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Titre : La Croix

Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte

Éditeur : La Croix (Paris)

Date d'édition : 1937-11-18

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 104176

Description : 18 novembre 1937

Description : 1937/11/18 (Numéro 16800).

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG87

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k443177z

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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ADVENIAT REGNUM TUUM

..N.

Jeudi 18 novembre. S. Odon de Cluny. Vendredi 19. Ste Elisabeth de Hongrie.

La Journée

Paris, le 17 novembre 1937.

Le roi des Belges a été très chaleureusement accueilli par la foule à son arrivée à Londres.

#

Lord Halifax, qui, de son côté, est arrivé dans la matinée à Berlin, y aura des entretiens préliminaires avec 'M. von Neurath avant de se rendre, vendredi, auprès de M. Hitler. Il verra aussi notre ambassadeur.

Jeudi, l'Italie célèbre le deuxième anniversaire des sanctions, en des manifestations rappelant que ces mesures. appliquées au moment de la guerre d'Ethiopie, l'ont amenée à chercher à se rendre économiquement indépendante de l'étranger.

Jeudi matin, au Palais-Bourbon, débat de politique générale qui se poursuivra l'après-midi et le lendemain.

4p Luxembourg, Jf judi après-midi,

'discussion de divers projets mardi proehafr», iaterpe.Uat.ions sur le prix du blé et la crise agricole.

La crise ministériel e roumaine

est en voie de solution

On mande de Bucarest que devant l'impossibilité où il est de former un gouvernement à base politique élargie, et-en prévision de la constitution d'un cabinet purement libéral, M. Tataresco a réussi à obtenir le concours du parti de M. Vaïda Voïvode et du groupe de M. Jor$a pour les prochaines élections générales.

Du fait de cette alliance électorale, un nouveau gouvernement Tataresco est à peu près certain de réunir le nombre de voix nécessaire pour bénéficier de la prime prévue par la loi électorale el •'assurer ainsi une forte majorité dans le futur Parlement.

Cette loi électorale attribue d'entrée 50 pour 100 des sièges au parti qui rassemble le plus de voix, pourvu qu'il en obtienne au moins 40 pour 100. Les mandats restants sont répartis proportionnellement entre tous les partis.

^̃̃̃̃••̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃"̃̃̃̃•̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃"aa>a**a Le bilan des inondations au sanctuaire de Lourdes

On se souvient des graves inondations qui ont dévasté récemment la région de Lourdes. La Commission des réparations de secours, chargée d'établir le bilan du fléau, vient de terminer ses travaux. Elle évalue à I 500 000 francs le montant des dégâts pour le domaine de la Grotte, et à 10 millions celui des dégâts pour la ville de Lourdes seule. On voit, ci-dessus, deux instantanés, pris au plus fort de la crue. En haut le gave envahit les piscines en bas la chapelle de la Crotte submergée.

Nos Secrétariats

sociaux

ftr rabbé THELUER DE PONCHEVILLE Ce fut à ses débuts, voici un demi-siècle, une bien petite chose. Dans un local de misère, une instairation de fortune. Fortune, misère, cela se ressemblait terriblement Une table en bois encombrée de dossiers derrière elle, quelques rayons garnis de livres dans le court interv Ile libre, un « permanent n, dont la tâche démesurée était de promouvoir l'action sociale de ville en ville et mène de bourgade en bourgade, à travers un ou plusieurs départements, rien que cela En son voisinage, il est vrai, une équipe de collaborateurs bénévoles s'offrait à lui donner un coup de main de temps à autre. Et voilà tout. Mécanisme si simple que personne ne dut alors pressentir combien serait fructueux son rendement on en reste surpris aujourd'hui.

A mesure que les catholiques comprirent l'importance des problèmes sociaux et voulurent tenter de premières réalisations, les visiteurs affluèrent à ce foyer d'études et d'initiatives où tous trouvaient l'appui dont ils avaient besoin. Prêtres, chefs d'entreprise, travailleurs manuels, femmes d'ceuvres, quels qu'ils fussent, le secrétaire les renseignait, orientait leur bonne volonté dans le sens où elle se rendrait le plus utile, coordonnait leurs efforts, promouvait lui-même d'autres entreprises et préparait l'opinion à s'y montrer favorable par une campagne de presse, de tracts, de conférences. Au voisinage de cette source féconde, on vit peu à peu apparaître, dans les milieux populaires, de florissantes organisations chrétiennes, dont le succès fait aujourd'hui notre force et notre fierté. Mais combien songèrent à en remercier l'œuvre cachée qui en fut l'infatigable promotrice ? `.'

Sans elle- -««pendant, jSaas-. urt, réseau d'ateliers semblaêles multipliés à travers la France, nous n'aurions pas connu nos belles réussites de ces dernières années. Jamais les Semaines sociales n'eussent pris un tel essor. Ni nos Caisses libres d'assurances sociales, ni nos Caisses de crédit ouvrier, ni même le syndicalisme chrétien et les associations agricoles auxquels les Secrétariats ont apporté une aide précieuse documentation pour cercles d'études, formation de militants, Ecoles normales ouvrières, Semaines rurales, etc.

Hier encore, leur concours a permis à l'artisanat familial de s'organiser rapidement, presque triomphalement, en certaine:: provinces. C'est là aussi que se prépare la solution des immenses problèmes posés en ce moment devant nous application des lois récentes, utilisation des loisirs, collaboration des œuvres privées avec les pouvoirs publics. (Voir la suite page 2.)

S. B. le cardinal Tappouni salue la Maison de la Bonne Presse comme un phare lumineux de la foi, de la civi isation chrétienne et de l'amour de la France

De gauche à droite, au premier plan S. Em. le cardinal VERDIER, ^S. B. Eme le cardinal TAPPOUNI. S. Em. le cardinal BAUDRILLART, S. Exc. Mgr DREYER. A l'arrière-plan, de gauche à droite M. l'abbé PROTIN. S. Exc. Mgr HEBBÉ, S. Exc. Mgr Chaptal, M. ALFRED Michelin.

S. B. Eme le cardinal Tappouni, patriarche syrien d'Antioche et de tout l'Orient, a daigné, mardi après-

S. B. le cardinal TAPPOUNI signant le Livre d'or de la Ville de Pari». midi, à 15 h. 30, honorer de sa visite la Maison de la Bonne Presse. Pour saluer ce zélé serviteur de l'Eglise, ce vaillant ami de notre pays, une foule d'élite se pressait dans le vaste hall spécialement aménagé pour la circonstance. La séance de rentrée des Chambres avait cependant empêché la venue de nombreux parlementaires.

A sa descente de voiture, S. B. Eme le cardinal Tappouni qui était accompagné de S. Exc. Mgr Hebbé, archeveque de Deir-er-Zor de Mgr Hindo, procureur du patriarcat syrien à Rome; du R. P. Khouri, procureur du patriarcat syrien près de la République française, et de M. Mansourati, son gentilhomme, fut accueilli par M. le corato de l'Epinois, président du Conseil d'administration de la Maison de la Bonne Presse; M. René Berteaux, administrateur-délégué M. l'abbé Protin, MM. Léon Berteaux et Alfred Michelin, membres du Conseil d'administration le R. P. Merklen et M. Jean Guiraud, rédacteurs en chef de la Croix.

Sa Béatitude Eminentissime, souriante, fut conduite sur l'estrade; elle y fut entourée par LL. EEm.les cardinaux Verdier et Baudrillart, S. Exc. Mgr Valeri, nonce apostolique.

Peu après devait arriver, pour représenter le gouvernement, M. Bruneau, chef de cabinet de M. le soussecrétaire d'Etat de Tessan.

Le discours

du R. P. Meklen

En termes particulièrement choisis, te R. P. Merklcn. rédacteur en chef de la Croix, salua l'hôte illustre de la Maison de la Bonne Presse et les personnalités qui l'entouraient.

Eminence,

C'est plus qu'un très grand honneur, une sainte joie de recevoir Votre Béatitude dans notre Maison.

Vous êtes le patriarche d'Antioche, le chef, du diocèse où, pour la première fois, les disciples de Xotre-Seigneur furent appelés chrétiens, le titulaire du siège sur lequel saint Pierre s'assit pour gouverner l'Eglise avant de se rendre a Rome.

Tous les souvenirs de l'Orient se résument en votre personne Paul, Barnabe, saint Babillas, Flavien, saint Jean Chrysostome. Vous parlez, en célébrant la liturgie, la langue même qu'employa parmi nous le divin Sauveur. Ignace, Véoêqne martyr d'Antioche Gabriel, l'archange qui apparut en Syrie méridionale à la 'Vierge de l'Annonciation, sont vos glorieux patrons.

La présence à vos côtés des deux princes de l'Eglise qui sont la fierté de Paris et envers lesquels notre dette de gratitude augmente tous les jours en Un monument

à la Chanson de Roland > Lé commandant Boissci. conservateur du musée basque de Bayonne, prend l'initiative d'élever un monument à la gloire de la Chanson 1e Roland. Le monument dominTait la route qui, par Roncevaux, conduit à Saint-Jaeques.de-Comgos telle.

même temps que notre déférente affection, nous rappelle que Votre Béatitude est membre du Sacré-Collège.

Ce fut la joie du Saint-Père d'honorer de la pourpre ùn de ses frères les patriarches d'Orient, et pourquoi ne pas l'ajouter ? sa joie très douce de l'accorder à un fils aussi dévoué, expérimenté, apostolique, généreux, que Votre Eminence. En déposant sur votre tête la barrette cardinalice, il y aura

»̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃«̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃»̃̃̃•̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃«̃̃̃

Le Pape a nommé cinq cardinaux, dont Mgr Gerlier, archevêque de Lyon

Par téléphone de notre correspondant romain

Rome, 17 novembre, 12 h. 10. L'e Pape tiendra les 13 et 16 décembre un Consistoire au cours duquel il conférera la dignité cardina-

S. Em. le cardinal GERLIER, lice à LL. EExc. NN. SS. Pizzardo, secrétaire des Af faires ecclésiastiques extraordinaires; Gerlier, archevéque de LyotT; Hinsley, archevêque de Westminster Piazza, patriarche de Venise Pellegrinetti, nonce à Belgrade.

FONTENELLE.

S. Em. le cardinal Gerlier Quel chef, quel prélat, quel « preneur d'âmes connut jamais cursus honorum plus brillant, plus rapide et plus significatif que S. Em. le cardinal Gerlier, archevêque de Lyon et primat des Gaules

La Croix du 30 juillet dernier publiait, à l'occasion de sa nomination au siège métropolitain de Lyon, un long article qui retraça-if ien ses grandes lignes la magnifique carrière du :ionnau prince dk l'Ë^li»»- Faut-il évoque*- à S nouveau le coHégien studieux de Sâïnt-Lô et de Bordeaux, né le 14 janvier 1880 à Versailles, arrière-petit-nevfiu de sainte Catherine de Gènes, fils d'un haut fonctionnaire d postes; le brillant étudiant en droit de la Faculté de Bordeaux où il enlève avec une facilité déconcertante licence et doctorat; l'avocat solide et clair de la Cour d'appel de Paris le secrétaire de la Conférence des avocats; le collaborateur et l'animateur précieux du mouvement catholique ? 9

Sa thèse de doctorat Des stipulations usuraires dans le contrat de travait, n'indiqne-t-ellc pas déjà ses préoccupations sociales ? ï

« Le jeune homme qui a le rayon », dit de lui Albert de Mnn.

Mais l'apostolat catholique l'appelle tout entier.

Eu 1907, il succède à Jean Lerolle comme président de l'Association catholique de la Jeunesse française.

deux ans le 18 du moins prochain les assistants à cette belle cérémonie peuvent l'attester, le Souverain Pontife était radieu.r. Son très digne représentant en France, que je sais heureux de saluer et de remercier de s'être uni à notre fête, se réjouit des honneurs si mérités que reçoit à Paris Votre Béatitude Eminentissime.

(Voir la suite page 2.)

« Sa piété, son éloquence font merveille », écrit le cardinal Dubois. En Belgique et au Canada notamment, où il va représenter la Jeunesse catholique de notre pays, il force l'estime et l'admiration des élites comme des foules.

Mais l'avocat réfuté, à qui le monde

S. Em. le cardinal HlNSLEY. ouvre larges ses portes, frappe, à l'âge de 33 ans, à celles du Grand Séminaire d'Issy. II veut être prêtre. 1

1914. La guerre. Le séminariste Pierre Gerlier part pour le front. Adjudant au 104' régiment d'infanterie, grièvement blessé, il est fait prisonnier.

Soutien solide de ses camarades de captivité, Pierre Gerlier rentre au Grand Séminaire au printemps 1919. Ordonné en 1921, il est nommé par le cardinal Dubois sous-directeur des Œuvres diocésaines de Paris. Quelques mois plus tard, l'archevêque de Paris lui confère la dignité de chanoine honoraire.

Sous son impulsion, l' « Union catholique des employés de la Nouveauté >, du « personnel des Banques, Bourses et Assurances », du c personnel des services de santé », pour nous en tenir là, connaissent un incomparable essor. Chargé des Unions paroissiales et des relations avec la presse, il charme et édifié chacun.

Le 15 mai 1925, le Saint-Père lui ~confie le siège épiscoptl de Tarfcw et Lourdes.

Gros sacrifice pour Paris, certes, mais tactique providentielle qui permet à Mgr Gerlier, apôtre ardent, pratique et surnaturel, d'accomplir en sept ans, dans ce fief virginal, de véritables merveilles d'administration diocésaine et de conquête.

Son secret ? II vit intensément sa devise Ad Jesum per Mariam. Splendeurs du Congrès marial national de juillet 1930 fêtes jubilaires du 75* anniversaire des apparitions triomphal triduum du 25 au 28 avril 1935 où resplendit le visage du cardinal Pacelli canonisation de Bernadette pèlerinage d'anciens combattants manifestations multiples de foi, de beauté, d'espérance où l'on entend sa parole forte, pénétrée des enseignements pontificaux.

(Voir la suite page 2.)

Rentrés parlementaire Première approbation

Ne croyez pas qu'au Palais-Bourbon le calme de la journée de mardi ait chance de durer longtemps. Il s'agissait mercredi d'un prélude. Jeudi matin commence le premier acte, annoncé comme devant être bref et tumultueux.

De quoi est-il question, en réalité? De la première approbation à donner, pour sa politique, au Cabinet qui jusqu'ici a bénéficié seulement de la confiance accordée d'avance aux gouvernements lors de leur arrivée au pouvoir, sur la foi d'une déclaratiun souvent des plus vagues, faite par des hommes bien en cour.

Les Chambres, au début de l'été, avaient fait crédit à M. Chautemps s et. son équipe. Maintenant que les vacances ont passé, il est temps de rendre des comptes, ce que va faire le président du Conseil.

L'événement politique des mois écoulés fut la fameuse délibération de Rambouillet, ou plutôt le communiqué qui lui fit suite. Ne nous y trompons pas 1 C'est pour ou contre la politique de Rambouillet que la Chambre va avoir à se prononcer vendredi soir, pour ou contre un relQuj à la sagesse, et non simplement, comme autrefois, pour ou contre le Front populaire. Dans ces conditions, même si les les communistes, qui désapprouvent la « non-intervention », sont réticents, je ne serais pas étonné de voir la majorité de M. Chautemps plus large que n'avait été celle de M. Blnm.

1. François-Poncet proteste auprès du baron von leurath contre l'expulsion

de R. Paul Ravoux

A la suite dft l'expulsion fi<' M. Paul < Rawewif-tifreeterçr <Hr bue '*ertta df: l'Agence, tlams, M. i nrpt, ambassadeur de France m-.i:u. a at- tiré l'attention de M. von Neurath, mi- nistre des Affaires étrangères du Reieh, sur l'émotion causée en France par cette mesure, d'autant qu'elle contraste avec Tesprit de conciliation et les ménage- ments dont te gouvernement français venait précisément d'user à regard de certains correspondants de presse aile- mands à Paris.

M. Françols-Poneet a obtenu que !e délai d'expulsion soit porté de trois ù sept jours.

Une autre protestation a été élevée par l'association de la presse étrangère de Berlin.

m~m-i »

Nouvelle rechute de la reine

Marie de Roumanie On mande de Bucarest à -l'Agence Reuter que la reine Marie d<>. Roumanie a eu une rechute et que de nouvelles hémorragies Internes se sont produites. ̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃•••̃̃̃«̃̃̃̃«̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃i

Dès son arrivée à Berlin lord Halifax a commencé ses entretiens avec M. von Neurath Vendredi il aura une entrevue avec le chancelier Hitler

Tandis que LÉOPOLD 111, accueilli à son arrivée à la gare de Victoria par GEORGE VI, était conduit au palais d« Buckingham dans le carrosse royal, lord HAUFAX prenait le train1 à la même gare pour Berlin, où il est arrivé mercredi matin. Le lord du Sceau privé fut salué à son départ de Londres par M. VON RlBBENTROP, ambassadeur du Reich. (Lire les détails d'autre part.)

Un trésor provenant

de l'Afrique noire et to tiares Ctitoilj ems en or massif

sont volés

au musée des Colonies

P. L.

l'n cambriolage important vient d'être commis au Musée permanent de la France d'outrc-mcr.

Les malfaiteurs, qui connaissaient parfaitement la disposition des salles, après avoir ouvert, saas la moindre trace d'effraction, de nombreuses vitrines, ont emporté le trésor dit d'Ahmadou et un lot important de tiares et de joyaux provenant du Cambodge. Alerté par M. Leblond, conservateur du musée, M. Badin, commissaire spécial à la police judiciaire, a ouvert sur les lieux une enquête des plus sérieuses et fait prélever, mardi soir, des empreintes digitales.

A

Le trésor, dit d'AJiniadou, a été découvert dans le sous-sol du puiaiti de l'ancien sultan de Séeon (Afrique), C' Arfmndon, lors de la défaite de son armée par le commandant Archinard.

mm.

'«tnrfctte photo, le rot ''MHHHP'

en tenue d'apparat et po

ses bijoux, porte sur sa !»$e~Hi^~B|fe

analogue à celles qui ont tké dérobé«ï$. Celles-ci, en or massif ciselé, désiflniéii sous le nom de « chapeaux do danseuses », avaient été exécutées par la fameuse école de « Pnom-Penh » (qtr expose à l'Exposition).

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Lire plus loin:

Cinq membres de la famille princière de Hesse périssent dans un terrible accident d'avion qui fait II victimes

̃̃̃̃̃̃̃•^̃•̃̃̃̃̃•̃̃̃̃̃̃̃•(̃̃̃̃̃̃̃•̃•i


Nos secrétariats sociaux C

(Suite de la première p«ga.)

La création toute modeste du début est maintenant une puisiaocë dont le bienfait ne cesse de grandir. Etablie en une soixan- ta i&ine de diocèses, elle a, par sur- ft croît, suscité autour d'elle de mul- « tiples centres d'action sociale, pe- £* tites succursales à rayon limité et on en compte 53 à Paris, 34 en di Heine-et-Oise. Une Fédération Pf nationale que préside Jean Lerolle wrmet à ses dirigeante d'échan- ger leurs informations et de se E] rencontrer dans un Congrès an- pi nuel où «c concertent leurs cam- a> pagnes. Enfin, la Chronique so- a riale leur apporte chaque 'mois pl tout un ravitaillement d'idées et de ]t faits dont bien d'autres lecteurs « pourraient faire leur profit (16, rue du Plat, Lyon 25 francs par an). E. De si beaux états de service ont. n, valu à l'organisme central, fixé à P1. Paris, l'honneur d'être reconnu d'utilité publique dans l'Eglise de ti France. La Commission des ar- P1 "ihevêques et cardinaux lui a cni donné é un aumônier conseil u M. l'abbé Goimard. 11 y a quelques u semaines, S. Em. le cardinal Ver- "| dier venait bénir les nouveaux lo- d\ caux, plus spacieux, que réclame <jj ssou développement croissant. d' Jusqu'à présent, tout cela s'est d, fait de manière si discrète que la r< plupart des catholiques n'en ont y rien su, et c'est fâcheux. Des col- m iaborations plus nombreuses se Il, seraient offertes à nos amis si ™ l'enseigne avait été plus voyante •à leur porte et leur publicité plus h. bruyante. En divulguant leurs ex- a< cellents travaux, ils eussent en outre abattu définitivement l'injuste critique qui s'obstine à les poursuivre « Vous n'êtes bons fa qu'à faire de la théorie. » r, S'ils ont eu le tort d'être trop m modestes, leur faute a son excuse: «< l'argent leur manquait pour s'as- “( surer un large rayonnement, n, N'osant pas tendre la main en public, ils se sont contentés de faire entre eux la première mise de ci fonds. Quelques convaincus, qui comprenaient l'importance do leur d, entreprise. leur ont parfois envoyé ù uu billet de banque. Des membres honoraires les ont encouragés de £ leur mieux en cotisant à cent sous c< par an. Ce fut toute leur fortune, d Quant à la bonne foule chré- £ tiejme qui bénéficiait, sans le sa- tl voir, de leur patieut labeur, jamais elle ne soupçonnait qu'il y avait 't là un admirable effort à soutenir. e. Ces libéralités allaient ailleurs, n môme à des organisations neutres S( de bienfaisance ou de défense so- p ciales auxquelles manquent la sa- a gesse de l'Eglise et le dynamisme J' de la foi au Christ, même à des ve sauveurs de rencontre qui, montés s sur une estrade sonore, préten- p daient triompher en un tourne- £ main du péril révolutionnaire. Son discours fini, co grand homme im- n provisé n'avait qu'à faire la quête son chapeau ramassait dos billets ri de mille, pendant que nos secré- c tariatâ bouclaient avec des dettes d ti leur budget de misère. c Quant au regard des tâches qu'ils ont exécutées et des résul- £ tata obtenus on suppute les p sommés gaspillées dans ces aven- p tures sans lendemain, force est bien de conclure qu'à moindres c frais ils eussent fait meilleure · besogne. Placé chez eux, utilisé au service de notre programme chrétien, tout cet argent eût rapporté beaucoup plus et pour la t: paix publique et pour l'influence religieuse à exercer dans notre v

pays.

L'heure ne serait-elle pas venue de réparer cette maladresse ? Les ° catholiques commencent à con- é naître leur doctrine et redeviennent A confiants dans leur action propre. j La masse des travailleurs s y t montre elle-même moins défiante, r Si nos Secrétariats pouvaient ame- liorer leur installation matérielle a (et fortifier leur personnel encore trop restreint) leur influence s exer- 1 cerait heureusement dans la laborieuse transformation du monde où nous sommes engagés. Que faudrait-il pour cela ? Ln 1 mécène ftu noble geste? Oui, ce don de 50 000 ou de 100000 francs, à lui seul, ferait merveille, là où avec presque rien furent déjà ae- ] complies tant de grandes choses. M&i* nous n'y pouvons guère compter on trouve de 1 argent pour faire campagne contre c«ux qui travaillent, on en trouve peu pour les aider en leur magnifique besogne. Alors il faudra bien que la troupe héroïque 'es petits souscripteurs à 10 ou à 100 francs se sacrifie une fois de plus. Quelle donne en masse, et la partie sera

gagnée i

C'est pourquoi je prends la liberté de lui adresser cet appel, no doutant pas que sa réponse arrive, en rangs pressés et en offrandes généreuse* à M. Eblé. 92, rue de Vannne, Paris-VII\ Chèque postal 3W.65. Merci

Abbé Thellibr DE Poxcheville.

ê m ̃ 0–

MORT

de M Adrien Hébrard On annonce de Vlllefranche-sur-Mer la mort à 71 ans de M. Adrien Hébrard, président du Conseil d'administration dis Temps, qu'il avait dirige pendant de longue» années et que des raisons levaient contraint d'abandonner prema- Jurement. Avec lut disparaît le dernier représentant dee Hébrard, qui, pendant t trois 'juarti' de siècle, furent à la tête de ce tournai.

S. B. le cardinal Tappouni à la Maison de la Bonne Presse

(Suite de la première page.) Ces sentiments sont entièrement par igés par les membres du gouvernement •ançais et les pouvoirs publics. La pré mce ici d'un représentant du minis. re des Affaires étrangères, de mem. res du Parlement et du Conseil muni. pal de Paris, d'ambassadeurs et d< iplomates, d'officiers généraux et su- trieurs des armées de terre et de mer c membres de l'Institut et dn barreau nioiqneiit de la profonde estime et [quelle la France entière tient Votn minence.

y'aoez-vooK pas souffert pour notrd itrie, risqué, au cours de la dernièrt terre, votre vie, enduré pour lei xuse de Dieu et de la France lei ires tourments dans les prisons tur- ues d"Alep et de Djebel-Simdan ? A nie titre votre peuple vous appelle le patriarche martyr t.

Ami de la France, mais vous l'étiez minence, dès votre entrée au Sémi- aire syro-chaldéen de Mossoul, dirigi Tr les Dominicains français. Si pos. ble, votre affection pour notre payi grandi en même temps que se mul. pliaient les années, que qrandixsaiem 3iir vous les responsabilités, que le; harges successives, les honneurs ve- oient chercher l'apôtre de l'Action ca. iolique, le prêtre judicieux et détin- ressé, le prélat tout de tact et d'ab- fgation qu'entouraient, comme une re- roduetion du Bon Pasteur, les élèvel il collège syrien et les fidèles de Mar. in, les catholiques et les chrétiem Alep et ceux de Beyrouth,

Alliant la piété « la science, la pni- :nce au zèle, la fermeté à la bonté trt des adaptations nécessaires i imour des traditions ancestrales otre Béatitude a succédé glorieuse•ent au vénéré Mqr Rahmani lei ummes d'oeuvre ici présents, les ca- ioliques d'étude et d'action de et uris que vous aime: car vous h Isitez pour la quatrième fois soni rnrettx de vous exprimer tonte teui imiration, leur vénération et leurs mhaits très sincères et respectueux

Mais ce devoir est particulièrement npérutif et singulièrement agréable our les dirigeants de cette Maison di t Bonne Presse M. le comte dt Epinois, président du Conseil d'adinistration les membres laïques ei •clé&ia&Hques qui l'entourent, les di- -cteurs et rédacteurs de « la Croix i des diverses publications sorties di otre imprimerie.

Ifs savent la haute compréhensiot ue Votre Eminence a du problème d. r presse, la bienveillance qu'en toute. Irconstances elle a témoignée à notrt lurnal. Des liens étroits unissent < Orient, de par la volonté de leur fon ateur, les prêtres qui s'adonnent te l'apostolat.

Premier cardinal oriental conservait vec lu pourpre l'administration d'ut atriarcat, Votre Béatitude se dressi imme un vivant symbole de l'union s ésirée de l'Orient et de IVccideni ialisant la prophétie du Sauveur. Un seul troupeau et un seul pas sur. »

Votre glorieux prédécesseur, sain jnace d'Antioche, a insisté plus qui uiconque sur le rôle de la hiérarchit f la nécessité de lui être soumis pou. laintenir dan* l'Eglise l'unité et U linteté.

Avec un accent que les siècles n'on as retrouvé, il a auati chanté *oi rnour pour Jésus-Christ, qui Va men luque sous la dent des tiona a J~ eux te pain de Dieu qui est sa chair t pour breuvage je veux son sang, J< uis le froment qui attend d'nre mouli our devenir le pain immaculé rfi firift. M'aimez rien en dehors di hrist. »

Béatitude' Fminentissime, les jour alistes de « la Croix les dirigeant, t les etitlitborateurs de la Bonn, >re»se, ont cette même triple umbi ion faire connaître et aimer Jésus hrist, défendre la foi et la disciplin, e l'Eglise, étendre son royaume su erre jmr l'union dans la vérité et l\ ollaboration dans la charité. Que l'éminent patriarche cTAnioche, successeur de saint Pierre et d aint Ignace, leur obtienne cette grâc ar sa précieuse bénédiction 1 La réponse de

?a Béatitude Eminentissimt le cardinal rappouni Malgré les fatigues d'une journéi rès chargée, Sa Béatitude Eminen issime, en une langue impeccable vec une belle élévation de pensée oui ut cependant prendre la parole Je suis vraiment èmu, dit-elle fe l'accueil que vous m'avez réserv t de ce splendide discours, qui veillé dans mon âme tant d'échos lussi, malgré les difficultés qti 'éprouve à faire un discours dan >otre belle langue, je prends la pa •oie polir remercier F orateur et le lombreux amis qui ont bien vouli 'associer à cet accueil.

BOURSE DE PARIS Cours dm 17 novembre 1937

9ALBUEIS 1 COUlIS 1 COUlIS" v.a.LEUI\S 1 COUlIS 1 COURS Ii V"LEURS 1 COURS 1 COUIISI v ALlUI\S 1 COUlIS 1 CG1ItIS 1 v"t.EUM 1 COUlIS 1 OIUIIS

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1 Nous sommes ici un peu chez nous; car si la Maison de la Bonne Presse s'élève dans votre archidio- cèse de Paris, Eminence, on la trouve également partout, non pas, certes, la maison matérielle, mais son esprit et ses œuvres.

Toutes ses publications, et « la j Croix » particulièrement, nous sont bien chères.

En lisant « la Croix », nous ap- j prenons tous les enseignements de ce phare lumineux qu'est le Vatican; •̃ nous connaissons tous les discours i prononcés par l'épiscopat français; nous pouvons juger de la vitalite des œuvres de Paris et de la France en- I tière; nous voyons ainsi que Paris n'est pas seulement la capitale de la France, mais l'an des centres tie la civilisation. En lisant la Croix », 1 > nous apprenons chaque fois quelque ] chose d'utile à la religion catho- lique.

I 1 Souvent, à la lecture de certains • journaux, nous voyons exprimer des t idées qui blessent un peu notre amour-propre. Mais quand il s'agit [ des œuvres de la Bonne Presse, nous sommes vraiment fiers, car nous voyons se dérouler devant nous les ̃ actes de la France, fille ainée de t l'Eglise, magnanime et chevalẽ j resque.

Le R. P. Merklen a bien voulu dire J que j'avais appris l'amour de la France dès mon Séminaire. Je dirai k que ce fut bien avant, sur les genoux de ma mère, car depuis long̃ temps, chez nous, nous ne séparons j pan l'amour de l'Eglise et celui de la France.

'• L'Action catholique nous était t i étrangère; c'est en lisant « la r Croix », en la faisant lire par nos 1 jeunes gens, en voyant ainsi ce qui se fait en France, que nous avons t appris à la connaître et que nous cherchons à vous imiter, à imiter ce Paris d'où, rayonnent toutes les t\ vertus, toutes les beautés scientĩ j fiques, artistiques, religieuses et mof raies.

"t Je fais le vœu que la Maison de la Bonne Presse puisse être toujours le phare lumineux de la foi, de fa cii vilisation chrétienne, et de Vamour de la France, notre protectrice.

s

? 1 Après ce discours, très applaudi, • et quand elle eut donné sa benédic,-j tion. Sa Béatitude Eminentissime fut conduite au buffet, où furent servis t des rafraîchissements. Avant de se retirer, elle tint à visiter les ateliers d'imprimerie et de composition de la Maison de la Bonne Presse, prõ tliguant aux ouvriers et aux ouvrières ses bénédictions et ses paternels encouragements. J. P.

t J. P.

Parmi les nombreuse» personnalités r présentes, nous avons reconnu j MM. Pierre de Margcrie et le vicomte de Fonteitay, ambassadeurs de France l Couget, Clavcry, anciens ministres plénipotentiaires Jacques Truelle, ancien è conseiller à l'ambassade près le Vatican.; s Opoccnsky, consul général de Tchéciv Slovaquie Jean Lapierre, directeur adi joint de l'Office de Syrie

LL. EExc NN. SS. Dreyer, ancien délégué apostotinue en Indochine ChapI taï, évêque d Islonda Hebbé, archevêque de Deir-er-Zor Grégoire Bahaban, évêque arménien d'Angora s Le Rme P. Dom Anselme ChlbasLasallc, Abbé bénédictin de Notre-Dame de Josaphat, à Jérusalem, directeur du Séminaire svrien

NN. SS. Paul Hindo, Graffln, Gaston, r de Moucheron, Chiniara, Beaupin, ISa2 bini, Chappouilc, Delair

MM. Boisard et Quénet, vicaires généraux de Paris

e MM. les sénateurs comte de Leussc, c comte Louis de mois, Lefas, Gautherot MM. les députés Robert Sérot, ancien ministre chanoine Desgranges, J. Le Cour Grandmaison, Joseph Denais, marquis de La Ferronnays

MM. Evain, Duval-Arnould, Lerolle, Lenall, anciens députés

MM. Victor Constant, président du Conseil général de la Seine Victor Bucaille, syndic; Beaud, ancien prés!e dent du Conseil général baron de FonI tenay, ancien president du Conseil mu-

nicipal

MM. les amiraux Durand-Viel, BerIhelot, Grandclémcnt, Mornet, Amct, du '• CouMlc et Valat M. le commissuire général de la marine de La Thuillcrie MM. les généraux Rlvain, Vincent les colonels Binet, Navel, Le Masle ca1 pitaine de vaisseau Bertrand commandant Hubert

e MM. le comte de Montenon. Henry s Rosier, Dreux, Jean Benoit-Olsanam, Il Guillemaind, Vatin-Perignon, baron de Warenghien de Florv, comte Humbert s de Marcieu, Edouard Girod de l'Ain, U Abdon-Boisson, vice-président du Comité France-Orient

MM. les chanoines Bombardier, Cordonnier. Lenert, Félix Klein, du Mesnil, Paul Breton, Méjecazê, Lallement, Elte Garin, Vandewale, Quiuet, Villien, Germain, Gouget, Belieney, Alexandre Petit, Follict. Lanclois, Renaud, Expert Les TT. RR. PP. Brillet, Lebesconte, Devaux, Péron, Firmin, Hattais, Hulin, Caliiiein, Quittelier, Bat-Fontaine, Lault, Lefévrt, Créchet, Perniu, Baudouy, Lambert, Fr. Adolphe-Marie et Fr. Fabien Les RR. PP. Dom Albigot, Dreux, de Boissieu, Dahane, de Maupéou, Lepoutre. Ferrand, Dubil, Landès, Sy, Croi»ier, Lasuicr, Aubry, Cussac, Dognien, Hurict, M. Bith, Pruvost, Govet, Lesage, Paul Saadé, Hermann, Corbillé, l.hande, Wauquicr, Villettc, Foulonueau, Lechat, Souverain, Boutry, Fournet, Nobilet. Sofjuet, Chardavoine, Dabescat, Tastevin, Point, Lamblin, Constant, Girard-Reylet, Jean de Dieu Morel. f'iaienet, Weel, Levasson, de Germiny, Bertrand, Moulin, Hcrbinière, Marseille, Guichardan, Tenoesson, Renou, Crapez, Lesage, WollT, Beaumont, Richard, Hanz, Brochet, Brunel, Guilbaut, Vitel, Jubert, Le Bartî, Ramboux, Semrani

MM. les abbés Siguret, Tarn, Guizerix, Brochard, Hua, Ambler, Bardet, Guédon, Rivain, J. Garin, Jovenct, Men- ïin, Rodhain, Peyroux, Jalley, Nicolas, j Kozma, Hecquet, Gabet, Robert Lesage, j Blond, Fegball, Lancrenon, Gallay, J. Dupont, de Saint-Pourçain, Mazin, Krempff, Fiénocque, Guizard, Gegout, Aury, Le<rand, Bec, Legraud, Dutil, Huct-Tanguerey, Chiquot, J. et R. Malmanche, Louvard, Goimard, Gillet, Maurin, Clermont

MM. Georges Goyau, de l'Académie française; Etienne Michon, de l'Institut; Reverdy, assistant laïque de l'Action catholique Alfred Perrin, Georges Blondel, Gaston Tessier, François Veuillot, Massiani, Rouvière, Dissard, Chassagnade-Belmln, Gaillard, Menne- 1 let, Fr. Gay, Demkès, le D' Mougeot, Ageorgcs, Bouxflm, l.estra, Lesourd, Johannet, Maurice Brillant, Dr Ayri- gnac, le vicomte de Guichen, Tannav, j Roger Millot, le comte Jacques de Ricaumont, Pichon, Domenico Hussu, A. de Grésigny, Bouin, Lagrue, Barrai, Paul Bertrand, Coissac, le commandant Lefebvre-Dibon, E. Lcthiellcux, L. Lethielleux

MM. le Dr Pasteau, Zeiller, Pierre de uirielle, le comte de Verges, Gondon, Eblé, Léon Harmel, Poimbœuf, Delacour, Deshoulières, François RolandGosselin, le marquis de l'Eglise, M* Boullay, le comte* Léonce Celier, Blin. Paul Schmitt

MM. G. Strous, Navarre, Jean Létourneau, Lucien Bart, le comte de Fontgalland. Auguste Courcoux, Yves Faverls, Bodard, Dr Chiniara, Henri Boissard, Xavier Guiiaud, Jules Merklen, Camille Fidel, Chastelain de Thérouanne, Bonvoisin, André Colin Sarda, le baron de Lormais, Morienval, Liouville, Yves Courcoux, le commandant L'Hôpital, R. Boulanger, Delont de Mézerâc, le comte Alfred de La RocheAymon, le comte Maitrot de La Motte, Somichon, Norgeu, le vicomte du Dognon, Dclepoùllc, Papillon, Ledos, le comte Léon de Lapérousc, Audré Chanson, Pérés, François Courbe, le comte du Dognon, Jouvenet, Georges Demanche, F. Gohin, Jean Bailly. MM. le comte Otzenberg-Detaille, Forestier, Moonier, Paul Maréchal, Jules Meunier, Lasselin, Max Turmann, Paul Watrin, J. Castel, Pages, André Lefebvrc, Coquelle-Viancc, René Martin, Moritz, Dr Jean Michaux, Yves Lambert, Le Brun Kéris, Abadie, Antoine Ghirardi, Picod, Montccl, Billard, Brandicourt, Jean Babin, de 'Férenzy, V. de Glercq, Cari té, Mann Rollet, Kuyper, Auguste Schopter, Bouladoux, le Dr Vallerv-Radot, Duntschilt, Chabrière. Cl. Baratbon, C. Picot, Dautienberg, Dr Aurcnche, Gemtonelli, Zclligcr, le commandant Mestre, Mignon, Prigent, Jean Draultv Thyssen, Damblans, Pic. Thomas d'Hoste, Gignoux. MM. Rovère, Bouverct, Vincent, Menu, Auroire, thoruval, F. Grégoire, (iherpin, Boulangé, Lingclser, Pélissicr, Marcbiat, Save, Tciilé, Comas, Mondangc, Laurent, Wacker, Lasnc, Martin, François, Aimout, Bcllangcr, Limagne, de Valois, Richard, Phillpparle, 1^ Pellcy-ronteny, Desgenetais, Guilgot, Bresdin, Pagnond, Herr, Garnier, Flory, Wourm», N. Grégoire, Courtabcssrs, Frétlllère, Vandenabellc, Guyot, Tricart, Peyrebesse, Galichon, Thévenon, Zlssel, etc.

UNE CONFÉRENCE

SUR LA PALESTINE Une conrùreaco Illustrée de nombreuses projections et traitant ilu « Pays on Christ » spra donnée le Jeortt 18 novemore. à t7 heures. dans la grande !aiie des Con- rrfts, au centre Marcèltn-Berlhelot, 28 bts. r. Saint-Dominique, à Paris, par M. Jules Dr-

noyelle clicvalier de la Légion d'honneur,

olii'valler du Saint-Sépulcre oi plusieurs fol» pèirrtn de Terre Sainte.

La conférence sera présidée par M. le

comte d'EscIaibes, président général des

Chevaliers pontincatix et lieutenant pour U France de l'Ordre équestre du Salnt-Sépulcrc, et elle sera donnée au protlt des œuvres de Sa a RéaMudft MJT le patriarche do Jérusalem. 'lint les besoins safit plus j pressants w. On peut r les cartes d'entrée 18 et to fr -tîcrélurlat des l'êlerlnages en Terre j-:imtc, 4, avenue de Bre- teull, et le jour du la séance à l'entrée de la salle, a partir de )6 heures.

Le Pape a nommé cinq cardinaux

(Suite de la première page.) Il préconise, à l'ombre de la chaire de Pierre, son saint patron. l'unique remède aux maux de la société « ta rénovation sincère de la vie privée et de la vie publique dans te sens chre- j tien ». I Les formules hardies et vraies ne lui font pas peur « II n'y aurait ni j communisme ni socialisme si les chefs d'Etat avaient mieux applique les enseignements de l'Eglise.

Il condamne l'apathie sociale de trop de catholiques

i La justice sociale et la charité sont deux exigences impérieuses auxquelles ils n'ont pas toujours obéi. Trop souvent les catholiques ne l'ont été que de nom. »

Ses qualités, ses vertus, ses mérites, son expérience désignent un tel homme, un tel pasteur pour des besognes plus larges encore.

Le 29 juillet 1937, Pie XI confie à Mgr Pierre Gerlier les lourdes charges

et l'insigne honneur de la primat ie des

et l'insigne honneur de ta pfimatie de*.

Gaules.

Et voici que, moins de quatre mois après cette accession retentissante, le Souverain Pontife élève le nouvel archcvc<|ue de Lyon au cardinalat Extraordinaire ascension c'est vrai. Mais qui la justifierait mieux que S. Em. l_e cardinal Pierre Gerlier, mys- tique et bâtisseur, défenseur valeureux I de la cité chrétienne ?

S. Em. le cardinal Hinsley Le 1" janvier 1935 le cardinal Bourne, gui, depuis plus de trente ans,, gouvernait l'archidiocèse de Westminster, rendait son âme à Dieu, re- gretté de toute l'Eglise d'Angleterre. La vacance du Siège n'allait pas être de longue durée. Dans le courant du mois de mars l'Angleterre apprenait avec, joie que le Saint-Père venait de donner un nouveau pasteur à l'archidiocèse endeuiHé. S. Exc. Mgr Hinsley était nommé archevêque de Westminster. C'était, disait alors le journal catholique llnioerse, une surprise le nouvel archevêque avait 70 ans, et il venait de résigner sa charge de délégué apostolique en Afrique pour raison de santé. On put bientôt se rendre compte que Mgr Hinsley avait recouvré force et santé pour le nouveau labeur dont la confiance du Saint-l'ère le chargeait. Né à Carlton. Selby, diocèse de Leeds; nous dit le C.atholic Directorg, Mgr Hins- ley est originaire du Yorkshire.il lit ses études dans le collège de l'shaw, on son prédécesseur sur le siège de Westminster avait également fait ses études.

Il termina ses études ecclésiastiques au vénérable Collège anglais de la via di Monserto, à Rome, où 11 reçut l'onc- tion sacerdotale en 1893. Le diplôme dr philosophie de l'Académie de SaintThomas et le doctorat en théologie de I l'Université Grégorienne avalent couronné les études du jeune prêtre. H revint en Angleterre, d'abord comme professeur jusqu'en 1897 au collège de Ushaw, puis comme maître 4 la Grammar School de Saint-Bède, à Bradford. Cinq ans plus tard sa santé l'obligeait à se rendre dans le Sud. Il vint donc professer la Sainte Ecriture au Séminaire de Saint-Jean de Wonersh fondé dans le diocèse de Southwark par le cardinal Bourne en même temps il acceptait la charge de la parolsse de Sutton-Park. En 1911 il quitte le Séminaire pour la cure de Sydenham. Six ans plus tard il revenait à Rome comme recteur du vénérable Collège anglais, pendant dix ans il veilla a sur la formation des jeunes clercs que les évêque» d'Angleterre envoyaient à Rome terminer leurs études ecclésiastiques.

Le 3$ novembre 1926, le cardinal Merry del Val conférait à Mgr Hinsley la consécration épiscopale comme évé- que de Sébaslopol et. en décembre de cette même allnee, le nouvel êveque était nommé visiteur apostolique pour toutes les Misions d'Afrique britannique.

Mgr Hinslev se mit il l'oeuvre sans tarder. Du février 1928 au 1" novemhre 1920, il avait parcouru sous le soleil africain, pour visiter les Missions, près de 50 000 milles.

Le 25 janvier 1930, il était promu archevêque de Sardes, et sa juridiction allait s'étendre sur les quatre cinquièmes de tout le continent noir. avec une population de plus de 80 millions, comme délégué apostolique pour toutes les Missions de l'Empire britannique, qui ne dépendent pas des délégués d'Egypte, du Congo belge et du Sud-

Africain.

Ce que fut cette délégation, même les résidents, vétérans du Soudan, n'en parlèrent qu'avec admiration. En cinquante jours, on vit le délégué cou. vrir ,4 996 milles par le train, la na. vigation et l'auto. Et les missionnaires ne tarissaient pas d'éloges sur l'œuvre du délégué apostolique. Cependant, les forces humaines ont des linites, En mai 1934, le vaillant prélat devait résigner une charge écrasante l'hiver précédent, une attaque de paratyphoïde t'avait considérablement affaibli. Une convalescence de-

venait nécessaire. Le Saint-Père le

nomma chanoine de Saint-Pierre A l'cnvl, ceux qui l'ont approché van-

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Cal«t. Clôture nov. 186,75, dAc. 103,

janv, i^, fflvr. 197, mars 199, avr. «u, mal 303,50, Juin i!05,25, JUiU. «06^5, sous Ut», sept. ̃2to, oct. incoté, tendance à peine soutenue. Ventes -2"bO sacs.

Taxe 8 Ko non comprise. Paru, 16 novembre.

Sucre». Ouverture courant Î90, 990,J0 a «91 payés, prochain K3 » Jft«,JO payés, janv. 203,50 Il 39-1, 3 de Janv. x& à m.bo payés, 3 de févr. Î96.50 à 297 payés, 3 de mars il'? à 337,50 pai*e«, tendwc« faible. ¡ Clôture courant SS'J pavé, prochain 231 payé, Janv, îeî,50 â S03, 3 de j»nv. ÏB4 payé, 3 de févr. 29:; payé, 3 de mars 2M,60 payé, tendance faible. Cote ordelolle 289 a iOOC ATOtnei. Ouverture courant 128 payé,

prochain 128,50 4 «28.73 p«yc:J, janv. l30,-£.

a 130,50, 3 de déc 130.45 payé, 3 de Janv.

132,5m payé, 3 de févr. 133,73 payé. 3 de mars

132,¡''1 payé, a de fèvr. 13;1,7:; paYé. a lie muS

134,75 4 134,50 payés, 3 d'avr. 135,50 payé,

tendance lourde. 3 d'avr, t35,50 I, ̃an. Ouverture 3 d'avr. lîa vend., 3 iio mat 1?7 vend., tendance calme. Farinât, Ouverture prochain 230 achet., janv. ilo acbet., 3 de déc. sw achet., 3 de Janv. iii acbet tendance rallne.

Salglet. ouverture 3 de déc. 140 vend., auires époques Incotées, tendance ca!me. Orgti. ("ivert'jpe :'S de Janv. loi achet., :>, de fiîvr iûà acnet., 3 de mars 170 achet.. tendance calme.

Balisa de liu. Ouverture courant 393 I vend., prochain 395 vend., janv.-fêvr. 387 j vend., 4 de janv. 369 vend., 4 de mars «03 vend., 4 de mai *C7 vend., le 4 de nov. est «upprlmé.

Farine de ooniommauon. 259.

Marseille. 18 novembre.

Cours (i-ii dftponlble huiles de Hn 440 a 470, balles d'arachides fabrique 45S, huilei d'arachides nautralttâei desodoritéei Oi k

tent sa bonté paternelle. sa large com- préhension, son information très étendue, ses qnatités de chef.

Au début de 1935, le siège occupé par le cardinal Bourne devenait vacant. Le Pape nomma Mgr Hinsley archevêque de Westminster. Eu prenant possession de cette charge nouvelle, l'éminent prélat traçait son programme pastoral d'après les Encycliques de Léon XIII et de Pie XI, en matière de justice sociale. On sait, d'antre part, avec quelle vigueur J'archevèque de Westminster a pris la défense des intérêts de l'Eglise en montrant son indépendance et t'usage bienfaisant de sa libre action dans l'univers,

Nous publierons demain les notices biographiques des nouveaux cardinaux italiens.

e-e-i

L'activité diplomatique Le roi Léopold à Londres Le roi Léopold a été accueilli à son arrivée à la gare Victoria, à Londres, par George VI, qui était accompagné de M. Neville Chamberlain.

Les deux souverains se sont ensuite rendus en landau au, palais de Buekingham, et, le lona du parcours, une foule nombreuse a chaleureusement acclamé le roi des Bolges.

Après avoir été reçu au palais de Ducklngham par la reine Elisabeth et y avoir rencontré les représentants du London County Council, le roi des Belges est allé il l'ambassade de Belgique. Les abords de l'ambassade étak-nt encombrés d'une foule nombreuse qui a fait de nouveau une ovation au souverain à son arrivée et à son départ. Le soir, l« loi des Belles a été l'hôte d'honneur d'un grand banquet offert au palais "de Bucktngtiam et auquel ont pris part 180 personnes.

Le roi Léopold a pris place entre le roi George VI et la reine Elisabeth, à la table principale, où siégeaient également la reine Mary et douze autres membres do la famine royale britannique.

A la fin du banquet, le roi Oorge a porté un toste en l'honneur de son invité et de la nation belge.

Le roi Léopold a répondu en rappelant égailemcnj la sympathie mutuelle qui existe entre les deux peuples. Lord Halifax à Berlin

Lord H.'illfiix ost arrivé. mi?reredi matin, ù 8 li. kI. à Berlin, venant de Paris, par lo Jtord-Kxpress.

A sa descente du train, il a été salué par sir Neville Henderson, ambassadeur de Grande-Bretagne, tandis que M. von Bulow-Schwante, chef du protocole à la Wilhelmstrasse, lui souhaltatt la bienvenue au nom du gouvernement du nplch.

«.

Mouvement social Dans la métallurgie de le région parisienne

L'Union des Syndicats des travailleur» de la métallurgie de la région parisienne a publié mardi soir une note dans laquelle elle proteste rentre les sanctions prises dans certaines usines. !• la suite tl<? h récente grève d'une heure. Mercredi. une délégation s'est rendue auprès de M. Clittutenips puur le mettre au courant de i:ea faits. il~

La |mc politique du 20 novembre en Tunisie

A son arrivée à Tunis, M. Guillon, résident général, a fait à la presse les déclaratïons suivantes au sujet de la grève du 20 novembre

~ur te point de quitter par! j'al appris nue In P»'«i libéral constitutluuallste lunl>l<h! lançait un appel 1 '!1 ïrèvp î*n«rst« nour le so novembre prenant 111081 ta re»nonsablUM d'une agitation v>l apparaît plus particulièrement regrettable dans les circonstance» actuelles. lli«n en Tunisie ne Justine un mouvement de cette nature rien même ne lut donne un eenimencement ou une apparence d'explication. Il a donr, et ceux qui en sont lei promoteura sont bien obliges u'en convenir, un caractère excliistvonwnt politique.

saurai faire la distinction entre la population qui déslro travailler duns le calme la réalisation de «es aspiration» légitimes et ceux qui, malgré la main qol

Uiur fut largement tendue et dûment pré-

venu- des cons^uences du leur attitude, persisleral^nt dans leur volonté d'agitation. Je me réserve d'ailleurs de rtprtmer toutes les participation active» ou p»s»lv<»« â un mo ri peinent politique que goutirîieineiit comldercrait comme mi afte d'iii'.«lilite.

roo, bulles d'arachides Buflsquc supérieures ;53 a 615.

Taxe 8 non comprise.

HALLES CENTRALES

Paris, 17 novembre.

ViandM. Arrivages 350 000 Og. Beur. Le llUo ijuartler derrière 6 ft 2, quartier devant 4 à 7, aloyau «,5û à l«,6o, misse 7 a 10, train entier 6 à lu.

\'eau. Le kilo première qualité 10, S0 a o, deuxième 9 a i<i.w, troisième 8 à 8,90, l'an, cuisseau S à 15,50.

Mouton. La kilo prendre qualité 11,50 a 1»,M, deuxième 9,50 S tt,40, trouième f.M à 0,40, gigot tt a 21, carré part 12 a M, épaule 6 k ti.

l'orc (entier ou demi1. Le kilo première qualité 10,% a u.w. met it.so a 14,50, jambon 9^e a 1230, lsrd 8 4 9.

BBurrei de» laltertea «oopérattraa iadnatrteii»». Arrfvasres 36 «» K?. Le kilo >orm*ii<lte Î3 à ï«,50 t.harcnte, l'oltou et Toviralne 13 à 27,50 malaxés Normandie 22 ̃i •&, malaxés Bretagne »Hi,50 a H,-i0. Suti. Arrivages ai Î0U. Le mille Picardie et .Normandie h 1 100, Bretagne b3O à y50 Poitou, Totiraioe et Centre M) Alt»; conserves 570 a 720, outre-mer Maroc 460 à 830.

Froœagca. Les du Brio moyen 240 à 300 le cent eamembert* Normandie 250 a 410, divers ïfj a i*U, Llsleux- boite» 450 à 700. vr»c U») a ùJO, Pont-1'hveque SJO ù les 100 kir. Port-Salut 1 10U 4 1 «50. Gruyère et Comté 900 a 1 370.

Votalll«i. Le ktlo canards rournnals et nauiau 18 a 22, de renue il a 13.50 lapins morts 11 à lî.55 oies en peau à à 12; poulet* morts nantais Ii à t,j, de Br*»se 17,50 à 19,50 poules U à 15.50.

Légumes. La botte» cèieri en bran-

i-oes i,5û i 5 les 3 cottes radis Parts 1.50 i i les ICO bottes radis noirs 100 a 1S0, radis de Nantes -Orléans 00 à »&, poireaux communs 250 a 350, de xomesson i» Il le colis arttebauu bretons M t H; le cent artichauts d'Alger 100 a 150, eboux 40 a (00, choux-fleurs Midi 200 k 3to, de SilmMalo 170 6 J»5, pscaroles SO a 50 les 100 kï. carottes commune to h 110, de Créance» 130 t 160, champignons de couche 600 à M», chicorées *70 i1 t», choux de Bruxelles 80 à S50. «iplnards 150 k 2S0, haricots verts d'Algérie 100 a 450, flasaolet» secs 380 à 4£0, laitues >antes \m à 380, naveu commune 70 à 110, mkebe 150 il 600. oignon» sec» 900 a 360, oaellle 150 à 200. persil !W à 160, pots verts d'AlrUrle 180 à 220. Midi 190 à soo, pomme* de terre Algérie i«o â SOO. Midi 180 a 3!O, Hollande 70 à 190, Saucisse roure 70 t 105-, topinambours 60 a 140,

JL NOS AMIS DÉFUNTS I JÉS18, MARK, JOSEPH

(lnd. 7 «mi et 7 quar. cM4*# ~M< M. le chanoine Ernest Bilon. 64 ans, curé de Dôle ;,Jura). Mme Thourond*. Mlle Eugénie Saulnier, 75 ans, au presbytère de Monceaux, par Sainte Vioter da Réno (Orne). Mile Homaide, abonnée à la Croix et un Pêlertn. a Hlrson 'Aisne Mme Le Rolland, mère d'une religieuse Hospitalière, au couvent des Augustines de Guimgamp. » Mme veuve Cholley, née Maire. àL Viîleneuve-Saint-Georges. Mme Eoutlère, 76 ans. fidèle lectrice de la Croix, a Chartres. Sœur Marie de la Pa*sion, née Marie-Marguerite Fanget, 72 ans. des Pauvres Clarisses du monastère de VAvt Maria de Pari*.

NECROLOGIE

Nitus .ipnrenons !a mort de Mme veuve Albert Morean, dÉcédée subitement à Versailles le 15 novembre. La levés du corps aura lieu jeudi à midi 1/1, 21, rue Neuve. La cérémonie religieuse aura lieu à Prea sous Lafauche (HauteMarne), le 20 novembre, suivie de l'inhumation dans le caveau de famille.

Dernières Noavelles Chasse présidentiel!» Le président de te IWpubliutJe a offert, mercredi, dans les tirés de Rambouillet, une chasse en l'honneur de» membres du bureau du Sénat.

M. Albert Lebrun, accompagné du général Braconnier, chef de sa maison milltaire, et du capitalne de vaisseau Krantz. s'est rendu, dans la matinée au château pow recevoir eee Invitée

Le général Gouraud a fait ses adieux

à la garnison de Paris Dans la cour d'honneur des Invalides, le général Goureud, qui eet remplacé, comme oa le sait, par le général BU.lotte au gouvernement militaire dç- Paris. a passd. mercredi matin sa der-

nier? revue.

Une prise d'armes, à laquelle prtnaient part dea élément* des corps de la garnison de Paria, s'est déroulée à !> h. 30, devant le glorieux mutfié. D'important*» délations d'anciens combattants d'A/rique et des colonie* étaient venuw rendre hommage à leur chaf-, dont l'émotion donnait à cette dîréinonie un caractère de particulière sympathie.

«̃•̃̃̃̃̃•̃̃•̃̃a*aiaaiaaa*a«iS*aaaaaSB

A LA CHAMBRE Séance da mardi

M. Herriot ouvre la séance à 13 h. 5 donne lecture du décret convoquant le Parlement en session extraordinaire, et prononce l'éloge funèbre de M Vaillant-Couturier.

h r°vt$J™s députés, de l'extrême gauche a 1 tjxtréme droite, te lèvent et observent un profond silence

Le président donne ensuite lecture des demandes d'interpellation qui ont t'M déposées sur le bureau de l'Ane»-

6ièa,

M. Camille Chautemps consulté par le président sur les datel qu'il prM>o«a pour la discussion de ces Interpellatlons, demande que Uules les Interpellations visant la politique générais «otent réservées pour :€ plus groohai., «bat Les autres interpellations viendraient ensuite de vendredi en vendredi, selon la coutume.

Le débat de polillquo générale g'ouvrim Jeudi matin. Aûn d'éviter dei

lances de nnft, Il 8 {té decid!! qu'on

r OUI, aJsl lB prolonger au besoin mmed Deux orateurs se feront entendre tmm> mfntitps chacun environ, sur la fm!ilii[uo iutOrleure, cinq sur la poiltimi'c <Ai<Tiniro:-MM. Château. Marcel Héraud, Margain. Fernand Laurent, Cousin, Iixier-VIgnancour Huclos. Clilappe Uominangp, de Kérillis, péri Oat MM. Chautemps, Bonne!. 'Dclbos, répondront au moment ]jgé par eux le [ilns opportun.

Au Sénat

Séance d. 16 novembre 1937 Kn ouvrant la séance, M. Jeannenay prononce l'éloge des membres de la Haute Assemblée qui viennent de dian»raltre .MM. Cochard. de Saône-et-Lolre a«ncelme. du Jura Israël, de l'Aube, et Paganon, de l'Isère.

»-»-•

Nouvelles religieuses

i. tJd!.ic a reçu Mgr Lamy, arcuov^qnp do «en» Mgr Olnlsty, évéqft« de Wrdun. pj. Mrrr Kvrnrd, f'v^que (5o Mkiiix.

Institut catholique de Paris Lm Cerclei thomistes

C«rcl«» d'études philosophiques •t religltu»!

Année. 1W37-1938 vrnâredt 21 heurt', novembre à PAqur*.

« Lt^lise en face du commualame et du nattonsl-nofiailunif. »

19 nnvembre t Commentaire sur ITEncyclique sur la «ltuatlon religieuse en AIIfniugno », par M. le rhanolnf. Lallement, profesucur k l'Iiutitut e»tholiqu« de Perla. 26 nootmbrt « Avènement tt évolution du communisme en Husslr », par M. Henri Bldou, profrsurur à rlrt»tltut catholique, 3 décembre « Commentaire »ur l'Encyclique DMnt Keaemptorit. sur la Minmunlsme athée », par le R. P. du Pansage, S. i.

10 décembre « L'état actuel du Mexique », par M. I ranceieo \Aon de In Barra, ancien président de la népobllqtif du Mexique.

17 décernbr» « e Commentaire sur la Lettre de 8. S. He XI i l'épiscopat m«xicaln », par le B. P. Leclrrc, rédacteur aux Etudes.

Un cercle dm pédagogie

Dans le programme des cours de l'Institut catholique, t nous relevons comme une nouveauté intéressante un cours de pédagogie 4**tlné aux professeurs, aux parents et aux éducateurs.

L'histoire de la pédagogie, particulièrement depub un siècle, ln méthodes d'enseignement des diverses discipline*, tes anomalies de l'Intelligence et du caractère y seront étudiées avec toutes les exigences setentiflmir» dans l'esprit de la philosophie chrétienne.

Les cours auront lieu le jeudi matin h 9 h. 45 et 11 heiirr*, et les travaux pratique» te jeudi après-midi.

Conférence d'Inaugumtion Jeudi 18 novembre, à 11 heures, salle d'Hulst, 19, rue d'Assas.

̃»»

CELUI QUI DONNE

1 PRETE A DIEU

i Les Petites-Soeurs des Pauvres de Fier» (Orne) ont nn fourneau de cuisine qui dure depuis soixante anl et n'est plus réj parable. Des dépense» d'entretien urgentes ayant absorbé leurs ressources, elles «ont j n" rentrée de l'hiver sans moven de préparer la nourriture tl'. leurs IjO vieillards et prieront pour ceux 'qui leur viendront J en aide par une offrande même légère.


tvtv* ==ggggsgg!!B gggg-ggg JEUDI 18 NOVEMBRE 1937 I ̃ Les idées»' LA CROIX Les faits |

Sur un article

de « la Vie Intellectuelle »

Ainsi que nous en avons aussitôt rendu compte, V « Osservalore Romano » du 14 novembre 1937 a publié, sorts la signature du R. P. Cordovani, maître des Sacrés Palais, un article important que nous avons le devoir de ]'produire intégralement.

Dans la revue La Vie Intellectuelle du 10 septembre 19,7, se trouvait un article d'Henri Guillemin, intitulé Par notre faute, qui mérite d'être considéré sérieusement et jugé dans un sentiment de nécessaire responsabilité. L'auteur dit que dans notre Occident chrétien la foi catholique diminue depuis plusieurs siècles et qu'on doit chercher la cause de ce déclin dans la série d'erreurs, de fautes et de délits, qui furent commis par nous et qui suscitent aujourd'hui aussi l'hostilité et 1« haine d'un grand nombre contre nîRlise.

Si, de la part de chacun, l'aveu de ses propres défaillances dans l'accomplissement d'un très grand devoir est une preuve de sincérité et d'humilité et même fait honneur, lorsqu'il s'agit de l'histoire de l'Eglise et des événements l complexes qui dérivent de causes diverses, 1- question de la responsabilité devient plus difficile et plus délicate. Jj ne veux pas dire qu'on doive avoir peur de la vérité ni qu'on doive craindre de rendre à chacun ce qui lui est dû. Mais la probité scientifique et la justice imposent une objectivité d'appréciation, un discernement dans la considération des frits, qui doivent empêcher toute attribution indue et tonte précipitation.

Il est dit dans une note Introductive que ce « courageux aveu de notre faute n'est qu'un acte de foi totale en la divinité de l'Eglise »; dans l'article luimême, il est affirmé que quelquefois « la calomnie nous attribue des crimes qui ne sont pas les nôtres > qu'en matière de droit, « la vérité seule a le pouvoir de recourir légitimement à la contrainte »; que la justice exige que l'Eglise « soit déclarée innocente au sujet des persécutions contre les Albigeois et les protestants » que, depuis dix siècles, « l'Eglise n'a jamais été aussi pure qu'aujourd'hui, dans ses membres, dans son action et dans sa foi ». L'article ajoute que le dogme ne fut jamais altéré par les Papes qui 1 firent parler d'eux au sujet de leur conduite privée et qu'il s'est toujours trouve des âmes ardentes pour travailler à la sanctification des âmes. .Mais en dépit de cette série d« saines affirmations, l'article nous étonne et nous blesse par sa façon de présenter faussement les faits, par l'injustice .dont- -11 fait preuve en rendant l'Eglise responsable de La haine et de l'hostilité dé ses ennemis actuels et par son étrange et coupable apologie, faite d'ac- eu sa t ion et de dénigrement. L'auteur nous dit que peu lui im- 1 .porte le détail pittoresque. A l'entendre, seule la claire éloquence des faits trouver crédit auprès de lui; et voilà qu'il accumule une foule de détails (certainement pas pittoresques) pour en faire une mosaïque complète et dé- formée de l'histoire de l'Eglise. Coin- muent pourrait-on peindre un paysage ou faire le portrait d'une institution en montrant seulement leurs défauts, même en admettant, par hypothèse, que ceux-ci soient exactement rendus et qu'ils soient tels ? Comment peut-on donner l'impression que l'histoire de l'Eglise est tissée d'impuretés au point de nous faire réfléchir ? C'est là un procédé erroné et nuisible.

Il est injuste de penser que l'irreli- gion et la haine des foules (des communistes par exemple) puissent s'expliquer par les manquements de l'élément" humain de l'Eglise. Notre auteur pourra trouver quelque chose de semblable dans les Actes des apôtres, de la part des Juifs et des païens, lorsque les zones ataviques n'avaient pu encore s'être formées, mais bien, par contre, les éternelles passions humaines, les manoeuvres d'agitateurs criminels et ces puissances maléfiques qui se ca- · chent dans les replis de la société. Nous ne nions pas nos fautes; mais il est énorme qu'un article d'une revue catholique puisse arriver à en faire la cause des méfaits qui attristent le monde et la justification (même partielle) des iniquités. modernes. Nous ne saurions être impeccables; nous serons même toujours en dessous de notre mission divine, qui est la sanctification des âmes, et, par ailleurs, il est inévitable que quelques-uns fassent parfois défection mais dire que ces faiblesses

18 novembre 1937 4 [Dans le vent salél a L=– n d'Arrnor ;p*JOn te remercie, Méloir, dit le meunier, d'avoir ramené la brebis au bercail. Rentre avec nous au moulin te rafraîchir. Merci, père Chevrier, pas le temps ma mère m'attend pour la soupe. Je suis déjà en retard, elle va groumer. Seulement, je vous fais savoir que l'affaire n'est pas finie. Je l'ai ouïze parler avec ses camarades, disant que si Bellair remue le petit doigt rapport à ses mauvaises huîtres du Morbihan, y aura des manifestations hostiles pour le forcer à quitter le pays. Ça va se faire, vu que la Gazette de Saint-Malo annonce que le Robert-Surcouf est frété pour Auray. Les pêcheuses sont des gaillardes un peu rudes, votre demoiselle pourrait happer un mauvais coup.

Ah 1 si seulement je pouvais laisser mon moulin en pagaille, j'irais te q'rir tous les soirs à Cancale, ma fille. Mais je ne peux pas. tu sais ben toi-même qu'il n'y a pas mèche. pas mèche. pas mèche répétait le père Chevrier en secouant désespérément celle de son bonnet de coton.

Et moi qui suis toujours à courir routes et chemins d'o Cadet-Roussel et la farine 1 dit l'excellente Colombe. D'ailleurs, quoi que je ferais aux filles de La Houle? Je suis pas assez forte pouf yelles, moi native de Saint-Coulomb. Ecoute,

sont la cause du mal que nous ne réussissons pas à interdire, c'est véritablement collaborer à l'égarement des consciences. Nous avons trouvé, chez certains écrivains rationalistes et protestants, des jugements plus sereins el plus équitables sur l'Eglise et son œuvre dans le monde que dans cet article.

En notre époque historique, oignon; sentons plus tragiquement le besoin de vérité et de justice, d'orientation et d'équilibre, d'union contre la barbarie néronienne qui ravage l'Europe, voilà un écrivain catholique qui se promène à travers l'histoire de l'Eglise, accumulant les fautes, cherchant les atténuations pour les persécuteurs et nous accusant, nous, catholiques, en alléguant que nous n'avons pas la permission de pécher et que, si Dieu nous pardonne, les hommes ne nous pardonnent pas L'atteur n'a donc )as senti à quel point tout cela est grave et dangereux peut une revue catholique ? Et il ne s'est pas trouvé de censeur, je ne dis pas méticuleux et craintif, mais intelligent et conscient de ses responsabilités qui ait eu le bon sens, après avoir lu l'article, de refuser le permis d'imprimer ? Si l'auteur avait sérieusement médité le contenu de l'Encyclique Divini Redemptoris et celle Sur la situation de l'Eglise catholique dans le Reich allemand, et celle encore Sur la condition de la religion catholique au Mexique, je pense qu'il n'aurait pas écrit plusieurs phrases de son article et que tout l'esprit et le ton qu'il y a mis auraient été différents. De toute façon, qu'on soit bien persuadé que ce n'est pas là le moyen de défendre les droits de Dieu et des âmes, et qu'il ne suffit pas d'être sincère, mais qu'à la sincérité doivent s'unir la vérité et la justice, qui manquent dans cej article. Lorsque, dans le passé, il se trouvait un auteur qui écrivait l'histoire, en passant sous silence les défauts et les gestes moins honorables de ses héros, on disait que c'était partialité, manque de critique, absence d'esprit scientifique. Mais que dire alors de ces auteurs, qui, non nlus dans des monographies critiques, mais dans des périodiques d'information et de formalion culturelle, taisent par principe ce qu'il y a de meilleur dans l'histore des hommes et des institutions, avec une préférence passionnée pour les défections et les péchés, comme si l'histoire s'y trouvait tout entière ? 1

Le bref résumé annonçant cet article fait allusion à un billet de Christianus et dit que les quelques pages de ce dernier ne doivent pas être séparées de l'article dont nous parlions. Le titre de ce billet est déplaisant et antipathique comme son contenu Eglise, corps de péché. Ce corps de péché, ce sont les membres de l'Eglise, sujets aux tentations, souvent entachés de fautes; ce sont les infidélités du monde chrétien et tous les défauts du monde catholique où nous vivons, en 1937. Je ne veux même pas rapporter un seul passage de ce billet, où se trouvent en même temps des phrases pleines de foi et des phrases erronées, des expressions approchant du paradoxe et de l'absurde. Tout le contenu est hésitant, insinuant, désagréable et la forme et habile, nuageuse, incolore. On a l'impression que l'auteur a craint d'être compris trop clairement, que ce qu'il laisse entendre dépasse ce qu'il dit expressément mais ce qu'il dit est déjà suffisant. Reprocher au monde chrétien de s'enrôler dans le parti qui protège l'Eglise pour mieux l'asservir; dire que le chrétien, prisonnier d'un monde chrétien clos, traitera facilement l'incrédule comme un adversaire et cherchera contre lui des alliances saspectes, est très significatif et grave.

:e ne sais si quelqce iaée patronnée autrefois par Sept n'affleure pas dans les pages de ce Christianus, qui prouve n'avoir pas compris ce qu'est la conformité d'un écrivain catholique à l'enseignement de rEglis- et aux exigences des faits et des événements. Son universalisme de l'amour qui ne devrait pas même exclure, semble-t-il, les invasions de la haine trahit un certain libéralisme d'un nouveau genre, qui est peutêtre la cause de la division entre tant de catholiques et du peu d'efficacité d'un travail qui réclame, pour être constructif, l'ensemble et l'ardeur des ouvriers.

Ne pas publier ce billet eu: valu plus de profit à son travail et plus d'honneur, à une revue qui pojrrait et devrait être un magnifique instrument d'apostolat intellectuel, et sur laquelle une ombre a été jetée par ces deux articles que le censeur aurait dû censurer. P. Mariano Cordovani, 0. P, maître des Sacrés Palais.

( La Nouvelle-Calédonie 1

La Conférence de Bruxelles, dont on a i lu ces derniers temps les péripéties, avait pour but de chercher le meilleur moyen de ramener la paix dans le Pacifique. >. Les résultats n'ont pas suffisamment correspondu au louable désir des initiateurs de la Conférence.

Bien que notre pays soit moins intéressé ,t que certains autres au problème du Pacin fique, la France, par ses possessions, ne peut en aucune façon se désintéresser même pour ses intérêts immédiats de ce qui se s passe dans ce vaste océan, où chacun sait e que nous possédons plusieurs archipels et t d'assez nombreuses îles, dont la principale et la plus connue est la NouvelleCalédonie.

Et Le fait qu'elle a été pendant longtemps 1s pays désigné pour recevoir les condamnés à la déportation avait contribué à la considérer d'une façon péjorative.

Le mauvais renom de la NouvelleCalédonie a été effacé définitivement par un décret du 2 août 1931 qui abrogea le !J décret du 29 janvier 1913 portant désignation d'une partie du territoire de l'île Nou t comme lieu d'internement des relégués colr lectifs.

t Purprée de ses éléments indésirables, la Nouvelle-Calédonie peut être considérée t comme une terre propice a la colonisation t française, malgré les quelques déboires qui '• ont accueilli des essais massifs et mal préparés de colonisation.

£ Il n'est pas sans intérêt de connaître les conditions de concession qui sont faites aux Français vigoureux et travailleurs, de préférence chefs de famille, qui cherchent R en s'expatriant à se constituer un bien personnel et à acquérir une honnête aisance. Les concessions sont attribuées sous deux e formes

10 Concession provisoire, jusqu'à concurrence de 200 hectares. comportant acquisit tion de la propriété du sol sous condition s de mise en valeur dans le délai maximum t de cinq années.

2° Location par bail, dont la superficie, Il durée et les conditions rcnt déterminées, dans chaque cas, suivant la nature de l'entreprise projetée, culturale et pastorale. Dans l'un et l'autre cas. les concessions t sont faites, à titre onéreux, à des prix 9 variants De 175 francs à 200 francs l'hectare t pour la concession provisoire acquisitive de 1 j propriété, prix payables en cinq termes, d'année en année, avec intérêt au taux de 117

De 5 francs par hectare et par an pour I la location. Les citoyens français bénéficient, jusqu'à

concurrence de 25 hectares, de la gratuité

de la concession provisoire, acquisitive de propriété.

3 Le gouvernement de la colonie détermine les périmètres de colonisation qui sont périodiquement allotis.

i A son arrivée dans lé centre librement 8 choisi par lui-même, le colon est reçu par le chef de poste administratif dont la mission est de donner tous renseignements » d'ordre pratique et toute l'aide désirable. Un géomètre conduit ensuite le colon sur s le terrain attribué et pourvoit aux travaux de délimitation.

Au début de la colonisation, le gouverneur Feillet réussit à attirer dans l'île une centaine de fenilles provenant du nord de la France, dont la majorité sont restées I comme colons. s 5 Lorsque le premier contingent de « Nor-

1 "Z'I8I.8;I

i- Les inondations au vicariat

e

p apostolique de Bac-Ninh

•e

;1 Un télégramme de Bac-Ninh, adressé t à VAgence Fides, annonçait le 10 sepr terrbre 1937 que des inondations '> avaient causé de graves désastres. Des s> pluies torrentielles tombées le 26 aoùt dans le Tonkin septentrional provoquèj. rent la rupture des 'digues des fleuves Song-Cau et Song-Thuong, dont les e eaux envahirent deux des provinces les :s plus riches de la région, Bac-Giang et Bac Ninh, et détruisirent les rizières l" dont la récolte s'annonçait excellente. |* s Seize résidences de missionnaires se sont écroulées ou ont été gravement enls dommagées; 132 villages ont été évacués is et des milliers d'affamés frappent à la i~ porte du vicaire apostolique, S. Exc. Mgr Artaraz Emaldi, 0. P. MalheureaIl sèment l'importance du désastre dén passe les maigres ressources des misj. sionnaires, qui ne peuvent secourir autant qu'ils le voudraient cette armée is de malheureux.

ir

°c Un couvent de Sœurs Mariâtes It

[ee dans les mines d'or des îles Fidji

>_ Le 8 août 1937 eut lieu la bénédiction du nouveau couvent des Sœurs Maristes,

ma fille, faut retourner chez ta grand'mère Hercoët pour passer la tourmente.

Et pour perdre sa place qu'est bonne et qu'une autre prendra? objecta le meunier. D'ailleurs, sa famille est trop en redevance à M. Bellair et yelle aussi. N'a-t-il pas payé son école, celle de ses petits frères ?'Loge-t-il pas la grand'mère Hercoët dans sa maison de campagne de Saint-Ideuc ? Mon, faut trouver autre chose. Ah 1 nom de nom si je pouvais seulement quitter mon moulin 1

Et le vieux maniaque se grattait la tête avec un sentiment de sincère regret.

Ecoutez, père Chevrier, j'ai mon idée. Quand les femmes feront charivari, je me tiendrai en vigie pas loin de là. Je surveillerai ma mère d'un œil de méfiance, car c'est elle qu'est leur capitaine. Et si on cherche noise à Mlle Mariette, je me montrerai, et je ferai le gendarme comme aujourd'hui. Ça vous va-t-il ? w

La proposition fut acceptée avec reconnaissance, et Méloir, devenu le défenseur officiel de Mariette, descendit à La Houle, laissant les meuniers plus rassurés.

m

Cependant, Césarine Combalot, un peu humiliée d'avoir été réprimandée en public par son fils, laissa le groupe des femmes continuer la discussion et s'apprêta à rentrer chez elle, comme Méloir le lui avait conseillé.

Toutefois, elle obliqua à gauche et vint s'agenouiller pendant quelques minutes devant la croix du port. Le globe doré, son piédestal, s'embrasait sous les rayons du soleil couchant, et tout ce feu avivait de reflets de cuivre la face olivâtre de la Cancalaise. Les yeux levés vers le ciel, les prunelles glauques à demi voilées par la paupière, elle semblait presque perdue en une extase pendant qu'elle priait. Mais bientôt elle se leva, se drapa plus strictement dans son long châle noir, et, sabots

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distes » débarqua en Calédonie, dit M. Chastain, qui »**»t particulièrement Intéressé à la colonisation calédonienne, le gouvernement de la colonie et les assemblées* locales ignoraient tout des conditions dans lesquelles le mouvement s'était constitué, et pour cette raison il leur avait été impossible de prendre des mesures en vue de l'installation des émigrants. On réussit néanmoins à assurer tant bien que mal le logement et la subsistance à ces nouveaux venus.

Mais des dissentiments éclatèrent bientôt au sein des groupes, des mécontentements aussi. L'on peut considérer que, dans l'ensemble, ces tentatives de colonisation collective ont complètement échoué. Ce mouvement était basé sur l'idée de coopération idée excellente en soi.

Malheureusement, elle a été comprise à contre-sens par des gens plus ou moins imbus de théories collectivistes. II avait été décidé, verbfllement bien en- tendu, que non seulement l'outillage serait commun, mais aussi la terre, et que ce do- maine serait exploité en ccmmun, abstrac- tion faite des professions des aptitudes physiques et intellectuelles des colons. Un seul groupe sur cinq s'est établi dans de bonnes conditions « L'Lnion coopérative de colonisation néo-ca!édonienne. » Or, celui-ci avait précisément pris la sage précaution deprocédet à son arrivée à l'ap- propriation individuelle du sol.

L'outillage et la main-d'œuvre étaient communs au groupe mais chaque membre avait demandé et obtenu son lot d'habita- tion et de culture.

Bien que cet essai n'ait pas produit les résultats qu'on en pouvait attendre, il est à noter que sur un effectif de 120 chefs .de famille 20 pour 100 ont quitté défini- tivement la colonie 10 pour 100 occupent des emplois divers dans l'archipel néo- hébridats 65 pour 100 enfin résident en Calédonie, où ils exercent diverses profes- sions intéressant la colonisation agricole, commerciale ou industrielle.

̃ i~» ;~» S~» N~_ > f_V– 3– 6Mfc-»_ «– W ET K^C– ~>i 3– V– f– c~ t~ i »8– »– W~–

ÉCHOS DES MISSIONS

à Tavua. Tavua n'était, ces dernières années, qu'une région montagneuse, et ̃ désolée mais on découvrit dans ces montagnes de l'or, et il n'en fallut pas davantage pour y faire affluer des hommes et de l'argent. Aujourd'hui, les montagnes silencieuses de Tavua sont devenues une vraie ruche qui résonne du bruit de puissantes machines et du '• grincement des roches millénaires qui tombent en poussière.

Les mines de Tavua sont devenues rapidement très prospères elles occupent environ 400 Européens et un millier d'indigènes. Comme les catholiques sont très nombreux parmi les mineurs, un Comité fit appel à la Mission catholique pour obtenir des religieuses deux Soeurs Maristes furent aussitôt désignées. Installées d'abord dans des locaux de fortune, elles ont pris possession le 8 août d'un petit couvent. S. Exc. Mgr Nicolas, vicaire apostolique des îles Fidji, présida la cérémonie d'inauguration. Un missionnaire Mariste, qui réside à quelque 30 kilomètres de Tavua, se rendra de temps i en temps chez les religieuses pour y célébrer la messe.

claquants, se dirigea d'un pas résolu vers l'une des ruelles qui escaladaient la falaise.

Très étroites, bordées de maisons hautes et vieilles, ces ruelles sont assez sombres, mais chacune d'elles ouvre une percée claire et gaie sur le port, et c'est une dentelle de mâts et d'agrès burinés en noir qui s'interpose entre l'œil et l'horizon sans bornes de la mer verte, grise ou bleue. Le soleil se glisse par cette ouverture l'air salé, parfumé au goémon et à la marée fraîche, circule, et tout cela, joint à l'animation des habitants, empêche ces ruelles de La Houle d'être tristes.

Césarine s'était engagée dans l'une d'elles, lorsqu'elle vit deux douaniers, un vieux et un jeune, sortir d'un minuscule café qui portait ce nom A la reine des huîtres; ils venaient d'y faire leur partie de dominos. Elle les accosta. Bonjour, Monsieur Joliff, dit-elle au plus âgé. Celui-là, c'est sans doute le nouveau ?

Elle désignait du doigt l'autre douanier.

Oui, c'est le camarade Le Bret, un Bas-Breton arrivé d'hier.

Ah bon. Et sans doute que vous savez la chose ? Elle avait l'air si agitée que la curiosité des deux hommes s'éveilla.

Quelle chose aussi donc ? demanda Le Bret qui avait conservé les tournures de langage de son pays.

Rapport aux huîtres ?. Toute une cargaison que Bellair a achetée dans le Morbihan pour remplir ses parcs, le fils de malheur Voyons Vous avez ben lu comme moi sur la Gazette de Saint-Malo qu'il a frété le Robert-Surcouf à seule fin d'aller les charger à Auray?

Oui, répondit Joliff, on vient de lire ça dans le journal. Eh bien, qu'est-ce que vous en dites, vous autres? Vous groumez seulement pas ?

Groumer ? Pourquoi? C'est pas l'affaire à nous. Pas l'affaire à vous, que vous dites ? C'est l'affaire à toute La Houle 1 Nos ieaux sont à nos hitres comme nos bouil-

En somme, la majorité des colons nordistes venue dans les conditions d'impréparation que nous venons de rappeler a trouvé [ cependant dans la colonie les éléments favorables à sa réussite.

Ces expériences démontrent que dans la grande majorité des cas ces systèmes de colonisation collectiviste ne peuvent présenter de valeur pratique qu'autant qu'ils auront été le résultat d'une organisation complète intervenant entre des individus ayant, tout d'abord, une connaissance ap.profondie des ressources du pays, ce qui suppose la création d'un Office chargé toul spécialement de sélectionner les candidatscolons.

La Nouvelle-Calédonie est moins peuplée qu on ne le supposait autrefois. D'après les évaluations des missionnaires

qui avaient déjà parcouru le pays avant la prise de possession de l'île, on estimait en 1859 que les indigènes étaient en nombre de près le 100 000. Des renseignements établis par !a suite montrent que cette évaluation était manifestement exagérée.

Le premier recensement officiel n'accusa que 42 000 indigènes. Il paraît difficile d'admettre que la population ait pu diminuer de moitié en l'espace d'une trentaine d'années, car un recensement plus méthodique a ramené ce chiffre au tiers de l'évaluation primitive.

La Nouvelle-Calédonie, dont la superficie dépasse 16 000 kilomètres carrés (à peine plus du double de celle de In Corse), est la plus grande de nos îles du Pacifique. Cette île, entièrement montagneuse, comprend seulement quelques plaines séparées les unes des autres et très fertiles. Malgré sa situation intertropicale. elle jouit d un climat tempéré et salubre qui y rend la vie facile pour les Européens. Le port de Nouméa, profond et sûr, admirablement abrité. devrait être agrandi pour jcuer le rôle qui lui est imparti.

Les difficultés budgétaires de ces dernières années n'ont pas permis de voter les

Les quarante ans d'épiscopat du vicaire apostolique du Jehol i Une cinquantaine de missionnaires du Jehol ont fêté, après leur retraite annuelle, le 40' anniversaire du sacre de leur vénérable évêque, S. Exc. Mgr Abels, des Missionnaires de Scheut. Mj(r Abels partit pour la Chine en 1881; il n'est jamais rentré en Belgique, son pays natal.

Le R. P. Van Aygcn, un vétéran, témoin des temps des persécutions, rappela à cette occasion l'état de la Mission lors du sacre de Mgr Abels; le vi- cariat du Jehol comptait alors 9 résidences et 7 000 chrétiens. A présent, après la cession d'un vaste territoire au nord du fleuve Charamuren, devenu la préfecture apostolique de Lingtong, avec 7 000 chrétiens, et l'érection du vicariat apostolique indigène de Chihfeng, avec 25 000 chrétiens, le vicariat apostolique du Jehol compte encbre 30 ré- sidences, toutes très prospères, et 28000 chrétiens. On peut dire que le vaillant évèque, qui continue à diriger avec vigueur sa Mission, a occupé tout le territoire qui lui était confié.

sommes nécessaires pour effectuer les grands travaux prévus pour l'aménagement de la

Nouvelle-Calédonie.

Ce projet comprenait I~msfitution d'un

Ce projet comprenait I institution d'un

réseau routier devant relier entre eux tous les centres d'activité économique de l'île, l' ainsi que les aménagements nécessaires du j port de Nouméa, qui permettront un jour j de mettre en pleine valeur notre possession { du Pacifique austral. 1

Le port de Nouméa, en effet, jouit d'une ) situation naturelle exceptionnelle. Il est fermé par une série de hauteurs qui, en protégeant complètement ses rades contre le» vents, dispense de tout travail exté- rieur, et notamment de l'exécution de brises-lames. Le grand récif de corail qui se trouve au large de Nouméa assure la protection i contre les venta Sud-Ouest et Nord-Ouest, I tandis que l'ile Brun ferme la passe aux vents du Sud.

C'est donc un mouillage idéal pour les navires. Le port, dans son état actuel, reste, il faut le constater, nettement insuffisant pour Is développement de la colonie et aussi pour notre marine militaire, qui. en dehors de Nouméa, n'a pas de base navale dans l'océan Pacifique austral. C'est la raison pour laquelle tous ceux qui s intéressent à nos possessions du grand océan demandent instamment que des efforts soient faits pour l'aménagement de ce port si bien situé. Dans un autre ordre d'idées plus local, mais nettement fort intéressant, il convient de constater qu'à côté des riches gisements de nickel le rivage calédonien se prête à merveille à une industrie un peu spéciale qui est celle des coquillages dont la pèche a été réglementée.

Les eaux du Pacifique austral soumises j au régime tropical recèlent ene faune variée l, et abondante. Les recherches effectuées à différentes époques par des naturalistes ont permis d'inventorier ces richesses impor- < tantes dont on n pu encore entreprendre une exploitation intensive. < Les pêches sint négligées dans tout Par- chipel. Les indigènes ont cependant à une époque pratiqué, à une faible distance des côtes, la pêche d'une espèce de coquil- lages appelés les trocas, qui donnent la j J nacre, dont on connaît i'u'ilisation et le prix. Les procédés rudimentaires employés par ta indigènes ont amené rapidement la dis- parition de ces mollusques qui passaient I j sur les bancs de corail. ] L'attention du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie fut appelée sur cette si- t tuation, et il dut interdire, il y a une <li- zaine d'années, la pêche de ces coquillages < pendant la période de la reproduction et t de croissance.

Ce n'est que dans les mois d'été qu'il est maintenant permis de se livrer à cette i pêche spéciale. On a pu ainsi conserver la richesse sous-marim que représente la i pêche des trocas. Pour donner une idée de l'importance de J ce commerce, nous dirons qu'il y a trente ans les exportations de trocas étaient de l'ordre d'un million de kg. par an, tandis qu'il y a dix ans cette exportation était tombée des deux tien, soit environ 350 000 kg.

Grâce aux mesures dont nous venons de < parler, ce produit du rivage calédonien est < en train de reprendre son importance d'au- trefois.

La vitalité du catholicisme soulignée par le successeur de Gandhi 1 J

La grande influence du pandit Jawaharlal Nehru, le fameux successeur de Gandhi, rend intéressante son attitude religieuse. Son autobiographie est lue ] par des milliers de lecteurs dans toute l l'Inde, et les idées qu'il exprime ont U" vaste retentissement. Personnellement, M. Nehru est un agnostique; sa culture occidentale a sapé à la base des croyances nnces- traies. Mais dans son autobiographie on trouve ce jugement pénétrant sur la situation religieuse du monde occidental « Le protestantisme a essaye t de s'adapter aux nouvelles conditions de vie et a misé sur deux tableaux; il J a réussi au point de vue du monde, < mais au point de vue religieux, comme J re'igion organisée, 11 n'a pu qu'osciller entre un certain sentimentalisme et 1 ['esprit commercial. Le catholicisme 1 romain a échappé à ce sort, il est resté 1 fidèle à ses positions, et tant qu'elles 1 auront quelque valeur il tiendra le coup ft prospérera. Aujourd'hui, le catholicisme semble la seule religion vivante, dans le sens restreint du mot, de l'Oc- 1 cident. » r

laux sont à nous autres. Et vous, mes gars, ça vous appartient d'empêcher d'amener chez nous une marchandise aussi prohibée. Vous êtes payés par le gouvernement, c'est pourquoi 1 Mais, Madame Césarine, les huîtres ne sont pas une marchandise prohibée.

Pas prohibée Des sales bêtes qui viennent d'on nesait où pour perditionner notre race d'ici Pas prohibée Je voudrais bien savoir quelle marchandise qu'est prohibée ? 7 D'abord, Madame, répondit Le Bret, offensé dans son orgueil de Morbihannais, l'huître de chez nous est une huître qui vaut bien celui (1) de Cancale.

Césarine suffoquait.

Dis-tu? Non mais tu l'as-t'y ouï? s'exclama-t-elle en s'adressant à Joliff qu'elle tutoya dans son indignation. Son hitre de corruption qui vaut notre hitre de Cancale Sûr qu'il le vaut et mieux encore insista avec entêtement le citoyen d'Auray.

Pour le coup, Mme Combalot, hors d'elle-même, serra les poings, et, s'élançant vers Le Bret, les brandit avec l'intention manifeste de les lui appliquer sur la mâchoire. Mais le Morbihannais se mit sur la défensive, et, pour se faire un rempart, avança sa jambe droite contre laquelle la terrible femme vint briser son élan. Elle heurta le soulier ferré, buta, tomba face contre terre et fit de vains efforts pour se relever. Avec l'aide de Joliff elle y parvint cependant, mais impossible de marcher, elle s'était fait une entorse.

Pourquoi aussi vous avez voulu me taper? demanda Le Bret d'un air sévère.

(A suivre.)

(1) Les Bas-Bretons confondent les genres en parlant français.

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ROUERGUE terre de vieille France II eu est des paysages comme des hommes: une fois cfnss.es. on ne se lionne guère la peine de vérifier ses impressions préconçues.

Ainsi, l'on s'accorde sans trop de peine u reconnaitre au Houergue des (luahtes de pittoresque. Mémo, it surtout, si on ne l'a pas vu.

Nulle réputation n'est plus mtrltte, :rrlcs, mais le Rouergue offre un autre caractère que le seul pittorroiuc. 1 a grandeur ne lui fait pas défaut. (jrandeur des sites et des horizons. J abord grandeur d'un passé enlre fous c'hargé de fruit magnificence d'un présent digne d'envie promesses d'un 1 avenir riche de perspectives.

Rouergue, terre de vieille France, tel est le titre d'un ouvrage qui vient de paraître, sous la direction du U' J. A.vrignac, directeur-fondateur de la < SoKarité aveyronnaise »'. (1)

Cet ouvrage n'est. à vrai dire, qu'un numéro spécial du bulletin publie à occasion du trentième anniversaire de la « Solidarité $ ,.| de l'Exposition internationale. Mais if mérite, h coin. <ur, les honneurs d'une chronique nllentive *t chaleureuse.

Vingt-neuf personnalités ont collabon a des titres divers, mais extrêmement appréciables. à ]a rédaction de ce jolume de 135 pages, d'une présentation luxueuse et d'une tenue littéraire hors de conteste.

« Montrer le vrai visage du Rouergue ians ses traits essentiels. » Formule trop modeste où la « Solidarité avevronnaise » a enfermé son objectif. Cette œuvre ne prétend pas, bien sûr ?xnlter le « racisme t rouergat. Non. Elle vise uniquement k mettre en relief la rude formation de ce pays et la fidélité aux traditions de son'histoire. Le Houergue n'est pas « en cartonpâte. ». Une saurait tolérer chez ses 'militants la médiocrité. Plus qu'aiteurs, un dilemme se pose en terre ivcyronnaise être fort nu disparaître. « Le feu du Rouergue transforme le fer :n acier, mais il brûle la paille. » Point fort dans la nation, le Rinicrguc ;n est une valeur noble. Il restera une force française dans la mesure où il *era fidèle à la tradition, spécialement i la tradition familiale.

A la base de tout, la religion catholique. Coutumes, mœurs, esprits du Houergue en sont pétris.

Voilà ce que démontre en ses grandes lignes l'article-préface du Dr Joseph tVyrignac

Puis Il cède la plume à ses collaborateurs, qui chantent, tour a tour, tes rocs et les torrents, l'histoire et la «réhistoire du Houergue, ses villes,

rAubruc, le l.évezon, le Sogala. les

hausses, le vailun, les purges <ln Tarn,

le Rouergue agricole, économique, inlustrid et n'omettons pas ce point l'importance gastronomique. Le Rouergue 1 Mais c'est une pépilière de prêtres, de religieuses. de misilonnaircs, d'évêques, d'archevêques, de :ardinaux.

Au cours des siècles. il n'a pas iourni moins de 12 curdinaux, 134 *vélues. Le sx' siècle i2U,«M»pte. #ept,A lui seul.

Ne citons, pour le' kix* siècle, que Mgr Frayssinous, ministre et conférencier; Mgr Affre, tombé sur les barricades, martyr de la paix sociale. Comment ne s'arreterait-on pus, avec une toute particulière vénération, sur le nom du cardinal Verdier ? Esprit iiniiuiiiinent solide et clair, l'archevêque ,le l'arts demeuru l'une (les « démonstrations i> les plus évidentes de l'Aveyron.

Terre de théologiens, le Rouergue est aussi une terre de juristes.

Peu de provinces ont produit, dans le domaine de l'érudition et de I'hisloire, une lignée de travailleurs comparable à celle dont, à juste titre, il s'enorgueillit.

Ses références scientifiques ne le îèdent en rien il celles de sa vie littéraire et artistique.

Au xviii* notamment, le clergé rouergat brilla dans les sciences. Kaut-ùl évoluer ici les surprenantes figures des abliés Saury, Bonnuterrc, Tedenat, Camus, Marie 1

ijt général entomologiste: Jean-Henri Fabre, Provençal d'adoption, n'était-il pas un authentique Houergat Les François l'abré, les Charles de Pomairols, les Justin Bessou le < Mistral de l'Aveyron » ont trouvé enfin des accents poétiques d'une savoureuse et très haute essence.

Rouergue, terre de vieille France, 'ait honneur à « la Solidarité aveyronnaise ̃», au Dr Joseph Ayrignac, son tnimateur de qualité; à son « équipe > le Houcrgats, intellectuels de grande liasse et traditionalistes au sens le plus riclit du terme.

11 serait à souhaiter que toutes les )rovinces de France consignent en des sages de cette étoffe leurs gestes, leur ilstoire et leur âme.

Quel inestimable florilège l'ensemble le constituerait-il à la gloire de la France Lotis' Bia-.NET. (1) Un volume de 1 .'(.'> pages, nom>reuses illustntions. Imprimerie P. Car̃ère, à Rodez. Prix 12 francs.

MARIE ALLO.


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La durée du travail à la campagne

Chaque mouvement de jeunesse, en fin d'année, met en vente, pour accroître sa propagande, un calendrier où un almanach. La J. 0. CF. selon sa tradition, vient de publier un bel a!manach de 100 pages, illustré par de splendides héliogravures. Nous reproduisons la première page de cette réalisation que les Jocistes ont été offrir à des milliers de foyers ouvriers, afin qu'avec elle un -peu de leur esprit s'implante dans des milieux qui trop souvent ignorent le Christ.

Les raisons et la situation

Un premier article a exposé la semaine dernière la nécessité de la J. M. C, Nous achevons aujourd'hui l'étude de ce beau mouvement et de ses réalisations Limportance de la 1. M. C. Mais la condition des jeunes présente ua caractère particulier au point qu'il est nécessaire de s'ànêter. Ce qui distingue, en effet, l'adulte, c'est qui a pris" position, qu'il' est en quelque sorte cristallisé, ou tout au moins peu malléable. Le jeune, au contraire est extrêmement influençable et, à ee titre, capable tout aussi bien de progrès que de chutes. Si on le met en état de »e virilisa dans le plus beau sens du mot. «1 j peut profiter de cette lutte de tous les jours pour acquérir tout ce qui couvait lui man- quer au début de sa navigation connais- sances professionnelles, psychologie, vie in- térieure en somme tout ce que nous visons sous les deux mots person.ialité chrétienne. C'est précisément ce que se propose la J. M. C.

Tout à l'heure nous n'envisagions comme action qu'un certain rayonnement substituant peu à peu une atmosphère chrétienne à I at- mosphère païenne du boid, ce serait en quelque sorte le transport du foyer sur les ponts de navires, avec toutes ses influences préservatrices et moralisantes. Il y a tout tela da la J. M. C., mais il y a quelque chose de plus, quelque chose de capital elle prétend former des hommes, mieux que des hommes des chrétiens. De quoi s agit- il, en «ffet De rendre le» jeunes capable» I de penser et de vouloir correctement, puis, cela fait, d'agir puissamment. Ce sera le résultat normal de la méthode I. M. C. Vous savez qu'clle est à base d enquêtes, j Sur un sujet convenablement choisi tou- j jours pris en pleine vie maritime, les publt- cations (principalement le bulletm des en- tralneurs En Route) indinuent au J. M. j C dans quel sens il doit peursuivre ses investigations, quels sont les points les plus importants qu il doit relever, puis, ipres ce contact avec les faits, on lui indique, on lui rappelle les principes chrétiens qui lai permettront de juger ces faits, non plus en pensant comme tout le monde, mats en pensant comme le Christ. Après avoir vu et jugé, il saura comment il doit agir, mais il saura en même temps comment il peut montrer aux autres pourquoi il agit ainsi et pourquoi eux-mêmes devraient agir comme il leur en donne l'exemple, Il sera ainsi devenu capable de tendre raison de sa foi et d'y conformer toute sa vie.

L'action J. M. C.

La J. M. C. s'affirme ton des campagnes lancées par le mouvement, particu.lièrement au moment de 'a campagne pascale menée chaque année. Celte année. nous avons eu la joie de voir 5 000 jeunes de la marine militaire accomplir leur devoir pascal.

Ajoutez à cela les resaonsabilités que peut prendre chaque J. M. C. en assurant le fonctionnement des services. Le service du parrainage lui conférera la charge des nouveaux embarqués ou des jeunes qui arrivent au service. L'orientation profession.nelle fera mettre son expérience au service da plus jeunes. Pour le service des maladei, il devra se dévouer et aller visiter les camarade» à l'infirmerie ou h I hôpital. Le» ballades ? > devra les organiser loin de* «̃«cales pour soustraire les camarades à l'in. fluence du désœuvrement et aux aventures «les porta. De même, en aidant ses cama.rades à être économes, en diffusant des livres propres et enrayant l'action des mauvais bouquins, il réalisera à la fois sa formation personnelle et celle des autres. Les obstacles

Toutefois, cette action, cette activité, ne peuvent être mené-* sans dilficultés. Je te vous cacherai pas que notre mouvement rencontre de gros obstacles. et je dois vous en citer quelques-uns par exemple, nous ne pouvons avoir de dirgeanti fédéraux, comma^en ont les autres mouvements spécialisés, car, étant marins, ils raviguent comme le* autres. L'équipe fédérale serait toujours incomplète et souvent éparoillée L'expénence que nous avons tentée à cet égard nous a obligé a upprimer Fédérations et

La PAGE des JEUNES

à relier tous les groupes directement au secrétariat général.

De même les réunions de masse, les meetings qui stimulent si bien l'ardeur des militanu et en découvrent souvent de nouveaux ne nous sont pas possibles. Comment voulez-vous, par exemple, rassembler 700 ou 800 jeunes marins alors qu'il y en a peutêtre en tout 200 à 300 ensemble dans les très grands ports ? Cette présence à intervalles assez longs et irréguliers dans les ports rend également difficile l'influence de l'aumônier sur les dirigeants et entraîneurs et nuit à la formation de ces derniers. Elle gêne même la vie des groupes, les cercles d études ne pouvant se tentr régulièrement, tant à cause de l'instabilité des bateaux que des exigences du service, ou encore du dés'r, bien légitime, chez ceux qui ne sont pas trop loin de leur fam.lle, de prendre le train pour aller la voir. Ne l'oublions pas le marin n'est pas da la paroisse. Nous avons remédié partiellement à la mobilité des marin» en créant des équipes de bord, mais leur situation ressemble beaucoup à celle d'une équipe d'usine qui ne quitterait pas son usine.

Résultats

Néanmoins, nous nous réjouissons déjà des résultats obtenus par la J. M. C. Le mois dernier, un groupe, à lui seul, nous signalait que le même jour il y avait eu au F oyer trois baptêmes, cinq premières Communions et sept confirmations. A Lourdes, pendant le pèlerinage que nous faisons annuellement, nous avions la joie d'avoir avec nous un séminariste, ancien J. M. C. de Toulon. Le jour même où finissait le pèlerinage, deux camarades prenaient l'habit de Saint-Dominique. Cependant, si les vocations sont une preuve de la vitalité spir tuelie d'un 'mouvement, c'est tout de même dans la vie courante qu'il faut chercher les exemple.. Je me permettrai donc, en terminant, de vous citer quelques faits cueillis durant ces six derniers mois.

C'est un camarade matelot timonier embarqué sur un croiseur de !a division navale du Levant qui, ne pouvant bénéficier de l'aide cohstante d'un aumônier. réussit ce.pendant à grouper autour de lui plus de 30 camarades.

C'est un autre matelot affecté dans une école de la marine qui réussit en quelques semaines à avoir de l'influence sur près de 200 de ses camarades et en abonne 120 à notre journal.

C'est également un quartier-maître de Toulon qui avait économisé pour participer à notre pèlerinage annuel a Lourdes. Quelques jours avant le départ, son bateau reçoit

I ordre d'appareiller il lui faut donc perdre

tout espoir d'accomplir le pèlerinage. Ce camarade va trouver ses dirigeants et leur remet intégralement le montant de ses économies en leur disant « Un autre ira a ma place à Lourdes. »

C'est encore ce petit pêcheur de Bretagne qui nous fournit un bel exemple Agé de 23 ans, il ne connaissait pas toute l'organisation ni la haute portée de la J. M. C mais il l'aimait assez pour offrir (après trois mois de souffrances) sa vie pour ses camarades et tous les marins. Un congressiste me disait hier que c'était a nous. les jeunes, qu'il appartiendra demain d'assurer la relève. Les j. M. C. j de France en sont profondément convaincus et en mesurent toutes les responsabilités. Au début de cette nouvelle année de travail oui s'ouvre devant nous, je voudrais vous dire notre profond désir de militer chaque jour davantage pour notre idéal. fidèles à notre devise Fiers, purs. joyeux et conquérants.

̃«̃*• Les 22 et 23 novembre des journées de formation de militantes jacistes ont été organisées à Pamiers avec le concours du R. P. Ronanet.

~~» Le Comité des œuvres de jeunesse masculine du diocèse 2e Langres «'est. réuni, le 14 novembre ?̃< us la présidence de Mgr Choque).

«~» La J. 0. C. progresse magnifiquement mi Haute-Marne.

«•*» La Jeunesse agricole belge .i organisé l'été dernier 55 ,1< urr.ées Ue propagande, qui ont rassemblé plus de 30 000 personnes.

LE RÉEL

Tout le monde a le sens des réahtég à notre époque, si l'on en croit les bruits qui courent.

Il est vrai que la plupart des gens font effort en ce sens. Les mouvements spécialisés sont la preuve vivante,de ce fait, leur souci d'être en contact avec la vir, « de faire voir le réel" étant un des facteurs principaux de leur succès

Mais il ne suffit pas de vouloir voir le réel » pour le découvrir, il ne suffit pas de vouloir être en contact avec la vie pour être dans la vie. iL faut encore apprendre à découvrir la réalité et s'essayer à la découvrir toujours plus.

Faute de cet apprentissage et de ce souci de « coller au réel, beaucoup des réalistes dr notre époque ne sont que des pêcheurs de lune. Pis même, ils se forgent « un réel » à la taille de leur égoisme et deviennent des « hors la vie », rendant toute action impossible à leurs semblables.

Alors, direz-vow, voir la vie est si difficile que cela?

Mais oui, c'est très difficile, parce que C'est très simple, trop simple pour les produits d'une civilisation compliquée que nous sommes. Les enfants savent mieux voir le réel que les grandes personnes, grâce à leur simplicité, tandis que nous nous voulons le découvrir seulement à travers les verres déformants de nos passions, de nos médiocrités, de nos envies, de nos ranca-urs.

Un ouvrier chômeur, qui souffre, pour d'aucuns paye son manque de prévoyance, son manque de formation et tous les défauts de quelques membre.y de bas-fondspourtant il .1 n'existe pas d'ouvriers. Pour d'autres il est la victime innocente des péchés du capitadisme. Pour dés chrétiens c'est un frère dans le Christ, mis dans l'impossibilité de gagner sa vie, qu'il faut aider. secourir et dont il faut connaître la source des maux pour que d'autres ne les subissent pas. L es premiers et les seconds avaient vu une réalité. ils n'avaicnt pas vu la réel. Ils limitaient leur vision à l'individu, jugeant la société à travers l'idée qu'ils se faisaient de lui les derniers de par la loi de la charité découvraient une plaie sociale par un individu et )Mr une réalité recherchaient le rérl.

La découverte du rérl est une recherche continuelle. Jamais on ne l'étreint totalement ici-bas, car le seul réel c'est Dieu, et nous ne le découvrirons dans satplénitude qu'au j'ottr du jugement. Aussi, sans arrêt. poursuivons la conquête de la connaissance du réel, mettons-nous pour cela à l'école de ceux qui nous le découvrent, collaborons à ces enquêtes qui, par l'assemblage de nos vues tmrtielles, permettent de voir le général.

Mais surtout penchons-nous sur la réalité avec un cœur pur, oublieux de notre moi, un cœur généreux, un cœur d'enfant, car sans renoncement, sans détachement. ce n'est pas ta réalité que nous découvrirons, mais ce qui en elle exalte notre « moi ». Ainsi à la recherche du réel, nous découvrirons Dieu et la sainteté. c'est un effort qui vaut d'être entrepris. J. MONDANGE.

J. MONDAKGE.

t~t;~t~)~-0~~t~<~<tS~<f<~M«~<~t;~)tt~<t~«M'

L'idéal jociste

du mariage

Extraii du chœur parlé du Congrès national jociste

Le soliste de la J. 0. C.

Fiancée encore inconnue, toi qui Jeras demain gardienne du foyer et maman de nos enfants, je te respecte dès aujourd'hui dans chacune de mes sœurs de travail. Le soliste de la J. 0. C. F.

Fiancé encore inconnu, futur compagnon de route, force et appui de notre commune ̃destinée, défenseur de la vie qu'ensemble nom donnerons, à toi, dès aujourd'hui, ma pensée est fidèle.

S. J. 0. C.

Jeune travailleuse, joyeuse et pure, qui connus par la J. 0. C. la douceur de se dévouer aux autres, j'attends que nos roufes se croient.

S. J. 0. C. F.

jeune travailleur, lier et généreux, à qui la J. 0. C. révéla fa noblesse de Tamour et la force de cœurs purs, tu me trouveras prête.

S. J. 0. C. et J. 0. C. F.

Ensemble demain

Nous fonderons,

Nous bâtirons,

Nous sanctifierons

Notre foyer.

r.>w

Geste jaciste

Dans un bourg de Haute-Marne, un vendredi matin, une de nos Jacistes i (19 ans) parcourt les rues, une petite j charrette chargée de marée, et vend. Le vendredi suivant, une autre encore même tableau, et qui ne manque pas de charme, tant notre Jaciste y met de simplicité et d'aisance. Elle est couturière de son métier. Alors ? 7

Alors sa voisine attend son troisième bébé. Pour la soulager et l'aider à ne pas interrompre son commerce, la Jaciste s'est offerte à faire, durant plusieurs semaines, la tournée à sa place.

Le geste a été remarqué, et les affaires ont marché.

Et l'on parle de crise. Allons donc. Que tous mettent en pratique la recommandation de l'Apôtre si parfaitement écoutée et suivie par notre chère Jaciste

« Portez les fardeaux les uns des autres, et ainsi vous remplirez la charité du Christ. »

Et la crise sera moins rude.

Les Jeunes et le problème du travail

Voilà que te chômage reprend de la vigueur et que les jeunes et les vieux, les deux extrémités de la chaîne humaine. en sont les victi/nes principales.

Depuis quelques mois, ir semblait, à voir les chiffres des statistiques officielles, que le mal était vaincu. Or, avec l'hiver, et la libération du contingent militaire, le nombre des sans-emploi s'accroît. Le problème du chômage redevient d'actualité pour les Jeunes,, et c'est grave.

Les plus atteints

Proportionnellement leur nombre, les plus atteints sont les Jeunes ayant fait leurs études. Pour eux, le chiffre des débouchés s'est restreint tandis que leur elïectif s'est accru considérablement.

La hantise de l'avenir pèse sur un nombre extraordinaire de jeunes étudiants, et pour eux la possibilité de la situation sûre et satisfaisante semble une probabilité fort incer-' taine.

Aussi no soyons pas surpris de percevoir dans leur rang le maximum d'agitation révolutionnaire. Leur avenir semble sans i&sue. Ils se demandent comment affirmer leurs personnalités et imposer les possibilités dont ils se croient porteurs or, personne ne leur assurant de réponses satisfaisantes, ils se portent vers les forces affirmant une volonté formeHû de détruire l'ordre présent.

Tendances de Jeunes aimant les manifestations, diront certains oui, bien certainement, mais en l'occurrence il ne s'agit pas simplement de « chambard » ou de manifestation', il s'agit d'adhésion intellectuelle à des doctrines révolutionnaires.

Un fait illustre cette affirmation. L'Ecole normale supérieure, où les catholiques, « les tala », sont nombreux. a fourni (c'est l'Avant-Garde qui l'afllrme) les deux premiers du concours d'agrégation de philosophie or, ces deux jeunes, qui représentent évidemment des personnalités, sont communistes notoires, et ce ne peut être les raisons dites alimentaires, qui ont dicté leur choix. Remarquons d'ailleurs en même temps l'adhésion do nombreux jeunes intellectuels à des formations d'oxtrême droite à condition quo cellesci soient pratiquement et intellectuellement révolutionnaires. Ainsi la jeunesse des écoles s'oriente nettement vers l'action révolutionnaire par suite de la difficulté où elle est de trouver un em-

~~era~ura~x~a~

Le Congrès

des jeunes catholiques de la Charente Plus de 2 000 jeunes catholiques de la Charente ont participé à. Augoulêmi» & leur grand Congrès que présidait t Mgr Mégnin.

Celui-ci débuta par un déflltS au monument aux morts que suivit une émouvante messe dialoguée à la cathé̃ drale au cours de celle-ci, après l'Evangile, Mgr l'évoque monta en chaire pour dire sa joie de contempler une aussi belle assistance de jeunes gens. Dans une allocution empreinte d'une véritable affection paternelle. il dit à ces jeunes gens ce qu'ils étaient: des jeunes catholiques ce qu'ils voulaient ramener ou Christ leurs frères ce qu'ils feraient intensifier leur vie chrétienne et aimer davantage leur prochain. A 14 h. 30, l'Immense balle du meeting est archlpleine lorsque Monseigneur fait son entrée, suivi des personnalités caitholiques du diocèse. Et aussitôt, dans un l ordre parfait, la manifestation commence.

Tour à tour, MM. 3exn Flamand, président diocésain de l'A. C. J. F. Lebecq, i au nom des Scouts de France, saluent les congressistes et l'assemblée, et apportent au chef du diocèse le témoignage de leur filial attachement. j Et puis l'estrade est envahie par les Scouts. Un charmant chœur parlé, A quoi ça sert, fait Ufûler les Louveteaux, les Scouts et les Routiers qui exposent leur doctrine et disent tout ce qu'ils doivent à leur mouvement. Les 1 chants sont exécutés par les Scouts d'Angoulêrne, de Cognac et de Confolens Soulignant et expliquant le jeu scénique de ses camarades, te commissaire 1 national de la route, Crulziat, parle au nom de son mouvement. Il apporte son adhésion au grand rassemblement des jeunes Charentais et dit son espérance que cette Journée aura servi à tous â mieux comprendre ses camarades poui le plus grand bien de l'Eglise de France Et le chœur parlé commence. Jocistes, Jacietes, Jioistes, Jécistes et gymnastes des patros au costume Imma- culé vont nous dire t'Espérance du monde. C'est d'abord la souffrance l'angoisse de la jeunesse moderne qu'il nous font revivre, angoisse devant U désarroi dans lequel nous nous trouvons.

Et puis, les voix jusqu'alors sourdes s'ouvrent à l'espoir, Le meneur de jet vient de leur lance* le nom du Christ j Alors, d'un même cœur, tous répondent Présent 1 et viennent apporter leurs vie et leurs peines pour la reconstructior du monde moderne. Toos les mouvemente interviennent à leur tour, et ces interventions sont soulignées, en d( brèves allocutions, par les dirigeants nationaux Mithout, pour la J. 0. C. Lambert, pour la J. A. C, Mandouze pour la J. E. C. Les chants fédéraux d( tous 1rs mouvements sont repris pai r l'assistance, véritablement emballée. Avant que tout le monde ne reparti vers sa tAche quotidienne, ce sont let conclusions du chef. Monseigneur veu remercier tous les artisans de cette Journée et apporter encore une fois i s tous ces jeunes ses remerciements e ses espoirs. 11 veut joindre à eux leurs s sœurs des mouvements féminins, et < » elles aussi il dit les espoirs qu'il fonde sur elles.

Et, dans un dernier chant de Jeu nesse. que tout le monde chani^ jus que dans la cour, l'immens« assistant du meeting du Congrès de 193^ n'écoule enthousiasmée de ce speetaele nouveat pour eUe et bien fait pour saisir lei foules.

ploi lui permettant d'épanouir sa vie.

Mais notons qu'un effort vigoureux se dessine pour pallier à cette insuffisance, le Congrès de Pax Romana de juillet dernier l'a mis en pleine évidence et nous devons n6ter que déjà des solutions commencent à fttre admises comme possible par l'opinion publique, cet organe tout puissant do notre vie sociale.

Les ouvriers

Si le monde estudiantin ost en proie aux conséquences du manque de travail, ne croyons pas que le monde de la jeunesse ouvrière no souffre pas d'une manière identique. Si les jeunes ouvriers qualifiés, si les jeunes employés possédant une sérieuse formation professionnelle et. une culture soignée ne sont pas dans l'ensemble trop gênés pour trouver du travail, il n'en reste pas moins vrai que pour le grand nombre des jeunes salariés qui sont quant au fond manœuvres >u manœuvres spécialisés le problème du pain à sasrner s'affirme comme une constante inquiétude..

Chez eux ne se manifeste pas une exaltation révolutionnaire, une haine de la société comme chez certains- intellectuels, mais l'aspiration pré- cise à une conquête de la stabilité' et de la sécurité au travail.

Cest ce qui explique le 'grand succès de la propagande communiste auprès d'eux. Celle-ci ne se présente pas à leurs yeux comme une action révolutionnaire, mais comme un effort légal pour leur garantir un salaire vilnl.

Toutefois, ce chômage endémique parmi les jeuues travailleurs nonqualillés et la crise de l'apprentissage posent des questions bien inquiétantes et fort complexes; cellesci tiennent l'attention de tous ceux qui s'occupe des problèmes sociaux. Et l'on peut voir présentement les communistes mener une ardente campagne en faveur d'un statut de l'apprentissage. La J. 0. C. ne leur laisse pas le monopole de l'action sur ce terrain. Les catholiques sociaux s'essayent également à dégager lr>s principes d'une action qui, en fonction de l'évolution technologique et économique préseut, permette de réduire au minimum les résultats néfastes du chômage des jeunes travailleurs.

Moin3 nettement que chez les étudiants, car le mal a été moins étudié par les sociologues et les économistes, une action se dessine pour organiser le travail des jeunes salariés urbains. Les campagnes de

SEMONS lll

t J

ip Sème ta jeunesse Regarde toujours, | toujours' l'heure à la montre de tes 18 ans.

Sème ton optimisme Chante sur tous les tons, sur tous les airs, sur toutes les [a notes et à toutes les minutes Vive la à vie

it Sème ton enthousiasme Pour ceux ( qui ralentissent en route, dégringolent >- l'escalier et n'ont plus ce transport I Sème ton dévouement Pour tous les autres Donne-toi. La vie sera si belle .e lorsqu'elle ne sera pas toute à toi. ie Sème ton héroïsme Lutte sans ars. rêt. sans recul. sans écart. à corps perdu 1

's Sème ta force Fais fermement ce que !S tu veux, lette-toi dans la minute présente, J" avec toute ton âme, et vas-y.

ie Sème ta joie Ce sera ta façon de faire aimer la vie.

ig Sème ton espoir Pour gagner la bail taille lorsqu'elle semble perdue, n'aie i- dans le cœur que des illusions jeunes. in Sème ton énergie Fais tout ce que j le monde a peur de faire. Ose, fais face. dis, répète: Ma vie a un sens! » j Sème les plus petites choses Les ,{ rfens, les presque riens qu'on aimé tant parce qu'additionnés iis font les grands: i- « Tout ».

Sème ta vie: Exister, oui. i.iais sur;s tout vivre. S'épanouir, rayonner, réé, pandre autour de toi le plus possible l'enB* thousiasme, l'élan.

f" Sème ton' amour Ta sympathie, tout ton toi-même, pour éveiller la bonté, ts pou/ rendre les autres bons.

l s Echos de la presse d'oeuvres

s

r

e «m» une belle Journée marialc pour s les Enfants de Marie de ><onna.ndie s'est 31 tenue le 17 octobre à Saint-Ouen de a. Rouen. Mgr. Petit de Julleville donna lu comme consigne aux congressistes e. l'apostolat dans le milieu.

11 La J. 0. C. et la J. 0. C. P. de le Seine-Inférieure ont eu le 24 octobre, à J~ Rouen, une belle réunion.

g »m* Mgr l'archevêque de Rennes vient ;u de nommer dans chaque doyenné un auit. mônier chargé de la J. A C.

t: –»» Le Semeur dAutun vient de mous difter sa présentation. Il adopte la )n forme d'un bulletin de DaisoD de quatre pages fort intéressant.

**»

je Cadets du Christ vient de céder t8 la place à un nouveau bulletin mensuel. Ma Jeunesse au Christ, qui se présente e, d'une manière jeune, alerte. La même lé inspiration si dynamiquement apostolr lique s'y manifeste.

~~> Durant l'année rtes œuvres t936te 1937, la Jeunesse catholique de l'Aveyes ron a organisé huit retraites fermées qui ut groupèrent 149 participants.

te i •"•» Le bulletin mensuel des sections et jacistes de 1 Isère annonce la nomination ™ par Mgr l'éveque de Grenoble de à douze aumôniers de secteur jaciste. l'orle Kanisation de deux retraites fermées, d'une Semaine rurale •>• signale la désignation d'un militant jaciste comme se£3 crétaire de mairie.

cc Le Foyer Vosgien, organe de la le. Jeunesse catholique picarde, vient de iu changer de rédacteur. C'est M. Desaint es qui remplace M. Poissonnier quittant Amiens,

la J. 0. C. et des Syndicats chrétiens nous permettent de la mettre en évidence.

Les paysans

Pour les jeunes paysans, il existe également une crise du travail. Chez les ruraux, co n'est pas le chômago qui sévit (au cintraire la main d'œuvre est insuffisante), mais un mal tout aussi grave en un sens la diftlcullé pour des jeunes d'arriver à se faire une situation stable et rétribuée.

Le malaise est si grand qu'il provoque une émigration massive de la jeunesse rurale vers la ville, où les attirent les places fournissant des garanties certaines do salaire et do retraite.

Il ne se passe pas do semaine que nous ne recueillions des doléances de quelques-uns de nos si dévoués curés de campagnes constatant avec effroi que parmi leurs jeunes gens tes plus zélés, le plus intelligents, un grand nombre sont devenus gardes-mobiles, employés do chemin de fer, auxiliaires de quelque grande administration.

LaJ. A. C.. en dénonçant avec courage et lucidité les causes do cette ('•migration, fournit les éléments d'un programme d'action susceptible d'enrayer cet exode qui pose le problème de l'avenir des jeunes paysans.

Ost devant les difficultés qu1 les assaillent que la plupart d'entre eux cherchent des emplois où la sécurité est plus grande, où à effort égal le gain est plus élevé.

La question du travail des jeunes paysans n'est pas la moins grave. elle a des origines technologiques, économiques et, morales, tout comme celle des étudiants et des ouvriers d'ailleurs, aussi requiert-ello une action positive, énergique, à base d'éducation.

«s

Comme on peut Io voir, remploi des Jeunes se heurte à de sérieuses difficultés dans un monde où tout se rationalise, se centralise, s'ordonne en fonction du rendement le meilleur, l'utilisation de la maind'œuvre juvénile postule un effort hiérarchisé, orgîinisé.

Une telle action a des répercussions morales et religieuses fort grande?, les catholiques ne peuvent s'en rié«intéresser. Il importo qu'ils soient informés de l'importance de celles-ci. et ce serait notre ambition de remplir ce rôle.

~~W: r _4w<& JWIIIL

Sème ton ciel: Pour donner du soleil à ceux qui n'ont que la nuit. Sème le meilleur de toi-même Le plus beau dans ce que tu fais. dans ce que tu dis. tout grand. tout vaste sans mesure.

Sème ton sourire Pour que tout rayonne, pour que tout soit imprégné de sympathie, de bienveillance, pour apprendre aux autres à sourire.

Sème ton courage Pour que les tiges pliant près de toi se redressent.

Sème ton désir: C'est l'avant-coureur de toutes les réalisations. les autres par toi auront le désir du désir 1

Sème ta pureté: Sois la source claire qui reflète la limpidité, tout ce qui est pur, épanoui 1

Sème ta foi Pour soulever, raffermir, être l'appui de celles qui chancellent 1 Sème ta franchise Pour clarifier. regarde en avant avec un regard ferme, un regard jeune fait de clarté, de quelque chose de net i

Sème ta confiance Abandonne-toi à Dieu, donne-lui tes soucis, tes malentendus, tes misères, tout ce qui te pèse. Sème tes élans Ce qui est beau dans la vie. ce n'est pas d'être arrivé, c'est de partir.

Sème tes délicatesses Ces gouttes d'eau et grains de sable éparpillés avec délicatesse donnent le plus grand bonheur.

(Emprunté à la Jeunesse étudiante féminine des E. P. S.)

«*•• La J. E. C. F. de l'enseignement libre publie un intéressant compte rendu de son referendum sur le port de l'insigne.

•"«• Les Mytiams, Fédération des jeunes filles catholiques du diocèse de Versailles, effectueront leur pèlerinage annuel aux pieds de Notre-Dame de Chartres le 3 avril 1938.

•*•» Le Blé qui lève, de la Jeunesse catholique de l'Ain, vient de fusionner avec le bulletin de ''Union catholique diocésaine. Le dernier numéro, celui de novembre, contient deux grandes enquêtes sur la désertion des campagnes, sur le repos dominical.

««•» La J. E. C. F. d?s> E. P. S. organise des journées régionales de dirigeantes qu'animeront des dlrig^iiles nationales. Voici la liste des journées prévues

Jeudi 6 Janvier Limoges.

Jeudi 13 janvier Orlean*.

Jeudi 20 janvier Rennes.

Dimanche 23 Janvier Rouen.

Jeudi 27 janvier Dijon.

Jeudi 3 février Strasbourg.

Dimanche 6 février Nancy.

Jeudi 10 février Lyon.

Dimanche 13 février Valence. Jeudi 1" février Lille

Dimanche 20 février Arrat.

Jeudi 3 mars; MarseiUe.

Dimanche 6 mars .lm«.

Jeudi 10 mars Clermont.

Dimanche Tl mars • Bordeaux. Jeudi 31 mars Toutouse.

Nous sommes heureux dans l'exacte mesure où nous savons noul oublier.

SECRfTAN

Le jeune Français idéal

J. M.

A la Page nous a habitué aux hardies et heureuses trouvailles nous ne sommes pas étonné de le voir, à l'occasion du référendum-concours qu'il organise en ce moment, lancer l' une enquête qui fera réiléçhir beaucoup de Jeunes sur des points essentiels sur lesquels beaucoup n'ont jamais réfléchi.

Le concours est simple il coraporte 200 prix et se formule ainsi A la Page, se plaçant au point do vue des activités qui entrent de nos jours dans la formation des Jeunes, vous demande en quel pourcentaga doit entrer dans leur vie, pour constituer le jeune Français idéal, chacune des activités suivantes 1. Etudes et formation morale et religieuse 2. Lectures et études personnelles de formation générale 3. Préparation technique et professionnelle 4. Application théorique et pratique aux questions sociales; 5. Participation à la vie politique (partis, lutte) 6. Activité sportive ou éducation physique 7. Distractions, loisirs, voyages.

Pour éclairer nos lecteurs, nous ferons paraître, à partir de la semaine prochaine, un court exposé sur chacun de ces points.

Xous nous réservons de poser une question subsidiaire pour départager les ex aequo.

Règlement

1. Ce concours est ouvert à tout lecteur (lectrice) d'A fa Page. Il est permis, et même recommandé, de discuter le sujet en commun.

2. Chacun ne peut envoyer qu'une fois les solutions.

3. Les réponses devront être présentées sur un bulletin qui parattra dans A la Page et fera envoyé (contre enveloppe timbrée à 0 fr. 65) à ceux qui ne voudraient pas découper leur revue.

4. Les réponses seront classées d'après le pourcentage moyen indiqué par l'ensemble des copies.

5. Toute réponse non accompagnée du nom et de l'adresse de l'expéditeur sera nulle.

0. Les réponses devront être envoyées à A la Pagp-Coneours, 5, rue Baynrd, Paris. VIII*, entre le 1" et le 31 dtîeembre.

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Les réponses vont être intéressantes à lire, car elles vont faire connaître la pensée des Jeunes sur leur préparation à l'avenir, sur leur vie. J'ai été en contact au temps de ma jeuaesse avec un chef d'industrie qui me disait, quand je préparais, oies cours du soir « Mon petit, tu mélanges tout le chef est celui dont la valeur se divise en 20 pour 100 do valeur technique, 30 pour 100 do culture générale et r>0 pour 100 de ce je ne sais quoi que ton curé appellera ta valeur chrétienne et morale, et que moi j'appelle la science du manieur d'hommes, de la technique des ressorts de l'ârne humaine alors, remets les mathématiques à leur place dans J'ensemble et ne los laisse pas empiéter. »

Dans la constitution d'un bon ingénieur

M. Guillet, directeur de l'Ecole cen.trale, attribue 25 pour 100 à la valeur morale, 25 pour 100 à la culture générale, 50 pour 100 à la valeur morale.

M. Dautry, ancien directeur du seau de d'Etat, exigeant d'abord de tous 100 pour 100 de valeur morale. attribue uO pour 100 à la culture ̃générale, 25 pour 100 aux connaissances technique* professionnelles, 25 pour 100 à l'iiïiagiuatlon créatricu ou organisatrice.

Ainsi, dans le domaine du chef d'industrie, la question s'était posée de savoir ta proportion des éléments qui fout le bon chef d'entreprise, mais les. éléments qui permettent de jauger le jeune Français idéal de 1937 n'avaient pas encore été déterminés par des Jeunes.

Evidemment, il y aura bien à ergoter sur les questions posées et tes réponses faites, mais l<j point intéressant sera les réflexions dont ce concours sera l'origine et les conclusions qui s'en dégageront. A cause di, cela, nous avons une raison de plus de féliciter A la Page de son activité.

Directives

de S. Eic. Mgr l'éveque d'Amiens sur l'éducation physique La loi sur l'éducation physique obligatoire, actuellement en préparation, a toutes chances d'être votée et appliquée. 11 est donc indispensable que dès maintenant soient constituées dans toutes les paroisses du diocèse des Sociétés spottives qui seront déclarées, conformément à la loi de 1901, à la préfecture ou à la sous-préfecture et seront aussitôt affiliées à la F. G. S. P. F. par l'intermédiaire de notre Union régionale.

Laisser la jeunesse s'inscrire aux Sociétés laïques ou simplement Moins, c'est la vouer à l'impossibilité de pratiquer les devoirs religieux du dimanche et peut-être à la désertion des oeuvre* catholiques. Aussi est-il urlent de prendre position et de constituer des Sociétés, soit paroissiales, soit interparoissiales. L essentiel est de s'organiser partout, même si l'on da encore que quelques jeunes gens.

Là où c'est possible nous conseillons de former des Sociétés ae gymnastique, surtout dans les centres importants c'est la formule idéale. Ce n'est pas réalisable partout nous objectera-t-on. Sans doute, mais il n'est guère de paroissel'on ne puisse alors grouper les cinq ou sa jeunes gens nécessaires pour former une équipe de basket ou recruter les onze membres d tme équipe

de ioolbatt.

Nous recommandons vivement la formation de ces équipes, ce qui permettra l'organisation de championnats régionaux, n'occasionnant pas de déplacements importants, et assurera à nos organisations sportive* una grande vitalité.


L'anticléricalisme

Les partis de gauche, sauf quelques Bnités qui en sont restées aux haines oieillie» da combisme, ont c tendu » la main aux catholiques. Comme le remarque dans c le Figaro » le député de la Loire, J. Le Cour Grandmaisun, Il faut le reconnaître, < la vieille politique sectaire n'est pa. morte. des actes récents démentent souvent les paroles lénitives et les gestes de façade t> mais il continue

II n'en reste pas moins que les paroles et les gestes de façade ont changé, et que ce changement a une cause et doit avoir une signification quelles sont-elles '?

Les divers partis < laïques > ne témoigneraient pas tant de déférence à l'Eglise si, comme leurs devanciers, ils voyaient en elle une institution «noribonde, vouée à une ruine prochaine ils ne feraient pas tant d'avances aux catholiques s'ils les tenaient pour de pauvres rêveurs, vivant en marge du monde réel, et sans action sur lui. Qn'on fasse toutes les réserves qu'on voudra sur la sincérité, sur les mobiles, sur le désintéressement dt cette attitude nouvelle, elle demeure un hommage rendu à la forcj du catholicisme, à l'élan vital que !es directives pontificales ont provoqué un peu partout dans les milieux catholiques et dont l'inoubliable Congrès de la J. 0. C. a été une des plus éclatantes manifestations.

Hommage d'autant plus significatif qu'il émane d'hommes nourris dans l'ignorance, le dédain ou la haine du christianisme.

Aux catholiques de comprendre ce qu'ils valent, ce qu'ils peuvent, et les magnifiques perspectives qui s'offrent à eux, s'ils le veulent.

Propos de rentrée

Les Chambres font leur rentrée. Socialistes et communistes ont des raisons d'être taget, estime C.-J. Ginnoux dans « la Journée Industrielle »

Les communistes ont à agir ainsi un motif particulier tant qu'il sera avantageux pour la politique extérieure de Moscou qu'ils restent dans la majorité, ils y resteront, même »"H leur fallait pour cela se rendre en pèlerinage à Lisieux ou crier c vive l'armée du matin au soir. Les socialistes, eux, attendent beaucoup plus simplement que le fruit soit mûr, en l'aidant discrètement à mûrir. L'heure de la maturité sonnera quand M. Bonnet aura des ennuis d'argent à ce moment, on criera sur tous les toits que la politique financière « bourgeoise a une fois de plus fait faillite, que si la politique de M. Vincent Auriol n'avait pas été ,auparavant plus heureuse c'est parce quelle avait été mise en route sans modification préalable d'un cadre capitaliste croulant. Conclusion les « réformes de structure » t'imposent sans délai. La révolution sociale, fraîche et joyeuse, s'orientera donc vers un nouveau palier, celui-là de dimension. Pour en arriver là, la tactique 'est •impie il suffit d'assaillir le gouvernement de projets « dépensiers >. S'il accepte, le budget n'y résistera pas si le gouvernement, lui, résiste, on expliquera, avec tout le bruit -nécessaire, que ni les fonctionnaires ni les vieux ne peuvent attendre et qu'il faut, pour leur donner satisfaction, s'attaquer encore et toujours à la c structure ». Ce disant on n'invente rien on traduit ce que M. Dormoy, ministre de l'Intérieur, exprime dans ses discours •t ce que M. Séverac écrit dans la presse socialiste.

Roger Deleplanque note dans « le- Petit Bleu »

Les socialistes vont probablement aider MM. Chauturops et Bonnet à franchir ces trois premiers obstacle: toujours dans le dessein d'utteindre la fin du débat budgétaire. Ils savent bien, an demeurant, que le président du Conseil et son ministre des Finances, ce dernier surtout, sont pràts à faire un éclat, donner par exemple leur démisgiou motivée pour émouvoir 1 opinion publique et la faire juge s'ils [rencontraient chez les S. F. 1. O, un mauvais vouloir invincible.

Mais cette démission ne parait pas imminente. La lutte sourde qui se poursuit depuis un certain temps déjà au sein du ministère ne prendra tans doute toute son ampleur qu'au moment où il s'agira de remédier par des mesures héroïques aux deux grands maux dont souffre le crédit de la France 50 milliards à trouver hors budget en 1938 et un déficit de balance commerciale de 40 sans cesse crois-

sant.

L'effort pour nous sauver rdSte à faire. Nous n'avons encore rien réglé. Tout en constatant le calme de la rentrée parlementaire, L.-O. Froswtrd reste inquiet, dans « l'Homme Libre Est-ce à dire qu'aucun nuage ne monte à l'horion ? Qui le croirait ? Sur le «-chemin de nos destinée» », comme disnit jadis M. Tardieu, qui n'aperçoit des obstacles ? Qui ne pressent des difCcultés ,et même des périls ? Sans parler des menaces, des lourdes menaces qui pèsent sur la pauvre paix précaire du monde, c'est l'évidence qu'il faut profiter du bref répit actuel pour donner à notre économie l'élan dont elle a besoin. De tous côtés on nous signale les graves symptômes d'une prochaine recrudescence du chômage. Les dévaluations successives n'ont donné aux affaires qu'un coup de fouet. Le ralentissement des commandes, sauf dans les industries de guerre, de proche en proche gagne toutes les entreprises. Il en est beaucoup, déjà, qui travaillent moins de quarante heures par semaine. De petites usines ferment leurs portes. Conna!trons-nous cette effroyable disgrâce d'être touchés par la crise dont les approches alarment l'Amérique avant d'avoir échappé à l'étreinte de celle qui, depuis sept ans, infligeait au monde un long cortège de misères ? °

Ces questions, on ne les posera peutêtre pas demain à La tribune de la Chambre. Elles sont cependant, qu'on veuille bien le croire, dans tous les esprits.

r Londres-Berlin

Le voyage de lord Halifax à Berlir. amène ces réflexions de Georges Blun dans le c Journal »

Les Allemands ont-ils quelqui chose a dire à lord Halifax Nulle e- ment. Et leurs journaux. dans de: appréciations officieuses, ne se fon' pas faute de répéter que la politiqu< du Reich a été si souvent définie ave< toute la précision voulue par le Fflhre. lui-même qu'il serait vain d'escompte] des prévisions complémentaires. fcn vérité, on peut avancer que ja mais entretiens po'itiques n'auront êt< amorcés dans des conditions auss curieuses. Il ne faut pas croire; ci effet, que ce sont les Allemands qu ont sollicité la visite de lord Halifax Et nous ne pensons pas exagérer el écrivant que ce sont les Anglais eux même qui ont pris les initiatives qu conduiront k la réception du Ion chancelier par les personnalités diri «̃antes du Reich. De sorte que l'ot

entend déclarer ici, ce soir, que du moment qu'il en est ainsi ce sont les Anglais qui doivent avoir quelque chose à dire aux Allemands.

Les cercles politiques berlinois n'attendent rien de sensationnel de ces i échanges de vues, à moins que lord Halifax ne fasse état de propositions formelles. Il est certain qu'ils se mettraient immédiatement en boule si l'on esquissait la moindre manœuvre contre l'axe Rome-Berlin ou contre le triangle Rome-Berlin-Tokio.

Quant à l'Autriche et à la Tchécoslovaquie, ils se référeront, en ce qui concerne la première à l'accord du | 11 juin 1936, et en ce qui touche la seconde à la situation de la minorité sudète qu'ils désirent voir assumer dans l'Etat tchécoslovaque un rôle correspondant à sa force numérique. Sera-t-il question d'un nouveau Losarno ? Sans doute. Et les Allemands n'y sont pas opposés à condition qu'il prenne le caractère d'un pacte à quatre avec l'Italie et que les Soviets soient, diplomatiques parlant, refoulés dans leur pays.

A Bruxelles

La Conférence du Pacifique, dans sa dernière résolution. a mécontenté le Japon d'une façon maladroite et dangereuse, juge Pertinax dans < l'Echo de Paris »

C'est la condamnation morale du Japon qui prétend agir en'dehors du susdit instrument diplomatique. Mais quoi bon rendre dea jugements si l'on n'est pas décidé à les appuyer par des actes ? La Conférence s'est ajournée à la semaine prochaine. Dans l'intervalle, les gouvernements se consulteront sur l'attitude commune k observer pour donner effet au texte da 15 novembre. Et la délégation chinoise de demander aussitôt qu'une assistance financière et économique soit prêtée au gouvernement de Nankin et que les exportations destinées au Japon soient frappées d'un embargo. N'oublions pas que le Japon achète à l'étranger presque tout le pétrole dont il a besoin.

Nous ne voyons pas à quoi pourraient aboutir des projets d'action répressive, sinon à irriter le gouvernement de Tokio et à le dresser, de façon vraiment menaçante, contre les puissances qui, à portée de ses coups, possèdent des territoires et des privilèges divers, la France et l'Angleterre en premier lieu. Toute mesure de coercition est, évidemment, ultra vires à quoi bon faire œuvre de censeur ?

La leçon de 1935-1936 devrait avoir appris à la communauté des Etats qu'elle ne peut intervenir dans une guerre en cours qu'après avoir constaté qu'un ou plusieurs gouvernements sont décidés à jouer le tout pour le tout et qu'une atliance se dégage, résolue à jeter dans la balance une force militaire prépondérante. Contre l'Italie, il y a deux ans, l'Angleterre faisait mine de vouloir user de tous ses moyens pour cette raison, elle fut suivie. Mais, contre l'Empire japonais, nul n'a la moindre velléité d'aller de l'avant. Alors, pourquoi étaler des protestations fondées sur un parti pris d'abstention ? Et pourquoi se livrer à une sorte de mimique répressive que nul ne peut prendre au sérieux, mais qui est néanmoins susceptible de provoquer des répliques brutales ?

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CARNET FAMILIAL

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XiiSSANCes. M. et Mme Philippe Gsrv«y de Newry, de Satm-Omor, sont heureux < de ralre part de la naissance de leur fils, t qui 8 reçu au baptême le nom de Pierre. François, Yves, Colette, Jacqueline, ( Marte-José ci Geneviève Quégutner ont le plaisir d'annoncer la naissance de leur petit s rrère Xavier, à salnt-Pol-de-Léon (Finistère), t le 10 novembre. ) M. et Mme Henri Gagnardeau sont henreux d'annoncer la naissance de leur Jean-Claude, le 7 novembre. *« Pour les sinistrés de Syrie t

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Le Comité « France-Orient » t-t te Comité s de « propagande française à l'étranger », i sons les auspices de la délégation du haut commissariat de la République française en i Syrie et au Liban de M. Claude Farrère, d de l'Académie française du vlçe-«mlral Mornet et du général Henrys, président» ¡ de MM. le commandant Benoist d'Azy et « s P. Abdon-Boisson, vice-présidents et fon- 3 l dateur, etc., avec le coucoura des établis- t t sèment» de crédit, des Sociétés et «*»oe|«- é [ ttons franco-syriennes et des « Amitié» ` méditerranéennes » constitué» en « Comité de secours pour les victimes des inon- r 5 dation» de Syrie, qui se chiffrent par mit- f tiers dans les régions dévastée» du Barada, r t vers Damas et vera Bagdad, lancent un s pressant appel à la générosité et à la soite darité françaises en faveur des sinistre» de 1 Svrfe que nos troupes ont secourus ae» la 1 première heure, mais qui sont encore dans e uni' détresse extrême.

? Des villages entiers sont détroits, l'inon- f 1 d.Uon s'étend sur 10 000 kilomètres carrés, t rien ne reste Indemne et des millier» de c familles, d'enfants, de vieillards n'ont plus de toit leurs foyers, leurs bien» les piu* ( indispensables, tout a été emporté par la 1

violence du courant.

Vi°iieT™dnceC»"doH de maintenir son pre,t tige en Syrie et au Liban en Prouvant aux 1 i Arabe», chrétiens, musulmans et Israélites, sans distinction de race ni <*e religion, qu» f nos amitiés françaises dans le Levant ne (

sont pas un valu mot. t

Des lIstt's de souscription. 80nt à la dla- c

position de tous les AmIs de la Syrie et

du Liban, de. œuvres, Mission. et aSIl6-

3 eUtion^de toù» "eux enfin qui s'Intéressent I

réellement à cea pays. t

IOT£.à.orf'rSSS\a Comltt «France- t Orient ». 112, boulevard Haussmann, Paris- ¡ VUP Téléphone Europe M-9b ou 34-15. Compte postal 1640-73.

l^ÊCRAN D'INFORMATION .e 1 BONNE PRESSE 1

̃ présentera en privé, 8, rue François- II I » MM. les eccltsi«ii<}ue> et dirtcieui» d'auvra ,e munis de ams

r 1 mardi 23 novembre, à 14 h. 30

LES VERTS PATURAGES

l'é LES « Ths »r««n pattvr.i. » si Fable de Ma*c Connoat, "i réalisée par M. G>snhxt et W.KfiiGHtEY "• avec REE Ingham, Oscas Poix, n EDDIE ANDERSON, FtANK WILSON, etc. *»' et les choeurs HALL Johuson.

(Film fFiner-Bm.)

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La aeuxieme journée mouvementée

des procès en diffamation e sises par M. de La Rocpe 1 M. de Kérillis regrette les déchirements

des partis nationaux La deuxième journée des débats, devant la 12" Chambre correctionnelle. des procès en diffamation engagés par le colonel de La Rocque avait débuté mardi par de très vifs incidents entre M. Ybarnégaray, déput*4, membre du Parti social français, et M. Léon Daudet, directeur de l'Action française. L'atmosphère ainsi créée devait, par la suite, s'apaiser difficilement. Il y eut encore, k diverses reprises, de sérieux accrochages, notamment au cours de la déposition de M. Henri de Kérillis. ̃Mais, reprenons d'abord par le duel oratoire de grande classe qui mit aux prises M. Ybarnégaray et M. Tardieu Le député des Basses-Pyrénées soutient que tous les ministres de l'Intérieur successifs lui ont dit que jamais ils n'avaient versé un sou à M. de La Hocque. M. Sarraut, notamment, lui aurait dit « Si M. Tardieu a prétendu cela, il s'est déshonoré. »

Un long colloque 3 engage entre M. Tardieu et M. Ybarnégaray. L'ancien président du Conseil rappelle à celui-ci leurs liens àkinitié vieux de vingt ans. 11 regrette les changements de M. Ybarnégaray et souligne que M. Cathala, ancien mmfbtne de l'Intérieur, a donné un démenti à M. Ybaruégaray au sujet des fonds secrets. M* de Roux, avocat de M. Daudet, pose une série de questions auxquelles M. Ybarnégaray répond avec une certaine gêne. Ainsi, Ni. Ybarnégaray est amené à reconnaître qu'étant vice-président des Jeunesses patriotes il n'avait pas informé son président, M. Taittinger de son dessein de tendre la main à M. Léon Blum au cours d'une séance au Palais-Bourbon, qui est demeurée historique.

Cela et bien d'autres questions nous amènent parfois en dehors du procès actuel, disons-le en pleine politique. On conçoit que, dans ces conditions, l'atmosphère se maintienne à une température élevée.

Pour la deuxième fois, le président doit interrompre l'audience.

On retrouve un peu de sérénité lorsque, à la reprise. M. Haufcecloque, vient dire qu'il quitta le parti lorsque, ancien chef du P. S. F. de la Manche, le colonel Guillaume lui apprit que M. de La Rocque se faisait « arroser ». Le témoin ajoute que les Croix de Feu étaient une trouve militarisée pour satisfaire les ambitions personnelles dc, M. de La Rocque.

Et voici M. Henri de Kérillis, député de la Seine. Il va défendre M. de La Rocque.

Disposant des fonds de la Caisse de propagande des républicains nationaux, M. de Kérillis avait offert, en 1934, 50000 francs à M. de La Rocque, qut les refusa.

M. de Kérlllls ne croit pas à la véracité des accusations de M. Tardieu. Il s'étonne que l'ancien président du Conseil n'ait pas songé à prendre une seule fois la précaution de payer M. de La Rocque devant témoin.

M. de KériHis n'ignore pae qu'il lui faut beaucoup d'audace pour oser attaquer M. Tardieu. Mais il estime que (selui-ci porte une lourde responsabilité. A l'avènement du Parti social français il devait Informer les chefs des partis nationaux de ce qu'il savait. M. de Kérillis, avec beaucoup d'émotion, regrette la division des partis nationaux. La faute en est à M. Tardieu, qui a, d'ailleurs, à différentes reprises, « lâché » ceux qui l'ont soutenu. Voyez-vous, dit M. de Kérillis, nous sommes tous solidaires dans ce scandale. Non, non, pas mol, lance M. Daudet. M. Tardieu réplique

Si vous ne me croyez pas lorsque Je dis aujourd'hui que j'ai payé M. de La Rocque, pourquoi m'auriez-vous cru quelques mois plus tôt ? 1

Aujourd'hui, dit M. de Kdiillls, c'est trop tard, car M. de La Rocque a S millions de partisans derrière lut.

On entend alors le vaste rire de M. Daudet, qui secoue les vitres de la salle.

M. de Kérillis estime que tous les chefs de parti politique ont eu l'occasion de recevoir de l'argent pour des campagnes déterminées, pour des services précis.

Pas mol crte M. Daudet.

M. de KérillU, dit M» Xavier Vallat, vous êtes une désillusion morale pour moi. Un incident se produit entre M. de Kérillis et M. Tardieu, M. de Kérillis ayant dit qu'il avait perdu confiance dans l'ancien président du Conseil depuis qu'un jour celui-ci avait commis en sa présence une « erreur ». Il s'agissait d'une affirmation 0c M. Tardieu, relative à l'affaire du conseiller Prince. C'est pure invention, réplique M. Tardieu.

Cette fois-ci, semble-t-il, c'est M. de 1 Kérillis qui marque le point. Mais 1 M Xavier Vallat opère un redressement pour le compte de l'ancien président du Conseil en concluant SI vous tene» M. Tardieu pour un faux témoin, conseillez donc a M. de La Rocque de déposer a ce titre contre lui line plainte.

M. Marcel Héraud, député de Paris, fait une déposition qui pourrait être favorable à M. de La Rocque si elle contenait moins de réticences.

M. Richer, qui connaissait la comptabilité des Croix de Feu, a fait le bilan du train de vie du colonel de La Rocque. Il estime qu'il y a concordance entre ce train de vie et les versements faits par la caisse des Croix de Feu.

Par contre, le commandant Touny. qui appartenait au P. S. F., a constaté des « étrangetés dans les destinations des sommes s'élevant parfois à un million, qui furent recueillies par le P. S. F., ce qui a conduit le témoin à quitter son parti.

M. Roger Homo, qui fut longtemps collaborateur du maréchal Lyautey, vient traduire l'opinion défavorable de celui-ci à l'égard de M. de La Rocque.

A la demande de Vf. Doumergue, le maréchal avait tenté. ,>eu après le 6 février i&tt, de « fédérer » les nationaux. A cet effet, il avait sondé les chefs. Et voici comment le maréchal résuma devant M. Homo son opinion sur M. de La Rocque, qui s'était montré réfractaire

La Rocque, dit le maréchal, c'est nn mégalomane. 11 se croit Napoléon, Hitler et Mussolini réunis.

M. de La Rocque conteste que le maréchal l'ait jamais blâmé.

L'audience se termine par l'audition de plusieurs témoins de moralité en faveur soit des prévenus, soit du plaignant. Et la suite des débats est renvoyée au 29 novembre.

M. G.

Morts d'hier

A Arras M. Désiré Delansorne, maire, vice-président de la Fédération des maires de France. Il était âgé de 76 ut.

Mission mariale jubilaire Les grandes journées prochaines

L'hiver n'est pas favorable aux déplacements de masses. aux concentrations de foules, et il faudra attendre le printemps, l'été surtout, pour voir so développer dans toutes nos contrées les Congrès doicéfains, les pèlerlnagea régionaux qui prépareront si efficacement les assises du IV* Congrès marial national et le renouvellement par toute la France de sa consécration à la Très Sainte Vierge Marie.

Cependant, voici toute proche la grande fête de l'Immaculée Conception. tant aimée déjà chez nous, et qui mérite, en cette année jubilaire. avec une toute spéciale préparation, Une célébration partout aussi fervente et aussi solennelle qu'il se pourra. Disons aujourd'hui un mot de ce qui se prépare à Chartres et à Paris.

le 8 décembre

à Notre Dame de Chartres La cathédrale chartraine est l'une de celles où cette fête a toujours exercé un attrait particulier sur le peuple chrétien. Mais ce 8 décembre l'emportera, sans doute, sur tous les précédents ainsi l'ont désiré d'un même désir, pour ta gloire de Notre-Dame, et S. Em. le cardinal Verdier, archevêque de Paris, et S. Exe. Mgr HarscouEt, évoque de Chartres.

in triduum mariai, triduum jubilaire, à partir du samedi 4 préparera dignement cette solennité. Organisé par M le chanoine Fessier. cure archiprêtre, « sera prêché par le R. P. Gourrier, Ô. P., et s'achèvera, au matin du 8, par une messe de communion générale.

La solennité elle-même, dont les 1"* Vffpres auront été chantées le mardi à 17 h. 30, sera présidée par S. Em. le cardinal archevêque métropolitain, entouré des évoques originaires du diocèse ainsi que des évêques de la provinco de Paris, qui ont promis à Mgr de Chartres leur présence Mgr Tissier, évêque de Châlons.; Mgr Audollent, évequo de Blois Mgr Courcoux, évêque d'Orléans Mgr Chaptal, auxiliaire de Paris Mgr Gaudron, évêque d'Evreux Mgr Richaud, auxiliaire de Versailles Mgr B^aussart, auxiliaire de Paris (I. On annonce un train de pèlerinage de

Paris.. `

A 10 h. 30, S. Em. le cardinal célébrera la messe pontificale, et à 2 h. 30 présidera la cérémonie de clôture. qui se terminera par une magnifique procession du clergé et, de toute la foule dans la célèbre erpyte du xr> sièc!<\ Le 12 décembre,

à Notre-Dame de Paris, grande manifestation de la J. E. C. A propos do l'enquête organisée par le Comitii mariai national à. l'intention des groupes catholiques de jeunes gens, nous faisions remarquer que la jeunesse, avec l'ardjeur de son enthousiasme et l'entrain de son âge, avait pris les devants dans la grande croisade jubilaire en l'honneur de la Très Sainte Vierge Marie. Car cette enquête, adoptée et lancée désormais par le Comité que préside Mgr l'évêque de Chartres, ce sont nos vaillants et pieux Jacistes qui en eurent l'initiative, à l'occasion d'un Congre» marial régional, tenu dès le mois d^epterabre. Initiative fort intéressante, sur laquelle il y aura lieu de revenir lorsque nous dirons, dans une chronique prochaine, la part que va prendra la J. A. C. dam ta mission mariale.

D'ailleurs, nous savons que, dans tous les mouvements spécialisf's de jeunesse <>t au centre même de l'A. C. J. F, on s'i préoccupe de coopOrer, par des cérémonies, des manifestations, des activités diverses, à cet apostolat national, qui doit efficacement préparer le grand acte, également national. que sera le renouvellement du vœu de Louis XIII eu l'Assomption 1936.

Bientôt, sans doute, il nous sera possible d'en parler plus en détail. Mais, dès aujourd'hui, nous voulons signaler la belle démonstration qui, par les soins de la J. E. C. parisienne, aura lieu le dimanche 12 déCembre, en la solennité de l'Immaculée Conception, dans la cathédrale de Paris.

Comme voulait bleja nous l'expliquer le R. P. Blth, aumônier parisien de la J. E. C, tout pressait les dirigeants de cette Jeunesse étudiante catholique de choisi un tel jour pour rendre un solennel hommage à la Très Sainte Vierge Marie.

Non seulement, à l'occasion du jubilé mariai. Ils voulaient apporter au mouvement national en l'honneur de Marie le concours le plus prompt, le plus actif et le plus éclatant, mais encore, ayant résolu d'étudier dans leurs groupes, au cours de cette année, le problème «le la pureté, si grave et si brûlant pour la jeunesse, désireuse, par ailleurs, de répondre à l'appel lancé par S. S. Pie XI dans l'Encyclique sur le Rosaire, il était normal qu'ils se réunissent sous le signe de l'Immaculée. Le programme de leur Journée mariale est désormais arrêté.

A 8 heures du matin, dans la métropole de Notre-Dame, une messe de communion sera célébrée, «eus la présidence de S. Em. le cardinal Verdier, par Mgr Botinelli, aumônier du lycée Janson de Sailly la haute Bignitlcalion de la fête y sera soulignée par un orateur aimé des jeunas et qui les aime. Après la cérémonie religieuse, une grande réunion se tiendra dans la salle des Sociétés savantes, cii les » Compagnon de jeux » représenteront le Soë\ sur la place, d'Henri Ghéon. (Pour cette séance, on pourra se procurer des billets au siège parisien de la J. E. C., 37, rue Pierre-Nicole, Paris* V).

Tous les lecteurs de ia Croix savenl quelle est, à Paria, l'importance des divers groupes unis dans la J. E. C. Avec les étudiants de toujes les grandes écoles et de toutes les Facultés, elle rassemble en effet, les lycéens catholiques et le* élèves de l'enseignement libre. Cette jeunesse est donc nombreuse elle est. er même temps, croyante et fidèle. Dans son ime généreuse, !a sainte ambitior de conquérir la génération nouvelle, er commençant par l'ap<»sio"iat de l'exemple se joint à la volonté profonde de con server la vertu et la foi. Par ailleurs avec son ardente dévotion pour la Trè Sainte Vierge, elle garde au fond di cœur un attachement résolu et passionn pour la patrie dont Marie est la reine Tout l'entraînera donc, le dimanch 12 décembre, à répondre en foule à l'ap pel de ses dirigeants. qui la convien' dans l'église Notre-Dame et sous l'égid de l'Immaculée, à une cérémonie dont 1 rayonnement doit être saJutaire et doi la portée devient en quelque sorte na tionale. Elle sera, sans dotne à Paris, 1 première des grandes démonstration dont va se jalonner cette mission riale. Aussi nos milliers d'étudiants de collégiens catholiques, en résident dans la région parisienne, voudront-i lui assurer par leur présence en mêrr temps qu'ils en recueillerrntt ainsi li fruits spirituels, la plus vaste amplei et te plus brillant éclat

1 (1) S. Exe. Mgr Roland-OosseliJ évêque de Versaiile* sera retenu Motre-Dame de Versailles.

Assemblée annuelle du Comiti marial national

Les membres titulaires et correspon dants du ° Comité national » sont con voqués' à Paris (8. rue François-l"! non pour le jeudi 25. mais pour 1 vendredi 38 novembre

9 heures réunion du burent. 10 h. messe dans la chapelle de Notre-Dam de Salut. 10 h. 30 première rûunio; générale. 12 h, 30, déjeuner 2S, ru Jean-tloujon. 14 h. 30 deuxième rëu nion générale.

A l'issue de cette réunion, présenta tion de nouveaux filfiis pour les con férences mariales de l'année jubilaire

O-

Chronique électorale .Voi-ci. Le Conseil du préiVolure il .Nord a rendu son arrêt au sujet d l'éloction cantonale de Lille-Nord, qi avait été contestée. M. Peeters, can didat socialiste, avait été élu conseille d'arrondit-sement à une voix de majo rité contre M. Neu, candidat du P. S. F Le Conseil, constatant que certaine irrégularités ont été commises, a pro noncé l'annulation de l'élection d

M. Peeters.

Seine-Inférieure. Le Conseil d préfecture a annulé l'élection d( M. Emo, Union nationale, proc'am- conseiller général du premier canton d Rouen au scrutin de ballottage du 17 oc tobre.

Le Conseil a rejeté les demandes d'an nulation concernant les élections d M. 1. Paumelle, radical-socialiste, con seiller général du canton de Saint 1 Saëns de M. Hcuillard, radical-socia liste, conseiller général du canton d Gournay de M. Rend Cance, commu niste, conseiller général du Havre, e de M. Lemarcis, conseiller d'arrondis sèment du canton de Lillebonne.

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COLLECTION

HISTORIQUE ̃

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FERNAND HAYWARD I

LÉON XIII

Préface da o*rdiaal Baudrillart ̃ La vie et œuvre du I

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temps modernes. I

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rend possible un accord définitif ̃ au Comité de non-intervention s

g

n n La réunion tenue & Londres mardi soir par le sous-Oomitt; n'a été marquée que par un seul fait intéressant fi l'adhésion de la Russle au projet de réd solution basée sur le plan britannique le en ce qui concerne les trois points es[I sentiels contrôle, retrait des volontaires et droits de belligérance.

5- On considère, à Londres, que l'octroi de certains droits de belligérance aux s gouvernements espagnols en cas de r retrait « substantiel » des volontaires a d'Espagne, a.uquel les Soviets se sont maintenant ralliés, constitue un pas « vers un accord définitif.

̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃•̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃•̃̃•̃̃•*̃̃̃̃̃̃••̃̃•̃̃̃•̃̃̃̃•̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃•̃̃̃̃̃•̃ I

CHRONIQUE PARISIENNE i~l

i Le Conseil munifcipal de Paris i ouvre, lundi, sa dernière session de l'année

l M. Achille Villey, préfet de la Seine, i vient de signer un arrêté fixant au r lundi 22 novembre prochain l'ouverture de la troisième seeslon du Conseil municipal de Paris.

Le Conseil général de la Seine est, d'autre part, convoqué pour le mercredi 24 novembre.

Les deux Assemblées auront voter. en fin de session, les budgets de la ville et du département. Dans les conI dltions actuelles, il s'agit là d'un pror blême des plus délicats.

â Des facilitis pour l'obtention de la r carte d'identité des étudiants 1 étrangers

En vue de rendre plus rapide les formalités d'obtention de la carte de séjour 2 aux étudiants étrangers venus suivre les cours de l'Université de Paris, le préfet de police vient de créer un service spét cialement chargé de délivrer ces carte!!

i Grippe .Granules ». Vosges

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T. S. F.

Ut heures radiophoniques du vendredi 19 novembre Il d. 40. STRASBOURG (349) orchestre Marche napolitaine (Filippuccl) Au pays mystique d'Egypte (Ketelbey). 11 h. 50. NATIONAL ANGLAIS (1500) Récitai d'orgue.

12 h. HADJO-PARIS (t 64s) Orchestre Prélude et fugue (GUzounov) Suite en toi (de U Preïleï. RADIO-LYON (215) Orchestre Pavane (Ravel) PetrowhMa (Slr»vlnsky) Les cloches de Corneuule (Planquette).

12 h. t5. GRENOBLE (515) Orchestre Pomone (Waldlefeurel) utve de value {Strauss) Ballet ù'Hérodiatte (Massenet!. LILLE (247) Concert Iphlgénie en Aulide (Gluck) Symphonie en ré majeur (Haydn) Tanahauter (Wntner).

12 D 30. REGIONAL ANGLAIS (342) Récital de piano Caprice en «ol mineur (Brahau) Sonate en la mineur (Moiart). 13 h. 15. NATIO.NAL ANGLAIS (1 500) Concert Quatuor en la mineur (Beethoven) ̃ Quatuor en ré (Mozart).

14 h. PAHIS-P. T. T. (43S) « Sous l'Ancien Régime Le «alon de neeker •,

Toutefois, II va faîlolr traduire en 1 une proposition mathématique le earac- I tère « substantiel » qui entraînera cet I octroi il c'en reste pas moins qu'un I obstacle important a été surmonté et I l'on porte iw résultat au crédit du gou- I vernement russe. I

Le sous-Comité technique va pour- I suivre la mise au point des questions I soulevées afin d'aboutir, probablement I au début de la semaine prochaine, à I une nouvelle réunion du soue-Comlté I qui, d'ici là, espère-t-on, aura reçu les I réponses des gouvernements espagnol. I

d'identité. II est installé dans les locaux l. du bureau du tourisme, à la préfecture de police, et ouvert de 9 heures à midi ri de li h. 30 à 17 h. 30. Salon des musiciens français i · Fondé en 1911 par Maxime Thomas, un grand artiste qui en tut lime Jusqu'à sa mort, lo Salon de» musiciens fran- ai çais rouvrira ses porte» en janvier 1938. 3 Le but de cette œuvre est de faire, g conuattre les musiciens français. Ceux-ci j s sont prié* d'envoyer leurs manuscrits S au secrétaire général, 15, boulevard Le- S febvre, à Pari», XV*, ajpnt le 1" dé cembre. S Les personnes qui désirent collaborer aux manifestations comme Instrumentistes ou chanteurs, solistes ou choristes, >. m sont Invitées à envoyer leurs noms, |s adresses et référence», au secrétaire j =

général. ̃ 1

5

Mardi, au Conseil supérieur du 5 travail, M. Février, ministre du Tra- 3 vail a attiré l'attention des membres S du Conseil sur tes questions qui seront a étudiées au cours de la session de 193 1, s et particulièrement sur le travail « £ domloile et les congés payés. =îi

Cinq membres de la famille princière de Hesse périssent dans on terrible accident d'avion » qui fait onze victimes e

Un avion de la ligne Munich-BruxellesLondres s'est écrasé sur le sol mardi, à e Steene-Lez-Osteude iBelgique), faisant onze victimes huit passagers, bous de nationalité allemando, H les trois meme bres de l'équipage.

11 L'avion, un Jinikcr trimoteur belge e iinmatriculé U. B.-J. 53, avait quitte l" Francfort à 13 h. 53 (heure allemande) pour Bruxelles et-Lonlres. Par suite du mauvais temps. il fut décidé qu'il atterrirait à Steene pour prendre deux passa'• gers. Gêné par un épais1 brouillard, îe pilote hésita un Instant, puis descendu. Apercevant la cheminée d'une briqueterie. le pilote esquissa un brusque virage, mais Il était trop tard. L'avion heurta la cheminée à une hauteur de a 20 mètres environ. L'aile gauche fut e arrachoe et tomba avec le moteur seli condaire dans la briqueterie. L'autre partie de l'avion lit un demi-tour et alla r s'écraser 60 mètres plus loin.

r Une violente explosion se produisit et des flammes s'élevèrent de l'appareil. s Des ouvriers se précipitèrent pour tenter de dégager de l'appareil les pase sagers. mais personne ne put approcher du brasier. Lorsque les pompiers eurent e réussi à éteindre les tiammes, il ne restait plus que des ferraillts enchevê-

e

e La Conférence | intergouvememental* | pour la repression C internationale du terrorisme La Conférence intergouvernementale fl pour la i-éj)re*sion Internationale du II terrorisme a clos ses travaux à Genève. M La première convention pour la pré- S vention et la dépression du terrorisme 9 a a été signée par les délégués des 9 19 pays suivants Albanie, République ̃ Argentine, Belgique, Bulgarie, Répu- ̃ I | hlu'jue Dominicaine, Egypte, Equateur, I Espagne, Esthonie, Grèce, Norvège, I Pays-Bas, 'Pérou, Roumanie, TchécosloI vaquie, Turquie, Venezuela et Yougosla- A

vie.

I La seconde convention pour la créa- M tion d'une Cour pénale internationale a été signée par les délégués des dix I pays suivants Belgique, Bulgarie, Es- f I pagne, Grèce, Pajvs-Bas, Roumanie. I Tchécoslovaquie, Turquie et Yougosla-

vie,

I I Le représentant de la France, M. Basdevant, jurisconsulte du ministère des I | Affaires étrangères, a signé les deux conventions avec une réserve concerI nant les colonies.

i^ i^

causerie par M. Thoraa». TOULOUSEPYRENEES (387) concert sympboni«!ue Eltenne Marcel (Sslnl-Saens» La Navarraise <Mas3eneO.

U b. 15. REGIONAL ANGLAIS (342) foncert • Ouverture de Rosemonde (Scbubert) Rapsodie slave en la bémol (Dvo-

rakI.

l/h^V. GRETOBLE (515) Orchestre Le* joyeuses commères de Windsor («»!colal)- Javotte <8alnt-8a«ns>; Ballet éggp-

tien (Lulgtnfl,

.sT io^'uncwBoimo <i»« = coacert Ouverture de Boccace (Suppê) Sélectlon sur Le* contes d1 Hoffmann (OTfen*

bacli).

15 h. 45. MCE <853> Orcbeilre Sym*phonie (Tchaïkowslcy).

16 h. 15. RADIO-PARIS (1 6«) Pl*ce§ pour clavecin.

17 h. NATIONAL A50LA1S <i J00) Récital de violoncelle, RADIO-PARIS il 648) Musique de chwntire Prélude en mi mineur (Mendetssobn) VaUe (Chopin). BORD EAUX- LA FAYETTE (279> Septuor Samson et Diltia (galni-Saêns); Sou* ta fenêtre (Cnaminade).

17 h. 10. HAMBOURG (33Î> Quintette en sol (Brahms).

18 h. LILLE (ï*7) « Us ponts çéant» de San-FraocUeo », causerie par M. Mlnet.

«8 h.' Î0. PARIS-P. T. T. (432) Concert Trio ;x>ur flûte, violon et pian» (Haendel) Anaante et scherzo (Martlme).

M

trées et des corps atrocemeat carbonisés.

Cinq membres de la famille princière de Hesse ont trouvé 'a mort dans cette terrible catastrophe.

La grande-duchesse de Hesse, née Eléonore, princesse de SoJms-Hohensolms-Lich, veuve du grana-duc ErnestLouis, mort récemment; le grand-duc héritier Georges de Hesse et sa femme, née Cécile, princesse de Grèce et de Danemark, et leurs deux enfanta. Louis et Alexandre

Le baron Riedesel. appartenant a l'en* tourage de la famille de Hesse, et .Mme Lina Hahn, dame de compagnie de la grande-duchesse, sont également parmi les victimes.

Ils se rendaient tous à Londres pour assister au mariage du prince Louis de Hesse et de miss Margaret Campbell, fille de sir Aucland et de lady Geddes. L'équipage de l'appareu comprenait le pilote Antoine Lambotte, né à Rochefort le 27 juin 1900 le radiotélégraphiste Maurice Courtois, 38 ans, et le mécanicien Ivan Cansmans. né en 1905. Le prince et la princesse Louis de Hesse ont quitté Londres mercredi pour Ostende, où Ils se rendent sur les lieux de l'accident.

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20 h 45. STOCKHOLM (426) Les noces de Pigaro, opéra de Mozart.

21 h. 30. LEIPZIG (38« Quatuor et» ré mineur (Schubert).

23 h. RADIO-PARIS (1 648) Concert Symphonie tragique 'Schubert) Symphonie en mi majeur Delannoy).


Elle se contorsionnait pour pouvoir se gratter 1 Quel supplice chinois

Avoir de l'urticaire dans le dos el ne pas pouvoir se gratter! Lisez comment Mme Cohet a fait cesser ce supplie» chinois

« Etant sujette à l'urticaire, j'avaii

une uupuun soudaine de boutons sur le dos. A cet endroit là, comment se gratter?. Heureusement, ma inère m'a fait quel- ques applications de Pommade Cadum. Quel apaisement 1 Plus d'irritation, de picotements Ht, au bout de cinq jours, mon urticaire avait complètement dis-

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Fédération nationale des contribuables

Dimanche 14 novembre, les Synaicats de eontribuables ont tenu â Autun leur Congrès annuel sous la présidence de M. LemalgreDubreull, président de la Fédération nationale, assisté de M. Henri Edme, président dt l'Union fédérale des contribuables. La matinée a été réservée aux questions Intérieures et à l'organisation effective du «wmtrole des dépenses communales par les contribuables. Toutes le» principales ville» du déDartemeut de Saône-et-Loire seront contrôlées, en vertu de la toi de 1884, et da Commissions de contrôle ont été désignées pour chaque ville devant être contrôlée. Aucune considération d'ordre politique ne dictera la conduite du mouvement. Les gestions munieipules seront vérifiées par des experts qualifiés, quelle que soit la couleur politiques des administrateurs communaux. Des documents comptables seront livrés à ta publicité et, le cas échéant, des pourvois seront formés devant les tribunaux compétents. A la veille de graves augmentations d'impôts, 11 importe que les deniers publics soient employés judicieusement et qu'ils "rennent la destination qui leur a été assignée.

A 15 heures, une grande réunion de clôture, à laquelle assistait un nombreux auditoire, s'est tenue dans la grande salle de rHôtel de Ville.

Prirent tour à tour la parole MM. Lefort, L. Vincent, Henri Edme et LemaigreT>ubreuil. Les orateurs démontrèrent vigoureusement la nécessité, pour les parties payantes, de se grouper sur le plan syndical afin de mettre un terme au désordre budgétaire et monétaire qui conduit le pays k la ruine, à l'esclavage et à la guerre.

L'activité du Touring-CIub de France

Le Tourlng Club de France a offert mardi, à la presse, un déjeuner au cours duquel son actif et dévoué président, M. Edmond Chaix, a rappelé leu diverses manifestations et réalisations du T. C. F. au cours de l'année. Organisation de nombreuses épreuves cyclistes et automobiles ouverture de la route du col de l'Iseran: créations de nouveaux chalets et refuges en montagnes protection des sites et monuments, etc. tel est, brièvement et incomplètement résumé, le bilan de l'activité du Touring-Club de France. Celui-ci, dont les effectifs s'accroissent continuellement, ne cessera, ajoute son président, de poursuivre ses efforts dans tous les domaines touristique. climatique, artistique, etc.

FEUILLETON DU 18 NOVEMBRE 1937 11 L'éducatrice

Sur cette parole, qui équivalait à Ja promesse la plus ferme, l'enfant s'en alla sur les pas de la femme de chambre. Elle ne s'était pas départie de son air bravache et elie somnlait fouler les tapis de ta générale avec .une jubilation intérieure qui Aurait pu.s'exprtaier siasi

Tu vois, je suis « quand même » dans ta maison. Tu es bien forcée de m'y laisser. Et je vais dans la chambre de Martine. Et je prendrai le plus beau fauteuil. Et j'évei'llerai' Martine si elle dort trop longtemps, etc., etc.

Quand la porte se fut refermée derrière Fenfant, Mme de Sézac remarqua durement: Cette petite a l'air d'une révoltée 1 Si elle n'en avait que l'air Mais, rassurez-vous, chère amie, nous en viendrons à bout de cette révolte. Remarquez bien que je ne veux pas dire par là que cous extirperons les défauts de Pépéè comme on tire les betteraves d'un champ. 11 se peut. même, que l'enfant demeure jusqu'à la tin de sa vie avec cet entêtement, cette ténacité exagérée que vous stigmatisez. Nous lui aurons cependant appris les moyens de résister à ses défauts, d'y résister jour par jour sans se décourager jamais-, Le bienfait de la lutte 1 C'est cela,

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FAITS DIVERS

DANS LES DEPARTEMENTS Explosion dans une usine Puy-de-Dôme. Une autoclave a fait explosion, mardi, dans une mine de Riom. Un ouvrier, M. Julien Lusne, 33 ans, a été tué. Deux autres ont tlé grièvement blessés Ai. J.-M. Robert, 25 ans, et Adolphe Mansat, 29 ans. Une enquête est ouverte pour déterminer les causes de cette explosion.

Le meurtrier de l'intendant Boniface est interné

Nord. M. Grosjean, juge d'instruction à Lille, vient de décider l'internement, dans un asile d'aliénés, du chômeur roubaisien Lampe, qui, le 1" septembre dernier, assassina, à coups de pistolet, l'intendant Boniface, directeur par intérim du service des pensions militaires à Lille. Le rapport des médecins aliénistes qui ont procédé à l'examen mental «le Lampe conclut, en effet, à la folie.

Découverte d'une affaire de détournement d'équipements militaires

Yonne. M. Bricau, commissaire spécial de la Sûreté nationale, a procédé, mardi, à l'arrestation du nommé Lucien Perrot, 48 ans, sous-agent militaire. Perrot est inculpé, en compagnie d'un de e«s ancien» oollegue», Pierre Hervé, grand blessé de guerre; qui a été laissé en liberté provisoire, d'une série de détournements commis depuis, deux mois à la station magasin militaire d'Auxerre. Les perquisitions opérées aux domiciles de Perrot et d'Hervé ont amené la découverte d'un stock, important d'équipements militaires, de chaussures de l'armée, de couvertures, de piquets, de tentes, de lanternes, de cordages, de traits, de sacs et également de cartouches de guerre, butin provenant ds la station-magasin.

Enfin, plus de 150000 francs en titres et en billets de banque ont été découverts au domicile de Perrot.

L'enquête va s'efforcer d'établir la destination des cartouches et équipements dérobés par les deux complices, de même que les noms de leurs recéleurs.

Arrestation de parents

qui séquestraient leur fille Cdtes-du-Nord. Une grave affaire de séquestration vient d'êtie découverte au

voyez-vous, que nous devons apprendre à nos enfants. Et, pour mieux le leur apprendre, nous ne devons pas craindre, nous parents, de lutter face à face avec l'ennemi, « en toute connaissance de cause ».

Comme la générale gardait un silence gros d'orage, Favry resta honteux d'en avoir tant dit s'il avait su les événements, il est fort probable qu'il n'aurait rien dit du tout. Aussi sursauta-t-il quand Mme de Sézac lui annonça en guise de réplique

Favry. j'ai cassé les vitres î Déjà murmura le bon notaire en tombant dans le fauteuil qu'on mil désignait.

Oui, déjà Et comme résultat, c'est tout ce qu'on pouvait attendre de plus inédit. Pour la première fois de sa vie, ma fille s'est évanouie

Eh bien dit le parrain révolté, vous v avez été un peu fort Comme si c'était à moi à vous apprendre qu'on doit ménager une petite femme rentrant de voyage de noces.

L'humilité de la générale ne durait jamais longtemps

C'est vous qui' ne l'avez pas ménagée, Favry rétorqua-t-elle. C'est à cause de vous qu'elle s'est évanouie Oui, à cause de vous Tant que je la secouais ferme, elle tenait très bien sur ses jambes- mais quand j'ai voulu employer le mode sentimental en suivant vos conseils, je l'ai vue tomber aux premiers mots prononcés. Mais enfin, murmura le pauvre notaire complètement abasourdi. Qu'est-ce que vous avez bien pu lui dire ? «~ OhJ une fort innocence p.hrase L,

hameau du Parc-en-Trfive, près de Londéac- Les fermiers Le Roux, par cupidité étaient allés chercher, il y a quelque temps, à l'asile de Begard où el:e était internée puur folie, leur lille Anna, et depuis la tenaient enfermée dans un lit transformé en cage.

Quand les gendarmes arrivèrent, ils trouvèrent Le Roux et sa femme, complètement ivres, veillant le cadavre d'un fils mort la veille.

Un médecin a fait diriger Anna Le Roux sur l'hôpital de Loudéac. Dernièrement les époux Le Roux avaient libéré leur fille Anna pour la faire travailler à la moisson; puis l'avaient ramenée chez eux dans la cage. Les parents indignes ont été arrêtés. Par suite du brouillard, un avion militaire s'écrase au sol 2 blesses

Marne. Mardi après-midi, un avion militaire du groupe aérien régional 547 de la Malmaison, piloté par le sergent Bencet et ayant le lieutenant Ravelet comme observateur, a fait une chute, par suite du brouillard, sur le territoire de la commune de Bussy-Lettrée, près de Chàlons-sur-Marne.

Les deux passagers ont été grièvement blessés.

Les auteurs de l'agression contre le patron de la barque « SaintJean sont arrêtés

Bouches-du-RhÔne. La police a arrêté, mardi après-midi, les auteurs de l'agression dont fut victime en mer, lundi, au large de Marseille, le patron de la barque de pèche Saint-Jean, M. Bertinelli.

Ce sont deux jeunes gens de 18 ans, les nommés Angelo Alborgetti, né le 26 octobre 1919 à Prescore (latlie), et Joseph Guil, né le 29 septembre 1919, à Bellargue (Hérault).

Tous deux travaillaient Alborgetti comme manœuvre, et Guil comme soudeur, dans une usine de Brignoud, commune de Villars-Bonnot (Isère). Interrogés, les deux ieunes agresseurs ont déclaré qu'ils avaient cru pouvoir trouver du travail à Marseille. Ils firent une première sortie en canot vendredi dernier et ne tardèrent pas à épuiser le millier de francs qui constituait leur •pécule.

Démunis d'argent, Ils résolurent de s'en procurer, même au prix d'un crime. L'état de M. Bertinoili est des plus satisfaisants.

NOUVELLES DE L'AIR De Londres au Cap

en quarante-cinq heure. Un jour, vingt et- une heure et une minute pour relier Londres et Le Cap. Telle est l'admirable performance réalisée par l'aviateur Clouston et Mrs Kirby-Green à bord d'un avion Cornet.

Les deux aviateurs avaient quitte Londres dimanche, à 21 h. 54 ils ont atterri au Cap mardi, à 18 h. 57, après un raid de 11 365 kilomètres, ce qui représente une moyenne commerciale de plus de 254 km.-heure.

Le précédent record, quj appartenait à Amy Johnson. se trouve battu de trentetois heures vingt-trois minutes. Les deux pilotes comptent repartir jeudi matin pour Londres avec l'intention de battre le record aller et retour.

Comme elle ne voulait pas me dire ce qui ia poussait à quitter Couture, j'ai cessé de crier et je lui ai demandé très doucement si ce n'était pas le souvenir de René Daubel qui lui rendait si pénible le séjour au manoir. Alors, elle est tombée, sans un mot, sans un soupir™ Une fille solide qui ne sait pas ce que c'est qu'une migraine. Une fille que j'ai' élevée comme un garçon et qui se pâme pour une parole affectueuse Ah Il est jolK votre système d'éducation 1

Tout système appliqué trop tard est nuisible II y a cependant un remède. Un remède pire que le mal soyez pas méchante, Jacquetine, alors qu'intérieurement vous mourez d'in*. quiétude. Ce n'est pas pour me faire, des reproches que vous m'avez retenu ici, c'est pour me montrer la situation telle qu'elle est afin d'en chercher l'issue avec moi.

Si vous la trouvez., l'issue, vous serez bien malin

Favry n'écoutait plus il avait joint ses mains sur ses genoux et il semblait méditer profondément. Enfin, il demanda Me permettrez-vous de vous poser une question ? Q

Allez-y! 1

Martine a-t-elle accepté librement Jean Daubel ?

Mme de Sézac se troubla elle dit, sans regarder M' Favry

Après la pénible confidence que vous avez bien voulu me faire, l'autre jour, mon bon Charles, je vous dois un aveu. et je croirais manquer à l'amitié en ne vous

disant pas ma part de responsabilité dans i les seconde^ nançailles de ma fille. Jean;

La carrière

du général Billotte le 10 février 18T5 à Somme-Val (Aube), le général Billotte est sorti de Saint-Cvr en 1896 et a été affecté à l'infanterie coloniale. Il a servi au Tonkin, puis en Chine. Breveté d'état-major, il fut stagiaire de 1909 _à 1911 à l'étatmajor du Gorps d'armée colonial, en France.

Il sert ensuite de nouveau au Tonkin, puis au Maroc, où il commande un bataillon au début de la guerre, jusqu'en avril 1915.

li est appelé à cette époque au grand quartier général comme chef du bureau des théâtres d'opérations extérieures. De 1917 à l'armistice, il exerce les fonctions de chef fïu 3f bureau de l'étatmajor de l'armée, puis commande comme colonel une infanterie divisionnaire et une brigade d'infanterie. Il est détaché ensuite en Pologne, où il fait partie de la mission militaire française. Promu général de brigade le 11 juillet 1920, il est nommé au commandement de la 1" brigade de l'infanterie de Tunisie et à la subdivision de Tunis, le 9 février 1921.

Commandant une brigade, puis une division à l'armée du Levant de 1921 à 1925, il fait campagne au Maroc de mars 1925 à mars 1926 comme commandant de division, puis repart au Levant à la tête des troupes de la région Nord de la Syrie.

Promu général de division le 9 avril 1927, il est rapatrié en 1927, commande la 10* division d'infanterie, puis la division d'infanterie coloniale, puis il est nommé commandant supérieur des troupes d'Indochine en juin 1930. Rapatrié en 1932, est promus membre du Conseil supérieur de la guerre le 3 novembre 1935.

2 blessures de guerre.

9 citations dont 8 à l'Ordre de l'armée. Grand officier de la Légion d'honneur du 24 décembre 1931.

HH

Une nouvelle affaire des « Cagoulards »

On se rappelle la;'f^çouverte. au mois de septembre dernier, d'une affaire de détention d'arme-s, dont les membres avaiènt choisi la savoureuse dénomination de « Cagoulards ». Cette affaire tomba d'ailleurs rapidement dans l'oubli.

De nouveaux faits relatifs au trafic d'armes viennent d'être découverts et depuis^quelqties jours les services de la Sûreté nationale opèrent de nombreuses déinarv-hes tout en gardant une certaine discrétion sur les opérations en cours.

On sait cependant que cinq arrestations ont été opérées mardi à Dieppe et à Paris.

A Dieppe, le comàiissaire de police a perquisitionné chez M. René Anceaux, entrepreneur de couverture, 24, rue de la Barre, qu'ils ont longuement interrogé, ainsi qu'un de ses employé*, M. Vasselin, ouvrier plombier. A la suite de ces interrogatoires, les deux hommes ont été éerisués i la prison du Pollet.

On a arrêté, d'autre part, à Paris, M. Robert-Marie Gérard, de- La Motte Saint-Pierre, directeur d'un garage rue Ampère, et M. et Mme Juchereau, 37, rue Ribéra, chez lesquels un important stock d'armes aurait été découvert.

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Daubel est venu de lui-même vers Martine j'estime, même, qu'après l'accident de son frère, il éprouva vite pour elle un amour profond, mais je suis forcée de reconnaître que ma fille ne lui rendait pas cet amour, ou plutôt. qu'elle luttait contre le nouveau sentiment succédant au premier. C'est moi, mon ami, qui ai pris, sans le savoir, le fiancé probable de votre petite Véronique. C'est moi qui", voulant guérir le mal par le mal, ai poussé Martine dans les bras de Jean Daubel.

Alors. Elle ne voulait pas ? Elle faisait des manières. Des manières inexplicables d'ailleurs Elle parlait de s'ensevelir dans un cloître. De # ne vivre que de sa douleur. Enfin Tout un programme de veuvage blanc dont elle m'excluait, puisque, déjà, l'idée de fuir Couture lui était venue.

Elle avait déjà cette idée dit Favry atterré, et, le sachant^ vous avez trouvé naturel de la pousser à un mariage qui l'obligerait justement à demeurer dans le pays En somme, vous n'avez pensé qu'à vous. Vous vous assuriez ainsi la présence de Martine

Je pensais elle aussi s'écria la générale, véhémente. Je voulais l'arracher à sa peine exagérée. Une peine qui aurait fini car la tuer, Favry, croyez-moi donc Vous ne savez pas ce que c'est que voir souffrir son enfant. Oh pardon 1 j'oubliais A!ors, vous devez comprendre ce que fut mon supplice pendant ces deux années qui suivirent l'accident de René. On avait tout fait pour effacer le passé. L'embarcadère avait été démoli. le canot donné à quelque pêefrBur..V 3'avais .même refusé d'accéder au désfc1 de Martine,

Courrier fiscal

Pour obtenir une rtponte dans ce Courrier, adresser lell demande» de renseigne- menta è M. le rédacteur du Courrier fiscal. 8, rue Bayard, Parié, Vlll; en indiquant le nom, te numéro ou le pseudonyme sous tf quel la ri-ponte doit paraîtra

Bernadette. Faites valoir en Justice les améliorations apportées à l'appartement depuis I9li. i.

Vu Champenois. L'offre proposée me paraît équitable, le taux de la rente viagère qui serait consentie par une Compagnie d assurances dans un cas semblable moyennant le versement d'argent liquide ressortant a 12,20

A'° S3. Camr Sacre de Jésus, sauvez la France, 1- Si vous n'avez plus vos parents, vous pouvez déposer de vos biens comme vous l'entendez. 2» Si vous faites un testament authentique, vous n'aurez a payer au notaire que les bonorsires e* frais de rédaction, soit une quarantaine de francs environ.

Hatnt, Bordeaux. Je tous conseille de faire établir à votre nom les mémoires des entrepreneurs et de blen raire spéciner qu'ils sont acquittes par vous. Faites faire ensuite par votre sœur une reconnaissance de dette par acte notarié pour une somme égale aux sommes que vous aurez payées pour la construction du garage. Au décès de votre sœur, vous pourrez demander que le montant de sa dette soit déduit de l'actif de sa succession.

Un abonné de la première heure. 1» Le chef de famille est imposable à lUmpot général sur le revenu, tant à raison de ses revenus personnels que de c&us de sa femme et des autres membres de la famille qui habitent avec lut. Toutefois, 11 peut réclamer des impositions distinctes pour ses enrants et autres membres de sa famille, saur son conjoint, lorsqu'ils tirent un revenu de leur propre travail ou d'une fortune Indépendante de la sienne propre. Vous pouvez user de cette faculté en mentionnant votre fils à la première page de votre déclaration, dans le cadre réservé a cet effet. Héponse négative. Jean Darnoy. La contribution mobilière est déductible seulement pour l'établissement de l'impôt général sur le revenu, Impôt auquel vous n'avez d'ailleurs pas éi« assujetti Votre Imposition a la cédule des professions non commerciales est régulière. P. t\, à L. !• Réponse affirmative. 2" La meilleure solution consiste a acheter la maison au nom de la nièce, car une donation faite hors contrat de mariage coûteralt 36000 francs de droits.

P. A. Je vous conseille de faire citer ce locataire en justice de paix.

Abonné 33159. L'assuré social qui a versé moins de cinq années de cotisations a droit a la rente correspondant aux versements Inscrits a son compte Individuel d'assurance-vIeillesse, Si cette rente est inférieure à 50 francs par an, il peut demander le remboursement sans intérêt des sommes inscrites à son compte Individuel d'ass u rance-vleillesse.

P. M. Voir réponse faite ci-dessus à « Lecteur A. G. ».

l Ml. L'imposition établie d'office dans votre ancien domicile formant double emploi avec celle que vous avez payée doit obligatoirement être admise en dégrèvement si la rtflamation que vous avez adressée au directeur des contributions directes a été faite régulièrement.

J. B., isoa. A mon avis, vous devez payer la taxe de 2 dans les deux cas indiqués.

Lecteur de « la Croix », V. M., 10. 1° L'article 1754 du Code civil énumere les réparations locatives ou de menu entretien dont le locataire est tenu. Ces réparations sont tlxées par l'usage des lieux, mais la convention peut modiner les obligations du preneur. Elles comprennent en général lo lecrôplment du bas desja urs jusqu'à uauteur d'un mètre, le remplacement (tes vitres cassées, les réparations a faire aux portes, fenêtres, gonds, targettes et serrures. Ces réparations ne sont pas à la charge du locataire lorsque celui-ci est à même de démon- trer que la dégradation est due a la vétusté, à la force majeure ou a un défaut de construction. 2° La vidange de la fosse d'ai- sances est a la charge <lu propriétaire s'n n'y a clause contraire (Code civil, art. l"5fi). Vieil abonné pértgourHin. 1" La fille naturelle n'ayant qu'une sœur légitime a droit au quart de la succession de sa mère. La succession doit être déclarée dans les six mois du décès au bureau de l'enre- gistrement du dernier domicile du défunt. S. m., 93. Réponse affirmative, mais seulement en cas de changement de locataire.

Vh étudiant en droit. A mon avis. le seul moyen de faire un versement anonyme à l'Etat consiste & acheter et a détruire des titres de rente.

Aimant Bernadette Soubiràus no 13. Réponse négative si les oppositions sont faites contre l'héritier et ne concernent pas une dette du défunt.

Retins, une fidèle abonnée. La reconnaissance de dette rédigée sur papier libre est valable mais si vous aviez besoin de la produire en justice, il voua serait ré- clamé une amende égale a G du montant de la dette.

Sainte Anne et Notre-Dame des Dunes. 1» Les neveux n'étant pas héritiers réser- vataires n'ont aucun droit à la succession, a défaut de dispositions testamentaires eu leur faveur. Cette personne peut par testament partager ses biens par moitié entre son petit-fils et le neveu qui vit avec elle. 2» Je conseille a cette personne de voir un notaire pour l'établissement de son tes- tament. 3° La déclaration de succession doit etre faite au bureau de l'enregistrement du dernier domicile du défunt dans les six mois du décès. L'apposition des scellés est nécessaire lorsqu'il y a des héritiers mineurs ou absents.

A'« 38, A. L. F. Pour un revenu de 12 000 francs, l'impôt général sur le revenu à payer s'élève à 20 francs. Ce veuf n'étant pas imposé à l'impôt général sur le revenu a toujours droit à la pension d'ascendant. quels que soient les revenus de la fille célibataire vivant avec lui.

B. S., abonné l 482. Cette proposition de loi n'a pas encore été votée. Actuellement, le propriétaire peut seulement réclamer en sus du loyer l'intérêt au taux de 4 des dépenses faites d'accord avec le locataire pour l'amélioration des conditions de jouissance, par exemple installation de l'eau, du gaz, de l'électricité, du chauffage central, etc. (Loi du 3u juin 1935, art. 2.) Castellto, n° 11. 1» Vous pouvez vous; mettre en règle en versant les cotisations' arriérées augmentées de 10 pour Intérêts de refard. Adressez-vous au service régional des assurances sociales, 23-25, rue du Champ-Jacquet, a Rennes.

Savoir. Si au 1~ août 1914 le loyer de cet appartement excédait 500 francs, le locataire ne bénéficiant plus d'aucune prorogation légale de jouissance devra quitter les lieux le 24 décembre prochain, date d'expiration du bail en cours. Si au 1er août lflii le loyer était compris entre 251 et 500 francs, le locataire peut conserver l'appartement Jusqu'au 1er janvier 1938, et si le loyer d avant guerre était Inférieur a 250 francs, la prorogation légale de jouissance qui lui est accordée ne prendra fin qu'au 1" juillet 123S.

La Boue Biliaire

cause fréquente des douleurs du Foie

Remarquable efficacité d'un traitement végétal

Autrefois, toute crise douloureuse du foie était étiquetée colique hépatique. Mate les progrès de la radiographie ont permis de se rendre compte que, dans !a majorité des cas, il n'existe pas de calculs dans la vésJcele biliaire. Sa distension est due à la présence de boues biliaires dont l'écoulement s'opère avpe difficulté à travers les canaux excréteurs, sous l'influence des contractions vésiculaires.

Ces douleurs au côté droit, qui sont continuelles ou se manifestent par crises et s'accompagnent souvent d'une

On ne doit pu "$«&" «• foie atteatioa iarne si retu reae>tci un» «koleor, as* Uardtar m a paat aa cite dnit 1

légère élévation de température en fin de journée, ne sont pas les seuls symptômes de rétention biliaire et d'insufflsance hépatique. On observe, en outre, de l'inappétence; des nausées, de la constipation ou des débâcles diarrhéiques avec selles verdâtres ou décolorées, du ballonnement du ventre, des migraines, des vertiges, de l'insomnie. une grande fatigue générale, des troubles du caractère (neurasthénie, irritabilité), l'apparition de signes d'mtoxication (urticaire, éruptions cutanées), etc. Parfois, une vague teinte jaunâtre des conjonctives et de la peau apparaît par intermittences. Les urines peuvent être colorées en brun acajou et diminuées de volume le malade maigrit. Parfois aussi le foie augmente de volume et se congestionne; son bord inférieur déborde les fausses côtes et devient sensible à la pression.

Nous disposons aujourd'hui, pour fluidifier la bile et décongestionner le foie, d'une médication végétale particulièrement active et qui a l'avantage sur le calomel (si apprécié naguère) de n'être pas toxique. Il s'agit de l'Hépascol François (extrait total de feuilles fraîches d'artichaut associé au boldo, au combretum et au jaborandi). L'Hôpascol Prançôlâ prdvbqtie ufi& abondante et. salutaire émission de bile qui entraîne les boues biliaires et dé- sengorge ainsi la vésicule. Il déconge*-

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Lancement

d'un croiseur américain Un croiseur de 10000 tonnes, le Wichlta, a été lancé par les chantiers maritimes de Philadelphie. Son armement comporte notamment neuf canons de huit pouces et huit de olnq pouces, et quatre avions.

Le Wichita est le dernier des 18 croiseurs construits par les Etats-Unis en vertu du traité naval de Londres.

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Au Conseil national de la main-d'œuvre Le Conseil national de la main-d'œuvre s'est rénni pour procéder, sous la présidence de M. Philippe Serre, sous-secrétaire d'Etat au ministère du Travail, à l'examen d'un projet de décret codifiant l'ensemble des textes réglementaires relatifs au cha-

mage.

M. Philippe Serre a exposé l'économie du projet et longuement commenté les dispositions nouvelles introduites dans ce texte qui constituera en quelque sorte la charte du chômage.

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Un monument à la mémoire Iles aviateurs tmbés au Maroc Sur I initiatiTe du général Bourcat, un monument va être élevé, au Maroc, à la mémoire des aviateurs tombée au Maroc. L'inauguration en a été fixée au iS décembre la cérémonie sera préaidée par le général Soguès le ministre de l'Air sera représenté.

Les familles des aviateurs dont les noms «ont gravés fur le socle recevront une invitation particulière toutefois, si l'invitation ne parvenait pas à quelques-unes d'entre elles, elles sont priées de demander les renseignements qu'elles désirent au Comité d'organisation ou au secrétariat général du protectorat.

laquelle voulait faire marquer d'une croix de pierre l'endroit de l'embarcadère. Vous avez eu tort. Cette croix eût peut-être été un refuge pour la désolée. Et laissez-moi vous dire que, pour faire oublier à Martine la mort d'un Daubel, il ne fallait pas la rejeter dans les bras d'un autre Daubel.

Affaire d'appréciation

C'était justement à votre fille d'apprécier la valeur d'un tel remède. Si elle répugnait à l'accepter, c'est qu'elle avait des raisons.

Mais puisque j'étais persuadée qu'elle aimait Jean 1

Vous étiez aussi persuadée qu'elle luttait contre ce sentiment découvert çn elle. Repousser la consolation d'un s-emblable amour à une heure où la désolation est infinie, c'est déjà très angoissant comme problème Cela seul m'eût fait interroger ma fille avec patience et. tendresse pour connaître les raisons de sa répugnance. Martine n'a-t-elle jamais tenté de vous faire une confidence ? 4

C'était précis: Mme de Sézac ne rougit pas, cette fois elle pâlit jusqu'aux lèvres Euh Oui. C'est-à-dire, murmurat-t!!e d'un air qu'elle voulait dégagé et qui ne donna pas le change à Favry attentif. C'est-à-dire qu'elle a pleurniché la veille du contrat. De la fatigue je l'ai envoyée se coucher.

Oui, je vois comme aujourd'hui Et ensuite

Mon pauvre Charles, êtes-vous assommant Ensuite. le soir de son mariage. 4e cliché classique.- la confidence du dernier moment, l'émoi d'une jeune mariée-a

tienne le' foie et exalte toutes ses fonctions, en particulier la fonction aatltoxique, si Importante pour le bon état général. Très rapidement, les douleurs disparaissent le foie et la vésicule reprennent leur volume normal en assiste à la disparition de toua les phénomènes morbides énumérés ptus haut. Voici d'ailleurs ce que tes malades traités par l'Hépascol François disent de ce remède

« Je souffrais depuis la naissance de mon petit garçon de fortes crises de foie. Grâce à l'Hépaseol François, ces ont disparu et je peux manger à peu près de tout sans inconvénient. » Mme C. à Villejuif (Lettre 593). « Ancien légionnaire, j'avais gardé une maladie de foie douleurs au côté droit, insomnies, manque d'appétit. J'étais toujours nerveux. Sur les conse.ils d'un camarade, j'ai pris de l'Hépaseol François. Des le premier flacon, j'allais mieux. Au deuxième, tous mes ennuis avaient disparu. M' G. Faubourg Saint-Antoine, Paris (Lettre F S»\

L'efilcaoité de l'Hépaseol François est telle qu'elle est souvent sensible dès la première semaine de traitement. Vons pouvez en faire l'essai en toute confiance, il n'a aucune contre-indication et peut être donné même à de Jeunes enfants.

Saint-Come.

ti.-B. L'Hépaseol François est en vente dans toutes les pharmacies. Une documentation du plus grand Intérêt sera adressée sratultement a toute personne qui en fera la demande aux Laboratoires de l'HépwcoI François, W>, cours d'Alsace-Lorralne, & Bordeaux.

A nos camarades tuberculeux

L'unité des deux organisations de tuberculeux civils les plus anciennes en date et les plus puissantes en nombre est réalités. Depuis to 1" août, nos camarades ne s'inscrivent plus à la F. K. C. D. A. <F«d#ratlon nationale (1rs Comités de défense et d'amicales) ou à ri'. N. 'r. C. (Union national des tuberculeux civil»), mats à Fédération milnoe dnnt Ils ont tant désiré lit rréatlon peur la défense de leurs Intérêt» matériels et sociaux, et qui constitue 1<> groupement le plus rort et le pills coMrent. Adresse 28, rue Bonaparte, Paris, VI». Jious savons que nous pouvons avoir conaance les uns dans les antres, parce <|Ui\ tous, nous avons le même deslr, parce que tous nous voulons améliorer le sort de nos camarades victimes de la tuberculose. Les résultats -substantiels peuvent être, obtenus nous les obtiendrons si nous fatsons la preuve de notre cohésion et de notre Indépendance.

Nous mettons à la disposition de tous no* adhérents notre service Juridique, pour toute affaire d'A. M. O., pension d'invalidité, prestation d'A. inyor. allocations familiales, dispensaires, réduction de- tarif sur les réseaux, constitution de bibliothèque, cours par correspondance.

La Fédération unifiée est la seule organisation spécialisée dans la défense et la protection des tuberculeux civils par l'aménagement des nouvelles lots sociales,

La vie devient plus chère en Angleterre aussi

On mande de Londres que les statistiques du ministère du Travail révèlent que le 1*' novembre le prix de la vie en Angleterre était de 60 plus élevé qu'en Juillet 1914 et de 51 plus élevé que le 31 octobre 1936.

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TOURISTES..

Consacrez I une Visite a laon Visitez notamment

La cathédrale,

la salie des Assises, 1

l'ancien Evëché,

la Porte d'Ardon,

la Porte de Soissoni,

l 'Eglise St-Martin,

le Musée,

la Tour Penchée,

l'ancienne Chapelle,

des Templiers,

le Tour des promenades.

(superbe panorama)

BILLETS DU DIMANCHE

et jour férié

fUducKoa de 40 0/0.

ûéllvrês au départ de

PARiS-NoRD

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Et t vous l'avez écoutée, cettt confidence ? Y

Pour qui me prenez-vous ? C'était, 1* moment ou jamais de secouer l'enfant en l'envoyant faire ses confidences à son mari. Et elle est partie là-dessus. dit le notaire pensivement. `

Oui, elle est partie, et vous voyez bien qu'elle n'en est pas morte

Bien malgré lui, M* Favry ne put retenir une exclamation

Pauvre petite enfant

Vous la plaignez ?

Beaucoup. Mais je vous plains plus encore! Aujourd'hui, l'irréparable' est fait L'enfant est mariée. Que ce soit, de gré ou de force. elle est mariée. Lh voilà obligée de vivre aux côtés du frère de René, auprès de ses parents, dans rv manoir qu'il aidmait. et cela, toujours! toujours Si l'on véut bien mesurer la répugnance qu'avait Martine à rencontrer quelques heures Jean Daubel, lors de ses secondes fiançailles, et quel bouleversement, en résultait pour elle, nous avons une faible idée de ce que souffrira cette jeune femme dont les sentiments « méthodiquement » refoulés ont exacerbé la sensibilité. (.4 suivre.)

Guy Wirta.

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