PRENEZ GARDE! Es rites s'accomplissent. Comités groupements
parlementaires ou non parlementaires d'extrême-gauche se réunissent, palabrent, se drapent dans les principes, sécrètent des grandes phrases et des ordres du jour solennels. Il s'agit de sauver, non la rigidité des 40 heures à laquelle personne ne croit, mais les positions électorales et les « slogans » qui font recette. Agitation toute de surface, d'ailleurs, car le pays (en dehors de l'affaire des dockers qui est déjà une vieille histoire) est d'un calme parfait. Seuls les étatsmajors s'agitent, ou font semblant de s'agiter et ces remous de mare stagnante sont entièrement dominés par l'opposition sourde mais implacable des socialistes et des communistes. Les S. F. I. 0. ne veulent pas que les « camarades » puissent se targuer d'être les seuls à défendre « l'intangibilité des 40 heures. Les communistes sont ravis de placer les S. F. I. 0. dans une position difficile et ils exploitent la situation. Ainsi, sous couvert de défendre la classe ouvrière, dont il serait vraiment risible de penser que M. Daladier menace les intérêts, se poursuit t une bataille de clans, une rivalité de boutiques. Divertissements misérables Nauséabonds, surtout si l'on songe aux réalités de l'heure Car, enfin, je ne sache pas que la situation internationale ait changé depuis dix jours: Or, il y a dix jours, chacun en savait assez pour être convaincu de sa. gravité. La France a appris, sans manifester la moindre nervosité, mais avec une claire conscience des éventualités que comportait un tel événement, que l'Allemagne se trouvait, en fait (et pour des semaines), en état de pré-mobilisation générale. Elle a appris que près de deux millions d'hommes étaient, outrè-Rhin, sur le pied de guerre, que l'on réquisitionnait t voitures, chevaux, fourrages, essence, etc. Elle a pu se convaincre, par les extraits de la presse italienne, que tout se passait au delà des Alpes comme si l'on voulait préparer l'opinion italienne à des gestes irréparables. Les Français savent ou ils doivent savoir que deux foyers d'incendie couvent en Europe, l'un en Tchécoslovaquie, l'autre en Espagne.Ils savent-ou ils doivent savoir qu'à propos de n'importe quel incident (et Dieu sait s'il est facile de susciter, quand on le veut, ce genre d'incidents !) l'Europe pourrait se trouver, du jour au lendemain, devant la crise décisive. Ils savent ou ils doivent savoir que le fragile équilibre de la paix dépend peut-être exclusivement à l'heure actuelle de l'attitude de notre pays, de son calme, de sa force, de sa résistance morale, de son sens réaliste, de son sérieux. Et, alors, quand le président du Conseil fait appel à ce pays et lui dit « II faut travailler le plus pos- sible, parce que, de l'autre côté, on travaille d'arrachepied », il se trouve pourtant quelques hommes assez per- sonnels, assez aveugles ou assez fous pour protester, dis- cutailler, ratiociner, mena-
cer
Ces hommes ne sont qu'une poignée. C'est vrai. Ils jouent un jeu professionnel qui n'a rien de commun avec le véritable esprit du peuple de France. Nous, Français, nous le savons et no.us savons aussi que si l'étranger prenait le moins du monde ces criailleries au sérieux et y voyait un encouragement à de mauvais desseins, il reviendrait vite, et cruellement, de ses faux calculs.
H reste que se prêter, ne fût-ce qu'un instant, à de tels calculs équivaut, dans les circonstances actuelles, à une sorte de trahison.
Wladimir d'Ormesson.
tiiiiiiitiiiiiiiiitiiiiiiiiiittiiiiiitiiiiiiiiiiiiiiutitiiiiiiiiiiiin ANGLETERRE 38 OU LE SPORT
SANS CONTRAINTE La Grande-Bretagne possède déjfl autant d'espaces libres que n'importe quel pays, mais son intention est de les quadrupler. (Lire en rubrique sportive l'article de notre envoyé spécial à Londres, I
JEAN DAUVEN)
DETENTE TRES NETTE dans la
s situation politique Cet après-midi
1 a réunion de la délégation s des gauches
j Une nette impression de détente s'est affirmée hier dans la situation politique.
1 II est probable que cette impression s'accentuera ce matin à la suite de la délibération du t groupe radical de la Chambre, Y probablement à la réunion de la délégation des Gauches qui se tient cet après-midi. D'ailleurs, tant du côte des employeurs que 5 du côté des ouvriers, l'opinion! formulée en fin de soiree, au j ministère des travaux publics (comme on le verra d'autre part), sur l'évolution du conflit j des dockers.. contribuait beau- coup à l'apaisement des esprits, rassérénés par la clarté des explications dû président du Conseil et l'évidence de la nécessité.
Les réunions que nous avions annoncées se sont déroulées sans l qu'aucun fait nouveau soit à retenir. Le bureau politique du parti communiste a adopté un ordre du jour dans lequel on retrouve ses rituels refus « de se soumettre aux exigences des trusts et du nazisme ». Il y est fait état des « menaces du président du Conseil-», qui « veut en finir avec la semaine de 40 heures, alors qu'il y a en France plus de 340.000 chômeurs et alors que 50 0/0 des ouvriers travaillent moins de 40 heures ». On retrouve là une argumentation connue et dont il a été fait justice. Le parti communiste déclare, en terminant, persévérer dans sa demande de i'intangibilité de la loi des 40 heures; il se propose d'engager avec les partis et les organisations du Front populaire une action en commun.
(Suite page 5, colonne 4.)
LES JOURS SE SUIVENT IETTRES DE RUPTURE
ri.
Ce qui me parait inacceptable dans la politique, c'est son absence de vérité. Je ne suis allé qu'une seule fois de mon existence au parlement, et cette foislà j'y ai entendu des députés se dire des choses intolérables. Je connais quelques hommes politiques et j'ai demandé à l'un d'eux «Mais, après cela, vous vous serrez la main? » lia a souri de ma question. Après cela, en effet, ils se serrent lamain. C'està-dire,que les mots, dans le langage parlementaire, n'ont plus d'importance, qu'ils ont perdu leur sens et leur forme à force dé rouler dans des discours, des professions de foi et des polé-
miques.
Lés lettres de démission de M. Frossard et de M. Ramadier, lues avec le recul que les vacances donnent aux journaux. et quand ces messieurs sont -déjà remplacés, ces deux lettres font une impression singulière. Leur intérêt est refroidi, mais le texte demeure ce qu'il était lorsqu'il fut écrit. Impossible d'accorder aux mots assemblés une signification réelle, de les faire correspondre à un sentiment exact (sauf, il s'entend, le mot démission, auquel un acte donne une réalité). La lettre de M. Frossard, journaliste adroit, est évidemment plus nuancée que celle de M. Ramadier, toute gonflée d'une importance comique. M. Ramadier n'ayant pas été prévenu des intentions de son président du Conseil,. pourtant annoncées partout quarante-huit heures à l'avance, écrit « Cette modification profonde de votre politique sociale que vous avez adoptée sans prendre mon avis ne me permet pas de poursuivre efficacement. etc.. » Les mots se suivent, dans cette mollesse qui se veut intransigeante, jusqu'à l'assurance « d'une sympathie respectueuse, meurtrie d'un désaccord aussi capital. ». La « sympathie meurtrie» de M. Ramadier est du meilleur ton des lettres de rupture entre gens qui n'ont aucun lien de délicatesse et que les hasards de la politique réuniront peut-être encore autour de la même tablée ministérielle. Ce M. Ramadier venait de donner déjà une bonne idée de son tempérament en commentant lui-même son rôle de ministre du travail dans la grève des dockers. Sortant d'une réunion où il avait convoqué la délégation ouvrière et la délégation patronale, il disait: « Je ne suis qu'un joueur de cornemuse. Je ne puis qu'inviter tes gens à danser. Mais s'ils ne veulent pas danser. » Singulière conception de l'autorité ministérielle. S'il ne se considérait en place que pour y jouer de la cornemuse, il me semble que ce ministre vient de prendre son air bien au sérieux. J'ai débuté dans le journalisme avec Clemenceau qui connaissait l'emploi et le pouvoir des mots. Il savait qu'ils ont parfois un sens irrévocable. Je me rappelle sa lettre de rupture à Georges Brandès, le célébre critique danois, au début de la guerre « Adieu, Brandès » Voilà le langage dont on se souvient. M. Ramadier aura fort à faire pour l'apprendre.
> Guermantes.
SIR JOHN SIMON EXPOSERA DEMAIN EN ECOSSE LA POLITIQUE ÉTRANGÈRE DE LA GRANDE-BRETAGNE il définirait notamment l'attitude britannique v devant le problème tchécoslovaque v
Lord Halifax. M. F. Asthon Gwatkuv.
i. V, i' ̃̃̃•• V ̃̃̃̃
(De notre correspondant particulier, par téléphone.)
La question de Tchécoslovaquie, et dans une moindre mesure celle d'Espagne, demeurent au premier plan- des préoccupations britanniques. L'une et l'autre du reste, mais la première plus ̃que la seconde, sont considérées ici avec inquiétude. • ̃ Après la conférence qui a réuni hier, au JToreign Office,' le Premier ministre, le secrétaire d'Etat -aux Affaires étrangères et le chancelier de l'Echiquier, et au cours de laquelle, comme nous l'indiquions, ces questions ont été examinées à fond, lord Halifax, avant de repartir pour le Yorkshire, a voulu s'entretenir de nouveau avec sir John Simpn et M. Ashton Gwatkin, de la mission Runciman, et avec M. Roger Cambon, ministre plénipotentiaire, qui, en l'absence de M. Corbin,.dirige l'ambassade de France.. '• Sir John Simon prononcera samedi. à Lanark, en Ecosse, un important. discours. ̃ •' • • (Suite page 3, colonnes 4,5 et 6.) ."̃̃'
UNE ENQUÊTÉ DU « FIGARO » y., r ^T Un vendredi matin, dans unes.. du Palais de Justice de Stockholm .•• .ou les dockers de Marseille seraient à tout coup condamnés
'̃'̃ ̃"̃• ̃i:->;V:i'1 '̃̃ '.̃'}. Par Maurice 'INOE:CV
STOCKHOLM. J'entre sur la pointe des pieds, m'assieds sur une chaise écartée, formant à moi seul le public le Tribunal du Travail est en pleine activité. Et pourquoi éprouvé-je un intense plaisir ? ?'
D'abord l'endroit est agréable, boiseries rustiques^ tapisserie de ce bleu profond qui est reconnu comme couleur sédative les fenêtres prennent jour sur un jardin. Le président M. Lindhagën, est dans son fauteuil, les mains croisées à hauteur du menton, les yeux fermés derrière les verres des lunettes, le visage renversé vers le plafond comme si ce haut magistrat du grade de conseiller à la Cour de cassation chez nous, volontairement aveugle, n'attendait que du Ciel les lumières de la Justice. En retrait, les avocats des parties patronale et ou-! vrière, se lèvent de leur chaise tour à tour, viennent tout près présenter leurs observations ils le font du ton qu'ont du entendre nos Rois sous le ctiëne plus que déférent.
Aux murs, les antiques portraits des grands juges du passé; perruques poudrées et jabots de dentelle, comme ce Thomas Johanson, contemporain de Louis XIV, avec son crâne surélevé de princese égyptienne et la barbe large comme le Danube. Le solennel Nils J. Hedelius m'émeut plus encore il fut au xvi* siècle chancelier du « Commerse Collegium » Sur ses traits, je- gagne une impression très vive du fameux mouvement pendulaire l'humanité oscille .1 entre deux pôles, se tourne et change de coté comme un dormeur inquiet. Adieu la chimère du libéralisme économique doctrinal Voici que comme au xve, comme au xvi", les intérêts du travail, les conflits d'intérêts corporatifs viennent devant un tribunal. .̃
Une chose simple.
à laquelle il faudrait penser Cette salle du Palais de Jus- tice de Stockholm fait briller le point juste où une certaine organisation des relations entre patrons et ouvriers peut, sans grand risque de les détruire, s'allier au libéralisme politique et à la démocratie."
Rien n'est- plus important dans la découverte sociale de la Suède. Un ingénieur-conseil français, M. Paul Planus, qui fut le premier à faire un voyage d'enquête orienté par nos be- soins depuis juin 1936, en a été frappé comme je le suis aujour- 1 i'hui. Voici l'histoire. En 1928; la
LONDRES, 25 août.
Le Tribunal du Travail siégeant à Stockholm. Au fond, le président, M. Lindhagen, encadré par un magistrat et un fonctionnaire des affaires sociales. A gauche, tes deux représentants patronaux, et à droite, deux chefs de fédération de ta C. è. T. Au premier plan, la petite table qui porte la Bible.
Suède s'est rangée à cette posi-S tion « Nous sommes nation libérale, donc la lutte sociale j doit rester libre. La lutte sociale exprime des conflits d'intérêts dont la solution libérale ne peut être trouvée que par l'épreuve de force, le lock-out ou la grève. Mais il est un moment qu les conflits d'intérêts deviennent des conflits de droit lorsque des contrats ont été signés. | Alors la solution appartient à une juridiction nationale ». Traduisons en pratique. Patrons et ouvriers éprouvent des difficultés pour l'établissement d'un contrat collectif ou le re- nouvellement d'un contrat ve- nant à expiration ? Ils sont libres alors de se battre aussi longtemps qu'il leur plaira-. Mais dés qu'ils ont mis leurs signatures sous le contrat, finie la lutte, impossible l'épreuve de force, le lock-out, la grève. Le conflit qui surgit en cours de contrat ne peut concerner que l'interprétation ou 'l'application de ce contrat un Tribunal dira le droit.
Le Tribuna!l du Travail a été i institué le 22 juin 1928. Le gou- jvernement nomme trois mem- bres impartiaux, le président, haut magistrat, un juge et- un fonctionnaire du ministère des affaires sociales, deux représentants patronaux choisis sur présentation de l'Union patronale j. ou des organisations des assu-j. i. rances, des banques et autres qui n'adhèrent pas à l'Union, enfin deux représentants ouvriers choisis en général parmi les chefs des fédérations de la C. G. T.
(Suite page 3, col. 7 et 8)
LE CONFLIT DES DOCKERS
v M. ~e l~onzie.
espère
une solution pour demain II poursuivra
ses négociations
| aujourd'hui Comme il était prévu, M. de Monzie, ministre des travaux publics, a reçu successivement, hier matin, les délégations patronale et ouvrière • chargées d'examiner les moyens de mettre fin au, conflit des dockers de j Marseille. ••
Là délégation patronale, çomprenait MM. Hecquet, président de l'Association des èmj ployeurs dé main-d'œuvre des ports de France Soulagnes, président du Syndicat des émployeurs de manutention du U^Mjrt. de Marseille de Catalano l'Héf" Mieussens, vice-présidents "Armand, Wolff et Màymont. ̃ La délégation ouvrière ̃ ̃̃ était composée de MM. Roger Blankaert et Lorriot, secrétaires de la Fédération des ports et docks Racamohd, secrétaire de la C. G. T.
Avant d'être reçus, les délégués ouvriers ont résumé l'objet de leurs revendications application de la convention collective de travail jusqu'à son,expiration légale, c'est-à-dire, jusqu'à février 1939 revalorisation des salaires légitimation de là'prbfession, pour le personnel de maîtrise.
_A 11 heures 45, les délégués, enquittant-le ministère, se sont bornés à déclarer qu!ils avaient simplement étudié de nouveau, avec M. de Monzie, tous les élé• ménts du dossier.
Le ministre reçut 'aussitôt ̃ après les représentants patronaux qui, à' leur sortie, vers 12 heures. 15, r ont fa.it la déclaration suivante .•;̃ Nous avons été reçus par M. le ministre des travaux publics. '̃'̃ .iSuite ipage 5, col. 2 et 3);
A BERLIN/ LE RÉGENT HORTHY ASSISTE A LA GRANDE PARADE 1~, DE L'ARMÉE DU IIIe REICH ,1 (Lire nos informations en page 3)
L'arrivée du régent Horthy à Berlin. Le cortège vient de passer sous ta porte de Brandebourg.
LETTRE DU VATICAN
ŒmPLI stratégique du racisme italien ~`
par TIBERINUS
(De notre correspondant particulier
près le Saint-Siège)
Ce titre peut paraitre une gageure, au moment où la guérilla se fait plus vive entre les autorités fascistes et vaticanes: Nous maintenons pourtant notre point de vue, en montrant que la parabole du racisme italien est déjà en décroissance. Décrivonsen rapidement, pour mémoire, la genèse et le processus. S'il est une doctrine qui n'ait point de racine en Italie en ce pays de l'Esprit, au cœur du catholicisme c'est bien la doctrine raciale, issue d'un germanisme barbare. Aussi bien, "le Saint» Siège en avait-il fait justice, dès le début, par l'Encyclique Mit brennender sorqe, sur le néo-paganisme du III0 Reich. Et l'Osservatore Romano avait beau jeu d'illustrer périodiquement la condamnation pontificale. En avril dernier, par exemple, avant même la venue d'Hitler à Rome, le journal du Saint-Siège, non d'ailleurs sans quelque humour, rapportait sous le titre « Exemples de théories racistes », de larges extraits d'études parues récemment en Allemagne, où leurs auteurs prétendaient établir la supériorité des races nordiques sur les races méditerranéennes et n'hésitaient pas, en tre autres, à assimiler les Italiens aux négroïdes de l'Afrique orientale.
(Suite page 5, col. 1, 2, 3.)
LES IMMORTELS
changent la définition d'Adonis
.Et vont peut-être changer aussi les portes de leur salle des séances
Les sept immortels restés fidèles au ciel de Paris, qui assistaient hier à la séance hebdomadaire de l'Académie française, se délassèrent en travaillant au Dictionnaire. Le hasard leur offrit en effet ce sujet la jeunesse. Ils eurent à reviser d'abord la définition du mot adolescence. Ils la simplifièrent ainsi « âge qui succède à l'enfance et précède l'âge adulte ». Le Dictionnaire disait que l'on employait ce terme « en plaisantant », par allusion au personnage mythologique.
Sans doute, les Académiciens estiment-ils qu'il n'£ a pas toujours lieu de plaisanter en la matière. Ils adoptèrent donc cette formule plus sérieuse « Jeune homme d'une remarquable beauté et, par extension, jeune homme qui, par sa recherche tire vanité de sa beauté ou qui se flatte d'être beau. »
Nous avons appris, d'autre part, qu'au cours d'une précédente séance, les Immortels avaient parlé de leurs « portes ». Il s'agit des portes qui, sous l'ancien régime, ouvraient la salle des séances de l'Académie, alors logée au Louvre. Cette dernière les a reçues en cadeau des Archives nationales, à l'occasion de son tricentenaire, et semblait les avoir depuis lors oubliées.
On envisage maintenant de les installer à l'entrée de l'actuelle salle des séances. Pourquoi pas ? L'Académie française ne saurait trouver une meilleure façon de se rajeunir.
Louis Chauvet.
La prochaine phase Bohême ou Hongrie ?
r
La vraie difficulté pour l'Allemagne est désormais de • rester clairvoyante.
Après qu'elle a si vite refait ses forces et étant assurée de l'efficacité de sa défense à l'Ouest, elle peut considérer l'incorrigible aveuglement de notre démagogie intérieure et l'abracadabrante dispute des puissances méditerranéennes à propos de l'Espagne comme des encouragements gratuits de la Providence à régler le sort du Danube. Mais la Providence n'aime pas que l'on abuse des dons gratuits. Là intervient l'obligation de la clairvoyance ou, ce qui revient au même, de l'exacte mesure.
Exacte mesure moins de la situation apparente que des enchaînements nouveaux, mécaniques et psychologiques, que détermineraient telle ou telle n-anière de procéder, telle ou telle initiative irréparable. Au fond, pour l'immédiat, c'est une sorte de choix qui se présente à l'Allemagne, entre une aventure en Tchécoslovaquie et une pression sur la Hongrie. C'est aussi le choix entre deux
1. p
Carte de la Hongrie et des pays limitrophes.
méthodes l'une l'aventure en Tchécoslovaquie trahirait la peur du temps qui passe, l'autre la pression sur la Hongrie admettrait la complicité de ce même temps.
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.̃ •. ̃̃
Une grande puissance qui est maîtresse de Vienne tient les clefs de l'Europe centrale. Une grande puissance qui est maîtresse de Budapest tient les clefs de l'Europe orientale. On a commencé de se le rappeler depuis que l'Allemagne est installée à Vienne. Même les Turcs d'autrefois, qui ne se souciaient pas de savoir grand'chose, savaient cela.
Après l'Autriche annexée, le prochain effort du Reich devrait donc, selon sa pente naturelle, s'adresser à la Hongrie, non pour une annexion, mais pour quelque chose qui ressemblerait à un protectorat économique et à une alliance militaire. Si les ambitions allemandes prenaient la route directe, ce serait le sens de l'acte prochain.
Mais l'Etat tchécoslovaque, par la Bohême, s'avance vers le cœur du Reich et, par tout son côté Sud, menace de flanc la descente allemande sur le bas Danube.
Faut-il faire sauter cette menace avant de descendre, ou bien faut-il descendre d'abord pour la réduire ou l'amollir en l'enveloppant ? Le problème est beaucoup moins simple que certains le croient.
̃ • f*V
La guerre contre la Tchécoslovaquie, les Allemands, qui sont de trop bons soldats pour sous-estimer les autres, savent mieux que personne qu'elle ne représenterait pas une promenade.
Le spectacle de l'héroïsme tchèque créerait, au détriment de l'Allemagne, dans les masses européennes et dans le monde entier, un courant moral des plus préjudiciables et finalement dangereux, même si les grandes puissances n'intervenaient pas. A l'abri de la résistance tchèque, toute l'Europe orientale se fortifierait en hâte pour parer à la suite des événements. L'avance ultérieure des Allemands n'en serait pas facilitée au con- 1, traire. Elle le serait d'autant moins que, dans ce cas, les con- voitises de la Pologne la porteraient en Slovaquie pour rejoindre la Hongrie et la Roumanie, mettant une barrière inattendue
devant les espoirs danubiens du Reich.
Sans doute, une révolte des Sudètes peut dispenser l'Allemagne de déclarer la guerre aux Tchèques. Mais, dès lors, ce serait un conflit du type espagnol, alimenté d'armes et d'idéologies de l'intérieur et de l'extérieur, installé à la porte du Reich. Nous connaissons ce genre de p!aisir. Il est douteux que le rérgime hitlérien y trouverait un surcroît de tranquillité.
̃ ̃ ̃
Réserve faite de la menace de flanc que représentent les Tchèques, une poussée sur la Hongrie, par arrangement ou pression, est, somme toute, beaucoup plus tentante, avec moins de risques généraux et un rendement plus sûr. On sait que la Hongrie produit assez de céréales et de bétail pour satisfaire les Allemands. Elle offre aussi la meilleure base pour une action rayonnante en Europe orientale.
Par elle, la dernière issue libre des Tchèques vers un débouché neutre, la mer Noire, peut être fermée. Par elle, les Polonais peuvent être empêchés d'at-
teindre la région danubienne. Par elle, l'accès de l'Ukraine, au nord-est, et des pétroles roumains, au sud-est, est proche. Par elle, les communications de l'Italie avec l'Europe orientale sont contrôlées. Par elle, il ne s'agit plus que de s'entendre avec les Balkaniques pour atteindre la mer Egée.
̃
La croisière du régent de Honglie Horthy avec le chancelier Hitler, de Kiel à Hambourg, a permis sans doute une conversation approfondie.
Un des effets de l'axe RomeBerlin fut d'annihiler la position italienne en Autriche. Un autre effet est, évidemment, d'affaiblir la position italienne en Hongrie. La Hongrie ne peut plus prendre appui sur l'Italie pour résister à l'Allemagne. Le chancelier Hitler a dû laisser entendre au régent Horthy qu'il ne conviendrait pas à la Hongrie de chercher des alliés dans les Etats de la PetiteEntente qui l'humilièrent, et que le plus simple comme le plus court serait de traiter pleinement avec l'Allemagne.
Le régent Horthy hésite peutêtre. Car si l'Allemagne négocie aimablement avec les gouvernants et les aristocrates hongrois, ses agents, dans le même temps. soutiennent en Hongrie ceux qui préparèrent une révolution politique, morale, sociale et agraire. Les prochaines semaines parleront.
Lucien Romier.
i « ̃
Nous demandons aux auteurs dramatiques
La radio et le cinéma sont-ils les ennemis
du théâtre?
Au moment où l'on parle de la réorganisation générale du théàtre en France et de l'aide que les pouvoirs publics paraissent disposés à lui donner, il nous a paru intéressant de chercher quels étaient ses meilleurs alliés et ses pires ennemis. Les avis diffèrent sur des points essentiels, en particulier lorsqu'il s'agit du cinéma et de la radio.
Nous avons demande aux auteurs dramatiques de nous donner leur avis sur cette question. Nous les avons priés de bien vouloir nous dire en même temps quels sont leurs projets. André Warnod.
(Voir à la page des Théâtres les réponses de M. H.-R. Lenormand et de M. Marcel Achard.)
-flG-'AKQ:
LES CADETS DE LA MARINE ARGENTINE. .de passage à Paris, se sont rendus hier à l'Arc de Triomphe, où le commandant Luis Malerba a déposé une couronne sur la tombe du Soldat Inconnu.
LES ECHOS
Petite histoire du droit de chasse
Le chasseur qui, de sa fenêtre, vise les voitures qui passent dans la rue afin de se « remettre en tir pour l'ouverture, et qui vient de payer 214 francs pour son permis général, se doute-t-il qu'il fut un temps où la chasse, au lieu d'être un sport payant, était un sport payé ? Il en était pourtant ainsi en Franco jus- qu'au xvi° siècle. Les grands propriétaires fonciers étaient tenus de chasser sur leurs terres de telle date à telle' date, et un peu plus longtemps si les paysans le demandaient. Ceuxci, pour encourager leur seigneur à chasser plus longtemps qu'il n'était prescrit, lui offraient des gratifications en blé ou en avoine. Heureux temps que celui-là où le gibier était considéré comme un fléau.
··
Le véritable parapluie anglais Nous avons dit qu'une compagnie anglaise de chemin de fer avait institué un service de location de parapluies. Excellente affaire qui n'aura pas souvent besoin de renouveler son matériel. En effet, un parapluie aux mains d'un Anglais est proprement inusable. Pour la raison qu'il ne l'ouvre jamais. On pourvait voir dernièrement, dans un journal britannique, un dessin humoristique qui représentait la sortie du métro du Straud de laquelle débouchait une foule de gentlemen, dans la tenue classique du boursier pantalon rayé, vestqn noir et parapluie au bras. Il tombe quelques goûtes de pluie sur le trottoir et l'on voit le premier de ces mes< sieurs qui ouvre son parapluie. Et tous les autres reculent, horrifiés, comme s'ils assistaient à
COURRIER DES LETTRES
Kouprine est mort Une dépfiche de Moscou a annonce hier la mort d'Alexandre • Kouprine. L'auteur dû La Fosse, qui .devint au théâtre La Fosse aux filles, était âgé de 68 ans étant né •a Narovtchate, dans le gouverne.ment de Penza, en 1870. Il était l'un des plus célèbres romanciers russes de la génération d'avant.guerre. Officier en 1890, il démissionna quatre ans plus tard pour se consacrer définitivement à la littérature après avoir remporté un premier succès lors de la publication de son premier ouvrage Le -Duel (1905). Doué d'un talent réaliste mais sans amertume, et animé d'une grande conscience d'observateur psychologue, Kouprine
Alexandre. Kouprine.
•voulut connaître son pays avant de le décrire et d'en analyser les
•ûtoeurs.
Après avoir quitté l'armée, il exerça maintes professions, se con,. sacrant surtout au journalisme. A Kiev, d'abord, il passa plusieurs années, puis entreprit des randonnées incessantes. un peut dire que sa vie et son œuvre littéraire furent perpétuellement jalonnées par des expériences de voyageur. Successivement planteur de tabac, acteur dans une troupe de province, employé de télégraphe, chantre d'église, contremaître dans une usine métallurgique, l'écrivain se servit des impressions qu'il avait recueillies dans ces divers emplois pour enrichir sa vision écrite de la vie russe.
Kouprine savait remarquable-
POUR JLElà VACANCES 1
A ceux de nos lecteurs qui auraient quelques difficultés à se procujer le « Figaro », pendant les vacances, nous offrons la faculté de souscrire des abonnements commentant n'importe quel jour pour finir au gré de l'abonné.
Le prix en est le mémo
un sacrilège. Le véritable papapluie anglais ne s'ouvre jamais.
w
Le prix du braconnage Dès que les paysans se furent aperçus que les sangliers avaient battu en retraite et que le la- pin de garenne était un animal moffensif, la chasse cessa d'être une nécessité et devint un privilège, Privilège gratuit, d'ailleurs. £e spnt les régimes modernes qui ont inventé de rançonner les chasseurs. Jusque-là, chacun chassait, sans rien payer à l'Etat, sur toutes les terres où il avait des droits. Mais malheur aux voisins qui venaient braconner sur ces territoires. La législation se montrait féroce à leur égard les nobles étaient décapités et les roturiers pendus. Ce n'est que plus tard que la justioe devint plus douce aux braconniers elle se contenta de les envoyer aux galères ou de leur couper l'oreille.
Le gibier de l'Invité
Si vous êtes invité à la chasse, êtes-vous fondé exiger du maitre de maison les perdreaux que vous avez tués, en vertu du; prin-? cipe que le gibier appartient à l'occupant, c?est>à-dire à celui qui l'a tué ? 1 ïi ne semblait pas que cette question pût jamais se poser. Pourtant elle la été, non pour des perdreaux, mais pour un cerf. Notre confrère L'Eleveur nous rappelle un curieux procès, qui eut lieu il y a quelques années, et ou l'invité réclamait à ses hôtes les dépouilles de la bête qu'il avait tuée. Le tribunal civil commença par lui donner gain de cause. Mais la Cour d'appel de Poitiers cassa ce jugement et déclara le demandeur « mal fondé ». Elle aurait pu aussi le déclarer mal élevé.
le Masque de fer.
ment camper les types qu'il avait étudiés dans leurs ipi'lieux les plus divers.
Le talent de Kouprine avait subi une évolution il y a une vingtaine d'années il s'était orienté vers le récit d'inspiration scientifique (Le Soleil liquide L'Etoile de Salomon).
Au lendemain de la révolution bolcheviste, contre laquelle il avait écrit un article qui lui valut deux mois d'emprisonnement, Kouprine avait perdu sa maison ses livres et ses meublps avaient été complètement saccagés. Il vint s'installer à Paris où il fit partie du petit cercle d'écrivains russes chassés de leur patrie par la terreur rouge. Ultérieurement, il regagna son pays d'origine où il vient de s'éteindre, ayant conservé jusqu'au bout son admiration pour celui qu'il -considérait comme son maître Tolstoï. M» André Maurois sera reçu sous la Coupole par M. André Chevrillon Sur l'invitation de ses confrères, M. André Chevrillon a aceepté de recevoir sous la Coupole M, André Maurois. JI prononcera donc la « réponse » traditionnelle au discours du nouvel académicien.
IA I0URBBEI
La Flamme u Souvenir
A ils 11. 30, a l'Arq de Trtojnplie Association aniiciile des niutilôs, réforjnûs, A, C.t veuves et orphelins, ascendants, prisonniers de sueVro de Lagny.
Expositions
Au Musée du Jeu de Paume Peintures et sculptures des écoles' étrangères conteinppratnes.
A Bagatelle La Rose. (L'après-
mWl). prolonséa jusqu'à HQ septem-
bre.
e– Au Musée palliera Costumes d'autrefois.
«s A l'Orangerie des Tuileries Bonfiparje en Eerypte.
-r- Musée Condé, h Chantilly. (De 18 à 17 neures).
42, avenue des Gobellns Charles Le Brun à la Manufacture royale. A la Bibliothèque Nationale Les arts de l'Iran.
Au Musée des Colonies Peintures marocaines et algériennes.
Au Miibée national de rontalneOleau es peint-es de la forêt. Au Grand-Palais Palais de la Découverte,
1Ô6, boulevard Haussmann L'art photographique anglais. (Ouvert de 10 a 20 neuros).
Les courses
A A 14 heures Clairefontalne.
que polir l'achat au numéro, soit, ppur la France, 0,50 par exemplaire.
Pour l'étranger, ce prix
doit être majoré de» frais d'affranchissement, soit, 0,35 ou 0,70 suivant les pays (tarif réduit ou ta. rif fort),
Renseignements dans les
bureaux de poste.
I~ I~ I~ II~~ 0 IIII~ ~E NIIIIE
.r p~ ,4,I~,J~I~~ \/VAF~!S!OE3
CHAPITRE X à vous dire. Y a-t-il longtemps que vous avez vu M. de Balzac. (Suite) ̃ Vous êtes sa lectrice, je crois ?. ». 1 J J'ai cet honneur. Mais nous dérangeons votre ami. Comptabilité Mais non, niais non passez donc sur le balcon et je
L. Qpoi bpn continuer. Tu sais même qu'à partir du 14,' "l -v« «.
npus avgps été ohligés dg SIUS meme à ;crédit a partIr le ipar- ~p~a!lpp
M nous avons été obligés de vivre à crédit chest le înar- oéparatlOll
f-\ chand de tabac et le charbonnier. Je me suis chargé de
jL l'épicerie, et c'était important, en faisant la cour à la Je voudrai^ te dirç deux mots à l'oreille, Chamjmeury. demoiselle de l'épicière. Quand notre crédit mourut, tu Travaillons-nous, oui ou non ?. Je vais toujours préparer as mis ta redingote au Monade-Piété, ensuite j'ai vendu mes mon café.
livres, et le 1" décembre, nous avons payé nos dettes les plus Tu m'exaspères avec ta manie de travailler la nuit. Pour criardes pour que Monsieur Crédit nous aide te tenir éveillé, tu te gorges de café, tu sais
encore le mois suivant. Le mois savant, çeja a été la même chose. A quoi baji tfflJ!" Jff, comptes. Travaillons plutôt. • Collaboration
t- J'gj commencé cet après-midi.
J'ai trouvé sur la table une page bJanche avec ces mots BEATRIX, J! L
Drame en cinq actes
par Henri Murgier, •.
Représenté sur le théâtre de
le 18 v
t, Pourquoi as-tu écrit « représenté » ? -r», Je mp rends mieux compte de l'effet que fera le titre sur les affiches,
En attendant, notre vaudeville Pipelet et Çahrion n'a pas été pris au Palais-Rçyal, Mais il nous a été retourné avec les regrets de l'administration, désolée de ne pouvoir monter une pièce aussi charmante, ornée de couplets aussi délicieux. Nous irons dès demain la porter au théâtre du Panthéon, Et elle sera pftmiln'. n'flsf mni nui te le dis.
Il vaudrait" peut-être m(eux écrire autre La bell '`~ i a~pt.rë logement. no
chose. II vaudrait peut-être mieux écrire autre ̃ bel"? concierge. autre logement, En attendant que tu en aies trouvé un,
C'est ce que je fais. Actuellement, j'en il n'y aura rien de changé.
prépare une autre, qup «Ji*pje ? dçux autres, un vaud.evffl'e ;• Je te remercie, mais je crois pouvotr habiter la chambre pour le Gympase et un drame littéraire destJné à l'Qdépn. gHÇ Nadar a gardée dans son hôtel, pendant qu'il est à l'hôpital. L'Odèon Comme *« y vas. «™ Comme tu voudras. Nous restons bons «mis, franchement J'ai pense à tout. EJn cas de refus, j'ajoute au drame un et cordialement ? ?
assassinat ou un accouchement, une violente tirade sur les gen- Bien sûr. Adieu.
tilshommes infâmes qui ravissent l'honneur des pauvres filles, phapitop vt je construis un souterrain quelconque, et je porte le tout à .>̃ l^nAfiinc' Ai BoÏÏOAu%ra°vaSiiT pseudonyiîie ébouriffant A l'aube d'une vfe nouvelle
Au travail 1 ,III,
Qu'est'Ce qui frappe à la porte Va ouvrir, Jules. burant les trois mois que Murger avait vécu avec Champm Ah c'est notre chère concierge- Toujours plus jolie de fleury, celui-ci, généreusement, partagea avec lui son logement jour en jour. Entrez donc. et sa pension. Après la séparation, Murger Ht un nouveau -T7- Je ne veux pas vous déranger, vous travaillez. plongeon.
Mais non, Murger travaille moi, j'ai tout le temps. Venez (A suivre.) André Warnod. donc avec moi sur le balcon, la nuit est belle. J'ai tant de choses (Dessin de l'auteur.)
LE CARNET DU «FIGARO »
Cl~~lR,9
Le vingtième anniversaire de l'avènement au trône de S. M. le Roi Boris de Bt!lgarle sera célébré le 3 octobre prochain avec un éclat tout particulier.
LL. AA. RR. la Princesse Juliana et le Prince Bernard des Pays-Bas, rentrés d'Italie et arrivés au château de Soestdijk, assisteront lundi, h La Haye, h une grande revue militaire de douze mille hommes à l'occasion du jubilé de S. M. la Rein MfUnèïmirie. U
H", 1" ',jJ
r La Princesse royale et lord Harewood, accompagnés de lord Lascelles et de l'Hon. Gerald Lascelles, leurs fils, ont assisté, mercredi, aux courses d'York.
Une messe anniversaire pour le repos de l'âme du Comte d'Eu sera dite le lundi 29 août, à dix heures, en la chapelle de la Compassion, boulevard Pershlng. MONDE OFFICIEL
t– Lord et lftdy Baldwin viennent de donner, à Aix-les»Ba|ns, un $é?jeuner qui réunissait
Mrs Bambrldge, fllle de Rudyard Kipling et cousine de lord BsUtJwin; sir Robert et lady Bootbby et le généraI et Mrs Carrlngton.
QAflS LU MONDE
A Biarritz, sur la belle terrasse de sa villa, Mrs O'Malley Keyes a donné un grand dîner qui fut- honoré de la présence de S.A.I. le Grand-Duc Boris de Russie et de S. A. le maharajah de Rajpipla. La princesse de Wagram a offert un élégant goûter en sa villa de Guétary.
Le commodore et Mrs Beaumont ont donné, dans leur propriété du Cap-d'Antibes, une brillante fête de nuit sous les pins de la villa, précédée d'un souper avec inter' mèdes japonais. Y assistaient S. A. R. la Princesse Sixte de Bourbon-Parme, S. Exc, l'ambassadeur de Franoe et Mme Plia, prince et princesse J.-L. de Faucigny-Lucinge, sir R, et lady Mendl, baron et aronne Jean Pellenc, comte et comtes«e Hector de Bearn, marquise d'ArhiaiJlé, baron et baronne Fouquler, M. et Mme Daniet Sicklcs, M. et Mme de Almeida, M. et Mme Rend d'Eltainville, M. et Mme Jeantet, Mme Hachette, marquis de Polignao, marquis de Iiu Béga»»ièro, comte de Sajnt-Genys, M. Léon Bàîloy, M. H.' de Carbuccia, M. B. Godefroy, prince Lotfnlluli, comte J. de ÏMcftU» mont.
CERCLES ,•" -<[..
Les courses de Dieppe ont été très suivies cette année par un public élégant. Les dernières réunions auront lieu la semaine prochaine sur l'hippodrome de Rouxmesnil. Le 3 septembre se courra le Grand Prix de Dieppe, et le 4 septembre le Grand Steeple.
-r- A la dernière réunion de la commission d'a«Jmission du Comité Fra'nçe«Arnérique, ont été açlmls Au tira de membre» à vie M. Edouard Ziegler, présenté par le merqui. de Créqui-Montfort et M- Edmond Chaix, et Mme jS4puard Zlegler, pré-
sentée par Mine Frédéric lieekman et
Mme Welles Bosworth.
Au tnre de membres le profejaeur Paniaset, présente par Je docteur Robert Pierret et le docteur Julien Huber, et Mme PanUset, présentée par Mme Cnpioni°"t et iJmo 4al Fias.
N0VVEU,E$ CYNEGETIQUES Le duc de Devonshlre donne à Bolton Abbey, sur ses moors du Yorkshire, des chasses de grouses auxquelles sont invités
Lord Richard Cavendish, lord Har»leck, M. David Ormuty-Ooro et M, Edouard Knoblockj
N4I8S4MBH
M. et Mme A,.M. Brandenburg sont, heureux de faire part de ta naissance de leur fils Christian, le 17 août 1038.
M. et Mme Pierre Gasnos sont heureux do faire part de la nais.sance de leur fllle Françoise. Le Mans, 33 août 1938.
On annonce la naissance
JJe Jacqueline. Snlmpn-Cerfon, d'Ar-
mand Chatelard, de Jacques Bertout.
dp HENRI ËS1PRGER
vviiipiauiuit vops rejoins,. :< :& t. t >r ,_•
FIANÇAILLES
'•c– Nous apprenons les fiançailles de Mlle Marie-Thérèse Voillot avec M, Jean Hennequin, interne des hôpitaux.
On annonce les fiançailles De MUe Claude SaUoey avec M. Henri Desgeorges.
MARI4GES
On nous prie d'annoncer le mariage de Mlle Françoise Teplansiky avec Mi René Delbos, qui a etf'Keu répftrnment à San Fran-
cisco: ••̃• '̃>>v< '̃
Le mariage de MIJe. §intone Bonneau, fille de M. et Mme Denys Bonnçau, avec le docteur AndréPau! Brqutin, fils de M. et Mme Jean Broutin, vient d'être béni en l'église de Cirnie?'Nice.
INFORMATIONS
Les quarante cadets de la marine argentine de la frégaferçcgie Prèsidente-Sarmiento ont visité hier matin le palais de Fontainebleau, puis se sont rendus à l'Arc de Triomphe de l'Etolle sur la tombe du Soldat inconnu,
Une Couronne aux çpulaurs na* tionales de la République Argentine a été déposée par le capitaine de frégate Luis $. Mslerba, « en hommage de la marine argentine à la gloire militaire française ». Officiers et futurs officiers de la marine argentine ont été reçus ensuite à un déjeuner qui leur était offert, au nom du ministre de la marine, sous
LA SAISON HORS PARIS LE BAL DES PETITS LITS BLANCS A CANNES
Cannes, 2& août. Ce soir toute la Côte d'Assur, c'est-à-dire à peu près/tout Paris, tout l,ondre»~«i~tout New-York, semble refluer vers un des caps les plus avancés de la côte, c'est-à-dire celui de la Croisette au bout duquel le Faim Bench flamboie.
Le dîner et le bal des Petits Lits Blancs, transportés sur la Rivlera depuis 1938, vivent ce soir pour la troisième fois dans la nuit bleue. Toute la journée le vent a soufflé en fortes rafales mais le calme était revenu ce soir et la longue caravane qui s'achemine vers les emplacements réservés est plus dense encore que les minées précédentes. 1.500 dîneurs, 2.000 speotateurs, près d'un million de recette, tels sont les premiers chiffres que l'on peut avancer pour cette soirée dont le bénéfice vient au secours de l'enfaneq malheureuse.
Dans le hall, c'est la parade habituelle. Chacun regarde la robe de l'autre car ce soir tous les grands couturiers ont produit leur effort maximum. Comme la nuit est fraîche, tes fourrures sont nombreuses et superbes, principalement tes bermines.
Les bijoux sont admirables. On les volt mieux maintenant que Élus tard sur les terrasses. Mme ..puis Ucaumont porte sa célèbre rivière de diamants Mme Mathîs a une magnifique parure d'éjneraudes Mme Jacques Violet a un collier de rubis rehaussé d'un diamant presque aussi gros que le fameux Bégent j et ily a des dizalnes d'autrrs bracelets, colliers, clips, qui sont à peine moins beaux que les cent millions de bijoux qui vont être présentés tout à l'heure par les pfug grands Joailliers. Vers 21 heures, les portes des terrasses sont ouvertes. Cent projecteurs teintés en jaune semblent avoir mis une nappe de soleil au milieu de l'obscurité de la baie. La piscine est presque entièrement recouverte par la scène qui offre ses quatre étages sur un fond immense de nuit sombre. Le décor est formé de fleurs en rodoïde, translucides sur les lumières ordinaires, mais qui, tout h l'heure, sur les feux ultra-violets de la lumière noire, paraîtront luminescentes.
11 est difficile, au milieu de cette cohue pourtant ordonnée, de rpeounaStre, autour de M> Léon Bailby,
veille k tout avec une inlassa-
ble et patiente activité» les visages les plus «onnus. On note pourtant, au hasard
S. A. R. Je Duc de Windsor et la Duchesse de Windsor, S, A. I. te Grand-
bien que cela te fait mal. Lève-toi donc a cinq heures du matin, mets sur ta table une grande carafe d'eau fratche, tu verras comme reau fera couler les idées claires de ta plume. Nous n'avons bu que trop d'eau déjà dans notre vie. Souviens-toi que tu parles à un fondateur des Buveurs d'Eau.
Tu verras où cela te mènera. Je ne suis pas un affreux bourgeois, mais tout de même, pour la vie commune, tes manies et tes maladies. Je te demande pardon, Henri, je ne voulais pas te peiner.
J'ai compris. Il y a longtemps d'ailleurs que je sais que tu as assez de notre vie commune. Elle aura duré trois mois, c'est déjà beaucoup. Dès demain, je m'en irat. Je vais même m'en aller tout de suite, je te laisse avec notre belle conciet'ge.
Ne m'en veux pas,
Mais non. Je reviendrai demain matin, nous parlerons de tout cela, Je le comprends bien, il n'y a pas de vie commune possible entre deux misères, Si Castor et Pollux n'avaient eu pour vivre que cinquante francs par mois, Us auraient échangé des gros mots. et des couns. Je vais m'occuner d'un
la présidence du capitaine de vais. seau Gaudin de Yillaine, assisté d'un certain nombre d'officiers de la marine française. Des toasts cordiaux ont été échangés.
L'après-midi, les cadets argentins ont fait à Paris un certain nombre de visites.
DEUILS
Lés obsèques de S. Exc. M. van Rappard, ministre des PaysBas, ont été célébrées en l'église Saint-Mathieu. Le ..corps dipjçïp-i tique tout entier assistait à* la. cérémonie, ainsi que des représentants du gouvernement allemand. Les ambassades et légations avaient mis les pavillons en berne en signe de deuil.
On annonce là mort, survenue à Londres, à l'âge de cinquantecinq ans, de M. Alfred Short, député travailliste britannique, représentant la circonscription de WestRiding (Yorkshire).
Les obsèques de M. Robert de Champ, décédé au château de La Rochette, à l'âge de quarantehuit ans, muni des sacrements de l'E;gIise, ont été célébrées le ?2 apût, à Cheyinay (Rhône). M. Jean Sturel, avocat à la Cour de Paris, et madame, née Renée Hébert, ont la douleur d'annoncer la mort de leur fils Sylvain, décédé à l'âge de dix-sept ans, le 24 août, des suites d'un accident. Les obsèques auront lieu demain
Duc Dlmjtii do Russie, S. A. I. la Grande-Duchnsse Marie, S. A. R. la Princesse Slxto de Bourbon-Parme, S, A. l'Aga Kan, S. A. le nabab de Palampur, la princesse Ottoboni, S. A. la princesse de Ligne, Mme Paul Deschanel, Mme la maréchale Pétain, S- Ëxc. l'ambassadeur de France et Mme F. Pila, S. Exc. l'ambassadeur de France et Mme Jean Hennessy, S. Exe. l'ambassadeur de France et la comtesse de Martel, le président et Mme Titulesco, M, et Mme d'Olivera, S. Exc. M. Qulnones de Léon, Mme Philippe Rerthelot, M. et Mme L. Cotnareanu, «lr Clwvlei et lady Mendl Mme M. de Wendel, princesse Boncompagni, le président et Mme André Tardieu, M, Le Provost de Launuy, président du con«oll municipal de Paria prince et princesse Poniatowskj, prince et princesse Casimir Ponlatowski, marquise d'Aj'inulllé, comtesse de Chateaubriand, comte S«la, Mme Raymond Patenôtre, comtesse Vera MaKucchi, princesst; du Chlmay, Mme Jacques lialsan, cointeBBe Marguerite de Mun, M. James Hyde, M. Pierre Guimier, M. et Mme Louis Hachette, baron von Seidlitz, général et Mme d'Astler de La Vigerie, prluuetine Anne Galltxlne, Mme Franclllon-Lpbrc, docteur Debat, M. et Mme Mnthis, Mme KiiiRsJnnd, Mme Frank Jay Gould, Mme Marlène Dietrich, etc. (Nous donnerons demain une description plus détaillée de cette fête merveilleuse.)
A Vittel, lord et lady Jessel dans les jardins du Grand Hôtel.
samedi 27 août, à neuf heures, en l'église Saint-Philippe du Roule. Nous apprenons la mort, survenue à Toulon le 19 août 1938, de M. Marcel Guyon, capitaine de vaisseau en retraite, officier de la Légion d'honneur, pieusement dé*cédé à l'âge de soixante-quatorze ans. De la part de Mme Marcel Guyon, du lieutenant et de Mme Frat, de leurs enfants et de leurs familles.
i Mme Henri Stembflrg, M>«t> Mme René Simon et leurs enfants," M. et Mme Àntony Sternberg et leurs enfants, Mlle Denise Stërn- j berg, ont la douleur de faire part de la mort, dans sa quatre-vingtsixième année, de M. Henri Stem- berg. Les obsèques ont eu lieu dans la plus stricte intimité,
Nous apprenons la mort de I M. Justus Wallerstein, décédé le 13 août, à Engelberg (Suisse), à l'âge de soixante-quatorze ans. Les obsèques auront lieu à Paris le lundi 29 août, à onze heures précises, en la chapelle paroissiale de l'église Saint-Honorê" d'Eylau (66, avenue Raymond-Poincare), où l'on se réunira. Le présent avis tient lieu d'invitation.
Nous apprenons la mort de M. Lucien Drouot, ingénieur agro*nome, ancien secrétaire général de l'« Agriculture Nouvelle », décoré de la croix de guerre et de la médaille interalliée, décédé à l'âge de soixante et un ans, à Harrevllleles-Chanteurs (Haute-Marne). M. Morraechini, consul de France à Léopoldville, a succombé des suites d'un accident d'automobile. Toutes les autorités belges et françaises ont défilé devant le corps, qui a été exposé dans une chapelle ardente aménagée au çonsulat de France. Un service funèbre a été célébré hier par Mgr Six, délégué apostolique au Congo, L'inhumation aura lieu à Brazzaville. On annonce la mort de M. Jean Laville, député de Saône-etLoire, médaillé militaire, croix de guerre, âgé de cinquante-huit ans. Nous apprenons la mort du comte Grelle, survenue à Bruxelles à l'âge de cinquante-huit ans. Nous apprenons la mort du baron Cutore di San Carlo, chevalier de l'ordre de Léopold, officier de l'ordre de la Couronne d'Italie, chevalier de l'ordre souverain de Malte, décédé à Bruxelles à l'ftge de soixante-douze ans.
On annonce la mort de M. Marcel Guimbaud, premier président honoraire de la Cour d'appel de Poitiers, officier de la Légion d'honneur.
On annonce la mort, survenue à Lurcy le Bourg (Nièvre), de Mme Pierre Donon, née Jouvet, mère de M. Marcel Donon, sénateur.
On annonce la mort aççiden*telle, en Moravie, du peintre, rgu, maiq Constantin Vasilivft.
On annonce la mort t >̃ De Mme Paul Cœuré; de M. Louis liaudry, à Pougues-Us-Eaux (Nièvre). Vaifleury.
-!UJ»' Ui..J.l j ̃»'
L'aide de camp
du Prince Louis de Monaco est victime d'un accident
de voiture
Bourges, 25 août. «** Sur la route nationale a° 20 et au croisement du chemin de grande communication qui conduit à Issoudun, une automobile pilotée par le commandant Millescance, aide de camp du prince Louis de Monaco, en vacance», actuellement, au château du Pondy, est entrée pn collision avec une voiture automobile. D«na le choc, Mine Millescance et son amie, Mme Butin, ont été blessées.
.ACTUAUTES
A CANNES
Le maharadjah de Kapurthala, qui fait actuellement un séjour sur la Côte d'Azur, revenant de prendre son bain
sur la plage de Cannes.
i11. LeJ ~u~Je~
d cuiiuruflJ iAXJii
LES LIGNES NOUVELLES
DANS LE COSTUME DE SPORT
♦ Le style Montant prend place tout naturellement dans le costume de sport, où il apporte une ligne non seulement nouvelle, mais pratique. A vrai dire, cette ligne existait déjà un peu sut certaines vestes de sport, mais on la verra gagner d'autres formes de modèles, tels que robes, sweaters et jaquettes. Ce « blousant »s'affirme surtout dans le dos el part très souvent d'un empièce7nent. Il n'est pas forcément provoqué par des fronces, mais peut l'être aussi par des plis, repassés ou non. On gagne à cette ligne une grande aisanèe dans les mouuements.
♦ Les jupes, par contre, restent fidèles à la silhouette étroite. L'ampleur, cependant, n'y est pas tout à fait étrangère sous forme de plis creux, simples ou doubles, et places assez haut pour laisser libre le genou. La jupe droite et fendue est moins en faveur.
♦ Les emmanchures s'élargissent, allant quelquefois jusqu'à emprunter à la forme kimono. Une coupe particulièrement etudiée permettrait, dans ce cas, de laisser aux mouvements toute l'aisance voulue.
PRELUDE AUX JEUX OLYMPIQUES
Le comité directeur des Jeux Olympiques de 1940 e'ctt réuni pour la première fois à Helsinski, en Finlande, pays organisateur. De gauche à droite M. Pekkala, M. von Frenkell, M. E. Krogius, M. J. Bagnell, président, M. J. Tossavainen, le Dr Heo «t le ministre Kekkonen.
M. JEAN LAVILLE.
.«député de Saône-et-Loire, qui vient de mourir.
LA VIE RELIGIEUSE Une chapelle de la Vierge au Pôle Nord
Washington, 25 ao4t. Une chapelle dédiée à la Vierge vient d'être édifiée par un jésuite, le P. Bernard Hubbard, à l'extrême-nord du continent américain, à l'intérieur du cercle polaire.
Cette chapelle est constituée par quelques blocs de roche cimentés. Le jour de la fête de saint Ignace de Loyola, fondateur de la Çompagn'e de Jésus, le R. P. Hubbard est venu célébrer la messe à Nuivak, dans la clarté du soleil de minuit, après avoir parcouru une distance d'environ 1,000 milles bord d'un canot d'esquimau,
La Ligue missionnaire internationale compte plus de 165.000 membres Cité du Vatican, 25 août. ̃–D'après la dernière statistique de la Ligue internationale des prêtres missionnaires, le nombre des membres actuellement inscrits s'élève à 167.402, répartis en 33 pays et 752 diocèses.
L'Italie, l'Allemagne et l'Espagne comptent le plus grand nombre de prêtres missionnaires.
Le nombre des prêtres adhérant à la ligue s'est élevé de 13.000 au cours de l'an dernier.
♦ La manche retroussable, bien connue en Amérique, pour le golf notamment, est proposée par quelques-uns de nos spécialistes comme une nouveauté technique. Elle peut se relever au-dessus ou au-dessous du coude, £ volonté.
♦ Les mélanges de tissus sont assez fréquents dans les costumes. La duvetine et certains tissus très veloutés, mais sportifs, sont réservés à ta partie supérieure d'un ensemble, alors que la jupe est faite de simple lainage. Une différence de nuance entre ces deux pièces, l'une étant plus sombre que l autre, est admise, sinon même recommandée. N. A.
Noté sur mon Bloc Les plue belles perles
de culture au monde
sont chez Téela,
2, rue de la Paix, Paris. 8»zy.
MORT DE
M. GREGOIRE FILIPESCO Nous apprenons la mort, survenue à Genève, de M. Grégoire Filipesco, ancien ministre roumain et chef du parti conservateur de Roumanie. Le défunt était le fils du grand patriote roumain Nicolas Fi.lipesco, qui joua un rôle considérable au moment de l'entrée en action de la Roumanie aux côtés des Alliés.
Directeur du journal « Epoca », il ne cessa de lutter avec ardeur pour la même cause ainsi que son père. Avec lui disparaît un grand ami de la France. La mort de M. Grégoire Filipesco met en deuil la grande société roumaine.
AVIS IMPORTANT A NOS ABONNES Afin de nous permettre de don ner suite en temps opportun aux demandes de changement d'adresse. nous prions nos abonnés, dans leur propre intérêt, de nous communiquer la date de leur départ au moins trois jours à l'avance. Les demandes qui nous parviennent dans un délai moindre sont très difficiles à satisfaire et a fortiori celles qui nous sont parfois adressées jour même.
Ue plus, afin d'éviter de fréquen. tes erreurs dues à des similitudes de noms, nous insistons tout particulièrement sur la nécessité de joindre à toute demande de changement d'adresse une des dernier res bandes du journal ou. à défaut, d'indiquer l'adressi exacte figurant sur cette bande.
Le coût de chnque changement d'adresse est de 2 francs.
LE FIGARO
ABONNEMENTS |:t mois ti muisj un un traïu-t et oulouies 40 t. 77 f :150 f
tSelgn)Ut-et Luiem-
buurti 65 t 120 f. 18Q f K'IHANUKH 85 t. Il 20 t 118p t.
h"l'tiANl:ISH
(turil réduit) 18 t. 133 f. 12601 t (tari) tort. 106 f 200 I380 f
oanuemeQt» luni htunce et Lo pustr iSe rensei tontes majoré des ç/nn quart» de 'rat» de circulation son olflre ont ftxis pal le paya lQl.i fiestifialQire.
'.es iDuimcmenta Darleni au 1*> ei eu 10 du mois
frais ae changement d'atfesie J francs
mu nie lit chêmitê oostaux n° H'i-i>H Joindre ta oanae a aoonnemem « toute demande de renouvellement, changement d'adresse réclanialion. etc.| à délaut de bande rappeler le numéro d'iusi'riiittoo de ''nh^nnenifut et sa
date ft'prbenni**
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LA MARCHE NIPPONE SUR HANKEOV 1 Les Japonais annoncent la prise de Joui-Tchang sur le Yang=Tsé
Tokio, 25 août. L'état-major nippon annonce la prise de JouiTchang, ville située à quarante kilomètres environ à l'ouest de KiouKiang, sur le Yang-Tsé.
L'avant-garde aurait fait son entrée dans la ville, à 16 heures, par la Porte orientale.
Le prochain objectif de l'offensive japonaise contre Hankéou serait Yang-Sin, à une cinquantaine de kilomètres de Joui-Tchang. On considère, dans les milieux militaires japonais, qu'après la prise de Jom-Tchang, toute liaison est maintenant coupée entre les divisions chinoises échelonnées le long du chemin de fer de NanTchang-Tché-Kiang et les troupes chinoises occupant la partie NordOuest du secteur, en particulier les villes d'Ou-Sueh et Kouang-Tsi, sur la rive nord du Yang-Tsé.
tes Chinois démentent cette nouvelle
Hankéou, 25 août. Cependant que les japonais ont annoncé hier soir la prise de Joui-Tchang, un communiqué chinois publié aujourd'hui indique seulement que les collines à 1 est de Joui-Tchang sont prises et reprises par les forces en présence au cours de la bataille qui se poursuit depuis plusieurs jours, et que les Japonais font un effort désespéré pour s'emparer de la ville.
Le général Tchou-Teh, commandant la huitième armée de route, a déclaré aujourd'hui qu'au cours de l'année écoulée ses troupes avaient participé à 600 engagements, infligé aux troupes japonaises des pertes évaluées à 34.000 tués et blessés et fait 2.000 prisonniers. Il a, en outre, exprimé la conviction que l'avance japonaise sur Hankéou serait arrêtée. La Chine proteste auprès de la S. D. N. contre l'emploi des gaz toxiques par les Nippons
Genève, 25 aotlt. Le Dr Hoo, délégué permanent de la Chine à Geneve a transmis au secrétaire général de la S. D. N., aux fins d'In-
Sur les fronts d Espagne violents combats sans décision
Bayonne, 25 août. Les dépêches de Saragosse indiquent que la lutte se poursuit avec une extrême violence sur trois secteurs du front d'Espagne sur l'Ebre, au nord de Gandesa; dans la province de Tolède, un peu à l'ouest du point de jonction de la frontière des provinces de Careres et Ciudad Real en Estremadurc, entre Bagoza del Buey et Almaden.
Malgré la violence des combats, la situation a subi peu de modifiaations dans ces trois secteurs, an cours de la journée d'hier et aux derniers renseignements de la matinée d'aujourd'hui.
Cependant, en fin de journée, le grand quartier gouvernemental fait état d'un succès en Estremadure, dans le secteur de Monterubio de la Serena où 200 nationalistes auraient été fait prisonniers. Gandesa, est, maintenant dégagée
Depuis le 19 août, l'armée nationaliste est parvenue, au prix de combats acharnés, à dégager Gandesa.
Les nouvelles .lignes nationalistes dessinent un arc de cercle qui embrasse la presque totalité du massif de Gaeta et pénètre' sur une largeur de 6 kilomètres et une profondeur de 4 kilomètres dans les anciennes lignes républicaines. 30 bombes sur Torrevieja 12 morts
Alicante, 25 août. A 11 h. 10, l'aviation insurgée à bombardé le village cotier de Torrevieja, à quarante kilomètres au sud-ouest d'Alicante. Une trentaine de bombes ont fait explosion dans le port. Les batteries ont poursuivi les appareils qui se sont enfuis après avoir lancé la totalité de la charge dont ils étaient porteurs.
Le bombardement, qui a été effectué par cinq Savoïa formant escadrille, et volant à mille mètres d'altitude, a fait 12 morts et 54 blessés.
Vaïlarca et Rosas ont été égale-
ETRANGER
La France en tête
d4$ records internationaux d'aviation
Prague, 15 août. D'après la dernière statistique concernant les records internationaux d'aviation, la Tchécoslovaquie se trouve placée avant la Grande-Bretagne, puisqu'elle détient 13 records, alors que l'Angleterre n'en possède que 10. La France mène avec 52 records et est suivie par l'Italie.
Plus de dix mille demandes de divorce en Autriche Vienne, 25 aoùt. L'extension de la loi nazie sur le mariage au pays d'Autriche s'fist immédiatement manifestée par un accroissement considérable du nombre des divorces.
En effet, l'ancienne loi autrichienne interdisait, en vertu d'un concordat avec le Saint-Siège, sinon la séparation, du moins le divorce des conjoints catholiques, restriction qui n'est pas reconnue par la loi nazie. En trois semaines, plus de dix mille demandes de divorce ont été enregistrées.
COREE. Les communications sont maintenant rétablies dans les provinces du nord-est, qui ont été fortement éprouvées par les récentes inondations. Le bilan des victimes comprend 943 tués, 10 blessés, 343 manquants, 3.090 maisons démolies, 4.086 emportées par les eaux et 17.463 submergées.
GRANDE-BRETAGNE. Une barque, à bord de laquelle avaient pris place vingt-sept touristes, a chaviré dans le lac de Killarney (Ecosse). Cinq personnes ont péri. HONGRIE. Hier a paru, à Budapest, le premier numéro du
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formation des membres du Conseil, de l'assemblée et du comité consultatif d'Extrême-Orient, une note dénonçant l'emploi de gaz toxiques par les armées nippones en Chine. Dans sa lettre d'accompagnement, le Dr Hoo rappelle la résolution du Conseil, invitant les membres de la S. D. N. à faire connaître toutes les informations qu'ils pos.séderaient sur l'emploi des gaz toxiques dans le conflit sino-japonais. D'autre part, l'ambassadeur de Chine à Londres, M. Quo-Taï-Chi, s'est rendu hier au Foreign Office, où il a communiqué à Lord Halifax des informations sur l'emploi de gaz asphyxiants par les trouves japonaises dans le nord du Kiang-Si. L'épave de l'avion
commercial chinois
abattu par les Nippons retrouvée
Hong-Kona, 25 août. -–La canonnière britannique, Cicala, a retrouvé l'épave de l'avion de voyageurs mitraillé hier par des appareils nippons au large de HongKong.
L'épave est submergée à une douzaine de mètres de profondeur, près du phare de Ouang-Moun. Des instructions ont été données pour la ramener sur la côte, afin de connaître le nombre exact de victimes.
La version japonaise
Tokio, 25 août. Un porte-parole des autorités navales nippones a confirmé aujourd'hui que des hydravions de la marine nippone ont oblige, hier, un avion commercial chinois à atterrir sur les bords de la rivière de Canton. Il a ajouté que l'absence de marques d'identité a été la cause de cet atterrissage forcé, les aviateurs nippons ignorant qu'il s'agissait d'un avion transportant des voyageurs. Le porte-parole dément formellerpent l'accusation selon laquelle les hydravions japonais auraient délibérément attaqué les passagers chinois avec l'intention de tuer le Dr Sun-Fo.
ment bombardés, mais on ne signale pas de victilnes.
Des gardes civils tirent, à Saint-Sébastien,
sur la voiture de
l'ambassadeur d'Italie. .et le blessent légèrement Êqyonrie, 25 août. L'ambassadeur d'Italie en Espagne nationaliste, accompagne de sa femme, rentrait en automobile, dans la nuit do lundi à mardi. à sa résidence de Saint-Sébastien, lorsque deux gardes civils firent signe à. la voiture de stopper.
L'abassadour, persuadé que l'orr dre ne s'adressait pas à lui, sa voiture portant la marque du corps diplomatique, continua son chemm.
Les gardes civils firent feu, à plusieurs reprises, sur la voiture. L'ambassadeur et sa femme ont été blessés légèrement, par des éclats de verre.
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Un remaniement
du cabinet Stoyadinovitch serait envisagé
Belgrade, 25 août. D'après des bruits non encore confirmés, un remaniement du cabinet Stoyadinovitch serait envisagé à la suite de la démission de MM. Miletitch, ministre de l'Education physique, et Verbanitch, ministre du Commerce.
Ils seraient remplacés par M. Buitch, maire de Split et ancien président délia Chambre de Commerce de cette ville, qui recevrait le portefeuille du Commerce, et par M. Cabadine, ancien membre du parti Jevtiteh, entré dans le parti gouvernemental depuis quelque temps, qui serait nommé à l'Education physique.
On annonce également la démission probable du gouverneur de Zagreb.
journal libéral « Magyar Nemzet », publié sous la direction de M. Petho. JAPON. On mande de Toyohara (tle de Sakhaline) que les autorités japonaises ont rendu aux autorités soviétiques un bateau à moteur qui avait été saisi, le 3 juin, dans les eaux japonaises.
Le bilan des victimes de l'acci- dent d'aviation qui a provoqué l'incendie d'une fabrique du faubourg Omori, au sud de Toklo, s'élève à 36 tués.
LITUANIE. Les négociations ferroviaires entre la Pologne et la Lituanie ont abouti au rétablissentent d'une seconde voie ferrée entre les deux pays.
ROUMANIE. Un attentat a été commis dans un sleeping de l'express Timishoara Bucarest, sur M. Jean Gaspar, chef de cabinet de M. Vaïda-Voïvode, ancien président du conseil et conseiller royal. M. Gaspar a été grièvement blessé par le bandit qui s'est emparé de 450.000 lei que M. Gaspar portaient sur lui et a sauté par la fenêtre du compartiment.
YOUGOSLAVIE. Le ministre des affaires étrangères de Roumaine, M. Comnène, venant de Bled, vient d'arriver à Split en compagnie de sa famille.
PARIS
♦ DEUX VOLEUSES ONT ETE ARRETEES HIER, à' la suite d'une patienté surveillance. L'une, Rosalie Leray, 48 ans, spécialisée dans le vol des chaises d'églises et de cafés, totalisait trente condamnations et douze cents ans d'interdiction de séjour. L'autre, Lude Belay, 45 ans, qui opérait aux étalages des grands magasina, comptait quarante-deux condamnations et dix-huit cents ana
ltveque
DE ROTTENBURG EN WURTEMBERG EST CHASSE
DE SON DIOCESE PAR LES NAZIS Berlin, 25 août. L'évêque de Rottenburg, en Wurtemberg, Mgr Sproll, dont l'attitude indépendante envers le régime mécontentait les autorités nationales socialistes, vient de se voir interdiree de résider sur le territoire wurtcmbergeois. Cette interdiction est motivée par le fait que l'évâquo s'abstint, lors du plébiscite du 10 avril. Depuis cette date, plusieurs manifestations furent organisées contre lui. A la fin d'avril, il dut se réfugier il Fribourg eu. Brisgau, mais Il revint à Rottenburg peu de temps après. A la fin de juillet, la foule manifesta d'une façon violente devant l'évêque, sommant celui-ci de quitter son poste. Comme Mgr Sproll refusa d'abandonner son siège épiscopal, les autorités nationalessocialistes ont décidé de lui interdire la résidence en Wurtemberg, 'ce qui équivaut pratiquement à la destitution de l'évêque par le pou- voir temporel.
Emotion au Vatican Cité du Vatican, 25 août. Les milieux autorisés du Vatican refusent, jusqu'à plus ample informé, de se prononcer sur le cas de Mgr Sproll.
Mais, dans les sphères religieuses tenues à moins de réserve, on ne dissimule pas l'émotion causée ici par cette mesure qui équivaut, ̃pratiquement, dit-on, à la déposttion de Mgr Sproll.
La décision touchant l'évêque de Rottenburg est, en effet, contraire & l'esprit et à la lettre du concordat toujours en vigueur entre le Vatican et le Reich.
DJEMILMARDAMBEY.
.président du Conseil syrien, actuellement à Paris, sortant hier du ministère des affaires
étrangères.
Dantzig proteste
contre des « manifestations haineuses » polonaises
Dantzig, 25 août. Le président du Sénat de Dantzig a envoyé au représentant diplomatique polonais à Dantzig une note de protestation au sujet dj2S « manifestations haineuses de la Ligue polonaise de l'Ouest, qui se sont déroulées récemment à Gdynia, Graudenz et Thorn. ainsi que contre les informations haineuses d'une partijs de la presse polonaise ». Le président souhaite que le gouvernement polonais intervienne pour faire cesser ces manifestations.
i»
Grandes manœuvres en Hongrie
Budapest, 25 août. Les manœuvres ont commencé en Hongrie. On leur attribue, cette année, une importance beaucoup plus considérable que les années précédentes, étant donné qu'elles se produisent immédiatement après les accords de Bled qui, on le sait, ont pour base l'octroi à la Hongrie de l'égalité des droits en matière d'armements. I.
a
d'interdiction de séjour. Rosalie Leray et Lucie Belay avaient donc trois mille ans d'interdiction à leur commun passif.
PROVINCE
A Nantes, la foule lynche un homme qui avait tiré sur une femme
Nantes, 25 août. Au cours d'une querelle de voisinage, ce soir, vers 19 heures, Georges Noblet, 32 ans, journalier, demeurant dans une roulotte, boulevard VictorHugo, a abattu de deux coups de fusil Mme Cléine Cloix, 59 ans, 5, rue de la Prairie-d'Aval.
La scène s'est déroulée à quelques mètres du boulevard VictorHugo, à l'heure où passaient sur cette voie de nombreux ouvriers regagnant leur domicile en banlieue, leur journée terminée. Comme Georges Noblet tentait de s'enfuir après avoir tiré ses doux coups de feu, il fut poursuivi, rejoint et lynché par la foule.
Noblet, le crâne fracturé, a été transporté à l'Hôtel-Dieu de Nantes. Son état est considéré comme très grave.
La victime, Mme Cloix, qui a été criblée de grains de plomb, ne serait pas dans un état grave, les coups de feu ayant été tirés à une distance de 25 mètres.
♦ EN GARE DE VILLENEUVESUR-LOT, une locomotive a happé M. Braudin, facteur chef enregistrant, qui a été broyé par le tender. DEUX INSTITUTRICES DE DIEPPE. Mlles Marcelle et Renée Jue âgées de 32 et 30 ans, se sont jetées sous un train à la hauteur de F avant-dernier passage à niveau de la ligne.
SIR JOHN SIMON ferait, demain, à Lanark, en Ecosse, d'importantes déclarations
sur la politique étrangère britannique
Il est probable (des entretiens d'hier et d'aujourd'hui rendent l'hypothèse plausible) qu'il y traitera des questions de politique étrangère et en particulier de l'attitude britannique dans le problème tchécoslovaque.
Mais notons immédiatement, afin d'éviter ces erreurs d'interprétation fatales à la cause même que l'on veut faire triompher, que l'on no doit pas prendre au pied de la lettre les informations publiées, ce matin, par certains journaux, et selon lesquelles le gouvernement britannique va publiquement déclarer que la Grande-Bretagne entrerait en guerre aux côtés de la France si celle-ci, en exécution de ses engagements, se portait au secours do la Tchécoslovaquie victime d'une agression.
Les déclarations
de M. Chamberlain
du 24 mars
Dans les cercles diplomatiques anglais* on traite ce soir ces informationff do « simple hypothèse ». Les commentaires dont on les accompagne se ramènent à ceci M. Chamberlain, le 24 mars dernier, a défini l'attitude de la Grande-Bretagne. Il a prévenu Berlin, aussi bien que le public britannique, de l'extrême danger qu'il y aurait à croire que, si un conflit éclatait en Europe Centrale, on pourrait compter que la GrandeBretagne demeurerait neutre. « Nos armements, avait déclaré le premier ministre, pourront être utilisés pour porter secours à un pays victime d'agression dans tous les cas oit nous jugerions avoir à le faire, en accord avec les termes du pacte de la Société des Nations. Pour ce qui est de la paix et de la guerre, les engagements des traités ne sont pas les seuls et cause, et, si la guerre éclatait, il est peu probable qu'elle pourrait être limité à ceux ayant assumé ces engagements. 11 serait absolument impossible de dire à quels territoires elle serait
A PRAGUE, LORD RUNCIMAN élabore un projet qui servirait de base à de nouvelles négociations
Prague, 25 août. Comme on le sait, lord Runciman travaille à l'élaboration de son premier projet, qui contiendrait l'essentiel de tous les aperçus, pourparlers et conclusions de son enquête dans la région allemande de Tchécoslovaquie. Ce. premier projet du médiateur Snglais ne ressemblera pas, même de très loin, à un acte définitif qui engagerait les deux parties. Ses conclusions serviront seulement de base à de nouvelles négociations. w
M. Reichenberger, 'chef de l'ancien parti chrétien-social allemand et membre de l'Action catholique, la été reçu aujourd'hui par lord Runciman à titre informatif. C'est sur l'invitation de lord Runciman que M. Reichenberger s'est rendu à Prague.
Lord Runciman a eu également, aujourd'hui, une conversation avec une délégation du club démocrate allemand « Die Tat ». Cette délégation avait déjà été reçue la semaine dernière par l'homme d'Etat anglais, à qui elle avait remis un mémoire.
A 11 heures, lord Runciman a reçu M. Léon Wolf, député, représentant de la minorité polonaise, qui lui a également remis un mémorandum.
Enfin, à 15 h. 30, lord Runciman a eu un entretien avec une délégation du parti magyar uni d'opposition, conduite par le comte Estherhazy et M. Jarof.
A Berlin, le régent Horthy assiste à la grande parade de l'armée du IIIe Reïch Un déploiement considérable de forces motorisées et cuirassées
Berlin, 25 août. Le régent Horthy, après être allé déposer une couronne au monument aux morts de l'avenue des Tilleuls, a assisté avec le chancelier Hitler, sur la chaussée de Charlottenbourg, à une grande parade militaire.
Les ministres hongrois, les chefs de l'armée allemande, les invités du gouvernement du Reich, en tout 10.000 personnes, se pressaient dans les tribunes d'honneur érigées face à l'Ecole Polytechnique.
Une foule très nombreuse, éveillée de grand matin par le passage des troupes à travers la ville, était massée derrière les barrages du service d'ordre.
Le défilé, qui dura deux heures sous la pluie, fit passer sous les yeux du régeut Horthy et de sa suite,les engins les plus modernes de l'armée allemande.
Le côté spectaculaire avait été visiblement négligé au profit de la démonstration de la force militaire allemande. Derrière le régiment de la Garde, de Berlin, qui ouvrait la marche, peu d'infanterie et de cavalerie, mais un déploiement considérable de forces motorisées et cuirassées. Près de sept cents véhicules camions à chenilles pour le transport des troupes, autos blindées pour la reconnaissance et l'attaque, plus de 400 tanks, près de 300 canons, occupèrent la plus grande partie, du défilé auquel participèrent seulement 16.000 officiers et soldats. On remarquait pour la première fois la présence de canons longs de 210, auxquels la foule a fait une ovation. Il semble que le Reich ait tenu à montrer qu'il avait actuellement au moins comblé le retard qui l'hypothéquait dans son action et ce qui concerne les engins lourds, les tanks et l'artillerie. Deux régiments de chars d'assaut avec plus de 400 chars terminaient la parade. L'attention du public allemand fut également attirée par la présentation des tanks lourds nouveaux modèles.
A leur départ pour le palais de la présidence, à l'issue de la revue, le régent Horthy et le chancelier Hitier ont été vivement acclamés par les spectateurs.
i L
(SUITE DE LA PREMIERE PAGE) limitée et quels Etats pourraient y être entraînés ». t Le danger pour l'Angleterre d'aller plus loin c Cet avertissement, on souhaite « plus que jamais qu'il ne soit pas t oublié par les autorités du Reich; < On no négligera aucune occasion de 1 le rappeler. Mais si l'on voit bien, en France en particulier, l'avantage ( qu'il y aurait k aller plus loiu, on doit également comprendre le dan- ger qu il y aurait pour le gouvernement britannique à le faire 1° On ne veut pas ici encourager le gouvernement do Prague, plus que celui de Berlin, à l'intransigeance 2° On doit tenir compte de l'état de l'opinion publique, où le mouve- ment isolationniste est loin d'être mort, non seulement en Grande-Bretagne, mais dans les lointains Do- minions. Enfin, on veut peut-être tenir compte de la mentalité spéciale aux Etats totalitaires il faut 1 éviter à leur égard tout ce qui peut avoir l'apparence d'un défi. Sinon on coupe au dictateur sa propre retraite. On l'oblige à relever le gant. Cela, le gouvernement britannique ne le veut pas. » Du reste on insiste de nouveau ce soir sur ce point le problème tchécoslovaque n'a aucunement un caractère insoluble. Le rapport fait par M. Ashton Gwatkin sur les Informations recueillies par la mission de lord Runciman prouve au contraire qu'un règlement amiable est tout à fait possible et qu'il ne dépend que de l'a bonne volonté des deux parties. C'est pourquoi on est "ïhqtiiet de l'attitude prise par là presse allemande c'est pourquoi aussi on veut s'efforcer de persuader Berlin de modifier cette attitude. Une déclaration qui pourrait être interprétée par la susceptibilité nazie comme un défi atteindraitelle ce but? Ne risquerait-elle pas, au contraire, de foire « voir rouge» aux extrémistes du parti nationalsocialiste et ne leur <lonncniit-clle pas des armes pour entraîner la na- tion allemande dans l'aventure
-?! J
30 0/0 des Allemands des Sudètes sont opposée à la politique
de M. Henlein
Prague, 25 août. Lord Runclman, au cours de son enquête, a obtenu notamment la certitude que M. Henlein ne parle pas au nom de la totalité de la population des Allemands des Sudètes et que. 4e leader minoritaire a, lui aussi, à tenir compte d'une importante minorité. Des groupements sudètes allemands ont en effet fait connaître à l'informateur britannique qu'ils se refusaient à se laisser inféoder à l'idéologie nazie. Ils ont fait part à ce sujet à lord Runciman des préoccupations que leur causait l'activité de M. Henlein et lui ont demandé de bien vouloir tenir compte de leur situation, afin qu'ils ne soient point sacrifiés.
On estime dans l'entourage de lord Runciman que cette minorité allemande des Sudètes. non favorable à M. Henlein, est de 30 à 35 Lord Runciman
se rendra-t-il à Londres au début de septembre ? (Téléphone « Figaro »)
Les journaux de Prague expriment la croyance que lord Runciman se rendra à Londres au début
Le banquet • v
de la Chancellerie
Berlin, 25 août. Au cours du banquet offert hier soir à la Chancellerie du Reich par M. Hitler au régent Horthy et à sa suite, le chancelier a souhaité la bienvenue au régent et à Mme Horthy. Il a porté un toast dans lequel, après avoir évoqué « la vieille amitié germano-hongroise », il a notamment déclaré
Cette communauté solidement assise, reposant sur une confiance réciproque et inébranlable, sera, maintenant surtout, particulièrement précieuse pour nos deux peuples, maintenant que nous nous sommes trouvés voisins et que, comme voisins, nous avons tfouvé nos frontières historiques définitives à la suite des événements de l'histoire. Je suis convaincu que cette communauté ne sert pas seulement les intérêts mêmes de nos pays, mais que, également. en,conjugaison étroite avec l'Italie amie, elle est le gage d'une paix digne, générale et équitable.
Dans sa réponse, le régent Horthy remercia le Führer, Berlin et lu peuple allemand de l'accueil fait au représentant de la Hongrie. Il dit en outre
« Après les époques de détresse et de durs ébranlements, ce Reich allemand s'est relevé de l'àbime et s'est élevé à la lumière du soleil sous la direction vigoureuse et consciente du but de Votre Excellence.
» Nous saluons joyeusement et avec admiration ces grandes réalisations historiques, et je suis profondément satisfait de pouvoir. voir les résultats impressionnants de la volonté allemande de relèvement.
$ Aux souvenirs des combats menés côte à côte et à la fidèle fraternité d'armes pendant la plus grande des guerres de l'histoire mondiale, se joint aujourd'hui la volonté commune d'une paix juste, et l'amitié commune avec l'Italie.
» Le désir de poursuivre l'ceu-
Nous avons dit que la question d'Espagne a été également étudiée au cours des entretiens d'hier et d'aujourd'hui au Foreign Office. Il apparaît de plus en plus que l'on est décidé à la traiter non en soi, mais dans ses rapports avec la question, plus essentielle encore, de la Tchécoslovaquie.
Ne pas se laisser entnrincr vers de nouvelles difficultés en Méditerranée au moment où le danger menace à l'est parait être l'idée directrice sur laquelle Londres et Paris se sont mis d'accord. Sans qu'il soit question de mettre en veilleuse tous les problèmes particuliers posés par la réponse de Burgos et par le renouveau de l'intervention italienne, on les traitera dans leur relation avec la situation générale. Pour le moment, on va donc se borner à enquêter à Burgos pour savoir si le général Franco n'envisage pas de modifier son ;;ttitude, à Rome et à Berlin pour demander aux Italiens et aux Allemands si, conformément à leurs engagements, ils ne s'emploieront pas à recommander au général Franco d'adopter dans la pratique un plan qu'il a déjà approuvé en principe. ` Note optimiste t
sur la situation en France Disons enfin que dans l'appréciation de la situation internationale et dos décisions qu'elle peut d'un jour à l'autre nécessiter, on suit de très près ici les événements intérieurs de la France. La note géI néralc est du reste optimiste on se montre convaincu que les Français de tous partis comprendront la gravité de l'heure et, sacrifiant au besoin d3s avantages particuliers et immédiats, sauront distinguer les nécessités essentielles. Lord Halifax est reparti ce soir pour sa campagne du YorU.hiro. Il reviendra à Londres lundi. M. Ashton Gwatkin repartira sans doute pour Prague après.demain.
du mois prochain, afin de voir M. Chamberlain avant le congrès de Nuremberg, qui ouvre le 5 septembre. Les mêmes journaux attirent par ailleurs l'attention sur le contact constant que la mission de lord Runciman a avec la légation de France à Prague.
Prochaine entrevue
de M. Henlein
avec le chancelier Hitler Prague, 25 août. « Le parti des Allemands des Sudètes enverra une délégation spéciale au congrès des minorités à Stuttgart, écrit le Marodni Politika, journal indépendant du centre. Cette délégation sera conduite par M. Conrad Henlein, président de l'Association des Allemands résidant à l'étranger. » Après le congrès, M. Henlein restera à Stuttgart. Il partira ensuite pour Berchtesgaden, où il rendra visite au chancelier Hitler, avec qui il aura une conférence importante.
» Etant donné que la solution du problème des Sudètes ne réside pas tant à Prague qu'à Berlin, cette conférence peut être d'une grande portée. >
vre pacifique de reconstruction qui nous anime, avec nos amis, est la sûre garantie que nos peuples continueront à poursuivre avec succès et en étroite collaboration le but élevé d'une paix basée sur la justice et la bonne volonté réciproque. Ils serviront ainsi au mieux leurs intérêts et ceux du reste du monde. »
«
La réunion à Cambridge du Congrès
de l'Association
Scientifique britannique Londres, 25 août. Le Congrès de l'Association scientifique britannique est actuellement en plein travail. Sa session a été ouverte le 17 août, à Cambridge. A cette occasion, son président, lord Ralleigli, a fait un rapport du plus haut intérêt sur « la vision naturelle et la vision aidée par la science ». Durant toute la semaine, des exposés ont été faits qui tous mériteraient que l'on puisse s'y arrêter longuement · le zoologisme et l'océanographie par M. Kémp la physiologie générale et la cellule végétale, par le professeur Stiles les récentes découvertes dans la chimie de l'or, par le profeesseur Gibson, lequel a nié que le vieux rêve des alchimistes puisse jamais être réalisé, et a scientifiquement prouvé qu'il est impossible de constituer une molécule d'or.
Dans la section mécanique, les plus récentes découvertes ont été commentées, entre autres les nouveaux mécanismes des automobiles sans changement de vitesse, la conduite à distance des avions et autres véhicules mécaniques à l'aide de l'électricité. De très intéressantes communications ont été faites sur tes questions agricoles, aussi bien en ce qui concerne l'élevage que la production.
Sir Albert Seward a été élu président de l'Association britannique pour l'année 1939, dont le congrès se tiendra à Dundee.
.i
y4Jfi vendredi Wmtin, dans une salle du Palais 1. de Justice de Stockholm (SUITE DE LAPREMIERE PAGE)
Où M. Bjœrk a abusé Voici les conflits que l'on juge par l'un de ces matins de Stockholm oit les taux reflètent à l'infini un ciel un peu féerique.
Sans comprendre le suétlois, on' voit aussitôt que M. Bjœrk s'est mis dans un mauvais cas. M. Bjœrk, patron de restaurant à Malmœ et employant deux douzaines de personnes, s'est vu présenter un soir par l'un de ses serveurs connu pour cégétiste militant une pétition demandant un contrat collectif. Il n'a pas trouvé la chose très agréable, mais quoi Ce sont les mœurs du temps le contrat a été discuté, puis signé. Une quinzaine plus tard, le serveur pétitionnaire est congédié pour faute professionnelle.
Il vient dire au Tribunal Mon congédiement est une violation du droit syndical inscrit dans le contrat.
M. Bjœrk réplique
Pardon, congédiement légitime ce garçon est arrivé en retard et s'est révélé grognon avec des clients.
Le président, M. Lindhagen, a convoqué des témoins. Ils sont là debout, l'index et le médius posés sur la Bible ouverte et hachant phrase par phrase, comme une litanie, le serment rituel
Je promets et je jure. ait nom de bien et des Saiitls Evangiles, que je vais dire tout ce que je nuis .s et qui e vrai et qui s'est produit dans cette affaire, je raux ne rien cacher, ne rien changer, ne pus mentir. Le Dieu très-bon va secourir ma vie et mon âme.
Dieu a été favorable à la C. G. T. En somme M. Bjœrk trouvait son serveur tout à fait estimable avant la pétition du contrat collectif détestable ensuite. 11 a même proféré des menaces devant témoins. Le tribunal est éclairé.
Ces jours prochains une lettre arrivera au restaurant de Malmœ et contiendra le jugement M. Bjœrk est condamné à reprendre son serveur et à lui payer une indemnité de 9 couronnes (72 francs) par jour depuis la date de son renvoi.
Les ouvriers
en grève illégale
Des affaires plus délicates viennent aussi.
Des négociations pour le renouvellement du contrat collectif étaient en cours à Vastervik dans un établissement de mécanique occupant cent vingt-deux ouvriers. Sur les points les plus importants l'accord a été fait reste pourtant deux ou trois difficultés. L'on décide de signer un premier texte entérinant les accords acquis et laissant à de prochaines négociations le soin de régler les difficultés. Mais hélas I ces difficultés se révèlent peu à peu fort incommodes à régler. Qu'arrive-t-il ? Les ouvriers se mettent en grève. Ils déclarent, soutenus par la C. G. T., la Fédération des métaux et le syndicat local Le contrat collectif ne peut être considéré comme conclu donc nous gardons le droit de grève.
Le patron les traduit devant le Tribunal du Travail le con-
.qui, à 558 kilomètres à l'heure, a battu le record du monde de vitesse en automobile. Ce record, par un accident de chronométrage, ne peut être homologué. Le capitaine Eyston vient d'être nommé chevalier de la Légion d'honneur.
AU QUAI D'ORSAY M. Georges Bonnet, ministre d£s Affaires étrangères, a reçu hier, en audience au Quai d'Orsay, M. Souritz ambassadeur d'U. R. S. S. à Paris, M. Osuski, ministre de Tchécoslovaquie, M. Henry Bérenger, président de la commission sénatorial des Affaires étrangères et M. Frossard.
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trat collectif est-il conclu ou non Les juges se rangent à l'affirmative et ordonnent aux mécanos de retourner sans délai à l'atelier.
Si paisibles que soient les syndiqués suédois, ceux de Vastervik en font à leur tête ils ne retournent pas à l'atelier. Le patron revient pour la seconde fois au Tribunal qui, lui, se fâche et fait pleuvoir les dommages-inlérèts la C. G. T. aura à payer au patron 1.000 couronnes (8.000 francs), le syndicat local 3.000 couronnes t21.000 francs), chacun des 122 ouvriers 100 couronnes (800 fr). Lés mécanos reprennent la lime et le marteau.
Comment le patron recouvrera-t-il sur l'ouvrier son indemnité de 100 c ouronnes ? Par une saisie-salaire, opérée d'ail.leurs de façon équitable, c'est-àdire par petites mensualités. Ainsi le Tribunal qui ne peut infliger la prison et dont les décisions sont sans appel tranchet-il pour les autres genres de conflits licenciements, congés payés, abus d'apprentissage, salaires non respectés, procédés de détournement des chiffres de salaires des contrats, etc. etc. Une morale est née
Le bénéfice de ces petites séances du vendredi matin sous le visage réfléchi de M. Lind-
hagen ? ?,
Le contrat collectif, en Suède, est un contrat et de ce fait une grande stabilité règne sur les conditions du travail.
Mieux encore une morale du contrat collectif s'est créée dans ce domaine de la lutte sociale
qui a eu pour premier dieu la
violence. Pas plus que chacun de nous ne tient à l'honneur d'être traduit devant le tribunal correclionuel, un .mtron suédois qui a le souci de son prestige ne se ré.signe à être jugé sur une infraction au contrat.
Les organisations syndicales souvent se révèlent" les premières justicières. L'Union Patronule refuse la collaboration de ses avocats pour la défense d'un chef d'entreprise qui a eu un vrai vilain geste. Et tout aussi bien la C.G.T. exclut raidement l'ouvrier coupable d'un désordre imbécile.
C'est clair des dockers comme ceux de Marseille, actuellement en rébellion contre leur contrat, à Stockholm ne seraient p.s reçus par M. le ministre <to travail (ici des affaires sociales). Ils seraient conviés à mettre la main au porte-monnaie pour indemniser d'une partie des pertes leurs entrepreneurs. Maurice Noël.
Demain
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dan» les coulisses de la C.G.T. suédoise
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C'EST CONRAD NAGEL qui sera le Faust californien Le Figaro annonçait avant hier que Max Reinhardt montait en ce moment Faust à Los Angeles. Le drame de Gœthc aura là-bas une interprétation sensationnelle puisqu'elle réunira, aux côtés de Conrad Nagel, qui personnifiera le docteur Faust, l'étrange Margo dans le rôle de Marguerite et George Houston dans celui de Méphisto. Un fameux trio 1
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LES3cdups CET APRES-MIDI
+ A l'Européen, à 14 h. 30, réou-
verture. ̃
CE SOIR
♦ .lu Théâtre Pigalle. à 21 heures, répétition générale (reprise) de Altitude 3.200, pièce en ti'ois. actes et cinq tableaux de M. Julien Luchaire. ♦.4 il Coucou, à 21 heures, réouver-
ture.
♦ Le Théâtre des Nouveautés effectuera sa réouverture mardi prochain 30 courant, avec la fantaisie de M. Bip Le Rois de Boulogne, dont on fêteni ce soir-là la deux-centième représentation. Lu distribution réunira autour de la créatrice; Mlle Jeanne Auberl, M. Robert Burtiler, Mlle Christiane l)or, MM. George, René Novan, Guy-Rivierre et Duvaleix.
Nous apprenons la mort & Paris de M. Giannini, alto à l'Opéra, ancien clief d'orchestre de l'Opéra-Comique.
11 parait que.
p a
Titayna chez les Pitoeff On sait que le théâtre des Mathurins fera sa réouverture avec une piece de Bernard Shaw, L'Argent n'a pas d'odeur. Ensuite, Georges Pitoëff montera un ouvrage de Titayna dont le titre est Là-bas. On annonce encore Alaska, d'André Richaud.
Le souvenir parisien
de Mozart
11 existe encore, 68, rue FrançoisMiron, au cœur du bon vieux quartier de l'Hôtel-de-Ville, une antique demeure qui abrita le jeune Mozart, de passage à Paris il y a deux siècles l'hôtel de Beauvais.
Mozart, qui n'avait alors que sept ans, y donna ses premiers concerts. On va y apposer une plaque commémorative.
Et c'est une idée charmante que d'honorer ainsi un joli souvenir du Vieux Paris.
JULIETTE FABER
qui personnifie l'héroïne de « La Vierge folle», dont Henri Diamant-Berger poursuit en ce moment la réalisation.
A L'OPÉRA -COMIQUE Manon, de Massenet, que dirigera M. Eug. Bigot, aura, dimanche soir,
pour interprètes, à l'Opéra-Comique
Mlle Elen Dosla, le ténor Ch. Friant, qui reparaîtra dans le rôle du cheva-
lier Des Gricux MM. Jeantet, Andrë
Balbon, Buck et Ravoux. La ballet du Roy, au Cours la Reine, sera dansé par Mlle Byzanti et M. C. Tcherkas. A LA BIENNALE
Un film hongrois,
un film tchécoslovaque, et « Goldwyn Follies » ont eu avant-hier
les honneurs de l'écran .Venise, 24 août. (De notre correspondant particulier).– Nous avons vu cet après-midi un film hongrois dont le titre italien! est 11 Caso di nostri gigli. C'est une œuvre bien dépourvue d'originalité. Une production tchécoslovaque intitulée Pane,ntzvy lui succède, sur, l'écran. Elle ne manque pas d'intérêt, mais son metteur en scène, Q.sokar Vabra, semble s'être fortement inspiré de La Kermesse héroïque, de Jacques Feyder.
Le soir, nous avons revu Gpldwyn Follies qui a bénéficié d'un très légitime succès. Lès pitreries des Ritz Brothers' ont, notamment, mis en' joie un nombreux public cosmopolite.
TBOBEAIf~SS'
L.ES DATES RETENUES Mardi 30 août
NOUVEAUTES. En soirée: Réouverture et reprise de Le Bois de Boulogne; ̃' '̃'
Jeudi 1" septembre
COMEDIE-FRANÇAISE. En matinée: réouverture' avec Le Légataire universel et A quoi rêvent les Jeunes filles. Vendredi 2
EMPIRE. En soirée: Réouverture et première représen- tation (à ce théâtre) de La Mystérieuse Lady.
ENCLISH-PLAYERS (Œuvre). En soirée Première représentation de Brave new world.
THEATRE MICHEL. En soirée: Réouverture et reprisé de Les Jours heureux.
Mercredi 7
DAUNOU. En soirée répétition ?én. de L'Age dangereux. Vendredi 9
A. B. C. En matinée réouverture.
Jeudi 1E
MATHURINS. En soirée répétition générale de L'Argent n'a pas d'odeur.
Vendredi 16
ARTS. En soirée Répétition générale de Le Bal des Voleurs et de IHaTe. Samedi 17
GAITE-LVRIQUE. En soirée: réouverture et reprise de Les Vingt-huit Jours de Clairette.
Lundi 19
VELODROME BUFFALO. En matinée fête des Car Cono. Vendredi 23
THEATRE CHARLES-DE-ROCHEFORT. En soirée reouverture et reprise de Frénésie.'
Jeudi 29
ANTOINE. En soirée réouverture et reprise de Tu orols avoir aimé.
UNE ENQUETE DU « FIGARO » LE CINEMA ET LA RADIO sont-ils les ennemis du théâtre? Opinions et projets d'auteurs dramatiques
M. H.-R. LENORMAND « Le cinéma n'est pas un ennemi du théâtre, il est étranger à notre art et appelé à le devenir de plus en plus. » LE plus ancien de -mes prpjets la publication du Tome, IX de mon Théâtre complet, vient de se réaliser. Albin Michel fait paraître Asie et La Folle du Ciel.
Un autre projet, plus récent, celui-là, doit aboutir au début d'octobre. C'est, en effet,, l'époque choisie par Gaston Baty, pour présenter au Théâtre- Montparnasse Arden de Feversham, un drame que j'ai composé « autour » d'une vieille pièce élisabéthaine d'auteur inconnu. Marguerite Jamois en incarnera le personnage principal. Les répétitions, déjà très avancées, reprennent en septembre.
Dernier projet, plus incertain La Maison des Remparts, une pièce en trois actes, que René Rocher mettra probablement en scène, mais pas au Vieux-Colombier. Il nous faut un cadre plùs vaste, que nous n'avons pas encore trouvé.
Je réponds maintenant à vos questions. Le cinéma n'est pas un ennemi du théâtre. Il est simplement étranger à notre art et appelé à le devenir de plus en plus.. La radio ? Peut rendre au théâtre de grands services, en diffusant sans mutilations les œuvres qui ne se jouent pas. Quant à l'écrivain de théâtre, j'espère qu'il n'en viendra jamais à se persuader que le cinéma peut lui fournir un -moyen d'expression que son art lui refuse. S'il en arrive là, c'est qu'il pense sous la pression d'arguments commerciaux, ou, peut-être, qu'il n'avait plus rien à dire au théâtre. A mon avis, il ne trahit pas le théâtre, en passant au cinéma il le débarrasse. ̃̃̃.
H.-R. Lenormand.
PETITES NOUVELLES ̃+ Le Théâtre de l'Empire, qui effectuera sa réouverture vendredi prochain 2 septembre, avec une reprise de La Mystérieuse Lady, dont Mlle Gina Manès sera la protagoniste, ne donnera désormais que cinq représentations par semaine le jeudi et le vendredi, en soirée le samedi, en matinée et en soirée, et le dimanche en matinée.
Mardi e.
MONTPARNASSE. En soirée répétition générale de Arden de Feresham.
OPERA (Opéra 59-59), à 20 heures': La Valkyrie (Mmes Majorié Lawrence. Marisa Ferrer, E. Schenneberg.; MM. José de Trévl, Pactat, Ëtcbeverry). Orcb. M. Louis FôUrestier.
Demain relâche. :̃̃̃•̃'
OPERA-COMIQUE (Rich. 72-00), relâche.
Déniai» La Tosca, Deuxième Rhapsodie.
AMBASSADEURS (AnJ. 97-60), -Jl h. Le Coup de Trafalgar. CAPUCINES, 21 Heures Préméditation.
CHATELET, 20 b. 30 Le Tour du monde en 80 Jours. DEJAZET, 21 U.. Irma, troisième à gauche.
ENGLISH-PLAYERS (OEuvre), 21 heures Oscar Wilde. 'GRAND-GUIGNOL, 21 b. Le Viol. Et de père inconnu. PALAIS-ROYAL, 21 b. 10 Ma femme est timbrée. PIGALLE, 21 b., rép. gén. (reprise) Altitude 3.200.
FOLIES-BERGERE (Prov. 98-49). 20 b. 45 Folla en Fleura revue à grand spectacle, en 2 actes et 60 tableaux, de M. Maurice Hermite. production Paul DervaL (Damia). ALCAZAR, 20 h. 45 La Revue.
CAS. DE PARIS, 21 h. Féerie de Paria (J. Warner, K. Caire). DEUX-ANES, 21 b. Charles Fallot; chans.; la revue.
COUPOLE (102, bd Montparnasse) 2 orch. Thés sam. dlm. FETIOHE (7, rue Fromentin) Cabaret, attractions. LIDO: Thés, dancing, soupers, attractions,, ̃ ̃
M. MARCEL ACHARD « Ni le film, ni la pièce radiophonique ne sont des moyens d'expressions aussi complets que le théâtre. »
Louis douvet va reprendre,, en
septembre, Le Corsaire. Je i~ ne ferai donc pas jouer de pièce avant le mois de décembre, dans. la crainte, peutêtre optimiste, de me faire à moimême de la concurrence.' Ma nouvelle pièce est commencée et s'intitule provisoirement L'Alcôve.
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̃ 1° En réponse à vos questions, je vous affirmerai que je considère que ni le cinéma, ni la radio ne sont les ennemis du théâtre, non plus d'ailleurs que ses alliés. Le cinéma a seulement tué la petite pièce digestive et remplacé les demi-réussites par des échecs. Nous traversons en ce moment la crise qu'a traversée l'Amérique, il y a deux ans. Notre cinéma esf excellent. Peut-être, dans deux ans, la situation sera-t-elle la même qu'en Amérique aujourd'hui, où le théâtre (et pas seulement, comme on le dit, à cause de l'infériorité des films américains) a repris tout spn prestige.
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2° II est trop certain que ni le film, ni la pièce radiophonique ne sont pour un écrivain des moyens d'expression aussi complets que le théâtre. La pièce radiophonique est tout de même une espèce de théâtre pour aveugles, très intéressant d'ailleurs et très difficile à faire. Quant au cinéma, il pourrait être aussi un moyen d'expression complet, mais il ne le sera pas tant que l'auteur ne sera pas responsable. Actuellement, l'auteur ne peut, neuf fois sur dix, que faire de son mieux et essayer de sauver l'honneur. Marcel Achard.
1. NOS HOTES
M. M. Phil Reisman, vice-président de la R. K. 0. Pictures est attendu au Havre demain, samedi. Par le même paquebot, l'Ile-deFrance, arrivera egalement Mrs Irène Wicker, la « Singing Lady » de la radio américaine.
LES. paOGRAMMIS
Lundi 3 octobre
CE SOIR
MUSIC-HALLS CIjRQUES
CO/SJNSCWNIEjRS
CE 8OIR
CaBilRETS. DANCINGS
»
trois des gracieuses interprètes de « Entrée des artistes », le .11 film de Marc Allégret. A gauche Anita Vengé au centre Madeleine Lambert à droite Jacqueline Lemarchand.
LES FILMS NOUVEAUX ry lp'iS;A UAPOLLO §
H N.I~P'q 1P~~ I~'l'I l'~ tA!P)nM!)M!)E
Trois hommes sur un cheval
Shirleg Temple a maintenant à Hollywood une dangereuse rivale la petite Sylvie Sason, qui est, en somme, l'héroïne de ce P'tit CapU taine. Cette fillette est étonnante. Elle joue juste, avec un naturel extraordinaire. On lui a même fait interpréter ;,tine,, chansonnette, dont ;)eUe se tire avec une gentillesse pleine d'assurance. •
Autour de cette comédienne aussi menue que délicieuse, quelques grandes personnes font de leur mieux. Il y a d'abord May^Robson, vieille tante tour à tour rogue et débonnaire, et l'excellent Guy Kibee; puis Fred Lawrence et la charmante Jane Bryan.
Quant au scénario, contentonsnous de dire qu'il est un peu mince. Qu'importe, d'ailleurs, puisque Nick Grinde, le réalisateur, est arrivé à en faire quelque chose. Trois hommes sur un cheval est une bien amusante comédie ciné-
Alice Faye et Don Amèche dans «La Folle Parade », que nous devons voir bientôt sur un grand écran des Champs-Elysées.
LUNA-PARK Tous les Jours, matinée et soirée. MONTE-CRISTO (8, rue Fromentin) Paulette Mauve. PAVILLON DE L'ELYSEE t Tues, dîners, soupers. SHEHERAZADE Yolanda, Rica Martin, Dlma Ousoff. SKATING DE PARIS Matlneo et soirée.
TABARIN, à 21 h. dancing; 23 h. 30 Les Heures sont belles.
C!~)EM~§
Films parlant français.
ALHAMBRA: 14 30, 20 30 La Gr. Ville, Café Métropole. AUBERT: 12 b.-O n. 15 Gargousse.
CINE L'AUTO ♦ 10 h. à 24 30 Charlemagne. CINEVOX-PIG. ♦ 13-2 il. m. Fille de la Madelon, Tarz. s'év. DEMOURS 14 30, 20 30 Tigre du Bengale.
GAUMONT-PALACE 15-1 h. m. Le Schpountz. IMPERIAL ♦ de 10 h. i h. m. Les Dieux du Stade. LE CLICHY 12-24 b. Stradivarius, Dans, de San-Diego. LUTETIA ♦ 13 40-20 30. S. 21 b. Tombeau hindou. MADELEINE + 12 h. a 1 û. m. Altitude 3.203. MARIGNAN: 4 14-24 h.: Blanche-Neige. Orcb. G. Mordant. MARIVAUX ♦ 12 a. a 2 b. du matin Quai des Brumes. MAX-LIN DER de 12 n. & 2 il. du m.: Bernabé. MOZART 14 30-19 11. S. 21 11.: tmposs. M. Bébé, Guerre Tax. NORMANDIE 14 30, 2 10 m. Jeunesse olympique. OLYMPIA: ♦ 14 ti.-l H. m. S. 0. S. Sahara. PANTHEON: 14 b., 24 b. L'Affaire Lafarge.
PARAMOUNT: + 9 30 a 2 h. m. Le Crime du D' Tindal. REX ♦ 12.-2 n. du m. Chéri Bibi, La Fessée.
matographique què Merwyn Leroy, son metteur en scène, a su émaiïler de gags pleins d'humour.. C'est l'histoire d'un brave garçon qui fait métier d'écrire des « slogans » sentimentaux pour cartes postales et qui a le don prodigieux, sans rien fionnaitre des cho&CS:,du turf, de désignez à coup sûr les chevaux gagnants.
Une bande, de parieurs malheureux tentera de séquestrer cet infaillible donneur de tuyaux afin d'exploiter ses talents miraculeux. Et l'action se développe sur un rythme joyeux. Le dialogue, plein d'ironie, ajoute encore au comique de l'histoire. Quant aux acteurs, ils sont tous parfaits. Franck Mac Hugh et Joan Blondetl brûlent allègrenieiit l'écran, entrainant leurs partenaires, Carol Hughes, Allen Jenkins, Sarn Levene, Teddy Hart et Guy Kibee, dans une ronde endiablée. Intérim.
Sous les chapiteaux, devant et sur les estrades, à travers les baraques les plus hétéroclites, Georges Pallu fait naître
"UN GOSSE OR
Il est des cadres que les cinéastes choisiront toujours pour leur pittoresque, leur variété et les éléments de vie qu'ils comportent en puissance. La fête foraine, avec ses multiples visages, a déjà inspiré maints metteurs en scène. Epstein, Murnau, Dupont et d'autres encore, lui ont fait battre des records de photogénie.
Comment ne pas aimer,, cette fêje foraine avec sfèsrchapiteflux, ses estrades, ses baraques hétéroclites, avec ses manèges turbulents où s'esbaudit une jeunesse exubérante, hurlante, avide de vertige la foire, avec ses ineffables bonimenteurs, ses lutteurs, ses dompteurs, ses phénomènes « uniques au monde », ses crachements de lumière, ses cliquements de loteries, ses détonations sourdes de carabines, grouillante, piaillante, dernier refuge des divertissements puérils et périmés ?
J'ai vécu de longues heures au milieu des forains.
Si les roulottes automobiles ont remplacé les infatigables chevaux du temps de Miarka, la fille à l'Ourse, toute une échelle de classe subsiste dans la valeur, le confort et l'ancienneté de ces maisons roulantes. <
Pour les scènes foraines de son film, Un gosse en or, Georges Pallu s'est emparé de toute cette f$te, installée pour quelques jours à Aubervilliers. A longueur de journées, il a réquisitionné quelquesunes des roulottes les plus miséUne nouvelle firme
de production
On nous fait part de la création', de la Société des Films Franco-Britanniques, qui étudie actuellement '-un intéressant programme de production, sous la direction générale de M. Alexandre Dembo de Lasta, un ci- néaste bien connu à Berlin et à Londres, où se projette en ce moment, avec succès, son dernier film Kot wanted on voyage, avec Bébé Danlels et Ben Lyon. Dans quelques semaines. la Société des Films Franco-Britanniques compte entreprendre, en France, la réalisation d'un grand film qui réunira plusieurs vedettes françaises, auxquelles se joindra une jeune artiste anglaise, miss Naya Grecia, qui remporte présentement un grand succès en Angleterre et s'est fait particulièrement remarquer dans les premières transmissions de télévision.
Enfin, par le fait que la Société des Films Franco-Britanniques est en majeure partie financée par des capitaux provenant des Indes, M. Alexandre Bembo de Lasta partira, en fin de cette année, pour "le pays des maharadjahs afin d'y réaliser, en deux versions (française et anglaise) un grand film en couleurs naturelles, pour lequel il a d'ores et déjà acquis de précieux concours.
Films parlant anglais.
APOLLO ♦ 14-2 h.: 3 Hom. sur un ohev., Le P'tit Capit. AVENUE :♦ 14 h. à 24 11. 45 Vacances.
BALZAC ♦ 14 ti.-i n. m. Diner au Ritz.
BIARRITZ: ♦ 14 h. à 24 11. Josette et Cie.
BONAPARTE: ♦ 15-21 11. 8» Femme de Barbe-Bleue. CAMEO: 15 b., 17 h. S. 21 30 Goldwyn Follies. CESAR ♦ 14 à 24 h. Aventure8 Tom Sawyer. CH.-ELYS. ♦ 14 30-0 30 Joyeux Reporter, Mlle a disparu. CINE-OP. ♦ 15-19 h. S. 21 30 8» F. de BarbeTBI., Sagamore. COURCELLES 14 30, 10 11. S. 21 h. Mariage double. ERMITAGE 4 14 20 à 24 h. La 8» Femme de Barbe-Bleue. GAITE-C. ♦ 14-24 h. S. 21 11. Arizona Bill, La Femme X. GAITE-R. ♦ 13 30-3 h. m. C'était ton homme, L'Inc. du pal. HELDER ♦ de 12 à 2 11. du m. Quelle Joie de vivre 1 LORD BVRON « 14 Q.-l h. d. m.: Coqueluche de Paris. MOULIN-R. ♦ 14-19 h. S. 21 h.: Paradis p- 2, Crime à Lond. OLYMPIA ♦ 14 li.-l h. du mat. Remords.'
PAGODE 14 30, 20 30. S. 21 h. Mah, double, V. art. am. PARIS ♦ 14 h.- 1 n. m. Les Cadets de la Mer. SCALA ♦ 12-2 h. Délicieuse, State Police.
STU1IO-28 15 h., 21 n. Festival fantastique, Dr Jekyll. Film parlant allemand. STUDIO DE L'ETOILE + 14 30 a 24 30 Symph. Inachevée. Salles d'actualité.
PARIS-SOIR (Ch.-Elysées) + Souverains- britanniques (Couleurs naturelles). •
Le signe ♦ signifie permanent.
CINE REPORTAGE
râbles et un de ces bons cirques. aux prétentions « universelles » et aux possibilités- restreintes. ̃Dans, ses roulottes, transformées en loges, Larquey, Aymos, Hélène Robert, Régine Grandet, le petit Gabriel Farguette et la jeune Chouchou, Raymond Galle et Claire Gérard ont goûté pendant plusieurs jours la vie 4c.s gens du voyage forain, v, %f. |a Il Georges Pallu "a filmé la kermesse sous tous ses angles. Perché sur un « travelling », il a promené son appareil dans l'antre de Maya l'insensible, couchée dans un cercueil pendant toute la durée de la' fête sur cent cinquante bouteilles cassées, dans le caveau de « Xita », l'épouse infidèle, emmurée vivante depuis vingt ans par, un époux farouche dans le Gouf fre inferna », dans! Je vélodrome, autour des et sous les chapiteaux, devant et sur les estrades, sur les manèges et dans un cirque. Surtout dans un cirque, où, sous l'oeil de la camera, clowns, trapézistes, écuyers et écuyères se sont surpassés pour être dignes du public innombrable qui alla.it leur échoir grâce au Gosse en or.
Celui-ci, Gabriel Farguette, dans un coin, entre deux baraques, initie la petite Chouchou aux règles de la marelle.
Quel beau décor, hein nous dit Mugeli, directeur de cette production. Ne croyez-vous pas que tous les studios du monde, tous les décorateurs de la terre ne nous auraient rien donné d'aussi vrai, d'aussi réaliste, d'aussi vécu ? 2 C'est eçact. Ce Go]sse en or bénéficie, décidément, d'un décor idoine.
Julien-J. London.
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LE DIEUX DU STADE?
rî]£US£ DU eSÂND FJ1M Altitude 3.200 12 Û. 27, 14 h. 44, 17 h.. 19 n. 18, 21 h. 30, 23 h. 52. Madeleine. Barnabé 12, 14, 16, 18 10, 20 10, 22 h., 23 n. (Haa-Linder. Blanche-Neige 13 h. 55, 15 h. 44. 17 n. 34, 19 n. 24, 21 n. 14, 23 h. 4. Marignan. Cadets de la mep 14 58, 17 5. 19 10, 21 20, 23 30. Le Paris. CHme,à Londres 15 45, 18 40, 21 35, 0 30. Moulin-Rouge. Coqueluche de Saris 14 h. 50, 17 û., 19 H., 21 n. 10, 23 h. 15 Lord Byron. Délicieuse 12,1k 6, 14 h. 5, 16 b. 5, 18 Ù. 5, 20 h. 5, 22 h 5 0 h. 10. Helder. Dieux du Stade 12 IL 10, 14 h. 20, 16 n. 35, 18 h. 45. 21 h., 23 h. 10. Impérial. Dîner au Ritz 14 45. 17 h., 19 h., 21 20, 23 20. Balzac. Dr Jekyli et M. Hyde: 10 h. 30, 22 Il. 30. Studio 28. Gargoussa 12 45, 14 49, 16 44. 18 39, 20 55, 22 5G. Aubert Jeunesse olymp.: 14 40, 16 50, 19 5, 21 tt.. 23 15. Normandie. Josette et Cie 14 h., 16 20, 18 40, 21 h., 23 25. Biarritz. Joyeux Reporter: 15 h. 45, 18 n. 15. 20 h. 45. 23 neures 10.. Champs-Elysées. Le Crime du D' Tindal 10 h., 11 h. 57, 13 h. 34, 18 û. 20, 20 h. 33, 22 h. 46, 0 h. 43. Paramount. Le P'tit Capitaine: 15 30, 18 15, 20 55, 23 35. Apol!o. Mlle a disparu 14 40, 17 10, 19 35, 22 50. Champs-Elysées. Paradis p' deux 14 30, 17 25, 20 20, 23 15. Moulin-Rouge. Quai des Brumes: 12 n. 20, 13 a. 20, 16 û. SO, 18 Q. 20, 20 a. 25, 22 n.. 24 h. 45. Marivaux. S. O. S. Sahara 15 5, 17 14, 19 25. 21 36, 23'47. Olympia. Symphonie Inac. 11 30, 16 30, 18 30, 22 30. St. de l'Etoilo, Trois hommes sur un cheval 14 15, 16 55, 19 35, 22 15, 0 11. 3ff. Apollo. Vacances 14 40. 16 50, 19 11., 21 10, 23 10. Avenue.
DERRIÈRE LE DÉCOR. ♦ Les prises de vues de Ce soir,
théâtre, qui ne devaient avoir lieu'
qu'en septembre, ont été avancées de quelques semaines. Serge de Poligny tournera donc ces jours-ci d'importantes scènes aux studios de la Garenne. Les extérieurs seront tournés par la suite dans TArdèche.
<+ Raymond Bernard ne commencera,qu'en novembre les prises de vues de Cavalcade d'Amour..
♦ Encore une vedette de la radio qui va faire ses débuts à l'écran, dans Je chante Jean Solar.
gggcoTts
C R'ÂN I
Men of Ycsterday (Les Hommes d'Hier),, une production cinématographique inspirée par Edouard VIII, duc de Winsdor, va prochainement sortir en exclusivité dans une salle des Champs-Elysées.
Corine Luchaire est partie hier soir pour Venise. D'autre part, notre confrère Paul Pavaux, rédacteur en chef de Ciné France et de Ciné Combat, a quitté hier matin le Bourget également, à destination de Venise où il représentera officiellement à la Biennale l'Association professionnelle de la presse cinématographique. ♦ Sur la route bleue sera mis en scène par René Pujol. Allbert et Rellys seront les interprètes de cette production.
Après avoir été roi
du cirage et des
resquilleurs, Bouboule, devenu. prince,
se promène en taxi .dont il est le conducteur Hier, au début de l'après-midi, ii l'angle de la place de l'Etoile et de l'avenue Wagram, un autobus entrait en collision avec un taxi. Arrêt des deux véhicules, injures traditionnelles, embouteillage, hurlements de klaxons. bref, tout le concert, bien parisien, qui préside à ce genre d'incident fréquent. Comme j'allais demander ce 'qui se passait, j'entendis un coup de sifflet strident suivi d'une énergique « Coupez ». Je m'approchai et reconnus dans le chauffard que le wattman venait d'invectiver, Georges Milton, le populaire Bouboule. L'accident, l'embouteillage, le répertoire du parfait chauffeur, tout cela c'était du cinéma.
Le métier de taximan, m'expliqua le roi des resquilleurs, ça commence à me connaître 1 » Mais jamais il ne s'est avéré pour moi aussi riche en péripéties.
MILTON
tel que nous le verrons dans « Le Prince Bouboule ».
Figurez-vous que pour se procurer la nationalité française, une princesse hongroise (Irène de Zilahy) m'épouse. Ma femme devient la proie d'une bande d'aventuriers et, en fin de compte, celle qui m'a imposé un mariage blanc devient ma protégée, car je la tire des griffes d'une clique de vilains cocos. » Mes partenaires sont Maddy Berry, Geneviève Callix, Irène de Zihaly, Florencie, Jacques Varenne et Lemontier.
» Le scénario original du film est de Michel-Georges Michel, la musique de Paul Misraki et les « lyrics » d'André Hornes.
» Mais excusez-moi, c'est à moi S Encore un ou deux accidents à provoquer. Quelques contraventions à attraper. Un couple de piétons à renverser et je suis à vous. »
A. d'H.
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LETTRE DU VATICAN J ? Le repli stratégique d u r a ci s me i ta I i è n fer TIBERINUS
(De notre correspondant particulier près le Saint-Siège)
(SUITE DE LA PREMIERE PAGE) '̃
« Le racisme, concluait l'Osservatore (qui dénonçait en même temps la structure antiscientifique et partisane de telles théories insoutenables par rapport à l'Histoire et à la réalité), le racisme renferme ainsi le germe évident des divisions et des rivalités, de l'expansionnisme dominateur, qui sont la négation de l'entente, de l'équilibre et de la paix entre les peuples. Et lorsque le christianisme se dresse contre un tel racisme, non seulement il en réfute l'essence matérialiste et zoologique, mais les conséquences dangereuses elles-mêmes, qui détruisent à la fois la fraternité des nations, l'égalité de leur dignité et leur estime réciproque. C'est alors que l'Eglise, plus officiellement encore, prit position par un acte de son magistère doctrinal, que le Figaro fut le premier à révéler par la plume de M. Georges Goyau et l'inspiration du cardinal Baudrillart. Il s'agissait de ce nouveau Syllabus par lequel la Congrégation des séminaires et universités, en date du 13 avril 1938, condamnait huit des principales propositions racistes. La position du fascisme On remarquera qu'il n'était nullement question jusqu'ici d'un racisme italien. Mais l'axe comportait sans doute cette exigence. La mauvaise humeur ressentie du fait des protestations papales contre la croix gammée en pleine Rome en préparerait le climat. Toujours est-il» qu'on apprit, un beau matin, que, sous le patronage du ministère de la culture populaire, un groupe de professeurs d'université venait de définir en dix points un Décalogue en réponse au Syllabus i y– la position du fascisme à l'égard des problèmes de la race et de mettre en relief que la population de l'Italie étant en majorité d'origine aryenne, les Italiens devraient se proclamer franchement racistes.
Le Pape crut alors le moment venu d'élever personnellement la voix. « Nous avons pris connaissance d'un document bien grave, dit-il, une première fois, le 15 juillet, à l'audience des Dames du Cénacle il s'agit désormais d'une véritable forme d'apostasie. » Puis il mit l'accent sur l'article du Credo, affirmant le caractère d'unité et de catholicité de l'Eglise. Enfin, il reprit ce thème, plus fortement encore,
yala fameuse audience dii Gollège
-de la Propagande, lé 29 uillet r^Le genre humain, tout le genre humain forme une seule et grande famille humaine, est une seule et grande race 'universelle, catholique au sens étymologique du mot. Et l'on se demande alors pourquoi l'Italie a cru devoir, par une malheureuse imitation, suivre l'exemple de l'Allema-
gne.»
,« L'Italie ne copie personne, ̃réplîçitia, le lendemain, M. Mussolini, blessé dans son amourpropre. C'est absurde 1 Et dans les questions de race comme dans les autres, le fascisme continuera toujours à aller de l'avant. Et nous passons sur la grossièreté des commentaires dont la presse allemande, heureuse d'avoir allumé ce brûlot, accompagna les paroles du Duce. On se demanda même si ce n'était pas une déclaration de guerre entre l'Italie et le Vatican. Allait-on revoir les jours de la persécution, brève mais virulente, de 1931 ? Les Accords du Latran en sortiraient-ils compromis ?
Il y a racicsme et racisme D'aucuns le pensèrent, à considérer les polémiques assez vives qui s'ensuivirent dans la presse fasciste. EHes n'ont pas d'ailleurs cessé, et l'on s'étonnera peut-être de,notre optimisme quant à l'issue de ce conflit. Mais nous allons maintenant en donner raison. Au fond, les diatribes du Duce et de ses journaux avaient sauvé, devant une opinion publique à gros grains, 1 honneur italien et fasciste, si gravement offensé, n'est-ce pas ? par la réprobation pontificale. Mais l'intelligence du Duce était trop fine pour ne pas se rendre compte que la partie était enf gagée sur un terrain factice, faux et même ridicule, non seulement du point de vue moral, mais du point de vue scientifique. Il fallait faire marche arc rière et faire dévier le débat sur un autre champ. Ce serait sous le couvert de la Difesa dellà Razza, cette nouvelle revue, où une série d'intellectuels galonnés légitimeraient, à grand renfort d'arguments, les positions prises sans imitation de personne 1 par le gouvernement fasciste. Mais, en même temps, paraissait une note inspirée de L'Informazione Diplomatica, à laquelle on n'a pas suffisamment prêté attention, qui déjà atténuait les angles et se séparait en fait du matérialisme grossier du racisme germanique. Cette note établit en substance que le fascisme entend le racisme italien dans le sens large de « salut de la race », autrement dit avec le dominant souci d'une saine et vigoureuse démographie, comme M. Mussolini s'en est en effet préoccupé dès 1919. Aujourd'hui, la conquête de l'Ethiopie a mis au premier plan aies questions appelées complexivement raciales ». Or, pour éviter un métissage dangereux, les lois anciennes ne suffisent plus, il faut créer «un sentiment fort, une orgueilleuse et omniprésente conscience de la race s. Et cette discrimination ne signifie pas d'ailleurs persécution. On le voit, la face étant sauve, nous voilà
maintenant assez loin du racisme entendu à l'allemande "Et. c'est' tout à l'honneur de M. Mussolini. Le Vatican en a pris acte avec satisfaction. Et depuis, l'Osservatore Romano s'est abstenu de "polémiquer sur ce point particulier du racisme italien, qui peut avoir une reviviscence de façade, avec quelques mesures antisémites, d'ailleurs assez circonscrites, mais que nous croyons liquidé, du moins en Italie, où finissent toujours par prévaloir le bon sens et l'esprit. « Qui mange du Pape, en meurt »
Sans doute, corrélativement £ ce repli stratégique en ce qui concerne les théories propre-! ment racistes, une manœuvre de diversion s'est opérée sur le ter- rain^ beaucoup plus nébuleux, de l'actron catholique. Le conflit Italo-Vatican ne pouvait décemment tourner court. On laissa à M. Farinacci, spécialiste des opérations anticléricales, le soin de le faire dévier et avorter peu à peu. Sus donc à l'Action catholique, coupable de tous les maux. Et pour amuser la galerie, on fit un autodafé de l'Eco di Bergamo, dont le directeur était entaché d'origines, non point nonaryennes, mais populistes. Le cardinal Pizzardo lui-même, comme préposé à la direction centrale de l'Action catholique, passa, dans Régime Fascista, un mauvais quart d'heure.
C'est alors que le Pape crut devoir intervenir (et tout récemment encore). pour faire cesser ce petit jeu. C'est à ce sujet qu'il avait déjà déclaré « Attention 1 Qui mange du Pape, en meurt » II réaffirma depuis la parfaite équation entre l'Action catholique et l'Eglise. Et il déclara encore, la semaine dernière, qu'on ne pouvait pas être de bons Italiens, si ron n'était- d'abord de bons chrétiens. Intelligenti pauca l
LE CONFLIT DES DOCKERS 00
M. de Monzie espère une solution
pour- demmn (SUITE DE LA PREMIERE PAGE)
Sa haute intelligence a tout naturellement perçu la position et les composantes du conflit. Il nous a défini comment il en voyait la solution. Nous restons à sa disposition.» »
M. de Monzie a reçu plus tard, une deuxième fois, les deux délégations. Après cette nouvelle entrevue, on pouvait former l'espoir, en fin de journée, que le conflit entrait dans une voie de conciliation.
Les représentants
de l'armement
seront entendus
Le ministre a d'ailleurs déclaré
« Nous avons poursuivi, aujourd'hui,les conversations avec les représentants du syndicat des entrepreneurs de manutention et ceux de la fédération des ports et docks.
» II est apparu que pour une complète information, il était indispensable que soient entendus les représentants de l'armement, indirectement intéressés par la décision à intervenir. » D'autre part, les représentants de là Fédération qui avaient mandat de poursuivre avec le ministre les pourparlers estimaient nécessaire une dernière audition des représentants des ouvriers de Marseille. » Les deux entrevues doivent avoir lieu dans la journée de demain. On croit pouvoir être en mesure de prendre et publier une décision dès samedi matin ».
Les dockers d'Ajaccio s'inclinent devant
J'autorité préfectorale Marseille, 25 août. Une première mesure énergique vient d'intervenir dans le conflit des dockers. En Corse où tous les intéressés, tels ceux. de l'île Rousse, sont loin d'être d'accord "le préfet a fait hier soir acte d'autorité. Le paquebot Pascal-Paoli devait quitter Ajaccio à 20 heures à destination de Nice, avec un chargement de marchandises et de poste. Les dockers refusèrent de faire les heures supplémentaires nécessaires. Le préfet n'hésita pas il les prévint qu'il allait faire immédiatement appel à la troupe. Les dockers revinrent alors aussitôt sur leur décision.
Ceux de Marseille
.menacent
A Marseille, en sera-t-il de même demain pour le chargement de la Malle des Indes à bord du paquebot Majola? Dimanche, à l'arrivée ou au départ des courriers d'Afrirue du Nord, la troupe sera vraisemblablement à nouvear. requise. Les dockers annoncent leur intention de s'opposer, cette fois, à l'empl »i de la main-d'œuvre militaire. Appuyés par les syndicats ouvriers du département, ils ont exprimé ce matin cette intention à M. Graux, préfet des Bouches-du-Rhône. Ils lui firent savoir en outre que le discours de M. Daladier, en ce qui concerne surtout les quarante heures, n'avait pas été de leur goût.
Et de fait, on allait vers une détente ce que nous appellerions la perce di ferragosto la paix du 15 août. Devant la fermeté pontificale, il semble que les autorités se soient ressaisies. Nous n'en vouloris pour preuve que la réception officielle qui vient d'être réservée par les pouvoirs civils, à Naples et à Rome, au cardinal Villeneuve, légat du Pape à Québec, venant rendre compte au Saint-Siège de sa mission. L'Osservatore Romano rapporte avec complaisance qu'une compagnie de grenadiers lui présenta les armes, à la Stazione Termini, tandis que les délégués de la présidence du Conseil, du ministère des affaires étrangères et de la préfecture de Rome lui réservaient le plus déférent accueil.
Enfin, signalons, dans le même ordre de faits, la récente signature, au Vatican, d'une prorogation d'un dispositif du concordat entre l'Italie et le SaintSiège, concernant le règlement des actes passés par les administrations ecclésiastiques et religieuses avant le 11 février 1929. Ces quelques traits sont assez significatifs des bons rapports, du moins des dispositions pacifiques, qui-veulent animer les deux pouvoirs. Que des escarnîouches puissent se« produire encore, c'est possible. Mais nous avons laissé comprendre que leur inspiration est toute extrinsèque et passagère. Aussi, ne croyons-nous ni à la durée, ni à la profondeur d'une campagne (d'ailleurs vouée à l'échec) qui n'est qu'un scénario sans importance et sans lendemain, imposé seulement pas les méchantes nécessités d une non moins méchante politique étrangère, et qui contrarierait si directement la vocation spirituelle et catholique de l'Italie, dont le génie réalisateur du Duce a montré, en des circonstances historiques, qu'il était supérieurement conscient.
Tiberinus.
Ceux d'Alger
travailleront le dimanche Le gouverneur général de l'Algérie a informé, hier après-midi, la présidence du Conseil que les dockers du port d'Alger acceptaient d'assurer leur travail le dimanche. A Oran, les dockers ont refusé de faire des heures supplémentaires, mais le trafic du port a été normal dans la journée.
Chaque conflit sera réglé par le ministre intéressé Le ministre du travail a étudié les conditions dans lesquelles les conflits du travail devaient être évoqués, examinés et réglés par les différents départements ministériels.
Il résulte de cette étude que lorsqu'un conflit concerne un personnel relevant directement de l'autorité d'un département ministériel autre que le ministère du travail, c'est le ministre intéressé qui doit examiner et régler le conflit. Le ministre du travail, dans ce cas, n'intervient qu'à titre de coordination et de contrôle pour s'assurer dés incidences des mesures prises sur le marché du travail et pour assurer l'unité et la continuité de vues.
C'st le cas précis du conflit des dockers qui relève des services du ministère des travaux publics. M.> Charles Pomaret a, dans ces conditions, assuré le contact avec M. de Monzie pour examiner les questions posées et les solutions envisagées du point de vue général de la main-d'œuvre nationale et de l'application des lois sociales. Les conflits du travail concernant des personnels qui ne relèvent pas spécialement d'un département ministériel sont de l'exclusive compétence du ministre du travail, sous la haute autorité du président du Conseil.
Les groupements
économiques algériens sursoient
à toute manifestation Les représentants de l'économie algérienne mandatés par les groupements agricoles, commerciaux, industriels, les usagers des. lignes maritimes, passagers ou chargeurs, les élus algériens, se sont réunis hier pour examiner à nouveau la situation.
Ils ont affirmé leur volonté absolue d'obtenir le rétablissement de la continuité, sans interruption, des relations commerciales avec la métropole.
Ils prennent acte du discours de M; Daladier et décident, devant l'acte d'énergie du gouvernement, et en raison de la menace étrangère, de surseoir à toutes les manifestations prévues.
A NOS ABONNES
Pour éviter toute interruption dans leur service, nous prions ceux de nos abonnés dont l'abonnement se termine te 31 de ce mois de bien vouloir ne pas attendre le dernier jour pour nous adresser le montant du renouvellement. La date d'échéance est indiquée sur la bande d'envoi..
LA DETENTE (Suite de la première page) Ces thèmes seront repris au meeting de ce soir, à la salle Wagram.
De son côté, le Comité national de Rassemblement populaire, après avoir entendu MM. Bottreau, Racamond, Henaff, Jacques Duclos, Monmousseau, Jean Piot, Victor Basch, Cudenet, Montagnon, Jacques Kayser, Paul Faure, Ramette, Séverac, d'autres encore, a transmis un communiqué déclarant que les participants restaient unanimemes dans leur volonté de maintenir le Front populaire « contre la réaction et le fascisme ». Une délégation du Comité national de Rassemblement populaire sera reçue samedi par M. Daladier.
r J. B. Aujourd'hui
fausse rentrée dans les couloirs de la Chambre On assistera aujourd'hui à une véritable fausse rentrée des couioirs de la Chambre.
Trois.réunions importantes figurent au programme à 10 h. 30, celle. du groupe radical-socialiste; à 14 h. 30, celle du groupe socialiste^. F. I. 0., et,-à 17 heures, celle de la délégation des gauches, qui, vraisemblablement, entendra M. Daladier.
En outre, le groupe de l'Union socialiste a convoqué ses adhérents pour 15 heures, et celui de la gauche indépendante pour 16 h. 30.
Le' thème de toutes ces délibérations est la « situation politique » créée pur l'allocution diffusée de M. Daladier. Les ennemis du gouvernement ou Ses mauvais amis affirment, en effet, que le discours de dimanche marque un changement d'orientation politique. Ses partisans répondent qu'il n'en est rien, et que la fidélité de M. Daladier aux principes des réformes sociales ne s'est attiédi à aucun moment.
On veut espérer que tout cela finira par des ordres du jour harmonieusement balancés, qui apaiseront la conscience des électeurs et permettront aux élus de. reprendre leurs trains.
LES ELECTIONS SENATORIALES
On attache une signification particulière, dans les milieux politiques, au discours, que nous avons annoncé hier, que doit prononcer M. Joseph Caillaux, après-demain, à Moulinssur-Allier. On fait remarquer que la présence de M. Henri Roy, ancien ministre, vice-président du Sénat, et de M. Mazé, secrétaire général du parti radical-socialiste, ainsi que de tous les parlementaires radicaux-soçialistes de la région, donne à cette manifestation une portée d'autant plus grande que nous ne sommes plus qu'à huit semaines des élections sénatoriales. On sait quelle1 action M. Joseph Caillaux a exercée depuis le début de la législature sur l'attitude politique de la HauteAssemblée. Or, c'est dans le département de M. Marcel Régnier, dont le rôle s'exerça parallèlement à celui du président de la Commission sénatoriale des finances, que le président d'honneur (avec M. Edouard Herriot) du parti radical et radical-socialiste s'apprête à prendre la parole en des circonstances dont nul ne méconnaît, tant sur le plan intérieur que sur le plan extérieur, l'aspect critique. Ajoutons que la décision de M. Marx Dormoy de prendre la tête d'une liste de candidatures aux élections sénatoriales contre la liste de M. Marcel Régnier, souligne davantage encore l'appel aux forces électorales contre le marxisme.
QUAND DES* CHOMEURS S'AMUSENT
La 17° chambre correctionnelle, présidée par M. Patouillard, a jugé, hier, trois chômeurs René Davochelle, Georges Beau, employés d'assurances, et le Russe .Féllsfà Schalikoff-Kalkoff, trop jeune pour être ancien colonel ils sont accusés d'avoir tenté de bâillonner Mlle Jeanne Gendron, bonne au service de M. Raindre, demeurant 14, rue Saint-Guillaume pour se distraire affirment les inculpés sans doute pour se livrer à un cambriolage, suppose l'instruction. Le président expose les faits Le 6 juillet, à dix heures 45 du matin, Devochelle se présentait rue Saint-Guillaume et demandait à Mlle Gendron si le patron était là. Sur sa réponse négative, il demanda de quoi écrire et rédigea ces lignes
« Monsieur. Je me permets de vous remettre ce mot pour vous souhaiter bonne chance. J'espère que vous vous portez à merveille, que vous n'êtes pas trop fatigué et que vous avez beaucoup d'argent, ce qui est très dangereux. Parfois les voleurs pourraient s'introduire chez vous, votre tiroir, style ancien, n'est pas très difficile à ouvrir. La prochaine fois, mettez beaucoup plus de pèze, car je vous. »
Le président. La lettre s'arrête sur ce mot. (A Devochelle) « Vous connaissiez M. Raindre ?»
R. Non.
D. Pourquoi écriviez-vous cela ? î
R. Pour rire.
Le président. Vous avez une singulière façon de rire. (Il continue l'exposé des faits.) « A ce moment arrive Beau, qui s'élance sur la bonne et lui emprisonne les mains, pendant que son complice essaie de la bâillonner avec une serviette.
La bonne (qui est à la barre). Imbibée de chloroforme. Devochelle. Pas vrai, ce n'était qu'une farce.
Le président. Mlle Gendron crie au secours, les agresseurs prennent la fuite, mais la bonne se met à la fenêtre et les désigne aux passants qui les arrêtent. (A Beau) · Qui vous a indiqué le coup ? R. M. Kalkoff, qui voulait faire une farce à M. Raindre.
Le Russe. J'ai dit à ces jeunes gens que M. Raindre avait une bonne fort jolie et qu'ils pouvaient lui faire la cour.
La bonne (40 ans, ni jolie, ni laide). Je ne connais pas M. Katastroff et je ne lui permets pas d'avoir une opinion sur moi. D. (Au Russe) C'est vous qui
La Collection 'Pisa à Venise PREMIERE PARTIE • ̃ •
OBJETS D'ART ET D'AMEUBLEMENT Céramiques persanes (certaines provenant de la Collection Preece, Londres, 1913) Céramiques Hispano-Mauresques Céramiques Italienne» Porcelaines diverses Sculptures en Bois Marbre Pierre Terre-cuite Terres Emaillée& des Robbia Fers Forgés, Objets Variés Meub!^ Sièges Tapisseries Broderies Etoffes, Tableaux, etc., des Epoques Gothique, Renais&ance, XVIIe et XVIIIe siècles · Empire et dont la vente aura lieu à VENISE, du lundi 5 Septembre au vendredi 9 Septembre 1938, à 16 heures, les 5 et 8 Septembre et à 21 h. 15, les 6, 7 et 9 Septembre, au « Palazzetto del Da Ponte Ponte della Paglia » (près du Palais Ducal)
f assisté de •
M. LUIGI M. BRUNELLI M. HENRI LEMAN •̃̃̃̃̃ Architecte à Milan Expert près le Tribunal Civil de la Seine, à Paris
<<
Exposition à Venise du 1" au 4 Septembre 1938, de 15 à 19 heures et de 21 à 23 heures INAUGURATION DE L'EXPOSITION LE 31 AOUT 1938, à 21 HEURES 15 Par suite d'un accord avec le Gouvernement Italien les objets de la Collection Pisa pourront être exportés exempts de tous droits Pour tous, renseignements, s'adresser à la Société An. Leonardo, 3, Via Brisa, à Milan
LES ACCIDENTS DE LA CIRCULATION A cent trente à l'heure
une automobile s'écrase
contre un arbre
Cinq morts
Tours, 25 août. Un terrible accident de voiture s'est produit ce matin, à 3 kilomètres de Chinon. Une auto, dans laquelle avaient pris place M. Maurice Albert sa mère. Mme veuve Albert M. Charles Hamelot et sa femme, et M. Pierre Lehandre, a accroché, en la doublant, une voiture à âne, conduite par Mme Juillet, cultivatrice. Après une terrible embardée, l'automobile vint s'écraser contre un platane- bordant- la' route -.m ̃ Les cinq occupants furent tués sur Jb coup. Ils ont été transportés à la morgue de Chinon.
Quant à Mme Jaillet, projetée sur la chaussée par la violence du choc, elle n'a subi que des contusions légères.
Le compteur de l'automobile accidentée sje trouvait bloqué sur le chiffre 130.
La gendarmerie et le Parquet de Chinon se sont transportés sur les lieux.
DANS L'ARMEE LES MANŒUVRES Par modification aux dispositions prévues, les manœuvres qui devaient être exécutées du 31 août au 4 septembre, dans la région ouest du camp de Valdahon, auront lieu du 30 août au 2 septembre. MUTATIONS
Génie
Lieutenants-colonels. STOCKEL, section technique du génie à Paris MONTIGNY, directeur des études à l'Ecole militaire et d'application du génie.
Chefs de bataillon. MESLET, ou 8" régiment; LAMOUREUX, au 5e ré-
giment.
2e section de l'état-major particulier. BEAUJARD, chef du génie, à •Amiens.
̃̃ ̃ Capitaines. DESTREES, commandant du Centre d'administration territorial de la 3e région, à Rouen; BAROIN, 3e régiment; LEGRAND, chefferie de Strasbourg; VOGIEN, 15' régiment (fera fonction de major au départ du titulaire); VEYRON LA CROIX, professeur de fortification à l'Ecole d'artillerie de Fontainebleau; TROUILLET, instructeur à l'Ecole militaire et d'application du génie; LE BRAS, direction de Grenoble; DU POUGET DE NADAILLAC, professeur adjoint de fortification a l'Ecole militaire et d'application du génie.
Lieutenants. LEFEBVRE, professeur adjoint'de fortification à l'Ecole d'application d'artillerle, Fontainebleau SKIBNIEWSKI, instructeur à l'Ecole militaire et d'application du génie; CABANIUS-MATRAMAN, chefferie de Rennes.
Détachés en qualité d'instructeurs à l'Ecole militaire et d'application du génie MICHOUDET, lieutenant; DE METZ, ileutenant; CAHEN, lieutenant. Les officiers désignés ci-après, sont maintenus hors cadres au titre du ministère de l'air et affectés à la chefferie d'Orléans-Air DUPUIS, capltaine IMBERT, lieutenant.
(Voir à la 7« page.)
Le oc neveu d'Einstein » escroquait les hôteliers .Depuis un certain temps, les grands hôtels étaient victimes d'un escroc qui se prétendait le neveu du célèbre mathématicien Einstein. Hier, l'escroc arrivait dans un hôtel du quartier de l'Opéra. Immédiatement reconnu, grâce à une circulaire adressée à divers hôtels, il fut appréhendé et conduit au commissariat du quartier de la Chaussée-d'Antin. Il s'agit de Hans Ebstein, 28 ans, réfugié allemand, qui avait mis à profit la similitude de nom.
avez dit à vos complices que M. Raindre avait de l'argent ? R. Je leur ai simplement conseillé d'enlever la bonne.
La bonne Vous en avez du toupet, M. Katastroff.
Les avocats M*" Thevenot, Martinet et Robin plaident la farce et « blaguent les charmes de la bonne. Et elle, de demander au greffier
Il. n'y a pas une loi pour clore le « bec » aux avocats ? Finalement, les trois chômeurs sont condamnés à un an de prison, avec sursis.
Louis Thinet.
La vente sera dirigée par M. ALFREDO GERI
AU CONSEIL CENTRAL DE L'OFFICE DU BLE La discussion est ajournée à mercredi prochain
Le conseil central de l'Office interprofessionnel du blé s'est réuni à nouveau hier matin, pour étudier les incidences des taxes prévues par la loi, notamment en ce qui concerne la résorption des excédents de la récolte. Ce sont, en effet, ces taxes qui, calculées avec le prix officiel du quintal de blé, vont permettre d'établir le prix du pain dans chaque département. On sait que le prix du pain est fixé par le préfet, après avis des commissions départementales. A la reprise de la réunion de l'Office national interprofessionnel du blé, le quorum n'ayant pas été atteint, et aucune décision ne pouvant, de ce fait, être prise, la séance d'ijjer a été levée à 16 heures et la discussion ajournée à mercredi prochain.
UN APPEL
DU GENERAL GOURAUD POUR LE MONUMENT
A LA GLOIRE DE L'INFANTERIE Le général Gouraud vient de lancer l'appel suivant en faveur du monument à la gloire de l'infanterie française.
« L'Infanterie française Le mot doit être compris dans son sens le plus large. Ce n'est pas seulement l'Infanterie formée de soldats de France ce sont tous les soldats qui ont combattu à pied sous le drapeau tricolore, qu'ils soient Algériens, Arabes, Marocains, Tunisiens, Sénégalais, Soudanais, Congolais, Malgaches. Tonkinois, Annamites, Cambodgiens et jusqu'à ceux des îles de l'Océanie et de la Côte des Somalis.
» Tous ont combattu avec courage et opiniâtreté et ont sauvé la France par leur sacrifice » Tous doivent figurer sur les bas-reliefs du monument » Et toutes les parties de l'Empire français, toutes les colonies, de la plus grande ville à la plus modeste bourgade, tiendront à l'honneur de contribuer par leurs dons au Monument de l'Infanterie. » C'est l'élan unanime de tous les Français de la Métropole et de nos territoires d'outre-mer qui doit l'élever. a
Le sous-marin « Pallas » a été lancé, hier, au Havre Le Havre, 25 août. Le sousmarin Pallas, construit pour la marine nationale aux Ateliers et Chantiers Augustin Normand, a été lancé ce matin à 9 heures 15. C'est Mme J.-B. d'Harcourt, femme du capitaine de vaisseau d'Harcourt, commandant d'armes de la place du Havre, qui a brisé sur l'étrave la traditionnelle bouteille de Champagne, en présence de nombreuses personnalités, parmi lesquelles les capitaines de vaisseau d'Harcourt et Holley-Williams, ce dernier commandant le centre des sous-marins de Cherbourg, et Douénel, commandant du nouveau sousmarin MM. Despujols, directeur du port autonome du Havre Robert Le Chevalier, secrétaire du Conseil général de la Seine-Inférieure, et d'une foule considérable de curieux.
Les caractéristiques du sous-marin sont les suivantes longueur, 68 m. 10 largeur, 5 m. 32 tirant d'eau, 4 m. 03 déplacement en surface, 662 tonnes déplacement en plongée, 858 tonnes vitesse en surface, 14 nœuds et, en plongée, 9 nœuds 5.
L'effectif du Pallas comprend 42 hommes, dont 4 officiers et 38 gradés et marins.
Après son lancement, le Pallas a été conduit par les Abeilles 5 et 9 dans le bassin de la citadelle, au quai de Londres, où seront parachevés ses travaux d'armement. COLLISION DE CARGOS A MARSEILLE
Marseille, 25 août. Le cargo Ploubazlanec, de la Compagnie France Navigation, a abordé en plein travers, à 18 h. 45, à proximité des ports, le cargo Sebaa qui est allé s'échouer sur les rochers de Mourepiane où il a pris sans tarder rue gite importante. Le Ploubaslanec a l'étrave fortement endommagée mais il a toutefois pu continuer sa route jusqu'au môle G. Le Sebaa se rendait à Sète et transportait des explosifs dans la «aie 2.
Des attractions artistiques au Salon
de la radiodiffusion
L'intérêt du prochain Salon de la radiodiffusion, qui se tiendra du 1" au 11 septembre dans la grande nef du Grand-Palais, ne réside pas seulement dans l'exposition par les constructeurs de T. S. F., de leurs nouveaux récepteurs. Un programme d'attractions artistiques a été également mis sur pied par la Radiodiffusion nationale, la Fédération des postes privés et RadioLuxembqurg.
Ces manifestations seront présentées dans une salle de spectacle constituée par des vélums et tentures tombant de la verrière jusqu'au sol et réalisant une sorte de tente monumentale. Au fond* se trouvera une immense scène de 20 mètres de large où paraîtront orchestres et artistes.
L'originalité' de la présentation consistera dans la décoration de la salle et de la scène qui sera exclusivement lumineuse.
Le fond de scène sera un décor lumineux de motifs et de couleurs sans cesse changeants, en synchronisme avec les exécutions musicales. La grande nouveauté sera constituée par la mise en œuvre de la « Lumière noire qui permettra d'obtenir sur scène et dans la salle, des effets vraiment magiques.
UNE AFFAIRE
DE FAUSSE MONNAIE M. Laparre, juge d'instruction, a procédé, hier, en présence de Me' Python, Gendre et d'Estrées, aux interrogatoires de l'ancien officier roumain Jean Illiesco, Lucien Bourgeot et Gabrielle Fontenoy, arrêtés le 11 août, pour fabrication de faux billets français, anglais et belges.
Illiesco a déclaré qu'il n'avait jamais eu l'intention d'émettre de la fausse monnaie mais qu'il préparait une escroquerie. Il voulait vendre des clichés à des faux monnayeurs.
Bourgeat s'était mis en rapport avec Illiesco pour la production
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DANS LES T. C. R. P. A dater du lundi 29 août 1938 1° Les voitures de la ligne 22 emprunteront entre la rue des Graviers à Montreull, et la place Cnrnot à Romainvllle, le boulevard Henri-Barbusse dans les deux directions.
2° La ligne 97 sera prolongée au Parc de Montreau à Montreuil, et le terminus « Porte de Vincennes » de la dite ligne sera reporté à la Croix de Chavaux à Montreuil.
Indice et dénomination 97, Montreuil (Parc de Montreau)-Moutreuil (Croix de Chavaux).
'Itinéraire. Rue P.-J. de Béranger (terminus), rues Eugène-Pottier et Pierre-Dupont (direction Croix de Chavaux seulement), boulevard ThéophileSueur, avenue Ernest-Renan, avenue Parmenticr, rue Cpndorcet, place Carhot, rue Colmet-Lepinay, rue MarcelinBerthelot, rue de Vincennes, rues Kléber et Girard (direction Croix de Chavaux seulement), carrefour de la Croix dé; Chavaux et rue dêïjPwrls (direction Parc de Montreau seulement), rue du Sergent-Babillot (terminus).
3° La ligne 121 sera prolongée à la Croix de Chavaux à;, Montreuil let jeudis et. dimanches matin entre 9 h. 30 et 12 h. 10.
Itinéraire du prolongement à partir de la Mairie de Montreuil, boulevard Rouget-de-1'Isle, rue de Vincennes, rue Kléber, rué Girard, rue du SergentBobillot (terminus).
Départ en direction Mairie de Mon' treuil par la rue du Sergent-Bobillot, la rue de Paris, le carrefour de la Croix de Chavaux et le boulevard Rouget-de-l'Isle.
4° La ligne ER sera prolongée à la rue de la Paix à Montreuil et le terminus « Porte de Montreuil » de la dite ligne sera reporté à la « Porte de Vincennes ».
Indice et dénomination ER Montreuil (Quartier des Auffins)-Porte de Vincennes.
Itinéraire Carrefour de la Paix (terminus), rue des Ruffins, rue Pierrede-Montreuil), rue de 'Rosny, avenue Valvein, place Jean-Jaurès, boulevard Rouget-de-1'Isle, Carrefour de la Croix de Chavaux, rue de Vincennes, rue Michelet, rue Raspail, rue Robespierre, rue de Lagny, avenue Joffre, place de la Tourelle, avenue Galliéni, avenue de la Porte de Vincennes, Cours de Vincennes (terminus).
d'un film qui a reçu un commencement d'exécution et non pour de la fausse monnaie.
Enfin Gabrielle Fontenoy, amie de l'ancien officier, a déclaré tout ignorer des manipulations de ce dernier.
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le bon billet de la de la J
LE «FIGARO» ECONOMIQUE ET FINANCIER
LA REEVALUATION DE L'ENCAISSE-OR
'A la première ligne de la situation hebdomadaire de la Banque de France, l'encaisse-or figuie pour 55 milliards de francs. Ces francs ont une valeur particulière. Ils en sont restés, pour ainsi parler, à l'époque où la livre sterling ne cotait que 113 francs environ. A présent, elle est montée à quelque 178 francs. Si l'encaisse était calculée d'après ce cours, en francs nouveaux, elle paraîtrait beaucoup plus forte. C'est en cela que consisterait une réévaluation.
Les chiffres sont les suivants les francs de l'an dernier, dans lesquels continue de s'exprimer l'encaisse, sont censés contenir 43 milligrammes d'or au titre de 900/1.000. D'après le prix actuel du métal jaune sur le marché libre de Londres, le franc d'aujourd'hui, ̃considérablement rabougri, ne pèse plus que 27 milligrammes d'or, en .nombre rond. Par conséquent, les 55 milliards de l'encaisse sont équivalents à 88 milliards de francs. En outre, le Fonds de stabilisation des changes détient, en or, la contre valeur de 10 ou 12 milliards de {rancs actuels.
Supposons qu'une réévaluation soit accompagnée d'une liquidation du fonds des changes. Les résultats seraient ceux-ci à 1° L'encaisse nouvelle serait d'une centaine de milliards 2° les billets en circulation seraient couverts à 100 3° pour l'ensemble des engagements à vue de la Banque, la ratio serait supérieure à 80 4° un bénéfice comptable de 43 ou 45 milliards serait à la disposition du Trésor.
On conçoit que cette opération magique fasse rêver. Quand on le regarde attentivement, le mirage perd ses plus belles couleurs. Par un assez joli paradoxe, seule une stabilisation «légale » peut être décidée par simple décret. Une réévaluation partielle ou totale exigerait une loi. Et c'est une loi formelle qui affecte, d'avance, son produit à l'amortissement de la Dette publique. Ne pourrait-on pas la tourner ? Meme les apparences ne seraient pas sauvées. Sans l'autorisation des Chambres, sans décret-loi, le Trésor serait gros-Jean comme devant. Reste la présentation plus favorable du bilan. Qui trompera-t-elle ? Les Français sont assez malins pour calculer que, si la dépréciation du franc avait été poussée beaucoup plus loin, la couverture serait aussi beaucoup plus forte. Aux yeux de ce qu'on appelle le grand public, cette garantie surprenante ne semblera, probablement pas décisive. ]Êt ses ian^ressions concorderaient exactement avec les enseignements de la doctrine, avec l'expérience des faits ce n'est jamais son passé, si lourd, si aventureux qu'il ait été, qui pèse sur une monnaie, c'est uniquement son avenir.
F.-F. Legueu.
A Situation
de la Banque de France au 11 août 1938
̃̃̃• • actif /̃
(En millions de fr.)
Encaisse or. 55.808 Monnaies d'argent. 443 + 14 Comptes postaux 692 199 Disponibilités à vue.. 22 Effets escomptés 6.518 + 658 Effets agric
Effets nég. étranger. 726 + 22
effets négoc. France.. 50» + Avanc-s sur titres. 3.606 + 18 Avances à 30 jours.. '«> + 53 Bons Caisse autonome 5.569
Avances provis. sans
intérêt à l'Etat (colw
18 juin 1936)
art. 1 et 2. 12.083
art. 3 10.000
(conv. 30 juin 1937). 18.050
Divers. 2.808 M l'ASSIF
Billets en circulation 99.339 884 Compte Trésor public 351 172 Cpte caisse autonome.. 2.548 82 ftmpte.» courants 15.941 +1.706 Divers 2.091 + 11 Montant des engagem. à vue 118,271 Batio 47,19 c. 47,40
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~Ancn~s I3~SIT.P~NTS,
sur des craintes concernant la crise diplomatique européenne. L'activité de l'industrie du diamant. Le traité de commerce anglo-américain ne serait pas signé avant fin septembre. •
© Dès hier, Paris a interrompu sa reprise commencée au lendemain du discours de M. Daladier. Seules les rentes, soutenues par le Fonds, montrent quelque résistance. Mais à peu près toutes les valeurs à revenu variable, françaises ou étrangères, perdent un terrain appréciable.
© A n'en pas douter, la cause de cette faiblesse est principalement d'ordre diplomatique. Les échos du voyage du général Vuillemin à Berlin et ceux de la visite à Londres du premier secrétaire de lord Runciman entre autres éléments font penser que la crise diplomatique ouverte en Europe depuis mai dernier pourrait entrer dans une phase nouvelle et décisive. Le moment approche, semble-t-il, où l'Allemagne voudra utiliser cet atout qui lui coûte fort cher la désorganisation de son économie un million cinq cent mille hommes sous les armes.
© Il parait vraisemblable que, devant l'aggravation des difficultés intérieures allemandes que souligne la baisse de la Bourse de Berlin, les dirigeants nazistes ne voudront pas aborder le congrès de Nuremberg sans pouvoir présenter à leur peuple de nouveaux succès extérieurs.
© Grâce an soutien dont ils ont été l'objet, nos fonds publics ga- gnent un quart de point en moyenne.
© Les valeurs à revenu variable françaises et étrangères cèdent des fractions qui sont généralement de l'ordre de 2 à 3 0/0..
© Le marché des changes paraît momentanément stabilisé au comptant, la livre se représente à
v PARIS LONDRES hésitant. «AMSTERDAM hésitant.
Principales fluctuations haieum | ,& | S II vtu"RS I S*. lia VALEURS I Jïï*. I .££ Il mim »S. 1~ST
p f)uctuat!ons MnuMJ~.) II I priaà. I aurs I w8rid, .wun )j MLE~s )
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Rh.Poul«nc. 1.676 Cr.Kat 1923 1.656 “̃ g^: t, ..Afe
Cih, Poulenc. 1.678 Cr. Nat. 1929 1.658 a ·a', it t'i -.r'~a ,:i~^F
INFORMATIONS
La Brosse et J. Dupont Il se confirme que les bénéfices de l'exercice au 30 juin 1938 sont sensiblement égaux sinon légèrement supérieurs aux précédents et permettent d'envisager le maintien du dividende à son chiffre antérieur.
Gaz de Paris
Pendant les dix premiers mois de l'exercice 1937-1938 (qui prendra fin le 31 décembre et aura une durée exceptionnelle de 16 mois), la compagnie a produit 407.604.900 mètres cubes de gaz contre 313.696.200 mètres cubes pour l'exercice au 31 août 1937, d'une durée exceptionnelle de huit mois. Canadian Pacific
Les recettes de la troisième semaine d'août se sont élevées à 2.617.000 dollars canadiens, en augmentation de 55.000 dollars sur celles de la semaine correspondante de l'année dernière. Du 1er janvier au 21 août, les recettes brutes globalcs atteignent 80.006.000 dollars contre 86.554.000 dollars pour la même période de l'année 1937. Statistique de i'étain
Le bulletin du conseil International des. recherches et des développements de l'étain indique que, pendant le premier semestre de 1938, II a été produit 82.000 tonnes d'étain contre 94"00 tonnes pour la même période de 1937. La consonunation mondiale apparente a été de 80.900 tonnes, inférieure de 17 1/2 0/0 à celle du premier semestre de 1937. En juillet, la production mondiale est estimée à 11.600 tonnes.
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178,33 contre 178,34 et le dollar à 36,645 contre 36,555. A terme les reports sont inchangés sur la livre, ils demeurent de l'ordre de 3,75 à trois mois et de 1,40 à un mois. © L'activité du marché des diamants s'est considérablement ralentie cette année d'après le Finanpial Times, les importations hollaiidaises de pierres brutes se sont élevées, au cours du premier semestre de 1938, à 367.000 livres, contre 1.555.000 livres pour la période correspondante de 1937, et les exportations ont atteint 378.000 livres, contre 1.111.000 livres. Quant aux exportations de pierres taillées, elles ont accusé, au cours de la même période, une diminution de 1.112.000 livres, due essentiellement au fléchisseniept des expéditions vers les Etats-Unis, tombées de 1: 983.000 livres à 200.000 Hures. © Ferme dans la matinée, Londres se tasse vers midi à l'ouverture 1 de Paris. Les américaines sont d'autre part offertes. La clôture est irrégulière et plutôt hésitante. ® Il a été vendu, sur le marché libre, 363 barres, d'une valeur de 1.034.000 livres' environ, au prix de 1 142/5 1/2 par once, soit une baisse de 1/2 penny sur la veille. Ce prix, basé sur les offres et demandes, comporte une prime, de un demi- penny sur la parité du dollar à 4,88 1/4.
© M. Mackensie King, le premier ministre du Canada, a annoncé que des progrès considérables venaient d'être réalisés dans les négociations en vue de la conclusion d'un traité de commerce anglo-américain; conclusion qui est attendue au plus tard à la fin de septembre. Interrogé sur
LA CRISE
de la Bourse de Berlin
.,a 01
Le « Journal des Débats », dans sa rubrique financière, consacre une note très pertinente à la baisse de la Bourse de Berlin, insis- tant particulièrement sur l'aspect technique de cette baisse.
Il est donc clair que le malaise qui s'est emparé depuis quelques semaines du marché allemand ne s'est pas dis- sipé. Aussi bien les causes en persistent-elles et les principales sont sans aucun doute d'une part, le besoin de liquidités de l'industrie allemande d'autre part, les craintes inspirées par la situation internationale. n est possible également que l'allusion du docteur Punk à un abandon éventuel du système actuel de financement, qui exclut l'infJation, ait accru les appréhensions des milieux financiers. On sait que depuis le 1" avril le système des traites escomptées par la Relchsbank a été remplacé par celui dos bons de livraisons, remboursables dans un délai de six mois et non escomptées. Comme la faculté d'émis- sion des bons dépend de leurs possi- bilités de remboursement, elle est évidemment limitée par les ressources financières du Reich, fonction ellemême des rentrées normales d'impôts ou des possibilités d'emprunts directs. Le système des bons de livraisons marque le retour de l'Allemugne à des concéptions financières plus saines. Mais il est aussi beaucoup plus rigide que celui des traites escomptées et il s'accommode peut-être moins bien de l'effort considérable de production auquel le Reich est actuellement soumis.
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le point de savoir s'il était exact que le Canada avait renoncé à la préférence dont bénéficiaient ses blés en Angleterre, de façon à faciliter l'accord, AI. Mackensie King a déclaré « Nous n'avons rien abandonné. »
© Le professeur Ferdinand Zweig, économiste polonais connu, fait dans l'ill. Kurj. Codz une analyse de la situation économique du Reich. Le professeur constate l'échec du « miracle économique'», la fin de l'euphorie inflationniste, l'épuisement des stocks de matières premières et, par lit, la détérioration de la qualité des marchandises allemandes (automobiles par exemple), la chute des exportations, la disparition de la rentabilité et de l'initiative privée. Une réduction du budget et du «standard of lifet> de la population sont les seules mesures qui peuvent sauver la situation. La crise boursière à Berlin en est une preuve manifeste.
© Le malheur est qu'en régime de dictature toute difficulté intérieure insurmontable conduit inévitablement à une diversion extérieure. © La production journalière de pétrole brut aux Etats-Unis a été, pendant la semaine qui a pris fin le 20 août, de 3.392.700 barils, en augmentation de 32.800 barils, sur la moyenne quotidienne de la semaine précédente.
© L'activité des aciéries dans la région de Pittsburg s'établit à 33,7 de leur capacité.
© New^York a été très calme et la clôture s'est faite sur une note soutenue. Volume des transactions 830.000 titres.
Mouvement judiciaire Sont nommés
Conseiller à la Cour d'appel d'Angers, M. de la Porte.
Président du tribunal de 1" instande de Bressulre, M. Senecal de Douai, M. Bar de Saint-Quentin, M. j Thau de Compiègne, M. Bàitry de Saverne, M. Dleiner de Pont-1'Evêqiie, M. Le Bachelier de Saint-Jean-deMaurienne, M. Dellsle.
Juge au tribunal de première instance de Tours, M. Laporte d'Alger, M. Albertini d'Orléansville, M. l'ajot de Bougie, M. Courantou de Grasse, M. de Cruzel de Marennes, M. Gabriel Viguier de Paimbcuf, M. Marcc de Périgueux, M. Mariel ¡ de Dlsnc, M. Valrnn de Cherbourg, M. Hobet de Falaise, M. Bulsse de Muret, M. Miramont de Lavaur, M. Delpcch de Saintes, H. Dalat de Thonon, M. Trautman de Guéret, M. Douzans de Moutiers, M. Bordeaux de Pamiers, M. Delpcch de Jonzac, M. Duplantier de Cambrai, M. Hardy; de Laval, M. Le Bailly de Forcalquier, M. JHnviellc de Guingamp, M. Moret de la Châtre, M. Ûlhagaray de Loudun, M. Tellinaud de Charleville, M. Ungerer de Sarlat, M. Alquier de Bauge, M. Chédeville d'Abbeville, M. Joly de Sailly de Guingamp, M. Saget de Beaune, M. Armand de Laon, M. Aubcrtin de Foix, M. Lautecaze de Marvejols, M. Lcstrade d'Alençon, M. Leyris d'Epernay, M. Poisson dé Nontron, M. Coudol de Vervins, M. Henry ¡ de Rocroi, M. Moncstlcr de SaintClaude, M. Morcau de Segré, M. Ronsin de Montmédy, M. Sarradet. Procureur de la République près le tribunal de première instance du Mans, M. Milhes de Saint-Gaudens, M. Lacombe de Batna, M. Turin de Ncvers, H. Jainmy-Fonbeney de Clamecy, M. Rouet de Pontivy, M. Lehuerou-Keriscl de Saint-Lo, M. Martin.
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MOTS CROISES [
Horizontalement. I. Qui souffrent des nerfs. II. Surnom d'un service officiel très redouté des journalistes pendant la guerre. III. Pronom Souvent mis pour vieillesse (piur.) Edit. IV. Chef-lieu d'arrondissement de la Corrèze Fondateur de Saint-Sulpice. V. Formé d'éléments de différentes natures. VI. Rendu stupide Pronom Deux lettres de « Marseille ». VII. Couvrira d'une couche de vernis chinois. VIII. Arrose Mulhouse Un traité y fut signé qui mit fin il la guerre de Succession d'Espagne IX. Boisson blonde ou brune I Affermi. X. Fin de participe Fait faire des affaires aux four-,reurs. XI. Sous-officier Pas fin. Verticalement. 1. D'une locution latine qui veut dire dévêtu. 2. Ville sur le delta de la Muritza Unie. 3. Service de table. 4. Initiales d'un corsaire Possessif Du titre d'un livre sacré de l'Inde. 5. Relatif à une douleur d'oreille. 6. Fils d'Hermès Note Deux lettres de « Mantes ». "7. Tuerait en frappant avec un corps pesant. 8. Symbole chimique Attachèrent. 9. Pcpli qui forme le tour de l'oreille externe; Attaque d'un mal. 10. Hercule y mourut tragi- i quement Phonétiquement, mirent en ( pièces. II. Espace de temps depuis
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du micro mais Jean Doyen n'est peut-Être pas très sévère, quand 1} choisit les œuvres qu'il exécute. ur la môme antenne, les violences de Steve Passeur, expriiftées par <Je grande çQinJdiens U}èut-on dire de Janè Lory et de Baumer qu'ils sont des comédiens ?). À Paris P. T. T^ concert d'échange avec Prague côte franç^js, la chorale Gouverné eût été plus éloquente avec un accompagnement d'orchestre ciôté tchèque, 09 goûte toujours la voix, de la traductrice, qui « offre s avec tant dç douceur la musique de son pays.
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20 h. 30, RADIO-PARIS TU&ttt La rosé de Ros/teim, drame en trois actes do JçQn Variot, musique de Af. Fpu.rett avH MM- Sarda, Joubé, Mdchior et Mme Sane. Narken.
20 h. 30, PARIS P. T. T.. Concert de yiçhy, sous la direction 4» M. Fourestier t Don Juan, ouv. Symphonie italienne (Motart) Concerto pour violon et mekestre (Mendchsohn) Ma mère l'Oye ilt.vel). 23 h., RADIO. PARIS Concert 4i nuit sons la direction de M. Rhené^Biiton, Le di- recteur de théâtre, ouv. (Mo'art) Trois entractes de Rosdman.de (.Schubert) Variations symphpniques pour violoncelle et «f» cheslre (Boel.'mann), M. Foumier Don Juan de Manara, suite d'orchestre (Tomasi) lit pantoufle de vair IJDelannoy}.
ORCHE8TBE
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tok, Hubay, Kodaly, Liszt).
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MUSIQUE Du OHAméRE if BQU 1? h. 15, PARIS P. T. T. Mélo4!e$, PM Mme Brindejont-Offeubach (Darder, Kurt- Well, Françk, Delannny). ` 17 h,, RADtbrPARlS î Muslq«ç de chambre avec le Quatuor Krettly), U h. 15, MItAN Pianp (Chopin, Qui-
ranna, Carabel'a. Bartok).
18 h, 10, VARSOVll S ftane 5 «uvre?
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I"u,rçjH, Scbabert, Vuillertuo'a).
llb. iÔ, PARIS P. T. T. Pièces poW
piano, pat Mme Qullbert (Ravel). olvec
ÎQ WTOBR EIFFEL Çpncwt »vec Mme Mwer, pianiste, et M- U Roy.
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(Monté. 12.000 fr., 2.B25 m.) 1. Lùcette (A. Forcinal) O. 17 50 (à M. L. Forcinal) .P. 10 » 3. Léa D (Bastien) .P. 15 60 8. l* Dives (M. Buisson) .P. 42 DA PRIX DU LOIRET
(Attelé. 12.000 fr., 2.250 m.) 1. Mlltiade (R. C.-Mal!lard)..G. U » (à M. H. Céran-Maillard)..»'. 7 50 2. Mgrtinc. D (Dumontier).P. 13 » 3. Mete-llo (M. Capovllla) .P. 10 60 A DE AU VILLE
PRIX SWEET COTTAGE
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a. Metsu 49 (W. Slnbrltt).p. 20 »
,Mlllal\ 4~ (W. I:illlbrltU.P. :«1 »
#. AJcéc U 5.5J (DestuudBU)..P. 11 50
Feuilleton du «Figaro» du 96 Août 1938
là MAlf MQUr
EXMMEMCË DU or SIlKJf
IVI
Vm entrevue dangereuse
j .̃̃̃•̃ mm -•
r- Mais Je croyais que tu ne pos* sédais pas les empreintes digitales de l'assassin inconnu ?
Pas st vite, Jack. Je t'ai dit que ton esprit pratique me viendrait en aide. Assieds-toi là et écoute, car je te garantis, j'en ai fait un effort. Un vrai match de boxe et je ne peux pas dire encore qui a le dessus. Il a ait un ou deux faux pas évidents. Aussitôt son entrée, j'ai vu que son halo ne venait pas d'Orient, bien qu'il eût pu tromper les gens sans soupçons. C'était du brou de noix ou quelque autre teinture. Puis il était venu à pied. Il était trempé. tl dit qu'il ne connait pas Londres, et nous habitons une rue très écartée.
2Q h, 10, POSTE PARISIEN Jazz de
Fred AdUon. r~'f~ B.\RI~l~ :J~ d,
20 h." 30, BQRREAUX-iAFAYETTE variétés. OPERA'
19 h. 55, STRASBOURG De l'Opéra La Walkyrie, opéra en trois actes, de Wagner. 22 h.' 30, LONDRES REGIONAL Dp Sslzbourg Tannhausër, de Wagner (acte Ul). Samedi 27 août
20 h. 36, RADIO-PARIS Soirée tournante Théâtre Comédies de Max Mautey: Rosalie, avec M. Coqudin, Mines Haihia, Daussmond ta recommandation, avec MU. Pirier, Levesque, Lavialie. A il h. 10,
PARIS P. T. T. Monsieur La»tûrt,piat-
chond lit. tableaux, avec MU. Deschamps, Cogiieliii, Flallcqu, Nasil, Lavialie Mines Sylvie, Daussmoni. A 21 h. 50, TOI) fi KIT V EL Le Stradivarius, comédie en 1 acte de Max (.taurey, avec MM' Ltuesque, Caquelitt, Ëlatteau., Sarda.
M il. 3q, PARIS P. T. f. ÇaUçttrt tymphonique sens lu direction de A/, derme Le rti Vqsteur, omv. (.Mozart) Mélodie*, par H. Laurence Danse de Maroul (Rabovd). A t% h. 10. TOUR EIFFEL Suite du concert avec M. Jean Ùayen, pianiste • ÀUbade, (Lato) Rip'sadlf., d'Auvenne <Sa.ln(Saens), ppyr plan» et orchestre Liste joy^Hse (Ûibutsy) Les %W (Leroux). A ii h. s. RÀD10-P4RIS -.rÇoncett tytnphonlque avec M. Laurence Mélodies l)on Quichotte à Dulcinée (Ravel] Chanson à
baffe Mandoline (Dfl'nssy) Valses nobles
et sentimentales (Ravel). Volser nablEs
jq h. 30, TOUR EIFFEL Variétés, qvtc Mlle R. ÀMO- M. Publia Conti, M. Menti et l'arche/tre Vin dé Valle. A 2r h. 10, RAPIO^PÀRIS La suite des vafiélés. A sr b, 50, PARIS P. T. T. Fin des va-
« h. Jq. NATIONAL ANGLAIS Piano-jorlf Comment le clcvicarde est devt«u té çrand plané ir concert.
0HCHÉ8TRB
iS k, jo, RAPIQ-eiTE (Etrvres de gUn GqleStan.
io h,. SUISSE ROMANDE Concert Feurét-Debussy.
20 jo, NATIONAL ANGLAIS Copcert j>romenade (Mçndolssohn, Elgar, Gourir* RHvbI).
M h. jo, RENNES BRETAGNE Concert (Mend«lsWbn, Schubert, Wagner, ToWfcôvrçky, L»rra4njàt, Faute, Debussy, gaintÇaera).
tt h, 15, LUXEMBOURG Coqcert (Diendêl, Prqvarnik, Haydn, Debussy)
h b. 4P. STRASBOURG Musique fran-
Ü, qqpte~R9ttlide IDela»y, M~ique fta$1-
çaise oanteruponiinc (Delaimoy. Hqnncgger,
Mllltaud).
24 h. JTUTTQART Concert syrophoiilque (Haende!, Boccherir.i, Chopin). fflUDIÇUK DE CHAMBRE ET SOM 18 h. 30. TpUR EIFFEL Mélodies, p*r Mme Elisabeth-Claire (Schubert, Scbumann. Wagner, Chausson, Gretchanjnpw) Mélodie, par M. Verroust.
i$ h. 3o. LONDRES REGIONAL Sonate ta si bimpl (Mo?art), fmitAA* W <fc> (&<WV-
bert). ite qs,
iV II, 45, RADIO-PARJS qon«rt
d'échanje avec l'Angleterre. Musiqj» cho-
4'éc, banle ¡Ive.: par I ppsemble votal ~J!o.
rale français», par 1 DJissrnble vocal « te
Campanile ».
20 b. 1S. RADIÇ-PARIS Mélodloi, pu Mlie Parât,
io h. if, TOUR EIFFEL M*lod.i», l*" I, Vie-Mille, de l'Opéra-ppaiique.
ai h., VIENNE De Salihourg Mti»lque de chambre (Rosslhi, Mo^Mt). aj h. 30, DEUTSCHLAND Quatuor pour houtbQU ft cordes (îlaytjp). MUSIQUE LEQBRI ET VARIETES 14 h. 30, PARIS f. T. T. U T. S. f. i l'MpItal Emisison mtmp-
tirne, 17 bu RADIO-PARIg s Emisison eoftm-
tinie.
30 h., RADIO-ÇITE Qnm 4'M!te tfu
chansoivnitr avec Vincent Hy?R».
îo h. 10, BERLIN Les clocha de Corn*-
v*H», npérett» de Plaquette.
io h. 10, POSTE PARISIEN Richard Wagner, P« H. Ffludiois.
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«0 h. 35, DEUTSCHLAND U joor Ht pal», «p#», de Richard Strauss,
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Un homme qui arrive droit des colonies aurait pris un taxi. Par un temps pareil, il a préféré venir à
pied»
Ça lui plaisait, probable, dit Jack, bourru.
Oui, men vieux, c'était voulu. parce que le témoignage d'un chauf. feur de taxi, qui l'eût conduit ici, aurait pu être utile si les choses avaient mal tourné. IJ ne s'attendait pas à te trouver ici et U aurait pu facilement se débarrasser de Mme Perks,
–> Bon Dieu I Us meurtre, tu veux djpe."
n» 11 parlait de l'Assam et des Indes, et il fumait des cheroots pour entretenir l'illusion. Je ne crois pas qu'il y soit jamais allé 1
•̃*•. Mais tu avais la preuve qu'il vient d'arriver de là-bas.
Non, Jack. Nous avons la preuve qu'il vient de Marseille, où Il a débarqué, N'8S-tu Jamais entendu parler des services par avion ? Un homme débrouillard prend l'avion jusqu'à un port d'escale et s'y embarque, Ça je le «aurai. Mais ce n'est qu'un détail. Je l'a! surveillé de très près, U n'a pas pu maîtriser absolument l'expression de son visage. Ëst-i] raisonnable de penser qu'un homme accepte avec tant de calme ta perte d'une fortune, qu'il ne dési- re pas voir les Harman, ni savoir exactement ce qui s'est passé ? De plus, pourquoi mettrait-il en liaison
(48)
L'ARMEE MUTATIONS
Services spéciaux:
de l'Afrique du Nor4
et du Levant
Maroc. Le chef de bntaillon BACHMANN, service des pommandements territoriaux du Marqc,
Algérie, Affectés au groupe de cojiV'^nies sahariennes du Sud · IiWntcrie lieutenant de BOYERMONTEailT, du 8» rég. d'inf. Artillerie les lieutenants MATHIEU, FftAPIN.
Service de santé
dès troupes coloniales Ipdoclilne. Hors cadres le médecin commandant CAI.BAÎRAC, le pharmacien iteiitonoiit AUTHET, le médecin cornWBiidaiit liJJUrBANP, le médecin capitaine {JAQUE. fraiiç4ilse, Le
Afrique Occidentale fr«iipii«e, –r Le
médecin commandant C.VHI.HIU. le mi!diîcjfi capltnlnc ASSELOT (servira hors cadres); le médecin capitaine CRESTE (servira hors cadres); le médecin covamundant LE HOliZIG (servira hors cadres); le médecin capitaine PELÇRAN (servira hors «ndrim) le médecin cnmînunduul FOliRMALS (servira hors ca-
drea).
Afrique Uquwtorlale française. Le médecin capitaine CAREL (hors cadres) le pharmacien conimHnUnnt PIC;HAT (hors cadres).
Afrique Orientale franÇRise. Le médecin colonel R1C0U, directeur du service da santé par intérim et inspepteur des services sanitaires le mé'decit! capitaine GUILLERMOU (hors
cadres.)! le médecin lieutcunni CAUK-
BAIN le ltjé. decln le C, 11IIUI CAU,. l'-
SAIN (hors cadres) te médecin lieu-
tenant TRICOTTET (hors cadres). Ouveoe,^ Le médecin cpinmandant
PfiEVtljltE, idnmlutrstipn pénlten-
ttelra. ̃'»̃
Cameroun. Le médecin capitaine CnJtMOUX (hors cadres); le médecin capitaine nûNAVITA (hors cadres) le pjiurmaclen cqminanilniit DUFOUR, dépôt des Isolés des troupes coloniales (annexe de Bordeaux).
Togo. Le médecin capitaine PELLETEUR (hors cadres).
Nouvelles Hébrides. Le médecin commandant BAL2ËAU (hors cadres). Maroc. Le médecin capitaine a BLAES. -*pJtal4
Annulation de désignation. La désignation pour les Indes de M. le médecln commandant CA^UAIRAC est annulée.
Affectations en France. Au l*r régiment d'infanterie coloniale le rnerlecin commandant LEGENDRE; le médecin capitaine MAZEIRAT; le médecin capitaine HEYRIES; le médecin lieutenant SCHNEIDER.
Au 2' régiment d'infanterie colonlale Le médecin commandant MAZURIER; té médecin commandant BIZIEN le médecin capitaine MARTIN; le médecin lieutenqnl GLOAGUEN; le médecin lieutenant MATHURIN le médecin lieutenant LE ROUX. Au 8* régiment d'ipfanterle colonlale le médecin lieutenant CARO; le mi'clecin lieutenant BRISBARE. Au 21* régiment d'Infanterie coloniale i le médecin lieutenant ABADIE; lu médecin lieutenapt MENU. Au 23* régiment d'infanterie coloniale t le médecin capitaine PELOM; le médecin capitaine DEMANGE; le médecin lieutenant BRU NET.
Au 41* régiment de mitrailleurs d'infanterie coloniale je médecin commandant LIEURADE; les médecins lieutenants VOIGNIER, ADAMY,
I~HIÇ.
Au rég)m«nt d'infanterie coloniale du Maroc le médecin capitaine DOT, les médecin; lleuleuanl» HECKEN-
B0TH, ÛIREUO.
Au 4' régiment de tirailleurs sénégalais le médecin lieutenant LATHOUMETIE i le médecin lieutenant COLLOMB.
Au 9* régiment de tirailleurs sénégalais le médecin capitaine I3ENOIT; te médecin lieutenant PEYRUSSE. Au 12* régiment de tirailleurs sénégalais le médecin capitaine IL1OU; l, médecin lieutenant THI13AUD. Au 14* régiment de tirailleurs sénégalais le médecin capitaine CASTE JGT; le médecin liéutchaht BLANC. Au 10* régiment de tirailleurs sénét liais les médecins lieutenants BEC, ACAN, FRABOULET.
Au 24« régiment de tirallleurs sénégalais le médecin commandant PENAUD; |e médecin capitaine CAMENEN; les médecins lieutenants TALQUE, GARY,
Au 5a« bataillon de mitratlletirs indoclunoia le uiédepin lieuteniint VALETTE. çrtu VA-
Au l"r régiment d'artillerie coloniale les médecins lieutenants CASTÉ!,LA, KOCH, HANOUX.
Au 2* îeglinent d'artillerie coloninle le médecin lieutenant FOSSEY. An 3* régiment d'artilierle colgniîïle les médecins lieutenants CHABEUF, MAHOUDO, GU1NTRAN.
<* L'HYDRAVION « UEUTENANTOBrVAISSEAU-PAHlS » qui devait quitter Horta, hier matin, pour NewYork, a différé son départ, les condltlon* atmosphériques étant défavorables et le plan d'eau très agité. Un vent debout soufflait lt une vitesse de ISO kin. -heure.
«. LES OBSEQUES DES SIX AVIATEURS victimes de la collision qui »'es( produite, lundi dernier, à SalntPrlest, entre deux avions de liomlmrdomeut, ont été célébrées hier matin a la prlmatlale de Saint-Jean, en présence des autorités civiles et militaires et d'une aaitatance très nombreuse.
LE BILAN DES VICTIMES de l'accident d'aviation qui a provoqué l'Incendie d'une fabrique du faubourg Oinorl, au sud de Tofclo, s'élève à 3G tués 22 de» 300 blessés ayant sucoonilié, W
A UN AVION MILITAIRE TCHECOSLOVAQUE a capoté dans la région de Bratislava, au cours d'un meeting de nuit. Le pllpte et l'observateur ont été tués.
«. UN NOUVEAU SERVICE AERIFN
la mort de Mme Seaton avec les antres assassinats, alors que Dodds s'est appliqué à ce que le public ne sache pas le rapport qui existe entre ces événements.
Sûr, c'est plutôt louche, dit Jack, judicieux.
–>̃ Quand j'ai lancé la flèche qui t'a si bien vexé au sujet de Sybil et du jeune Harman tu n'as pas été seul à être fâché. Il m'a positivement dévoré des yeux un instant, puis il a pris son verre pour se donner une attitude.
Je ne i'ai pas remarqué, dit Jack avec une confusion soudaine. «**• Tout cela est très important, mais il y a quelque chose qui l'est encore plus.
Selden reprit les plans sur la table.
̃ J'ai fait ces croquis de Cold Stairs dans un certain but et y ai glissé exprès des erreurs. La porte d'entrée n'est pas à sa place, j'ai mis la chambre où Sybil a couché la nuit du crime de l'autre côté du salon de Mme James, et j'ai inscrit les noms dessus comme tu vois. Je oa.u sais avec lui exprès pendant qv.'il regardait les croquis. II avait tpor» crayon en main et. sans penser à ce qu'il faisait. il corrigeait mes eriturs. Triomphalement, Dick montra des traces légères de coups de crayon.
Tout cela parait très ingénieux, dit Jack avec un peu d'hésitation.
Au 10. régiment d'artillerie colonlale le médecin lieutenant-colonel SQUCHARP; le médecin lieutenant AUCLERT.
Au 11e régiment d'artjllerie coloniale le médecin capitaine MINEC; les médecins lieutenants SCAON, GOURTAY.
Au 12e régiment d'artillerie coloniale le médecin capitaine BASCOU; tes médecins lieutenants MERVEILLE. SALAUN.
Au groupe autonome d'artillerie coloniale de Corse le médecin lieutenant
PORTE.
Au Centre de motorisation des troupes colonlalea te médecin lieutenant LEMAIGRE.
A l'hôpital militaire de Fréjus la médecin capitaine AULEZY.
Au dépôt des isolés des troupes coloniales le médecin capitaine LAVIALLE le médecin capitaine SAINTPAU; les pharmaciens lieutenants BONTEMS, BR1NON.
Algérie (séjour métropole) le mé-* decin capitaine SAGNARD.
AIR
Le médecin capitaine SAINT-PAU, base aérienne de Bordeaux.
Intendance
des troupes coloniales Indochine. L'Intendant militaire de lr* classe CAUBOUE.
Afrique Orientale française. Le sous-Iieutcnaut d'administration DEBRAY.
Maroc. Le commandant d'administration ARIAUDO.
AFFECTATIONS EN FRANCE 1re Intendance coloniale de Paris le lieutenant d'administration XISTE. 1" Intendance coloniale de Marseille: le commandant d'administration DÛFOUR.
Intendance coloniale de Brest.' Le oommamlaot d'admlnistriitian DUVAL. Intendance mixte de l'habillement à Bordeaux. Le lleutciuint-caloue! d'administration LAUGENTON. Ministère de la Défense nationale (direotion des troupe» coloniales). Le capitaine d'administration BERTHON.
Officiers des affaires' > militaires musulmanes Métropole. Le capitaine DERNARD, Ecole militaire et d'application de la cavalerie et du train de Saumur (professeur d'arabe et de sociologie musulmane) le capitaine BROCHIER, Ecole militaire et d'applloatlon du génie de Versailles (professeur d'arabe et de sociologie musulmane). Algérie. Le capitaine MAZET, tribunal militaire de Constantine; le lieutenant SOULIE, service des alfalres indigènes d'Algérie, annexe d'Ounrgla.
Tunisie. Le capitaine SAIEB MAHMOUD BEN ALI, service dos affaires indigènes de Tunisie, bureau de Médenlne.
Maroc. Le lieutenant ANDREA, service des affaires indigènes du Maroc, cercle du Haut Ouergha à Taounat.
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COURS DE LA VILLETTE Gros bétail 2.003 amenés et 1.210 \1 aux réserves; renvoi: 11. (Au kilo de viande nette)
Boeufs: extra, 10 80; première qualité, 7 80. 9 90; deuxième, 8 80; troisième,
7 80.
Veaux 1.628 amenés et 631 aux réserves renvoi 25. (Au kilo de viande nette)
ExtrR, 15 20; première quai., 14 30; deuxième, 13 40; troisième, 11 70. Mouton* 4.007 amenés et 3.005 aux réserves. (Au kilo de viande nette)
Bxtra, 18 10; première quai., 17 10; deuxième, 14 50; troisième, If 80. Poros 1.102 amenés, 744 aux réserves et 2.537 entrés directement.
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Renseignements ft cet Office et a la Société Nationale des Chemins de Fer Français (S. N. C. F.).
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va relier Londres et Malte. Los passa-
gers quitteront Londres le matin, dé-
jeuneront h Rome et se trouveront à la grande base aérienne britannique vers le milieu de l'après-midi. Le parcours de 2,750 tins environ, sera elTectué par des avions à 32 places & une vitesse muxima de 320 kms a l'heure.
<+ LA FEDERATION POPULAIRE DES SPORTS AEBONAUTIQUES, que préside Lucien Bossoutrot, a présenté des modèles réduits aux enfants des écoles groupés au Stade de la Courneuve.
.+ LE DIVORCE DE 4IM MOLLISON ET D'AMY JOHNSON a été prononcé, hier, a Londres. Jim Molllson anonce de nombreuses tentatives de record, cependant que son ancienne épouse se retire h lu campagne.
LE VOL D'ESSAI du nouveau service Batavia-Saigon, prolongeant celui qui existe entre Batavia et Singapour, a complètement réussi. Le Douglas D. C. 2 de lu compagnie aérienne des Indes Néerlandaises, décollant à 7 11. ao, est arrivé à Saigon à 16 h. 22, après escale & Mentok.
Selden sauta sur ses pieds,
Justement Jack. C'est ce que je voulais t'entendre dire, Tu as une intelligence au-dessus de la moyenne et voilà ce que tu me dis. Si j'allais à Scotland Yard avec la même his» toire, ils en penseraient exactement comme toi. C'est pour cela que j'ai demandé à Dodds d'avoir l'oeil sur lui. Nous n'avons rien qui autorise son arrestation et les autorités ont horreur d'arrêter sur simple suspi- cion. Aussi beaucoup de criminels se sont échappés, faute de preuves suffisantes.
Que vas-tu faire alors ?
̃ On le surveillera, mais s'il a vent de quelque chose, il filera comme un lapin. Voilà pourquoi je pense le surveiller moi-même,
Mais qui est-ce ? Tu dis qu'il n'a jamais été en Assam ni aux In»des.
Je peux te dire qui il n'est pas. Ce n'est pas le fils du Dr Gilkie. C'est trop compliqué pour moi. Tu crois que c'est lui l'assassin ? Peut-être, mais il a pu se servir de « quelque chose pour l'aider.
là, tu me fiches la trouille, dit Jack, regardant peureusement autour cte la pièce. Tu ne parles que par insinuations, mais impossible de t'arracher ce que tu penses, ajouta-t-U avec un peu d'irritation. Je ne peux pas en dire davantage. Je peux me tromper, mais
M:».^»i^jl>i1^Eif'T^»r^iro^JBiJn^iJM^n
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En achetant chaque jour potre & Figaro »àla même marchande de journaux, voulu nou. épargnerez les frais de retour d'înven.dus qui sont de plus en plus élevés.
l'image prend forme dans mon esprit. Il y a pour Sybil cette étrange immunité dont nous nous réjouis» sons. Maintenant, suis-moi bien. Sir John Harman laisse, en termes vagues, sa fortune « au fils de mon vieil ami, le Dr Gilkie. ». Voilà ce qui est curieux, il ne donne pas de prénom et on peuUadmettre qu'il aurait pu y avoir plus d'un fils. Il sait qu'il n'y en a qu'un. Il ne donne pas '^«dresse du fils en question, il ne dit même pas domicilié autrefois en tel ou tel endroit, comme c'est l'habitude. Il supprime ledit Gilkie de son testament, bien que ce soit lui qui eût hérité si Sir John était mort avant d'avoir fait le second qui n'a été rédigé que récemment. Ne pouvons-nous pas supposer que le fils connaissait l'existence du premier testament et voulait bien attendre. Mais maintenant nous le sa. vous, le second testament a été fait lorsque lady Harman a menacé de venir habiter Cold Stairs.
Il ne voulait pas que l'on connût ce mariage, dit Jack.
Ce n'est pas ça. Ce n'était guère son genre. Il me paraît plus proba* ble qu'il tenait au secret à cause de la seule personne qui eût été affectée d'un tel mariage.
–• Sir John a donc été tué, croistu, parce que cet homme que tu dis ne pas être le fils de Gilkie a appris le mariage ?
C'est possible, dit Dick avec
LA BONNE CHERE
AUX PLAGES DE JADIS Il n'y a plus guère plus de cent ans qu'on va aux bains de mer, mis à la mode par la duchesse de Berïy, qui entraîna los élégantes à Dieppe de 1824 à 1830. C'est h Dieppe que fut construit, par Philippe de Paris, le premier établis»sèment de Ijains. Comme il était édifié sur terrain militaire, on avait exigé qu'il fût en planches, mais pour lui donner plus de solidité, l'architecte cacha des briques entre les planches.
Le prix de la vie était alors d'un bon marché extraordinaire. Il persista même lorsque les chemins de fer, qui se développèrent entre 1840 et 1860, habituèrent les Parisiens à prendre des vacances. Dès 1848, il y eut des trains de plaisir pour Dieppe.
A Dieppe, au Tréport, à Trouville, à Boulogne, on payait un dindon 50 sous, une paire de poulets 30 sous, les. œufs frais 4 sous la douzaine, le rosbif 8 sous la livre, une belle sole 12 sous, un beau merlan 3 sous. On louait une bonne pour quelques francs par mois.
J'al, moi-même, acheté en 1902, dans une ferme bretonne, une paire de canards deux francs. J'avais compris que c'était deux francs pièce, mais l'honnête fermière précisa « C'est quarante sous la couple. »
Quand nous avons découvert le Val-André, Curnonsky et moi, vers 1900, le brave père Lacroix nous y hébergeait pour 4 francs par jour,
calme. Il était peut-être fatigué .d'attendre, ou, ce qui est plus probable, il se peut que Sir John ait découvert quelque chose qu'on voulait cacher. Tout cela n'est que de la spéculation, dit Jack agacé.
C'est vrai. Mais que va-t-il se passer maintenant ? demanda Dick, sombre, Un homme pareil va-t-il tranquillement s'asseoir et regarder les Harman jouir de ce qu'il croit être son bien ?
Mais à quoi lui servirait la mort de lady Harman et de son fljs ? Vraiment Dick, tu divagues Selden alluma sa pipe avant de répondre
™- Tu m la tête si près du bonnet, que je crains presque de continuer.
• Pour l'amour de Dieu, ne prends pas un air pareil. Tu sais que tu peux te fier à moi.
> Si les Harman disparaissaient? Le premier testament redeviendrait valable, je suppose. Pour la première fois Selden se mit à rire.
Tu es le plus expert des sansfilistes, mais tu ne connais rien à la loi. Le premier testament a été annulé et il ne vaut plus rien. Le projet est plus profond et plus diabolique que tu ne le crois. Lady Harman ne peut faire de testament. La propriété lui appartient seulement pendant sa vie. C'est le lardon qui
Et il y uvait i un 0 plais ïi chaque repas.
De passade à Rouen, j'en causais ces jours-ci avec mon vieil mu Lucien Dorin, Je propriétaire de la Couronne, où j'étais naturellement allé savourer l'incomparable sole normande. Nous parlions des prix pratiqués naguère, et Lucien Dorin me disait que lorsqu'il était enfant, il avait vu vendre, dana In campagne normande, de beaux jambons fumés à la cheminée 10 fr. pt des œufs trois sous la douzaine. Gaston Derys.
COGNAC |
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r,~4~'X1~~
~tS~t~t.
RECETTE DE SAISON Gratin d'aubergines
Mettre un peu d'huile dans une poêle et y faire cuire des aubergines. Dans cette mime poêle, faire cuire ensuite et réduire des tomates coupées en tranches.
Dans un plat en terre, faire alterner une couche de ces aubergines et une couche de
ces tomates, tout en ayant soin de placer entre chaque lit une légère couche de cèpes desséchés. Saupoudrer lo dessus d'herhes hachées, persil, cerfeuil, et la moitié d'une gousse d'ail écrasée et répartie dans l'ensemble, puis une pincée de mie de pain. Arroser d'huile et gratiner au four.
LE MOULIN DE LA PLANCHE à Ptilais.eun
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Le dimanche, le mouton rôti en plein air. Le couscous, la pastilla marocaine.
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Louis XVIII et son médecin Louis XVIII, ce monarque gourmand à qui nous devons le potage Xavier et les côtelettes à la victime, disait un jour à son médecin Portai
Docteur, que pensez-vous des truffes ? t Tel que je vous connais, vous devez les défendre à vos malades.
Sire, je vous dirai franchement que je les trouve un peu indigestes.
Ce n'est pas l'avis de BriUat-Savarin, ce n'est pas le mien non plus. Voyez-vous, docteur, les truffes ne sont pas ce qu'un vain peuple pense.
Et le roi découvrit en riant un grand légumier empli de truffes sautées au champagne.
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en hérite. Mais si les deux disparaissent, qui l'aurait ?
Jack se redressa haletant.
Sybil, murmura-t-il, comme si une lumière se levait dans son esprit.
Très juste, Sybil Elle a été protégée contre le danger physique mais maintenant elle s'est trouvée sous la domination de quelque être étrange, ainsi qu'elle le croit, De sorte que le seul moyen d'obtenir la propriété serait d'épouser l'héritière.
Mais c'est fou, Dick, les yeux de Jack flambaient.
Mon vieux, je vais te poser une question. Ne te mets pas en boule. Tiens-tu assez à cette petite pour l'épouser ? `~
Quelles idioties vas-tu chercher, dit Jack nerveusement. Elle n'a que seize ans.
Je ne veux pas dire tout dé. suite, Jack, mais plus tard.
Elle ne tient pas à moi pour deux liards.
(A suivre.) Walfcr S. Mistermii, Traduction de a. t'auconnle»
Archambault et G. Gilbert
iCopyright by Watter S. Masterman.l
ANGL^ ou le sport sans contrainte V La Grande-Bretagne possède déjà autant d'espaces libres que n'importe quel pays, mais son intention -est de les quadrupler :/V;i!f (De notre envoyé spécial à Londres, JEAN DAUVEN)
La culture physique, complément indispensable du sport, est très en honneur dans la police métro-: politaine de Londres les policiers à l'échelle suédoise.
LONDRES, août 1938
Deux jours après le match FranceGrande-Bretagne, la Fédération anglaise d'athlétisme essayait une équipe de jeunes contre celle de'la Police Métropolitaine, sur le terrain de celle-ci, à Inber Court. Rencontre sans apparât où le sport fut excellent et le souper cordial. J'eus la bonne fortune d'assister aux deux, ce qui me permit de voir les terrains et de visiter leurs installations.
Ensemble impressionnant trois terrains de football, un de hockey, trois de cricket, tous juxtaposés et si bien gazonnés que les limites en sont si invisibles l'été qu'on imagine que, chaque samedi d'hiver le jardinier change de place les poteaux pour ménager, l'impeccable gazon.
Des tennis ? A foison. Six excellents, en terre battue, et au loin, toute la bordure du stade est jalonnée de filets comme la plage d'un port de pêche. Je compte quatorze courts en herbe. Dans un autre cojn, un manège couvert pour l'école d'équitation et un terrain de rugby. Je vous fais grâce du'bassin de natation, du boulingrin; du golf miniature, des tirs et du jardin d'enfants. Je ne vous promènerai pas davantage dans le pavillon (le grand il y en a un petit, pour les joueurs de cricket), mais sachez tout de même qu'au premier étage il comporte une salle de danse pour couples.
Eh bien, que pensez-vous d'Imber Court ? me demanda, avec orgueil un dirigeant de la Police. C'est bien le meilleur de nos quatre stades, hein ? P
Quoi ? Quatre ? Vous avez quatre stades comme cela ?
1 Parbleu 1 et tous avec clubhouse et salle de bal 1 L'un est plus grand qu'Imber Court, le second l'est autant, le troisième, moins. en tout, une vingtaine de terrains de football, une douzaine d'emplacements de cricket et une quarantaine
LE TENNIS
LA REFLEXION COMPLEMENT INDISPENSABLE DE LA FORCE
'«La vitesse physique ne vaut que • si i elle est servie par un vitesse mentale correspondante », a écrit Suzanne Lenglen.
Voilà une vérité qui pourrait donner à réfléchir à beaucoup. Sur un court, être le,plus grand, le plus puissant, le plus agile, ce n'est pas toujours suffisant pour gagner si on a pour adversaire un -plus malin que soi. L'intelligence joue un rôle primordial, et c'est bien ce qui fait du Tennis un sport absolument complet, utile au développement intellectuel, comme au -développement physique.
Une vision nette et rapide dés situations, voilà ce qu'un champion doit avoir. S'il se lance dans la bagarre, sans réfléchir, sans, tactique, neuf fois sur dix, il ira vers un échec certain.
Il est difficile de donner des conseils de tactique, cela dépend de tant de choses de l'adversaire, du terrain, des circonstances, des balles, et. de soi-même, car, évidemment, pas plus qu'il ne suffit d'avoir des muscles, ce n'est pas tout que d'être bon tacticien, encore faut-il pouvoir exécuter le plan que l'on-se propose. Un joueur qui n'a aucune volée ne peut, sous le prétexte que cela gêne son adversaire, se précipiter au filet à chaque balle. Et cependant nous avons vu Lacoste, excellent joueur de fond et volleyeur moyen, battre Borotra en montant le plus souvent possible à la volée. Lacoste, qui a étudié le tennis et ses multiples combinaisons, avec un esprit méthodique et clairvoyant, était un tacticien hors ligne il savait toujours jouer le coup qu'il fallait pour gêner l'adversaire et l'amener dans la position souhaitée pour, lui décocher le coup décisif. Contre le Basque, son principal objectif était de 1 empêcher de prendre position au filet pour cela, une chose à faire s'y installer avant lui et l'obliger ainsi à prendre des risques, à exécuter les coups qu'il n'aimait pas et. à les manquer. En général, chacun a son coup préféré ̃ un très bon joueur de volée est d'une force moyenne au fond du court et inversement. Il importe donc d'amener l'adversaire dans la position qui lui est défavorable et de le forcer à jouer
de tennis.C'est qu'aussi nous sommes vingt-cinq mille 1
De fait, une centaine de clubs, correspondant aux différents secteurs ou 'commissariats, prouvent avec quelle ardeur les policiers s'adonnent aux exercices physiques et aux vingt sports (aviron et golf compris) dans lesquels ils disputent entre eux leurs championnats au fait, le tenant du titre individuel en golf est P. C. Livingstone, un simple agent.
La police londonienne, comme on voit, est bien équipée. Elle le doit en partie à une souscription publique ouverte pour la récompenser de sa belle tenue au cours de de la dernière grève générale. (Ils en ont aussi, en Angleterre. Enfin, ils en. ont eu.)
Pourquoi exposer avec quelques détails les ressources dont dispose « La Force » ? Parce qu'elles prouvent que l'Angleterre n'est pas en retard- Elle commence seulement maintenant sa campagne d'Etat en faveur de l'éducation physique, mais, au point de vue de l'équipement, elle est déjà à peu près aussi bien outillée que. les nations les plus favorisées.
Des stades comme celui que je viens de décrire, on en compte pas mal dans Londres et sa banlieue. Moins somptueux peut-être quant aux annexes, les champs de sport sont innombrables.
Quant au tennis, il y en a partout. Où qu'on aille, on trouve des courts de toutes natures ciment, terre ou gazon et aussi de beaux jeux de boules vert-tendre. Dans les parcs, dans les jardins, flanquant des écoles, des églises, des cafés, des usines;.et jusqu'en plein cœur de Londres, dans des squares aussi centraux, aussi exigus que que ceux que Paris a voués à Montholon où :à Louvois. Les courts inscrits dans une cage grillagée sont à la disposition des gens, du, voisinage.
UN, SPORT COMPLET
le coup qu'il n'aime pas. Certes,-ce n'est pas facile, mais le joueur dispose de combinaisons presque infinies, il peut varier la longueur et la vitesse de > ses balles, l'angle de ses attaques, passer de la défensive à l'offensive, le tout est de saisir le moment le plus favorable pour adopter telle ou telle tactique, suivant le déroulement de la partie, la situation physique et morale de l'adversaire.
Etudiez le jeu
de votre adversaire
Que le choix d'une tactique dépende de l'adversaire, c'est élémentaire c'est pourquoi il faut commencer par, étudier le jeu du joueur qui'est en face de vous s'il a un bon coup droit, vous chercherez son revers et vice-versa s'il préfère les balles rapides aux balles molles vous ralentirez le jeu de temps à autre si c'est un bon joueur de volée, vous tâcherez de monter au filet avant lui ou de l'empêcher d'y venir en jouant long si c'est un joueur de fond, vous essaierez de l'attirer au filet par des balles courtes, pour le passer ensuite, par un « drive » rapide ou par un lob, s'il « smashe »
Ne vous tenez pas trop près de la balle, ayez,de la place pour exécuter votre mouvement.
Tant que là balle est en jeu, soyez sur la pointe des pieds, votre déplacement 'sera meilt leur.
Dans un match, appliquez1vous dès la première balle' et, jusqu'à la dernière, même si vous -gagnez facilement.
Ne vous croyez ni plus fort, ni moins fort que vous n'êtes en réalité.
La conception britannique d'un jardin publie est d'ailleurs bien différente de la nôtre. Chez' nous, allées, parterres, massifs constituent un compromis entre la promenade pour retraités et le jardin de curé. Si nous pouvions mettre nos gazons sous cloches, comme des melons, oh le ferait. En Angleterre, un jardin public, c'est une pelouse ouverte à tous pour y courir ou s'y étendre. Propriété du public, elle est là pour qu'on s'en serve. Des gamins dépenaillés plantent leurs guichets de cricket dans l'herbe de Saint James Park, en vue des fenêtres de Buckingham Palace. Après tout, au roi, qui a fondé un si beau camp de vacances, ça doit lui être Plus agréable de regarder jouer des gosses que de philosopher devant l'écriteau qui les chasse.
Des jardins d'enfants, des bassins où ils peuvent barboter tout leur saoul, des enclos à eux réservés, avec manèges, toboggan et tous les jeux, il y en a d'ailleurs à profusion et au beau milieu de la ville. Pas assez ? Certes non, puisque l'on a déclenché l'ample' mouvement dont nous recherchons les effets, mais tout de même, les Anglais sont déjà favorisés D'après les statistiques, la surface, des espaces libres est, approximativement, la même, par milliers d'habitants, qu'en Allemagne.
En somme, une bonne base une situation assez favorable po,ur qu'on puisse prendre son temps a chercher les meilleurs moyens de la perfectionner. On sait qu'il est peu dans le caractère des Anglais de se contenter de demi-mesures. Mais ils aiment mieux voir grand que faire vite. Malgré cela, ils n'ont pas perdu une minute, car il s'agit de quadrupler la surface d'espaces libres disponibles pour les exercices physiquesQuand on vous disait que le mouvement était d'une certaine ampleur.
'̃ Jean Dauven..
mal enfin, si les balles coupées ou. liftées le gênent, vous n'hésiterez pas à lui en donner quelquesunes aux bons moments.
Tout cela me paraît être l'évidence même et il ne semble pas qu'il faille être d'une intelligence au-dessus de la moyenne' pour le comprendre. Alors ? Pourquoi donc tant de joueurs montrent-ils sur.le court si peu de « jugeotte » ? En principe, il faut attaquer le revers, mais il est bon de changer brusquement pour s'en prendre au coup droit. On peut ainsi bénéficier d'un instant de surprise. En règle générale, il faut varier le jeu, afin de ne pas laisser l'adversaire s'habituer à une cadèneej Enfin, n'oubliez pas qu'il ne faut jamais laisser échapper une occasion de monter au filet, quand vous avez préparé votre attaque, .n'hésitez pas, un cinquième de seconde perdu peut vous faire manquer votre volée.
Terrains vites
ou terrains lents
L'état et la composition du sol influent également sur le jeu :on né peut manoeuvrer de la même manière sur un terrain vite et sur un terrain lent. Sur « bois. », par exemple, ou sur herbe, une attaque puissante « paye » davantage qu'une balle bien placée mais peu rapide. Sur « bois », les a dropshots s, à moins d'être remarquablement exécutés, sont inutiles et même dangereux, tandis qu'un service bien frappé est un appoint considérable.
Sur terre battue, c'est tout :1e contraire évidemment, taper fort n'est pas une mauvaise chose, mais la balle étant freinée par le sol il est plus difficile de terminer le point rapidement, aussi estril préférable de ne prendre des risques qu'à bon escient il y a, sùr'terre battue, un travail de préparation beaucoup plus important que sur herbe, et a fortiori que sur « bois » où il est presque inexistant. Il faut savoir attendre, et aussi 'pouvoir attendre, l'occasion d'attaquer c'est pourquoi il faut chercher' à être, avant tout, un joueur, com-
plet.
J\ ̃• NATATION
DE NOMBREUSES
ABSTENTIONS
dans l'équipe allemande augmentent les chances françaises
Le, match 'France Allemagne, qui i aura lieu demain samedi et dimanche, e, 1 aux Tourelles, se présente de façon assez réconfortante pour nos couleurs. Les meilleurs nageurs allemands Plat h, Fischer,
Arendt, Balte, Sietas, Weiss ne font pas le déplacement, retenus Munich par un Nième Allemagne-EtatSrUnis.
Les « doublu-
res », /qui. avi-
vent à Paris cet après-midi, sont donc moins re-; doutables pour r nos champions, et, s'ils doivent être surclassés en brasse, en dos et aux plongeons, il n'en est pas de même en nage libre. Christian
Talil surtout, peut apporter un sérieux
appoint à son équipe il participe
au '400: mètres, au 1.500 mètres et au relais. ̃̃•
Je suis encore un peu- fatigué de mon voyage à Berlin, nous déclara le sympathique Toulousain j'espère faire ,une excellente performance sur 400 ,mètres, peut-être moins de cinq minutes, mais, sur 1.500 mètres, ce sera plus difficile. Je n'ai pas disputé une seule fois cette distance, tandis que mon. coéquipier, Desbonnet, champion de France de la distance, s'est régulièrement entraîné pour cette épreuve. Et tes dirigeants fédéraux, qui me donnent gagnant, feraient bien de compter avec lui. Internationalement, « Coco » est inconnu. Il a donc tout à perdre. Il peut forcer sans crainte. .Car Uesbon-
net. est' arrivé avant-hier, par r l'avion d'Air- France, et, dès hier matin, il était aux Tourelles" pour s'entrainer. Miriville lui- a donné, avant de quitter Toulouse, des ins-,tructions précises qu'il suit à la lettre.
Nakache, 1 u i; est débordé. Il doit s'f>ntrAlnAr ttt.
en brasse et en
nage' libre, et HansFreese
fa lé. tout très
sérieusement.̃̃ Je, voudrais bien que le 4X200 m. prenne sa revanche des championnats d'Europe t Cela arrangerait bien les choses pour lé classement, car les points au relais comptent doub'le. Pour peu que Padou et ses hommes se comportent aussi bien que devant ta Hon?rie, ils gagnent le polo et finalement le match est pour nous 1 Ça ne se sera 1 jamais vu I
Heureusement qu'Us pourront, dans ce cas, se consoler avec le match féminin. Là, aucune chance pour nos représentantes. Les Allemandes, qui n'ont pas participé aux championnats d'Europe, sont en grand forme, et il est vraisemblable que des records seront améliorés 1
̃ ̃ ♦
Pereutin et le S. C. U. F. gagnent dans le
Grand Prix International de la Côte d'Azur
Juan-lcs-Plns, 25 août, -r- La seconde; épreuve du Grand Prix International de' grand- fond de- la Côte d'Azur s'est disputée hier à Juan-les-Pins, sur 1.800 mètre». r
Messieurs Jierèntin (SCUF), 36 minute s. 2: Damllano (ASM), 38 m. 40 s. .3. Krakowskl (SCUF) 4. Lecet (CNN) 5.Hover (Marseille) Barbero (ASC) 7. Desmond (ASC) 8. Duchêne (Marseille) 9- Gosnàl (SCUF) 10. Jendrazeck (RCAJP). Dames 1. Marise (RCAJP) 46 m. 39 secondes 2, Waselge D..(RCAJP) Witseige J. (RCAJP)' 4. Waseige P. (RCAJP) S.Diana L. (Nice).
Par équipes 1. Sporting Club Universitaire, de France 2. Côte d'Azur (équipe 1) 3. Marseille 4. RacingClub AnUbes-Juan-les-Piris; 5. 'Côte d'Azur (équipe 2).
Classement général 1. S.C.U.F., 3 h. 47- m. 31 s. 2. Côte d'Azur 1, 3. h. 49, m. 18 s.. 3. Marseille 4 h. 40 secondes ,4. Cte d'Azur 2, .4 h 16 m. 36 s. ̃ 5. Racing-Club A.J.P., 4~h. 18:xn.
QUELQUES CONSEILS FINISSEZ BIEN 0,:
VOTRE MOUVEMENT II existe une locution anglaise à peu près intraduisible en français c'est « Follow-Through ». Le « Follow-Through indique la fin du mouvement du coup droit ou du revers. Avoir ,un bon « Follow-Through » c'est poursuivre le mouvement jusqu'au bout, même après avoir frappé la balle, chose que beaucoup de joueurs ne font pas et qui est pourtant indispensable. -• Le mouvement du coup droit, comme celui du revers, peut se diviser en trois parties la première, c'est la préparation, vous portez votre "bras en arrière la deuxième, c'est; l'attaque de la balle votre bras revient en avant en décrivant une courbe demi-circulaire, la balle étant frappée à peu près au. milieu de cette courbe la troisième partie du mouvement consiste donc a terminer cette courbe après l'attaque de la balle.
On. peut avoir l'impression que cette continuation est inutile la balle ayant déjà quitté ta raquette, comment le fait de poursuivre ou d'arrêter le mouvement peut-il influer sur sa direction ou sur sa vites,se En apparence, Tien ̃ ne peut plus' modifier la trajectoire de la balle, mais en réalité, et' l'expérience l'a mille fois prouvé, une balle i frappée sans « <FôllowThrough » manque de précision et de force.
'Cette fin de geste est donc indispensable à la bonne exécution de tous lés coups, sauf toutefois pour la volée, qui ne souffre ni mouvement préparatoire ni continuation trop prolongée.
C'est facile à comprendre: au filet, la vitesse de' la balle et, -j>-r r conséquent', la rapidité ides échanges, est. infiniment plus grande qu'au fond du court. Il importe donc d'accélérer- l'exécution pour cela tout. mouvement large .est à condamner.
A 'la volée un geste court, parfois même une simple;. opposition de la* raquette, suffit à retourner une balle précise et rapide.
A. B.
Alain Bernard.
^Jit M des ^*pcr£s
'l.
Nouvel état d'esprit `. y, a peu d'années encore. le sport n'avait pas conquis droit de cité.: Il suffisait de parcourir la France et rares étaient les bourgades oii: l'on voyait un terrain de sport, même rudimentaire. Lès choses ont changé depuis. D'un séjour récent, en Picardie nous rapportons l'impression qu'un noirvel état d'esprit est né. En effet, il n'est plus rare désormais de traverser des petits villages qui songent à l'éducation sportive de la jeunesse, et de voir des places publiques sûr lesquelles on a monté soitdes. poteaux de football, soit des poteaux de baskeUball. L'évolution des esprits s'est faite. On pense au sport, alors qu'il n'y a pas bien longtemps, répétons-le, on l'igttoraii. 1
Du jour' où l'éducation physique et ,le sport seront devenus obligatoires dans les écoles ,le mouve-
ment s'amplifiera- et se, complétera.
Un comble ̃
C'est une aventure, charmante qui est arrivée récemment au boxeur Félix Wouters, ex-champion du monde des poids mi-moyens. IV fait toute ta saison 1937-1938 et est devenu champion du monde sans avoir été licencié.
Autrement dit, Félix Wouters ne pouvait plus boxer et ne devait pas disputer, à, plus forte raison, un titre officiel, puisqu'il n'était pas agréé par fa Fédération belge. Il a 'fallu que Wouters perdit son titre pour qu'on s'aperçût qu'il n'avait pas e licence.
L'histoire est plus amusante que grave. Mais .la Fédération belge et surtout l'International B o xi ng g Union très à cheval sur le règlement se couvrent de ridicule dans, .cette affaire.
Le -succès de la bicyclette aux Etats-Unis
Laibicyclette,- que les Américains considéraient, il y a une dizaine d'années, comme un sport typiquement français, semble avoir maintenant pris sa place parmi les institutions, américaines. La vente de bicyclettes aux. Etats-Unis a passé
Gisela Arendt
1..
̃ ̃>̃̃'̃ ;•̃̃ .•̃.••.̃.̃ ;:=V; "̃̃̃. GOLF L'ACTIVITE SUR LES LINKS
Au Golf d'Hardelot
Concours de putt et d'approches. 1. Mme Htrsch-OllendorfT (4) 25; 2. M. Henin (2) 26; 3. M. P. Herdhebaut. (i) 26.
Coupe d'Ilardelot, mixed foursomc. 1. Mme et M. Jean Cavrols, 3 up; 2.-Mlle Pacaud-Micliel Sirot. 4 down; Mme Descumps-Crépy, 4 down. Coupe des Beaux-Jours (18 trous), Medal play. Dames: 1. comtesse Lanskoy (15) 75; 2. cdmtess'e de Demandel (14) 78; 3. Mme Denys-Mo, reau (20) 79.
Messieurs 1. M. Mlchaël (8) 70; 2. N. Macmlllan (18) 72; 3. Henlp (12).73.
Au Golf de Deauville
.Concours au drapeau mixed-foursomes. 1. Mlle d'Harambure et comte d'Harambure, 1 m. 20 du 19e; 2. Mlle Benô)st et A. Prunet, 1 m. 50 du 19"; 3. Mme Charpentier et E. Pic Manhalm. 11 m. du 19».
Au Golf-Club de Chamonix CouDe de La FléK.ère. Dames 1. Mme Vlffnon-Carret (22) 74 2. miss Busk (6) 75; 3. Mme A. Muller (f5) 79 (sur les 9 derniers trous); ̃i. miss Potter (.15) 79.
Coupe de la Mer de Glace. Messieurs' 1. Cayeux (20) 62; 2. VlgnonCàr'ret (16) 74; 3. Crémleux (18) 75. Au Golf, du Mont d'Arbois Concours Ecleetic (18 trous). Dames i. comtesse Pinel (6) 32 2. Mme Languereau (6,5) 33.5: 3. Mme CalDol (6>5) 35,5. <-
Messieurs 1. F. Parodl (i) 32; 2. Alpliindery (8) 33 3. Vlsseaux (3,5) 33.5.
Concours d'approche et putt. Dames 1. comtesse Pinci (8) 17; 2. Mme C. de Rothschild (7) 18; 3. Mlle TeliSler-Rlcard (7) 18.
Messieurs 1. Vlsseaux (7) 15; 2. F. Parodi:(7) 16; 3. Ptnct Junior (7) 16.
Enfants •: 1. M. P. Famln (3) 6 ̃
La COUPE de PROPAGANDE du FIGARO
'̃̃ '̃ .»"
y.
De gauche à droite: Mlle Gillet, gagnante, Mme Manent et Demarcq, finalistes, Coudert, gagnant des éliminatoires de la Coupe du «Figaro» au T. C. de Persan-Beaumont.
A Persan-Beaumont lès éliminatoires de la Coupe du « Figaro » ont obtenu un beau succès Les éliminatoires de la Coupe de Propagande du « Figaro », disputées sur les courts du Tennis-Club de Persan-Beaumont. ont obtenu un beau succès..
Le'simple dames a été remporté par Mlle Gillet, de la plage de l'Isle-Adam, .qui a battu Mme Manent après' une très jolie partie en trois sets; MUe Gillet s'était laissé accrocher au deuxième, tour par Mme Grizot, qui a bien failli l'emporter en deux sets. Dans le simple messieurs, victoire de Coudert, premier joueur du Tennis-Club de Persan-Beaumont, sur Demàrcq. Le finale a été suivie avec Intérêt par de nombreux spectateurs; chaque Joueur prenant tour à tour l'avantage. Le gagnant, bousculé au premier set, s'est repris par la suite pour terminer brillamment.
Une mention particulière à BudorMeûnier Baùmann pour leurs belles parties au cours de ce tournoi. Voici les résultats
Simple dames. Premier .tour Mme Thibault b. Mme Weil, w.-o.; MUe Thibault b. Mlle Gamelin, w.-o. Deuxième tour Mlle Gillet b. Mme Gr|zot 3-6, 9-7, 6-5; Mme Thibault b. Mme Demarcq 6-2, 6-0; Mme Haas b. Mlle Thibault 6-4, 6-3; Mme Manent b. Mme Legrand 6-2, 6-3. Demi- finales ,Mme Manent b. Aime Haas:: 6-0, 6-0; Mlle Gillet b. Mme Thibault 8-1, 6-1.
Finale-: Mlle Gillet b. Mme Manent 6-2, 3-6, 6-1.
Simple messieurs. Premier tour Budor b. Bertntcr 6-0, 6-1; Borgne b. Çouland 6-1, 6-2; BUlouIn b. Luguet 6-0, 6-i; Baumann b. Peskine 6-2, 3-6, .6-4; Coudert b. Petit: 6-1, 6-i; Fontaine b. Pinson: 2-6, 7-5,
de 200:00,<T en 1932' à 1.300.000 en 1937, c'est-à-dire quelle a presque septuplé.' On projette actuellement de construire, dans les parcs publics de -New-York, près de cent kilomètres de routes qui seront spécialement consacrées aux cyclistes;-
Mais ce n'est pas seulement comme sport que la bicyclette est devenue populaire. Elle -est égale- ment très employée comme moyen de locomotion pur et simple, et l'on voit .là une conséquence de la crise. Les travailleurs qui achetaient ̃ autrefois une automobile d'occasion commencèrent, il a a six ans, à la remplacer par une bicyclette, et l'habitude en est restée.
W. Brown, le brillant athlète britannique' qui participera au 400 mètres, des Championnats d'Europe, est arrivé à Paris où il doit parfaire son entraînement.
2. Yves Calllol (4) 7; 3. Michèle Catllol (4) 6.
Concours surprise. Dames: 1. Mme Calllol (6,5) 35,5; 2. Mme Languereau (6,5) 37,5; 3. Mlle TeisslerRicard (7) :)U.
Messieurs 1. Le Noble (5) 35.; 2. Siegel (3.5) 35,5 3. Fas'quelle (4,5) 37.5.
Concours d'enfants. Première catégorie 1. Yves Calllol (8) 45; 2. M. Parodl (0) 46.
Deuxième catégorie 1. F. Van Walsen (12) 65; 2. J. Campredon (6) 67. Troisième catégorie 1. W. Alexander (0) 34; 2. F. Parodi (4) 34. Au Golf de Divonne
Medal play bandlcap. 1. Ch. Gravltz, 93, 24: 69; 2. J.-P. Peugeot, 84, 12 72; 3. M. Goudard,' 87, 15 72. • v
Match play.1 Ellmlnatolré-sur 9 trous. Finale 18 trous. Premier. tour 1. J Mayer b. Ch. Gravttz, 2 up; 2. Mme Smedsrud b. Mme de Weck, w.-o.; 3. AUbaux b. Mme Van den Berg, 1 up.
Match play. Deuxième tour 1.- Fpg b. Mme Thlerry-Mlog, w.-o.; 2. Mine Dérard b. Delaoutrc, 5-J 3. Mme Smedsrud b. J. Mayer, 2-1.
Troisième tour 1. Mme Bérara b. Fog, 2-1 2.'H. Allbaux b. Mme Smedsrud, 4-3; 3. M.-May.er b. M. Segard, 4-3; 4. Mme J.-P. Peugeot 4). F. Goudard, 3-t." ̃̃̃ 1 Demi-finale. i. H. Alibaux b. Mme Bérard, au 10'; 2. M. Mayer b. Mme J.-P. Peugeot, 1 up.
Finale. H. Alibaux b. M.: Mayer,
Greerisome, mixte, contre bogey, handicap. 1. Mme Bérard-H.. Allbaux, 4 up; 2. Mme de Wcck- Bérard, 1 up 3. Mme SmedSrud-Fog, ail
square.
Coupe de Divonne, Medal play handicap. 1. Mme Bérard, 85, t6 69; 2. M. Gdudiird, 88, 15 73;- 3. M. Gaveau 79, 6 73; 4. major Métçalfe, 89, 16: 73; 5. Mme J.-P. Peugeot, 98, 24 74. '̃
6-4; Dauvé b. Dumoulin :.7-5, 6-1; Lebrun b. Hordotr, w.-o.
Deuxième tour Demarq b. Lëcornec w.-o.; Weisguerber b. Droit: 6-3, 6-1; Budor b. Borgne 2-6, i0-8; 6-i; Baumann b. Billouin 8-6, 6-4; Coudert b. Fontaine 6-1, 6-1; Lebrun b.. Dauvé 2-6, 7-5, 6.-4; Thibault b. Wltkowski w.-o.; Meunier b. Regis 6-2, 4-6, 6-2.
Troisième tour Demarcq b. Weis'guerber: 6-2, 6-1 Budur b. Baumann 4-6, 6-0, 6-4; Couderr b: Lebrun 6-0, 6-1; Meunier b. Thibault: 6-1,6-1..
Demi-finales Coudert b. Meunler 6-1, 6-1.; Demarcq b. Budor 6-4, 6-3.
Finale Coudert b. Demarcq: 3-6,
Henin et Mme Martin vainqueurs à Biarritz Au'Ténnis Club du Biarritz Olympique la Coupe de Propagande du;F£garo a obtenu im succès d'engagements et1 sportif sans précédent. Le mauvais temps, hélas a a quelque peu contrarié les résultats. Cependant on enregistre dans le simple dame le succès d'une Biarrote d'adoption et celui d'un junior dans le simple. Résultats Simple. Premier tour H. de Vulliod b.Làsscre, 6-2, 6-2;^ Azera b. Joseph, 6-0, 6-0 ,Vignes b. Delaude, 6-1, 6-4; Rempler b. Bellanger,' 6-3,
6-1. ̃
Deuxième tour Lassère, b. Larroquette, w.-o. Tastet b. Aronovlci, 9-7, 6-3 Hess b. Marx, 6-2, 7-5 Betmalle b. de Neuville, 6-3, 7-5 de Zogheb b. Barrois, 6-1 6-4-; Lebel, w.-o; Azera b. de Vulliod, 7-5, 6-2 Rempler b. Vignes, '1-6, 6-3, 8-6 Bussel b. de Courcelles, 6-1, 6-1 J. Henin b. Logeais, w.-o. Vergely b. Raffard, 7-J5, 6-0 Browaëys b. Rolls, 6-1, 6-0 Ed. Gillet b. Amie, w.-o. B- Henin b. Royer, .6-1, 6-1 Delbos, w.-o.
André Pie- Mme Pie ont gagné le championnat de France des «Chats » Disputé en trois épreuves, devant Dinard, 'le Championnat de France des voiliers de la catégorie Chats a été gagné par André Plé-Mme Plé. Voici le classement de cette compétition 1. André Plé-Mme- Plé 2. MM. Pineau-Malapert; 3. MM. Portier; 4. M: Harinkouk-Mme Haririkouk; 5. J. Barthelot-Mme Bertheloti 6. M. Renedeau, d'Arc-Mme Lemoine 7. M. Zunz-M. Leveuhach 8. M. Isphording-M. Galle 9. G. de Lavalette-M.
Mazella. • •
Troisième tour "Lassère b. docteur Ichon, w.-o.; Hess b. Tastet, 4-6, 8-6, 8-6 de Zogheb b.:BetmaHe, 7-5, 9-7; Azera b. Lebel, 6-3, 6-3 Bussel b. Rempler, 6-3, 6-1 Vergely b. J. Henln, 1 6-0, 1-6, 6^4; Browaëys b. £d. Gillet, 4-6, 7-5, 9-7 P. Henin b. Delbos, «t0, 6t2.
Quart de finale Hess b. Lassère, w.-o; de Zogheb b. Azera, 4-6, 6-4, 6-4 Vergely b. Bussel, 6-2, 6-2 P. Henin b. Browaëys, 10-8; 9-7.
Demi-nnale De Zogheb b. Hess, 12-10, 3-6, «̃; P. Henin b. Vergely,
Simple dames. Premier tour Mme Logeais, w-o. Mlle L. Heugas b. Mme Masson, 6-1; 6-2 Mlle Garcin b. Mme Mouchet, 6-0, 6-1 Mme Martin b. MUe Davenport, 6-0, 6-1 Mme de Courcelles b. Mme Descaves, 6-2, 6-2 Mlle M. Heugas b. Mlle Segonne, 6-2, 6-0 Mme Delattre b.-Mme Rein, w.-o. Mme Piesse, w.-o.
Deuxième tour Mme Logeais b. Mlle t. Heugas, 6-4, 6-1 Mme Martin b: Mlle Garcin, 3-6, 6-2, 7-5 ;MUe M. Heugas b. Mme. de Courcelles, 6-4, 6-3 Mme Delattre b. Mme Piesse, w.o. Demi-flnale Mme Martin b. Mme Logeais, 4-6, 6-1, 6-3 Mlle M. Heugas b. Mme Delattre, 6-2, 6-1.
Finale Mme Martin b. Mlle M. Heugas, 6-4, 6-3.
MlleLAJQUX i l'emporte à Savigny Le dernier résultat du tournoi de Savigny nous est parvenu.. Dans le simple dame c'est Mlle Lajoux qui l'emporte sur Mlle Lafons, par 6-1, 7-5, après un match qui fut fort plaisant à suivre.
1__
Mlle Lajoux (à droite), qui a gagné la Coupe du «Figaro». à Savigny, en battant Mme Lafons (à gauche).
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Finale P. Henin b. de Zogheb,
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LA VOILE
A la Société des Régates dëlaDives
Voici les résultats du Prix du Premier Pas, offert par Mme Desouches, et disputé devant Houlgate 1. M. AIquier 2. F. Delaunay 3. Mlle Joelle de Montebello 4. Jean-Charles de la Chevrelière; .5. M. E. de l'Epine 6. C. Delaunay 7. Christian de Montebello 8. J. de la Chevrelière 9. J. Baudet 10. Mlle Annie Benoit.
BOXE. A New-York, 'Pedro Montanez a battu Orville Drouillard, par K.-O. technique, au sixième round d'un combat conclu pour dix reprises.
A BROOKLYN E
Le championnat double des Etats-Unis
Pétra et Destremau
sont éliminés en quarts de finale Les championnats doubles des Etats-Unis se poursuivent. à Brooklyne (Boston). 1
L'intérêt se porte sur le double dames pour les demi-finales duquel se trouvent qualifiées d'une part la paire britannique Miss Stannaers et Miss Lumb, qui rencontrera la paire américaine Miss Marble et Mrs Fàbyan, et de l'autre, la paire australienne Miss N. Wynne et Miss I. Coyne, qui rencontrera la paire franco-polonaise Mme S. Mathieu et Mlle Jedrzejowska. Dans le double, les équipes Budge-Mako et Allison van Ryn dominent et la première équipe ne semble pas devoir perdre ce Championnat. D'autant plus que l'équipe, championne de France, Petra-Destremau, victorieuse de Budge et Mako au Stade RolandGarros, a été éliminée hier au cours des quarts de finale par l'équipe australienne H. C. Hopman-L. Schwartz par 6-0, 9-7, 8-G. Dans le double mixte, le tournoi n'est pas encore assez avancé pour qu'on puisse dès maintenant risquer un pronostic. `
Rappelons qu'ici ceux de nos compatriotes qui étaient engagés ont été éliminés.
Résultats
Double dames miss K. E. Stammers-miss Lumb (G.B.) b. M. H. C. Hopman et miss D. Stevenson (Aust.),
Duble W. Allison et van Ryan (E. U), b. R. Riggs et B. Grant (E.U.), 6-1. 8-6, 6-2; D. Budge et Mako (E.U.) b. R. Roblitt et F: Guernsey (E.U.), 0-S.
Double mixte A. K. Quist et miss :N. Wxnne (E.U.) b. V. Hughes et miss B. Winslow (E.U.), 6-1, 6-2 Kukuljevic (Youg.) et Mlle Jedrzejowska (Pol.) b.. Van Horne et miss M. Me Crae (E.U.), 6-4, 6-4; H. C. Hopman et Mme Hopman (Aust.) b. F. Puncec (Youg.) et Mrs D. B. Andrus (E.U.), 6-1, 6*3; L. Schwartz et miss D. Stevenson,(Aust.) b. G. P. Hughes et mis» K. E. Stammers (G.B.). 8-6, 6-2.
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De Tournois en Tournois Tournoi
de Flndo-Ameris-CIub ` L'Indo-Amërls-Club organise, du 3 au il septembre, sur ses courts du stade du Mesnil-le-Rot (Maisons-Lafritte), un tournoi de tennis comprenant les épreuves suivantes simple messieurs (Coupe Thlon de ..a Chaume) simple dames, double messieurs, double mixte. ̃
Les engagements devront être adres*sés, avant le 31 août, à M. Préel* 96, boulevard Haussmann, Paris. Le simple dames se jouera à partir du 5 septembre.,
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