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Titre : La Croix

Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte

Éditeur : La Croix (Paris)

Date d'édition : 1930-12-11

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 104176

Description : 11 décembre 1930

Description : 1930/12/11 (Numéro 14658).

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG87

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k412924k

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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ADVENIAT REGNUM TUUM jeudi 11 décembre. S. Damase V*. Vendredi 12 décembre. Sainte Denise. La Journée Paris, le 10 décembre 1930.

Les radicaux-socialistes se sont opposés à toute tentative de conciliation, bien que M. Laval leur ait offert quatre portefeuilles et deux sous-secrétariats. Ils ont exigé que M. Tardieu et le groupe Marin fussent exclus de toute combinaison. On ne sait encore si M. Laval formera un ministère semblable au précédent ou s'il renoncera à sa charge de former le Cabinet.

La Commission parlementaire chargée d'enquêter sur l'affaire Oustric a publié un dossier très volumineux sur l'introduction en Bourse de 500 000 actions de la Snia Viscosa. Ces documents ne donnent aucune indication sur la manière dont certains concours auraient pu être acquis.

Le Reichstag a repoussé, sur la demande du gouvernement, la motion nationaliste réclamant un débat immédiat sur la politique extérieure du Reich.

On parle de l'éventualité d'une entente anglo-germano-polonaise pour remédier à la crise des charbonnages.

Les racistes allemands se livrent, à Berlin, à des manifestations contre la projection d'un film de guerre qu'ils jugent attentatoire à l'honneur de l'armée allemande.

La conférence préparatoire du désarmement vient de clore ses travaux, à Genève. Plusieurs délégués étrangers ont fait ressortir j les efforts des représentants fran- çai* en vue d'aboutir à an accord qta contribue à la paix entre lesj peuples.

m-m-m

S, Em. le cardinal Verdier préside le service solennel pour le cardinal Charost Da notre correspondant particulier Rome, 10 décembre.

A 10 heures, pn l'cglisc titulaire du défunt cardinal Uuirost, Sainto-Mariels-Victoire. a ru lieu un service solennel présidé par S. Em. le cardinal Verdier pour le regretté archevêque de Rennes. La messe fut célébrée par le H. P. Antoine, déflniteur frotterai français ch* Carmes déchauv ̃̃iini'iice donna ïansoute. assift rainarisîos de ?anta-Ghiara du u.ui.' de Rennes. M. de Fùnten.iy et. le personne) de l'amb.issade N.N. ic~. Sa liège, Ginisty. Crciiiu. Boudinhon. He.rtzop les RU. PP. BiTthet, Deboyne, M. l'ahlié Devogliel et de nombreux religieux français vinrent rendre hommage à la mémoire du cardinal Charost.

A midi. le ptieriiKige parisien du Ciimité national est reparti pour Paris. Jeudi. Son Eminence et Mgr Hcrlzog donneront une réception à la Procure de Paint-Pulpiee en l'honneur des cardinaux €erretli et Lépieier. Son Emhumce sera reçue ensuite à la Grégorienne et ̃visitera le nouveau siège de l'Univers pontificale.

Pèlerinages du printemps en Terre Sainte

L'Association d^ Nôtre-Pain*^ do Paiul nrc parc pour l^ l'irhitrmf-s dcu,r pèlerinages' en 7'errr Sain! i" Le Pèlerinage traditionnel, du t7 mars au 2 mai. qui parcourra, xnnme de coutume, toute ta Méditerranée orientale et permettra de rixiti'r. avec la Palestine, les coiitrées les plv* intéressantes et les plus eclèh ''trient

/)( Pc 'iiivct, du 25 iiiij!\ï nu 23 avril u'u* <>url ct inoins cher, •jrwi fera voir l'Egypte et la Palestine, Les membres d'' ce Pèlerinage fMisscront aussi les frtes de la Semai»-' Sainte et de Pâques à Jérusalem.

On sait que les Pèlerinages de Notre-Dame de ifalut se font toujours remarquer par leur excellente iiff/anisation.

Demander l>' programme détaille t franc pour chacun": au Secrétariat des Pèlerinages nationaux en Terra Mainte. ar-nuc de Bretetii'. Paris,

L'organisation de l'Action Catljolip 1

i m «i» m t

Une forme unitaire respectueuse des diverses activités particulières

Notre correspondant, romain, > Mgr René Fontenelje, a publié le mois ( c dernier, à la Maison d* la Bonne 1 s Presse, sur la nature, l'objectif et 1 l'organisation de l'Action Catholique j s un Petit Catéchisme (t) qui vient à|* t son heure dans le cas, ce mot n'est j j F pas une formule banale. En félicitant i l'auteur d'avoir mis sa plume « si j f claire et si précise », au service de t l'Action Catholique, Mgr Pizzardo t rappelle qu' « il n'est pas d'argument 1 qui soit plus cher au cœur du Saint- Père ». efft~t, si l'Action Catlioliquel

Et, en effet, si l'Action Catholique

a toujours existé, si elle est aussi j J ancienne que l'Eglise, si, au témoi- | gnage du Souverain Pontife, elle 1 remonte aux temps apostoliques, ce- J pendant elle est aujourd'hui plus | nécessaire que jamais. ( Les prêtres manquent et ne j peuvent pénétrer' partout les ou uvres < d'apostolat se muitiplient et doivent se différencier de plus en plus. j Cette Action doit être organisée ̃; condition indispensable de sa puis- « sance et de sa fécondité. Des maux i t identiques réclament des remèdes gé- t néraux, des situations différentes des < remècbjs particuJ.Less- II s'agit d'éyi- y t 1er les elTorls contradicLoires et ".es j J t initiatives inopportunes, d'adapter à s la diversité des circonstances de personnes <n de choses les diverses l formes de l'activité apostolique, de 1 i coordonner, en un mot, toutes les J » forces catholiques en vue d'une ( «seule fin, de réaliser dans la France ( entière, par dessus les frontières K paroissiales et diocésaines, à travers ( ( la variété des situations existantes c et des possibilités et d'ailleurs i en respectant les missions propres Il des œuvres et sans porter atteinte à 1 j l'autonomie des circonscriptions ect c.lésiastiques l'unité dans la di- i

versité.

t Pour le bien des âmes, pour te c

s salut ciu pays, des voix pour le (

salut du pays, des voix unanimes, (

dans le clergé et parmi les laïques, j (

1 proclament l'urgence de cette orga- j 1 nisation difficile. Une « Action Ca- thelique française exactement conçue ] t et réalisée; » que n'est-on pas en (

droit d'en espérer V « Et quelle con-

sqlation profonde le cœur du Saint- t 1 Père n'en tirei!i-t-il pas ? » C'est )iar ces mots que, lundi dernier, nu J Séminaire français de Rome, termi- j J liait su conférence S. Exc. Mgr Piz- 1 j zardo, assistant ecclésiastique gêné- r;il di> l'Action Catholique italienne, f l>Ius qualifié que personne pour frai- < ter avec compétence et autorité ::e i sujet encore peu connu (2'. i 1

t

Culloharadion, rcnoncenlettt, esprit. t

l Collaboration, renoncement, esprit (

surnaturel voilà, semble-t-il. les 1

trois recommandations principales à adresser aux militants de l'Action Catholique, sans lesquelles toute organisation serait impossible ou resl terait vaine.

s L'Action Catholique n'a d'autre objectif que l'établissement du règne -i universel de Jésus-Christ, dans la i propagation du bien sous toutes ses j tonnes, dans tous les sens, directejnu'tit ou indirectement. Rien de plus large, de plus social, de plus catho- lique. rien donc qui puisse nécessiter J davantage la compréhension mutuelle et la collaboration. ( Les prêtres doivent accepter ie concours des laïques l'Action Catho- ( lique n'est-elle pas de ces derniers î-i « chose » ? Et les laïques doivent, j travailler sous la direction de la 1 hiérarchie celle-ci ne gardc-t-elte pas la mission d' « inspirer » et !e droit de « diriger ? Autoritarisme d'une part, indé- j pendanee de l'autre ont besoin d'être rigoureusement écarté.-»,

i Le prêtre et le laïque ont parfois besoin l'un et l'autre d'apprendre 1 qu' « il est, plus parfait de faire r faire que de faire ». On se laisse ¡ I déborder, on veut tout faire par soi-même, on ne sait pas former, i utiliser, intéresser des collabora-

leurs.

,1 Et pourtant non? reprenons

une pensée expriinéi> i" 18 no- j

vembre par le cardinal archevêque

t de Paris, il y a en ce momem t dans les élites un grand désir de se| -(dévouer, de participer à l'apostolat: i pourquoi ne pas encourager tous j J 1 ces dévouements qui s'offrent'?] Rien ne peut consolider la vie chré-t! l tienne dans une âme, comme le zèle à convertir les autres.

î Les o-uvres d'Action Catholique, j 1 en France, sont nombreuses, variées. possédant chacune leurs usages, leur influence, leurs tradi- \t itions. Dans les cadres très larges d'une organisation générale, il coni, vient qu'elles harmonisent leurs 'ihuts. leurs expériences, leurs mc-t thotles et leurs efforts. L'union et la discipline restent le*! lois indispensables de toute activité féconde. L'Action Catholique r«j̃" prouve donc l'esprit individualiste1 f qui engendre un pullulement, d'cea-:vres isolée* dont les interférences; ii neutralisent ou contrarient l'envtj -J d'ensemble. Elle condamne l'émula- tion exagérée qui. parfois, entraine des hommes ou des dames d'œuvre», i se poursuivra, se heurter, se cons trecarrer sous le fallacieux prétexte! de mieux servir le prochain et ia

s i gloire de Dieu.

'?

Toute organisation implique un ordre, de laimesure, impose par conséquent des renoncements.

Le premier des renoncements est t'adaptation.

Aux époques de foi, l'école chrétienne, la famille pieuse, les pou-

fl Petit Catéchisme -Je l'Action cathn-

liàue. Une brochure Je 31 pages. Franco,

fr. 15.

s (i) Nous publions dans nos pages do- cumentaires les principaux passages de cette magistrale leçon.

voirs publics respectueux des droits de Dieu, autorisaient le prêtre à s'enfermer dans l'exercice du culte, l'administration des sacrements, l'instruction religieuse et la direction des confréries et associations de persévérance. Aujourd'hui, l'école sans Dieu, la famille sans piété, l'Etat sans religion, commandent un plan tout différent d'évangélisation. « En temps de paix, la vigilance suffit, écrit Mgr lillon, évêque de Langres te temps de guerre exige l'esprit de conquete. »

Il serait, en effet, ridicule et coupable de prétendre qu'il n'y a rien a faire tant que ne sera pas changée !a législation et que le laïcisme triomphera.

L'expansion du christianisme est u-i fait surnaturel, dont le progrès et la durée ne s'expliquent pas objectivement par la protection des puissancas et la faveur des circonstances. L'évangélisation des masses dépend de la formation des élites. Trop longtemps et nous entendons toujours les enseignements de Mgr Fillon, on a cru que l'élite ne pouvait se recruter qu'au-des- ¡ sus et en dehors de la masse la naissance, la situation, la fortur.y paraissaient des privilèges nécessaires pour agir sur les hommes. La brutale réalité nous montre les préjugés réciproques qui séparent les tils de la même patrie vivant de chaque côté de la barricade économique entre hommes qui affrontent les mêmes difficultés de la /vie, supportent les mêmes croix quotidiennes et nourrissent les mêmes aspirations, les rapprochements sont plus aisés, la sincérité et le désintéressement moins discutés.

Cent ans d'échecs relatifs nous invitent à revenir à la méthode d'évangélisation qui présida aux origines chrétiennes « La plupart des infidèles furent amenés à la foi par les convertis de leurs milieu. A l'apostolat des classes privilégiées i! faut donc unir l'apostolat de l'cuvrier près de son frère de travail, celui du rural auprès de son camarade de village. »

Les mouvements spécialisés pour jeunes ouvriers, jeunes agriculteurs, jeunes marins.jeunes étudiants, débordants d'ardeur juvénile et flers de la sainte mission qu'ils' ont reçue de reconquérir au Christ leurs frères de travail, semblent les moyens providentiels inspirés par Dieu pour répondre aux nécessités de l'heure présente. Pour comprendre et accepter ces renouvellements de l'Action Catholique, un véritable esprit d'abnégation est parfois requis.

Léon Merklen.

(Voir In suite en 2* page.)

l-DHi

Manifestation

franco-tchéco-slo vaque L'Association des Amis de la Tchécoslovaquie et le Comité alsacien d'études et d'information avait organisé, pour mardi soir, une audition de la chorale des Institutrices de Prague.

Parmi les personnalités assistant à cotte réunion, on remarquait M. RolandMarcel, préfet du Bas-Rhin le gouverneur militaire de Sirasbourg,' le général Brécard.

A cette occasion, M. Cilet, professeur à n'niversitC de Strasbourg, et M. Uelpecli, ('•.?̃) Icment professeur i l'Université, ont prononcé des allocutions très :lI'|ll.L(ldiCS.

Quant aux virtuoses de !a chorale, ellf-^ ont obtenu 1p plus vif succès.

La réouverture du Parlement polonais I SwitalsKi, ancien premier ministre, est élu piieot de la Diète

Lundi a c!e ouverte a Varsovie la première session de la nouvelle Chambre des députés et du Sénat.

Los communistes ayant tenté de manifester ont été exclus de la séance à la Diète qui a 'ensuite élu M. Casimir Switalski, ancien chef du gouvernement. comme son président.

Dans son discours M. Switalski a notamment souligné l'importance du programme de la Diète, qui sera de modifier

L'entrée du nouveau palais de la Diète polonaise a Varsovie. Dus le médaitlM M. Switalski.

!a Constitution, conformément aux pi cipes exprimés par le président de République et posés par le niarécl Pilsudsfci.

Au Sénat a été ëlu président M. Rat ii*ii>z .in h!oc eoirïPraftmental 3n?

L'intransigeance radicale voue à l'échec toute tentative de conciliation

•*« mi» i

M. Laval n'a pas encore renoncé, mais. Une cinquantaine de <l<:puttis et dej Cabinet en formation ;ant 'tue le sénateurs se sont Hieeédé mardi dans; groupe informé de la composition le cabinet de M. Pierre Laval. Faut- éventuelle du ministère l'y ait au!oil conclure de ce long défilé que les risé. »

négociations évoluent dii'licilement ? Mais M. Herriot reçut î;i mission Le communiqué que lit en fin de soi- de signiller à M. Pierre Laval qu'il rée le ministre du Travail confirma ne pourrait compter sur l'appui radicette impression que l'on avait déjà, 'cal si M. Tardieu faisait partie de la au milieu de l'après-midi j combinaison.

t « La crise présente un caractère L'attitude <it radicaux appela d'acuité exceptionnelle », disait îa! naturellement cette du groupe de. note de M Pierre Laval, qui résu-'l'U. H. 1>. qui prit la décision de ne

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Un président de groupe, c'est déja quelqu'un, ma. s le président de la Commission d'enquête, c'est l'homme qu'on interroge avidement. et qui conserve, avec le sourire, « le secret professionnel ». M. Lonis Marin, dans l'exercice de sa discrétion, pleine de bonhomie.

mait ainsi le- <lifi:i'uti<< venues do la Chambre fl. du t-n-nul.

O n'est pas, on oiïVt. rue- de Grenelle quo se .joua la partie la pl-is importante do la .journée, [/intransigeance cle-; nidicaux-socialistf's l'emporta -ur toute antre considération file se, traduisit, par une guerre «ans merci contre M. Tardieu. Les groupes radicaux de la Chambre et du Sénat, coiiju-iif-. fiaient re-t •'̃s le matin sur leur [>i,-i!iou de ui veille.

L'après-midi, tes radicaux prenaient une détermination qui n'avait pour but, -que de créer du embûches à M. Laval. Ils renouvelèrent solennellement l'exclusive prononcée contre TU. R. D.. mais ils n'osèrent pas l'étendre publiquement à M. Tardieu. Ils estimèrent que celui-ci était atteint indirectement puisqu'il s'était solidarisé samedi avec l'U. R. D, L'assemblée se contenta donc dr voter le rappel suivant du rè^leiiiiijl du parti « Les élus et le~ membres du bureau du parti radical-socialiste rappellent qu'aucun de ses membres ne peut être autorisé à faire rtartie du

voivode de Vi!na, ancien ministre de l'Intérieur.

Mardi encore s'est ouverte également la session de lt Difté provinciale silésienne Katowice.

Le voïvode Grazynsky -t élevé contre la propagande puur la revision des frontières qui. a-t-il dit, « constitue la cause principale de l'énervemcnt de li Haute-Silésie, terre' foncièrement polonaise, à laquelle nous ne permet-

•in-; t.'xans jamais de toucher d'une maniérée la quelconque. La propagande revisions.al niste troubls au plus haut degré l'atBEOsphère de collaboration pieifloiw de •k- la majorité :t de lu u ̃< ̃ ̃ ien SUésie

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il soutenir aucun gouvernement où i! j ne serait ni officiellement ni équi•I taijlenient représenté.

A cela, M. Laval répondit « Rien ne nie. découragera, je conijtiRUO.

̃j Ce qui veut dii-f que deux solulions restaient pusaiblts mardi soir que M. Laval gouverne sans M. Tar1 dieu en recherchant un appui radicul ou qu'il garde M. Tardieu en se ̃ servant de la majorité de celui-ci à la Chambre. C'est bien à cette seconde phase jde l'alternative qu'il semblait dé'icidé, mercredi matin, mais il tenta encore une suprême conciliation avec les radicaux en recevant, des le. début, l de ses consultations. M. Herriot qui, la veille au soir. 'avait quille, la rue de Grenelle ta li|i' basse. Après une demi-heure 'i d'entretien avec M. Laval, M. Her'jriot reparlait sans vouloir l'aire la '| moindre déclaration.

M. Laval recevait encore MM. 'ie Chappedelaine, Désiré Ferry et i Uiiimpetior de Kibes. A 11 h. '30, il [montait en automobile pour se renj dre à l'Elysée et exposer à M. Doul morgue l'état de ses négociations. Un double fait se dégageait alors à l'actif de M. Pierre Laval une grande patience, jointe à une volon'é tenace d'aboutir. Cela permet de surmonter bien des obstacles, mais pas toujours de les vaincre tous. Ceux de i'heuie actuelle sont nombreux •! d'importance.

Peu après le retour de M. Pierre Laval, on apprenait à la Chambre que les radicaux avaient enlin o»ô ce qu'ils n'osaient pas annoncer ouvertement la veille le groupe qui s'est réuni à la fin de la matinée a refusé de faire partie du ministère en formation en dépit des offres qui j lui ont été faites, à savoir quatre j portefeuilles et deux sous-secrétariats d'Etat. Le groupe a déclaré à M. Laval qu'il était prêt à le soute'nir. même .s'il n'avait aucun repréj «entant à s<m Cabinet. à la condition; que M. Tardieu n'en fasse pas partie, ainsi (ju'fi'icun membre de l'U. R. D. j *>Me fie.i-ion était déjà connue j

quand M. Pierre Laval déclara aux

journalistes J « J'ai frit une proposition au; groupe radical-socialiste. J'attends

>a réponse. Je verrai cet après-mica

M. Poincarû. >< '-errai cet après-mllJi M. Laval ne voulut pas en dire i davantage. Il connaissait bien ce- pendant, à ce moment-là, mais ofii- cieusement seulement, la réponse a! sa proposition, Les difficultés, loin de s'aplanir. ne font donc que s'accroître.

i Les anarchistes manquent 1 un nouvel attentat

contre le président du Chili On mande de Santiago-du-Cliili, 10 dé| cembro

,T De» agents gouvernementaux, avertis i qu'un complot anarchiste se tramait contre lu président Ibanez, ont arrête quatre anarchistes au moment où cee derniers plaçaient de II dynamtt<? sous '̃î pont Riomalpo où le t: ntlel Hait passer.

GAZETTES j a

Le prix d'une séance parlementaire j

t

j Dans tous les pays, les peuple? :sonl obligés de payer pour se faire! représenter.

Un journaliste suis.se a calculé ce j

que coule, dans Ks Parlements, un 'jour de séance. Rn tète arrivant les Etats-Unis. "'avec, une dépense juurnaiu'iv «le i00 850 francs ur p<'iutaul ia sr.->ion. 1 En Europe. on n ile-i chiffres nimn? I « américain* ». Gntce au nombre élevé di> ses députi-s, c'est, la France qui suit tes Etals l'nis nv>v l'O750 francs or. puis \iei' I 1 gielerre. qui distribue à s<vs'r::bles représentants «ies coinniuin*s -i]8 8^ô fr.. l'Allemagne i- r»00 francs. aux membres du Reielislag. l'Egypte et le Japon arrivent ensuite, puis !la Belgique, avec 8 000 francs en-,viron, et la Suisse, à laquelle: chaque e jour de .-éance dans la

grande salle du palais ferlerai coûte

7 300 francs.

L'Italie dépense la moitié de re' somme, la Suède, la Norvège, te 1);inemark. la Hollande, encore moin- {l'Autriche s'en tire avec 2 500 francs, (environ et la Lithuanie 1 200 francs.' Mais ce? chiffres sont tout relatifs et. ou ne peut guère les compare: tes uns aux autres. Pour cela, faut considérer le | prix di1 revient par rapport au nom-; bre des habitants.

Ce calcul a aussi été, fait et il donne comme résultat Chaque jour j de séance revient, pour 1000 habitants, à 1 fr. 90 or en Suisse. 1 fr. 30 i en Norvège, 1 lr. :̃> on Kelgique, etc. C'est l'Italie qui =0 i classe au dernier rang avec 10 centimes.

Une tempête autour d'un crâne Le traité de Versailles contient,: paraît-il, un article 246 ainsi conçu « L'Allemagne remettra au gouvernement de Sa Majesté Britannique le crâne du sultan Mkwawa, qui a été transporté du protectorat germanique do l'Est africain en Allemagne. »

Cette reslitution devait fitre effectuée dans tes six mois qui ont suivi j la signature du traité. Or, « le gou- vernement de Sa Majesté Britannique » attend encore le crâne du sultan Mkwawa, non pour le mettre au Bristish Muséum, mais pour le reudre à la tribu dont Mkwawa fut le chef, et qui le réclame avec insistance.

Stresemann l'avait vainement fait l rechercher. On le cherche encore, ''Angleterre devient pressante, car !e crâne du guerrier africain est un féliche pour *a tribu.

1 La traite en paya soviétique Dans la République soviétique des Bachkires. le soviet du canton fie Birsk, vu l'impossibilité d'obtenir d'un paysan très pauvre, nommé Hussein, 'le versement de ses contri• butions, a eu recours à un stratagénie digne d'un pays de sauvages. Il a ordonné de vendre aux cnchères la lllle unique d'Hussein. i Agée de dix-huit ans, sur mise à prix i de 15 roubles.

i Des aftlches apposées par les soins du président des soviets, nommé i Mekhian. décrivaient éloquemment i les qualités de l'esclave à livrer. s Mais tes Bachkires se sont montrés s i. moins endurants que ne l'escomptait le soviet.

t Au jour venu pour tes enchères, î la foule indignée, en assaillant l'immeuble du soviet, le saccageant et i maltraitant les fonctionnaires, a empêché la vente.

r> La presse soviétique a fait du bruM, L au sujet < cet incident, qui *>-•> •̃̃ I porté par la ('nin nniiir <)<̃ Ii;r ajoute que le président du e<t toujours on fonctions, nnuveHej preuve que le régime des soviets s s'efforce de ramener le monde au! i; régime de l'esclavage sous toutes «i.-s s é formes.

ï

s t j Noa lecteurs trouveront plus loin l'annonce DES ÉTRENNES ̃ POUR TOUT LE MONDE ». Ce sont j là, en effet, de» étrennes j agréables, utiles et dn- râbles, acceptées avec joie 3 par tout le monde.

j Nous soulignons l'avantage de la prime. "atage

à

l Ose teer de la citfcé^raie ëe Toersj leiace k s'écreiler *j

1

si Depuis» longtemps dtjn une prtifonde e ri l lézarde s'était creusée dans le rrmr de la tour Xord de la cathédrale. Sur ks p instances des services d<js monuments historiques, rendu d'aiilstirs prudent i i>nr rOcroultuient de la tour Charlc-j îj j magne, le maire a pris, le 9 décembre, Itin arritté interdisant la circulation aux j poids lourds, dont les trépidations sont <lanç"reuses, autour do l'édifice. or Xord, haute ̃! 70 mitres, a .M.ses gallo-roinaî!' s E!i» a çt« .\i,.i>;o aus xn* cl xm

j '.•̃̃linenient date de iû"

Elle comprend, au premier étage, ia ij salie des métaux, qui servit de buII reii'ix <râtud«s et de dépôt de matériel aux corporations des peintres verriers ci de serruriers travaillant à l'entretien de la cathédrale. Au-dessus, se trouve is la chambre de la Calendre, qui, jusit qu'an 1«68, coutint le beffroi sur les e norvures de sa voûte s'appuie l'escalier royal, merveille d'art.

M On va renforcer la base et procéder a un cliatno.se au ciment irme.

Mercredi, a été céWbn?. à Montpellier, le centenaire de la naissance dm cardinal de OnliritVrs uni fut. lout-

tcmi'S ?i l.i !i"'

l ne LTanifi» i j Itru le initin. il ia catnedral-' ~amtPtcrre. préshWe par Mgr Mignen, ̃ év<|ue di! Montpellier.

Nous publions dans nos pages Intérieures. un l<inK extrait de la belle lettre de Mgr Mi-i'rv < l'occasion dr ca centenaire.

̃ il ̃ La Haute Eglise en Allemagne

Ce ne sont pas seulement <i> ̃-< u1»1!velles. :ilann;ui|ps qui nous iiTiui>t, t d';iu <l('lu < i n Rhin. Voici (jii<tîvn>H i liffnes qui réjouiront les calholiquea 1 du monde entier.

Depuis 1917, il y a en Allemagne [ un petit groupe de protestants qui, sq séparant des luthériens ou calvi^ nistes, ont fondé « la Haute Eglise j»1 avec un périodique hebdomadaire du même nom. Sa tendance, plus inarcniée encore qu'en Angletern*. e~i i

rapprochement vers b1 cattiol ici^nur.

I.e direct eur de la revue. D' Frédéric lleiler, qui s'appelle « Tertiair » Franciscain évnngélique et fils spi- iîIupI du Pauvre d'Assise », est professeur protestant d'histoire occlé-

siasti'" 'i.is l'Université i>ius-

sienîi1 j. ilioui'fr. Il vient de |>u~nl:"v m .journal, enfle pro-

1 ¡

t .\iiu^ ciinii'ssons puMiquejneDl qi:o nous sommes bien plus près de 1 E-iiso catholique et romaine que d'un protus̃ tantisme qu) nie l'Incarnation- du Fils de 1 Dieu, sa présence permanente dans la -aintn Eucharistie et l'origine divine Je '"Eallse.

Nous trahirions notre foi si nous ï j cherchions Pas à nous unir et à vKr.j ti paix avec la plus grande Eglise i-u, |i tienne, cette Eglise, qui telle quelle e»i. reste le modèle de toutes les Eglise* d'Occident, et malgré des phénomènes Indéniables de dégénérescence, a p<>nserv' I.i foi vivante au Christ i-t l'ctTorS i r ;i 'il' ̃K'.nu:!)! ii S :i'-l>S i{!!l «Hit i-l." !>Vlavec la tradition de la primitive t Kfflist! et de travailler autant 'me nrain )(: pouvons à l'i'-tablir l'unit'; ;r. •̃? du passe.

Tout vrai chrétien catholique f!, i. ̃ coii'-équent, tout Tertiaire Francis) .un

ev:iiifrelique doit accorder au s'.iccfssftur

i dy saint Pierre sur le sif^e rie Rome cette- priorité d'honneur et d'autorHi* spirituelle qui lui fut reconnue dans f< s

i rromiers siècles du christianisme p.

1 Kpliw: entière de TOcci.dt'iit comme du l'Orient. KiUAIes h nos K'gles nous don::on.s a tous le>* (jveques t)'n- il ".iMiioui", rt. davantage encore is<-i.:r 'V- --tint Pierre t îlomo

'1 ̃̃̃̃r. pour lui, afin lj <A, qu'il veille, Ci'îiini.11 un 'wev\ j^ bercail entier ou tlsme d'aujourd'hui ̃ '> qu'il a abandonné ta foi du ia Uéforine (l qu'il .i conduit jusqu'à ses dernirres liantes un faut principe des réformateurs. Sa fidélité à esprit df» Luther et d> f A\in ne consiste qua dans une pr continuelle il n'admet <iue i! nis. ii comj bat. Il i '.t dans la j lutte cour rme, il ne 'vit que p'1 ̃̃ !̃•̃" ̃••̃ > "i.e Rome et i le cifhoiiclsme romain en général. [i ",•̃ v-!t rvi.s reconnnltre quo. imlfcré il'1 ,1 s. la foi «'•vanîa Reforme son*

~tJ'f-tld) di. _cf.'f 1;

1 ̃ 'le i acciiiier de t.i prendre

,.̃̃ ̃̃- ̃'» '• ».i^«'"n1 nairs*. li n'a ni voc.

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r tiuU ooiiti'o l'i- nuliquo quel-. que* nKits 'i -if que non* venons de traiiun Ii ;»« clairemcul, mai-

i Exc. Mgr Joseph Ho irehevêque titulaire de Nicée, secréire de la Cea£ré£aH<« dit affaires tcdéuasiiqaes cxtra«rdiaaires, a»igast ecclésiastique général de l'Action catholique italienne

Mgr Pizzardo vient de faire. à Rome, au Séminaire français, en présence du cardinal Verdier. de l'ambassudeur da Franco t't di> nombreux prélats, une conférence sur l'oreanisatioii <lt- l'Action Catholique, qui a produit une prarxlp impression. l,es assistant!* ont écouté «n Msr, l'iz/ardo Tinti-rpri-ln autorixé de la pensée dn Souverain Pontife.

Le centenaire du cardinal de Cabrières


fHïiÙ en marche vers la vérité. vois l'unique bercail du Christ puissentils arriver bientôt et y amener If- millions d'âmes que Luther et Calvin ont dévoyées. La paix du monde en serait plus assurée.

La protestation

deM.LeProvostdeLaunay mire ie scandale tin iiim « l'Age a'or »

Dans un studio de Montmartre passe en ce moment, le film de VAge d'or, » où la religion ohrétlenne y est grossièrement bafouée, en même temps, que le.8 principes de la morale la plus élémentalre ».

La Ligue des patriotes et M.- Le Provost de Launay ayant fait parvenir à la préfecture de polioe une protestation. des coupures avaient été imposées, mais très insuffisantes. Aussi le conseiller municipal des Champs-Elysées vient-il d'écrire à M. Chiappe une lettre où il dit notamment

Tel qu'il reste ce film est un scandale intoRrable qui doit cesser de suite. Il Il a été approuvé par la censure », prétend le directeur de l'établissement en mettant en cause un de vos directeurs présent à la représentation d'essai. Le même personnage ne manque jas d'ajouter avec un sourire de satisfaction que l'entreprise a été subventionnée par un homme que jo me refuse h nommer par respect pour le nom qu'il il

porte,

J'ai' assisté à la représentation de dîmanche. La salle était pour la majeuit partie composée de jeunes gens et pour une part d'étrangers. Vis-à-vis des uns comme des autres, nous avons, vous et nous élus de Paris, des responsabilités. Elles sont aggravées par le fait qu'à i:0lé de la salle de spectacle se trouve nue librairie où se vend avec des livres dits d'avnnt-garde une revue le Surrialume au service de la Révolution. Voyez les livres et la revue dont je tiens des numéros à votre disposition. C'est pour avoir déchiré ces ordures que des Jeunes gens de la Ligue des patriotes ont été maintenus au poste toute une nuit, la semaine dernière.

Je n'insiste pns, Monsieur le préfet. Tel que je vous connais, la cause des braves gens est gagnée. Votre police no servira plus longtemps à défendre contre ii.ur juste indignation un spectacle conçu par des névrosés et une officine de propagande révolutionnaire.

J'ai déjà attiré voire attention sur d'autres nlms d'importation ou d'origine germanique qui sa jouent ou vont se jouer dans le quartier des Chain ps-Elysées, a deux pas du Soldat Inconnu,

Nous sommes de plus en plus nombreux décidés à réagir contre un empoihonnement qui devient systématique de la société et de la jeu;>f;sse françaises. Les raprésentatlons sont sus, anduss Le préfet de police a estinié qu'il y avait lieu, dans ces conditions, de saisir à nouveau la Commission d'examen, et il a demandé, que le 111m soit revu d'urgence par celte Commission ou soumis à la Commission d'appel. En attendant les résultats de cet examen, M. GWappe a décidé, dans l'intérêt, ed l'ordre public, de suspendre les représentations.

La question des dettes interalliées

Le gouvernement américain n'envisage aucun plan de revision

Un journal financier anglais avait annoncé que le gouvernement américain, fa raison de l'intérêt qui se manifesta aux Etats-Unis, autour de la question ùes dettes, ferait prochainement uue importante déclaration sur sa politique llnancière à cet égard.

On mande de Washington, aujourd'hui, qu'aucune déclaration n'est «a vue et que le gouvernement de M. Hoover n'envisage aucun plan relatif au payement des dettes étrangères, doru un considère, au contraire, l'exPcull'.T, r>>r>nie une aide au budget et à l'allégement «les Impôts.

Dans le même temps, à li Chambre des Communes, -M. Snowden a déclaré que, pour sa part, le gouvernement britannique n'avait pas ea^dgâ d<j negociations avec les Etats-l nis en ue d'une revision des dettes >1e guerre. Entln. au Sénat américain, au cours dune discussion soulevée par M. Reed, républicain, qui s'est opposé à toute proposition.. d'annulation des réparations allemandes pour la raison que l'Allemagne a cause la guerre, le sénateur et son contradicteur, M. Borsh, qui a pris la défense de l'Allemagne, furent d'accord pour dire que les EtatsUnis ont annulé déjà trop de dettes étrangères.

Conseil d'arrondissement

Cher. M. Adrien Léger, concentration républicaine, a été élu, dans- le canton de Léré, par 884 voix contre 725, à ̃M. Mandry, socialiste. Il s'agissait de remplacer le Fournier, V.R. D,, décédé.

BOURSE DE PARIS. Cours du 10 décembre f93O. I

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L'AFFAIRE OÙSTRIC La Commission d'enqueie publie on dossier volumineux sur l'iDirofflidioii en Bourse de la Viscosa

Devant les discunsions passionnées i auxquelles donnent lieu. ••<"••<> crise) ministérielle, les dessu iffaire Oustric, la Commission j ;j publie j toutes tes pièces du dossier. U s'agit do j documents très nombreux, dont voici; l'essentiel

Le Z9 mais 1920, M. Oustrio demandait à M. Raout Péret, minietré des Finances, l'autorisation d'introduire en Bourse 500000 actions de lit Snia Viscos i. Cett'j Société italienne, an capital d'un milliard de lire, après avoir euj pour objtt l'exercice d'industries et de j commerces divers, notamment l'exploitation de lignes de navigation, s'était spécialisée dans la fabrication de la soie artiflcleMe.

Dès lors se succèdent les avis défavorables ou favorables.

Avis défavorables 1

Le 13 avril, M. Muret, directeur géné-

Le 13 '~l. directeur géné-

rai des fonds, écrit, dans un rapport à M. Briand, président du Conseil, ministre des Affaires étrangères « Je ne serais pas d'avis, sauf pour des motifs impérieux, que votre département indiquerait, d'accorder l'autorisation sollieiK'" -ni-d.iit s'il était dans les inten- tions ;i:i Viscos.i du créer une usim- ̃ ̃ '<•.? <-t de concurrencer directement et sur place l'industrie nationale. »

Du même, le 21 mai « Quelle que soit la valeur des arguments développés par le ministère des Affaires étrangères, je ne pf use pas qu'ils soient suffisants pour justifier la dérogation à la régie, que l'investissement de capitaux français dans des Sociétés étrangères ne e justifie que s'il peut être invoqué à son appui des considérations d'impérieuse

nécessité. J'estime, dans ces conditions,

qu'il n'y a pas Heu d'accorder l'autorisation sollicitée.

Le li mai. dans un rapport sur les Bourses italiennes, M. Bonnefon Craponne. attaché commercial de France en Italie, écrivait Les valeurs de soie artificielle sont parmi les plus malmenées. Il est vrai qu'il y a un ralentissement dans la vente des produits. La production a augmenté un peu trop vite, ce qui a fait baisser les prix et obligé certaines usines nouvellement créées à suspendre leur fabrication. Quoi qu'il en soit, la Snia Viscosa est à 320 en mauvaise tendance. » Du mCme: le 10 juin « Les bruits les plus divers Murent actuellement sur la ijaia je cruis à l'exagération dea plus pessimistes. Il est néanmoins certain nue la confiance qui régnait sur le marohé italien il y a quelques mois commence à être ébranlée. On insiste beaucoup sur le caractère spéculatif assumé par les actions de la Suis dont les cours, depuis le début de l'année,' ont passé do 2-iO à 420 lire, pour retomber <'i 270 lire. »

Le directeur des accords commerolaux. écrivait le 5 juin Un apport de 230 à 280 millions de francs français i une entreprise qui est une concurrente redoutable d'une de nos principales industries ne me semble point reeommaoduble, même si oe capital est affecté à des achats en franco, à moins qu'une large entente ne puisse intervenir entre la Snla et nos concurrents français, pour assurer à l'aide financière française une contre-partie] effective en garantie, d'ordre industriel et commercial. »

Entln.uni! nul'* confidentielle remise, par M. Bernheim un concurrent, il est vrai, portait: Après des essais sérieux faits dans différents pays, il a été reconnu que cette fabrication était très loin de présenter la solution annoncée par la grande réclame. Le résultat des essais a été l'échec presque complet de l'émission sur le marché de Londres des actions de la ^nia. Il en a étt1 Je même «iix Etats-Unis il, dans ces d«?nx pays, i;ù la Snia avait pris l'engagement de monter des usines, la presse annonce maintenant officiellement l'abandon de ce projet.

Avis favorables

D'autre part. M. Hené Besnard, ambassadeur de France à Rome, écrivait le 22 avril

« J'ai l'honneur de faire savoir au Département que je n'ai pas d'objection à formuler contre l'introduction sur notre marché des actions dont il s'agit, dautant plus que la clause de remploi, sur D'observation de laquelle il y aurait lieu de conserver des moyens de contrôle efficaces, évitera toute exportation de capitaux français proprement dits. » Le 11 mai, le ministre des Affaires étrangères écrivait au ministre des Finances

« J'estime qu'il conviendrait de connaître, l'avis du ministère du Commrrcr.

Sous réserve, d'une réponse affirmative de ce département sur l'intérêt que présenterait, pour l'Industrie française de la soie artificielle une entente avec l'industrie similaire italienne, j'ai l'honneur de vous faire connaître que, tenant compte, en ce qui me çoncerne, cîes bénéfices dont la situation particulièrement florissante de la Société Snia Viscosa permet d'escompter la répartition, et des avantages que l'Industrie et le commerce français retireraient des achats de la Société italienne, j'appuie d'un avis favorable la demande qui vous a été présentée par la banque Oustrie. »

Le 19 juin, le ministre du Commerce écrivait au ministre des Finances

« Au point de vue économique, il y a

| iieu de remarquer que nous importons, j chaque année pour près de 8 milliards de suie, laine, cotau. lui, cluuvre bruts. L'organistutiou en France dune industrie très puissante des textiles artificiels **rait donc un élément important du re- dressement de notre balance commerciale.

» Or. la Société requérante, qu'il s'açit | de soutenir par un large apport de ca- i pitaux français, est l'une des principales llnnes concurrentes de notre industrie. Mais le danger que ce fait pourrait constituer serait conjuré ou atténué si l'émission envisagée était l'occasion d'une organietation commune de la production italienne et de la production française de la soie artificielle, ainsi que des autres lextiloses. Certaines .des personnalités qui se sont Intéressées à l'émission demandée assurent que cette entente pourrait être réalisée: if aurait lieu d'insister sur ce point et ti't)l>tenir des requérants des assurances approfondies à ce sujet. » Le '2 juin, mis au courant de la note du ministre du Commerce, le ministre des Affaires étrangères, écrivait toujours son collègue des Finances « J'ai l'honneur de vous faire connaître que je maintiens l'avis que je vous avais exprimé par ma lettre précitée du 7 mai dernier, en vous laissant le soin d'obtenir de la Société requérante les apaisements demandés par !e ministère du Commerce touchant la réalisation d'ententes pratiques entre les industries française et Italienne des textiles artificiels. «

Entre temps, M. Gaston Vidal, ancien sous-secrétairs d'Etat, insistait aupr's de M. ttaoul Péret pour obtenir l'introduction des titres, et, de son côté, M. Oustrio donnait quelques assurances: De M. Oustric. le 28 avril: Nous avons pris J'engagement de laisser en France les capitaux provenant de la réalisation des actions Snia. La coI tatinn sur le marché de Parla de a») 000 de ses actions obligera la Société italienne à importer tous les ans (sur la base du dernier dividende) 30 millions à distribuer aux actionnaires et plus de 3 millions pour acquitter les taxes d'enregistrement. » Nous considérons donc que, du point de vue français, cette opération est très intèressauet. »

Du même, le 30 avril Ainsi qu'a i dû vous l'assurer M. Uaston Vidal, la Société Snia Viscosa n'a aucunement l'intention de construire en Franc* des usines pouvant concurrencer la production nationale. Son effort de production est tout entier réservé à l'Italie et au marché d'exportation. » Enfin, par arrêté du 23 juin, M. Pérpt, ministre des Finances alors démissionnaire, mais assurant l'expédition des affaires courantes autorisait l'introduction en France et la négociation des 500000 actions visées.

Dès le 5 juillet suivant, l'ambassade (ie France à Rome télégraphiait « Depuis l'avis que cette ambassade avait donné le 22 avril, sous le numéro 205, au sujr>t de ^introduction sur le marché de 500000 actions de la Société Snia Viscosa, la situation de cette Société s'est modifiée et, notre attaché commercial a recueilli a ce suiet des I Informations assez pessimistes quf feront | 'objet d'une dépèche. Relations détail-

lées.

I! était malheureusement trop tard 1

I! était malheureusement trop tard 1

AU PALAIS

M, Brack, juge d'instruction, a interroge mardi M. Oustric sur la constitution et Ips. opérations de la Société Holfra. M. 'Oustric a reconnu qne certains des souscripteurs, lors de la constitution, n'avaient pus vt-rsé le monl.int intégral de l'a souscription. A h ur place, ce sont les banques Oitslrir >t Oualino qui ont avancé les fonds.

Quant aux actions « Marchai et Giraudon », M. Oustric affirme qu'il est étran- ger ;i leur hausse oomme k leur baisse. Il n'a, dit-il, pratiqué aucune manœuvre déloyale pour les faire monter, et leur dégringolade, d'autre part, ne lui paraît imputable qu'a la crise économique générale.

Après la catastrophe de Lyon

Les travaux de déblayement C'est avec une extrême prudence que se poursuit le déblayement des décom- bres de ta rue Tramassae. Les dernières pluies ont, en effet, provoqué, depuis la base des Chazeaux jusqu'à la ru? Tramassae, un glissement de quelques centimètres. Aucun cadavre n'a encore été retrouvé.

A la Croix-Rousse. une maison menacerait de s'écrouler

Dans le quartier de la Croix-Rousse. une maison, sise Montée des Carniéiltes, menacerait ruine. Elle a été signalée à la Commission municipale de sécurité. Les caves seraient remplies d'eau et la façade coupée de nombreuses fissures. On a placé mardi soir de nombreuses batteries d'étais. On décidera mercredi si l'on doit évacuer l?s locataires.

LA VIE INTERNATIONALE

A GENÈVE

La conférence du désarmement a terminé ses travaux

Di fcttHofe wu représentants français Après quatre ans et sept mois de travail, la Commission préparatoire du désarmeaient a miè tin a sa tùelie au jours de la séance qu'elle « leuui-, uidi'tli, à Genève, après avoir déilnitivenient adopté le projet de convention qui, ainsi que son rapport, sera adressé aux gouvernements,

Une quinzaine de déclarations sur l'œuvre réalisée ont été faites au cours de cette dernière réunion.

Tout d'abord Ni. Lounatcharsky (U. R. S. S.), après avoir critiqué le travail accompli, a provoqué un incident à propos d'une réserve faite par les voisins de la Russie des Soviets Finlande, Esthonie, Lettonie, Pologne et Roumaine), ces puissances ayant subordonné leur adhésion à la convention à l'adhésion des Soviets, ce que le délégué russe considère comme contraire à la dignité de son pays.

Mettant lin à l'incident, la Commission décida d'adresser aux gouvernements un procès-verbal de la séance lui contiendra toutes les déclarations, y compris celle de M. Lounatcharsky. Dans le discours qu'il prononça ensuite, le représentant de la France, Vi. Massigli, lit remarquer que personne n'est autorisé à prétendre que la uoramission n'a pas fait œuvra sérieuse et que le projet de convention Haboré n'est pas celui qui répond aux possibilités du moment.

Aux gouvernements, maintenant de mettre en œuvre les matériaux qui leur sont apportés. Ils viendront à la :onférence en présentant des faits, des propositions et des justifications. Lord Cecll a exprimé l'idée que le monde ne désarmera que si les peuples ie veulent.

Ensuite, tout comme MM. Polltls (Grèce), et Sato (Japon), M. Gibson ;Etats-Unis), a insisté sur le rôle j<»ut( par M. Paul Boncour dans le succès de i'oîuvre entreprise et manifesté son admiration pour son successeur, M. Mas̃ilgll, qui a maintenu toutes les bonnes traditions de la diplomatie française. M. Gibson est convaincu que la conrérence générale parviendra à flxer les premières bornes qui marqueront les étapes successives de la voie conduisant au désarmement.

Pour les représentants de la Roumanie, de la Yougoslavie, de la Toh'VoSlovaqule et de la Pologne, la sécurité conditionne la réalisation dn désarmement.

Le comte Bernstorff (Allemagne) s'est adressé aux peuples, les conjurant de ne pas oublier les graves dangers qui pourraient se montrer à l'horizon si l'on Unissait par échouer sur la tâche du désarmement, néanmoins, il a renom el<î sa déclaration que le gouvernement «Ilemand sera dans l'obligation de rejeter le projet, qui est ol-îli rie défauts et da lacunes et n'expri-ne i-ms. d'api 6' lui, une volonté ferme d'aboutir au iKssrmentent.

Entln, le général <i( Marlnis <Hai"e>. a fait une discret? .illusion la rr.-lté navale en souhaitant "a disparition «. des craintes qui sont lr> eause principale de la cours? aux ririi«Ricnf3 e! qui portent (le i^vei atleini'-s au siiitinient de séciHM Interna lions le » En clôturant la séance, le président Loudon a souligné également iju.j les peuples attendent le désarmement et ciu'un échec do la conférence serait un désastre.

L'agitation des partis de droite en Allemagne

e neiciurag repousse moi oram aur la politique étrangère

Grâce à l'appui du parti ehrélien-socia! ^s jeunes conservateurs et dos Hano•ien's, dont M. tfrûning a réussi à conlinere les chefs de l'inopportunité, pour moment, de la grande discussion sur politique extérieure du gouvernement «gée par les nationaux-socialistes, les îtionalistes et les communistes, le eichstag a repoussé toutes les mol ions îposées en vue d'ouvrir ces débats. En fin de séance, les nationalistes ont ^pos'1 trois motions rie im'-ilance contre M. Curtius, Wirth et Treviranus. Nous avons dit que les partis ilo droite ésirent le « débarquement des deux remiers afin d<; les remplacer par des animes de leur crû.

lanifestations racistes contre un film de guerre

Un film a Oté tiré du roman de guerre un jeune auteur allemand. M. Erich[aria Remanque: A l'Ouest, rien de noueau. Cet ouvrage, à tendances pacisies très prononcées, a eu un gros suc'is tant en Allemagne qu'a 1'étrunsrer. Et il n'est pas fait pour «Mre mis" entre mtes les mains, en raison d"s peintures t scènes trop crues, il faut avouer que, n même temps qu'il est très poignant, la onclnsion qui en ressort n'es: pas des lus favorables à l'ancienne armée du eich.

Mais, si le volume n'a provoqué aucun soldent, le film nouvellement projeté ans une salle de Berlin n'a pas été du udt des hitlériens et de quelques ,iures groupes, qui, mécontents de voir présenter sous une forme aussi péj>ative les faits de guerre et le corn-

lesjDiilî wamw ¡ CHANGES A PARIS

SDH Hier Auj. SUH i Hier I Ani. llMtdret. j.i».d3 tï3,t&!i(oM««l«.iiOiô.. |i«k4,75 î Nevr-Vorfe { -»•«•• .SM^'itili» I.133.J0. 133,30

i tllRfUJIM..) «fl.ir..w~ f^-y^t • .,̃• -£SÛ,.J

i Belgique i-35o. ̃. j.. •<W3..

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E'PI9ne~ zà, a~ 1 iiYiaace f ~~9.

BOURSE DE COMMERCE 1 3 Parts, 9 décembre. 3 i lés. ouverture: courant 163,75 à 164 1 J payés, prochain 165.50 à 165,75, J&uv -revr. 166,50 à 166.T5 payés, de Janv. 166,75 à i67,tc, j, mars-avr. 167,75 i 167,50 payés, tend. caime 1 Farines. Ouverture: courant mcoté, pro Il enain 235 v<;ua., janv.-févr. 236 vena.. i ûe

janv. 23? vend, mars-avr. 23S vend., tend.

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Haïs. ouverture tous inentes. s Avoines diverses. Ouverture: courant 1 3 72 50 payé, prochain 74 payé, ianv.-févr. 75.50 a payé, 4 de janv. 76 & 76,75, 4 de mars 77,25 p V a 77,50. tend. calme. j cl Seigles Ouverture tous meptéî. i; Orges Ouverture tous lnccrtes. 9 Sucres. Ouverture: courant 193 à 193,50, prochain 104.5U, 3 de Janv. 19S.5O, 3 de révr. 195 50, 3 de mars 197,50 à 198 tous paye?, tend lourde. Clôture: courant i93 paye, prochain iW a 194,50 payés, 3 de _'anv. io:>,u> à 199, de févr. 19? paye, 3 de mars ls*3 a 198,50 payés, tend. irréffulière. Cote on. 1 clelle 192.50 » 193. 3 Alcools libres. Ouverture: courant 1 390 t payé, 3 de déc, janv., 3 de Janv., févr., 3 de revr., 3 de mars mcotés, tend, ratine. 0 Clôture: courant 1 290 a 1 300 payés, 3 de ̃ déc, janv. Incotés, 3 de Janv. 1 3i5 paye, revr incoté. 3 de févr. l 33i> payi, 3 de mars t mcoté, tend. calme. t HALLES CENTRALES t Paris, 10 décembre.

Criée des vUndes. Arrivages bœnTs J 116 070 kgr-, veaux 109 6?7 k?., moutons < 61 3*i kg., pores 199 933 kg1. 0 Boeufs. Le kilo quart de derrière ( 0 i à 12,80, quart de devant 6 à 9,50, aloyau 1

7,50 à 16,30, paleron 7 a 11,50. 1

O Veaux. Le kilo première qualité Il 1

13,70 t 16, deuxième il à 13,60, troisième

1 Veaux. Le qi% premlêre 1 ¡

e a we·, wnn_miaant 1n 1 IRS,ü

mandement de l'ex-Reichswehr, accusent la réalisation clnématographique de • porter atteinte à l'honneur fie l'armée allemande ».

Aussi des manifestations organisée? par le nationaux-socialistes, se poursuivent-elles à Berlin, contre la projection de cette pellieule. Ces démonstratiuns qui prennent une grande ampleur, sont aussi dirigées contre la police qui supporte que le nlm eu question soit donné chaque soir. et qui est alertée pour protéger le cinéma de la place Dollendorf et les spectateurs qui s'y pressent. M. Hugenberg, chef du parti nationaliste, a adresse un télégramme au prés !dent von Hindenburg, lui demandant d'intervenir personnellement pour faire Interdire le film. Le maréchal n'a pas cru devoir prendre de décision, laissant à la Commission de censure qui doit se réunir jeudi .le soin de formuler un avis. La Commission a déjà recueilli l'opinion de certaines personnalités» M. Severlng, ministre de l'Intérieur, et le préfet de pvlice, sont pour la projection du film, tandis que M. Wirth la considère comme dangereuse pour la paix publique. Les Etats de Saxe, de Tn urinée et de Brunswick se sont prononcés contre, ainsi que le ministre de la Reicfoswehr.

En Espagne

La grève générale à Valence et à Cadix On mande de Vikhiv qu'a la suite d'incidents relatifs ,ai port d'armes, U grève générale a élé proclamée el est devenue effective mardi. Les grévistes parcourent les rues. arrOtuit les tramways et causant des dégâts.

Dans la rue Py y Margall, une collision s'est produite entre grévistes et policiers. On signale un tué et un garde civil grièvement 1>Ii ̃-•m'.

A Cadix, en !\ii^*(i île la grève des ouvriers du biitiinent, on croit que la Fédération du travail proclamera également la grève générale.

Le gouvernement de Madrid est ronfiant que l'ordre sera bientôt rétabli à Valence, où 1: grève est impopulaire

LE NOMBRE DES CHOMEURS S'ACCROIT

En Allemagne

On mande de Berlin que, dans la deuxième moitié de novembre, le nombre des chômeurs s'élevait à 3762 000 contre 2101000 en 1C29.

En Angleterre

En Angleterre et Pays de Galles, le nombre des chômeurs au 1" décembre i»'élevait à 2 305 639, soit une augmentation de 19 179 sur la semaine précédente et dq 1002 709 sur l'année précédente à pareille époque.

Dernières Nouvelles BOSSOUTROT ET ROSSI

ONT ABANDONNÉ LEUR TENTATIVE Oran, 10 décembre. A 8 heures cî matin, soit après vingt-cinq heures du vol, les aviateurs Bossoutrot et Rqssi avaient parcouru environ 3 500 kilomètres.

Le temps est nuageux avec éclaircies Oran, 10 décembre. Les aviateurs Bossoutrot et Rosai ont abandonné leur tentative de record ce matin à 10 h..50, à cause du mauxais temps.

TRANSFORMATIONS DE LIGNES DE TRAMWAYS ET D'AUTOBUS La i' sous-Comrnlssion du Comité :onsultatif des transports en cun>nun s'est réunie, oe matin, à l'HôHl !e Ville, sous la présidence de M. O. Jelavenne.

Elle a décidé i' Le remplacement >ar des autobus de la ligne de tram-

vays n" 12 (Auteuil-Passy-HAtel >̃'

/ilfe) f La créai inn d'une ligne d'auobus, gare de, Choisy-le-RoI-CImetièrc iurisii>n"de Thiais 3" Le prolongement usqu'à la Demi-Lune d'une ligne ri>: ramways 3 barré Siint-Mandé-muiric [.ouvre}.

L'ÉTRANBER ft VOL D'OISEAU M. Marinkovitrh, ministre des Af'aires étrangères de Yougoslavie, est à Uhènes où il aura des conversations tvec les hommes d'Etat grecs, en vue Je rendre plus intimes les relations ;ntre les deux pays.

A l'occasion de la fête de l'Immaculée Conception, fOtc patronale de 'arme de l'infanterie, diverses solennités et fêtes se sont déroulées dans les :ascraes de Madrid et des provinces. ïïlles ont été l'occasion d'hommages au souverain.

Le préfet de Trieste, suivant l'exemple du préfet de Gorizia, vient de décider que les habitants des communes lu Haut-Carso devront livrer, dans l'espace de vingt-quatre heures, toutes le, armes et munitions qu'ils ont en leur possession.

A Rome, la réduction de 12 de l'indemnité sénatoriale a Ole décidée, à l'exemple de la Chambre des dtput-s, par le Conseil de la présidence du t-énat.

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Mouton». Le kilo première qualité 5 à li. deiuif'mr- 1- a li,90, troisième 9 ai

1,90. gilTOt V; à if>.

Porcs. Le kilo première «ju.iliie ,80 a 10.60, deuxirtne 8,» a 9,80, nlt". M a 6. poitrine 7 a 10.

Beurres. Arrivages 31 103 kp. Le kilo: centrifuges iNormandie U à 21,50, iretagne 19 a 20. Charente et Poitou 18 a 4.50, Touraine 17 a Î2. divers 14 à 20.50. oarchande Normandie 1S à 19, Bretagne 10 18 centre 10 k 14.50, divers 9 & 1S. Œufs. Arrivages 459 colis.

Le mille- Normandie 650 a t 170, Hretamie ôû à POO, 'Idiii-auie *?0 a 1000, PoiirbOiinals t Kiverna'- "• "0, Poitou 630 îi 1200, Luvergne

Fromages.. laitier, les tlix. 150 a 9fl; le cent < aiiiembem >ormandi<; l&o a 50 divers 120 à 900. l'ont- l'Evéque MO a 00: les 100 kg.: Comté et dtvers 1 MO a 3V) Port-Salut 900 à 1 550.

Volailles. La pièce: pigeons 4 à 10,50; e kilo: canards 14 à 15,50, lapins mort* li a 3. poulets morts 15 à 22, vivants lî à u. Légumes. Les 100 bottes: navets 60 a Où; les 100 kg.: ait 350 à 450. carottes coranirnes 50 à 70, champignons Ai couene xtra 800 à 900. moyens 600 a 700, <Ie con?rve 500 4 600, choux de Bruxelles 50 i 80, épinards 100 à 200, navets 30 à «0, oîrnons en grains 60 à 100, oseille 190 à 3«\ >ersH 200 h 250. pommes de terre nouvelles [Algérie 200 » 260. du Midi 200 à 200, Hoisnde communes 95 à 135. Jaunes commune» 6 a 70, saucisse rouge 80 a 110.

MARCHE AUX FOURRAGES Paris, 10 décembre.

Apports: 20 chargements.

Paille de blé, 150 à 180; d'avoine, 160 à 90- de seigle, 160 à 190; luzerne, 285 à 30; foin, 270 à 315; regain, 275 a 320 les 00 bottes de 5 kg. franco dans Paris. MARCHE AUX GRAINS

Parts. 10 décembre.

Blés: peu de changement a stg'ialer, la endance est indécise. Les offres en boni >lés ne sont pas abondantes, mais se casent êcilement pour les autres blés de qualité nédlocre, la meunerie montre peu d'emressement aux «chats. Avoine* tenlance soutenue votre fermes pour les ivolnes de Bretagne, meuilleure demande le la irraiîieierle. Ortres tendance ferrao lur des achats de la malterle. eons: afaires asseï suivies, et tendance ferme pour a belle qualité.

on cote u*s approximativement nu 100 kr. dêptrt

L'organisation

de l'Action Catholique i-

ie Mais le.- militants de l'Action Catholique ont àurtrtut bc-oin tl'e.spnt w surnaturel.

Elaiit élevés par la hicntirhie au plan supérieur de l'Action Catholique p" ils ne sant plus >>piit»»ment desn coljj laboralenrs » il.

it sacerdoce à pr.

ii- « participent « aux li aux

!'f honneurs de lapustoh.

,l' Une personne, une u-uw-c ue font 1 |" ainsi, partie de l'Action CaUioiiqiu' t qu'ftppè.s rttotr êtéofn: 1 ;.e ignées à cet ellel par

ls pour (>•> 'V i i -•

t5~poul l'¡¡,'S '1"

s-y an mandat. fli's ni s'ingt-ivi'aiein ̃J.-». ̃ .un «-lui l~ ae leur appartient pa^.

?" Ayant i ̃̃" ^Miulat tic la 11 i i"» ehie, e: -;eiH d'une t ,r manièiv ̃ •;i>abilité de

ie Elles ne pt'uvut donc i-xei/ul<'i j

e- leur nuinttat. ira\ ailier a l'alnniia-l

e- leur n¡¡¡¡uta1. ILl\¡.i:ler à ¡'¡¡till'lll;

ts tioii. la diffusion, la réalisation 'k ̃: la déf'Mi=e tleb principes catnolîqi. le dai:- individuelle, familiale soc selon les enseignemei de t iignse. tes directives du Saiii:-j Siège et sous la dépendance des au- toi-: élastiques compétentes. 1. e et la subordination ̃ «jla'ii.i. i^gaiif ̃>̃̃! de ueiiM .c -et d'action divin la hier;, a I due, esl, pour .aniiv lv. (des principes con»litu! Us de i 's Catholique..

Sans doute. avec tes temps et itsj

pays, l'organisation concrète de l'Ai ,( lion Catholique peut varier nr Je celte organisation, d'ordre pro1. dentiel. doit prendre la forme u:. taire elle u ne se réalise que d: ̃s i.t par l'unité ». La struclure unitaire de l'Action Catholique laissera leur jeu normal aux rouages locaux et aux groupes spéeialiséï. et une sullisanto et sage autonomie au gouvernement in'érieur de chaque circonscriplion ec- j clésiastique et de chaque associa- b lion particulière. Elle postule ce-j pendant, dans ie cadre national, l'unanimité de la hiérarchie sur tes questions d'intérêt général elle exige, au-dessus des supérieurs des la divers groupements «i associations, re un commandanient. gémial dont l'at!i- tribution consiste à étudier il a nxer les objectifs communs et '.ij ci ordonner liuMion de chaque sec- tion vers ces mêmes objectifs.

L'Eglise reprend de nog jours, sa mission de conquête. « C'est la consigne de Pie XI », aime à répéter le cardinal Liénart.

M;iis une armée mobiliser réclame, ;'i notre (''poque, une savnnlo organisation et une forte discipline. La foi ini'itianlablo de Pic, XI en la Providonro le rend capable <-n ce sons des initiative* les plus hardies. Elles « dcVoncrtenl parfois au premier abord ». écrit. Mgr Gmidron « bien vite, on en constate la sage opportunité ».

C'est c|ue, si duns l'Eglise la tradition tient une grande place, cette tradition" est une vif. L'Eglise <?M toujours actuelle, et, pour mieux comprendre son t»'nns et. le mieux servir, Ir Pape, gardien de la tradition, na rougit pas d'être moderne. Aussi, Mgr Fontenéllë a-l-il le drojl de conclure très heureusement L'organisation du laïcal chrétien, participant à l'apostolat hiérarchique, est une étape décisive de l'histoire de l'Eglise, qui sulu.-ra en Pie XI essentiellement le Pnne de l'Action Catholique. »

Léon Merklen.

MORT D'ADOLPHE RETTE

On annonce que M. Ad»lphr RvUê vk'nt de mourir à Beaune, à l'%e <W Ci ,m<. En juin 1907, il écrivit Du diable à Infii. livre annonçant que le poète s'était ciinvi-rli à la foi chrétienne.

ECHOS DE PARTOUT

L'aviun de la mission scientifique saharienne a quitté Alger pour re'oindre le convoi automobile actuellement campé dans le Tanpszrouft. La séance solennelle d'ouverture du premier Congrès international de la sécurité aérienne a lieu mercredi soir, à la Sorbonne, sous la présidence de

.M. Doumergue.

La dixième Exposition spéciale internationale de chiens de luxe se tiendra à la salle Wagram, les vendredi 12 et samedi 13 décembre.

La Société des sciences et belleslettres de Oothembourg (Suède) a élu membre étranger le savant français le li' Jules Riclïani. directeur de l'Institut océanographique de Monaco.

nié* (74-75 kg- lieanc'.1. 1." a 158; Loiret, 158; Tourainv, 158 a ll'i; Indre, là» à 18(1- Peliou, 158 à 160; Loir-et-Cher, 157 à 158; Ailler, 159 à 160; Cher, 159 t 160; Sièvre, 15» à 161; Vendée, 159 a 160; AuJcu, Iô9 a 100; Lolrc-ltitûi-i ure, lus a ID9; Oise 158 à 159; Somme, t'a a ir,9, Aisne, 158 'a 159; .Nord, 158 a 159-, Pas-de-Caiats, 158 à 156; Aube. 157 à 150; Manie, 137 à 150: .-Wnc-î-Marii'.1, 137 a 159; Yoi.m-. l"7 a T à 15!) ̃ Ma-

1 j Seigles. t- Drelagiit;, 68 & 7D; autre,gions, 72 a 74.

Knm-.i, (ip..ti™« -s à 76; Btu

7& ,'<n"HI'-l ,·r~ir,$ P.rtq1~1f\ ~;0 à 76: 70; Bc;.i E.

no a 70; e..

69 « ;»; m.f. > i hiver. Pou.»; Centre, 72 à 74; igné. 73 a 77; grises. 71 à 73; Li. 1 a 67- Jaunes et blanches, 67 à f.'j. nsjowo, 69 a 70. Ort/es. Ue mouture; 72; de brasserie, Beau'ce, 86 « $8; f;stli:als, 88 a 8«; Sarthe, Slayi'iM •• ̃̃ 1; ̃ rry, 86 a 87; ctuunpafn -̃̃.

£.>̃»/•>̃<-̃. ̃,̃ <rr< "'•; Infinie" ̃ qualité*, Beauoû, <

,Hi à B5; OiS", C-

Champagne, «8 à >:

MaU. Dlsp. fjunkerque, 89 a 83. Son*. Dlsp. ordinaires, 50 k ôt; belles j qualités, 55 i 57.

MARCHE DU HAVRE

Le Havre, I

Colon». Ouverture dêc. 'A'i. fév. 344. mars 31*5. avril ?.i:< juin

35!. Ju1 ;;e, oct.

360, ventes 250 bail.

Cafés. ï'Ji.50. Janv

227.50. fiv. 1.50. avril 210.

mai 199.7. j_ ^et 193.50, affût

191.50, sept. i8ii,»o. <>ct. tncoté. Tendance soutenue. Ventes 3 50f> sacs.

Poivre*. Saigon: déc. 300. Janr. 400, fév. 360. mars 390, avril 390, mal 380, juin 380 Juillet 380, août 380, sept. 380, oct. Incolé.

Ltverrooî, 10 décembre.

Coton». Janv. 5,38. mars 5,50, mal 5,62, Juillet 5,73, oct. 5,85.

MARCHE DE NEW-YORK

New- York. 9 décembre.

Coton». Ancien contrat r disr.. 10.30, déc. 10,16, janv. 10.23. Nouveau contrat déc. 10,15. Janv. 10,22 a 10,24, rév 10,34.

mars 10.47 à 10.4», avril !fi.6l, mal 10,76.

juin 10,85, juillet io,»3 à 10.96, tout it, set». 11,03. oct 11,11 & 11,12.

NOS AMIS DÉFUNTS j JESIS, M MUE, JOSEPH X M'-ii- "i u-'i." et 7 qtiar. chaque fai*C s Leurs, ii4li*e

n l ('1)H~

Joiil'd m, lieu Marie

h P^ris, sœur d'un (̃'̃

Pr- > VI. Alfred ii |tre il». jeiir, ̃•. ̃– -aieri,

i.ii.er de

6;¡ d1!i.

u i.ui.i '.k>jer,

à \1Ial1!

NECROLOGIE

On nous pri.j d'aunoncer les obsèquef ̃ V l? oharii'ino Oartsu arehiprÎHrô ,̃•̃•̃ ̃̃ lUx, pour

Nouvelles romaines La réceptions da Pape

!i, Mgr Saliège, et ie capitaine

i'i' *;i femme,

an:uit liu iiumi-' -i-i;.i!e ,u> la m&- ->̃ l'Inde, à lji.iii':ty.

La réception du palais Taverna que ramliassa-

-viint-Sièiçe et

.iVi(t'>. iAlUZe cttltl,' t'U :ïit, parmi ces invi: Palelli, \'an Hussuin, u*i"l'!r; uerrem, Li'iNilelIi, Marctietti. Capuloali, Lefat l,.Miri <iiii.i%:i l'ii -rm ('•)>: 1 1 rri, fîranito .i. sieurs re-

:e rl'Ktftt

(liplumatiijue pris

,j; aussi largement i. un remarquait presque tous lie .MiRMuns actuellement pi i Home les porsuunalilës Au ptitriu^u français «t du monde peeMslastlqufl fraũ r" ̃̃ =pjitants rto ;.t l'ulotlio

ance. îhm; 1 1 s et ac-

monial d'usage j-ar ;̃;̃ ;• :o:i: ̃!•̃̃ i ,<m!)ass.ule. La visite du prince Takamabtt Le prince Tak.uiiatsu a visité mardi le mustle et lu paierie du v "'̃̃:i. Il a été re^u par le direetcu; île la galerie et du musée du v t pop \tar Tlsserant, pro-préfet da 1* BlbuV» iiièquo vaticane.

A la Congrégation des Rites

Mardi s'est réunie la ("îongr; HiteH ordinaire les malièrcs ont été soumises aux i-ari; Hi.i composaient cette Congr^gattun autorisation au diocèse d'Evreux de réciter l'ofllca de «tint Nicolas, titulaire de l'abbaye de Vernouil autorisation au* diocèse de .Nancy de réciter roftlcs do* blenhiïurpux martyrs Augustin Schaefilcr, Jcan-Kran<;ols Burte et Antoine de Ravinai.

Mort de Mur Leclercq ancien cura de Saint-Christophe de Tourcoing

Les Allemands l'avaient traduit en Conseil de fuerre

Mardi nuùn. est mort à Tourcoing. & l'âge de 7G ans, Mgr Jean-Baptiste 1-eelereq, archiprêtre honoraire de HoubalxTourcoing qui, pendant la guerre eut une conduit o héroïque, au cour» ds l'occupation allemande.

Alors qu'il était curé doyen de I'églls9 Saint-Christophe, il eut le courage périlleux de recommander du haut de la chaire aux habitants de ne p!»s livrer ieiiix ,|(> cuivre. "iquant i qu'il imsitionn- nneiui

jiOLii1 in i-ii'O des muUia. ̃ < f u u

¡ ¡tOll1' ut j'liL\~ des nlulb~Í"ij", ¡qUi.)

beaucoup de personnes Içnorm nt eu-

core.

Traduit devant un Conseil de Guerre, Il fut condamné à mort. La peine fut, par la suite commuée en travaux forcés à perpétuité, l'endant dix-sept mois Mirr I.ei-Ieni fut enfermé dans le* t ne fut libéré qua

i s'in '•' France, le gouverne» ment lui <!̃ roix de guerre, et le Pape le n-i ..dat de la Maison do Sa Sainteté.

̃ *m»#

Nouvelles religieuses Mtv Mdi ̃" do Clerraont, .1 érigé, ]>̃̃• ̃ ̃ u:i<' l'^nffvrie de S<(inl-' en légl

siiile de L près de i •̃̃•:̃, où, pour la iiiu.mit'1'e fois, plus de 300 voitures automobiles s'étilent ren-> dues pour vénérer le patron des voyageurs. M. l'abbé A.-M. Uriiiiie, curé ilo l.amiriinïe, est nomni" directeur liu pô» ̃ i d.; la confrérie.

iiit-K.ti- Mie un triduum 9Oien-> j ni1! <i i lionneii'- le la M<îi ciaille miraculé1. s'ouvrira k Saint-Etienne 1>: i .,̃ ̃. ̃̃: </t se terminera le i S. S. < Mgr Uelay, dvéque de Leplis, en résidence à Saint-Etienne, présidera.

Mgr Besson, évfique de Krlbourg Suisse), es! arrivé mardi matin à Madrid, li a n< salué à la gare par le nonce apostolique. Mgr Besson fera una conférence à lu Maison des étudiant». Au diocèse d'Evreux, la paroisf.9 de Surville (Eure;, sous la présidence do Mgr Gaudron, célébrera, le dimanche 21 décembre, les noces d'or de «on curé, M. l'abbé Penchant, rtiapela'u épiscopal. Messe solennelle à 1'» h. Tf, avec le conoour» de la Lyre orphéonique de Louviers.

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LIGUE PATRIOTIQUE DES FRANCISES ̃ .!itinu»ll''ii d': la tournée an IiKlrc-ei-

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CELUI QUI DONNE. PRÊTE A DJEU

Mme la Supérieure des Orphelin» (ta U Providence de Rlgoud. à Montbriton, ayant été obligée de faire ft et maison de grand« réparation» indispensables et urgente*, et *e trouvant sans renource aucune pour payer les frais qu'elles ont néceetlteet, tfemande instamment t'aide des lecteur*, toujours oharitables. de la « Oroli ». Adreeeer lee oSrancte» à Mme la Supérieure de la Pro. •idenoe de Rlgeud, a Montbriwn (Loir*).

*-m~*

ÉCOLE NORMALE SOCIALE S6t rue du Docteur-Blanche, Parit-XVP

Jeudi 11 -• » h 30: Cercle d'études de doctrine sociale f-alhollque L'autorité, Hienipte.- coiipreiî ï» notion ju«t« oc fausse de l'autorité dan» la profession », Vendredi 12. 0 M. #»: cours de pratiqua s0!!tsie: comment creer un murs Aslier i4 ti. 3û: cours de droit civil; « g^pan* tion et divorce •.


AU SÉMINAIRE FRANÇAIS DE ROME Une conférence de Mgr Pizzardo sur l'Action catholique

A l'occasion de la fête patronale du Séminaire français, S. Exe. Mgr Pizisardo, archevêque titulaire de N'icée, secrétaire de la Sacrée Congrégation ties Affaires ecclésiastiques extraordinaires, Assistant ecclésiastique général de l'Action catholique itatienne, a fait, en présence de S. Em. le cardinal Verdier, archevêque de Paris, de M. de Fontenay, ambassadeur de France près le SaintSiège, dos personnalités du pèleri · nage parisien, venu à Rome pour la prise de possession cardinalice de bainte-Baîbine, et des nombreux séminaristes do Santa-Chiara, une rnagislrale conférence, qu'on a saluée avec raison comme la magna churta de, l'Action catholique française. Nul Ji'ohut mieux qualiné que Mgr Pizza edo, qui préaide avec tant de compétence aux destinées de l'Action catholique en Italie, pour apporter, Mvec les résultats d'une expérience personnellement vécue, les suggestions autorisées cl les interprétations ildèles stn- un sujot dont Pie XI a fait l'article essentiel de son pontifical. Nous sommes en mesure de publier ce document, dans ses parties principales. Il est superflu d'en souligner l'importance, en ce qui conci'i'iii; !i; catholicisme français. Aucune occasion ne m'a paru aussi émouvante, dit Mgr Pizzardo. que cette qui m'est donnée aujourd'hui, dans ce Wmiuaire français, devant une assemblée si choisie, ù l'occasion du voyage ;'i Rome de l'Eminentisslme cardinal &rchcvûquo de Paris, accompagné de cett= dite du clergù et du Iaïoat, en qui je salue tes ambassadeurs de l'Action catholique française.

.Ii" remercie, tout d'abord, le '• "ict, l'intelligent et si zélé sucette maison. Il fait une

i.-uvi-e. nmKtiitlque, au cieu1* de la chréliento, mi "élevant dans un esprit vraimont catholique et romain ces génératious de j'Hines prêtres, qui feront honneur' à leur nation, dont on a dit si justement qu'elle accomplissait les gestes de Dieu Gesta Dei per Franeos. Cette parole no fut pas vraie seulement au moyen âge elle se réalisé encore uans tes temps modernes, où votre pays fait toujours ligure d'intrépide et puïssiaut év.ingéiisateur du monde j>ays d'apôtres^ d'où jaillissent tant U'ihitiativps géniales, tant de générosités spirituelles, tant, d'énergies vigoureuses qui l'ont placi nu premier rang, non seulement sur la scène île l'histoire humaine, mais encore et infiniment mieux dans la divine épopée de l'Egllsu, dans ses pacifiques conquêtes et dans 6<m apostolat surnaturel.

Kf mmnn:nt ne saluerais-je pos aussi. la personne vénérée de

Minai YerUï'T. archevêque de .l'.iin e. séculaires traditions r,iilp; tiennes, qui ont façonné un clergé non .seulement pieux et savant, mais profondément attaché, toujours au Siètre !'l' l'ienv, connue l'ont, bien montré ces !n;roiiuins lé>riuns des prêtres martyrs t'e la Révolution A triUTs ïon Km. le. earriinal Verdier, c'fl Paiis et doue tout-' la Franc, que iwin saluons, avec ces u'uvn-s si multiples et, si iIorissanteR, avec cette vocation à l'apostolat, qui est une jUmre nationale en même temps qu'un devoir sacré.

.le suis ainsi amené à vous parter de l'Action catholique, do cette Action catholique si peu connue encore, et qui est pointant le viatique provi«'.entiel, que. par l'intermédiaire de son Vicaire, la divine Providence apporta aux Sociétés modernes et li l'Eglise du xx° siècle. On m'a prié de venir vous donner les résultats de mon expérience 1 l'Assistant ecclésiastique général de l'Action catholique italienne. Jo suis tr>s touché de cette honorable invitalion, qui me permet également de célébrer, au jour même de l'Immaculée <>>nceptlon de Marie, Reine du clergé, la fête patronale du Séminaire français, qui réunit, sous le signe de l'Action eattiolique, les deux grands noms de Saiut Sulplce et de Sûnta-CMara. L'Action catholique proprement dito est, pour ainsi dire, une institution canonlquemenl définie la participation des laïques organisés it l'apostolat hiérarchique de l'Egliso

Cette conception, m synthétique et si magistrale, donnée par le Saint-Père luimême, a été traduite dans !o statut de l'Action catholique italienne par ces paroles « L'Action catholique est l'union. «les forces catholiques organisées pour l'affirmation, la diffusion, ta réalisation et la défense des principes catholiques dans la vie individuelle, familiale et soJale. selon les enseignements de l'Eglise, les directives du Saint-Siège, et sous la dépendance des autorités ecclésiastiqucs compétentes. »

Pour hi.'n comprendre la définition de ̃̃'holi'iiie. il faut considérer

-s, .1 s.ivuir 1" l'apostolat

i;ierare;iique 2" li participation des laïques à cet apostolat.l'organisation :->!i gfneris de l'Action catholique. Le premier point du discours de M£r Pizzardo établit le rôle de la hiérarchie dans l'Action catholique. Si, en effet, Notre-Seigneur a donne l'ordre à tout fidèle de s'intéresser au salut de ses frères wamlarU urti'•uiqU': (]<̃* pro-rinw s:io. c'est à son Egli?« enseignante et dirigeante, à Pierre, aux apôtres et a leurs successeurs, autrement, dit à la hiérarchie, qu'il a confié la divine mission d'établir iei-bas son règne et sa paix.

Le second élément fondamental qu?. non* révolent les documents pontificaux propos de l'Action catholique, est te Isj'cat et. sa participation à l'apostolat de la hiérarchie. L'Action' catholique rst la chose des laïques, en conjonction avsc ta hiérarchie qui inspire et qui dirige.»

En effet, l'apostolat sacerdotal serait insuffisant et ne satisferait oas «us immenses besoins de nos soefétés nwdernes. si l'apostolat, des laïques ne venait .V son secours. Aujourd'hui, plus que jamais, tandis que nous voyons les ranirs du clergé si clairsemés et les vocations sacerdotales encore trop raréllées. avec la perspective une la pénurie ae prêtres se fera pins vivement se. tir. ces pr-iêhaines décades..Tannée du 'ranee particulièremeni. ¡,

majorité composée di

vu, au- ynis de 60 et "0 ans !), l'Action catholique ou participation nies laïques à l'apostolat hiérarchique, est. -.uis nul ii"U!e. le m^yen providentiel nspiîe 't S. Pv> X! pour répondre

T»i .̃•̃: ,u. ̃' ̃̃̃ r

̃viv.- n '̃̃

m !:• -P-.

t'.eils. L'crganisatiou, en géus'ral, agaii-'e

-LJoctnne et .Action A^atholique

l'union de membres multiples, qui oni chacun leur nalure, teur mouvement, leur vie propre, mais qui, tous ensemble, convergent vers une finalité commune ut concourent i la formation d'un seul corps, subordonna lul-merae à un unique principe vital.

Ici, Mgr Pizzardo fait un intéressant parallèle entre l'unité orga- nique, qui est celle de t'Action ca-| tholique, et l'unité mécanique où les divers éléments n'ont aucune vie intrinsèque.

Grâce à l'organisation comme la réalise l'Action catholique, les diverses parties conservent bien leur vitalité propre. Mais, sans rien perdre de leur légitime autonomie, elles entrent dans l'orbite d'un organisme supérieur, elles participent à sa vie, elles tendent à sa fin supérieure.

Ces diverses œuvres et associations requièrent donc, de toute nécessité, des ¡ organismes directifs supérieurs, qui guident toutes les forces catholiques et I en harmonisent tous les mouvements de manière à les faire converger vers les fins communes. C'est comme une armée mobilisée, qui a des sections spécialisées d'artillerie, d'infanterie, (t'aviation, etc. chaque section dépend d'un supérieur propre. Mais au-dessus (Je ces supérieurs, il y a un commandement général dont l'attribution consiste à étudier et à fixer les objectifs communs, ut & coordonner l'action do chaque section vers ces mômes objectifs.

Cette note caractéristique de l'Action catholique, c'est-à-dire sa structure unilaire nationale, respectant l'autonomie des diverses parties et des différents diocèses ce qui constitue son unité dans la multiplicité, est la marque de tout organisme vital et a été le but de la réorganisation, en 1922-23, de l'Aclion catholique Italienne.

Ici, Mgr Pizzardo esquisse un Intéressant tableau de l'organisation trlle que l'a réalisée Pie XI en Italie, et conclut J Donc, l'organisation et la coordination sont des constitutifs essentiels de l'Action catholique, et lui donnent sa raison d'être et son efficacité. Cette organisation, nous la voyons dans l'Eglise et dans la hiérarchie elle est d'ailleurs d'ordre providentiel, elle est voulue dn Dieu, comme condition même des progrès de l'Evangile et de l'extension du règne du Christ. Saint Paul, dans la première épitre aux Corinthiens, ne donue-t-il pas par avance un commentaire inspiré de l'organisation de l'Aclion catholique • mulla quidem mentbra, unum nvtem rurpux (l. xn, 20). C'est cette forme unitaire de l'Action catholique, d'ailleurs profondément respectueuse | des diverses activité particulières, que S. t. Pie XI a si souvent recom-

mandée.

On peut concevoir plusieurs variétés d'organisation d'Action catholique. Il faut tenir compte des particularités de temps et de lieux, des situations exist'.ntes. des possibilités. La tAche même île l'Action catholique peut varier sui-

uit 1 -s pays, selon que l'état re!i-

ts'ieiix y lit 'plus ou moins développé

YA Mgr Pizzardo montre comment

Et, )Igi- Pizzai-do niolitre coiinient

I lo mode d'organisation unitaire a

l été réalisé t'ii ïlalit!.

Mais il est bien entendu, dit-il, il est bien entendu encore une fois qu'à des situations différentes doit correspondre une organisation différente. Le H. P. Vermeersch l'a dit tros justement dans son commentaire de 'a lettre Qvrtr Nobis L'existence eoncrète de l'Action Catholique est adaptée la diversité des circonstances chs personnes et do

choses.

Mais nous ajoutons que l'Action catholique, variable dans ses applica-j tions, reste essentiellement immuable j fijtis ses principes constitutifs. Or, l'un des principes constitutifs de l'Action catholique est précisément cette orga- 1 nisation fondamentale et indispensable, i qui ne se réalise que dans et par 1 unité. C'est par là que se vérifient l l'adhérence et la subordination du lai1 cat à l'organe officiel de pensée et d'action divines qu'est la hiérarchie. Cette unanimité hiérarchique, postulée elle- même par l'organisation unitaire de l'Action catholique, doit se réaliser né- oessairemêiit sur les questions d'intérêt: j général, dans le cadre national, tout en laissant aux rouages locaux leur jeu normal, et au gouvernement intérieur) <ie chaque circonscription ecclésiastique une suftlsante et sage autonomie. Pour employer une métaphore qui soit en même temps un souhait, j'entrevois l'Action catholique dans chaque pays comme un vaste système astronomique, où fuites les planètes de différentes grandeurs, chacune à sa place, de près ou de loin, gravitent autour de | l'astre central. Ce soleil, qui donne j l^ur impulsion a tous les autres astres, qui règle leur mouvement et leur con- fère aussi leur force et leur splendeur, c'est. !:t hiérarchie autrement dit, l'or-i j gane et l'expression de la vie et de la volonté du Christ, dans l'Eglise à qui ont été données les divines promesses d'infaillibilité et fl'inrléfectibilité. Laissez-moi dune, en terminant, faire

des vœux pour l'Action catholïe^ie fran-

çaise. dont la présence a Rome de ce pè-

̃lerinajre exceptionnellement brillant est un j

srntre assuré de non moin'! brillint? ré.ili- sat'ion. Je veux saluer aussi cette floraison j d'œuvres ot de saintes entreprises, qui! 'signalent l'exceptionnelle activité catho-' lique de votre cher et beau pays. Ah! crue r>'est-on pas en droit d'espérer d'une Action catholique française exactement ft conçue et réalisée! Et. quelle consolation

1 profonde le «rur du ? tint-Père n'en

jt;rora-t-il pas. lui qui toute véritable i Action catholique est chère ut pupillam

I oculU

A la Commission biblique

Sous ce titre général, YOsservcttore Romano a publié la note suivante « Les examens bibliques ont pris fin j au Vatican. Le R. P. Landoald Sibum. de In Congrégation des Augustins de l'Assomption, de la province hollando-belge, I professeur d'Ecriture Sainte au scolas-

lu'.ii iV I.ouvain. avant subi avec succès

.•̃rraves écrites et orales, a

",·~ ,1 licence en Ecriture Sainte

̃ire: .ïifituon.

1 Nous pouvons ajouter que. l'examen j niMl étant çubSc, un auditoire eccléslasti pic choisi put entendre le candidat, pleinement maître de lui-même, répondre avec une assurance de bon aloi J & toutes les questions qui lui furent

de huit maîtres

̃. dissimula point sa

faction de cet examen qui est tenu ur un des meilleurs qu'ait eus à jug«r la Comiaissîon biblique.

LE CARDINAL DE CABRIÈRES Une paroisse moderne

A l'occasion du centenaire de 'a naissance du cardinal de Cabrières, Mgr Mignen, évêque de Montpellier, trace le portrait de cette grande ligure, « si nuancée et si rayonnante >•. Homme d'une haute distinction »'l d'une exquise bonne grâce grand esprit pénétré dès son plus bas âge, sous l'influence d'éducateurs "le choix, au collège de l'Assomption. à Nîmes, d'un amour délicat pour les lettres humaines et d'une admiration passionnée pour l'idéal chrétien, il tut aussi un grand cœur et un grand évèque.

Un grand cœur

L'homme, a-t-on dit, sa pèse au poids du coeur vaut oe que vaut son coeur. Or, vous savez mieux quo nousj

LE CARDINAL DE CABRIERES v

à quel degrc votre cardinal possédait cette haute valeur humaine. La nature l'en avait encore richement doué et ses premiers éducateurs, ceux de la famille d'abord, ceux du collège de l'Assomption ensuite, s'étaient ap- pliqués à la développer merveilleuse- ment. On ne saurait trop redire l'in- fluenee exercée, à ce point de vue supérieur, sur le jeune de Gabritres, par le P. d'Alzon, lui-même grand esprit et grand cœur, géant de la pensée et de l'action, et par ses collaborateurs. Ils prenaient notre Sme tout entière, a tferit l'évëque de Montpellier, et par | eux descendait peu h peu en nous la j notion de ce auo notre jeunesse pou- j vait se préparer à faire pour Dieu, I pour l'Eglise, pour la patrie. » Os trois mots évoquent les trois)1 grands amours qui ont fait battre son;l cœur, auxquels il faut joindre trois j outres amours pour le caractériser l'amour du peuple, l'amour des pau- vres, l'amour de ses amis, Il a aimé Dieu. Pour le servir dans le sacerdoce, une fois la vocation di- vine clairement manifestée à son âme de jeune homme par son directeur et I < premier confesseur, le P. d'Alzon, il re- 1 nonce à tous les rêves paternels, à ( toutes les espérances mondaines. Il lui ( restera toujours étroitement attaché 1 par la piété la plus filiale et la plus < tendre, par le dévouement le plus ab- 1 solu à sa gloire, Il s'est attribué, dans < une lettre touchants, au soir de sa vie, 1 les sentiments qui se partagent, dit-il, 1 le cœur du vieux prêtre ou du vieil | évêque •> redoutant comme Job, l'hn- < | perfection qui s'est mêlée à tout ce! ( ( qu'ils ont touché estimant avec lui 1 que vainement ils se sont lavés dans i la neige et que vainement aussi leurs s mains sont éclatantes de blancheur < I malgré tout. ils s'abandonnent avec ] amour à la miséricorde de Dieu, camptant sur sa bonté paternelle et sur la < protection, tant do fois invoquée, de la ( 1 Vierge Marie ». Cette protection était ( pour lui la réponse à son affection en- 1 [ vers cette Mère céleste, affection qui I a embaume sa vie et dont il a.multi- i plié les plus beaux témoignages. ( II a aimé l'Eglise. Il était fier de s'en i proclamer le fils. Il se gloriflait, avant tout, des honneurs qu'elle lui prodigua. I Il partageait ses joies et ses peines, ses inquiétudes et ses espéranees. Il f défendait avec courage ses droits attaqués. C'est ainsi qu'à toutes les lois i anticatholiques il fit une opposition J persévérante, bien que toujours respec- c tueuse et courtoise. Sa docilité à l'égard < du Vicaire du Christ, qu'il s'appelât c Pie IX, Léon XIII. Pie X ou Benott XV, f était infrangible et pénétrée de la plus i filiale affection. 1 II a aimé la France. Oh comme ce mot avait le don de faire tressaillir i toutes l^s fibres vives do son âme i 1 Comme il aimait la France, sa France, r et de quelle inconfusiblo fol il croyait f à sa mission divine i travers le monde r et les siècles, à son immortelle desti- j nérn Comme il vibrait, l'âme toujours r frémissante1, à ses douleurs, à ses vie- r toires, à ses espoirs La patrie, c'était i son Eglise du t*%mps. comme l'Eglise t c'était sa patrie de l'éternité. •• T |f t Il a aimé sa petite patrie dans la j c grande, ce Bas-Languedoc où il naquit 1 et vécut sans ie quitter. Tout lui en i était cher son ciel d'azur, son soleil j 1 ohaud et radieux, la fécondité de son t sol, la beauté et la variété de ses sites, j 1 la vivacité d'esprit et de cceur de ses s j habitants, sa langue elle-même et sa j I poésie. Contemporain de Mistral et son j 1 ami. 11 s'associait aux admirations et à r la ferveur de son régionalisme. II a aimé le peuple. S'il n'a jamais ̃* abordé à fond les questions sociales, il a r écrit de belles pages sur la noblesse et 1 la dignité de l'ouvrier il s'est réjoui de J voir ce nom devenu populaire et res- e frété » il a proclamé qu' être chrétien, c'est estimer les humbles et lei « pauvres c'est concevoir que tout [ homme a le droit d'être appelé à jouir à des moyens les plus favorables de déve- c lopper ses facultés c'est travailler à r garantir tous les hommes dans la me- c sure des lois divines et de la: justice %o- (1) R. P. Barre».

c.'aîe, l'entier et plein exercice de la liberté. » Mieux encore, il sut, à une h tragique, s'affirmer effectivement ie p- de son peuple, en lui ouvrant toutes les

églises de Montpellier pour qu'il s"y

abritât et y prit son repos. ·

Il a aimé les pauvres. Dans un geste, qui partait d'un cœur tendre et compa- jtissant, il leur tendait une main chargée d'aumônes, sans compter parfois avec ses disponibilités. Aussi bien, détaehi des richesses, que Dieu distribue selon son bon plaisir, il n'y flxait ni sa pensée, j ni ses préoccupations. ni son cœur. Il a aimé ses amis. Comment une autre nature si tendre, si exquise, si délicate, n'en aurait-elle pas été entourée t Ils lui venaient de toutes les classes de In société, parfois éloignés de ses idée?. j mais attirés par son inéluctable bonté. Son cœur se penchait vers eux, tout en gardant pour les siens, pour s-'s prêtres j et parmi eux, pour ceux qui l'appro- chaient de plus près, le meilleur de lui- j même. il taut nous arrêter dans rémunéra- j (ion ue ces nobles amours. Ils suffisent, i J n'est-il pas vrai ? à vous montrer la 1 i grandeur et la richesse du cœur de i Mgr de Cabrières, Ils expliquent aussi, plus que son admirable talent, le prestige, ta vénération, la popularité dont Il fut honoré, bien au delà de son diocèse. I et la grandeur de son éniscopat. Un grand évêque Sans doute, il ne le. fut pas absolwi ment à la manière, do ces éveques Ai l'ancien régime, du xvir siècle en particulier, parmi lesquels le littérateur déjà cité. s'est plu à le ranger (1) parce que. romme eux, il était, aussi bon ouvrier de style qu'ouvrier d'àmes ». S'il rappolait leur distinction. leurs manières vie i grand seigneur, c'était sans faste mondain et sans hauteur. Rien de plus modeste que son équipage, de plus simple que sou train de vie.

Mais, sa vraie grandeur épiscopale, Il faut la chercher là où elle se trouve dans l'exercice même de ses hautes fonctions de docteur, de chef et de péri. Docteur, il l'a été par un enseignement qui a revêtu des formes multiples et s'est étendu au loin. » Que de fois, il vous a instruits, encouragés, paternellement réprimandés. Son zèle franchissait les limites de l'Hérault et les frontières de la Francs. Aix. Arles, Avignon, Grenoble, Lyon. Annec-y, Nîmes, Toulouse, Cahors, Rodez, Clermont, Poitiers, Orléans. Ii?m)s, Notre-name de Paris, Fribourg, Liège, Rome, buvaient avec joio i la source pure de son verbe, pendant que les Idées contenues dans ses écrits rayonnaient du Midi au Nord et du Levant, au Couchant (2). Aucun événement important à Montpellier, ci France, dans l'Eglise, dont il n'ait fait ressortir la haute signification religieuse, Sans avoir toute la profondeur doctrinale ni toute la précision du théologien, il il excellait dans la justesse de la penisé'j et la splendeur de la forme. Au reste, étroitement attache au Siège apo| stoliquc. il n'avait aucune peine Ji se | faire l'éf-Ho do \x 1. parole du Docteiu1 j j ues Docteurs et ils l'ont bien ra;il conv- pris tes insoumis d'J i'Aclioii française, j en lui faisant l'injure d'appuyer leur résistance au Pape sur une sympathie, qui allait aux personnes, mais ne sacrifiait pas et sacrifierait encore moins à l'heui-a actuelle les droits de la veillé catho- j

lique.

Chef, il en a rempli le rôle par des I décisions bi^n personnelles,s'afflr- mait sa volonté, même quand elle ju- jgeait bon de c:drr par une sage législation diocésaine, promulguée au début de son épiscopat, adaptée ensuite aux exigences nouvelles du ministère pastoral par 'les directives et l'appui! donnés aux o/uvres, surtout à celle do renseignement il chiétivn par lu relèvement fli^s ruines accumulées dans ks j paroisses et dans lo diocèse à l'heure de la persécution religieuse. Evêque. eu effet, à une époque do lutte, obligé à la fois da combattre et de reconstruire. il s'est appliqué à l'ujt et à l'autre avoc sagesse et courage. Ses avis devaient être appréciés dans les réunions épisco- pales, puisqu'il fut invité à l'assemblée j plénièro qui suivit la loi do Séparation j en 1906, à prendre la parole, au nom do répiscopat français tout entier, à la cérémonie de Notre-Dame de Paris. Au lieu de pleurer sur des ruines, avec le bel optimisme et la confiance d un chef il chanta le pacte de l'avenir. « Le Concordat signé par des hommes peut être anéanti. Un autre en prendra la place ce sera le Concordat entre Dieu et le peuple. n Il voyait juste. A défaut de son gouvernement, le peuple français est resté fidèle à Dieu et à l'Eglise. Père des prêtres et des fidèles, il se faisait tout à tous pour les gagner tous à Jésus-Christ. Il semble même que le dévouement ait été sa première vertu épicopalû. Qui n'en a éprouvé la douceur ? Les prêtres, presque tous engendrés par lui au sacerdoce, y ont eu 1b part la plus large et la meilleure. Mais aussi quelle multitude d'enfants il a confirmés et combien de pénitents il a a absous, de malades il a visités, de l mourants il a assistes Aucune démarche, aucune fatigue, aucun témoignage de la plus extrême bienveillance no lui coûtait, quand une âme était en Jeu. En savait-il une irréligieuse, nour-) lissant à son égard des sentiments mauvais ? Il multipliait pour la vaincre les amabilités et los services. Les 1 exemples abondent. Ici, c'est un homme haut placé, mais apostat, qu'il visite, se- jduit par sa brillante conversation. invite même a sa table et, quand on s'en j étonne, Il répond que t'apostasie n'a j pas effacé de cette âme le caractère baptismal et que ses rapports avec elle l, pourront rallumer l'étincelle couvant peut-étre encore sous les cendres d'un (lamentable passé ». Là, c'est un catho- 1 lique éloigné des pratiques religieuses. mais en qui la foi sommeille et auquel Il accorde de longues heures de conversation. « Qui sait. dit-il, s'il ne m'appellera à sa dernière heure pour les sacrements et j'estimerai bien peu à ce moment le temps perdu avec luj en pleine santé. »

On a écrit du cardinal de Cabrières « II n'a jamais excommunié ni dénoncé personne. Ce n'est peut-être pas tout à fait exact, car dans certaines circonstances, il sut recourir à la fermeté, à la sévérité même des paroles

des procédas, sans se départir d'ailleurs

(2) M. Paul Bourget, l

(3) R. P. Janvier.

F:i r.i..|r.A Normandie, entre le pnys|

t't le pay.- du iVrchoi

_ur les boî'ds verdoyants i!p. (la Hiile, une ville que l'on devrait!

appeler ouvrière, car l'on y trouve d.'c

fabriques de tous genres, de mé'.alj lurgie. d<> tréftlerie, d'épingles, de j verrerie, mais qui est pour cela trop 1 } belle, avec ses vallon*, sa for^t et < *on grand air. ?e« maisons <!<» briqxi rosés que dominent les deux <.̃!• j ehers pointus des églises Saint-Jean

jet Saint -M a H in.

La initiatives d'un curi doyen C'est là, dans c>>Ue polit a ville <Ju. six mille âmes, qu'arrivait, il y u' quelques années, un jeune eur"! doyen, plein de zè!^ cl. déborda: d'activité, vivant et pensant homme de son temps, qui n'a r< i peur de* idées neuves, poun>. qu'elles soient logiques et fécondes. j il arrivait. dans cette ville de Laigle, j où les cinq sixièmes de la population, ouvriers et petits bourgeois, igno- iraient l'Eglise et. le pnMre, quand j

i!s ne !»̃>< détestaient pas, avec î:ii

ferme volonté d" transforme!1 {•̃*•

hommes, de les ramener on de le- j amener à Dieu.

Et pour cela d'abord, sachant bien

que s'il n'allait. pas à eux ils ne! j viendraient pas à lui. M. l'abbé Gi-I rard, car il faut bien nommer coj modeste, les visita dans leur maison et ne les quitta qu'après avoir ob-j tenu d'eux tous un sourire. [-es en-j fants. qui étaient nombreux, s'élonr.aient devant ce curé si bon, qui les entretenait et leur souriait gentiment, puis, peu à peu. ils allèrent à lui parce qu'il savait les attirer et tes intéresser, qu'il leur inspirait respect et coniiance.

Une légion d'enfants de choeur Quand, au bout de quelque temps, ils furent deux cents dans l'église, le. dimanche, il les fit tous venir dans le chœur, et en faisant quelques sacrifices. en s'adressant aussi aux âmes généreuses de la ville, il en fit deux cents enfants de chœur, heureux et fiers de « leur bel habit rouge, avec de la dentelle » Quelqu'un qui fut encore plus fier que les enfants, ce furent les parents, qui, bientôt, accoururent tous les dimanches à la grand'messe pour ad- mirer leurs petits qui défilaient avec la gravité et piété dans Téglise, au mi- lieu de la petite armée de leurs conv pagnons. 1

Avoir réussi à faire venir toute cette jeunesse au catéchisme et à la messe n'était p;is suflWmt, il fallait

LE HALL D'ENTRÉE DE LA CITÉ PAROISSIALE DE LAIGLE

lu distraire. Le curr, alors, organisa

des cours df chant, créa une cho-

raln de jeuni's z lilit-s, acheta un j grand orprue qui e.-t maintenant nc| cessai re pour couvrir les voix puissantes (i«s deux Cents enfants et: chœur, et enlin fondu un patronage, oh bien modeste au début, dans les salles du presbytère aussitôt mis au pillage.

du la bonté, Mais il est bien vrai qu'il plaça toujours sous le signe de cette jbenté l'exercice de ses fonctions <'piscopales. 11 avait plus confiance en ce moyen d'apostolat, en cette méthode d'apologétique, que dans les raisonnements et les discussions. « Faites aimer vos idées, disaît-il ferraillez, mais avec des épées mouchetées ce n'est pas en parlant avec passion que l'on gagne il ses idées. » De ce fait, en son cœur, à lui, la passion semblait éteinte, surtout celle qui pousse à la rancune. Dans une cérémonie offlcieiie, ta présence ue fut pas honorée comme file devait l'étre. Loin d'en être humiiit et mécontent, à la plainte d'un confident int:me et aimé, tout attristé .le ce manque ci'égards, il répondit Si c'était à refaire. je le referais et j'y retournerais. » Une antre fois, au lieu de se froisser de l'opposition, un peu méchante, de son concurrent â l'Académie française, il réserva à celui-ci sa première visite dans son prochain voyage à Rome. ̃̃ Je tenais à lui montrer, déclara-t-il. que mon icœur était inaccessible à In ran'" Le grand êviîque d'Hippone. sai: j gustin, que l'évéque de Montpellier avait appris à aimer et à imiter à l'Assomption et dont il fréquentait les écrits, est souvent représenté avec un cœur dans la main tendue vers le ciel symbole j expressif de son amour pour Dieu. Nous osons tenter un rapprochement et dire que son disciple pourrait aussi porter un ooiur dans la main tendue vers le prochain ce serait le symbole de sa bonté et un geste identique au fond k celui d'Augustin, puisque la charité est une et embrasse à la fois Dieu et les hommes.

Tel a été l'admirable Pontife qui, à la suite d'autres glorieux prélats, a illustré naguère le siège de Montpellier. La pourpre cardinalice fut 4a juste consécration de son brillant épiscopat. Sa grande âme, émue de ce haut témoignage de la bonté de Pie X. eu renyoya

tOUtè -• •' r ̃ ̃ .,̃_

son r,

san Mgr M:gm.

On Bulletin plein de doctrine et de vie Devant cotl* activité ou p'r.t-M devant, cette charité de le

tous Je- habitants de la vïJJ.

rent et ?~̃ cotisèrent, on acheta deux grosses cloches, on remit1 l'église à neuf, on construisit une *al!e pour le patronage en juillet parut li Bulletin parois-, a!. •'«. qui servirait aujourd'hui' >i.' modèle à nombre de Bulletins paroissiaux et nit-me «lineésaiiH. O qui te caractérise, re Bulletin,] e-V-i fiué l'nn y trouve non sculeme-ill tous los renseignement •; •••̃ 'a vie intense <!<• 'a paroisse. ';orei lf-5 ->H:e< .Vint.» ,-i^Ws': ne The!

'seranKes.

PP. Pad(\ (Juittou.

̃̃•nville, Charle* Jac-

ques Debout, Maurice, Brillant. Ces noms seuls répondent de !a valeur 0!. de l:i 1i;ï' dn (lion, qui parait 1 noiî. or, quatre, huit ou dix i'iî^iv, puur aile: porter !a bonne parole dan-- 1 100 loyers sur environ 1 700. One salle de spectacle bkn

de son temps

Là, pourtant, n'est point encore 1* chef-d'œuvre réalisé par -le curé "f !fs paroissiens de I.aigle; les joyaux, ce sent l'église Saint-Mari in. r^tauréo, et la grande salle du patro-J nage, dont on a dit « qu'elle ferait honneur à n'importo quelle grande, villo ». Une ancienne usine était it vendre, en un rien de temps, elle fut transformée. D'une part, des lo- gements ouvriers de l'autre, un orntoire, une salle de réunions, une bibliothèque où chacun peut entrer en payant ce qu'il vont, une salle <*o gymnastique, et surtout une magnifique salle de théâtre et de cinéma, où des acteurs réputés jouent des pièces de bon goût, et des superfllms passent en exclusivité.

Cette salle de séances a ô '.̃ j construite par l'architecte diocOsain de Sées, M. Pignard, l'auteur des' beaux sanctuajres d<> l'école SaintFrançois do Sales d'AIençon et du Petit Séminaire de l'ImmaculéaConception à Fiers elle a été décorée et aménagée par M. Louis Barillet, « un des meilleurs décora- teurs de sa génération », seconde par ses fidèles collaborateurs, Jacques Le Chevallier et Uanssen. Les murs entièrement peints sont couverts « d'ornements tout géo-j métriques, de simples bandes colo-'

réVs, des éléments qui i ne sont guère que des rectangles allongés, so superposant, se heurtant, se coupant avec la plus amusanto fantai-

sie, et toutefois avec une rigueur

cachée qui satisfait l'esprit ». Par endroits, pour que, la trop grande' régularité ne ck-vienno pas monotone, M. Barillet a pincé quelques panneaux ovales mit lesquels il a traité, de façon tn\s mnilernc. [♦• sujets fort actuels dos sports et ûc- jeux. C'est lui encore qui a choisi et décoré la place où se cache, l'orgue, lui qui s'est occupé de 1" éclairage, des sièges et de la scène.) Et il a si bien réussi que, festivals, séances théâtrales, kermesses, sont donnés à Laigle avec lo plus grand succès chacun, sachant tel spectacle varié et attrayant, accourt Jet donne bien volontiers sa petite

obole.

Le catéchisme en projections Bien plus, pour rendre la religion j gaie et attirante, pour qu'enfants et! adultes ne «oient pn~ rebutés par! rau.-t>'T:'i; de-- do>ri,e- et la séch»:ïii;>ii iji- ox'pik'ytiuijs livresques, ;e jeun'; fait le catéchisme avec des pro-| ijections cinématographiques, qui il-:lustrent et font comprendre beaucoup! plus facilement la. leçon. Ainsi, sont, résolus la plupart fies! problèmes de l'administration pa-! roissiaie les, petits étant tous en-!

fants de chœur. srratuiU'ment basa

i pntendu, il est plus facile d'exercer .r eux une surveillance dont le be>in se fait d'ailleurs relativement i peu j-entir, puisqu'ils sont occupes [dans les cérémonies, et qu'ils chan- I tent avec entrain d'autre part, les; divers services de l'église sont a=- sures par des paroissiens bénévoles, j les jeunes gens ont tout pour se dis- j traire agréablement et honnêtement (il y a encore à Laigle une Société sportive, les Archers, et un Comité! jocisle) les parents sont heureux1 des avantages que procure à tout lej monde cette vie saine où l'agréable* est si à propos mêlé à l'utile. Et devant des œuvres si nombreu-i ses, et surtout si florissantes. il e^t jermis de» prédire à Laigle le plus! brillant avenir. Il faut, en tout cas,! le lui souhaiter.

«•••̃̃•̃̃•̃̃• ̃••̃•̃̃•̃̃•̃̃̃̃̃̃11 B Quand vous avez lu la CROIX faites-la circuler.

Une lettre circulaire de M" Salotti en laveur du clergé indigène Mut Snlolli, secrétaire fia rie

i la > iigrogation de la PropaI -ai :i'?-i! celte lettre à tous ,,nt.

Appelé

v.xiilôr

ru·1:7 ~rrui~.

.,o l'orgar.

i Sioiicaire. j éprouve !fc besoin de prciiiU j I contact pvec le Conseil général de I "rou- vre {.•onUtleale de Saint-Pierre *•̃̃•••>•̃• pour me ;#ndre compte et de tsr.ca ie rtfif iptutC" et de la 1 un i">,i-e-

':(!> S.M ;.M-

ii'Voîqut; et d'iaun

.m.'ivp des niilliu:

̃ ::t ni los clartés de la fi,i ;.i uos charismes du Oirist. Tout

| ubl..

tioi!

tiçuca a" inis-ienii.ares, les C'.i:, %̃< sont plus i'.iciles ol plus r.ornbr..iso* plUS SÙW ,iussi l.i <iiivliliitwn, i. etlfqUi; Je. njiîlise.

renWfM1"1 t'!e

pose 'rmatiun > I rau£ Pie XI. l: manquer à aucune Mission. Voitft pourquoi il appelle « très util^ et tre* rhf-n: soi! eaHir » cette <r ""•̃!(> pour la formation du e!' :i pst « è""tirniRlle Pt ,».> ,ih> on[ ;ree qu'en elle 11 reconnaît» un 1117 >oùix /• plus vrimts i?! temps Dans co

fonde sullieitude i

missante '.endrasso, j>.c– e. ̃ 1:1. i.iri des tivOqucs missionnaire* qui ne cessent de non* adresser leur sévère iivertlssemrnt vu renoncer à la canuersian des infidèles, ou rtunw.r au pins Mf 'tw Missions »/n clerqé indigène bien formé, CesL pourquoi, en vous adressant mon premier h -"»•̃! c-.1nr.1p président da l'œuvro pon! Siinf l'i-'rnA poire. J'eni- n nom du Saint-Père, qui cmilait récemment mes soins le développement et le pro.grès du elers-- i"-li-- ̃̃• r "le aussi au nom do }•' -s pasteurs nui >ut, au ̃lunaire, ou, s'il exista

de pourvnh" à «nrt

.le parie au nom jeunes gens indigènes qui, t5!e\ -iruils à pr*- ̃s missionnaires, atl.

1 1 0 angoisse, I'im;

i ment dans le e;

éV¡¡!lg~!¡IJ1Jes, ,1"

moisson qui, f''co: i.< i,ncur ci. j -.invcii! p.'tr K hérauts <1« Ilivangilc, uiûril uej i n unniande de.s ouvriers de toutes l>s Iteures et du toutes les parties du im I1: mi^ion- Ilàile.

?,Vi'l)viv ilu i'i-i.*i' i- '"t te iliscipi!

divin ^u

i -ii*jc>-s jio.-itif, pratique et imuuidla'. | i/œuvra de la Propagation dr> la Foi et

| <:âllt: du clpr™ !nc sont Si har-

monléusemrni ;n(' et si hl<l'-

I inonleusemTit iinees et. s'iu-

l'-rr^nt si h! no riri'vr"fit T-i') ̃i" C'jiiirUMH r .1 ̃ u'uvp." ce i.» ̃!•̃•,̃ ̃ ̃ 1 tioa du la Koi, pour soutenit* 1 i ̃ >' ̃̃! it missionnaire, ainsi, grâce à i irupagaudo Kysténiatlque de la et de la parole, devons-nous falw r mprendro à la «oeiété chn' d'aujourd'hui l'importance abso! secours à donner au clergé in Kt, comme les petits «'occuper f petits de la Sainte-Enfance, ave- tendre empressement qu'il nous airache les larmes dts yeux, et dornôme façon que l*'s fidèles du monda entier pourvoyant aux besoins fies infidèles en offrant Ri'nérfuisement pour entier pourvoient, leur obole, annuelle, ainsi (jst-co avant, tout le l'IêTg^ de» nations ies plus civilisées qui »M appelé à fournir les moyens lea plud nécessaires à f.n ni.Tiin'i mi r?< ptre lu» di«ène. Nos ·

minaristes ) l'évti'iui; puu!

iilà un grand

̃ rende J'œuvro

̃̃mi'iurs pins p'i-

vtT^f *^ejs i1^ ;,n^ ri |^vi:" 'e.^iîHî1.» ir\efl par l"s statuts. Mais <•#.& )>> ̃'j'en aumônes ne sufrl*ent pas. Pour la ovastructions de Séminaires, pour l'entretien et la formatwa des Olèves au mlnl-stèrB sacerdotal, il nous faut ne grande» sommes. Cette seule ann^e ou nous demande plus A". 20 mi'Iifn^ lie :irt> i>uup ia eonstruclton m un oœur généreux ne aio 't l'appel des pays iiniiioic-- Mais ce sont surtout los prêtres eatiiolknjôs fini doivent y répondre. Si chaque prêtre s'engageait, au moins une fois dans la vie. à adopter un bcminarista en versant à l'œuvre la somme qui lui permette d'arriver de la philosophie au ̃ ,̃̃, •• f.:n,). i>r,ç bourse de fond»

:• :.̃:̃̃• flU Cleriï'j

indigène. Tout, prftU'e, tout cun5, tout iHAq'ue, qui consacre se« épargnes à la formation d'un prêtre indigène. outr« les mérites acquis devant Dieu, offro à l'Eglise un soidat pour ses valeureuses légions d'apôtre.* UviiKenss qui, portant la bonne Nouvelle à leurs compatriotes, pourront les conduire an masse sur ta voie royale de la foi dont le Christ est le centre, la vie et l'étendard.

Propagande, élan, discipline voHà les !cs»s da notre travail individuel et col- lectif que Dieu ne manquera point de féconder par sa grâce.

Borne, du palais de la Propagande, efl. îa fête de tous tes Saint3, 1930.

t». président de Saint-Pierre*'

Apôtre f Carlo Salotti, ar-

cioescovo (li FtUppopoti

seerél-ilrt général Mirr Ma«

RIO ZAXNIX.

PS. Pour simplifier et uniû-r tou« jours davantage l'administration et pour épargner au Conseil général le recours à de pénibles mesures, comme la suspension de bourse ou pensions déjà aocordées, je me permets d'appeler ratteotion des intéressés sur l'article 23 du Motu Proprio, Vix ad Summi: CinAHU* .Sationalibui vetitum est pror-

aistributiunes facerc, tel s>.

rr'I.rre, atçi/e elinrn ••••

linur-s mtditusqur .m ri I ̃̃ ^fïram vntt .( ni odjudwma. Quae omrua,jpra

an 0 péris cdmlnUtritim", Chftm îiiis gsnerali T!!i~vmtur. »


L'introduction du Carmel en France et l'histoire du grand couvent

Nous devons cette histoire à M. 12 chanoine Eriau. supérieur de l'institution Saint-Joseph d'Ancenis, et nous voudrions, en marie de son beau volume où des gravures excellentes illus-l trent un texte brillamment couronné j par la Sorbonne (i;. esquisser un des chapitres les plus émouvants de nos annales religieuses et dire par quelle voie principale notre xvu# siècle fut in- troduit ta vie dévote. Personne ncj s'étonnera de rencontrer là saint Fran-: çois de Sales. Bien qu'il soit copieux, le livre nestj pas lourd, tant M. le chanoine Eriau aj mis d'élc«mnce à nette offrir le résultat; de recherches qui durèrent des années,! et qui lui permettent aujourd'hui, enj des pages où l'on ne sait ce qu'il faut; louer le plus science religieuse etj mystique, psychologie, érudition historique ou charme du style, de nous peindre par l'extérieur et par l'intérieur; le premier monastère du Carmel théré-jsien en France, chef de tous les autres monastères du mémo Ordre et information qui seront érigés a l'avenir au royaume de France lesquels en devront dépendre comme membres ». Ainsi s'exprimait la Bulle d'érection, ce qui ne signifie point que le Grand .Couvent ». comme on disait communément au xvii et xviii* siècle, exercerait une Juridiction contraire aux constitutions de l'Ordre mais qu'il serait le principe et l'origine des autres, et que les Carmels fondés après lui en France auraient mCmes règles, niûme obédience.

La fondation n'avait point été facile. Après les trouhlcs de la Ligue, Henri IV ne se souciait gutre de voir un Ordre espagnol introduit dans le royaume. La première tentative due à M. (Ip la Quintanadolse de Brétigny et à l'arclievequc de Rouen ne put vaincre sa résistance. Il n'y fallut pas moins que sainte Thiirtsfl en personne. Elle avait, eu la révélation que sa Réforme s'établirait en France. Elle apparut à Mme Acarie, à deux reprises, en moins de dix mois, pour lui révéler à son tour que le temps t'tait venu, et quf Dieu l'avait choisie pour cette mission. Saint François d<; Sales prêchait .ilorj h Paris;* aussitôt averti, Il prit l'affaire à cœur. Il était en grande réputation, et son crédit seconda très efficacement faction de Mme Acarie, qui, par la princesse Catherine de Longueville, lit intervenir la reine.

Les appréhensions du roi étalent naturelles, mais Il avait assez de bon sens, de droiture et d'attachement a l'Egliso pour comprendre, après de loyales explications, que le projet ne cachait rien de politique; il s'agissait seulement et il sut le voir do pauvres religieuses 'lui gardent une clôture tn'-s étroite rt qui mènent une vin très retirée ». Leurs grilles ne cachaient pas de conspirateurs.

Les lettres patentes furent signées par Henri IV et remises aux Intéressées le 18 Jullle.t J60Î. Mme Acarie se hâta de lis porter ?i Michel de Marillac. maître des requOtes et futur garde des Sceaux. Homme d'une grande piété, lecteur assidu de Mainte Tln-rèso. il était d'avance non seulement tout dévoué au futur monastère, mais l'un de ses plus chauds partisans. 11 fit mettre le grand sceau rie cire verte aux lettres patentes pour Je chancelier de Bolllèvre, et le Parlement les enregistra le t" nctobre k la charge que le monastère géra rente et que les religieuses ne pourront demander l'aumosno ». La princesse de Longueville constitua surle-champ en faveur du Carmel une rente perpétuelle de 2 V00 livres jugée suffisante pour quinze personnes. #

•fout étant prêt en France, il no restait plus qu'a obtenir dn Pape Clément VIII la Bulle d'érection, et du monastère d'Avila les premières Mères qui viendraient apporter à Paris ia rrflt\ lVfjprit et les traditions de salnto Thérèse. La Bulle fut promulguée 1<* 13 novembre 1603, et Bérulle partit pour l'Espagne d'où 11 ramena six religieuses.

La Bulle confiait le gouvernement du Carmel à trois supérieurs français i MM. Jacques Gallemant, André du Val et Pierre de Bérulle. \o futur cardinal. M. l'abbé Henri Brémond, dans son ïtistoire lltténrire du sentiment rtUqieux. a soutenu que los religieuses du monastère, et par elles celles de tous les autres en France, furent et sont bien des » Thérésiennes » et non des •̃ Bérnlllennes •, comme l'aurait voulu -M: l'abbé Houssnye. Après M. l'abbé Iirlau. f! n'est plus permis d'en douter. Lorsque l'abbé Honssaye, écrit-il. attribuait ù Bérulle une influence considérable sur le Carmel, il n'avait pas tort. 11 se trompait seulement sur l'ohjet de cette Intliience. Ce qu'il prêtait ait gouvernement appartenait a la direction spirituelle. Sur ce point déterminé, l'action de Bérulle, inférieure certes à celle de sainte Thérèse et peutétle à celle de saint Jean de la Croix, (1) L'Ancien Carmel >iu Faubourg SattH-JacqHes, par M. \c chanoine JkanBaptiste Eriau, docteur es lettres. J. de Oigord, 13, rue Cassette, et A. Picard, 82, rue Bonaparte, Parla, VI*.

FELILLKTON DU 1 1 DÉCEMBRE 1930 39 Un drame

au pays jaune

Cette assertion était si vraie qu'un prisonnier boxer l'affirmait l'impératrice favorisait l'insurrection. On apprit cependant qu'elle avait refusé à ses troupes d'énormes canons Krupp possédés par la Chine, non pas certes pour épargner les "^Européens, mais de crainte que sa bonne ville de Pékin no fût encore plus endommagée qu'elle l'était déjà par ses artilleurs dont l'adresse ne lui inspirait qu'une confiance limitée.

Point n'était besoin de ces racontars, pour reconnaître la duplicité de la souveraine.

Le 17 juillet, deux soldats se présentaient sous le couvert de mouchoirs blancs en guise de drapeau parlementaire, à la légation d'Allemagne, d'où on les conduisit les yeux bandés à la légation d'Angleterre. L'un d'eux déclara que le Tsong-Li-Yamen venait de donner l'ordre à ses troupes de cesser le feu, en les informant qu'elles pouvaient se découvrir sans être exposées

surpassa de beaucoup l'action de ses collègues. Elle fut profonde et du- h rable. ̃> vl Aussi les Carmélites témoignèrent- m elles à Bérulle une vraie dévotion, et n M. le chanoine Eriau l'exprime avec une admirable délicatesse, en quelques él mots qui atteignent !a perfection si « A la nouvelle de sa mort, le 2 oc- | s. tobre 1629, le Carmel partagea la dou- vi leur de l'Oratoire, et il n'étonna per- [ v sonne en demandant le cœur qui l'avait i D tant aimé. le d

On lit a\p.c ravissement tout ce qui C touche aux fondatrices espagnoles, à la vocation de la duchesse de La Vallière. b à la spiritualité de ce Carmel s. l'obéissance et a mortification. vivi- ci fiées par l'esprit d'oraison s'alliaient le au plus ferme bon sens et à la galet i c1 française pour assurer aux religieuse», p aussi loin du quiétisme et de l'illumi- el nisme que du jansénisme, « ce bel équilibre ultérieur » avec lequel elles sul- \i valent « le chemin de la tradition •. h" Mais nous avons hâte d'arriver à la a Mère Madeleine de Saint-Joseph, la première prieure française, la grande J« figure du « Grand Couvent », celle qui D fait le centre du livre, Elle le mérite, et gi M. le chanoine Eriau lui dédie ses meil- p leures pages. d EUe était née à Paris, le 18 mai 1578, n n d'une famille où non seulement la foi, si trais la dévotion étaient héréditaires, i rr EJli.' s'appelait dans le monde Madeleine p du Bois de Fontaines, cousine A", j q q Mme Acarie. Dès l'enfance, elle entendit | vi l'appel de Dieu. Les conseils unanimes d d de MM. Gallemant et du Val, du P. Co- si ton et du P. Suffren, Jésuites, surtout la ceux de Bénille, la dirigèrent vers le p p Carmel. Elle y entra le 20 juillet IGOi, et à à fut élue prieure le 'M avril 1608, aux d appplaudissements des Mè'res espagnole», dell supérieur», de saint Fran- ti çois de Salca, de tous ceux qui s'inté- Jc ressaient l'avenir, d Quoiqu'elle eût à peine trente ans. la a] Mère .Madeleine de Saint-Joseph prit tout de suite dans l'Ordre une place incomparable. Les monastères du Carmol étalent bien, sans doute, Indépen- n,

clants les une de^ autres, mais, en fait, u

la Mère Madeleine s'occupait partout des s( fondations nouvelles, les assistant de J son aide matérlelle, quand elles avaient (y de la peine ù se sufllre, les exhortant s' ou les conseillant, lorsqu'il en était be- ni skm. Elle était consultée, d'après les m Chroniques, par les prieures de l'Ordre Vl qui toutes agissaient selon ses avis. 5 b Aussi, les prélats rapporteurs de »a I k cause de béatification n'hésitèrent-Ils F F point à lui décerner le titre glorieux de ir » propagatrice de l'Ordre des rei!- ni gieuses uinnélites déchaussées dans le 1 cj

royauinu <lo France ». Ils n'exagôraient gl

pas..Vu témoignace de l'illustre évoque L

pas..l,u 1(-ini,)jgnaize de l'illustre évêque L

de Langres, si mêlé a toutes les affaires si de ce temps, Sébastien Zamet, elle y tra- ni vailla à elle seute plus que tous les le autres ensemble. d< Sa sollicitude s'étendait mt'me aux d> ulT.'ilrca de l'Eglise et dit royaume. Le P. Bourgoing, troisième Supérieur gêné- Q ral de l'Oratoire, et le P. Olbleuf, si n ronflant dans !i>s lumières de la Mère Ol Madeleine, qu'elle seule put le décider ii écrire sou livre sur lu T'le et les Ol grandeurs de Ira Très Sainte Vierge Ma- la rie, ont témoigné, dans le procès de la n Vénérable, que Bérulle prit, dans ses r< entretiens avec elle, la dernière Idée do d l'Oratoire qu'il allait fonder. Il garda CI toujours la Mère Madeleine on si haute P estime qu'il la consultait dons toutes les d olïuires importantes, à tel point que 8: M. le chanoine Eriau se demande il Reçut-il plus qu'il ne donna 1 • Qui t( peut le savoir 1 Mais ne doutons pas qu'il rrçut hraucoup, n Le Mère Madcli.lne collaborait aussi à 9, la réforme drs Dominicains en France, sous limpulsion du T. R. P. Rudolf), o, Maître général de l'Ordre. Elle rayonna, ® en outre, sur le monde, non seulement d par les amitiés qu'elle continua d'y en- d tretenir pour le plus grand bien des imes, après sou entrée au Carmel, mais aussi par le souci qu'elle eut toujours d de ln France et de la maison royale. s Elle était en relations personnelles avec s Hichelieu. Le grand cardinal-ministre, qui ne négligeait aucun moyen naturel n pour assurer le succès dq ses entre- J prises, mettait plus de confiance encore n aux moyens surnaturels. « II avait, dé- v clare sa nièce, la duchesse d'Aiguillon, b une si haute estime de la Mère Made- £ leine de Snlnt-Joseph, qu'il luy faisait s recommander les grandes affaires de q l'Etat et se confiait beaucoup a ses f saintes prières. » S Ainsi le Carmel devint le centre du grand mouvement de renaissance spi- c rituelle qui tit réformer les Ordres re- s ligieux et la société tout entière. Les c Carmélites se recrutaient surtout à la li cour et dans les plus hauts rangs, sans, 11 d'ailleurs négliger les autres, puisque e la première des religieuses mourir en odeur de sainteté fut l'ancienne femme de chambre de Mme Acarie. L'état- major de la renaissance catholique, j saint François de Sales en tête (11 re- r cherchait la conversation de la Mère j i Madeleine de Saint-Joseph, au dire du < i

à des coups de fusil. Il ajouta qu'une grande bataille avait été livréo et perdue par les Chinois à Tien-Tsin.

En effet, soldats et coolies chinois se montraient à présent à découvert sur leurs barricades du côté de la légation de France, circulant sans se gêner. Même ils s'approchèrent pour parler aux marins a qui ils déclarèrent combattre sans savoir pourquoi et leur offrirent des provisions de bouche deux pastèques et une pêche mais on ne lit honneur qu'à ce dernier fruit, les melons étant certainement porleurs de germes de dysenterie et même de choléra, affirmait M. Champsaur qui se trouvait là.

Les attaques reprenaient cependant intermittentes, entremêlées de nouvelles communications de King et autres », Ceux-ci faisaient des historiques fantaisistes des événements, estimant que les soldats européens ayant tiré les premiers, étaient fautifs des coups échangés, et que pour ce qui concernait le Pé-Tang. ce qui avait pu arriver devait être imputable aux chrétiens, accusés de sortir pour voler des aliments.

Il ne serait pas difficile de les réfuter, disait M. Champsaur à M. de la Frégonièro qui lui faisait part de ces missives, mais cela ne servirait pas à grand'chose avec des gens de si mauvaise foi. Il paraît que les Chinois insistent de plus en plus, continuait l'attaché, afin de reprendre l'idée du départ des Européens [ pour Tien-Tsin ils demandent aux mi-

P. Senault), s'engagea tout entier dans cette fondation à l'heure critique et décisive tout t allait renaltre. ou se perdre dans une fausse direction, si le but était manqué. L'avenir de l'Eglise en France reposait pour une très grande part dans le berceau du Carmel.

Grlce à Dieu, l'expérience fut heureuse. Le Carmel de Salnt-J'acques servit do modèle vivant à son siècle. Il mérita la réputation du couvent le plus régulier, le plus fervent de Paris. La sainteté de la Mère Madeleine en était le fondement et l'éclat tout en- semble. Appuyée sur une autre Saint' sa fille spirituelle, dont elle a écrit la vie. s<rur Catherine de Jésus (2), elle vivait dans la confiance filiale avec Dieu «, selon les termes employés par les éveques de SaJnt-Malo et de Léon j dans leur rapport de 1665, à la Sacrée Congrégation des Rites.

Cette union intime avec Dieu était telle que la Mère Madeleine paraissait toujours forte dans les difficultés, constante dans le danger, ferme dans les accidents, persévérante dans le bien et patiente dans les maux, sans faire paraître aucun signe de découragement et de défiance >.

Là est le secret de son influence. La Mère Marie de Jésus, qui l'a connue très intimement, a déposé dans ces termes au procès

Pour moi je confesse et assure que je voyais une si grande plénitude de Dieu en elle que je ne la pouvais regarder qu'avec vénération et grand reçpeet, et je me voyais en compagnie d'ello si petite devant Dieu que je n'osais approcher d'elle. Il parut un si grand renouvellement dans tout le monastère lorsqu'elle y fut faietc prieure, que je puis dire avec vérité qu'il semblait un paradis tant l'on voyait de ferveur dans les âmes et de désir de la perfection. C'estoit à qui serait la plus humble, la plus pénitente, la plus mortifiée, la plus recueillie. la plus solitaire, la plus charitable bref, à qui serait la plus conforme à l'esprit de Notre-Seigneur Jésus-Christ. » Mme Acarie exprimait les mûmes sentiments. Après avoir séjourné deux jours au monastère avec la princess» de Longueville, elle se retirait en disant « Vraiment, je sors d'avec les anges cette maison est un paradis en la terre. »

Pourquoi $ descendre (je cesi

Pourquoi faut-il descendre de ces

hauteurs au xvin* siècle et retomber à un monastère qui, lui-môme, eut besoin de réforme ? C'est que la Mère Madeleine étant morte et ses leçons j d'obéissance à l'Eglise commençant à s'estomper avec les années, le jansé- I nisme avait paaBé par la. Malgré la mise en garde si grave et si clair- j voyante que leur supérieur, le P. Gi-j bieuf, dans sa lettre du 11 septembre 1648, adressait à tous les Carmcls du France et dont nous devons le texte inédit aux recherches de M. le cha-j noine Eriau, l'hérésie s'intlltra dans lej cloltre et y conquit la majorité des religieuses. Le Saint-Père dut charger Dom Lataste, évoque de Bethléem, d'une visite canonique, et le visiteur faire place j nette pour triompher des « appe- lantes », comme on disait en ce temps, de la Bulle Unigenttus. Mais le Cai-mel de Saint-Jacques avait été fondé sur des bases si profondément surnaturelles que cette lutte contre la plus tenace des hérésies y réussit, tandis qu'elle échouait en tant d'autres maisons I La Révolution le trouva redevenu un couvent modèle. Lorsque les décrets de la Constituante abolirent les vœux monastiques et supprimèrent les Ordres religieux, aucune des Sœurs n'accepta de rentrer dans le monde. Toutes dé- clarèrent préférer leur état à ce qu on pourrait leur offrir de plus beau, et se dirent prêtes à la mort même pour garder leurs règles. A l'interrogatoire, l'une d'elles traduisit les intentions de toutes dans cette admirable réponse « Plus volontiers jo souffrirais mille martyres que de devenir jamais apostate. En vain les Carmélites de Saint-Jacques e'unirent-elles à celles de la rue de Grenelle, de la rue Sablon et de Saint-Denis, pour rédiger une adresse à l'Assemblée nationale. Elles demandaient qu'on laissât loin des agitations politiques ce Carmel où, comme l'avaient écrit les prieures dans le style à la mode, » la tante auguste d'un monarque citoyen venait de passer les années les plus heureuses de sa vie ».

L'allusion Mme Louise de France, morte le 23 décembre 1787, sous le nom de Mère Thérèse de Saint-Augustin, n'était pas du nature à plaire aux révolutionnaires, et le recours à l'Assemblée n'empêcha pas que leurs couvents fussent dispersés, vendus à l'encan, avec tous les objets d'art qu'ils possédaient. 11 ne reste plus aujourd'hui qu'une crypte et un pavillon de ce qui fut le magnifique monastère de la rue Saint-Jacques.

Les Carmélites, fidèles sous la persécution, furent ainsi les dignes Mies de sainte Thérèse et de saint Jean de la Croix, de Bérulle et de la Mr-re Madeleine; le Grand Couvent mourut, comme II avait commencé, dans un acte de foi et d'union à Dieu et à l'Eglise. Antoine Lestra.

(î) Nous ne saurions trop remercier M. le chanoine Eriau d'avoir réédité cettn Vie, devenue introuvable, et de nous avoir ainsi rendu, au jugement de M. l'abbé Brémond, un des plus beaux ouvrages de notre littérature mystique.

nistres de leur en faire connaitre la date. Pourquoi sont-ils si pressés ? La raison n'est peut-être pas difficile à deviner c'est vraiment qu'ils ne se sentent plus les plus forts.

Espérons-le mais nous ne sommes pas encore au bout de nos peines et douleurs, conclut l'ingénieur.

Le pauvre homme ne croyait pas si bien dire en ce qui le concernait.

Cependant, le 1" août, les Chinois laisI sèrent passer un télégramme chiffré pour I sir Robert Hart, le directeur des douanes, d'où il résultait que la situation des assié- j gés était connue du monde entier, grâce à une lettre du ministre du Japon parvenue à Tien-Tsin le 14 juillet, et qu'on hâtait les préparatifs de secours. La même nouvelle fut confirmée par un courrier japonais qui. ayant pu partir le 22 juillet pour Tien-Tsin, trouvait moyen d'en rapporter trois lettres, l'une du consul du Japon à Tien-Tsin, la seconde du général commandant les troupes japonaises et la troisième du correspondant du Times. Il en ressortait que les troupes désignées pour venir au secours des assiégés étaient sur le point de commencer leur expédition. S'il est vrai que les troupes internationales sont en marche, on s'explique la hâte des Chinois à vouloir faire partir ceux qu'elles viennent délivrer, s'écriait Alain. parlant à son futur beau-père. j Oui, en leur offrant de nouveau d'ef[fectuer lo voyage sous leur garde tuté-

LES RÉCITS DE L'ÉVANGILE Les six dernières Béatitudes

II était très important de fixer le sens précis des deux premières Béatitudes, de la première surtout. C'est ce que nous avons làché de faire dans notre dernière étude, Il est bien entendu que la pensée profonde du Maitre. dans ce discours inaugural, était de poser son enseignement en contraste frappant avec la doctrine courante des Pharisiens et des Juifs en général. La confiance dans la richesse est directement contraire à la confiance en Dieu. L'un des buts essentiel* de tout le Sermon sur la montagne est de prêcher la confiance en Dieu seul, une confiance aboslue, invincible, indéracinable.

Les dernières Béatitudes sont né- cessairement imprégnées du môme esprit que le* deux premières, que nous avons déjà commentées. Il nous suffira donc de quelques brèves indications sur chacune d'elles.

Troisième Béatitude

Heureux ceux qui pleurent La troisième Béatitude n'est pas moins déconcertante, à première vue, pour le sens humain, que les deux précédentes.

Bienheureux ceux qui pleurent. parce qu'ils seront consolés ou suivant le texte de saint Luc Bienheureux vous qui pleure: maintenant, parce que vous rirez

Pour bien comprendre cette parole. i. la faut completer par la malédiction portée contre les fausses réjouissances Malheur à vous qui riez maintenant, parce que vous serez dans le deuil et les larmea 1

Dès qu'on réfléchit à la forme antithétique prise par Jésus, on comprend que la grande faute de ceux qui se confient dans la fortune ou dans l'abondance ou dans le» fausses joies de ce monde, c'est qu'ils prennent la vie présente à rebours de la volonté divine. On dirait que Dieu prend plaisir à contrarier nos manières de voir. Parce que vous riez, vous pleurerez un jour. Si vous pleurez, au contraire vous serez appelé plus tard à la joie

Mais il serait absurde de regarder Dieu comme « contrariant ». De toute évidence, dans ce conflit entro. notre sagesse et la sienne, c'est !ui qui a raison. La grande ombre de l'éternité commande tout le problème. Nous sommes des esprits. Cette vie est le temps de nos armes, le temps de notre épreuve. La prendre pour une partie de plaisir, c'est le crime fondamental, le péché contre l'Esprit I

Voilà pourquoi Jésus béatifie les « larmes ». Il ne s'agit nullement ici de recommander la mélancolie, la dépression spirituelle, l'esprit de « pleumichement •>, défaitisme moral en face de l'existence. Jésus commence sa phrase par le mot Bienheureux Il la termine par cette assurance parce qu'ils seront consolés I parce que vous rirez I II nous livre donc une source de joie profonde et grave que les éprouves no peuvent qu'alimenter. Hon enseignement opt fort. Il pousse à la ,jo'> spirituelle en détournant, de la folie joie des sens.

Quatrième Béatitude Faim et soif de la justice Méfiez encore la malédiction de Jésus en contraste avec la béatifica- tion qu'il fait de la faim et de la soif Malhmr à vous qui êtes repus maintenant, par^o que vous aurez \faiml Bienheureux vous qui avez j fûim maintenant, parce que vous I serez rassasiés ou suivant le text? de saint Matthieu Bienheureux ceux qui ont faim et soif de la justice, parce qu'ils seront rassasiés l Il serait contraire au bon sens de voir une différence de doctrine entre le langage prêté à Jésus par saint [Lue et celui que lui attribue saint Matthieu. Il est clair que si Jésus condamne ceux qui sont repus, c'est parce qu'ils mettent leur confiance c'est toujours là qu'il faut en venir dans leurs biens et leur prospérité. Il ne va donc pas promettre à ses disciples un rassasiement qui ferait d'eux des « repus ». comme ceux qu'il maudit. Il leur promet un rassasiement spirituel. C'est donc qu'il a eu en vue chez oux, comme préparation à ce rassasiement, une faim élément spirituelle. Or, c'est c? que saint Matthieu exprime en disant « Faim et soif de la justice, »

Le mot justice ne signifie pas ici ia vertu qui consiste à rendre à chacun ce qui lui est dû. Il ne signinV' pas davantage la justice divine qui punit les méchants et récompense les bons. Le mot justice souvent employé dans l'Ecriture veut dire t'état de ceux qui sont « justes n c'est-à-dire, ceux qui sont en paix avec Dieu et leur conscience.

laire, répliquait M. Champsaur, mais on ne saurait s'y fier.

Au même instant, se présentait à la légation d'Angleterre. un nouveau secrétaire du Tsong-Li-Yamen, accompagné d'une escorte chinoise, pour demander à s'entretenir avec les ministres. Jacqueline circulait à ce moment dans les cours et put s'approcher d'assez près pour apercevoir les arrivants dans toute leur solennité. On reçut l'envoyé à la grande porte de la légation, devant la barricade qui barrait l'entrée. Ce fut un spectacle peu ordinaire, ce cortège rempli de couleur locale, mais avec l'ouverture des portes on respirait des bouffées suffocantes d'une odeur atroce, dégagées par les détritus de toutes espèces qui s'accumulaient sur les berges du canal. Le sol était jonché de branches d'arbres, de décombres et d'immondices innombrables la jeune fllle croyait Ctre asphyxiée par ces horribles miasmes un peu oubliés.

Le Chinois se répandit en politesse et déclarations obséquieuses, s informant de la santé des ministres et annonçant les excellentes dispositions de son gouvernement. Il exprima les regrets de la Chine à propos de l'assassinat du ministre d'Allemagne et du chancelier japonais « tués par les bandits n.

On lui flt observer que les « bandits » étaient des soldats chinois. Malgré de telles protestations, on s'apercevait d'ailleurs que l'ennemi persistait à élever ses barricades et à creuser ses mines, mais

La justice en ce sens n'est autre chose que la « perfection ». Bienheueux ceux qui ont faim et soif de i sainteté! Bienheureux les hommes jaux vastes désirs de progrès spirituels, car ils seront rassasiés Quel encouragement pour ceux qui luttent ici-ba^ courageusement et laborieusement pour l'affranchissement et l'embellissement de leur âme, accablée par la matière, de penser que Dieu leur tient compte de leurs désirs, de leur humble bonne volonté et que leur avancement spirituel est assuré déjà par l'ardeur de leurs aspirations mêmej 1 Cinquième Béatitude Les miséricordieux

La cinquièni!' Béatitude est propre au texte de saint Matthieu. Bienheureux les miséricordiexue, parce qu'Us obtiendront miséricorde

La pitié n'était certes pas une vertu inconnue de l'Ancien Testament. Mais on ne saurait dire qu'elle fût en honneur chez les Juifs. La raison est toujours la même une tradition qui considère la richesse comme la ré<:ompens«? iiitturelle de la vertu et la pauvreté comme le châtiment mérité du vice ne peul pas favoriser la belle vertu de compassion pour tous ceux qui souffrent corporelle.Tient ou spirituellement. Telle était, on l'a dit, la doctrine pharisaïque doctrine d'égoïsme <*t de dureté.

Jésus nous a montré, au contraire, dans les pauvres, dans ceux qui pleurent, dans ceux qui ont faim, les bénis de Dieu. II en viendra bientôt à s'identiHer lui-même en quelque sorte avec les malheureux et à dire « Tout ce que vous aurez fait au plus petit d'entre les miens, c'est à moi-même que vous l'aurez fait I » Il en viendra à laisser entendre que le jugement suprême tout entier sera dominé, en dernière analyse, par la question de la charité envers ceux qui ont faim et soif, envers ceux qui sont malades ou en prison I

La miséricorde est le fruit direct de l'amour du prochain, Or, après famour de Dieu, il n'y a rien de plus sacré que l'amour du prochain qui en est du reste inséparable 1 Sixième Béatitude

La pureté du cœur

Comme la précédent*», cette Béatitude est propre à saint Mat (h ion. Le P. Lagrange fait remarque! avec raison que « la pureté dait nécessaire pour approcher de Dieu et que déjà le paganisme comprenait que cette pureté ne devait pas être seulement extérieure et rituelle ». « A Délos, en 54 avant JôsusChrist, on exigeait des mains pures et une âme puro, avant des abstinences rituelles. »

Il faudrait pas croire qu'il ne s'agisse dans cette Béatitude que de la vertu spéciale de « pureté ». c'està-dire de chasteté. L'usage de donner à la chasteté le nom de pureté, pour éviter de prononcer m>'me le nom de la belle vertu opposée au vice de grossière sensualité, est un usage rolîitivomont récent. Dans le langage bibliquo. la « pureté du cœur » est l'absence de toute cupidilé mauvaise. de toute malhonnêteté, de tout crime, de toute faute, et surtout de toute attache à ces mauvaises choses. En d'autres termes, la « pureté du errur » n'est autre chose que l'horreur du péché mortel. Ce sont ceux qui ont cette horreur dans leur cœur qui « verront Dieu ». Co genre de pureté contient la chasteté comme le tout contient la partie. Septième Béatitude

Les pacifiques

Ce n'est encore que dans le texte de saint Matthieu que nous rencontrons cette septième Béatitude Bienheureux les pacifiques, parce qu'ils seront appelés les fils de Dieu. Le terme grec, qui est traduit ici par « pacifique n, ne se rencontre que cette seule fois dans toute la Bible. Il n'est pas inconnu des auteurs classiques grecs. Eirênopoios signifie chez Dion Cassius et dans Xénophon qui l'emploient « celui qui amène la paix, qui sert de médiateur, qui réconcilie les adversaires Dans saint Matthieu, en cet endroit, il ne semble pas avoir ce sens restreint, mais il peut fort bien se traduire par ami de la concorde, de la fraternité, de la pa-x entre les hommes.

Il ne s'agit donc pas seulement de l'homme paisible qui reste chez soi en paix, mais du pacifique qui poursuit la paix, la fait régner autour de lui par son ascendant, par son prestige, par son amour de la justice et son esprit de droiture. Il est, compris de la sorte, une

en évitant de se montrer comme autrefois durant ce travail,

De nouvelles communications de King et autres » insistèrent sur la gravité croissante du mouvement boxer, dont « l'extermination des chrétiens était le but et auquel la destruction des légations pourrait seule donne satisfaction ». On invitait une fois de plus les ministres à se retirer sur Tien-Tsin avec une escorte chinoise. Le guet-apens reparaissait avec le double jeu des traîtres qui, pendant uu mois, avaient essayé d'assassiner les Européens. Ils envoyaient des lettres officielles combinées pour être montrées plus fard comme preuve qu'ils avaient essayé de protéger le corps diplomatique, tout en ne cherchant que des prétextes pour reprendre contre lui les attaques partiellement interrompues n'ignorant point qu'on ne pouvait se confier à eux pour leur remettre femmes et enfants, car si l'on avait consenti à cette folie, on savait avec quelle facilité ils les auraient fait ou au moins laissé massacrer.

Les diplomates donnaient des raisons dilatoires, en essayant à tout prix de gagner du temps.

Un jour, Jacqueline put apporter à sa mère un plat appétissant d'aubergines fraîches, véritable régal comparé au régime habituel.

C'est, dit la jeune fille, le Tsong-LiYamen qui a fait parvenir, sur mandat impérial, des pastèques, des aubergines, des cornichons et dea concombres,

Pour les victimes ¡

de la persécution religieuse en Russie

Ces jours derniers n eu lieu, au Sé- 1 minaire catholique russe de Lille, une liturgie solennelle de rite gréco-slave, suivie de la Panuykhide ou ofllee des morts en «.> ,,es de la la ,1.

ti. ~.f.I«r Ii-

vi' .̃̃- Em. le

Lii-iiiirt, présidait. A eôtO des Russes! callioliquM «t orthodoxes, on pouvait

i'emarqut?r des r ̃̃ ̃" ̃̃-̃ di-

vers ordres relu urs des Facultés cat; niversiUi et de nombreuse» iierauuudiltés de la région.

La liturgie fii' par le R. P. Henri-Jean ain. Su-

périeur un Séni.i >' !"c

PP. Dumunt et Dloussky. Ce ii< ~Y le quatrième prêtre de rite gr< formé au Séminaire depuis trois ans. Les rhanU liturpiques furent exécutés de la façon la plus émouvante par les séminaristes et la ctioralp mixte « l.-itina », sous la directHm du R. P. Hubatzefc. Konrtée U y a trois ans et composée exclusivement de catholiques, cette chorale est remarquableinent exercée et contribue beaucoup à la beauté des offices célébrés dans la chapelle du Séminaire.

A la lin de la liturgie. le R. P. Omet. avec une poignante émotion, évoqua le martyre d? nos fWres russes, évoques, prêtres et laïques, et moutra que lapersi'oution devait taire naître plus d'espér;nces qu'elle n en avait détruites. La liturgie fut suivie des chants *l beaux et si émouvants de la Pannykb.iil« célébrée devant le polit autel d.>s morts sur lequel otait placé pnss de la croix et au milit.'u d'une multitude de peUts cierges le .̃ kolivo ». Le kolivo est. on !e suit, un giteau t'ait de blé, de raisins et de miel. Le raisin destiné au pressoir symbolise l'épreuve, le bl<5, la mort et la r' '~n. le miel entin la douceur des nettes, 11 est rsr: de voir une |.)us profondément émue que ne rotaient ces lïdùles, russes et français, catlioliques et orthodoxe» unis dans une mOme prière, sinon dai;s une même foi.

im toWm de Paris Liste de* principaux souscripteur$ pour if s constniclU-ns

M. l'alJDû Torry, 100 rr. M. Clouani, io fr. CuinnuuKlimi Bardot, ùo fr. t»' Kcnuril, li>t) rr. Mme f.allnler. :IOOO rr. M..Ulaid, I Omi fr. M. Louvel, 5W) fr. .M. Vuuianges, io fr. M. H. r»od«-Lan(fU'l«, ->iki tr. Mme Trubort, iou rr. M. Utrinvr, 1 uou rr. M. Arnaud, 100 fr. M. et Mine E. Arilûuld, 100 tr. M. Lep»((e, iuO rr. M. Hubert Mlcnel. soo rr. M. Uunlault, i" h\ M. Leruux, 10O rr. M. Durvuult, ioo fr. M. Uauuot, 1110 rr. M. Fort. âu fr. M. Houasel, 100 rr. A. U.. au uum de sis ilfTuins, 100 rr. Miiio An.roi lie, 10 fr. M. Fort. 5ûo fr. Mme U oomussu de Prunele, 50 fr. M. Hem du Plus. 10» rr. Mme Carpenuer. »o« rr. M. Aiamuro, 200 rr. Mme il<? Lapone, io Tr. M. Gulol, 51» rr. M. Jean TrUiotLaàplcre, 1 0O11 fr, Mmo la coiuiussv Uurtcu de Laeara'Ue, 100 rr. m. Oeorge»

Morel-rt'Arleux. SOu rr. M. Joseph Lolrel,

."orel-c1'rJeu¡¡, Sùu h. 1\{, JMe¡¡11 Lulrnt,

•'«0 rr. Mme neiuarrhy, I uwi fr. .M. Georges Legendre, 1 000 fr. En union avoc le Très Saint-Père, un professeur U'UnlverBllê. 1 000 fr.

Mllu liarnnuèro, 50 rr. M. Brun, 50 fr. Mme 0. Furost, 50 fr. C. G.. 200 fr. Mrno c. Houvler, 500 rr. Au. par M. l'abbé LebosW, 100 fr. Mme LIOre il'Iray, 100 fr. Mlle B., 5 000 rr. •–Mmi> Vve Ciinrvl. 50 fr. An de la somme. 100 fr. M. rené, 100 fr. Mme P»squler, 100 fr. M. Crrpesux, 10U rr. M. Janmot. 100 fr. Mme la vlcomicsso de Chavagnao, ino fr. Mme la rftipéricurc générale au Hon-Pïsteur, AnftP't, 100 fr. Mme «jupllenneo. 50 fr. H. C.. 200 fr. Publications N -u. du Roc, Marseille. 1<H) rr. Mme Ménager, 500 fr. Mme la supérieure de N.-D. do lion-Set,ours, 100 fr. M. le comte de Marirorlgy, 100 fr. T. (i. L., 2 000 rr. M. Lcrémin>, 1 000 fr. M. le marquis de Solairi'S, 1 000 fr. Mme .Nrvr.ux. 100 rr. Mme la Supérieur1! pCnCralo ilu SalntSacrpmfnt, Val«"iiir-s»ir-hli^nr. K»f> fr. M. d'Olton. 100 fr. Mme itouhaud. ïoo fr. M. i. Clrcnou, 50 fr. M. le supérieur do Petit Séminaire de chUKms, 100 fr. M. Suttor, :>on fr. An t non rr M. de Bonnault. 100 fr. Mmr Boucher. 500 fr. MM. riermel frères, 500 rr. Mme Yve I.esrarot. ton rr. M. Rivet, SOO rr. Mme de Ganlar, 2 000 tr. M. H. Meaudre, 1 000 fr.

Mme Lcmolnc, 1 000 fr. Mtrr Crépin, 1 000 fr. 0' (jenouvlllc, 500 fr. M. Valrtot. 200 rr. Mme Laraorleti«, 100 fr. Mme la comtesse Bopouen, 100 tr. M. Dfumatx!, 50 fr. Mmo E, Orl*on, 200 fr. M. Gauthier, sofl fr. Mme Froissait, 500 fr. et Mme Plssavy M) fr. M. Tollu. 50 rr. M. Barbier, 50 fr. Mlle le Pllnval, 50 fr. Mme de la Rorheferie. 50 fr. lit. 0. fine. 100 fr. Mme Ozlol, SO fr. Mme ta supérieure ries Sœurs de l'Espérnnce. 50 fr. Mme de Ferr<er»«. 50 fr. An., 100 fr. Mme A. Lupff. 50 fr. M. B. de Malleray. SOO fr. Mme A. f:omhols, 100 fr. M. H. I.udcl, r,o fr. M. Hubert nrosson. 1 noo fr M. Molteftstpr. lin fr. M. Pierre Coquard, r,o fr. Mme Marlotte, r,o« fr. n' Potelet, 200 fr. Mmo Iliiïsr. 50 fr. Mmr Salurt<"i. 100 fr. Mme Ponft. !so ft. M. et Mme Polit, IOO fr. Mme HolleyVllllam, 300 fr. M. l'ablx) I.amlrtvon. 250 fr. M. Jeun Althoffor, mo fr.

véritable définition du disciple de Jésus, qui est venu précisément introduire dans le monde la droiture, la loyauté, l'esprit de justice, l'amour de la fraternité, t'attachement à la concorde, à la bonne entente entre tous tes hommes. Rien n'est opposé à l'esprit de Jésu.-1 comme le culte de la violence, de la force, de la dureté, de l'égoïsme, de tout ce qui divise les hommes et !•« jette les uns contre les autres en des luttes fratricides.

On voit assez que ces sept Béatitudes contiennent en abrégé toute la Loi nouvelle L. Cristiani.

La T. S. F. à l'étranger

Programmes dn vsndr. 13 décmnbrë BKHUN .AI.l.EM.) (ÏSJ et 41» mfetrts). 13 Heures, concert de disques.

IR n. 5, Variations symphonique* (Mcx Chip:. Saint François marchait sur lea eaux (Uaxt>.

SO h. io, nnulque de cabaret. Danses, LANGENBERf. (AJJLEM* (478.4 m). 0 heurvs. Minren «e «llsques.

10 h. iO. p:)t*ie: I." rievx coq du ctoct\ert 11 h. l>- i'.v 'Usques.

12 11 5. s de Villon (MalUart). Heure* 'J.i >«Mlimi jamait (Groesclwl). Suiie (Tottque (Knumarun. Sua totUmre (Ctrmusi. Sylvia a>elibo«'. La tstijnnt tBalfel. Dan» un bazar turque (Drvy< r\ Serenad* des rue* cMnoiam m*Hr<. Lr eAtr Augutlin (F&U>. fm fiiggenacKmuek (Wabsamubl). M b. To, heure îles mfanis.

15 h. 40, o.nccri de musiqUe léj*re. 16 h. ti, (unrrrt.

lit b. 45, soirée récréative.

ïl b. 5, >Mn«t'4 nouvelle* de 1930-31. Jus» qn't 23 iirun's, musique légère et de uns*.

23 b*Mir'"v les maltres du jaxz (disques). STli ̃ <iLLEMAOf»E) (3«0 m.). 0 h«r

lu i. i n;»rhiitï «Wcben. An*ré r lu! nier ;iiinr<l«ii(». Madame Butterfly (l'urt-lnt). Le cfuntve**ouri* (Strauss). a:. ̃»,• faillir). Bcrceut* (GodarU),

M: ̃ lUllod).

l:t urc «le la Jeunesse.

14 ~< partd de Piydo «otMO~ Ontliuc (Lortlliii?). Suite vttytman» (Allboin). Princr Sugéne <Lœwe). Amour* tzigane» (Lebar).

16 heures, concert de oumIcq* anclenn» de chamDro,

vu ̃>̃. rtiiciiEi (517 nrttresy. 10 ht- :t de dlfHJUCf).

If n -iivrt.

« h. io, ^iii' du eonrm.

14 h iO. Arrnlurea tir Dobitttei, plèe* 16 b. 15. heure de violoncelle.

« b. ao, un cycle d'etude»t Oetmo– (Czorny). YoluMtité (FTohllrb). Terxen r/ Sfrlrn (Chopin). Rythmique et Sttr*oito (BortJttewIm. tsJwimuiqua (SkQer). Ftiui* un « naturel mineur.

17 h. 30, Douleur, nouvelle d"HMtw1? Ross).

18 li. 15, Im beVe Bitttt; opéretM en trois ïctes de Fall.

H h. 40, concert de disques: mu«qt>e de danse.

BRUXELLES (BELGIQUE) (50t mMres). 17 beurc?. disques.

18 h. 3i>, disques.

îo hciirnu, nkllo-dlfruslon de concen. BARCELONE (ESPAONE) (34«,l ra.). 13 heures, disquoa. Musique de danse. 15 heurts, omission ail bénéfice des bôpt>taux.

17 h. 30, musique de danse.

18 heures, Cantnblic (Cul). Dante ho%qrolse n« 5 (Brahms). Comme la rote de Varna» (Elsar). fteille Btpagne (Demoil).

io Heures, dlsqiios choisi».

21 Il. 5, Promfthte iBo«Uiovni). Jardin* tle i.Utntmbra (Torrens). Idylle en qonilole (Tmvsglla). Lr sourire de Germaine (D. Vlla).

.1ATRWJAL (Devcntry) (5 xx, 1 5(4,4 «• 281.3 m*. 13 hourfs. mustqu» légère. 15 h. 30. muslqur l^ircre

1« h. 46, R. New & lorirue.

17 h. lt>, l'heure .'nfsntlnc

18 h. 45. Quatuor* de Bratmn.

1!> W W. Kntrtr des glttdintmrt (Fuelk). Heroldi. Tnrentile in eonctrt

!). Ptutorale de la symphonie

i- l' ̃(̃ 1 (Oullmantl. Toccata en la (Th. Cniwford). Ballet de Guillaume Tell (nossliil). Faux (Oounod). Outertnrr /•» do (Su)llvan).

ît h. 35. music-hall.

MIDLAND REGIONAL HMTcntry) II fb, 479.2 m.). 15 h. 30, contert. 16 h. 45, R. New « l'ropue.

17 là. 15. l'beurp. enfantine.

18 b. 45, lo Midland siudln orehnstra

1 Jiiur» d'e'ie it. Cnïti's). Menuet en sot

~R~rrhwrn,. Coati' mxa (TDomd).

n<><>thnvpn\ Simple aveu (Thome).

slme (Frledniann). Les deux

vs««er>.

(HOLLANDE) « i75 m*tres). 13 Il. ti, dlsquos.

14 h. 10, pour la Jeunesse.

14 h. -io, pour les enfants,

la h. io disques. f

18 h. 15, disques. } h. 40. muslquo de danse ancienne, -i 21 b. 15, disques.

21 h. 25, le duo MarUke et Jannekn. Si h. 40, roncen: Le roi lludas (EllervBBit). MutiKalisehe Wetfrennen (P, Llnrkr).

hMircs. disques.

ut h 10, musique de danse.

ss h. 25, <ji«<jii<"s.

ROME (441.Î m*. NAPLE8 (331,4 m.)', il li. 4R. miwknie le.nere.

16 heures. Benvenxtta Celllnt (Berlloi), Au jardlv (Goldtn«rk). Mignon (Thomas). Triste en' In tteppe (GreirhanlnnfT). tubaine (de Falla). Children'* corner (Debussy). Chanson tir rortunio (Te(lenco). Rapaoïlie lombarde (Cerrl). Rancir de midi (Strauss).

15 h. 40. MiugMaia vénitienne, tmg*dl» lyrique en trois nnett de Rlto Selvsiôrt.

Une abbaye bénédictine au Congo belge

Drpuls longtemps Il était question de fonder une abbaye bénédictine au KaInnga, à Kapolowe (Congo belge), pour coriBtltuer dans octlo r«*Klon un centre d'enseignement eccWsiagtlque supérieur, de vie spirituelle plus intense aiiani hlen que pour necllmater une fois déplus uu Congo l'antique Institution monacale (le Saint-Benoit. Cette fondation est depuis peu virtuellement, accomplie. Dom Nève, le Rme Abbé du monastère Sainl-Andre, près de Bruges, est arrivé dès la fln de septembre à I<éopoldv1llQ et s'est aussitôt mis en route avec le» HR. PP. Lpirrand, Anctanx. d*Ydewall» Garrlnn et Philippe, vert le Katanga pour y .leter les fondements de la nouvelle abbaye.

Linges et ornements liturgiques Première partie làngcri* «TEglisa. Linges sacrés, autres linges liturgique*, vêtements sacrés en lingerie, linges sacrés pour autels portatifs. Petlto plaquette format 57 X 10, 40 pages. 23 gravures 0 lr. 60 franco, 0 fr. 75. Deuxième partie OrcumanU d'Eglii». Ornements sacrés proprement dits, autres ornements liturgiques. Petite plaquette format 17 X 10, 64 pages, 40 illustrations 0 tr. 75 franco, 1 tr. Les deux brochures 1 fr. 35 franco, i tr. 80. Il n'est pas fait d'envol contre remboursement.

BONNE PRESSE. 0, BCE BAYARD, PAHIS, Vin»

La liberté ferait mieux notre affaire I répondit Elisabeth d'une voix dolente. Des nouvelles contradictoires arrivèrent les jours suivants, sur le départ de la cour de Pékin, à la suite des victoires européennes de Tien-Tsin et sur ces combats eux-mêmes.

En attendant, « King et autres n flrent un nouvel envoi de pastèques, d'aubergines et de concombres auxquels ils joignirent de la glace cadeaux estimables, certes En méme temps, ils écrivaient que « Pékin étant tout à fait tranquille. les chrétiens pouvaient y circuler en paix, aussi ils conseillaient de faire sortir ceux qui se trouvaient dans les légations, en raison du danger de les y garder. On comprend, s'écriait Alain, en racontant à M. Champsaur ces nouveaux mensonges, combien les Boxers et les réguliers se féliciteraient d'égorger ces malheureux à loisir.

On s'explique plus difflcilement, répondit l'ingénieur, qu'ils nous supposent assez sots pour nous prêter à cette ma., nœuvre.

(A suivre.)

PAULB GOURUEZf

Pour le» ch/ingrments d'adresse, prière de tien vouloir nous envoyer la dernière bande du journal fia y joignant 0 fr. 73 pour Le» frair,


Ostracisme radical

Les radicaux pratiquent «.-« grand l'octracisme, mais dans « ostra- cisme » il y a « huître », comme le remarque un confrère. De M. Bure lùrdre)

En vérité si oes derniers voulaient que l'ancien président du Conseil s'adressât au pays par-dessus leurs têtes, Us nagiraient pas autrement. 11 a fort heureusement plus de aime-froid qu'eux et il ne se laissera pas pousser dans la voie <>i Ils souhaitent de le voir s'engager. Quant à Pierre Laval, il paraissait hier soir bien décidé à ne pas céder au chantage des groupes radicaux désormais aux ordres des socialistes dictateurs en expectative. JI reste ainsi dans la ligne républicaine et c'est sa force. Mais il ne tient pas encore la victoire. Le « Journal » s'étonne de ces ordres du jour d'excommunication auxquels se complaisent les cartellistes et qui aggravent les divisions: gue le chômage menace et appell3, pour être conjuré, des mesures urgentes uue la situation internationale commande la vigilance et, de la part des diverses tendances politiques, une mrgu union Il n'importe L'essentiel est de savoir s'i! est parmi les amis de M. Marin des hommes dont le républicanisme, («aminé à la loupe par les experts patentés, ne puisse permettre, sans compromission grave, aux purs entre les purs, de travailler avec eux à la conduite des affaires du pays. 1

Nu sourions pas ce n'est que pour I <e!a que se prolonge la crise actuelle. Son principe se justifiait par un desi? opportun de réconciliation des diverse* fractions du parti républicain ses conséquences se manifestent par une aggravation des discordes.

Les radicaux prononcent l'exclusive contre un parti modéré qui ne leur rend pas la pareille et ne demandait qu'à collaborer avec eux.

De Senatus (Avenir)

Le Sénat devra reconnaître que nous avions raison quand nous lui répétions que l'heure d'un embrassement général n'est pas sonnée. A lui maintenant, quand M. Laval aura formé le seul mi- nistère que la Chambre puisse accepter celui de sa majorité de voir s'il lui est permis de nous plonger dans un gâchis d'où nous ne pourrions plus sortir sans grands dégâts.

Les radicaux -socialistes ont en cette affaire tiré les marrons du feu pour leurs amis socialistes. Espèrent-ils recevoir quelque bénéfice de cette opération ? Ils so trompent les socialistes mangeront los marrons d'abord et les radicaux ensuite

Et tout cela finira dans le scardale. De M. Chaunaeix (Figaro) »

M. André Tardieu, dans le ministère, reste le chef des républicains nationaux, l'adversaire du marxisme et du Cartel. li a déclaré la guerre à la révolution et à la démagogie. Il s'est affirmé au pouvoir un chef puissant. il a fait mieux que de défendre les principes sociaux. 11 a montré sa volonté de ralentir les effets néfastes de la politique d'abandon de s'opposer à la revision des imités et de placer l'intérêt français aufl.>ssus des intérêts européen et aile-

viiiti

II fallait abattre ce gêneur. De là, le mot d'ordre du Congrès de Grenoble Je là, l'interpellation du Sénat de là, rette conjuration des partis de gauche qui n'a abouti, en définitive, qu à une

majorité de trois voix, mais dont le

vote, disait un sénateur hier, était pesé et réfléchi.

De l' « Echo de Paris »

II n'est pas sans intérêt que le maxihiuni de patience et. d'esprit. de concilialion ait témoigné aux radicaux qui prouvent une fois de plus par leurs chamailleries, leurs prétentions exorbitantes, que, capables de temps à autres de provoquer de graves crises de gouvernement nuisibles au bien public, ils sont ensuite impuissants à y apporter la moindre so-

illiioil.

Leur fureur, leur exaspération morIndes, qui paraissent d'ailleurs déborder leurs chefs au moins MM. Daladier et Chautemps, ae sont pendant toute la Journée d'hier portées tour à tour et par accès violents sur M. André Tardieu et sur les membres de l'U. R. D. Au premier, ils reprochent sa fidélité à ses amis. l'effort qu'il a fait pour sauver l'unité de la majorité, sa loyauté envers M. Laval et enfin le râle considérable qu'il est destiné à jouer dans le futur gouvernement. Aux seconds, ils reprochent tout. Pour eux, les amis de rit. Louis Marin sont des pestiférés ignominieux qu'il faut chasser de !a République, ne serait-ce que parce nue certains d'entre eux vont à la messe. De AI. G. Bervé (Victoire) l

En tant que parlementaires, les radicaux de la Chambre ne demanderaient pas mieux, certes, que de rentrer dans un ministère de détente, pourvu qu'ils aient leur bonne part de portefeuilles Mai;» les militants des Loges, qui sonl les cadres et l'âme du parti, qu'est-ce qu'ils diraient si l'on pactisait avec « la réaction ? 2

Certes, il voudraient bien étouffer If scandale Oustric, d'autant plus que cE sont surtout dt'3 parlementaires ou des journaux radicaux qui se sont fait arroser par le banquier en déconfiture mais quoi! t leurs alliés collectivistes S. V. I. O., leurs frères dans la FrancMaçonnerie, les harcèlent pour qu'il: fassent un ministère franc-maçon, qu'il; soutiendront, eux, dans la coulisse, e ils les menacent de représailles électo raies s'ils pactisent avec Tardieu. Nous sommes dans de beaux draps Nous voilà dans un beau gâchis! Quand je dis que nous vivons dans ui régime infect, immonde, il y a des geni qui croient que j'exagère.

Le « Populaire » déclare déjà l guerre au futur Cabinet

C'est M. Tardieu qui tient M. Laval. 1 l'entraînera dans sa chute, et à très bre délai.

M. Gignoux conclut dans la « Jour née Industrielle »

Rappelons pour mémoire qu'il exist une crise économique, un marché flnan cier à réorganiser, un budget à vote des crédits militaires et des crédit d'outillaF* en souffrance et diverses au tres choses dont il serait bon de recom mencer à parler,

Pour lien comprendre

Pour comprendre la furie carte liste, il suffit de lire l'appel que Libre Pensée française, mélange c radicaux, socialistes, anarchiste nudistes, mais tons francs-maçon adresse aux siens à l'occasion de se 39* Congrès national des 20 et 21 d> cembre. C'est l' « Ere Nouvelle qui publie cette prose infecte La gravité de l'heure présente, Te' trfme péril que fait courir à la Fram républicaine et laïque un gouvernemei de réaction aux ordres de l'Eglise n maine. vous imnosent tous l'irapériet devoir d'assistei- au 39» Congrès nation annuel de la libre pensée française. La loi de Séparation violée ou mên tacitement abrogée la République q ne doit « reconnaître, ni salarier subventionner aucun culte », participai par ws fonctionn ̃m" >es subventioi aux comédies c :\p la «upersl

tion et du miMi- -'ieux; l'excit.

tion permanente à U haine de la Répi

MM~~ttt~M~~tM~M~ 1-t

)Uque et i ci-Ile des citoyens les uns j, iontre les autres, entretenue par l'exis- t< ence dans toute la France des « écoles b ibres », dunt l'enseignement est d'une d )innoralit>! révoltaïUe (! !), l'école laïque ci odieusement diffainée, ses maîtres et p naîtresses chaque jour injuriés et trattes dans la boue les familles livrées j g E unis défère, surtout <>n province, au \t Ji-osélytismc criminel des prêtres cr,n- d d iitlonnanl, la plupart dit temps, le droit r m travail et nu pain quotidien par l'obli- é latlon d'alUr à la messe la traite E gnnble du recrutement sacerdotal (ici s ln passade ignoble qui relire des tribu- i mux et drs Ligues de défense sacerdo- d Me) enfin, les intrigues contre la se- n îurité de la France, du clergé catholique ï :onriuil par les /émîtes, pour provo- r juer, tomme ils l* firent en 1914, et de e wmplicit': avec les puissances de la ¡ 'Inance cosmopolite, une nouvelle et très s ororhnin'! tjuerre. t C'est contre ces attentats aux lois c fondamentales de la République, c est j contre ces crimes de lëse-hum*nité. que r nous vous demandons de vous dresser avec toute l'énergie de votrs fermeté, j de votre fidélité profonde aux droits a imprescriptibles de la liberté de con- ( science en assistant en foule à ce c 39" Congrès national qui doit marquer > une utile étape de plus dans l'action [ «maneipatrice de la libre pct.sée Iran- (

çaise. A w (

L'ordre du jour est ainsi réglé i Samedi ao décembre, à 10 heures, séance fédérale 1 Réception des délégués, vérifleation ( des pouvoirs, rapport moral, situation financière. A U heures, séance publique I La laïcisation intégrale t II. Retour à la nation de tous les Meus ecclésiastiques tant mobiliers qu'Immobiliers, produits de l'escroque- rie religieuse) au cours des siècles et leurs remplois au profit du service des assurances sociales III. Assainissement moral et matériel de la France par la suppression de tous les centres d'exploitation de la crédit- lité humaine (Lourdes, La Salette, Li- j sieux, etc.

Appel au B. I. T.

M. Stéphane Lauzunnc Matin), in-

vite le Bureau international du iravail à s'enquérir des conditions dit travail en Russie

On sait que l'Etat soviétique a créé depuis peu le kolhoz, ou exploitation collective agricole, i laquelle est impo sée l'obligation de fournir une quantité déterminée île céréales ou de produits de la terro. Les paysans, enrégimentés dans le kolhoz, ne possèdent plus rien en propre, pas même le grabat sur lequel Ils couchent. Ils sont seulement, en principe, lopés et nourris aux frais de la communauté.

Un corespondant du Manchester Guardian a été récemment autorisé à visiter quelques-uns de ces Itolhoz. Il en a rapporté ]a même impression que M. Emile Vandervelde. une impression faite d'horreur et do pitié. La nourriture ? Infecte. Lo logement ? Immonde. Au pied de chaque paillasse, il y avait une boite de fer-blnnc* (lins laquelle étaient empaquetés des linges pourris c'est le seul bien personnel que possède à lui le forçat-paysan.

Quant au travail, il n'est pas réglementé à raison de tant d'heures par jour mais il est imposé à raison de telle quantité à produire en un temps déterminé. Par exemple, le Conseil du travail vient de décider que 1 500 000 bûcherons seraient rassemblés dans les délais les plus brefs pour abattre 130 millions de mètres cubes de bois. C'est la conscription en masse pour le servage

Mais, au fait, j'y pense. Il y a, à Genfcve. à quelques pas du local ou discutent les délégués de vingt et quelques puissances (parmi lesquels des délégués russesi. sur les moyens d'assurer te bonheur des peuples par le désarmement. il v a un Bureau international du travail, chargé, à grands frais, d'adoucir par 1 monde la condition des travailleurs. Qu'est-ce qu'il dit de cela ? '1 Qu'est-ce qu'il fait pour y mettre un terme ?.

LES CRISTALLIS aseptisent et parfument la boaclM L* tube 2 fr. chu phtrtn. «t bur. de UdM

ÇA ET LA Morts d'hier

Mme Mâcherez, présidente de l'Association des Dames françaises, chevalier de la Légion d'honneur, qui, en septembre 19I avec un Comité composé de Mgr Péchenard, de MM. Blameutier, Fossé d'Arcosse et Muzart, suppléa la municipalité de Soissons absente Le Dr Rousseau, chirurgien de l'hôpital Péan: M. Leune, 73 ans, inspecteur général honoraire de l'instruction publique, officier de la Légion d'honneur. M. Perquer, ancien armateur, 84 ans. Mme Orner Sarraut, 86 ans, mère du sénateur de l'Aude.

Un des hommes les plus vieux de France

tTn Auvergnat de la montagne d'Ardes, Pierre Champeix, de Fontvleille, commun:? de Saint-Alyre-ès-Montagne, a 106 nns révolus. Il a eu six enfants, six garçons, dont trois sont vivants et demeurés à la terre, et qui ont eu euxmêmes, dix. sept et treize enfants. Quatre générations vivent sous son toit.

CARNET FAMILIAL

NAISSANCE. M. et Mme Louis Gilbert ont la joie de faire part de la naissance Ai leur tille Tbérèse, à La Fleuranderle, par Montreschaume (Indre).

MAJIIAGES. On recommande aux prières le mariage de

M. Victor Soulier arec Mlle Marie Boudon, à Auriae-l'Eglise (Cantal). Mlle Alice Franron et M. Gabriel Monter. à chazcknix (Canial

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qui nous parviendra avant le Ier Janvier g ̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃1

L'Espagne est-elle 1=

menacée d'une révolution? Poursuivant la série des intéressâmes réunions qu'il a organisées sur la situation actuelle dans divers grands pays, le Comité national d'études a fait èn- « tendre récemment à une assistant nombreuse et distinguée deux spécialistes A des questions d'Espagne. M. Uerthelerny, 4 ûoyen de la Faculté de droit de Paris, 4 présidait. a Le premier de ces spécialistes, M. Pu| get, maitre de conférences à l'EroU; j libre des sciences politiques, et qui vient ̃ de se livrer outre-Pyrénées à une se- hi rieuse enquête, a évoqué d'abord les événements qui se sont déroulés en i Espagne depuis 1923, comment fut pos b, sible la dictature du eénéral Primo de ti' Rivera, les bienfaits r^-is qn-3 cette dictature apporta au pays, les fautes h qu'elle commit, les raisons île sa chute. b Puis il montra à l'œuvre le généra! rierenguer, préparant dans des conditions extrêmement difficiles le retour à un h régime normal. Et il conclut qu son sens les chances d'une révolution en Espagne sont très minces et qus si des événements graves se passent un b jour dans ce pays, il en «ortiri plutôt une nouvelle dictature que la République. M. Muurfce Legendre, directeur ad- b joint de la Casa Velasquez, à Madrid b analysa ensuite avec beaucoup de finesse et une rare compétence les éléments d'instabilité, qu! se manifestent chez nos t, voisins du Sud, dans l'ordre économique, politique, intellectuel, religieux après quoi, il examina état des classes sociales, pour souligner, en particulier, la r val"ur du peuple paysan espagnol, valeur sans cesse croissante, et qui par l'organisation prend de plus en plus conscience d'elle-même, JI regretta, chemin faisant, le troublA profond qui -égne dans l'Université, mais constata que la presse et les hommes politiques dirigeants jouent mieux leur rôle qv on i ne l'imagine trop souvent. Quant aus pièces essentielles qui forment l'arma- i ture de l'Etat espagnol, la monarchie l'armée, l'Eglise, sans doute, ont-elles f subi quelques atteintes il y a en t-ipagne des républicains en assez grand 1 nombre et il y en a même dans la?- c c mée l'Eglise a perdu une partie de son pouvoir sur les âmes. Cependant, I beaucoup de républicains de cœur restent monarchistes de raisnn et l'en- ] semble des officiers est certainement i < loyaliste. De son côté, l'Eglise espa-l gnole a réagi devant l'antieléricalisira j montant elle a su comprendre les magnitlques possibilités qu'offrait l'Adieu catholique, et il y a là-bas un nombre grandissant de catholiques capables d'heureuses initiatives, et prêts à jiuer J un ri*>le dirigeant. ]

A tout prendre, M. Legendre tient une révolution pour très peu probable en Espaene, d'autant qu'aucun événement extérieur ne s'annonce qui soit de nature à' la favoriser. Le pays peut poursuivre l'œuvre de réforme intérieure sans souci des événements du dehors. Il ne faut pas, au surplus, attacher plus d'importance qu'il ne convient, à l'agitation qui s'est manifestée en ces derniers temps, h Barcelone elle est assez anodine. Et il faut bien iavantage tenir compte de la volonté de paix sochite et politique qu'on trouve chez la grande majorité des Espagnols qu'effraye le socialisme. Pour nous, Français, même du point de vue le plus 1 égoïste, nous ne devons pas souhaiter que la révolution s'installe chez nos 1 Voisins les intérêts considérables que nous avons dans leur pays seraient inévitablement frappés à mort surtout un foyer d'anarchie en Espagne r serait singulièrement dangereux pour notre Afrique du Nord.

Mlle Simone Lev.iillant, qui est avoi eato à Saint-Eticnne et qui connaît parfaitement la situation i i Barcelone, s ayant montré que le problème catalan, e pour délicat qu'il soit, n'est pas insolubla. M. François-Marsal conclut la 8 réunion en faisant part à l'assistance des Impressions qu'il a rapportées d'un 'i récent voyage, en Espagne. Lui auas a connance dans le peuple espagnol s avec, ses paysans nombreux et laborieux, avec ses ouvriers dont on sousr estime trop souvent le mérite. Ce peuple travailleur, sobre, ayant 1 esprli n d'épargne, lui parait plein d'avenir et il est persuadé, quant à lui, que la Iranee peut avoir confiance. Sans doute le ta? hleau n'est-il pas sans ombre, et la quesn tion monétaire reste-t-elle, pour les dirigeants de la politique espagnole, un -sujet grave d'Inquiétude. Mais cette dlfflculté-là, non plus, n'est pas insoluble..

En tout cas, que les Français se mé1 Ilent beaucoup 'les nouvelles tendancieuses qu'une certaine presse, et notammpnt lu presse anglaise, se plaît a répandre sur les hommes et les choses d'Espagne. Le voyageur impartial n'en revient pas avec une impression si pessimiste au contraire. El ses sentiments concordent et tous points.avec ceux d'un observateur aussi tin et aussi sagace i- que M. Maurice Leeendre. A. M.

£ •-•-•

r Le brouillard mortel 1 de la région de Liège

ir

i- M. Jaspar. premier ministre, a Prû~r. cédé, mardi matin, au ministère de l'Ins térieur, à l'installation de la Commission u scientifique d'enquête chargée d'établir lard n'était pas la cause des décès, le venus dans la vallée belge de !a Meuse.. La présidence de cette Commission a Clé comlée à M. Baels, ministre de l'Inr- térieur.

el Le professeur N'olf, président de la Croix-Rouge de Belgique, a déclaré, d'une façon catégorique, que le brouiltard n'était pas la cause des decès, le brouillard à l'état pur ne pouvant tuer personne.

~n Plusieurs enquêtes sont menées. Le Parquet agit de son côté et a ordonné des autopsies. Le département de l'Hygiène a fait faire une enquête par le Conseil des mines. La reine, qui est allée visiter les familles éprouvées, était accompagnée de savants qui, eux aussi, font des recherches.

>rt Mais ces recherches sont très difficiles Ai et nécessitent des études et des expéar riences de laboratoire. Du brouillard sera produit artificiellement et expéries mente sur des animaux.

•ie Le gouvernement belge a reçu de Genève une note par lamelle la section o- d'hygiène de la Société \les Nations le prie de lui adresser, dès que possible, un rapport précis et circonstancié.

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S Le banquet

du Salon de l'aéronautique

Le banquet de la douzième Exposition de l'aéronautique a eu lieu mardi soir, sous la présidence du ministère de l'Air, dans les salons de l'hôtel Continental. On remarquait dans l'assistance ̃ MM. P.-E. Flandm, ministre du ComZ merce et président de l'Aéro-CIub de France Lioré, président de la Chambre ̃ syndicale des industries aéronautiques ̃ gouverneur trônerai Pi?qiiier L. Blé.î riot, L Brécuét, H. Potez, André Oranet, commissaire ç«.'néral du Salon; ̃ Costes, Bellonte, Sadi-Lecointe, etc. ̃ Pss discours furent prononcés, l'is̃ sue du banquet, par MM. Lioré, A. Granet et Laurent Eynac.

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UN ESCROC

S On nous signale qu'un jeune homme d'environ 9) ans, Belge, croit-on, extor• que des sommes importantes aux prễ très qui se laissent apitoyer sur son ̃ compte. Son père refuse de rembourser les dettes contractées par son flls B qui n'est qu'un vulgaire escroc. Il s 6|'vre dans toutes les régions de li .V France,

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iisianv np T.S nnVNl- PRHSSE. S. rue Bavard. Parls-VIII'. C. c. 16-68.

La séance publique annuelle de l'Académie de médecine L'Académie de médecine a tenu mardi sa séance publique annuelle. M. Ménétrier, président, a rappelé la vie, la carrière et l'œuvre du savant pathologiste Jaccoud, dont cette année marque le centenaire.

M. Renault, secrétaire, a lu le rapport sur les prix de 1930 et proclamé les lauréats.

Le prix Blondel (20000 francs) a été partagé entre les D" L. Binet, Rosell, Cambiés et Besançon. Le prix MarleChevanier '9 300 francsï a été décerné a M. le Dr Julien Marie pour ses travaux sur i'oléothorax.

Le Dr Busquet a remporté le prix Clotilde-Liard (jOOO francs) pour son étude sur la diphtérie dans l'antiquité grecque ». A une série de mémoires sur la tuberculose ayant pour auteurs MM. Boquet, nègre et Valtls, de l'Institut Pasteur, a été attribué le prix Merzbach (12 000 francs).

Le prix Oulmont (1 000 fr.), pour le premier prix de l'internat, a été décerné à M. S. Blondin, et M. Viborel, directeur du Comité national de défense contre la tuberculose, a reçu ie prix Saintour (5 000 fr).

Le prix Audiffred (24 000 fr.) n'a pas lié entièrement attribué MM. '• Oumarsky et Delarue ont reçu chacun 2 500 fr. pour leurs travaux.

La médaille d'or pour le service (ie l'hysriène de l'enfance a été décernée au dispensaire de Bellevllle et au Dr TruCfet, de Seissel (Ain).

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un monument au marschal Focti à Beauvais

Un monument va être élevé à la mémoiro du maréchal Foch dans la ville de Beauvais, où il reçut le commandement suprême. C'est n Beauvais que fut installé le premier grand quartier géné. ral interallié.

Les mutilés et anciens combattants de l'Oise et les officiers de réserve de Beauvais ont pris l'Initiative de ce monument, qui sera édifié avec le concours de la population.

Le Comité d'honneur comprend le préfet de l'Oise, le maire de Beauvais, l'évêque et le pasteur de Beauvais, le général commandant la 2' région et le colonel commandant la subdivision dt Beauvais.

L'attribution du nom de Foch à un( voie publique de Beauvais est liée ai: lieu choisi pour l'emplacement de la statue.

1^»-»

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Urage d'amortissement de 6 905 obli gâtions sorties au Vrage du 14 no

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5 101 à 5 800 7 401 î 7 50C 10201 i lu 300 17 701 à 17 801 ï 101 à 32 Î00 40 001 à 40 10£ 45 301 & 45 100 47 101 ,1 47 20{ i 52 001 à 52 005 53 901 à 5400( 56 801 à 56 900 58 601 à 58 70( 59 301 à 59 400 60 401 à 60 50( 68 501 & 69 600 73 601 73 70( 111301 H 111400 111901 à 112 001 1 113 401 à 113 500 124 101 4 124 201 B 124 401 il 124 500 125 301 » 125 40i 131 001 à 171 100 131 601 à 131 7fx 1 155 301 à 155 400 167 501 & 167 601 168 101 i 168 Î00 168 301 à 16S -40' 176 101 à 176 200 177601 k 177 701 180 401 à 180 500 182 601 h 182 70' 187 401 & 187 500 193 601 4 193 701 198 601 à 198 700 201 101 4 201 20i e 224 101 à 224 200 2-24 501 k 224 60 226 101 à 226 200 Î30 301 à 230 40 n 232 101 à 233 200 234 701 à 234 80 237801 à 237900 S47 001 h 247 10 0 5207 01 i 250 800 250 901 à 251 00 259 301 h 259 400 261401 26150 273 401 à 273 500 288 001 & 288 10 e 288 201 i 288 300 288 901 ,1 28900 312 101 k 312 200 319701 il 31980 e 324 701 à 324 800 329 401 à 329 50 p 329 801 à 329 900 331201 331 30 33Î 201 t 332 300 332 801 à 332 00 341701 i 344 800 344 901 à 345 no

350 iOI à 350 200 363 501 à 363 60

S69 501 à 36!) (300 371 70t â 371 80 375 401 à 37. 500 386 301 à 386 4ft 388 501 & 388 600 393 201 i 393 30

Une mission militaire à Bourges Une mission militaire composée d'of- ficiers d'etat-major et de six officier: ie généraux, ayant à sa tête le général Mîu- r- rin. inspecteur général de l'artillerie at »- ministère de la Guerre. est arrive- J in Bourges, le 9 décembre au matin. La mission qui a séjourné à Bourse' Is une journée entière a assisté à <•̃" Il expériences d'artillerie dans le polysoni la et inspecté l'Ecole de pyrotechnie ains eue le* autres éUblissementa militaires

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il

L'ouvre des Pupilles l de la marine marchande ? 9

p

II vient de se tenir, sous la pres'dence e de M. Louis Rollin, une réunion en vue f de la constitution d'une œuvre destinée d à venir en aide iiux orphelins des inscrits q maritimes et qui a pris ie nom t' d' « œuvre des Pupilles de fa marine marchaude ».

M. Pierre C.iillaux, conseiller d'Etat, a I soumis à la ri.snion des projets de Ma- I tuts qui ont été adoptés à l'unanimité. Un Comité provisoire .i é1'1 constitué, qui comprend

Président M. Pierre Caillaux, conseiller d'Etat

Vice-président le vice-amiral lacaze. j, ancien ministre de la Marine. ¡: Le DP Charcot, président du Yacht j] Club de France j Mme Virginie Herlot

Secrétaire M. Peyraga, chef du se; r vice du travail maritime au ministère ,i do la Marine marchande

Secrétaire-adjoint M. Tefrrl, chef ajoint du cabinet du ministre de la ̃ Marine marchande; f

Trésorier M. Poiidor, chef de ser- c vice honoraire au ministère de la Ma- c rinc marchande

EnOn, le Comité a décidé de décer- ner à M. Louis Rollin le titre de fon- dateur et de président d'honneur de l'œuvre des Pupilles de la Marine mar- {

cbande.

̃"̃ 1

Sanatorium in clergé lie France de Thorenc

Report 5U5 574 fr. 05.

Lerort, 3 000 fr. L';n; paroissienne de Saint-Aug-ustlti, 500 Tr. Comtesse Pierre fle Cossé-Hrissat\ 300 fr. Dargent, 150 fr. Demande u> prières, 100 rr. Prost, 100 fr. Une an. de Gray-la-Ville, 100 rr. Mme Lcsisnie, pnur une grâce obtenue, 100 fr. Gérard, fr. Prévotrau, 100 rr. An. de Deuil, 100 fr. E Tabard, 50 tr. De ëeroKa, M) rr. Seigneur, guérissez notre malade, 60 fr. Commandant Hauclecoeur, 50 fr. 50. Famille Iiescrozallle, SO fr. En rem«rclemeut d'uni! rtfusslle a un examen, 10 fr. Une rauiille de Semnrdilon, 20 rr. 50. Pierre Pierrot, t;o fr. An., Chapelle-la-ReiiK;, 10 rr. Pour obtenir la guerisou d'une malade, 20 fr. Une abonnée de la (Voir. 20 rr. Hlrlart-Voreb, 25 fr. Marlotmeau, 20 fr. J. P., 20 rr. Johannot. 1 fr. 15. Curot (S> versement', 15 rr. Cattois, 15 rr. A. D., Allers, 25 fr. Keconnaissaivo à Marguerite Sinclair, pour succès d'examen, 2* fr. Action de sraces a Marguerite Sinclair, 23 fr. Reconnaissance li Marguerite Sinclair, 10 rr. Leduc, 5 rr An.. 5 fr. Ail. de Moatreuil, 15 fr. Abbé Billard, 10 fr. Total 600 834 fr. 20.

Rectification notre dernière liste Milieu de lieutenant- rnlonei de Vlllepm, 5M rr., lire îleiiienaut-colonel de Yillepin, 100 rr. An.. 460 rr.

–A~M~

Les radiotélégrammes du Nouvel An

L'admiiiislration rtes P. T. T. rappel! aux usagers du service rauiomarilime que la taxe terrestre ips-hm couvre) des radiotéîeurrammes déposés pendant la période du 20 décembre au 3 janvier Inclus et dont le texte est entièrement réservé à l'e.vpresslon Ge souhaits de Noèl ou de Nouvel An, est réduite de 50 lorsque ces messages Iran- sltem par les stations terrestres de France on d'Algérie. En outre. dans les relations avec les navires rrançais, la taxe de bord des radlotélêfrrammes de l'espèce est réduite également de 50

Pour bénéficier de ces réductions de taxe les radlotélégrammes de soulialls de .\oé! ou de Nouvel An doivent porter avant l'adresse l'indication de service taxée. S..N. A.

A LOFFSCE INTERNATIONAL DU VIN

L'Office international du vin tiendrn sa prochaine session les 10, 11. 12 >\itembre, dans le salon de l'Horloge, au ministère des Affaires étrangères. A l'ordre du jour de cette session j figure l'organisation de ia conférence in temationafe du vin en 1931 qui proi- pera tous les pays producteurs et cor sommateurs.

Seront, en outre, examinées, les questions suivantes développement et eu ture des raisins de table, propagande er- i 'faveur de la consommation du vin, éturj. des règlements sur les vins de frai'

l ^^h

Un Congrès interdépartemental des débitants de tabac

A Saint-Etienne s'est tenu un important Congrès régional des débitants -1e tabac. Des délégués des départements Loire. Haute-Loire, Ardèche. Puy de Mme. Cantal, Lozère ont constitue une Fédération régionale adhérant à la Cont fédération national

Le Congrès s'est par le vote 5 d'un vieil réclamant n^lauimeat la sn5 I biltté «es gérants dans leur emploi, > i augmentation des remises et le tracs• porf gratuit «tes tabacs des manufactures aux débits.

CHRONIOUE PARISIENNE | Dne sUtistiqst dis incendies i Paris e A t'aide de la documentation mise à sa j p lisposilion par le colonel Poud»roux. la I '• » "riiee vient (te "uiVit-r la

'̃nie

̃ les feux do «.•̃ •̃̃.

m nombre île 0 740, les pompiers de Il Jaris ont été requis 3 072 fois en 19S9. I Parmi les causes d'incendies, la plu? ̃ouranie est le court-circuit :S8i cas >uis ce sont les app;> '••̃« > ehauffag> mprès desquels on matièrenflammaMi» \\enn- les nu anidences des fumeurs V212 e:>s). Les XI* et XVIII* arrondissements q furent ceux où it y eut le plus de siîistres. D'an! ̃•>• i, ii-t en •l'hors des incendies. :-é, en 192'.»

ru été vietime>i";iccidonl-

La balfli

:ettes du e«.>i(^ in»ii> t-»^1 .-il de i*J 723 5i2 fr. 97. c'est, en 1S29. à l j fr. Si qu'on peut év.iluer la eontribu.ion annuelle de chaque Parisien an lieu le 1 fr. Oi m l!Mi. i. ( Les ctndéltbm et les refuges i dans lis iccideats de la clrculatiu 1 M. Fiquet constate que « lorsqu'une 1 borne ou un candélabre lumineux est ( iibattu, victime de la méprise d'un con- I ducteur, fait trop répandu et qui se re- I!- noiivelli' au préjudice des passants*, des t 's contribualiles, il est, do procédé k son rempl:.

Lus;. \t. l'iquel V

lia- -M. Fiquet de- s

manu pas opportun < de « tiier un parti immédiat de l'expé- 1 rience des faits, aûn d'en prévenir, par toutes mesures utiles, retour » Voici la réponse du préfet de la Seine: « Les accidents signalés, dont In fréiiu» !:u; a jugiiu nié en proporli-'ii d'1 l'ir tonsité de la circulation.ttricneT; presque toujours des ean -tr re- fuges. » L'administration a \-iir-, i.i.ur les éviter ou en réduire la grnvi'.e, toute une bérie de mesures. » Si lu refuse ebt inutile, il est supprimé.

SI le refu.es nV3t utile que pour camliser la circulation, il est. remplacé par *̃> '̃">' •̃•̃• ̃̃••̃ vi-,p> qui ne peut, izr\<- 'teur. constituer i;n

Si la rtlugc uo sert qu'à porter nu candélabre indispensable à l'éclairage, il est fait, usage d'un candélabre en acier ou à armature d'acier, pour éviter que la eh o de débris de fonte n'entrai;: f •: -équences plus graves en ̃̃:<- ̃;•.

Enfin. > ndispensahle pour asbu 'i piéton, il est muni de i»"rnes ut iiriitection » à feu vert, très visibles, qui suit moins dangereuses pour les automobilistes qu'un candélabre et assurent aux pl'îtons une protection efficace.

«H»-»

Le concours des Palinods à Rouen

l)lm,iuehe s'est tenu à Rou'mi, sous la présidence de M. Louis Uubreuil. président de l'Académie de cette ville, la 22* réunion solennelle du Puy de-5 Palinuds.

Le jeune lïosse'in, nommé, princo du Puy de cette année, dans son discours d'ouverture, fit un historique complet des Palinods où llguraient à bonne époque les Corneille et les Fontenelle. M. Hem: Herval, homme de lettres, parla éi)- quemmenl de lu dévotion des Norman»! envers l'Immaculée Conception, et rendit compte du concours de poèmes, or^'s nisé ;i l'occasion de cette réunion. Plusieurs envois avaient ''̃(.- fiiu de diverses villes de Franc

M. Ilnpcr Helgner, ci- >l (BasBhin^ obtint le troisième prix.

Lu second prix ;i été remporté par

M Kmile Joulain. '• -< 'Maine-etLoire), et le pr> •:• U labbc I Roux de Saint-K.ij > '!̃̃ qui avait emposé un triptyque llorenlin sur la mi>l île Marie.

Dans un fort beau discours, M. Dunre.iiil lit ensuite un commentaire détaiilé sur la Mte de riuwnaculée-Conception qu'on appelle, selon une antique tradition, la fête aux Normands. La tri'iipe d''S Philippins interpréta avec talent la célèbre pièce de Rutelieuf I.f tu'nirli: de TtiéupMle.

t'ne cérémonie religieuse, au cours de laquelle M. lo chanoine Lecouflet, curé de Bonseeourg, prononça une allocution, termina cette assemblée.

Le reboisement

duPlateaudeMillevaches L'immense plateau, d'uno superficie de 200000 hectares, de nombreuses maisons furent démolies, il y -i une vingtaines d'années, pour v créer un camp militaire, est en gracdfl partie iuculte, bien qui: put>cmé de villages situés a I limite des 'départements de la Creu^' de la Corrèze et de la Haute-Vienne. Situés une altitude do 400 à 900 metrès, tes terrains appartiennent en grande partie aux communes qui n'ont fait, jusqu'à ce Jour, aucun effort pour favoriser tes plantations.

Sur l'initiative de la septième région économique de Limoges, appuyée par i celle de Clercnont-Ferrand, un Congres interrégional, pour la protection du reboisement du Massif central va avoir Heu en mai prochain.

Il s'agit tout d'abord d'examiner tr>v exactement la nature du terrain pour » j connaître quelles t'ont les essences les meilleures à planter de créer une législation obligeant tes communes proprlétaires à reboiser de modifier le régime des eaux et sauvegarder les droits des habitants pour qui l'élevagt du mouton est une source importante i de revenus.

'i Aussi les dirigeants des deux région; économiques ont-ils fait aj'! ̃> a pin | sieurs spécialistes géologues, profts- smrs d'agriculture, etc.

Environ 80000 hectares de terrair peuvent dès maintenant être boisés et pins et en épicéas. C'est une œuvn de longue haleine qui, après plusieurs années, sera pour cette région pauvre une grande source de revenus.

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ji M-m* conii -.oire de i :ir M. P»ll'. Le* ̃ •̃ ..a-iîel •:

;r M. r*«î-

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iiuon de dls-

l'j," ucerto (SchuRiivi 1 <Wa."J«« .c Le leslin at

«3,8 m. 7 taeurti,

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ii 11. i;. ci-'iMi-T! iV musiqiip cic riiimlK

>i de svnre.

13 j ,(. de muslqu*

̃nrcir^t;:

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,̃̃ -Une M: >e dfic ̃;>̃ -̃"̃ >••̃ 1UDIO i 11 '2 11- 30, ̃onreri.

t9 llpure?. le quart (i'Ueurp l'aUié. ?n hpures. pnnfpri: Euryanthe (Weber-̃->̃- v- ̃:̃ rïamour (Schufiert-aint-5aensi.

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15 h. se, eomert.

15 !i. r.ii. concert.

li. su, concert.

£i» lipures le reçois Patume (OberfeMh. Sobre sa, nias (Rosa5>. Alléluia (Youumiis). MiirtrtPtte (Péirurl).

so li. "«'transmission de solrêc oemne Unis de Guignol.

> r. t. T. Mio m. ̃– i? h. *<r>.

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17 h. :w. r"in-«?rt de musique riin'K.»'i'tV, t9 h. Su. i-iiiii-ert

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17 heures, orchestres divers.

18 h. 30, musique île danse.

!R h. 53, orrhpsirp symphonlquc U) h. 45, méln<ll.s.

̃il lieures. orcliestre argentin.

t'd li. ?5, eonceri de musique enreslstrti). :'l heure?, coiu'ert.

22 iii'ui-rs, musique militaire.

2 a li. 'M concert.

23 heures, orchestre symplx>nlq!i< 23 li. an, mélodies.

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Pf~Mton~ p~fr h! ~oM)tt~e du )t <fec. Vent d'Ouest [<ub)e. (-te! )fen6ratemcnt couTort e< hrumeu~. Quetqu's brtitue'' ou peMtM ptute~ iruprmiM'intes. Température en ha')'!B<t.

Jfudt )l d~e~mbre, ~!5' Jour de t'année. ~ur~<' du Jour 9 h. 34.

Soiet). Lev.: 7 h. Couch. )5 h. 5?. Lune. Lev.: 22 b. i7. Couch. t< B. 59. BT' Jour de lune.

~MHS

Des cambrioleurs opèrent & i égiise Saint-Ambroise

ProNtant df !t pr~sencf d'~haf~uttases, <IM maJfa.i'.eur*! ont. pénétré. danx la nuft do mardi. dans r~gtise S~tn~-Ambroise apr~'s ~oir bri<~ un vi.te&&. it s'6i<uent Jtaiss~s ~tisser à. terre ~t')tM< d'une cnrde.

Dem troncs ont ~tn fracture'! et plu~<M'< autres portant r)ps trar'~s ti'effrâct'ton. Le montant ftu Yo! s~tèverait à uns cpnt&tne de ft'am's.

L?<) (nspocteurs de )'i'i''nUt' judiciaire ent p!'t't' v.; r)'~ emprfint~s di~tatea. Une jeune fitte

victime d'une agression

Mi)i M:j.ric ~taupras. M ans, qui reittrait son domicile, dn nuit. a été a.tt~qu~e. rue des Cen/triers. par un individu qui n p"}~ h), futtf apr~a lui avoir vnt~ son ~.ac main. riM enquête e~t ,.t)'t'

L'assassin de ia chiffonnière tte Maisons-Atfort est arrêté !/e-! rK'hcrcJtes fi'~ rassassin de la ch.it[onnicre de Maisona-if<irt. 'rouv~f BtOt'tn dans M boutique, !e 26 novembredernier, ont 't' f.'a'itit''cs itrtcn aux pmpj'eit'tcs d)fita)t's rf')r\s piir I~' serTift' de )'ifh?ntitu .;)h!i<"airt'.

f<f. m~urt.ri~" vient 'Mtrc art't't~. H i-'iMi), d'un ccrt.un Hobert Jacqufnun. 25 ans, emptoyc d~ns une distillerie, .'i Maisona-Atfort.

tntf't't'o~ au qua! dea Orfèvres, Jactjuemin. d~j~ titui.tirc df ~inq eonfiammttjons, .a avoue s<'n crhm.

DANS LES DÉPARTEMENTS

Le rail meurtrier

~M'</<? M. "urtutt.c, ans. mar<;h-)nd ds cit~rb'~ a Peitre, pr<"i df Metz, en traversant la voie ferrée pour!=ft t-f'nrt.re &on chantier, situe on bordure <t~ch''m)ndf'ffr..i.YNutu éviter'ontratn o.. t!i.')!)~)')! )i!.ijs D'' ~!t. ;< .~r'v~r !j)i~a)'rt'.t.'r!u'A,m'i'o~']dc v~i'\ qui !c hippn. r-~n cot'~9 N et'' duchi'jueM.

.-IHMt'On.id~cnuY'Tt !)r!.i.vo)a ferrëe. près do '!annnt. te cada\rc d'un Jeune ~r';nn de ff'rruf.Bpnf'' Pit~n. t6!tns.n.tv;uttat<'t<'bro~p})uso qu'il .t ('i~ surpria p.ir nu t:a. tn n rcMp'n.i.nt son dnmici!

/pH~<-0<'it'n<«f~s. ~.t. pf'!ix Ri.'rnc. "t'8tT' ))<rticu)(cur a.P~ni~mn.qni trnverMit. h) voie f~rr~f,)! "tL tué pn.runtr.iin.

Brùtée vtva

C.fM.~< Au vnta~ de ~if';onuisses, Mme Marie Montat~scot. 63 an* en manipulant une t~mpe & essence, a mta le TM! & s~s \tcmcnts et a etë b)'ù)ce vive. Ftoratson précoce

/H<OneM<s.Ousi,p)~c.& il Pcf~t~rnatt. une Ooraison anom')[c dns poiriers, des citronniers et des orM)ger«. due à ta douceur de In tfmpf'r.iture les lilas ont tifj& des bourdons )~s mimosas vont s'épanouir.

Un ):tre, c était trop

~iKt~fcre. Prc-! de Concame~ <in a découvert.. dans un champ, te cadavre M. André Lijour. 29 ans, maçon. à MeJ~ven. Les const~taMons faites ont permis d'établir que Lijour avait su&<'f)mbë A une ccng'estton occasionnée p~r l'.tbsdt'ption d'un litre d'fau-dc-vic. Le receteur d'une bande de cambrioteurs tombe aux mains de la police marseillaise

BûMr/x'.s-~M-tf.~c. Des insppctfnrs t)~ L. C* brigade mobile ont appr~hcnd' ))'a''f)i .sfir. rite Curict. à Mars~ins. un t'")-)i'tKniU~ F~u*'n)cr.65ans.,qu'i)9 '-upp0!-&icut. ~C(; juste r.uson. être le !(')')<'<tr d'une importante a~ociation. de ( .urs.

i.ncnt de son arrestation, F.turu.icc. qui se dit propriétaire, était r'ort'~ur.d'un p.)quct contenant 20 planches fio timbres ttscaux df! 2. 3, 15. 2'.), 25 ) 30 frsncs, formant un total de lM'(~n fr~n~.

tnYtt.<i'exptiquf"Foum!('rnf;put 'i~t'r.tucunc)r!d!c~!io')surtaprove~cc de-) timbre:

La police croit qu'i!s proviennent de

tEUtU.ETON DU ii DÉCEMBRE 1930 -–21–

MBMMH'

A!ors il leur ~('niblait. que !a jeune femme si poétiquement évoquée descendait de son cadre, passait, parmi eux et, venait, pencher vers les tlammes de ratre ce visa~a sans <-c)at, d'où se dn~reait pourtant un tel charme. Elle était. i. prient'? les plis de'sa rcbc de veuve frôlaient le tapi~. Elle Mumait. vers Alain de Sarrans ses veux perspicaces, sa bouche souriante: un peu d'ircn)t\ beaucoup de tendresse

t~'mme vous connaiMpz bien mon âme. ô mon ami

DEUXIÈME PARTIE

CHAPITRE PREMIER

Le vent des Pyr''nêes. frais. $ent,ant, la neige et les fleurs, descend dans les plaines et frôle des vignes bourgeonnantes, des vM'ers remplis de bouquets. Le printemps M< là, si doux, que t'on voudrait arrêter les heures, afin qu'il ne passât point et que ~-on re~ne parfumé s'~terni-ât parmi les ruses tiaissantes.

Le vent gtis~e. effeuiUe sur !'herbe eu~tques prunier!! t.rop pre~gea de ueurir. fronce entre tes joncs l'eau satinée de ta .V&tecte, aux bergea basse*, et, chanté de

procédants cambrioles commis notamment à Tcutous.3 et & Toulon, et ptt~ft-cemmentàParis.

A L'ÉTRANGER

L'archiduc Léopold-Salvator est victime d'un accident d'auto -~u<hc/.t'. L'f-x-archiduc LéopoldSatvator. qui est &ge de 67 ans, est tombe d~n~ la rue, à Vienne, et a été retevé btessé, sans connaissance. On croit qu'i) a été r'n~ersë par un taxi. Tripte collision de trains

.tK.'iftt;~f/f. Trula trains de marchandises sont enht;~ en coUision mardi. près de HatCf'M (comté de Hertford). Un chautTeur et un mécanicien ont été blessas.

La police découvre è Milan une officine de faux monnayeurs 7~t~. On mMide de Mi)an que la potion a découvert une officine de faux monnayeurs. dont faisaient partie douze personnes, qui ont été arrêtées. Deux officiers espagnols échangent plusieurs coups de revolver .Varoc espagnol. On -annonce de Melilla qu'au camp de Drius. à la stut~ d'une violente discussion entre un capitaine des troupes indi~f-nps et un lieut''nant d'un régiment de Metitta, plusieurs coups de feu ont été échanges. Le capitainp :t été tue et le lieutcnant grièvement btes=é.

Ecroulement d'un échafaudage i New-York 5 tués, 8 rescapés iHa~-)Tni<. Un échafaudage d'un bâtiment en construction à New-York s'étant ëcrouic, cinq ouvrters maçons sont tomber de !& hauteur d'un sixième ~ta~e et ont ~tf- tués. Huit autres ouvrif'rs ont rëussi & s'accrocher à des câbles et (ont été sccouros à temps.

Les accidents de la cMatiOL Seine-et-Oise. Mardi matin. sur la route nationale, près de Mantes, un" HNtomobiie conduite par un garagiste do Clichy a renversé un cycliste, M. Désire Parquet, ouvrier agricole, habitant Mnuteason.

Ce dernier, grièvement b)eMe. a été '.ransporte à l'hôpital de SaJnt-Germatn''n-Lay. L'auteur de t'acfident. qui {.ait tenté de prendre la fuite, a été mis à la disposition du Parquet de Versailles.

Oi*e. A BMUvaf! un motocycliste, M. ~cs!f~. :? ans, qui était accompagna d'un ami, M. Bellevalette, est entré en eoUisinn aveu une voiture hippomobile. Nesles a été tué M. Bellevalette a ''tt; t~gerement blessé.

Marne. Mardi matin, M. Renard, tngenirur Estemay. revenaM en tutomobile de In. foire de la Satnt-~icohe Sëz&nnR, accompagné de M. Léon Boudard, institutcur-adjomt à Estemay. et de M. Gomez, entrepreneur portugais. Au lieudtt le Bois Robin, par suite de rupture do la direction, I'automob)!e nt une ~mbardëo. franchit un fossé et alla s'écraser contre un poteau électrique. M. Boudard, la tCte ~racasseo fut th~ net Cornez, projeté à M mètres, fut grièvement blessé, et M. Renard sértcusempnt contusionno.

t JUSTICE )

DANS LES COURS D'ASSISES

La Cour (t'assises du Pas-dc-CataJa *). condamna a huit ans de travaux for~s u~'tut)! François Br~y~rc. âge d" C] aMs.ut"u!' d'un cambriolage de ]OOMu franr.s de bijoux pt de .4000 fr. de pieM's d'or, commis à. Arras. Bruyère. n~ à Samt-'Tiamond (Loire), pratiquait le vol depuis l'A~e de 1'! MM, notam-

meut à Paris ou il ut parUe d'une

bande. I[ fut d')~ condamne Lyon, Saiut-Etiomc. 'L)))c Pt Douai.

La Cuor d'assiM*s dn la Hautc- 1 urf :t condanmc à cinq ans do prison et. respecth'pmcnt, a. dix ft. cinq ans d'interdiction de ~i~ur. Dr"~<~t et Gar)t!<*r qui av~i'~nt assaHi. au Puy, un paysan de Vais-Chambrou. et l'avaient dépouillé de son pût'tcfpuule renfermant r'<MO francs.

Le trafic aérien

Des services pMttM rapides

entre Londres et les capitales européennes Le ministre des Postes a iK'ecpM ti!; rocevoir incessamment le délégué de ta Chambre do oommerM de Londres, qui demanda instamment rorganisa.tion de services postaux ae.riens rapides avec toutes )-s s ( jpifAtes importantes de l'Europe.

La C~iambt'f df commerce, qui s'en.eagerait a garajitir un certain volume de la mat!e postale de ces services, préroDi~-e i'cmplùi d'.mroplMtM d'une vitesse de H)0 kilomètres à l'heure, pouvant effectuer un parcours de i 900 kiîom'~trcs. sans escale, et qui distribueraient, par parachute, le courrier à destination des différentes villes situues sur ]eur rout<' respcctrrc.

Une base neaTeDe

pour dirigeables au Etats-Unis M. Adams a annoncé au Comité naval de la Chambre des représentants que :o gouvernement a l'intention de construire une base navale pour dirigeables sur la côte du Paciuque devant coûter 5 millions de dollars.

M. Adams a ajouté qu'un nutlion de dollars a été nécessaire pour commenter la construction du second des dirigpables géants prévus au programme. !m~r. Maison de la Boune Presse (S" An")~ nM Bayant. P~~a'. Z~. ~f<tn~. L. VtKCtK~. 3 '"e

pollen, murmurant comme une abeille, il va s'étaler sur tes toits roses du hameau de Sourcevinne.

Un hameau ?. Plutôt un nid de maisonnettes vêtues de treilles, ramassées autour de t'égtise au clocher roman, comme un troupeau d'agnelles blanches autour du vieux berger debout. Maisonnettes de vanniers, de vignerons, de sandatières. J\i ¡ poste ni télégraphe le facteur vient a bicyclette tous tes deux jour?.

Le boulanger est épicier et marchand d'étoffés, si bien qu'on respire chez lui, en mcme temps que l'odeur du pain chaud. cette, moins agréabie, de la morue sèche et de la toile empesée.

Chaque maison a ses chais, parfois plus grands qu'etie-même. comme un robuste enfant dépasse sa mère. Chaque maison a son jardin. Les prés, les champs s'étirent jusqu'au bord de la Valente, en bas. et remontent. en haut. vers la route qui tongc le bas de la montagne avant de s'enfoncer dans tes gorges de Chantetout.

Isolée, basse, avec un toit qui, d'un côté, pend presque jusqu'à terre, comme une robe à la mode, une petite maison se pare de chèvrefeuiHes déjà reverdis. CeH'?là n'a ni champ, ni pré, ni vigne à peine un bout de jardin dans lequel de sages salades commencent à pommer, des pois à grimper, des haricots à STandir. La divine odeur des fèves fleuries f)otte entre la haie et le ruisselet. Des artichauts, parmi leurs fouiHes hiératiques, gonttent de petit-- paquets baroques. Les choux, alignés .~ur deux rangs comme un pensionnat d~ bahi"s .~uffhis. ont des rondeur? de toupies. Un'' a)!ée traverse en longueur ce potager de poupée, et l'an y pose tout juet~ un pied

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à la fois, pas davantage c'est une attée de presbytère ou de jardin de vieille iitte on ne saurait y cheminer à deux. Ce ruban de terre battue va de la petite barrière peinte en- vert par où l'on entre jusqu'à l'espace payé de grosses dalles qui précède la maison.

L'a))ce est étroite, mais un double ourlet de violettes t'embaume. Les dalles sont grises et mal jointes, mais sur ettes reposent des potées de fuchsias, de ~é.aniums et d'œi!!et-s qui créent un véritable parterre. Si de sévères lois d'économie utilitaire n'obligeaient l'habitante de cette demeure à cultiver des pommes de terre et des pois. assurément, tout le jardinet ne serait qu'un vaste bouquet de fleurs. Uétas! les potées e! ]'our)et de violettes sont deux concessions à ce penchant défendu L. I! y en a encore un troisième c'est une tonnette de roseaux, ronde et pointue comme une hutte africaine, couverte de plantes grimpantes et entourée d'une collerette de capucines. Des branches de rosier gomté~s de boutons retombent comme un rideau iéger sur t'entrée. Dans le fouillis vert des parois, trois trous permettent de gurveiiter le chemin, la maison, et de voi: pardessus la haie où s'aeeot~ la tonnelle, cette délicieuse Valente. dont le glissement insensible ne fait même pas frémir les joncs. Ce matin, dans l'air charge de parfums, on entend bourdonner une abeille étourdie que le suc des blanches et noire- Heurs df fL's a grisée. Elle cher''he te~ vio;'?tt< ne les trouve point, et bat d'une aile impatiente tes parois de ta tonnette. "u elle fait irruption enfin, vrombtssaote et affolée. Une femme qui écrivait s'interrompt, re-

Sur le même itinéraire LYONBOURG-DUON couvert 2 fois par jour dans les deux sens, sous le contrôte d'une population curieuse, amusée d'abord et sceptique, mais bientôt enthousiasmée par la ténacité du conducteur, et l'incroyable rétïxiance de sa vo!iure. M. Lecot, et sa 5cv Rosengart passaient avec une telle régu!arité quatre fois par jour sur la même route que les habitants n'avaient plus besoin de montre depuis trois mois 1/2.

Tous ceux qui savent quelles sont les limites habituelles aussi bien de la rés~anee mécamque que de l'endurance humaine comprendront que jamais jusqu'à ce jour pareille démonstration de

d. ntf a a lieu nw candNiom Je vente d credit

dresse la tête et. mordillant le bout de sa plume, suit le tournoiement de l'insecte avec un regard où le rêve dont elle s'évade est encore un peu resté. Mais te songe se disperse les prunelles pleines d'idéal reviennent aux réalités terrestres et se détournent de la bestiole ailée.

La songeuse se lève, déployant une haute taitie vigoureuse, un buste plein, des lignes sans élégance qu'habitte une robe noire. Sa table, un vieux foud de cuveau cloué sur un madrier plante en terre, est encombrée de feuilles volantes elle y pose en guise de presse-papier son lourd encrier de verre. Elle a des mains toutes petites, ravissantes de forme, mais brunes et durcies.

L'abeille. eS'rayee par ses mouvements, s'est échappée par l'ouverture qui regarde la rivière. Son passage a suffi pour rappeler à la jeune femme que les plus bettes tictions ne peuvent rempli)' l'existence, et doucement, écartant le rideau léger des branches de rosier, elle sort de la tonnelle où de si beaux moments ont été vécus. Le soleil éclaire et frappe un visage mat, aux traits accentués la bou&he est grave, un peu grande. Les courts cheveux. rejetés en arrière, découvrent un front vaste, puissamment modelé.: tète presque virile, en vérité, où tes yeux seuls sont féminins, si doux, si t<*ndres, si tristes aussi, qu'ils suffisent à donner un profond charme à cette figure qui n'a point de beauté. Réunissant dans sa main droite 'es r'tis de son grossier tablier de toile bleue. '-transe n!ie va vers le coin où les petit;p"i- alignent leurs plantes touSues, et commence sa cueillette.

Cependant !e< violettes font tout prè!.

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tentantes, embaumées, et les mains actives' se détournent de leur tâche pratique pour s'accorder la douceur d'en cueillir deux ou trois. 0 chaud velours vivant, couleur d'ombre, couleur de vitrail et de pierreries Chaud velours imprègne de parfum, voici qu'une bouche attendrie t'efHeure, se retire, et sourit, comme pour se railler eHe-mcrne de' ce geste spontané Les violettes sont précipitamment passées derrière roreitie et font au coin de la tempe un petit pompon mauve. La cueiHeuse de pois se courbe de nouveau vers. la terre et reprend son travail interrompu mais les fleurs lui tiennent compagnie, chu- I- chotent peut-être des choses ineuabies dans l'oreille qui est si près d'elles, et, en! échange du baiser furtif qu'elles ont reçu, versent, versent leur odeur à cette bouche entr'ouverte qui boit avec ivre~c l'haleine du printemps.

La petite barrière verte est munie d'une clochette au .'on fêté. CcHe-ci, tout à coup, tinte bruyamment. La jeune <Ute se redres'e un bicycliste est arrêté sur le chemin.

Bonjour, facteur crie-t-elle. Et elle se met à courir vers lui, tout en attachant solidement à sa ceinture les pans de son tablier relevé.

Dans tous ses mouvements, cette silhouette possède une grâce incomparable. Sa forme robuste est exfraonjinairement soup)e et afiile. Elle s'arrête net devant ta barrière et. souriante

M'apportez-vous beaucoup de chOMe?~dit-elle.

n ctignc un œi! et fait claquer M langue: Oh e? n'est pas la papera~ qui

Ne négligez pas

votre Mal de Dos C'ftt le coaMti donné par Mme Htz~)roack. à Drocourt (P. de-C) Eik ajoute "i<t malades «tarant <~a mal <~< dos. Je raideur dam les Qf<tcu<a<«mt. ne <<o<[!<nf p<a Ae~er à prendre des Pilules F<M<<r et <)tf(<"t< à en continuer emp/ot. Je cef~~tt qu'elles <n ont rendu la Mn<t.

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La tentative des aviateurs Boteoutrot et Rot"'

M.'trJi.A in h. h'.< ~-nutrut

<'t Ro!<t t~nt !.iU4!' un tm .)Ut qu< tout ttttait h.ctt t bord. A )~ n .'i, l'avion -va!t fatt <'tnn tours et «en)'. !<nft pntt'~t L" ttHun~t' avec un" mn\t'nn<* de <9ii K)h~nn'tx". A tht un'. A un.' attitude ~e M) a

t~' n" <'<"<.

)'; h. :!< f)) t.ai-ant ~)t .).'s<<u" de rMrf.h~n~. )r~ .i~m'urs t!HX'~rf)~t. un ~UVM .f r.jntirmant tfue t~'ft fcnUnu~t <t t'icn aHcr.

Le raid du lieutenant HMt

t.f nputcMut-ftMcur Hit), qui a t)n r") r<'n'h'<' ~un v<~ tprj t'Aujtrati?, ft ~t'i~vt m.tt'dt !t Port-~arwhh

Sans nouveltea de* aviateurs

Van der Linden et r*bry

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La liaison commerciale FranoeIndo-Chine

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AUTOMOBILISME

Record battu à MontUiéry

Au ('ours .l'unf tentative. Ltna'Mnnt!Mr'~ ~'arandaz a hattu le record International ça*h~orte 8 lttr''s. df' MO miDes t3M km. 8':9): 1 ~)u tempx rut: t h. M m. 46 o. 38/)00 (moy. hor.; 10 km. 9~<).

RUGBY

Le match Oxtord-CemIJrtdge

Kn ;< 'i. d uuc foule nombreuee s'est fK-rom' n):u'f)i aprf'9-nudt. sur 'c terr«a (te ru~t)\ Tw~fXf'ttham, ta rf'nt;o~tre *nnuello fn))'- )')!)m').t't' de CMnbftd~c el celle d'Oxfurd.

Le ma)ct) fut nul, chaque équipe ayant marqué 3 potnts à la ttc de la rencontra Lea démissions des « Dontt t

Vntct )t'9 clubs d'9 Douz<' qui ont t ~<!<t ). nf f!<mth<ion de lit )-'t'R

r ~.trfaMonnatitf. t'' P)ad« tfordeitts. L'Un. Sportive r.t..ai..t..=' i'C de Gr<')"'r.~ Li -,AU Limoges, le Mtarritz 0)ym{)t() ttoa l'~iot'ie. t'Avtron Hayonnati!.

manque, comme d habitude Mais i[ a quelque chose de bon faut signes. La petite main qui s'est, posée sur la barrière frémit, et la voix a une nuance d'enroi en '-écriant

Signer ?. Crand Dieu Qu'est-c~ encore ?.

Mais elle se reprend auf-it**)), et ce sourire ironique qui ~embte lui être familier fleurit de nouveau sa )evre. Est-eHa sotte L'affreux temps d'autrefoi' pas" t-=t. bien fini Pourquoi, alors, a't fond de -.a mewire, a-t.-f'He revu t~ui. à coup une femme, -a mfre. tressantant. chaque fois que 'arrffait, te facteur, et cctf.e pàteur. ce trembiement de la pauvre main prenant la tetfre recommandée ?. n n'y a plus de dettes maintenant. plus de ~êne. plus de sommation& insultante". Ma!s la chère femme, trop lasse de souBfri!~ n'e'.t ptu-i ta

C'e~t d'un o?it somhrr, ou toutes t''ft larme'- dune enfance pauvre ont )aiMâ teur brûture. que la jeune fille reKarde s'ouvrir le petit livre où elle doit sitmer. Une lettre chnra'~e. Mademoi'!e)]e fait l'homme en tonnant la voix et en fai-< sant miroiter )e- cinq cachets rouges. Le sourire amer saccentue, plus iro< nique que jamais.

Vraiment. ?.. <-oup)re la !èvre déd& gneuse.

Et, ayant iet~ !es yeuT sur ta "uscrip-* tion de la lettre, -a deatinataire prend la cravon-encre nue lui tend le facteur ef écrit rapidement le nom bref que por~Q l'enveloppe Ctaude Atix.

(A <U!!W

M.~RtE BARRÈRE-AfFM~