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Titre : La Croix

Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte

Éditeur : La Croix (Paris)

Date d'édition : 1937-01-21

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 104176

Description : 21 janvier 1937

Description : 1937/01/21 (Numéro 16544).

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG87

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k4429215

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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ADVENIAT REGNUM TUUM

Jeudi 21 janvier. Sainte Agnè». Vendredi 22 janvier. Saint Vincent.

H111111·IIHI.·111·IH111111·111.1111

Là Journée

Paris, le 20 janvier 1937.

Dans un discours très important sur la politique internationale, M. Eden a confirmé que la Grande- Bretagne n'interviendra pas en Espagne. Mais il a fait entendre, après avoir approuvé l'attitude de la France, que l'Angleterre ne tolérera pas, en ce qui la concerne, une immixtion politique ou militaire étrangère quelconque tant en territoire espagnol que dans la zone marocaine.

M. Roosevelt inaugure aujourd'hui officiellement sa nouvelle et deuxième présidence, par la prestation de serment au Capitole.

Le Conseil de la S. D. N. se réunit jeudi en session ordinaire. A l'ordre du jour figurent notamment les affaires de Dantzig et d'Alexandrette.

Le contre-amiral LE BIGOT, promu au grade de vice-amiral à compter du 15 mars 1937, qui vient d'être nommé commandant en chef des forces navales françaises en Extrême-Orient.

Le colonel Beck s'entretient avec M. von Neurath Le colonel Joseph Beck. ministre des Affairps étrangères de Pologne. se rendant. à Genève, est arrivé mercredi matin à Berlin.

M. Beck a profité de son passage dans la capitale allemande pour s'entretenir. avec le baron von Neurath, ministre des Affaires étrangères du Reich. Aucune précision n'est donnée sur la nature de cette entrevue, mais dans les milieux polonais on déclare qu'elle a porté sur la situation politique générale.

OHXM~«tt-M~M~

Le roi LÉOPOLD 111 se repose des fatigues du pouvoir à Montana-Vetmala (Suisse). Le voici (avec des lunettes Beirç»), «a compagnie d'un intime.

BLOC CONTRE BLOC

On entend à l'occasion expri-'mer l'idée que le salut du pays et celui de la religion seraient obtenus en France par l'institution au Bloc des bien-pensants contre le Bloc des adversaires de l'ordre social et de la foi chrétienne. Certes l'union des honnêtes gens, des « partisans de l'ordre » contre le communisme, la révolution, les destructeurs conscients ou inconscients de la grandeur nationale et de la moralité pu blique, a toujours été, en même temps qu'un idéal difficilement réalisable en périodes ordinaires dans notre pays, un devoir que tous les bons citoyens ont reconnu nécessaire et qu'ils ont spontanément mis en pratique aux jours de crise ou aux heures de danger. Mais la formation d'un bloc politique, avec ses chefs, son programme défini et détaillé, ses luttes inévitables et passionnées, surtout lorsqu'il dépasse la portée d'un parti ordinaire et prétend séparer en deux camps les citoyens d'un même Etat, est tout autre chose la préparation de la guerre civile, l'annonce plus sûre encore de la guerre étran-

§ere.

Nous l'avons expérimente en 1914 et depuis. chaque fois que la France semble de nouveau coupée en deux, des ennemis tenaces ou des concurrents jaloux ne manquent pas de se réjouir et de prophétiser notre ruine. Le fond du caractère français d'ailleurs leur échappe.

Dans les luttes les plus violentes qui nous opposent, malgré les apparences et en dépit des drapeaux, il y a des points de contact profonds un christianisme latent, même chez de nombreux adversaires de notre foi un besoin d'apostolat désintéressé et de dévouement généreux, même chez ceux qui, à première vue, font figure d'opposants irréductibles aux transformations politiques opportunes et aux réno-

vations sûcialfis., nécessaires..

Cependant, décriera quelqu'un, le monde est inévitablement partagé en deux armées, celle des amis du bien et de la vérité et celle de leurs ennemis.

Cette distinction, si elle est prise trop à la lettre, si l'on n'en compiend pas le sens profond, risque de ne plus cadrer avec les enseignements de la religion ni avec les données de l'expérience. A la fin des temps, il en sera sans doute ainsi, l'humanité étant è jamais partagée entre les réprouvés et les élus. Mais en attendant, la situation des hommes est autrement complexe. Chez le pire criminel, la grâce de Dieu, toujours prévenante, travaille à exciter des sentiments de réparation et de sainteté; d'autre part, l'âme la plus avancée dans les voies de la perfection est exposée d'un instant à. l'autre, si elle n'est point fidèle, à tomber dans les abîmes de la corruption morale ou de l'incrédulité.

Un peu partout sur terre le mal se mêle au bien et le bien au mal; des intentions coupables corrompent des actions objectivement bonnes et à l'opposé on désire, on s'imagine bien faire, on se trompe de bonne foi, on gagne des mérites, on n'en accomplit pas moins des actions qu un esprit plus éclairé juge reprehensibles et qui peut-être scandaliseront sinon les contemporains, du moins les générations à venir (i;.

Pour éviter ce danger, il est nécessaire de revenir souvent au doaroe central du christianisme, le mystère de l'Incarnation Dieu s'est fait homme, afin de nous enseigner, afin de réaliser en nous et avec nous cette collaboration du divin et de l'humain, de l'ordre surnaturel et de l'ordre naturel qui, sans rien détruire,

m re-la explique pour le dire en nassant -les difficultés du journaliste cathoUmie quand il est obligé de juger des faits concrets et qu veut rester dans la ligne très droite de 1 impartiale et de l'objectivité. Cela exp iaue encore les silences que l'autorité eeclé- riutlque est parfois obligée de garder ou 1^ réservas qu'elle se croit tenue de faire a la surprise ou au chagrin de ceux qui. souffrant durement dans leurs intérêts ou dans leurs sentiments, ne comprennent ni ces ré.serves ni ces

silences.

"défendre et restaurer les droits et l'honneur de Dieu et de la reltgion est une tâche périlleuse et difficile », déclarait le U septembre dernier S. b. Pie M aux rêfuKlés d'Espagne en Italie. Ceuxci échappés aux menaces et spectateurs des incendies et du sang verse, en portaient en quelque sorte témoignage. Mais, reprenait le Pape, la tâche des dé- fcnseurs de l'ordre religieux et social est aussi difficile et périlleuse « parce que trop facilement, l'ardeur et les difflcultés de la défense la rendent excessive et non entièrement justifiable ». Et h ajoutai! entin cette grave remarque ̃ San-; i-ompler qu'il peut facilement y avoir des intentions moins droites et des intérêts égoïstes ou de parti qui interviennent pour troubler et altérer toute la moralité de l'action et toutes les responsabilités. »

par LEON MERKLEN transforme pourtant toute notre vie, culturelle et sacramentelle d'abord, mais aussi profane, dans toutes nos relations individuettes ou sociales.

Dès Mors la conception chrétienne de la vie, avec sa préoccupation de n'éliminer aucun des aspects légitimes des problèmes qui se présentent à nous. sera comme tous les mystères, un scandale pour les Juifs et une folie pour les gentils.'

11 serait plus simple, semblet-il, d'orienter nos pensée*, nos actions dans un sens unique, dune manière unilatérale, avec la préoccupation d'un résultat" immédiat qui, pour le moment, aurait vraisemblablement son éclat mais cette manière de faire compromettrait l'avenir et restreindrait à un point de vue particulier l'universalisme du catholicisme les deux mots sont dans leur étymologie synonyme?.

Suivant les circonstances, l'Eglise appuiera donc tantôt plus sur un aspect de la vérité religieuse, une condition de l'ordre social, une nécessité de la vie chrétienne. tantôt davantage sur d'autres qui, sans leur être opposés et quoique leur paraissant contraires, sont vraiment pour eux des points de vue complémentaires.

Et voilà qui montre pourquoi nous, catholiques, devons absolument, surtout aux périodes de trouble, rester nous-mêmes. Notre mystique ici le mot prend tout son sens et son efficacité peut rencontrer dans les mystiques partielles qu'on nous oppose des points de vue justes. des satisfactions réelles. Elle ne fait que retrouver là des biens qui lui appartiennent en propre. Mais s'identifier avec ces mystiques humaines, incomplètes, serait à la fois s'abuser et trahir. Un lecteur m'écrivait, il y a quelques mois « Je ne connais qtrtTngTfawgj r l'aotorRfo te Ch*is£ prÊfhc1 l'autorité, l'Eglise rc«pecfe l'autorité, la viA chrétienne est tout entière fondée sur l'autorité. »

La dmiRTn phrase est absolument juste mais l'affirmation première exagérée. L'Eglise connaît autre chose que ^l'autorité par exemple, la liberté.

« il n'y a pas un minimum de liberté," n'y a plus de christianisme possible », disait S. S. Pie XI. Et il aurait pu parler de même au sujet de l'autorité.

Ce que réclame le christianisme, c'est une liberté mesurée, une autorité ordonnée, une synthèse qui d'ailleurs variera avec les pays et avec les temps de ces deux biens, tous deux indispensables dans une société humaine pour atteindre comme il convient notre fin.

(Voir la suite page 2, colonnes 4 et 5.)

••»

En Éthiopie

Rome, 20 janvier. On apprend d'Addis-Abeba que le maréchal Graziani, actuellement a Irgalem, dans le pays des Sidamo, a pris personnellement le haut commandement d'un vaste oycle d'opérations qui doivent commencer contre

des îroupes de dissidents réunis par

le ras Desta Damtou.

Le général Geloso avait déjà constitué une colonne spéciale. Plusieurs autres colonnes lui sont adjointes.

Un deuxième cycle d'opérations est sur le point de suivre dans le pays des Aroussi. Le général Nasi se rendra à Gondar, d'où il partira à la tête d'une légion libyenne.

DORET ET MICHELETTI

se sont envolés en direction de Tokio

Les conditions atmosphériques s'étant améliorées, l'aviateur Marcel Doret et le radio-télégraphiste Micheletti, qui entreprennent le raid Paris-Tokio. ont décollé mercredi matin du Bourget, exactement à 6 h. 56 m. 6 s.

La première étape du raid doit les amener à Brindisi, après être passé par Nice, la Corse et Rome.

Le raid se poursuivra alors par la ligne normale empruntée par les avions commerciaux et passant par Le Caire, Bagdad, Bassorah, Karachi et Raogoun. A ce mo-

1 La Phalange libanaise w

L'article 5 du traité franco-libanais stipule que le gouvernement de la République du Liban est responsable du maintien de l'ordre et, de la défense du territoilp du nouvel Etat, fonctions qu'exerçaient auparavant les troupes françaises. Conformément à ces prescriptions, le gouvernement de Beyrouth a constitué une milice dite « Phalange libanaise », chargée de la police intérieure. On voit, sur notre gravure, une récente parade des phalangistes à Beyrouth, au cours de laquelle le drapeau est présenté aux jeunes recrues.

Une toute ¡

petite chose

Originaire, comme pas mal de Pa-)

Originaire, comme pas mal de Pa-

risiens, -de la province, je reçois chaque semaine une feuille chargée en principe d'apporter jusqu'au milieu des brumes de la capitale quelques rayons du soleil méridional cher à mon cœur.

Ce journal, conformément aux usagés, publie à la fois des informations politiques et des nouvelles locales. Ltes premières ont de l'intérét, mais pas au point de remplir d'enthousiasme un chroniqueur parlementaire déjà repw, et, en outre, ne sont jamais trèt joyeuses. Les se-

condts, à l'anissfm^epnisf trop -d'an-

rorrdcs,-à Puttiaarrn~ntt~tro~~lre~-

nées, parlaient seSlement d'événe-

ments tristef, de la crise, de toutes les crises, furtout des « fabriques »

fermées des faillites ouvertes.

Or, pfur la première fois, j'ai pu lire doits le plus récent numéro, une note, une note « payante », il était dit à peu près

je L'usine Durand demande du personnel pour tel et tel emploi. Conditions avantageuses. x

C'était là une petite, une toute petite chose dont je ne veux pas exagérer l'importance.

Elle m'a cause tôut de même un certain plaisir. P. L.

Les élections

aux Conseils de gérance des postes d'émissions radiophoniques En application des récents décrets et arrêtés du ministre des P. T. T., les possesseurs d'appareils radiophoniques qui ont acquitté leur redevance annuelle vont être appelés prochainement à voter pour désigner dix représentants des auditeurs dans les Conseils de gérance des postes d'émissions d'Etat.

Dans les circonstftftces actuelles, il n'est pas besoin d'insister sur le devoir qui s'impose. à tous les auditeurs d'utiliser leur droit de vote, afin d'assurer dans ces élections le triomphe des forces spirituelles et traditionnelles françaises. L'association Radio-Famille de la région parisienne est parvenue en ig35 à faire passer sept candidats sur dix.

Elle lance un nouvel appel à t'occasion des prochaines élections, afin que les Français soucieux des droits de la famille, de ia patrie et de la religion, bloquent leurs snffragej sur la liste qu'elle leur présentera et qu'elle espère établir dans un large esprit de collaboration et d'union.

ment, ils fileront sur Hanoi pour reprendre ensuite la même route que l'aviateur Japy Le raid Paris-Tokio de Doret est absolument semblable à celui tenté par Japy. C'est aussi le même matériel un Simoun à moteur Renault-Bengali de 220 CV, appareil dont les réservoirs supplémentaires permettent un rayon d'action de 3 500 kilomètres.

Doret et Micbeletti disppsent d'un appareil de T. S. F. capable d'émettre et de recevoir les émissions sur grandes ondes et sur ondes courtes.

M. Wellington Koo

ambassadeur de Chine à Paris ouvre jeudi la session du Conseil de la S. D. N.

Comme nous l'avons annoncé, la 9G* session du Conseil de la S. D. N. s'ouvrira jeudi, à 17 heures, à Genève, e'.lo sera présidée par M. Wellington Koo, ancien ministre des Affaires étrangères de Chine, ambassadeur à Paris. Son ordre du jour est suffisamment ohargt pour qu'on prévoie une semaine de tratttœt. -••-<̃̃ Outre les questions courantes d'administration et de finance, le Conseil aura à s'occuper, ainsi qu'il :i élu déjà dit, des problèmes d'Moxundrette, de Dantzig et de la répartition des matières premières. En outre, peut-être M. Del Vayo, ministre des Affaires étrangères d'Espagne, interviendra-t-il au sujet de l'immixtion étrangère dans la guerre civile qui ruine son pays.

Partis de Paris mardi soir, M. Delbos et la délégation française sont arrivés mercredi matin à Genève. La question d'Alexandrette Mercredi, il midi, le ministre des Affaires étrangères de Turquie, M. Rustu Aras, et ses principaux collaborateurs se sont rencontrés avec le ministre des Affaires étrangères de France. M. Yvon Delbos, et M. Pierre Vienot, sous-secrétaire d'Etat.

L'entretien a eu lieu au siège de la S. D. N., dans le bureau du secrétaire général. M. Joseph Avenol, et en préiftnec de. M. Sandler, ministre des Affaires étrangères de Suède, rapporteur df l'affaire devant le Conseil.

L'effort de conciliation entre les thèses turque et française en ce qui concerne le sandjak d'Alexandrette, effort qui ne fut à aucun moment interrompu depuis l'assemblée du Conseil de décembre, se poursuit donc aujourd'hui dans les formes même qu'avait souhaitées le gouvernement français, c'est-à-dire sous les auspices de la S. D. N.

Le différend, comme l'a toujours fait observer le gouvernement français, n'est pas entre la Turquie et la France, mais entre la Turquie et la S. D. N., à qui incombe le contrôle des territoires sous mandat. t.

En ce qui concerne le fond même du débat, on comprendra que les deux parties observent à ce sujet i^ne certaine réserve au moment où la recherche d'une solution est poursuivie avec un égaR désir d'entente. L'entretien qui a eu lieu à midi entre les négociateurs français et turcs n'est certainement pas le dernier si l'on se rappelle qu'il y a peu de jours encore les propositions de la Turquie étaient fort éloignées du point de vue formulé à Genève par le gouvernement français. Elles reposaient et elles reposent encore sur l'idée d'une Fédération des Etats syriens, libanais et d'Alexandrette excluant toute allégeance territoriale du sandjak envers les deux autres Etats, et la Turquie suggérait la démjlitarisation du sandjak avec la garantie commune de la Turquie et de la France.

Ces propositions ont été examinées par le gouvernement français dans l'esprit le plus bienveillant. Mais. en même temps, le gouvernement français ne pouvait négliger un facteur essentiel de la négociation, li savoir l'impossibilité, pour une puissance mandataire, de disposer, hors de ia Société des Nations, de l'indépendance d'un Etat sous mandat.

SI donc ce qu'il y parait bien, les représentants de la France ont présenté aux représentants de la Turquie des suggestions et réflexions, celles-ci ne peuvent pas être en contradiction avec la thèse juridique exposée le mois dernier. la tribune de Genève, et cela d'autant moins que ce point de vue avait reçu l'approbation des membres éminsnts du Conseil. Ces réserves faites, le gouvernement français, dans ses propositions de mercredi à la délégation turque, est allé jusqu'à l'extrême limite des concessions compatibles avec ses devoirs de puissance mandataire. Si la Turquie est animée d'un désir d'«ntente égal à celui de la France, elle reconnaîtra que Ips sninwstinns franrnises visant à l'institiitiuii d'une très l'iriru autonomie du sandjak dans le cadre des accords de 1921 méritent de 5fournir une base sérieuse un accord entre les deux fiftj».

A la Chambre des Communes M. Eden précise la politique extérieure de la Grande-Bretagne

Au cours de la déclaration attendue, qu'il a faite mardi soir aux Communes, M. Eden a présenté une mise au point générale de la position de l'Angleterre vis-à-vis de la situation internationale en Europe surtout.

Ce discours est des plus importants, car. pour la première fois le représentant ofîleiel du gouvernement anglais a pris uno position très nette à l'égard des affaires d'Espagne et de ses développements, sous la forme d'un avertissement très net qu'il a donne aussi bien à Moscou qu'à Rome et à Berlin.

M. Eden a commence son discours en remarquant que 1937 s'annonçait comme une année les problèmes internationaux seront d'une tllfilculté aiguë, mais où il aura de nombreuses occasions à saisir pour sauver la paix. .1 Aussi, a-'t-il poursuivi, il est Important que tous saisissent dès maintenant combien grande est. la part que l'Angleterre aura sans doute à jouer cette année dans les affaires mondiales et combien grande, en conséquence, est notre responsabilité.

Le secrétaire d'Etat a note « que le peuple anglais avait une tendance de plus en plus marquée à s'intéres-ser .'i

\t règlement du conRit de Dantzig Le projet de règlement du conflit (\<: lantîîijr, que la Pologne soumettrait au Conseil de la S. D. N., équivaudrait, selon e rédacteur diplomatique du Daily Ile•ald, do ï.nnilrr- ̃> 'i, .< jo,

M. Wellington Koo

ganisme de Genève de son rôle d'arbitre des conflits intérieurs ,de la ville libre. Le projet du colonel Beck. dit le journal nationaliste, se bornerait à laisser au jugement du haut commissaire la question de (savoir s'il convient ou non de saisir la S. D. N. des affaires de la ville libre. J

Le problème espagnol

En dehors de l'intervention possible de M. iiel Vayo, la guerre espagnole sera tout de même indirectement à l'ordre du jour puisque le Conseil doit, examiner les résultats de la récente enquête de la S. D. N. sur les aspects sanitaires de la guerre, ainsi que le problème des réfugiés dans les ambassades et légations de Madrid, problème soulevé par le Chili.

C'est donc le coté humanitaire du conflit qui figure au programme. Mais certains Etats, comme les Soviets par exemple, ne voudront-ils pas en profiter pour faire dévier la discussion sur le terrain politique ?

.M Le recrutement de l'armée anglaise

M. Duff-Cooper. ministre de la Defense nationale britannique, vient de déclarer que le Cabinet de Londres n'avait jamais envisagé la conscription en temps de paix. C'est donc toujours par des enRasernents volontaires que se fera le recrutement de l'armée britannique. Or, ce recrutement est inférieur aux besoins exigés par la defense impériale. Une campagne pour le

la défense de la \mt\ ̃ H a ajouté, louafois, avec i-eu-ret. •̃ que cette tendance n'était pas exprimée pur tous les peuples de l'univers, non que certaines nations désirent la paix moins que d'autres, mai;- parce que l'absence d'une complète liberté d'expression dans les questions et daus 1rs rapports internationaux etnpéolie que l'opinion mondiale joue toute la part qui lui revient «.

Pas d'intervention étrangère, militaire ou politique, en Espagne

Le ministre a .durs abordé la question d'Espagne

Bien que le ronitlit continue, a-t-il déclaré1, le danger de voir l'Europe entière entraînée dans une guerre g6nérale a déilniliveinent diminué.

Après avoir réaffirmé que ta politique anglais*; demeurait fermement iclle do la non-intervention. M Eden a ajouté 1 Si quelqu'un croit, qu'à l'issue de celte srtieire civile, une puissance étrangère quelconque dominera l'Espagne pour une génération et dirigera sa vie et sa politique extérieure, ,ie suis convaincu qu'il est dans l'erreur.

,l<' v.iis \ous dire pourquoi je suis persuadé qu'ils se trompent C'est que. nous, Anglais, serions fermement opposés à une telle possibilité, et nous ne serions pas seuls dans notre opposition. 2i millions d'Espagnols seraient, avec nous. La seule chose qui serait peut-être capable de faire l'union parmi les Espagnols, c'est la haine contre l'étranger. Ht s'il faut en croire l'enseignement de l'histoire de l'Espagne, c'est contre tes nations qui seront le moins intervenues que les Espagnols auront le moins de ressentiment. L'intervention n'est pas seulement condamnable du point de vue humanitaire elle est une mauvaise politique.

Éloge de l'attitude de la France Au sujet de l'initiative prise immédiatement par la France pour empêcher l'enrôlement de ses ressortissants dan* les armées espagnoles, le chef du Foreign

Office a déclaré.

Je n hésite pas ù dire que si tous les gouvernements adoptaient la mêrriF attitude, les chances d'un accord général seraient beaucoup plus grandes. Le ministre a ajouté que la forme d<

gouverneraient qu'adoptera l'Espwjwre w

n ̃•-̃•« nie que les Espagnols. L'lnWf6l -m Mral dans etr conlut borne A' à circonscrire la guerre civile 2*"&: observer l'indépendance politique et l'intégrité territoriale de l'Espagne. Et depuis que M. Léon Blum en a pris l'initiative en août dernier, l'opinion

pulili.Mii/ britannique tout, entière a ap-

;̃<:> <̃,̃ principe.

L'infiltration étrangère au Maroc espagnol

En ce qui concerne la situation au Maroc espagnol, M. Eden déclare que les rapports reejus du consul général de Grande-Bretagne à 'l'anger ainsi que des ofllclers britanniques qui ont visité Ccuta sont rassurants. Néanmoins, a-t-il insisté, le gouvernement de Londres continue a surveiller avec soin la situation dans celte zone, car il désire voir maintenir tes conditions posées par les

traites existants.

La déclaration anglo-italienne et sa portée limitée

Abordant alors les relations angloitaliennes, le chef du Foreign Office a déclaré que le période de tension avait été terminée par la déclaration conjointe de la Grande-Bretagne et de Pltalie au sujet de leurs intérêts communs en Méditerranée.

Néanmoins, cette déclaration ne manque aucun changement dans la politique anglaise.

Il n'existe dans ce document, a-t-il ajoute, aucun paragraphe, aucune gyll.dn." susceptible d Otre interprétés comme donnant il une puissance quelconque le droit d'intervenir en Espagne. Appel à l'Allemagne

M. Edfn .i la fin de son expOM- à lit situation européenne générale et au rôle que peut y remplir l'Allemagne. 11 a adressé un nouvel appel à et; pays l'invitant à abandonner une politique du nationalisme exclusif, à accepk'r chaque, Etal, européen comme un associé possible, dans un règlement général et à utiliser le mécanisme de la S. D. N. pour régler tous les différend». Toute l'Europe se pose une question a-t-il dit. La doctrine du Reich viset-elle à rendre à ce grand pay<s la posu tion qu'il a le droit d'occuper au centn du concert d>'s puissances pour contri ihuer à un retour k la confiance et à U

recrutement vient d'être décidée par le» autorités anglaises. Dans les localités assez importantes, des démonstration!! en tenue de campagne et de parade sont faites sur les places principales. Des spécialistes expliquent au publie le fonctionnement des armes et engins d'accompagnement. La ilémonstrariph que montre notre photo a lieu sur la place du Marché à Hochford (Sussex).


prospérité, ou vise-t-elle à aiguiser les animosités internationales et à placer l'Allemagne dans un isolement économique de plus en plus complet ? ° L'Europe ne peut pas oontinuer à voguer à la dérive. L'Allemagne peut déterminer le choix qui décidera non seulement de son sort. mais aussi de celui de l'Europe. De simples discours pacifiques ne servent de rien. Des remèdes locaux sont insuffisants. Toute nation, quelle que soit son idéologie, doit coopérer sans réserve.

Le voyage

du général Goering en Italie

Retour à Rome et nouvelle entrevue avec M. Mussolini

Le général Goering, qui a reçu, mardi» à Capri. lu visite du prince de Piémont, quittera l'Ile le 21 janvier et s'arrêtera une demi-journée à Rome. Il est probable qu'il fera une visite rte congé à M. Mussolini. En tout cas, dit-ou dans ifs milieux bien informés, les consulttions et les échanges de vues continuent de façon r^aulière entre Rome et Berlin. En des déclarations qu'il a faites à des journalistes italiens à Capri, le général Goering a affirmé, au sujet des convernations qu'il a eues avec le Dui-e et le comte Clano, « qu'un plein accord a été toujours atteint pour toutes les questions examinées et que l'axe Berlin-Rome sera une base solide pour la paix en Europe ».

Nous renforceront encore dans l'avenir, a ajouté le général Goering, par des contacts êtroits et par l'examen en commun de toue les problèmes, cet accord entre les deux gouTernements. Ils ont la ferme volonté dVcïairer la situation internationale et de contribuer i l'œuvre de paix. Nos gouvernements prouveront ain«i que la coopération des deux Etats de l'autorité et de l'ordre sera ta plus sincère garantie de paix.

̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃a

Dernières

Nouvelles

Audience solennelle du tribunal de commerce de la Seine

Paris, 20 Janvier. Le tribunal de commerce de la Seine a procédé aujour. d'hui en audience solennelle à l'installation de ses membres réélus ou nouvellement élus au suffrage universel des électeurs consulaires le 8 décembre 1936.

M. Marc Rucart, garde des Sceaux, ministre de la Justice, accompagné de MM. Brouchot, directeur du personnel et Terrier, chef adjoint du cabinet, assistait à cette cérémonie ainsi que MM. Bouffandeau, sous-directeur, représentant M. Bastid, ministre du Commerce M. Chaumet, directeur de l'expansion commerciale MM. Pernot, Penuivier, anciens gardes des Sceaux i Louis Rollin, Lamoureux, anciens ministres du Commerce MM. Matter, premier président de la Coup de cassation, et Frémlcourt, procureur général, etc. Suivant l'usage, les magistrats, précédés de l'appariteur et des gardes du palais, accompagnés des huissiers, s'étaient préalablement rendus, en costume, à la 1" Chambre de la Cour d'appel pour prêter serment.

M. Maurice Plketty, président du tribunal, assis-té de ses collègues en service, a procédé à. leur Installation et a prononcé un discours.

Le raid Paris-Tokio

Brindisi, 20 janvier. L'avion Simoun, de l'équipage Doret-Micheletti, a atterri à Brlndisi, à 13 h. 32.

Disparition d'un facteur Lorient, 20 janvier. M. Le Blé, âgé de 47 ans, faoteur des P. T. T. à Auray, a disparu de son domicile depuis le 15 Janvier, ainsi que ses deux fillettes, dhrlstlane, 8 ans, et Georgette, 7 ans. Le facteur, qui était en congé, devait reprendre son poste le dimanche 17. Ne le voyant pas encore venir le lundi 18, le receveur d'Auray téléphona au frère de M. Le Blé, adjoint au maire de SaintPierre-de-Quiberon, qui répondit n'avoir aucune nouvelle de son parent.

Mardi soir, on se rendit au domlcllp de Ni. Le Blé, où la vieille mère du disparu ne put que déclarer que son fils avait écrit toute la journée de la velll». Sur un cahier d'écolier laissé en évidence, on trouva, en effet, quelques lignes où le facteur expliquait en termes malhabiles que, parvenu au seuil de la maturité et malade, 11 ne lui était plus possible d'élever ses enfants comme Il aurait voulu et qu'il préférait disparaltre avec elles.

M. Le Blé, mutilé de guerre, sérieux et sobre, mais neurasthénique, croyait avoir communiqué son mal à ses enfants, et l'on redoute qu'il n'ait réalisé son funeste projet. La gendarmerie n'a découvert aucune trace des disparus.

La grève minière

en Belgique

Bruxelles, 20 janvier. Malgré l'accord Intervenu au sujet de la réduction de la durée du travail, le nombl'e des grévistes n'a pas varié depuis hier dans les charbonnages. On espère cependant que le mouvement de grève ira en s'atténuant puisqu'aucune cause profonde ne paratt le justifier actuellement et que les dirigeants socialistes et syndicalistes y sont opposés.

Château cambriolé

Moulins, 20 janvier. Des malfaIteurs ont pénétré par effraction dans le château des Gajins, à Servilly, et l'ont cambriolé. Le montant du vol est inconnu.

Ce château avait déjà été oambriolé il y a quelque temps.

-•-̃-̃

La grève de t'auKmob le aux E'atf-Uois

Une importante Conférence, à laquelle participaient notamment miss Violett r l*erkins, secrétaire d Etat au Travail. M. Mao Grady, secrétaire adjoint, et M. Murptiy, gouverneur de l'Etat de Michigan, s'est tenue mardi pour tenter1 un arbitrage dans la grève qui affecte J'industrie automobile du Middle-West. Malgré neuf heures de délibérations, aucun résultat n'a été acquis. I!.

Les porte-parole du gouvernement fédéral, dont les efforts tendent à un rapide règlement du contlit, se sont heurtés à des obstacles chaque fois qu'ils ont présenté une proposition. La grève n'a pas revêtu jusqu'ici un caractère particulièrement violent, bien qu'on ait eu à enregistrer quelques ba-

garres.

Les chefs du Syndicat ouvrier de j'automobile accusent cependant la General Motors de recruter et d'armer des briseurs de grève, en vue d'ohtenir l'évacuation des usine» de FUnt (Ml- J ftbigan}.

La guerre civile en Espagne

Les gouvernementaux ont-ils repris,

au sud de Madrid, e Cerf ode os Angeles?

L'activité militaire, sans pour cela cesser autour de Malaga, s'est transportée de nouveau, durant les dernières vingt-quatre heures, surtout autour de Madrid.

La bataille y a repris très vive à la lois au Nord-Ouest et au Sud, par suite d'attaques lancées par ies milices.

C'elles-ci ont déclenché, en effet, plusieurs offensives dans la Cité universitaire, d'une part, et, en outre, principalement contre le Cerro dt Los A?igelès, entre Madrid et Getafe. Rappelons que le Cerro de Los Angeles marque le centre géographique du territoire espagnol. Sur sa colline ̃s'élève une vieille église où les fidèles venaient en pèlerinage. Vers la fin du mois de juillet, une statue o'e 12 mètres de haut, dédiée au Sacré Cœur, qui avait été érigée face à Madrid, avait été détruite par les rouges après que ceux-ci eurent « fusillé » la statue sainte.

Le monument du Sacré Cœur représente pour les nationalistes et pour tous les catholiques un symbaie religieux, car sur son socle étaient inscrits ces mots « Tu réyneras en Espagne. »

Or, d'après les communiqués de la capitale, les milices seraient parvenues à encercler d'abord l'église, ou ce qu'il en reste, après avoir fait 250 prisonniers qui ont été aussitôt incorporés à l'armée républicaine. Par la suite, dans la journée mardi, toute la colline serait tombte entre leurs mains, les miliciens ayant aussi réussi une avance de 7 kilomètres en direction de Getafe. Les nouvelles de Madrid ajoutent que la prise du Cerro éloigne d'autant la menace nationaliste contre la route de Valence, une des voies stratégiques les plus importantes pour la capitale, et elle aboutit au dégagement complet de la grande banlieue Ùud de Madrid.

De plus, pour bien marquer le caractère de cette victoire qu'ils proclament en des dépêches très longues et multipliées, les gouvernementaux onnoncent qu'ils ont transformé l'appellation chrétienne de Cerro de Los Angelès (colline des Anges) en Cerro rojo (colline rouge).

Cependant les marxistes sont-ils réellement vainqueurs ? 7

En effet, à l'abondance de détails avec lesquels ceux-ci affirment leurs succès, les nationalistes répliquent non moins catégoriquement que si, en effet, les miliciens ont attaqué le Cerro de Los Angelès, ils ont été re-'poussés avec de lourdes pertes. « Nous affirmons, disent-ils, que le fait saillant du front de Madrid est la déroute absolue des marxistes, qui ont voulu escalader le Cerro de Los Angeles et qui se voient obligés d'utiliser le mensonge pour cacher leur défaite. »

Une contre-attaque gouvernementale à Malaga

On mande de Gibraltar à l'Agence Reuter

Les troupes gouvernementales de Malaga ont vigoureusement coutre-attaqué les armées nationales en Espagne meridionale.

La bataille, dont on ignore encore le résultat, a été très violente, et les hôpitaux d'Algésiras et de San-Roque, de même que les postes de secours à l'arrière des lignes nationales, sont remplis de blessés. On évaluerait le nombre de ceux-ci au cours des dernières vingtquatre heures, à un millier pour chaque camp. Le bruit selon lequel. ajoute la dépeche, les nationalistes auraient pris Fuengirola et seraient aux portes de Malaga est dénué de fondement. On a des Inquiétudes au sujet d'un Français de Santander On mande de Bayonne que des renseignements particuliers de bonne source contredisent une Information publiée ces Jouis» derniers au sujet de la récente exécution à Santander du Français Georges Hamel, âgé de 68 ans. M. Hamel habitait depuis de nombreuses années à Santander où il dirigeait les entrepôts de pétrole d'une maison française. Quand le gouvernement espagnol décréta le monopole du pétrole, M. Hamel abandonna cette direction et créa une distillerie à son compte.

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Dès le début de la guerre civile, 11 fut l'objet de menaces de mort de la part d'extrémistes. Ses amis lui conseillèrent de quitter la ville, mais il proféra rester. Dana le courant de septembre dernier, un matin, vers 10 h. 30, il fut appréhendé à son domicile et jeté dans une automobile. Depuis on est resté sans nouvellea de lui.

Les consul français de Santander et de Bllbao ont ouvert une enquête, mais toutes les retteroh.es sont restées vaines. Georges Hamel était le doyen de la colonie française de Santander. Communiqué des nationaux Dans son émission de mercredi malin, Radio-Sévitle a donné notamment connaissance du bulletin de presse publié par le quartier général

L'inutilité de l'effort tenté par l'ennemi, dit ce bulletin, a encore été l'objet d'une victoire pour nous. Son attaque pour rompre notre ligne de Cerro de Los Angeles était pré.parée depllia plusieurs jours. L'ennemi »'e«t lancé tur nos positions avec des char» et des camions blindés et accompagné de feux d'urtillerie. Son attaque a été l'une des plus vio- tenter enregistrée* dans le secteur de Madrid. A plusieur» reprises, les chars ru «es ont at- teint no. tranchées, mais nos soldats les ont défendue» arec un courage et une ardeur admirables.

Comme d'habitude, la vue de no* appareil», l'ennemi s'est enfui en désordre, laissant le terrain couvert de cadarre» et de blessés et abandonnant un nombreux matériel de guerre. La victoire de nos forces a été com.plète, mais la bataille a été l'une des plus dures du front de Madrid.

Bayonne, SO janvier. On confirme officiellement aujourd'hui à Saint-Sébastien la mort du vicomte don Nicolas de Escoriaza y Fabro, exécuté ces jours derniers à la prison de Bilbao.

Bayonne. 20 janvier. On mande de Saint-Sébaslien le colonel d'état-major don Mariano Rivera Guer a été nommé président de la députation de la province de Guipuzcoa.

»

La non-intervention et son contrôle international

Un plan des experts militairn du Comité de Londru

Les experts militaires du Comité de non-intervention ont achevé l'élaboration du plan de contrôle destiné à empêcher 1 entrée en Espagne de matériel de guerre et de volontaires. Le rédacteur diplomatique du Morning Post croit savoir que les bateaux à destination de l'Espagne devraient dorànavant faire préalablement escale dans un port neutre où ils seraient visités par un représentant du Comité de non-intervention.

Celui-ci, selon le oas, leur remettrait un certificat attestant çu'lls n'ont à bord aucun contingent ou aucun matériel interdit.

Ce certificat serait ensuite présenté à la patrouille navale Internationale postée à l'entrée des divers ports espagnols. Cette patrouille serait i onstituée par les bâtiments des puissances membres du Comité qui se répartiraient la surveillances des côtes espagnoles. de manière à écarter tous soupçons de partialité. C'est ainsi que les Allemands et les Italiens surveilleraient les ports gouvernementaux tandis que les Russes et les Français s'installeraient 4 l'entre des ports aux mains des autorités nationales.

Le Grande-Bretagne, en raison de la neutralité particulièrement stricte qu'elle n'a cessé d'observer depuis le début du conflit, Jouerait le rôle d'arbitre. La frontière franco-espagnole serait fermée et des observateurs étrangers y seraient postée pour veiller à ce que ni volontaires ni armes ne rentrent en fraude en Espagne.

Des mesures analogues seraient adoptées sur la frontière portugaise. Le projet actuel, contrairement a l'ancien plan, qui s'est avéré Impraticable, prévoit le contrôle de la non-intervention non plus du dedans, mais du dehors, grâce à une espèce de cordon sanitaire autour de l'Espagne.

̃-̃-•

Académie d'éducation

et d'entr'aide sociales

L'Académie d'éducation et d'entr'aide sociales, que préside S. Em. le cardinal Baudrlllart, tiendra sa séance publique annuelle, sous la présidence d'honneur de celui-ci et la présidence de M. Georges Goyau, de l'Académie française, le mardi 26 janvier, à 16 h. 30, en la salle des Actes de l'Institut catholique, 21. rue d'Assas.

Rapport sur les travaux de l'année 1936 par M. V. de Clercq loc;ture Au service de l'homme par M. le Dr Okinczyc, professeur agrégé à la Faoulté de médecine.

Deux Jocistes

lâchement attaqués à Sartrouville

Le li Janvier dernier, à la sortie d'une t réunion syndicale tenue dans la salle ooatisuë à la chfcpelle Saint-Joseph, à 1 Sartrouville. deux jeunes Jodstes, René ¡ Chastei, 15 ans, employé de bureau, et i Roger Marie, 18 ans, employé de banque, et habitant, le premier avec ses parents, f 7, rue Gay-Lus*ae. et le second avec sa 1 mère, 10, rue Ghaptal, à Sartrouville. reprenaient le chemin de leur demeure, c devisant tranquillement.

Il était environ 22 h. 30. Comme Ils t passaient en bordure d'un terrain vague, ( en un endroit assez obscur, Ils virent soudain un homme surgir, puis oer- curent des coups de sifflet, tandis qu'une t voix criait « AÏTez-y, cognez 1 Ils t furent aussitôt entourés et frappée par I une trentaine d'énergumènes. Quand le jeune Chastel put s'enfuir c il était fort mal en point, la figure tu- méfiée et le crâne endolori. < Roger Marie, lui, avait été si cruelle- t ment malmené qu'il s'évanouit avant de l pouvoir regagner, sans trop savoir com- 1 ment, le domicile maternel. Il avait des j ( dents cassées, le nez fracturé, l'arcade 1 sourcillière fend\ie aux mains, il por- < tait des plaies profondes paraissant avoir été faites par des souliers cloutés, et t avait, en outre, été atteint au crâne de coups tellement violents qu'ils avaient 1 occasionné de graves traumatismes. j Roger Marie, qui est président du groupe jociste de Sartrouville, est en- l core dans son lit et longtemps le méde- <̃ dn a craint des complications. i Seul soutien de sa mère, veuve de guerre, Roger Marie est le type du parfait Jociste, uniquement préoccupé de < son Idéal. I Aussi, la lâche agression dont ont été t victimes ces deux Jeunes gens a-t-elle l suscité à Sartrouville une légitime émo- I tion. 5 Le commissaire de police de Sartrou- r ville a procédé à une enquête dont il a r transmis les premiers éléments au Par- quet de Versatiles. »

Un juge d'instruction va être vraisemblablement désigné pour suivre l'affaire et procéder à de nouvelles confrontations entre les blessés et tels t personnages d'opinions extrémistes qu'ils supposent a*oir fait partie de i leurs agresseurs. ->-Ces derniers, d'ail- leurs, ont affirmé qu'à l'heure de i l'agression Ils n'étaient pas encore sortis d'une réunion sportive que les c jeunes adhérents de leur parti tenaient i dans un établissement de Sartrouville. Cette petite cité. qui avait la réputa- Mon d'être paisible et accueillante, a vu son visage chaneer depuis qu'elle a élu ( une municipalité sociale-communiste. { Plus de liberté de se réunir même au f monument aux morts de la guerre. Et l'on n'a pas oublié les violents Incidents I provoqués lors d'une récente réunion de Croix de Feu. incidents au cours £ desquels l'adjudant Tavernler trouva une i mort tragique. n_

Le XXIe groupe f des artistes de ce temps J A ta Galerie des artistes de ce I temps au Petit Palais des Champs- i Elysées (angle de ta place Clemenceau), t l'Exposition du « XXI* groupe a été ofUcieliement inaugurée, mardi, par la L municipalité de Paris, en présence du 1 conservateur du musée du Petit Palais et d'une assemblée distinguée. Le XXI* groupe a été fort heureuse- ( ment composé. Les peintres, sculpteurs, f relieurs. décorateurs, graveurs, qui ont c prêté leur ooncoura à l'organisation de ( l'Exposition, portent des ti'onis connus. t Mais pénétrons dans les salles, que nos lecteurs connaissent depuis longtemps. '1 Dans le spacieux vestibule, on est ac- i cueilli par deux statues signée Miklos, ( dont l'allure rigide et froide semble être adoucie par les meubles somptueux qui se détachent au fond de la salle. C Une belle vitrine renferme un ensemble de vases aux tonalité* recherchées.

Les premières toiles qui se présentent I au visiteur sont dues au pinceau de Des- Hgnères. Ii a de bons paysages printaniers. ( Les tableaux de Streiff (salle 2) at- i testent, chez l'artiste, une conception hardie et personnelle des sujets. Ses E marines, notamment, ont du caractère, l Neillot expose des toiles qui semblent 1 brouillées » aveo une « discipline pic- ( turale quelque peu sévère.

Dans la salle 4, Georges Pacoull a réuni des peintures qui font honneur à son talent ardent. On admirera égale- t ment, dans une vitrine, les magnifiques t Illustrations pour livres de luxe composées par Boullaire.

Le peintre Berjole mérite d'être étudié longuement. Le choix de ses sujets, peut être discuté, mais non par la puissance d'expression des toiles dont cer* i tainep, comme Lisensi, Eglise de Calvi, 1 dénotent un magnifique tempérament 1 d'artiste. R. H. ]

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BLOC CONTRE BLOC

(Suite de la première page)

Les cardinaux français, en octobre, réclamaient pour notre pays un régime de « sage et joyeuse liberté ». L'épiscopat belge, il y a quinze jours, désapprouvait en Belgique toutes tendances à l'une ou l'autre forme de régime totalitaire ou dictatorial.

D'autres nations peuvent, en raison de leur histoire, de leur génie, préférer des régimes à tendance autoritaire plus marquée. Des évêques d'Italie ont loyé, à diverses reprises, les bienfaits apportés à leur pays par une autorité forte. Le cardinal archevêque de Tolède met l'accent dans sa lettre pastorale sur la crise d'autorité, la comédie du parlementarisme et l'orientation plébéienne des démocraties, la maladie des nationalismes particularistes et la nécessité de s'opposer même militairement à ce morcellement politique.

De part et d'autre cependant, bien qu'à des degrés divers, autorité et liberté sont sauvegardées, a l'encontre à la fois de l'anarchisme libertaire et de la tyrannie soviétique.

Car. de part et d'autre, l'esprit chrétien exige le respect de la personne humaine mise en péril par l'étatisme païen ou révolutionnaire et la reconnais-' sance des autorités sociales. méconnues par les excès du libéralisme, lui aussi d'origine révolutionnaire.

Par quels moyens faut-il combattre le communisme bolchevique, qui constitue aujourd'hui. aux yeux de tous les catholiques,! l'une des menaces les plus graves Il dans la plupart des pays du monde ? if2

« Par la violence ? Ce -serait bien la pire des choses à tenter' et la plus tragique, répondent les évêques de Belgique ce serait aussi la plus téméraire des entreprises. »

« L'Espagne se trouvait presque au fond de l'abîme, et on a voulu la sauver à la pointe de l'épée. écrit de son côté le cardinal primat d'Espagne. Peut-être n'y I avait-il pas d'autre moyen. » Là on demande l'union dei toutes les bonnes volontés pour éclairer les égarés ici on approuve la guerre contre ceux qui attaquent l'esprit chrétien et patriotique, l'esprit de hiérarchie et de respect. Les situations, en effet, et la mentalité diffèrent. Ici et là. toutefois, à rencontre de l'anticommunisme étatique et naturaliste condamné le 24 décembre par le Saint-Père, on est convaincu que le seul moyen de défense efficace et décisif contre les forces délétères du communisme est- le retour à Jésus-Christ et à l'Evangile, à la pratique des vertus traditionnelles de justice et de charité.

Et voici où réapparaît la primauté sur l'action proprement politique, qui ne régit que les cadres extérieurs et les apparences. de l'Action catholique, régénératrice de l'ordre chrétien dans les consciences, puis dans la vie, même profane, des individus et des sociétés.

La politique, on l'a répété sonvent, divise la religion unit.

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Samedi 23 janvier. 17 Heures < t.a Terreur les massacreurs de septembre 1792 », par M. Gautherot. 17 h. 30 « L'école de Salnt-victor Richard de Saint-Victor », par le R. P. Théry. 18 heures • Philosophie de le connaissance scientifique », par M. Yves Slmon.

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Sacrât. Ouverture courant hjo.M, -231 1 a 231,30, prochain 231 t 231,50. mars ïiî, 3 de revr. «31,50 à as, 3 de mars 33» à sSi.&o, S (l'avr. 333.S0 t 234, tous payéa, tendance faible.

Clôture courant 238 t 228,50. prochain. 2*1 à tfrt),50, mari 230,50 i 231, 3 de tévr. 230 à 230^0, 3 de mars 231 t Cl. 50. 3 d'avr. 232,5V, tous payés, tendance faible. Cote ulluielle 228 à 230,50.

ATolnei. ouverture courant lïî, \M,z(j, 126.2S & 126,50 Pàïês, prochain liii.ii, 128 à 127,75 payée, mtrs 130,50 paye, 3 de fétr. 130 à 130,75, 3 de mars 132,50 t I32^S pajés, 3 d'avr. 134 payé, 3 de mai 134 à 133,75 payés, tendance faible. Clôture dtsp. cote officielle 123, courant 126 payé, prochain 127, 12S.50 a 126,25 payé*, mars 129,25 payé, 3 de févr. 129,50 payé, 3 de mars 131,50 à 131,75 payés, 3 d'avr. 133,50 à 133,75 payés. 3 de mal 133,50 payé, tendance faible.

Farine». ouverture courant tncoté. procliatn 210 vend.. mars 213 actiet.. 3 de révr. 216 vend., 3 de mars 214 achet., 3 d'avr. 220 acliet.. 3 de mal 223 acbel., tendance calme.

Clôture courant 203 vend., prochain 208 vend.. mars 214 vend., 3 de îévr. 2U vend., 3 de mars 214 achet., a d'avr. 220 acUet.. 3 de mai ta payé, tendance calme. Bulles de lin. ouverture courant In cote. prochain Incoté, 4 de janv. 274 payé. t de mai 2&1 a &o,5C payés.

Il Clôture courant 271 vend., prochain 247 j a 271. de Janv. 270 à 27î. de mai #0 I j i>ayé.

farine de consommation. cote orn I cieuse de la rarlne établie par la Chambre syndicale da l'industrie meunière part

i slenu m.

« Au-dessus de toute considération politique terrestre » ce sont encore les expressions de Pie XI dans son discours aux réfugiés espagnols, sans aucune préoccupation, bien au contraire, de constituer bloc contre bloc, l'Action catholique redresse, rtoonstruit, rechristianise, rapproche par le dedans et unifie. C'est dire, malgré les réflexion* de quelques publicistes superficiels qui n'y voient qu'une préoccupation d' « Enfants de Marie ̃> et la confondent d'ailleurs avec l'action proprement religieuse, que l'Action catholique, si bénie par Pie XI et si prospère en France grâce à ses mouvements spécialisés, aura le dernier mot dans la reconstruption de l'ordre social et la préparation de l'avenir.

Léon Merklen.

L'affluence des visiteurs étrangers

à l'Exposition vaticane de la presse

La prorogation de la dur/^ de l'Exposition mondiale de la presse catholique dans la Cité du Vatican a rencontré partout l'approbation la plus vive. On annonce de l'étranger un très grand nombre de visiteurs pour les mois prochains, et certes l'affluence atteindra son maximum pendant la Semaine Sainte et jusqu'à fin avril.

Les visiteurs provenant de 1 étranger jouissent de facilités notables, en particulier de la réduction individuelle de 70 sur les chemins de fer italiens, du port de débarquement ou de la garefrontière jusqu à Rome et retour, de l'achat de la lire touristique, et enfin de facilités pour la visite des musées vaticans et des Catacombes.

Le livret personnel Arma veritatis, au moyen duquel les voyageurs étrangers peuvent acquérir le billet à réduction sur les chemins de fer italiens, est gratuit, et on le trouve près les principales agences de voyage et de navigation il est en tout cas expédié, sur demande des intéressés, après versement préalable des frais postaux au Comité de l'Exposition vaticane (Borgo S. Spirito, n" 7, Rome).

Ce livret accorde aussi au voyageur 1« droit de visiter l'Exposition vaticane en versant, à l'entrée, la somme individuelle de 5 lire et d'avoir le timbrage officiel du Comité sur le billet, timbrage Indispensable pour effectuer le voyage de retour à la frontière ou au port d embarquement.

Pour tous renseignements et informations. s'adresser au Comité de l'Exposition mondiale de la presse catholique (Borgo S. Spirito, n. 7, Rome).

_«»

Grand Congrès

de presse à Doullens du 21 au 24 janvier

PROGRAMME

Jeu4i »t janvier. i4 h. 3o «aile paroissiale, réunion pour les enfanta. Séance de cinéma. Causerie par M. l'abbé Guichardan, directeur du Sanctuaire. Tombola gratuite. 17 h. So Réunion «u collège Montalembert. Causerie par M. l'abbé Girard-Reydet, directeur de A la Page.

l'endredi sa janvier. 7 henret messe pour le» dames et le» jeunes filles, avec allo.cution de M. l'abbé Guichardan. 30 h. 30 Réunion pour le» dirigeant» de» groupements d'Action catholique.

Samedi ii janvier. 7 heuree messe pour les dames et les jeunes fille» avec allocution de M. l'abbé Guichardan.

Dimanche i4 janvier. Meue à heures et à g heure» grand'mesee à 10 h. 3o. A toulfll les messe*, allocution de M. l'abbé Guichardan, directeur du Pèlerin.

ii h. So «aile paroissiale, assemblée générale sous la présidence de S. Exe. Mgr Martin, évêque d'Amiens. Etalage, comédie jouée par les jeunes filles de Doullfna conférence de M. l'abbé Merklen, rédacteur en chef de la Croix de Pari» Une grande dame, la presar » sketch», 0 vérité Salut solennel. Durant toutes le» journées du Congrès, visite de l'Exposition du «land de la Bonne Presse et des comptoirs, la salle paroissiale, rue Boquet, de t/t heures à 18 heures. Le di.manche, de p h. 3o à 20 heures.

>4»»

l 'érection o Marseille d'un manument à la memoire du roi Alexandre et de louis Barthou Le Comité exécutif pour l'érection d'un monument à Alexandre de Yougoslavie, & Louis Barthou et aux victimes du 9 octobre 1934, a décidé que ce monument serait érigé à cOté de la préfecture. Un concours sera ouvert entre tous les artistes français à dater du 1" mars.

Marseille, 19 janvier.

Cours du disponible huiles de lin 3S5 a 340, huiles d'arachides & fabrique (e de taxe en plus) 407,50 a 415, huiles d'arachides neutralisées désodorisées 452,50 a 457,50, huiles d'arachides Runaque supérieures 46S.50 à 467,50.

HALLES CENTRALES

Parts, 20 janvier.

Viande». Arrivages 260 000 kg. Bœur. i.e kilo quartier derrière T.50 à 9,50, quartier devant 2 a 4,M, aloyau 8 a 15,50, cuisses 7,50 à lt, train euuer 7,50

12.

Veau. Le kilo première qualité 12,40 t 14,500, deuxième 11,50 à 12, 4u, Irolsiôme 10,5o a il,4o, pan, cuisseau lu A 16. Mouton. Le kilo première qualité 11 à 13, deuxième lu à ij/.hi, troisième 8 à H,»u, gig-otà 14 à 2u, carrés parés 8 t S8, épaule 6 à 12.

Porc (entltr ou demi). Le kilo première quaillé Y,70 a 10,70, deuxième 8 à »,6o, mets a a n. jambons 10,30 a 13,50, lard «,s0 » 7,50.

Beurra de$ laiterie» Coopérative, imlxittrielle». Arrivages 24 35u kg. Le kilo .Normandie 13 a i<*30, Charente, Poitou, Touraine 14,50 h 19,30, malaxés .Normandie 11 a 16, ma.wés Brcugue iu,5(j a 15. rrimages. Les diï Brie moyen 120 a 170; le c«ut camemberts Normaudie 210 a 350, divers 150 a 2tu, Lisieux boues 350 575, Poni-l'Evêque 200 a 340 les 10U Kg. Port-Salut suo i 1 300, gruyère et comté 1 000 à 1 300.

Volaille». Le tito canards rouennals, nantais 14 a 16. fennes 10 à 12,50, lapins morts 10,25 A 11, Oies en peau 7,50 a 10,50, poulets mont nantais 13 a 15. de Bresse 17 à iv, poules de Bretagne 10 & 12,50. Légume*. Les luO bottes poireaux communs 75 a 150, de Momesson 150 à 200, radis de Naniet Orléans 40 a 90, radis noirs 100 4 150 le colis artichauts bretons 40 t 90 le cent artichauts d'Aller 110 a 190, choux 15 à 45, choux fleurs Midi 150 à 323, de Bretagne 100 à 220 les 100 kg. carntles de Créances 60 à 80. de Meaux 40 a H, champignons de couche 450 t 700. cnl> urées 80 à 160, choux de Bruxelles 60 à 150, épinards 100 » 220, escaroles 100 a 200, haricots verts d'Algérie 700 a 1 200. Raeeolets secs 420 a 450, laitues 100 à 350, navets communs 20 i 40, mache 200 à 450, olirnons sers 40 a 70, oseille 250 a 350, persil 140 à 180, pois verts d'Algérie 400 à 500, Midi 500 à 600, pommes de terre AIgérle 140 à 180, Midi 340 a 260, Hollande 65 a 100, saucisse rouge M k G0, topinambours 50 à «0.

+ NOS AMIS DÉFUNTS JÉSUS, MARIE, JOSEPH

jlnd. 7 an* et 7 quar. chaque fait.)

{Jrtd. 7 111" 7 qua, cJwaq. fou,]

Sueur Maria-Angela (Severina Menzio), 88 ans, Auxiitatrice du Purgatoire, à Paris. Le T. C. Frère Sennen, dee Ecoles chrétiennes, à Marseille. Mme otarie Fauton, sœur d'un ancien collaborateur du Cosmot et de la Bonne Presse, à Saintes (Charente-Inférieure). M. le commandant A. Boudet, chevalier de la Légion d'honneur. 92 ans, à Nevers yNièvre). M. René Peval, 66 a., à La Rochelle iCharente-Inférieure>. M. Louis ravier. 83 ans, à Saint-Omer (Pas-de-Calais).

NECROLOGIE

Les obsèques de la comtesse d'Avlau de Piolant, née Georgette Cesbron Lavau. auront lieu au Ch.nnp-dr-l.syon (Maine-et-Loire), le jeudi Si janvier, à 10 heures.

l-B-fl

Nouvelles romaines la santé du Saint-Pèr*

L'état de santé du Saint-Père est stationnaire.

L'effort fourni par le Pape au cours des longues audiences qu'il a données ces jours-ci, étendu sur sa chatse longue spéciale, l'ont fatigué.

On assure qu un autre appareil plus pratique serait en construction. En tout cas, le Saint-Père ne quitte plus son lit aussi longuement que la semaine dernière. Il a toutefois reçu mercredi matin, dans son salon, le cardinal Pace-lli et le cardinal Bertram. le séjour des évêques allemands à Rome

Le cardinal Bertram, archevêque de Breslau, a été reçu, en effet, de nouveau par le Pape.

Une première audience lui avait été accordée dimanche en même temps qu'aux deux autres cardinaux allemande et aux évêques de Munster et de Berlin.

Cette première audience avait pris la forme d'une véritable Conférence de l'épisoopat allemand, dont les membree seraient venus à Rome pour exposer toute la gravita de la situation dett catholiques du R-îlch.

A la suite de cette audience très longue et, dit-on, parfois très émouvante, les cinq prélats allemands eurent plusieurs autres érlwngrs de vues au Vatican. Le cardinal Bertram est le premier à rentrer en Allemagne.

Ce voyage de 1 éplscopat allemand a coincidé avec le séjour à Rome de M. Herman Goering.

Oh n'exclut pas, dans les milieux politiques Italiens, que la situation des cathotiques allemands n'ait été abordée au palais de Venise. M. Mussolini serait Intervenu dans un sens modérateur.

Echos de partout

Le Jury réuni au toiw-SecréUriat d'Etat des Loisirs et des Sport», en vue d'examiner le» projet» prétenlé» au concourt pour l'êtablissement de l'ineigna du brevet sportif populaire a estimé qu'aucun des envoi» n8 répondait exactement au déiir dea organisaleurs.

Depuis ce mercredi, le» avion» d'AirFrance recommencent le service CasablancaJauger de manière à assurer le transport rapide du courrier de l'Amérique du Sud et du Portugal. Le courrier est transféré à Tanger sur les nviom de h ligne Tanger-Lisbonne. Le prix de la Cn'liijue 1937, ainsi nommé parce que les a5 oeo francs en espèces, tant consentis par la revue La Critique rinéenatagraphique, sera décerné au cours d'un déjeuncr qui réunira le» membre* du jury à l, Rotisterfe Périgourdine, le at janvier, à u h. 3o très précise».

Quand LINVO.SiiES met toécialement m marque aur Mae toile, chacun luit qu'on peut l'acheter le» yeux formé». Danri sa réclame de blanc, on remarque de beaux draps pur 01 lessivé Lin vosges Pour grand lit 1 78 franc». Voyet-le» u, rue de le Pépinière ou demandes calalogue réclame n' 30 à LINVOSGES GERARUMER.

M. Ceiiano, ministre de Roumanie I Paria, a remis, mardi loir, à M. Yvon Del- lios, avant le départ du ministre dee Affaire* étrangère» pour Genève, les insigne» de grand'eroix de l'Etoile de Roumanie. La Conseil municipal de Versailles a émit le rau que l'entrée dan» le» musées de Vcraaille», du Trianon et dane la Mlle du Jeu de Paume, toit entièrement gratuite un jour par itemaine, pour tous les Fronçait, de de moins de si anl, «an» aucune restriction. et pour lea soldait.

Le popolo d'Ilalia annonce que le ma. riage de M. Vittorio Mussolini, fils atné du Dnçf, avec Mlle Ornola Buvoli, de Milan, ter* célébré le 8 février à Home.

PiTITES NOUVELLES DE L'ETRANGER

Sur la demande des patrons et des ouvriers mineurs, le gouvernement belge a adopté un projet d'ensemble réglant la durée du travail dau& les charbonnages. Cette durée sera de sept heures trente par jour, avec maintien des salaires actuels et sursalaires de 25 pour les heures de travail supplémentaires.

Aux Etats-Unis, le Sénat et U Chambre ont voté le projet de loi prorogeant jusqu'au 30 juin 1939 U pouvoir du président de changer la teneuror du dollar "et l'importance du fonda de stabilisation.

M. W. Runciman, ministre britannique du Commerce, est arrivé à Boston. Il a démenti qu'il venait aux EtatsUnis pour négocier un accord de réciprocité avec ce pays ou pour discuter de la question des dettes de guerre. « II n'y a aucune raison de penser, a-t-U ajouté, qu'une Conférence économique mondiale sera convoquée il est donc inutile d'en parler. »

La visite de sir Otto Niemeyer, administrateur de la Banque d'Angleterre aux Etats-Unis, coincidant avec le voyage de M. Runciman a donné naissance à des bruits selon lesquela cette personnalité engagerait avec le département d'Etat des pourparlers en vue du règlement des dettes de guerre et de la stabilisation des devises anglosaxonnes. Dans les milieux financier» de Londres on nie que le voyage de sir Otto puisse revêtir le caractère d'une préparation technique de négociations ultérieures.

AVIS DIVERS Conférence. Les Amis de ta Papouaile (Sièjte soilal éditions Uillen, 33, rue ûudinot (vnv Comité de patronage MM. Paul Claudel, ambassadeur de France Ruland Do^elês, d« l'Académie Concourt Georges Goyau, de l'Académie française le vice-amiral Lacaze, de l'Académie française Henri .«assis le comte Henri d'Yanville). vous invitent a la conférence que le H. P. Bachelier, missionnaire en Papouasle. fera le lundi 25 Janvier, a' 17 heures. t la Société de véograplue, 184, boulevard SaintGermain < yutnie ans chez les Papous ». Prix des places 10 fr. et 5 tr. Pour la location, s'adresser au concierge de la salle de la Société de gêOKiaphle, 184, boulevard Salm-uermaln.

L1 Ma<Mn :'Iolre Debutty » causerte par M. Roland-Manuel, avec le concours de Mmes Germaine Cernay, de lOpÊJ-a-Comique, cantatrice Madeleine E Grovlez. planiste. Le lundi 15 Janvier 1837, a 21 heures, 36, rue du Montparnasse, VK RtcotiecHan. Dames et Jeunes fille». Une Journée de récollecllon sera donnée au Cénacle, 15, rue Lamarck, Paris, xvui', par le R. P. de GrandmtUson. le vendredi S fé-

I vrie. (première instruction, in heures).

'Prière de !e faire inscrire le plus lot nos1 slhle. Station Nord-Sud Abbeuea M fnni.Icuialre, Laœarck-Caulaincouru


La « colline inspirée » des Flandres LE MONT DES CATS

Lorsque, parcourant les Flandres fran- çaises, le touriste tourne le dos au pays de la mer où s'ouvrent les ports de Cra-| velines £t de Dunkerque, où se blottissent parmi les dunes les villages pêcheurs des Forts-Philippe, de BrayDunes, de Zuydcoote, il voit onduler devant lui une ligne de vallonnements légers, jalonnée de l'Est à l'Ouest par Hondschoote, la porte des terres conquises sur !es eaux, Bergues, la Bruges du Nord qui somnole autour de son beffroi espagnol, dans son cadre du xvii® siècle et parmi tes remparts de Vauban, puis Bourbourg, assise ad milieu de ses canaux de batellerie.

De ces petites cités paisibles au passé millénaire et dramatique où se joua maintes fois le sort du pays de France, s'il monte d'un palier encore, il aperçoit bientôt, se profilant sur l'horizon de la plaine qui s'élève par degrés devant lui, trois collines solitaires plantées l'une à sa droite, l'autre sa gauche, la troisième devant lui. Elles ont les flancs couverts de futaies et de verdures sombres et semblent monter, sur la Flandre maritime et sur la Flandre des bois, qu'elles séparent, une garde éternelle et rêveuse. Dès forêts en escaliers, des ondulations de terres aux moissons luxuriantes où pointent les clochers de 300 églises, des cours d'eau zigzagants et minces, l'Aa, la Colme, l'Yser, vont de l'une à l'autre de ces collines d'où l'on aperçoit les paysages tourmentés de l'Artois et les plaines grouillantes de Lille.

Ce sont les monts de Flandre, tous trois couronnée de tours qu'ils élèvent vers le ciel comme des mains implorantes. C'est Wattcrt, autour duquel s'étalent les forêts magnifiques de Ham, d'Eperlecques, de Clairmarais et que surmontent les ruines de l'abbaye des Jésuites anglais partis à la Révolution c'est Cassel, d'où le maréchal Foch dirigea et gagna la bataille des Flandres voici vingt ans, et qui dresse la tour robuste de sa collégiale NotreDame du milieu de ses maisons jetées pêle-mêle sur la hauteur et c'est le mont des Cats, la colline inspirée des Flandres, oratoire d'une prière silencieuse et recueillie qui se poursuit là-haut depuis quatre cents ans.

Entre le Nord et le Pas-de-Calais, entre la France et la Belgique, dominant cent villes et villages, le mont détache très haut sur le ciel les tourelles de son abbaye des Trappistes où les fils de saint Renoit poursuivent, depuis cent ans cette année même, la prière commencée au xvii" siècle par les fils de saint Antoine, les ermites établis à la même place. C'est le reliquaire des grands souvenirs de la province l'on a trouvé des haches celtiques enfouies dans ses bois; César y établit un camp pour y surveiller le Mornis, ces hommes du bout du monde « Extremique hominurn morini. » (Virgile.) Et puis, sur les ruines de ce camp, les Cattes, peuplade des Francs, sont,v«nu& s'installer, « peuple chaste qui «te*, limite pas le nombre de ses enfants et où les épouses sont protégées par leur vertu même ». (Tacite.) Ils y tissent la laine qui sera la préférée du peuple de Rome, et pendant cinq siècles le mont des Cats verra les batailles et les luttes pour l'indépendance de la Flandre ou la défense de la religion catholique devant l'invasion huguenote du xvi" siècle; lors des inventaires de Combes, quand les paysans défendaient leurs églises, il y en eut un qui tomba sous les balles françaises ce fut ici. Et c'est ici aussi, sur ses pentes, que le capitaine Magniez, pour obéir à sa conscience, a brisé son épée pour ne pas enfoncer les portes de l'une d'elles. Charnière de la défense des Flandres avec le mont Kemmel en Belgique, durant la grande guerre, le mont des Cats a vu, autour de lui, tomber 7 000 fils de ce généreux Canada dont les bataillons le protégeaient devant la ruée allemande et c'est près de son monastère en ruines que fut inhumé le prince de Hesse, tué dans l'un de ces combats.

Le mont des Cats est désormais célèbre dans la France lointaine la devise du Canada « Je me souviens » est reproduite sur du marbre, à son sommet, el l'an dernier, en juin, 4000 anciens combattants canadiens vinrent y revivre leurs souvenirs et pèleriner avec les enfants de leurs frères d'armes tombés là. Le général Weygand, qui fut l'un de ses familiers avec le généralissime, l'amira! Lacaze, le cardinal Liénart, y présidèren les fêtes du souvenir et l'apposition contre les murs de l'abbaye relevée d'un émou vant mémorial.

r

Nous voici sur la route de Gode-Waers velde, le village-frontière tapi au piet du mont.

FEUILLETON DU 21 JANVIER 1937 18 Le conscrit de l'an VII

Cependant, les premiers enquêteurs arrivaient et apportaient une partie des renseignements, qui furent complétés depuis. Pendant que les guides à cheval auraient éloigné la charrette, sur laquelle le baril renfermant poudre et mitraille était posé, l'explosion se serait produite, et teus auraient péri. La grande victime désignée fut sauvée, grâce à un hasard providentiel l'un des chasseurs à cheval de l'escorte, apercevant cette mauvaise carriole qui obstruait la route, cria au conducteur de ?e\ariger, mais ne reçut pns dn réponse le. malheureux enfant auquel on en avait confié la garde, sans lui rien révéler de son contenu. était dissimulé par l'une des palissades en planches de la place du Carrousel. Ne voyant personne, le soldat asséna un coup violent du plat de son sabra sur le dos «e la pauvre jument qui, se rangeant ci elle-même, avança de trois ou quatre pas. assez pour déplacer la ficelle qui devait faire fonctionner la soupape et. provoquer l'explosion. Cela retarda suffisamment l'instant, où elle se produisit. pi iur permettre au Premier Consul de tourner dans la rue de la Motte, puis de Richelieu, avant que la machine infer-

Les houblonnières grimpent de chaque côté de la route qui monte entre elles, élevant leurs guirlandes blanches et vertes les enfants, nombreux, que l'on vient à croiser saluent Dacht meinherr! avec un sourire et une voix étonnamment graves. Tout est douceur et sérénité. Là-haut, tout là-haut, les tourelles du monastère semblent vous faire signe. Et combien de voyageurs comprennent ce signe et, dans l'hospitalière demeure des moines silencieux, s'arrêtent quelques' jours en une halte bienfaisante sur les routes de leur vie

A l'orée des chemins de terre conduisant aux petites fermes éparses sur les flancs de la sainte montagne se dressent, humbles et solitaires, de ces petites cha- pelles si nombreuses sur les routes de Flandre elles portent à leur fronton le salut flamand à la Vierge Ouze lieven vrouw, notre chère Dame. Au fur et à j mesure que la route monte, l'horizon s'élargit de partout comme s'ouvrirait un livre immense déroulant ses pages coloriées de vert, de roux, de doré par les portes ouvertes des chaumières accrochées ici ou là, on entend les petits métiers qui ronronnent nous sommes dans le pays du lin.

Et voici, brusquement, le panorama splendide étendu à nos yeux, au flanc des murs rouges aux croix blanches de la grande abbaye la Belgique avec les monts qui continuent la chaîne commencée ici et le Kemmel dans un creux s'élève la tour de Locre, dont les cloches, en une splendide sonorité, s'épandent aux heures d'Angélus sur toute la frontière. Voici le Pas-de-Calais, la forêt de Nieppe, la tour de Lorette aux feux nocturnes pour la veillée d'autres morts voici Cassel et le mont de Watten, les tours de Bergues derrière lesquelles se profilent celles de Dunkerque et la ligne grise de la mer du Nord.

Sur la place où nous sommes, un grand calvaire étend ses bras comme pour étreindre cet horizon pâle et doux qu'estompe à peine la brume légère des Flandres des moulins tournent lentement au loin des clochers, trapus du xvie siècle ou sveltes du xvin", piquent l'océan des moissons qui ondulent entre les grasses pâtures.

Et soudain, voici que la cloche des moines sonne tout près de nous, rapide, disant la vie intense qui bat là aussi, derrière ces murailles.

La porte crénelée du monastère porte ces mots « Ecce elongevi fugiens atque mansi in solitudine. Je me suis éloigné par la fuite et j'ai demeuré dans la solitude. »

La solitude N'y sera-t-elle pas troublée nouveau ? Ce bien insigne que l'on ne trouve plus nous sera-t-il de nouveau enlevé là où il -en restait des bribes ?

Ici près se creusera, en effet, la ceinture sournoise, mystérieuse et puissante qui, venant de Lille, doit se diriger vers le pays des eaux et vers la mer pour défendre le sol de la patrie. Des officiers du génie s'y recueillent déjà, des soldats terrassiers s'y affaireront au printemps.

L'éternelle destinée de la Flandre continue. Son sol n'a pas fini de boire le sang d'une génération, une autre bataille s'y prépare déjà. Le doux et mélancolique visage de la Flandre n'a jamais' connu l'insouciance des lendemains. Gaspard VAN den Bursch.

Deux lettres pastorales collectives, ['une des évêques de Bavière, l'autre hnanant de l'ensemble de l'épiscopat, tiennent de fixer à nouveau l'attitude le la hiérarchie catholique d'Allemagne în face du gouvernement national-socialiste du III" Reich.

Un premier trait commun caractérise ;es deux documents les évêques allemands ont tenu, une fois de plus, à rappeler aux autorités publiques de leur pays à quel point les mesures prises à l'égard du catholicisme et le déchaînement d'anticléricalisme qui les accompagnent nuisent au prestige de l'Allemagne dans le monde. Ils sont donc, l'un et l'autre, un appel pressant à la raison et au patriotisme des dirigeants du III* Reich pour leur faire comprendre ce qu'ils ont à gagner à une entente avec l'Eglise, ce qu'ils ont à perdre, à poursuivre le Kulturkampf.

A cet argument s'ajoutent des affirmations de loyalisme qui doivent servir, étant donnée leur indiscutable sincérité, à bien placer l'Eglise catholique en Alle- magne sur le plan strictement religieux, à l'écart de toute immixtion dans le domaine politique.

La bonne foi du gouvernement national-socialiste, dans sa lutte contre le bolchevisme, n'est même pas un instant

nale n'éclatât, lorsque Saint-Régent, son inventeur, dissimulé derrière la palissade, y eut mis le feu. Cet homme reçut de violentes contusions, et fut lancé sans connaissance contre une borne.

Il y eut beaucoup de victimes, mais Napoléon sortait indemne de cet immense danger. On compta une trentaine de morts, dont, le pauvre gamin, et le double de blessés. La jument avait été tuée. Son portrait fut affiché pour essayer d'en retrouver le propriétaire. C'était une belle bête de trait, à la robe baie, avec crinière usée, hors d'âge, mais en très bon état. Finalement, fut démasqué l'auteur du coup, Saint-Régent, qui s'était caché. couvert de blessures, mais ne put échapper à la condamnation et monta sur l'échafaud avec ses complices. Contrairement aux premières suppositions, il n'appartenait pas au milieu des révolutionnaires dits les « enragés », mais venait d'un côté tout opposé, précurseur des amis de Georges Cadoudal, cet ancien chouan qui, ayant juré la mort de l'empereur, la poursuivit longtemps de ses tentatives d'assa?sinat. On blâma l'attentat de SaintRégent, dans toute la France, quel que fût le parti auquel on appartenait, et la puissance de Bonaparte n'en demeura que plus renforcée.

De ce soir-là. Jacques Grivelle devint, auprès de Napoléon, encore plus persoim grata durant toute sa carrière, il en sentirait les faveurs.

VI

LES PLAISIRS DE LA MALMAISON

Le lieutenant Jacques Grivelle se trouva aucsi privilégié qu'heureux en recevant

LE PROBLÈME DU PACIFIQUE 1

Peu après la signature de l'accord entre le Japon et l'Allemagne, est venu à expiration janvier 1937) le traité de Wa- shington.

Aussi les chantierl navals du monde entier ont-il repris une activité qu'ils n'avaient pas connue depuis la grande guerre. Les marines militaires, après une dou- zaine d'années de compression, vont se développer à nouveau sur un rythme accé- léré. La hiérarchie que leur avaient imposée les hommes d'Etat américains de 1921 n'aura pas duré longtemps. En dehors des clauses navales dans le traité auquel le Japon a mis fin. il y avait de nombreuses convention. touchant le Pacifique, et notamment un article par lequel les nations contractantes s'engageaient à « maintenir » en matière de fortifications et de bases navales, le statu quo tel qu'il existait au jour de la signature du traité dans leurs territoires et possessions respectifs. Cet article est tombé avec le reste. et c'est un fait d'importance.

Les territoires et possessions visés sont principalement pour les Etats-Unis, les Philippines pour la Grande-Bretagne, Hong-Kong. Ni les îles Hawaï, ni l'Australie, ni la Nouvelle-Zélande n'y étaient comprises.

En revanche, l'interdiction d'établir de nouvelles bases et" de fortifier celles qui existaient s'appliquait à toutes les possessions extérieures japonaises sans exception, y compris les îles mises sous mandat japo- nais par le traité de Versailles. Comme l'a écrit un spécialiste des questions navales, l'Angleterre s'est émue à la nouvelle de l'accord germano-japonais, et son émoi a été d'autant plus grand qu'elle sait que le Japon a profondément ressenti la blessure d'amour-propre qu'elle lui a faite. il y a quinze ans, à la Conférence de Washington, par la dénonciation déguisée de son alliance avec lui,

Elle est donc portée à voir dans l'ac- cord récent l'intention des Japonais de la remplacer par l'Allemagne, et sans doute jusqu'à un certain point n'a-t-elle pas tort. Sa mauvaise humeur et ses craintes pour ses intérêts commerciaux en ExtrêmeOrient elle ne les a pas cachées, pas assez peut-être. En tout cas, les Etats-Unis n'y y restent pas indifférents.

Chaque fois que quelque désaccord règne entre Londres et Tokio, les EtatsUnis s'en saisissent pour tâcher de resserrer les liens qui, en politique internationale, existent malgré tout d'une façon latente entre eux et les Anglais.

Il est donc naturel que le rapprochement germano-japonais et le mécontentement qu'il a créé à Londres rétablissent entre les deux grands systèmes anglo-saxons de plus puissants courants.

Le problème du Pacifique ne saurait se poser entre les Japonais et des terriens comme les Russes et les Chinois, qui n'ont jamais eu pour ambition la maîtrise du grand océan.

Seules des puissances navales comme les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et le Japon peuvent le poser. Les Etats-Unis ont prouvé à plusieurs reprises que seuls ils ne s y risqueraient pas, mais qu au contraire avec la Grande-Bretagne à leurs côtés ils changeraient d'attitude. L'Angleterre, cherchant à écarter toute menace de conflit, a proposé à Tokio d'ouvrir des négociations tendant à proroger

la partie du traité de Washington relative

à l'accord de non-fortification des territoires et possessions insulaires respectifs des Etats-Unis, de l'Empire britannique et du Japon.

Bien que la presse japonaise se montre favorable à une acceptation, l'Amirauté japonaise ne l'accepterait que difficilement, à moins qu'il n'y soit apporté de notables modifications.

1 L'épiscopat allemand en face du IIIe Reich

mise en doute, alors que l'on a de si sérieuses raisons d'en douter. Les évêques se bornent à répéter qu'ils sont prêts à donner leur concours à l'Etat contre le communisme, mais que ce n'est pas en combattant le christianisme qu'on se met en mesure de triompher de ceux qui veulent bouleverser les bases traditionnelles de la société et de la civilisation.

Autre trait commun aux deux documents dont nous cherchons à dégager l'esprit de même qu'ils évitent de glisser sur le terrain politique, ils se tiennent ferme sur celui dn Concordat, acte solennel qui règle, par des engagements internationaux, la condition de l'Eglise dans l'Etat.

Ont-ils chance d'être entendus ? Ceux qui penchent à le croire s'appuient sur le fait de leur modération meme et sur celui de l'amnistie dont viennent de bénéficier l'évêque de Meissen, son frère et son conseiller financier, condamnés à des peines sévères, il y a quinze mois, pour soi-disant trafic de devises.

un petit carton portant une invitation pour une soirée à La Malmaison. Le Premier Consul aimait à se délasser dans cette charmante habitation. On l'y trouvait aussi souvent qu'aux Tuileries. Cette propriété, récente acquisition de Mme Bonaparte, s'élevait au milieu d'un parc délicieux et bien ombragé, malgré la proximité avec une hauteur assez aride. Dès son retour d'Egypte, le Premier Consul avait fait augmenter la maison, et le petit château Louis XVI primitif se trouvait fondu dans les nouvelles constructions tout à fait à la mode du temps. C'était le commencement du style empire. Joséphine tenait là une espèce de cour, bien que l'étiquette n'y fût pas de règle comme aux Tuileries. Des invités se groupaient par série. On menait une vie de château opulente, et les divertissements ne faisaient pas défaut chasses, parties de campagne, etc. On organisait des comédies, mais ce n'était pas une chose sans importance de jouer devant un grand nombre de personnes, invitées depuis Paris, et surtout en présence du Premier Consul. Il était là, dans une loge tout près de la scène, et suivait les acteurs de son sourire plus ou moins malin et approbatif. Mlle de Beauharnais ne comptait pas ses succès chez Mme Campan, lors des représtntations d'Esther et autres, et son amie, la sémillante Julia Martinet, lui donnait la réplique et jouait tout aussi bien. Son père fut très flatté d'accepter, pour elle. un séjour de plusieurs semaines à La Malmaison, avec Hortense de Beauharnais elle fit partie de la troupe d'acteurs improvisés, ayant abandonné toute gaucherie de pensionnaire d'autre part, elle

Les Américains, après s'être opposés à des négociations dan* le sens désiré par l'Angleterre, semblent à présent s'y y rallier.

Les négociations que l'on envisage auraient pour but d'éviter la course aux armements que peut faire craindre l'expiration du traité.

11 faut noter aussi que, dans les milieux militaires américains, on parle de défendre, le cas échéant, les Philippines.

On sait que la loi sur l'indépendance des Philippines oblige le ptésident des Etats-Unis à obtenir la neutralité des îles avant la proclamation de leur indépendance fixée à l'année 1946.

D'ici là, l'idée de neutralité peut faire

ce à celle de protection indéfinie par les Etats-Unis et de défense en cas de conflit avec le Japon.

Si 1 on croit des informations étrangères, le Japon aurait entrepris dans certaines îles du Pacifique dépendant de lui des travaux qui peuvent permettre l'utilisation à des fins militaires de plusieurs rades stratégiquement bien placées.

Les Etats-Unis en auraient fait autant de leur côté.

Pearl-Harbour. dans les îles Hawaï, pourvu d'un outillage fort complet pour les navires de la flotte concentrée dani le Pacifique, est maintenant aménagé de manière à recevoir aussi les hydravions dont le rayon d'action s'accroît d'année en année.

II n'est pas sans intérêt de relater l'origine de la possession des îles Hawaï par te* Américains, car, parmi les grandes bases navales étrangères, Pearl-Harbour est une c'* celles qui ont l'importance stratégique la plus considérable.

Pearl-Harbour, en plein Pacifique, est le seul port de guerre où les escadres des Etats-Unis pourraient, en cas de conflit en Extrême-Orient7- s'approvisionner et se réfugier.

Dans les anciennes relations des voyageurs sur le Pacifique, Pearl-Harbour est déjà désigné sous le nom de « l'eau à perles n. Mais les explorateurs s'intéressèrent plus volontiers aux îles Sandwich et à Hawaï.

Ce n'est guère qu'à la fin du XVIII* siècle que les Américains apparaissent dans l'histoire die l'île. Un certain capitaine Kendrick, qui commandait un navire de commerce armé, le Lady-Washington,

Mais, à côté de cet Indice favorable, les motifs d'estimer que rien n'est changé dans la politique religieuse du III" Reich abondent.

Ce n'est pas sans raison que, depuis quelque temps, les abandons bruyants des Eglises se sont multipliés, parmi les hauts fonctionnaires de l'Etat. Après les gouverneurs du Reich en Bavière et dans l'Oldenbourg, après le chef tout puissant de la Gestapo, M. Himmler, après le Führer de Franconie, M. Streicher, voici que le gouveMlcur du pays de Bade, région à très forte majorité catholique, M. Wagner, vient de déclarer, avec cinquante trois autres fonctionnaires, qu'il quitte l'Eglise de son baptême. Parmi les dirigeants du national-socialisme, il n'y a plus que le gouverneur de la Bavière, le général von Epp, qui soit encore catalogué catholique pratiquant.

Ce n'est pas tout, on a annoncé de Berlin que l'ancien préfet Muss allait être nommé « commissaire du Reich pour les Eglises protestantes ». Or,

ne manquait plus de rien dans l'arsenal de la coquetterie féminine, son père l'autorisant à commander une profusion de jolies toilettes. C'est à l'une des représentations où elle paraissait que Jacques avait été convié.

Si Julia pensait encore au petit lieutenant de hussards, lui l'avait bien oubliée, mais il l'admira dans son rôle de soubrette, à la suite de Mlle de Beauharnais, qui faisait la Rosine du Barbier de Sévitle, première pièce représentée avec quelque solennité à La Malmaison. Elle devait remporter un légitime succès. M. de Bourrienne, réellement très doué, était le plus habile de ces acteurs. De grands artistes, comme Garat, se. faisaient un plaisir et un honneur de venir exercer cette troupe choisie, à laqualle s'intéressait le Premier Consul, qui s'occupait même du répertoire dans lequel on puisait.

Mlle de Beauharnais était charmante, avec son chapeau de velours noir à longue plume. posé sur une profusion 'de boucles blondes mais Mlle Martinet ne le lui cédait en rien. Sa taille de guèpe se serrait dans un corselet d'où sortait une jupe bouffante e? courte. Un tel costume faisait valoir sa beauté piquante. Son teint mat, ses grands yeux bruns convenaient partieulièrement à une Espagnole. Apercevant, depuis la scène, Jacqufes au milieu d'autres officiers et jeunes gens, Mlle Martinet ne put retenir un soubresaut, et aussitôt, ne jeua plus que pour lui en le fixant aveii acuité. par une sorte de magnétisme, il la reconnut aussi et l'admira. Elle en avait rappelé. depuis le soir où elle se croyait trop gauche pour danger

prêta le concours* de «es canons au roi T d'Oahu.. t II faut attendre jusqu'en 1840 pour voa le gouvernement américain faire dresser t des cartes exactes de ces parages par s une mission d'exploration sous les ordres 1 du commodore Ch. Wilke». 11 s'écoula cependant plus de vingt-cinq j l ans pendant lesquels les Américain» paru- j rent se désintéresser de la question d'amé- j I f nager le port.. j En 183. une Commission militaire, | c composée de plusieurs officiera généraux et 1 supérieurs, débarqua sur le Califomia. i Elle était munie d'instructions secrètes < du secrétaire d'Etat à la Guerre et chargée ] d'examiner la situation des différents 1

mouillages des îles Hawaï au sujet du mouillage et du trafic.

La Commission concluait à la suppression de la barre, condition indispensable à la création d'une base de guerre. Cette fois, l'impression causée par ce rapport fut profonde dans les milieux militaires et navals américains.

Les autorités indigènes, convenablement travaillées, se déclarèrent favorables au projet. Le roi des Hawaï se rendit à Washington en 1875 et y signa le premier traité de réciprocité. Le Congrès ne ratifia les clauses du traité-] que le 20 janvier 1887. Il stipulait que « S. M. le roi des îles Hawaï autorisait le gouvernement des Etats-Unis au droit exclusif de pénétrer dans le fort de Pearl- Harbour et dans l'île d'Oahu, d'y entre- tenir une station de charbonnage et de réparations destinée aux navires améri- cains, à condition de s'engager à perfec- j tionner l'entrée dudit port et à y exécuter les travaux nécessaires ». L'Angleterre tenta bien de parer le coup en essayant de convertir le gouvernement américain au principe d'une entente à trois, garantissant la neutralité des îles, entre les Etats-Unis, la France et l'Angleterre.

Le traité fut pourtant appliqué. Mais, après deux autres missions d'études, en 1894 et en 1898, le Congrès américain ne vota les premiers crédits relatifs aux travaux de dragages du chenal qu'en 1900.

Pearl-Harbour, il est vrai, à 1 500 milles du continent américain, est à 3 500 milles de Yokohama. Mais entre ce point et la côte d'Asie, on trouve les nes Midway.

M. Muss a fait savoir, ces jours derniers, qu'il cessait d'appartenir à son église, et ce n'est que devant l'effarement stupéfait de ses coretigionnaires .ju'il a dé- menti cette décision. On a dit aussi sans que la nouvelle soit toutefois confirmée que le ministre des Cultes, M. Kerrl, se préparait, lui aussi, à accomplir un geste de sécession.

Mais voici, dans un autre ordre, un fait non moins troublant. Le journal Der Deutsche in Polen (L'Allemand en Pologne) a publié, le 3 janvier, un long article racontant que l'abbé Scherer, qui était le chef des organisations des catholiques allemands à l'étranger, avait été mis provisoirement en congé et s'était réfugié en Suisse, à Lugano. L'abbé Scherer avait été chargé de synchroniser faction des catholiques allemands établis à l'étranger. Au Congrès des aumôniers de ces groupements catholiques, qui eut lieu à Francfort-sur-leMein, au mois d'août 1936, il avait dé1 claré à ses collègues qu'il avait prêté ̃, le serment entre les mains du Führer

avec lui D'excellentes leçons des meilleurs maîtres accordées par son père lui donnaient de l'assurance durant la sauterie qui suivit la comédie, le lieutenant l'invita et lui donna l'occasion d'exercer son nouveau talent. Comme il était naturel, il la complimenta sur sa manière de jouer la comédie.

Vous devriez vous-même partager ce plaisir, lui dit-elle en prenant la balle au bond vous possédez bien le physique de jeune premier.

Jacques se défendit,

Rien ne m'y a préparé, répondit-il vivement, et je ne saurais m'en tirer. C'est ce qui vous trompe, répliqua Julia en souriant.

Et, le quittant, elle alla dire quelques mots à Mlle de Beauharnais. Toutes deux s'approchèrent de Joséphine. I! se préparait, pour le mercredi suivant, une autre pièce, fort amusante, demandant un assez grand nombre de figurants. Justement, on cherchait un jeune et joli garçon pour remplir certain rôle où il n'y avait pas beaucoup à parler. Devant la chaleur déployée par son amie pour le faire attribuer à Jacques Grivelle, Hortense, qui commençait à deviner quelque chose, sut obtenir l'agrément de sa mère mais l'approbation du Premier Consul était nécessaire avant d'inviter l'officier à un séjour plus prolongé, nécessité par les répétitions. Justement, Napoléon approchait on lui soumit la requête.

Vous parlez du petit aide de camp du général d'Assonvillers ? demanda-t-il. Oui, ,je le veux bien. Je crois qu'il y a de i'«toffe pour toutes choses en ce garçon

&'ake et Guatn, qui peuvent servir de staions de ravitaillement, 1

En 1935, le gouvernement de Washingon a placé les deux premières de ces îles ou» la dépendance du ministère de la viarine. qui, à son tour. les a mises à la iispotrtion de la Panpacifique Airways jour l'installation d'une ligne d'hydravions San-Francisco-Manille, qui fonctionne depuis plusieurs mois,

En octobre dernier. la Compagnie améri:aine a fait un nouveau pas en avant par 'institution d'un service régulier entre 3an-Francisco et Honolulu, service qui joit être bientôt prolongé viâ Shanghai usqu'à Canton et Hong-Kong.

Le Japon a répondu en organisant sa igné aérienne impériale qui aboutit à l'île Je Yap, en attendant qu'elle se prolonge Jans l'Est vers les Carolines et l'archipel vlarshail.

Or, Yap est relativement près de Guam. ;soale américaine enclavée en quelque sorte dans les îles à mandat japonais. Le Japon, auquel certains reprochent ses desseins de conquête, répond par la voix Je ses diplomates que ce pays a toujours vu le bénéhce de ses victoires militaites limité par des accords diplomatiques imposés par l'Europe.

Lorsque le traité de Shimomosaki eut sanctionné la victoire japonaise sur la Chine, la France, l'Allemagne et la Russie, s'arrogeant la mission de maintenir l'intégralité du « Céleste Empire », forcè- rent le Japon à lui restituer le Liao-Toung avec Port-Arthur, Talien-Wan avec Dalnv. Un an après, la Russie occupait ces territoires, l'Allemagne rÇiao-Tchéou, l'An- gleterre Wei-Hai-Wei et la France Kouang-Tchéou-Wan.

C'est cette attitude qui décida le Japon à s armer dans les proportions où il l'a fait depuis.

Apportant son concours à l'entente. ce pays recevait le 25 mai 1915 « tous les droits et avantages que la Chine avait concédés à l'Allemagne ».

La guerre finie, les puissances trouvaient ces avantages excessifs et lui imposèrent à Washington des sacrifices importants dans l'intérêt de la paix du monde. Le Japon se soumit et entra le premier dans la voie de la limitation des armements navals. Mais il fut surpris de constater peu après que l'Angleterre organisait une importante base navale à Singapour, que les Etats-Unis fortifiaient San-Francisco et les îles Hawaï.

Lorsque le Japen entra en conflit avec la Russie, au début de ce siècle, et qu'i! remporta sur les Russes la victoire que l'on sait. les grandes nations du monde se rendirent compte de l'importance économique et militaire que représentait ce pays insulaire surpeuplé qui avait pris l'armement sur le continent asiatique,

Depuis cette époque, de très grandi pays comme l'Angleterre et l'Allemagne on' recherché l'alliance du Japon, qui constitue à l'heure actuelle le peuple le mieux organisé et le plus fort de toute l'Asie, car sa puissance s'est accrue dans des proportions qu'aucun autre peuple du monde n'a connues en un si court espace de temps. La convention qui suivit la conférence de Washington eut pour premier résultat d'assurer pendant dix ans la paix dans la Pacifique et indirectement dans le monde.

Malgré bien des courants contraires, pourquoi nie pas espérer que, sous une forme ou sous une autre, une nouvelle convention entre grandes nations ne pourrait pas prolonger la période de paix vigilante que nous avons connue au cours de la dernière décade ?

Le problème du Pacifique, tout compte fait, n est pas plus insoluble que d'autres problèmes qui se posent en plusieurs -utres régions de notre monde bien agité.

que les catholiques allemands de l'étranger garderaient à ce dernier une fidélité inébranlable.

C'est donc un personnage <jue l'abbé Scherer, et il était chargé d'un rôle important. Or, lui qui, au moment de la campagne de diffamation contre les religieux, a essayé de justifier les mesures de la police secrète, se voit aujourd'hui accusé de trafic de devises.

Bref, il reste que, jusqu'à nouvel ordre, la visite de Mgr Orsenigo, nonce apostolique à Berlin, au ministre uts Affaires étrangères, M. von Neuratli, pour protester contre les violations du Concordat, et notamment contre les récentes mesures d'étatisation de la jeunesse, est demeurée sans résultats que les démarches du cardinal Faulhaber auprès du Führer lui-même n'ont pas eu plus de succès, et qu'à la publication des deux lettres collectives, dont nous parlons plus haut, correspond une recrudescence des gestes d'abandon de leurs Eglises de la part de nombreux hauts fonctionnaires de l'Etat.

Il ne subsiste plus rien des garanties concordataires pour le maintien de l'école confessionnelle, pour l'existence des Associations catholiques, uohunment, des Associations ouvrières et Je* Associations de jeunesse. La presse ca-

L'Action catholique de Tong-Ka-Dou fête ses 25 ans d'apostolat M. Lo-Pa-Hong, bien connu en Chine t en Europe, cunuuenea tout jaune sa ̃ie d'apostolat, dès 1904, il faisait le atéchisme aux pauvres. En 1911, il organisa un groupement d'Action cathoique ayant pour idéal « Souffrir et ibéir » le sévère règlement, approuvé >ar Mgr Paris, S. J,, imposait aux raem- ires de la nouvelle association une sorte le noviciat de trois ans,, la méditation. a lecture spirituelle et l'examen dc ̃onscicncc quotidiens. Ce règlement sé̃ère est suivi par 90 hommes 30 femnes ont adopté le même régime de vie. fous les samedis, le président se fait •endre compte de la manière dont les nissions apostoliques iMmtit*e$ à chacun int été remplies ;s<>ins aux malades, sonférences, catéchismes, visites aux >risoiinit'rs. La plupart des membres ;xcrcent cette activité en marge de leur lie professionnelle « Un capital pour ieux commerces », comme dit un vieux licton chinois. Enfin, aux environs du jour de l'an, les membres font une reraite fermée de cino jours et après six mois, une récoilection d'un jour complet.

Les multiples activités des compagnons de M. Lo-Pa-Huug peuvent se classer en xuvres d'évangéLsation proprement dites, œuvres de charité et oeuvres d'enseignement. Les résultats sont imposanfs ainsi, dans une ville du Chekiang qui. il y a dix ans, comptait peu lie chrétien*, on trouve maintenant 1 500 néophytes dans les 25 crèches visitées, une moyenne de 10 000 baptêmes par an témoigne du zèle déployé; 40 000 baptêmes furent administrés en 1935 aux sinistrés du Shantung secourus par l'Action catholique.

Les écoles permettent d'atteindre des milieux plus aisés notre l'école secondaire de Tong-Ka-Dou, l'Action catholique vient d'ouvrir une grande école professionnelle à l'est de Changhaï pour 1000 jeunes filles l'école comprend diverses sections, section des beaux-arts, section ménagère, école, d'infirmières, cette dernière branche sera la plus encouragée, car un personnel bien formé manque souvent aux dispensaires. On peut dire qu'actuellement l'Action catholique de Tong-Ka-Dou nourrit journellement 120 religieuses et religieux et abrite fi 000 pauvres, dont 3 200 i\ l'hospice Saint-Joseph. Pour soutenir ces œuvres, M. Lo-1'a-Hong a su intéresser les autorités publiques. les industriels européens et de riches païens, ces derniers sont les préférés do M. Lo. qui eut la juie d'en baptiser sept à l'heure de la mort. Des Nicodèmes et des bons larrons sont à l'actif de ce grand philanthrope, qui a baptisé 27 condamnés à mor?.

L'Action catholique de Tong-Ka-Dou fêta le jour de l'Epiphanie son 25* anniversaire, sous la présidence de S. Exe. Mgr Zanin, délégué apostolique eu Chine, et offrit à Dieu une moisson de plus de 300 000 baptêmes, et on ne sait plus de combien de millions de dolars passés entre ses mains et donnés aux représentants du Christ sur la terre, les pauvres.

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Le hosaire perpétuel

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uuiis lit. recherche lii-s imu>>'s tmIiirtllen. Les honiuH's .ii'lnks » ixmuJumI. roiiiptu qu'ils soûl il;uiis uin- iiii|ius.st'. estremède

'\j: riMnndi! ? Il ivMilr d.'iiis un rtlèvriiK.'jii mni'.il '-t ï-jMi'iluol. Uiins lu

prit'I'c *̃( d.in.- Ui ]h''Ii.I enrtJ

Jé*us «si venu ;-ur Hmti: ji.ii* \I,iiii\

sa vraie Mère li.-s inenitii-i.^ de Jt^iis

que nous sommes iront egaiomuit au ciel par Marie, leur Mère udoptive. Sur la croix, dans une sublime maiiil'esUition de sa bonté, notre Sauveur ratifie officiellement la maternité de grâce de Marie il nous donne a elle comme ses enfants, Il nous la donne pour Mère. Prions donc Dieu par sou intermédiaire.

Or, « entre les diverses fonnulcs i.i méthodes [mur honorer notre sainte Mère, il eu f<t qu'il faut préférer celles que nous savons être plus puissantes et plus agréables à la s.iuite. Vierge, et entre toutes le rosaire. Ponr tous renseignements, s'adresser au directeur du Hosaire perpétuel, 222, rue du Faubourg-Salnt-Hôiioi-i-, Paris-VIII", qui se fera un plaisir de fairo parvenir tracts et hiil'pi in- ..h Insoin infime de dorui'1!' >•̃ m !i -armons.

gotique n'a plus le droit ni le moyen de vivre. En revanche, la campagne contre l'esprit catholique et l'œuvre de l'Eglise se poursuit sans arrêt. Enfermée dans les sacristies, privée de toute liberté de défense contre l'agitation néo-paienne et anticléricale, l'Eglise catholique est à peu près bâillonnée en Allemagne. Le uitional-socialismc n'en prétend pas moins, alors qu'il y iliine les valeurs religieuses, seules efficaces contre l'athéisme, mener la croisade du monde contre le communisme. Il n'est rien moins que qualifié pour cela.

dites à son général de ma part qu'il lui donne toutes les pennLv-iuii?.

On juge de l'émoi dy Jarijur.s !ui>que', revenant le trouver, les deux jeunes lilles lui notifièrent son enrôlement dans la troupe des comédiens de La Malmaison, avec invitation officielle à y demeurer pour un assez long séjour, Il n'en pouvait croire ses oreilles. Mais les deux amies l'entraînèrent auprès de Mme Bonaparte, qui lui confirma la nouvelle. Il n'y avait. pas à dire non, d'autant moins que Napoléon, qui repassait à ce moment, de nouveau l'interpella

Ah mon petit ami. nous allons voir si voua serez aussi brave devant l'artillerie des beaux yeux de vos spectatrices que sur le champ de bataille

Toute appréhension était d'ailleurs injustifiée de la part du nouvel acteur dès la première répétition on fut .surpris de l'adresse avec laquelle il entrait dans son rôle. Lui aussi possédait le don et semblait avoir reçu d'une bonne fée, à son baptême, ceux qui lui seraient nécessaires pour entreprendre tout ce qui lui plairait, de quelque nature que r-e snil. Aussi, le jour de la représentation, son succès fut complet.

(A suivre.)

Paule Gourlez.

Un lecteur gagné à la Croix

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Lire jeudi prochain t

Jeunesse communiste espagnole

LA MACHINE

L'entends-tu haleter, souffler, ru-Igir, vibrer ? 7 Les trépidations qui inquiètent ceux qui Pie la connaissent point sont pour toi gage de sécurité. Quand elle tourne, tu te sens tranquillisé elle produit, donc le travail, va, donc tu auras ton salaire, donc tu mangeras ta faim sans inquiétude.' Mais quand elle s'arrête, alors tu connais les spectres de la misère, du chômage, t'assiègent. Au fond, vois-tu, tu as beau la mettre en route, tu as beau savoir la conduire, ce n'est pus toi qui es son maître, c'est elle qui s'impose à toi.

La « machine », elle te tient, elle règle ta vie.

L'entends-lu haleter, souffler, rugir, vibrer 7

Oui, je l'entends, la maudite, la sans entraille, l'a) 'fameuse. Chacun de ses coups de piston est pour moi une insulte. La détruire me serait une jouissance.

Nous étions trente bons ouvriers bien unis, bien fidèles, travaillant dé nos doigts, de nos têtes avec ca>ur, avec amour. On gagnait honorablement sa vie, allez on était heureux. Puis elle est venue, votre machine l 200 000 francs qu'ils l'ont payée, et maintenant, on n'est plus que cinq à l'entourer on est ses esclaves elle ne noua lâche pas on n'est plus q'ie des manœuvres, pas des ouvriers. Et Me produit davantage et à moins cher; et le monde s'est réjoui mais vingt-cinq d'entre nous se sont trouvés sur le pavé et notre cœur s'est aigri.

ha machine, voyez-vous, c'est une calamité.

« BAYARD » A UN AN

Voilà un an que Bayard a pris la lourde sucression de l'Eclio du Noël, vieux de trente années. Nous avons pensé qu'en ce premier annnersaire il serait peut-être bon de dire ce que Bayard est actuellement et ce qu'il veut être aussi avons-nous demande à son rédacteur en chef de bien vouloir nous présenter ce jeune enfant de notre maison.

Son titre est un programme Boyard évoque par son titre le chevalier sans peur et sans reproche, figure populaire de la chevalerie franç;ii«". Il veut mettre au coeur de l'adolescence de notre pays les sentiments généreux qui inspiraient les preux d'autrefois et en faisaient de fiers chrétiens et de solides défenseurs du patrimoine ancestral. La cbevalerie est une belje épopée de notre histoire nationale, éveillant encore des éches dans l'âme de no» enfani* qui rêvent volontiers d'être chevaleresques à leur tour. la chevalerie fut. en effet, autre chose qu'une armée bardée de fer. Ce fut avanl tout un esprit, un code de vie.

Bayard veut aider les jeunes garçonà concrétiser ce beau rêve en leur vie d'enfant d'aujourd'hui, leur citant en »e« histoires les beaux exemples de loyauté, de courtoisie, de dévouement. qui font le charme de la vie. Il veut faire cl eux des chevaliers modernes Ne voih'it.i! pas de quoi enthousiasmer leur âme généreuse 1

« Bayard est un hebdomadaire. Bayard paraît chaque semaine. Ses numéros portent la date du dimanche. Toutefois. nos centres de diffusion le reçoivent ordinairement le mardi ou le mercflrdi. de telle sorte qu'ils peuvent l'offrir diS le jeudi à leur clientèle. Nos abonnés directs sont. du reste. servis à peu près les mêmes jours. illustré.

Bavard s'adresse à une clientèle d'un âgp, où l'on vit surtout par l'imagina- tion et les sens. Celle-ci réclame ries j image». Et Bayard lui en prnrure en abondance. Ses pag«"s sont illustrées île dessins noirs et de couleurs chatoyantes, qui s'efforcent de n'offenser ni l'art ni le bon jjoftt. Ses illustrations ne sont jamais vulgaires.

Sur huit pages, grand format.

Baynrd par»tt actuellement sur i

Bayard paraît actuellement sur hui! pages. Nous désirons grandement lui en donner quatre, et même huit de plus. dès que nous le pourrons. Ce ne sont pas les matière* intéressantes qui nous font défaut. Ce sont, au contraire, les pafics qui nous manquent.

Bayard a pris un format que d'aucuns ont trouve trop grand, principalement à la campagne, et qui pourtant correspond à celui de tous les illustres du même jrenre. Nous ne pou ion* décemment leur être inférieurs, même à ce seul point de vue tout matériel.

d'inspiration chrétienne.

Ce qui différencie Bayard de timt d'autres journaux illustres similaires. c'est l'esprit chrétien qui l'anime.

Bayard n'est certes pas une revue de piété. Son premier but est d'être une Mine distraction pour ses lecteurs M:iis Bayard ne peut et ne veut pae oublier que ceux-ci sont de jeunes chrétiens, pour qui la religion doit avoir sa place normale en toutes choses.

Aussi nos contes, no? récits, nos informations! nos illustrations n'omettent jamais la note chrétienne chaque fois que celle-ci doit naturellement s'y trouver. Nous irons même plus avant quelques fois. en faisant connaître, pai exemple. 1 des personnages de l'Ancien Testament C est ainsi que non? avons donné l'histoire de Jot'ph. neutre? suivront. \liii« nous parlerons bien iiii-sî un jour de chevaliers modernes, a poires de la foi catholique. Leur vie ne manque pas d'être attachante Ils viendront en leur temps.

Bavard contribuera ainsi. d'une ma nière peut-être effacée, mais réelli toutefois, a l'instruction religieuse de ses lecteurs, heureux qu'il sera d'appuyer selon ses moyens les enseignements plu?didactiques du catéchisme.

En outre, les Billets du Chevalier

La PAGE des JEUNES

L'entends-tu haleter, souffler, rugir, vibrer ? 7

Oui, je l'entends, et c'est pour moi une douce chanson.

Autrefois, je devais peiner de longues heures pour aboutir à de petits résultats maintenant, avec ma ma- i.hinr, en quelques quarts dheure,\ i tout est fait sans fatigues, sans poussières, sans épuisement.

Et puis, elle m'est si fidèle, ma machine elle est comme un prolongement de moi-même, elle m'obéit comme le cheval a son cavalier, mieux même, elle n'a pas de caprica. machine, que de peine tu m'as évitée, que de joie tu m'as apportée.

L'entends-tu haleter, souffler, rugir, vibrer 7

Oui, et elle m'inquiète; chaque jour elle produit davantage et elle réclame moins de bras pour la faire fonctionner, c'est-à-dire elle livre davantage à la consommation et elle diminue le nombre des consommateurs. Et le drame de notre époque se soude à ce point précis.

Machine machine toi qui n'es qu'une esclave, tu asservis ton maître;

toi qui devrais être source de bien-

être, tu amènes la misère; toi qui devrais apporter à l'homme plus de bonheur, tu ne produis que de l'angoisse.

L'équilibre n'est plus, les rouages sont faussés.

Pourquoi

S' est-ce pas une question à laquelle les jeunes catholiques devraient savoir répondre. I.

Noir seront fréquemment une leçon de choses religieuse ou morale, présentée d'une manière aussi pittoresque que possible pour attirer l'attention du jeune lecteur. Car Bayard il ne faut pas l'oublier est un hebdomadaire illustré.

pour jeunes garçons

Ce sont, en effet, pour les garçons de l'âge où l'on commence à lire jusqu'à ia-i4 ans, que nous éditons Bayard.

Que l'on ne s'étonne donc pas de ne pas y trouver des romans, des nouvelles, des articles, des distractions pour grandes personnes. Nous visons les jeunes garçons.

Faire un journal capable de les in!é re.ser vraiment est tâche difficile. Nous nous efforçons de la remplir de notre mieux. Et nous sommes reconnaissants j Il ceux qui nous apportent aide et appui par leur pertinente collaboration ou par 1

tete de la preisi (.tares •–«• Sous la présidence de M. André Colin, président général de l'A. C. J. F., les militants île la Jeunesse catholique des diocèses de Périgueux, Tulle et Limoges ont tenu une journée d'études régionale dans cette dernière ville, Activité passée des trois Fédérations. rôle de coordination des Comités j et Conseils diocésains, développement des mouvements spécialisés, organisa- sa tion de Congrès diocésains; tels furent les principaux problèmes traités à cette importante réunion.

•*•» Le preinivr numéro pour 1937 de JOC, l'organe mensuel illustré de la J. 0. C. beige, parait sous un format agrandi. M. le chanoine Cardjio, qui revient enthousiasmé d'une tournée de propaRande dans notre pays. annonça une importante participation belge au Congrès du X' anniversaire de la J. 0. C. française.

%»•» Semeuse, revue mensuelle de la Fédération Jeanne-d'Arc du diocèse de Beltey, signale la fondation de deux nouveaux groupes à Marcilleux-SaintVulbas et à Résinand. Ces deux affiliations portent à 271 le nombre de sections affiliées à cette Fédération. «~» La Gerbe, organe de la Jeunesse catholique du Vivarais, cite à t'ordre du jour le groupe de Vion, initiateur d'une réunion ii.ter-groupes qui rassembla 52 Jeunes de Vion. Arras-surRhone et Saint-Jean-de-Muzols.

•*»• Les Jeunes de Vendée publient le compte rendu de l'affiliation de la première section jociste du département la section de Saint-Michel, des Sablesd'Olonne. M. Dartois. délégué du secrétariat général de la J. 0. C, affilia les 19 premiers membres de cette section au cours d'une soirée populaire qui réunit t>00 personnes.

w. L'Œuvre Sociale consacre un long article à la loi tu 20 mare 19& sur » l'apprentissage agricole ». L auteur- de l'article s'est appliqué à faire ressortir les conditions nécessaires pour qu'un jeune homme et une Jeune fille soient regardés comme apprentis agricoles, et les avantages pécuniaires et autres qui peu-

vent résulter de 1 apprentissage, tant

pour l'apprenti que pour sa famille, si

cette dernière est en droit de bénéficier des allocations pour encouragement aux famille* nombreuaM.

GLANES

J. M.

•*♦ L'Appel de la J. E, C. publie ton bilan de fin d'année. En quelques phrases et en quelques chiffres, c'est tout le développement de la J. E. C. qui apparaît. Son premier meeting (Paris, 31 mai), rassemble 4 000 étudiants.

Elle compte 300 section* affiliées et 250 en formation.

En 1936, elle a réuni, dans ses 29 centres de militants, plus de 650 participants.

Ses journaux connaissent un foudroyant succès

Messages tire à 1 500 en 1933. et 1 6 000 en 1936.

L'Appel tire à 2 000 en 1933. et a 10 000 en 1936.

Jeunes Equipes naît en 1935. et tire à 6 000 en 1936.

L'Agenda scolaire tire à 7000 en 1936.. et à 20 000 en 1937.

En un mois, 14 000 Carnets de route de vacances sont enlevés.

Et demain, notre « campagne sociale » bousculera barrières, ignorances et préjugés i

CONSCIENCE PROFESSIONNELLE Sous ce titre, la Jeunesse Agricole rapporte la conversation que voici elle fait honneur à ta J. A. C, qui s'efforce >lc donner à ses membres une profonde formation sur le terrain de la conscience professionnelle.

Vive la J. A. C. 1 s'écriait récemment le président d'une laiterie coopérative du Jura.

Pourquoi ?

Eh bien, sur les 47 fournisseurs de notre laiterie l'analyse a prouvé que le lait le plus propre provient des étables des lacistea.

leurs conseils, parfois même par leurs critiques, du reste toujours amicales. Mais il nous semble ne pas être trop éloignés de la réussite, à en juger d'après les lettres enthousiastes de nos jeunes lecteurs, qui sont bons juges en la matière.

Tous les garçons qui connaissent Bayard sont unanimes pour en vanter l'attrait, l'intérêt et les mérites. « Bayard » répond à un besoin Les jeunes garçons sont actuellement «ollicité< de toutes parts par de nombreux illustrés, en ville surtout, moins peut-étre à la campagne, mois soyons certains que cela viendra aussi, car la presse atteint maintenant les endroits même les plus retirés, et les journaux [>our enfants suivent ceux qui s'adre-<«ent à leurs parents. Et ceux-là sont aussi nombreux que ceux-ci. Un consor- tium américain édile à lui seul. à Pari», douze hebdomadaires illustrés pour enfants en langue française.

Nous n'avons pas besoin de vous dire que la presse enfantine, dans sa grande majorité, ignore complètement la foi et la morale catholiques, que ses aventures, où les audacieux l'emportent toujours, et par quels moyens faussent la conscience de ses jeunes lecteurs, que ses images sont souvent vulgaires et avilisantes, qu'enfin elle est funeste pour l'éducation de ceux à qui elle s'adresse. Ne croyons pas que nous préserverons nos enfants en leur interdisant de lire Le garçon moderne veut lire, tout comme sf parents, pour se distraire d'abord. savoir ensuite et s'instruire a l'occasion. Si nous ne lui mettons pas en mains lin journal propre, amusant, éducateur. il s'approvisionnera d'autres, en fraude s'il en est besoin.

II faut donc, en face du journal à l'aspect neutre, mais mauvais en vérité, en dresser un bon pour les jeunes garçons. Bavard est celui-là. Et il veut devenir meilleur encore pour mériter de plus en plus la confiance des prêtres, des éducateurs et des parents, qui, nombreux déjà, veulent bien le mettre entre les mains de leurs enfants.

Faites-lui aussi confiance

Nous demandons instamment à ceux qui nous lisent de penser sérieusement au danger certain des illustrés équivoques et graveleux pour leurs enfants Ce danger, ils ne l'éviteront qu'en s'attachant à un journal amusant, sans être vulgaire instructif, sans être ennuyeux passionnant, sans dépasser la juste mesure tel que Bayard.

Faites donc connaître bien vite Bavard à tous vos jeunes garçons en âge de le lire. Ils s'enthousiasmeront rapidement comme tous ceux qui le lisent déjà Chaque numéro ne leur apportera-t-il pa« des histoires illustrées, des Informa. tions intéressantes, des romans palpitants. des jeux passionnants, des bricolages astucieux toutes choses pour leur

i plaire.

Malgré la crise

H n'y a pas de crise qui tienne, lorsque l'âme de nos enfants, et peutêtre leur salut éternel, est en jeu. Ce n'est du reste pa. mortel pour beaucoup | de trouver 3o centimes par semaine. L'abonnement annuel même de i4 francs est possible. si on le veut vraiment. L'avenir de nos parcons vaut bien ce minime sacrifice d'argent.

En voici l'occasion Dans son numéro portant la date du dimanche ii janvier, Bayard commence un grand concours « Une promenade au Zoo. n Trouver les noms des animaux i.t leur pays d'origine amusera fort vos garçons, tout en les instruisant. Et peutêtre l'un deux aura-t-il la chance de | trajmer le livret de Cmsse d'épargne de ooo francs, que nous offrirons au pre mier, ou du moins un de» 3oo jolis prix destinés aux suivants.

^ussi sommes-nous <~erlains de comptel bientôt cliei vou« de nombreux lecteurs de Bflvird. le journal de tous le« garçons loyaux, propres et chevaleresj ques de France. En leur nom. merci ? 1 I Geohc.es FUmboux,

i rédacteur en chef de « Bayard ».

Les communistes et les jeunes filles

Ce qui caractérue la « Draie » jeune fille, c'est tout ce qui, chez elle, déborde d'amour pour sa famille, pour son père et sa mère, pour ses frères et ses saurs, toute celle affection qui, quelque jour, transposée dans fa femme, se f ixera sur le compagnon de son choix, puis sur les enjants qui viendront.

La jeune f ille française est le grand es- poir de la France parce qu'elle est à la' fois la grâce d'aujourd'hui et la nM<en!t<< de demain. A ce titre, elle a droit au respect, à la confiance et à raide de tous les Français. Qui parle ainsi, amis lecteurs ? M. Paul Vaillant-Couturier, député communiste, dans l'hebdomadaire de la Fédération des Jeunesses communistes l'Avant-Garde, Evidemment, il dit d'autres choses moins orthodoxes, mais qui ne peuvent pas mettre en défiance les Jeunet qui liront ces lignes et qui même, à la rigueur, ne peuvent guère paraître suspectes à des familles imbues de tradition de respectabilité.

De quoi s'agit-il ? i

Pourquoi allumer ces brûle-parfums en l'honneur de la jeune fille de France? Pourquoi ces propagandistes admirables que sont les communistes encensent-ils avec une grâce si poétique, si nationale, si humaine. le» jeunes Françaises?

Nous sommes de ceux qui doutent du désintéressement des gestes de beaucoup de gens de notre époque nous ne voulons pas dire qu'il n'y ait pas de personnes désintéressées en }937, mais bien que chaque acte posé par un d'entre nous est fait souvent en vue d'un profit soit petsonnel, soit social, soit de conquête à notre idéal, soit surnaturel, et en particulier nous nous demandons pourquoi assez brusquement les communistes, jusqu'ici fort soucieux de l'éducation mixte, qui groupaient en leurs diverses formations garçons et filles au sein des mêmes sections, ont décidé de s'adresser directement aux jeunes filles et de créer pour celles-ci une organisation autonome qui s'appelle lisez bien, amis lecteurs 1'Union des jeunes filles de France ?

M. Vaillant-Couturier nous renseigne lisez ses remarques dans l'article annonciateur de la fondation de cette Union « La jeune fille, elle. rencontre dans la société actuelle l'obstacle injuste d'une certaine infériorité héritée des siècles morts, du gynécée et des femmes voilées. Tout le problème consiste, pour eue, à remédier à cette infériorité, en calmant la plus ou moins légitime inquiétude des siens c'est nous qui soulignons et en agissant.

L'Union des jeunes filles de France se propose de grouper toutes celles, qui veulent réaliser leur idéal d'honnêteté, de bien-être et de paix. »

Ce qui signifie en langage clair Les jeunesses communistes atteignant difficile- ment la Jeunesse féminine, par suite de la répulsion des familles pour l'éducation mixte et pour F agitation politique, il nous faut réaliser un mouvement qui fasse tomber ces préventions.

Avec la J. A. C. La fête 8e la pomme

L'année dernière, la J. A. C. étudiait le problème si important des loisirs à la campagne. Maintenant l'heure des réalisations est arrivée ;t et dans de nombreuses régions de' notre pays les Jacistes rivalisent d'entrain pour l'organisation des- kermesses, fêtes, Foires et Expositions rurales.

Voici, d'après la Jeunesse Agricole féminine. comment les Jacistes normands de Vimoutiers ont conçu et réalisé la fêle de ta pomme.

Le matin, en une séance d'études, 50 jeunes gens tiraient les conclusions d'une enquête sur « le dimanohe à la campagfte » et discutaient un rapport établi par la section locale de J. A. C. F. sur « la sanctillcation du dimanche ».

A l'église, 120 membres de la J. A. C. et de la J. A. C. F. par leurs chants et leur participation au Saint Sacrifice entraînèrent une foule de 800 personnes dans un magnifique dan de prière collective, 300 exemplaires de la messe dialoguée du Congrès de Tours avaient été vendus dans l'assistance.' Mgr l'évêque de Séez bénit ensuite le fanion de chacune des deux sections puis l'assistance se rendit au ( monument aux morts.

L'après-midi, ce fut la fête de la pomme. Un cortège se déroula à travers les rues égayées par une décoration uniforme de lierre et de fleurs de pommier. En tête de ce cortège i venaient 80 Croisés, les mains chargées de corbeilles remplies de pommes rouges. Derrière eux venait un char portant « la croix de luj mière » encadré par tes Jacistes suivis de S. Exc. Mgr Pasquet entouré 'de son. clergé. Le cortège se continuait par plusieurs chars fleu- ris qui retraçaient l'histoire de la pomme depuis !a cueillette jusqu'à l'alambic. La musique municipale fermait le défilé aux accents du j chant populaire J'aime à revoir ma Normandie.

Plus de 2 500 personnes s'échelonnaient sur le parcours du cortège. Sur le parvis de l'église. Son Excellence adressa la parole à cette foule, et tes Croisés, dans un geste d'oblai tion, offrirent leurs corbeilles de pommes corbeilles symbolisant les 2 700 boisseaux recueillis dans tout le canton par les Jacistes. !es membres de la Ligue du SacréCœur, etc.. au profit des Séminaire? La bénédiction de Jésus-Hostie descendit ensuite sur cette foule conquise à l'idéal jaciste.

L'Union des jeunes filles de France C'est pourquoi, les 26 et 27 décembre, j 500 jeunes 6;les te réunirent à Paris j 200 venaient de province poui parti- ciper au Congrès constitutif de I Union des jeunes filles de France. Cette Union est présidée par deux dames. Mme Cach et Mme Andrée Violli3. Elle possède une revue mensuelle, Jeunes filles de France. Elle s'est désignée une présidente d'honneur, Mme Dolorès Ibarruri, la Pasionaria espagnole.

Elle a adopté provisoirement une devise, Ii nous en croyons les comptes rendus du Congrès, que M. Marcel Cachin leur donna en leur appliquant le mot du vieux poète Que la /leur de votre beauté te parfume

de bonté.

La technique et les méthodes de l'Union des jeunes filles de France restent encore

floues pour un observateur extérieur, mais deux extraits de discours peuvent nous permettre de nous faire une opinion. Celui clôturant l'intervention de M. Marcel Cachin et celui résumant les consignes de M. Léonce Granjon, secrétaire de la Fédération des Jeunesses communistes, à laquelle l'Union des jeunes filles de France adhère. M. Cachin déclara Jeunes amies qui, avec tant d'intrépidité, offrez ainsi votre âme à la vie, laissez-moi vous dire quelques brèves paroles paternelles, Ouvrez largement vos foyers à toutes Vos camarades travailleuses J'où qu'elles viennent! Ouvrières, paysannes, étudiantes, employées, artistes, accueillez les plus pauvres, les plus modestes ei les plus déshéritées. Pour elles et pour toutes les autres qui se présenteront, soyez hospitalières de coeur ei d'esprit Maintenez avec un soin jaloux la pure atmosphère de oo$ foyers dont plusieurs sont déjà des modèlesl Amusez-vous sainement l Soyez sportives 1 Instruisez vos amies et instruisez-vous I Cultivez en vous l'amour et le respect des grandes et belles idées I Répudiez toutes les banalités, les vulga-

La J. O. C. avance au Maroc, Algérie et Tunisie •*• Sous ce titre. la Jeunesse Ouvrière montre comment démarre et progresse dans 1 Afrique du Nord Pour aider ces jeunes militants, M. l'abbé Bordet et M. F. DvoA..in, uu 3ecieid. tai 6e.,crai de la J. U. C, sont allés visiter les section», ont tenu une Semaine d'études à Alger et ont affilié la Fédération jociste du Maroc. Au Maroc

C'est peut-être dans cette région que la J. 0. C. fera le plus parler d'elle dans quelques année*

8 sections sont en route vers l'affiliation, Rien n'arrête ces gars-là.

Ils étaient 26 à la Semaine d'études d'Alger.

Ils n'ont pas hésité à louer spécialement un car pour parcourir les I 300 à I 500 kilomètres qui les séparaient d'Alger. Dans chaque ville principale du Maroc Rabat, Casablanca, Fez, Kourigha, nous avons. au milieu de groupes ardents de jeunes authentiquement jocistes, clamé non san* émotion notre chant |ocitte

Quelle ardeur Quel enthousiasme à Rabat dans cette assemblée d'une centaine de jeunes ouvriers quand on procéda à t affiliation des premiers jocistes du Maroc 1

L'Algérie

L'Algérie a *a jeune et ardente équipe de militants jocittes, Voici près de deux ans qu'ils ont donné le branle à l'Afrique du Nord.

Depuis. ils ont progressé d'une façon admirable.

7 sections se sont implantées à Alger et dans la région.

Qui n'a pas prit contact avec les militants d'Algérie, si sincère», ai dévoué», si donnés totalement à noue idéal, ne peut comprendre le» grands espoirs qu'ils donnent à notre mouvement. >

En Tunisie

3 sections sont en bonne voie.

Dans cette région, les difficulté* ne manquent pas.

L'une d'entre elles, et qui n'est pas la moindre, c'est la nécessité de devoir traduire en italien toutes nos directives, les jeunes de cette nationalité fréquentant nos sections ne connaissant pas le français Les obstacles n'arrêteront pa* nos cher» camarade» de Tunisie

La JOC peut compter absolument sur eux

N'étaient-ils pas à Alger. malgré la dittance, malgré leurs maigre* ressources } Au service de la J. 0. C. toujours, nous oct-il» dit en nom quittant.

rites, les mesquineries qui humilient. « Que la flew de votre beauté se parfume de bonté », selon le mot du oieux poète. Votre apostolat exigera une volonté ferme. Vous êtes l'aube et vous éles l'aurore. Allez, jeunes amies, joyeusemem, avec résolution et avec confiance, à la conquête des âmes de la jeunesse de France t M. Léonce Granion s'exprima ainsi Lutter pour les droits de la jeune fille, contre le fascisme, pour la liberté et pour la paix, tels sont vos objectifs. « Cette lutte n'est pas particulière aux j jeunes filles communistes. Elle est aussi celle que veulent mener les jeunes fille» socia- j listes, les jeunes filles radicales, laïque» et républicaine». C'est la cause commune de j dizaines, de centaines, de milliers de jeunes filles du peuple de notre pays.

Associez-les toutes aux efforts que vous faites pour construire une grande organisa-

tion de la Jeunesse féminine. Proposez aux jeunes filles socialistes, démocrates, pacifiste», de gérer avec vous ces foyers qui vont maintenant se multiplier à travers le .pays. n

Les préoccupations de l'Union Ces bien longues citation», malgré leur généralité, montrent bien quelles sont les préoccupations de la Jeunesse communiste en créant cette Union des jeunes filles de France. Elle veut exercer une influencé dans le milieu féminin, qui restait plus difficilement accessible à son action. Cette volonté mettra à son service* toute une tactique prudente mais qui se cherche encore. Les préoccupations politique» des premières militantes sont trop fortes pour qu'elle» n'impriment pas une orientation effarouchante pour beaucoup de jeunes filles,

On s'en rend bien compte en parcourant les actes résumés du premier Congrès. Les discours des personnalités ne laissaient passer aucune fausse note, et la fête à la Mutualité n'aurait point détonné dans beau-

L'activité jaciste Une Journée nationale

de propagande

Au cours de sa réunion du 4 décembre dernier, le secrétariat général de la J. A. G. a décidé d'organiser une journée nationale de propagande le 18 avril prochain. Par cette Journée nationale, le secrétariat général se propose de faire connaître, le même jour, dans toute la France, l'Algérie et la Tunisie, l'idéal, les ambitions de la J. A. C. et ses réalisations.

Pour atteindre, à l'occasion de cette manifestation, le plus grand nombre possible de foyers ru- raux, la J. A. C. souhaite être aidée par la J. A. C. F. et l'U. C. F. A. partout où cette collaboration sera réa- lisable. Le lieu de cette Journée sera fixé par les sections suivant les régions et les possibilités locales. Ici, la propagande aura pour cadre la paroisse là, il sera i.ecessaire de groupe1 les Jacistes de 3 ou 4 paroisses; i ailleurs, une Journée de propagande aura lieu par district jaciste.

Le Comité général de la J. A. C. demande simplement que ces réunions par le trop grand nombre de com- muncs représentées ne se transforment pas en Congrès d'arrondisse- ment ou diocésain. Ces assemblées auront avant tout un caractère nette- ment familial et rural. Le programme de cette Journée de propagande est déjà tracé dans ses grandes lignes le jour précèdent, une veillée de prières; le matin, des offices religieux messe de communion, messe solennelle avec offrande des fruits de la terre, auxquels toute la population participera, seront célébrés l'après-midi, une réunion de j propagande avec chants, courts rap- ports, choeurs parlés et, si possible, um exposition rassembleront autour j des Jacistes leurs familles et les sym- j pathisants au mouvement. Pour alerter le monde rural et l'inciter à participer à cette Journée de propagande le secrétariat général prévoit un numéro o spécial de la Jeunesse Agricole, un tract magazine, des affiches à apposer dans toutes les communes de France et des communiqués à la presse locale.

La préparation sn^ituelle de cette Journée ne sera point oubliée; en plus des prières, sacrifices et communions des Jacistes des prières seront demandées aux paroisses et aux communautés.

Xul doute que cette Journée remporte un franc succès à travers nos | campagnes et qu'elle soit le point de départ d'une activité toujours plus 1 conquérante du mouvement jaciste.

Imaginons un monde sans le Christ. Nous aimerions mieux Jésus Christ.

R. P. PLUS.

coup de manifestations catholiques, à internationale près, ainsi que dans ses deux tiancs-girde* la Jeun* Gard* et Audevant de la vie.

Voyez, pour vérifier cela, le résumé de l'intervention de Mlle Chimat. Elle n présenta le rapport d'organisation. donnant d'utiles conseil» pour la création et la vie des foyers de l'Union des jeunes filles de France. Une présidente ayant la confiance des parents, un local propre et gai, avec machine à coudre, bibliothèque, jeux, un vestiaire pour les jeunes filles nécessiteuse». Entr'aide et solidarité, c'est le thème que développe la secrétaire à l'organisation. Plus de mesquines querelle» 1 La plus franche, la plus fraternelle camaraderie doit régner dant no» foyer» » t~

Lisez le récit de Mlle Cadras n Le cadre de cette hiltoire est une école maternelle de Calai» où les toutes petites élèves, enfants de chômeurl pour la plupart, sont sous-alimentées.

Un jour. l'une d'elles. accidentellement, avale une aiguille. La surveillante lui donne immédiatement un gros morceau de mie de pain pour éviter la perforation des intestin». Le lendemain, nouvelle alerte. Une petite fille se plaint d'avoir avalé, elle auui. une aiguille. La surveillante trouve i? fait anormal. Elle questionne la petite qui, enfin, avoue elle a menti poui avoir un morceau de pain parce qu'elle avait faim. n

Ecoutez l'animatrice du mouvement. Mlle Danielle Caianova « Soulager les Infortunes. venir en aide aux jeunes filles malheureuses, redonner à toutes nos tueurs la foi dans l'avenir certaines de trouver en nous les forces nécessaires pour réaliser cela, confiantes, allons au-devant de la vie. »

Après avoir lu ces textes, étonnons-nout de constater que l'Union des jeunea fille» de France annonce 350 groupes et I 000 adhérente»

Mais quand nous entendons la camarade Sacristan s'écrier avec une farouche douleur « Six jeunes hommes de chez nous (volontaire» à la brigade internationale) sont morts (devant Madrid), et parmi eux il y avait mon frère. Mon autre frère est blessé depuis cinq semaines et maintenant nous sommes sans nouvelles de lui. Il nous faut les venger du fascisme », nous comprenons I qu'il y a autre chose dans l'Un'on des jeunes filles de France « qu'un souci de parfumer leur beauté de bonté ». Quand nous relevons dans les déclarations de Mlle Caianova « Nou» pensons qu'il aurait fallu aider le peuple espagnol et son gouvernement légal et lever le blocus dont le peuple est la seule victime nous

croyons que l'Union des jeunes filles de

France se jette dans la mêlée politique au côté du communisme.

Et à cause de cela et d'autres choses encore, nous croyons qu'il est bon de signaler cette union intime entre le parti communiate et l'Union des jeune» filles de France cela évitera bien de» erreurt à certains et nous permettra de signala ultérieurement l'orientation présente de l'activité de» Jeunesse» communistes, qui peut tromper des catholiques et les entrainer en des eaux dont l'Egii«e a aignalé la nocivité.

A CHAMBÉRY. Dan» les Edelweiss, de Savoie. M. le chanoine Paravy, directeur des œuvre» de jeunesse du diocèse de Chambéiy, établit le bilan d'activité de fin d'année et trace le travail de» moi» prochains. i L'année t'achève, comme il convient, en plein travail. Le dernier mois a été marqué par une intense activité, et. sans vculoir empiéter sur les comptes rendus que contient habituellement la vie des Edel.utist, je voudrait signaler quelque* point. qui méritent attention.

Deux récollections ont eu lieu au clos Saml-Anthelme une pour les cheftaine» de Louveteaux, l'autre poru le» dirigeantes de patronages de Chambéry. journée» fécondes que nou» souhaitons voir se multiplier, car les âmes qui prennent la responsabilité de former des enfants ont besoin d'intensifier leur vie chrétienne et de puise forces et lumière» auprès du Maitre. Une retraite de groupe m'a profondément édifié. Pendant trois jours, à Baufort-surDoron, en pleine neige. plus de 60 jeunes filles (45 Edelwei»» et 19 Cadettes), Jont plusieurs faisaient une heure de marche pour venir, ont suivi tout les exercice» avec une astiduité et une piété remarquables. Elles méritent d'être citée» à l'ordre du jcar. Mieux que cela, ellet méritent d'être imitée».

Nous avons aussi commencé nos journées de militantes rurales, et celle de Coise, un jour de semaine, a été une expérience dont le succès a justifié l'initiative No» propagandistes sont à la dispoiition de» groupes oui désirent asturer la formation de leurs membres en vue de l'Action catholique. En Maurienne, S. Exc. Mgr Grumel, continuant l'organisation méthodique de son diocèse, annonce la création d'un secrétariat des oeuvres féminine», et c'est Mlle Roche. Edelweis» de la première heure, qui a été choisie pour en être la titulaire et qui va mettre son intelligence et son dévouement au senice des œuvres féminines de son diocèse. La Fédération lui adresse ses bien sincère» félicitations. Il faudrait dire encore que des réunions préparatoire» aux prochaines sessions familiale» et ménagère» te sont tenues, astammem à Entremom-le-V ieux, à Héry-surAlby et à Chaîna) -Ies-Fran:e», que nos groupes spécialisés se développent méthodiquement, que deux de nos propagandiste» ont pris part aux tournée» régionales de J. A. C. F (Jeunesse agricole) h Lyon, que la Jeunesse ouvrière fémini a obtenu un magnifique succès avec son meeting populaire, que les groupe* paroissiaux, patronage», cercles. etc., tiennent bon et font eux aussi de la conquête. t


Chemins de fer et agriculture; La presse revient sur l'application des i quarante heures au service des chemins de jer. « Le Journal des Débats signale la hâte qu'apporte le gouvernement à résoudre iei problèmes très complexe* Les réseaux ont, par leurs organisations sociales de toutes sortes, beaucoup fait pour leur personnel, et ils sont certaine- ment une des administrations les plus pet- ( fectionnees à ce point de vue Est-ce une raison suffisante pour leur demander. comme un effort pnilantropique. l'embauchage soudain de 60 000 chômeurs ? Oi admettra bien que les réseaux aient besoin d'ouvriers spécialisés. Où les prendront-ils ? il est à craindre que parmi le. 60 000 travailleurs nouveaux il ne se trouve beaucoup d'ouvriers qualifiés qui viendront de l'industrie privée. Or, cette main-d'œuvre était nécessaire à l'industrie privée. Les spécialistes ne se forment pas en un jour. et ils sont indispensables pour constituer des équipes et faire l'ap- prentissage des non-spécialistes. Nous li- tons récemment dans une statistique <jue, sur 400 000 chômeurs, il n'y a pas d ouvriers spécialisés.

M. Bedouce a tenu à faire remarquer que le projet des quarante heures dans les chemins de fer était d'une souplesse particulière. Il a même reconnu que dans certains ca», il faudrait prévoir des dérogations. Le problème que le Cabinet Blum entend résoudre en hâte ont des aspects très variés et sont beaucoup plus compliqués qu'il ne parait croire. Il a un goût regrettable pour l'improvisation et un sentiment insuffisant de son inexpérience. C'est pourquoi beaucoup de Français de bonne vo- lonté redoutent que ta prétendue politique de réformes aboutisse à une désorganisa- I- tion générale, dont l'information dirigée ne suffira pas à cacher les conséquences. Et les milliers de bras qu'on enlèvera, pou, les chemins de fer, à l'agriculture > interroge Emile Buré, dans n l'Ordre » Je ne me crois pas fermé à tout esprit aoctal, je reconnais que les ouvriers qualifiés de la voie ferrée dont le labeur est absorbant, éreintant, dont dépend la vie det voyageur. et la prospérité de la nation, doivent jouir d un statut privilégié qui les satisfasse pleinement, mais est-il admissible que soient assimilés à eux les non-qualifiés qui lavent les wagons ou les regardent passer devant les petites gares de province ? Un pareil égalitarisme n'est propre qu décourager la production. La Russie soviétique a le condamner à la notion d'égalité civique, elle a substitué la notion d'utilité sociale, et, sur ce point, on ne saurait lui donner tort.

Les quarante heures, stupidement égalitaires, vont exiger l'embauchage de 60 000 travailleurs nouveaux. C est un chiffre pour le budget, car nul ne peut penser sérieusement que cet embauchage intensif allégera sensiblement les charges financières qu'impose le chômage au Trésor. Les travailleurs ne changent pas volontiers de métier et ne se déplacent pas non plus de bon gré. On se plaint de la dépopulation des campagnes et on sera finalement contraint d'y pomper encore quelques milliers de bras qui manqueront au remuement de la terre et qu'il faudra bien suppléer par un nombre égal de btas étrangers. Camille Didier, le directeur de TU sine, fut le premier à pousser un cri d'alarme à ce sujet.

M. de La Palisse, dans « le Petit Journal », organe de gauche. > Oeut croire que M Bedouce a pensé à l'agriculture Lu textes déposés par M Bedouce prouvent qu'il a eu la même inquiétude. Tailleurs, l'exposé des motifs l'avoue. Je voudrais être sûr que ces textes seront efficaces et qu'à l'automne prochain 15 000 ou 20 000 cultivateurs ne manqueront pas à l'appel.

Il y va de notre équilibre économique. Déjà, la. France est obligée de se procurer au dehors des objets d'alimentation que son terroir, riche et varié, pourrait )t produite.

Il y va de notre équilibre social. Déjà, t'ouvrier a l'avantage de l'organisation toujours plus facile là où les contacts sont nombreux que là où ils sont rares. Qu'il ait demain l'avantage du nombre, et il dictera sa loi au paysan.

Enfin, si je n'ose pas dire qu'il y va de l'équilibre européen, je suis bien persuadé que le vide de la campagne française exciterait encore les convoitises d'un voisin qui se plaint de manquer d'espace et qui professe qu'un peuple n'a a pas le droit de retenir à son usage ce dont il n'use pas.

On voit par là que les effets d'une réforme ne se limitent point à l'immédiat et qu'il ne suffit pas qu'elle améliore le sort d'une catégorie de citoyens pour être salutaire, les raisons de vivre auxquelles le législateur doit donner le premier rang s'opposant quelquefois aux raisons du mieux-vivre.

Recul des communistes l

Dans n l'Echo de Paris n, Henri de KériUis indique les causes du recul comtaté dernièrement chez les communistes D'abord les pirouettes, les erreurs. l<is contradictions évidentes de leur politique et sa soumission étroite à Moscou. Qu'ils soient de gauche ou de droite, les Français sont trop indépendant», trop fiers, pour* accepter si docilement les consignes de l'étranger. Nos ouvriers se font peu à peu à l idée que Moscou se sert d'eux comme de' jouets pour ses fins impéna- listes. Au surplus, dans la mesure où les communistes ont voulu réveiller le nationalisme de nos masses populaires, ils ont 1 sans le vouloir travaillé contre eux mêmes. Et ils ne sont pas au bout de leurs étonnements et de leurs déceptions 1

Mais un autre facteur agit dans les milieux plus intellectuels où ils progressaient depuis quelques années le désenchantement, le dégoût, la révolte des visiteurs de l'U. R. S. S., qui ont eu le temps de voir et d'observer. C'est André Gide qui, dans un livre retentissant, s'insurge contre l'emprisonnement de l'esprit Cal Roland Dorgelès qui contre les ouvriers de comprendre qu'on les trompe C'est le syndicaliste Kléber-Legay qui proclame à Lille que les travailleurs français sont plu» heureux que les russes C'est LouisFerdinand Céline qui s'écrie en parlant de ces derniers « Si encore ils bouffaient les malheureux (Mais non !) Et un éaoïtme rageur, fielleux, marmotteur, imbibe, pénètre, corrompt cette atroce misère, suinte à travers la rend plus puante en- eore » C'est Walter-Citrine. le Jouhaux d'Angleterre, qui se déclare écœuré. La non-intervention

Des parlementaires de gauche doivent aller palabrer en Espagne. Roget Deleplanque, dans « le Petit Bleu ». espère que le projet ne sera mis à exécution Goering n'a pas été à Burgos II s'est bien gardé de commettre cette gaffe. Mais des parlementaire* français répondent à une invitation du « Frente popular ̃

et s'en vont palabrer Irai los montes. C'est à pleurer.

Le Cabinet Blum Interdira peut-être ce voyage. Il a bien interdit à M. Cam- j panys de venir à Paris. On doit corn- ruencer à comprendre à l'hôtel Matignon j et au Quai d'Orsay que le temps des plai-.santeries est passé et qu'il nous est impossible de nous mêler davantage des affaires d'Espagne.

Une politique insensée nous vaut de ne pas avoir d'ambassadeur à Rome, alors que se nouent des accords décisifs entre l'Italie et l'Allemagne, nous vaut à l'étranger une déconsidération générale dont on n'a pas idée en France, nous met dans la nécessité de défendre non plus une, mais quatre frontières belge, allemande, italienne, espagnols.

Le joyeux bilan

Allons 1 Allons' C'est assez s'amuser. Cessons de donner des armes à nos pires adversaires. de nous suicider progressivement. Nous sommes en train de perdre sur tous les tableaux, Le temps est venu de renoncer à une politique étrangère à la gribouille.

La loi d'amnistie devant la Chambre Séance de mardi après-midi En sa séance de mardi après-midi, la Chambre poursuit sous la présidence de M. Herriot, l'examen de la loi d'amnistie qu'elle avait interrompu le 22 décembre dernier.

L'Assemblée repousse d'abord une proposition de F. Parmentier écartant du bénéfice de la loi les fraudes en matière de passeport. M. Valut insiste ensuite pour que ne soient pas amnistiés les détournements de gages et d'objets saisis.

Nous ne pouvons pas, dit-H, sacrifier ue qui ne nous appartient pas le droit des tiers.

Malgré cela, M. Sérol combat l'amendement en disant qu'on a voulu présenter un projet de large indulgence et qu'il ne s'agit, somme toute, que de délinquants primaires. Et la majorité le suit.

Au sujet des parts mutuels clandestins, la Chambre, par 526 voix contre 68, n'entend amnistier que les cafetiers chez qui se font les opérations, et non les « bookmakers ».

Une demande de M. Parmentier concernant les infractions à la loi sur l'affichage des prix dans les hôtels est repoussée par 350 voix contre 248. Puis M. Quenetta vient réclamer la suppression de l'article 3 qui constitue à ses yeux une Innovation absolument antijurUiique ».

Il fait justement remarquer Que les Jurisprudences diffèrent suivant les tribunaux et que tels délits ne seront pas punis d'une même peine à Nancy ou à Carcassonne.

En prenant la peine de quinze jours de prison comme base d'amnistie, on verra forcement les auteurs d'un même délit amnistiés ou non suivant qu'ils auront été condamnés dans une ville ou dans une autre.

A ceci, M. Rucart, garde des Sceaux, répond assez longuement en déclarant qu'il s'agit avant tout d'accorder généreusement le pardon aux auteurs de ce qu'il appelle « des délits de misère ».. L'article 3. dit-il, vise le péché véniel. S'il n'est pas possible d'arriver à la justice totale, faisons au moins rentrer un peu de pitié dans la justice. M Quenette lui fait alors remarquer très justement.

J'avais essayé de faire vibrer la corde juridique, mais vous, vous ne faites vibrer que la corde sentimentale. M. Drouot estime qu'un tel texte va créer ̃• l'inégalité dans le pardon ». Mais ces interventions demeurent vaines et l'article 3 est maintenu par 393 voix contre 200.

Les amendements de la minorité sont invariablement repoussés.

Les communistes, par contre, insistent pour que certains de leurs militants d'origine étrangère et naturalisés auxnuelR on a retiré la nationalité de Français la suite de délits soient amnistiés Us olitlennent gain de cause par 299 voix contre 245 après pointage. Puis M. Vallat s'oppose en vain à l'tndulgcnee légjslative pour les récidivistes de la faillite et la suite du débat est renvoyée à jeudi.

-•»

CARNET FAMILIAL W1HSASCE. M. Jacques Klolz et Madame, née Colonna-CeccaUli, sont heureux de faire part de la naissance de leur ctnautème nilu Stmone, Strasbourg, le Il janvier 1U37.

MARIAGE. On recommande aux prières le mariage de

Mlle Madeleine Chauvin avec M. Raymond Boubours, qui sera célébré le «3 Janvier, en l'église du Sacré-Cœur du PetitColombes.

m-m-+

Echos parlementaires L'ordre du jour da Sénat

La Haute Assemblée a décidé de discuter ce jeudi le projet de loi adopté par la Chambre autorisant le gouver- nement à prendre toutes mesures utiles, 1 afin d'empêcher le départ de volontaires pour l'Espagne. La Commission des Affaires étrangères du Sénat et celle de législation civile rapporteront favorablement ce projet.

Le Sénat a, d'autre part, décidé de discuter mardi 26, les Interpellations de M Philip et Betoulle sur la radiophonie, vendredi 23 celle de M. Roux-Fressinenq sur l'Algérie, mardi 2 février celle de M. Gautherot, sur les menées communistes.

La date de discussion, des interpellations de MM. Armbruster et Plaisant sur la politique étrangère sera fixée après la session de la société des Nations. Entre temps, la Haute Assemblée aura à examiner un cahier collectif de crédits supplémentaires. Le projet sur la réforme du statut de la presse ne viendra pas, nous l'avons dit, en discussion avant la tln du mois prochain.

Le mardi 2 février seront constituées les nouvelles Commissions générales permanentes.

De pleins pouvoirs en matière de tarifs douaniers

Un projet de loi tendant à accorder au gouvernement les pouvoirs de modilier par décret les tarifs douaniers et à renforcer les mesures contre le dumping a été examiné par la Commission des douanes de la Chambre qui en a approuvé le principe, rendu nécessaire par les circonstances économiques actuelles. La Commission a précisé eepeo1 dant que le décret à intervenir en application de ce projet, lequel aura effet î jusqu'au 31 décembre 1937. devrait être ratifié dans les six mois. faute de quoi il se trouverait frappé de caducité. Il n'apparatt pas que ce projet doive rencontrer de difficultés à la Chambre ni même tu Luxembourg,

Le Merveil'eox Traitement du Docteur Vidal

La neurasthénie est guérissable Le grand sympathique est le régulateur par excellence de notre système nerveux. S'H vient à se dérégler à la ̃ suite d'une émotion, d'un grand chagrin ou d'un surmenage, l'harmonie est t rompue dans notre organisme, et voici t que surviennent les mille troubles. souvent difficiles à détlnlr, qui caractérisent la neurasthénie.

La maladie débute le plus souvent par 1 des troubles digestifs (manque d'appétit, gonflement du ventre après les repas, renvois acides, aérophagie, constipation). Puis se manifestent l'insomnie (sommeil pénible, entrecoupé de terribles cauchemars), les maux de tête, généralement localisés aux tempes et au-dessus des yeux, les douleurs musculaires. Enlln s'installe l'état d'angoisse accompagné de dépression cérébrale (sensation de boule au niveau de la gorge, mémoire déficiente. Inaptitude au travail. troubles de la volonté, manque de conflance, crises de larmes sans raison, accès de colère injustices, tristesse et dégoût de la vie). Le malade cause le desespoir de son entourage. Cette maladie, aux symptômes si alarmants, et qu'aucune médication ne peut réellement vaincre, est aujourd'hui, grâce à la méthode du D' Vidal, parfaitement guérissable.

Souvent, dès la première touche nasale, une véritable transformation s'opère, les douleurs et les troubles digestifs s'atténuent, les idées noires s'effacent et l'espoir renaît chez l'être découragé. Les milliers d'observations reeueillies par le D' Vidal et ses clèves prouvent que la sympathicothérapie appliquée chez un neurasthénique produit toujours une amélioration tris nette et permet le plus souvent d'obtenir une guertson complète.

Grâce à cette méthode, les innombrables malheureux qui souffraient de cette pénible maladie peuvent rendre à lespoir et reprendre une existence normale. N. B. Le Dr Vidal, 3, avenue de VilHers, à Paris, renseigne gratuitement les malades par correspondance sur leur cas particulier. Consultations tous les jours. Tél.: Carnot ÎO-91. Visites à domioite sur rendez-venu.

Les conflits du travail Deux nouvelles grèves ont éclaté aux Halles J

On a enregistré aux Halles. mardi soir, « une nouvelle grève celle du personnel c de six grosses maisons de porcs en gros q qui approvisionnent les Halles dans une A proportion atteignant près de 80 pour t .00. Le marché des porcs s'est donc v trouvé lourdement atteint par cette nou- a velle grève. Une autre grève a éclaté à la triperie où le marché a été presque | nul et on a enregistré une hausse de e 2 francs par kilo sur les abats. t Lu ouvriers mmetra réclament l an relèvement de leurs salaires Le président du Conseil a reçu des f délégations du Comité des houillères et c de la Fédération nationale des travail- t leurs du sous-sol, qui lui ont été pré- f sentées par le représentant du sous-se- J crétaire d'Etat aux Mines. [

La délégation ouvrière a exposé ta c demande de relèvement des salaires, t fondé sur le maintien de la capacité r d'achat des ouvriers mineurs. < A la demande des deux parties, le président du Conseil étudiera la manière 1 dont peuvent être conciliés ce maintien i de la capacité de la consommation ouvrière et d'équilibre général de la production et des prix. Techniciens et agents de maîtrise de Maçon se mettent en grève Les techniciens et agents de mattrise de Mâcon et de la région, au nombre de 150 environ, ont cessé le travail, afin d'accélérer la signature de la convention collective. On pense qu'à la suite d'entrevues, l'acoord sera réalisé.

Les héliograveurs de la région parisienne se sont mis en grève.

Vive agitation dam le personnel de l'alimentation lilloise

Les ouvriers et employés de l'alimentation de la région de Lille, qui négocient, depuis plusieurs mois pour l'établissement <Tun contrat collectif, commencent à s'agiter.

Mardi soir, ils ont manifesté dans les rues de Lille et ont tenu une impor- tante réunion à la Bourse du travail. Ils ont déclaré qu'Us étaient prêts à agir pour la défense de leurs droits et ont approuvé une tactique de grève perlée. A Roubaix, les garçons bouchers menacent de se mettre en grève.

Ajoutons que M. Léon Blum a désigné, pour arbitrer le conflit des abattoirs, l'intendant général Bernard, directeur général de l'intendance, qui a accepté. Il n'y a plus de grévistes

dans te Nord

La Commission départementale paritaire de conciliation a poursuivi mardi, à la préfecture du Nord, l'examen des conventions collectives qui lui sont déférées à la suite d'un désaccord entre les parties. Elle s'est occupée principalement des conflits intéressants des usines de produits chimiques et de lin de la région de Cambrai.

M. Caries. préfet du Nord, présidait la Commission.

Au soir du i9 Janvier, un fait qui mérite d'être signalé a été relevé dans le département du Nord. En effet, les services officiels n'avaient plus à enregistrer aucun gréviste. 25 ouvrières de la préparation de l'usine Dufour, à Halluin, étaient encore hier en grève, réduisant au chômage les 115 ouvriers faisant partie du personnel. Elles ont décidé de reprendre le travail mercredi matin.

m-m-m

Le maréchal Pétain a remis ?olenn»nement, au siège social de la Société nationale de» médaillé» militaires, la cravate de com mandeur de la Légion d'honneur à M. Louis Pichard, président fondateur de la Société, en présence de tous les membres du Conseil d'administration, de l'orphelinat, de ITiflpital Foch et du Conseil central des darne» patronesscs de l'Association.

L'ÉCRAN D'INFORMATION BONNE PRESSE

présentera en privé, 8, rue François-I" mardi 26 janvier, à 14 h. 30,

SHIRLEY TEMPLE

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Capitaine Janvier I ( ox-Film) I lund'B t*vr«r: B«n» p»*r te frvtf. IM. G. M.t | httmptiti la préttntatioat pendant le Carimt. j

1 >arrH> lund 12 avril > l* marmots d* SaM-

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Les événements d'Espagne et l'incident du « Maillé-Brézé »

Les bâtiments de guerre frayait devront riposter à toute attaque Le ministère de la Marine commanique

Le contre-torpilleur Malllé-Brézé, venant de Barcelone et ralliant Toulon, a été attaqué en mer et bombardé à deux reprises, le 18 janvier, à 9 h. 35, à 15 milles au large du cap San-Sebsatan. Cinq boni lies ont été lancées, dont aucune n'a atteint le MaiUé-Orézé. Une enquête est ouverte pour identifier l'agress«ur.

Le ministre de la Marine. précisant les règles générales édictées par le décret sur le service à bord des bâtiments de la Hotte, a donné comme instructions aux navires de guerre français croisant sur les côtes d'Espagne d'être en tout temps prêts à riposter a toute attaque nettement dirigée contre eux.

A quel camp appartient l'avion qui a bombardé le contre-torpilleur ? D'après les déclarations faites par les officiers du MaUlÉ-BréU, c'est à 40 milles des c4tes catalanes que le navire a été attaqué.

L'avion était à peu près à i 500 mètres de hauteur, et on n'a pu repérer sur son fuselage aucune lettre indicatrice. Tout ce qu'on peut dire avec certitude, c'est que cet avion est apparu d'une teinte sombre très foncée et qu'il n'était pas un hydroplane, mais un avion terrestre, ce qui pourrait indiquer qu'il pouvait venir d'une terrain assez proche. C'était, en tout cas, un trimoteur d'un type certainement récent On ajoute encore un détail c'est qu'il ne portait pas sous ses ailes la croix de Saint-André, qui est la caractéristique habituelle des avions nationalistes. 11 a laissé tomber

1_ FAITS DIVERS

Bulletin de l'Office national ] météorologique

Evolution probable de la iltuatlon lu»- nt'au 2i }tavl«r. 11 tiaurai. La zone le mauvais temps qui est passée hier sur » France donne encore ce matin quelques huws de pluie ou de neige dans l'Est. a une belle amélioration

pi! a déjà aragnâ presque tout te i>aj4 et provoqué ct-tte nuit par rayonnement une )<Us5e générale de la température. Une nciu•eUe perturbation très forte qui aborae usuellement nrliaue atteindra la Bretagne a auli procualne et traversera la France tu nord d'une ligne ijordeaux-strasbourr. ïlle provoquera une tempête de Sud-ouest 'n Bretajne et M&nclie. Les vents mariimes de Sud-Ouest lié* a cette perturbalou provoqueront une Causse de la tumjêrature.

En conséquence

Eut du ctel en Bretaime, pluies Intermittentes suivies d'éclatrcies et diverses "après-midi. Au nord d'une lime Borleaux-Strasbourg, belles éclaircles notiurnes et r>rumes matinales eparsos suivies jrosresstvement par l'oaest de ciel couiert avec nouvelles ptutes. Ailleurs, brumes matinales suivies d'aaseï belles éclaircies. Vent au nord d'une Ugne Borrteamîtrasbourr. Sud-Ouest modère à assez fort; tcmp*te sur le IltWm] (le la Bretagne et lie la Manche. Ailleurs, secteur Sutl-OueM raible à modére.

Tempft-ature dans le quart Nord-Ouest, en hausse de S a s de»re* Dans VEM, en baisse de ï à 5 degrés. Ailleurs, en CaUtle hausse.

tiegion parisienne t

Prévisions pour la tolrt» du 10 et la nuit du M aa 21 janvier. Nuageux belles éclaircies. se couvrant par l'Ouest en On de nuit, vent d'Ouest s'orieutam à Sud.ouest modéré. Température en hausse de t » 9 degrés.

Prévisions pour la Journée du M lanTler. Couvert avec pluies intermittentes. Vent de Sud-Ouest modér* à assez fort Température en hausse de 3 à 5 degrés Jeudi « Janvier, M* jour de l'année. Durée du Jour 10 h. ?.

Soleil Lev, 7 o, 38. Coucn. »6 b. 28. Lune. Lev. M h. 25. Coueh. t h. 88. io< Jour de la lune.

A PARS

Cambriolage d'un comptoir de chance rue Lafayette Rentrant mardi vers 13 heures après le déjeuner dans les bureaux du Comptoir Cadet-Lafayette, banque de change, 58, rue Lafayette, un employé constata aussitôt que des malfaiteurs avaient profité de l'interruption du service, entre midi et 13 heures, pour mettre l'établissement au pillage.

Le directeur du Comptoir, M. Nassim Almul, et le commissaire de poliee du quartier furent immédiatement prévenus.

Le commissaire constata que le cambriolage était l'œuvre de spécialiste. Aucune trace d'effraction. La clé laissée sur la serrure était tombée au sol. S'aidant sans doute de fausses clés, le ou les voleurs l'avaient repoussée, puis avaient ouvert la porte et, une fois à l'intérieur, ils avaient forcé les vitrines et les tiroirs où, tant en devises étrangères, en titres qu'en billet de la Loterie et en monnaies d'or et de papier, ils avaient fait main basse sur un butin d'environ 63000 francs, facilement négociable. Après quoi, les voleurs étaient tranquillement ressortir dans la rue Lafayette, très animée à cette heurelà, en tirant simplement la porte derrière eux.

L'identité judiciaire a relevé des empreintes digitales.

DANS LES DÉPARTEMENTS Un avion de tourisme

s'écrase au soi i 4 morts (

OU». Des ouvriers qui travaillaient t dans les champs sur le territoire de la commuoe de Mont-L'Evôque, près de Senlis, entendaient mardi, vers 14 h. 3Q, le ronronnement d'un moteur d'avion. Soudain, ils perçurent un fort craquement et virent l'appareil qui piquait vers la terre où Li vint s'écraser. Les secours furent rapidement organisés par les habitants sous la direction du maire, M. de Pontalba, et du capitaine Basset, commandant ta section de gendannerie de tàeolis, auxquels M joig:i<iicut peu après M. Robin, juge au tribunal civil. et le commandant Main, de l'aérodrome du Bourget.

Il s'agissait d'un avion de tourisme américain, appartenant à des Hollandais, fui avaient quitté Le Bourget pour

regagner La Haye. 1

Dans les débris de l'appareil, dont l'aile droite avait été arrachée, les enquêteurs trouvèrent les cadavres d& MM. Fissot, 30 ans, demeurant à La Haye, et Aliectus Somer, 30 ans également. demeurant à Efndhoven (HoHandei. Les torps dee deux autres occupants ne furent découverts que plus tard, à environ 150 mètres du point de chute de l'appareil. Il s'agit de MM. Adriamls Hoertens, né en 1896, mécanicien, demeurant à Pizsin (Holtande). et Jacob Maltha, né en 1893, mécanicien, demeurant à Scntedara (Hollande).

Les restes des quatre avtateurs ont été transportés dans la soirée à l'hôpital général de Senlis.

Le consul général des Pays-Bas s'est rendu. sur les lieux de la catastrophe.

cinq bombes qui ont encadré le bâtiment A bâbord et à tribord, mais à une distance variant entre 800 et 600 mètres. L'équipage, massé sur le pont. exprimait de ta voix et du geste le désir que l'artillerie du bord répliquât ce bombardement. Les officiers se refusèrent à tirer sur l'avion espagnol pour ne pas faire acte de belligérant.

Le MalUé-Brêzé a continué sa route. Il e$t arrivé dans la nuit de mardi à Toulon.

Le capitaine de vaisseau Blehaut. commandant le bâtiment, s'est rendu immédiatement auprès des autorités maritimes, entre les mains desquelles il a déposé son rapport.

Oi a est l'enquête au sujet de l'attaque de l'avion

de l'ambassade de France? L'enquête ouverte au sujet de l'affaire du MailU-bréxt arrivera-t-«lle à conclusion ï

II faut l'espérer, afin que les responsabilités soient établies nettement. Mais on peut se demander à ce propos, précisément, ce qu'il advient de la protestation élevée par le Quai d'Orsay au sujet de l'attaque par un appareil 1 gouvernemental espagnol de l'avlou de l'ambassade de France au-dessus de Guudarrama. Cette attaque, on le sait, a coûté la vie à un rédacteur de PortsSoir, tandis qu'un envoyé de l'Agence Havas et un délégué de la Croix-Rouge de Genève étaient blessés.

Personne n'en dtt plus mot aujourd'hui. Il serait pourtant Intéressant de savoir en sont les choses, c'est-àdlre si le gouvernement françai» aiantrera autant d'énergie en l'occurrence, qu'en déploie le gouverne-nient belge au sujet de l'assassinat du baron de Borcngrave ?

Le vol du sac postal d'Antibea Alpes-Maritimes. On sait que depuis le 4 janvier courant, date à laquelle le convoyeur des P. T. T. Orselli fut l'objet d'une agression en gare d'Antibes et dépouillé des sacs postaux dont l'un contenait àOGOOO francs en bille U de Banque. la police n'a pu découvrir les coupables. Mardi, l'administration des postes a informé le cimimtssaJre chef de la 9* brigade mobile h Nice qu'elle offre une prime pouvant varier entre 5 000 et l««w francs à la personne dont les indications provoqueront l'arrestation des coupables et la découverte de tout ou partie de la somme soustraite.

Mort suspecte

Hhdne. Mme Coudurier. coucierge, 3, rue Sully, à Lyon, a été trouvée morte dans sa logei, mardi matin. La mort paraissant due à un empoisonnement, la police a ouvert une enquête. Deux des agresseurs du notaire de Saint-Antonin sont arrêtés liaute-Garo»ne. L'enquête menée par ta 8* brigade de police mobile de Toulouse, de concert avec la Sûreté, au sujet de l'agression et du cambriolage dont ont été victimes, le 4 janvier dernier, M. Dutemps, notaire à Saint-Antonin (Tsm-et-Oaronne), sa femme et sa fille. vient d'aboutir à l'arrestation de deux bandits déjà connus de la police, mais dont l'identité n'a pas encore été divulguée.

Une troisième arrestation serait fmmlnente dans la région parisienne. Accident à bord du contretorpilleur < Kersaint »

Var. Un accident s'est produit mardi à bord du contre-torpilleur Kersaint. eu rade de Toulon.

Le joint d'une chaudière ayant sauté. le compartiment de ee-lle-ci fut envahi par la vapeur.

Le second-maître Gaillard et le quartier-maitre Richter furent assez sérieusement brûlés. Ils ont été transportés à i 'hôpital maritime.

A la suite de l'accident, le départ du Kersaint pour les côtes d'Espagne a été retardé de trois heures.

Trois malfaiteurs sous les verrous Indre-et-Loire. La Sûreté de Tours a arrêté mardi tes nommés Durand, Uilbert et Bousigne qui. la nuit précédente, détroussèrent, sous la menace d'un revolver, sur les quais de la Loire, un passant, M. Roland Pasquier. manœuvre tous trois ont été déférés au Parquet et écroués.

Coup de couteau dans «ne mine

SorcL. Mardi matin, vers 8. heures, lans une usine de produits chimiques, a a suite d'une querelle pour un molif fuile, un ouvrier algérien d'une entreprise le béton armé, le nommé Mohamed Ygueleal, âgé de 35 ans, domicilié à Ptves^ille, a frappé d'un coup de couteau au rentre un de ses camarades. M. Auguste Petit, âgé de 30 ans, de Lille.

Le blessé, dont l'état est grave, a été transporté à l'hôpltal Saint-Ssuvenr, à uilie.

Le meurtrier a été arrôté.

A L'ETRANGER

Une explosion fait cinq morts Autrietu. mardi, une explosion s'est produite dans ta salle des machines d'une fromagerie coopérative à Wels. On compte cinq morts et plusieurs blessés. Les dégâts matériels sont considérables. Mystérieuse maladie

an Zoo de Prague

Tchécoslovaquie. Une mystérieuse maladie sévit au Zoo de Prague où. en quelques jours, ont péri huit fauves sans que l'on ait pu en déceler la cause. De rr.mbreux savants étudient te problème.

T. S^ F.

Les heure» radiophoaiqam du v ndredi 22 janvier

10 Ù. «. BURUfiAUi-UU-AÏETTE (S79) Concert Phaéloa (Saimssaeuàj La trait fftfume* i»UiMr> Mauu.ii. Uttum (PUCCUU}.

!S ù. GKK.NOBLE ()!}) CoBcert V«r«Ri-ju* ( .Xessager Eugène Om*?iujk (Uhnikowskyj. l'etiit guife (BiUser). .NATIONAL .\>t«LAls »O0) Récital d'orgee. LCXÊMttuLRG U ïi>4> Conter! IHivertnre de La belle Gatatkèe tâ«pp£) géiecUon sur Le* tfruguus de Ulart iJUUIart).

u h. 5. RADIO-CITE (281; Extraits de Faust, opéra de Gounoa.

11 k. 15. RAD1O-PMUS (1 643) Concert L'or « Itrgrut ILïharj HfOe Je valse (Strauss) nouvelle* (te Vttnn* (Translateur)

U n. 44. REC1QSA1. A.NGLA1S <J«) aéclul de piano s*Vttt>*nde (Purcell) Krrtstrrimm i.Srbamann); Sérénade (JUcÛmaninofT).

ti h. «t. BRBSLAU <îl6* Trio pour violon, enr et pians (Brabrnsï.

16 h. PRAGUE (479) Çuatmor «• rt mi»rmr (Scoubert). SUISSE ALEMANIQUE (MO; SyrMptioiu* m ui majeur (Xosart) Ouverture de pnmMMe (Bf-

GAZETTES

Laiclsme et neutralité 1

Nous lisons dans le numéro de décembre 1936 de « i Emancipation », organe des j teteiecs publics et des services de santé, k Io rubrique u La Rochelle », et sous le titre « Laïcité » les lignes suivantes j Quelque chote doit nom tenir à coeur, non par une mesure partisane nous laissons ce »oin à d'autres mais par mesure de justice et de progrès la laicisation des hôpitaux. Ceci ne doit pu rester sur le terrain local, mais c'est natio- nalement que nous devons demander que comme disaiait nos camarades de Nantes, « les sauterelles noires et çrraes i> disparaistent de la circulation hospitalière. Non que nous ayons contre elles une idée préconçue, mais parce que, partout où elles se trouvent, nous remarquons un retour en arrière, et que partout elles chercheront à annihiler l'effet des lois sociales. Elles sont là, non pour faire œuvre utile, mais placées par leur Ordre et avec un but déterminé de propagande. Elle», pauvres filles croyantes et fanatiques. ne foot leur « travail » que parce qu'elle» croient, chaque jour, mériter un peu plus le ciel. Nous, les « matérialistes ». nota dressent contre cet état de choses qui fait que, d'un côté les malades pâtissent de cet ultra-fementisrae et que, d'un autre côté, le personnel hotfMUlier digne d'intérêt se tiouTe abaissé et ravalé au rang de « domestique )) ou plutôt d' a esclave ». Il faut qu'aujourd'hui cela cesse. Les Syndièats céfjétistes n'existent que là où les Sœurs n ont pas l'autorité suprême, sinon c'est la menace, les provocations, le chantage et les ennuis quotidiens. Aujourd'ritri donc, trente ara après Combe», le gouvernement se doit d'étudier cette laïci-

laboa de» hôpitaux qui *e fa.it de joui en

jour plus moispensable, tl faut détruire ces foyers antigouvernementaux, antiprogressistes, ee» coin» « officiel» » où le jésuitisme dmine et crie victoire. Notre ministre de la Santé publique ne doit, ne peut ignorer que l'hôpital est la sacristie publique où se terrent les derniers ésuites de la terre française et où se trament !«•» menée» antiouvrière» chère» à nos Syndicats chrétiens. Les Syndicat» chrétien» eu profe**ionnel» sont dau» les hôpitaux la plaie sociale qui gangrène le personnel •ain. Il faut voir à l'oeuvre cette engeance. que jadit on appela « les punaises de sacristie » pour comprendre leur œuvre »éfaste et vous tou» camaraite» hospitaliers, ne connaUsez qne trop teuit manœuvre» honte u*e«. n

Et immédiatement après, i U ru6ri<jue « Vaaclme » et sma le titre « Une mesure 1 qui i'impox », « f Emancipation ajoute, f, sotn la signature Je M- NiccUs Thallet Daa» noa service» ho»pitaliers, de toutes le» mesures, il en est une qui i impote et qui ne doit plus «apporter aucun reUrd. c'est la laïcisation, et cela pour de multiple* raison», car »i les religieuses ont beaucoup de dévouement, c'est surtout pour laisser le travail à faire aux talque», et puis nos seulement il faut que le» laïque» fassent tout te travail, mais il n'est pas raie de | voir ks infirmières restées seules au quar-

tier avec 90 ou (00 malades pendant que

fier religiemo ou 100 -endant que

le» religieuses «ont k la chapelle on à la

communauté.

Nous savons bien que 1 on va nou» drra 1 que les religieuses ne sont guère payées et que c'est le seul moyen pour les établissements qui po»»edent ce corps d'otite de réaliser des béséucesv mais nous, syndicalistes, non disons qu'il se fait bieo d'autres dépenses, pour n en rappeler qu une, celle des nouvelles uisines (Mootdsvetgues) qttt ont coûté des millions. et malgré toutes les modifications apportée» à ce jour. elle» ne sont pas terminées. Donc, il serait nb cemire de faire on sacrifice pour trouver l'argent nécessaire pour laïcisa cet établissements, ne serait-ce que pour avoit la paix et U tranquillité, c'est- j à-dire lorsque l'élément Laïque et religieux eat en contact, c'est une source continuelle de friction» préjudiciables surtout aux malacies, et puisque nom somme» au siècle du pjogre» et que nous avons la bonne fortune d'avoir un gouvernement de Front populaire et un ministre de la Santé publique qui pu surciott, revient d'un voyage documenUue «n Union soviétique, a certainement constate que la-bas, s'il n'y a pas de religieuses dans les services hospitaliers, les malades sont soignés avec beaucoup de soms et d'attention et que le dévouement est à m niveau beaucoup plus élevé que chez nous. Enfin nous pensons que M. le miBÙtre d« Fiont populaire, après toutes ces constatations, voâdia bien faire passer dam nos établissements le souffle républicain qui nous a été promis et que nom attendons avec beaucoup d'impatience.

Ajoutons encore an {ait

Dana un hôpital parisien, une concierge se mewt. Sa fille, voulant appela un piètre, fak put de ce désir à une mfir«uère.

Von» feras* ce que voas voulez, lui répond celle-ci mais mot, je n'ai peut ni de Dieu ni du diable. En tout cas, ce n'est pas l'esprit de fa maison. Que pourtions-noa* ajouter à ces faits et 1 ces textes qm le passent de commentaires. ?

LAXATIVES, DÉPURATIVES, ANTIBILIEUSES

thoven). RENNES ii$i) Concert Quatuor » conies (Mozart) Quatuor inachvvef tàcbuuerij; (jualuvr i curdei (Beetnoveu). NICE «53) Concert Quatuor 'Debussy i; QuitUetU aux piano (Dvorak). LKLLK (24Î) Htcllal d'orgue Lien iPiefiié) iJ/fertotre (Guilmanl; Marche triomotuiic (DoboiS). BOHOEAUX-LAFAYETTE (i79) Musique ae ebarribn? Sniuite en u( mineur (Grieg;, Hnnole iriieudeU Trio (HaydQ). BADIO-P%HIS H 64S) Musique (te enambre Trio pour piano, fltlie et bamin 'Beetboveni Variaixing (Uteiftoveni. 17' b. 30. LYOS-LA.-DOUA !4«3) Musique de cbainJ)re Trio en ré mineur iSt-numuin) bourrée fanUuque (Chabrler. GRENOBLE (5UJ Musique de cbaïubre Quatuor (Mai d'Ollone) <?notuor (Fauréj.

17 h. 45. RADIO-PARIS (1 «««) Pièces pour piano Deux étude* (Chopin); Hallucinations (Scnumann) Fenx fn(tets (LISH).

18 ti. HBOIOSA1. ANGLAIS (341) Orcnestre Hétecuon d'aira /topukiirei (Mozart) Caitzanrtla (MenilHssotan). i.

18 h. ÎO BRUXELLES rLAMA.ND (3tî) Rtcitaj de piano Prélwle et fugue la Oéouil majeur (Bacnj i Sonate en ntmtKtir (Morar!)-

18 b SUISSE ROMANDE (413) Quatvir. de Meurt

U h. »0. RRESLAU (316) Concert Cvneerio Ar t<Uf>o rn fa minevr iCho- pln> Symphonie héroïque <B«lhoven). LEIPZIG <3SS> Concert Ouvenure da ju

il ailre <*<̃-» esprits (Weiber) Tsar et

charpentier (honilng) 7 Le Trewère

(V«di>.

Un héritage d'un million de livres Une fortune d'un million de livret sterling, déposée au début du XIX" siècle dans une banque anglaise par un certain Butler, compagnon de lutte de Thadee Kosciuuko, héros de l'indépendance polonaise, fait l'objet, après cent trente-cinq ans, de réclamations de la part des héritiers présomptifs.

Une réunion, comprenant quelques centaines de personnes, a eu lieu ta semaine dernière à Varsovie au sujet de cette affaire.

Butler, sujet écossais, venu en Pologne, au moment des guerres polono-tuédoises. s'était rallié, en 1794, au mouvement patriotique de Kosciuszko.

Après les fête» de la grande insurrection polonaise, il vint s'installer en Are gleterre où il exerça la profession de banquier et fit fortune. 11 laissait cinq filles. A sa mort, il stipula qu'un million de livre» sterling serait partagé entre ses héntiers, mais seulement après que la Pologne aurait recouvré son indépendance. Des démarches sont faites actuellement pour établir !e bien fondé des prétentions signifiée» au sujet de cette affaire à laquelle de» traditiona profondément enracinées dans de nombreuses familles polonaises confèrent un aspect de légende. Epave à vendre L'administration des Domaines va procéder à la vente de certains « objet» » appartenant à l'Etat.

Les meubles de l'Etat ne peuvent, en effet, jamais être donnés. Il» doivent touj jour» être vendus. Seul, le président de la République, en vertu d'un décret de 1850, j peut disposer des produits des manufactures de l'Etat pour faire des présents diplomaI tiques ou en faveur d'oeuvres de bienfai- I- sance.

Parmi les objets réformés, il s'en trouve d'étranges. Citons notamment les épaves des navires de guêtre français coulés 'dans toutes les mers da globe.

1 L'administration des Domaines soutient, en effet, que. mirre coulé, même rayé dr la liste de la flotte, un navire de guerre continue à appartenir à la France. Elle va donc vendre les épaves des bateaux français coulés à Aboukir le I" aoât 1798, et qui reposent dans les eaux territoriales égyptiennes celle du Bouvet dans les Dardanelles celle du Télcmaque, yacht royal de Louis XIV, qui repose en face de Qttiiiebenf et doit contenir un trésor celle de 1" Edgar-Qainet perdu près d'Oran, et d'nne dizaine d'autres épaves repérée» que la science moderne permet maintenant d'arracher à leur tombe sousmarine. Elle reçoit également des meubles hétéroclites des greffes, de la douane, des poste», des lazarets et hôpitaux et de tous les dépots d'objets trouvés, par exemple, un lot de 56& 6icvclettes qui vient de lui être remis par la fourrière de la préfecture de poltce de Pan».

Parmi tons ces objets à vendre, l'administration des Domaines reçoit, surtout des gredes, des armes, des stupéfiants et des poisons.

La loi lui fait une obligation impérieuse M de détruire les ensins de pêche prohibés. les faux instruments de mesure et les ov ttllaçe» des cambrioleur».

^r LES

M PASTILLES X

rVALDft

I VERITABLES I ̃ guérissent ̃ 1 LA GRIPPE M et évitent jfl ^^U CONTABION^^

RÉVEILLEZ LA BILE DE VOTRE FOIEcalomel et vont sauterez «la lit le matin "gonflé à bloc" It

II faut que le foie verse chaque jour un litre d> Mie dans l'intestin. Si cette bile arrive mal. vos aliments ne se diièrent pas, ils se putréfient Oc* (as vous fondent, vous êtes constipé. Votre organisme s'empoisonne et vous êtes amer, abattu. Vous voyez tout en noir

Les laxatifs sont de» pis-aller. Une selle forcée n'atteint pu la cause. Seules ks PETITES PÏLULES CARTERS pour le FOIE ont le pouvoir d'assurer le libre afflux de bile qui vous remettra d'aplomb. Végétales, douces. étonnantes pour faire couler la bile. Exiges les Petites PU- 'es r-rters r-nr le Foie. T!e» Ph»-– -i '• 9fi 1%

Voir en dernière poge

la glorieuse histoire du macaroni

RIVOIRE ET CARRET.

19 n. 15. VARSOVIE (1 S45) Sérénade nicturne 'Mozart).

19 h. :;«. .\ATIO?iAL ANGLAIS (1 500) Concert Marche de ïannhauser (WaffIi'M'i HiiiMHlie norvégienne (LaJo) bouse» «//ne» (Ûvorakj.

1* h. 45. PrUGl-'E (470) BorU Godounw, ou#ra de Moussorffsky.

20 h. bl ISSE ITALIENNE <247) Sauate en do mineur pcur violon el piano ((iriejr;. MH.AN (3*0) Concert 'oncvno pour quatre violons, corde. et orque (LcxaleUn Symphonie en do iB'aLjui;. RADIÛ-PAKJS ;I (US) La musique et les mse.tui », pr^wniailon par Mme de Brtniont, avec la chorale Picard.

20 11. *0. S«L'li*E ITALIENNE 1.257) Ca» certH en la mineur pour violon (B»rh) Concerto en «I majeur pour violan (Haydni Itmûo en la majeur (Scbubem MIULA.M) REGIONAL ̃?'•>«) Orrhe»tre S%mphon>r en <<<> Hir.ti; l'rifiwie à r«cfr lit ne LoheiiqrtH :Wasi.ier).

S© h, SO- LILLE IÏ4J; Unicerl Ouverture (Smeîanaj; La Travinla tVeitît) TnMraur villageois (Février); Ct-rmenla (Brahms).

*0 b. 40. IX'XEMBOI.'HG (1 304) Coa<vri HautuiUe en in (Dohnanyt) Baptodle hontirni»r (Liszt) Rapsodie tlaoe (Dvorsk). r.

îl h. BfiOXELLE? KLAMA.'VD lîtî) Orchestre sympiionlqiie Lv* )>vlV> rient (Mozart) f'nnrirtn pour risthmci'He et ofi'hetire un la mineur iScbumaun). BEGIUXAL AM»LAI3 '342) fiétilil do piano ̃ «"uvres (le Fauré.

21 h 30. T'HÎR EIFFEL (20«> Musique de chambre fantaisir en rt vuntvr (MoMA); Bar cura Ile (F*ur*>.


DANS L'ARMÉE

Promotions, nominations et Mutations à l'état-major général Sont promus ou nommés et maintenus dans leur affectation actuelle Au grade de général de division. Les généraux de brigade Bucheton, inspecteur au 1" arrondissement de gendarmerie à Paris Cartier, commandant de 27" division d'infanterie, le secteur fortifié du Dauphiné et le groupe de subdivisions de Grenoble.

Au grade de général de brigade. Les colonels Hupel, commandant la fi* brigade d'infanterie d'Algérie à Blida; Desprez, inspecteur du Û* arrondissement de gendarmerie, à Nancy. Le général de brigade Philippe, commandant le génie de la 14* région, est nommé au commandement par intérim du génie de la région de Paris.

Le colonel du génie Piraud, chef d'état-major du commandement supérieur des troupes et services de communication à Paris, est nommé au commandement par intérim du génie de la 14* région, à Lyon.

Le général de brigade Cluck, commandant l'artillerie de la 17* région, est nommé an commandement de l'artillerie de la 3* région, à Rouen. Le général de brigade Sainotavit, commandant l'artililerie de la 5* division d'infanterie, est nommé au commandement de l'artillerie de la 17* région, à Toulouse.

Le colonel d'artillerie Dechaux. commandant le centre principal de mobilisation d'artillerie n° 3, est nommé au commandement par intérim de l'artillerie de la 5" division d'infanterie à Caen.

Corps de santé militaire.

Le médecin colonel Rebierre, sousdirecteur du service de santé de la lr* région, est nommé directeur par intérim du Service de santé de la 11* région, à Nantes.

Le médecin colonel Gousolas, sousdirecteur du Service de santé de la 1 7* région, est nommé directeur par intérim du Service de santé de la 4* région, au Mans.

La libération de la classe aura lieu par anticipation le Ie avril 1937

Dans une circulaire aut chefs de Corps, M. Daladier, ministre de la Guerre et de la Défense nationale, vient de faire connaître que

A. Les opérations de libération des mllitaires appartenant aux catégories suivantes

a1 Engagés par devancement d'appel en «̃«̃•̃'l 1935 et astreints à deux ans de serrée

i Ajournés ou sursitaires appartenant & la troisième fraction de la ctasse 1933 et de la première fraction de la classe 1934 Incorporés, en octobre 1935 et astreints à' dixhuit mois de service

cl Ajournés ou sursitaires appartenant à la deuxième fraction de la classe 1933 incorporés en avril 1936 et astreints à un an de service par application des dispositions de l'article premier de la loi du 17 mars 1936 d) Tous autres jeunes gens dont les obligations légales d'activité expirent le 15 avril 1937. auront lieu par anticipation la 10 avril 1937.

Toutefois, les jeunes gens appartenant à la catégorie b d-dessus et incorporés en septembre 1935 dans les unités de forteresse, dont les obligations légales d'activité expirent le 1" mars 1937. seront libérés par anticipation le 20 février 1937.

Toutefois, ceux des militaires du service auxiliaire qui doivent accomplir une période de disponibilité (quinze jours) suivant Im-

FEUILLETON DU 21 JANVIER 1937 7Le roman

du presbytère

Annie en jouissait avec lui. Depuis son enfance, elle aimait tant les histoires de l'abbé Martel Quand il en commençait une, Annie cessait de manger et ne le quittait plus des yeux. Elle savait aussi bien que lui cp qu'il allait dire. Elle connaissait effets qu'il tirait dè chaci de ses récits, elle prévoyait d'avance le rire des auditeurs, éclatant à tel ou tel passage. Elle savait de quelle mimique il accompagnait le portrait de tel personnage et. le son de sa voix pour imiter le supérieur du Séminaire, le vieux loup de mer du port <1p Hontleur, la marchande de souvenirs de la rue des Bains. Et chaque fois, elle jouissait du récit. Elle en jouissf.it. pour elle, parce que, malgré la redite, l'histoire n'avait pas perdu son charme, et elle éprouvait autant de fierté que d'un [succès personnel, du succès que remportait chaque fois l'abbé Martel auprès de ses auditeurs.

Dominique Baillemont était, lui aussi. sous le charme de ce vrai talent <jp conteur. Quand l'abbé Martel eut achevé son histoire. il en réclama une autre. et tout le long du repas les. ânes-

médiatement leur libération du service actif, ne seront pas renvoyés dans leurs, foyers le 10 avril 1937 (ou le 20 février 1937. suivant le cas), et commenceront cette période à la date du 11 avril 1937 (ou du 21 février 1937).

Exception sera faite

Pour le», militaire» du service auxiliaire membres de l'enseignement public et firivé (jui doivent être convoqués pendant les vacances scolaires d'été 2" pour les militaires du service auxiliaire classés frontaliers qui effectueront leur période de disfionibllité dans les mêmes conditions que leurs camarades frontaliers du service armé. B. En ce qui concerne les troupes d'Algérie-Tunisie

II appartient au général commandant le 19- Corps d'armée et au général commandant supérieur des troupes de Tunisie de régler la mise en route des militaires libérables

2° Les militaires du service auxiliaire libérables, originaires de la métropole et astreints aux obligations rappelées ci-dessus (exception faite pour les catégories visées aux paragraphes A 1 et 2), accompliront leur période de disponibilité avant leur rapatriement au Corps où ils effectuent leur service actif.

C. Maroc, Levant

Le rapatriement des militaires français libérables actuellement au Maroc et au Le- vant a fait l'objet d'instructions particu- Hères.

Les prescriptions du paragraphe B cidessus sont applicables aux militaires libérables originaires d'Algérie, Tunisie, Maroc et Levant faisant leur service en France et rentrant en Algérie, Tunisie ou Maroc et au Levant.

Les prescriptions qui précèdent s'appliquent aux militaires de 1 armée de l'air.

4fr»

Le rendement des impôts en décembre 1936

Impôts directs. Les recouvrements effectués au titre des impôts cédulaires. de l'impôt général sur le revenu, des contributions directes et des taxes assiniilces, s'élèvent a 792 242 000 francs, somme intérieure de 7 278000 francs aux recouvrements de décembre 1935. Impôts indirects. Les recettes encaissées par l'administration de l'enregistrement, tant en ce qui concerne les produits de l'enregistrement et du timbre qu'en ce qui touche l'impôt sur les opérations de Bourse et la taxe sur le revenu des valeurs mobilières, forment un total dt- 650 671 000 francs, somme supérieure de 93 427 000 francs aux évaluations budgétaires, et de 87 5-44 000 francs aux recouvrements du mois de décembre

?5.

Les perceptions effectuées par te service des douanes s'élèvent à 615 735 000 fr. pour le mois de décembre 1936, somme supérieure de 964000 francs aux évaluations budgétaires et de 27 501000 francs aux produits de décembre 1935. Les taxes sur le chiffre d'affaires ont produit 548 923 000 francs, somme supérieure de 73923 000 francs aux évaluations budgétaires du mois de décembre 1936 et de 73 980000 francs aux recouvrements enregistrés pendant le mois de décembre 193ô.

Le produit des monopoles s'élève à 13 029 000 francs, somme Inférieure de 1317 000 francs au montant des évaluations budgétaires et supérieure de 1 5i5 000 francs aux recouvrements du mois de décembre 1935.

Les produits recouvrés par l'administration des postes et qui ont été encaissés hu titre de son budget annexe forment, un total de 376 227 000 francs, inférieur de 5W8000 francs aux évaluations et de 1590000 francs aux recouvrements du mois correspondant de 193Ô.

dotes se succédèrent. Il y eut d'abord t'aventure de Pierrot Lamiche guéri par sa femme de ses habitudes d'ivrognerie, puis celle du curé de Vasouy qui apportait son étole pour assister aux obsèques du marquis de Pachyderme, les manies du chanoine Berthier, curé de Saint-Léonard de Honfleur, les farces du Séminaire, l'histoire du malicieux élève qui traduisait Quousque tandem, CatUina en prenant la voix nasillarde de son professeur « Monsieur Catilina. Sortez! ». Tout y passa. Dominique riait de bon cœur Annie, ravie des succès du conteur, riait aussi, et l'abbé Martel, la verve excitée par l'intérêt qu'il soulevait racontait mieyx que

j2mais.

Pourtant, quand Mlle Augustine servit le café, le curé de Villerville interrompit ses récits. Très attaché à son rôle de maître de maison, il apportait à le remplir des principes arrêtés selon lui, il rentrait dans ce rôle de faire les frais de la conversation pendant le repas afin de laisser aux convives le loisir de se rassasier en toute tranquillité. Au dessert, ii convenait de laisser la parole à ses hôte?. Le jour, éeourté déjà de cette fin de juillet, tombait doucement, enveloppant les choses du mystère vague qui précède la nuit, et après l'entrain des anecdotes comiques, il y eut quelques minutes de silence.

Dominique Baillemont le rompit Quelle bonne soirée vous m'avez fait passer. Monsieur le curé, et comme je me félicite d'avoir choisi Villerville pour y.,passer quelques jours de vacance^. La_ petite promenade que j'ai faite ce matin ju'a donna da paysage., la meilleure pipxes-

Courrier militaire

Pour recevoir une réponse dont le Courrier militaire., il suffit dCadresier une lettre é 1l. FJambeau, 5, rue Rapard, d Paris, VIII; en indiquant le nom, ou le numéro, ou te pseudonyme, sous lequel la réponse doit parallre.

LOrientine. Agent de poudrerie de classe, mats il faut débuter par le grade d'agent de classe adjoint. Le concours comprend des épreuves écrites et dis épreuves orales l'écrit aura lieu le 18 mars 37 les admissibles seront convoqués a Paris pour l'oral. Les établies sur papier timbré, doivent être adressées avant le 15 février a l'inspection générale des poudres, 12, quai HenrlIV, a Paris, iv«.

t'euve C. Oise. C'est possible, si le décès est imputable ait service militaire, c'est-à-dire a la blessure. Adressez une demande à l'Intendant départemental des pensions à Beauvais.

H. P., 6 603. 1° Oui. 2° Adressez une demande par pli recommandé au médecin-chef du Centre spécial de réforme de la région. Quand vous serez convoqué, emportez uue copie certifiée conforme par le maire, de votre certificat d'origine. Saouls, Orléans. t° La situation est celle que vous m'indiquez. II doit se présenter au consulat français le plus voisin pour exposer son cas et recevoir ensuite de* instructions sur la conduite à suivre.

C. P. Le 20 octobre prochain si vous êtes affecté à la marine ou aux troupes de forteresse, ce serait pour le début de septembre.

(S. A., Putmux. 2 895 francs plus 350 francs pour l'enfant. 2" Quand vous aurez reçu votre livret de pension, mals vous pouvez demander un acompte il l'intendant départemental des pensions. î« depuis la date de la Commission tte rérorme cjul vous a reconnu 50 Dès maintenant.

Huguette. Je lie le pense pas. En tout cas la demande devrait être adressée à l'intendant départemental des pensions en Indiquant les lieu et date de décès du fils, ses lieu et date de naissance, son régiment et son bureau de recrutement. R. A., 18 10. De-MHiiri'jz une contrevisite ou encore un autre emploi auquel vous seriez apte,

Madelon. En faire la demande a son capitaine en arrivant l'examen est de la force du brevet supérieur ou du bachoi. Demandez à la Bonne Presse, 5, rue Bayard, a Paris, vin*, le volume 72 W*. prix franco, 8 fr. 70. 3» Oui. Etre reçu au concours d'entrée qui a lieu aux environs de Juin et contracter un engagement résiliable de cinq ans. Reims, 31. 1" Variable avec l'ancienneté 546 francs par mois au moins plus l'Indemnité de charges militaires variable avec la garnison, plus l'indemnité de spécialité 6 fr. 6n par Jour. 2° L'Indemnité de charges militaires est plus élevée et riijdemnlté pour enfants est de 55 fr. par mois pour le premier et 135 pour le second. 4» Le mécanicien d'avion reçoit davantage.

L. P., 1936. 1» Remettre avant le 20 janvier, au maire de la commune, une demande, un certificat des études poursuivies et un eertiflrat de préparation militaire. 2» Jusqu'au is août environ, en vue de la séance extraordlnalre du Conseil de révision, mais 11 est préférable de demander maintenant.

Atexnndron. Il faut avoir au moins 1 m. 66 de taille. Présentez-vous à votre brigade gendarmerie le plus tôt possible pour remettre votre demand», passer un peut examen et faire eonsittuer votre dossier. Vous n'aurez pas à rengager. Soyez porteur de votre livret militaire. H. G. R. 1" Un sursis est impossiblece militaire pourra obtenir chaque année une permission agricole de dix Jours en plus de ses permissions de détente. 23 Vous pourriez renouveler votre demande d'allocation à titre de soutien de famille. Cette demande ne peut être rerusée que par le Conseil spécial qui siège à la préfecturp et à qui toutes les demandes doivent être transmises par le maire. TTn b~teu 38' R. A. D Réponse négative. .\on, si vous n'étiez pas effectivement cultivateur pendant l'année qui a précédé Immédiatement votre incorporation. >̃ A mon avis, non néan-

sion. Votre bonté. votre amabilité, ont achevé de me rendre le pays accueillant. Oh la région est très, très jolie. Ce qui fait son charme particulier, c'est, le contraste entre la mer et la végétation luxuriante. Avez-vous remarqué le voisinage immédiat entre le sable et la fertilité des herbages ?

C'est très curieux, et très particulier à la Normandie, mais je vous assure, Monsieur le cuné, que plus encore que la grâce de votre paroisse, je goûte la bonté de son pasteur. Lorsqu'on est, comme moi, très seul, très isolé par la vie, on est sensible à un accueil comme le vôtre. '>* Vous êtes sans famille, m'avez-vou%n dit ? 9 .1

Absolument. Je n'ai qu'une parenté éloignée avec laquelle j'entretiens des rela-, tions de politesse une ou deux fois par an; Annie regarda le jeune homme avec une nouvelle sympathie. Moins bien partagé qu'elle encore, il n'avait peut-être pas plus qu'elle connu les tendresses de l'éducation maternelle. Suivant le même cours d'idée, l'abbé Martel questionna

Et il y a longtemps que vous êtes seul ainsi ?" j- Une émotion embruma les yeux de Dominique » Mon père fut tué dans les premiers jours de la guerre, dit-il, mais ma mère est morte voici seulement trois ans. Nous vivions dans une communauté d'âmes complète et sa. mort m'a laissé très désemparé.

A n'importe quel âge, c'est une perte irréparable que celle d'une mère. Cette enfant-là vous le dirait aussi qui n'a pas

moins faites-en la dégarnie à voire capitaine.

LuitUi Jacques. J* Si vous n'avez *té qu ajourné et non pas exempté en 1936. vous serez convoqué 4 nouveau en 1937 devant le Conseil de révision. SI vous êtes reconnu apte au service, vous serez appelé en octobre prochain pour deux ans. Notre-Dame de la liernc. 1° La demande doit être remise au mal»e lie la commune de la Marne dans laquelle Il est recensé cette demande doit être faite le plus tôt possible. De même, la demande de visite dans te département du Nord doit être adressée d'urgence au préfet de la Marne.

Cariliff. I.e diplôme ne donne pas droit par lui-même au traitement cependant. l'Intéressé me parait y avoir droit. Ecrive»! à la grande chancellerie de la Légion d'honneur. l. rue Soiferlno, à Parls-7', en Indiquant la date et le mimero du diplôme, ainsi que votre adresse très exacte. A. B. C.Oui, vous seriez appelé pour deux airs. i" Oui, à la condition d'en faire la demande au commandant de recrutement eu séance de la Commission de réforme.

M. T. i> (1272. l» Comme soldat, lorsqu'on mange d'arme néanmoins, demandez votre acceptation avec votre grade actuel. l'onr être admis à cette école, 11 faut être re<Mi au concours (force bre- vet élémentaire r la durée du séjour y est de deux ans. mais Il faut se lier au service pour cinq ans. Il faut passer le concours et être déjà sous les drapeaux limite d'age 28 ans. 4" Ce ne sera pas uu obstacle S'il n'y a que cela. 3" feux ans le grade qu'on a a l'entrée les grades s'acquièrent' une fols1 sorti. /V'iewfsp, 1817. l?,4)ul. Elle est obligatoire pour pouvoir obtenir un sursis. t'/io/oH. 'IViui, 11 faut préparer le concours de l'école d'istres. ce concours aura lieu dans les premiers JouYs de Juin la demande doit être adressée an, commandant de l'école pour le t'r mal.

Franc-Comtois 6 41H. Voire fascicule est correct. Vous êtes bien ronvoiable daus les conditions Indiquées. Vniis nn serex. dispensé de service qu'tn même temps que la classe 12.

Mobiln. Dut pour la garde présentez-vous avec voire livret militaire a la brigade de gendarmerie. Réponse négative. au ÎVoii, ce serait trop iung. A>> 1915. Je suis convaincu que le cas de votre fils a été examiné par un spécialiste écrivez à son capitaine pour lut faire part de votre Inquiétude; la situation peut s'améliorer.

Pilote R. B. Ayant la première partie du baccalauréat, vous pouvez vous préaenter au concours d'admission à l'école de l'air, mais pratiquement, pour réussir, 11 faut avoir suivi pendant un an dans un lycée ou une grande éole par exemple Sainte-Geneviève à Versalilea le cours préparatoire à cette école. L'école de formation des sous-ofnciers est ft Istres la demande doit «tre faite le t" mai au plus tard le concours a tien au début de juin (force du brevet élémentaire). 650t son et 1 6'J0 francs par mois environ. Deux ans.

Louis-Robert. C'est possible, mals après examen, adressez uue demande par pli recommandé au médecln-cuer du centre spécial de réforme de votre, région.

Veuve. G. C. Adressez votre réclamation d'uigence à la Commission supérieure des allocations.

L. C, Brignoles. î" II faut avotr rtetix ans de grade de soiw-offlcier, 25 ans d*ftge «t prendre part an opnoours annuel d'admission à l'école d'administration de Vinceunes. 2" Demandez l'admtnlstralion préfectorale ou -«elle des contributions directes ou Indirectes.

Jacqueline. Tiemîlndeï S l'éffit-major de In place de votre ville à consulter l'annuaire général des officiers.

A. 0., l 505. A mon avis, non. Mais ces Indications de détail n'ont pas été publiées. Ecrive?, à votre commandant de recrutement. M, D.. Gard. A *»u avis, t»on Mais conseillez à t'intéressé d'aller exposer sa situation ait consul de France.

Del Rnca. 1917. Ce renseitrnement n'est pas encore fixé, uiai^ j'ai tout lieu do penser que ce sera pour octobre 1938. (A suivre.)

connu la sienne, répondit l'abbé Martel en désignant Annie.

La pitié qui avait saisit la jeune fille tout à l'heure devant l'émotion de Dominique se mua, à ces mots, en une émotion personnelle» Toutes les tristesses de son enfance d'orpheline affluèrent subitement à son oœur et eHe sentit les larmes lui monter aux yeux.

Oh bien sûr, dit-elle frémissante, et tout en comprenant votre douleur, Monsieur, je vous envie. Vous, au moins, vous avez eu une maman.

Elle se tut, confuse, et elle rougit sous le regard de pitié attendrie dont elle se sentit enveloppée. Elle ne comprenait rien à cette émotion qui l'avait envahie, et se demandait comment elle, si maîtresse d'elle-même, d'habitude, s'était Ir-iaséi a!!er ainsi à mettre son cœur à nu devant cet étranger. Dominique Baillemont était ému lui aussi. Le souvenvr de sa mère avait remué comme à l'habitude le regret cruel qu'il gardait au fond de lui, mais surtout il avait été bouleversé par le trouble d'Annie. An -cours de leur première rencontre*- et pendant toute cette soirée, il avait aâué la grâce spirituelle de la jeune fille et il la découvrait sous ce jour nouveau. Laquelle était la plus charmante de cette vivacité rieuse ou.de cette sensibilité frémissante ?

L'abbé Martel pressentit la gêne des deux jeunes gens et, pour la dissiper, il conclut

Enfin, mes enfants, le bon Dieu fait bien re qu'il fait. et en vous éprouvant t'un et l'antre, en te privant de ta mère au berceau, Annie, comme vous, Monsieur,

L'action

du ministre du Commerce en faveur des exportateurs

M. Bastid, ministre du Commerce, dans une aMocutien prononcée au cours du banquet <le l'Union de-s industries exportatrices, a donné (les assurances aux producteurs français ilf»s négociations sont engagées pour la conclusion de nouveaux traités de commerce. Nous offrons, a (Ut le ministre, ou noua offrirons aux pays étrangers des avantages qnt ne seront consentis que contre des avantagea équivalents. J'ai déjà eu, dit rvstt, l'occasion à Genève d« dire d'iuie manière explicita quel éuut notre état d'esprit, et J'ai le ferme espoir que nous trouverons chez tous nos Interlocuteurs une véritable compréhension des données sur lesquelles repose tout commerce International, lequel implique des concessions d'avantages réciproques.

Le souci le plus immédiat de nos négociateurs sera, dans nombre de cas, la liquidation des clearings.

Aprr-s avoir insista sur le clearing franco-allemand, qui cause les préoccupations les plus vives, le ministre a assuré les exportateurs de la sollicitude du ffouvernement et déclaré que la dévaluation avait iHé uniquement provoquée par le désir de ramener les prix français à la pariki des prix mondiaux. Il a fait allusion aux accorda avec les grandes rt!4moçr'aties anglo-saxonnes et à l'aecMéràflorï des Miaiigei* puis il a conclu en faisant prévoir le retour à une politique plus HWrale. Il en voit le signe dans les entretiens internationaux qui se multiplient en ce moment.

Idéalistes et animateurs (Hors série. I)

4U<miiiiiHiinimiiiHi>iiiiiiitMiHimiiiiiiiiinimiiiiiiiiinn

Vient de paraître

MARIE-PAULINE JARICOT

par le P. DAVID LATHOUD, A. A. Préface de Mgr Lavarenne, secrétaire genéral de l'Œuvre de la Propagation de la Foi et vice-postulateur de la cause/ Première partie >SLe Secrà <<V» Qtkme» de la Propagation de la Foi.

242 pages, 15 gravures.

DEUXIÈME PARTIE Victime pour la Fiance el pour la classe ouorlère,

272 pages 13 gravures.

M.-

Deux beaux volumes inr8e, format 20 13. Prix l'un, 10 francs port, 0 h. 85. Port dei deux volumes ensemble 1 (r. 65. BORNE PRESSE. 5. KOI BATARD. PAUS-8*. C. c 1668.

en vous frappant de ce double deuil, il a préparé ses voies.

Et, confus d'être l'auteur de cette émotion qui avait troublé le cours aimable do la- conversation, il ajouta très vite Monteur le curé, je m'en voudrais de vous faire prolonger la veillée après cette journée fatigante. Cependant, il faut que vous me donniez vos ordres afin que je me mette demain sérieusement au travail.

L'entretien reprit avec un entraiu nouveau. L'abbé Martel, reposé par l'heure du repas, se replongeait avec enthousiasme dans le sujet qui lui tenait taiïj, ,k aœur. Cependant, une demi-heure plus tard, Dominique prit congé

Je vais vous faire un bout de conduite, Monsieur Baillemont. Je dois reconduire Annette au « Pré-aux-Mouette-s ». Nous vous laisserons à votre hôtel en passant.

La nuit était complètement, vomie, une belle nuit d'été, chaude et toute frémissante du crissement des grillons dans l'herbe. La ville du Havre, et incelante de lumière au delà de l'étendue sombre de la mer, semblait un miroir renvoyant l'image du ciel étoilé et autres taches lumineuses les toilettes claires des femmes éclairaient, çà et là, le goudron de la route.

L'abbé Martel et l'historien continuaient avec animation leur conversation. Annie était silencieuse. Un trouble étrange s'emparait d'elle. Dans son cœur que n'avait jamais froubié un rAve romanesque, nn I désir vague, un espoir indécis, s'impo-

Les nouvelles

de l'Exposition de 1937 Ces jours-ci a lien la "pose de la première pierre des pavillons suivants Pavillon de V Allemagne, sur la trémie amont du passage souterrain de l'avenue de Tokio.

Pavillon de la Bretagne.

Pavillon dk Nivernais-Berry.

Pavillon de la Sormandie.

Ces trois cérémonies auront lieu au Centre régional, angle avenue de Suffren et quai d'Orsay.

Pavillon de la Terre d'Israël, jardins du Trocadéro, chaussée de l'avenue Ferdinand-I"-d€-Roumanie.

Le commissariat général de l'Expo- sition de 1937, et plus spécialement le service de la propagande mettent en garde la presse française dont ils connaissent le précieux et efficace concours contre les informations tendancieuses visant à semer le doute dans les esprits quant à la date d'ouverture de l'Exposition. La grande manifestation internationale, au succès de laquelle la production française dans tous ses domaines j est aujourd'hui attachée, ouvrira ses portes a la date prévue depuis toujours, c'est-à-dire le 1" mai prochain. Les représentants de la presse ont d'ailleurs été à même de se rendre compte que les affirmations du commissariat général ne sont pas lettre morte par les visite. de chantiers auxquelles ils ont été fréquemment convié»» par 1« contact de plus en plus étroit désormais établi entre eux et les service du commissariat général, ils ont eu l'occasion de constater que l'activité la pins intense régnait partout. Le commissariat général fait appel aujourd'hui à la collaboration de toute la presse française "fin de le seconder comme elle sait et doit le faire daus l'immense effort entrepris pour le triomphe du prestige français.

»~m-9

Les recettes des chamms de ter Les recettes totales de» grands réseaux de chemins de la pour l'année i<)36 »e sont élevée» h 9 9/46 i33 000 francs, contre 9 838 960 000 francs atteinte en 10.35, ce qui représente pour l'année 1936 une plus-value de 107 i83 000 francs, soit 1,09

C'est la première M» depuis 1029 que l'an.née en tours donne une plus-value par rapport à la recette de l'année précédente. Cette majoration de 1,09 bien que faible en apparence, est fort encourageante, si l'on considère que pour atteindre cette moyenne sur l'ensemble de l'année i<>36 il a fallu rattraper la perte des sept premiers mois, ce qui n'a été possible que parce que la majoration de recette, faible d'abord en août et septembre, a atteint en décembre un palier de iî,5o et en pointe pour les fêtes de No*! «< du Jour <it l'An de 10

•-«-̃

La Loterie nationale ï,e Serréfimat général' de da Loterie nationale a prooédf, mercredi à r&ntMtan de la première tranche de la ï>olfrifi 19.^7. Cette trafiche, identique ;mx précédentes et limitée comme elle» à 1 />oo 000 luljeta, comporte 1S7 171 ïot*» dont 616 lot* de consolation. Le tirage attrait lien au début de la seconde quinzaine de février.

•«

Des navires français à Fanchal Lfs cuirassés Provence. Lorraine et Bretagne, le porte-avions Bénrn et trois sous-marins sont arrivés à Funchal (Portugal), le 19 janvier.

Evidemment, fit Dominique.

JUSTICE

EPILOGUE JUDICIAIRE D'UN ACCIDENT QUI COUTA LA VIE A UNE SEPTUAGENAIRE Le il octobre, Mme Drouard, btçè* do a., sortant tle fiiez elle, av. Secrétan, 0 Pauls, titMmclia >iv une plaque d'égout oui se trouvait sur le trottoir et tûrnbn la tète première dans la bouche de l'iîgrout qui était ouverte. Elle se blessa si grièvement qu'elle succomba peu après. La fille de Mme Dronard, Mme Vlvèl. partie rlvllP, a porte l'allalrc devant 1* l*« Chambre correctionnelle,le chef (Ttquipe Terrains et l'ouvrier Bolss«l mit comparu inanll, Inculpe* d'homli-trtfi par imprudPtKN?, par inobservation îles règlements qui prévoient que toute ouverture d'un regard d'égout doit être entourée d'une palissade auprta de laquelle un gar dieu doit être placé, or. aucun gardien en l'esptVe na se trouvait place près <1« lii halustrade, laquelle était restée ajipuyée non déployée contre le mur de l'Immeuble voisin.

;-ur plaidoiries de M™ J.-Oli. l.etriand et ThuinMi, lorrains et Bûi>sel ont été condamnés rpst->i>ctivenn»nt à quinze et huit Jours de prison avec sursis. La Soclêto Mondhuy, 11 laquelle est coudée la réfrle des éifouts, a été de son coté condamnée à 25 000 francs de dommafres-Intérets. UN OBJECTEUR DE CONSCIENCE

ET UN ARABE MEURTRIER

DEVANT LE TRIBUNAL MILITAIRE Le tribunal militaire de Paris, siégeant au Cherche-Midi, suus la présidence du conseiller Senac, s'est occupé mardi de deux affaires.

Le cavalier Maurice Lemaltre, du M- dragons, R Provlus, était inculpé de refus d'obéissance.

Ancien coton des maisons d'éducation surveillée d'AMane et d'Eysse, 11 s'était rerus<* a exécuter les ordres qui lui étalent donnés au régiment, prétextant que le métler mtlltalre ne lui plaisait pas. II ressort évidemment des débats que L««naitre, obsédé par les années qu'll a pss^éàa dans lus maisuu4 d'isduuMlou sw* veilla», était un Inquiet, un cire menant, persuadé que le réKiinent serait pour lui une sorte de prolongement de la colonie. Le réquisitoire du .colonel Bourlols, commissaire du imuveniement, sévère, n'enflm pas la pitié.

Après uihi i.'uurle délibération, le irlbu* nu est revertu avec un jugement coudantnant Lemaltre à deux ans de prison avec sursis.

Peu après entratt dans le prétoire le canonnler Es Seghlr ben Brahim, du i« teroupe d'artillerie d'école, a Fontainebleau, inculpé d<; meurtre sur la personne d'un de ses Mmarades.

Le colonel Bourlols soutenait l'accusation et M« Meller défendait l'Arabe meurtrier, qui ffnalpmont a été condamné à trois ans de prison.

LE TRIBUNAL DE COMMERCE ESTIME QUE LES BONS DE BAYONNE

DOIVENT ETRE PAYES PAR L'ETAT. La Caisse Interdépartementale des assurances sociales de Meurthe-et-Moselle, lea '1 issage» de Prolsy, le Syndicat de la boulanpr-Tlc et l'Union rnlionale des retraite*, détenteurs de 27 rnil'a >ns en bons de Bayonne, qu'ils avalent acquis par l'Intermédlatrc de M. nan'iouin Bertbier, agent de cûange, avaient usst.Mé <e dernier devant le tribunal de commerce en lemlwjursemeut de ces 27 millions.

Aprf'S plaidoiries de Jean Applelon, Joseph Bernard et Penancler, ponr les parties civiles Léonce Richard, défandwt M. Ranriouln-Berthier, Plaida que l'agent de chanpe n'avait commis aucune faute, car les bons qu'M avall remis aux demandeurs étalent d'apparence parfaitement réguliers, la falsification opérée par les complices de ^tavlsky consistant principalement dans la différence, que peesonne- ne pouvatt déceler, entre les cbirrres inscrits sur les bons et ceux qui figuraient »ur leurs souches. D'autre part. les fausses signatures é-talent également apposées le procès aux assises l'avait largement démontré sur les souches et non sur les bons.

lie tribunal a admis cette thèse et, mettant M. Bandoiim-Benliler hors de ciujf«, Il a déclaré 1*8 prétentions des demandeurs Irrecevables actuellement. Oux-ct devront donc.se retourner contre la ville de Bayonne et l'Etat.

Impr. Maison de la Bonne Preue (S" An"). 6, rue B*yard, Parie-8'. Le gérant L. Vincent.

saient. Il lui semblait qu'il serait bon d'aimer et d'être aimée. Les couples qu'elle croisait lui faisaient envie. Elle aurait voulu, elle aussi s'appuyer sur un bras viril et en même temps son imagination dessinait auprès d'elle la silhouette élancée de Dominique Baillemont. Lorsque esprit eut réalisé ce rOve étrange qui venait de se dresser en elle, Annie se sentit mécontente d'elle-même. Rêver ainsi à ce jeune homme qu'elle connaissait à peine apparaissait à son âme droite et saine comme une monstruosité qu'elle repoussa de toute la force de sa volonté. Le combat qui se livrait en elle,-même l'empêchait de suivre la conversation de Tabbé Martel et de l'historien. Elle dit au jeune homme un au revoir réservé à la porte de son hôtel et poussa un soupir de soulagement lorsque fut refermée sur elle la grille du « Pré-au-Mouettes ». D'habitude, elle aimait à rêver le soir dans le jardin de la villa où elle retrouvait la même Vue sur Le Havre qu'on découvrait de la route. mais avec le supplément d'un premier plan gracieux les motifs de fleurs, les arbres du jardin et les barrières blanches de la propriété. Ce soir, elle eut peur de la rêverie, de l'ombre, du sentiment vague qui l'étreignait. D'un bond, elle gravit l'escalier et, une fois dans sa chambre, se mit au lit rapidement. Elle voulait dormir, oublier ce rêve absurde, cette imagination stupide qui' s'était élevée dans son esprit tout à l'heure.

(A suivre.)

CLAIRE Faine-Leboy.