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Titre : La Croix

Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte

Éditeur : La Croix (Paris)

Date d'édition : 1929-07-05

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 05 juillet 1929

Description : 1929/07/05 (Numéro 14216).

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG87

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k4124843

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Le VIIe Consrès cucharistSque national de Bayonne s'est ouvert mercredi soir et continuera tous ces jours,

Notre envoyé spécial nous télé- phie

Bayonne, 4 juillet.

Mercredi, à 4 h. 30, dans la cathédrale décorée de guirlandes et illuminée avec goût, le Chœur triomphal de Bach, retentit dans les nefs. Les fidèles s'y pressaient et beaucoup d'autres n'avaient pu y pénétrer. Après le chant du Veni Creator, Mgr Gieure, évêque de Bayonne, monta $n chaire pour souhaiter la bienvenue aux congressistes, louer l'empressement de tous à transformer la ville en un parterre de fleurs et mettre

1 LES ÉVÊQUES ORATEURS DE LA JOURNÉE DE JEUDI

Mgr du BOIS DE LA YILLERABEL, archevêque de Rouen.

sous la protection de la Vierge ces solennités eucharistiques.

Puis Mgr Audollent, évêque de Blois et président du Comité des pèlerinages eucharistiques nationaux, retraça en quelques mots l'histoire des Congrès eucharistiques nationaux et montra comment celui de Bayonne avait droit à ce titre de national. Il félicita Mgr Gieure et son diocèse du zèle mis à le préparer, après quoi, il déclara le Congrès ouvert.

C'est devant une nombreuse assemblée d'évêques et de prélats que le R. P. Lhande prit la parole. S. Em. le cardinal Binet présidait, entouré de NN. SS. Chesnelong, archevêque de Sens Lemaître, arche- vêque de Carthage André de La Villerabel, archevêque de Rouen de Mgr Gieure, évêque de Bayonne et de Mgr Audollent, président du Comité; de NN. SS. Sagot du Vauroux, Larue, Ruch, Grente, Patau et Delay, ainsi que de deux évêques espagnols Mgr Irastorza d'Orihuela, et Mugica de Victoria. Dans un grand discours prononcé avec émotion, le P. Lhande dit son bonheur de chanter l'Eucharistie et la Vierge dans cette cathédrale à l'ombre de laquelle il était né et où il avait été baptisé. Il rappela les solennités an-

LE NOUVEAU G8AM) SEMINAIRE DE BAïONXE

Nouvelles romaines Les audiences in Souverain Pontife. Le Pape a reçu mercredi, en audience privée, S. Em. le cardinal Sbaretti. S. Em. le cardinal Cerretti, Mgr Mino- retti, archevêque de Gènes, et Mgr Genîo, noiree apostolique au Venezuela. Une réception à l'ambassade de France. M. de Fontenay, ambassadeur d<2 France auprès du Vatican. offrira, sa- medi prochain 6 juillet, un dîner en l'honneur du nouvel ambassadeur d'Ita- lie auprès du Saint-Siège, le sénateur comte de Yecchi. Tout le corps diplomatique assistera à cette soirée, qui sera présidée par S. Em. le cardinal doyen VannutelU.

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FRANCS et l B ptgts Sa a 68 f. 6 ̃& 35 f. 3 nU 18 f. »

YRARCE et 8 pegee E~ n Ad t 8 ~cit 35 t 3 se~ !8 t, r

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CROIX et ( 6 pages Bu a «1 f. Chta,a^n PELKnCT (* » Si t. OH- xe©8

ciennes auxquelles les aïeux bas- ques, béarnais, landais et gascons consacraient tous leurs talents pour glorifier l'Hostie. Fidèle^ à l'Eucharistie, le peuple et le diocèse de Bayonne le furent toujours. Le prédicateur montra ses ancêtres luttant de concert avec leurs voisins, les Espagnols, contre les musulmans; subissant sans se courber la cruelle persécution que la reine Jeanne d'Albret organisa contre les prêtres, et gardant intacte leur foi résistant aux hommes de la Terreur révolutionnaire, telle cette jeune fille qui monta sur l'échafaud pour être allée, par des sentiers de contrebandier,

Mgr EUCH,

évêque de Strasbourg.

chercher l'Hostie en Espagne des missionnaires, des apôtres, des fondateurs d'Ordres religieux sur-

L'église Saint- André où se tiennent les réunions générales des dames.

gissent de cette terre pour défendre et propager le culte de l'Eucharistie. La population vénère, avec un élan sublime, le Saint Sacrement, mêlant

L'arrivée da nouveau ministre de Roumanie.

Mercredi matin est arrivé à Rome le Dr Brediceano, le nouveau ministre de Roumanie près le Saint-Siège. Il sera reçu d'ici quelques jours en audience solennelle par le Pape pour la présentation de ses lettres de créance.

Le Dr Brediceano procédera, en outre, à l'échange des ratifications du Concordat conolu entre le Vatican et la Roumanie.

ri~.

Le Concordat

entre le Vatican et la Prusse* Il est approuvé

par la Commission de ta Diète prussienne. Berlin, 4 juillet. La Commission de la Diète prussienne a approuvé le traité avw ht Vaticaa par 16 voix contre 13,

980TIBIEI: VINGT-CINQ CENTIME»1 i~ RÉDACTION ADMINISTRATION: 1 5. rae Bayari. Ptrii-f. A4. télifeph, Cr«ttty»-Pwfc4«

à ses cortèges des danses sacrées obtenant, comme les pêcheurs de Saint-Jean-de-Lutz, de célébrer le jour de PEpipharta, le reposoir dressé face à l'océan. la Fête-Dieu qu'ils n'auront pas l'été. Sans doute, le jansénisme a tenté de mettre «à à profit les traditions de piété profonde, de respect austère pour éloigner les âmes de la communion, mais avec quel élan le diocèse a répondu à la voix de Pie X et s'est pressé devant les autels.

Aux congressistes, le P. Lhande indique la fécondité spirituelle de la communion. Il y invite pour dompter les passions et trouver les

Mgr GRENTE,

évêque du Mans.

forées qui font les grands chré- tiens. Dans une touchante pérorai- json, le visiteur apostolique de la banlieue rouge ramène les esprits de la pieuse province vers ces terres désolées où déjà l'Hostie produit ses premiers fruits de pureté et de sainteté.

Au Salut, dont la chorale du Séminaire et la maîtrise de la cathédrale aux voix souples et prenantes chantèrent les motets polyphoniques, avec un art remarquable, Mgr Chesnelong donna la Bénédiction du Saint Sacrement. J. Finaert.

Georses km qui tenta it lier le cofliCiiler hM comparaît devait le jury h la Seine

Jeudi après-midi comparait devant los assises de la Seine, présidées par M. le conseiller Bacquart, Georges Benoist, qui, le 21 décembre dernier, tira plusieurs coups de revolver sur M. Faohot, ancien procureur général à Colmar, et le blessa grièvement.

On se rappelle les faits M. Fachot venait de rentrer dans son appartement, au troisième étage d'une maison du quai d'Auteuil, quand un individu qui l'attendait lui demanda « Vous êtes bien M. Fachot ? », et, sur la réponse afflrmative du magistrat, déchargea contre lui, par trois fois, son revolver.

Tandis qu'on s'empressait auprès du blessé, le meurtrier s'éloignait sans être inquiété, et peut-être ne l'aurait-on jamais retrouvé si, le soir même, il ns s'était constitue prisonnier, après avoir adressé à son beau-frère et à des journaux d'Alsace des lettres où il leur représentait comme un acte de justice l'attentat qu'il venait de commettre. Interrogé par M. le juge d'instmetion Matifas, Georges Benoît ne fit aucune difflculté pour avouer qu'il avait prémédité son crime. Il en expliqua longuement les mobiles. rkm desse'n. j dit-il, avait été de tuer M. Fachot. à cause de l'attitude do celui-ci vi.s-à-yis des Alsaciens, et plus particulièrement vis-à-via des accusés du procès de Colmar. 11 l'avait longuement cherché, et jusqu'au Mans. Ayant fini par le rencontrer, il n'avait pas hésité à tirer sur lui, afin de venger l'Alsace de ses machinations. Au demeurant, il ajout-lit qu'il regrettait désormais son acte. On pensa immédiatement qu'il s'agissait en l'espèce du crime d'un fou, à tout le moins d'un déséquilibré. L'expertise médicale des D" Truelle, Rogue de Fureao et Genil Perrin a conclut à l'entière responsabilité de Benoist. Celui-ci joue donc sa tête. Il est accusé, en effet, du crime de meurtre avec la circonstance aggravante de prémédita- j tion et cette autre aggravation d'un attentat commis contre un magistrat dans l'exercice de ses fonctions l'une ou l'autre de ces deux aggravations, d'ailleurs suffisant pour entralner la peine de mort.

M* André Berthon sera au banc de la défense, entouré de M* Fourrier et de M* Rogis. H trouvera en face de lui, non !comme il avait été décidé d'abord, M. le procureur général Donat-Guigne, mais M. l'avocat général Râteau.

L'affaire pourrait être menée assez vite. H y a lieu de tenir compte toutefois que la défense a fait citer une vingtaine de témoins, parmi lesquels -NL le sénateur Helmer et M. l'abbé Haegy. L'audition de ces témoins retardera sans doute la conclusion du procès.

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GAZETTES

Les radicaux de 1919

et le» «toclu américain».

On reproche au gouvernement de 1919 d'avoir acheté pour 10 millards de stocks que les Américains ne se souciaient pas de remporter et auraient cédés à bon compte.

Il n'est pas mauvais de rappeler que le Parlement, toujours impulsif, s'était hâté de donner dans le panneau.

Les députés trouvaient môme' que le ministre Paul Morel tardait trop à conclure le marché, pour eux plein de promesses. « On veut protéger tous ceux qui ont des stocks, et on affame le peuple », s'écriait, à la séance du 18 juin 1919, le socialiste Lauche. Et le radical Pasqual de souligner ainsi cette véhémente apostrophe « Pensez un peu aux régions libérées » Ce n'était pas seulement le sucre, les produits alimentaires américains que convoitaient les parlementaires, c'étaient aussi les voitures américaines. « Les médecins des pays libérés ne peuvent pas trouver de voitures automobiles », se lamentait le radical Pacaud.

M. Emite Bure rappelle que la presse d'alors était la première à exciter le Parlement pour éviter qu'on laissât repartir les stocks en Amérique.

Ces souvenirs devraient rendre modestes ceux qui oublient trop vite. Parole» d'économUte

M. Gaston Jèze est souvent cité, sur la question des dette?, par les personnages du monde politique. Et cependant, il faut savoir comment, il les traite.

Voici quelques-uns de ses aphorismes

Le Parlement n'est guère qu'une foire aux harangues. Ce n'est pas un labdratoire de réformes. »

« Le Parlement perd son temps »>t le nôtre, à vouloir faire des choses qu'il est incapable d'accomI plir. »

« Les députas et. les sénateurs ne ̃ 'Ont qu'une foule. »

« Les discours d'apparat ne sont que du vent. Il faut décourager l'éloquenee parlementaire. >,

« Les gouvernants, eux-mêmes, ne isont que des amateurs. Par euxI mêmes, les ministres ne peuvent rien I parée que, le plus souvent, ils ne j savent rien. »

L'homme le plus riche

de l'Allemagne.

S'il faut en croire notre confrère le. Jiwrnal de l'Est, l'homme le plus fortuné de l'Allemagne ne serait autre que J'ex-kaiser.

Avant la guerre. Guillaume II était considéré comme un des hommes les plus riches de son pays. Sa fortune ftersonnelle était évaluée à 314 millions de marks et, son revenu annuel dépassait. 2i millions.

Les premières places dans la liste des millionnaires allemands étaient tenues par le duc Adolphe-'Frédéric de >fecklenibourg-Stre!itz (365 millions de francs), Bertha Krupp, la propriétaire des célèbres usines (320 millions), le roi Louis de Bavière (318 millions), le prince Guido Donnersmarck (290 millions;. la veuve Rothschild n'occupait que la sixième place (142 millions de marks). La guerre, la Révolution et tous les changements qui l'ont suivie, a amené beaucoup moins de changements qu'on ne croirait dans la liste de ces multimillionnaires.

Il y en a un cependant pour qui ces perturbations auraient été une fameuse affaire.. C'est l'ex-empereur. Guillaume II passe aujourd'hui pour être. et de beaucoup, l'homme le plus opulent de la république allemande. D'après les calculs du célèbre statisticien Rudolf -Martin, la fortune actuelle de l'exilé de Doorn s'élève I à 430 millions de marks, c'est-à-dire, dépasse deux milliards et demi de francs.

Deux introuvables journéea. Parlant d'événements qui ont, à la fin du siècle dernier, agité notre politique intérieure, M. de Waleffe choisit comme exemple,' dans Paris-Midi, deux dates assez difficiles à établir « Le jour où nous avons échappé au boulangisme, comme le jour où Dreyfus fut acquitté, la France entière eut l'impression de vivre une date historique, inoubliable, dont on parlerait pendant les siècles des siècles. »

Quel fut le jour où le régime échappa au boulangisme ? Est-ce le soir du 27 janvier 1883, où le géné|ral, élu triomphalement à Paris, i laissa passer l'occasion de se laisser porter à l'Elysée C'est probable. Mais le gouvernement ne fut pleinement rassuré que le jour où Bou- langer, craignant d'être arrêté, s'enfuit en Belgique. Quant au jour où Dreyfus fut « acquitté », on le chercherait vai- nement dans les annales de l'époque, pour cette bonne raison que Dreyfus 7, n'a été « acquitté » par aucun des Conseils de guerre appelés à le juger. Dans un but d'apaisement, la Cour de cassation avait cassé sans renvoi et annulé les jugements précédents. D'acquittement, il n'y eut jamais itrace. Mais qui s'en souvient aujour-

d'hui? 9

d'hui ? Honneurs et fourneaux, j

M. Stresemann ne sort pas. pour diner en ville, sans sa cuisinière. Xon que oelle-ci lui fasse la cuisine lorsqu'il est invité ailleurs, mais elle veille sur le menu que l'on doit servir à son maître.

De peur qu'on ne l'empoisonne ? Non. Pour surveiller l'application du régime très sévère auquel il est astreint. Invité à Madrid à dîner chez 'le duc d'Albe, M. Stresemann n'a ac- cepté que sous la garantie que sa cui- sinière le suivrait et s'installerait à ¡ la cuisine du grand seigneur espagnol pendant tous lej préparatifs du repas. 1

intention de l'Apostolat de la Prière pour le moi» de Juillet

La lÉvoOoi réparatrice h Sacré Dev Intention missionnaire t

lie les câîfioIîQBes apprtdni Iisteieit et pnitaeal littraieieai la wumto les boas Uvres tas les MissiMs

La f emme turque Qu'elle n'aille pas trop vite dam sa nouvelle voie!

Depuis qu'Enver pacha l'a émancipée, la femme turque a marché à pas de géant dans la voie qui lui était tracée par le dictateur qui détient le pouvoir depuis de longues années. En avril, le Vakit a publié une série d'interviews de personnalités féminines sur le rôle social de la femme.

D'abord, il a donné l'opinion de l'avocate Guzidé Khanoum. D'une famille de magistrats, elle eut de très bonne heure le goût des études juridiques et la vocation du barreau. La grande guerre a montré quels services pouvaient rendre les femmes turques, services dont le pays peut d'autant moins se passer que les femmes sont plus nombreuses que les hommes. Dès l'enfance, dit-elle, la femme doit s'habituer au travail; une fois mariée, elle continuera à .«'instruire tout en remplissant ses devoirs de famille. Elle compte que le gouvernement républicain, comprenant l'importance de son râle, facilitera sa tâche par tous les moyens. Deux jours après, interview de la doctoresse Suad-Khanoum.flfut déclare « Les êtres les plus à: plaindre en ce monde sont, à mon avis, ceux qui dépendent des autres et qui mènent, par conséquent, une existence sana but précis. Il serait désirable que la femme fût tout à fait affranchi» de la nécessité de dépendre des homme-- pour pouvoir jouer dignement le rôle qui lui est dévolu dans la société. »

La présidente de l'Union des femmes turques, Mme Latifè Békir Khanoum, donne ensuite son opinion. Sans négliger son ménage, la femme, mère de trois enfants, peut et doit travailler au dehors. Latifé Khanoum le sait par expérience, et elle demande que la femme soit apte à travailler dans n'importe quelle branche de l'activité nationale. Ahree l'Union qu'elle préside, elle considère comme acquis, dès maintenant, le droit de vote aux élections municipales et sait gré au gouvernement de sa bienveillance. Aux élections, les candidates auront plusieurs desiderata à formuler.

Puis, c'est Mme Turkhan Khanoum, directrice du lycée Feiziat, qui explique, par les exigences de la civilisation, le changement «lu sort de la femme, obligée partout de faire de grands efforts pour gagner sa vie. Elle conclut par ces mots

« L'avenir de la femme turque est lié à celui de la jeunesse turque. Marcher toujours dans la voie du progrès doit constituer l'idéal de la jeunesse des deux sexes. »

Une enquête a été faite par l'Union des femmes turques sur le sort des ouvrières en Turquie. La Commission de défense des droits de la femme s'est divisée en sous-Commissions.' qui ont visité les fabriques et ateliers de Gonstantinople; les résultats de cette enquête ont été satisfaisants le sort des ouvrières n'est nulle part inférieur à celui des ouvriers.

L'Union exigera dans toutes les fabriques l'ouverture de crèches pour les enfants et continuera son enquête en Asie Mineure. Il existe 500 employées dès monopoles, 10000 ouvrières des tabacs, de nombreuses employées d'administration et de commerce, des femmes chauffeurs et de nombreuses vendenses de journaux. Vlkdam parle des femmes députés. « La Turquie a commencé à améliorer, dit-il, le sort de la femme; elle se doit d'aller jusqu'au bout. » Mais les femmes turques, auxquelles Ylkdam reprocne un peu de paresse, ont besoin d'éducation politique. On annonce qu'une sixième avocate vient de se faire inscrire au barreau de Constantinople. Nous ignorions que les femmes turques aient un tel talent oratoire Nous leur souhaitons un grand succès.

Il semblerait que l'activité féminine devrait surtout se porter, plutôt qu'ailleurs, vers les questions d'hygiène et d'assistance; la Djumhoviriet écrivait ces temps derniers « Par où devrions-nous commencer ? On veut créer un Conservatoire à Constantinopl* un hôpital y serait plus utile le petit sanatorium de lile de Khalki est le seul de la Turquie entière. Il faut penser d'abord aux tuberculeux. » A ces critiquée, le préfet a répondu qu'il devait songer à tous les besoins de Constantinople. Il veut sans doute un hôpital, mais il veut aussi un Conservatoire, et la ville ne doit pas devenir un immense asile. Du reste, le budget du Croissant-Rouge atl teint 961000 livres turques. Pour sas œuvres d'assistance, la

Un tricentenaire Sur l'initiative du zélé et érndit ouré de Saint-Jacques, les catfaolique» de Montauban viennent de célébrer le trloenUnalre de la fin des gutrrm de religion et de la restauration de leur culte dans oette ville. Il y a, en effet trois c«nt« ans. le 27 juin. que Louis XIII signait la fameuse grAet A'Alats. A la suite de cet édit, le Conseil de la ville

L'église Saint-Jacques de MonUnban. de Montauban députait quarante notables auprès du cardinal de Richelieu, alors à Albi, pour le prier de venir prendre possession lni-mêmp. au nom du roi, de leur cité. Le grand ministre accepta. Précédé de Bassompierre, de l'évoque Anne de Murviel, du maréchal de Marillac, du secrétaire d'Etat La Vrillère, du président Bertier de Montrabe, accompagné du nonce pontifical, de plusieurs archevêques et. évêques. des princes, des principaux secrétaires d'Etat, il flt son entrée solennelle le 20 août 1659. Après avoir chanté le Te Deum dans l'église SalnWaoques, il reçut les prélats, les divers corps munir cipaux, le ftonsistoire. Les ministres réformé* -"rent enchantés de son accueil ̃rdi.Tcnt à dire qu'il surmontait de beaucoup sa renommée ».

Le lendemain 21, Richelieu célébra la messe pontificale dans la même église, qui allait devenir cathédrale pour un sièole, l'ancienne cathédrale ayant été détruite- par les huguenots. Le cardinal ne quitlH Montiiunan que le, 23, après avoir fait remise de toutes dettes et amnistié toutes fautes. Entre temps, les remparts de la ville avaient été démoli». Les détestables guerres dr religion étaient terminées.

Les fêtes du tricentenaire ont commencé le vendredi 28 juin. Une nombreuse affluence se pressait dans l'église Saint-Jacques, merveilleusement décorée. Beaucoup de protestants assistaient à la cérémonie. Ils sont venus, d'ailleurs, en grand nombre à tous les office». Le dimanche 30 a eu lieu la clôture du triduum, S. G. Mgr Cézerac, archevêque d'Albi, hier encore administrateur apostolique du diocèse de Montauban, avait bien voulu accepter de présider cette dernière journée. Reçue par M. le chanoine 'Barthe, curé de Saint-Jaequas, Sa Grandeur prononça, avant la messe pontificale, une. allocution pleine d'apropos et de cœur. Le soir, aux Vêpres, SI l'abbé Pierre Carbonnel, aumônier des lycées d'Agen, termina la série de ses conférences sur le tricentenaire par un magnifique discours sur « L'imité de l'Eglise ». Ce lui fut une occasion d'encourager ses auditeurs à se montrer jaloux plus que jamais de cette unité et à demeurer fermes dans la vénération et l'obéissance iliiale dues au Souverain Pontife.

L'assistance à cette dernière cérémonie, fut si considérable que la vaste nef de Saint-Jacques ne put recevoir les retardataires. Les diverses scholae de la ville s'étaient partagé l'exécution du programme musical. Notons, en particulier, le Salut du 28 par la chorale Saint-Orens, de Vlllebourbon la messe du 30, par la schola paroissiale de SaintJacques le Salut du 30, par les petits chanteurs de Saint-Théodard, sous l'étninente direction de M. l'abbé Ferrié et avec le concours du Grand Séminaire. Ces fêtes, dont ne fut pas absent le souvenir du regretté Mgr Marty. ont admirablement préludé à la prochaine! Intronisation du prélat qui vient vers les Montalbanais dans le double rayon- nement de la vérité et de la bonté, j in reritate et bonitate. R. J.

La QDestîoH des délies Interalliées MM. J'aeques Stern et Pietri, rapporteurs des Commissions des nnances et des affaires étrangères, ont conféré mercredi matin avec M. Poincaré, et j mercredi soir avec ,M. Malvy, président de la première de ces Commissions. Ils ont déctaré que le probléme, extrêmement complexe, demande une étude minutieuse. Cela entrainera vraisembla- blement un léger retard. Le débat public ne pourrait s'ouvrir avant le 11 juillet.

Le bruit court que les socialistes et leurs alliés radicaux escomptent, contre le Cabinet. les résultats de l'interpellation Dormann, de vendredi. Le députe de Seina-et-Oise soutient que, lors de la manifestation des anciens combattants, M. Chiappe a été frappé. M. Tardieu le nie. La question va être portée à la tribune mais, il faut espérer que le bon sens de la majorité évitera le piège tendu par ses adversaires. Signalons enfin que M. Augagneur, qui était jusqu'à ce jour membre de la Commission des affaires extérieures de la Chambre, a cédé sa. place à M. Fraaklin-Boufllon.