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Titre : La Croix

Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte

Éditeur : La Croix (Paris)

Date d'édition : 1927-03-06

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 104176

Description : 06 mars 1927

Description : 1927/03/06 (Numéro 13495)-1927/03/07.

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG87

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k411765f

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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ADVENIAT REGNUM TUUM

In ̃̃is. ii-- t; mars. l" DE CAREME 1 Lundi 7 mars. S. THOMAS D'AQULN 1

Paris, le "i mars 1927.

La journée La Chambre, poursuivant samedi matin l'examen du projet de loi sur l'organisation générale de la nation pour te temps de guerre, a voté l'article 11 telatit aux indemnités d'acquisition et 9e réquisition. Elle continuera l'étude du projet lundi après-midi.

Dimanche, de grands meetings catholiques se tiendront à Laval, Marseille et <leims.

Les ministres se sont réunis ce matin 4 l'Elysée, sous la présidence de M. Dou- mergue. M. Briand, ministre des Affaires étrangères, a entretenu le Conseil de la situation extérieure et notamment des «flaires de Chine. La séance a été ensuite consacrée à l'expédition des affaires courantes. Un Conseil des ministres aura tieu mardi et un Conseil de Cabinet jeudi prochain.

Avant de se rendre à Genève en compagnie de M. Briand pour assister à la session du Conseil de la S. D. N., qui I s'ouvre lundi, sir Austen Chamberlain va s'entretenir à Paris, ce samedi soir et dimanche, avec notre ministre des Affaires ctPansèpea-,

Autour de Changhaï, où aucune action décisive n'a encore eu lieu, on croit que les Cantonais cherchent à encercler la ville en coupant les communications du gouverneur du Chantoung, soit avec sa province, soit avec le gouvernement nordiste de Moukden.

Le Cabinet de Madrid maintiendrait les termes de son mémoire sur la question de Tanger, c'est-à-dire qu'il prétend que la zone internationale doit être espagnole ou tout au moins entièrement contrôlée par l'Espagne.

Les con férences de Notre-Dame par T. S. F.

Aujourd'hui même, Radio-Paris informe le public que le cnmwt donné demain dimam-li< ;"i li» h. 45, est supprime et que l'on entendra à !> heures la conférence du P. Sanson.

La prédication par T. S. F. â Bordeaux

?. Em. le cardinal Andrieu vient d'autoriser ti t transmission par T. ri. F. des conférences .̃-> P. Goulet adresse aux hommes de Borpendant le Carèmi-, depuis huit ans L'-s i'ûii!'t'reno#s de ci-|[.> année, qui portent sur IVcuk- et !<: foyer ̃. si-ront transmises pendant qu'elles seront prononcées ù ia primatialf Sa-nt-André. chaque dimanche de Cartme, de 10 h. :» à 11 h. 30.

La transmission est assuri;e par les soins de la Société Rarlio-Sud-Ouest '230 m.

On se souvient, que Hudio-Toulouse avait tléjii transmis, au moi- île novembre dernier, les l'onfi'-rences que le même P. Goulet donnait nlors ;'i la cat.liédrale de Toulouse sur la féconliité tlu fover ».

Congrès diocésain de Paris. iiis rappelons que le (' ngr-s Uincésain de Pai; s'ouvrira lundi. 7(5, rue des Saints-Pères. A 2 II. 1. >. réimi'i'. rés.-r\ee :u clertië. MM. Cilut. Utvuyst, Auïxiî. pr''>viiieront dus rapport?. A 2«) U. 1/2. rappurt général sur les t ni.>ns paroissiales, par \f. le chanoine Gerlier.

La chapelle de la Marne à "Dormons. L'Assemblée ;m: suuscripteurs de la ciiapeile de la M;<: ie,u le jeudi 10 mars, à 3 heures, ù b roîi t.iïau. s^us !i présidence du gén-i-al Duper:. Discours <{̃; Algr Tisj,i, i:;iâion», pi-ésiileiit du Comité; iti. ii'cade et du .sirm'T.O IHiport. i'ti ilernent les «.hauteurs de la Samte-Chape-lte, dirigés par M. l'abbé Delépine.

L'heure d'été.

Le Journal Officiel j. publié le décret rendu Hur l;i proposition du ministre des Travaux publics, aux termes duquel, dans la nuit du 9 uu 10 avril 19-1, à 23 heures, l'heure légale sera avancée de soixante minutes.

l' ,¡, AVIS "1 I

l> ;;•̃«.< retient qiftwe entreprise- cinémato- t

<ue passe île rille en ville et même d<- ̃ii village dans l'Oise i't départements un un fiitn de ̃> ia PassUm » en se récla- iiumt du patronage tir la Maiaun il? la Uoime f·c··'r..1'nu;s tenr,tt.~ xrrr~teçtrr r!Tnttt cet ̃̃ des

~eu; ~ruturtr txsy rima,is ec cuujeCtÏ0t1 I

ia présentation de {tim. |

Les

petits

choux.

(Article moderne.)

IJs sont là. cent cinquante, les jours ne sévissent ni coqueluche, ni oreilons, ni varicelle, ni aucun de ces petits nicrobes qui « font, en cinq secs, la >arbe aux macrobes > et qu'on leur l projeté, l'autre soir, à l'écran du patrolage.

Ils sont là, les yeux bien ouverts, !e orse droit sur leur chaise, les petitenains tendue-, prèles à applaudir !e )on Joseph, mais aussi, les bouche- «vertes, prêtes à conspuer ce vilain lérode, ce Barbe-Bleue ce francnaçon

Ils sont là. les Vrand- 8 ans Et es petits. 5. 0 ans

Ils sont là. appartenant à ton- les ailieux.

Il y a les gos-os chics, guêtres de cuir aune clair jusqu'aux oreilles. et les )etils-fils du Grand Muftlo, auxquels mcune vis d'aucun banc ne résiste, et lui, avec un clou, m'ouvrent mon arnoire quand j'ai oublié mes clés de ̃ ùreté.

Il y a les petites demoiselles qui se. ortilient déjà, pt minaudent, gentiment m fond de leur bibi rosé (bibi, c'est le ̃liapeau;, et les pîilottes petite-, aux sou* iers retentissants, et à la fourrure de apin prolétaire.

Mais, au catéchisme,» tout cela fait un ont bien tassé. Parfois, le bibi rosé sèche ;>, et le lapin' triomphe. QuW-ce que l'Enfant .lé-u- a ̃époudu ù sa maman aux noce- -de juna.. ?

11 lui n dit « fie ne pas s"en faire Traduction nouvelle d'un as de la laïque » et que >aiut .lérùme n"<r pas iré vue.

Comme autour de ces enfants tout }vi>lue. leurs vêtements, leurs liw<»< 4e J •lasse, le papier peint de leur chambre. éurs jouets. ,.t l'enseignement du raté- •hisme. immobile dans -a vérité pru- j fonde, doit évoluer, lui aussi, dans son fxposé; car la religion est une vie, donc un mouvement. j Aflors, cela >̃ barde » au petit caté- i îhisme. La première séance est consacrée ton! entière à la « construction du lieu », romme dirait saint Ignace. c'est-à-dir. à donner à l'enfant, par delà la vis! v des choses matérielles, la notion :̃̃' l'invisible.

Attention, les petits gas.. ? Il y a 000 bons points à. gagner (Cris d'enttiousiasme.) Voilà le marchand d? marrons du coin de l'avenue Gourgaud m'a dit comme « cha » « Moi, je ̃»-? crois qu'à ce qifjs je rois. Je n'ai ja-mais vu Dieu. Donc, je )ie crois jias .\i Dieu. n 500 bons points a qui rep"u<ii'j au marchand de marrons

C'est alors que les petites figuiv- -• ̃ curieuses à observer, les yeux cherclv en dedans, la réponse qui enrichira. 600 bons points Exclamations. 700 bons poinls Rugissements. i 000 bons points Silence d'effondrement et de sidération.

.le vou> fais grâce des réponse-, maife vous assure que le marchand de marrons, il en prend pour »>n irrade Ils iront d'ailleurs lui raconter la chose en sortant, et le brave enfant de l'Auvergne n'y comprendra absolument rien. Bref, aucun garçon, aucune lille. ne m'a donné la réponse a l'emporte-pièee que je voulais.

Alors, je fais mon petit Thomn* dWquin. j'attaque la majeure

Attention, les enfants On va le démolir, le marchand de marrons Et même, on va le démolir du .premier coup.

̃̃ 11 aura son marron crie un 1 aïque.

Parfaitement.

Je choisis un petit garçon, plutôt qu'une petite fille, à cause des accidents. Arrive ici, toi, Gérard de Nespoulos

Gérard de Xe-poulos est uu grand gaillard de S ans. brun et découplé il a du sang de Léonidas dans les veines. Mets-toi ià. bien au milieu du catéchisme.

Trois cents yeux d'enfants le fixent. sans compter ceux des parents. Tu n'as pas peur..

Non.

Ça va être terrible

J'ai pas peur.

Tu ne te trouveras pa- mal Non.

> Comment l'appelles-tu ?

Gérard de Nespoulo-.

Où demeures-tu ?

Avenue de ViUiers.

'P; es sûr ? Y

.le suis sûri

-Tu as donc de ia inémoirr ? Oui.

Je me retourne ver- les enfanta De quelle fouieur quVHe c-i sa oiémoirs! t

?t n'a j

Bleue verte tango rouge j < est-elle, sa mémoire V 1

-'Dans «a tête rd

Alors, il faut nous mettre d'accord et, savoir, au juste, <de quelle couleur elle est sa mémoire ?.. Je vais donc lui k couper la tête, à Gérard Comme ça. f d'abord en largeur. puis en hauteur. comme une noix de roeo. Et "n va voir. Je tire un grand eouteau. Les gosses sont haletants. le.» petites filles poussent des cris. Mais il y a. toujours un enfant pour demander grAce M'sieu c'est pas la peine Vous ne la trouverez pas, sa mémoire Elle est pas visible

Et pourtant, il y en a une.. ? Oui. mais on peut pas la voir

Alors, les exemples, se -préoipifpnl

Si je lui donne un coup de poine1 sur le nez, à Gérard, malgré les 36000 chandelles, verra-t-il la force qui fait détendre mon biceps.. ?

Xon, M'sieu

Et si je lui demande, à Gérard, de me <a-«er ce silex, verra-t-il la force qui lait que tous les molécules. 1

Les. molécules.. ? ? `?

Je veux dire, les grains de pierre se tiennent si fermement ensemble, qu'il ne pourra pas les séparer.

Non. MMeii

Et l'électricité.. Si je tourne ce bouton, j'en verrai ki manifestation. Mais elle-même, est-ce que je la vois..

̃ Non, M!sieu

Donc, quand quelqu'un dit Je ne crois qu'à ce que je cois, il dit une. i

idiotie

Donc, le marchand de marrons. C'est un crétin Conspuez 1 Et le monde des choses qu'on voit n'est rien en comparaison do monde des J choses qu'on ne voit pas.

Oui. M'sieu i

Et la séance continue.

Au bout d'un certain temps. « <;u v

est bout d'un cert~~1 ill lenqJ: ':a ~'I'

L'enfanf. voit au delà de ce qu'on mil. y Il voit pour Inule sa vie.

F.t comme le culiVhij-nie e-l \ivaut- qu'on y donne de- bonbons ̃– oh pas penrifm! te Carême On leur en offre, pour les habituer ù la tentation. maiils pa->enl ré-nlunient devant la boîte, >an> y toucher, comme il y a des histoires. dés projections, du cinéma, des récompenses. aloi' on y vient.

Et parfois, appuyé sur la barrière, un vigyjc parpaillot, une dame lancée, ott un cîiautleiir venu pour chercher -le gosse du patron, éroute ces vieilles évidencemises à la sauce moderne.

Et il s'en va, en redisant « Si c'était vrai, tout, de même.. ? »

Pierre l'Ermite.

Notre- I>Gir>e-des-Victoif2s, ï*jrir, que le Saint-Père

vient d'ériger en basilique.

Impressions romaines

du cardinal Dubois

La .te mai tic religieuse de Paris tel'mine ainsi la note qu'elle publie sur le voyage de S. F.m. le cardinal Dubois à Rome En quittant Rame, Mgr le cardinal a emporté surtout l'Impression que les affaires de France sont suivies dans les hautes sphèr*s ecclésiastiques avec une attention précise et une souveraine sérénité. Les remous des agitations politiques expirent, quoi qu'on en dise, aux portes du Vatican. La récente condamnation de l'évole et du journal d'Action Française y est consid,'rée comme l'exercice très niotivé et très opportun du magistère -ponlillcjl. Il ne vient à. personne ia pensée de voir une manœuvre an ifranr-.u- i- ui'i il n'y a. simplement, qu'une -;i-. vegardo pour' i'Kg'ii-- >l KN<nee et pain-

France elle-même.

Mgr l'évoque de Strasbourg

et la « Revue scolaire »

Mgr Ruch. évèqu. -g. prolest. très vivement coutr- ̃- ion de l;t Revue DCuUUre tend» in »i-r dans leéoolt-s pli mains d'Alsace une heure à i>r.feeiirnement reliirieux. qui est actuellement .!•̃ quatre heures p.>r semaine, pour rajouter ,i l'enseignement de raUtmand que l"uiiti-ur d^ !;i ^'rofxjsitiùii voudrai! voir porter à cinq, lieures par semiiiae au lieu de trots. Mgr Huoti annonce lu'iî i it"i ni:i- rii-'ilcslu!» n aux autorit-s scolaii >; formulé.- au noi:: ̃ ••

Si «. rcuianJUL- que !.i Heiuc scolaire est diri«ét* »i«r M. Ross- on verra un nouveau Sicile .̃̃ .»̃•H. ,f.0. HUito-

CM~; 0 ¡

article CroU = sur maiài»ê &iucier> >. ̃

Gazette

L'ambassadeur de Montmartre.

yiga quelques jours, M. et Mme Iier-

bfflttwtounaicnt, à l'ambassade de France. à Bruxelles, une fét-e où la haute société bruxelloise et le monde diplomatique étaient représentés. 11 y eut. après le diner, un certain nombre de "numéros de musich,ill. 'r;)ut cela, évidemment, à titre de manifestation n"art moderne. Le « ciou » de la soirée était l'exhibition d'un couple de tianseurs. dans un attirait digne de mai- sons mal famées. fi y eut un léger froid. Le prince Charles n'applaudit pas. On jugea que la lantaisie du représentant de la France passait. les bornes. Les Bruxellois préférèrent se moquer de lui plutôt (lue de s'indigner. Ils l'ont surnommé i ambassadeur de Montmartre.

Quant aux Français, ils ne sont pas fiers fi'ètre représentés par le couple Herbette. Les Belges s'amusent.

Tandis que nous sommes en Belgique, signalons une manifestation annoncée ù Tongres en l'honneur du bourgmestre cartelliste. -M. N'even.

En 191 i, à l'approche des Allemands, ie bourgmestre détalait en pantoufles et laissait pendant, quatre ans la frontière entre lui et ses administrés. Ceux-ci prennent par le bon rôt*5" la manifestation politique. IU veulent s'y associer en offrant au bourgmestre, u cette occasion, non une éfharpe ni nue épée. mai, une simple paire de pantoufle-.

Immersion funèbre

du gouverneur de Malte.

Le général anglais Congrene, qui vient de mourir gouverneur de Malte, avait exprimé le désir de reposer, après sa mort, au fond des flots.

L'heure ayant sonné d'exécuter ses dernières volontés, le cercueil, contenant 1-' corps du gouverneur, fut transport à à bord • lia bûtiment britannique ft.-M.-S.-Chrysnnt-iniuii. De là. en présence des principales notabilités civiles., militaires, navales et ecclésiastiques, il tut immergé dans les premières couches de l'eau et abandonné à l'action de la pesanteur.

I)an< la soirée, un service solennel a été célébré, à la cathédrale Saint-Paul, pour le r?pos de l'âme du général.

La course au diamant.

Cette fuis, la rue'1 vers la fortune n'est jioinl une allégorie, mais la réalisation d'une course formidable, exécutée au commandement par 25 000 concurrents. sur une ili3t.ance de plusieurs milles.

Elle a eu lieu' dans le district de Grafontein. en Afrique du Sud, pour l'altribution de nouvelles concessionajiliaman.r. tifères «ju Transvaaî.

Les coureur'?, parmi lesquels se trouvaient de nombreuses femmes, s'étendaient sur une longueur de deux milles, en rangs serrés, et. en certains endroits, sur une profondeur de quatorze personnes. Une centaine de policiers eucadraient les coureurs au départ, tandis que des forces de police montre surveillaient les alentours pour éviter l'infiltration des tricheurs. Au moment où le drapeau de l'Union Jack, en s'abaissant, donna le signal du départ, l'énorme masse humaine s'ébranla. Les premiers arrivés furent des coureurs professionnels. qui. engagés pour la circonstance, ne pouvaient manquer de s attribuer les meilleurs emplacements. Le terrain de course était très dur. Los concurrents « amateurs » se voyaient, bientôt réduits à marcher au pas. Les femmes, abandonnant toute espérance, furent laissées en arrière.

La chaleur était épouvantable. Ce sont les marchands de glace qui. autorisés une demi-heure après le départ, à suivre en lutomobile les coureurs, firent les véritables affaires d'or,

Et bientôt, les nouveaux propriétaires. liantés par le spectre doré, se mettaient *i creuser le sol avec frénésie.

La poule aux œufs de chocolat.

f.i '"sque. smis le ministère MacDonald, t-ii Grande-Bretagne, il fut question d'un aocord avec les Soviets, la majorité du Conseil se montrait opposée à la conclusion dee négociations. Le sort du projet dépendait de l'attitude de six ministres travaillistes du Cabinet MacDonald.

Les journaux avaient même annoncé la rupture des pourparlers, quand on apprit tout à coup que l'accord était signé. Voici l'explication donnée par un diplomate anglais» qui fut volontairement indiscret •̃- Le gouvernement des Soviets, quelque temps auparavant, avait envoyé à six mioiaûr« travaillistes de. gros oeufs de chocolat contenant de beaux dianianis provenant du trésor du tsar. Aucun d'eux ne refusa ce cadeau de grande valeur. Quand MacDonald parut décidé à refuser les termes de l'accord, les gens de Moscou lui tirent dire

» Vous vouiez donc tuer la poule aux œufs de ehocolat ? i Nous allons é!re obligéde publier la liste de ceux qui ont accepté de œs œufs.

:> Effrayé, Mael>i>nald signa. (Hitant un

Os KMt.ro:t à Vud1l1l n oseeumentttroat )r*Mpertü lu Mfpt da sept lolâll iIte.1I8111 ~ri rMttfMt. tpftt que le sert ut ditiiiié celui qui devait reposer .1 l'Arc de Tri"

{Phrtc Wtttt ~"eTli,)

Les affaires de Chine

Us aetivtl incident siné-brihumque. tisu-YaL>. cofliuîi-saiiv chinois des affaires étrangère* à Dianghai. a adres-e au doyen du corps consulaire eue lettre uaas laquelle il proteste ériergiquenit'ut coutre l'occupât iou par les troupes auglaises <j,> positions isit ti«:< cri dehors <iclinùtes de la concession inlernatioiiaie. eL demande leur retrait immédiat.

Le doyen du oorps consulaire s'est rendu auprès de Hsu-Yan pour lui faire un exposé de la situation, mais le résultat

un grand étabjusement trauÇAis supérieur en tbme l'Université de Changhaï

de r 1 1 1 i-uirevue n'a pas t-in rendu public. Ou considère cependant que la protestation chinoise est de pure forme et seulement inspirée à, Hsu-Van par son d^sii- <[r conserver l'amitié des sudistes.

La guerre civile

Aukur de Chtathii: l'armée du CbmhuBi se misse à Sung-Kiang. Sen-t-eïïe coupée de st btse?

Aucune acl ion décisive n'e-si encoi- en vue autour de f'hanphaï.

On' pense que les Oaalonais vont essayer d'encercler la ville en passant par te lac 'J'ai- flou, ce qui leur permetlrail. de couper tes communications du gouverneur du Chantonna; avec Nankin. Mais Chang-TsuiiChang a prévu cette .manœuvre el il ren- force dans et» but la garnison de Hou-

scandale qui aurait entraîné sa chute immédiate, mais qui a coûté depuis si cher à l'Anjrlet.. >iTi>. ̃>

Si les Anglais .-uni, curieux, ils demanderont les noms de ces six gaillards dont parle la Presse Associée, sans tes désigner autrement.

Humour britannique.

Les parlementaires belges ont désigné récemment, pour faire un voyage en Angleterre, une délégation comprenant Mgr Deploige, sénateur.

Le voyageaient d'avoir lieu.

Au premier lunch officiel, comme il est d'usage en Angleterre de commencer ces repas par une prière, !,• parlementaire britannique qui présidait se tourna vers son voisin, qu'il croyait r-tre le prélat betge ni lui demanda' le réciter le B<u\cdièite.

Le voisin dut avouer qu'il n'avait pas autorité particulière pour réciter la formule.

Etonnement du président, et, rire unanime des Belge?.

Je ne suis pas < ̃cciésiastique, lui dit If» voisin. Mgr Deploige a *\é empêché, au dernier moment, de faire partie de la délégation, et, comme député du parti cathotique, j'ai été' invité à prendre sa place. Oh yes Je sais, répondit l'Anglais. l' Nos colonies

œuvres de noa missionnaires.

Dans l' Indo-Chine Moncell'1, un « philosophe », qui ne veut pas faire de propagande religieuse, reconnaît que tes missionnaires et religieuses sont seuls capables, pour ces pays à congés continuels, d'être les pères et tes médecins des âmes. Gomme les Jésuites français aux Indes les Frères établis dans les capitales d'IndoChine enseignent les principes de la morale supérieure à. des indigènes auxquels Us ne demandent pas d'abdiquer leurs croyances ni leurs rites. Chrétien si l'on veut et qui veut. mais ce n'est pus dans le programme obligatoire..

n gouverneur général (on ne le nonune I j-'us > ne voulait pas admettre, dans une ecote secourue par la colonie, que la morale fûî enseignée par un prêtre. En vain, lui objectait-on qu'il sagissait simplement d'un Français plus charitable que les autres. ceux-ci étant trop occupés par leur? affaires, et trop transitoires. .Mais celait un principe.

Néanmoins, notre conlière indo-chinois en arrive aux e>)n<-li:ion,s suivantes .le constata, sans sortir de l'Indo-Chine (j,. ;p^ principiiuï centres, que la n'ajouté de- I raiieai- fonctionnaires à rai-fin de ti -i.it lo conllenl. aux Frères ii rétiens, aux bonnes Sœurà, éducation et ne disons pas l'instruction) de leurs jeunes enfants, garçons et lilles.

>> Je constate que tes résultats sont heureux, générateurs de w- ûc naissance du '̃•> de- familles et des r-i^ve-.

̃> Je constate que des évèques, doyens ̃ je nos1 groupement* français, sont vénérés. consultés par tes plus' hauts eh*»f« qu'une bonne Soeur Antoine est rincarn;iti"n mêm<> d" l'ab-ii" ï »..i f .m.. a •i"i !̃̃ >I.-M:

l.'e-.i; -;̃̃ île pi.. ̃ i .V;i< ̃̃: -i

-écute. la religion. la inéconii;

iuinnie, la soupç'-niw. Ali If s «- laires Et quand même, lout ce que louvoyons «le hnn. de |ilu» îpiiiîàlféir.i'iil é-!imab!e pi>€e<1«' i!- ̃

eut: ai il.

Tchéou. qui a--u:

.Nankin-Ctiaindjat Uout. l'iiupuiU:. ̃ •' vitale pour lui.

Mais, selon certaines informations parvenues à Changhaï. un autre danger menacerait ^hen-Tiao-Yucn. aouv.»i;neur An- Hou i.

On annonce, pu qu'il a (lédaiV -i.'it indépendance du gouverne filant uV PrKin et a accepté le ei'mniaiklt'uieut <i** lu 37" Ui\ir,n nationaliste. 11 aurait occupé la voie de Tientsiu à Pu-Ko\v en J "v .-̃̃ droits, ce qui aurait pour couse., couper dans sa base l'armée du (;iio.m;uu, l't d'empêcher les renforts nordistes de 'JVhang-Tso-I.in de tui parvenir sans un- rtmeontre préalable avec l'armer- contran-v

Quoi qu'il <'u soit. ChanK'-Tsun-Chanx niasse s-o (î-nupes à Sung-Kiang pour remplacer lc< troupes démoralisées de SunChuane-I-'ang. que les autorités du Chautouug détournent de Changhaï vers Ousr.ng. avant leur envoi linns le Kiangsu -epteu» trional.

Le contrôle de la concession britannique à Kjou-Kiang passe aux Chinois.

Londres, ."i mars. L'accord relalif à la concession 'II* Kiou-Kiang a été sigru5 !<?. courant par M. G Alalley et les représentants cantunais.

L'ancienne concession et ta nuiincipaliU' lirilamiHjues seront remises le 15 mars aux Chhiui.s, qui se déclarent disposés à payer' ,'iUOOO dollars pour perles subies par" pillage.

Kiou-Kiant; revieie ^i ->n\: >. <J'-y« port ordinaire, c,)i

L'Angleterre

consulte ses Dominions

Pour la première lois, la Grande-Bre-. tagne, vient, d'avoir à consulter ses Dominions sur une question de politique étran- gère car ainsi en a-t -il été décidé à la conférence impériale qui .s'est.- tenue à Londres Hujwct'jbre-aovembre dernier. (l'est ;i propos «le la proposition du président Hoolidge sur le désarmement^iaval. Les» Dominions ne semblent pas av™r éj,é unanimes pour accepter celte proposition eu effet, l'An- 'i:' îles n;<>inea en l"acceplant.

l'.av, inaihleiiaul, les Duuiinions n<* '<« roiinaisson1 plus dans la Orande-Breuguc la métropole, qui avait sur -eux droit de pleine autorité, mais comme une sœur aînée, qui, quet que »oit le prestige quts lui donne sou expérience, ne doit plus rien décider sans les consulter,- et, doit, tenir grand compte de leur avis.

Os Dominions sont les territoires* bi'i-» tanriiques qui jouisifii! du privilège de ea gouverner eux-mêine.s, élU&nt nue aîsseonbli-e représentative et sont administrés ̃par un gouvernement res-pouaabl» devant cette assemblée. Ou en compte actuellement six, depuis l'accession à oe titre de nrlan.de ce sont le Canada, Terre-Neuve, l'Australie, la Nouvelle-Zélande. l'Afrique <iu Sud el entin l'Irlande.

Dans sou rapport de la « ̃̃̃•'̃> périale, M. Balfour disait « L'Empire bri- tannique ne repose pas sur des négations. 11 tient e*<sentiellemeiit, sinon danslorme. à de» idéaux 'positifs. Les institutions 'libre.* .-ont le soutien de sa vie, )i4 libre coopération, son instrument d'ac? don. et bien que chaque Dominion soft maintenant et doive toujours rester le seul juge de la nature et du degré de m coopérai ion, aucune cause commune ne sera, nuire avis, mise par ea péril. » 11 nous semble que lord Balfour, un peu» gêné, n'accepte le fait, accompli. que comme une chose qu'on regrette, mais qu'on ne saurait empêcher. De même lorsqu'il écrit I Lorsqu'un gouvernement est informa di- l'intention d'un autre gouvernement d'entrer en négociation avec l'étranger, l<* devoir lui incombe d'indiquer son attitude avec une .promptitude raisonnable. Aussi longtemps que le gouvernement qui a pril l'initiative de ces négociations ne reçoit, pas d'observations défavorables, il .P*1^ poursuivre, en assumant la responsabilité «• sa politique généralement acceptable. Tou-* li-fois. avant, de prendre des mesures qui pourraient, entraîner le» autres gouverne- ments dans <l«s obligations actives, il doit obtenir k'tir acquiescement explicite. » Quand. >le par la nature du traité, il désirable qu d -oit ratitié au nom d-s tous )•••̃ ̃-̃̃̃̃ v- •'̃••̃ ̃̃•nia de rEmpir- î' gouve. y,- peut pr." qu'uu qui, ayant eu opportunité d'indiquer son attitude. n :j pas présenté d'observations défavorab!' •» cuM-uui-ra h la ratification du traité ̃ lu M. i' Bou.-assa, fp 'r'1'- <)i«f injni*' u 'tut' 1~

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gouvernements d'exprii»e>4èfer%vfé, dela; suffisance des « informations » données ? Le gouvernement britannique évidemment. » Pour peu qu'on ait suivi « l'évolution biatorique » des dix dernières année*, on comprend à merveille le pourquoi de cette Mdaciiou (loue et enchevêtrée. Le second paragraphe surtout qui ne peut s'appliquer qu'à un traité impérial négocié par le seul gouvernement britannique est manifestement le post-scriptum de la eorrespondance échangée, en 1923, entre M. King et lord Curzon, au sujet du traité de Lausanne. »

On sent un peu dans ces lignes cette rivalité de races qui a persisté au Canada malgré l'acte de février 1867, en vertu duquel « s'uniâàent dans une Fédération qui laisse à chacun son caractère propre, ses coutumes, sa langue, qui garantit à chacun le respect de ses traditions et de ses ero variée.* ». le haut Canada anglais et le bas Canada français.

Ce fédéralisme a gagné les autres Dominions l'Australie, qui, en 1901, s'est formée des colonies ou des Etats de Xouveil es-Galles du Sud, Victoria, Queensland, Australie du Sud, Australie occidentale, Ta.manii! l'Uniou sud-africaine, englobant <>n 1910, la colonie du Cap, le Natal. U- 'IVuu.-vual. i'Etat libre d'Orange, auxquels s<! joindra sans doute bientôt la Rhodésie l,(-s Dominions no se contentent plus d'wi:u.illir comme à l'origine des émigrjn' de hasard; atin d'exploiter au mieux toutes leurs ressources, ils se mettent <.̃!> devoir d'organiser méthodiquement l'immigration sur une grande échelle, Plus ni'iibrcuse et plus- dense, leur populii'.inï) n»> se borne plus à élever des moutoiH dont .lb envoie la laine aux filatures ei aux ii-~agpsde la mère-patrie, à cultiver exporter ce qu'elle ne consomme 1 -iraire de l'or ou des diamants. PrUt Petit ell» crée des industries pour utiliser elle-même sur place ses matières premières ses productions cessent d'être simplement complémentaires des produits britannique».

Aux échange», a succédé la concurrence; les rapports se compliquent. A mesure que grandit leur puissance économique, qu ils prennent plus clairement conscience de cet état do choses, la personnalité des D «mini on» s'affirme en termes plus vigoureux. La Ciranda-Bretagne a eu le sentiment, du péril que courait l'unité de l'Empire et, en vue do C'iiîjin or ce danger, elle a cru bon de jel'f <lu ît'nt.

La guerre de 1914 survenant, on a pu constater l'élan avec lequel Canada, Australie, Nouvelle-Zélande, Afrique du Sud, sans oublier l'Inde, envoyèrent leurs contingenta au secours de la mère-patrie menacée. dans une lutte qui n iiit>Tes<ait. directement aucun d'entre eux. A cette heure critique, on avait été trop heureux d'admettre les Dominions dans les Conseils de l'Empire. Quand la guerre a pris fin, on n pouvait les en exclure.

AUX côtés de la métropole, ils ont pris place a la Société des Nations, et voici quf: le Canada envoie à Washington un représentant diplomatique, qui, sans doute, s'entendra avec l'ambassadeur d'Angleterre. mais pourtant aura licence d'agir en dehors de lui. L'Australie compte en faire autant. J)e leur côté, les Etats-Unis ont désigné leur» ministres à Ottowa et à Dublin. Ils traiteront désormais avec ces Dominions «ans intermédiaire.

Il est donc nécessaire que désormais Ma Grande-Bretagne compte avec ses Dominions, Elle en sera moins libre de ses mouvements. On le voit bien dans cette question soulevée par le président des EtatsUnis. N'écoutant que ses préférences avouées, elle y aurait sûrement adhéré. Mais la consultation de ses Dominions lui a dicté des réserves telles, qu'en Amérique môme on estime que sa réponse équivaut à un refus.

On ne nous a pas dit si, dans la question chinoise, bien plus importante cependant, l'Angleterre a cru devoir aussi consulter ses Dominions et quelle a été leur réponse.

R. LE CHOLLEUX.

Les finals parlementaires A LA CHAMBRE Séance du vendredi 4 mars (après-midi).

Prtâid#nt :Jl. Ftraand Bouiiaon.

L~t m~obiliaation nationale

La mobilisation nationale

La Qhambre abordo l'article 'i et le vote ainsi conçu

l'emembte des mesures destinées à passer Ht de paix à l'organisation de ffWrre est préiu en tout temps. L'exécution ae ces mesures constitue la « mobilisation nationale ».

Eue est ordonnée soit dans le cas d'agresMon manifeste mettant le pays dans la nécessité immédiate de se défendre, soit dans les cas ̃prévus par le pacte de la Société des Sations, la i, D. ff. étant saisie du litige.

Egalement voté, sans débat important, l'artiste 3.

Il est ainsi conçu

Le gouvernement, responsable de la défense nationale, prépare la mobilisation de toutes les fer et» et de toutes les ressources du pays. il prend, en temps opportun, les mesures préliminaires, propres à en assurer l'exécution, sans heurts et sans retards. Il dispose. à cette fin, dès le temps de paix, du Conseil

BOURSE BB PARIS, » MARS 1927 L Tilenrf |W£|£™| v*m *$£[£%,] '1 Val™ p^"|Sj ¡ ™» $£[£%

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Bfe -™ ̃̃̃ 5«ia* 'SS T. ^.S: *zJ& :SS U»^: •• « >^>tâ f « SSfe g [S^ & «S HM=" iSS: :ÎS fi 'StfS» :S M & :SS :S < Zii USi •̃ · Milita" 3o«> •• Acti9M 18S5 .840 let">M ,!tl)..

1ft. 4W" · 0' ¡.Iit ,J7.¡eüi5, A.a, ,itnoIl8.'J.1. ,~2"'¡.. 21\i5~' ACtiOD' IDbaD,

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i~t.. 30" 101..3" ..U 7S..42.0 n S~lw Ir, it85 a5?(.433.MM. .JLtU' ,.¡,11 &ôi.. UISij. ,U1"

1do-{\,IIfl,!N; ,='30 ;rfsij 1S89. ,2\1\1.htt. 4~ Ï' -4~BiS.. -MS t,«i{M.<Ht 6l1 .6te ~ttH<t. ¡jt06

7" t9Ce 1U .ap I~S '52 Su :Mt<t~ MaO -3" .6 W n~i.j,~t. 6ijÕ() M?5 ,-11, 4M

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stipfrmiT&flè* la 'ae7m^sWSmm=W=9e ses

orytMf; tie travail ces orgeuuê tant placés sous l'autorité directe du président du Conseil. Leur composition est fUcte par fféçret. Dan* vhaqut département ministériel, wi organe est spécialisé dam la préparation de l'œuvre de défense nationale qui incombe à ce département.

Chaque département ministériel et chaque service public eu organe privé dont ce département Qàfe ou contrôle l'emploi e% temps de guerre. étabtisatnt Leur* fions «( (eu» jour* naux de mobilisation. 7

Voici, t«l qu'il ressort des délibérations de la Chambre et de la scandaleuse mais vaine obstruction dei communistes, le texte de l'ar-

ticle 4

La mobilisation àe-t armé»* de terrt, acte prinripal de ta pwbllisqtion nationale, est préparée respectivement par le ministre de la Guerre et par le ministre de ta Marine et 1 exécutée par leurs soins.

La mobilisation nationale comporte en outre: V La mise en centre da tous les moyens de communication (transports et transmissions) pour satisfaire, d'une part, aux nécessités militaires et, d'autre part, à l'ensemble des besoins du pays

2° Dans l'ordre économique, des dispositions

ayant pour effet de pourvoir par priorité aux

besoins matériels de toute nature des forces armées, puis aux besoins généraux du pays et aux besoins indispensables dé la population civile

3° Dans l'ordre social, des mesure» ayant trait aux modifications à apporter, pour le temps de guerre, d Ga tégialatiorl et à la régleI mentatien qui régissent Us rapports des ci"I toyens entre eux et apee l'Etat

i° Dans l'ordre intellectuel, une orientation des ressources du pays 'Iurs le sens des intérêts de la défense nation2le

Enfin, toutes les mesures nécessaires pour garantir le moral du pays.

Les mesures prévues aux paragraphe» 3 et 5 i f iront l'objet de lois.

La suppression des bénéfices dans la f abrication de guerre. On en arrivi; au titre II relatif à l'emploi des personnes et des ressources.

L'article 10 soulève un important débat.

Ici ms'itrcef nécessaires, dit-il, pour assij .-•(̃)̃ lu iié;'i>i$e nationale sont obtenues Soit iK'.r accord vttimhlt, soit par réquisition, tout iii-itïf'rê- duvmit être etclu dans un '"̃•;« comme

i.ii.hif l'iutn1.

M. Nieoll» demande la disjonction de l'article en arguant qu'il lui semble insuffisamment nuHlité. Il rononeo ;i cette demande sur le* Instances de M. Lousheur qui déclare avec M. Paul-Boaeeur que, mûrement étudiés, les articles 10 et 11 respectent à 1a fois les exigences souveraines du pays en danger et tienn< tout en supprimant les bénstien. ̃ngagés pour la fabrication de

guerre.

Séance du samedi 5 mars (matin). Présidence M. Fernand Bouisson.

Les indemnités

de réquisition ou d'acquisition. Avant d'aborder l'article li relatif aux indemnités de réquisition en cas de mobilisation géné. raie' ou partielle, la Chambre «ntend l'avis de la Commission des marchés.

M. Jean Molinié le résume, cet avis, en suggérant de vastes solutions au grave problème du ravitaillement en blé, et en dénonçant les « camarillas d'affairistes » rôdant autour des ministères. Il conclut, bien entendu, à l'adoption rapide el unanime du projet.

.Lnanime? Moins les communistes évidemment Présentée par eux. une demande de renvoi de l'article 11 est rejetée par 500 voix contre 31.

La parole est à M. Bougère.

Je protHe. dit-il, de ce quo je ne suis pas encore mobilisé pour apporter quelques paroles de critique. (Illarité.)

Et le député de Maine-et-Loire met la Qhambre en garde contre les erreurs qui, en 191-i, présidèrent à la réquisition.

Surtout, en matière agricole, déclare M. de Monicault. Il ne faudrait pourtant pas que le texte que nous ailons voter puisse permettre u un gouvernement quelconque de procéder un jour il un essai de nationalisation. Pour, ma part, je compte sur le Sénat pour améliorer le texte de l'article 11, en séparant nettement le cote agricole du côté industriel.

En cas de mobilisation, dit notamment l'article lt, le gouvernement peut «'«quérir les services de tous Syndicats, associations, Société, entreprises et groupements quelconques. C'est là, prétend M. Ernest Lafont communiste dissident, une clause inadmissible. Mais il ne recueille que 135 voix contre 410. Une fois de plus, néanmoins, les socialistes auront voté contre M. Paul-Boncour.

Si l'on précisait que des indemnités de réquisition il ne pourra résulter ni bénéfice ni perte ? suggère plus loin la Commission du commerce.

Mais par 340 voix contre 213, la Chambre refuse de la suivre.

Les communistes multiplient, comme toujours, les demandes de scrutin.

Vous avez tort, leur dit M. Bouisson, car vous provoquerez une modification du règlement telle que vous n'aurez plus la ressource d'exiger une seule demande de scrutin. Cette observation n'est pas du goût de M. Marty qui, boudeur, fredonne on ne sait quel air.

Ne sifflez pas. Monsieur Marty. lui erie alors M. Bouisson. Nous ne sommes pas dans une écurie.

A midi, à la faveur d'un vote à mains levées, M. Nouelle, socialiste, fait décider que le personnel ouvrier des entreprises sera représenté à la Commission d'évaluation des capitaux réquisitionnés.

Finalement, l'article 11 est voté,

On continuera lundi après-midi.

LE VOL LÉGAL

La liste noire s'allonge. Les Fabriques des églises de Glère (Doubs), Meise-Tiercelin (Marne). Pont-de-Rolde (Doubs), Leracnc (Savoie;, passent aux communes et bureaux de bienfaisance.

La motion Vincent Àuriol Plusieurs groupes politiques ont eoattaué h dôlibérer à la Ctaamhr* pour arrêter l'attitude qu'ils prendront mardi à l'issue du débat sur la motion Vincent Auriol relative au pjemeat des dettes interalliées.

La groupe de l'Union républioaJne tMmow tique a donné mission à M. Louis Dubois 4e lire à la tribune une déclaration qui préaiW» son point de vue.

Cette déclaration, après avoir constaté que les arnaiemeats intervenus ne eFijugaat «n rien la ratification Un» accord.» CâUlam^Gnurchill et Bérônger-MelloB et que les v&rwnient» à effectuer à TAngleterre et aux E&at»-t'Wi m constituent que des %Cumptes, conelura à l'ajournement de la matieo de M. Vineest

Auriol.

De son côté, la gauche radicale a chargé son président. M. Paul Morel, de lire en son nom une déclaration qui conclura également à l'ajournement de la motion, conformément à l'avis du gouvernement et de la Commission des flnances.

Elle indiquera en outre que les arrangements passés avec les gouvernements de Londres et de Washington sont conformes à ta politique du groupe qui s'est toujours montré partisan de l'octroi des clauses de sauvegarde et de transfert en ce qui concerne notamment l'accord Bértnger-Mellon.

L'élection sénatoriale de Vendée Pour la prochaine élection sénatoriale de Veadéo, pour le remplacement de M. de Lavrignais, sénateur décédt-, M. Biré, député royaliste de Vendée, a été désigné comme candidat du Comité d'union et d'action catholique vendéenne.

Un eandidat démocrate, désigné par le Comité diction populaire républicaine, dont le nom n'est pas encore connu, lui sera opposé, ainsi qu'un candidat du parti républicain.

1 ÉCHOS PARLEMENTAIRES Le tarif général des Jouants.

La Commission des douanes a commencé l'examen du projet relatif au tarif général des douanes. Elle a adopté l'article 1", qui pose les principes de la future loi douanière, et réservé l'article .2, qui prévoit une modification de certains tarifs en cas de variation de plus de 20 <7r des prix de gros. Elle entendra à ce sujet M. Serruys, directeur des accords comrnareiaux.

La Commission a également décidé de réserver jusqu'à !a fin de son étude l'oxamen des articles touchant aux droits sur les produits agricoles.

La réforme électorate.

De nouveaux échanges de vues ont eu lieu au groupe de l'Union républicaine démocratique et au groupe radical-socialiste, sur la réforme électorale.

Les positions demeurent, d'ailleurs, les mêmes. Chez les républicains nationaux, on est résolu à ne pas laisser suspendre ou contrarier la discussion des projets militaires par un débat, sans urgence, sur le mode d'élection des députés, Les cartelltstes, au contraire, voudraient proflter de la moindre Ossure dans l'ordre des travaux parlementaires pour' y glisser subrepticement le vote d'un texte quelconque rétablissant le scrutin d'arrondissement, ce qui prime, pour eux, toute préoccupa.tion.

De part et d'autre, aucune décision n'a été prise. On en reparlera la semaine prochaine.

ECHOS DU SÉNAT Lu crédits inpplénsatairas.

La Commission des flnances a terminé l'exa,men du projet de foi sur les crédits supplémentaires de l'exercice 1826.

En eonaéquenoe, U. Henry Chéron déposera son rapport mardi. Celui-ci sera distribué vendredi, et le Sénat pourra ainsi aborder le mardi 15 courant la discussion du projet.

Un prince trafiquant de décorations Tous les princes souverains allemands n'ont pas la chance de l'ex-empereur, à qui le Reich page des millions d'indemnités.

Le duo Charles-Edouard de Saxe-Cobourg et Gotha s'est ainsi trouvé, on le sait, dans une situation financière difficile. Son ancien pays s'est coupé en deux tronçons, dont l'un s'est rattaché à la Thuringe, l'autre à la Bavière et, à part l'énorme foret de Schmalkalde enlevée en 1860 par ia prusse au duc détrôné de Hesse, Nassau et donnée au duo de Saxe-Cobourg et Gotha, il n'a pas de gros revenus. D'autre part, le prince détrôné, qui était Issu de la famille royale d'Angleterre (duc d'Albany), a été déclaré déchu de ses propriétés anglaises pendant la guerre.

Pour remettre ses finance* personnelles en état, Charles-Edouard a donc été amené à l'idée de vendre les anciennes décorations qu'il conférait jadis comme prince souverain aile» mand. 11 avait trouvé un débouché rémunérateur en Suède, la •̃ croix ernestinienne » était recherchée par les amateurs à raison de 3 500 couronnes la pièce.

Ce trafic a maintenant pris fin. Le représentant du duc en Suède avait vendu une décoration à un particulier qui, peu après, dut «tre hospitalisé dans un asile, par conséquent Insolvable. La famille a non seulement refusé de payer, mais a déposé une plainte à la justice suédoise et ainsi les autorités intervinrent contre ce commerce de décorations.

(la meetiig socialiste °

à propos des éTénemeats de Chine. La Fédération socialiste de la Seine avait organisé, rue Gidet, un meeting « contre la guerre en Chine ̃>.

MM. Léon Blum et Fontanier, députés S. F. I.-O., Zyromski et Jean Longuet ont protesté

contra lllll » iiJriWi iffîfri ifn nifir p nn à <

lv^artt de ta Chine.

Cn d<J14gué de la social-démocratique du Qéleste Empire et un représentant du Ju>»»œiutang ont également pris la parole. Un ordre du jour » été voté ensuite, #•&* lequel les socialiste» protestent « contf» les menées impérialiste* de tous les payo qui créent p»»tout des dangers de guerre ».

Avant l'ouverture de la session du Conseil de la S. D. N, 1. Stankerlftii il rencontre à Paris avee 1. Briaud.

C'est lundi, 7 mars, que, ainsi que nous l'avons dit, s'ouvre Genève la Vc session 4u Conseil de la S. D. N.

M. Chamberlain, qui a quitté Londres ce matin pour assister aux délibérations, s'arrête à Paris d'où, après s'être entretenu ce soir et dimanche avec M. Briand, il se rendra à Genève en compagnie de notre ministre des Affaires étrangères.

Chine et Russie.

L'évacuation de la Rhénanie. On peut prévoir que les conversations, fort Importantes, auront trait notamment aux affaires de Chine et à la tension anglo-soviétique.

il est douteux, comme l'a annoncé une certaine presse allemande, que le chef du Foreign Office ait l'intention de soulever la question de l'évacuation anticipée de la Rhénanie. On semble d'ailleurs démentir officieusement cas bruits à Berlin rn^rae d'où ils sont originaires. Mais c'est une nouvelle cccasion pour les journaux de Berlin de publier des notes d'ai- lure plus ou moins officieuse dans lesquelles j il est déclaré que l'Allemagne « ayant droit à l'évacuation de la Rhénanie » est résolue à ne faire aucune concession à la France sur ce terrain.

L'Allemagne, disent-ils, n'acceptera aucune tutelle sur ses chemins de fer de Rhénanie, ni l'établissement d'organes de oonlrôle militaire dans les territoires actuellement occupés de la rive gauche du Rhin.

Allemagne et Pologne.

En dehors des discussions qui auront lieu à Genève sur les questions inscrites, au programme de la session, des conversations privées s'ouvriront entre les représentants des principaux Etats, dépassant e:i importance les travaux propres du Conseil.

Vn de ces apartés auxquels on accorde le plus d'intérêt est celui qui mettra en contact las délégués de l'Allemag-ne et de la Pologne. Les deux ministres auront fort à faire pour chercher à détendre les relations germano-polonaises. La presse des deux pays est en général optinuate. Les journaux da Varsovie et de Berlin, laissent entendre que MM. StresemanH et Zaleski vont pratiquer eux aussi la politique du rapprochement. On leur prête l'intention de faire un sérieux effort pour amener la reprise des négociations économiques. Les problèmes essentiels envisagés par k> Conseil sont, nous l'avons dit le régime de j Dantzig, le régime des écoles en Haute-Silésie allemande et polonaise, la présidepce de la Commission de la Sarre et la question des troupes de protection des voies ferrées. II est probable enfin qu'on se préoccupera du désarmement dont le problème doit être abordé officiellement le 21 mars.

Dernières Nouvelles M. DÛUMERGUE

A. L'ÉCOLE DE VERSAILLES

Cest aujourd'hui, à !G In 39. qu« M. Doumergue, président ili* la République, à été 4 Versailles, remettre leurs drapeaux aux Ecules militaires et d'application du génie et de 1 aéronautique. La cérémonie, qui a lieu dans la cour du château, est suivie de la décoration du drapeau de l'Ecole du génie.

ON EST TOUJOURS SANS NOUVELLES DES AVIATEURS URUGUAYENS Casablanca, 5 mars. Les tentatives faites pour retrouver l'aviateur Larre-Borges sont toujours infructueuses. Un deuxième navire de guerre a appareillé de Casablanca pour effectuer de nouvelles recherches, L'escadrille de goliaths, actuellement à Asçadir, fait des reronnaissances et les avions Latécoère de la ligne Caïabianca-DaJyir ont reçu mission d'explorer le» (tftes au cours de leurs voyages réguliers.

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UN CONDAMNE A MORT

SE FAIT BAPTISER

Versailles, 5 mare. Les bandits de Rambouillet, Barrère, Mootfort et Motillon, viennent de go pourvoir en cassation, contre l'arrêt de Us. Cour a'»s6i*es de Seine-eUOiso qui les a condamné« & la peine de mort.

Les trou bandits occupent les cellules 5. 6 «t à à la prison Saint-Pierre. Barrère, h; cher de la bande, n'est fait baptiser par l'aumônier de lit prison. (On «ait que deux des bandit* étaient des pupilles de l'Assistance publique,

Le retour de N. Claudel. âan-Franeisao, 4 mars. M. Paul Claudel, nouvellement nommé ambassadeur aux EtatsUnis, est arrivé aujourd'hui à San-Francisco, venant du Japon, où il vient de quitter le poste d'ambassadeur de France i Tokio. Il se rend à Paris pour assister au mariage de sa fille avant d'assumer ses nouvelles fonctions a Washington.

Renseignements

commerciaux

BOURSE DE COMMERCE

Paris, 5 mars.

Blés Ouverture base de liq 169, courant 16i, 144,25, 164,50, 165, prochain 165, 4 de mars 164,"5, mai-juin 164, 4 de mai 160 50, tous payes, tend. ferme. Couture disponible cote "officielle 170 à 172, base de liq. 169, courant 164,50, prochain 164,25 à 164,50, de mars 164, mai-juin 163. 4 de mai 159,75 à 159,25, tous payés, tend. faible. Farines. Ouverture base de liq.' 2^6, courant ï*6, prochain 220, 4 do mars 220, maijuin 220 i de mai 220, tous nomin., tend. sans aff. Clôture base de liq. ti6, courant 226, prochain 220, 4 de mars 2"2O. maijuin 2Î0, 4 de mai 2:20, tous nomin., tend, sans aff.

Avoines. Ouverture noires base de liq. 109, courant 109 plus-value 0,25 actiet., 0,50 vend. prochain 109 !plus report 1,25 jiomin. 4 de mars 109 (plus report 2.50 achet., 2,75 vend.), mai-juin 109 (plus report 3,75 payé' 4 de mai 109 'plus report 2,76 à 3 payes;, tend. ferme diverses base de liq. 105, courant 105 nomin.. prochain 105 romin.. 4 de mars 106 (plus report i nomin.. maijuin 105 (plus report 2 nomin.}, 4 de mai 100 (plus report 1 nomin. tend, sans an". Clôture noires base de liq. 109, courant 109 (plus-value 0,75 payé., prochain 109 .plus report 2 payé;, 4 de mars 109 'plus report 2,50 aciiet., 3 vend.), mal-juin 109 (plus report 4 payé' 4 de mai 109 (plus report 3 achet- tend." ferme diverses :base de liq. 105, courant 105 nomin., proehoin 105 nomin., 4 de mars 105 (plus report 1 nomin. mai-juin 105 iplus report 2 nomin.), j, de mai 105 (plus report 1 nomin.}, tend. sans aff.

Seigles. Ouverture, courant 142, prochain 14*. 4 de mars 142. mal-juin 142, 4 de mai 142. tous nomin., tend. sans atf. Clôture courant 142, prochain 142. 4 de mars 142, mai-juin 142, 4 dt> mai Ii2, tuiis nomin., tend. sa us aff.

Les négociations pour Tanger

Ntdrid murftodnjl Ht rereaéialhës. La presse de Madrid dit que le général Primo de Rivera « exposé au Conseil des ministres, vendredi. I'ét«t d«a négociations sur Tanger.

Les instructions eawyéés aux délégués espa-

gnois confirment le point de vue qui inspira la ràdaotion du inëtnomndum espagnol. W principales demandes s<mt maintenues les autres sont nuance1?».

El Çebate M à ee ptotm

» Le peuple espagn«l sait que, «omme lui. Primo de Rsvera ne peut ni ne doit se contenter ni ne se contentera de quelques miettes. Il sait que Tanger doit être espagnol ou tout au moins ,tre contrôlé par l'Espagne. Il sait que l'internationalisation est le masque d'un Tanger français, et que le chaos né du statut aetuel ne peut durer. Si l'on persiste dans l'internationalisation. il faudra l'appliquer avec sincérité, c'està-dire sans exclusion d'aucun des pays intéressés au problème de Tanger. ̃•

Le Congrès de l'Union centrale

des Syad.tais pioiessioniÉ de l'Haye Le Congrès annuel de l'Union centrale des Syndicats professionnels de l'Abbaye aura lieu au siège social de l'Union, 120, rue du ChercheMidi, du 10 au 13 mars. On y étudiera spécialement, sous les présidences successives de MM. Lesage, Prêtre de 'la Mission, Michelin; de Mme Meysonnier-Mileent, de MM. Martin Saint-Léon. Armand, Eble\ Maugars, et de M. l'abbé J. Courbe, le syndicalisme féminin, son utilité, ses avantages, ses moyens de pénétration. Des rapports seront présentés par Mlles Deeaux, rçppckmans, Vlon. Pelvilain, Deprez, Brasseur et Labadie. Le samedi 12 mars, à 9 h. 30 et à 14 heures, aura lieu le Conseil national. Les réunions d'études auront lieu à 14 heures, et à 17 heures, le. jeudi; 10 heures, 14 heures, 17 heures et 20 h. 30, le vendredi et le samedi. Le dimanche 13 mars, à 16 h. 45, en la salle des fêtes de la section syndicale, 18, rue de L-i Tout'-iI'Auvergne. séance de clôture du Congrès, sous la présidence de Mgr Chaptal. Rapport sur l'activité syndicale en province, par !l)e Huort. do Troyes rapport moral et résumé dea travaux du Congrès pur Mlle Graff, secrétaire générale discours de M. Miisoffe, dt-puté de Paris; allocution de Mgr Chaptal et Salut du Saint Sacrement.

Echos de partout

A Londres, les Saint-Cyriens se sont rendus au monument aux morts de la grande guerre, ils nnt déposé une couronne de fleurs. Ils !»!'>nt ensuite allés au Mansion House, où ils ont clé rei;us par le lord maire. Le général d'Amande, ancien commandant du corps d'occupation du Maroc, aocompagné du colonel Waclt. ancien commandant do l'artillerie du corps dé débarquement, est attendu à Casablanca le 14 mars. venant de Bordeaux. M. Campincht, avocat à la Cour, vient de faire l'acquisition d'une bicyclette Peugeot il a iMp séduit par les perfectionnements des nouvi-.inx modèles Peugeot 1927, qui comportent tou* des rayons inoxydables tine roue libre rectiliée des moyeux bain d'huile lndéréglables. une chaîne 1 haute résistance, et entln un cadre et une fourche à fourrure intérieure.

Le !lls du champion iL l'écolr « Quelle 'r-t lu plus belle invention, petit ? M'sieu. j>'p dit i]iio ce sont les Rustines, qui n'p.uviit i?i:i!!to:R'!iient las crevaisons. » Oi-m.iniliT r n'ii.iiitilli'ns contre 1 franc (indiquer- Cyrii', Moto ou Aulo) a Usines tiustin, il ter,' iw du Dois, à Clichy (Seine),

Cli;tteau ou hôtel avec, ameublement ancien ^cherché par amateur. Adresser offre» détaillées u M. A. Lrssine. antiquaire à Paris, 10. l'ue Tronchcl. Ti'U'phone Louvre 0-99.

LES PÈLERINAGES en 1927 Le Comité des pèlerinages de la Franco fi Rime organise divers pèlerinages à Rome, it l'occasion de la e'.fiture ilu 7* centenaire de la iiK>rt lie s lint François <i'=sise. Un groupe direct, ilu fi nu 15 sepU-mbiv 705 francs en 3' classe et. 9ôO en z* classe au départ de Modane. Un pèlerinage franciscain, conipn.-nant. Rome. Assise, Florence. Venise, du 5 au -•̃̃ tembre.

Pour renseignements il adhésions, ser aux HB, Pères Franciscains, 9, rue Mûrie- Roso, a Paris, XIV'; à M. A. Maupetit, secré- taire généra! des pèlerinages de la France à Rome. 30, Bd Haussmunn, Paria; à la Direction des œuvres diocésaines, 30, rue SainteHélène, h Lyon.

On nous prie également d'annoneer le pèlerinage de l'œuvre de Sainte-Philomène, qui s'ar- rêtera îi Paray-le-Monial, Ars, Lyon et NotreDame de La Salette, du 3 au 12 août. Pnur renseignements et adhésions. s'adresser à M. l'abbé HoIHn, 27, rue de Dantzig, Paris, XV. I, organisation matérielle de ces pUerinagfs (.' iilé confiée à l'Agence lubiy, fondée en 1874 ri a-m'ditêe auprès île H..S. Pie XI par Bref /irnlificfil en date du lt) février 192'5.

les bouchers parisiens vont faire

des ventes-réclames trois jours par semaine. M. Louis ltartin. président du Syndicat de la boucherie de Paris, a avisé le préfet de polie que son Syndicat met au point un projet d- ventes-réclames, trois jours par semaine. chez If détaillants.

Ces jours-Ut, probablement les mardis, jeudis et samedis, les morceaux de viande de grande consommation seront offerts aux ménagères à des prix très modérés.

C'est au cours d'une réunion du bureau du Syndicat, qui aura lieu jeudi, que seront fixées

U:s conditions de ces ventes.

Orges. Ouverture courant l!C achet., prochain 127 achet., 4 de mars 126,50 nomin., mai-juin 12y achet., 4 de mai 127 nomin., tend. sans aff Clôture courant 126 nomin., proçha n 127 achet.. 4-<le mars 127.50 achet.. maijuin 120 achet., i de mai 127 nnmin., tend. sans aff.

Sucres. Ouverture courant r!0"> ,i ;»d."),50, prochain 307,50, mai 310,50. 3 d'avril :J1O,5O, 3 de mai tpeoté, 3 de juin «115, 3 d'octobre 275, 3 de novembre 275. tend, ferme. Clôture courant 305, prochain 307,50, tuai incoté. 3 d'avril incoti'1. 3 de mai incoté, 3 de juin incoté. 3 d'octobre incoté. 3 de novembre 275, tend. calme. Cote officielle 305.

Huiles. Ouverture de lin et de colla ̃ toutes époques incotées. Clôture de lin dlspon'bh' incoté. courant 437,50 à 442;3O, pro- cha'n i'iT.50 à 442.50, mat-juin 437,5fr a 44Î,5O. 4 d • ni.i -i.0 à 430, tend. sans aff. de colza toutes époques iocolées.

Alcools libres. Ouverture toutes époques ineotées Clôture courant incoté, avril incoté, mai-juin inooté, 4 de mai 1 375 à i 415, tend. sans aff.

HALLES CENTRALES

Paris, 5 mars.

Criée des tvinndes. Arrivageo i~atntr 113 261 kg., veaux 119 146, moutons 42 887, porcs 37 7S5.

Bœufs. Le kilo quart de derrière 3,50 à 9,30, quart de devant 3 a 6,20, aloyau 5 à 14.

paleron 3.M il 7,30. lu alol

Veaux. Le Kilo première qualité 11,70 13,»0, deuxième 8,20 à 11,60, troisième 5 à S,10, pans-cuisses 7 à 15,80.

Moutons, t- Le kilo première qualité 14 à 15,50. deuxième 12 à 13,90, troisième 7,50 à 11.90, gigot 11 à 17.

Porcs, Le kilo première qualité 10,60 à 11.50, deuxième $.50 à 10,50, Oîet 10 à 14,50, poitrine 7 à 11.

Beurres. Arrivages 29 340 kg.

Le kilo centrifuges Normandie 22.50 à 27, Bret.igne 23,50 à 25. Charente et Poitou 23 à 27, Touraine 23 à 26.50. divers 42 à 24,50, marchands Normandie 19,50 à 24.50, Bretagne 20 à 2i. Centre 14 à 21. divers 13.50 à 22. Œufs. Arrivages 990 colis.

Le mille: Normandie 420 i 050, Bretagne

NO~`~tI~tlS OÈFUNi9'

tWOS AWIS DÉFUNTS

JÉSUS, MARIE, JOShPU

(Indûlg. 7 ans et 7 quai: chaque fols.)

Mgr Périar, prclat de Sa Sainte! :̃ ul .,̃ du Chapitre métropolitain, vicaire gén rimt maître des cérémonies de ;.»»̃' do Kouen, chanoine honoraire dt <• en Wi\, il avait été le secrétaire part cardinal de Bonnechose et son compagnon au eu voyages à Rome et de ses déplace: Pari», où l'appelaient ses fonctions de st-n.itur. C'est soua 1 épiscopat du cardinal Dubois que Mgr Périer reçut la prélature. Il avait '̃> •-̃< t de la liturgie <t il en possédait la se; complète.

La Révérende Mère Marie-Marguerite, ancienne Supérieure générale des Sœurs OaKies-Mslades de l'Immaculée-Coneeption. Le R. P. Raout Leber, de la Congrégation du Saint-Esprit. 47 ans» à la Réunion, M. l'abbé Eugène Bailly, curé d'Estrelay (Ardennes), 57 ans. ̃*•Mme Edmond de La Chaise, 87 ans, h Moulin» (Allier). M. Jules Tellier,

brique, très ancien lecteur.

Hermence Uboz, 90 ans, mèrt- m- .«. u < in uo YilleUe-lè*»Dol# (Jura, décédée au presbytère. M. l'abbé Beurrier, prêtre directeur dp l'institution Hoffreingue, à Bouiogni'-siir-Mer, •42 ans. M. Emile bavesne, à Sieuy-l'Abbayn (Ardennes!. <>5 ans. père de t enfanta, dont une religieuse F. M. M. M. Kneène Cornubert, 31 ans, décédé des suites lie la guerre, à Bussières-lès-iBelmont (Haute-Manie). Mme Henri Buire, née Marie Liévoux. mère de 11 enfants, dont 7 vivants, 57 ans. très ancienne abonnée à nos publications, à Mers-les-Sains (Somme). M. Emile Aneemcmt. 79 ans, à Lavoye (Meuse).

NECROLOGIE

On annonce les déeèa de M. A. Rupalley, à Neuilly. te 24 octobre 1926, et de Mme Vve A. Rupalley, à >*iee. le 18 février 1927, parents de la Révérende iMère Marthe de Jésus, du Carmel de Pontoise.

NAISSANCE

Michel, Jean, Marie et Denise Bagros sont heureux d'annoncer la naissance de leur aceur Marguerite. 2 mars 1027.

Nouvelles religieuses

Lo B. P. Sansou, de l'Oratoire. eonf*>reneier de Notre-Dame, recommandera demain, dimanche 6 mars, la qutHe qui s<>ra faite, à l'issue de la première conférence de Carême pour les oeuvres de &unte-TTiérèse de l'EnfaijtWsus. à BoukigiU'-sur-St'ine iL'nion paroissiale, Apostolat de la Pritrr, patronages, colonies de vacances, secrétariat, d'.uvrc de la Charité maternelle, etc..). Km\hmt> i.» nffraniif^ à M. l'abbé Licul>ru\.

567 n.)

Dimanche G mars, de .1 h. iri. "> lume. dans la salle paroissiale de Paiaj.-wau. deuxième assrm1'14- ̃4>-<< hommes eathrtliqu'- !̃• ̃••>̃̃. l'ur..>ar k' R. P. Zimii.-

chi-v la Légitm d'hom M. Htiutuiid, avocat.

Les oeuvres du Moulin-Vert M. l'abbé Viollet nous prie de faire savoir que, l'émolument du prix Marie Laurent, qui vient de lui être décerné par rAendêm t- il. r- sciences morales t»t politique: sera l'iitiéiviiii-n! versé aux ipiivits du MouLn-Vert, qu'il a fondées, tii nui, Iccl -M- iltMi'aiml iMce ducuiufiités sur ces œuvres, ils trouveraient vous reiw saignements utiles dan» la thèse de doctorat que M. Henry IVroy. inspecteur des Onances. vtent de soutenir devant la Faculté de droit de Paris, et i|iii a pour titw « Les œuvres du Mtnilin-Yi M i:n vente à Paris, 'Ji. rue du Moulin-Wrt. XIV.

Contre les mesures d'exception. Une réunion à Nevers.

L'Assooiatiun des chefs de famlic vient i!>> tenir une réuni -jii pour prol- .•,• le fuit que deux élèves iiri't'>isiti.'i]\. iinrtN m' reçoivent pas (!<̃ mm-ipum m ̃ -i>- ̃ ̃ OU en nature du Ct'ii-il municipal.

AVISDIVERS

Institut cathiii.ii'tiii! >i<- l'oris. t.1"11 '"ir«: 3 h. ;}' L.; biii'F'Ii: (mi loups ûf

M. l'éiix «.rut I. ̃ 'nulle i <saue D AI 'juiilW's ba*«s juridiques d'ii: catholiques ? » 5 h. 1/4, l.f> ii'im-s :̃]),! Kui.-ilrs au XVII* Siècle. Mgr Cagnac •> L*» Jésuites •• '5 h. i/'i ̃salle E), M. Yves de 1j Bri'v ̃< Inifrfrtallgrnos i i iirniilal. n, Im .rdi 8 mars ̃> li. 1, i. M. Ami mrtritpl" dans TeMiiiiK'ii ̃̃

social uU M

îiuihon A;. m. =, liqut's d'ouvriers » 5 i.osourd « Le* ambassadeurs (i !>̃ >aintsiège, d>- 1 7 t'i .i \<

Héunim, 'irs '̃̃ -iintPaul, 10 i. ri. il'- V.iUKii.u :•̃-•. 8 h. 1/2. ̃m .il- Les loi,

public, fur ii- H i' Chili', niu

Lt l'rrr'r UOilsif.ir. l'.i\ i; ̃ :rs de M. l'abbé Li. lictiu i;t sur > i'incariiutioa », 7 et le li cours de M. l'abbé Maquart sur « 1 Epitre aux Ho- li- ït i-t. le ï« retraite m<'nsU<-llc ̃ )i' < w h'-ilir- L 10 h. 3/4.

La MiSMOn <i>- !'•

11, rue Oueiiiiii-li-ïii(-ii.ij.

installé 'lit. -̃"̃

"i;, Su m

Itetrcûtes l'c •>• _̃̃- dotale i la Villa èttinWlégis, ù Mourg, par Beaumoiit-sur-Oise :«»!n»-ei-OISf), à 1<) h. 1/2. premier exercice ̃' i, lu mercredi 9 mars

Conférence. 11 la salle d'

rence de lu

Bérard « i*n tsi !u ''̃

nité-i

JCO il 510, TûiiiMi: "iO à 650, Rourbonnaia fit Nivernais :.Q0, Poitc. G40, Auvergne 500

Fromages. Br. i.iilier, !«*« dix l, i 120 le cent camemberts Normandie 150 ̃< i t divers 50 à 210. "'̃̃'Kvêque 200 ;i iiO les 100 k(f. Corn s SOO à 1 250. I' Salut 600 i 1 W'

Yolaili kilt» couards 20 à 2i, lupin» morls ) f, poulets morts 18 à 24, vivant 14 1 i'O" li pièce pigeon» 4,50 à 10,50.

Légumes. Les icwt va carottes communes 70 à 120, cham: '.•• c<juche extra i 200 à 1 lîflO, moven* t 200. de conserve 750 à 950, choux djj Uriixelles 40 k 240, navpts communs 30 à 100. oiarnons 'en grains 80 à 180, oseille 200 à 300 !̃̃' ?,00 à 400, pnmmfs de terre nouvell" ie 220 à 270, Hollande communes ..<<, jaunes communes «15 à 100 saucià»e i<jug« 100 k 115, chair blanche W à 100 latjorte carottes nouvelles 1 a 5.

MARCHE AUX FOURRAGES

La CJhap'llf, ') niarî.

Apporta 15 ohai*fements.

Paille de blé 120 à 150, d'avoine 11'» .1 145, de seigle 120 a 150. de luzern" ;»60 U 105, d<; loin 330 à 375, il" rfpiin ;5O ù 395. Les 100 bottes de- 5 kg. fr meo dans Paris. MARCHE DU HAVRE

Le Havre 5 ni'ir*.

Cotons. Mars 490. avril 489, mai 4!'2. juin 495, Juillet 49», août 501, septembre 503, oc- tobre 506, novembre 510, décembre 512. linvler 514, février 516, tend. k p'

Ventes 900 balles.

Cafés. Mars 473, avril

juin 448.50 jîJtlift 436, aoû

422,50, octr,br.- ̃>f< rw.vcn

412.50, jan\i ¡,

Ventes 1 250

Laine*. Mara 1 710. avril 1 710, mai 1 710. juin 1 710, juillet 1 710. noftt 1 710, septembre incoté, tend. ealme

Poivres. Safffon mars 830, avril S?0, mai 740, Juin 715, juillet 715, août 7!J. ?.r.lembrc 715, octobre 715, noverabw eembre 715. janvier incoté.


PAGES LITTÉRAIRES

CAMILLE ENLART

La scienco archéologique française a fait, iLy a quelques Semaines, une perte sérieuse en la personne de M. Camille Enlart, membre de l'Institut. directeur du musée de sculpture comparée du Trocadéro. aux environs de Montreuil-surMer, eu 18G2, il s'était d'abord dirige vers la peinture, et à l'Ecole des beauxart» il avait été l'élève, de Bouguereau. Ces étude* ne lui furent pas inutiles, car elles lui permirent non seulement de photographier, mais de dessiner les monuments et les objet» d'art qu'il eut plus tard à étudiai'. De l'Ecole des beaux-arts, il passa à Ecole de* Chartes, <u'i sa vraie vocation in fut révélée par un maître, disciple luimême de Uuicherat. le comte de Lastevrie. titulaire de la chaire d'archéologie du moyen âge.

Archiviste paléographe, Camille Eulart fut envoyé à l'Ecole française de Rome, où •j« inc trouvai avec lui passionné, pour l'art inédiôval l'rancuis, il n'avait qu'un goût médiocre pour l'art italien du moyen ;ïge dans lequel il ne voyait qu'une faible réplique du nôtre, et. encore moins pour ta Renaissance. Travailleur infatigable,, il rechercha les origines du gothique italien et il les vil dans l'architecture cisteiciPnnc, issue elle-m<îmc» de l'architecture bourguignonne. Il fui anioné à ces conclusions l>ae l'élude <ie- :îi'bayes cisterciennes de l-'ossauova 'l d'1 Ca-amari. dans la campagne lomaine. de s?an-Ualgano. près tle Sienne, de ChiaravalK' et de .Saiut-Nicolas dp Oirgenti en Sicile. De ces recherches soriit. son premier ouvrap»' important, fruit de son séjour à l'Ecole de Rome Im Oii(/w/v -fivniiai!>vs de l'architecture gothique lit llul'ir IH9A ̃̃. volume «in la Bibliothèque des Ecoles fi'immiSf* d>: Houo; ̃ t d'Xthi-ws. De retour en France, suppléant M. de Lasteyrie à l'Ecole des Chartes, alternativement avec M. Lefèvre-Pontalis, M. Enlart publia avec t'aide de la Société des antiquaires de Morinio un magnifique volume in-folio avec planches sur les Monuments religieux de l'architecture romane '̃t de transition, dans lu réuion 'picarde. [Anciens diocèses d'Amiens et ih\Buulugne.) D'Italie, il revenait ainsi à son pays d'origine, En même temps, il prenait part à la discussion soulevée par Antliyme SaintPaul sur le déambulatoire de Morienval, dans lequel it voyait, uon sans raison, avec son maître Lasteyrie, l'un des premiers essais, au commencement du xn* siècle, de l'art ogival (voûtes portées sur croisées d'ogive; il écrivit, en 1894, un article sur cp sujet dans la Bibliothèque l'Ecole des Charles.

L'Ordre Cistercien s'est répandu au xu" siècle et au xm*. dans le monde entier, non seulement parce qu'il y a multiplié ses abbayes, mais surtout parce que plusieurs Ordres militaires lui avaient emprunté sa régit1 pour leur vie religieuse. Ausji. M. Enlaii eut -il l'idée de faire en plusieurs autres régions l'enquête qu'il ïivait déjà poursuivie ni ] j al ie et de voir si cliez elles aussi c'était par les religieux Cistercien* qu'avait été révélé l'art goIliique. c'est ainsi que, dans un certain nombre de périodiques français et étrangers, il étudia tes églises cisterciennes de Chypre, en. particulier la cathédrale de Famagouste, celles de Scandinavie, celles d'Espagne, enfin celles de Palestine. Telle fut l'origine d'un de ses grands ouvrages, l'Art f/othique et la Renaissance en Chypre {2 vol. 1899;.

Devenu ainsi l'un des maîtres de notre archéologie nationale. M. Enlart fut appelé à écrire des ouvrages de savante vulgarisation, un Manuel d'archéologie frnveuise, depuis les temps wcrooitiqiciu, jusqu'à la il'itiiisxance, en trois gros volumes dont deux étaient consacrés a l'architecture religieuse et civile, et le troisième au costume Rouen, description avec reproductions des merveilles de cette ville d'art enfin, dans la remarquable Histoire de l'Art. publiée sous la direction d'André Michel, les chapitres consacrés à l'architecture gothique ra France et en Europe, à la sculpture en France au xiii" siècle, à l'architecture en France et en Europe au xiv* siècle, enfin au .style flamboyant en France et en Europe.

Il eut la déception de ne pas succéder à M. de Lasteyrie dans sa chaire de l'Ecole des Chartes elle fut compensée par sa nomination de directeur du musée de sculpture comparée, installé au Trocadéro. Après t'avoir réordonné et accru par de nouveaux moulages, il voulut le faire connaître au grand public, beaucoup trop ignorant de nos richesses artistiques nationales. En 1010, il en publia le catalogue avec M. Jules Roussel, et. l'année suivante, dans une collpction consacrée à nos grandes institutions, il en écrivit la monographie. Soucieux de remettre en honneur le sou-

FEL'ILLETON Dl" 6 MARS 1927 13

Le centeiaire k Nsr Freppel apologiste et défenseur

des droits de l'Eglise

En motivant ainsi sa loi de laïcité, M. le ministre a dit ce qu'elle était en réalité. Eh bien nous le dirons au pays après lui, nous répéterons cette loi foule aux pieds les droits du père de t'amille, elle conduit forcément à des écoles athées, elle n'a d'autre but que de déchristianiser la France

Le 28 octobre suivant, il mêle encore sa ?oix celle de ses amis de la droite qui présentent jusqu'à vingt amendements, «'acharnant contre chaque article il demande que la loi ne soit pas appliquée aux colonies et qu'on ne vote pas l'article odieux qui refuse aux instituteurs libres la dispense du service militaire accordée aux laïques qu'on ne tes place pas sous la juridiction du Conseil départemental en immeme majorité composé de leur- concurrents et adversaires. C'est qu'en effet le projet de loi a la prétention d'entraver ». de « tirer » l'enseignement libre sous prétexte de l'organiser (38}.

(38) La Frano-Maçonnene avait bi«n prévu la tréation des écoles libres. Aussi son programme

venir do l'influence civilisatrice que la ¡ France du moyen âge a exercée en Palesfine et en Syrie, le général Gouraud avait eu l'heureuse, inspiration d'organiser une Ecole d'archéologie à Damas, d'instituer un service des fouilles et de provoquer la formation d'une Bibliothèque archéolo- giquf fl histcrifjUf, composée de savantes études sur la vie politique, militaire et artistique de la Syrie française au moyen âge. A cette occasion, M. Enlart fut chargé d'une mission .scientifique en Palestine et J dans le Liban il y étudia les vestiges sou-

vent considérables des monuments reli-

gieux et militaires que les croisés y avaient

(Phot. H. Manuel.)

édifié; sur le mo.iôlc des église? el des cluikttux forts des provinces françaises. Ainsi fut élaboré le volume qu'il publia en 1920 sous tes auspices du haut commissariat de la République française en Syrie et au Liban sou-; ce titre h-s Monilttttnts des rro-isés dons le roijauinr àc Jérusalem.

Lénumération de ces grands ouvrages ne donne cependant qu'une idée incomplète de l'activité scientifique dp M. Enlart. Si on veut la mesurer dans son en- semble, il faut dépouiller les mémoires et les comptes rendus des Sociétés dont il faisait partie l'Académie des inscriptions et belles lettres, il avait été nommé en IOL'5 la Société des antiquaires de France, la Société française d'archéologie, la Sociéfé des antiquaires de Picardie et, de Morinio, la Société académique de Boulogne; il faudrait aussi dépouiller les labiés de plusieurs périodiques qui s'honoraient de sa collaboration le Bulletin archéolofliqiii', le Bulletin monumental, la Revue de l'art chrétien, la Bibliot hèque de l'Ecole des Chartes, les Monuments Pint. et d'autres sans douln que nous oublions. Ces savantes publications, d'une exactitude scrupuleuse et d'une documentation considérable (M. Enlart s'était constitué une riche collection de photographier exécutées par lui-mëme\ suffisent à montrer les services qu'il a rendus à la science dans une vie de labeur, hélas trop tôt terminée.

Jean Guiiuud.

Un maître-Terrier moderne M. Francis Chigot,

peintre-verrier à Limoges L'art du vitrail est probablement en France vers la lin du xi* siècle, a disparu à peu prés complètement au xvir siècle et est ressuscité d;ins la première moitié du xiv, mais alors tout était ù retrouver et à réinventer. L'œuvre du xix! siècle a été considérable. Il a remis le verrier en possession de tous les secrets de son métier et dp tous ses moyens d'expression. La science a même ajouté aux couleurs et aux matériaux connus par les anciens verriers. Cependant. !*> xis* siècle restera une pauvre époque dan? l'histoire du vitrail, parce que les restaurateurs de cet art ont fait abaolument, fausse route, en prenant beaucoup trop à la lettre l'expression décevante de peinture sur verre. Le vitrail ne doit pas être un tableau avec ombres et lumières, plans successiXs, perspective et relief le vitrail est éminemment un décor translucide, une mosaïque traasparente, une l'êtc de la couleur, une harmonie colorée. L'art du verre n'est rentré dans sa voie que le jour ou fut retrouvé et réadmise cette fondamentale vérité, que M". Matisse a coudensée duns cette formule extraordinaire La peinture salit le verre, n vitrail sera donc d'autant plus logiquement construit et d'autant

Mgr Freppel. qui s'est, fait son défenseur, n'est pas plus heureux que MM. Keller, de Lamarzello, Piou, de Cassagnac, Bouvatlier. de Mun ',39). Haineuse, brûlante- de lièvre anticléricale, la majorité crie, vocifère, injurie. trépigne et. scrutin? avec un aeeord invariable. « Ce n'est pas une délibération, mais une exécution à laquelle on procède », selon M. de Mun. Le soir de ce jour, la majorité a dressé enfin son « fameux pilier d'airain » de la République par 363 voix contre 179 et accueille le résultat au cri de « Vive la République » Mgr Freppel. dans la suite. à l'occasion du vote du budget, essaya de revenir sur cette loi funeste pour l'entamer. Mais il se heurta toujours à une fin de non-recevoir. Avant le vote. on ne lui répondait pas par-ce qu'on ne le pouvait pas on lui répond maintenant qu'on n'a pas à lui répondre parce que la loi promulguée est intangible. Le 7 novembre 1887, dans un discours qui est un chef-d'œuvre de sûre doctrine, de haute logique, de véritable éloquence et qui fut écouté avec attention

scolaire arrêté en novembre 1877 préconisait, aprçs la création de l'école talque. la lutte contre l'enseignement confessionnel par des mesures successives et progressives en attendant qu'on puisse le supprimer.

30) Pour Mgr Freppel, qui mettait M. de Mun au-dessus de tous les orateurs de la Chambre, obaeune de ses interventions était une occasion d'enrichir la tribune française d'un nouveau chef-d'œuvre ». Je ne sais pas si, dans sa carrière d'orateur catholique, il a prononcé u;i discours supérieur à ee.lui qu'il a prononcé dans la circonstance. t

plus beau qu'il sera moins peint. Une simple comparaison nous le fera comprendre. Les vitraux de la chapelle royale de Dreux représentent à merveille ee qu'il ne faut pas faire. On y voit, par exemple, saint Louis, de retour d'Orient, méditant sur le tombeau de U". reine Blanche, sa men. sous les voûtes des caveaux de Saint-Denis. Tout est noir, tout est opaque la lune laisse filtrer quelques rayons par un soupirail, et ces rayons viennent jouetsur l'armure et le heaume du roi. C'est très romantique et passablement troubadour. maie ce vitrail noir est absurde.

Dans une église neuve de Limoges, à SaintPaul-Saint-Louis, un vitrail tout neuf attire et retient l'attention. Il représente Sainte Ann? et la Vierge enfant. Il se reeenirnande par uue extrême simplicité de lignes. Sainte Anne est debout, vêtue d'une longue tunique bleue, presque sans pli», et d'un grand voile-manteau de teinte verdâtre la Vierge enfant, debout près de sa mère, porte une sorte de gandoura bteoche brodée de rosaces dore.es. Ces rayona et des roses entremêlés formeut le fond de la verrière, merveilleusement claire, laissant passer la lnmière, tous les reliefs de l'heure. tous les rayons. Un charme très prenant se dégage de cette simplicité, une émotion vraiment religieuse émane de cette œuvre, j. la fois douce et forte, rien ne vise à l'effet, où rien ne sent l'effort.

M. Francis Chigot. auteur de cette belle page, est un peintre-verrier de Limoges, que sa science et son talent ont fait reconnaître par tous comme un maitre dans l'art du verre. Ses oeuvres ont été plaoées à l'Exposition des arts décoratifs de 1925, à côté des verrières de M>I. Barillet. Couturier, Maurice Denù», Gruber, Lardeur, Molis.se, Mauméjean. Stevens, qui représentent les diverses tendances de l'art nouveau, et, le bon verrier limousin est sorti avec honneur de cette délicate et difficile épreuve le grand prix qui lui a attribué n'a fait que consacrer officiellement l'estime en laquelle le tenaient déjà tous ses confrères. M. Cbigot. connaît fond l'histoire du vitrail, et c'est plaisir de l'en entendre parler. Il possède dans ses collections d'admirables reproductions photographiques de nos anciennes verrière», depuis le grand Christ en croix de Poitiers jusqu'aux splendides décors de la Renaissance. Il est capable de restaurer des verrières anciennes, dans le style rigoureusement exact de leur époque. Il sait composer ù la manière du xar, du xv, du xvr» siècle, mai3 il préfère traduire sa propre pensée, à sa manière à lui, et si nous essayions de caractériser cette manière, nous dirions volontiers que NI Chigot est le plus sage de* modernes. C'est à cette sagesse, à cette discrétion, à. cet atticisme que nous sommes tentés d'attribuer la grande distinction et le charme singulier de ses ouvrages.

Moderne, it l'est par sa conception générale de l'art du verre. Il croit, lui aussi, que la peinture salit le verre. il est encore moderne par l'emploi qu'il fait de toutes les matières et dé toutes les couleurs que la science et l'industrie mettent Ji sa disposition. Verres iudustriels, verres à t'antique, verres dichroUpies, verres opalins, verres dlamantés, verres striés, erres remués, etc., tout lui est bon, il fait place à tous dans son orchestre <le tons, de nuances et de lumières, il donne pour raison sans réplique que si les anciens avaient connu tous ces moyens d'expression, ils n'auraient eu garde de ne pas s'en servir. Il est moderne par son imagination, son goût. de la nouveauté, s;i faculté d'invention. Il aime Je jamais vu, il ne craint ni l'exotisme ni la fantaisie.

Mait) dans la fortU enchantée où tant d'artistes s'éjrarent, perdent la voie, tombent dans l'erreur, ii marche d'un pas ferme et sûr et suit droit son chemin, fidèle aux traditions tfe clarté et de mesure qui resteront les qualités maîtresses du goût français. Devant une oruvre signée Francis Chigot, on ne se demandera jamais « Qu'est ceci ?. L'n homme ? Un arbre ? Lue maison ? » On n'aura pas à deviner le sujet, on le verra <ki premier coup d'ail, et la verrière retiendra l'attention par Ja noble simplicité de sa ligne et par les justes proportions de tous les détails. Ce sera •classique dans le meilleur sens du mot, avec tout ce que le modernisme nous a apporté d'acceptable, de somptueux et U'éWgance raffinée. La verrière d'église a été jusqu'ici la préoccupation dominante des peintres verriers. La saitîte Anne de l'eglise s?ainî-Paul-Saintl.ouis nous a déjà' montré ce que M. Chigot sait faire en ce genre. Nous citerons encore quelques tp uvres du maître limousin, qui montreront les diverses faces de son talent.

Faisant, presque pendant. à sa sainte Anne est sa siinte l' évite, exécutée pour une église de Châtellerault. Même simplicité de composition, n»?me grâce noble de la ligne. même charme de couleur et de lumière.

L'église de I-a Chapelle-d'Arnientières ;N'ord". reuferme tout un ensemble oïl se retrouve, nettement accusée et développée, la méthode de l'artiste. Admirablement secondé par son coldaborateur M. Joubaud, il a peint une série donnant l'histoire de la Vierge, depuis la Nativité jusqu'au Couronnement dans la gloire du paradis. La composition révèle un sens décoratif très avisé. La répétition des mêmes motifs assure à l'ensemble une tenue et une ̃netteté parfaites. La plupart des figures se recommandent par un dessin pur et suave, quetques-unes seulemeut paraissent donner une note un peu trop réaliste. Mais on admirera sans réserves la superbe figure de l'Assomption, qui remplit la lancette médiane au fond du olMfcur. t'est. là une œuvre vraiment comparable à la belle page écrite par Gruber sur le même sujet.

Plus curieux encore est le grand vitrail exposé au musée des échantillons de Limoges et qui a tout l'éclat d'une plaque d'émail. Une

par l'extrême gauche, Jaurès, Clemenceau, il montra que les dépenses scolaires qu'on voulait mettre à la charge des communes, après leur avoir enlevé toute initiative dans le choix des maîtres (40), devaient incomber au seul Etat, puisque la loi scolaire a fait de L'enseignement une dette nationale et attribue, à tort du reste, le pouvoir d'enseignement à l'Etat. .Mission de surveillance, d'encouragement, de protection, oui, niais de là à l'oftice d'instituteur, d'éducateur universel de la nation que vous lui attribuez, il y a un abîme, et cet abîme l'absolutisme seul peut le franchir.

IL parle et son argumentation est irréfutable, irrésistible. Jamais erreur ne fut si magistralement réduite en poussière que cette erreur qui consiste à vouloir faire du service de l'instruction des enfants un service d'Etat C'est avant tout un service familial. et par conséquent il doit constituer « une dette familiale pour ceux qui sont en état de payer ». Cette dette ne se réduit pas à l'acquisition de cahiers, de livres dont les familles deviennent propriétaires. c'est la rétribution scolaire. Encore une fois, il dissèque ta gratuité pour en montrer la fiction, l'erreur et l'injustice. Pour corser son argumentation, il en appelle à d'incontestables témoignages Jules Simon, Saroey, convertis à cette manière de juger. La démonstration en arrive

1 (40) Mgr Frepp«l l'avait demandée dans son discours du $ ma» 18&4.

cruix iatiiiH s.-fi d'ùssalui't.' générale à la composition. Au milieu de la croix, ornée de (frappes el d'epis, !«̃ Christ rayonne dans u:u' mytidorte sertie de ros«-s, c^uletic de ̃pourpre: six compartiments, ménagés de dtaque côté ùt» i croix, contiennent, dessinés vu biou feuce mi bleu clair, des épisodes île 'la vie du Christ. Le Maître est partout rteonnaissable à son vêtement blanc. On ne peul s'imaginer la douceur de cfUe « symphonie eî) bleu majeur » et l'on pens<' k la beauté d'une blanche église paréo de vitraux de ce style et de ces nuances exquises. Nous verrions ipeuWîre pn cette belle page l'oeuvre la ptits origin. <iire limousin. Il semble s'être aux du xvt* siècle, mais il les o tr

vitrail et a fait -ilnsi œuvre nm

ù lui.

Notis avons pu admirer encore dans ses ateliers une Jean»? d'Arc sur If Mcher. qui sf recommande par la pureté du dessin. 1. xpresteion «.•»!*•̃• ̃̃! l'habile emploi dir» verres ailir

Le verrier moderne i-iiund •'

( rausluHUe 'l'ornement <j!-> pul;

églisea, et l'appliquer hièrne aux ni.iis-ni> particulières. Il y ali pour l'art du \<n\<r une perspective 'ie dé\i-liipp«*nienl p!>que sans limites. Que la mode s'.ifllrnie un [k-u plus franctowneiit ut l'art «lu verre esi prèl à partir à il" M'tiv.ile.s cuuquètt-s.

Pcul-è' hiiiot utirjil-il quelqui-s préfjrenoe. poiii- l";irt iibsoliiiuent libre du vitrail décoratif. Là..plus de types traditionnels et immuables, plus de scènes toutes tracées et iiicbangeables ;.̃ i-h.imp libre ;i tous les capriee», à louu audace*, ii.ut permk>, tout possible

La maison du Dr X. ;i Limoges, possèdi; une verrière d'escalier dans !a nieiileui'f manière de M. CWgot. l'u grand arbre, vî-lu il'or et de pourpre au:< frais de l'automne. s'effeuille au .bord d'un chemin qui longe un cours d'eau d«i prés, des boqueteaux. îles collines fuient, vers le lointain e'esl un paysage stylisé, une mosaïque de gemmes transpi-renti's, dont rien ne saurait rendre l'opulenee et l'éclat.

Pour un autre <!̃̃ -M>:e a ,[né la mer et ses div hi i.uir iir La Hortiflle avec la ilotliiè •!̃ halcaus tle pêehe. A l'horizon, les grossi-, ii.iu's- qui font sentinelle U l'entrée du

vairues, les clapots de l;<

e' '• ^̃oile^ rnuf.'e- uu v<> s.-i'- àntent de louUs j.ji-Is

COItd.U- Uv: .1JC'lï:

lue autre verrière nous fait, descendre sou» les flots. M. Ghigot ne connaissait, point les peintures sous-marines exécutées par l'Anglais Zahr Prttchard, à 120 mètres sous les vagues, d'ans l'archipel de Taïli {Studio de mars iSHWi;, mais H les a devinées, comme avait Jait Léon-Paul Fargiie, qui, lui aussi, excelle, dans les paysages sous-marins.

Sainte Cécile

dirigeant le choeur des anges.

l'n riche amateur lui a commandé les vitraux d'un jardin d'hiver, qu'il a voulu étrange et fantastique. hanté de gnOmes et de farfadets toute une mythologie amusante, mais qui fait lever des êtres imaginaires, mais qui assistent peut-être au lin. fond des choses, qu'on trouverait, si on savait chercher, comme ou trouve des poissons sous les sables, des monstres dans les eau* profondes. L'artiste s'est tire, de ce programme difficile avec beaucoup de bonheur sa forêt hantée est charmante et tout de même un peu effrayante quand le soir tombe mi que la lune jour? à travers les verres colorés. La maison du mettre, décorée et meublée dans )o goût moderne, montre tous les effets charmants que l'on peut demander au vitrail.

Le fumoir reçoit un jour fantastique, un jour écarlate et indfgo, d'une somptueuse verrière d'interprétation assez éaigmatique. On ne sait au juste tout d'abord à quoi l'on a an'aire.

jusqu'à cette ipleine évidence qui ne laisse même plus possiblp une tentative de réponse.

Je ne suivrai pas M. lévêque d'Angers sur ce terrain, se borne à dire piteusement le rapporteur, M. Compayré. Et il se sauve à travers les buissons. Mais il n'en avait pas fini d'être mis a riuia par son redoutable adversaire. Le H novembre, « au nom de l'égalité démocratkjue,», celui-ci demande que les congréganistes enseignant dans tes écoles communales reçoivent même traitement que les laïques.

Impossible, répond-il, parce que la loi de laïcité maintient les congréganistes pour quelques années seulement et les laisse dans une situation absolument provisoire.

Réponse ahurissante qui arrache à la droite des cris d'indignation

Et c'est un Français qui tient ce langage

Faites au moins du provisoire propre. Mgr Freppel, calme, demande à plusieurs I reprises, mais en vain. une réponse à son. argument.

Simple détail, il est vrai. mais qui en dit I long sur le parti pris auquel se heurtèrent alors les défenseurs du droit et de l'égalité devant la loi. Il fallait aussi s'y arrêter pour la honte du rapporteur. Les fauteurs de la loi scolaire ont trop cru que la succession des iniquités emporterait les iniquités et formerait un courant d'injustice générale où se dissoudrait la respoasabi-

\.<- j«ur ou ,i i d licaïmer, M. Ciiignut a oublié s* coutumPre sagesse il a lâché la bride à son imagination ei brodé sur un liit-me !rcs librement choisi un étang horde d'arbres u\ce de molles i-ilU'fS qui rscahulent i'Jiorizou. Au îuvmU-r l'iiin, deux arbres bleuâtres, fleuris de rouçe cl plongeant dans des ilôts de digilalfs pourprées voilà la donnée iniUale. mais loul cela est arrangé» stylisé, transformé de telle sirtc que l'esprit vagabonde sans obstacle ut goillc. à la vu«- de ces couleurs et de ces forme* indtseisps, le même plaisir que ressent l'Oriental en face des arabesques géomé triques de ses mosquées. Nous ne dirons pas que celte pai».' ••tonnante soit ee qui nous plait le mieux mi- i-uvi'e de l't«rtisk», nous la citons, parce ̃;̃• ir&nelie sur beaucoup d'autres, parce qu'< :!<• donne une note rare, parce qu'elle montre que M. Ghigot aurait toutes lea audaces de> autres, s'il y voulait consentir.

A côté de cetk' verrière fllamboyante, quantité de petite '"̃̃̃ -'es iummeuses distribuent la. lumlèrr i.'ouloii-, et "les cabinets, A f-»1" i'i d> l'abricatioa moderne, l'ar:ii-nt ù>s )ia:monies blanches, rehausi .irfois <t un j.t.-u i.K- jaune d'argent, qui scintillent daus l'ombre comme des Ûeurs de (tivre et dunt lVîfet est charmant. 11 s'essaye de grands ensembles Mines, qui lui permettront d'ouvrir sur uu palmier des perspectives fant-tiiHii-^ d'eaux jaillissantes et de pal.ii- neige, queis riches décors orneront 1 plus <̃> -s baies dfcs Ilùl'/ls de Ville, d ̃ iii-cs. de- Palais de Justice, des grandes Ecoles, des gares, des Krands magasins, quand on saura ce que le vitrail peut ajouter leur richesse et à leur beauté. On peut déjà s'en rendre compte, uux Galrrios La Kayt tte. au Printemps, à Paris la Banque de France commence à s'occuper de la question. M. Chigot a exécuté un vaste plafond lumineux pour la succursale de Viôhy, et il est en mesure d'accepter tous les travaux qui lui seront, proposés.

<esl un délicat plaisir de parcourir avec lui sa manufacture, magasins où les feuilles de verre, classées par couleurs et par teintes, attcnclrnl leur emploi vaste- sallesMM. r.higot et Jouhaud dessinent les carions jx^e un soin extrême atelier pour la coupe des verres atelier pour la peinture, réduite an minimum, mais d'autant plus exigeante, puisqu'un trait maladroit détruirait la beauté de l'ensemble atelier pour la fonte et le laminage des plombs four pour la cuisson des émaux atelier pour la mise en plomb hall pour l'embailagp. Créée en 190T, la manufacture du maître limousin est maintenant en plein développement et fait honneur à l'intelligence et au ferme vouloir de celui qui l'a conçue et réalisée.

G. DKsIJEVISES DU DÉZliRT.

Les livres

d'aujourd'hui

ARMAND PRAVIEL

Du romantisme à la prière (l) c'est une série d'études consacrées à Loti, à Proust, à Edmond Jaloux, à Pierre Benoît, aux frères Tli^araud, à Giarles Le Goffle, à Georges Duhamel, à Henri Ghéon. à Louis) Bertrand, à Louis Le Cardonnel. J'en signerais ile grand cœur presque toutes les pages, me réservant toutefois de faire la part sensiblement plus belle à Louis Bertrand. Tout le reste est dans une savoureuse moyenne de haut bon sens que les gens de eout apprécieront.

Sur LoU, par exemple, je crois qu'on redira longtemps ce qu'Armand Praviel vient de dire dans ce livre. L" titre du chapitre qu'il a consacré au romancier-poète û'Axiyadé, du Mariage de Loti ou df' Ramounlcho en souligne bien l'idée fondamentale, qui est fort, juste: « Pierre Loti ou le dernier enfant du sièele ». L'œuvre de Loti, ;ans offrir cependant avec celle de Chateaubriand ou de tel de ses successeurs les ressemblances qu'on a prétendu remarquer ou qu'on a fort, exagérées, Ilgurp incontestablement, une sorte de prolongement du romantisme; tout comme, du reste, tels poètes grelottants de l'école symboliste constituent, en plus anémique, en moins violent, en plus alangui, les toutes modernes réincarnations des éperdus et des explorés de 1830

Douceur du soir, douceur de la chambre sans

Les sanglots longs

Des violons

De l'automne 4

Blessent mon cœur

D'une langueur

Monotone.

Par un soir triste et doux d'automne, par un {soir

Où les regrets d'amour pleurent au seuil des [portes,

Nous irons, la ti-és chère cl le navré d'espoir, A travers les sentiers remplis de feuilles mortes. Loti ne vociféra point, ne hurla point la détresse de son âme sans boussole. Il n'insulta pas Dieu, oomme le Richepin très surfait des blasphèmes. Mais dès romantiques il garda l'affreuse passivité mentale, le manque d'élan en face du vrai, l'inaptitude à dire oui, le goùt pervers de flotter indéfiniment, sans jamais attowir, à

(1> L'n vol. 12 franc*.

lité de chaque mesure particulière. Non, à chacun «a part, et celle que nous avons signalée, que nos pires adversaires actuels n'oseraient pas endosser, doit rester accolée au nom de Compayré, un modéré du temps, mais qui. en l'occurrence, ne fut pas modérément, injuste. Cette façon de dépouiller un faible, ce coup de pied de l'âne '.qu'on me passe le mot du fabuliste), dévoile une ̃baaesse d'âme dont on tient registrercomm* de la haine recuite d'un P. Beri, de l'hypocrisie d'un Ferry, du machiavélisme de Goblei, si souvent rappelés dans l'histoire de la guerre à l'école confessionnelle.

Par la loi sur l'enseignement primaire, la République a réalisé la séparation de l'Eglise et de l'école dont elle attend « un résultat certain. dès que les élèves actuellement sur Iea banca seront devenus citovens actifs « mais, d'après Compayré, cette séparation n'était que « le prélude de la séparation qui doit s'accomplir plus tard définitivement entre l'Eglise et l'Etat ». En attendant qu'elle soit mûre. la Chambre procède à de" séparations de détail, ce qu'elle appelle des iécularitations (le mot est nouveau « pour signifier tout simplement des déchristianisations », comme le dit Mgr Freppel; sécularisation des cimetières, empruntée à un décret de la Convention, « qu'elle n'avait pas osé publier, crainte de soulever l'opinion publique, qui est « contraire aux traditions et aux maximes de l'Eglise, et mène à la

| la merci du doute, loueurs à mille lie .j du port.

Lutir

de ie

SOnjIUe i-.u ie J,-m,- de -<̃ ancêtres lestants et. particulièrenu-m de ,|t,. jv. Renaudin dont il un! l'hisk.n- à la >,̃•'̃ il y a quelque Ironie ;m>. ne. pouv;u: combler «i réchauffer « (<eur de |»oèttj» catholique d*in<rîncf '"»̃- .,> t;,|m,->u| ealfeutiv ;i -.̃ ,i:u t,.5 temples .ui- LU>, .m, ̃̃̃'̃ Praviel a <-{,- r^rt bien

fe détail. La clé des i\l\ii' i<m ̃- :i:aiM!>cn« du cœur ballotte de Loti ,< li,.| ,<< bien là." On oublie quelquefois lu J

testante de Pierre LoU, son

sèment huguenote. Cependant, ett«* ow-p«<>w sur toute sa vie. TandN que de ton! soi-, T'fre aspirait aux dou< ;•

de l'Evaugite, il

austères de u HiJjlc

déjà la beauté du .m milieu n'offriraient que a ;.> ..iité Ou ieiiipU-. la froideur des prêches, i.i aureté d'une doctrine implacable.

Armand Pi-a\ieJ. un peu jilns luin. aj.-i\' ceci, qui est exeellent. et qu'il i-ùt pu mettre en épigraphe à son substantiel chapitre

Julien Viàud était un chercheur d'absolu > protestantisme ne le lui donna pas.

En vérité, np pourrait -mi pas dire ailcgoriqueinenl, ou même presque ù la ietîri', que Loti a Uni par mourir de fn,.n! dans une morne chapelle protestante Parce qu'Armand Praviel est mi eril catholique, et donc un juge moins faillible que d'autres, étant donné qu'il tient en main In sûr critérium de l'ét<'rrfl et, de l'absolu, il a aussi mieux apprécié H plus sainement qui.1 d'autres le. trouble t ,i> de Duhamel. Ce cas, André Thème. | plus pénétrant et le plus racé <l"~ critiques, tout récemment t'avait aiiordé avec sa e.outumiàre finesse. Seulement, chez

'fhérive. l'obsession du talent hors de*

pair de Duhamel est telle que ses yeux, pourtant bon*, ne voient pas. ou peid -r-i i-n ne veulent pas voir, le redoutai)! de cet e.pi'ii qu'une secrète lai,. être bien aussi sou protestant isine de naissance, est. en train, à ce qu'il mt» semble, de ronger et dY'pm-er. De In W des martyr.* et de la Pr,ss<'xs)tni ait nuiitdi' Ù ce Journal <• Snlarin qu'on a pu lire ces" derniers temps, et. qui, en dépit de Tact, comme toujours extraordinaire, accable !«' lecteur d'un si épouvantable ennui, quelki sinistre voie G. Duhamel a suivie ('.♦̃ my.itiei.trnn athée'donl parle à .son propos et de si judicieuse façon Armand Praviél ne peut le mener à rien qu'au fond d'une impasse Où il donnera du fronl sans pou^ voir plus avancer.

Mysticisme attira. Praviel ne cro\a;i o;(< fi bien dire. Ou plutôt, c'est à noire que mon confrère voyait venir la dernière incarnation de Salavin. en quête, dans le dernier livre de Duhamel, d'une *i baroqtif saint elé laïque, .sans dogme, .sans pr.ièi-e el sans Dieu. De Tolstoï à. Sain', i': quelle extravagante i-andonni'1'' <}re] a\- ̃ teuienl. quel échee api'ès l'optimiste luitede miel du philosophe aux temps béai* ment, tlorianesques de lu Pouxrssiuii ilu muiid'' .le gage bien, liélu- et quel dommage que Duhamel ne signerait plu* aujourd'hui ces noble-; ligne:- de numière, il diligoaii faire -i belle ̃̃- l'hunianité, après ses

prouesses et sa douloureuse épn.'trve d*' la- guerre. Praviel les cite, très apportmvJrri'ifT*' pour marquer la premièie 'la;

pensée de Duhamel

Hommes de mon pj>

à vous cjiiiMÎIro. ei c'i- ,̃̃ ,r,.(. votre vlsug:' au fort de li suiifTivue^ q»n- forme un e*poir rclijrieuv en 1 "avertir dp "i ;̃̃• race. C'est, surtuul, pour avoir' admiré votre gnalion, votre, honte natiye,_votre i-oliti ̃̃ sereine en des temps meilleurs, que je tais encore crédit à l'avenir moral dU inonde. Généreux altruisme, que tout clin''l jeu saluera sans doute avec- respect. maî~^ui ne semble pas avoir tenu le coup devant certaines déconvenues, et qu'on ne saurait t. confondre avec la profonde, la- tendre- «»*. persévérante charité. Le seul chrétien aime vraiment el au pied de la lettre «on prochain comme lui-même.

Faute de voir » quelque chose au-dede la matière », G. Duhamel panni damné, petit-être pour longtemps, a ne •t,i< aborder certains sommets. Son art, à te longue, peut y perdre, el c'est bien rnau-* vais signe que son Journal rt<' Salrtriir-, encore une fois, littéralement nous ̃somme. Aussi Praviel a-t-il bien raison 'r' Nous toueboas. t'intime faibles*

œnvre. RUïî est involontairement incomplète/ mutilée. Jusqu'à présent, nous la trouvons pleine d'une, espèce de mysticisme verbal un peu déconcertant; personne plu» volontiers qit»* M. Duhamel n'emploie, en générai, le voc;4-; Uire religieux les mots espérance, gra.ee. (•̃ ̃-̃- munion, pénitence, contrition, reviennent à i <f. instant sous sa plume.

Mai* dès qu'il est avec ses enfant», il écwi'i soigneusement jusqu'à ces effusions d'une bien vague religiosité cet écrivain, qui voulait

1 ?) Lue avec des jmxx protestants.

[lampe.

sécularisation des églises » (41; sécularisation ou déchristianisation de la famille par le divorce, « concession funeste aux idées juives », qui est une atteint", à l'honneur des époux. à l'intérêt des enfants, qui est peut-être demandé « par un auteur dramatique quelconque. quelque* femmes écervelées. quelques romancier.* qui se font un jeu des mœurs et des lois, mais qui est en horreur à la vraie France. la France sérieuse, celle qui travaille et croit à quelque chose. parce qu'elle voit. dans l'institution divine de l'indissolubilité du mariage l'honneur et la force du pays (42; sécularisation de la Constitution, d'où elle veut enlever le décret qui ordonne des prières publiques à la rentrée des Chambres (43, sécularisation ou déchristianisation de la justice par l'enlèvement du crucifix des prétoires et salles d'audience. et dont ^fg^ Freppel a plaidé le maintien traditionnel » dans cet admirable mouvement d'éloquence '22 et 24 juin 1882;

(A suivre.)

ABBÉ Terk-fn.

i.kl) Discours d« Mgr Freppel mar» \z*\ 421 Discours du 13 juin 188£ et du 1!» jui!!?! 1SS4.

̃43) DUeours du 36 janvier 1«82, du 13 ju..>t et du i% août im.


augmenter la part de lime dans la littérature, ne songe plus à die au moment ou justement elle demanderait à s'épanouir plus que jamais et, de peur qu'une pensée spirltualiste ne s'infiltre encore dans ses pages, il en -vient, s'il il écrit le mot Dieu, à l'imprimer avec une minuscule, ce qui est plutôt digne d'un Hamais de noua-préfecture «pie de l'auteur de VU de$ martyrs,

Toute l'étude qu'Armand Praviel consacre à Charles Le Gofflc est égalemtnt à retenir. Elle dit le nécessaire et le juste tvec une sorte de verve méridionale, voire toulousaine, qui ne gâte certes rien. Ge critique du pays d'oc a fort éloquemtnent lûué le romancier, critique et poèt* breton. Au reste, tous les béas régioflalisteâ Be comprennent. Les dialeetes diffèrent mais les oœurs sont pareils. Qu'es te rappelle Mistral parlant de l'Alsace

Car nos filles cheminent flères, la tâte ceinte d'un ruban, comme les fllles de l'Alsw* aWM eommes faits pour la mem* lui.

Qu'on se rappelle aussi Barrès et Charles Le Gofflc parlant de la Provenee et de Mistral.

Armand Praviel a eu ici la chaleur «l'accent qui convenait pour dire tout le bien qui s'imposait à l'occasion de ce probe artiste, de ce lyrique inspiré, de ce critique informé, de ce romancier expert, en qui ses intimes, au surplus, *e détectent à reconnaître en même temps un rare exemplaire d'honnête homme.

Sur Henri Ghéon, A. Praviel a un bon essai où nous pouvons suivre en deux direeliorw parallèles la carrière littéraire et la carrière spirituelle du chrétien qui signa l'Somme né de la guerre, il y manque toutefois le développement attendu sur te Miroir de Jésus, sommet du lyrisme de Ghéon, si classique, si normalement harmonieux, malgré les singuliers, mais très heureux vers de neuf syllabes dans lesquels se traduisent les mystères douloureux du chapelet. Il y manque aussi une allusion quelque peu poussée à la plus fameuse, quoique encore injouée, des pièces de Ghéon le Comédien et la grâce. Dans le théâtre de Ghéon, il est des pièces sur lesquelles les suffrages du public, tant connaisseur que profane, ne sont pas prés de saeoorder. On pense très diversement sur le Pauvre sous l'escalier, le Mort à cheval ou Saiitie Cécile, Personne, en revanche, ae discutera cette réédition si renouvelée, si remarquable, du mémorable Saint Genest de Rotrou. On eût aimé qu'Armand Praviel nous dit son mot à ce sujet et ajoutât ses personnelles remontrances celles des quelques critiques que le verdict négatif de l'Qdéeu et de la Comédie-Française a si fort scandalisés. Le ton de son article sur Pierre Bene!t, 'en revanche, est parfait. Pravlel n'est pas dupe du prestige de ce bon gros romanesque à base de folle gageure où se eomplaît la folle imaginative du romancier qui a signé Pour don Carlo*. Il ne rafoH* pas de cette popularité de Pierre Benott, menue monnaie, il est vrai ruisselante, d'une gloire qu'on eût aimée plus solide, plus grave et plus durable. D'aucuns déolarent en voir déjà le bout. Pierre Benott manquerait-il d'ambition, et le facile, le prompt succès lui ferait-il perdre le goût d'une longue survie ? J'en ai peur. Quelque autre jour je reviendrai sur les question» que soulève le chapitre du livre d'Armand Praviel où le critique analyse ï'œuvre de Louis Bertrand. J'ai mes petites plaintes à lui faire à l'occasion de ces deux romans où l'invention romanesque ne me aemble pas réduite aux faibles proportions qu'il dit Sanguis martyrum et l'infante. Maia eeci demanderait un nouveau développement.

Sur les Tharaud et Loeis Le Car donne i aussi j'aurais bien v&ulu revenir, Le malheur veut que la traditionnelle abondance des matières me tàlonne. Il faut bien que je me taise.

J'eu ai assez dit, en somtne, pour que mou lecteur voie quel cas je fais du nouveau livre d'Armand Praviel.

Lui et moi somme! gens de revue. i Jorà Vincent.

La Dactylo ambassadice. N* 165 des Romans populaires, par Angel Flory. 95 pages. Ptit, 1 frane ptfft, 0 fr. 25.

fiors la vie, par Jean Mauclère. Roman Biiou de 248 pages. Prix. 3 francs froft, « fr. 45.

BONNE PRESSE. 5, Jtôfc BAYAJRB, PARIS, TIU'

NOTES ET NOTICES It Fract tf h$ ntiiitux. Utlrit et ChikMubriand i comtttse it CuHllm. Aadré Billy et Mttse Twmky: rèpeptt it Mtâêchi hïitU 1. U tléiu dt miir. Dr Albârtl: In Cmi it Il Ctouls.

Nous avens relu avee un profit reaouvelé les conférences que la D. R. A. C. avait organisées l'année dernière à Paris et en plusieurs villes de France sur \a France et les religieux, et qu'on a eu t heureuse pensée de réunir dh volume. Ainsi se continuera dans le gnnd public le bien qu'elles firent aux privilégiés qui eurent le bonheur de les entendre. Les orateurs étaient tout à fait désignés pour les sujets qu'ils eurent h traiter. Des historiens renommés tels que Mgr fiaudrillait et ». Albert Dufourc- ont évoqué les divers aspects de la vie des religieux à travers les àges des juristes tels que M. Achille Mestre. professeur à TIEeole de droit de Paris, et M. Henri Toussaint, ancien magistrat, ont étudié le statut légal des religieux ce qu'il est, d'après cette loi de 1901. que M. Duguit, doyen de la Faculté de droit de Bordeaux, a définie c une loi de combat qui fait, contrairement aux principes fondamentaux de notre droit publicik des»cotisrrégairèstes da Notais parlas et ce qtlil doit être lorsque ta loi. au lieu de s'inspirer des passions politiques ft sectaires, écoutera la voix de la justice et sera la traduction fidèle du droit naturel. Deux écrivains de valeur, M. Goyau et M. Henry Bordeaux, l'un et l'autre de l'Académie française, ont exposé, d'après des faits indiscutable*, les nrt«oi» qu'a la France d'accueillir les religieux à cause des services qu'ils n'ont cessé de lui rendre, pendant la paix et au cours de la dernière guerre. M. Jacques Péricard. dont le courage militaire e«t demeuré Wgentfatre, s'est fait l'interprète des anciens combattante réclamant justice poar leurs «WDMSdw religieux.

Le cardinal Mercier par Nfr LAVEILLE.

La figure da sardine! Mercier n'est pas de celles qui ont besoin d'être embellies. Celui qui se propose sde la peindre ne connaîtrait rien de son art, s'il essayait d'y aviver les couleurs il n'a qu'à la montrer tout uniment telle qu'elle est. Mais c'est cela justement qui n est pas donné à tout le monde, cette ressemblance du portrait, non pas seulement celle qui s'arrête aux traits du visage, mais celle où l'on reaonhatt, en sa vérité, lame ellemême.

Le cardinal Mercier (1), que vient de peindre Mgr Laveille comme il avait peint déjà Jotta-dlarie de Lamennais Chesnelong, Thérèse Durnerin, e-tc, est un ëe es portraits devant lesquels ou s'écrie « C'est bien lui. »

Sans doute, Mgr Laveille n'est pas le seul et n'est pas le premier à avoir écrit la vie de l'archevêque de Malines, et, d'autre part, il n'a point prétendu faire, si tôt, trop tôt, sur ce grand prélat l'œuvre définitive il savait, et il le dit, qu'il faut a une pareille œuvre le recul du temps. 11 n'a pas davantage tout dit, ni voulu tout dire, et il a délibérément mesuré et restreint les dimensions de son portrait, mais il n'a rien oublié 4es traits de cette grande figure son cuuvre est complète et elle est profonde le cardinal Mercier y vit toat entier.

Gommant les mots de la pure langue française n'aceéurraieht-ils pas d'euxmêmes sous la plume de qui habite l'évêché de Meaux ? Mais ce qui, plus encore, fait la puissance et en même temps le charme de ce livre, de ce portrait, ce qui en fait l'ftrt, e'est que l'éerivain, le peintre s'y eaehe constamment derrière celui qu'il peint, c'est la simplicité lumineuse qui éclaire le cardinal de Malines et autour de lui les événements.

Dans son rétit, Mgr Laveille n'a cherché d'autre ordonnance que la plus claire, la succession du temps, la marche toute droite et la vie et des aaHées. Il neus cenduit ainsi, sans aucun détour, de Brainel'A!leud à Louvain et à Malines. Il suit les faiM. Mais «es faits partent, et Mgr Lav eille, qui a l'art de leur céder la parole, s'arrête, de temps en temps, dans sa marche, pour les écouter, et nous entendons, avec lui, ee Qu'ils disent, leurs leçons et celles que donne, à chaque pas de Ma vie, Désiré Mercier, le jeune homme, le prttre, le «lecteur, J'*véfue.

Le premier eroquis que no«9 apercevions, c'est l'enfant de Braine-l'Alleud, dans son cadre rural et familial la plaine de Waterloo, ta grosse bourgade wallonne, une famille terrienne qu'atteignent tout à coup la ruine et la merl du père, sept enfants abrité», avec leur mère, dans une malJotrêtette, à l'ombre du clocher. La gêne, mais la foi. On appelle la veuve « la sainte Madame Barbe ». N'a-t-elle pas, en effet, pour elle-même, et pour les autres, l'âme tendue vers la perfection ? Ne dit-elle pas à ses enfants « L'homme n'est rien les succès et les revers ne sont rien Dieu seul importe. » Ses cin<J filles seront religieuses. Désiré est enfant de chœur. L'autel t'attire, et le vicaire de Braine lui donne des leçons de iaiin.

Après l'enfant de chœur, le collégien et le séminariste. Du collège Stint-Rombaut, le cardinal Mercier gardait principalement le souvenir de trois professeurs « M. Robert, qui lui apprit à obéir M. La Force, qui lui apprit à travailler et à vouloir M. Pieraerts. qui lui apprit 3 oser. fl apprenait en même temps le flamand, des bonnes demoiselles Ftydama, chez qui il prenait, pension, et, pendant les vacances. il était, à .8raine-I'Allt'ud, le camarade des jeunes ouvriers de l'Association catholique de Salnt-Ffaoçois-Xavier, et il S'en allait avec eux jouer des parties de quilles, et disputer et gagner quelquefois le lapin. L'élève du Petit Séminaire de Malines fait deux pas décisifs il s'assigne un idéal trës haut de vie et de piété, et il découvre dans les Praelectiones phitosophicae, du P. Tongiergi, le ni conducteur du thomisme.

(1) Le cardinal Mettier, atehevèque de JlaUnet, par Mgr CaveILle, vicaire général de Meaux. Préfaee de M. C*rton de Wiart, ministre d'Etat. Avec portrait. Prix li francs.

La parole énergique et fortement documentée du eardinal Gharost a clôturé magnlriquaûient cette berfle série, en constatant « le défaut de justice politique dans le domaine des libertés religieuses ». Il y 4 liée revanches, s'est-il fièrement écrié à la fin de son magnifique disSoûrs, parce qu'il y a une PfcjTÎdénoe, parce que le drertt, parce que la jitsliee sont des réalités indestructibles. Et c eti pourquoi, à c*»*ecette forée inéluctable du droit «t de la justlee. H ne faut pas déiesp&K-l Noas tairons par triompher. La sympathie du public et la conscience française sont déjà pour nous. La force commence à paraître de notre coté neus réunissons des armées qui. ainsi que je l'ai déclaré à l'évéque do Qtttmper, montrent raagntfkruem«Bt que l'Église a pour elle, aujourd'hui, avec- la force du nombre, ia force des irrésistibles dévouements.

Men«ns donc le ban eroi&tt ponr 14 réintégration dans le cadre de la loi française et du droit rranqais de ces Congrégation* victimes de toutes les biMniliations. de toutes les avanies, de tous ces stbomin3ble9 dénis de justice qui restetit une tache pour notre honneur. Cette tache, la fêrc« même de nos srtné» victorieuses n'a pas réiisst ene<7re à refraeer; elle ne (MparWtra que Ift jour oà !*• religtttfi et les religieuses rrr.tre.roht dans la loi.

Il est à souhaiter cju'en se répandant dans le pars tout entier, lti par les anticléricaux comme p*r les catholiques, ce livre (i) contribue à persuader à l'opinion publique qu'en expulsant et en spoliant les religieux, qu'en leur enlevant le droit d'&rseigTier en France, les majorités anticléricales de 1901 et 1904 ont Hnptrimé ft notre pétrie une marrîue d'injUstice que tout honnête home*, que totit bon Français dfcit travailler de toute manière à faim disparaître, dans l'intérêt de la justice et du payt tout entier, et pour le bon renom de la France dans le monde.

Mme la comtesse Jean de Castèllana vient de publier 83 lettres adressées par Chateaubriând (2) sa gr&nd'mère Cordelia

(1) fca Frmtt et Ut TeHgieuse. Pour un régime légat imimu. Paris, 19Ï6, 270 pages, 1-» frauus.

{S} Lettres de € Kalta.ubr.and à la comtesse de Catt tllant, publiée* par la comte asé J£an d* eustEUANE. Paris, iwîi. l&6, 2<H pages. aveo ua portrait de la cocatesse de Càateltane, a4« Cor4t Ua Grefiultie, tra&ea.

Au urand Séminaire, il avance simultanément dans ci deux voies il se cultiva pour le; âmes qu'il aura à cultiver, il forme en lui le prôlre, il va vers l'autel, et, en même temps, il va vers la vérité' doctrinale, il trouve dans la Somme théologique la netteté, la sécurité rigoureuse dont avait faim son esprit. On l'envoie étudier à Louvain. Il est prêtre. Il dit, à Braine. sa première messe, le jour de Pâques.

Et maintenant, le voici, à vingt-six ans. professeur de théologie au Petit Séminaire de .Malines. Cinq ans plus tard, il sera appelé, à Louvain, à ta chaire de théologie thomiste bientôt, à la voix de Léon XIII, il y sera président de l'Institut supérieur de philosophie.

Mgr Lavpiile s'arrête, comme il convient, à considérer dans Mgr Mercier le rénovateur, en Belgique, et pour une grande part dans le monde entier, de la doctrine thomiste. Il le montre travaillant à accorder la métaphysique à la science expérimentale, à donner aux sciences d'observation leur rendez-vous et leur synthèse dans la philosophie de saint Thomas, à pénétrer de philosophie chrétienne toutes les sciences, les sciences sociales et les sciences de la nature il le montre travaillant ainsi, dans ce haut domaine de la pensée, à reconstruire dans le Christ le monde.

A côté de ce maître de l'œuvre sont, ceux qu'il a choisis pour ses ouvriers un Désiré Nys pour la cosmologie, un Simon Deploige pour les études sociales, un Maurice de Wulf pour la scolastique, un Armand Thiéry pour la physique et les mathématiques, comme pour la psychologie.

Mgr Laveille rappelle les nuages qui, à un certain moment, vinrent s'étendre sur l'ceuvre de Mgr Mercier, les attaques qui se produisirent contre ses méthodes puis, en 1898. l'approbation que Rome lui donna. Le professeur, le docteur, avait fait sa tâehe. Une autre tâche allait commencer pour Mgr Mercier le 7 février 1906, il était nommé archevêque de Malines. Comme il avait été homme d'étude, il fut homme d'action, mais un homme d'action aidé par l'homme d'étude. Il mit en garde les esprits contre le modernisme, après l'Encyclique Pascendi. Il montra la plus grande sollicitude pour ses séminaristes et pour ses prêtres, s'attachant à les former à l'oraison et à les fortifier dans l'esprit d« leur état. Il ne s'appliquait pas moins à développer la piété des fidèles il tes exhortait au chant collectif il encourageait partout les œuvres sociales il en erlait de nouvelles il combattait l'aleeolisme il prêchait à tous la fraternité il enseignait, en d'admirables Lettres pastorales, le peuple chrétien. On l'entendit exalter le patriotisme ot défendre la vertu formatrice des humanités classiques et de l'enseignement supérieur chrétien ne Voyait-il pas grandir le péril que faisaient courir au monde comme à la foi la philosophie allemande de Kant et de Hegel. la science séparée de la métaphysique, séparée de la religion, la force mise à l'origine du droit ?

Cette force brutale était là, demandant l'obéissance, en ce jour d'août 1914, où l'Allemagne envahit la Belgique. Le défenteur de la pensée fut le « défenseur de la cité ». Ce qu'a été, dans la grande guerre, le cardinal Mercier, le monde entier le sait et ne peut l'oublier cette voix réclamant « la justice et le droit ». résonne encore au-dessus du bruit du eanon. Mgr Laveille le rappelle. 11 montre le cardinal Mercier debout devant l'ennemi, et parlant à son peuple, le premier jeur, pour lui recommander la confiance en Dieu et prêcher la pénitence le jour de Noël 1914, pour lui donner la consigne: « Patriotisme et endurance » d'autres fois, pour apporter aux veuves et aux mères la consolation des béatitudes évangdliques pour dire, dans son mandement de Carême 1916, son espoir de la victoire finale pour évoquer, à Saihie-Gudule, la joie future dés cloches de toute la Belgique, au centenaire de l'Indépendanoe pour orier enoore, le 11 février 1947 « Courage, mes frères t

« Courage » Il fut la voix qui crie « Courage ». Il fut l'âme qui donne courage. Lui-même, il ne fut vaincu ni par la violence ni par la ruse de l'envahisseur, d'un von Bissing ou d'un von Falkenhausen. A son poste d'évêque, il ne cessa de défendre ses oompatriotes contre la tyran-

Greffulhe, qui avait épousé, en 1813, le comte Boniface de iÀsteiiane, oolonel des gardes d'honneur, et plus tard maréchal d* France. Elle avait 32 ans il en svait 56, lorsque commença, le 7 juin 1824, cette correspondance qui devait se poursuivre jusqu'au 21 juillet 1826. Elle se place âone entre le rapide passage de Chateaubriand au ministère des Affaires étrangères et sa nomination à l'ambassade auprès du SaiatSiège.

Rapportant peu de faits intéressants, cette correspondance tire toute se valeur et ee qu'elle ntfus révèle de ChateauBriaïld lui-même, Il y exprime à maintes reprises ses rancunes c<Hitre tes royalistes qui l'ont abandonné, ne reconnaissant pas tout le prix que lui-même attribuait aux services rendus par luj à la monarehie et à la France. Son orgueil sans cesse blessé lui inspire dea plaintes hautaines sur son propre sort, sa misère, la nécessité où il est de vendre ses biens poar vivre, l'ennui que lui causent la médiocrité des une, l'ingratitude des autres et un peu aussi Mme de Chateattbriand, dont il parle avec une froide correction. Le passé est souvent évoqué par lui, mais dans la mesure du rôle qu'il y a José, et les personnages. surtout les femmes qui se sont voo«es à son culte comme la malheureuse Pauline de Beaumont, ne reviennent dans ses souvenirs que lorsqu'il pense à lui-même. Il n'y a rien dans ces lettres que nous ne connaissions, mais elles apportent une confirmation de plus des sentiments et des préoccupations dont a vécu Chateaubriand dans cette période critique de son existence.

Sous ce titre général l'Epopée de àtienaehé Foignl, MM. André BHly et Moïse Twersky se proposent de publier ua foenaa en trois volumes, dont le premier vient de paraître avec c* titre particulier Le fléau de Mvotr (â). Le moins que l'on puisse dire de cette œuvre, cwt qu'elle n'est pas banale.

M. André Billy n'a pas cru qu'U donnerait de la puissance à son réeit en allant emprunter au réalisme ses outrances et ses

PM4», 1W7. Ia-ie, 248 pages, lt fn&M.

nie des Allemands, tantôt défendant l'honneur des ouvriers belges. tantôt protestant contre la déportation des jeunes gens et obtenant à la fin gain de t-ause. Il n'avait pas fait une fanfaronnade le jour où il s'était écrié « Non, je ne courberai pas devant ces Allemands ma tête d'évêque et de citoyen belge Je ne la courberai pas. » Quand le 11 novembre 1918, toutes les Cloches de Matines sonnèrent le chant de la victoire, le « défenseur de la cité •> avait mérité la joie de dire « Le triomphe de la justice est complet. Gloire à Dieu S » Après la victoire, au milieu des hommages qui. de l'univers entier, lui arrivaient, des ovations qui te saluaient en ses voyages aux Etats-Unis, au Canada, en France, le cardinal Mercier s'était remis à son dur travail d'évêque. Il donna dans sa Lettre pastorale de 1920 le nouveau mot d'ordre « Rebâtissons ». Et, lui aussi, il rebâtissait; il rebâtissait les âmes et la société. 11 rappelait les enseignements sociaux de l'Eglise il encourageait les institutions corporatives it tendait entre les classes, entre les Wallons et les Flamands, le rameau d'olivier.

Il se donnait aussi à une autre reconstruction il travaillait à ramener l'Eglise d'Angleterre à l'unité romaine, et il obtenait tout au moins un rapprochement des cuHirs, dans ces Conversation de Malines, qui sont comme la première pierre de cette reconstruction.

Une mort sereine; une sainte mort devait être et a été le couronnement d'une telle vie « Le mal physique, c'est si peu de chose », disait le cardinal à M. Carton de Wiait, « Dieu seul importe », lui avait dit sa mère.

Ainsi, Mgr Laveille déroule les anneaux de cette chaîne d'or que fut la vie du cardinai Mercier, n n'en oublie aucun il s'arrête davantage et donne, comme il en convient. plus de relief aux faits les plus importants. Aucun trait de la physionomie ne manque. S'il évoque, dans le renouvellement de la philosophie, le docteur, S'il suit dans son action apostolique l'évêque, s'il salue, d&as le feu de la guerre, le « défenseur de la cité » ou, dans la paix, celui qui travailla à l'union des Eglises, il regarde aussi l'homme privé, et cet nomma privé sourit dafts l'homme d'étude et data le prélat.

C'est celui qui jouait aux quilles avec les appreutis de Braine, qui revient de de temps en temps, quand il le peut, à son pays natal, et ne manque jamais alors d'alter faire son pèlerinage a la tombe de sa mère qui, dans ces jours de studieux repos, en sa maison d'ouvrier de l'Hermite, « joue au cwé1», comme il dit, c'est-à-dire va remplacer les curés des environs c'est le cardinal qui, le jour de son jubilé sacerdotal, dans la voiture où la place manque. fait asseoir un séminariste sur ses genoux. Mgr Laveille a donc tout montré de cette grande figure le docteur, l'évêque «<. la patriote, l'esprit, le caractère et le cœur, l'ftme tout entière. Il a 'ait plus il a donné la été de cette grandeur il a révélé le secret de cette âme, ou plutôt, car ce n'était pas un secret, il l'a mis eu lumière, avec la puissance de vision d'un prêtre qui est lui-même éducateur de prêtres i-etta âme était avant tout, était complètement, essentiellement une âme sacerdotale. Elle l'était Mgr Laveille le montre dès le Séminaire, et sans doute déjà bien auparavant elle l'était dans la chaire de philosophie elle l'était dans les longues heures d'onaison, comme dans celles d'étude, de travail, d'action elle l'était toujours elle avait toujours et en tout la souei des âmes et de la gloire de Dieu. Le cardinal Mercier fut en tout un prêtre. Dieu seul est grand, mais comment un peu de cette grandeur ne se reflétefaitil pas, ici-bas, sur l'homme qui le sert de plus près ? Charles Bmjssan.

Musique et chant pour le Carême et le temps pascal

CantiquM p«sr la Carême, la Pailles et Piques. 16 divers paroles seulement. La douzaine, 0 fr. 75 port. 0 fr. 23. Le cent, 6 fr. 50 port, 1 fr. 25. Le mille, 50 francs port, colis de 10 kg.

Offertoire et motets. De la Septuagésime au dimanche de Pâques, avec plusieurs autres pieees. Mgr Perruchot. Un vol. 12 francs port, 1 fr. f5.

BONNE PRESSE, â, aux BAYARB, PARIS, VIII*.

truruleaees, e'est ainsi que s'appellent aujourd'hui les incongruités de gens de lettres ma! élevés.

Bien au contraire, son style est dans la bonne tradition nationale, et telles pages rappetlent celles d'Anatole France, par leur élégance, leur Messe et leur ironie. Les descriptions sont vivantes, et si on les cbmpare à celles qu%à faites des mêmes paysages, des mêmes populations et des mêmes coutumes, le romancier polonais réaliste Ladislas fteyrnont, dans ses Paysmis, on sentira à quel point ce livre est essentiellement français.

Et voilà pourquoi on ne risquera pas feeaaeoep de se tfotûper en y reconnaissant la plume de M. André Billy. Le fond semMev au contraire, avoir été fourni en grande partie par M. Moïse Twersky. Ce fils d'un rabbin de r Ukraine a saisi sur le vif l'aspect, le langage, 1« earaetère de ses compatriotes leurs préoccupations, les déformations de leur esprit et de leur conscience, leur superstition du Talmud et de ses prescriptions, et, d'autre part, leur opposition irréductible an monde chrétien, au milieu desquels ils vivent sans se mêlw à lui tout en vivant de lui.

Serti de ees milieux pour aller à la ville, même 4 Paris, M. Twersky a pu bien marquer la différence entre le juif des eampagnes de l'Orient, fortement attaché à ses rites et ses traditions, et le juif des villes eosmopolites, détaché de sa religion traditionnelle et ne voyant plus le Messie que dans ts domination d'Israël sur l'univers. Ces juifs de la diaspora- qui lancent leur* ôleta sur les deux mondes, sur Paris comme sur New- York, il les connaît fort bien, étant l'un d'eux. Sans avoir son expé- ¡ rience, il nous sembte bien que ses descriptions sont vraies, tant elles en donnent ( la sensation. 1

ER écrivant ce reman, MM. A&dré Billy et TNversky n'ont pas prétendu faire uni- l quement œuvre descriptive. Par l'histoira qu'ils racontent. ils ont voulu prouver que ee que les vieux juifs des communauté» de I'L'kraine nomment l'Haskala, le fléxu de savoir ». c'est-à-dire la science positive et aussi positiviste, désagrège ees groupements religieux établis sur la foi la plus

La comtesse de Loppinot

Le 17 décembre dernier s'éteignait doucement à Fribourg (Suisse), >îme la comtesse de Loppinot. Elle était bien connue dans le monde des «uvres. On la rencontrait chaque année à Lourdes, oh l'avait vue souvent à Rome ou à Jérusaltm mais m dehors de ses pèlerinages et du temps de service de #6n mari auprès du Saint-Père, comme caniéfier pontifleal, elle menait à Ascona, sur le lac Majeur, une vie de travail et de dévouement aux œurrea qu'on n'aurait jamais pu soupçonner.

Sa journée était réglée comme celle d'une relieuse. Libre de toute préoccupation au sujet de ses besoins matériels, elle ne perdait pourtant aucun instant, et ses heures de repos étaient disputées aux multiples travaux Intel*lectuels ou manuels qu'elle s'impnsatt. Ce règlement fut maintenu, malgré bien des éiflHïuiœs. à Nanef. o& elle Tint se Ibter avee son mari, peu avant la guerre. Leur maison la rue Saint-Michel, comme jadis la vitia SauMattrao fat t'asile du labeur et de la prière. Oh n»; s'en étonnera pas, si nous ajoutons que, par Ha rare privilège, les deul époux pouvaient garder la sainte réserve dans leur chapelle domestique.

Vn jour, sans doute, le mystère de cette belle âme, si peu connu* même de eeux qui l'ont approohée, sera révélé, gréée aux préeleus écrits dans lesquels elle S'est exprimée t#Mt entière sans s'en douter. Fervente sélatriee de la communion quotidienne, depuis de longues années, et bien avait' la lettre de Pie X. ttle s ingéniait ptmr ne jamais la manquer à l'occasion de ses voysfes, et la Providence Mftibla, plus d'une fois, venir t son aide dans tes cas les plus Ué9e*pérés.

Son amour de la sainte Eucharistie lui Inspira un eûtnmentatfe du Pnttr peur Mrvir à l'action de grâee après la Gemmutiten qui fut honori d'un Bref élogieux de Pfe X. On relfouve tes belles pag*s dans son Mfvmel pour la Commmion (i), au milieu éès magntuques prières empruntée» au missel et aux Htargtes orientales. La èo«*t*s»6 de Loppiflot était merveilleuseteent d«tié# pour èeftre. Malheureusement, elle manqua sur ce point d'une direction. d'ailleurs tfffielle à trouver, pour l'uUUSaUon ses i'&'r1!A taJe+-,

Elle traduisait à Uvre ouvert l'anfteis, l'allemand, l'espagnol, Htaîiêft, le latlû, et parlait très bien plusieurs de ces langues.

D$t ait an t sos mariage, elle écrivit diverses nouvelles ou contes, parus dans des revues de jeunesse. Après son inaristge, ayant accompagné son mari au Dahomey, en 1853, pendant la campagne de Bèhansin, elle écrivit un très attachant récit de ce voyage, ainsi que de leur séjour aux Canaries. Ce rlcit a été publié dans la Croix du Dimanche sous le titre de Au Intn, et obtenu le plus grand tuceèt auprès des leoteur».

Puis, alternant le travail de composition littéraire avec la confection de linges et d'ornementé sacrés destinés aux missions d'Orient, elle trasutslt de l'espagnol la Rtma de l'Aima d'Amélie d- Subercafceaax (librairie Perrin). Sot le conseil du T. ft. P. Bailly, elle composa un certain nombre de vies dès saints, dans la grande collection publiée par le Pèlerin. La Croix de Paris et la Liberté de Fribourg ont donné un assez grand nombre d'artWe9 hagiographiques.et autres de sa oomposltlon. Plusieurs brochures ont eu un succès extraordinaire, notamment la fie de la Sœur Asbunta, Franciscaine missionnaire de Marie, dè G,-M. éritnl, de la petite Ffelly, de Saint Dominique <t*l Val, de In Bienheureuse Anna-Matîa Taïgi, da Vénérable Cantardti Fertfnt, eto. Peu de temps avant la guerre, elle a*att passé un contrat avec Herder, de Frlbourg-enBrisgau, pour traduire la vie de Pauta Reinhardt, d'Alban Stoli et autres œuvres du même genre. Ce travail, déjà très avancé, fut interrompu par la guerre et ensuite par la difficulté de trouver un éditeur en France pour des sujets si allemand?.

Le dernier travail de la comtesse de Loppinot, et le plus important, qui va paraître bientôt, fut la traduction du savant et artistique ouvrage du P. FacAhinet.ti Saint François dont l'art, ta légende et l'histaite. Ce travail considérable, interrompu en 1945 par la maladie, a été repris et terminé par M. Fernand Feugère.

Nous sommes loin d'avoir tout dit. Ces quelijjies détails suffisent à témo'gner d'une remarquable activité littéraire dépensée dans un but surnaturel l'apostolat. Ils seront l'hommage de notre reténnaissance envers celle qui fut quelquefois notre collaboratrice et toujours l'amie très dévouée de nos œuvres.

Pour les changements éC aérasse, prière de bien vouloir nous envoyer la deiiiière bande du journal en y ftigmnt 0 fr. 73 pour les ftais.

(1) fia vente chez les Franciscain»» missionnaires de Marie, à Vanvea {Soiae).

absolue et les pratiques les plus absorbantes, mais de plus en plus vides d'un contenu moral.

Ce roman est donc, en réalité, la description de la laïcisation du peuple juif par l'instruetioa profane. Je soupçonne M. Billy d'avoir transposé dans le monde chrétien au moins dans son esprit le fait que M. Twersky lui a fait observer dans Israël car la même désagrégation ne se produit-elle pas souvent chez les chrétiens comme chez les juifs ? 9

Les deux auteurs de ce livre allant eneore plus loin dans leurs investigations ont montré certains résultats de cette désagrégation ou, si l'on aime mieux, de 'ce déracinement plus radical encore que celui qui, après la ruine du Temple, lança pour de nombreux siècles les Juifs sur tous les chemins du monde. Laïcisés, par l'Uazkalaj les enfants d'Israël deviennent souvent des révolutionnaires, tels que ceux qui ont fourni au bolchevisme russe son état-major, au socialisme allemand ses doetrinaires et à la Hongrie Bêla Kun et ses complices.

On ne saurait nier l'importance de semblables conclusions qui, sans rien enlever de leur caractère personnel et pittoresque aux divers personnages de ce roman, en font des types généraux et des personnages symboliques.

Tout à l'heure, je disais que certaines pages font penser à Anatole France ce n'est pas seulement par le charme du style. c'est aussi trop souvent par leur ironie envers l'idée religieuse. En parlant de la Bible, on. sent que MM. Billy et Twersky s'en aro'asent comme Voltaire, et cela choqufe une âme chrétienne, eût-elle pénétré elle aussi dans les areanes de la science. Nous ne saurions non plus les suivre jusqu'aux conclusions auxquelles ils veulent visiblement nous conduire. Si la aeienœ peut bouleverser les mœurs et les croyances de juifs ukrainiens enlisés dans le Talmud, nous n'admettons pas qu'il doive en être fatalement ainsi des juifs qui savent adccer Dieu en esprit et fcn vérité, et encore moins des catholiques qui savent concilier en eux avec la vie religieuse la plus intense et la foi la plus positive et la ph» tincère les exige&ee»

LA T. S. F. A LÎTRÀNGER

Programmes du dimanche 6 mars. EMISSIONS DE DAVENTRY (Angleterre).

10 h. 30, signaux horaires. Méléorologie ichaqua

Jour).

Ir. ii, 30, musique de chambre. Trio en »ol (Beethoven i. ubants de Keunedy-Krasor). Tru en un mouvement, op. 35 (.Norman O'.Neil). Choix de cbansoiis. Clunts adaptés par Kennedy-Fraser. Trio en ré mineur {.Krenskyi.

te h. SS, apj*l pour l'«uv-> •'̃•- *OHrdS-nltlels. 21 heuies, n:-?t£orolt>fjle. N

91 h. 10. provisions mart! •̃ ,jt> joar^. 11 h. 15, rfriiai Mo<£kowsk.\ de 1M Seconde tuile orckestrale. Scherzo, valse Concerta en mi, Cortège, Dnn»e des torche», Bn automne, la f»ngleu»e, Faniainrie mauresque (Boatxlll). EMISSIONS DE BRUXELLES

99 lieurfS, raillo-ehronique, journal parlé «M Radio- Rplpknie.

rinfPrt par ['orchestra de la station Le ??• ̃<ri, marebe iErils. Légende (MarSSC). f peupét* vSalsijert). chant. Fanluisii" *ur La princese ftJrda (Kaltnau) Chant. SI )i. 15, le muséie de la Porte de Hsl (attisa orientale* et souvenirs historiques;, conférence pu U. Maooir, conservateur.

01 h. 30, radio-dirruslon de la soirée de dan»«a. EMISSIONS DE BARCELONE

lt heures, oarillun de la calhC-drale. MétéorolOfi*' (chaque jour).

Il li. 13, concert de la musique municipale. li< heures, conférence sur les applications dctnttS-. tique? de la radio. Cours des marchés agricole*. 18 h. 10. Marche Radiola (de Coq). Et A*om»r0 de Dnmasco, sélection (Lima).

15 h. 30, chant, baryton. Récitation.

« h. 30, Mes rosés (Freixts). .Votant* Buittr* fly. romance (Puccini). Ave Maria lûouaod). i Je l'aime (Qrleg).

90 lifurM, La bohémienne, ouverture (Balfe), iiaryia, sélection (Vires). A lAUumbra, séréBWW (Breiou). cordoue (AlbenU).

S0 li. 40, chronique sportive.

EMISSIONS DE ROME

9 h. 30, musique religieuse.

50 heures, concert Aragon, fantaisie (.U*enii). -• Gavotte (Riuneuu). Dante slave (Dvorttj. « Chttiiti de sardaig-ne). \oct*rne et musette (âtbe« llus). Cake uai/t (Debussy). fMrnav«l*tq+a. violon (Bre&ciU). Oiants âardaift-ne. Lu rot de Lahore, danse (Hawenet). l Cempaonacci, *6i lectlons (RlccttMll).

Programmes du lundi 7 man. EMISSIONS DE DAVENTRY (Angleterre), it heures, signaux horaire» (claque jour). BIS Ben. Quatuor naventry et chant.

13 heures, récital d'orgue, Sonate n"> 5 tn ri majeur (Mendelssohn). Prélude >ur «n air trlandeU <L. Williams). Veux préludes (Darke). fhivotte (Martini). Symphonie tmaine, mouvement lent (V. ̃Williams). Tocela en fa (Bach;. 23 heures, musique dn danse.

EMISSIONS DE BRUXELLES

Î0 heure?, radio -chronique, journal part* de Radio-aalgiqiie.

20 h. 3u, concert donné avec le concours de M. Verlinl, chanteur de Tours Ouverture de Martlui (Flotow). Morceau de concert poar Saxophone alto (Naialre Beukmau), u. Edmond Potier. La cumvane (Chansons, M. Verllnl. Ballet des Deux wurtl (Smetana). Gavotte Stéphanie (Gïlbulia). Soir dtmour, valse (Watdieulel). La Btllt au Boit dormant (TcbattowAy). Air û'Orphée (OhicK).maison grise (Mesaarer), M. Verttnt). Fantaisie iur Madame (Christine). suu* (Chaminadc).

îl heure», chronique de l'actualité (chaque Jour). 51 h. so, audition de la sceoe V du deuxième acte de la comédie de M. Henri Lavedan, Le nuirquis de Prtota, avec le concours de MM. Lambert de marquis) et Behaller (.nterain). Cercle Comœdla. EMISSIONS DE BARCELONE

18 heures. Miss Theta, fox tro*t (Oltra). La comtesse Marisa, sélection (talmann). Contre ta grilfe, sérénade (Oomla). Valte caprice (Jourquln). –Amour fatal, tango (Vidal).

*1 h. 20, chansons.

21 h. 50, conférence.

!â 11 16, concert.

EMISSIONS DE ROME

13 heures, communiqué officiel (chaque Jour). 16 h. îs, quatuor.

18 h. 30, communique omeiel (chaque jour). 19 h. 30, pour les agriculteurs (saur dimanche). t9 h. U, nouvelles. Changes. Météorologie (saur dimanche;.

*0 heures, concert symphonique. Heeltal Sgambatt Vieux menuet, Etude en bémol, Le* alouette», Oubli, Andante eantabile, Berceuse, rêverie, Omatte, Prélude, Chanson d'avril, Valse, Marche, La Sirène, Vision* (Sjçambatl). Causerie Curiosités historiques. Carnaval romain, ouverture (Berllot). concert en ri majextr (J'aranitl). TannJutuser (Wagner). Bacchanale (venuts>

berg. La Rapmdie hongroise H.lstz).

héares, ugnaox hotelres (cnaQue ,lonr),

fi heure», signaux horaire", (chaque Jour).

21 h. M, dtrnl&rea nouvelles (chaque Jour).

Eitn du ProjicUoas ta la Boni Prnsi 1 t. ma Barard, PARIS-8*.

ONE IMPORTANTE NOOVEAOTÉ 1

L'UNIVERSEL" 1 BONNE PRESSE i Nouvel appareil de projection fis* trois objectif permettant la projectloa tlmulrtnce immédiate des dlapotitivxi, eu corps opaques (cartes postales, etc.). des vues fondantes et en relief,

̃ttntln! Eiipr la ain.H -MUE PlttSI* · La iMdn HkaMe est tnvopéi fMMtftnaal tut Jemaruk. J

critiques de la science. Comme aucun personnage de ce roman ne représente cet accord, nous supposons que les auteurs le croient impossible ce qui dénoterait chez eux, malgré toute leur intelligence, ua défaut de compréhension.

Un esprit averti saura faire le départ dans ce livre de ce qui est vrai et de ce qui est fâcheusement tendancieux inâis tout lecteur reconnaîtra l'importance des problèmes posés et le talent d'exposition et de description des auteurs.

Sous ce titre lou Cami rie la CrouU (4), M. le D' Albarel, de Narbonne, majoural du Félibrige, vient de publier un sorïôet en langue d'oc sur chacune des stations du chfeirtin de croix. Nous ne savons pas ee qui mérite le plus d'éloges, de la forme littéraire de ces poésies aux expressions fortes ou touchantes, d'un réalisme contenu dans de justes limites par la majesté du sujet, ou du sentiment profondément religieux qui les inspire. M. Albarel est l'un des maîtres les plus experts de la langue maternelle du Midi on le voit au choix de ses expressions si imagées et à la pureté de son vocabulaire, expurgé de toute infiltration étrangère. C'est par des œuvres de cette beauté que nos félibres remettront en honneur la langue occitane, lui rendant la place que les vicissitudes politiqaei lui avaient fait perdre parmi les langue» littéraires issues du latin.

Des boi* gravés par M. Auguste ftouqaet accompagnent chacune de ces stations j ¡ j'avoue qu'ils m enchantent moins que les sonnets. Ce n'est pas que l'auteur mancjuo de talent le César rmain de la première station en est la preuve mais, trop souvent. sous prétexte d'imiter la 3impli«it4 et la naïveté médiévale*, l'artiste tombe résolument et volontairement dans la laideur. Le « Beau Dieu » d'Amiens, I'Ang» du sourire H la Communion du chevalier de Reims n'ont rien de commun avec le Christ aux pectoraux démesurés de la dixième station. ni avec la tête grossièrement dessinée du Christ en croix de la douzième station. Quand romprendra-t-oa que la sculpture ou la peinture Religieuses^ ne permettent aucune outrance caric»tu- i raie ? t

Jean Gf irauo.

'4} Imprimerie du Languedoc, à Xarbona», iM7. lû-i?.


•I* *p *r* ^p

ee que disent les journaux

Esdave de ses Inventions

La progrès a ses revanches cruelles au ]

L<? p*r~i{ a rcuanc/te~ crMeUe~ au

!ieu d'éloigner la guerre, il en fait vn cataclysme dans lequel peuvent disparaître des nations entières la dernière guerre. qui devait être la dernière, aura pour effet île militariser le pays entier. André Chau- meix Figaro) écrit que le XX* siècle est l'esclave des découvertes dont il S'enoryueillit

II y a là de quoi faire méditer les apologistes du progrès. Quelques-uns se consolent •̃n croyant qu'une telle organisation de la nation favorise l'extension des pouvoirs de

l'Ktal. et habitue le» esprit: à la ̃̃• socialisa-

tion Un réalité, c'est l'idée seule- de l'autorité et du commandement qui est l'âmi; d'un projet d'organisation comme celui qu'examine la Chambra Une nation entière mise a la dispesitlon d'un Etat n'est rien qu'une masse difficile à remuer, si dans cet Etat il n'y a des Wiffs pour faire les discriminations nécessaires, un «Mat-major suprême, sachant établir les hiérarchies» utiles et mettre en oeuvre l'activité nationale. L'Etat est un maître abstrait: c'est une imagination romantique de le croire capable d'accomplir ce qui ne peut être accompli que grâce au savoir, à l'empirisme et au réalisme d'individus sachant leur métier. Sans une autorité toute-puissante et jOîrfssant de son pouvoir dès le temps de paix. cette immense machine qu'est la nation année nous privera d'une armée séi i< use et mènera au gâchis. Le scandale des bénéfices de guerre et de mobilisés à l'arriéra qui gagnaient de gros salaires a

laissé une triste impression; il faut l'évi-

ter, mais il y a une mesure en tout. De G. Hervé (Victoire)

Il est, en effet, contraire à la justice idéale ou même à la justice tout court que pendant <jue les combattants souffrent et meurent dans t'enter du champ de bataille, les industriels, les commerçants, les paysans, les ouvriers que leur âge, leur état de santé ou leurs aptitudes spéciales ont retenus hors de lu zone de feu gagnent tout ce qu'ils, veulent, dépensent sans compter, et que les villos de l'arrière donnent aux blessés ou aux permissionnaires du front le ̃spectacle de villes où tout le monde danse et fait bombauec.

Piiiir eiïipOelK:!1, la prochaine fois car malheureusement il y aura probablement une prochaine, fois, le retour de scandale» uuesi démoralisants, il semble qu'il suffirait au gouvtrnement, qui, en cas de guerre, exerce en fuit, sinon en droit, toujours une véritable dictuturei, de pratiquer ili-s le début des hostilités te rationnement des non-belligérant», de fermer les lieux de plaisir, de surveiller dans la mesure où l'Etat fn est eupablf* les prix des munitions et fournitures de guerre qu'il .îohètera en France et à l'étranger, >iu lieu d'.icheter les yeux fermés, ainsi qu'il Utt fait lors d(\ la dernière guerre, sans discuter les prix, en encourageant les Industriels à augmenter les salaires aux premières réclamations, comme s'il pouvait fabriquer sans danger du papierinonnaie à discrétion. En mobilisant, en cas de guerre, dans îles Commissions d'achat des industriels tt des euinmerçants compétents, ii serait sûr, en ces heures où le patriotisme purle très haut dans tous les cœurs, d'obtenir des résultats un peu plus brillants que ceux qu'il il obtenus lors de la dernière guerre avec les Commissions d'achat composées de bureaucrate* et du militaires incompétents qu'on a vus à rouvre «n 191j.

Au lieu de ces améliorations pratiques comni.'iiidées par la cruelle exni'rieneo do la guerre mondiale qu« fait-on V

Un installe tout simplement le régime colleel'vi.sti: ou communiste en France. Car réquisitionner toute l'industrie» interdire les bénéflees aussi bien dans l'industrie que dans lu commerce et l'agriculture, c'est ni plus ni moins que dV'Ubli'r l'Ktal collcclivisto ou communiste cher à Blum et ;> Cui'liin.

Ah on se plaint du gficliis do la dernière guerre, des pertes de temps cl d'argent causées par l'impréparation de la mobilisation Indus.̃trtelle! •̃̃;

On verra un bien autre 'oiiU t :\<\ bu n autres pertes do temps et d'urgtjnt quand, à la prochaine mobilisation, ce sera cet imbécile qu'on appelle l'Etat qui assurera à peu près toute la production nationale.

Or Curtiux (Gaulois) 1

Le colonel Fabry, qui a parlé le premier dans la discussion générale, a tenu à placer ( 1.1 loi sous l'égide du général Buat. C'est une

caution. Mai-s M. Henaudel et M. Paul-Boncour

Fe sont empressés de nous rappeler que le projet qu'ils défendent émanait directement L • le la pensée i.i doctrine de Jaurès. >•! .laurès est 'le l'Eglise socialiste, il reste aux .v ..• jeuucoup de Français le j plus dangereux et, lo plus creux des utopistes, j Le général nuit prévoyait une sorte de mobilisation des activités civiles, comme eorollaire de la mobilisation militaire. Mais son projet, était intlniment plus restreint et marqué d'un réalisme beaucoup plus- tangible que le projet soumis .:i la Chambre par M. PaulBoncoùr. On sait tout ce que les socialistes y ont. ajouté de vague, d'imprécis, d'immense, d'irréalisable. Quand ces adversaires acharnés du militarisme nous crient Tout- le monde sous les drapeaux », est-ce que cela ne re-

vient pas à dire ̃̃ Personne dans h- ,-a- I

senie.s ̃• ?

Le franc-maçon Garibaldi

La Rémibliqu" cubaine avait refusé d'hospitalis>r Iiieciotii Garibaldi soudain l'hostilité ce^n on apprit qu>' le traître pouvait aborder et que des notabilités lui souhaitèrent la bienvenue. Lu « Libre Belgique (26. 2) affirme que le cas est </es 'plus instructifs:

11 montre quel compte, les franc-maçons des deux hémisphères tiennent non seulement des régies de la morale traditionnelle, mais des lois les plus élémentaires de la civilisation, quand l'un des leurs est en cause. Le pire .ludas, une pure canaille, s'il a eu la chance d'êtrç inscrit a une loge maçonnique, peut être silr de l'impunité la plus large partout dans le monde. Telle est la leçon qu'on peut aujourd'hui tirer du cas Garibaldi.

l*e correspondant occasionnel de la « Libre Belgique eut le dossier de RicHotH Garibaldi entre les moins et décrit son organisalion de haut espionnage ita-

lien

̃ Lo doute n'est pas possible, lorsqu'on lit les Interrogatoires auxquels les magistrats instructeurs ont soumis le sinistre héros: Garibaldi y apparaît comme ayant été, en France, le centre 4u vaste réseai' d'espionnage organisé pour combattre et dt*n. jer la foule des Italiens antifascistes dont il se disait l*1 clvf.

li résulte du dossier de Garibaldi que eeîui-ci a disposé de sommes bien supérieures il celles dont on a donné les chiffres au public 10 millions, au moins, selon les calculs de la police '̃ française.

Ce» millions se-rvaient tout d'abord a payer une presse extrémiste qui préconisait et préconise encore l'assassinat de M. Mussolini. 11 n'y a pas un milieu phw apte que celui-là à attirer les conspirateurs. C'est dans ce milieu qu'on a organisé tour à tour, en France, quelques-uns des attentats découverts ensuit»! si facilement et peur cause par la police en Italie. Les enquêteurs français «nt pu trouver autour de Garibaldi. les llls d'une double organisation ({'espionnage le premier avait sa base à Paris, l'aulr» l'axait à Nice. Une armée de 200 agents se :idait et dépend peut-être encore de

c.. ̃̃ .rres.

t'anv.i ceux qui travaillent plus directement .[ne. les antres avec Garibaldi. il y avait deux fonctionnaires italiens de marque.

L'un était M. Lapolla. ancien préfet de police tle Florence; il se servait, pour voyager, d'un ,»a»s« port au nom d > Pi- "rehand tle mode*. Pour détourner l\r » son véri-

'̃' ̃̃ il faisait sérieu-- e"u des affaires

•andes maisons de Paris: l'une d*"

i maison Ph. a gagné, dans cette' affairp, -iûOGOn francs de commissions, l'n col- lègue de Garibaldi et de Lapolla vit aujourd'hui^ k Nice, oii il a une boutique de marehaud-tailleur on m'assure qu'on y est habillé à la per- ( for- ̃"• ̃̃̃!̃> est mentionné en toutes lettres

EU

t. 'orateur intime de Garibaldi

était Sala, ancien maire d'Alexandrie et ancien dentiste, venu en France, après avoir fait annoncer son expulsion de l'organisation fasciste, ce qui lui permettait de pénétrer, lui aussi, dans les milieux antifascistes, sans y susciter de soupçon».

Tous les frères Garibaldi étaient dans l'engrenage, surtout l'aîné. Peppino, et le cadet, santé. Il résulte, de la déposition de deux témoins, nommés Savorelli et Fantozzi, jadis liés aux Garibaldi, que Peppino a touché une somme de 500 000 francs à Londres par l'ambassade italienne.

Au courant des organisations et des Italiens opposés au fascisme Riccwtti Garibaldi organisa romplots sur complots et eni'0-i/fl tniHrfiivrment (tes malheureux « la mort. Et ''̃̃ !a Fronce que l'on accusait de favoriser ces menées,

11 résulte également des déclarations mêmes de Ricciotti Garibadll que co dernier était parfaitement au courant des attentats organisé* par l'ancien député socialiste Zaniboni et par l'anarchiste Lucetti et qu'il en avait averti le gouvernement de Rome,

Dans un de ses interrogatoires devant te magistrat français, le t; novembre, Garibaldi a admis parfaitement d'avoir été au courant j de l'organisation de pseudo-attentats, « lié- uessaire», disait-il, pour permettre la répres- 9H>n des menées de l'opposition en Italie. Si, comme on l'a dit, une partie de la correspondance de Garibaldi relative à son rôle secret était adressée à Nice, à une bonne qui lui était dévouée, il est avéré que c'est à l'ambassade d'Italie a Paris que Ricciotti se faisait envoyer les communications les plus délicates. Il était tellement sûr de lui-même qu'il poussait l'imprudence jusqu'à se rencontrer au café Fouquet, l'un des plus fréquentés des Champs-Elysées, avec un haut personnacp officie! italien il est vrai que les renoontr :t lieu dans un cabinet particulier.

Dans uu interrogatoire enregistré à la date du 7 novembre, Garibaldi raconte que la police fasciste, pour. reprendre son œuvre de répression, avait besoin, l'année dernière, d'un attentat pour le 28 octobre, anniversaire de la marche sur Rome, et qu'il s'était prêté à lui faciliter la lâche in envoyant de (Paris un. antifasciste qui lui était tout dévoué, Scivoli, et qui, prêt a se charger de l'organisation de cet attentat, aurait porté «n Italie un paquet de lettres inIn-ss.>-> n do» udversuiees du fascisme ain>-i dé-couverts, ceux-ci auraient pu être arrêtés. Cela est dicté et signé par Garibaldi lui-mOnie dans le dossier. On sait que Scivoli, averti h temps, no quitta pas la France. Cependant, trois jours après la date établie, il y eut, à Bologne, cet attentat mystérieux commis par un enfant âgé de 14 ans, lynché immédiatement ce qui permit à la police et à la milice fascistes d'agir avec la vigueur qu'on connaît.

On trouve, dans le dossier, une autre déclaration Garibaldi se vante d'avoir négocié aveo des amis d'un certain Carlo Bazzi, possesseur de document intéressant M. Mussolini, une opération destinée à mettre la main sur ces pièces l'opération devait lui rapporter à lui, Uaribaldi, la somme d'un million. La police frar^aisu n'a pas trouvé tous les rnjgots dont Garibaldi disposait. Elle n'a pu saisir que les fonds déposés par lui en compte dans deux banques, le Lloyd et le Crédit Lyonnais il y en avait pour C4O0OO francs. On peyt ûtre sûr qu'à Cuba il ne mourra pas de faim. D'ailleurs, ce qu'on avait saisi. lui a été rendu avant son départ I

Plusieurs colonnes de oc journal ne suffiraient pas pour raconter toutes les entreprises issues de l'imagination du traître. L'une des plus curieuses a été l'organisation à Paris d'une équipe de fascistes-extrémistes qui s'appi>laiL « les Corsaires de la mort « ut dont le chef. Gerolamo de Viti l'iscitelli, a déclare avoir reçu de Garibaldi une somme di: 9 000 francs.

Garibaldi lui eu avait promis 45 000 pour donner l'assaut au siège du Fascio italien de Paris, dirigti à ce moment-la 'par des personne-; (jue iKIcciotti, disait-il, voulait punir. En réalité, Hiceiotti tendait à fournir à la presse 4k a.U m«vJra§menJ_ de sson, pays ujj Méteste u dire que les fascistes italiens résidant en France n'étaient pas «n sûreté même ciu'z eux.

1 Çà et

1 Morts d'hier.

A Paris, le professeur Augustin Gilbert, membre de l'Académie de mC'decine, professeur à la Faculté, l'un de nos meilleurs cliniciens, qui laisse une œuvre écrite considérable, principalemeiit consacrée a l'étude des maladies i infeiliousis, U était commandeur de la Légion i d'honneur. M. Raymond Seignobos, flls de l'ancien député de l'Ardèche. à Désaignes l'Ardèche), dont il était maire, ancien conseiller général du canton de Lamastre. -Stme Yve Peyrard, née Marianne Rey, a Unieux (Loire), dans sa 101* année.

L'ambassade de France à Rome. A Rome, le peintre Strohl-Fern a laissé sa magnifique villa et les terrains environnants à la France, a condition qu'y soit installée l'ambassade de France. dan^ l'éventualité où le gouvernement italien réclamerait le palais Farnèse. Les cendres du duc de Reichstadt. Le journal chrétien-social viennois Weltblatt insiste sur ce point qu'aucune démarche officielle quelconque n'a été faite pour la translar tion des restes du duc de Reichstadt à Paris. On déclare en lieu bien informé que le couvent des Capucins est bien propriétaire des eaveaux qui abritent les dépouilles mortelles des membres de la maison de Habsbourg. Mais il est hors de doute que ni les corps ni les cerceui^ ne lui appartiennent. La liste civile imperiale payait une subvention annuelle pour l'entretien de ces sépultures, mais depuis la révolution, le couvent a dû prendre à sa charge tous les frais. Comme il n'existe pas de disposition légale en la matière. le couvent ne remettra à personne les restes du duc de Reiehstadt avant que la juridiction compétente ait statué.

FIANÇAILLES

Ou recommande aux prières les fiançailles de: .M. Hervé de Trémauclan, capitaine au long cours, avec Mlle Geneviève de Quénetain de Saint-Senoux.

A L'INSTITUT

L'Académie des inscriptions et belles-lettres a élu, vendredi, M. Léon Labande, membre librp, en remplacement de M. Henry Cochin, décédé.

Elle a élu ensuite, comme associé étranger, M. Charles Haskine, gavant historien américain. Enlln, elle a décerné le prix Estrade-Delcros 18OOO franes) au professeur Ernes' Langlois, (Je Lille, pour l'ensemble de son œuvre.

Mutations et nominations de trésoriers payeurs généraux. Par décret rendu sur la proposition du ministre des Finances

M. Marquet, trfeorior payeur rentrai à Gap (Hautes-Alpes», est nommé à Bloia (Loir-et-Cher), en roinplfeinent tic M. Bompar, nommé trésorier payeur général du département de la Haute-Vienne. M. Mazersn, receveur percepteur de la division du XH« arrondissement, à Paris, est nommé trésorier payeur général des Hautes-Alpe*. M. Chamskl. chef de bureau à I'admlni3tr«tion centrale des Finances, ost nommé trésorier payeur srénéral au département de Vauclus«, on remplacement de M. Lombard, admis à faire valoir ses droits ù la retraite.

Le rétablissement du service des mandata avec la Grèce. L'administration dis Postes fait connaitre que le service àfs inaudita-posle et des mandats téléKraphlqnes avec la Grèce sera rétabli à partir du 1" avrlt prochain.

Ce service fonctionnera sur la base de l'arrangement International <ie l'Union postale uuiversoIU>, sous réserve q«p les titres. émis de part et d-'autre. seront établi* en monnaie française, exclusivement.

LA, CROIX

Les forces navales

des grandes puissances L' Angleterre n'a plus rhégémôaie maritime. Le gouvernement britannique vient de publier un Livre bleu donnant des détails sur tes foroes navales des différents pays du monde. Voici l'armement des principales puissances PAYS Ct!t»K« (nanti ttnnjut Im-nnu

Fmp. Britannique. fi 48 157 55 Etlta·Gni· f8 M M9 121 lapon t- '33 1WÍ M FMfFe. a te 4e oU Italie fi 14 6u 42 Russle 7 83 28 AUemagne. 8 8 17

L empire britannique et le Japon possèdent chacun quatre cuirassés de combat. Les navires en construction se répartissent comme suit

PAY^î ''(..iiotts SaK-Biri» Erap. Britannique. i< t 9 EtajB-Lais r. 3 France -• :• « Halle 15 Russie 1 ». Allemagne 3 »

Le chiffiv des navires eu construction au Japon n'est pas encore connu.

La presse anglaise fait ressortir que la Grande-Bretagne ne trouve plus à la tête des puissances navales et que tes Etats-l'nis possèdent actuellement un plus grand nombre d'unités navales, quoique la Grande-Bretagne ait toujours la supériorité en ce qui concerne les navires du type lourd.

Le recensement

dans nos colonies et protectorats Plus de 4 millions d'habitants au Maroc. Les résultats du recensement officiel effectué le 7 mars 1926 dans notre protectorat marocain viennent d'être publiés. ils s'appliquent aux régions pacifiées seulement, c'est-à-dire aux zones où notre administration civile et militaire a pu contrôler ce recensement qui, nécessairement, n'est pas d'une exactitude rigoureuse en ce qui concerne les indigènes.

Le chiffre global de la population est de ̃4 216 826 habitants, dont 103396 Européens, 4 006 910 musulmans et 107 512 israélites. La région la plus peuplée est celle (!<̃ Marrakech, avec 152S38C habitante (durit 1 ̃'&* 117 musulmans, 35083 israélites et seulement 5180 Européens).

La circonscription régionale la moins peuplée est celle de l'oued Zem, avec 62176 habitants. La population urbaine (villes érigées ou municipalités; atteint 538 804 habitants, d'jnt 38 513 musulmans, 74 263 israélites, 32 269 Français et 21778 étrangers.

51368 en Nouvelle-Calédonie

La population de la Nouvelle-Calédonie, d'après 1p. dernier recensement, a fourni les résultats suivants a) population blanches, 17 015 habitants b) populations immigrée de couleur, 7 438 c) population indigène, 26 915; au total, 51 368 habitant».

Ce recensement fait paraître, par rapport au dernier, qui s'était opéré en 1921, une augmentation de 4 858 habitants.

Toujours pas de nouvelles des aviateurs uruguayens On fît toujours sans nouvelles de l'hydravion Uruguay et. de son équipage commandé par le commandant Larre-Borges.

Les deux avisos français de la division marocaine. Vanne»?/ et Forfait, poursuivent leurs investigations au large des iles Canaries. D'autre part, l'aviateur portugais Sarmento de Blires, qui entreprenait également un raid aérien autour du monde. a momentanément interrompu son voyage pour se consacrer à iJ recherche de, aviateurs disparus.

.Les aviateurs, uruguayens, toramandant Tadde Larre-Borges, capitaine lbwra, capitaine Glaneo Larre-Borges et mécanicien Rigoté, avaient quitté Casablanca mercredi 2 mars, à 8 11. 20, pour gagner Las-Palmas, aux îles Canaries. Leur itinéraire, suivait la céite marocaine par Safl, Mdgador. Agadir,

Or, ils n'ont amerri, ni aux Canaries, ni à Dakar, et il apparaît qu'ils ne se sont posés auprès d'aucun centre habité d'où des nouvelles n'auraient manqué de parvenir actuellement.

On peut craindre que, dirigés par radiogoniométrie, et gfinés par la bruine, ils n'aient dépassé tes îles Canaries et ne se soient perdus en plein ncéan, ou que, {tour une uautu quelconque, ils aient été obligés d'amerrir près de la côte espagnole du Rio-de-Oro, région désertique.

Or. l'appareil de T. S. F. de cet hydravion comporte une antenne inférieure qui devient inutilisable, lorsque l'appareil est à l'eau. LarreBorges et ses compagnons seraient donc, dans l'un comme dans l'autre cas dans l'impossilibité d'envoyer aucun signal.

5ESg3 PU A El P |Ty fcW£&^3 la reine des plages ColtecticB d'.it. 60 vues slêito 8 1/2 < 17 ut «itoline «Ucée P lz 34 îr. 73 (Port en tui)

Maiton de la Bonne Preur, S, rue Bavard, PariêS'

Le Congrès de l'Union féminine civique et sociale

Le Congrès annuel de l'Union féminine civique et sociale aura Heu, 25, rue de Valois, l' s 11. 12 et 13 mars. Le vendredi 11 mars, it 14 h. 30, sous la présidence de M. Philippe de Las-Cases, réunion de la Commission familiale 'et de la Commissiua dc la moralité publ'que le samedi 12. à 9 h. 30. sous la préstdence du R. P. Dropat. de l'Action populaire, réunion ae la Commission rurale à 14 h. 30, 56, rue du Docteur-Blanche, sous la présidence de M. Charles Flory, puis du H. P. Dcsbuquoiî', réunion d'organisation et Salut du Saint Sacrement où le directeur de l'Action populaire prononcera une allocution. Le dimanche, à 2 h. 3/i de l'après-midi, séance de clôture à la Sorbonne (amphithéâtre Richelieu), conférence par M. Jean Lerolle « La Française au service de la famille par ses œuvres ». Proclamations des lauréates du concours partie musicale et littéraire.

Le mouvement social

Dee Semaine agricole aascalu daat la DeroaiM. I.li septième session des Semaines agricoles 'io la uordogni; s'est tenue à Périgueux. du jeudi mat'n 17 février au dimanche soir 20 février. Les leçons ont été données par d'éminents spécialistes, parmi lesquels nous signalons Mal. de Presle, président des Syndicats agricoles du Périgord-Limousin René de Laurlère, ingénieurde l'école d': Beau vois

Le dimanche 20 février. Mgr Légasse, évfique de Périgupux. daigna célébrer la me«?p de rlùture. ou tuus les semainiers communièrent. Ln examen oral, présidé par le H. P. Barjallé, professeur a Purjtan MM. René de Laurière et de Presle. couronna les travaux de la Semaine.

6 médailles '3 d'argent et 3 de bronze, généreusement délivrées par la Société des agricurteurs de France furent remisés en séance so'ennelle aux heureux lauréats. Une magistrale conférence de M. le marquis de Marcillac sur l'organisation professionnelle agricole, et une séance récréative où la terre fut exaltée, clôturèrent dignement cette intéressante Semaine agricole.

Une fstiâHan de l'cwrre Cardiail-Fernri à Piri*. LVuvre i.ardinal-Ferran siège c</niral, 21. rue Blanche vient d'ouvrir un Cercle dominical pour femmes de chambre et pour femmes de ménage. Le but de cette initiative, c'est de procurer à ces jeunes filles le moyen de remplir leurs loisirs soit en honnêtes distractions, soit i-n perfectionnant, leurs connaissances professionnelle*.

L'inauguration aura lieu dimanche prochain, à h. 30. avec une représentation cinéma- tographique. Le dimanche suivant, à 16 heures, commencera un cours spécial de langue fran- I çaise pour les étrangères.

Le prix du pain à Paris. [

La Commission consultative départementale chargée de fixer le prix-limite fies farines pani- I fiables a réduit de 233 à 229 francs la cote officieuse.

En conséquence. elle a décidé que le prix du I pain subirait une baisse de 5 centimes par kilo h partir du 10 mars, date ;i laquelle il devra être vendu 8 fr. 15 au lieu tie 2 fr. 20, prix actuel.

jusnee

LES SUITES D'UN ACCIDENT D'AUTO 1 Le Iribunal correctionnel de Nevers a rendu son jugement dans l'action civile intentée par les époux Bricon, contre M. Maurice Berthelot, 23 ans, cultivateur à Qzely, dont l'auto blessa grièvement leur flllette.

100 000 francs de dommages-intérêt» ont été accordés aux parents de la victime.

LES TAXES SUR LES SPECTACLES

La Cour d'appel de Toulouse, («'.niT'aiivment à ce qu'avait décidé celle de Mont; nt de statuer sur le cas d'espace su.

Une Société de con-1 nut: acquitter )os taxes sur le- < prévues par l<i loi du 31 juillet lvr.-i>, .nuis même que ses concerts seraient offerts à ses membres adhérents ou bienfaiteurs, et cela gracieusement, du moment où un certain nombre d'entrées, si minime soit-il, serait payant.

ncr~uur,s.r~, R80N

~l~e~

M»B£uvres d'escadre.

Les navire» de» la première escadre de la Méditerranée, revenant de Villefranohe et du golfe Juan, sont rentrés à Toulon.

Avant d'entrer en rade, ils se sont livrés il une série d'écoles ù l'eu.

Les contre-torpillevirs Tigre et Chacal, les torpilleurs Tempête et Simoun et les sous-marins sont allés rejoindre le croiseur Duguay-Trouin, venant de Brest, pour se diriger vers la Grèce, où le contre-amiral Bouis prendra leur commandement.

Le Duguay-Trouin et les six autres bâtiments effectueront alors la croisière annoncée dan» le levant et sur le littoral roumain.

Mouvement de mires.

Cliambord v-\I. M. arrivé à Maurice le 2, est reparti le 5 pour Marseille.

Mariette-Pacha (M. M.) a quitté Beyrouth le 3 pour Margeille.

Les accidents de la. circulation Sur la route nationale de Lille à Béthune, une auto, pilotée par M. Louis Loiseau, a été prise en écharpo par un train au passage à niveau d'IUies. Le conducteur a été grièvement t blesse". M. l'abbé Schmitt, curé de Salomé, qui accompagnait M. Lolseau. s'est tiré Indemne de; l'accident.

Entre Saint-Julien-la-Vètre et Noirétable, l'auto de M. Seigle, banquier i Limoges, est entrée en collision, au tournant des Huines >•. avec l'auto de M. Beal, fabricant de limes au Chambon-Feugerolles. M. Beal a été grièvement blessé.

M*!S!SM'<~XTc:dS!?~W

Bulletin de l'Office national météorologique Situation générale le 5 mars, à 7 heures. Une dépression se trouve sur les îles Britanniques i980 mhs nord-est Islande;, et s'étend entre l'Islande et la Scandinavie. Une autre recouvre la Finlande, (1003). Une troisième est centrée sur le golfe du Lion (1001). Un anticyclone couvre le sud-ouest ue la Péninsule ifjériqup (i CM!* a 1020*. Pressions sur les Balkans de 1015 à 1017. A Paris 1008. Les perturbations sont toujours d'Ouest assez rapides. Situation probable la 6 mars à 7 ûeurei. Une baisse s'étendra de la Norvège ( 8 à 12 mbs' à l'Italie méridionale li a 17 mbs) par les Pays-Bas et l'Allemagne occidentale ( 10 à 13 mbs). Une hausse de 4- 15 h + 20 mbs envahira l'Irlande. Autre hausse sud France (+ 5 a +• 7 mbs). En France, action du système nuageux lié à la baisse, puis d'un. nouveau lié à une nouvelle baisse d'Ouest qui envahira dans la journée du 6.

Probabilités pour la journée du 6 mars, Région parisienne Vent du secteur Ouest assez fort. Très nuageux avec ondées, se couvrant le soir avec pluie. Température stationnaire. France. Vent: En toute5 réglons secteur Ouest assez fort.

Etat du cifl Très nuageux à couvert; pluies et averses.

Température En toutes régions stationna ire.

Dimanche 6 nisr», 650 jour de l'année. Durfre du jour 1S h. 22.

ïoleil. Lever 6 h. 26. Couclwr 17 11. 39. Lune. Lever 8 h. 8. Coucher 21 h- lfl.jour de la lune.

Lundi 7 mars. 66» jour de l'année

Dur*P du -Joui» 11. 28. M

Lever 6 h. 24. (Coucher t; h. (\. Lever 8 h. 33. Coucher Ui h. iO.

•>' Uni".

Une mutinerie de détenus militaires. On sait que. par suite de la suppression des prisons militaires. les soldats condamnés doivent subir leur peine dans les prisons civiles. Une centaine de détenu» militaires transférés li la maison d'arrêt du Mans refusaient, depuis trois jours, de prendre toute nourriture, sous prétexte que !e régime de la prison civile était beaucoup p!us sévère que celui de la prison militaire. Aprés avoir fait la grève de la faim, ils se sont mutinés.

Les autorités ont faire appel aux forces militaires pour venir à bout de cette mutinerie. Les meneurs ont été mis en cejlule. La disparition de l'encaisseur.

Le corps de l'encaisseur Léon Després n'a pas été retrouvé. îl n'en reste as moins quasi certain, maintenant, qu'il a été assassiné. Les enquêteurs sont arrivés à établir que. sa saéoche, au moment où il a disparu, ne pouvait renfermer que 25000 francs environ, alors que ses encaissements atteignaient souvent 200 000 fr. Mais, attaqué, tué, qu'est devenu Léon Després '?

La victime de l'avalanche

du « Pain de sucre ».

On ;i dég*™ ie cadavre du chasaeur alpin onscvcli sous' une avalanche, au cours d'une reconnaissance au R Pain de sucre ». Il s'aa-it du sergent Taris, du 15" bataillon. Réme au Havre.

L'escroc Georges Rèmpi est arrivé au Havre .«eus bonne escorte et comparaîtra en correctionnelle, sous l'inculpation de bris de clôture et évasion.

Deux laitiers asphyxiée.

A la laiterie de Coudoux (SeJne-et-Oi»e), trois commis ont été asphyxiés pendant leur sommeil par un poêle. MM. François Roland, 17 ans, et Raoul Steffenger, 33 ans, ont nnecombé M. Jean Comedone est soigné à l'Hôtei-Dieu de Provins.

530000 francs de détournements. D'Annonay -.Ardèche) on signale l'arrestation de Per-rier'ét Berchet, contremaitres dans une fabrique de chaussures, qui, depuis cinq ou six ans, auraient commis au préjudice de cet établissement des détournements de niarchan-

a-MaNte~a~ ~i.A.

dises enlevant à 500 0 Leur receleur. Duehie:1, rst également .•.

Les incendies.

A Chablis ..Yonne' un incendie a détru:' une usine spécialisée dans la production ii matériel de fêtes'. Les dégâts s'élèvent à plusieurs centaines de mille franes.

-A Coulommiers, le feu détruit une meule d'avoine d'une valeur de 30000 francs. A Oépv-en-Valois, le feu détruit un- meule do 7 00& gerbes de blé.

Sinistre découverte.

11 y a quelque temps, à Trcigay 'Yonne M. G. Bonnichon trouvait dans une maison qui avait louée les restes calcinés d'une femm<Ravault, née Lemoule. itgée de ~0 ans. Dan* la m<?me maison habitait le nommé Chiot. Recherché et arrêté, il a avoué ravoir tuée pour ]a voler, mais nie l'avoir brillée,

Mandats-cartes falsifiés.

A Lt suite d'une «nqiuHc réclamée r.;>- l'administration dos P. T. T., on vient d'à; à Marseille le facteur auxiliaire Louis R 27 ans, et ses trois egmpliees Augu^ Joseph Maruchi et Marius Rey, qui t- éeroués.

Habelle falsifiait les mandats-cartes en graitant et en changeant les noms des destinataires et ses complices encaissaient les manti v l'aide de faux papiers.

Arrestation à bord.

A l'arrivée ù Marseille du paquebot /)'.(.•̃'•̃̃ gnan, courrier d'Extrême-Orient, la pelie. ciale a aussitôt arrêté Wïtnner, chef «i exploitation commerciale à Saigon, im-nij)-- d'abus de eonliance.

Le crime de la forêt de Chinon. On annonce do Tours que la police a arrViti; le jeune Pirandeau. 19 ans. et son père, habitant le bourg de Saint-Benott, qui ont assassiné, en février dernier, Auguste Ouillet, 71 ans. occupant une cabane dans les bpis, pour le dévaliser.

Glissement de terrain.

Le préfet de la Corse s'est rendu au petit village de Bisinohi. situé sur un cône de déjections volcaniques et un filissement de. terl'ain dù il la fonte des neiges s'est produit. Plusieurs erevassi-s ont coupé le chemin qui conduit au village. Tra-i maisons ont et»' endommages. j_e :iiuu\viueiit continuant par saccades, le i- t-'ïi-l a i'.til rvacuer le village. 20 personnes asphyxiées à Ratibor. Une fuite de gaz s'est produite la nuit dernière dans une maison de Hatibor, en HauteSllésie. 20 personnes ont été trouvées mortes. et cinq autres, déjà dans le coma, ont Otrctransportées d'urgent1 ù l'hOpital.

La terre trembla en Hongrie.

De Budapest on ^ijn-.i ̃' <|ii^ vendredi nwiiti un tremblement U<m: s'est produit a 80 kilomètres de Budapest. A Varpalota, une éçllsn et plusieurs maisons ont subi des dégâts onsidérables. In mur et (>0 cheminées se Sont écroulés.

A 11 1' 50, une nouvel!' a détruit une maison dans lu iiK'-me

iigiSfetv

Programmes du lundi 7 mars. TOUR EIFFEL (2650 mètres).

18 heures lournnl parlé.

ÎO h. 10. Université populaire. « Iladiolo », Marcel t Laporte « Poèmes sur ]t> printemps ». M. l'teri Boulogne « Allons a Prague ». M. Ctiapoulic Les ateliers d'artiste» nouveaux ». M. Maurice Duuchor « Le progrès îles idées humanitaires a travers les siècles

19 h. 15. liidiu-coneeri S> ni|iltonlo, ta tnrprise 'Haydn). /.« <7i«h,vch uu jou (l'ergolÈse). Finale de la Sonate a]>paxaUmata (Beethoven). t'idelio, fragmenta 'Beutltoveii). Aviour d'mitnït (Chausson, Lp mariage dm rotes ([̃'rancit". Onzième rnpsodie (Llsnt)i Chant de lo xi'rnnilt', extrait du Roi Da^id (Honnt>(rer). fvrtï<jr et danse (Debussy).

ECOLE SUPERIEURE DES P. T. T. (458 m,) A 14 heures, au Callèire de l'raiice. i i !T 1 1 i < < 1 1 tiu cours Ue M, G. llcnarU, sur «. l.e ir.ivall dan- l.i préhistoire ».

15 ii. 30, a la au cours de M lp professeur Lui variété* IlHKle«W« de Khuiil'ttir ançriaiH ̃.

16 heures, padio-eoiicert «rganlâé par l'Association générale des auditeur* de T. S. F. 17 heures, au Coll«if« de France, diffusion du cours de M. Jean Brunhes, membre lie l'Institut, ^ur a Terres et liabltanu du csnida ». 20 h. <5, causerie du runtenalra .Marcelin BertDelol •. La graiidu Industrie chimique par M. Pascal, directeur de I'1!1" de chimie de Lille. ̃Jl beurça, rm'i de ptil* organise par l'AiSOcISItlOn géliv..iUditfcUîH de T. S. K. Ouverture, menuet. punir ei pastorali et bergarnasques (0. Fauré). Pu?; u Francs. Symphonie etpaynnle (Lalo, >:i I des principaux frag-mnnti* dos Svcett il" JeunniUlc. opera-çornlnuo en un acte, musique de Victor .Massé. Fmt.il, ballet (Guunod'i.

RADIO-PARIS (1)50 mètres).

Il 30. radio-concr-rt.

to h. au, î-udio-concert orjranlsé iur :A<-ociallon d(>-i ra'Ulo-amateura français. N'oise sur la littérature « Maurice Donnay par Maurice Luiid«nu. 10 b. 30. radio-concert org-aulse par la Radiuteiivi nique ouverture ti'Otxfron (W«ber). J.'entralneute, sélection dramatique (Charles E»quler;. i Deux poème» Iwntjroix (J. Hubayi. Mannequin, opéretip séleeticn 'Rousquet lalk), musique Ue

J-zulo.

y*U^l.ïïRiaM{ifta

Le Concours hippique s'ouvrira le 25 mars

La Société hippique française vient il wtéier l'ordre Journalier des opérations du Concours hippique de Partit, qui s'ouvrira le vendredi 25 mars au tiranrt Palais et itérera iusqu'su mercredi 13 avril Inclusivement.

^ou» y voyons, sous la date du dlmanclu» lu avril, apr*s l'épreuve de puHsanc<>.< pour i<> prix du Hhln et des matches intcrna.ioniiu\ d'indoor-Polo, un numéro exceptionnel, formé d'évolutions d'une section d'artillerie A elieval de la première division de cavalerie. Deux autres matches d'Indoor-Polo sont prévus aux programmais des 9 et 12 avril, ]p premier précédant le prix des Amazones, le second suivant le prix de la Coupe. Le Grand Prix a'1 la ville de Paris sera couru le 13 avril. et le e!ïampit>ni>at de saut en haiueur clôturera, ee jour- lu, le concouri.

Les principales épreuves s'inscrivent d'ailleurs ainsi 26 mars, prix de l'Ourcq (officiers) 27 mars, prix des Veneur-, parcours de chasse (orflcler») ï9 mars, prix La Haye-Jous»elln (gentlemen) 30 mars. prix Juigne, épreuve de puissance (ï«ntlemen; a avril, prix de la Marne (officiers) s avril, prix couple* 'ornclers; 4 avril, Cotipe-rhailenere (frentlemeni 0 avril, prix Mornay (gentlemen) 7 avril, épreuve des t\x barres, puissance et adresse (officiers) 8 avril, Coupe des chevaux françaIs; 9'avril, Infloor-Polo et prix des Amazones 10 avril, prix du Rhin, épreuve de puissance (officiers) mdoor-Polo et évolutions de l'artillerie fi cheval il «vrll, prix de Verdun (officiers) 12 avril, prix de la Coupe (gentlemen) el Indoor-Polo pour la Coupe Henry Cadiarrt 11 avril, grand prix de la Ville de Paris (ofncier»), épreuve mu?rnatlonale de puissance progressive 'gentlemen;, et, enfin, championnat du saut i*n hauteur.

Le concours est doté, cette année, d 438 «90 franc* de prix, dont 96 000 francs offerts

par le gouvernement 19 000 francs, par ta Société

plLr le f;o\J\'el'nement 19 000 rranc~, par la fioMété

I d'Encouragement 22 000 rranc», par la Foeleti*

des Steeple-ehases 34 ooo francs par la Société sportive d'encouragement.

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AERONAUTIQUE

Les grands voyages aériens.

Sou» le patron.iir. du club-Alpin français /seoMon de PeOYence! et de l'Aéro-Club de Provence, fi- commandant Oirler. du 3> régiment il'avlalloii, Bron, a fait, à MarselBe, une conférence sur sujft suivant « Deux randonnées aérienne» ve: l'Est Parls-Téhéran-F'aris ei Pari-5-Omf»-P..ri~ FOOTBALL-ASSOCIATION

La Coup* de France.

Le championnat <ie France de football approcivde *oa d^nouemi-nt. Les quarH de finale seront Joue*, en effot, dlmanclie 6 mai».

A Rouen, !os ileux Club» de tête du championnat parisien, le CA Paris et 1<- Club Français, seront aux prises, cependant que l'Olympique Marseillais et l'Olympique Lillois se rencontreront a Lyon. Le troisième match opposera a Lille l'US QueTllly et TUS Suisse, en£ln, à Paris, au Stade Burralo aura 1!*<! le eboe entre le stade Huvrals et Je SU'ie RapliaêloU,

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LE RETOUR ÛAGE Toutes les femmes connaissent les dangers qui les menacent à i'époque du RETOUR Les symptômes sont bien connus. C'est d'abord une sensation d'étouffement et de suffocation qui étreint la gorg-o. des bouffée?* de chaleur qui montent au visage pour faire place à une sueur froide sur tout le corps. C'est alors qu'il faut sans plus tarder faire une cure avec la

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ri'i'iu.iTuN i.m' 0 M,\n~ ti)?7 iT jeaIlïrôqI 1 Uestai1. une dernière question, con1inue Laroque. celle du imm mais à. celle- là, laissez-moi vous le dire, votre conM'ieuce n'éUit pas intéressée, et je n'aurais pas été capable de sacrifier ce point, pour moi d'une importance capitale uniquement, à un do vos désir*. Je 1 aurais l'ait encore n oi as pour les Laroque-Ternav passés. 1 il'1 seule considération pouvait ébranler iiia résolution bien arrêtée en refusant de l'iiiei- le nom de mon père et (ie nia mère, je les otïen^ais grièvement, je semblais les renier. l'ar ma faute encore que ce soit involontairement ils n'ont plus qu'un l 'filant, et- tlls unique ne doit pas leur être comme un étranger. Et pour eux. pour eux -ienU. j'ai l'ait ce que je n'aurais jaûiais cru i.o-<ihie i ai consenti à rarrachement >u; l'abandon le plus du1'. 'au reii; moi-tnètiie, à l'immolation de ninii t",L.-ueil et de mes plus légitimes Hertés. i'.nirtanl la chose est irrévocable, bien que le-, ienteurs des .arelïea et des étude< m'ac.̃Mi'tieiit v.u |-eu de ré|)it demain. Jean 1 a roque ne -era plus due Jean de I.aroqueî'i'rnay.

>i sois >'esf asso\irdie et Madele;ne qui le sent tout meurtri n'ose le louer de •e demie;- et si douloureux sacrifice. N'e pense/, qu'à ta joie que vont ̃ ̃̃i:rr vos uareyi.s vous leur donnez telle preuve 'd'affection.

moment, la porte s'ouvre et M. de parait, le visage radieux, la main esi bien toi..lean ° la î)<

du ic-n! .ie m'iinn'i'i': t

,• n'osais y croire.

l'uie. nuànd il a serré la main de son fils, .ire «'proche

brusque dép:,

..ie M.» t'avais pa- ̃ m: uiurien r. iustiiiai- u t'^i atti-

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Laroque dit gaiomenf

Q\\{> voulez-vcu^. mon ]»'Tf\ ji* suis ainsi bàli; j'ai un vilain carartî-u- .Mlle Siiiiiain» peul vous le dire mais il faut me prendre comme je suis je crains n'être plus d'ùge à changer d'humeur. In bon averti en vaut doux nous tàtiierni)< de nous y faire.

Le comte vient de remarquer l'émoi de .Madeleine il devine, et s'excuse demi Je me -uiis prêeipilé. dès que je t'ai su je crains tfavoir troublé un entretien intéressant.

Bien au conlraire, proteste Laroque, vous êtes venu d>ut à tait à propos. Et il ajoute, ehetvhant. par un clignement des paupièi'es et l'aireetation, dans le ton. d'une ironie amusée, à dissimuler sa réelle et profonde émotion

Mon père, je vous p-rie de solliciter la main de .Mlle Simiane pour vôtre îils, Jean de Laroque-Ternav.

Un bonheur soudain assomme comme '.es malheurs te comte chancelle sous ce coup inatiendu il a bien compris Jean de La Roque -T?r na y ^on Itls lui e^t rendu tout de lion

El rayonnant de joie, le» hra- .̃r.verl.i Jean iiiùn enfant qre lu m t.- ends heureux 1

Fuis, s'arrachant à l'étreinte, et tourné vers .Madeleine

Mademoiselle, ma chère enfant, c'e.-t de grand co-ur. avec une joie profonde, que je m. us transme(< la demande de mon îils. Je souhaite, pour s>ii bonheur et pour le iiiitiv. que vous accV'diez à ses vœux. .Madeleine Simiane. muette d'émotion, a tendu la main à M. de Ternav elle lui C'Jiille sou sort, s'abandonne à sa décision. C"e>f le comte qui place cette main da.ii s celle de son lits.

.Mon Jean, je ie la donne. je ne pouvais te gxatiiier d'un objet pins précieux en hanae du don que tu mas fait.

Kt grave, religieux, comme un patriarche antique

.Mes enfants 1res aimés, que Dieu vous de La Roque-Ternay s"est re-

ii> ~onl seuls. Le silence règne dans le îalûa bleu. mais c'est un silence vivant et

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jtyeux. Des rais de soleil liltrent à travers les pelviennes à demi tirée» du jardin vient le bourdonnement des in-eetes qui s'ébattent dans la chaleur du midi approchant l'air qui monte de la terre échauffée arrive à eux imprégné dn parfum combiné de toutes les v<> du parterre en pleine floraison.

Madeleine Simiane savoure les délices de cet instant elle se tait, bien que son cœur déborde parce que toute parole serait au-dessous de ce qu'elle ressent. Elle est. encore toute à sa surprise heureuse. Laroque a bougé. D'un mouvement machinal, peut-être par contenance, il est i allé pousser les battants de la croire. Oh pourquoi ? réclame doucement MadeLeine.

.V présent la route est barrée aux chauds effluves parfumés, au joyeus; bourdonn-enient des insectes si bien en communion avec son allégre^e.

il paraît s'interroger

A cause de l'odeur des rosés.

Vous en êtes incommodé ? 9

Aucunement.

Alors ? '?

Il répond, se raillant lai-même

Une vieille habitude.

C'est vrai. Son geste, tout machina! qu'il fût. prend pour Madeleine la valeur d"im symbole elle y voit ce qui est un réflexe de son humeur chagrine, de «a misanthropie. Déjà, d'ailleurs. pour lui agréer, il a ouvert. la fenêtre toute grande. Elle va à lui. et s'emparant des marns de son. fiancé, douce. tendre

Jean tant de fois, tout bas, elle a répété ce nom qu'il lui vient naturellement aux lèvres et lui, sous la caresse cre <*e- nom, première marque qu'elle lui donne de leur intimité nouvelle, se détend et sourit à demi Jean. vous ne devez plus faire grise mine à la vie. vous n'en ave/: plus le droit. C'était bon autrefois. du temps que vous baïs-iez les hommes il les chose*. -Mais, à présent, votre haine est morte, les malentendus sont dissipé; vous savez qu'on vous aime, la vie vius est démente ne repoussez plus son soleil, son parfum et ses fleurs.

l Il le voudrait. Il n'est pas très sûr de

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le pouvoir il est l'esclàve d'habitudes si anciennes.

Elle poursuit

J'ai contracté envers vous une grosss dette.

L'ne dette, vous, envers moi ? s'élonne1-il. car lui se rappelle la rencontre du liois de Boulogne et sa douloureuse conses duretés aussi pour elle au début de leurs rapports à la revue. Oui, précise- t-elle, une grosse dette faite de tous les sacrifices que- vous avez consentis pour rendre notre union possible. Je la bénis, cette dette, puisqu'elle /n'oblige envers vous à beaucoup de dévouement, à beaucoup de tendresse.

Laroque pose s.ur elle un regard qui se voile d'une douceur inconnue.

Je m'en acquitterai en travaillant à vous réconcilier avec le bonheur ee sera le but de' mes efforts quotidiens. Je veux que dorénavant vous ne repoussiez plus les sourires de la vie je veux que vous appreniez à goûter tout ce qui est beau et bon. toutes les joies permises. Je vevx, '-ntin. que vous arriviez à vous sentir et à vous dire un homme heureux.

Laroque secoue la tête, un peu incrédule Quand le pli e*t pris. Et il l'est depuis si longtemps.

Nous l'effacerons.

Après tout. consent-il. quand on s'embarque pour l'existence, il est bon d'emporter. avec =oi, un bagage d'illusions cela aide à pisser une partie du voyage. L'optimisme de -Madeleine n'est pas atteint par ce propos désenchanté. Elle a tant de joie dans le cœur, tant de confiance, tant d'espérance, qu'il faudra bien un jour que le compagnon de sa vie en soit illuminé.

Et quand le commencerons-nous, le grand voyage ? demande Laroque. J'ai hé te de vous emmener là-bas mais je prévois d'interminables délais une série de nécessités ennuyeuses, toutes les formalités que requiert la loi et qu impose la civit;cntion, les usages mondains, le désir qu auront mes parents de gagner du temps pour vous conserver près d'eux, tout se liguera contre nous et retardera la date de notre mariage. Promettez-moi de ne pas vous

Si la Toux

I vous arrache la poitrine I Jamais la toux ne s'implante d'emblée chez un individu. Toujours elle est I amenée par un refroidissement; la tête est lourde, le net embarrassé, la toux, d'abord sèche, devient bientôt plus grasse et plus fréquente, provoquant de vives douleurs le long des côtes. I

I Victimes de l'influenza. de la grippe, d'un rhume négligé. soignez-vous de suite; prenez du Sirop des Vosges Caeé, qui, de l'avis des médecins, I est le remède le plm efficace pour guérir la toux. même la plus tenaceI Nous ne disons pas de paroles en l'air lisez ce qu'écrit M. G. Lecomte, à Deville (Ardennes);

I Il y a dir jours que j'emploie votre Sirop des Vosges et dèt les premiers jours je fus émerveillé du résultat. C'était pour une sorte de bronchite qui I traînait depuis quelque temps. Durant ces derniers jours, la loux avait beaucoup augmenté et m'empêchait de dormir mes nuits. A présent, ça t>a très bien. I Ma toux a presque disparu el j'ai retrouvé mon bon sommeil. Aussi U Sirop I Cazé est-il devenu noire remède de famille.

I Devant de tels faits, pourquoi voulez-vous que le Sirop d«« Voage» I Casé ne fasse pas pour vous ce qu'il a fait pour d'autres? Que vous soyez atteint de rhume, de catarrhe, d'asthme pénible avec sifflement de bronches et ton incessante: prenez du Sirop der Vosges Cazé, lui seul vous soulagera. SkopJeLYfiigss CAZE

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prêter à des atermoiments il faut, que dan~ six s'-mainos, au maximum, tout soil terminé.

C'est convenu, dit-elle, souriant de son impatience.

Vous retrouverez votre taj)le, près de mon bureau, personne ne l'a occupée depuis votre départ je n'aurais pas toi' i' d'y voir une ligure étrangère la place restait vide et je la regardais avec mélancolie. Pouvais-je me dout>-r que je vous y ramènerais, et cette foi* liée, à moi pour toujours i Il s'est arrêté un instant, puis v C'est improprement que je parlais luut à l'heure d'un grand voyage. Ce voyage.

il se fera dans une nacelle qu'une s'oli'de

̃amarre tient fixée au même endroit san»la mettre d'ailleurs comme vous le savez à l'abri des tempêtes.

L'allusion à leurs querelles d'antan e! la de celles à venir égayent Madeleine qui sait bien que leur affeciion mutuelle triomphera de ton* h'-< <1i--< ntiments.

Et parce que je me reprA-u-nî,. la destinée qui vous attend poursuit-il, je me demande plus si j'ai le. droit d'imposer u vos \msu ans qui réclament leur part de joie le fardeau de cette existence nustère et. monotone. avec les à-coups continuels de mon huavec le,; 1-cnui~s .'oillinueis de man hU-l'

meur.

proteste cbaleureusement.

Vous ne diriez pas cela si vous saviez à quel point m'intéressait ma tâche de secrétaire et tout ce qui passait dans votre bureau. Comment, devenue votre compagne, n'aurais-je pas pour la revue une sympathie encore accrue ? 3

Je Tous suis très reconnaissant de ces dispositions et d'autant plus que je craignais que vous n'agissiez dans 1>; swis de mon père, pour m'amener peu a peu à l'abandon de mes travaux littéraires, de la revue. et me transformer en gentilhomme campagnard.

Comment avez-vous pu me prêter un tel dessein»? Je chéris vos parents et je les vénère, mais je. ne consentirais pas, j pour leur être agréabia, k détruire en vous

•p H* <V v w

Nez-Gorge VÉGÉTATIONS-SINUSITES-SURDITÉ Amygdales gonflées. Rhume de cerveau. Catarrhe nasal, Ozène, Maux de gorge, Laryngites, Pharyngites, Enrouements, Extinctions de voix et toutes maladies aiguës ou chroniques du nez ou de la gorge, conduisent i la surdité ou provoquent Rhume des foins, Asthme, Emphysème, Coqueluche. Toux, Rhumes, Bronchites Toutes ces maladies sont supprimées par NAZINETTE, nouveau et merveilleux brunie nasal. Eu voici la preuve: «Je signale l'heureuse et remarquable action de NAZINETTE dans toutes les maladies des voies respiratoires sous son influence enfants et adultes sont rapidement guéris. Je la fais employer par ma familleetje ne sors jamais l'hiver, »nns un peu de ce baume dans mes narines. L'action des essences qui le composent dure plusieurs beures ponrehaqne application, et c'est !k le secret de son étonnante action. Cet tedécoti verte coustitufl un réel progrès dans le traitement des maladies respiratoires. » Uoctcur V. rue Ordener. Paris La maladie entre par la nez, c'est dans le nez qu'il faut la vaincre. Prix: Toutes Pharmacies, U- tube: 4 fr. 5O(Exloer bien NAZINETTE). A défaut par poste 4 fr. 75 contre reinbours. 5 fr. 75; les ;ï 1S fr. et pour le livre (100 pag.) illustré gratuit Laboratoire* Biologiques Dr Gilbert, 6, rue du Laos. Paris-15* Bruxelles: Pharmacie. 161, rue Royale Ste-Marie.

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r'i. I-W.I. i|4. lumière inien- illumina li ec|i,r r ..•'̃ Hovt/e il ̃•'• il platitude, il y a cm te jiue [.rofonde de se sentir rérllement aimé de celle qui >=era dernaia la compagne de -a rhéritief des Laroqùe-Ternay. •̃ l'homme qu'elle a connu dans le bureau de Tavenuo de l'Opéra, l'homme qui s'est fait lui-même, l'homme austère, sans grâce, si désagréable parfois, mais loyal, généreux, piocheur acharné, le misanthrope qui n'a dit tant de mal de l'humanité que parce q.u"ii avait trop souffert de n'en être pas aimé. 9ur les registres de lv-fat civil. Jean Laroque est mort, mai- ̃̃ <vicor9 pour les lecteurs de !;f ̃"̃. il vivra toujours dans le «̃ pleine Simiane.^

Olivîkp.o.

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