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Titre : La Presse

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1838-05-22

Contributeur : Girardin, Émile de (1806-1881). Directeur de publication

Contributeur : Laguerre, Georges (1858-1912). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34448033b

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34448033b/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 124274

Description : 22 mai 1838

Description : 1838/05/22.

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k427393c

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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iPaFas,~e~a~

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Les journaux anglais nous apprennent que le défie'' millions annoncé par le chancelier de l~échiquier n'a pas p.~nmt de sensation. On a autorisé le ministre à couvrir ce déficit au moyen de bons de l'échiquier. Pas un journal n'a'songé à'faire retentir ce sinistre. Au contraire, chez nos voisins, c'est à qui dissimule un malheur public. Voilà du patriotisme. On en parle peu en Angleterre; mais on en fait,

La séance de notre chambre des députés a offert aujourd'hui peu d'intérêt.

On annonce pour demain la présentation de nouveaux projets portant concession de chemins de fer. On cite la ligne de'Boufogne à Amiens, celle de Paris à Orléans et cette de Paris à Rouen, qui deviendra la ligne de Paris au Havre. Sur cette dernière, une difHculté s'est présentée. Beùx compagnies existent l'une proposant d'exécuter le chemin par les vallées, l'autre par les plateaux. La première était instituée depuis quelque temps. Mais l'administration publique s'était assez prononcée pour qu'on ne doive pas s'étonner aujourd'hui qu'elle accorde la. préférence à une nouveDe compagnie qui s'est constituée pour effectuer le chemin de fer de Paris à Rouen par les plateaux. Comment, en eHet, le gouvernement pourrait-il récussr le mode qu'i) avait adopté, quand il s'agissait d'exécuter cette ligne par lui-même ? Ce serait une inconséquence, et nous ne connaissons pas de considérations particulières qui puissent lui en faire commettre une aussi grave. Or, voici comment le ministre s'exprimait dans la séance du 15 février 1838:

M H est évident d'abord, et personne ne le conteste, qu'en ce qui concerne la communication directe de Paris avec la mer, au Havre, et l'étaHissement de la ligne de transit du Havre vers !es provinces dn nord le projet des plateaux est bien préférable à celui de la vallée de la Seine cette considération parait d'un grand poids lorsqu'on songe que le chemin de fer da Havre sur Paris sera la tète commune des deux grandes lignes dirigées, l'une de l'Océan, sur Strasbourg et surrAHemagne; Fautre également de l'Océan sur Lyon, MarseiHe et la Méditerranée. Le Havre reçoit annuellement., en coto~ et en denrées co~oniates, plus de S00,000 tonneaux de marchandises, dont un tiers au moins emprunte la Toie de terre pour se porter, soit vers Litle, soit vers Paris, soit vers FAtiemagne et la Suisse. Un chemin de fer qui sappMera a )a voie de terre avec une économie notable de temps et de frais, rendra donc au pays des services incontestables; H est donc aussi d'un haut intérêt de mettre le chemin du Havre en relation directe avec le chemin du nord. Le trajet du Havre à LiiJe, par cette voie, sera plus long, il est vrai, que par la voie actuette de terre mais il sera cependant parcouru avec plus deeétérité. Par ces divers motifs .nous !e répétons, il est évident que )a !igtie des p!ateaux qui se prête le mieux au. protongement sur le Havre et à ta liaison des deux chemins de fer de Paris à Lille et de Paris au Havre, doit être préférée.

Le principal inconvénient de la ligne par les vallées, c'est en eifet de ne pas présenter un prolongement immédiat jusqu'au Havre, tandis qu'on peut 1 attendre de l'exécution par tes plateaux. Toutefois, il fallait examiner attentivement les avantages que présentaient les deux tracés par les vallées et par les ptateaux; il le fallait dans l'Intérêt général, et au nom même de tous les intérêts privés qui se rattachaient à cette grande opération. Sous le rapport de l'art, les pentes du chemin par les plateaux n'excèdent pas trois mi)!iémes et demi: Celles du chemin par les vallées sont de cinq millièmes dans la partie du chemin qui contourne Rouen.

Sous le rapport des longueurs à parcourir, les comparaisons ont peu d'importance. Il s'agit de deux lieues et demie en moins seulement, pour le chemin à deux voies mais la distribution du service est beaucoup mieux établie par les plateaux que par la

B'NajH~ETM~ BBS E.A B'~ESSN.

PARtS ET LA PROVINCE.

UN ROMAB! VERITABLE.

C'était en 1S3. H y avait, ce matin là, dans l'antichambre du directeur des ~Vo~e~u~, théâtre récemment ouvert en face de la Bourse inachevée, quatre de ces grotesques figures que l'on ne peut regarder avec sérieux. tant leurs traits communs portent un plaisant cachet de burlesque trivialité. Aux mains noires et calleuses du premier, mains tout im-'preignées de parcelles de ter, on reconnaissait un fnrgeron: des res!es d'étoupes et de fil, attaches aux vetemens du second, revêtaient un tisserand la large bouche conio'jrnce du troisième ne pouvait devoir cette M/iKznee qu'à l'habitude de brailler au lutrin; quant au dernier, son pauvre habit noir râpe et certain lustre de misère crasseuse, particulier aux artisans inurmes du métier théâtral, indiquaient suffisamment un homme qui avait une habitude quotidienne des planches.

A l'exception du digne comparse, ces hommes, las de vivre du travail de leurs mains, venaient échanger leur pauvreté honorable, contre une misère, barbouillée de rouge et vêtue d'oripeaux depuis six. heures du soir jusqu'à minuit. Une place de choriste à un théâtre oùi'onne chantait que le vaudeville, se trouvait mise au concours, et chacun ambitionnait rhc'nneur de l'obtenir. lis étaient donc là, se jetant des regards de colère et de jalousie en attendant le directeur, juge suprême qui devait décider de leurs prétentions; lorsque survintun jeune homme sur le visage duquel se lisaient cette rougeur et cet embarras que causent une rMotution extrême et une démarche pénible. Il demanda le directeur un domestique lui répondit d'attendre avec les autres personnes assises dans l'antichambre, et il prit p)aee à côte du tisserand et du forgeron, en face du comparse et du chantre. Après une heure d'attente; le directeur parut cnnn, et s'adressa d'abord au .jeune homme.

Que désire monsieur ?

Je viens vous oiîrir mes services comme musicien; je voudrais obtenir une place de flùte à votre orchestre.

Les places de (lûte sont données, monsieur.

Le jeune homme salua tristement et allait se retirer, lorsqu'il entendit tes quatre personnes qui se trouvaient dans l'antichambre répondre aux questions du directeur;

vallée. Par exempte, pour le parcours si important de Paris a Dieppe, la différence est de neuf lieues a l'avantage des ptateaux, sur une distance totale de quarante et une lieues qui sépare ces deux villes. Cette observation est d'autant plus grave que Dieppe est )e premier port de pêche du royaume;, celui qui nous alimente de marée, et que cette ville étant située sur la ligne la plus courte dé Paris u Londres, la distance entre ces deux grandes capitales, pourra être franchie très promptement, au moyen du chemin par les plateaux de Paris a Dieppe, et du chemin de fer établi de Brighton à Londres.

§ous le rapport de la dépense, la compagnie de la vallée a soumissionné le chemin de Paris au Havre seulement, et son capital social est porté à 81 millions; la compagnie des plateaux soumissionne le chemin de Paris au Havre, celui de Paris a Dieppe, et des embranchemens sur Elbeuf, Louviers et St-Sever, et cependant elle ne porte son capital social qu'à 90 millions. Les populations d'un grand nombre de points importans seront mieux desservies; aussi ies réclamations, les instances s.e sontelles élevées en beaucoup plus grand nombre et avec p)us de vivacité en faveur du chemin des plateaux qu'en faveur du tracé de la vallée.

Au reste, des enquêtes ont eu lieu. Les conclusions en retentiront sans doute à la tribune; elles jetteront un grand jour sur les motifs de la préférence proposée à la chambre. Quant à la question des produits, cela regarde les compagnies. C'est une affaire d'intérêt privé qui ne touche pas un journal défenseur de l'intérêt public. Nous ne nous'attachons qu'aux considérations générales. N'existe-t-il pas déjà pour la vallée une ligne tracée par la nature, un fleuve dont la navigation va être grandement améliorée? Ce qui importe aussi, en toute affaire de ce genre, c'est d'aller au but le plus éloigné, le plus productif, par le mode le plus prompt, le plus expéditif. Or, dans le tracé par ia va))ée, la ligne du Havre n'est qu'accessoire, et il n'est pas question de celle de Dieppe quiouvriraitcepeHdantune nouvetie communication, et la p)us courte avec )'Ang!eterre. Ce dernier aperçu intéresse non seulement Paris et Dieppe, mais la France tout entière. Aujourd'hui, par Boulogne ou Calais, il faut quarante-huit heures pour aller à Londres. Au moyen du douMecbemin établi aux portes deParis et de Londres, par Dieppe et par Brighton, il ne faudra plus que douze ou treize heures. Cela jette un poids décisif dans la ba)ance; car dans l'état des relations de la France et de l'Angleterre, cela concerne les intérêts les plus nombreux et les p!us sacrés des deux pays.

On avait proposé, dit-on, d'autoriser concurremment les deux tignes. Ce serait préparer une double ruine. La compagnie des p)ateaux s'y refuserait pour sa part. On avait aussi parlé d'un ajournement. Nous <y verrions un grand dommage. La chambre et l'administration doivent avoir égatement à cœur de prouver qu'eues veulent sérieusement des chemins de fer; et elles le prouveront en se décidant cette année même sur quelques lignes importantes, et celle-ci est une des plus urgentes et des plus ùtiles. L'administration a témoigné de son empressement par des présentations qui ont immédiatement suivi le rejet par la chambre des projets antérieurs. La chambre voudra faire aussi ses preuves. L'administration est conséquente avec elle-même sous un double rapport d'une part, en proposant le mode tel qn'eHe l'avait conçu quand elle se chargeait de l'exécuter; et de l'autre, en adoptant les propositions d'une compagnie fortement constituée. On n'offre donc à la chambre que ce qu'elle a demandé. Il ne saurait plus y avoir de malentendu.

–Nous venons pour le concours de la place de choriste. Alors le jeune homme revint: sur ses pas, et par une résolution désespérée

Moi aussi, monsieur s'écria-t il, je désire concourir pour cette place de choriste.

Le forgeron serra les poings, le chantre toussa, le tisserand frappa de sa canne le parquet, et le comparse laissa échapper un sourire dédaigneux.

Soit commençons l'examen: A vous, monsieur.

C'était au chantre que ces paroles s'adressaient, et le chantre hurla un air d'O-EW~e. Le comédien lui succéda et gtapit un morceau d'Or~/tM vinrent ensuite le forgeron et le tisserand-qui braillèrent faux des pontsneufs ap!és quoi le jeune homme prit place devant le pupitre. Qu'allez-vous chanter ? avez-vous apporté de la musique ? Non vraiment, mais vous avez sans doute ici quelque partition ? Non pas.

On trouvera du moins, un solfége d'Italie

Nous n'en avons point. D'ailleurs, vous ne comptez point sans doute chanter ù première vue.

Si fait! je puis et je désire le faire. Ou bien, je chanterai un air d'opéra, car je sais par cœur tout le répertoire de l'Académie royale de Musique la /~e~<e, OF~e, T'émana Cor/c: O/p~ee, ~77?! Dites-moi le grand air du troisième acte de c~ dernier opéra. Le jeune homme obéit, et le directeur stupéfait annonça que le concours se trouvait terminé, et que, le lendemain, le candidat élu en serait informé par une lettre ofticieUe.

Puis, chacun quitta la place le forgeron et le tisserand pour retourner à leurs travaux etie chantre et le comédien pour aUcr boire quant au jeune homme, il reprit le chemin du quartier !atin, entra dans un amphitéâtre, de chirurgie et se mit a disséquer un cadavre, non sans murmu rer machinalement l'air d'm~c qu'il venait de chanter iout-à-l'heure. Hh bien! Hector, !ui demanda unjcunehomme, devenu aujourd'hui l'un de nos plus habites anatomistes, mais alors inconnu et pauvre comme son camarade eh bien quel résultat a produit cette démarche a laquelle je t'avais conseillé avec tant d'insistance de ne point recourir ? As-tu obtenu l'emploi de flûte au théâtre des Nouveautés ?

L'élevé en chirurgie rougit et laissa tomber une larme.

Non point cet emploi là, Robert, mais un antre du moins j'en ai l'espérance. Quel qu'il soit, qu'importe, puisqu'il me vaudra cinquante

Nous nous empressons de pub!ipr ce soir ies conclusions du rapport de M. Lavieite sur le projet de !oi portant demande d'une pension de cent mille francs pour Mme la comtesse de Lipona. La commission a mis à l'écart ia question de.droit pour ne faire valoir que les considérations de gloire et de reconnaissance nationales. « Joachim Murât, par ses travaux militaires, qui jetèrent long-temps un éclat vif et pur, par son alliance à la famille de Napoléon, occupait une des premières positions de l'empire, sa fortune était considérable; il avait acquis à titre privé, à titre onéreux, en communauté avec sa femme, les beaux immeubles qu'il céda.n l'empereur par le traite de Bayonne.

L'état a valablement disposé d'une partie de ces immeubles. Il a alié- né les uns à titre onéreux; les autres lui ont servi a compléter d'équitables réparations et à payer le sang versé pour sa défense; il à donc profité seut de ces biens: c'est comme .t'il tes détenait encore.Mais si la France a conservé les biens del'écbangc.Ies biens personnels de )afamille Murât, celle-ci a perdu les biens d'Italie, qui les représentaient; eUe se trouve ainsi dépossédée des uns et des autres. Les deux objets du contrat lui ont également échappé l'échange pour elle été la ruine Cette ruine s'est consommée, à lavérité, par la guerre. "Mais, il faut bien ]e reconnaitre aussi, ta France ne fut pas étrangère à l'inexécution et à la violation de la partie du traité de Bayonne qui intéressait le roi et la reine de Nantes, bien qu'elle conservât ce traité dans les dispositions qui lui étaient avantageuses. Expliquons-nous mieux.

"En 1808, le chef de l'état, agissant dansl'intérèt de sa politique et de sa famille, donna la couronne de Naptes à sa sœur et à son mari, et reçut d'eux en échange les biens personnets qu'ils possédaient en France. C'est le traité de Bayonne.

En 1813, le chef nouveau de l'état, agissant aussi dans l'intérêt de sa famille et de sa politique, signa avec tes souverains de l'Europe la dépossession de Murât, afin de restituer cette même couronne de Naples à son ancien possesseur, Ferdinand IV. C'est le traité de Vienne. x En telle sorte que la France, successivement représentée par deux souverains qui obéissaient a dés intérêts opposes, acquit irrévocablement par l'un les biens privés de la famille Murât, et par l'autre eUe a puissamment concouru a dépouiller cette famille des biens qu'elle lui avait transmis elle-même'en remptacement des premiers.

La famiite Murât, par le fait de la France, a donc perdu ses biens en entier. elle les perdit sans indemnité, et cependant les dotations accordées par l'empereur à 'ses compagnons d'armes dans les royaumes conquis, dans celui de Naples lui-même, la France n'a pas voulu que la perte en retombât entière sur les titulaires dépossédés. Elle leur accorda des pension- bien modiques à )a vérité, mais qui figurent encore au budget' de l'état pour une somme de 100,000'fr; Ainsi les donataires a titre gratuit ont reçu de la munificence nationale une indemnité réparatrice, et eue n'accorderait rien à l'acquéreur, à l'échangiste à titre onéreux, 'dépossédé aussi par la guerre, et dont l'état conserve encore toutes les propriétés!) »

L'ancienne reine de Naples demande aussi une indemnité, une pension que ses malheurs lui ont rendu nécessaire. Ce n'est point seulement sa dotation qui a péri, comme celte des plus vaiiians guerriers de l'empire tous ses biens personnels et ceux de son mari ont été sacrifiés à cette dotation perdue. Tout a péri pour e!)e.

') Cette haute infortune, vous le savez, messieurs, a été noblement supportée, et on peutvousia présenter sous la puissante égide del'empereur. Il domine et protège toute ta loi; il en est la pensée, le but, te commentaire le plus éloquent. Il veille encore -sur les destinées de sa sœur. Ce ne sont plus de froids'monumens que sa mémoire réclame c'est à son sang, vivant encore, que la France peut rendre un touchant et nieux hommage, un hommage digne d'elle, 'puisqu'il doit honorer la glo~'e et consoler te maiheur. ~D

Votre commission espère, messieurs, que vous ne refuserez point votre concours à un acte aussi éminemment national elle a l'honneur de vous proposer, en conséquence, l'adoption pure et simple du projet de loi."

Co/~M~/o/! cAc~M ~'exam/ncT' le p?'o/e< de loi i'M<<~M< à cro/ccer /u~~M'a /a /M de 1S59, les lois des 21 <7v7 1853 e~l" ma/1854 y'e/a/wM <M;r e/Mg/M.

1" bureau MM. Quesnault. 2e Mathieu de la Redorte. 5e Hartmann. '4e Lébœuf (Louis). 5e Fulchiron. 6e Meilheurat. 7e Daguenet. Se Champanhet. 9e le général Bugeaud.

francs par mois J'aurai du moins de quoi vivre, de quoi remplacer, tant bien que mal, cette pension qae mon père me retire J

Mais aussi pourquoi t'obstiner à négliger tes études médicales pour ne t'occuper que de musique ? Ton père s'est acquis une nombreuse ctientelle à !a côte Saint-André il veut te la laisser pour héritage, et au lieu de te conformer à ses prudentes intentions, tu passes ton temps à griffonner de la musique, et tu nnis par écrire à ton père que tu veux renoncer à la chirurgie, à l'étude de taquelle depuis quatre ans tu te livres– un peu négHgcmment, il est vrai. Tout cela est-il raisonnable? Raisonnable s'écria !e chirurgien réfractaire en jetant loin de iui ]e bistouri qu'il tenait a )a main; raisonnable? Mais puis-je faire autrement?. N'ai-je pas lutté de toutes mes forces, de toute ma volonté conire le penchant'qui m'entrante et me domine? Ne donnerais-je pas mon sang et ma vie pour obéir à mon père ? Une force irrésistible m'entraine, j'y succombe It'en arrivera ce que la fatalité voudra. Ma vocation l'emporte Et il sortit de h sa)!e de dissection, pour n'y plus rentrer; car le len*demain il reçut une lettre du directeur des ~VbKt'M: qui le nommait choriste à ce théâtre.

YoHu donc un jeune homme, habitue a une vie paisible, indépendante, honorable, qui chaque soir se couvre le visage de vermillon, s'affuble de costumes banaux, &t passe nou-scuiement les soirées à chanter en chœur des airs devaudeviUe, mais encore qui perd une partie de ses journées en répétitions! Cela dura trois mois, au bout desquels )c père d'Hector se laissa vaincre par l'inébran)ab)e résolution de sonOs, lui rendit !a petite pension qu'il lui payait tous les mois, et le laissa libre de suivre sa vocation si prononcée pour la science musicale.

Dès tors, la destinée de i'ex-comparsc changea d'aspect, et devint moins rigoureuse. Il trouva quctques élèves auxquels il enseigna !e solfège, R't t adifiis au Conservatoire, étudia i'harmonie sous Lcsueur et Reicha, et composa un opéra dont Touvertui'e, aujourd'hui encore, prend place chaque hiver parmi les morceaux d'élite que l'on exécute dans les admirables concerts du Conservatoire, l'ouverture des~r~nM-e~. Cependant, il n'avait point, hétas! subi encore toutes les épreuves auxquel'les il était réservé. I.a volonté de son père avait failli l'arracher à sa vocation un amour violent pour une actrice étrangère, belle et célèbre, fai)Ht étoutfer son tatent vigoureux et son génie sauvage. Brisé parcette'passion iong-temps repoussée, il en oublia son art, il sentit sa raison presque s'égarer, et ce fut en 1850 seulement qu'il se Mveilla tout à coup, se mit sur les rangs pour le prix de Rome, et l'obtint avec un éclat sans


<3<ttemtea ftran~aiaes.–At.GEME.fo~ag~Me~aS avril. La ville d'Arzew, située entre Moataganemet Oran, a une excellente rade une flotte de bâtimens de guerre trouverait un excellent mouiDage dans sa baie entourée de rochers. Depuis 1S55, l'ancienne ville d'Arzew est abandonnée ou n'y voit plus que des ruines. Sa population mahometane, qui s'était défendue avec la plus grande bravoure GOBtre Abd-elKader, a été forcée d'émigrer dans l'intérieur de L'Afrique. Le nouvel établissement français, situé à deux lieues de l'ancienne ville~arabe, ne présente encore que quelques forts et des blockaus. La nouvelle ville d'Arzew peut devenir très importante dans l'avenir.

Nî<B<tveMca étfamgèMS.

'&ftHMde-Bjt'e<agme. –Zo~rM, 19 M<M. Une émeute do'.tt le motif paraîtra singulier, a éclaté hier à la tour de Londres et a menacé gravement la tranquillité publique. Il est d'usage, de temps immémorial, qu'a l'anniversaire de la naissance du souvéraia, le lord grand-constable de la Tour de Londres fasse présent auxhabitansdes environs de la Tour d'un tanneau de bonne bière, de quelques fagots et d'un baril de goudron pour faire un feu de joie. Hier les soldats de la garde apportèrent en effet te goudron et !es fagots, puis bientôt après la bière, qu'ils rentrèrent aussitôt pour se la partager, a la grande stupéfaction de la populace, qui ne trouva pas ia plaisanterie de bon goût et se mit en colère, brisant les portes et se ruant dans la Tour. Il s'ensuivit une collision entre la troupe et le peuple. Le combat fut long et acharné seize individus des deux partis ont été grièvement blessés et toute la chaussée dépavée.. AUomaKme. PMJSSE. Berlin, 14 mai. Hier a eu lieu la première audience de l'ambassadeur turc. A cette occasion, ce diplomate a prononcé un discours dans sa langue nationale que le drogmah traduisit en français. Le roi répondit quelques mots flatteurs en français que l'interprète rendit aussitôt en turc. N*us avons en ce moment 34,000 hommes de troupes, tant à Berlin qu'à Charlottenbourg.

Omtsse.cAwz'On a répandu dans les districts extérieurs des proclamations incendiaires par lesquelles on engage ces districts à se séparer de l'ancien pays. Le but du parti radical y est exprimé'tout entier on demande une autre constitution; plus de Landsgemeinde; une république représentative, dont les chefs soient à la discrétion des meneurs du parti unitaire en Suisse. « Réunissez-vous dans vos communes, y est-il dit; excluez-en les Hornmanner ( partisans du gouvernement etab~), comme vos pcres ont exclu les Gessler; établissez un gouvernement provisoire, une Constituante chassez le gouvernement des Hornmanner, qui est un gouvernement de brigands et d'assassins; ne veus laissez plus dominer par des Gessler et des prêtres, etc., etc. u D'après la GazeM'' de ~Mr;cA, le vorort a résolu d'intervenir dans les affaires du canton de Schwitz des eommissaires s.e rendront dans le canton pour faire une enquête sur les troubles survenus, pour rétablir la paix et un état de choses conforme à la constitution; ces commissaires s'adresseront immédiatement au peuple du canton, vu que le gouvernement y est dissous de fait; les cantons de Zurich, Zug, St-Galt, Unterwalden et Lucerne doivent porter secours aux commissaires.

fMf~Mte. Co/M~M~no/j/e, 3S a~n7. –Les bruits qui ont couru sur la réapparition de la peste n'ont heurèusement aucun fondement. Le sultan, que n'arrête aucune réforme, vient de doubler et même tripler tes émolumens de quelques hauts fonctionnaires, afin d'empêcher la vénalité de l'administration. Par le même décret qui consacre ces disposisions, il est enjoint à tous les .employés du gouvernement de réduire leurs dépenses, de ne vivre que de leurs ressources et cela sous les peines les plus 'sévères.

Ame'Fïttne. –Fa;M, 51 mar~. La ville a été emportée, le 16, parles troupes du gouvernement, après deux jours'et demi de feu continue!. Les rebelles ont commencé par évacuer les positions de Solidade et BomSn. Près de la caserne de la cavalerie s'élève un fort les rebelles retranchés dans cette position, faisaient un feu bien nourri d'artillerie et de mou~queterie enfin, le fort a été emporté et les rues prises l'une après l'autre. Des misérables, voyant que tout était perdu, avaient mis le feu à la basse ville. Onze belles maisons et trois plus petites ont été entièrement détruites dans ce quartier.

Le président rebelle et Sabino ont été pris. Ce dernier s'était caché dans la maison du consul de France. Le bruit courait, au départ du courrier, que le consul de France avait payé de sa vie son intervention.

I~omveMeattMveMtes.

Hier, à neuf heures, le Roi a présidé Je conseil des ministres. Aujourd'hui, M. le ministre de l'instruction publique et M. )e ministre detaguerreonttravaiHéavec]eRoi.

Les princes sont arrivés de Chantilly à onze heures et demie. –Par ordonnance royatedu 15 mai, attendu ta nomination de M. Bouchard aux fonctions de conseiller référendaire à la cour des comptes,

exemple jusqu'alors aux concours du Conservatoire. Le sujet de la cantate proposée était ~y~ay:e/?a/e, et le lauréat le traita avec une supériorité demaître.

Dès-lors sa carrière fut tracée, carrière laborieuse, pénible, où la pauvreté, tes préjuges, l'esprit de secte et d'école ne le laissèrent avancer que pas à pas, laborieusement et méconnu. Mais enfin, la ~~Ao/it'ej&n~&fù'~Me qu'il rapporta de Rome fut comprise et saluée avec admiration par les intelligences d'élite enfin, il fut aimé par la femme qu'il aimait depuis si long-temps; enfin il put s'unir à elle; enfin, après des luttes sans nombre, des déeouragemens profonds, des désespoirs auxquels peut-être il aurait succombé sans l'ange de tendresse et de dëvoûment qui veillait à ses côtés, un jour éclatant de justice et de gloire vint à luire pour lui. La messe, exécutée aux Invalides, pour le service funèbre du maréchal Damrémont, apprit à tout Paris, saisi d'enthousiasme, un nom que jusqu'alors un petit nombre d'initiés avait seul répété avec admiration, et que le vulgaire n'accueillait encore qu'avec un sourire de doute; ce nom était le nom d'Hector Berlioz.

Détermine par l'immease succès d'une si gigantesque composition, le directeur de l'Académie royale de musique a fait mettre en répétition un opéra qui languissait depuis long-temps dans les cartons de ses bureaux, et dont Hector Berlioz avait écrit la musique sur un livret d'Auguste Barbier. S'il faut en croire k petit nombre de personnes admises aax premières répétitions de la Chasse au Tigre, cette œuvre bouffe, dont jSe/~eKufo Ce//M! est un des principaux personnages, renferme des beautés de la plus grande élévation, mais, dit-on, de nature, peut-être, à ne pas se trouver facilement comprises, dès le premier abord, par la masse du public.

Il faut avoir meilleure opinion du public ~d'ailleurs Hector Berlioz est habitué aux luttes avec les idées vulgaires et banalement acceptées; en suppos&nt même qu'une justice tout-à-fait complète ne lui fut d'abord tout-à-fait rendue, cette justice ne peut manquer de lui arriver, un peu plus tôt un peu plus tard. Il est impossible que le génie reste à jamais incompris. Rossini, découragé par )a froideur avec laquelle on accueillit sa sublime partition de Guillaume 7W/, fit serment de ne plus écrire pour les Béotiens qui l'avaient méconnue. Aujourd'hui, la partition de Gu;7/aMM<? Tell excite des transports d'enthousiasme et reste, de l'avis de tous, le chef-d'œuvre de la musique moderne. Tel est, la plupart du temps, le sort des intelligences supérieures qui devancent leur époque. Aussi, fortes de la conscience de leur valeur, doivent-elles résister sans

le 7'° coUëgë électoral d'arrondissement de SeHt&-et-0!se est convoqué à Poatotse ponr le S juin prochain, à t'eifet d'élire un député. On écrit deSmyrne, 35 avril, que M. Ventura, aujourd'hui général auservice de Rundjet- Sing, est arri/é par la mer Rouge eu Egypte, d'où il est parti pour Marseille.

Les dernières nouvelles de t'Iade, reçues par la voie de Marseille, donnent des nouveDes de Calcutta et de Bombay jusqu'à ta date des derniers jours de mars. Les progrès de ta famine dans tes provinces de l'Ouest étaient déptôrabtes. Les habitansd'Ayra n'osaient ptus se promener le soir dans les environs de la ville, à cause des miasmes délétères occasionés par la quantité de cadavres des hommes morts de faim; la petite rivière près Cawnpore en est encombrée.

Le bulletin de la maladie du lieutenant-général Haxo était hier soir très atarmant; il avait subi dans la journée une opération douloureuse. Le maréchal Gérard est celui de tous ses frères d'armes qui lui a témoigné teplusd'intérét.Leduc d'Orléansa envoyé demander deses nouvelles.Le général Gourgaud et M. Baude ont témoigné par des soins constans de leur sympatique attachement.

Les tapissiers et les passementiers travaillent à la décoration de l'église de l'Assomption et de la chapelle ardente de l'hôtel Saint-Florentin. Les tentures seront violettes, les armes du prince seront reproduises de toutes tes manières dans les décorations de l'église. On assure que le corps diplomatique sera convoqué tout entier à ces funérailles, aussi bien que la chambre des pairs. MM. Soult, Pasquier, Molé, de Brogtie, tiendront les cordons du catafalque comme grands dignitaires de ta Légion.

Quatre voitures royales suivront le cortège.

Une députation de l'Institut est désignée pour ce convoi. 500 hommes de ligne formeront la haie des denx côtés du catafalque, qui partira mardi, à dix heures précises,, de l'hôtel de la rue St-Florentin pour se rendre à l'église de l'Assomption.

L'office se composera d'une messe basse, après laquelle le corps de M. de Talleyrand sera descendu dans les caveaux de l'église. Au bout d'un mois, il en sera retiré pour être réuni à celui du frère et du petit neveu du défunt; puis les restes mortels de ces trois membres de la famille de Talleyrand seront conduits et inhumés à 'Valeucay.

M. Emile de Bonnechose, bibliothécaire du Roi, vient d'être nommé membre de la Légion-d'Honneur.

Le Roi vient de faire t'acquisition de la statue de Caïn, exposée par M. Jouffroi au saton de cette année.

S~ M. vient d'accorder aussi une médaille d'or à M. Fauginet, sculpteur, qui s'est fait remarquer cette année par deux jolies statuettes de femmes, indépendamment de ses études d'animaux aux expositions précédentes.

Le célèbre acteur Potier, retiré du théâtre depuis quelques années, vient de mourir à Fontenay-sous-Bois, à l'âge de soixante-quatre ans. TFrHMMMMtx

COUR D'ASSISES DE LA SEINE.

Audience du 21 mai.–FRËsïDENCEDEM.DELAHAYE. ~afre ~M&er et eoHMrts. ~eeMM(:o): de complot contre ~a fie du roi. L'audience est ouverte à dix heures et demie.

M. Gazan fait la description de la machine qu'il a apportée du musée d'artillerie elle a une anatogie presqne comp)ète avec celle qui est Sgurée sur le plan tracé par Steuble; la trémie est la même et les canons se chargent aussi par la cutasse.

Steuble reconnaît la ressemblance des deux machines.

M. le président. Une machine semblable aurait-eDepu etreunobjetde commerce?

M. Gazan. La vente n'aurait pu en être faite qu'a un gouvernement tonte machine de guerre est saisissaMe entre les mains des particuliers. M. le président à Steubie.–A quel gouvernement était-elle destinée? R. A un gouvernement étranger à i'Europe.

D. Pourquoi ? R. Parce que les gouvernemens européens sont très avancés dans )'art de la guerre chez eux ma machine n'aurait pas été convenabfement appréciée.

M' Arago.–M. Gazan ne croit-il pas que toute autre machine propre a lancer desprojectUes n'aurait pas pu servir à un attentat? M. Gazan. Toute machine de guerre peut sans aucun doute servir a commettre un crime.

M. le président à SteuMe.–Avez-vous fabriqué des tusées à tacongrève? Steubie. Jamais, monsieur le président.

D. On a cependant trouvé dans vos papiers des observations sur ta manière de charger les fusées à la congrève. R. Je m'occupais d'études chimiques, mais je n'ai jamais àpptiqué les connaissances que j'avais cherché à acquérir.

Le témoin Moutier, )ogeur, rue Marie-Stuart, est appelé de nouveau. M. Frank-Carré. –Témoin, vous rappelez-vous qui est venu chez vous chercher SteuMe?–R. Personne.

D. Qui a payé la dépense? R. Un individu que je ne connais pas. D. Regardez l'accusé Annat, n'est-ce pas lui qui a payé pour Steuble? R. Non, monsieur.

On fait entrer le témoin Catmèa, limonadier, demeurant rue Française. M. le président. Que veut-on que je demande au témoin, sur le compte de SchiHer? 1 1 Me Arogo. SchUter n'a-t-it pas été condamné dans son pays?

faiblesse et persévérer, quand même. Quelque sombres que soient les nuages et la tempête, il faut toujours qu'ils unissent par laisser resplendirl'azurduciel.

S.HENRYBERTHOUD.

Des doses Mt/MM~B~pe~M 6~p<Û~~M par <6S m~CCMM

~MK~OpO~~M. `

On a pu voir comment Hahnemann était parvenu à reconnaître d'avance les véritables propriétés d'un médicament et à déterminer avec une certitude absolue lés maladies dont ce médicament doit amener la guérison (1). Cette immense découverte n'est pas la seule que lui doivent la science et l'humanité. Celle dont nous allons parler n'est ni moins étonnante, par sa nouveauté, ni moins précieuse par ses utiles applications. On ~era surpris, sans doute, eu lisant ce nouvel article, du silence gardé par tous les journaux sur un fait de cette importance, et du dédain avec lequel nos Facultés de Médecine et nos Académies ont cru devoir le repousser.

Ce n'est pas ici le lieu d'indiquer comment Hahnemann choisit ét prépare ses médicamens'; c'est dans les livres de ce médecin célèbre qu'on doit puiser ces renseignemens il nous sufiit de dire que ces remèdes ne sont point nouveaux, ils ont tous été et sont encore employés par les médecins ils ne diffèrent enfin de ceux de nos pharmacies que par la manièredontnssontpréparés.

Ce qu'il y a de certain, c'est que lorsqu'un de ces remèdes sera convenablement choisi, ou en d'autres termes lorsqu'on le donne pour faire cesser des symptômes de maladie absolument analogues à ceux qu'il fait naître chez des individus bien portans, il guérit constamment et avec une promptitude souvent merveilleuse dans le plus grand nombre des cas même, le malade revient à la santé sans transition et sans convalescence. Cependant cette guérison peut quelquefois être précédée d'une sorte d'aggravation dans la maladie, et c'est après avoir vu le mal augmenter d'abord, qu'on le voit ensuite disparaître. Or, il n'a pas échappé à un observateur habile et persévérant comme Hahnemann, que cette aggravation était d'autant plus forte et plus longue, que le remède avait été donne à plus haute dose. Delà le désir et le besoin de fractionner les (1) Voir la ffMM! du 20 avnl.

Catmes. L- gcbtuef m'a dit qu'it &Tatt été en prison dans !e Hanovre it aurait gagné la conBance'du geotier qut l'aurait chargé du sotn d'instruire ses filles dans la r<g:o):. Ayant prouté de l'ascendant qu'il finit par prendre sur ces deux demoiselles, il se 6t donner par elles les c)ës de la forteresse, et s'évada dans tes forêts voisines, où il démeura caché pendant deux mois toujours accompagné de deux brigands armés.

Une voit au barreau. Les brigands de Schiller.

Schiller. Le témoin ment grossièrement.

D. Etes-vous allé quelquefois chez lui?

R. Non, monsieur; j'ai rencontré Calmès un jour que je me rendais àt'au. dience, je lui dis que je devais porter témoignage dans ce procès et que je le ferais sous la foi du serment. Un serment, me dit-il, on n'y croit plus, peu importe de dire la vérité. Je lui déclarai que je ne voûtais pas mentir, que je dirais tout ce que je savais et j'ai tenu ma promesse.

Calmès. Schitter en impose. Je lui ai dit qu'un homme comme )ui, condamné dans son pays, ne pouvait pas prêter serment, mais je jure que je fie l'ai jamais engagé à déguiser la vérité.

M. Franck-Carré.–Témoin Calmès, vous êtes un de ceux qui ont assisté a la délivrance du passeport de Stiégter et dont s'est servi Huber. R. Oui, monsieur.

M' Arago demande qu'on fasse citer deux témoins qui ont connu Schiller en Allemagne, et qui peuvent donner des renseignemens positifs sur sa con.famhation.–M. le président ordonne qu'ils seront cités demain. Schiller prétend que Stiégler l'a menacé de lui faire un mauvais parti s'il faisait des déclarations contraires aux accusés.

Stiégter est rappelé. Ce témoin dément Scbitter il n'a pas pu prendre le parti des accusés, puisqu'il ne les connaît pas. Schiller insiste il déclare positivement que Stiégler avait une entière connaissance de t'an'aire ce n'est pas, comme l'a dit Stiégler, étant ivre, qu'il a perdu son passeport, il l'a donné à Huber de son propre mouvement il connaissait la maison où devait être déposée ta machine infernale.

Stiégter. Vous êtes un miséraMe

M. le président. Où est située cette maison? R. Dans !es environs de la chambre des députés nous y-avons même bu ensemble je reconnaîtrais parfaitement cette maison.

M'Favre. Pourquoi n'avez-vous pas patte de ces circonstances devant le juge d'instruction? R. A l'époque où ma déposition écrite a été faite, je ne les connaissais pas encore.

D. Vous a-t-on dit que le local avait été loué R. Positivement loué. D. Etes-vous entré dans les iieux ? R. Je suis seulement entré avec Stiegler au rez-de-chaussée..

D. Stiégler, exptiquez-vous.

Stiégler. Cet homme connaissait le procès par les journaux un jour que je r~e promenais avec lui sur la place du Palais-Bourbon, je lui partais du projet dont les journaux s'entretenaient, et je tui dis: Où aurait-on pu sur cette place disposer une machine infernale? Nous entrâmes ensuite chez un marchand de vin. Ce n'est probablement pas dans ce cabaret que le témoin prétend que la machine devait être apportée.

M. le président. I! y a un fait constant c'est que vous êtes entrés chez un marchand de vins sur la place du Patais-Bourbon.

M\ Arago. Ce qu'il y a de certain aussi, c'est que Stiégler n'a parlé de l'auaire à Schiller qu'après avoir lu les journaux.

Schiller. Les journaux ont prétendu que j'étais réduit à une extrême pauvreté c'est un meosonge. Je possède mitte arpens de terré en Amérique (rires), et 80,000 fr. (Le témoin dit ces derniers mots en français.) M" Arago. Qu'on remarque que cet homme vient de parler français. (Sensation.) I) soutient mal son ro)e.

Lhuitlier, officier de marine. Ce témoin est aveugle et est conduit par une dame. Il rend hommage aux seins de tous genres que Mlle Grouvelle a prpdigués aux cholériques, et qu'elle a l'habitude de donner a tous les malaeureux puis il ajoute

On connaît ma déplorable histoire, les tribunaux en ont retenti. Un misérable que j'avais accueilli chez moi, à qui j'avais donné mon amitié/abusant des liens les plus sacrés et de la faiblesse d'une femme sans expérience, m'avait enlevé l'honneur, puis m'attirant dans un piège, il m'assassina. Mais ses coups mat assurés ne m'enlevèrent que la vue. Je fus rapporté mourant chez moi, on désespérait de ma vie. La souffrance m'empêcha d'abord défaire ma déclaration a la justice. L'assassin avait le plus grand intérêt à ce qu'elle ne fût pas faite. Une nuit, Mlle Grouvelle était auprès de moi, elte me donnait les soins dont cite est si prodigue pour tous les malheureux, ette entendit un léger bruit au-dessous du balcon de ma chambre, elle se tève enrayée et voit fuir un homme qu'elle ne connait pas. Le lendemain e!te voulut encore rester auprès de moi. Eue s'était armée de deux pistolets; tout à coup, vers une heure de la nuit, elle voit apparaître à la fenêtre de ma chambre la figurc de mon assassin. It voûtait sans doute m'achever. Intrépide, elle se précipite, fermé brusquement les vo)ets et me sauve la vie. (Longue sensation.) Après cette déposition et celle de M. Bessas-Lamégie, maire du 10' arrondissement, M. Franck-Carré prend la parole en ces termes « Messieurs tes jurés,

Dans un procès où les faits, où les preuves sont si graves, et où cependant les accusés se plaisent à se représenter comme victimes de passions haineuses suscitées contre eux pour la répression d'un crime imaginaire, le ministère pub!ic comprendrait mat sa mission, si son tangage n'était pas dicté par la raison la plus froide et la dialectique la plus sévère. Nous laisserons à la défense ses paroles animées et ses chaleureuses inspirations nous ne devons pas chercher a vaus émouvoir, mais à vous convaincre. Ces débats ont été longs, ils n'ont pas fatigué votre zète vous les avez suivis avec la conscience courageuse d'hommes qui comprennent combien sont sacrés les intérêts connés ta justice. On ne pouvait négliger aucune des allégations de la défense; il a fattu ta suivre sur les différens terrains où. ette a voulu se placer.

Maintenant il faut rétablir l'accusation sur ses véritables bases, la montrer

médicamens, afin de ne donner que la dose exactement nécessaire pour guérir la maladie sans augmenter, même pour quelques instans, les souffrances du malade.

Nous allons être force d'entrer ici dans quelques détails assez arides, mais qu'on nous pardonnera en faveur du résultat auquel ils vont nous conduire. Nous ferons d'ailleurs tous nos efforts pour être court, sans cesser pourtant d'être clair.

Chacun sait qu'il est très difficile de pousser la division au-dessous du poids d'un grain pour les matières sèches, au-dessous de la mesure d'une goutte pour les solutions, si au préalable les substances médicamenteuses n'ont été mêlées exactement, soit à un liquide, si elles sont solubles, soit à une poudre quelconque, si elles ne le sont pas. Mais il faut absolument que ce liquide, ou cette poudre, soient complètement dénués de propriétés médicamenteuses; autrement ils masqueraient ou contrarieraient l'action du remède. Huhnemann a fait 'choix du sucre. de lait, substance farineuse qu'on extrait du lait par ëvaporation, et d'un mélange par partie égale d'eau distillée et d'alcool bien pur. Cette poudre et ce liquide une fois trouvés, il devenait aisé de porter la division des médicamens aussi loin qu'on le voudrait.

Én effet, si l'on met dans un flacon quatre-vingt-dix-neuf gouttes d'alcool aqueux et qu'on y ajoute une goutte d'un médicament liquide, une goutte du mélange, lorsqu'il est parfait (1), ne contient plus qa'H/z <;sy:&'e/Ne de goutte du médicament. Si dans un'second flacon renfermant aussi quatre-vingt-dix-neuf gouttes d'alcool aqueux on ajoute une goutte du liquide contenu dans le premier nacon., chaque goutte de ce second mélange ne renferme plus qu'M/z dix ~H'/y/e~e du médicament, puisque la goutte première a été deux fois divisée par cent. Au troisième flacon où l'on verse seulement une goutte du second mélange, chaque goutte ne contiendra plus qu'My: millionième, et, en continuant ainsi, on arrivera à des fractions tellement petites, qu'il est facile de comprendre comment on a nié, sinon leur présence, du moins leur action sur l'économie. La même chose arrive pour. les matières insolubles. En mélangeant avec soin un grain de poudre d'étain, par exemple, avec quatre-vingtdix-neuf grains de sucre de lait, chaque grain de ce mélange ne contient plus qu'M/: ce~eme de grain d'etain. Si on prend un grain seulement de (1) Pour obtenir un mélange comptet, il faut agiter fortement le liquide dans un flacon non rempli, ou triturer longuement le médicament avec te sucre de lait, et n'opérer jamais que sur de petites quantités.


tout entière et tout armée sorMrdapM'tefent~dTïuber. Vous vous rappellerez, messieurs, que )a défense et !'aceusation sont d'accord sur tes faits matériels établis par les témoignages recueittis nous allons en discuter la portée et tes conséquences.

Après cet exorde, M. Franck-Carré entre dans la discussion générate il examine en définitive la nature du comptot, compare la loi pénale de 1810 avec celle de 1852, et fait remarquer les changemens importans que tes exigences des temps ont fait introduire dans cette dernière toi il développe te.< faits successifs de l'accusation, rappelle ceux demeurés incontestés aux débats, montre l'alliance intime des accuses, s'entendant tous pour un but commun, et cherche à prouver que ce but avait été d'attenter à la vie du roi, et de renverser le gouvernement établi. La correspondance des accusés, les lettres trouvées dans le portefeuille d'Huber, )e projet de traité entre Steubte et la république française, la première déclaration écrite de Steuble, sont autant de pièces justificatives dont M. Franck-Carré fait ressortir toute l'importance au proSt de l'accusation.

M. Franck-Carré trace ensuite le portrait énergique.des trois principaux accusés: Laure Grouvette; Hùber et Steubte; l'une remarquabie par son exaltation politique, faisant du régicide un culte et professant une vive admiration pour des assassins, Huber voulant tuer le roi, qui lui ava.t accordé une première' fois le pardon et la tberté; et Stéuble agissant dans des instincts d'intérêt. It abandonne à peu près l'accusation quant à l'accusé Annat, la soutient contre Leproux, Vincent Giraud et Vauquetin. QuantaVaIentin, il n'est accusé que par iui-méme. Comment expliquer les graves attaques dont il est l'objet, et cette espèce d'instruction établie a l'audience? Ses co-accusés ont cherché à prouver que sa vie passée était ftétrie. Mais il a été de tout temps teur ami politique c'est contre eux qu'ih tournent ies armes dont ils veulent se servir contre lui. Le ministère pubfic laisse à la conscience du jury à décider si Valentin est coupable.

Le proeureur-génératnnit ainsi:

Messieurs, notre tâche est terminée nous avons mis sous vos yeux tous tes détails de cet afQigeant procès. U semblait enSn permis d'espérer qu'un acte magnanime de ctémence,t'amnistie, avait refoutéa jamais dans les coeurs des fanatiques ces odieuses tentatives d'assassinat dont l'humanité gémit. Cette attente a été trompée, tant sont profonds tes maux que cause le fanatisme politique. H est des hommes pour qui le régicide n'est pas seulement exécraNe c'est une vertu, une religion qui a son culte et son prosélytisme; ce sont des adeptes de cette doctrine qui sont aujourd'hui devant vous. Les accusés n'ont pas craint de récriminer contre le pouvoir, et de lui attribuer la pensée de ce comptot, qui ne serait, suivant eux, qu'une fable inventée à plaisir. Votre raison a déjà fait justice de cette absurde accusation! 1 vous savez trop bien que l'intérêt du gouvernement est dans la paix publique, il a tout fait pour t'amener, il a été jusqu'à pardonner à des régicides pris les armes à la main

C'est à vous, messieurs, organes de l'opinion, qu'i) appartient de flétrir ces odieuses calomnies. C'est à vous de décider si les accusés peuvent être rendus à la liberté sans péril pour la société dont te maintien est étroitement lié à celui du pouvoir.

L'audience est suspendue après ce réquisitoire. L'interprète Wenger en donne ensuite la traduction à Steuble.

Demain commenceront tes plaidoiries des avocats.

CiMunbre des Députés

Séance du 21 mai. PRÉSIDENCE DE M. DUpïN.

.~optMtt c<e proyets de <M tt'tMt~f~t <oc~. –jPT'~eMt~<MM </e p<MM6MM projets <.<e <M. DMCMMMM ~M proyet <<e <ot ~Mf <es6<o~6<MWM<M'<M~let2.

La séance est ouverte à une heure et demie.

Le procès-verbal est adopté. `

Trois projets de toi autorisant des impositions extraordinaires pour la vi)te de Caen et pour les départemens du Nord et de la Dordogne, et ayant .donné iieu dans la dernière séance à un scrutin annulé faute d'un nombre de votans suffisant pour le valider, sont adoptés au scrutin suivant: Nombre des votans. 230.

Majorité absolue. 116.

Boules Manches. 2< 7.

Boules poires. 15.

M. D'ANGEVtMjE demande que la discussion du prejet de loi sur les eaBaui, quingure à l'ordre du jour après le budget du ministère du commerce, soit renvoyée à lundi. Si ma proposition n'était pas adoptée, dit-il, il est probahte, du train dont nous allons, que la discussion de ce projet arriverait jeudi, et dans ce cas, nous ne l'aurions pas sufnsamment étudié. M. ET!ENNE exprime la crainte que la proposition de l'honorable préopinaRt cache une idée d'ajournement. li insiste sur la nécessité de voter cette année le cana) de la Seine au Rhin.

M. LE PRÉSIDENT On pourrait mettre à l'ordre du jour, avant le pro.jet de loi dont il s'agit, le budget du ministère de l'intérieur. M. STOURM On pourrait y mettre aussi le projet de loi portant règlement des tarifs des chemins de fer. (Appuyé! appuyé!) !)

M. LE PRÉSIDENT Le projet de loi sur les canaux sera mis dès tors a l'ordre du jour, après le budget de l'intérieur et le projet de loi relatif aux tarifs des chemins de fer. (Oui! oui!)

m. BOULAY (de la Meurthe) se plaint qu'un de ses collègues lui ait repro cbé, dans une note insérée au ~omfeMf, au bas d'un discours sur le défrichement des forêts, d'avoir dirigé contre un ancien député une attaque injuste et imprévue. M. Boulay proteste contre toute idée d'attaque personnelle et prie la chambre de prendre en bonne part ses observations dont la délicatesse lui fait un devoir. t

M. MOREAU(de la Meurthe) soutient que le discours qu'a prononce M.

ce premier mélange et qu'on le mêle exactement a~ec quatre-vmgt-dixneuf autres grams de sucre de lait, chaque grain de ce mélange nouveau. ne contient plus qu'Mn ~'x m~/M~e d'étain; au troisième mélange, chaque grain ne contient plus qu'M/t m~/M/neme d'étain, et ainsi de suite. Ceci posé, on comprend sans peine comment Hahnemann est parvenu à obtenir les substances médicamenteuses à des doses au: si petites qu'il le désirait, et comment il a pu les administrer en quantité suffisante pour obtenir la guérison, mais pas assez forte cependant pour déterminer des aggravations.

Ce qu'on ne comprendra .pas aussi facilement, c'est que les remèdes soumis à cette division presqu'infinie, c'est-à-dire dont la goutte première ou le premier grain est divisé successivement dix fois, vingt fois, trente fois de suite par cent, au lieu de perdre de leur action sur le corps humain, sain ou malade, semblent acquérir, au contraire, et acquièrent en effet une énergie toute nouvelle à tel point qu'un sextillionième de grain d'une substance donnée agit avec plus d'efficacité et guérit plus promptement et plus sûrement que ne le ferait un grain tout entier de cette substance..

Ce qu'on aura également peine à comprendre, c'est que, par ce genre de préparation, les corps insolubles dans l'eau et dans l'alcool deviennent tous solubles dans ces liquides lorsqu'on les a seulement broyés trois fois de suite avec cent grains de sucre de lait, ou en d'autres termes, lorsqu'ils ont été divisés seulement jusqu'au Mi/Ao/z~Me ce qui permet d'exécuter les divisions suivantes avec l'alcool-aqueux, méthode bien plus facile et bien plus prompte.

Ces faits, tout étrangers qu'il paraissent, n'en sont pas moins constatés maintenant par une expérience de p!us de trente années. Chacun peut d'ailleurs et sans danger les vérifier sur lui-même. Ces faits si remarquables auraient dû sans doute attirer l'attention des savans; mais crier tout d'abord à l'impossible, et nier sans examen est une fin de non-rccevon' qu'on a opposée de tout temps aux vérités nouvelles..

Comment, dirent encore la plupart des médecins, peut-on croire qu'un m!7//o/C7;:e, un' M~o/H'eme de grain d'un médicament puisse agir sur l'économie, quand un grain entier de ia même substance a lui-même sf peu d'action? Ceci serait vrai, si le médicament était seulement divisé, sans changer de propriété, sans en acquérir de nouvelles "Mais, dit Hahncmanu, le changement qu'une trituration prolongée avec une pou dre non médicamenteuse, ou une longue agitation avec un liquide qui ne l'est pas davantage, produit dans les corps naturels, spécialement dans

Bou!ay, &roeMstond6~epeMMdet'adm!Hb<r&t!M (tesfore~, renfermait une attaque contre M. de t Espée il ajeute qu'il était de son devoir, comme ami et ancien cottègue, de prendre la défense de M. de l'Espée. (L'ordre du jour! l'ordre dajour!)

M. BO~J~AY (de )a Meurthe) proteste de nouveau qu'il n'a eu t'inté~tion de diriger aucune attaque contre qui que ce soit.

Cet incident n'a pas de suite.

M. LACAVE-LAFLA&NE, ministre des nuances, présente un projet tendant à faire convertir en lois les ordonnances rendues dans l'intervalle des sessions pour la réduction des droits de navigation sur les canaux; un projet de loi rotatif à une échange de propriétés de l'état; 5' un projet de loi relatif à la perception de t'impot sur le sucre indigène, conformément à la loi dul8juiHetl83T.

La chambre donne acte.

M. LAMYfait le rapport de l'élection de M. de Tracy, nommé député par le cottége électoral de l'Aigle (Orne), en remplacement du général Vataze.M. de Traçy est admis et prête serment.

L'ordre du jour est la discussion d'un projet de loi tendant à autoriser ta ville de Chartres à emprunter avec publicité et concurrence, et à un taux qui ne pourra dépasser 4 ~2 OtO, 90,000 fr. pour l'agrandissement d'un quartier de cavalerie. Le projet autorise en outre la vi)te de Chartres à traiter pour son emprunt avee' la caisse des dépots et consignations.

Une discussion à laquelle prennent part MM. Chastes, Ladoucette et Lacave-Laplagne, ministre des finances, s'engage sur ce projet. M. Chastes s'étève contre les clauses de publicité et concurrence, ainsi que contre ta disposition d'après taquette la ville de Chartres pourrait traiter avec la caisse des dépôts et consignations. L'honorable membre présente un amendement qui modifie te projet dans ce sens, et qui est mis aux voix et rejeté. Les deux articfes de la commission sont adoptés.

It est procédé sur l'ensemble du projet au scrutin secret qui donne pour résu!tat

w Nombre des votans. 233..

Majorité absolue. ll7.

Boutes Manches. 220.

Boules noires. 17.

La chambre a adopté.

La suite de l'ordre du jour est la discussion du projet de loi sur le set. Ce projet classe le sel parmi les substances minérales auxquelles la toi de 1810 donne la qualification de mines, et dont la concession appartient au gouvernement. Les dispositions du projet s'étendent aux eaux salées et aux matières satifères.

M. CROISSANT combat le projet, qui porte atteinte, dans son opinion, au droit de propriété. It cnerche à établir, à t'aide de la législation promulguée jusqu'à cette époque, que l'exploitation des eaux salées, doit être libre, sauf le droit de surveittance du gouvernement. (Aux voix! aux voix!) L'orateur propose de rayer de l'art. 1" t'assimi)ationque fait cet article entre le sel solide et le sel tiquide.

M. l-EGRANB, directeur-général des ponts-et-chaussés, défend le projet, et montre qu'il garantit non seulement les intérêts du trésor et la sûreté géaérate, mais qu'il assure encore une bonne exploitation des richesses publiques. Le système des concessions peut seul, d'après M. te directeur-général, prémunir contre te gaspillage qui menace les mines de se). L'orateur ne croit pas, avec M. Croissant, que le projet de toi déroge à la législation antérieure. ït fait remarquer que les exptoitans actuets pourront se pourvoir afin de devenir concessionnaires auprès de l'administration, qui ne refusera point d'admettre leur demande.

M. BAUDE parte dans le même sens que M. Croissant.

M. LAURENCE, rapporteur, fait l'exposé des motifs qui ont déterminé la commission à adopter ce projet de toi. I) déclare qae la commission a trouvé ce projet conforme à l'intérêt des propriétaires de la surface, à la sûreté générale des exploitations, à !a conservation des richesses minérales, enfin à t'intérêt du fisc; l'honorable rapporteur rappelle du reste qu'it faisait partie de la minorité de la commission.

M. o. RARBOT s'étève avec force contre l'assimilation que l'on veut faire entre le sel solide et le sel liquide. Le projet qui vous est soumis, dit-il, est l'application la plus fausse et la plus violente que l'on puisse faire du régime sur tes mines. On ne fera jamais, quoi qu'on en dise, qu'une source soit une mine.

L'orateur s'attache à démontrer que les lois sur les mines qui donnent au gouvernement le droit de concession, ne s'appliquent qu'au tréfond et non pas à ta surface.

M. LACAVE-LAMjAGNE, ministre des nuances, répond au préopinant en donnant lecture de l'article 1" de la toi de 1810, qui est la base de toute la législation des mines. Cet article statue quêtes dispositions ultérieures de la loi s'appliqueront tant aux substances renfermées dans te sein de ta terre, qu'à celles qui existent à la surface.

M. PARANT rappette que toutes tes commissions qui ont examiné le projet de loi sur le sel, excepté la dernière, ont repoussé le principe que défend le gouvernement. It ajoute qu'on était arrivé ainsi à une transaction qui assimilait aux mines et soumettait au régime de la toi de~tStO. les gisemens de sel-gemme, mais qui consacrait, avec certaines garanties, ta libre exploitation du sel dissous dans Feau.

L'orateur s'étonne que ce système, qui avait prévalu l'année dernière après une longue discussion, et qui a reçu l'assentiment d'une commission dans la chambre des pairs, ait été écarté.

Après avoir présenté de longues considérations à l'appui de son opinion, M. Parant demande à M. le ministre si les droits acquis seront respectés. M. LACAVE-LAPLA&NE, ministre des finances M. le dirècteur-général des pbnts-et-chaussées avait prévu l'interpellation qui vient d'être faite il s'est empressé de reconnattre qu'il ne serait porté aucune atteinte aux droits acquis. Si ce principe n'est pas écrit dans la toi, c'est qu'it est sufusamment dans tes )ois anté~eures. J< ne puis que conSrmer ta déclaration.

les substances médicinales, est tellement considérable, qu'il tient presque miracle, et que l'homéopathie peut tirer vanité d'en avoir fait la découverte.

H Ce mode de préparation ne-développe pas seulement les vertus des substances médicamenteuses à un degré incalculable, il change encore à tel point leur manière chimique de se comporter que, si dans leur état ordinaire ou grossier, on n'a jamais vu l'eau ou l'alcool les dissoudre, elles deviennent entièrement solubles par l'une ou par l'autre, après avoir subi cette transformation particulière dont, le premier, j'ai fait part au monde. M

Pour ne citer qu'un exemple, le lycopode à l'état naturel, tel qu'on le retire d'une espèce de champignon, est une poudre sans action aucune sur l'homme, on peut en avaler plusieurs cuiilerées~sans en ressentir le moindre effet. C'est à cause de son innocuité bien reconnue que les pharmaciens s'en servent pour .empêcher leurs pUules de s'agglomérer, et qu'on l'emploie pour sécher les gerçures des enfans nouveau-nés. Ce ~-co/M~e est des plus complètement insoluble dans l'eau et dans l'alcool. Eh bien, ce lycopode, quand il a été trituré successivement trois fois avec quatredix-neuf grains de sucre de lait, devient soluble dans ces liquides, propriété ,qu'il partage du reste avec tous les autres corps insolubles; mais de plus il acquiert, à mesure qu'on le divise et qu'on l'agite, des propriétés qui en font un des médicamens les plus énergiques, un de ceux dont l'emploi exige peut-être le plus de prudence. Nous avons vu un médecin, jeune et bien portant d'ailleurs, condamné à une impuissance de près de deux mois, pour avoir préparé ce remède sans prendre assez de précautions.

La division, le frottement et l'agitation, produisent donc, dans les substances médicamenteuses, des changemens considérables et jusqu'à présent inconnus Us y développent donc des propriétés toutes nouvelles et dont la médecine a déjà su tirer un grand parti; voilà ce qui est hors de doute pour nous et pour tous ceux qui ont bien voulu prendre la peine d'examiner. Comment et pourquoi ces changemens s'opèrènt-ils? que se passe-t-il alors dans les medicamens? c'est une question à laquelle il n'est pas possibte de répondre maintenant, et qui ne diminue ni la réalité, ni l'importance des fai's. Il est bien d'autres phénomènes que nous.voyons sans pouvoir les expliquer davantage, et que pourtant nous n'oserions nier. La vue, l'odorat, le toucher, puis l'analyse chimique la plus exacte, ne trouvent aucune différence entre l'air recueilli sur le sommet des Alpes et celui qu'on, ramasse au-dessus des Marais Pontins,

La discussion Mnt!me sans otfrif d'intérêt. MM. CrotsSMt, Lunean, Legrand, Laurence et Demarçay y prennent part.

Voiciletextedel'articlel";

Art. l". Le sel est classé parmi les substances minérales auxqueiïes les articles 1 et 2 de la loi du 21 avril 1810 donnent ta qua incation de mine. Est considéré comme mine tout gite existant dans le sein de la terre ou à sa surface, dans lequel le sel se présente, soit pur, soit mélange avec d'autres matières, soitdissousdanst'eau.

Ces mots soit dissous dans t'eau sont ceux sur lesquels a porté le débat, et dont plusieurs membres ont demandé la suppression. Après une épreuve douteuse ~article est adopte dans son entier. Nutte concession de mines de sel ne pourra excéder 20 kilomètres carres. –Adopte.

La séance est levée à cinq .heures et demie, et la suite de la discussion renvayéeademain.

ORDRE DU JOUR DU MAROï 22 MAI. A midi, réunion dans les bureaux. Examen des projets de loi suivans: tendant a'autoriser l'établissement d'un chemin de fer de Sedan à Mézière tendant à autoriser l'établissement d'un chemin de fer de Lille à Dunkerque, 5" tendant à autoriser l'établissement d'un chemin de fer de Montpellier a Nimes; 4° tendant à autoriser l'établissement d'un chemin de fer de Bordeaux à Langon; S" tendant à autoriser l'établissement d'un chemin de fer des mines de Feins et des mines de Montet-aux-Moines à la rivière d'Allier. relatif à un échange de propriété conclu entre l'état et S. A. R. ta princesse Adélaïde. Concernant la perception des droits de navigation intérieure. Pour l'établissement d'un impôt sur les sucres indigènes.

A une heure, séance publique. Suite de )a'discussion du projet de loi sur le set.–Discussion du projet de budget du ministère de la marine pour 1859. Id. du ministère des travaux publics, de l'agriculture et du commerce pour 1859. Discussion du projet de loi relatif au tarif des chemins de fer. Discussion du projet de budget du ministère de l'intérieur pour 1839. Discussion du projet de loi portant demande d'un crédit peur ta célébration des fete~ de juillet en 1859. Discussion du projet de loi relatif à la navigation intérieure.

La cinquième partie (livraisons 81' à 100") du DICTIONNAIRE BTf COMMERCE ET DES MARCHANDISES vient de paraître a )a librairie de Guillaumin, éditeur de l'BMfo~e de ~eonom:e poH<!gMe, par M. BLANQtJl alné (2 vol. in-8', 1S fr.). Cet important ouvrage, que le mouvement industriel qui se manifeste de toutes parts a rendu indispensable pour quiconque s'occupe d'affaires, a dépassé actuellement les trois quarts de sa carrière, sans aucune interruption, et sera termine avant la fin de l'année. La liste de quelques-uns des principaux articles qui se trouvent dans les dernières livraisons publiées, et sous presse, suffira pour faire apprécier le caractère tout spécial de cette publication, si recommandable à tant de titres, et qui justice pleinement le succès rapide, universel et progressif qu'elle a obtenu dans toute l'Europe et dans tes deux Amériques, où elle compte de nombreux souscripteurs.

La dernière livraison de la troisième édition du.DicttOKnan'e général et gramma<:ea~ des dictionnaires /)*a7!j-'aM, par Napotéoh Landais, a paru aujourd'hui. Les exemplaires complets sont dès à présent en vente au prix de 26 fr. les deux volumes pour Paris, et de 30 fr. pour les départemens, rendus franco. Il ne sera délivré de livraisons détachées que jusqu'au 20 juin. On souscrit à Paris, au bureau des Dictionnaires, rue~esFiltes-St-Thomas.S; dans les départemens, chez tous les correspondans et sous-correspondans de la société des Dictionnaires, et chez tous les libraires de France et de l'étranger.. Tonadill s, le neuve) ouvrage de M. Scribe, a paru aujourd'hui. Ce titre estle nom collectif d'une suite de petits romans spintuets.Tous les sujets sont tirés de notre société; tous sont pleins de trait, de mahce les portraits deBL~ Scribe respirent. Le romancier chez lui vaut le poète comique et t'iné~Ba-.))ble vaudevilliste; c'est te même talent élégant et toujours ptein d' pserya~~ tiens ingénieuses; Que de choses sont vues dans un Irvre! que (y tSM~)~ nous y charment, qui ne seraient pas comprises sur la scène, ie<$ ~~OMt=~ saillir. On ne peut être réputé peintre profond de nos passionstga~p) qu'on a su les représenter largement dans un livre. \M "~e, M. Gustave Carulli, habite professeur de chant, vient de fai ~r~ une méthode qui doit porter un rude coup à la vieille routine des ë ~es"~ }j Dans cet ouvrage, fruit de plusieurs années d'observations et d approfondies, teprofesMur a réuni et combiné une suite d'exercices gradués et bien disposés pour l'application des principes, qui sont établis dans un traité clair et concis.

Le système de l'auteur est d'appliquer ta méthode italienne au chant français.

tl commence par indiquer avec une grande netteté la manière d'émettre le son et de'poser la voix. C'est, en effet, la base principale du chant. Viennent ensuite les exercices, puis quinze vocalises d'une méthode élégante enfin l'ouvrage est terminé par d'utiles préceptes sur la manière de dire le récitatif, d'orner ou simplifier un morceau, et même de chanter la romance.

L'app'robation donnée à cette méthode par le célèbre Duprez, à qui elle est dédiée, est exprimée dans une lettre dont les termes sont une garantie de son excetience et du succès qu'elle doit obtenir.

Chez M. Bernard Latte, boulevard des Italiens et passage de t'Opéra. –Les concerts de la rue Saint-Honoré diriges par M. Valentino, sont toujours un des points de réunion tes plus courus; tes beaux jours sont les mardi et vendredi, où les amateurs se pressent en foule pour entendre tes symphonies de Beethoven, dont la brillante exécution ne laisse rien à désirer, et des walses parmi lesquelles on remarque ceUe tntitajée te/~M&ourft Sn~tGermain, composée par M. te comte Frédéric de Bongars, pour te bat de l'an-

et pourtant le premier ranime ceux qui le respirent, le second les frappe de mort. A quoi tient cette différence, en quoi réside la funeste propriété des marais? c'est ce que nous ne savons pas, c'est ce que nos sens seuls, ou aidés de toutes les ressources de la science, n'ont pas encore pu nous montrer. Quelle est la nature de ces miasmes terribles qui voyagent avec tant de rapidité et transportent d'un bout du monde à l'autre la fièvre jaune, la peste, le choléra ? Nul ne le sait, et pourtant ces miasmes existent. Qui peut nous dire ce que c'est que l'électricité, le galvanisme, le magnétisme ? Ces corps nous sont connus par les phénomènes qu'ils produisent; mais leur nature intime, leur essence propre, leur individualité matérielle, échappent à toutes nos investigations. 11 y a eu des lois que nous pouvons apprécier, au-dessus des corps matériels qui frappent nos sens, des faits et des phénomènes dont les résultats seuis nous sont connus. C'est dans cette catégorie qu'il faut placer, au moins quant à présent, les changemens opérés sur les substances médicamenteuses par la division, le frottement, les secousses répétées. Les corps ainsi traités changent vraiment de nature; ceux qui étaient insolubles se laissent dissoudre ceux qui agissaient déjà comme médicamens, acquièrent des propriétés cent fois, mille fois plus énergiques; ceux, enfin, qui passaient pour ~e/M, comme l~lycopode, le sel de cuisine, le cristal de roche, etc., deviennent des remèdes puissans et salutaires.

Ces vérités une fois hors de doute, et chacun peut les vérifier, les doses innniment petites sembleront-elles aussi ridicules? Leur action parattrat-elle aussi incroyable? Non certainement. En niant l'action des petites doses, les adversaires des découvertes d'Hahnemann comparaient les remèdes de l'homéopathie aux médicamens employés par la médecine des écoles. En ce sens ils avaient raison, et l'on ne peut contester la justesse de leur raisonnement, lorsqu'ils disent n Si un grain, d'une substance donnée, n'a qu'une faible action sur l'économie, une fraction de ce grain, surtout si vous la prenez infiniment petite, ne saurait exercer une action plus grande. Oui, si la substance n'a subi aucun changement, si vous avez pu la prendre et l'administrer telle qu'elle existait réeljement dans le grain. Us ne tenaien.t donc aucun compte des changemens immenses opérés par la division du remède et par le mode de préparation. C'est dans le but de signaler cette erreur, c'est dans l'intention d'avertir les hommes de bonne foi, et de leur indiquer la seule voie capable de les conduire à la vérité que nous avons écrit cet article.

G.T.DOIN.


cienne liste civile. LM motifs en sont heureux et l'instrumentation en est briUante et bien entendue; les éditeurs, boulevard Saint-Denis, 14, t'ont ar'rangéepouriepiano.

Lors de )a réunion des porteurs de rentes espagnoles~ qui a eu lieu à la Bourse, )e~ du courant, il a été donné connaissance aux intéresses des démarches faites pour assurer leurs droits, tant auprès du gouvernement espagnol que du ministère et des chambres; tels sont la protestation adressée au représentant de l'Espagne, à P.'ris, contre la négociation de tout emprunt qui ne garantirait pas le paiement des intérêts de la dette active étrangère; 2° la communication de cette protestation adressée à M. le président du conseil des ministres et au ministre des finances pour réclamer leur appui en faveur des créanciers de i'Espagneet demander l'interdiction de la cote de tout neuve) emprunt, jusqu'à ce qu'Usaient obtenu pleine ei entière satisfaction du gouvernement espagnol; l'opposition mise, tant ès-mains du sieur Aguado, désigné par les journaux comme devant contracter l'emprunt décrété par les cortès, le )7 avril dernier, qu'en celles du syndic des agens de change près la Bourse de Paris, pour empêcher la négociation et la cote du nouvel emprunt, tant qu'on n'aurait pas soldé les intérêts de l'ancien. Enfin, pour ne rien négliger, il a été résolu de présenter une adresse au roi pour demander sa puissante intervention en faveur des porteurs de rente. Cette

FABLES DE LA FOMTAtME "-ms~Es GRAMDVtLLE.. r~ s~~ ~f ~s

PAR

ftimnom LSTE DES PMttCtPACX ARTICLES RENFERMÉS BANS LA TROtStÈME PARTIE DC 5,~ter<edeta .tc.~p~e. Dictionnaire du Commerce et des~Marchandises. p.X~

J)fcH'ehon~\t.(produits naturels ou fabriques): Librairie, parM.A.Cocncï. Lië~e, parj.GAENjEtt.LinetF.)sdeLin,HAUj,L.etMiGNOT.JMae/tit!e&~ape;f)'.W~ot<~ )))'~C!e; par MM. JULES BuR~T. Magnésie, Manganèse, Manne, Mercure, Mie!, Ht'sc, Nitrate, Knir animât et autres, M. CnEYAi.MEtt. M.dacMte,DEKi)!KE. Marhres.BERN. SANcnoDLE. Mar<'e, Morue; OEuh, LBNoiR. Maroquin, FA~i. et Tr.M. Mérinos et NapoJitaine, Ao. DAYiD (deR' ims). MeuMes en bois et tu fer, GARNiER. Meutes a .Kou]ia, etc., A. t'oMMun. Moutons, Mu)ets, etc.,MA!<NY DE MnMAY. Musique (commerce de). FAKENC. Or M. LEyoL. Oranges. M. NEGML. Orfèvrerie, M. ODior, etc.– Comp<aM;<< TfMMEf/eïLiM'M. etc. Inventaire, Journa). Lettre de chang' Livre de commerce, Livrer (poids et monnaies), Mfsures françaises et étrangères, par M. GAUNiER aine –f!<;o' omiE en)n)n<;)'e<a<e c( tndtMO'ief/e, Aa~;f/a<tOM, Comme)'ct; maft'ftme. Liber~ du commerce et Maîtrises Et Jurandes, par M. THEOB. Fix.Li~uuAn'.éat'que et Liitue prussienne (ou assodahon des douanes aHemandes), par MM. MAc-CuLLOCH,

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ROURSES P~MS 21 MAt.–La rente êtaittrcsfcrme avant l'ouverture entre Stf M et Kt, son premier cours .'<.<) flit a s fos'au oarqaet oh eUe a etë très bien tenue. pendant presque toute la bourse; mieux que dans )a coulisse, qui. taa~i~.i~I'onn-oc)amhitStf3'5faisaitapeiQe quetquM aH'a.res a StfM )/a; cependant.un peu avant la Ooture, ja rente a tëgerement nêc~ et ~nne~au paMuetà Stf 3.; dans la cOutisse a sif 27 i~ demandé. L'amehora.on du 3 o/o est t'eftet de ce)!e du s, ~u~tmon'teM~dtmen'par suite d'achats au parque', it a Hni Me. ptnshaut que samed);-te sseutements c. ptushaut a terme

et au comptant; le 5, au comptant 25 c.

~~o~~us~iE~°'S~C?.emindeSamt-Germain et Mu)house ao fr.-Rive droite de VersaiHes et Mines Chazotte. M~r ~i~~Se~~csCitis et Tissus de tin. 8 tr. Mines St-Bérin, M tr. Polonceau, 36 .tr. Dez. Maure!. so.h.. (un'mp-

ment 150 fr.)..Strasbour;, à uàle, 2 fr. 50.- Savonnerie de fOurcy. t5o i~r. rs sans cours

'au~e ~on~o'Jpe't~ion~e~ ~S~ ~~er'n~ et Moulin St-Maur, 3. fr. (ees deniers sans cours

depùis le s de ce mois.)

~an~es~n~S~rs, la rente de tiapies a hausse de 10 c'. L'emprunt belge a ~a'Ude~~

FOfDS t" Ptus P~s D" CMt. ppj~ES–Sndnmois. 6e prochain. ACTÏOXSÏNDUSTRIEHES.

MB[,tcs. <-OttM.ha~ bas. cours. pr<;c. Can. Cours.Nin.Moctet m

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Obiii''aLd°)Compt. n~o "c reun.. i04ï se H~;ne). ")' âuord. 't* Satines Citis 1050

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~s' ~i~4~6 H. a. i,~v. pap~, .<9 a~t. ~.o 595 .v ANfLETERRE LOKDRBS, t9 MJH. 3 OtO 91 m, 91 Actif, !2 5)8, passive, 5 3)8, Diffëfëe, 9 <)S, «t.. -Mh~issem, Mt)2, <t' 3 0)0. M t)2, ,).. -Brës.ti~s, M 1)2 Cotombiens.M .(4. Metioajn:, M 3t<. Be~teu~ -po)iapdais,-5 oie, tOo t)X; d-"t tp. 5~ 5)S.– Danois, 75 ").. -EuMes, ttï t)' P~ruv.ens,

donnance roya~e guérit il l'instant

les maux de lents les ,plus violens,

adresse, rédigée dans ua grand esprit de sagesse, taisant abstraction de toute préoccupation poHtique a obtenu t'assentiment général et s'est & t'instant couvertedesignatures. 1

EnSn, peur donner plus d'énergie à la défense des intérêts communs, it a été décidé que les pouvoirs de la commission recevraient une nouvelle extension oui lui permettraient de s'entendre avec le syndicat forme à Londres danstememebut.

LE COMMtSSARIAT.

–MM. tes actionnaires defAsphaIte-Gnibert sont prévenus qu'à ]a demande d'un grand nombre d'entre eux, t'assemblée générale annoncëe pour .)e 24, dans les salons de DefBeux, aura iieu te jeudi, Si courant, au siège de rëLabiissement, rue du Faubourg-du-Tempie, n. 79. Les actions devront être dépecées avant le dimanche 27, à midi, contre un reçu sans lequel on ne pourra assister à t'assemblée.

Deux années d'existence et d'un succès constant sont venues prouver l'utilité de t'Hydrotherme qui manquait a ta capitale.

L'eau de Seine, filtrée par le système vulgairement adopte, reste toujours chargée d'une certaine quantité de chaux qui finit par rendre maladifs les tem-

ALEX. DE CLEKQ et Tu. GoEp. Machines a vapeur etautres. leur influence sur i'ihdM trie, etc., par M. Jct-ES BEHAT, t'un des rédacteurs du.ji'urna) te Cu)mHe;'ce. Mi.)es, Naviffation maritime et Navigation ihtërieur< par tememe. Navigation (droits de), A. MiGNOT. Manufactures, AB. BLtisE. Marches et'<fercuria)cs. LEKom. Monnaies et Numéraires, J. G<n?iiER. Monopoles et Monts-de-Piété, M. PANCE. Octroi, M. Mii.!.oT, etc.fufi.tpi't.'denee commefCia/e: Lettre de change, Liquidation, Livres de Commerce, Mandat. Marches à terme et à prime, Mise société. Nantissement, etc., par M. PANCE. Naufrage, Navires, Neutre, Neutratitê, etc., par M. MiGNor (de Rouen). –Geo</)'a;.ht6 comnMfeia/e; LiHe,Hauterive, Lima, Maracaiho, etc HORACE StY. Livrpbo), L. GAUBERT. Lisbonne. Livourne, Londres, Lubeck. Madras, Ma)!e, Ma)a~a, ManiUe, Memei, Moha, Naptes. New-York, NouveXe-ODeans. etc.. etc.. par MM. MAC CBLLocH. PAKisoT, RoDET, AL. DE Ct.ERQ ET WANTZEL Lucerne, Neuteh&tei,ctc., ScmnjTz(deMorat).L;onparM. KAcrFHAt(N(de Lyon). MarseiHe. Locis

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