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Titre : La Croix

Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte

Éditeur : La Croix (Paris)

Date d'édition : 1931-07-02

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 104176

Description : 02 juillet 1931

Description : 1931/07/02 (Numéro 14829).

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG87

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k413095v

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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ADVENIAT REGNUM TUUM

~M~M~ae<

Jeudi 2 Juill. Visit. de la Ste Vierge. Vendredi 3 juillet. Saint Léon Il. PREMIER VENDREDI DU MOIS

,Wkowwwtgww

La Journée Paria, le i" juillet 1931.

Le Sénat, par 197 voix contre 5, a voté un ordre du jour d'encouragement à HL Pierre Laval, en vue de renforcer son autorité dans les négociations en cours avec l'Amérique.

Le collectif de juin a été voté par la Chambre et le Sénat, après une navette qui. a pris fin à 4 heures du matin.

Enfin, le Sénat siège aujourd'hui, pour discuter les conventions des pétroles.

:;ït

Mardi matin, le Congrès des œuvres ouvrières catholiques a poursuivi ses travaux auxquels prennent part 50 directeurs diocésains des œuvres et 500 congressistes venus de tous les points de France. 500

Les pourparlers qui avaient repris mardi au ministère du Travail, entre les patrons et ouvriers du textile du Nord ont échoué. Le président du Conseil étant intervenu, n'a pu concilier les parties en présence, qui restent sur leurs positions.

Les négociations franco-américaines au sujet du moratoire. reprennent cet après-midi. La journée d'aujourd'hui sera décisive, sans doute, si, comme on l'annonce, le président Hoover refuse d'admettre la légitimité des réserves françaises.

On signale de Madrid de graves dissentiments dans le sein du gouvernement provisoire. Les socialistes, mécontents .des succès personnels de M. Lerroux, et de ce qu'il soit désigné comme le prochain chef du gouvernement, menacent de ne pas lui donner leur appui et de le forcer ainsi à s'appuyer sur la droite.

Les troubles communistes et racistes s'accroissent en Allemagne suivant un plan établi, dit-on.

A Salonique, de nouvelles démonstrations antisémites ont eu lieu, qui provoquent l'intervention du gouvernement.

̃ a»*w

Souscription pour les malades pauvres du Pèlerinage Uaîional à Lobés Report 5Î 168 fr. 50.

Mme Cornec, 10 fr. Un paysan, 950 rr. Mme CholTtn-Moret, 250 fr. Bon saint Joseph, aidez-nous, 5 fr. M. Amad. Maurice Moncocnble. 250 fr. Joseph Jaquard, 25 fr. Mlle Jourtian. 25 rr. M. Jehane. S5 fr. Mme Leinome, 60 fr. l'ne mère de famille M. H., 35 rr. P. Gevrey. 10 rr. Mile Blanc, «0 rr. Reconnaissance à la Sainte Kainllle, 10 fr. In llciele miraculé, a) rr. Anonyme, 50 fr. Mme Lefort, 30 fr. Que N.-D. de Lourdes protège tous ceux que J'aime B. C., 50 fr. Mme Vve M., ae T. (Algérie), 100 fr. Mlle Letliif. c rr. 50. Anonyme, son fr. i:tc\-<c r'. de Maistre, 850 rr. Mllt-s Lentv, ;:»'i rr. M. François l'.ellard, 2M> fr. Eugène Dubos,, 50 fr. Mlle Jeanne Gavard, 10 tr. r. G. C, Nantes, 5 fr. En actions de grâces, 70 tr. E. Lenoir, 50 rr. Mme Bonnenfairt, 10 fr. Anonyme ir.\i\-en-r., 28 rr. Ctesse de More-PontsrfbaiKl, 100 fr. M. C. R., Î50 fr. Mlle Tbnreau. «50 fr. M. Blanchard, SfO fr. Mlles Tlieza, 2:ki rr. Anonyme de Villedieu, 15 fr. J. umabois, 10 fr. H. G. C. ibO rr. J. B. B. C.. 3 fr. Georg-ps, Christian, Tùêrose, 20 fr. M. Petourbet. 20 fr. Conftance en sainte Thérèse, lu fr. J. C, pour obtenir une grâce 10 fr. Anonyme solitude, 200, Tr. Une Cbaroppnoise guérie, 150 fr. Pour que .N.-D. de Lourdes protège mes enfants, 40 fr. M. R. Geiger-Lajeunesse en souvenir de deux défunts. îâo fr. Vicomte Cn. de CureJ, S50 fr. M. R- Périgueux, Î50 fr. M. Royer, 240 rr. M. J. Neveu. SSO fr. Mad. Vigtiaud, 250 fr. Anonyme de Parts, tOO fr. M. et Mad. Partni, 50 fr. P. et L. Parmi, 50 fr. Otesse Rzewugka, 500 rr. An., 60 fT. Pour ma femme défunte, 300 fr. M. Cnanet, 20 fr. H. Degrenne, S0 fr.

Total 58 3(B fr.

On veut adresser les souscription» $ott à non bureaux, compte cMqve-pOtttl »• 1 668 ou bien au Bttrtau de» Peiertnagfë. i, avenue de Brettuil A**ac*tU>* tiotrc

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LES FlIfflilIlIIB CfflUPES

Parmi les réunions qui, dans la basilique de Montmartre, en ce mois de juin, formèrent, au pied de l'autel du Sacré-Cœur, un pèlerinage ininterrompu, la plupart^ déterminés par une tradition déjà ancienne, y renouvelèrent des gestes accomplis depuis de longues années. Mais quelques-unes, enrichissent d'un apport nouveau, le trésor spirituel du temple national, offrent un caractère inédit qu'il convient de souligner. Telle, l'assemblée des fonctionnaires catholiques, qui remplissait la grande nef, il y a quelques jours, et dont le cardinal Verdier bénissait le drapeau. Fondée l'année dernière, c'était la seconde fois que cette Union se mobilisait, au mois de juin, dans l'église du Sacré-Cœur; mais, montée en dixhuit mois de six membres à plus d'un millier, c'était la première fois qu'elle se manifestait avec une ampleur aussi remarquable. Cette Union nationale des fonctionnaires catholiques est bien nationale, en effet, non seulement par l'envergure de son recrutement, qui s'élargit à tout le territoire de la France et à toutes les administrations publiques, mais encore par son caractère et par son importance morale qui la peuvent constituer en force précieuse au service de la nation. Hormis ceux qui appartiennent à l'Université, au personnel des P. T. T., aux chemins de fer de l'Etat, depuis longtemps, formés en groupements spéciaux, cette nouvelle Union fait appel à tous les catholiques de France qui remplissent des fonctions rétribuées par l'Etat, les départements ou les communes. Et ceux-ci, croyonsnous, se comptent par dizaines de mille.

Mais, si grand que soit leur nombre, et même à les supposer ce qui serait peut-être un peu présomptueux ralliés dans leur ensemble au drapeau de l'association, ne va-t-on pa» me taxer d'hyperbole, quand je les considère, unis comme une force nationale ? P

Car, enfin, dira-t-on, il ne s'agit après tout que d'une Union catholique professionnelle, établie strictement sur le plan confessionnel et calquée sur le modèle bien connu des groupements du même nom. Donc, elle s'interdit toute espèce d'incursion dans le domaine politique, voire toute intervention sur le terrain des intérêts matériels. Oh sans doute, elle ne méconnaît ni l'importance ni la légitimité des revendications que peuvent avoir à présenter les fonctionnaires et ne défend pas à ses membres, hors de l'Union, de soutenir ces desiderata, dans la mesure raisonnable, par les moyens pacifiques et légaux. Mais, encore une fois, dans la sphère qui lui est propre, elle ne poursuit d'autre dessein que de fortifier chez ses adhérents « leur vie religieuse, puissante sauvegarde de leur conscience professionnelle »; elle y ajoute, tout au plus, le souci de leur apporter, dans leurs difficultés personnelles et familiales, une « entr'aide corporative ». C'est vrai Mais, gardons-nous de sous-estimer ou de minimiser, même au point de vue social, un programme de cette nature Certes, dans l'ordre des activités purement humaines et temporelles, il paraît singulièrement modeste et limité, ce programme, quand on le compare à l'objet des grandes associations qui prennent en mains, devant l'opinion publique et l'Etat, les intérêts ou les réclamations des fonctionnaires. Mais, sur le terrain moral et spirituel. comme il le dépasse en envergure, en profondeur, en élétvation Il pénètre, en effet, jusqu'aux ressorts de la volonté, par quoi sont déterminés tous les actes il s'élargit jusqu'aux fins mêmes de l'existence, qui doivent en dernière analyse, orienter toute la vie. Le bien de-l'Etat, le salut de la société, qu'on le veuille ou non. dépendent essentiellement de ce qui se passe au for de la conscience de chacun des hommes, dont l'influence, à quelque titre ou à quelque degré que ce soit, s'exercera sur la chose publique. Axiome qui se vérifie particulièrement chez les citoyens français qui manient les rouages de l'administration nationale. Les fonctionnaires Ils constituent en France, à l'heure où nous sommes, et par leurs effectifs en progression continuelle et par la complexité croissante des services auxquels ils soat attachés, une puissance formidable et mal conduite ou mal inspirée -redoutable. Un trop grand nombre, affiliés à des associations plus ou moins révolutionnaires, travaillent, inconsciemment peut-être, à désorganiser l'Etat qu'ils devraient servir voulant commander au 1 lieu d'obéir et détournant, d'abord, à leur profit, les pouvoirs qui leur î sont confiés dans l'intérêt de tous. De cet abus. l'on peut iindi-

Une force nationale

gner et s'alarmer, s'en étonner, non pas Des hommes, chez qui la déperdition du sens surnaturel ou simplement religieux a faussé ou amoindri la conscience, placezles dans une situation où, fonctionnaires, ils sont payés sur le Trésor public, dont, citoyens, ils élisent les distributeurs, ils en viendront, naturellement, à peser sur leurs élus pour augmenter leur part.

Au fond de cette crise, apparaît donc une question de conscience. Or, l'Union des fonctionnaires catholiques, à la considérer sur le plan social, quel est son but et, plus développée, quel sera son bienfait? Le redressement de la conscience professionnelle Ici, qu'on veuille bien me comprendre et qu'on n'exagère point ma pensée Cette association, ni ne s'est formée ni ne se présente comme une rivale, encore moins comme une adversaire, des groupements dont je viens de rappeler les erreurs ou les excès. Elle est bâtie sur un autre plan. Soucieuse, avant tout, du perfectionnement spirituel et moral de ses membres, elle ne veut entretenir, avec les autres fonctionnaires, que des rapports de confraternité. Collaborateurs attentifs et disciplinés de l'Etat, serviteurs obligeants et courtois du public, ses adhérents tiennent à se montrer, pour leurs collègues des différentes administrations, de bons camarades. La Mutuelle Tout à tous, qui leur est commune avec d'autres Unions, ne refuse pas d'étendre, au besoin, quelques-uns de ses services^, à tel fonctionnaire éprouvé dont les opinions ne sont pas conformes à ses propres croyances. Avec l'attachement à la foi, ce qui caractérise, en effet, ce groupement, c'est l'effusion de la charité.

Il n'en est pas moins vrai que, par cet esprit même, en ravivant, non seulement au cœur de ses affiliés, mais aussi dans la sphère de leur action personnelle, et le souci de la conscience, et le res-j pect du devoir, et l'ardeur du dévouement, cette Union des fonctionnaires catholiques ranime, entretient, élargit, parmi les agents des administrations publiques, une force spirituelle qui peut y ré- tablir et consolider la discipline, la mesure et la paix.

C'est rendre à l'Etat lui-même un service de premier ordre. Et, du même coup, c'est donner, a tous les catholiques, un précieux exemple.

L'exemple a d'autant plus de valeur et de portée, que, par le choix conscient et résolu des fonctionnaires catholiques, il nous est présenté dans le rayonnement de Montmartre. On n'ignore pas, en effet, que cette nouvelle Union, non contente de venir en pèlerinage à la sainte colline et d'y formuler sa consécration au Sacré Cœur, a voulu fixer son siège au pied de la basilique nationale et demander comme directeur, à l'autorité religieuse, le supérieur même des chapelains. Par ce double geste, elle proclame et nous rappelle que le temple votif, érigé par la France en réponse aux révélations de Paray-le-Monial, est toujours, selon la suppliante et prophétique expression du cardinal Guibert, la citadelle mystique élevée pour le salut de la patrie. Cette mission salvatrice, elle l'a remplie contre les périls de la guerre; en groupant à son ombre et en inspirant de son esprit, toutes les associations qui travaillent, par le ravivement du catholicisme, au bien de la nation, nous obtiendrons qu'elle la réalise encore une fois dans les difficultés de la paix.

François Veuillot.

La Visitation

En ces jours, raconte saint Luc, Marie entreprit un voyage. Elle s'en alla vers la région des montagnes, dans la maison de Zacharie, et salua Elisabeth. Sa visite fut un acte de religion et de charité. Beau modèle pour le prêtre qui doit être le serviteur et le gardien des âmes que Dieu lui confie. A son tour, il peut redire les paroles de la Vierge Le Seigneur a fait en moi de grandes choses. Ces grandes choses, le divin Sauveur les prépare encore dans les cœurs des jeunes lévites appelés à devenir un jour d'autres Christs. Heureux ceux qui les aident à poursuivre leur route pour atteindre l'autel, car ils auront en partage une récompense de choix. C'est elle que les 7Ô0 enfants pauvres des alumnats demandent chaque jour au bon Dieu pour leurs bienfaiteurs, et combien vibrant leur Magnificat pour le pain qu'ils reçoivent de leur générosité t

Que Notre-Dame, au jour de sa fête, daigne multiplier les secours dont ils ont un si pressant besoin, mais surtout qu'elle fasse lever une belle moisson d'apôtres t

Pour les renseignements et les offrandes, prière de ne pas oublier l'adresse de M. l'abbé Maximin Vion, 9, rue Montessuy, Paris-VII*; chèque postal 496-28.

Le Congrès eucharistique da Lille

De notre envoyé spécial r

Lille, i- juillet.

Faut-il dire l'atmosphère de fièvre que j'ai trouvée, en débarquant ici mardi soir. La centrale des œuvres, en tous temps si active et qui est maintenant le quartier général du Comité d'organisation du Congrès, est une ruche bourdonnante où lion travaille sans trêve, du petit matin à la nuit tombée, où l'or vient sans cesse

Son Emlneuce le cardinal ACHILLE LIÉNART, Icjat pontifical.

aux ordres et aux renseignements, où s'accumulent des kilomètres de guirlandes fabriquées dans toutes les paroisses du diocèse, où l'on termine maints détails d'ornementation, où l'on arrête, sous la direction de Mgr Descamps et de M. le chanoine Delattre, les dernières instructions à donner à la fouip des commissaires. Toute cette activité est d'ailleurs parfaitement ordonnée, inlassable, laborieuse- et calme, comme est le caractère des gens d'ici.

Il n'est pas besoin d'aller plus loin pour se rendre compte immédiatement que le VIII* Congrès eucharistique national et le cinquantenaire des Congrès eucharistiques in- ternationaux sera digne et de ce grand anniversaire et de la grande cité et du diocèse qui l'organisent et, dans la mesure où il se peut, du Maître que des multitudes immenses y vont célébrer.

La f oule des congressistes

Le succès d'affluence est, dès maintenant assuré. Ajoutez, en effet, à la population locale si dense, aux congressistes qui rejoindront Lille en automobile et par les trains or-| dinaires. ceux qu'amèneront les vingt-oinq trains spéciaux prévus, dont trois viendront d'Anvers et do Malines.

C'est .bien entendu, samedi et dimanche que la foule sera. la plus imposante. Mais les arrivées sont déjà nombreuses et dès jeudi à la Jotîrnéê des enfants prendront part des petits croisés de Saint-Dizier. de Saint Brieuc. de Troves, de Bourges, de Lyon. de Nice, etc. Citonsà,rhonneur Vervins, Argentan et Le Puy qui en enverront chacune cinquante, Rennes, Reims, Rouen, qui en enverront chacune vingt-cinq.

Ils arssist t>r»nt en costumes, au nombre de plusieurs milliers, à"!a messe que célébrera Mgr Jansoone, et la sainte communion leur sera" distribuée par vingt-deux prêtres. On attend, pour la, cérémonie de l'aprèsmidi, ta présence de cinquante mille enfants.

Mais t'on ne sehasarde pas a chiffrer l'immense multitude qui se pressera dimanche à la messe pontificale e et à la procession. Non seulement les fidèles, mais la hiérarchie ont répondu avec empressement à l'appel de S. Em. le cardinal Liénart et du Comité d'organisation. Avec LL. EEm. les cardinaux Binet, Verdier et Van Roey. assisteront certainement au Congrès NX. SS. Audollent, président des Congrès eucharistiques natioinaux; Heylen, président du Comité l |des Congrès eucharistiques internationaux Chollet, André du Bois do .1 La Villerabel, Suhard. Baudrillart, Bruley des Varanens. Bahaban Barrère, évêque de Tucuman, en République Argentine Chaptal, Courcoux; Coppieters, évêque de Gand Gostes, Delay, Devolo. auxiliaire de Buenos- i Avres Dubourg, Durand, Dutoit, 1 Fillon. Feltin. Gaillard. Gaudron. Grente. Gerlier. Ginisty. Grumel, •Tansoone, Lamiroy, auxiliaire de Bruges Lecomte. Le Hunsec, Ménnechet. Neveux, Nommesch. évêque du Luxembourg Pasquet, Pelt, Petit de Julleville, Rasneur, évêque de Tournai Rumeau. Ruch, SaintPierre. Tissier Hiral. vicaire apostolique du canal de Suez Evreïnow. Khayatte. Phares, à qui se joindront pusieurs Révérendissimes Pères Abbés, parmi lesquels Mgr Zavoral. Ahbi; de Shahov, en Tchécoslovaquie, de nombreux prélats et les représentants de la plupart des évêques français empêchés de venir jusqu'ici.

On le voit, le Congrès de Lille aura un certain >oaraotère international comme il convient puisqu'on y célébrera le cinquantième anniversaire des Congrès eucharistiques internationaux

D'ailleurs le Comité des Congrès internationaux y sera très largement représenté.

Michelin.

(Voir la suite page 2.)

La lettre du Saint-Père au cardinal légat

On sait que S. S. Pie XI a daigné nommer S. Em. le cardinal Liénart comme légat au Congrès eucharis-

tique. Dès l'ouverture du Congrès à Saint-Maurice, ce mercredi soir à 18 heures, lecture est donnée en latin et en français, de la lettre pontificale. A notre cher Fil»

Achille, cardinal Liénart,

prêtre de la Sainte Eglise Romaine, évêque de LWe, à U0sM

PIE XI. PAPE

Notre cher PIIb,

Salut et Bénédiction apostolique. Cinquante années bientôt se seront écoulées, depuis le jour où, dans la ville qui est le siège de votre dignité, fut Inaugurée cette louable coutume qu'est la célébration périodique de Congrès eucharistiques internationaux. Rien ne. pourrait commémorer plus dignement et de façon plus salutaire cet heureux événement qu'iine réunion dans cette même ville de fidèles venant en très grand nombre de tous les diocèses de France, pour adorer, dans une oérémonie solennelle, l'auguste sacrement de l'autel.

Aussi n'est-ce pu sans une grande joie. que Nous avons appris qu'il allali en être ainsi. Nous v< us félicitons donc de votre zèle pastoral Nous félicitons aussi de leur diligente activité tous ceux qui pour promouvoir cette entreprise et y collaborer" vous ont prodigué leur concours dévoué et généreux.

Ce concours empressé de tous les gens de bien, portera ses fruits, Nous én'avons la ferme confiance non seulement votre prochain Congres témolfcroera de' la foi héréditaire et toujours viyante de cette nation française qui Nous est si chère, mais il contribuera grandement à hâter toujours de plus en plus la restauration des mœurs chrétiennes publiques et privées, qui trouvent précisément dans la puissante efficacité de l'Eucharistie leur soutien et leur principal réconfort.

Pour parvenir-à ce résultat qui est le but propre de ce genre de Congrès. il est hors de doute que vous serez grandement aidé par le sujet que vous vous, êtes proposé' principalement d'exposer et de mettre en lumière à savoir que rien n'est plus efficace que le culte de l'Eucaristie et son usage fréquent et fervent, pour rendre florissant et pour établir solidement par toute la terre le règne si ardemment souhaité de JésusChrist. En effet, comme nous en avertit excellemment l'évêque d'Hippone, si le Christ est notre Roi oe n'est pas pour lever des impôts, ni pour armer des troupes, ni pour combattre des ennemis visibles, mais il est le Roi d'Israël, pour gouverner les âmes, pour préparer les biens éternels et pour conduire au royaume des cieux ceux qui croient, qui espèrent et qui aiment ». (Traité 51 sur S. Jean, 12 et 13.) De ces heureux projets, Nous voue félicitons tous vivement vous d'abord, Notre cher Fi!?, et aussi Notre vénérable i frère Georges Audollent. évêque de ) Blow, qui préside activement parmi vous le Comité des Congrès eucharistiques. Et pour vous donner cette fois-ci encore une marque particulière de Notre bienIveillance, Nous vous choisissons par cette lettre, vous. Notre cher Fils, comme Notre légat pour présider en Notre nom le Congrès, pour le rendre plus solennel par la majesté de la pourpre romaine et plus fructueux par votre parole et votre exemple. Que ce soit là l'effet de la Bér.édictlon apostolique que Nous vous donnons de tout «rur, dans le Seigneur, comme gage des dona. célestes et comme témoignage de Nos sentiments paternels, pour vous et les vôtres et pour tous ceux qui assisteront à ce solennel triomphe de Jésus-Christ.

Donné à Rome. près de Saint-Pierre. le 10 juin de l'année 1931, de Notre Pontificat la dixième.

l tiflcat la di~déme. < PIB 30» PAPHL j

Dettes et raparaflons Les conversations franco-américaines ont repris mercredi. Mardi soir M. Hoover repoussait encore nos propositions

C'est cet après-midi, k 3 h. 15. qu'on' repris les conversations engagé^ entre M. Laval et nos ministres d'une part et tes représentants américains, MM. Mellon et Edge, au sujet du projet de moratoire. 1,

Ceux-ci espèrent avoir reçu alors les instructions définitives de M. Hoover concernant les contre-propositions françaises. Avant de les transmettre à M. Mellon, le président attendait d'abord de connaftre, d'une part, le vote du Sénat français concernant la discussion de sa proposition, et, d'autre part, le rapport de M. Sackett, ambassadeur d'Amérique à Berlin, sur ses derniers entretiens avec le chancelier Brùning et le D' Curtius.

Sur le premier point, le vote du Sénat a pu fournir à M. Hoover cette précision que le Parlement français, en accordant sa confiance à M. Laval, n'admettra aucunement qu'il aille plus loin dans la voie des concessions L la thèse, de Washington. Du reste, comme le président américain, notre gouvernement u su tenir compte des réactions de ta politique intérieure. Et il faut avouer! que les exigences et l'intransigeance américaines n'ont pas facilité les choses! a cet égard. Car, ce qu'on ne comprend pas, c'est, outre la pression ministérielle exercée vis-à-vis de la France, pourquoi, lorsque les Etats-Unis veulent appliquer un plan qui sert à la font leur idéalisme et leurs intérêts personnels, on repousse les mesures que nous proposons. lesquelles n'affectent pas l'efucaoite immédiate du plan, mals s'appliquent au contraire à en élargir l'effet de soulagement général et à prendre des précautions d'avenir qui concernent tous les créanciers de l'Allemagne.

On assure que M. Hoover n'aurait, en fin de compte, en rien modifié son attitude vis-à-vis des trois points qui ont mené les négociations dans l'impasse où elles se trouvent aujourd'hui extension des crédits de la B. I. R. aux Etats do l'Europe centrale période de remboureement des sommes prêtées à l'Allemagne, enfin, versements au fonds de garantie de la B 1. R.

S'il en est ainsi, on risque, comme nous l'avons Uéji faH observer, d'aboutir à un échec et à tf}9 rejet de la proposition américaine i>jr la France. La conférence

*'9Mjoard%»*ï*-WP« vralswnMaWeilaeat

décisive à cet t^fi.

Nous avons uit, hier, qu'il pourrait être alors du rôle de l'Allemagne d'Intervenir dans la conversation. Les questions débattues la regardent au premier chef et ello trouverait plus d'avantages à un accord direct avec la France, qu'à une entente avec les Etats-Unis, en dehors de notre pays.

Et c'est peut-être par cette prise de contact entre Berlin et Paris qu'il aurait été mieux de commencer, après un aocuise de réception de la proposition Hoover, plutôt que do poursuivre aveo Washington' des conversations qui se montraient dans le début diffloiles. R. R.

Berlin reste dan* une attitude

d'expectative

Les miMeux politiques et l'opinion allemande attendent toujours avec une vive impatience la fin des négociations franco- américaines. A Berlin, on croit qu'au der-j nier moment, la France, finissant par céder, un compromis permettra d'assurer le succès de l'initiative américaine. Les Allemands considèrent que les propositions françaises constituent une « altération inacceptable du plan Hoover et ils auraient notifié au gouvernement français, par l'intermédiaire de M. vonHoesch, qu'il leur était impossible de se rallier aux suggestions de la France, ni de prendre d'engagements concernant l'avenir du plan Young. D'autre part, Berlin aurait Informé directement Washington que « st le pré- sident Hoover acceptait de remanier son projet dans ses points principaux, cela ne manquerait pas de produire en Allemagne une Impression extrêmement dé- favorable ».

La réponse belge à M. Hoover La réponse du gouvernement, belge en accueillant la proposition du président des Etats-Unis comme un acte d'une haute portée ajoute

« La nation belge est cependant unanime à rappeler que la Belgique con- serve un droit Imprescriptible à la réparation des dommages qu'elle a injustement subis. Ce droit fut consacré dans les déclarations solennelles des gouvernements, aussi bien que dans les accorda intervenus entre eux. 11 ne fut t jamais contesté et il valut à la Belgique, dans le règlement des réparations et des dettes de guerre, un traitement spécial qu'il n'y a aucun motif d'abroger. Dans ces conditions, 11 ne serait évidemment pas admissible que l'im- t aide projetée imposât à la Belgique des conséquences tout particulièrement onéreuses et l'exposât à ae graves difficultés financières.

LE « TRAIT-D UNION » EST DE RETOUR

Le c(wi«u iqnlptfp de Deret et Le Brli, iittnttar de record da moeit de distance ea circuit fermé (M 460 km.>, vient de ramener au Bourget soa avion de performance. Les a via te or* l'attendent plaa que des condition» atnospbérlques favo» rrttei pour entreprendre le raid Parli-Tokio aan< escale lia ont llatcation de ponrtoirre ensuite lear TOjrafe et de reimgaer Paris apria avoir atteint succcttiveamt hu-Fraadmr p«te New-Yo» k, raaJUaat «lui le «•« de ̃*•*• ea «aatre étape*

La proportionnelle. avec le scrutin uninominal Le vote par lequel la Chambre M ajourné la discussion de la proposition de M. Louis Marin sur la représentation proportionnelle ne fait p&â abandonner toute idée «le reforma PlUMours propositions

tire s-ounuses à l'examen

du la Commission du suffrage universel. Il v a notamment celle de M. (.alliés qui concerne le vpto familial, eeilç de M. Louis Marin, sur le vote obligatoire, celle île M. Lambert qui demande la suppression du deuxième tour de scrutin, celle de M. Joseph Denais qui en supprimant. le deuxiùme tour Viso à )j. representaliiou proportionnelle.

M. Joseph Denais nous a exposé les grandes lignes de son projet et les avàntages qu'il comporte.

Son but, d'abord, rechercher uni système électoral conciliant le? avantages de la proportionnel!'»

du scrutin d'arrondissoiiient.

eialistos, qui lui ont ouvert la voie par une proposition qu'ils ont présentée au cours de la précédente législature, ne sauraient accueillir cette proposition avec défaveur. Cinq modifications seulement seraient apportées au mode '> l j scrutin, nous dit M.Joseph | tour unique de scrutin, pu-u.Mina d'apparentement des candioats entre i diverses circonscriptions, répartition des sièges à attribuer dans le département entre les candidats isolés ou apparentés, .d'après la pi in forte moyenne, élection des candidats qui obtiennent la majorité absolue, et, jusqu'à concurrence du nombre, de sièges attribués à la liste, élection des candidats apparentés qui auront obtenu dans leur circonscription le. plus grand pourcentage de voix par rapport au nombre de votants. Quels sont les avantages qui résulteraient de, ce système ? '? Il maintient. répond le député de Paris, le scrutin d'arrondissement auquel beaucoup semblent tenir pour des raisons diverses, il ne modifia par les circonscriptions actuelles, il permet aux électeurs de voter pour le candidat de leur région qu'ils connaissent bien. alors que la proportionnelle tes obligerait à voter pour des candidats en majorité' et souvent inconnus d'eux.

Et it faut encore tenir compte des inconvénients qu'éviterait ce nouveau scrutin uninominal, ce sont ceux que l'on reproche précisément à la représentation px-oportionnolle i

M. JOSEPH DENAIS, député de la Seine. plus de difficultés pour élaborer une iste dont certains candidats sont assurés de ne pas être élus, plui d'obligation d'aliéner sa liberté individuelle entre les mains d'un Comité.

En quoi consiste l' « apparentement » ?

L'apparentement constitue uii'î simple entente entre candidats do circonscriptions différentes au sujet. de l'utilisation des voix, dans !o cadre du département.

Naturellement, un candidat peut ne pas s'apparenter et être élu s'il « la majorité absolue, mais il ne. peut s'apparenter qu'avec un candidat d'une circonscription dr- son département autre que la sieni. i apparentements doivent <

rés huit jours au moins a\:uii i<) scrutin.

L'électeur n'a donc qu'un rftlef bien simple il vote pour te candidat de Son choix snn« nminrin» de ré- percussions indir<- '<̃ pins conduit à rayer ruiduiat?. comme il t'aurait fait en cas dp représentation proportionnelle, pour que son candidat arrive en W<> et, soit plus sûrement élu.

Mais ne pourrait-on étendre l'apparentement dans le cadre du département au cadre régional ? 11 est certain que nous arrive-


rions ainsi à une représentation proportionnelle plus juste et plus complète, d'autant plus que le cadre régional ne présente pas pour l'apparentement l'inconvénient de faire voter les électeurs pour des candidats totalement inconnus d'eux, la région ne servant qu'à faciliter la répartition des sièges entre listes candidats apparentés.

La seule difficulté serait de définir les régions, et la Chambre trouverait peut-être là des résistances. Marcel Gabili/ï.

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GAZETTES Véhicules sénatoriaux

Comme les mariages et les enterrements, les séances du Sénat ont leurs classes, suivant la qualité des as de la politique, qui viennent y oflicler.

On peut Juger de l'importance que présente le sujet d'un débat à la Haute Assemblée par le nombre et la qualité des voitures rangées dans la cour du Sénat, où elles attendent la sortie du maître, favorisé de la fortune et du suffrage restreint.

Mardi, pour l'interpellation de M. Lémery et la réponse de M. Laval, la première classe était de rigueur. Pendant qu'à l'intérieur de la salle, les intérêts de la France agitaient l'Assemblée, les luxueuses limousines, formées les unes en colonne et les autres par le flanc, se conformaient, par leur immobilité silencieuse, au débat sibyllin de l'intérieur.

Quand elles repartirent, l'interpellation terminée, il restait à discuter le collectif de juin, qui devait revenir en navette, dans la nuit, de la Chambre des députés. Plus d'un milliard de francs était en jeu, mais, cette fois, sans les émotions oratoires du parcours. Les automobiles ne s'étaient pas dérangées.

J^Beuls, quatre grands autobus, réquisitionnés pour la circonstance, s'alignaient dans la cour, pour attendre dans la tiédeur de la nuit, les professionnels du travail parlementaire et les sénateurs les moins fortunés.

Octogénaires à cheval

Depuis un demi-siècle existe un cirque d'amateurs, dit cirque Molier, qui donne, à cette époque de l'année, quelques représentations.

Un journal mondain rendant compte de la « générale » du cirque, raconte qu'on y a applaudi particulièrement le « patron qui ouvrit le feu en faisant, comme à l'accoutumée, son entrée à cheval. M. E. Molier a 86 ans, il ne cesse de prêcher d'exemple pour soutenir l'équitation. Saluons.

Les octogénaires à cheval deviennent rares.

Pour faire un cavalier octogénaire il faut être deux et la plupart du temps c'est le cheval qui manque. Rajeunissement d'un mot drêi« Lors du séjour à Londres du président Fallières, un Anglais criait de toutes ses forces sur le passage du cortège officiel

Vive Loubet 1 Vive Loubet 1 Pardon, lui dit un Parisien, ce n'est pas Loubet, o'est Fallières, son nom.

Je sais, répondit l'Anglais, mais je ne puis pas prononcer ce nom-là.

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Le conflit du textile Lis pourparlers sont rompus, maigri lïnlurvention du présidint du Conseil Mardi soir. Je président du Conseil a longuement conféré au ministère de l'Intérieur avec les délégués des Syndicats confédérés, les délégués du Syndicat libre et les délégués du consortium paIronal. Chacune de ces délégations occupait un bureau différent dans les locaux ou ministère de l'Intérieur. Le président du Conseil se rendait successivement (Unis chacun de ces bureaux pour faire aux délégations les propositions résultant des conversations qu'il venait d'avoir avec les autres délégations. Finalement, à minuit, on apprenait que, malgré l'intervention du président du OonseiJ, qui était assisté de M. Landry, ministre du Travail, l'accord n'avait pu

tHre réalisé.

Le communiqué do président du Conseil et la bonne volonté des Syndicats libres Le dernier communiqué, fait par le président du Conseil lui-même, est la suivant

« M. Pierre Laval a convoqué séparément les délégués patronaux et ouvriers du textile de Rembaix-Tourcoing, pour tenter de résoudre le conflit par une médiation. 11 était assisté de M. Landry. M. Pierre Laval a proposé aux diverses délégations une formule transactionnelle aux termes de laquelle la prime de présence étant supprimée, il était institua une indemnité compensatrice dont le taux, provisoirement fixé à 3 du salaire, aurait été abaissé à 1 à partir du 15 septembre prochain.

» Cette proposition a été accueillie favorablement par tes Syndicats libres. » Les délégués des Syndicats confédérés se sent seulement engagés à la soumettre leur assemblée générale. » La délégation patronale a déclaré s'en tenir à la suppression pure et simple de U prime de présence.

» Dans ces conditions, M. Pierre Laval ne peut que constater l'impossibilité d'aboutir actuellement à un accord. »

M. Landry, avait employé sa journée à discuter avec les patrons et les ouvriers grévistes. M. Pierre Laval. qui s'était fait tenir au courant des négociations et voyant que celles-ci n'aboutissaient pas, s'était ému de la situation et intervint lui-même, sans succès, on l'a vu.

Ajoutons qu'une délégation d'un Syndicat unitaire, ayant à sa Mte MM. Doeblé, Marty et Beaugrand, députés communistes, avait tenté vainement d'être reçue par M. Landry. Seuls, les trois parlementaires avaient pris contact avec M. Mirini, chef de cabinet, auquel ils avaient exposé les revendications de leur délégation.

-en»-»

Une affaire de propagande anti-militariste

M. Eugène Detlor, juge d'instruction à Toulon, s'occupe d'une affaire de propagande antimilitariste qui s'exerçait parmi les marins de l'Etat. On avait constaté il y a quelque temps que des tracts séditieux avaient été placardés sut certains bateaux. L'autorité maritime ouenquête et acquit la conviction

:re matelots s étaient employés

la pose de ces placards. Ils furent arrêtés. Des éléments civils paraissant in». plaqués dans cette propagande, l'autorité Maritime s'en dessaisit et passa le doss.er au Pr.rqnor civil.

Le jik' -talion a interrogé les» ̃ixatre ont et* transférés 1 aie ft la prison dépar-

LES OË8ATS PARLEMENÏA)RES 1

L'interpellation Lémery! au Sénat

Le Sénat, après la Chambre. a eu sa séance de sacrifice. Il n'a pas caché sa répulsion pour la nouvelle tasse de inaigre qui lui était offerte, mais il a encouragé le gouvernement à l'ac- cepter.

Quand M. Lémery, dont on connalt les dispositions peu favorables à la politique des vaines concessions, est monté à la tribune pour développer son interpellation. le Sénat était presque au complet. Les principaux ministres, MM. Laval, Briand. Tardieu et autres, se trouvaient au banc du gouvernement. L'assistance était grave et attentive.

Dès le d4but de son discours, M. Lémery manifesta -une sévère dôflanc* à l'égard de la proposition américaine, donnant l'impression que le Parlement délibérerait sous une pression morale comme en 1929

Mais alors. les Etats-Unis noua prenaient à la gorge, pour que nous payions aujourd'hui, Ils nous somment de ne pas nous faire payer.

M. Lémery s'est plaint ensuite de l'Inquiétante habileté avec laquelle est rédigée la réponse française elle prupose un système qui va suspendre les réparations sans le dire.

Les arguments solides qu'a pu donner M. Lémery, on les devine. A peu près toua ont été exposés dans les divers journaux dont notre Revue de la Presse a publié les extraits les plu, démonstratifs.

Quand M. Lémery est descendu de la tribune, après avoir montré toutes les déoepUons qui nous attendent, il a été vivement applaudi sur tous le* bane*, de droite à gauche, par un petit groupe d'extrême gauche.

Après lui, M. Millerand est mont» à la tribune. en promettant sa confiance au gouvernement, pour ne pas compliquer les graves difficultés de la France par une crise de politique intérieure. Nous ne pouvons, a-t-il dit, considérer notre dette envers l'Amérique qu'en fonction de notre créance sur l'Allemagne. Or. certains ministres allemands prononcent des paroles inquiétantes.

Si l'Allemagne veut faire un Locamo oriental et renoncer solennellement à l'Anschluse, le rapprochement francoallemand est fait. Si l'Aliemagn.1, au contraire se dérobe, que retombe sur sa tête la responsabilité de i'écneo du rêve de paix auquel toute la France ne demande qu'à s'abandonner.

M. Henry de Jouvenei critique vivement l'attitude qu'a observée notre diplomatie vis-à-vis de l'Allemagne et des Etats-Unis, en ces dernières années. Il termine en disant, très applaudi La trêve des payements, soit! Mais h. condition que de l'autre côté. on fasse trôve aux accaparements et annexions, aux Anschluss, aux campagnes violentes pour la revision des frontières et des traités.

Dans cette critique situation, M. le comte de Bloii pense surtout au contribuable français. 11 craint pour lui une nouvelle charge et ne peut apporter à la négociation qui va s'ouvrir une entière confiance. Il s'abstiendra dans le vote sur les ordres du jour. M. Henri Merlin se reporte aux régions dévastées. Les sinistrés ne s'attendaient pas à avoir à subir la volonté bancaire des descendante de Washington, quand ils voyaient les Américains saluer la tombe de Lafayette.

En attendant l'intervention du président du Conseil, le ministre des Finances, M. Flandin a expliqué comment se présentent, respectivement, le moratoire et la proposition Hoover. C'est technique, Instructif et lugubre. M. Pierre Laval, président du Conseil, monte alors à la tribune. II déclare que la situation n'a jamais été plus grave depuis la guerre. Il semble embarrassé dans le développement d'arguments de valeur contestable, et plaide ta » courtoisie » américaine, mal comprise dans la circonstance, prétend-il.

Il promet de conserver ce dont personne ne doute le souci légitime de la dignité de la France. Mais il se voit obligé de conserver le silence sur les négociations en cours, etc., et réclame un vote massif qui renforce son autorité Il est applaudi avec une résignation masquée par un entrain factice.

M. Victor Bérard propose un ordre du jour, signé, avec lui, par MM. Lémery et autres, conçu en oea termes Le Sénat,

Considérant que le respect des traités et des conventions constitue la seule frase solide des relations Internationales, Rappelant les sacrifices et tes concessions de toute nature que la France a consentis depuis treize ans au maintien été la paix mondiale et au rétablissement de la concorde et de l'économie européennes,

Approuvant les déclarations du gouvernement,

Passe à l'ordre du jour.

MM. de BloiB, Françoii-Saint-Manr, de Dion et de Lai Casas déchirent s'abstenir. L'ordre du jour, accepté par M. Laval, est voté par 197 voix contre 3.

BOURSE DE PARIS. Cours da j" faillet 193 1.

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Séance du 3o juin i$3i Le collectif au Sénat La séance est ouverte à 15 heures, bous la présidence de M. Lebrun. Le Sénat décide de discuter l'interpellation de M. Lémery, après le vote des crédits supplémentaires, c'est-à-dire à la fin de 'après-midi.

On discute le collectif.

M. Aliel Gardey, rapporteur général, envisage le collectif dans le cadre des préoccupations qu'inspirent l'exercice déficitaire iî>30-3i, ainsi que l'exécution du budget en cours.

Abordant l'examen de la situation de l'exercice 1030-31, Il estime à environ 2 mllliards le déficit probable.

Procédant ensuite à une analyse sommaire des dépenses supplémentaires de l'exercice 1930-1931, dont le montant total atteint 3 milliards environ, il remarque que près de 1 400 millions proviennent d'insuffisance de dotations Qui avaient été dénoncées par le Sénat. Le solde, dont 1 600 millions en chiffres ronds résultent de crédits additionnels dont l'importance « enlève à l'acte budgétaire une partie de sa valeur ». Il s'élève avec force contre la pratique intensive dee crédits additionnels. On passe ensuite aux votes des chapitres qui sont suocpsslvement votes, après Intervention de MM. de Las Casas, Guornier, du ministre du Budget, Frangois-Saint-Maur.

Le vote de ces crédits, qui a été rendu par 2*5© voix contre 22, ne s'est pas réalisé sans difficultés. Vers la fin de la discussion, un certain nombre 6'objections s'étaient produites, auxquelles le ministre des Flnanoes a su répondre aveo adresse.

On vote ensuite une proposition de M. Lisbonne sur la constitution de la Cour d'Alger.

Le deuxième cahier du collectif est ensuite voté par 274 voix contre 22, après renvoi à la Commission d'un amendement de MM. Barthou, Caillaux, Jér.ouvrier et Henri Roy, qui demandaient A permettre le renouvellement des missions temporaires confiées aux membres du Parlement.

Le Sénat s'est ensuite ajourné & 23 heures pour recevoir les cahlen du collectif revenus de la Chambre. Il était près de 3 heures du matin quand tes deux collectifs, modifiés par la Chambre, furent de retour.

Le premier collectif fut adopté sans débat par $67 voix contre 27.

Le second collectif fut adopté par 276 voix contre 20, avec l'incorporation de 50 millions pour parer au déficit de l'usine d'azote de Toulouse, mais le 6cAnat maintenait la disjonction des articles 13 et 14 que la Chambre avait rétablis 'réduction de droits de garantie sur les ouvrages de platine et d'argent et classement des Justice» de paix).La Chambre ayant ratifié les votes du Sénat, la Haute Assemblée a levé sa séance vers 4 heures du matin, après avoir décidé de se réunir l'après-midi, à 15 heures.

»

A la Chambre Séance du 3o juin (après-midi) Projets divers

Présidence de M. Hsnry Pâté.

La Chambre adopte sans débat, une série de projets qui concernent le commerce de la chicorée; les réquisitions militaires le Conseil supérieur de l'Instruction publique divers articles du Code do procédure civile le régime international des ports maritimes l'indemnisation des victimes civiles de la guerre ou de leurs ayants droit, possédant les'natlonalités française et belge le remploi des indemnités de dommages de guerre allouées aux communes le régime douanier des prestations en nature le régime douanier des boutons de nacre t'extcnsion des dispositions de la loi de cadenas aux vins expéd'és à destination de la France, avant le 1" avril 1981 le dédoublement du canton de Montmorency (Seine-et-Oise) ls création de divers postes de magistrats la création d'une Chambre à la Cour d'appel de Colmar.

La propriété commerciale Le contre-projet Tasso est repoussé par 337 voix contre 226, sur 563 votants. L'article 1 déclanche une foule de discours. M. Fernand Brun parle du délai de préavis, en cas de reprise dot le propriétaire M. Piquemal, des locaux accessoires M. Brandon, des mêmes locaux.

M. Cautru. Le but de la loi sur la propriété commerciale est d'assurer au commerçant, le maintien de sa clientèle. Nous n'avons donc pas à nous occuper des locaux accessoires, mais seulement des magasins.

M. Jean Goj. C'est surtout les grandes villes que la loi intéresse, et, dans les grandes villes, le local accessoire est aussi important que le local principal.

L'amendement de M. Piquemal, qui voudrait étendre automatiquement la loi aux locaux accessoires, est repeussée par 360 voix contre 227.

La question des baux verbaux est réservée.

M. Ramadier défend un amendement qui tend à exclure du bénéfice de la loi, les centres de ramassage de produits agricoles, même si ces produits subissent un début de transformation. L'amendement est adopté.

M. Pernot obtient le respect de la terminologie actuelle. Ce n'est pas un « préavis » que te locataire adresse au propriétaire, mais bien une demande de renouvellement..

La Chambre, qui a réservé l'artlcla !• vote l'article 2. • Sur l'article 3, le communiste Beaugrand amorce une critique virulente du capitalisme et un éloge des grévistes du Nord. (Plusieurs communistes manifestent dans les tribunes du public et se font expulser.;

La séance devient houleuse.

M. Henry Paté tente de calmer lo communiste Désoblln. Voyons. lu) dit-il n'essayez pas de faire croire que vous êtes véritablement en colèra. C'est par mon sourire que je réponds à votre courroux factice.

M. Pité. Et maintenant, assez 1 Vous avez eu votre numéro; cela suffit i M. Beaugrand est furieux et le montre.

Protestations de M. Désoblîa M. Pâté. Je vous rappelle à l'ordre.

M. Beangnnd. Vous avez dit numéro » Nous ne sommes pas des cliwns.

M. Pâté. Assez 1

M. Beaugrand. Non. pas assez 1 M. Paté. Assez 1 Assez Eh bien, est-ce fini ? Etes-vous calmé ?

M. Beaugnnd. Jusque la pro- chaine fois.

M. Paté. Et maintenant, ja vous prie de vous taire.

MM. Hassimi et Tasso veulent faire supprimer l'offre des tiers. M. Julien Durand leur oppose les garanties données au locataire. L'amendement de M. Massimi est repoussé par 319 voix contre 44-i, sur 563 votants.

La suite du débat est renvoyée à mercredi.

La Chambre vote enoore la somme de 366000 francs, pour participation do l'Etat à l'érection, au Havre, d'une statue de la Paix.

Séance du 3o juin jç3j (nuit) La séanœ est ouvert à 22 heures. L'ordre du jour appelle la discussion des collectifs, retour du Sénat. M. de Momie. Le pays ne saurait supporter plus longtemps des charges fiscales écrasantes, il ne s'agit pas seulement de ne point augmenter, mais de diminuer les impôts.

L'orateur algnale le déficit de notre balance commerciale. Nous ne pouvons pas y remédier, comme on l'a fait ailleurs, par la diminution des traitements et des salaires. Nous ne le pouvons point, à cause du coût de la vie un France. La situation présente nous iontruint à une revielon totale de notre économie Au lieu de faire des prêts politiques, investissons des capitaux dans de grandes entreprises étrangères. Il faut demander des garanties, non pas à des Etats, mats à des entreprises privées. Cherchons une politique de débouchés et ne nous privons pas des ressources que nous offrent les immenses capacités de consommation du peuple russe. Ne pourrions-nous traiter aveo le« Soviets. dans des conditions analogues à celles qu'a notamment acceptées l'Italle fasciste ? t

M. Piétri s'étonne d'abord, avec un humour discret, du discours de M. de Monzle, que personne n'attendait à pareille heure.

Le ministre du Budget précise quelques pointe. Nous ne pouvons songer à réduire ni le nombre ni 1*« traitements des fonctionnaires. Il est possible, par contre, d'obtenir un meilleur rendement des impôt», en particulier des impôts dreots. Une action énergique sera poursuivie dans oe sens. Par la suite, on envisagera des remèdes plus stoïques. M. Flandin, ministre des Finances. La base fondamentale de notre politique économique doit être une entente franco-allemande mais nous ne devons pas engager imprudemment le crédit de la France.

Les chemins de fer

La Chambre vote les divers articles du premier collectif. Elle en arrive, i ceux qui concernent les cho^nins de fer. La dernière loi de finances avait fixé les plafonds suivants travaux complémentaires 1 100 millions; avances du Trésor 426 millions; émission d'obligations: 3 239 millions. Le gouvernement demande aujourd'hui une majoration de 10 pour les travaux oomplémentaires et de 300 pour les avances du Trésor. Il demande encore de porter à- 5 207 millions le plafond des obligations.

M. Mach, socialiste S. F. I. 0. Le problème des chemins de fer, c'est le problème des grandes concessions et de leur double patrimoine patrimoine privé et patrimoine public. On se prépare à faire payer par les usagers du rail et même par les usagers de la route les frais de la mauvaise gestion des Compagnies. Mais la Chambre s'y opposera. Si, déjà, elle ne veut pas mettre le doigt dans l'engrenage, qu'elle repousse les présents articles.

M. Deyris demande la disjonction des articles. M. de TinguY du Poaèt les défend au contraire, contre M. François-Albert.

M. Deliane, ministre des Travaux publics, précise qu'il ne s'agit en rien, à l'heure actuelle, des moyens envisagés pour combler le déficit des réseaux. M. Flandin tient un langage semblable. Il ne faut pas mêler les questions.

M. Pierre Laval. Le gouvernement a déposé un projet de loi concernant les chemins de fer. Le Parlement le dlsoutera quand il voudra, mais les Chambres n'ont jamais à décider une augmentation des tarifs. La chose se fait par décret.

'f M. Ernest Latont rappelle les engagements pris jadis par le président du Conseil et le ministre des Travaux publics de ne point augmenter les tarifs sana que les Chambres aient été consultées.

M. Bahier. Les socialistes ne sont pal les seuls à se plaindre de la gabegie qui existe dans les chemins de fer. Que donc le gouvernement, s'il prend des mesures, ne fasse rien de déllnitif, mais seulement quelque chose de provisoire.

La disjonction est prononcée pa" 320 voix oontre 280. L'ensemble du premier collectif est adpoté par 438 voix contre 140.

La Chambre vote ensuits le deuxième collectif. Elle rétablit notamment l'article mxr le classement des jug-e* de paix et Introduit un nouvel artiolo attribuant 50 millions à la poudrerie de Toulouse. L'ensemble du deuxième oolleotir est adopté par 466 voix oontre 123 sur 590 voix.

L'on vote encore

1* Une piopositlon de loi prorogeant, pour deux années Pexoaôratlon d'Impôt aooordée aux oonstruotlons neuves. Diverses régularisations de crédit. La séance est suspendue de S h. 10 à 3 h. 20.

Sur la proposition de la Commission des flnanoes. la Chambre adopte le texte retour du Sénat par 456 voix contre 125. L'article relatif aux juges de paix se trouve ainsi disjoint.

La prochaine séance etl Osée à jeudi matin.

La séance est levée à 3 h. 40.

Dernières Nouvelles LE « dRAF-ZEPPEUN VOLE VERS L'ISLANDE AVEC 12 PASSAGERS Amsterdam, 1" juillet. Aveo ses douze passagers, le Graf-Zeppelin, parti à 4 h. 30. hier matin, de Priedriohshafon, a survol4 la Hollande vers midi, atteignant la côte à Scheveningen, vers 13 heures.

Il a été signalé ensuite au-dessus de Yarmouth et a poursuivi sa route vers l'Islande.

Il lancera un sac de courrier à Reykjavik et en prendra un autre qui sera nlssé à bord au moyen de cordes. Le ftTaf-ZtppeUn prendra ensuite le chemin du retour par la Norvège.

A L'EXPOSITION DU FEU

M. Dôumer, aocompagné du capitaine de vaisseau Le Bigot, est allé visiter dans la matinée l'Exposttlon du feu. Le président a été reçu par M. Cathala, sous-secrétaire d'Etat au ministère de l'Intérieur, et VL J.-L. lïumesnll, député, organisateur de l'Exposition. Les honneurs militaires ont été rendue au chef de l'Etat par une compagnie de sapeurs-pompiers de Paris.

m~m-m

LtTRAISER A VOL D'OISEAU Le 30 juin, 10 pour 100 de fonctionnaires polonais ont reçu un préavis les avisant qu'ils étaient suspendus de leurs fonctions. Il 3'aglt 1* de fonctionnaires provisoires de fonctionnaires occupant deux postes à la fois 3' des femmes mariées dont le mari travaille

On a publié à Téhéran un décret interdisant aux fonctionnaires du ministère des Affaires étrangères d'épouser sans autorisation des étrangères. En conclusion du débat sur la déclaration ministérielle le Sénat belge a voté l'ordre dn jou;* de confiance au gouvernement Renkln par 76 von» contre 5i et 9 abstentions,

On annonce de Ko»nigsb«rg que les Casques d'acier ont reçu l'autorisation de se livrer à des exercices militaires sur le terrain de la forteresse

Le vicomte Allendaie, trésorier du paru libéral, a remis sa démission à Sir Archibald Slnolair, chef de flle libérai, parce qu'il n'est pas en accord avec la politique suivie par M. Lloyd George. 11 a ajouté qu'il resterait fidèle, néanmoins, aux principes libéraux, Le nombre des chômeurs au 22 juin, s'élevait, en Angleterre, k 2 622 386, soit en augmentation de 6 456 sur la semaine précédente, et de 812 04» sur l'année dernière à pareille époque. La nouvelle révolte militaire qui a éclaté à Cuzco (Pérou), samedi dernier, a pris un caractère grave. On annonce que les troupes gouvernementales ont été défaites près de Juiiaca et battent en retraite vers Arequlpa. Les régiments de cette ville sympathiseraient aveo les révolutionnaires et se seraient mis en marche pour arrêter la marche des troupes loyalistes.

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ECHOS rePAKfÔtn Les administrateurs coloniaux ont donné mardi, au Musée permanent des colonies, leur banquet annuel, sous la présidence de M. Doumer.

M. Raynaud, a prononce un discours. La distribution des prix du concours général aura lieu dans le çrand amphithéâtre de la Sorbonne, le 9 juillet, à 9 h. 30, sous la présidence de M. Paul Doumer, président de la République.

La distribution solennelle des récompenses du Salon de 1931 a eu lieu mardi au Grand Palais, sous la présidence de M. Petsche, sous-secrétaire d'Etat aux Beaux-Arts. Le Salon restera ouvert jusqu'au 5 Juillet, à 19 heures.

Heroipiiiii [JIM CHANGES A PARIS

««»̃ H «r 1 Aai. !j SU»: Hi«r j Au-, lo»drM.t8*,K>iî|îj; jiiMOO 1088. ««w-t«1i .8554 ,.8554i 1110 133*. 13370 «llonuooo. 606^0 .603..] won 68i

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GawMft. <*4 ,im (.4M.. 494.

Ew– !.8»0«r..846501! «m« 3ù»..

BOURSE DE COMMERCE

Pari», 30 juin.

BJét. Courant 191 k 190,75, procUam

16», 1SS.7S t 168,50. aOOt 138,90 à 1(6,25, tûUS

payés, tend. faiWe.

Avoio«i. courant 90.Î5. prochain 9S.5". août 89, 88,75, *e, tous payés, ier,J soutenue. Sucroi. ouverture courant 237, W7.S0 k KS, prochain 298,50 k 2». «ont 339,50. «pt. 89, 239.50 à 290, 3 (l'OCt. 228. 3 de nov. SB t SS8,50. tous payés tend, lourde. C16i itire courant »î,50 h 228, proeftain »9 a J «9,50, août 230 a 230,50, sept 90. a d'ocu ¡ 228,50, S de nov. 2â9, wus payés, tend. i someiHis. cote oMcielIe î*7,50 t Sîfl. AlcooU. Ouverture courant 1340 payé, 3 de juin, juillet, ooût mcotés sept 1 S8S payé. S d'oct. Incoté, tend, calme. Clôture courant 1 348 a 1 Î30 payes, 3 de juin. Incoté. Juillet 1340 payé. aoQt incoté. sept. 1 230 payé, 3 d'oct Incoté, tend, calme. HALLES CENTRALES

Pari», J«tU«.

Cné« des nantie». Arrivages îxwirs 99 965 kg veaux 83 865 k| moutoiu S5 694 *£., porcs 17 911 ïg\

Boeurs Le Wllo quart de derrière, 7 k 15.H>. quart de devant 1 k 6,30, aloyau 8 a «3,50. paleron 4.50 k 8.S0.

Veaui. Le kilo première quaUtt, 13 k 15. 50. deuxième 11,50 k U',9n. troisième £,50 k 11.40, pjns -cuisses 10 k 18.50 Moutons. Le kilo première cruauté 1; k 17, deuxième 13 a H.iio, troisième « k 12.90, gigot 11 k ».

Porcs. Le kilo t première qualité. C,80 k 10.*), deuxième 7.M k 9.70, Met 10.50 k 18.50. poitrine S k ï,3-\

Beurres itet laiterie» cooniretivet itKtuntrutlei. Le kilo: .Normaïuilu 15 4 19, Charente, Poitou. Touralne 16 a a, autres provenances 14 k 18, malaxés N'ormoodl» ii k

Le Congrès eucharistique de Lille

(Suite)

A la Madekim-îes-Zitte Je me tnis rendu ce matin, par un éclatant soleil, qui semble bien ne pas devoir nous quitter pendant Isa jours de f«te, à La Madeleins-les-LtUa, où. on le sait, auront lieu les cérémonies extérieures du Congrès, ranUclèricalisme du maire socialiste de Lille ayant privé la grande ville de l'honneur et de la joie de ces cérémonies.

La Madeleine, ville de population aisée. est, à la capitale des Flandres, à peu près ce qu'est Neuilly à Paris. Elle est également traversée par un magnifique boulevard, bordé de grands arbres. Le boulevard qu1 relie Lille à Roubaix, Tourcoing. Cest là que s« déroulera, dimanche, la procession, et déjà on lui donne couramment le nom de vole sacrée.

Des ouvriers et dei artistes en terminent l'ornementation qui sert essentiellement faite avec des oriflammes et dos guirlandes, de somptueux panneaux décoratifs, dont le centre est occupé par des anges soutenant les écussons des villes se tinrent jusqu'Ici les Congrès eucharistiques. De part et d'autre, on lit avec tes noms de ces villes des passages du Pater Que votre règne arrive sur la terre comme au ciel. et ce mot de M. Philibert Vrau • Nous- le porterons jusqu'aux confins du monde.» Tout près de l'octroi de Lille, contre les fortifications, sur un vaste eapace libre, se dresse, achevé mais non encore décoré, le reposoir monumental où sera célébrée la messe pontiûcale et aboutiront les processions de jeudi et dimanche. C'est une œuvre moderne, mais d'un très grand effet et que contribue à rendre plus Imposante encore le fond de rempart sur lequel elle se détache. On en commence l'ornementation, tandis «ju'on termine l'aménagement de la trtbune des chœurs et du terrain lui-même. Les travaux sont rlus avancés dans les Jardins du couvent de Saint-Mainoù passera la procession, et où, dès Jeudi matin, aura lieu la messe des enfants. Dans l'encadrement de la façade principale que domine une croix et la statue de la Vierge, un autel est édifié, de chaque côté duquel deux grandes estrades recevront les évoques et le clergé. En avant, garçons et fillette» prendront place sur une vaste pelouse qui parait avoir été dessinée tout exprès. Des bancs ont été fixés au sol et des moncoaux de pliants seront mis, cet après-midi, dans l'ordre voulu. Jardi- niera, décorateurs, tapissiers, ouvriers de tous les corps de métiers se hâtent sans souci du soleil déjà cuisant. Tout sera prêt pour l'heure.

J'ai spécialement admiré une installation tout à fait perfectionné de hautparieurs. Les spectateur» les plus éloignés non seulement entendront chanta et discours, mais pourront participer aux cérémonies et c'est fort bien ainsi car tout le monde ne pourra pas approcher ni des autels ni même du parcours de la procession. Mais toute Madelelne-le8Lille sera à la lettre enveloppée dans l'atmosphère de piété et d'enthousiasme que dégagera l'Inoubliable manifestation qui se prépare. Pourquoi faut-il que malgré les exhortations si émouvantes de S. Em. le cardinal Liénart, la grève du textile se prolonge et mêle quelque tristesse à la joie de l'heure t Michel».

33e fête fédérale des cheminots catholiques à 'Paris

L'Union catholique du personnel des .chemins de fer célébrera, dimanche prochain, 5 juillet, le 33* anniversaire de sa fondation.

Une nuit d'adora.tlon en la basilique du Sacré-Cœur et une assemblée générale présidée par Mgr Reymann, directeur général, précéderont les cérémonies qui se dérouleront à Montmartre, où une grand messe lolennelle corporative sera chantée par un fila ae cheminot, M. t'abbé Graux, du diocèse d'Arras, et à l'issue de laquelle le R. P. Huriet, délégué général, prendra la parole. L 'après-midi, à 16 heures, à NotreDame, sermon, par le R. P. de Villars, suivi de la traditionnelle et toujours émouvante procession des cheminot» encadrés de leurs étendards.

Comme les années précédentes, les cheminots catholiques accourront nombreux de la France entière donner une fois de plus à la capitale le spectacle réconfortant de la vitalité de leur œuvre et de l'affirmation si nette de leur foi religieuse.

Le président de la République a reçu. mardi, les présidents et membres du Conseil d'administration de l'Association technique maritime et aéronautique et de l'Institut d'architectes navals, et les membres du Conseil supérieur des Sociétés de secours mutuels, ainsi qu'une délégation de la Fédération nationale de la mutualité française.

1O0, Bretagne 12 k 16, autres provenances 9,50 A 15. Arrivâmes 33 70* kf.

Œvft. Le mille: Picardie et Normandie 450 k 650, Bretagne 390 k 500, Pottou, Toursine, Centre im à 650, Champagne, Bour-

rogne, Bourbonnais 480 à 5.W. Auverg-ne et

1 >,ai Bouroonnals Arrivages ¡;¡¡I/Uv.,r8"De el

Mioi 440 k 500. Arrivages 737 colis.

Fromages. Brie laitier, les du, 60 à 10fl;

le cent. camembertR iformaïuiio 120 k ?60,

divers 40 k 130, loni-l'tvêqijis 16* k 320; les 100 k& comte: « diver* »oo à 1 îoo.

Port-Salut 400 t 1 000.

Volaille». La pièce: plg-eon* i h 11,60; le Itllo: canards 15 4 17, laplm morls tJ.^O ê 14.50, poulets mens £1 it 28,(0, vivants 16 Q SI.

Légumes. La fcotte: carottes nouvelles î k 3, otg-nons de Paris 1 1.50: les tOO bottes: navets 50 à 150; les 100 kg.: atl ÎOO 1 3S0, cfiamplgnons -le courte «»tr» 700 k 900, moyen.. JSO k 700. de conserve 500 k HO, «pinards ioo k uso, olrnom en grains I5Û k 180, oseille 1!) à 180, persil

ijo k 290, pommes de terre nouvelles Paris I

«0 à 140. AUX nouvelles parlll

MARCHE AUX GRAINS

Paris, i" juillet.

Blé» tendance très faible, en raison des bonnes perspectives de la récolte et de la rareté des demandes. Avoines tendance terme, les demandes ne trouvant pas leur contrepartie. Orges tendance | calme, peu de variations dans les prix. Sons tendance soutenue sur le peu de fabrication.

On cote approximativement suz 100 kg. départ

BU*. 73 k 74 kg. Beauce, Loiret, 17) k I7S; Touralne, iDdre. Poitou, Lolr-étCher, t70 k 171 eVndé*. Anjou, Lotre-Infé- i mure, 170 k 173; Olfce, Somme, >"ord. Pas- de-Calats. 170 k 17t; Sarthe. Mayenne, 172 t 173; 7J k 73 kg Aisne. 158 k 170: 71 k 72 kg. Aube, Marne, Seine-et-Marne, Yonne COte-d'Or, 166 k 1S8,

Seigle». Autrea réglons. 7J k 77. Sarrasin». Bretagne. 107 k 110; Hante.Vlenn*, 11* k 114

Avoine t. Grises Beauce. Eure, Brl», 104 k 105; grise* blver, Poitou, Centre, 47 k 91; noires Bretagne, 106 k lit; grises MARCHE AUX FOURRAOES

Parts, juillet.

Apports « chargements. ¡

Paille de Dl« 130 à 1*0, rt'svolnf 13* k

16». de seigle us î im. luz.rne 210 1 255,

foin 200 à 246. regain 265 k 250 ie» 100 bottes de à kg. franco dans Paris. !:0 têt <M

tNOS AMIS DÉFUNTS j IÈ3OS, M*WE, JOSOTH

Jt 0md. w H 7 quar. *mv*foit£

M. Victor Morel, 67 ans, à VWetranohe (Rhône), frère, pète et oncle de plusieurs prêtres. religieux et religieuses. Mlle Jeanne Descourvières, 15 ans, i Evuiers (Doubs) T. C. Fr. Vélerin Lou,ls, 77 ans, à Saint-Omer M. Louis Tavernier, 28 ans, à Roubaix. Mme Vve Durut, 75 ans, mère de M. labba Durut. vicaire a Roubalx-Sainfc.Martin.

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Au Congrès de l'Union des œuvres cathodiques Mardi

Après la séance de la matinée qu« Mgr Crépin avait. en On de reualon, honorée de sa présence les congressistes ont prie teur repas en commun et sont partis, par petits groupes, visiter quelques grande* centrales » d'oeuvres. catholiques, parmi lesquelles la Maison de la Bonne Presse.

Laprés-midi, sous h. présidence de M. le vicaire général Prévôt, M, l'abbé Bard a fait une causerie documentaire sur l'administration des œuvre» de Jeunesse, insistant sur le Tait que les différentes œuvres ont intérêt 4 devenir associations déolarées d'éducation populaire. Le débat fut alors orienté par lui sur ja situation de l'Association théâtrale dei œuvres cathoKques d'éducation populaire que tous les patronages doivent soutenir pour que soient sauvegardés 1m magnifiques résultats obtenus par elle récemment.

La séance se termina sur un échaajrs de vues Intéressant, auquel prit part M. l'abbé Courtois et par la discussion d'un projet de création d'une Mutuelle chargée de fournir des cliohé» aux organes de presse paroissaux et diocésains.

Le soir, une séance théâtrale eut lieu. dana la belle salle du P. Dhuit, au patro.nage Saint-Pierre de Ménilmontant, La troupe des Baladins, sous la direction de uas ton Ruffy, dont nous n'avons pu h faire l'éloge, présenta tes PetUt Btilodlns, puis M. Pierre Dumalno parla du rôle, dans un théâtre de patronage, du metteur en scène. La troupe donna alors deux pièces inédites, le Retour, par

Georges Flamme et tes Ueêsieur* de la

famWe, par P. Dumaine, qui furent, l'un et l'autre, très applaudis. Enfin, M Oirardot, directeur de l'A. T. 0. C. E. P., sut trouver les mots au'il convenait pour clôturer dignement cette réunion.

Mercredi matin

La séance de mercredi matin commença sur la lecture que Ilt Mgr Crépln de t'adresse envoyée au Saint-Pèrs par le Congrès, revêtue de la signature des 550 congressistes Pull M. Gaston 'fessier, secrétaire général de la C. F. T. C, ouvrit le débat sur les orientations actuelles de l'action sociale. M. Maurice Eblé était ohargrt du rapport sur cette question. Il s'attacha à montrer, d'une part, te rflle des centres d'sctlon snciale et Secrétariats sociaux, pour l'organisation de l'action, de l'autre, ia nécessité d'une formation des militants dans les Ecoles normales sociales. Les Secrétariats sociaux permettent aux eathol'.qiies, en se plaçant sur un terrain neutre, d'étendre les effets de l'action sociale catholique aux gens de toute opinion, faisant ainsi rayonner le catholicisme et rapprochant indirectement du clergé la masse populaire. La condition essentielle de succès est que les militants aient reçu une formation suffisante, tant au point de vue syndicat qu'au point de vue religieux. Sinon, ]'œuvn> fait faillite ou ne récolte que des fruits amers.

Après ce remarquable exposé théorique, M. l'abbé Muller. cure de SainteMarie dP6 Fontenelle». à Niinterre, pftrta

de rorsrsnisstion du Secrétariat social

dans sa paroisse où cet organisme a été le premier élément de restauration ohrétienne, et M. Maurice Guérfn. de Limoges, dit tes résultats pratiques obtenus à Limoges pour la formation des militants. Mlle Butlllam et M. l'abbé Rastouil, sous-directeur des œuvres à Marseille, apportèrent également & la discussion des vues du plus grand Intéret.

4NMt/r

Nouvelles religieuse*

Mgr Jacques Roche, évêque de Ross (Irlande;, a été nommé coadjuteur avec droit à succession de Mgr Robert Brown, évêque de Cloyne (Irlande). Mardi s'est réunie, auprès du cardinal Granito dl Belmonte, au nom de la cause de béatification et de canonisation, la Congrégation des Rites pour dis-

cuter et voter les vertus du vénérable

Plaolde Bacoher, prêtre séculier du Tiers-Ordre de Saint-Dominique, mort en 1861 dans le diocèse de Napies, la cause fut introduite en ux».

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AVIS DIVERS

Vente de chanté. A Avon, samedi 4 et dimanche 5 juillet, de fi à 18 heures, aura lieu dans les salons de l'hôtel iravov, la vente de charité annuelle au profil des deux écoles libres d'Avon. I Comptoirs magnifiquement pourvus. Buffet.

Pèlerinage. 29* pèlerinage de l'oeuvre de Sainte-Philornène, k Ars et à Notre-Dame de la Salette, avec stations ii Nevers, Paray-le-Monial. Fourvlère, et excursion A la Grande-Chartreuse, du i au 12 août i931. Pour tous renseignements. s'adresser à At. l'abbé Route* \il, rue de Dantzig, Paris. XV*. Jotndre un timbre pour la réponse.

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LA BANLIEUE Les cités-jardins de la région parisienne

̃« Edifier sur les terrains acquis en banlieue dans des conditions d'esthétique et d'hygiène indiscutables des cités représentant pour leurs habitants le maximum de confort et le minimum de prix de revient », ?el est, disions-nous dans un précédant article (1), le but poursuivi par »• Conseil général de la Seine et par l'organisme qui n'en est que l'émamation l'Office public d'habitations à bon marché (H. B. M.).

L'acquisition de ces terrains n'a pas toujours été chose facile. C'est ainsi qu'à Champigny l'emplacement envisagé pour la cité-jardin ne comportait pas moins de 160 parcelles pour une superficie totale de 30 hectares à Suresnes, 116 parcelles sont réunies en 27 hectares et tandis que les terrains de Stains et de Drancy n'étaient composés, le premier que de ij> parcelles réunissant 26 hectares et le second, 13 parcelles pour 5 hectares seulement, la propriété achetée à Châtenay-Malabry représentait une étendue d'un seul tenant de 57 hectares et celle du Plessis-Robinson ne fut formée que par les seuls fonds Hachette de 63 hectares et Sertillange, 1 ha. 32. A Gennevilliers, un immense domaine, réuni au xvn* siècle par le duc de Richelieu, avait déjà été morcelé, et le château avait été acheté par la commune pour l'établissement d'un groupe scolaire. Il n'en restait plus que 7 hectares dont l'Office H. B. M. s.'est rendu acquéreur.

Ces opérations, difficiles souvent, ont été faites dans des conditions financières excellentes. Au PlessisRobinson, le terrain a été payé 4 fr. 59 le mètre carré, en 1919 à Châtenay-Malabry, 2 fr. 76 à Champigny, 4 fr. 21 à Suresnes, 9 fr. 24 et enfin à Gennevilliers, 13 francs, en 1921.

Le prix de revient a été d'autant moins élevé, en général, que les terrains se trouvaient plus éloignés des lignes de transports en commun chemins de fer ou tramways. Cet éloignement, il faudra le suppirmer en fait par une organisation plus rationnelle des moyens de transport, si l'on veut que les cités-jardins soient vraiment recherchées de la population parisienne. Si le lotissement départemental de Châtenay-Malabry, situé à 2 km. 500 de la ligne de tramway la plus rapprochée et à plus de 2 kilomètres de la gare du chemin de fer de Sceaux n'était pa-i, un jour, relié à Paris par un service d'autobus aboutissant à un terminus de métro, ou si le métro lui-même ne se prolongeait pas jusqu'à Sceaux par la ligne du réseau d'Orléans, comme le projet a l'air de s'en affirmer de plus en plus, on pourrait craindre ta faillite de la cite-jardin. Champigny se trouve à quarante minutes de la Porte de Vincennes par les tramways nogentais. Une ligne de chemin de fer possède bien une station à 400 mètres Le Plantde-Champigny mais elle appartient au réseau de Grande Ceinture ( 1 !). Là encore de grandes améliorations devront être apportées.

Stains, qui ne possédait, au moment de l'achat aes terrains de la cité qu'une gare du chemin de fer du Nord, à trente-cinq minutes, a réalisé l'effort nécessaire par la mise en service d'une ligne d'autobus con-

duisant à la gare du Nord. Les autres

cités-jardins ont -Jéjà ou devront posséder dans un avenir très proche des moyens de locomotion variés et rapides. »

Chaque cité aura sa caractéristique particulière, née de la nature, du sol, de l'éloignement de Paris et de sa plus ou moins grande facili' J d'accès, de la configuration des propriétés acquises, t't surtout de Ja proximité des centres industriels. Gennevilliers. Le terrain acquis à Gennevilliers est très accidenté des carrières de sable y ont éto exploitées, d'anciens étangs y ont été comblés i mparf ai ionien t, de sorte que le sous-sol ne peut en etre considéré que comme médiocre. On n'y voit pas, dans ces conditions, la construction de hauts immeubles à bon marché. Aussi, l'Office H. B. M. n'a-t-il résolu, sur ce sol, où des travaux de fondations seraient considérables, que des habitations individuelles et d'un caractère provisoire.

Il est inutile de souligner l'intérêt considérable que comporte l'édification de la cité jardin de Gennevibliers, la création du port de Paris devant amener, à bief délai, dans cette région un afflux considérable de population.

Au point de vui religieux, cette commune, qui compte plus de 25 000 habitants, possède deux centres religieux l'ancienne paroisse consacrée à Sainte -Marie-Madeleine et Saint-Jean des Grésillons. Un nouvel édifice du culte est envisagé, précisément pour desservir la citéjardin.

Sous le vocable de sainte Jeanne d'Arc, la première pierre en a été bénite il y a quelques jours.

Le Plessis-Robinson. Qui ne connut, avant-guerre, le tout petit village du Plessis-Piquet, avec son attraction dominicale des fameux arbres de Robinson et ses promenades à âne ? Aujourd'hui, le pays s'appelle Le Pless;s-Rob<rison », et il possède près de 10 000 âmes. Le village vieux est resté le ir/Tne avec t-es chemins grimpants, se* pots' de géranium sur les fenêtres, sa toute petite église, grande comme un mouvboir de poche elle n'a que 100 places à peirw et son vieux clocher du au1 r.i^le, couvert d'ardoises. Mais d'autres agglomérations nouvelles se sunt fondées, pimpnntes et coquette, et, sur le plateau, s'organise rapidement une première tranche de la cité-jardin. Admirablement [-lacée, elle do(1) Voir la Crois du 5 juin.

-LJoctnne et Action C^atliolique

mine la vallée d'Aulnay et l'étang de l l'Ecoute s'il pleut, et forme sur le chemin des bœufs, conduisant à Maiabry, une terrassa de tre* grande allure, avec un dos plus magnifiques points de vuo du département. L'Office, considérant la proximité! des grandes écoles, a en vue, dans la cité-jardin du Plessis. la création de logements d'universitaires, comme on en trouve en Angleterre et en Amérique, où professeurs et étudiants forment de véritables cités. Dans ce but, les plans prévoient la conservation de la plus grande partie des beaux arbres de l'ancienne propriété Hachette et la création de très grands terrains de jeux. « Elle espère attirer, dans ces conditions, les étudiants américains et anglais! dont les habitudes de sport et de vie en plein air ne trouvent aucune facilité dans notre proche banlieue parisienne. » (Rapport de M. Putois, 15 octobre 1918.)

Une population de plus de 5 000 habitants nouveaux est escomptée dans cette agglomération privilégiée.

Et, pour la recevoir,, avec les 10000 âmes qui constituent le fonds ancien du village, une église contenant 100 places

Dans le plan de la cité, l'architecte-directeur, M. Payret-Dortail, a réservé un terrain assez près de l'avenue de l'Union n'est-ce pas joli ? mais cette église, il faudra la construire ?

Châtenay-Malabry. Ici, nous sommes aux confins du bois de Verrières, dans une situation exceptionnelle, par conséquent, au point de vue de l'aération et de la salubrité. Un immense domaine, avec un château important, mais sans intérêt, et des vieux communs assez pittoresques sont aménagés, en tenant compte du parc et de ses arbres plusieurs fois séculaires. Les murs formant limites de la propriété sont conservés de façon à créer une intimité de la cité. De place en place, de larges brèches dans le mur, fermées par des grilles, laissent des échappées vers l'extérieur, et un épais rideau d'arbres, conservé en bordure de la grande route nationale sillonnée d*autos à grahde allure, met les habitations voisines à l'abri de la poussière, du bruit et des fumées malodorantes.

A quelle catégorie d'habitants réserver un décor si plaisant ? La commune de Cnàtenay a conservé son origine éminemment champêtre, grâce à l'industrie des horticulteurs, des pépiniéristes et des maraichers, qui n'a fait que prospérer depuis un siècle.

Cette région, toute de culture, semble peu propre au développement industriel. elle ne saurait donc convenir à l'habitation d'ouvriers éloignés de leur centre de travail. En dehors des ouvriers horticulteurs et pépiniéristes de la région, la cité-jardin est aménagée pour loger des employés d'administrations publiques et privées,, des petits fonctionnaires, professeurs ou artistes, qui ont l'habitude de demeurer assez loin de leurs occupations.

Ces petits salariés qui ne sont pas tenus de commencer leur travail dès la première heure et qui peuvent bénéficier de la semaine anglaise auront intérêt et plaisir à habiter dans ce cadre champêtre et à utiliser leurs heures de loisirs aux travaux de la petite culture.

Ici, plus de 6 000 habitants sont attendus. Qu'avons nous pour les recevoir au point •:̃>. vue religieux ? Une toute petita chapelle organisée dans une villa située rue de Robinson, à un kilomètre rifc la cité. Cette minuscule chapelle est dédiée au Sacré Cœur. Puisse le Cœur sacré du Maître nous aider à lui construire une grande église au centre do la cité-jardin de Malabry 1

Champigny. La Cité-jardin de Champigny est l'une des plus avancées dans la voie de l'exécution. Un bon nombre de maisons y sont habitées, les écoles y fonctionnent, les commerçants y ont ouvert leurs boutiques et la viabilité y est en bonne partie terminée. À^ans quelques années, 12 à 15 000 habitants y auront élu domicile.

Les architectes, MM. Pelletier et Teissère, qui ont obtenu une première prime au concours d'habitations à bon marché de la Ville de Paris, ont prévu et exécuté en partie des maisons collectives en bordure des grandes voies d'accès et de la place centrale, et justement sur les parties les plus élevées du terrain, par conséquent dans des conditions d'aération excellente. Orientés Nord-Sud, elles so ménagent ainsi l'ensoleillement de chaque façade.

Quant aux habitations individuelles, elles sont disposées, en groupe de deux à cinq maisons, le long des voies secondaires. Comme elles sont bâties avec un retrait de 5 mètres sur la rue, c'est une distance de 15 à 16 mètres au moins qui les sépare de celles qui leur font vis-à-vis. Un jardin entoure chacune de ces maisons. Sa contenance varie entre 250 et 350 mètres carrés.

Les architectes ont ménagé dans la cité un terrain pour une église. Mais il y a déjà à Champigny cité-jardin 3 000 habitants environ il en aura le double dans quelques mois. et, hélas 1 il n'y a pas encore d'église.

Suresnes. En réalité. la citéjardin qui s'établit en ce lieu devrait s'appeler plutôt Rueil, puisque pour la constituer on a acheté près de 23 hectares dépendant de cette dernière commune, alors que Suresnes n'a fourni que 7 ha. 69. Mais le Parlement venant il y a quelques mois d'affecter ce terrifoire de Seine-et-Oise au département de la Seine, et Mffr RolandGosselin, évêque de Versailles, l'ayant abandonné, il y a quelques jours, à rarchidiocèse__de Paris, tout rentre

-a- _u_ jL ;,ô£

dans l'ordre, et les SO hectares de la 1 cité-jardin appartiennent aujourd'hui tous à la ville de Suresnes. La situation de cette nouvelle cité est des meilleures. Protegée des vents du Nord par te mont Valérien, dont les pentes boisées, frappées de servitude- non aedificandi, peuvent être utilisées comme terrains de jeux, elle bénéficie, vers le Sud, d'une vue très étendue sur les coWines de Louveciennes, et sur le champ dej courses de Saint-Gloud, lequel ne sera jamais loti, sans doute, par suite de sa destination spéciale. L'architecte directeur, l'éminent M. Maistrasse, a voulu faire de Suresnes une cité-jardin modèle. Le terrain mis à sa disposition n'était pas des plus grands, 30 hec- tares, alors que Malabry a 54 ha. 40, et Robinson 65 h. 75. La population à héberger étant presque entièrement ouvrière, puisque venant des usines de Puteaux, demeurait assez flottante. Il lui fallut donc constituer un plan dans lequel les espaces libres comptant pour les trois quarts de la superficie du terrain tes familles ouvrieres seraient quand même logées avec le maximum de bien-être et de salubrité. M. Maistrasse y réussit pleinement par la construction de maisons collectives à trois étages, desservies chacune par un seul escalier et munies du chauffage central. De très grandes cours plantées, ouvertes au Midi, de larges coupures faisant communiquer les cours avec les voies de circulation assurent à ces maisons une aération et un ensoleillement ausai parfaits que possible.

M. Sellier, le jeune et intelligent maire de Suresnes, qui préside aux destinées de l'Office, voulut qu'un grand espace fût réservé à la construction d'un groupe d'habitations à bon marché pour familles nom-

breuses.

Ces habitations collectives n'empêchent aucunement ta construction de maisons individuelles groupées par trois et de quelques grandes villas ayant vue sur l'hippodrome, dont les locations rémunératrices contribuent à assurer l'équilibre financier de toute l'opération.

Des places sont prévues, plus ou moins grandes, suivant leur destination. La grand'place abritera un restaurant coopératif, une coopérative de consommation, une salle de fêtes a^ec bibliothèque, un bureau de poste, les succursales des établissements de crédits et Caisse d'épargne, un bureau de police et un cinéma.

l, Sur une place- importante, d'un facile accès et dans le prolongement d'une large avenue, sera située l'église, dont la flèche, aperçue de toute la cité, sera le plus gracieux ornement.

L'architecte, le R. P. Dom Bellot, « l'artiste de la brique », si connu dans les diocèses du Nord où il a construit de merveilleux édifices du culte, élabore, avec les bienveillants encouragements de M. Maistiasse, un plan qu'une généreuse bienfaitrice nous aidera à réaliser avant gu'il soit longtemps.

D'autres cités-jardins sont en construction, au Globe. de Stains, pour les familles ouvrières des gros centres industriels Saint-Denis, La Courneuve, Le Bourget, tout proches, avec des maisons réservées aux familles très nombreuses, c'est-à-dire de plus de quatre enfants à Drancy, pour recueillir un bon nombre de travailleurs des chemins de fer du Nord et de Ceinture à Bagnolet où sont construits des abris semi-provisoires à Dugny, dont le château la ferme et ses dépendance*, et une école sont aménagés en habitations temporaires.

Dans ces nouvelles agglomérations, si des constructions d'églises ne sont pas toujours envisagées, du moins il devient nécessaire S'agran- dir considérablement les ériilices du culte existants, mais devenus combien insuffisants.

En tenant compie de l'église qui sera nécessairement édifiée au cœur de la cité-satellite de Rungis, dont nous parlerons dans un dernier article, nous aurons envisagé dans son ensemble le plan d'urbanisation religieuse de notre banlieue parisienne.

Chanoine P. Touzt,

vicaire général.

Viennent de paraître Trois nouveaux fascicules du cours supérieur de religion, par le chanoine Eugène Duplessy. 35 La naissance à la grioe (Baptême, conurmatiiin, etc.). N" 36 Le retour à la gràos Avant le pardon. (Contrition, confession, etc ) 37. Le retour à la grâce le pardon. (Satisfaction, absolution, Indulgences, ét«.). Chacun de ocs tasclcules en une petite brochure, format 18 x 10 de 64 ou 80 pages prix: t franc; franco 1 Ir. 25.

Il n'est pas fait d'envoi contre remhoursement.

BONNE PRESSE, 5, RUE BAVARD, PARIS, VHT1 C. c. 1668, Paris.

iBeau geste d'un curé mourant

C'est le regretté abbé Gratian, curé de Béraut (Gers), qui a fait ce beau geste.

Il n'avait pas attendu de mourir pour mettre ordre à ses affaires. Depuis longtemps, il avait réglé toutes choses, les siennes et celles de sa paroisse, comme doivent le faire tous ceux qui ont ie souci de ne donner, après leur mort, aucune occasion aux lamentables 1 discussions où la justice est trop souvent lésée et où la considération du prêtre n'a rien à gagner.

Mais il a prouvé jusqu'à la dernière minute le souci de prévoir le moindre détail de sa sépulture, des mesures à prendre, des ornements à employer. Mais là où nous trouvons le bon pasteur, c'est dans l'exemple qu'il a voulu laisser à ses enfants du catéchisme. Comme leur première Communion coïncidait avec sa mort il a tenu à oe que ces ohers communiants fussent là, dans cette chambre d'où U allait entrer dans l'éternité, pour leur donner, avec un dernier sourire et une suprême bénédiction, l'exemple d'une mort sereine et d'un pasteur qui a pensé aux agneaux de son troupeau jusqu'au dernier souffle de sa vie.

LSemaiu* RtUgUust dTAuchj

LE pavillon les Missions a l'Exposition coloniale

Dans cette étonnante Exposition 1 créée par le génie français, et plus particulièrement par le génie du maréchal Lyautey aux portes do Paris, il n'est pas ae visite plus in- téressante, sans doute, que celle du pavillon des missions catholiques. Parlant ain$i, j'exprime une convic- tion profonde ou neutre d'aucune manière une habileté facile, une flatterie intéressée, voire un parti pris systématique d'admiration. J'ai d'ailleurs pour appuyer mon témoignage le fait le plus éloquent: l'empressement extraordinaire ues visitturs vers ce pavillon qui n'est ni plus ni moins bien situé qu'un autre et qui est probablement le plus fréquenté de tous, puisque actuellement 40 000 personnes y passent chaque jour. Hier, qui n'était point dimanche, on s'y écrasait littéralement vers 4 heures de l'après-midi. Allez vous mêler à la foule, si ce n'est déjà fait; je suis bien«con-i vaincu que vous aurez le désir de recommencer.

Plus d'une fois déjà, la Croix ni parlé du pavillon des Missions. Ellel en voudrait maintenant tenter une description qui .oit à la fois un hommage rendu à un effort. splendide, couronné par une merveilleuse réussite, et une invitation aux visiteurs éventuels de l'Exposition pour «qu'ils s'attardent en des lieux très propres, comme le disait M. Paul Reynaud au jour de l'inauguration, à éveiller en eux les sentiments les plus nobles d'intérêt, d'admiration, d'émotion, de reconnaissance. Lorsque ayant quitté le Métropolitain soit à !a « Porte Dorée », soit

à la « Porte de Charenton », vous» entrez à l'Exposition par la Porte de Reuilly, vous apercevez tout de suite en face de vous, à quelque trois cents mètres, une grande croix qui domine un haut campanile. Allez sur elle, Après avoir dépassé la fontaine du Rond-Point, engagez-vous dans l'avenue des Colonies. Laissez derrière vous le pavillon des Indes, de la Guyane, de l'Océanie et de la Martinique, un peu avant d'arriver au temple d'Angkor mais sur l'autre côté de l'avenue, vous serez au pied de la croix et devant le pavillon des Missions catholiques.

Arrêtez-vous un instant à en contempler l'ensemble, conception ingénieuse de M. Paul Tournon, Grand Prix de Rome, professeur à l'Ecole e des beaux-arts. L'artiste s'est efforcé! de rappeler dans son œuvre les trois grandes religions que rencontre l'effort missionnaire le bouddhisme, le fétichisme, le mahométisme, en leur imposant une empreinte chrétienne. A gauche, la chapelle rappelle l'art des peuples orientaux, avec son toit de tuiles vertes, i*a façade décorée de poternes laquées bleu et blanc, où les symboles chrétiens remplacent les signes de la mythologie païenne, son porche à la chinoise une statue de la Vierge ie 1 domine. Au centre la tour en pisé, de section carrée, au soubassement de ton rouge, est un lointain souvenir des pays fétichistes. Enfin, à droite, l'art musulman est traduit par une construction blanche à terrasse précédée d'un porche blanc percé d'arcades sous lequel on voit une mappemonde de 2 m. 50 qui présente tour à tour sous la lumière de la croix, les Missions du monde entier et plus spécialement l'œuvre des missionnaires français.

Toute cette façade avec son toitl chinois dont les sommets sont soulignés non par le repli de dragons fantastiques, mais par des ailes de, chérubins, avec les quatre grandes! figures qui au sommet du campanile soutiennent une mappemonde où est plantée la croix, avec le grand vitrail hexagonal de la chapelle, est, répé-|tons-le, d'une conception fort origi-i nale et d'une exécution très intéres-j sante. Le pavillon des Missions j catholiques, par son seul aspect extérieur fait belle figure, au milieu de cette Exposition très réussie. Entrons dans la chapelle par la porte laquée rouge et or, qu'assaillent sans cesse des flots nouveaux de visiteurs. On est immédiatement saisi par les vastes proportions de la nef et la richesse de sa décoration. Au fond, sur une haute estrade à laquelle on accède par une dizaine de marches et que flanquent deux ambons, un autel de style moderne est dominé par un haut vitrail de

tableaux lumineux montrent l'expansion à travers l'univers de l'action missionnaire; les autres, l'effort des grandes œuvres missionnaires toutes nées en France l'œuvre de SaintPierre-Apôtre, l'œuvre de la Propagation de la Foi, l'œuvre de la Sainte-Enfance. Enfin, en passant sous l'autel, on accède à une sorte de crypte qu'on a appelée crypte des martyrs parce qu'y sont exposés les souvenirs de quelques-uns des centaines de missionnaires français qui ont versé leur "sang, au milieu, souvent, d'effroyables supplices, par fidélité à Jésus.

Ajoutons qu'au pavillon des Missions, cinq messes sont célébrées chaque dimanche matin, qu'on s'y écrase littéralement, que les retardataires doivent rester au dehors, mêlant d'ailleurs leurs voix à celles des fidèles qui ont pu pénétrer à l'intérieur un orgue accompagne les chants.

De part et d'autre de la grande salle si justement dite « salle de l'épopée missionnaire » se trouvent des salles où sont présentés de, la façon la plus ingénieuse et parfois la plus émouvant1?, les Irbeurs de nos Congrégations missionnaires d'hommes et de femmes et les prodigieux résultats de tous ordres, spirituel d'abord évidemment, mais aussi moral, inte!iectuel et même j matériel, obtenus par leur apostolat. Aussi pouvons-nous admirer l'œuvre des Pères Franciscains au Maroc, des Pères Blancs et des Sœurs Blan- j ches en Algérie, en Tunisie, au Sahara, dans la Hautp-Volta. des Mis- sions africaines de Lyon et des Pères du Saint-Esprit, des Sœurs j de Saint-Joseph de Cluny dans l'Afrique noire, des Jésuites, des Lazaristes, des Filles de la Charité, des Franciscaines missionnaires de Marie. etc. à Madagascar des Pères de Picpus, des Maristes et en-!cove des Sœurs de Saint-Joseph dei Cluny en Océanie des Pères des Il Missions étrangères, des Lazaristes. des Dominicains, des Sœurs de Saint-Paul de Chartres et des Sœurs; de Portieux en Extrême-Orient et en Indo-Chine des Jésuites et des i Frères des Ecoles chrétiennes en Syrie, etc.

Car nous ne sonjreons à énumérer ici ni les champs d'apostolat de nos missionnaires, ni nos Congrégations missionnaires, ni même la série des Expositions qui sont rassemblées au pavillon des Missions, où se voit également une intéressante Exposition de l'Œuvre apostolique. Pas davantage nous ne pouvons nous étendre sur la façon à la fois si artiste, si saisissante, si ingénieuse avec laquelle sont présentés et les objets exposés et l'effort missionnaire lai-

tonalité bleue représentant le Christ en costume oriental, qui ouvre largement ses mains pour dispenser au monde païen la vérité et la charité. A gauche, la Sainte Vierge dans une barque symbolise l'Eglise en marche à droite, saint Joseph, patron de l'Eglise universelle, etreint les nouvelles Eglises indigènes. En avant des ambons, de chaque côté du chœur, deux immenses tableaux précisent avec des noms et des dates l'effort missionnaire, sous tous ses aspects, depuis qu'au premier siècle les douze apôtre.3 se répandaient en Orient, jusqu'à la consécration du premier évêque japonais.

Au sommet des voûtes pendent les étendards aux couleurs éclatantes de toutes les nations successivement conquises au Christ ils symbolisent l'épopée glorieuse de la catholicité. Dans les travées, des fresques évoquent les principales étapes de cette conquête pacifique. Elles sont toutes conçues suivant le même type un missionnaire caractéristique, une carte, une date, un paysage, et voici rappelée par Desvallières, Maurice Denis, Virac, Marret, Genicot, Lucien Simon, de Maistre, Beaume, Ballot, de Laboulaye, Mmes Peugnez et Amanjean, l'histoire de granfls missionnaires depuis saint Paul jusqu'au cardinal Lavigerie et au P. de Foucauld en passant par saint Pothin, saint Augustin, saint François Xavier et d'autres.

Pour orner la base des piliers, huit grands personnages de M. Delamarre et de Mlle Roux (isai.ent l'-s huit béatitudes. Entre les premiers :-i les derniers de ces piliers quatre

Courrier de la Yie catholique

L' m ex-voto • de la reine Alexandra à Notre-Dame ie la Garde A l'occasion du couronnement solennel de Notre-Dame de la Garde, M. Ymal Oswin rappelle, dans The L'niverse, la particulière dévotion qu'avait envers la Vierge, patronne de Marseille, la reine Alexandra, femme du roi Edouard VII et mère du souverain anglais actuel. Après une très grave maladie d'Edouard VII, la reine avait envoyé à la basilique un ex-voto, simple plaque de marbre portant cette inscription En gratitude pour une grande faveur. Alexandra, avec la date. Cette plaque se trouve dans la chapelle de Saint-Pierre, à droite de l'autel.

L'année suivante. le roi accompagna la reine (en pèlerinage^ au sanctuaire. et tous deux apposèrent leur signature, avec leur suite, sur le registre de l'église.

On dit qu'Alexandra acheta une statuette de Notre-Dame de la Garde. Elle la porta elle-même sur tout le parcours jusqu'à Londres où elle la plaça dans son oratoire. La statue y demeura jusqu'à la mort de la souveraine.

Un hommage da ministre de l'Instruction publique hongrois aux religieuses enseignantes

En un discours qu'il a prononce au Cercle catholique de Budapest, le ministre de l'Instruction publique de Hongrie comte Klebelsberg, s'est plu à rendre un hommage éclatant à l'ceuvra accomplie, au bénéfioe de la culture hongruise, par les religieuses enseignante.

Parlant des suites de la guerre qui priva beaucoup d'Ordres religieux de Hongrie de maisons-mères er. ce pays, le ministre a dit que le gouvernement s'était efforcé de rerr.édier à cet état de choses, comme aussi d'améliorer !a situation materielle des couvents, dont L-s conditions d'habitat étaient souvent telles que la santé de leurs occupantes en était gravement atteinte.

II en fut de môme des écoles, où les Sœurs se sont montrées les sûres gardiennes des traditions historiques de la Hongrie, traditions qui sont basées sur l'Eglise catholique. « Depuis que nous sommes au pouvoir, a dit le ministre, nous avons fondé, à l'intention des Ordres religieux, des écoles pour la somme de 7 millions de pengos (près de 31 millions de francs). En outre, comme les religieuses assurent le fonctionnement de nombreuses écoles primaires, moyennes et secondaires officielles ou libres, nous avons pris les mesures nécessaires pour qu'elles puissent avoir à leur disposition un nombre suffisant de maîtresses régulièrement habilitées.

» A cet effet, sur mon désir personnel, les Ordres enseignants ont envoyé leurs sujets à l'Universitéde Szeged, où elles s'instruisent et se préparent à leur rôle futur sous la direction de personnes de culture éminente et de professeurs de l'Université catholique.

n De cette manière, nous avons assuré l'avenir de ces institutions. En effet, en cas de changement politique, un nouveau ministre ne pourra pas dire à ces Ordres si méritants « Je ne vous empêche certainement pas d'enseigner mais puisque vous n'avez pas assez de professeurs pour maintenir vos écoles, je me vois forcé de fermer celles-ci. »

Le ministre a conclu par ces mots: « Quand un gouvernement a passé dix années au pouvoir, 11 voit s évanouir devant lui les espérances et sent peser, sur ses épaules, les désillusions. Il voit les choses d'une autre manière et établit les bilans avec des méthodes différentes. Cependant, si j'étudie notre bilan du point de vue de l'instruction, je confesse que j'ai trouvé peu de valeurs intellectuelles comparables aux religieuses hongroises qui sont, pour moi, de précieuses collaboratrices. »

même t tableaux, cartes, maquettes, dioramas, photographies, reproductions d'objets d'arts, figures de cire, travaux indigènes, etc., tout a été mis en œuvre pour retenir l'attention du visiteur et frapper son esprit. Au surplus, des religieux et des religieuses missionnaires de tout costume, de toute robe se mettent très obligeamment à ta. disposition des visiteurs pour leur fournir des explications circonstanciées. Rien en vérité ne manque pour émouvoir les esprits les plus blasés, puis pour satisfaire les curiosités les plua exiI géantes (1).

Et quand après une visite qu'on voudrait prolonger encore, on sort du pavillon des arissions on garde i une double impression d'admiration pour les missionnaires d'abord, dont la masse des catholiques, mieux informés, ne soupçonne certainement pas l'étonnant labeur, l'héroïque dévouement, les innombrables bienfait-^ l'p.f'tlca.ce action civilisatrice, les prodigieuses enquêtes spirituelles et aussi pour ceux qui ont conçu et réalisé ce pavillon, rendons un hommage au Conseil qui a mené S à bien cette oeuvre magnifique, à son président l'amiral Lacaze. à l'anima- teur inlassable et si intelligent de l'entreprise, le R, P. de Reviers de Mauny.

Puissions-nous avoir fait partager notre admiration à quelques-uns de nos lecteurs. Nous sommes bien sur qu'aucun ne sera déçu après la visite que nous l'engageons, avec tant d'instance, à entreprendre.

A. M.

(1) Nous ne saurions trop conseiller & ceux de nos lecteurs qui voudraient se renseigner plus complètement sur l'activité de nos Missions de lire un vol'Annét missionnaire, et où, sous la direction avertie de M. Paul Lesourd, archiviste paléographe., un ensemble de coH.iborateurs qualités à réunir les renseignements les plus précieux sur l'effort des missionnaires à travers le monde.

Une Faculté ie théologie catholique en Transylvanie

Les évêques grecs-catholiques dg Transylvanie et du Banat, réunis sous la présidence de Mgr Suciu, métropolite d'AJba-Julia, ont décidé de demander au ministre de l'In-t struction publique la fondation d'une Faculté de théologie catho- lique tant pour les étudiants rou* mains-unis que pour les étudiants roumains catholiques.

Cette Faculté devrait entrer eu fonction après que l'approbation da Saint-Père aura été obtenue. Pour appuyer leur pétition, le» évêques font observer que tandis qu'il existe en Roumanie trois Fa« cultés théologiques orthodoxes, H n y en a pas une seule pour tes ca« tholiques roumains, ce qui oblisrg ceux-ci à poursuivre leurs étude* dans les établissements de Tétran*

ger.

Une œuvre sociale catholique

La ville de Cologne, la métropole rhénane, est le centre d'une œuvra sociale, catholique pour les jeunea arUsans et ouvriers, dont "riuipor* tance est capitale c'est la Société ces jeunes artisans catholiques, ra hathottscher Gcsellenvercin, comm2 on 1 appelle en allemand, l'œuvrS admirable de l'abbé Kolping, quL vers le milieu du siècle dernier, fut un des grands apôtres sociaux cw l'Europe centrale.

Kolping, dont le procès de béati-. fication est en train et dont tombe, à Cologne, est le but des pèlerinages d'innombrables jeunes gens, avait lui-même vécu la vid pauvre des ouvriers migrants, avant d être appelé par la voie de Dieu £ la dignité sacerdotale. Pour les jeunes artisans et ouvriers, surtout pour ceux qui, dans leurs migration professionnelles, étaient exposés à toutes sortes de dangers matérier» et moraux, il créa une œuvre et un grand nombre de maisons où ils s3 trouvent chez eux.

Son œuvre ne s'est pas laissé IN miter par les barrières nationales et linguistiques. Parmi les première!) branches locales fondées par te P. Kolping lui-même et par son ami Gruscha, qui, plus tard, devint car..dinal archevêque de Vienne, ort trouve les villes de Cologne, Munich. Berlin, J Jienu0» Prague, Budapest, Zagreb, donc de cinq pays différents! 1: est vrai que, jusqu'à maintenant, l'élément allemand a eu une cerZ taine prépondérance.

Cependant, les Pays-Bas (avec plus de 8 000 membres) et la Hongrie (avec 6 000 membres) viennent im-, médiateinent après l'Allemagne (aveo 65 000 cotisants actifs).

Dans le monde entier, la fa. mille de Kolping compte au-, jourd'hui 2100 sections locaieg avec 125000 membres, dans 15 pays européens et 6 pays américains. Da. plus, il y a un nombre considérable de membres individuels d«ns près* que tous les pays du monde. L'œuvre possède 500 maisons avec des foyers pour les sections et pour le» membres voyageant. Une douzaine de périodiques sont publiés en ailemand, anglais, néerlandais et hongrois.

En 1921. à la réunion générale d« Cologne, un nouveau programme a été lancé qui précisa les buts et les principes pédagogiques de j'oeuvre ï elle veut former de bons chrétiens, de bons mattres dans les différentes professions, de bons pères de famille et de bons citoyen.

En 1928, à l'occasion du grand Congrès international de Vienne, une foule immense de jeunes catho- liques, venant de v:ngt pays, a proclamé l'idéal de la famille, de la démocratie et de la paix. En 1930, ort a voté la formation d'un Comité International de jeunes laïques qui doit partager avec le Conseil général des aumôniers la responsabilité tfa la direction centrale

Une Académie religieuse

en Tchécoslovaquie

Puisque nous signalons l'activité intellectuelle des catholiques de* Etats-Unis, soulignons aussi une Initiative tchécoslovaque notable dans le mêmejdomaine.

Un prêtre de Prague, l'abbé Jezek, avait légué, à sa mort, à l'archevêque de la capitale, une sommrç d'argent pour créer une sorte d'Académie religieuse qui décernerait desj prix aux prêtres, auteurs d'oeuvres scientifiques ou littéraires.

L' « Académie » en question a été fondée et ses statuts viennent d'être approuvés par les autorités Elle sera dirigée par un Comité de sept prêtres et, pour commencer, cinq prix seront décernés aux travaux publiés depuis 1929 par des ecclésiastiques. Une Société catholique de poésie aux Etats-Unis

Des informations publiées par les journaux américains signalent qu'il vient de se fonder aux Eîats-Uni» une Société catholique nationale de poésie.

C'est d'une initiative similaire» qui a vu le jour en Angleterre que cette œuvre s'est réalisée et grâce aux efforts et à la collaboration d« trois des principaux organes catholiques d'outre-Atlantique America, The Commonweal et The Catholia World.

A la tête de cette organisation a été placé un Comité, sorte d'Académie intellectuelle, dont font partit* 33 poètes qui se sont fait connaître par la publication de leurs poésies soit en volumes, soit dans les meilleures revues catholiques ou neutres. Ce Sénat de poètes choisit les fonctionnaires de la Société et élit les titulaires aux sièges rendus vacante dans son sein par la mort de leur» occupants.

Tous les vrais amateurs de poésie peuvent faire partie de la Sorirtà a qui, d'autre part, favorise la création de groupes locaux dans les dij. vers Etats de l'Union, dans le«


,villes, Institut d'enseignement supérieur, etc.

On espère beaucoup parvenir, par cette institution, à rehausser 1 art de la poésie comme à en accroître la qualité.

Pour t'avenir, on prévoit la publication d'un bulletin périodique pour les membres de la Société et d'une revue poétique mensuelle on y insérera des poèmes on y poursuivra l'examen critique des poésies et des tendances littéraires. Elle s' intéressera, en général, à tout ce qui peut stimuler la création poétique et attirer l'attention sur ce genre d'activité de la vie intellectuelle.

Nouvelles du Japon

Un excellent missionnaire qui veut bien, à de trop rares intervalles, me donner des nouvelles du Japon catholique qui rectifient parfois des erreurs inévitables m'écrit à propos de conversions notables qui furent signalées, ici-même, en mars dernier.

« Malheureusement, les conversions, retentissantes ou non, sont trop rares pour ik.us satisfaire. La raison en est patente. A l'époque de saint François Xavier, les Japonais ne connaissaient, de l'Europe, que le.» pays tout imprégnés d'atmosphère catholique que les missionnaires leur montraient. Aujourd'hui, quand ils vont à l'étranger, spécialement dans les milieux intellectuels, ils ne rencontrent qu'indifférence, mépris, dédain ou hostilité vis-à-vis de l'Eglise catholique. » Mon correspondant souligne que les Japonais vont surtout étudier en Allemagne et que les catholiques atlemands n'ont pas su, au temps de leur prospérité, créer des Universités catholiques dont l'enseignement eût, été profitable, moralement et intellectuellement, aux jeunes Extrême-Orientaux. C'est donc dans Ie3 autres établissements qu'ils ont dû aller, et comme ils sont essentiellement imitateurs, ils n'ont pu prendre exemple que sur ce qu'ils voyaient autour d'eux.

« Ces belles conversions qui ont eu lieu à Fukuoka, continue le missionnaire, sont dues au zèle et au talent du P. Eugène Joly, des Missions étrangères de Paris (originaire du diocèse de Cambrai).

« Le P. Joly travaille actuellement à Tokio, sur l'ordre de ses supérieurs, à la revision de la première édition du dictionnaire français-japonais. composé par le P.Em. •Raguet, de la même Société. C'est un ouvrage de i 100 pages in-8". unique en son genre par sa documentation linguistique. Il a été publié par son auteur en 1905. (Ajoutons à ces renseignements que l'ouvrage du P. Ragupt est. en effet, considéré par les milieux japonisants comme le meilleur dictionnaire qui existe. Le vœu avait été souvent émis qu'il fût réédité, révisé et complété, en raison de la transformation et de l'enrichissement continuel de la langue japonaise. Le P. Raguet en prévoyait lui -môme la nécessité dans sa préface. Ce souhait est donc en voie d'être heureusement réalisé.)

Les Pères Dominicains du Canada ont pris possession effective du diocèse d'Hakodaté ils étaient arrives il y a près de deux ans. Les Prêtres des Missions étrangères qu'ils remplacent sont allés occuper des postes dans les diocèses de Tokio et d'Osaka. « Tout va bien, écrit l'un des fils de Saint-Dominique. Nos missionnaires travaillent avec ardeur et ̃ avec succès, grâce à Dieu..Nous roweevrons encore cette année de nouvelles recrues du Canada. »

Les apostasies en Allemagne Nous avons déjà signalé la campagne antichrétienne très violente menée en Allemagne, non seulement par les communistes, mais même par les socialistes tet par les Sociétés d'athées.

Une statistique vient précisément d'être publiée par le gouvernement de la Thuringe sur les apostasies qui ont été enregistrées au cours de 1 année dernière, dans cette province. Lps chiffres qu'elle donne montrent que le nombre des fidèles qui ont ont quitté les Eglises chrétiennes ne cesse de s'accroître.

L'année 1930 a été, pour les protestants, à cet égard, une des périodes les plus mauvaises. Seule l'année 1920 l'a dépassée. Pour les! catholiques, 1930 a enregistré le plus grand nombre d'apostasies qu'on ait ,jamais connu.

De 1919 à nos jours, les protestants thuringiens ont perdu 137 000 fidèles et les catholiques 5 000 (la Thuringe est un Etat en majorité protestant). C'est surtout à Géra, la capitale, que s'affirme ce triste renoncement à la foi chrétienne. Dans cette seule ville, les protestants ont perdu 34 pour 100 de leurs adhérents.

La Germania observe, à ce propos, que le maximum de cette crise d'apostasies coïncide avec l'expérience trop longue du gouvernement national-socialiste, c'est-à-dire avec l'ère de la dictature du ministre Frick. On sait que ce partisan frénétique d'Hitler avait assuré qu'il ferait de

FEUILLETON DU 2 JUILLET 1931 15 Dans le champ du père de famille

S'il s'agit de la gosse. toujours de plus en plus résolu déclara-t-il avec une énergie qui me causa le plus vif plaisir. Alors m'éeriai-je, mon ami, il faut laisser là pour le moment la chapelle de la Sainte Vierge, c'est comme si elle-même vous le commandait. Courez au restaurant du Casino, près le torrent des Grands Glariers. aussi vito que si ce torrent courait derrière vous. Vous direz qu'il y a là un M. Bourillon, à qui vous devez faire de la part de M. le curé do Serve une communi- cation urgente, toutes affaires cessantes. Alors, sitôt qu'on vous aura indiqué ce monsieur, vous irez auprès de lui, et sans délai, sans hésitation, vous lui direz « Monsieur, je suis André Poncet, le jardinier. >»

J'y cours 1 flt André qui avait com-

pris.

Sur le seuil de la porte, André s'arrêta cependant, et, d'une voix plus grave et soucieuse

Le monsieur connalt l'histoire de « la

la Thuringe un modèle du futur régime national socialiste d'Allemagne. On voit à quoi a servi cette véritable épreuve politique et religieuse elle a prouvé que le radicalisme ne peut rien résoudre sa puissance naboutii qu'à favoriser la crise religieuse et la propagande de l'athéisme.

i

NOUVELLES DIVERSES Un clergyma-.i de l'Eglise anglicane, desservant de Port-Daniel (Canada) qui, depuis assez longtemps, suivait les offices de l'église cf-tholique de l'endroit, s'est converti avec toute sa famille.

Le gouvernement de la province de Québec a donné 5 millions de francs pour sa participation à l'érection d'une cathédrale qui, sur les rives de la baie de Gaspé, commémorera, dans deux ans, le 4* centenaire de la découverte du Canada par Jacques Cartier, lequel a débarqué ?n cet endroit Un décret-loi voté par l'Assemblée nationale du Salvador, établit que dorénavant la direction des établissements ou d'organisations ecclésiastiques quelconques ne pourra être assumée que par des prêtres nés en Amérique centrale ou par des Espagnols devenus citoyens de cet Etat. Tous les étrangers occupant ces charges ont déjà donner leur démission.

-Le gouvernement polonais vient d'acheter au monastère do Saint- Florian, dans la faute-Autriche, le psautier de Saint-Florian pour une somme d'environ 1 750 000 francs. Ce magnifique manuscrit sur parchemin datant du xiv* siècle contient 296 pages en parfait état de conservation. Les Polonais considèrent ce psaultier comme 1? plus beau monument de la littérature polonaise ili fut apporté au monastère au xvr s., à l'occasion d'une visite de la reine Catherine de Pologne.

JEAN Richard.

iHÊ-m

La T. S. F. à l'étranger

Programmes du vendredi 3 juillet BERLIN (ALLEMAGNE) (283 et 419 m.). 6 h. 30, concert. h. 3», Prei-iosa (Weber) La voiture rouit (Furati; Romance en(Jalouse (Sarasate); Ouverture solennelle aca.démique (Brahms). 16 h. 30, concert da piano. 17 h. 50. mus. ie>*r«. 19 h. 30, Le mariage de Figaro (Mozart). S2 h. 45, mua. de danse.

LANGENBERO (ALLEMAGNE) (472.4 m.). 7 h 6 et 10 h. 40. concert de disques. Il h, 20, récitation. 12 h., concert de disques. 13 h. 5. Le. vai.i3ea>t fani-ime (Wag-ner): Le mont des aulnes (Kuhlsu): L'Africaine (Meyerbeer); Sn't* paysanne (Koekert); Marche allemande (Blankenbour?) 16 h. 20, heura de la jeunesse. n h concert. 20 h., Value (Busonl). Gaudeamui igitur (Liszt); Sérénade (Tchiïkowsky). STUTTGART (ALLEMAGNE) (360 m ) 10 h., 12 h, 20 et 14 h. t5. concert do disques. h. 30, relais do Franctori. 19 h. 45, dans le château ui le monastère de Salem. 20 h. 25, concert de risques. 21 h. 10, récitation. 21 h. 40, Le tombeau de Coupertn (Rameau); Torneo notturno (Mallplcro): Concerto de piano en ut majeur (Prokofien") Danses populaire* roumaines (Bartok). 23 h. 10. relais de Cologne.

VIE.NNE (AUTRICHE) (517 mètres). 11 h. et 12 h. 40, concert dp disque». t5 h. 20, concert de mus. lérère 17 h. 30. chœurs d'écoliers. 20 h. 10, Werther .Massenet); Berceuse (Gretchantnow); La fille du rar-Went (Pucclnl): Carmen (Bizet): Manon (Massenet). 21 ti. 15, Septete (Beethoven). 23 h., concert de mus. légère. BRUXELLES (BELGIQUE) (!>08,5 m.). 17 h. et 17 h. 45, concert. 18 h, 30, mus. enregistrée. 20 h., La fille de .Madame Angot.

BARCELONE (ESPAGNE) (348,3 m.). 14 h., disques. 16 h., émission au bené- lice des hôpitaux. 18 h. 30. mus de danse 19 h. 30, La générale (Vives); Sourire prlntanier (Salomez>; Le Triomphateur (d? I.esmo). 20 h., disques. 22 h. 20. Capricieuse (Ravidadi Pastorale <Cools>: Chanton dit soir (Schubert)- MeàwL (Beethoven). 23 h. 5, festival.

NATIONAL (Oaventry) (5 xx, 1 554.4 et 261 3 m.). 10 h. 45, clrtmo et muf. t2 h., concert (Ballades^. 12 h. 30, récital d'orgue. 13 h, 3». yramoDl'Ono. 1*5 h., mus. légère. 17 h. 15, l'heure- enranilne. 18 h. 40, les bases do la mus. Variations de Beethoven. 21 h. 3S, Ln joyeux fabricants (E. Goates); Variations sur un thème de Gluck (Relnecke); Le rêne, Sclicrzo (Arensky); Vin, femme vt chanson (J straussi. 22 h. 35. ta Tosca (Pucctnii. 23 h., mus. de danse.

MIDLAND REGIONAL (' (fh. 398.9 m.). 13 h.. Les Arcadtens (Mouckton et Talbot): Sélection de mus. d'Qffenbach (arr. Fétras): Santiago (Corbin): Suite pastorale 'G. Ansell). 14 h. 15, concert. 17 h. 15. Ii'heure enranilne. 16 h. 30, récitai d'orgrue. 19 h. 30, le Midland slndlo orchestra. 21 h., Symphonie ,'Boycc): Danxe, suite (DOWland^: Vn Pieux chant rwarlorkï: Pelléas et Méli^ande: Sfatoui'* et berga.masques (Fauré); Façade (Walton). HUIZEN (HOM.ANDE1 (I 375 mètresi. 6 h. 40 et 8 h., disques. 10 h., pour le» malades et les vieilles grens. 10 b. 40, concert. 12 h. 10, disques. 13 b. 40, concert d'orgue. 1S h. 10, disque? 15 h. 40. concert. 15 h. 55. concert. 18 h. 25. disques. 18 h. 40. Mnnfred (Schumann); Obéron (Weber); Variations de Hm/dn; Les préludes (F. I.Isxi); Sankuntala (Goldmark). 21 h. 40, disques.

ROME (441.2 m.) NAPLES (331,4 m.), 13 h. 10, mus. lép-ère. 17 h.. Lonoiskit (Cherublni); Ronrf/no (Beethoven): Scènes champêtres (FletcherK Mus. de dansa. 20 b. 10, disques. 21 h.. Ouverture (Cimarosa) symphonie inachevée (Sctuicp ni largo (Veraclnl)- Tarantelle (Plzilnïi; Suite de danses (Darius Mllhsud); Gwendoline (Chabrter).

gosse »? Il n'est pas trop fâché de cette histoire? q

Il la connalt, mais vous la lui ferez oublier par votre bonne conduite. Mais courez donc

Merci, Monsieur le Curé claironna !o jeune homme d'une voix éclatante, en bondissant vers la porte de la rue. Alors seulement, je pus donner les explications nécessaires à mon confrère qui les attendait avec une légitime curiosité. Nous nous mîmes ensuite à table devant l'omelette traditionnelle car mon confrère des Hautes-Vallées a pour toute richesse un poulailler dont s'occupe sa vieille bonne et qui tient dans sa vie la place de la distraction autorisée et même recommandée par saint Jean l'Evangéliste et par saint Thomas d'Aquin mais, nous n'en étions qu'aux premières bouchées, lorsqu'un coup de sonnette se fit entendre et, presque aussitôt, M. Bourillon flt son entrée, suivi d'André Poncet et se présenta à M. le curé des Hautes-Vallées avec cette simplicité et cette franchise qui conservaient en lui, malgré son âge, quelque chose du charme de l'enfance. Après les compliments et les excuses d'usage expédiés le plus rapidement possible, il en vint au sujet de sa visite

Monsieur le Curé, me dit-il, je tenais à vous dire tout de suite que je suis enchanté de notre jeune homme. Il est arrivé c comme mars en Carême ainsi que le dit le proverbe, tandis que je déjeunais le plus solitairement, le plus tristement et le

Le règlEfDsnt des Universilés1 t et Failles ecclésiasUqufcS Le Pape vient de recevoir les membres les plus émiuents de la] Commission, formée en 1929, pour préparer un règlement général et! uniîorme pour les Universités et les! Facultés d'études ecclésiastiques, communiquant ainsi officiellement la promulgation de la très importante Constitutio Apostclica.

La Constitution Deus scientarum, qui porte la date de la Pentecôte, 24 mai, a été mise à l'étude et préparée par la Commission, au cours de nombreuses séances tenues auprès des Congrégations et Séminaires, après de nombreuses informations auprès des hommes les plus éminents pourj leur expérience de renseignement,. de France, d'Allemagne et d'Amérique, lesquels ont contribué à sa composition.

La Constitution est accompagnée iïOrdinationes c'est-à-dire le règlement promulgué par cette même- Congrégat ion pour l'exécution et [l'interprétation des articles les plus! importants de la loi. Ces Ordinationes portent la date de la fête du Sacré Cœur, 12 juin.

Les travaux de la Commission ont été suivis de près par le Souverain Pontife lui-même.

L'idée maîtresse n'a pas été de' ramener les Universités et les Fa-i cuités à l'uniformité, mais plu- t<H de relpver le niveau et les carae- tères de beaucoup d'entre elles, déchues de leur importance primitive ou qui s'étaient éloignées des buis pour lesquels elles avaient été formées et donner, en outre, à toutes, des lignes générales de conduite visant à favoriser en elles les caractères les plus convenables aux tra- ditions et aux exigences des pays j pour lesquels elles avaient été instituées.

Les Universités et Facultés d'études ecclésiastiques ayant le droit de conférer des grades académiques seront celles de philosophie, théologie, droit canon. Elles pourront exister ou séparées (Facultés) ou bien réunies (Universités). Des Instituts supérieurs, qui existent actuellement à Rome seulement, mais qui pourront un jour être fondés ailleurs, l'opportunité et la nécessité s'en faisant sentir, s'ajoutent à ces Universités et Facultés, à savoir l'Institut pontifical biblique, l'Institut pontifical d'études orientales, l'Institut pontifical de musique sacrée, l'Institut d'archéologie sacrée, l'Institut pontifical Utriutque Jurit de Saint-Apollinaire.

L'Eglise a l'intention de diriger, par ce règlement des études supérieures, le progrès des études sacrées, de façon à les placer au même niveau que celui de toute la culture moderne et en rapport avec les nouvelles découvertes et les nouvelles recherches. C'est pourquoi la Constitution trace un programme disant notamment

« La but des Universités et Facultés^d'éludes ecclésiastiques est d'enseigner profondément, et selon la doctrine catholique, aux auditeurs, ses disciplines qui sont saorées ou se rattachent au sacré de les former à la connaissance des sources, à j la pratique dos recherches et du tra- vail scientifiques, à l'exercice du ma- jgistère et, finalement, de contribuer, le plus possible, à l'étude "tau prosrrf'S des sciences elles-mêmes. »

(Art. 2.)

La Constitution traite, ensuite, du| règlement des Universités elles- mêmes, des statuts particuliers- qu'elles sont obligées de rédiger, de la Ratio Studiorum qu'elles ont l'intention de suivre dans la répartition; des matières et de leur nombre, des grades académiques, des conditions pour l'inscription.

On remarque, à ce propos, l'ârticle 25 qui prescrit qu'il est nécessaire, en tous points, d'avoir accompli le cours moyen des études classiques ». Cette prescription est soigneusement expliquée dans les Ordinationes elle montre le souci du législateur de n'admettre dans ces Instituts de haute culture ecclésiastique que 1p« étudiants qui ont déjà une bonne part de culture littéraire et scientifique leur per-j mettant de se livrer, avec profit, aux études supérieures.

Abolissant, en outre, certains privilèges, on n'admettra aux grades académiques que les étudiants qui auront fréquenté les écoles et passé les examens prescrits.

Il est clair, cependant, ainsi que cela ressort du texte même, que la Censtitution n'a pas eu l'intention de comprendre dans cette loi les Facultés qui, tout en faisant partie de l'Université catholique. ne sont pas comprises parmi les Facultés sacrées (lettres, droit., sciences, métaphysique, médecine) celles-ci con- j tinueront, tout naturel liment, à se conformer aux lois en vigueur dans 1 les pays dans lesquels elles ont été constituées. 1

plus chèrement du monde. Quand ce garçon est venu près de ma table où je mangeais sans appétit mon « châteaubriant aux pommes », j'ai cru d'abord qu'il venait m'offrir des prospectus pour une excursion en auto-car, et j'étais furieux. Aussi quelle joie lorsqu'il m'a dit « Je viens de la part de M. le curé de Serve. Je suis André Poncet le jardinier, et si vous m'engagez pour l'entretien de vos fleurs, je vous ferai oublier je ne sais plus quoi par mes bons services. » Oui Je ne sais plus quoi ce brave Poncet voulait que j'oublie! Mais qu'importe Nous nous sommes parfaite- ment entendus, n'est-ce pas, mon ami Poncet. Ce qu'il m'a fait oublier tout de suite, c'est mon déjeuner, et je voudrais déjà être à Vitry, que Poncet soit à Vitry, que mes parterres de fleurs soient aménagés et que vous-même, Monsieur le Curé, veniez à Paris au printemps prochain, pour admirer mon jardin ressuscité 1

J'admirais en attendant l'entrain juvénile et un peu comique de M. Bourillon, et je me pénétrais en le contemplant de cette idée « Avec son caractère prime-sautier. prompt aux emballements, tranchons le mot, son caractère d'enfant gâté, il était précisément rnomme qu'il me fallait pour sauver André Poncet et la malheureuse Marguerite Sylvestre, et réaliser sur eux les desseins de la Très Sainte Vierge. Et cet excellent M. Bourillon était venu justement aux Hautes- Vallées pour cela 1 D'ailleurs, il me le prouva bientôt luimême.

Le nouvel archiprêtre de Saint-Jean de Latran S. Em. le cardinal Marchetti-Selvaggiani, que S. S. Pie XI avait choisi pour suocéder au cardinal PompiU comme son vicaire pour le diocèse de Rome, avait été, presque aussitôt après, nommé aussi archiprêtre de l'aroblbasilique de

Saint-Jean de Latran.

U a pris possession de cette charge le 23 juin, veille de la fête de saint JeanBaptiste.

Nous n'avons pas à redire l'active carrière du nouveau cardinal vicaire, archiprêtre de Sa Sainteté Elle a été retracée ici à la veille de son élévation au cardinalat.

Depuis lors, voici plusieurs mois déjà, S. S. Pie XI avait confié au cardinal Marchetti une œuvre d'importance exceptionnelle qui le préparait immédiatement à l'administration f^néraie du diocèse de Rome. Devant l'effort méthodique des protestants, le Souverain Pontife avait décidé de refondre 1 œuvre déjà anoienne de la défense de la foi à Rome créée par le Pape Léon XIII. Mais 11 avait tenu, en même temps, à unir plus étroitement cette institution à la vie profonde de son diocèse et au développement de l'organisation parois- siale.

Rome est, en effet, une des grandes cités du monde dont l'accroissement est le plus rapide. Elle vient de touoher, sinon de dépasser, le million d'habitants. Une natalité particulièrement forte, une immigration urbaine accentuée rendent le phénomène incompressible. De la, dans la ville aux innombrables églises, des nécessités religieuses sans cesse croissantes à la périphérie, d'énormes quartiers qui s'étendent loin des paroisses anciennes et inrme des paroisses relativement récentes qui datent du Pape Pie X.

S. S. Pie XI. avec sa méthode coutumière, s'était patiemment rendu compte du problème nouveau, il avait préparé les moyens de le résoudre. Et, soudain, non sans déconcerter wux qui croyaient son attention tout entière absorbée par d'autres objets, il avait promulgué le décret organique qui concernait à la fois les paroisses nouvelles et l'œuvre de la Défense do la Foi.

Il ne pouvait songer à en placer le fardeau sur les épaules déjà fléchis- santes du vénérable cardinal Pompili. Le1 cardinal Marchetti avait été pour le SaintPère un collaborateur d'une activité ex- tréme, lors de ^organisation, relativement improvisée, de l'Exposition missionnaire vaticane, et de rétaolissement du Musée ethnographique et des Missions. Le Pape avait pu appréoier très particulièrement, en ces conjonctures, l'esprit de décision, le coup d'œil rapide, la flamme apostolique du secrétaire de la Propagande qu'était Mgr Marehetti-Selvaggiani. Et celui-ci, à l'appel du Souverain Pontife, se donna sans compter à l'entreprise nouvelle. Il le flt éomme il fait toutes choses, sans regarder en arrière, tout entier à! sa tâche nouvelle, se considérant un peu comme un évêque miseionnaire dans la brousse spirituelle que constituent souvent tes quartiers excentriques des grandes cités.

Particularité touchante le cardinal Marchetti-Sflvatfgîani avait été, au temps de sa jeunesse cléricale, le frère de vocation de Mgr Faberi, qui avait ttii ie collaborateur immédiat du cardinal Hespighi et du Pape Pie X, lorsque ce saint Pape entreprit de renouveler l'aménagement paroissial de la ville de Rome.

Chanoine de Saint-Pierre, Mgr Fabert était mourant quand le cardinal Marchetti fut investi de ses fonctions nouvelles. Un oancer à l'estomac l'avait miné Irrémédiablement. Le cardinal Marchetti alla visiter son saint îmt que la divin Maître récompensait, par d in| dtecibles consolations spirituelles, dune vie ipostolkjue qui avait été très laborieuse et très fécoade-. le n'aurais jamais cru, disait ie mourant, que j'aurais connu, en m'en allant de ce monde, de parellla joies intérieures. «

Ç'avàirété. pour Mgr Faberi. une vraie allégresse que d'apprendre la mission I confiée nu cardinal Marchetti par S. S. Pie XI. « Vous allez donc rẽ prendre, lui dit-il, quelques jours avant d'expirer, l'œuvre à laquelle j'avais donné toute ma vie. Et en disant ces choses, il semhlait bien, intérieurement, prononcer son nitnc dimUtis, et il se | promettait, sans doute, d'aider par i.'i prière, dans l'éternité, l'ami qui assumait. d'un cœur magnanime, les lourdes responsabilités de l'apostolat pastoral dans la Ville Eternelle.

Le cardinal Marchetti a lui-même, à sa manière sobre et sans phrases, dit le fond de son âme dans cette phrase du bref discours qu'il adressa au Cha- pitre de Saint-Jean, dans lu cérémonie de son intronisation

» Tous. tant que nous sommes, qui avons l'honneur d'être attachés au service de cette très antique et très glorieuse église, mater et caput omnium i ecclesiarûm, de cette sainte cathédrale du diocèse de Home, nous devons d'une façon très particulière montrer les liens qui nous attachent à l'évoque de Rome notre prérogative et notre caractéristique doit être l'obéissance la plus absoj lue envers snn auguste personne, et la ferme volonté de répondre à son attente.

B. Sienne.

Quant aux Facultés de sciences sacrées instituées dans les Universités d'Etat (comme par exemple, en Allemagne), elles continueront à suivre les prescriptions du Concordat, jdans les cas où ces prescriptions existeraient encore. mais elles de-

vront aussi se rapprocher, le plus

possible, des normps de la nouvelle l loi.

Alors lui demandai-je, vous allez prendre le train du Glacier Majeur Il vous reste encore largement le temps. Eh bien, non me répondit-il. Je suis trop pressé d'annoncer à ma femme et à mes enfants que le jardin de Vitry va connattre des jours meilleurs. Je n'aurais pas j do goût à contempler les plus belles montagnes, alors que, en prenant le premier train pour Saint-Barnabe, je pourrai tout de suite raconter à ma famille que j'ai fait la chasse à un jardinier et que je l'ai attrapé. André, je vous reverrai aprèsdemain, en revenant avec ma famille aux I Grands Glaciers.- Monsieur le Curé Monj sieur le Curé, je me sauve, car le train n'attend pas.

Et il partit. tout courant vers la gare. Je n'étais pas fâché de son départ, car depuis l'entrée de M. Bourillon, j'avais remarqué, j à mon grand déplaisir, la mine préoccupée d'André Poncet, laquelle contrastait étrangement avec la satisfaction de son futur | patron, et j'étais pressé d'avoir avec lui une explication.

Eh bien lui demandai-je aussitôt tandis que, d'un air malheureux, il tournait sa casquette entre ses doigts, vous ne semblez guère satisfait, 'mon pauvre ami. Dites-moi franchement ce qui se passe en vous. Est-ce M. Bourillon qui ne vous coni vient pas ? ou la situation qu'on vous pro- pose ? 9

Ah Monsieur le Curé, il ne s'agit pas de cela M. Bourillon a l'air d'un bien brave homme, et je suis très satisfait des

LE CONGRÈS DIOCÉSAIN 1 de Cambrai

Les catholiques du diocèse de Cambrai viennent de tenir à Valenciennes, sous la présidence de Mgr Chollet, un magniflque Congrès qui, pendant huit jours, du 21 au is juin, a retenu leur attention sur le problème de La formation chréUenne d'un peuple ».

Le dimanche Si était réservé aux dames et aux jeunes filles de la Ligue patriotique des Françaises. MUe Frossard, M. Lestra et Mgr l'archevêque de Cambrai parièrent à l'assemblée générale des ligueuses Mlle du Rostu, M. le vicaire général Leduc et Mgr Béguin, évêque de Belley, s'adressèrent aux Jeunes, pour montrer ce que peuvent les femmes et les jeunes filles pour la rechristianisation de la société.

Le lundi 22. on étudia la formation chrétienne par la presse. Le soir, devant une foule considérable, une conférence fut faite par S. Em. le cardinal Liénart sur l'abbé Philippe Thibeau, aumônier militaire, tué au champ d'honneur.

Le mardi 23 fut consacré à l'étude de la formation chrétienne de la première enfance. Le soir, M. Lestra. rappelait dans un exposé éloquent et émouvant les étapes de l'enseignement libre en France, depuis 1831.

Le mercredi 24, on revint sur la formation chrétienne de la jeune fille et la formation chrétienne par la jeune fille. Le soir, eut lieu une conférence de M. le chanoine Reymond, sur ïe rôle éducateur du cinéma

Le jeudi 25 fut !a Journée de l'enfance et surtout de l'école. Le matin, les maîtres de l'enseignement libre examinèrent leurs responsabilités et leurs devoirs l'après-midi, 6 000 enfants tnviron se réunissaient dans la cour de

l'Institution Notre-Oame-des-Yieloires,

sons la houlette de Mgr Jansoone, évêque auxiliaire de Lille, pour chanter tes louanges de Jésus-Eucharistie et s'engager à être ses disciples aimants en attendant d'être ses apôtres dévoués. Le vendredi 26 fut la Journée soccr- dotale. 300 prêtres du dlooèse vinrent étudier, sous la présidence de Mgr l'ar- chevéque, les conditions et les méthodes I de la collaboration constante qu'ils doivent obtenir des laïques pour la formation chrétienne d'un peuple.

Le samedi 27, on envisagea le rôle des ceuvres de charité et te rôle des I œuvres sociales dans la formation d'un j esprit public chrétien. Dans l'aprèsmidi, M. Zirnheld, président de la C. F. T. C., parla du syndicalisme ohrétien, formateur de la mentalité d'un peuple, et Mgr l'archevêque annonça la création d'un Secrétariat social pour lu diocèse.

La journée finale du Congre» fut ré- servée aux Comités catholiques et à la Jeunesse catholique. Elle fut le digne t couronnement des heures féconde* consacrées pendant la Semaine a assurer la restauration d'un ordre social chrétien. car on évalue à 6 ou 7 000 le» hommes et les jeunes gens qui vinrent se grouper autour de leur ohef et pasteur pour étudier les possibilités d'ao- croissement de leurs mouvements et re-j cevoir les consignes de l'autorité diocésaine.

Après les séances de travail du malin, et un banquet familial présidé par Mgr Chollet, un grand meetmg se tint, t-n plein air, dans la vaste cour du collège Notre-Dame.

M. le vicaire général Leduc commença par présenter le rapport général du Congrès. Puis M. Jacques Courel, président l général de l'A. C. J. F., parla de la conquête des jeunes. Après lui, M. Xavier Vallat, député de l'Ardèche. définit en tm langage clair, sobre et convaincant, les conditions de la paix scolaire qui doit s'établir dans la justice < dans la charité. Entln, le R. P. Janvier, salué par lue formidables applaudissements, exposa, avec sa puissante éloquence, les devoirs des parents dans l'enseignement. i A son tour, il souhaita que la paix s'établlt chez nous sur la question de l'école: Elle suppose la justice, la charité, la t-aine liberté. Que les amis de ces trois puissances se concertent et leur rendent leur place dans tous les domaines, conclut l'illustro orateur; Ils auront bien mérité de la famille et de l'Eglise, de la France et de l'humanité.

A la suite de cos discours accueillis avec enthousiasme, Mgr Cbollet accorda quelques récompense%, au nom de S. S. Pie XI. à quelques-uns de ses lieutenants laïques le,; plus dévoués, puis il fit renouveler par acclamations a l'assemblée le « serment Valenciennes », prêté. il y a trois ans déjà. En voici le résumé » Les fi 000 catholiques présents prennent l'engagement de mettre leur conduite personnette en harmonie avec leur foi, pour être apôtres de combattre le mauvais journal, de lire et de faire lire la presse honnête et surtout franchement chrétienne. Ils s'engagent a faire respecter et aimer la famille, à instruire et à élever chrétiennement leurs enfants, à voir dans l'école une auxiliaire des parents. Ils «iYnsa«erit *-nfin à pratiquer la véritable fraternité chrétienne.

1 Un imposant cortège se forma alors, pour dénier à travers les rues de la

gages, du logement et de tout le reste. La 1 Sainte Vierge et vous, Monsieur le Curé, avez très bien tenu votre promesse. Mais c'est ma promesse, à moi, qui est bien malade. Savez-vous que je ne peux pas déciser la Margot à vous voir, Monsieur le Curé, même pour vous remercier. Elle dit qu'elle veut bien se faire baptiser, marier à l'église, qu'elle croira tout ce qu'on vou- dra, mais qu'elle ne veut pas « causer » aux curég, parce qu'ils lui font peur. Mais il ne s'agit pas du tout de la convertir et baptiser de force m'écriai- je j saisi d'une horreur bien naturelle à la pensée des sacrements profanés.

Vous ne me comprenez pas, Monsieur le Curé. Ce n'est pas la religion qui lui fait peur. Depuis quelques jours, nous prions ensemble la Sainte Vierge Margot a même avec elle une couflance, une fami- liarlté qui donneraient presque envie de rire. Tenez, en ce moment-ci, après m'avoir quitté, elle s'est réfugiée danâ l'église à j côté, et je suis bien sûr qu'elle y fait la j conversation avec la Vierge comme elle !e ferait avec sa mère, si sa mère s'occupait d'elle au lieu de se laisser tralner en lai^e par son mari à la manière d'un petit chien. Chut chut habituez-vous à respecter vos futurs beaux-parents.

Vous avez peut-Atre raison, Monsieur le Curé mais, pour en revenir à Margol, ce n'est pas la religion»qui l'effraye, pas du tout 1 Elle aimerait le bon Dieu et les saints. Mais, c'est comme une maladie qu'elle a attrapée dans son enfance, et qui

Le vénérable P. Maunoir

Aucune région de France, si ce n'est p«tit être le pays basque, n'est restée aussi Imprégnée de sentiment religieux, aussi fidèle aux traditions chrétiennes que la Bretagne. Cependant, dans ce pays où le surnaturel survole à fleur de terre », comme disait récemment M. Henry Bordeaux en recevant M. Le Goffto à l'Académie française, on observe des défaillances et, dit M. Le Gofflo, <• de déplorables reniements ». Mais le nouvel académicien ajoute qu'il ne faut pas désespérer de nos Bretons ». Des évangélisateurs comme le P. Le Nobletz et le P. Maunoir ont, en effet, si profondément enraciné la foi dans l'âme bretonne qu'elle n'en saurait être arrachée.

Parmi les missionnaires qui firent et gardèrent la Bretagne chrétienne, le P. Maunoir fut, au xvir» siècle, l'un de ceux dont l'apostolat fut le plus actif, le plus ardent et le plus efficace, dont la Bretagne a gardé à la fois le pieux souvenir et les enseignements. Plusieurs biographes, en particulier le P. Séjourné et le P. Boschet, ont écrit sa vie le P. Le Roux a composé un Recueil ttes vertus et des miracle» du R. P. Julien Maunoir; M. l'abbé Brémond lui a consacré des pages d'une analyse pénétrante, mais dlsoutée. Mlle Marthe Le Berre nous donne aujourd'hui une vie qu'on pourrait appeler et qu'on doit souhaiter populaire, du vénérable P. Maunoir. Les compilations et les analyses érudites des précédents auteurs, certes fort intéressantes pour quelques-uns, étaient assez rebutantes pour le commun des lecteurs. Il fal- lait, dit M. Le Gofftc, dans la préface qu'il a donnée 6 l'ouvrage de Mlle Le Berre, un livre armé à la légère, un livre alerte et nerveux. Le voici juste- ment. Pis de détail superflu. pas de références encombrantes. Seulement l'es- sentiel. Et le fait est que, dans ces cent cinquante ou deux cents pages sur le P. Maunoir, 'file Marthe Le Berre a su ramasser et mettre en pleine lumière, sans en oublier aucun, tous les traits de cette grande figure apostolique. • (1). C'est par la foroe des choses, disons mieux par un dessein de la Providence., que le P. Maunoir fut missionnaire breton. Il aurait voulu, quant i lui, tMre. missionnaire canadien. C'est l'espoir avec lequel 11 entra au noviciat des Jésuites de Saint-Germain, à Paris. Il ve- nait là avec une vocation qu'il avait depuis l'âge où Il gardait les vaches dans son village natal, près de Rennes. Le curé de Saint-Georges, qui tut avait donné les premières leçons de latin, n'avait eu qu'à l'épanouir. Elle s'était affermie chez les Jésuites de Rennes l'élève Julien Maunoir, par son Intelligence (que M. l'abbé Brémond devait lui dénier) et sa vertu, fit l'admiration de ses maîtres et l'exemple de ses condisciples.

Mlle Le Berre nous relate son accueil, assez froid, à Saint-Germain de Paris, accueil qui ne le rebute aucunement tant l] est assuré du secours divin. Après deux ans de noviciat, il continue ses études h La Flèche cet élève est des plus forts en philosophie. Brillant élève, il ne sera pas moins brillant professeur un peu plus tard à Quimper, puis à Tours, puis à Bourges. Mais ce n'est pas le professorat, ce sont les Missions ca- nadiennes qui sans cesse obsèdent cette âme d'apôtre.

Or, voici que le P. Le Nobletz, qui a deviné en lui un digne continuateur de Ron cruvre évangélisatrice, l'appelle aux Missions bretonnes. Faute du Canada, il se contente volontisrs de la Bretagne. Mais H lui faut apprendre le breton, en huit jours, U l'apprend, il le sait, il peut faire le catéchisme, Il peut prêcher en breton. Cette miraculeuse précocité ne | lui sert d'ailleurs pas de référence, car, j de retour à Quimper, les Jésuites le chargent, dérisolrement, de prêcher une ou deux fois l'an à leur prieuré de Cocronan. Mais le P. Le Nobletz parvient à l'attacher, et ce sera pour toujours, aux Missions bretonnes. Mlle Marthe Le Berre nous le montre successivement dans sa mission de Douarnenez, dans celle de l'Ile d'Ouessant, dans celle de l'tle de Sein, partout conquérant les âmes avec une parole simple et attendrie qui faisait plcurer. L'organisation qu'il donnait à ses missions témoigne à la fois d'une profonde connaissance de l'âme bretonne et des moyens appropriés de l'amener à Dieu discours dialogués permettant aux fidèles d'exposer leurs doutes et leurs objections sermons cantiques spirituels exposition de tableaux religieux les tableaux énigmatique», c'était aussi un excellent moyen de conversion. La mission se ter-

ville, à destination de l'église NotreDame où devait se chanter le Salut de clôture. La basilique étant trop petite pour contenir la foule, Mgr Chotlrt vint sous le porche donner la Bénédiction. Le Congrès se termina ainsi sur une apothéose de Jésus-Eucharistie, dont la royauté sociale avait été à l'ordre du jour au cours de tous ses travaux. On en attend une vive impulsion à l'Action catholique dans tout le diocèse,

(i) Un vol. franco 9 fr. 90. Imprimerie Francis Simon, Rennes.

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minait par une procession solennelle) triomphale. Des prooessions bretonnes. le P. Maunolr fut le rénovateur U en lit une sorte de spectacle où chacun tenait son rôle, représentant quelque personnage de l'Histoire sainte dans des scènes évangéliques, telle la Fuite en Egypte, telle « Jésus portant sa croix ». Dans cet apostolat, le P. Maunoir trouva le concours d'auxiliaires dévoués dont Mlle Le Berre nous présente les principaux. Et elle explique très justement le succès de cet apostolat par les affinités profondes de l'évangélisateur avec la Bretagne, dont U parlait la langue, dont 11 honorait d'une dévotion particulière les Salnts ,saint "Yves, saint Corentin, saint Vincent Ksrrier, saint Anne dAuray1. Et surtout c'est sa dévotion à Marie qui l'associait le plus Intimement à ces Bretons rempli» de confiance en elle.

Le P. Maunoir ne fut pas seulement un apôtre proprement spirituel, mais un pacificateur social. Mlle Le Barre rappelle en quelques traits essentiels les révoltes provoquées en Bretagne par « l'impôt sur le sel décidé par Colbert pour sauver les finances de l'Etat qui n'étaient pu alors plus florissante» que les nOtres aujourd'hui. Le duo de Cbaulnes, en cette circonstance difficile, fut, dit le P. Bosohet, « très content du P. Maunoir et des autres missionnalres •. Il avait raison de l'être. Leur médiation, en effet, ramena le calme et la sécurité en Bretagne et sauva. la tête de beaucoup de révoltés.

Le P. Le Roux avait établi un Recu»il des miracles du R. P. Julie.n Maunoir. Mlle Le Berre n'aborde cette question. sur laquelle l'Eglise ne s'est pas encore prononcée, qu'avec une louable prudence. Elle note seulement le don mais n'est-ce pas déjà un mlraole qu'avait le P. Maunoir de lire dans les consciences et de prophétiser. C'est ainsi qu'il prédit la mort de Mgr Grangier, évêque de Trégnier, et sa propre mort.

Sans entrer dans des considérations de haute théologie, qui ne sont d'ailleurs pas à la portée du commun dea lecteurs, l'auteur définit très simplement, et très exactement, l'ascèse de l'apôtre breton pénitence, mortification. le plus grand contentement de Dieu et son plus grand amour ». C'est à cela qu'il consacra sa vie, son Intelligence, son dévouement, multipliant tes bienfaits spirituels, faisant de la Bretagne le foyer chrétien qu'elle est encore, jusqu'à ce qu'il mourût en 1683, à solxanto-dix-sept ans, après cinquantehuit ans de vie religieuse et quarantedeux ans de Missions bretonnes. Faisons le souhait et ayons confiance, comme M. Le Gofflc l'exprime dans sa préface, que l'excellent petit livre de Mlle Le Berre aidera beaucoup d'entre eux (les Bretons défaillants, et ajoutons, ceux des autres régions), tout doucement, à reprendre le chemin do la tradition. »

-fflée-

A propos du Congrès de Lille Congressistes, orateurs et organisateurs de Congrès eucharistiques ont tout Intérêt à lire à l'avanoe l'histoire écrite par un des membres les plus actifs des organisations nationales et internationale» de oes solennités.

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lui resterait dans le sang on lui a tellement dit dans sa famille du mal des curé» pardonnez-moi, Monsieur le Curé, et que c'étaient des ceci, et que c'étaient de* cela, qu'elle en a plus peur que du diable et n'ose pas les regarder en face. J'échangeai un coup d'œil avec mon con- frère. Nous étions tous les deux un peu perplexes.

Faut l'excuser reprit André Poncet. C'est une pauvre gosse 1 Quand j'ai voulu l'amener ici presque de force, elle â'e»t mise à pleurer comme une fontaine, et c'est alors qu'elle s>st réfugiée à l'église. Et cette haine aveugle, observai-je, s'adresse à tout ce qui touche à l'église ? Excusez-moi, Monsieur le Curé. Il n'$ t que les bonnes Sœurs qui n'épouvantent pas Margot. Même il y en a une qui venait régulièrement quêter à l'Hôtel des Neiges, une Sœur de Saint-Vincent de Paul, la i Sœur Marthe, qui lui avait beaucoup pîu « elle ne lui a jamais causé », mais elle me disait encore ce matin qu'elle aurait Lien aimé que cette bonne Sœur fût sa maman, et que si elle pouvait lui dire quelque! mots en passant, elle en serait toute heureuse I

Instinctivement. M. le curé des Hautes. Vallées et moi nous nous regardâmes da nouveau peut-être y avait-il là une chance d'atteindre cette âme que le préjugé murait dans une peur absurde.

(A tuivre.)

1 ALBERT DELACOUBa


En attendant la réponse I

Après la Chambre, le Sénat a fait savoir au président Hoover que les contrats étaient la garantie de la paix. Quelle que soit la réponse de l'homme d'Etat qui place ses vue. personnelles au-dessus des traités, la France La lira sans une vive émotion. De M. Gignoux (Journée Industrielle) Sportivement, nous admirons même l'habileté de l'apération qui consiste, en ménageant à l'AHftmagne uu répit, à permettre ia retraite prudente de ces mêmes capitaux dont les nôtres seront conviés à prendre la place. Noue ne sommes pas surpris qu'à l'autre bout du champ de manœuvre le Relch se tienne •ur une réserve habile. Certes, il est difficile d'Apercevoir en tout cela des préoccupations philanthropiques. Chacun défend sa chance. On aurait tort de s'étonner que nous défendions les nôtres, alors surtout qu'elles coïncident, à l'évidence, avec l'intérêt européen. Avant de déclarer nos proposition* « Inadéquates », on prendra, espéronsle, le temps de réfléchir que, si l'état de l'Allemagne Importe à la prospérité de l'Europe et du monde, on ne restaurera pas cette prospérité sans nous ou contre nous. Cette constatation ne traduit ni mauvaise humeur ni arrogance r elle est simplement conforme au bon sens.

De Sénatus (Avenir).

Le président du Conseil est maintenant fixé sur les sentiments des deux Chambres. Il peut s'appuyer sur eux pour tenir bon. On a prononcé hier des paroles qui pourraient parattre inquiétantes M. Victor Bérard, président de la Commission des Affaires étrangères, wr* pas hésité à dire que nous étions au bord d'un conflit. Mais on a vu, par l'ordre du Jour voté, quelle réponse on ne craignait pas de faire à ceux qui nous posent des ultimatums. Ce débat était utile, 11 a prouvé que les plus sages parmi les élus de la République n'entendaient pas qu'on Jou&t avec notre dignité, avec les contrat* signés, avec notre patience. Quant aux contllts qui peuvent sortir de notre résistance à la tyrannie de la finance américains, ne nous rn exagérons pas la portée. M. Tardieu, et peut-être M. Brtand, nous ont oonflé naguère que, l'heure venue, il suffirait de savoir dire non. L'heure est venue. II faut dire ce petit mot. Et le ciel ne tombera pas pour si peu sur nos têtes.

De M. Duré (Ordre).

Hier, au Sénat, on a fort bien senti que l'atmosphère parlementaire lui redevenait favorable. Certaines paroles prononcées, lundi soir, à la Chambre des Communes sont d'ailleurs pour donner à réfléchir à son Impitoyable adversaire.. Si dans sa croisade pro-allemande, en effet, M. Hoover peut comptw absolument sur le concours de M. Rains&y MaoD'onald, il aurait tort de faire entièrement fond sur celui de M. Bsldwin, et le premier devra bientôt céder la place au seoond. Courage dono, Pierre Laval, o'est le quart d'heure de Nogi 1

M. Lautier (Homme libre) conseille de faire l'union sacrée autour du gouvernement.

Il n'y a pas un citoyen en France qui n alt apprécié à leur valeur les conditions dans lesquelles Washington et Londres ont mis la France nu pied du mur. C'est abject. Pas un Français n'en doute. M. Hoover est fruste et probablement maladroit.

Quant à M. MacDonald, je suis flxa eur son compte depuis qu'il organisait, dans la Grande-Bret.agne en guerre, la fumeuse grève des dockers qui privait d'armes et de munitinns les soldais britanniques sur te front.

C'ost trop clair. Oa ne fait pas tuer ses compatriotes pour le plaisir. Celui-là, Berlin le tient, et le tient bien. Passons. Donc, unanimité sur la forme dans laquelle la proposition Hoover nous a été présentée. 11 appartenait au gouvernement français d'exprimer, sur les délells, des réserves opportunes

Cette tache a été r-mplie dans la réponse que le gouvernement français solidaire a faite aux Etats-lnls. Nous n'obéissons pas à un diktat grossier el ridicule, nous discutons de loisir avec ïios pairs-.

Du « Quotidien »

Se peut-il que Cette grande nation à qui Lu victoire a coûté tant de sang et d'argent. dont les prodiges d'énergie ont fait naguère l'admiration du monde, puisse, sur une invitation de l'Amérique, déchirer de ses propres mains ce plan Young accepté, voté par nos élus comme la charte définitive des payements t

Du « Petit Parisien »

Kn cette affaire, le gouvernement de Berlin a cru habile de garder le silence et de laisser s'accomplir la volonté du préaident Hoover. Mais au point où l'on en est maintenant, ce ailence ne risque-t-il pas de ruiner toute l'entreprise î A-t-on réJléohi, à la Wllhelmstrasse, qu'en se tenant complètement à l'écart, en ne faisant pas un pas pour faciliter les accommodements, 1 Allemagne s'expose non seulement à faire échouer le projet qui l'a remplfe d'espérance, mais à voir se retourner contre elle-ruerne te resaentiment de ceux qui l'ont conçu ou innblré î.

M. Herriot accusé

M. Edouard Guyot. professeur en Eorbonne et docteur en radicalisme, s'en est pris à M. Herriot qui, en un billet, lui a exprimé son vif mécontentement. Le professeur récidive dans la « Volonté » et accuse le président du pire des crimes de poincarisme.

Dans les discussions passionnées d'auourd'hui, sentimental et cocardier à la fois, le radicalisme, en dehors de quelques esprits d'élite qui ne suivront pas, je orois, bien longtemps la direction de M. Herriot, n'apporte aucune formule constructive. Son attitude, lors de l'élection de Versailles, a été équivoque. Elle a été, lors du débat d'hier sur la proposition Hoover. absurde, pour ne pas dire déshonorante. Le parti radical est en train de s'engager dans les sentiers battus du poincarisme. Libre à lui, Il s'apercevra bientôt que cela ne mène pas bien loin.

L'Allemagne, nous sommes d'accord sur ce point, a encore à fournir toutes les preuves de sa bonne volonté. Et cependant notre seule chanoe de salut, notre seul espoir de ne pas être englobés dans la décomposition de l'Europe, réside dans notre croyance à l'éveil final de cette bonne volonté. Toute l'Europe, et l'Amérique avec elle, joue eette carte-là. Elle est notre dernière carte. Ou «lors préparons-nous à donner le spectacle d'un grand peuple qui sait mourir, les armes à la main.

Tout ce qui nous irrite, tout ce qui nous exaspère tes Deutschland, les Casques d'aoier, tout ce qui fournit à M. Herrict le thème de ses discours ou de ses articles, est une admirable matière de constat. Mais est-elle la pulssence qui. partant de ce constat, est prtte a développer une action do justice ? Nous sommes dans la situaMon pasealienne du pari. L'ordre an8ien, celui des traités, des justes red*«4ons 4. eompttt s'achève dans le

G QUE DISENT &J.E!» JOURNAUX

désordre et dans la ruine générale. Tout en restant gardés, dans la dignité et le ailence des précautions nécessaires, mais en soulignant chaque matin, non ce qui divise, mais ce qui peut rappro- cher, nous avons beaucoup à gagner. rien à perdr», à mettre le gros de notre enjeu sur le tableau qui s'annonce comme étant celui de l'ordre nouveau. « La concurrence véritable « M. François Albert voit dans

l'Eglise une adversaire à combattre

et se refuse à reconnaitre son dévouement même le plus héroïque. Il invite, dan* V u Ere Nouvelle » l'Etat à prendre les adolescents dans les œuvres post-scolaires.

C'est ce qu'a compris l'Eglise avec un discernement sûr. De plus en plus elle se résigne à laisser l'Université se charger de la première enfance pour ressaisir au sortir de l'école l'adolescent dont la conscience commence & se former. Multipliant les patronages., les formation post-scolaires, ses établissements professionnels, elle nous donne l'exemple d'une diligence, d'une vigilance dont il serait puéril de oontester l'efficacité. Peu à peu, par ses soins, le problème scolaire tend à ne transformer. C'est maintenant après l'école que la concurrence véritable commence.

Si vous avez SOIF! N'héaitcz pu, bavez

l'ANTÉSITE avec d* l'asu fraScba j vous Mm «urprU et eharmé par 1 M far«ar exqtù«e et par M* qualité* détaltirantes. Le flacon 4 et 8 h. dans kt Epie.. Pbva.. Diog.. Hetb.

A la Commission d'enquête I La Commission d'enquête s'est réunie I mardi sous la présidence de M. Louis Marin.

A l'unanimité des membres présents, elle a décidé qu'une lettre serait dès auourd'hui adressée à ceux de ses membres dont l'absence persistante en séance retarde les enquêtes qu'elle entend poursuivre activement et jusqu'au bout; il sera demandé eux intéressés de bien vouloir reprendre leur assiduité ou de remettre leur démission en vue de leur remplacement.

La Commission a entendu, sur l'affaire de l'hôtel d'Albe, M. Villard, directeur du budget au ministère des Financee. Le témoin a exposé comment était organisé, pour les Offices en général et plus particulièrement lTUfflce du tourisme, le contrôle des dépenses engagées. La Commission a ensuite entendu M. David, président du Conseil d'administration de l'Office national du tourisme depuis quinze ans. Il a indiqué les mesures prises jusqu'ici pour organiser le tourisme en France. M. David a rappelé le projet d'installation de l'Ofilce dans un immeuble boulevard de la Madeleine. Puis la suggestion des grands réseaux français d'édifler l'Office aux Champs-Elysées avec l'offre d'une contributlon annuelle de 2 mimions. M. Fernand David a justifié l'allocation d'un Immeuble de préférence k une construction en raison, d'une part, du budget modeste de l'Office, d'autre part, de la nécessité d'installer l'Office dans un quartier iuxucux fréquenté par les étrangers.

En ce qui concerne lns obligations de la Société de l'hôtel d'Albe, M. Fernand David a exposé que le Conseil d'administration de l'Office n'R pas eu à reconnaître que M. Paul Vallat, directeur de l'Office, n'avait été consulté qu'officieusement sur la rédaction du prospectus d'émission.

(HHI

Apostolat de la mer Le 6 et le 7 juin, à Londres, a eu lieu une réunion des délégués des œuvres catholiques pour marins d'Angleterre, de France. d'Allemagne, de Belgique, de Hollande, d'Espagne, de Pologne, du Canada et de 1 Argentine, sous la présidence du cardinal Bourne. Un Comité central, en projet depuis un an, a été définitivement constitué, et ses statuts approuvés sous le nom de Apostolatus Maris Internationale Concillum puis le bureau (ou exécutif) de ce Comité a été, par élection, composé de la façon suivante, pour trois ans

Président l'amiral sir Charlton (Angleterre).

Viee-présidents l'amiral Bergasse Dupetit-Thouars (France) M. Hanrathy (Canada).

Secrétaire M. Arthur Gannon (Angleterre).

Trésorier M. Fairfax (Angleterre). Conseillers R. P. Omer Roohaln (France) M. Reinhold (Allemagne) R. P. Quirinus (Hollande) Rév. Rockliff (Etats-Unis).

La première réunion de ce bureau aura Heu à Saint-Brieuo, en septembre, pendant le Congrès d'apostolat maritime organisé par la Fédération des oeuvres catholiques françaises pour marins.

MORTS D'HIER

Le Dr Friedrich Stahmer, 75 ans. ancien ambassadeur d'Allemagne à Londres, décédé à Berlin, Les événements principaux qui ont marqué son passage Londres sont la signature des ac-' cords de Londres sur les réparations le traité de Locarno le plan Dawes, etc. Le général anglais sir Cobbe, 61 an» secrétaire au ministère de l'Inde il fut l'objet de neuf citations pendant la grande guerre.

HM

CARNET FAMILIAL

MARIAGE. On recommandé aux prières le mariage de

Mlle Charlotte Colnet avec M. Maurice Rage, qui sert célébré le JuUlei, en l'église de Stint-Qermtin da soisy-fousMonunorency (Selae-et-Ots«:.

émtm ̃

Académie de médecine L'Aôadémle de médecine a élu, mardi, M. Mesniî, de l'Institut Pasteur, membre de l'Académie des sciences, au fauteuil de Maurice de Fleury.

M. Calmette a présenté un rapport sur t'organisation sanitaire des colonies, dont 11 a signalé, à côté des progrès, les nombreuses lacunes. M. Calmette exprime le vau que des médecins français spécialisés en hygiène et en médecine tropicales soient plus nombreux, et qu'il soit créé des dispensaires, des hôpitaux, des infirmeries, ainsi que des écoles de médecins et de sages-femmes indigènes, des laboratoires et des institutions médicales préventives.

L'emploi des blés indigènes

dans les moutures

Le Journal Officiel a publié un décret relevant de 70 à 75 le pourcentare de blés tendres lQdig-encs à incorporer obligatoire.ment dans les momurts.

cette première su (rmen talion est rendue nécessaire par 1 arrivée sur les marchés des blés nouvetux de l'Afriqua du .Nord et du Midi elle est jusunée par la situation de la récolte métropolitaine ftTOris*» par le* oircoasuaoM tuaotpténqut» nnuttrai. l~

Grande Journée jociste à Roubaix

4OOOO ouvriers et ouvrières belges, wallon» et flamands, viennent chaque jour travailler en France, et c'est pour aboutir à une action concertée, plus forte, plus efficace et plus sore pour la conquête jociste dans les usines des centres Industriels du Nord, que la J. 0. C. F. de Belgique et la J. 0. C F. de France se sont réunies le dimanche 28 juin, à Roubaix.

M. Je chanoine Cardyn, fondateur de la J. 0. C. belge M. 1 abbé Guérin, aumônier général de la J. 0. C. F. Miles Emilie Arnould, secrétaire nationale de la J. 0. C. F. belge, et Jeanne Aubert, secrétaire générale de la J. 0. C. F. française, assistaient à cette magnifique Journée.

Parmi la population ouvrière du Nord, cruellement éprouvée par la grève actuelle, faisait remarquer le chanoine Cardyn a la messe solennelle du matin, cette manifestation est une splendide et convaincante promesse de l'avenir de mieux-être, de bonheur et de paix qui sera l'œuvre de la J. 0. C.

La séance d'études du matin se déroula dans le vaste hippodrome de Roubaix, que les Jocistes des Fédérations du nord de la France, ainsi que celles des Fédérations frontières de Charleroi, de Mouscron et de Tournai, avaient envahi et emplissaient.

Le premier rapport qu'on entendit fut celui de Mlle Marthe Caplain, de la Fédération de Lille, sur le port de l'insigne, premier moyen de conquête. Le second i apport de Mlle Marie Goethals, de la Fédération de Mouscron, traita de la vente des journaux jocistes. Jote et Travail, en Belgique; Jeunesse Ouvrière F(minine, en France, second moyen de couquête. Ces journaux, les Jocistes savent les répandre, savent les faire lire, et l'influence est profonde que ces feuilles exercent dans le milieu même du tra-

vail.

Mlle Béhague, de la Fédération de Roubaix-Tourcoing, souligna ensuite les moyens précis et sûrs qui assureront l'amitié, l'entr'aide, la fusion de toutes les Jocistes belges et françaises. A 14 h. 15, la séance de l'après-midi commença par la causerie vibrante de Mlle Jeanne Aubert « II n'y a qu'une J. 0. C. » car, qu'elles soient flamandes, françaises ou wallonnes, toutes les Jocisles sont unies dans la grande famille jociste, Mlle Aubert en donna de nombreuses preuves.

Des Fédérations de Belgique comme des Fédérations do France, des exemples magnifiques, petits traits choisis entre des centaines d'autres, montrent à l'œuvre cette amitié qui est toute l'action jociste. Union dans la section qui fait participer toutes les Jocistes à la peine de chacune comme aux Joies de toutes union dans l'organisation des services que les dirigeantes régionales créent pour chacun des besoins des jeunes ouvrières union dans cet effort de relèvement qu'entreprennent ensemble les Jocistes de France comme celles de Belgique et que dans les Fédérations frontières, avec le magnifique élan imprimo par cette journée, les Jocistes belges et françaises mèneront coude à coude jusqu'à la complète réalisation du miracle Jociste.

Mlle E. Arnould précisa l'objectif vériJaWe de la J. 0. C. F. la masse ouvrière. Il faut que la J. 0. C. F. atteigne tous les ouvriers et ceux-là surtout qui sont les plus éloignés, dans Its milieux les plus fermés, réputés les plus impénétrables. C'est la tache commencée, la brèche ouverte qu'eile montra. L'enthousiasme des applaudissements qui Interrompirent à plusieurs reprises ces deux discours montrait assez, avec quel élan les i 800 Jocistes présente* répondaient à. la parole ardente de leurs

chefs.

M. l'abbé Guérin, avec sa délicatesse habituelle, remercia M. Cardyn de l'appui efficace que sa présence et la collaboratton de la J. 0. C. F. belge apporte à la Fédération française. C'est la condition nécessaire du rayonnement, de l'action profonde et invincible exercée par les Jocistes autour d'elles pour la conquête de leur milieu. Répondant à la promesse de collaboration de M. Cardyn au nom de la J. 0. C. F. belge, M. Guérin termina en affirmant à son tour, au nom de toute la J. 0 .C. F., la volonté Indomptable des Jocistes de travailler à la réalisation jusqu'au bout la victoire du programme jociste c'est une promesse formelle faite au fondateur de la J. 0. C.

M. Cardyn se leva. Devant cette salle conquise déjà, 11 précisa l'avenir merveilleux de la J. 0. C. F. Après avoir remercié avec chaleur M. le chanoine Liagre aumônier de la Fédération de Houbaix-Tourooing, il retraça avec un relief saisissant ce que veut la J. 0. C., comment elle veut rendre à la classe ouvrière son âme vraie.

L'Ame ouvrière, que M, Cardyn, depuis son enfance, a comprise, il ne veut pas que d'autres la tuent, il ne veut pas qu'elle soit étouffée chez les jeunes ouvriers et chez les jeunes ouvrières de la génération qui monte. Et qui, sinon les Jeunes élites-mêmes, peuvent défendre et sauver cette âme Ce sont lee Jeune* qui rendront à leurs compagnes leur âme. oe sont elles qui feront surgir de la masse égarée, bousculée et souffrante, cette âme de la classe ouvrière si belle, si généreuse, si ardente et si forte,

Mettant à la disposition de la jeune ouvrière tous les moyens matériels et moraux de se grandir, de se développer, de monter, les Jocistes prennent l'initiative de cette magnifique libération que le Christ a voulue les jeunes ouvrières chrétiennes préparent d'une manière merveilleuse la belle classe ouvrière de demain en fondant des foyers honnêtes, heureux et fiers, tels que sont les foyers fondés déjà par les Jocistes de la première heure.

M. le vicaire général Bouchendomme, délégué pour apporter à cette réunion l'assurance de l'approbation et de l'appui de S. Em. le cardinal Liénart, exprima ensuite sa joie d'être parmi cette magnifique assemblée de J. 0. C. F.

Ce merveilleux avenir de la J. 0. C. F., tracé par M. Cardyn. auquel les Jocistes travaillent avec tant de vaiHanoe et d'acharnement, ne laissera pas Indifférent le clergé des paroisses, affirme M. Bouchendomme. On aurait tort, dit-il, de craindre da faire confiance aux jeunes. Cette confiance, le cardinal l'a mise entière dans ses Jocistes, il la manifeste et U la prouve.

Les Jocistes peuvent compter sur son appui et pourront compter sur leurs aumôniers qui, bien loin de restreindre en quoi que ce soit leur effort, les aideront. les soutiendront de tous leurs moyens, dans tous les essais, dans tous les services, dans toutes les démarches que vaillamment les Jocistes entreprennent pour la réalisation de leur tâche magnifique.

La fête patronale de TU. C. B. B, A.

La féte patronale de l'Union catholi- que du personnel des oanques, Bourse et assurances sera célébree le dimanche 5 juillet, à 15 h. 30, dans la chapelle des catéchismes de l'eglise Saint-Roch, sous la présidence de M. le chanoine Courbe, secrétaire général de l'Action catholique, vicaire général. Après une allocution du président, M. Louis Provost, M. Grimaux, secrétaire général de l'Union, présentera le rapport moral. Après une partie de concert, on entendra le traditionnel Mot de piété de M. l'abbé Bellée aumônier général de < l'U. C. B. B. A. et une allocution de 1 M. le chanoine Courbe. Le Salut solennel 1 du Saint Sacrement terminera la réu-

nion.

Pour pouvoir faire le procès de l'Administration, un receveur détourne 4 500 000 trancs Lundi matin, M. Laurent. chef du personnel à la direction de l'enregistrement, recevait d'un de ses subordonnée, M. Jean Toureno, receveur de l'enregistrement et du timbre, reoette du XVII arrondissement, 28, rue Caulalncourt, une lettre fort curieuse.

Le receveur Tourene se plaignant amèrement d'une rétrogradation imméritée, (suite des brimades de son ancien directeur), fait savoir qu'il la juge absolument inacceptable, et que pour laver le déshonneur et pour réparer le préjudice moral », 11 a décidé de faire le procès de l'administration •. Afln que l'affaire passe aux assises, il a détourné plus exactement placé chez des amis sûrs 4 435 000 francs, somme qu'il possédait à la perception samedi der-' nier.

M. Tourene termiae sa missive en priant le chef du personnel d'envoyer chez lui un inspecteur afin de constater le détournement.

Après avoir lu et relu la lettre. M. Laurent prit la décision non sans avoir au préalable consulté divers autres hauts fonctionnaires d'aller trouver M. Tourenc.

Mais les supplications furent vaines M. Toureno demeurait ferme dans sa résolution de passer a':x assises afin de dire ce qu il avait à dire ».

Mis au courant, M. Mer, directeur général de l'enregistrement, intervint à son tour pour a arranger l'affaire. Cette seconde tentative resta aussi Infructueuse que la première.

Le eommlsairs de poUce du quartier, après enquête, a finalement arrêté le receveur dont l'honnêteté est hors de doute et qui exige que son acte connaisse le grand jour de l'opinion publique. L affaire sera-t-eHe étouffée Î

4^

Chronique parisienne La dillvruct du pirate i* ekttii La préfecture de police ouvre, à partir d'aujourd'hui 1" Juillet, le service chargé de la délivrance des permis de chasse.

La loi ayant fixé d'une manière uniforme la validité des permis de chasse du for juillet au 30 Juin, quelle que soit la date de leur délivrance, les chasseurs ont tout intérêt à demander leur pemie dès à présent.

Ils éviteront ainsi l'encombrement et les attentes occasionnées par l'affluence habituelle des derniers jours qui précèdent l'ouverture.

Le service des permis de chasse est installé 4, quai du Marché-Neuf, porte Sud, salle Sud-Ouest.

Lt ncun an titillante

Le Conseil municipal vient d'être saisi d'une proposition tendant à accorder aux vieillards infirmes et incurables et assistés obligatoires ou titulaires de l'assistance instituée par le Conseil général de la Seine un secours de loyer équivalent aux augmentations Annuelles de loyer prescrites par la loi du 29 juin 1929. L'aida ux tbifttrts

La première et la quatrième Commission du Conseil municipal, réunies mardi après-midi, après avoir entendu M. Edouard Renard, préfet de la Seine. et M. François Latour. rapporteur général du budget, ont donné leur assentiment aux propositions du préfet de la Seine, tendant à Inscrire au budget une somme de i 50O 000 francs destinée à encourager l'effort artistique des théâtres nationaux.

APRÈS LA CATASTROPHE DU t SAINT-PHILBERT »

La mer rejette enaque jour sur h côte vendéenne, notamment à Nolrmoutier et à l'lie d'Yeu, de nombreux cedavres victimes de la catastrophe du Saint-PMlbert. Presque tous sont dans un état de décomposition tel qu'on ne peut les identifier que par Ils papiers ou les objets qu'ils portent sur eux. lis sont enterrés Immédiatement.

Jusqu'à ce jour, 282 corps ont été repêches. On a pu identifier 199 d'entre eux et 63 sont restés sans identité.

Nos illustres aïeux. Ce toat tuttout le* Saint» honoré* comme tel» par l'Eg lise.

Chaque moi», la Revue des Saints parle d'eux et publie la vie toujours ia- teieeeant* de sept d'entre aux.

En juillet, ce sera t

Satat Anatole, «vtqu« Coiutantlnopl*. Saint Janvier et aea six Mm, fils de uintc Félicité, martyrs.

Sainte Mlldréde, tbbuK Minncr en l'île de Thanet.

Sainte Reynelde, vierge, et te* compa- gnons, martyrs de Brabant.

Saint Victor de Marseille et •«• trots coaapaflnoms, martyr*.

Sainte Christine, vierge et martyr*. Saint «Mal U, roi de Norvège et martyr. LA REVUE DES SAINTS parait chaqat moi; lm numéro un franc. L'abonnnntnt annuel 12 franc*. Mai*»* da b Basa* Praue, S, ru Bajtxd, Parb-8* Cette publication sera la bien-renne partout Propage* la

A l'Université catholique de rOaest

Chaque année l'Université catholique d'Antiers oriranlte un concours entre toua les collèges d'enseignement secondaire libre de la région universitaire.

Dans le palmarès du concours de liai, qui vient de paraître, noua constatons que Si collèges ont emoyé i ia candidats. 96 concurrents ont pris pan en classe de philosophie au concours regrontl d'instructlon religieuse en classe ae première, les concurrents étalent au noniDre de 113; en classe ae seconde, au nombre de 102. Les médailles ont été accorcées à MM. Perriot. Fradin et Thomas, tous trois du PetitSéminaire Notre-Dame des Couëts, Bouguenars (diocèse de Nantes).

Pour le concours général du 9 Juin 1931, en cluse de philosophie, tes médtilec ont été obtenues par MM. Caroff, Institution N.D. du Crelsker, Saint-Pol-ae-Léon (dlstertation) Rolland, du même étatuittemeat (sciences physiques) Barrais, du Petit Séminaire Notre-Dame des Couëts (sciences naturelles). En classe de matiiémati<n>es élémentaires, M. le Nouy, du collège Saint-Louis, de Brest, a remporté la médaille pour la composition de sclencea mathématiques, et M. de Rasilly, de l'externat Satnt-MeurlUe, d'Angers, a remporté la médaille pour la composition de sciences physiques.

Autres lauréats MM. Touiemont (Institution Saint-Vincent de Psot, Pont-Croix) Bertttet (Petit Séminaire Notre-Dame, diocèse d'Angouléme) Foureter-ie-Ray (école SalntStanislas, Nantes) Bourboulon (collège de rimmaculée-Conceptlon, a Laval Bazin (Institution Salnt-Mato, i Salnt-Malo»; Béguln (école Saint-Maurice. Angers) Boulletreau (même établissement) Leteuvre rcolleg-e de l'Immaculée- Conception, Laval) Hugot (colle* Saint-Louis, à Brwt),

FAITS DIVERS Bulletin de l'Office national EettolepuBi Evoiution probable de la êttuatton Jtuquau 2 Juillet, U heures Une musse de -f 5 à + 8 mbl sera sur la Finlande le 3 Juillet, à 7 heures, tandis qu'une baisse de 10 mis se trouvera sur l'Isianue et ses parages Est et s'tiendra { a a 7 mbs) jusqu'au Sud-Ouest de la Norvège et la nord des Iles britanniques. Les variations seront faibles sur toute la moitié sud de l'Europe. Sur nos régions le système nuageux qui recrouvrc ce matin la moulé Sud du pays va envaliur tout la territoire. En conséquence:

Vent sur la moite Nord, secteur Est faible.

sur les réglons Est, Sud-Est et Sud, secteur Sud-Ouest faible. Partout ailleurs, variable faible.

Etat du ciel dans toute la France, nuageux et orageux, quelques averses et orages. Température dans toute la France, uns grand cbangremâM.

Rég-iou parisienne

Prévisions pour ta soirée du 1 et ta nuit du l" au 2 juillet. Vent d'Est faible, ciel nuageux et orageux, quelques averses et orages. Température en hausse de Prévision» pour la fournée da S fuWel. Vent faible du secteur Est. temps nuageux et orageux, quelques averses ou orages. Température sans grand changement. Jeudi s Juillet, 183* jour do l'année. Durée du Jour 17 h. JO.

Soleil. i.tf. 3 n. 53. couch.: 1» h. !«. Lune. J.ev.: as h. 6. Couch.: S n. 5 1. 1T jour de la lune.

DANS LES DÊPARTFmffTS

Des bonbonne» de gaz asphyxiant éclatent et font deux victimes Maine-et-Loire. M. Bachelier, propriétaire à Antrers, rue Célestin-Port, transportait dans son automobile plusieurs bonbonnes contenant un gaz asphyxiant pour tuer les blaireaux. Il éta!t aocompagné de son gendre, M. Dupont. et de Mme Manier.

Route d'Angers au Mans, un pneu ayant crevé, là voiture alla verser dans un fossé. Les bonbonnes firent explosinn. MM. Bachelier et Dupont ne réussirent pas à se dégager et furent asphyxiés. Ils ont succombé pendant qu'on les transportait à leur domiciale.

L'état de Mme Manier est sans gravité.

Orages et grêle

Pyrénées Orientale*. De violents orages de grêle se sont abattus sur la région de VernetTles-Balns et ont fait d'Importants dégâts,

Hautes-Pyrénées. Un violent orage a éclaté dans la région de Tarbes, accompagne d'une pluie diluvienne et d'un vent violent.

Ferme Incendiée

Bas-Rhin. A Hohwald, près de Sélestat, une ferme, appartenant à M. Ott, éleveur de bétail, a été détruite par un incendie.

Des granges, renfermant des grandes quantités de fourrage, et des écuries ont été la proie des ilammes.

Les dégâts s'élèvent à 350 000 francs. Le bétail a pu être sauvé.

Après l'accident de Chiteauroux Indre. M. Theulat, juge d'Instruction chargé d'instruire l'affaire du sergent pilule Martin Hervé, du 3» régiment d'aviation de chasse, qui, ainsi que nous l'avons relaté hier. faucha, sur la route de Vatan à Cnateauroux, une automobile, décapitant deux de ses oocupants, a fait écrouer l'aviateur à la maison d'arrêt de Chateauroux. après l'avoir inculpé d'homicide par imprudence. Martin Hervé a reconnu que c'est en voulant se rendre compte de la vitesse de son Avion alors qu'il rasait la route en poursuivant l'automobile de M. André Gerbaud qu'il heurta le véhicule au moment même où il tentait de prendre de la hauteur pour l'éviter. L'état de M. Jules Vincent, l'un des deux blessés reste inquiétant.

M. Heliès, député d'Issoudun vient de télégraphier au président de la Chambre qu'il poserait une question au ministre de l'Air, sur la « fréquence des accidents au 3* régiment d'aviation et les conséquences qui en découlent ».

Un avion militaire

tombe prés de Douai

Nord. Un avion taisant partie d'un groupe de 9 appareils partis de StrasBourg pour le tour de France, s'est écrasé, mardi, en survolant Emerohicourt, à 18 kilomètres de Douai. L'appareil s'est abattu dans une pâture. Le capitaine qut pilotait l'avion & été blessé.

Tentative de déraillement

A Notre-Dame-de-Bondeville, près de Rouen, sur la voie ferrée, à proximité du passage à niveau de Houppeville, des individus ont calé, à l'aide d'un morceau de bois, le levier de rappel du signal, laissant ainsi la vote libre à tous les trains venant du llavre. Le gardesignaux, qui s'en était heureusement aperçu, a rétabli la libre manœuvre de Ce signal. Une enquête est ouverte par la gendarmerie de Maromme.

A L'ETRANGER

1

Sauvé grâce il son parachute Angleterre. Un avion piloté par un élève officier du collège d'aviation de Cramveli est tombé d une hauteur de 1 300 mètres sur le sol. Le pilote a pu sauter hors de l'appareil et grfi.ee à son parachute a atterri 9&in et sauf. Bertin, la capitale

des faux monnayeurs

Allemagne. Berlin est littéralement infesté de faux monnayeurs. Grâce à une habile organisation que la police n'arrive pas à décelé^, ils sont arriva à Inonder la capitale de faux billets de benque et de fausses pièces da monnaie. Une seule organisation de faux monnayeurs a réussi à placer plus de 1 000 faux billets de 10 marks, rien qu'à Berlin.

La vagua de chaleur a déjà fait 500 victimes aux Eta a-Unls Etats-Unis. Le bilan des morts causées directement ou indirectement par la vague de chaleur qui s'est abattue sur les Etats-Unis s'élève maintenant à 500. Sur ce chiffre, 550 décès ont été enregistrés au cours de la journée de lundi. Rien qu'à Chicago, on a enregistré 126 morts depuis le début de cette température anormale.

Dans l'Etat d'Iowa, les Bestiaux meurent en nombre important. Les récoltes de céréales dessèchent et périssent sur pied.

.A\AAVN

Le Tuf te fmtt cycliste 81 coureurs sont partis, mardi matin, du Vésuïet, pour la première étape (Paris-Caen), du Tour de France. Partis en peloton, ila arrivèrent à Caen en peloton. Aussi le directeur de la cours* a-t-ll décidé que, pour la deuxième étape Caen-Dinan, les départs seraient donnés séparément à 10 h. 30, aux coureurs dits les « as », à 10 h. 40, aux autres. Cette première étape est gagnée par le belge Hamerllnok qui devanoe au sprint Charles Pélissier. Volet le classement

i. Hamerlinot, couvrant les 203 km. en 6 h. 17 8. Charles Pélissier, même temps 3. Di Pacco, même temps 4. Le Calvcz, môme temps 5. Dewaéle, m?nip temps 6. Bulla, infime temps.

21 coureurs sont classés septièmes ex-rquo.

Mercredi deuxième étape, Caen-DlA&n, 212 kilomètres. l~

Petit courrier

de l'Exposition coloniale la pavillon des Misions ealkolqots Le mercredi I" juillet, » il h. 1 5, un concert d'orgue sera donné par M. Jowph Bonnet, organiste Os grandes orgue» de Samt-Eusttcùe, au bénéfice des œuvres mlsilonnalrps. Prix des places, »0 rrsncs. On trouve des billets tu pavillon det Mistions et coei Durand. place de la Madeleine. Les militaires entreront gratuitement Le ministre de la Guerre fait connaître qu'4 i& date du 9 juin lesi, le mtréc&tl de France conuniMtlre de l'Exposmon coloniale, t décidé que les militaires en tenue pourraient pénétrer rrttuitem«Dt dan* reneelme de l'Exposition coloniale.

Les mesures contre la fraude

Altn d'éviter tout sius dans l'utilisation des tickets d'entre et des cartes, le commissarut général a décidé qu'à partir d'aujourd'ùul les ticket» poinçonnes au nastage des tourniquets soront conserves par 1m visiteurs pour être montrét à toute réqultiUon de agents du gtrdlenntge à !'lnt«rteur de l'Exposition.

Les porteurs de cartes devront tire t même de Justintr dans l«s memes condition».

Les artistes balinals reprennent

leurs représentations

On stlt que le théâtre de U section néerlandaise t heureusement échappé a U catastrophe qui t anéanti le pavillon prtnriptl. Les trustes balinals, danseuses, dtnseurs et musiciens vont reprendre leurs représentations à partir de ce totr.

Provisoirement, Il n'y aura pu de matinée et les soirées commenceront Il h. SO. Le prix dcs places varie de 10 francs pour te promenoir a 85 trente pour les fauteuil* réservés.

Les enfants américains à l'Exposition On arrête en ce moment les détails d'une grande manifestation a < Mount-vernon », le pavillon américain de l'Exposition coloniale, au cours de laquelle les Jeunes Envoyés de l'amitié délégués par l'Association du drape*» américain, remettront un rnssuff aux enfanta de France de la part des 9n millions d'enfant* américains qu'ils représentent.

Cette manifestation aura Ueu la S Juillet aprtf-midt, 4 i heures.

Parmt les autres cérémonies et vllltts QUI occuperont les dix Jours que cet six jeunes filles et cinq Jeunes gwis passeront chez nous, à partir du A juillet 11 est prévu une réception par M. Paul Doumer, président de la Rôpiibllque. au palais cfe l'Ely»)*», r»pr*s-midl du 10 JlilUet une participation & la dlstrtoutton des prix du concours général dans le grand amphithéâtre de la Sorhonne. sur l'invitation du recteur Chtrléty, le matin au 9 juillet.

m-m-m

Chronique Sportive

DANS LES PATRONAGES La Fête fédérale

de Saint-Julien-Chapteuit..

A Stlnt-Juilen-Chapteull (Hume-Loir»), la dixième tête fédérale des gymnaste. catholiques de la Htute-Loire, présidée par Mgr Rousseau, évêque du Puy, a obtenu un succès considérable. Des milliers de jeunes gens ont tsslsté & la mette en plein air et participé au concours gymnique, Une roule cil radie a évaluer appltudltMlt le défilé de ces Jeunet gymuaqiea catholiques qui, en ordre impeccable, ont traversé les rues de la ville. Lu tanton fédéral a été remis a l'Aleries Ue Stlnt-Jullen,

Le Championnat de l'U. R. de Bntapne Les championnat* Individuels de la Fédération régionale catholique de Bretagne se sont déroulés, dimanche, au Parc des Sports de Lorlent. Let fêtes ont commencé par un dénié de toutes les Sociétés dans les prin.clpales rues de In ville. La réunion de l'apres-midl tut suivie avec intérêt par une foute nombreute. Voici lel résultats principaux

Chtmplonnat artistique A. Lenereu, Henri (Korrlg-ant de Vtonet), classé champion de Bretagne 1931.

Championnat artistique B. i. Pins/ult, Henri {Stint-Etienne de Rennes), cltfie en catégorie A avec 183 p. 75; 2. Le Bourblt Louis (Korrigans d* vannes), classé en catégorie A avec 181 p 25.

Championnat olympique. 1. Cloérec René, des dissous de Vannes, champion 1931; I. Dano Joseph, des CUssont de vannes, prix d'honneur.

Pupilles. 1. Goualch Joeeph, Phalange d'Arvor de Quimper, 91 points; i. Bouitnyer (Cadets de Bretagne), 88 p. SO; 3. Colien Robert (Cadets de Bretagne), 87 p. 50.

»

AERONAUTIQUE

L'aviatrice Marrie Baitié

bat deux reoorda

L'aviatrice Maryse Butté, qui avait quitté Le Bourget dimanche matin, à 5 h. 2, a atterri lundi t Prlno, prés de Nljnl-Novporod, en Russie, tprès avoir couvert 2 978 km. Elle t ainsi battu Le record du monde féminin de distance détenu Jusqwt-It par MUe Lent Berntteln avec 2 !«8 km.: a* le record du monde de distance en ligne droite, qui appartontlt t l'Américain Qulntnerley, avec 2 es: km.

Le Tour du monde des aviateurs Pott et OtUy

Les aviateurs américains Poil et Oatty, venant de Falrbankt (centre de l'Alaska), ont atterri ratrdi à 23 h. 45 (heure locale), a Edmonton, n leur reste 3 200 km. à rtlre pour rejoindre New-York, leur point de départ.

Le voyage dn « Oral-Zeppelin Le Oral-Zeppelin, parti de Frledrtcbsbaffen mardi matin, en direction de l'Islande, survolait Nlmegue a midi. Peu après, U était signalé aux environs de Rotterdam. Danl l'après-midi, Il a été aperçu au-dessu* d< Cromer (Norfolk) volant en direction du Comté d'York.

Le prochain raid du « Trait-d'Union » à Tokio

Les aviateurs Le Brlx, Doret et Cadtou, qui avaient quitté Tours mardi matin, « bord du Trait-d' Union, sont arrivé» au Bourget à H h. 38

Le TraU-d'Unton sera garé, en attendant son départ pour roïio. dans un hangar du 31* régiment d'aviation, mis a la disposition de l'équipage.

La Coupe Xlohelin

La Coupe Michelin a été dlaputée mardi (dernière et définitive tentative), par le caplialne Cùalle, qui a amélioré sa performance de la veille en couvrant les i 631 km. en H h. 42, à 334 km. à l'heure, at par Detroyat, qui a abandonné. La Coupe Siiohelln revient à Mtreel Hœgslen qui, la veille, avait effectué les S est km. a U vitesse moyenne de 22» km. h l'heure. Le retour de l'aviatrice Buta Kiohollt L'aviatrice Rutb NlcholU qui, on se le rappelle, avait été blessée récemment en atterrissant au cours de la première étape de son vol transatlantique, est partie, mardi, par avion da voyageurs pour son domicile j da New-York, accompagnée par une infir- mière. Aux personnes qut assistaient a ton départ, elle a deeltré qu'elle reprendrait sa tentative en septembre prochain.

TEWKIS

Le Tournoi de Wimhltdon

voici les principaux résultait de» rencontres de mardi

Simple dames miss Jacobt (Eiats-Dnls) bat mis» DuthaU <G.-B.), 8-2, 8-3; trluletn Krthwinkel 'Allemagne; bat mis» Round. 7-5, 6-3; Mme Mathieu (France/ bat miss Scrlven (O.-B.), 1-», «-», 7-6.

Double mixte Cochet <Fr»nce), mit» Whlttingstall (C.-B.) battent Sttoh (Japon), mut Thomas (O.-B.), 6-1, 8-4; Maier (Autriche). île Adamoff (France) battent OUÏT (G.-B.), miss Godtree (G.-B.), 6-î, 7-5; Perry, mis» Hieelay battent Brugnon (France), mut Sander <o.-b.j, 6-3, 6-2.

Lm Critérium, E»p*r»noe et Omnium de frano.

L'avtnt-dernièr» Journée (mardO <3«« crttérium Espérance et omnium de France a donné les résultats que votct

Critérium. Simple damés Mlle Rostmbert bat Mlle Row, par 6-1, «-i.

Double dames, deml-nnales Mlle rréville et Mme Roche battent Mile Varkeo et Mme Caron Culbert, par i-e, 7-5, 6-4; Miles Rostmbert ot BeUiard battent Mme Morel-Doville et Mlle Lacarrtére, par 6-3,

Double mixte, Qtm\ -finale Mlle Rotambert et R. Laurent battent Mme Roche et Tourny. par 6-1, »-7.

Espérance. Doubla dames rtlnale) Mme Htrcnant et M. Ctrter battent Mmet Huard et Regelsperger, par 4-6, 6-1. 6-1. Omnium. Simple damet (floaiei MU» Thevenin bat Mil* Martin, par «• t-A.

JUSTICE

LES INTERDITS DE SEJOUR

Le Co: ieipsl d'Amiens de.mandait itanc* que cette ville soit comprise dans les listes des localités consignées aux interdits de séjour. Le préfet vient d'être avisé que cette mesure a été adoptée par le gouvernement à dater du 1" août les Intardlta de séjour ne pourront plus résider ni â Amiens, ni à Lonjrueau

CONDAMNATIONS

EN QUELQUES LIGNES

Le chauffeur Etais, auteur de l'accident d'autobus de Saint-P&ul-en-Jarei, reconnu coupable d'homleide par imprudence, est condamné A six mois de prison. M. Clénat, riin^t.nr ,io ta Me!* des chemins de ter

décUré civilement n.~

concerne les parties civ aevi* payer aux familles di -s.' dM sommes variant de 2 00m .< ,nw irane*. Le tribunal correctionnel de Montpellier a condamné par défsut A deux ans de prison et à 500 francs d'amende. le comptable Cobrlan et sa telnme, au servir* d'une coopérative à Sole • Kg avaient disparu en emportant 60000 fr. se trouvant dans la caisse.

Le tribunal correctionnel de Montpellier a inlliçé par défaut deux ans <ia prison et quatre ans d'Interdiction da séjour au nommé Carlos Ltv-ai-ri, Xxè de 39 ans, qui avait disparu après avoir volé 40000 francs de bijoux à sa fiancée.

«WM«*

sun m je n

Le feu i bord d'un bah»*

Un violent incendie s'est déclaré, mardi. à hord d'un vapeur ancré dans le port de Naples. L'équipage qui était en train de déchurçer les marchandWcs a réussi, avec l'aide des pompiers du port. à éteindre le feu, après plusieurs heures d'efforts Les dégâts sont élevés. Après h perte d* t Pdtt'tdon $ On mande de "Weî-Hal-Weï, que « m Conseil de guerre a condamné le lieutenant commandant le sous-marin Poséidon, coulé dans la mer faune. à 1* perte de son commandement avec une sévère réprimande.

Le commandant du Potcldon, un des rares rescapés de la catastrophe a été reconnu coupable <lc manœuvres imprudentes.

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Le RETOUR d'AGE Toutes les femmes connaissent les dangers qui les menacent l'époque du RETOUR D'AGE. Les symptômes sont bien connus. C'est d'abord une sensation d'étouflemeot et de suffocation qni étreint la gorge, des bouffée» de chaleur qui montent au visage pour faire place é une sueur froide sur tout le corps. C'est alors qu'il faut tans plus tarder faire une cure avec la IOIIYENCE de l'Abbé SOURI Nous ne cesserons de répéter que toute femme qui atteint l'âge de quarante ans, même celle qui n'éprouve aucun malaise, doit faire ussjre de h JOUVENCE de l'Abbé SOURY à des intervalles réguliers, si elle veut éviter les différents malaises qui sont les conséquences de l'Age critique! Hémorragies, Troubles de la Circula lion du Sang, ElourdistemenU, ChaLeurs. Vapeurs, Congestions, Varieet, Phlébites, etc.

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FEUILLETON DU 2 JUILLET 1931 6 LE FILS Si Victor Vandargues, qui était un homme d'esprit, partait en guerre trop tôt, donc maladroitement, contre les croyances de sa femme, c'est qu'il y était poussé par son père. Celui-ci avait été pour lui un maître d'école, toujours révéré et toujours écouté. La cause première de cette influence était dans le sang, dans l'atavisme. Ils appartenaient à une lignée de petits bourgeois, incrédules, voltairiens, railleurs. Cependant. Robert Vandargues était le premier qui n'eût pas fait baptiser son fite les autres avaient passe par l'église pour le baptême, le mariage et la mort. On disait du mal des curés, et l'on s'en servait comme d'officiers ministériels. Robert était le grand homme de la famille. Son père. son grand-père. sos collatéraux le proclamaient. On était fier qu'il fût journaliste. on apprenait ses articles par co'ur. Il faut convenir qu'ils étaient remarquables, pleins de verve, avec des mots drôles. Ils attaquaient sans relâche le gouvernement et surtout le clergé. Et Victor, préparé par l'exemple et les traditions de la famille, admirait d'autant plus qu'il nvnîf qu'aire à un excellent père. Parven; d'homme f1! iDriiv1 iiorteur it. ne, il demeura mu:* ce morte! empire. sans s'apercevoir oue, journaik-te ou sous-préfet, Robert Vandargues c'avait à son actif que des- idées sans nou-

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veauté. Tout ce qu'il disait avait été dit par l'Encyclopédie durant un siècle il puisait dans le fonds des autres pour tourner des phrases haineuses et « spirituelles », comme, à la Comédie-Française, on puise dans le répertoire de la célèbre maison.

En voyant sa femme s'attrister de ses taquineries, sans rien céder, pas plus sur l'abstinence du vendredi que sur l'assistance à la messe du dimanche, le jeune mari abandonna un rôle désagréable et inutile, qui lui pesait autant qu'il blessait Marie.

Lorsqu'ils furent de retour à Paris, il s'obligea à ignorer ses pratiques religieuses, s'interdit les coups d'épingle et compta sur le temps et sur l'amour de Marie pour l'amener au point où en était sa mère.

Le désir de la paix est si fort dans la plupart des âmes qu'il faut une trempe exceptionnelle pour ne pas accepter des territoires réservés sur lesquels, d'un commun accord, on n'empiète pas. Marie se sentit complètement heureuse lorsqu'elle se crut libre d'aller à la messe, de se confesser, de communier, liberté dont la bonne humeur de Victor lui semblait la preuve.

CHAPITRE IV

LA FAMILLE

M. et Mme Vercelles avaient trouvé pour leurs enfants un appartement au-dessus de celui qu'ils hahitaient à Paris, avec la vue sur l'admirable jardin de Marie de Médicis, la féerie des soleils couchants, les aspects mouvementés d'un ciel étendu. Ce

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logis, très vaste, avait un ameublement somptueux, dont les tendres parents de Marie voulurent faire les frais, en dehors du contrat. Ils avaient contiance en l'avenir de leur gendre et entendaient qu'il s'installât mieux que pour le présent. Victor avait donc un fort beau cabinet de travail, dans lequel tenait à l'aise sa bibliothèque, déjà importante. Marie voulut une confortable chambre d'amis, pour les fréquentes visites qu'elle espérait, disaitelle, recevoir ses beaux-parents. On réserva une belle pièce, dont l'usage se précisa avec les espoirs qu'eut bientôt la jeune femme.

Elle ne vit que du bonheur dans le grand événement qui se préparait. Son mari, content aussi, ressentait l'anxiété de la bataille inévitable.

Cette anxiété avait commencé de se manifester durant les trois jours que le sous-préfet passa à Paris chez ses enfants, ingrat envers Marie, pleine d'attentions pour lui.

Eh bien mon fils, as-tu fait faire quelque progrès à ta petite femme 9 Victor feignit ne pas comprendre Etant parfaite, elle n'a pas de progrès à faire.

Sans doute. Jolie, gracieuse, elle a tout ce qu'il faut pour plaire à son mari et évite, j'en suis persuadé, de lui causer la moindre peine. Vous n'avez pas de discussions ?

Jamais.

Elle pense comme toi ? 9

Je ne le crois pas. Au reste, est-on 1 jamais sùr de ce que les autres pensent ? 9 Il y a en chacun de nous un tréfonds qui reste mystérieux.

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Alors, laissons-lui son obscurité, sans nous en inquiéter. Simplement, tu as débarrassé Marie de ses superstitions ? 9 Il y a à peine six mois que nous sommes mariés, et j'ai pensé à autre chose qu'à l'ennuyer.

Mon lils serait-il un faible ? 9

Pourquoi pas, si j'en suis plus heureux ? 9

Le front chauve du sous-préfet se couvrit d'un nuage. Les joues de Victor s'empourprèrent. Il se sentait en posture de petit garçon et le trouvait mauvais. Toujours épris de sa femme, il éprouvait une sorte de jalousie à voir son père s'immiscer dans le plus intime de sa conscience.

Mais, reprit Robert Vandargues, tu attends un enfant ?

Eh bien ?

Tu n'en laisseras pas faire un chrétien ? 9

Je m'y suis engagé.

Quoi tu en es encore là ?. Tes affaires n'avancent pas vite, mon ami. Oh qu'elles n'avancent pas du tout n'est-ce point là ce que l'on peut espérer de mieux quand on vient de se marier ? Il y a l'enfant.

Pour qui nous faisons de doux préparatifs sur le berceau de qui, Marie et moi, nous resterons en paix.

Ma parole si je m'attendais à une conversion, ce n'est pas à la tienne. Et j'avais tort. L'influence de la femme est néfaste. Ta pauvre maman fait exception. Ma pauvre maman répéta Victor songeur.

Marie et sa mère travaillaient activement à la layette, qui serait toute de leurs

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mains. M. Vercelles laissait souvent la direction de l'usine à Maxime, qui s'y entendait fort bien, afin de passer la moitié de son temps à Paris. Sa tille lui était plus chère depuis qu'elle se préparait à lui donner un petit être à aimer comme elle-même. Il se plaisait à causer science avec son gendre. Presque tous les soirs, on dlnait gaiement les uns chez les autres. Les deux femmes montraient leur travail de la journée un béguin, une chaussette, une chemise de batiste à tous petits points. Marie faisait visiter l'aménagement de la nursery, douillette comme un nid d'eider, nette comme une salle d'opérations, avec des murs peints de I fleurs, de papillons, d'oiseaux des plus brillantes couleurs.

On se posait des questions Fille ?. Garçon ?.“

Pourquoi mettre une iimite aux bontés de Dieu ? dit Mme Vercelles. Il nous donnera peut-être des jumeaux une Bile et un garçon.

Mme Vercelles. qui approchait de la cinquantaine, était encore très belle, avec ses cheveux artificiellement roux, ses yeux gris limpides et vifs, son beau front, son profil net. Elle n'était déparée que par un double menton qui trahissait l'âge et un embonpoint contre lequel elle luttait pour l'empêcher de devenir de l'obésité. Elle était généreuse, laborieuse, sans cesse occupée des autres, autoritaire, par mo- ments emportée, et en même temps sans défense contre ceux qui la prenaient, comme on dit, par les sentiments.

A plusieurs reprises, on avait parlé des noms de baptême, mais sans rien préciser. Le. parrainage, dit enfin Mme Ver-

BORDEAUX-LAFAYETTE (304 mètres). 1 1 h., relais de l'Ecole supérieure des P. T. t. lî h. 45, concert de mus. enregistrée. 14 h-, concert de mus. de chambre 18 h., heure littéraire. 18 h. 40, un quart d'heure de mus. enregtsiree. ;H> h. 30, concert; Titus (Moiftrt-W. TulllUS); Rêve* fWagraer-Salabert) L'enfance du Christ (Berlioi-ciemanda); Clair de lune «vr VAlster (0. Fétras-Bosc) La Tosra iPucelnlTavan); Marche italienne (L.-J. Rousseau). RADIO-LILLE (265.5 m.). 1S h. 30 concert. 15 h., récital d'orgue, i« h., concert. 18 h., quart d'heure de mus. reproduite. 80 h., une heure de mus. légère- 9t h., concert Le vaisseau fantôme {Richard Wagr.er-Salabert); Prélude et variations (César FrancH-MoutOB); liigoletto (Verdi! Les maîtres chanteurs de Xuretnberg (Richard Waguer-Salabert).

LIMOGES P. T. T. (Î95.S m.). h. 30, eencert Vers l'avenir (Gevaert); Artillerie légère (Jonfrers); Fugue (B»ch>; Faust (Gounod) Souvenirs (Nlrholls): Rayon de soleil (Counade); L'écho det fanfares (Coumde). 20 h. 45, retransmission de Paris P. T. T. RADIO-LYON (3SS.4 m.). 10 h. 80 »., 12 h. 30, 15 h- 30, 15 h. 40, concert. M h. 30, demi-heure de disques. 21 h., concert.

MARSEILLE P. T. T. (315,8 mètres). 12 h. 30, concert. 13 h. 45, concert de

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mus. enrefiMrêe. 17 h., émission pouf dan; ̃ -rsnts. 17 h. 30. concert An mu- .«̃. il li., concert de mut. enr. -0 h. 45. ,<<er!. il Bu, com.n ,1'AUiene» (Beeihov ̃ ,-p.s (Mo- reau!; 1" K>; Prit d'tm je: <ha (Da« poût); >i.

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11 h. 30, concert de mus. > 13 h. 15, concert o> mus.. 17 h., 18 h., 19 11., -4 10 h. 45, concert ?0 h. 30, conccH ̃̃!•.» i

Quatuor à cût-iir* r-t ''i*ii/ .MozarOj 1

Quatre danses n,r- rnr.r* r.Mll Vidal,; An* doute eantatiile iviuukow sUyi Quatuor i contes (Franz Schubert.,

RADIO- TOULOUSE (365 m.). h. 45. orchestre symphomque. 13 h., petits en<> sem&les. 13 h. 15, mélodies. 17 h. 15, sou. 17 h. 45. mus. militaire. 18 14 orchestre viennois. 18 h. 15, Afda (VerdO. 18 h. 45. jaii. 19 h., chansonnette». 29 h. 15, mus. de danse. 19 h. 45, orchestre symphonique. 20 h., tanjroi chantes. 20 h. 15, orchestre arpentai SO h. 30, concert. ïï h. 4.'>, chansonnettes. 23 h. 'M. orchestre, symphonique, Impr. Maison de la Sonna Pressa (S* An-«V S, rue Bayant, P»ri*-8\ L* gérant L. VlNcrïrr.

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celles, revient a run aes ceux granaspères, le marraina^re à l'une des grand' mères. Victor et Marie, à qui avez-vous l'intention d'offrir cet honneur ? y

Ma mère, répondit Victor, vous savez que les miens resteront en dehors d'une cérémonie qu'ils réprouvent.

Une cérémonie qu'ils réprouvent, un baptême 1. s'écria Mme Vercelles, les yeux flamboyants.

Vous oubliez que je ne l'ai pas reçu, fit froidement Victor, blessé du ton et du regard.

Certes oui, je l'oubliais, et j'avais tort.

1 Maman, je t'en prie, fit Marie d'une voix tremblante.

Tu as raison du calme. Tu en as besoin dans ton état.» Victor, nous reparlerons de ceci en l'absence de Marie. Je n'ai rien à en dire. Vous vous arrangerez entre vous, et vous aurez l'obliffeance de ne point m'en parler. Enfin, Ynnsûeur, il nous faut votre avis pour les noms.

Je m'en rapporte à votre ben goût. Vous ne choisirez certainement pas Labre ou Scholastique. Ma chère maman, je suis déïolé que nous différions d'opinions, et je ne vous cache pas que je serais heureux d'amener Marie à penser comme moi. Oh mon cher, vous pouvez rayer cola de vos papiers. Proteste, Marie, proj teste

A quoi bon ? fit douloureusement la jeune femme.

(A suivre.)

Thérèse Eskék.