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Titre : Journal des débats politiques et littéraires

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1864-11-24

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 200316

Description : 24 novembre 1864

Description : 1864/11/24.

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k4556143

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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PARIS, !i 5 N£#ÉMBBJB.

A l'heure où nous écrivons, nous n'avons reçu aujourd'hui, aucune nouvelle importante de l'étranger, si ce n'est» qu'un discours, dont le résumé télégraphique ne permet guère d'apprécier le, caractère, a, été prononcé à la Chambre des Seigneurs de Vienne par M. de Reichberg, ministre démissionnaire. 1

Nous prions nos lecteurs de remarquer qne le chiffre du budget de l'Autriche pour l'année 1865 est de 548 millions de florins, c'est-à-dire en bon français d'environ 1 milliard 500 millions. On a dû créer de nouvelles taxes ou augmenter les anciennes pour que les sommes inscrites au budget soient réellement perçues et de ces sommes-là la plus forte part sera employée, comme par le passé, à splde.r l'armée. Celle-ci, en effet, n'est, pas-' plus réduite que le budget; aprèç avoir beaucoup parlé d'économie, de licenciement et de congés, on diminue l'armée autrichienne de 4,500 hommes c'est tout. Si la Prusse et la Russie publiaient leurs budgets et leurs effectifs, il est probable que les chiffres de l'armée et, des. sqmmes nécessaires pour les services publics ne différeraient pas bea.uconp,s toute proportion gardée, en ces deux pays, de ce qu'ils sont en Autriche. Nous ne nous plaignons pas que nos voisins et nos rivaux en Europe entretiennent un état militaire aussi considérable, et nous ne nous étonnons pas que le flot montant de la dépense publique soit prêt à atteindre ou à /dépasser partout le chiffre annuel de deux,milliards. Pourquoi nous étonner et nous plaindre? S'il y a dans le développement des armées permanentes et le progrès de la dépense publique un excès et un péril, c'est malheureusement, dans l'état actuel de l'Europe, un fait de fatalité, auquel il n'est pas bien sûr que personne .puisse rien. Mais ce que fait l'Autriche et ce qu'elle n'est que trop obligée de faire doit nous rendre nous-mêmes plus circonspects dans la critique de nos finances et dans celle de notre effectif. M. Thiers avait raison de le dire lots de la dernière discussion du budget au, Gqrps- Législatif Vu l'état présent Je l'Europe, 400,000 hommes sur le pied de paix, ce n'est pas trop pour nous. H n'y a point de Pas-de-Calais et d'Océan qui nous protège comme l'Angleterre c'est là une'grande facilité qui nous manque pour faire des économies sur notre état militaire. Cependant l'effectif de notre armée est à chaque instant attaqué par des raisonneurs imprévoyans et des politiques à l'âme candide. Ne lisions-nous pas hier encore dans un journal qu'on ne saurait songer a sans mourir de honte a à ce fait que dans notre pays le budget du ministère de la guerre est au budget de l'instruction publique dans la proportion de 235 à 11? Mourir de honte Comme on y va Une seule chose eût fait mourir nos pères de honte, c'eût été l'idée de songer que des .Teutons, des Pandpures et des Moscovites pourraient jamais fouler impunément le sol sacré de la France. C'est pourquoi, et de longue date, ils ne se sont occupés d'aucune chose avec plus de zèle que de léguer à leurs enfans de bonnes troupes, de bonnes armes et les qualités qui font le bon soldat.Tâchons de suivre leur exemple, au lieu de nous aban-

FiyiiMoiDU «Mois mm C

DU 24 NOVEMBRE 1864.

WATERLOO,

Suite da Conscrit tle ÉS18.

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Jac~ [Voir le Numéro ^ct'Wer )

?'IfirVH (Suite)..• •;•

Un matin, la tanto Grédel vint nous voir, un vendredi, jour do marché. Elle avait son panicp^ons le bras et paraissait joyeus«; Je regardais déjà du côté de la porte, pensant que Citherine arrivait derrière elle, et jedis

Eh! bonjour, lante:Gr,édel; Catherine çst, bien sût, en ville, elle va venir? -r- Non, Joseph, non, elle est aux QuatreVents, répondit la, tante; nous avons de l'ouvrage par-dessus la. tète, à cause des semailles.

Comme je devenais triste et que même cela me fâchait intérieurement, parce que. je m'étais réjoui d'avance, la tante posa son panier, sur la table, et dit en levant la serviette

Tiens, voici quelque chose pour toi, Joseph, quelque chose de Catherine. Je vis un gros bouquet de petites roses de mai, des violettes et trois gros lilas autour, avec.leurs feuilles; cette vue me fit plaisir; je me mi$ à rira en disant Cela sent bon

Et le pore Goulden, qui t'était retourné, riait aussi

Tu vois, qu'on pense toujours à toi, Joseph, disait-il, nous riions tous ensemble. ̃

Enfin cela m'avait tout à fait remis, j'embrassai la tante. Grédel

-Vous porterez" cela de ma part à Catherine, lui dis-je. .1

Et tout aussitôt j'allai mettre le bouquei

donner à une rhétorique larmoyante à la vue d d de nos forteresses bien gardées, de nos régi- a mens bien tenus, de nos arsenaux remplis, r grâce au ciel jusqu'au faîte. Qu'on d bâtisse de nouvelles écoles, bon Qu'on 1 multiplie les instituteurs primaires, bien! s Que nos ingénieurs posent des rails, et 1 fassent le soir, à qui mieux mieux, 1 des cours publics, parfait! Mais si, sous 1 prétexte d'enseigner, prêcher, conférer 1 et lecturer, ce qui donnera cet hiver à, nos « nerfs toute l'occupation désirable, on pré- i tend toucher aux forces militaires de la ( France; halte là 1 II n'y a pas, quant 1 à présent, trop de soldats, et c'est se. mo- t quer du monde d'insinuer, avec ces belles t proportions de 255 à 11, que ces soldats 1 nous coûtent trop cher. Un simple fusilier i reçoit cinq sous tous les quatre jours; un ( capitaine, qui ne l'est souvent devenu s qu'après vingt ans de services irréprochables, ne reçoit pas même mille écus par r an. Pour ce prix-là, ils prennent à vo- lonté Laghoiïat, Sébastopol, Milan, Pékin < et Mexico! Ma foi! que ceux qui se plai- l gnent de la cherté de l'héroïsme en fassent 1 autant à meilleur marché!* j S'il- est un peuple au monde qui ait be- 1 soin pour le quart d'heure de maîtres d('é- ] coles, d'ingénieurs des mines et de con- < ducteurs des ponts-e't-chaussées, ce sont ] assurément les nouveaux sujets de Tempe- t reur Maximilien Ier. -Il est probable qu'une j 1 bonne portion de ces desceridans, mêlés des Àtzèques et des compagnons de Cortez, ne j possède pas même les élémens de la lecture, de l'écriture et du calcul. Néanmoins le sage Maximilien parait encore plus pressé j de recruter une armée que de se fournir d'instituteurs primaires et d'élèves de l'E- cole Centrale. Il fait embarquer partout des soldats à Saint-Nazaire, à Liver- pool, à Anvers; c'est la première, c'est la plus urgente nécessité qui s'impose à lui. Bizarre ironie de choses Depuis vingt aps on imprimé en' Europe un cèrtain nombre d'articles véhémens contre les troupes mercenaires et les trônes qui s'appuient sur elles; il s'est échangé là-dessus entre divers gouvernemens des volumes de Notes diplomatiques; nous serions surpris que ce thème n'eût pas inspiré, à l'occasion, au Constitutionnel luimême, d'éloquentes réflexions. Et quand l'Europe veut protéger d'une façon durable ses intérêts dans un, des plus vastes pays de l'Amérique quand elle se donne pour mission d'arracher ce pays à la barbarie et d'y transplanter la civilisation, à qui se voit-elle obligée en définitiverde recourir? Ades troupes mercenaires. Des lanciers polonais, des hussards hongrois, des chasseurs tyroliens, des fantassins croates, voilà l'armée qui doit soutenir le trône national du Mexique après le départ des Français. Les mercenaires ne seront pas taxés cette fois, au moins par de certains journaux, d'être les suppôts de la tyrannie et du droit divin; ils vont former la garde d'un prince élu, qui prétend ne tenir sa couronne que du consentement populaire et qui peut alléguer que jamais dynastie ne sera sortie d'une plus irrésistible manifestation du vœu national, puisque ni la diversité d'origine, ni la distance, ni l'Océan, les Alpes et le Rhin n'ont pu empêcher l'amour des Mexicains de voler vers le prince de leur choix de le reconnaître entre cent autres qui n'étaient point prédestinés et

dans un vase »a bord de la fenêtre, près de mon lit. le le sentais, en me figurant que Catherine était sortie de grand matin cueillir les violettes et les petites roses à la fraîcheur, qu'elle les avait arrangées l'une après l'autre, dans la rosée, les. gros ;lilas par-dessus, en les sentant aussi, de isorte que l'odeur m'en paraissait encore meilleure, et que je ne cessais de les regarder. A la fin je sortisen me disant :Tu pourras les sentir toute la nuit; demain matin tu leur. mettras de, l'eau fraîche après-demain co sera dimanche, alors tu verras Catherine, et tu Uembrasseras pour la remercier,

Je rentrai donc dans la chambre, où la jtante Grédel causait nvec M. Gonlden du marché, du prix des grains, etc., tous deux de bonne humeur; La tante avaitimis son panier à; terre et me dit

Eh bien! Joseph, la. permission n'£,si pas encore venue? 2

-Non. pas encore. c'est pourtant terrible

Oui, réponditreile, tous ces, ministres M valent pas mieux les uns que les autres; il faut qu'on choisisse tout ce qu'il y a de plus mauvais, de plus fainéant pour remplir cette place

Ensuite elle dit: `

Jlîi»sois tranquille;, j'ai maintenant une idée qui va tout changer

Elle riait, et comme le père Goulden et moi nous écoutions

Tout à l'heure, reprit-elle, pendant que j'étais à la Halle, Harmantier a publié qu'on allait dire une grande messe pour le repos des âmes de Louis XVI, de Pichegru, d« Moreau et d'un antre.

Oui, de Georges-Cndoudal, fit le père Goulden brusquement; j'ai lu cela hier soir idans la gazette.

Justement, de Gadoudal, dit la tante. Eh bien vois- tu, Joseph, en écoutant les

de l'attirer vers eux. Ils ne sauraient: être accusés non plus d'opprimer les nationalités ils font au contraire au principe des nationalités le sacrifice le plus beau, le plus généreux, le plus désintéressé qui se puisse imaginer; car ces Allemands, embarqués dans le port anglo-saxon deLiverpool, ne>ont, on le sait, offrir leurs vies à l'empereur du Mexique que pour arrêter les usurpations de la race germanique et anglo-saxonne sur la race latine à laquelle ils n'appartiennent pas, eux-mêmes. Ainsi ce sont des mercenaires qui au delà de l'Atlantique défendrpnt le droit nouveau, tandis que jusqu'ici ils passaient sur le continent européen pour être les seuls soutiens possibles du droit ancien,. Quelle matière inépuisable de réflexions Et comme le droit ancien, avec le droit nouveau, est sujet à de, singulières, v>ci§sjtud,çsj Par décret en date du 26 octobre, M. H. Tainé a été nommé professeur d'esthétique et d'histoire de -Tari; à l'Ecole des BeauxArts. M. Taine n'avait rempli jusqu'à présent d'autres fonctions dans l'enseignement* que celles de régent de collége à Nevers et de suppléant de rhétorique dans nous ne' savons, plus quel lycée. Plus récemment ce maître éminent s'était vu fermer l'accès de l'Ecole des Beaux-Arts par l'Académie des BeauxArts, alors assez puissante pour ne faire que sa volonté, et endormie dans une assez profonde sécurité pour ne point prévoir que les priviléges les plus légitimes d'un corps, quand ce corps ne sait pas en user à la gloire du vrai mérite risquaient de s'écrouler un,jour sans être soutenus par Topinion publique. M. le maréchal ministre de la guerre, témoignant d'un goût plus juste que l'administration universitaire a déjà nommé M. Taine examinateur pour les lettres à l'Ecole de Saint-Cyr. M. le maréchal ministre de la maison de l'Empereur, témoignant d'un esprit plus large que les anciennes commissions déléguées par l'Académie des Beaux-Arts, le nomme aujourd'hui professeur d'esthétique dans le principal établissement qui relève de son ministère. Il faut les féliciter l'un et l'autre d'un aussi heureux choix. Ce n'est pas que le maréchal Vaillant ou le maréchal Randon se piquent de partager toutes les opinions de M. Taine. Mais ils ont jugé avec raison qu'il y a, une chose qui importe plus que ne pas livrer l'enseignement supérieur à des doctrines peut-être hypothétiques; c'est de ne le point livrer à la parfaite- platitude. Le tertiaire de U\ iaclio%, ».Ci*pi-

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BOURSE DE PARIS,

C1.OTUKK R le 22. le 23. HAUSSE. lUISSE. K'O/O: Comptant' 65 1S 65 1<T » » » S Fin cour.. 65 5 6510 8 » »

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Comptant. 92 » 92 23 «28 » ;• Fin cour.. 9175 » » ..» ».

̃. ;Tét*gjr»!plt»l» pjrfvéë.

Vienne, lé"22 novembre. Aujourd'hui a éu lieu, à la Chambre des Seigneurs, la discussio de l'Adresse,

M. de Rechberg a dit que l'Autriche a tout autant besoin de l'alliance de la Prufse que la Prusse de l'alliance de, l'Autriche. Malheureusement, a-,t-il ajouté, cette ophioa ne prévalait pas assez autrefois. De,là la campagne de 1859, et pour la Prusse la perle de sh position de grande puissance et la perte de Neuclià'u-1. Les Etats moyens cherchèrent protec-

publications, j'ai pensé tout de suite cette. fois nous aurons la permission! On va faire des processions, des expiations, nous irons tous ensemble, Joseph, Catherine et moi; nous serons dans les premiers, et tout le monde dira Ceux-ci sontde bons royalistes, des gens de: bien, M* le curé l'apprendra maintenant les curés ont le bras long, comme dans le temps les généraux et les colonels; nous irons le voir. il nous recevra bien. il nous fera même une pétition. et je vous dis que cela marchera, que celane; peut pas manquer

En nous expliquantes choses, la tante Grédel parlait bas, elle levait la main et paraissait bien contente de sa finesse. Moi j'étais àussi consent et je pensais Elle a raison, voilà ce qu'il faut faire. Cette tante Grédel est une femme remplie de bon sens, t- Mais ensuite, regardant le père Goulden, je vis qu'il étaitdevenu très grave, et.raéme qu'il s'était retourné, comme pour regarder dans une montre avec la loupe, en fronçant ses gros sourcils blancs. Je voyais d'abord à sa figure lorsqu'une chose ne lui plaisait pas et je dis Ecoutez, tante Grédel, moi je crois que cela peut aller; mais avant de rien faire, j'aime toujours de savoir ce que M. Goulden en pense.

Alors il se retourna et dit

-t- Chacun est libre, Joseph, chacun doit suivre sa conscience. Faire un service en expiation de la mort de LouisXVI. bon les honnêtes gens de tous les partis n'ont rien à dire, pourvu qu'on soit royaliste, bien entendu. car si l'on s'agenouille par intérêt, H vaudrait mieux rester chez soi.. Je passe donc sur Louis XVI. Mais pour Pichegru pour Moreau 1 pour. Cadoudal, c'est autre chose. Pichegru a voulu livrer son armée l'ennemi, Moreau s'est battu contre la France, et Georges Cadoudal est

t, r..

tion auprès de l'Autriche. Tout gouvernement autrichien doit maintenir l'alliance avec les Etats moyens. M. de Rechberg montre la nécessité, pour les grandes puissances allemandes et pour les autres Etats de la Confédération, de marcher d'accord. La Chambre des Seigneurs a voté l'Adresse. (Service télégraphique Havas-BïUH'v.)

Les journaux anglais publient les dépêches suivantes

« New-York, le 8 novembre.

» Le général Butler, enprenant le commandement militaire de New York le 5, a déclaré qu'il n'inter viendrait pas dans les élections si les autorités réussissaient à maintenir l'ordre. Il a garanti à chaque citoyen le droit d'exprimer librement son suffrage, menaçant de punir, après les é'eclions, toutes les fraudes électorales qui sciaient découvertes. Les élections se sont accomplies tranquillement. » M. Seward, dans un discours prononcé à Auburn, a dit que l'administration ne renoncerait pas aux mesures contre l'esclavage.

» New York, le 11 novembre.

» M. Lincoln a reçu une sérénade à Washington, hier soir, et il a progoncéun discours dans lequel il a déclaré que la tranquillité qui a régné dans les récentes élections, au milieu d'une grande guerre civile, indiquait que le gouvernement républicain était en état de se maintenir tans une crise et sans attenter aux libertés publiques. Aujourd'hui que les élections sont terminées, le Président fait appel à tous les partis, les invitant à s'unir, dans un effort commun pour sauver le pays. Tout en exprimant sa gratitude en /ers Dieu, pour, la direction imprimée à la vo'onté publique, qui s'est manifestée en faveur du droit, M. Lincoln a ajouté qu'on ne pouvait que regretter le désappointement éprouvé par tant d'autres hommes.

» New-York, le 11 novembre.

V Le Congrès confédéré s'est réuni. Le Président Davis a parle sur un ton de défl. Il trace un tableau favorable de la situation militaire, financière et matérielle du pays. Les relations extérieures n'ont pas changé. Le Président Davis cojsidère comme un fait remarquable le refus do reconnaissance de la part des nations européennes, puisque les gouvernemens français et anglais ont depuis longtemps exprimé la conviction qae les Etats- Dnis ne peuvent vaincra la Confédératioa.

» Le gouvernement français, il y a deux ans, a annoncé aux cabinets de Londres et de Saint-Pétersbourg qu'il croyait que les Etats-Unis étaient dans l'impossibilité d'obtenir un succès décisif, et les reports de) l'Angleterre et de la Russie n'exprimaient point une opinion contraire.

» Les puissarces neutres cherchent h pallier le tort qu'ep|es ont de'ne pas reconnaître le Sud, eu ̃ déclarant qre, selon elles, cette reconnaissance ne serait d'?ucune valeur, sans -une intervention. Le S id ne c"emar.de pas t'inte-vention, qu'il ne considère pas comme avantageuse. Il ne veut aucune fa veur, et ne souhaite aucane intervention. Il sait qu'il se sufftt à lui-même pour maintenir ses droits et son indépendance.

En.1862, l'Angleterre refusa de le reconnaître, pour le motif que touteaction de la part dugouverment anglais enflammerait les passions des belligé rans, et ferait obstacle au rétablissement de la paix. L'expérience prouve que cette opinion est erronée In résultat auquel on est arrhé est contraire à ce que le ministère britannique souhaita't dans un sentiirent ple'n d'humanité. Une politique différente et juste envers le Sud est encore au pouvoir du gou vernement anglais, et produirait des conséquences tout autres que celles qui résultent de la marcha qu'il a adoptée depuis le cqm'mqn^ement de la guerre.

» La paix est impossible sans l'indépendance. Il ne faut pas croire que le Nord devancera les puissances-neutres pour la reconnaissance de l'indépendance du Sud. L'histoire, pour ces raisons, ne pourra pas absoudre les nations de l'Europe d'une part dans la responsabilité morale du sacrifice inutile de tant d'hommes pendant la guerre. Le gouvernement pourvoit à un emprunt étranger par ine. tax« de 6 pence par livre.

» Le Président Davis recommande au gouverne-. ment d'acheter les esclaves qu'il emploie ens'enga geint à leur donner, 15 liberté à l'expiration de leur service, plutôt que de les enrôler pour une courte durée de service. Il propose aussi que te nombre des esclaves employés par le gouvernement soit porté à 40,000, et qu'on les emploie. cpmtne mécaniciens, travailleurs et pionniers. Ce nombre, à l'aide d'exercices préparatoires, formerait une réserve plus précieuse, en cas de besoin, qu'un plus grand nombre d'hommes brusquement enlevés au travail des champs. Il né paraît pas désirable de dépasser cette limite.

» Le Président désapprouve une levée générale et l'armement des esclaves, mais si l'alternative s'offrait entre la Soumission ou l'emploi des enclaves comme soldats, il ne saurait exisier de doute sur la résolution qu'il adopterait. Le Sud a voulu négocier pour une solution pacifique, mais le gouvernement fédéral a exprimé la détermination de ne faire la paix qu'à la condition de la soumission et de la dégradation du Sud, ne laissant aucune espérance de la cessation des hostilités que lorsque le Nord se sera désillusionné sur ion pouvoir de vaincre le Sud. » ̃

C'est au moment où s'élabore le budget qui doit être soumis aux prochaines délibérations du Corps-Législatif qu'on peut utilement encore appeler l'attention sur les djyers besoins du service public. Parmi ces

un assassin trois espèces d'hommes ambitieux qui ne demandaient qu'à nous asservir, et qui tous les trois out mérité leur sort. Voilà ce que je pense.

Hé! mon Dieu, s'écria la mère Gré del, qu'est-ce que cela nous fait? Nous n'irons pas là poui\eux, nous irons, pour avoir la permis8ion. Je me moque bien du reste, et Joseph aussi. N'est-ce pas, Joseph? J'étais bien embarrassé, car ce que venait de dire M. Goulden me paraissait juste. Lui, voyant cela, dit:

Je comprends l'amour des jeunes gens mais il ne faut jamais, mère Grédel, se servir de pareils moyens pour entraîner un jeune homme à sacrifier ce qui lui paraît honnête. Si Joseph n'a pas les mèmesidées que moi sur Piehegru, Cadoudal et Moreau, qu'il aille à la procession, c'est très bien jamais il ne m'arrivera de lui faire des reproches à ce sujet. Mais, quant à moi, je n'irai pas.

-Et ni moi non plus, dis-je alors je pense comme M. Goulden.

Je vis que la tante Grédel allait se fâcher, elle devint toute rouge; mais elle se calma presque aussitôt et dit

Eli bien! Catherine et moi nous irons, parce que nous nous moquons de toutes ces vieilles idées.

̃ Le père Goulden ne put s'empêcher de sourire en voyant sa colère

Oui, dit-il, tout le monde, est libre faite. ce qui vous plaira!

La tante alors reprit son panier et sortit, et lui, riant, me fit signe de la reconduire.. Je mis ma redingote bien vite et je rattrapai la tante au coin de la rue. -V

Ecoute, Joseph, me dit-elle en remontant vers la place» ce père Goulden est un brave homme, mais c'est un vieux fou. Depuis les premiers temps que je le, connais, il n'a jamais été content de rien. Il

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besoins, ceux de l'enseignement sont peutêtre les plus urgens, mais ils ne sont pas toujours les mieux éeputés, surtout s'il s'agit de cette partie de l'instruction publique qui n'a rien à démêler avec la politique, et qui est sans influence immédiate sur le suffrage universel.

Les intérêts de l'instruction primaire, par exemple, trouvent aisément des défenseurs. Tout le monde prend parti pour l'instruction primaire, et non sans raison. dans la presse et au sein du Corps-Législatif. Il n'en est pas de même de l'enseignement supérieur, qu'on appelle si volontiers l'état-major de notre corps enseignant. Ce titre pompeux n'est pas propre, il faut en convenir, a exciter aujourd'hui la sympathie générale; on s'imagine volontiers qu'il s'agit d'une aristocratie peu occupée mais largement rétribuée, on répugne à enrichir encore ces hautes puissances universitaires de préférence aux instituteurs et aux régens, qui sont supposés supporter seuls, pour un mince salaire, tout le poids de l'enseignement public.

La vérité est que les professeurs de Facultés, hors de Paris, reçoivent de l'Etat un traitement de 4,000 fr. qui, par la retenue du vingtième, se réduit à 3,800 fr: Voilà le-sort fait en France aux professeurs les plus hauts places, à ceux qui sont expressément chargés par mainte circulaire d'entretenir dans le public lettré la vie intellectuelle et morale. Voilà avec quoi il leur faut vivre conformément à leur condition, eux et leur famille car ils ont le plus souvent une famille, contre l'intention déclarée du fondateur de l'Uni- versité, qui inclinait, on le sait, à interdire le mariage à cet ordre de fonctionnaires. Quand un recteur, qui peut recevoir jus- qu'à 25,000 fr. de l'Etat,* s'avance suivi des quatre Facultés, voilà les hauts,barons qui ont l'honneur de marcher immédiatement après lui.

Il ne faut pourtant rien dissimuler. Outre ces 4,000 fr. de traitement fixe, les professeurs de nos Facultés ont des .émolumens éventuels assez semblables à ce qu'on appelait anciennement les épices des juges, et qui proviennent des droits de présence aux examens pour la collation des grades. Mais à combien se monte ce revenu éventuel? Pour beaucoup d'entre eux à 1,000 fr. tout au plus, et pour très peu à 2,000. Il se présente même à cette, occasion une question singulière qui mériterait d'être éclaircie.

D'après le décret en vigueur sur les conditions d'admission au baccalauréat, les droits à payer par chaque candidat sont de 100 fr. 40 fr. pour les examinateurs certificat d'aptitude., 20 fr., et diplôme, 40 fr. C'est ce qui; se lit en tête de tous les programmes pour ces sortes d'examens et sur les quittances délivrées aux candidats au moment où ils font leur consignation entre les mains du secrétaire ageut-comptable. Cet ,argent est versé au Trésor. Mais le Trésor, qui n'est ici qu'un simple dépositaire, en garde une partie, prise, bien entendu, sur ce qui revient aux examinateurs. LeTrésor ne leur rend que 28 fr. sur40 fr., et il retient t 12 fr. Par quelle raison, en vertu de quelle règle, pour quel emploi? C'est un mystère, et d'autant plus inexplicable qu'à l'égard" des Facultés de Paris, beaucoup plus riches que celles, de province,. le Trésor, beauc oup plus généreux, consent à leur rendre par privilége 56 fr.sur 4Q fr., au lieu de 28 fr. Il ,y y a plus les examens de ce genre ne se font pas tous dans les lieux mêmes où résident les Facultés. Celles-ci, à la fin de chaque année, envoient dans diverses villes des jurys pour y tenir des sessions locales,

n'ose pas le dire, mais son, idée c'est toujours la République. il ne pense qu'à sa vieille République, "où tout le «nonde.éfait souverain les mendians, les chaudronniers, les saveiiers, lesjuifs et les chrétiens. Ça n'a pas de bon sens. Enfin que veut-on faire? Si ce n'était pas un si brave homme, je ne me. gênerais pas tant avec loi;" mais il faut penser que, sans lui, tu Saurais jamais appris un bon état, qu'il nous a fait beaucoup de bien, et que nous lui devons le respect. Voilà pourquoi je,me suis dépêchée de partir, car j'aurais été capable de me fâcher. ~`

Vous avez bien fait, lui dis-je; j'aime M. Goulden comme un père, et vouscomme si vous étiez ma propre mère; rien ne pourrait me causer plus de peine que de vous voir .brouillés .ensemble.-

Moi me brouiller avec un homme pareil dit la tante Grédel, j'aimerais mieux sauter par la fenêtre. Non, non! Mais il ne faut pas. non plus écouler tout ce qu'il dit, Joseph, car je soutiens i, moi, que cette-procession est une très bonne chose pour nous, que M. le curé nous aura la permission, et voilà le principal. Catherine et moi nous irons toi, puisque M. Goulden reste à maison, tu resteras aussi. Mais je suis sûre que les trois quarts de la ville et des environs viendront; et que ce soit pour Moreau, pour Pichegru, pour Cadoudal ou n;importe qui, ce sera très beau, tu verras.

-Je vous crois, lui dis je.

Nous étions arrivés à la porte d'Allemagne; j'enabrassai de nouveau la tante, et je revins tout joyeux.

m. ̃ *̃̃

Si fe me rappelle cette visita de lu tante Grédel, c'est que huit jours après commencèrent les processions, las expiations et les prédications, qui ne < cessèrent qu'au

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afin dé né pas obliger les candidats des détf placemens coûteux. On supposera du moins que les examinateurs, suffisamment indem-- nisés, ne sont pas condamnés à souffrir de ces égards dé l'Etat pour les convenances des familles. Qu'on se détrompe. Les. examinateurs, dans ces excursions souvent pénibles, touchent une allocation de, 7 frv par jour pour se loger et se,nourrir. Or qui ne sait que dans presque aucune ville de France, aujourd'hui, une pareille sommq ̃«saurait suffire au voyageur le plusmodeste ? Que font donc les missi dominiçi de l'Université de France? Ils, vont se loger dans des hôtels convenables où ils puissent recevoir sans embarras le flot ,de visites auquel chaque session d'examen les expqse. Pour cela,, ils n'hésitent pas à faire au f ré-4 sor, qui, ne peut pas et ne doit pas l'igno-r, rer, un véritable sacrifice pris sur leur, traitement éventuel. Et le Trésor n'a pas encore trouvé dans un budget de 2 milliards, le moyen de se passer de cette assistance 1, Quand on connaît, l'état réel des choses» on se demande comment peut se recruter^ et surtout se maintenir le, haut enseigne-, ment, Il tente pourtant l'ambition d'hoWt, mes de talent que séduisent l'éclat du titrp et l'ancienne indépendance .de la fonction Mais ayant trop souvent senti par expérience l'impossibilité matérielle de vivre; avec les ressources attachées à cette situa-y tion, ils la quittent,, et vont se., réfugier, quelquefois jusque dans l'enseignement secondaire. Un certain nombre des chaires de rhétorique et de philosophie, dans les lycées de Paris, sont occupées par d'anciens professeurs de Facultés qui, las enfin d'un honneur stérile et sans avenir, ont aspiré à descendre et y ont réussi.

L'indifférence des pouvoirs publics en-ri vers l'enseignement supérieur serait en ce' moment moins excusable que jamais. Si, ,en effet, les professeurs de Facultés ne sont pas de tous les membres du corps enseignant les plus utiles, ils sont sans contredit, lès plus utilisés. Lorsque M. Rouland, qui a fait sans bruit plus d'une chose excellente, entreprit de donner quelque vie aux sociétés savantes de province, en leur proposant des prix distribués «a Sorbonne, afin,de les réunir et d'établir entre elles les liens d'une confraternité féconde, à qui s'adressa-t-il pour l'exécntion de ce projet? Aux membres de l'enseignement supérieur,; qui répondirent avec zèle à cet appel. Quand le ministre actuel institua un concours général entre tous les lycées et les collèges de province, les professeurs de Facultés furent invités à coopérer pour une bonne part à cette entreprise. On sait enfin que le principal rôle leur a été assigné, et, qu'ils ont commencé à le remplir, dans un des projets du ministre actuel, qui consiste à établir en province des cours publics du soir analogues à, ceux qui se sont t faits, à Paris l'hiver dernier. Pour les en, récompenser, l'administration a fait appel à. la générosité des conseils municipaux et à la bourse môme des particuliers à qui, profitera l:institution nouvelle. Soit; mais il faudrait songer d'abord à obtenir du Conseil d'Etat et du Corps-Législatif, pour des fonctionnaires du premier ordre dans leur genre, pour ces serviteurs si mal partagés et si peu ménagés, une«ugmentation de traitement qui, dans ce temps de renchérissement général, est devenue aussi indispensable qu'elle est juste.

La cause des Facultés de province a été, dans ces dernières années, plusieurs fois portée et plaidée, mais en vain, devant le Corps-Législatif. On l'avait d'abord confondue avec la cause des Facultés de Pa ris, mais'les Facultés de Paris ont obtenu l'augmentation qu'elles demandaient, et les Facultés de province ont dû se résigner à un

retour de l'Empereur en 1815, et qui -r«^. prirent ensuite jusqu'au départ de Charles X en 1850. Tous ceux de ce temps savent que cela ne finissait plus. Aussi, quand je pense à Napoléon, j'entends 1« canon del'arsenal tonner le matin et nos petites vitres gre -> loter. Le père Goulden me crie de son lit: -Encore une victoire, Joseph! Hé! hé! hé! toujours des victoires! Et quand je pense à" Louis XVIII, j'entends sonner l«s cloches; je me figure le père Brainstein et ses deux grands garçons pendus à toutes les cordes de l'église, et le père Goulden qui me dit en riant: Ça, Joseph, c'est pour saint Magloire ou saint Polycarpe! Je ne puis pas me représenter ce temps d'une autre manièn?.

Sous l'Empire, je vois aussi la père Coiffé, Nicolas Rolfo et cinq ou six autres vétérans qui. bourrent leur canon à'.sept heures du soir après le Te Deum, pour répéter les vingt et un coups, pendant qne la moitié de Phalsbourg, sur le bastion, en face, regarde la lumière rouge, la fumée et les bourres qui sautent dans les fossés; puis les illuminations, les pétards, les fusées, les enfans qui crient Vive l'Empereur 1 et, quelques jours plus tard les actes.de -dé* cès et la conscription.

Sous Louis XVIII, je vois les reposoirs, les paysans qui viennent avec des voitures de mousse, de genêts et de petits sapins, les dames qui sortent des maisons avec les grands vases de fleurs, les gens qui prêtent leurs chandeliers et leurs crucifix, et ensuite les processions M. le curé et se» tîcaires les enfans de chœur Jacob Clautier, Purrhuset Trihou qui chantent; le bedeau Kœkeli en robe rouge, avec la bannière qui balaye le ciel les cloehes qui sonnent à pleines volées M. Jourdan, le nouveau maire, avec sa grosse figure rouge, son bel uniforme et ?a croix de Saint-Lonis le nouveau commandant de place, -M. Rober


stdïu devenu plus intolérable 1

Statu qya devenu pourtant plus intolérable i

jmr le contraste avec le sort qui venait t d'être fait à l'enseignement supérieur de Paris. Les professeurs de Paris ont vu en effet leur traitement s'élever de 5,000 fr. à 7,500 fr., ce qui, joint à leur éventuel, leur constitue un revenu qui va quelquefois jusqu'à 12,000 fr.; sans compter que ,plusieurs d'entre eux cumulent diverses fonctions ou jouissent de certains avantages qu'on chercherait vainement ailleurs que dans la capitale. La disproportion serait vraiment trop forte entre Paris et la province, si, Paris ayant été augmenté, la province continuait à ne l'être pas. La différence, pour le traitement 'fixe, serait de ptès de moitié, de 3,500 ftvy tandis qu'elle avait été jusque-là fixée et maintenue à 1,000 fr. seulement. A partir de 1815 les professeurs de la Faculté des Lettres et de la Faculté des Sciences de Paris reçurent un traitement de 4,000 fr., et ceux des Facultés correspondàntes de province un traitement de 3,000 fr. En 1859, une augmentation 4e 1,000 fr. fut accordée aux professeurs de Paris, et dans le même temps une augmentation de l,000lr. aux professeurs de province. En sorte que, la différence des uns aux autres est toujours restée la même, 1,000 fr. Et elle serait désormais de 5^.500 fr., à présent que l'éventuel de Paifis surpasse du double celui de la province. Comment pourrait- on justifier une pareille inégalité? Si l'on en cherchait l'explication, dans la supériorité du talent, le seul moyen de diminuer cette fâcheuse infériorité de la province serait d'attirer et de fixer dans les chaires des Facultés provinciales des hommes d'un vrai mérite, Alors l'administration pourrait remplir les tacances par des professeurs vraiment distingués, ce qui n'arrive pas toujours alors on ne Terrait plus les meilleurs professeurs des lycées, de ceux de Paris surtout, éviter de leur mieux le ruineux honneur de monter au plus haut degflé de la hiérarchie enseignante. Nous espérons que l'administration se décidera à rétablît*, entrera situation des Facultés de province et celle des Facultés de Paris, cet équilibre ou plutôt cette proportion qui avait été observée jus,qu'ici et qui reposait sur une idée de justice. Nous souhaitons qu'on donne le moyen de vivre honorablement à une classe de fonctionnaires peu nombreuse, il est vrai, encore moins bruyante, et, sans action sur la masse électorale, mais qui n'en est pas moins très digne, si l'on considère ses services et ses talens, de la sollicitude désintéressée du pouvoir. Prevost-Paradol. TOn nous écrit de Turin, le 2[0 novembre « La Chambre des Députés a tenu hier une séance d'une longueur sans exemple dans les annales parlementaires de ce pays-ci. Elle a siégé à peu près sans Interruption de dix heures du matin à minuit et demi.

» Cette longue séance a été consacrée exclusivement àj'examen et au vote de la loi financière proposée par M. Sella.

» Cette loi, comme vous lé savez, se divise en deux parties. La première est consacrée à Gréer au Trésor des ressources nouvelles d'une importance annuelle de 40 millions.

» Pour arriver à ce résultat, on a augmenté la plupart des impôts existans. » 1° Le prix du tabac et des cigares est aug- menté de 30 à 5.0 pour 100. » Le prix du sel, qui est ici un monopole, est augmenté de 25 pour 100. » 3° II est établi un droit de 50 c. l'hectolitre à l'entrée des blés étrangers; » 4° Les droits de douane sur les denrées j coloniales, café, cacao, etc., sont accrus dans -•, diverses proportions; i » Le prix des-lettres affranchies à Tinté- ] rieur est porté de 15 c. à 20 c; j » Toutes ces taxes ont été votées sans oppo- sition aucune,, sauf celle qui concerne le sel. » Le ministre des finances a dû déclarer qu'il ne pouvait se passer de cette ressource et poser la question de cabinet. Le ministre de l'intérieur avant-conilrmé la déclaration de son col- i lègue, la Chambre a voté à, contre-coeur évidemment.

» La seconde partie de la loi a pour but de < procurer au Trésor une somme de 2Q0 millions < dont il a besoin d'ici au 31 décembre.1 < » Oa a demandé cette somme, » 1° A une convention passée avec le Crédit 1 mobilier italien, qui avance 40 millions sur les 1 biens nationaux, avance qui pourra être portée à 150 millions t » Au paiement anticipé des rôles de l'im- 1 pot foncier pour 1865, lequel s'élève à 124 mil- 1 lions; t » 3* Enfin, comme complément, à une émis- ( sion de bons du Trésor ou de rentes au choix i du ministre. 1 » La convention passée avec le Crédit mobi- i lier italien, associé à d'autres établissemens na- t tionaux a été très vivement attaquée. On a ( trouvé qu'elle était trop onéreuse à, l'Etat. 1 l 11 est certain que le Crédit mobilier italien c a fait une très bonne affaire mais il faut tenir s ompte des conditions générales du marché fi- c c

de La Faisanderie, son tricorne sous lé 1 bras, sa grosse perruque poudrée à la fri- mas et ses broderies étincelant au soleil; i et, derrière; le conseil municipal et les cierges innombrables qu'on rallume l'un à ] l'autre quand il fait du vent; le suisse Jean-Pierre Sisrou, la barbe bleue bien rasée, son magnifique chapeau en travers des épaules, le large baudrier en soie blanche, parsemé de fleurs de lis, sur la hanche, la hallebarde toute droite, quire- luit en l'air comme un plat d'argent, les jeunes -filles, les dames et les milliers de gens de la campagne en habit des diman- ches qui prient tous ensemble, les vieilles en tête de chaque village, qui répètent sans cesse d'une voix claire Bett fer ouns (1) i Belt fer ouns! les rues pleines' de feuilles, les guirlandes et les drapeaux blancs aux fenêtres, les juifs et les luthériens derrière leurs persiennes en haut, qui regardent dans l'ombre, pendant que le soleil éclaire ce beau spectacle Oui, cela dura depuis 1814 jusqu'en 1850, excepté les Cent-Jours, sans parler des missions, de la tournée des évêques et des autres cérémonies extraor- -dinaires. J'aime autant vous dire cela tout de suite, car de vous raconter chaque pro- cession l'une après l'autre, ce serait trop long.

Eh bien! cela commença le 19 mai 1 814; et le jour même où Harmantier publiait la grande expiation, il nous arriva cinq pré- dicateurs de Nancy, des jeunçs gens qui se mirent à prêcher toute la semaine, depuis i le matin jusqu'à minuit. C'était pour préparer l'expiation on ne parlait que d'eux < en ville, et les gens se convertissaient; 1 toules les femmes et les filles allaient à i confesse. 1 Le bruit courait aussi qu'il faudrait rendre les biens nationaux, et que la procès- j 1 sion séparerait les gueux d'avec les hou- i notes gens, parce que les gueux n'oseraient (

̃ ̃̃̃ c

(1) Priez pour non*.

nancier, et .considérer de plus qu'il est de lintérêt général du pays de donner du crédit aux établissemens nationaux.

» L'Ualie n'a pas d'autre moyen de s'émanciper financièrement. Telles sont les considérations qu'ont fait valoir les ministres. Ils ont; de plus, posé la question de cabinet, comme ils l'avaient fait pour le sel, en déclarant que cette convention fournirait des ressources immédiates dont on ne pouvait se passer. » Mais vous savez quelle est la susceptibilité des Assemblées à l'endroit des affaires. Aussi l'Opposition n'a-t-elle pas été convaincue et a-t-elle eu la cruauté de réclamer l'appel nominal, quoiqu'il fût déjà minuit. 76 voix ont dit non, mais 148 ont dit oui, et l'article de la loi a été adopté. Bien que le nombre de voix opposantes ait été le même à peu près que pour le traité dul5 septembre, l'Opposition s'est formée d'autres élémens la gauche tout entière d'abord, puis des membres épars de toutes les parties de la Chambre. Les Piémontais ont presque tous voté pour le ministère.

» Le paiement anticipé de l'impôt foncier, qui d'abord avait été très critique, n'a donné heu à aucune objection. Cette mesure s'exécutera sans embarras, grâce au concours des communes et des provinces, qui les unes après les autres offrent de faire l'avance de l'impôt pour compte des contribuables.

» Les communes, ici, ne sont pas absorbées par l'Etat; elles ont presque toutes des revenus propres indépendans des impôts; de plus, elles

disposent de leurs fonds comme elles l'enten-

dent. Il en résulte qu'elles paieront sans retirer des fonds du Trésor public, comme cela arriverait en France, où il n'existe qu'une caisse effective, celle de l'Etat.

» Cela démontre que l'autonomie des communes a du bon. On trouve des ressources chez elles, parce qu'on ne les a pas absorbées d'avance par une savante comptabilité. En finances comme en politique on ne s'appuie que sur ce

qui légiste.

». Les communes ont de plus un crédit à elles propre, et je suis «ûr que les 124 millionsseront payés sans difficulté d'ici au 31 décembre. 11 faut ajouter que c'est le sentiment patriotique qui a donné l'impulsion à tout ce mouve- ment; niais les communes profiteront de l'es. compte accordé par le gouvernement. Quant à l'émission facultative de rentes qu'on a donné au ministre l'autorisation de faire, personne n'a, fait d'.observation. La mesure n'est pourtant pas sans importance.

» On a demandé pourquoi la vente des chemins de fer ne figurait pas dans les ressources demandées par le ministre; il a été répondu qu'il y avait des difficultés. Je crois que les acquéreurs exigent un rabais de 20 millions auquel le gouvernement'n'est pas disposé à consentir et qui en effet ne serait pas accepté sans de vives discussions^

» On a reproché au ministère d'avoir, dans la séance d'hier exercé une pression énorme sur la Chambre; le reproche est fondé, sans être juste. Il est certain qu'une Assemblée sortant d'une discussion fatigante ne siège pas de galté de cœur pendant quijwe heures consécutives, et ne vote pas volontiers, presque sans discussion, toute une série d'impôts et un emprunt de 200 millions, car ce qu'on a voté équivaut à un emprunt.

» Le gouvernement a donc dû peser fortement sur la Chambre mais il l'a fait parce qu'il était lui-même poussé par une nécessité impérieuse et qu'il croyait ne pouvoir autrement assurer la marche du service.

» La nécessité n'ayant été contestée par personne, il est évident que le ministère a fait ce qu'il était obligé de faire. Pour lui adresser un reproche fondé, il faudrait indiquer un autre système et expliquer pomment on aurait s'y

prendre.

» On discute en ce moment une loi qui a pour objet d'établir une retenue sur les traitemens des employés. Les retenues seront pro gressives, de 1 à 20 pour 100, suivant le chiffre des traite.me.ns. On attend de cette loi une économie annuelle de 7 millions.

» II est toujours question de la Vénétië. Je vous ai expliqué-déjà le but- et le caractère de ce mouvement. On veut forcer.l'opiuion publique à s'occuper de la vénétje, on veut poser la question et mettre la diplomatie ou la guerre en demeure de la résoudre. Les directeurs de ce mouvement ne paraissent découragés ni par le peu de succès des premiers insurges, ni par l'opposition déclarée du gouvernement, qui arrête les volontaires et saisit les journaux. On fait toujours partir des volontaires; on organise-autant de meetings et de souscriptions qu'on le peut. Le Diritto s'est posé pour ainsi dire en Moniteur de l'insurrection. 11 s'agira de voir si Ion viendra à bout d'ébranler sérieusement l'opinion publique. C'est au moins douteux. » U- G* Moiilfertier-

I!

On écrit de Vienne, le 19 novembre, à la Boersenhalle de Hambourg « Pendant un moment, il a semblé que les chances d'un rapprochement entre l'Autriche et la France devenaient plus favorables; mais cette apparence était trompeuse, par la raison toute naturelle que dans ces tentatives de rapprochement les deux parties poursuivaient des buts diamétralement opposés.

"Ici on espérait, en accueillant la conven tion de septembre avec des dispositions conciliantes, se rendrç la France favorable et l'empécher de mettre sur le tapis la question véni tienne. C'est dans ce but aussi que le prince de Metterniclr a emporté à Paris l autorisation de déclarer que l'Autriche était toute disposée à faire tout ce qui dépendait d'elle pour aider à surmonter les difficultés qui pouvaient s'opposer à l'exécution de la convention. Mais, d'autre part aussi, le prince de Metternich a reçu u l'ordre, dit-on, d'éviter tout pourparler sur la question vénitienne. Or, à Paris, c'était précisément pour pouvoir entamer cette question qu'on avait fait quelques avànces à l'Autriche.

pas s'y montrer. On peut se figurer mon chagrin de rester en quelque sorte malgré moi parmi les gueux. Dieu merci je n'avais rien à me reprocher pour la mort "de Louis XVI, je n'avais pas non plus de biens nationaux, et tout ce que je souhaitais, c'était d'obtenir la permission de me marier avec Catherine. Je pensais aussi comme la tante Grédel, que M. Goulden avait tort de s'obstiner mais je n'aurais jamais osé lui parler de cela. J'étais bien malheureux, d'autant plus que ceux qui venaient nous apporter leurs montres à réparer, des gens respectables, des maires, des gardes forestiers, approuvaient tous les prédications, et disaient qu'on n'avait jamais rien entendude pareil. M. Goulden, en les écoutant, continuait son ouvrago sans répondre, et quand c'était prêt, il se retournait en disant -Voici M. Christophe, ou M. Nicolas. cela fait tant. II n'avait pas l'air de s'intéresser à ces choses, ej; seulement, lorsque l'un ou l'autre venait à parler des biens nationaux, de la rébellion de vingt-cinq ans, de l'expiation des anciens crimes, alors il ôtait ses besicles en levant la tète pour écouter, et disait d'un air surpris

Ah bah ah bah Commen t. comment. c'est aussi beau que cela, monsieur Claude? Tiens. tiens. vous m'étonnez. ces jeunes prédicateurs parlent si bien! Ah! si l'ouvrage ne pressait pas tant, j'irais aussi les entendre. j'aurais aussi besoin de m'éclairer.

Je pensais toujours qu'il changerait d'idée sur la procession de Louis XVI, et la veille au soir, comme nous finissions de souper, je fus bien content lorsqu'il me dit tout à coup d'un air de bonne humeur Hé! Joseph, est-ce que tu ne serais pas curieux d'entendre les prédicateurs? On raconte tant de belles choses sur leur compte, que je voudrais pourtant savoir ce qu'il en est.

Ah! monsieur Goulden, lui dis-je, je

» Depuis le retour du prince de Metternich à à Paris, on parait s'être aperçu des deux côtés f qu'on avait manqué son but. Nous croyons qu'à 1 Paris aussi bien qu'à Vienne on sait exacte- ( ment aujourd'hui à quoi s'en tenir, et que, par suite, les relations des deux cabinets seront revenues sous peu au point où elles en étaient ] avant les tentatives de rapprochement. » La question est de savoir maintenant si-les choses en resteront là et ce qui arrivera si le 1 cabinet français s'obstine à entamer la question vénitienne et si le prince de Metternich persiste de son côté à se refuser à toute discussion sur ce sujet. Sans vouloir préjuger les évéhemens, il nous semble qu'une telle éventualité est inévitable.

» II circule différentes versions sur les concentrations de troupes russes qui doivent avoir lieu sur les frontières de la Gallicie et de la Moldavie. Suivant l'une d'elles, il s'agirait d'une démonstration contre le prince Couza et la Porte.

» La seule chose positive que nous puissions rapporter à ce sujet, c'est que le gouvernement autrichien a interrogé confidentiellement les organes compétens sur ce qui en était des prétendues concentrations de troupes russes, et qu'on lui a répondu que ni sur les frontières de la Bukowine ni sur.celles de la Moldavie il n'y avait eu'de mouvement important ni de concentration des troupes russes. Il est vrai que cela n'aura lieu peut-être que plus tard, puisqu'on dit que de grandes masses de troupes de l'armée du Caucase se trouvent en marche pour se rendre de Crimée en Bessarabie. »

Une dépêche du maréchal gouverneur général de l'Algérie.-en date du 19 de ce mois, parvenue aujourd'hui au ministre de la guerre, annonce que le général Jusuf a reçu le 16, à Laghouat, la soumission de toutes les tribus de sa division, à l'exception de quelques tentes qui sont en route pour revenir. Cet officier général se disposait à rejoindre la colonne du colonel Margueritte, et a dû faire sa jonction avec le général Dehgny le 19; il amène avec lui 400 cavaliers des Larbaas. ,fv y (Moniteur du soir.) '̃̃'

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Nmvvelles étrangère^. GHiNPE-BRETAGNE, Londres, 21 novembre.

Les chiffres du bilan de la Banque autorisaient sans aucun doute, cette semaine, une diminution de l'escompte, mats ils ne rendaient pas cette dimi- nution inévitable. Le bilan est bon, mais il y a d'autres faits dont il faut tenir compte.

Nous croyons que dans un court délai il sera possible à la Banque de réduire l'escompte; mais cette semaine les changes étaient plutôt défavorables. La demande des remises pour l'Inde et l'Egypte a augmenté, et il faut se rappeler que l'année dernière ce fait a eu une importance capitale. Nous avons contrecarré cette tendance pendant quelque temps par le haut prix du métal et par la baisse du coton; mais si le métal baissait et si le coton montait, la demande arrêtée se reproduirait aussitôt. Il est de la plus haute importance que la Banque ne réduise pas son escompte avant qiril ne soit très probable qu'elle n'aura plus'à le relever de long- temps. Réduire l'escompte et l'élever après quinze jours, cela n'est avantageux pour personne et cela est nuisible à plusieurs égards. (Economist.) M. Bouverie conseille au gouvernement une •' politique excessivement dangereuse. H paralt croire que, d'accord avec les principaux gouvernemens dé 1 Europe, on pourrait faire une représentation com:mune aux belligérans américains pour les amener à cesser de guerroyer. Les grandes puissances eu- ropèennes pourraient sans doute offrir leurs bons offices aux fédéraux et aux confédérés; mais il se- rait difficile de trouver un moment moins propice que le moment actuel. S'il faut en croire leurs as- sériions, aucun parti n'est disposé a céder. Leur proposer une cessation d'hostilités en ce moment, ce serait nous exposer à un retus immédiat et hu miliant de la part des deux belligérans. (Times.) fyndres, 22 novembre.

Le Times djt que la question qui doit préoccuper l'Angleterre est celle de savoir quelle influence la réélection de M. Lincoln peut exercer sur les relations de l'Angleterre avec les Etats Unis; il déclare qu'il n'y a aucune raison pour l'Augleterre de s'en ef- frayer. Dans ces dermers temps, l'Angleterre a eu beaucoup moins à se plaindre de M. Lincoln que des autres Présidons. Le ton, le langage de M. Lincoln i ont été beaucoup moins insultans et offensans. Le Times dit que M. Lincoln a fait pour son pays tout ce que lui imposaient les nécessités d'une si tuation fort compliquée mais il n'a rien fait de plus. Un nouveau Président se croirait obligé de faire, en prenant le fauteuil présidentiel, des démonstrations beaucoup plus hostiles; on n'a qu'à consulter l'his- toire de l'Amérique pour s'en convaincre. C'est donc un avantage que d'avoir affairé avec un Président qui n'a pas besoin de recommencer ées dëraonslra- lions obligées. Maintenant, si l'on considère l'élection de M. Lin- 1 coln eu égard à l'Amérique, la thèse change coin plétement. Les démocrates sont repousses; il est !f

vrai qu'ils doivent une partie de leur échec aux l'

discussions qui les ont divisés. il Les historiens dateront de la seconde présidence de M. Lincoln la violation de la Constitution améri- ̃ caine, et l'inauguration de l'ère la république passe de la démoçralie a la tyrannie. 1 1\L Liucotn a été réélu comme représentant la cause de l'unité nationale. Ici l'opinion est très par- tagée, non seulement quant aux mérites de lacause, i mais encore quant à sa nature. Toutefois il est une] `l chose qui nous intéresse tous il n'y a qu'un gou- i vernement fort dans les Etats-Unis qui puisse cou- venablement remplir les devoirs de la république ] vis-à vis des puissances étrangères îk des époques comme relie ci, où, comme dans l'affaire du Trent j et du, Wachusetls, le pouvoir exécutif pourrait être amené à adopter une marche répugnant à l'opinion r populaire actuelle.

D'après le témoignage de nos hommes d'Etat, le r gouvernement de M. Lincoln montre la volonté et la force d'agir loyalement vis-à vis de nous, et nous n'avons aucune raison de regretter sa réélection- à une forte majorité. {Daily News.) J Nous hésitons à caractériser la Note qui, adres- l sée au gouvernement brésilien, est évidemment écrite 1

ne demande pas mieux; mais il ne faudrait pas perdre de temps, car l'église est toujours pleine au second coup.

-Eh bien! partons, Joseph, dit-il en se levant et décrochant son chapeau; oui, je suis curieux de voir cela. Ces jeunes gens m'étonnent. Allons!

Nous descendîmes. La lune brillait tellement dehors qu'on reconnaissait les gens comme en plein jour. Au coin de'Fouquet, nous voyions déjà le perron de l'église couvert de monde. Deux ou trois vieilles Annette Petit, la mère Balaie, Jeannette Baltzer, avec leurs grands châles bien serrés et leurs bonnets à longues franges sur les yeux, passaient auprès de nous en se dépêchant.

Hé fit M. Goulden, voici les anciennes hé! hé! hé! toujours les mêmes! Il riait, et dit en marchant que depuis le père Colin, on n'avait pas vu tant de gens au service du soir. Je ne pouvais pas me figurer qu'il parlait du vieux cabaretier des Trois-Roses en face du quartier d'infanterie, et je lui dis

C'était un prêtre, monsieur Goulden ? P Non, non, répondit-il en souriant, je parle du vieux Colin. En 1795, quand nous avions le club à l'église, tout le monde pouvait prêcher, mais c'est Colin qui parlait le mieux. Il avait une voix superbe, il disait des choses fortes et justes; on venait de Saverne, de Sarrebourg, et même de plus loin pour l'entendre; les dames et les demoiselles, –r les citoyennes, comme on les appelait alors, -remplissaientle chœur, les galeries et les bancs;-elles avaient de petites cocardes au bonnet, et chantaient la Marseillaise pour animer la jeunesse. Tu n'as jamais rien vu de pareil. Tiens, Annette Petit, la mère Baltzer, toutes celles que tu vois courir devant nous, avec leur livre d'heures, étaient les premières; mais plies avaient alore des dents et des che- veux, elles aimaient la liberté, l'égalité et la fraternité. Hé! hé! hé! pauvre Bé-

à l'adresse de l'Angleterre, et, comme l'acte du com- ] mandant du Wachusetts, on peut la désavouer. Mais 1 1 impertinence ne peut aller plus loin, et il convient de rappeler au peuple des Etats fédéraux que la patience des autres nations est bien près d'être épuisée par la constante épreuve 11 laquelle son gouvernement la soumet. Une pareille missive n'aurait pas été lue à un ministre anglais.

Du reste, les paroles nous gênerft peu, et nous ne sommes nullement alarmés de menaces qui ne peuvent jamais se réaliser. Ce qui nous fâche, c'est que la neutralité que nous avons soigneusement observée soit si outragée, si violée. Toutefois nous ne voyons aucune raison de regretter la conduite que nous avons tenue.

Nous avons la confiance que la marche suivie par nous a été loyale, et nous sommes convaincus que nous y avons été fidèles jusqu'au bout. Il est im- possible, d'en contester la justice et la légalité. Mais il est aisé de comprendre qu'en présence d'une provocation excessive il est beaucoup de personnes qui souhaiteraient que nous fussions allés un peu plus loin.

La sympathie en faveur du Sud, qui blesse tant le gouvernement fédéral, s'augmentera bien certainement en présence d'un pareil acte et deviendra plus vive quand on verra pratiquer la piraterie et enlever des hommes pour opprimer lin peuple généreux, quand on verra accusée l notre politique. Si elle était allée jusqu'à reconnaître la nationalité du Sud elle n'aurait pas pu être plus violemment dénigrée qu'elle ne l'est à présent. (Morning Post.) On mande de Liverpool lundi soir

Un télégramme reçu ici de Rugby, à dix heures du soir, porte qu'on suppose qu'un homme a été volé, tué et lancé hors du train avant l'arrivée à Rugby. La police a visité le train à Liverpool et a arrêté quatre matelots et soldats qui se trouvaient dans le compartiment où le vol et le meurtre prétendus ont eu lieu.

» Trois matelots, Murphy, Mantel et Reynolds, ont éfé arrêtés. Un des matelots a dit que l'homme était ivre, qu'il était tombé contre la portière, qui s'était ouverte, et qu'il avait été ainsi précipité hors du wagon, que personne l'a poussé. Ces matelots ap paniènn^nt au Commodore Perry, l'un des navires de MM- Baines.

» A minuit, des télégrammes de police de Rugby et Stafford portent que l'homme n'a pas encore été retrouvé. » {Idem.)

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l, Faits divers,

Par décret du 20 novembre, l'Empereur a confirmé les décorations accordées par le maréchal Bazaine aux officiers, sous:officiers et soldats du corps expéditionnaire du Mexique qui se sont distingués pendant le mois d'août aux combats dont voici, d'après le Moniteur, une rapide analyse t

L'enlèvement du col de Candelaria par le colonel Tourre, et dont le Moniteur a rendu compte le 13 septembre;

L'affaire de Cocula, dans laquelle le colonel Clinchant mettait en déroute une division en nemie et recueillait comme trophée de ce com ̃ bat, dont le Moniteur a rendu compte le 30 septembre, 6 obusiers de montagne, un parc considérable et 3 drapeaux;

L'attaque de Saq-Antonio et d'Ayolta, également signalée par le Moniteur du 30 septembre; Le combat de Juana-Guerra, livré le 19 juillet par le capi taine Hurtcl, du 2" zouaves, au chef de bande Ramon Corona;

Les combats de Tlaltuango, de Zaralillo et de Juchipila, dans lesquels le capitaine Pierre, commandant la compagnie de partisans d'A guas Calientes et une compagnie du 99* de ligne a remporté iïe brillans succès contre les bandes de Sandoval et de la Cadena;

Enfin les combats d'Uriria Pundero, de Ran;cho, de Rodeo, de San-Salvador, d'Agua Nueva et de la Loma, livrés par le capitaine Hocédé, commandant supérieur de Salamanca, le capitaine de Musset, du Sle de ligne, le capitaine Mowah, du bataillon de chasseurs, le capitaine Mic4rt, du 1er chasseurs d'Afrique, et le capitaine Sherer, du génie de la Guadeloupe, aux bandes de Cantaritos, de Naranjas, de Crespino Martinez et d'Arenas, auxquelles ils ont fait subir des pertes considérables. A l'occasion de ces différentes affaires, le maréchal commandant en chef a accordé les récompenses suivantes dans Légion-d'Honneur: Au grade d'officier MM. Crainvillérs, capitaine au 1" bataillon de chasseurs à pied. Aubry, capitaine au 2" régiment de zouaves. Mtcard, capitaine au 1" régiment de chasseurs d'Afrique. Nottet, capitaine au 7* régiment d'Infanterie. Au grade de chevalier MM. Lachau, lieutenant au 7" régiment d'infanterie. Sorlin, lieutenant, idem Benedetti, capitaine au 51' régiment. Tissot, capitaine au 62* régiment Guidicelli, sous-lieutenaut au 81e régiment. Lavedau, lieutenaui. au 95" régiment: Bourbousson, sergent au 1" bataillon de cnasseurs à pied.- Lalaune, sergent au 1«rrégiment de zouaves. Verrier, capitaine au 5" régiment zouaves. Oudriot, lieutenant au 3" régiment de zouaves. D'Acbeux, capitaine-major au 2" bataillon d'iufanerie légère d'Afiique. Cabossé], capitaine-adjudant major au régiment étranger. Verzeaux, sous-lieutenant au bataillon de tirailleurs algériens au Mexique. Heussein-Ahmed, capitaine au batai!lon nègre égyptien. Mignot, capitaine au 12. régiment de chasseurs. D'Archambault, sous lieutenant au I" régiment de chasseurs d'Afrique. André, sous-lieutenant au 2" régiment de chasseurs d'Afrique. Burstert, contrôleur d'armes de 1 classe. Guiot, lieutenant au 7* régiment d'artillerie. Taibaux, lieutenant au 3° escadron du train. Bardes, capitaine au 2° escadron du train. Schutzenberger, médecin aide-major de 1" classe Laval médecin aide major -de 2' classe. Malé, officier d'administration comptable de 2e classe. Liautaud, officier d'administration comptable de 2* classe. Duverne, vétérinaire en 2°. Mowat, dit Bedford, capitaine au 7* bataillon de chasseurs a pied. Braun, lieutenant au 1" régiment de chas 8eurs d'Afrique. Laurens, capitaine au 3° régi ment de zouaves. Marrier de Cbanteloup, lieutenant, idem. Hourteillàn, sergent. idem.– Courties, lieutenant au 6* régiment d'artillerie. Noyer, capitaine au 7" régiment d'infanterie. Granet, sous lieutenant, idem. Berthelin, capitaine au 81° régiment. Morand, lieutenant au 95' régiment de ligne. -Pierre, capitaine au 99* régiment de ligne. Minary, lieutenant au 1" régiment de zouaves. Cellarié, sous lieutenant au 2* bataillon d'infanterie légère d'Afrique. De Guillebon sous-lieutenant au 12" régiment de chasseurs. La Tour Du Pin Charably de La Charce, Fous-lieutenant au 1" régiment de chasseurs d'Afrique. Bounefond capitaine an 5* régiment d'artillerie. Rouvière, sous lieutenant au 18- bataillon de chasseurs à pied. t

vel, pauvre Annette. maintenant elles vont se repentir; c'étaient pourtant de bien bonnes patriotes, et je crois que le bon Dieu leur pardonnera.

Il riait en se rappelant ces vieilles histoires. Mais sur les marches de l'église il devint triste et dit

Oui. oui. tout change. tout t change. Je me rappelle que le jour où Colin parla de la patrie en danger en 95, trois cents garçons du pays partirent pour l'armée de Hoche lui les suivit et devint leur commandant; c'était un terrible homme au milieu de ses grenadiers. Il refusa de signer pour nommer Bonaparte empereur. Maintenant il verse des petits verres sur un comptoir.

Puis me regardant, comme étonné de ses propres pensées

-Entrons, Joseph, dit-il.

Nous entrâmes sous les gros piliers de l'orgue. Nous étions serrés l'un contre l'autre. Il ne disait plus rien. Quelques lumières brillaient au fond du chœur, pardessus les têtes. Les bancs qui s'ouvraient et se refermaient troublaient seuls le silence. Cela dura bien dix minutes; .les gens venaient toujours derrière nous. Enfin on entendit la hallebarde de Sisrou retentir sur le pavé, et M. Goulden me dit -Le voilà! Une lumière, au haut du bénitier, nous donnait un peu de jour. En même temps une ombre monta dans la -chaire à gauche, et la perche de Kœkli alluma deux ou trois cierges autour. Ce prédicateur pouvait avoir de vingt-cinq à trente ans; il avait une bonne figure rose et de grands cheveux blonds au-dessous de sa tonsure, qui lui tombaient en boucles sur la nuque. On commença par chanter un cantique; c'étaient les demoiselles da la ville qui chantaient en chœur « Quel bonheur d'être chrétien » Après cela, lo prédicateur dans sa chaire dit qu'il venait défendre la foi, la religion, le droit divin de 4

Deloffre capitaine au 20* bataillon de chasseurs à t pied. t (Suivent cent une concessions de la médaille ( militaire).

On lit dans le Bulletin administratif de ( l Instruction publique

« Un certain nombre d'étudians de la Faculté 1 de Médecine de Montpellier, s'empressant de i répondre à l'appel fait à leur zèle et leur dé- J vouement, étaient allés porter leurs soins dana les communes de l'arrondissement de Béziers sévissait, aux mois de juin et juillet der- I niers, une épidémie de suette miliaire et de petite vérole. » MM. de Vésine-Larue, Rivez, Fauchard, Bousquet, Barthier et Monisset se sont fait re- marquer, dans le nombre, par leur belle con- duite. Le premier a été atteint lui-même par la maladie.

» Le ministre de l'agriculture, du eommerce et des travaux publics a bien voulu, sur la pro- position du préfet de l'Hérault, accorder à ces étudians dés distinctions honorifiques, savoir une médaille d'argent à M. de Vésine-Lkrue, et une médaille de bronze aux cinq autres. » Le recteur de l'académie de Montpellier a été chargé par le ministre de l'instruction publique d'adresser, au nom de S. Exc., des félicitations à ces jeunes gens. »

Dans la dernière séance de la Société de Géographie de Paris, M. Malte-Brun, a donné lecture d'une lettre qu'il venait de recevoir de M. Braouezec, consul de France à Sierra-Leone, et qui confirme la mort de Jules Gérard, le tueur de lions, qui se serait noyé en Voulant traverser le Joub.

» On lit dans le Bund de Berne du 21 novembre

« Une lettre de faire part de la famille Demme annonce que le docteur Demme et sa fiancée, M110 Flora Trûmpy, se sont donné la mort en se précipitant dans le lac de Genève. »

On écrit de Barre-des-Cévennes (Lozère), le 19 novembre

« Vers le commencement de septembre dernier, un de nos concitoyens, M. L. ayant à à se servir d'huile de vitriol (acide sulfurique) pour un nettoyage, commit l'imprudence de déposer sur une table le verre qui contenait le corrosif liquide.

» Le plus jeune de ses enfans, petite fille déquatre ans à peine, pensant que c'était là un breuvage qui Ini était destiné, en avala une gorgée. Accourus aux cris que lui arrachaient les brûlures intérieures produites par le terrible acide, ses parens s'efforcèrent vainement de la soulager.

» Le médecin appelé prescrivit un vomitif mais quelques gouttes avaient suffi pour amener dans l'estomac la formation d'abcès qui rendirent bientôt impossible l'absorption des alimens. Pendant deux mois et demi, la pauvre enfant a été réduite pour toute nourriture à quelques cuillerées de jus de gigot qu'elle avalait avec la plus grande difficulté. A ses cruelles souffrances s'ajoutaient aussi les tortures de la faim. La mort est venue hier seulement mettre un terme au supplice enduré par la victime. » (Messager du Midi.) Un cours d'économie politique, a été ouvert à Lyon samedi dernier, dans la salle de l'ancienne Bourse. Un homme d'une force herculéenne, le nommé Pierre Grenier, dit le Frisé, âgé de quarante-quatre ans, tondeur de chevaux, comparaissait aujourd'hui devant la Cour d'assises delà Seine, pfésidég par M. Mongis, comme accusé de meurtre, Dans la soirée du 26 septembre dernier, les nommés Grenier, Sureau, Petit et Wimbébu- vaient ensemble chez un marchand de vin de la rue Blomet, lorsqu'un jeune homme, le nommé Nédelec, survint et demanda qu'on lui servit aussi à boire. Le cabaretier, voyant qu'il était ivre, refusa de lui donner ce qu'il désirait. Celui ci insista en frappant bruyamment surle comptoir. Grenier et ses compagnons l'invi- tèrent à se retirer; une querelle s'ensuivit bientôt; l'accusé, perdant patience, tira de sa poche un couteau à lame droite et effilée, dont il se sert pour l'exercice de sa profession, et déclara à Nédelec que s'il bougeait, il le saigne- rait comme un cochon. Pour mettre un terme à|cette scèue, le-marchand de vin prit le parti ,de fermer sa boutt- que; Sureau, Petit et Wimbé sortirent les pre- miers, Grenier ne tarda pas à faire de môme, i suivi par Nédelec qui lui répétait qu'il aurait ( prendre son parti et l'aider à obtenir qu'on ( lui servit à boire. j L'<icousé, se retournant vers lui avec colère, lui dit « N'avancé pas ou je te mouche. » Né- delec continua de s'approcher sans tenir compte < de cette menace; Grenier lui assena alors 1 un coup de poing qui le renversa. Néde- ( lec se releva, et, tout en chancelant, revint sur l'accusé: celui-ci, saisissant de la main droite son couteau qu'il tenait jusque-là dans la main l gauche, en porta à Nédelec un violent coup dans le ventre, puis il s'enfuit..

Le blessé essaya de le poursuivre en criant à 1 l'assassin! mais il s'affaissa presque- aussitôt, et trois jours après, il expirait à l'hôpital Nec- t ker, où il avait été transporté. ( L'autopsie a démontré que le coup porté par Grenier était l'unique cause de la mort; l'arme, ( dirigée avec une grande vigueur, avait perforé i les intestins et amené des accidens qui avaient i produit une péritonite mortelle.

L'accusé né pouvait nier les faits qui lui sont ] reprochés; il a allégué seulement qu'il avait i été provoqué et qu'il avait reçu un soufflet, E mais les témoins n'ont pas vu Nëlelec le J frapper.

L'accusé, qui est signalé comme un homme de mœurs détestables, capable de tout et re- ( doaté dans son voisinage, a déjà subi plusieurs J condamnations, dont une à treize mois de prison pour vol d'un cheval. ̃ Après l'audition des témoins, M. le président < a posé, comme résultant des débats, la ques-

Louis XVIII, et demanda si quelqu'un aurait l'audace de soutenir le contraire. Mais personne n'avait envie d'être lapidé chacun gardait le silence. Au même instant, un grand maigre, dans le banc eu face; un homme de six pieds, brun, arec uue capote noire, se leva en criant -Moi. moi. je soutiens que la foi, la religion, le droit des rois, et le reste, sont de véritables superstitions. Je soutiens que la république est juste, que le culte de la raison vaut mieux que tout! Ainsi de suite. Tout le monde était indigné jamais on n'avait rien vu de semblable. Quand il eut fini de parler, jo regardai M. Goulden il riait tout bas et me dit:

Ecoute. écoute

J'écoutais naturellement, et le jeune prédicateur priait Dieu pour cet infidèle. Ensuite il se mit à tellement bien parler contre l'autre, que la foule en était dans le ravissement. Et l'autre répondait, disant qu'on avait bien fait de guillotiner Louis XVI, Marie-Antoinette et toute la famille De sorte que l'indignation grandissait toujours, et que vers la fin les Barraquins du Bois de-Chêne, et principalement leurs femmes, voulurent entrer dans le banc pour l'assommer. Alors Sisrou arriva criant:

Place place

Le vieux Kœkli, en robe rouge, se précipita devant, et cet homme se sauva dans la sacristie, levant les deux mains au ciel, et s'écriant qu'il était converti, qu'il renonçait à Satan, à ses pompes et à ses œuvres. L'autre fit une prière pour l'âme de ce pécheur; ce fut un véritable triomphe pour la religion.

Tout le monde sortit alors vers onirf heures, et l'on annonça que la procession aurait lieu le lendemain dimanche. A cause de la grande presse qui nous avait repoussés dans un coin, M. Goulden et moi nous restâmes parmi les derniers

tion subsidiaire de coups et blessures volontaires ayant causé la mort sans intention de la donner.

M. Benoist, avocat général, a soutenu l'accusation.

Jules Treupet a présenté la défense. Le jury n'ayant résolu affirmativement que la question subsidiaire, la Cour a condamné Pierre Grenier à dix années de travaux forcés. La chambre- de police correctionnelle était saisie hier de deux plaintes en diffama.-» tion la première portée par M. Rouget de Lisle ingénieur civil, contre M. Fétis père, directeur du Conservatoire de musique de Bruxelles, et M. Ambroise Firmin Didot, imprimeur, à l'occasiôn d'articles publiés dans la Gazette musicale de Paris et dans la Biohraphie universelle des musiciens, où il est dit que Rouget de Lisle n'est pas l'auteur de la musique de la Marseillaise la seconde plainte est intentée par M. Bruille dit Bâche artiste dramatique, contre M. Eugène Déjazet, directeur du théâtre Déjazet, et 'M. Jouvain, rédacteur eh chef et gérant du Figaro, au sujet d'une lettre de M. Déjazet publiée dans ce journal le 31 juillet dernier.

Ces deux affaires ont été remises à quinzaine. Une plainte reconventionnelle a été déposée par M. Eugène Déjazet çontre.M. Bache. Voici la liste des jurés pour les assises de la Seine qui s'ouvriront le jeudi 1" décembre, sous la présidence de M. le conseiller Portier Jurés titulaires MM. Motte, négociant, passage Lathuile, 6 Moutazeau, négociant, route d'Orléans, S2; Pontet, propriétaire, rue de l'Eglise, 22; Foucauld quincaillier, route d'Orléans, 59; Legendre, boucher, rue de la Paix, 46; Delevoy, entrepreneurde menuiserie, rue Labat, 24; Lecaron,propriétaire, rue de l'Université, 19; Barbier, officier retraité, rue des Dames, 46; Couret de Villeneuve propriétaire rue de la Gatté, 27; Baudet, ancien notaire, rue d'Orléans, 70; Pinchon, marchand de bonneterie, rue des Bourdonnais, 34; Evrard, propriétaire, rue du Commerce, 37; Bellet, entrepreneur de bâtiment, rue Chaptal 21 Desgrais, marchand de bois, quai de la Loire, 26 Rousseau, marchand de vin, rue de PoisBy, 2; Aubé, grènelier, avenue des Ternes, 30; Blaville, ex-chef de la police municipale, passage des Thermopyles; Bourgeot, associé d'agent de change, rue du Bac, 42; Petier, colonel d'artillerie, à Clichy Belloir, propriétaire, à Joinville-lePont Gewer, propriétaire, rue Saint-Germain, 20; Tourin architecte rue de Grenelle, 3; Eyère, charpentier, avenue du Grand-Montrouge, 3; Tandeau de Marsac, notaire, place Dauphine, 23; Boudou propriétaire, passage Chausson, 3;Dettviller, chocolatier, rue de Richelieu, 28; Millet, propriétaire, rue de l'Est, 31 Dumesnil, propriétaire, àNeuilly; Saintin, employé de commerce, boulevard de Sébastopol, 29; Fournier, proi priétaire, à Gennevilliers; Chevreau, propriétaire, rue Gambey, 22; Deglos, marchand de savon, rue des Lombards, 23; de GrammontDaster, rue de la Ville-l'Evêque ,37; Battaille, artiste lyrique, rue de Luxembourg, 44; Haas, fabricant de casquettes, rue du Temple, 71; Paturent, propriétaire, à Saint-Maurice. Jurés supplémentaires MM. Cardon, employé des postes, rue Montorgueil, 86; Galichon, négociant en vins, rue Bonaparte, 68; Schmidt, brasseur, rue d'Orléans, 127; Jumelle, mercier, rue Saint-Denis, 123. >

On lit dans le Bulletin de l'Observatoire « Les mauvais temps persistent sur l'Atlantique, et le baromètre est de nouveau descendu de 8 millimètres, avec vent du sud-ouest fort et pluie à la Corogne. Les bourrasques successives ont été cependant en s'affaiblissant depuis la tempête dn 18 novembre. D'autre part, la pression monte graduellement sur le nord de la Russie et de la SuèJe,le froid devient rigoureux. On entrevoit donc dans un avenir assez prochain, un nouveau déplacement de la ligne de parcours des mauvais temps, et le retour des vents des régions nord-est sur l'Europe ̃ centrale. Des orages ont éclaté à Pal erme et à Lessina dans la nuit dernière. 11 pleut aujourd'hui à Brest et à Cherbourg en même temps qu'à Bayonne et à Bordeaux. »

Aussi patiemment et aussi consciencieusement fouillé que son Histoire des Paysans, le nouvel ouvrage de M. Eugène Bonnemère, la France sous Louis XIV, analyse à fond r'hi.<toir« H de notre patrie pendant le plus long ei le plus glorieux règne de l'ancienne monarchie. Laissant volontiers dans le demi-jour les batailles et les faits extérieurs et brillaus dont assez d'autres nous ont fait le récit, M. Bonnemère nous trace le tableau de la société d'alors, explique le jeu si compliqué des institutions, et suit la vie de la nation par toutes les province?. C'est un livre neuf, qui comble une lacune, ne fait double emploi avec aucun autre, et sur lequel nous nous proposons de revenir. Le nouvel ouvrage dé M. F.-V. Raspail, Nouvelles Etudes scientifiques et philologiques vient de paraître. ̃̃•• M. de Pressensé vient de faire paraître à la librairie Çh. Meyrueis, rue de Rivoli, 174, le journal de son voyage en Palestine, sous ce titre le Pays de l'Evangile. Un vol. in-12, orné d'une carte. Prix 3 fr.

Sous ce titre l'Embarquement des officiers de vaisseau, un ancien officier de marine M. H Lavigne, actuellement collaborateur de l'Opinion nationale, publie un petit ouvrage qui jette une vive lumière sur le personnel de la flotte. Les lecteurs trouveront dans ce petit livre plus d'une vérité utile et de précieux renseignemens. Chez Mallet-Bachelier, quai des Augustins. .,•̃̃̃ La cinquième édition de Profils et Grimaces, l'oeuvre humouristique d'Auguste Vacquerie, parait aujourd'hui chez Pagnerre. Un nouvel ouvrage de l'auteur de Cinq Semaines en ballon, M. Jules Verne, va paraitre demain, sous ce titre Voyage au centre de la terre, chez J. Hetzel.

quand nous sortîmes, les paysans des Quatre-Vents, des Barraques, de Sainl-Jeandes-Choux, du Bigelberg étaient déjà hors de la porte d'Allemagne. On n'entendait plus que les volets des gens de la ville se refermer, et quelques vieilles s'en aller dans la rue de l'Arsenal, causant entre elles de ces choses extraordinaires. Le père Goulden et moi nous marchions de notre côté dans ce grand silence; il ne disait rien et souriait la tète penchée. C'est ainsi que nous arrivâmes dans notre eham-? bre.

J'allumai la chandelle, et pendant qu'il*- se déshabillait, je lui dis

-Eh bien monsieur Goulden, est-ce}, qu'ils parlent bien?

Oui! mais oui, Joseph, me dit-il» en riant, pour des jeunes gens qui n'ont rien vu, ce n'est pas mal. Ensuite il se mit à rire tout haut, et dit Mais si le vieux Colin avait représenté-- le jacobin, je crois tout de même qu'il aurait terriblement embarrassé le jeune» homme. i J'étais bien étonné de cela. Et comme: j'attendais encore, pour entendre ce que: M. Goulden allait dire, il tira lentement t son bonnet de soie noire sur ses oreilles, en disant d'un air pensif

C'est égal. c'est égal. ces genslà vont trop vite. beaucoup trop vite! On ne me fera jamaiscroireque Louis XV Ht sache tout cela. Non! il a vu trop de choses dans sa vie, pour ne pas mieux connattre les hommes. Enfin bonsoir! J©* seph, bonsoir! Espérons qu'il arrivera bientôt un ordre de Paris pour renvoyé», ces jeunes gens dans leur séminaire. Bonne nuit

J'entrai dans ma chambre, et m* élan { couché, je rêvai longtemps de Calheri»e, du jacobin et de la procession que nous allions avoir.

Erckmann-Chatiuan.

(la suite à demain.)


Contrairement à ce qui a été annoncé par i plusieurs journaux, la plus haute distinction I accordée par l'industrie des fils à coudre, à l'exposition franco-espagnole de Bayonne, est une médaille de vermeil qui a été décernée à la maison Ph. Vrau, de Lille, fabricant de fils marque ait chinois, dont les produits ont été trouvés supérieurs à tous les autres de même nature.

Cabinet de dentiste, à Paris, à céder avec garantie. 8,000 fr. de bénéfices nets. S'adresser àla Compagnie de publicité, 5, place de la Bourse.

Poar tons les faits divers

Le reer~ta~ra de la ridactioa. e ;cume.

Le tecrëlaife de la ridadxon. v'.CkmiB.

BANQUE DES ÉTATS.

SOCIÉTÉ GÉNÉRALE DES FONDS PUBLICS

Formée par .acte du 15 novembre 18O4.

M. J. MIRÉS, directeur-gérant.

Capital social. 100,000,000 fr. Capital versé et de garantie. 25,000,000 REPRÉSENTÉ

PAR 200,000 ACTIONS DE 500 FR. LIBÉRÉES DE 125 FRANCS.

Terseaaent en souscrivant, f t5 fr. par action. BUT DE LA SOCIÉTÉ.

J'ai voulu que le titre de la Société en exprimât nettement le but BANQUE DES ÉTATS, Société générale-de fonds publics. Voici l'article qui, en limitant les facultés de la Société, précise le but

« Art. 4. Les opérations de la Société » sont exclusivement

» Les négociations et les souscriptions » des emprunts d'États

» Les prêts aux communes, départemens » et établissemens publics. »

CONDITIONS DE LA SOUSCRIPTION.

La souscription est ouverte à partir du lundi 21 courant.

Un avis ultérieur fera connattre le jour de la clôture.

Le versement en souscrivant est fixé à 125 francs par action.

Ce versement de 125 francs, comme dans les Compàgnies d'assurances, est un capital de garantie; par conséquent, de liouveaux appels de fonds ne pourront avoir lieu qu'exceptionnellement et dans les cas prévus par les articles 8 et 10 des statuts (1).

Sur la demande qui en a été faite par un grand nombre de souscripteurs, les versemens pourront être faits en titres au porteur.

Ces titres ne seront réalisés qu'après la clôture de la souscription, qui assure la constitution de la Société.

On souscrit

A PARIS, chez M. J. Mirés, rue Auber, 6 (près dit nouvel Opéra).

Pour la PROVINCE et I'Etranger, adresser le montant des souscriptions en remises sur Paris, ou en billets dé banque, par lettres chargées.

Dans les villes la BANQUE DE FRANCE a des SUCCURSALES, on peut verser au crédit de M. J. Mirés, et, dans ce cas, on doit joindre à la souscription le récépissé de la Banque de France.

Mirés.

(1) Art 8. Si la loi sur les Sociétés en coraman" dite nu celle à responsabilité limitée ne sont pas mo/iitiées relativement au versement des deux cinquièmes nécessaires pour purneitre la négociation des actions, un versement complémentaire de 75 fr. ,par action pourra être appelé par le gérant. Art 10. Si, par suite des opérations de la Société, le versement intégral des actions était nécessaire, elles seraient au porteur après teur complète libération. l

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ib Benjoin. rroBienifi pnysioiogiijue a resuuure sur les leutilles d'eau. Le globe aux rats. Endosmose et dialyse. Gazon printanier de Tulipa syloeslris. Singulière apparition du Bromus teclorwn ( t du Poa bylbosa. Angii;ecoufcin;euse euérie en trois jours. OEdématisation urines i harriant des hydalidf s Mort par la piqûre d'une guê|>e. Urint s a dépols vésiculaires. Scintillation des étoiles. Mt'léorologie d'Hésiode. Notice philologique sur Hésipde ses œuvres et

,v Au bureau des publications de M. F.-V. RASPAIL, rue du Temple, 14-à Paris. Envoi contre un mandat sur la poste ou sur une maison de Paris. (Affranchir.) i s a vflfllflBlBl919BMblBÊHHRB^Hi^WR9tSI^DH7j4llHRMfl!^BP^EttlH9lffa^BflHDIGflGSiMDHflPsVlHflHKH«MBBllHflMflM^UH^BCT _N,.H.

COURS DE LA BOURSE DE PARJS DU 25 NOVEMBRE 1864. ̃

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6515 5 dul-oct.,65fl5!pi5 10 *5 15 65 10 pr.iinc ̃ ̃• .a If d 50 f Havre, ÎS46, 5 0/0. ?1Çrm £ux U'a 65 t5 -̃̃"̃̃ urs, '1 .{ TT*«tap*a*S*«53.dUl"oct îpr.flnc 65 20 d25 d 50 1-1848,6 0/0.- MorUbl àRmi s'

65 15 5 Irlrom du 1*, "r oct., '¡~lii~flàgd6 FS 15 10 65 5 5 t I!ncour 65 15 65 15 d If 5 65 10 5!. l, Havre, 5 5*0,10. 9jO ChAm' Carmeaui i

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91 '75 Il!H>>l°' jouis8. au 22 sept. fincour .1. Est, 18~2-1854- Hi5f\ 483 75 Lib. à n' ollay,

Qt&aftr» ̃ «* *mA .pMK«> MM», ,̃' 435.. Obi. du Trésor, j. juill. 64 30 cour ̃• 8 | Baie. 50/0,r.à625f. FrMit'L k,??™" I

92.25. 1852. ionissaiH» <ïu 22 êept., 92 92 55 1190.. 5 Crédit î' de France, act. est., j.jt.. 30 cour ,1195 .1185 i Méd terr,->iié«, 5 0/0 Joaiss Orl^n^' 5<lÔ «

1 92f 92f 25 25 i pr 30 d 20 20 a 10 10 I RhOne-el-L", 4 0/0 i°? ,7 -USlK" “« I

.8410 »;», iônrn .TR 22 sept.. *• .<̃• I 580.̃ Créditf colonial, 125 f. p., j. oct. 30 cour r,' ,1195 .U81i P Bourbonnais 3 0,;0 298 7à Oûl; autrichiennes ?48 7o | **38 75 Obligations du Trésor, tout p '387 £0 Crédit ind' comm1, 125f p.,j. nov 30 cour 710 71125 d 70750 70750 d 10 U Méditerranée, 3 0/0 308 75 Lomoardes ?47 50 s

50/0. Bons du Trésor, 5 0/0 à 1 mois. f g 540 Soc. de Dépôts et Comptes cour. 30 cour 540 Nord, S 0/0 305.. garsg9S3H z™ •• |

3490 5. Banque de Franc;,], juill. 1864,3485 | 903 75 75 10 Soc. géli. Crédit mobilier," j. de 30 cour 906 25 908 75 75 892 50 893 75 75 Pair 1 R. I Rhône èl-l>, 3 0/0 291 25 c?rd<™e ^T- 22? J? s

1225.. Département de la wsiuv 2£> ••••! juUL (Tout payé.1. pr. 30 912 50 895. d 20 902 50 920 d 10 10 1f2^B. § Ur.-Central, im.. 295 Sév.-Xér.-Ga.<iix 26! 25 g 1110.. 5 Ville Paris. tSS?.Jlli g pr.31p 940 930 d 9S5.. 960 d 10 10 I Lyon a Genève. J? "nouvelles. «b S

41125 2 50 j)° 18554860, jouiss. du 1" sept 410», 408 75 § £83 75 3 75 Société Générale, 125f p»yé& 30 cour 687 50 580. g 1857. 287 50 ??î;!f f p,^eL 'fj S? I

il95 25,' 5.(Crédit foncier, aci. 500C, 2501 p. -1200 § 751société Géllérale, U5f pr.30 b, 81 50 d 20 -dlO 1 Lyon, 1855, S 0/0 295 t^ i\° l^ ono S 885. OfctiR. foriHères SOOOf., tout p, ̃ ••• S 907 50 2 50 Compt. d'escompte, août 30 cour 910.. 915.. d 20 905.. 905. | Uon-MédiL SO'O. 292 501 f.ontei,* pns '°,? 75 455 5 D* Ofaùgalions de 500'î. 40/0.. V. 453 75 450. i d'ese.omple, j. ao'Ût pr.31p p d ?0 d 10 | Ouest, 3 0/0 286 25 ^'S^ a .H4'"n, *«? ̃ I

92 £6 125 10» d'Obligation 4 0/0. 92t0 K '93 75 9 842 50 2 2 50 .Orléans estampillées, j. oct 30 cour 845. 1 t85o, 4 0/0 j- -Portugais, s 0/0 206 25 g

445. Û' Obligations de 5Q0f. 3 0/0. 445..{ i 1864. pr.30 d20. 10 IP I i Midi, 3 0/0. 288 75 flb- a»ergerac. |

92i0 2 50 D" 10' d'Obligation 3 0/0. 9125 90 B 770 D" nouvelles, tout p., j. oct. 30 cour 770. Est, S 0/0. 290 Lyon-Croix- R-" lil o0 « 462 50 Obligations 4 0/0 1S63 462 50 | 983 75 125 Sord, jouiss. de juiU .30 cour 985 4 ff Ardennes, S0/0. 588 75 ™essaS- \mP- ̃• •“ ;• I 38125 2 50 Obi. eomm1" S 0.0, tout payé.. 3S0 378 75 | (Aet. de 400 f., t. p.1 pr'. 30 d 5f d 10 1 Dauphiné, 30/0. 291 25 n'-Hï'JV""0' ïî 45 I

76 25 2 59 »• d'Obligation caînbiurkles.. 78 75 ,.{ | 478 75 1 25 Est, ùràiss. dov. 1864.. 30 cour 480 477 50 1 BessT à Alàis, 3 0/0. ic i86%, f § Tl i

5S0 5 Crfdit foncier colonial 585 j g l'Est" (Toutpayé.j pr.30 d 5f d 10 i Victor- Emmanuel 270 *ub. etioa?- 37 o0

5'0 5 (' Ad"t 9 h'" C')lon' pa~,es 5°5' 8i7 5'6 1 25 Paris à, Lyon- é' nov. 64 "0 890 830 5r 50, 886 10 5 50 1863 E 1 07') 75 ,u e J!Û" 470

695.. 5. Crédit ascrtc'jte, iOOf. pa'yês. 700 ..j .i 887 50 1 25 Psrisà Lyon-Méait.,est.j.nov.64 o0 cour 890,. 890.. 882 50 886 25 5 50 I 1863 218 75 ?.e Bordeaux .77 50 r

710 Crédit industriel commRïclil. 710 .-{ ».|, (Tout payé.) pr. £0 d 5f Pr. 31 p d lui s 2 > | Orsay, 4 0/0 J,' "? p*t}S}sa: y *J2 f

537 50 Soc. de Dépôts et Cfcour., 1251 p.l 540 ..] ̃ 537 50 I 583 75 25 Midi, jouiss. juill. 30cour 582 50 5() 3 75 I Di<-uzè, 3 0/0 Créd:t cnlot?.uU 460 «

530 Sous-Comptoir du Commerce. I Pe,1'iB 11 (Tout payé.) est. j, nov. pr.30 890 83() d 20 d 10 S 1- 218 .Gréd.mob. italien. 418758

905 .j t 11 254GTi*aH nj«>!>i!i«r «starr.piilé 910.. 910. 893 75 £93 75 8 505. Ouest, jouiss. oct tout payé 30 cour 1 ïo*»8 etbjMOBBB. Cféï; mob. néôri. 385 ..i

583 75 6 25 'Société Générale 587 50 .•j 577 50 i 750. Bességes à Alais, j. juiil 30 cour •<.|<iiiai -innnf fir9-, Ban^Ç ottomane. -685 I 905 2 £0 (kifamoir d'escoiaple estampillé. 1 910 915. 907 50 9u7 50 | 34'J C. de fer Charentes. 3. août64. 30 cour ̃•• i S %n {̃' r- in Banq. des Pajs.-gas i

i | f 800 Mess. imp.,serv. mar.,j. juin 64. 30 cour P ion j, vm f ££ i™ de Cf&Ut itai. ̃- .f

840-} 250 Or!ean« wjtampmée» f 84» .̃'̃“ > 50 i 1645 12 50 C- par. du gaz, j. oct., tout p.. 30 cour 1650 1655 1625.-163250 10 50 | a fzl't'e kS ï?|Empr, timisSett. 34.0 vg 1770 125' iF nôttveUes, tout -jteyé 7:0 771 25 I du gaz, j. oel., lout pr.30 d20!6iT50i- d 10 1 uï;ieij k S| ?“<>" ds\s en. de fer, 67 501

!9S625! .i lî5N«rd 4.983.- l; | 430 Canal mur. de Suez, j. juill. 864. 30 cour 430 ̃ I T.vn if.h?»; 68 &0 Caisse BécUei. |

,480. ̃ 3 75 Esf 480 476 25 516 25 1 25 C gén" transatlantique,). ;t (864 30 cour 520 515.. 3 75 1" ,?ci \V,; V Comptoir Bonnwd 37 50 I 88125 2 50, (Paris à Lyon et Méditerranée, est 88625 8837.il pr.30 d 20 d 10 3 50 t %^?hà\ n'm '̃' s"° ass ^irepr.. 230 .1

5S5 125Midt. 583 7a | 405.. 2 50 Société immobilière, t. p.j.juil. 64 30 cour 407 50 410.. 407 50 407 50 I pin fnm'«it wss ).; Zinc V. MciUagua. S76 25, |

500.. 375 = .Ouest ,502 50?. 503 75 1 390 DocKsdeSt-Ouen.t.p., j. juill. 64. 30 cour -g Es^?a^SÎ' .52-69 461/2 1',1.2 m*? 75,

,270, Versailles (r. g.), j. fév. 61 i 6545 45 25 Emprunt italien, j. iuill fin-cour 6535.6540 6520 20 6520 20 5./ 45 | j««*ru!£" '̃•' .JZmcdfs flêzi* |

750 Bességes à Alais 750 | pr.tinc e 65 60 ^4^25 25 .d50 50 •• •/̃ 1 p'?^v4-v" ••• Salines de l'fc.st g

(377 50 50 50, C-ch.de fer des Charentes, 250f p. $~Q.. 365 ..S 390, pr.iinp p T7.d25 66 33 66 40 d 50 SO •'• 1 Fmnr rn=L^"«R9 L'topTouague |

1317 5~ 1- 50,C.ch:dererdesGhare1!l~è8,25(}fp. ~ÍO.< ",365. pr.Enp ;d 25 663) 6640 d 50 Emp~~s:en~~62: V~fP1'ouague

'797 40, .Mess imp., serv. mariliimîg 795.. .797501 513/8 Espagne 3 0/0 Intérieur j. juiU.. fin cour 1 PmK" m^fr fi nm <âvà i:&lhû, »

1640 ..f. 10 ..[C- parisienne dû Gaz 1650. 1630 ..i 4514 ° ulèereecoavertwJjulU. flneour 1 %$* ''f™ }%$ °/ ° |g|| -Obhg.

.1620. &• 400f payés i 301,2 Passives nouvelles On cour | g^e, 4 tlu 0 Q 993;8fCh^tAl.der0eéan

440 5 Canal.mar.de Sue?., 400f. payés. 435. i 59./ Métalliques, 5 0/0, j. mai 64. fincour .• -r-ï- •••/• 1 cS m dp¥Plc« goc, Bds du Temple 2 7 50 £15 V.- gW transatiantiaiL-î. t. P.. 515 I 447 50 5~ Société autnch./jôuiss. juilt. 30 cour 447 50 50 iprS™^6 Vns feSasinsgénéranïMO.. 410 Société immobilière, lout payé.. 407 50 410 .ri i 447 5~1 s, oclèté (Tout pa^é.) pr.30 d 20 d 10 10 iKmri£5S£' Docks de ferso U 520

348 75 6- 25 CbudeCer et Bocks.de Sl-Ouen.. 342 50; I 51t 25 3 75 Sud-AutricMen-Loinbard 30 cour 511 25 512 50 d 507 50 507 50 d 10 8 ^pruut aHdiU. Ajt,pas nouvel^r

j -I i ÎA.600f., toatp.,j.nov.j pr.30 510 .d5fPr.3lp d 10 I Pl"itir' <in«) n r m OIJ!E:-V- V -̃•

44B- 2 59 (Société autrichienne. 447 50! .j S 307 £0 123 Victor-Emmanuel, i! juill. 30 cour 310.. 310.. 307 f0 3f8 75 2 50 I {^ff; 0" P- c- • • • MarchéduTempfe

44a.. 75 259 ."Socjét.éall!r~cbiermo.,r,H750, 307~O 12~ 'ict.or,-Em,manuebj,jUill"30cour 310.. 310.. 301fO 3f87fi 250'-Exl,ér;),18Íi~'é' 'l'MardLdilTe~pre.

50875 1 25 "Sud-Autrichien Lomisard 510 ̃. f iO7 50 265 1 Romains, j. oct. (tfôut sja^é.l. 30 cour 265 t .206.25 B .XÎïïl V, «' £ f; Âê i a Moteur Leôotr,

312 50 Victor-Emmanuel. 310 .{ 312 50 I 200 GuilL-LuÉemo., j. juiU: 1862. cour | ~*£ i?î£ 46' 4 C^ V •; -1

26375 50 125 Boinains 267 50- 265.. 658 75 125 CrC-dit mob. espagrtoî, j.juill.64- 30 cour £60 56125 5>7 50 560. 3 50 | ,iiQum- ls-"t– •' OSlig. r. h .aOOf ,270 ̃ f 130 Guillauias-Luxembourg 130 -.j ̃ CrM!t (Tout payé.) pr. 30 d!0Pr.3lp 575 l&l 50 d 10 i 10»" -•••-••• .;̃• j_- S<ic.d«5 Om«i«îiu ÎQïO |

t60 2 50 Crédit mobilier espagnol. 560 L. 5;7 50 î £55 Act. nouv., j. juill. 1864. 30 cour 555.. 55625 1)5 5ô3 75 55i § ^5^' Wm' V^'lr' "1" ni™S' y-- ̃ y ̃ 4(Î5 .S

553 75 Actions nouvelles, 400 f. payés 553- 75 ""1 S (400 fr: pav^s.t pr. 30 d 20 d 10 50 d 10 g £j "f:.0 A);i}-n W*?-. O'Loadr^ 1:Q.g |

425 Saragosse .425. ̃< | 425 2 50 Saragosse, j. juill tout payé. 50 cour 425 4Î7 50 422 tO 4?2 50 | ^ff"?1 nrfr ûï js ^>UlY^df;P*ïte- o^7i

275.. 250 Séviïïe-Xérés-Cadii. ~2f5 277 60 1 pr.31 p. d 20 d 10 ̃ | -<J bl»^ ^.R;' ^HLÇa.nai CiavQUf- 3'5 :• I

27f1.. 50 2 5é\We-~ére.g.CadlX: '2,5 277 ,,0 i.. juili.. .50 cour d 20 dlO- C éd foncd'Ülr 6462& c"mal Cavq~ 315.

375. 2 50Norddo l'EspagBC. 377 50 3î2 50 I 275 Séville-Xérès-Cadix, j. juill 30 cour 275. 1 k™1-, f I fi? » ït^ ^a^Ha 4-5Î 50 |

230 7 50 Saragosse à F'ampelune 222 f>0. | g 376 25 5 6 25 .<!ord do l'Espapia, t. p., t. juill.. 3t> cour 377 50 3"0 ̃ 2 50 | hml- il'i °'u- °-H bl f' Dnipn_des u>af. .|

185.. 7 50 0 Saragosse à Barcelone 187 5) | 192 50 J 'Lspa;~u~3, C. P., J. pr.30 diOPr.31p 39250 .dlO I va» epbs »iwb«w -Obhg I

185. î)' petites coupures | .4 .i f 240 ÈSarag. k Paranclnae, j. juill 30 cour .{ j î '?*mm _̃̃ Gai'd«arusfiues. |

Cordcue à Séville .f f .| f 187 50 6 25' ̃ -ÏS'xrag. k fîarce!'on«, j. Janv. 1862.30 cour 190 î .J 193 75 I .| ï\ 4Cauaiu a?ua/|s nuage fMCoîiflaW |

275.. 7 50 Portugais s 275 282 50' ^82 50 2 50 'Portnea^. imil p j. iuill 30cour 282 28i 27ô ..f ï80 .•- *.rt. dn iousm .juihin etl,' .SS

Cours et Tribunaux. COUR D'ASSISES DE LOIR-ET-CHER (Bloïs). ` Présidence de M. Fremont.

Audiences des 18, 19 et 20 novembre.

Affaire du notaire Jarry, Quatre-vingt-une obligations fausses. Dix-sept abus de confiance. Le nommé Auguste Jarry, notaire à Villetrun (Loiret Cherl, vient rendre compte à la justice des faits les plus graves; pendant longues années il aurait fabriqué une quantité considérable d'obligations fausses et soustrait ainsi des sommes très importantes, près de 200,000 fr.

Jarry est âgé de quarante-sept ans; il est très intelligent et jouissait, comme notaire, d'une réputation de capacité.

Voici en quelques lignes le résumé des faits qui lui sont reprochés Manœuvres frauduleuses pour tromper ses cliens et surprendre la confiance d'un de ses confrères, M* Thuillier; faux billets pour se precurer des fonds chez les banquiers; faux coin- mis dans plus de quatre-vingts actes authentiques constatant des obligations imaginaires; fausses pro- -curations; fausses inscriptions d'hypothèques, il n'a reculé devant aucune de ces fraudes. En moins de quinze ans, il a détourné ou dissipé plns'de 20Q,0C0 fr. par ses manœuvres criminellts, faisant de larges brèches dans la fortune de bon nombre des chens de son étude ou de celle de M. Thuillier, réduisant quelques uns à la misère et ] entraînant dans sa ruine ce notaire trop confiant. En dehors même de tous ces chefs d'accusation, 'Jarry est représenté, par les renseignemens recueil- < lis dans l'arrondissement de Vendôme, comme un i homme sans croyance, sans moralité. Sa mauvaise 1 foi était notoire, et l'opinion publique va jusqu'à l'accuser d'être l'auteur d'un incendie qui, en 1855, a éclaté dans les bâtimens de la ferme qu'il avait < assurée quelques jours auparavant. i Voici l'interrogatoire que M. le président fait subir i à l'accusé 1 D. Vous vous appelez Auguste Jarry, vous avez I quaran le-sept ans, vous avez été notaire à Villetrun ? L'ACCUSÉ Oui, monsieur le président. < D. Vous avez perdu votre père il y a déjà longues i année*? R. Oui. j J D. Votre père était un ancien notaire, un homme honorable vous avez dû recevoir de lui des principes i d'honorabilité que vous n'auriez jamais dû Oublier, Votre conduite comme jeune homme, comme clerc, est excellente, je suis heureux de vous rendre cette justice en débutant. (Ici M. le président donne lecture de 1 diverses pièces, notamment d'une lettre d'un ancien 1 notaire de Fontainebleau.) Vousavezétédeuxansclerc i à "Orléans là, vous avez rencontré un autre clerc, i qui depuis est devenu notaire à Orléans, M. Thuit- her; vous vous êtes lié avec lui; puis vous avez i acheté- votre étude à Villetrun en 1844. Le 4 mai i suivant, vous vous mariez; vous faisiez un très bon J mariage. Quelle était votre position de fortune en i 1844 ? R. 25,000 fr.; je n'avais aucune dette. J D. Votre prédécesseur vous a vendu votre étude 55,000 fr., plus une maison 25,000 fr.; plus tard, la i Cour d'Orléans a réduit le prix de 17,cn0 fr. qui était 1 le produit de l'étude. R 5,000 fr.; j'espérais faire mieux encore, étant jeune et actif. i D. L'accusation dira qu'un notaire prenant une étude avec la situation que vous aviez aurait dû augmenter sa fortune, et l'on verra, au contraire que vous avez le tort, dès le principe, d'acheter des immeubles, de vous livrer à des exploitations agri- coles. R. Non, je n'achetai pas des immeubles de suite au contraire je vendis ma maison et j'eus le tort cependant de construire quelques années après. D. Oui, et l'on appela la rhaison que vous avez construite le Château de Villetrun. Cette construc- tion vous a coûté 4(>,000 fr. De plus, vous empruntiez d'un de vos oncles 10,000 fr., plus 6,000 fr., et enfin, le 15 octobre 1846, pour subvenir à tous vos besoins d'argent, vous empruntez encore une somme de 9,000 fr.?– R. Je comptais, pour rembourser, sur la dot de ma femme.

D. En 1849, vous empruntiez encore 5,000 fr.? R. Oui, pour payer une construction. D. En vous mariant, vous avez reçu 15,000 fr.? R.Oui.

D. Dans votre contrat de mariage, vous n'avez pas déclaré toutes les dettes que vous aviez. Vous êtes devenu père d'une nombreuse famille, vous avez eu dix eufans, et il vous en reste huit. En 18-.8, vous étiez très gôné et vous faites engager votre femme pour 35,000 fr.; déjà vous l'aviez fait eogager pour une somme de 9,000 fr. Plus tard, vous empruntez encore 13,000 fr., et tout rela pour payer des immeubles que vous aviez eu le tort d'acheter, je raconte tous ces faits pour indiquer a MM. les jurés combien vous avez de reproches à vous faire. Dès 1851, votre ruine était imminente, et l'on comprend déjà à quels moyens vous aurez recours plus tard; en 1855, vous recommencez à emprunter, et cependant, à cette époque, voui saviiz que les immeubles de votre femme étaient engagés et que vous n'aviez plus rien à espérer? R. J'avais des iklusions.

D. Ainsi, nous pouvons dire que, à la date de 1857, vous vous étiez creusé un abîme dans lequel devait s'engloulir, non seulement votre fortune, mais t'avenir de votre famille, de vos enfans,et alors nous voyons que vers cette année, après avoir touché des prix de biens comme iwlaire, vuis ne restituez absolument rien et i-ncoru aujourd'hui vous n'avez rien restitué; pais vous vous livrez a des exploitations agricoles vous avfz une ferme, des bestiaux, etc. R. Je vous répète que je m'i-iais fait des illusions,

D. Non, c'était pour vous donner un prestige aux

ses eœeimes.– our i entomologie ei le Climai ae 1 niai au IVIln-

nesola (Etals-Unis). Essai de médicalion contre la maladie

de la vigue. Eludes sur le livre connu sous le litre d'iuitatiqiv de jésus-ciwist: nouvel élément de discussion fourni par l'évêque de Bruges pourquoi cette nouvelle levée de boucliers. Arbitraire et injustice de l'engouemenl dfs modernes envers le livre do l'Imitation de Jésus-Christ. Autres beautés de l'antiquité bien supérieures au livre de ['Imitation.

'S~.i.dul"oet.pr.anc e 65 M d25 25 .d50 -1848,60~0 -t~M'

f 525 S. -Comptoir du commerça, i. oct. 3& cour 1 Orléans, 3 0/0 293 75 «jomaines 1. us 75 g

yeux du monde. Vous vouliez, comme j'on dit vulgairement, jeter de la poudre aux yeux..Ea 1854, il est arrivé un fait grave le 29 janvier, vous alliez pour prévenir la justice qu'un vol de 5,000 fr. avait été commis chez vous, et à peine étiez-vous de retour, que le jour même un incendie éclatait dans votre maison et à cette époque comme aujourd'hui on a prétendu que c'était vous. qui aviez supposé ce vol et mis le feu à votre domicile. R. Le vol a été constaté par la justice, qui a vu les traces, et ce n'est qu'en rentrant que je me suis aperçu que le feu avait été mis chez moi.

M. LE PRÉSIDENT Comment pourrez-vous faire croire, lorsqu'à cette époque vous étiez dans une position pécuniaire déplorable, que vous aviez dans .votre caisse près de 5,000 fr.P

L'ACCUSÉ Comme notaire, j'avais souvent des sommes plus fortes.

D. Quoi, qu'il en soit, pour faire face à vos engagemeus à cette époque, vous avez eu recours à des faux, à des abus de confiance nombreux qui font l'objet de l'accusation. R. Je ne rai jamais nié. D. Le 16 septembre 1838, vous aviez déjà été demandé devant la chambre des notaires pour expliquer votre conduite. R. Devant la chambre j'ai donné des explications sâtisfaii-antes.

D. Non, la chambre des notaires vous a engagé à être plus circonspect. R. Oui.

D. Vous reconnaissez qu'un sieur Hallain a sous crit en votre étude une obligation de 6,000 fr. au profit d'une personne d'Orléans, remboursable dans cinq ans, avec hypothèque ? R. Oui.

D. Vous aviez envoyé au créancier un bordereau d'inscription qui était complétement faux? R. Il paraît; mais le bordereau avait peut-être été rédigé par un clerc.

D. Non, le bordereau est de votre main; il est faux dans tout son entier et pour toutes les signatures le conservateur et tous les employés l'ont déclaré ? R. Je n'ai aucun souvenir de tout cela.

D. C'est un mensonge; d'ailleurs, votre étude était t un officine servant à la fabrication d'actes faux. Accusé pour ce fait, il faut avouer ou nier complètement d'ailleurs vous avez déjà avoué précédemment devant le conservateur des hypothèques. (A MM. les jurés.) Je vais faire passer ce bordereau à l'accusé, afin qu'il le reconnaisse.

l'accusé (après avoir examiné): En présence d'une apparence semblable, je ne sais trop; je n'oppose aucune dénégation; il est possible que oui, il est possible que non.

D. Oui ou non, êles vous allé chez le conservateur et avez vous avez avoué votre faute?– R. Non, je n'ai pas avoué; seulement j'ai supplié le conservateur de ne pas me perdre.

D: J'aimerais mieux pour vous, accusé, que vous avouïez franchement. Cette somme de 6,000 fr., vous l'avez remboursée seulement depuis le commencement de la poursuite par un nouvel emprunt. Vous avez reconnu que depuis 1858 a 1864 vous avez fabriqué quatre-vingt-une obligations, commis dix-sept abus de coufiance, et qu'ainsi vous êtes parvenu à vous approprier une somme de 205,000 fr.?-R. Oui. J'ai cru, ,en faisant cela dans un moment d'égarement, que je pourrais rembourser un jour avec mes bénéfices et mon travail.

D. Vous ne pouviez pas espérer arriver à un pareil résultat. R. Si je n avais pas espéré cela, j'aurais pris la fuite. @

M. LE président Il est bien heureux que vous ayez été arrêié, car vous auriez continué à faire ce ce que vous faisiez depuis si longtemps. En effet, on a retrouvé depuis à votre étude des obligations signées en blanc, de fausses signatures.

Vous avez eu le soin de remnourser les sommes pour lesquelles votre femme s'était engagée ? R. C'était sans intention.

D. Ceci est faux; c'était pour faire rentrer votre femme dans la somme de 57,000 fr., montant de ses reprises. Maintenant et pour en finir, au point' de vue de la moralité, vous n'êtes pas à l'abri de tous reproches. Ainsi je dois dire que deux de vos enfans étaient maltraités par vous ils. ne mangeaient pas leur suffisance; ils étaient couchés sur la pourriture; ce sont des témoins qui sont venus déclarer ces faits. De plus, des témoins viendront dire que, dans uu lieu public, vous vous seriez écrié un jour, en discutant, « que c'était plr orgueil que l'homme disait avoir une âme »? R. C'était par plaisanterie, dans un entretien que j'avais avec l'instituteur de Villebrun.

Il est ensuite procédé a l'audition de plus de soixante témoins, qui tous viennent révéler les faits énoncés ci-dessus.

Après le réquisitoire de m. LE PROCUREUR impéRIAL, la plaidoirie du défenseur et le résumé de M. LE président, MM. les jurés se retirent dans leur salle des délibérations, et. après un long délibéré, ils rapportent un verdict de culpabilité sur tous les chefs, sans circonstances atténuantes.

En conséquence, la Cour prononce contre Jarry la peine des travaux forcés à perpétuité.

Nous apprenons à l'instant que les jurés ont signé une demande en commutation de peine qui sera soumise à l'Empereur. (Le Droit.) UN TIRAGE LUNDI PROCHAIN. 25 c. le billet. Loteuies autorisées (.381,080 fr. a gagner). ). Enfans pauvres,– Andely s Sl-Cloudj Orphelinat. Chez tous libraires et clébitanssde tabac dépositaires du Bureau-Exactitude, qui est étranger à toute autre actuelle loterie et à d'actuels papiers à combinaisons aléatoires frac tionnées, sans limites ni contre, îii autorisation, et ayant mis dans leurs titre» les mots Crédit foncier, Ville de Paris, papiers que l'on trafique surtout loin de Paris; car aujourd'hui, à Paris, les marchands fractionnaires

R/~11U1M 1 llïf? ÏÏ n litnnn nnl !1 iin r\nwte> rimnln mi nnn nniriliî noirni! O Tl jStn rt n O t »• il I i 11 T»V» XTH î rV\ OTi^nm Al v'i i*t « i a Aa l'ïr»or*l il 11 i I î ( A i4il -r

.;f%UIUAT»r. r n ~,§ l 5 n6n'\£\n~t.)lin.n nhuci,i'\ A. A,, T

"UiWMAiiiiï Le ntane est-il un cors simpie ou une comoiDaisou ? ueinonsirauou pnysico géométrique ae rinsoiuoiiue au promeme reiaiu a la quaaraiure ou crcie. lienoit XIV et un alchimiste. Par que 1 mécanisme moléculaire l'eau augmente de volume à -i- 4°. Etude microscopique de îa toison des quadrupèdes dans ses rapports (spécialement avec l'iudùstrie du feutrage, des i-hap' aux Etude atomique sur

conviction qu ont eue tes premiers cureueiiM sur m mineur physiognomique de jésus DE Nazareth. Fungits anthropomorphos de- G. Séger définitivement retrouvé. Vicissitudes t-t tribulations de nos projets de publications agronomiques sous la royauté, déchue.– Monographie du genre navet ou rave. Monsliuosités d'oeufs rendus dans les menstrues. L'homme fossile à l'Académie des Sciences. Etude im partiale sur JEAN paul marat le savant et jearj PAUL

ne trouvent plus que saisies et procès-verbaux constatant une circulation non autorisée. Un succès sans exemple de près d'un demisiècle atteste les merveilleuses vertus médicales de la GRAINE DE Moutarde BLANCHE (de santé) DE DIDIER. Plus de 200,000 cures authentiquement constatées justifient pleinement la popularité universelle de cet incomparable médicament, que le célèbre docteur Kooke appelle à si juste titre un remède béni, un magnifique présent du ciel. Nul traitement n'est plus simple, plus sûr et moins coûteux. Didier, 32, galerie d'Orléans, Palais Royal, à Paris. BHïïettBt <tea Itiéâtres.

Demain jeudi, au Théâtre-Français, Naître Guérin, par Geffroy, Got, Delaunay, Lafontaine, Mme» Nathalie, Favart et Arnould-Plessy. A l'Opéra Comique, Lara, par Montaubry, Crosti, Gourdin, Nathan, Trillet, Mm" GalliMarié, Monrose, Tuai et Casimir.

Au Théâtre-Italien, l'Elisir d'arriore, par Naudin, Scalese, Antonucci et Mu< Patti. Samedi, unBalloin Maschera.

Au Théâtre-Lyrique, Violetta, par Monjauze, Lutz et MUo Nilsson.

Au Gymnase, un Ménage en ville, parLandrol, Nertann, Dalbert Numa, Mmes Fromentin, Dortet et Samary; les Curieuses et V 'Autographe compléteront le spectacle. F-Camui. Il « été un temps où toute l'éducation, tous les conseils donnés aux jeunes personnes, s'empruntaient aux leçons à'AdèU et Théodore. Qui relit à présent cet ouvrage et qui sait quels moyens Mme de Genlis y Consacrait à l'enseignement? Il est curieux de se le rappeler. Adèle apprend l'histoire sainte dans une lanterne magique, l'histoire ancienne en voyant des tapisseries, et la géographie dans une optique. On lui fait répéter des comédies à dix ans jugez si l'élève la jouera bien à dix-huit! A treize ans, elle lit le théâtre de Boissy pauvre enfant! puis elle comprend tout le théâtre de Marivaux à quatorze quelle enfant! les œuvres de l'abbé Trublet doivent achever plus tard d'orner sa mémoire et son cœur. Dieu merci, l'on a recours aujourd'hui, pour instruire les jeunes personnes, à des procédés moins ingénieux. On fait à leur usage de bons livres d'études spéciales et des cours remplis d'intérêt. Il y a mieux encore, s'il est possible ce n'est pas seulement l'intelligence, c'est de plus le temps du jeune âge qu'il faut employer utilement. Les Françaises, l'Europe en convient, n'ont point de rivales dans l'art de donner aux ajustemens de leur sexe de la grâce dans la simplicité, de l'attrait dans la modestie. Mais cet art est coûteux, quand il faut que celles qui l'exercent en vivent à l'aise. C'est un impôt assez lourd que le désir, l'habitude de plaire lèvent sur les familles. Cet impôt, leur a dit la » maison Didot, féconde en idées heu> reuses, cet impôt sur les objets de toi» lette et d'ornement vous semble oné» reux tenez-vous à vous en affranchir? » faites-les vous-même; je vais vous en » donner tous les moyens. D Et de fait, à peine une parure nouvelle est-elle inventée, une œuvre du caprice ou du goût a-t-elle surgi, qu'elle est décrite et représentée dans la Mode illustrée. tout s'y trouve, indications précises, moyens abrégés, modèles exacts, et cela sous la sanction de noms célèbres de noms respectés au, bois dans les salons dans leg boudoirs., Rien ne manque donc aux articles toujours pleins de fraîcheur dont la Mode entretient ses lectrices. Mais à quinze ans leur éducation n'est point achevée toutes ont besoin de- bien autre chose encore que do conseils sur une garniture ou de modèles pour un talraa. Quinze ans, quel âge pour une femme 1

iuahat te revoimionnaire.– Anecaotesur mademoiselle marat. -Du feu central. Noiice sur l'immortel Lavoisier.– Mœurs des fourmis. Grandes batailles dans les plaines de i'air. Chenille qui ravage les hampes des poireaux.-Limace quadrirayée. Note bibliographique sur A.-S. DESALLIER d'au genvilae et les deux fa vanne.– Moyen préservait contre tes courtilières et les fourmis. Singulier fait d'apieuhure. Nouvelle espèce de musiraigne. De l'orthographe française,

que de clartés nouvelles l'attirent et pourraient l'éblouir! que de sentimens doux et confus gonflent son cœur quel désir d'appeler vers soi tous les. regards! quel besoin d'être aimée! qu'il lui semble bon de vivre tous les cœurs doivent être, à son idée, généreux; sincères et délicats; son imagination la séduit, sa sensibilité pourrait l'entraîner. A ses regards confians l'avenir n'offre qu'un jour et des cœurs purs. Je crois qu'elle n'aura pour ses robes que d'excellens patrons, mais quel malheur si ses premiers sentimens et ses premiers pas l'égaraient!

Rassurez-vous. Dans le recueil même dont nous aimons à parler, une bienfaisante influence, celle d'une femme de sens et d'esprit, ne laissera pas la jeune fille sans guides certains entre l'erreur et la vérité. Tout en formant son goût Mmo Em« meline Raymond attachera bien plus de prix encore à former sa raison. Elle n'aura, pour y réussir, qu'à développer les principes si bien professés par elle dans deux ouvrages dont nous ne saurions trop recommander une étude réfléchie (i). Que de questions ne soulève pas l'éducation des femmes! Dira-t-on, par exemple, à une jeune fille qu'elle est jolie? Mais à quoi bon le lui cacher, pourvu qu'on n'ait pas l'air d'y attacher de l'importance? On fera bien seulement de se hâter, je crois, si l'on prétend le lui apprendre avant qu'elle ne le sache déjà!

Comment parvenir encore ce que l'enfant ne tire point vanité des autres biens qu'elle tient du ciel ou du sort? 'Idée sage et bonne que celle de lier, en pareil cas, des obligations aux avantages à la jeunesse, le respect des vieux ans; à. la naissance, l'affabilité; aux richesses, la bienfaisance. C'est déjà beaucoup. A la jeune fille qui n'est que belle, vantons la supériorité de l'esprit peut-être voudra-t-elle avoir deux empires et l'un serait plus durable que l'autre. Mais vantons-lui surtout l'irrésistible attrait de la douceur. Répétons-lui bien ce que l'égalité d'humeur a de charme La beauté plaît, l'esprit séduit, le caractère seul attache. Bien folio serait la présomption du rang, de la fortune, de la jeunesse, qui croirait pouvoir se passer d'appui Il n'y a point de position qui ne gagn£ à se ménager, dans le monde, des regaras et des sentimens bienveillans; conquête d'un grand prix, dont M"" Emmeline Raymond ne confie le succès qu'aux plus heureux penchans, en prenant elle-même le soin de les se.conder Que de triomphes plus difficiles ne prépare-t-elle pas A celle que frappe le sort et qu'en apparence la société délaisse, sa voix pieuse rend une courageuse confiance. On sent à tout instant de la bonté, de l'affection sous ses paroles il semble que ces deux vers aient été faits pour elle

Elle épargne un chajrln, elle éelaireit un doute Son amitié vous parle et son cœur vous écouté. De judicieux classemens ne manqueront pas plus aux articles de la Mode illustrée que d'élégans tracés à ses aiguilles et des coupes savantes à ses ciseaux. Il faut que d'habiles élèves^en festons, en broderies deviennent, en toutes choses, des jeunes filles parfaites, pour être un jour des épouses et des mères accomplies. Qui n'abonderait dans ce sens? Tout y convie. J'aime que l'expérience élève sagement la jeunesse et que les unions soient heureu(l) Journal (Tune jeune Fille pnuvre, un vol. in 12;

Lettres d'une Marraine à sa jultule, uu vol. iD-12;

chez MM. Didot, rue Jacob, 56, ainsi que la Mode illw trie.

Gros in-8° avec quatorze planches dessinées et gravées par F.-Benj. RASP AIL fils.

Prix 10 francs; par la poste, 11 francs.

ses; j'aime surtout que les publications MM. Didot, que les gracieux conseils de M*" Emmeline Raymond en fassent veçii* la mode et l'illustrent. » r Fs Barrière. a

OPERATIONS D'ARBITRAGES.

Ouverture du 15 novembre au 5 décembre DE LA SOUSCRIPTION A LA SEPTIÈME SÉRIE. Le versement minimum sera de CENT FRANCS. Le semestre commencera le 1er décembre. Les fonds ne seront engagés que pour 6 mois. Le produit moyen des séries précédentes m représenté un placement de 16 0/0 pour l'année*: Les coupons d'intérêt et des dividendes échéant le 1er janvier prochain sont acceptés comme espèces, ainsi que les titres au cours moyen du jour.de leur réception.

Envoi franco de renseignemens et prospectus. Adresser les demandes de fonds

A MM. L. MONTIER ET C», r,

banquiers, rue Richer 47. \'J3|

BANQUE DES États-Unis" î

(En liquidation).

MM. de Rothschid frères ont l'honneur de prévenir MM. les porteurs des 420,450 liv. st; d'obligations encore en circulation de l'emprunt de 900,000 liv. st. Six pour 100 de la Banque des Etats-Unis qu'il sera payé à leur caisse, à partir du 15 novembre courant, les dividendes suivans, savoir 14 fr. 45 c. par 100 liv. st. ou 2,830 fr. sur le* obligations de la ire série i

13 fr. 25 c. par 100 liv. st. ou 2,530 fr. sur les obligations de la série,

Provenant des remboursemens de 35 pour 100 du capital des fonds de l'Illinois et des intérêts perçus sur les fonds de Pennsylvanie, d'Indiana et sur le restant non remboursé des fonds de l'Illinois, appartenant au dépôt de garantie collatérale du susdit emprunt. s ̃̃•« Paris, le 8 novembre 1864. s

15'11

BACCALAURÉAT ÈS SCIENCES Ecoles 'djjj SAINT CYR ET FORESTIÈRE. Dans là session de novembre 1864, l'institution Chevallier, préparatoire aux écoles du gouvernement, vient d'avoir vingt élèves reçus au baccalauréat èi; sci.ences, savoir MM. Bernier, Brunon, Busson, Delacou, Dousdebès, Duflot, Gou'on, Ishert, Jouvin, Lardenois, Lelièvre, Merlin, Pottier, Rochette, Rousseau, Saint, Saffray, Trocrueméf Valter, Vergnol.

Ouverture de nouveaux cours pour la session d'avril. (33, rue des Fossés-Saint-Victor, Paris.) PERLES D'ÉTHER. Elles sont souveraines contre les migraines et les affections nerveuses. Rue Caumartin, 45. Vicesdusang,contagion.Traitem. dépuratif* R. Neuvè-Coquenard,26 bis, anc. cabin. Clarens,

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BULLETIN DE LA BOURSE du 23 novembre 1864. -.[

AU COMPTANT.

Le Quatre et demi pour 100 a monté de 25 c. (à 92 fr. 25 c.).

Le Trois pour 100 a baissé de 5 c. (à 65 fti 10 c).

A TERME.

Le Quatre et demi pour 100 n'a pas été cbtéi Le Trois pour 100 a monté de 5 c. (à 65 fr. 10 c).

Le Trois pour 100 ferme à 65 fr. 10 c., 5 c. mieux qu'hier. Il a monté à 65 fr. 15 c., mais au delà, veto: La liquidation s'y oppose. Les vendeurs sont les plus forts. Ils ne permettront pas de hausse avant la réponse des primes. L'encaisse de la Banque est de 306 millions,. dit on. Ce serait 22 millions d'augmentation depuis jeudi.

Lei Consolidés ont baissé de 1/.4, à 90 1/8. Le« nouvelles financières sont bonnes.

La tenue de la Rente Trois pour 100 a eu cela de remarquable que l'Emprunt italien a fléchi dé 25 c.; que les Actions du Crédit mobilier ont fléchi de 11 fr. 25 e. et celles de la 1 Société Générale de 6 fr. 25 c., à 577 fr. 50 c. La Rente s'est séparée des valeurs de spéculation par sa tendance à la hausse. Il s'est échangé des masses de Rente à terme.

Les Actions du Crédit mobilier espagnol n'ont pas varié, 558 fr. 75 c.

Les Actions du Crédit foncier ont fléchi de 5 fr., à 1,185 fr.

On escomptait aujourd'hui 100 Mobiliers, 25 Victor-Emmanuel, 25 Portugais, 25 Comptoirs d'escompte et 25 Autrichiens.

o comment rAcaneinie psi 1 arbitre souveraine déjà manière d'écrire corrtctemeiil.– Déeadeiiee du rossignol. Reprise de l'antique question rie-; générations ppontaçées kl' Acadéu ie des Sciences. Traitd'huinatiiié t-t de fraternité parmi les volatiles aquatiques.– Fnmi< r écoi.omique et ferlilisalrur.– Moyens îi i s.snyer pour préserver les appartemens des blattes ou cafards. Explication de la prétendu» force ceDtrfuge.- Origine ignée maisnon volcanique des terrains houillerselanthraxifères, etc.

& W3JE. IN» ëWWf.

CHANGES. ̃-•–»-> -«-–

Papier. Argent. Papier. Argent.

Amsterdam 214. 2131/2 2101/2 210 1/4 Anvers 981,2.. 98 3/8. Hambourg. 188. 187. 1E6. 1853'4 Berlin. 371. 3691/2 366./ 3651,2 Londres. 25 2212 25 181,2 24 79 24 76. Madrid. 5 5. 5 2./ 4 90. 4 86. Porto 5 44. 5-43. 5 3S.j. 5 37. Gênes 9934 9958 £(8.7.. 973/4 Livoume. 993/4 995/8 98 973/4 Naples 995/8.. 993,8.. 98/. 9734.. Vienne. 2H. 2121/2 Î09. 208. Venise. 248. 246. 244./» 243: Milan 997,8 993/4 973/4 « 975/8

Auguste

Francfort.- 212. 21134 209 Lf2 20912 Pétersbourg313. 3l2.310. 308. Rome. 5 26. 5 21. 5 16. 5 13. Mat. $oret$argent.–OTm &arT6,8f. k4f. *f«P*? Argent, 12f à 15f .?. p-«. PfècôS de 40 al 20 f., pair

1

kubchai»i»e8.- Huile de colza (tes 100 kilog. hors barrière). Dispense, tout fut, 114 fr. 50 c. à ..fr. c.; eu tonnes, 116 fr. c.; épurée en tonnes, 124 tr. c. h fr. « c luj en fùte, 98 Cr. 50 c; en tonnes, 100 fr.. &,j «tefilette commune, fr. e. à m; bon goût, .fr. c. Colxa. -1411e, fr. c. b fr. e.j Un. ir. s.; Rouen, --«. fr.- c.; Xîaen, fr. c. l Esprit* (I'hectol. hors barrière). Montpellier, I .disponible, 86 degrés, l'hectolitre, M.; dito In, 1 ro j qualité, 86 degrés, l'hectolitre, 62, fr. c. à 63 |r. Sucrât (les 100 kilog.)/ -s- M«rfib%eet Guade loupe, nonne 4', à l'acquitté, M.; !«tdfébïô, bonne 4', dans l'entrepôt, 65 t'r. 50 0. à fr.

f Blés (les 120 kilog. nets). Choix, 28 (1. c. à fr. e.; 1" qualité", 2& fr. a: ·b- tr. c.; 2* Qualité, 2s fr.. c. à ,,fr. c..

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/étSulei^s IWifl.). if de pTarfs, 21 fr. 50 c à 26 fr.; dites d'Epinal, 26 fr; h, 26 fr. 50 c.; vertes, fr. -Suifs (les 100 kilog. hors barrière). De France,

.rfr. c.j deRu8ssfv

Cafés (les 100 kil.) Ceylen natif, 235 fr.; Haïti, 220 fjvv Java, bon: ordinaire, 240 fr.

.Mt.eaj~B<M<

'MWti.tMMt ~'MMmenaMtM..

Londres, le 23 novembre.– Consolidés (midi), 9fr à 90 1.8, (une heure), 90 à 90 1 8 Vimne, le 1$. novembre. JJtétalllqra» Cinq pour' 1 10Û, 71 60 Ghemio de fer fcanc"afltrrcl}ien, 20-7 ¡' Crédit mobilier, 178 50; Lots, 94 70. Ohauges

sar Londres, demande, 116 20: offre 116 50, surj

| Pafîs, demând*é"'î6"25; ôïïtf, 46 33. t 16 50 -8, u!

B&Hn, le 21 novembre.– Qaatr*» et demi pour Î00

1 101 1/2; Actions de k Banque, 146 .1.2'.

S Bruxelles le 22 novembre.– Quatre et demi pour' 100,99 80, Actions de la Banque, 1132.

i Madrid, le 22 novembre. Trois pour 100 intérieur,1 I 48 Nouveau Ditféré, 42 80.


Les transactions sur les chemins de fer ont été fort restreintes cependant, ces valeurs oilt faibli. La cote du comptant donne des différences en moins sur les lignes françaises, à l'exception de lDrléans, du Lyon et de l'Ouest.

tes lignes étrangères sont plus fermes.

lign g sont plus fermes.

A terme, les différences sont moins sensibles. L'Est, le Lyon et le Midi ont baissé de 1 fr. 28 c. L'Orléans a baissé de 2 fr. 50 c., à 845 fr., et le Nord de 1 fr. 25 c., à 985 fr. L'Ouest n'a pas varié.

L'Autrichien reste à 447 fr. 50 c, sans changement. Le Lombard a perdu 3 fr. 75 c, à à 807 fr. 50 c:

Le Victor-Emmanuel a' monté. de 1 fr. 25 c., à 308 fr. 75 c., le Romain de 1 fr. 25 c., à 266 fr. 25 c. Le Saragosse a perdu 2 fr. 50 c., à 422 fr. 50 c., et le Nord de l'Espagne 6 fr. 25 fr., à 370 fr.

La Banque n'a pas varié; le Crédit industriel et la Caisse des Dépôts n'ont pas bougé; le Gaz a perdu 12 fr. 50 C, à 1,632 fr. 50 c.

Adjudication». `.-

GRANDE PROPRIÉTÉ Â PARIS ,(15* arr.), au coin des passages des Entrepreneurs et des Ecoles, à vendre, même sur une enchère, en la chambre des notaires, le 6 décembre 1864. Mise à prix '̃̃̃̃ 90,000 fr.

S'ad. a M* Renard, not. à Paris, r. Montmartre, 131 .«

M4IS0N A PARIS, D8u=s,

àad«' ,11, 1, 11 DU PROGRÈS,

fc adjuger sur une enchère, en la chambre des notaires de Paris, le 29 novembre 1864, à midi. Mise à prix 4,000 fr.

W Dumas, not", boulevard St-Deni», 24, Paris. MAISON RUE DE JOCY, 25, A PARIS à vendre sur une enchère en la chambre des notaires de Paris, le mardi 29 novembre 1864, à midi. Mise à prix, 14,000 fr. –Revenu, 1,500 fr. Sfed. à M Presta), not. à Paris, rue de Rivoli, 77. MAISON RUE DU BAC, 67,

à vendre aux enchères, en la chambre des notaires, par m" faiseau-iavanne, notaire, rueVivienne, 55, le mardi 6 décembre 1864.

̃ Mise à prix 100,000 fr.

LOI DE lCiUliljlS DE JO HECTARES |4 ARES 70 cent., a. Achères, près la forêt de Saint-Germain, quarante minutes de la statfon de Confians (Ouest), d'un revenu net de 1,960 fr. Belle chasse. à vendre, sur une enchère, en la chambre des notaires de Paris. le 29 novembre 1864.

Mise à prix.. 40.000 fr.

S'adresser, 11 Achères, à M. Henry; à Saint-Germain-; en-Laye, à M* Moisson, notaire, et, à Paris, £ Me Cottin, notaire, boulevard Saint-Martin, 19.

A«iiptpl»traHo«m pubeutnage».

•̃̃'̃ DIRECTION GÉNÉUAKE! <

DES LIGNES TÉLÉGRAPBIÔUES. L,e 8 décembre prochain, à deux heures du, soir, il sera procédé à Paris, dans une des salles de l'administration des lignes télégraphiques, rtle de 6rfineUe..Saiat: Germain, 103, en. présence du directeur général, à l'adjudication d'une fourniture de 600,000 kilogrammes de ni de' fer recuit et galvanisé pour lignes télégraphiques, divisée en six lois, savoir

Quatre lots se composant chacun de cent mille kilogrammes de fil de fer de quatre millimètres de diamètre

Deux, autres comprenant chacun cent mille- kilogrammes de fil de fer de trois millimëtres de diamètre.

On pourra prendre connaissance du cahier des charges au service du matériel de la direction générale des lignes télégraphiques, rue de GrenelleSaint-Germain, 103, tous les jours non fériés,' de dix heures du malin à- quatre heures du soir. «, Acte«t» et. Vente» «MaaœaesaSMei* «Se .:•̃ S»é à gjrô.. |

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Le rapport du Jury central de l'Exposition qui accordait en 18S3 une récompense au CHOCOLAT IBLED, s'exprimait

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a La Maison Ibled est dans les inellleares conditions pour fabriquer bon et à bon marché. j> ,Ce peu de mots expliquent et justifient la place de plus en plus importante que les produits de cette Maison ont prise dans la consommation du Chocolat. Par le choix et la pureté des matières premières qui entre dans sa fabrication,

Le Chocolat-lbled se vend chez les principaux Confiseurs, Pharmaciens et Epiciers. j

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Jules Paton.

1

TBIBfJNAIi DE COMMEBCS DE l*. SEME Déclarations de faillites

du 18 novembre 1864.

MARTIN, négociant, demeurant actuellement rue des Amandiers, 40 (Belleville). Juge-commissaire, M. Frédéric Moreau; syndic'provisoire, M. Barre, rue Jean«Lantier, 7.

Société RENAUDIN ei C°, ayant pour objet l'exploitation d'un fonds de marchand de vin et comestibles, dont le siège est à Paris, rue du FaubourgSaint-Martin, 137. JFugn- commissaire, M. Girard; syndic provisoire, M. Dufay, rue Laffltte, 43. Du 21 novembre 1864.

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MAISON D'ACCOUCHEMENT"

dirigée par M™* Robert, maîtresse sage-femme.

Cette maison, située au milieu d'un vaste jardin offre toutes les garanties désirables de discrétion, et i. se recommande par sa bonne tenue et sa moralité. Pavillons et jardins particuliers pour les dames qui désirent rester seules salle de bains, piano bibliothèque, journaux. Pour renseignem', s'ad. à M. Robert, ecin-accoucheur, r. St- Louis-en-1'Ile, 27, àParis»- « GUÈRÏSON RADICALE » HERNIES ou descentes, rendant inutiles les bandages et les pessaires, par la méthode de PIERRE SIMON. (Voir l'instruction qui sera envoyée franco aux personnes qui en feront la demande par lettres affranchies.) Ecrire à M. MIGTULSiMON, bàndagiste-herniaire, aux herbiers (Vendée), gendre t t successeur, seul et unique élève de-fou PIERRE SIMON S'adresser aussi a. la pharmacie BRIA.ND, aux Herbiers (Vendée). » CAPSULES -RAÔUIN CZT ̃

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