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Titre : Journal des débats politiques et littéraires

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1859-03-12

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 200316

Description : 12 mars 1859

Description : 1859/03/12.

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k451916p

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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/̃̃̃ ̃ FHAMm v,

PARIS, 11 MARS.

Nous recevons de Londres la nouvelle que le ministère, allant au-devant de l'amendement préparé par lord John Russell contre le bill de réforme, a déclaré qu'il modifierait ce bill, ayant la discussion, dans le-sens de cet amendement. Nos lecteurs se souviennent peut-être que nous leur avions fait pressentir cette démarche du ministère anglais, qui a fait preuve, au sujet de son bill sur l'Inde des mêmes dispositions conciliantes et d'une extrême docilité aux conseils de ses adversaires. J Le in, mis 1ère a d'autant plus de raisons de ne pas se montrer trop inflexible qu'il yient'd'ètre battu dans là Chambre des Communes sur une question secondaire, il est 1 vrai, par une majorité assez considérable. *Il s'agissait du bill présenté parle gouvernement sur les taxes ecclésiastiques ce bill a* été ajourné à six mois, c'est-à-dire rejeté par 25i voix contre 171.

Une autre question non moins importante au point de vue de nos relations avec la Grande-Bretagne a été soulevée dans la Chambre des Communes. On se souvient que la France et l'Angleterre avaient conclu l'année dernière un traité relatif aux droits. dépêche des deux nations sur les côtes de Terre-Neuve. Ce traité avait été rendu nécessaire par la différence d'interprétation qui s'était élevée sur certaines parties des traités existans, et par les contestations de plus en plus fréquentes qui survenaient entre lés pêcheurs des deux pays. Mais le nouveau traité souleva dans la colonie anglaise de Terre-Neuve. des réclamations si vives et fut repoussé avec tant d'énergie par le Parlement de cette colonie que le gouvernement anglais se décida de concert avec la France à ne pas donner suite à cette convenlion. Depuis ce temps, les difficultés de l'état antérieur n'ont pas manqué de se reproduire, et comme les deux gouvornemens persistent dans leur interprétation différente des traités existans il y avait lieu de craindre qu'il ne survint quelque grave complication. Le ministre des colonies vient d'annoncer à la Chambre" qu'on avait essayé de prévenir ces dangers par la no- 1- mination d'une commission d'enquête, en allendaut qu'on parvienne à un arrangement définitif.

Orv trouvera plus loin le texte de la déclaration que vient de faire le gouvernement prussien à la Chambre des Députés sur la situation générale de l'Europe et sur la conduite suivie parla Prusse. Le ministre des Y affaires étrangères, a fait allusion à l'agita- tion qui s'est récemment emparée de l'Allemagne et a défini la situation de la Prusse à peu près dans les mêmes termes que l'avait fait une circulaire déjà connue de nos lecteurs. Comme puissance allemande, la Prusse remplira ses devoirs envers la patrie commune, c'est-à-dire qu'elle défendra au. besoin le territoire fédéral; comme puissance européenne, elle s'attache à assurer aux traités européens le respect qui leur est dû, et par suite la paix à l'Europe. »

ha ministère se félicite en même temps de se trouver étroitement uni d'intentions et d'efforts avec le gouvernement de la

FEllîiETûUU JOURML DES DÉBATS DU 12, MARS 1859.

v < THÉAT^Jî DE L'OPÉRA.

Première représentation à' Herculanum

opéra en quatre actes, paroles de MM. Méry et Hadot, musique M. Félicien

"David..̃

Nous lisons en tète dit livret « L'action se passe en 79, sous le règne de Titus, un au après lu prise, et la dévastation de Jérti-

salem.

» Les légendes citées par les écrivains du troisième et du quatrième siècle, Diogène

Laërce, Denis -d'AloxaruIrio et Ammien-

Ma.reelliii, attribuent l'éruption du Vésuve et l:i destruction d' Ilcrçulanum, de Pompéia ct.deStabia aux impiétés païennes commises dans Jérusalem et aux persécutions recommencées contre les .chrétiens en Orient dans la presqu'île de Goiïnthe dans la. Orande Surtout à Naples et en Sicile. Domitien, successeur et frère de Titus, déjà sur les marches du trône, après tes règnes si courts de Vespasien et de son fils, conlijniait tes mauvais jours de Caligula, de Nés'oa, de Claude et de Galba. Il n'en fallut pas davantage pour exciter l'imagination des légendaires. Le Vésuve fut regardé comme un vengeur. ,̃•'».• » » Selon les traditions de cet Orientqui a donné le suprême pouvoir à tant de reines, .ftntre autres Sëmiramis, Cléopàtre,Zénobie, une reiue dévouée à la religion de l'Olympe, vint recevoir l'investiture et -la pourpre h Naples. Elle devait ensuite repartir pour i'iiuphrate avec la mission d'arrêter les progrès du christianisme, en faisant des mariyrs par la vioiençç ou des apostats par la

Grande-Bretagne pour faire prévaloir ces vues pacifiques dans les conseils de l'Europe. La déclaration du ministre a été accueillie avec la plus, vive sympathie par toute l'assemblée. ̃̃̃-̃

Nous ne supposions pas qu'on pût si aisément faire perdre patience à M. Paulin Limayrac. Il se fàclie cependant contre nous dans la Patrie d'hier soir il trouve mauvais que nous n'ayons pas, tenu compte des conseils si bienveillans qu'il daigne nous adresser depuis deux jours et des insinuations charitables dont il les accompagne. M. Limayrac, qui se plaint qu'on le dédaigne, est un ingrat.ou il a la niémoire bien courte; nous nous sommes parfois occupés del.ui, et il n'y a pas très longtemps que li. îliga'ult, notre spiritael et regrettable; confrère, a bien voulu, dans un joup- de loisir, entretenir les lecteurs de ce journal du passé et du prjésent de M. Paulin Limayrac. Ce ne sont pas là tous nos torts envers BI. Limayrac non seulement il n'est-pas permis de le passer sous silence, mais il fallait de toute nécessité appeler l'attention du public sur un récent article de son confrère le Constitutionnel. En omettant ce devoir, nous avons commis un « déni de publicité. » Il y aurait donc un nouveau crime d'Elat dont nous ne nous étions pas avisés jusqu'ici, celui du silence à l'endroit du Constitutionnel et de la Patrie. Nous serions tentés de nous en croire coupables, si nous n'avions pour nous rassurer la Note publiée par le Mo-,niteur dans son numéro du 5 mars pour dissuader le public de chercher ailleurs qup dans le Moniteur même un indice quelconque de la pensée du gouvernement. i

« Le public-doit, en tout éliit de cause, se

mettre en garde contre les inductions fondées

mettre en garde contre les intluctiori.~ fontlées

sur le langage des journaux. Toutes les fois qu'une grave question se présente on qu'un fait important s'accomplit, ie gouvernement s'adresse directement à la nation par l'organe du journal officiel. »

A moins de ne tenir aucun compte de cet avertissement dit Moniteur, nous sommes forcés de ne voir désormais dans les articles les plus solennels du Constitutionnel et de la Patrie que l'expression des vues particulières de ces journaux ou. de leurs rédacteurs. Nous croirions donc commettre une grave erreur en prêtant à ces articles plus d'alterttion qu'ils n'en méritent par eux-mêmes, et surtout en attachant aux opinions actuelles ou passées de M. Paulin Limayrac plus d'importance que ne leur en donne sa signature. PBETOST-PAKADOI.

Tré6éî6rap!tie privée.

Londres, le 10 mars.

Dans la Chambre des Communes, lord John Russell a annoncé que lors -de la motion de la deuxième lecture du bill de réforme il proposera un amendement pour donner au droit de vote plus d'extension,que ne lui en douau le projet du gouvernement.

M. Disraeli a déclaré qu'avant' ia deuxième leciur&du bill le gouvernement proposerait cerlaines modifications au projet ministériel dans le. sens indiqué par lord John Ilussell. ':> '••̃- Londres, le 10 mars. Le Globe dit que le bruit court que le ministère compte se rallier à l'amendement de lord John Russell au bill de réforme.

Londres, le 11 mars.

Dans la séance de la Chambre des Communes, lord Bury a fait la motion que'de3 papiers fussent produits relativement au pêclieries de Terre-Neuve. La France parait avoir montrç de grandes exigances et l'Augleterre

séduction. C'est 1 Olympia de cet ouvrage légendaire. Son frère Nieanor, prince d'Orient, transfuge rallié aux Romains et ayant trouve le prix de sa défection dans le proconsulat de la Grande Grèce $ecoudail toutes les vengeances exercées par Olympia contre les novateurs. »

L'oeuvre lyrique d' Herculanum a donc été composée avec ces légendes-, ces traditions, ces faits historiques, ces doctiuicns, qui, par leur date, s'associent à la plus grande catastrophe de l'ère chrétienne, à la destruction de trois viiles englouties sous un déluge de feu, dans le plus beau pays du monde. Au début de l'action, nous sommes dans le palais d'Olympia à Ilcrçulanum. Des satrapes, des princes ol des rois tributaires d'Olympia viennent en grande pompe se prosterner devant elle. -Des clameurs populaires retentissent au dehors ̃ Pi sang mi sang!

Faites justice.

La foule entraîne au supplice deux chrétiens. La reine vont les interroger. Ce sont deux néophites de haute naissance Hélios, en qui Nictwior vient de reconnaître un prince vassal d'Olympia, et sa fiancée Lilia. Ils confessent leur foi. Nicanor demande la mort pour eux mais Olympia, frappée de prime abord de la beauté du jeune prince chrétien

Non. assez de terreur.

Je suis lasse de t-aag. D'ailleurs qiin leur imp-irle La tnort? ils ont la foi, ce mensonge du cœur. Le chrétien croit lonjnurs du ciet s'ouvrir la porle El quf1 de S' s bourreaux la mot t ie rend vainqueur. Ils vivront.

Demeurée seule avec les deux chrétiens, Olympia cherche à éloigner Lilia. Hélios, qui déjà éprouve '/l'influence des' charmes d'Olympia, renvoie la naïve Liiia, sans même chercher un prétexte à cette étrange fantaisie, Il la renvoie parce qu'elle le gène, roilà tout. Et la pauvre enfant, soumise comme on ne l'est pas, s'en va prier Dieu pour l'ingrat qui déjà dans son cœur la trahit..Xa belle reine aussitôt, mettant à

«avoir fait de grandes concessions; il serait à désirer de savoir-où en sont les négociations. Sir E. Bulwer Lytton déclare que la question n'est pas sans un certain danger; toutefois il espère qu'elle est susceptible d'un" arrangement à l'amiable. La France a fait connaître qu'elle était dans l'intention de faire valoir le droit qu'elle a en vertu de traités. L'Angleterre 'a déclaré à la France être dans l'intention de faire également valoir ses droits, mais en proposant qu'une commission d'enquête, fût ouverte pour examiner les droits des deux parties. La France a accepté cette proposition. Durant l'enquête des mesures ont été' adoptées par les deux puissances afin de prévenir toute collision entre les pêcheries françaises et anglaises.

Londres, le il mar3.

Le Times et le Morning Post proposent une souscription nationale en faveur de M. Poerio et de ses amis.

Le bruit court que les contre-propositions autrichiennes, apportées à Londres par lord Cowlcy, proposent une réduction des armeinëns de la France et de l'Autriche. >, Londres, le-il mars.

Un meeting a été convoqué dans Giiildhall par le lord-maire, afin d'exprimer l'opinion de la Cité de Londres sur le projet de réforme proposé par le ministère.

Dans cette réunion il a été émis le vole que le projet insulte le peuple parce que le vote au scrutin secret n'est pas admis pour les ouvriers. Il sër.a proposé au Parlement une pétition demandant «ne réforme plus libérale. Les représentons de la Cité, MM. Crawford, Duke et de Rothschild, étaient présens. Lord John Russell ne s'y trouvait pas.

(Service télégraphique Uavat-Bullier.).

On écrit de Berlin, le 8 mars, au Journal allemand de Francfort

« On assure d'une manière positive dans nos cercles poli iiques qu'une conférence européenne sera réunie pour la solution définitive de là question italienne. Mais plusieurs puissances paraissent ne pas désirer que cette conférence ait lieu à Paris. Nous apprenons d'une manière positive que c'est la révisiondes traités de l'Autriche ayee les Etals italiens qui formera la base de la négociation. ̃) Y On écrit de Berlin, le 9 mars/:

« Les communications faites aujourd'hui par le ministre des affaires étrangères auxChambres (Poir aux Nouvelles (Urangêre-s) ont produit une très bonne impression, non seulement dans le Parlement; mais aussi dans le grand public, bien qu'elles ne contiennentpas le'-mpinâre oclaireisseinentsurlàsituatHKi.I! estnaturelquelaPrus.se insiste avant tout sur s?, mission nationale allemande, et jamais des paroles de ce genre ne manqueront de produire un bon effet. Mais on pouvait espérer que lé gouvernement s'expliquerait sur ce qu'il entend par le maintien des traités. On sait très bien iei il est vrai, que l'interdiction d'exporler des chevaux, que le ministre a annoncée aujourd'hui, est dirigée plutôt contre l' Autriche que contre tout autre Etat, et la pressa autrichienne l'a bien senti,puisqu'elle désapprouvé cette mesure à l'avance.

n L'article ne la Gazette de Vienne sur les traités avec les petits Etats italiens, dont l'analyse nous est arrivée aujourd'hui par le télégraphe, n'a pas produit une bonne impression dans le public. « (Correspondance Havas.) On lit dans Y Opinibnc de Turin

« Des lettres de Milan confirment la nouvelle quemardi a être publiée une loi sévère de sûreté publique équivalant à l'état de siège. Beaucoup de familles se disposent à partir. » On écrit de Plaisance, le 8 mars, à l'Opinione de Turin

Ce matin sont partis dans dix ou douze voitures un grand nombre de femmes des officiers autrichiens. Le reste a l'ordre de se rendre au plus tôt à Mantoue et à Vérone. La commune a reçu l'ordre de préparer des logemens pour 5 à. 6,000 Autrichiens. Plusieurs églises consacrées au culte serviront à loger des troupes, attendu l'absence d'autre local. » ~-i

Sous ce titre De l'insuffisance des traitemens en général et de la nécessité de leur prompte augmentation vient de paraître une brochure de 60 pages à peine; mais que d'importantes questions y sont

EasSE!~tN!BaM'~a~aEta)Ba)ms~abiœsaa!Ssa3sasa~!B~~

profit les instaus, avoue a Ilélios qu'elle a vainement cherché. dans sa cour un roi digne de son amour, et que s'il veut revenir jux dieux de l'Olympe, elle le prendra pour époux.. Ilélios est troublé il hésite, il ne troave pas un" mot à répondre. Un inslant son bon ange lui donne la force de s'écrier .Jamais, dans ce profane lieu, `

J ne suivrai les pus de celte reine impie; Jitijuiiis je fi'airricrai les ennemis de Dieu Mais Olympia a donné à voix basse un ordre à son esclave Locusta (Locusla! liohV! i poisons!), qui revientbientùtaprèsprésenter une coupe à ÏLélios

Bois ce ihi, que l'amour donne ̃" v

En ituiuirine,

lui dit Olympia. Ilélios hésite. Je le crois bien. -«A propos de. quoi veut-elle que je boive, doit se dire Ilélios, là, tout de suite, hors de! l'heure et du lieu du festin ? » li serait par trop néophyte s'il n'hésitait pas. Mais la reine ordonne, il obéit

Je.boib à la vertu célesle

Qui d'eu haut. vient à mon secours!

Oui, Tort de !<i toi q;ii me reste,

J ijois à de chastes amours

Oui, oui, à de chastes amours; mais il a compté sans l'art de Locu&ta, et le voilà saisi d'un ravissement extatique; il envoie la sagesse cite devrait toujours être, an diable, qui s'obstine à n'en pas vouloir, et tombe éperdu aux pieds d'Olympia. La rçhif ravie l'entraîne vers la salle du festin. Mais un homme au sinistre visage se présente sur le seuil, criant d'une voix plus sinistre encore: .Je viens pour expliquer à vos.dernii vs moraens Le divin livre écrit à Palbmos par l'apûtre, Livre des éppiivpuieiiienâ!

« Un ange m'appârut et me dit « Je te » montrerai la condamnation de la courli» sane de Babykme, avec qui les rois de la » terre se sont enivrés du vin de la dé» bauche.

» Elcette femme était vêtue de pourpre et » d'écarlate, parée d'or et de pierres pré» cieifses, et je la vis enivrée du sang des » saints et des martyrs.

débattues, que de bonnes et utiles pensées on y rencontre! L'apteur, M. Paul Dupont, imprimeur et député, y prend chaleureusement en mains, comme il l'a fait du reste dans le Corps-Législatif, la cause d'une classe très nombreuse (trop nombreuse même en France, et nous reviendrons plus loin sur cette remarque), pour laquelle le temps, dans ses progrès de bienêtre matériel semble s'être immobilisé. Nous voulons parler de la classe des fonctionnaires de tout ordre et spécialement des petits employés. Et par cette dernière désignation'nous n'entendons pas seulement les commis secondaires des ministères et administrations publiques, nous y comprenons encore cette nombreuse catégorie de serviteurs de l'Etat, à traitemens plus ou moins faibles aussi, qui portent le poids du jour du fonctionnement social, les instituteurs primaires, les professeurs de collège?, les magistrats peu rétribués, les desservans, les employés de préfectures et mairies, les agens voyers, etc. Ce n'est certainement pas exagérer que d'évaluer à 300,000 le nombre total de ces divers agens de second ordre, représentant chacun pour la plupart p»e famille de trois à quatre personnes. Eh! Tbien, pour cette partie notable de la population, à qui les convenances de position sociale ne permettent pas, on le reconnaîtra sans peine, de se vêtir, de se loger,;de vivre enfin comme le simple ouvrier, il faut dire que, de nos jours, l'existence devient déplus en plus difficile, de plus en plus intolérable. Un mot l'explique, et c'est du reste un fait bien connu que nous ne prétendons nullement révéler au public depuis soixante ans, tous les objets de consommation ont doublé de prix; et cependant les salaires des employés du gouvernement sont aujourd'hui, à très peu près, ce qu'ils étaient il y a soixante ans. Allons tout de suite au-devant d'une observation d'ailleurs fondée certains égards. Le gouvernement, dira-t-on, a commencé l'œuvre réparatrice le budget a alloué et il a été récemment réparti quelques augmentations à un certain nombre de ces modestes serviteurs de l'Etat. ̃ C'est très bien, et nous lé savons; mais ce n'est qu'un commencement, et, sur petite échelle, un palliatif très restreint dans son action. Qu'on ne s'arrête donc pas à cette première amélioration, qu'on la rende générale et surtout plus efficace; qu'on se garde bien, dans les hautes régions de la bureaucratie, de l'envisager comme un avancement réglementaire pour les agens auxquels elle a ,été appliquée; le mal qu'on aspire à guérir subsiste à peu près tout entier. Le dernier budget a consacré 40 millions environ au relèvement des petits traitemens; M. Dupont estime que pour rendre générale cette salutaire et indispensable mesure, il faudrait y employer encore 50 millions. Nous ne pensons pas que cette évaluation soit exagérée. ̃

Encore une petite objection pourtant, et c'est nous qui la ferons cette fois, non que nous voulions l'appliquer à tonte la classe des fonctionnaires subalternes ce serait, à l'égarddu plusgrand nombred'entre eux, tout t à fait dérisoire mais, portant la question un peu plus haut, nous reconnaîtrons volontiers que, dans cette couche sociale si étendue qui constitue aujourd'hui la moyenne et même la petite bourgeoisie, l'appétit désordonné des jouissances et du luxe est trop souvent, bien plus que la modicité des bénéfices créés par lo travail, une source permanente de misères morales et matérielles. Nous ne sommes assurément pas de ces esprits in-tolérans et moroses qui volontiers verraient les classes inférieures à tout jaunis privées des avantages matériels qu'ap-

» Et je vis un'ange qui.descendait du ciel, «tenant dans sa main la clef de l'abîme et «l'ayant ouvert, il délia le, démon que le » Fils de Dieu avait enchaîné. »

On entend un bruit "souterrain pareil a celui du tonnerre. Des vapeurs rougeâtres s'élèvent à l'horizon.

Entends-'ii ?. Sous tes pieds dé'jà gronde la terre; La mer mugit au loin; on voit tiember les munis. Mais Olympia, Nicanoret leur suite rient de ce prophète et le laissent croasser. Ce bouffon d'Italie "•

Manquait à nos repas.

Au deuxième acte, il s'agit de l'amour de Kicanor pour Lilia. La sœur a pris le fiancé, le frère veut la fiancée. Mais la jeune fille ne se laisse pas enivrer et séduire aussi ai-,sèment que le lâche Hélios. Elle est toute à sa foi elle ne deviendra infidèle ni à son dieu ni à son amant. La voilà en prières au pied d'une croix qui surmonte le tombeau des martyrs. La foule des chrétiens l'entoure. Nieanor et ses gardes les dispersent brutalement. Demeuré seul avec la vierge chrétienne, Nieanor essaie de la séduire. Les protestations passionnées, les mensonges les plus invraisemblables ne lui coûtent rien

De Dieu iic crains pas fanaUlÈmp!'

L'amour m'a donc le baptènm,

Je suis cUrftien puisque je t'aime; ̃' Je m'incline devant ta foi. ·

Lilia ne croit pas à cette conversion sa résistance exaspère Nieanor, qui, oubliant toute retenue, saisit la jeune iiile en criant Oui tu seras à moi 1

LILIA. ̃̃̃"

Je ne serai qu'il Dieu 1 ?!l

KICANOR.

Ton Dieu n'exisle pa?.

à peine cesderniers mots sont-ils prononcés, que le tonnerre éclate. Nieanor tombe foudroyé. Lilin s'évanouit. La scène est plongée dans une obscurité profonde. Satan parait. Me toilîi libre enfin Et du fond de I'alline,

porte avec lui le légitime progrès des sociétés, progrès qui est pour beaucoup dans la culture des intelligences comme dans l'adoucissement des moeurs. Non, nous ne. rêvons point de ramener le peuple au brouet noir des Spartiates nous comprenons très bien le luxe, son éclat, ses splendeurs et son utilitésociale, là où il ne s'appuie pas surune base factice et mensongère, et nous ne nous élevons ici que eontrela médiocrité vaniteuse qui ne sait pas, lorsqu'il le faut, accepter dignement et honnêtement sa fortune. Quel esprit sensé, en effet, ne déplore aujourd'hui de voir jusqu'aux plus humbles,- souvent, sacrifier tout à cet entraînement général, forcené des jouissances d'apparat qui gouverne le monde actuel? En est-on plus heureux? Nous ne le croyons pas. Goûts modestes, habitudes simples de nos pères, qu'étes-vous devenus? Pourquoi allez-vous chaque jour vous effaçantdu foyer domestique? Nous n'avons pas, nous qui traçons ces lignes, franchi beaucoup au delà de l'espace d'un demisiècie, et pourtant- nous les avons vus ces temps on la petite bourgeoisie, économe, laborieuse et mod-este, savait être heureuse d'une existence simple, d'un mobilier sans faste et de goûts sans recherche. On avait alors peu de meubles' luxueux,- peu de dis pendieux superflu les robes n'avaient pas encore quadruplé d'ampleur et décuplé d'envergure, on avait -fort peu de dorures au salon, ou plutôt, en général, on savait au besoin se passer de salon; la part vraiment utile du logis en était d'autant moins étriquée, et la famille, réunie le soir an même foyer, dans la salle commune, n'en était que plus unie, plus heureuse et plus gaie. souvent aussi étaient les serviteurs, qu'on ne s'était pas encore ingénié de parquer tout là haut sous les toits, où, monde à part, devenu en quelque sorte étranger à la maison, ils tiennent, aux dépens des maîtres, conciliabule de médisances et trop souvent école mutuelle de scandale. Nos temps ont changé tout cela il faut briller aujourd'hui briller quand même et paraître' tout prix; il faut, queUe que soit la modicité des ressources régulièrement assurées, rivaliser d'élégance et d'éclat avec les plus riches :.Ia fièvre d'pstentation nous dévore.1 Ruineuse nécessite! Servitude douloureuse! C'est la fable de la grenouille orgueilleuse en action il faut, au risque d'en crever, pourvoir à cette onéreuse dépense de montre et d'apparat, à laquelle. on ne se trouve que trop souvent amené à sacrifier les vraies et salutaires douceurs du bien-être général, et parfois aussi, hélas! le calme heureux d'une vie morale et bien ordonnée

Mais laissons là ces remarques, qu'aussi bien on trouvera peut-être quelque peu chagrines' et sentant' leur laudator temporis acti; cela, nous le répétons, concerne assez peu la classe dont s'occupe surtout et avec un si juste intérêt M. Paul Dupont. Le fait frappant et réel, le voici; il touche à une haute question d'économie publique, la valeur de l'argent. En 1665, durant les Grands Jours d'Auvergne, et malgré une cherté qui, remarque M. Dupont, amena le gouvernement à fixer la taxe des denrées -et même des loyers (l'idée du maximum n'est pas toute, on le voit, d'origine révolutionnaire), la viande de boucherie coûtait, par livre de 16 onces, 2 sous tournois le mouton et le veau, 5 sous; le beurre, 6 sous; la paire de poulets, de 8 à 10 sous. En 1780, la viande se payait do. 5 à 6 sols la livre en -1820, c'était 55 à 60 c. le demikilogramme (le doublej; en 1841, 75 à 80 c. (le triple); aujourd'hui, de 95 c. a 1 fr. (près1 du quadruple). Et il faut noter que depuis

«loi prisonnier de Uieu, je peux enfln sortir! Un siècle est expiré. C'était peu pônr'le crime. L'h/mViaa n'a pas trouvé linsiant du repentir! A l'œuvre niaiutenani Que ce jour soit a moi, Et qne l'homme, écrasé sons le poids de ma haine. Comprenne d ses douteurs que j'ai rompu ma chaîne! Et le voilà qui- commence son œuvre infernale en essayantde perdre Lilia par la jalousie. Il lui souile au cœur de mauvaises pensées; il lui montre, daus,une apparition magique, Hélios mollement étendu aux pieds d'Olympia; cri de douleur de la jeune fille; nouvel évanouissement.

SATAN.

Va je mettrai l'enfer entre son ereur et loi (Il ramasse le manteau de Nieanor.}

Je prends cette dépouille échappée à la tombe; Et mainleiiiinl, le proconsul, c'est moi.

Le troisième acte est celui des coupables ivresses; la vision de Lilia ifétaii pas mensongère. Ilélios, revêtu d'un splendide costume, pai court avec Olympia de déli-

cieux jardins.

HÉLIOS.

Ce priais.ce feslin.. cYsH,iirs.ceschanls.jo.yeu* Ct-ttë beauté céleste! ah! Irop cruelle image! Est-:1)1 donc vrai faut-il croire mes yeux ?. Ou bii-n est-ce l'ellel d'un funeste mi'age? OLYMPIA.

Non non regirde moi !ce n'est pas un menva! tu peux croire ton bonheur! songe! II ressaisit peu peu ses souvenirs et se rappelle. le rendea-vous qu'il a donné à Lilia:

Loin de mon cœur

Ivrpssecrimïnelle!

Lilia, Lilia m'appelle

OLYMPIA. 1

Lilia! Lilia! c'est toi qui liens son sort, Choisis! pour toi le trône, ou pour die la mort! Ballet, bacchanale, voluptés de toutes sortes, au milieu desquelles reparaît Lilia. Elle vient rappeler à Ilélios les sermons qu'il oublie. Elle brave les menaces d'Olympia; Iltiîîos veut la sauver elle, et saisissant la main de la reine

Sauvons du moins ses jour?, si jedois vivre infime Reine, je suis à loi! e t'aime, Olympia î v

1847, c'est-à-dire en onze ans seulement; Y la viande de toutes sortes a augmenté de1* 50 pour lÔOj; le beurre, de 68; les œufs, de' 56-; le poisson, de 400, etc. -Quant aux loyers, on sait ce qu'il en est en 1810- une bonne Jamille bourgeoise d'état1 moyen, trouvait à Paris logis; confortable* pour 600 à 1,200 fr.. selon les quartiers.' C'est'trois et quatre fois ce prix de nos jours qu'ont à y mettre ses successeurs. Les bénéfices du marchand, les salaires de l'on-* vrier, le revenu du travail enfin, comme le loyer des fermages et de la propriété bâtie,? ont-ils grandi dans des proportions eorres-r pondantes? Nous le voulons bien ,• mois ce* qu'il y de certain, c'est que la rétribution' du fonctionnaire public, de l'employé, on le répète, ne s'est, point accrue, et 'tel traitement qui, en 1806, représentait 1,800 fr./ de denrées et de marchandises, n'en vaut guère aujourd'hui que pour 800 fr. ou; 900 fr. Voilà la condition que le temps as faite chez nous à la nombreuse classe qui vit* de traiteméns fixes. ̃ ̃ > Et cet excessif renchérissement dés objets; est-il donc un fait anormal plus ou moins' transitoire? Nullement; il est dans le cours ordinaire des choses; il tient d'abord à une cause générale, l'extension progressive de l'aisance publique, qui, en accroissant les consommations, la demande, a pour infaillible résultat de faire hausser les prix. Mais en ce qui touche le présent, il est l'effet d'une cause toute spéciale et plus importante encore à savoir que le numéraire, devenu de plus en plus abondant, a successivement perdu de sa valeur, de' sorte qu'il faut aujourd'hui une plus forte somme d'argent pour se procurer une même quantité de marchandise. En- un mot, c'est · moins la marchandise qui a enrichi, que le numéraire qui a baissé de valeur. C'est, comme l'observe M. P. Dupont, un cas de force majeure contre lequel rien ne saurait prévaloir il a été, depuis dix ans surtout, le ` résultat de l'abondance de l'or qui a comme ̃' inondé l'Europe. On a calculé qu'il y est arrivé, depuis la découverte des mines californiennes et australiennes, pour près de 8 milliards d'or, dont une forte partie st, entrée en France. Mais pour en revenir à notre sujet, peut- être objectera-ton que l'insuffisance des traitemens tient surtout à ce que l'administration publique est de nos jours encombrée d'employés. Pourquoi, dira-t-on, le pays ̃ tout entier est-il actuellement livré à cette ,'< fièvre de places qui l'agite j usque dans ses der- :̃̃' niers hameaux et précipite de laprovincesur Paris des flots de solliciteurs faméliques se succédant sans relâche et se poussant, comme ils disent, à coups d'influences et de protec- t tions? f Sans aucun doute il y a là un vice, et nos successives révolutions, en faisant sans cesse- surgir des pouvoirs nouveaux et avec eux de nouvelles créatures â pourvoir, ont bien aide à cette extension démesurée de la bureaucratie il a bien fallu créer des positions: aeeroî- tre le personnel administratif, et l'abeille, on le sait, n'est,pas plus ingénieuse à construire etàéjendreles rayons de sa ruche que la gent bureaucratique à enfler ses attributions, à di- later ses édifices de cartons,et de papiers^ Pourtant il faut bien reconnaître aussi qu'en se perfectionnant, notre ̃ administration dont l'étranger considère l'organisation comme un modèle très enviable, a dû, pour i répondre à Kimmense et continu développement des intérêts et des affaires, étendre et multiplier ses rouages, opérer, dans son Y vaste mécanisme, une division de-plus en plus grande du travail. En. fait, on travaille, beaucoup aujourd'hui dans les ministères (est-ce, il est vrai, partout et toujours

Cri de désespoir de la jeune fille.

LE CHOEUR.

filoirek Vénus l'enchanteresse, Gloire à la rente, à la déesse.

Dont le pouvoir trouble sog cœur.

Acte quatrième. L'atrium du palais d' Olympin, orné de toutes les richesses de la fantaisie étrusque..Un peu plus tard, lè théâtre représente là terrasse du palais d'Olympia ̃ à gauche, l'avenue du temple d'Isis et Sérapis au fond, l'acqueduc à deux rangs v d'arches qui lie les hauteurs d'Hercijlanum aux rochers arides où commencent les pentes du Vésuve. Au lever du rideau; rien n'annonce encore dans cette région d'Hef-'culanum les ravages des commotions souterraines et des torrens de lave. La catastrophe n'a éclaté qu'aux environs.

Satan, sous les traits du proconsul .Nieanor, appelle à tui les esclaves et leur proche la révolte contre l'autorité romaine Si j';ii pu m'abaUer. jusqu'à flatter un maître, ̃* C elail pour lui porter déplus fune.,i s cuuiis Voici l'heure! Frappez! [ps dieux sont avec nous LES ESCLAVES.

Régnons, régnons à notre lour .• Y

La foudre gronde.

Reino duTnonde,

Voici ton dernier jour! Y-

Pendant cette scène, le grondement du v tonnerre et des commotions souterraines se > môle aux éclairs qui sillonnent la nue. On ̃ entend à la fin mr grand bruit d'écroulement. (Deuxième tableau.) Hélios paraît sur la terrasse du palais d'Olympia. Tout s'écroule autour de lui. Il est à demi fou de désespoir et d'horreur; il appelle à grands cris Liiia. La voici. Mais, chrétienne "ûdèle, e!le repousse-avec liorreur?son méprisable amant. II se traîne à ses pieds, il verse des larmes de repentir et d'amour, il l'attendrit enfin. Lilia ie bénit et' lui pardonne. Le tremblement de terre redouble de violence- le peuple d'IIereulanuni accourt avec Olympia, Sa{çm*McanoT et le prophète. Les flots 4e lave s'approchent, montent montentcoiïiïae une mer de feuv


bien utilement?}, .et ce n'est plus guère que dans les traditions de la comédie qu'on peut trouver actuellement ce type du Beîlemain arrivant à son bureau à midi pour tailler sa plume, lire son journal, ranger ses papiers et faire paisiblement, vers quatre heures, ses préparatifs de départ.

Ceci posé, on doit reconnaître que l'administration a tout intérêt à réduire au strict nécessaire, à mesure des extinctions, le nombre de ses employés, il est de toute évidence exubéfant; il lui importe, comme il importe aux employés eux-mêmes, qu'elle ne se recrute que d'agens capables, dévoués, ayant donné des preuves d'instruction, en état enfin de la bien servir et de lui faire honneur. Mais aussi le corollaire indispensable de ce système, c'est que ces employés puissent vivre, c'est que la position du plus grand nombre d'entre eux ne soit pas au-dessous, relativement, de celle de l'ouvrier occupé à des travaux manuels c'est qu'enfin ils soient convenablement rétribués, et que dans ce siècle, où le moindre industriel peut arriver sans peine à une honnête aisance, parfois à une rapide fortune, le dénûment et les privations ne soient pas l'inévitable lot du serviteur de l'Etat. Ils ont là pension de retraite, dira-t-on. Soit; mais qu'on ne perde pas de vue que pour la très grande majorité des employés subalternes à qui il est donné d'y arriver,, la pension est des plus modiques; et ce n'est oertes pas avec ce lot chétif et éventuel, obtenu après soixante ans, que l'on- peut élever ses enfans, marier ses filles et laisser à sa veuve un peu mieux que le strict et indispensable nécessaire.

Nous le pressentons avec peine, mais si l'Etat tardait trop à améliorer le sort de ses employés, il serait peut-être bientôt exposé à ne plus les recruter que parmi des ignorans, des incapables, des éclassés,x la pire espèce sociale la carrière administrative serait désertée de tout ce qui a force, intelligence, feu sacré comme ̃ on dit, et les affaire» publiques ne pourraient manquer d'en ressentir un véritable préjudice, « Les hommes qui se sentent forts a dit un homme d'Etat distingué (M. Vivien, Etudes administratives), s'éloignent d'un service mal récompensé ceux qui y entrent n'y apportent que le décou-, ragement. »

Qu'on veuille bien croire, au reste, que nous apercevons ici quelque chose de mieux qu'une sorte de question de paupérisme. Combien d'autres améliorations que l'accroissement des salaires appelle le régime de la bureaucratie! M. Paul Dupont les signale avec force et raison le sort, l'avancement des fonctionnaires de divers ordres n'est pas régi encore par un règlement général embrassant toutes les administrations et délibéré en Conseil d'Etat; loin de nous l'idée de vouloir ramener l'avancement administratif à l'étalon d'une règle, commune, à la mesure égalitaire de l'ancienneté; ce serait la pire des organisations, etceltesorte de communisme appliqué à l'administration publique aurait, comme partout ailleurs, pour infaillible résultat, le règne du médiocre et l'extinction fatale de tonte supériorité. Non, une large part doit certainement être faite ici'au choix du mérite et de l'a, capacité; mais encore faudrait-il que partout la règle commune assurât à tous un honnête minimum d'avancement que l'avenir des serviteurs de l'Etat ne fût nulle part remise aux caprices du hasard qu'en tels services le défaut de mutations ne limitât pas indéfiniment la carrière de tels fonctionnaires expérimentés, tandis qu'en d'autres branches la fréquence des mouvemens ménage à un grand nombre des faveurs exceptionnelles. Il conviendrait, en outre que des services identiques impliquassent l'identité des titres et des rétributions; la classification et la nomenclature dés grades, puis surtout les traitemens des mêmes gradés sont, entre les divers ministères, d'une inexplicable disparité; ici les chefs de division surabondent; là il n'y en a pas un seul tel rédacteur des Finances ou de 4a Guerre, par exemple peut atteindre à un maximum da 4,000 fr., tandis que, à l'Instruction publique, aux Travaux publics, au Commerce (où apparemment la nature des travaux ne suppose pas moins d'études et d'intelligence), le mSrne grade 1 fie dépasse pas 5,000 fr. et ainsi des au- I tres rangs de la hiérarchie administrative, Mais arrêtons-nous ici, le sujet mène- rait loin, et nous aimons mieux renvoyer le lecteur, pour plus ample informé, à l'excellent écrit où M. P. Dupont a envi-

•Le Vésuve fait son éruption.

>. satan à Olympia.

'Voilà lè châtiment!

Olympia.- Eh bien! je te dffle

LE prophète..

Chrétiens "voici la mort

HELIOS ET LILIA.

C'tst le ciel! c'est la vie!

Et tout- s'engloutit dans un tableau final dont nous. renonçons à décrire la magnificence.

Les partisans de la prose rimée, des vers plats et des non-sens, qu'ils prônent comme la seule pâture convenable à la musique, seront un peu embarrassés cette fois pour soutenir leur système. On se, doute bien en effet qu'un poëme (c'en est un) écrit par M. Méry, ne doit en rien ressembler aux vulgaires livrets. L'imagination de. l'un des écrivains de notre temps les plus latinistes. les plus versés dans la 'connaissance de l'antiquité romaine, devait en pu tre se donner carrière en traitant un pareil sujet, et l'orner, le dorer, le fleurir des plus splendides images, des vers les plus harmonieux. Qu'on lise le poëme d'Herculanum., on verra que M. Méry n'a pas failli à sa tâche. Presque à chaque page on trouve des vers tels que ceux-ci

Olympia, ma sœur! Parihénope est en fête, Et l'Italie entière applaudit ta beauté.

Du myrte et du ]auuer ceins ton auguste tête, Toi, reine par la gràr.e et par. la majesté

Rome à tes douces lois soumet un vaste empire. Pour asservir l'Eupuraiè. elle a su te choisir. Des insensés disaient que ce vieux monde expire Tui, tu le fais renaître à !a voix du plaisir. Et pourtant-ce poëme si coloré, écrit en vers et en français, n'a point entravé l'inspiration du musicien, et la partition de Félicien David contient une foule de belles choses. Les situations de la pièce manquent seulement(Un peu de nouveauté, si -tant est qu'on puisse encore, à l'heure qu'il est, trouver des situations nouvelles.

Le premier acte est précédé d'une c,our(e

sagé sous toutes ses faces la question des traitemens et de l'organisation administrative. En plaidant ainsi-la cause des faibles, l'auteur s'est du reste montré conséquent avec ses précédens philanthropiques, lui qui, chef d'un ;rand établissement industriel, a (fait tant d'efforts généreux, etheureux nousjle savons, pour y assurer à ses nombreux ouvriers les meilleures conditions possibles de bien-être matériel, sde mutuelle assistance, d'ordre moral. L'écrit de M. Paul Dupont est, on peut le dire, l'inspiration d'un homme de bien, vir bonus, et quiconque l'aura lu et aura pu lire aussi, il y a quatre ans, l'Histoire de l'Imprimerie du même auteur, sera certainement porté à compléter ici l'expression du prince des orateurs romains Âlque dicendi pefilUS. CIIESIN-DOPONTÈS.

N A propos du dernier compte-rendu de la Banque, nous signalions les effets de l'incertitude qui semblait peser sur les affaires. Aujourd'hui encore nous sommes obligés de constater que cette influence se maintient avec une persistance regrettable.

Le portefeuille a perdu- 26 millions 867,241 fr. à Paris, et 9 millions 919,442 fr. dans les succursales.

L'encaisse métallique a atteint le chiffre de 557 millions !0o,089fr.; c'est une augmentation de 52, millions 832,429 fr., dont 28 millions 995,080 fr. à Paris.

La circuîatiorf'des billets (Banque et succursales)adiminùë<iél8mil lions 868,000 fr.; elle est à peu près d&7Q6 millions. Jl suffit de comparer ce chiffre à celui de l'encaisse pour comprendre ce que la situation actuelle a d'anormal.

Les avances sur effets publics français n'ont presque pas varié; les avances sur actions et obligations de chemins de fer se sont accrues de 4Tîii!lions 500,000 fr. Le compte-courant du Trésor a augmenté de 25 millions d95,000 tr.

L'augmentation des comptes-courans particuliers s'est arrêtée, et il y a même à Paris une diminution de 8 millions 985,000 fr. sur ce chapitre. L'accumulation des capitaux oisifs n'en reste pas moins encore au chiffre considérable de 257 millions 462,000 fr. -.̃̃ ALÉ0Situation de la Haraque de France ET DE SES ~~CCWB8ALES

Au 10 marslS59.

ACTIF.

Argent monnayé et lingots. 253,5'6,937 37 Numéraire dans les succursales 303,593, 152. » Elïiitséchus hier recevqir ce jour.. 291,388 08 Porlefeuille de Paris, <iont89,872,322 f.

7t c. provenant des succursales. 216,052,062 90 Tortefeuilles des succursales, effets

surplace 230,787,508 » Avances sur lingots et monnaies. 316,700 » Avances sur lingots etmonnaies dans ̃

les succursales. 694,600 »

Avances sur effets publics français.. 26,259,700 » Avances sur ellels publics français

dans les succursales 12,417,100 » Avances sur actions et obligations de

chemins de fer. 85,327,100 » Avances sur actions et obligations

dans les succursales 29,966,120 » Avances sur obligations du Crédit

foncier. ̃ 724,400 » Avances sur obligations dans les suc-

cursales .i. 4^3,600 » Années k l'Etat sur le traité du

30 juin 1848 45,000,000 » Rentes de la réserve de la Banque et

des succursales (ex-Banques) 12,980,750 14 Rentes, fonds disponibles. 52,198,103 63 Actions nouvelles non libérées.1. 6,050 •• Hôtel et mobilier de la Banque. 4,000,000 » Immeubles des succursales. 6,911,032 » Dépenses d'administration de la

Banque et des succursales. 784,769 63 Divers. 4,4t7,773 43 ̃'<' •. l",286s663,787 18 Capilal la passif. ~91,250,000 p

Capital de la Banque 91,250,000 »

Capital nouveau 91,250,000 » »

Bénéfices en addition au' capital P1,250,000

(art. 8, loi du 9 juin 1857) 1,510,527 65 Réserve de la Banque et des succur-

sàles (ex-Banques) 12.980,750 14 Réserve nouvelle 9,1*5,000 » Réserve immobilière de la Banque. 4,000,000 » Billets au porteur en circulation

(Banque et succursales). 706/.61)625 » Billets à ordre payables à Paris et dans les succursales 7,153,200 » Récépissés payables à vue à Paris et

dans les succursales 7.655,304 » Compte courant du'frésor, créditeur. 88,975,430 91 Comptes courans de Paris 225,001,263 29 Comptes courans dans les succur-

sales .• 32,461,242 » Dividendes à pa^yer 951,520 25 Arrérages de valeurs transférées ou

déposées 1,432,072 25 Escompte et intérêts divers a Paris et

dans les succursales. < 3,877,432 60 Réescompte du dernier semestre à

Paris et dans les succursales 1,005,377 37 Excédant de rentrées sur ks effets

en souffrance 23, 158 36 Divers 1,749,883 36 ..̃̃̃ 1,280,663,787 18

Certifié conforme aux écritures.

Le gouverneur de la Banque de France,

Comte cm. DE <sï;»jihst.

introduclion» d'un caractère triste, que le timbre voilé des violoncelles assombrit encore puis éclate le chœur

Gloire a toi, grande reine La marche du couronnemerit est d'un effet pompeux et brillant. Je citerai l'andante d'IIélios dans le mode mineur,

Dans une retraite profonde.

et le couplet correspondant de Lilia. r La phrase du début de la scène quatrième: Noble Hélios, en ton absence

est fort belle. On a trouvé un peu moins de distinction dans FaJJégro suivant. C'est par son originalité, au contraire, que se fait remarquer le passage

Bois ce vin que l'amour donne,

et le morceau tout entier qui le suit, supérieurement écrit pour la voix de Mme BorghiMamo, est d'un grand effet.

Le dessin chromatique des violons avec sourdines, au moment où Hélios ressent l'influence du philtre amoureux, fait image. Il y a beaucoup de passion dans la fin du solo d'Hélios, et l'ensemble du duo est supérieurement traité.

Il serait moins aisé de justifier le caractère de l'allegro d'Olympia

Ouvre l'ablme!

et l'emploi des petites flûtes dont l'effet n'est pas heureux. Mais le final," à partir du moment où le peuple éclate de rire, prend des proportions de plus en plus.larges, et l'accelerando de la coda le termine avec chaleur. Le chœur «Roi du ciel, maître de la terre », est écrit pour les voix de femmes avec des réponses des voix d'hommes à la fin de chaque phrase. Cette opposition de timbres produit un contraste des plus heureux.

L'élan enthousiaste de Lilia

Je veux rester constante f

A mes amours pieux

a provoqué de grands applaudissemens mais la dernière scèp de ce deuxième acte

Nouvelles étrangères. PRESSE.

Berlin, 9 mars.

Le mintMère a fait aujourd'hui dans la Chambre dès Députés des communications sur la situation politique. Tous les ministres étaient présens. Beaucoup de membres du corps diplomatique assistaient à la séance.

Après quelques mots d'introduction du prince de Hohenzollern, le ministre des finances ayant pris la parole, a dit

« Depuis le commencement de ce mois, des achats importaus ont fait croire que des chevaux en nombre considérable allaient être exportés du Zollverein. Le gouvernement a proposé le 2 de ce mois aux gouvernemens du Zollverein, avec l'autorisation du prince-régent, une interdiction générale de l'exportation'des chevaux.

» A l'exception du gouvernement luxembourgeois, dont la décision n'est pas encore painvenue, tous les gouvernemens y ont adhéré? L'interdiction a été mise en vigueur en Bavière le 5; dans le Wurtemberg le 7; à partir de demain 10 elle sera appliquée sur toutes les frontières. Le gouvernement croit avoir agi-conformément aux sentimens de la Chambre. (Bravos unanimes.)

» Le ministre des affaires étrangères Au milieu de l'agitation qui s'est manifestée dans ces dernières semaines dans les autres parties de l'Allemagne, la représentation nationale de Prusse a conservé une' attitude qui lui assure la reconnaissance du gouvernement et de tout le pays.

» Dans cette attitude pleine de mesure, en présence de l'excitation générale des esprits, la nation reconnaîtra avec un orgueil légitime le témoignage le plus éloquent de ce tact politique et cette sage prudence qui convient à une assemblée chargée de représenter les intérêts d'un grand pays.

Il Mais le gouvernement la regarde encore comme un gage précieux de confiance qui le fortifie dans l'accomplissement de la mission difficile qui lui est imposée. Il croit le moment venu actuellement où il lui est possible d'exposer à la représentation, en traits généraux et autant que peut le permettre la nature délicate 'du sujet, la position qu'il a cru devoir prendre dans.Ma question politique du jour qui a pris si subitement le premier rang dans les préoccupations du public.

» Les inquiétudes qu'inspire Tétat des relations européennes ne sauraient être ramenées toutes à quelques questions nettement précisées. Elles émanent plutôt du profond dissenment qui s'est produit depuis quelque temps entre certaines puissances et qui s'est mani-f festé dans une série défaits positifs. En pre-t sence d'une situation pareille, le gouvernement ne pouvait avoir un seul instant des doutes sur la mission que la Prusse doit se donner assurér aux traités européens le respecfqii i leur est dû, à ce qui existe la valeur des droits acquis,, et par conséquent à l'Europe la paix. » Tel pouvait être l'unique but que le gouvernement prussien devait chercher à atteindre par tous les moyens qij sont à sa disposition. N'étant lié d'aucun côté par des obligations spéciales, et ses relations avec les puissances les plus intéressées dans la question étant des plus amicales, le gouvernement prussien se trouve dans la position la plus favorable pour, adresser des deux côtés, avec la même impartialité et la même efficacité, ses conseils, tendans à la conciliation et à un arrangement. » Dirigée par les mêmes motifs, tendant au même but, l'Angleterre, qui est intimement liée à la Prusse, a joint ses efforts à ceux du gouvernement prussien, et comme jusqu'ici les deux cabinets conservent encore aujourd'hui l'espoir, considérablement augmenté dans ces derniers jours, que le but désiré sera atteint par leurs efforts réunis. Mais dans ses soins pour aider comme grande puissance européenne à résoudre une grave complication européenne, la Prusse n'oubliera jamais sa mission allemande.

» De même que le gouvernemeut prussien a la conviction d'àvoirirespecté le plus consciencieusement les traités européens et l'état politique qui repose sur ces traités, jl est convaincu en même temps que-la politique prussienne pour répondre à la haute mission de notre pays, doit toujours être nationale.

«Toutintérèt vérilablemenlaUemanu trouvera toujours en Prusse ses plus chaude défenseurs et partout où il s'agit du maintien du droit, de' l'honneur et de l'indépendance, de la patrie commune, la Prusse n'hésitera pas un instant à mettre toutes ses forces dans la balance pour la conservation de ces biens sacrés. S'étant placé à ce point de vue et ayant servi de la manière la plus efficace le véritable intérêt de l'Al- lemagne dans la complication actuelle, par cela qu'il a fait peser toute l'influence de la Prusse comme puissance européenne en faveur d'un arrangement des différends qui existent, le gouvernement' se sent en harmonie et en communauté complète avec le pays et ses représentai^ et fort de cette conviction, il attend avec calme, mais aussi avec une ferme résolu-- tion, tout ce que l'avenir apportera; car quel que soit cet avenir, il trouvera toujours et dans toutes les circonstances la vieille Prusse au poste et fidèle à la mission que la divine Providence lui a assignée visiblement. »

te discours du ministre a été souvent interrompu par les marques d'assentiment de l'assemblée, notamment aux endroits où il a parlé des, efforts de 'la Prusse pour maintenir la paix, de la coopération dé l'Angleterre, et de la mission de la Prusse.

Le président comte Schwerin «Messieurs, lie I considérez pas comme un abus de la position que j'occupe dans cette Chambre si je me per- mets, dans un moment où je crois que toute la Chambre est animée d'un même -sentiment, d'une même pensée, de traduire en paroles ce sentiment unanime, » La Chambre a entendu avec beaucoup de L

a semblé manquer de l'animation ardente qu'elle exige; le dernier.vers de Satan Et maintenant, le proconsul, c'est moi!

chanté sur une phrase qui se termine tranquillement par la cadence parfaite, n'a rien de satanique dans son accent.

Le grand succès du troisième acte est tout entier aux couplets d'Olympia

Aimons, libres d'envie!

dont la mélodie élégante a charmé l'auditoire et qu'on a redemandés.

Dans les airs de danse, un peu ternes en général, il faut signaler l'allégro pour deux petites flûtes, accompagné du pizzicato des violons, et dont le retour est orné d'un contre-chant de violoncelles.

La bacchanale avec ses cris « Evoë! » jetés au' travers du mouvement rapide du morceau instrumental est d'un superbe enivrement.

L'acte de foi de Lilia

Je crois au Dieu que tout le ciel révère,

ne m'a pas beaucoup frappé. Je l'ai trouvé de prime abord néanmoins supérieur pour le style au Credo des Martyrs de DonizeUi Jeci'ois en Dieu, ssul matire, de la terre.

En général, les phrases d'un mouvement vif et basées sur un rhythme uniforme comme celle des Martyrs sont peu dignes de la solennité d'un tel sujet. ` L'andante avec cor anglais de Lilia Hélios, je t'appelle! ̃' est extrêmement touchant; et lé compositeur, dans la coda du final, a employé avec bonheur' la forme, syncopée. Le second temps de la mesure à quatre ainsi accentué donne à l'effet des voix une grande énergie. Le chœur des esclaves révoHés au dernier ac!e croît en violence jusqu'à la fin d'une façon essentiellement dramatique, sans cesser d'être musicale. Il me' semble toutefois que la mesure à trois temps et le mou vement allegretto employés là par le compositeur font songer involontairement

satisfaction les communications qui viennent de lui être faites par les ministres, et je crois qu'elle a tout heu d'en remercier le gouvernement et de dire qu'elle a confiance que cette affaire sera conduite parja suite dans le même sens. (Bravo !).

» Si le gouvernement a mis d'un côté tout son poids de puissance européenne dans la balance pour conserver au pays et à l'Europe les bienfaits de la paix, dont les peuples sentent d'autant mieux la valeur quand ils sont menacés de les perdre, il a, de l'autre côté, envisagé avec fermeté les éventualités qui résulteraient pour la Prusse dans le cas ou cette paix serait rompue. » Les intérêts de la Prusse qui ne peuvent jamais être séparés du droit, de l'honneur et des intérêts de toute la patrie allemande, les obligations que la Prusse a à remplir comme membre de.la Confédération germanique, ainsi que les égards qu'elle se doit comme grande puissance européenne, ont été pris également en considération par le gouvernement. j> Si le gouvernement, s'avançant sur cette voie avec calme et fermeté,- avec énergie et constance, va au-devant des événemens, qu'ils donnent la paix comme on peut l'espérer, ou qu'ils aboutissent à la guerre, ce qui serait infiniment regrettable, alors, Messieurs, je le dis avec confiance, il pourra compter avec certitude non seulement sur l'appui et l'assentiment de cette Chambre, mais aussi sur l'assentiment de tout le pays et sur son aide énergique, si elle était nécessaire. (Bravos!) Faitesrmoi voir, Messieurs, que j'ai exprimé vos sentimens sous ce rapport. (Toute la Chambre se lève en signe d'assentiment.) » (Gazette prusnenne.)

-••̃ AU.EMAGSE, .̃̃

Munich (Bavière), 6' mars.

Voici .l'ordonnance porlant interdiction de l'exportation des chevaux qui a été publiée hier soir «..

« Maximilien II, etc.,

» Nous croyons devoir interdire jusqu'à nouvel ordre, conformément à l'article 3 de la loi du Zollverein du novembre 1837 et en considération des traités du Zollverein, l'exportation des chevaux par la frontière extérieure des douanes.

» Notre ministre du commerce et des travaux publics est autorisé néanmoins à permettre exceptionnellement des exportations sur cerlaines*parlres de la frontières et pour le petit commerce du voisinage Cette interdiction, valable pour toute la Bavière, sera mise en vigueur immédiatement. Les contrévènans sont sujets à l'application des articles i, 11, 13, 16 de la loi du 17 novembre 1837. » Munich 5 mars.

v M-aximilien.

̃̃̃ » Baron DE PFORDTEN. »

'̃; ̃̃̃[ (.Mercure de'Souabe.)

PIÉMONT.

Turin V 9 mars.

On lit dans la Gazette piémontaise du 9 mars « Le rappel des soldats en congé appartenant t aux régimeus de l'armée autrichienne en Italie devant porter cette armée sur le pied de guerre, le roi a jugé nécessaire d'ordonner que les contingens fussent appeléssous les armes. Le pays, qui' a répondu avec tant d'empressement à l'invitation qui ces jours derniers lui a été faite à l'oceasion de l'emprunt, verra avec satisfaction ses soldats se grouper sous les drapeaux pour la défense de l'indépendance et de l'honneur de la patrie. ». Hier a été close dans les provinces de terre ferme la souscription à l'emprunt autorisé par la loi du 21 février dernier. La Rente souscrite dépasse de beaucoup celle de 1 million et demi, assignée par décret royal du 28 février dernier. Quand on connaîtra précisément toutes les souscriptions de chaque province,.il en sera publié un relevé détaillé.

A raison de l'empressement et de la spontanéité avec lesquels a été couverte cette rente et du nombre considérable des souscriptions, cet emprunt peut bien être qualifié de national il est un témoignage éclatant deiconfiance dans la politique du gouvernement du roi. Le reste de l'emprunt, pour compléter le capital de 59 millions, a été placé auprès de divers établissemens de crédit du pays et dé maisons de banque de Franc et d'Italie.

La maison Adami, de Livourne, a été, des premières à souscrire pour une somme considérable elle avait obtenu du ministre des iinances l'autorisation d'ouvrir une souscription particulière et de continuer à payer semestriellement la rente de 1849.. {Gazette piémontaise.)

Lundi est sorti des presses de Lémonnier, 4 Florence, une brochure de l'avocat Vincent Salvagnoli, intitulée De l'indépendance de l'Italie. La question italienne y est traitée avec une vigoureuse logique, et l'auteur démontre que le règlement juste de la question italienne est nécessaire à la paix de l'Europe et à la question,de la civilisation. {Idem.) Nous pouvons annoncer que le comte de Gavour,, ministre des affaires étrangères a chargé le ministre plénipotentiaire à Londres d'accorder aux exilés napolitains le patronage qu'ils ont demande et tout l'appui possible. {Opinionè.)

Gai?(DE~BagTAGriE. ̃ ̃ ̃.̃̃̃ Londres 10 mars..

Cité,' deux heures. La Bourse 'anglaise a été très aôtive, par suite de nombreux achats et de la rareté des Fonds. Consolidés 96 J/4 3/8 au comptant, 06 3/8 1/2 à terme; nouveau Trois pour 100 1)6 5/8 7/8; Trois pour 100 réduit, 96 î/2; Obligations de l'Inde ,17 sh. de prime. Fonds étrangers Six pour 100 turc 93 1/4 3/4; Trois pour 100 espagnol Ut 3/4; Diférés, 30 1/2. (Globe.) Plus de soixante gros canons ont été envoyés de l'arsenal de Woolwich, depuis un

et hors de propos aux menuets des anciennes symphonies. Peut-être cette forme rhythmique est-elle iuconciliable avec l'expression de passions aussi violentes. La* scène suivante'entre Hélios et Liiia contient un solo de ténor

Ange du ciel, oublie

Ce que la terre a fait,

touchant; un autre de soprano ̃» Devant Dieu, vèrs qui monte en ce jour de colère, mieux encore, et le deuxième d'Hélios Ah la g' âce d'en haut me touche

très beau. L'ensemble des deux voix à l'octave, à la péroraison, provoque de grands applaudisscinens.

On a promptément saisi et goûté les nombreuses beautés que je viens de signaler dans la partition d'Herculanum. On reproche seulement à M. David son orchestre en général un peu terne, trop souvent écrit dans la partie grave de l'échelle instrumentale, et l'emploi de certaines formes d'ac1compagnement dont la simplicité ne convient pas au style épique.

Roger, Hélios, est toujours le grand artiste qu'on ne se lasse pas d'applaudir; il a de superbes momens, dramatiques et de beaux accens de tendresse désolée ait dernier acte. L'ensemble de son rôle est assez peu avantageux.

Mme Lauters, avec sa voix de velours, a répandu un grand charme sur celui de Lilia, qu'elle a même joué dans plusieurs scènes avec un rare talent. C'est-bien la vierge chrétienne, tendre, dévouée, chaste et souriant au martyre,

La splendidp voix de Mme- Borghi-Manio remplit sans effort'k salle de l'Opéra. Cette habile cantatrice a su donner un caractère de séduction fatale et irrésistible au personnage d'Olympia. Son chant est large, bien posé, elle est sûre d'elle-même.

Obin est un noble et fier $icanor un beau Satan de Mil ton.

Quant à la danse, Mlle Emma Livry en a

mois, pour la défense des côtesv à diverses stations du sud de l'Angleterre.

(Morning Advertiser.)

On écrit de Dublin, lé 9 mars, au Times «Lundi une députation des infortunées victimes des rigueurs du gouvernement napolitain s'est rendue chez le lord-maire. Elle se composait du chanoine del Drago, du prêtre Bianchi, du docteur Braico, de l'avocat Pica, du professeur Sllaventa et d'un gentleman nommé Sc'hiavoni, accompagnés d'un interprète.

» Le maire était assisté de M. Nagle, solieitor, du révérend M. Brennman, de M. F.-M. Jennings et d'autres personnes. L'a dérulation a été pres.entée par l'interprète, et le maire'lui a fait l'accueil le plus sympathique. Voici une copie du discours que la députation a présenté au maire

« Monsieur, en mettant le pied sur le sol britannique, les exilés politiques napolitains, au nombre de soixante-dix, outre une femme et deux enfans, vous font a vous, premier citoyen de la ville de Cork, la déclaration suivante » Noûs -sommes tous sortis des prisons et galères napolitaines. Un décret de grâce nous bannit à perpétuité de notre patrie, et par ordre ministériel il nous a été infligé un châtiment qui n'existe point dans nos loig: c'est la transportalion en Amérique. Immédiatement embarqués sur le steamer Stromboli, sans un moment de répit pour visiter nos familles et pourvoir à nos intérêts, -nous sorniffes partis en toute hâte le 17 janvier pour Carlix, remorqués par-la frégate à vapeur Eitore-Fieçampsca. » Arrhes dans la haie de Cadix"*nous avons demandé à être mis à terre, mais on nous a répondu que le gouvernement espagnol ne vaulait pas nous recevoir-. Nous avonr^lemandé alors qu'on nous mit à bord d'un vaisseau anglais ou français, et il nous fut répondu que cela n'était pas permis,, et que nous devions être positivement transportés à New-York. « Nous sommes restés pendant vingt-cinq jours dans la baie de Cadix à bord du Stromboli sans voir personne et sans qu'on nous permit d'être vus de qui que ce fût. Nous avons dit expressément au commandant du Stromboli et à celui de l'Ettore-Fieramosca, ainsi qu'au consul- napolitain à Cadix, que nous poursuivrions devant les tribunaux compétens tout capitaine de navire qui nous transporterait malgré nous à New-York.

» Nous avons écrit par la poste au gouverneur de Cadix, et venant par hasard à lire dans le journal espagnol la Palma, du l«r février, que M. Olozaga avait parlé de nous, nous lui avons écrit aussi, et nous avons envoyé une-copie de notre lettre au gouverneur et une autre au consul piéirltmtais. C'est tout ce que nous pouvions faire pour que notre volonté fût connue, puisque nous étions prisonniers et rigoureusement gardés. On traita en même temps avec des capitaines espagnols et hollandais pour noliser leurs navires, à l'effet de nous transporter en Amérique. Enfin tout fut réglé avec M. Samuel Prentiss, capitaine du clipper américain DavidStcwart,'ae Baltimore. Ce capitaine,'sans demander si nous y consentions et sans neus voir, signa l'acte d'affrètement pour la transportalion, moyennant la somme de 8,500 dollars. Nous avons écrit alors une déclaration, signée par nous tous, où nous disions Lorsque nous serons à bord d'un bâtiment américain et avec des hommes libres nous invoquerons la protection des lois des Etats-Uni?. » Nous avons prié le capitaine de gouverner vers le port d'Angleterre le plus rapprochent nous lui avons dédaré que, s'il persistait à faire route pour New-York, quoique respectant toujours les lois du navire pendant le voyage, nous l'accuserions devant les tribunaux pour violation de notre liberté, et le renJrions responsable de toutes nos pertes et du préjudice porté à nos intérêts.

» Cette déclaration faite, nous en avons gardé l'original et en avons envoyé au consul américain ainsi qu'au directeur du journàl la Palma, une copie, pour être publiée par la voie de la presse.

» Le 19 février, nous fûmes transportés du Stromboli à bord du clipper américain qui partit aussitôt, remorqué sur un espace de 200 milles par YEttore-Fieramosca. Le 20, à deux heures de l'après-midi, la frégate nous quitta. Un officier napolitain vint à bord, apportant une somme de 200 dollars au capitaine: Prentiss. Puis il prit nos lettres -pour Naples et s'en alla:

» Laissés seuls au milieu de l'Océan, libres à bord du bâtiment américain, nous présentâmes avec courtoisie la déclaration due nous avions toute prête. vous nous permettrez, monsieur le maire, de vous en présenter une copie. » Le capitaine dit d'abord. qu'il avait donné sa parole qu'il nous emmènerait en Amérique, et qu'il ne pouvait agir contre ses propres intérêts. Nous lui demandâmes de nous faire voir le contrat il refusa. Mais le 21 février au matin il se ravisa, et peut-être comprit-il l'importance de notre protestation écrite; il appela l'équipage à l'arriète dubâtiment; et lui montra ce que nous lui avions écrit, disant que nous avions déclaré que nous n'irions pas à NewYork, et qu'il était obligé de faire route pour Cork.

» Respectant donc non seulement lesjois du navire, mais encore celles de la courtoisie visà-vis du capitaine, étant respectés aussi par les ofûciars et l'équipage, nous atteignîmes l'Irlande.

» Si vous nous demandei, monsieur le maire, pourquoi nous ne voulions pas aller en' Amérique, dans un pays si beau, si libre, si civilisé, nous répandrons que c'est pour plusieurs motifs, Voyaz nos ligures la plupart dé noussont vieux; leur santé est ruinée. Ensevelis pendant dix années dans les galères, ayant "été trenteeinqjours en mer, comment pouvions-nous supporter une longue navigation sur un bâtiment à voiles?

» Quiconque est banni d'un pays qui lui est cher, pour lequel il a combattu et souffert, désire s'en éloigner le moins possible. Peut-être,

eu -les honneurs. Cette sylphide absorbe l'attention le public n'a d'yeux et d'ap.plaudissemens que pour elle. Il ne faut pas la comparer à l'oiseau, mais à l'abeille, tant son vol rapide est accidenté de charmans caprices, de mouvemens et de balancemens imprévus. Je ne crois pas qu'on ait rien fait à l'Opéra de plus magnifique que la mise en. scène à' Herculanum. On-est ébloui par l'éclat de ces costumés, de ces armesantiques plusieurs décorations sont des mermerveilles celle du tableau final, qui rappelle le fameux tableau de Martin, la Destruction de Ninive, est un chef-d'œuvre.

̃ Coaeerts'

Le piano-morbus sévit toujours. Nous devons signaler les cas les-pius foudroyans. Le jeune Tausig s'est fait entendre dans la salle Beethoven. Son mécanisme est réellement prodigieux, sa mémoire imperturbable, Il a joué une foule de morceaux de di.vers caractères d'une difficulté inouïe, une grande fugue, de Bach entre autres, et la fantaisie de Liszt sur Robert-le-Diable, de façon à prouver clairement qu'il n'y a plus rien d'iînpossibîé à certains virtuoses, si ce n'est de se contenir un peu et de ne pas tomber dans les excès de l'école du grand son. La sonorité du piano ainsi attaqué devient fort douloureuse pour l'auditeur; il faudrait un peu songer à cela. Personne d'ailleurs ne dçute que les grands pianos barrés de ïer de nos habiles facteurs ne soient très solides. Non crat demonslrandum. Un intérêt spécial avait attiré un élégant auditoire à la soirée donnée chez Herz par M. Ilotmelle, organiste de la chapelle du Sénat.

Cet habile artiste est privé de la vue.Il compose néanmoins de.i choses fort compliquées, dont il doit retenir par cœur toutes les parties pour les dicter ensuite. Si l'on ne savait à quel point certaines facultés se développent chez les aveugles, on aurait peine comprendre que de telles difficultés

après l'exemple que nous avons donné, nos compagnons que nous avons laissés ne serontils pas transportés si loin. Enfin nous voilà libres, et pour la première fois nous sommes en liberté de ne pas faire ce que la violence nous prescrit. t..

1 » C'est ainsi et pour cette raison que nous venons demander l'hospitalité au peuple généreuxde la Grande-Bretagne: Ce noble peuple connaît nos infortunes, et son gouvernement a fait, il y a deux ans, tous ses efforts en notre faveur, conseillant notre mise en liberté; mais v voyant que ses soins raisonnables et partis de haut n'étaient point écoutés, il a rompu les relations diplomatiques avec le gouvernement napolitain.

» "Nous espérons donc être accueillis parle peuple anglais, qui, se respectant lui-même, respectera aussi les hommes qui ont combattu et souffert pour la liberté, pour la civilisation 1 de leur pays. Cette florissante ville de Cork, et 1 vous, très honorable maire, que nous ne con- naissons pas, mais qu'à cause du rang que vous occupez nous honorons comme une personne estimable et comme le premier citoyen de la ville, vous recevrez avec bonté les réfu- gies italiens qui demandent au peuple de la t Grande-Bretagne un sûr asile de paix et de liberté. »

» Quelque? unes des personnes présentes s étant informées des ressources que possèdent présentement les exilés, il a été constaté qu'en raison de leur déportation si soudaine et du refus qui leur avait été fait de prendre aucun arrangement avec leurs familles ou leurs amis, nul d entre eux n'était bien pourvu, et, que plus de quarante, se trouvaient dans un dfenû, ment absolu. Emus de pitié à la vue de leur e déplorable état le maire et les citoyens qui étaient dans la salle ouvrirent une liste de sou-: scription qui en moins d'une demi-heure pros tfinsit 30 liv. st. (750 fr.) f" » Le Cork Reporter, journal catholique roumain, exprime la confiance que ses conci- ̃ > toyens accorderont une généreuse hospitalité Vn* tristes victimes de 'a cruauté du despote

t de Naples.

t » Voici une copié de la remontrance présentée par les exilés au capitaine Prentiss, du DavidMewart, de Baltimore, le bâtiment américain t à bord duquel ils avaient été transportés t « Les exilés napolitains, qui du Stromboli ont été, par les marins et les- soldats du gouvernement napolitain, transportés contre leur gré sur le bâtiment que vous commandez et qui a été converti en une prison' d'Etat napolitaine, > > croient devoir, dès qu'ils sont affranchis de toute violence, au milieu de l'Océan, à bord J d un vaisseau de Baltimore, à l'ombre de la^ t bannière des Etats-Unis d'Amérique vous a déclarer qu'à partir de ce moment ils se » considèrent comme placél sous la protec- tion du gouvernement et du peuple libre des Etats-Unis; ainsi que sous la garantie accordée à tous les hommes libres par les droit des nations et les lois de la Confédéra1 non. Après avoir lutté et souffert pour la liberté de leur propre pays, les exilés napolitains s'esliment dignes d'invoquer la protection et la » sauvegarde des lois d'une nation puissante qui a été la première à lever dans les temps mõ dernes l'étendard de l'indépendance.

1 C'est pourquoi les soussignés, exilés napolitains, vous demandent formellement et à l'unanimité, monsieur le capitaine, d'être- débâr̃ ques au port d'Angleterre le plus rapproché, car ils ont le droit inaliénable de ne pas être 1 transportés violemment et au mépris de toutes t les lois de leur pays un endroitqu'ilsn'ontpas librement choisi pour leur demeure.-

» Et si vous ne leur accordez pas cette juste demande, eux, à titre d'hommes. libres, mar-* chant maintenant sur un pont libre, et protégés par le pavillon et les lois des .Etats-Unis,. 1 protestent solennellement devant vous contre la force qui les a, contre leur consentement, conj duits a bord du bâtiment que vous commandez, et ifs vous déclarent qu'ayant pris sur vous, de plein gré et par contrat passé avec le gouverne- <ment napolitain, de vous rendre vous-même, à prix d'argent, complicede la violence que ce gouvernement entend exercer au delà de son territoire, vous êtes, devant les lois, les tribunaux j et les autorités suprêmes des .Etats-Unis, responsable de cet acte violent qui ressemble au s trafic des nègres. » Quoi qu'il en soit, les exilés susdits ont dé- clarô au lieutenant-colonel (Brocchetti), commandant de l'expédition napolitaine, et au consul à -Cadix, qu'ils en appelleraient aux tribunaux compétens contre tout corsaire qui pourrait avoir fait accord pour les transporter 5 contre leur volonté à un lieu désigné par delà l'Atlantique; ils n'ont omis non plus aucun' < autre moyen possible pour faire connaître en ce moment, solennellement et en présence > de l'équipage, au gouvernement espagnol et au corps consulaire leur situation et leurs intentions. Ils déclarent en même temps qu'ils respecteront religieusement tes lois du navire ils vivront en parfaite* intelligence avec tous les individus de l'équipage et observeront vis- à-vis de vous tous les égards qui vous sont dus personnellement.

» Toutefois ils vous préviennent qu'arrivés à New-York, ils auront recours aux tribunaux au sujet de l'atteinte portée contre leur liberté, à leur insu, par contrat et moyennant un prix convenu; ils vous tiendront, vous et les. armateurs du bâtiment, responsables des conséquences légales dudit acte. Affligés de prendre cette attitude vis-à-vis de vous, pour < défendre leurs droits, etpourqu'on ne s'imagine pas qu'ilsontacquiescéàunacteviolentet illégal les soussignés vous réitèrent l'assurance qu'ils ` s'attacheront àaaaiHtenir des relations amicales avec vous et tout l'équipage, afin de mériter et d'obtenir l'estime et l'affection des citoyens des Etats-Unis. Enfin nous vous faisons savoir que nous avons envoyé une copie de cette protestation au.consulat de Cadix, ainsi qu'au chargé d'affaires des Etats-Unis résidant à Madrid et nous le faisons par mesure de précaution. » L'inspection des batteries, de Malte par le

[juisMjm eue vaincues, ai. noenielle a joaé I avec Théodore Rilfer.uh grand duo fort t bien fait pour piano et orgue-niélodium sur des thèmes de la Juive, et accompagné une cantate et un opéra-comiqué de sa composition, contenant plusieurs morceaux t agréables et bien écrits.

Théodore Ritter a fait sensation par son i exécution fine élégante et; chaleureuse d'une charmante étude de sa composition et d'un étincelant rondo de Weber. Pois Allard, le grand violoniste, l'honneur de notre école française, a obtenu un succès éclatant dans ses souvenirs de la Muette de Portici. Les piquantes et fraîches mélodies" de M. Auber, ainsi chantées par cet archet passionné, avaient tout le charme qui leur est propre, et que la plupart des chanteurs leur ravissent trop souvent.

Deux artistes aimes du public, Géraldy et J. Lefort, avaient aussi prêté leur concours à M. Hocmelle; ils ont chanté et même un peu joué la scène des deux vieillards dans l'opéra de Monpou, la Chaste Suzanne. Ge duo a fait le plus grand plaisir.

Et la soirée a fini par la jolie comédie' d'Alfred de Musset, un Caprice, supérieure-ment jouée par MniM Augustine Brolian Favart et M. Delile. Mlle Falconi, dont nous avions il y a quelques mois annoncé le départ pour l'Aile- magne, vient, entre autres succès, d'y obte- nir une distinction tout à-fait exceptionnelle. Après avoir chanté au théâtre de Gotha le rôle difficile de dona Anna dans Don Juan ,,`° elle a reçu du duc de Cobourg l'Ordre fondé pour le -mérite des femntes, et qui n'a encore été accordé qu'une fois c'est une médaille1'5 d'argent portant d'un côté, dans une cou- ronne dé chêne, l'inscription « Dem Ver- diensly )), et de l'autre le porfraif du duc Ernest Ier. M11" Falconi ne tardera pas à re- venir à Paris; où elle compte se livrer, sinon exclusivement, au moins pendant une partie de l'année, à l'enseignement.

H.Berlioz.


.a. ~II:ÓJ"-

grand-duc de Russie est un fait grave; son importance n'est atténuée que par cette circonstance que depuis plusieurs années les plans de toutes les fortifications de Malte sont en possession non seulement des Russes, mais^encore dé tous les autres gouvernemens de l'Europe. En somme, nous ne nous étonnons pas des conséquences politiques possibles de cet événement mémorable; cependant il doit paraître quelque peu étrange, quand on vient à comparer les rapports de 1859 à ceux de 1855, devoir combien sont complètement changées • nqS relations avec les dignitaires russes., « Traitez toujours vos ennemis comme si vous pensiez qu'ils puissent devenir vos amis et agissez avec vos amis comme si vous croyiez qu'ils puissent devenir, vos ennemis », disait un sage des temps passés. Toutefois ce i le réception faite à Malte est un incident digne de remarque, parce qu'il est le premier échange réel de procédés courtois entre l'Angleterre et la Russie depuis la fin de la guerre. (Times.) On écrit de Malte, le 3 mars

« Le grand-duc Constantin et la flotte sont partis, laissant chez toutes les personnes qui se sont trouvées en rapport avec S. A. I. une impression très favorable de sa haute capacité et de son dévouement à l'amélioration de la marine russe. » (Daily,.Netcs.) Le grand jury a prononcé la mise en accusation- de cinq d'entre les prisonniers de Tralee, prévenus d'avoir fait partie de la Société le Phénix. (Morning Advertiser.) Le bateau à vapeur Iniian est arrivé avec des nouvelles de New-York du 25 février et les màlles du Canada du 26.

Une dépêche télégraphique de -Terre-Neuve parle de la démission du président de l'Assemblée par suite d'une mesure fâcheuse ayant trait aux pêcheries. (Globe.) CHAMBKE DES. LORDS. Séance du 10 mars. lord stànley d'alderley "présente une pétition des banquiers, marchands et autres personnes résidant à Singapore, dans le détroit de Malaccaj et demande aux ministres quelles sont leurs intentions relativement au gouvernement futur de cet établissement. Les pétitionnaires demandent avec instance qu'une protection plus-efficace leur soit accordée con• tre les empiétemens des Hollandais, et qu'un ,gouverneur ayant autorité y soit établi, avec pouvoir de faire des trai tés avec les Etats étrangers. Le noble lord dit que les Français s'établissent. en Cochinchine, que plusieurs autres puissanèes obtiennent des territoires dans les mers de l'Inde, et qu'il est par conséquent absjlument nécessaire que l'Angleterre ait un agent compétent à Singapore pour protéger le commerce considérable de l'établissement. J'espère, dit lord Stanley, que le gouvernement fera use réponse favorable aux demandes des pétitionnaires.

LORD çarnarvon Je partage entièrement l'opinion' du noble Jord relativement à l'importance de ces établissèmens de commerce. Une dépêche a été expédiée au gouverneur général de l'Inde sur ce sujet, et la réponse qui sera faite à cette communication servira en grande partie à diriger la conduite du gouvernement. Les pétitionnaires désirent que le gouvernement prenne cette nouvelle responsabilité, mais avant qu'il le fasse, il est de son deYtiîr de s'assurer si ces-nouvelles dépendances exigeront de nouvelles dépenses qui devraient être couvertes par les revenus de l'Angleterre. LORD ELLENBOROUGH Je pense que l'autoritéla plus compétente sous laquelle on puisse placer l'établissement de Singapore est le secrétaire d'Etat piour l'Inde, et non pas le bureau des colonies. Dans le tas où la présence d'une force militaire serait nécessaire à Singapore, les troupes seraient tirées des Indes, de sorts, que des communications continuelles auraient lieu avec ce pays. On a dit que Singapore, comme station navale, avait une grande importance; mais le détroit de Malacca, si peu d'eau qu'il est presque impossible d'avoir là de gros navires. J'espère qu'avant de prendre'des mesures définitives, on approfondira comme il convient cette question.

LORD DERBY II a été fait au gouvernement des propositions pour pjacer la colonie de Sarawak sous la protection du bureau des colonies, mais je doute fort que sir James Brooke soit fondé à faire cette demande. Le charbon, a-t-on dit, est très abondant à Sarawak, il en a été découvert, de meilleur dans ces régions. LORD'GREY Je serais charmé de voir un Etàt indigène convenablement constitué à Bornéo, mais je ne crois pas qu'il y ait avantage à placer Bornéo ou Sarawak sous la protection du bureau dçs colonies.

lordstanley d'alderley Je suis charmé devoir que le gouvernement s'occupera de la question^d'opportunité de nommer un gouverneur à Singapore.

Là séance continuait au, départ du courrier. CHAMBRE des communes. Séance daiOmars.' lord john russell annonce que lors de la deuxième lecture du bill du gouvernement pour amender la représentation nationale, il proposera là résolution suivante:.

« De l'avis'de cette Chambre, il n'est ni juste ni politique de s'immiscer de la manière proposée dans les. droits exercés par les électeurs francs-tenanciers et aucune mesure ne satisfera la Chambre ni le pays si elle'ne pourvoit pas plus-largement au suffrage dans les comtés et les bourgs d'Angleterre et,du pays de Galles que ne le fait le projet.actuel. » (Applaudissemens.)

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,COU1\S DE LA BOUUSEDE PAlUS Compt. Liouid. Tri! M P J.irs hanf h!« S nîftf Ville de Paris, 185?. $ [0/0. | x OBSEKVATOIBB .H.'ÉBIU/ ABlniSlglBAlIOI DE» UCtSEg ̃

11 ~IARS 1859., corn! Liquid. ".A" TER19. cours. haut. bas. cours. clôt. VilledePari!185'2. 3 0/0 0/0, OB8EBVATOIB,IIIMPÍiBU. DMIIfIiiJ'.fiU,TIOlW DE. "IjGlWE.

̃̃̃•'̃-̃ DO 11 MARS 18S9. ïtallii. il'autr. A 1ER31K. c?urs- haut. bas. cours. Clôt. 1855, 3 3/4 0/0.. 455 3 0/0 de paris. ̃ TÊLÉORAPUionEi »

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5. .11. Trois pour 100 {finCOnr lc 6795 35 68-25 50 d If 6775 60 6810 d 50 6820 Orléans,'1842, ô 0/0 Autrichien, russe~ Q

̃ i 7 1.'2. Trois pour 100 Jpr.fitic 68 35 68 50 d If 68 60 69..d50 Orléans,*1842,,50/0 4u!FlcliieS'A0/0-- A

rnillivrilWT -1 lix&, l'lus bas. lKrulir lr^céd. p d if If d 50 50 -1848, 5 0/0 Holland.,2 C.F. Étal atmosphéciqne des tHwers points de la France et de rétranoèr le tfi ma» f BK» -< COMPTANT.' cours, haut. bas. cours, clôl. Qualreetdemi p. 100, 1852 HncouV 95 50 95 25 .95 70 30A r. à500f.. 595 Emprunt d'Haïli.. 610 hoitUenres du matin. o*elPana "f *81»*» Trois boop 1OO •• •• •• •/• (non remb. pend. 10 ans), pr.flac e d If If d 50 50 Roueo, 1845, 4 0/0 Portugais 3 0/0 /•

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bltr°y!) bBI 1&, ;• Empr. 1857, j. janv pr. 15 d 20 d 10 N0r,l, 3 0/0. 296 25 ExténeurelS4t. 403/4 DES < v ^r. ̃ ̃' -̃-

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Crédit foncier tie Franc 15 cour 645 ..E~t, 1852-1854-1656485 d- 1857, !!T~'1'10NS, leU. lefo, le il. 1e'IO, le Il. 1 1 l,

ianv. (Act.de 500f., 250 p.) Pr.- 15 d 20 20 d 10 10 3 0/0, tout payé. 295 Passive nouv. I81IV lel0> le"" »io. le II- lelo. lell. iojiv Quatre et dern» Soc. gén. Crédit mobilier, 15 cour 770 785.. 76750 780. 78250 Strasbourg à Bàle Chrm. Ouest suisse 335 ̃ -jl oour IOO. 1852" j-Janv. (Tout payé.) pr. 15 780 787 50 d 20 785.. 800 d 10 Bâte, 5 0/0, T.à625£ -Cen Irai suisse. | Dunlcerque 766.0 sSEfeible. Beau. E duMseDt nfr 31 800 820 d20 830 840 ..d 10. Méditerranée, 5 0/0.510 -Sud-Autr.-Lomb. 507 50 Méd^ in 0 7, T Beau. fprm^l^n-frd'h '̃̃ ••• ••• Comptoir d'esc., j. févr.. 15 Cour 700 -3 0/0 302 50 <i°.Obllg. 30/0.. 250 i MvIlère3 77*-° + a-5 «Efaible. Beau. înïSn jouiss •• •• (Tout paye.) pr. 15 d 20 d 10 Paris à Lyon, 50/0.. -François-Joseph. 503 75 I Slrasbouré.. 772.3 +2.2 Sfaible. Beau. ju29IWs,95f25 9525 95 50. ;• ^Tf^i&. iiSSÏ? V. T. Y. W V ÏUi Ï^K Si fi |g ^E^ l +™ »- "#

/1 a3!J:Janv. fincour 54 25 ,yon~ '~ll., 0,~0. 292 50 VALEIJBS ][)]LV]EHSIES La Havre. 6' Beau.

4O/«,j.da22marS 83 50 83 50 50 •; •• \Y.W*U'$Si^^ cour 1330.. 1340.. t327 50133750 50 ^Y. 'Y &^SSii « ià\ '̃ "•̃ +9.5 SOfaib.e. .Couver^

~o,j.au~n!ars ~3 u ajau (fout payé.) pr.15 15 d 20 1340 1350 d 10 18fi3 CCodmptoll BOntJard 57 50 N V d' ''170' 0 +.J 0'. M~Ne. Coaverh.

4 1/8 O/O aD0i»n Pr--31 •••• '̃'• •'̃'̃'̃ '̃'• d 20 1345 Y. 1360 Y. d 10 ..Y. Y. -'855 | C.des chem. de fer 312 50 «apoléon-Vendée. 770.0 + *.9 SB faible. Benn.

̃jouLVua-ii 8275 9275 •;• Nord, jouissance dejanv. gflg' !!? 930 v/d «. f? !? îf^aio = 8g "^it/. « sa ^^iSSSSê: iôô f 2^2; "•"̃•-£•;̃'̃ :;•! «* BM<.

Bons du Trésor, pr. 31 d20 dlO Y.Y Y Gr.-Central, 30/0. C«gén. maritime.. 30a < Monlau"an 771.4 + 6.6 EraiWB. Beaa. Doubuunraoi, -D»Act.nouvell., j. janv. 15 cour 800 -800 800 800.. -1855 292 50 Quatre-Çanaux Bayonno 779.8 +14.9 SSEfalble. Beau

Banaûe de France" •• (Em. à 575 i,, 3C0 f, p.) pr; 15 }g y d g ^YYZ^ ^^X±.Y:Y^ ™"8 + ••• ««*̃ Bea0. ̃"̃

Banq1îe de France 2865. 15 31 675 d 20 680 d 10 !857. 288 2Bourgogne 5 OIS anaux. if Lyon 172.8 +5.0 9 fable.

^•^•2865- ̃̃ -2880- :EsUoSt^irbre- p?.T!7! d2o :?!0:: d 10 &?:&^ 116 25 Bourgogne. Lyon. 772,8 t" ÎSr T

0 (Tout payé.) Pr. 1 d 20 d Io Rhô _L' act.ind Besançon 772.5 +1.9 E kible. Beau.

Dfnartpmpnl dp 1i pr. 31 d 20 d 10 -30/0 Zinc V,-Monlague. 330 T 1<v Jsaiwe.. Beao. Séiae Eino 1857 220 220 •• •• ParisàLyon-Médit.,j.nov. ;5 cour 830 835.. 832 50 Société auirich. 262 50 Oblig Atoer.. m.1, +15.* Sfcible. g^. Bciue, niuy. ioji. (Tout payé.) pr. 15 = d 20 d 10 Bourbonnais, 3 0/0. 292 50 Zlnc de Silésie

Crédit foncier 645 v 645 Pi". 31 d 20 840 837 50 d 10 Midi, 3 0/0 290 Services des Mess. KtBixoKB. ̃> crcanionuer. ow M3 ̃•- Midi, jouiss. janv. T5 cour 515 520.. 515 Y. 518 75 -75 520 Ardeanes, 3 0/0. 287 50 paris, du Gaz. 780 D; Obhgat.de 500 f. «, ̃ (Tout payé.) pr. 15 ..d20 d 10 Dauphiné, 30/0. 29.) Oblig. 425 Madrid. 767.7 '1 +6.9 g SSEpra-nul. Bwu. 40/0. 475 ̃• ••• •- 47p. pr. 31 d20. dl0 10 Bess.àAlais,3 0/0 «az gén. de Paris SanFernnndo d' 76fl 8 Vfrf D" 3 0/0.. 455.. 455 Ouest, jouiss. octobre. 15 cour 590 590 595 Saragosse, 3 0/0. 255 DniondesGaz >- ^'ernanao, ïoo.h +13.8 8 Efort. Cwivert. D- 10' d'Obi., 4 0/0. 98 75 98 75 ̃••••• (Tout payé.) pr. 15 d 20 d 10 Romains, 30/6. 255 'g>- des Eaux. I Rome.«.

0" Pr. 31 il 20 d10 tO l'ON Sqc. des Omnibus: 870.. Turin. ~7¡¡.8

Do 30/0. 9125, 9125 25 Lyon à Genève, j. jaav. f^r YY. Y. YY.Y.^YY.Y "Y™ 53750 "™ f*™*? ^St. 8™ «- «••• + ••», «»̃ ̃' D°Promesses.d'Obl. (Tout payé.) pr 15 d 20 dl L Piémontais, 5 0/0. 79 75 Voitures de Paris. 3125 Florence.

1000f.,30/0,200f.p. 990 990 P pr. 31 .d20 YY. Y. Y'. Y. i 10 .Y -«rUflcats antf. Ç'.imm de Paris. 95 ..j BraxeUe» 770.8 + 5.1 8 «soz faible ému Crédit mobilier. TOC 7S250.770.. 780.. 780. Y. Y. ^^ffif&fa1" JI.T/ ™.?. 50 *?. d 20 ™ S32Mdl0 ]* = ObTl^ 4Ô> Y. ^efc^ Vienne 773.0 o.l CaUne.. ÏÏl. pr. 31 d 20 537 50 545 d 10 TT Société Cail Lisbonne.

Conjpt. d'escompte. 670 670,. Graissessacà Béz., j. oct.. 15 cour ,] m Y. ^mfanKT0^- M- 7?% P5 ̃• saim Pélersboare 0 ,0 «-, (Tout payé.) pr. 15 15 d20 d 20 d 10 d to Naples, rée. Itoths CohinfctC bainj-Pêiersbour* 7S2.0 -7.9 7,9 Onolent. Serein.

CHEMINS DE FER. •̃- ^ffi^M^kk-f :-î" 15 "VF 512 •• "••• ^i. |n 515 a nn. »O jouts. Moscou. 7"-7 + »•• .0 SO«sezfort. Cc^t.

CHmnN"S, Dt FER.¡ Aft. de 500 1., îoO f. p.) pr. 15 ,.d20 d 1Q CHANGES. ̃ J Hicolaief 701.3 +2* SSB. f Orléans. 1330 .1337 50 1340 Ardennes et l'Oise, j. janv. ?5^r Y'. Y Y' ••d20" d4°4sÔ" Papier. Argent. Papier. Argent, j YarsoYiB U)nT6rt-

Nord. 931 2t 930.. 93'.). (Tout payé.) pr.15 .d~0 'dl0 Amsterdam 213!/2.. 2131/4.. 512. 21)7/8.. Constantinople ..nI 7659 g +fm 6 + 5.3 faible Calme.

Kfcuvenes: :-8J!?; :??:: 58 a ̃•• (Tout ^lî ••• :S18 iSr.?)!4-1»" «r– *•̃•+•.•+..»*«*̃ «“»«“, HaaMn,

680 617 50 685.D"25ef~p.,j.ja!)Y.)5cour 415.. 475 Hambourg. 189.1S83/4.. 1881/4 ..188. P.&BIS (1)

l^ëîMéd: | si 25 832 50 ^f5 1 50 «"p-, i-ja^v. ,5 w 4^5 :• d20 :dl0475:: g^:|-|- ::fS::ip::K »-» •(«• J

Midi. 520 MO.. 1 r. 31 :d20 d10 Londres. 25 15 25 25 24 9 du ..tï,

ouest: 59?- .y. y. m y wsô vicicr-Emœaauei, j. déc. iscour ;̃; ;d2° •̃ dl° Madrid! l>n'Jf. zlà' 2i îèi/r 2t î? Qh6m»^^m < rm.* +7.3 ssBtubie. Be«Ul«penr«. Lyon a Genève. 530. 535 (Act. de 500 f., 400 f. p.) pr. 15 .d20 d 10 Porto 5 53. Midi 7«6.3 +14.0 SSOassezforfc Bmn.' SsSTk:: S-74 g,»* *& m :vd2° :dI° « f^^Ym.ïr%t ^yà^yI *••̃̃ ™. -o +- °- to ^^e. ̃

6raiss~ssacàBéz. 190 181 0 190 Gr. Comp~ russe, j. jauv.. 15 Cour -516 "5[o" Livourne. 843/4. 8 er enres nsor, 712.7 + ESR faible. lÎéaQ(

Daupbiné 512 50 512 50 (Act. de 500 f., 150 f. p.). pr. 15 :d20 "dlO Naples 422 420 e heures.. 772.1 +7.0 ESEfaible. B<un. Ardennes et l'Oise.. t 450 pr. 31 d 20 '"̃ d 10 Vienne 23t y. 230. 229. 227. 9 heures ni* ^ff« c»;w, Do250f. payés. 470 475 470 Saragosse, jouiss. janv. 15 cour 457 50 460 Triste 229 228 228 226 7M'5 +">S E faible. Beau. Victor-Emmanuel.. 400 400 (Act. de SOOf., 4C0f. p.) pr. 15 d 20 Y. Y'.Y&IO Venise -Minuit. J 770.4 ..+1,0 SSEfalble. Beau. Grande Crusse. 510 MO, pr. 31 d 20 d 10 Milan 250./ /246.). ̃̃ 1 Saragosse 457 50 460 Romains, jouiss. octobre. 15 cour 360 Auguste /252.2511/2 ..a '•' > >– ̃

HnT'àVa'^M 36° Wl •• (Tout payé.) pr. 15 d 20 dlO ^Cfon.. 2141/1 1 ..214.213.2123/4.. («TempérâturelaplusbassedulOavantneu^euresdamalfaàPari. “,«

:oI~al~t'r' 360. 360. (loulpaJ'é.) pr.15 .d20 .dl0 Francfon., 2141/,i ..214.213,2t23j4.. (I)TerollératurelaplmbassedntQavantnenC}tenresdnmatinHalÚ, "'19

Bord, a La leste. 565.. pr. 31 d 20 d 10 Pétersbourg 371. 370 Température la plus haute. I î? BesfàAfais rian'v ïfift .,••,•••.•-•• ?$? Bordeaux à La Teste 15cour. 550 Matières d'orel d'argent.- Or en barre, pair. -Ar- || fauteurs du baromèire sont réduites a la Umpérature zéro et au niveaa de ia mer. V#1 Bess aAlais,j.jaav. 460 475 (Tout payé.) pr. 15 d20 d 10 geat>p«,24%o«-Piècesde40à20fr.,agiô;pV24°,tm. (a)^«^+««iroeqneleibermoinètre«i»«Me«M*^t>rle«i8ne^ro'ae»uti^M

m. >vyld J'avertis la Chambre qu'à la réso lution que proposera lord John Russell j'ajouterai une résolution tendante à ce que l'on vol au scrutin pour les membres du Padement. Au départ du eourrier, la Chambre s'oceupai de questions d'un intérêt local. .1

v SOCIÉTÉ GÉNÉRALE

DES CHEMINS DE FER ROMAINS.

Ligne Pio-Central.

La Société générale des chemins de fer romains donne avis aux entrepreneurs de travaux publics qu'à- partir du 10 -mars prochain ils 'pourront prendre connaissance, à Paris, dans les bureaux de la Société, rue Richelieu, 99, et à Rome au siège social, palais Filippanni, place de là Pilotta, des dessins, devis, cahiers des charges, métrés, série de prix et détails eàtimatit's composant le projet des parties du chemin de fer de Rome à Aucône comprises entre la Siratada del Calale et Montorso, et entre Montorso et Orte.

Les concurrens devront être munis de certificats de capacité des ingénieurs de leur gouvernement respectif.

Les soumissions seront. reçues, à Paris et à Rome, aux lieux indiqués ci-dessus jusqu'au 20 avril. 1

La Société se réserve le droit de choisir parmi les concurrens les personnes qui présenteront le plus de garanties sous le rapport de la solvabilité, de la capacité et de la moralité. ̃•

Faits .divers*

Par décret du 9 mars, ont été promu ou .nommés dans la Légion-d'Honneur, en récompense de leur belle conduite dans les expéditions de Chine et de Cochiuchine, les officiers et les sous-officiers dont les noms suivent, savoir

Au gradé d'officier M. le baron Nielly, lièutenant de vaisseau; expédition de Stiat-Sing. Au grade de chevalier f MM. Sergent, lieutenant de vaisseau prise des forts de Tourane. "Maquaire, de La Rochefontenille, Laperche et Passemard, enseignes de vaisseau; prise des forts de Tourane.

D'Ainesy de Montpezat et Bétroyat, enseignes de vaisseau; affaires deMi-Thi et de Don-Nai. Ferriès, enseigne de vaisseau; expédition de Shat-Sing.

Laurens' de Warii et Léonard, enseignes de vaisseau; Parrayon, aspirant de ,1" classe, et Delapelin, aspirant de 2e classe; prise des forts de Tourane.

Cosquer, Décugis et Bigot, chirurgiens de classe; prise des forts de Tourane. German et Le Coniat, chirurgiens de 3e classe service des ambulances.

Le Guern, chirurgien de 3e classe; affaires de Mi-Tui et. de Don-Nai.

Delautel, sous-ingénieur de 2e classe de la marine; prise des forts de Tourané.

Gallimard, capitaine en premier, chef du génie du corps expéditionnaire; prise des forts de Tourane.-

Malet, lieutenant en premier, chef du génie du corps expéditionnaire prise des forts de Tourane.

Hédon, lieutenant à Ja 3e compagnie du régiment d'artillerie de marine; prise des forts de Tourane.

Aubein, capitaine au 4° régiment d'infanterie de marine; prise des forts de Tourane. Desfrançois de Ponchalon, sous-lieutenant au régiment d'infanterie de marine; affaire de Camlé.

Le Tourneur, sergent au 2' régiment d'infanterie de marine; prise de Canton. Le Goff, quartier-maître canonnier; affaires de Mi-Thi et de Don-Nai.

Un décret en date du 6 janvier 1859 au- torise la Caisse, des travaux de Paris à faire une émission de bons pour une somme de 15 millions de francs, On sait que le décret du 5 mars, sur les titres de noblesse étrangers, exige le paiement des droits entiers, tels -qu'ils étaient établis par l'ordonnance de 1819, abrogée. Ces droits sont les suivans

Pour le titre de duc, tous droits compris, c'est-à-dire sceau enregistrement et accessoires 1.8^7Ôfr. Pour le titre de marquis ou comte 7,490 Pour le titre de vicomte. 5,050 Pour le titre de baron 3,830 La loi du 13 avril 1850, touchant l'assainissement des logemens insalubres, n'a pas reçujusqu'à ce jour toute l'exécution désirable. Onze départemens l'ont appliquée avec intelligence. ̃

Vingt-six départemens ont fait' des efforts qu'il convient d'eECourager, quoiqu'ils laissent beaucoup à désirer;

Trente départemens n'ont pas compris la loi, ou du moins n'en ont obtenu que des résultats insignifians;

•EnfijQ dix-neuf départemens ont négligé d'envoyer les renseignemens qui avaient été demandés par le ministre de l'agriculture et du commerce.. ̃̃.̃̃- II est daas la pensée du gouvernement que la loi du 13 avril reçoive sa complète applicartion, et des mesures vont être prises dans ce but. • (Constitutionnel.) Le premier président de la Cour impériale recevra le lundi 14 mars et les, lundis suivans.

Autrichien, 5 0/0, j. jaav.. flneour Y. Y St-Elien. h Loire A1E1[I1»S MWMM Le Hawa 768.0 +4.1 SEfaible. Beau.

(Act. de 400 fr., p. pro 5 20 il 10. 185 5 ,t!l2 50' Ce é, ,I~ le. 1 Montauban' 771 4- + 6 6 falble.

(Ern. a 57;) ir., 300 lr.p,) pr 15 d 20 711 d d 10 Lyon a Geneve. 291 ~5 ~et. de JOU!ss.. ""1 Avignon. 77:1.8 + 6,0 NECaiblGo Beaú~

On lit dans l'Alsacien ï

« Un violent incendie a failli engloutir le fruit de cinq mois de travaux gigan'tesqueis ;exécutés pour l'établissement du pont provisoire sur le Rhin.

» Vers huit heures du soir, le feu s'est manifesté, on ne sait encore comment, sur l'un des bateaux portant une machine à battre les pieux amarres contre le pont provisoire, et en un instant les flammes ont grimpé le long des échafaudages,et ont envahi Je pont de service. » Grâce au concours empressé et au dévouement des employés, grâce ausbi au secours puissant des ouvriers attardés au bord du chantier, gcâce encore à l'aide non moins dévouée des pontonniers de service, on est parvenu à démarrer et à faire porter à la dérive les bateaux incendiés, à éteindre le reste des flammés et à se rendre maître du feu. » On lit dans l'Echo de l'Àveyron

« Le nommé Lacout, du village de laVJidalie, paroisse de Brandonnet, était en chasse, vendredi 27 févrrer, sur le territoire de la commune de Compolibat. Il tire un lièvre, le tue, ramasse sa pièce de gibier et s'arrête pour charger le canon qu'il vient de tirer. Avant de mettre la poudre, il souffle dans le canon vide sans s'apercevoir probablement que le second coup était armé. Au même instant arrive le chien, qui, en bondissant de joie autour de son maître, touche la batterie du fusil le coup part et le malheureux chasseur tombe roide mort. »

On lit dans le Journal de la Tienne « Un accident qui aurait pu avoir des suites très graves est arrivé dimanche sur la ligne de Niort à La Rochelle.

» Le brouillard était très intense. Le tralnposte, qui part de Niort à sept heures du matin pour La Rochelle, venait à peine d'atteindre la tranchée des Grosses-Terres, située sur le territoire de la commune de Bessines lorsqu'une vapeur épaisse l'enveloppa subitement tout entier et pénétra par tous les joints dans l'intérieur des wagons de façon à iacommoder fortement les voyageurs.

» On crut d abord que le brouillard -avait augmenté, mais' on connut bientôt les causes qui avaient produit cette abondante vapeur le train s'arrêta court. Le principal tube de la locomotive avait fait explosion à l'intérieur malgré tous les efforts du mécanicien et du chauffeur, la vapeur s'était répandue de toutes parts et avait même cotnplétement éteint le feu de la machine. Impossible d'avancer. » On était à 3 kilomètres de Niort et à 5 de Frontenay, station la plus voisine. Pendant qu'on prenait toutes les précautions pour garantir la voie, on dépêcha un employé à Niort afin de réclamer du secours.

» Après une heure un quart d'attente, une nouvelle machine montée par le sous-chef de, gare et dirigée par le chef du dépôt, M. Tulpin, vint remorquer le train, qui, sous la conduite de M. Queneau, arriva à Surgères et de là à Rocheïort sans autre encombre, si ce n'est un retard considérable.

» On n'a eu heureusement à déplorer aucun accident, à part quelques brûlures dont est atteint un des employés chargés de conduire la machine. »

La ville de Vendôme possède bien une salle de spectacle, mais'elle n'a pas d'acteurs de- grand ennui pour la population. Cette année, pendant "les fêtes du carnaval, les officiers et sous-officiers dù 11e dragons ont organisé au bénéfice des pauvres deux représentations qui ont eu le plus grand succès. La recette a été dé 600 fr.

-Un accident affreux est arrivé à Cherbourg, samedi dans l'après-midi au port militaire. M. Bouillanne, conducteur des travaux de creusement des grandes formes de radoub de l'arrière-bassin, a été frappé de plusieurs coups de pied par. un cheval furieux, et précipité au fond d'une de ces formes. Mortellement blessé dans cette chute, il a expiré le lendemain 6 mars, à cinq heures du matin. (Phare de la Manche.) Le banc d'huîtres de la rade de Morlaix dont les produits avaient diminué sensiblement depuis peu d'années vient d'être remplacé, avec un avantage des plus grands-, par un autre banc découvert à l'entrée de la rade, près de Primel. Ce banc, dit l'Océan, dont l'étendue est de 4 kilomètres environ paraît être très riche, tant par la beauté que par la délicatesse du coquillage.

Nous avons' déjà parlé de la faillite de M. Odiot-Toffin, de Saint- Quentin. Nous trouvons dans les journaux de cette ville de nouveaux détails. M. et Mm« Odiot avalent pris la fuite à la suite de plusieurs colis de marchandises expédiées en Belgique. C'est à Mons que les coupables furent arrêtés. Une dépêche té- légraphigue fit connaître cet événement. Ils bont arrivés dimanche à Saint-Quentin. Une foule considérable s'était portée à leur rencontre.. ..<" Ils étaient accompaghés de .gendarmes qui, pour les soustraire aux injures du public qui leur préparait un accueil peu sympathique, les firent monter dans une voiture de place pour les conduire jusqu'à la maison d'arrêt. Voici, dit le Journal de l'Aisne, un fait qui se rattache à l'affaire Odiot-Toffin, et qui en est la partie comique. Il parait que M. Odiot avait offert à un-conirebandier lielge une somme de 4,000 fr. pour qu'il l'aidât à passer en Prusse sans subir les formalités de la douane. Le contrebandier accepta le marche;; mais il ne l, fut pas plus tôt en possession de la somme, qu'il administra au fugitif une volée de coups de bâton et le força à rebrousser chemin.

Le génie militaire fait. en ce moment démolir une vieille maison portant le numéro 47 dans l'avenue Lowendhal, doit être construite pour ce corps une nouvelle caserne dépendant de l'Ecole-Militaire. Chargé de cette entreprise, le sieur D. y emploie une trentaine d'ouvriers, la plupart Allemands et originaires du grand-duché de Luxembourg. Parmi eux se trouvait un nommé A. dit le Marquis. Samedi dernier, A. était occupé démolir une sorte de niche pratiquée dans la muraille, au-dessus de la porte d'une chambre. Un coup de pioche qu'il donna fit tomber une grande quantité de pièces de 5 fr. Deux autres ouvriers, ayant entendu le son de l'argent, s'approchèrent vivement mais le Marquis leurfit un signe impérieux de ne rien dire..

En même temps une voix s'éeria « Attention! tu perds ton argent! » C'était celle d'un maçon plus éloigné, qui avait entendu aussi le tintement métallique et qui croyait qu'il s'agissait de quelque monnaie tombée de la poche d'un de ses camarades. « Sols tranquille, lui répondit le Marquis, ce n'est que du verre cassée » Devenus complices par une entente tacite, les trois ouvriers fourrèrent promptement les pièces de 5 fr. dans leurs poches. Ils se firent à voix basse le serment solennel de ne rien révéler, et, ayant quitté la maison avant l'heure de la clôture des travaux, ils se rendirent dans un cabaret situé près de* l'Ecole-Miiitaire et spécialement fréquenté par des Allemands. Là s'effectua la répartition de l'argent, et A, comme ayant découvert le trésor, réclama une portion plus forte que celle des autres. On pense que la somme qu'ils se partagèrent s'élevait à 700 fr. environ.

Le secret" n'avait pas été si bien gardé qu'il n'en eût transpiré quelque chose. Le lendemain, une rumeur vague se propagea dans le chantier, et comme les trois hommes ne reparaissaient pas, on ne put douter qu'ils n'eussent été les héros de quelque aventure. Un nommé "S. se, rendit à l'endroit du bâtiment où avait travaillé le Marquis, et chercha s'il voyait à terre dès fragmens de verre. N'en apercevant pas, il conclut que le prétendu verre devait être de l'argent, et, pour tenter la fortune, il donna quelques coups de pioche dans la niche au-dessus de la porte. Emule de la bouteille inépuisable de Robert-Houdin, cette niche laissa encore échapper treize pièces de 5 fr. S. était seul; il se hâta de ramasser l'argent et de quitter son travail.

Rencontrant au dehors un de ceux qui avaient été admis au partage de la veille, il lui dit pour le sonder « J'ai trouvé 5 fr.' dans les démolitions. -Eh bien! répondit cet individu, tu vas payer à boire sur la pièce, et nous partagerons ce qui restera. » La chose se fit ainsi, et il reçut 2 fr. pour sa part. Plusiedrs autres ouvriers, ayant quelques soupçons de ce qui se. passait, et voulant aussi mordre au gâteau, désertèrent successivement le chantier.

-Cette défection inquiéta le sieur D. S'étant engagé à livrer à une époque déterminée le terrain déblayé et prêt à bâtir, il craignit de ne pas se trouver en mesure. En conséquence, il se mit à la recherche des déserteurs et se rendit chez un petit traiteur où il pensait les rencontrer. Ils y étaient en effet, et une rixe violente s'était engagée entre eux.

Le traiteur, qui connaissait le sieur D. lui dit: (c Vos hommes sont là qui se battent, parce qu'ils ont trouvé de l'argent dans les démolitions et qu'ils ne peuvent s'entendre pour se le partager. » En effet, la dispute provenait de ce que deux maçons qui n'avaient rien reçu avaient réclamé leur part, etle chef de l'établissement, connaissant la langue allemande, avait compris tous leurs propos.

Le sieur D. avertit M. Manuel, commissaire de la section de l'Eeole-Militaire, et ce magistrat se livra à des investigations qul amenèrent l'arrestation de quatre individus. Ils avouèrent les faits dont ils étaient inculpés; mais ils affirmèrent qu'ils avaient dissipé l'argent; on ne put recouvrer qu'une somme de 60 fr. saisie sur l'un d'eux et une somme de 30 fr. trouvée sur un autre. A. dit le Marquis, avait disparu. Il s'était rendu dans un mauvais lieu où il s'était livré à des orgies de tous genres. Là, pendant son ivresse, on lui avait enlevé, en lui coupant ses poches, le produit de sa trouvaille. Il était tellement à sec, qu'il ne lui restait même pas de quoi manger, et que l'on dut faire une collecte en sa faveur.

La totalité de la somme détournée par les maçons est évaluée à 1,000 ou 1,200 fr. On ne sait pas si, comme ils le prétendent, ils ont tout dissipé, ou s'iLs en ont caché quelque, part. On suppose que cet argent constiluait'les économies d'un chiffonnier, ancien locataire du logement en démolition, et détenu en ce moment à Bicètre pour cause d'insanité d'esprit. A la suite des investigations les cinq individus arrêtés ont été envoyés à la préfecture et mis à la disposition de la justice. (Li Droit.) Dans le mois de novembre dernier, nous avons rendu compte d'un j ugement prononcé par la 7a chambre du tribunal correctionnel, qui, faisant application au sieur Gros de,rartiele 96 de la loi du 21 germinal an XI et de l'article unique de la loi du 29 pluviose an XIII, le condamnait, comme ayant illégalement exercé la pharmacie, à 100 fr. d'amende et aux dépens le jugement était basé sur ce que le sieur Gros, propriétaire d'une pharmacie,n'était pas pourvu du, diplôme exigé par la loi.

Le sieur Gros répondait à la prévention en disant que la pharmacie dont il était -proprié- ] taire était gérée parunpliarmacien'diplômé.

Le sieur Gros a interjeté appel de la sentence des premiers juges.

Me Cresson s'est présenté pour M. Gros. Le défenseur a examiné la question en droit. Selon lui, aucune loi n'exige la réunion dans les mêmes mains de la propriété. du diplôme et de la propriété du fonds. Le propriétaire d'une officine peut donc la faire gérer par un pharmacien titulaire, pourvu toutefois que celui-ci la dirige réellement. Le défenseur cite des arrêts des Cours de Rouen et de Bourges. M. l'avocat général Roussel a regretté que cette question n'eût pas été résolue parla Cour suprême. Malgré les arrêts invoqués par l'appelant, il a demandé, la confirmation du jugement.

La Cour a rendu l'arrêt suivant:

« La Cour,"

» Statuant sur l'appel interjeté par Gros du jugement contre lui rendu;

» Considérant que la pharmacie dont Gros est propriétaire rue Richelieu, 112, a été ouverte et a'toujours été réellement et sérieusement gérée par un pharmacien muni de diplôme

» Qu'ainsi Gros n'est point en contravention aux lois sur la pharmacie, qui prescrivent la gestion de toute pharmacie par un pharmacien muni de diplôme, sans exiger que la propriété et la gestion de l'officine pharmaceutique soient réunies dans les mêmes mains;,

f Que Ja prévention portée contre Gros n'est pas établie,

» A mis et met l'appellation au néant et ce dont est'appel;

Il Emendant, décharge Gros des condamnations contre lui prononcées

d Statuant pat jugement nouveau, le renvoie des fins de la plainte. »

Le procureur impérial a interjeté appel, tant contre les prévenus acquittés que contre ceux condamnés, du jugement rendu par la 6e chambre, dans l'affaire dite des Petites Voitures. .̃̃•̃'• Sous le titre Pie IX et l'Italie, il paraît chez Dentu une brochure pleine de documens historiques.

En deux mois, 2,200 lettres de Bér'anger ont été adressées à MM. Perrotin et Paul Boiteau. Il est urgent qu'ils reçoivent le plus' tôt possible celles qui restent à envoyer. La jolie collection de tableaux de maîtres anciens de diverses écoles de Mmes Schwenberg, de Strasbourg, collection qui sera vendue, 1 mercredi 16, à l'hôtel Drouot, par Me Delbergue, possède plusieurs œuvres des plus remarquables, des plus belles, et notamment le superbe saint Jean, de Murillo, et te Songe de Jacob, du Tintoret, deux morceaux d'une perfection, d'un mérite que les amateurs sauront assurément apprécier. Exposition mardi prochain, 15. La maison L. Cerf, Michel et Ce, 9, boulevard des Italiens vient de recevoir de son comptoir de Jiachemîr un nouvel arrivage de cachemires des Indes, de dessins entièrement nouveaux, qu'elle met en vente à des prix extrêmement avantageux. Cette maison met également en vente sa collection nouvelle de châles français, dont ta richesse des dessins et les prix exceptionnellement bas ne le céderont en rien à celle de la saison dernière, qui a eu' un si grand succès.

La maison spéciale de blanc, au Flamand; 123, rue Montmartre en face la rue du Croissant, vient de mettre en vente une quantité considérable de marchandises au-dessous du cours; serviettes, toiles jaunes et blanches damassées, en fil et en coton, offertes à des prix exceptionnels de bon marché, dont on peut se convaincre par une visite à ses magasins. M. Henri Courtois, horticulteur, rue de la Muette, 26 (quartier de la Roquette), a l'honneur d'avertir les amateurs que ses arbres carmélias entrent en pleine floraison. -M. Hamil ton ouvrira un nouveau cours d'anglais (méthode Robertson) lundi 14 niars, à huit heures et demie du soir, rue Chabanais, 8. -Samedi 19 mars, fête de Saint-Joseph, à dix heures précises, une grand'.messe sera célébrée à l'église Saint-Eustache parle cardinal Donnet, archevêque de Bordeaux. Cette messe, de la composition de M. Lair de Beauvais, membre de l'Académie pontificale de SainteCécile de Rome, et de l'Aeadémie impériale et royale des Beaux-Arts de Florence, sera exécutée par les membres de deux Sociétés chorales, les Neustriens de Caen, et l'Orphéon bayeusain, sous la direction de l'auteur. Le produit des chaises dans la nef et de la quête sera versé dans la caisse de l'Orphelinat du prince impérial.

Avis. Les personnes domiciliées à Paris depuis dix ans qui auraient l'intention de.solliciter une bourse de la Ville, soit à l'institution impériale des Sourds-Muets, soit à l'institution impériale des Jeunes Aveugles, sont invitées à déposer leur demander la préfecture de la Seine avant le 1er mai.

̃Betertoa»l8>faUi(Uyer«:

3> ttiûritaire lz<-sdaetioK, p. CiUDf.

Chez les dëbitans de tabae on lit « Ici, à fr, le billet Orphelines. Tirage 31 mars. 105,000 fr. pour 1 fr. »

Bulletin des Théâtres.

'Demain samedi, aa Théâtre-Français, pour la rentrée de Mme Guyon, Britannicus, tragédie ehxinq actes, de Racine, et les Femmes savantes,

comédie en cinq actes,* en vers, de Molière. A Samson, Beaùvallet, Got, Maubant, Bressant^» v Talbot, Hmes Bonval, Nathalie; Fâvart, Jouas^I ` sain et Riquer joueront dans cette représentation. lime Guyon remplira le rôle d'Agrippine.^s A l'Opéra-Comique, la Part du Diable^ opéra-comique en trois actes, musique de M. Auber; 41m» Pannetrat jouera le rôle de Carlo, et Warot celui de Rafaël l%s autres rôles seront remplis par Prilleux, Beckers, Duvernoy, Hiios Révilly et Henrion. On commencera par les Trovatelles, musique de M. Duprato.

Au Théâtre-Italien pour le début de v~ Mmo Guerrabella, lre représentation de Don' Giovanni, opéra en trois actes, de Mozart, chanté par Mario, Galvani, Corsi, Angelinij ."i Zucchini, Mmes Frezzolini, Penco, Guerrabella. A l'Odéon, représentation extraordinaire au bénéfice de Mu« Bé'rengère, avec le concours v de l'Opéra, du Vaudeville et du Palais-Royal lr« représentation de A deux de jeu, comédie c en un acte, jouée par Tisserant, Febvre, M11»» B6>rengère et[Mose intermède de chant et de dansek i Au Théàtre-Eyrique, 6» représentation de f la Fée Carabosse, opera-comique «n trois actes^ avec prologue, musique de M. Victor Massé. Mme Ugalde remplira le rôle de la fée GarabosSe, Michot celui d'Albert. v1 Au Vaudeville, toujours te Roman d'urt.1 jeune homme pauvre.

A la Porte-Saint-Martin, l'Outrage, drame s nouveau, joué par JLaferrière, Lùguet, Des- rieux et M«e Judith Ferreyra.

A l'Ambigu-Comique, 3» représentation du ` Maitre d'école, drame en cinq aetes Frédérick- ̃>, Lemaitre jouera le rôle d'Evrard. i La Société des Jeunes Artistes du Cotiser-' vatoife de ilusique donnera son cinquième concert le dimanche 13 mars, à deux heures précises, salle Herz.

Programme Ouverture (1M audition) de ` M. Lucien; chœur de Christophe Colomb, de M. h. cien David fantaisie pour le violon, de M. Alatd, exécutée par M. Tyfesinskî; symphonie en la majeur, de Beethoven; le Paradis perdu, de M. Théodore Ritter, chanté par M. J Lefort; chœur final du deuxième acte de Guil- ,i laume Tell, de Rossini; ouverture de Struensie,

de M. Meyerbeer. ̃ ̃ «

L'orchestre sera dirigé par M. Jules Pas- deloup.̃̃

S'adresser, pour la location, au siège de la Société, rue Basse-du-Rempart, 26, et à la salle Herz.. >•• f. camtu. 7

̃ >'̃"̃,

MM. E. Pégot-Ogier et C«, banquiers, di- recteurs-du Crédit financier, informent le mtblic de Paris et des départemens qu'ils font des r avances de 50 à 60, 0/0 sur effets publics, actions et obligations pour 1, 2, 3, 6 ou 12 mois, à râi- > son de 5 0/0 l'an, donnant ainsi le moyen d attendre des cours plus élevés.

Adresser les titres, par lettre chargée, àMM E Pégot-Ogier et Ce, 7, -rue de la Bourse, Paris! qui envoient les fonds par retour du courrier) En créant pour ses chocolats une nouvelle marque de fabrique avec signature, la maison Venier a voulu surtoutsauvegarder les intérêts de ses cliens, chaque jour trompés par l'imitation frauduleuse de tous les signes extérieur* de ses enveloppes.

Mais si, en opposant un obstacle presque in- surmontable à la contrefaçon, cette nouvelle marque de fabrique a rendu désormais difficile toute confusion pour le consommateur,' elle a- permis en même temps de constater que le Chocolat Menier est, à égalité de prix, ̃ le meilleur des chocolats.

Il ne faut dond plus s'étonner si la maison Menier voit augmenter sa vente et si son débit de chaque jour s'élève au chiffre considérable de 4 à 5,000 kilogr. de chocolat.

Les journaux de médecine ont signalé l'ef- ̃' ficacité remarquable des préparations d'hydro- cotyle asiatica contre les diverses maladies de la peau les plus graves, les rhumatismes chro- niques, les affections constitutionnelles et tout? s celles qui dépendent d'un vice organique lia ont publié une note de M. le docteur Devergie '̃'• qui démontre leur efficacité constante contre une variété dartreuse très rebelle, l'eczéma. Le Moniteur des Hôpitaux, dans un article récent, appelle" de nouveau l'attention des médecins sur ce précieux médicament aux recherches d'un savant botaniste^ M. Lépine. L« journal médical rapporte, en outre des expériences de M. Devergie, celles d'un autre dermatologiste très connu, M. Cazenave, ef celles de plusieurs autres médecins distingués Les heureux résultats de ces praticiens vien- nent confirmer ceux obtenus dans l'Inde eontrews la lèpre, 1 eléphantiasis, les ulcères 'dartreux affections à peu près rebelles à toutes les médi- cations; les maladies contagieuses, les rhumatismes, etc, et qui sont consignés dans le Mé- moire adressé à l'Académie impériale de Méde- cine par M. Lépine. M. Fournier a de son côté publie un travail chimique sur la plante, et indique son meilleur mode d'emploi, en se conformant aux formules de M. Lépine. Ce sont les granules-et le sirop préparés avec l'extrait al- coolique, à l'intérieur; la pommade préparée avec la plante verte, à l'extérieur. Ces trois préparations se trouvent à la pharmacie, rue d'Anjou-Saint-Honoré, 26, à Paris, et dans le* pharmacies de France et de l'étranger.

Souvent mortelles, les maladies de poitrine d'estomac et autres organes sont enrayées et ûéries par l'Eau de Léchelle. Rue Lamartine, 35j


2,000 certificats attestent l'efficacité incontegtaljledu Coméoçfène pour arrêter la chute des ehercux et les faire repousser. If. Wils, 4, boulevard des Italiens. (Traite forfait.) –La vâUMgnier xf ïùvz couper les rasoirs, eaez Frnr,Pal.-Royaf, iii (g.Valois). 75 c. le bat

'!N~

i v ,-¡: nE iA

̃®;i ffCLIJ|TEV X>E";iiA::BOURSE^

dn 11 mars 1859.

.• ̃• '• ̃ T'; ̃• ̃- ̃̃̃

AU COMPTANT.

ie Quatre et demi pour 100 a baissé de 25 c, (àSSfr. 2Sc). Le Trois pour 100 a baissé de 10 c. (à 68 fr. 18 c). -v ̃> ̃ ̃ ̃• ̃̃ '.ïï.r ̃̃ :̃̃ ,• A-TERME..̃ ̃. ̃:̃̃ '̃̃ Le Quatre et demi pour 100 a baissé de 45 c, 95 fr 25 c ) Le Trois pour 100 a baissé de 10 c, (à 68 fr. 10 c).

ta Bourse est meilleure, ou, si l'on veut, moins mauvaise qu'on ne le craignait, puisque iô.Trois pour 100, tout en fermant au-dessus de 68 fr., ferme encore en baisse de 10 c. sur le cours de clôture d'hier. •:̃̃̃̃

Oix a signalé quelques bons achats ou rachats des mêmes personnes qui s'étaient laissé entrainer par la panique de la veilJe. A chaque joursesVenseignemens et ses appréciations. Grands et petits spéculateurs sont en ce, moment soumis au même régime de hausse ou de baisse, puisque c'est la politique qui décide de tous les mouvemens. Après la Bourse, tout le monde voulait acheter.

tes valeurs industrielles étaient extrêmement fermes." '• '̃̃̃̃

Les Consolidés ont fléchi de 1/4 pour 100, à 96 f/4. ̃ "LëslFpnds autrichiens ont, dit-on, baissé de ̃1 pouriOO; `;

Les recettes des chemins de fer sont pour presque toutes les lignes en augmentation senaibïe sur celles de la semaine précédente, justifiant ainsi ce que nous disions de l'amélioration momentanée des affaires commerciales. Il est trai que cet accroissement acquis pendant une semaine né change rien aux appréciations qu'on peut établir suj un temps plus ou moins loùgV- J" :̃' ̃

AdjudieationH. JTugemeiu).

1»^DAW^IÉTEk Paris, comprenant l'ROTEL DES

,p. '1no,p' i\IÉTE.: llpll,r,iS" é~mprenanll'HOTEL DES

PJtU" PRINCES et l'HOTEL DES COLONIES.

Etude de M" LACOMMË; avoué à Paris, rue Neuvedes-Petits-Champs, 60, successeur de M, Glandaz. •fente,.k l'audience des criées de la Seine, le 26 mars 1859, V

De la GRANDE PROPRIETE, sise à Paris, rue Richelieu, 97, et rue d'Amboise, 2, connue sous le nom ff Bâtai des Princeti ̃ ̃-

En deux lols.qut pourront être, réunis

Le premier, comprenant l'anciea hôtel des Princes proprement dit. Superficie,' 1,367 mètres 12 centi-

mètres. "̃̃'̃

t.- Mise à prix. 850,000 fr.

Le deuxième, comprenant l'ancien hôtel des Colonies elles maisons rue d'Amboise, 2 et 4. Superficie, 836 mètres 92xentimètres..

̃ 'Mise k prix. 650,000 fr.

S'adresser à Mc Lacomme, avoué à Paris, me Neuve-des-Petits- Champs, 60;

%•> A M" Dufay, avoue à Paris, rue Vivienne, 1%; 3° A M" Dinet, avoué à Paris, rue Louis-leGrand, 29; 4°"A fH* Beau, notaire à Paris, rue Sam^-Fiacre,

̃20;

A M. Masson-Joîy/ me Saint Marc-Feydeau, 32,- i ̃:̃̃̃̃ --̃̃̃̃ ̃ U713)

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h vendre, même sur une seule enéhère, én la ebambrè des notaires de Paris, le 29 mars 1859.

Revenu*- 17,200 fr.– Mise à prix 190,000 fr. S'adr. à M' Raveau; notaire, rue St-Honoré> 189. .̃̃• (1045) •:

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TîiilRAlI^ deSébastopol, 109, i|. IMitlS, 9

.IJ: II. de Sébastopol, 109, 'la càambre

à à yéndie, même sur une seule'enchère; à la chambre des notaires de Paris, le 22 mars 1859.

Contenance, 427 m. 90 c. Façade, H m. 25 cf Misëà prix 213,750 fr.– Facilités de paiement. S'adresser à il" Dumas, notaire à Paris, boulevard Bonne-Nouvelle, 8. (1801) »

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MAISON UAÏ8' ÉCaiIFFES, 18, prèslarue'dë Rivoli, d'un reveau brut annuel de Ï4-050 fr., à vendre sur iine seule enchère, en la chambre des notaires, le 15 mars 1859,

« ̃ Sur la'mise à prix de 150,0,00 fr.

Entrée en jouissance au 1" avril 1859. L'adjudica-

taire pourra conserver 70,000 fr. en viagfr.. ̃

S'adresser, pour visiter la maison, au concierge, et noïïr les' renseignemens, k M" Mocquard, notaire à Paris, rue de là Paix, 5. ,.(1297). lAISON'DE CAMPAGNE- ja^in et dépendances, à.Auteuil, près Paris,.rue de la Source, 3; contenance approximative, 1,240 mètres à vendre par adjudication, même sur une seule enchère, en la chambre des notaires de Paris, le mardi 15-raars 1859.

Misekprix,35,000fr. Facilités de paiement. S'àdresser, à Aufceuil, à M. Duval, jardinier, rue de la "Fontaine, 46; et à Paris, à Me Faiseau-,Lavanne,

notaire, rue Vivienrié, 55. (1591)

•- lAIS0NdSl^fVERSÏïOm

~I7lq campagne<< Y~ROti~~L61t7a

iue des Missionnaires, 14, près la gare (rive droite), à rendre par adjudication, même sur une seule en.chlrç, en la chambre des notaires de Paris, le mardi 15Tnars)859, à midi. Cette maison, ayant un jardin avec bassin, pourra être habitée de suite. v

Miseiiprix, 18,000 fr.

S'adresser, h Paris, à Me Emile ïozon, notaire, rua, Cq^aillière, 25 et à Versailles, sur les lieux. (1590)

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XUCttUV'ul>6 J T sous presse,- pour parmlre prochainement LA NORMANDIE et LA BRETAGNE, par M. JULES JAMBS. LE DIABLE BOITEUX, par LE SAGE, illustré par TOM\ mimwi. ̃ –̃.

f^ SOCIÉTÉ HYGIOPHILE. ;1 ]\& savoiiWtôïliîte PRIX

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̃ A l'Entrepôt général, à Paris, boulevart de Sébasîopol, 06 ji H EN FACE XDE L'ÉGLISE SA1NT-LJIU. H

El La préparation des Savons a été si mal comprise jusqu'ici, qu'il résulte de leur emH ploi de nombreuses maladies de la peau causées par l'alcali qui n'est pas chimiquement S| combiné, telles que Dartres miliaires, Her-

̃ pes. Acné, Ecthyma, Eczéma, Impétigo-, Py-

̃ tyriasis. Psoriasis, etc. hnpetigo; Py-

̃ En effet, beaucoup de fabricans de Savons ne voyant que le îienénce et non le bufbienfaisant auquel ils doivent atteindre, laissent dans la fabrication des Savons les alcalis et les sels alcalins qui en augmentent le volume et le poids, mais qui donnent une composition des plus pernicieuses, en communiquant à la peau cette raideur, cette sécheresse désaH gréables qui la gercent, et enfin toutes les ̃ affections dont nous avons parlé.

H- L'attention du Comité médical de la société H hygiophile devait donc être appelée sur des inconvéniens aussi sérieux,- et nos chimistes, grâce à leurs connaissances spéciales, sont arrivés, par un nouveau mode de préparation qui leur appartient, à composer des Savons dans lesquels l'alcali est parfaitement neutralisé, et les sels alcalins exclus d'une H manière complète, et où les odeurs suaves

̃ CERTIFICAT DE GARANTIE. H

B Nous, soussignés, docteurs en médecine, pharmaciens, chimistes des Facultés spéciales de H H Paris, membres du Comité médical, certihons que les produits vendus par la société .H H în^-sopiiiLE ne contiennent dans leur composition que des substances de premier choix, H et ont des propriétés bienfaisantes.. Mm

̃L E^i conséquence, nous en autorisons la vente. (Suivent les signatures.) JÊÊ

La comparaison avec la semaine correspondante de 2858 donne les résultats suivans Résultat brut. Résultat lulom.

Lyon ..+ 289,103 + 10.68-

Lombards -f- 197,889 -4-31 88

Ouest .+ 164,922 ̃ 4.63 Orléans ,+ 147,197 6.50 Est. 117,083 4.68 Midi.103,767 +43.33 Àutrichiens.i.+ S7,883 4.06 Genève.+ 42,S07 +39.21 Ardennes.)- 36,703 + 4.45 -Saragosse + 31,934 6.20 Bourbonnais.+ 22,874 4.14

Nord. 21,759 4.17

Nord 21,759 4.17

Dauphiné + 21,180 +37.68

Ouest suisse. 15,423+58.85 Bességes 13,251 +J20.50 0 Sarde.+ 12,913 + 7.58

Les recettes n'ont pas été sans influence sur les cours, puisque nous: trouvons les chemins aux prix d'hier, et plutôt au-dessus, malgré les dispositions manifestement un peu faibles du marché.

L'Orléans finit à 1,336 fr. 25 c, en hausse de 1 fr. 25 c. les Actions anciennes du Nord ont fléchi de 2 fr. 50 e., à 927 fr. 50 c., et les nouvelles sont, comme hier, aux "environs de 800 fr. Le Lyon était très ferme entre 830 fr. et 840 fr., et reste à 835 fr., en hausse de 2 fr. go c. l'Est n'a pas varié, à 680 fr., et le Midi a perdu 2 fr. 50 c., à 517 fr. 50-c; le Dauphiné était ferme à' 515 fr. Les chemins Autrichiens ont disputé pendant longtemps le cours de 530 fr., et ont fini par le dépasser, pour rester à 532 fr. 50 c, en baisse de 1 fr. 25 c. c., ̃ •̃• Le Sarde a gagné 5 fr., à 405 fr.

Le Saragosse n'a pas varié, à 460 fr. Au comptant, les cours sont excessivement fermes. Nous les trouvons presque tous au-dessus des cours du marché à terme. Le comptant n'est décidément "pas du côté des baissiers. Les Atdennes nouvelles finissent à 475 fr. Le Russe est. tenu à-510 fr. ̃̃'̃̃.̃̃̃

Les Lombards, rpit donnaient lieu à d'excellebsachats, se Sont négociés de 505 fr. à 507 fr. 50 c. Le François-Joseph reste à 503 fr. 75 c. Les Actions de la Banque ont baissé de 15 fr., à 2,865 fr.; 'celles du Crédit foncier n'ont pas

TI7ÏÎÎÎ S Ï\T A PARIS, ADX CHAMPS-ELYSEES,

TERRAIN nu ~10 à IlaDgle

lJiîlîi/lSil place François- 1", n°-10, à l'angle

de la rue Bayard, à vendre, même sur- une seule enchère, en la chambre des notaires de Paris, le 22 mars 1859. Superficie, 4GO mètres; Mise à prix, 92,000 fr. S'adressera Me Bazin, not. à Paris, r: de Ménars, 8. .:=••̃-̃• .̃̃• (t374)

TAIÏU "Wiffiftîir AVEC COUR ET JARDIN,"

J' OLII1III 'S'O"N AVEC COUR ET JARDIN,'

Julilfi lllilialli' A CLICHY,

route de la Révolte, 72 (ancien 30), à vendre par aoj-idication, même sur une seule enchère, en la chambre des notaires de Paris, le 45 mars 1859. Mise àpiix.; '15,000 fr. S'adres. à Me Dreux, notaire, rue Louis-le-Grand, 7, Et sur les lieux pour visiter la" propriété.

~C~~Ï ~~S~'f~t~WS? àMontfort-

MAISON de: CAMPAGNE WSS? àivendre par adjudication, par .M" DESGHETS, notaire à Monlfort-l'AmaiHy, le dimanche 27 mars 1859, i Sur la mise à nrix de 15,000 fr., chemin de fer de l'Ouest (station de Laverrifcre).

S'adresser, à iMontfort-l'Amaury, à Me Deschets, no-

taire; v

1 A Paris, à Me Defresne, notaire, rue de l'Université, 8; et à Me Avril, commissaire-priseur, aveauë Victoria, 2. (2089) VILLAGE DE BILLANCOURT, COMMUNE D'ADTEOIL.

Le Comptoir central de crédit annonce une 6e adju- dication comprenant 16 lots de terrains à Billancourt, le dimanche 20 mars 1859, à une heure précise. Mises a prix de 2,400 fr. à 12,000 fr. environ. Paiement du'prix au choix des adjudicataires soit en argent par sixièmes en cinq années, soit un quart en argent et trois quarts en actions du Comptoir au pair, en un seul paiement, dans le délai d'un mois. Le Comptoir pourra aussi recevoir ces trois quarts duprix en billets de crédit, payables en marchan-dises, mais qui auront été préalablement acceptés par lui.

1 iVota.DLmanche prochain 13 mars, le bateau à vapeur' Cygne, partant du quai d'Oiçai une heure précise, sera mis gratuitement à la disposition des personnes qui voudrout visiter Billancourt et se rendre compte de la position plus favorable que jamais où se trouvent ces terrains par suite des ventes faites et del'extention des limites de.Paris.

.Plans et renseignemens, au comptoir Bonnard, Chaussée d'Antin, 66. ̃ P.Q87) CAEt-ESTAHINET ^RfiGENCE, rue Saint-Honoré, 161, à Paris, à vendre pour cause de décès et de minorité, en l'étude de Me Uumas, notaire, boulevard Bonnp-NouVelle, 8 (porte Saint-Denis), le lundi 21 mars 1859, à midi.

Bail jusqu'au 1er avril 1880.

-sN Mise à prix. 210,000 fr. (2093)-. SAINt-fiBRMAIN-fi^UYE. Petite MAISON DU CAMPAGNE, rue de Mantes, 25, avec jardin de 1,200 mètres, belle vue au midi, à vendre par adjudication, sur une seule enchère, le 20 mars 1859, en l'étude de Me COURTIN, notaire, rue de Paris, 52. Mise à prix^l5,030_fr: (2098) r TABLEAUX ÏTDESSINS Collectioff de tableaux et dessins, par MM. Louis et HippolytcGarneray;-

Tableaux dessins, gravures, e!c, par divers maltres, dont la vente aura lieu à rhô tel rue Dr.ouot, 5

salle 2,' au premier-étage, ·

Mercredi 16 fIjiïucU 17 mars 1859, à midi. Me'Daiilhonay, commissaire-priseur, rue SaintfAnne, 18 assistéde M. P.' Petit, expert, rue de Provence, 43, chez lesquels se trouve le catalogue.

Exposition publique le mardi 1 mars. (2092)

et agréables sont conservées intactes jusqu'à i la fin. 1

Aussi les Savons de la société HYGiormLB I sont bien supérieurs à tous les autres Sa- i vons. ils offrent toutes garanties au public, P étant composas par des hommes scientifiques | qui ont présidé à leur préparation. Ils sont E essentiellement adoucissans par leur mousse | abondante et onctueuse. Ils conservent à la i peau sa finesse, sa souplesse, son poli, son E velouté, la préservent de toutes les maladies I énoncées ci-dessus. 1

L'absence de l'alcali les rend précieux pour I la barbe, en évitant le feu du rasoir. I

Les enfans surtout, dont la peau est si dé- f licate et si impressionnable, ne peuvent em- Ë ployer avec sécurité que nos Savons prépa- ̃ rés par ce nouveau mode. S

Tout Savon non revêtu du cachet et de la 1 signature serait contre(ait: E

s* B

varié, à64S fr.; celles du Comptoir d'escompte restent à 670 fr.

Le marché industriel est tout à fait insignifiant. Jales Paton. MARCmASOBSiiS. Huile de colza: Disponible ea îùts, 100 fr. 50 c.; en tonnes, 103 fr. c.; épurée," 111 fr. c.; lia en fûts, 52 fr 50 c.; en tonnes. 94 fr. 50 c.; œillette commune, 125 fr.; bon goût, 158 fr.

Colza. Iille, fr. c.; Rouen, 96 fr, 50 c.; Casa, 96 fr. c.

Esprits.– Montpellier, disponible, 86 degrés, 78 fr.; dito fin, 1" qualité, 90 degrés, disponible, 69 fr. Savons. Bleu pâle, ferme, 86 fr., escompte, 3 pour 100; dito moyen,. 85 fr, c.dito; blanc, Payen, 112 fr., dito.

Suifs. De France, 119 fr.

Sucrei. Martinique et Guadeloupe, bonne 4% fr.; indiptène bonne 4«, 138 fr.

Cafés. Haïti, 2 fr. 45 c. à 2 fr. 55 c.; Moka; 2 fr. 90 c. à 3 fr. 10 c.

BOCBSïf' miBASSEEES.

Londres, le 11 mars. Consolidés (midi), 96 ti,8 à 96 1/4; (une heure), 96 1/8 à 96-1/4.

Londres; le 11 mars (par la télégraphie privée Bavas Bulltir). Cours de clôture Consolidés, 96 à 96 f/8; Trois pour 100 extérieur d'Espagne, 44 à 44 5^B; Trois pour 100 différé, 30 1/4 à 30 1/2 Vimne h 11 mars (par la télégraphie privée Bavas-Sullier). Métalliques Cinq pour 100, 74 25; Emprunt national, 76 25; Chemifi de "fer du Nord, 164 Nouvel emprunt (1854), 108 50; Chemin de fer franco-autrichien 229 Actions de la Banque 870; Crédit mobilier, 184 75; Lombards, 92 50; Orient, 64 Nouvel emprunt (Lots d'Autriche), 97 Changes sur Londres, 108 25; sni' Paris, 43 25. Berlin, le 9 mars. Quatre et demi pour 100, Quatre pour 100, 92 1/2 Actions de la Banque, 131 i/2.

Francfort, U 9 mars. Métalliques Cinq pour 100, 69 Quatre ét demi pour 100,71 Amsterdam le 10 mars. Intégrales Deux et demi pouf 100, 63 7/8; Trois pour 100, 75 1/4; Quatiï. pour 100, 97 1/8 Trois pour 100 espagnol extérieur, Trois pqur 100 intérieur, 40 1/16; Dn'pour 100 nouveau, 30 1/8; Coupons, Dette amortissable,

Bruxelles, le 10 mars. Quatre et demi pour 100, 1853, 98 1/4; Quatre et demi pour 100, [857, Trois pour 100, Actions de la Banque, 111 ̃̃ Madrid le 1,0 mars (par la télégraphie privée Havas-Bûllier). Cours de elôlure: Trois pouf 100 intérieur, 41 70 Trois pour 100 différé, 30 95.

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GRANDE .BRASSERIE -"(S-P Adjudication volontaire, en l'étude de M0 RAVEAB, notaire à Paris, rue Saint-Honoré, 189, le 29 mars 1859, trois heures précises,

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f Assisté pour les objels d'art, de M. Mannheim, expert, rue de la Paix, 1S;

Pour les médaitles, de M. RauliD, expert, rue Vivienne, 12;

Pour les tableaux, de M. F. Laneuville, expert, rue Nenve-des-Malhurins, 73;

Pour les estampes, de M. Blàisot,'expert, rue de Rivoli, 78; chez lesquels se distribue, le catalogue. Exposition particulière le samedi 19 mars 1859, de une heure à cinq heures, -1 Exposition publique le dimanche 20 mars .1859, de une heure à cinq heures. (2091).

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Aux écuries de M. CHERI. directeur de l'établisse'ment spécial pour la uenïfi des chevaux; -.créé en 1849 et autorisé par arrêté de M., le préfet dépolie^ rue de Eonthi'eil, 49,

Le mercredi 16 mars 1859; k deux heures, Parle ministère de Me E0GENE ESGR1BE, commit.saire-priseur, successeur. de MM. Pouchet et Ridfcl, rue Sainl-IIonoré, 217.

Oa pourra visiter les chevaux aux écuries de «••Chéri, les 14 et 15 mars 1859, de midi k cinq heures, v ̃ 2090) « cc,

'V~I~E D~

Port de Boulogue-sur-Mer, vente publique d'environ 3,000 colis de thé avarié.

On fait savoir que le lundi 14 mars 1859, une heure de relevée, k la requête de- MM. ADAM et C, et pour compte de qui il appartiendra, il sera procédé,' dalïis tes magasins de l'entrepôt des douanes de Boulogne, à la vente aux endures publiques avec réfaction de droits d'environ,

3,000 colis de llié avarié, provenant de la cargaison du navire anglais Ju&tfée ^capitaine Douglas échoué sur la côte de Berek, le 4 février dernier, dans sa. traversée de Suang-haï à Londres..

̃S'adresser-:

Pour les .renseignemens à Boulogne, à MM. Adam

et Ce.

et A Cc; M. Coquet, courtier, chargé de ̃ la- vente. '̃- '̃' Les thés pourront êlre examinés par les amateurs -s la veille de là vente. (2030)

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Déduction faite de l'impôt du dixième.

1859. 1858.

Oriéaa».. Du 26 février au 4 mars •. 1,102, 866 1 ,0 15,669 Exercice 9,869,360 8,303,683 Ettt.

Du 26 février au 4 mars 1,050.667 933,583 Exercice 9,268,2 i0 7,924,255 Par!» a Lyon et à la

Méditerranée.

Du 56 février au 4 mars 1,660,218 1,371,114 Exercice. 14,493,942 12,009,402 Nord. ̃

Du 26 février au 4 mars 1,012, 13 1 990,372 Exercice. 9,204,680 8,912,097. Midi.

Du 26,février au 4 mars 338,745 260,749- Exercice 3,369,5,48 2,208,314 Lyon à Ceneve.

Du 26 février au 4 mars.. 94,241 51,734 Exercice. 770,127 403,890 Ardeimes.

Du 26 février au 4 mars. 54,240 17,536 Exercice. 480,045: 148,277 Banpblné.

Du 26 février au 4 mars 41,353 20,173 Exercice. 333,042 175,303 Madrid a Saragoeme et ̃••̃

à Alleantc. ̃' Du 19 au 25 février 153,280 121,345 Exercice 1,320,537 > Tîirrajjonc à Béas.

Du 16 au 28 février 5,82;t' ̃ 5,039; Chemins autrichiens. *̃̃

Du 26 février au 4 mars. 687,241 629,358 Exercice 5,589,820 5,383,661 Sad-Antricliien-Kiombard.

Du 26 février au 4 mars. 769,305 571,415 Exercice.. «. 6,300*504 4,523,543 Victor-Emmanuel.

Du 12au 18 février. 82,041" 69,125 Exèicice. '549,862. ,429,986 Ouest suisse. ̃ Du 25 février au 3 mars 24,180 8,756 Exercice.. 183,288 69;771

Avfip, aux ActÊonnaïres.

SOCIKTK AKOIVT.UE DÏ8

UNES ET USINES DUPHÉNÎX MM. les actionnaires sont convoqués à une assemblée générale extraordinaire qui aura lieu le 23 mars prochain, au siège social, à Cologne.

Cette assemblée extraordinaire est convoquée en vertu des décisions du rassemblée du 30 octobre dernier, pour délibérer sur dt modifications à apporter aux statuts (iransfert du siège social à Ruhrort.changemens dans l'organisation de l'administration, etc.). Divers contrats résultant de ces modifications seront soumis à l'approbation de rassemblée.

La direction rappelle à MM. les actionnaires qu'ils doivent, pour pouvoir assister à l'assemblée, avoir, aux terni-, s de l'article 31 des statuts déposé leurs actions quinze jours au moins avant le 23 mars A Berlin, à la direction de la Société d'escompte; A Elberftld, chez MM. Von der Ileydt Kersten et.flls A Aix-la-Chapelle. chez MM. Cbarlier et Scheibler A Paris, cht-z MM. Ed. BlountetC«,ruede la Paix, 3; A Liège, chez MM. Nagelmackers et fils; A Cologne, chez MM. Sal. Oppenhrim JO1' et Ce; A la Banque, A. Schaalîhausen

I Et au siège social,. 8, Ualtrsachsen-

hausen.

La diraction.

COÏPWÎÏl: D'ESCOMPTE DE PARIS. Société d'emprunt de 20 millions pour la liquidation de l'ancienne liste civile et du domaine privé de la famille d'Orléans. 5ÎM. les propriétaires d'obligations de l'emprunt sont prévenus que le vendredi 1er avril prochain, à une heure de relevé, il sera, en conformité de l'article 9 de l'acte, social, procédé dans les bureaux du Comptoir, rue Bergère, 14, »u tirage par Ja vois du sort des 2,3'8 certificats à rembourser le 1er mai suivaut, avec les intérêts échus et la prime de 100 fr. afférente a chaque numéro sorti. Tout propriétaire de eerlifteai de l'emprunt sera admis à assister au tirage sur la présentation de ses litres nominatifs ou au porteur. (2094)

̃çirâts OJNISUS M PARIS»1

CENERALE DES 0, -N 1,U tl DE p 1 RIS 1

MM. les actionnaires sont prévenus que l'assemblée ̃générale annoncée pour le 30 mars aura lieu le jeudi 31 mars, a trois heures, salle Hérz, rue >do la Victoire, 48. •'̃ '̃•̃̃ (2095) ->

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Veaux. 640 '621190 .180.170 Moutons. 11156 10720 165' ..148 .136

TKÏHÎSAL DST COfflîïïKCK DE LA SEINK. ̃ Déclarations de faillites

du 9 mars 1859.

HACHE, ancien négociant en folles, rue NeuveSain t-Eust&che, 35, actuellement commis .négociant, à Monmartre, rue Dejean, 14; Juge-commissaire, M. Duché syndic provisoire, M. Bourbon, rue Richer, 39.

PRIVE, apprêteur de chapeaux de paille, rue SaintDenis, 371., Juge-commissaire, M. Charles <1e Mourgues; syndic provisoire, M. Saulton,, rue Pigalle, 7.

PARDUIZ, laillfur rue d'Amboise 5. Jugecoramissaire, M. Duché; syndic provisoire, H. HeurLey, rue Laffute, 51.

GILLET. fils, plàlrier, à Montmartre, rue Mat cadt t, 210. Juçe-commissaire. M. Blanc syndic provisoire, M. Filleul, rue Gréiry, 2.

DEROSSIER, limonadier, tenant hôtel meublé, à Grenelle, boulevard de Meudon, 13. Juge-commissaire, M. Gervais; syndic provisoire, M. Gillet, rae Neuve-Saint-Augustin, 33..

ukcÈS Inhumations du 8 mars. Mme Bonjenet, 77 ans, rue de Clichy, 69.- Mme Robert, 25 ans, rue de la Victoire, 33. Mlle Poiiieau, 18 ans, nie TrOnchtt, 9. Mlle Hardy, 21 ans, rue des Batailles, 29. M. Guinot de La Chapelle, 78 ans, place delà Madeleine; 3/- Mme Fioet, 09 ans, rue de Pnnthieu, 17. Mme veuve Chata, 81 ans, rue de la Bienfaisance, 52. M. Prest, 21 ans, rué Hochechouart, 29. M. Lachon, 36 ans, rue des BônsEnfans, 27. M. Viou, 7 ans, place Breda, 7.. jyjme veuve Noury, 79 ans, rue du Louvre, 18. M. Henot, 10 ans, rue de Nemours, 4. M' Uem.Win, 62 ans, rue de Vendôme, 7. M'ne Bourcharda, 45 ans, rue du Grand-Prieuré, .14. M. INIouli'n, 48 ans, rue du Puits, 3. Mme Frion, 38 ans, rue

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