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Titre : La Croix

Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte

Éditeur : La Croix (Paris)

Date d'édition : 1931-06-27

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 104176

Description : 27 juin 1931

Description : 1931/06/27 (Numéro 14825).

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG87

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k413091b

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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ADVENIAT REGNUM TUUM

t!e%0~e%e=!S%C%eS!

Samedi 27 juin. N.-D. du Perp. Sec. Dimanche 28 juin. S. Irén. de Lyon.

<«~~ae%S~'OS=!<=!e=M=~~i~~e~t~«'

La Journée

Paris, le 26 juin 1931.

La Chambre discute vendredi après-midi les interpellations sur la proposition du président HooTer.

Le matin, elle a voté les crédits nécessaires pour l'achèvement des travaux de défense entrepris sur nos frontières.

M. Mellon, secrétaire du Trésor américain, a eu de longs entretiens avec MM. Flandin, Laval et Briand, en compagnie desquels il a déjeuné ce matin, au sujet de l'attitude de la France à l'égard du projet de moratoire. Nos ministres ont certainement souligné ,1e fait que le contre-projet français constitue le plan qui concilie le mieux les intérêts de tous avec la garantie des droits légitimes de notre pays. Des dépêches de Washington semblent confirmer que les milieux américains sont enclins à admettre ce point de vue.

MM[. Brüning et Gurtius viendraient à Paris dans la première quinzaine de juillet.

M. Zamora croit que les socialistes viendront en tête aux élections espagnoles de dimanche suivis de son propre parti, de la Droite nationale. Pour le président du gouvernement provisoire, la coalition républicaine-socialiste, à laquelle il appartient d'ailleurs, constituera l'axe des Cortès.

Hommage au Pape La Fédération des Amicales de l'enseignement catholique de France a envoyé au Saint-Pisre, le télégramme suivant Pie XI, Pape, Cité Vatican

Fédération Amicales enseignement catholique France adresse Sa sainteté sentifnents filiale compassion dans wrlonloureiises conjoncture* tirtuclips. Prend part soucis Père de Home., l'rif Christ-Roi felelrer, favoriser snn action pontificale et procurer victoire du droit.

Poupon, président général.

En réponse à cet hommage le président général a reçu la dépêche suivante: Citta del Vaticano.

Très sensible hommage condoléances exprimées, Monsieur l'oupon, occasion tristesses heure -présente, Saint-Père remercie de cœur et lui envoie, comme aux siens, spéciale Bénédiction apostolique. Cardinal Pacc.jxli.

Nouvelles romaines

Les réceptions du Pape

Le Pape a reçu Mgr Zampini, vicaire général de la Cité du Vatican le carlnal Boggianl ie P. Dom Quentin; le P. Augustin Moore. Prieur général des Servites de Marie; Mgr uanali. assesseur du ScUiit-OCilca Mgr Mariani. secrétaire de l'administration des mens <!e l'Eglise. 11 a, en outre, admis au oaise-main une cinquantaine d'élèves du séminaire français de Santa-Chiara, qui rentrent en France, les uns devant Taire leur service militaire, les autres ayant terminé leurs études. Les élèves ont etâ présentés au Saint-Père par le Supérieur du Séminaire, R. P. Berthet Pie XI leur a adressé des paroles de félicitations et de bénédictions, les invitant à prier pour ses intentions permanentes e: actuelles. Le Pape a fait appeler jeudi matin le nonce, Mgr Borgongini Duca, avec qui il a eu un entretien qui a duré trois quarts d'heure environ.

~a'

C'est ion rôle.

à i'AUANACH DES VACANCES d'apporter d la jeunette

CHARME GAIETÉ INTÉRÊT Celui de 1931 n'y manque pu. Récits, gravure», concours en font pour tout le* jeune. le gage certain de

bonnes vacances

DfnMdei partoat i

L'AUAIACH DES VACANCES de 1931

jL'eiemplaire, 1 fr. 25 franco. 1 fr. 50

"n_n.u.

Htita et la Baue Prene, S, m feçarf, Pam-8* Sauf celln de» propagateurs, le* commande» doivent être accompagnées du montant, l£àr tl n'eii pas fait d'encot contre remboursement jpeMUMMte* les conditions

pour la propagande

La proposition du président Hoover

La proposition américaine de moratoire, tant escomptée, s'est enfin produite retardée jusqu'au dernier moment, elle a fait'l'effet d'une surprise. Raidie « sur ses positions », attachée à la lettre des conventions internationales et de ses propres déclarations, la politique des Etats-Unis s'obstinait dans une attitude toute juridique. La poussée des faits l'a obligée à un mouvement qui, tout en voulant sauver ses principes et.. « la face », peut être l'annonce d'une action toute nouvelle. C'est bien là une démarche digne de la logique très particulière des AngloSaxons ils refusent de s'ouvrir aux évidences qui s'annoncent et s'accumulent puis, au dernier moment, ils se décident soudain. quitte à improviser de nouveaux efforts.

Car il s'agit bien, du moins en fait, d'une improvisation. Le plan Young a prévu une procédure de moratoire. C'est tout autre chose que le président Hoover propose à l'Europe. Et son projet ne va pas sans inconvénients.

D'abord du point de vue terreà-terre de la répartition de? charges qui en résultent. Sans doute, ce sont les Américains qui offrent de faire le sacrifice le plu;lourd le fait est là, incontestable, quoi que l'on puisse dire de leur position extérieure à l'Europe, des bénéfices de tout ordre qu'ils ont réalisés à la faveur de la guerre et de l'après-guerre. Mais il est singulier tout de même que ce soient, avec eux, la France et la Belgique qui soient appelées à faire les frais de la défaillance allemande. Car, en définitive, c'est la seule Allemagne qui doit être la bénéficiaire de l'organisation nouvelle.

D'un point de vue plus général. un autre inconvénient apparaît bien grave encore. Le gouvernement de Washington, depuis douze ans, nous a quelque peu rebattu les oreilles de « la sainteté des conventions ». Et M. Hoover, dans sa dernière déclaration, dit encore « Je n'approuve nullement, même dans son sens le plus éloigné, l'annulation des dettes qui nous sont dues. La confiance mondiale ne s'en accroîtrait pas. » Est-ce que la confiance ne serait nécessaire qu'aux affaires d'argent ? Nous sommes allés de conférence en conférence et des conventions successives ont modifié celles qui ^es avaient précédées. Les discussions pour le plan Young, eh particulier, ont tenu l'Europe en haleine pendant des mois il a été signé par seize nations il était entendu que c'était un règlement définitif et l'on avait prévu même sa non-application temporaire. Que bien des gens fussent sceptiques sur sa durée, le fait est trop connu mais, au bout de dix-sept mois, le président des Etats-Unis d'ailleurs approuvé par M. Owen Young, vraiment bien détaché de son œuvre l'écarté d'un revers de main. Le quos rgo américain est une raison, celle du plus fort. Mais quelle confiance veut-on que les peuples aient désormais dans la signature des gouvernements ? Sans vouloir dramatiser l'événement à l'excès, on peut bien dire que tout l'ordre international, aivec de tels procédés, donne quelque peu l'impression de vaciller.

Il ne sert de rien de récriminer. Il faut s'accommoder de l'événement, quitte à obtenir des redressements, et il faut regarder en avant.

Car ce sont de vastes perspectives nouvelles qui s'ouvrent devant notre action extérieure. Ce moratoire d'un an se présente avec des formes incertaines il exigera de laborieuses négociations. Ce délai

« LES VIEUX TACOTS »

C'est de ce nom dédaigneux que l'on appelle les premières automobiles, aujourd'hui qu'on tait des cours** de vitesse avec des bolides et des concours d'élégance, avec de somptueuses « conduite intérieure ». On a tort O* vienx tacots ont leur charme. rétrospectifs. Et ils sont encore capables de faire des courses, eux aussi, entre eux bien entendu. Voici une Peueeot 189i (à gauche), et une Delahaye 1896 (à droite), qui 'eront certai- ̃MBt^. pu dit 180 à l'heur*.

la

d'un an verra sans doute reprendre à pied d'oeuvre beaucoup de questions importantes.

Les rapports internationaux prendront un aspect nouveau du fait capital de la rentrée en scène, forcée, des Etats-Unis aux côtés des Etats européens. l,es idées souvent simplistes des Américains, leur sévère réalisme, le sentiment de leur force introdui-

M. MELLON, qui e>t venu à l'aris engager des conversations directes sur la proposition Hoover.

ront dans les relations diplomatiques la proposition Hoover elle-même en témoigne plus d'imprévu encore qu'elles n'en comportaient jusqu'ici.

L'action de la France est singulièrement délicate.

Après l'offre américaine, c'est d'elle que dépend la solution des difficultés de l'Europe. Or, sa situation est loin d'être comparable à celle des Etats-Unis, qui n'ont à redouter aucune rivalité, aucune concurrence. Et l'allégement de sa charge permettra à l'Allemagne un élan nouveau. Pourtant, on voit s'esquisser certaines pressions morales venant, sans vergogne, de pays qui n'ont pas à faire de sacrifices appréciables. Le geste de l'Amérique est-il donc si purement désintéressé ? M. Hoover lui-même ne cherche pas à nous le faire croire. Pourquoi ne demanderions-nous pas une contre-partie au sacrifice que nous ferions? Ce ne sont pas les éléments d'échange qui manquent. La défense de nos intérêts peut parfaitement se concilier avec l'orientation de notre politique, qui doit rester une politique de collaboration internationale, soucieuse d'associer les intérêts des peuples et d'assurer leur action commune. Si, comme on le cherche visiblement de divers côtés, une connexion s'établit entre les problèmes économiques et financiers et un problème politique comme celui du désarmement, la France n'aurait pas à se dérober à cet effort. Condamnée trop souvent en matière, économique, à une attitude défensive par les charges qui nous incombent, la politique française pourrait, en s'ouvrant sur d'autres domaines, acquérir une liberté de jeu qui ne lui a que trop manqué.

Jean CARET.

M*m*

Au Musée social

Le grand Conseil du Musée social. sous la présidence de son président M. Georges Risler, membre de l'Institut, vient d'elire au cours de son assemblée générale annuelle le vice-amiral Lacaze membre du Comité de direction du Musée social, en remplacement de M. Paul Doumer qui a bien voulu accepter le titre de président d'honneur du Musée social.

Déclarations du Saint-Siège en réponse à la note du gouvernement italien De la Cité du Vatican, jeudi 25 juin On communique le texte de la réponse italienne transmise par l'Agence Stefani à la presse mondiale et par là même on sait quelle est la thèse soutenue, par le gouvernement fasciste, puisque cette thèse est exposée pour la première fois tout au long dans une pièce officielle rendue publique le jour même où elle était transmise au Saint-Siège.

Dans les milieux autorisés du Vatican, la réponse publique du gouvernement italien a provoqué immédiatement les constatations suivantes. Le Pape ne peut accepter la suppression des associations de Jeunesse catholique, suppression contraire à l'article 43 da Concordat

« Il est essentiel de noter, déclare-t-on, que le gouvernement italien refuse de remettre en discus-

sion les assures prises contre les associations de la Jeunesse catholique et qu'ainsi l'article 43 du Concordat qui reconnaissait l'existence intégrale de l'Action catholique avec •̃es associations de la Jeunesse est aboli par une décision purement unilatérale et sans même qu'on ait voulu tenir compte de l'article 44, qui faisait une obligation aux deux parties de ne pas introduire de changement sans une entente préalable et d'examiner et résoudre d'un commun accord les difficultés qui pourraient surgir.

» Que peut- signifier, après cela, l'offre d'entamer des pourparlers en vue de résoudre amiablement et rapidement le débat, puisque le SaintSiège n'accepte pas et ne peut pas accepter les mesures déjà prises ot qui se résumpnt dans la suppression pure et simple des associations de la Jeunesse catholique ?

L'Aclioa catholique n'est pas une affaire intérieure de l'Etat, mais relève de la mission religieuse de l'Eglise

» On "reproche au Saint-Siège d'être intervenu dans ce que l'on s'obstine appeler une affaire intérieure italienne et on formule ce reproche au moment même où l'on nous fait grief dé n'être pas intervenu dans les affaires intérieures d'une tierce puissance.

» Mais comment le Saint-Siège pourrait-il admettre que l'Action! catholique dans chaque pays, cette Action catholique à laquelle seul le gouvernement bolchevique, jusqu'à présent, a dénié le droit à l'existence, comment le Saint-Siège pour- rait-il admettre que l'Action catho. lique soit considérée comme une; affaire intérieure de l'Etat, dans! laquelle le Pape n'a rien à voir ? 9 Il Ce serait l'abdication complète, absolue, de la mission qui a été con- liée par Dieu à son vicaire celle de la direction spjirituelle et de la formation religieuse des âmes. Dans aucun pays' l'Action catholique

n'est dirigée contre les pouvoirs politiqua

» Dans aucun pays l'Action cathoi lique n'est et ne 2eut être considérée comme dirigée contre les pouvoirs politiques existants.

» En Italie, nous t'affirmons encore bien haut et solennellement, l'Action catholique n'a pas failli à sa tâche, à ses devoirs. Elle était restée avec les mêmes cadres laïques 1 qu'elle avait avant la signature du Concordat, cadres qui étaient dès lors connus de tous et qui n'étaient là, comme dans tous les pays du monde, que pour coopérer à l'ceuvre de la hiérarchie ecclésiastique et pour collaborer avec les évèques et les prêtres.

» Elle était restée avec les mêmes cadres elle n'a pa? tenu de séance secrète elle n'a jamais, nous répétons jamais, avoué par la bouche de l'un de ses présidents, qu'elle faisait de la politique. C'est là une affirmation absolument gratuite et qui a été aussitôt démentie par le président mis en cause, M. Ciriaci. Les réunions de l'Action catholique italienne u sont tenues au grand jour » Les réunions tenues par l'Action catholique ont été de deux sortes, I mais aucune n'a été secrète. Les unes, celles de l'Action catholique italienne, ont été tenues dans le palais de la Scrofa, immeuble qui ne ̃jouit nullement du privilège de l'exterritorialité, mais seulement de l'immunité diplomatique dite du troisième degré.

» Les autres, auxquelles assistaient des centaines de pèlerins du monde entier et de nombreux évoques, onl iété tenues à t'occasion de la célébration de la Rerum Sovarum, dans le palais de la Chancellerie, lequel, efjfectivement. jouit du privilège de j l'exterritorialité.

» Rien de secret dans tout cela tout au grand jour.

» Le monde entier était représenté par ses pèlerins, par ses prêtres, par | ses évêques, dans ces assises soleninelles de la chrétienté.

Le monde catholique peut donc j apprécier et juger. «

Un bon journal est une mission perpétuelle dans une paroisse. UoN XIIL

IE NOUVELLE TRAVERSEE 1

de llaitip pai les aviateurs lanls

̃g et Halfii

Les aviateurs danois, Otto Hilllg et Holgar Holris, qui étaient partis d^larbour-Grace (Terre-Neuve), mercredi, à 9 h. 24 (heure de Greenwich), pour rejoindre Copenhague, ont atterri. jeudi après-midi, à 17 h. 30 (heure de l'Europe centrale) à l'aérodrome de Crefeld, en Allemagne.

Les deux aviateurs ont volé pendant treize heures au-dessus des nuages, à une altitude de 4 000 mètres. S'étant j égarés, ils ont. fait un long détour par i'Espagne et la France.

Après s'être ravitaillés en essence A Crefeld, les aviateurs ont repris leur vol pour Copenhague à 18 h. 45. A 20 h. 30, ils survolaient Brème et se dirigeaient vers Hambourg. Mais, vers 22 heures, en raison de l'obscurité, ils revenaient atterrir sur l'aérodrome de Brème.

Deux Japonais font le tour du monde en sens inverse

Les deux rédacteurs japonais du journal Asahi, qui accomplissent le tour du monde eu sens inverse, se sont rencontres vendredi matin au Bourget. j Après' un court eutraiien, l'un M. Shingu Suleiu:tru. qui était arrive jeudi de Londres, par la voie des airs, s'est embarqué à 10 h. 40, à bord de l'avion régulier, à destination de Berlin, d'où, apnès vingt minutes d'arrêt, il doit de nouveau reprendre l'air pour Moscou..

S>si compatdcte, M. Fnkama, qui avait quitté l'aérodrome de Croydon. lo ma(in à 8 heures, est arrivé au Bourget à 10 h. 23. Il continue son voyage pa?" chemin de fer jusqu'à Cherbourg, d'où 11 s'embarquera dans la soirée pour l'Amérique.

A leur, passage au Bourget. les deux voyageurs ont été. salués par des membres de l'ambassade tin Japon et de nombreux amis de la colonie japonaise.

–WM~

Le jubilé sacerdotal de Mur Ariel, évéqoe d'Angouléme

Le diocèse d'AnsjoulfJma se prépare à célébrer solennellement les cinquante ans de sacerdoce de son évoque véni'ré. Ordonné prêtre du Petit Séminaire de Montfaucon (Lot!, Mgr Arlet fut successivement professeur au miîme Petit Séminaire, missiamwlre diocésain de Itoc-AmadouT, pendant qninao ans, aumônior da !a maison-inèro et du pensionnat des Filles de Notre-Dame- du Calvaire, à Cramât, professeur de morale au Grand Séminaire, vicaire général et ôvêque d'Angoulême en 1907. Malgré 19 désir secret du prélat de fêter cet anniversaire dans l'intlrnité, le clergé et les fldèles n'ont pas cru pouvoir laisser passer cette occasion de témoigner leur iir^fnniif véni'Tatl'»n et leur

filial attachement au pasteur <4ui gouverne le diocèse d'Angoul^ma par la bonté depuis bientôt vingt-quatre ans. Le Souverain Pontife a bien voulu s'unir lui-même d'une façon toute spéciale à ces fêtes, en envoyant au vénéré jubilaire une lettre autographe dans laquelle le Saint-Père souligne les preuves d'attachement manifestées par le clergé et les fldèles ainsi que les exemples de fidèle dévouement du pontife su siège de Pierre. Il rend grâce» à Dieu pour les bienfaits reçus et fait des vœux ardents pour la prospérité d'un épiscopat fécond.

Le mardi 30 juin, Monseigneur célébrera, à 10 heures, une messe pontificale dans sa cathédrale, au cours de laquelle Mgr Giray, évêque de Cahors prendra la parole, NN. SS. de Durfort, évêque de Poitiers Flocard, de Limoges Curien, de La Rochelle. ont promis lenr présence. La maitrise et le Grand Séminaire exécuteront la partie musicale. dont la messe Te Deum de J. GuT-Roparlz, sous la direction de l'abbé Arlet. maître de chapelle. Le soir un Te Deum sera chanté au cours duquel Monseigneur d'Angoulême prendra la parole.

.Une collecte et faite dans le dioeè5e pour offrir à Monseigneur la somme nécessaire ?i l'agrandissement de son Grand Séminaire.

MWW

La stastitique de la population en France

L'accroissement de la mortalité rend notre balance déficitaire La direction de la statistique générale de la France a communiqué hier le mouvement suivant de la population en France >f50 départom«>nts), au cours des premiers trimestres 1931 et 1930. 1..

Nombres provisoire»

1- tria. t" Ma

1931 1930

Mariages 63024 72330 Piroroes 4S17 4 470 i Naissances d'enf. vivants. 190 809 189872 jMort-nta 7 468 7 171 ] !>£c4s (le moins d'un an. 18 485 15 319 Décès d'un an- -e» puis. 307003 163 714 kiécès eu to«k. 225488 1?»<8Ï Excédent ou déficit des

| naissances tMR + 10 839

TEMPÊTES ET ORAGES

l'iusieurs régit ns viennent d'rtre éprouvées par de violents orages lu partie Nord de l'arrondissement de Sarrebourg fut atteinte par nn véritable cydone. Voici un jardin dévasté par la grêle et les eaux torrentielles. ît-

Le fiât à la Chante sur la proposition américaine La proposition du président Hoover de suspendre les payements que l'Allemagne dort au titre uea réparations a provoque oiue demandes d'interpellations qui sont développées cet apics-midi uevaiil la Lliamore. Séance historique, a-t-on dit, au cours de laquelle un large débat va s instituer, tleJjat qui don se terminer par le vote J'un ordr;i du jour dans lequel s'al'llnnera une large majorité nationale s-oucieuse de reserver tous tes droits de la France dans lo cadre des accords de La Haye.

Les 11 interpellateurs, qui sont inscrits pour prendre la parole après que M. Pierre Laval aura donné lecture de la réponse que le gouvernement, français a adressée au président Hoover, sont MM. Margaine (rad.-soc.), L. Dubois et Marin (U. R. D.), Nicolla (ind. de droite}, Pierre Cot (rad.-soc), C. Planche (rép. soc.), Léon Blum (S. F. 1. O.), Bergery (rad.-soc. M. Héraud (rép. dr> gauche), Vallat (non inscrit;, Pezet (démocrate).

Six orateurs ont été mandatés par leurs groupes pour intervenir dans le débat MM. Gignoux, pour l'Action démocratique; Frankin-Bouillon, pour la Gauche sociale et ladicale Guernut, pour les indépendants de gauche Chabrun, pour le groupe des soeialistes français, qui dépose un ordre du jour au nom de son groupe Paul-Bom-our et Renaudel, pour les socialistes S. F. I. 0. Un orateur est inscrit sans être mandaté M. Delsol.

Les membres du gouvernement qui interviendront au cours de la discussion sont MM. Pierre Laval, Briand et Flandin.

Voici quelles sont les positions prises dès hier et aujourd-hui par les divers groupes de l'Assemblée. Les républicains de gauche sont d'accord pour estimer que l'ordre du jour doit proclamer l'intangibilité du plan Young, sans méconnaître la nécessité de la coopération internationale et stipuler que le Parlement français ne prendra pas d'engagement ferme sur la question du moratoire des dettes de guerre tant que le Congrès américain n'aura pas fait connaître son avis.

La Gauche radicale s'est montrée favorable aux observations de M. Manaut sur l'ordre du jour voté la veille par le Comité exécutif du parti i radical-socialiste, et la possibilité pour la Gauche radicale de faire sien cet ordre du jour en supprimant les critiques qu'il contient à l'adresse du gouvernement, ou tout au moins de s'en inspirer pour rédiger elle-même un texte.

Le groupe radical-socialiste fait des réserves, sur les dangers que ferait courir à l'intangibilité du plan Young le moratoire accordé à l'Allemagne pour le payement des indemnités destinées aux réparations. Le groupe socialiste 8. F. I. 0. demandera au gouvernement de répondre favorablement à la déclaration du chancelier Bruning tendant à une conversation franco-allemande: Ses orateurs appelleront l'attention du gouvernement sur la nécessité de considérer comme liés les problèmes du moratoire des dettes. des accords économiques et ftnanciers et du désarmement général. L'Union républicaine démocra-

tique a décidé, en l'absence de son président. M. L0UJ3 Marin, de ne prendre de décision qu'avant l'ouverture du débat.

L'impression générale qu' «e dégage de ces « positions » p-t que les principes contemis dans la re- pense française ^ont cpi:x de la grande majorité de la Chambre :1 coopération internrvHonalp dans le Il respect des ac^oris internationaux et spécialnment dans l'intangibilité du plan Young. 1

M. Herriot est mécontent

A l'Issue de la séance de vendredi matin, M. Herriot a manifesté un vif mécontentement en apprenant que 16 de ses collègues du group « ̃ voté contre les crédits pour i". n défensive des frontières, .1 jue si ce manquement à la dîs^ijjiino sa renouvelait, il se verrait, dans. iobilgation de donner sa démission de président du groupe radJcal-floeUdfete.

GAZETTES

Grandeurs et servitude»

de 1'ut dramatique

La Croix w publiant jamais \n programme des spectacles, mônw subventionnés, ne s'intéresse guère aux faits et gestes des artistes dramatiques. Les lecteurs n'ignorent cependant pas le nom de Mme Ce* cile Sorel, l'une des plus en vu» parmi les femmes fonctionnaires de l'Etat. Le contribuable français, qui i paye pour l'entretien des comédiens du peuple souverain, est admis à so renseigner sur la façon dont on les rémunère.

Or, Mme Cécile Sorel a droit, pnraît-il, à 46 200 francs constituant sa part de bénéfices pour l'année 1930. Mais, sur cette somme. la Maison de Molière lui retient 45 85? francs, montant des amendes qu'elle a encourues en prenant <1fs congés pour faire des tounii'

rémunératriees à l'étranger.

376 francs.

Des journaux discutent avec pas- sion sur la question. La ComédieFrançaise, dit-on, iw devrait pas marchander avec une grande artiste. qui est « l'ambassadrice de l'art français » à l'étranger.

Si Mme Cécile Sorel. que dr- millions de Français ne verront jamais qu'en portrait, préfôro, se faire admirer sur les scènes étrangères, peut-être y trouve-t-elle son compto de gloire et d'argent.

L'estampille de lt Coniédir-Fran-

i.nisp a consacré le charme t>| If» ta*

lient rit» Mme Cécile Son; rorntesso

<!<• ïv-gur. si appréciée h 'lY-t ranger.

Le contribuable dit brutalement. < « Je paye l'artiste pour qu'elle jou<* dans mon théâtre, .le ne suis pas indifférent à ce qu'elle fasse apprécier l'art français à l'étranger, mais que ce ne soit pa« à mes frais. » Que von' répondre à m citoyen qti; tu jusqu'aux os et n'aurait iim'mm: pius le moyen do

se payer un fauteuil au Français ? Peinture officiel 'e

En Amérique, quand un haut fonctionnaire quitte son service, il y perpétue sa mémoire en laissant snii portrait. L'Association i]> arlistf-t américains demanda qui-, d'-xorruai-* tous ces portraits soient du nièmfs gabarit, afin de pouvoir donner des alignements corrects. Ils demandent, surtout que les peintres étranger» ne puissent être chargés de co travail.

Quand le souci de la symétrip e«t poussé à ce point, on n'a pas besoin: du peintre. Le photographe suffit. Jeunes fille» américaines

Des réponses faites par les élèves d'un collège féminin, dans l'Etat de New-Jersey, à un questionnaire, il résulte que 87 pour 100 veulent trouver un emploi et 13 pour 100 un mari. Contre 70 pour 100 qui croient qu'on peut combiner les deux, 30 pour 100 ne le croient pas. Elles. considèrent 25 ans comme l'agS; idéal pour se marier.

Il vaut peut-être mieux, si l'on ne veut pas perdre un restant d'illusions, ne pas demander aux jeunes émancipées d'Amérique pourquoi 25 ans est l'âge idéal du ma« riage.

Soit par conviction, soit dans la désir d'épater l'Européen arriéré, la; jeune émancipée d'Amérique répondra peut-être « C'est parce qu'à

25 ans on a encore, avec l'expérience, l'espoir de divorcer plusieurs fois. » `

Ajoutons qu'il y a beaucoup d'exceptions, en Amérique même. au porirait qu'on nous fait de l'Américaine. Il y a d'abord la jeune fllla catholique qui prend au sérieux len engagements de son baptême, «tirtout quand elle est fille de parenla catholiques.

A propos de Lacordatre

Nous avons rappelé le procès subi par Lacordaire, de Montalembert et de Coux poursuivis en 1831 poup avoir ouvert une école d'enseignement libre. Ils furent condamnés, mais ils firent changer la loi par îa justesse, la noblesse et l'éloquenca 'de leurs protestations.

En ses causeries au Radio-Journal de France, M* Brouard rappeile qn« Lacordaire avait été avex-at, mais qu'il ne l'était ptus lors du procès, encore qu'il l'eut souhaité

Lacordaire avait fait une demain


d'inscription au stage, le 7 sep-' cembre 1822. Cette demande est exposée au musée de l'Ordre des avocats du barreau de Paris. Elle avait été agréée le jour même. Mais Lacordaire délaissa le palais pour le Séminaire avant d'avoir uni le stage. Quand il voulut reprendre la robe, il était prêtre. Il fit une nouvelle demande (qui est perdue), te 22 novembre 1830. Le Conseil de l'Ordre, après s'en être occupé pendant plusieurs séances, la rejeta le 15 mars 183 1, « attendu que le caractère de prêtre implique l'incompatibilité la plus absolue avec la profession ». Et saint Yvea, qui fut prêtre, et même évêque, est le patron des avocats.» rçt. miranda populo,

Un souvenir de Scion

Au temp* du législateur athénien Solon, une loi dite la « loi sans tache » obligeait tout citoyen exerçant une charge publique d'établir, s'il devenait riche, la provenance légale de sa fortune. Faute de se soumettre à cette petite formalité, le fonctionnaire se voyait confisquer &@e richesses, au proiit de l'Ëtat, Nous sommes loin de ce temps/-là, dira-t-on î Moins qu'on ne le suppose. En ce moment, le ministre hellénique est chargé par M. Venizelos d'élaborer un projet qui s'inspirera du principe de la loi de Solon Pothen eikheis.

Cette expression grecque, pothen < t/fAct~, ne signifie point Il Passe à la caisse », mais, bien au contraire, comme en attesteraient au besoin le sénateur Victor Bérard ou lo député Bracke u D'où as-tu eu ? »

Certaine 'petite République sudaméricaine n'a pas attendu la contrainte d'une loi pour faire entrer ce principe dans la coutume. Son président, de lui-même, avait donné 1 état de sa fortune en accédant au pouvoir et invité tous les fonctionnaires à faire de même. L'exemple a été suivi,

Les réunions à Genève An Comité européen des ctnaWs Le Comité européen des céréales a engagé Genève une discussion générale, sous la présidence de M. Francois-Ponoet, sur le régime préférentiel que continuent de réclamer les Etats agricoles de l'Est-Européen.

M. François-Poncet, a insisté auprès Me ses collègues pour qu'ils adoptent, relativement au régime préférentiel, des formules générales de nature à exclure les difficultés soulevées jusqu'à prétent.

La conférence internationale pour l'enfance africaine

La conférence Internationale pour l'enfanace africaine a terminé ses travaux.

Elle a déoidé de créer, a Genève, un contre permanent d'information et de rROherches concernant l'enrancs africaine. L'Union Internationale de secours aux enfants a été chargée de l'organisation de ce centre.

Les conclusions de la conférence embrassent à la fois le domaine de la mortalité infantile, de l'édueation et du travail dei enfants indigènes.

Le président de la République au tribunal da commerce de la Siine

M. Paul Doumer, président de la République. a présidé Jeudi, la séance d'ouverture du la 28* session de la conférence générale annuelle des présidents et membres de» tribunaux de commerce de France.

Le président de la République fut teçu au pied de l'escalier d'honneur du tribunal de commerce de Paris, par M. Albert Buisson, président des Juges consulnires de la Seine.

Sur le tribunal d'honneur. M. Doumer s'installa, entouré de M. Albert Buisson, du garde des Sceaux, M. Léon Bilrard, et du ministre du Commerce, M. Louis Rollin. Le monde judiciaire «tait représenté, a leurs côtés, par M. Donat-Guigue, procureur général; Eugène Dreyfus, premier président de la Cour d'appel L'escouvé, premier président de la Cour de cassation, et Mattor, procureur général à la Cour suprême. On reconnut encore, dans l'assistance. M. Râteau, directeur au ministère de la Justice M. François Latour, président du Conseil municipal les deux préfets, MM. Chiappe et Renard, et M" de Moro-Giafferri, délégué du Cont sell de l'Ordre,

Des discours furent prononcés par M. Albert Buisson et M. Paul Doumer. Puis, après le départ du chef de l'Etat, l'assemblée commença l'étude des questions inscrites au programme.

La Diète bavaroise a repoussé à Une grande majorité une motion natlo-» nale-soclaliste demandant l'abrogation de l'ordonnance interdisant le port de l'uniforme des partis politiques lors de manifestations publiques. Il reste donc interdit aux hitlériens de se promener dans les rues aveo leur chemise kaki.

BOURSE PE PARIS. Coars daa 2S juin »31

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Dettes et réparations

La rejaga à Paria da I. lalloa, sacré- taira du Triaer américain, a liaa aar l'iavitatiaa axprasaa da i. Hoovir

Daa ceaférancas am MM. Flaadla, LaiaNt Briand Impressions favoraalas Contrairement aux prévisions de M. Mellon lui-même qui ne pensait pas venir à Paris à son départ de Londres, le secrétaire du Trésor américain y est arrivé jeudi soir, comme nous l'avons annoncé.

C'est sur l'invitation expresee de M. Hoover que M. Mellon a fait ce voyage, afin de se rencontrer avec nos ministres.

L'homme d'Etat américain a eu, dès jeudi soir, avec son collègue, M. Flandin, une tongue entrevue qu'il a reprise vendredi matin, aveo tous les ministres intéressés, notamment M. Briand, au déjeuner que lui a offert M. Laval. Certaines Informations de Washington assurent que le président Hoover, qui déaire que son projet soit mis en application le 1" juillet, a pressé M. Mellon de faire tout son possible pour obtenir sans retard le consentement de la France au moratorium d'un an, et cela sans aucune réserve concernant les payementa conditionnels ou inconditionnels de l'Allemagne. Et si la thèse française était maintenue intacte le secrétaire flnancler devrait, alors, s'efforcer d'arriver à un compromis.

Nous ne savons ce que donneront cet négociation», mais il est difficile, précisément, de trouver un meilleur compromis que celui que propose la France. Le projet français concilie, en effet, à la fois l'idéal et les intérêts américains, si, comme on l'a dit, M. Hoover a agi pour sauvegarder les capitaux que ses concitoyens ont Investis en Allemagne et, en même tempti, les droits légitimes que notre pays est dane l'obligation de garantir, tout en aidant généreusement le Reloh.

C'est ce que nos ministres auront certainement dit au représentant de M. Hoover. Et c'est sur cette base que sera réalisable, le mieux possible, une entente satisfaisante pour tous, dans les circonstances présentes.

R. R.

Las aatratiaaa dl Wuhiagtaa

On reconnaîtrait /« bien fondé

dm contre-propotitiont dm la Franc* M. Stimson, secrétaire d'Etat américain, qui embarque samedi à NewYork pour l'Europe, a eu, jeudi. une longue conversation avec M. Claudel, notre ambassadeur.

L'impression qui semblerait se dégager de cet entretien est que les EtatsUnis sont enclins à reconnaltre le bien fondé de certains arguments du contreprojet contenu dans la note française et que le département d'Etat étudie actuellement.

Après un séjour en Italie, l'homme d'Etat américain doit se rendre à Paris, où il compte arriver le 17 juillet. Au coura de la déclaration qu'il a faite à la presse, M. Stimson a dit qu'il se rendait en Europe sur les conseils de M. Hoover.

Il a ajouW qu'il avait pris des arrangements pour se rencontrer avec les ministres des Affaires étrangères de Grande-Bretagne, de France, d'Allemagne et d'Italie. et qu'il rendrait également visite au président de la République française.

La réponse de la Belgique est attandna i Washington

On mande de Washington que le gouvernement américain aurait insisté auprès du gouvernement belge pour qu'il envoie promptement une adhésion qu'il souhaite complète au projet de moratoire de M. Hoover.

On procède en ce moment au ministère des Affaires étrangères de Bruxelles A l'élaboration de la réponse que fera la Belgique. Mais on n'agit qu'aveo prudence. On ne sait donc pas quand la note belge pourra être envoyée.

M. Renkln, premier ministre, a eu jeudi matin un important entretien avec le ministre d'Allemagne, en présence de M. Paul Hymans, ministre des Affaires étrangères, puis une entrevue avec l'ambassadeur de Grande-Bretagne.

L'Angleterre et l'Italie paaseat à l'application pratiqua da leur adhésion On mande de Londres que le gouvernement britannique a notifié aux gouvernements qui, aux termes d'arrangements conclus, lui remboursent leurs dettes de guerre par annuités, qu'il ne compte pas sur de nouveaux payements durant l'année en cours. D'autre part, à Rome, conformément aux directives du chef de gouvernement, a eu lieu une réunion des mlnistres des Affaires étrangères et des Finances, et du gouverneur de la Banque d'Italie, dans le but de prendre les mesures nécessaires en vue d'assurer, à

partir du i** juillet, la prompte et intégrale exécution de la proposition Hoover.

lee con«r*atiOM fruco-allimanilts, 11. Briaing at Cartina pensent vaair à Parts en juillet

La presse allemande. eonfente dans l'heureuse issue des pourparlers déjà engagés au sujet du projet Hoover, et persuadée aussi du succès certain des avances du Dr Brüning, en vue d'une rencontre franco-allemande, annonce déjà que le chancelier et le D' Curtius doivent se rendre à Paris au début de la semaine prochaine. On dément ces bruits dans les milieux officieux. Ces milieux indiquent que bien que rien ne puisse entraver le voyage du chancelier Brûning à Parts, on attend cependant la fin des pourparlers francoaméricains relatifs à la suspension des payements, pour la réaliser.

Ainsi on croit que l'invitation de la France parviendra a Berlin a la fin do la semaine prochaine et que l'entrevue des hommes d'Etat allemands et français pourrait avoir lieu a la un de la première semaine de juillet ou au début de la seconde.

Les milieux compétents se montrent satisfaits de l'accueil qui a été réservé par les dirigeants français aux suggestions du chancelier, que l'on affirme résolu à tout mettre en œuvre pour aboutir à une amélioration positive des rapports franco-allemands et à une collaboration étroite entre les deux pays.

«MM*

La position des groupes à la Chambre

Deux ordres du jour

L'ordre du Jour suivant a été rédigé vendredi matin par M. Fougère et un certain nombre de ses amis

» La Chambre, fermement attachée à l'œuvre de paix que la France a toujours servie en favorisant la coopération des peuples au détriment parfois de ses propres intérêts et résolue à maintenir intactes les obligations contractuelles solennellement acceptées à La Haye par les puissances signataires du plan Young

• Approuve Des déclarations du gouvernement et lui fait confiance pour concilier la politique d'entraide Internationale avec le respect absolu des droite et des intérêts de la France et, repoussant toute addition, passe à l'ordre du jour. Ont signé cet ordre du jour MM. Etienne Fougère, Salmon, républioains de gauche Pic, Gauche radicale Paul Simon, Trémintin. démocrates po- pulaires Gignoux, Thureau-Dangin, Blondel, Action démocratique et sociale Léon Vincent, républicain socialiste Neyret, MoncelJe, indépendants des Ro- tours, Ssbianl, non lncrits Dien, Uaucho sociale et radicale.

Les sigaaitalres qui appartiennent, on le volt, à différents groupes du centre, ont ensuite communiqué ce texte aux radicaux qui ee sont réunis pour l'examiner.

D'autre part. le groupe de la Gauche radicale, sur la proposition de MM. Loucheur, Largier, Manaut, André de Fele, a adopté l'ordre du jour suivant Le groupe de la Gauche radicale, rappelant le» déclarations solennelles du président Wilson aux alliés pour les dommages causés aux biens et aux personnes, 8e déclare résolu 1* à affirmer sa volonté de maintenir les engagements internationaux souscrits à La Haye, et notamment le payement des annuités inconditionnelles prévues au plan Young; 2« à appuver toute solution qui, respectant ce prlnoipe, contribuera à aider au rétablissement de la situation économique 3' à accepter la conversation demandée par le chancelier Brûning, .ifln d'aboutir à établir la paix dans la sécurité de l'Europe, condition essentielle du rétablissement de la confiance; ̃i* à exiger toutes assurances en vue d'obtenir la ratification par le Congrès américain de la proposition du président Hoover. la garantie que les facilités consenties à l'Allemagne ne soient pas affectées par elle soit k un dumping économique, salt à des armements nouveaux, à l'heure même où les gouvernements s'attachent à préparer la grande œuvre de la limitation des armements. >

Le Sénat belge

i l'Exposition coloniale II y vtadra «a frwqM k 7 JaUlsl Le bureau du Sénat belçe a examiné l'invitation qui lui est parvenue de participer officiellement à la Semaine beige de l'Exposition coloniale de Vincennes, et a décidé d'y prendre part en groupe le 7 juillet.

Etant donné l'ordre du jour chargé de la Chambre, il sera impossible à cette dernière d'Imiter le geste de la Haute Assemblée. Toutefois, les députés pourront à titre individuel représenter la Chambre belge.

LES DÉBATS PARLEMENTAIRES

A ta Chambre Séance du 25 juin i$3i Présidence de M. Stanislas de Castellane.

La séance est ouverte a 16 heures. I L'ordre du jour appelle le dépôt du rapport qu'a dressé le Comité de sur- veillance de la Caisse des dépots et consignations, sur les operations de cet or- ganisme en 1930.

L'on en vient ensuite au projet de lot sur la propriété commerciale, retour du Sénat. M. Puech, rapporteur, demanda à la Chambre de proroguer du 1" août au 1" décembre le délai d'attente accordé aux intéressés, avant le vote définitif d'une loi.

IL JttlUn Durand, président de la Commission du comerce, et M. Léon Bérard, garde des Sceaux, joignent leurs instances à celles du rapporteur.

M. Fsrnand Brun. Va-t-on tons-

temps user ainsi d'expédfants ? Va-t-on longtemps laisser les parties dans le désarroi le plus profond et l'incertitude la plus complète de leur* droits f U n'v a pas à l'heure actuelle de législation I

La prorogation du délai est adoptée, La transaction difficile

N. Puwb, rapporteur, s'en prend au Sénat, et plus particulièrement a M. Calllaux. Celui-oi ne voiWl pas la création d'une » féodalité nouvelle dans le fait d'assurer à un commerçant la permanence de son bail, de garantir, contre la destruction dont le menace le nonrenouvellement du bail, le fonde de commerce, qui est & la fois une propriété privée et une richesse nationale I Ah 1 gémit X P.ueeh, les lambris dorés du palais de Marie de Médlcig empêcheraient-ils d'apercevoir le tragique de la situation ? La propriété mobilière est aussi respectable que la propriété tmmobilière Toutefois, dans l'intérêt des commerçant., nous devons faire des concessions au Sénat.

M. Patch. Noua vous proposons une transaction, non une capttulatlon. Quand on n'a pas ce que l'on aime, il faut aimer ce que l'on a.

K. Flquemal reproche au Sénat son hostilité pour les commerçant». Il compose des guirlandes de griefs et d'aphorismes

Il ne peut pas y avoir de propriété oommerciale sans un plafond des loyers commerciaux. L'offre des tiers que nous avions supprimée et que rétablit le Sénat est une canalllerle (sic). L'indemniM d'éviction aocordé-î au locataire est souvent Inférieure a l'Indemnité d'occupation et aux astreinte» qu'il doit paver; c'est une comédis.

M. JulUn Durand. U cet préférable de chercher un terrain d'entente aveo le Sénat, plutôt que de casser les vitres et de reprendre notre ancien texte Come la Haute Assemblée ne l'accepterait pas, nous n'attendrions rien de pratique. Pas de parade, mals des résultats substantiels même imparfaits 1 SI M. Evtin se déclare convaincu, M. Frédéric Brunst veut an appeler du Sénat mal Informé au Sénat bien tnformé.

X. Drouot signale qu'en province nombre de propriétaires d'immeubles sont plus intéressants que leurs locataire* (grosses banques ou Sociétés importantes).

La suite de la discussion est renvoyée à mardi.

Répondant à une question de X. de Xoustier, X. Landry précise les oonditions d'application des assurances sociales à l'agricolture.

La Chambre adopte ensuite un projet de loi rétablissant le tribunal de première instance de Thiônville.

Un autre projet, qui proroge jusqu'au 31 décembre le délai de mise en instance de pension.

Séance du vendredi

26 juin jç3t

La défense des frontières Par des lois successives, le Parlement a donné au ministre de la Guerre l'au- torisation d'engager 3 825 millions pour l'organisation de nos frontières. Le programme à réaliser est celui de la lof du 14 janvier 1030.

Jusqu'à ce jour, les crédits de paye ment, mis, de ce chef, à la disposition du ministre, s'élèvent à 1423 500 000 fr. Le gouvernement demande le surplus, soit. en chiffres ronds, 2 400 millions. II suggère l'ouverture d'un compte spécial. Bien que la Commission des finances n'aime guère cette procédure. elle l'accepte, vu l'urgence des travaux. X. Jsan Fabry, président de la Commission de l'armée. Ces travaux ms crivent sur le sol notre volonté pacifique. Pour la paix du monde, 11 est sesentlel que la France garde son sang-froid, et elle ne peut le garder que si sa frontièra de l'Est est solidement défendue. M. Bernier. L'organisation défensive de nos frontières nous fera économiser du matériel humain et nous dispensera d'alloncer la durée du service militaire. K.Kkginot, ministre Go la Guerre, insiste en faveur du vote dee crédits « L'invasion est toujours possible. L'organisation défensive que nous poursuivons a pour but de lui barrer la route. Le béton, vous le savez, est préférable au mur des poitrines. (Applaudissements.)

L'ajournement demandé par X. Renaudal, est repoussé par 420 voix contre 170. Les divers articles sont adoptés puis l'ensemble, par 430 voix contre 155.

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CHAXGES A PARIS

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BOURSE DE COMMERCE

Paris, 33 juin.

Blé*. ouverture courant 192,50, prochain 175,50, 172,25, 172, août 161,50 t 161.75, tous payés, tend. calme.

Avoine* dlverité. Ouverture courant 88,50 t 89, prochain 92,50, août 87, M. 88, 88,2s, 88, toua payés, tend, soutenue. Sucres. ouverture courant 325 t î2ô,60, prochain Hf> 1 226.S0, août 226.50 a 227, sept. 226 » 226,50, 3 d'oct. 224, 3 de nov. 224 à 224,50. tous payés, tend, soutenue. Clôture courant 225,50 a 226. prochain 226.50 i 227, sont 227,50 à 228, sept. 227.S0. 3 d'oct. 2*5, 3 de nov. 225 à 225,50, toua payés, tend. soutenue. Cota officielle tas t 226.

Alcool* libres. Ouverture courant, 3 de juin, juillet înroiés, août t 350 payé, sept. 1 230 payé, 3 d'oct, tncoié, tend. soutenue. Clôture tous incotés.

BALLES CENTRALES

Paris, 28 Juin.

Criée des viandes. Arrivages tXBitfs 74 503 kg- veaux 93 813 ka; moutons Si 059 Ht-, porcs 21 882 kf.

Bœuis. Le kilo quart de derrtère, 7,50 » 16,50. quart de devant 5 a 8.80, aloyau « a 24, paleron 5.50 k 9.

Veaux. Le kilo: premlère qualité, 1S.S0 à 18,30, deuxième ii.so k 13,40, troisième 8.50 t 11,40, pans-cuisses 10 t 18,50. Moutons. La kilo première qualité, 15 k 17. deuxième 12,50 a n.eo. troisième 7 a 12,40, gigot 12 à 22.

Porcs. Le kilo pmnière qualité, p 50 a 10,40. deuxième 6,80 k 9,40, Met 10,50 i 18, poitrine 5 t 7,50.

Ltavmcj. Les 100 kg- rêves dn Midi 100 i i».

Au Sénat

Séance du 25 juin jç3j La séanoe est ouverte 15 beures, sous la présidence de X. Maurioe Ordinaire.

Le Sénat aborde le projet tendant h simplifier la perception 43 cotisation des assurances sociales.

On sait que le Conseil d'administraUon d'origine des Caisse.» primaires d'assurancea sociales doit être élu dans les premiers mois du fonctionnamtnl de ces Caisses. Or. il a été matériellement Impossible d'appliquer cette disposition, les bulletins d inscriptions) n'ayant pu parvenir aux Caisses en temps utile. XX. Chauveau, Landry et Voilin discutent l'intérêt qu'il pourrait y avoir à oe que les Caisses, après un an de fonc- tionnement, soient pourvues de leur Con- seil d'admmistratlon définitif.

Apres intervention de X. François Saint-Kaur, la discussion est renvoyés à une séance ultérieure.

On reprend la discussion des interpellations da MX. H*yn«ldy et J«py. M. Rolin, ministre du Commerce, répond aux interpellations. U reconnaît le bien fondé des suggestions qui lui ont été proposées, notamment sur le crédit à plus long terme, et l'assurance-exportation par l'Etat. Plusieurs projets de loi sont déjà déposés, ou le seront. Il rappelle que la France a donné à Genève l'exemple, aux autres nations, pour le plan de restauration économique. En terminant, le ministre est applaudi sur de nombreux bancs.

M. Raynaldy remercie le ministre de lui avoir donné satisfaction.

K. Cavaillon monte à la tribune. Il se montre moins rassuré par les déclarations du ministre.

Le sénateur de la Somme demande la révision de nos traités commerciaux. M. Hollin. Pour reviaer un traité il faut être deux.

M. CeTillon. Soyez d'abord unis au Conseil des minisires. Voua n'êtes peut--étre pas soutenu par toua vos colègues, et notamment par M. Tardleu que je suis heureux de saluer li son banc. (Sourires.) Je fais d*s vœux pour l'union de tous lea membres du gouvernement. (Appl. aur divers bancs.)

X. Japy demande comme M. CavlHon U révision de nos accorda douanier*. Il se plaint de l'Infériorité de l'organisation de nos porte et de nos banques, en comparaison aveo l'organisation do l'étranger.

K, Dorainiqu* DdUhay», que la Sénat est heureux de retrouver plein Jeunesse et de santé, après une grave maladie, cet applaudi en montant à la tribune. Il parle en faveur des épargnants, et dénonce jovialement le mensonge de la stabilisation.

Echos parlementaires L'éliction ds SaJot-Sirona

La Commission chargée d'enquêter sur Ses opérations électoralcs de Salnt-Glrons (Ariège) a adopté à l'unanimité le rapport do M. Reillo-Soiilt qui conclut Il la validation de M. Mazaud.

Le prix da l'emaca

Devant la Commission des nunea ds la Chambre, M. Chariot s'est fait l'éoho des protestations de toutes les catégories d'usagers au sujet des taxes dont 11 eet question de frapper l'essence.

La Commission a été unanime a protester contre des projeté d'impôts nouveaux qui viendraient ajouter a la crise dont souffre l'Industrie automobile et qui gêneraient en outre l'agriculture et l'industrie. Elle s'est élevée contre la tendance à vouloir faire payer par les coneommateura d'esgenae le déficit du rail et a chargé eon président de transmettre cette protestation au gouvernement. Le vote daa fennea

La Commission du suffrage universel de la Chambre, à la demande de son président, M. Mandel, s'est prononcée à l'unanimité pour rélectorat et l'éligibilité des femmes.

D'autre part, une délégation féministe, conduite par Mme» Merias-Mensch et Louise Brunet, a été reçue jeudi par le groupe féministe du Sénat devant lequel elles ont réclamé l'électorat et l'éligibilité.

LtTf.ll.8EB A VOL D'QÎSEIU Keusternit7!, 25 juin. A la Diète de Mecklembourg-Strewitz, un projet gouvernemental sur le rattachement du pays à la Prusse n'ayant pas réuni la majorité des deux tiers exigée par la Constitution. la question du rattachement s'est trouvée ainsi liquidé». En Espagne, pour avoir refusé de prêter serment à la République, 13 lieutenants et 31 sous-lieutenants de complément, appartenant tous à l'artillerie, ont quitté 1 armée.

Dans une réponse écrite. M. Henderson, ministre des Affaires étrangères, déclare qu'au cours des deux dernières années II a été délivré des licences pour l'exportation de 40 chars d'assaut. de 26 autos blindées et de matériel de guerre d'Angleterre en Russie. On dément officiellement à Bucarest les Informations publiées à l'étranger concernant un accord politique qui doublerait l'accord commercial germanoroumain,

MARCHE AUX VEAUX

Paris, se juin.

veaux invendus de la veule 6», amenés 37. invendu» te jour néant.

Le kuo (cours non ornciels). Première quajlte 14,30, deuxième 12,30, troisième 11,50. Tendance bonne.

Arrivages par département! We-et-V!laine 10, indr^-et-Loire 6, Maine-et-Loire 8, lord 13.

MARCHE DU HAVRE

Le Havre Juin.

Cotons. Ouverture juin 336, juillet 331, août 3J«, sept. 337, oct. 338. nov. 340, déc. 342, janv. Ui, fév. 34s, mars 360, »vru 3o2, mal 304. Tendance ceims. Vtmes 650 billes.

Cafés. Ouverture juin Î3i,23, juillet S31.75. août 231,75, sept. 230,25, Oct. 227,25, nOT, ««,7s, déc. îî6. jsnv. îie. f«v. »« mars S24,!5, avril !«3.28, mal 221,75. Tendance soutenue. Ventes 3 500 >aci. Poivret. Saïyon juin 360, juillet Wï. août 3S5, sept. 355. oct. 355, nov. 335, déc. 355, Janv. 355, fév. 3S5, mari 353, avril 36o, mai 360.

Llverpooi, »6 ima.

coton*. Juillet 5,S7, oct. s,ïg, i«it, 5,49, mars 5,58, mal s,e«.

MARCHE DE NEW-YORK

New-York, 25 Juin.

Coton*, Dl«p. «,90, juillet 9,76, sont 9,80, «ept. 10,01, oct. 10,14 à 10,18, nov. 10,26, dec. 10,39 t 10,41. janv. 10.50, fév. 10,59, mars 10,68 k 10,69, avril -0,77. mai 10,87 k 10,89.

Cafi*. juillet dot, sept 617, oct. 6*0, Caret. Dlsp. 6 11/16. Juillet 6,01, sept «, 17, oct. 6,20, déc. 6,36, janv. 6,38. mars 6,41, mal 6,46. Ventes approximatives 13000 sacs.

Grain». Mais dlsp. 1/».

Jiew-Orlêans, 25 juin.

Cotons. Dlsp. 9,74, juillet 9,74 t 9.7», oct. 10,14 a 10,13, déc. 10,36 t 10,37. Janv. 10,46, mars 10,70, mai 10,90.

MARCHE AUX METAUX

Londres, 25 juin.

Antimoine Qualité spéciale U à 43.10 culvr* comptant 39 trois mois 30 13/t 1/2, best selecled 40,5 i 41,10, électrolyilc 41.10 t 41.10; étafn comptât!! 111 8/9. trois mou 1 13.5; plomb anilals comptant 15, étranger

comptant 13 2/6. étranger livraison élol-

rnée 13.10; zinc comptant 13, livraison élol̃mée 13,5; argent comptant 13 7/16, deux mois 13 7/18; or 84,11; mercure 17 i I7,to,

Dernières Nouvelles

A LA COLOMB FRANÇAISE DE ROME Rom«, 26 juin. Au jeun w qui a »uivi la messe pontifical» céWbrée & Saint-Louis des Français, le earcunal t.épicier, dans un toste plein de lart, a tenu à dire k M. de Fontenay, le* sentiment» de respect et de oontlanc» de la colonie française envers M. Douraer. Cet hommage adressé au nouveau président a la signification d'un *cW d'union autour du chef de l'Etat.

L'atnîMSsadcur a répondu, avec sa bonne «rrace coutumière au cardinal, et « présenté ensuite ses félicitations à Mir Steinmetï, vicaire apostolique du iulioniey. pour ses vingt-cinq années d'épiscopat et ses quarante années de vie missionnaire en Afrique. 11 a eu aussi un mot délicat pour rappeler- l'unanimité du témoignage d'affection et de haute estime qui avait entouré Mgr Boudinhon. recteur de Saint-Louis des Français. 11 y a peu de mois à l'occasion de son jubile sacerdotal.

TENTATIVE DE RECORD AÉRIEN Le Peoq, 26 juin. C« matin. à 7 heures, l'aviateur Jean de Vlscaya a décollé de la base du Peeq avec son l'ydravioa Farman Î30, muni d'un moteur 3aim*on de 40 CV, emmenant avec lui un passager, pour tenter de battre les records de distance et dt durée en circuit fermé pour la catégorie d'hydravions légers biplaces pesant moins de 500 kg.

Les records appartiennent a l'équi-

pR«re Lalouette et de Perrnangle, avec

1 h30 kilomètres et onze heures six. lis ont emporté une quantité suffi- sante de combustible pour tenir l'air pendant une quinzaine d'heures.

PETITES DERNIÈRES

o" 'U"UU'" .n.

Epernay, 26 juin. Une explosion de chaudière s'est produite dans une distillerie pour une cause inoonnue. Le liquide entlammé a brûlé gravement un ouvrière. Mlle Rosé Coutier, qui a été transportée à l'hôpital.

Reims, 16 juin. Les gendarmes de Givry-en-Argonne ont arrêté un dangereux repris de justice, intsrdn do séjour et déserteur pendant la guerre, plusieurs fois condamné, nomme Jean pruvont, 46 ans, ouvrier agricole à Saint-.Mard-sur-le-Mont.

BonneviUe, 26 juin. Prèi du cimetière de Servoj, le cantonnier Albert Bouchard, 38 ana, qui, au cours d'un violent orage. avait cherché un abri sous un pommier, a été tué par la foudre.

Mouvement judiciaire Sont nommés

Président du tribunal de première Instance de Nantes, M. Le Oantec, viceprésident audit tribuns».

Vice-président du tribunal de premiers inltanoe de iNante», M. Basut, Juge audit tribunal.

Juge au tribun»! de première Instance d'Auxerre, sur sa demande, M. Brun (Henri), juge au tribunal de première instance do Chateaudun.

Juge suppléant rétribué du ressort de Pau, M. Ragon, avocat.

La tête des Jardins ouvriers Le dimanche 28 juin, à U h. 30. l'œuvre des Jardins ouvriers donnera sa traditionnelle tête d'été, sous la présldenee de M. Robert Georges-PIoot, président de la Ligue française du Coin de Terre et du Foyer. assisté de M. Brocard, député de la Seine de M. Robcrt Corniileau et de M. Raymond Laurent. Cette fête se déroulera dans cadre pittoresque des jardins ouvriers étages sur la colline du fort d'Ivry, en présence des 580 familles bénéficiaires des Jardin» et des nombreux admirateurs de cette belle Initiative. Une séanoo artistique aura lieu au théâtre de verdure aménage sur les glaces du fort d'Ivry. L'Harmonie municipale du VI* arrondissement prêtera son concours à la fête.

nmm

ECHOS dePARTOUI Le P. Charles BricarelU, de la Compagnie de Jésus, directeur de la revue CMUà Cattolica, écrivain et oritlque d'art très connu, vient de mourir.

M. Camille Blalsot, ministre de la Santé publique, a présidé la séance de clôture du Congrès de l'Association générale dei hygiénistes techniciens muntcipaux qui célébrait le 25' anniversaire de sa fondation.

La distribution des prix aux élèves du lyoée français de Madrid a eu lieu dans une grande salle de spectacle de la capitale, soue la présidence de M. Corbin, ambassadeur de France, M. Antonelll, député de la Haute-Savoie, était également présent.

La Tribuna, de Rome, relate qu'une délégation d'industriels français a visité a Vérone l'installation frigorifique pour les fruits et les produite maraîchers, en vue d'en étudier l'organisation technique. Vendredi après-midi est arrivé en gare maritime de Calais le maire de Brighton, se rendant à Montreuil pour assister dimanche à l'inauguration du monument du maréchal Haig.

Jeudi s'est déroulée au Journal de Rouen une cérémonie à l'occasion de la remise à M. André Lafond, directeuradministrateur de oe journal, de la croix de chevalier de la Légion d'honneur. Dans la salle Alberi-de-Mua, à Deoazevllle (Avèyron), en plein centre ouvrier et devant près de i 000 hommes, M. Robert Thomas, secrétaire de la Fédération républicaine du Massif Central, a développé éloquemment le programme de la Fédération, qui a pour président M. Françols-Marsal. Devant les Interruptions de quelques communistes, l'orateur en a profité pour développer les enseignements de l'Encyclique Rerum notwrum et Quadragesimo nnno.

Il a hautement revendiqua les droits des catholiques et surtout la liberté d'enseignement et pouf les religieux, la liberté d'enseigner

La salle lui a fait une ovation magni-

fique.

Le président de la République et Mme Paul Doumer ont offert. jeudi, un en l'honneur des membres du Congrès International des éditeurs. Par suite des difficultés qu'il a rencontrées pour la désignation des délégués sénatoriaux de Berre, le Conseil municipal de cette commune a démissionné'en entier. Une Commission de trois membres a été nommée.

La princesse héritière des PaysBas a visité Sa fondation néerlandaise à la Cité universitaire, où elle a été reçue par MM. Loudon, ministre dee Pays-Bas a Paris, et Honnorat, sénateur, anolen ministre.

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gnd. Tan* et 1 fluor, etafw/mtj

M. Eugène Berton, ancien notaire, k lestrem (Pas-de-Ualai»;. M. l'abbé Brochard, curé de Beni-Saf ^Alg^rle), décédé Berck-Plaga, 4t> an». Sceur Rose-Marie (Mme Rosalie Brochard), Dominicaine de la Présentation, ehevaller do la Letton d'honneur, titulaire du Roy«| Hed Cross, ancienne Supérieure provinciale 4 Bagdad, recédée à l'h<vpiUl de Sens. M. le chanoine Tinardun, M ans. curé de s<Unt-Pierre do Montluçon (Allier), H. P. Charles Hondel, S. J., à Paris, M. Joseph Jamet, au Petit-Quevilly ^Heine-Inférieure). M. Uabriel. Borne, 78 ans, à Besançon, oncle d'un ancien employé de la Bonne Presse. M. Auguste Sigler. 63 ans, à Gamines (Nord;. Mlle Anna Chauvin, 87 aoa, à Chartres.^

NECROLOGIE

Les obsèques de la vicomtesse Coêtlosquet ont £W l'objet d'une maplfestation de sympathie et de regret da la population tout entière de Rambervil.'tt» (Vosges).

La levée du corpl fut faite et la messe célébrée par Mgr LceutHet, curé doyen de Ramnervillers, euUiuré d'un nombreux clergé, Mgr Barbier, vieajr* général raprésentant Mgr l'évîSqtw do Kaney, le Rnie Père Abbé de Clerveaux, le R. P. Romarîc, aumônier de U Trappe d'Ubexy, ie R. Père recteur du collège de âatntClément de Metz, le R. Père supérieur de la résidence de Nanoy. la R. P. Lejosne, représentant la. Compagnie de Jésus, d* nombreux chanoine* et prêtres du diooèsa entouraient Monseigneur l'évoque de Sitlnt-lMé, tjul avajt bien voulu venir lui-m^au présider la cérémonie.

Les Congrégations religieuses et les cruvrfs soutenue» par Mme du coet. losquet s'étaient (ait représenter se* obsèques. Les Société* de la ville dont elle «tait la bienfaitrice lui faisaient cort*fs.

Le maire et les représentants du Conseil munoipl&l avalent tenu i témolgnar par leur présenoe la reconnaissance de la ville.

Le deuil était conduit par Rme P. Abbé Dom Edouard du Coatlosquot, son beau-frère, le baron de Guerre, 1t colonel Froment, se* neveux.

Après la cérémonie, Mtff Marmot^» M retraoé du haut de la obalre <le la fagoa la plui élevé» et la plus délicate, lot vertua le grand esprit d* toi et ds chaxit* de l'admirable chrétienne que ut la vicomtesse du Co^Uosquet, étendant se» blenfaita à la population de Rambervll1ers, Il paroisse, au diocèse de Saint0ié, aux dloeésee voisins, s U Franco

dont elle soutenait «'Influence dans ̃••

paya de Mission et a la ohraUenté tout entière dans la personne du Bouwtln Pontife.

L'évoque de Saint-Dlé donna ensuite l'absoute, puis la nombreuse afflues** de fidèles profondément émue, que l'éflise était trop petite à contenir, de- g nia une dernière fois devant le eeroueil déposé provisoirement dans l'église en attendant son transfert dans ta cathédrale de Mets, où les obsèques ont été > oélébrées, le vendredi «8 juin, à 40 J». du matin.

Au diocèse de Paris Le lundi W Juin. Son Kmlnanee conférera l'ordination sacerdotale, dans l'éellse Salnt-âulDice, à 7 h. 80, à 5? nouveaux prètroe, dont 38 pour Parle. A

Son Eminenee recommande lnstaj»- ment les nouveaux ordlnasds et l'ouvre si importante du recrutement sacerdotal aux prlèree des Udèles. des commu-

nautés religieuses et du elergé.

M. ebbl Re~pu0.ult et du Oierft. aux

M. Pkbbe Regnault, viealre aux

Lllas, a été nommd seoretelre de l'archevêché. M. l'abbé Pernot, vksslro k Notre-Dame de Lourdes, a été nommé second vicaire de Saint-André de Montreuil.

Nous rappelons que le T. Rma P. Glllet, Mattre général des Frères Prêcheurs, prendra la parole le samedi «7 juin, A U h. 30, «M, faubourg SeJnt- Honoré, au cours d'une cérémonie que. présidera S. Km. cardinal Verdier.

0RDINATI0K

On recommande aux pri*rea de 80* lecteurs l'ordination sacerdotal» pu S. Ero. le cardinal Verdler, archevêque do Paris, & l'églis» Salot-SuiPiee, le Juin, a 7 h. i/t, de M. l'abbé Pierre Martin, flls de l'un des plus anciens employés de la Maison de la Bonne Presse.

Pour le Congrès eucharistique de Lille

Union nationale des prêtre*

anciens combattant*

A l'occMion du Conrr*i national suent* riatiqUe 2e Lille. la PAC or»anis« une *eit»lée «alite, du samedi i Juillet ta di« msnrne 5.

Chaque prêtre pourra choisir «on heure île (Tarde devant le Sslnt Saoremet*. Dus une grande Mlle attenante t la chapetle, le metarte! de couchage sert ml* gracieusement k la disposition de chacun.

On pourra se rendre en ce local île l'Adorstlon nocturne, t bis, nie J'ijarsoB-de-Wia* ter, k partir de il h. 30.

Pour annoncer sa pré»enc«, prière d'en-" voyer une «impie <»rte de vutte a Mgr ftéifeot, vice-président de 1» PAC, n, rue de la Barre. » Ltlln.

CELUI QUI DONNE. PRÊTE A DIEU

Noua nous adresaena aveo oonflenoe aux lecteurs tu la « Croix » pour obtenir les quelques subsides qui permettrent d'«m- mener en oelonlt» de uoaneea des onfanta méritants, malt trop pauvret peur s'acquitter de leur pension tntltre. lerlre k M. l'abns L. Hernst, 9, rue Chef-de-Vllte. Olamart (Seine). 0. » P*eUI Parle i4eS4S,

Une kermesse-exposition missionnairs dans la banlieue rouge

Le 28 Juin, t 13 h. 80, à Maltkoff, ose grande fête Mt organisée par l'Amicale des jeunes gens, au profit dee colonies de vacances, qui réunirent l'an dernier 94 participants dont 60 écoliers ett 26 apprentis. Cette fête comprendra notamment une Exposition missionnaire, montée par lept Ordres missionnaires et qui recevra la visite d'évêques missionnaires et des jeunel noirs qui se trouvent en ce moment à l'Exposition coloniale. D'autees attractions sont prévues notamment un gala sportif. ht soir, un grand eoo. cert permettra d'applaudir des artiste* d'élite. La moindre offrande sera reçue) avec reconnaissance par M. l'abbé Y. Le Corvée, 44. rue Danlcourt. MalakoŒ Seine). Chèques postaux, Paris 12M-6L

YIll* Cwirts citlarisilqie eatisnl Lille, I" au 8 juillet

Report, 3 187 fr. 40.

M. Langlois, 5 fr. Anonyme. xO tr. Que Notre-Dame de Lourdes protèf» mes enfants, 10 fr. M. Bulabois, 10 fr. M. Augès. 200 fr. M. et Mme Tî»venev, 10 fr. Anonvm»., 200 fr. M. Ôuerre, 10 fr. En mémoire d* Mgr de Ségur, 20 fr. M. Allalre, 10 fr. Total 3 6.2 fr. 40.

Institut catholique de Para

Taenia doit oenonlirae. U ̃>•£* 30 juin, k t heures, salle des Actes, M. VtUbt, Hamayon soutiendra une tw«e pour le *>«̃. tor*t en droit canonique sur loi du concours en (Tance et contribution k l'étal» de ia loi du concours dau r Artois et tet Fajrs-Bas ». .0


Le problème forestier

Le Sénat vient de voter une proposition de loi tendant à la création d'Offices publics de reboisement. D'autre part, au commencement du mois s'est tenu h Limoges le Congrès interrégional pour la protection des reboisements du Massif Central et de l'Ouest et un autre Congrès forestier va se tinr à Paris. Il n'en faut pas plus pour rappeler que tout ce qui touche à la question forestière reste toujours de pleine actualité, pour plusieurs raisons. Tout d'abord, le bois représente un élément considérable de la production nationale et son commerce tient une place importante dans nos échanges. D'autre part, même en dehors du commerce, la conservation et le développement des forêts jouent un rôle capital au point de vue de la richesse publique.

La situation du marché français des bois est aujourd'hui très mauvaise. Au mois de février, le groupe forestier de la Chambre des députés a accordé une audience au groupement des Syndicats de propriétaires de forêts de l'Est et du Sud-Est. Ils se plaignent que, depuis la guerre, nos importations de bois augmentent dans une énorme proportion, si bien que les propriétaires et les négociants sont obligés d'arrêter le travail de leurs scieries. Il est certain qu'aucune des productions agricoles françaises n'est aussi peu protégée que la production forestière. Non seulement les droits de douane qui existaient avant la guerre n'ont pas été augmentés, mais ils n'ont même pas été adaptés à la dévaluation de la monnaie. Pour certaines catégories de bois, les droit sont restés en francs-papier ce qu'ils étaient en francs-ort Pour d'autres ^catégories, la majoration a été au plus de deux fois la taxation antérieure. Il en résulte que le mètre euhe de sapin abattu, qui valait 298 francs il y a trois ans, trouvait au mois de février, difficilement preneur à 100 francs. Il s'agit de bois de la région de l'Est Haut-Jura et Vosges. Or, il serait d'autant plus utile de protéger le bois par un tarif douanier approprié, que la concurrence des pays étrangers devient de plus en plus rude. Sans parler du dumping russe, dont les abus sont évidents, d'autres pays comme la Finlande, l'Autriche, la Tchécoslovaquie cherchent à tirer parti d'e leurs domaines forestiers et inondent les autres marchés. Cette situation mérite toute l'attention idu gouvernement, car il va de soi que, si le bois ne se vend plus, tous les efforts poursuivis depuis quelque temps pour le reboisement sont condamnés à avorter. Or, il serait dommage de s'arrêter dans cette voie. Si faibles que soient les résultats acquis, ils permettent d'espérer. Il faudrait au contraire profiter de l'impulsion déjà donnée à ce mouvement pour l'accentuer encore. Citons, à ce propos, l'heureuse intiative du XIII* groupement économique régional, dont le siège est à Lyon, et qui, au début de l'année, a atrribué des primes en argent aux personnes que les Chambres de commerce adhérentes lui ont signalées comme s'étant occupées avec le plus de zèle et d'intelligence de cette question du reboisement gardes-forestiers, propriétaires, communes, instituteurs. Ces derniers, en particulier. peuvent exercer une action très heureuse, et nous pourrions citer tel instituteur de l'Ain qui a déjà fait replanter des milliers d'arbres, et surtout inspiré aux enfants dont il a la charge, le culte de la forêt. L'Institut international d'agriculture ne pouvait pas rester indifférent à cette question, et il a ouvert une enquête internationale sur la protection des forêts, leur

FEUILLETON DU 27 JUIN 1931 11 Dans le champ du père de famille

J'ai déjà dit qu'André n'avait d'autre métier que celui de jardinier-fleuriste. pour lequel il montrait, parait-il, de sérieuses dispositions à son retour à Serve, il avait donc repris la profession de son père, et il était allé faire des journées dans les « palaces », dans ceux du moins qui avaient encore des jardins. C'est dans l'un de ces « palaces » de la Haute Vallée, à l'hôtel des Neiges, qu'il avait fait la connaissance de Marguerite Sylvestre, la fille aînée de Pierre Sylvestre. Cette gamine de dix-huit ans car comment appeler une fille de cet âge ? avait toujours été peu appréciée de son père. Elle n'était certes point jolie, d'une intelligence médiocre et d'un caractère indolent et peu expansif. Aussi les parents, qui n'en tiraient nulle fierté, l'avaient-ils placée comme lingère à l'hôtel des Neiges. Le récit d'André Poncet m'apprit en quelques mots angoissés tout le reste. Cette pauvre petite Marguerite Sylvestre ne trouvait

V/uestions Jt/conomiq ues et oociaies

reconstitution et leur développement. Cette enquête est complétée par une étude portant sur l'état actuel de la législation forestière et de l'impôt forestier dans les divers pays, et d'une manière générale, le régime des forêts qui appartient à des particuliers enfin, la possibilité pour l'Etat d'agir en vue d'augmenter à la fois leur rendement en matières et leur capacité protectrice. On voit quelle est l'étendue de cette enquête. En présence des abus auxquels a donné lieu l'exploitation de certaines forêts privées, la question se pose un peu partout de savoir si l'Etat ne devrait pas intervenir directement dans leur gestion. Question extrêmement délicate, comme toutes les fois qu'il s'agit de l'intervention de l'Etat dans les affaires des particuliers. Il y a pourtant des cas où elle se justifierait lorsque ceux-ci pratiqueraient une exploitation abusive, capable de mettre en péril le sol de leur forêt. Cette intervention pourrait s'exercer par des dispositions rigoureuses, assurant le reboisement à bref délai des terres exploités, sans l'abandonner à la régénération naturelle seulement, lorsqu'il s'agit de forêts dites de protection, c'est-à-dire de celles qui, par leur situation, par exemple sur les pentes des montagnes, jouent un rôle actif pour conserver le sol et régulariser les eaux.

Mais il serait excessif d'aller aussi loin que le voudraient certains, qui proposent l'expropriation des forêts privées au profit de l'Etat. Le rôle de ce dernier doit se borner à développer et appuyer les initiatives individuelles et collectives. Il serait excessif aussi que l'administration des forets privées par les forestiers de l'Etat fût rendue obligatoire. En pareille matière, la difficulté est de trouver le juste milieu, de réprimer les abus nuisibles à l'intérêt général, sans pourtant ruiner les particuliers, d'autant plus que l'expérience a montré maintes fois que toute loi vexatoire finit par ne plus pouvoir être appliquée.

En sommee, les problèmes de la législation forestière se posent à peu près les mêmes dans tous les pavs. mais pour leur solution, les opinions diffèrent. Nul doute que l'enquête ouverte par l'Institut international d'agriculture ne nous apporte des renseignements intéressants à ce sujet. Nous ne manrnieron* pas de suivre la question.

Antoine DE Tarlé.

Les permis de conduire délivrés en France pendant l'année 1930

Le nombre des examens pendant l'année 1930, qui s'est élevé à 559651 pour l'ensemble de la France, dont 108 150 pour le département de la Seine, a marqué encore une progression sensible sur celui de 1929, en augmentation de 67 824 pour l'ensemble de la France et 9 023 pour le département de la Seine.

Toutefois, le nombre des examens passés pendant le premier trimestre de l'année 1931 marque une régression sur l'année 1930, qui se manifeste par 5 000 examens de moins pour l'ensemble de la France, dont 1 670 pour le département de la Seine.

Toutes proportions gardées, le fléchissement qui s'est manifesté dans le département de la Seine est plus élevé que celui des autres départements, où il peut être considéré, pour le moment, comme négligeable. Une inspection récente a d'ailleurs permis de constater que. dans certains départements, le nombre des candidats continue à augmenter, ce qui semble indiquer que ces départements n'ont pas encore atteint leur plein développement an point de vue de l'utilisation de la traction mécanique.

Le nombre des candidats femmes a marqué une progression sur l'année précédente de 39 533 en 1929, il s'est élevé à 45 054, sot? environ un dixième de la totalité des candidats. Le nombre des candidats ayant obtenu le permis de conduire les véhicules de transport en commun s'est élevé à 11 945 contre 10 739 en 1929.

dans sa famille ni joie ni réconfort elle Il'avait aucun secours à attendre de la religion qu'elle ignorait totalement peu considérée par le personnel de l'hôtel, brutalisée en somme par tous ceux qu'elle avait connus jusqu'ici, elle n'avait trouvé un peu de sympathie que chez le garçon jardinier André Poncet, isolé au moins | autant qu'elle dans la vie, d'une nature timide, un peu farouche, et au fond très sentimental. Les tristesses de ces deux êtres, tous deux affamés d'affection, s'étaient rapprochées instinctivement contre l'hostilité ambiante puis par la fatalité de leur vie, livrés à tous les dangers d'une familiarité que personne ne surveillait, ce fut l'intimité et bientôt après la catastrophe.

Ah Monsieur le Curé, disait André affolé et la voix étranglée de sanglots, savez-vous ce qu'il a fait, le père Sylvestre, quans il a su la chose ?. Je sais bien que c'est un honnête homme, et qu'il n'y a jamais eu de scandale dans sa famille, comme il dit. Mais, tout de même. il a été bien dur pour la pauvre Margot, une pauvre petite si douce et sans défense Il fa traitée de tous les noms ici une litanie dont j'ai dû prier André d'abréger la récitation, et puis, il !'a jetée dehors avec sa malle, en lui criant de faire ce qu'elle voudrait, de se marier ou d'aller se fiche au torrent, pourvu qu'elle ne remette plus les pieds chez lui !.« C'est un homme fier, je le com-

Crise économique et tiaisse des salaires

Le Comité des forges a tenu récemment son assemblée générale et entendu un rapport de M. Desportes de la Fosse sur la situation de l'industrie métallurgique à travers le monde. Ce rapport solidement ordonné est une bonne occasion pour analyser la situation d'une industrie maîtresse, qui commande une bonne partie de l'activité économique, et pour observer la réaction des industriels devant les difficultés actuelle.?. Observons au préalable que la grosse métallurgie de la fonte et de l'acier, seule en cause ici, constitue une industrie entièrement rationalisée. comme on dit, une activité où !a part de la main-d'oMivre, dans le prix de revient, faible déjà en raison de la nature du travail, est en outre réduite au minimum grâce au perfectionnement très poussé des moyens mécaniques que les hauts fourneaux, les aciéries et les trains de laminoirs utilisent autant qu'il se peut. Car ilj ne s'agit ici que de la production de la fonte, de sa transformation en aciers divers et du travail qui donne à ces aciers la forme de barre, de poutrelles ou de rails.

La production de la fonte et de l'acier, en France, est demeurée à peu près constante jusqu'en juin 1930. la crise économique n'a commencé à peser sur la métallurgie française que depuis ce moment. Le nombre des hauts fourneaux en activité est tombé de 154 à 133, la production de la fonte a fléchi de 11 pour 100 celle de l'acier Thomas. de 7 pour 100 celle de l'acier Martin, de 16 pour 100 en moyenne, pour l'acier, baisse de 10 pour 100. La France est d'ailleurs relativement privilégiée, puisque, de janvier 1930 à mars 1931, la diminution de production varie selon les nations comme suit

Fonte Acl,r

France e 1f 10% Allemagne 48 3d Grande-Bretagne 45 r/" 35% Belg-Ique 30% 32 Luxembourg 2D ~lr 2n Etats-Unis 2\) 26

Dans le monde entier, la production de la fonte diminue de 98 millions de tonnes en 1929 à 80 millions en 1930, la production de l'acier en même temps de 120 à 94 millions de tonnes.

Parallèlement, on enregistre une baisse des exportations de 4 pour 100 en France, 21 pour 100 en Allemagne, 28 pour 100 en Grande-Bretagne, 16 pour 100 en Belgique et Luxembourg, 32 pour 100 aux EtatsUnis. De même, une chute des prix qui, pour les tonnes marchandes d'acier. fléchissent en France de 70 à 50 francs.

Tels sont, pour la métallurgie, les symptômes de la crise économique, qui est,'dit le rapporteur, la « con-

DU FOND DU TEMPS ET DU DÉSERT

La participation italienne à l'Exposition coloniale évoque l'union des sueurs latines. Ce beau palais reconstitue la basilique célèbre de Leptis Magna, dont les ruines, arrachées aux sables de Libye, provoquent l'admiration. Mais ce n'est point pour de simples raisons d'art que les organisateurs ont fait leur choix entre tant de monuments. Us prirent surtout en considération le triple fait que l'empereur Septime-Sévère, constructeur de la basilique, était à la fois un empereur romain, un Africain (puisque né à Leptis) et aussi un Gaulois par ses origines.

prends, mais, tout de même, on n'est pas 'dur comme ça avec sa fille.

Et qu'est devenue cette pauvre enfant ? demandai-je.

Elle s'est réfugiée dans sa chambre. à l'hôtel des Neiges, comme une pauvre bête qui agonise mais vous comprendrez bien que, maintenant, ils ne la garderont I pas I Alors, ce n'est plus qu'une fontaine de pleurs elle crie « Je veux me périr avant la venue de l'enfant Je veux faire ce qu'a dit papa. J'en ai le cœur chaviré car, comprenez-vous, Monsieur le Curé. je gagne à peine de quoi manger et m'habiller et, pour le logement, je suis chez un copain qui me sous-loue la moitié de sa chambre.

Dois-je interpréter vos paroles dans le sens que, si vous pouviez vous mettre en ménage, vous épouseriez tout de suite cette malheureuse enfant ? 9

Mais, c'est tout ce que je veux, tout ce que je désire. Monsieur le Curé. Epouser Margot avant la naissance du petit ou de la petite, ça serait le rêve

Je notai, comme un indice favorable, la manière dont le jeune homme avait prononcé ces mots « le petit », « la petite « Margot ». L'âme de ce garçon s'était assoupie elle ne devait pas être morte. 1 Et naturellement, le mariage que vous voudriez contracter est un mariage chrétien, à l'église.

Bien entendu, Monsieur le Curé Ah je n'ai pas oublié tout à fait le catéchisme de M. Fortier, ni la bonne Vierge

séquence des excès commis dans la production et les prix », qui éprouve toutes les branches de l'activité économique, réduit la capacité d'achat, non seulement des capitalistes et des industriels, mais, par le chômage, des travailleurs salariés.

Mais ce sont les remèdes proposés qui nous intéressent particulièrement. Le rapporteur analyse les éléments réductibles des prix de revient

a) Il suggère d'abord une diminution des salaires, pour cette unique raison qu'elle est appliquée à l'étranger. Il observe loyalement que partout, sauf en France, les indices du prix de détail, évalués en or, ont diminué comme le montrent les chiffres suivants

ibytttt 11fl Urus 1931

France e i31 131 Allemagne tsf 130 Etats-Unis 154 t?4 Belgique 136 114 Grande-Bretagne 154 U9

M. de la Fosse n'en conclut pas à la nécessité d'augmenter les salaires en France, parallèlement à l'augmentation des prix, qui depuis mars dernier s'accentue encore très fortement il affirme simplement qu'aucun élément du prix de revient des produits métallurgiques « ne sauraient rester en dehors des lois économiques », ce qui ne veut rien dire. Il fait confianca à la politique agricole du gouvernement pour diminuer le prix de la vie, alors que ce ne sont pas les agriculteurs qui sont en cause ici. mais, comme nous le verrons, le commerce et l'Etat.

b) Les charges sociales, entendez les assurances sociales, dont le coùt est incorporé au prix de revient. C'est là un couplet obligé, car la part de la main-d'œuvre dans la grosse métallurgie varie entre 4 et 10 pour 100 du prix de revient, la contribution patronale do 4 pour 100 dans les assurances sociales représente donc 0,16 à 0.50 pour 100. peu de chose eu égard à la chute des prix de vente. qui varie de 26 à 30 pour 100.

c) Les tarifs de transport, dont l'augmentation est redoutée par le Comité des forges, qui propose une augmentation de 24 des tarifs voyageurs permettant de limiter a 10 l'accroissement des tarifs marchandises. Le lecteur est surpris de cette proposition, car le déficit des Compagnies de chemin de fer correspond à peu près aux prélèvements massifs que l'Etat opère sur les recettes, à titre d'impôts, en sorte qu'il augmente ainsi notablement les prix de vente, entrave les échanges et diminue d'autant te produit de la, taxe sur le chiffre d'affaires, de l'impôt sur les bénéfices industriels et

dont j'ai eu longtemps des médailles. Je ne sais plus ce qu'elles sont devenues, par exemple, mais je ne demanderais qu'à redevenir bon chrétien, je vous assure Quant à Margot, la pauvre gosse, elle n'est pas baptisée, vous savez, mais c'est pas de sa faute Elle voudrait bien être baptisée Elle dit que si elle avait été bapliîéf?, elle aurait peut-être plus de bonheur dans la vie, et que, peut-être, elle aurait été protégée par la bonne Vierge Car depuis qu'elle est dans les ennuis, moi, voyez-vous, j'essaye de la consoler en lui parlant de la bonne Vierge. Quelquefois. ça lui rend un peu de courage, la pauvre gosse.

Et que faudrait-il pour que vous puissiez vous établir avec votre femme et votre enfant, pour que vous puissiez avoir un foyer ? °

André Poncet me répondit tout de suite comme si la question s'était déjà présentée à son esprit

Mais, Monsieur le Curé. il faudrait que j'aie une place flxe de jardinier quelque part, pas un travail de journées qui peut à peine nourrir un homme dans ce pays où personne ne tient aux fleurs, ies grands palaces de la Haute Vallée faisant venir des fleurs de Nice pour leurs tables, et les touristes se contentant des fleurs qu'ils peuvent cueillir dans la montagne, alors qu'on y monte maintenant en ascenseur.

Ce dernier mot d'André avait évoqué,

commerciaux. tournant ainsi dans un ¡ cercle vicieux s,l.. i.

d) Les impôts le rapporteur demande ici une politique de stricte économie, aucun des dégrèvements apportés par la loi de finances navant eu d'influence immédiate sur le "coût de la production métallurgique. Clause de style encore, puisque ces prétendus dégrèvements d impôts sont compensés par les crédits supplémentaires qu'on vote sans bruit, tout au long de l'année, hors budget, comme il est arrivé ces jours-ci pour la bagatelle d'un petit milliard.

e)Enfln, M. de la Fosse réclame le développement des ententes économiques nécessaires, une protection douanière qui semble un peu contradictoire avec la politique d'ententes internationales. et 1 élargissement des échanges avec nos colonies.

Ce qui nous parait caractériser ce programme, c'est la timidité. Qu'il s'agisse du problème des transports par voies ferrées, sur lesquels l'Etat a étendu sa tutelle et qu'il a mis dans une situation inextricable et absurde, en prélevant des impôts croissants sur un service qui devrait être maintenu au prix le plus bas qu'il s'agisse d'une fiscalité écrasante que le désordre parlementaire fait peser toujours davantage sur l'activité économique et qui exige chaque année un peu plus pour entretenir un nombre croissant de Ie fonctionnaires, distribuer la manne de pensions et de subventions multipliées, les puissants industriels de la métallurgie réagissent mollement, comme s'ils n'osaient pas formuler les évidences de bon sens qui s'imposent.

En sorte que l'unique remède opérant si cela en est un qu'il propose, c'est la réduction des salaires. Encore n'y a-t-il pas un mot pour dénoncer le scandale que tous observent actuellement la baisse des cours subie par les agriculteurs, corrélativement à une hausse accélérée des prix de détail, où l'on rejoint encore les excès de notre fiscalité qui s'ajoutent ici au désordre moral installé dans le commerce. Une baisse des salaires peut être nécessaire, au moins devrait-on chercher à l'accompagner d'une baisse actuellement possible du coùt de la vie, comme il est arrivé à l'étranger, où les salaires ont diminué, dit-on, de 15 pour 100 en Angleterre et en Belgique, de 7,5 pour 100 en Allemagne, en même tempa ~s que les prix de détail fléchissaient autant sinon plus. On oublie toujours que ce ne sont pas « les lois économiques » qui fixent le juste salaire, mais qu'une meilleure organisation économique, le respect imiposé à l'Etat des intérêts vraiment j humains permet,traient le plus souvent de trouver la solution acceptable pour tous, au lieu que nous demeurons au régime de l'anarcJiie dans la fixation des salaires, des bénéfices et des prix, que nous sommes livrés aux fantaisies fiscales du Parlement. qui bouche, comme il peut, les trous qu'il fait au budget, sans souci des répercussions économiques et sociales.

Georges VIANCE.

ttmm

La production agricole mondiale Sur la base des données actuellement recueillies, l'Institut international d'agriculture de Rome indique, ainsi qu'il suit, ce qu'a été la production agricole mondiale en 1930 ou 1930-1931, selon les cultures, par comparaison avec la campagne précédente, en milliers de quintaux, sauf pour le vin (hectolitres) et les cocons (milliers de 1 kilogrammes) 1 ou,

1130 <Mt

e t97C7t 199i-11

Blé <0090tt l 9H 689 seigle 0\ 253 076 255 228 317 243 38uSIS Avoine t* 530067 {t<tM3 Mafs .rn,~ 706 240 879 789 Riz brut. 7e<B<2 723:.19 Pommes de terre. 1 448208 1 514997 Betteraves à sucre. 768983 56< OC t Coton (égrené). 48538 48 648 Lin «raines). 31 759 23 870 Ltn (Blasse). t7ee 22t2 Cbanvre (niasse).. 1 285 1 293 Tabac il 471 10 934 Í Houblon"fi f99 677 !0))vter(huUe). 3706 Il 245 Vigme (vin). f25191 <5'if97 1 Sértclcullure 47753) <M07)

Quelques pays ne sont pas compris, pour certaines productions, dans cette statistique.

(i) On va augmenter les tarifs de voyageurs, mais en diminuant l'impôt ce qui ne fera au total qu'une faible élévation. Mais le flso prendra, par des taxes nouvelles, aux automobilistes, sur l'essence, aux entrepreneurs de transport, ce qu'il laissera aux Compagnies de chemins de fer. Conclusion nouvelle augmentation.

dans mon esprit, un doute sur la sincérité de ses bonnes intentions.

A propos, demandai-Je d'un ton vaguement soupçonneux, pourquoi, puisque votre métier de jardinier ne vous nourrit pas, ne cherchez-vous pas une autre situation ? Il y a le chemin de fer, les ascenseurs de montagnes qui doivent employer du personnel.

Il me regarda d'un air un peu douloureux, et répondit sans l'ombre d'une hésitation

Au chemin de fer, tous les emplois sont pris, et il ne reste à demander que des journées de terrassier. Mais, je ne suis pas assez fort pour cela Il y a encore les ascenseurs, et j'ai demandé une place en revenant du régiment mais le docteur m'a refusé, parait que, bien que ça ne me gène pas trop, j'ai le cœur trop délicat les brusques changements d'altitude le décrocheraient.

Il avait souri en parlant, d'un pâle sourire résigné, et, pour la première fois, je remarquai ce que l'obscurité de la nuit m'avait dissimulé jusque-là son visage amaigri et son corps frêle, presque un corps d'adolescent. Et, en même temps, se dressa devant moi l'image de cette malheureuse Marguerite Sylvestre, telle que je l'avais aperçue quelquefois dans les rues de Serve, elle aussi. si fragile et si pâlotte et, de plus, le corps toujours courbé vers la terre comme sous le poids d'un malheur fatal incompréhensible pour elle. Alors, j'eus une immense pitié de ces

Oue!ques-nnes des causes du trouble économique

Le monde présente, au point de j vue économique, le spectacle d'une confusion extrême. Les économistes n'ont point lieu d'être fiers de ce désordre général qui dément toutes leurs prévisions. Assurément, ces | embarras universels proviennent pour une part, peut-être la plus large, des erreurs de la politique tout court.

11 n'en est pas moins certain que tous ceux qui ont mission de diriger l'organisation économique se sont trompés sur beaucoup de points et, en persévérant dans l'application j de directives inexactes, ils ont conduit à une situation très grave. Tout se résume en un déséquilibre de la production et de la consommation. Ce déséquilibre provient du compartimentage du monde en pays. Chacun de ceux-ci s'efforce de produire et de vendre au delà de sa propre consommation et des facultés d'absorption de son marché. En un temps où le machinisme se développe intensément, l'extension de la production devient un jeu. La capacité de fabrication dans un pays n'est nullement en rapport avec le chiffre de sa population. Des industries n'utilisent plus qu'une main-d'eeuvre infime.

Il résulte de cette situation q»'il y a de par le monde plus de vendeurs que d'acheteurs.

Les moyens industriels de production ont pris depuis la guerre un développement énorme. Par contre, les débouchés se sont restreints. Avec des movens de fabrication industrielle perfectionnés et accrus des pays autrefois importateurs ont renoncé aux achats à l'extérieur. D'autres pays telles la Russie soviétique, la "Chine vivant dans un trouble permanent et ne disposant pas de crédits pour l'achat se trouvent retranchés, sinon totalement, du moins pour une grande part, des échanges internationaux. Pour compenser ces pertes en acheteurs, on ne s'est pas suffisamment attaché à rechercher des clients nouveaux, à créer des besoins nouveaux parmi les populations jusqu'à présent tenues à l'écart de la demande pour les produits industriels. L'exemple s'offre typique pour nous, Français.

Alors que nous subissions la règle commune d'extension de la fabrication industrielle et de la réduction des débouchés, nous ne pratiquions pas, à l'égard des pays neufs de notre domaine colonial, la politique de prospection commerciale qui aurait pu la compenser.

Les difficultés qui pèsent présentement sur tous les pays tiennent à l'imprévovance, au manque d'adaptation elles appellent un exact rajustement.

Celui-ci ne peut-être exclusivement le fait des individus, quelque vastes que soient leurs entreprises. L'industriel, le commerçant, ne peuvent que collaborer avec les pouvoirs publics.

Les gouvernements ont mission de coordonner les efforts en créant un cadre de politique économique. Ils ne semblent point avoir réussi, pour la plupart, depuis la guerre, à fixer les directives nouvelles propres à régulariser la production les échanges, les débouchés 1 Nous relevons un peu partout hésitations, erreurs, tâtonnements.

On cherche un peu partout à réaliser un compromis entre les méthodes d'avant-guerre et les nécessités du temps présent. Il n'en résulte rien de bon.

En France, nous subissons les effets de ce système bâtard qui conserve trop d'un programme suranné et ne s'inspire pas assez des exigences de la situation actuelle. De même que les lois ne suivent pas, par la faute du Parlement, les transformations techniques et économiques, de même la politique économique reste fort en retard sur ce qu'il conviendrait de réaliser. Et voilà de grandes réformes à faire.

Jean Osche.

Le dogme catholique, (Tome IV du cours supérieur de religion), par le chanoine Eugène Duplessy. Un volume format 18 X 12, vm-566 pages broché, 10 franci franco, il lr. 05. BONNE PRESSE, 5, RUE BAYARD. PARIS, VIII* C. C. 1669 Parti,

L'Association de défense iotenutiiuale contre les stupéfiants

La semaine dernière, l'Association internationale de défense contre les stupéfiants, qui a son siège aux EtatsUnis et pour président M. Richmond P. Hobson, a tenu à Genève sa deuxième session quinquennale. Des délégués appartenant à une dizaine de nations européennes ont pris part à cette conférence, dont les intéressants débats furent dirigés par M. Zumeta (Venezuela), ancien président du Conseil de la Société des Nations. Une vingtaine de rapports leur ont été présentés, où était étudiée la situation relativement au péril de la toxicomanie dans les principaux pays du monde. Le dossier ainsi constitué forme une documentation de premier ordre qui, nous l'espérons, pourra être publiée. Parmi les autres rapports dont fut saisie la conférence, nous citerons au moins ceux de M. le D' Payne (Etats-Unis), sur l'éducation antinarcotique de l'opinion et de la jeunesse de Mgr Beaupin (France), sur les catholiques et le problème des stupéfiants de M. le D' Kurth Pohlisch (Allemagne), sur la psychopathologie du toxicomane de M. le professeur de Erodè-Harrasch, sur la défense contre les stupéfiants considérée au point de vue sociologique. La conférence a adopté un certain nombre de vœux et de résolutions. Elle a décidé la création, daus les divers pays, de Comités nationaux de défense qui poursuivront, par des moyens appropriés, un but analogue à celui de l'Association internationale. Plusieurs de ces Comités sont déjà fondés, entre antres le Comité français, qui a pour président M. Justin Godart, sénateur du Rhône, et pour secrétaire général M. Dequidt, inspecteur général au ministère de l'Intérieur. M. Charléty, recteur de l'Académie de Paris M. Balthazard, doyen de la Faculté de médecine M. Radkès, doyen de la Faculté de pharmacie; Mgr Beaupin; M. le pasteur Vidal M. Laignel» Lavastine, M. Brouardel, tous deux de l'Académie de médecine, ont donné leur adhésion à ce Comité. La conférence, qui s'est prononcée contre tout emploi de l'héroïne, à cause de son extrême nocivité, a également demandé que les délits de trafic illicite soient de plus en plus sévèrement condamnés elle a insisté aussi pour la limitation de la production manufacturière des stupéfiants, première mesure de sauvegarde indispensable.

Par télégramme, le Souverain Pontife avait envoyé ses vœux au président de la conférence, en formant le souhait qu'elle fût « féconde en fruits salutaires et contribuât « à la diminution de la souffrance humaine >.

La session s'est terminée par un repas en commun au Club international de Genève, au cours duquel de nombreux discours furent prononcés, notamment par M. Zumeta, M. Laignel-Lavastine, M. de ErodéHarrasch, M. Bourgois, Mgr Beaupin et M. Richmond P. Hobson.

C'est la première fois que l'Association de défense internationale tenait sa session en Europe. Cette conférence, bien organisée, aura certainement des suites importantes.

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deux pauvres petits, victimes de l'orgueil et de l'égoïsme familial et social qui les avaient 'dépouillés de leur patrimoine de tendresse humaine, victimes de l'atmosphère d'indifférence religieuse qui leur avait volé leur patrimoine de tendresse divine. Ce fut la première fois que j'éprouvai contre mon vieil et implacable ennemi, Pierre Sylvestre, un mouvement de colère qu'il me fallut réprimer avec violence. Aussi ma voix était-elle toute changée lorsque j'adressai de nouveau la parole au lamentable André.

Ecoutez dis-je, beaucoup plus brusquement car je devais dissimuler mon émotion, il ne faut pas désespérer. Rien n'est perdu, surtout avec la protection de la Très Sainte Vierge que, je le vois avec une joie profonde, vous n'avez pas oubliée.» Vous venez me demander du secours Je ne refuserai pas, certes, de vous aider!Mais à quoi aboutiraient mes efforts sans le secours de la Vierge Or, ce secours, il faut le mériter 11 est entendu que jusqu'au mariage, que nous hâterons le plus possible, vous ne commettrez plus aucun péché avec celle que nous considérons désormais comme votre fiancée. Oh Monsieur le Curé, cela va sans dire D'ailleurs, je veux maintenant me confesser de tout '•• "(?»! passé î

Meftez-voii à genoux Je vous écoute.

(A suivre.)

A. Delacoub,


Le dumping dans le monde

–<~«*«*

Dans la rapport qu'il fit à la quinfcième session de la Conférence internationale du travail, M. Albert Thomas étudia la crise économique, son ampleur, ses causes et ses remèdes. Il cite en particulier, parmi les troubles apportés au commerce, le dumping pratiqué par plusieurs nations Allemagne, Etats-Unis, Russie.

On abuse souvent, déclare-t-il, du terme. Autour de lui se cristallisent les craintes, les colères des producteurs et, parfois, les suggestions erronées et dangereuses de l'antidumping.

En fait, nombreux sont les cas, même en la toute dernière année, où, pour sauver du chômage les travailleurs de certaines de leurs industries, les gouvernements ont stimulé les exportations en permettant, par des moyens divers, de vendre au dehors à un prix inférieur à celui du marché intérieur s remboursement, en 1930, par le gouvernement polonais à l'industrie textile nationale du montant de certains droits de douane qui frappent ses' produits à l'entrée des pays étrangers plainte des Syndicats ouvriers français de la chapellerie contre la concurrence des produits italiens vendus en France, malgré le tarif douanier, à un prix inférieur de 20 aux produits français, et cela grâce aux subventions qui erraient accordées par le gouvernement italien aux fabriques de Monza plaintes multiples enfin dans le commerce du charbon. A la Chambre des représentants de Belgique, le 15 janvier dernier, il était signalé que les charbons anglais sont vendus en Belgique à 11 shillings 4 la tonne, aoit 2 shillings 1/2 au-dessous du prix de revient, sans compter les frais de transport de la mine au port d'embarquement. En France, la Confédération Îénérale de la production déclare que le bassin du Yorkshire et districts voisins bénéficie, pour ses exportations, d'une subvention de 2 shillings par tonne. Ce qui lui aurait permis de tripler depuis deux ans le volume global de ses exportations et de faire passer en particulier ses exportations vers la France de 319000 tonnes en 1927 à 866 000 en 1929. La Confédération générale de la production française se plaint en outre des subventions croissantes accordées à l'exportation du charbon en Allemagne. Grâce au système des cotisations prélevées par le Syndicat rhénan-westphalien, le charbon peut être vendu 4 ou 5 marks de moins par tonne ù l'extérieur qu'à l'intérieur de l'Allemagne.

Même plainte en Belgique où le charbon allemand se vend, paratt-il, de 50 à 70 francs la tonne moins cher qu'en Allemagne, et cela grâce à un système de prélèvements tendant à subventionne! l'exportation et à des réductions variant de 1 fr. 35 à 17 fr. 25 la tonne sur les transports par chemin de fer, etc.

La conséquence est un déplacement d( chômage. Si des mineurs allemands ou britanniques retrouvent quelque emploi, celui des Français ou des Belges se trouve menacé.

Mais plus graves encore apparaissent les dumpings éventuels ou déjà réels que peuvent pratiquer, pour l'ensemble de leurs exportations, certains grands pays producteurs.

A l'abri du tarif Smooth-Hawley, une possibilité de dumping des Etats-Unis «l'Amérique, dumping d'autant plus redoutable qu'ils sont plus puissants, a provoqué bien des craintes dans le vieux continent.

Le cat de dumping soviétique Mais c'est surtout l'U. R. S. S. qui, dans les derniers mois, a été accusée dv pratiquer un dumping systématique. Ce doit être le but (le nos études que de pouvoir, objectivement, grouper et critiquer les données de fait. Est-il vrai que l'U. R. S. S. a cherché par ce dumping non seulement à déplacer formidablement le chômage, mais à l'aggraver dans un but révolutionnaire dans toutes les Sociétés « à base capitaliste » ? Est-il exact que la chute des prix du blé à Chicago jusqu'à un niveau qui rejoignait celui de 1908 ait été déterminée par des quantités de blé à dix cents le boisseau jetées sur le marché américain par les services soviétiques de vente à l'étranger ? De source polonaise, il a été indiqué que le bois de provenance russe avait passé d'un total de 1 144 millions de tonnes en 1927 à près de 1 670 millions de tonnes en 1929, alors que, pendant la même période, les exportations polonaises du même produit étaient tombées de 804,2 à 123 millions de tonnes. La grande publicité donnée de tous côtés au plan quinquennal soviétique qui doit, par le développement de son outillage, faire de la Russie une puissance industrielle de premier ordre, a contribué à propager dans le monde l'idée qu'une partie de la responsabilité an la crise actuelle incombait au développement des exportations russes. Dans quelle mesure ces craintes sontelles fondées ? Jusqu'à quel point la menace russe pèse-t-elle sur le reste du monde ? Déjà avant la guerre, la Russie exportait elle expédiait, par exemple, 12 millions de tonnes de céréales hors de ses frontières chaque année. A l'heure actuelle, tout le commerce extérieur de la Russie soviétique dépasse à peine la moitié du commerce de la Russie d'avant-guerre. Il ne dépasse pas plus de 2 pour 100 du commerce mondial. Déjà, bien avantgi^rre. des produits russes étaient vendus à très bas prix à l'étranger. Ce sent en toute objectivité, des considérations à retenir.

Le dumping russe tend-il vraiment à provoquer la révolution chez les autres peuples ? Le souci du gouvernement soviétique n'est-il pas simplement

Le proiiiie France-Ilai!

M. Edouard Trogan publie dansiji Vie intrllecttteUe ses réflexions sur un livre que Camille Marabini a intitulé « le Problème France-Italie » avec préface de M. Buré.

SI l'on tente dft totaliscr la puissance que donnerait une entente ou une alliance franco-italtenne, 11 n'est pas malaisé de concevoir quel axe elle fournirait à la politique générale de l'Europe. M. Marabini a beau jeu d'y lnetoter fl âc mulitipller les considérations les râbles à ce qui fut longtemps

Pt qui pourrait, avec quelque

8i>piH'on réciproque, devenir un projet plein d'attraits. Car encore un iioïnt où se«! appréciations apparaissent asle« l'Italie, et l'Italie fasciste. expressément, sont, en fait, fort au-dessus des railleries, blessantes parce qu'injustes, qui furent trop longtemps! de tradition sur les soldats du roi de I Napîes. 1

Ce n'est pas en vain qu'avec une mé- I thode et une rigueur viriles, le Duce m.ilaxe depuis plusieurs années, non seulement la jeunesse, mais l'adolescence et même l'enfance. A cette sorte d* dressage national, des générations %e forment et s'élèvent, dont la force physique etaye la fierté patriotique et qui font, à la nation, des cadres militaires 1 d'élite et dee cohortes d'une allure martiale, voire conquérante. Dans les • directions. sur terre, sur mer l'air, une force croît sans ee*- s'impose à la considération et dont l'hos- tilité serait grave, comme la collaboration serait précieuse.

Les diverses considérations que nous tenons de faire et que l'on pourrait encore comoléter sont autant d'adhi-

de procurer au pays des devises étrangères indispensables à ses besoins et, surtout, à la réalisation du plan quinquennal ?

Il est difficile, dans l'état actuel des statistiques, de mesurer les répercussions que les exportations russes incriminées ont pu avoir sur les marchés du travail étranger. Mais n'est-ce pas la préoccupation de dominer et d'atténuer l'actuel chômage contre lequel ils luttent, qui inspire la politique de divers gouvernements à l'égard de la Russie ? t

Cependant que le Canada, la France et la Belgique, sous des formes diverses, restreignent ou surveillent les importations de certaines catégories de marchandises russes, Grande-Bretagne, Italie, Allemagne, et, entre tous, les Etats-Unis, font effort pour intensifier leurs relations commerciale. avec la Russie, spécialement en vue d'apporter, grâce k l'introduction de matières premières à des prix avantageux et aussi grâce à des facilités pour l'exportation de leurs produits manufacturés, un remède au chômage dont souffre leur marché de travail. Pour ces pays, certains dumpings russes ne contribuent-ils pas à réveiller quelques activités en souffrance 7

Le fait grave et dominant que nous voulons seul retenir ici, c'est que, par toutes ces mesures, par la répugnance qui subsiste k revenir aux tarifs stables, à la clause de la nation la plus favorisée, à la longue durée des traités de commerce, les travailleurs se trouvent menacés d'une Instabilité permanente de leur emploi.

Le dumping rosse et le B. 1. T. Le c dumping » russe a été l'occasion d'une campagne assez curieuse, menée de côtés fort divers et où l'Organisation internationale du Travail a été souvent mise en cause.

« Le dumping russe, a-t-on dit, ne peut être pratiqué qu'en raison des conditions de travail épouvantables qui règnent en Russie. Par exemple, les bob qui inondent les marchés de Suède, d'Allemagne on d'Amérique, ont été ccupés, flottés, expédiés, par des dizaines de milliers de paysans ennemis du régime ou supposés tels, arrachés à leurs terres et transplantés, par ordre du G. P. U., dans les régions forestières. D'autre part, les ouvriers russes ne sont pas libres de se déplacer. Ils sont comme militarisés. Ils sont contraints, par ordre supérieur, de demeurer dans les usines où ils sont employés et ne peuvent plus gagner leur vie s'ils tentent de se déplacer. Le Bureau international du Travail a prétendu interdire le travail forcé des indigènes, que n'intervient-H contre le travail forcé imposé aux travailleurs russes La préambule de la Partie XIII a dit Attendu que la non-adoption, par une nation quelconque, d'un régime de travail réellement humain fait obstacle aux efforts des autres nations désireuses d'améliorer le sort des travailleurs dans leurs propres pays. Qu'attend donc l'Organisation internationale du Travail pour prendre officiellement position contre « l'Etat-bagnard et pour rappeler les principes inscrits au Traité de Paix contre les pratiques de l'U. R. S. S. ?» »

Toute cette campagne a reveto des formes infiniment variées et parfois curieuses manchettes et articles du journal le Matin, en France, attaques vives de M. Charles Maurras dans l'Action Française, lettre de M. Cnthbert Laws an Time», mémoire de l'Entente internationale contre la III* Internationale, résolutions d'associations d'industriels et commerçants, etc. Tout récemment, certains journaux suisses ne s'étonnaient-ils pas de la négligence rhi Conseil fédéral à saisir de cette affaire le Bureau international du Travail ?

Il y aurait long à dire sur les ignorances et les confusions d'idées, pour ne pas parler des intentions, d'où procède pareille campagne.

Quelle pourrait être l'efficacité d'une telle intervention du Bureau international du travail ? L'U. R. S. S. n'est pas membre de l'Organisation. Elle n'en a pas reconnu les principes constitutionnels. L'Organisation internationale du Travail ne peut faire une intervention quelconque qu'en conformité avec les règles de la Partie XIII. Ses membres, même, admettraient-ils à leur égard une Initiative de cette sorte On a parlé d'enquête en Russie. En 1920, déjà, il fut question d'une telle enquête. Elle ne pourrait avoir lieu qu'avec le consentement de l'U. R. S. S. elle-même. Ce contentement a toujours été refusé.

Songe-t-on à une résolution solennelle de l'Organisation, soit du conseil du Bureau, soit de la Conférence, à une déclaration de principe, à une condamnation ex cathedra des pratiques des Soviets Appartient-il au directeur du Bureau de proposer une déclaration de cette sorte ? Quelqu'un proposera-t-il une résolution à la conférence ? Quelle sera la portée d'une telle résolution ? `t Elle ne peut avoir qu'une portée purement morale. Nous ne méprisons pas, certes, des résolutions de cette nature. Dans le passé, souvent, -comme personne libre, nous en avons fait voter nons-méme qui n'ont pas été sans effi- cacité. Nous avons toujours professé que les Etats devaient prendre souci du respect chez tous les droits de l'homme. du respect des personnes humaines et ou'il n'y aura de Société des Nations solide, totale, que sur cette base commune. Mais quel sera l'objet précis d'une telle résolution ? Condamnera-t-elle le fait que des prisonniers, forçats de droit commun on forçats politiques, sont contraints au travail ? Mais la règle rit

devra-t-elle pas être une règle com-

«ions a la thèse soutenue par l'auteur. Nous relèverons, avec la même eiacërit.h les lacunes de son exposé qui risquent d'en fausser partiellement la portée, et par où son plaidoyer s'amenuise. Essayons d'abord de liquider cette question «ans cesse renaissante de la victoire de Vittorio Veneto, à laquelle on attache, à mon avis, une importance exagérée d'un côté, et de l'autre Insuffisante. Une longue note de sept pages, dans le livre de M. MaraWni, nous four- nit les éléments essentiels en l'espèce. « Du 2i octobre au 4 novembre 191?,l'Italie triomphe & Vittorio Veneto », dit l'auteur. C'est Incontestable. La défaite de l'Autrione-Hongrie, par l'armistice signé à la villa Giusti, mettait les chemins de fer autrichiens à la disposition de l'armée italienne qui, par la Bavière, pouvait pousser sa pointe dans la direclion de Berlin.

Foch se préoccupa aussitôt de l'exploitation de cette nouvel! •. ro'ite, comme H faisait monter en Fiance te projet d'offensive de l'armée Ctstflnan tandis que Ludendorff -A Himienburp, devant la débâcle autrichienne, perdaient tout espoir. La lettre de Ludendorff qui en témoigne, datée du 7 novembre I9l9. est reproduite par l'auteur d'aprè* la) i publication toute récente qu'en fit un journal bavarois.

Tout cela tient fort bien fin octobre, grande victoire Italienne qui ouvre la li Bavière à J'invasion. décourage définiti- vement l'état- major allemand et préci- pite t'armistice. D'accord. Mais nous ne le sommes plus sur ce qui s'est passé -lans les mois précédents,

Vittorio Veneto est de fin octobre. Or. ¡ ̃ss l'été 1918, note l'auteur lui-même. Kivh réclame de Diaz une offensive de j grand style sur le front autrichltn. en concordance avec l'offensive menée eni Franoe. ADrès une défaite autrichienne, j ¡' en juin, l occasion te montrait d'autant plus opportune. Maigre" lînsletance de

La navigation fluviale entre Strasbourg et Bâle Voici quelques données sur l'évolution du trafic fluvial entre Strasbourg et Bâle. Elles montrent que le canal du Rhône au Rhin donne un précieux appui la navigation rhénano-snlsse, à la suite des améliorations apportées dans les dernières années 4 l'équipement de cette voie et constitue une excellente solution d'attente jusqu'à la ¡: réalisation complète du grand canal d'Alsace.

Trafic par voie fluviale

entre Strasbourg et Bile 1

«te *̃.•* hwLTL ™- i9M.fc» 79 114 t. 10 423 t. S9 M8 t. J026. 807 57* » MS «73 230 19*7. £13 230 226 6U 739 MO 19». Î3 19* 448 881 472 077 !««. 7 739 609 8ÎS 617 5«7 1920. 461200 «U 900 1007 100

Les chiffres indiqués établissent que, sur le Rhin, le trafic subit des varia- tions importantes résultant de la hauteur des eaux. Il passe de 79 118 tonnes en 1935 à 207 572 tonnes en 1926. pour atteindre son maximum en 1927 avec 513 226 tonnes. Ensuite, un fléchissement important se produit en 1928 (23 196 tonnes) et surtout en 1929, le trafic n'est plus que 7 739 tonnes (minimum des six dernières années). En 1930, le trafic remonte brusquement à 461 200 tonnes.

Sur le canal dn Rhône au Rhin, an contraire, le trafic se développe suivant un rythme constant, passant de 10 542 tonnes en 1925 à 635 900 tonnas en 1930. I.

La comparaison des résultats obtenns établit donc nettement l'avantage du canal sur le fleuve, si l'on veut obtenir une navigation sûre, bien que les marchandises transportées sur le canal doivent subir un transbordement onéreux de chaland sur péniche dans le port de Strasbourg. Mais la mise an gabarit normal de l'embranchement de Huningue et surtout l'établissement du halage mécanique de Strasbourg à Huningue donnent une facilité et une rapidité qui n'existaient pas auparavant. Sur te Rhin, par contre, il faut compter avec les bancs de sable qui sont déplacés fréquemment par es crues, même légères il faat compter surtout avec la rapidité du courant qui permet à un remorqueur de ne tractionner à la remonte que 0,75 par cheval-vapeur. A la descente, ce dernier inconvénient n'existe plus, et afin d'éviter le temps perdu aux sassements dans les éelnses, les péniches vides on à demi chargées sont généralement dirigées de Bâle A Strasbourg par le Rhin, tandis qu'elles elfectuent le parcours inverse par le canal.

Ces observations, déduites de la comparaison des tonnages des années précédentes, sont encore confirmées par celle du trafic des premiers trimestres des années 1930 et 1931, ainsi qu'il est indiqué ci-après

m> 1931

Janvier 55 Jo* t MMMt t, Février 37 10S 70 6*7 Mars 52 f 3'J 89 970 ToUOX U4 7»3k Î24 7t»t. t.

L'augmentation dn trafic pour le premier trimestre est ainsi de 79 964 tonnes. Sa décomposition comprend 13 098 tonnes par le Rhin et 211 621 tonnes par le canal du Rhône au Rhin, ce qui accentue encore des avantages du canal sur le fleuve.

A la remonte, on compte 212 546 tonnes, comprenant surtout des charbons, des céréales et des combustibles liquides. A la descente, il atteint 12173 tonnes, comprenant surtout des prodnits chimiques, ciment, déchets, etc. En définitive, on constate que, dans son ensemble, le trafic fravial de Bâle augmente constamment et qu'il est passé de 89 568 tonnes en 1925 à plus Sun million de tonnes en 1930. Une semblable augmentation est remarquable, et, si elle sa maintient, le mou- vement des marchandises va atteindre j prochainement, et peut-être même dé- passer, le trafic de 1 250 000 tonnes, maximum prévu pour les trois ports de j Baie (Saint-Jean, Petit Huningue et Klybecke) et en fonction duquel ont été aménagés leurs emplacements à quai. Aussi une extension des aménagements de ces trois ports est-elle actuellement envisagée.

mune à tous les Etats ? Si l'on ne discute que du nombre ou de l'origine des condamnations, le problème est autre. Condamnera-t-on l'obligation, pour les ouvriers, de demeurer dans l'usine qui leur est assignée ? Condamnera-t-on la réquisition des travailleurs ? II y a des heures où de nombreux Etats, par sonci de salut public, l'ont pratiquée. Condamnera-t-on le principe de l'obliga- tion au travail? II y a un certain nombre de collectivité, se gouvernant elles-marnes, qui imposent à leurs membres des règles de travail obligatoire. Et, lors des discussions sur le travail forcé, on a fait la distinction. On ne pourrait donc discuter que de la forme du gouvernement russe, qui impose e une telle obligation. Les atteintes à la liberté, aux droits de la personne humaine, exigent des protestations, des appels de conscience qui ont été souvent. hélas bien faibles et timides. Quels que soient nos sentiments intimes, on se trompe d'adresse quand on reproche au Bureau international du 1 travatl indifférence ou inertie la question n'eat pas de son ressort.

Foch et de Clemenceau. Diaz refuse.. i Pourquoi ? Parce que. dit l'auteur, des information* sûres lui donnent comme certaine et imminente une formidable attaque autrichienne, qu'il vent l'attendre de pied ferme, lui tenir Mte et passer ensuite à la poursuite.

D'où il ressort d abord que l'attaque annoncée d'une façon sûre, Imminente, durant l'été, Dlaz l'attendit jusqu'à fin! octobre ensuite qu'il refuea pendante plusieurs mois de se conformer aux', instances du chef suprême des armées1 alMées, rendant ainsi partiellement tnefflcaoe le commandement unique dont, c'était précisément le but de coordonner les activités de toutes les armées. Cela aussi est Incontestable.

Ajoutons encore que, dans la lettre de' Ludendorff publié* par >I. Marablni, le quartier-maitre général allemand écrit formellement qu'après la défaite autrichienne de juin, ii ne pouvait plus. compter sur l'aide austro-hongroise.; II était Incertain que l'Autriche ellemême pOt résister à une forte attaque italienne ». Tel était évidemment 1'»poir de Foch, et c'est pourquoi il réclamait cette offensive que Dia» refusa pendant plusieurs mois.

Si donc je ne conteste nullement la portée de Vittorio Veneto au moment où se produisit la bataille, il ne me; parait pas, d'autre part, contestable qu'une offensive, déclanchée et poursul-! vie selon les désirs de Foch, aurait amené beaucoup plus tôt un résolut, j sinon aussi éclatant, du moins pareil, et j qu'en tout cas. ia • formidable attaque) autrichienne » eût été rendue radicale- ment impossible par la nécessité de eépondre à l'offensive tâtonnante. III.

On voit donc. d'après ta précieuse note de M. Marabini elle-même, que, sans rabaisser la valeur, en sol. de la victoire de Vittorio Veneto. il n'en reste pas moins qu'elle fut tardive et payée, durant au moins trois mois, par les durs

Les assurances sociales et la fiscalité

Un avis du Coiueil d'Etat Le Journal Officiel du 17 juin a publié le texte d'an avis da Conseil d'Etat sur la question de savoir si, lorsqu'un employeur prend à sa enarge la contribution ouvrière due par les salariés qu'il emploie, il peut déduire cette contribution du total du revenu déclaré pour les impôts.

Voici le libellé de cet avis

Les sections réunies des travaux publics, de l'agriculture, du commerce, de l'industrie, des postes et des télégraphes, du travail et de la prévoyance sociale, des finances, de la guerre, de la marine et des colonies, u Conseil d'Etat, consultées par le ministre du Travail et de la Prévoyance sociale sur la question de savoir si, lorsqu'un employeur prend à sa charge la contribution ouvrière due par les salariés qu'il emploie, il pent, en application de l'article 54 de la loi sur les assurances sociales, déduire cette contribution ouvrière du total du revenu déclaré pour l'impôt sur les revenus et l'impôt général sur le revenu

Vu la loi du 5 avril 1928, modifiée par les lois du 5 août 1929 et du 30 avril 1930 sur les assurances sociales, et notamment l'article 54 Considérant qu'aux termes de l'article 54 de la loi du 5 avril 1928. modifiée par les lois du 5 août 1929 et do 30 avril 1930, sur les assurances sociales, « les sommes qui sont versées à titre de contribution en exécution de la présente loi, tant par l'employeur que par le salarié, sont déduites du total du revenu de ceux-ci pour l'assiette de l'impôt sur les revenus et de l'Impôt général sur le revenu » Considérant qu'en vertu de l'article 2 de la loi l'employeur est tenu de prélever sur le salaire, lors de chaque paye, le montant de la contribution ouvrière et qu'il lui appartient d'effectuer l'apposition des timbres représentant cette contribution sur la carte et les feuillets trimestriels du salarié qu'à défaut de présentation par celui-ci desdit carte et feuillets l'employeur est tenu de réclamer au service départemental la délivrance d'une carte et de feuillets d'un modèle spécial en vne d'y effectuer ladite opération qu'enfin, en vertu de l'article 64 de la même loi, il est pécuniairement responsable de l'acquittement de la contribution du salarié

Considérant qne, de ce qui précède, il résulte que la loi a établi entre l'employeur et le salarié un lien de telle natnre que celui d'entre eux qui effectue le payement de la contribution an payement de laquelle l'autre est tenu en exécution de la loi doit bénéficier des avantages reconnus à ce dernler par l'article 54 qu'ainsi, dans le casl'emplovenr acquitte aux tien et place du salarié la contribution ouvrière, il a la faculté d'en déduire le montant du total de son revenu déclaré §our l'assictte de l'Impôt cédulairc et de l'impôt général sur 'e revenu Sont d'avîs

Qu'il y a lieu de répondre à la question posée dans le sens des observations qui précèdent.

Cet «vis a été délivré et adopté par les sections réunies des travaux publics, de l'agriculture, du commerce. de l'Industrie, des postes et des télégraphes, du travail et de la prévoyance sociale, des finances, de la guerre, de la marine et des colonies, du Conseil d'Etat, dans leur séance du 19 mai 1931.

m-m-m

Une cenvefllion conerciaie entre le France el Finaude Une convention de commerce et de navigation entre la France et l'Etat libre d'Irlande, signée à Dublin le 23 juin 1931 par M. P. Mac Gtlligan, ministre des Affaires étrangères de l'Etat libre, et M. Charles Alphand, ministre de France, établit, sous une forme contractuelle, le régime des échanges économiques entre les deux pays et étend à leurs rapports commerciaux le principe de la nation la plas favorisée. Une exception est prévue en ce qui concerne l'Eut libre d'Irlande, touchant le régime préférentiel établi entre les états membres da Commonwealth et, en ce qui concerne la France, pour le. mesures spéciales relatives au commerce de la métropole avec les protectorats et colonies.

L'aménagement nouveau des droits sur les vins, voté en 1930 par le Parlement iriandais, avait rendu possible l'heureux aboutissement des négociation» engagées depuis plusieurs années. En vertu de la nouvelle convention, l'Etat libre obtient pour ses produit» le bénéfice du tarif minimum en France et aux colonies.

L'accord franco-irlandais incorpore et applique aux rapports des deux pays jet dispositions essentielles des conventions signées à Barcelone it à Genève pour la liberté du transit et la simplification des formalités douanières (certificats d'origine, voyageurs de commerce).

De plus, il assure efficacement la protection des appellations d'origine pour i les produits irlandais. Cette mesure présente un intérêt particulier pour nos exportateurs de vins et de cognac, elle intéresse également la production irlandaise quant à ses jambons, ses dent telles et son whisky.

efforts dea autre» alliés. C'est peut-être beaucoup demander que d'oublier ces efforts sanglants et surérogatoires. dans l'Imminence trimestrielle d'une victoire dont on répète ailleurs un peu tre souvent qu'elle a sauvé la France. Convenons. sans nous tacher. que, même si, c'était exact, elle y aurait uiis le temps.- j Ceci est un exemple, entre bien d'au- j très, d'une faculté d'oubli ou de dériva- j tion assez décevante, puisqu'elle affecte! même tes plus amicaSement intentionnés, Je n'ai pas vu daviin'.age qu'il fût fait la moindre allusion à la défaite bulgare sur le front balkanique Pas plus. du reste, qu'à la moindre participation active de nos troupes nprt* CaporeMo leur in- tervention fut cependant autre chose qu'une excursion militaire au Monte Tomba et sur les bords du Pîuvp. Qu'un ita- ( lianissime « cent pour cent « cornmp Tau- teur regrette' l'action île te Prarn faveur de la Papsuté sous le Empire, soit nous ne pouvons être d'accord à ce sujet. Mate qu'il reproche à Napoléon III la cession de Nice et de !a Savoie. sans même faire allusion à la transmission de la Lombardie, c'est déjà! fâcheux. Et qu'après avoir reconnu j que l'Italie doit à la France le* étapes décisives de sa résumction et de son unité nationales, l'auteur voulant prou-i ver, cent pages plus loin, que son pays' est le pivot de l'équilibre continental européen, H juge à propos de rappeler que, déjà en 1&.0. lorsque l'Italie vent?t à petne de nattre, sa neutralité fut sufasante pour favoriser la victoire de l'Allemagne, n'est-ce pas encore plus Inattendu ? T

Ce sont de telles antinomies, de seffi-i blable* contradictions. de pareilles inad-t vertances. exposées le plus naturelle-' ment et le plus sincèrement du monde,! qui expliquent, t te bien prendre, l'ln-| stinctive hésitation à croire a k solidité durable d'une entente, n faudrait 1 presque un volume pour coordonner et!

Questions fiscales L Us CMtrâligrs da cwtribitJow directe» sont-ils autorisés à dimandsr | aux contribuables commirçtnts dis copiis ¡ it iocoasoU comptants?

Avant la mise en application de 1 l'impôt sur le revenu, les contribuables n'avaient, en dehors de quelque» décla- rations qu'ils devaient faire pour les i chevaux, les voitures, les chiens, etc., [aucun renseignement à fournir aux 1 {contrôleurs des contributions directes pour l'établissement des impôts. i'. Depuis la mise en vigueur de l'impôt sur le revenu, an contraire, le contribuable est devenn, si l'on peut dire. le

collaborateur du fisc, puisque l'impôt

général et les impôts ctdulaires sont basés sur la déclaration.

La transition entre ces deux systèmes s'est effectuée sans trop de difficultés, et l'on peut affirmer que les commer- çants se sont acquittés ponctuellement C

jdt leurs nouvelles obligation Il ont,

par ailleurs et avec la même bonne vo- lonté, accepté l'exercice da droit de ¡ | communication que la loi a accordé au icontrôleur chaque fois que le chiffre fe d'affaires annuel dn contribuable est supérieur à 50000 francs on que le régime du forfait ne peut lui être appliqué.

Ce droit de communication a pour but, d'après les termes mêmes de l'article 32 de la loi du 31 juillet 1920. la recherche des omission» et des fraudes, mais il doit s'exercer au siège même de ¡ l'entreprise. L'intention du législateur n'a pas été, en effet, d'imposer aux l' icontribuables le déplacement de leurs documents comptables en rue de les soumettre au contrôle des agents de 1 l'administration des Contribution* directes.

Malheureusement, dans la pratique. et pour des raisons multiples qu'il ne nous appartient pas d'examiner, beau- coup de contrôleurs tendent de plus en plus à exercer leur contrôle en posant par écrit des questions aux eontri- j buables et même en leur demandant des copies de renseignement» comp- tables dont l'établissement exige parfois plusieurs jour» de travail.

Cette manière de faire a provoqué de nombreuses protestations, et M. illiam Bertrand, député, s'en est fait l'écho auprès de M. le ministre du

i Budget en posant à ce dernier, le

11 novembre 1930, la question ci-après j ¡

1* Un contrôleur des contribution* j

directe» est-il fondé à réclamer par cor- tespondance à art contribuable des j extraits de sa comptabilité, par exemple le relevé détaillé, par nature de dé- | pentes, du compte des frai» généraux, j travail considérable de dépouillement, surtout pour les commerçants n'agant pas dt comptable d demcarc?

2* D'autre part. n'y a-t-it pas abus du contrôleur à taxer d'office le contribuable ,pour refus d'éclaircissement) si celui-ci, ne pouvant on ne sachant effectuer le travail indiqué plu» haut, offre de lui porter, pour examen, le* livres justificatifs

II a obtenu la réponse suivante qui a été publiée au Journal Officiel du 26 février dernier, page 1 230

Aux termes de l'article 10 des lois codifiées (décret du 15 octobre 1926), les contribuables dont le bénéfice annuel excède 50 00 francs, et les Sociétés assujetties au droit de communication de» agent» de l'Enregistrement sont tenus, en vue de l'assiette de l'impôt sur les bénéfices induitriel» et commerciaux, de joindre à leur déclaration un rétume de leur compte de profits et pertes on an état de leur» bénéfices et de représenter à toute réquisition dn contrôleur ton» document» comptables de nature à justifier la sincérité de leur déclaration. Mais aucune disposition légale ne fait aux intéressés une obligation de fournir par écrit des extraits détaillés de leur comptabilité. Dis lors, un contribuable qui a produit sa déclaration régulièrement et qat tient sa comptabilité à la disposition du contrôleur ne se met pat dans le cas d'itre taxé d'office en refusant d'établir des copies de ses comptes.

Ainsi qu'on vient de le voir, le ministre du Budget reconnalt qu'en dehors du résumé de leur compte de profits et pertes, les industriels et les commerçants ne sont pas obligés de fournir aux contrôleurs des extraits détaillés de leur comptabilité.

Toute demande ayant pour objet un travail de copie important doit dès lors être proscrite de la part des agents du fisc, mais néanmoins II peut se produire que, dans l'tntérêt du Trésor comme dans celui des contribuables. ces agents se trouvent amenés à solliciter de ces derniers des éclaircissements ou des renseignements complémentaires susceptibles de leur per- mettre d'établir convenablement 1 Impôt sur bénéfice* industriel» et com- merciaux.

Dans ce dernier cas, lis n* doivent pas, ce semble, hésiter à formuler leurs demandes par écrit, mais alors il est neecsiaire que celles-ci 3oieat rédigées dc telle manière que les destinataires soient fixés sur l'é'endue de leur droit et, partant, puissent, sans avoir à craindre d'indisposer les auteurs des questionnaires, prendre le parti de répondre ou de s'abstenir.

(Le Tableau fiscal et juridique.) II. Déclarations à produira ni cats de décès

En matière d'impôts sur les revenus, If décès du contribuable nécessite, au point de vue déclaration à produire par les héritiers, une étuJe spéciale. l La situation fiscale du dispara est différente, suivant qu'il s'agit des impôts cédulalres crées par la loi du

eompsrer les réflexions qui m'ont faiti noircir de notes les marges de celui que! J'analyse.- Tamt il bouillonne d'idées. de tendances et trop souvent d'involontaires contrastée. Ne dirait-on pis, à le lire, que nulle entra en guerre contre l'Albcmâghe dès le début de son interj vention, alors qu'il fallut de longs mois pour l'y entraîner après sa déclaration, de guerre à r Autriche, de sorte que l'on 1 coudoyait h Rome le# alliés des enne-

1 mis 1

Je n'insisterai pas sur la thèse fasciste Ht elle-même, ni sur ta psychologie cm'll I 1 en déduit, ni sur l'apologie qu'il en fait. Nous ne nous convertirions pas réciproi quement et ce serait du temps perdu d'autant plus que le plaidoyer est fort habile, souvent fondé et parfois j 1 captieux. Mussolini est au moins unj demi-dieu qui régne au milieu desj 'airs et du tonnerre et dont la droite! terribi». Dont acte. Certes nous n'aurons jamais dee de faire fl. notamment en ce qui concerne d'Annunzio et Mussolini, de concours qui nous furent trè* cft«r* et dont j I mémoire nous demeure préci«u«e. Ma» j enfin ce sont des hommes et H leur est I arrivé de se tromper. D'Annonzio, ne •: ?*rait-<!ç qu'a Futme qui est en train de j mourir de son fait accompli •, et Mus-i soiini, ne serait-ce qu'à Coffoa, que l'auteur résume d'une «sse* elliptique façon Où diable a-l-il vu que la Grèce se mit à genoux ? Dm deux hotnmwi qui s affrontèrent «lors, l'homme d'EUt ce fut Polit», le ministre des Affaire* étrangères de Grèce, qui, le trésor vide et sans le sot», n*hé«n\a pas à répondre

oui à l'exlgenc* d'une s«u!te pécuniaire!

qui àrt~ d'une tendu fes mainf à

t il eAt. ce rofrtnent, tendu les main» à

la ronde qu'il eût récolté des militons,

| tant le mie Brut»! du Due* avait fait

l'unanimité eontf e toi ce qui montra au i monde stupéfait commuât an homme violent peut faire tort à 14 plus juate cause, comme l'était d'abord la sienne.

31 juillet 1917 on de l'impôt général sur le revenu.

En ce qui concerne les Impôts eédulaires, rien ne peut être réclamé au nom dn défunt, au titre de l'année même du décès.

C'est ainsi qu'un commerçant venant à décéder en décembre 1930 ne pourrait être assujetti, comme l'a décidé le Conseil d'Etat, à l'impôt »or les bénéfices industriels et commerciaux, à raison des bénéfices réalisés de janvier à décembre 1930.

De même pour un agriculteur si celui-ci e»t décédé en 1990, aucune imposition ne pourra être établie à soa nom, en 1931, à raison de» bénéfice* agricoles par lui réalisés en 1930. Le sujet est plus complexe au point de vue impôt général sur le revenu. Il ne s'agit plus ici. en «ffet, d'impôts réels, c'est-à-dire de contributions établies à raison de bénéfices ou des profits réalisés, mais d'un impôt personnel basé sur les ressources dont dispose un contribuable en tant que chef de famille sans doute, la règle selon laquelle l'Imposition d'un contribuable est subordonnée à l'existence de ce dernier au 1' janvier de l'imposition est-elle encore exacte au point de vue de l'impôt général sur le revenu, mais cette règle nécessite, néanmoins, quelques indications complémentaires pour ce oui eit des revenus de la femme manie telle-ci, en effet, sauf le cas où elle n'habite pas, en fait. avec son mari, n'est pas personnellement imposable k l'impôt générai sur le revenu ses revenus sont réunis à ceux du mari pour l'établissement de l'impôt global quels revenus doit, dès lors, déclarer ta femme mariée la suite du décès de son mari ?

Selon la jurisprudence du Conseil d'Etat, la femme doit déclarer la portion de ses revenus englobée dans la communauté avant existé entre elle et son mari. depuis le 1" janvier de l'année de l'imposition jusqu'à la date du décès sans préjudice des revenus dont elle a joui en propre depuis le décès jusque la An de l'année si, toutefois, la femme était mariée sous le régime de la séparation de biens ou sous le régime dotal, elle devrait déclarer uniquement les revenus des biens dont elle s'était réservé l'administration et, par suite, la libre disposition.

Pour terminer cette étude, nous signalons que les héritiers d'un contribuable décédé doivent, dès l'ouverture de la succession, se faire représenter les déclaration» souscrites par ce dernier en cas d'Insufflsanee reconnue, les héritiers ont le plus grand intérêt à souscrire des déclarations complémentaires, l'administration ayant déclaré que, dans ces conditions, aucune pénalité pour Insuffisance de déclaration ne serait appliquée les impôts qui découleraient d'ailleurs de ces impositions complémentaires viendraient en déduction de l'actif successoral et diminueraient ainsi les droits de mutation.

(Extrait de la Dépêche, de Lille.)

ommo

La crise maritime Ce n'est pas seuUmcat en France, mais aussi a l'étranger que la crise de rîndtutrie maritime a eu des répercussions graves. Certains groupements de Graiule-Br«Ugne, notamment, sont anx prises avec de sérieuses difficultés, entraînant la suppression on une Importante diminution de leurs dividendes. Il en est de même en Italie et au Japon. Efforts de Findfistrle britannique

La mission que la Fédération des industries britanniques a envoyée au Canada «n avril pour rechercher les meilleurs moyens de favoriser le commerce de la Grande-Bretagne a déposé son rapport qui conclut à l'envol, au Canada, de représentants permanents en contact direct avec les fabricants canadiens et à l'étude d'un plan eu vue d'une production se complétant entre les deux pays.

îaîtm de coramirce dégarnies Sur 69 millions de tonneaux qui forment le tonnage mondial de la flotte marchande, plus de 10 millions sont actuellement désarmé» par suite de la crise économique. De nouveaux désarmenunts sont prévus comme devant intervenir au cours des mois prochains. Un chômage partiel s'ajoute an chômage a total, certains navires effeetnant des voyages sur lest pour aller chercher des cargaisons de retour ou inversement. De même, le» navires des lignes postales régulière» n'utilisent qu'une faible partie de leurs capacités.

Industrie martine mondial*

et armement français

La crise économique mondiale a particulièrement atteint l'industrie maritime. Depuis 1914 le tonnage mondial s'est élevé de 49 à M millions de tonnes de jaace brute et la capacité de transports de cette énorme flotte t'est accrue dans âne proportion de 20 pour 100. Il est à noter qu'en plus de l'accroissement des charges d'exploitation des navires par des taxes fiscales nées de la guerre, l'armement français doit supporter en plus des charges spéciales, car c'est le seul qui. notamment, applique la loi de huit heures à bord des navires de commerce.

L'Italie intensifie u coneurretic* A la suite des difficultés de la Compagnie générale transatlantique française, le fouvernement Italien vient de décider d augmenter, dans des proportions importantes, les subventions accordée aux Co'mpagnlcs de navigation italiennes aan d'accroître encore leur activité pour concurrencer la France et même lAngleterre. Ces subvention* s'élèveront, pour 1931, à 230 S50 000 lire contre 180 435 000 lire en 1930.

On non» a dit. et l'aateur nom assure que ses violences verbales, en un trop grand nombre d'interventions qu'on n'a pas oubliées, ne doivent pas donner le change sur sa pensée profonde <|ui est plus calme et constructive qu'elle ne le paralt à travers de fulgurantes exprestions. Soit. Mais Deut-on, du moin», marquer, avec la déféronc; la plus rongrue, qu'il tti parfaitement inopporlun et inopérant de nous parler comme on le ferait à la tribu des Bolocudos créée par le fantaisiste Celiban-Bergrrat 1 est inutile d'hyper) ro|»hwr ies mois, le demi»mot nous sufût depuis un certain nombre de siècles.

Je me permets donc de trouver sans attraits aes déclamions comme cellfs que je H» à la page 80 Ce sectarisme, le fascisme I applique, il e?t contraint par sa logique interne de l'appliquel' dans M nofitkjfid extérieur? niutott-, rnutandi* Dans la pfn*»e de Mussolini, Italie et f*s«t»me sont une seule et mérr chose. Il pourrait prendre à son eomp; le mot de Louis XIV en l'adaptant l'Etat, l'italte. Cest le fascisme, c'est moi. Et l'Italie, sous son impulsion et par la vigueur croissante de son peuple, est déjà devenue une puissance ass<»z «thlétiâw pour qu'il ait pa dire d'elle et du f»»etsme rro'îls offrent une précieuse » mit ou unp dure inimitié ». Si l'on doit parler sérieusement des choses sérieuses, il n'est pas possible qn'une minute de réflexion n'arrtve facilement à convaincre «jul de droit de la vanité pui encore du danger, du langage que l'on affecte trop souvent dans c«s monologues Internationaux de tribune ou de presse. Nous ne {Hurlons pas sur «e ton, chess non», a do raanvaices cuisinière», et la Pr.ince n'est jv ̃̃ core classée, que je «oc ho, au ramaritimes. Noos voulons bien, plan international, fîire abstraction blea qu'il nous en coût*. et des procès de l'espèce Maleotti, et des reléga-

La T. S. F. à l'étranger Programmes du dimanche 28 Juin | BEBU5 (ALLEMAG.TE) (283 el 410 mX -4 6 6 Il. 30. srymnastlqu.» et concert 8 h 55, concert spirituel et r&rUlon de la atMdrals Berlin. u h., parents et enfanta pendant les vacances. a h. 30. relais it« kœiujsDerg. IS t., concert de manda. liiifs. l« h. 15, relais de Hambourg- « ifi h. &o, concert vocal. 17 h. 23, mus, léfrer*. it h. 15, concert. h h it, pot-ixmrri d'optnttt» serttnoues. ït D. nuis, de danse.

LANGEXBEBG (ALLEMAGNE) «73.4 m.ï, -H. relais de Hambourg. s h. coa«cert de disques. 9 h., carillon de Satntoertoa. un, potsle». if n. 30. reiau d» Letpiif. un. u, relal» de frtacton. 13 n. fb. concert Danses de la coup (Laimer) sous Us OUeuls (Mura) Pettta eccur, quand atlont-nouJ à la maUtm f Junrst) Berceuse CSeaubttfth 16 h. is, | retai* de Hambourg/. te a. so, mut da danse. ig h. aft. ettants. 30 h., concert Marche miHtstm (Sciiuberti ricu* moments (Homi-O Trot» commit!»» (Beemovtn) Enfants de mo«w.;ntf (ZJ«Ûi rer) jusqu'l U n.. mus. de danse. STUTTGART (AIXEMAOES (î»0 m.) -« 7 h., relais de Hambourg. s h. 20 con* cm. 10 h. a, mus. chambre. 11 h. :», relat» LUpHf. îï a. i«, re!»ij de Frantron. 13 h. t», concert auqnet. ti h. ts, eoniert. u t it rei»ts de Hambourg. 1» h. 30, concert* 19 h. 40. Baensct et nrctel (Haropaar» dînas). îû h. 40, mélodies de ta vteltlei Bohême. 11 h. 48, Der Fraies» gegm Schinderhannes. 22 h. 35. mus. do danse* VIENNE 'AUTRICHE) (517 m*tra»>. fO h., concert d'orgrue Prélutte et [ugué enmajeur (Fr. l'Idll!lldf.1. Il ?. 5, rcre.eeri «ttrapftmte «• 18 en /« nw/ow (Motart) DemetrUu (Jcm. Joscrma) Sérined»

pour «remettre (TclMrtkowsfcy). ts n. fO«

eonreri. 15 h.,emmtmmre dt la w»<

mitre valse de Joh. Stratus. n h. 30,

mitre Ae thsmDrr tfndarnrtr 11 b. 300;

nuis, d^ ( nambfp Eniinrrixrr O mon e»«

tant (Wloiicri Xutt du ;oyer Du }emt\ Age (P. Griu'itçr) t9 h. 4o, concert OiMsex-toiu chanlrr et être pyna (iv siècle» f Mourir 'ni mr« dure pénitence (chant rtn Br&ndelxniry) Trois cavaliers voyagatiient sur l» Bktn AU ai mon petit treaar était un nnier. 90 h. t&, La belle (MUrtkts (Suppe). 21 h. 40, comvrt.

BRUXELLES (BELGIQUE) <>OS.r, m.). « 17 h., causerie rptigicuiw. 17 h. in, con.em />• dtrnter sommeil la Vierge fl Seines pittoresque* l.a c%onle. 18 h.< Veuve joyeuse (Lehar) contes d'Hoffmann (Otrenlwh). 18 n. 30, mns. enregistrée, 20 h., coneen Vieilirs eJumsons liai mandes (Arth. de Grppfi Marine (A. Malltyll fantaisie trangitro-camique (Srhampserl). » h. 4ï, (joefque» htstnlrpf pour rtre, *»olodllrusiOB. ttrtrrhe cvmmémontHv* (Paul Oflsonï Suite e0mprt»lten.*tiïl« (H. 0niB«mllt) Petite mtrclw hurtempte, Scnltm**tal et bruits lointain* de /eie; Valse et finitl; La route d'tmermiâ* (Anp. de Borrk) f MttenJut (An Blork.x).

BARCELONE (R^PACNE) (348.S m.). > « h., dtaqnes (mus. il<> uanse) Parfum» de m.ti (Caoetlos) Gavotte Ileurm (Vollsted*} t Chtrnmm triste (TcnsfKnwsky) Sérénade (Aibeam rmut <Gouna*}> Lamento (Grftsg. 16 h., émission organisée au btnilU'S des UOntunx. la h. 30. disques. t» h., Jrurt de printemps (Mozart) L'enfant de it, marche (RosUlo). 18 h. 30. Le ttfnor E. Perdais, so h. 10. Mo-ntanena (Frlatila). M h. 5fl. ronwrt Prélude *t sarafoamM (Vlieo) u testament A mette (Uobel) Grenade (AJbenii). îl D. 20, mus. dd dans*.

NATIONAL (T>avetnry> (5 xx, t 55-M « SWI.3 d.). 15 B., concert poptilwre La Brigade Jentôm* (M.TiWletor» Alyrra (OlmSJtrtU Seine de balte! (Bayne;) UéUdim (faderewsky) Homtnet; Supplication (SalntS»*u»). 15 b. s, pour ics enfants. 16 H. 15. concert Après l'été (F. i-chmlttlj o Trois éplffntmmes (MliroD. 17 h. 30, rêctiiil <!e chant. Ï1 h. 8, 3uitt> en fa (Parry) Symphonie splniurttr op. 3i (ila. nvi'tle) Prélude et fut/ue (Mosrtowsltl). MIDLAiVD REG10SAL «laventry) (5 f», 3SM m.). 1* h., roncert Trnm petntur*» fameuses (Hitcti Wood) Clumton triste t Humoresque, Barcnrolle (Tenîtlkowsky) 0* et argent, valse (Lehar) Romance (9cfttfder) La fiancée vendue, danips (Smetana), K h. is, prorramme de Londres. HKIZEI* (H0UJl>DE) (1 STT» m*rtr«iV, g h. 10, dIsques. 8 b, 59, diffusion cls fa (rrsmnnesse <f«ns Péflf§« « M«rt»-R»« tnelvaart •̃ H h.. 13 b. 35, ceneen. t5 h. 10, potir les mala«e». 18 n 55, concert Dur rrrtsehOtz cxvftrer) Othello (V>>r<JI) Rienxi (Wwrncr) Manon Lescaut (Puri-IM) Pensée d'automne (Mimarnot) U> vie brève trie FaHa). Jl !>

fu« par le Petit chœur.

R0MÎ (titf m.) KAPUCS (Mt.4 at.). 10 li. 1S, mua. religieuse. 11 b.. concert vrrte. t7 h.. concert sicilienne et rigundon (Prani:ixnr) Sêville ,'AQmqIz) ts fille aux ilievetu de lia (Debussy) Toc-

eala (Scbutnann) Deux étude* (Chopin). –1

B. ts, nisqup». 2t b., La dame dm cinéma (Welnberger).

Um éto le dam ta Mt

« On a trop médit de la jeune 1111» mod«rne. En voici une quJ néunii'a tous les »uffrage«. Elle est bien d'atijourtl tiuS, cette vaillante et conquérante Marie- Stolia, pareille à ses mt\tn U'iiler par la grAee pudlqxie. l'ardente jiiété, latUehement aux traditions de la farafll* et du sol, imis plus libre, pli» décidés* plus énergique, prête aux Uche*» •rtles que récliune d'elle notre Krano# d'après-guerre. Nos jeunes Dl'es chré» tiennes n'auront qu'\ ({açn^r, ciï etyntmm- plant cette Maie ilgoro. 'Juelte» H»«wi ce livre et si le plu* grand nombre cfc«rtslt la route Heurte «'engacc la rinuse Florlse, que quelques autres, rimJtatk» de Marie-Stella, •'mues (le la gnrc<M pitié des TUIages sans prôtre», rtvtst» elles aussi, d'être « uue t toile. 4»o* la nuit ».

ltari«-9WUa, par Jean Vfeîr*. l'a volume, fonn&l Î3 x 11, l?'i page» & 2 eokmrx*. 13 jrramJe* grarureu de Isbonultre, couverture Hlusiree en couleur* par Grand-Al«le. Broeiaé, 6 fraiws franco, 5 fr. 85. Relié, 9 francs franco te fr. 06.

bonne paresE. 5, nvt bayahd, paris, vit!» C. e. 1668, Paris,

Mont sur ffes Lipari, et des vtefeBeai antireligieuses, et de la singulière façon dont on applique les accords du Latran et d'une foule d'autre» Incidents; G nous rendons pleine justice aux améliorations nombreuses constatées dans le pays; mais noua ne parvenons pas â découvrir rte misons majeures, ou au nrotns juitiSables, î ûvm violences trop vlsiWement factices et qui paraissent d'autant plus désobligeantes. Le jour l'on m: sera rendu compte oue cette fada leroce a fait, si l'on peut dire. long feu. et, as lieu d'une action concordante, ne provoque et ne peut amener qu'une réaction désabusée, la moitié du chemin sera faite vers tme entente qui a besoin d'être cordiale pour Être durable. Tous ceux des nôtres qui l'on approché affirment qœ Ip Huée est, dans le privé, on honnmt; parfaitement séduina* et même ehAnneur. Je ne demande pi» msr:ux que â'; !c croire. Mais je ne suis t '• s<>u! ;l ne pouvoir aller à Rome. ̃ grande masse, dont je «te, aiuien pouvotr causer paisiblement bas» risquer d'être rabrouée. Question de forme, donc sans importance, dit-on. Erreur grave, car les discussion» qui peuvent suggérer et préparer un accord sont tout «n nuance» et exclusives de» éclat* de voix. Il y a des gea» en foule, paraît-il, qui chantent ou clabaudent pour se donner du coeur. Je ne pense pas. qne « sort tas de Mussolini, qui n'a ni sntérW ni besota de tron>. per ou de se tromper ainsi. Pour pax* 1er comme on y viendra de reetJU fleattons de confins, d'organisation âe Témfgratlfln «1 même de transmis»! on po**siUle de mandats. les trois grandes a*feises d'une collaboration qui pourrait '̃-̃̃̃ :| faut au moins pouvoir -nrt.crit s>ntendre avn»

us dirait bonjour comme

s'il vous envoyait au diable? U ne s'tgtt 1 plus. entre nous. de jouer & la mala chaude ou à colla-maillard.


<Xi QUE DISENT k£l.E& JOURNAUX

Sujets de conversation

M. Mellon est à Paris M. Bruniru] te propose d'y venir. Avant toute conversation, il importe que la politique et l'esprit allemands se transforment, estime M. Gignoux (Journée Industrielle)

M. Hoover a voulu calfater une voie d'eau, mais le navire n'en sera pas moins près de sombrer à nouveau, dans six mois, Il le budget du Reich reste alourdi de dépenses somptuaires et même nuisibles, si à Berlin un gouvernement digne de ce nom ne se révèle pas, si une succession alternée do manifestations heiliqueuees nu de lamentations organisées continue à précipiter périodiquement l'exode des capitaux. En ce oas, nous reverrions sous peu, répétons-le. la même situation qu'aujourd'hui avec cette différence que nous n'aurions vraiment plus rien abandonner. La transformation de la politique et de l'esprit allemands, sur laquelle nous avons mité a tant de reprises, conditionne derechef les résultats de l'effort en cours. Le chancelier Brûntng demande à causer ». Soit, maie S condition qu'il ne s'agisse pas d'une conversation champêtre à l'idéalisme Incertain. Le seul sujet de conversation utile est fort clair et II conviendra, le oas échéant, de n'en pas dévier.

De Sénatus (Avenir)

M. Brtnlng veut mettre fin k la ten.non franco-allemande. N'y aurait-il qu'une chance sur 1O0O0 d'y réussir, il faudrait la tenter et il y en a plus d'une. Mais à une condition et c'est là le diable I c'est que les Allemande ne considèrent pas les engagements pris comme un éternel devenir ». Ils sont enchantes de s'être classés parmi les dynamiques, alors que noue serions des statiques Noua voulons bien qu'il

«n soit ainsi. Mais qu'ils en tirent le*

e 60lt &Inlii. Mals qu'UII en tlrt\nt le8

conclusions logiques pour s'entendro avec nous, 11 faut consentir à U stabilité. Il ne faut pas sourire à Loearao et grimicer à Br^slau, accepter la plan Young en décembre, déclarer en janvier qu'il n>n a pas pour dix ans puis s'en débarrasser au bout de dix-huit mois.

Si les Allemands voulaient comprendre cela, la paix serait toute faite. Car 11 n'y a pas de haine contre eux dans ce paya qui ne hait personne. De l' u Echo de Paris »

Quelles enchères profitables pour MM. BrOnlng et Curtius I Ils se rendent à Chequers et l'impulsion qu'ils donnent à l'affaire des réparations finit par avoir raison de l'immobilité des Etats-Unis. La France, redoutant une entente anglo-américaine-allemanda, les prie Incontinent d'exposer leurs vaux, pevant la politique allemande, les trois pays ci-devant alliés rivalisent aujourd'hui d'empressement l'aubaina n'est pas banale.

M. de La Palisse (Petit Journal) conseille plus d'initiative à notre diplomatie

La fortune aime le* audacieux et renoncer à l'audace c'est renoncer tu succès.

L'erreur de la France viotorieuse a été de ne pas oser, de se cramponner aux formules, aux « actes » conservatoires, pour parler ta langage du droit qui appelle acte un éorlt

Ainsi nous avons laissé échapper de belles ooeastons d'initiatives profitables, ton seulement pour nous, mals pour les autres peuples.

Ainsi nous avons découragé nos amis et encouragé nos adversaires.

Et le paisible repos auquel nous aspirions sous l'olivier ou le manoenllller, n'a pas cesse un Instant d'être troublé, d'être menacé par les ambitions, les oonvoltlses, les orgueils qui rôdent autour de nous et montrent les dents.

Le vote des femmes

Le Sénat doit enfin s'occuper du vote des femmes accordera-t-il aux Françaises les droits que les femmes possèdent dans presque tout les pays

Il est dans les habitudes du Sénat de laisser les questions mûrir. C'est pourquoi depuis bien des années que le problème est osé, l'Assemblée du Luxembourg a ajourné la solution. Elle a voulu se donner et laisser à autrui le temps de la réflexion. A la vérité, ces longs délais n'ont pas été perdus, Ils ont permis aux législateurs d'étudier à fond la loi qu'on leur demande. Ils ont permis aux femmes de faire connaître avec modération et avec exactitude qu'elle était leur requête.

Pour notre part, nous avons dit depuis bien longtemps que nous étions partisans du vote des femmes. Il nous a paru, même avant la Société des Nations, même avant les expériences faites dans d'autres pays, que les femmes avaient droit à devenir citoyennes, et qu'elles exerceraient une action utile sur toutes les lois touchant l'hygiène publique, la protection des mftres et des enfants, la lutte contre la mortalité infantile et tous les fléaux. Elles ont fait, d'ailleurs, leurs preuvee dans les institutions comme la Maternité de Paris, les Ecoles d'infirmières, les pouponnières, les œuvres d'assistance. Elles ont fait leurs preuves comme médecins, comme directrices de dispensaires, comme collaboratrices des laboratoires, en particulier de bactériologie.

Partout, ou presque partout aujourd'hui, les femmes votent et participent ainsi à la vie publique. Les femmes françaises ont donné avant, pendant et après la guerre de heaux exemples d'activité, de générosité et d'intelligence. Elles méritent d'être traitées comme les femmes anglaises, suédoises, norvégiennes, et tant d'autres. Ce qu'elles réclament est raisonnable et mesuré. Le Sénat, après leur avoir demandé une longue attente, ne voudrait-il pas enfin faire droit a leur requête î

Une explication

La « Libre Belgique » explique par leurs difficultés inancières et la nécessité de trouver un dérivatif à Vaqiiation des fascistes contre l'Eglise

11 n'y a pas un esprit sensé en Italie qui croie à l'accusation lanoée par les fascistes pour justifier leur campagne jacobine contre l'Action catholique, à savoir que les cercles catholiques étaient devenus le point de ralliement de tous les adversaires du régime. Cette explication tombe devant le fait que les admissions dans ces cercles étaient soumises au contrôle de oonseillers ecclésiastiques, dont la tache consiste essentiellement à empêcher l'entrée de brebis galeuses dms 1b bercail.

Pius vraisemblable semble une autre explication, qui tend à attribuer les exploits des fascistes à l'irritation qu'entretient chez ceux-ci la gravité de la si-

Hémorroïdes Les personnes qui souffrent des douleurs atroces causes par les hémorroïdes retrouveront une sensation de bienJtre et des nuits de sommeil paisible par

'emploi de la Pommade Çadum qui leur

ÊFOCUTSTft QQ 60UlS£6Bt6&|f lUEB&UaU*

tuatlon financière et à l'utilité d'une diversion de l'attention publique. Il faut signaler, à ce propoe, la vaste opération d'emprunt Intérieur que l'on vient de clore.

11 devait y avoir, au moia de novembre prochain, une échéance de bons du Trésor de 3 807 millions de lire. M. Mussolini et son ministre des Ftnances, M. Mosconl, dans deux déclarations solennelles, avaient annoncé que les porteurs pouvaient absolument compter sur le remboursement de leurs titrei, à la date fixée.

Pour tenir la promesse, on avait entamé des négociations a l'étranger, notamment en France, en Hollande et aux Etata-l'ul», pour se procurer l'argent nécessaire.. Mais étant données la situatlon des finances Italiennes et les craintes entretenues par la politique de M. Mussolini, le gouvernement n'a pu rien ob.tenir.

La « Libre Belgique » calcule que le. dernier emprunt intérieur n'a rapporté qu'un milliard d'argent frai» et elle ajoute

Ajoutez que, pour améliorer la situation, il est Impossible de recourir à de nouveaux Impots, car M. Mosconl l'a dit les Impôts anciens rendent de moins en moins. Et en ce qui concerne les économisa on en a fait au delà de toute limite, surtout en fauchant les appointements des fonctionnaires.

Tout cela n'est pas fait pour donner de la bonne humeur aux fascistes.

ÇA ET LA Morte d'hier

M, Wilhelm Bock, ancien doyen du Relohstag, décédé à Gotha. M. Lucien Corbeaux. inspecteur général des ponti et chauseées, ancien directeur du port autonome du Havre, commandeur de la Légion d'honneur.

Un avion à fusées

Les journaux annoncent de Rome que la D' Csitaneo vient d'achever la construction d'un avion à fusées, ayant une envergure de 19 mètres et un poids de 200 kg.

Les premiers essais auxquels l'avion a été soumis au camp de Talledo ayant donné de très bons résultats. l'Inventeur accomplira très prochainement des essais officiels, en présence des autorités aéronautiques.

Venle du mobilier de Neleon On a vendu jeudi à Londres. aux enchères publiques, pour la somme de 1)50 gulnées (environ 25 000 francs) une partie du' mobilier que l'amiral Nelson lossédalt à bord de son valsieau-amlral Victory lors de la bataille de Trafalgar. L'acquéreur, M. Jacoba, un Anglais, a annoncé son intention de faire don au Victory de ces meubles qui consistent en une table de salle à manger en acajou. un buffet et un coffre à liqueurs. D'autre part, une aiguière en porcelaine do style Henri n a réalisé dans une autre vente 3ÎO0 livres sterling (environ 400000 fr.) et un bol & fruits de même style, 2 000 livres (250 000 fr. environ).

Congrès eucharistique du diocèse de Clermont Le Congrès eucharistique annuel du diocèse de Clermont a eu lieu du 18 au 21 juin, dans la petite ville de Courplère, soue la présidence de Mgr Marnas Il a obtenu un magnifique succès. Cérémonies et conférences ont été très suivies et de nombreuses oommunions aont venues attester la fol et la dévotion des populations de la vallée de la Dore. Les deux manifestations les plus Importantes ont été la journée des enfants et la cérémonie de clôture. Près de 3000 enfants, appartenant pour la plupart à la Croisade eucharistique, étaient accourue de tous les pointe du diocèse et, costumés de blanc, firent une belle escorte au Saint Sacrement.

Le dimanche, la messe pontificale fut chantée, avec l'assistance du Grand Séminaire, dans le site merveilleux des jardins du Petit Séminaire, qui domine la ville. Le soir. après une conférenoe de M. Pajot, président de l'Union diocésaine des catholiques, diffusée par les haut-parleurs devant une très nombreuse assistance d'hommes, ta procession solennelle qui groupait toutes les paroisses des environs, aveo croix et bannières, une foule d'étrangers, une masse Importante d'hommes et un nombreux clergé, paroourut les rues de la ville, magnitlquement décorées d'ares de triomphe et do guirlandes de fleurs et de verdure. et se termina à un reposolr monumenial le peuple assemblé acclama l'Eucharistie et reçut des mains de Mgr Marnas une dernière Bénédiction du Saint Sacrement.

Académie française Lee grands prix littéraires L'Académie française a décerné jeudi trois de ses grands prix littéraires. Le grand prix de littérature (10000 francs) a été attribué à M. Raymond Eecholier le grand prix du roman (5 000 francs) à M. Henri Pourrat le grand prix Broquette-Gonin (10 000 francs) à M.Georges Hardy, directeur de FEoole coloniale. M. Raymond Escholier, qui est depuis 1913 conservateur du musée VictorHugo, après avoir été secrétaire de la direction des beaux-arts, est l'auteur d'un certain nombre de romans dont la valeur morale ne vaut pas la valeur littéraire. Cantegril (histoire d'un bistrot auvergpat) a obtenu en 1921 le prix Femina.

M. Henri Pourrat est un écrivain régionallste qui, dans des romans remarquables et sains comme Gaspard des montagnes, décrit et chante son Auvergne natale, dans une langue savoureuse.

Le prix décerné à l'éminent directeur de l'Ecole coloniale, M. Georges Hardy, est pleinement justifié par lee qualités qu'il a montrées et les services qu'il a a rendus lorsqu'il était directeur de l'Instruation publique au Maroc. L'Académie des sciences morales et politiques lui avait attribué, en 1923, le prix Reinach pour ses Eléments d'histoire coloniale.

«MMW

Le prince impérial d'Ethiopie va visiter l'Europe

On nous écrit d'Addis-Abebl

Le prince impérial d'Ethiopie, Asfaou Wessen, fils alné de l'empereur Halle Cellassié, se rendrait prochainement en Europe qu'il visiterait en s'arWHant sucoeslvement dans les principales capitales comme le fit son père, alors ras Tatari, en 1924.

Le but de ce voyage serait uniquement d'instruire le futur empereur d'Ethiopie et de le mettre dlreeterasnt en contact avec la vie européenne. Son absence durerait environ six mois. Le prince Asfaou Wessen est âgé de 16 ans. II parle couramment le français, qui lui a été enseigné par des professeurs français attachés au gouvernement éthiopien. Au récent couronnement de l'empereur d'Ethiopie, les ras l'ont reconnu comme héritier du trdne et lui 1 ont prêta serment da fidélité.

Les Mieieiits i'Espasie Avant les élections aux Corti$ La pronostics de M. Zamora Le* socialistes tiendront en Ut*

Interrogé par les journalistes étrangers au sujet du résultat possible dea Élections de dimanche. M. Aloala Zamora. chef du gouvernement provisoire espagnol, a déclaré qu'il croit que les socialistes viendront en tête, suivis de près par la droite libérale républicaine (ton propre parti., puis les radicaux. M. Zamora est persuadé en outre que 8 c'est la coalition républicaine socialùte qui sera l'axe de la Chambre, c'est-à-dire le vrai maître du Parlement, aidée en cela par l'appui des parti» régionaux. Que la coalition républicaine socialiste se maintienne aux Cortès, cela ne fait pas de doute pour le président. Noue avons signalé cependant qu'en certain* points du paya, elle avait été dissoute, et précisément parce que le» élément* de gauche trouvent que la droite libérale de M. Zamora n'est pas assez avancée au point de vue politique et social. Grives et incidents Agitation Galicie

Le mouvement gréviste qu'a déelanohe l'avènement de la République en Espagne prend de plus en plus d'ampleur.

On en signale à Valence, où plusieurs corps de métier» chôment; à Grenade, A Murcie, il Séville. D'autres menacent d'éclater à S&ragoste, k Lugo.

En Galice, en raison de la suspension ordonnée par le gouvernement des travaux du chemin de fer Zamora-OrenseLa Corogne, une grève générale eat préarde, tondis que les municipalités ont démissionné et que la population veut proclamer la « République de Galice ». En outre, l'abstention des électeurs, dimanche prochain, a été décidée, et les commerçants ont convenu de ne plus payer leurs contributions.

Taé pour de* pierre*

On mande d'Agalgorfa i AHcante que les habitante furieux de oe que M. Car- los Rojas, fils du marquis d'Agalgorfa, ait refusé de leur vendre des pierre* qui se trouvaient dans une carrière de sa propriété se seraient excités à un tel point qu'un groupe d'entre eux serait allé trouver M. Rojas et l'aurait frappé avec brutajlté. M. Rojas aurait succombé peu après.

Parmi lee agresaeurs on oite le maire du village. 15 personnes ont été arrêtées.

nm

L'affaire de divulgation de télégrammes chiffrés au Quai d Orsay

Lei trois arrestations qui ont été opérées ces jours derniers, k propos de dlvulgatlons de télégrammes chiffrés reçus au Quai d'Orsay, sont l'aboutissement d'une enquête oommoncée depuis plusieurs semaines par le service du contrôle des recherchée de la Sûreté générale.

Le fonctionnaire arrêté, M. Cannuaud, était chancelier dans le service du chiffre au ministère des Affairas étrangères. Les deux complices, André Gohard et Henri Seurre, sont deux repris de justice, sans occupations bien définies, qui trafiquaient à la Bourse.

Voici dans quelles conditions la polioe put mettre fin à leurs agissements On s'était aperçu réoemroent que dei fuites a avaient été commises au service de déchiffrage des documenta offiolels. L'enquête révéla bientôt que le chancelier, M- Camuaud, que se* qualités protessionnelle6 avaient fait récemment nommer chevalier de la Légion d'honneur, rencontrait chaque soir, dans un café voisin de la place de la Concorde, le remisier » André Gohard. C'est lundi soir qu'ils purent être appréhendés l'un et l'autre en flagrant déMt au moment où Ils se passaient une liasse de papiers. Conduits à la Sûreté générale, Ils durent avouer les faits Cannuaud avait passé 19 télégrammes chiffrés et traduita à Gohard quelques Instants avant leur arrestation. Mais c'était, attlrmerent-ils, pour profiter en Bourse des renseignements que contenaient les dépêches.

Des perquisitions opérés» aux domici-

les dos deux compères amenèrent l'ar-

restation de l'autre complice, Seurre, qui fut compromis dans l'affaire de la banque Le Bouhelec et '4Ui était recherché par le Parquet de Brive. M. Peyre, Juge d'Instruction, a fait subir l'interrogatoire d'identité à Cannuand, à Seurre et à Gohard et les a envoyés à la Santé sous l'inoulpation d'espionnage, en vertu de la ici du 18 avril 1886, pour détournement de documents intéres«ant la sécurité extérieure de l'Etat. Certains de ces documenta avaient trait aux échanges de vuel entre la chancellerie américaine et le Quai-d'Orsay.

L'enquête va rechercher ai Gohard et Seurre ou quelque autre complice n'avait pas de rapports avec des puissances étrangères. On ne s'explique pas. en effet, pourquoi Cannuand remettait à Gohard le texte même des télégrammes chiffrés, alors qu'il lui aurait suffi de lui en expliquer verbalement l'esprit pour les utiliser en Bourse.

Un couple d'étrangers a été arrêté et emmené dans les locaux de la Sûreté générale. L'on saura aujourd'hui si cette double arrestation doit être maintenue. D'autres opérations judiciaires sont encore prévues.

̃ #mm

Le tour da monde

des aciatears Post et Gatty Venant de Berlin qu'ils avaient quitté Jeudi matin, les aviateurs américains Post et Gatty, qui font un voyage autour du monde et viennent de traverser l'Atllantlque, ont atterri le soir, à 17 h. 40, à l'aérodrome de Moscou. L'escale prévue à Varsovie a été supprimée. Ils reprendront incessamment leur vol pour Irkoutsk.

Ils se sont envolés de Moscou vendredi à 5 heures. Ils pensent effectuer leur première escale à Omsk.

D'omsk, les aviateurs se dirigeront vers Irkoutsk, Tchita, Iabarovsk et Spassk où, pour la dernière fois. ils s'approvisionneront en essence avant la traversée de l'océan Paoiflque.

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L'anniversaire de la victoire de Verdun

Les fêtes que la ville de Verdun prépare pour célébrer, dimanche prochain 29 juin, le quinzième anniversaire de la victoire de Verdun, s'annoncent grandioses et seront l'occasion d'une belle manifestation franco-belge.

Le lieutenant général du Bois alde de camp du roi des Belges, représen- tcra le roi Albert I" aux côtés de M. J.-L. Dumesnil, ministre de l'Air, que le gouvernement français a délégué pour présider les diverses cérémonies qui auront lieu & cette occasion. La municipalité a reçu l'acceptation des bourgmesttee et échevins de Bruxelles, Kamur, Llége, Dinant, Hervé, Arlon, Virton et de Luxembourg. Les vingt drapeaux des corps d'armée français seront présents, ainsi que de nombreux groupements d'anciens combattants.

Plusieurs escadrilles survoleront Verdun.

LA MESSE

peur les mort» coloniaux Vendredi matin a été célébra, en l'église Salnt-Loui» des Invalides, sous la présidence d'honneur du cardinal Verdier et la présidence effective de Mgr Le Huneec, un service solennel pour les morts coloniaux. Nous avons remarqué dans l'assistance les représentant)) du président de la République, du président du Conseil, du ministre de la Guerre, de la Marine, des Colonies, et de très nombreux officiers généraux. Au cours de la mesee, dite par le R. P. Haweno, dea Pères Blancs, la Cantorla, sous la direction de M. Jules Meunier exécuta avec la plus grande pureté la messe de Requiem de Gabriel Fauré.

Après le dernier Evangile, le R P. Pinard de La Boullaye, chargé de l'éloge funèbre de nos gloires oolonlales, évoqua la souvenir de tout oeux qui ont collaboré à l'œuvre civilisatrice de ta France.

« C'est une pensée «ointe et salutaire, dit-il, que de prier pour les défunts. Le sentiment qui doit être le nôtre à l'égard dea héros que nous célébrons aujourd'hui, peut se ré8umer en deux mots reconnalssaneo et admiration. La patrie est Impuissante à exprimer elle-.même sa gratitude envers eux, et le fait qu'elle grave leur» nom. eur le brome ne suffi', pas à les récompenper. C'est pourquoi elle a le devoir strict de s'associer k toutes les prières qui sont faite* pour tous ces héros. Nous devons à cf.e morts l'hommage de notre admiration Peur leur oeuvre, mais surtout pour l'idéal qui les a guldés. Honneur à tous ces vaillant» qui, parti» de plein gré ou par ordre, sont tombée à l'heure et dans le lieu où 11 était de leur devoir de mourir. Honneur à ceux qui ont collaboré à l'action coloniale de la France, en particulier à noe mis.sionnaires, Que nos prières attirent sur tous la grande pitié de Dieu. > Le cérémonie se termina dane la glorieuse chapelle, par l'absoute donnée par Mgr Le Hun»ec.

La grève du textile

Rnptnre d. pourparlers

L'espoir qu'on avait mis daps les pourparlero entre le groupement d'industriels indépendants du consortium textile et le Comité intersyndical cégétlste de grève doit être abandonné. On sait que oe groupement s'engageait à ue baisser les salaires que de 3 et seulement le 1" septembre prochain. Cetto échéance fut ensuite ajournée au i" octobre, ù la demande des ouvriers. Mais le Comité de grève avait demandé, pour traiter, que le groupement dea Industriels indépendants fut beaucoup plus important. Malheureusement, malgré tous les efforts tentés dans oe but depuis une quinzaine, on n'emt parvenu à associer qu'un nombre retativement peu important de patrons, occupant seulement un total de 15000 ouvrlsrs, sur 125 UX) occupés dans le textile de Roubaix-Tourcoing et de la vallée de la Lys. Aussi le Comité intersyatliajl a-t-11 finalement refusé de négocier plus avant avec les patrons indépendante, préférant traiter pour l'ensemble des travailleurs de la région.

Portée devant rassemblé» générale des grévistes, la déoiaion du Comité intersyndical de grève a oté ratiûca & main levée.

Une enlrevae à Paris

Vendredi après-midi ou samedi matin, une entrevue doit avoir lieu au ministère du Travail entre tee déléguée ouvriers et patronaux.

Un communiqué

de la Commiesion patronale

La Commission Intersyndicale patronale do l'industrie textile de Uoubatx-ïourcoing communique la note suivante « La Commission intersyndicale patronale réunie aujourd'hui a pria conutussance de la situation. lui le déclare qu il n'est pas possible d'envisager une transaction quelconque sur la suppression de la prime de présence.

L'indice da coût de le vi.

La Commission générale d'études relatives au coût de la vie s'est réunie à la préfecture de Marseille, le 25 juin 1031, et a procédé à la notation de la valeur actuelle dce principaux élément» nécessaires à l'existence. L'indice résultant de cette notation est de 676-671. La comparaison de ce chiffre avec celui de lindice précédemment obtenu lors de la réunion du 24 avril 1931 fait ressortir qu'une légère baisse de 0,801 est intervenue dans le mouvement du coût de la vie depuis cette dernière date. Arrestation

Au cours d'une manifestation des grévistes unitaires qui s'est déroulée jeudi après-midi à Halluin, trois arrestations ont été opérées, celles de Maurice Lomt>art, Agé de 2fl ans, tisserand, membre de la Jeunesse communiste, qui outragea les gardes; André Louage, Agé de 25 ans, tisserand, et une femme, Clémence Martens, épouse Vermeer, âgée de 36 ans, tous trois habitant Halluin. Ils ont été conduits en camionnette à Lille et mis & la disposition du Parquet.

Les origines

et les dix premier Congrès eucharistiques internationaux

L'œuvre des Congrès eucharistiques Internationaux est connue de l'univers entier, puisqu'elle a projeté son éclat bienfaisant sur le Nouveau Monde comme aur l'Anoten, et qu'elle a siégé en Amérique comme en Europe et en Asie, et que l'Afrique a eu dernièrement cette faveur avec le XXX- Congrès eucharistique de Carthage. A la splendeur de ces manifestations de fol et d'amour s'ajoute le profit merveilleux des résultats pour la piété et la vie chrétienne dans le peuple croyant tout entier. Mais d'où est sortie l'idée qui a donné Heu à ces triomphes magnifiques de Jésus au Très Saint Sacrement f L'humble initiatrice qui a suscité ce mouvement merveilleux, qui a aidé à accroître et à rénover la piété eucharistique, fut une modeste servante de Dieu Mlle MarleMarthe-Emilla Tamisier (1834-1910). M. Louis Guérin, dans un livre de grande actualité, a retraoé les origines de cette oeuvre grandiose et résumé les dix premiers Congrès Lille (1881), Avignon (1882;, Liège (1883), Fribourg (1885). Toutouse Î1886,, Paris (1888), Anvers (i890;, Jérusalem (1893), Reims (189*). Paray-leMonial (1897;.

Les Congrès eucharistiques internetionaux. Première série. Les origines. De Lille à Paray-le-Monlal 11881-1807' Be^u volume formai 25 x 17, 12â pages à deux colonnea, 138 illustrations. Prix, broché, 6 tranes franco, 5 fr. 85. Relié, t fraaea franoo. 10 fr. 05.

Sur le même sujet Les triomphes «uoîurittiqtie» daas les 25 premiers Congrès eucharistique» internationaux, par Paul Feron-Vrau. Ln volume format SO x 13, 160 pages. Prix, broché, S lr. tranco, 3 tr. 46.

Il n'est pas fait d'envoi contre remboursement.

BONNE PRESSE, 5, RCE BAYAAD, PARIS, VUT C. c 1668, Paris,

Les orages de grêle

Dei orages la plupart accompagné* de grêle. continuent à t'abattre sur toute la France, causant da grave» dégâts.

Dans) l'Ailler

Un rinlent orage a ravagé la région de Blouté-Vernet Des gréions, de la grosseur d'un œuf (certains pesant plua de 4O0 grammes), se sont abattus pendant une demi-heure sur le bourg et les environs

Les récoltes sont détruites.

Dan* l'Iaère

Une trombe d'eau et de grêle s'e«t abattue, dans la nuit de jeudi, sur la région de Saint-Quentin-sur-Isère, ravinant les chemins, ravageant les réeoltes. Les dégâts sont très importants. Dans la 8aône-et-Loirc De violents orages se sont abattus sur le département. La foudre a allumé des incendies et tué du bétail. La grêle a abîmé des r»ooltes et des vignes. Des trombe* d'eau ont inondé deut quartiere de Montceau-les-Mlnes. Dana les Vosges

Des orages successifs, accompagnés de crrAle, se sont abattus dane la région de Remlremont, causant de graves dommages à la culture.

A Unmenll, M. Constant Mangin, 67 ans, et son neveu M. Marcel Demangeon, 3t ans. ont été tués par la foudre alors qu'ils ohargealent une voiture de foin.

Dana l'Hérault

Le récent orage de grêle qui s'est abattu sur le Bae-Languedoo a causé aux vignes de très graves dommagas. Les vignobles de Villedaigne, ornaisono et Nevian sont complètement dévastés. Les communes de Blzanet, Canet, Rayssac-Saint-Marcel. Sallèles, Lue, Talairan, Toumissan -Saint-Laurent, Cabreîisse ont également beaucoup souffert. Dans la région de Bédarieux et de Millau, les pertes sont également élevées.

DENTS ET DENTIERS te Prtmler Dtntatrt de Parla (de formule américaine), i, cita Hilton, offre ses aoina et a«» appareil» t des pris inconnus parv toyt ailleurs. La première consultation étaài rratulie, il y a intérêt peut tous 4e na rtan faire avant de randra visita a t»% ata» bUsaement unique.

Eipérlences û'iosubmersibillté Lei expériences d'Insubmersibilité de bateaux, suivant le procédé de l'Inventeur olermontolg, Joseph Chartraln, organisées à Vichy, en présence d'une Commission oftlolelle du ministère de la Marine, se sont poursuivis jeudi, tur l'Allier, après s'être déroulées dans un local privé.

Armas de barres à mine effilées, les membres de la Commission s'aoharnent contre le petit bateau, pratiquant dans la coque et les œuvrea vives des brèches énormes. Le bateau s'enfonce légèrement au-dessus de la ligne de Uottalson normale, mals reste Dien sur l'eau malgré ses avaries. Quatre hommes montent alors sur le pont de ce petit bateau de 4 m. » de Ions, pesant 600 Kilos, percé comme une éeumoire. Il ne s'enfonoe pas d'un pouce. On la charge progressivement de sacs de plomb: la ligne de flottaison reste Inviolée. On 1 Incline de force à 45 degrés. On te retourne. Presque aussitôt itehé, U reprend sa position normale de flottabilité. Précisons que les barres à mine employées pour perforer le bateau-témoin ont un diamètre de 33 millimètres, ce qui correspond, au point de vue balistique, à un obus de WO mm., calibre de beaucoup supérieur à celui des pièces les plus puissantes en usage dans toutes les marines. Les trous juxtaposée pratiquas dans les ccuvres vives sans inconvénient apparent représentaient, en réalité, à l'échelle, une brèche de 7 m. 50 de large.

Il semble donc bien que les expériences soient concluantes. Le bateau de M. Chartraln est insubmersible.

JUSTICE

LE BAGNE A PERPETUITE A UN MEURTRIER

La Cour d'assises de la Charente a condamné aux travaux forcés à perpétuité Henri Mousset, 22 ans, à Cerisay (Deux-Sèvres), accusé d'avoir précipité dans un, puits, pour s'emparer de ses économies, Mme Vve Mottard, âgée de 83 ans. La victime, qui avait pu s'accrocher aux parois du pulte, fut sauvée par un voisin.

AUTOMOBILISTE CONDAMNE

M. Albert Calvin, industriel, qui blessa mortellement avec son automobile M. Pierre Tramuni, maire de Septêmes et conseiller d'arrondissement, a été condamné par le tribunal correctionnel d'Alx, sous li'neulpation d'homicide par imprudence, 1 200 francs d'amende, la partie civile a obtenu. 100 000 franca de dommages-intérêts.

m*

Chronique parisienne

Li fatar régimt

des transports su comnai

La sous-Commission d'étude des transports en commun, réunie sous la présidence de M. Georges Delavenne, a entendu un exposé de SI. Marcel Ulrich, administrateur-délégué de la C. M. A. T. R. P. développant les projeta de cette Société au sujet de la gestion des transports en surface.

M. Marcel Ulrich a traité la question du point de vue technique, financier et édilitaire, en la rattachant à l'ensemble du problème de l'organisation et de la ooordination de tous iea modee de transports en commun, urbains et suburbains, tramways, autobus, métro et !lignes de chemins de fer de banllcue de la région parisienne.

Lundi, la Commission complète des transports en commun se réunira pour continuer l'examen de cette Importante question, et il est probable que mercredi prochain ou le mercredi suivant, les travaux seront assez avancés pour qu'il puisse être fait une communication au Conseil général.

11 ne s'ensuivra toutefois aucun débat définitif.

A la demande de M. Delavenne, l'assemblée départementaie a, en effet, accordé un nouveau délai à sa Commission d'études pour déposer ses conclusions. Ce délai ne prendra fin que le 15 octobre, date à laquelle il a été prévu que t'ouvrira une session spéciale où cette importante question sera discutée sana desemparer », a-t-on dit.

11 a été, d'autre part, décidé, sur proposition de M. Chérioui, qu'au cours de cette session spéciale les demandeurs en concession seront entendus en séance publique.

la jardin pour iss taftats dl X* Jeudi, à 16 heures, un jardin suspendu Installé 206, quai Valmy, a été inauguré par M. Strauss, sénateur, assisté de MM. Mounié, sénateur Roétand. Dufrenne, Levillain ei Pointe}, oooseiilers municipaux, etc.

FAITS DIVERS

HUMil il l'Offiîl utlllU HUflUtip B solution prohabU it ta tUwtian jtummt tl juin, IS Murgt. Une hausse de ̃*̃ 6 à -r s tnbg sera, a 7 bruits*, ta *7 juin, *ur la Potorne et l'Autriche, ('«tendant ver» la Franc» it t mbt). Une baisas de « i t mbs couvrira l'ouest de la Norvèro en proionveam vert les îles BritennKpi*» < b mbs). Une haut»* de +• ï à 4- l rofc» abordera l'filend» par l'Ouest. En liaison avec la première hausse le temps fr» peu nuasfux ou nnareui en Pranre. sauf quai-

que» brouillard» sur la Maneha.

En eonaéVratnce sur 11 xaacàa.

Vent: faible, variable, secteur Est domi- nant.

Etat du ciel: dans toutes les réa-lon» beau, peu ousfeux ou nuaretiK, brunwax matin

Température: dans toutes les rtfton»: en hausse.

Région parisienne r

Prévision* pour la toirtt da t* il M «ttti du rfu 17 juin. Vent du secteur Cet faibif, ciel peu nuageux, brumeux, le matin; température an nauaiw de t degrés. Prévisions t dur la journée du 17 mm Vent faible, vanabio. secteur B»t dominant; ciel peu nuageux ou nuefeux; température

an bauss*.

Samedi n Juin, \"t%* jour de l'année. Dorée du jour 17 n. 36,

soleil. ut.: i n. 10. cotteb.: le IL »r Lune. T.ev.: 11 h. t, COUCtJ.: I B. 10. l> jour de la lune.

DANS LES DÊPÀKTEMTNTS

Noyadaa à MlmlzarH«S-0alnt Lanrtet. Trois ouvriers employés A la réparation des lignes téléphoniques, MM. Gaston Lsuransan, Si ans, Marie Foute, et Housra, et Pierre Lalanne, 26 ans, de Mont-de-Marsan ayant voutu sa baigner à Mlmiwn-las-Balns. Alors que la mer était houleuse. sa sont noyas sous les yeux de personnes venues h leur secourt.

ln veulent sairtor d'un train •n marcha.

Pa#-rf«-Ca/aU. Maurtoe Louchet, soldat au 43* d'Infanterie, rentrant de perrolMton, devait descendre en far» de Baint-Omer. Or. Lourhet s'était endormi et n'entendit pas l'arrêt. Il se réveil U après que le trair. fût reparti il ouvrit la portière et sauta sur le ballast, 11 a été relevé la teta en sang «t conduit à l'hôpital.

Dévalisé at griavamant blast* par des malfaiteur*

Bouehas-dU'KMne. A Plan-de-CIques, près da Marseille, le nomma Jacques Caillât, 3t ans. qui venait de signer un engagement dans la légion étrangère, a été assailli et dévalisé par des inconnus,

Son état est très grave..

Un engin eipioaa dans le hall d'une Compagnie de navigation 4 Marseille

Rovchet-du-flluSne. Jeudi aprèsmidi, rue Sainte-Claire, à Marseille, dans le hall d'embarquement d'une Compagnie de navigation, un Individu a jetd un engin explosif qui a causé des dégata matériels, mal* n'a fait aucune victime. On croit qu'il s'agit de la vengeance d'un navigateur dont l'embarquement avait été refusé.

L'Individu, qui a réussi a s'enfuir, ett activement recherche.

On reoéohe une daa vlotlmae d. l« noyade du lee du Bourget

Savait. Le corps de Mlle Polller, une des victimes de la quintuple noyade du lac du Bourget. a été repêché jeudi matin à l'endroit même de 1 aoeldent. A ooupe de sabre

Bouches-du-rthone. s'étant prit de querelle avec Mme Thérèse Bianofli, sa voisine. l'Italien Enrico Noblll, demeu. rant La Belle-de-Mal, faubourg de Marseille. l'a frappée de plusieurs coups de sabre, la blesaant grièvement à l'abdomen.

Mme Blanchl, mère de trois enfants a été transportée A l'Hôtel-Dieu. On a arrêté Noblll.

Les accidents de la circulatioL

S«ine-et-Oise. Rue de Paris, a 6aint-Germaln-en-Laye, las frères Rolland et René Rouault, qui circulaient k motooyclette, sont entrés en collision avec une automobile.

Grièvement blessés, tous deux. ils ont été admis à l'hôpital de Saint-Germainen-Laye.

Bartne. M. Victor Delhommeau, 44 ans, cultivateur à Saint-Brlce. qu'aocompagnalt M. Louis Methereau, 55 ans, ouvrier agricole, pilotait une camionnette sur la route de Souvlgné-aurSarthe, loraque, non loin de Sablé, la voiture fit une embardée. M Methereau, projeté sur le sol a été tué, et M. Delhommeau a été gravement blessé. Indra. A Ch&teauroux, une motocyclette a renversé M. Camllle Serruy, 42 ans, cultivateur. qui a été tué. Voapes. MM. Alphonse et Joseph Kopf, âgés respectivement de 22 et 20 ana, rie rendaient à Uzemaln k motocyclette, lorsque, k un carrefour, Ils sa jetèrent contre une camionnette. Alphonse Kopf a été tué sur le coup. Son frère Joseph une fracture du crâne.

w-m-m

T. S. r.

Dimanche, t 12 heures causerie rellgleuw par le R. P. Lhande. rédacteur aux Etudes La France missionnaire. Pour les enfante.

mMM^OH|7 A 5 heures de PARIS W M.mjMM M S*i$on AVRIL OCTOBRE ÉTABLISSEMENT THERMAL (Trois Classes) Hôtela de toutes cUesea Villa. et Appartements meubléa

MouTemeot maritime Départs de paquebots Nord- Amérique. grattée (C. 0. T.), 38 juin, du Havre pour .tew-York Satni- Louis (H. A. L.). ît juin. de Boulon* pour Mew-Yorlc. Suropa (J(. D. L.), 19 Julo. de Cherbourg pour New-YO" MajeMic (W. 8. L.), ÏO Juin, de Cherbourg pour ,\ew-Yorfc. Ile-de-France (C. 0. T.), î juillet, du Havre pour New-York. hamburg <H. A. L.), l juillet, da Cherbourg pour .New-York. Cotumbus (N. D. L.), ï Juillet, de Cherbourg pour New- York. X. (C. L.), 4 juillet, ce Cherbourg pour aew-York.

AnHUt» et Centre-tmériau». Pérou (C. G. T.), i juillet, de Salot-ftazalre pour Polnte-»-PUre, Basse-Terre, Fort-de-France La Gu»5ts, Pueno-coiombia, Canagena, Crtstobal. Ceiombfa (K. S. 8. M.), 4 Juillet, de Boui'ifne pour La Barbade. Trtntdad, La Guayra, Puerto-Cafiello. Cuncao, PuertoColombta, Cartagcn». Crtitobal, Port-Limon Sud-Am&riqve. Jamaïque (C. R.). t juillet, du Havre pour Vigo, L«lxoes, Lisbonne. Rio de Janeiro, Santos. Montevideo, But-noiAyres. Sterra-Venttma (N, D L.), t Jull let, de Bouiogne pour La corogne. vuiagarcla, VIgo. uteonne, Madère, Rio d* Jacelro, Santos, Montevideo, Buenos-Ajre» Stephen (B. L. Juillet. da Harr« pour Ceara Paraby. Marug-nan. Para, Manaos, Alconlara 'R. «. 3 juillet, de Cberbour» pour La Corogne. vigo, Usbonn». Bahlt, Rio de Janeiro Mnms. Monievlrieo, Bu»no«\ytts. Cap-Arrona 'H. S.). 5 juillet, de Boulogne pour Viiro, Llsbonnp. Rto de Janeiro, ?»nios. MontuTideo. Buenos-Ayrcs. C6'e occl <\ent si > â' Afrique. T.. IC P ). i«r juillet, de Marseille pour Tanger, Casablanca. Dakar. ABumrfito (C. B, MJ,

Chronique Sportive DANS LES PATRONAGES 0. X. SEINE

GynwaaUgua

U SalM-loms d. Vautirsrd <tonn*r« tjtmanehe M juin, à 14 b. M, U, rue OHvter-de.>eir«», « grand* fete de rymnaMique. tout U prtiidenca du |«nér»l gal|«.

8û rymnwws participeront t uetle f«t« <pi! comprendra des #preu»ei de présentation d'»nie«Ht>l»i, escrim*. pyramide, etc. U. a. IEIHE-ET-OÏSE

Z>« concours <Jr gymnastique

de Saint-Leu

I-Tnlon régionale de Selne-etOU* 4e la fédération gymnastique et sportive dea patronage* 4. France organisa Saint-leu- la-Forét. sur le «i*4e de l'Houe, dimanclw S8 Juin, son concours annuel de r.vmnarttqu* Il de musique, sous la présidence etTeetivs de M. I.er»du, ancien ministre, sécateur, rt de S. Kxe. Mgr Roland-Gosselln, «vêqu* As Versatiles.

} 000 rymnutM. appartenant s m Sociétés, et 800 tambours et flairons prendront part aux différentes épreuves du concours qui commencera à 7 h. 30. l.'ne me«s* militaire cera célébré* sur le terrain. » 11 heures, par M. l'abbé Toulon, sur* de samt-Leu-laForêt. ». Exe. Mgr flaland'OotMlio prononcera une allocution.

A |3 ii. to. I«t Sod#M« as rendront en défilé au sud* si] elles donneront un grand ftlUfll de nrmnatttqiié.

*•– m

AERONAUTIQUE

le T«ya«« de r'~ten l~ttt »

L'avion Paris, ou» transport» en Afrique la mission d'E*iatlleur».chamfriin« est »rriïé t inhambajw (Arrtfliie orientale portaî»ls«i, le n Juin, «prè» avoir rencontrt un tî"pftûn sur la cote de l'océan Indien. Les aviateur* ont reçu des Portugal! un accueil chaleur» u».

E»sai du plus grand a»f«ntraaspert briUnoiqu*

L'«T<mn<ta(, le plus grand de» avions «ta transport britannique, dont la «oastruetlon a été récemment annoncée, a «ffenu* jeudi, pour la pferat*r# foi», plusieurs vol» avec catsagers au-de»im de Londres.

CTCUSME

La* Grand» Pris de la prêta» portiva Jeudi soir ont été disputât, au Vélodrome Buffalo, le» Orand. prix d« l, preu» kpor-

pve.

U rrand prix d. vit*»»» a été fané par (Mrerdin devant Moeskope et Martineill.

La courte derrière rooiocycltmes :d'une

nmiro) a été gagna* par Llnart «vec TS ism. 240. Le Qrnnd Prix KraneK-Puaus ''coiir«« de motocyclettes» est revenu a Mejr- nier.

TBVVII

l<« Tourne! da WimM«4»B

Voici les résulte» dM principales parMM

de unnit disputée» Jeudi au Tournoi inter-

de tennis 4ilpul~l!' JI. udl au Tournoi inter.

national wimbladon

Simple dames mi»« Sierry (0.-1) bm Mlle Matas* <Fr.>, t-i, *•», g.» j frauum Aussam (411.) bat MI)« .Saufeld (fr), »-o m «-S mis» Nutttai (O.-B.) bat mu* P«l» (Ail.), 4-6, «-0 et 6.t.

Doubla meilleur» Cornât et Brugnon (Fr.) bitt«m Aokl et Miki (Japon), «-4, iù-t et t-t. Oentien at Utu«ur (Fr.) battant Barber et Wataon (O.'B.) e-1, e-o at «-4. Oiltoert et Turtwii <o.-B.) battant Pertbat et MartlB (P.) «-t, s«. 6-1 et «.4.

Doute danwi Mme Sattenhwatte «t nH»f Tnomai (O.-B.) battant Mmet Mathieu «t Po»-c»merr (Fr.) T-t M 6-0, Mie» Tbomaa « mu» Scott (Q.-B.) batieat Mlle» V. et J. Oallay (Fr»nce> (-1 lit c-3.

HIPPISME

Le Conoour» hippique da l'Olympia Au Concourt hippique de l'Olympia (tondreu), dan» la première manche pour la CbslUnre-Cup d. Hollande, ouvert aux ofdelora de toute* les nationalités, le lieutenant Bliard (France) »>si claiaé premier «x atquo avec 1* lieutenant Hern, de l'Etat Illlr, d'Irlande.

La coupe du Prince de Oailei a ét« rimet par l'équipe rrançalae.

DIVERS

La tour du monde

par divar* meyen» de locomotion Deux journaliste* japonata, MM. 8blnro at rukuna qui, t la tulle d'un part, ont antre» prl* de faire le tour du monde par cllvert moyens de locomotion en suivant dei direclions opposée*, se sont rencontré» Inopiné» ment Jeudi, à l'aérodrome de Croydon. M. Shlntrti était parti le 6 juin d'Osaka. I! est arrivé au Rourret Jeudi folr, t « b. «7, » bord de l'avion régulier. Il pre» Jatte de m rendre en avion a Moscou, pula de continuer son voytre par vole ferrée juavqu'a Tokto, en paaaant par la Sibérie et Ht

Corée.

tapr. Malaon da la Bonn* Près** (S* An-)" 6, rue Bayard, P«rii-i>«. ht gérant L. ViKCfWT,

5 --g

UN PROBLÈME RÉSOLU

Innombrables sont les victimes de la constipation pour lesquelles, chaque jour, sa posa un difficile et douloureux problème. Et c'est de son heureuse solution que dépendent leur bien-être quotidien et l'état général de leur santé. Ce problème physiologique est résolu par les heureux adeptes de la Magnésie San Pellagrino, Ceux-là se félicitent de l'aide efficace et sûre qu'elle apporte à leur intestin rebelle, sans leur imposer de nausées ni de coliques. Ses fidèles du monde entier ne veulent plus d'autre purgatif ou laxatif que la Magnésie San Pellegrino.

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Océan Indien. Gtntral-Duehttne (H. M.). io juillet, de Marseille pour Port- Saïd, Suez, Djibouti, A'i<m. Mombasa. D«res-Salsm, Zanzibar, Mtyotte, MsJnnrs, No»»i-Ee\ Dtego-Suarex, Tiniatave, la Riunlon. Maurice.

Inde. fiitnchi <;P. O.\ 3 Juillet, de LO1Iére« pour Mïlte, Port-Saïd. A<l?n, Bombay. Behar iv. O.), 3 jmHel, de Londres pour Malte. Pon-S«m, Colombo. Ma<!m, Calcutta. Cknhtre 'Blb. L. juillet de Mari#llla pour Port-Saïd, Port-Soudan, Colombo. Rangoon

Indochine. Jo/um-tte-Witt (y.), i Joli» l«t. de Génei pour Pon-?«M, Sue», Colombo. Saban*. Re!aw»n-Deli. Rtruraponr, Batavia. ntHrnâr (C. R.). « Juttltt, Marseille pour Port-laid, DJlboutL Colombo, Singapour, Saigon, Yourane. H*ptmnsr.

Chine et Japon. C,*n*rat-Metiin<ter fM. M >. 8 juillet, me Mari'fH» po1"1 Pir'atd, Djibouti. Colombo, ^Infrapoir ?aïjron. HongKong, CbangbaT. Kobé. Yikihams.

Ocrante. Maloja (P. 0.). I Julll«. da Marseille pour Port-Saïd Bombay, Colimbo» Premamto, Adélaïde. Melbourne, Sydnaf,

iBnsbao*.


S UR MER

Va inceadie i bord du Jean-But $ Un commencement d'incendie s'est JTclaré, jeudi, à bord du cuirassé JeanÇart, en réparation dans le bassin Vauban, à Toulon-sur-Mer.

Le feu qui prit naissance dans le local des ventilateurs sur le pont blindé s'est communiqué à la garniture en liège des raancliea de ventilation, situées au-dpssous du tableau. Il s'était étendu sur les tôles voisines, chauffant fortement le pont, les câbles électriques ainsi que les conduits avoisinants. Le feu est maintenant complètement éteint, Les dégâts apparaissent importants.

Les blés marocains pour la France

Leur contingentement est fixé à 1 700 OOO quintaux

Suivant la Vigie Marocaine, de Rabat, le contingentement des blés marocains admis en France pour la nouvelle récolte sera fixé à 1 700 000 quintaux. Cette information est commentée avec une vive satisfaction dans tous les milieux de colons et de commerçants.

PETITES ANNONCES

La ligne est de 30 à 33 lettres, minimum 1 lignes.

Voir lu TARIF an têt» dmm rubrlquma. Il D'ut accepté ni initiale», ni poste restante. On ne JustiDe pas les Insertions parues en petites annonces. Le n- Justificatif 0 fr. 25 par exemplaire.

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FÏUILLETON DU 27 JUIN 1931 2 LE FILS

Tu as beaucoup desprit, papa; seulement, tu ne réfléchis pas assez. Les Vercelles ont une grosse fortune, et la dot de leur fille est certainement importante. J'épouserais Marie pauvre, mais l'argent ne gâtera pas la tendresse que j'ai pour elle. Elle sait qu'elle aura pour beau-père un pauvre sous-préfet ? a

Oui.

Elle sait que tu es ce que son catéchisme appello un intidèle ? 9

Pas encore.

Inutile de le lui cacher, puisque tu ne pourras pas exhiber d'acte de baptême. Attend-s-toi à une fameuse grimace. Elle sera attristée, mais dissimulera son ennui dans un doux sourire. Elle est si férue que ça ?

Nous nous pardonnerons réciproquement nos opinions.

Oui, mais, en la circonstance, il y a autr».1 eh o.*o qu'une opinion un fait matériel. Avi'c !a dispense que Rome accordera à sa ohorr> tille, le mariage se fera humblement, à la sacristie, sans messe, sous "ds ir^ni'i -->• ^u curé. ̃vras t'e: 'ver tes »"i: :̃- ̃ _:i: t.i.n:; i<: girOn de l'Ea'li^e. 'esse est une formalité sans inH' ii .am car un homme aimant et «̃inérieur fait de sa femme ce qu'il veut.

T. S. F.

Programmes du dimanche 28 juin RADIO-PARIS (1 724,1 m.). 7 h. 45, mus. enregistrée. 12 h-, causerie religicuse par le P. Lhande, rédacteur aux Eludes La France missionnaire. Pour les enfants ». 12 h 3u. concert de mus. d'orgue Communion (Battste) Angèlut (Massenet). 13 h., mus. enregistrée. 13 h. 15. Bilboquet jockey. 13 h. 30, mus. enregistrée La vie de Bohême. 14 h. et 16 h., mus. enreeristé'ée Le barbier de Séville (Rossinl). 19 h. 30, cirque Radio-Parts. 20 h., Monsieur Lambert, marchand de tableaux (Max Maurey). 20 h. 45, Une noce chez Dufour, en 1880. 21 h. 20, mus. enregistrée. TOUR EIFFEL (1 445,8 m.). 18 t 45, journal parlé. 20 h. 30, radio-concert Symphonie en ut mineur avec orgue (SalntSaens) Roi Jean (Satnt-Saëns) Invitation à la valse (Weber) Jeune Henri (Méhul) Parade du marchand de sable Entrée des gladiateurs (FuClk).

PARIS-P. T. T. (447 m.). 10 h. 30, concert de mus. enregistrée. 12 h. 30, disques. 13 h., discussion du concert: La Bohéme (Pucclnl). 15 h., diffusion des concerts donnés par la mus. britannique. 19 h. 45, concert de mus enregistrée. 20 b, 30, La veuve joyeuse.

RADIO-LILLE (265,5 m.). 9 h., concert de mus. enregistrée. 10 h. 30, concert de mus. reproduite. 20 h., le quart d'heure dominical du sportif. 20 h. 15, concert Rhapsodie chinoise (Gabrlel-MarleHans Ourdlne) Fantaisie nallet (Gabriel Parès-Popy) Fiançailles (WeslY); Au bord

AVIS IMPORTANT Er«S"»S sous un numéro d'ordre, les adresses ne sont Jamais communiquées et aucun renseignement particulier ne peut être fourni à leur sujet le Service de la Publicité se borne uniquement à faire parvenir les correspondances aux intéressés. Les pièces originales (certificats, photos) ne sont pas transmises. Adresser copies seulement.

Adresser une réponse dlstlnete pour chaque numéro en joignant un timbra deOfr. 5O pour en assurer la réexpédition.

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En peu de mois. la petite Vercelles, de- venue Mme Victor Vandargues, n'aura plus d'autre Credo que le tien. Mais la famille s'accommodera-t-elle d'un mariage furtif ?.- Quel âge a la petite 3

Dix-huit ans.

Donc, elle est mineure donc, il lui faut le consentement de papa et de maman. Et, d'ici sa majorité, on peut la faire changer d'avis, lui présenter un jeune savant bien pensant. Les absents ont tort. Je ne sais pourquoi tu te plais à supposer le pire.

Tu es bien susceptible. Serais-tu touché à fond ? 1

Oui. J'aime Marie sincèrement. Et, je le répète, c'est pour moi un bonheur qu'elle soit riche. Je suis ambitieux. La science ne suffira pas à toute mon activité. J'aspire à jouer un rôle dans la chose publique, à devenir député, ministre. Or, la pauvreté met des semelles de plomb aux pieds de celui qui court sa chance.

Quelles sortes de gens sont les Vercelles ? °

M. Vercelles est un de ces républicains modérés, persuadés que la monarchie est désormais impossible en France, et qui ne la regrettent pas™ II cause bien et ne se préoccupe pas des questions philosophiques. A l'église, son allure n'a guère différé de la mienne. Les bras croisés, les lèvres immobiles, il ne s'est agenouillé que lorsque la sonnette a retenti impérieusement.

Et toi ?.“

Moi ?_ Gêné par le prosternement àtm autres, je me suis incliné.

d'un ruisseau (René de Bolsdefrre-Salabert); Le Berry (Felu Fourtratn-salabert) Rêve- rie des fleurs, valse (Translateur). RADIO-LYON (Î85.4 m.). 12 h., concert. 12 h. 30, cortège nuptial chez Litiput (Translateur) Le jongleur de Notre-Dame (Massenet) Le cygne (Saint-Saëns) prêt de toi, ma brune (Koger) FauU (Gounod). 20 h., Aimer, rêve enchanteur (Orlando). 20 h. 30, demi-heure de disques Le Vagabond rot (Frlhhl) Lakmé, air tics clochette» (Léo Dellbesj Manon (Massenet) La Mendiante espagnole (Wlrtn). 21 h. 15, mus. de danse: Aubade d'oiseaux (Pégurthj Quand la [orét s'endort (Favilla).

MARSEIIXE-P. T. T. (315,8 m.). 13 h., 20 h. 30, retransmission du programme de l'Ecole supérieure des P. T. T.

RADIO-STRASBOURG (315,2 m.). 1 1 b. 30, audition religieuse catholique Constitue. cos principes, Graduais de la Péte des Saints Apôtres Pie Kirche, poésie d'Ed. v. Scbenk Alleluta de la Fête des Saints Apôtres. 12 h. concert de mus. enregistrée La Walkyrte (Wagner) Préixtde (F. Chopin). 13 h. 15, concert de mus. enregistrée. 17 n., 18 n., concert Instrumental, mus. variée. 19 h., une demi-heure de mus. vocale. 19 h. 45, concert de mus. enregistrée. 20 h. 30, soirée alsacienne. 22 h. 30, retransmission de la mus. de danse.

RADIO-TOULOUSE (365 m.7. 12 h. 45, Cantate Domino (Alain) Pan!» Angelicus Franck). 13 h., deml-neure ae bonne humeur je h., concert. 17 h., orchestre viennois. 17 h. 15, mélodies. 17 h. 45, mus. de danse. 18 h., opérette. 18 h. 15, orchestre symphonique. 18 h. 45 accordéon. 19 h., concert radio-disques. 19 h. 45, opéras, chant. 20 h., or- chestre étranger. 20 h. 15, mus. mlll- taire. 20 h. 30, tangos chantés. •20 h. 45, jazz. 21 h., concert d'opé- rettes. 24 h., demi-heure dansante de disques. 22 h. 40, concert. 23 h. 30, orchestre symphonique.

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Pauvre garçon La mère, une bigote, naturellement ?

Elle prie, ainsi que sa fllle et son fils. Ah ily a un flls ?

Je ne lui suis pas sympathique, et c'est réciproque. Quoique sec comme une trique, il parait avoir de l'affection pour sa sœur, qui, avec sa douceur, fait tout ce qu'elle veut des siens. Mme Vercelles, qui a le verbe haut et les façons autoritaires, est toujours d'accord avec elle. Peut-être, risqua Mme Robert Vandargues, parce qu'elles ont les mêmes manières de voir et de penser. Robert, si terrible pour ses adversaires, ne s'oppose jamais à ce que je désire.

Victor sourit de cette naïveté

Bonne maman, il faudrait être fou pour s'opposer à son ombre.

Allons flt le sous-préfet, je crois que les choses iront au gré de tes désirs, à moins que.

A moins que- ? 9

A moins que le confesseur n'intervienne. Tiens, mon garçon, je ne comprends pas qu'on épouse une femme qui a un confesseur. Je pense bien que tu n'en souffriras pas à la tienne.

Laissons de côté ce sujet pénible, que je traiterai seul à seule avec Marie. Tu me connais assez pour savoir que la faiblesse n'est pas mon défaut. Ne partons pas en guerre avant que j'aie seulement acheté la bague.

CHAPITRE Il

LES FIANÇAILLES

Victor Vandargues ne s'était pas fait IQueioa sur les eeatimeats de Mlle Ver-

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celles à son égard ni sur les bonnes dispositions de ses parents. La visite que leur fit le sous-préfet, accompagné de son épouse, était plutôt pour leur exprimer la joie de voir leur fils si bien accueilli que pour demander la main d'une jeune fille apportant une grosse dot à un jeune homme qui n'avait rien.

Lorsqu'il le dit, M. Vercelles se mit à rire

Eh Monsieur, le mérite de M. Victor Vandargues est un apport qui vaut celui de Marie. Une héritière, un homme de valeur, cela fait un couple parfaitement assorti.

Cette entrevue avait lieu à Paris. Mme Robert Vandargues croyait rêver dans le luxe du vaste appartement donnant sur le Luxembourg. Fille d"un drapier de la rue Etzévir. elle était, en se mariant, passée de là rue Malher, également du Marais, qu'elle ne quitta que pour Quillebœuf. Jeune fille et jeune femme, ses relations s'étaient bornées à un cercle de modestes amis, que son mari ne fréquentait pas, non plus qu'aucun salon mondain. Son journal le retenait souvent fort tard, même après le dîner. En outre, il était pris par des réunions au Grand-Orient, dont il était un haut porte-cordon '33*), par des séances politiques et surtout libres penseuses dont sa femme n'avait aucune idée. Elle gardait la.maison et s'en trouvait bien. A Quillebœuf. elle fut un peu effarée d'avoir à faire des visites et de prendre un jour pour en recevoir. Comme elle n'était sotte qu'avec son mari, elle se tira fort bien de ce changement d'existence, qui l'empêcha d'être gauche chez les VerceUea elle sut leur cacher son éton-

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nement. Il était grand cependant, non seulement à cause des salons, mais surtout parce que la mère ne paraissait pas plus âgée que la fllle. Selon le Code de fancien bourgeois du Marais, une femme de quarante ans était une vieille femme. Or, Mme Vercelles, dans sa robe de drap blanc, avait mine de fiancée autant que Marie, en panne bleu clair. Quant à M. Vercelles, mis comme une gravure do mode, il aurait pu, avec son visage fané d'homme qui travaille trop, passer pour le père des « demoiselles » qui, tour tour, embrassèrent affectueusement la bonne sous-préfète.

Il n'y eut ni heurt ni impair dans les propos' échangés, et les Vandargues furent priés à dîner pour le lendemain Dans la plus stricte intimité, afin que les jeunes gens puissent prendre leurs dispositions.

Mais, ce soir-là, ils restèrent dans le vague de leur bonheur.» Les yeux de Marie allaient de la corbeille de fleurs blanches voilées de tulle que Victor lui avait envoyée à la bague qu'en arrivant il lui avait passée au doigt un saphir de dix mille francs, pour l'achat duquel avec .le consentement satisfait de ses parents, il avait vendu des valeurs.

L'aveu difficile fut fait un dimanche, dans le parc du château d'Amblécourt. Trois mois s'étaient écoulés. On approchait des grandes vacances, favorables aux voyages de noces et aux lunes de miel. On avait passé par le notaire on passerait bientôt par la mairie et par l'ég!i?e. Ce serait pour le commencement de juin. Comment Victor, dont le caractère était

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C'est que les pères dont le fanatisme da mauvaise foi a privé les enfants du baptême, sous le prétexte de ne pas attenter à leur liberté la liberté du poupon, de la larve humaine, qui ne peut vivre qu'à la condition d'être façonnée! les mettent dans une situation anormale. La France est un pays profondément catholique, même dans les masses qui méconnaissent leurs devoirs elles le sont inconsciemment, portant la marque indélébile que des siècles de christianisme leur a imprimée. Dans les campagnes, les églises sont à moitié vides les dimanches ordinaires, mais elles sont pleines aux grandes fêtes à Noël, quand on se réjouit de la naissance de l'Enfant divin à Pâques, pour communier selon le précepte à la Toussaint, quand il faut songer au ciel et prier pour les morts. Sauf d'étranges, de rarissimes exceptions. les enfants des paysans sont baptisés, suivent le catéchisme, font leur première Communion leurs parents se sont mariés à l'église tous, à moins de mort subite, s'en vont avec les sacre-* ments. Et le paysan, c'est la France par excellence, sans alliage. Même dans le* villes, ceux qui se passent de Dieu pouf les circonstances solennelles de la vie son! une faible minorité. Les petits qui ne font pas leur première Communion en sont navrés et se regardent comme des pariai parmi leurs camarades. Il y a moins d'en,{errements sans prêtre que de mariage* civils le divorce donne à ceux-ci us appoint mnaidérable.

(A suivre.)

Thérjîse Esnéb.