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Titre : Journal des débats politiques et littéraires

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1849-10-15

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 200316

Description : 15 octobre 1849

Description : 1849/10/15.

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k4485287

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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FRANCE.

PARIS, i4 OCTOBRE.

Le procès d'Huber est terminé. Celui des accusés du 3 juin commence. On sf<it que notre po~mi.que s'est toujours arrê'.ée devant les hommes que ïa justice accuse par respect pour elle, par égard pour eux. Nous ne nous faisons pas moins une ici ~l'épargner ceux qu'elic a frappés.

Mais si la justice a ses droits, l'opinion publique a les siens. Si nous ne sommes jamais juges dans !es procès politiques nous y sommes que)quefois maigre nous partie, au nom de l'opinion qui nous accepte pour ses organes, au nom de la société que nous avons mission de défendre. Quand ces devoirs nous commandent, nous parlons.

Le procès d'Huber a été court mais l'opinion publique ne l'a pas jogé sur sa durée elle y a recaeiUi plus d'un grave enseignement.

Voici un homme, un républicain qui s'est attaqué à tous les principes que les républicains patronnent, à la s~uverdineté du peuple, au suffrage universel, à l'Assemblée unique un homme qui a Vtolele sanctuaire de la représentation nationale, et proclamé, à la tête d'une bande d'emeutiers, sa dis-solution! Et pendant trois jours cet homme ne .~parle quede son honneur, il n'asouci que de son ~honneur C'est son honneur, non sa liberté qu'il 'vient défendra Il disait vrai. Comment expliquer ~n effet qu'il soit venu volontairement se jeter sous la main de la justice et s'exposer à son inévi- ttable atteinte, si l'honneur, comme il le pratique -et comme il l'entend, ne lui en avait fait une loi impérieuse ? Quant nous sans prendre partie dans sa querelle avec ceux de ses complices qui Font diffamé, nous serions presque tcatés de lui dealer raison contre eux. Son retour l'absout en le 'livrant, ït s'e~t sacrifié pour se justitler. Mais que dire maintenant de ce désordre d'idées qui attache l'infamie, justement sans doute, à la trahison privée, et qui mêle une sor~e de gloire à ila trahison publique? Comment expliquer que le même homme qui se montre si délicat, &i chatouilleux sur le point d'honneur, n'ait pas été arrêté par le même sentiment en présence de la reprcseatatiop. nationale, par l'inviolable barrière du r~sp3<~ qui, à défaut d'autres, la protégeait? No disons rien de plus. Ne revenons pas sur le )p' ces même. Mais comment se fait-il encore que -ces hommes qui se montrent si susceptibles quand !il s'agit de l'honneur de leurs personnes, le soient si peu quand il s'agit de FhoMcur de leur parti? En poiitique pourtant, plus que dans toute autre association, on est solidaire les uns des autres. L'honneur du parti est l'honneur de tous, et réciproquement la honte ou la gt'~ire de chacun rejaillit sur le parti tout entier. Qu'avons-nous vu cependant ? Dans le parti démagogique, nous avons vu ics accusations renvoyées dfBcurges à Londres, de Londres à Bourges, d~ Bourges àYersaitles M. BarMs accuser M. Blanqui, M. Ftotte accuser M. Bu-Ms, M. R~spail accuser M. Huber, qui renvoie l'accu'sation à M. Raspail. Dans ce t'eu croisé d'iovectives, dans c.) conflit de récriminations et d'apostrophes, .où est l'unité de je parti qui prétend, on le sait, au gouvernement de la Frahce ? où est la dignité des individus? où est l'honneur du parti? Autrefois, les factions attendaient pour se déchirer qu'e)les fussent maîtresses des affaires. Les factions de 849 devancent l'avenir. Elles se ca)cminient devant la justice même qui tes accuse. Ëilcs apportent, devant leurs juges, ces passions réciproquement haineuses et ces antipathies personneHes qui leur rongent le sein. Elles montrent, et c'est renseignement que ncus y cherchons, elles mon- .irent ce que serait entre leurs mains ce gouverne-

FEUHlETON DU JOCRML DES DÉBATS M 15 OCTOBRE 1849.

LA SEMAINE DRJWMATtQUE. TBËATRE DE L'OPÉRA Première représentation de <af!«eM<edM MM, grand baHet-fëerie en trois actes et sept tableaux, précédé d'un prologue; par MM. de Saint-Georges et Perrot; musique de MM. Adolphe Adam et Saint-Julien, décorations tie MM. Cambon, Desplechin et Thierry. M"' Carlotta Grisi. GYMNASE Batet. un acte par M. Varner; rr~MtMM, un acte, par MM. Lubis et Granger. VAUDEvn.m Le fjfHa~we A'MMtero de fotre aux ~d<;M, trois actes, par MM. de Leuven et Brunswick. Lamentations sur M"' Cicp.

Prenez votre lorguette à la main, et fasse le ciel que vous ne soyez pas assis à côté d'une femme mvope qui n'ait pas de lorgnette

Je vous avertis que vous allez nager en pleine féerie, denchantemens en enchantemens, au beau milieu de cet océan sans bornes qu'on appelle ~'mpoMt~e, sur un bateau qui s'appelle i'Mea<; ta /«n~te tiendra le gouvernai!; Flore et Zéphyre, ces vieux amoureux toujours jeunes, pousseront leurs plus doux soupirs afin d'agiter cette voile de pourpre et d'or.

Le prologue (il y aun.proiogue. eh! tant mieux!), le prologue se passe sur la terre ferme, dans la chaumière du père Guillaume. Je dis le p~e Guillaume et cette epithète n'est pas ici un petit mot banal d'amitié et de pure bonhomie, car à l'instant même M"" Guillaume vient de donner un bel enfant du miracle à ce brave Guillaume, qui m'a tout l'air d'un gros électeur éligible, au bon temps où il y avait, o 1 abommatton de la désolation des électeurs qui n'étaient pas éligibles et qui ne s'en portaient pas plus mal.

–L'enfant est né, fêtons-le, dit Guillaume. Aussitôt, jeunes laboureurs et jeunes servantes d'entrer en danse et de dévaliser le jardin. En même temps les cloches sonnent & toute volée; la ronde villageoise s en va gaiment à l'église, précédée du parrain et de la marraine. Prenez garde à ce parrain Il n'a l'air de nen du tout ce parrain, et pourtant, s'il n'a pas fait l'enfant, il n'y a pas nui écoutez plutôt le livret Les commères du pays trouvent généralement que ce bel enfant ressemble autant au parrain qu'à son s père x C'est-à-dire au père du parrain. Comment se tit la chose?. La réponse est très simple; c*<Mt une ~cr!c, et le livret a tort de tant s'étonner.

L enfant, bien et dûment baptisé, s'appelle Isaure, attendu que cet enfant est une fille, et que le parrain s'appelte M. Jobin. Voila qui va bien. Maintenant, asseyez vous à ma table, dit le père Guillaume; et en eHet on ~e met à table, sur l'air des moH~Mr~ écossais, bien entendu.

Quand tout le monde est assis, M. Jobin, le parrain, i

mentdu pays qu'elles convoitent, avec <ant d'ardeur Chose sioguliére l'accusé Hubcr, d~vant~a justice, semb'ait invoquer la protection du ministère public contre les It~in~'s ~e ses coreligionnaires politiques. H avait t'nir d'être protégé par son accusateur luimême contre ses complices!

M. Bûchez, ancien président de l'Assemble Nationate, n'était pas le complice de l'accusé Huber, non, sans doute. Pourquoi a-t-il paru prendre un moment ce rôle?

Nous ne dirons qu'un mot de M. Buchez. Nous n'avons jamais eu d'animosité contre lui, et nous ne choisirions pas, en tout cas, pour l'accabler, le momenttout le monde i'sccable. Mais M. Bûchez a subi, au grand jour de la justice, la plus cruelle humiliation qui puisse atteindre un cœur honnête. Il a été rappeié, par l'accusé même en faveur duquel il témoignait, nu respfct de sa dignité! L'accusé a repoussé son malencontreux témoignage il lui a renvoyé ses imprudentes paroles, ay~c un commentaire indigné

Pourquoi M. Buchrz a-t-il fait à la jusiicc, au pubiic cette inqualifiable confidence? Pourquoi at-;l produ t dans ce grand jour ses terreurs de l'an passé? Pourquoi a-t-il rappelé~r~.cQnd.uiteda ti 13 mai les sévérités de l'op~ï-l'uubHait? '? EUe en a oub'ié tant d'autres! Pourquoi enfla at-il paru attirer sur lui une sorte de complicité avec celui qui avait « fOM?u me«re a ~a ~o)-<e o la représentati-n nationale, complicité que l'accusé refuse dédaigneusement et qu'il lui renvoie ? Pourquoi tout cela? 0~ a dit que nob!esse~ob)ige. On devrait dire aussi Démocratie ohl'ge. Pourquoi ceux qxi affectent le monopote d~s opinions démocratiques, ceux qui, comme M. Buche/, sont républicains de la veille et radicaux presque de naissacce, pourquoi ces hommes se montrent-ils si faib!es, si irréso!us, si dépourvus de grandeur et souvent de pudeur publique (car nous Le mettons pas en doute leur honneur privé), pourquoi, en un mot, sont-ils exposés à jouer le rôle que M. Bu- chez a j')ué devant la h ;ute C"ur du VefsaiHes, et à recevoir à la fuis~la leçon du jug'- et celle dé l'accusé? Pourquoi? c'est qu'ils n'ont pas en po !itique le sentiment de h différence du bien et du mal. Mais c'est le vice du temp?, et surtout des fauteurs de 1.~ démocratie réVt'iutionnaire M. de Lamartine, lui non plus, n'avait pas le sentiment de la différence du bien et du mal en politique, quand devant la haute C')ur de Bourges il quaiitiait l'aUentat du 13 mai MMe ~ra~c e/oMrdertepopM'at're. M. Barbés ne t'avait pas quand il invoquait, pour absoudre la criminalité du moyen, ce qu'il appellè !a souoeraMtc~ dM but. M. Ledru-RoHin ne l'avait pas quand il produirait en justice sa hmeuse </teone dM cou~ de mat'n. M. Buchez ne l'a pas davantage quand il invoque, pour excuser l'accusé Huber au 15 mai, ses injustifiables alarmes!

Et M. Buchfz a été pendant plus d'un mois le président de l'Assemblée nationale Constituante Il a eu le sort de la France et presque cetui du monde entre les mains.

Fdiies donc des révolutions

On Écrit de Vienne, le 8 octobre, à la Ca:e«c de F«M (de Beriin)

« Les ditTérends survenus avec la Turquie occupent à un haut degré l'attention des hommes politiques. Tandis que les uns considèrent la guerre comme imminente, les autres s'imaginent que tout finira par le départ pour l'Angleterre des principaux chefs màggyars. Les premiers vont évidemment trop loin, eu égard aux .circonstances actuelles. L'opinion des seconds ne s'appuie sur rien. Avant l'arnvée de la réponse du~Czar, on ne saurait se prononcer pour ou

qui n'a pas faim, et qui ne se sent pas de joie à l'aspect de cet enfant qui lui ressemble, se met à danser une sarabande; mais on frappe à la porte, et papa Jobin reste une première fois. <a jambe en l'air! Une vieille se présente, elle demande l'hospitalité; GuiHaume fait asseoir la bonne dame au coin de la table. Le<'oK/MMrrc!M< ~M'res.c' dit le livret. M. Jobin met pied à terre, il recommence sa sarabande. Pan! pan! Ca.se<M-t~ ( le joli nom!) ouvre la porte, et vous voyez une seconde vieille, et une seconde fois M. Jobin reste. .y<wt6e en <'Nt' Et ainsi une, deux, trois, quatre, cinq, six vieilles femmes, et M. Jobin reste. ~~m&c en ~r.' Bref, vous avez douze vieilles femmes, et même arrive <ret'2:~ne M'être. Oh pour le coup, en voilà assez Passez votre chemin. la vieille, nous Mr!<w.t ~e)M a fa<)<f/ Voilà notre vieille parfaitement irritée d'être chassée par M. GuiHaume; en conséquence, elle donne un soumet. Af. JoMn/ qui refuse de danser, parce que <e malheur rend mec/MM~. Je vous prie de croire que cette dernière réflexion est de votre serviteur J. J., et qui me la prendra~sera attaqué de toute façon en contrefaçon, /<te et nKMc.

Amusez-vous, trémoussez-vous, belles; amusez-vous, trémoussez-vous bien vous ne savez pas ce qui vous pend au nez, vous ne savez pas jque cette treizième vieille est une fée abominable, une voltairienne, qui ne s'inquiète guère que l'on soit treize à <(!<<<c, pourvu qu'elle y soit. à tabte, et Dieu sait si elle va châtier d'une cruelle façon votre obéissance puérile et la sagesse des nations.

En effet, quand tout le monde a bien bu, bien mangé et bien dansé dans cette plantureuse et inhospitahère maison, à l'heure où la petite Isaure est couchée mollement dans son berceau, sous i'œil vigilant de sa nourrice, la nourrice s'endort que c'est une bénédiction, et vous voyez revenir une à une nos douze vieiUes femmes, au milieu du tonnerre, des éclairs et de la chaumière endormie. Douze! que dis-je? Elles sont treize les douze bonnes et la mauvaise Ici la musique enchanteressse fait entendre ses plus doux accords. Le léger frôlement des fées rase à peine le sol couvert de Heurs, le berceau de la petite Isaure se couvre d'une pourpre royale, !a chaumière est un Triaaon, les vieilles femmes sont autant de fées brillantes, beaux papillons aux ailes diaprées de la divine poussière des royaumes aériens! Chaque fée à ce berceau poétique prodigue l'anémone et la violette, le lis et la rose, la pervenche et le coquelicot. Isaure, blanche comme le lis! Isaure, fraîche comme la rosé! Ainsi chaque fée détache une fieur'de sa propre couronne pour faire une guirlande à la fille du gros Guillaume, à la Slleule de M. Jobin

En ce moment l'inquiétude s'empare de tous les spectateurs attendris. Comment! comment! parmi toutes les fées bienveillantes, il ne s'en trouve pas une seule qui donne à la blanche Isaure ce beau don de ne pas ressembifr a son père. et même à son parrain Ces fées maladroites sont donc autant de mauvais génies sans le vouloir?

Qui a pzr)é de mauvais génie? Le voilà qui va faire des siennes sous le capuçon de la h'o' vicitle, dit le livret.

contre la guerre mais il est certain que Bem, Kossuth et Dembinski sont encore à Widdin.

Fuad-Effpndi doit être arrivé à Saint-Pétersbourg. C'est un homme d'esprit et d'énergie il était très est'mé dans la Va'achie. Il est chargé de remettre a l'Empereur une lettre autographe du Suitan et une Note en réponse a ceUe de M. le comte de Nesseirode, que le prince Radziwill a remise au Divan. La lettre du Sultan contient des félicitations sur les victoires remportées par tes Russes dans la Hongrie. Comme le prince Radziwill a demandé personnetiement et ver- batement l'extradition de Kossuth, Fuad-Effendi répondra de même. La Note est modérée, mais claire. ] La Porte-Ottomane invoque, d'une part, le Coran, qui lui Impose le devoir de protéger les malheureux et d'exercer l'hospitalité, et, d'autre part, les traités et rmterprëtation que les deux puissances leur ont don- née dans des cas analogues. On nous assnre que le prince Milosch Ipsilanti et d'autres, qui se sont révoltés contre la Porte-Ottomane, ne sont pas nommés, < mais qu'il y est fait allusion.

Le Divan promet de maintenir la bonne intelligence avec la Russie et l'Autriche, reconnait les efforts ( que la Russie fait de son côté à cet égard, ainsi que la Note de M. de Nesseirode en fait la remarque, et ex- ] prime l'espoir qu'elle ne sera pas troublée. Tel est le contenu de la Note remise à Fuad-Effend). L'ambassa- 1 deur a reçu en outre pour instructions de promettre au t Czar, dans une audience particulière, que la Porte-Ot- ( tomane exercera la plus grande vigilance sur les réfu- 1 giés polonais et qu'elle éloignera les chefs. Le Czar ac- i cueillera-t-ii fayoraMementWs déclaratifs? persfs- 't tera-t-il dans ses premières demandes? Le gouverne- ( ment russe perdra-t-il de vue les réfugiés polonah et 1 essaiera t il d'obtenir de l'Empereur d'Autriche la 1 grâce des réfugiés hongrois à quelques exceptions t près? Beaucoup de personnes le croient. Celles qui ( ont vu l'Empereur à Varsovie en sont convaincues. f Quant à nous, nous croyons devoir suspendre Lotre l jugement. t. e Le M~cr est un des journaux qui se pronon- ( cent le plus énergiquement en faveur du maintien de ( la pai.x. Le ministère autrichien attendra pour se pro- ( noncer, que la réponse du Czar lui soit parvenue. )) r

Oii Jitd~s le y~HM du i~ octobre:

Quoique le cabinet français ait résolu de soutenir son ambassadeur à Constantinople, et probablement, s'il en est besoin de montrer son pavillon dans les Dardanelles, il y a de part de la France une disposition évidente à atténuer la gravite des faits. et à éviter à tout prix une rupture avec les puissances du Nord. La France est. sans aucun doute, moins disposée à courir le risque d'une guerre continentale dans l'intérêt de la Turquie qu'elle ne le ferait pour l'indépendance de l'Italie ou la frontière du Rhin. Elle a résisté aux tentations de la guerre lorsqu'elles s'offraient à ses portes; elle fermera sansttoute l'oreille à des demandes de secours parties des rives du Bosphore. Le Sultan n'obtiendra pas ce qui a été refusé à CharlesAlbert. Cependant l'influence des chefs de la majorité actuelle n'est certainement pas hostile à la Russie, et jamais, en réalité, la politique jui les vœux du gouvernement français n ont été plus étroitement unis à la cause défendue dans beaucoup de pays.de l'Europe par les armées russes autrichiennes et prussiennes. Nous n'en sommes pas étonnes. La résistance à l'anarchie et la compression de la révolte est le cri qui retentit dans toute l'Europe, cri parti des ruines et de la désolation de l'année dernière. Cet esprit d'autorité rigoureuse soutenu par la force militaire qui repose en Allemagne, en Italie et à l'est de l'Europe, sur la volonté des gouvernemens et la force de leurs armées, a en France la force colossale et incontestable du suffrage umversel et quoique les dispositions naturelles des Français les conduisent peu à ta véritable liberté, il est impossible de nier que s'ils cessent d'être libres, ce ne sera que de leur propre volonté.

La probabilité est que cette réaction sera poussée aussi loin que possible. Les ministres de la République auront de fa peine à aller assez loin dans leur résistance à la faction démocratique, dans leurs précautions pour éviter la guerre et dans leur retour aux principes de l'ordre. Ils ne dirigent pas, ils suivent le mouvement de l'opinion publique et de la nation et jamais, en aucun temps, la France, considérant ses diSicultés et sa faiblesse intérieures, ne fut moins disposée à s'embarquer dans une entreprise étrangère considérable. Elle repousse en conséquence la pensée de dimcultés sérieuses en Orient, et, tout en reconnaissant l'importance du principe en jeu dans la question des réfugiés, et, quoiqu'elle veuille s'attacher à une loyale entente avec l'Angleterre, il faudrait ne pas

Le livret se trompe, il veut dire de la ~-e~tèrne vieille, la gourmande qui n'a pas soupe, qui n'a pas eu de dragées, qui est partie très mécontente de Guillaume et de Jobin, et qui se venge venge vaillamment sur la petite Isaure; voyez plutôt, au-dessus de vos .têtes, cette jolie enseigne en lettres de feu, sur une peau de c/Mj/n'H

<f Je <Mt <yart<e M!M dons ~MNKct cMe aura quinze atM/ e C'est un vers alexandrin. La fée parle en vers, peu corrects, il est vrai, mais une fée ne s'inquiète pas de si peu. /t <<! M<e de cette terrible menace de la Me Sinistre, les douze fées s'éloignent et témoignent par leurs gestes une grande frayeur; dans quinze ans d'ici! Ici s'arrête le protogue. Nous n'avons rien vu, en fait de prologue, qui se puisse comparer à celui-là, depuis le fameux prologue de ~t'c/Mref d'AWiK~ott. Or voici tes dons que la fée Sinistre gardait A Isaure et à ses quinze ans

La fée Sinistre gardait à Isaure trois au quatre dons peu gracieux, et jamais, que je sache, on n'a vu garder une si terrible rancune pour un dîner.

Le premier de ces doK~, qui doivent troubler le bonheur d'Isaure, c'est le petit Alain, M?t /re~ </e <a:(. Ce petit Alain est représenté en eu'ct par Perrot mais comme ce gaillard-tà compense agréablement les désagremens de son visage Le vilain berger, et le charmant danseur! Cependant Alain a beau faire le nigaud, le gentil, l'amoureux, le câlin, le gaillard, le compère, on voit que la fée .Smt~-e l'a touché de sa baguette guignonnante, et la petite Isaure, tout innocente que vous la savez, commence déjà à s'apercevoir que cet Alain doit compter parmi les maléfices de la fée impitoyabie. Du reste, Isaure n'a pas à se plaindre; elle habite une chaumière digne de l'âge d'or, dans une beUe et riante campagne, sur le penchant tempéré d'une colline proMnca~e et o~'a~ee de fleurs, notez ces deux points-ci, non loin du château de S. Exc. monseigneur le comte Hugues de Provence, un des descendans de ce Milon chassé de Rome, qui s'en vint manger philosophiquement des barbues à Marseille.

Tant que M. Hugues ne paraît pas, Alain est le coq du village. LM ui~a~eo~M <M(t'KeM< yt~tn, dit le livret; mais Alain ne voudrait être ~ttnf que par la jeune Isaure. Vain espoir Isaure ne lutine personne encore, Aiaiu moins que tout autre et elle lui fait eatendre par ses gestes son immuable résolution « De l'amitié tant que tu voudras, mais de l'amour, je t'en fricasse »

Innocente Isaure, elle ne sait pas la chanson Ni jamais, ni toujours,

C'est la devise des amours!

En attendant que l'amour lui vienne et qu'elle soit 1 lutinée par quelqu'un qui lui plaise, Isaure se prépare à recevoir la couronne de rosière. En ce moment !a chaumière de la belle enfant devient transparente comme le cristal, et vous voyez M"" ïsaure entre la robe qu'elle vient de quitter et la robe qu'elle* va mettre Et le parterre de trouver que la scène est char- i mante et chacun de frotter sa lorgnette pnr les deux t bou's; et si M"' Suzaune-Cico a vu ceife fCte des yeux t ainsi applaudie, qu'aura-t-eMe pense, la pauvre eu- 1

connaître la politique et les ressources actuelles de la France pour la supposer prête taire des sacrifices considérables pour l'indépendance et l'intégrité de l'empire ottoman. Voilà prëcisëment~ne des raisons qui ne peuvent pas avoir échappe à la pénétration du gouvernement russe, et qui pourrait encourager l'Empereur à poursuivre une politique d'agression vis-à-vis delà Porte, si telle a été son intention sérieuse et délibérée. Mais, d'un autre <:ôtë, la France est mieux placée que nous pour lever la difficulté, surtout à cause de ses relations avec l'Autriche, et nous espérons que son influence pacifique pourra être employée aussi utilement que la nôtre.

Oa a reçu ce soir des nouvelles de Vienne du !0 octobre

'A la Bourse de ce jour, les Métalliques étaient cotés à 95 -t~-3~.

On écrit de Vienne, le 't0 octobre, à la Gazette de ~rcs?aM

On donne pour motif à la concentration des troupes autrichiennes en Bohême le mouvement slave qui se développe dans ce pays et dans lequel se manifeste l'influence russe, de même que la tendance à se séparer de la couronne de Saxe pour avoir une garantie dans ie cas où elle se retirerait de l'alliance des trois Rois. Mais le corps d'armée du Vorariberg est plus important. Le KeneraLa~au eu aurais commandement. L'agitation qui règne dans le Tyrol a etc. un des motifs de la concentration de ce corps d'armée. Les piètres, qui fanatisent le peuple, disent que 15,000 Tyroliens armés de carabines attendent l'ennemi dans les montagnes. On se demande quel est cet ennemi. Il ne peut être que tion de la Confédération suisse ni des Prussiens, qui sont dans le pays de Bade. Il est évident que c'est plutôt l'avantgarde d'une armée impériale contre la France, dans le cas où des éventualités belliqueuses se présenteraient. On dit même que les mécontens du Tyrol sont d'accord avec la Bavière. On avait surtout en vue une mésintelligence entre la Prusse et l'Autriche. H est question de désarmer les paysans du Tyrol et d'y proclamer l'état de siège. Ce serait une mesure grave le désarmement ne pourrait s'opérer aisément dans ce

Pays.

H y a eu un grand conseil auquel a assisté le feldmaréchal Radetzky.

)) Le courrier anglais Percivai a passé ici le 7, allant à Constantinople; il a été suivi aujourd'hui d'un autre courrier. On assure qu'il porte des dépêches de lord Palmerston au Divan, Le gouvernement anglais veut prendre les réfugiés hongrois sous sa protection. Il donnera les instructions nécessaires pour leur em- barquement à Constantinople.

M. de Beaumont sera reçu jeudi eu audience par 8< M. l'Empereur. x

Nous recevons de Francfort le tex'c du traité concernant la création d'un pouvoir central provisoire, traité modiné par l'Autriche, ratifié par la Prusse, et qui vient d'être accepté par S. A. I. l'archiduc Jean lieutenant-général de l'Empire. En voici la teneur

« Art. l". Les gouvernemens confédérés allemands se sont concertes! avec te lieutenant générai de l'Empire sur la création d'un intérim en vertu duquel l'Autriche et la Prusse se chargent de l'exercice du pouvoir central de l'Allemagne, au nom de tous iès gouvernemens confédérés, jusqu'au 1" mai 1850, à moins que le pouvoir central ne soit, avant cette époque, placé en d'autres mains. x Art. 2. Le but de l'intérim est de maintenir la Confédération germanique comme une union politique de princes allemands et de villes libres chargée de veiiter à la conservation de l'indépendance et de i'invioiabiiité de leurs Etats compris dans la Confédération et au maintien de la tranquillité intérieure et extérieure de i'Aiiemagne. D Art. 3. Pendant la durée de l'intérim, ia question de ia Constitution allemande reste ouverte de manière à ce que tous les gouvernemens allemands puissent se concerter & cet égard. H en est de même de toutes les questions qui, d'après l'art. 6 du Pacte fédéral, sont du ressort ~te ia Diète in p/<?tto.

Art. Dans le cas où à l'expiration de l'intérim actuel la question de la Constitution T)e serait pas encore vidée, les gouvernemens allemands s'entendront de nouveau sur la durée prolongée de la convention actuelle. )) Art. 5. Les affaires jusqu'ici conduites par le pouvoir centrai provisoire, et qui, en vertu de la législation fédédéra)e, étaient de la compétence du petit conseil de la Diète, seront, pendant la durée de l'intérim, confiées à une commission fédérate, à iaqueiie l'Autriche et la Prusse nommeront chacune deux membres, et qui siégera à Francfort. Les autres gouvernemenspoMrro~ se faire

fant, de l'injustice et de la cruauté des mortels ? Us m'ont sifuée.aura-t-elle dit, et ils applaudissent la jeune Isaure Us m'ont sUnee, et les voilà qui s'extasient Pauvre petite/en euet, c'est à n'y rien comprendre Il est vrai que la petite Isaure ne nous fait pas croquer le marmot aussi longtemps que M"' Cico. Une, deux, et c'est fini; la voilà vêtue et parée, et tout est dit! It n'y a que façon de s'y prendre! Une épingle de moins, et l'on vous sirne; une épingle de plus on dit Bravo M"' Cico fera mieux. c'est-àdire beaucoup moins, une autre fois.

Alors commence le couronnement de la rosière c'est M. Jûbin, parrain d'tsaure, qui préside à cette vertueuse cérémonie, et le brave homme est aussi heureux que si sa Meute lui ressemblait autant qu'il y a quinze ans. Isaure, émue et heureuse, s'agenouilte devant son parrain, quand tout d'un coup notre parrain disparait dans un abîme, et le comte Hugues de Provence, sortant d'un second abîme, dépose ia couronne virginale sur la tête d'Isaure. Isaure est fort ~onHee, et vraiment il y a de quoi

Au même instant, les fanfares, la chasse, les piqueurs, la fête, la valse, le divertissement sans nn, les grâces, les Heurs, les chansons, la lutte du prince et du berger, l'églogue mêlée au poème héroïque, la houlette au sceptre, le mouton accouple au loup dévorant, Tytire et le Roi, tout ça danse, tout ça saute et botfdit. Grand d!'t;<?r<Mentct<(.' dit le livret, tableau o'~ <:Kttnë.' ajoute le livret, et le livret n'est pas un charlatan qui trompe son monde; au contraire, ce que le livret ne dit pas, c'est que cette fête est charmante, et que toute cette foule de jeunes danseuses en belles robes printanières n'a jamais danse dans une plus vive et plus gaie musique d'Adolphe Adam. Psit. nous voilà dans la cAam~re d'Isaure! et le jeune prince y est avant nous. It était assis sur un banc de verdure, il disparaît tout d'un coup! dit le livret, et voila comme notre jeune prince se pavane dans la c/MMM~-e d'~NMre, meublée de chaises antiques etd'unpe<tfM!tro:f.

Ici j'ai bien peur de ne pas dire toutes les jolies inventions de cette féerie vraiment. féerique, et je prie )e lecteur de me pardonner. Dame! je ne suis ni la/~e ~(Me. ni la fée B/MMcAc, la/ee ~i'KMtrc tout au plus, et elle fait de la belle besogne, comme vous altez voir. Je vais vous décrire cette dernière partie du 1" acte en petits compartimens, et je crois que votre intelligence s'en trouvera bien.

Compartiment A. Le pnHce Mrt de deMOM <<M rid<MM.C.

Compartiment B. Isaure est ramenée par Alain, qui soulève a~e?'MaftuentCK< les rideaux.

Compartiment C. Alain présente ~in bouquet à Isaure, q'Kt <e reçoit nM<.

Compartiment D. Le prince tombe aux pieds d'Isaure.

Compartiment E. Isaure r<H):e<Mt accorde un <Mt~er/

Puis, fiancée à son prince, Isaure appelle à son aide toutes les richesses de la toilette, et les robes les plus merveilleuses tombent du plafond entr'ouvert, pendant que le taA:~ devient un meuble de Boule, les sièges rustiques autant de sophas moelleux, la pettfs s~aee,

représenter à cette commission, soit séparément, soit plusieurs gouverncmcnsréunis. par un représentant commun. x Art. 6. La commission fédérale gérera les affaires qui lui sont confiées avec une entière indépendance, et seulement sous la responsabilité de ses hauts commettant. Et)e prendra des résolutions à la suite d'une délibération coiiective. En cas de divergence, la décision aura lieu entre ies gouvernemens d'Autriche et do Prusse, qui à leur tour, le cas échéant, auront recours à une décision arbitra)o. Cette décision arbitrate sera faite par des gouvernemens confédérés allemands. Chaque fois qu'ii y aura lieu de recourir & une décision arbitrale, l'Autriche nommera un arbitre, et la Prusse un autre. Les deux gouvernemens aUemands qui auront été ainsi choisis pour arbitres s'entendront ensuite pour nommer un troisième membre destiné à compléter le tribunal arbitrai. Les membres de la commission fédéraio se partageront ies affaires de leur ressort, et les conduiront soit par euxmêmes en se conformant à la législation fédérale et en particulier conformément à la Constitution fédérale du département de la guerre, soit en les dirigeant et les surveiiiant.

o Art. 7. Aussitôt que i'assentiment des gouvernemens allemands aura été donné au présent arrangement, le iieutenant-générai de l'Empire résignera ses fonctions, et remettra les droits et devoirs qui lui avaient été confiés entre les mains de LL. MM. l'Empereur d'Autriche et le Roi de Prusse. ))

A Turin, à la date du 10 octobre, il arrivait de la province et des contrées voisines une immense afûuence de voyageurs qui viennent assister aux cérémonies de !a réception de la dépouilie mortelle de Charles-Albert, et de sa translation à l'église de la Superga, sépulture des Rois da Sardaigne. Les journaux de Turin portent à plus de trente mille le nombre des étrangers déjà arrivés dans cette capitale. On ne trouvait plus de logemens dans les hôtels.

La Chambre des Députés, dans sa séance du 9, a continué la discussion retative à la réforme de plusieurs articles du Code civil piémonta's. Le débat s'est engagé sur Page auqufl devra cesser l'autorité paternelte c'est-à-dire qu'il s'agissait de déterminer l'âge de la majorité légale. Il était nxé précédemment à vingt-cinq ans et l'autorité paternelle était même étendue, pour la gestion des biens propres du fils, jusqu'à l'âge de trente ans, sauf le cas où celui-ci contracterait mariage. Le ministère proposait de limiter à l'âge de vingt-emq ans les droits de gestion du père de famine, f t de reconnaître comme majeur, dés l'âge de vingt et un ans, le u)s marié du consentement de son pcre. Ce système, combattu par la gauche, a été écarié. Lt Chambre a voulu d'abord voter purement ci simplement sur la question de majorité légale, et cette majorité a été nxée à vingt et un ans.

Nous n'avons anj~urd'imi aucune nouvelle intéressante de Dorenct*, ''c Rome ou de Naples. Le journal napolitain t! 2'c~o du 3 octobre continue à rester muet sur les affaires de ce pays, qui causent pourtant une certaine préoccupation en Italie et en France. `

La poste anglaise est toujours en retard de vingtquatre heures, et la cause de cette étrange irrégularité nous est encore inconnue.

L'arrivage d'aujourd'hui n'a apporté que les journaux de Londres du 12 octobre, tandis que l'on devrait avoir eu ce matin ceux d'hier soir 13.

Dans son audience d'aujourd'hui, la haute Cour a entendu la fin de l'acte d'accusation, dont la lecture n'avait pu être achevée hier.

Nous joignons à notre Numéro de ce jour un Supplément d'une feuille et demie qui contient le texte coMp!e< de cet acte d'accusation.

Après la lecture de ce long document, M. le président de la haute Cour a procédé à l'interrogatoire des accusés, dont la plupart ont refusé de répondre avant l'audition des témoins.

Cette audition commencera dans l'audience de demain.

j âne glace immense où se reOète la beauté de !a pnMee~~c ~c pro<)eMce, car c'est désormais votre nom, ô ma belle Isaure; fille de Guillaume et d'une douzaine de fées de toutes tes couleurs.

Hélas! hélas! nous comptions sans les dons de h /~e 5tnM«-e. Elle l'a dit

Je lui réserve un don quand elle aura quinze ans))) n Et comme elle l'a dit, elle le fait. Voici donc son don C'est écrit sur la même peau de chagrin

A~ /tomme ne pourra la voir (~M-ma~ ~an~er~-e f <araMOM/ x

0 malheur! et le prince qui va venir! Et s'il me voit, on l'enverra aux Petites-Maisons! Ainsi pense Isaure; et cependant te prince arrive, il approche, le voici Isaure Isaure! où es-tu? –La beiie Isaure se voile la face de ses deux mains; mais le prince imprudent sakit les mains de celle qu'il aime pox?- cMcoMunr ses <ra: et voilà ce qui arrive. 0 justes dieux! donnezmoi la force d'achever ce grand drame!

Isaure, cédant a <a /brcc, détourne vivement son visage du prince. et se trouve placée vis-à-vis du pauvre Alain x Bref, c'est Alain qui ~o&e tout, comme on dirait en style vulgaire, et il devient fou à la place du prince stupéfait.

Pour se tirer de cette misère, Isaure ne trouve rien de mieux que de s'envoler dans les airs sur les ailes amies de la fée rosé et de la fée blanche et en enët l'oiseau part. il est parti.

Au second acte, nous assistons à un merveilleux spectacle auquel on ne peut rien comparer, même parmi les plus rares et les plus exquises compositions de l'Opéra. Vous avez vu parfois, dans un beau salon bien habité, quelques chefs-d'œuvre de Watteau représentant une de ces campagnes idéal, pêle-mêle riant de Heurs, de gazons, d'eaux jaillissantes; ombrages frais, clairs rayons, calme verdure, beautés & demi couchées sur les herbes, chansons printanières, aux taccompagnemens du thëorbe on de la tlûte lointaine ParaHis de l'élégance, de l'oisiveté et de la jeunesse matinées purpurines du soleil qui se lève à demi dans un ciel orangé, ou bien, si le soir est venu, la clarté qui tombe des étoiles à travers ces mé)odies, ces murmures, ces ombres, ces sitences, ces douces et belles clartés que réfléchissent tout ensemble l'azur des eaux, l'azur du ciel. v

Eh bien l'Opéra vient de réaliser, de la façon la plus complète et la plus charmante, ce rêve de Watteau. Figurez-vous, par une belle nuit sereine où !a~terre et le ciel luttent de grâce et d'harmonie, un lieu choisi entre de grands arbres, sur le bord d'un bassin de marbre en granit rosé, à l'ombre des charmilles naissantes et chargées de l'aubépine du mois de mai 1 Si la nature a fait beaucoup en ce lieu champêtre, l'art a fait davantage. L'art a forcé cette eau limpide de jaillir jusqu'au ciel; l'art a disposé sur ces piédestaux aériens de fraîches et ravissantes statues à peine éctoses du ciseau de Coysevox, marbres animés, divinités champêtres, nymphes et dryades, la mythologie descendue de l'Olympe d'Ovide! Plusieurs de ces nymphes à l'urne penchée font jaitlir sur ce roc vif l'e~u doucement murmurante, pendant que Phébë projette


Le /h'.x Décerna publie )a lettre suivante qu'U a reçue de M. de La Hodde

«Amiens,Iol2octobrei8M.

)) Monsieur le Rédacteur,

t Le sentiment de répugnance qui m'interdit d'intervenir dans un6 foute de faits travestis, dans une foute de dires qui me font hausser tes épaules, encourage certaines gène a dépasser un peu la mesure de leurs fabics ~ur Février. Voila bien des fois déjà qu'il est question du br~es mélodramatique que j'ai subi au Luxembourg. M. Monnier vient d'y revenir daus sa déposition à Versailles, sans autre motif que d'encenser un peu sa personne et de me donner ee que j'appeUerai le coup de pied de l'une. Certes je sais mieux que personne qu'il n'est pas permis de se glorifier, de s'excuser même de certains rotes. Le chasseur qui traque tes loups est hn bienfaiteur qu'on honore; i homme qui pourchasse !es Mtes malfaisantes de la société est un tucho qu'on méprise. Je savais tout cela quand j'ai entrepris m t tache, et il est !nuti!e d'en parler. La scène du Luxembourg n'a donc aucun intérêt quant à moi, mais it n'en est pas de même quant au rote qu'y ont joué certaines personnes. Par exemple, le fait d'un préfet de police qui s'installe président d'un tribunal de francs-juges avec une douzaine de séides, offre quelque importance dans notre histoire révolutionnaire, et ii est bon de savoir un peu le Vt'ai de ces choses étranges. La vérité, ia voici en peu rto mots:

x Amené su Luxembourg sous un prétexte quelconque, je me suis trouve en face des individus suivnns MM. Caussidière, Grandméni), Monnier, Caittaud, Chenu, Pithes, Bergeron, Lechatiicr, Tipb~ine et Mercier~ ce dernier, beau-frère de M. Caussidière, et actuellement inspecteur gênerai des prisons. On m'a montré des pièces que je devais croire détruites, et qui m'ont réduit à des hveux couip'ets. Aiors M. Caussidière s'est placé devant la porte, avec un pistoiet à /tM:f coM;M, déclarant que la réunion était, dès ce moment, convertie en conseil de guerre pour décider do mon sort, et qu'en cas de tentative de violence o:t d'évasion, ii me brûlerait la cervciie. J'ai répondu Ma vie est entre vos mains, faites-en ce qu'il vousptaira.B Et je suis resté debout contre la cheminée, sans dire une paro!o, pendant tes deux heures de ia déli-

bération.

«On me condamna à mort, puis on s'occupa immédiatement de l'exécution. Différentes opinions furent émises les uns voulaient me fusiller sur piace, les autres dans le jardin mais comme il fallait un exécuteur et Que le métier semblait dangereux, on jugea qu'il serait mieux 'de me faire remplir ce rûtc moi-même. Un des trancs-juges fut d'avis de m'ojnrir le pistolet afin que je <Mc fisse justice. Je répondis que je ne me tuerais point; puis, me ravisant, je demandai lepistalet a huit coups, qu'on se garda bien de me donner. A vrai dire, maigre la bonne voionté.des membres du tribunal, je n'étais guère effrayé, sachant que M. Caussidiero tenait trop à sa p)acedo préfet pour se compromettre dans une scène de meurtre. Aussi quand M. Monnier voulut, & un certain moment, me terrifier par de grandes paroles, je me .rappelle lui avoir répondu pur un assez beau geste do dédain. J'ai lieu de croire que M. Monnier se souvient aussi de cette circonstance. C'est peut-être bien te dépit d'avoir manqué son effet qui l'a excité à coudre a son témoignage des broderies si fabuleuses.

x Une chose très certaine,' c'c'it que je ne me suis point roulé à terre, que je n'étais pas ruisselant de sueur, et que je n'ai point demande grâce de la vie; seulement, après avoir protesté contre l'emprisonnement auquel on finit par me condamner, déclarant que ce serait un acte d'arbitraire pur, attendu que la toi n'avait rien à voir dans mon aDfaire, j'ai prié M. Caussidière, c'est vrai, de me Soustraire au scandatequo cette arrestation allait produire Qam ma famille. On ne m'a pas écouté, et j'ai été contiuitau dépôt.

)) M. Monnier n'avait nul besoin de rappeler l'épisode duLuxc'nbuurg; mais pour tant faire que d'en parier, un homfM:'dosa véracité et de son importance n'aurait pas dû (juhiier te r0!e qu'y a joué le pistotct a huit coups de sou itiustro ami, et les différc'ns procédés cxtra-tégaux prupiscs par iui et ses compagnons pour se défaire d'un homme sans défense. Cet homme, dira-t-il, a'ta<)uai'.b!cu ses ennemis t'utraltro. 11 n'a~pas attaqué M. Monnier t'i uuo foute de personnages de son espèce dontitiguor.iit mcuielc nom; quant aux autres, il les faisait ('onnat:ro,voiia tout. M.C.'tUssiditTé sait bien qu'a diiTércutes reprises j'ai empé:;hé qu'il fftt chassé de i'.n'is ou C!upriso!)né.L'cx-!u'crctdf;po!ice ne m'n jamais paru :ut!-sid:)i)gcre!!x'p''il est parvenu a le faire croire au pcuptc fritnç.tis. On saura bientôt au juste te rot.e <;ue ce grand homme a joué avant Février, et l'on concevra que le gouvernement ne se soit pas effrayé dé lui outre mesure.

o J'aurais vouiu ne pas dire un mot do moi dans cette lettre trop )un;,ue. Si, maigre ce qui m'y concerne, vous jugez, monsieur le Rédacteur, qu'etto ait quelque intérêt pour te put))ic, jerous aurai la pins grande reconnaissance poursouinsernon.

') Je vous prie d'agréer, monsieur le Rédacteur; ['assu-

f)tt)i;o de tout m'n) respect. J L. DE L,If¡, IIODDE. »

t' ..<)t,.mE~AmoKmE.)) N

'vU f = i. [!:

'M ministre du commerce et le préfet de la Seine 'ont visité hier vendredi, rue du Sentier,.2p J~is, les bureaux de l'enquête sur les industries et la p0))u)atibia laborieuse de Pafts;Hntrëprisë'par la chambre de commerce. Us ont été reçus par MM. j~egentil et Horace Say, président et secrétaire, et par MM. Barat/narbiay.~ehière~Fère.'Hachettë.Ledàgre et LëTeliterDelafosse, membres de la chambre de commerce. Partpi les personnes présentes, onfremarquai~ MM. Darblay et de Parieu.'représentans du peuple; Dunoyer et "ViUermé, membfe? de l'Institut; Ô. Cneuvreux, juge au tribunal de commerce.

MM. Lanjuinais et Berger ne venaient pas prendre connaissance des résultats généraux, qui ne seront connus que dans quelques semaines; ils devaient examiner si les procédés de travait ourent toutes tes garanties désirables, d'exactitude et de sincérité. Ayant la dûture de.l'enquôte et ladissqtution des bureaux, il ~taif hëcessaire que l'on se rendit compte des dUncultes, de la marche et des opérations variées de cette grande entreprise.

Le but de l'enquête était de faire çonnaitre et de comparer l'état des industries de Paris dans une anpée de prospérité moyenne (en 18A7) et dans un temps 'exceptionnel de crise (ënISM); il fallait, en conséquence, constater te nombre des fabricans grands et petits, et, pour les deux époques, le .chiffre de leurs affaires, le nombre de leurs ouvriers, le taux des salaires, les conditions de travail, de moralité et d'exis-

.dans cette ombre écMrée le vif rayon de lumière .croissante jet agrandie du feu calme des constellations .d&Yahaut.

Et je ne dit pas tout, car Ja plume est Impuissante à décrire un paysage, à donner Pair d'une chansop. Je sais bien tes paroles, dit un berger de Virgile, mais j'ai oublié ia note de ma chanson Au reste, avant l'invention de la lumière électrique, cette bette décoration eût 6(6 impossible, n n'y a que cette lumière nouvelle pour prolonger cette ombre légère sur le théâtre étonne de ces nouveaux auteurs qui lui étaient inconnus. Avant la l'imière électrique, le théâtre ressemblait un peu a <t(Mttme <j~t a ueM~t ~on CM6)'< dans ie ~ontealten~and.

La chorégraphie Cot tout & fait digne de ce merveilteux paysage. Ou dirait q~u'cn ce moment M"" CariuXa Grisi, eUiéiiaée eitu aussi, s'abandonne à la fête d'une existence HOiivpilc. EUe sourit a son ombre, la coquet~ a sun ombre qu'elle n'a jamais vue; elle lutte avec cftte sœur infidèle et retrouvée de sa beauté et de ~a jeunesse, et elle veut savoir laquelle dès deux est la plus vive, la p!us légère, la ptus charmante. Rien n'est frais et poétique comme cette aimable danseùse dans &a robe couleur de printemps, au milieu de toutes ces fées brillantes; pour tout due en un mot, musique, danseuse, paysage, je ne crois pas qu'il soit possible d'arriver a un spectacle plus complet. Ceci est le vrai point du ballet nouveau; que devient Alain? que devient le prince de Provence? On ne s'en 'inquiète guère; mais jusqu'à la fin du ballet on regrette le Pft~~M F&<M et ses merveilles. Alain es~ fou~. le. prince n'est guère plus sage qu'Alain, Isaure = a conquis une baguette enchantée, et elle se joue de tous les enchantemens quant à vous raconter la <o.~ d'MMr, <(!t~'C6' uc~c, <c~OM!'ce (.('ar~eK~ les rosés eN'euillees, les danses sans nombre, le prince que l'on rend aveugle pour le sauver de la folie, c'est Impossible je suis à bout de métamorphoses, et la parôle n'est pas une décès fées dont on abuse. Il y a cependant une scène de colin-maillard qui ne doit pas être désagréable à jouer. E.e prince aveugle est condamné par la /<*e .StM!re a ne jamais revoir la douée lumière du jour, s'il ne devine pas laquelle de ces fées ou de ces mortelles est la belle Isaure! A cet arrêt, le prince obéissant passe en revue toutes ces dames. Il n'y voit pas, c'est vrai; mais le toucher Le toucher grands dieux te touchera

comme dit Lucrèce le poëie. Il touche en enet, et il indique, tantôt que ceU.e-ci a la taille roide, celle-ci ie bras trop court, cette autre la gorge mal placée Ah t notre prince est un amateur, et plus d'une fots il hésite, il doute, il dbat~, le malneureux Il ne sait donc Diatceque dit le proverbe :Da!M <e ~ôMte,<:&~<~?Mto~'

Isaure enCn, par une résolution ~MM<e (je le crois bien, Isaure n'est guère contente de voir son amant lijtiner toutes ces dames), s'approche de lui, Fa~tre t) eMe « et appuie /or~MMHt so~ ceeur contre le sien. x Ainsi parle le livret que nous ne pourrions jamais trop citer. Le livret parle (i'or. il nous semble pourtant que ~ortcnMMt est de trop, que /br(e?MeH< est un peu fort z que ce /'ro~emcH~ nécessaire il est vrai, n'avait pas si grand besotn d'être fait /br~mcMf. Fof<c-pt<MM, &

tence, enfin les Mis relatifs à l'apprentissage et a la mortesaison. L'enquête comportant uatureilemcnt deux ordres de travaux, son administration comprend deux divisions l'une, (.K~-tCMre, rf'cucille ks renseignemens, l'autre, 1 tH<t;r!eMre, est chargée de !cs reuser, de les classer et i de les résumer. La chambre de commerce a confie à une commission prise dans son sein la surveillance du travail, et à MM. Natalis Rondot et Léon Say l'organisation et la direction.

Les deux directeurs ont expliqué successivement au ministre et au préfet la nature des fonctions dévolues aux difjérens employés, et leur ont fait connaître les détails des opérations nombreuses inséparables de ce vaste ensemble de recherches. Il n'est pas sans intérêt de résumer ces explications.

Paris a été partagé en 362 divisions, représentant chacune la circonscription d'une ..compagnie de la garde nationale elles ont été reparties entre un grand nombre d'employés recenseurs. Le recenseur est entré dans toutes les maisons de la circonscription, en a visité les ateliers aussi bien que les chambres habitées par de petits façonniers, et, d'âpres les déclarations des fabrieans, a répondu aux vingt-huit questions inscrites sur un bulletin. La difficulté que prëxfnte l'appréciation du genre des produits et des métiers des industries textiles a déterminé à en confier le recensement a des employés spéciaux, et la visite des garnis, la. constatation de leur état, ainsi que de la condition, des mœurs et de la misère de leur population, ont été également l'objet d'une enquête particulière et d'un haut intérêt.

Le recensement fini, il est essentiel de s'assurer s'il n'y a pas des industriels oubliés et des déclarations erronées. Cette double tâche appartient à deux services de contrôle; et le bulletin n'est considéré comme bon qu'après avoir été examiné avec attention, et qu'après avoir été, en cas de doute, représenté au fabricant et rectifié suivant les explications ou les preuves données par celui-ci. Enfin, classés par ordre d'étage et de maison, les bulletins de chaque circonscription sont livrés par M. L. Sav. directeur du travail extérieur, à M. N. Rondot, directeur du travail intérieur.

La division du travail intérieur n'accepte les renseignemens que sous réserve d'un double examen. Le bulletin est soumis, pour le fond et la forme, à une révision minutieuse, et les moindres lacunes ou erreurs, le doute sur la sincérité des faits, en déterminent le renvoi au travail extérieur. Les fabrications de Paris ont été classées dans 350 catégories d'industrie et groupées dans 12 divisions. Le réviseur a donc en outre à inscrire le titre de la catégorie à laquelle appartient le recensé.

Déclaré bon, le bulletin est dépouillé, c'est-à-dire que les difTérens renseignemens sont transcrits sur un tableau, dans des colonnes, afin de pouvoir être totalisés. Plusieurs contrôles successifs garantissent l'exactitude de cette transcription. Dès qu'un tableau est rempli (et il n'est toujours consacré qu'à un même quartier et a une seule industrie), les chiures en sont additionnés, et deux nou\eaux contrôles rectifient non seulement les fautes matérielles, mais souvent aus'.i les erreurs de fond qni. ayant échappé jusqu'alors, sont rendues plus sensibles par la vue simultanée de déclarations en général identiques ou proportionnelles. Les tableaux additionnés sont à leur tour totalisés; les 350 industries et les 12 groupes, résumés d'abord en. une seule Ligne, sont ensuite condensés en une ligne par arrondissement. Enfin les arrondissemens euxmêmes, réunis en un tableau, produiront un dernier résultat qui fera connaître le chifTre des araires, le nombre d~s ouvriers et des apprentis des 82,000 fabricans parisiens recensés.

Oa pense bien que ce travail considérable n'a pu être conduit sans qu'il ne regn&t entre toutes ses parties une méthode, un ordre et une comptabiiité qui prévinssent toute confus~ioa, tout double emploi et toute infidélité. C'est ainsi qu'une section est chargée de ~'assurer que l'on n'a nmis aucun des exposans paribieus, aucun des industriels inscrits sur les ahnauachs de commerce, aucun des patrons ou des entrepreneurs signalés sur les bulletins comme producteurs. Le ministre, le préfet et les invités de la chambre de commerce ont suivi avec une attention soutenue tous les ''étaits de cette organisation et ont vu av~c satisfaction que, par une division bien entendue du travail, on ait pu réunir 89.000 butiotins et 8,000 tableaux. Mu outrf de ces élémens de l'enquête. ils ont vu que, grâce a l'obiigcancc des industriels et dés ouvriers. il a été obtenu une grande quantité de renseignemens sur la fabrication, le commerce, les prix, les salaires, la concurrence à différentes époques; sur les assôcfations, la misère, etc. .`

lia' été facile de seconvamcre, en suivant pour ainsi dire à l'œuvre chaque employé, que les Omissions doivent être peu nombreuses, que les résultats obtenus seront assez rapprochés de la vérité pour mériter toute coiniiance.

Mandataire de la fabrique de Paris. la. chambre de commerce seule pouvait entreprendre et exécuter cétteénqu.etë; et l'on ne peut mieux juger de la confiance qu'ont eue en sa discrétion et en sa prudence tes industriels, que par l'empressement bienveillant avec lequel tous ont répondu aux questions et multiplié les informations complémentaires. Enfin l'indépendance et l'impartialité de la chambre garantissent la sincérité de la publication dés résultats.

Il est probable que dans Tin mois tous les résultats auront été remis a la commission de l'enquête et si sur son avis, la chambre de commerce vote l'impression des faits généraux, leur publication aura lieu au commencement de l'année prochaine. (Atc~t~Mr.)

MèM.velles étràM~èjrcs. .DANEMARK. ~'opeHTiag'ue, ~'7oc<o&re.

LesderniÈres~ouveUesarrivÉcs des duchés, etnotatamcnt tes excÈs commis contre te baron Hug~o Plessen, ont pfodaitictûnniëcontëntementgëncrat. Ceux m6mc qui,

bonne heure, iLva aussi la chanson :C~'M<MO?'

(e&,n'HppM!pRs! h

Et vpyez l'intelligence de ce cher tivre.t! Le livret prétend qu'à cette doMpe pression, le prince reconnaît c~lle qu'il aime, qu'il tombe ses ~icds, et qu'en j même temps–eK<acc(~t!M~m. ). Le ballet se termine tout natureilement dans )q ) p~M-a~M des /'e'M, étincclant de pierreries. Les y~M f<<

cic/se mêlent aux/'eM </< /<t ~e pour céiébrcr te ma-

riage da comte de Provence avec ia belle Isaure.

Tableau et magnifique tableau 'l-

Ceux qui aiment les ballets qui n'ont pas !e sens commun, et je suis de ceux-là, seront coniens de F:~M~ des Fe'M, à coup sûr' Voila un drame plein de curiosités, d'intérêt, de surprises, de variétés, de sa~s- gêne, de miracles, de coups de baguette, de folies! Elle ~«!'<: /ee. dit Perrault quand il ne peut plus rien expliquer; <'Me <'hM< /<'e, et tout est dit. Oh la belle et bonne exp)ica<ion, et qui vient ni('rveHlpusement a nôtre aide Dans cette F~c;~ ~M Fce~, tout est fée. Fée est ia danse tracée avec beaucoup d'art et de goût par un très habite maître de baHets qui a fa't ses preuves fées ces décorations magnifiques, dans lesquelles !a fantaisie a. le grand rôie fée aussi cette charmante musique de M. Adolphe Adam, digne tout à fait du DMMe a~!<ff~'e etde GMe~e. Etie va, elle vient, elle dansa: toute seule, e}le suuit à )out expliquer et à tout dire; elle sera la gloire et le charme du bal cet hiver, si l'hiver est en train d'aller au bal. Cette fois, M. Adolphe Adam associe à son succès populaire son jeune élevé, HL de Saint-Julien. Et caH~-f par~~ c< rMpcKde/'e paraît

Fëe enfin, et de ceUe-là surtout on peut dire EMf est /ëe.' la Carlotta, )a légère Grisi, si vive et si animée à la danse; un bel esprit, chose rare, quand on parle d'une belle personne qui danxe Elle est active, elle a. du zèle, de l'entrain, et la verve d'une artiste qui se sent apeu près seule dans une immense machine de musique et de fantasmagories, et cette machine, la Cartotta l'a remplie, ou peu s'en faut. Avouons cependant que ce riche ensemble dé coryphées ne serait pas dépasse par une ou deux danseuses qui danseraient un peu mieux parmi toutes ces femmes qui dansent bien. Pourquoi, par exemple, n'avoir pas fait une fée blanche ou rosé de- cette élégante et bondissante M* Flora Fabri qui ne demande qu'à danser ? Et maintenant, au fait! au fatt! le fait est que le théâtre du Vaudeville a fait représenter hier soir le <.)M~'t~H!c KMm~û de Fo!re aM~ MeM. C'est un événement ce quatrième numéro, et l'on peut dire qu'il a été entouré de précautions extraordinaires. En premier lieu. et afin d'être assuré de ses hauteurs, le théâtre n'a placé à son amphithéat.re que des MM cM~fe. c'est-à-dire des femmes bien pensantes et peu disposées ~servir de tricoteuses dans ce club qu'on appël'e un théâtre- En même temps on a appelé à l'atde de la comédie nouvelle quelques dragons en grand costume. Oh! le beau temps eu l'on fait soutfn:r un, vaudeville à peu près comme le chevalier de Grammont faisait soutenir sa partie de iansquenct Ces précautions prises cnntrt- ~edMKocet.w. la co- r médie a commencé au milieu d'une foule immfuse, n et qui applaudissait déjà les couplets que l'on ne chan- taît pas encore. Qaei succès, quette adatirâtida, quelle j 1

paresp'iitde ccncitiation, voyaient faire quelques con-) cessions, veulent maintenant ia guerre, si r<jn ne parvient 3 pus à séparer ie Schleswig Un Uotstciu.

(C~rrc~~Kda;~ de .f7<ïtn6oM!'i?.)

~OTR!CHE.

Fi'MM. 8 oc<o~ e.

Les bruits d'une modification du ministère, par suite de iaqucile M. de Sebmcriing prendrait ta place du prince de Schvtarxenbt'rg, se maintiennent toujours. La Ga~<t<e .!<afe )HC'r:'dfOM<e dit que !a question allemande < ontinue d'occuper le ministère autrichien, et que ie Ban ini-meme vient de donner son opinion dans cct'e an'uire. H n'c.<.t pas faYorabte à l'union <!e rAutriche a''ec t'AUema~ne. Une Autriche grande, unie, indépendante, tcite est ta devise du l!:)n.

P<~<t (Hongrie), !c 7 oc/o'/re.

On iit dnns la Ca?e<fc de Co/o~MC.'

(tLe6 octohre,jour anniversaire de t'assassinât du comte Latour, a 6te uu'jour fuuci)rc pour ia iiongrio. Le 5 octobre au soir, ia 6'a~~e o~fe!'c</c de ~c.t reçut l'ordre de laisser dans son nuHiÉro du tendc!nnin~t6 ia pt.~ce pour t'inseriion de trois jugcrnens des cottseitSde guerre, et de tenir une presse disponible.

!) Le G au matin, ia Cf<zc«c de /'e~<A parut très tard et ne'pobiia que deux arrêts au iieu de trois. Ces deux arrêts étaient ainsi conçus

« Le comte Menne Karoiy.ne & Vienne, Age de cinquante-deux ans, chambellan de 5. M. t. et R., administrateur du comitat de Pc stb, judiciairement con vaincu d'avoir, âpres ta publication du Manifeste du 3 octobre de l'an dernier, continué i'armetMent et l'équipement de ia légion de f:'Yateric dont ii avait été nommé cotonet par le gouvernement des rebelles, et d'avoir de cette manière pris part & l'insurrection armée a été condamné & ta perte de ses dignités une amende de i50,000 nohns, ci & une détention de deux ans dans une forteresse.

t Emeric !ckete, âgé de trente-deux ans, .judiciairement convaincu d'avoir arrêté et deponiité un ou!cier impérial voyageant en qualité de courrier, a été condamné ia mort par pendaison.

)) Ces deux sentence!, ratifiées et publiées, ont été exécutées aujourd'hui cependant ia dernière a été commuée en une exécution par ies armes. ))

oUnautre jugement devait recevoir son exécution )e 6 au au mutin, et il n'était pas question de commutation c'était cciuidu comte Louis i!atth;a"yi, premier président du conseil des ministres de Honurie.

? Un des piusgiorioux noms de la Hongrie a été enveloppé dans une accusation (t'assassinât. Le comte Hatthyanvi, dit Je Corrc~o?:~«Kt aMf)';c/iten, a été convaincu par dix-sept témoins d'avoir coopéré à l'horrible assassinat du ministre de la guerre Latour, notamment en soudoyant des sicaires. Batthyanyi fut donc Condamne à la potence, et Haynau ratifia la funèbre sentence. U eut (''te exécuté le 6 au matin, s'il n'avait tenté de se suicider au i moyen d'une aiguille. Mais le sursis n'aura pas été de lon- gue durée, car nous lisons dans deux correspondances dignes do foi que le comte Hatthyanyï a été récilemOtt passé par tes armes le 6 au soir. Qu'on se figure l'épouvantable sensation qu'un tel Événement a dft causer à Pesth; un de nos correspondans croit nécessaire de terminer sa lettre c par ces mots /'M(/t est tr~K/MtMe.' M Louis Uatthyan'yi était .un des hommes les plus popu- lairesde empire. Tous les enfans devienne, de Près- bourg et de t'esth connaissaient le beau Maggyar à la tiere démarelte. Appartenant ta famiile la plus considérée de ia Hongrie, ricitc instruit, véritabiement patriote, Louis Batthyanyi était après Kossuih le plus grand personnage de la Hongrie. Il pouvait passer pour ie type du magnat maggyar. Des sa première jeunesse, il avait voyagé dans toute l'Eu) ope, et réuni une masse énorme de connais- sances politiques et économiques qu'il &ut taire fructiuer pour ie bien de sa patrie.

.)) Toutes les grandes entreprises, bateaux à vapeur, chemins de fer, canaux, fabriques, furent fondes et prospérèrent sous ses auspices; ii fut )e promoteur de la science et le Mécène des ai'ts. Sa naissance et son éducation i'appetaient ù ia plus haute carrière politique ii n'est pcut-é'.repas de, cour en Europe où il ne fut connu et estime. Avant la révolution hongroise nous ic trouvons dejf) ù ia tête du cabinet hongrois.

x l'ius tard, c'est lui qui négocia avec l'Empereur F~'di~ nand, a Vh'nno et ;') Inspruck au nom de sa nation c'est tui qui obtint de l'Empereur les concessions dont le retrait fut la cause de la guerre de Hongrie et de la rcvoiuUon d'octobre.

o Dus tard, quand la révolution entra dans une voie que n'approuvait p;us tecomLi' itat'hyanyi, il sf retira. Depuis t'entrée de ~Vindischgraetz & l\'s)b, il ne prit aucune part a' ia guen's de i'indepcndanco. Ilaynau le choisit pour g'rossir ie nombre de ses victimes.

x Au moment ou tiatthyanyi expirait à Pestn, la potence fonctionnait;) Arad. N:'gy-S.)ndor, Autici), Pa)tent)Crg, Lin.ingc. liatoch etUamianich ont e:~ pendus. Kiss, Lazaret TcBro;kont6t6fosiii6s. D'antres rrjuveiies ajoutent aces noms ceux de K.ne:;cviCii, Vccscy, Scinvpidt.'l, DcstBttI, Cancr. ))

On écrit de Vienne, ic S octobre, au même journai (( Le jugement qui condamne io comte BaUbianyi n'a pas été motive. L'accusation d'avoir paye ics assassins du comte Latour est trop ridicule pour être réfutée, liatthyanyi cùt-ii été dix fois pendu, qu'il n'en resterait pas moins l'orgueil de sa patrie. Le prince Etienn~ donnera témoignage en faveur de son ami.

)) L'exécution du comte liatthyanyi n'est pas de )a justice, c'est. de ia vengeance, surtout après l'amnisiindcs

chefs enfermes H Comorn. Ceux qui sont restes i:M armes

u la main jusqu'au dernier moment, ccux-IA ont pu ;.t'puier des conditions. Hatthyanyï s'était livré volontairement i au tribunal qu! l'a condamné.') »

PRUSSE. J'i'c)'JtK//e10oc~f'e.

Plusieurs circonstances annoncent que ~ous peu le gouvernement prendra d<'s mesures contre i'organisation du parti démocratique, sinon pour y mettre un complètement, dn moins pour l'entraver et borner son action. Dans les hautes régions de la société on est très anime contre tout ce qui appartient aux ciubs. Les réunions sont maintenant rigoureusement survci)!ccs par tousics moyens. H serait d'amant plus facile au gouvernement ds iogitimf'tles mesures répressives, que dans le parti démocratique ii existe des projets cxtravagans, tcis que la création d'étabiissemcnsoù des jeunes gens'apnrf'ndraiontle maniement des armes, et que l'on entend chaque jour dM vanteries et des menaces de prochains mouvemens armés. (Ga'e«e de C'o/o~nc.)

ALLEMAGNE.

~a~KAet'K (grand-duchc de Bade), 9. pc~rg. !~0n a jugé aujourd'hui Valentin Strenbor, membre du conseil municipal do notre ViUe, pour avoir pris part ù l'Insurrection. La Cour martiale a prononcé la peine de t mort. Mais comme la condamnation nit pas eu lieu !< l'una-

revanche prenaient le&.ttrt.s~ du Vaudeville sur les ~eMMM.'ioM deIaPorte-Saint-MarHn!Onriait, on app)audissait,on criait & o~ criait te; ou s'enhrait de cette joie quelque peu frétâtes on eût dit un congres de tous les rcMM de ta province et de Paris. Vous avez vu, pu vous avc:{ lu les trois premiers numéros de cette j~u-c .Mt-tt~pee, vous n'avez rien vu encore, c'est i.e quatrième et dernier numéro qu'il faut voir! Lf&erM.' t'<ya<t<e.' /r<e)'Mr<c.' Tt'I était. le titre primitif de ce premier-Paris orné de couptets. La titre a été elfacé, le drame est resté. Dans le premier acte, nos Aristophaues en p)ein vent vous font assister a toutes: tes misères de la liberté sans limites/Chacun veut cire roi et seigneur à son tour Le pouvoir se prend a l'assaut'chaque ministère est une citadelle! On s<~ dispute à coups de poing. 0 liberté! que de sottises se <MK<<< en tcn nom

L'acte suivant est consacre à la/r~cr/ttte. C'en est fait; chaque maison est une maison de verre; on a supprimé la clef et la sen'ure de chaque porte; on entre chez le citoyen Natbaniel comme on entrerait à la place d'Armes. Or, cet infortune Nathauiel vient de se marier à M"' Rosa, et jugez de la surpri&e des d<~ux époux lorsqu'ils trouvent couches dans le lit nupiiat une douzaine de frères et amis qui sont là comme chez eux!

L'ironie ainsi se verse à flots sur les hommes, sur les choses, sur les doctrines, sur les nouveautés, sur les théories, sur les craintes, sur les espérances la chanson, acre et mordante plus que spirituelle et polie, s'attaque à toutes ces machinas de la veille qui resteront ensevelies. Dieu le veuilte! dans le dédain et l'exécration de cette nation vouée aux disputas. Même de bonnes trouvailles se rencontrent dans cette comédie tantôt les frères et amis se disputent l'habit d'un, frère le premier frère a besoin d'un habit, U coupe les pans de la redingote a soa frère, Ft voi'a un habit le second frère a besoin d'une veste, il coupe les pans de l'habit, et la veste est faite; l'autre manque de guêtres, il arrache les deux manches de la veste, et de cette malheureuse redingote il reste !i peine un gilet! Et de rire.

J'aime encore et b°auco)p la srène des théâtres libres, qui, le soir venu. aûichent leurs spectacles du haut en bas des maisons peu édifiées. TA<Mh'e des ~ttroctfc~ rMa~'e d&< Ot~orm~M r/<re ~M ~Mf~'f~ –Vous l'entendez, mademoispHe Cico, des nMd:<f'~ Voil~ votre propre théâtre qu' vous met à l'index.

Eh bien oui, c'est un succès, et la cho':e sera applaudie à outrance! Ceci dit, laissez-moi ajouter qu'il est grand temps d'en unir une fois pour toutes avec ces violences chantées qui ne couvent rien de bon. Certes, je ne suis pas suspect en cette affaire; certes, personne plus que rnoi n'a pris en haine et e.) dégoût nos tristes vainqueurs, et quand iis avaient le ,¡' pied sur nos têtes, personne n'a été plus disposé a re- i lever la tcte et à les mordre au ta!on, ces AchiMes du i paradoxe ft du hasard! Mais aujourd'hui qu'un peu 3 d'ordre a reparu dans nos misères, aujourd'hui que chacun est en train de panser ses Messurps et <ic ci- catrker quelque peu sa ptaie immense aujourd'hui que ces puissances boufïbaBes sont en fuite et que t personne ne tremb}e plus devant ces Catilinas-arle

nimitc (~ voix contre 2), il faudra ia confirmation du mi- t

nistere. (C~.i:c!fc<cH:aM~) ]

· GRANDE-BRETA.GXE. ] fORd;'M,!e'!2oC<0~'C.

Les ConsoiidfS ont ouvert à 92 ')/ 3/3 au comptantct 92 <ti/2 pour compte au n octobre; ;its ont ferme 6 92 f/ù 3/8 au com;)t.'nt et p(~)r compte. Consoiidcs pou'' compte de novembre, 92 1/2 5/6. Bons de i'Echiquier. M. Fonds cspa- gnois Actif, 16 3/4 Trois ponr 10' 3't <); Hrcsiiic!.s, Sj, cuopnn (i~taciic; Mexicains, 20 3/'[; Portugais, 30; MoUan-

daisD(')txctd'U!.5't.

f7tf'ntt)M f/c /'o' p aKpaM. rarfs a Roncn, 19 i/2 20 1'2 Paris a Origans, 28 30; Kom'na!)Havrn.9]/2tO;Nord,33/8 </8:Ann!'),sai!ou<o,trc,f'l/&3/');OricansuV!erzon,H)2; Or)c:u;s .') !!ordp:u)x, 2 3/43; l'arisà Strasbourg, 6 !/2 6; Tours à Safttcs, 9 8 1/2. (~<(~e.) Piusieurs np~ocians et autres habitar.s de liri'.tf!! ont tenu un ?necf~ dans icqup) a (''te adopte, un projet d'Adresse au ministre des affaires étrangère. U y est dit "Le gouverncn.ent et iepeupteangtais ne peuvent pas voir tranquiHemcnt ics droits d'une puissance neutre envuhisimpu()emment, et l'hospitalité que ramitie des nations et l'humanité univcrsette étendent aux matheureux devenir i'occasion de tnenaces d'une guerre et de la chute po.'sibte d'un Etat important de i'Europo d'un ancien al)i6 de l'Angleterre. Kous sommes charmes de voir que Votre Seigneurie a prit t'initiative en cette affaire ia nation sera avec vous. En présence d'évënemens 'ii étranges, de propositions si surprenantes, de Urcombinaison odieuse de la cruauté et du btasph&me. Votre Seigneurie trouvera )e peuple de ia chrétienne Angteterre uni comme un seul cœur dans la détermination de somenir puissamment tous tes efforts de Votre Seigneurie dictes par )es droits sacres de l'humanité, et sanctionnes pa:' votro'haute responsabilité, en qu<;iit6 de conseiiier d'une souveraine constitutionnc'ie, et de représentar:t d'une grande, fibre et gloricuse nation, a (Da:7!c!M.) ~os acteurs pourront ss fairn une idée de !a réaction qui règne a Home, torsque nous ieur apprendrons que ia taxe injuste, précédemment payée par les Israélites pour t'entretien de plusieurs administrations chrétiennes (taxe aboiie par te triumvirat), va être payée de nouveau a i'eg!ise de. Paint-Ange, à P.eschiera. A Home, its paieront aussi une somme considcraL'ie pour i'entretien annuc) de ia maison des Convertis. H paraît que iesuitras voudraient même fermer de nouveau )e quartier des tsractitcs, le vieux Ghetto, par des portes de fer. (~M)!t <.7H'OK!c<e.)

P~B'M.

Hier, à deux heures, le président de la République 5'est rendu a la caserne du quai d'Orçai, où il a passe l'inspection du 2' régiment de dragons, commande par lecoloneldcGoyon.Jlareçudcla part des troupes l'accueil le plus empresse et le plus enthousiaste.

Dans les deux dernières séances de l'Académie des Sciences morales et poétiques, il avait été lu sur l'instruction primaire et sur la criminalité un Mémoire dont les conclusions tendaient a démontrer que le nombre des vices s'accroissait avec le progrès même des lumières. Des doutes graves s'étaient élevés sur l'exactitude des bases statistiques qui avaient servi à établir ces triâtes résultats. MM. Cousin. Moreau de Jonnès, Viiterme, avaient pris la parole successivement pour les combattre; et tout en rendant justice aux intentions de l'auteur du Mémoire, ils avaient démontré que le fhitD'e des enfans reçus et instruits dans les écoles primaires était inexactement connu, et que, fût-il vrai que le nombre crimes augmentât avec celui des hommes qui savent lire et écrire, ce n'est pas un motif sufDsant pour condamner et proscrire la diuusion de l'enseignement dans les classes populaires, comme le voudraient quelques personnes peu clairvoyantes.

Hier samedi, M. Giraud a communique a l'Académie un document oulcici qu'il est bon de reproduire, et qui contredit positivement les appréhensions aveugles qu'on a trop souvent elevecô contre l'instruction primaire. Ce document est extrait du compte-rendu de ta justice criminelle pendant l'~s troit annefs 18~5-18~7. Mu moyenne dans ces trois années, plus de la moitié des accusés, 52 pour 100, ne savaient ni lire ni écrire; un tiers ne savait lire et écrire qu'imparfaitement; 3 sur 100 seulement ont reçu de l'instruction il n'y en a pas 2 sur 100 qui aient reçu une éducation soignée. Pour les condamnes, sur 7,309 forçats, ~,331 ne savaient ni lire ni écrire; 2,139 ne savaient )irc et écrire qu'imparfaitement 719 savent lire et écrire, 120 sont instruits ;ii n'y en a pas 2 sur 100 qui aient reçu une éducation complète.

Pour les maisons de correction, on retrouve drs proportions tout a fait pareilles à ceiics qu'on vient de citer.

M. Cousin, M. Moreau de Jonnès, et lord Drougham, qui assistaient à cette séance, ont ajouté quelques mots à l'intéressante communication de M. Giraud pour la soutenir, et pour mettre en pleine lumière. par 1< s faits tes plus iuron<estab)cs,ceUR vérité, que la moraiité se développe en raison même de l'éducation et de l'instruction.

Le prince de Me~ernich, venant de Londres, est arrivé le 13 octobre Bruxelles,.5. A. se propose de passer l'hiver.

On écrit d'Anvers (Belgique), le 12 octobre a Dans le mois de mai 18M, un brick marchand bfige. .M«)-t'e-/l'~c'tMe«6, fut expédié avec une rifhe cargaison d'Anvers pour la Havane, et depuis cet!e époque on n'en av;dt reçu aucune nouvetle. Aujourd'hui les lettres de )a Havane nous annoncent qu:; ce bâtiment y était ennn arrivé, mais qu'immédiatement après son entrée dans le port, ie consul de 1~'igioue a fait arrêter tout t'équipage, sous l'accusation d'avoir assassiné le capitaine et ie sccond-

» L'équipage de .Mf~-te-A~O!')!e< composé de neuf hommes, sera ramené à Anvers pour y être juge par Cour d'assises. ))

On lit à ce sujet dans le JoM)'Ma< du //twc « A diverses reprises, des rappa~s obscurs et contradictoires étaient parvenus à Anvers au sujet de la mort du capitaine Lauwers, commandant <<t M<n-te-/l)tfût'Mctfc, et de son premier lieutenant, Louis Dcjong. La vérité est enfin connue. Un drame horrible s'est passé à bord de <M M«?'t'e ~~otne~c. Le capita'ne et

quins, il me semb)e que nous devrions laisser en paix < la politique passée et la politique présente; la pré- i mière, parce qu'elle doit être rangée au rang de nos remords la seconde, parce qu'elle tient sa ptace dans nos espérances; l'une et l'autre, parce qu'elles n'ont j rien dégât et de ptaisant. Et puis, voyez ie malheur! 1 dans ces plaisanteries innocentes an fond. ii arrive ( que l'on commet, matgré soi, des méchancetés se- < rieuses, et ators de quel droit vduipz-vous que je rie < et que je m'amuse? Ce qui était courage it y a six i mois, prend aujourd'hui un nom tout oppose; ce qui i était justice, devient odieux ce qui m'eût fait rire, < me fait honte; je voulais hieu prendra ma part dans i la bataille, je ne veux pas m'associer a des rancunes ( sans pitié. ( Hier, par fxempie, dans ce o«<ït/Me WMM~?'o, tels ) i couplets et telle scène ont mérité d'être signales a la conscience publique. Par exemple, n'est-ce pas une t chose indigne et sans excuse, de designer à la haine ] de cette nation les réfugiés des peuples voisins, les ] vaincus de la-bas, l's infortunés qui n'ont plus de ] patrie et plus de famille? Et qui vous dit, a vous qui j 1 applaudissez h de pareils excès, que l'histoire (te ces ') malheureux sans asile et sans pain ne sera pas de- r main notre histoire? ï~s conspirent, dites-vous, c ils dressent des barricades! L'accusation est grave, prenez-y garde, et elle s'écarte de toutes ies lin'ites reçues. Au contraire, restons hospitaliers afin qu'un jour les peuples nous soient hospitaliers à leur tour. Que disait donc M. le Régent, à qui l'Angleterre redemandait un prince malheureux? La France, disait-i), fut toujours l'asile des Rois détrônes!

Euacezau plus vite, croyez-moi, cette scène malencontreuse et, faiseur:* de uonnons, ne soyez pas moins généreux que les Turcs qui refusent au Czar de lui livrer les exilés qu'il réclame. Les livrer ou les insutter, le crime est le même! Effacez aussi ce couplet cruel où l'on fait allusion < am tombereaux du 23 février, tombereaux remplis de ] sang humain que l'on poussait à ta clarté des torches ( funèbres. Ah! mon Dieu si nous pn sommes venus là, ( que, pour exciter nos transports, il faille rappeler ces < épouvantables souvenirs; s'il est nécessaire pour le ( succès d'un méchant vaudevitle. de remuer ces meur- ¡ trcs, ces vengeances, cps coups d'Etat qui se frappent < au coin d'une borne; si ce plaisir de canniba'es nous t plaît et nous charme, nous sommes cent fois plus à j plaindre que l'Europe ne le pense. Quoi donc mettre ( en couplets les cadavres! Des morts devenus un guidon de guerre civile et en même temps un refrain de chan son,ypenspz-vous? i A ce couptei, que je ne veux pas citer, un vrai fré- < missement a parcouru l'assembtëe mais comme ppr- t sonne n'a réciamé, on a crié 6~, et le coupift a été t répcié et vraiment on ne comprend pas que ces sor- j ( ( tes de refrains sangtans soifnt supportés par un peuple qui n'aurait pas oubtié en me!n& temps que tous ses 1 1 droits toute la séri'* de sas devoirs. i Ei!'acpz aussi, ('lï'ez 1'' dernier couplet de vntre 1 1 piècf. qui est un coupiei <!c laf'nace et de vcn~ance! t r On l'a fait rcpct.'r trois fois, cHaccx te trois fois, car il < c céièbre une chose perverse, i'unéant'ssfment absolu t t de la modération La mo'ieration, en pn'gt, vovpz !a { 1 belle duperie! Elle a perdu autant de règnes que la

son lieutenant ont été assassines par des matelots de l'équipage! Voici le récit de ce meurtre c'est le raprport fait à Key-West, par Christian Kessen, contre[uaitre à bord de ce navire

« Le brick ~ar!C-~H!o:'HC<fe n fait voue d'Anvers, le 12 mai dernier, et a mis en mf'r, ie 2'), pour ta Havane; ce navire était commande par ic capitaiho'Leopotd Lancers; Louis Dejong était son tieutenadt, et Christian Kessen, contrc-mijitre, faisait )es fonctions de second iieutenant. L'équipage était composé des nommas Jean-François

ttacxebroeck, i'aui-Corn.'itio Loy, Jean-Joseph Fitiaert et

Leopoid-Joseph Vandeweghe. Fillaert et

t!ien do r''marquah!etM;se passa jusqu'au mercredi a juiitet, .jourh;, capitaine et son premier iicutcnant furent assassines, et leurs cadavres jetés à ta mer. Le navire se trouvait ators par 25 degrés 35 minutes iatitudc nord et !)7 degrés 5') minutes longitude ouest de Grcenwich. Voici, autant qn'it a pu tes connaître, tes circonstances de ce dou))!c crime

o Le itti!!et, vers deux heures de relevée, te contremaître Christian Kessen se rendit dans ta cabine le capitaine s'y trouvait également, it dormait, couch6 sur son hamac. Le contre-maitre prit quelques assiettes pour tes porter dans ta cambuse; à peine y fut-it arrive, qu'il enten'iit une voix dans ta cabine, ct)o !ui semblait être celle du capitaine appelant au secours; il s'y rendit immédiatement avec l'intention d'y entrer, mais it rencontra à ta porte le matelot Loy qui en sortait tenant un couteau ens.ngtant6 à ta main Loy était couvert de sang. A la vue de ce criminc!, te contre-maître recuta d'épouvanté. Loy le poursuivit quelques instans et retourna ensuite sur ses paK. Le eontre-maitre se dirigea ators vers ta grande écoutille, it fut rejoint par te matelot Vandeweghe, qui tenait également un couteau ensangtanM a ta main, et, comme Loy, était aussi couvert de sang. Le contre-maître, cffrayf; et craignant que Vandeweghe ne vint à tu! pour t'assassiner son tour. tomba a genoux et te supplia de tuf laisser la vie sauve. Vandewegho répondit « Votfvivrex.)) Lccontre-maitre se releva {dors; jt fut rejoint par Loy. qui lui ordonna de prendre te gouvernai), ce qu'U fit en effet. w

)) Kessen n'a pas vu assassiner te capitaine et le lieutenant, de sorte qu'it ne connaît tes circonstances do ce meurtre que par tes conversations de l'équipage et par les reci!s qui lui en ont été faits, ft en résulte que Lny reconnaît avoir assassine te capitaine, et Vandeweghe te premier lieutenant. Kessen a vu le cadavre du capitaine; il avait le cou coup6, sa tangue etajt pendante hors de ta bouche, sa a figure et sa poitrine étaient couvertes de sang; itava)t des blessures a différentes parties du corps. Kessen a vu le ticutenant courant vers t'ccoutiHc, ayant une forte entaitto au cou et saignant considérablement it s'est a(Taiss6 devant i'ccoutitto. It n'a pas vu da près le cadavre du lieutenant.

x It a vu ensuite tout t'equipage occupe à jeter le cadavre du capitaine a la mer, environ un quart d'heure après qu'it avait été assassine.

)) Kessen croit que Loy, Vandewegheet Haezebroeck étaient ivres au moment de commettre le crime. o Aussitôt après avoir jeté le cadavre du capitaine a la mer, tout l'équipage s'est mis au travai) pour faire disparaître les traces de sang dan~ ta cabine et sur ie pont. Us descendirent ensuite dans la cabine, y prirent unb boutei)!e de genièvre et du vin. du sucre, du fromage et du pain, et se livrèrent des libations jusqu'à ce qu'ils fussent tous ivres; iis restèrent dans cet état toute ta nuit et toute ta journée du lendemain.

o Le 5 juillet, l'équipage s'empara de la direction du navire, et il fut décidé le tendomafn qu'on le dirigerait sur New-York.

)) Le io jni!)et. its rencontrf'mnt une ha.'que américaine, dont le capitaine vint a bord de /a Mar!'p-~);fo~!e«c; à son approche, Loy prévint Kessen que s'il revêtait quelque chose de ce qui s'était pass' il t'assassinerait On dit ators au capitaine américain que le capitaine et son lieutenant avaient été tués par ta foudre. Kessen conurma ce dire mensonger, dans la crainte, s'i) le contredisait, de subir le même sort que Lauwers et Dejong.

)) Le brick ~<n'e-.4M!o:'?!ct<e continua ensuitesa route, et arriva a Key-West (Motuques) te 25 août.

o Kfsseo manda a bord te vice-consul betge, et t'informa des dep'orabics et horribles évenomens du voyage. Le vice-cousu) utanssttOt saisir le navire, plaça à bord une garde sujusan'~ pour te protéger et couvrir ta cargaison et fit arrc' r et mettre aux fers tous tes hommes

de t'equip.'ige.

)) D'après tes déclarations faites devant le vice-consul betge de Key-West, Paut-CorneitteLoy.ne.a Ostende.agédo vingt et un ans, a avoue a~oir as?assin6 ie capitaine LaMvvcrs, et te nomm~ Leopotd-Joscph Vand<wghc,agede dix-neuf ans, né a Ostcnde, ayant été six ans a bord d'un navire de ia marine beige, a été accuse d'avoir assassiné le second, Louis Dejong.

x Voici ta déclaration du matelot Loy:

)) Le ft juittet, a deux heures après midi, it est entré dans la cabine du capitaine, qu'it a trouve endormi, et il tu! a mis )e couteau dans ta gorge; it rst sorti de la cabine, et a rencontré Vandeweghe, et its sont rentres dans la chambre du capitaine, et sont remontes ensuite sur le pont, indiquant .') t'equipnge. qu'its en avaient nni du capitaine. x Loy prétend que ta raison pour taquettc ils ont assassine le capitaine était qu'it les faisait travaitter vingt heures su)' vingt-quatre par jour. x

On écrit de Copenhague (Danemark), le 9 octobre

« Hier matin, on a commencé la vente publique des objets d'art de ta succession de ri)!ustre Thnrwatdsen. Parmi Ci'ux qui ont été vendus, se trouye une statue en marbre de Ganymede. par Thnrwatdsen. qui a e<6 adjuRce pour 12,000 rixdaK-rs (30,000 fr.) a M. de Gueto. ministre d'Espagne en Danemark, et h coitect:on comptetedes plâtres des ouvrages de Ihorwatdsen, qui a été acquise par M. Charles Blanc pour FEcol& des Beaux-Arts de France.

On écrit de Berlin, le 11 octobre

« M" veuve C!'ro)ine de Scheve, qui vient de mourir a Bertin, et qui se distinguait a )a fois par t'extrcme parcimonie qu'elle mettait dans ses dépenses personnelics et par sa grande tihcratite envers les pauvres~. a te~ue à t'administration des hôpitaux et des autres etnbussemens de charité de Berlin la 'omme de M0,000 thaters (1 miHion 7~8,000 fr.). dont environ les quatre cinquièmes consistent en euets pubiics, et le reste en une maison située rue de Frédéric, dans notre capitale. )!

On lit dans <e MM', journal de Toulouse, du 11 octobre

M. Amie!, juf~e de paix au Fousseret, est atteint d'aliénation mentale. Depuis deux mois environ avait disparu, et l'on se livrait aux plus tristes conjectures sur son sort, quand uns personne de Muret reçut, il y a deux jours, une lettre de lui datée de Madrid. Ce malheureux magistrat se trouve dans un é)at de dénûment absolu et sans passeport ni papiers. Il

(.MOHi'~M!)

démence La modération est un crime au tribunal d)t vaudevitle, et le vaudeviHe s'en moque en brisant avec un sans-gêne incroyabte. pour un vaudeville conservateur, la rime, Ja césure, ta mesure poétique, les p!us simples notions du dictionnaire de Richelet. Effacez ces trois ou quatre violences, et votre comédie, ainsi dégagée de ces ronces et de ces épines, restera une chose.fort nuisante fort amusante, pour la~ quelle nous n'aurons que des éloges. Hélas mieux vaudrait s'amuser a meilleur marche. avec un peu de bon esprit et de franche gatté tout simplement. Mais est-ce notre faute, si le vaudeville même a été poussé a ces excès ? Est-ce nous qui avons brise toutes les lois nue la sagesse de tant de siècles et ta prudence de tant de magistrats avaient impnséps a ]a comédie? Est-ce nous qui avons proclame cette fatale liberté du vrai visage, du nom propre, de l'anecdote contemporaine, de la licence, de la dénonciation, du refrain vengeur ? Est-ce nous qui avons abandonné dans cette arène perverse l'esprit français, si prompt à !a colère, si porté à i'ironie, et qui, une fois lancé sans frein et sans joug, ne s'arrête p!usqufdans la démence? Est-ce 'notre faute ennrt si depuis tantôt dix-neuf mois nous ressemblons au <t:<M ~H porte & .sas eoM <e d~ner Me MMMM~re~

Notre chien se voyant trop faib)e contre eux tous, Et que la chair courait un danger manifeste,

Voulut avoir sa psrt, et !ui f-ap-p, U teur dit

Point de courroux, messieurs/mon topin me suNjt, Fuites votre prnnt du reste.

A ces mots, )e premier, il vous happe un morceau; Et chacun de tirer, )c matin, la cana!l)n,

A qui mieux mieux; i!s tirent tous rtpatne;

Chacun d'eux eut part an gâteau.

Je crois voir, en ceci, ttmage d'une viHe

t'en met notre AoMneMr à la merci des gens. Au reste, cette nouvelle Fo:re <!M.r ~e.; est jouée avec une verve qui tient de la rage. On dirait, de tous ces comédiens, une troupe d'insurgés des deux sexes. Us jouent, ils chantent, i!s déclament, dansent, que c'est à qui mieux mieux. M"' Renaud une be)!e voix d'opéra-comique, a enlevé tous les suffrages M"* Cicb, Cico de la bonne volonté, a trouvé encore moyen de se montrer demi vêtue, dans /e p'!<x .mp~ a~pan?t<; mais, hélas! cette gaze tonte diaphane laissait encore quelque chose a désirer. Au reste, cette exhibition est tout à fait dans les opinions politiques de la jeune personne. «Quand on aime bien son pays, ditelle à l'acte de la fraternité, on M'a HcK A M cat/ter. a –ÇM<M(era<(<cMtWM/faKdMm/ t

Voyez donc l'injustice et la cruauté ds n'avoir pas tenu compte de ces bons senfimens, et de quelle exécration ne devons-nous pas entourer l'au'rnux commissaire de potice qui, sans égard pour le droit des gens, a chassé naguère M"' Cice de sa belle propriété de Mon!)-e<oM</

Entre ces deux grands succès, <a f:'McM~ ~M MM e t le Çua~:eme A'<w!c~, entre l'Opéra et !n Vaudeville, it nous iemble que nous sommes dispensés de parler bh'n longuement de deux petits vandevifcs du Gymba&e J'~<f. qui serait a peine une des mauvaises pièces de M. Méiesvilte, et T)'MM<caM, qui est une plaisanterie de quelque vieux mardi gras tombé en carême par le malheur des temps.

J, ,1.


est probablement. à cette heure, arrête comme mendiaut ou vagabond, o Le fait suivant est de nature à prévenir un grand nombre de nos pauvres habttans des campagnes sur ie danger qui résulte de faire usage de la chair des animaux domcstiqu"s dont le genre de mort n'a pu être pubiiquement co nu ou constaté. Unevache meuttdans li commune de ) 'ulé, au bourg de Guiclan (Finistèrt'). Les dépecpurs, rès avoir retire la peau de cet anima!, en livrent les chairs à quelques-femmes, qui. s'empressent de les faire cuire et de s'en nourrir. Quelques jours ap es. deux de ces femmes sont atteints au bras par des pustules qui présentent !e caractère d'une aiTection charbonneuse. Les médecins consulté?, ~pics avoir examiné les restes putréfies de la vache si imprudemment consommée, reconnaissent que cet animal est mort de la maladie connue vulgairement sous lenom dee/Mr6on. L'une des malades, conduite à l'hospice de Moriaix. y a reçu le traitement nécessaire et se trouve aujourd'hui convalescente l'autre, n~oius gravement auectée, a été guérie au bout d'une semaine.

On lit dans <e 0<'?MCH)', journal de Lyca, du 12 &er tobre:

« M. Decroix, de Clavezolles (Rhône), vient de mourir à l'âge de quatre-vingt-quinze ans. Il laisse cent trois entans, petUs-enfans ou arrière-petits-enfans. On voit que s'il n'a pas été lui-même un exemple de rare longévité, il a été du moins le chef d'une fanulle qui dépasse les proportions habituelles. Il faut remonter jusqu'aux patriarches de la Bible pour trouver des exemples pareils. Une telle famille est une tribu tout entière.

M. Lemerci~er a pronorc' a la (in c'ela séance d'hier, a l'Assemblée Nationale, des parotcs que le bruit qui règne toujours au moment de la fin des délibératiùns ne nous avait pas permis d'entendre. I! s'agit d'une proposition imprimée sous le nom de ptusieurs représentans, et ayant pour objet de faire distribuer aux plus indigcns de la capitale, pendant ~'s six mois d'hiver, mille soupes et miile mesures de bois par mois.'M. Lemercier a dit a Messieurs, la proposition pour donner des soupes et du bois à la classe indigente de la capitale n'ayant pas été accueillie d'une manière favorable, je dois m'en proclamer l'auteur et en assumer la responsabilité. Je préviens également l'Assemblée que je la retire.

Voici la circul iire adressée par le préfet de police a jX divers commissaires de Paris, pour l'enlèvement des emblèmes de quelques associations ouvrières « Monsieur, la plupart des ctabiissemens ouverts par des iissociations ouvrières ont ptaco ostensiblement sur leurs énseignf s un niveau triangulaire.

x Cet emhtcme, adopte nar!c part! socialiste, outre qu'it reveine (te tristes souvenirs et jette l'inquiétude parmi ta portion paisible de t~ population~ n'est pas recojnm par !e gouvernement <te ta Kepubnqae, et a, par conséquent, un caractère séditieux.

)) Je vous invite, en conséquence a vous reporter à ma circuiatre (tu t0 février dernier, et a prendre toutes tes mcsnrfs nécessaires pour que ies propriétaires on gerans des étabiissemcns dont il s'agit fassent immédiatement enlever ces emblèmes de toutes tes enseignes on façades des maisons sur icsqueUcs ils pourront se trouver dans ta circonscription de votre commissariat.

t Si on refuse d'obtempérer a votre sommation, vous 'devrez constater la contravention par un proces-vcrbai 'que vous me transmcitroz sans retard, pour que je lui donne )a suite canven <bic.

n Vous voudrez bi 3!), dans taustes cas, me rendre compte, par un rapport gênerai, du résultat de votre mis.sion et de ses conséquences au point do vue de l'esprit pubtic. x

On écrit de Vienne, le 6 octobre

La Bohême a aussi so) ratocic les lavages d'or dans la rivière Woitawa, qui ont été pendant longtemps abandonnés, reprennent maintenant leur ancienne activité. Ce ne sont pas la les trésors de la Californie. cependant un nombre assez considérable de gens y trouvent de l'occupation et des bénéfices. On vient de découvrir dans la Sainte-Chapelle une curieuse peinture sur fond d'or, qui remonte au treizième siècle.

Exécutée à cru sur le mur, sans aucune préparation, cette peinture dans laquelle on retrouve l'emploi des couleurs le~plus sensibt"s et les plus altérables, tpU"s que les laques, a cependant conservé toute sa fraîcheur, et ce qu'il y a de plus remarquable, c'est qu'elle se trouve justement placée dans la chapelle basse, sur une muraille empreinte d'une humidité constante, causée par la contiguïté de la fameuse gaterie du palais, dont la démolition est fort heureusement reconnue indispensable aujourd'hui; c'est, de ptu'), qu'elle était recouverte de trois couches de badigHon a ia chaux, qu'il a fallu enlever a grande eau. L:i sfène est celle de l'Annonciation l'auge présente tinc brandie de lys a la Vierge qui tient un livre à la tnahi. Ces ligures ont environ quatre pieds de haut. Dans un médaillon au-dessus, on voit la Vierge tenant l'enfant Jésus sur ses genoux et deux anges qui enscncent. Il est fort diuicile de reconnaître le mode de peinture qui a. pu être employé, car tapetniureà à l'h'iile semble s°ule capable de résister dans df semblables conditions; mais comment admettre que cette peinture découverte à la Sainte-Chapelle, et qui remonte au treizième siècle, ait été exécutée a l'aide d'uu procédé dont l'invention est si généralement attribuée à Jean de Bruges? A la vérité, le moine Théophile et Cennino Cennihi, ces deux anciens auteurs du douzième et du treizième siècles, indiquent positivement tous deux le mot/es de poKch'c H <w:<e ~Kr ;e mMr. Au reste, le ministre des travaux publics, frappé de l'importance de la découverte que nous venons de signaler, vient de charger le savant chimiste M. Dumas ,s de faire l'analyse des couleurs et des procédés qui ont pu être employés dans l'exécution dé'ceTtë cunëusë'et

VENTES R'tMMEUBLES.

FORÊT DES ANDËLYS.. VE~TEDESIUË~SDE LA MAISON D'ORLÉANS. Adjudicatior) sur iiritatibn, en t'audience dèscriées de ta Seine, !e mercredi 28 novembre 1SM,), < "<)euxheut't:<tdereievpe, Do ia FOnET DUS ANDELYS, située sur di- t verses communes des Andeiys, département de i rËxre, en. quatre tots et sans réunion, Savoir Lf! i" tôt, compose du Bo: (<c fa~nc~'e cf CtMten~cntn)U!s snnsfu(aics,aménag;éa30 ans, t De )a contenance df 53& h. 89 a. 16 c.. · a Sur )a tnisc a prix d" 800,000 fr. ( Le 2' tôt, c')!Mj)os6 da Bf/M dM j 'C/t~:e ~n~Mpr? Mnd pt M'arc Pi'M'rcM~e,

fn taittis sous fu'aics, aménagés a

25 ans, ] De )a contenance de 288 h. 37 a. 27 c., t Sur ta mise à prix (ic. 280,000 Le 3' tôt, compose du Bo;~ de <(t ~aM- CatMard et ~OM!jrc-.P());m:f! en tatUis

sous fut:t<HS, a!itcnat;(''s à 20 ;!n'=,

De):' cont'-n;cc de 397 h. 86 a. 93 c., SuriauiisHàphxdf. 230,000 t Et !e ft* ~ut, cou)p!'s6 du BOM afc

!i'M</f-)'c! et foMe- Ca6of, en tuiUis LO~is t'otatfs, amenHi~s & S!) nns, De iaconttt.ance de 328h.69a.67c.,

Sur )a mise a pri~ de. tOO.OOO S'adresser pour h's f'nseignemens Sur tes tienx, M. Cornu:))), inspectpur a Vernon, f't aux giu'dcs des !oca)itC~ Et a Paris A M* t)enorman(!ie, avoue poursuivant, rue du Sentier, H; 2" A M° Laboissiërc, avoue coUcttant, rue du Sentier, 3;

3"A 'd" Dentend,-notaire, rucBasse-du-Rempart, 52

& A t'adntinistrat'un d<-s h!ens et :M':ii)'es de ta maison d'Orteans, ci-devant rue Saint-Honorc, 2i6, actueHen)ent rne de. Varennes-St-(:ern).,25. ~.t~ 's te Cht'r. AdjndiCHtion en · PRQPR!h!b rcmde et par ie..ninistere (!e R~* LUPPË notaire & Sah:t-Au!and-Mon'r<!nd ((.her). !e mardi 23 octobre 18M, de ta hett': PiiOPfUETE de Lamotte, commune de Sagonite, d'une étendue de sOO hectares, au'em~e '),0<)0 fr. nets d'impôts, à 6 Miometrcs d'une station des ctietuins'de fer du C<'ntre. < S'adressera M. Lebey, dintctcur de ia Société <'(ntra)o~ d'annonces, ru& L.tŒtte, 1; et audtt M'Luppé, notaire.'

Etude de M' HABtKEL.notaireaLitauges.

nT'< t H nn~n~or"rr vondre. siUiéeà tl

BELLE PROPRIETE Chateauponsac (HauteVienne), composée d'une rp.ei'YC, avec château, parc et dépendances, et de cinq domaines. Les chepteis de cette propriété sont d'une vateur'de 10.MO fi'. Cette propriété est a 8 Mtouetres du <:hc:uin de fer du Centre et su:' t bord de ta route de grande communication1 de BcUnc. S'adresser, pouf tous rensctgMmtMS, audit M'' Habine! E~de'dtTM' l'ùTJËH., Notaire à i'aris, rue nii;)teticu, t5.

t <:r~e~tnr.t~~ ''n ta chambre <ii, noL.dr.

AMU~M~TM~ piace dn Chaude), par ic mi-i tti.~tere de i'otier, te tundi i3 no\)!)))rc tS~.),~ .tuidi, d':tn< MA!:)0~ siseà Paris, < ue du .iout~t, ;i. Mise à nrix 3-()jd rr. n v atii'a adjudication sur.

si ancienne peinture mura'e, la seule de cette époque qui se trouve encore à Paris.

Les courses de chevaux du Champ-de-Mars ont t continue aujourd'hui pour les deux prix d'arrondis- r sement. r

Le président de la République assistait à ces courses, c qui ont commence à deux heures par le prix d'arron- [ dissement, de 3,000 fr., pour poulains et pouliches de c trois ans seulement. Distance, un tour. (

Six chevaux ont été engages, cinq ont couru. t Ce prix a été gagné aisément en 2 miaules 29 se- t condes par E~e?-:6?!ee, à M. Carter. Fr.t~e~a, il M. d'HédouviUe, a été seconde, et EMp~m~me, à ` M. Lachaise, troisième.

N'ont pas c!e piaces A'M<Fn~e, à M. Fasquel r t'tcfof, M. Aumont.

On a dispute ensuite le prix d'arrondissement de 3,500 fr., pour chevaux et jumens de trois ans et audessus. Distance, un tour en partie liée.

Huit chevaux étaient inscrits et ont tous conru. Ils sont arnvcs ainsi dans chaque manche, après plusieurs fa' x départs

~.Me/M, à M. de Beauvcau, l"2"'23 &/5 non placée, i"2'°26 D€<rt!tM, a M. Rivière, non p[uce, 1" 2"' 27 3/5 2". Illusion, à M. Carter, 2', non placée. ~p/(?-a,àM.(i'HedouviUe, 3", retiré. c, 6'oqMctfc, & M. Lachaise, nonptacéc.non placée. t

6pKtt< jSo'HMfd à M. de t

Pierres, à AI. non placé, retiré.

Fe~o~He, a M.. te cap. Per- ]non placé, retiré. 1 t

cevai, à i41.; le càp. nonp)ucée,nonp)ucée. t r. A'aatt<t< à M. Albrett, non placé, nonptacé. Le terrain, détrempé par les pluies, était très défa- 1 Aorable; aussi les che~ux ont-ils mis beaucoup de temps à fournir la carrièfe. 1

Le recueil des Actes o~ci'e~ de MpMt'<<jfMe romatKe vient de paraître chez Amyot. Cette publica- c tion, d'un grand intérct d'à-propos, surtout à la veiHe 1 de ta discussion de l'Asspmbiée sur la question rc- ` ma ne, sera accueiilieavec empressement et curiosité, à titre de document pour l'histoire contemporaine a par les hommes politiques de toutes les opinions. Les éditeurs du beau M~ .Seo« in-8" ont re- c pris, pour la mener bonne tin et sans interruption, ( cette importante publication. Le tome VII vient de pa- ( raître. Il contient un des chefs-d'œuvre du maître, les Pt<nfa;!M d'Ec<MM. On sait que cette édition nouvelle c est ornée de très belles vignettes de M. Rauet, faites 1 tout exprès pourc Ihre, et dans lesquelles l'excellent dessinateur s'est encore surpassé. Chaque mois appor- 'E tera ainsi son tribut à cette entreprise, qui mérite ` l'assentiment de tous les hommes de goût, de toutes les familles honnêtes qui ont gardé le sentiment des t bonnes études littéraires, hi, en etiet, un homme du monde a su réunir la scién ce historique à tous les charmes du roman, le beau à l'utile, sir Walter Scott 1 est cet homme-ia à coup sûr.

La librairie de MM. L. Hachette et C~, incessam- ment préoccupée des besoins de l'instruction publique ( et particuiière, se trouve dès longtemps en mesure ( d'offrir aux jeunes gens qui se destinent aux carrières commerciales et industrielies, tous les livres qui leur sont nécessaires pour suivre avec fruit l'enseignement spécial qui vient d'être introduit dans les cottéges. Nous n'énumérerons pas ici tous les ouvrages d'ensci gnement pratique qut sont dus à cette maison nous en citerons seulement quelques uns, dont le titre seul J prouvera 'sufïisamment qu'elle n'a pas attendu, pour s'occuper des sciences au point de vue de l'apptication* que l'impu)sion partit de l'autorité universitaire ce sont, en adoptant la division même établie dans )n programme de l'enseignement spécial, pour l'étude de ta tangue française la Mf~/to~ de CoHpo. de M. Barrau le Ma?Me< de S~<e f'p~Mtre, de M. Sommer;–pour i'h'stoire et la géographie: M~?'Mp/t:e~ de MM. Mcissas et Micheiot, Cortambert et Sardou; les ouvrages historiques de MM. Duruy et Boùitlct;–pour les mathématiques l'A?-tf/!me<e de M. Hitt; la GeoMte~-i'c ~eon~Me et p)-H<t'~Me; les EMM:e!M de AfecaHt~Me, de M. Sonnet; les P;'o6/emM d'<M'MMei't'~e, et les petits livres de M. Saigey, sur le Sy.s<<~ie nte/r~Me; les B~MtCH~ de CcMtKO~'Mp/tt'e, de M. Sainte-Preuve; pour la chimie et la physique le Précis df C/HMtte ~dM~'t~c, de M. Payen le ï'r<e de /a CAo~eM)-, de M. Péclet; le free~ d'/M~<ntre ?MfMrc~c. de M. Detafosse;–pour les notions Egricoles: les ~e!c.< tj:~a<ycoMe. de M. Nevt'u-Derotrie; pour le dessin linéaire et industriel le Traité d'arpenté et de <a~M, de M. Lamotte; le Cours de BeMtK !MdM~<r!e<, de M. Normand le CoM?' comp<et de dessin des mae/H'KM. de M. Robinet; –enfin, pour la législation IeM<!Mfe< de L('~M<a<oM coMM'to-CM~e e( tttdM()'tcHe, de M. Gruo.

AU REDACTEUR. Monsieur,

Voudriez-vous accorder à une artiste qu'on voudrait rendre coupabio aux yeux du public ie refuge de votre publicité ? 7

J'ai don~e très sérieusement et très régulièrement ma démission de sociétaire du Théâtre-Français. Le comité )<; reconnaît,, et M. Seveste en témoigne par écrit dans une lettre qu'il m'a adMi-séa le i2 octobre i8M, il y a deux Jours. Et cependant, .M)M aM!?'c /or)HC de p/'oc~, t'affiche du Théâtre-Français m'annonce pour mardi dans ~Mttte~peoMM'cM'

Je me suis décidée depuis longtemps à une retraite prématurée et douloureuse, etj'ai rem pin'etigieusement toutes les conditions qui m'étaient imposées pour recouvrer ma liberté. Je ne puis donc comprendre que !e comité dispose de moi, et trompe le public sciemment. C'est contre cette Irompfrie du comité et de i'aBBcbe que je viens réclamer. H y a ta, pour moi, un devoir & remplir vis-à-vis du pubiic qui a bien voUtu encourager d'une si indulgente protection quelques espérances de talent, et récompenser tous mes eubrts avec tant de persévérance et tant d'éetat.

lire, rue ~chetien, &5 à M* Bouclier, notaire, uoNnnvc.dès-Capucines, 19; et à M. Marcheix, mu'r,handdevin,ru';Borda,tt. !f~T'rt vendre, situé dans t.) pins bciie partie t.~ïLLdu faubourg Saint-Germain, et ehtieementioné.

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Chaque votume, format )n-8°~ a de 900 a 1,000 pa~s. li! se Tendent ainsi 1820, 1823, 18M, 1825, 1326, 1827, 1823, 1829, enscm!~e huit années, au iieudel2 fr. ['année, net & fr.: l'anhe~ .séparément 6 fr. (L'année 1823 ne se vend pas sôparement.) 1830 a 18M compris, ensembic 1& années, au !ieu de 15 fr. l'arjnée, net 3 fr. Séparé)tt')t, 5 fr. i'annéo. (L'année t830 m' se vend pas séparément.) 18't'i, 18M, l8t6, 18M, ensemb'e & année?. M fr. Séparément, 12 fr. l'année. (L'année l8')!t ne se vend pas séparément.)

Ce iivre est trop connu pour qu'it soit utiie d'en faire i'étoge. Comme ces années ne se trouvent pas en grand nombre, elles seront bientôt cpu<sé<'s.

A. DELAHAYS, iibraire, quai Voltaire, & et &. a

M~~T~n ETUDES HTTËRAI~ESet HIS-

S~ÏM AUB. TO!!tQUES, pm' HE~)U PRAt.

Ceth'r~,qui reproduit )fs cours professas par fauteur, rue Duphot, 12. embrasse pour la parUe tinérairc iesi'crcs de l'Eglise, les Dardes, )cs Chants SMntiin;'YM.ics Homans dR Ch"t:it<'ric, if;si''ab!iaux, ies Mystères, tes Chroniques; et

On n'a pas cruu't de dire que ma retraite cachait des vues intéressées, ~tqu'a des camarades je demandais ta bourse ou la vie. Voici un fait pour réponse A tous tes aspirnns a !a direction du Théâtre-Français qm sont venus ) m'offrir une surenchère de traitement et d'avantages, j'ai répondu que, pour faciiitfr une combinaison favornb)e aux intérêts de la Comedie-FrançHisc.je consenurais t))u- tût & nue re'incHon. Je quitte cette scène aimée pour un motif n!us digne, pins sérieux c'est que je cro~s que dt s cornéliens qui s'administrent entre eux arnvent trop difïicitf'ment a cette concorde si indispensable à ienrs pro- pres études, aux progrès de l'art et à la fortune du théâtre.

Il faut que j'en aie bien fait réprouve, pour renoncer a cette vie d'apptaudissemens que le public parisien a bien vouiu me faire, et que la vie la plus heureuse ne saurait remplacer.

Agrcez,ctc..mACHM,

1" épr, 2' ëpr. 3' épr.

HAtJTE'COUR DE JUSTICE n

SÉAKT A TERSA)t&)LES.

«t

Présidence de !érenger. –A<c?êc<<t<Ht o<'<o~M. /ttM'c~e<'a«eK<a<f<Ml~'atn." t L'empressement des curieux est beaucoup moindre s qu'aux séances précédentes. On sait que ceiic-ci doit être L presque entièrement remptie par l'achèvement de tu lec- r ture de l'acte d'accusation.

A midi et demi les accuses sont Introduifs, et prennent place dans le même ordre qu'hier. t L'audience est ouverte à une heure.

t.e4;c~E MEJMeatJ. représentant du peuple Hier, à d t'issue do l'audience, M. )c président, pendant que je n'a- ;) vais pas d'avocat, a désigné pour ma défense un avocat du barreau de Versaitics dont je n'ai pas même retenu le nom. M M~RMOt~~f, consciticr C'est ifausmann. c M ~omaotu Je remercie beaucoup M. Hausmann r oue'!e n'ai pas l'honneur de connaître, mais je suis obligé de refuser ses bons omces car hier au soir M. Miche) (de Bourges) ayant appris que je n'avais pas de conseil, a bien r voulu me faire savoir qu'il se chargeait d'é:ro te mien; j'accf'pfe donc ses offres. se e~; e'~ESttss~T Vous en avez )c droit.

st~ t,E cREFFfEtt EX CMEf achève de lire l'acte d'accusation. f La lecture de ce document, que nous publions en enner dans un supptément qui ne contient pas moins de trente de nos cotonncs, est terminée à trois heures un quart. ) tM t.E pHEKtM~T, aux termes du Code d'instruction < crimit.eiie.rappcite A chacun des trente accusés presens j tes chefs d'accusation qui te concernent. <j A trois heures et demie, l'acte d'accusatton etant.Iu en t entier rauditrce est suspendue et reprise une demi-heure (

nprès,

'A'CCt)S!H FMAnOtJt-ETT BE CHA~E~'mAU Mon- s sieur le président, j'ai quelques observations & prescn- t ter M ?.M p!KÉseM)EKT Vous avez ta paro!e. t,'A4'fefM La manière iarge dont vous avez accueuh v hier le commencement de notre défense me fait espérer que vous m'accorderez quelques mstans pour vider devant f vous une question d'honneur. J'ai me plaindre d'un sys- ) terne de denicrpment qu'on a sui~ a.mon égard, iumunt t en feia tes parquets de la royauté, qui avaient pour tacti- t que d'attaquer les repubiicair.s, do les poursuivre et de t les ditïamer dans leur vie privée. ( M t.f; ptHEsaME~T Je vous engage à mettre plus de modération dans votre tangage. ,.< J 9'tfCt'~B: En scrait-ii donc de mûme sous le remme renubticain ? Comment se ''ait-i) que je trouve dans facto d'accusation ce qui suit Fraboutet a et); arrête au Conscrvatoire ? Je n'ai e.t6 arrête que te 23 juin, chez moi, et 1 ie nourrai riabiir que plusieurs personnes m'ont vivenx'nt nress~ de fnir. Je ne l'ai pas voulu parce que j'ai pense que partout où l'un de mes amis serait prisonnier ma 1 ni'tce serait auprès de lui.

On rappelle aussi que )'ai été condamné à ChatpUerauit ù h prison et à ta surveitiauce pour violences envers un magistrat. Je l'avoue, je ne croyais pas que sous ia nepubiiqne. on rcteverait comme un reproche une semb'abie condamnation. Vouiez-vous savon- io jugcmcnt' t'orte mr ceno affaire par un homme qui a et6 nrocureur du Hoi ? Voici ce qu'a dit M. Pteignard, représentant du peuple il atteste que cette condamnation fut motivée par un soumet que j'avais donné un jeune substitut du procureur du Hoi, et il déclare que rien, dans cette atîaire, n'est de nature h porter atteinte ;') mon honneur et ma ronsidérati~n. Remarquez que c'est un maeistrat qui parle ainsi. Et, en etTet, co!a ne m'a pas empêché d'être promu par mes concitoyens a un grade dans

l'arlillc;rlc.

'~e'me'tPf'rnc ce mot d'explication, laissant a mon conseil le soin de compléter ma défense. »

M. E.E 6'R)ES[MEXT Monsieur le grenier, faites l'appel

des témoins,

~'N~ ~a!~H6Em, gremer, procède a cet appel. Un certain'nombre de témoins ne répondent pas. M. <ve<r;T MENEttAt. ME RO~EK déclare que plusieurs sext absens aujourd'hui pour un service public, et qu'il s'abstiendra de nrononcer des réquisitions contre les autres, convaincu qu'il est qu'ils se présenteront au moment où leur préseneo sera nécessaire. 'T Anrès que les témoins fe sont retirés, l'accusé t.Mtfumu demande i'autorisation de J.dre assigner des témoins. Ette luiest:'cccrdée.

M. EE )'t:ES'mEXT Nous aUons procéder a l'tnterrqeatoire des accusés.

Un profond silence s'établit.

Battet'tt'm~atwFe <tes tteeMses.

M EE fetKSftBEK'f Accusé Chipron, levez-vous. eMtPR~~ Je n'ai rien à répondre.

m. t.E f~EStUEtv Accusé André.

A~ftmE Citoyen président, une accusation grave, puisnu'i'i ne s'agit de rien moins <tuc d'un compiot ayant pour but de renverser la Uépubliqup, pèse sur mot. Le 5 juillet, quand l'ai écrit au juge d'instruction que je me ccnshtuerais t'avais l'intention de fournir de&expfications catégoriques sur ma conduite je me réserve de tes fournir quand ie lucerai ce moment utiio pour ma défense.

M !,E t'KES)MEXf Alors, vous refusez de répondre! t,E 8tE9JB AMBttE Pour le moment, citoyen prési-

dent:

~'M' tLE t'REMBEM Et VOUS, DuféHX ? 7 E'AcetsE~cfEMX Je refuse, quant à présent, de

répandre: 1

S"~E''fKE8tME!<!T Accusé Napoléon Lebon. ~'ACC6;SE EEBttX Je m'en réfère à ce qui vient d'être tdit.

res, ):) Féodalité, les Croisades, les Communes, ta Lune des Papes et des Empereurs, et enfin tes dcveioppemcns successifs de ['autorité royale en ( ( France. 2 voiumes in-12, format angtais; prix 1 'tfr. Chaque votume se yend séparément. Chez < Dtdot, 5&, rue Jacob. SOUVE~RS 9E FRANCE ET B'rmtE dans les années 1830. 1831 et 1832, par M. !c comte JOSEPH D'ESTOUHMEL. 1 vo). in-lS, 2" édit., format Charpentier, 3 fr. 50 c. JOURNAL B'UN: YOïACË EN ORiE~T,, i par le même. 2 vot. iu-lS, f: Comon, éditeur, 15, quai Mata~uais. En Tente chez DE POfTËH, nff St-Jacque", 38. UNE GAtLLARQE, P~L DK MCK. Cet ouvrage, entièrement inAdit, formera 6 beaux vol. )n-8", dont t< n~innscrit, tout a fait termine, ne sera p~s !!nb)iA en ff-uitteton ni dans aucune édition a bon marche; i! Cht nccomp.'gne d'une superbe afSche p!)cha~c. En voûte tes f'mcs 1" et 2', avec t'cm voi. a choisir djins le fonds de la maison, (~ox' tM prospectus qui se distribue gratis, avec te cauiogue général.) Prix des & voi. in-8° t9 fr. En~vente.chez cTT.0\i)!;Un, stenosraphe, 20, rue de SeiM-Sai:tt-Gfrn)ain,a Paris,

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M. t.E fKEStBEKT Je vous fais observe!' que tes jurés n'ont entendu que l'acte d'accusation, et que c'est à vous de voir s'it n'est pas de votre intérêt de répondre à mes questions.

t.EB<t'<f Nous sommes dans une singulière position. On ne nous prouve rien, et l'on nous demande de dire ou) ou non aux questions qu'on nous fait.

M. <LE B'REMtMM'iT En répondant sincèrement a un interrogatoire loyal, vous pouvez servir votre cause. BjEsa~ Je ne refuse pas le débat j'y donéer.)! tous ics dévetoppémcns nécessaires, mais J'attendrai ics témoins.

)M. ~.E.fM.ESBMEtf Et vous. Banne? 1

tSAt)XE Je suis .dans ia même position, et tout en persistant a penser que la Constitution a été indignement V!otée,je ne répondrai que quand les témoins seront i!). M. ME BtavMt, avocat gênerai Les accuses reconnaisscnt-iis que h'j pièces d{)nt nous vouions nous servir sont bien émanées d'eux! `

AXO~E Je reconnais tes pièces dont ii est question comme signées par moi ou rédigées par mon ordre c'est là qu'est if procès de tendance, et je répondrai quand le n'osent uc~dra.

mAfUNt: Je n'ai pas vu ces pièces on ne m'a pas fait l'honneur de me ~es représenter. Je répondrai quand il

faudra..

Bx'tHAME~ BE M<tt!T~A<J Baune repondra~ujt~nd les témoins seront la.

M. )LE paEStSE~f Je ferai remarquer anx défenseurs, et cela une fois pour toutes et pour l'ordre des débats, que lorsque nous interrogeons les accusés, ce n'est pas aux défenseurs a se rscicr de i'interrcgatoire. M. B~E M.<n'EH5 Voici une lettre de Banne, en date du. BAtiSE four abréger ics débais~jo déclare que Je ne

repondrai pius un mot.

BB. ME &OYE.A Au moins, quand nous nous servirons ds ces pièces, on ne nous objectera pas que nous ne les avons pas présentées, vous, accusé Langlois?

B:. z-M PBHKS)MEX')T Et vous, accusé Langlois?

)t,AXM<L<ttN: ii n'y a dansie procès que des dépositions contre moi je n'ai donc rien a dire, je ne pourrais que répéter l'acte d'accusation.

M. t/EP~EStME~TF: Accusé Bureau? 1

o/ACCBJSE Je ne répondrai qu'après l'audition des témoins.

D. Etiez vous un des rédacteurs de <a /)CHtoera(te Pac:~f/MC ? )!. Oui.

i). Etiez-vous a la réunion du il H. Oui.

D. Que s'y est-il passé? H. Je ne répondrai rien de pixs..

M. t.E pttES9ME'f Et vous, accusé Paya? t/ACffSË J'ai été arrête en vio)at!on de toutes )es lois; tous tes magistrats ont violé la toi.') mon égard. J'ai cependant consenti à répondre devant iejugc d'instruction. Aujourd'hui je refuse de répondre. Cependant je fais observer qu'il n'y a pas un seul témoin en ce qui me concerne il n'y n que des articles de journaux, et l'on me fait un procès de t(ndance.

D. Vous étiez membre de la commission des récompenses nationale!! ?– R. Je désire ne répondre que lorsque les témoins seront là.. B:. a.E pittEStMEKTT Nous allons prendre tx catégorie des représentans du peupic. Accusé Commissaire., aiiiczvous ordinairement a la réunion de ia rue du Hasard? 1 fOMMessAOME Je n'ai rien ajouter a ce que j'ai di au juge d'instruction. Jf m' bmn'. à protester contre ta

tcttre ridicuio qui m'a été attribuée dans l'acte d'accusa-

Ir:tu~e ridicule c~u1 m'a été attribuée dans l'acte tt'aca,.sa=

tion, et contre taqueite j'ai déjà protesté. Au reste, l'invcntOHr de cette iettrc n'a pas été heureux, it me fait écrin'. cette lettre en uliemand, et j'avoue que je no connais pas cotte langue.

D. Avez-vous signé )a manifestation au peuple! R. Je n'ai rien & répondre a ccia.

M. )LE t's.ESiOfEXTF Et vous, accusé Suchet! MtJCMET Je ne veux dire qu'une chose. On induit ma présence au Conservatoire d'un porte-crayon que l'on y trouvé, et qu'on assure m'avoir appartenu. Je no serais pas étonné que ce porte-crayon trouvât un autre propriétaire que moi. Je répondrai, au reste, quand les témoins

paraîtront.

M. t.EB'REStnE~T: Accusé Maigne, levfz-vous. MA«;~E Monsieur ic président', vos questions seraient inutites. J'ai eu l'honneur de vous déclarer hier que je ne voûtais pas accepter le débat. Je suis résolu a ne pas me défendre.

M. t-)R <['KES:mEM')r Nous avons la conscience que ies accusés, mieux éciairés sur ieurs intérêts, répondront dans te cours des débats. L'interrogatoire nxe fa position des accusés; cette observation faite, il leur est loisible de se conduire comme iis l'entendront. Si dans le cours des débats il m'arrivait déjuger utiie de faire iire ies interrogatoires déjà subis, je suis obligé de le faire pour ceux qui refuseraient de répondre ici. Accusé PMhes, voulez-vous répondre'' '1 Il

t':)LMES J'ai répondu dans l'instruction; je répondrai lors de l'audition des témoins.

I). Avez-vous assisté aJa réunion de la rue du Hasard 7 –i!. Je ne répondrai que plus tard.

D. Vous refusez de répondre a toutes nos questions? U. Poitr te moment.

Les accusés Lamaziëres et Boch font la memedéctaration.J J M. tjE pREStBt~T: Etvou~, Vauthier!

VAeJ'MMEtt J'accepte le débat; je répondrai quand tes témoins seront ta.

m. M: t'REStUE~f Accusé Gambon,voulez-voMS répondre à ma question? 1

HAMS'M! Je désire rester dans )e droit jusqu'au bout seulement je persiste à déclarer qu'on me fait un procès tnique. Je suis attaqué pour des paroics prononcées a 1& tribune nationate, et je ne pense pas qu'on ait te droit de me fairo'un procès pour cela. v

M. )LE PKESDBEK'F J'espère que, mieux inspiré, vous vous déciderei: à répondre.

<;AMB~K Je ne parierai que si mon parti est attaqué, injurié, comme il l'a été dans l'acte d'accusation, parce que je dois le défendre devant mon pays.

M. M: PRESME~T Accusé Louriou. vous &vez fait partie de la réunion de la rue du Hasard! 1

t.etjtuoo: Ma position est bien pénible. Je me suis constitué jeudi, volontairement, et décidé a répondre a toutes vos questions. Je ne voudrais pas nuire au système de mes coaccusés et amis; je répondrai donc, mais brièvement; Quant a ia question sur ia réunion de la rue du Masard, je dirai qn'ii n'y était question que de nos travaux de t'Assemblée, et Je n'ai pas à dire ce-qui s'y faisait. D. Avez'vous asssité aux réunions de la rue, do Beauno ? ?, –H. Je les ai ignorées. w

D. Aveji-vous signé ia manifestation ? H. J'ai demandé a voir ma signature; on m'a représenté des Journaux et pas autre chose. ` ` D. Avez-vous signé i'amche au peuple? R. Non. D. Avez-vous été au Conservatoire ï–H. L'accusation te prétend, elle devrait le prouver. Elle tire une induction

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de ce qu'un fragment départe trouvé au Conservatoire porte trois lettres de mon nom. Il faudrait prouver que 1 c'est moi qu! ai apporte une carte au Conservatoire, si c'est une carte.

D. Comment exrtiqnez-vous que deux cartes de représentant a votre nom aient pu exister simultanément?-)!. Q!)etques jours avant te 13 juin, j'avais perdu ma carte. Je fis a M. LonMnsois la demande d'une seconde carte, et i) me la déthra en me recommandant te secret. m. f.E E'~EStME~Tt' Nous arrivons à ta catégorie des membres de )a garde natinnite, et spécialement des artilleurs de cette garde. Accuse Guinard, étiez-vous informé qu'il devait y avoir une réunion au Conservatoire! et'ss.s Je ne veux rien celer de ma participation aux faits du 13 juin, et je von)ais répondre à vos questions; Mais cédant aux nécessites de )a défense (te mes amis .te suis résolu & ajourner mes réponses jusqu'apt'ès l'audition de~ témoins.

M. B.E pttESMeEXT Vons venez de voir par l'interrogatoire de l'accusé Louriou l'avantage qu'il peut y avoir à

répondre.

⁢tXAKM Les fuits reprochés a l'honorable citoyen Louriou lui sont personnets. Ceux qui me sont reprochés intéressent M. Suchet je m'abstiens de répondre. M. t.E pNEStmEXT Accusé Achintre. A<;sa:XTNE Je ne sais pas de quoi jo suis accusé; j'at tendîtes témoins.

D. Quand vous êtes a!)é au Palais-National, aviez-vous étéconvoqué?–R.Je prévoyais une convocation, et j'y suis a)té..

D. Eticz-vnus en armes? H. Je répondrai plus tar~. J'ai déjù répondu dans l'instruction.. m. tL'ts pEtEsanE~f Accusé Detahaye.

B:E)t<A!ATE Je suis accusé je ne sais pas précisément de quoi. Nous avons été arrêtés quarante artilleurs on en a retaché trente-huit; pourquoi nous avoir gardés Vernon ci moi ? Je rr'en sais rien. Il n'y a que le commissaire de police qui me charge je l'attends pour me défendre. M. t.tOPSEStBEKf: Accusé Merliot. M)ERt,«tTr Je persiste & ne répondre qu'âpres l'aMi" tion des témoins. M. t.M B'nEa'eKEMf Accusé Maubé. M~timn Citoyen président, ma conduite dans la journée du 13 juin est liée a cette de mon bravo colonel Guinard. Je répondrai après l'audition des témoins. m. tLE pRESttBE~f AccuséFraboulet de Chalendard. F<tAB«tH.ETf Vous comprenez, citoyen président, que je ne puis pas faire autrement que mes camarade. (On rit.) Je ne répondrai que plus tard.

Les accusés VERXMK et ASSEtf.ef, déclarent ne Vou" loir répondre qu'après les dépositions des témoins. M. t-E fetESemMSTr Et vous, Lemaltre?

~EMAtTtus S'ii est un procès de tendance, c'est cciui qu'on me fait. On m'accuse parce que j'ai des amis sociaUstes, et que Je le suis; c'est vrai. On m'accuse parce que je pense que I?. Constituti'm a été viciée; je le pense encore. On m'accuse parce qu'il est venu chez mot de longues barbes. (On rit.) Je no ie nie pas. Je répondrai après l'audition des témoins. m. *.E FimstnE~f Accusé Forestier.

fOtussTfEBt J'ai Itesofn plus que personne que la vérité se fasse jour; mais je dois me conformer au système de .défense de mes coaccusés; je ne répondrai qu'après l'audition des témoins. M. t.E s'HEStmE~Tf Lermïtrc dit qu'il ne sait pourquoi i) est accusé. !) a été saisi a'i Conservatoire un Mllet an crayon ainsi conçu

« Userait nécessaire qu'un certain nombre d'entre vous parussent dans )a rue avec leurs insignes; nous nous assurerions p:~r avance du quartier ( n poussant une reconnaissance chaque fois. Kersansie, Lcraxitre et moi nous pouvons faire ce service d'éclaireurs. a

t.RMAtTTKS: Je ne répondrai pas quant au fond; mats il me paraîtrait très curieux qu'on fit reposer la-dessus une accusation.

M. St]M, avocat général Le bitiet n'est pas de Lemaitre, i) n'y est désigné qu'a )a troisième personne. M. ME tKtt'EK, avocat général Nous avons insisté pour qu'on représentât à LemaUre cette pièce, aunque, dans un procès de cette gravité, on ne vînt pas dire que le procès reposait sur des propos de portières, et parce qu'on a reçu des visites d'hommes longues barbes. H ne .faut pas laisser dire qu'on accuse devant la Cour légèrement et sans preuves. (Marques d'approbation.)

n.EMA~<uE Cette note n'est pas de mot II peut y avoir quarante mille Lemaitre pour ma p.irt, j'en connais cinq ou six, et ffni sont socialistes. Il est vrai qu'ils sont tous de ma famiiie.

scetMB'FZ Je déclare, comme les autres, que je ne répondrai qu'en présence des témoins.

m. ~E t'KESBME~'f Nous regrettons que les accusés nient refusé, les explications que nous leur demandions; ils ont mal compris ieurs intérêts.

L'audience est levée ù cinq heures et demie et renvoyée a demain.

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–L'administration du Ihéâtre de la Porte-SaintMartin a voutn. tout en profitant de~splendidfs dëcof9 de J!oHte, oiTrir au public un ouvrage historique et littéraire. Le ConHë<a&<e de ~oMf6oK réunira dOM toat les mérites et obtiendra, dit-on, un grand succès. A partir du 1" de ce mois, les bureaux du JoMr?M~ c<M c/MMeMr. qui reste toujours sou~'habtie direction de M. Léon Bertrand, son fondateur, et qui; rédigé p~r des écrivnins spéciaux,est en outre illustré chaque mois par le crayon de nos premiers artistes, ont été transférés. 10, rue de la Bourse, maison Lefaucheux. Les matériaux ne manqueront point pour inaugurer convenablement la quatorzième année. A l'A«iMHt d'MK C~aMeMr, ces curieux mémoires dignes de Richelieu lui-m6me, et dans lesquels te marquis de CapisucciBologne raconte si spirilueliement, par l'qrgane du marquis de Poudras, son éditeur responsable, comment après la fameuse retraite du maréchal de Belle-Isle, il revint à pipd et en chassant, de la ville de Prague, en Bohême, jusqu'à son château du Thivet, en Champagne. va succéder la C/<aMe et ~Htouf en Espagne, nouvcl's non moins intéressante du même auteur. La livraison d'octobre contiendra le commencement de cette nouvelie. que le J<w?M< des c/M~~eM~ publiera. sans interruption et concurremment avec la suite du roman si original de M. Martial Boucheron, <a Chasse <!M;C PMCM.

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Les Fonds ;)ub!ics ferment a peu p! <~s au même cours qua ta f!n de la semaine précédente. ).e Cinq pour 100 est monté un instant à 88 fr. 15 c. il a baisse à 87 fr l3C.,et!tfermeà87fr.50c.

Toutes les nouveltespuIHiqups ont poussé à la baisse. La plupart ne se ~sont pourtant point vérifiées, et les plus prubabtes, celles qui émanent des meitieures sources, ont encore grand besoin de confirmation Ainsi ont circulé une foute de rumeurs qui toutes se sont peu à peu dissipées, telles que le départ des autrichien à Constantinople; 1 elpfgnement de l'ambassadeur turc à Vienne, la nouvelie d'une révolution à Naples. Toutes ces rumeurs, aussitôt démenties que nées, n'en ont pas moins diminué laconhaucedu marché dans i'amétioration du crédit puMM~et déterminé coup sur coup des ventes a découvert qm pèsent peut-ûtre encore sur te marche. Samedi n etatt question que d'une Note de la chaneeUene~usse d'une nature peu concitiante en réponse ceiies de la France et de i'Angtetene. La spccu a~ on s'en est émue et a pris position a ia baisse pour des sommes importantes.

H ne faut rien_ moins que ces appréhensions conti-~ nueiies pour maintenir les Fonds français au-dessous de tous tes aatres Fonds européens. Cet état de choses ne saurait durer longtemps. Si réquiiibre~utSîe suJms~, Fequitibre nnancier ne peut tarder à se rétaLit). Le maumen de la paix doit pronter à la France tout autant, sinon plus, qu'aux autres Etats. Habile à -E~ prompt à reprendre ses babi-

~-tudes d'oritre et de trav,.il, ce grand pays doit recon-

peri?e'~son~d! que les pays voisins sa pros-

périté et son crédit.

Cest dans cette vue que depuis longtemps déjà les capitaux étrangers eux-mêmes entrent dans nos fonds et viennent à l'abondance des capi.auxqui amuent à la Bourse de Paris. Aussi voyons-nous ceux T~~ sont en relations avec les places de Londres, de Vienne, de Berlin, d'Amsterdam et de Francfort, pénétrés de l'idée 'd'une grande hausse prochaine sur notre place, à moins que des comphca hons imprévues ne surgissent par suite des affaires d'Orient ou d'Matie. La facilité avec laquelle t Autnehe et le Piémont viennent de conc!ure les dernters emprunts témoigne d'une grande confiance .dan< la tranqudnté génërate iés écus ne s'aventurent point à la légère, et puisque tout le monde a plus

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SERVME DHtVER à dater du 16 octobre 18M.

d'esprit que personne, il serait assez extraordinaire qu'en pareil cas tout ie monde se trompât. L'Emprunt du Piémont s'enlève, à Paris comme à Turin, avec une grande facititë, et il arrive tous les jours a MM. de Rotluchild de nombreuses demandes de participation. Ce. sont là de sérieuses garanties contre les éventualités tant redoutées d'une guerre générale. Il ne faut plus qu'engager les populations à reprendre le cours~ des magnifiques travaux d'utilité publique suspendus par toute l'Europe depuis 1M8. Les Actions de chemins de fer sont restées stationnaires mais les Obligations de quelques unes de ces entrfprises ont été très recherchées, ces valeurs présentant, indépendamment d'un intérêt élevé, la chance d'une forte prime au remboursement.

Les Obligations de Safnt-Cermain ont monte a 875 fr., et sont restées à 870 fr celles d'Orléans ont été cotées à 960 fr.

iFOXnS FCBJUCS )FmA!<ÇAt«

Le Cinq pour 100, qui avait nni samedi dernier à 87 fr. ~0 c., a commencé lundi à 87 fr. 70 c., baissé à 87 fr. 13 c.. monte & 8} t'f-. t5 c., et a nni à 87 fr. 50 c.

Le Trois pour 100 qui était reste à 55 fr. 25 c.. a ouvert lundi à 55 fr. M c., baisse à 55 fr. 5 c., monté à 55 fr. 95 c., et a uni & 55 fr. 50 c.

Le Quatre et demi pour 100 a été négocie à 77 fr. et à 77 fr. 50 c.;

Le Quatre pour 109, à 69 fr.

Les Bons du Trésor ont été négocies à 6 pour 100 !( un an, a a. 1/2 pour 100 à trois mois, et à 5 pour 100 à cinq et six mois. r t Les Actions de la Banque de France, qui avaient fini à 2,315 fr., ont commence au même cours, monté à 2.3M fr., et ont ferme à 2,315 fr.

Les Obligations de ta vute de Paris ont été négociées à 1,270 fr.ce!)es de l8M,qui étaient restées à 1.135 fr., ont commence au même cours, monté à 1,137 fr. 50 c., baissé à 1,130 fr., et ont Nni à 1,132 fr. 50 c:; ceites du département de la Seine, qui avaient fini à 1.091 fr. 25 c., ont commencé à 1,090 fr., fait 1,M5 fr., 1,092 fr. 50 c., et sont restées à 1,090 fr.. Les Actions des Quatre-Canaux ont été négociées à 1,080 fr. ceUes de jouissance à 72 fr. 50 c. ceties du canat de Bourgogne, à 920 fr., 910 fr. ceHes de jouissance, & 55 fr.

tmAVACX MBMCN (€N)E]MMS M fEm). Les Actions du chemin de fer de Saint-Germain, qui étatent restées à ùl5 fr., ont été négociées à &10 fr.-)m de 'ersaiucs, rive droite, qui étaient restées à "Oc., ont commencé au même cours/et uni& à ~M n. 75 c. celles de ia rive gauche, qui avaient Cni a f \°"~ été négociées à 170 fr. et à 173 fr. 25 c., et M.t S 5" c. celles d'Orléans, qui étiuent restées à 730 fr., ont commencé à 725 fr., monté à 745 fr., "ssé à <20. fr., et ferment à 722 fr. 50 c.; cettes de t"HS a KOUen. 0[)i it~ifmtnnf MK fr nnt nn~mt t

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à 520 fr., monté à 525 fr., et sont restées a 520 fr. ceUes de Boucn au iJavrc, qui avaient fermé A 250 fr., ont commencé à 240 fr., monté a 245 fr.. et ont uni-à Il 240 fr. ceties d'Avignon & Marseitie, qui avaient fini a 2i0 fr., ont ouvert & 2[1 fr. 25 c., fait 217 fr. 50 c.. et ont fermé à 212 fr. 50 c. celles de Strasbourg a Baie ont été négociées a 100 fr. et à lot fr. 25 c.; ccitcs du Centre, qui avaient iini a 290 fr. ont commence au même cours, fait 2S7 fr. 50 c. et 292 fr. 50 e. et sont restées a 290 fr. < e!)M de Bordeaux ont commence à M2 fr. 50 c., fait 403 fr. 75 c., et ont uni à MO fr. ceties du Nord qui avaient fermé A 425 f: ont ouvert à 426 fr. 25 c., fait M3 fr. 75 c.. monte à MO fr.. et sont restées à 426 fr. 25 o. ccHcs de Tuurs à Nantes', qui avaient fini à 286 fr. 25 c., ont commence a 285 fr., baissé à 282 fr. 50 c., monté a 287 fr. 50 c., et ont fermé à 286 fr. 25 c.; celles de Montereau a Troyes ont été négociées & 112 fr.50 c. celles de Dieppe et Fécamp, a n5 fr. JPC~Bat ETmAMCEma.

La Rente de Napies a été négociée a 88 fr. et à 87 fr. 50 c. L'Emprunt romain, qui avait fermé à 78, a commencé au même cours, fait 77 7/8, monté à 81 1/3, et a uni a 8). L'Emprunt beige Cinq pour 100, qui avait fermé à 97, a commencé au même cours et uni à 97 1/2 et a 98. Le Quatre et demi pour 100 a été. négocié à 88 5/8 1/4 S93/3;

Le Doux et demi pour 100, à M i/&;

L<*s Actions de la Banque, à 709 fr.;

L'Emprunt d'HaiH, a i95fr.;

Le Trois pour 100 espagnol, & 3'( 1/2 l/<t

La Dette intérieure espagnole, a 27 1/2 3/81/8; La Dette active, à 211/2;

La Dette passive, à 3 t/2

Les OMigations du Piémont, à 960 fr., 970 fr. ceUes de 18M, A 875 fr. M5 fr. 900 fr.

Les Lots d'Autriche, & 380 fr.

VA)LEBZtS BtVEttaES.

Les Obtigations de Saint-Germain de 18M-18M ont été négociées à 870 fr., 875 fr., 870 fr. celles d'Orléans ( nou- vettes), a 970 fr., 960 fr., 955 fr., 957 fr. 50 c., 960 fr. ceUes de Rot'en, 1845, à 700 fr.celtes de Rouen, 1847-1849, à 875 fr., 880 fr.; celles du Havre, 1846, & 730 fr.; ceUes du Havre, 1848, à 840 fr.

LesActioMta Caisse hypothécaire ont été négociées à 140 fr.; celles du Zinc de la VieiUe-Montagne, à 2,725 fr.; ceUes des Mines de Stotberg. à 475 fr. ceUes du chemin d'Anvers à Gand, à 240 fr., 250 fr., 225 fr., 210 fr.; –cei!es des Houilles de Monceau-sur-Sambre, à 1,500 fr. A TERNUB.

Le Cinq pour 100, qui était resté & 87 fr. 60 c., a commencé a 87 fr. 50 c., fait 87 fr. 70 c., baissé & 87 fr. 20 c., monté à 88 fr. 15 c., rebaissé à 87 fr. 25 c., et a Oni à 87 fr. 45 c.

Le Trois pour 100, qui avait fermé à 55 fr. 20 c., a ouvert à 55 fr. 40 c., baissé à 55 fr., monté à 55 fr. 95 c., baissé à 55fr.3Sc,,e).afh);a55fr.50c.

ë" KOTIONS AGRMOLES.

SECM CE MJO~ A CHALOIR. DÉPARTS. DÉPARTS.

De DIJON, 5 h. 5 m.;et 8 h. 5 m. do matin. De OBTAMN, 7 h. 35 m. du matin. 6h.das01r. 5N.l5m.et8h.5m.dusotr.

>"

FZBJMCNTT CEVRATT VOUGEOT NUITS COmooi.OIN HEAUME MECB.SAUMP CHAGBnr et FONTAINES.

( Les Correspondances seront indiquées ultérieurement. )

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Recette totale du it, 401,675 69 CHEMIN DE FER DE DIEPPE.

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Recette <te l'exercice

courant. 96t (no x'. <9,tM sx

courant. Semaine correspon- 09,154 t;5 PARMAMCEN. dantedeiMS. 9.aM io CusoMp(.<t«(iocfo6r<!tM9. Tot<Udet'eterciee. ~,M8 so GraMde Ot<eMe. PAR!S A ORLÉANS.

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bestiaut. <iM 65 cha~d~

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Semaine correspon-

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STATtOMS.

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Période correspon- dises, vofiures et dante de <848. s,iS6,090 'i9 chevan!. t grande

vitesse. ~K

ORLEANS A BORDEAUX, tfarchaudfsesetbes.

fSect)ond'OrMaM& Tours.) ) ~Pet.~tcMe. _M

~!ec<!<feï du tnoH de ïept. i84N. 26,3<6 M

Recettes du mois de sept. is4q. Semaine çorrespon- 26,346 5g

~Sse~'bes-

,Marchandises, bes,

Ham. i66,95 M Tota) du <" janYter

au octobre. s:8,<69 6!

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USA AN S. Marc audises. 9.)-780 78

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