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Titre : La Croix

Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte

Éditeur : La Croix (Paris)

Date d'édition : 1928-02-17

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 104176

Description : 17 février 1928

Description : 1928/02/17 (Numéro 13790).

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG87

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k412059q

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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ADVENIAT REGNUM TUUM d t.

Vendredi K février. Saint Théodule. J Samedi 18 février. Saint Siméon. a e a

0

Par U, le 16 février 1928. c l~ La Journée I

y.

La Chambre a voté jeudi matin l'ensemble de la loi nouvelle sou- I s mettant à un recours extraordi- 1 naire en réduction certaines in- demnités de dommages de guerre, r Dans l'après-minidi, la Chambre r s'occupe d'un projet portant ouver- t ture et annulation de crédits sur i j l'exercice 1927 au titre de budget ( général et des budgets annexes. t

l

Le Sénat continue la discussion < sur le projet organisant la nation c armée. s

II 1

c

Les négociations interiraction- j ( t nelles- poursuivies au Reichstag en r vue de réaliser un accord entre ?)Opulistes et catholiques sur la loi scolaire ont échoué en raison de l'intransigeance des premières, j j j De ce fait, la coalition gouverne- j t mentale est rompue. Le Cabinet. t n'est donc plus qu'un ministère de liquidation dont le role consistera désormais à faire voter, avant une j 1 très prochaine dissolution du Reichstag, les projets de loi les plus urgents. i

je

En raison du grand nombre de protestations qui se sont élevées 1 contre le programmé naval améri- } ) cain, le Congrès de Washington y apportera des modifications plus radicales que celles que propose 1 M. Coolidge. j

W

DEUX SUCCES ÉCLATANTS

pour la cause catfioîique et française 1 Af. le chanoine Clavel confond à Anntey et à Cluses le communiste Sadoul. \r. le chanoine Clavol, aumônier die- j résain de la Jeunesse catholique de !a Haule-Savoio et fi-tîre d'Auguste Clave!, aujourd'hui Père Blanc, qui fut en Russie

MvliHique le «vmpttgnon de captivité du

It- fnomptignon de capt.IN-ité du

communiste Saitoul, et dans des articles 1. parus en 4ï»iO dans le Réveil Social Sa-

voyard, a flétri de main de maître la

conduite inqualifiable de t'ancien capi- taine pasâ1'1 au beichevisme, a porW suc- çèSSivement la contrtuliction dans deux /^unions communistes organisées ver.- divdi et samedi, la première à Annecy,

),̃». seconde à Cluses.

A Annecy, et après que Sadoul eût fait sa propre apologie, M. le chanoine Glav»! rappela, a la confusion de son adversaire, <"l"uë celui-ci avait. été cause du terrorisme auquel les prisonniers français avaient <Ué soumis en U. R. S. S. A Cluses,. l'tHoquent aumônier, après avorr arraché à un bureau franchement hostile la possibilité de se faire entendre, a fait, pendant près de deux Heures, Je pKK'ès,.du communisme, dénonçant ses iBéfaite et son irrémédiable faillite. D'aBâfd houleuse, la salle se fit attentive, puis ce fut dans le plus complet silence qu'clle éoouta l'émouvante p<*ro- j rateou du contradicteur et. dans laquelle i: «\alta, eu face dn communisme des- trusteur et de ses doctrines de violence et U^ haine, \r rûle social de TS^lfee et s*in kWal do fraternité et de paix. l.e-» organisateurs rommunistes et j Sitdoul. qui s'était signalé par un discours bassement anticlérical. en furent pour leur courte honte. En résumé, deux lieairx succès pour la cause catholique j et française. ^l^«iniiminitii||in^inm|in[|fn[H«iiitmtMiiiiiiriiiiiiiii^| POUR LES ÉLECTIONS Afta de faciliter l'action de ccbx de aoi amis et propagateurs qui voudront profiter 1 de la période électorale pour faire uae diffu- `!i· sion opportune de la presse catholique, bobs avons établi à la CROIX QUOTIDIENNE et à la CROIX DU DIMANCHE llel aboaaeaents spéciaux poar cette période.

Pour 3 mois du 15 février « 15 mai: Un abonnement

à la CROIX A 6 PAGES 17 franc*; i la CROIX DU DIMANCHE 2 fr. 50. Conditions spéciales à partir de cinq j abonnements payé» par ta même per-

sonne.

BONNE PRESSE, 5, RUE BATARD, DAMS, VHP

Les excès de la fiscalité

1.

La famille est la victime de cette scalité écrasante dont nous déoncions, dans notre dernier arcle, les excès.

Les coups répétés que le fisc porte u patrimoine familial l'ébranlent, divisent périodiquement, et il nit par être englouti dans le ouffre toujours ouvert de l'Etat, j 'impôt sur les successions en bsorbe une partie considérable haque f^js qu'tut deuil frappe le )yer domestique. En ligne diïfte, la taxe successorale s'élève i-qu'à 18 en ligne collatérale e 44 à .59 et dans certains cas, es taxes supplémentaires s'ajoutnt à la taxe fondamentale, ont orté jusqu'à 80 la part que Etat prélève sur les héritages. On vu de> personnes avisées renoñir.à de pareilles successions, car ̃s gens d'affaires venant à la resi)u«.«e des agents du fisc, la sucsssion se solderait par un déficit Il serait tout l'héritage.

Les. erreurs d'une telle fiscalité our les successions en ligne di3cte ont été comprises par Musilini, et, tandis que chez, nous. on augmenté les droits qui les rappent, lui les a tellement atté-i ués qu'ils sont presque suppriH's. L'homme, d'Etat italien, sur t; point meilleur sociologue que ;s. ̃ nôtres, a compris- que le pa°imoine familial est l'armnture latérielle de la famille, que sa tabilité fait la stabilité du foyer, t que ce qui rend les races fortes. éït leur profond enracinement ans des patrimoines en quelque orte intangibles. Soyons-en bien ersuadés tout ce qui diminue, i,vise, détruit le bien de famille, !iminue, divise et détruit la faitlle.

Or. que de patrimoiiu-s «ont insi détruits par le (Ne Qu'une uccession s'ouvi'e avec des enants mineurs, et que, parmi les ohéritiers, un, seul refuse de de-,iVeurèr dans l'indivision, ce sera i, .ruine, du patriutoin^. con^tituli u prix (ks plus grands sacriHee-s iap un père qui uum cru y établir olidemeut ses descendants L'Etat, lui seul, en prélèvera If ein|uième; les frais de justice et les outestations qui pourront surgir n prendront la moitié, at la faible >àrt qui, en (\n de compte, restera ux enfants, se volatilisera une ois partagée. Et, toujours ù l'a fùt, les courtiers marrons et les narchands de biens se présenteont aussitôt pour acheter à chaque nfant, pour un morceau de pain, es fragments de ce patrimoine, 'omme on achète du bric-à-brac Voilà l'histoire de nombreuses successions. Voilà comment la fanille française, jadis si attachée ni sol et à la maison, en est dé•acinée, devient nomade, se dislocie, et comment ses membres "iennen! comme des déchets îumains se perdre dans la tourbe les ville*.

L'exagération des taxes successorales en ligne collatérale n'est sas moins dangereuse à un autre x)int de vue. Elle encourage le so:ialisme à demander la suppres» non de l'héritage. C'est l'uu des .Hicles qui sont communs aux programmes des collectivistes et :'es communistes, parce que la -uppression de la fortune famiiale répond à la fois à leur haine je toute propriété et de la famillle Hle-mème.

Or. les compromissions électorales et les préjugés d'une' démocratie mal comprise amènent les partis bourgeois eux-mêmes à réclamer plus ou moins cette réforme essentiellement socialiste, On commence par se rallier à la suppression de la succession collatérale en la justifiant par des cas exceptionnels; est-il nécessaire dira-t-on, que l'on recueille des héritages d'oncles d'Amérique que l on n'a jamais connus, et ces fortunes ne seraient-elles pas plu< justement employées si, revenanl à l'Etat, elles servaient au bien commun de tous ?

Mais on se garde d'ajouter que !es successions entre frères étani collatérales aussi, le patrimoine constitué ou accru par le travai du père pour ses enfants et. se- petits-enfants ira se perdre, lu aussi, dans les caisses officielles chaque fois qu'un de ses enfant: mourra lui-même sans descen- dants. Dans ce cas, la spoliation de 'a famille n'est-elle pas évidente et l'Etat ne se dresse-t-il pa: contre eile en concurrent et er ennemi tout-puissant ?

D'ailleurs, « l'appétit vient er mangeant », et soyons assurés qui ie jour où les successions collaté- raies seront confisquées par l'Etat nous serons à la veille de la con- fiscation des successions en lign( directe.

Et quand elle viendra, ce sera 1: destruction matérielle du foyer.

Je sais bien que certains démo crates se consolent facilement dl ces confiscations dont. ils ne voien pas lfr caractère* nettement socia Jiîte et communiste, Pour eus

Le fisc contre la famille

«̃'est pain bénit que de frapper à tour de bras la richesse acquise, et le 'patrimoine familial est une « richesse acquise », et celle qu'il est le plus facile de frapper, parce que c'est celle que l'on peut le plus voir et saisir quand elle consiste dans la maison qui abrite le foyer et dans le domaine sur lequel on

vit.

On ne voit pas que taxer la richesse acquise si durement qu'on en vient à la confisquer, c'est décourager tous ceux qui voudraient j l'acquérir par leurs économies et leur travail, et, par conséquent, détruire les vertu^ qui sont le plus nécessaires à la prospérité maté- nielle de la famiHe et de l'Etat-, et| contribuent grandement à l'ordre public et à la paix sociale le ira- j vail, V économie, l'épargne, la pré- voyance individuelle et familiale à laquelle on substitue trop volon- tiers la prévoyance sociale. A quoi bon, en effet, multiplier! i sa peine quotidienne dans un la- beur pénible et persévérant; à quoi bon se refuser toutes les fantaisies qui viennent nous tenter à chaque instant au sein d'une so- ciété avide de jouissances maté- rielles, renoncer à telle toilette, à tel voyage, à telle partie de plaisir, à une auto, à une croisière: à quoi h>on mettre de côté peu a peu des j sommes péniblement amassées

dans une vie 'renoncement, afin j

d'assurer à, ses enfants un non- 'nête patrimoine et une vie maté- rielle plus facile, si ce patrimoine j doit être un jour dispersé, dila- pidé f en grande partie absorbé par l'Elat, au lendemain même de | la mort île celui qui aura peiner toute sa vie pour le constituer ? Mi lieu de travailler pour ce « roi de Prusse qu'est dans i'es- I pèce le lise, n'est-il pas plus luf.'ique et plus profitable de jouir "ïiii-mOme des sommes ainsi gaghées, d'en faire jouir sous ses. yeux ses enfan-ts, et- dépenser lar-

P i-'emont afin que, lursijtie l'Etat

viendit* se sait-ir d*- nos dépouilles,

il ne trtnive plus rien à prendre ? ;T Voilà c1 que se disent de plus en plus 1p< pères de famille, excé| «!é~ de- spoliations que l'Etat leur fait subir, et, dès lors, ils vivent I au jour le jour, « mangeant ^eu.*

j îiien avec leur revenu ». San-

j doute, ils pourront être gênés s'ilne gardent pas une poire pour la soif, et s'ils ont chanté tout l'été de leur vie, que feront-ils quand

l'hiver. sera venu ? Cette question,

que se posaient nos anciens, désireux avant Jout d'assurer leurs (vieux jours et ceux de leurs enfants, et estimant déshonoré quiconque allait échouer à l'hôpital ou aux Enfants-Assisté-, on ne se la pose plus maintenant, et c'est le front haut qu'après avoir gaspillé dans une vie de paresse et d'imprévoyance toutes ses ressources physiques et pécuniaires, ou va s'inscrire sur les listes qui

s'allongent de plus en plu- de ceux

qu'entretient l'assistance officielle. La cigale n'a plus à aller chez la fourmi sa voisine pour entendre sa dure morale et essuyer ses impitoyables refus; elle n'a qu'à passer au •bureau- d'assistance, et 1 soyons certains que, bientôt, la i fourmi elle-même l'y suivra; car, j à son tour, elle estimera ridicule de travail!er péniblement ellemême et d'entasser pour -la mau•vaise saison les grains de blé dans son grenier si cela doit servir à la cigale paresseuse et imprévoyante. C'est la leçon immorale que donne le fisc aux chefs de famille qu'il dépouille, en leur montrait que, par le fait des confiscations ̃ périodiques de l'impôt, l'esprit d'économie et de prévoyance n'est ̃ plus qu'une vertu de « poires tapées ». Jean Glihaid.

IjLi maladie de Mgr Gibier Dans la soir-'ft du lundi 13 février, comme nous l'avons dit. Mgr Gibier, évtkiue de Versailles, gravement indisI posé, a dû subir une opération qui s'est I 1 faite dans les meilleure» conditions. Néanmoins, vu son grand age et le péri! de > congestion, suite naturelle do s.m mal, l, î le vénéré malade a accepté avec, empressèment de recevoir les sacrements de ̃ l'Eglise. En présence de la famille épis1 copale, réunie à la hâte mercredi 15 tfvrier, à il h. 1/2. Mgr le coadjnteur lui a administré le saint Viatique et l'Ext tréme-0nctlon, Le pieux évéque les a » reçus avec de touchants témoignages de ï j loi simple, d'attachement au Saint-Siège et de joie surnaturelle. Jeudi, dans li j matinée, on put remarquer un mieux sensible.

« Tout espoir de guérison n'est pas 3 perdu, nous écrit M. le chancelier de 1 j révôcnë. Nous demandons aux pieux leeI teurs de la Croie de nous aider à obj tenir de Dieu que ce bon pasteur soit 1 i laissé longtemps encore à son cher trouî peau. >̃

M, Poincaré fait meftre en liberté ? quatre da ses insulteurs 1 Au cours des incidents qui se sont produits dimanche à Strasbourg. place de la gare, au moment du départ j M. Poincaré, incidents provoqués par le député con>munisti> Hueixr. tes nommés *i Meypr, North. Becker et livrtx'r avaicnl

J été' arrêtés. Sierrmli. A la demande d*

j M: }*'̃̃̃̃ ̃ \if procureur <U -~1*" H..̃̃•!̃̃ jsbeurg- a fâil ii»^tre ùovùc »« ^e ijoinmunUte*.

Le cardinal Dubois I reçu par le Pape I Rom»?, 15 février. d

Dès ce matin. à 10 h. 1/2, Pie XI avait voulu recevoir le cardinal ( ( Dubois, arrivé hier soir. Il le retint de 10 h. 1/2 à midi dans une longue j et affectueuse conversation, toute pleine de ses sollicitudes et de son affection pour notre pays.

Sans essayer de pénétrer les ques- tions générales qui ont fait l'objet principal de cet entretien, nous savon* que le Saint-Père lui-nrême a tout d'abord parlé, et le premier, de l'œuvre admirable qui s'accomplit dans ta banlieue de Paris: il a béni: avec effusion tes prêtres qui s'y dépensent et l'apostolat du P. Lbande, dont le beau livre a captivé tant ̃ d'Ajp-es généreuses. Pie XI nt une gracieuse allusion iau livre publié sur saint. Joseph. [par le cardinal Dubois. Il s'intéress;i i vivement à toutes les œuvres ti >• Paris, à celles qui concernent l<-s | étrangers, sous la direction de jMgf ^haptâl. notamment celle qui I cftooerne tes Russes.

Le -cardinal Dubois offrit au Sainlj Père un très beau volume, les Sou1 ventru de la canonisation de sai»t'È. Thérèse de l'Enfant -Jésus, et de savants volumes consacrés par l'abbé I Leroquais aux Livres d'heures manuscrits de, la Bibliothèque Natioj nale, hommage qui plut beaucoup au | bibliophile si averti qu'est le Saint-

~Pere.

Le Pape accueillit de la façon la j plus bienveillante Mgr Sabatier qui accompagnait le cardinal. Il témoi- £*na sa bonté paternelle aux élevés j du Séminaire français, qui avaient i apporté les livres volumineux offerts; j au Saint-Père par le cardinal, les j bénissant, eux. leurs familles. la | France, toute ta France, ajouta-t-il. Après cette audience le cardinal Dubois rendit visite au cardinal flas- j pari, avec lequel il s'entretint trois quarts d'heure.

Ki! débarquant du train hier soir, et avant môme de se rendre au Sémi-

i naire français. If cardinal était allé

nain' :fI'an\-a~ J!' mu'dinal Hait allé

I porter ses condoléances à Mme Doul-

cet et prier devant le corps de l'an)- bassadeur. Entouré des deux fils de j cf'kii-ci et. de plu-ietirs- eeclé«ias- j piques, l'aich'-vèquL' de Paris corn- ̃fiança le Credo, que les personnes ;i:>W'nk>s récitèrent avir lui devant ia dépouil{e du solide chrétien auquel toute 'Home ixud lio'mmago.

.u.

j LES NOCES D'OR SACERDOTALES DE S. S. PIE Xljdécembre 1929).. Pur offrir au EaïnL-Père le calice de sa messe juBHaire Souscription des prêtres jubilaires et des lecteurs de la Croix. Première liste.

j nu ut'l il. 1 uw i >. (î. CNIer Riearci, archevfque .«Ancli. jubilaire. jno;

S <̃. Mur 'ïwtehis, c-vèque de

iN'rtvera." jubila ire 200 j t M. l'abbé Chambf'ii, ii l'atsis jubi- j taire 100 H M. le chanoine Oéknet, Beau-

V8!is, jubilaire 100 j

M. l'abbé .Destvimps. à Pilgam, i jubilaire ."m :.|R. P. fîlrauH. k Pau, jubilaire •>.<)'' M. i'abbé (Uénisaon, ii Saint-Léo- uard-de-Noblat, jubilaire 10' | ne petite ouvrière 5 j ̃ l 'ne pauvre Sœur sécularisé1. 5 L'nd bonne chrétienne 10 i M. Tabbo Rousseau, à La Rochesur-Yon, jubilaire 10 Comte de Clermont-Tonnerre, à t Angers 100 l SI l'abbé Turpault, à La Fon'-tsur-Sevre, jubilaire 'i 1 M. l'abbé Ganoard, à Bouclans, jubilaire 5 | M. l'abbé Pourville, à Chamboulive. -[ jubilaire 50 ;JM Louis GuilLerand, à Prémery.. 501 r j M. l'abbé Venet, à Louviers 20 I M. l'abbé Bouillard, au Ghesne, •| jubilaire ?0: 3 Jî. l'abbé Vixeur, à Chartres 15-

2 M in ebanoinc lîoulet, à Givet,

t jubilaire 10 1 M. Paul Pascal 10 3 M. l'abbé Grimaud, à Chcrves-det Oognac, jubilaire 10 t M. Louis Roy, à Nancy 0 -\l. l'abbé Surault, a Smanes, jubilaire J, M. l'abbé Le Feunteuo. à éaint- Aubin-! e-Guiciiard, jubilaire 5 M. l'abbé Guérin, à Taugon, jubir laire 10 M. l'abbé Sailhol, à Saint-Pampoit, jubilaire 10 '• i II. l'abbé Delepouilc, à Merville. '• jubilaire 10 T j M. P. Lèvera" à ïtouen 10 1 j M. H. Bûuchet, à Drave-M 10 M. l'abbé Fleureau, à Saint-Benoîtsur-Loire 10 M. et Mim Thevenny, à Hil». 10 Anonvnif Dol-de-Bre-fapne 100 i M. l'âbbé Frangés, i Saint-PoI-d–Z Léon il: M. l'abbé Kilkin, à Logo-Fougereus- jubilaire 100 Z M. l'abbé Candèze, à Paris, jubip( taire ino Total 2310 h j Nota. Lr surplus tic la souscription sera offert à Sa sainteté pour i l'œil cre des missions catholiques, qui lui s tient tant au cœur.

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Méditations pour retraites

j-

~-I Ces méditations qui s'adressent à des religieux de l'Assomption, comme elles ont pour but la perfection commune, conviennent également à tous tes ecclésiastiques et même aux simples fidèles les fortes pensées, tirées des Pères, les sentiments énergiques que le P. d'Alzon nt y développe ou suggère, ne peuvent que ce pousser à une vie surnaturelle inten& le et à une générosité de sacrifice san* resle triction.

Méditation* sur la perfection reli S; ï^eo»e. H* partie Méditations pour reTp^twât»». !l '̃'̃' ia-it. i¥V i«çts. Prix, fj| 12 frai: i fr. 25.

[WiM.Vt r.i– Rt£ BAVARD. PARI». VU1*

Les élections Africaines Les deux candidat» tes plia en vue j des partis républicain t\ démocrate. t] l Ou sait que la campagne présidentielle s'ouvrira aux Etats-Lnis le 12 juin prochain. Ce jour-là, la convention nationale ( républicaine, parti auquei appar- ( tient M. Coolidge, se réunira à j 1

M, Al. SMITH, gouverneur de l'Etat de j New-York, cutholique, eandidat

des démocrates.

Kansas-Cily pour désigner son can-

didat.

Jusqu'à présent,' deux personna- lités politiques ont fait acte île eau- jdidature. MM. Hoover, siHTf!;un> d'Etat au Commerce, d Frank Lowden, gouverneur de l'IUinois. On

M. HOOVER, ministre du Commerce, candidat des Républicain*.

;>arle .aussi du général Dawes, dont It> nom est lié à la réalisation du plan des réparations, et encore de M. Coolidge, ù qui on voudrait forcer la main jiour qu'il se représente, une troisii'iue fois, malgré l'opposition

du Sénat.

Mais -il apparaît bien que actuel- lement tout au moins, la lutte parmi les républicains doive être circon-' scrile entre les deux premières. et qu'en Un de compte M. Hoover soit !o. candidat du premier plan et le plus sérieux du parti. i. M. Hoover est un ingénieur et le j ministre actuel du Cornmeree. Il fut, pendant la guerre, le commissaire du ravitaillement en Belgique. C'est surtout un organisateur. Il a attaché principalement son nom à la campagne qu'il avait entreprise contre le gaspillage dans l'industrie améri- caine, laquelle aboutit à des réformes hardies mais efficaces. Sa candidature est très populaire parmi Jes grands industriels tout autant que dans le monde ouvrier. De leur côté, les démocrates, dont le dernier représentant au pouvoir fut M. Wilson, vont avoir à se pro- noncer sur leur candidat. Il est très probable, si l'on en juge par les pre- mières décisions prises dans le parti, qu'une candidature unique sera réalisée sur le nom de M-. Alfred Smith, gouverneur de l'Etat de New- York, Irlandais et catholique. Même les protestants démocrates, dans leur majorité, se sont ralliés à lui. Le prssranie des ciistnctiois ̃avales des Etats-Unis

Le Congrès y apporterait des réductions considérables, même dans ie chiffre des croiseurs.

Xew-York, 16 février. r- Selon le correspondant, à Washington, du journal Sew-i'orlv f'flii»!i fi'xl, les protestations qui afflu- n? i \i?hington contre i le programme de constructions navales '.al créé une telle- impression dans les | milieux politiques qu'il est probable que 1.» Congrès y apportera (tes réductions ̃ considérai)!*?, plus profondes que celles que propose M. Coolidge..

On sait que le président admet que les suppressions puissent porter sur toutes j les catégories des navires, sauf, eependant. sur les croiseurs.

Mais au Congrès, on suggère que'les croiseurs soient limités à 15, au lieu des 25 demandé» par le département de la Marine, et que les sous-marins, pour leiîr part, soient entièrement éKminés. iUfie protestation à la Chambre des repré| stntants contre la nasalisation du peuple américain.

Mercredi, au cours d'un discours qu'il i a prononcé à la Chambre des représentiints. M. William Huit, p-nfpsaeur d'histoire et chargé de eonfoiyoces sur les relations internationales au collège de Swathmore, a déclart*nol;unment ̃̃ |> I-rograrame naval do M. Wjîtmr constitue une «"XtifiViijfaoee et une menait», \axsx qu'il tend à inUHwiser tt ̃ nivaliser notre p«uple. »

Les horreurs du régime calliste

reite ne p«pilitsifi brimée, pillée, «alîraitée éiisre m sa riviita

Une vaste hécatombe de « généraux mexicains a débarrassé Galles de ses adversaires politiques et des candidats à la présidence de la République. Le sinistre dictateur du Mexique, que protège l'or américain, en a profité pour accentuer la per- sécution les excès de sa police et les cruautés de la soldatesque sont telles que la population se révolte et se joint aux partis de libérateurs. Poignée de héros plus riches de cou- rage que d'armes et de munitions. l Souvent, ils n'ont pour défense que les armes achetées aux troupes fédérales ou .prises sur elles. Les libérateurs tiennent la côte du Michoacan,sous le commandement de Navai ro Origel, avec 7 000 hommes j environ ilaiw les Etats de Colinia,

Jalisco, .N'ayant et Zacateeas, on

compte plus de 10000 homme? dans l'EJat de Mexico, 1500 libérateurs tiennent la campagne. Chaque jour, ils' ont des rencontres avec les troupes fédérales, tantôt battant, tantôt battus.

Ce qui se passe an Mexique, rien ne l'exprime mieux que les lettres des témoins. Citons-en une de, Villa Hidalgo, en date du 27 décembre dernier

Mon tri's cher ami,

Le dimanche- il courant, ̃ nviron 000 fédéraux' sont .arrivés -ici. L" but il' lour venue était de venir» r la défaite qui Ifiir fut. infligée' (icrniéremcnl P"ï" les liberladores ̃ (les catholiques à la ferme, des. (Gonzalez. -Comme' n'y ;i\ait ici que lot) libertadores, ils durent fuir. Li's fédéraux s'en aperçurent parfaitement mais.- comme ils vnul.'iii'iit surtout faire- le plus de mal possible .i notre malheureuse bourgade, ils les laissèrent fuir sans les poursuivre et restèrent ici, chez nous.

Aussitôt après leur arrivée, leur générat donna des ordres précis pour le pillage ne laisser aucune maison saits la piller, afln*de,punir et d'épi >u vanter tous les habitants, pour. qu'il.- n'offrent plus refuge et protection >h\ i ristos <:it ainsi quo par dérisioi !lent .'nAintcnant .les. libert-adon* «lue les ordres fussent exécutés au pied de la lettre., il' fut, d«cidé que toute porte qu'un trouverait fermée serait, démolie sans éguçds pour personne, et que tout homme trouvé ilaiiM les maisons serait immédiatement passé par l«s armes mai.» Dieu n'.< p;c» permis qui: cette dernier* dSspu«>iUw fut olxservéa les saldats eux-mêmes trouvèrent il ne c'était trop fort-. Le pilfage néanmoins s'accomplit au pied de la lettre et avec les pxcès que tu peux te figurer tous les magasins ont été complètement vidés. Ce qu'ils ne .pouvaient emporter, les fédtî-

l N JEl'NE COUPABLE

1 jeane sémioeriete eef coupoble il

Vt jeune séminariste esj coupable il

veut apprendre la religion et devenir prêtre. La loi le défend. Les policiers de Mexico ont fait un raid sur le Séminaire, arrêté 225 ^personnes et fermé l'établissement, sotfs prétexte que l'article III de la Constitution y était violé t S raux rinutilisaient, mélangeant par exemple le sncre avec du pétrole, le riz avec le tabac, etc. Les maisons ont été vidées de leurs meubles et même de tout le linge on ne nous a laissa que j i ce que nous avions sur le corps, et j même le cas n'est pas rare où les e femmes ont été dépouillées de leur s fichu.

si Mais ce qui suivit est bien pire. Les e i fédéraux avaient d'avance entassé une s grande quantité de feuilles sèches puis, s j ayant placé une bombe de dynamite à j chacun des quatre coins de la place g principale, ils nous réunirent tous, nous s menaçant de nous brûler vifs. Tu peux t_ t'imaginer la scène lamentable qui eut lieu a ce moment pleurs et lamentas tions des femmes et des enfants, aux8 quels" l'ignoble soldatesque ne répond^' a que par des rires et des moqueries. &̃. [r;but de tout cela. c'était de nous inti| mider pour que nous ne protégions plus les nôîres; en effet, après s'être moqués r- j un bon moment de tous ces pauvres gens sans défense, ils abandonnèrent cette scène pour s'en offrir d'autres encore plus douloureuses, parce qu'on y trr ̃̃̃̃ il I W- sang répandu à llols. l'n dts r-\tarfore$ était resté à l'hùpit.t!. nui- s- Aussitôt qu'ils le surent, les- fédéraux y « i allère-n' '̃'̃̃•: sortirent en le tir.inî ?•̃̃• « j les cli' 'léshabillèrent ••) le ,e nèrent. .ies jusqu'à la place ie ils lui eu firent faire plusieurs fois Wse tour en le traînant touipurs il.» le martvrisèrent tant 'i Wus pour obtenir de lui ua V.ta Caiù» devant tout le

1 @..a 0

monde mais lui ne répondait que Vira Cristo Hey Yita la Yirgen île Guailaiupe Un instant avant de mourir, on le voyait encore remuer 1- w

pour prononcer le Yiva

LE 1'. (il MKBS1NDO SEDANO Les linurrPiUix arrjrhi'rfnt au prétri- la peau «le l« piali»t> dts pinte, if pei». dirent. att;ieliircnt à ses geiiuux l'in- scriptlnii « «>ilà !»• <uré Se dan o I » et tirèrent à voionté sur eetle cible, l'nc pauvresse, à qui le prêtre innocent

venait de donner l'immoiic, le livra

pour liiKjnantc cenfiincs.

a le don du ri: I raux. Son dernier i;i:ini- iu> <t'» porter une main au cumii- pe!:<iaul qu'avi-o i l'autre il montrait lu ci> LU i- un vrai martyr

I.o piiivre r>. Tnmas

Jll le 1-jppelle-, qur-l

1

lll'ii-

,j-' 11 ̃- ̃̃

| le -Gtirii-t-Roi MenOre, ils i le (li'c.-iiiil'V'-i -'ire. -Comme -ut trempé

-.itime; r'iir-

r.-nv ï parto le plu» tôt

former des «.!v«*n«*»i

j enterrés tou- .• ̃: bonliiair que d'avoir <!̃ aolrn petit coin de f

Finalei:: ̃ :• j taux, presque l.j- nt I parties pour Agu: l'il. | est imposstote^ie

pe tu elles menace*.

'r:; qu'il» tran-hforn;- ̃: ̃:i' quant, à la «ri! <ln 'liirau! ""̃•̃

à oh<-vi-i.

leU!\ diill^ i i-giiie, l:rr lum, \m'

Au rooraent où je t'écris ces 1*

reçois une nouvelle que Je te transm»!» tf-llo que je viens ije lVntendre. A la pam de Castro, ils ont mar! ̃̃̃̃ j dro-J.uan Garcia: il» h\

i planta des pi^ls, l«ii ont '^my- :•̃ um^v tt Ion t frappé jusqu'à le faire mourir. La faiKHle, qui recueillit le cadavre, fut j tmmenéo prisonnière, parc»! que le Pèr<» i avait célébré ie Saint Sacrifice th-ez elle. L'entçirrejjient a eu lieu à Encarnacion; n •. i,̃.mouvant. Prie beaucoup !o ̃ t.'i patrie si affligée et

̃'•̃ prier aussi pour toa

'i Lue autre lettre, venant de lai ";réginn d'Aguascalientp.s, donne de i semblables détails j-t explique las »! recrudescence de la* rébellion. Les sodaU d'Amaro, ministre de iai 1 1 Guêtre <lô Galles ont tout dévasté: i qu'ils ne peuvent manger, ils sacc-ia-enf 'ils lârhfnt les chevaux au mi. -rtsent le» porv-s l ut l'argent qu'ils i p<.uM-utt découvrir. Tout cela f;ut qu*i i la révolution s'é!«i| <i«> plus en plu*, ̃ nulle «ivii* VUS oMtei^s à, te Idlra, parce que, ne devant s p«rsof!n'>. on 'f« .fwwAeirte né«nir rr 1 j on i' ̃- n'ont pïts.-i s ricîi On enter 1 t dts "Ui.-r-que ce«v banj d'ts -.ue laissé de quoi

1¡UYI'~

ux que

̃̃ ̃ vm e. Ces pFOCfi;<-> H'- ••̃̃̃*

un le-s gouvernements dit civi»

̃ntcmplent.V- :«• .m,

un d'en lin-ir j ->n,

2 Le document est aigné Miguel a Vaieucia.


GAZETTES Promette*- électorales.

L'heure approche des professions de foi et promesses aux électeurs. Les concurrents s'engageront à faire la fortune de leur circonscription, et, contrairement aux autres de l'ancienne Rome, oseront se regarder sang rire. sinon sans s'injurier. Feu Emmanuel Arène, sénateur de la Corse, était lui-même trop avisé prometteur pour s'en laisser conter. Un jour, Il est rencontré par un de ses collègues politiques, qui voulait être ministre

Vous savez si je vais aux Travaux publics, je vous ferai voa chemins de fer.

Hé repartit Arène, je n'y tiens pas tant que ça Je n'aurais plus rjen à promettre l

Alors, l'autre

Monsieur Arène, « ayez confiance en moi » je ne les ferai pas. La digue de paperasserie

Le niveau de la Seine dépassera aujourd'hui quatre mètres.

1 Et le niveau aes liasses de projeta qui, depuis dix-huit ans, doivent mettre Paris à l'abri des inondations ? A quelle hauteur se monterait-il ?

Un n'en sait rien, mais la Seine doit se méfler. Devant la digue de paperasserie, le flot qui voudrait déborder recule épouvanté.

Il y a plus de trois lustres que la Seine n'a pu envahi nos quais. Le chi'eau de Chambord.

Sur le château de Chambord. ou'un procès remet au premier plan de l'actualité, le prince Sixte de Bourbon a publié, en 1911, un intéressant article dans le Correspondant.

Nous en extrayons un passage réiatif l'ancien zouave pontifical qui <?n .était alors le gouverneur, le comte tie Traversay. Les survivants flea volontaires de "l'Ouest aimeront à retrouver à cette occasion le récit d'un épisode mémorable de 1870 La «̃̃:>mtnuB<; et !es terres et tes bois di- Gh;unborci ont revu des améliorations in-xweanLe», grâce surtout à l'initiative (fé»iV*i;*e et intelligente' du comte de Trav.Tsay, 9 >uvenu>ur actuel de Chjrab >rd. Je t ens à rendre publiquement Juïti-ci» à cet nommrj excellent qui a si hic-n 11.' rite, non souiemeiit de mon père <L.<i".i miens. mais de la France. Vétéran île Mtsnta.na, Traversay était encore à Hi.m.1 avec; les zouaves pontificaux. lorarçu. la gwrr© de 1870 le ramena en France. Sergent-major aux volontaire* Cr' l'Ouest, fi marctiait, avec ses tiotturm*, h l'attaque du lxiis de L ̃> gny. A quel<ji;cs pas de lui, Verthamon "portait le drapeau du Saoré Cœur, l'ne balle vient frapper Verthauiijn. Traversay se précipite pour relever le drapeau de son régiment, que Jacques de Bouille saisit lt premier. Bouill. n'était qu'un s m pie soidat, mais Traversay, voyant qu'il tenait déjà le drapeau, It1 lui ta sse, l'en jurant tl^ns; et, tjut contre cette chère bannière, il continue à tirer sur l'ennem l nii balle rattcjnt à son tour «t le met hjr» de combat. Mais it'autre-s tnérit s « naUii'

mon |"

Core la v:f-;e aoata :n>; tw t .r.umii.rd avec une suxesse, un tact, un esprit de conc llatim admirables. Les bol» avaient b';aiM-')up s iiiffert pendant l;:s dernières* QiW4*» du comtfl u\î Chambord. Uraoe au zèle et h VïnMtàçwcv du gouverneur, jih sont aujourd'hui plus beaux que

̃ jamais.

On sait que dans l'admirable parc da Chambord il y a près de 30 lieues de routes, et qu'un village, avec 200 maisons, y vit.

Le halieba-d er du roi.

Lijs souverains d'Afghanistan nous ont quittés pour aller en Belgique et Pli Suisse. On raconte que, chez nous au ministère des Affaires et rangéres. où ils étaient descendus. certains détails d'étiquette les avaient vivement intéressés.

Il exista, au ministère, un suisse de la porte qui, lors des visites royales, r^vêt uo habit multicolore et se transforme, avec son majestueux bicorne et son énorme pique, en un magnifique hallebardier.

Pendant tout le séjour d'un roi, il a un rôle important il annonce les personnages qui entrent ou qui sortent en frappant plusieurs coups de sa hallebarde: trois pour un chef d'Etat, deux pour un ambassadeur, u« pour un ministre plénipotentiaire, un préfet ou un général.

« Cette vieille coutume, dit le Cri de Paris. eut le don d'amuser prodigieusement le partishah d'Afghanistan. Lorsqu'il entrait au Quai d'Orsay ou -en sortait, il regardait en riant te hallebardier. La charmante reine partageait sa gaieté.

Un jour, comme le majestueux fonctionnaire ouDliait de frapper !es trois coups de rigueur, le roi s'en chargea avec sa canne.

Tout cela mit en émoi les huissiers du ministère des Affaires étrangères. Dame On ne reçoit pas tous les «ours le roi d'Afghanistan.

BOURSE DE PARIB Cour_a 16 février 1928.

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Les Débats parlementaires

1;

l A la Chambre! r- Séance du jeudi 16 février (matin).

i Présidences: M. Léo Bouystou, vics- président. Dommages de guerre. L'ordre du jour appelle la suite de 1 In discussion du projet ie loi ayant pour s objet de modifier ta la» du 2 mai 19*4, tendant à soumettre, «n vue de leur 1 s examen ou de leur réduction, certaines 9 liKtanivités de dommages de guerre à un recours extraordinaire en réduction. îademnitéi souwùsts à rédaction. Sans entrer dans le dttail des modifications intervenues en séance, et vivant des questions de procédure, citons la texte nouveau de l'article 2, particulière1 ment important pour la* intéressés: Le Comité central de pré conciliation j s examinera êl les intéressés entendus s'il t y a lieu à une réduction sur les indem̃ nltés antérieurement allouées, sauf pour les demandes ou parties de demandes qui ont été déjà examinées, soit par les > Comités dt préconciliation, soit en matière agricole, dans les formes administratives en vigueur depuis le 3i décembre 1922, 1 ou, en ce qui concerne les départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Mo1 selle, qui ont été examinées par les directions départementales (les dommages de guerre, et ont fait l'objet d'une

'prèconciliation.

H rendra une décision fixant, en la motivant, le montant de cette réduction. I prendra pour base de calcul des frais 1 supplémentaires, le coût de la réduction en identique à l'époque où celle-ci a été effectivement réalisée^ ou à défaut, à i l'époque où il statuera. Ne sont pas soumises au recours en réduction les indemnités accordées aux | dipirtr-ment», communes, Syndicats de communes et autres étaljlissements pu1 lilics, sans qu'il y ait lieu de distinguer

le domaine public du domaine privé,

i fe ttomaine puGlic du dottwine prir~é,

ainsi qu'aux Sociétés d'habitations à bon, marché régulièrement autorisées et aux Sociétés agréées ou reetnnues d'utilité publique, déclarées avant le i" août 1914; Ne seront pas soumises à réduction ni à reversement tes indemnités accordées pour remise en état du sol pour la partie de ces indemnités qui aura été rem- 1 ployé et dent le remploi sera dûment justifié à la date de la décision définitive

Seront exclus du bénéfice 4u précédent alinéa les sinistrés convaincus de mau• valse foi

Resteront soumises à réduction et à res~f.tution les indemnités pour lesquelles lu| preuve serait faite de la réalisation d'une

[ '< plus-ialne représentée par la différence

̃ entre la valeur venait de la terre telle qu'elle a été reconstituée et celle que ̃ I cette terre aurait eue s'il n'avait été em̃ ̃ ployé à sa reconstitution qur l'indemnité réduite. Dans ce cas, te montant seul de ̃ cette plus-value sera restitué.

L'article 10 sttpule qu'à la demande du I sinistré, des délai» de rembouraemcnta devront être accordés. Les somm.» pour i lesquelles seront accordés ces délais por-

[ teront (w plein droit intérêt à 6 l'an,

i compter du jour de la dec^oa rendue. L'ensemble du projet est voté à mains

levée».

Le Sénat l'étiKitera à son tour. Séance à 15 Ut-ures.

Au Sénat Séante du mercredi' 1 5 février La siance est ouverte a 3 heures, sous la présidence de M. Doumer.

L'organisation de la nation en temps de guerre. On continue à discuter l'organUatlon de ̃ [ la nation en temps de guerre.

1 Le Sénat, vote sans modification sens:ble les articles du titre V, relatifs à l'organisation régionale. On passe ensuite au titre VI, relatif à| l'organisation défensive du territoire. M. le général Hirtobauer traite de l'organisation des oommunicatlone.

Notre réseau ferré a fait ses preuves en 1914, mais les conditions ont changé.; ii faut envisager spécialement, en vue de lu mobilisation, des communications rou- tières.

Aujourd'hui, nous avons la frontière de 181j et les circonstances ont changé. Un échange d'observations s'échange entre le général Hirschauer, qui approuve le recul volontaire de 10 kilomètres, or- donné par M. Viviani en 1&14, et le lieute- nant-colonel Josse, qui en conteste l'op-

portunit*5.

[ Le général Hirtchtuer, ancien officier du génie, continue ses explications. 11 constate que les travaux excellents de défense d'avant 1914 seraient insuffisants devant le développement de l'artillerie à longue portée, des projectiles explosifs,! i ilaa gaz et de l'aviation. « Un ingénieur militaire doit travail- j 1er cinquante ans d'avance », disait, en 1886, d'une façon pittoresque, un géaé-i rat non oubMé.

Des études sont poussées très loin en ce moment. t.

génie qui a accompli <Je si remarquables travaux d'avant-guerre?

Le corps d'élite n'a, pour agir, que Mais, avons-nous encore ce corps du des moyens insuffisants.

Il nous faut un corps de techniciens. A ce sujet, le général cite des appréciations de Vaui>an qu'on ne citera jamais &s««z, dit-il, car le bon sens ne vieillit pas Pendant la dernière guerre, on a fait des tranchées, parce qu'on n'avait pas d'ouvrages préparés à l' l'avance. Ce sont ces ouvrages qu'il nous faut avoir. (Appl.)

M. Daniel-Vincent parle après lui. La technique de la fortification revient, dit-il, aux collaborateurs du ministre,

Il parle de la possibilité de garder, derrière le rideau défensif, la possibilité de la fabrication militaire et examine le problème du charbon qui commande tous les autres.

Pendant l'occupation allemande, notre production charbonnière t'est abaissée dans des proportions considérables. Depuis, notre production a repris. Elle ae trouve ramenée à une question de main-d'œuvre et de transport. En temps de guerre, nos besoins seraient entière- ment couverts par les houillères françaises, mais si le Nord et le Pas-deCalais se trouvaient envahis, nous aurions à recourir à l'importation étrangère. Nous devons prévoir les transports du côté de l'Ouest.

M. Painlevé. Nous sommes d'accord M. Painlevé, entrant dans les vues A<i général Hirschauer et de M. Daniel-Vin-, cent. les différents articles relatifs à | l'organ sation défensive sont adoptés. Un débat animé a lieu sur un amendt-ment de H. Raiberti qui demande à modifier la loi sur la presse en ce qui concerne les injures et diffamations contie les militaires et contre l'armée. M. Painlevé déclare que la loi actuelle lui a fourni déjà des moyens de répre»- sion. Il veut bien qu'on lui en donne i une meilleure. M. Klotz demande à renvoyer l'amen- j ( dément à la Commission pour complé- 1 ment d'études. j L'amendement Raibert! est renvoyé j ¡ la Commission de législation. M. Joseph Faure demande la disjonc- t, tion de l'article qui prescrit la préparation physique de la jeunesse aux devoirs r militaires.

L'n débat s'engage auquel prennent part MM. Chéron, défendant pour cet article, une peasét? dont il poursuit, de- j puts trente an*, la réalisation; le général' t Hirschauer, Fernand David et François- | Saixtt-Maur, qui se place au point de vue de la liberté encouragée.

M. LabrousBe présente quelques observations, ainsi que le colonel Joue, qui I reproche au gouvernement et au Parlement de n'avoir rien fait alors que l'Ai- lcmagne a organisé 70 000 Sociétés d'in- c struotion militaire. f L'article a été disjoint. t On continuera et on terminera peut- F être aujourd'hui.

t

Echos parlementaires é

1!

A la Commiision dl l'agriculture. f Après avoir entendu un exposé de r r M. Alexandre Duval, la Commission de l'agriculture de la Chambre a décidé, mercredi, de demander au gouverne- r ment, au proflt des agriculteurs dont r les blés d'automne ont été détruits par t t li gelée et dont les terres ont été réense- 1' mencées en blés de printemps, l'exoné-jc c ration, pour 1928, de l'impôt foncier et de l'impôt sur Ie3 bénéfices agricoles pour ces terres, cela en vue de provo- quer la production du blé.

La Commission a ensuite procédé à un cchange de vues sur la question des indemnités pour plus-value îi accorder i raix fermiers et 'métayers sortante. et }

décidé de «^rfl^JorB de sa prochalue j t

rëunion^JMMlJiii*Mk<dnizan sur le rap- ]

port de M. Caùtru. I.

A la Ctmmissitin dit affairai étrangères. 1 La Commi ssion des affaires étrangères I 1 de la Chambre, que préside M. Paul- J Bonoour, a reçu mercredi communies- j i Í tion de renseignements précis sur le c C modut Vivendi conclu le 3 décembre der- 1 c nier avec l'Italie., Elle a adopte uu avis le e de M. Marcel Plaisant, concluant à la I < ratification des conventions de La Haye, 1 1 relative» la protection de la propriété i individuelle. 1 Pmr la création d'un nouveau lycéa dans la bailiiui Oaut. r La Commission des marchés de la l Chambre a adopté, mercredi, un avis de j r Ii M. Jean Molinié, sur la proposition de jj résolution de M. Hector Molinié, tendant j r à inViter- gouvernement à mettre à 1 l'étude l'utilisation du domaine du châ- n teau de Béen, à Courbevoie, et du parc v d'Asnières (propriété Delpouget, à Asnières) pour l'aménagement d'un petit ( lycée ou d'un grand lycée destiné aux t lèves des quartiers de la banlieue Ouest de Paris.

Mmm i

L'assassinat delà rue deYarenne

n

L'enquête se poursuit. Mercredi, l'ap- j d portement qu'occupait M. de Parédès a II été entièrement fouillé. H a été établi é é' qu'un lourd portefeuille à multiples oom- 11 partiments et du modèle qu'utilisent les garçons de recette avait disparu. On a a ignore, par contre, ce rju'il eontenait. n toutes les recherches pïeotuées pour d retrouver l'arme du crime sont demeu- » rées vaines. Enfin, la comptabilité saisie a paru. au premier examen, trop som- à maire pour qu'une indication précise ait C pu en être tirée. u

La crise politique en Allemagne

Lu flésoci allais sur la qaistion scalaire out échoué.

Comme noue le faisions prévoir, les négociations entreprises par la Commission Interfractionnelle des partis gouvernementaux allemands, en vue de réaliser un accord entre populistes et centristes, sur la question scolaire, ont échoué. C'est donc, comme la Germanla, en tirait dès hier la conolusion, la fin de la coalition gouvernementale. Elle est due, comme noua t'avons déjà montré, à l'intranaigeance des populistes dans la question de l'école confessionnelle, Kt les nationalistes ne se; font pas faute de leur reprocher très vivement une attitude inamicale à l'égard du centre et contraire à celle qui avait été adoptée en outre des catholiques par les autres partis gouvernementaux les nationalistes et les bavarois.

Il résulte de ce désaccord que, bien que prévu, il aocroit la confusion des partis. C'est au Cabinet maintenant que revient l'initiative des mesures à prendre.

Cependant, si une démission du gouvernement avec une dissolution du Reichstag et de nouvelles élections sont i l'ordre du jour, on voudrait, dans les milieux oulciels, procéder d'abord à la liquidation des projets de loi les plus urgents.

Dans ca but, le» négociations vont se poursuivre entre les chefo des partis gouvernementaux jusqu'à vendredi. Si, i ce montait Us sont d'accord avec les suggestions du Cabinet, la Reichstag sera lissous au plus tard le 31 mars. Si .la ̃éponse est négative, le gouvernement présentera alors un budget provisoire et, après le vote de ce budget. le Reichstag iera dissous immédiatement. On croit que leb fractions se prononceroat dans leur najorité pour la première solution.

**WW

Les projets de traité entre

es Etats-Unis et les granttes puissant Angleterre et Allemagne. Londres, 14 février. Selon le Morlina Post, le texte du projet du traité l'arbitrage, qui a été soumis au gouverlement anglais est pratiquement idenique à celui qui a été signé entre la 'rance et les Etats-Unis.

Le Morning Post fait cependant observer que le traité anglo-américain de .914 ne renferme aucune des réserves tipulées à l'article 3 du traité français, t que celui-ci est donc, par comparaion, distinctement rétrograde. 11 serait ntéressant, conclut lt1 journal, de savoir 1 le projet soumis à l'Angleterre par les États-Unis retient ces réserves dans la nême forme que dans le traité français.

On télégraphie de Berlin que l'Allẽlagne, donnant suite à l'initiative amé•icainc relativement à la conclusion d'un raité d'arbitrage entre l'Allemagne et es Etats-Unis, les conversations ont déjà ommencé.

AU MAROC

Le tantotanc&t do pillards Mtvht. Voici quelque» précisions sur les mesures da police pléntives qui out été nises ces Jours derniers dans le Haut\tlas, et auxquelles nous avons fait aluslon dans notre numéro d'hier. L'assassin Ben Uaoud, qui, en octobre iernler, dans la région de Kenitra, tua d. et Mme Arnaud: et enleva leurs deux mettes, libérées depuis dans les cironstances que Ton seit, s'était réfugié hez une tribu d«« dente du Haut-Atlus, oupaple déjà U« nombreux méfaits, tels ;u'incursions dans la zone pacifiée, pliages, etc.

Cetto tribu avait été sommée de livrer assassin et de mettre fin à ses crimes. ialgré les avertissements répétés, Ben Jaoud ne futi pas livré, les vols et neurtres continuèrent. Dés lors. une ré'llque puttit.ve s'imposait. Elle a été ffectuée 1«« 3 et 4 février. Des campe- nents dissidents en armes du Djebel'oû-lmburah,Ben-Ctierro et de Tanadout ont été vigoureusement châties, j ïn outre. un groupe de partisans de Paghzirt a opéré un coup de main sur me agglomération de pillards.

*M*M¥

h la sou -Commission du lait Oc nouveau rien de fait.

La sous-Commiesion du lait s'est réu- I ie mercredi ares-midi, à la préfecture e police, sous la présidence de M. MarbI, de l'Académie de médecine, pour tudier le rendement moyen des vaches iitières et le prix de revient du lait, j Des représentants des producteurs vaient été convoqués par M. Donon. se- ateur du Loiret, et des représentants es consommateurs par M. Coûtant, coneiller municipal de Paris.

La discussion n'a pas permis d'aboutir des conclusions certaines. La sousoramission se réunira une fois de plus ltérleureraenL j

Renseignements Ciiirciain CHANGES A PARIS

SU» | »m j àiu jj Mit i lit! MU.

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BOURSE DE COMMERCE

Paris 15 février.

Blés. Ouverture base de liq. i54, courant 154 (plus-value 1 à 1.25 payés), prochain 154 (plus report 2.75 payé;, mars-avril 154 (plus report 3,25 à 3 payés), 4 de mars 154 (plus report 3,75 payé), mai-juin 154 (plus report 4,25 à 4,50 payés;, tend. soutenue. Clôture disponible cote officielle 150 à 152, base de liq. 154, courant 154 (plus-value 1 a 1.25 payés), prochain 15. (plus report 2.25 achet. à 2,75 vend.), mars-avril 154 (plus report 3 aehet. à 3.25 vend. 4 de mars 154 (plus report 3,50 ae-het. à 3,75 vend.), mai-juin 154 (plus report 4 payé), tend, calme. Farines. ouverture base de liq. 205, courant 196, prochain 196, marsavril 197, 4 de mars 197. mai-juin Î00, tous noroln., tend. sans aff. Clôture base de liq. 205. courant 196 nomin., prochain 19b nomln.. mars-avril 197 nomin., 4 de mars 197 nomin., mai-juin 200 nomin., tend. sans aff.

Avoines. Ouverture noires base de Uq. 109,50, courant 109.50 payé (plusvalue 0.25 payé), prochain 109.50 (plus report 1,50 achet.), mars-avril 1U9,5O (plus report 3.Î5 à 3.50 payés), 4 de mars 109,50 (plus report 4,Î5 achet. à 4,50 vend.), mai-juin 109,50 (ptus report 5.75 payé), tend. soutenue diverses « base de liq. 108.50, courant 108,50 nomin prochain 108,50 ii>lu&. report 1 ao-

Barres Moules' 1

̃̃ ̃ 1.

LA CHAMBRE SE SÉPARERAIT! LE 9 MARS 1

La Chambre. a déclaré son président, M Fernand Bouisson, se séparera dis qu'elle aura liquidé son ordre du jour. Son départ aura très probablement lieu li> » mars, les élections demeurant fixées au 22 avril. -+- CRUES ET INONDATIONS Bonnevillc, 16 février. On signale des inondations en plusieurs points de, l'arrondissement de Bonnerille, notamment dans la plaine d'Arenthon, dans; les terres en bordure de la route de Genève et dans la Vallée dti Giffre. entre f Juttenlnges et Snmoêns, où le service du tramway est suspendu. A Bonnevillj, l'Arve a grossi d'un' métre. Epernay, 16 février. La Marne con- tmue à monter. En amont d'Gpernay, ta prairie ne forme plus qu'une nappe (l'eau, mais aucun danger n'est & redou- ter. Le temps s'est remis au sec. et, s'il! ne tombe pas de nouvelles pluies, on peut espérer que dans quelques jours la crue sera terminée. A Saiot-GermaUi-Laval et à Pommiers, la rivière de l'Aisn e* débordé et envahit la chapelle dite de Notre-Dame de Laval. Les eaux ont pénétré dans les habitations du village de Batfy qui est recouvert j d'une nappe d'eau de 50 centimètres. Dans la plupart des localités situées! i près des cours d'eau les habitants ont été alertés.

j La crue de la Seine et ses affluents- Le ministère des Travaux publie* nous communique la note suivante

La Marne n'a pas eneare atteint son maximum à Saint-Dizier et à Vitry. Ou prévoit à Damery, pour samedi, la cote 3 m. 75 la cote d'aujourd'hui est ô' m. 13.

Le Grand-Morin a encore baissé de 0 m. 65 depuis hier: aussi la cote prévue U Chalifert pour lundi 20 février oscil- | Iera aux environs de 3 m. 20 cote de ce matin, 2 m. 84.

L'Yonne est étale dans sa partie supé- rieure, avec tendançe à la baisse. La Seine supérieure est stationnaire. Le Loing commence à baisser.

j La Seine continue à croître à Montereau, à Melun et à Paris, où la cote, 4 m. 50, pourra être atteinte demain. L'Oise monte toujours et parait devoir atteindre, à Venette, la cote 4 m. 80. le 1" courant.

L'Aisne est en légère recrue, toutefois, la cote prévue à Pontavert, 3 m. 70, ne sera pas dépassée.

Voici, d'ailleurs, les cotes relevées à 8 heures.

le 15 le 16

Montereau. mètres 238 2,68 Chalifert 2,77 '8; Paris-Austerlltz 3,6N 3,99 Mantes 4,06 4,36 Rappelons que la plus forte grande crue observée depuis lo x.vn« siècle a atteint 5 m. 28 à Montereau 8 m. 68 à Paris-Austerlitz 5 m. 26 à •Cliallfert 8 m. 13 à Mantes.

T

57e EXPOSITION D'AVICULTURE M. Queuille, ministre de l'Agriculture, accompagné de M. Raeagel, chef de son Cabinet, a inauguré officiellement cet après-midi la 5"" exposition organisée au Parc des Exposlions, par la Société nationale d'aviculture que préside j M. Charles Deloncle, sénateur, ancien ministre.

LES JEUX OLYMPIQUES

Saint-Mxiritz, 10 février. Dans le i *ourh<tf dp hockey sur glace, la Strtsse j a battu l'Allemagne par 1 à 0, La Suisse est qualifiée pour la finale.

6

Calcutta, février. L'aviateur

Hinkler est arrivé à Calcutta, venant de

Cawnpore.

Melgui ^Birmanie), 1G février. Les quatre hydravions britanniques qui S3 rendent d'Australie en Extrême-Orient snnt partis à 9 heures, à destination de Penang

T. S. F.

Dimanche 19 février; à 12 heures, con-: ceit de musique religl ;use, organisé par la Vie Catholique, ave le concours des chœurs de la Société César Franck. Cau- serie religieuse: « Sain'^ Jeanne d'Arc »,j par le R. P. Lhande. {Radio-Paris.)

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Dans nos Pages documentaires

m ––m m n 11. ̃̃̃111 –̃̃ ï

S HENRY REVERDY

La crise du jury Son origine. EMMANUEL VAN DER ELST | j Le bon Dieu dans le bled

j · Versailles, PaLùsea*. «

i

Notre enquête v sur la désertion des campagnes, j j · F. GAUTHIER I

̃ Lettre Je Berlin t

ien est

le rapprochement franco -tUemand? i

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1 min.), mars-acril 108.50 (plus report I 8 nomin.), 4 de mars 108.50 (plus report 3,50 nomin.), mai-juin 108,50 (plus report 4,50 nomin.), tend. sans aff. Clôture noires base de liq 108,50, courant 109.50 (plus-value 0,50 payé), prochain 109,50 'plus report 2 payé), mars-avril 109.50 (plus report 3,75 payé), de mars 109.50 (plus report 5 payé), mai-juin 109,50 (plus report 0 achet), 1 tend. ferme diverses base de liq. 108,50, courant 108,50 nomln., prochain 108,50 (ptus report 1 nomin.), mars-avril 1ÔS.50 ;plus report 2 nomip.), 4 de mars 1 108,50 (plus report 3.50 nomin.), isai- 'ijuin 106,50 (plus report 4,50 nomin.), tend. sans aff.

Seigles. Ouverture base de Uq. 129, courant 129. prochain 129, marsavril 129, 4 de mars 129, mai-juin 129, tous nomin., tend. sans aff. CKture base de liq. 129. courant 129, prochain 129, mars-avril 129, 4 de mars 129, maijuin 129, tous nomin., tend. sans aff.

Orges. Ouverture base de !iq. j

132,50, courant 132 achet., prochain j 132,50 (plus report 1 nomin.), mars-avril 132,50 (plus report 1,50 achet.), 4 de mars 132.50 (ptus report 2 achet.), mai- juin 132,50 'plus report 5 nomin.), tend. i sans aff. GMture base d* Uq. 132,50, courant 132.50 achet., prochain 132.50 ( I (plus report 1,50 payé), mars-avril 132,50 i (plus repert 1,50 aehet), 4 de mars i 132,50 (plus report 2 achet.), mai-juin j ̃ 132,50 plus report 5 nomln. tend. sou- tenue. 1 1

Sucres. Ouverture courant 239 50 à 239. prochain 249 à Ï4O.5O. avril 241, 3 de mars meoté, 3 d'avril 242.50. 3 de ` mai 244 à 243.50. 3 d'oct. 231 à 230,50, ¡ 3 de nov. 23J.50, tend. irréfuHère. i Clôture courant 239. prœbain 240.50, avril 241,50. 3 de mars ineoté. 3 d'avril t 242, 3 de mai Incoté, 3 d'octobre 230,50, î 3 de novembre incoté, tend. irrégulleie. Cote officielle 239,50 à 239.

Huiles. Ouvertare H clôture de tin et de colza toutes époques incotées. Alcools fibres. Ouverture et eW1 ture toutes époques incetées.

les catholiques du Finistère Troi. nouvelles réunions dimanche dernier.

On sait que le i! février, continuant la série de leurs réun ons interc&ntonules, les catholiquesdu Finistère ont tenu plufiieur» meetings qui ont connu uii très grand succès es dépit d'un temps déplorable

A Qulmperié, i «00 homme» étaient venue des cantons d'Ariano, de Bannaler, de Quimperlé. de Pont-Aven et de Scaèr. Sous la pèta'-dencu de M. te cha- noins Jancourt, vica re général, lis ont entendu MM. l'abbé Briuquin, aumônier1 de l'Ile-Blanche, qui leur parla en breton, et A. Théry, professeur la Fa- j eulte catholique de droit de Pari» qu'lta applaudirent longuement.

Même succès pour MM. l'abbé Barvet et M* Valleix, à Châteaulin. où s© réunirent 4 000 hommes, sous la présidence de M. le comman'ant Vannier, président de la Ligue des catholiques du Finistère. II y avait là des représentants des cantons de Châteaulin, de Pleybcu et du Faou,

Les hommes des cantons de Morlaix, LanmtHir, Ploulgneau, Saint-Thégonnec et Taule. s'assemblèrent à Morlaix, sous la présidence de M. le chanoine Le Goasguen, au nombre de 2 000. Us applau- dirent M. t'abbé Thomas, recteur de Ploujean et M. Philippe de Las Cases. Et, eux aussi, comme tes catholiques, réunis à Quimperlé et à Châteaulin, votèrent d'enthousiasme l'ordre du jour suivant

Les catholiques. réunis à Morlaix pour affirmer leur volonté de paia religieuse dans la justice, réclament des pouvoir, publics et des corps élus, comme gage de leurs sentiments de justice, la liberté pour les ret gitur, comme pour les autres citoyens de s'associtr et d'enseigner Promettent de ne pas accorder leurs suffrages aux candidats qui s'opposeraient à la revision de la loi de 190J et à l'abrogation de Ha loi de 1904 Flétrissent par avance te paru pris et le sectarisme des candidats qui pour servir leurs ambitions, refusent d'accorder aux religieux qui ont rendu à la France de si éminents services, Us droits qu'ils acordent à des repris de justice Adressent au Souverain Pontife et à leur evêque vénéré l'hommage respectueux de leur Indéfectible attachement et de leur soumission entière à toutes leurs directions.

M. LE CHANOINE NOËL président de l'institut supérieur de philosophie à Lomraia

M. le ehanoine L. Noël vient d'être nommé président de l'Institut supérieur de philosophie à Louvain 11 succède à Mgr Deploige, décédé.

Le nouveau président de l'Institut sera le digne successeur du cardinal Mercier et de Mgr Deplotge il en est l'une des persormalitCs les plus marquantes. Né a Matines, en 1878. Il vint, à l'Age de peize ans, à LouvaJn et sutvit les cours de Mgr Mercier. Dès' 1905, H suppléa celui-oi et peu après reprit le cours de ̃a théorie de la connaissance, qu'il professe encore aujourd'hui depuis 1921 il professait aussi à la Faculté de théologle la philosophie religieuse. Membre de l'Académie royale de Belgique, profesfur extraordinaire à Oxford, Paris, Toronto, le chanoine Noël est bien connu hors de son paye.

Echos de partout MM. Lazard frères et C1* ont tait verser, comme chaque année, dans la caisse de l'Assistance publique, à titro de don manuel, une somme de 25 000 tr. pour les pauvres de la Ville de Paris. M. Vabbé Dambrung, ancien ml*«ionoatre et professeur de français à l'étranger, a été nommé officier d'Aca- demie.

M. Briand a reçu M. Bach, président du gouvernement du grand duché de Luxembourg, aeoom pagne- par le directeur général des travaux publie* M. Ooumergue a offert mercredi soir i TElysée un diner suivi d'uni; réception aux membres des bureaux du Sénat, de ia Chembre, du gouvernement et aux principaux fonctionnaires de l'Etat. 1 M. TardJeu a reçu une délégation de la Fédération des méoaniciens et cliauf- leurs venue pour l'entretenir des ques- tions intéressant cette oorporation. Le général de division Marty, commandant la 17* région, est placé dans la section de réserve de l'état-major géo<S- rai de l'armée.

A Beauvais, la Société académique de l'Oise a élu dans sa dernière séance, j comme secrétaire perpétuel, M. le cha- ttolne Meister, en remplacement de M. le chanoine PMian, décédé.

Le vice-amiral Guépratte. grand- j croix de la Légion d'honneur, a remis jeudi, à Brest, les insignes de la dignité de grand officier au vice-amiral Le Va- ̃ vasseur, préfet maritime. Au cours de la même prise d'armes, le commissaire général Mimaud a reçu la cravate de com- mandeur.

La fête annuelle des Secouristes français aura lieu à ta Sorbonne, samedi t9 fevrier, à 20 h. 30, sous la présidence de M. A. Fallleres, ministre du Travail. Un Congrès national des bouilleurs. de cru, organisé par le Syndicat national | des bouilleurs de cru et des Chambres!; d'agriculture d'Alsace, aura lieu à Stras- i bourg, le 2 mars. jj

HALLES CENTRALES

Paris, 16 février.

Criée des viandes. Arrivages i bœufs 105 045 kg,, veaux 118587, mou- tons 42 756, porcs 30 4S6.

Bœufs. Le kilo quart de derrière 3 à 9, quart de devant 1,30 à 4,80, i aloyau 4 à 14,20, paleron 2 5.60. veaux. Le kilo première qualité 12.20 à 14,50, deuxième 9,50 à 12,10, 1 1 troisième 6,50 à 9,40, pans-cuisses 7,50 I à 16,50. Moutons. Le kilo première qualité 1

12.20 à 15, deuxième 9 à 12,10, troisième

7 à 8.90, gigot 11 à 18. Porcs. Le kilo première qualité iO à 10.40. deuxième 7,50 à 9,90. fllet i 8 à H, poitrine 6 à 10 Beurres. Arrivages 27 179 kg. | Le kilo centrifuges Normandie 19 à 25. Bretagne 10,50 à 23.50. Charente et I Poitou 20 à 24,S0, Touraine 19,50 à 24,50, divers 18,50 à 23, marchands Normandie i 9 à 21, Bretagne 9 à 21, Centre 9 à 17,80, 1

diwrs » à

œufs. Arrivages 61 colla. Le mille Normandie 650 à 840, Bretagne CQO à 725, Touraine 720 à 820, Bourbonnais et Nivernais 7ÎO à 760, Poitou 690 à 820, Auvergne 670 à 130. Fromage*. Brie laitier, les dix 100 à 145 le cent camemberts Normandie 1 280 à 450. divers 140 à 210, Pontl'Eveque 260 à 4*0 les 100 kg. Comté et divers 1 200 à 1350, Port-Salut 700 à l. 1150.

VolailUt. Le kilo eananl» 80 à 26, i lapins 10,50 à 11, poulets mort» 15 à 1 23.50, vivants 12 à 16 la pièce pi- geoos 4 à 11,50. i

Légumes. Les 100 kg. ail 80 à 190, r carottes communes 50 à 84. champignons de couche extra 800 à i 300, moyens r 650 à 950. de conserve 600 à 850, choux de Bruxelles 80 a 420. épinards 100 à 260, navets 16 à 48, oienoas en grain 190 à 250, oseille 320 à 450, persil 1 3UIO i ¡ à 1 900, pommes de terre nouvelles d'Al- e

tteric ?10 à ?0. HoDande fomnMaes 30 j

rrie ÎHÏ à 880, Hollande rornmtrnes 50 j

70, jaunes communes 40 4 43, sau-

cisse rouge 50 à 56, blanche S& à 45 la botte carottes nouvelles 2 à 4. t

°~°^~°~' T Y

JL NOS AMIS DÉFUNTS I JÉSUS, MARIE, JOSEPH

X (lnd. 1 ans « 7 quar. chaque fois.} Mme Saison-Champagne, pieusement décédée à Maroeuil (Pas-de-Calais), le 16 février, après une très longue maladie ancienne pèlerine de Jérusalem, abonnée à la Croix depuis la fondation, amie et bienfaitrice de toutes noi œuvws. Nous la recommandons très spécialement aux prières de nos lecteurs et offrons nos religieuses condoléances à sa fille, Mlle Charlotte Saison-Champagne. Mme Vve Louis Pichard, 70 ans, au presbytère de VeauxviH«-les-Baios, très ancienne tectrice, mère de M. le curé. » M. l'abbé Basile Renaud, curé doyen de Clary (Nord!, très ardent propagateur de la Bonne Presse, décidé après une vie pleine de dévouement au service des (mes, surtout au service do la jeunesse. ̃ M. Joseph Mouraux. 61 ans, aux Nans (Jura'. M. Eugene Bellanger, 58 ans, à Clairmarais (Pas-de-Calais). M. Léopold Hintzy, propagateur à Charenanvllïers (Doubs). M. l'abbé Léoa Dufau, curé d'Azur (Landes', 68 ans, prêtre vénéré par la sainteté de sa vie. Il avait fait construire son église et était un de nos abonnés de fondation. M. Adolphe Mouilé, & ans. à Nantes, lecteur de la Croix dès ses débuts. Mme Vve Morenvillé, née Amélia FleJj 72 ans, à Précy-sur-Oise. M. Paul Cousin, à Arcls-sur-Aube, père de deux Noelistes.

Nouvelles religieuses Dimanche 19 février, a 16 h. 30, ea l'église Sa nt-Léon, place* Dupleix et du cardinal Amette. sous la présidence de S. Exe. le nonce apas*»llce, audition de lOratorio de S'otl, de Bach, 100 exécutants. Sermon par le H. P. Pactt. (Cartes. 35, place Dupleix.)

A Montpellier, les anciens élève» des collèges du Sacré- Oneur et SalntPranqols-<Régls ont tenu leur réunion généraie, sous la présidence de Mgr Mlgnen. Après la messe, célébrée dans la chapelle du collège catholique, eut lieu l'assemblée annuelle, à laquelle assistèrent un grand nombre de membres de cette vaste association régionale. Au banSuet, Mgr Mignen prononça une allocuon très applaudie.

A Chartres, à J'occasion de l'assenw blée générale des Amis de la cathédrale de Chartres, tenue le 14 février, Mgr l'évêque a remis la croix de chevalier de Saint-Grégoire le Grand à M. Charles Lorin. peintre verrier à Chartres et président de la Société de« Amis de la cathédrale.

Nous rappelons que VObU solennel demandé par le Comité rt'océstln de la V. N. C. pour le repos de l'âme de Mme de Castelnau sera célébré le dimanche 19 février, à 11 h. 30, dans la basllique cathédrale Notre-Dame de la Treille, en présence de Mer l'évêque dm LiUe.

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CELUI QUI DONNE.

PRÊTE A DIEU

La a Oroix » rooommandait, l'an dernî«c, à la pl*uM tinérotlté «M ohariUblM laotaura, la oonitruotlon d'une ohairall* en t'honneur dl «*lnt« ThtrèM de l'Bnfant-

Jteut, à Bordaaui. Elis ptnii ttr* a(ré»bl«

aui dévoU d» la ohtr* Saint* du Oirmil an

*u< dtwett d< t* oht« «tnM eu O'f'ntU *n

Im Informant que rantraprit* m pourmilt haurauMOMnt et qu'il n* tundralt qu'a mr généreux et dernier effort « leur part pour qu'elle arrive à bonne fin. Le élèga da l'auvra é* trouva 101, rue da Paiaaa, ter̃taaux,

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AVIS DIVERS L'CBuvre des Orphelins d'Auteuil. Dimanche 19, à ib h. 80, lundi 20, mardi 21 et jeudi 23, à 14 h. 30, au Don Ciaéma de l'CEuvre des Orphelina-Apprentl» d'Auteuil, 40, rue La Fontaine, projeelion de Mireille, Olao provençal. a "a près le chef-d'œuvre de Frédéric Mistral. La 3» Exposition du meilleur artisan d-e France, organisée par la Chambra artisanale de France, se tiendra du 24 février au 11 mars, au Grand Palais. (Entrée rue Jean-Goujon.) La Chambre irtisanale de France, Union des Chambres artisanales de toue les corps de métiers, s'est formée à la suite de la dernier* Exposition, afin de défendre les droits des artisans et de leur créer de nouveaux avantages. Pour tous renseignements, écrire à M. Dussault, secrétaire général, 37, rue du Repos, Paris, XX*. Ligue de IVvangile. Réunion du cercle central de la Ligue. le lundi 20 courant sous la présidence de M. le chanoine Couget, curé de Saint-Roch, à 20 h. 45, 22 rue Saint-Roch. M. de Masvue continuera l'étude de l'épltre aux Romains.

Les Catholiques dea Beaux-Arts. La cérémonie voulue par t'illustre peintre at dessinateur Willette, et organisée par ses camarades « Catholiques des BeauxArts », aura lieu le mercredi 22 février, i 9 heures, à Saint-Germain-l'Auxerrols, Suivant son désir, les artistes pariliens y recevront les Cendres et prieront pour ceux d'entre eux qui doivent «nourir jans l'année ». Les artistes des province» françaises sont également Invité» à se réunir pour s'associer au souvenir de Willette. Ils pourront se procurer l'invitation très artistique à la cérémonie de Paris en adressant une obole destinée k l'éducation des enfants de camarades nécessiteux au compte chèque postal Regnault, Paris 939.S4.

Retraitet religieuses. Retraites fermées, 5fi, avenue de Breteull, Paris, VIP. Les exercice» de la retraite seront donnée aux jeunes filles, du 22 au 26 février, par le R. P. Glcqueau, S. J. (Pour ren»elzuements et inscriptions, s'adresser à la iirecti'lce des retraites, 56, avenue de Breleuil.)

MARCHE DU HAVRE

Le Havre, 16 février,

Cotons. Ouverture février 603, mars 603. avril 601, mal 603. juin 599, juillet 598, août 594, septembre 592, octobre 590, novembre 589. décembre 389, janvier 589. Tendance à peine soutenue. Ventes 250 balles.

Cafés. Ouverture février 527, Tiars 518,50, avril 509,50, mai 501,25, juin i99,25, juillet 488,50, août 484, septembre 577,75, octobre 474.50, novembre 471,50, Sécembre 466,50 janvier 463,50. Teulance soutenue. Vente* 3 250 sacs. Poivres. Ouverture Saigon février 1240, mars 1210, avril 1215, mal 1 195, juin 1 200, juillet 1 190, août 1 190, septembre 1 195, octobre incoté, novembre incoté, décembre inooté, Janvte» ineoté.

Liverpool, 16 février.

Cotons. Ouverture mars 9,57, mai ?,54, juillet 9,51, octobre 9,37 janvier

),3i.

MARCHE DE NEW-YORK

New- York, 15 février.

Cotoms. Disponible 18,45, février 17,01, mars 17.93, avril 17,99. mai 18,03 t 18.07, jnin 18,09, juillet 18,13 à t8,i4. mût 18.06, septembre 18,02, octobre n.S» à 18, novembre 17,97, déeembrt 17.97, janvier 17,89.

Cafés. Disponible 15 1/4, mars 14,48, mai 14.12. juillet 13.84, septembre S3.56. décembre 13.35. Ventes approxlnatives 64 000 Bars.

Grains. Blés roux disponible 159 1/8, nais disponible 111 1/8.

New-Orléans, 15 février.

Cotons. Disponible 18. mars 17,80, «ci 17,77 à 17,78. juillet 17.80 à 17,81. octobre 17,64, décembre 17,70 à 17,71, anvier 17.70.

Chicago, 15 février.

Cotoms. Mai 17,81, Jufttet 17,8?.


LA CRISE DU JURY

•– ̃««*»♦ ̃♦-

Son origine

La caractéristique de l'institu-] tion du jury. c'est le jugement par! des non-profesMunnel.s, la décision! Remise à ce que nous appelons- aujourd'hui, eu un langage pittoresque, « l'homme de la rue ». On fait vulgairement remopter l'origine du jury à la Révolution, qui l'aurait emprunté à l'Angle*- terre. C'est une erreur historique la Révolution a ressuscité le jury, eUe ne l'a pas inventé en France. Tout le moyen âge a pratiqué, et à tous les degrés des conditions humaines, le jugement par les pairs dans le régime féodal, l'in- férieur, l'homme de poeste, comme on disait alors (l'homme en puissance), est jugé par les hommes de poèst<» de la seigneurie, le vast-al est jugé par les autres vassaux, le seigneur est jugé par les ,-eigneurs relevant du même suzerain. usage est si universel que lai

Cet usage est si universel que la

plupart des coutumes font aux vas- saux une obligation d'assister leur seigneur à la Cour comme à l'armée. « Les vassaux, dit par exemple la coutume de Clermont, doivent, à leurs périls et fortunes, faire les jugements ès assises, en- semble en tous autres cas, tant criminels que civils. » « Les hommes liges sont contraints, li- sons-nous dans la Coutume de Ponthieu, à leurs périls et for- tunes et à leurs dépens, de consul- ter les procès soit criminels ou civils, et bailler au bailly la sen- tenee. ou dictum, lequel bailly doit prononcer la sentence ou dictum au jugement d'iceux hommes

liges. »

Quand les communes se furent affranchies au xn* siècle, le prin- cipe resta le même dans les villes te bourgeois fut désormais jugé par le bourgeois « Li (les) juge- ments en la terre li (di?) roi se l'i.mt à Bourges par les bourgeois, tant en cas civil comme en cas criminel. » (i) Le maire remplace alors le seigneur et prend la direction du jury.

Le nombre des pairs siégeant comuie jurés est assez variable. Beaumanoir en demande deux, trois ou quatre; les Etablissements de saint Louis en exigent trois; Pierre de Fontaine en veut quatre; les Assises de Jérusalem en imposent douze. En tous cas, tous les jurisconsultes sont unanimes « Uns home seul en sa personne ne pet jugier. »

M. F*austin-Hélie, dans son histoire de la Procédure criminelle, t'ait revivre la physionomie de ce premier et primitif jury

Les hommes de ta seigneurie venaient successivement s'asseoir aux plaids 'de là Cour seigneuriale et statuaient, sur les causes pendantes c'était une obligation, une charge de Jeur lien féodal, ila devaient servir le seigneur à la guerre et aux plaids, in curte aut in campo. Cette obligation ne, se bornait môme pas à une simple participation au jugement seuls, ils faisaient le jugement tout entier, statuant sur le fait et sur le droit, su? la culpabilité et sur la peine ils étaient de véritables juges. Le seigneur ou le bailli qui le représentait, se bornait, suivant 'l'expression de Beaumanoir, à « tenir la (Unir » il présidait l'audience, mais il n'était même pas. présent, aux délibérations des hommes jugeurs, à moins que ceux-ci ne l'eusaent appelé sa mission était supplément de diriger la marche de la justice et, comme le dit la Coutume de Senlis, de prononcer la sentence des juges » (2). Un peu plus loin, M. Faustin Hélie ajoute ces détails pittoresques €es juges « ne pouvaient s'asseoir aux plaida sans être préparés à relever les gages qui les faisaient à chaque moment descendre de leur siège. Ils ne quittaient leurs armes que pour les reprendre à l'issue de i'audience. L'aspect général 4e ces assises devait donc être celui d'une Commission militaire plutôt que d'un tribunal de jurés » (3). A partir du xni' siècle on assiste 11 Coutume de Bourges, art. 124. •T. Ku'stin-Hélie Traité le l'Instruction criminelle, l. Histoire et théorie de procédure criminelle, p. 155.

(3) Id. Loe cit.

FKUUXETON DU 17 FÉVRIER 192S 21

Choumak Jean

La mère du bébé, sur le trottoir de planches. son enfant étroitement serré contre son cœur, caresse le collie, ami fidèle et protecteur assure.

Tout là-bas, le vagabond disparait. Par des rues écartées, il revient vers la ville. Il est fiévreux, abattu il s^ parle tout haut. comme s'il ne voyait pas le monde qu'il commence à rencontrer.

ira-t-il maintenant ? Car il doit quitter au plus tôt cette vifle il a déjà tant souffert. Il songe à son. joli bébé il soupire au souvenir de sa Borcza. qui lui est présentement d'autant plus chère qu'il l'a fait souffrir plus cruellement. Ah s'il pouvait la revoir en cachette, ne fût-ce que quelques instants S'il pouvait lui parler en secret et lui dire tout son repentir, tout son amour malheureux, tout ce qu'il sent là dans son cœur qui le torture Mais, assurément, elle le chassera 1 Elle lui réclamera tout d'abord son enfant Et que pourra-t-il bien répondre ?. Cependant, ii est vraisem-

peu à peu à la disparition de ce 1 premier et antique mode de jury. Plusieurs causes ont travail!é à;< remplacer le jugement des pairs par le jugement des profession- nels. j D'abord, l'abandon même des jurés. Les pairs faisaient tout ce j qu'ils pouvaient pour ne pas sié- ger. A l'heure actuelle, nous con- s-tatons le même mouvement de i désertion à l'égard du jury c'est à qui trouvera un motif pour se faire récuser Juger est un»? perte de temps, un dérangement dans la i profession, une prise de responsabilité. Au moyen âge, la responsabilité du juré était autrement grande elle emportait le risque de la vie. Il ne faut pas oublier, en effet, que le seul mode de re- jcours était alors « l'appel pour faux jugement », qui entraînait le duel judiciaire entre l'appelant et les pairs qui avaient concouru au jugement.

La complexité grandissante des lois, et en particulier, à partir du xni* siècle, l'élude du droit romain. amenèrent à rechercher des spécialistes plus compétents que l'homme du peuple.

Naturellement, l'autorité royale y travailla. Les légistes, encoura- gés par le pouvoir central, battaient en brèche, dans le jury, l'organisation même du pouvoir seigneurial. On voit successivement le roi organiser les prévôtés, les bailliages, les sénéchaussées, les Parlements, toutes juridictions composées de professiounels. j Les justiciables eux-mêmes ne demandaient pas mieux que d'abandonner le jugement par les pairs. Il ne leur présentait guère de garanties. D'abord, le seigneur qui tenait la cour choisissait libre- ment les pairs, pourvu qu'ils fussent du même fief que le dé- fendeur. Et puis, ces pairs n'étaient pas très résistants ni à l'intimi- dation, ni à la corruption. Enfin et surtout, la procédure se ramenait le plus souvent à l'emploi de la force, la principale preuve étant celle par gages de bataille. « Et bien se garde, dit Beawmanoir, c/lii prend cette preuve à faire, car de toutes manières de preuve, c'est la plus périlleuse. » i,4) A côté du jury féodal, les justiciables voyaient fonctionner les juridictions ecclésiastiques ou il n'y avait i ni gages de bataille, ni combats, ni abus de la force, où siégeaient des hommes instruits, habitué? aux formes protectrices de la procédure, en possession, déjà, de cndiflcations canoniques.

Ainsi, d'en haut et d'en bas partait un courant contraire au jury des pairs. Il disparut au xv° siècle en France, remplacé partout par la juridiction des juges spécialistes et permanents.

La Révolution, sous l'influence anglaise, plutôt que sous l'inftuenee historique, reprit l'institution du jury, c'est-à-dire des juges populaires et temporaires.

On peut même dire que la législation révolutionnaire mit le jury partout elle lui confia non seulement le jugement, mais la poursuite. Dans la Constitution du septembre 1791 il y a un jury d'accusation composé de huit jurés, qui renvoient l'accusé au tribunal criminel du département, et un jury de jugement, composé de douze jurés, qui le condamnent ou l'acquittent.

Cette date marque l'apogée du jury. Depuis 1791, un nouveau. très lent et presque imperceptible courant rétrécit la sphère d'action du jury.

D'abord, comme au moyen âge, une foule de gens cherchent à échapper à la charge du jury. M. Jean Cruppi, dans son ouvrage sur la Cour d'assises, a fait remarquer que de la liste du jury parisien « se trouvent écartés à la | fois les hautes personnalités de la nation, les représentants' des lettres, des arts, de l'enseignement, et des hautes fonctions, et toute la masse du peuple, c'est-à-dire les i éléments qui constituent la richesse de l'organisme social, le <4) Nous transposons son texte en langue moderne.

blable que personne ne sait encore qu'il a jeté son bébé à la rivière nul ne l'a vu, sinon ce misérable Indien qui, sans doute, est retourné chez les sauvages et, n'a cure des affaires des Visages-Pâles. Choumak pourrait donc mentir, fabriquer une histoire. prétendre qu'il ignore, qu'il était ivre et fou. et suggérer que peuti être les sauvages ont volé l'enfant En tout cas, il en a assez de cette vie monstrueuse, de ce remords cuisant qui le tenaille au fin fond de son ame et de son cœur. Il faut qu'il aille. il faut qu'il retourne à la Vallée. Il se cachera d'abord et tâchera de s'informer.

Le voici revenu à la station de Winnipeg il a déjà acheté son billet. i Après lui, -au guichet, passe une jeune fenune qui se rend à Wapella, i lo premier village sur la ligne avant Willowdale. A son costume, Choumak devine qu'elle est Hongroise, et comme il la voit embarrassée de paqueis et d'un petit bébé, il s'apj proche et lui offre son aide. Mais aussitôt un policeman du Canadien-Pacitique lui met la main sur l'épaule, le regarde dans les yeux et l'interroge

Qui «S tes -vous ?

Moi ?. Je vais à Willowdale. Choumak produit vite son billet. Néanmoins, le policeman hoche la

Le bon Dieu dans le bled VERSAILLES (1)

Avant de continuer mes pérégrinations en Seine-et-Oise, j'ai voulu dire au chef spirituel du diocèse le respect et l'admiration extrêmes que j'éprouvais pour les héroïques apôtres de son clergé.

Je me rendis à Versailles. L'évêché occupe un vieil -Miel, adossé à la colline boisée et. courpnnant avec une sobre élégance la rue Royale. Depuis 1906, S. G. Mgr Gibier s'y consacre à l'évangélisation du peuple mcuvant et divers (te Seine-et-Oise. Je connaissais les admirables livres que Tévèque avait écrits.

Quels sont les catholiques qui n'ont pas lu notamment le Salut par l'élite. ou ce beau volume, dont le titré résume à lui seul la personnalité de l'auteur Aimer notre peuple. ? L'ancien curé de Saint-Paterne d'Orléans a organisé, comme jadis.

Mgr GIBIER (Phot. Hailinguc.)

sa paroisse, le vaste champ ouvert à c son activité- Agé de soixanjLe,-dix-huit c ans, il gouverne toujours avec une largeur de vue et une perspicacité t étonnante, son diocèse comprenant. s un million cent cinquante mille lia- t bitants. Il en connait les régions, les i besoins et les hommes. Une merveil- i a leuse mémoire, au service d'un grand f cœur, lui fait accueillir avec unejt t douceur et une linesse exquises les 1 visiteurs. < f Il est véritablement prêtre et 1 évêque. dans tout l'acception de ces < mots sacrés, n'ayant de pensée que i pour son ministère- Ce qui frappe i < peut-être le plus en sa personnalité, j ( c'est la bonté paternelle, énergique 1

sang et le cerveau de la cité » (5). J En outre, les gouvernements, les ( lois, la magistrature ont travaillé 1 autant qu'ils ont pu à diminuer la[( 4 compétence du jury. Le Code d'instruction criminelle i de 1808 a retiré au jury toute la 1 tàche de l'instruction pour la- quelle il semblait bien qu'il n'était! pas fait.

De leur côté, les Parquets, par l'habitude de la correetionnalisation, c'est-à-dire en abandonnant dans la poursuite certaines cir- constances aggravantes, ont rendu aux tribunaux correctionnels la connaissance de bien des faits qui, au fond. sont des crimes, non des délits. Enfin, les lois elles-mêmes ont une tendance très significative à retirer au jury le jugement de certains crimes. C'est ainsi que la loi du 27 mars 1923 a modifié l'ar- jticle 317 du Code pénal, en abaissant la peine, pour soustraire à la fa compétence du jury les faits d'avortement. C'est ainsi que les projets de réforme de la législation en matière d'outrages aux bonnes mœurs, élaborés conformément à i la Convention internationale de I Genève, soumettent dans tous les cas ces faits aux tribunaux cor- ̃ rectionnels.

Le jury n'a d'ailleurs qu'à s'en prendre à lui-même, à sa déplorable indulgence, s'il voit peu à peu se restreindre sa compétence. Au fond, quand on suit attenti- vement l'histoire, on arrive à cette conclusion qui n'est pas un para- doxe il est plus besoin du jury j dans un état monarchique où il; 1 tempère, le pouvoir, que dans un j état démocratique où il l'affaiblit. Henry Reverdy.

HE);"RY REVERDY.

(11 Voir là Croix du i<5 février.

.'5) Jean Cruppi: 1>i Cour d'assises, i p. 23 Paris, 1898.

tète il demande même et regarde aussi le billet de la jeune femme. Qu'est-ce qu'il veut, cet hommelà ? s'écrie celle-ci dans «a langue. Je l'ai payé, mon billet, et assez cher, Dieu le sait Au Canada. on ne peu; faire deux pas sans voir partout des soldats galonnés qui vous surveillent et qui demandent: « Où vas-tu ? D'où viens-tu ? Que fais-tu ? » n Ah petite mère, ne vous fàchez pas Vous n'avez pas remarqué l'œil d'envie qui s'est posé et arrêté sur la tête blonde de votre enfant La police du Canada veille sur vous et pour vous.

Choumak Jean n'ose songer à voler cet enfant mais s'il le pouvait Le rapide court vers l'Ouest en se hâtant. Toute la nuit, les voyageurs sommeillent tant bien que mal. Le convoi arrive à Wapella et s'arrête dans une demi-obscurité. Vite, Choumak se lève il veut aider sa compatriote à descendre. Mais M. le conducteur lui adresse un regard significat if.

Vous, Willowdale lui dit-il en lui commandant de se rasseoir. Ce fut M. le conducteur en personne qui porta sur le quai les gros paqueis de la jeune Hongroise. Choumak Jean était découragé autant que surpris.

Eh quoi se disait-il est-ce

jet captivante de ses gestes, de son i regard.

II faut prendre les gens comme ils sont, dit-il souvent, afin de les rendre tels qu'ils devraient être. Au cours des vingt-deux années de

son épiscopat» l'Eglise de France a

subi les deux crises de la Séparation | et de la guerre. En ces temps difflj ciles, Mgr Gibier a su néanmoins prendre en mains et développer avec méthode les forces catholiques. Aux i régions de surpeuplement il a donné I quarante église? nouvelles dans tout le diocèse les œuvres de fori mation chrétienne et de persévérance ont reçu de lui une impulsion continue.

Le secret des étonnants succès qu'il a remportés dans des milieux parfois bien ingrats. doit être cherché dans l'organisation simple-et. ferme qui

Mgr EOLAND-yOSSEUN (Phot. Mascré.)

lonne à chaque paroisse l'avantage l'être contrôlée et stimulée, dans sa 'ie religieuse, par l'autorité cantoîale. étroitement, reliée elle-même iu centre du diocèse. Le recrutement il la sanctification des prêtres ont 'té de sa part l'objet d'efforts persévérants que Dieu a bénis. Dans ]ua!r>; séminaires bâtis par l'infaigable évêque. se forme aujourd'hui e cierge nécessaire à la vaste Seineit-Oise, et pour que ces prêtres >uissent donner à leur action sacerjotale toute l'efficacité possible, il l'a cessé de les encourager à vivre en ïommunauté. comme des religieux lui trouvent auprès de leurs frères m réconfort, un appui inflnimenl précieux.

Ce chef si expérimenté a trouva lans son coadjuteur un autre lui.nême. Mgr Koland-Gosselin, donl loute la personne décèle une natun généreuse et confiante, est doué de« qualités d'un chef promptitude di ?oup d'œil, ordre, activité, décision iménité pleine de grandeur. La di.rection des œuvres du diocèse dt

LA CHAPELLE DE PALAISEAl LOZEB1 Géan, curé de Palaiseau, Lozère, ViU?b< Paris, centre vital d'une importance unique, à laquelle il fut attaché, pen- dant vingt ans. lui a permis d'acquérir une science éminente, à la fois théorique et pratique de l'apos- tolat moderne.

On devait s'attendre à trouver i entre ces deux évoques celte parfaite et très active harmonie, qui rend leur «uvre si efficace. A la base de son apostolat. Mgr Gibier a toujours 'placé le principe de la collaboration. persuadé que le labeur sacerdotal est jvoué à la stérilité, s'il n'est pas en-; touré du concours permanent des i élites sociales de l'intelligence, du travail, de la fortune et du dévoue- ment. Mgr Roland-Gosselin, évoque depuis 1019. appartient par sa nais- sance à l'élite des grandes familles chrétiennes qui acceptent volontiers

bien ceci. le Canada ? J'ai lu tant de fois dans les -beaux livres que les criminels des Etats-Unis se sauvent au Canada pour échapper à la justice je me demande comment ils s'y prennent Ainsi que le disait la jeune femme dans ce pays on ne peut avancer un pas, faire un geste, qu'un homme galonné ne crie « Où vas-tu ? D'où viens-tu ? Que faistu ?. »

L'infortuné s'endormit en pensant à cette énigme. Lorsque le train fut en gare de \Villowdale, il sommeillait encore.

Eh 'bien vous, là ? lui crie M. le conducteur, irrité. A Wapella, il fallait courir après la femme, n'est-ce pas ? Et ici, vous trainez J'ai l'œil sur vous depuis Winnipeg, mon ami

Tous les passagers s'éveillent pour regarder le coupable. Celui-ci enfonce sa coiffure le plus qu'il peut et se sauve prestement.

L'aurore aux doigts de rosé ouvrait délicatement les portes de l'Orient la rosée limpide perlait au bout de toutes les feuilles et de tous les brins d'herbe une brise molle promenait sur la Prairie enchantée le doux parfum des fleurs sauvages au buisson voisin, le robin amoureux s'essayait à chanter.

Hélas Choumak Jean était trop j préoccupé pour goûter la tendre poé-

îde-toasatr « rftrli.se- une eoUabonM tion de re- et de services que 'l'orgueil udui'H parfois si difficilement.

Sa grande et nur silhouette; son accueil, d'une aisance et d'une distinction charmantes, font de lui I une personnalité extrêmement- marquante.

j Dans le paisible hôltei de léyêché, [quelques vicaires généraux assistent leurs évêques, avec un dévouement inlassable.

Je me souviens de crj cheveux i blancs, de ces regards tranquilles et | loyaux.

Je me souviens de ces eonversations dans des chambrettes blanchies

1 PALAISEAU

j Je frappe à la porte du presbytère, j te "j petite maison basse, non loin de la; voie du chemin de fer. j al Monsieur le curé de Palaiseau ? i a 1 Parfaitement. P< 3 Je me présente, expliquant la rai- oc ? | son de ma visite. Avec un parfait cc I sérieux, M. le cure répond j ta Oner Monsieur, vous allez voir si une œuvre de géant », qui n'est dt cependant pas gigantesque.

Et comme un peu étonné de tant ei d'assurance, je le regarde en sou- P riant, il continue avec un éclat de et rire

Ne vous frapper pas, je suis l'abbé Pierre Géan. Si le curé en riait, j'ai pu voir quôiP* l'œuvre correspondait au nom de ce- 1 *> lui qui en était chargé. Il faut uni ir dévouement et une énergie peu n commune à la médiocrité moyenne n, des hommes, pour persévérer avec un joyeux courage malgré tant dei* difficultés.

La paroisse de Palaideau est une 1 u longue rue de 8 kilomètres. Elle ei compte, ce qui semble un record, Sl quatre gares sur son territoire {" Massy-Palaiseau, Palaiseau, Palai- i seau-Yillebon, Palaiseau-Lozère, plus deux en projet « Palaiseau-Etat et ll | Le Pileu-Ceinture. Cela fera alors fi « Palaiseau-Cigare » comme dit ei ) M. le curé. 1' Dans les lotissements étendus juse qu'à i kilomètres de l'église, il y a|P a 6 à 7 000 habitants. j 8 Depuis dix ans, la population a e triplé, et doublé depuis quatre ans. d it j La grande église de Palaiseau est e e t 1 construite à côté d'une large place v plantée d'arbres. proche le chemin n 11 s de fer. Ç Une vieille porte romane s'ouvre j' ,Ïi ni sur les profondeurs calmes des nefs les litres des d'Harville témoi- n "S gnent de la pieuse générosité dont 1< II cette famille lit preuve jadis. Sur le P P il clocher, des arbustes poussent, ta- a n chant de vert la pierre grise. La pe- j x | tite ville pittoresque a aspect pai- 1 u s, i sible de la province. i s ît Sur le marché, en face de la mairie 1' l' et de la gendarmerie, un troupeau de d é bœufs lourds et de moutons agités traversent la route de Paris, près e it d'une boucherie qui les attend. Des p •e automobilistes affolés de voir, en g !S pleine ville, musarder tant tl'ani- é u maux, font hurler leurs claxons. p n, A jours tixes, un marché ouvert c i- permet à la population de se ravi- s le tailler, de manière complète. Brail- s

E. Dans /<̃ médaillon M. l'abbé C m, l'illejuat, Le Kleu et antres lieu. e

lant et criant, annonçant leur mar- e chandise, les vendeurs semblent f s'acharner à lutter contre la vie c ( chère, car elle est. hélas à Palai- ̃ a seau, bien plus coûteuse qu'à Paris. s Sur des échoppes, ou accumulés é par terrei choux et légumes vol- i i sinent avec des bas de « soie tout i i au plus mercerisé, avec des crayons, c des foulards et des vêtements t échappés de quelque « décrochez- j i i moi cela ». i Des coin» charmants ee révèlent au > r bout d'impasses courtes -de ,petits i e-scaliers montent vers des portes invisibles, prôs de puits et de mar- j i gelles pareils aux images des livres! j de légendes d'autrefois. Des coltines boisées entourent Pa-|| 1 laiseau, mais elles se sont singulière- i ( ment transformées, en ces derniers j i

sit» de l'heure et du lieu, Au reste, il i n'en eut guère le temps. A peine avait-il contourné le coin du magasin Limoges qu'il recevait une cou| verture sur la tète, tombait par terre, était. ligoté. juché sur un poney et emporté au grandissime galop sans savoir par qui, ni pourquoi, ni vers quel but.

Mais bientôt il entendit « ugh » à i sa droite, « ugh à sa gauche, et il comprit qu'il était bel et bien priisonnier des sauvages.

Mon Dieu gémit-il en son comr, sauvez-moi de la catastrophe Le bon Dieu ne lui répondit pas. XX

A son retour au campement des j Cris, Blanc-Casque ne put soutentr deux secondes l'honnête regard du Grand-Chef- 11 baissa la tête, et atteni dit que Chantre-de-nuit. Mipapinèse. prit la parole,. espérant qu'ainsi la situation s'éclaircirait un peu.

Mais Nipapinèse ne parla pas i d'abord. 11 donna dans sa langue des 'ordres à son fils, qui s'éloigna rapii dément et revint bientôt accompagné i d'une troupe de sauvages. Une squaw les suivait de près, boitant péniblej ment

Cette squaw et un homme, son | mari, se détachèrent du groupe qui tentourait le chef, et vinrent rôder

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I

wmmÊÈmKpmmbmmÊËÊmeim* 0*1- Iules de religieux Je sais la vie

austère do t.-eà princes »le l'Eglise '-t^

des chanoines.

J> sais, qiv? parmi les .< grands » de la politique, parmi les <• chefs » du peupU* de Paris, ou ceux qui font figure telle, il n'en est point sans doute qui approchent de l'élévation de sentiments, de la bonté et du désintéressement, qu'abrite le petit hôtel de l'évéché de Versailles. | Si l'âme chrétienne de la France vibre encore. après tout ce que cer- j tains ont fait pour la tuer, c'e. j part'e qu'il v a de. Mgr Gibier, des Mgr Roland-Gosselin et des prêtres, qui lui donnent tonte leur vie.

»pips. Elles ne doivent plus rapeler en rien celles dont les forêt a britaient le palais de Childebert. Nui donné son nom à la localité. Et je ense au Palaiseau tranquille et inMinu, où une vieille charte signale omme curé, en l'an 800, un cerun Varodius. Palaiseau devint enuite un prieuré qui dépendait sans oute de Saint-Germain-des-Prés. Maintenant gonflé de lotissements. ntre les champs et les bois détruits, 'alaiseau s'étend en un long ruban de haque côté de la route.

M. l'abbé Géan a eu la charge, seul, •endant près de dix ans, de plus de 000 âmes, réparties en quatre agglonératioiis, sur un territoire imnense. Ses courses incessantes te melaient à Palaiseau, Lozère, le Pileu, 'illeb,on, Villejust, à 6 kilomètres lu presbytère.

Dans fa ville même de Palaiseau, m tiers peut-être de la population ̃st catholique, les deux autres tiers ont en proportion inégale, indifféents ou hostiles. Les mariages reigieux atteignent environ 150 pour 00. Les vieilles traditions se mainiennent tout de même, car enterrenents et naissances s'accompagnent, n général, d'une cérémonie à

'église.

Cependant, à Palaiseau. où la pomlatiQti ouvrière. constitue, la très ;rande majorité, la moitié du Conieil municipal est communiste et lans les lotissements, dont hommes ;t femmes vont presque tous trarailler au dehors, la mentalité géîérale subit les à-coups violents de !<Hidition& matérielles Encore touours bien pénibles.

Du Pileu h Lozère, les maisoni«ttes se groupent en désordre dans e fond do la vallée où court l'Yvette, >etit ruisseau modeste sous les irbres.

Près la gare de Massy-Palaiseau, in établissement d'horticulture semble étrangement soigne, avec 'alignement régulier de se* champs ie fleurs.

Le fond du Pileu, situé à l'une des extrémités de la paroisse, est habité jar quelque 1 200 personnes, pauvres cens abandonnés, sans chemins, ni îoole, ni chapelle, qui seraient cependant bien nécessaires, Il y a là 'ont dix enfants, dont deux on trois seulement vont à l'église lis en sont séparés par une longue montée le 4 kilomètres.

Une petite usine, des chemins de boue sur des collines basses mêlées je courtes "-plaines- tnrvprstk'» par la voie du chemin de fer, de» fragment -i le bois pansemés de maisons, voilà l'endroit où un écriteau annonce Le Pileu Hameau des Fraisettes. Au milieu de cette agglouvération primitive, la rue de l'Bffort-Mutuel 1 monte, sinueuse, témoignant par con nom môme du travail à accomplir avant que Le Pileu puisse devenir k-éritablement habitable.

M. le curé me parle, avec une iffeeJ.ion spéciale, de ces habitants Lant à plaindre

Mon bon 'Monsieur, ils sont bien seuls pour se tirer d'affaires, :ar le Pileu, c'est du populo « pur jus ».

Mai* le lecteur ne connalt pas encore M. l'abbé Géan, dont le nom pourrait amener quelque confusion ians son esprit.

M. le doven de Palaiseau est petit at trapu. Yeux clairs énergiques. Une volonté nette se lit sur son visage ?t se dessine par chaque geste. Des cheveux noirs et un pince-nez solidement Installé sur le nez. Ancien ambulancier du corps colonial, il en a gardé la vitalité et la décision Seule, une petite tabatière, sortant à intervalles réguliers de sa poche, et la prise réjouissante rattachent encore M. l'abbé Géan à cette générution de vénérables pasteurs que les images, avant charmé notre enfance noua montrent un doigt sur la narjne pt le grand mouchoir à damier dans la rnain.

Avant de me parler de sa paro»3e il me regarde avec calme, bien er face, puis ajoute

Après tout je ne vous connai- pas. Mais, enfin, vous avez une bonm tAt'1. et. 'si je me trompe, «i von: me roulez, c'est tant pis. J'ai une

autour de Blanc-Casque, lui lançant j des regard? haineux.

Est-ce lui ? Le reconnaissez• vou.« ? leur demanda Chantre-de| nuit.

C'est lui-même, répondit le

sauvage. L'œil du Peau-Rouge est

bon et ne se trompe pas.

La squaw ajouta

Le Visage-Pâle courait comme Blauc-i^asque au pique-nique de la Robe-Noire.

Alors Chantre-de-nuit se tourna vers le prisonnier

Pdurqubi Blanc-Casque baissot– il la tête? interrogea-t-il. Pourquoi ses yeux se cachent-ils au fï>nd de ses paupières ?

j' Blanc-Casque ne répondit pas. Le chef continua

Blanc-Casque est venu chez les Cris de son plein gré il pouvait retourner de même le sentier par lequel il était accouru était ouvert i !devant lui. Au lieu de cela, il nous j abonda avec la malice dans son cœur j et le mensonge sur ses lèvres. Il j croyait tromper Nipapinèse il ne savait pas que le Peau-Rouge lit les pensées dao3 les yeux des Visagesj Pâles longtemps avant que leurs lèvres aient parlé. Blanc-Casque enj tend-il ?

Le meurtrier baissa la tète davantage et se garda bien de répondre. i Nipapinèse reprit

>• vwrv.s d'élre rouie par uri tri-in.ianae

Aires une pareille déclarât ion. non* no pouvions que nous enteivJr- fort bien, ce que nous finies d'ailleurs.

Les cultivateurs ont disparu dit pays, dans une large mesure, et la population nouvelle faite d'éléments provenant de tant de milieux divers. de tant, de coins différents d'Europe, rendent le ministère diftleile.

Sur la rive Ouest, la mentalité n'est pas la même que sur l'autre, il isembUv selon la fort.*» expression du bon cure, que tes uns soient mieux léchés qu&, les autr<

Pour obtenir lie* résultat-, «lit i il, le seul moyen tv=< il»' tfcmnt'r à cf>s braves gens, un peu do b<mhour. Et, au .fond. quels résultats .«'agit-il Toujours (les mêmes, ceux qui sont ;t leur propre avantage, et les rapprochent du b(>n Diou cnix dan* lesouais le Iji-éirc n'a d'autre hUër»*! que sauver tes aines qui lui son l'ontlées et d'apporter avec la !> i chrétienne cette paix dont I Evangtm est remplt.

Pour ramener la foule, il faut l'« voir ojair et vouloir fortement ». j c'est ma devise. Rien que ces | mots dépeignent la personnalité de j M l'abbé Géan. Sa volonté et non | .jugement mut pareils et font une noble impression sur ceux qui l'approchent.

Le mat, dit-il, le grand mal. c'est la négation des droits de Dieu. On a supprimé, ou plutôt on a otiwché à supprimer dans les coeurs la notion j de Dieu, et l'on ne s'est pa.s aperçu- tout a abord qu'avec idée de Dieu, qu'avec le respect «Je Dieu, tout lô j reste devait forcément s'en aller. Trop de bourgeois, anticléricaux ou non, n'ont rien vu ils verront peutêtre un jour, car si la bagarre éclat*, ils y >< passeront », avec le curé, sans j doute, mais probablement le curô i avant eux, ce qui ne sera une eonsu»j latii'ii pour personne.

Dans la population ouvrière, Ut>s i meneurs, en genérul des arrivistes féroces parfois loit riches, manoeuvrent avec une abominable habileté toute une bande do maineureux serins. Ce qu'il faut, c'est ramener la cuniiance dans l'idée chrétienne. La religion n'est pas une ait'aire d» riches ou de pauvres, de bourgeois jet d ouvriers, il faut montrer quell» est faite de bonté, de justice et da douceur. Je m'y emploie dans la mesure da mes forces. Le cercle d'études que j'ai fondé, et auquel collaborent quarante-cinq jeunes gens, i s'appelle les <' Amitié1., chrétiennes ». us uasL-ieni à la messe dominicale et j se réunissent tuus les quinze jours, j ueureux, incontestablement heureux, de se retrouver entre amis sûrs, «jette élite est dégoûtée de l'immoralité

brutale qui souille les rues. Mes

jeunes gens cherchent à se retrouver l'en chemin de fer pour éciiappcr aux i conversations grossières et obscènes. Une fois par mois, ils communient. Dans leurs réunions, ils apprennent a connaître la vie religieuse en même temps que la vi.> mieuectuelle. L'un enseigne l'autre. Kt quand leur métier, leur profession leur permet de connaître un aspect tertiniqua ,i curieux de la vie, ils donnant un<» j petite causerie pour instruire oti I intéresser leurs compagnons. Tenez, il y a peu de temps, l'un d'eux a décrit t'usine dans laquelle il est employé. 11 nous a donne un fort inlérasant aperçu sur l'utilisation. diwi gildoue.s

Nous restons en rapport avec ceux: qui font leur service militaire. N'olws que ces quarante-cinq jeunes g:ena sont prévue tous ouvriers. 11» cherchent, et c'est là ce qui fait le caractère émouvant, de leurs réunions, ils cherchent à s'élever moralement par une vraie formation chrétienne ils cherchent à s'aimer. Et puis, je ne vous ai pas encore tout dit, j'ai*in cinéma. Oui, Monsieur. un cinéma. 11 eu est à si» 175" séance. « Je » suis daesé coinmo ciné de troisième catégorie, et, d« ce fait, je paye au fisc 500 frança d'impôks par an. Vous devriez voir vibrer et s'émouvoir tout mon monde quand passe le illm. Jeunes et. vieux aiment I** ciné, et quand c'est du Far West qui galope sur l'écran, je vous prie de croire que tout K» monde s'y met. La salle crie « Çu y est » Tue-le » « Prends-le » Aii mais, on ne s'ennuie pas toua les jours au eiué de troisième classe. Je dois vous dire cependant que le» recettes n'enrichiraient personne et que sans ia vente de bonbons je n'afriverais pas à boucher les trous do [ i mon exploitation

Il y a enfin la preese. C'est rudement difficile de lutter contre celle qui nous arrive de Paris si remplio d'égoïsme et de malpropretés. Parmi les petits journaux dont la bonno influence est incontestable, nou«< j avons te Pèlerin, qui fait du bien. Il ne mâchonne pas la vérité. Un bonhomme ,qui lit le Pèlerin pendant { six mois ne peut plus crier « oouitc •̃<> e à un curé. C'est évident 1

Tout cela ne donne qu'un aperçu

rapide sur la mentalité de me» bonnes

gens. Il y a cent à cent vingt hommes

La voix de Blanc-Casqu" e^t. malade Mais peut-être son "il est-il bon et perçant pour aifercevok1 d'ici la rivière Qu'Appelle, et même le Grand-Gué ?.

A ces mots, Blanc-Casque eut, un tremblement de tous ses membre*, tandis qu'un murmure de colère et. de mépris courait sur les lèvres ée* sauvages. Le prand-Chef poussa de t'avant

Pourquoi Blanc-Casque a-! -il tremblé cotiunc la feuille de l'arbre que secoue la tempête "? Pourquoi la rivi'Tf Qu'Appelle "t le Grand-Gu<! font-ils horreur à Blanc-Casque ?. La voix de mon frère est •'•videmment. morte Le Visage-Pâle iw? veut pas avouer au Peau-Rouge qu'il a noyé un papoose et qu'ensuite il est accouru chez les Cris pour cacher sa honte et se dérober à la justice de* siens.

C'est, faux cria Blanc-Casque en relevant la tele avec audace et. presque avec d6fl.

Malheureuseimeut pour lui. «es yeux égarés rencontrèrent vw\ ̃!̃> sau^̃age accusateur et ceux u.- sa squaw il n'y put tenir il soupira, et se remit à IrernMer frén^tiquement,

(A suivre.)

J. TOPRJ.


qui pratiquent régulièrement. En tout six cents communions pascales, dont cinquante à Lozère. Je sais qu'il faut bien travailler pour de petits résul-f [' tats, mais je compte sur tes enfants. J'ai cent vingt petits au catéchisme et dans la Confrérie de la Sainte Vierge une centaine de jeunes fille». Puis, ce qu'il faut, c'est aller voir les gens chez eux, circuler, faire des visites. J'en fais plus d un millier! par an. Quand on voit le curé en route du matin jusqu'au soir, on finit par trouver difficile de dire qu'il ne « fiche rien.

L'autel, la chaire et la rue c'est par là qu'on juge le prêtre.

Il est fort difficile de créer dans nos régions une mentalité stable. de faire comprendre l'utilité morale et matérielle de t'économie. Que voulez-vous, les gens des lotissements ne font guère d'économies, ce n'est pas dans le programme de l'école 1 il faut cré«r une élite de jeunes, ello est essentielle, car elle ranimera le christianisme encore latent au fond de beaucoup d'îàmes, mpis que le laïcisme grignote, sans arrêt. Quand nos jeunes gens, nos hommes, sont bons, ils ont passé par l'épreuve, elle est sérieuse, de La vie ouvrière. Je vous assure qu'ils ont alors une trempe morale singulièrement affinée Au dernier pèlerinage à Lourde», trente-trois do mes paroissiens ont visité la Grotte de Massabielle et sont revenus en me disant qu'il y fai- sait « si bon ». Un simple ouvrier faisant une retraite à Mours m'écrivait « Ah qu'il fait bon de prier ici. » et vous croyez que ces âmes ^devenues si parfaitement chrétiennes n'auraient pas une influence, ne seraient pas parmi les dix justes qui «auveronl la ville, si un « coup » doit se produire ?

Tenez, croyez-vous que vous rencontreriez souvent en dehors de mentalités anoblies par la religion un j trait comme celui-ci Un de mes! jeunes gens, soldat au Maroc, m'écrit pour me demander ce que je pense d'une jeune fille de la paroisse. Elle est pieuse et bonne elle ferait certainement une bonne épouse et une mère chrétienne. Je le lui ai dit sans j détour. Quand le jeune homme est j revenu à Palaiseau, sans parler, il a glissé, doucement, dans la main ide sa future fiancée, la lettre du curé oui parlait d'elle. Ce fut sa premier» déclaration. Malheureusement, les pauvres enfants ne sont, en général. guère encouragés par leurs parents- L'éducation qu'ils reçoivent chez eux ] n'est souvent pas faite. pour beau- coup nous aider. Que de fois les pauvres gosses manquent le caté- ehisme sans raison sérieuse, et nous arrivent ensuite avec leur mère, qui comme explication déclare « Mon- sieur le curé, faut pas lui en vouloir, | je l'ai purgé. » C'est extraordinaire •Je rôle des purges les jours de catéchisme. De là pour les enfants, à trouver eux-mêmes des excuses, il n'y a qu'un pas. Témoin cei débrouil- 4ard, qui m'apporte un jour un mé- chant bout de papier avec ces mots j griffonnés: « Monsieur le curé, je vous j prie d'excuser Georgas qui n'a pas pu j venir au catéchisme. » Et l'enfant, pour donner à ce billet un indiscu- table caractère d'authenticité, avait pris sur le bureau de son père, brave commerçant, le tampon utilisé pour | acquitter les factures. A l'encre violette était mjarqué- glorieusement. comme seing et contre-seing, le mot payé- » Je ne sais ai le père aurait apprécié la plaisanterie., jâsùa parmi j, tes parents, beaucoup ont été élevés dans une indifférence, une ignorance, dont nous sommes souvent frappés.

Je vou3 citerai la déclaration de ce vieillard malade à qui j'essayais de faire entendre la bonté de Dieu et qui ( me répondit tout net: « M'sieur, pour J moi, l'bon Dieu, c'est mon assiette! » I 1 Et cet autre, doncf bon paysan i 'd'ailleurs, qui, clignant de l'œil, | m'accoste Eh bien Monsieur le curé, vous J allez avoir de l'avancement ¡

Eh quoi ? Mais oui, de l'avancement, le grand chef.

Le grand chef ?

-'Mais oui, Benoît XV. votre Pape i est mort, alors vous allez tous avoir t de l'avancement, n'est-ce pas ? Le bonhomme s'imaginait que le Pape étant mort, la nomination de i son successeur allait faire avancer d'un « cran tous les membres de j la hiérarchie ecclésiastique. Et cet autre qui donne la triste mesure de certaines mentalités, était venu me demander une charité. Il l'avait acceptée avec des manifestations touchantes de reconnaissance. Quelques jours a"près, je le vois pré- parer, dans son petit jardin, un < panier d'abricots. Passant près de là, je luis dis ] Eh bien le père, on va au mar- ché ? R Il me répondit ) C'est pour M. X. (un anticléri- ] i cal notoire), pour avoir un secours. -r- Eh bien mon vieux, lui répon- i J dis-je, vous mangez à tous les râte- i

liers 1

Et le bonhomme me répondit avec t calme cette phrase navrante t M'sieur, j'suis comme les chiens,

l'ait îo rr»i i mi'rtn -rnii rïr»r»nû

Chronique agricole

Extraits du Laboureur

de la e Croix du Dimanche a. Actualités agricoles Pour sauver tes bestiaux

en cas d'incendie.

Lorsqu'un in^etidv éclate dans une ferme, il arri1- ̃•̃! qu'on a beaucoup de peu or les animaux. Non seulement u résistance qu'ils opposent vient de la lerreur que les Sammes et la fumée leur causent, mais elle vient aussi de la précipitation maiadroite et bruyante ries personnes qui «hefohent à les pou- ̃̃'$ te bruit, les cris que les a utendent ne sont pas faits pour ,ï3 lu,i.jiiiliiser. Le seul moyen de triompher de leur tndocilité. c'est de leur bander les yeux o« de leur envelopper la tète avec lies étoffes sombres ou noires. Dans cet état, les chevaux et les vaches deviennent dociles et se laissent conduire où l'on veut.

Dégrèvements.

Les propriétaires qui, par suite de grêles, gelées, inondations, intempéries ou autres événements extraordinaires, ont peniu tout ou partie de leur revenu d'un* aaoée ueuvent deniaud«r U. remise

Nous somme* arrivés au hameau de Lozère», devenu maintenant un joli village à flanc de coteau, parmi les arbres.

n y a dix ans, Lozère comptait 60 habitants. Ils sont maintenant plu* de t 000, employés «t ouvriers. Quelques villas sont parsemées autour de l'église. Le fait seul de la présence de la chapelle a singulièrement amélioré la population. L'église constitue, pour certaines âmes, une notion spirituelle qui les atteint et les relève sans qu'elles s'en doutent. Avant même sa construction, le curé put réhabiliter plusieurs ménages avec lesquels il était incidemment entré en rapport. D'autre part, la chapelle a amené des familles chrétiennes qui ont modifié également l'atmosphère. M. l'abbé Géan cherche maintenant à créer un patronage de jeunes filles qui continuerait, en dehors du catéchisme hebdomadaire du jeudi, l'œuvre de la messe du dimanche et du mercredi.

A mi-cote, entourée de quelques villas, au-dessus d'un escalier bordé de troncs d'arbres, voici la chapelle claire flanquée d'un clocheton d'ardoises. Une croix en béton domine la porte. A l'intérieur, un autel de la Sainte Vierge au fond d'un choeur en pierres blanches, des chaises, des bancs et quelques prie-Dieu. Nette et simple, mais attirante, la chapelle de Lozère fait penser aux Mtitea églises neuves des plages discrètes et distinguées.

Mgr Gibier l'a bénie le 7 septembre 1924, consacrant ainsi les efforts du bon curé. Pierre par pierre, celui-ci a obtenu par ses sermons et seo démarches innombrables ce qu'il fallut j pour édifier son église: 325 000 francs. C'est par hasard que j'ai pu mesurer un peu de l'immense effort soixantedix-sept sermons dans vingt et une paroisses, pour récolter 31 000 francs. Et ce n'est qu'une partie du tra- vail de M. l'abbé Géan, car, à Ville- i bon, la restauration de l'église a coûté 72 000 francs. Il a ensuite acheté un terrain et fait quelques économies pour la future église du Pileu.

Mais maintenant, me dit-il un peu mélancoliquement, rien ne va plus.

•*••••••

Par endroits, les lotissements de Palaiseau ont un caractère parti cu- lier. D'énormes blocs de maçonnerie, destinés à permettre le passage quand tes remblais du chemin de fer pro- i jeté auront été construits. semblent i des monstres apocalyptiques aux aguets. Les petits jardins, cultivés avec amour, s'eepacent sur la plaine bourgeonnante de cabanes.

Mais la maison du bon Dieu et sa j paix rayonnante, où sont-elles 1 EMMANUEL VAN DER ELST.

mm r

Vie du P. Emmanuel d'Alzon ( Vicaire général de Nîmes. Fondateur des Augustine de l'Astomption, j par U J{. P. Siméon Vailmb. A. A. ]

Tome 1«* (1810 i85i).

Beau vol. petit in-«#, 624 pages, nw 1 4 photographies. Prix: 16 fraaca ;.1 l port, 1 fr. 65. ) BONNE PRESSE, 5, RCB BAV4RD, PABIt-VItl*. J ]

–««»,“ JJ

MARCHÉ Aux GRAINS

Paris, 16 février. J

Les pluies copieuses ont détrempé les 1 terres en sorte que les travaux des •hamps sont sérieusement contrariés. < U>s dommages subis par le blé et 'avoine d'hiver nécessiteront des réen- semenoementg assez étendus. Au mar- 1 jhé d'aujourd'hui, offres restreintes et ( tendance plutôt ferme pour le blé, » /avoine et l'orge les autres articles 1 sont soutenus. < On cote approximativement aux 100 kg. iépart

Bléf (74 kg.). Beauce, 146 à 147 Loiret, 146 à 147 Touraine 147 à 146 îndre, 147 à 148 Poitou, 148 à H50 Jh.<sr, 150 à 152 Nièvre, 150 à ( 152 Vendée, 145 à 147 An|ou, 145 à < 147 Loire-Inférieure, 145 à 147 Oise, i l'2 à 143 Somme, 142 à 143 Aisne, 142 i i 143 Nord, 143 à 144 Pas-de-Calais, j t 143 à 144 Aube, 143 à 144 Marne. 14fi j ̃ > 147 Seine-et-Marne, 146 à 147 Yonne, j ( 146 à 147 Côte-d'Or. 146 à 147; Loir-j, t rt-Oier, 148 à 160 AJlier, 152 a 153. l Farina». 188 à 1»2. 1 f Seigle». Bretagne, 106 à 108 autres ( 'estions, 122 à 123. < Sarrasins. Bretagne. 96 à 98. ( Avoines. Grises Beauce, 105 Eure, 105 Brie. 105 grises hiver Poitou, < >ntre, 100 à 110 noires Bretagne, 112 c t 113 grises, 113 à 113 bigarrées, 108 j I i 108 jaunes et blanches, 105 leigowo, I l08 à 108.

Orges. De mouture. 108 à 115 de s jrasserie Beauce, 126 à 129 Gatlnais, (- !27 à 130 Sartne, Mayenne, 126 à 128 f îeiry. 1Î6 à 128 Champagne. 127 à 129. ( Escourgeons. Médiocres, 105 & 106 j r loanes qualités Beauce. 122 à 128 | ( ^oitou, Chareates, 121 à 122 Oise, 123 à ( 124 Aisne, 123 à 124 C&agr.e, 123 < t 124 { Mai». Disp. Dunkerque, 126 à 129 l Jordeaux, 127 à 129.

Bob». Disp. ordinaires, 70 à 71 )elles aualités. 73 à 75.

ou la modération de l'impôt foncier affé- rent à cette même année. Les demandes peuvent ttre présentées, soit par le maire au nom de tous les sinistrés, soit directement par les inté- ressés.

Elles sont exemptes de timbre et elles doivent être produites, en principe, dans i les quinzejours des événements qui les motivent. Toutefois, s'il s'agit de pertes de récoltes, elles peuvent n'être inlro- j duites que trente jours au moine avant la date habituelle de l'enlèvement des récoltes, date qui est fixée par arrêté prérectoral.

Pour les pommes de ton».

La récolte des pommes de terre a été abondant*, mais la conservation des tubercule» laisse à désirer et tes pr.x ont sérieusement baissa. Pour favoriser les ventes sur les marchés intérieurs et éviter le prolongement d'une crise préjudiciable aux producteurs, il serait opportun de réduire à 0^5 la tare du, chiffre d'affaires pour le commerce d«ssl ¡ pommes de terre, comme il a été fait pour les céréales, mais i'obtiendra-t-on? Fumure des prairies.

Tous les agriculteurs savent aujourd'hui l'importance que présente l'apport, des engrais sur les herbages. Le fumier' tnea décomposé petit être à la rigueur i utilisé lors de la création d'une prairie; mais il est par la suite très avaougeusement remplacé par les engrais chimiques. Il vaut m eux, d'ailleurs, réser- ver le fumier de l'exploitation aux terres! labourables; ia, il est incorporé au sol! et donne alors tout soa effet. De plus,) indépendamment des manières fertili-i ¡

M i~

Notre enquête

lui la Mm ?[!))));)<)?! REPONSES

La désertion ûw les repas pnms. Tout à fait opportune votre enquête sur la désertion des campagnes, au moment où loin de se voir enrayé par les quelques années grasses que vient de vivre l'agriculture, ee grand mal du siècle » semble, au contraire, s'aggraver de plus en plus. Les causes ? les remèdes ? Que n'a-t-un pas dit à ce sujet ? Récemment encore, au Sénat, M. Hayaux, pour démontrer l'utilité d'une réforme de l'école rurale, s'exprimait ainsi

Les causes de la désertion des campagnes sont bien connues on a cité 10 séjour à la caserne, qui déracine le cultivateur on a parlé de la loi de huit heure», de la semaine anglaise on a parlé aussi des charmes et des séduc- lions des grandes villes. A mon humble avis, la cause véritable ne figure pas dans celles que je viens d'indiquer la cause véritable est une cause morale les fils de nos agriculteurs abandonnent leur village parce qu'ils n'ont pas assez 11 culte de la terre. La mystique agricole se perd nos villages se meurent. Il faut refaire l'âme paysanne. Et où la referez-vous ? A l'école rurale. Terre, fa- mille, village, patrie, voilà la véritable formule de l'école rurale. On ne peut penser à l'une de ces choses sans éveiller 1 immédiatement dans nos esprits les trois i autres ces quatre entités sont indisso- ljbles. Il faut croire à l'agriculture comme à la religion do la patrie, et le i temple de cette religion, c'est l'éoolo rurale. Emu par ce « beau discours nos honorables sénateur j ont « applaudi st félicité leur collègue ». Journal Officiel, du 22 décembre 1927. pages 1 400 et 1401). ( Beau discours, peut-être, au point Se vue rhétorique, mais qu'en penser • au point de vue pratique, économique et social ? Notre palais du Luxem- < bourg, en la circonstance, ne ferait-il pas penser à une vraie tour d'ivoire i sont les occupants ne seraient point < sortis depuis déjà quelques lustres? Votre « véritable formule de l'école j j rurale », Monsieur Hayaux, avec ses t « quatre entités indissolubles »,|i quelles gorges-chaudes n'ont-ils pas i iù faire à ce sujet nos modernes [ instituteurs du tout-puissant « Syn- ] jicat national ou de « l'école éman- j 1 îipée » ? L'école rurale « temple de i ( la religion, de l'agriculture et de la f patrie ?.. Et les pontifes de cette re- j iigion, Monsieur le Sénateur, ce sont i < donc ces 90000 instituteurs inscrits aux deux groupements révolution- laires de la C. G. T. et de la C. G. T. U.? } \h la belle « (Ime pavsanne qu'ils vont nous préparer, les tenants de i ( :ette école bassement matérialiste et £ athée, négatrice de tout idéal, pour i laquelle selon M. Victor Margueritte i Journal la Volonté, 26 avril 1926),! ;>our laquelle « propriété, mariage, r famille et patrie ne sont que formes i v vieillies <fun passé que chaque jour 1 métamorphose », pour laquelle « les i T înfants, propriété nationale et plus j [ :ard internationale, doivent grandir £ 3our le mieux-^tre commun dans un t nonde qui ne connaîtra plus l'héri- r

>8&'B,Bt.letl~gropa.rliIDeDl.¡de e:JaiSf1 'f!

Vous attendez, Monsieur Hayaux, des t \ipp$ virgiliennes de Tityre, ou de jincinnatus Vous n'aurez que des Unes âoviétiques de vulgaires mou- »

iiks C

Monsieur le sénateur permettra-t-il c i un professionnel, un agriculteur i f luthentique, d'émettre sur ce grand ?yjet de l'exode rural, ses causes et c ies remèdes, une opinion toute diffé- i •ente ? Né et vivant dans une région J t ni cet exode sévit avec une partïcu- 1 j ière gravité,' mon humble réponse àj. 'enquête de la Croix ne saurait être J jue la suivante Jj é Causes économiques.

Les causes de la désertion des cam- Dagnes sont multiples, complexes, et meuvent varier avec les régions. Mais, c jans la plupart des cas, la cause prin- e :ipale parait être d'ordre strictement j matériel, d'ordre purement éco- comique. On déserte la terre, dans r totre « montagne » aveyronnaise, i Mire qu'on la trouve trop ingrate; i'1 l~ m déserte la terre, parce qu'avec un t ravail plus absorbant et souvent pius )énible, parce qu'avec un capital égal, :apital argent ou capital intelligence.; )n v vit plus pauvrement et on s'y j mrfchit avec une tout autre lenleur q?ie dans le commerce, l'in- c iustrie ou les fonctions publiques r m déserte la terre, parce que, suivant e 'expression consacrée, elle nourrit rop mal son homme. La preuve ne j i'en déguge-t-elle pas assez frappante Je ce paialléllsme qui existe, •onstant, dans telle cu telle région, j între l'exode rural et la situation j >lus ou moins précaire de l'agricul- j ure ? En quelques lignes, les brèves j ibservations qui suivent suffiront, 'espère, à convaincre les plus scep- iques. les plus prévenus. En France, d'aprèî les plus récentes statistiques officielles, la superficie les terrains incultes s'est considéra-

santés, azote, acide phosphorique et polasse, il apporte en grande quantité un élément: l'humus, tout à fait précieux pour la plupart des terres, ma's le plus souvent inutile dans les prairies. Le gazon d'une prairie, surtout d'une vieilli prairie, constitue, en effet, une réserve considérable de matière organique. On s'adressera donc aux engrais chimiques. Dès novembre, décembre, janvier, au plus tard, on apportera les engrais phosphatés et potassiques qui demandent à être épandus très Longtemps avant ta reprise de la végétation. La fumure phospho-potassique, utilisée de bonne heure, se traduira par une augmentation de rendement et surtout par une amélioration de la qualité: disparition des mousses, nards, carex, joncs, renoncules. etc., développement des légumineuses très nutritives trèfle blanc, lotier cornioulé, minette, ete. Les sets de potasse contribuent encore il la destruction dea vers blancs dont les dégâts sont désastreux.

Comme le sol de nos prairies est généralement dépourvu de chaux, on emploiera te méiange suivant par hectare, tous les deux ans:

Sût) Kg. de scories ou de phosphate naturel;

800 kg. de sylvinite riche.

Dans les terres suffisamment pourvues de calca.re. on peut remplacer les scories par la même dose de superphosphates. Si, par contre, on a à faire à de vieilles prairies à sol très acide ou tourbeux on se trouvera bien de faire en œeirw» temps un apport de chaux de 809 à 1000 kg. à l'hectare.

Enfin, pour term ner, nous ne saurions trop recommander d'effectuer également

Muaient. accrue depuis 1913 elle est. à l'heure actuelle, de 4 millions d'hectares environ, soit 8 pour 100 de ia totalité du territoire national. Ces 4 millions d'hectares, si on en con- sidère la répartition dans I'en3<;mble de la France, on constate, d'après ces mêmes statistiques, que les propor» tions les plus élevées se trouvent précisément dans les régions où a le plus sévi la désertion, Hautes et BassesAlpes, Landes. Finistère, Morbihan, Corrèze, Aveyron, Ardèche. Ces régions se présentent à l'agronome avec deux caractéristiques bien nettes Pour la plupart du moins, elles sont montagneuses et ne disposent de ce fait que de rares ehemms de! fer et de routes plus ou moins mau- vais«s, en raison précisément des ter- rains abruptes et accidentés qu'elles ont à desservir 2* leur terrain, pri- mitif ou primaire, généralement dé- pourvu de chaux et d'acide phospho- rique, foncièrement acide, est, tel quel, absolument impropre, qu'il s'agisse de céréales, de prairies, ou de pâturages, absolument impropre à tout grand rendement, à tout ren- j dement rémunérateur. Ceci explique cela des surfaces de plus en plus grandes sont, dans ces régions, vouées a la friche, parce que, au labeur in- cessant du paysan et aux frais géné- raux qu'elle nécessite, la culture ne répond que par de perpétuels déficits, i Et !a raison de ces cultures invaria- < blement déficitaires, c'est unique- ment que, dans ces régions générale- ment excentrique, éloignées des usines de production, éloignées de« voies ferrées. le coût trop onéreux i des transports a toujours rigoureu- j cernent prohibé ce qui, ailleurs, a ré- j ] volutionné les modes de culture et j » bouleversé la valeur des terrains j i l'usage des amendements calcaires et j Je» engrais minéraux (Notre Ségala aveyronnais est un exemple frap- j pant de pareilles transformations). Si j ione ces régions se dépeuplent, si la ( tricha y fait tache d'huile, n'en cher- j ( liions pas la cause ailleurs elle est. là. Comment ? Alors que les bonnes 1 :erres de France produisent, à { l'hectare. une moyenne de 30 quin- ( taux de blé froment (32 qx 29 à la j ferme des Anglais, en Champagne s s raye use, récolte 1927), les maigres { erres acides des Alpes, des landes de i Gascogne, de Bretagne, d"u Limousin, 1 lu Vivarais, de l'Aveyron, ou du e Rouergue arrivent à peine au rende- i ment moyen de 7 à 8 quintaux de I f seigle, soit, aux prix actuels, un re- /enu approximatif de 4 500 francs )our les premières et de 900 francs, i 1 :inq fois moins, pour les secondes. T De pareils rendements, ces derniers, îe sont-ilâ pas, sans appel, la con- r iamnation d'une politique, la con- c iamnation d'un système ? On éprouve r iuelque honte à répéter, en plein | îx* siàcle, que seuls les grands ren- c lemenU peuvent aujourd'hui sup- t wter les frais généraux de l'explpi- ation agricole en laissant au cujtj- c dateur un légitime bénéfice. Et si, i f lans ces régions si déshéritées, les i c igriculteurs, de plus en plus, dé- ( aissent la culture aes céréales, qui a tonc osera les blâmer ? Muis, ici encore, pour ces mêmes i •égions, surgit et bien plus grand, f, m nouveau cas d'infériorité- Lorsque t a culture des céréales n'est vraiment 1 )lus asdess rémunératrice, on peut, c lans les riches région-s, lui substituer <j ivantageusement prairies et pâtu- a ̃ag(j9 pour production laitière, bou- e e :herie ou élevage. De cette ressource, n long la -plupart des ea», sent irapi- f oyabiement privées ies pauvres ré- i s ;ions dont il est ici question leur s «1, fortement acide, une fois livré i lui-même, a vite fait de se couvrir r le cette flore spontanée qui lui est t t propre fougères, genêts et bruyères. est alors la friche; la tande. C'est a dors réellement la terre qui meurt; F 'est aussi, hélas tenaillé par la gêne d 't le découragement, le paysan qui I :E uit son village pour aller grossir à a ville le flot des consommateurs, n r, rop souvent l'armée des chômeurs, (j d les mécontents, quelquefois l'armée e le la Révolution. c Dans notre Nord-Aveyron, que je n iqnnaia si bien, dans le Cariadès, ta « /iadène, l'Aubrac, que de villages où, c p iepuis quarante ans, ont disparu j j( j, ̃t les deux tiers des habitants et les j s leux tiers des maisons Que de y lameaux absolument déserts, dont les i » uines expliquent assez la large cein- e e ure de brousse qui les entoure 1 Et r e mal s'étend encore, le mal s'étend d oujoursî. L. Dete~oua, t, t,

L. Delpouh, j p

nembre de la Chambre d'agriculture de l'Aveijron. J1 ?

Après avoir ainsi envisagé les l1 auscs de la désertion des campagnes, a totre correspondant, dan» un pro- hain article. examinera lei remedes.

U fila détl pour l»s Ptfraaigt» d d LES |c c CŒURS v HÉROÏQUES

(Les Scoati du France). n

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Li laiitn it la Bsbm Priiji. r. r. Biyird, Paris

•at >eul« i pouvoir l«oex cm tlis mTgti'riii" mxx gi

_eiatmM ~'<tM~r*t. n

pendant la mauvaise saison une opéra- tion encore trop peu pratiquée le! hersage. ¡

Hersez vos prairies pour incorporer les engrais au soi, ne vous effrayez pas 1 de la perspective d'un gazon boute\ei*é. J Cette opération détruira en même j temps le feutrage des mousses et mauvaises herbes. aérera le sol et permettra aux bonnes espèces fourragères de se faire jour et de prendre le dessus sur îa tiare médiocre.

Un nouveau décuscuteur. M. Claude Bussard a inventé et vient de ( mettre définitivement au peint un appa-1 j tell construit tout spécialement pour extraire la grosse cuscuie du trèfle violet, mais qui est également susceptible de séparer des graines lisses, toutes le! j graines et les matières présentant des' rugosités. Cet appareil constitue un excellent trieur de peti.es semences. Le nouveau décuscuteur repose essentiellement sur le principe suivant si l'on met en contact par leurs génératrices deux rouleaux élastiques d'un diamètre rigoureusement détermine par les dimensions des semences k trier, et que- l'on anime tes cylindres de mouvements «le roiatiou inverses tels qu'ils tendent à happer tout corps déposé dans la rigole qu'ils forment entre eux; si. d'autre part. leur surface est d'un grain eorresponi dant à celui du tégument de la cuseute. toute graine de euseute placée dans

tadite rigole sera entraînée par les rou-

î leaux, et, suivant leur mouvement de ro- tation. passera entre eux en dtTorraant j temporairement leurs surfaces élastiques. Une graine de légumineuses, placée dans

les mêmes conditions, grâce a son tégu- i

in n

LE! TRE DE BERLIN Où en est le rapprochement franco-allemand 7

Berlin, 10 février 1928.

Pourquoi se le dissimuler et se payer de mots ? La politique de rapprochement franco-allemand traverse une crise sérieuse, et il est loin d'être prouvé qu'elle en sortira intacte. Manifestement, on ne parle pas à Paris et Berlin le mdme langage, et il apparaît de plus en plus qu'en acceptant le pacte de Locarno, le ministre français dea Affaires étrangères n'eu a senti ni le poids moral devant l'opinion allemande, ni le caractère pratique que comportait son développement logique. « Pour uous, a déclaré récemment au Reichstag le D' âlresemann. Locarno a'a jamais signifié la conclusion mais, vu contraire, le début d'une politique. »

Au réalisme de l'Allemagne, nous n'avons opposé jusqu'ici que de la philosophie et de belles paroles de paix. Quand le ministre allemand des (Vffaices étrangère* réclamait, en k'ertu de l'esprit de Locarno, l'évaluation anticipée du Rhin, nous ne lui répondions ni oui ni non, mais l'écho lui renvoyait de Paris un tonitruant « Vive la paix, Monsieur Nous échangeons avec nos voisins de jolis discours, nous protestons à tour de rdle de nos sentiments pacifiques mais, de toute évidence, nous ne nous comprenons ?lus. Chaque fois que les Allemands ront mine d'aborder l'affaire rhéîane, de Paris un doigt sur les èvres, on leur susurre aussitôt Vous savez bien qu'il est interdit je parler de la « chose » La chose, :'est l'évacuation du Rhin.

Et pourtant, pourquoi se leurrer, pourquoi ne pas voir que cette fois a question est posée et bien posée, et jue plus rien ne saurait l'écarter de 'ordre du jour des délibérations des crandos chancelleries européennes >e n'est pas uniquement pour occu)er la tribune que Gustave Stresenann a parlé comme il l'a fait, le 30 il le 31 janvier. Mais les débats du mdget des affaires étrangères exi.reaient du ministre allemand qu'il H'ononçât un grand discours, et c'est 'opinion publique de son pays qui 'a poussé à porter sur le tapis le problème rhénan. La situation de ïtresemann, ne nous y trompons K»int, n'est pas aussi favorable que l'aucun» se l'imaginent. L'opinion niblique allemande a été d^ue par jocarno, dont elle n'aperçoit pas l'effets tangibles, positifs, et elle a sommeneé à douter un peu de la >erspieacité et surtout d« l'efncaeiUS le la politique du ministre des Af- 'aires étrangères. Cette opinion a pplque peu le sentiment que le teieh a été dupé et que Str&semann été routé par M. Briarol II ne s'agit >as, pour le moment, d'approfondir a question et d'examiner si c'est lien réellement l'Allemagne qui a été rompée ou si ce n'est pas plutôt la "rance qui, ne soupçonnant pa« les onséquences qui pouvaient résulter le La signature du pacte de Locarno, été roulée. La vérité est que Ion st de pkw en plu* sceptique en Aîlenagne sur l'avenir des relations ranco-allarnand.&j, qu'à l'enthouiasjne de 1925 et même de 1926 a uecédé depuis près d'un an un cepticisme et une méfiance gêné- »le qui vont creaeendu et que bien- ftt. dans un avenir qui n'est peuttre plus très éloigné, c'est ls peuple Jlemand tout entier qui resrimbera. fet-ee dire que cette éventualité .oit forcément nous laisser froid»? lien fol qui penserait ainsi 1 L'avenir des rapports franco-allenands n'est pas un vain problème le mots croisés dont la solution, xacte ou fausse ne saurait exeret- le moindre effet sur la situation morale ou matérielle de ceux qui uit entrepris d'éelaireir t'énigme. l'est la paix elle-méme qui est en bu, car il saute aux yeux et peronne de bonne foi, nous voulons espérer, n'osera jamais nous coa» redire sur ce point que .la France j t l'Allemagne entretiendront des ejations de très bon voisinage, voire .es relations anticales ou, au con- raire, des rapports hostiles. Il n'y ai as entre ces deux possibilités d'état ntermédiaire. Amis ou ennemis, oui; eutres, indifférents l'un à t'autre, ttmais. Ce sera tout l'»in ou tout autre. } eur mi diicaision nette nr la Rhéntoi* Or, nous sommes depuis deux setaines déjà entrés dans la phase 'écisive de nos rapports avec le ieich. M. Stresemano, qui est au *p-Martjn, n'y verra pas M. Briand, lais on peut parfaiteraeîit conceair, sans risquer do commettre 'impair, qu'il convergera durant on séjour dans notre pays avec otre mini^Lre des Affaires étrajières, soit par le truchement de son mbassadeur à Paris, M. von Hoesch, j oit par le canal d'ua autre personage, et que lorsqu'il se reHcontrera

ment lisse, glissera. au contraire, eut la surface des rouleaux et séjournera Indéûniment dans la rigole.

P. L.

.i.1¡1fJA.W

Revus commerciale ia ia stiaiM BOURSE DE COMMERCE DE PARIS. On cotait, mardi dernier blé courant 155 fr. ?5 payé, mars -156 fr. 50 vendeur avoines noires courant 107 fr. 50 payé, diverses courant 108 nommai orges de brasserie courant 132 fr. 50 no- minal sucre, cote officielle, 239 à 240 fr.

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PAILLES, FOUPRACES Les reUéitét de reprise des offres de ailles que nous constations il y a huit jours n'oat pas été de longue* durée 1 iûtôt les vendeurs se raréfiaient à nou- 1

à Genève, au début du mois pro-' chain, avec M. Aristide Briand, entamera avec celui-ci, à titre pri\ bien entendu, ia discussion du pro- blème rhénan. Les Allemands, un peu las d'attendre, ayant vaguement le sentiment qu'on les joue, veulent voir clair. Ils veulent qu'on leur dise oui ou non. Ils ne demandent pas qu'on leur rétrocède la Rhénanie gratuitement ils sont disposés à payer une rançon pour obtenir la libération des territoires occupés. j Mais encore réclament-ils qu'on leur j dise nettement où l'on en est,. quelles sont les intentions réelles du gou- vernement de Paris, que l'on spéeifle les compensations économiques et politiques que nous entendons rece- j voir en échange de notre évacuation. Ob grand irapriat do llbirttlei? Nous pouvons affirmer qu'il est faux de prétendre que te Heich ne veut rien payer. Au contraire. Berlin est absolument acquis à l'idée d'un grand emprunt de libération qui constituerait une mobilisation ou une commercialisation anticipée d'une notable partie des réparations- On a parlé à ce sujet de sommes importantes, de 6, 8, 10 et même 12 milliards do marks d'obligations que l'on réaliserait sur te marché international en tranches successives pour que les créanciers de l'Aile- 1 magne, et plus spécialement la France, puissent encaisser le plus rapidement possible au moins une fraction sérieuse des réparations qui leur sont dupe. Et c'est alln de ne pas trop surcharger le marché in- i ternational, en prévision d'un grand | emprunt des réparations que, depuis quelque temps, les autorités d'Empire: ont considérablement réduit le nombre des emprunts communaux i' allemands qui sollicitent l'argent > américain. Néanmoins, nous ne cèlerons pas que l'on a été quelque peu surpris, à Berlin, d'entendre M. Briand annon- cer que le problème des réparations serait résolu dans le cours m; cette j année. On s'est, demandé ici si le ministre français des Affaires étranj gères avait basé sa déclaration sur les résultats des conversations que l'agent général Parker Gilbert a eues récemment à Pari,i avec M. Poinearé et les autorités compétentes de notre pays. Berlin ne croit pas à un arrangement aussi rapide et suppose qu'en 1 (occurrence M. Briand a été victime d un lapsus tinguac. On fait, en effet, remarquer ici que, quoi qu'on dise et t 1 quoi qu'on fasse, le problème des ré- iparatious reste indissolublement Héj" | a celui des dettes interalliées et que 1 de toute évidence celles-ci ne béné- fleieront pas d'une revision avant les J élections présidentielles américaines j ¡ Or, eelleg-ci ne devant avoir lieu | qw'en 1929 oq n'a pas compris à Ber- i I lin -pomment M. Briand a pu annon- r E cer que la question des réparations serait réglée dès cette année. Il res- « sort donc de ceci que l'on ne saurait ( songer au lancement d'un emprunt de libération allemand avant 1929 et < '• même 1930.

Pnblème conplixi: la «écsriti. Au surplus, que l'on ne s'imagine pas que la discussion du problème rhénan aboutira en un tournefnain :«i <! Le problème est complexe et, indé- ( pendamment des compensations financières, il faudra régler aveo nos voisine la question des garanties eomplémentiiires que réclament nos besoins de sécurité. Sur ce point,* t également, les Allemands sont par- faitrment disposés à faire des con- cessions qui devront trouver leur expression pratique tant dans la composition que dans les compâ- i tances de la Commission d'investiga- ̃" tion appelée à fonctionner, après > l'évacuation, sur la rive gauche et dans la tmie, démilitarisa de la rive droite. Toutefois, ils exigent, et là- r dessus ils se montreront certaine- <j ment intraitables jusqu'au bout, i' qu'on ne leur impose pas des condi- î! tions indignes d'un grand peuple et. p dont l'acceptation constituerait une a véritable humiliation nationale. « Du f mom«H. déclarent-ils en substance, j que l'on nous demande de «motion- j ner un état de choses qui sort du i cadre des prescriptions du traité de Versailles, il est équitable qu'en re-K Ii va-nche nous exigions, à notre tour, qu'on y mette dcd formes et qu'on ménage nos susceptibilités et notre Ir l' honneur national. » \c Quant aux négociations rhénanes c elles-mêmes, elles ne commenceront 3 certainement pas avant la session de '• t juin du Conseil de la Société des Nation», et, en tous cas, point avant i les éleelions allemandes. 8i comme -)\ l'on peut s'y attendre. quoique s personne ne soit encore fixé à ce stijet, ces élections ont li eu en '? 1) P mai, le gouvernement qui résultera de la nouvelle majorité abordera c officieusement la discussion diplomatique de l'évacuation du Tihin en effectuant une première démarche préparatoire auprès des gouverne- n ments de Paris, de Londres et de i d Bruxelles. Cependant, ce ne serait 1 â pas avant fin août, c'est-à-di re quel- ques jours avant la réunion de la ï. seesioo te septembre du Conseil de h la Société des Nations, que l'Aile- f magne revendiquerait la libération de ses territoires occupée par tesie alliés, de façon officielle. jl!

veau et la situation est maintenant aussi tendue qu'à aucun moment des dernières semaines absence complète de marchandises, bonne demande et cours extrêmement fermes en conséquence. La paille de blé cote 225 départ Oise, Aisne, Marne, Seine-et-Marne 235 à «40 Eure-et-Loir 225 à 230 Loiret 215 à 2Ï0 Cher 220 à 225 Indre.

Paille d'avoine 2i0 environ, plutôt plus que moins cette marchandise tend évidemment de plus en pluj à se confondre avec la pailk' de blé, quant aux prix. Paille d'urge très ferme également, 200 à ?10 suivant départ.

Tous ces cours s'entendant aux i 000 kg. f ares de départ, en commerce, marchandise en balles pressées haute densité.

Quant au marché des fourrages, il ne présente toujours aucun intérêt La tvierne de la région parisienne 2« coup<= est offerte à 41 tranes en balles. Foin du Limousin 37 francs, cours nominal, j HALLES CENTRALES

Légvmet. Pommes de terre Hollande hU i :n les 108 kg., poireaux HUi i «00 les

îoo botte».

Fruits. Bananes 140 à 250 le réfime. 1

Wwrne. Bananes ''° aormandie 3Q 3U.

Beurre*. Centrifure Normandie 2S.30.

Ctiarr-ntt MM, Touralne 22. marchand .'«ormaQrtit! 1S.50 Breiarne 17,80, <ilvr» 15,80. Œuft. Normandie 770, Bretagrne »3o. Touraioe 770, Poitou 770, Midi 710 le colu <ie mille.

Pro-mage». Couioromifrs double crème S5O. divers 270, camemberts Normandie 35u le cent, gruyère Emmemnal i sk< divers l 860. Port-Salut 1 «50 les 100 kg. VINS

Très peu d'aetlrUA sur Un marchés la propriété maintient ses prétentions, et te cemmerce est très rtsarvé. Aussi, affaires

TT~I'T~ ,~a

Dire que l'on attend avec conBerlin, l'issue de cm aégo-

<erait exagéré. Les mOieux

tjoiiti.jueâ de ce pays, exception faite des nationalistes qui sont pessimistes et méfiants par définition et par tactique. ne font preuve ni d'optimisme ni de pessimisme. Ils sont légèrement sceptiques tout au plus et ne se dissimulent pas que la situation diplomatique international» n'est pas très favorable à la discus- sion du problème rhénan, à cause de la précarité des rapports anglo-russes qui flgurent naturellement au premier plan des préoccupations du Foreign Office, et de la faible*»» relative de la position da la Franc» sur l'échiquier internationalaotra pays, vis-à-vis de l'ÏUHe, de l'E*.paane et des EUls-Unis et » la seul* et unique exeeption de Uk Ruasie. ne peut rie» sant la médiation pu l'appui de la Grande-BretafMi Francis Gauthier.

4HHH,

Une souscription

du ministère des Beaux-Arts- Le ministère des Beaux- ArU vient d'houorer tt'unu souscription les Paget <Va*ê chrétien, de M. Abat Fabre. L«s «*«»- ptaires souscrits ont destinés aux ùXni» rentes écoles d'art du gouvernement" et» l'ranee.

Ce haut témoignage d'estime, venant après les éloges unanimes la ptmu, achève de consacrer la valeur eqi ouvrage, qui s'impose à toutes les bJWiio* tn*nu9« ecclésiastiques, Comme les artistes, les membres du elerg» y trouveront, à côté d'une histoire de l'Art, une l^urie de l'art chrétien basé* *ur l'étude des modèles anciens. Le Utr« trop modeste, a-t-on dit, taiise à p«fnô ueviner les richesses de ce volume à la confection duquel ta Bonne Pre»st a mi» tous ses soins. Un plus petit volume an forme de roman véru, le complète et «a eat le supplément Indispensable. I. Pages d'art chrltfen, par àrel Famé. lin vol. in-8» de 634 pages, avec 404 m. vure*. Prix, &0 francs port 3 kf. II. L'ArtUtt chrétien, wsai d'esthétique véen, par Tvicuak. Un vol. io-8» da 188 pages, avec 20 gravure». Prix, o tr. ç

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BONNE PftfiSSE, 5, miE BWAa», MLBU, VHI"

-1-

LA T. S. F.Yl'ETRANGER Programmes du samedi iS tiniw. DAVEÎJTHY (5 xx, t «04 m. P. *5 Srw.i.

13 heumt ociette du Car11011 Ko1iII., di.

rtgée par hene Tsppoamer.

16 heures, orcHeMie Wirtleu, difif» par phn AUMll j Hon 4'krfl, toprano ntiia [les, piano Trois danses Oavaroieei (Elr»n a roue rend le roisù/nvl etdaie

1\1rmk,y.Korslk(9). La /<t<t(ït <Cb.atlrfer).

17 heures, çtudt on fa mtnevr Xl«*t). Une idylle (Medtnor). MtnntrtU (D*Jusjy). KomarinikeM, <ounk«(. BntrSt les noyante Oi«lvor»«o).

'L"- u- pour les «ûf«H*. Vas n»Of ItUulO.

U b«ur«i, ouvwiufe de U Ptme bitndxt Bomatm). ntconçiHatien, poikâ (Drlro). Valve des Alouatltt. Troi* mélodie» do Strauss Oon»« «tpagnMt, Utftti (Arrêta). Le MMet de ta Source marene (DclItM*). 18 n. so, Henry W«ndon, ttDor Squt «rorit vert (Arn«). /t tnu a Umtr ma i«» ta« (Morleyi. SaUy tn ow nllêv csfey). Venez, fiiu* « garçon» {Anolyme).

tt h. U, dix variations tur Ls sieitunma, le 9Ml«rt-B»«l»ven.

b. 4», nuuque militaire par wajion

CDonnelL March* à* Ttmntumttr <Wt- rnen. Macbeth, ouverture (SuiHvan). déinïde (BeMhoven), NtphisUtpMlèi, séuctlon (BoHo). ru «« un enfant. Chant lu tit$eran4 (Weu«l»«rtner).

îO 6. 60, Value tirriçut (8B)«Uu#). /u> «ter (HoUrt).

Si ti. 36 vArtéKa. S«U K«nyoo. cobHqu*

«o»ï«s Quatre jeune, /̃«(»», vunMw «ro# op4e LeMle Wlesura, coreloue.

a* b. so » « Heure*, mahfà» de dansa. RADJO-$RUXPLUt» (S08 m. M P. Itw. 5). 17 heures, rartio.dllTusiûn la !vnln*e de danses donnée ptr Iw orctieaires lu Pilai» de la dans» 8»lru-s»uvcur, t trujteîlgft.

18 heures, couru élémentaire d'snirUls. f» h. 80. radio-cûroDioue. itmrmi ftrU à» LsOto -Belgique.

3a heures. ridlo-dlffuslon du coneert onnô au ConservMolre Ray»i de O»n«J, »nu» t direction de M. Martin Lanssens, dlreeeiir du Conservatolr* Symphoni* ftorrnin* (Martin Uinsscas). l.e rvuêt dOmhat IC. 9«int-âa*o«). Prélude dt Lohenrtn (H. Warner). Ouverture à'Kurytnthe Weber>. A r«Btr>«eu, cluoalqua de l'»cBtlllA.

îî heures, coneen «p4elat

RUIZEN (HolUwle) (ii»9 m. i tart* 7 h. «, i «50 a».), –un. ia, carUloa orajre.

t? h. ti t b. 10, eeocert pw le wtt *u R. 0. (pfano, violon «t vtotomitUai. 14 b. 40 » 15 h. 40. pour les enrants. 18 h. It, leçon de hollandais.

te h. 41, cauwrte «t coprt t Heerlen par harmonie royale 8te Cécll». F»nf»r«. htmir 9alBt-Paner«Utts. Chaur « Mlaxion ». auserie.

RADiO-BABCEIXJ.N'E («44 m. i. P, kw. 5). t3 il. go » u h. 15, Trto iDtrla, ranioplmne et récitation*.

18 U. 10, concert par le Qatawttt B*4*p» Ma, marche (Truaîn) U Dolorti, itiee- on (Breton). Charmant, valse 1«M* kVorsley). Henri T0, iélscllon I8êi»haôhâ). lutUptel. ouvftrtur» (9e)»), 91 h. 10, One uult dAlbaet, poème syashonlqua (S. Gln»r), pw le qmnttft* Au oste.

31 h. 30, mu»l<rae d« daai», par t^MlMMX*

i»Iv«ï.

HOtOE (448 m. « RO). P. » ajir. 5 m. (1 AX). 16 h. îo k t7 b. H), eonprt vorat et Instrumental Comme vma aita, solo de violoncelle fPopper). S»Wadr (f»M4doi. Len anuturt iTAp«Uo» et e Daphné, air de Pbllène 'Ca»alll). Le leunter et le ruUteau (S<*ub«lT). O oueg toirte (Tostt). !fuit tfBlpagnt (Mafteoet). Duturosa, vlotoncell» (W DonaiO)* (iuilart, soin de violoncelle (Popper). e peut Marat (Mascairnl)- £# pe'Wo vlvarcï). Pn Merde vraticella (Wotferrarl/. H luttynolo 'Alaleona).

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SUIFS

Pari». cote officielle du suif frit» fondu indigne a été éinXiHe mercredi soir 412 fr. DO les I(X) Kg. La cote commercial» du suif (>n brandie» au rendeinem de 79 pour li)« resaorl a ÎHS fr. Î5 te» tua tg. > mains le* Frais de foui« *v»lué» ttuDi-oUtua," uvemcoi $4 ft.


« Eludions la qmsth» » Don* l' u Instituteur Français », organe des instituteur» d'union nationale, M. Marcel Decombes cite le cas d'un bourg doté de deux école, laïque* communistes et privé de toute école libre. Les parents ne savent que faire et, lui, instituteur, il cherche en vain une solution

A 20 kilomètres environ d'une très grande ville se trouve le petit bourg de X. (un millier d'habitants), qui ne possède comme établissements d enseignement primaire que deux écoles publiques, une de garçons et une de II lie». Chacune de ces écoles reçoit une centaine d'enfants environ, répartis entre deux classes, celle du directeur (ou de la directrice) et celle de l'instituteur Adjoint (ou de l'institutrice adjointe). Il n'y a, Je le répète et on va voir pourquoi j'insiste tout de suite sur ce point, il n'y a à X. aucune autre école que celles que je viens d'Indiquer. En d'autres termes, les habitants de cette localité a'ont pas à choisir ils doivent envoyer leurs enfants, filles ou garçons, » l'école publique

Je vous entends bien cette commune n'est pas la seule dans ce cas. On en rencontre des milliers et des milliers qui en sont encore à. l'Ecole unique. Je le sais. Et je le déplore plus vivement que jamais après avoir appris ce jjue jo viens d'apprendre.

Voici, brièvement, mais très exactement

Le directeur de l'école publique de X. marié à la directrice de l'école de filles, est un communiste des plus ardents, un militant parmi les socialistes les plus avancés du département. Je u'irai point jusqu'à croire qu'il fait dans son école un cours régulier de politique, mais il profite de toutes les occasions (il sait en créer même) pour dire t ses élèves ce qu'il pense ce qu'il fi ut penser d'un régime aussi peu démocratique et aussi « clérical » que le nOtre. Quelques enfants, parmi les plus âgés. parlent déjà de notre « Répupiique » comme savent en parler les communistes. Voilà, n'est-il pas vrai, qui promet pour demain.

Et Mme la directrice de l'école de lies, en épouse soumise, rivalise de zèle « socialiste » avec son mari.

Plusieurs papas ou mamans se sont plaints à nous de cette. anormale situation, contre laquelle ils ne peuvent faire frand'chose. Quelques-uns, cependant, confient leurs enfants à une école privée d'une bourgade voisine, ce qui ne va pas. naturellement, sans frais assez élevés et sans inquiétudes continuelles, « Quelle solution proposeriez-vous? ̃> nous écrit un habitant de X.

De solution, nous n'en voyons guère qu'une seule, pour le moment du moins «'est le déplacement des instituteurs. Le déplacement Mais alors vous allez leur faire porter autre part cet enseignement • boichevistc qui nous effraye ? î

Etudions la question. Sérieusement, elle en mérite la peine.

Déformation

M. Paul Faure, socialiste très rouge et rédacteur au « Populaire », dépeint l'état d'âme de ses ami» » et auditeurs communistes, leur absence complète de pensée et leur épaisse vanité

Ces bougres-là ne vous voient pas tel que vous êtes Ils n'entendent pas ce qu, vous dites; ils vous voient selon la caricature! de teur .Journal, '"3 vous entendent à travers les déformations grossières de votre pensée, qu'ils trouvent dès le matin au saut du lit en se gargarisant de l'Humanité.

Qu'ils en arrivent sur cela à garder le silence relativement quand nous partons, c'est un indice qui mérite d'être noté. Si nous parvenons à nous faire comprendre, ce sera parfait. Mais nous y aurons du mal.

Je m'étais mêlé à quelques communistes pefidant que Luquet parlait. Je les observais. Ils n'écoutent pas. Ils attendent l'occasion de placer un cri, une Interruption, toujours les mêmes, d'ailleurs, d'un répertoire monotone, et qui fusent tout à coup sans raison, sans àpropos.

Alors, on renonce obligatoirement à développer une Idée, à suivre une apgutnentation, on riposte, on se détend, on attaque.

Quant à l'éducation doctrinale de ces hommes, lu plupart jeunes, car les vieux sont, chez eux, dévorés d'un robuste appétit, elle est à peu près nulle.

A un moment, j'énonce cette vérité première du socialisme « Nous devons combattre ce régime de lutte de classe. » Ah! ah vous n'êtes pas pour la lutte de classe, on vous reconnaît bien là!

Je veux développer là-dessus quelques considérations, a savoir par exemple que rien ne peut empêcher les conflits d'lnlérCts qui dressent les salariés contre les capitalistes, que même des patrons au ça\ur sensible.

Ii n'y en a pas un, coupe un communiste applaudi par ses voisins. Comment pas un Même pas les patrons communistes Qui l'eût cru! i i J'attaque un autre sujet.

Front unique! crie une voix. Soit, parlons-en.

J'avais entendu dire que vous nous considérez tous comme des iraitres. Qui. hurlent les communistes. Des traîtres et des agents de la bourgeoisie.

Oui, oui, ponctuent aveo fureur les enfants de Lénine.

Et c'est à ces traîtres, agents de la bourgeoisie, que vous offrez de faire front unique contre cette même bourgeoisie? Comprenne qui pourra.

Le public se tord.

A ci' moment, un communiste me crie: Parlei-nous de l'Impôt sur les salàiree.

Si vous n'étes pas pressé, la séance pv ut durer ainsi Jusqu'à deux heures du matin.

« Cassa-cou »

L' (t Avenir » fut. pendant quelques piois, respectueux de la doctrine et de la hiérarchie catholiques. M. Buré se libéra de cette règle et attaqua en termes parfois grossiers le SaintSièi/e M. Léon Treich l'imite et, ,,aujourd'hui, un collaborateur occasionnel en vient à donner à S. S. Pie XI une Irçon publique touchant le clergé indigène r

Que le Saint-Père me permette de lui crier casse-cou 1

Dans cette Asie où foisonnent grand*1» et petites religions, où les civilisations sont antithétiques à l'esprit judéo-rom'lin, l'Eglise ne peut se maintenir intacte et pure que si «lie reste 3rc~bouWe sur l'Occident, que si le clergé européen demeure prépondérant elle ne peut dire respectée que si elle apparaît com:ue une émanation de la civilfsd'iun médit .rranéenne, et, sans la protee'jjn dea puisEczéma Les personnjs qui souffrent d'eczéma depuis des années peuvent recouvrer un sommeil paisible en employant la Pommade Cadum qui arrête instantanément les démangeaisons.

sances du monde chrétien, point de sécu- rité pour elle

Le Pape observe que le clergé indigène doit non seulement aider les mission- naires, mats encore les remplacer peu à peu », C'est dire que l'organisation missionnaire est destinée à disparaître. II faut, donc prévoir l'institution d'une prélature indigène. On a promu déjà six évêques chinois. Leur consécration eut lieu l'an dernier, dans la basilique de Saint-Pierre. La plus large solennité fut donnée à cette cérémonie pour bien marquer que « l'évolution de l'Eglise catho- lique en Chine a franchi une étape importante ».

C'est, en vérité, à grande allure qu'on la fait avancer dane la voie nouvelle. A toute occasion, le délégué apostolique à Pékin, Mgr Constaiitini, rappelle et commente les instructions papales « L'Eglise ne tolère .pas que les mis- sionl travaillent à seoonder les desseins ou à accroître les intérêts des nations étrangères. » Il faut gagner à tout prix la confiance des Asiatiques. On flatte à l'excès leur amour-propre national, leurs croyances (!), leurs préjugés. L'esprit catholique n'est pas judéoromain, il est universel et ne se soumet pas à telle ou telle civilisation. il crée ou réforme les civilisations. Le Pape tend uniquement à la diffusion de l'Evahgtie et au bien des âmes; tandis que ses censeurs âpres et assez ridicules parlent intrigues et politique.

L'oiseau volage

De la « Victoire », sur le cas de M. Painlevé

Ainsi. il faut que les Alpes-Maritimes en fassent leur deuil. Fuyant leur rivage ensoleillé, le bel oiseau s'est envolé dans s les hautes cimes. Et les « politiciens » du département auquel « on » avait promis monts et merveilles, ne se consolent que difficilement du départ de ce z'oiseau qui venait de. Paris. De leurs regret* intéressés, on trouve lécho dans les journaux du pays. Mais mieux vaut souvent un adroit ennemi qu'un maladroit ami, et la fable du pavé de l'ours est toujours vraie.

C'est ainsi que VEclaireur de Nice écrit

» Pour résumer la question par un" formule d'ordre pratique, nous dirons que le retrait de cette candidature est un manque à gagner (sic) pour notre département. »

Et son concurrent le Petit Niçois, pour une fois d'accord avec lui; marque éga-! lement « le coup » en tarmes symptomatiques.

Et ces regrets sont d'autant plus vifs que nous pensons aux Immenses services qu'un élu de son envergure eût pu rendre à notre département. » Ces services, ce manque à gagner, on s'en doute; oe sont toutes les belles faveurs et tous les beaux rubans que M. Painlevé avait entassas dans sa besace lorsqu'il avait pris le chemin de Cannes et Antibes. Ce sont aussi le camp d'aviation, les casernes, etc., etc., dont il avait promis de doter sa ctrconscription, atln d'accroître la clientèle des « bistrots », électeurs précieux. Rien ne peut mieux caractériser que ces aveux Ingénus toute la démagoirie j du scrutin d'arrondissement que "la Chambre du Cartel a voulu rétablir à tout prix Plus que jamais, c'est le ré- gime des mares stagnantes, et plus que Jamais les élus ne seront que les « prisonniers et les otages ̃> des électeurs

influents.

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A ET LA Morts d'hier..

M. Henri du Bois de Janclçn», ancien secrétaire général de la Banque de France, chevalier de la Légion d'honneur. i à Cagnes. A Paris, la générale Sée, chevalier de la Légion d'honneur, médaillée de 1870. M. Félix Delannoy, conseiller honoraire du commerce extérieur, à Paris, 65 ans. A Moll, M. Jacob Smits, 13 ans, le peintre belge qui n exprimé la mélancolie de la <• Campine » en une œuvre abondante où le mysticisme, le réalisme et l'humour flamands se fondent avec tant de vigueur e' de poésie. A Cologne, le Dp Boite. conseiller à la Cour d'appel, délégué allemand au tribunal arbitral mixte francoallemand, 44 ans.

Découverte d'une voie antique en Italie.

A Canossa, pendant des travaux pour la construction d'égouts, on a découvert une voie romaine dont les abords dénotent l'existence de tombes et de villas. comme sur la Voie Appienne.

Selon les personnalités compétentes,] cette voie» ne serat autre que celle qui conduisait à Venrca, en passant par Stn-Diano; elle constituerait un raccord entre la Voie Appienne et la Voie Tra-

jaae.

La natalité

dans une commune de la Meuse. Dans la liste des mères à qui, dans la Meuse, est attribuée la médaille de la Famille française, on relève les noms de treize femmes de Brauvilliers. Cette commune compte 38i habitants et a 13 familles ayant plus de 5 enfants. Deux familles ont 9 enfants, deux en ont 8, quatre en ont 7, trois en ont 6 et deux en ont 5-

NOCES D'OR

Non loin de Reroiremont (Vosges), au j Girmoat, les époux Alphonse Vincent, cultivateurs, âgés de 75 ans. ont célébré leurs noce* d'or. 1

Une cérémonie religieuse a été oélébrée et suivie d'un banquet auquel ont I participé les nombreux enfants et peUts-eniaots et amis des époux. 1

Les époux Lorrain, de Faulquemont (Moselle entourée de leurs enfaut» et petits-enfante, ont fêté, mercredi, leurs noce* tfor. Une réception en! leur honneur a été organisée dan» la: salle dee fêtes de la mairie. Le sous-j préfet de Boulay, le maire et les con-j seillers municipaux de Faulqueinont onti

présenté leurs féiicitaUoib, aux jubi-

1. p~tJeent.é JeUN félicHaUoIll; aux i

i laires. 1

NOS CHONIQUES MILITAIRES Nouvelle tenue Un petit entrefilet, paru il y a quelque temps déjà dans la presse, a redonné un peu d'actualité à la question de la tenue militaire. Une Commission, présidée par un maréchal, étudie les médiûcations à y apporter aux fins d'amélioration. Qu'avons-nous donc fait depuis la guerre à ce sujet ? 't

L'armée portait, le 2 août 1914 un uniforme dont ni la couleur ni la coupe ne correspondait aux nécessités de la guerre moderne. Les pertes sévères subies durant les premiers mois du fait d'une visibilité trop grande condamnèrent définitivement le rouge garance, tandis que la forme trop ajustée des effets avec col montant. se montrait intolérable, ce qui incita ceux qui les portaient, à toutes les fantaisies pour se donner l'aisance indispensable.

L'adoption du bleu, horizon, difes l'hiver 1914-1915, constituait un progrès considérable et, il faut bien le dire, il n'était sans doute pas de meilleur teinte, puisqu'il ne fallait songer au drap kaki, dont la fabrication se heurtait à d'insurmontables difficultés. Il y avait cependant un gros reproche à adresser au bleu horizon: il se salissait très vite, surtout dans la boue des tranchas et, par suite, il n'était pas économique pour l'Etat. Hélas nécessité fait loi.

Le drame terminé, l'intendance se trouvait à la tête de stocks considérables. La sagesse la plus élémentaire commandait de les épuiser, il en fut décidé ainsi et la couleur kaki fut adoptée pour l'avenir. Afin d'éviter un à-coup, on commença la fabrication de la teinte nouvelle pour constituer petit à petit les lots de mobilisation des unités de réserve. Pour les officiers la situation était plus délicate; tous retrouvaient dans leur vestiaire les tenues d'avantguerre et force était bien de les autoriser à les user, le ministre ne pouvant leur imposer un renouvellement d'effets qui eût été au-dessus des moyens de la plupart d'entre eux. On vit alors fleurir toutes les teintes, plus ou moins mélangées, toutes les coupes cette ère fut lamentable. Elle dura jusqu'à mars 1923. A cette date parut une circulaire résumant la réglementation de la tenue des oftlciers. On est confondu lorsqu'on lit ce document à la pensée qu'il a fallu quatre années pour accoucher d'un pareil monstre. Alors qu'il était urgent de remettre de l'ordre, d'imposer à tous une uniformité nécessaire, c'est le triomphe des variantes. Quatre tenues, deux à deux pareilles, sauf légères modifications, et dans chacune d'elles on pourra arborer ceci, ne pas mettre cela. Allez à une prise d'armes, la tenue prescrite étant toujours un mélange plus ou moins harmonieux des diverses tenues (un jour c'est la tenue de ville avec gants blancs le lendemain c'est la grande tenue avec gants fauves entre temps, c'est la tenue de campagne avec les insignes de décorations, sans doute parce que le port des décorations en campagne appelle le feu des tireurs d'élite et fait tuer les gradés), vous chercherez en vain deux officiers identiquement habillés et c'est ni plus ni moins déplorable. Il y aurait bien d'autres choses à dire. Que penser par exemple d'une tenue de campagne qui comporte des boutons en métal qu'il faudra songer à remplacer le jour de la mobilisation Mais à notre avis la plus grosse erreur commise concerne le choix de la grande tenue. Il ne viendrait à aucun civil la pensée de se commander un vêtement de cérémonie qui soit susceptible, un peu défraîchi, de se transformer en veston de travail, parce que les conditions à satisfaire sont tellement différentes qu'on ne saurait trouver une formule intermédiaire. Le militaire n'a pas cru devoir se ranger à cet avis unanime et les offlciers sont nantis d'une grande tenue qui manque de chic et ne rachète irtême pas cette tare par une possibilité de transformation ultérieure en tenue de travail. Cinq années ne se sont pas encore écoulées et voilà qu'on fait des déeouvertes qui n'ont rien de précisément nouveau. On s'aperçoit que la tenue joue un rôle très important au point de vue du prestige et qu'elle est susceptible d'attirer de bonnes recrues dans les cadres de carrière, qu'il est du plus haut intérêt que le soldat se sente bien habillé et soit ner de sa tenue de sortie. Laissons de côté la teinte, la qualité des effets de drap .dont beaucoup proviennent d'effilochures retissées d'effets hors service, ce sont tà des servitudes passagères, mais regardons nos braves troupiers baguenaudant en ville. Ne croirait-on pas que les mesures données aux entreprises de confection qui soumissionnent les marchés de l'Intendance ont été prises sur quelques pensionnaires du Jardin des Plantes. Avec cela un calot inesthétique et» pour les fantassins, des bandes molletières enroulées avec un tel souci de l'élégance On pense à Pitou, mais de Pitou l'on rit et l'on se moque aussi. Puisque le problème est à nouveau jeté, il est permis d'exprimer quelques desiderata. Deux tenues doivent suffire à tous les besoins. Une grande tenue pour les officiers qu'on appellera tenue de ville pour les sousofficiers, tenue de sortie pour la troupe et une tenue de campagne. La première doit être conçue en faisant totalement abstraction de la seconde. Elle doit répondre aux conditions suivantes: être uniforme, donc choisir des teintes qui ne puissent donner toute la gamme du clair au foncé (ce qui est un gros défaut du bleu horizon), être seyante ce qui suppose un pantalon et une tunique ou vareuse de couleurs différentes, être économique dans ce sens que les divers attributs: col, parements, pattes d'épaule, etc., puissent être renouvelés séparément, ce qui permet de prolonger heureusement la durée des effets. Sur ces bases, en fouillant dans le passé, en faisant appel à quelques artistes de latent, le problème en tarderait pas à être résolu. La tenue de campagne ne présente aucune difticulté. elle doit être pratique et c'est tout. Quand il s'agit de vivre dehors en toutes saisons, avec un même vêtement, de dormir de longues nuits consécutives sans quitter ledit vêtement, etc.. on conçoit aisément qu'il faut laisser à la porte toute question d'élégance. Il

ï^ £ CONTES* DB**« Ta CROIX 7 ") '«^« 11 LA PETÏTEDAN5EUSE 1 I j 1 par ALICE MEUNIER

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h MHMMIM»M«««««WMM«IMIIMWWI»WMM«M.H»m»., »««»..a«Waa.Wi

Mme de Musin avait eu toua les bonheurs un mari parfait, une fille chérie et tous les malheurs elle les avait perdus. Un peu apathique et de santé délicate, elle n'avait pas essayé d'étourdir sa peine dans une agitation charitable ou stérile mais l elle était allée demander l'apaisement à Rome. Rome est si douce, 1 >on ciel est si pur, son air si suave; Rome est si auguste, si près de l'éternité Rome, où, comme l'a dit ̃ Pie XI, on sent plus profondément les palpitations du cœur catholique Rome est le lieu où il eat facile de se détacher des choses terrestres. Mme de Musin pleurait et priait dans les églises où les chants liturgiques, la musique de Palestrina et de Marcello berçaient sa douleur.

i Un Mercrwii-Samt, elle assista à i l'office des Ténèbres, à Saint-Jean de Latran. La cérémonie et le jour marchaient de pair. Un cierge s'éteignait, et le rayon de soleil qui caressait la mosaïque d'or de l'abside, se raccourcissait et pâlissait. Le dernier flambeau éteint, le rayon disparut..

Ce furent vraiment les ténèbres. Les chants divins s'étaient tus lentement, l'assistance s'écoulait, foulant sans bruit le chatoyant tapis de marbre.

Mme de Musin sortit parmi les derniers. Elle s'arrêta sous le péristyle, clouée d'admiration par la splendeur du ciel. Il était d'un vert pâle, transparent. lumineux, soyeux, et tout au milieu se dessinait un fin croissant d'argent et se montrait Vénus, compagne fidèle! de la Lune dans les beaux crépuscules.

Mme de Musin oubliait la terre, quand une pression sur son bras la tira de sa rêverie.

Vuole la $ignora (Voulez-vous, Madame ?)

Désagréablement surprise, la veuve fit le geste aussitôt réprimé, de repousser la petite mendiante, qui lui offrait un bouquet de pensées. La jolie enfant avait un air doux et candide, d'immenses yeux d'un | brun velouté, des boucles noires tout autour d'un visage pur, aux traits menus. Voyant de l'intérêt chez la dame, elle se mit à danser avec une grâce exquise. Les petits I pieds poussiéreux se posaient avec tant de légèreté, les petits bras i bronzés, harmonieusement recour;bés, se balançaient au-dessus de la i tête avec tant d'élégance, tout le | petit corps était si souple et si fort, i qu'elle était vraiment délicieuse. Mme de Musin lui donna un billet de 5 lire, et l'enfant radieuse s'enfuit en courant.

La pauvre femme resta tout émue do cette rencontre. La petite Ita- lienne ne ressemblait en rien à sa j aile, une enfant blonde aux yeux bleus, au pâle visage, mais elle avait

à peu près cet âge au moment de sa

mort. La mère infortunée englobait dans la même pitié l'enfant morte et l'enfant vivante t'une, parce que chérie et choyée, elle avait quitté la terre, et l'aûtr*, pew*>> qae -mi»érable et exposée à tous les dangers, j eue y était restée.

Mme de Musin regretta de n'avoir pas interrogé l'enfant sur ses parents, et se promit de réparer cet oubli. Dès lo lendemain. elîo re- tourna à Saint-Jean de Latran et rotrmva devant la basilique la petite fille qui, tout de suite, courut à eue et se remit à danser.

Comment t'appelles-tu ? Quel âge as-tu ?

J'ai 9 ans, signora et je m'appelle Margherita ?

Que font tes parenU î

Ils sont morts-

Avec- qui vis-tu ? 9

Avec ma grand'mère. Elle est vieille et ne peut pas marcher, mais elle raccommode ma robe, tricote des bas. Moi, je vends des fleurs et je danse, pour acheter du pain.

La conversation fut interrompue par une bande de polissons, à qui. la veille, Margherila avait montré son beau billet. Et tous en ambitionnaient un pareii.

Les enfants de Rome sont ordinairement gentils, familiers, sans effronterie, courageux. Mais, si vous avez donné quelques sous à l'un d'eux,

est loisible de consulter assez de Français ayant fait la guerre pour décider d'une tenue répondant aux désirs de la majorité.

A en croire certain journal mili- taire allemand, nos anciens ennemis entreraient dans une voie nouvelle, j Faisant état de l'action des gaz, sans doute parce qu'ils sont décidés à les i employer encore dans l'avenir et qu'ils s'attendent à en recevoir par mesure de représailles, ils étudient une tenue de campagne qui transfor- merait, pour ainsi dire, chaque homme en une espèce de scaphanj drier des bottes montantes se laceraient sur une culotte de cuir, une blouse imperméable, serrée sur la culotte, au cou sur le masque, proté- gerait le tronc, tandis que des gants montants avec élastiques recouvriraient les mains. Il y a des idées j intéressantes encore qu'au point de vue financier leur réalisation soit de nature à entraîner des dépenses con- sidérables. Et cependant, quand on se souvient de la fonte de nos effer- I tifs, lors de l'apparition de l'ypérite et des soucis qu'a eus le commandej ment à cette époque, on se prend à penser qu'il serait peut-être judicieux de s'orienter dès maintenant vers une tenue de campagne qui fasse état du réel danger des gaz. Pour terminer, exprimons un souhait. Lorsque le ministre aura pris une décision sur les propositions qui lui seront soumises par la Commission actuellement au travail, qu'il demande au Parlement un sa- j criflee pécuniaire pour allouer une j indemnité de changement de tenue à ceux qui s'habillent à leurs frais. II sera alors en droit d'exiger immé- jdiatem»»nt la première tenue et d'im- j poser la seconde après un délai très strictement, calculé pour l'usure des 'effets ancien modèle. On pourra et on devra alors se montrer draconien à tous tes échelons de la hiérareliie pour les questions de tenue. L'armée de toutes les couleurs. de toutes les formes, de toutes les fantaisies na que trop vécu. Cammandaat W. j

Commandant W. i

jvous êtes assailli par d'innombrables petite mains sales, qui se tendent avidement. Malgré les criailleriea et lies tiraillements, Mme de Musin dei manda à Margherita où elle habitait. j Par là, via San Clemente. I A ce moment, deux carabiniers ayant fait leur apparition, toute la bande s'enfuit, y compris Margherita. Mme de Musin rentra chez elle | encore plus troublée que la veille. 'La petite s'appelait Margherita, Marguerite, comme sa tille!

Le jour de Pâques, après avoir fait ises dévotions, elle *e rendit à Saint| Jean, bien décidée à faire une enquête approfondie. Elle apportait un petit panier de beaux oeufs durs, teints en couleurs vives, en or, en argent et au fond duquel elle avait mis un peu de monnaie. Elle pensait, que la première personne qu'elle apercevrait devant la basilique serait Margherila. Elle ne le vit pas, la chercha un moment et se dirigea vers la via San Clémente. Près de l'église, un groupe d'enfants, ceux. sans doute, qui i l'avaient harcelée deux jours auparavant. l'entourèrent en lui demandant l'aumône. Elle répondit i Connaissez-vous Margherita, la petite marchande de fleurs qui danse si bien f

Oui, oui.

Eh bien 1 vous aurez chacun d'eux sous, si vous me conduisez chez elle.i Ils se mirent en rouie bruyamment, avec forces gesticulations. Ils enfilèrent une pauvre ruelle et s'arrêtèrent devant une maison croulante, à une fenêtre de laquelle une femme, entendant ie tapage, passa la tête.

Pouvez-vous me dire. demanda Mme de Musin, si c'est ici «qu'habite une enfant nommée Margherita et sa grand'mère.

Hélas ma bonne dame, elles ne sont plus ici. La grand'mère est morte jeudi et on l'a enterrée hier. La Margherita a été envoyée aux Enfants-Assistés. Elle n'a plus personne. la pauvrette J'aurais bien 1 voulu la prendre chez moi, maia j'ai j déjà six enfants, et la vie est si chère J

Mme de Musin avait des relations à Rome, qui la renseignèrent et l'aidèrent dans l'accomplissement de son généreux dessein. Elle put immédiatement voir l'enfant, la consoler, lui i promettre de s'occuper d'elle. Quelques jours plus tard, elle pouvait l'installer chez elle.

Avec la petite danseuse, un rayon de soleil entra dans la demeure de la pauvre femme. Elle souriait de la joie de cette jeune vie qui s'épanouissait près d'elle. Margherita no lui faisait pas oublier Marguerite, mais répandait de la douceur sur ses regrets. Alice Meunier. Li film nui* faut projeter cet hlw LA

GRANDE AMIE Le plus récent film de Pierre TERMITE U Itiin de II BtBRi Prit», 5. r. BiyarOiris «• «wla I pwnoir leoet ce p«nd Um mu

ctatmaa «VaBUvras.

Les obsèques de lord Asquith seront privées

Un hommage national britannique à l'homme d'Etat dont l'intégrité fat inébranlable.

Tous les journaux anglais et les personnalités politiques les plus en vue d'Angleterre, auxquelles se joignent ceux des Dominions, ont rendu un chaleureux hommage à la mémoire de lord Asquith. Les déclarations des uns et des autres se résument en ces quelques lignes « Ce fut un des plus grands parlementaires de tous les temps, un grand homme d'Etat, d'une intégrité inébranlable et qui subordonna toujours son jntéret persunnel au bien public. » Le Parlement britannique s'associe aujourd'hui à cet hommage national. L'éloge funèbre du défunt est prononcé par M. Baldwin cet après-midi à la Chambre des Communes, et à la Chambre des Lords par le marquis de Salisbury. Après un discours, les deux Chambres s'ajourneront en signe de respect. Cette proct-dure est celle qui a été suivie après la. mort de M. Gladstone et celle de Joseph •Chamberlain.

L» gouvernement avait eu l'intention de faire à lord Oxford and Asquith des funérailles nationales à l'abbaye de Westminster. Le défunt aurait été iuhumé dans l'abbaye, aux côtés de Bonar Law. j Mais la famille a fait savoir que lord Oxford avait exprimé le désir d'être enterre avec la plus grande simplicité, sans le moindre apparat. En conséquence, U sera seulement célébré lundi. à l'abbaye, un service de caractère privé.

Les restes du défunt seront déposés en chapelle ardente vendredi à l'église au village de Sutton-Courtney. où un service très simple sera célébré samedi.

Le titre de lord Oxford revient au petit-fils du défunt, le jeune vicomte Asquith of Morley, âgé à peine de U ans. Il est le flls unique du capitane Ray- mond Asquith. l'ataé des enfants de lord Oxford qui s'engagea au commencement de la guerre et fut tué en France en 1916. i Jl avait quitté le barreau, où une bril- i lante carrière lui étaît promise, dès le premier coup de feu.

Nous avons déjà dit que Mrs Raymond Asquith s'est convertie à la reli- gion catholique en 1924.

J..W»IJ

Les relations entra la Pologne êI la a ïi lie de Daoîzi g se sobI améliorées Le Conseil de la S. D N. avait invité les représentants dn la PflogiK; et de la ville libre de Dantiig à entrer pn négociations directes sur deux questions qui ont occupé à plusieurs reprises le Conseil I le mise en service de \i Wcsterpiatte pour le dépôt de matériel de guerre et d'explosifs en trausit destination de la Pologne, et l'accès ?t le stationnement «les navires de guerre polonais à Dantzig Dans une lettre adressée au secrétaire j général de la S. D. N., le haut commise sairp à Dantzig, annonce que les négo-i ciations ?n question vienrent d'être engagées sous «sa présiUenre et qu'elles semblent devoir suivre un cours satisfaisant, étant donné i esprit Je conei- jtiation dont font prauve lv deux parties. Ce-tte heureuse transformation dans les disposi lions des neiçociatoiirs dantzicois procèd? du changement intervenu dans la composition du gouvernement et du Sénat de la ville libre. 1

i EN ANGLETERRE In débat à la Chambre du loris

1 sur li sécarlté. Le QouvernrmetU anglais te réfute d signer la clause facultative d'arbitrage. Au cours de la séance de mercredi, la Chambre des Lords, lord Cecil a déposé une motion émettant l'espoir que le gouvernemi'nt anglais hâtera sa politique de désarmement international, et qu'après «voir consulté les colonie* il acceptera la Juridiction de la Cour permanente de Justice internationale pour les confits juridiques, en signant la clause facultative. Répondant au a<Mn du gouvernement, lord Cushendun dit notamment Jt> ne puis donner aucun espoir lais- sant entrevoir que. dans un avenir immédiat, l'Angleterre modillera sa poli- j tique et signera la clause facultative qui, à mon avis, n'affecte pas réellement la question de paix.. »

Le film de miss Cawcll. ie Comité de censure anglais

ta décider de sa représentation. Londres, 16 février. Le Morntàg Post annonce que le ûlm sur miss Cavefl j « Dawn dot être représenté aujour- j d'hui devant le Comité de la censure. La décision de cet organisme, qui re- présente uniquement des organisations commerciales, n'aura donc pas de signi- fleation politique. La spéculation contre le franc. La Coa> ̃luion d'enquête dans l'affaire Qrefory dépose mi rapport

Londres, 16 février. Le Daily Express croit savoir que la Commission spéciale nommée par le premier ministre pour véritler l'attitude des hauts fonctionnaires du Foreign Office, dans une affaire de spéculation contre le franc, a terminé son enquête. Les observations de la Commission ont été communiquées au

gouvernement.

aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaau«aauuaaaa«a|

LE FILM MERVEILLEUX

LA

ROSE

Il EFFEUILLÉE

j i (Sainte Thérèse Je l'Enfant Jésus). | [ U Itltu 11 Ihh Pressa. 6, r. taytri, Pirit

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1 •ul eiaé«*M d'tauvr».

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Les conventions d'arbitrage Le traité frinca-américsifl

dcvaai la Comniuiaa sénatoriale de Watoia |M On télégraphie de Washington que la Commission des affaires étrangères du Sénat a décidé de conférer aveo M. Kellcgg avant de prendre une décision concernant le nouveau trailo d'arbitrage franco-américain.

La Commission veut s'assurer auprès du secrétaire d'Etat de la signification précise de quelques parties du pacte incluant la déclaration générale contre la guerre.

Vert u pacte italo-anérkaia.

Le gouvernement Italien a exprimé le désir de négocier avec les Etats-Unis un nouveau traité d'arbitrage qui aurait comme bases celles ayant servi à élaborer le traité récemment conclu avec la France.

*»*.

i

|A la Conférence de La Havane Le projet de convention paoaméric&in est ïoté malgré l'abstention de l'Argentine

lest voté malgré l'abatentlon da l'Argentine

Malgré t'absence des délégués argen-

Mmr fcr €temi*M«jBJ*tt.'nlwr~-paBa!Wrt-

calne a procédé a un scrutin et s'est prononcé, à l'unanimité, en faveur de l'adoption du projet de convention prévoyant la rùorganleation de l'union panaméricaine.

11 semble qu'on a sauvegardé la poesibilité de l'adhésion de la Uépubliquo Argentine par l'adoption d'une formule 1 générale de ratification qui sera soumise aux Républiques américaines. a soumis

La convention entrera en vigueur après la signature des 21 Etats.

Le bruit a couru que M. Pueyrredon »o serait démiH, par suite du désaccord avec son gouvernement, de se» fonctions de président de la délégation de la République Argentine au Congrès panaméricain ainsi que celles d'ambassadeur à Washington.

Interrogé à ce sujet. M. Pueyrredon s'est refusé à toute déclaration.

M. Titulesco a quitté Paris

'Après une visite à M. StreseMm le. ministre roumain va te rendre à Londres. i M. Titulesco, ministre des Affaires étrangères de Roumanie, a quitté Paris mercredi, à 19 h. 50, pour la Riviera. On sait qu'il doit y rencontrer M. Stre- r i stmann qui fait présentement un séjour i près de Menton. ü.

Le I>aily Telegraph annonce qu'aprùs j sa visite à M. Streaemann, M. Titulesoo ira à Londres soit avant, soit après la réunion du Conseil de la Société des Nations.

Cette visite clans la capitale anglaise I revêtira un caractère particulier dans ce I sene que M. Titulesco. qui représentait son pays en Grande-Bretagne lorsqu'il

fut nommé ministre des Affaires étrrm-

| gères de Roumanie, n'a pas encore préi sente au roi George ses lettres de rappel. ttmm

EN TERRITOIRk RHÉNAN L'arrestation d'un policier allemand est i confirmée. Elle est en rapport avec le I precèa de l'inspecteur français Knener. On confirme de Berlin l'arrestation 1 par la police française, à Neuchar, en | territoire occupé, du commissaire de police allemand Steinbach La Gazette de Voss croit savoir que cette arrestation se rapporte au procès en haute trahison contre l'inspecteur de police français Kraener qui vient de se terminer à Leipzig.

Steinbaoh serait soupçonné d'avoir fait de fausses déclarations dana cette affaire.

L'étranger à vol d'oiseau Le gouvernement allemand a déi signé pour le repzésenter -tu Comité de sécurité M. de Simson. Olui-ci ancien secrétaire dans le Cabinet Haniel, fait I partie des quatre Commissions de conciliation franco-allemandes créées en vertu des accords de Locarno.

Le prince de Galles a manifesté l'intention de se rendre en France au mois d'août prochain, lorsque la Bri- tish Légion visitera les champs de ba- | taille.

Le nouveau ministère syrien est j définitivement formé sous la présidence du cheik Tageddme. Le décret doit pa- raftre lnces=iinment au Journal Offl- ctel.

i M. Amadoi'i, roinietro d'Italie i Kovno, a remis au nom du roi d'Italie sn prértdent de la République lithua- nienne, M. Smetona, lo grand cordon ile l'Ordre des Sainte-Maurice et Larir?. Une eollieton s'est produite à Harr- j liounç k l'issue d'une réunion nation v liste. Les manifestants en vinrent aux mains et la police dut intervenir pour l, rttabiir l'ordre.

Le pluvieux hiver La plupart des rivières de France débordent La Seule a encsrt o*Mtt.

Sans présenter de gravité et sans €t«i vraiment, menaçante, la crue de la Seine ne laisse pas de commencer & être ganante sur les «niai* de Paris. Les ports de JaveJ. Tolbiac, Solférlno «ont jnondé*, et les travaux ont dû être Interrompu?. Au quai do la Toumelh». on a emport'* en hâta les sacs de plâtre menacés pal' l'eau. Dans nie de la Jatte, le oourant a emporté des troncs d'arbre comme sur les fleuves canadien». La zouave du pont, de l'Aima prend un bain de pieds en tMO, il avait été complètement subim-rgé. On voit qu'il y a encore un* marge. Une ferte crae du Skia.

On signale une forte crue du Rhin par suite des pluies de ces dernier*» jours. A Strasbourg, au pont de Keal. Unhin a monté de plus u'uu mètre. Son niveau avait atteint mercredi, à 6 Uisureji, 3 m. i».

Les riveralu 4* Donbs déaènagctt Le Doubs, dont la crue ne faisait m-ntir depuis quelques jours, roule des flots impétueux débordant en quelques endroit. Les riverains déménagent déjà leurs appartements du rez-de-chaussée.

La Loire menace.

Après les abondantes pluies qui ont recommencé à tomber dans la HauteLoire et la Loire, le fleuve atteint un* crue de près de 3 mètres au Pertuiset. Antre* craea.

Dans la région de Pontoise, VQim a commencé a déborder et envahi les champs, L'eau commence à s'Infiltrer dans les caves de certaines communes. Tous les cours d'eau de la î.'iôvro eontinuent à grossir.

L'Ailler en crue a envahi te val des Bourins.

Le Cher subit actuellement & Mont-1 luçon une forte crue.

La Saône poursuit un mouvement de crue qui pourrait, si le mauvais temps persistait, devenir inquiétant. L Ardèche, l'Isère, la Drome, la Du- rance donnent également a pleins bord». Enlln, comme conséquences des pluies torrentielles tombées dans son bassin supérieur et de l'importante crue de la Saône, le Rhône monte sensiblement. t.

La Luzinc déborde et recouvre les plaines de la région de Montbëliard. Série d'accidents causés par les pluies- ÉboulemeiU.

Des pluies ont déterminé des écoulements sur les lignes do chemin de fer de Saint-Chamond (Loire) et d'lzieux< et entre les gares de Saint-Thurin et da Saint-Julien-la-Vètrc. Les trains n'ont pt* passer qu'après qu'on eut creusé une profonde tranchée.

A la suite des pluies, de nombreux éboulements se sont produits sur la route de Saint.Genix à Pont-de-Beauvoisin (Savoie), où la ligne de tramway a été coupée.

Du abattoirs t'ettondreat.

A Cognln (Savoie), les abattoirs se sont en grande partie effondres. Plus* haut, 2 000 mètres de terrain ont été emportés par les eaux.

La tempête sur l'Atlantique.

Le steamer t Boorjnenl » se réfafle à LorUat. Parti de Nantes, vendredi dernier, pour Brest, le steamer Bourgneuf, capitaine Stephany, a dû venir se réfugier à Lorlent au large de Penmarch, il avait été assailli par une mer démontée qui rendait la passe iufranchissable. Le chalutier « Le«-I!lat« ̃ et le duadee « Petit-Joseph » rejoipest La Rochelle. Le chalutier à vapeur Les-lUatt* est entré au port de La Rochelle avec do fortes avaries poussé par la tempôie. il s'était échoué à l'île de Ré. Le t)umi"c Petit-Joseph, de Camaret, qui se in m vait en danger près de Belle-lsie, <̃̃̃̃• pris à la remorque par le chalutier r Gamin et a rejoint La Rochelle. Trajiflae noyU*.

Le bateau qu'il montait en compagnie) de trois autres pêcheurs, ayant fait naufrage à l'entrée de l'Abcr-Benolt (Finistère), Emile Tréguer, de Tréglonou, marié, G enfants, s'e»t noyé. Le corps de l'infortuné pécheur a été retrouvé peu après.

dea entants affaiblis par la croiswnee. Le point capital eitm oe» enfant», c'est, i en effet, d'entretenir la richesse du sans, facteur essentiel du bon fonctionnement (le tous les organes. C'eut, ausai, de toniDer sans cesse le système nerveux, Aa maintenir l'appétlt et d'awurer la régularité des fonction» digeaiivea.

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L'immigration polonaise en France

Le ministère dit Travail communique la note suivante

Au moment où ia question relative à l'éna%ration et l'immigration fait l'objet tleg préoccupation» des principaux pays et où toutes dispositions utiles sont étudiées en vue de concilier au mieux des intérêts, de la Société les avantage* res- pectifs que peuvent tirer d'une émigration raisonnée les pays surpeuplés! et ceux où la main-d'œuvre est déficitaire, il a paru intéressant d'appeler l'attention sur la question de l'immigration polonaJse en France.

Le ministère du Travail, d'accord avec le ministère de l'Agriculture, croit bon de faire connaître les condition» dans lesquelles la main^'œuvre polonaise a (̃lé introduit» en France ainsi que les services, qu'elle y a rendus.

Le début dp l'immigration polonaise en France remonte à l'ajinê> 1907, époque à h.uuelle les premiers ouvriers polonais furent introduits pour l'agrieulture. En 1P14, nombre de ces travailleurs rési- dant en France était d'environ 20000. Au lendemain de la guerre, la question <U la main-d'œuvre s'étant posée en rai- son des pertes subies, avec une acuité j toute particulière, devint nécessaire; d'organiser sur une grande échelle le i'fMYutcment de la main-d'œuvre étran-

̃Jj'TP.

Dans ce but, différents traités et eonventions furent passés avec certains pays rt'e'njlgration, dont le premier en date est la convention franco-polonais* d'émigration it d'immigration, conclue à Varsovie le 3 septembre 1919.

Cette convention pose le principe de l'égalité de traitement entre les ressortissants français et polonais résidant sur lt: territoire de l'un ou l'autre pays et définit les conditions dans lesquelles le recrutement des travailleurs pourra Otre organisé en Pologne. La mise en vigueur de cette Conven- tion est cause, en Pologne, d'un impôt1- j tant mouvement d'émigration vers la j France, émigratiot soit spontanée, soit provoquée et or?;fliisée par l'administra- non" française; "i'1/ifeè groupements pro- fessiorinels ♦!»>, l'irffoisirie et de l'agriculture. 1

»!»••«• Ainesitm. luiumi. I

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i'J-i'-i » !H>77 28370 1023 25 797 31477 1924 17 749 23 2G5 ii>25 13 080 lîKi-i 11)20 19 177 34 134

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1925 30 63'. Il L lie.» 33 311 î! 1927 (au 24 déc). 9d«> 10 08C

Cirailèllement aux efforts faits pourji provoquer ce courant d'immigration, des précautioDs durent être prises pour pro- téger te marché du travail national, en proportionnant lu* introductions de tra- j >,iilleursi étrangers aux besoins reela j jjoiiv.uii être satisfaits au moyeu de !a jnain-d'œuvro nationale. v A cet. effet, des dispositions ont été adoptées subordonnant, toute introduction ù mu' rn<iut''N- préalabli- effectuée jiar les ciflli'i-s jnujlics placement en vue dp rechercher si la (fernando de iuuln-d'œuvro ne peut être satisfaite au itioyi'rt de U-availleqt-s français eu ohûlllUgl'.

!<̃ .-ont ces dispositions qui règle.mentent réellement Icmp-loi d«s 4rav«il- j leurs iHmngtrs do toutes nationalités, l'u fx.-itiifii sanitaire lies émigrants est, d'autre part. effectué, tant au départ du pays d'origine, par les soins de la Mlssion française de main-d'œuvre, qu'à l'arrivée en France au Dépôt des travailli-ui's étrangeM de Tmil, a lieu le «•outrôle dj to_^s les émigrants fui pro-

venance des pays ticanùituve* et de

J'Kurojm.' centrale.

Lp nombre des travailleurs polonais' résidant en France était, d'après les derniers recensements, de 375 878 au 1" janvier 1927.

Les services rendus par cette mainii 'jeuvre à l'agriculture et à l'tntlustrié, î'iincipalement dans les minea de fer et no houille, sont des plus importants in reconstruction des régions dévastées a, d'autre part, trouvé dans l'émigration polonaise un appoint particulièrement précieux*.

Dans leur ensemble, les travailleurs polonais ont donné toute satisfaction, et si, exceptionnellement, quelques mauvais sujets sont introduits, la plupart it 1 ntiv t;ux n'ont pu réussir qu'en se soustrayant au contrôle exercé d'accord cuire les deux gouvernements intéressés. Ce. contrôle va, d'ailleurs, être renforce. en vue d'éviter à l'avenir toute possibilités de fraude.

m-m-+

LU PROTECTION DES FILMS FRANÇAIS

La Commission supérieure de la cinématographie s'est réunie au ministère de l'Instruction publique et das Beaux-Arts sous la présidence de M. Edouard Hernôt.

Elle, a achevé dans cette séance l'examen du projet de décret dont le texte a été réoemment soumis au Conseil d'Etat. Ce déeret, qui a pour but de protéger l'industrie française du cinématographe, ?ixe Le contingent des fllms de production étrangère à produire sur les scènes françaises.

Par 51 voix contre une les artioles de ce projet ont été adoptés.

FEUILLETON' DU 17 FÉVRIER 1928 '16 tsaré sur la route

Un soir que Josselin s'était montré plus gai que de coutume, Paul osa lui dire tandis qu'ils regagnaient. leur village Oui, il faut que tu te maries. et.Jj à ta place, j'aurais vite fait mon choix. Si lu n'étais pas si prompt à te fâcher, jo te eontlerais une pensée qui me vient souvent à l'esprit.

Dis toujours, je ne me fâcherai pas. Eh bien j'ai pensé à Simone Forestier. Pas pour moi, elle est trop riche, mais pour toi. Comment. voilà une jeune lllle de ton âge. jolie, instruite, qui possèd« un bien avoisinant le vôtre, et tu n'as jamais pensé à elle

Ce n'est pas la femme qu'il me faut. Cependant, de retour chez lui. Edouard se rappela les paroles de son ami. Non, il n'avait pas songé à Simone, elle semblait trop loin de lui. Et pourtant. la pensée d'un mariage avec cette jeune fille ne lui causa pas de révolte, parce qu'il se souvint des jours qu'ils avaient passés ensemble à "l*arU et du plaisir qu'il avait goûté en ?a société.

Toute la semaine, son esprit broda sur thème, et le dimanche, lorsqu'il revit Paul el que celui-ci lui demanda « Eh bien Simone Forestier ? As-tu pensé à elle » il so contenta de répondre

FAITS DIVERS lilletli U l'Office eatisia! météere'ogi^ue Situation (jeni'-roh' !f. fn rier, 7 /i-*u' L'ne /.oue ttépressloniiaue recouvre les régions nord et nord-ouest de l'Europe, avec minima de 980 mbs sur l'ouest de la Norvège, de 988 mbs sur l'ouest de l'Islande. Cette zone dépressionnaire s'étend jusqu'à l'est de la Baltique, et du centre de la Pologne, au sud des Iles Britanniques (1 013 mbs. La pression est assez élevée sur la moitié Sud de l'Europe, avec mavima de 1 026 mbs sur la Ruumanie, de l 032 rnbs sur le Massif Central et l'ouest (le la Péninsule ibérique. Paris, l 026 mbs. Le courant de perturbations d'Ouest continue.

Situation probable le 17 lévrier, T heures. Une hausse de + 5 à + 8 mbs s'éiendra du sud de la Baltique à la Grèce et au sud de nulle. Une baisse de 10 mbs couvrira la mer du .Nord, s'étendant sur le nord-est de la France ( 8 mbs). Une hausse apparaîtra sur l'ouest de l'Irlande.

En France, action du système nuageux lié a la baisse de mer du Nord Nord-Est France.

Le temps du 15 au 16 février, heures. Température rnaxims du 15 février + 23 Toulon, 93 'Mmes, vu Perpignan, 17 Clermom-»rrand, 10 Bayonne, 14 Dijon, Paris' (Saint-Maur Bordeaux, Strasbourg: 13 Tours, Lyon tu Argentan, Rennes, .Nancy 11 Valenclennes.

Température mlnlma du 16 février + 10 Paris (Salnt-.Maur), Rennes, Santés, Perpignan, Mmes 9 Valenciennes, Argentan, Orfeans, Met2, Strasbourg 8 Lyon, fi Toulouse. 5 Dijon, t Clermunt-rvn-and, Bayonne.

Vent sur les côtes, le 16 février, heures. St-Inglevert Ouesi-Sud-uuest il m., L>Havre Sud-Ouest u in., Ouessant Siul-uuest 12 m., Rocherort Sud-Sud-Est 5 m.. Bayonne Sud-Est 1 m.

Pluies rie* Si heures, le 16 février, i 7 heures. Traces à Homilly, Mourmelon, Strasbourg, Trèves, Orléans, liocliefort, Anger9, Tours, Poitiers. Clermont, o ̃ t à Argentan, 0,2 au Havre, Avord, 0,3 à Lyon 0,4 à Angoulême, 0.6 à Dijon, 1 ̃ à Metz 2 â Abbeville, >"ancy, Pau, 4 à st-lnglevert, Valenciennes, 5 a Mayence, La Courtine, 8 a Coblence, 9 à Beirort.

Etat de la me-r le 16 février. Dunkerque. La Hève, la Haguv, Ouessant, Bayonne modérée.

Prévision pour ta nuit tlu 18 au 17 février. | Région parisienne Temps couvert, i quelques pluies, même température. Minii muni voisin de -f 10.

Probabilité pour la journée dit 17 février. i Région parisienne Vent d'Ouest modéré, ciel généralement couvert. Pluies ou bruines intermittentes. Température stationi nalre.

En France. Vent Moitié Nord Ouest modéré ou assez fort.

Moitié Sud ouest faible à modéré. Etat du ciel. Régions Sud et Sud-Est. Temps nuageux avec belles éclaircies. Autres réglons: temps généralement couvert. Pluies ou bruines intcrnuttpntes.

Température statlonnaire.

Vendredi 17 février, 48* jour de l'année. Durée du jour: 11 h. 21.

Kolell. Lev. 6 h. 59. COUcli. 17 U. 11 Lune. Lev. i b. 41. Couth. 12 h. 34. 37> jour de da lune»

A PARIS ET DANS LA BANLIEUE Cambriolage

dans un magasin de fourrures. Des cambrioleurs ont opéré, la nuit de mardi il mercredi. dans un magasin de fourrures situé lt>0, avenue de Versailles et appartenant a M. Jicquemin, qui habite 6, rue de Vurize. l.e panneau exté- rieur de la porte d'entrée a été forcé. Lps voleurs, après avoir fiit leur choix, prirent la fuite en auto, emportant un butin de ISO 000 francs. DANS LES DEPARTEMENTS

La chute d'un arbre

provoque la mort d'un ouvrier. Oise. A Senlis, mercredi matin, plu- sieurs ouvriers étaient occupés uu dé- chargement de bois d'un chariot, quand.' soudain, un arbre tomba préplcipiUim- jment sur un levier qui vint atteindre a la tête Louis Delàfond, 25 ans, qui fut tué net, ayant eu une fracture du erStfe. Il 1«1s*te tftfi» Veuvo et un èrifanl. Un autobus se renverse avec neuf voyageurs.

Oise, Sur la route de Verberie h Longueil-Sainte-Marie, un autobus s'est renversé, les neuf voyageurs qui s'y trouvaient ont été relevés plus ou moins grièvement blessés.

Drame de l'ivresse.

Pas-de-Calais. A Divion, deux Polonais nommés Wladislas Brynel et An- tnine Slodjack, qui étaient en état d'ivresse, ont, frappe de plusieurs coups 's de couteau un de leurs compatriotes, nommé Jules Czerny. Ils ont été arrêtés et écremés.

Drame familial près de Lyon. Rhône. La nuit du i\ .tu 1j février, un drame s'est déroulé à Bron, dans le quartier de Pngèrc. L'ouvrier papetier j Jean-Claude, 30 ans, a tiré à bout portant une balle de revolver de tranché; dans l'oreille de sa femme, Louta -Françoise, 26 ans. L>a. malheureuse a été tuOe j raide.

Passant ensuite dans la cuisine où dormait sa fille Odette, 6 ans. il lui a tiro une balle de revolver dans la tempe. Le meurtrier s'est ensuite tiré une balle dans la tempe, se tuant sur le coup. Mercredi matin, les voisins, inquiétés par les détonations de la nuit. et ne voyant personne s'éveiller dans la mai- son, appelèrent. garde champêtre. La porte forcée, on trouva les deux j époux la tête fracassée. Dans son berceau la fillette. horriblement blessée, gémis sait doucement. On s'empressa (le la porter à la Charité son état semble désespéré.

Ce drame est attribué à la jalousie, I exaspérée par la maladie. Le geste du meurtrier a été longuement prémédité. Découverte d'un cadavre. Finistère. La nuit de maidi à mer-; credi, sur la route de Paris à Brest, à proximité de MoH'aix, on a découvert le j cadavre d'un agriculteur nommé Yves Lelehat, 54 ans, de Pleyber-Clirlst. Il porte à la Wte une large coupure due à j

Bah elle ne voudrait pas de moi î C'est, donc que toi tu voudrais d'elle Allons, mon vieux, un peu de courage Simone ne te fait pas peur.? Mais non

Ne perds donc pas de temps. Yeuxtu qu'on lui parle pour toi '?

Pas si vite Je veux réfléchir avant d'engager mon avenir.

Mais, ainsi que t'avait prévu le père. l'idée s'implanta dans la cervelle d'Edouard j et y lit, lentement son chemin. E"e fln|* par lui devenir familière. Valenline était perdue pour lui alors, autant Simone qu'une autre. L'idée de rester fidèle à son premier amour ne lui vint même pas. Trop de coalitions s'élevaient contre fui trop de raisons le condamnaient au mariage. D'ailleurs, il est bien rare, au village, qu'un jeune homme porte toute sa | vie le deuil d'un amour malheureux. Au milieu du trantran de l'existence. il se console, il oublie et se marie, sans aimer, quelquefois. Ainsi en serait-il d'Edouard. Il n'avait pas d'amour pour Simone, mais il était honnête, et il se promit, s'jl l'épousait. de s'attacher à edie, de la vénérer, de la respecter, comme tout homme d'honneur doit vénérer et respecter sa femme. j Peut-être, après tout, serait-il heureux. Mais comment rencontrer cette jeune personne qui n'allait point dans les champs

comme les autres paysannes de Fonssa-

grivo ? Dans cet embarras. Edouard eut recours au procédé employé d'ordinaire il lui envoya un ambassadeur, et. chose incroyable. cet ambassadeur fut son père i lui-même. Oui, le vieil Alexandre Josselin, à qui son fils, revenu de ses anciennes erreurs, venait de confier son goût subit

un cl toc violent oocastonîié sans doute 1 par un véhicule. Le corps a été transporté à l'hospice de Moriaix.

Avion de transport

endommagé par ta tempête. Somme. Ln avion de transport anglais, parti du Bourget pour Londres, mercredi à 8 heures, et qui avait été contraint d'atterrir à l'aérodrome d'Abbeviïle, par suite du mauvais temps, a été malmené par la tempête, au moment cù il allait reprendre son vol. L'appareil a été sérieusement endommagé. Le pilote, K> mécanicien et les passagers sont Indemnes. Ces derniers ont pour.suivi leur voyage par chemin de fer. Une femme escroc.

Oise. Les bijoutiers de Beauvais et de la région sont depuis quelque temps victimes de vols de la part d'une femme âgée do 20 à 25 ans qui, en se faisant montrer des bijoux sur des plateaux, en subtilise quelques-uns, profitant d'un moment d'inattention du commerçant. La police mobile, à la suite de nombreuses plaintes parvenues au Parquet de Beauvais, a été chargée de recher- cher cette femme qui est vêtue élégam- ment d'un manteau vert avec col de fourrure et coiffée d'un chapeau beige. Deux détenus s'évadent

d'une prison militaire.

Moselle. Niercreii après-midi, à Saint-AvoM, deux soldais de la 10* com-| pr.gnie du 146» régiment d'infanterie, détenue à la prison "militaire, ont réussi à prendre la fuite, au moment oit on leur apportait la soupe. Ces deux individus, qui avaient déserté le i janvier, sont en tenun civile, l'ne battue organisée dans les environs, aussitôt iprès l'évasion, n'a pas donné de ré?ulUtt. L'explosion de Lens.

Pas-de-Calais. La cinquième victime de l'explosion de la phirhacie du bou- levard des Ecoles, U îa-u. est décédée mercredi matin. A L'ÉTRANGER

Incendie dans les chantiers maritimes de Hambourg.

rn incendie s'est décUré mardi soir dans les chantiers mai itimes de Ham- bourg. sur le bàtiment Los-Avffelès. De nombreuses pompes durent être mises en action, et les 'efforts des pompier» durèrent -^plusieurs1 heures avant qu'ils ne fussent maîtres de l'incendie. Les dommages sont très élevés.

,̃̃

1. Léon Daudet est débouté de ses oppositions

Au rôle de la Chambre des appels cor- roetionnels de la Cour de Paris étaient inscrites de nombreuses affaires de dif- i fiuuution dans lesquelles MM. Léon Dau- j det et Joseph Uelest avaient fait nppo- sition à. des décisions qui les avaient condamnés par défaut.

Comme M. Daudet ne se présentait pas davantage, et que la Cour se préparait à le débouter purement et simplement de ses oppositions. M* de Roux, son avo- cat. déposa des conclusions d'incpmpé- j tence, soutenant que si la personne du prévenu était nécessaire sur le fond, r elle ne l'était pas sur une question de procédure. Mais la Cour, après conclu- sions de M. l'avocat général Rolland et plaidoirie de M* Le Troquer pour la part le civile, la Cour joignit l'incident au fond et débouta M. Léon Daudet de ses oppositions.

Le Sang Pur pr Tous

Ma!adies de peau, Clous, Furoncles, Démangeaisons, Maux de jambes,Varices, Phlébites, Rhumatismes, Douleurs, Artério-Sclérose, une nouvelle sève humaine Lorsque le sang est troublé, il circule mal, intoxique l'organisme, cause les pire* accidents ou cherche à se libérer de son trop plein malsain en le rejetant par 1 épirierme. Les désordres sanguins se signalent par une éclosion d'eczéma, d'acné, d'herpès, de clous, de mi oncles, de psoriasis, de sycosis, d'érjtiiènie. Puis, les veines se gon tient, îly a aion» hémorroïdes, varices, compliquées ou non d'ulcères ou d'eczémas variqueux, voire même de phlébite. Chez les arthritiques, c'est une crise goutteuse ou rhumatismale avec hypertension artérielle et élévation du taux de l'urée suivies de douleurs dans le dos et de violents maux de tète à répétition. C'est aussi un sang troublé et impur qui, presque toujours, menace la femme des plus cruelles infirmités en fixant les fibromes et les tumeurs. Peut-on se prémunir contre les maladies du sang? Certainement oui, par le DÉPURATIF RICHEL.ET ou ta cure de "rectification" sanguine qui agit it la source même du mal pour en neutraliser la virulence et l'obliger à disparaître. Quelles que soient l'origine, la nature, l'ancienneté et la gravité du cas à traiter son action curative se multiplie dès le contact avec le liquide sanguin qu'elle oblige à reprendre son rôle normal. Mais, comme rien ne vous oblige à nous croire sur parole, nous préférons laisser parler ceux qui, par reconnaissance, se font nos plus ardents propagandistes en précisant d'heureux résultats faciles à contrôler

Député K ans, j avais tajamoe rangée etutetret ne cessaient de suppurer. Mon mari souffrait de rhumatismes et de douleurs. Notre docteur nous a conseillé votre Dépuratif Richelet qui nous a sauvés et permis de reprendre notre travail. U. et M~ Su lu van,

b mit dn< ugln les bean» pharnueiu A Uhu\ #1 pour tmu reneign. (crin à L. Rididet. 6, r. 3c Belfort. i Bajronu (B.-P.)

pour Simone Forestier, s'en alla trouver i celle-ci pour lui demander si elle voulait être sa fille. Ah- comme il triomphait. le vieillard Comme il redressait sa taille voùlée et jetait autour de lui des regards | vainqueurs Il avait mis son pantalon de drap fin. sa blouse brillante, le chapeau rond qu'il ne coiffait que dans les grandes j occasions, et, ainsi sous les armes, il approchait du but vers lequel il marchait depuis si longtemps, par des sentiers tortueux qu'il s'applaudissait d'avoir suivis. Simone, prise au dépourvu par cette demande inopinée,- fut sur le point de refuser. Epouser un paysan, un être sans aucune éducation, jamais de la vie En flile pratique, elle se ravisa et retint le refus presque formulé. Elle avait vingtcinq ans et n'apercevait point de préten- dant à l'horizon. Elle demanda qu on lui laissât le temps de réfléchir, et Josselin. satisfait de ce demi-acquiescement, s'en retourna chez lui en se félicitant du résultat de sa mission.

Les réflexions de Simone furent longues, amères. désabusées. Où étaient ses rêves i de jadis ? A dix-huit ans, elle avait rêvé d'un prince charmant à vingt ans, d'un notaire à vingt-deux ans, d'un instituteur à vingt-cinq ans. d'un huissier. Ce personnage, qui se transformait avec les années, mais qui, toujours, sortait diminué de chaque transformation, s'obstinait à n'être qu'un mythe. Simone s'épuisait à l'attendre, elle vieillissait, elle avait vingt- j cinq ans dans six mois, elle coifferait 1 sainte Catherine. Cette perspective l'épou- f vantait parce qu'elle sonnait le sdas de ses espérances. Quand elle ne serait pluj qu'une vieille fille, les brillantes arnbUioiLs

| JUSTUCE 1

LE CAMBRIOLEUR DES MAISONS INHABITEES

Le t$buna! correctionnel de Tours vlpnt de condamner, à deux ans de prison, le nommé Elie Cognard, âgé de il) ans, mécanicien à Loches, qui s'était spécialisé dans le cambriolage des maisons inhabitées de la région. Sur le point d'être appréhendé, Cognard avait dérobé une automobile et s'était enfui dans la direction de Paris. Il avait été rattrapé à Ofcaville et arrêté.

HICKMAN REPOND D'UN AUTRE CRIME Hiokman, qui a été condamné à mort pour l'assassinat de la pet. te Marion Parker, a comparu à nouveau devant le tribunal sous l'inculpation d'avoir, avtC un complice, assassiné une jeune fille employée dans une boutique de pharmacie, au cours d'une tentative de vol à main armée.

LE TOIT ET L'ANTENNE

En 1914, la Société Perriaud, qui s'occupe de télégraphie et de téléphonie sans (il, avait loué dea magasins à M. Mazeone, boulevard Voltaire. La Société avait installé une antenne sur le toit. L'immeubte fut vendu et le nouveau propriétaire voulut faire enlever cette antenne. La 3" Chambre du tribunal civil de la Seine lui a donné raison. Une tolérance, »i longue qu'elle ait été, dit le jugement, n'équivaut pas à la reconnaissance d'un droit," et est toujours révocable. Le toit, de plus, appartient au propriétaire. Et le tribunal ordonne l'enlèvement de l'antenne dans la huitaine de la signification du jugement.

Amateurs de T. S. F.. qui désirez insialler une antenne sur votre toit, tous *erez bicn de vous en'f:ure donner pa^ écrit la permission dans cotre bail. L'AMERICAINE ET LA PROROGATION l ne Américaine avait loué en France un appartement antérieurement à l'année 1014. De par sa nationalité, ei!c n avait pas droit à la .prorogation prévue par la loi du i" avril 19*5. Aussi bien, son propriétaire avait usé de son droit de reprise, et une ordonnance de référé, obtenue contre elle. avait ordonné son < xpulsloi). L'Américaine s'étant mariée depuis à un Français et ayant acquis de ce lait la natfonalité française, soutenait qu'elle avait le droit de se prévaloir de la prorogation. La Cour d'appel de Paris l'a déboutée et a décidé que l'aptttud.? d'un locataire à bénéficier de la prorogation prévue par la toi du 1" avril 19*2G uoit exister à i" époque où cesse la location et où le droit à la prorogation aurait pu prendre naissance.

*W*W»

La pomme de terre Comment elle fut importée en Kraïice. Comment cultiver, Ses caractères botaniques, ses espèces nombreuses. Le rendement qu'elle donne. Comment l'accommoder culinaireruent. C'est ce que *2h. Mtiuclèrc vous dit d'une façon agréable dans un charmant petit ouvrage, qui convient aux gens de ville et aux gens des champs.

La pomme de terre, par Cit. M.vuCLÈaE. 112 pages, .'format Bijou. Prix 2 francs; port, 0 fr. 2r>. Posxi; Presse, 5, rue Bavard, P«Kis, VI II*.

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lui demeureraient. interdites. Certes, elle avait. été recherchée plusieurs fois, mais par des paysans qu'elle s'était empressée de refuser. Et maintenant qu'un riche parti s'offrait à elle, qu'allait-elle décider? `! Pareille occasion ne se représenterait pas, sans doute, et, plus tard, elle s'en vou- drait de l'avoir dédaignée. Mais épouser j un rustre, car le fils Josselin n'était pas autre chose, le pouvait-elle vraiment ? R Quelle chute îson, elle n'aimait pas Edouard, elle lui en voulait même de lui causer cet embarras, car, s'il l'avait laissée tranquille, elle n'aurait pas à s>e demander quelle réponse elle lui ferait. Ah si Edouard était commis, comptable, s'il était gendarme, seulement. elle l'épouse- rait sans trop de peine. Mais, bien qu'il j eût une certaine instruction, il ne con- naissait rien du monde, il ne savait que crier après ses boeufs, que fouetter ses chevaux. Et puis, il voudrait sans doute lui faire partager sa tâche du matin au soir, elle devrait courir de la porcherie à l'étable, de l'étable au poulailler. Entre temps, pour se distraire, elle préparerait les repas et laverait le linge de la maison. Rien que d'y songer elle avait la nausée. Ah non. non, elle ne voulait pas d'une pareille destinée, et. résolument, elle sen alla dire à son père qu'elle ne voulait pas d'Edouard Josselin pour mari.

Folle lui répondit son père. Que te faut-il ?

Je ne veux pas d'un laboureur. Et le monsieur que tu attends, où est-il ? Il ne vient pas vite. Tu rêves d'un notaire, d'un avoué, d'un ingénieur, que sais-je Mais vois-u, ma fille, tu es de trop petite origine pour ce* gem-là. Tu

Le séjour de Costes et te Brlx à New-York

M. Bokanowski a adressé au maire -Ile New- York le télégramme suivant: a Ministre Commerce et Aéronautique ̃ à Jtayor James J. Walker, Setb-ïttrk. » Adresse chaleureux remerciements à illustre cité New-York et à son maire éminent, pour magnifique réception Costes et Le Brix. Aéronautique traitçaise gardera souvenir impérissable, accueit fraternel fait à ses deux valeureux champions. BOIL,O\SKt, a

» BOK.VNOWSKI. »

Les intentions des deux aviateurs Interviewés par le représentant de l'Agence Havas, ils ont donné les précisions suivantes sur leurs intentions. Us effectueront prochainement un vol de New- York à Sau-Francisco, par étapes, en visitant les villes principales sur leur parcours et en s'efforçant de donner satisfaction aux nombreuses invitations qu'ils ont. reçues. Leur ift'ion sera démonté à San-Francisco. Les aviateurs gagneront ensuite Tokio par mer. La date de leur embarquement n'est pas encore fixée, mais ce sera

probablement tin février ou début de

mars.

Elle dépendra des conditions météorologiques et aussi du tt?mps qui sera néI cessaire à effectuer le changement do I icu-r moteur, qui n'a pas été changé j depuis leur départ de Paris: De Tokio. i.:ostts et Le Brix comptent retourner Paris le plua rapidement possible. via 1 ia Chine, les Irîde-s, la Turquie la Grèr- tt l'Italie.

Au cours d'un* réception franco-amérteaftie, M. Ronard Wsnamaker a remis à chacun des aviateurs un drapeau américain en soie, en souvenir de leur mi--

gniflque randonnée. y

Les deux aviateurs ont ./té aussi -invités 1 déjeuner par M. Jolui \\Ierrill. au Metropolitain Club, le commandant Byr-J, affirmant de nouveau son affection pour '̃' la France, # fait leur élog1 et a. t !i termes émus, rappelé l'Inoubliable acj cueil que lui a fait Paris, l'été dernier. Costes et Le Brix ont visité également l'après-midi l'Institut français, une réception avait été organisée par les Américains, amis de la littérature et, de l'art français.

Î

Chronique parisienne j Un exercice d'incendii au Lourra. Un exercice improvisé d'alerte d'ini cendie a eu lieu mercredi matin à 5 h. 35, j au musée du Louvre, eu présence de | MM. Paul Léon, directeur généra! des j Beaux-Arts Henri Yeruo, «tirseteur des musées nation.mx Jacques Jaujani. secrétaire général, et' Jean Bwry, chef du personnel de gardiennage.

Les consignes prévues par M. Chiuppe, i préfet de police le colonel Px>uderoux. commandant les sapeurs-pompiers.. et lu direction d'>s iniwii-s iiatiwuux unt été exécutée* avec une discipline parfaite et avec toute^lt rapidité désirable par les cadres et le* su peurs-pompiers, aussi bien que par le personne! dPs musées. Quatre minutes après l'alerte, les pre-

miers pompi";s i't.iiei:t à leur fiost« dans

j la Cour conve. t, à la sixième minute, la premier'' ponij»? était en batterie.

Allant depuis jo ans a un mauvais eczéma ej après avoir en vain tout essayé, j'ai la grande joie, après avoir suivi à la lettre votre traitement Richettt, d'être enfin délivré de ce mal obsédant tant conserver la moindre trace.

Monsieur Sylvain Polit,

19. Rue Saint Nicaise, Rouen.

CHEVEUX clairsemés allonges et rendus touffus par l'Extrait Capillaire des Bénédietloa «a Mont MageUa. <|Ui nrréle austi la rhuie A r.-i.irnr U Jecolorailon l.C.S III. E. SENET, te, r. da .-Septembre, Parts

voudrais bien d'eux, mais ils ne veulent pas de toi.

Eh bien papa, tu as eu tort de vouloir m' élever au-dessus de mon origine. Si tu m'avais laissée ce que je devais être, une paysanne, comme maman, je me plairais dans votre' milieu et je ne songerais pas à en sortir. Tandis que l'éducation que j'ai reçue pourrait bien faire mon malheur, le vôtre et celui de l'homme que j'épouserai.

Cette éducation, que j'ai payée bien cher, ne peut pas t'empêcher d'épouser Edouard Josselin..

De quoi me servira-t-elle, près d'un homme qui s'en moquera ? '?

C'est bien simple tu le formeras. Il est trop tard.

Enfin, tu ne vas pas, pour un pareil motif, refuser le plus-riche parti du pays. Songe que tu vas sur tes vingt-six ans. que les jeunes gens valides sont rares après cette guerre qui en a tant fait. périr. Ils peuvent choisir, et ils le savent. Si Edouard Josselin ne te plaît pas, c'est que tu es difficile. car il n'y en a pas des douzaines comme lui autour de nous. Simone savait tout -cela, mais elle n'arrivait pas à surmonter la répugnance que lui causait le métier d'Edouard.

Eh bien î déclara-t-elle, je ne me marierai pas si je ne trouve pas le mari de mes rêves.

La situation, devrais-tu dire. C'est la même chose.

Et. s'il ne vient pas, si tu restes vieille fille. que feras-tu lorsque nous ne serons plus la, ta mère et moi ? Ce temps -est bien loir, et alor?, la fortune qu« vous me laisserez me suffira.

ILES FEKSIOHS DES CENS DE MER M. Andrr Târdteu a reçu une tl.-V] fation de la Fédération nation :•!̃̃ ̃.<̃ SyiMfical-s maritimes, ipar | M. Ehlers, son seçrtlair- secrOair

t'-i-rcition lui a exp: romtr- j

̃ pour l'action décisive qu'il a

( a pour du projet tlv qu'il a,

u ̃. l'étude du projet do réforme

des pensions <ies gens de mer. Le ministre a. promis. de sou cùn;. a i lo TédéAfion de poursuivre ses efforts, "afin de faire voter, au cours de cette législature, le projet qui vient de rece- voir l'agrément de la Fédération. COURRIER foUTREWEB

Postage.

Amérique du Sont. Pour Xevr-York. le I 18 révrler via Naples, vit Liverpool. Pour j S»ml-JohB, le 18 février via Cherbourg. Pour Halifax, le 18 février via Liverpool. Amérique du Sud. Pour le Sud-Amé- rique, le li février da Boulogne, via La Ro- i.ctielle. vUt Brenu". te ïO février vid Cher-

bour^

l'bourg, (entrtlie et .Ifitille~q~

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lî^lnte-à-i'itr*1. Basse-Terre, Fort-de-Fraurp. j

̃L» uua>rï. Puerto-Colombi». cartharène « Cristobal, le t8 février fia Saim->'»a«irc. .1 Afrique et Ocfnn Indien. Pour Dakar, Conakiy, Grami-Bassani, Accra. U>mé, Coto-

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nique t% constamlnopie, te 18 «vrier via

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Longs-courriers français. Eubee, (le Hambourg: le Il pour Buenos- Ayres Fort-tie-SouvUte. de Ténerlffe In il iPûiir Le Havre: Mouette, de Lionne le 12) pour Bordeaux Hi-tlel.ile. île Klo-de-Janeiro le li pour La Hlap» Lafayetle, de 1 Vèra-Crui le il pour Salnt-N'aiaire l'Unoit, ,lu IU\tv à Poiute-àrPIti-e le 11 Arkautas, ;̃̃ i .ion tr il iiour Le Havre; Paris, du! Havre l.' i:. pour N'ïw-Yorfc.

L'ECLAIRAGE DES AUTOMOBILES M. André Tardieu. miuUtre '1rs Traiauv publics, vient de dtVid.-i- d":icljoliulre .1 la ̃OJinmlSstoir chargée de donner son avis .•̃ur W; t>l>es de dlspoMtirs d&rlalra«e des unto- mobiles, un représentani de la l'.hnmbre syn- j dicale <Ih eyi-le et de l'automobile, alln d<> répondre a\\ di-iir exprimé par les fabi icani< i ei de l'auiuinoullr. AERONAUTIQUE

Bons au musée.

l.e du Coninierce et df 1 ln<lUr-ii !̃̃ a tic. autorisé .par décret ,i arcepicr h;> dons et .leïs cl-aprés, faits r:> raveur dit muse<> de laéroiiautlque

b. Pierre I.«"vaswur 'Paris In train complet avec roues de l'avion de Nuiiti'ssvr j et de Coll. M. Louis VJnay vPartf.. l'n paraciiui- cuinplet, comprenant un paracliutc, un suc J dursal avec Nmuure-corsut.

.M. VannaiSM* (Sèvres l'n dossier et documents concernant des (irtij. de bnl- tons dirl^eabk-s de .M. Henri Vaiinatsse, 1868-1SW.

M. j-leptian ïapuzlan (Paris Trois ta- bleau.\ concernant le* faits lti i>iu.> lants de la traversée de l'AtUmiqu>' M. Louis icars, à ittfvilte (Stini-ci L'aviateur Liudbergh a déclaré

qu'il continuera ses vcls. Sair.i-Louis i.ML-jouiii, 15 février. L'aviateur Llndûer^h, ayaio appris que M. Davis, ministre de la Marine, avait l'in- tciitlon d'user de son mnuence pour l'en- Ka?er à ne ply« risquer sa vl«-: a déclare- qu'il n'avait aucunement l'intention d'aban- donner ••! vuls dVvpérletici' et qu'il i,e t) craignait pas de sarililer sa vie pendant | un vol. L'aviateur a ajouié qu'on avait hv- I ïuin tle pionnier* pour mtiUnje-r la rutile

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Un raid Pari» -ht Cap.

»uiirg*j, février. I.,< pilote Maultr, ̃•♦•us :> b-ird d'un avinii de tounsm. Oc lî'i chevaux, a refroidisseinetit par air. par lira, iiicrcreili proenatn. du Boureet, pour i l*mei' d'anelndre Le t;a(> 'Afrique du Sud PS*" eUipt'S d*1 *00 km. «rltvilun.

Les progrès d« l'»Ti«Uon civile en Italie. Les journaux publient les informations suivante.-» sur tes progrès réalisés par l'«m«i t!on civile italienne en 19S7

Le dévelopjiemem des llptie* an actlTita ia atteint 4 «64 Km. contre 3 84» en 1H28. Le« •;ipareil> en service ont parcouru un total de 1 ;ii7 6'6 km. l'uutre JK3 \ïi. ils ont lr:in«porté C 757 p t el l:.S'2O kp. de m.: w». in i-a-nlarité de t; lp* 'e 90 à 90 puur liXi et aucun accidefH ̃ s'eit produit.

<4i prévoit, pour t»ï«, un propres #«p6j rieur a celui constate en lv>ï7.

TENNIS

Sydney 16 février. Les matches de i tennis entre les joueurs français et les joueurs australiens qui r>" ••' ̃• -ut l'AusI tralie aux piochâmes é| ̃̃ la Coupe j Davis unt eu lieu par un u 114.5 assombri i et lonnl.

nrugnon « Battu Patterson par 4-6, 6* et 6-1.

Bomtra a battu Crawford par 7-5 et C-f.

es Accidents dejaCirculation Moselle. M. Camille Gandar, marvtial ferrant à Huii-stir-Nied, qui firvti» lit a bicyclette sur la route de Herny, été heurté par une automobile apiiar?nant à un garagiste de Metz.

Grièvement bles*\ n a t't ..• franspoKîî l'hôpital, il t< succombé une lieura près son admission.

Haro»; M. Paul Robert, do 'Ihampineullcs, quittait, la nuit. Ctiilou-s-sur» lame, en automobile pour regagner haripîgneuHes. lorsque, entre ^iiûions et aint-Gibien, en croisant une autre voi- tre, il mit- ses phares en veilleuse .et- r :nversa un cycliste qu'il n'avait fis.s perçu. M. Victor Arnier, 35 ans, demen- int ,'i <;iint-t.iibien. qui regagnait $Ôn ntnicilo.

M. ̃ Amier. tn. riii">pit,d- ̃ ils

halons-sur-Mani' succombé' aux

iili- d'une fracture du crâne..

Seine-et-Oiie. Sur le ponl de Beziins, n tramway venant de Paris a tamponna linc Victôrine Barbenlin. u»ariniii-»-4 ez.ms. qui, gravement blessée. e*t rnorti1 eu après.

TIRAGE DOJ^FÉVEIER 1928 CANAL DE PANAMA

Obligations et bons à lots 1889

l.e numéro 1 :\$i srairni» sooooo fr. Le numéro i 9C0 41K èwrfie 10UO00 rr. Le numéro 1 403 TUT trmr"»' iUOuu fr. l.e numéro 1 975 9^:i g-ajme ooo fr. l.i.-s numéros suivants gagnent clucnn ̃* ùiirt fr.

i'i.6 (»r.» 1 Sfif. 4^8 1 400 110 n 1 71<! 10. ««•. vu. 1.

Les r> numéro» suivants sag-tuiit chacun 1 ooo fr.

Impr. Ma .«on de la Bonne i*re»»e (S" An»"), i, rue Bayard, P»rii-S*. Le gérant L. V'inc mt. r-r-rr:

fus ni souffrez II y a une foule de malheureuses qui souffrent en silence et sans oser se plaindre, parce qu'elles Ignorent qu'il existe un remède à leurs maux. Elles ont été sujettes aux maux d'estomac. Crampes, Aigreurs. Vomissements, aux Migraines, aux idées noires. Elles ont ressenti des lancements continuels dans tes reins et comme un poids énorme qui rendait la marché difficile et pénible.

Pour faire disparaître ces malaises, la femme doit faire un usage constant et régulier de la

JOUVENCE de l'Abbé SOIIR» qui fait circuler le sans, décongestionne tes organes, sans qu'il soit besoin de recourir a d'anirp traitement.

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A partir de il heures, la « Croix » se trouve à Paris dans toutes le» gares. On peut la demander et m(m<i l'exiger.

Ma chère petite, je veux, une fois pour toutes, t'enlever tes illnsions. Nous ne sommes pas si riches que tu le pense- il m'en coûte de te l'avouer, mais arrives à un âge l'on peut tout en.tendre. D'ailloars, tu es pour beaucoup dans notre situation embarrassée. Ton goût du luxe, tes toilettes, te» voyages absorbent le ptus clair de notre revenu. J'aurais dû mettre un frein à tes dépenses, mais je t'aimais, et. quand tu désirais quelque chose je n'avais pas le courage de te le refuser. Et la mère était encore pius faibte que moi. D'ailleurs, elle était persuadée que tes beaux ajustements attireraient les prétendants. Elle croyait éblouir tes gens 1 Enfin, voici nous en sommes noua devons quelques dizaines de milliers de francs, et nous sommes las de travailler, nous voudrions nous reposer. Aussi, feras-, tu bien de réfléchir encore avant de refuser un parti inespéré.

Cette déclaration atterra Simone. Ainsi, cette fortune, dont file était si lière. n'était qu'une vaine apparence, elle pouvait lui manquer un jour Elle fut si mortiftétî qu'elle en pleura pendant plusieurs heures. Ha mère, une petite femme faible et bonne, pour qui sa fille était toujours un bébé. voulut la cajoler, mais elle la repoussa.

Il fallait me dire cela plus tôt Nous ne voulions pas te-faire de peine Vous m'en faites bien, aujourd'hui i (A suivre J)

t M- AYMÉ.