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Titre : La Croix

Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte

Éditeur : La Croix (Paris)

Date d'édition : 1936-12-24

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 24 décembre 1936

Description : 1936/12/24 (Numéro 16522).

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG87

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k4428999

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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ADVENIAT REGNUM TUUM

jeudi 24 éic. Vig. Saint Delphin. Vendredi 25 décembre. NOËL.

La Journée

Paris, le 23 décembre 1936.

Las Chambres cubaines ont mis en accusation le président de la République, M. Gomez, parce qu'il pratiquait une politique personnelle; il s'agit en réalité d'un différend personnel entre lui et le chef de l'armée, le colonel dictateur Battista.

La Chambre reprend ce soir son débat relatif à la conciliation et l'arbitrage.

Les négociations franco-turques menées à Paris au sujet du statut du sandjak d'Alexandrette, qu'Ankara voudrait voir transformé en Etat indépendant de la Syrie, ont échoué. Elles vont se poursuivre par la voie diplomatique.

Le message de Noël de S. S. Pie XI

P>e notre correspontlant particulier, par téléphone

^me, le J3 décembre, midi. Radio-Vatican s'est entendu avec le î Botte Pansiei» pour la transmission du message pontifical, demain jeudi, veille de Noël à 11 h. 30, heure française la traduction française sera donnée aussitôt après que Sa Sainteté aura parlé. La maladie da Saint-Père

Les conditions de santé du Paint-Père se maintiennent satisfaisantes. Toutefois l'état variqueux de la jambe gauche est très pénible « Nous savons ce que C'est que la souffrance », dit-il ce matin à Mgr Pixzardo, mais il ujuiit.i vu souriant « cependant, la tète va très bien ». Distinctions pontificales

Le Saint-Père a nommé protonntalres apostoljucs Mprr Courbe et Mgr Flaus les vicaires généraux, MM. Tonzê et Sudour, du diocèse de Paris. Les décorations suivantes ont été décernées à la demande de S. Km. le cardinal Verdn-r: M. le baron Maurice de Fontenny, grand croix de Saint-Sylvestre M. Victor Bucallle, commandeur de Saint-Grégoire le Grand, avec, plaque M. Jacques Bontron, commandeur de Saint-Uréguiiu le Grand.

FOSTENELLB.

Les négociations franco-turques au sujet d'Alexandre tte ont échoué à Paris Elles vont continuer par la voie diplomatique

Nous avons dit que M. Rustu Aras, ministre des Affaires étrangères de Turquie, était, à la suite des séances du Conseil de la S. D. N. consacrées à l'af- faire d'Alexandrette, venu à l'aris pour envisager, avec M. Drlhos», les possibilités d'un règlement. à l'amiable, du pro- blème soulevé par Ankara, en ce qui concerne le statut des minorités turques du sandjak.

Mais un communiqué annonce que les échanges de vues n'ont pu aboutir à un accord.

Les négociations ne ?ont pas rompues cependant elles vonl se poursuivre par la voie diplomatique.

Le différend essentiel. qui est manifesté entre la France et la Turquie, réside dans le fait que celte dernière souhaite t qu'un régime politique séparé. soit accordé au sandjak d'AIcxandrcttc et d'Antioche, régime qui fasse de ce territoire une région autonome vis-à-vis de la Syrie.

\jt France proteste qu'il nV?t pas possible de modilicr le statut territorial de la Syrie.

El' si NI. DeHvM" ne l'a pas dit, il l'a pensé certainement, cela est d'autant moins possible que. si Alexandrette élnit érigée en Etat indépendant, même dans une Confédération syrienne, comme l'a proposé M. Rustu Aras, où le sandjak serait à égalité avec le Liban et la Syrie, son territoire deviendrait sous l'impulsion de la minorité turque très active une manière d'observatoire d'où la Turquie surveillerait les populations syriennes, arménienne?, libanaises, etc., jadis dominées par le sultan.

ta France a décliné celle offre susceptible de lui aliéner les sympathie; du monde arabe. Elle a fait toutefois connaître qu'elle était prête à élargir les droits de la population dn sandjak dans W domine; ri'lliirel". religieux, etc.

r DANS L'ESPAGNE DES NATIONAUX "> 1

1 Ceux du béret rouge

Une légion de héros et de martyrs 1 1 De notre envoyé spécial, VICTOR MONTSERRAT

L'Espagne est plus divisée que jamais républicains et monarchistes, con-i servateurs et socialistes, hommes d'ordre et anarchistes, fédéralistes et unitaires, partisans d'une dictature militaire et défenseurs du Régime démocratique, et surtout catholiques et persécuteurs de la religion.

Les efforts d'Angel Herrera pour désolidariser la religion de tout parti politique et le souci de Gil Robles, en fondant le Parti populaire, de se placer en dehors des camps qui traditionnellement ont divisé l'Espagne sont arrivés trop tard. La crise politique et sociale était imminente. En période de -crise, il' est impossible aux esprits mesurés et prévoyants de se faire suivre et même de se faire entendre.

Il est très douloureux pour les amis de VEspagne de voir, dans la persécution actuelle, les catholiques eux-mêmes divisés.

Tous sans doute réprouvent les abominations des communistes et des sansDieu.

Mais, comme certains dirigeants des nationaux mettent à honneur les âoctrine.s et les pratiques de violence et exagèrent de jour en jour leurs intransigeances politiques, la réaction des catholiques basques, qui tristement ont fait alliance avec les gouvernementaux, tout en restant par ailleurs fidèles à leurs splendides traditions chrétiennes, permet de moins en moins d'espérer une entente et une réconciliation.

En fidèle reporter, notre envoyé spécial nous transmet dans leur objectivité les interviews qu'il a prises dans l'Espagne des nationaux.

Ses appréciations personnelles, qu'il donnera plus tard, serviront de con-: clusion à cette enquête.

Dans le grand autocar qui nous conduit de Pampclunc à Burgos. mes compagnons de voyage ne cessent de chanter. Ces airs populaires me remuent profondément. J'écoute

Si tu vois passer un jeune, béret rouge sur la tête, arme au bras,

L'dme enflammée d'amour pour la patrie et la religion,

Si tu le vois aller jusqu'au front, vaillant et souriant,

Si tu entends dire qu'il a su lutter et mourir comme un héros,

Ne demande pas qui c'est c'est un requête.

Ces paroles, à la fois si simples et si émouvantes, traduisent admirablement l'esprit et l'âme de l'organisation qui, à l'heure actuelle, constitue l'un des éléments les plus précieux du mouvement des nationaux les requetes. Mes compagnons, en route pour le front, avec leur grand béret rouge entouré d'un large galon jaune et leur fusil que j'entrevois sous leur vaste capote, sont la vivante incarnation de cet esprit.

Vêtus du même uniforme, coiffés des mêmes bérets rouges, il y en a comme eux plus de cent mille, tous des volontaires, qui luttent sur les divers fronts. Ce sont de véritables héros.

.filais .pourquoi sont-ils parus ? ° Une seule devise

A peine arrivés à Burgos, je les vois se rassembler, en grand nombre, sur la place de l'Espolon.

Le chef les accueille, et quand il juge leur effectif à peu près complet il leur adresse la harangue suivante < Bérets rouges, vous êtes les soldats de la foi et de la sainte cause traditionnclle.

Soldats de la foi, car c'est elle qui vous inspire tant de courage, c'est elle qui est à la base des vertus chrétiennes du Béret rouge;

Soldats de la cause traditionnelle, c'est-à-dire de la patrie et de la monarchic

Nous voulons une patrie une et indivisible.

t Nous voulons une monarchie parce que le roi est la garantie de la conI tinuité historique de la vie nationale

A Burgos, lors d'une récente manifestation. Au premier plan, le cardinal archevêque.

Il n'est pour nous qu'une seule devise: Dieu, patrie, roi »

Tel est, en effet, le programme et l'idéal des requetes.

Aujourd'hui comme hier

C'est pour cet idéal que luttent tant de milliers d'hommes. C'est pour lui que combattirent hier tant d'autres milliers, dans ces mêmes contrées, dans ces mêmes montagnes qui sont aujourd'hui le théâtre d'une des guerres civiles les plus atroces qu'ait connues la nation. Les requêtes ne sont donc pas d'aujourd'hui.

Leurs origines, il faut les chercher dans le siècle passé, parmi les convulsions d'autres guerres civiles suscitées en Espagne contre le libéralisme et pour le triomphe de Charles de Bourbon sur la dynastie alphonsine.

Ce fut alors que naquirent les carlistes et avec eux leur organisation armée les requetes.

L'Espagne était divisée comme aujourd'hui en deux camps. D'un côté, le libéralisme laïcisant et persécuteur de la religion, avait provoqué différentes révolutions et prétendait implanter définitivement ses principes, grâce au triomphe de la dynastie alphonsine. De l'autre. les traditionalistes s'étaient faits les défenseurs de la religion, et j avec elle de toute la tradition espas;nulf. et ils incarnaient leur idéal dans i la personne de don Carlos. dont le triomphe signifiait pour eux le triomphe de leur programme.

1 (1) Cf. Croix du 23. 12. 36.

les « tercios », sortes de bataillons de plus de 700 hommes. Chaque élément important a son drapeau, son aumônier, sa fanfare militaire. Le drapeau est le drapeau national rouge et jaune. Les requetes ne sauraient en avoir un autre, eux qui se considèrent non comme un parti, mais comme « l'incarnation de la tradition espagnole ». Quand, dans tout cet appareil, ils traversent les localités de l'Espagne blanche, la foule se masse sur leur passage pour les saluer et crier sans cesse: Vinnn los requêtes l

Panni les différentes organisations qui collaborent au mouvement actuel, ce sont peut-être les requetes qui jouissent de la plus grande popularité et attirent la plus vive sympathie. En tout cas, comme me disait une haute personnalité de l'intellectualisme espagnol, témoin d'une indiscutable impartialité < Les requetes sont les plus sincères et ils ont les mains les plus nettes ». Cet éloge est sorti des lèvres mêmes de M. Unamuno. jI.

(Voir la suite plus loin.)

Une messe pour Mermoz et ses compagnons

On mamie de Buenos-Ayres qu'une messe pour Mermoz et i»es compagnons a été célébrée, mardi, à la chapelle de l'acheco. près de l'aérodrome d'AirFrance, en présence des autorités d'AirKrance et de diverses personnalités lrançaises et argentines.

Un choc se produisit, ce fut la guerre civile. Elle dura près d'un tiers de siècle.

Même après la dernière phase, qui se termina en 1876, les requetes continuèrent à subsister au sein du parti traditionaliste mais bien souvent ils

Fal CoNWE, chef des « requetes ». durent, pour pouvoir fonctionner, se cacher, Leur réorganisation date de l'année 1932 ce fut sans doute à l'ocsation d'une intervention nouvelle possible en face de l'instauration de la République en Espagne.

Soldais du peuple

Les requetes, de constitution essentiellement populaire, sont quelque chose comme l'armée du peuple au service de ses intérêts et de ses traditions. Je les ai vus défiler magnifiquement à travers les rues de Pampelunr. Leur groupe de base a patrouille, composée de cinq hommes et d'un sous-officier, forme des sections de 70 hommes, qui à leur tour constituent des compagnies ou « requêtes » de '230 unités, lesquelles forment enfin

Pleins pouvoirs

Dan» les milieux politique., mercredi, il était beaucoup question d'arbitrage, puisqu'on parlait à la fois des conséquences du refus des patrons métallurgistes de Lille d'accepter un arbitrage avant la mise en route de leurs u.'inrs par un personnel d'où seraient exclus les meneurs », et de celles du refus des sénateurs de rendre légale lu formule d'arbitrage obligatoire proposée par M. lilum.

La décision du gouvernement était délicate à prendre dans les deux affaires, plus délicate même du fait de leur simultanéité. Le Cabinet, en effet, est dans une situation politique telle qu'il ne peut impunément mécontenter ni le palais du Luxembourg, représentation régulière du pays, dont ta confianee est indispensable, ni l'antagoniste de ce dernier, la Confédération générale du travail, membre du Rassemblement sur lequel repose l'actuelle majorité du Palais-Bourbon. X'ttyant pu, dant fe cas de son projet de toi,jie recoudre à un choix fatal, le président du Conseil donne l'impression de « caler » à la fois devant te Sénat et devant la C. G. T., et cette attitude diminue son autorité dans le cas de la grève lilloise.

Xous disons < donne l'impression », car la proposition soi-disant transactionnelle que la Chambre devait voter, mercredi soir, renvoyant à plus tard la fixation de la procédure définitive, ne tend, en fait, par la prorogation des pouvoirs spéciaux > accordés après la dévaluation, qu'à donner pour un temps pleins pouvoirs en matière d'arbitrage, c'est-à-dire a permettre, si des restrictions ne sont pas apportées. de faire entrer dans les moeurs l'obligation pour tons les autres Syndicats de s'incliner devant c l'organisation la plus représentât ioe ».

Nous ne savons pas ce que pensera d'une pareille manœuvre la Haute Assemblée, qui, à plusieurs reprises, a manifesté son hostilité à des propositions analogues.

Mais on ne saurait trop répéter que l'arbitrage obligatoire, souvent inapt tes exemples actuels le prounent à donner une solution heureuse aux conflits, est surtout fait' pour les prévenir et a besoin, dès sa naissance, d'une atmosphère d'unanimité plus facile à demander à une véritable transaction qu'à une pression.

Maintes fois déjà, en présence de difficultés insurmontables par les moyens ordinaires, on en est arrivé chez nous aux pleins pouvoirs, et ceux-ci n'ont pas toujours- quoi qu'en aient souvent pense les socialistes donné de mauvais résultats.

L'obstacle spécial réside aujourd'hui dans le fait que le différend entre une Assemblée élue et une association sans mandat officiel peut difficilement être résolu par une abdication même provisoire de la première. P. L.

P. L.

Le Ka'turkampf du lit Reich

La déchristianisation de la jeunesse allemande Les violations du Concordat par l'Allemagne qui, dô3 la signature de ce traité, en 1933, avaient fait l'objet de protestations continues de la part du Saint-Siège, n'ont jamais entièrement cessé. Les rapports entre le Saint-Siège et Berlin avaient paru s'améliorer au cours de la dernière année l'apaisement n'tHait que superficiel, et tant à Berlin. par l'intermédiaire du nonce, qu'à Rome. par celui de M. von Bergen, ambassadeur d'Allemagne, la Secrétairerie d'Etat n'a jamais cess»V d'attirer t'attention du Reich sur l'interprétation donnée par celui-ci à ses engagements concordataires. L'un des griefs du Saint-Siège est la loi allemande du 1" décembre, qui encadre toute la Jeunesse dans la « Hitler Jugend » pour t'instruire non seulement physiquement, mais spirituellement et moralement, contrairement à l'article 3t du Concordat. La loi allemande, dit-on à Home, cherche à anéantir les associations catholiques, sans* que leur suppression soit Gfflcie'llement organisée.

C'est comme si l'on disait, écrit X'Avenire d'Italia: On vous retire le sanp, vivez en paix. »

Le même journal considère que si les chefs de la Jeunesse hitlérienne aban(lor.ncni le paganisme mythologique qui a ses scleptes, « une forme plus fallacieuse de paganisme menace la conscience chrétienne de l'Allemagne ». De son côté, YOsservatore Romano tient ses lecteurs au courant de la pastoral»! puhliée au mois de novembre par Iîs cvrr.ws de Cologne et de Paderborn, ïl lîiqiïeilo les autres ëvêques de l'Ailemagne orientale et du Haut-Rhin se sont associés, et que reprennent aujourd'hui à leur compte les évêques de Baviere. .Cette p.'iritorale expsse la situation douloure's-e v de l'Eglise en Allemagne. Au lieu (le la solide amitié désirée au moment du l'nnraritat rie 19.'i3, on assiste à une lutte toujours plus ôpre contre In Paixiuli'. cnwlu'de pur les ennemis du rutholicisme. Dans la presse et dans les dit cours, dans les livres, lénHonférenccs, la- organisations, les écoles, les camps a instruction, tes nÊtodations catholiques Vfienl leurs actirités rendues impossibles, dans le désir manifeste de les

supprimer.

Le* membres de ces associations sont e.moais à des mesures économiques vetatoires pour tes forcer à les abandonner. Des attaques de ce genre contre la vie intérieure de l'Eglise ne se sont jouiuis produites &ins le passé.

La pastorale fait savoir que la loi en vigueur ne permettait pas le renvoi des professeurs religieux contre la volonté des parents. On a aboli la loi le 16 novembre dernjer.

La pàstorale dit encore

A l'heure actuelle, en pleine année scolaire, lies centaines de baturs enseignantes doivent abandonner leurs occultations beaucoup d'entre elles sont Sans aucune ressource.

L'instruction religieuse est rendue presque impossible el toute son efficacité est paralysée par la propot/anrie nnttreli'jieuse des nuiitrcs anlicathoOqves. On organise parmi les enfants un service d'espionniQ-e aux dipen* des catholiques et de l'activité catholique.

f L'amiral Lacaze ` chez les Amis des Missions

Une réception a été donnée mardi soir au siège de l'œuvre de la Propagation de la Foi en honneur de l'amiral Lacaze. On reconnaît, de gauche à droite Mgr BOUCHER, l'amiral LACAZE. le cardinal VERDIER et l'abbé CHAPPOULIE, photographiés alors que archevêque de Paris remet à l'amiral un poignard d'honneur. (Lire plus loin les détails.)

L' 'Osservatore Romano" I exalte

le Congrès romain de « la Croix » et de la Bonne Presse Nous avons publié. t'autre jour, les jaternels encouragements quo Sa Sainclé nous a fait envoyer par s-nn émijent secrétaire d"Etat, il la suite de.

'hommage du compte rendu de notre

Congrès romain. C'est aujourd'hui t'orïane du Saint-Siège qui lui bien en en

faire un éloge, dont nous lui somme*

nnniment reconnaissants. L'Ossenaton Romano écrit à la date du 22 décembre 193ti

n La Croix » et la Bonne Presse à llomt; c'est le titre d'une élégante publication que nos méritants confrères de la Croix ont éditée récemment, recueillant la chronique et les acteg du mémorable .^ojisfrès romrtin de celle maison d'édition catholique, la plus inîporlarite de France, et. sans doute, une des plus considérables du monde.

En feuilletant ce petit, mais très complet volume, nous voyons surgir r et s'épanouir avec bonheur une iuV'e particulièrement heureuse, utile et riche de promesses celle de la roînanité, coefficient indispensable de tout apostolat, et, dès lors, pur-dessus tout, de l'apostolat de la bonne presse. Nous en trouvons là la continuation la plus lumineuse. Ceux qui assistèrent au Congrès en furent enthousiasmés. Une si grande foi vibra durant les réunions, celles-ci furent si parfaitement préparées que chacun de nous participa en quelque sorte aux grands triomphes de notre confrère français, ft que tous admirèrent le profond rayonnement que la Croix et les publications de la Bonne Presse ont acquis et voient se développer sans cesse en France .et à l'étranger. Le Congrès on se le rappelle fut honoré de I'illuslio présence et de l'ardente parole de s>. Em. le cardinal Paeelli, secrétaire d'Etat de Sa Sainteté. Son discours. devant un magnilique auditoire de personnalités et de congressistes réunis Uan= l'Aula Magna du Collège angélique, constitua un très haut encouragement pour les « apôtres de la foi cl de la vérité », et exalta le poème d'énergie chrétienne, d'abnégation et de vaillance, né autour de l'étendard flamboyant du P. Bailly, la croix rédemptrice du Sauveur.

Les ncnles souhaits .1rs rémin.n!i~sime cardinal unis a "eux des aut-:v>, cardinaux et des prélats qui parlèrent au Congrès; les vœux émis à la suite des rapports et adoptés par le:; amis et collaborateurs de cette grande œuvre, reçurent une -uprêrm1 sanction dans la mémorable audience pontificale du 21 avril dernier. Après l'adresse d'hommage, lue par S. km. le cardinal Suhard, archevêque de Reims, te Saint-Père voulut. bien adresser la parole aux congressistes. Sa joie de voir le magnifique Congrès réuni près de la Chaire de Pierre se manifesta dans un discours paternel qui exprimait avec ses félicv 'tations le souhait que chaque pays. grand et. petit, ait sa Croix et sa « Bonne Pre-sç es serait contribuer, non seulement à la défense et à l'extension du règne de Dieu, mais à la vraie fraternité rl"s peuples des nations, dans raffermissement de la vraie paix.

Ce beau volume contient donc de réels trésors il n'est pas seulement la relation fidèle d'un grand événement catholique, mais il constitue une vraie mine où trouveront aide et inspiration tous ceux qui sont consacrés à la sainte activité de !a presse catholique.

C'est donc un nouveau service rendu par la « Bonne Presse », titre d'honneur pour elle et source d'incalculables bienfaits pour un grand nombre.

M. Antoneuo "f.1

M. Antonesco a quitté Fans

M. Antonesco, ministre des Affaires «raneères fie Roumanie, est parU à la j gare de l'Kst pour Bucarest.

M. Antonesco a été salué à son départ par M. Vvon Deibos, ministre dee Affaires étrangère*, et par un représen- tant de la présidence du Conseil.

Les affaires d Espagne et l'application stricte de la non-intervention Le général Franco

demande des précisions

sur le projet franco-anglais

La réponse du général Franco ù la la proposition franco-britannique de médiation a été transmise à Londres par l'intermédiaire de sir Henry Chilton, ambassadeur de Grande-Bretagne en Kspagne, actuellement en résidence à llenîlaye.

La- général Franco commence par regretter que te gouvernement anglais n'ait

pas >,ii>i « l.i grandeur du mouvement

nationaliste espagnol •> et qu'il continue à entretenir des relations avec les « hordes rouges et anarchistes de Valence. ». Le chef insurgé pose ensuite un certain nombre de questions en ce qui concerne le plan de contrôle des importations d'armes et dus. uulr&s de volmu\;vjr< 1. H demande-- que soient défiait au préalable les principaux fwiitt.i d'accès en Espagne. Le Comité de Londres a-t-il l'intention de contrôler également les points d'accès secondaires ï

2. Les agents du Comité de non-lnU?* i-pntion entreprendront-ils d'enlever aux deux parties en conflit le stock d'arme» et de munitions acheté avec l'or île la Banque (V Espar/ ne

:i. Le Comité a-t-il l'intention de nommer îles aijrnls a Marseille, Perplyniin, ltor('cnu,r, liaijnnne et autres rentres de

recrutement et d'apjirovisionnemenl de*

lorces du « pseudo gouvernement- rouge '̃'

La note fait ensuite observer que « te gouvernement rouge est incapable de maintenir l'ordre dans les territoires placès sous sa domination. Comment, dés lors, dpmande-t-p|le, ce gouvernement pourra-t-il garantir aux agents du Comité l'exercice efficace de leurs fonctions ? °

Kn conclusion, le général Franco se borne à dire que son gouvernement attendra d'avoir rei;u les éclaircissements demandes avant, de poursuivre l'étude de la proposition qui lui a été soumise. Le Comité de Londres va soumettre le plan à Burgos et à Valence Le sous-comité de non-intervention de Londres a examiné les réponses du gouvernement de Valence et du général Franco au projet de contrôle des ports et frontières espagnols.

Il a dèViclé de communiquer le détail de ce p!an hux deux gouvernements, auxquels on n'w avait indiqué jusqu'ici que les grandes lignes, et de leur demander une réponse positive dans les dix jours qui suivront cette communication. Cetie procédure est approuvée, au,Iourd'hul, en réunion piénière des Comités.

M. Trotky

est parti pour Mexico On annonce officiellement d'Oslo que M. Trotsky a quitté la Norvège pour se rendre à Mexico, il a été autorisé à résider.

On dément, à Oslo, que M. Trotsky ait été expulsé.

~rlta

Le nouveau nonce apostolique à Vienne, Mgr Cicognani, vient de présent ci ses lettres de créance au président Miklas. Après la cérémonie, Mgr CiCOGNANi est reconduit par M. GuiDO ScHMIDT, ministre des Affaires étrangères d'Aulricnc.

Le Congrès eucharistique · international de Manille par LÉON MERKLEN.

In lendemain de Noël partout, re~ ki li vonient nombreux, nos compai noies riitholuiues qui vont représenter la France au Xf Congrus i tirharistiqm» international, qui doit. ~e tenir du 3 au 7 février prochain, ;i Manille.

Grand événement qui tient parliiiilièreiiienl à f«:ur au Souverain l'ont ife, puisqu'il i'a rorommanM comme intention spéciale aux prières des millions d'adhérents de l'Apostolat de la Prière, et dont nous avons tout lieu d'espérer, comme des Congrès de Buenos-Ayres et de Sydney, les fruits les plus ninirniilque*.

Découvertes le 16 mars 1521 par le fameux navigateur portugais Magellan, qui y trouva la mort la 27 avril it suivant. dénommées en 15t>5 Philip-« pines, en hommage au roi d'Kspajsna Philippe II, par hopez de L«e;u/I, 1, qui venait du Mexique avec un groupe de missionnaires, les 7 083 Iles uu ilôts de l'archipel, dont Manille constitue la capitale, ont été évangélises, dès la lui du xvi* siècle, par tes Augustins. tes Jésuites, le-s Franciscains les Dominicains, les Récollets, au point que 8> pour 100 do* habitants sont catholiques.

De fait,, les Philippines sont la seule nation entièreimMit catholique de l'Extrême-Orienl.

Chaque ville, chaque village pos-, sède son église ou sa chapelle. Malheureusement, le clergé y est insufllsant.

Pour un territoire plus grand uii'j iu moitié de la France >310 0(MJ kilomètres » carrés ̃ et une population d'environ 13 à i i millions, on CQinpl4 seulement, 1 ioO prêtres, dont 800 sont indigènes et (H)0 appartiennent à dea nationalités étrangères spécialement l'Espagne, le.- Ktnts-Unis d'Amérique, la Belgique l'AllemajriH1. Beaucoup de paroisses n'onl p:'j de prêtres résidant certain curé a la charge de 40 000 âmes.

Malgré la grande Université Saint Thomas de Manille, fondé* en ltilt t uar les Domtoi«ai«8, -paupiée aujourd'hui (le 3000 étudiant- "'fltfi'é douze Séminaire* répand* le.* deux archevêchés, tes dix et tes deux préfectures apostoliques des Philippines, malgré (50 collèges et 150 éeofes^parolwialps dissémines dans les \illes et les hameaux, l'ignorance religieuse qu'accompagne par- fois la superstition, est le (jxnnd mal du pays il a pour conséquence ici l'indifférence et le libertinage des mœurs.

Le délégué apostolique, Mgr Piani, voudrait actuellement aux Philippines un minimum de 2 000 prôln-s et de 5 000 religieuses enseignantes.

1 La foi est d'ailleurs encore bien vivante dans l'Ame du peuple philippin.

La Maçonnerie 1res puissante à la fin du dernier siècle, spécialement en 1896. quand les indigènes, qui constituent, les 99 pour 100 de la population, se soulevèrent contre l'Es–pairne. a [tordu beaucoup de son influence,

La pénétration du protestanlisnie, avec l'arrivée des troupi'S et des fonctionnaires d>s Klals- Fuis d'Amérique, s'eat heurtée aux traditions religieuses léguées par' les Kspagnols et n'a p;is eniamé les coutumes de la civilisât ion chrétienne. Le schisme « national ». qui fit. suite à la révolution de 10O0 et qui

était à l'ambition d'un prêtre in-

digène, Grégoire Aglipay. est devenu un mouvement, surtout politique >'t n'a plus aucun prestige.

Rien donc d étonnant que l'annonce du Fonyrès eucharistique international de Manille ait produit dans toute la population un enthousiasme extraordinaire.

Les autorités civiles comme les autorités religieuses mettpnt tous leurs efforts à assurer le succès du Congrès.

Imitan( les évoques de l'Argent infl, lépiscopal philippin, qui comprend


huit prélats indigènes et six prélats étrangers, a adressé dès le 11 février H935 une lettre pastorale collective pour attirer l'attention de leurs ildèles sur la préparation spirituelle jdu Congrès.

Des Congrès eucharistiques régioItoaux ou paroissiaux ont lieu par(tout. Ils durent habituellement trois jjours.

Le vendredi matin une sonnerie He cloches annonce le début de la jnission. Une grand'messe solennelle *vec exposition du Saint Sacrement, qu'accompagnera le dimanche une rommunibn générale, est au programme de chaque journée. L'aprèsmidi, la « Catholio Evidence Guild », appelée plus couramment Club Bellarmin, organise des réunions publiques où l'on expose un point de Woclrine ou un trait d'histoire oonuernant la dévotion envers l'Eucharistie. Tout se termine le dimanche soir par une procession publique du feaint Sacrement.

Dans les collège», les écoles, les ^pensionnats, des retraites sont donnée» aux élèves et l'on prépare un bouquet spirituel qui sera offert au Saint-Père à l'occasion du Congrès. La paroisse du Paco, à Manille, h elle seule comptait, à chaque jour de son Congrès paroissial, en août, un chiffre de près de 1 000 communions.

Ces triduums eucharistiques ont grand succès partout. Le Congrès toucharistique national de 1929 à Manille a laissé d'ailleurs dans tout le pays le meilleur souvenir. C'est au milieu de fêtes religieuses et civiles magnifiques que les Philippins ont célébré, le 14 novembre 1935. leur autonomie nationale.

Il y a quelques mois, dans une Importante station balnéaire, Baguio, on voyait s'avancer à la communion de clôture d'un triduum M. Quezon, président de la République M. Osniona, vice-président M. Franck Oturphy, haut commissaire des EtatsUnis, qui est Tertiaire franciscain. C'est dire que peuple et gouvernement s'unissent étroitement dans la préparation du 33* Congrès.

Les journaux des Philippines nous annoncent, du reste, un renouveau général dans le pays de la dévotion «lu premier vendredi du mois, un surcroît de communiants, des conversions inattendues.

C'est un personnage Important, ïranc-maçon notoire, qui revient à la pratique des sacrements trente (étudiants ou étudiantes qui sont baptisés, à la suite de l'une des retraites de printemps dans l'église urbaine de Tondo trente autres baptémei d'enfants ou d'adultes, avec 64 mariages régularisés, dans la seule paroisse rurale de Dumalag.

La grâce de Dieu, comme à Dublin, romma à Buenos-Ayres, avant même Je Congrès, accomplit des prodiges. S. Em. le cardinal Dougherly, archevêque de Philadelphie, légat pontifical, doit arriver à Manille le mardi 2 février, accueilli sur les quais du port par les autorités religieuses et civiles il sera conduit à [travers le« rues pavoisées à la cathédrale, puis à sa résidence. L'ouverture officielle du Congrès juira lieu le lendemain, à 17 heures, sur l'esplanade de la Luneta. magnifique jardin public qui fait face à la mer. C'estaussi qu'aura lieu la clôture du Congrès, après la procession solennelle du 7 février.

Le thème général du Congrès sera anime par l'esprit missionnaire. Il aura pour objet l'influence de la sainte Eucharistie dans la propagation de la foi catholique, spécialement en Extrême-Orient.

Des délégations nombreuses de catholiques chinois, japonais, maltais, indochinois, donneront au Congrès et à la procession finale le caractère vraiment catholique d'une Eglise fippelée à sauver, au nom du Christ, les hommes de toutes les couleurs et' ée toutes les races.

Dès aujourd'hui, par la prière, nos lecteurs aimeront à s'unir à la surnaturelle manifestation qui se prépare à nos antipodes, la terre entière devant être l'apanage du Christ-Roi. Léon Merki.es.

LA GUERRE CIVILE EN ESPAGNE

La situation

autour de Madrid Ainsi que voug l'avons déjà dit, l'activiste continue, mais en rythme réduit, autour de Madrid.

C'est surtout dans le secteur de Poiuelo, qui, à l'Ouest, commande tes positions gouvernementales de l'Escurial et de iluadarrama, que In bataille se poursuit, avec des alterna* tives diverses.

H semble que ce soit une dea opérations les plus importantes qui aient eu lieu depuis que les nationaux sont devant Madrid.

L'acharnement des deux camps montre, d'ailleurs, quelle valeur les uns et les autres accordent à cet enjeu. Mai*, jusqu'à présent, il na parait pas que la lutte ait modifié sensiblement la situation respective dea adversaires, et rien encore ne fait prévoir en quel sens se manifestera l'issue de la manoeuvre. La stagnation est, du reste, identique sur l'ensemble des fronts.

Echos de partout Son» la président* de M. Lecomto, inspecteur gi;nér»l de l'agriculture, t'est tenue mardi, à Ilatebrouck, l'MKmbUe des plauteurs d. houblon des Flandre».

V» première des nwnifestations organi. sjes pour présenter te Visage architectural de la fronct modrrne, aura lieu le mardi 33 dé..̃«mbra jg3«, eièjre de la Société de» archi- l, tecte» diplômé» per le gouvernement, 100, rue du Cherche-Midi. a 17 heures, «ou» la prési- dence de M. llourtirq, membre de l'Institut. Prenant la parole à AngouUme, le gênér»I Nieuel, ancien inspecteur général de l'aéronautique, a traité: la question de la détente pas»ire en face des attaque» aérienne». L'AcaMml" des sciences rl belles-lettres de Rouen a tenu mardi soir, une eéance solen- uelU a la Mlle d'Albane pour célébrer le tri t. centenaire du Cid.

Parie, s3 décembre. Le Conseil supérieur de» chemin» de fer a tenu ce matin une importante séance au ministère des TrtTjin* public», tout la présidence de M. Chariot, antien ministre.

Berne, 23 décembre. Les Cham- bre» fédérales, après de longues déli- bérations, ont adopté le budget fedér» «te 1997. qui J» chiffre « 525 millions de francs, avec 40 millions de déficit.

AU SENAT

Séance de mardi

La discussion générale M. Abel Gardey

C'est un débat strictement technique qui s'est engagé, mardi après-midi, devant le Sénat, avec la discussion générale du projet de loi portant réforme fiscale.

Dès les premiers mots de son exposé", le rapporteur générai, M. Abel Garder, a tenu à souligner que la Commission des Finances avait étudié, en dehors de toutes préoccupations politiques et sociales, le projet venu du Palais-Bourbon. Aussi a-t-elle adhéré aux principes qu! ont fcuidé le gouvernement simpliflea- j tion du régime fiscal, renrorcement du j contrôle, réduction des charges pesant 1 sur la production et la circulation des richesses enfin, contribution plus large j de* gros revenus et de la fortune acquise.

Mais, en corollaire, M. Gardey ajoute à ces principe» pas de mesures vexatolres ne pas laisser place à l'arbitraire rie l'administration ne pas se servir d'une réforme fiscale pour en faire le véhicule des transformations sociales. Ainsi guidé, le rapporteur passe rapidement en revue les points essentiels de a réforme projetée. 11 exige une loi prochaine pour fixer les modalités d'application de la nouvelle taxe à la production qui remplacera la taxe sur le chiffre ^affaires. Il luge excessif le barème majoré pour l'impôt général sur le revenu. 11 redoute l'augmentation du droit de succession qui frapperait trop durement • les classes moyennes et les familles nombreuses qui constituent l'élément essentiel de la structure du pays ». Aussi, en propose-t-il la disjonction. Il refusera egalement un prélèvement exceptionnel sur les revenus des Sociétés.

Et M. Abel Gardey résume les buts directs de la Commission réaliser la justice dans l'impôt.

Les applaudissements prolongés qui accueillent l'exposé du rapporteur général permettent de prévoir l'accueil favorable que la Haute Assemblée eat disposée a faire aux propositions de la Commission des Finances. On entend ensuite M. Toy-Riont, ra-p-! porteur, pour avis de la Commission duj Commerce. Celle-ci donne son entière! adhésion au principe de la réforme de la taxe sur le chiffre d'affalres la difficulté sera d'éviter les superpositions des taxes.

Puis, c'est M. Beaumont, rapporteur pour avis de lu Commission de l'Agriculture, qui vient constater que, malgré des promesses formelles et réitérées du ouvememenc, la situation de nos agriculteurs est encore loin d'être brillante La revalorisation des produits agricoles n'a pas été suffisamment poussée avant la dévaluation. Le paysan vend bon marché et achète cher. Le système de contingentement qui protégeait notre agriculture a reçu de rudes atteintes. La désertion des campagnes se fait à nouveau sentir; on pourrait pourtant résorber le chômage en créant de nombreuses propriétés familiales que l'on mettrait à la disposition des chômeurs.

On entend encore M. Abel Lefèvra, rapporteur de la Commission des douanes, qui estime que, du point de vue du commerce extérieur, la réforme présente de gros avantages, et M. Lesaché, rapporteur de la Commission de législation, qui s'élève contre la taxe annuelle de 4 sur les bénéfices non distribué* des Sociétés.

M. Vincent Awiol

Après les rapporteurs, M. Vincent Atir(pi, ministre des Finances, monte à trtfiun»-pour «yposef l'4eonontt& dje >$en projet. Il fait montra, dès l'abord, d.'une certaine modestie. Il n'a réalisé qu'un1 premier effort qu'il sait être Insuffisant. Tans l'avenir, une Commission de réforme des impôts <*era instituée avec la collaboration des producteurs et des commerçants. L'œuvre d'aujourd'hui a pour but, en premier lieu, de jeter les bases d'un système cohérent et simple. L'orateur se plaît à montrer par des exemples l'enchevêtrement des taxes actuelles, d'où nécessité d'une simplificatton qui, en supprimant les cascades d'Impôts, constitue un allégement certain.

En second lieu, le renforcement du contrôle. De nouveaux exemples montrent que les fraudeurs de l'impôt sont nombreux.

A qui fera-t-on croire, dit le ministre, que 82 producteurs seulement aient plus de 50 (XX) francs de revenus ? 7 Le Sénat l'a écouté en silence, cepen- dant des protestations se font entendre lorsque l'orateur prétend que l'impôt suceesaoral est le seul qui n'ait pas de répercussions économiques.

II revient donc sur les bénéfices qu'il attend d'un contrôle c'est un terrain plus solide. La fraude, dit-il, est toujours nh vol et, dans les circonstances présentes, une trahison.

II rappelle d'ailleurs qu'il a conclu récemment dcs pactes d'assurance mutuelle contre la fraude avec des pays étrangers. Et il arrive à sa conclusion II compte sur le Sénat pour réaliser une tache de clarté et dé justice. M. Marcel Régnier

M. Marcel Régnier, ancien ministre des Finances, va répliquer à M. Vincent Auriol. Il lui reproche de majorer l'impôt

BOURSE DE PARIS Cours da 23 décembre 1938

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sur le revenu. On vt ainsi frapper le tontribuable qui paf«fc»ais on ttë'.fera rien contre celui qui ne paye pas. Bien mieux, on pousse à frauder celui qui payait. ̃. Vincent Awiol, Vous avez, vont aussi, appliqué des majorations d'impôts. M. Régnier. Ce n'est pas ce que j'ai fait de mieux, l'expérience me l'a montré et ce n'est pas une raison pour que vous en fassiez autant.

Mais c'est principalement le jeu de la taxe nouvelle à la production qui appelle des observations de M. Hégnier II faut mettre au point cette taxe avant d'en faire une loi définitive. M. Joseph Caillaux

Pr/sid«nt de la Commission des Finances, Di. Joseph Caillaux tient à .reprendre let! principes qui ont guidé la Commission et fixe !es conditions dans lesquelles entend poursuivre cette discussion. Il d«maadera avec énergie et sans concession d'aucune sorte au Sénat de suivre la Commission il se refuse formellement à laisser toucher au régime liscal des succession* il n'entend pas que l'on fixe au delà de U0 le barème de l'Impôt sur le revenu on pourra frapper les bénéfices des Sociétés, mais pas rétroactivement, Et avec force. M. Caillaux déclare Cela, non. non, jamais vous n'aurez rien de plus t

Le président de la Commission des Finances conclut

L'impôt n'a de valeur que s'il eet simple, sil est uniforme, s'il ne connaît ni différenciations ni privilèges. Là-dessus, la discussion générale est close et l'examen des articles renvoyé à mercredi après-midi.

A propos

d'un message allemand à la Suisse

On nous mande de Berne, 23 décembre

Bien nue transmises à la. Suisse par l'intermédiaire du journal berlinois, la Iioereerf Zeilung, les déclarations complémentaires de cpcoflnaisiian.ee et amitié allemande sont considérée») eonuna un authentique « message du gouvernement du lleich.

Accueillies' avec étonoement par 1», prees-e suisse qui observe i lour sujet une retenue très circonspecte.' ces déclarations caressantes sont, dans les milieux politiques fédéraux et diplomatiques, l'objet de commentaires exprimant une pensée soupçonneuse, désapprobatrice en mfimf temps qu'ironique. On estime qu'il aurait été opportun et plus intelligent de ne pas opposer dans des réminiscences de la guerre la Belgimie à la Suisse en insinuant que celle-ci s'était comportée « honnêtement enver3 l'Allemagne.

non inoins déplacé est l'éloge adressé à la Suisse pour sa sympathie marquée a l'Allemagne, du premier au dernier jour de la guerre, pour l'honnêteté de sa conduits: on ne conçoit pas comment est explicable cette allusion <V l'affairé* des colonels, à l'âMe prêtée aux conspirateurs bolchevistes, en un mot à la conduite du • gouvernement des pleins pouvoirs de cette époque.

On ne s'étonne pas moins de l'allégation d'une •> communauté de race entre la Suisse et l'Allemagne, allégation qui annule les éléments français et italins de la Suisse et mot à la disposition du pangermanisme "un principe envahisseur duquel JI est toujours prêt à tirer

parti.

Ce» hm$6sM&8 dJploiB3tt<T«es-«ont- un ?s(!jet> don grand -étonnemewt, de • mêroe e que maasftge lul-ioême, dont on explique la publication Inattendue en supposant que Berlin a voulu témoigner à la Suisse la satisfaction éprouvée du fait que le tribunal de Dave a venyé lé peuple allemand en Infligeant le maximum de la peine au meurtrier ce serait un remerciement. Cè4te explication est émise trè< sérieusement.

Le T. R. P. Forestier, aumônier général des Scouts de France, nommé prédicateur général de son Ordre Le T. R. P. Padé, provincial des Dominicains de France, a reçu du Rme P. Gillet, Maître général des Frères Prêcheurs, une lettre dont il a bien voulu communiquer le passage suivant

Ayant hier soir, ait cours d'une longue audience que j'ai eue du Saint-Père, il a été. question du P. Forestier, Le SaintPère s'est réjoui avec nous de cette nomination et envoie une bénédiction spéciale au cher aumûnier des Scouts, que vous voudrez bien lui transmettre. Il le nomme sur ma demande, approuvée à l'unanimité par mon Conseil, prédicateur général. Cela permettra au Père dans les couvents ou il passera d'avoir une place qhi réffbndc mieux désormais à sa haute fonction.

,.1 Nous félicitons très respectueusement et très sincèrement le nouvel aumônier général des Scouts de France de cette nomination si honorable et si méritée.

Le Nouveau Monde et les relations internationales Le président Roosevelt adressait récemment à l'Europe une espèce de mercuriale dont nous avons eu ici même l'occasion de relever les quelques inexactitudes (1). Son discours était prononcé à Buenos-Ayres, lors de l'ouverture du Congrès panaméricain, actuellement en session dans la capitale argentine, assises qui vont se clore, du reste, ce mercredi.

Le Nouveau Monde a voulu, évidemment, montrer à l'Europe agitée et travergée de rumeurs de guerre, qu'il restait, lui, fidèlement attaché à la paix et à la coopératioa internationale, et qu'il prétendait ne prendre comme règles de conduite que les postulats du droit des gens. Washington, désormais le conducteur de l'orchestre américain, avait proposé un projet de traité complétant la doctrine de Monroè. On sait que cette fameuse doctrine fut énoncée en décembre 1823, à l'instigation du ministre des Affaires étrangères d'Angleterre, Canning, par le président des Etats-Unis, James Monroë, comme réplique aux théories interventionnistes de la Sainte-Alliance. En voici le passage principal c Nous devons déclarer que nous considérerons toute tentative de Ja part des puissances européennes d'étendre leur système à une portion quelconque de notre hémisphère comme dangereuse pour notre tranquillité et notre sécurité. » C'était le principe de la « porte fermée », de l'interdiction i l'Europe d'intervenir dans les affaires américaines.

Or la Maison Blanche proposait, à Bucnos-Ayres, aux Etats américains, de s'interdire d'intervenir dans les affaires du Nouveau Continent. Mais elle n'a point obtenu gain de cause, et le projet de convention de neutralité qu'elle avait déposé à ce sujet s'est transformé en une convention qui, après avoir prévu la solution pacifique des conflits susceptibles de surgir entre les Etats américains, stipule toute une série de dispositions relatives aux mesures à prendre au cas où une menace de guerre ou même une guerre éclaterait cependant entre deux ou plusieurs de ce* Etats. Si donc la solidarité et la coopération américaines sortent renforcées de la Conférence, cette solidarité et cette coopération ne sont pas allées cependant jusqu'à la création d'une Société des Nations américaines, comme cela avait été proposé, et les Etats-Unis ont senti que le NouveauMonde n'était pas unanime à vouloir se désintéresser des affaires de l'Ancien.

Cette tendance s'est exprimée surtout en Argentine, pays catholique et donc plus largement ouvert au véritable internationalisme. La doctrine de Bolivar rendait un tout autre son que celle de Monroë c L'Amérique pour l'humanité ». Les nations sud-américaines éprouvent certes pour le grand frère du Nord une vive admiration, mais elles éprouvent aussi la solidité du lien sentimental. et pratique de nombreuses relations d'affaires qui les unit aux pays de la vieille Europe, aux pays latins surtout, France, Italie, Espagne, Portugal. Et elles tiennent à consente une certaine indépendance vis-à-vis de Washington. L'Argentine, en particulier, estime qu'un beau rôle revient au Nouveau Monde c'est de devenir le lieu d'origine d'un mouvement universel pour la paix. Nous ne pouvons qu'applaudir à pareille conception, véritablement catholique, et souhaiter qu'elle se réalise. J. C.

Crise politique

à Cuba

La Chambre cubaine décide la mise en accusation dn président de la République

On mande de La Havane que, par lli voix contre 43, la Chambre des re*présentants de Cuba a approuvé mardi la mise en accusation du président de la Hépublique, M. Miguel Oomez. Celui-ci se volt reprocher de mettre en danger la stabilité de la nation, de vicier la Constitution et d'user de coercition à l'égard de la Chambre. En fait, on se trouve en face d'un conflit surgi entre le président de la RépublIque et le (̃̃lier de l'armée, le colonel Batista, à propos de l'attribution des sommes que devrait rapporter la taxe spéciale de neuf cents, sur chaque sac de sucre produit à Cuba.

Le colonel voudrait que l'on créêt des 'écoles qui seraient dirigées conjointement par les' autorités civiles et militaires.

Le président (le la Hépublique estime cette mesure anlidOmocralique et profasciste.

Le Sénat lui a. dimné vingt-quatre heures pour préparer sa défense. C'est M. Gomez lui-même qui doit la présenter, mercredi après-midi, devant la Haute Assemblée.

(1) Voir notre article du 12 décembre.

Les fêtes de Noël i à Paris

B41HTE MADELEIHE. La mwe de minuit s la Madeleine revétira cette année un éclat pariiciiiier, non seulement a cause des ebants qui y seront exécutés, mais par rinau;urïi)on d'un savant procédé d'Aclairage qut doit illuminer la fresque colossale qut domine le maître-autel. Ce beau et vaste morceau de peinture lt couvre 250 mètres tarrés vt*nt d'être restauré pour son centenaire. œuvre du peintre Zlégier, il a été exécuté en 1836)837, sous le règne- de Uîuis-Pljilipp* et sur les ordres de T*lers, alors mintstre da rifitemur. Le sujet tratté est la glorification du christianisme a travers les aires. Il est curieux d'y voir, au premier plan rerelu du manteau impérial sc>mé d'aDelilftS, Napoléon recerant sa couronne du Pape Pte VII. On distingue encore purent tes gloires rrançalses Charlemairne, saint Louis, Jeanne d'Arc, Henri IV, Louis XIII, Rlcbelitu, etc. SAIVT-AHBB0I8E. Messe de minuit Messe en ui, de Mozart noéls Suivon* le* roi; Nous étions troin berfirrcttcs, Chantons tous chrétiens Ade'te [ideW» Chantont l'rnjartt qui tfent dr nrtltre (Hicndel).

A 9 11. 45, Meuse en (a (Mozart).

A 4 heures Vêpres, faux-bourdons du xvt« f lèel» O Magnum (Vlttorla) X>u(ct« «•« ria (Palestrina) Tu es Petrxi» (Hérard) Tanium ergo (%'ittorla) Domine lirtutum (Rameau). » HOTRT-DAME. n n'y a pas de messf de minutt « Notre-Dame. P. Em. le cardinal archevêque de Puis, ofncle le matin et le soir k l'autel du transept. Grand'messe i 9 h. 45 Prose de Koil, faux bourdons chant de YAdette fidèles messe de A. Runner nnéls belges, «vt« siècle Vêpres à Un. 30, motet de Paladllhe, Gobert, Bach.

La maîtrise de la cathédrale, sous la direction de M. Ch, Merret, M. Serre, à l'orgue (faccompag-neraent. Au grand onrue, M. de Mànt-M«rUn, oriMUÉ-le surfHeant & la grand'messe. napnodte sur des nuits, Clgoud Final f symphonie, L. Vlerne. A la messe de lt h. 3/4, Pastorale, J.-?. Bien Puer natus est, Wldor.

3A1NT-EL0I, 3«, rue de Reullly, XII*. Messe de minuit Minuit, chrétiens (Adam; yods populaires de Provenre (harmonisés par Barbier) .Vnë! alsacien (Weckerlln) Soll lorrain (Barbier) Noël hollandais (de Vallombrosa) Berceute des anges (Lceocq) Noël (Gounod) Nott italien (BorelU) La Vierge à la crèchr (Franck) Le sommeil de la Vierge (Massent l) Les anges dans nos campagne» (.noiM populaire;.

10 heures, Messe titr des nofl* populaires provençaux (Simon d'ArlPt) Pastorale (Guiimtmti.

lt. h. 15, Xoils anglais (Hugh Blain) xo?i* populaires de V.Weyran Vhant du totr (Mussolini) Andante (Perilhou.) Sortie sur (les noëls (Barbier).

îj heures, Vôpres. Œuvres de Saint-Saons, Vlttorla, Perruchot, Labouette, Pierné, Dubois.

Solistes MM. Reinler, de l'Opéra de Nice; Truchon, Mège, Dclepierre Mmes S. Desauullaux, des Concerts Pasdcloup Lardt iMllcs Prudeliil, Coudarc.

Maître de chapelle, Albert Barbier.

NOTRE-DAME DU- ROSAIRE, 194, rue de Vanve». Messe de minuit, Jeudi 34 décembre, a Î3 il. 30 Noël pour les inttruments, orchestre et orgue (M.-A. charpenilen venez, divin Messie (Perruchol) [/Annonciation, pour quatre voix mute» a eapclla (M. Roesg-en-Champlon) Gloire nu seigneur, pour chœur et orchestre (Hsondeli L'enfance du Christ a) La fuite en Egypte b) Adieu des bernera (Berlioz) !oet alsacien harmonisé par G. Well, pour (ju.iiro voix mixtes a cape lia yoil provi-npil, M. Maurice Tremblay (Saboly) Koel de Moulins, harmonise Par P. Bcrtler, pour (limlre voix mixtes a capella Pastorale, pour deux violons et orgue (Clérambaiili) sainte nuit (noel populaire), pour quatre voix mixtes a capella (xvu» *lècle) Adeste ftrtcies (chant traditionnel) cet né le divin Enfant (Perrtirhol).

A l'orgue m. Dallât)*. Chœur et orchestro sous la direction de Maurice Treroblav. Vendredi 25, à 10 h. 30 Messe 0 quam gtoriotum est, pour quatre voix mlxles a capella (VMlorlï) Offertoire tur de» noM* (A. Guilmant) /( est te divin Enfant (Perruchon. Le propre de l'office en plalnchant grégorien.

A 17 h. :io Psaumes de la Renaissance et de Perruchot. Antlennee et hymne «m

ftLlboipjaat,iRfégor~n~,ép ûrr~rired~~Â~rn(9

ntT>oitet) Ave vervni, pour fïtaedr- s t>ôÏ5

voix mixtes (Blazy) Ave Maria, pour soprano, violon et orgue (Jouauneau). flrr rcoum, pour ehwur à anaire voix mixtes (Oberuoltcr) Adeste fidèles (chant traditionnel Tantum ergo, pour chœur à quatre voix mixtes (J. Fellot) Gloire au Seigneur, pour chœur et orgue (Hœndel).

Solistes Mmes L. Tremblay, Levaeher, M. Rafnn MM. Jouannaeu, Tremblay. A rorjtue Jean Fellot. La Société chorale paroissiale sous la direction de Maurice Tremblny.

SAINT-«ERBt. Messe de minuit Kyrie de lu messe de Soft (H. Binser) Trio sur des vieux noëls (pour violon, violoncelle et orgue), Panis anget'eus (Th. Dubois) (aolo et chœur) Vieux iiotln (grand orgue). Deuxlemo messe Tecum prlndplum (Salnt-Faflriis) (trio pour soprano, ténor et baryton) Ademe fidèles (Th. Dubois) (solo et chœurs) Ce sommeil de CKnfanl-jésns (noêl du xw» siècle), transcrit par Oevaert; « Agnus Dei de la messe de yotl (H. Busser) Le fils du roi de gloire.

Le saint Jour de ^oCl. Orand'messo Meste ta ut (Gounod).

Vêpres et £alut Psaumes en faux bour- don (Perrilchot) Ave Verum (Mozart) ,lt> Maria (Salnt-Safns) Tu en Peints (Perrul'hot'i Adesie fidèle* (Th. Dubois) Tantum ergo (BoCllmann) haudate Dominum (Dutnont).

Les grandes orenes seront tenues par M. Dnfuurq. Les chants seront exécutés par la chorale de Salnl-Merry, sous la direction île M. Jlennion, maître de chapelle.

Interpellation

M. Baudouin, député de la Moselle, a demandé à interpeller le gouvernement « sur les interdictions de tenir certaines réunions, sur tes brutalités exercées à Strasbourg contre des paysans et sur les arrestations arbitraires de M. Bilger et de certains chefs paysans ».

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Paru, 22 décembre.

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ATotnes. Ouverture courant 125, W a li5,S5, iirochaln 1*7 .25 127,50, fevr. IM, li«,75, un à li*,», 3 de Janv. 1», 188,7: l-) à I2y,25, 3 de févr. 131, 3 de mars 133,75, 134, 131,25 & 134,50, 3 d'avr. 130.73. 3 de mai 136,50 à I3fi,"5, tous paye», tendance Irrégulière.

Clôture disp. cote officielle 119, courant m à ISS, prochain 136,25 à 1% payés, févr. 1S8 VU*, 3 de Janv. lSf7,5O à l«7,75, 3 de revr, tiO,bo payé, 3 de mars 132,75 & 132,50, 3 d'avr. 134,50 i 134 payes, 3 de mai 134, 134,10 à 134,23 payés, tendance faible.

Farines. Ouverture courant 902 «ch.. prochain 203 payé, févr. îoe^o à 807.50, 3 de Janv. 204 payé, 3 de févr. 20S achet., I 3 de mars 816,50 vend., 3 d'avr. 215 achet., 3 de mal lucoié, tendance lrrésuilere. Clôture courant Î02 achet., prochain 303 vend., févr. 2<» paie, 3 de Janv. achet.. 3 de févr. 208 achet., 8 de mars ït7 vend., 3 d'avr. ïlô acbet., 3 de mal îis àcatt., tendance «outenue.

Seigles. Ouverture courant 120 achet. prochain 122 acuet., févr. I2i achet.. 3 de Janv. 123 achet., 3 de févr. tncoté, 3 de mars U'5 aeftet., 3 d'avr. Ii8 sc&et., 3 de nal i& achet., tendance calme.

Clotur» courant. prochain, févr., î d<î

Janv., 3 de révr. incoies. 3 dp m»r» iïs

•cb«t.. 1 d'arr. m achet., 3 do mai 113 acDet., tendance catm*.

r Les conflits 1 du travail La situation rate sans changement dan k Nord

Contrairement à ce qui avait été annoncé sur la foi de déclarations faites au préfet de Lille, la délégation patronale de la métallurgie du Nord a accepté de se présenter à l'hôtel Matignon en même temps que la délégation ouvrière et a répondu, mardi soir, à la convocation de M. Léon sium.

Elle a remis au président du Conseil la déclaration écrite suivante Monsieur le président du Conseil.

Vous avez devant vous les représentants des deux Chambres syndicales métallurgiques de Lille et de Maubeuge.

Sous avons trop de déféreuer pour le préaident da Conseil pour ne pas nom être rendus k son app», mal» nous ne devons vous dissimuler que nous ne saurions abandonner la position prise par les membres de ces deux Chambres syndicales, position mûrement réfléchie, adoptée à l'unanimité, uusii bien par les représentants des petites et moyennes entreprises que par ceux d'affaires plus Importantes, et qut tient, tous ne l'ignorez pae, pour Impossible de soumettre à l'arbitrage lu liberté d'embauchage. les actes de violence

Vous savez, Monsieur le président du Conseil, dans quelles conditions les deux grèves de Lille et de Maubeuge ont éclaté. Vous savez qu'on ne peut Invoquer aucune raison valable pour les justifier, qu'elles ont été accompagnées d'occupations d'usines, de violences, de voles de fait et précédées de ruanqutments aux obligation» profejsionnelle» de In part de errtains ouvriers qui ont systématiquement entravé le rendement dans des proportions extrêmement regrettables, notamment au regard des intérêt» de la défense nationale.

Sous ne saurions envisager, et l'opinion publique ne comprendrait pas. que l'on défère à l'arbitrage In reprise dra Individualités à qui l'on doit reprocher les laits signalés ci-dessus. Vous connaisses les ordres du jour qui ont été pris par les organisations d'ingénieurs et d'agents de maîtrise Ils soulignent tous que tout fonctionnement régulier <ies entreprises serait rendu impossible, et l'autorité des directions totalement compromise par la prolongation de l'état de choses actuel.

Nous n'avons pas besoin d'insister sur les argumente fondamentaux que nous pouvons iuvoquer à l'appui de notre attitude la grève ayant rompu le contrat de travail, en l'étnt actuel de la législation, les patrona ont toute latitude pour régler l'embauchage de leur personnel.

Pas d'entraves au droit syndical n serait inadmissible que, par un détour, soient ainsi complètement modifiées les conditions de travail des industries, Dan» le même esprit, nous tenons à bien préciser qu'en agissant ainsi, nous n'entendons nullement faire échec à l'acquiescement que nous avons donné au libre exercice du droit syndical il ne saurait d'ailleurs venir à l'esprit de personne de le confondre avec les manquements professionnels auxquels noua nous référons plus haut. Nous ne saurions, à ce sujet, que renouveler notre énergique protestation contre les bruits tendancieusement répandus que nous entendions viser des délégués du personnel en tant que délégués et en raison de leur activité normale. Il faut mettre un terme

à une situation dangereuse

En terminant, nous désirons, Monsieur le président du Conseil. revenir sur le point que vous avez particulièrement Invoqué dans les deux télégrammes qui nous ont été communiqués celui de la défense nationale. Autant que quiconque nous y sommes attaché», et c'est justement parce que nous avons cette préoccupation en tant que responsables de la marche et de la production de nos entreprises que nous sommes obliges d'insister sur le maintien de l'autorité des directions et du personnel de maîtrise. Cette autorité est fortement ébranlée par toutes les secousses qui se produisent uaiu l'économie nationale, depuis plus de six mois. Il est indispensable que soit mis un terme à une situation qui risque de compromettre l'avenir de notre pays.

C'est dans ces conditions que, tous réserve de la remise totale et effective de nos usines à notre disposition, nous confirmons notre «oeord-«Rir -te prtndpo de l'arbftragt que vous nous avez proposé, mais nous ne sau-

rions l'étendre, a l'exercice d'une liberté dont

nous n'entendons faire qu'un usage extrêmement modéré.

Veuillez agréer, Monsieur le président du Conseil, l'assurance de notre haute considération.

MM. Léon Blum, Dormoy et Lebas reçurent ensuite la délégation ouvrière, avec laquelle ils s'entretinrent pendant près de deux heures.

A il h. -45, la Conférence prit fin. M. Dumoulin. en quittant la présidence du Conseil, déclara que la délégation patronale avait remis au président du Conseil une lettre qui écartait toute possibilité do conversation avec Ja délégation ouvrière.

Les délégués ouvriers ont exposé longuement à M. Blum le désir qu'ils avaient de voir appliquer les mesures d'arbitra'jp.

M. Dumoulin ajouta qu'une déiîftgatlon se rendrait au ministère de la Guerre pour suggérer 'i M. Daladier des mesures que le gouvernement n'est pas encore à même d'envisager.

M, Marx Dormoy a ajouté:

Nous avons Invité le préfet du Nord il demander le plus rapidement possible la convocation des Chambres syndicales, étant donnée la gravité des circonstances, pour qu'il soit apporté dans le plus, bref délai une réponse aux propositions du président

du Conseil

M. Conseil Blum, qui quittait la présidence a son tour, déclara

Les ouvriers ont maintenu leur acceptation intégrale à l'arbitrage. I.

Une lettre des Syndicats libres Les Syndicats libres de la métallurgie ont adressé au préfet du Nord la lettre suivante

Les Syndicats libres de la métallurgie, lm-

Orjei. Ouverture courant 130, pro- chalii 130, févr. 131, 3 (le Janv. 131, 3 de tévr, 131,50, 3 de mars 133,50, 3 d'avr. 131, 3 de mal 137, tous acheteurs, tendance calme. ·

clôture, courant 130 achet., prochain 130 achet., févr. 131 achet., 3 de Janv. m ach 3 de févr. 131,60 achet., 3 de mars las.v) achet., .1 d'avr. lncotc, 3 de mal 138 vend., tendance culme.

Hnilss de un. Ouverture conrant Vâ vend., iirochiiin ses verni., Janv.-révr. SC3 end., 4 de janv. 20î à »(, 4 do mal 27 ( 275 a 273,50 pavés.

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pliqués dans te conflit actuel ra mmbre de 2 000, ont toujours compris et U»t«rp rou- la proposition d'arbitrage, couune vient <1* le préciser M. lr président du Conseil dans son télégramme adressé à M. 1* préfet du Nord.

En conséquence, Ils donnent nouveau leur pleine rt entière adhésion à la proposition du chef du gouverurment. lis ont désigné à toutes tins utile» leur délégation et mandaté leur Fédération pour exposer leur point de vue tt répondre à toute couvocation relative à l'arbitrage qui doit résoudre le tout et pénible conflit de la métallurgie lilloUe.

Us Insistent auprès des pouvoirs publics pour que les Syndicats libres, signataires des conventions collective» d'ouvriers rt d'employés, «oient convoqués pour le cas nn lesdltes conventions seraient, soit remises en question, soit complétées par des avenants concernant le rajustement de* salaires .et l'application de la semaine, de quarante heures.

+ NOS AMIS DÉFUNTS i JÉSUS, MARIE, JOSEPH

j/fttf. 7 am et 7 qucr, chaque /oü.j

Mme Vve A. -Biais, mère d'une Oblat? de l'Assomption, (décédie» et tamte de deux autres, décodée à Flers-de^l'Orne. M. Christophe Amory, ans. à Daon (Mayenne). M. l'abbé Augustin Crootaine,an», ancien curé de Diarvtllfr \leurthe-et-Moseile\ Mlle AUce Marquis. Cl ans. a LaniBersart (Nord). M. Joseph OouriMty, 5b ans M. Louis LeprOtrp-Ledez, 1TJ an» Mme GermeLedez, f<2 ans M. Charlemagne G«ns«e, 57 ans Mme Co[>pin-Copp!n, 62 ans, au Portel (Pas-de-Calais).

NECHOLOOIE

Nous apprenons la mort du colonel .Tannin, officier de la Légion d'honneur, croix de guerre. vice-président de la Llffue d'Action catholique du diocèse de Mois, président du Conseil paroissial et du Comité de la Bonne Presse de Romorantin. président du Comité de !a Cpoix-Itougo S. S. B. M., président de J 'Association des officiers de réaerve de rkmiorantln, rappelé Il Dieu le 1» décembre, dans sa 32* année. Ses obsèques ont eu lieu le 23 ilt'cerobre, à Romorantin, sous la présidents d« Mgr l'évêque de Blois,

L amirai Lacaze

ev62 les Araisjts Hissions Dans la nouvelle salle aménagée dans l'imiviiïttble de la rue Monsieur, le Conseil de la Propagation de la KoJ el ̃ les Amis des .Missions ont donué mardi soir, sous la présidence de S. Em. le cardinal Yerdier, une brillante réception en l'honneur du vice-amiral Lacaze, a t'occasion de sa récente élection a l'Académie française.

LL. KExc. NN. SS. ChapUI et Le Hunseo NN. SS. Forni, Boucher, Arthnud, Mério, Graffln M. l'abbé Chappoulie; les membres du Conseil de la Propagation de la Foi, de la Sainte-Enfance et de ltEuvre d'Orient les HH. PP. Benott-JoReph, Gérard, Durieu, Dieux. Lambert: ie T. C. Fr. François de Sales, secrétaire général de l'Jnslilut des Frères des Ecoles chrétiennes, accompngné du C. Fr. Fabien; MM. les chanoines Pastenti, Germain, CouSspel du Wesnil les RH. PP. Sy, Jalabert, de Vauplanc, Hertault. Marcel Bith, Morineau, de Germiny, de lieviers de M*uny. Lepoultre. Baron. Merklen, rédacteur »mj chef de la Croix; MM. Joseph Denal», René Pinon, Le Tur, Delepoutle; Alfred Michelin, administrateur de la Maison de la Bonne Presse; Wllbois, de Lapérotise. Elionue Bâton, Paul Lesourd, ainsi que de nombreux représentants des diverses Congrégations missionnaires et amis des missions, avaient tenu k prendre part à cette réception.

M. George» Goyau rendit homrnag» tout d'abord, ave; une délicate élcrqtienco, à l'amiral Lacaze, grande flgurf e marin français et de chrétien. Le <rd|n»i'V€irdier o'aosocta par. qu«tgu«as mots du. cœur 4 ut liommagiç. Puisr yn,t sabre de marine fut. remis â l'amiral qui répondit en évoquant d'émoifVants souvenirs et, en soulignant le rftie Immense que jouent sur toutes les terre» du monde les missionnaires, et, au premier rang, les missionnaires français.

Parmi les personnalités présentes nous avons été- particuljèremecit heu- reux de retrouver Mgr Boucher et M. l'abbé Chappoulle.

Mgr André Boucher vient d'être nommé, ainsi que nous l'avons annoncé, directeur national de <̃ l'Union missionnaire du clergé de France », charge vacante depuis la mort de Mgr Ollchon. Depuis dix ans, Mgr Boucher présidai! le Conseil central de Paris de !a Propagation d« la Foi. Il déploya dans cette fonction un z*le dont la preuve sensible fut l'augmentation sana cosse croissante des recettes du secteur de Paris de l'œuvre de la Propagation de la Foi. Son intelligence et son activité réalisèrent, non seulement des Expositions Importante*, maie seconderai! avec fruit le It. P. de Revlers de Mauro lors de la construction du pavtHon de* Missions catholiques de l'Exposition co-

loniale,

Mgr Bouclier est rrmplaré comme

président du Conseil central de Parts de

la Propagation <Us la Foi et de SaintPierre-Apûtre, par M. l'abbé Henri Chappoulie, depuis cinq ans secrétaire général du secteur de Paris de l'œuvre pontifkîilç do la Propagation de la Ftil; où il a déjà fait ses preuves,

M. rabb.: Chappoulie, ancien «!êv« de rfnslltut. catholique de Paris, et qui a obtenu son titre de docteur en droit canon avec une thèse canonique d'hlslelrf

missionnaire, est, malgré sa jeunesse,

un de ceux qui eont 1« plus versé» dans l'histoire et les question* missionnaires. L'intime collaboration qui n'a cessi- dV\lslJ»r enlre M. Tabbiî Chnppoulie et Mpi- Uouclipr est un gage que le nouveau président du Conseil central de Paris de la Propagation de la Foi saura marcher sur les trac«s de son éminent prédécesseur tout en apportant sa not« personnelle au dé\-elopp«rnent des œuvres importantes qui lut sont confiées. J. P.

Avis divers

Retraite. premier millier. La ib«i»cjp Nazareth, k chabcuil (s km. de Valence f#u-ra ieuiii 3t fltfcemore, k «S heure». v«lli« du Jour «1« l'an, sous U pr#sldenr. de S. E.vc. Mbt Pic, le premier mllIUr di- reirallanis (déjà atielni depuis trois mol? A îî lieure?, veillée du pénttenr* et <ln prière» pour la paix Miserere, m^dllatloti. rr ftewn k minuit exa'-iement, nnsi'1 solennelle. Home a accordé la permission exreptionrflto de la messe k minuit. Enculte araptts frawrnellcj (7 franc»; sMU«. erire avant if 58;. Plusieurs prêtre ayant cxprinie le désir d'assister ft !a fêle <t'(

Millier, mais! ayant opposé rineonv*niet;i

de relier Jeun toute la nuit i cause (1< leur uie-sf, du lendemain les omaiilsaieui- ont dffldé de kur servir, dans l'Intlmll". la m^rno réfectlnn S 2S h. 40. l.e» hot(ifni>- ( 1 grandit jeuurF p;cn& sont seule .irlini-. CPtte rciraiie commencera le 2S déceinbrs. h 18 heures, pour se terminer par cette fête. A Nazareth, Cbsbeull (Drôme). t«L ».

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Les idées LACROIX Les faits

L'étatisation de la Jeunesse hitlérienne et ses graves conséquences

La loi concernant l'étatisation de la Jeunesse hitlérienne, qui a été promulguée le 1" décembre, sous la seule signature du chancelier du Iteich, et dont il a pris ainsi toute la responsabilité, est une mesure d'une extrême gravité et dont il convient de souligner, dès maintenant, les conséquences qu'elle ne peut manquer d'avoir.

L'omnipotence de l'Etat

Tl suffit d'ailleurs. pour s'en rendre compte, de lire attentivement son article 2, ainsi libellé c Toute la jeunesse allemande doit être éduquée, en dehors de la maison paternelle et de l'école, dans la Jeunesse hitlérienne, physiquement, spirituellement et moralement, dans l'esprit du national-socialisme, pour le service du peuple et pour la communauté du peuple. >

Ce texte ne prête à aucune équivoque il place toute la jeunesse •Demande entre les mains de l'Etat, auquel il appartient de l'élever à sa guise. 11 ne s'était rien tenté de pareil depuis les temps des républiques grecques, notamment depuis les temps de Sparte. Depuis l'âge de 10 airs jusqu'à la fin de son service militaire, le jeune Allemand subira l'emprise de l'Etat. Elle continuera, d'ailleurs, de s'exercer sur lui lorsqu'il aura quitté la caserne, puisqu'il se trouvera alors embrigadé dans l'une des formations où sont rangés les citoyens du III* Reich. Le chef suprême de la Jeunesse allemande, Baldur von Schirach, n'a donc rien exagéré. lorsqu'il a dit, dans une déclaration à la presse, que, par la nouvelle loi, on était mis en présence d'une mesure unique dans l'histoire de l'éducation humaine. Des trois influences qui, régulièrement, doivent s'exercer sur l'enfant la famille. la religion, l'école, aucune n'est réellement respectée. Elles sont sacrifiées toutes trois à l'omnipotence de l'Etat.

Préparer des générations s pour \*t uttes décisives

Il était logique qu'il en fût un jour décrété ainsi. Dans une conception du monde où la race est tout, l'Etat lui-même est pour la race, et l'indi- vidu ne compte que dans la mesure où, servant la race, il sert l'Etat. C'est ain*i que l'Etat devient totali- taire, que rien ne lui échappe et qu'il détient, en matière d'éducation, un privilège. C'est ainsi enfin qu'on en arrive à conclure que le but de l'éducation, c'est d'inculquer le national-socialisme, fondé lui-même sur l'idée de race.

M. Baldur von Schirach peut se défendre, tant qu'il lui plaira, de ̃vouloir ériger des autels païens à des dieux barbus et parler avec mépris du paganisme primitif, ce n'en est pas moins, avec le système qui vient d'entrer en vigueur, un néopaganisme qui triomphe, celui de la chair, du sol et du sang, c'est une religion nouvelle qui s'instaure dans laquelle devront être élevés, de gré ou de force, tous les enfants. Au reste, il le faut ici citer luimême. c Je ne songe pas, a-t-il dit, à dresser dans les forêts de la Germanie des autels païens ni à remettre en honneur le culte de Wotan. La Jeunesse hitlérienne n'est pas une Eglise, mais l'Eglise n'a rien s voir non plus dans la Jeunesse hitlérienne. La communauté dont j'ai la responsabilité sera élevée par moi dans l'esprit du Führer, pour l'Etat national-socialiste, et cette éducation, elle la recevra exclusivement de moi et de mes subordonnés. > ̃

c L'esprit du Führer », nous le connaissons, par ce passage de \fein Kamf, dont la loi du 1" décembre n'est qu'une application L'Etat raciste devra, par une éducation ap-' propriée de la jeunesse, s'assurer des générations prêtes pour les luttes dé-

FEUILLETON DU 21 DÉCEMEHE l5Sp 39

Le sang

payera le sang Cette maison Mireaumont, autrefois Mireau, est peut-être la plus puissante parmi toutes celles d'armements. II n'y eu aurait pas une autre qui pourrait faire nu roi un présent tel que ce Soleil-Uvant, délicate flatterie à Sa Majesté.

celui qui disait ces derniers mots avait un peu élevé le ton pour être entendu de Mme de Mireaumont, qui s'avançait du côlé tribord. L'étiquette ne leur permettait pas de la rejoindre. Ils s'éloignèrent et ne revinrent pas.

Mme de Mireaumont se promenait quelquefois, mais il était rare qu'elle s'assit sur le pont pour rêver. Ses affaires immenses t'occupaient jusque sur ce navire qui mettait tant de distance entre «-Ile et Saint-Malo. Elle avait emporté quantité de dossiers, de plans, de projets qu'elle examinait avec soin. Elle s'occupait de l'équipage, non de son bien-être matériel i-ui était parfait, mais de son instruction religieuse et morale. Elle n'était en cela que l'auxiliaire de l'aumônier, mais eile ajoutait de la douceur à la gravité par des distractions aimables et ingénieuses. Le

cisives. La victoire appartiendra au peuple qui, le premier, se sera engagé dans cette voie. >

La sélection des chefs de demain Mais il est un point encore sur lequel il est nécessaire d'attirer l'attention. D'après certaines indications données, une situation spéciale, non encore définie, serait réservée au sein de la nouvelle Jeunesse allemande à ceux et à celles, âgés de 16 à 17 ans qui, avant le 1" décembre 1936, étaient entrés de leur plein gré dans la Jeunesse hitlérienne. Ils ne formeront point, tou- tefois, une caste privilégiée, puisque tout enfant pourra accéder à cette classe supérieure s'il s'en montre digne par c sa fidélité, son sentiment du devoir et son dévouement. » En fait, cette sélection aura une portée considérable pour l'avenir des jeunes gens. ainsi distingués. C'est dans leurs rangs que seront choisis les chefs de l'Allemagne de demain. Il sera tenu compte, sans doute, de leurs aptitudes intellectuelles, mais plus encore de leurs qualités physi- ques et, par-dessus tout, de leur at- tachement à la cause du Führer, confondue avec celle du parti national-socialiste.

lncompatibili é foncière

entre deux conceptions de la vie La loi du 1" décembre, tout en proclamant sa neutralité, n'en traduit pas moins une volonté formelte} de soustraire la jeunesse allemande à toute influence chrétienne, soit protestante, soit catholique. Elle ne peut donc qu'aggraver le conflit latent entre l'Eglise catholique et les dirigeants actuels du III* Reich. On prétend même, de divers côtés, qu'elle est une réplique aux obser- vations faites au chancelier Hitler par les cardinaux de Munich et de Cologne et à leurs démarches en faveur des Jeunesses catholiques. Quoi qu'il en soit de ce point, on ne voit pas comment l'application de la loi pourra se concilier avec le maintien des associations catholiques de jeunesse, les seules qui, jusqu'ici, avaient échappé à l'absorption dans la Jeunesse hitlérienne.

Il était interdit, en effet, à tout membre de la Jeunesse hitlérienne d'appartenir à un autre groupement de jeunesse. Les jeunes catholiques se tiraient donc d'affaire en n'adhérant pas à la Jeunesse hitlérienne. Mais l'adhésion à celle-ci étant devenue obligatoire depuis le 1" dé-

cembre et l'appartenance à une

autre formation demeurant interdite, il ne leur reste aucune échappatoire. Les voici donc placés dans la nécessité d'abandonner leurs associations, à moins que M. Baldur von Schirach ne fasse une exception en leur faveur et qu'un modus vivendi ne soit trouvé pour régler leur situation.

Même s'il en était ainsi, il demeurerait l'incompatibilité foncière entre deux conceptions de la vie, l'une, la raciste, qui met la personne au service d'une race l'autre, la chrétienne, qui reconnaît à toutes les races la même origine divine, les veut fraternelles et se fonde tout entière sur le respect de la personne, qui relève de Dieu.

L'hércTque devoir des catholique s Les évêques allemands ne s'y trompent point, qui viennent d'écrire, s'adressant à leurs fidèles < S'il arrivait que vous fussiez mis en face de la douloureuse nécessité de choisir entre la prospérité temporelle de vos enfants et le salut de leur âme, soyez convaincus que vos enfants vous sauront gré, dans l'éternité, de n'avoir pas permis qu'ils fussent séparés du Christ et de l'Eglise. >

Soleil-Levant avait un orgue, dont elle jouait fort bien, et se faisait un plaisir d accompagner des cantiques, et même des chansons assez folâtres. M. de Mertens chantait quelques romances sentimentales qui attendrissaient jusqu'aux larmes des garçons herculéens. On se risquait dans la comédie. Un joli mousse n'avait qu'à mettre une coitTe sur des bandeaux blonds et un cotillon de chambrière pour être une Marinette très drolette avec son Gros-René. Il faut dire que l'organisation de ces divertissements donnait à l'armatrice plus d'agrément que les conversations avec la sombre lady Serk.

Cependant, loin de les éviter, elle y voyait l'accomplissement d'u-i devoir. Aussi, ce soir-là, en l'apercevant, courut-elle la rejoindre.

Elle eut un sursaut en s'entendant dire Ainsi, la femme qui m'a sauvé la vie et que je dois regarder comme ma bienfaitrice est la marquise de Montiglio 1 Je suis Mme de Mireaumont.

Marquise de Montiglio.

En effet. en effet. Soyez raisonnable. Surmontez l'émotion de cette nouvelle découverte et admirez la bonté de la Providence qui veut qu'une partie de vos malheurs soit réparée par une veuve qui n'a pas été moins à plaindre que vous. Lady Serk se laissa embrasser par la généreuse Mireaumont.

CHAPITRE XII

LE JAGUAR

Si la page de Las Cases n'avait. pas été lue par Berthe à haute voix. sous le scintillement de la Croix du Sud, la conversation de César eût été sans doute plus tente.

Le sandjak d'Alexandrette

La Société des Nations a consacré la 1 semaine dernière plusieurs séances à la question d'Alexandrette avant de clore sa teuton.

Nos dépêchm ont annoncé que c'est à I unanimité, la Turquie l'étant abstenue. que le Conseil a voté la résolution finale préparée par son rapporteur.

Cette résolution ne présage en rien !e fend de la question.

Il n'était question que des mesures conservatricea à prendre en attendant la solution de fond. A cet égard, la France est al!ée au bout des concessions compatibles avec son autorité de puissance mandataire. Elle a proposé de surseoir à la ratification du traité franco-syrien. de recevoir une Commission d'observation neutre dans le tatidjak, de retirer, après l'arrivée de ces observateurs, les troupes récemment envoyées dans cette zone.

Le Conseil a entériné cet propositions, La solution vers laquelle on semble devoir orienter est un renforcement de l'autonomie du sandjak dans le cadre syrien et entouré de garanties satisfaisantes. Le rappel de la situation dans cette partie de l'Orient aidera à mieux comprendre les dépêches publiées ces jours derniers sur ce sujet.

A la suite du traité franco-syrien, qui ¡ a fait l'objet d'un de nos récents articles, des négociations se sont ouvertes à Beyrouth le 18 octobre entre une délégation libanaise it le haut commissaire de la République française au Levant, ceci en vue d'éla- borer entre la France et le Liban un traité comparable à celui qui a été signé le 9 septcmbre dernier entre la France et la Syrie pour mettre fin au régime du mandat qui, pai définition, devait être temporaire. Déjà en 1931, J'Angleterre a transformé en un traité d'alliance celui qu'elle exerçait sur l'Irak.

A ton tour. la France a juge qu'elle pouvait appeler la Syrie et le Liban à la souvetaineté et à l'indépendance.

Le' problème n'était pas facile, nous l'avpQS dit.

La Syrie est un assemblage de races, de langues, de religions. Les population. qui y vivent sont divisées et rivales.

I! faudra donc suivre avec soin l'appli- j cation des principes qui ont été posés si l'on veut assurer la protection des minorités.

Les populations d'origine turque du sandjak d'Alexandrette ont demandé des garanties et un statut particulier.

C'est à la suite de ces réclamations que Jr» conversations ont eu lieu entre M. Rustu Ara, le ministre turc, et M. Pierre Vienot, sous-secrétaire d'Etat au ministère des Affaires étrangères, avant de poser le problème à la Société des Nations.

Aux Alaouites, hostiles à une subordination trop étroite au gouvernement de Damas, une large autonomie a été accordée dans le cadre de l'Etat syrien,

Les Druses. montagnards et guerriers, nos anciens adversaires de 1925, ont obtenu !a même faveur.

Mais il ne suffit pas de régler le problème des minorités compactea, il faut encore assurer la protection des minorité» drffuses.

Aux oppositions ethniques se superposent les rivalités religieuses, redoutables dans un pays où les chrétiens des sectes diverses sont entourés de populations musulmanes. Des engagements précis ont été pris à cet égard, dont il faudra assurer le respect sciupuleux. Et la tâche ne sera pas sans difficultés. Récemment encore, à Alep, le rassemblement musplman des « chemin. de fer » et le groupement chrétien de « l'Insigne blanc » se sont heurtés avec passion au cours d'une manifestation.

Comme chaque année, dans toute la région qui jadis constituait lés < PaysBas » (Flandres et liollande), le mercredi des Quatre-Temps de l'hiver (cette année le 16 décembre), les cloches des églises se sont mises en branle entre it et 6 heures du matin elles sonneront A toute volée comme pour une de ces fêtes joyeuses dont on dit en Flandre qu'elles sont c carillonnées ». Elles invitaient les fidèles à la messe d'or, dite aussi de Missus ou des voyageurs, dont la joie semble singulière en ce temps grave de l'Avent. On y chante, en effet, solennellement le Gloria; le célébrant y revêt les ornements dorés et, marquant l'idée particulière de la fête, on s'agenouille à l'incarnatus est.

Den guide misse, comme on dit en Flandres. la messe d'or, est la survivance d'une tradition implantée dans les Pays-Bas quand l'Espagne de Charles-Quint et de Philippe II y exerçait sa suzeraineté ou son influence. Le Concile de Tolède en t>56 avait, en effet, placé la fête de l'Annonciation au 18 décembre; même à l'abbaye de Cluny. pendant longtemps, on fit ainsi, sous l'inspiration des religieux espagnols qui s'y trouvaient. Il s'agissait

Cette nuit même, son parti fut pris de ne jamais imposer à des hommes, fût-ce pour tout l'or du Pérou, des travaux au-dessus d? leurs forces. Et afin de s'ôter toute tentation de retrouver, coûte que coûte, oes richesses égales à celles qu'il avait uu moment possédées, et en même temps pour éviter ce qu'il considérait, bien à tort, comme un voyage inutile, il s'efforcerait de créer un établissement analogue à celui de don Enrique. et se rendrait ainsi au vœu de la senora Mercedes et de M. Phu qui désiraient faire régner le Christ sur un vaste territoire.

Puis, ces choses réalisées, il retournerait à Saint-Malo et s'unirait à Berthe sous l'œil attendri d'une mère bien -aimée. Etait-il heureux de cette double perspective ? 't

Il ne savait. Il prit le parti de se confier au sage et pieux M. Phu, venu de si loin pour être son ami. Après avoir dit sa résolution de faire un peu de bien, il ajouta Ma conscience sera. je l'espère, désormais en paix mais j'ai dans le sang une petite lièvre qui.

S'appelle le regret. Vous venez de trouver ce que vous ne cherchiez pas la sagesse, et le démon, le séduisant démon qu'elle met en fuite, vous aguiche en s'éloignant.

Je suis un maniaque..

Un homme d'imagination. Eh bien. donnez à cette folle quelque petite satisfaction. laissez les autres piocher le sol. et, cherchez de l'or avec des hommes de bonne volonté. Saviez-vous qu'il y a sur votre vaisseau un Indien Nanamos. du nom de Sihuachi, enrôlé par l'honorable M. La-

On ne saurait oublier d'autre part que I'ut des chefs musulmans, le Dr ChabandVi, est un agitateur ultra-national ist? nui. rn 1925, était à la tête de la rébellion contre la France.

Il ne faudrait pas que la politique de générosité de notre pays pût être interprétée ccmme une marque de faiblesse. Ce ne serait pas 1 intérêt des populations syi rennes elles-mêmes que la Ftance a su défendre, pendant cie. siècles, contre les abus du pouvoir de Constantinople, et auxquelles elle a donné des hôpitaux et des écoles sans rien demander en échange. C'est le mois dernier (le 12 novembr.e)! qu'a eu lieu la signature du traité francolibanais, en présence de M. de Martel,

haut commissaire de France, et de M. Emile Eddé. président de la République libanaise.

Ce traité consacre l'indépendance du Liban il prévoit une période transitoire de trois ans entre la signature et la mise en vigueur. Les dispositions relatives à la collaboration entre les deux signataires et a la protection des minorités sont analogues à celles correspondantes du traité francosyrien.

Des corps de troupes françaises demeureiont stationnés dans le Liban pour en assurer la sécurité sans que cette mesure constitue une occupation du pays. La Chambre des députés libanaise a ratifié 4 (unanimité le traité franco-libanais. Ce traité, qui accentue pour la France les abandons déjà consentis par le traité fianco-syrten, a été accueilli par de sanglantes bagarres entre musulmans et chrétiens, à Beyrouth et à Tripoli. i.

Au nord du golfe d'ÀJejanHiette te t:ouve la Cilicie, dont Mersina, Adana, Bozanti sont les ville» principales. Au lendemain du traité Sèvres signé la 10 août 1920, des protestations s'élevèrtnt contre la clause qui séparait en deux morceaux la Cilicie, dont l'unité géographique. ethnographique et économique paraissait évidente à tous ceux qui connaissaient la question.

Une partie, la plus petite et la moins riche, fut rattachée à la Syrie (sandjak d'Alexandrette) l'autre est redevenue purement et simplement turque.

La messe d'or « de Missus » ou des voyageurs

d'éviter la coincidence de l'Annonciation vec la Semaine Sainte, comme cela eut lieu en 1921, ou la semaine il Pâques, comme cela se fera m 1940. Plus tard, quand la coutume romaine prévalut de laisser la fête au 25 mars, le 18 décembre resta un jour consacré à Marie et devint la fête de IV .tente du Messie, dont la messe* se rannrochait beaucoup de celle de l'Annonciation. Cette messe n'a été supprimée que depuis vingt-cinq ans à peu prés, lors des nouvelles rubriques du Missel et du Bréviaire.

Mais la messe des Quatre-Tempî d'hiver est restée de tradition en Flandre et persista même après la réunion à la France sous Louis XIV. On continua dans les cathédrales et les abbayes à la célébrer immédiatement après le Te Deum de l'uftice des Matines l'Evangile était chanté au son de la cloche de l'église et en certains endroits dramatisé par deux jeunes

bouchère, sur la recommandation de don Enrique

Un guide, probablement.

Cet Indien prétend que, sur les bords d'un cours d'eau de sa connaissance, on n'a qu'à se baisser pour ramasser de l'or. Le visage de César s'empourpra. Pourquoi Walter ne me l'a-t-il pas dit tout de suite ? ~?

Sans doute pour me laisser le plaisir de vous l'apprendre. Et puis, le noble M- JLabouchôre est la prudence même, tandis que je ne suis qu'un petit étourdi. Je vous dirai donc que Sihuachi a un ami, Fichihuachi, sans lequel il ne serait pas

parti.

•'̃>«- Eh bien ?.« `'

j-e-rvJib bien. Jficliihuachi sait. sans se donner beaucoup de peine, trouver des émeraudes.

Où sont ces hommes ?. fit impétueusement César.

Puis, humblement

Pardon, vénérable Monsieur Phu. Vous voyez, je suis toujours le même le démon n'est pas loin.

Bon Nous l'empêcherons de s'approcher. Il restera à distance respectueuse, sans nous gêner. Tenez f j'aperçois M. Walter et ses deux caciques. Je vous les envoie.

Sur l'indication des Nanamos, le GrandBé s'était arrêté dans une petite an?e, à dix lieues- de l'embouchure de l'Atrato. c'est-à-dire de VAve Maria. Une rivière torrentueuse coulant entre dvs berges de porphyre apportait de la fralcheur de la Cordillère. C'était, en un peu plus accidenté, le même paysage que celui

Un officier françait qui connaissait bien 1 ces légion», M. P. Redan, publia à cette occasion un ouvrage documenté d'où il res- I- sortait que ce pays n était nullement turc. « La majorité y est chrétienne 215 000 chrétiens contre 185 000 miuul- j mans. Les chrétien» sont en majorité Ar- ruéniens, mais on y trouve aussi des Grecs 1. (23 000), des Chaldeens, des Assyriens, d« Syriens, des Maronites.

Ces dernières populations font partie de la clientèle historique de la France. Quant ,aux Arméniens, malgré leurs défauts, ils sont \K élément le plus industrieux. le plu* actif; le plus entreprenant de l'Asie Mi- j neure.

Ils sont revenus avec nos troupes, sous

la protection de notre drapeau, dans ce pays d'où, après les massacres et les dé.portations, ils avaient été presque exterminés.

Les 185 000 musulmans de Cilicie ne sont pas des Tu/ci et ne subissent qui à cotitre-cceur la domination des Turcs. Des fonctionnaires turc», quelques villages dans la région de Metsina, représentent eeuls le pur élément touranien.

Qn trouve des Turcomanes, des Tartares, des Ciicassiens, des Géorgiens musulmans, tcus coj^ns qui ont fui la Ruilîe et le Caucase pour ne pas vivre sous la domination.

Dans la montagne, au Nord-Est, sont des Kurdes (environ 30 000), qui n'ont jamais fléchi le genou devant les maîtres tu:cs. La plupart d'entre eux sont les Clirites, mortels ennemis religieux des Ottomans sumites.

Mais la majorité appartient aux Ausarich (environ 130 000) c'est un groupe ethnique dont l'origine est mal connue ils sont probablement les descendants des ancien» habitants de l'Asie Mineure que les Arabes ont convertit à l'Islam. »

La Cilicie est devenue une colonie d'explcitation pour les Turcs. Précieuse par sa fertilité, son climat, elle l'est aussi par sa situation géographique, puisqu'elle est le point de passage obligé pour les routes qui vont d'Anatolie en Syrie ou en Mésopotamie. Le fameux chemin de fer de Bagdad passe sur son territoire.

La Cilicie, terre de delta, offre une lé-

gens, faisant l'un le rôle de Marie, l'autre celui de l'ange Gabriel, comme il se fait aujourd'hui encore à l'Evangile des Hameaux.

Les fidèles, dans les paroisses de nos Flandres, continuent d'y assister en grand nombre, tenaat en mains, selon le vieil usage, un cierge ou une lanterne allumée pendant toute la cérémonie. Pas un fermier ne fait sortir ses bestiaux des étables avant la fin de la messe,et on y demande encore bénédiction pour la ferme et protection contre les accidents de la culture. De tradition aussi le curé y prend la parole, et cette tradition remonte à t'origine même de la fête ce serait à elle que l'on devrait les quatre homélies de saint Bernard sur les louanges durs a Marie et intitulées Super missus.

Ainsi qu'on l'a vu, la messe du mercredi des Quatre-Temps de l'Avent est dite messe d'or parce que les premiers

au mileu duquel s'étaient établis les aimables Prieto. Ils n'y eurent pas trouvé de place pour leurs champs de maïs, de tabac, de canne à sucre, mais il y avait un bois de bananiers, dont la culture, en peu de temps, développerait magnifiquement les régimes. Ces bananiers étaient à la lisière de la forêt, marquant en. quelque sorte la place où s'élèveraient les maisonnettes, où l'on planterait les orangers, les caféiers, les cacaoyers, parmi les hauts cocotiers qui, au milieu de leurs palmes, avaient de grosses noix, que se disputaient des singes. Avant tout, on ferait une palissade solide, de troncs d'arbres et d'épines, pour faire obstacle à la curiosité des fauves. 11 y avait des ruisselefs d'eau pure, parce que c'était dans le roc qu'ils s'étaient creusé des passage». Au delà du territoire que s'appropriaient en toute justice les gens du Gt'and-Bé, puisque, avant eux, nul n'avait songé à s'y établir, c'était la forêt vierge qui n'avait que lés grâces d'un jardin, ses feugères arborescentes étendant leurs pavillons de dentelle sur les touffes de bambous les plus belles orchidées du «•onde offraient toute la gamme des couleurs. toutes les combinaisons des formes elles étaient papillons, oiseaux, poissons et même fleurs. De même qu'on répand en un parc seigneurial de beaux animaux. roin de forêt avait une faune haute en couleur des lézards d'un mètre de long, verts à crête rouge des ophidiens à reflets métalliques, des essaims d'insectes d'or, de saphir, d'émeraude la mort rapide en costume de fête, pour qui se laisse piquer ne vous baissez pas pour rumasser cette amulette de corail ro«e

grndaire fécondité comparable i celle de l'Egypte.

Les statistiques publiées à l'occasion des traités çui décidaient du tort politique de

ce pays annonçaient o" oro-)ui»ait il

y a quelques années 200 000 tonnes de céréales et 27 UUu ae cuiuu, t iii.j.u j un «ptième de sa superficie exploitable était mise en valeur.

Au total elle offre, sur 44 000 kilomètres carrés, 25 000 de terres cultivables, dont on escompte la production d'un million e* demi de tonnes de céréales et 2iO 000 tonnes de coton. De plus, 200 000 hectares de forêts de chênes, de pins, de hêtres et de tilleuls peuvent

fournir de six à huit millions de mètres

cubes de bois de construction.

Malgré que les Turcs ne fussent pas les pius nombreux en Cilicie, la Turquie n'a cessé de protester contre le partage de- cette province fertile et demanda instamment la revision du traité de Sèvres signé le 10 août 1920. Le gouvernement français envoya M. Franklin-Bouillon, ancien ministre d'Etat, comme plénipotentiaire auprès du gouvernement turc à Ankara. Un accord fut conclu le 20 octobre 192t. il fut accompagné d'une lettre de Youssouf Kemal bey. ministre des Affaires étrangères, qui mentionne les engagements pris par le gouvernement turc en compensation des grands avantages que lui concédait le gouvernement français. Citons la partie principale de cette lettre

« Le gouvernement de la grande Assemblée, désireux de favoriser le développement des intérêts matériels entre les deux pays, me charge de vous déclarer qu'il !) est disposé à accorder la concession des mines de fer, de chrome, d'argent se trouvanf dans la vallée de Harchite pour une durée de quatre-vingt -dix-neuf ans à un groupe français. qui devra procéder dan» un délai de cinq ans à partir de la signature élu présent accord à l'exploitation de cette concession par une Société constituée conformément aux lois turques avec participation des capitaux turcs jusqu à concurrence de en <v

En outre, le gouvernement turc est prêt i examiner avec la plu» grande bienveillance les autres demandes qui pourraient être formulées par des groupes français relativement à la concession de mines, voie» ferrée», ports et fleuves, à condition que lesdites demande. soient conformes aux intérêts réciproques de la Turquie et de la France.

D'autre part, la Turquie désire profiter dr la coltaboration des profeaseurs spécialistes français dans ses écoles professionnelles. A cet effet, elle fera connaître plus tard l'étendue de se» besoins au gouvernement français.

Enfin, la Turquie espère que, dès la conclusion de accord, le gouvernement français voudra bien autoriser le» capitalicte» français 1 entrer en relatione économique» et financière» avec le gouvernement do la grande Assemblée nationale de Turquie. »

L'accord bilatéttl, qui fut «igné pat le* deux gouvernement», comprenait treize articles. Le premier déterminait la frontière entre le territoire ottoman et le territoire syrien, c'est-à-dire au nord du sandjak d'Alexandrette qui rendait k la Turquie la totalité de la Cilicie. Notre carte montre let deux frontières.

Il est permis d'etpérer, après les récents débats de la Société des Natio-,s. qu'une entente définitive dan» laquelle seront maintenues certaines prérogatives de la France terminera le» pourparlers en cours.

mots de l'office étaient, sur les vieux missels. écrits en lettres dorées et que le prêtre y revêt les ornements blancs ou dorés des grandes fêtes. Elle est dite menue de Mi anus parce qu'on y chante l'Evangile de l'Annonciation Missus est angélus enfin mente dex voyageurs, en souvenir de Marie et rie Joseph partant de Narareth pour Bethléem afin d'obéir à l'édit du César Auguste, long voyage de 120 kilomètres à faire en pays montagneux et en saison des pluies. avec la Vierge qui allait enfanter le Sauveur.

I/Ordo diocésain de Lille porte à la date du 16 décembre 1936 c Aujourd'hui on peut dire la messe de missux, avec Gloria et Credo et ornements blancs >.

II est à souhaiter' que' les nouvelles générations, dans nos villes comme dans nos campagnes de Flandre, maintiennent, grâce leurs organisations de jeunesse et par l'esprit qui tes anime, cette jolie tradition de. s'incljner en plein Avent devant Marie qui tient si grande place dans la liturgie de ce moment et d'être joyeux à la pensée du Sauveur qui va naître.

Gaspard Van deh Bumch.

j La Suisse contre le communisme

Le gouvernement fédéral de la Suiss* vient de prendre récemment des mesurr< < extraordinaires coutre le communisrru et le désordre. Ce fait est d'autant plus remarquable qu'il s'agit de la plus.ancienne démocratie établie en Europe jusqu'à présent, elle avait toujours refusé d'introduire une législation spèciale au mouvement communiste. Maintenant le gouvernement suisse a établi un texte extraordinaire destiné à lui donner les pouvoirs nécessaires pour supprimer tout danger de désordre. Cette loi ne sera pas. selon le désir du gouvernement, soumiM! à un référendum, comme c'est la coutume en Suisse. mais entrera en vigueur dans la forme d'une loi exceptionnelle, valable pour cinq ans, sans avoir été, au préalable, discutée en public.

Le texte de cette loi concerne principalement la propagande commune G en Suisse. Le parti communiste n'est pas interdit mais le gouvernement se réserve Je droit de dissoudre ce parti, interdire les journaux et revues communistes et confisquer leur fortune. Pour l'instant. le gouvernement interdit résolument toute action destinée a fonder des cellules communistes, à propager les idées communistes parmi tes mineurs et à favoriser la préparution ou soutien d'associations serrètn d'ordre communiste. Il est également défendu et puni d'héberger un communiste étranger, frappé d'une interdiction de séjour en Suisse. En même temps, le gouvernement fédéral prend des mesures pour interdire toute action dirigée contre la religion et les confessions chrétiennes. Il va de sol que la toi prévoit des punitions particulièrement sévères pour la propagande communiste dans l'armée et la tentative d'v fonder des cellules.

La défense de l'armée est très précise. Dorénavant sera sévèrement punie toute attaque contre la défense nationale et son instrument, l'armée. Qui publiquement et contre toute bonne foi propage des déclarations susceptibles du diffamer l'armée ou de la dénigrer, risque des peines de prison assez élevéei. Avec une grande énergie le gouvernement s'élève également contre toute action qui pourrait troubler la paix intérieure et causer du désordre. Des peines très sévères frappent le rassemblement non autorisé sur la voie publique, la résistance contre la police, la provocation de troubles dans des réunions publiques dûment autorisées et l'appel à l'action illégale.

Dans l'explication des nouvelles mesures jugées indispensables par le gouvernement. le mouvement communiste joue un très grand rôle. Le gouvernement suisse souligne le danger qui résulte de la propagande de l'Internationale communiste, qui impose à se* adhérents de c remplir leur devoir envers la révolution et de créer une organisation illégale destinée à jouer, au moment décisif, un rôle prépondérant ».' Le gouvernement suisse souligne que l'influence étrangère sur les communistes est très grande. Elle se cache. dit le texte, sous le manteau c d'un

mouvement démocratique.»,. Le danger

qui en résulte pour l«v S^its'ke n'e; pourrait pas être dénié. Il augmenterait dans la mesure la tension internationale grandit et serait particulièrement grand du jour où le centre de l'activité communiste en Europe occidentale serait transféré en Suisse. Il est vrai que le gouvernement n'oublie pas les autres dangers pour la paix intérieure et extérieure de ta Suisse, qui ¡ n'émanent pas toujours uniquement du mouvement communiste, mais concernent également les associations « frontistes » d'obédience hitlérienne, plus on moins avouée. Déjà en 1933, la Suisse avait interdit le port d'uniformes privés ou d'insignes provoquants. La nouvelle loi confirme ces mesures et ajoute l'interdiction absolue de fonder des associations « d'autodéfense » on de caractère offensif. Elle frappe également toute attaque contre les institutions démocratiques du pays et même toutes insinuations destinées à les ridiculiser. Cet article vise particulièrement certains mouvements favorables au monvement national-socialiste et hostiles à la vieille démocratie helvétique et à la démocratie tout court. Ajoutons que 'le, gouvernement se réserve même le droit d'interdire à ses sujets des voyage» à l'étranger, s'il a la conviction que ces voyages ont pour but de participer à des réunions ou manifestations incompatibles avec les institutions suisses. La liberté de la presse subit des restrictions assez Importantes. La nouvelle toi prévojt qu'au cas des organes de la presse auraient favorise des actes défendus par cette loi, le tribunal peut interdire un journal ou une revue pour une durée qui pourrait s'étendre jusqu'à une année. Au cas de récidive, la peine de prison est applicable. Il résulte de cette toi exceptionnelle que le gouvernement fédéral est résolu à lutter énergiquement contre le danger communiste, mais est également décidé à défendre les vieilles institutions du pays et à ne pas tolérer une ingérence étrangère qui voudrait imposer se* vues au peuple suisse.

c'est le cinco minutox, In plus venimeux et le plus petit des serpent, dont, la morsure ne vous laisse qui; ie temps de faire votre acte de contrition.

Les aventuriers d.. Grand-Bé avaient, tout ce qu'il fallait pour mener rapidement leur œuvre à bien des outils, des armes, de l'argent. celui de Joël Le Chpelain, tout ce qui restait du galion, un courage sans bornes. les forces de la jeunesse et une cinquantaine de paires de bras car, à l'équipage peu réduit du lougre, s'étaient ajoutées qne!ques recrues faite- par Joël parmi les Frères de la Côte des nègres achetés el. libérés par Mireamnonf, et d<>s indigènes accouru^ .snr l'invite de, Sihuachi et de Fichihnachi. i,

Les maisonnettes furent bientôt construites. Toutes les ouvertures furent, garnies de I eilli?. On fit des sortes de moustiquaires pour lei divans de cuir et le« hamocs. Presque tout le mobilier venail du lougre. Les gens de couleur fabriquèrent eux-mêmes ce qui leur manquait. Fichihuachi, qui était marié, eut sa case particulière.

(A suivre.)

Alice Meunier.

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*• LA CROIX ••••••• ] i e*t un journal de doctrine, i | d'études et d'information», i | RÉPANDEZ-LA | i

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~&tU~i~<t~~U~JUCJE\r*TLOJU Ure jeudi prochain a

Que font

les jicistes ?

En marche vers l'Action cathohquë'

Du patronage

aux mouvements spécialisés

Que du belles pages on écrit chaque jour «ur l'Action catholique Celles qui furent lues naguère à Castelnaudary le sonl réellement, car elles disent comment la jeunesse chrétienne est arrivée à réaliser cette Action catholique. Elles dirent la marche triomphante malgré les écueils et les dilfkultés du patronage aux mouvements spécialisés. Elle» veulent être un exemple admirable de fidélité aux principes du christianisme, dj dévouement à l'Eglise et de conquête des cœurs et des âmes au Chri-t.

Il y a quelques jours, on fêtait à Castelnaudary paroisse Saint-Michel le cinquantenaire du patronage des jeunes gens. Inoubliable journée qui devait réjouir le premier pasteur du diocèse, S. Exc. Mgr Pays, pour qui l'Action catholique est la première des préoccupation» Comme toutes les manifestations de ce genre, elle ta composait d'une messe de communion, d'une messe solennelle, d'un déjeuner et d'une assemblée générale que présidait Mgr l 'évoque de Carcassonne, entouré du clergé de la ville et des plus anciens membre» actifs de l'œuvre, anciens aumôniers ou anciens patronnés.

On y entendait un remarquable rapport de M. Aspar. C'était l'histoire du patronage de Saint-Michel. Pages admirables à travers lesquelles on suivait les phases d'une œuvre qui devait si heurt>u.*ement aboutir aux mouvements spécialités de jeunesse catholique, Que d<; points de détail Nous ne les retiendrons

pna tou» ici, mais nous voudrions »ou-

fipner les heureuses transformations qui ont tendu n l'Action catholique, avant nu* me que celle-ci fut recommandée avec insistance par le Souverain Pontife et nos évoques.

Arrêtons-nous tout d'abord à cette dé- finition du patronage « Ce n'est pas un j endroit où l'on garde des enfants qui t'amusent, comme certains pourraient 1; croire. C'est une grande famille où ils trouvent le complément d'éducation morr.le et religieuse nécessaire à leur formation. Le patronage soutient l'enfant, li! jeune homme, le guide et t'oriente. Son but est de l'armer pour la vie par I une formation chrétienne aux bases solides. »

Ainsi le comprenait le clergé de Custelnaudary, et surtout l'archiprêtre de Suint-Michel, le chanoine Sigé, et celui qui en fut le premier directeur, l'abbé Guilhem, que l'on considère fort justement comme le fondateur. Il resta à sa tête pendant dix-sept ans.

6o jeunes gens assistaient à la séance d'ouverture de ce que l'archiprêtre d'alor» appelait une « société de perseTéranee. » Le minimum exigé, comme pratique pieuse, c'était d'entendre la messe le dimanche et de faire la communion pascale on espérait obtenir mieux. Mais retenons que nous sommes en 1886.

L'abbé Guilhem se dépensa beaucoup, donnant tout le temps possible et tout ton coeur au patronage. II en eut d'ailleurs beaucoup de consolations, soit dans le succès de se» conférences populaires, soit dans les voyages que les jeunes firent à Toulouse pour écouter Lerolle, puis, plus tard, Joseph Duguet on parlait déjà d'A. C. J. F., soit aussi dans le stimulant donné à d'autres paroisses où s'établissaient des patronages Saint-François, Saint-Jean. Il convient de dire que l'aumônie.r-directeur pouvait compter sur la collaboration dévouée de quelques grands catholiques, hommes et femmes, collaboration fort précieuse. Tcut cela lui fut un puissant réconfort dans les difficultés de toute nature qu'il rencontra dans le développement de l'otuvre des jeunes comme il en trouva un autre dans les résultats obtenus, en purticulier dans la Conférence de SaintViccent-de-Paul. Lui parti et le patronage bien assis, les jeunes continueront à être assidus, et l'on verra bientôt sortir de leurs rangs des prêtres.

Il y a maintenant des réunions plus nombreuses dans plusieurs salles pour les jeux et récréations, pour le cercle d'études, qui « était la chose la plus effi- cace et la plus salutaire ». On sort, on va à Toulouse et ailleurs. où ee tiennent des réunions ou des Journée» d'A. C. J. F. Le programme minimum du début est lar- gement dépassé la communion devient en honneur et la messe dominicale voit le nombre des jeunes s'augmenter de plus en plu?. Les aumôniers venus après

-180.

GLANES

La belle Fédération de jeunes Mes du i diocèse de Rodez, la Jeunesse féminine catholique aveyronnalse, a tenu, à la lin novembre, sa session annuelle de dirigeantes et Messagères.

La suite d'un programme méthodique de formation l'amenait cette année à étudler pendant ces trois jours « La jeune fille et la vie sociale », sujet d'actualité •'H en fut.

Mgr l'évêque avsit appelé M. l'abbé Goimard. aumônier-conseil de l'Union nationale des Secrétariats sociaux, à éclairer les débats de sa haute compétence en matière sociale. Aux côtés de S. Exe. Mgr Challiol, présent à la session pluleurs heures par jour de M. te ctoanoine Camus, aumônier diocésain, et de plusieurs prêtres émtnents, M. l'abbé Goimard Ût trois conférences remarquées sur Le rôle social de la femme », L'Eglise et la question sociale », « L'organtsation professionnelle de demain ». D'autres questions, traitées par les dirigeantes de la Jeunesse féminine ou par des compétences locales, complétèrent un programme des mieux agencés.

Plus de 70 jeunes fllies venues de tous les points du département et au moins autant de la ville épiscopale suivirent la session avec le plus vif intérêt. Une fois de plus on constata l'énorme avantage que présente pour la formation du jugement, la culture de l'esprit de charité, et tout spécialement pour !i compréhension des questions sociales. l'union des jeunes filles de tous les milieux que la J. F. aveyronnalse réalise depuis dix ans avec un rare bonheur. Le banquet de 100 couverts qui, le jour de la clôture, groupait autour des orateurs de la session citadines, rurales, employées, ouvrières, étudiantes et jeunes' filles de la bourgoisie, prouvait A lui seul par sa gaieté que l'union fait la force et dans le Christ assure la joie la succès.

La PAGE des IEUNES

"â'A;

l'abbé Guilhem ont à cœur de marcher dans son sillon et de se donner résolument aux jeunes, aidés par de. bienfaiteurs et des bienfaitrices d'un grand zèle. Le patronage a sa bannière et la J. C. son drapeau.

La mobilisation et la guerre devaient porter un coup sérieux au patronage, mais celui-ci s'en relève bien vite. L'an- mênier, l'abbé Barbaste, est parti sur le front l'ancien aumônier, l'abbé Bonnet, p:end ta place jusqu'au moment où luimême est mobilisé. puis revient, après avoir été réformé. Peut-on oublier que c'est alors la pénurie des prêtres qui commence sérieusement 1

• ••

1918. Enfin la paix Le patronage Sriit-Michel vient de s'installer dans une maison plus vaste qui va aider à une nouvrlle organisation, à une véritable transformation. Il y a trois secteurs les petits, les avant-gardes et les grands de l'A. C. J. F. ils ont leurs réunion» particulières et régulières. Trois œuvres marchent bientôt de pair une Société d.; trymnastique qui remportera beaucoup de lauriers le patronage lui-même avec ses sections la presse, des salles de jeux voisinant avec celle de lecture, avec la bibliclhèque et avec la chapelle. Soulignons, en passant, le beau développement pria par l'oeuvre de la presse catholique. Après une campagne de quelques semaines, on arrive à distribuer plus de i ioo hebdomadaires et plus de S> quotidiens de la Maison de la Bonne Presse.

L'abbé Barbaste, puis l'abbé Verdei!. l'abbé Tardieu se dépensent beaucoup successivement, tendant à faire du patronage une œuvre essentiellement dirigée ven> l'Action cathoilque effective. Ces jeanes ont maintenant un journal à eux h. Semeur, d'où naîtra, en to-)8. le giand journal diocésain La Voix Catholique de l'Aude, avec ses pages des hommes, des militantes et des jeunes. et dont l'influence est devenue rapidement si bienfaisante. (La « Page des Jeunes » parle souvent de cet excellent journal.)

Il y a alors à Castelnaudary comme vicaire à la cathédrale un prêtre actif et zélé, l'abbé Sarraute. Le patronage devient une véritable école de vie il s'occupe du garçon tout entier, corps et âme, l'eduque et l'accompagne jusqu'au mariag»1. A côté des fêtes, du cercle d'étude», voici dis retraites et des récollèctions. Les jeunes partis à la caserne resteut reliés au patronage par le Patro-Journal. Un peu plus tard. on assiste à la fondation de l'Avant.Garde ouvrière, ce qui prépare parfaitement le terrain à la J. 0. C. Ainsi les efforts des aumôniers successifs, h» abbés Prunet et Bouve, puis Sarraute, aboutissent aux plus heureux et aux plus féconds résultats.

L'orientation des jeunes s'affirme. Au petit patronage, les plus jeunes, avec le catéchisme et la Croisade eucharistique les autres se groupent dans la J. 0. C. ou la J. E. C. quelques-uns d'entre eux se mêlent à leurs camarades de France lors des fêtes inoubliables du cinquantenaire de l'A. C. J. F.

Le patronage a progressé. Le Bulletin paroissial de M. l'archiprêtre Cassignol uidiî à ses progrès. La maison des grands devient la maison des œuvres. Chaque groupe spécialisé se montre tres actif. L'honneur de cette transformation heureuse et de cette vitalité revient aux aumôniers, à l'abbé Sarraute, qui a trouvé un successeur non moins dévoué chez l'abbé Gélis. Celui-là s'occupe maintenant de tous les jeunes du diocèse de Carcassonne.

• ••

Elle est donc bien belle, l'histoire des cinquante années du patronage de SaintMichel de Castelnaudary.

Comme le disait M. Aspar à la fin de son rapport, où nous avons très largen,ent puisé, « les enfants, au patronage, grandissent dans l'atmosphère qui fait 'es forts, en suivant l'exemple des aînés, les conseils de leurs aumôniers et tes directives de S. Exe. Mgr Pays dans sa lettre pastorale sur l'Action catholique ». C'est à cette même heureuse et bienfaisante conclusion qu'arrivaient, dans | Uur allocution, M. l'abbé Sarraute, I M. l'archiprêtre Cassignol et Mgr l'évêque de Carcassonne.

Comment ne pas formuler le vceu ardent que partout, chez nos jeunes chrétiens, soit suivi l'exemple vraiment admirable de leurs frères de Castelnaudary! 1 JEAN DALBIGA.

Le Cercle Saint-Filleul de Bapaumelès-Rouen, a fêté, dimanche. le 25" anniversaire de sa fondation.

La grand'messe d'action de grâces fut célébrée par M. le vicaire général San- tais. représentant Mgr Petit de Juileville. M. le chanoine Doret présenta au cours du sermon un intéressant historique du Cercle créé par M. l'abbé Deshayes, un des initiateurs des colonies de vacances.

La séance de l'après-midi groupa un nombreux auditoire. M. de Falco, président du Cercle, rappela en un clair exposé les grands faite de la vie du patronage, dont les débuts furent très difficiles, en raison de l'anticléricalisme agressif qui régnait alors dans la commune, essentiellement ouvrière. M. Glbon, secrétaire, présenta le rapport moral, rendant hommage au dévouement et au zèle de M. l'aimé Bataille, le curé actuel, dont l'apostolat exerce la plus salutaire Influence dans les milieux ouvriers de la paroisse.

M. le vicaire général Santals montra ensuite combien était nécessaire le travak de formation accompli par les Cercles d'études et remit, au nom de Mgr Petit de Julleville, à M. Anseaume! la médaille de vermeil du Mérite diocé-

sain.

Cette distinction honore en M. Anseaume l'homme de bien qui apporte avec une lovable discrétion, un appui considé- j rable a la paroisse. C'est à lui que celle-ci i doit. entre autres heureuses réalisations, une salle de fêtes spacieuse, confortable et coquette.

l'ne séance récréative fut donnée, avec le concours des jeunes gens et de l'Harmonie des établissements Anseaume, et un Salut solennel termina cette réconfortante journée.

Noël! Noëlf I

Sur un monde dévasté par l'angoisse, où passe l'acre odeur du sang, le cri joyeux de Noël! 1 Noël I va faire flotter comme un parfum de paix et éveiller pour la race humaine des espérances de sécurité.

Noël Noël l et malgré la dureté des temps, la misère et la haine, le chômage et les conflits, un peu de joie va s'introduire dans nombre de foyers au son argentin des syllabes articulées par des

lèvres enfantines. Noël mot magique qui éveille tant de souvenirs, tant de quiétudes, tu n'es pas que joie pour les tout petits pour ceux auxquels tu lies le souvenir de l Enfant de la crèche à l'évocation des joujoux, mais aussi pour tous les Jeunes. Pour tous a les hommes.

Les Jeunes ai-

ment cette fête de Noël. Elle évoque pour eux tant t de chers souvenirs. Surtout elle leur apporte une vague (^espérance dont ils ont bien besoin.

Citoyens d' un

monde dans l'inquiétndc, d' un n monde qui est saturé dinsécurité et de misères, ils ont soif d'un Sauveur. Comme les peuples de la promesse, ils attendent.

Et Noël leur

rappelle que ce Sauveur est venu, plus même qu'il est là, 'déroutant les hommes, aujourd'hui comme autrefois.

Et Noël leur

rappelle que <;v

Sauveur s'offre à eux, se donne à eux, et qu'aujourd'hui comme il y a deux mille ans il apporte la paix. Et parce qu'ils savent que la fête de Jésus à la crèche est la fête de la paix, ils se réjouissent et retrouvent en cette joie une réserve d'espérance, le cadeau que goûtent le mieux des Jeunes.

Notre pauvre humanité est à la recherche de sauveurs comme du temps de Jésus, elle a des yeux et elle ne voit Point, des oreilles et elle n'entend point.

Pourtant, l'Eglise multiplie ses appels, l'Eglise révèle sans se lasser la figure de l'unique Sauveur, celui qui peut seul sauver le monde. Mais les hommes n'écoutent pas

S'il revenait I.

Quel beau sujet de méditation pour les militants de nos moiwe- ments de jeunesse que cet article, paru dans le superbe numéro de 16 pages qn' édite « la Croix des Jeunes d à l'occasion de Noêl II est venu. voilà près de deux mille ans 1 et qui l'a attendu, salué, fêté, hormis sa Mère mais quelle Mère saint Joseph, et ces humbles, frustres, rustiques bergers, en qui les subtilités politiques n'avaient pas perverti la spontanéité des sentiments ?

On demeure confondu, voire le cœur un peu glacé, devant cette venue de Dieu dans un monde qui n'y prête aucune attention et dont tous les désirs sont ailleurs. Et l'histoire se répète à longueurs d'années. Les politiques s'agitent, font beaucoup de bruit avec leurs petites prétentions égoïstes l'humanité en sort un peu plus malheureuse, en attendant des jours pires. Le cercle infernal tourne toujours l'homme espère l'aurore des temps nouveaux annoncés, mais qui ne viennent jamais comme on les a rêvés.

Cependant, l'homme s'obstine à 1 espérer encore, tant l'espérance est rivée au cœur du malheureux que Dieu avait créé pour le bonheur durable, ce bonheur que le péché a empoisonné et qu'il faut reconquérir péniblement dans la souffrance avant que de s'y plonger pour jamais au ciel.

L'histoire n'est pourtant pas une morne copie d'évenements passés une âme s'y imprime à de certaines heures, cette âme trouve des secrets surprenants de vie et de fidélité.

Parmi toutes les époques, je crois que la nôtre est une des plus séduisantes, des plus prometteuses. S'il revenait 1.

Oui, lui s'il revenait

Si, par le monde, une voix passait il est venu vous le trouverez dans ce coin obscur, mais vous le reconnaitrez, car, à le bien regarder, personne ne lui ressemble. Je vous dis que cette annonce ne resterait pas sans réponse on verrait du monde du côté de sa pauvre demeure. Ce ne serait pas un monde de curieux et d'oisifs, comme ceux qui vivent sans idéal ou que le doute assomme. Le regard droit, l'âme en i éveil, avec l'allure de conquérants pacifiques, qui subjuguent les âmes i i à l'empire de la vérité et vivent de l'enthousiasme des nobles causes, vous verriez se presser près de lui une jeunesse qui a compris la vraie valeur de la vie. Ainsi chantait le psalmiste

Du sein de l'aurore vient d toi la rosée de tes jeunes guerriers I

VEglise, ils doutent des promesses de la Rédemption.

Noël est la fête qui doit détruire ce doute, Noël est le jour le visage du Sauveur1 -'ttoit ètre révélé dans toute la richesse de ses aspects à ceux qui l'ignorent.

Fête de la révélation au monde du Fils de Dieu, Noël est pour les jeunes catholiques la fête que leur vocation de conquérants, de porte-Christ

leur doit faire chérir entre toutea,

Beaucoup de Jeunes, parmi les meilleurs ont ainsi compris cette fête pour eux Noël h oël n'est pas le cri par lequel on salue l'annonce a~un copieux réveillon, mais bien celui qui annonce la prière fervente d'action de grâces et l'effort de dévouement' -conquérant qui fera entrevoir par 'delà l'Enfantelet de la crèche le Sauveur dont le monde à soif.

Les Routiers Scoutg qui vont multiplier cette année leurs « Noëls routiers u en des pays où l'étoile de la Nativité semble ne plus briller sont bien pénétrés de cette pensée. En des festivités populaires, ils réjouissent le cœur dés spectateurs ayant oublié Jésus. Ils les entrainent aussi à la

Ce qui fait la beauté de l'heure que nous vivons, c'est cet enthousiasme intelligent et pratique dont I on voit les effets au cœur des jeunesses de ce temps. Sans doute beaucoup l'ignorent et voudriez-vous que nos cinquante ans de laïcité ne laissent pas une trace parmi nous ? mais il y a les autres ceux qui ont reçu le message de vérité, lui ont donné l'adhésion de l'esprit, et qui marchent « à sa lumière >, comme dit Isaïe le prophète. Chaque fois que la jeunesse s'est engagée dans les chemins de fidélite, le monde a respiré.

Le nôtre, dans 1 agitation désespérée qui le secoue, se prend à espérer malgré tout, parce qu'une jeunesse s'est levée, dont on voit qu'elle est du Christ, tout simplement, par amour.

Ah 1 s'il revenait, comme aux jours anciens, je vous assure que, même le soir, dans le secret de la montagne, il ne serait pas seul à prier le Père. Les jeunes l'auraient vite retrouvé, et, avec lui, sur le rythme de sa prière, uniraient leur voix fidèle et chaude à sa voix de Chef et d'Ami.

S'il revenait, vous ne l'entendriez pas se plaindre, avec un rien d'impatience, de ce que les intelligences ne sont pas ouvertes à la compréhension de ses pensées. Il n'aurait pas l'impression de parler dans le désert à des âmes sèches ou balayées sans répit par le vent brûlant des systèmes morts ou des erreurs vieilles, toujours ressassées, dont les fil» des hommes font de siècle en siècle le jouet de leurs inquiétudes. S'il revenait, et qu'il lui fallût encore souffrir, saigner, s'immoler, ses ennemis ne réussiraient pas,à faire le vide autour de lui, mais trouveraient compact et décidé le groupe de ses amis, au. cœur fidèle, pour qui vivre c'est comprendre et se donner. S'il revenait, s'il revenait Mais il est Nos jeunes d'aujourd'hui le comprennent à merveille. La vie ne vaut d'être vécue qu'en accord, en compagnie avec lut, au service des nobles causes. Etre un seul esprit, une seule âme, un même cœur avec lui, et regarder l'avenir avec un immense désir tout soumettre au Père qui est dans les cieux, pour affirmer sa gloire et sa puissance, en même temps que nous assurons le bonheur spirituel et temporel de nos frères.

Quel rêve

Mais quel réalité en voie de réalisation incessante

Car nos jeunesses ont, depuis des années, commencé la campagne de rédemption et de salut.

Leur idéal n'est pas la molle jouis-

naissance de ce même Jésus, lors de 1 la belle messe de minuit qui clôture la fête, le cœur, le corps, l'intelligence et l'âme ont leur part. Les Jocistes qui multiplient en cette veillée de Noël les assemblées populaires de Jeunes au cours desquelles ils font connaître à toute une jeunesse inquiète un des aspects te plus touchant de Jésus-Ouvrier, mieux que beaucoup ont compris le sens du message

de Noël que lés anges apportèrent] jadis au monde j ̃tonné.

Et les Noêlistes et les Jicistes, et les aine s des' œuvres et des pa- tronages qui vont multiplier en cette j,ournée r, leurs efforts de charité pour ré-\ vêler V Enfant Dieu à des gens\ qui ne le con- naissent pas où qui le connaissent mal, ont bien *aiti eux aussi tous les hommes. toute la richesse d espérance que contient Pour tous ce mot de Xoct.

Sommes nous 'le ceux-là?

Noël pour nous est il un mot t /'espérance ? 7

Noël pour nous est il l'occasion ̃ie mieux nous unir Celui qui prêche plus peutêtre par son dénuement que par s a puissance t

sa puissance

Vous qui réclamons un Sauveur pour notre patrie, :/ensons-nous suffisamment tqu'un jour de Noël celui-ci nous fut tonné pour toujours 7

Q'u Noël pour

nous soit la fête de le confiance., Que Noël pour nous soit un jour d'espérance. Jbus à la crèche nous apporte le plus beau Présent que des Jeunes puissent rêver celui de l espérance malgré tout et contre tout.

L'Enfantelet prêche un beau 8ermon, il exalte les humbles et humilic lès superbes, il montre toutj-pu,Usance d'un nourrisson et l'impuissance des princes, il nous révèle la Rédemption, le salut du n.ondj à travers la pauvreté de la crèche, il nous présage la voie royale du Calvaire- porte du salut.

Noël l Noël chantons Noël, le ciel nous a fait un bien précieux cadeau, le comprenons-nous'?

sance ni les distractions dépri- mantes, mais bien le don joyeux de leurs ardeurs en communion avec les ardeurs du Christ Jésus marchant à la consommation de son oeuvre et de sa vie pour son oeuvre.

Ils vont de l'avant 1 Voyez-les. C'est une marche à l'étoile.

Heureux tous ceux qui auront des yeux pour voir, des oreilles pour entendre, un cœur pour bondir d'aise et d'exultation, un souffle puissant pour aller jusqu'au bout du magnifique effort. S. P.

1 Echos de la presse d'œuvres

•~«« Au cours d'une journée de recollection, les Jocistes de Toulouse reçurent i la visite de leur archevêque. Accueilli chaleureusement. par mi, il leur rappela au cours des conseils qu'il prodigua a ces militants, que l'Eglise a une doctrine sociale qui enseigne non la primauté de l'argent, non la primauté de la matière, mais la dignité et le respect de la personne humaine, c'est pourquot cette doctrine est une doctrine de paix et de progrès ».

Le Conseil diocésain de la Jeunesse catholique de Montauban qui s'est tenu dernièrement à La Bastiolle et auquel prirent part 65 délégués, a enregistré avec joie les progrès réalisés par la J A. C. dans ce diocèse. Sept secteurs sont organisés et dans chacun d'eux une réunion de militants est prévue avant la fin de ce mois.

«– La J. E. C. F. d'Auvergne a tenu à Clermont-Ferrand sa première Journée d'études régionale. Aux groupes clermontois de J. E. C. F. s'étaient Joints ceux d'Ambert, Thiers, Vichy, Cusset. Mouiins, Montluçon et même Autun et Chalon-sur-Saône. Mgr Piguet a tenu à venir dire lui-méme aux Jécistes ses encouragements et son admiration. Le sujet d'enquête était travail et esprit de charité fémMne catholique

La Jeunesse rérninine cathouque

de Bigorre a tenu. sous la présidence de Mgr Gerlier. une Journée de cadrée au cours de laquelle fut étudié le problème de la spécialisation. Au cours de la discussion, les militants entendirent Mlles Mendre, secrétaire générale de la J. A. C. F. Cardeillac, présidente du Comité diocésain Lacombe, des Fleurettes de Notre-Dame, et Villac, de la J. 0. C. F. de Bagnères.

Mgr Gerlier conclut en souhaitant voir la J. F. C. B. se développer grâce aux mouvements spécialisés et remercia les déléguées de leur générosité. «**» La première retraite de la J. A. C. landaise a réuni durant trois jours 15 dirigeants jacistes venus de 7 sections différentes.

A Marseille s'est tenu, sous la présidence de Mgr Dubourg la Journée annuelle d'études des Bérets roses 2 000 jeunes filles y prirent part. ll Au cours de la séance d études du

Savolr pour valoir; va'oir pour

servir; servir pour conquérir.

J. H.

Sans bruit, sans que personne ne s'en aperçoive, la J. A. C. grandit. Ses réunion» de masse ne groupent que rarement de grandes foule» comme les mouvements urbains le travail qu'elle fournit est si étroitement uni à la vie du village que seul l'observateur attentif on averti peut dis- cerner ce qui est jaciste dans les réalisations qui pourtant se multiplient autour du clocher.

Or, malgré ce labeur modeste, l'on tent de partout s'accroître le dynamisme. le rayonnement, la puissance de la jeunesse agricole catholique.

Le secret de cette croismnce, de cette hausse du potentiel énergétique d'un mouvcment tout récent encore, ce sont ses militants qui nous le révèlent. Il» sont de plus en plus nombreux et leurs qualités d initiative, de dévouement, de vitalité chré- tienne les rangent à une place de choix dans la vaillante cohorte des agissants de l'Action catholique.

Ils agissent d'ailleurs d'une manière méthodique, avec cette ténacité, cette douceur qui n affaiblit en rien la volonté inflexible, gage des succès profonds et durables. Aussi, pour comprendre l'activité jaciste, il n'est pas vain de se pencher sur les préoccupations des militants à mener cette enquête, on découvre une ligne de conduite très ferme qui laisse présager plus d'une réalisation féconde.

Où vont les jeunes ruraux

Que fait-on dans les cercles d'études jacistes, tète et cœur du mouvement ? En ce premier trimestre de l'année, on effectue une mise au point qui est à la fois un inventaire et une mise au point fort utiles. Avec tous les jeunes paysans leurs frères, les Jacistes souffrent. mais ils ne prennent devant la crise ni l'attitude des résignés. ni celle des révoltés ils adoptent celle dïi constructeurs. Aussi les voit-on dresser le bilan de ces souffrance, qui ont nom isolement. matérialisme, insuffisance du facteur joie dans leur vie, insécurité, difficultés budgétaire*, difficultés devant les problèmes que pose la fondation du foyer. Un bilan n'est pas une conclusion, il ne peut être davantage une simple occasion de pleurer en commun. Ceux qui l'établissent visent à en dégager des conclusions. Lei Jocistes tiennent à tirer des principes de vie de cette constatation de souffrance. C)r, pour eux, ce qui importe en cette matière, c'est de déterminer les modalités c action qu'il importe d'appliquer pour réduire les misères qui les assiègent. Aussi voit-on leur Page du militant jaciste les inviter par d'intéressants questionnitres à examiner les efforts communistes pour atteindre les masses rurales, les cffort$ dci mouvements paysans qui ont pris une grande importance dans la vie publique. l'action des organisations professionnelles si nécessaire à notre époque.

L'examen proposé est, non seulement a F.n d'enquête, mais aussi veut fixe» l'at- titude des Jaciste» à l'égard de ces fcices qui essaient d'attirer à elles les jeunes ruraux.

Cette attitude est très simple, elle peut te résumer en ce» mots on veut nous entraîner. Soit. noua voulo:is bien marcher, mais uniquement pour aller au Christ par la J. A. C.

Les relations des jeunes

Veiller à ce que le» jeunes ne «'égarent point dans teur marche vers la vie est œuvre capitale. Mais pour aboutir à des résultats il ne suffit pas de leur donner des directives, d faut aussi les guider. Cela est moins simple. C'est affaire de relations. Aussi ne «oyons point surpris de von offrir à l'étude des Jacistes le problème des relations des jeunes.

Ces relations sont chose importante, elles sont source d'influence, de distraction, d'enrichissement culturel et professionnel, mais elles peuvent être également source de bien d..t misère» en introduisant dans les cœurs des germes de désarroi, de démoralisation, de désenchantement, de haine.

Ces relations s'avèrent donc instrument de bien et de mal. donc elles ressortent du plan de l'action conquérante jaciste. C'est pourquoi les membres de la J. A. C. sont invité» à bien examiner ce

Orientations jacistes

matin, M. le chanoine Rastouil montra les progrès réalisés depuis un an dans l'orientation des patronages vers t'Action catholique. L'après-midi fut donnée une séance récréative de la chanson avec le concours de M. et Mme Henri Colas. Un chœur parlé La jeunesse veut vivre » à Ja plume de M. le chanoine Rastouil conquit cette juvénile assistance qui ne ménagea pas ses applaudissements.

71 groupes ont participé à cette féconde Journée d'études.

«̃»•» Le numéro de novembre de la Jeune Gascogne, organe de la Jeunesse catholique du Gers, contenant une étude sur le communisme, a été envoyé à tous tes groupes de la F. N. C.

«~~ A Bordeaux, la réunion trimestrlelle des directrices de Bérets blancs a réuni plus de 100 participantes. M. le vicaire général Juilles directeur des oeuvres de jeunes filles, y a fait une causerie documentaire sur les rapports entre les patronages de jeunes filles et les mouvements spécialisés. A la conception ancienne du patronage flot de préservation, doit être substituée la conception moderne centre où l'on se forme pour rayonner le patronage devant être l'école primaire de l'Action catholique.

Après cette causerie fut envisagée :a réalisation du programme prévu pour il'36-1937.

•»«* Fleur d'Arvor, revue mensuelle de la Jeunesse catholique féminine du diocèse de Rennes, ouvre le concours du beau et du plus original clocher. Les pnotographies des clochers seront publiées dans Fleurs d'Arvor et chaque lectrice de la revue votera selon ses préfé- rences.

Quelle belle Initiative, tes beaux clochers à jours de la Bretagne seront ainsi mieux connus et mieux aimés que par le

passé.

•«»» L'Etoile du Foyer, organe de la L. F. A. C. F. du diocèse d'Annecy, dans sa page réservée aux Pâquerettes (Association de la jeunesse catholique féminine), donne le compte rendu de l'affiliation de la première section jaclste Cluses.

A Vire, plusieurs centaines de Jeunes catholiques ont participé au Con-

que sont et ce que doivent être les relations des jeune» gens entre eux.

Relations entre les camarades d'abord, relations aussi entre jeunes gens et jeuntM filles, point qui. dans les campagne», revêt jy une toute particulière importance. 'WÊÈ Or parler des relation» entre jeunes gens, c eet soulever le problème de I organisation des distractions au village. La J. A. C, qui a créé pour le résoudre un service »pécia1 pour lui apporter des solutions réclame que cette question soit mûrement examinée. Mais à la campagne on ne vit pas simplement entre camarades, il ett des relations qui jouent un grand rôle dans la vie du jeune rural qui soulèvent aussi des problèmes dont la solution requiert dea interventions, non seulement de facteurs sentimentaux, mais aussi économiques et sociaux telles sont les relations des jeunes avec leurs parents, celles des patrons et des ouvriers, celles des jeunes et des ptitns. Le secrétariat général de la J. A. C. cheiche à ce que les Jacistes connaissent leur devoir sur ces diven points et vite à susciter les initatives nécessaires pour y pat venir.

Les conditions de travail

à la campagne

Les relations agissent dans le choix de l'orientation adoptée par les jeunet, mais aursi puissamment. peut-être plus puiisamm<rnr encore, surtout en certaines régions. les conditions de travail fixent le choix des jeunes au sujet des chef» qu'ils suivront. Les jacistes sont si convaincus de ce fait eu 'on le» voit, au début de la campagne d'hiver, demander à tous leurs groupes d'étudier à tond ce point précis iu conditions de travail à la campagne. Ils veulent, non seulement à cette occasion construire. mai» constituer toute une documentation permettant de voir quelle répercussion auront sur la vie rurale les lois nouvelles qui introduisent un ordre nouveau dan» 1 olganisation du travail.

Aussi, tour à tour, sont soumis à l'exan :en des sections jacistes le* travaux confiée aux jeunes, 1 âge du début de travail, les répercussions de la prolongation de la aco!arité sur les populations rurales, la durée du travail. le repos du dimanche, les hora;les du travail, les congés payé*. L'étude des modalité» du travail ne taurait satisfaire les dirigeants jacutes, car la crise rurale n'est pas seulement due aux rudes conditions de labeur, mais aussi à l'insuffisance de la rémunération qu'elles apportent.

L'enquête jaciste vise donc à déterminer si, à l'heure présente, le travail fourni par les cultivateurs leur permet de vitre, eux et leur famille, leur assure de quoi se gar<T>tir contre les risques présents, d'établir honnêtement leurs enfant» et de se préparer une vieillesse paisible ?

La même enquête réclame le même examen pour ce qui concerne ta rémunéntion du travail des ouvriers.

Surtout cette enquête veut montrer aux Jacistes ce que doit être l'organisation professionnelle, sa nécessité, son importance

Ainsi. par ces trois grandes orientations tit» liées entre elles. la J. A. C. met en évidence son rôle, et surtout elle manifeste aux yeux de ses membres comme à ceux de tous les Français ce qu'elle entend être, ce qu'elle affirme être le corp» représentatif ces jeunes paysan».

Elle l'est, il suffit de la voit agir, de lire ses journaux, d'entendre te» orateun et ses membres pom en être convaincu. Une grande force de conquête chré tienne, une grande force d'éducation chrétienne «e développe grâce à la J. A. C dans notre paye suivons ses efforts, toutenons-les, renforçons. les elle prépare les chefs paysans de demain, elle brise l'individualisme paysan, cette grande faibletae. et elle prépare cette paysannerie organisée, puissante et forte qui, ayant retrouvé son âme chrétienne, jouera dans notre vie nationale ton rôle de modératrice des égoismes et de ttimuktrice des générosités, effort grâce auquel la France retrouvera le sens de ta vocation.

grès de l'A. C. J. P. du Calvados. L.i matinée fut pleinement remplie par une messe de communion, deux séanc* d'études sur la J. A. C. et la J. 0. C. et une messe présidée par Mgr Pleaud. L'après-midi, au cours de J'assemblée générale, les congressistes entenoiren successivement les délégués dé la J. A. C., J. 0. C. J. 1. C. et J. E. C., donner l'activité de chaque mouvement. Un Salut solennel cMtura ce Congrès si vivant.

«««• La jeunesse Ouvrière annonce qu'au début de novembre 100 000 calendriers jocistes 1937 étaient déjà vendus.

•» A Lourouer-Salnt-Laurent, à 1 occasion de l'affiliation à la J. A. C. F. de dix-neuf jeunes filles de Lourouer, Verneuil, Montlevic et Lac, une journée jaciste à réuni 60 participantes.

~~» Servir, bulletin mensuel des œuvres de jeunes gens de Homorantla, signale la part prise par ces membres à la retraite qui à Blois réunit plus de 60 rîtraitants en majorité jacistes.

«••* L'Essor, bulletin des Jeunes du diocèse de Quimper, donne un cwmple rendu copieux de l'activité jaciste la série des visites de M. le chanoine Féron et de Pierre Lemasson, les Journées d'aumôniers de Quimper et de Lesneven, enfin la Semaine d'étude des militants, à laquelle prirent part 48 Jacistes, venus de quatorze paroisses, en constituent Li partie principale.

•~» Les Ruches de l'Est, organe des œuvres féminines du. diocèse de Besançon, continuent la publication d'une série d'articles très intéressants sur le sacrement de mariage, dus à la plume de M. le chanoine Girardin.

«•«» Chantiers, journal de la J. B. C, aralt depuis novembre sur 12 pages. La nouvelle présentation est excellente, les photographies nombreuses ne manquent pas de valeur artistique. Le Jeune Rouer<r>ie nous annonce l'élection de M. Jean Tourteude comme président du Comité diocésain d'A. C. J. F. La transmission des pouvoirs P'eM effectuée à la réunion générale du g novembre, bous la présidence de Mgr Challiol.


L'arbitrage

Le Sénat ayant repoussé le monopole en piaiière d'arbitrage, le gouvernement veut K faire attribuer un pouvoir dictatorial, pomme le dit Roger Deleplanque, dans u le tetit Bleu a

Le texte Blum-Jacquier-Charles Dumont accorderait au gouvernement un pouvoir dictatorial, un pouvoir tant commune me- turc avec celui que les Chambres avaient C (.senti, en adoptant la procédure des liécrets-lo!«, à MM. Poincaré. Doumergue ou L?.val. Le Cabinet Blum réglerait les confliti du travail, quelle que soit leur natuit, à sa guise, «ans limitation de droit, sans contrôle.

Nous nageons dans l'euphorie démo- elatique Si un tel texte était voté, la dictature du Front populaire commencerait vraiment.

Est-ce cette dictature que veulent les radicaux ? Est-ce cette dictature que veut le Sénat ?

M. Blum présente comme une concession ce qui n'en est pas une Son nouveau projet est, sans nul doute, plus caiigeieux que le premier. Il n'est pas républicain. Il est hyper-fajciste. Il n'instituerait pas l'arbitrage. mais l'arbitraire, l'arbitraire le plus odieux, le plus injuste, le plus contraire à l'esprit, sinon a la le'.lre, de notre Constitution.

Le Sénat admettra-t-il un jour le privllige de la C. G, T. qu'il lui a refusé, $e demande « le Journal des Débats » ? <' Le Cabinet Blum, sur les ordres de la C. G. T., soutient un projet qui crée un véritable privilège pour ladite C. G. T. et qui détruit la hberté syndicale. Cette manœuvre aurait pour effet d'établir le radicalisme obligatoire au profit de la C G. T., de rendre légale la dictature de la C. G. T. sur le monde ouvrier, dictature qui s'étendrait bientôt à l'Etat Iout entier par annihilation du Parlement. je Sénat défend donc à la fois la liberté et les institutions. S'il faiblissait nous franchirions une étape redoutable dans la voie révolutionnaire. C'est d'ailleurs pour cette raison que la C. G. T. et le Cabinet Blum tiennent si fort au projet.

Détente angio-franco-italienne La reconnaissance de facto » de ia conquête italienne en Ethiopie semble avoir amené une détente entre Rome, Londres et Paris. Pertinax le commente dans « l'Echo d. Paris »

Entre Rome et Paris, peu ou point de conversations en cour». Le gouvernemtnt fasciste a du reste jugé bon de ne print accepter les lettres de créance de l'ambassadeur de France, alors qu'il acceptait celles de l'ambassadeur des Etats-Unis, rédigées dans les mêmes termes, Par contre, i il fait vwage aimable à l'Angleterre. Il n'exige point le renouvellement des lettres de créance de sir Eric Drummond. ce oui serait de mise après le changement de règne. Sur les instances de Londres, il », parait-il, rappelé le comte Rossi, le chef des « volontaires » installés à Majorque et dans les île» voisines.

Une déclaration anglo-italienne visant la Méditerranée sera donc publiée avant peu. Il s'agit simplement d'une déclaration de bonne volonté réciproque, ne touchant pas eux problème» concrets. L'Angleterre n a pa* voulu du pacte méditerranéen proposé im la France, l'été dernier, parce que refusant de limiter en rien ses forces navales. La déclaration anglo-italienne sur la Médi.tertwée n'est donc pas l'équivalent d'un pi-.cte méditerranéen et, pour cette rauon, ta France n'avait pas à y entrer

Toutes les assurances que I Italie peut donner à la France sont contenues dans les accord» franco-italien» du 7 janvier 1935. Nous n'avons donc rien à solliciter. Nous avons supprimé notre légation d'AddisAb«j>» parce qu'elle n'était plus que fictive et sans demander de contre-partie. Pour le reste, nous noua en remettons au jeu des intérêts.

Wlajimir d'Ormesson, dans « le Figaro », envisage une atténuation de la gravité du conflit espagnol

La détente anglo-franco-italienne aura, croyons-nous, cet heureux effet d'atténuer, dent une proportion considérable, la gravité internationale de l'affaire d'Espagne. Déjà o» peut conclure de ce qui vient de se p»»ser qu'il n'entre pas dans les intentions du gouvernement de Rome de pousser dans la péninsule et dans ses dépendances une politique personnelle aventureuse. n'autre part. l'Italie, puissance méditerra- néenne, n'a pas plus intérêt que l'Angletetre ou que la France à voir l'AIIerragne prendre un pied troo large en Espegne. II est donc vraisemblable que I in- fluence italienne s'exercera à Berlin dans un sens modérateur. Il dépend cependant de t'attitude des Soviets qui règnent en maîtres à Valence et à Barcelone que cette modération puisse s'exercer. Au fond. de quoi s'agit-il en Espagne ? D'empêcher d'abord que le conflit ne dégénère en conflit européen. De favoriser ensuite le retour de la paix et de l'ordre <ian» ce malheureux pays. L'Italie a tou- jours déclaré qu'elle était hostile à l'éta- bassement du communisme et de l'anarchie dam la péninsule, et c'est pour cela qu'elle a reconnu Franco. L'Angleterre, sans le dire tout haut, est, au fond, exactement

du même avis. Et croit-on qu'en France

n'en déplaise à l'Humanité, même parmi tels éléments du « Front populaire », l' mime au sein du gouvernement, l'on pense très différemment ? l

Plus la guerre d'Espagne sera purgée des interventions étrangères qui portent les passions et les suspicions au paroxysme, plu« il deviendra possible, sur le plan di. plomatique, de dégager des vues communes sur le fond du problème espagnol et d'aider le» Espagnols à s'approcher dea solutions raisonnables. Car personne sauf les professionnels de la révolution ni intérêt à ce que la péninule reste en Europe un foyer d'infection sociale.

U sandjak d'Alexandrette Un point de friction subsiste pour la Fiance te sandjak d'Alexandrette, qui l'oppose à la Turquie. Saint-Brice expose dan* « le Journal » la situation dans ce secteur des affaires étrangères

L'oppositon fondamentale des thèses est apparue dès les note* échangées entre Ankara et Paris, du 10 au 17 novembre. Elle a éclaté dans les débats du Conseil des 15 et 16 décembre, terminés par une résolution qui a réservé complètement le fond du litige, te bornant inviter la Turauie et la France à rechercher un terrain d'entente, avec les bons oflices du ministre des Affaires étrangères suédois, M. Standler, qui a délégué à Paris, pour jouet le r8le de rapporteur, son ministre à Berne, M Westman. Ce diplomate a fait de son mieux, mais comment rapprocher des conceptions absolument opposfes 7

Les Turcs partent de l'idée que les nationalistes arabes de Syrie ne peuvent iurpùer aucune confiance aux 85 000 Turcs du undjak d Alexandrctte. Ils demandent 1 donc que le territoire soit séparé de la

Syrie. Bien loin de modérer cette prétention, ils sont allés, hier, jusqu'à proposer la création d'une véritable confédération des Etats du Levant, dans laquelle le sandiak d'Alexandrette aurait une indépendance égale à celle de la Syrie et du Liban. Comment la France aurait-elle pu entrer dans cotte «•», quand le statut international de !922, ratifié par la Société des Nations, prévoit qu'il n'y aura que deux Etats absolument indépendant. la Syrie et le Liban, avec des garanties très précises pour les minorités nationales ? Seule la Société des Nations pourrait, dans la prochaine session du Conseil qui s'ouvrira le 17 janvier, examiner une revision totale qui provoquerait un soulèvement immédiat des nationalistes syriens, En attendant, il est permis d'exprimer l'espoir qut- les Turcs cesseront de s'en prendre toujours à la France d'une situation qu'il il ne lui appartient pas de modifier.

Après la messe de minuit

Aprés la mesae de minait

Vous ne réveillonnez pas ? Ça ne fait rien, ne laissez pas passer cette veillée sana vous réunir ne serait-ce qu'un court moment, autour de la table. Préparez à l'avance un hon gâteau ou quelque savoureuse crème qui, accompagnés d'un punch bouillant et parfumé, vous « remettront » du retour dans la nuit froide et créeront la traditionnelle atmosphère de fête qui met la joie dans les yeux de tous.

LU C. 0. reçoit le prés dent de la Fédéra ion

des patronages belges Profitant du passage à Paris de M. Raoul Delgrange, président de la Fédération des patronages de Belgique, x Union des Confrères d'oeuvres nous conviait, mardi soir, à écouter la parole autorisée du président belge, dans la salle du patronage SalnUPhllippe du Boule.

C'est devant une belle assistance de directeurs dXeuvres, de membres de l'U. C. 0. et de représentants des patronages de Paris et de la banlieue que M. Oelgrnngc développa le thème de sa causerie •̃ Ce que le patronage attend de nous et nous apporte ».

M. François Hébraro, Confrère d'honneur de l'U. C. 0., président général de la V. G. S. P. F., présidait cette réunion. A ses côtés avalent pris place M. Coppin, vice-président de l'U. C. 0. IvîM. les abbés Le Cordier, sous-directeur des œuvres, et Maussion, aumônier de

ru. c.o.

M. Coppin remercia tout d'abord M. Hébrard d'avoir accepté de présider cette séance et M. Oelgrange de vouloir bien nous faire prollter de son expérience.

Le président des patronages belges prit ensuite la parole. détaillant avec précision la vie du patronage belge, si semblable au nôtre. Il répondit avec précision aux critiques formulées contre le « patro ». Puis, abordant la première partie de son exposé Ce que le patronage attend de vous M. Delgrange, no cacha pas la difficulté et l'ingratitude du rôle de l'éducateur. Mais quelle belle œuvre que de former et de sauver une âme d'enfant C'eet cet tdéaJ-là que le patronage nous offre.

« Que nous apporte le patronage ? t « Mais n'est-ce pas le pourvoyeur de toutes les œuvres ? C'est la maison d'éducation intégrale, vous y trouverez aussi une nouvelle famille dans une vie d'apostolat.

Ainsi se termina, dans de vibrants applaudissements, le clair exposé du distingué président des patronages de Belgique.

M. Hébrard assura M. Delgrange de l'identité de vue des patronages beiges et français, poursuivant un même but former des élites.

Les auditeurs se séparèrent heureux de cotte soirée pleine d'utiles enseignements. J. Z.

NOELS ANCIENS

Dans une des salles de la Sorbonne, le mardi 22 décembre, à 20 h. 45, sous la présidence de M. Xavier de Magallon, Mlle Andrée Yver de Trévières, directrice du cours Mirabeau, a fait une conférence très intéressante sur les « Noëls anciens ».

Après avoir rciracé l'historique de la fête de Noël, l'émlncnto conférencière a rappelé les vieilles coutumes qui l'accompagnent en certains coins de France. Celte oonférence fut entrecoupée par l'audition de « -NoSls anciens <>.

A l'ECRAN DIN-ORMATION BONNE PRESSE

Le médecin de campagne Grande affliienre, mardi après-midi, S, rue

Franc;ol3-r", à la présentation du très beau

Francoij-r',a)apresenMttondutresbMU tllm de 20 Th. Century Fox Le médecin île cani/wi;»! En volrl le scénario rtsitmé i A .Uùosotown, en pleine région foresj titre du grand Nord-Canadien, le Dr Luc, un vieux célibataire, asslsto de son infirmière Catherine, se dévoue pour soigner l'humble population de ce district Isolé. Sa i Mille est dure pas cl'liApital, 11 doit opérer avec des moyens de fortune et les miidlrunents lui font parfois deraut.

In hiver, alors que le petit vfflasre est bloqué par h^ nettes, éclate une épidémie de dlpliutit?. Le sérum va manquer. La teml't'tc a détruit la ligne télégraphique. L:n ir.tlrme, qui a monte un poète émetteur de T. d F. lance des appels désespérés, qui, providentiellement, sont entendus à Mon-

tréal.

I.<> neveu dit rc Lue. sans attendre les formalités officielles pour l'envol du sérum par avion, s'envole sur un appareil de tourisme, portant le sérum tant attendu. Les petits malades seront sauvés.

Le printemps rovenu. résolu à ohtentr un hôpital pour sa hourfrade déshéritée, le Dr Luc part pour Montra) ch*z son frère. grand chirurgien spécialiste. H intervient de façon émouvante, au cour» d'un banquet du corps» médical, au fraiid scandale de certain. toujours pour obtenir son Mpltal. Durant son absence, son neveu Tony. resté & Moosetown, c'est épris de Mary, nue du directeur de la Compagnie forestière. Ce dernier qui hait le 13' Luc, provoque le jeune homme et une bataille g'en?aw. Blessé par Tony, il veut lo faire arrêter, mals celui-ci s'enfuit par la voie des airs. Pour se veurer, le directeur fait remplacer le Dr Luc par' un médecin de la Compagnie. Celui-ci, ft «in retour, constate tristement que toute la population, outillant tant de services rendu*, est Contre 1111. L« ott;ur brisé. H s'apprtte à quitter ce paya nuquel 11 est profondément attaché, mais, nu moment de franchir la passerelle du paquebot, An3?lme Viala déjà père d'une nombreuse famille, vient réclamer .«on aide. .NéctMitant que son devoir, le docteur accourt et donne ses soins a une maman qui met au monde cinq petites nlles Le T)' Luc sera le seul médecin qui aura réussi à main, tenir vivant» cinq bébés nts ainsi. le monde entier connaît bientôt la nouvelle. Moosetown. le docteur et les quintuplées deviennent vite célèbres. Et gloire et honneur arrivent à l'héiolnnc médecin de campagne, dont la plus (rrande joie est d'obtenir dec autorités de Montréal l'hôpital désiré, ce dont il remercie Dieu en vrai chrétien » Nous recommandons Tes spécialement ce bran et noble film, d'illuro si chrétienne, fort applaudi ft notre présentation.

Le programme s'ait complété par de b«aux documentaire» Florence (de Venloo) Loi pins 'te Home (Pathdi La CAIe d'Argent <<i. F. F. A.i. Prochaine présentation le tt jnn\ier, avec Rosc-Marie.

Dans l'Espagne des nationaux CEUX DU BÉRET ROUGE

(Suite de la première page.) 1 Femmes et enfants

au service de ta cause

Les femmes, elles aussi, sont au service de la cause. Au sein du grand parti traditionaliste, déjà depuis le début du siècle, fonctionne l'association féminine des Margaritas, nom adopté en souvenir et k l'exemple de l'épouse de don Carlos.

Au rez-de-chaussée du siège traditionaliste de Pampelune, fonctionne l'un de ces centres féminins que préside la distinguée Mme Maria Echandi. Une visite rapide que j'y fis me permit d'apprécier l'importance des services auxiliaires que les Margaritas rendent aux requêtes.

Sur des tables je vis quantité de vêtements confectionnés pour les soldats du front. A chacun d'eux il v avait une petite médaille du Sacré Coeur on de la Vierge, cousue par une main pieuse, afin que le ciel protège celui qui le porterait.

Ce centre est chargé de fournir t'habillement de tous les requêtes. En plus. des « Margaritas s, il y a les anges de la charité qui accourent, empressés, au chevet des blessés, les réconfortent, les soignent comme de véritable? infirmières. Rien que dans la ville de Pampelune, on compte plus de 2 000 femmes qui, volontairement, prêtent ainsi leurs services. L'amour et la sollicitude qu'elles montrent dans leur tàcht s'expliquent facilement du fait que presque toutes ont un frère, un père ou un époux parti à la guerre. De la sorte. disent-elles elles-mêmes, les uns au front, les autres à l'arriére, nous travaillons tous au salut de l'Espagne. Comme les femmes, les enfants tiennent leur place dans la « communiai traditionaliste ». Ils ont aussi leurs cadres, Ils ont pris le nom légendaire de Pelayos. Ils portent également u;i uniforme et sont armés d'un fusil. de bois, en attendant mieux. Quant il leur béret rouge, pour rien au monde Ils ne voudraient s'en défaire. 4insi équipés, bien instruits et bien diieiplinés, ils défilent dans les rues de la ville, assistent en corps à toutes les processions. Quelle joie pour eux de jouer à la guerre

Au front

L'amour, la foi, l'héroïsme, dont les requêtes ont donné tant de preuves pour la défense de la religion et de la patrie, en ont fait une légion de héros et de martyrs. C'est un fait indéniable. Sur le front de Somosierra, je les ai vus s'élancer au combat comme de véritables lions. C'était un soir des premiers jours de novembre. Après un dur bombardement, le moment était venu de l'assaut définitif contre les rouges. Sans crainte des fusils, n.i même du barrage meurtrier des mitrailleuses qui ne cessaient de crépiter et du canon qui gronde là-bas, ils sont partis. Je les ai suivis du regard cette fois, ils ont troqué le béret rouge contre le casque d'acier, et, baïonnette au bout du fusil, Ils sont montés héroïquement à l'assaut des positions de l'ennemi. En présence d'une telle bravoure, les rouges n'ont pas tenu longtemps nne vague de panique s'est emparée d'eux, et après un semblant de résistance, ils ont pris la fuiie, abandonnant lâchement le sec. teur. Bientôt, le drapeau sang et or flottait fièrement sur le fortin conquis. Quelques jours auparavant «e trou^ vait fe cet enflroit du front un jeune requête de 16 Jtns, appelé José Latorre. Il s'était dissimulé derrière un abri, à cinquante mètres de l'ennemi. Reconnu, il ne tarda pas à être le point de mire d'un feu nourri. Le brave garçon, armé de deux fusils. se défendit longtemps avec crâneric ses camarades finirent par le délivrer.

Lors de ma visite au quartier général des requetes de Pampelune, le valeureux et sympathique capitaine Del Burgo, âme des requetes de la région, me présenta un jeune soldat de 18 ans qui venait de quitter l'hbpital. Le corps transpercé par une balle, il avait continué à tirer du fusil jusqu'à ce qu'on vînt le remplacer.

Le même jeune homme, peu de jours avant d'être blessé, était parvenu, en se faisant passer pour communiste, à se glisser dans le camp ennemi. Là, il s'était emparé d'une mitrailleuse et, profitant d'un moment de distraction de ses gardiens, il avait commencé à tirer sur eux, en criant de toutes ses forces « A moi, requetes 1 Pas un n'avait échappe à son tir.

Devant la mort

Chaque requête est en possession d'un petit livre de prières. Je l'ai pris en main et l'ai ouvert au hasard. lies s yeux sont tombés sur cette phrase « La mort sur le champ de bataille est la mort idéale des âmes grandes. » Et un peu plus loin « Quand la mi- traille blesse ta chair et quand ton sang' coule et que tu vois s'approcher ia mort, alors que tu cris Viva Espana, surnaturalisé par l'esprit religieux qui t'inspire, soit comme un acte d'abandon à Dieu pour obtenir de lui, en retour, cette grande grâce le salut de l'Es-

pagne. »

Telle est la raison pour laquelle les requetes meurent le sourire aux lèvres, sur le champ de bataille, en redisant toujours Viva Espnnu. C'est une véri- table mystique qui anime en ce moment l'organisation carliste.

Vn prêtre, aumônier d'une compagnie de requetes, le P. Lamamie de 1 Clairac, me disait « Je puis vous assurer que tous les requetes ne combattent que pour la cause de Dieu et de la patrie. Ils n'ont qu'une pensée verser leur sang pour le salut de l'Espagne. C'est pour eux une sorte d'idée fixe. Ils regardent la mort comme un snerifice total de la vie sur l'autel de la

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patrie, et je suis bien certain que tous les requêtes qui luttent sur le front I sont en état de grâce. >

II n'est pas douteux que la mort considérée ainsi cesse d'être la mort froide et désolée, pour devenir la c mort idéale des âmes grandes >. « Si vous les voyiez mourir ajoutait l'aumônier, une poignante émotion vous serrerait le cœur. Toujours même spectacle sur la terre nue, un corps étendu il fait un dernier effort, c'est pour échanger son casque de combat contre le béret rouge et approcher de sa bouche an crucifix. Ses lèvres remuent encore sans doute un dernier et imperceptible Viva Espana Puis, un cadavre de plus au milieu des ruines. > Je dois 1 avouer, jamais le béret des requetes ne m'a paru d'un aussi beau rouge que lorsqu'il est taché de ce sang ni jamais aussi sacré que lorsqu'il couvre la tête d'un martyr.

VICTOR MONTSERRAT. t

1 Le racisme 1

et les noirs américains font défirer honteusement la presse nazie

Dans un supplément illustré sur la « question nègre et fi&Vt aux Etats- I/nis », VAngriff se livre îi une violent.] diatribe contre les partisans américains de l'égalité des races, en particulier contre les milieux t'ccléslaslimies. Le journal du parti national-socialiste o?o publier une photo du cardinal PaceUi, accompagnée de.cette légende qui donne li mesure de son abject et odieux ant:- cléricalisme • Dans l'église du Sacre- Cteur à Southbend. dans l'Indiana, le cardinal implore la bénédiction céleste pouf les petits moutons de toutes les race?*, qui ne sont pas encore dans le giron de 1 Eglise dispensatrice de toute télicité, » D'autre part, le journal publie plusieurs illustrations montrant des scènes de lynchage et déclare que « ta loi du 1: neh appliquée à des criminels nègres j est compréhensible en tant qu'exprès- sinn de la volonté de défense raciale des blancs ». II ajoute que si les nègres par- < viennent à obtenir l'égalité des droits > civiques aux Etals-Unis. « ce grand Etat. de caractère germanique sera vivement menacé ».

Un journal se déshonore par de setn- blahles professions de foi.

Caiue générale des retraites de la presse française j La Cniwe générale dea retraite» de la preste françnire précise «>« le d^aiiiine^dt» Aapre», dont M. Léon Baifby rienl de faire don à la l^ociélé, est estimé actuellement i 6 millions, qnc 1rs drnits de transmission de 700 ooo fr. environ proviennent d'un don antérieur de M. li.iilby et que ceïui-ci 3 £ou£crit( eu outre, à la Société §c chargeant des impôt», charges et entretien, un bail annuel de 3o 000 franco.

le souffrais des reins. depuis de nombreutei année» et J'en élais arrivé à ne plus pouvoir rien faire sans en souffrir. Aujourd'fiul. après «voir eu l'idée d'essayer votre Gandol, Je me trouve 1res soulagée et J'en suis al heureuse que Je me fais un plaisir de vous le sjjfnaier. (Mme Leblloi, t Cuise-liMotie.) Arrêtant la surproduction de l'»clde urique le Gandol met fin i tous les cas de rhumatismes 12 rr. 75 pour une cure Toutes Pharmscies.

I Les Petits Chanteurs I de l'école Pasteur

Aux nmateure de musique sacrée, nous signalons avec joie l'apparition d'une nouvelle maîtrise ambulante n lés Petit* Chanteur* de l'école Pasteur de Joinville-Ie-Punt ». Les élèves de cette belle irwtitijticn cul. tivent depuis ['liitHeurs années, et passionnément, la musique religieuse. ll< te décident enfin, dans un eAprit de bitnraissnce, à se transporter lu 011 on le» appelle.

l.c dimanche 20 décembre, ils émerveillaient j une foule de pelerii» massés dan? la gracieuse église des Saints- Vnges, A Saint-Maurice. Leur programme, tous pourrez en juger, n'était pat un programme <!c débutants.

Dans la première partie qui précéda le iermon, figuraient

Lu e'alitique, Vers toi, divin Pire, sur l'air du t'.linral de llai'-mlcl Bencdictus, de Gounod Morale et Homo quidam, grégoriens Ctmtittne à la Vierge, sur une mélodie ancienne.

Au Salut Jesu Rcx admirabilis, de Palestrina Ire Maria, de Vittoria Tu et Pctnis, grégorien Laidai», en faux bourdons, de Per. iiicltol Cinlate finnle Louez le Dieu puis-

sant, île Bach.

Ce fut splendide. La justesse et la pureté des voix, l'intelligence des nuance» daru IV\pre!.«ioii des phrases mime» les, l'observation impeccable de In mesure, tout contribua a émouvoir et L ravir les auditeurs.

A la «ortie, un de nos meilleun critiques musicaux exprimait son admiration dan» les termes les plus flatteurs pour M. Parrot, directeur de l'école Pasteur.

Nous aimeront à recontrer mes Petite Chan. tours dans d'autres sanctuaires.

P. C.

P.-S. L'école Pasiwir est «ituée, 11, rue de Paris, à Joinrille-le-Pont.

T. S. F.

Le» heure* radiophonique» du vendredi 25 déce r.bre 8 h. 36. POSTE PARlSIE.f (313) quelques noél» ecouts.

10 Il. RO.ME (4*1) Messe ebantée retransmise de Florence. BRUXELLES FRANÇAIS (484) cathédrale de Malines: Messe pontificale avec la maîtrise Saint. Homixjcn. Vieux noëls par le- carillon. LYO.x- LA-DOT" a (463) Grand'messe avec la maîtrise de la catnédrale de Dijon. RADIO-NORMANDIE <î»»i Depuis la cathédrale de Rouen Grand'mcsse pontiflcale célébrée par Mgr Petit de Jullcville. 10 h. -15. STUTTGART (SS31 Quatuor en ut disse mineur (B«einoven). RADIOLYON (315j Retransmission depuis la cilbédrale Saint-Jean des choeurs excrutés par la maîtrise de la primatiale, au (•«urs de la messe pontificale de Noél. 10 h. 30. POSTE PAKISlEîi (313) Re.transmUMoQ de la me;sc célébrée à NotreDame de Paris, commentée par le R. Père Rojimm, 0. P.

10 II. 45. BORDEAtTX-I.AFVYETTE <Î79) i:oncert Louise «charpentier: Chanson de printemps (Mendclssohn) Lallente tSchubert).

II faut faire cesser le recrutement

des jeunes Français par les émissaires à la solde du Frente popular »

Le reorutem&nt de volontaires qui «ont expédiés clandeétlnemeat en Espagne pour y combattre, dans les rangs des aoarcho-comrounistes se poursuit dans des conditions qui mettent en cause la responsabilité des autorité* francises.

D'une enquête faite par M. Léon Poncet, de la République du Sud-Est, il résulte que les hommes enrôles dans la région sont concentrés à Villeurbanne, dans la banlieue lyonnaise. Ils sont recrutés à Dijon notamment, où les enrôLements sont signés dans des locaux prêtes par la municipalité que préside il. Jardillier, député-maire et ministre des Il. T. T.

Notre confrère a reçu d'une personnallé qut fréquente les milieux de ia C. G. 1. ces déclarations:

Dénoncer l'ignoble trafic d'homme» qui <e pratique chez nous. On embauche de pauvres typt-s en leur promettant une prime et la « belle aventure ». On le§ dirige ensuite sur Perpignan, où le consulat rouge qui eet nne véritable agence du « Frente populir » eu territoire frauvsis leur donne les papiers, vrai* ou faux, qui leur permettront de franchir la frontière. Quel tort les attend Vous le deviner. Et des nouvelles parvenues de là-tas nous ont renseignes. On les met eu première ligne, avec la fameuse « brigade internationale ». avec les Russes échappas aux bagnes de Sibérie et la lie du monde entier. Ils doivent ne plier à la plus dure discipline. Le moindre recul, la plus légère rouspelauce le» mènent devant les fusil» dea exécuteurs rouges. Ponr beaucoup de ces malheureux, dont la faible Wlo avait été farcie de a bobard» », la « beite avenlur» » s'est terminée tragiquement par une mort inutile et sans gloire,

Ce qui aggrave singulièrement ce trafic, c'»t que certains en tirent des bénéfices hontcux.

En effet, les sergents recruteur» de Madrid qut expédient ica chômeurs français dans les tranchées dites « républicaines » se partagent la prime allouée.

Certains chômeur» enrôlés et qui touchent eu aigiuiit leur engagement la première solde mensuelle de 6 ooo peseta», s'en tant vu retenir 3 ooo pour la Caisse du parti communiste. Le prix du sang

Ignoble quand il s'agil d'homme», ce trafic devient criminel lorsqu'il porte Iur dea mineurs, voire fur des enfants.

Le cas vient de se produire à Vienne (Isère). L'n jeune homme de 16 an» i/a, appartenant à une modeste famille ouvrière, a été enlevé à celle-ci par les vautours rouget. Le père s'eM adressé aux autorités compétentes qui se seraient déclarées impmejantes. Il a, en désespoir de cause, obtenu du prérident du tribunal, une ordonnance autorisant la mise tn arrestation de l'enfant.

Ordonnance platonique, car elle eet pratiquement inexécutable.

N'est-il pmt inadmissible, conclut notre çnnfrère, que l'on ne trouve point, dans notre immense arsenal législatif, !e« textes néces- saire» pour mettre un terme a l'infâme trafic de chair humaine qui s'opère tur la terre de Franre pour le compte de* barbares de Mot- I cou ?

Il est L'rand temps que cessent en territoire français de telles pratiques. IJ ne faut plus que des jeunes hommes enrôlés par les recruteurs rouges soient envoyés à la mort pour le compte des anarchistes et des communistes espagnols.

Pour le 75e anniversaire de la mort

de Pauline Jaricot Le 9 janvier 1862, Pauline-Marie .larloot mourait à Lyon, dans sa maison de Lorette, sur les pentes de Fourvif>re. Il y aura donc,dans quelques Jours, «oixantequinze ans que la fondatrice de la Propagation de la Fol et du Rosaire vivant, est entrée dans son éternité. Depuis sa mort son souvenir a été pieusement conservé, d'abord par quelques âmes fidèles qui ne doutaient pas que l'avenir rlftt lui rendre justice puis le procès de béatification a été entrepris et II suit son cours normal selon les règles fixées par la sagesse de l'Eglise. Pour que la cause ae Pauline-Marie Jaricot aboutisse à la glorification désirée, 11 Importe que la piété populaire s'y Intéresse, que ceux qui sont dans l'épreuve ou la peine sollicitent de la servante de Dieu les Interventions que les autorités romaines pourraient, s'il y a lieu, juger miraculeuses.

Deux églises Lyon s'honorent de posséder les restes de Pauline Jaricot l'église de Saint-Polycarpe qui reçut en 1889 le précieux dépôt de son cœur, et l'église do Saint-N'izier, où son corps a été transféré au mois de février 1935. à la suite de la reconnaissance canonique effectuée pour le procès de béatification. C'est dans ces deux églises, aupri'-s du tombeau du cœur et du corps de Pauline .Taricof. que doivent converger les prières et les pieuses visites qui pourraient aboutir à la manifestation éclatante des desseins de la Providence. C'est donc aussi dans ces deux églises que seront célébrées, le 17 janvier pruchain, des cérémonies solennelles pour demander à Dieu de daigner hâter, si tel est son dessein, la glorification de Pauline Jaricot.

C'est le Conseil central de Lvon de la Propagation de la Foi qui a pris l'Initiative de cette pieuse eommémoralion, dont le programme sera publié prochainement.

CELUI QUI DONNE Ii PRETE A DIEU

100 enfants sont sans catéchisme. Une maison, aeiieléc depuis peu, abrite un Père Lazariste, nommé curé par S. Exe. Mirr Mainieu, évêque d'Aire et de Daz. he% offices religieux et le c»iéc.lilsme se font dans une pièce du presbytère les résul- tats obtenu. sont mairniQques. Mais la po- pulation réclame une êjllse et une «aile paroi^lale file s'adresse en toute con. fiance aux IrctPiirs de In Croix. Adresser ies offrandes i M. le curé d'Hossefror (Undes).

« h. 30. STRASBOURG (340) AUocil-

tlon de S. Esc. MgT Rucu. LUXEMBOURG (1 3045 Lui •, causerie par 1 le R. P. Marcel Blth. « h. 35. REOtO.NAL ANGLAIS (312) Orcbestre Ouverture <ie Rotcmonde (Schubert) Petite suite llJebusïy/ Po~ lonaine (Chopin ).

tt h. 45. RADIO-TOI.LO1SE (359) Cau- serte par le R. P. SclafTei.

12 h. TOL'LOUSE-PYRE.NEES (387! Concert «ymphoDlqne L'italienne ré Alger (Rosfilnt) Ia veuve joyeuse (Leban calllrhoé (CUamlnade). RADIO-PARIS <181 Concert d'orgue {Bach, Daquln. Franck). LYON-LA-DOUA (463) Hécilal d'orgue (Bach, Gulim.im, 'l'Aquin). r* h. 15. MARSEILLE H001 Concert Marche des fiançantes (RubinMeln; Le beau Danube bleu (Strauss) Fleur de Iht (Lecocq).

U h. 30. RADIO-PARIS (1 618) le royaume Intérieur >, causerie par le R. P. Dieux, de l'Oratoire.

U h. 45. Mir.y <3M) ̃ cmnt» de îîo«. t3 h. 15. RADIO-PARJS (1 648) Chanta pour le Jour ae Noël.

13 h. S". LEIPZIG (38Ï) Quintette de fa Truite (Schuhert).

« 6. IS. REGIONAL AXGLAIS (34Î) Chant et piano Raptodie en toi mineur (Branriis)

« h. J>p. RADIO-PARIS (1 648) Mon. Heur Pickwick ait thtélre de* enfant*, de Charles Dickens. 1

13 h. PARIS-P. T. T. (432) Concert Les pelU* rien* (Mozart) Le carnaval

La Chambre" a voté l'article premier de la loi d'amnistie

Séance Jf mardi après-midi La séance est ouverte à 15 heures par M. Herriot.

H. Louis Marin défend un amendement tondant à enlever le bén'flee de l'amnistie, aux coalitions de fonctionnaires déjà amnistiées par la lot du 11 août il'36, aux délits de violations de domicile, Je bris de clôtures, de vagabondage et d'avortement.

Une telle mesure de clémence, dit-il, est vraiment inopportune et elle va contre la paix sociale à l'heure actuelle. (Ajppl. à droite et au centre.)

11 est d'ailleurs battu par la coalition du gouvernement, de la Commission et de la majorité par 3G8 voix contre 225. Un amendement de « Parmentier sur le délit de coalition de fonctionnaires subit ensuite le même sort.

M. Quenette insiste pour une répression plus sévère des violations de domicile. Le Sénat vient de voter une loi en ce sens et en a étendu les effets aux occupations d'usines.

Au nom de l'amnistie, la majorité repousse l'amendement par 372 voix contre 220.

M. François Martin propose alors de comprendre dans l'amnistie la provocation aux crimes ou délits réprimés par l'article 23 de la loi sur la presse de 18SI. Il fait remarquer que, le matin, la Chambre a amnistié les crimes ou délits en question n'est-il pas logique d'user d'une même clémence pour la provocation à ces crimes ou délits ? Aprf>s diverse» interventions cette proposition est repoussée par 370 voix x contre 78.

Une belle intervention de M. Burgeot

en faveur de la famille

Et voici îi la tribune M. Burgeot (Fédération républicaine), qui, au sein de la Ligue de défense des familles nombreuse», comme à la Commtasion de la famille au Parlement, se dévoue pour Uéfetulre les intérêts de la famille f rauçaise.

Il présente aujourd'hui un amendement qui a pour but d'exclure, du bénéfice de larnnist» les délinquants, même primaires, de l'avortement. Une loi d'amnistie, dit-il, ne saurait effacer de tels délits sous peine de mettre en danger les Intérêts vitaux du pays.

L'avortement, ajoute M. Burgeot, est une des causes les plus graves de la dénatalité qui met la France en danger de mort.

L'amnistie de tels délit» ne serait-elle pas une mesure immorale et antiso- ciale 1

Et l'orateur montre les ravages de» tristes pratiques de l'avortement dans notre pays et les dangers qu'elles cons- tituent pour la santé des populations fé- minines.

Il cite l'exemple de pays étranger.». L'Italie. l'Allemagne et la Russie môme, revenue d'une de ses plus lamentables erreurs, ont pris des mesures très sévères contre l'avortement.

La France, dont la dénatalité devient de jour en jour un problème plus angoissant, ne va-t-e!le pas agir en ce sens ? 4

Le député de Lyon Insiste auprès du Sarde des Sceaux pour que la répression de l'avortement soit plus sévère II lui demande aussi de lutter contre la propagande anticonceptionnelle, notamment « en faisant disparaître des devantures des librairie et des kiosques à journaux les brochures et publications licencieuses ainsi que certains Journaux policiers qui pervertissent l'àme des enfants ».

En terminant son intervention, M. Burgeot lance ce bel appel aux pères et aux mères de famille

Je m'adresse aux parents de France, dit-il. jour les adjurer de veiller sur 1 âme de leurs enfants et leur dire que le respect de nos traditions séculaires et surtout de notre morale chrétienne peut seul, sans détriment des mesures d'ordre matériel dont je viens de parler, maintenir au cœur de nos fils, le sens du devoir et du sacrifice, et su cœur de nos filles le sens de la malernite qui feront notre grande et, chère patrie, belle et forte.

Les vifs applaudissements de la droite et du centre saluent ces noble* paroles.

M. Sérol ne se déclare pas insensible aux considérations élevées de l'orateur, mais il insiste pour que l'assemblée fasse un geste de clémence et de générosité ». é-

M. hery, communiste rejette toutes len responsabilités sur le régime actuel dans lequel la femme est une victime le la misère ». En Russie, évidemment, les femmes connaissent un sort bien meilleur. ·

~LULES i 1 ri LAXATIVES. LIEUSES

de* animaux (Saint-Saêos! .Va ml-re VOye (Ravel). LEIPZIG <»««) Concert: Prctude d'Uanset et Oreiel fHumperrllrirto) Acg noces de Flyaro (Mozart) llnuemnntle (Scbubm). MUS1CH '40S): concert Prélude d'AKIa <Verril; fidflio

(Beethoven).; Qtjiron (Webcr, Tannhau-

scr (Wtg-ner). ObCron iwpber@, 15 h. 15. NATIONAL ANGLAIS (i iW) Conœrt La chauve-souris (Strauss) largo (Haendel) Aie Maria (êenubert) JXapsodic hongroise (Liszl).

h. RK.\NES Î2881 Concert Première tymphonie <Bec!boven) Boléro (Ravel) Sérénade (Wldor, La .\avar- raise (Masseneî). STRASBOURG r349) Concert de Noël Œuvres de Corelli. BRCXELLE.» FRANÇAIS (484) Musique de chambre Cinquième concert (Rameau) Trio en ut ït'icrTu».

17 h. BRUXELLES FRANÇAIS (484) Préludes, pastorales, vieux noeis ponr harpe. Les trois mettes basse», h'Wphr.Due Daudet.

17 h. 30. RADIO-PARIS (I 64S) Copcert symprionlque Prière et menuet pothiqur iHoellrnann) Pastorale tFaur?) Prélude ifiïchy. PARIS-P. T. T. '432; Le Btlrac.V de Théophile, par le groupe des Tbéoplilllen» de la porbonne.

18 h. RADIO-NORMANDIE (269) Concen de carillon depuis la i-3tbéilr;ile de Rou<"n vi»nx norlu et noêls populaires

RADIO-LYON (il.) Mu*!<lUe Cla«fi-

que Le» i-qui),ée* de Tlll l'espiègle (Strauss) fi damuntUm de Fatiit (Bfr1IOI). Sri««E nriMANDB iu3> Le grillon du foyer, de Ulcken».

M. Louis Marin estime. lui, qu'il faut avant tout établir l'égalité de salaire «îtne l'homme et la femme.

Or, dit-il, les accords Matignon oot maintenu cette inègalité.

M. François Martin répond à l'orateur communiste en citant une phr«M de Karl Marx contre les tradition», la morale. et la religion.

Malgré vos déclarations actuelle*, lance-t-ii aux rouges, vous continuel S ètre les ennemis de la famille, de la patrie, de la morale et de la religion <Vifs appl. à droite.)

M. Parmeatier trouve dans les déclarations de M. Gide, rentrant de Ru»sie, des phrases montrant qu'au paradis soviétique, les femmes sont aetreintes aux travaux les plus pénibles. On vote et la Chambre repouMe l'amendement de M. Burgeot par 380 voix contre 150.

Après une éloquente Intervention de M. François Martin un amendement exrluant <tes mourra Amnl»tiantei les bourreaux d'enfants est adopté à l'unanimité,

Est également adopté un texte de M. Burtin concernant les faits visés par l'artirle 319 du Code pénal lorsque 1* virtime est un enfant.

M. Françoii Martin, voulant ensuite faire exclure les banqueroutiers simples, est battu par 3&4 voix contre 108. M. Xavier Vallat Insiste pour que ne soient pas amnistiées les atteintes à la liberté du travail, mais la Chambre, par 387 voix contre 180, écarte sa proposition. D'autres propositions sont ensuite repoussées d'une même façon la majorité n'acceptant pas les suggestions de la minorité, notamment en faveur des bouilleurs de urus.

Après diverses intervention», l'article premier du projet de loi d'amnistie est adopté.

Prochaine séance, mercredi aolr, à 21 heures.

A l'instruction Le juge d'instruction a examiné les documents saisis chez Suzanne Under et Rosenfeld

M. de Moissac, juge d'instruction charge de l'affaire Linder-Rosenfeld, a examiné, mardi après-midi, les quelque 200 documents saisis boulevard Esoelmans, au domicile particulier de la fonctionnaire du ministère des Affaires étrangères. Raymond, avocat de Mlle Kinder. assistait à cette opération.

Pour connaître exactement la valeur de ces documents, M. de Moissac avait convoqué des fonctionnaires du Quai d'Orsay, notamment M. Renon de la Bcdumc, sous-directeur des relations commerciales et ministre plénlpotentiaire.

Le magistrat a examiné également, en présence de M. Rosenfeld, qui était assisté de son avocat, M* Jacques Mourlcr, les documents qui avaient été saisis au palace habité par l'homme d'affaires, avenue Kléber, et à son bureau, avenue Carnot.

M. Blum chez le» journalistes anglo-américains

M. Léon Blum a assisté, mercredi, au déjeuner de la presse anglo-américaine. Le président du Conseil a prononce une courte allocution.

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piano en mi armai majeur

19 û. av. SUISSE ALEMANIQUE (S40) Concert Concerto grosso en sol majeur (Hï'ndcl) Symphonie Lfnz (Mozart) HEOIONAL ANGLAIS (34îj ̃ OrebeMre symphoniqiie Uten»ei et Cretet (Humperdlnck; Symphonie en ml mineur (Dvorak).

19 h. 30. RADIO-CÛTE D'AZUR (240) La joie cle Xoil », causerie par M. l'abbé Glrautt.

Î0 U. BRUXELLES FRANÇAIS (484) Orchestre sympboniqne Rédemption (Franck); Choral iBacht; Cantate (PlerncM. S0 a. 30. TAniS-P. T. T (43i) Tbeatit Le Noël mr la plare on Les enfance* de Jénue, pièce d'Henri Ghéon, avec la Comédie-Française.

20 h. 40. RADIO-PARIS (I 8ir, SOW» de ballets Coppelia 'Delibej) Promenade dont Rome (Rouîsïhu).

21 TOI.R EIFFEL <*8«t ,'b chambre: Doliy {raurCi; Xoe1

Ma mère l'O<,e (RnvcIV P.- n MANDIE <?69) No<Hs de lout les part, 21 h. 20. NATIONAL ANULAIS (1 500) J Concerto de Kofi, dp Cortlli.


FAITS DIVERS

Bulletin de l'Office national météorologique

Evolution probable de la iituitlon ]astu'au 24 décembre, à U beures. Un pertiirbatloni circulent à de Hautes latitudes sur la face JNord des hautes pres»lons d'Europe. La partie méridionale de l'une d'eues a touche cependant faiblement la moltte Nord de la t rance au cour» de la nuit dernière. Elle Intéresse encore ce matin le nord-est du pays, qu'elle quittera aujourd'hui. t.e retour à des venu continentaux de secteur f*ord-t:n sera accompagné d'une baisse de température, sauf dans les r^tytoiiii .Nord.

hn conséquence

Etat du ciel dans le quart Sud-R?t, peu nuapeux. Ailleurs, temps très brumeux surtout le matin belles éilalrcies l'apresmidi.

Vent régions f>'ord, >ord-0upst modère tournant à Ouest, Quart Sud-Est, .Nord aaaei fort, fort dans la vallée du Khone et lur le poire du Lion. Ailleurs, secteur Kord-Est modéré.

Température réglons Nord, sensiblement staUomialre. Ailleurs, en bat;se de 1 a 5 degrés.

Hég-lon parisienne

Préviilona pour la îolrée du 23 et la nuit du 23 au 2d décembre. 'temps clair devenant brumeux a la fln de la nuit. Vent faible du secteur Nord. Température en baisse de 3 a » degréa avec gelée mati- nale,

PrévUloni pour la journée du M. Très brumeuï le matin, belles êclalrc.lw l'aprèimidi. Vent faible de secteur Nord-ouest. Température en baisse de 3 a 5 degrés sur celle de la veille.

Jeudi 24 décembre, 359« jour de l'année. Durée du Jour 9 h. 29.

Soîetl. Lev. 7 h. 4i. Couch. t5 h. 56. i,un,, Lev. 12 h. 47. Coucli. 3 h. 18. Jour de la lune.

«

A PARS S 1

Une série de cambriolages S

dans le XVII' arrondissement les cambrioleurs il s'agit vraisemblablement dune bande organisée. ont visité dans la nuit de mardi toute une série d apparternenlti dans le XV 11* arrondissement.

Au 2U1, rue de Courcelles, l'appartenent de M. Joseph Atessian a été mis t sac par les malfaiteurs. Le butin conitete en bijoux, divers. Au :e, rue Jotrffroy, dps lnjtmx ont également eie votés" chez M. Paud Vérieux, ainsi que ehez Mlle Jeanne Marrât, 27, rue de la Terras*». D'autre part, chez Mme Germaine Delatond, Tî, rue de Prony, les malfaiteurs ont emporté une somme de E000 francs en espèces.

DANS LES DÉPARTEMENTS Inculpé d'exercice illégal

de la médecine

Aisne. M. Delassault, juge d'Instruction à Saint-Quentin. vient d'inculper U'exerciçe illégal de la médecine M. Hene Hecker. qui, dépourvu de tout diplôme et paré du titre de docteur en medetine, exerçait depuis dix-huit ans à

(̃lavy-le-.MarlOl.

Convoqué au Parquet à la suite d'une dénonciation anonyme. M. Hecker prétendit avuir fait ses études à la Faculté de Strasbourg. Au début de la guerre, poursuivit-il, « j'étais caporal. quand ta faculté fut donnée aux étudiants en in'-deoine titulaires de six, puis de quatre inscriptions, de prétendre aux galons de médecin auxiliaire.

Je suis arrivé à Paris, et on a bien voulu me prendre comme médecin auxiliaire. A la fin de la guerre, j'étais même à In tAte d'un important service ». Des recherches furent effectuées fi Strasbourg, mais nuile trace de son passage en cotte ville ne fut trouve, ni au lycée Kléber ni à la Faculté.

Mieux encore, M. Hecker ne put faire connaître le nom de l'éditeur de sa thèse.

Devant cette carence totale, le juge d'instruction a Inculpé le faux médecin. l/affalre a causé une grosse émotion dans toute la région, où M. Hecker était fort connu.

Accident mortel

HMne. Mardi après-midi. un jeune homme demeurant à Lyon. avenue JeanJaures, expliquait à sa fiancée, Mlle Clétnence Ilari, 25 ans, le maniement d'un fusil de chasse. Soudain une détonation retentit, et la charge atteignit la jeune fille qui, grièvement blessée, fut conduite à l'hôpital Edouard-Herriot, elle ne tarda pas à rendre le dernier soupir.

Le commissaire de police du quartier a ouvert une cnquôto.

Arrestation d'un escroc.

Gironde. Le nommé Pierre Laquerye, 28 ans, demeurant à Bordeaux, avait trouvé un moyen relativement facile &: gagner de l'argent. 11 allait trouver de:! négociants de la ville, et se disant déléguti au ministère des Financs à la dirVotion des contributions directes, il se faisait tort de réduire leurs impôts de 20 à 30 pour 100, moyennant évidemment « une petite commission ».

Rencontré par hasard chez un négo-^ ciant par un véritable employé des contributions, il fut signalé à la police ev arrêté mardi après-midi. U n'avoue pour l'instant que 1 500 francs d'escroqueries. M. Preuilh, chef de la Sûreté, poursuit l'enfnnMe.

et de trois jeunes chenapans La gendarmerie de Blanqtiefort (Gironde) vient d'arrêter trois jeunes chenapans %« de 12 à 14 ans qui, à la sortie de l'école, avaient cambriolé la 1 villa du D' Feytau, au Tallan, où ils t'étaient introduits en brisant une vitre. Ayant touillé consciencieusement tous

FEUILLETON DU 24 DÉCEMBRE 1936 15

La meilleure de l'équipe

Au silence du matin, avait, depuis longtemps. succédé le grondement des mille torrents libérés par le soleil leurs grosses voix bourdonnaient ccnlinùment, mais, par instant?, elles s'enflaient. c'était un fracas de tonnerre qup l'éloicnemoiU apaisait. Au Monlenver*. les huit jeunes gens décidèrent d'un commun accord de s'arrfter pour déjeuner. Ils étaient en route depuis déjà près de six heures et tous sentaient le besoin d'une sérieuse réfection- La terrasse, au pied de l'hôtel, leur offrait une vue splendide Réfugiés à l'une ries extrémités de ce magnitlque belvédère, H* s'isolèrent instinctivement des trop nombreux voyageurs, à leur gré tout au moins, que le chemin de fer déverse maintenant. à plusieurs heures du jour, au somme! (le ce qui. autrefois, fut « le ter-

rible Muni envers ».

Eh bien s'exclama Etienne s'adres«ant à Jane Bes.«p. qu'en pen«ez-voiis i C'est très bien, répondit celle-ci un bon pas, une allure fram-he, une avance régulière, pour des débutants, réellement, ça n'p.«l paf mal.

tes imçtiblcs de l'appartement, les trois I in-écoces. bandits tirent. une copieuse fe collation de gâteaux et de chocolat. Puis ils purent s'enfuir sans être inquiétés, en emportant la magnéto d'une motocyclette cju'ils démontèrent.

Au cours de leur interrogatoire, 1rs trois enfants montrèrent une audace étonnante, niant les faits avec cynisme, et ce n'est qu'après plusieurs heures d'efforts que l'adjudant de gendarmerie réussit à obtenir leurs aveux.

L'incendiaire qui, par deux fois, mit le feu à l'Hôtel de Ville de Beaune est arrêté

CjMe-<l'(jr. Poursuivant ieur enquête relative à l'incendie qui, le H décembre, prit dans les combles de l'Hôtel de Ville de Beaune, la gendarmerie vient d'arréter tin jeune homme de 16 ans. nommé Jean-Marie Périn. employé comme manœuvre au service de la ville et demeurant à Beaune.

Interrogé. Périn a avoué être non seulement l'auteur de l'incendie du 21 dé- cembre, mais aussi de celui qui, le 9 décembre dernier, fit plus de 400000 fr. de dégât».

Grièvement blessé par son locataire, à qui il réclamait l'arriéré de ses loyers

Loire. A Chanzelles-sur-Lyon, depuis plus d'un an, M. Claude-Antoine Bruyère, 33 ans, ouvrier chapelier en chômage, père de cinq enfants, habitait un logement de deux pièces, au lieudit La Croix-Poulet », chez son homonyme, M. Claudius Bruyère, 48 ans. La bonne harmonie ne régnait pas touours entre les deux hommes. En effet, le chômeur arguait de sa situation pour ne pas payer son loyer. A plus d'une reprise les gendarmes durent intervenir. Mardi après-midi. M. Claudius Bruyère ayant aperçu son locataire dans ea cuisine, s'approcha pour lui réclamer l'arriéré de ses loyers.

Comme le propriétaire insistait, ClaudeAntoine Bruyère sortit son revolver en disant

Si tu Insistes, c'est avec celui-là que je te payerai.

Le propriétaire ayant répondu qu'il avait, lui aussi, un fusil chargé, ClaudeAntoine Bruyère, à 2 mètres de distance, tira quatre balles de son revolver. Le propriétaire, le poumon droit traversé par une balle, s'abattit devant le portail de la ferme et dut être transporté dans un état grave à l'hôpital de Saint-Etienne. Son fils, qui s'était emparé du fusil paternel, déchargea l'arme à travers la porte du logement du locataire récalcitrant qui. son coup accompli, s'était prudeirfment caché dans sa culsine et ne sortit que lorsque les gendarmes, alertés, le sommèrent de se rendre.

L'application du plan de quatre ans en Allemagne n'a pas que des buts économiques La délivrance des passeports aux Alemaods mobilisables

est soumise aux autorités militaires On mande de Berlin que les restrictions imposées par la situation des devises aux Allemands désireux de se rendre à l'étranger viennent d'être aggravées par des prescriptions dictées par des considérations militaires.

En effet, par décision de M. Frick, ministre de l'Intérieur du Heich, aucun Allemand soumis à des obligations militaires lie pourra obtenir de passeport pour l'étranger sans l'autorisaticn préalable des autorités militaires de sa région. Cette mesure s'applique aux Allemands de 18 à 45 ans révolus et, en Prusse orientale, à ceux âgés de 18 à 55 ans. Pour les jeunes gens non encore astreints à des obligations militaires, les prescriptions entreront en vigueur à partir du 1" janvier de l'année ou Ils accompliront leur 18* année. En aucun ca» on n'établira pour les jeunes gens de» passeports valables après le 31 décembre de l'année où Ils auront 17 ans révolus. Dans les milieux étrangers de Berlin, on rapproche cette nouvelle décision des récente* mesures préparait la mobilisation civile du paya et du renforcement des garnisons dans certaines régions du Reiclï.

Les nouvelles restrictions, dans leur caractère militaire, permettent de supposer que le nombre des désertions a (îù augmenter dans des proportions suffisantes pour obliger le commandement Inilitalre à contrôler lui-même les départs pour l'étranger des Allemands susceptibles de porter les armes Toutefois, venant à la veille de No?l. la nouvelle décision du ministre de l'intérieur a provoqué dans la population une impression de maJaise. Et les Allemands ne manquent pas de rapprocher cette mesure des récentes restrictions qui rétablisspnt, en fait, la carte de beurre et de graisse comme pendant là guerre.

Le rendement des impôts Les recouvrements opérés pendant le mois de novembre 1836 au titre du budget frénérai se sont élevés i la somme jrlobale de 3 437 597 i'00 francs. Dans ce total, les ressources exceptionnelles, les recette? d'ordre et produits divers entrent pout 270 1$$ 200 francs dont 3 310 000 francs pou1- la contribution extraordinaire sur les Dénonces de guerre.

I Les receltes normales et permanente! ont donc atteint 3 187 su 900 franc».

Je pense comme voug, dit Etienne. Nous en ferons quelque chose.

Son regard joyeux se posa sur les novices rayonnants sous la louange. L'étudiant ne possédait plus ce nez curieusement écaillé qu'il avait trois semaines plus tôt cet appendice, toutefois. n'avait pu rattraper l'avance prise par te reste du visage cuit et recuit par le soleil il tranchait encore en rose dans les bronzes qui l'environnaient. Ça n'était pas joli, joli. Mais cette amusante disgrâce semblait être à Pétudiant si parfaitement indifférente. qu'elle accroissait la sympathie que l'on avait, dès l'abord, pour ce'garijon cordial et simple.

Jane Besse, à l'encontre d'Etienne Betschère. était gâtée par le soleil qui lui avait patiné un teint tellement mordoré et bien propre à mettre en valeur ses traits purs, nettement dessinés.

C'est dur, ce que nous avons fait ? interrogea Max d'Ozères

Sa question resta sans réponse. Son frère Alain appuya

J'ai craint le vertige un moment, c'était sous l'éboulis de roches, vous savez, co! énorme amas de rochers qui sont comme suspendus dans l'air et si proches qu'ils masquent la falaise le ciel en haut à trois cents pieds, la vallée, et nous seuls, petites taches vivantes, au sein de cette immensité.

Il s'arrêta, un peu confus de son emphase juvénile. Etienne allumait placidement sa pipe de racine de bruyère. Jane Besse le regardait en souriant. Ce sourire

l'exaspéra.

Je pense que nous pourrons bientôt aborder les grandes ascensions.

L'UNION LITTÉRAIRE

Au cours d'une récente cérémonie, Mme Albert Lebrun, présidente d'honneur de l'Union littéraire, a reçu le diplôme décerné par l'Institut de France à l'Association. De gauche à droite MM. ANDRÉ TaTTEGRAIN, président de l'Union littéraire ANDRÉ DE FOUQL'IÈRES, Mme ALBERT LEBRUN et M. MAURICE .DonnaY, de l'Académie française.

L'union littéraire que préside M. Tategrain et à la fondation de laquelle demeurent attachés les noms de Louis Barthou. de Raymond Poinearé et du maréchal Lyautey réunit l'élite intellectuelle et a pour but de grouper autour d'elle les gens de lettres, artistes, journalistes, en élargissant ainsi le cercle de leurs relations et de leurs connaissances,

Au cours d'une conférence organisée

JUSTICE «

LES jnjlES DE VERSAILLES ONT ACQUITTE M0NB01SSE

L'affaire Monbolsse. ainsi que nous l'avons annonce dans nos dernifires éditions d'hier s'est terminée, aux assises de Seine-et-Otse, à Versailles, par t'acquittement de l'Inculpe.

M. Balmsry. procureur de la République, aui+s avoir rendu liommage à la mémoire de l'adjudant chef Tavenilsr, tombé en service commande, a prononcé un réquisitoire modéré tout en soutenant que la légitima défense n'était paâ assez caractérisée pour autoriser Monholsse i lancer sa voiture a vivo silure dans la foule. Le procureur a demandé un verdict mesuré, humain, Juste, mais ferme.

Après lui, MM«« Masslcault et Wagner. avocats à la Cour, ont présente la défense de l'accusé et dépeint leur client comme te malheureux agent d'une fatalité aveugle, M' Wagner s'est également élevé contre l'Inexistence du service d'ordre. ce soir-là, aux abords du lieu de la réunion.

Apres une courte délibération, if Jury a rapporté un verdict négatif sur les questions posées.

En conséquence, Henri Monbolsse est acquitté.

Après l'énonré du verdict d'acquittement, la Cour a délibéré sur l<-s conclusions de la partie civile représentée par M* PaulBnncour et par Lapie, député de >'ancy, et a accordé à Mme veuve Tavernler, femme de l'adjudant qui fut tué. la somme de 151)000 francs 4 titre de dommages-Intérêts et au 000 francs A chacun de ses deux enfants.

GABRIEL S0CLAT COMPARAITRA DEVANT LES ASSISES DE LA COTE D'OR (DIJON) T.s Cour de raMatlsn a d&lgnA la Cour d'assise* de la Côte-d'Or pour Juyer 1

Sur nos réseaux CHEMIN DE FER DU ^ORD

A l'occasion des rétea de Noël, les billets directs de On de semaine délivrés île l'arts-.Nord pour Bruxelles pourront être utilisés à l'aller à partir du Jeudi -M jusqu'au dimanche 27 décembre 1036 Inclus, Ils seront valables au retour à partir du dimanche 27 jusqu'au train quittant Bruxelles à 0 h. 51. (tans la nuit du lundI :18 au mardi 29 décembre.

Les voyageurs partant le Jeudi 91 auront la faculté d'emprunter le train-radio, quit- 1 tant Paris-Nord à 19 h. 15.

Le mont Blanc ? questionna Jane. Non, dit l'autre, qui comprit qu'on se moquait, mais pourquoi pas les aiguilles du Dru, par exemple.

Vous êtes fou, bondit Etienne, que cette jeune outrecuidance avait uni par I agacer. jjjj

Fou, pourquoi ? expliquez-vous, ques-

tionna Alain d'Ozères, déjà rouge d%di- ̃

giiation. i** i-l'

Mais parce que, "jiion pauvre ami, entre les aiguilles du Dru, du (jlrand ou 'lu Petit, c'est tout comme, et *ce que venons de faire, il y a plqâ de différ qu'entre le jour èt la rniii et ta lune

soleil, et si vous oe^Je^aisissez pa^j. ̃

que, c'est que. *'•' ̃«̃R- i

Etienne Herscher s*iShpêia«; ir^fcBptM,

Etienne bru~al. 11 S"â. lteaJ.¡-

un mot brutal. Il secoua' 'placiderjiept 'sa

pipe et reprit, déjà calmé C'est bon, parlons d'autre chose. l' Alain d'Ozères n'insista pas. Il avait|Jni pnr comprendre art'fl venait d'être pfui- I cule. I! eut le bon\éns de se taire. Alice Verrage s'essayait à repérer les têtes des colosse. voisins.. Etierme, très 1 au courant, lui désignait les Jara$ses, les aiguilles du Géant, du Dru, celles-là dont venait de parler Alain.

L'aiguille Verte derrière le Dru, l'aiguille du Moine. l'aiguille à Rochard. puis le? aiguilles Rouges, le Brévent, la Tour Salhères. les Charmoz.

Au Sud-Est, sous le Mont envers, la mer j île Glac*> s'étendait, dominée par les géants encapuchonnés de neige elle était irréelle 1 et fantastique, une immense chose étincetante, foudroyée par le soteil. 1

C'est elle, expliquait Etienne, que nous l

par rAssociat'lbn, M. Maurice "Donnay, membre de l'Académie française et membre du Comité de ri'nion littéraire, a fait une conférence sur le sujet sutvant « Le rire, le comique et l'esprit •. Une prochaine conférence aura lieu par le R. P. de lirangeneuvv», de la Compagnie de Jésus, procureur de-la Mission du Maduvc. au cours de laquelle paraîtra le film du P. Lhande L'Inde sacrée.

nouveau Gabriel Soclay, dont le pourvoi contre l'arrêt de mort. qui l'avait frappé fut admij, on le =iit, par la Cour suprême.

AU COURS D'tTNE ROJDE NOCTURNE, DEUX POMPIERS AVAIENT DEVALISE LA CAVE DU MAIRE DE ROUEN. L'adjudant (tes pompiers Thomas et le sapeur Lo-t>évbt avaient, au cours d'une ronde nocturne,' cambriolé la rave dn maire de Rouen, qu Ijà volèrent du champagne et du porto.

Ils comparaissaient maiMi devant le tribunal correctionnel de Houen, qui a tenu compte de la beUe conduite pendant la guerre de Kadjudant Ttjomas, [tUiiieairs fois cité, blessé et évadé, ainsi que des charges de faotllle du sapeur Lo-Iiévot. L'adjudant a été condamné A six mots de prison avec sursis et 100 francs d'amende le «apeur a été condamné à quatre mois de prison avec sursis et 50 fr. d'amende.

Suppression des cérémonies officielles du 1" janvier en Italie On annonce officiellement de Rome que le» réceptions habituelles pour la présentation des vœux du nouvel an au souverain <tei la part des autorités et du corps diplomatique n'auront pas lieu. On se souvient que l'année dernière ces réceptions avaient déjà été supprimées h cause des sanctions.

Bien que rien ne soit prévu poup 'l'avenir, on pensé que l'abolition dps cprémonies du 1" janvier sera définitive, l'année politique fascisie commençant le 28 O'tobtKe. Celte olte s«ule serait désormais célébrée.

mKm{&m

traverserons lantôt. il nous faudra quarante quarante-cinq minutes.

Et te canon, lança Jane.

Le canon, si vous voulez, répliqua Etienne en riant, bien que.

Mais le regard éloquent de Jane, désignant les jeunes de la bande, décida iustantanément l'étudiant.

Va pour le canon, dil-il avec bonne humeur, mais alors, un quart d'heure de plus, et._

Le canon ? interrompit Jacqueline

̃M'plexe.

Oui, un eoup de canon que l'on tire pavillon, moyennant une somme minime qui permet de juger de f'écho vraiment

lormidabler

Un peu ày l'écart, Luc Balavoine et Miehelle Dense s'absorbaient devant la table d'orientation érigée par le Club

.Alpin.

L'annonce du déjeuner interrompit recherches et conversations.

Silencieux, ce déjeuner, au début surtout, empressés qu'étaient maintenant les estomacs de se satisfaire promptement. Au dessert seulement. Etienne, tirant un calepin de sa. poche, indiqua brièvement l'horaire du chemin qui restait à parcourir. Jusqu'à i heures, temps libre, déclarat-il. affectant de traiter ses jeunes camarsdes ainsi qu'une bande d'écoliers, mais, à 4 heure*, branle-bas de combat. Si le soleil avait la pudeur de se voiler tantôt la face, je pense que nous ferions bien de partir une demi-heure plus tôt, mais j'ai l'intime conviction que ce brigand n'en fera rien, ajouta-t-il, essuyant les gouttes de sueur qui perlaient encore à son front.

Tirages financiers CREDIT FOKCIER DE FRANCE Obligation» communale» 3,60 1892 178* Tirage. décentbre tâï6 Le numéro is" 222 rama too 000 francs. Le numéro 44 wj6 yagut au OOu franc*. Le numéro 87 7*3 gagne lOûuU francs. Le numéro 33? 331 g««ue' lu 0U0' francs.; Les 4 numéros suivants sont remboursés utucua par., à oou Iraaea

VU*l 1 4M Ù6S- 163 8*5 346 S42

Les 30 autres uumerus «uivaiiis sont

rembourses enarun par 1 000 franco IU.411 34 «40 su 343 60 68? 61676 68.12J S.J260 107 518 12:2 921 fit 737 t SW 570 1«5 774 1711264 1V5 9*9 204 570 ÏU6 7iâ 2â8 i»l Ï3U 61g î»7 339 27* 733 otuSl» 35142? 3W 8sl 407 382 415 661 417 IS4 4iO »48 441428 4W74O 466 ÏU3 Obligationi loncièrei 2,80 </é 1895 167" Tirage. 2i décciubre 1»36 Le numéro 60 725 *a|fne 100 000 fraucs. Le numéro 69 011 gagne Si uuO francs. Le numéro 133 604 gagae 1» 000 francs. Les 3 numéros suivants soat remboursés chacun par 5 Ouù francs

62 64$ 248 488 490 153

Les 50 sulres numéros suivants sont rembourses chacun par l 000 francs H t64 31 êUi 31 908 57 742 73 964 75 069 86 896 87 944 97 201 1 GO 874 104592 105 111 109071 U6899 128 111 U0 225 14U 320 1 i4 ièi 146 644 165 325 187 192 J04 656 il 1234 221341 221440 236471 1 247 273 249 396 257 867 271198 ïSSuOl 1 2S5 i»8 293 723 3U1 407 307 0«iJ 337 475 3É7SÇ7 3J0 372 369 317 377 977 7 384 660 387 534 409 255 410 392 421 469 423619 li 444 765 47 1 517 482 599 488 908 Obligations communale» 3 1912 269« Tirage. 22 décembre 1936

Le numéro 1788 912 gagne 100 000 francs. Le numéro 987 702 ifag-ne 10 000 francs. Les 12 numéros suivants sont rembourse? chacun par 1 000 frams

306 356 531615 à 796 962 1 031 203 1 259 523 1 280 717 i 338 495 1 633 483 1833 411 1875 691 1894 692 1961022 Les 100 numéros suivants sont remboursés chacun par 500 franco

509 11 377 31 90î 37 9J5 57 813 106149 130 975 133 7i2 134 433 160 013 215 068 232 520 242 154 25106» 251158 ÎOTOsi à 3.W5VI1 313 23» 31» 181 330 82.1 356 160 362 082 373 9t7 403 765 463 07H 466 5i3 4?t75S 513 SU 4 M3 1M> 534 527 536 742 57f(i;3 584 042 612 596 618 42S 63Ù0M M7 2)1 646 953 649 4Ô3 667 7 IJ 706 5dS 731 ?jj 738 727 740 705 7P0 301 82S 050 «2 122 996 628 1 004 067 1 037 Ï47 1 048 965 1 078 354 1 079 973 1 OS* 679 1 115 1*1 1 127 859 1 159 285 1 (94 725 1 S33 5o6 1 242 701 12WS17 1874 616 1276 «9 1 TSM 471 1 «5 39S 1301274 136»*2» 1362815 1374CW 1 392 204 1 3OT 482 1 4OÎ «0 1 485 3s>5 1 534 S05 1 538 6Oi 1 I 5*8 MS J 573 41» 1 503 993 1 604 7S3 1 «W 9SS 1627 768 1644 9J5 1 618 5S0 1 5S8 370 1662 7CI f idl i38 f 893 979 152 < 795 ?10003~3 1 8Ï4 015 1 SOT 636 1 874'Ï63 1 91» 177 1 923 077 1 921 4M 1 941 822 1 t>Sl S35 1 (*2 638 1 965513 Obligations communal»! 3 1906. il!1 tirage U déoamhre 4M»

14 numéro («2 839 gagne 20OOOO..rranrï. ba -niinxtro 1005 426 irapie 45 000 rranrs. Les 8 numéros suivant» sont remboursés ctiacun par 5 000 francs

:14?64 179 484 217*52 360 361 388 631 7% 813 q 7135 043 1100 42*

Les 100 numéros suivants Bont remboursés chacun par 1 000 francs

6?10 18 927 4O8Ï4 41 0«t 45 531 65 004 7*295 82 351 83 771 1 86 587 H12M 117Î45 162 020 169 600 190 347 207 063 213 704 922 407 228 509 22S 727 241204 267 283 072899 302 210 302892 310 a/0 310 389 312 995 314 8*9 349 S27 352 558 360 166 363 938 379 035 387 047 «90 4*5 413 231 438 736 461171 463<<94 467 152 46S341 473 752 490 327 490 481 533 449 5S4 Î33 534 761 537 479 553 259 556 033 577 103 5S5 938 -612 713 63« 990 674 417 497 658 703 038 710 904 721 8S8 745 «i 1 773 733 775 620 425 792 738 796 643 802 162 809 635 810 6t4 826 060 870 OjO 89S576 f»X> 377 902 307 P03 133 916 702 923 384 9Ï8 767 972 386 1 ON 763 1 010 545 1 012 5)25 1 045 349 1 0i9 358 1 OS* 21 l 1060 816 1070 542 1 085 553 109Î315 1095 581 1112 362 1113 795 1 US 811 1134 659 1143 716 t 144 474 1 14*891 1 162 763 1 182 898 1 18? 576

̃ m m <

M. Matler, juge d'instruction à Slrubourg (Bas-Bhin,1, charge de !'afJ»ire des inci- rlcnls survenus au cour! df« inanifectation» de l'Union paywmne, vendredi dernier, a décidé, i.unii maûo~ U mjae. «a HbttKL tumv.itoue de M. Joseph flitger et du D' Gillm»nn.

Donc, à 4 heures précises, en route! nous débutons par le glacier, arrôl pourtant au pavillon coup de canon pour les hommes cristaux taillés pour les jeunes filles Ces attractions, suffisamment savourées quinze minutes tout au plus, ni. us reprenons vivement la route. gare aux glissades Mais j'ai constate avec satisfaction que nous étions tous munis de souliers bien conditionnés. autrement, des pantouiles s'imposeraient.

A 5 heures, nous devons monter la Moraine. nous traverserons les deux torrents, cascades de toute beauté. écume et tonnerre, vous m'en direz des nouvelles, et nous serons au Mauvais-Pas. La. par exemple, nous n'aunîhs qu'à nous bien tenir et sans jeu de mots Ceux d'entre vous qui n'auraient pas la tête solide vertige, émotivifé, que sais-je ? feraient mieux de s'abstenir. C'est la seule partie épineuse dc notre petite promenade aucun danger, évidemment, à part celui de se laisser choir, mais je suppose que le suicide n'a d'attisils pour aucun de vous

Après quoi, nous abordons le Chapeau un joli site, comme disent les guides pour nous qui voulons cultiver nos muscles, nous n'accorderons qu'un minimum de temps aux sapins et aux neiges du lieu, pour redescendre dare-dare sur Cliamonix. On compte généralement deux heures du Chapeau à Chamonix. Nous lâcherons de rattraper une demi-heure. (!»• façon à être à l'hôte! aux environs de 7 h. 1/2.

Nous n'avons donc pas trop de temps, ainsi que vous pouvez en juger, et c'est pourquoi j'hésitais à fixer le départ si tard, mais avec ce diable de soleil et cette réver-

Courrier fiscal ¡ .Y» SOI. LC3 impôis dirait! se proscrivent par quatre aus a compter de la mise en recouvromeul du rôle, si aucune poursuite n'a élé exercée.

Voles. Dans la déclaration de revenus que vous adresserez dans les deux premiers mots de l'année 1937 a votre contrôleur des loiiirlbutioiiâ directes, vous pourrez demander que les rappels de pension que vous avez touchés en 1936 soient ajoutés a votre revvnu imposable de chacune des années qu'ils concernent.

J. 0, a., 2«. Cette question n'est pas de la compétence du Courrier fiscal. M. P. L. Puisque cet argrent est conservé chez vous, il ne constitue pas uu « avoir à l'étranger

Vieux lecteur A. R. !• Demande à adresser à la Caisse d'amortissement avant le 31 mars 1937 par l'Intermédiaire de votre percepteur. 11 faut que vous apportiez la preuve que vous avez acheté ce* titres aniérieuremkiit au 26 septembre 1936. 3° Au lieu de toucher 10.81 vous toucherez 10.81 + 1.08 = 11.89%.

Tertiaire rnubaiêlenne. La demande d'assistance Judiciaire doit être adressée au procureur de la République, son dlrectom«ut, «oit par l'Intermédiaire du maire. Elle doit être a<onii»airne.ft d'un exirajl du yà\e des contributions délivré par le percepteur et d'ua certificat d'indlfenca délivré par le maire.

V. C. {• 40 il la part de cette personne dépasse 28 600 francs. La loi n'aceorde aucune réserve aux neveux. Les seuls héritiers réservataires stmt les a»cen- dant. et tes dcsœudatiUt ,*̃« 3- Le testament don être déuosé chez un notaire pour être pieçenié au président du tribunal civil. a. G., 93. II vous surfit de déposer voire reconnaissance de dette au greffe de la justice de paix et de demander au Jusre de poursuivre le recouvrement. Pour les salaires inférieurs à 15 000 francs, la saisie- arrêt autorisée est de 10 du montant de chaque paye.

Louis 2. Les vieillards ftfrés de plus de 70 ans ou Infirmes ont droit à une allocation d'assistance lorsqu'ils n'ont pas d'enfaats susceptibles de leur venir en aide. La de- mande est i présenter a la mairie. Saint-Uuin ^Haute-Marne). 1" Le feuillet intercalaire doit servir pour vos deux patrons. 2° et C'est à l'assuré qu'il incombe de déposer a son échéance, au gulchet d'un bureau de poste, son f«utllet tri- mestriel, muni d'un feuillet intercalaire Ce bureau conserve le reuillet intercalaire et lui remet l'attestation de versement attenant au

feuillet trimestriel.

F. V., 1 085. 'Vous pouvez donner roniré par lettre recommandée.

J. M. J., u" 8. si vous n'avez effectue aucun versement a la Caisse des retraites ouvrières et paysannes ou aux assurances sociales, vous n'avez droit à aucune retraite. D. B., 49. Vous avez droit au mlnllllum do pension de 6i<0 francs par an.

Marte-Uutxe Bourbourg. La rente viaITftre que vous toucherez après la vente de votre Immeublo viendra en déduction du montant de l'allocation d'assistance dont v.niu tj«oiac:srcî et voua ne toucherez que la différence.

CONTRE I/ElfBOUEMENT, les picotement., «nfine.. laryngites I «eu, u PASTIIxIaE SADLER Sntitui can» lui. :buu-, tratekitu. uu de prf U »:m 4 fr- 85 Tlutrt nnuai I

I la FEMME ^F La Femme qui voudra éviter les Maux de tête.

^r/4&3EE^\ les Migraines, les Vertiges, les Maux de reins et WhËwCUS§&\ autres malaises qui accompagnent les régles, s'as-

̃ lijf??jH surer des époques réguKërcs, sans avance ni re-

^IRB-SrI/ I tard, devra faire un usage constant et régulier

Wk&BgPy de la JOUVENCE DE L'ABBÉ SOURY.

De par sa constitution. la Femme est sujette

à un grand nombre de maladies qui proviennent

de la mauvaise circulation du sang. Malheur à celle qui ne se sers pas soignée en temps utile, car les pires maux l'attendent. La M-OUVENCE 1 ti t1 1 SOU RY est composée de plantes inofTensIves, et toute femme soucieuse de sa *«nW doit. au moindre malaise, en faire usage. Son cilc est de. rétablir la parfaite eircu- hillon du sang et de décongestionner les différents organes. Elle prévient ou fait disparaître Fibromes, Tumeurs, mauvaises Suites de Couches, Hémorragies, les s Varices, Phlébites, Hémorroïdes, sans compter les maladies de l'Estomac, de l'Intestin et des Nerfs.

Au moment du Retour U'A«e, la Femme devra encore faire usage de la JOUVENCE DE L'ABBE SOURY pour se débarrasser des Chaleurs, Vapeurs, Etouffements et prévenir les accidents et les infirmités dus ^^tS9% Ù la disparition d'une formation qui a duré si longtemps.

= LE FLACON ( £!«J*îr | IO Ir. 6O. j/B

Bien exiger la véritable Joarraee da l'Abbé Smnr qui doit //jSr^É^B

porter le portrait de l'Abbé Sonry et, en rmigr, la signature jUmitttÊIÊÊIÊÊIIÊk

AUCUN AUTRE PRODUIT NE PEUT LA REMPLACER

Mené de mlnnlt en Mont-Salnt-Mlchcl Nous avons déjà soullfné l'heureu»») lorovatlon des chemins de f«r de l'Etat permettant d'assister h une m«j« de minuit dans le ratlte unique au monde du MontSalnt-Mlcb«l.

Les amateurs de tn>lle mu*1qu« seront heureux d'appr»n<1r« que cetw mes** en musique, dirigée par M. Henri Casad«*nt, comportera notamment le Minuit chrétiens, d'Ambi-olse Thomas. le Cantique rie See'l, de Hameau, et lo sanrtus, de Beethoven. Inscrivez-vous d'itrpftnre aux barcans de tourisme de Paris -Montparnasso et de Paris-saint-Lazare.

topr. Maison de U Bonne Pram (S" An"> B. rue Bayinl. P»ri«-8«. U tirant L Vmetiff.

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béralion qu'il nous fiche sur le glacier. je préfère attendre 4 Usures.

Ah ce soleil C'est vous, Jacqueline, qui, le premier jour où je vous ai vue. chantiez, si je m'en souviens bien, cet hymne à ce dieu terrible ?

La jeune fille se mit à rire.

Moi, pas du tout Tout au plus ai-je eu un mot pour le scintillement du soleil au travers des aiguilles de glace. C'est vous' qui chantiez, Etienne- et avec une conviction propre à ébranler les rocs. Dois-je en conclure. riposta l'étudiant du tac au tac, que votre cœur, plus tendre certainement que le rocher, a été touché, par nies chants. Dites, Jacqueline, dois-je conclure cette chose.

Si vous voulez, nipondit la jeune fille que le fou rire gagnait. Avouez pourtant, dit-elle se ressaisissant, que ce diable de soleil, ainsi que vous l'avez appelé, projette sur la majesté des neiges quelque chose (le plus lumineux que ce qui viendrait de l'enfer.

Et la chaleur, protesta Jane, n'est-ce pas une infernale chaleur ?

Ne craignez-vous pas un orage ? questionna Alice Verrage.

L'étudiante promenait ses lunettes d'écaille garnies de verres de couleur, à cause de ses yeux fragiles, sur la voûte du ciel flamboyant-.

Etienne suivit son regard.

Non. dit-il, ri"n craindre, c'est seulement de la grosse chaleur une mèr de feu sur nos têtes nous ne partirons qu'à i heures.

(A suivre.)

SI. DE Cbisenot.