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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1939-07-30

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 30 juillet 1939

Description : 1939/07/30 (Numéro 211).

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k410298s

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 10/03/2008

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LE RENVOI DES

ELECTIONS

La prorogation ne peut être défendue que comme un moindre mal.

Bien sûr, le Conseil des ministres l'a décrétée avec le consentement tacite du plus grand nombre des députés.

La Chambre ne perd pas le droit de demander sa propre dissolution au gouvernement et au Sénat. Chaque député ou groupe de députés, s'il a envie de hâter le renouvellement de ton mandat, peut toujours démissionner. Du reste, au cas ou nous serions gratifiés d'une embellie certaine et durable de la tituation extérieure, il deviendrait bien difficile à la Chambre de résister aux comités qui demanderaient son renvoi devant l?s électeurs.

Le décret de prorogation est donc un acte de circonstance pour dégager le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif lui-même, au moment où la paix semble en danger, du trouble, des agitations, manœuvres, pressions, surenchères et fureurs partisanes quentraînerait l'approche d'élections générales. L'esprit Jes électeurs y gagne, aussi bien, de n'être pas distrait du péril national et international par un excès de querelles locales ou personnelles.

On ne peut nier qu'une chance est enlevée ainsi à ceux qui voudraient menacer la France. N'est-il pas avéré que l'instabilité de notre régime, l'incohérence politique, les sautes fréquentes de décision ou d'action, l'imprévoyance et l'étroitesse de vues qu'une « électorite » sans frein entretient chez L'élu comme chez l'électeur; représentent un des principaux arguments de l'étranger hostile pour faire des plans sûr notre faiblesse, et aussi un des principaux arguments de l'étranger ami pour se défier de notre inconstahce ?

A cela est d'usage d'opposer le fonctionnement du parlementarisme anglais, même dans les périodes de graves menaces. L'objection ne vaut que si l'on ignore les différences décisives de mode électoral, de formation et de contrôle des partis, de di->cipline ou de réglementation intérieure, de cadre constitutionnel et de sanctions publiques qui séparent le parlementarisme anglais du parlementarisme français. Plus instructives sont les difficultés que la situation acj tuelle a fait naître en d'autres pays parlementaires, comme la Belgique et la Hollande, où, cependant, les problèmes n'ont pas l'ampleur qu'ils ont chez nous. LUCIEN Romier.

DEMAIN

"LE FIGARO

ÉCONOMIQUE

ET FINANCIER

La France recevrait 75 0/0 des touristes anglais

Jf Londres, 29 juillet. Une enquête effectuée dans les principales agences de voyages anglaises donne des résultats extrêmement favorables à la France concernant les déplacements touristiques de nos amis d'outre-Manche. Par contre, l'Italie, la Yougoslavie et dans une certaine mesure, la Suisse, ont vu leur quote-part réduite. Le trafic avec l'Allemagne est tombé à un niveau très bas.

En ce qui concerne la France, elle recevrait, d'après les prévisions, 75 0/0 de tous les voyageurs britanniques. (Ag. Radio.)

Pas d'union douanière entre le Reich

et la Slovaquie

Berlin, 29 juillet. Dans les milieux autorisés, on dément le bruit selon lequel une union douanière curait été conclue entre le Reich et l'.i Slovaquie.

On ajoute que lorsque 1 Allemap!i? négocie avec d'autres pays sur la maintien ou la modification des contingents pour les territoires du protectorat de Bohême et de Moravl". en tenant compte des anciennes c "ei-fi(ins tchécoslovaques, il est n.i'-ji-fl qu'une certaine partie de ci", (.̃on'.inîîents soit assurée pour

ia S'.OVLUjUiC.

LES DÉCISIONS DU CONSEIL DES MINISTRES Un nouveau train de décrets-lois

M. Paul Reynaud, ses décrets- lois sous le bras, quitte l'Elysée après le conseil des ministres. LES JOURS SE SUIVENT

CROQUIS MATINAL Le petit déjeuner se prolongeait parmi des arômes de romarin et de citronnelle. Un bourdoit, qui promenait dans les transparences de l'été une fourrure d'hiver, passait et repassait au-dessus de l'abîme sucré des tasses. Une dame dit « Je mis m' habiller », ce qui signifiait qu'elle allait retirer le peu qu'elle portait sur elle et se dénuder pour l'onde et le sable. Une' aittre dame parut porteuse de journaux et annonça avec une ,.jo:e délicate qu'on allumait les calorifères en Bretagne, qu'il neigeait en Savoie et que les cou-

reurs du Tour de France avaient

eu leurs freins gelés. On lui demanda s'il n'a avait pas d'autres

nouvelles.- Elle ̃suri'olu- .̃.(".a.'i

russe, le désaccord nippo-ttftièricain, la guerre de Chine, les attentats terroristes en Angleterre et -allant balayé de son regard bleu celte menue monnaie du monde, elle déclara que vraiment il n'y avait rien de nouveau. Soudain, elle s'arrêta, demeura immobile comme un chien qui vient de lever le gibier et dit « Ah-! si. Ah par exemple » Et chacun fut suspendu à sa voix. Un retardataire cessa de beurrer son toast la dame qui songeait n s'habiller oublia, sa feuille de vigne en tricot de soie et une jeune fille pensa à son fiancé. Il s'établit pour un instant celte communauté de sentiment que l'inquiétude décide beaucoup mieux entre les êtres que le bonheur. On s'apprèlaii à recevoir le poids de ̃' quelque nouvelle exécrable. L'informatrice comprit qu'on attendait son verdict et elle annonça « Les nains vont se réunir en congrès il New-York. Ils réclament l'abolition des mariages entre nains et grandes personnes, ainsi que la réduction accordée aux enfants dans les chentins de fer, les bateaux, les cinémas et les théûires. »

Un respira. Le jeune homms recommença de beurrer son toast, la jeune fille rendit à son fiancé, la dame à son maillot de bain leur situation de paix et la mer scintilla de son a:w le plus pur. Mais les nains n'en furent pas quittes « si bon co.npte. « Cette nouvelle est encore une fantaisie a, dit l'un de nous « innocente. il est vai, et on lui pardonne. » L'informatrice qui prenait ce matin-là les journaux tres au sérieux répliqua qu'un congres de nains n'avait rien d'insolite et que leurs reuendications étaient légitimes. Une discussion s'engagea sur l'intransigeance raciste des nains et sur leur excommunication prononcée contre les unions désassorties. Nous apprîmes ainsi que les nains étaient très orgueilleux de leur particularité, fort intelligents, et beaucoup plus aptes à jouir de la vie que les géants. On fit remarquer aussi que leurs prétentions à ne payer que quart ou demi-place comme les enfants était injustifiée, celte réduction n'étant pas accordée à la taille des enfants, mais ail mérite des parents. « Un enfant ne tient pas moins de place dans un wagon il en tiendrait plutôt plus qu'une grande personne, vu son impatience dit la jeune fille ce qui parut de mauvais augure pour une fiancée. Là-dessus, la conversation tomba. Des cris montaient du golfe, mêlés au chaud bruissement de l'été.

Guermantes.

LIRE DANS CE NUMERO

NOTICE

SUPPLÉMENT

LA TURQUIE i 10 PAGES

ILS COMPORTENT

h L& prorogation pour deux ans de la Chambre des Députés.

IL L'établissement d'un Code de la Famille. IIL La réorganisation de l'Office du Blé. La création d'un Ordre des Médecins est différée CES DECRETS COMPRENNENT EN OUTRE

INFORMATIONS ET RADIODIFFUSION a) Décret portant Institution d'un commissariat général de l'information.

b) Décret relatif à l'organisation de la radiodiffusion. SURETE DE L'ETAT

a) Décret portant codification des textes relatifs à la sûreté extérieure dé l'Etat.

b) Décret renforçant^ les services de surveillance du territoire.

DECRET RELATIF AU REGIME FISCAL DES ENTREPRISES TRAVAILLANT

POUR LA DEFENSE NATIONALE

1 COLLECTIVITES LOCALES 11,

a) Décret portant dissolution du corps des sapeurs-pompiers de Marseille.

b) Décret portant création d'un bataillon de marinspompiers à fïîarseille.

c) Décret portant organisation de l'Assistance publique à Marseille.

d) Décret portant classement dans la voirie nationale de la route Marseille-Marignane.

e) Décret relatif aux statuts du, personnel du département de la Seine et de la Ville de Paris.

̃*> f Décret relatif au contrôio' des dépenses engagées de

Comment se déroulèrent les délibérations

Les ministres, réunis hier en conseil pendant trois heures, sous la présidence de M. Albert Lebrun, n'ont pas ratifié toutes les propositions retenues la veille par le conseil de cabinet. S'ils ont, en effet, approuvé à l'unanimité la'prorogation de la Chambre jusqu'en 1942, la réorganisation de l'Office du blé et le nouveau code de la famille, en revanche ils ont cru devoir écarter momentanément l'institution d'un ordre des médecins et l'examen d'un certain nombre de dispositions d'ordre économique. Par ailleurs, les membres du gouvernement ne se sont pas bornés à placer les émissions radiodiffusées sous le contrôle de la présidence du conseil. Ils ont, en effet, décidé de créer un coinmissariat général de l'information. Ce haut poste a été confié à M. Jean Giraudoux, plus qualifié que tout autre pour être le grand maître de la propagande des idées et conceptions françaises dans le monde.

Complétant cette réorganisation des services dirigeants de la présidence du conseil, M. Maurice Oudinot, conseiller d'Etat, a été nommé, comme nous l'avions annoncé les premiers, secrétaire général de la présidence du conseil.

Sur le plan technique, M. Paul Reynaud a fait adopter une série de dispositions destinées à la continuation de la politique de défense de l'économie nationale poursuivie par le gouvernement. La ratification de la convention passée avec les Etats-Unis permet un contrôle plus exact des capitaux exportés, et l'avenant à un accord analogue déjà passé avec la Suède renforcera les moyens dont dispose le fisc contre les fraudeurs.

Ainsi que nous l'avons déjà précisé, les entreprises travaillant pour la défense nationale ne pourront plus récupérer le montant des impôts qu'elles ont à acquitter par le jeu d'une majoration comptable des prix de revient. Ceux-ci seront déterminés après enquête par les contrôleurs des administrations militaires.

En dehors d'une réorganisation du régime administratif des hôpitaux et hospices, il y a lieu de souligner que la durée du travail

i_l RE EN AGE 5

Le discours radiodiffusé de M. Paul Reynaud

et l'analyse des décrets-lois

PARLEMENTAIRES ANGLAIS ET FRANÇAIS SONT AUX PRISES SUR LES COURTS DE DEAUVILLE

1 Voici deux instantanés pris au cours de la première journée du tournoi qui se termina à l'avantage des parlementaires français par trois victoires à u ne. A gauche M. de Beaumont, député de la Cochinchine, serre la main de Mrs Thelma Cazalet, député aux Communes. A droite M. Pierre Béranger, député de l'Eure, et M. Hamilton Kerr, député anglais, après leur match. _i

la Ville de Paris et du département de la Seine. g) Décret relatif à l'approbation des marchés de gré à gré de la Ville de Paris.

h) Décret portant application à la S.T.C.R.P. du décret du 21 avril 1939 relatif aux personneis en surnombre. DEPENSES DE PREMIER ETABLISSEMENT DES CHEMINS DE FER

DECRETS RELATIFS A DES OUVERTURES DE CREDITS

a) Décret portant ouvertures et annulations de crédits sur l'exercice 1938.

b) Décret portant reports de crédits de l'exercice 1938 à l'exercice 1939.

c) Décret portant ouvertures de crédits sur l'exercice 1939.

d) Décret portant reports à l'exercice 1939 de l'excédent de recettes de la radiodiffusion de l'exercice 1938. e) Décrets portant répartition de crédits d'engagement des 200 millions pour travaux civils.

a) Décret instituant une allocation viagère en faveur des auxiliaires de l'Etat.

b) Décret relatif à la situation des fonctionnaires rappelés sous les drapeaux.

:&! Décret relatif aux transports maritimes effectués r,f_t Jfe campt'à- do' l'Etat. "̃• ̃

dans toutes les administrations de l'Etat étant fixée à quarante-cinq heures par semaine, des dispositions ont été arrêtées pour le reclassement du personnel en surnombre.

Enfin dans la seconde et dernière partie; de la séance, M. Georges Bonnet, lors de son exposé sur la situation internationale, a indiqué l'importance des conversations militaires qui allaient s'ouvrir à Moscou, les négociations diplomatiques avec l'U. R. S. S. étant suffisamment avancées. Un seul article du pacte tripartite, celui-ci ayant trait à l'agression indirecte », soulevé encore quelques difficultés. Le ministre des affaires étrangères, qui traita ensuite les questions relatives à l'Espagne, à l'Extrême-Orient et à l'Europe centrale, souligna le calme dans lequel avaient été exécutées dans le sandjak d'Alexandrette les dispositions de l'accord intervenu avec la Turquie. A ce propos, M. Georges Bonnet a fait part à ses collègues de la portée des entretiens d'états-majors menés à Ankara par le général Huntzinger.

Ajoutons qu'au titre du centenaire de la Société des Gens de lettres, le conseil a élevé à la dignité de grand officier de la Légion d'honneur MM. Pierre Mille et Tristan Bernard.

Tel est le compte rendu analytique de cette longue délibération ministérielle. Edouard de Vorney. M. Marcel Oudinot, secrétaire général

de la présidence du conseil

M. Edouard Daladier a soumis à la signature du président de la République un décret chargeant M. Marcel Oudinot, conseiller d'Etat, des fonctions de secrétaire général de la présidence du conseil, en reritplacement de M. Chataigneau, nommé ministre plénipotentiaire et chargé des fonctions de chef du service des archives au ministère des affaires étrangères.

LOTERIE NATIONALE' Le billet portant

le numéro 555,531 gagne cinq millions

DIVERS

Un nouveau câble

sous-marin relie

la France à l'Angleterre Londres, 29 juillet. II a été procédé, aujourd'hui, à la pose du plus gros et du plus lourd câble sous-marin reliant la France à l'Angleterre. Les travaux ont été exécutés par la Compagnie française de câbles télégraphiques, avec la coopération du Post-Office, dans la baie de Saint-Margaret, entre Deal et Douvres.

Le câble mesure 43 ltiloi.l'res de long, il pèse plus de vingt tonnes par kilomètre et est épais de 45 centimètres 3/4.

Le poseur de câbles Ampère, assisté par un grand nombre de navires français, a participé à ces délicates opérations. (Fournier.) Le Führer a visité

les fortifications

de la Sarre et du Palatinat sarrois

Berlin, 29 juillet. Le chancelier Hitler, d'après un communiqué officiel, s'est rendu aujourd'hui à liarrebruck où il a visité les fortifications de la Sarre et du Palainat sarrois.

Le Führer, accompagné de M. .on Ribbentrop, ministre des affaires étrangères,, a longuement inspecté les ouvrages et s'est rendu ensuite en avion à Bayreuth, où il assistera ce soir au Festival Wa;;ncr. (Havas.)

EN PAGE 3

Les entretiens de Moscou- continueraient

aujourd'hui ou demain

.1 10

MM. Tristan Bernard et Pierre Mille SONT ÉLEVÉS A LA DIGNITÉ

de Grand Officier

de la ~,égion d~Honneur

De gauche à droite M. Tristan Bernard, M. Pierre Mille, Mlle Eve Curie qui vient d'être nommée chevalier.

qui vient de terminer ses essais, est entré hier dans le port du Havre.

L'HYDRAVION

«TEMAÏLAN1C» traverse l'Atlantique Nord sans escale en 27 h. 20 L'hydravion de l'American Export Air Lines « Transatlantic » (Consolidated P B Y 2., bimoteur Pratt et Whitney Twin, Wasp. 1100 cv.), qui. avait quitté Floyd Bennett, vendredi à 12 heures (GMT), s'est posé hier après-midi à Biscarosse à 15 h. 20 (GMT), ayant traversé à son tour, quinze jours après le « Lieutenant-de-Vaisseau Paris » l'Atlantique Nord sans escale, de New-York à la côte française. (5.850 kilomètres en 27 h. 20. Vitesse moyenne 214 kilomètres-heure). C'est la liaison directe ia plus rapide effectuée par un hydravion commercial (pour mémoire' « Lieutenant-de-Vaisseau Paris », les 14 et 15 juillet 28 h. 23 et 205 kilomètres-heure).

BILLET DU DIMANCHE

UNE FIN MANQUÉE

La fin du monde a été annoncée par tous les journaux, entre autres fausses nouvelles le jour J était le jeudi 27 juillet, et l'heure H une heure avancée de la soirée, afin qus les grands nerveux ne pussent point prendre pour les trompettes du jugement dernier les sirènes que l'on essaie le jeudi à midi sonnant. Tout donc était admirablement réglé, mais le public, comme on dit, n'a pas marché. Personne n'a cru que le monde finirait et n'a pris ses dispositions en conséquence. Tel est, depuis l'alerte de l'an mille, ie progrès des lumières, diront, en hochant la: tête, les penseurs à la mode d'hier qui croient encore au progrès, notamment à celui des lumières.

Quelle psychologie d'écolier ou d'électeur! Ce n'est pas du tout parce que nous sommes plus éclairés, ou moins superstitieux qu'il y a neuf cent trente-neuf ans, que l'annonce de la fin du monde jeudi soir n'a ému personne. Ce serait plutôt !e contraire car, si le bruit de ce fâcheux accident avait été répandu par des diseuses de bonne aventure, les plus sceptiques auraient été fort alarmés et c'est précisément parce que l'on a tenté de donner à cette prophétie une apparence de justification scientifique qu'iis ne l'ont pas prise au sérieux.

Ils ont eu le sentiment que l'astronomie se mêlait de ce qui ne la regarde pas. Ils n'ont, à vrai dire, en elle aucune confiance, pour la raison qu'ils n'y entendent rien au rebours, les astrologues, les chiromanciennes surtout disent souvent des choses extraordinaires, et si l'une de celles-ci avait lu la fin du monde dans les lignes d'une main, comme on prétend que naguère Mme de Thèbes y a vu un Il reflet de flammes présageant l'incendie du Bazar de la Charité, ou

A LA PRESIDENCE \DU-'eO*t5Eifr' :•'

A gauche M. Jean Giraudoux, nommé commissaire général aux informations à droite M. Brillouin, nommé directeur général de la radiodiffusion nationale.

n'aurait pas été trop rassuré pour jeudi, même chez les gens qui us croient à rien.

Quelle attitude auraient-ils su prendre, en prévision de cette catastrophe définitive, de ce dénouement si différent des dénouements d'histoires feintes après les-: quels la vie continue ? Il y a ce que l'on pourrait appeler le parti de l'abbesse de Jouarre, qui, dépouillé de la poésie dont l'a revêtu la prose de Renan, réduit aux médiocrités de la vie courante, consiste à s'en aller attendre la fin du monde dans une boîte de nuit. 11 y a ceux qui cherchent à s'étourdir, et qui ne sont pas bien intéressants. Il y a ceux aussi que le spectacle passionne et qui s'apprêtent à en suivre les péripéties avec une immense curiosité. Et il y a enfin, beaucoup plus nombreux qu'on ne pense, ceux que la fin du monde tirerait d'un mauvais pas et qui ne voient pas d'autre issue à un embarras inextricable, à une situation désespérée. Ceux-là, s'ils sont de simples citoyens, et si leurs affaires sont privées, n'ont de recours que la mort volontaire mais it se peut aussi qu'ils aient des scrupules religieux la fin du monde, puisqu'ils n'y peuvent rien, les ôte de peine sans compromettre leur responsabilité.

Ceux à qui elle serait le plus utile sont certains chefs d'Etat, qui ont témérairement engagé l'honneur de leurs peuples, et qui veulent au moins sauver la face, comme on disait en Chine et comme on dit depuis peu en Europe. La fin du monde arrangerait tout. Mais, après nous avoir frôlés, Mars a repris de la distance, et la Terre folle est toujours là qui tourne.

Abel Ijennant,

de l'Académie françaisu.


Une allègre vieillesse

M G B.

Shaw a fêté son 83* anniversaire dans le courant de cette semaine.- D'ordinaire, il quitte chaque mercredi sa retraite d'Avot St. Lawrence pour aller passer la journée à Londres. Il a rompu cette

ùapmide mercredi dernier, bien qu'il n'ait guère dé goût pour les anniversaires, les siens compris. Il y a quelques anïiéés, à vrai dire, il avait déjà fait une exception à. la règle, ï>arcô auô son anniversaire coïncidait avec celui d'une fil* lette qui l'amuse beaucoup, Pénélope Drinktyâter, flllé d'un Anglais de grand talent; La scène se passait à Mslvêrn sa résidence de cette époque dans un grand jardin ensoleillé, et l'illustré écrivain et Pénélope Drinkwatcr, coupèrent de compagnie le gâteau traditionrrel orné de bougies. La secrétaire de « G. B. x, iniis Patel, n'assistait pas à là cérémonie de mercredi, parce qu'elle est en vacances. Miss Patel joue dans là maison un rôle important parce qu'elle est seule au monde, ou à peu près, à déchiffrer les manuscrits sténographiés dii maître. La méthode sténographique de M. G. É. Shaw est, en effet, un des grands problèmes du temps présent.

L'Italie et les Corsea i

Le persévérant M. Gayda viént encore dans son plus récent article dé revendiquer la Corse. Apprénons-lui que c'est la contrée, dans le monde entier, où? lès Italiens sont le plus violemment haïs.

Un de nos amis qui» occupait naguère un posté impomat dans l'île qui .vît "naître Nipoiéon, conte volontiers ce souvenir. Quand eut lieu le dé(f«strê d'AdâôUâ, il était à Ajacclfl. La ville entière apprit la défaite italienne avec des manifestations de la joie plus vive. Lés journaux, d'énormes manchettes, .abondaient en affreux détails. On s'abordait dans la rue,, on se congratulait, comme si Adaoua avait été une viGtoire corse. Des drapeaux parurent aux fenêtres et il fallut l'interventiôn de la préfecture pour que la ville jie fût pas le soir illuminée.

M. Gayda peut y aller voir.

«^_

L'empreinte des Francs

On ignorait Jusqu'ici a peu près tout de la période barbare dans la plaine des Vosges. Des fouilles, riches en trouvailles, viennent de combler cette lacune.

Soixante-neuf cimetières, pour la plupart datant de là fin da troisième siècle et du quatrième, ont, en effét, été dénombrés

LA SAISON HORS PARIS

AU TOUQUET

Après le. tir aux pigeons, dont le Grand Prix, gflftié par M. G. Lamy, réunit toixante tireurs, et après le brillant week-end des parlementaires aviateurs français et britanniques, les tournois internationaux de tennis ont commencé le 20 juillet. Dix équipes, dont trois anglaises, une belge, une égyptienne et cinq françaises, doivent y participer. Plus' de 38 joueurs de polo sont déjà arrivés, dont MM. Michel Détroyat, Teddy Rasson, le- capitaine 'Bfâti, M. Gallânf, le vicomte de Jonghe, le baron Jan9sen, MM. H. Good, J. Traill, Pierre Davey, Couturié, Balding, Fenestrier, le capitaine Collings, MM. Hubert Meunier, J. Gonat, D. Little, J. Rosenthal, Elle de Rothschild, J. Noblet, P. Eyzaguire, etc..

Le concours hippique du Touquet qui depuis 1908 n'a cessé d'être l'un de$ plus importants, s'est ouvert jeudi il «e prolongera jusqu'au 2 août.

Un. nouveau parcours, établi dans le même cadre somptueux de la forêt du Touquet, été inauguré. M. Marcel Guyot, président de la Société Hippique du Touquet, qui avait veillé personnellement à son installation, a été félicité pour cette nouvelle organisation. Dans la 'première: épreuve disputée le Prix du Début, M. D. Heilbronner, âgé de douze, ans, s'est classé le premier.

Mme Gaillard, sur Myrobûlatt, a remporté le prix Hermitage Atlantic sur 68 concurrents, et le comte de Maillé, sur Havane, a gagné le Prix Westminster -sur 81 concurrents. Parmi les propriétaires et les cavaliers présents, citons

Duchesse de La Trémoïlle, vicomte de Prémont, Mme de Valry, MM. Gal>riel et Pierre de Premont, M. Marc de Wenfcy, baron de Armslla, M. Guy de Ponchevllle, M. 0. de Smolenski. SI. Gamelin, capitaine Clavé, M., et Mme Solborg, M. Le Camus de VVailly, comte de Maillé, Mme E.-Loul» Drey-

er^ ̃ il--

AVIS A NOS LECTEURS Les comptes rendus et les photographie? de mariage qui nous sont transmis par iivers photo'graphes ne sont acceptés qu'à titre de simple information Aucun d'eux, n'est accrédité pot/7 prendre en notre nom un engagement de publication.

Pour tous "rënseignementi prière de s'adresser à nôtre Service spécial, 14, rond-point de: Champs-Elysées (Elys. 30-86) ou il l'Office Spécial de Publicité 20. bd des Italiens (Rich. 69-31)

dans le seul département dès Vosges. Ils sont situés au voisinage de la voie romaine de Langrès à Strasbourg, qui passe par Donon et Lamarche.

L'établissement des Francs dans cette région reçoit ainsi un témoignage formél.

Et les vieux paysans Vosgiens apprendront du même coup, avec une surprise compréhensible, que les noms des villages qu'ils habitent, lorsqu'ils se terminent en « ville » et en « court » ont été formés au cours dé la période barbare. C'est du moins la plus récente conclusion que lès chercheurs ont donnée a leurs travaux.

La Charente « Inférieure » n'est pas encore « Maritime. M

Nous avions signalé, il y a quelques jours, que l'administration des postés n'avait pft* cru devoir modifier ses cachets pour que la Charente-Inférieure devienne « Maritime ». Elle en avait parfaitement le dioit, car s'il est exact que la Chambre a voté la proposition décidant que le département de là ÇharentêInférieure s'appellera CharenteMaritime, le Sénat ne «'est pas encore prononcé. Et griffes et cachets hé seront modifiés que lorsque le' changement d'appellation sera Officiel.

N'ayez d'ailleurs aucune inquiétude si, par anticipation, vous inscrivez sur votre courrier la mention Charente-Maritime. Car le directeur de l'exploitation postale veut bien nous informer qué des instructions ont déjà été données peur que les lettres déposées avec tette indication soient distribuées sans retard.

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La boucherie par correspondance

Au cours dé la dernière réunion de la Confédération nationale de la boucherie française, il a été décidé que seraient créés dés cours dé boucherie par cortespôndàhCè. A première vue, on peut se demander ce que teprésentent dés cours de bouchérie par correspondance èt par quels procédés on parviendra, par lettres, à apprendre le maniement du couperet et à reconnaître une épaule de mouton d'un entrecôte de bœuf. En réalité, c'est pour éduquer les jeunes, leur donner une cons- cience professionnelle et .un sens du métier que ces cours ont été créés. Trois écoles dé boucherie fonctionnent dfficiellement en France à Strasbourg, à Paris et à Rouen. Si des écoles de ce genre peuvent être fréquentées avec assiduité dans les grands cehtres, il n'en est pas de même dans les petites communes. C'est pour remédier à ce fâcheux état de choses que les cours par correspondance- ont été créés et qu'ils donneront aux futurs bouchers les qualités nécessaires au digne exercice de leur métier.

Le Masque de Fer.

fus, comte Jacques de Vienne, M. et Mme Maurice Wâllâtft, 'lue dé Valengay, marquis de filacas, comte de Rôcàuigny, Mlle G. Delaroière, général Butant, commandant de Lâissardlère, M." F. Motte, Si. F. Béghln, général Brautigam, M. et Mme ïibèrghién, comte de Caàtrles, comte et comtesse C. du Noday, Mme Gaillard, comniandant Lippmann, M., A. Pollet Ternynck. A BAGNOLES-DE-L'ORNE Les jours où le soleil apporte son rayonnement, les sports sont au programme. Le golf d'Andaine et le Tennis-Club connaissent de nombreux amateurs. C'est la promenade favorite dans les beaux parcs et les sentiers forestiers les canots et les pédalos sillonnent le lac. Les orchestres renommés du théâtre de verdure de la Roseraie et du Grand Café sont très suivis, sans oublier les délicieuses excursions en ̃ auto à travers le bocage noV-mand. L'Association des dames de la station hydro-minérale a organisé une matinée-concert au Casino des Thermes, en faveur de la cure aux mamans nécessiteuses. Une très belle assistance avait répondu à l'appel du comité.

La princesse Bibescp offrait son intéressant ouvrage Feuilles de calendrier, pour la vente aux enchères avec cette dédicace « Parmi les feuilles vertes des magnifiques ombrages de Bagnoles, je souMite que ces feuilles tombées de on calendrier puissent servir à la guérison des jeunes mères. » Au théâtre du Casino du Lac, très belle représentation, de Cette vieille canaille, de Fernand Nozière, avec Alice Field et Pierre Magnier, qui remportèrent Un grand succès. Prochainement' L'Aventurier, avec Constant Rémy Si je voulais, avec Huguette Duflos et Jean Debucourt, seront aussi très acclamés.

L'Union des Commerçants organise une grande soirée attractive. Parmi les dernières arrivées à l'Hôtel du Parc

Le médecin général «t Mme Skndras, M. le conseiller Boutet, le préfet et Mme Rischmann, le préfet et Mme Caries, S. Exc. M. Grtgorcea, ministre de Roumanie comtesse Emmanuel de Castéja, M. Emillo V. Soto, consul du Honduras M. et Mme Lavauzelle, M. et Mme Riollot de Boisset, le député d'Oran et Mme Paul Saurin, comte Woronzotf, S. Exc, M. Vargas, Commandant et Mme Wêgelin de Abreu, comtessés Christian- de Càstriês.

A BIARRITZ

La saison d'été s'annonce -élégante. Parmi les dernières arrivées, citons

S. A. R. te Prince Wahid-el-Din d'Eïypte, S. A. le prince Murât, S. Exe. M. Van Vollenhoven, ministre des PaysBas en Espagne M. Olivier de Mouy, la baronne et Mlle Annita Pontenani,i Mme Doux de Labro, M. et Mme Jean Borotra, etc.

.'•'̃̃JLa x) te aventureuse de Mme de Taiieyrànd^ Le Prince elè Bénévëi^t est chargé ? d'une singulière mission

̃ H' l Par lACQUËS H¥SSOËID

III

Le sacre à Notre-Dame

Le sacre avait eu lieu au bas des marches de l'autel. L'Empereur les gravit et, saisissant sur l'autel la couronne Impériale, au moment où le Pape va la prendre, il la place sur sa tête, puis il prend celle destinée à l'Impératrice et, dans un geste de profonde tendresse, couronne Joséphine à son tour. Celle-ci est d'autant plus troublée qu'un instant auparavant ses belles-sœurs, qui avaient pour mission de tenir la traine de son manteau, l'avaient, par méchanceté, lâchée brusquement, au risque de provoquer sa chute, étant donné le poids du manteau.

Un moment après, l'Empereur ayant un mot à dire au cardinal Fesch, lui frappe de son sceptre dans le dos. Cela provoque un pâle sourire sur le visage du grand chambellan qui, au pied de l'autel, entre Bèrthier et Eugène de Beïtuharnais, cambre sa haute taille dans son manteau, ses cheveux bouclant autour d'une toque de choriste d'opéra. •* Six mois plus tard, Talleyrand accompagnait l'Empereur à Milan. Celui-ci allait placer au Dôme, sur sa tête, en même temps que celle du roi d'Italie, la couronne de. fer des rois lombards qui avait déjà coiffé Charlemagne. "1 A l'issue de la cérémonie, oubliant sa belle Indienne, Talleyrand se hâta d'aller rejoindre la délicieuse Lange qui l'avait accompagné à Milan. Mais comme il était assez éclectique en amour, cela ne l'empêcha pas, par la suite, de nouer quelques ` autres aventures galantes, notamment avec l'ancienne maitresse du ministre de France à Milan, une belle Cisalpine dorée comme une grappe dé Marsala.

X

Le geôlier impérial 0

Mon colonel, je vous saurais le plus grand gré de terri-" pérer le zèle de vos gendarmes.

Je' ferai observer à Son Altesse Sérénissime que je ne fais qu'exécuter les ordres de Sa Majesté l'Empereur. Sa Majesté l'Emperéur, que je sache, ne règne ni dans les appartements, ni dans le parc de Valènçây. Je ne veux pas y voir vos hommes. J'entends que cette surveillance de toutes les minutes, injurieuse pour mes hôtes, cesse, et qu'ils puissent désormais, quand ils sortent à pied ou en voiture, n'etre pas incommodés par la présence, indiscrète au premier chef, de la maréchaussée. Tenez-le-vous pour dit, mon colonel Le colonel Henry salua, s'apprêtant à prendre congé. A propos, colonel, dit le prince de Bénévent, vous voudrez bien recommander aux officiers de^la Garde départementale, et à ceux de vos hommes qui seraient disponibles, de se

LE CARNET DU « FIGARO»

AUJpÙRD'HUj

Mariages. 13 heures MàrlAte

Mlle Yvonne Bêrr avec M. Daniel Schwartz (Temple de la rue delà Vittoire). ̃

Soirée. 22 heures Grande S'olrée à l'occasion de la Fête na tlonalé suisse (Salle des fêtes, 21, rue Cadet). COURS ̃'̃' '•̃̃̃"̃̃̃•'•' •̃

D'Istanbul on annonce que S. M. le Roi Carol est arrivé dans la mâtinée a Smyrne, à bprd de ^oh yacht.

AMBASSADES

S. Exc. M. W. Bullitt, ambassadéur des Etats-Unis à Paris, a donné vendredi un très élégant déjeuner en l'hôtel de l'ambassade, et auquel étaient conviés

Mr« Jftnies ftaosevélt, mite du Président dès Etats-Unis le ministre dès âffalïea étrangères et Mme G. Bonnet, le ministre dé là marine et Mme Campiflèhi, le ministre dé l'économie nationale et Mtflè Raymond Patenôtre, le général Gauràud, S. Exc. l'ambassadeur de Chine et Mme Wellington Kôô, S. Exe. l'ambassadeur des Etats-Unis en Russie et Mrs Laurence Steinhardt, Mr et Mrs Myron Tàylor, comte et comtes»* de Castéllane, comtesse de fels, marquise de Poilgnac, Miss Beth Leary, Mme Schriebèr Crémléux, Mme Janel Flànner, MM. Jacques RuefT, Eugène Meyer, Hervé Alphand, ainsi que le haut personnel de l'ambassade.

Mlle Muriel Bodart dont le ma* riage avec M. Alexandre de Bont vient d'être célébré en l'église paroissiale de Saint Joseph d'Ênghien-leS-Bains.

•̃ N (Studio dt Parts.)

Jeudi dernier, Mra James Roosevelt a été l'hôte, à Versailles, de S. Exe. l'ambassadeur de France et de la vicomtesse de Fontenay, dut ont offert'un thé en son honneur, lui permettant de rencontrer des membres du corps diplomatique. de la colonie américaine de Paris et de la société française.

M. Henry Haye, sénateur, maire de Versailles, fit hommage à Mme Roosevelt d'une remarquable gravure exécutée par le jeune peintregraveur Richard Hirsch et représentant la salle des Traités de la bibiiothèque de Versailles où, jadis. le comte de Vergennes prépara les traités reconnaissant l'indépendance des Etats-Unis, attention à laquelle l'illustre visiteuse américaine fut profondément sensible. De son côté, Mme Bates Batcheller adressa à la mère du Président des Etats-Unis un éloquent et touchant compliment. A l'occasion de la mission en Turquie du général Huntziger, membre du Conseil supérieur de la guerre, et de ses collaborateurs, les colonels Roques et Bourget, le capitaine de frégate Guiot et le capitaine de Chabot, S. Exe. l'ambassadeur de France et Mme René Massigli ont offert à Ankara et à Stamboul une série de déjeuners et dîners réunissant autour des représentants de l'armée française les plus hautes personnalités turques civiles et militaires, les membres du corps diplomatique et de nombreux membres de la colonie française.

Parmi les invités on remarquait Le maréchal Fevzi Cakmak, chef de

(Suite), ̃

Dernièrement a été célébré, en l'église de Sinard (Isère), 4e ma- j @- riage de Mlle Ellen Armand avec M. Marc Richard.

1 (Studio Paris-Feaneeùl

l'état-major général de l'armée le général Asim GUildUz, sons-chef de l'étatmajor général M. Nadji Tinaz, ministre de la défense nationale les sous-sed'étalres d'Etat à la guerre, à l'air et à la marine, les officiers généraux et supérieurs ayant prix part aux négociations sir Hughe Knatchhull, ambassadeur de Grande-Bretagne, et les attachés militaires et de l'air de l'ambassade d'Angleterre le général Voirin, le capitaine de fréante Lahalle et le haut personnel de l'ambassade de France.

Le général Huntziger sera îie retour à Paris le 30 juillet.

NAISSANCES

M. Lavagne d'Ortigue et madame, née Ecorcheville, sont heureux d'annoncer la naissance de leur fils Henri.

M. J.-Paul Laxague et madame, née de Parade, sont heureux de faire part de la naissance de leur fille, Maria-Inès. 1278, Cerrito, Buenos-Aires.

On annonce la naissance De Sylvie des Cognets, de Jean-Yves Aubry, de Pierre Estignàtd.

FIANCAILLES

Nous apprenons les fiançailles de Mlle Chantal de Silans avec M. Bernard Chaude.

MARIAGES

Le 27 juillet a été célébré, en l'église paroissiale de Saint-Joseph d'Enghien-les-Bains, le mariage de Mlle Muriel Bodart, fille de M. Jules Bodart, industriel, président de l'Union belge à Paris, chevalier de l'Ordre de Léopold, avec M. Alexandre de Bont, chef de service aux Etablissements « Philips à Paris.

Les témoins étaient, pour la mariée M. Adolphe Hanneuse, directeur honoraire de la Société Nouvelle des Chemins de fer belges, son oncle et parrain, commandeur de l'Ordre de Léopold pour le marié M. Crease, industriel à Cholet (Maine-et-Loire), ami de la famille.

La bénédiction nuptiale fut donnée par Mgr Mer.io, directeur général de la Saintè-Enfance, ami de la famille de la mariée, commandeur de la Légion d'honneur, assisté de M. le chanoine Debray, curé d'Enghien, et de l'abbé de Sadeleer, de la Mission belge.

Dans l'assistance se trouvaient M. Hennin, consul général de Belgique a Paris, commandeur de l'ordre de Léopold, plusieurs personnalités de la llrme Philips, ainsi que KIoubêrt, conseiller municipal d'Enghien, etc.. Hier samedi 29 juillet, en la cathédrale Notre-Dame de Senlis, a été béni par S. Exe. Mgr de Courrèges d'Ustou, évêque titulaire de Chrysopolis, 'auxiliaire de S. Exc. Mgr Saliège, archevêque de Toulouse, le mariage de Mlle. Catherine Labouret, fille .de M. Maurice. Labouret, directeur général de la Librairie Hachette, officier de la Légion d'honneur, croix de guerre, et de Mme Maurice Labouret, née Desclosières, avec le lieutenant de Palaminy, de l'état-major de l'armée

rendre à la prière publique qui a lieu tous les soirs, en présence des princes, au château. Cela leur vaudra mieux que de go'dailler dans les auberges du pays. Vous pouvez disposer, mon colonel.. Talleyrand, appuyé sur sa canne d'ébène, se dirigeait vevs les communs. Chemin faisant, il rencontra l'écuyer Foucault à qui il demanda des nouvelles de ses jeunes élèves. -Le prince des Asturies, lui dit-il, se tient à peu près en selle quant à don Antonio et don Carlos, ce sont, révérence, parlée, de fichus cavaliers.

Mme de Talleyrand vint les rejoindre.

Impossible, dit-elle au .prince, son mari, de les faire rester dans la bibliothèque. Ils s'endorment sur les livres. Don Antonio et don Carlos sont, en ce moment, en grande conversation avec le cuisinier Boucher auquel ils donnent la recette d'un ragoût espagnol dont ils raffolent. Pour le prince des Asturies, il est allé rejoindre Castro avec qui il passe son temps à jouer des boléros et des fandangos sur la guitare. L'écuyer les ayant quittés, Talleyrand, portant sa main droite au côté gauche de sa poitrine, dit à sa femme Et le cœur ?

Elle sourit et se penchant vers son oreille, lui dit quelques mots. Il sourit

Parfait, fit-il.

Et ils rentrèrent vers le château qui dressait devant eux sa noble architecture Renaissance •̃* *• i-Un ordre de l'Empereur

Le 9 mai 1808, il avait reçu de l'Empereur, alors à Bayonne, la lettre suivante

« Le prince des Asturies, l'infant don Antonio, son oncle, l'infant don Carlos, son frère, partent mercredi d'ici, restent vendredi, et samedi à Bordeaux, et seront mardi à Valençay. Soyez-y rendu lundi au soir.

» Je désire que ces princes soient reçus sans éclat extérieur, mais honnêtement et que vous fassiez tout ce qui sera possible pour les amuser. Si vous avez un théâtre à Valençay et que vous fassiez venir quelques comédiens, il n'y aura pas de mal. Vous pourriez y faire venir Mme de Talleyrand avec quatre ou cinq femmes. » ̃

Arrivé à ce passage, le prince de Bénévent avait pâli, ses lèvres s'étaient pincées dans un rictus de mauvais augure, mais il s'était vite ressaisi.

La lettre continuait

« Si le prince des Asturies s'attachait à quelque jolie femme et qu'on en fût sûr, cela n'aurait aucun inconvénient, puisqu'on aurait un moyen de plus de le surveiller.

» Quant à vous, votre mission est assez honorable. » ,̃' .̃̃ » Jacques Dyssord.

(A suivre.)

'• (Copyright by Jacques Dyssord.), ̃ >.

JMlle Domiiugùe Talamon dont le mariage avec M.' Gilbert Césbron vient d'être célébré en l'église de Bourré (Loir-et-Cher).

,( ̃ :> v (Studio Peeârs}

de l'air, fils du marquis de Palaminy et de la marquise, née Reneufve. Sa Sainteté le Pape Pie XII avait daigné envoyer sa bénédiction spéciale aux jeunes époux.

Les témoins étaient, pour la mariée M. Pierre Labouret, cheva.lier de la Légion d'honneur, son oncle, et M. Edmond Fouret, commandeur de la Légion d'honneur pour le marié le baron Jean d'Encausse de Labatut, son beau-frère, et le lieutenant-colonel de Vitrolles, chevalier de la Légion d'honneur. A la sortie de la cathédrale, le cortège était ainsi composé Lieutenant de Palaminy et comtesse de .Palaminy, précédés d'un petit page, Armand de Kersaint, portant le missel, et suivis, de huit jeunes enfants Michel Pestel et Anne-Marie Pestel, François Teillard d'Eyry et Hélène Koller, Bertrand Koller et Ghislaine de Kersaint, Olivier Fouret et Pascale Teillard d'Eyry.

Puis venaient marquis de Palaminy et Mme'.Maurice Labourbt, M. Maurice Labouret et marquise de Palaminy, M. Pierre Labouret et baronne Jean d'Encausse, lieutenantcolonel de Vitrolles et Mme Pierre Labouret, M.Edmond Fouret et Mme Guy Saint-André Perrin, baron Jean d'Encausse et Mme Victor Guichard, M. Victor Guichard et' Mlle de Palaminy, M. Fernand Himely et baronne de Séailles, M. Guy Saint-André Perrin et Mme Himely, M. Vincent Labouret et Mlle Simone de Palaminy, M. Robert Meunier du Houssoy et Mlle Desclosières, capitaine de la Chenelière et Mme Robert Meunier du Houssoy, baron Audouin de Lestrange et Mme Edmond Fouret, marquis de Roquemaurel et comtesse d'Esclaibes d'Hust, vicomte B. de Gironde et marquise de Roquemauret, M. de Saint-Blanquat et comtesse Alfred de Vitrolles, comte Henri de Gramont et Mme Jacques Azémar, M. Jacques Azémar et comtesse Henri de Gramont, M. Claude Labouret et Mile de Coulombiers. En l'église d'Aurouer-lesBourdelins (Cher), a été célébré, le 22 juillet, le mariage de Mlle Nicole France Guditi du Pavillon, fille du général Gudin du Pavillon, commandeur de la Légion d'honneur, et de madame, née Servois, avec le vicomte de Préval, fils du commandant Roger de Préval, mort pour la France, et de la vicomtesse, née Boppe.

Témoins de la mariée Mlle Pau- line Servois, sa tante, et le général Mittelhauser, décoré de la Médaille militaire, grand-croix de la Légion d'honneur.. Du ,nwié. le général Bouchet, .commandeur de la Légion d'honneur et le colonel de La Roque; commandeur de la Légion d'honneur.

La bénédiction nuptiale leur a été ronnée par Mgr le prince Ghika, officier de la Légion d'honneur.

Le service d'honneur était composé de Mlles Blondel, Boppe, de Cugnac, Gindre, Rochas, Rogez, Romezzotti et Villey, accompagnées des lieutenants Bourgain, Henri Marchand, Rosny, MM. Jacques Chaîne, Pierre "Gudin du Pavillon, P. Henri de Lauwe, Félix. Martin, Bruno Rodiùs. '̃"

Mme ,Gudiij <}u; Pavïllôh a, donné après la 'cérémonie religieuse une br^ljan.tfi,. réception, au, CliâteaU' de Chalivoy. < ̃. ̃ ̃•̃̃̃ ̃ Hier, à Moscou, en l'église SainNLouis des Français, a été célébré le mariage de M. Rpbert'?Lehe> secrétaire dé l'attaché militaire à Moscou/avec Mlle' Jeanne Vertelot, originaire de Charleville (Ardennes). S, Exç. M. Paul Naggiar,, ambassadeur de France, a assisté, à. l'office qui fut célébré par le P. Brown, desservant de l'église française. Un lunch en l'honneur des nouveaux mariés a été donné à l'ambassade de France.

La cérémonie a revêtu un caractère assez émouvant. Rares, en effet, "sont devenues à Moscou les unions de ce genre, tant la colonie française en U.R.S.S. s'est réduite ces dernières années.

Mlle Nicole-France Gudin du Pavillon dont le mariage avec le vicomte de Préval vient d'être célébré en l'église' d'Aurôuer-lesBourdelins (Cher).

(Studio Martin-Lbrelle.)

INFORMATIOyS

La duchesse de Santona, après un séjour à Londres, est de retour à Paris, au Meurice, pour quelques jours.

DEVÏLS

On nous prie d'anoncer la mort de Mlle de Brach, survenue à Paris le 28 juillet. Elle était la fille du comte de Brach et de la comtesse, née de Chooiereau de SaintAndré, décédée. Les obsèques auront lieu le mardi 1" août, à dix heures, en l'église de Vierzon (Cher). Ni fleurs ni couronnes. Il ne sera pas envoyé de faire-part, cet avis en tenant lieu. De la part du comte de Brach, du capitaine de Brach, de M. Arnaud de Brach, du commandant de Chomereau et du général de Chomereau, ses père, frère, neveu et oncles.

Mme Léon Esquerré et ses enfants ont la douleur de faire part de la mort de M.Léon Esquerré, de l'entreprise Pierre Bancel et Esquerré, décédé subitement après une très courte maladie.

Les obsèques auront lieu le mardi 1" août 1939, en l'église d'Epeignésur-Dème (Indre-et-Loire), à dix heures trente.

Le présent avis tient lieu de faire-part.

Nj fleurs ^ni. couronnes. On annonce la mort De Mme Camille Julien, née Désirée Lamotte, à Valenciennes de Mme Charles'Bioche, née Louise de Venel de M. Ch. Marquis, à Paris.

Valfleury.

ÂPERÇU HIER. Paris s'est beaucoup intéressé, ces jours-ci, la présence, chez lui, avant leur départ pour l'Australie. du due et de la duchesse de Kent.

C'est de la façon la plus simple et la plus charmante que LL. AA. RR. firent, quelquefois à pied, leurs achats parisiens. On les remarqua rue de la Paix, mais on les vit aussi dans un grand magasin, où leur passage suscita, comme bien l'on pense une très vive curiosité.

La duchesse, à qui n'échappe aucun des moindres détails de l'élégance, s'attarda ainsi quelques instants au rayon. de mercerie. A ses nombreuses admiratrices, il n'échappa point qu'elle portnit alors un ensemble, robe et petite beste en crêpe bleu pâle Imprimé de ramages, et qu'un canotier de paille du mime bleu coiffait ses cheveux d'un blond délicatement éclairci. Tenue simple qu'enrichispaient cinq rangs de grosses paries, h; Diane.

Le code de l'élégance aux régates de Cowes La grande semaine de Cowes est toujours pendant la première semaine d'août. Avant et après, Cowes n'existe pas. Pendant cette fameuse et élégante semaine, tf>ule

A L'ACADEMIE

DES SCIENCES MORALES ET POLITIQUES

La Révolution

coupure économique

M. Léon Cahen a présenté à l'Académie des Sciences morales et politiques, qui tenait sa dernière séance de la saison 1938-1939, une importante étude intitulée « La Révolution, coupure économique ». L'auteur s'est attaché à montrer ce qu'étaient, à la veille de la Révolution, les conditions de la vie matérielle en France et surtout dans la région parisienne. Cet état de choses n'a pas survécu à l'Ancien Régime, et la Révolution est, du point de vue économique une coupure aussi tranchée que les autres points de vue. On peut comprendre assez facilement la rapidité é et la force de l'évolution, en songeant que les événements de la Révolution jouèrent en sens contraire des éléments de la tradition. Les échanges, avant 1789 étaient marqués du sceau de l'orientalisation. Paris même n'était pas un grand marché central, un office de distribution. Des agglomérations comme Saint-Denis, Versailles surtout, avaient un gros mouvement d'affaires et une indépendance réeile à l'égard la capitale. La Révolution a enlevé toute importance à Versailles et aux bourgs où se trouvaient des maisons royales. D'autre part, par suite de nécessités de plus en plus impérieuses, il a fallu grouper les commandes, à la fois pour obtenir l'argent, les devises, la sécurité des transports, etc. Paris a été amené à prendre son rôle d'approvisionneur, d'autant plus que les pouvoirs publics lui accordaient un traitement privilégié. Ainsi le mouvement a été renversé. La banlieue, la périphérie, mêmes certaines villes de province ont dû même acheter dans la capitale. Enfin la décentralisation des fabrications n'a pas pu se poursuivre en raison du manque de matières premières, de main-d'œuvre qualifiée et aussi de clientèle suffisante. De là une standardisation qui a facilité les achats en gros. Il suffira que le Consulat et l'Empire donnent de bonnes routes pour que la centralisation au profi*. de Paris soit un fait accompli. En second lieu, l'inflation qui existait avant 1789 a été réduite, sinon supprimée. L'immigration des nobles y a été pour beaucoup. Il faut aussi considérer les banqueroutes et la baisse des assignats. Enfin, la création de la Banque de France, une législation plus sévère et plus sévèrement appliques a fait le reste.

La croisière

de l'Ecole navale

Brest, 29 juillet. Les contretorpilleurs Chacal, Jaguar et Léopard ont quitté Brest, ce matin, ayant à bord les élèves de première année de l'Ecole navale qui vont effectuer leur croisière d'été. Les trois bâtiments feront escale à Dublin, du 31 juillet au 4 août, à Belfast, du 4 au'8 août, à Trondhjem (Norvège du 12 au 16 août, à Sogne-F'jofd, du 17 au 21 août, à Oslo, du 23 au. 27 août.

Leur retour à Brest est prévu pouir le 31, >

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Au sommaire des revues L'Etat totalitaire

et l'Etat libéral

Dans la Revue des Deux Mondes, M. Louis Marlio fait la critique de l'Etat totalitaire et lui oppose les conceptions de l'Etat libéral. « Si j'avais à définir le rôle de l'Etat libéral moderne, je dirais que ses fonctions essentielles se ramènent à deux la garantie des libertés (individuelles ou collectives), l'arbitrage des intérêts. » Face à la crise du régime parlementaire, M. Louis Marlio demande si la maladie de la démocratie est incurable s'il convient de s'abandonner à la dictature, malgré ses tares, ou distinguer entre principe de démocratie qu'il faut garder et régime parlementaire qu'il faut abolir « Avant de renoncer au régime parlementaire qui présente l'avantage d'être le meilleur rempart contre ia dictature, né peut-on, sans bouleverser tout le régime, lui apporter les modifications simples qui pourraient remédier à ses inconvénients ? Est-il possible de trouver un moyen efficace de faire Vivm un gouvernement libéral fort dans un régime parlementaire amélioré ? ï

Généralisation des décrets-lois, parlement économique, réduction du nombre des députés, stabilité

la ville est pâ-voiséê le Yacht Royal, de nombreux bateaux de ) guerre et des centaines de yachts sont mouillés dans cette» rado un spectacle inoubliable. Il devient très émouvant au moment des cou- <, leurs, où, à la même seconde, tous 7 amènent leur pavillon,

Comment s'hâbille-t-on aux régates de Cowes ? A bord ou en course, j on porte un pantalon et une ja- quette en flanelle marine, avec chandail marine ou rayé. Le même v costume en flanelle blanche bnn- tonné par des boutons du Yacht ( Club de France, si vous en îtes ` membre. Sandales marine ou niait. ches. Il peut y avoir des jours assez froids ayez une redingote marine et un ciré pour vous proté- ger des embruns. Pour les jour» plus chauds, un short très classi- que en toile blanche infroissable. j Si vous êtes invitée au JJoyal Yacht Squadron, qui est le château I de Cowes, bâti par Henri VIII, de- j venu le club de yachting le plus élégant et aussi le plus fermé, vous devrez être en robe blanche ou tailleur Ayez une jupe plissée en même flanelle que votre jaquette ̃; marine et une blouse blanche de cette façon, vous aurez ce qui A vous sera nécessaire selon la tem- pérature. Un chapeau, des gants, des chaussures marine et blanches i., à talons bottiers, et vous serez dans la note pour aller prendre le thé dans ce club. Pour le soir, deux robes une de petit soir et l'autre très habil- ̃

lée. J. C.

̃̃ '.̃;•> |

LA JOURNEE >' Fête Saints Abdon et Sennen. î« CULTE CATHOLIQUE { ( SERVICES RELIGIEUX D'AUJOURD'HUI ·Y, Dernières messes

Midi. A Stimt Antoine, P.unt- AiufUètln, Sallit-Chnriês de Monivnu, t Saliitë-Cloltlcie, Église espagnole, Saint- .r Etienne du Mont, Snim-Eilg-eiie, S.'iint- '•' Eustnciie Saint François de Sales, ̃ Snint-Francoiè-Xavler, Saint Gennnin des Près, Solnt-Honoré d'Eyla.11, Iir.iï:a- ciilfe Conception, Saint-Jean l'Evaiittf. liste, Salnweaii-Baptlsie de In Halle, Saint-Marcel, SatiH-Mûdiird, Satnt-M- colas des Champs Notre-Dame d'Ail- teUil, Notre-Dame de Donne-Nouvelle, Notre-Dame de Bouiog-ne, Notre-Dime des Champs, Notre-Dame de Passy, Saint-Pierre de Chaillot, Salnt-Plerrê, du Gros-Caillou, Sainl-Séverln, Saint- Suiplce, Trinité Notre-Dame de Lour- des, Saint-Philippe du ftoulé. Saint- i Ambroise. n ̃̃•>;•, 12 h. 16. Saint-DenyS du Saint- f Sacrement, Saint-Lambert de Vaufi-t- rard, Saint-Laurent, Sainte-Marié des Hatigrnolles, Saint-Martin des Champs, Notre-Dame des Victoires, Saint-Paul- Saint-Louis Saint -Jacques du Haut-

Pas

12 h. 30. A Salnt-Ferdlnand des i Ternes, la Madeleine, Salnt-Plèrre de MoiitrpuBe. Saint-Roch. j Cérémonies spéciales « 11 h. 15, à Saint-Germain l'Auxer.rois Les Petits chanteurs a la Croix de Bois.

CULTE GREC ORTHODOXE ^lO..h.,1B,,à Saint-sefge,,q3, tn\A de'Cinmeë. 10 h. 30, 7, rue Geof-1^

rfis-Bizei rrov10,h.,4p«, 1-ShBue- Dafi}

Liturgie., CULTE PROTESTANT l

Eglises réformées ̃ A 10 h. 15 Etoile, 5 4, avenue de la Grande-Armée orntoli'e, 147, fuô Saint-Honoré Passy, 19, rue Cortam- hert; Péntemont, 106. rue de GreneU.6; Saint-Esprit, 5, .rue Roquépine.

Eglises luthériennes

A 10 h. 15 Billêttes, 24, rue des Archives Rédemption, 16, rue Chau-.j, chat; Saint-Jean, 147, run de Grenelle. ;-• Eglises évangélistes baptistes: A 10 h. 80 123, tué du Main* e et 48, rue de Lille.. CULTE ISRAELITE

A 10 h. 30 Union libérale, Syn»« v gogue, 24, rue Copernic Service spécial du dimanche. L,

1 v

La Flamme du Souvenir

A 18 h. 30, à l'Arc de Triomphe t La Légion Vosglenne.

Expositions

Au Musée Gainera La niarton» nette en France et à l'étranger. A la Bibliothèque nationale. rue Richelieu « Les travaux et les jour» `: dans l'ancienne France ».

A l'Orangerie dés Tuileries et k Carnavalet « La Révolution rrançaise ». -*» Au Grand-Palais Palais de la Découverte.

Au Musée Condé, a Chantilly ̃- ` Livres de bibliophiles célèbres. (De 13 à 17 lleuréâ.) v <

Les courses

14 heures Malsons- Laffltte.

La route du Pic du Midi, la plus haute route carrossable d'Eu- rope, est ouverte, à partir d'au-"jourd'hui jusqu'à l'hôtellerie de'; Sencours.

Les travaux de délilaiement ont '~° été, cette année, exceptionnelle- ̃ ment difficiles, par suite des éboulements de roches qui bar- i raient la route.

Pour la dernière fois, les Pe- tits Chanteurs à la Croix de Bois' se feront entendre ce matin, à1; Il h. 15, à S.aint-Germainl'Auxerrois (placé du Louvre. Entrée gratuite). a

ministérièlle autant de solutions possibles

« Mais toutes les réformes ne sauraient donner des résultats sa- tîsfaisants si, en même temps, le personnel des corps politiques ne parvenait pas à se réformer lui- ,t.; même. La grande maladie du temps présent, c'est la peur, née d'une guerre trop longue, tropdure, trop épuisante. C'est la peur ? de la faim, de la guerre et de la. misère qui a amené le triomphe du j communisme en U.R.S.S, c'est la peur du communisme et la peur du chômage qui ont créé les dictatures fascistes et raciales c'est la peur des dictatures qui a entraîné trop souvent la capitulation des démocraties en présence des menaces des Etats totalitaires. La gran- de réforme politique à réaliser se- rait de restaurer le courage. Il suf- < fit de relire l'histoire parlementaire de la III* République pour se ren- t dre compte que, lorsque le chef du gouvernement est décidé à soutenir la lutte à fond, il est presque, j toujours vainqueur. »

Au même sommaire, une comé- die en un acte de Paul Morand J Le mouchard mou/? La Cioi.r- j Rouge dans le mmuie, de Frédéric ». Barbey Racine et In Ferté-Milon, d'Edmond Pilon Pnur une pnlitique religieuse, de Ferdinand Renaud une idylle révolutionnaire, Adèle de Bellegarde et Rouget de Lisle, de Maurice de la Fuye Les Algnazils j


LETTRE DE SHANGHAI |

WANQ=CHING=WEI peut-il aider les Japonais à « organiser» la Chine? Un discours programme de coopération politique avec le Japon. La réserve chinoise. Un homme politique de valeur. Les Japonais en difficultés perpétuelles. Les chances de succès apparaissent minimes..

Shanghai, juillet. Le 9 juillet, AI. Wang Ching Wei a prononcé,! à la radio, un long discours, dans lequel il a vivement attaque le gouvernement de Tchang Kaï Chek et exposé son programme politique de coopération avec le Japon. Cette manifestation n'a pas eu le retentissement qu'elle aurait eu en d'autres temps.

Rien n'a été négligé, cependant, pour lui assurer la plus large publicité. Le Chun Hiva Jih-pao (Cen irai China Daily News), qui nasuère passait pour être l'organe de l'ex-ministre des affaires étrangères du Kuomingtang et avait cessé de paraître depuis un an, a fait ce jour-là sa réapparition. Quelques autres feuilles, de caractère indécis jusqu'à présent, ont brusquement découvert leur ligne politique et reproduit au moins en partie le discours sensationnel. On a annoncé la création d'une nouvelle agence chiaoise d'informations, la Woo Sheng croix de Shanghaï), qui a entrepris la diffusion du manifeste.

Enfin les milieux officiels japoliais l'ont célébré congrûment avec enthousiasme peut-être avec une exagération quelque peu maladroite.

Mais la grande majorité des journaux chinois ont observé une réserve complète ou n'ont fait allution au document que pour en flétrir j'antipatriotisme Les petits Vendeurs de journaux des rues, auxuels on distribuait largement la feuille ressuscitée, ont refusé de la vendre Enfin, dans les milieux étrangers. l'impression a été médiocre.- .<̃

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L'affaire cependant mérite un peu moins d'indifférence. D'ailleurs, l'empressement avec lequel les Japonais « compromettent » leur grand homme du moment, indique suffisamment l'importance' gu ils attachent au plan dont il doit être l'instrument essentiel. La personnalité de Wang Ching Wei est trop connue pour qu'il soit nécessaire d'entrer dans beaucoup de détails. Né en 1883, collaborateur et confident de Sun Yat Sen. il joua un rôle important dans la révolution chinoise et à la mort de Son chef, en 1925, parut devoir reeueillir, sa succession comme leader du Kouomingtang.

LA CLOTURE

de la Semaine sociale de Bordeaux

Les classes et les conflits ̃ collectifs du travail: Les clauses et la culture. Les classes et l'enseignement. Les conclusions.

(De notre envoyé spécial

Paul Lesourd.)

Bordeaux, 29 juillet. Cette derBière journée de la Semaine sociale a commencé par un cours de M. François de Menthon, professeur à la Faculté de droit de Nancy, sur les classes en face des conflits collictifs du travail « L'institution, dit-il, de l'arbitrage obligatoire a certainement joué un rôle efficace tft heureux au point de vue social, économique et juridique. Cependant, les imperfections de l'institution nouvelle sont nombreuses et graves. Elle fonctionne encore dans des conditions d'improvisation et d'incompétence, qui ne peuvent se perpétuer. Une distinction fondamentale devrait intervenir entre les deux fonctions aujourd'hui dévolues fcrux arbitres la fonction juridictionnelle et la fonction réglementaire, l'une et l'autre devant s'inté̃ grer selon des modalités différentes, dans une nouvelle structure professionnelle et économique. » M. Jean Lacroix, professeur au lycée de Lyon, montra comment la culture doit se diversifier avec les classes, tout en restant essentiellement une dans son intention profonde.

Après diverses leçons d'information, dont une de M. Robert Garric, faisant ressortir l'admirable rôle que jouent les équipes sociales autour de la coopération des classes, If. Edouard Delacommune examina si et comment un régime scolaire, bien organisé peut et doit tenir compte des distinctions de classes. M. Eugène Duthoit donna enfin lecture des conclusions de la Semaine sociale de Bordeaux qui sont le résumé des différentes leçons professées au cours de la Semaine. Impressiods d'ensemble La Semaine sociale de Bordeaux, très réussie et très suivie, s'est terminée après avoir remporté un grand succès. S'étant tenue, dans l'ensemble, sur le terrain doctrinal, en dehors de tout parti politique, bn peut dire qu'elle est une contribution à la paix intérieure, condition plus que jamais certaine de la paix extérieure. Assurément, l'un pu l'autre des professeurs laissa parfois, par quelque allusion ou quelques ironies, entrevoir ses &oùts ou ses opinions personnels, mais rien ne fut choquant ni ne troubla la sérénité de l'auditoire. Bans doute. quelques réunions à cairactère politique plus marqué se tinrent à l'occasion de la Semaine mais ce fut toujours en dehors de son local. On ne peut donc lui en faire un grief. Il nous suffit que les leçons n'aient été que l'étude objective du problème des classes à la lumière de la doctrine de J'Eglise, à la lumière de la théologie et des encycliques pontificales. Quelques leçons furent peut-être encore un peu austères et ardues, mais je ne saurais trop louer la manière dont fut conduite et menée cette Semaine, à laquelle S. Exe. Mgr Feltin apporta sa maîtrise, son sens avisé de l'organisation, son intelligence et, ce qui ne gâte rien, son amabilité souriante et son extrême courtoisie. Ajoutons qu'il fut admirablement secondé par d'excellents éléments bordelais.

La prochaine Semaine sociale se tiendra en 1940, à Arras, et éudiera les rapports entre les réalités économiques et le progrès social. Paal Lesourd.

Quoi qu'il en soit, Wang est incontestablement un homme politique de valeur; il a une réputation de probité assez rare en ce paya 3 pour qu'il ne soit pas inutile de la souligner. Il a fait ses études au Japon, a séjourné en Allemagne, et de cette double formation intellectuelle a évidemment gardé des sympathies japonaises et allemandes. Il ne paraît pas absolument profrançais, mais ne semble pas non plus un adversaire de notre pays. Il a eu, d'ailleurs, dans son entourage immédiat, beaucoup de collaborateurs d'éducation française. Les Japonais n'ont donc pas été trop mal inspirés en l'attirant à eux. C'est incontestablement le seul personnage de quelque valeur qu'ils aient jusqu'à présent recruté. Reste à savoir s'ils réaliseront par lui ce qu'ils espèrent.

Le Japon a jusqu'à présent mis sur pied deux organisations administratives chinoises l'une à Pékin pour le nord de la Chine, l'autre à Nankin. C'est de ce dernier gouvernement dit « réformé > de Nankin que procèdent les administrations « Ta-Tao > de Shanghai. Les résultats obtenus ont été plus que médiocres. Malgré le contrôle étroit qu'ils exercent, les Japonais sont en difficultés perpétuelles avec ces autorités > que la presse chinoise, fidèle à Chungking, appelle non sans quelque raison les,« « autorités fantoches >. Pour mettre fln à ces tiraillements, les Japonais envisagent la création d'un gouvernement fédéral pour toutes les régions occupées et ils espèrent que la personnalité de Wang Ching Wei arriverait à rallier sufflsamment les masses pour conférer à ce gouvernement une autorité.

Ce projet, dont la réalisation ne serait pas envisagée avant octobre prochain, se heurtera à quelques obstacles.

Le premier viendra des deux gouvernements locaux actuellement existants. Ni l'un ni l'autre n'ont envie de se laisser déposséder de leurs fromages respectifs. Dans le « Greater Slianghaï », les tripots payent en redevances plusieurs millions de dollars par mois. Et il faudrait laisser cela 1

Enfin, si nul ne peut savoir jusqu'à quel point et dans quels termes Wang est engagé avec eux, on doute qu'il serve sans réserves l'envahisseur et accepte de jouer le rôle qu'au Mandchoukouo a accepté l'ex-petit empereur Pou Yi. Dans un ouvrage publié en 1935 sous le titre < Les problèmes chinois et leurs solùtions », il écrivait

« .Comment, dans les circonstances actuelles,, la Chine et le Japon pourraient-ils arriver à un compromis ? Le Japon est-il prêt à renoncer aux trois provinces orientales et au Jehol; à abandonner sa politique d'agression et à mettre fin au régime de marionnettes de ce qu'on nomme le « Mandchoukouo » ? Et la Chine peut-elle toujours s'incliner devant les actes d'agression du Japon et reconnaître un gouvernement fantoche ? Tant que le Japon ne renoncera pas à sa politique actuelle et tant que la Chine ne s'y soumettra pas, ce qu'elle ne fera jamais comment un compromis peut-il être possible ? 7 Comment des négociations direcles entre ces deux' puissances peuvent-elles être entamées dès. l'instant que nous savons à l'avance qu'elles équivaudraient simplement à l'acceptation des conditions du Japon, et à la reconnaissance de ses biens mal acquis ?. Souvenons-nous toujours que si des troupes peuvent être battues, une nation ne peut jamais être conquise. La violence militaire peut détruire les forces matérielles, mais elle ne. peut absolument rien entreprendre contre la force morale d'nne nation imbue de patriotisme et capable de s'organiser politiquement. »

Somme toute, les chances de succès du plan japonais sont assez minces, mais elles ne sont pas absolument négligeables. Jusqu'ici les autorités nippones ont assez mal réussi dans leurs tentatives d'organisation administrative des territoires occupés. Le blocus systématique des côtes de Chine qu'ils ont entrepris et qu'ils semblent devoir réaliser sans grande résistance, ^rrivera-t-il à modifier sufflsamment la situation générale pour leur permettre d'asseoir la combinaison Wang Ching Wei T On ne le croit pas, et d'ailleurs tant d'événements peuvent surgir d'ici trois mois

Jean Fredet.

DERNIERE HEURE- THEATRALE « ŒDIPE-ROI »

au Théâtre d'Orange Orange, 29 juillet. (De notre envoyé spécial). La population provençale est familiarisée avec le pouvoir et avec les dieux. Œdipe, c'est presque un < pays ». Aussi anuit-elle envahi le Théâtre antique pour y voir le roi de Thèbes aux prises avec le destin, tandis que dans toutes les maisons de la ville les appareils de T. S. F. diffusaient les terribles oracles de Tiresias. La tragédie, ce soir, habitait tout Orange. C'était celle même de Sophocle.

La uersion que nous apportait M. Gabriel Boissj était le texte qui fut représenté à Athènes en l'an 415 avant Jésus-Christ.

Il ne faut point s'étonner qu'elle date un peu et donne parfois l'impression d'une emprise de vulgari- sation hellénique.

L'excellente interprétation de Mme Jeanne Delvair, MM. Jean Hervé, Vidalin et Œttly, dont les attitudes et les voix étaient réhaussées par un grand concours de figurants et de choristes.

Le spectacle s'est ter mitré par la Bacchanale de Tannhauser, a v e c Mme Suzanne Lorcia et M. Serge Peretfi.

Wagner est aussi bien chez lui que Sophocle devant le mur d'Orange, lequel est docile à toutes les grandes voix.

J. C.

LES NEGOCIATIONS ANQLO-FRANCO-SOVIETIQUES M. Molotov et les ambassadeurs de France et de Grande-Bretagne auraient, aujourd'hui ou demain, un nouvel entretien au Kremlin

Londres, 29 juillet. Une nouvelle consultation aura lieu demain ou après-demain entre les ambassadeurs de France, de Grande-Bretagne et M. Molotov, avant la déclaration que le premier mi.nistre doit faire à la Chambre des communes, sur l'état des négociaions franco-anglo-soviétiques. Dans les cercles diplomatiques anglais, on prévoit que M. Chamberlain sera à la fois en mesure d'annoncer l'ouverture prochaine de conversations d'états-majors et, en même temps, de « faire le point î> des négociations politiques, sans toutefois sortir de considérations générales.

On reste d'avis qu'un excès de « publicité serait plutôt nuisible à leur progrès.

La conférence anglo-nippone semble être dans une impasse

Tokio, 29 juillet. Poursuivant son cours tourmenté, marqué par des progrès et des reculs inattendus, la conférence anglo-nippone parait être dans une impasse. Par diverses voix, et notamment dans la presse, l'armée japonaise laisse entendre qu'elle est résolue à rompre les pourparlers si « l'Angleterre ne montre pas davantage de sincérité' », et les extrémistes menacent de reprendre l'agitation antibritannique..

Selon les mileux japonais bien informés, l'Angleterre refuserait deux des demandes japonaises 1" de prohiber la monnaie nationale chinoise dans la concession 2" de livrer les réserves d'argent détenues dans les banques chjnoises de Tien-Tsin.

Londres déclare qu'il s'agit d'une question économique hors du cadre des accords de principe réalisés le 22 juillet, tandis que Tokio soutient que l'exécution de ces deux demandes est indispensable au maintien de l'ordre public et doit être exigée en vertu de l'accord. Afin de faciliter les travaux de la conférence, il a été décidé de désigner un sous-comité, composé de deux délégués britanniques et de deux délégués nippons, qui examinera sous tous leurs aspects les questions monétaires et financières afférentes à la situation existant 1 actuellement à Tien-Tsin. (Havas.) De nouvelles instructions vont être envoyées

à sir Robert Craigie

Londres, 29 juillet. Le rapport de sir Robert Craigie, ambassadeur

Renforcement économique de Taxe anti-Komintern dit-on à 1 okio après l'accord germano-nippon

Tokio, 29 juillet. Le porte-parole du ministère des affaires étrangères a commenté la nature et la portée de l'accord comercial entre le Japon et l'Allemagne. Il a rappelé que les négociations pour la conclusion du traité de commerce entre le Japon et le Reieh avaient commencé à la fln de 1937. Il s'agissait non seulement de renforcer les relations économiques entre deux pays liés par le pacte anti-Komintern, mais aussi d'améliorer la balance commerciale défavorable au Japon dans son commerce avec l'Allemagne, ainsi que d'assurer aux deux pays les marchandises qui leur sontnécessaires. Malgré les efforts des deux délégations, les négociations ont duré longtemps, en raison des difficultés techniques, car le volume du commerce est très considérable et porte sur plusieurs centaines d'articles, tant en ce qui concerne l'exportation que l'importation.

NOUVELLES BREVES

ETRANGER

La défense nationale en Australie

Camberra, 29 juillet. Le premier ministre, M. Menzies, a annoncé la création d'un comité permanent de coordination rattaché au département de la Guerre. Ce comité aura pour première tâche d'activer la mise au point du plan de défense nationale et principalement la question des effectifs. (Radio.)

La géographie

du Dr Gœbbels

Londres, 29 juillet. Sous le titre « La géographie du Dr Gœbbels », le Tintes rapporte que « les habitants de Cork dont !e nom commence par un « B et qui ont reçu hier des copies de la lettre de propagande du Dr Gœbbels ont pu constater que l'adresse était ainsi libellée Cork (Angleterre). Plus fort qu'au Canada 900 mariages simultanés au Mexique

Mexico, 29 juillet, Pour commémorer le Huitième anniversaire de l'assassinat de l'abbé Dario Acosta, victime des campagnes antireligieuses, les catholiques de VeraCruz ont célébré aujourd'hui neuf cents mariages à la cathédrale. Les nouveaux mariés sont pour la plupart de situation modeste et vivaient maritalement, de sorte que de nombreux enfants assistaient à la cérémonie.

« Si tout va bien », écrivait ce matin le rédacteur diplomatique du Times, les gouvernements anglais et français seront en mesure, « au début de la semaine prochaine et vraisemblablement dès lundi », de faire une déclaration sur les négociations de Moscou, qui se poursuivront demain au Kremlin. Il n'est pas encore certain que le gouvernement soviétique fasse lui-même une déclaration.

« Il est probable, poursuit le Times, que les déclarations ne •wont qu'une brève allusion à la partie politique du pacte, qui est encore l'objet de discussions; mais qu'elles annonceront formellement la décision franco-

de Grande-Bretagne à Tokio, sur sa dernière conversation avec M. Arita, fait actuellement l'objet de l'étude des services compétents du Foreign Office. De nouvelles instructions seront envoyées pendant le week end à l'ambassadeur pour lui permettre de reprendre les négociations lundi prochain.

Dans les cercles intéressés britanniques, on déclare au sujet de la question des réserves d'argent que la Grande-Bretagne ne peut pas donner satisfaction à cette demande nippone sans consulter d'autres pays étrangers, étant donné qu'une partie de cet argent-métal chinois a déjà été transférée dans d'autres établissements'de crédit situés en dehors de la concession britannique, notamment dans la concession française de Tien-Tsin. ([lavas.) Grande activité

diplomatique à Tokio Tokio, 29 juillet. Une immense activité diplomatique a régné dans la matinée à Tokio.

Ainsi le générald Muto, l'un des délégués japonais, a eu une longue conversation ce matin avec le major général Piggott, attaché militaire britannique. Cette conversation a été suivie d'une conférence entre les généraux Muto et Piggott, l'ambassadeur de Grande-Bretagne, sir Hobert Craigie, et M. Herbert, consul à Tien-Tsin.

M. Herbert a conféré ensuite avec M. Tanaka, consul nippon à Tien-Tsin, le colonel Ohta et le major Ohta, tous deux délégués des autorités militaires japonaises de Tien-Tsin.

La date de la signature formelle de l'accord n'est pas encore déterminée, car les deux gouvernements doivent maintenant prendre des mesures d'ordre intérieur, mais le gouvernement japonais a l'intention de faire le nécessaire le plus rapidement possible.

Le porte-parole a déclaré enfin qu'il se félicitait que, par ce nouvel accord, comme déjà par le traité de commerce entre le Japon et le Mandchoukouo et l'Italie, l'axe anti-Komintern ait été renforcé dans le domaine économique comme dans tous les autres domaines. (Fournier.)

Le nouveau traité

favorisera largement

le commerce du Reich Berlin, 29 juillet. A la suite de l'accord commercial paraphé hier

-Es

ALLEMAGNE. Le maréchal Gœring, qui continue sun voyage sur les rivières et canaux du Reich, à bord de son yacht, a visité le canal Kaiser Wilhem.

̃ Le ministre de la propagande, accompagné de Mme Gœbbels, s'est rendrt hier a Dluitieh, it a inauguré l'exposition de la télévision, au Deutsches Muséum.

BELGIQUE. Sous les auspices du gouvernement, la Conférence parlementaire internationale du commerce célébrera, demain, au Sénat, le vingt-cinquième anniversaire de sa fondation.

est question d'organiser en Belgique une exposition du tourisme et de l'industrie hôtelière, qui aurait lieu, en 1941 ou 1942, dans une ville du littoral.

ETATS-UNIS. La motion Townsend, tendant à interdire les achats à l'étranger par le Trésor américain, a été repoussée au Sénat par 41 voix contre 38.

ETATS-UNIS. On annonce la mort, à Rochester (Minnesota), du docteur William J. Mayo, à l'âge de soixante-seize ans. Il fut, avec son frère, le fondateur de la célèbre clinique Mayo, la plus grande du monde.

HONGRIE. Le chef de l'état-major hongrois, le général Henri Werth, se rendra en Italie pour assister aux manœuvres en qualité d'invité de l'état-major italien.

ITALIE. L'aviation italienne a effectué des manœuvres au-des.sus de la Méditerranée. 408 appa.reils y participaient et certains ont parcouru 1.500 kilomètres.

britannique tTenvoyer des missions militaires à Moscou. » Le premier ministre britannique pourra également annoncer qui sera à la tête de la mission anglaise.

» Ainsi un nouveau pas important aura été fait sur le dernier ruban de route qu'il reste encore à parcourir. Route rocailleuse et malaisée. Mais, à Londres comme à Paris, on continue d'avoir bon espoir en une heureuse et prochaine conclusion des pourparlers.

> La question de l'agression indirecte demeure toujours l'obstacle à surmonter. Mais l'obstacle a été déjà considérablement abaissé. ». (Havas.)

Sir Robert Craigie a déjeuné ensuite avec M. Kato, ministre en disponibilité et délégué nippon à la conférence. (Havas.) .)

Débarquement japonais sur la rivière des Perles Tokio, 29 juillet. Un communiqué de l'état-major de la marine nippone annonce qu'un détachement de fusiliers marins japonais, appuyé par des éléments d aviation, avait effectué une opération de débarquement sur la rive orientale de la rivière des Perles, à l'est de Kichan, province du Kouangtoung. (Havas.)

Les Soviets continuent à aider la Chine

Moscou, 29 juillet. On ne possède ici aucune indication permettant de confirmer les informations selon lesquelles l'U. R. S. S. aurait accordé à la Chine des crédits commerciaux s'élevant à 750 millions de roubles.

Cependant, après la mission de M. Sunfo Moscou, et les déclarations de M. Molotov à la dernière session du. Soviet suprême, il ne parait pas douteux que l'U. R. S. S. continue à aider la Chine.

En ce qui concerne plus particulièrement la question de l'aide financière, il semble que le gouvernement russe procède à celle-ci en ouvrant au gouvernement chinois des crédits pour l'achat de marchandises, notamment du matériel: de guerre auprès des organisations soviétiques.

entre les représentants de l'Allemagne et du Japon, le montant en valeur des exportations respectives s'établit à quatre contre un en faveur du Reich.

A côté de ce traité, dont le règlement est prévu en devises libres, une convention économique spéciale a été conclue qui, espère-t-on ici, permettra un élargissement sensible des échanges entre les deux pays. Le règlement des marchandises mentionnées en détail dans cette convention s'effectuera par clearing.

Les milieux économiques aller mands espèrent que le commerce du Reich avec le Japon, qui eut à souffrir en 1938 du renforcement des importations de produits japonais et des exigences du paiement en devises, se trouvera grandement amélioré par l'accord. (Havas.)

LUXEMBOURG. Dans le cadre du centenaire de l'indépendance du Grand-Duché, la Chambre du Travail et la Chambre des employés privés ont organisé une « exposition sociale du centenaire qui parcourra les principaux centres du paya.

MALTE. Le cuirassé Provence et les quatre contre-torpilleurs français arrivés à la Valette il (/ a trois jours, en sont repartis hier pour une direction inconnue, POLOGNE. Un train spécial transportant d'anciens officiers et soldats tchécoslovaques venant de Cracovie. est arrivé hier à Gdynia, d'où les réfugiés s'embarqueront pour la France.

YOUGOSLAVIE. Un groupe de bous-scouts catholiques français, venu à Lioubiana à l'occasion du congrès du Christ-Roi, a été reçu par M. Tsvetkovitch, président du conseil, qui a offert un banquet en leur honneur.

PROVINCE

LA MER A REJETE, près de Concarneau, les corps de trois marins. C'étaient les victimes du naufragé du thonier « Etoile de l'Aven », qui a coulé au large des îles Glenans.

Un éboulement de rochers s'est produit au barrage de l'Aigle, dans le Cantal. Deux personnes ont été tuées, une autre gravement blessée.

La victime de l'accident mortel de l'Aiguille du- Goûter est un jeune Parisien, M. Jean Auvrez. Le corps a été ramené à SaintGervais.

EN U. R. S. S.

IEJOV

ANCIEN CHEF DU GUEPEOU AURAIT ETE FUSILLE

Moscou, 29 juillet. S;lon les bruits assez répandus actuellement dans divers milieux de ia capitale, mais dont il a été impossible de ïscueillir confirmation, l'ancien commissaire Iéjov aurait été fusillé récemment.

On confirme

de nombreuses disgrâces On apprend, d'autre part, que le général Popov a remplacé le général Stern au commandement de la première armée spéciale d'ExtrêmeOrient.

Le général Popov était jusqu'ici le chef de l'état-major du général Stern, qui avait été lui-même celui du maréchal Blucher jusqu'à l'époque des combats du lac Khassan. Selon les récits des journaux soviétiques, le général Stern s'était couvert de gloire dans l'affaire de Tchankoufeng. Il avait reçu l'ordre de Lénine à cette occasion. Aussi, les motifs de son remplacement sont-ils mystérieux.

Cependant, on peut noter que soixante-dix-huit personnes ont été récemment radiées des ordres qui leur avaient été conférés. On relève notamment, parmi elles, les noms du général Lapine, adjoint du' maréchal Blucher, ancien chef de l'aviation en Extrême-Orient; de M. Taïrov, ancien ministre de l'U.R. S.S. en Mongolie extérieure de M. Orass, ancien attaché naval à Washington de M. Rappaport, ancien commissaire politique à l'Académie navale Frunze, à Leningrad de l'officier Oubalis, qui commanda un sous-marin.

Renouvellement

des représentants

commerciaux à l'étranger Le corps des représentants commerciaux de l'U.R.S.S. à l'étranger vient d'être renouvelé dans une proportion considérable. On apprend en effet. la nomination de M. Klentzov comme représentant commercial à Londres; de M. Poptapov à Rome; de M. Kouzmine en Belgique et de M. Dilimov au Danemark. De nouveaux représentants adjoints ont été nommés en Turquie, en Italie, au Japon, en Iran. (Havas.)

« LA QUESTION DE DANTZIG

NE VAUT PAS

UNE GUERRE >>

écrivent

les « Relazroni Internazionali » Rome, 29 juillet. L'officieuse gazette de politique "étrangère .italienne Relttîzione Internazionali, i, consacre une nouvelle fois son article de fond à la question de Dantzig. Après avoir déploré en termes amers que les « gouvernements de Londres et de Paris n'aient pas craint de pousser le gouvernement de Varsovie à prendre nne attitude tellement intransigeante qu'on ne saurait désormais parler de médiation éventuelle dans la question de Dantzig », l'organe fasciste poursuit

« L'Allemagne ne fait que réclamer une chose qui lui appartient en fait, ce serait peine perdue que de vouloir la contredire. Toutefois, ajoute la revue italienne, la reconnaissance des droits allemands sur Dantzig ne vaut absolument pas la peine de déclencher un conflit armé. » Il faut avoir dans les Etats totalitaires une certaine confiance, car sans confiance on finira par avoir un conflit. II faut surtout ne pas mettre en avant des propositions financières qui seraient inexorablement repoussées, mais se plaçant sur -le terrain de là réalité concrète, se décider à garantir la paix des nations en reconnaissant pleinement et absolument aux. peuples jeunes l'intégrité de leurj droits vitaux. »

«

Un télégramme du Fiihrer à M. Mussolini

Berlin, 29 juillet. M. Adolf Hitler a adressé à M. Mussolini le télégramme suivant à l'occasion de son anniversaire

« En ce jour de votre anniversaire, je vous adresse mes vœux les plus cordiaux pour votre santé et le succès de votre œuvre historique.

» Je me raopclle aujourd'hui avec gratitude le pacte d'alliance et d'amitié germano-italien, conclu en mai de cette année, qui unit nos deux peuples inséparablement dans un destin commun. Cette communauté de destin montrera sa force en assurant les droits vitaux de nos peuples et le maintien de la paix de l'Europe. » (Havas).

«

Le leader catholique Deckers sera-t-il chargé de former le cabinet hollandais ?

La Haye, 29 juillet. La reine Wilhelmine poursuit ses consultations en vue de résoudre la crise ministérielle.

On croit généralement qu'elle fera appel au leader catholique Deckers pour former le nouveau cabinet. M. Deckers constituerait, croit-on, un gouvernement tripartite dans lequel les catholiques auraient cinq portefeuilles, les socialistes, quatre, et les radicaux, deux. (Radio).

12.000 réservistes

de la flotte britannique».. .vont faire une période d'entraînement

Londres, 29 juillet. Douze mille hommes de la réserve de la flotte vont participer à des exercices et rejoindre leur base respective lundi prochain.

La période d'entrainement durera jusqu'à la troisième semaine de septembre.

Les hommes, en arrivant à leur dépôt, recevront, chacun, i masque à gaz. (Fournier.) x

APRES LE VOTE DE LA LOI SUR LA REPRESSION DU TERRORISME La « chasse aux suspects » se poursuit en Angleterre

Londres, 29 juillet. «La chasse aux suspects », commencée hier après-midi, dès le vote de la loi sur la répression du terrorisme par le Parlement, a duré toute lu nuit. Les maisons et cafés où se réunissent habituellement les Irlandais déjà connus de la police ont été visités par la brigade spéciale de Scotland Yard jusqu'aux premières heures de la matinée. Ces visites ont abouti à l'élaboration de longues listes de noms qui ont été soumises dès aujourd'hui au ministre de l'intérieur, aux fins d'expulsion, conformément aux pouvoirs qu'il tient de la nouvelle loi.

On déclare officiellement au ministère de l'intérieur, au début de Pa,près-midi. que neuf arrêtés d'expulsion seulement ont été signés- jusqu'ici par sir Samuel Hoare. Il n'est pas probable, dit-on, que d'autres arrêtés soient pris au cours du week-end. nt pris au cours (lu

Le ministre a pris connaissance des dossiers de onze autres suspects et prendra une décision prochainement.

Scotland Yard continua à recevoir d'innombrables messages de personnes prétendant savoir que de nouveaux attentats sont actuellement projetés. Bien que la police n'attache pas une grande importance à ces indications, on a décidé de renforcer les effectifs prévus pour la garde de certains monuments pendantle week-end.

Par ailleurs, la police poursuit activement ses enquêtes et a appréhendé depuis ce matin un certain nombre de suspects.

Le chef

des terroristes irlandais aurait débarqué

en Angleterre

Le bruit court que le chef de l'Irlsh Republican Army lui-même, Sean Russell, serait depuis 24 heures en Angleterre, où il serait débarqué des Etats-Unis à l'insu des autorités. Scotland Yard est, dit-on, à la recherche du mystérieux personnage, qui aurait été vu à Londres même. Cependant, les dernières indications que l'on possède sur Sean Russell viennent de NewYork. Après avoir été arrêté à Détroit, lors de la visite royale, « le chef d'état-major » de l'I. R. A., pour rependre le titre qu'il se LE COLONEL BECK est rentré à Varsovie l'arsovie, 29 juillet. Le colonel Joseph Beck est revenu ce niatin à Varsovie, venant de Gdynia. Les milieux politiques polonais déclarent, au sujet du séjour de M. Beck à Gdynia, que celui-ci a eu pour objet principal de visiter le nouveau transatlantique polonais Choroby, destiné au service de la ligne polonaise d'Amérique du Sud, et de faire, en compagnie du ministre du commerce, M. Roman, une visite du port et des environs. Il a profité de ce séjour sur la côte pour s'entretenir, ainsi qu'il a coutume de le faire, avec M. Marjan Chodacki, commissaire général de Pologne à Dantzig.

Un général allemand

« en visite privée »

à Dantzig

Berlin, 29 juillet. Un journal étranger ayant annoncé que des mesures de mobilisation seraient prises à Dantzig, sous la direction du général allemand von Bodenschatz, on déclare, dans les milieux allemands autorisés, que le génér.il von Bodenschatz se trouve, avec sa femme, en visite privée à Dantzig, où il est l'hôte de M. Forster, gauleiter de Dantzig. (Havas.) Le Sénat de la Ville Libre préparerait le service militaire obligatoire

Dantzig, 29 juillet. Le bruit court à Dantzig que le Sénat de la Ville Libre préparerait un décret introduisant le service militaire obligatoire, en remplacement du décret publié en cotobre dernier, qui prévoyait un service de police obligatoire pour les jeunes gens dantzikois de 18 à 25 ans.

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LA LOTERIE

NATIONALE TREIZIÈME TRANCHE 1939

Regardez d'abord le dernier chiffre de votre billet. Grâce à ce tableau, vous saurez, en une seconde, si vous avez gagné.

I)crn.chif Numéros Montant Dern.chif Numéros Montant du billet gagnants du lot du billet gagnants du lot O 420 5.000 0.355.105 200.000 0.007.480 500.000 5 0.744.955 200.000 0.995.635 500.000

0.303.871 200.000 64 866 50 000

1 1.398.221 500.000 6 64.866 50.000 0.555.531 5.000.000 0.970.036 200.000

0.081.357 200.000

2 0.069.482 200.000 7 1.179.207 1.000000 1.468.317 1.000.000

3' 1.195.813 200.000 –o 220 1.309.893 1.000.000 22.188 100.000

8 0,757,428 200.000

4 110 0.221.788 200.000

4' 1.724 20.000 1.261.488 500.000

..40.824 50.000 9

0.149.324 200.000 9 79 1.000

donne lui-même. a été remis en liberté sous une' caution de 5.000 dollars.

Plusieurs journaux ont annoncé son départ pour l'Irlande, mais sa présence à Londres pourrait, diton, s'expliquer par une mission urgeutc auprès des membres de l'I. R. A. que les dernières mesures gouvernementales et l'impopularité de' leurs activités même dans la nom-, breuse colonie irlandaise de Lbn-; dres ont évidemment découragés. On conçoit, en effet, qu'il ait estimé urgent de réchauffer le zèle des troupes par sa présence per- sonnelle et le feu de son éloquence.

Sean Russell, dont les journaux du soir reproduisent la photogra-, phie, serait en effet l'âme du complot et l'agent principal de ces organisations étrangères, auxquelles sir Samuel Hoare faisait récemment allusion au Parlement comme étant derrière les terroristes de l'I. R. A. Son arrestation, si les bruits qui courent s'avèrent exacts, serait un événement véritablement sensationnel. (Havas.)

Paysages et Chansons du CANADA

Décidément le Canada est à l'ordre du jour.

C'était récemment la venue en France du cardinal-légal de Villeneuve Donirémy, Nancy Paris dans nos villages, nos villes, notre capitale, partout il rencontra le même accueil d'un pays qu'il peut réellement appeler sa seconde patrie.

Bientôt, c'est l'Académie Française et l'Institut qui enverront leurs représentants au Canada, aux fêtes organisées à l'occasion du 25* anniversaire de la publication de l'admirable récit de Louis Hémon. L'autre soir, en écoutant à la T. S. F., Paul-Edmond Decharme, qui passe d'un continent à l'autre armé d'un micro dont il joue en artiste, nous vivions de la vie même de nos fraternels amis canadiens.

Avec eux, avec les « chasseurs da fourrures », nous étions au fond des forêts, dans le logis fait de troncs d'arbres superposés, au soir d'une dure journée. Nous entendions à l'extérieur. les cris aigus des visons, capturés dans les trappes, prisonniers maintenant dans leurs cages de bois montées sur pilotis.

Des refrains sonores parvenaient à nos oreilles, accompagnant des danses bien rythmées, évoquant la bourrée de notre Auvt ne, car, làbas aussi, tout finit par des chansons. ̃!

''<~

Dans ces forêts, au bord des lacs et des rivières qui leur donnent la fraîcheur et la vie, dans ces ro- bustes maisons de bois faites à' l'image de leurs habitants, nous voulons mener nos lecteurs et amis, du Figaro.

Ceux d'entre eux qui participeront au Voyage-Croisière du 29 septembre, organisé, à leur intention par la Compagnie Cunard, arriveront à Montréal le 9 octobre, deuxième étape après Québec. Et le 10, une excursion en autocar les mènera jusqu'au village de Sainte-Agathe, au cœur des montagnes Laurentides. Ils déjeuneront dans une auberge et une promenade en vedette leur fera connaître l'ad-,mirable Lac des Sables.

Ce programme n'est-il pas enga- geant ? Il se continuera le lendemain, par l'intéressante visite de Montréal, le « Paris du Canada >. L. GOIN.

La compagnie Cunard-White-Star. 6, rue Scribe, à Paris, donnera à nos lecteurs tous les renseignements utiles, sur le voyage.

t~<<M'~«~<<«

Légion d'honneur Ministère des finances Sont promus officiers v MM. Hervé-Gruyer, contrôleur financier, directeur de la Caisse autonome de la défense nationale Orsottl, directeur de l'enregistrement des AlpesMaritimes Palu, inspecteur général des Manufactures de l'Etat Istol, banquier à Paris.

Sont nommés chevaliers

MM. Giron, chargé des services de presse du cabinet du ministre des finances Evesque, attaché parlementai- re au cabinet du ministre des finances Macé, chef de bureau à l'administration centrale des finances Verrier, chef de bureau à l'administration ̃ centrale des finances Blasini, chef de bureau à l'administration centrale des finances Blochet, sous-chef de bureau à l'administration centrale de» finances Leullier, directeur central du Crédit commercial de France Masson, sous-directeur de la Banque Nationale Française du commerce extérieur Razoux directeur de l'Agence du Comptoir National d'Escompte de Paris à Lyon Le Roy Ladourie, directeur des services bancaires de la maison Worms et Cie Crémieu, avocat de l'administration des contributions indirectes Ichac, publiciste financier.


IL ~a s

UNE ENQUETE DU « FIGARO »' POUR UN THEATRE NATIONAL D'ESSAI f « Et VOdéon ? », s'écrie René SIMON Par DIDIER-VIRIOT

Nous ne voulions pas pousser plus avant cette enquête sans connaître l'opinion de R e n é Simon, qui s'est attaché depuis plu-

sieurs années déjà, à révéler au public des acteurs et actrices qui font maintenant figures de vedettes. C'est pourquoi, nous sommes ̃liés le quérir en plein travail, à Neauphle-le-Vieux, où il organise et règle le jeu des gosses qui •'ébattront à loisir dans le nouveau film de René Clair, L'Air pur. Parmi ces enfants, d'ailleurs, ̃on jeune fils, âgé d'une douzaine d'années, fait ses débuts.

Et tout de suite, dès que nous l'apercevons, sans plus attendre, nous lui lançons la question tant de fois posée déjà

Croyez-vous à un Théâtre National d'Essai ? 2

René Simon, vu par Claude Lepape.

René Simon nous regarde en fronçant les sourcils ?

Et l'Odéon ? Pourquoi vouIez-vous en créer un, lorsque vous possédez un théâtre qui a été fondé dans l'unique but d'être ce {théâtre National d'Essai ?

Nous croyons d'ailleurs sajroir que dans ses statuts.

Il est stipulé qu'il doit jouer les jeunes auteurs, que c'est son frôle ? Certainement.

Mais alors.

Alors il n'y a peut-être pas ide jeunes auteurs, car la tâche est trop magnifique pour qu'elle n'ait pas été entreprise ou, du moins, essayée par ceux qui le dirigent. Pensez donc, faire vraiment de i'Odéon un Théâtre National d'Essai, c'est revivifier le théâtre français en offrant aux jeunes auteurs, aux jeunes comédiens sortant du Conservatoire la possibilité d'apprendre un métier qu'ils ne connaissent pas à fond parce qu'ils manquent de pratique, d'expérience.

Si l'Odéon s'était engagé sur fine telle voie il aurait réalisé des

tjhcie: atrb s

CET APRES-MIDI

«OMEDIE-FKANÇAISE (Rie. 22-70), 14 h. 30 Le Malade Imaginaire (MM. Denis d'Inès, Lafon, Chambreuil, SEchourln, BoniJas Mmes Béatrice Bretty, Mony Dat mes. Maraano Cantique des Cantiques (MM. Lafon. L Pierre Dux, Debucourt Mmes Madeleine Renaud, Béat trice Bretty, Véra Korène, Nadine Marziano, Maria Fromet).

̃lime spectacle qu'en soirée

Capucines, 15 Châtelet, 14.30 Etoile, 15 GrandGuignol, 15 Marigny, 15 Palais-Royal. 15 Porte Saint-Martin, 15 h.

CE SOIR

PPEKA (Opé. 59-59) Relâche Jusqu'à mardi inclus. Le 2 août Lohengrin.

COMEDIE-FRANÇAISE (Rie. 22-70), 21 h. Madame Sans Gêne (MM. Alexandre, Denis d'Inès, Lafon, Maurice Donneaud, Chambreuil, Echourin, Balpêtré Mmes Béatrice Bretty, Germaine Rouer, Irène Brillant, Mony Dalmès, Renée Faure, etc.).

Demain Asmodée;

OPERA-COMIQUE et ODEON Clôture annuelle. Opé. 64-36 CAPUCINES: 21 h. C'est m. g. ai tué 1. comte Out. 02-97 CHATELET 20 h. 30 Michel Strocoif. OaL 84-49 ETOILE 21 il.. Vire-Vent.

grn. 28-34 GRAND-GUIGNOL 1 21 a.. Du Sang dans les Ténèbres.

EU. 06-91 MARIGNX 1 21 n. 15. Baignoire B. Tri. 42-52 ŒtTVRE (EngÛsh Players) Relâche. JUs. 84-39 PALAIS-ROÏAL i 21 D.. La Poule et le Chu-

senr.

̃ord 37-5J PORTe'-SAINT-MARTIN s 21 h.. Boudu sauvé des eaux.

j~

Feuilleton du « Figaro du 30 tuillèt 1939

Q A

A' vu

̃N– t-TUK

Par GAIL OLIVER (Suite)

Trop tard, à présent. Si seulement Ritchie m'avait averti.

Il ignorait l'identité de la voyageuse.

Sans doute mais mère ne prendra pas la fuite devant Vashti. Je n'oserais même pas le lui propo«er.

Je sais bien, opina Julie. Elle se montrera suave et affectera.l'indiffétCrce. Peut-être même consentiraitelle à la recevoir. Elle fera tout parfaitement et selon toutes les règles Se la bienséance, après quoi elle.

expériences profitables à tous, mais, peut-être, comme vous le disiez très justement, si cet effort a été imaginé par la direction de ce théâtre, les jeunes auteurs n'ontils pas répondu à cet appel, qui n'a d'ailleurs peut-être jamais été lancé assez nettement ?

C'est possible. Mais je pense qu'il est plus que temps de réaliser une telle entreprise, parce que le théâtre en a besoin, parce que c'est pour lui une question vitale, parce qu'il faut que les hommes d'hier et d'aujourd'hui comprennent qu'il doit y avoir des hommes de demain, parce qu'il faut qu'ils les aident, parce qu'il faut qu'ils les soutiennent au lieu de les combattre.

Ce projet nous semble grandiose, en effet, mais nous devons vous avouer que nous y avions nous-même pensé depuis longtemps déjà. Puisque vous avez des idées aussi nettes sur les possibilités du thâtre national de l'Odéon

pour servir la cause du jeune théâtre, comment imaginez-vous, à l'Odéon, par exemple, ce Théâtre National d'Essai ?

René Simon réfléchit un instant et nous dit

Ce n'est pas parce que je suis comédien et professeur de diction que je tiens absolument à parler des acteurs. Seulement, de même que pour les jeunes auteurs vous considérez qu'ils peuvent appliquer une technique différente à celle que l'on exploite depuis vingt ans, de même, pour les jeunes comédiens, je suis persuadé que leur technique, elle aussi, doit changer. II n'y aura pas de Théâtre de Demain si les comédiens qui le réalisent ne sont pas des grands acteurs de Demain.

Je m'explique depuis plusieurs années, l'acteur n'est plus, sur scène, qu'un être refoulé que l'on empêche de s'exprimer en donnant comme prétexte qu'on lui veut faire rendre l'inexprimable. Tout le théâtre actuel n'est fait que de demi-teintes. Les grands élans, on les brise les grandes

MUSIC-HALLS CHANSONNIERS

Même spectacle qu'en soirée:

A. B. C, 15 Alcazar, 15 Folles-Bergère, 14.45 Casino da Paris, 15 Mayol, 15.

CE sont

Prov, 98-49 FOLIES-BERGERE, à 20 h. 46 Madame b Folie, revue à grand spectacle en cinquante

tableaux. de M. Maurice Hermite. produc-

tion Pau) Derval (Mlle* Ully et Kmy

Scbwartz et M. DandY).

Cru. 19-43 A. B. C. La nouvelle revue déchaînée. Pro. 44-31 ALCAZAR 21 b.. Caprices de femmes. Tri. 26-22 CASINO DE PARIS 21 b.. Amours de Paris. Tri. 25-16 TABARIN 21 h., dancing 23 h. 15 Un vrai paradis.

Pro. 35-08 MAÏOL I 31 h.. Beauté».

CABARETS DANCINGS

Kly. 12-63 BERRY (2, rue de Berri) Misais, Brancaf- Odé. 87-82 CABARET DES FLEURS, 47, rue du Montparnasse. Attractions.

Dant. 95-90COUPOLE (102. Bd Montparnasse) 1 oren. Thés sam., dimanche.

An]. 47-82 L'IMPERATRICE chez Ledoyen. Cabaret viennois.

Ely. 11-6) LIDO t Thés, dancing, soupers, attractions.

Julie arracha quelques feuilles qui pendaient d'une branche et regretta aussitôt son geste. Elle perdait son sang-froid, cela ne pouvait pas continuer ainsi. Au cours de cette affaire, elle avait réussi à garder son empire sur soi, mais la mesure était comble. L'arrivée de Vashti était un coup de théâtre, vulgaire, dangereux. Pourquoi Vashti, une ancienne actrice, ne mettait-elle pas mieux à profit son expérience de !a scène ? Elle aurait dû comprendre qu'elle avait déjà bénéficié d'une sortie théâtrale, après avoir été acquittée par le jury et lavée de l'accusation d'avoir assassiné son mari.

Julie la revit, debout dans la salle des assises, vêtue de noir elle avait trouvé moyen de prendre l'air éthéré, presque brisé, eût-on dit, mais pas tout à fait, soutenue par une force intérieure, par la conscience de son innocence. Elle s'était arrangée pour faire monter les larmes dans ses grands yeux, tournés vers les reporters pressés autour d'eUe; un frisson avait tordu son corps mince, tandis qu'elle déclarait « Je suis innocente. Ils ont été forcés de croire à mon innooence. J'aimais mon mari. Je suis une grande victime. Un instant, une expression tragique avait percé dans le vaillant

le l

M. Trébor est revenu

d'Amérique

Par l'Ile-de-France est rentré avant-hier soir M. Robert Trébor, qui revenait dé l'Exposition de New-York où il a collaboré à la célébration des fêtes qui ont été données à l'occasion du 14 juillet. par M. le gouverneur général Olivier, commissaire général de la section française à l'Exposition de New-York, et l'amiral Godfroy, commandant l'escadre des croiseurs français.

~M~~s~t~s~

CHATELET Auj. à 14 h. 80 mat. MICHEL STROGOFF.

Matinée à prix réduits tous les jeudis. MONTE-CARLO BEAGH PLAGE PISCINE OLYMPIQUE SKI NAUTIQUE

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Tous les soir Dîner Spectacle. Tous les mardis i: Diner Fleuri. Tous les vendredis Diner de Gala. LES GIRLS DE MONTE-CARLO ORCHESTRE

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NEW NIGHT CLUB Les beaux hôtels da Monte-CarloBeach et l'Hôtel de Paris, à MonteCarlo. Pour tous rens, pour ces hôtels s'adr. Centre d'Information des Hôtels, 23, rue de la Paix. Opéra 55-94 passions, on les maîtrise les grands enthousiasmes, on les endigue. Un tempérament dramatique ne peut plus s'exprimer librement sans qu'un metteur en scène ne vienne modifier et amoindrir cette matière qui allait créer.

Mais il se trouve peut-être que les jeunes auteurs, eux aussi, désirent ardemment rencontrer des comédiens de cette trempe. C'est pourquoi nous avons pensé que la réunion, en un Théâtre National d'Essai, des hommes d'une même génération pouvait offrir au public, au théâtre, un effort, une tendance, qui pourraient les conduire vers la réussite.

Certainement. Un effort, s'il est poursuivi avec patience et méthode, réussit souvent. J'ai vu, dans la récente interview que vous avez faite de Georges Pitoëff, que vous déploriez^ l'inaction de lu salle du Conservatoire. II n'en a pas toujours été ainsi. Je me souviens que, pendant un temps, un certain M. Baudinier donnait, dans cette salle, des représentations très régulières et très suivies par une assistance qui pouvait voir, réunis en un même spectacle, les jeunes auteurs d'alors et leurs camarades, les jeunes, comédiens du Conservatoire. Ce petit sanctuaire du théâtre, où la tà'f était rigu%Mr,ï avait été plaisamment surnommé La Baudinière.

René Simon lui aussi, nous a beaucoup dit. Il nous a fait grand plaisir en nous parlant à cœur ouvert.

Cette petite Baudinière, qu'il évoque, n'était certainement pas sans intérêt et on en arriverait presque à souhaiter que,' si les pouvoirs publics ne nous permettent pas de se voir réaliser un Théâtre National d'Essai, ils nous offrent, en compensation, une gentille Baudinière.

(A suivre.)

CET APRES-MIDI

imiiiiiiiiHiiiiiiiiiiiiliimiiiiiiiiiiiiiiiiuiiiiiiiMMm « »

Ari]. 35-60 PAVILLON DE L'ELTBEE Thés, dîners, soupers.

Pro. 84-64 AUBERT 12 h. à, 1 h. m. La règle au ieu. Aut. 82-60 AUTEUIL BON CINE La Vie en rosé i La revue du 14 juillet.

Odé. 48-29 BOUL'MICB + 12-24 h. Le Congrès s'amuse. Ely. 29-46 COLISEE 14-1 h. m. La règle du jeu. Mar. 72-24 GAUMONT + 12-24 h. Gibraltar Je suis un criminel.

tiic. 72-52 IMPERIAL y Entente Cordiale.

Eto. 12-71 LUTETIA + 14 b. 30-20 h., s. 21 h. Ma sosur de lait.

Ope. 09-75 MADELEINE 10 h. à 2 h. m. Le Jour se îève.

Rlc. 33-90 MARIVAUX 14-24 h. Circonstances atténuantes.

Mon. 63-26 MOULIN-ROUGE # 14 h.-l h. m. Quai

Aut. 09-79 MOZART 14 h.-20 h. 45 Ma soeur de ~I lait.

Odé. 15-04 PANTHEON 12-24 h. Grand Jeu, 14 Juillet. Opé. 34-30 FARAMOUNT + 12-24 h. La viu d'une autre.

et triste sourire qu'elle s'efforçait d'esquisser, puis elle avait lancé l'hameçon aux journalistes « Quelque jour, quand la blessure sera cicatrisée. quelque jour, je divulguerai la vérité sur la mort de mon mari. Les journaux s'étaient rués sur la ncuvelle sensationnelle « La veuve d'Otis Parr se prépare à révéler le secret de sa mort. Vashti promet de faire connaître un jour au monde la vérité. »

Les doigts de Julie se crispèrent sur sa jupe. Elle se rappela comment la famille Parr ceux qui restaient, Jonathan et sa mère avaient pris la chose. Oubliant son souci de decorum professionnel, elle détesta Vashti Parr passionnément.

D'une voix neutre, Jonathan dit «Rentrons. Elle le précéda, le long du sentier, marchant dans le crépuscule empourpré, tout droit vers le lac d'argent. Derrière elle, cle entendait les pas de son compagnon lents, lourds, des pas de vaincu. Elle serra les poings. C'était trop. Qui donc pourrait affronter une présence comme celle de Vashti ? Jonathan, lui, en serait capable, mais sa mère ? Elle avait déjà perdu un fils, un mari, elle avait vu tout ce qu'elle chérissait abattu, détruit. Elle avait survécu, elle s'efforçait de conquérir

Marthe Mussine tourne actuellement dans « Le Tourbillon de Paris », une réalisation de M. Diamant-Berger.

Une minute avec.. Paul MISRAK1

Midi, place du Panthéon. Attroupement, caméra.

On tourne les premières scènes de Tourbillon de Paris, le grand film de Ray Ventura.

A l'écart, effacé, un jeune homme, le visage ouvert, les yeux tendres et intelligents Paul Misral<i. le compositeur de tant de chansons célèbres, de Madame la Marquise, à Sur deux notes.

Interrogeons-le.

C'est naturellement vous qui avez écrit la partition de Tourbillon de Paris ?

Naturellement.

Quel genre ?

Gai, tendre joyeux. Cela dépend des chansons.

Et quels sont les titres .de ces chansons ï Tiens 1 Tiens 1 Tiens 1

Comment ? '• C'est le titre d'une chanson et puis Vivement dimanche 1 Pourquoi ? Vous êtes fatigué V LA SEMAINE

dans les Théâtres Nationaux OPERA. Lundi et mardi Relâche Mercredi, 20 4. Lohcneriu Vendredi,

20. Jï. >:̃ Faust, |S»medl, 20 h. l6.J |U-

Boïette te Festin de l' Araignée. t(. COMEDIE-FRANÇAISE. Lundi, 21 h. Asmodée Mardi: i: Clôture* annuelle. OPERA-COMIQUE et ODEON Clôture annuelle.

Helen Reynolds, qui vient d'obtenir son divorce de Louis Reynolds, le roi du tabac, va faire ses débuts à l'écran dans Vigil of night.

Stan Laurel, inconstant et infidèle, passe sa vie à se marier et à divorcer 1 Actuellement, Il serait amoureux d'une jeune Française. Elise Ardel, qu'il aurait l'intention d'époùser. Il n'est pas à un 'mariage près. ̃+ George Raft, qui vient passer 'ses vacances en France, commencera, dans les derniers jours d'août, à tourner 20.000 ans sous les verrous, dont il sera la vedette.

̃ d I NE ISA. A. '"&̃'̃ 'A FILMS PARLANT FRANÇAIS

MARIGNAN Fric-Frac

des Brumes Prison s. barreaux.

une sorte de paix intérieure pour les années qui lui restaient à vivre. Et voilà qu'à présent.

Julie se tourna, les joues brûlantes dans la pénombre.

Ne pouvez-vous rien faire ? Faut-il que nous. qu'elle, votre mère. soit condamnée à supporter cela ? Vous ne pouvez rien, vraiment ?

Il s'arrêta et la regarda de haut. Il avait un long visage laid, inoubliable, un grand nez, un menton dur en galoche. Ses yeux avaient l'éclat net, bleu-gris, d'un canon de fusil poli. Ses cheveux sombres, épais, marqués d'un pli têtu, se'dressaient sur son large front avec une sorte d'agressivité belliqueuse. Il avait l'air d'un homme dur. maître des événements. Seule Juïie savait que quand il tournait la tête d'i;ne certaine façon justa comme ceci il semblait un petit garçon, à cause de la façon dont ses cheveux poussaient sur sa nuque. Quel que fût l'âge auquel il atteindrait, ou le nombre des gens qu'il haïrait, Jonathan Parr conserverait toujours cette apparence de petit garçon chaque fois qu'il tournerait la tête d'une certaine façon juste comme ceci. Il ne répondit pas tout de suite à

Non c'est le titre d'une autre chanson. Et puis Je ne sais si je l'aime et J'ai besoin de vous, polka-swing.

Ne faites-vous pas également vos débuts à l'écran dans Tourbillon de Paris ? 7

En effet, on m'a chargé du rôle de Paul Mouret, jeune étudiant timide, sentimental, et un peu.compositeur.

Que pensez-vous de votre nouveau métier d'acteur ?

J'en suis ravi. J'ai tourné pour la première fois, ce matin. J'avais trois mots à dire dans cetto scène, mais ils m'ont semblé d'une importance capitale 1 Et surtout, c'est une diversion excellente après le travail de compositeur il me semble que. je vais retourner ensuite à la musique avec un esprit tout neuf. C'est merveilleux de pouvoir penser à autre chose qu'aux mélodies à trouver

Vos projets ? 1

Continuer Et nuis, pourquoi pas ? faire encore mieux la prochaine fois '̃!

D'oublemain.'

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FILMS RECOMMANDES] 1 ÉXCLUSIVI«RES PATHE MARIGNAN

FRIC FRAC

NORMANDIE

LA TAVERNE

DE LA JAMAIQUE

IMPERIAL

ENTENTE CORDIALE

Gai. 87-10 PEREIRE 14 h.-20 h. 46 Education de Prince.

Mal. 40-40 REGENT 14-19 h., a. 21 h. Thérèse Martin. Cen. 83-93 REX « 14 h. 19 h., s. 21 h. Magda Pepe le Moko.

Klé. 80-41 SAINT-DIDIER Thérèse Martin Chanson ..de l'Adieu.

Pas. 49-78 VICTOR-HUGO Un fichu métier, Cas du .Dr Deruga.

Qut 41-39 VIVIENNE 14-24 h. La Grande Inconnue. SALLES D'ACTUAUTES t

LE LATIN, 10 h. à 1 h. m. Actualités courts métrages. PARIS-SOIR (Ch.-Elys.), 10 h.-l h. m. Li revue dn 14 juillet en couleurs.

films Parlant ANGLAIS

Tri. 27-30 APOLLO « 14 h.-î h. m. Les aveux d'un espion nazi.

Ely. 49-34 AVENUE 14 h.-24 h. Cabochards en vacances, Femmes délaissées.

Ely. 63-70 BALZAC + 14 h.-l h. m. Millionnaire à à crédit C'était pour rire.

Ely 42-33 BIARRITZ Les Hauts de Hurlevent. Tro. 88-67 CAMEO « 12-24 h. La Grande farandole. Opê. 98-52 CINE-OPERA 14-19 h., s. 21 h. Tonte la ville danse.

Ely. J8-91 CESAR 14 h.-24 h. Les aveux d'un espion

nazi.

sa question et continua de regarder le lac d'un air sombre. Enfin, hochant brusquement la tête Oui, je crois, dit-il très calme. Je crois que nous pourrions trouver un remède à la situation, miss Britton.

Le cœur de Julie sursauta comme si elle avait reçu une potée d'eau froide en plein visage. Comment se laissait-elle aller à manifester tant d'agitation ? C'était inconvenant, inadmissible, inadmissible.

Elle dit

Je suis certaine que vous avez raison, monsieur Parr, et dégringola le sentier devant lui.

Oh miss Britton.

La, voix de Parr l'arrêta

Demandez-moi Bryden au téléphone, pour une conversation interurbaine, voulez-vous J'aurai besoin de lui.

Certainement, monsieur Parr, acquiesça-t-elle du ton le plus administratif de la parfaite secrétaire, qui sembla un peu déplacé dans la brume douce et vaporeuse de cette soirée d'automne.

Elle continua son chemin, précédant toujours Parr, traversa la pelcuse veloutée et entra par une porte latérale au Sharlinden.

te

Le Gnéma.

M. Jean Zay préside une manifestation franco · américaine

M. Harold Smith et les principaux représentants de la corpora lion américaine du film ont offert un déjeuner auquel assistait M. Jean Zay, ministre de l'Education nationale et ceux de ses collaborateurs chargés de l'organisation du Festival International du'Film. A l'issue de cette réunion qui fut particulièrement cordiale, et au cours de laquelle furent discutées un certain nombre de questions techniques, le ministre a remercié les personnalités américaines de l'adhésion si amicale et si complète qu'elles apportent au Festival et leur a donné rendez-vous à Cannes au premier septembre, date à laquelle, comme on le sait, s'ouvrira la série des manifestations qui feront de la grande saison cinématographique de Cannes un événement inoubliable.

De passage à Paris.

M. Louis Silvers, directeur musical des productions 20 th CenturyFox est actuellement de passage à Paris. C'est à M. Silvers que l'on doit la complète réussite de films tels que La Folle Parade, Rose de Broadway, etc.

M. Silvers vient de terminer Quand vint l'hiver,avec Sonja Henie, Tyrone Power, Rudy Vallee et Mary Healy qui promet d'être le plus grand succès de chansons de la saison prochaine.

-+-

PETITES NOUVELLES French-Cancan, un scénario original de Jacques de Benae, sera réalisé par Christian Jaque, au début d'octobre.

̃^ Léonide Moguy est parti en voyage d'études pour Anvers, Zeebruge et ]q région environnante afin de repérer les extérieurs dans lesquels il va tourner, à Ja fin du mois, L'Empreinte de Dieu. Les dialogues sont écrits par Charles Spaak. La préparation du film est terminée et sa réalisation ne saurait tarder dé commencer. ♦ Géraldine Fitzgerald sera l'héroïne de Beauté perdue, tiré du roman de J. Van Druken ses partenaires se- ront George Brent, Claude Rains et Jeffrey Lynn.

.«.

A. ï-îo i i v w ood.

♦ Irving Cummings, qui dirige en ce moment les prises de vues de Hollywood avec Alice Faye. Don Ameche, Buster Keaton Mack Sennett, etc. a offrt, au studio, un déjeuner à ses principaux interprètes ainsi (lu'ù de vieux comédiens, amis des premiers jours, pour célébrer ses trente années de travail dans l'industrie cinématographique.

Madeleine Sologne vient de tour- ner dans « Le Danube Bleu » d'Alfred Rode.

Ely. 61-70 CHAMPS-ELYSEES « 14 h.-l h. m. La Féerie de la glace.

Wag. «6-71 COURCELLES Vous ne l'emporterez pas avec

vous.

Opé. 67-90 EDOUARD VII « 12 h.-24 h. La Chevauchée Fantastique.

Elys. 15-71 ERMITAGE « 12 h.-24 h. Mon Mari conduit l'Enquéte.

Ely. 15-71 14-24 h. Mon mari conduit l'enquête, inv. 12.10 pagode » 14 h.-19 h. 30, s. 21 h. vous ne l'emporterez pas avec vous.

Opé. 47-20 OLYMPIA 12-24 h. Tragédie de la Forêt Rouge Empreinte du loup solitaire.

Mor. 62-89 GAITE-CLICHY 14 h.-24 h. Zaza La Grande débâcle.

Tru 81-77 GAITE-ROCHECHOUART 12 h. Trafic d'hommes Histoires de brigands.

P.OV. 11-24 HELDER « 12 h.-2 h. m. Les trois jeunes filles ont grandf.

BaL 44-70 LE PARIS 6 14 h.-l h. m. Frères héroïques. Ebr. 31-3» LES PORTIQUES 6 14 h. 30-24 h. Service de Luxe Six mauvaises têtes.

Bai. 04-22 LORD-BYRON 14 11.-24 h. Le Gorille. Sat 47-1'J MARBEUF « 14 h. 30, 20 h., 1 21 B. 15 Les enfants du Juge Hardy.

Pro. 40-54 max-linder 12 n. a 1 n. m. Les aveux d'un espion nazi.

Ely. 3(1-31 NORMANDIE « 14 h.-24 h. 30 La Taverne de la Jamaïque.

Mon. 83-62 PALAIS-ROCHECHOUART Et la parole fut. Pro. 40-00 SCALA 12-24 h. Les Ailes de la Flotte. Mon. 36-07 STUDIO-Z8 15, 17, 21 b. La Chevauchée fantastique.

Odé. 39-19 URSULINES 12-24 b. Entr'acte (1*924). Qut. 41-39 VIVIENNE + 14-24 h. Fantômes en crolsièree Zénobie.

La couleur dominante du hall du Sharlinden était le gria Le décorateur responsable de sa perfection s'était inspiré de teintes avoisinantes la nuance argentée du lac un jour nuageux avait servi pour le fond un ton plus soutenu, suggérant la tempête, pour le somptueux camaïeu du tapis. Toutefois, le spectateur n'éprouvait pas une impression de monotonie, car les profonds fauteuils, les divans confortables étaient recouverts de cuir bleu. Un bleu délicieux, pas trop prononcé, celui du lac par un calme après-midi d'été quand le soleil pâlissait un peu sa couleur intense. Ensuite, l'ensemblier avait capté le bleu saphir d'un matin d'été pour disposer quelques eaux-fortes des marines çà et là, en des coins choisis avec art. Certaines d'entre elles évoquaient vaguement un orage à peine perceptible, bien entendu, mais tout juste suffisant pour accentuer l'impression de paisible sécurité que dégagait le Sharlinden, en suggérant délicatement que loin de ses environs enchantés, il pouvait exister des conflits ou des conflagrations atmosphériques.

A gauche des larges portes vitrées, te trouvait Je bureau de réception,

L. A R A D I O

RADIO-LUXEMB. Report, du Tour de France 7 h. 35, 16 h. 45, 20 h. 60.

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Dimanche 30 juillet

14 h. 30, PARIS P. T. T. Le Théâtre des Quatre-Saisons présente « Une soirée chez Henry Monnier » « Un mariage bourgeois » « Les misères cachées » « L'enterrement ». 19 h., TOUR EIFFEL Mutique de clwmbre avec Jean Doyen, pianiste, et Robert Krettly, violoniste Sonate Le Tombeau (J.-M. Leclairi Gavotte variée (Rameau) L'étourdi (Dagincourt) Pièce (Dandricu) Les Chérubins (Couperin).

21 h., RADIO-PARIS Depuis le Théâtre antique d'Orange Orphée, tragédie lyrique en trois actes, de Gluck, avec M. Georges Jouatte, Mlle Hoerner, Mmes Delmas et Rolland. ORCHESTRE

19 h. 50, SUISSE ALEMANIQUE Rimsky-Korsakov, Grieg.

20 h. 15, COLOGNE Beethoven, Haydn, Bach, Tchaikowsky.

20 h. 15, MUNICH Wagner, Weber, Mozart, Lortzing.

20 h. 45, SUISSE ROMANDE Concert, direction Appia.

21 h. 5, LONDRES REGIONAL Deux nocturnes (Debussy) Symphonie en ré mineur (Franck).

21 h. 30, PRAGUE Sérénade pour cordes (Suk).

MUSIQUE DE CHAMBRE ET SOLI 12 h. 45, RADIO-PARIS Mélodies par M.' Lapelleterie.

13 h. 25, TOUR EIFFEL Mlle Rousseau, cantatrice, et Mme Kuhn, pianiste.

14 h. 15, RADIO-CITE Clavecin par Mlle Corradina Mola.

14 h. 35, RADIO-37 Conservatoire américain de Fontainebleau.

17 h. 30, PARIS P. T. T. Mélodies par Mile de Ferrer.

17 h. 45, PARIS P. T. T. Violon par M. Candela.

18 h. 45, RADIO-CITE Les petits chanteurs à la Croix de Bois. 20 h. 15, PARIS P. T. T. Mélodies par AI. Gullhen.

MUSIQUE LEGERE ET VARIETES 12 h. 33, POSTE PARISIEN Le petit courrier en musique.

13 h. 10, POSTE PARISIEN Quintette des chansonniers.

15 h., RADIO-PARIS Les cinq de Paris.

15 h. 30, TOUR EIFFEL Concert de Vichy.

15 h. 45, RADIO-PARIS Demi-heure policière.

18 h. 30, RADIO-PARIS Cirque. 20 h. 16, RADIO-CITE Michel Emer. 20 h. 30, TOUR EIFFEL Variétés. 20 h. 40, POSTE PARISIEN L'heure des amateurs.

20 h. 50, RADIO-37 Vieilles chansons de France.

21 h. 52, RADIO-CITE La soirée à Harlem.

OPERA

20 h. 55, ROME Carmen, de Bizet. THEATRE

18 h. 15, RADIO-PARIS Sophie Arnould, de G. Nigond.

20 h. 30, PARIS Il. T. T. L'Abbesse île Jouarre, d'Ernest Renan.

20 h'. 30, MARSEILLE Le Paquebot Tenaclty, de Charles Vildracq. 20 h. 40, RADIO-CITE La légende du Palefroi Vair, radio-scénie.

21 h. 45. TOUR EIFFEL Jacques Damour, de Hennlque Le Médecin CASINO DES FLEURS DE VICHY Direction artistique de M. René Chauvet Programme des spectacles du lundi 31 juillet au dimanche 0 août 1939 Opérette, en matinée, dans la Salle du Jardin

Lundi 31. La Veuve joyeuse. Mordl 1" Lakmé (gala d'ppéraLfunlque).. ̃

Mercredi 2. La Vie parisienne. Jeudi 3. Frasquita.

Vendredi 4. Victoria et son hussard.

Samedi 5. Ilans le joueur de flûte. Dimanche 6. Le Tzarevitch.

Comédie, en soirée, dans la salle du Théâtre

Lundi 31. Feu Monsieur Pic, avec Marcelle Géniat.

| Mardi 1er. La Maison Monestier, avec Gaby Morlay.

Mercredi 2. La Maison Monestier, avec Gaby Morlay.

Jeudi 3. La Maison Monestier, avec Gaby Morlay.

Vendredi 4. La. Maison Monestier, avec Gaby Morlay.

Samedi 5. L'Amour à l'américaine, avec Spinelly.

Dimanche 6. 'L'Amour à l'américaine, avec Spinelly.

Le signe A algnifle permanent

ÏIOttAltf PËS Hl MS

Aveux d'un espion nazi s 14. 15.55. 17.55. 19.55. 21.55, 34 Apollfl

Aveux d'un espion nazi 14.30, 16.15. 18.25, 21. 22.40 Césaj- Aveux d'un espion nazi 14.15. 16.30, 19, 21.35, 33.50 Max-LInder,.

Cabochards en vacances 15.5. 17.35. 20.5. 22.40 Avenue Circonstances atténuantes 14.30, 17, 19.30. 21.45, 21. Marlvauir-

C'était pour rire 15.35, 18.20, 21.08, 23.50 Baliaii' Chevauchée fantastique 15.15. 17.20. 20 55. 23 Studlo-28- Empreinte du Loup solitaire 15.30, 18.15, 21, 23.45 Olympia Femmes délaissées 14, 16.30. 19, 2>.3t) Avenue Féerie de la glace, 13, 15, 17.09. 1913. 31.17, 23.24. Champs-Elysée

Frères héroïques 14.30, 16.50, 19, 21.20. 23.10 Le Parti Fric-Frac 14.15, 16 25. 18.39, 20.50, 23 b. Marlgnan. Hauts de Hurlevent 14 10, 16.2(1, 18.25. 21 h.. 22. 4u BlarriCr Le Jour se lève I 12-10. 14.22. 16.47. 19.7. 21.32, 23.51 Madeleine.

Le Gorille 15, 17.20, 19.30, 31.45. 23.55 Lord-Byron Les enfants du juge Hardy 15.30, 17.30, 22.15 Marbeul Mauvaises tètes 16, 20. 23 h. Portiques Millionnaire à crédit 14.10, 17, 19.35. 22 Balzac Règle du jeu i 12. 14.20, 16.50, 19.10, 21.30. 23 AubertRègle du Jeu 14.46. 17.10, 19.35. 22.5 Colisée Ruée Sauvage 13.25, 15 53, 1821, 20.49. 23.17 Paramoimt Service de Luxe 14.30, 17.50, 21.40 Les Portiques Taverne de la Jamaïque 14.45. 17. 19.08, 21.]5, 23.35' Normandie

Tragédie de la Forêt Roage 14.15, 16.45. 19.30, 22, 1 h. m. Trole lenaes Hlles oat Olympin

Trois jeunes BIUs ont grandi i 13.35, 14.35. 16.25. 18.20,

20.15. 22.15. 0 h. 15 Helder

Vie d'une autre 3.52, 16.49, 19.46, 22.43 Piramount,

S

malad,e de Bernanose Les fourmi», d'Henri Jeanson.

LA PAROLE i

19 h. 30, TOUR EIFFEL La France en Amérique, par M. Diamant-Berger. 22 h., POSTE-PARISIEN Le miracle canadien, par M. Decharme. EMISSIONS RELIGIEUSES

8 h. 37, RADIO-37 Messe de la cathédrale de Vannes.

Il h. 50, RADIO-PARIS Causerie par M. l'abbé Le Rouzic.

12 h. 15, RADIO-PARIS Orgue, par M. Schirlé.

TELEVISION

20 h. 30, télécinéma Si J'étais le patron.

Lundi 31 juillet

20 h. 30, TOUR EIFFEL Relais de Vichy Concert symphonique avec Mme Durand-Texte.

21 heures, RADIO-PARIS Du Théâtre antique d'Orange Phèdre, de Racine, musique de Massenet, mise en scène de René Rocher Les Créature! de Prométhée, ballet en deux tableaux, de Beethoven.

21 heures, PARIS P. T. T. Musique de chambre avec Mme Martinelli MM. Hekking, violoncelle, Duvauchelle, piano, et le Quatuor Capelle Airs de Caccini, Scarlatti, Pergolèse Quatuor avec piano en sol mineur (Mozart) Cinquième Sonate en ré majeur pour violoncelle et piano (Beethoven). ORCHESTRE

14 heures, NATIONAL ANGLAIS Ouverture pour Faust (Wagner) Cinr quième Symphonie (Sibelius).

19 h. 20, NATIONAL ANGLAIS Rossini, Prokofiev, Wagner, Berlioz. 20 h. 15, DEUTSCHLAND Huitième Symphonie en ut mineur (Bruckner). 20 h. 15, LEIPZIG Mozart, Beethoven, Wober, Wagner, Verdi, GounocTi Liszt.

21 h. 30, MILAN Concert depuis basilique de Massenzio.

22 h. 40, COLOGNE Concerto grégorien de Respighi. MUSIQUE DE CHAMBRE ET SOLI 12 h. 10, 'RADIO-PARIS Mélodies par M. Le Marc'Hadour.

13 h. 15, PARIS P. T. T. Mélodie» par Mme Stappen.

13 h. 30, TOUR EIFFEL Actualités musicales Œuvres de Lavagne et Lesur.

14 h. 15, RADIO-PARIS Violoncelle, par Mme Briclot. 16 h. 45, RADIO-PARIS Piano par M. Maggiar. *••– 17 heures, TOUR EIFFEL La S<^ ciété des Instruments anciens. •' 17 h. 15, RADIO-PARIS Sonate (Rhené-Baton), par Mme Astru: et M. Jean Doyen.

17 h. 35, PARIS P. T. T. Orgue par Mme Bracquemont.

18 h. 15, RADIO-PARIS Clavecin pnr Mme Pauline Aubert. 19 heures, TOUR EIFFEL Mlle Astruc, cantatrice, et M. Clément, violon»

crlliste.

20 h. 15, RADIO-PARIS Mélodies par Mlle Raveau. MUSIQUE LEGERE ET VARIETES f 15 h. 30, TOUR EIFFEL Concert de Vichy.

20 h. 45, RADIO-CITE Le Film pÊlp-mêle. 20 h. 30, POSTE PARISIEN Le quart d'heure militaire.

20 h. 30, RADIO-37 Les poètes d», In chanson.

20 h. 55, POSTE PARISIEN Gui- gnols de Rip.

21 heures, RADIO-CITE Variétés: 21 heures, RADIO-37 Festival celMque de Vannes. ̃ 21 h. 15, POSTE PARISIEN Concert. 22 heures, PARIS P. T. T. Fantaisie radiophonique.

22 h. 2, POSTE PARISIEN Toute

in ti-rr>. • ̃•

la "4~¡ ..pP~I!~

20 heures. tJLLE Grisélidis, de Massenpt.. THEATRE

20 h. 30, STRASBOURG La Comé-i dic-Française Asmodée, de François Mauriac.

22 h. 20, RADIO-CITE Camille, Desmoulins. par L. Lelue et P. Bathille. LA PAROLE ̃ = LA PAROLE v

14 heures, RADIO-PARIS Les pdètes et leurs muses, par M. Henriot. 15 h. 15, RADIO-PARIS Gounod- musicien religieux, par M. de Lassui. 17 h. 5, PARIS P. T. T. Critiqua littéraire, par M. Reuillard.

20 heures, PARIS P. T. T. Léo chansons populaires, par Mme VigéfLangevin. ?̃̃< >. TELEVISION

20 h. 45, VUES DIRECTES Musichall.

présidé par M. Landor-Johny, en de-i hors des heures de service. Johnny Landor apportait la note de grâce insouciante requise pour écarter toute idée de raideur. Il était jeune, élé-, gant de sa personne, pourvu d'une [ chevelure rousse, sombre et cuivrée.' Au soleil, elle paraissait rebelle et trop voyante. Dans l'ombre fraîche du vestibule du Sharlinden, elle pre-. nait une teinte atténuée, agréablement colorée.

Quand la saison le permettait, des chrysanthèmes or ou orangés, cueiï-0 lis dans les jardins de l'hôtel disposés dans des jarres bleues, formaient, une savante harmonie avec les cheveux roux de M. Landor. Johnny portait un complet coupé avec soin, d'un gris correct, avec une cravate grise rayée de bleu. Le personnel: avait une livrée grise, à boutons d'argent mat.

-Gail Oliver.

(A suivre.)

(Traduit de l'anglais par L. Sertf (Copyright by D. Oairouimù


LES NOUVEAUX DECRETS-LOIS

CE QU'EST LE CODE DE LA FAMILLE

Le, Code de la. famille, adopte par le Gouvernement: sous la forme, d'un décret-loi, s'est inspiré d'un projet établi le 30 juin par le Haut*Comité .de la population. Il a pour objet essentiel de développer la natalité en France. Les mesures retenues à cet effet se divisent en deux parties fondamentales, l'aide matérielle la famille par voiede prestations servies par l'Etat ou par les collectivités professionnelles,. la protection da la famille par un ensemble de dispositions d'ordre administiatif, juridique et pénal-.

Dans Jà forme, le. Code de la falfiijle\ comprend/ }7 articles répartis en 4 titres.

~'it~e I Aide à' ta famille Chapitre 1 Des. primés à. la première naissance A l'allocation familiale' pour le premier "enfant, qui depuis lé décret du 12 novembre 1938 ne devait plus être servie que jusqu'à l'Age de' 5 ans, est substituée une prime à la naissance si la naissance survient; dans, les deux premières années qui le ma-

fiage. ̃ Y- ̃

La "prime. variera, selon les départements, entre 2.000 et 3.000 fr. Elle est payable en deux fractions égales, l'une à la naissance, l'au- tre à l'expiration des mais qui suivent naissance. Les primes à la jiatalité^son abrogées.

Chapitre 11. Des allocations familiales

Section I Dispositions ">" '̃= générales

Tout travailleur, salarié ou nôji, père de deux enfants au moins, a, droit aux qllocations familiales. Lé principe de l'égalité de tous les citoyens au regard des allocations familiales est entièrement assuré dans chaque localité.

Les allocations' fnmiliales sont dues jjistju'à l'âge de 14 ans, prolongées jusqu'à IV ans, si l'enfant poursuit ses études ou est placé

an apprentissage. T

Les taux- ininima sont? ainsi fi-

xes": '•' -'̃̃*• ̃;

.Deuxième enfant .10 p, 100 du salaire moyen départemental (taux actuel) ̃; troisième enfant 20 -p. 100 'du salaire moyen départemental (a*u lieu de 15 p. 100).̃ quatrième,, enfant et chacun: dés enfants sans limite 20 p. 100 (au lieu- de: 15 -p.- 100).'

Les chefs dé' famille peuvent recevoir, pour la première apnée de l'existence de l'enfant, en remplacement des allocations mensuelles, une. spihrne" capitalisant ces allocations. Ainsi peut être réalisée indirectement une primé à' la nais-'sance de chaque enfant, autre que le. premier.

Section 2 Allocations

`'îamiliales~dea `àala~it~s.

familiales des salariés.<

Mère au foyer

'"•Ùnë'iiïhôvntion est dJaboicl .apportée en cas4-e, récupération des jours fériés chômés, les allocations familiales sont, myéés, si elles ne 1 ont pas été à 1 occasion du repos. Dans les ilpeaiités de" plus de â-ÙOO "habitants et pour -tous les ïalariés et fonctionnaires, il est prévu une allocation dite de la mèf.e au foyer, lorsque la1 ̃famille ne bénéficie; qu^' d'un ..seul1 salaire du fait des parents ou ascendants. H/Hé: est due tant que l'enfant nnique n'a pas dépassé 5 ans, cl y-cas de pluralité d'enfants,- tant que 'le -dernier n'a pas dépassé 14 Ans.

Ce taux est égal a 10 p. 100 (au li«i de 5;.p. 100 actuellement) du Salaire moyen mensuel.

ï5^ctton3v: Allocations familiales de l'agriculture (SttlaTtés et exploitants, et artisans

ruraux)

^Lév allocations familiales sont 'servies paries caisses.de compensation. La' charge en est répartie entre,, djûrie, part, les employeurs < on exploitants à concurrence de 1/8, d'autre part. l'Etat à ccncuwence

d~s `213 Lt; cbarge: totnfe ·.représen-

d«is 2/3. Ls charge totale représen-

te près de 1.500 millions

Section 4 Allocations 1 familiales des travailleurs non salariés du commerce, de l'industrie et dés profes̃̃̃̃•'•̃' sions libérales

Les allocations fami.'ia'lës sont versées à ces bénéficiaires et fina'ûc'.ées dans', les conditions du dro.it commun. Section 5 Allocations familiales des fonctionnaires et agents de l'Etat

t#à situation des fonctionnaires est'actuellement tantôt .avantageuse, tantôt désavantageuse suivant leurs •. résidences," si an la compare à celle des salariés du commerce et de l'industrie. Ils bénéficient désormais du droit commun et re" çoivent tes mêmes allocations que les autres pères de famille. `

te façon îe maintien des droits acquisest assuré, -sans limitation de durée pour les familles d'au moins deux enfants, et jusqu'au premier janvier 1941 pour celles qui ne comptent qu'un seul enfant. Section 6 Allocations familiales des agents des collectivités locales et des services concédés

ïes agents des- collectivités locales et des services concédés bénéficient dn droit commun main.tien .des droits acquis pour ceux qui étaient 'déjà' bénéficiaires..

0n Fonds national de compensation, géré par la Caisse-des Dépôts, répartira entre les départements,. les communes et les établissements publics départementaux :et communaux, les charges du nouveau régime. Le nouveau système permettra d'assurer le paiement des allocations familiales à tous, les personnels de cette catégorie, dont la plupart n'en bénéficiaient pas encore.

Chapitre Il. Dispositions spéciales à la famille paysanne pour lutter contre l'exode rural et assurer le maintien à la terre

Section 1 Du prêt à rétablissement dès jeunes ménages paysans

(salariés, explcjitûnts. artisans) Le prêt, variant entre 5000 et

20.000 francs, est destiné soit à à l'acquisition de matériel agricole et de cheptel ou d'objets mobilieri indispensables au ménage, soit à l'aménagement du logis

II ne peut être accordé qu'aux époux ayant moins de 30 ans, ayant travaillé à la terre pendant 5 ans et prennent l'engagement, sauf restitution, de rester à la terre pendant dix années.

Le prêt est accordé par une commission spéciale avec la collaboration des Caisses de crédit agricole.

Le prêt est remboursable en 20 semestriaiités égaies comprenant le remboursement du capital et des intérêts; à 4,25 pour 100 à partir de la deuxième année qui suit U' mariage. Pour toute naissance d'entant, il est accordé au titulaire du prêt une bonification sous forme de ré- duction du montant des semestriaiités non échues, La réduction est de 0,50 p. 100 du montant du prêt, à la naissance du premier enfant elle est portée à 1,50 p. 100, 3 p. 100 et 5 p. 100 à la naissance des enfants suivants. Au cinquième enfant, il est fait remise de la totalité des sommes restant dues. Les bonifications pour naissance d"enfant sont à la charge du budget de l'Etat.

Section 2 Du contrat de Salaire différé

Les descendants d'un exploitant agricole, qui, après l'âge de 18 ans, participent directement et effectivement à l'exploitation sans être associés aux bénéfices et pertes et sans recevoir de salaires en argent sont des associés réputés bénéficiaires d'un contrat 'le travail à salaire différé. Le taux de ce salaire sera égal à la moitié du salaire annuel de l'ouvrier agricole ou (!•' la servante de ferme, logé et nourri. Au décès de l'exploitant, la somme représentant le montant de cette rémunération pour une période de dix ans, sera pour le descendant un bien propre dont la dévolution, avec dispense de tout droit de mutation, sera réservée, par dérogation aux règles du droit civil, à ses enfants vivants ou représentés. La réforme s'applique nu conjoint du descendant, qui participe a l'exploitation, à raison d'un salaire dont le taux sera égal aux 3/8 du salaire annuel de l'ouvrier agricole logé et nourri.

La réforme est applicable dès la parution du présent décret a ceux qui remplissent les conditions cidessus, à raison d'une collaboration apportée au cours des cinq dernières années.

Chapitre IV, Assistance à la famille

Tout chef de. famille ayant à sn charge un ou plusieurs enfants. jpourra, s'il ne bénéficie pas pnr ailleurs dès autres formes d'aide à la famille (non' travailleurs indigents) recevoir l'assurance à la fa-

:niille. ̃.•-• •̃-

L'allocation we pourra pas être inférieure à 28 francs par mois et par 'enfant, ni supérieure à 50 fr. par mois et par entant. L'allocation ne se cumule ni avec les allocations familiales, ni avec les majorations pour charges de famille des allocations de chômage ni avec les secours de l'assistance aux enfants assistés.

Titre Il Protection de la famille

La protection de l'Eta* doit s'étendre à la mère, à l'enfance,. & la race.

Chapitre I. Protection de la maternité

Section 1 De l'avortement Les peines pour l'ayorteur professionnel sont aggravées. elles seront de 5 à 10 ans de prison et 5.000 à 20.000 francs d'amende. Le sursis et les circonstances atténuantes sont supprimés aussi bien pour l'àVorteur occasionnel que pour-1'avorteur professionnel Le droit de citation directe est reconnu aux syndicats médicaux et de sages-femmes, à l'administration de l'assistance publique et aux établissement publics d assistance.

Section 3

Dès maisons maternelles Dans chaque département le préfet désigne, après avis du Conseil général, les établissements publics dits « maisons maternelles » qui devront accueillir sans formalité les femmes enceintes d'au moins 7 mois et les mères avec leur nouveau-né. Les femmes enceintes "en détresse pourront être admises, certificat d'indigente, à n'importe quel stade de la grossesse.

Section 4 La lutte contre la mortalité infantile

La lutte contre la mortalité infantile est obligatoire dans chaque département. Pour les départements qui ne satisferont pas à cette obligation, Je service sera créé par décret pris après avis du Conseil d'Etat.

Chapitre Il. Protection de l'enfance

Section 1 Régime de l'adoption

Au lendemain de la guerre et pour favoriser les adoptions, la loi du 19 juin 1923 a transformé complètement et jusque dans son principe même l'institution de l'adoption.

Malgré les heureux résultats de cette réforme, est apparu qu'il était indispensable de la compléter, en divers points. Pour assurer la. protection des intérêts des enfants adoptés, les règles applicables aux enfants légitimes, quant à l'exercice dès droits de la puissance paternelle et à la tutelle sont désormais calquées sur celles applicables aux enfants légitimes. T Dans 'le même esprit, il a paru qu'il convenait, au moins lorsqu'il s'agit d'enfants adoptés en bas âte, de faire à ces enfants une situation se rapprochaint .sensiblement de celle des enfants légiti- 1- mes c'est ainsi que désormais ils pourront, sous le contrôle de l'autorité judiciaire prendre purement et simplement le nom de l'adoptant et même voir prononcer la rupture

Limitation des bénéfices des entreprises travaillant pour défense nationale Le décret-loi fixant le régime fiscal des entreprises travaillant pour la défense nationale a pour but de maintenir dans des limites raisonnables le bénéfice réalisé par ces entreprises. Les conditions d'application du décret-loi sont précisées dans un décret simple.

La caractéristique du nouveau régime est une limitation des bénéfices suivant un barème progressif.,

Lés bénéfices à limiter sont déterminés comme en matiére d'impôt sur les bénéfices industriels et commerciaux. Toutefois, sont admis en déduction pour le calcul de la limitation La rémunération normale du chef d'entreprise; L'a rémunération normale des inventions réalisées par l'entreprise

Les primes spéciales allouées pour bonne exécution des commandes.

Les provisions pour renouvellement de l'outillage et du matériel; °

r L'amortissement accéléré des matériels ne pouvant être utilisés pour l'exécution des marchés.

Le nouveau régime est caractérisé par l'obligation pour les entreprises de tenir une comptabilité suivant des règles déterminées.

Cette comptabilité permettra de fixer pour chaque marché ou groupe de marchés, le prix de revient et pour 1 ensemble des marchés exécutés au cours de l'année ou de l'exercice considéré le montant des bénéfices réalisés.

La limitation sera effectuée au moyeu d'un prélèvement calculé d'après le barème ci-après

Pour la fraction du bénéfice inférieure à 4 du chiffre d'affaires traité avec la défense nationale, le 'prélèvement sera de 25 du bénéfice;

Pour la fraction du bénéfice comprise entre 4 et 6 du chiffre d'affaires, le prélèvement sera de 50 ̃% du bénéfice; Pour la fraction du bénéfice comprise entre 6 et 1% du Pour la fraction du bénéfice supérieure à 10 du chiffre chiffre d'affaires, le prélèvement sera de 75 du bénéfice Pour la fraction du bénéfice supérieure à 10 du chiffre d'affaires, le prélèvement sera de 100 du bénéfice. C'est-à-dire total.

Décret renforçant les services Y

de surveillance du territoire

Ce décret tend dans l'intérêt même de la défense nationale à mettre à la disposition du ministre dé l'intérieur les moyens qui lui sont indispensables en vue, notamment, dé renforcer le contrôle des étrangers et la lutte contre l'avortèînent. Décret relatif à l'administration

de l'Assistance publique à Marseille Ce texte fixe, dans le cadre du décret du 20 mars 1939, concernant la réorganisation administrative de Marseille, les conditions d'organisation et de fonctionnement du service de l'Assistance publique de cette ville.

Le régime actuel, proprement dit de l'assistance, est maintenu. Mais, pour tenir compte des charges financières supplémentaires incombant à la-ville de Marseille, en raison du rôle joué par son port en matière d'immigration et du caractère cosmopolite d'une partie de sa population, une subvention exceptionnelle lui sera allouée en attendant l'assainissement définitif des finances municipales. .•

Décrets portant dissolution du corps des sapeurs-pompiers de Marseille et création d'un bataillon de marins pompiers Ces décrets, pris sur la proposition de la nouvelle administration de la ville de Marseille, tendent à assurer la sécurité de ce grand port méditerranéen et mettent fin à une situation dont l'opinion s'était vivement émue. ̃

Décret portant application à la S. T. C. R. P. du décret du 21 avril 1934 relatif · aux prsoniiels en surnombre z La mise en application de la nouvelle durée du -travail ainsi que les études effectuées sur la composition du personnel dé la S. T. C. R. P. ont permis de constater un excédent important des personnels. A

Le décret, pris en application du décret du 24-4-39, applique les modalités de résorption de ce texte, qui se traduira par une économie de près de cent millions.

Décret relatif au statut du personnel du département de la Seine

et de la Ville de Paris

Ce décret, rendu sur la proposition du comité de réorganisation administrative, décide l'attribution au personnel de la ville de Paris et du département de la Seine de majorations analogues à celles qui ont été récemment attribuées aux personnels de l'Etat. En même temps et sur quelques points essentiels, il adapte le statut de ce personnel à celui en vigueur pour le fonctionnaire, agent de l'Etat. Décret relatif au contrôle'des dépenses engagées de la Ville de Paris

et du département de la Seine

Ce texte organise pour la Ville de Paris et le département de la Seine un contrôle déjà institué dans les services dé l'Etat par la loi du 10 août 1922.

Décret-loi relatif à l'Office du ble

Les dispositions essentielles du décret-loi sont les suivantes Résorption des excédents et équlibre financier de 1 Office:

de tous leurs liens de parenté avec la famille naturelle.

Section 2 Tutelle des enfants naturels

Les fonctions de conseil de .famille sont retirées au tribunal civil; peu qualifié à tous égards pour veiller sur l'éducation des milliers d'enfants naturels. Dans chaque canton sera constitué, sous la présidence du juge de paix, un conseil des tutelles composé de personnes expérimentées et dévouées aux œuvres de l'enfance choisies par le tribunal. Les membres de ce conseil, placés près du mineur, seront à même de se rendre compte personnellement de ses conditions d'existence et, le cas échéant, des mesures appropriées à prendre à son égard. Chapitre 111. Protection de la race

Section 1 Outrage aux bonnes mœurs

Les peines existantes sont aggravées et portées de un mois à deux ans de prison et 100 à 5.000 francs d'amende, le droit de citation directe est accordé aux associations reconnues d'utilité publique qui s'occupent de la défense de la moralité publique, si elles sont agréées par les ministres de la Justice et de l'Intérieur.

Le délit d'outrage aux bonnes mœurs est étendu au livre, même non illustré, mais, en ce cas, la poursuite ne peut être exercée qu'après avis d'une commission spéciale nui comprendra les représentants des gens de lettres. Section 2 Du trafic des substances vénéneuses Les peines actuellement prévues j sont aggravées et portées de 3 mois à 5 ans de prison et, 1.00 à 10.000 francs d'amende.

Section 3 Lutte contre l'alcoolisme

Débits de boissons.

Limitation de l'ouverture de nou-| veaux débits, à l'exception des hô-

tels et restaurants où les boissons alcooliques ne sont offertes et consommées qu'à l'occasion de la nourriture. Interdiction pour les étrangers de tenir un débit. Aggravation des peines pour les contrevenants, avec peine accessoire de la fermeture du débit.

2°) Boissons alcooliques.

Renforcement des pénalités en matière d'infraction pour l'absinthe et liqueurs similaires.

Droit réservé au gouvernement de réglementer les modalités de la mise en vente des boissons titrant plus de 30 degrés d'alcool.

Chapitre IV. Famille et enseignement

Section 1 Enseignement démographiques

Obligation à tous les degrés de l'enseignement dans tous les établissements publics et privés d'un enseignement de six heures par an, au moins, des problèmes démographiques sous leur aspect statistique et dans leurs rapports avec les questions morales et familiales. Section 2 Surveillance médicale de l'enseignement Un service de surveillance médicale des élèves pourra être institué par le ministre de l'Education nationale dans les lycées de garçons et de filles.

La catastrophe d'Alger

1 Alger, 29 Juillet^ L'enquête pour déterminer les causes de la tragique explosion d'Alger, qui fit dix-sept morts et quarante blessés, 's'est poursuivie ce matin.

Le récipient contenant du gaz liquéfié qui a éclaté a été transporté au laboratoire pour y et-1 minutieusement examiné,

avoir entendu deux explosions, et Certains témoins ayant déclaré une petite bouteille à gaz éclatée ayant été trouvée dans le hangar

c'est le problème essentiel auquel le décret-loi se propose d'ap-< porter une solution. Il dispose à cet égard:

1° Que l'importance de la récolte sera évaluée chaque année par une commission administrative présidée par un conseiller d'Etat et comprenant un représentant des ministres de l'agriculture et des finances

2° Que la cotisation exceptionnelle de résorption instituée par le décret-loi du 17 juin 1939 sera remplacée à l'avenir par un prélèvement en nature;

3° Que le taux de ce prélèvement devra être suffisant pour assurer l'élimination totale de l'excédent de la récolte; Que, 'au cas où, malgré les précédentes dispositions, il subsisterait, en fin de campagne, des excédents non résorbés, ceux-ci seront automatiquement ajoutés aux excédents éventuels de la récolte suivante pour la détermination du taux de prélèvement à appliquer au, cours de la nouvelle campagne 5° Que les blés livrés aux organismes stockeurs ne seront financés que sous déduction de la quantité prélevée en nature, de manière que le montant du financement ne dépasse à aucun moment la partie de la récolte susceptible d'être consommée sur le marché intérieur;

Que les blés ayant fait l'objet du prélèvement seront résorbés par les soins de l'Office et que le prix ainsi obtenu sera ristourné en fin de campagne aux producteurs;

7° Que le taux du prélèvement sera proportionnel sans exonération à la base, sauf en ce qui concerne les blés d'échange, mais que la ristourne survisée sera faite par priorité aux petits producteurs de manière à maintenir le traitement de faveur que le législateur a entendu assurer à cette catégorie.

I Résorption des excédents et équilibre financier de l'Office

8° Que,, au delà de 50 quintaux, les blés ne pourront être financés par le Crédit agricole qu'à concurrencé de$ trois quarts du prix légal. II Liquidation des excédents de la récolte Le décret-loi stipule < 1° Que les excédents de la récolte 1938 subsistant à la date du 31 août, qui seront de l'ordre de 18 millions de quintaux, ne seront ajoutés aux excédents éventuels de la récolte 1939, pour la détermination du taux du prélèvement à appliquer, qu'après déduction d'une quantité de 10 millions de quintaux; 2° Que pour la partie des engagements de l'Office, correspondant aux 10 millions de quintaux susvisés des délais de remboursement plus étendus que ceux prévus par le décret du 21 avril 1939 seront accordés audit établissement.

III Fixation du prix,

Le décret-loi maintient le système du prix légal. Mais dans le nouveau régime le gouvernement peut, après avis d'une commis.sion de techniciens, fixer le prix du blé à un chiffre différent de celui adopté par le conseil central.

Décret relatif au programme de travaux de premier établissement de la S. N. Ce F. ™ Le programme des travaux de premier établissement de la Société nationale des chemins de fer est étendu sur cinq ans, et porté à 5 milliards, à la fois pour permettre la réalisation d'électrifications importantes et pour faciliter la régularisation des commandes et des travaux.

Décret relatif aux transports maritimes effectués pour le compte de l'Etat Afin de réduire les déficits des lignes de navigation maritime subventionnées par l'Etat, il est posé en principe que les transports à la chargé de l'Etat et des colonies devront être effectués par les compagnies subventionnées.

)~.

Décret accordant une allocation viagère à certains auxiliaires dés administrations et services publics de l'Etat

Ce texte a pour but d'améliorer la situation des auxiliaires qui ont consacré la plus grande partie de leur carrière au service de l'Etat. Il prévoit, après soixante ans d'âge et quinze ans de service, une allocation viagère annuelle qui peut atteindre 3.600 francs.

Décrets relatifs à l'organisation F de la radiodiffusion et à la création d'un commissariat général de l'information Ces décrets portent rattachement à la présidence du Conseil des services de la radiodiffusion. Pour la partie technique proprement dite du service, le président du Conseil demeure assisté du ministre des P.T.T.

̃' II est également institué, auprès la présidence du Conseil, un commissariat général de l'information ayant pour mission d'organiser, d'animer et de coordonner tous les services d'information et d'expansion française.. ̃ ,.•̃•̃̃ Décret relatif à la situation

des fonctionnaires rappelés

sous les drapeaux

Ce décret a pour objet de régler la situation des fonctionnaires que les circonstances extérieures ont contraint de rappeler sous les drapeaux. Il met fin à quelques excès résultant de la réglementation en vigueur sur le cumul et solde de travaux.

Code de la sûreté

extérieure de l'Etat

Le décret-loi a pour objet de rassembler dans un texte unique, en les complétant et en les renforçant, toutes les dispositions relatives à la poursuite des crimes et des délits contre la sûreté extérieure de l'Etat (trahison, espionnage, atteintes à l'unité et à la sécurité nationale, etc.), contenues dans le Code pénal, les Codes de Justice militaire. La loi du 26 janvier 1934 et le décret du 17 juin 1938 sur l'espionnage, le décret du 24 mai 1938 sur les menées contre l'unité nationale, etc.

Des dipositions nouvelles ont été insérées, visant les intelligences avec une puissance étrangère et le sabotage des matériels et des installations intéressant la défense nationale. La compétence des tribunaux militaires a été étendue à un certain nombre de faits qui relevaient jusqu'ici.le la juridiction criminelle. Il a été prévu que les tribunaux militaires pourront être renforcés par des magistrats civils pour l'instruction des affaires visées par le décret. Les effectifs du personnel de la Sûreté nationale affectés à la surveillance du territoire sont en outre augmentés par un autre décret portant ouverture de crédits au ministère de l'intérieur.

incendié, les enquêteurs cherchent à déterminer si ce n'est pas cette bouteille qui, en éclatant la première, provoqua l'explosion du gros récipient.

Deux nouvelles vlîtimes

*La catastrophe d'Alger a fait deux nouvelles victimes qui sont décédées à l'hôpital Mustapha, portant à dix-neuf le nombre des morts. Les scaphandriers poursuivent leurs recherches.

Le renforcement des services de contre-espionnage

Dans l'exposé des motifs qui précède le décret-loi portant renforcement des services de co..tre-espionnage et création de brigades spéciales pour la répression de l'avortement, M. Albert Sarraut précise que parmi les préoccupations les plus urgentes qui s'imposent à nos services de police, il faut tout d'abord neutraliser et combattre efficacement les menées étrangères sur notre sol, coordonner les services de surveillance des territoires de la Stropoile et de l'Afrique, surveiller les associations étrangères, renforcer les moyens de contrôle autour des usines de la défense nationale dont la dispersion s'organise en province.

A la demande même du ministère de la Di'ense nationa!e et de la Guerre, le ministère de l'Intérieur est amené à renforcer ies effectifs afin de remplir pleinement la haute mission dont il est chargé.

Par ailleurs, la mise m application du décret du 22 avril 1939, imposant à certaines catégories d'étrangers, des prestations comparables au ser'.lcc militaire, nécessite la spécialisation d'nn personnel qui aura à exercer un contrôle s'étendant à un nombre considérable d'individualités.

La voiture de M. A. Sarraut est tamponnée par un taxi M. Albert Sarraut a été victime hier matin, alors qu'il se rendait au Conseil des ministres, d'un accident sans gravité.

La voiture du ministre de l'intérieur a été violemment heurtée, place de l'Etoile, par un taxi piloté par M. Nusbaumér, 23, rue des Belles-Feuilles.

Légèrement commotionné, M. Albert Sarraut a pu néanmoins assis- ter au Conseil.

L'AILOCUTION RADIODIFFUSEE DE M. PAUL REYHAUO

La dernière fois que je me suis adressé à vous, c'était le 21 avril. Coup sur coup, nous venions d'assister à trois reprises sur l'échiquier européen

Praguc, Mémel, l'Albanie.

Trois succès pour la violence. Le jour même, par décrets-lois le gouvernement venait de décider d'accroitre de 15 milliards nos dépenses militaires.

Il avait en même temps, pris les mesures économiques et linancières qui s'imposaient pour nous mettre à même de supporter ce surcroît de charge.

Je vous ai expliqué, alors, en quoi consistaient ces mesures économiques et financières.

Le pays a répondu à l'appel du président Daladier.

Grâce à l'attitude de la France, à son acceptation calme des sacrifices nouveaux qui lui étaient demandés, la paix a été sauvegardée. Depuis lors, le gouvernement n'a pas cessé d'agir, cependant qu'à Dantzig et à Tien-Tsin s'allumaient de nouveaux foyers d'incendie. Ce matin, M. le Président de la République a signé un grand nombre de décrets.

Ce seront, demain, des lois de l'Etat.

Que sont des décrets-lois 1 Un pas de plus sur la route de la renaissance française.

Le problème d'aujourd'hui Car. c'est d'une véritable renaissance qu'il s'agit et non pas d'un simple redressement comme ceux qué nous avons connus dans le passé. Le problème n'est pas, en effet, comme il y a treize ans, de revenir à l'avant-crise en restaurant les finances et la monnaie. Le problème est de rendre la France plus forte pour la mettre k même de faire face à une situation sans précédent.

Pouf un peuple qui jouit de la civilisation la plus ancienne, la plus humaine, la plus douce, il s'agit désormais de vivre et de vivre sans crainte à côté de peuples toujours sur le pied de guerre et fanatisés par leurs chefs.

Nous sommes engagés, dans une course aux armements malgré nous. Mais nous y sommes engagés. Quand on est dans une course, il faut courir.

Pour gagner, il faut être le plus rapide et le plus résistant.

A tout nouvel effort de nos concurrents, nous devons répondre, nos alliés et nous. par un effort plus grand encore.

C'est pourquoi le Parlement a voulu que le gouvernement de la France ait, par les pleine pouvoirs. le moyen de ne pas être inégal a ceux des pays voisins pour la rapidité et le secret.

C'est pourquoi il nous est impossible de vous dire « Nous irons jusque là et pas plus loin sur la route des sacrifices ».

Ce qui est sûr, c'est que les ressources du, pays doivent être développées au maximum et qu'il ne doit être permis à personne, ni à l'Etat, ni à une collectivité publique quelconque de les gaspiller toutes doivent pouvoir être utilisées jusqu'à l'extrême !imite pour le salut commun. C'est l'événement lui-même qui nous contraint à une réforme de structure.

Notre régime en est-il capable? Je ne l'ai jamais dissimulé Si « République » signifiait « moindre effort », la France devrait changer de régime pour survivre. Mais par son adaptation aux nécessités de l'heure, votre régime est en train de démontrer qu'il n'en est rien.

Il est maintenant évident que ce à quoi nous tenons le plus, liberté, justice, tolérance, peuvent devenir une source de force et non de faiblesse comme on le répète complaisamment ailleurs.

La renaissance française s'opère. Tous les pays étrangers amis ou ennemis en ont pris conscience. A leurs yeux. une France vieillie est en train de disparaître, une France frémissante et jeune est en train de se lever.

La France vieillie qui s'en va, disent-ils, c'était une France douillette et chicanière, une France où chacun avait tendance à vouloir plus d'argent mais moins de travail, plus de subventions mais moins d'impôts, plus de vacances mais moins de services, plus de retraites mais moins d'enfants. La France jeune, qui prend, jour après jour, la place de l'autre, c'est une France virile une France résolue.

Elle demande à regarder la vérité en face car notre peuple ost un peuple majeur.

Il sait que l'heure n'est plus aux revendications mais aux sacrifices.

Il demande à ceux qui gouvernent d'agir et d'expliquer les raisons de leur action.

Nous avons agi. Je vais vous'expliquer notre action dans le domaine économique et financier qui est le mien.

Je ferai ensuite le point de la situation actuelle.

Les critiques

Avant d'examiner les mesures prises par le gouvernement. M. Paul Reynaud fait allusion aux critiques qui lui furent adressées, critiques basées sur des faits inexacts. Ceux qui polémiquent ainsi se croient en temps de paix. Ils déclarent souhaiter l'unanimité française mais ils s'appliquent à répandre l'amertume dans l'âme des Français. On dirait que leurs affaires vont mal lorsque les affaires de la France vont mieux.

Ce défaitisme doit cesser car il est sans motif. Il doit cesser car nous sommes dans une guerre blanche où une rumeur inexacte est aussi grave que la fausse nouvelle d'une défaite sur un champ de bataille.

Or, les batailles que nous avons livrées ont été pour la France des victoires.

Il faut qu'on le sache afin que l'étranger puisse prendre la mesure de la France d'aujourd'hui.

Ces bataillés ont été:

La bataille des exportations. Elle se traduit par une augmentation qui va de 25 de plus en volume et 40 de plus en valeur. La bataille de la production. La production qui était à 83, c'est-à-dire en recul de 17 par rapport à la base de 192R. est maintenant à un niveau égal à cette année.

La bataille du chômage. Là aussi, un succès marqué car la diminution est consta ">. En novemr.re dernier il y avait 39.000 chômeurs de plus ïu'en novembre 1937, en juillet

1939 il y en a 21,500 de moins. Enfin, une dernière bataille s celle du franc. On avait affirmé que celle-là, nous la perdrions. Nous l'avons gagnée.

Cependant, sans égard pour cette prévision si catégorique et si lucide, l'or n'a cessé d'affluer à la Banque de France, si bien que. depuis le 31 mars dernier, notre pays possède le plus grand stock d'or du monde après les Etat-Unis. Dans les mois derniers, le courant des capitaux rapatriés s'est encore accéléré.

Les derniers cinq jours nous ont apporté onze tonnes d'or.

J'ajoute que cet accroissement d« notre stock d'or trésor de paix et trésor de guerre s'est poursuivi malgré un contre-courant provenant des achats de matières premières et d'avions que nous effectuons à l'étranger pour la défense nationale.

Le montant des rentrées d'or a été tel, au cours de ces derniers mois, que nous allons faire à la Banque de France un versement de cinq milliards d'or.

C'est le second versement dé 5 milliards depuis quatre mois. L'encaisse-or de la Banque vient ainsi d'atteindre le chiffre de 97 milliards. Et cela se passe de commentaires.

Le ministre des Finances examine ensuite la situation de la trésorerie. Elle est aussi satisfaisante que possible en dépit de ceux qui annoncent une crise pjur novembre, prochain.

Le Trésor voit son alimentation se poursuivre à un rythme régulier. Sans entamer ses réserves, il couvre des dépenses lui dépassent tout ce que nous avons jamais connu dans le passé.

En juin 1937, l'Europe était moins troublée qu'aujourd'hui, on \oyait cependant les ,jt>tits épargnants retirer 184 millions des caisses d'épargne.

En juin 1939, au contraire, malgré Prague, malgré Tien-Tsin, maigri: Dantzig, les petits épargnants nou3 donnent 595 millions d'excédent de dépôts.

La vie chère

Sans doute, diront certains, mais cela n'empêche pas le coût de In vie de monter, quelles sont les causes de la vie chère 1

Les armements, l'infi-tion, l'insuffisance de la production.

Sur la première cause. le gouvernement ne peut rien. On ne peut augmenter les armements sans s'imposer des sacrifices. Sur léc deux autres, le gouvernement qui pouvait agir, a agi.

Le 12 novembre, date des premiers décrets-lois, a été clos le compte des avances de la Banque de France à l'Etat. La Banque a reçu plus de milliards d'or qu'elle n'a émis de billets. Donc, pas d'inflation.

L'insuffisance de la production, c'est également les dées-cts du 1?. novembre qui ont desserré les entraves qui gênaient la ivprise économique. Les résultats -ont prouvé que la méthode était bonne.

En voici la preuve. Malgré l'intensité accrue de nos t-rmements, les prix de détail ont beaucoup moins monté depuis huit mois qu'ilu n'avaient monté, au cours des années précédentes, pendant la même période 14,56 il ya deux ans, 6,24 <?« il y a un an, 4,27 seulement cette année.

Justice fiscale

Ceux qui reconnaissent qu'il fallait des impôts pour faire face aux besoins de la défense nationale déclarent que la charge a été mal répartie qu'on a frappé les petits et ménagé les gros. Erreur le régime actuel est plus dur pour les gros que ne l'était celui établi par le premier gouvernement à direction socialiste. La fraude fiscale on a bien été obligé de reconnaître qu'aucun gouvernement ne l'avait combattue autant que celui-ci. Un décret loi qui vient d'être pris( ratifie une convention passée avec le gouvernement des Etats-Unis qui va permettre de veiller aux évasions de capitaux.

Et les bénéfices des munitionnaires ? Des décisions nouvelles établissent une limitation légale du bénéfice en fonction du chiffre d'affaires. Toutes les entreprises travaillant pour la défense nationale devront tenir une comptabilité type qui permettra de mesurer le chiffre exact du prix de revient et celui des bénéfices.

L'avenir,

Le dernier retranchement des sceptiques est de regarder vers l'avenir et de proclamer que ce redressement fragile ne résistera pas à la détente.

Si la paix éclate, déclare M. Paul Reynaud, le, gouvernement en fait son affaire, ce risque il le prend à forfait. Cela ne. veut pas dire que l'œuvre gouvernementale ne soit menacée d'aucun péril. Qui donc peut la menacer ? 1

Ceux qui en France perdraient courage, ceux que l'esprit de sacrifice abandonnerait ceux qui cesseraient de croire à la France. ̃ C'est des' Français seuls que dépend le succès ou l'échec.

Il faut que le peuple français s'arme de courage car il ne s'agit pas seulement h'élas, de doubler le cap d'un été périlleux. Le péril est là pour longtemps.

Et 'M. Paul Reynaud conclut Auourd'hui où seule, compte la persévérance, aujourd'hui où nous sommes bien forcés de dire adieu à une certaine douceur de au seuil de la période la plus périlleuse de notre histoire, je suis sûr que personne ne se laissera plus aller à affaiblir la France en divisant les Français. La guerre non sanglante qui nous est faite, nous pouvons, nous devons la gagner.

-t

A propos de la prorogation du mandat de député M. Charles Vallin, député de Paris, vient de déposer une demande d'interpellation au sujet du décret-loi prorogeant les pouvoirs/ de la Chambre. Cette mesure constituant, aux yeux du P. S. F., une grave atteinte aux droits du suffrage universel. En réponse à des bruits mis en circulation, M. Mazé, secrétaire général du parti radical, fait savoir que sur la question de la prorogation comme sur les autres, le bureau du comité exécutif est en plein accord avec le président du Conseil et le gouvernement.


INFORMATIONS FINANCIERES Les recettes des chemins de fer

Les recettes de la 28e semaine (9 au 15 juillet) ont été supérieures 56.Q65.000 francs ou de 19,18 à celles de la semaine correspon-

dantes de 1938.

Pour la période du 1" janvier au 8-juillet 1939, les recettes brutes dépassent de 883.088.000 francs, soit 11.71 0/0 celles de la période .correspondante de 1938, atteignant 8.422.793.000 francs.

Le nombre des wagons chargés par la S. N. C. F. pendant la 28" semaine de 1939 qui comprend, comme celle de 1938, un jour de fête supplémentaire le 14 juillet, est de 255.734 dont 38.092 au départ des mines celui des wagons entrés chargés sur la S. N. C. F. est de 16,402 au total 272.136 contre 260.855 en 1938.

Pour les vingt-huit premières semaines le nombre des wagons chargés ou entrés chargés est en 1939 de 8.553.519 contre 8.407.052 en 1938.

•,

Abaissement du taux d'intérêt des bons de la Défense à '3 1/2 p. 100. Par décret rendu sur la proposition du ministre des Finances, le taux annuel d'intérêt des bons de la Défense nationale 'à trois ans d'échéance, est ramené de 4 à 3 1/2 pour 100 à partir du 31 juillet 1939.

NEW-YORK alourdi

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E. Nort. pre. 26 1/4' 36 «oolwrth.. 48 7/8 48 3,4

j/lt. Harilte. (4 3/8 54 3/4 Inungstoin. 43 1/8 42 5/6

̃♦̃

Cours commerciaux

(Cours de clôture)

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ALEXANDRIE. Cotons sakels

clos.

LE HAVRE. Cote unique. Cotons. Tendance à peine soutenue. Juillet incoté;' août 418 .Vd.; septembre, 40.959 N.

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NEW-YORK. Cotons oct., 8,95; déc., 8,81.

̃♦–

Un sévère réquisitoire contre l'Exposition de 1937 « Le Journal Officiel » a- publié hier le rapport général de lacûmmission permanente de contrôle de l'Exposition internationale de 1937. Sous la présidence de M. Joseph Caillaux, entouré de MM. Abel Gardey, Louis Linyes, Jammy Schmidt, Maxence Bibié, Albertin Edouard Soutier, etc. la commission a, en termes mesurés, mais combien significatifs, rédigé un véritable réquisitoire contre l'expérience que fut l'Exposition de 1937.

De ce long texte, nous extrayons les passages les plus frappants. Ils mettent en évidence avec quelle hâte et quelle légèreté furent conçus et poursuivis les travaux qui devaient donner, au point de vue financier, de si médiocre résultats. c'Un total de dépenses de 1.468 millions, contre un total de recettes de 168 millions, un déficit de 1.300 millions en chiffres ronds.' C'est beaucoup trop pour une nation dont les finances publiques se trouvaient à la même époque tellement obérées, qu'elle devait, pour poursuivre son armement, sacrifier plus de la moitié de la valeur de sa monnaie.

« Les grèves ont été fréquentes sur le» chantiers de l'exposition. Aux interruptions complètes de travail qui se sont produites à des époques variées, pendant plusieurs semaines, dans tous les corps de métiers, ont fréquemment succédé des grèves perlées qui duraient plusieurs mois.

» Les responsabilités ne viendraient-elles pas de très haut? Ne prpcédëraient-elles pas, comme il nous a été dit, de pressions fréquentes exercées sur les services pour les inviter à aboutir coûte que coûte malgré les plans primitifs et en dépit de circonstances nettement défavorables ? Nous n'avons pas jugé que notre mandat nous conférât qualité pour pousser plus avant nos investigations. »

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e AU TREMBLAY

Le Prix Saint-Simon Grande forme de la sympathique écurie Wertheimer, de l'excellent entraîneur, W. Pratt, et de l'artiste Johnstone. Avant-hier, Zoazo. Hier, Pissenlit. Ce sont' choses qui font plaisir.

On ne saura jamais pourquoi Brethès a tenu à garder tout le temps le commandement, dans ce Prix Saint-Simon, alors que Palais Cardinal ne demandait pas mieux, selon son habitude, que de prendre le train à sa charge, et que Rautzau, le poulain de Brethès, venait de gagner à Saint-Gloud en attendant. Peut-être Pissi,nlit, puisque la distance de 2.300 mètres n'a pas excédé ses moyens et qu'il a pu placer sa pointe. fort bien ménagée, l'eût-il emporté en tout état de cause. Mais il est certain, après la course meurtrière qu'on lui avait imposée, que Rantzau ne pouvait plus opposer une résistance valable à un dernier attaquant, et on doit même le féliciter d'avoir aussi courageusement lutté jusqu'au bout. A ces félicitations, nous joindrons un souhait celui que ce fils de Barneveldt et de Ramondie qui a tout pour faire un bon cheval, ne garde pas un trop mauvais souvenir de sa seconde sortie.

J. Trarieux.

PRIX ANGELICA

(A vendre. 10.000 fr., 2.150 m.) 1. La Poire 49 (Boisard).G. 22 » (à Mme Ch. Bariller). P. 9 50 2. Penny Wise 54} (Dornalt.).P. 68 » 3. Anausine 54J (Sautour).P. 10 50 Non placés Blue Prune 48, Moudon 56, Nitouche 53J, Belt 52, Joss's Pride 51}, Pirogue 51;, Tyona 514 X. P. 51, Bredi Breda 51}.

(1 long., 'À/ long., 1 long.)

PRIX BRUCE

(Apprentis. 12.500 fr., 2.300 m.) 1. Mr Deeds II 50 (Boisard)'] .G. 12 » (au prince Alv Khan) P. ,6 » » 2. Typewriter -18} (Devillers).P. 10 50 3. Cheffrebelle 48} (Sachet)..P. 7 50 Non placés Golden, Rod 46}, Château d'Ors 48, Minerve 49, Apple Tart 46}, Thamar 46}, El Potrero 50. Tert (4 long., courte encolure, 4 long.) PRIX GALOPIN

(A vend. 10.000 fr., 900 m.)

1. La Charmeuse 48 (Pezet).G. 124 50 la comtesse de Loriol)..P. 28 50

^^x^- AVIATION

L'HYDRAVION « VILLE-DESAINT-PIERRE » le Latécoère 522, hexamoteur Hispano-Sulza 12,Y 38 de 920 CV d'Air-France Transatlantique poursuit son .troisième voyage d'études sur le trajet de la future ligne de l'Atlantique-Nord (neuvième voyage d'étude d'Air-France Transatlantique). Pour mémoire deux en 1938 avec'le Eieutenant-de-Vaisseau-Paris et six déjà réalisés en .1939 quatre avec le Lieutenanl-de-Vaisseau-Paris et deux avec le Ville-de-Saint-Pierre.

Arrivé à Lisbonne hier matin, samedi à 5 h. 10 (G.M.T.), après avoir quitte Blsearosse la veille à 23 h. 3 (G.M.T.), le Ville-de-Saint-Pierre a repris son vol vers les Açores à 6 h. 48 (G.M.T.), arrivé à Horta à 16 h. 15 (G.M.T.).

Equipage Guillaumet, Carrlou, Cornet, Neri, Bouchard, Roux, Le Morvan Montauvin. Un passager M. Louis- Castex, d'Air-France Transatlantique.

LE GENERAL D'HARCOURT, inspecteur de l'aviation de chasse, représentant M. Guy La Chambre, a inauguré hier après-midi le nouvel aérodrome d'Altrech, situé près dé Boulogne-sur-Mer. L'aire d'atterrissage est actuellement de 750 y 800 mètres. Elle sera portée prochainement à 1.000x1-000 mètres. Un meeting auva lieu aujourd'hui avec le concours de la patrouille acrobatique du ministère de l'Air.

̃+. LE DEPART DU RALLYE aérien Deauville-Vichy-Cannes a été donné hier à Deauville, sur l'aéroport de Salnt-Gatien (départs espacés de cinq en cinq minutes; premier départ

à 13 h. 11~).

Quatorze concurrents Weibel (DH Moth), Jenot (Potez 43), D' Ducos (Caudron Aiglon), Suzanne Goutte (DH Pus* Moth), Sandcman (Hornet'Moth), Sester (DH Léopard), Dr Gorodiche (Caudron Lucioler, Saith (Eagle H), (Caudron Lucioles, Saith (Eagle II), (Potez 60), Grant (DH 105), Villette (Caudron Simoun), Vadangue (X-). et Deloix (Caudron Aiglon).

.+. NOUS AVONS PARLE à plusieurs reprises des projets allemands de lignes aériennes vers l'ExtrêmeOrient. Signalons aujourd'hui l'arrivée à Bangkok d'un trimoteur Junkers Ju. 52 de la Deutsche Lufstansa (pilote Krieger), qui vient de relier Berlin à Bangkok en cinq étapes par Berlin, Athènes, Rhodes et la route que suit ensuite la ligne d'Extrême-Orient d'Air-France (Beyrouth, Bagdad, Bassorah, Karachi, Jodhpuir, Altahabad, Calcutta et Rangoon). La D.H. envisagerait des vols de nuit.

.+. LE CAR DE PROPAGANDE du ministère de l'Air et d'Air-France a commencé par Rouen -son périple autour de la France (durée trois mois, cinquante stationnements).

.*̃ COMPLETONS NOTRE INFORMATION d'hier sur l'accident survenu, près de Liverpool, à un avion Lochkeed « Hudson », destiné à la Royal Air Force. Les victimes, qui appartenaient toutes trois à la firme Lochkeed, sont Frank Aderline (pilote), John (Hogerdorn (second pilote) et Fred Taylor (mécanicien).

A. AUJOURD'HUI, de 10 à 18 heures, sur le terrain de Chelles, meeting aérien organisé par l'Union des Centres aéronautiques de la Région parisienne.

AMEUBLEMENT

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Prix de Provins. Sao Luiz, Foudroyant.

Prix Kanlar. Casanova, Moriau. Prix Monarque. The Spy, Krakow.

Prix Robert Papin. Ecurie de Rothschild, Mr Deeds.

Prix du Perray. Anthunio, Ksar el Srir.

Prix de Llzy. Lionval, Séville. L'Evénement du Jour Prix Robert Papin

(Omnium de deux ans)

4' Prix du Sweepstake National (75.000 francs. 1.200 m.)

35 Loliondo. R- Brethès. 55 Wigombirou L. Toche. 55 Cnbernet C. Bouillon. 54 Alix. C. Bouillon. 55 Mr Deeds. W. Johnstone 55 Grasshopper. G. Bri dgland.

55 Codor. D. Duveau.

54 La Branbançonne.. A. Dupuit.

.+ LES VIEILLES TIGES célébre- ront cet après-midi, au monument Blériot, à Sangatte, le trentième anniversaire de la première traversée de la Manche.

̃+̃ LE MAJOR JAPONAIS Yuzo Fujita, dont nous citions hier le nom comme détenteur des records de vitesse sur 10.000 kilomètres et de distance en circuit fermé (les records auxquels s'était attaqué Rossi), vient de. trouver la mort en Chine. «. APRES-DEMAIN, 1" AOUT, le général de brigade aérienne Baitus, commandant la 5» division aérienne et la 7* subdivision, sera atteint par la limite d'âge (55 ans) des généraux de vivision aérienne (loi du 9 avril 1935) et mis en congé du personnel navigant.

Un colonel va donc être promu pour remplacer le général Baitus. Rappelons que l'article 152 de la loi de finances du 31 décembre 1938 a fixé à vingt-six le nombre des généraux de brigade aérienne du cadre navigant.

Actuellement, les généraux Garde, Battus, Garin, Gambier, Welss, La Houlle, Escudier, Hébrard, Mcndigal, Gastin, Martin, Kraemer, Gama, Canonne, Mathls, Valin, Rnusselot de Saint-Céran, Tarnier, Pinsard, Girier, Romatet, Laurent de Castel, Guyomar, de Geffrier et Jannekeyn.

Un autre général de brigade sera atteint en 1939 par la limite d'âge le généal Garde (4 décembre).

Philippe Roland,

Les deux partis

autonomistes alsaciens viennent de fusionner Strasbourg, 29 juillet. Le Landes Partei, c'est-à-dire le parti autonomiste, dont le chef était le D'- Roos actuellement détenu à la prison militaire de Nancy pour espionnage et qui a maintenant à sa tête René Hauss, annonce qu'il vient de fusionner avec le parti communiste dissident, à tendance autonomiste, Arbeitcr und Bauernpartei, dont les chefs sont les députés Hueber et Mourer. Le nouveau groupement a pris le nom de « Parti alsacien-lorrain des paysans et ouvriers ».

Cette fusion est due au manque de militants, dont le nombre ne cesse de diminuer.

Le nouveau parti a voté une adresse de sympathie au!détenu de Nancy, dont le procès ne.viendra qu'à l'automne, et il a exprimé 1 espoir « que le Dr Roos soit bientôt rendu aux siens ».

t

Le « Pasteur » est arrivé hier au Havre

Le Havre, 29 juillet. Le nouveau paquebot Pasteur, de la Compagnie de navigation Sud-Atlantique, qui avait quitté Brest vendredi, est entré dans le port du Havre ce matin à 11 h. 25 pour accoster au quai de Floride. Il y restera environ trois semaines.

MENAGES

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BRIDGE Problème 251 bis

A. REYNALB

Pique A V 6 5

Cœur V 5 2

Trèfle A <'

Pique OIOS B B Cœur R 6 3 Cœur 9 8 c D Carreau 0 4 2 Carreau 9 8 6 A Trèfle tl V Pique 4 2

Cœur A 7

Carreau H 10 5

Trèfle R

Sans Atout

A joue et fait 7 levées sur 8. La solution paraîtra le 7 Aoôt. Solution du problème

n" 250 bis paru le 24 juillet A. REYNALD

1 C joue Carreau Roi

B » a 2

D » a 3

A > a As

2 A-doue Cœur Roi

B » » 2

D » 7

3 A joue Pique Dame

C » Roi

B » »

D » 2

4 B Joue Cœur 10

D » Carreau 5

A » Cœur 3

6 B joue > 6

D » Carreau 7

A » Cœur As

6 A joue » Dame

B » > 4

D » Carreau 10

7 A joue Cœur Valet

B » » 5

D a Pique 7

8 A joue Cœur »

B s l'ique 3

D • » 10

̃ A joue Cœur 8

U » Pique 4

Si D écarte le valet de pique, A fait le 9 et B 3 trèfles.

Si D écarte un trèfb. B fait 4 trèffes.

Quelle que soit la défense, A et B font grand Chelem.

Un repas sans Badoit, c'est une digestion

sans joies

Mois Croisés Enigmes Solution du problème

du 23 juillet

Problème du 30 juillet

Horizontalement. I. Expression des vœux d'une assemblée Devant des noms de notables. IL Nourrice d'un malin Grec. III. On ne l'expé- »- rimentera qu'en 1942 Possessif Phonétiquement habitante d'un royaume inacessible. IV. Dans Toulon et dans Moulins On les suit à l'église. V. Etendrons. VI. Deux lettres du nom d'une presqu'île de l'Aniprlqeu australe Sa, fête a lieu à l'époque de Pâques. VII. Nouveau venu; Elle coule en Asie centrale Calmé souvent par un analgésique. VIII. D'une expression évoquant une course qui a deux vainqueurs D'un chant révolutionnaire. IX. Passe de l'autre côté Elles sont rimées à l'intention des musiciens. X. Copie. XI. Pronom relatif Capucin d'outreAtlantique. XII. Pas campagnarde Deux lettres de « Véronique ». XIII. Phonétiquement modèle pour rajeunisseurs Prise par les Français en 1807. XIV. On y conserve grains et légumes Permet d'imiter le tonnerre. Verticalement. 1. Telles sont les modernes carrosseries. 2. Se disait de l'alliance franco-russe D'une locution latine évoquant une bénédiction

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-1

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5' 'L~'FIGARO

LE MATCH INTER-PARLEMENTAIRES

FRANCO-BRITANNIQUE DE TENNIS A DEAUVILLE Les parlementaires anglais ont opéré un redressement vigoureux:

ils mènent par 5 victoires à 4 Féret et Destremau en finale du simple pour le Tournoi

Sur les gradins élevés pour la circonstance autour du court central du Sporting-Club de Deauville, ou sur les bancs placés près des courts secondaires, une assistance nombreuse, élégante et enthousiaste a suivi hier les péripéties des matches qui I continuent d'opposer les parlementaires anglais à leurs collègues français. Ces rencontres très ardemment disputées ont un succès indéniable et ne manquent pas d'attraits c'est aussi que les concurrents y montrent un vif désir de gagner et ne ménagent certes pas leurs efforts.

Les débuts heureux du camp français ont stimulé les défenseurs du camp adverse. Ils ont opéré un redressement fantastique menés avant-hier par 3 victoires à 1. Ils ont, hier, remporté quatre matches sur cinq et les voici, avec un point d'avance, à l'aube de l'ultime Journée des débats. Les parlementaires français vont-ils aujourd'hui se ressaisir ? La lutte promet d'être chaude!

Voici les résultats de la seconde Journée

Lieut.-col. Wickham b. M. du Fretny, 6-1, 6-2; sir Williams Spens b. M. R. Vidal 7-5, 6-3; M. Phllipp Noël Baker b. M. F. Peugeot, 6-0, fi-o Mrs Tixier- Vlgnancourt-de Beaumont b lient. -colonel Wlckham-M. Kenneth Ûndsay, 6-3, 6-1; capt. et miss Cazalet b. F. Peugeot-R. Vidal, 6-0, 6-0.

» <,

FINALE |;

EUROPEENNE

DE LA COUPE DAVIS ;i < A ZAGREB ||

Allemagne: 2 vict.

Yougoslavie: 1 vict. [

\> A Zagreb, hier, seconde Journée y de match Allemagne-Yougoslavie, |' finale de la Coupe Davis zone i i| européenne. Le double, inscrit, 7 selon les règles, au programme 4 de la Journée, a été aussi vive- J '• ment disputé qu'on le prévoyait. 2 |' Mals, également selon les' pro- |> nostics, l'équipe allemande Hen- |' kel-Menzel a fini par l'emporter i) sur l'équipe yougoslave Puncec- <> Kukuljevic, par 9-7, 4-6, 6-4, i, 1; 3-6, 6-1.

n Aujourd'hui, deux ultimes sim- i, J pies Mitic contre Goëpfert sui- '> i! vi de Punceo contre Henkel. | C'est sans doute ce dernier match <> qui décidera de l'issue du dé '> bat. Mitic partant favori devant <> l: Goëpfert. l

~t~s~t~

ATHLETISME

A BERLIN, HARB1G A DE NOUVEAU BATTU LANZi SUR 800 M. Lévêque est cinquième Merlin était hier sens dessus-dessous pour ]a revanche entre Harbig et Lanzi, les deux hérqs du match Allemagne-Italie.

Harbig a confirmé son succès de Milan, couvrant la distance en 1 m. ̃IS s. 7. L'Italien, derrière lui, est second, avec 1 m. 49 s. 3.

Deux autres Allemands, Schumacher et Giesser, devancent notre compatriote Lévèque, qui se classe donc cinquième, dans un temps, moyen pour lui, de 1 m. 52 s. 4/10.

On pourra trouver décevante cette performance qui ne vaut pas celle accomplie par ce même coureur à Munich, quand il battit Giessen, non plus que sa course des championnats d'Europe, où il devança Lanzi. Mais il ne faut pas perdre de vue que Lévêque n'est parti que jeudi dans la nuit et qu'il était par conséquent handicapé par rapport à deux champions qui, de toute façon, sont plus forts que lui. ? D'autre part, Lanzi et Harbig sont actuellement au summum de leur forme, ce qui n'est pas le cas pour Lùt véque, qui vise les Jeux universitaires, encore éloignés de quatre semaines. 1 J. D.

universelle. 3. Phonétiquement t firent fausse route; Début de hurlement Initiales d'un dramaturge français né à Paris en 1858. 4. Dans l'arrondissement de Limoges Port de Finlande. 5. Suffit à un fumeur modeste Fin d'infinitif. li. Phonétiquement sous l'articulation de l'épaule Produit par une sinistre histoire Elle commençait à trois heures de l'après-midi. 7. Père d'une héroïne de Racine Phonétiquement personnage légendaire du temps de t Charlemagne Ancienne compagnie. 8. Elles protégeaient les jambes des soldats grecs Son troupeau était en Normandie. 9. Article contracté t Mesure un petit bien Vers l'embouchure. 10. Les hommes n'y sont pas t admis Galbe.

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~rw LE~ FI C~ARO

Mlle Goldschmidt

gagne le simple dames du tournoi

Le tournoi se poursuit avec un succès auquel celui porté aux renoontres interparlementaires ne porte pas atteinte. Les demi-finales du simple messieurs ont été sévèrement disputées. Destremau a concéder à l'ardent Glasser le premier set et Paul Féret trouva en Langanay un rival tout aussi «^accrocheur », patient et régulier que lui-même. Si bien que si les deux premiers sets furent assez vivement terminés, le troisième dura très longtemps mais. une fois de plus, Féret eut le dernier mot dans une guerre d'usure.

En finale du simple dames, Mme Morel-Deville, en mauvaise condition, abandonna devant t Jacqueline Goldschmldt, qui Deauville réussit parfaitement.

Voici les résultats

Simple messieurs. Demi-finales Destremau b. Glasser, 4-6, 6-1, 6-3 Foret b. Langanay, 6-1 2-6, 10-8. Simple dames. Finaie: MUe Goldschinidf Ij. Mme Morel-Deviile, 6-4, 3-1

(abandonné).

Double messieurs. Quart de finale Borotra-Classer b. Tixicr-Vlgnancourt-A. -Merlin, 6-2, 6-4.

Double mixte. Premier tour: Mlle Foiigeres-l.evcn b. Mme et M. Bône, 6-2, 6-2; Mme Eg-nell-de Thomasson b Mlle Perquel-Le Hoc, 6-1' 6-1; Mlle BouiCvé-de Galéa b. Mme' Bérang-erMarçhal, 0-1. 6-3; Mme Leconte-Augustin b. MUe Cook-Salomon, 6-2, 6-3.

«.

De tournois en tournois Convocations d'aujourd'hui au T. C. Suresnes

9 heures Destremeau c. Deldique (prière" à Destremeau de téléphoner à son adversaire Molitor 45-73).' 10 Il. 30. Van Duong c. Destremeau ou Deldique.

15 heures finale du simple damse. 16 h. 30 finale du double hommes, Thuillier-Lefèvre contre, Nicolsky-Lucas.

18 heures finale du simple hommes.

Au Tennis Club

dé Saint-Aubin-sur-Mer du 11 au 14 août

Le tournoi annuel organisé, sur ses neuf courts, par le Tennis Club de Saint-Aubin-sur-Mer sera disputé du 11 au 14 août. Au programme, les épreuves classiques simples et doubles, ainsi qu'épreuves réservées aux juniors et aux minimes.

Les engagements sont reççus jusqu'au mercredi 9 août, à midi, ,à Saint-Aubin, avenue Roger.

Au Tennis Club

de Bourbon-l'Archambault du 4 au 6 août

Les 4, et 0 ooùt sera disputé l'annuel tournoi du Tennis Club de Bourbon-1'Archamb'aull (Allier). Le palmarès comporte les noms de Dessair, Pecqueur, Maillard, Sndde. Crépin-Leblond. Les quatre épreuves classiques figurent au programme.

Pour tous renseignements, s'adresser à M. Albert Voisin. Tél. 14 à Bourbon. Jusqu'à mnrdi 1er août, à 19 heures, au juge-arbitre, M. René Waltz. Europe 40-16.

Clôture des inscriptions à Bourbon, jeudi 3 août, à midi.

1

CET APRES.MIDI

AU FRONTON DE PARIS Basques et Bordelais en championnats

de France

de pelote basque

Trois variétés de jeux mains nues, pala et grand chistera 6 champions de France 14 champions régionaux 150 points.

Tel est le programme qu'offre cet après-midi le Fronton de Paris à l'occasion des quarts de finale du championnat de France où les champions de la Cote d'Argent et du Pays Basque viennent i rencontrer les champions de Paris.

A moins nues, Irinitiz et Laduche d'Arcachon rencontrent Garicoits-Heguy, de l'Union Pyrénéenne.

A grosse pala, "l'équipe de Cambo, champion de France 1938, sera opposée aux champions de France 3; Cart'ica-Aiamon, champion de Paris depuis cinq ans.

A grand chistera, Royan avec Bernard, Roberti et l'as palois Comat, affrontera le Réveil Basco-Béarnais, défendu por Forcets, Barbe et ilartinez.

Paris à mains nues, Cambo à pala. Royan à chistera semblent devoir fournir le meilleur jeu et se qualifler pour les demi-finales.

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LE 33' TOUR DE FRANCE

La randonnée prend fin l cet après=ttiidi 1

a au Parc des Princes L'étape d'hier, en deux tronçons, a eu pour vainqueurs Neuens et Archambaud

VIETTO GARDERA-T-IL SA SECONDE PLAGE ?

La dix-septième et avant-dernière étape du Tour de France AnnecyDijon, 285 kilomètres a été disputée hier.

Courue en deux parties, cette étape a été aussi calme que possible l'approche de la capitale et de la libération des classes étaient deux motifs suffisants pour freiner l'ardeur des coureurs qui, avec un ensemble parfait, ont accusé leur soulagement d'en avoir terminé avec un travail dont les fatigues furent sérieusement accusées parcertains.

Disputée en ligne, sur les'226 kil. du parcours Annecy-Dôle, la première demi-étape fut une longue promenade que l'ascension du col de la Faucille ne réussit pas à transformer en bataille.

A quelques mètres du sommet,. pour bien affirmer qu'il était le meillleur grimpeur de la troupe, S. Maes appuya fortement sur les pédales, afin de marquer un léger avantage sur Ritserveldt et Gianello.

Et ce fut le calme' plut jusqu'à I.ons-le-Saunier, où quelques échappées furent tentées par ceux qui n'ont plus gand'chose à attendre de l'aventure De toutes les vedettes, M. Clémens fut le seul à ne pas se laisser faire. Le seul événement important de la deuxième partie d'étape fut la belle

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|l Après ?

France-Angleterre ;|

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.Voici France-Irlande :| <: en rugby il

'> Le Pays de Galles d'abord, l'An-

gleterre ensuite, ont décidé de

jouer; dès la saison prochaine de rugby, contre l'équipe de France. <> Des quatre a Unions britanni|> ques, il en resetait donc deux dont on ne connaissait pas la dé cision deux qui, d'ailleurs, sem- blaient peu enclins à renouer les relations dès 1940: les Unions 2 d'Irlande et d'Ecosse. }

t Or, les Irlandais ont fait sa- voir qu'ils proposaient à l'équipe de France un match contre la leur, le 27 Juillet 1940, à Belfast. Evidemment, la date n'est pas des plus propices la saison de rugby y est depuis longtemps terminée. Cependant, ce sera une utile prise de contact. <>

t II ne reste plus maintenant qu'à J' attendre la décision de l'Ecosse. l ne les autres Unions. J

II est probable qu'elle agira com- 2

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î WATER-POLO La France fait match nut avec la Belgique

dans la Coupe Horthy La Coupe Horthy de water-polo, pour laquelle les six 'premiers classés aux championnats d'Europe, la Hongrie, l'Allemagne, la Belgique, la Hollande, la France et l'Italie étaient qualifiés, a début hier en Hollande, à Doetinchem.

La France, qui, pour son premier match, rencontrait la Belgique, ne put rééditer ses victoires précédentes et dut se contenter d'un score nul. Voici les résultats Hongrie bat Hollande. 4 huis à î. France et Belgique. 2 buts à 2.

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AUTOMOBILE

Vingt-trois engagés dans le Grand Prix du Comminges

Réservé, aux voitures de sports, le Grand Prix du Commingrs, qui sera couru le 6 noiit à Saint-Gaudrns, offrira un intérêt très vif. Les grandes marques françaises s'y livreront une lutte passionnante qui s'avère extrêmement serrée. Voici les concurrents qui seront au départ

Gérard (Oelage), Monneret (Delttge), Sommer (Tnlbot), I.e lîègue (ïalbot), Wimille (Kugatti), Dreyfus (Delahaye), Paul (Delahaye), Mazaud (Delàhftye), Levegh (Talbot), Villeneuve (Deisihaye). Trintignnnt (BugattH, Larrue (Delahave) Trémoulet (Delahavc), Leloup (Bughtti), Chinctti (Talbot).

Catégorie 2 litres 500. Gordini (Slnicn), Delille (Simen), Mestivier (Amilcnr), Brunot (lliley), Bourinet (Fint).

CYCLISME. Au programme de la quinzième fête fédérale de l'Union Véloclpérilque Tle France figurent les épreuves suivantes, qui seront disputées du 30 juillet au 0 août Championnat de l'rance sur route des Amateurs et Indépendants; Championnat de France sur route des Aspirants', Championnat de France de vitesse des Amateurs et indépendants, Championnat de France de vitesse des Aspirants. Clialleng-e national de vitesse, ,Challenge d'honneur seniors, Challenge d'honneur juniors et Brevet d'estafette cycliste.

BOXE. Pressenti par Mike Jacob pour rencontrer Lôu Nova ou Tony Galento en Amérique, Max Schmeillig a refusé. « Joe Louis ou personne d'autre », aurait répondu Schmeling-, qui n'ira pas en Amérique et rencontrera Neusel en automne.

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course de Vlaemynck, qui & réussi à reprendre deux minutes quarantesix secondes à Vietto, et qui, au classement général actuel, n'est plus qu'à une minute trente de retard de celui-ci. Evidemment, il est peu probable que Vietto puisse perdre sa deuxième place dans l'étape d'aujourd'hui, Dijon-Paris, 349 kil., mais pour peu que ces 349 kil. soient réchauffés par un soleil aussi ardent que celui d'hier et que les Belges s'amusent à forcer l'allure. Vlaemynck pourrait fort bien être le deuxième du' Tour de France 1939.

Classement de la demi-étape Annecy-Dôlc, 226 kil. 1. Ueuens, 7 h. 17 m. 58 s. 2. T. Van Schendel, même temps 3. Le Grevès, 7 h. 18 m. 23 s. 4. Thiétard 5..laminet 6. M. Clémens 7. Bernardoni 8. de Korver 9. ex requo un peloton de 37 coureurs, classés dans le même temps.

Classement de la demi-étape DôleDijon, 59 kil. 1. Archambaud, 1 h. 24 m. 28 s. 2. Vanoverberghe, 1 h. 25 m. 19 s. 3. Vlaemynck, 1 h. 25 m. 47 s. 4. Lambrichts, 1 h. 26 m. 6 s.; 5. Vissers, 1 h. 26 m. 9 s. 6. S. Maes, 1 h. 26 m. 45 s. 7. M. Clémens, 1 h. 27 m. 8 s. 8. Passât, 1 h. 27 m. 20 s. 9. Mallet, 1 h. 27 m. 52 s.| 10. Jaminet, 1 h. 27 m. 55 s. il. Gianello, 1 h. 28 m. 10 s." 12. Neu" ville, 1 h. 28 in. 27 s. 13., Wagner, 1 h. 28 m. 29 s. 14. Naisse, 1 h. 28 m. 31 s. 15. Vietto, 1 h. 28 m. 33 s. Classement général après l'étapp i 1. S. Macs, 120 h. 3O.m. 18 s. 2. Vietto, 120 h. 58, m. 51 s. 3; Vlàémynck, 121 h. 0 m. 21 s. 4. M.. Clè- mens 120 h. 4 m. 22 s. 5. Visser», 121 h. 6 m. 18 s. 6. Marcaillou, 121 h. 13 m. 14 s. 7. Disseaux, 121 h. 14 m. 52 s. 8. Lambrichts., 121 h. 16 m. 14 s. 9. Ritserveldt, 12V h. m. 40 s. 10. Vanoverberghe, 121 h. 18 m. 34 s.

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