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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1938-08-21

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 21 août 1938

Description : 1938/08/21 (Numéro 233).

Description : Note : supplément économique illustré page 4.

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune

Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k409955p

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Correction

internationale

Ayant protesté ici, le 30 juillet, contre l'inadmissible procédé du Popolo

dltalia qui avait rendu compte du discours prononcé à la Chambre des Lords par lord Halifax sous le titre sensationnel « Lord Halifax déplore l'action de la France et des forces occultes qui visent à troubler les relations anglo-italiennes », le journal italien a cru devoir me répondre le 18 août. Cette longue méditation trois semaines 1 prouve.combien mes observations ont porté en Italie. Ne pouvant nier le fait, le Popolo d'Italia essaie de se justifier en prenant le Times à témoin et il profite de la circonstance pour se lancer, une fois de plus, dans une diatribe contre notre pays.

l Si les massacres se prolon- gent en Espagne, écrit-il si Prague détruit la nuit la toile des accords tissée le jour si le pacte anglo-italien n'est pas en vigueur si la Russie, est, malgré tout, sur pied si le conflit idéologique s'épaissit de jour en jour et augmente le péril de guerre, la responsabilité suprême en revient à la France. » Voilà bien des responsabilités et bien des mots Croit-on vraiment, au delà des Alpes, que de tels propos nous émeuvent ? Tout se passe depuis quelque temps comme si la presse fasciste et ceux qui l'inspirent cherchaient à créer un sentiment violemment antifrançais en Italie comme s'ils voulaient persuader le peuple italien que la France est non seulement chargée de crimes, mais l'adversaire-née de l'Italie. En créant ainsi un certain état d'esprit, on voudrait justifier à 1 avance certains gestes franchement hos!iles que l'on ne s'y prendrait pas aujtrement.

>,

Au risque de m'attirer de nouvelles foudres, je dirai que je suis d'ailleurs sûr que ces agissements ne répondent nullement au sentiment de l'immense majorité des Italiens. Pas plus que les insanités que débitent certains organes français d'extrême gauche ne traduisent le sentiment de la quasi-unanimité des Français. En dépit de ces manifestations iournalistiques, d'ailleurs très limitées, ce qui n'est pas le cas en Italie, il n'existe chez nous aucun sentiment antiitalien. Cette affirmation pourra gêner la presse fasciste qui veut qu'il en soit autrement. Je le dis pourtant parce que cela est. Nous assistons là à l'une de ces batailles truquées qui *i défigurent, de part et d'autre, les véritables dispositions de deux grands peuples, lesquels peuvent avoir des erreurs et des mesquineries à se reprocher réciproquement, mais n'en demeurent pas moins unis par des affinités, des traditions et des liens que l'encré empoisonnée de quelques publicistes ne suffira pas à détruire.

Puisque je parle de ces empoisonneurs publics, je ne fais aucune difficulté, d'ailleurs, à reconnaître (et je le disais dans mon article du 30 juillet) qu'il en existe aussi chez nous. Il est un point un seul sur lequel le Popolo d'italia a raison et où je suis entièrement d'accord avec lui. C'est quand il s'élève contre telles caricatures, tels propos blessants pour l'armée italienne, qui ont été publiés dans certains journaux français. Cette armée a combattu avec la nôtre. Le sang de ses soldats a coulé avec le sang de nos soldats. Nos drapeaux respectifs ont confondu leurs couleurs et leurs trophées. Aucun Italien ne peut accepter que l'on porte atteinte, même par un mot négligeable, à ce patrimoine d'honneur et de gloire, pas plus qu'aucun Français ne le supporterait de son côté.

Qu'un journal, qui porte en manchette le nom directorial d'un ancien président du Conseil, se permette de telles inconvenances, voilà qui confirme le mot de Jules Ferry « l'extrême gauche est toujours incapable de discerner la différence capitale qui distingue un parti d'opposition d'un parti de gouvernement. » Si la presse fasciste et la presse d'extrême gauche française, ces ennemies intimes, voulaient se mettre d'accord pour respecter à l'avenir les règles élémentaires de la correction, il y aurait déjà un progrès.

Wladimir d'Ormesson.

L'AMIRAL HORTHY REGENT DE HONGRIE

arrive aujourd'hui en Allemagne ̃II visitera Heligoland et Hambourg et sera reçu à Berlin mercredi avec les mêmes honneurs que le Duce

L'amiral H o r t h y arrive demain en Allemagne. Le régent est accompagné de Mme Horthy, de M. Imredy, président du Conseil de M. von Kanya, ministre des affaires étrangères, et

L'amiral Horthy.

LES JOURS SE SUIVENT

< QUELQUE CHOSE DE PLUS CR>~JVD": Maxime Du Camp dans ses intéressants souvenirs littéraires vaconte que durant son adolesçence il fût partagé, comme < beaucoup de ses jeunes camarades, entre l'admiration de la royauté et celle de l'Empire. Il s'en confia un jour à sa mère, personne d'un jugement très droit, et lui demanda « ce qu'il y avait de plus grand les guer-,res de Vendée ou celtes de l'Empire > « Mon enfant, répondit Mme Du Camp, il y a quelque chose de plus grand que les guerres de la Vendée et que les guerres de l'Empire c'est la paix. » Et je crois me souvenir qu'après avoir rapporté ce trait, Maxime Du Camp ajoute « J'étais trop enfant pour comprendre la grandeur du sacri(ice abstrait qui seul, est méritoire. » Cette anecdote me revient en mémoire en lisant le détail des réceptions f aites en Allemagne au général Vuillemin, en lisant aussi le chaleureux article qu'un critique musical,1 M. Gustave Samazeuilh, a consacré à l'œuvre nouvelle de Richard Strauss, Jour de: Paix. est certain que M. Richard Strauss et son librettiste M. Joseph Grégor, en choisissant pour l'exalter par la musique et la poésie, le thème de la paix,? ont accompli une œuvre courageuse. -Il est non moins certain qu'en accueillant, dans un vrai sentiment de fraternité d'armes, un général français, lés chefs militaires allemands ont marqué qu'il y avait au-dessus des oppositions de peuples. ou de régimes des.sentiments d'estime imprescriptibles entre des hommes qui usent des mêmes armes. J'ai assez souvent laissé paraitremon émoi, dans ces billets, contre tout ce qui était une aggravation de la haine ou un recours à la violence dans l'Allemagne contemporaine pour ne pas relever aujourd'hui ces deux événements, d'un ordre si différent, mais qui se rejoignent dans la région, sans cesse désertée, des espérances.

Il est deux sortes de pacifisme un pacifisme verbal et vague, participant d'une idéologie sans effet, et un pacifisme plus profond qui tient à un universalisme de l'esprit dans le respect des traditions d'autrui. Ce pacifisme demande quelquesuns de ces « sacrifices abstraits » dont parlait Maxime Du Camp, c'est-a-dire le contrôle de ses passions, la résistance à certaines attitudes avantageuses, et la fermeté dans la prudence. Il est certain que lorsque M. Richard Strauss, qui n'a pas toujours été d'accord avec le nouveau régime, écrit une œuvre lyrique pour magnifier certains sacrifices accordés à la paix, il est certain que l'auteur de Salomé choisit le plus difficile. Comme on ne peut douter de sa loyauté d'artiste, on doit le louer de ce choix et d'ajouter au talent l'indépendance du caractère.

Les relations entre les peuples subissent plus que jamais des influences passionnelles, s'enveniment par des différends où l'orgueil et 'le cynisme jouent leur partie. Il faut savoir se dégager de ces entraînements et c'est l'honneur des artistes,, au plus sombre du chemin, de s'élever jusqu'aux grandes espérances.

Guermantes.

du général von Ratz, ministre de la. défense nationale.

Après une première réception à la gare frontière de Bruck, en Autriche, le régent sera amené à Vienne par train spécial et reçu à la gare de l'Ouest par le statthalter allemand, le docteur, Seiss-Inquart.

Le chef de l'Etat hongrois passera en revue une compagnie d'honneur sur le quai de la gare et repartira aussitôt après pour Kiel.

Le régent Horthy sera reçu à Berlin avec les mêmes honneurs que le Duce.

Aucun but précis n'est assigné, officiellement, à cette visite, mais on s'efforce, du côté allemand, de lui donner une pointe très nette contre la Tchécoslovaquie, en insistant sur l'amélioration des relations hongroises avec la.Roumanie et la Yougoslavie.

En outre, la presse allemande attaque vivement, à l'occasion de ce voyage, le traité de Trianon, et souligne que l'appui de l'Allemagne peut s e, y 1 faire triompher le révisionnisme hongrois.

Du côté hongrois, on semble préoccupé de conserver lé débouché é -économique essentiel que constitue le Reich, tout en sauvegardant l'indépendance de la Hongrie contre les infiltrations du nazisme.

Un remarquable exploit de deux alpinistes français Fourastier et Madier de Champvermeil, deux alpinistes français spécialistes des escalades dans le massif de l'Oisans, viennent d'accomplir un exploit qui peut se comparer à celui réalisé récemment par des Allemands dans l'Eiger.

Fourastier et Madier de Champvermeil, partis jeudi dernier de La Grave, ont réussi la première escalade par la face nord du Rateau-en-Oisans (3.092 mètres), situé dans. le massif de la Meije.

NOTRE CONCOURS PHOTOGRAPHIQUE LA COURBE AU TRÉ8OM

Quatre des six photographies envoyées par Mlle R. Saman, 123, boulevard Magenta, Paris,

LE RETRAIT DES VOLONTAIRES

LA REPONSE >

DU GÉNÉRAL FRANCO serait publiée demain à Londres et à Burgos Ce long document de 1.500 mots

ferait d'extrêmes réserves sur le plan britannique On prévoit une réunion prochaine du Comité de non-intervention

Le général Franco, entouré d'officiers de son état-major, visite ̃̃̃̃•̃-• un* secteur du front.

Londres, 20 août. Le texte cômpleFde là réponse du général Franco au plan de retrait des volontaires étrangers combattant en Espagne, qui doit être publié lundi, est, parait-il, un long document de 1.500 mots. Il sera, croit-on, publié simultanément à Burgos.

En J'absence de toutes données officielles sur son contenu, toutes sortes de bruits ont couru à son égard, mais l'impression générale à Londres est qu'il contient de très grandes réserves sur le plan adopté par la Commission de non-intervention. Le Sunday Times écrit à ce sujet

« Je crois savoir que la réponse du général Franco à la note anglaise sur le retrait des volontaires combattant en Espagne ne constitue pas un refus direct, mais une analyse compliquée et tortueuse du plan et qu'elle propose certaines modifications fondamentales avant que le projet puisse être accepté.

» Franco critique particulièrement la condition posée à l'octroi des droits de belligérance aux deux parties, à savoir que cet octroi doit être précédé _de retraits substantiels des volontaires. » D'après les prévisions de la Commission de non-intervention elle-même, il faudra six mois pour évacuer les volontaires. Par conséquent, Franco, même avec la meilleure volonté des deux cotes, a peu de chance d'obtenir ses droits convoités de belligé- rance avant la fin de l'année. Pour que le plan puisse être mis à exécution, il faudrait donner satisfaction aux réserves de Franco, ce qui exige l'approbation de la Commission de non-intervention. » (Suite page 3, colonnes 7 et 8.)

LA DIFFICILE INAUGURATION

DU REFUGE VALLOT

M.JEANZAY et la caravane officielle

gravissent

le mont Blanc sous la pluie COL DE Voza, 20 août. (De notre envoyé spécial.) Un peloton de gendarmes, l'arme au pied, a pris place ce matin devant le terminus du tramway du mont Blanc, à Saint-Gervais-le-Fayet un peloton seulement, vu l'exiguïté de cette station. Le 7" bataillon de chasseurs alpin doit, en effet, empiéter sur le macadam de la route nationale.

A 9 heures, MM. Jean Zay et L.-O. Frossard descendent de voiture.

Le ministre de l'Education nationale est en costume de monta-,gne. M. Frossard, en costume gris, est accompagné de M. Bonnafous, directeur de son cabinet.

Aussitôt commencent les présentations. Vont faire partie de la première étape de cette- inauguration d'un nouveau genre, M. Roland Marcel, haut-commissaire du tourisme les généraux- Dosse, du Conseil supérieur de la guerre Touchon, commandant le 14e corps Doyen, les parlementaires du département, les sénateurs, MM.. Jacquier, ancien ministre Blanc, maire d'Annecy Braise,'les députés Gérard, Guy et Martel. le préfet de HauteSavoie, M. Martin le sous-préfet de Bonneville'; M. Villeléger, et le chanoine Folliguet, curé de Saint-Gervais.

Les quelque deux cents invités s'entassent dans les wagons pavoisés aux couleurs nationales et ornés des fanions du Club Alpin, qui composent les deux trains spéciaux.

9 h. 15, départ. Quelques minutes d'escalade charmantes et l'on s'arrête à Saint-GervaisVille.

Le maire prononce une allocution. M. Frossard y répond. Il remercie et présente à son collègue dé l'Education nationale tous les voeux du gouvernement pour sa tentative. On repart dans les prés fleuris de boutons d'or. Les enfants des colonies de vacances agitent des drapeaux.

Les acacias et les noisetiers laissent définitivement la place aux sapins.

(Suite page 3, col. 1 et 2.)

LE CONFLIT DES DOCKERS

CONFÉRENCES

ET POURPARLERS n'ont encore abouti à aucune solution On envisage. la publication d'un arrêté préfectoral réglementant a i les conditions du travail dans les ports

Les pourparlers se sont poursuivis hier, au ministère du travail, au sujet du conflit des dockers de Marseille, dans une atmosphère d'indécision complète. Dès le matin, M. Ramadier avait successivement reçu le baron Petiet, représentant la Confédération générale du patronat français, et M. Gourret, directeur du port de Marseille, qui, au préalable, avait eu une conversation importante avec les représentants des' entrepreneurs de maind'œuvre.

Sur quoi ont porté lés pourparlers ? `t Sur les différentes éventualités à envisager pour rétablir rapidement le trafic normal du port méditerranéen, en dépit du refus opposé vendredi soir, par les dockers, d'ef-

L'ANGLAIS WOODERSON BAT LE RECORD DU MONDE DU DEMI-MILLE

Wooderson franchit la Ugne d'arrivée en vainqueur, au cours d'une récente compétition. (Voir l'article en rubrique sportive.) LE MINISTRE

de la guerre du Reich DEMENT.

.le maintien sous les drapeaux de la classe

libérable fin septembre

Berlin, 20 août.. Des bruits courent, avec insistance, en Allemagne, depuis plusieurs semaines, sur le maintien sous les drapeaux de la classe libérable à la fin du mois de septembre.

Selon ces bruits, les soldats libérables seraient maintenus pendant un mois sous les armes' et certains même pendant plus de trois mois.

Interrogé à ce sujet, le ministère de la Guerre du Reich dément catégoriquement ces informations et affirme que la libération du contingent libérable aura lieu comme d'ordinaire au mois de septembre. Il semble toutefois que le bruit de la prolongation du temps de service pour la classe libérale se soit accrédité dans la troupe à la suite de communications, peut-être prématurées, portées à la connaissance de certaines unités par leurs chefs.

L'agent consulaire anglais capitaine Thomas Kendrick accusé d'espionnage

est expulsé d'Allemagne Berlin 20 août. -'Le capitaine britannique Thomas Kendrick, chef du bureau des passeports au consulat de Vienne, arrêté il y a quelques jours par la Gestapo à Salzbourg, a été prié de quitter le territoire allemand dans le plus bref délai.

L'expulsion du capitaiue a été annoncée dans une declaraliQji publiée peu après midi, qui précise que l'officier anglais a été arrêté « parce que les autorités ont eu la preuve qu'il se livrait à l'espionnage pendant son séjour à Vienne». Le gouvernement allemand a demandé à sir Neville Henderson, ambassadeur de Grande-Bretagne, de veiller à ce que le capitaine Kendrick quitte l'Allemagne dans Je plus bref délai possible.

Le capitaine Kendrick a quitté Vienne cet après-midi pour l'Angleterre, accompagné de sa famille. Les journaux allemands, insistent sur la mansuétude dont font preu- ve les autorités du Reich, qui te sont contentées de réclamer i'expulsion pure et simple du capitaine.

Ils insistent sur la gravité du délit, augmentée par la situation diplomatique de l'intéressé. Ils polémiquent contre les autorités britanniques auxquelles ils reprochent de voir des espions allemands partout.

̃{Suite ptige 3, col. 1 et 2.)

fectuer les heures supplémentaires de la nuit et du dimanche. Parmi les mesures examinées tour à tour, figurait notamment la réquisition du port, laquelle s'étendrait non seulement aux opérations de débarquement et de chargement, mais aussi aux magasins et entrepôts.

Cette solution paraissant comporter de sérieux inconvénients, une autre est apparue, qui semblait plus facilement réalisable. Il s'agirait d'établir une réglementation générale des opérations de débarquement et d'embarquement, rendue exécutoire par voie d'arrêté préfectoral, et portant non seulement sur le nombre et la durée des heures de travail normal et supplémentaire, mais aussi sur le taux des saJaires.

(Suite page 3, col. 7 et 8)

BILLET DU DIMANCHE

L'AIGLE MUREE Les gens qui ont l'esprit fin ont souri de voir le gouvernement de la République prendre officiellement part à la glorification de Napoléon I". Si l'on me demandait mon avis (mais on n'aurait garde), je dirais qu'à mon sens jamais il ne s'est honoré davantage. Il a, de plus, fait acte d'héritier, et dans notre pays où les changements de régime furent nombreux, il est toujours habile d'interrompre la prescription. Napoléon lui-même a donné l'exemple il ne se réclamait pas seulement de son pauvre oncle Louis XVI; il ne désavouait aucun Càpet, et il faisait volontiers la liaison avec Charlemagne.

A l'occasion des fêtes d'Ajaccio, un de nos confrères a 'écrit que tout le monde en France est bonapartiste, plus ou moins. Je suis assez de cet avis, l'étant moimême à la façon de Julien Sorel. J'ai cependant connu, surtout évidemment par ouï-dire, un temps où personne ne l'était, si du moins il en' fallait croire l'Empereur lui-

même c'était alors Napoléon III. Il avait beaucoup d'esprit, et comme un de ses familiers lui remontrait un jour fort librement que sa politique, tant étrangère qu'intérieure, était quelque peu incohérente, il lui repartit « Comment voudriez-vous qu'il en fût autrement ? L'Impératrice est légitimiste, Morny est orléaniste, Plonplon est républicain, je suis socialiste il n'y a que Persigny qui soit bonapartiste, et il est fou. » Sedan n'augmenta provisoirement point le nombre des bonapartistes et après le quatre septembre on fit une guerre alors peutêtre excusable aux inscriptions et aux emblèmes qui rappelaient le régime déchu une république née d'hier ne peut se permettre les tolérances qui sembleront toutes naturelles dans la soixantehuitième année de son âge. Cinq mois plus tôt, j'étais entré en huitième préparatoire au lycée impérial Bonaparte (du temps de mon père, collège Bourbon), et il me souvient qu'à la porte de la rue du Havre, on s'était hâté de cacher sous un torchis ce mot malséant impérial. Bonaparte semblait encore acceptable; car chacun sait que le général de ce nom, né à Ajâccîo le 15 août 1769, est mort à Saint-Cloud le 18 brumaire an VIII c'est un autre qui est mort à Sainte-Hélène.

Mais il y avait aussi une aigle, dont un peuple libre ne pouvait supporter la vue, et l'on avait enfermé l'oiseau héraldique dans une espèce de bourriche, que les gens de goût qui ne sont pas partisans trouvaient encore plus déplaisante à voir. Aussi, quand la paix fut signée, la Commune vaincue et l'ordre rétabli, l'architecte de l'arrondissement crut-il pouvoir, sans offenser personne, ouvrir la bourriche et délivrer l'aigle impériale. Ce fut un beau tapage. Les jeunes élèves, dont les familles, pour la plupart, étaient fort peu attachées à la République, mais à qui tout prétexte semblait bon pour pousser des cris divers, s'attroupaient à la sortie des classes et hurlaient à l'aigle.

Il fallut en hâte la dérober de nouveau à leurs regards. On l'ensevelit cette fois dans un bloc de plâtre orné d'une assez pauvre moulure. Elle y est murée depuis plus de soixante-cinq ans. On serait curieux de savoir quelle figure d'aigle elle ferait si un nouveau caprice de Marianne la retirait de sa prison.

Abel Hermant,

de l'Académie française.


IMAGE VENITIENNE

Le comte Volpi" paraît tout joyeux du succès de la Biennale. A sa gauche, le ministre allemand Lehnisch, et à sa droite, M. Luigi Freddi, directeur de la cinématographie italienne, dans la cour du palais des Doges.

LES ECHOS

La grande scène °

du « train de Paris»' ̃ ç Il y a, dans le Midi, ou plũf|ôfc« sur la' Côte », comme on dit quand, on est un initié,, une pittoresque cérémonie* bi-quotidienne l'arrivée et le départ du train de Iparis, 'Ceux qui viennent chercher 'lès -Parisien^ apportent dans ce décor ferro-viaire la note ensoleillée, et ceux qui arrivent semblent, au milieu de ces tribus balnéaires, les représentants d'une autre espèce. On dirait deux civilisations qui s'affrontent celle du f aUx-col -et celle du pâgne. Le contact est d'ailleurs des plus cordiaux- cris, embrassades, l'alliance est tout de suite faite. ''•"̃Au départ, les partisans de la tenue de ville semblent ne s'arra£f- plier qu'avec peine \aux championnes de la tenue de plage. S Quelquefois, d'ailleurs, on aperçoit un estivant en costume qui "jt-dit adieu à d'autres et monte '.>, dans le train. Il se changera *'<hms son sleeping. Car on se fe-rait tout de même un peu re°* marquer en débarquant en short à la gare de Lyon.

"j.Ijbs Indes.

Deux mois suffisent pour tan voyage à travers ce pays de ^'civilisation ancienne. Voyez 3,. annonce des Chemins de Fer .^Indiens, page 5.

La'mode des bonnets à barbe t' Une nouvelle, mode a-étélan*'«éej pratique et pfè'tf'côÛWiisè ï celle des bonrifets'îiîârb.eV"^ 66 nt des petits' 'sachets de caautchoûc, dans lesquels on en0 ferme son système pileux, et qu'on attache aux oreilles. Ils sont du plus gracieux effet, surtout quand ils sont de couleurs vives. Le seul inconvénient de «ette mode est que, pour l'adopter," il faut ^d'abord se laisser pousser la: barbe. Aussi voitron des, ;trioheurs enfermer dans leur bonnet une barbe de la

veille.

;,̃ « t ̃' -•

Qu'est-o© que Ja lumière ̃ noire '?.'•̃-

••̃̃' La lumière noire, qui sera une attraction, du Bal des Petits Lits blancs, intrigue beaucoup -• les gens. du pays, qui s'ingénient i trouver en quoi elle consiste.

LA IOUKNEE 1 ̃BRVIOBS RELIGIEUX D'AUJOURD'HUI l CULTE CATHOLIQUE Dernières messes

A midi. A Saint-Antoine, SaintAugustin, Saint- Charles de Monceau. > Sainte- Clottlde, Eglise espagnole, SalntEtlenne du Mont, Snlnt-Eugène, Saint•Eustache, Suint François de Sales, Salnt-François-Xnvler, Saint Germain ̃ <les Prés, Saint-Honoré d'Eylau, Imma• tuiée Conception, Saint-Jean l'Evanerôliste, Saint-Jean-Baptiste de la Salle, Saint-Marcel, Salnt-Médard, Salnt-Nlcolas des Champs, Notre-Dame d'Ause.ull. Notre-Dame de Bonne-Nouvolle, Notre-Dame de Boulog-ne, Notre-Dame B des Champs, Notre-Dame de Pmsy, -̃Saint-Pierre de Chaillot, Saint-Pierre e du Gros-Caillou, Salnt-Sêverln, SalntSulptce, Trinité, Notre-Dame de Lourdes, Salnt-Phlllppe du Roule.

A 12 h, 15. Salnt-Denys du SaintSacrement, Saint-Lambert de vuuglrard, Saint-Laurent, Sainte-Marie des Batignolles, Saint-Martin des Champs, <r jjotre-Dame des victoires, Saint-Paul.Saint-Louis, SalntrJacqueS du HautVîas, Saint-Ambroise.

A 12 h, 30. A Saint-Ferdinand 'Hes Ternes, la Madeleine, Saint-Pierre > '«fie Montrouge, Salnt-Rùcn. CULTE GREC ORTHODOXE ';tlturole

A 10 h. 1B. 93, rue de Crimée. A 10 h. 46. 12, rue Daru.

s* CULTE PROTE6TANT Eglises réformées

W- A 10 h; ib. Etolje, 5 i, avenue de ^|a Grai}dô-Arm6e j Foyer de l'Ame, y, bis, rue du' Pasteur-Wagner- Ora- toire, 147, rue SaihtrHonoré Passy, ̃;v49r rue Gortambert Saint-Esprit, 5, ïue adqu.ëpine.

Eylises luthériennes

A 10 h. 30. Binettes, 24, rue des Archives Rédemption, 16, rue C&auf chat <Salnt-iJ«an, 147, rue de 6re?; nelie. -̃̃̃̃; j Eglises libres .Ali) h. 30,' Luîe|ttft6ur8, 58K;tuç. Ë^nie.. ̃ ̃• ,•> ses évangéliquea baptiste» ̃

~~29'f. avenue 'du.jllal¡IC,

fiO.'ti.:$Q.Z-,iS, .me de LlUe«t

ÎV.16. h. 30. Union libérale, syna-

•.Wojgue 24,»'rue eopernic service spéI î|lâl.duvcUmariçhe. *ta Flamme du Souvenir i j' A 18, b. 3». àl1 Arc de Trlompùe^i le Souventr montreulllols. ̃ ^'Jîxposltlons i ̃'̃.̃•* A Bagatelle La' Rosé (L'aprèsmidi). Prolongée JU3qu'à tin septem• bre.

,r"– Au Musée Gallléra i Costumes qu'autrefois. ̃•

A l'Orangerie des Tuileries Bo'naparte eîi Egypte.

ç, Musée- Condé, a^ GhsntiUy. (De OH3. à 17 heures).•

42, avenue des Gobellns Charles ̃s 3* 'Brun a -la Manufacture royale.

A Ja ,I3ilJlioihûque ^atlonale Les

L Wrts'de A 1.a,BllJlio,thèqUe

j. îsrts de l'Iran.

f Au Musée des Colonies,: 'jeUMo» Mti mai ociines et algériennes.

t -»- Au Mubép iicitiorial de Fontaine*

.0 :ôÔ" Au hiusée national de FO, ,n. ¡,il, Ine.

I ÏJleau Les pclnties de la forêt. u'JLe* course»

5 r– A44.Jieuies-: Englilen. ̃

IltlfO

C'est ainsi que l'un d'eux démontrait ee phénomène à un aũdifdirê du Vîeûx-Port. r, Vpiis savez ce que,, c'est qu'une nuit Manche ? Eh i,bien, la" lumière noire, c'est le contraire.

Mais Mme Joséphine Baker, arrivée depuis peu à Cannes avec son mari, a trouvé une explication qui parle davantage à l'esprit

•– La lumière noire, disaitelle, c'est avec ça que je m'éclaire.

Cet hôtel de (a grève.

Il y a une grève qui a beaucoup ému la population balnéaire, celle de ce grand hôtel de Saint-Tropez, que son personnel, par des demandes d'augmentations abusives, a contraint de fermer ses portes. Le préfet du Var était venu en personne pour essayer d'arranger l'affaire, mais en vain. Il fallut mettre deux cents clients, non pas sur te pavé, mais sur le sable. Comme tout est plein partout, ceux-ci n'eurent que la ressource de loger chez l'habitant, qui mobilisa jusqu'à des caisses à savon pour donner à coucher à l'étranger en détresse. Pendant ce temps, le Latitude 43 était gardé par la gendarmerie. Il avait d'ailleurs été aussitôt baptisé par ses ex-pensionnaires Latitude de coucher, dehors, i_

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Une Industrie du Midi U ·

ur' _1 r G f; 't.~

L'affluence des voitures a fait naître sur tout le littoral une industrie qui, en soi, n'est pas nouvelle, mais qu'on exerce ici d'une façon originale. C'est la garde des autos. Dès qu'on s'arrête devant un des restaurants ou des thés qui foisonnent sur les routes, bh voit aussitôt s'approcher un brave homme, qui vous propose de' garder votre voiture. Le tarif est de trois francs. On paye- et le •«̃gardien » accroche une pancarte au pare4irjse ? Voiture gardée. Après quoi, il retourne au bar d en. face continuer sa ..belette. Pour partir, il n'y a qu'à enlever la pancarte. Ce n'est même pas la peine de déranger le gardien. Le Masque de fer.

Les accidents de la route Le maharajah de Kanika 1 est victime

d'une collision

Fontainebleau, 20 août. Cet après-midi, à Veneux-les-Sablons, une automobile pilotée par un Américain, M. George Mac Lachlan, administrateur de la Standard française des pétroles à Paris, est entrée en collision avec une voiture conduite par un chauffeur européen, dans laquelle se trouvait le maharajah Sailendra Naraya Tikaycl of Kanika, en résidence à l'hôtel Ambassador à Paris. Les trois occupants ont été légèrement blessés et transportés à l'hôpital de Fontainebleau.

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Le pèlerinage national de Lourdes

Lourdes, 20 août. Se pèlerinage national, qui comprend tous les diocèses de France, a amené, cette année, plus de monde que d'habitude. On compte douze cents malades. Ce sont de très grands malades qui viennent à Lourdes c'est ainsi que parmi ceux qui étaient inscrits. au mois de juillet soixante sont décèdes sans avoir pu satisfaire leur désir de venir en pèlerinage. ̃! Le pèlerinage 'a 'p'oui* directeur le R. P. Gërvate,' supérieur- général de l'Assompttoh; Lknlniateui1; est le R. P. Vàlen,tin, secrétaire général. Hier, à 8;h. 30,! lé pèlerinage national est 'arrivé; Là, grand messe a été célébrée à -la basHiqùe supérieure. Chacun des ,groupes a eu, dans la matinée, sa.cerémonie particulière.

La procession du Saint-Sacrement a eu lieuj'à 16 h. 30. Mgr Courcoux, ^Vêqàe'- .d'Orléans, portait le Saint-Sacrement. Parmi les 1.200 malade* 150. ont pris part à la procession couchés ^ur des brancards *algré ?là 'Tïluiç.

^yi' ?:+" :̃?:

Nomination» dé juges

juges~,

;:•̃ de paix

Sont nommés juges de paix de': Avesnes, cantons ̃ nord et sud, et Solre-Je-Château (Nord), M.- Roze,- canton est;. Concarn«aur Roaporden et Pont-Aven (Finistère), M. Tangui Pont-À-Mousson et Nomény (Meurtheet-Moselle), M. Delcey. c Le Puy, cantons sud-est et nordouest (Haute-Loire), M. Mialhe.; Com-,mentry, Marclllat et Montmarault (AlJier)» M* Jacquin,

~ue ~~M ?1~~ ,M M K C E'K~

'< -1' Par ANDRÉ WARNOD

CHAPITRE VII

(Suite)

Ambition .<

JE ous prie donc, monsieur le comte, de songer à lu demande M que j'ai pris la liberté de vous faire plus huui. Si vous voyez la posslbilité de m' être utile, l'artiste se souviendra longtemps de ce que vous aurez fait pour le serviteur. Maintenant, monsieur, je vous prie d'excuser la proJ Hxitè de ma lettre et l'inconvenance qu'il y a eu peut-être a vous ennuyer d'aussi longs détails. Mais, tel quil y a deux caractères en moi, j'en ai vu deux en vous. J'ai fait une demande aà maître et c'est à l'écrivain que j'ai développé le motif même de cette

demande et les résultats que pourrait avoir pouv moi une réponse favorable.

J'ai l'honneur d'être, monsieur jp% le comte, votre très obéissant et dévoué serviteur.

>, 'j" HENRI MURGER.

Sa triste situation n'altère en rien la volonté qu'il a de travailler, d'être poète. Il compose un grand poème, Via Dolorosa. A tout moment, dans ses lettres à Noël, il parle de projets, d'oeuvres en train, ̃< de, tentatives qu'il fait pour essayer de publier ses oeuvres, de collaborer dans des petits journaux. Les échecs ne le découragent pas. Dès. qu'un événement moins malheureux survient, dès qu'il touche quelque argent, il devient aussitôt le plus heureux des garçons

ot la vît* lui nnnnrïiît rnHîpnsf».

Ainsi le jour il reçut l'argent de la bague du Tsar. Eh bien, quoi Tu ne comprends rien ? C'est la bague

̃j .̃> rwAPTTRP vttt âÉàïi-è' du Tsar. La froide Russie a répondu..

tiHAriitti^viii -mËtigm-- ̃ ï, Je n'y suis pas du tout. Tu sais qu'il y a longtemps que 1 ̃ La bague du Tsar je suis entré à l'hôpital. Je ne, sais plus rien de la bande depuis

ï,jfe, »' ̃ > plusieurs mois.

^niftié' un des Buveurs. d'Eau, en sortant' de l'hôpital;1 i Alors, allons dîner. Je te raconterai mon histoire à table. remontait à'Montmartre dans 1'espoir de trouver dans la man- A la fin du dîner, somptueusement servi, Murger commença à sarde de la rue de la Tour-d'Auvergne des nouvelles des Buveurs la merveilleuse histoire du poème composé pour le mariage du d'Eau, il rencontra Henri Murger mais un Murger si magnifl- fils du Tsar.

que, si bien vêtu, avec sa barbe tricolore bien peignée et un wi t

air de prospérité si insolent, qu'il hésita à le reconnaître. Une bonne affaire ,V Ce fut Murger qui le héla

Eh bien, quoi On n'embrasse plus les amis ? '1 Cette affaire lui avait été proposée par un "nommé Louis C'est bien toi? Avec cet habit neuf, et ces bottes, et Vassaroti, se prétendant homme de lettres, en vérité courtier tout. Je rêve, j'ai encore le délire. véreux, mais cependant reçu chez le comte Tolstoï. Murger comC'est bien moi. A l'heure présente, je nage dans un fleuve posa le poème, Vassaroti le signa.

d'or, dans un océan de pièces de cinquante centimes. C'est une André Warnod. véritable pluie de monarques de tous les pays et de tous les (A suivre.)

profils je me lave les mains dans le Pactole et dans la pâte (Dessin de l'auteur.)

LE CAIRIVEX DU « FIGARO »

AUJOURD'HUI

Informations. 10 h. 30 Service en rnoiineur de la fête nationale Hongroise (Eglise des Etrangers, 33, rue do Sevrés).

COURS

LL. AA. RR. la Princesse Juliana et te Prince Bernard des Pys-Bas sont arrivés à Venise. LL. AA. RR. le Duc et la Duchesse de Gloucester sont arri-

vés kçtti«à BotiMBâlLjpais ii&,Kam-_

PM-i -̃̃̃ .v.y/. j~

•^ ̃-•£XSii'A. :'Vé[ maharajah de Ràj]pipla est arrivé à Biarritz. AMBASSADES

A l'occassion de la visite',officielle que fait actuellement en Allemagne le général Vuillemin, chef d'état-major général de l'armée de l'air française, S. Exc, l'ambassadeur de France à Berlin et Mme Françols-Poncet ont donné un grand dîner auquel assistaient

Le ministre des affaires étrangères du Reich et Mme von Ribbentrop, le général Milcli, secrétaire d'Etat à Pavlatlon du Reich; Mme Keitel, la princesse Blron de Courlande, le général Vuillemin, le général Beck, chef d'état-major oénéral de l'armée ailemande, et Mlle Beck; le général et Mmo Kesselrlng, le général et Mme von Witzendorlf, le général et Mme Stumpff, le général Udet, le général et Mme Bodenschatz, le président de la Société franco-allemande en Allemagne et Mme von Arnim, le président de l'AéroClub d'Allemagne et Mme von Gronltu, 10 général, Mme et Mlle Renondeau, le général d'Astier, le colonel Hanesse, le colonel et Mme de Geffrler, le colonel et Mme von Waldau, prince Gustave et princesse Hélène Blron de Courlande, princesses Edda et Carmen de Wjrcdc, comtesse Vera Bissingen Nippchburg, comtesse Elisabeth StolbergStolberg, lieutenant-colonel Moragliti, commandant et Mme Schmid, commundant von Cramon, commandant et comtesse Belssel, commandant et Mme von Domit, commandant de Vitrolles, capitaine Chemidlin, capitaine Petlt.lean^Soget, M. et Mme Hardlon, M. et Mme Conty, M. Lalouette, comte et comtesse de Vaucelles, capitaine Stehlin, etc.

Après le dîner, une réception a réuni de nombreux représentants du corps diplomatique, de l'armée de l'air allemande et de la société berlinoise.

En l'honneur de la fête nationale de saint Etienne, premier roi de' Hongrie, la légation hongroise à Paris a fait célébrer, hier matin, une messe en l'église Saint-Philippe du Roule.

Le R. P. Kovacs officiait.

En l'absence de S. Exc. le comte Alexandre Khuen Hedervary, ministre de Hongrie, M. de Kiraldy Lukacs, conseiller, chargé d'affaires par intérim,1 était entouré du personnel de la légation. L'hymne national hongrois a été chanté à l'issue de la cérémonie. L'Association hongroise de Paris fait célébrer ce matin, à dix heures trente, en l'église des Etrangers, 33, rue de Sèvres, un nouveau service pour les membres de la colonie qui n'ont pu assister hier à la cérémonie officielle.

CERCLES

A la dernière réunion de la commission d'admission du Comité France-Amérique, ont été admis Au titre de membre à vie la comtesse Wachtmeister» présentée par Mme Bâtes Batcheller et la princesse Achille Murat.

Au titre de membres: M. Otto Lamm, consul. général de Nicaragua, présenté par le bureau M. Marcel Brun, présenté par le docteur Julien Huber et le docteur Robert Pierret, et Mme Marcel Brun, présentée par la comtesse de Ramel et Mme tiel Piaz.

NAISSANCES

Le comte Jean d'Hérouville et la comtesse, née H. de Boisanger, sont heureux d'annoncer la naissance de leur fille Isabelle. Paris, 11 août.

M. Guillaume de Coureel et madame, née Simone de Nervo, sont heureux d'annoncer la naissance de leur fils Patrick.

Port-Courcel, le 15 août.

M; Marc Chadourne et madame, née de Biéville, sont heureux de faire part de la naissance de leur-fille, Marie-Danièle.

E nl~ III~II NIII~ NIIE

:("t, r.

Mlle Cécile de Coatgoureden, dont le mariage avec le lieutenant de vaisseau Jacques de Villars vient d'être: célébré" en l'église de Bonnàc (Haute-Vienne).

–Mi e,t Mme Pierre' Maignien de Mer6Uay*'sont? heureux de faire part de la naissance ,de leur fille, MaHé-Elisâbeth.. i || y On- annonce la Naissance De Jacques -Pérnollet, ̃.

FIANÇAILLES i;: < Z il

--r-

On annonce lesjflançailles de Mlle Claudie Bouguèn, fille du docteur Yves Bougueri çt de madame, avec M. Pierre Cot, ancien élève de l'Ecole polytechnique, ingénieur des ponts et rehaussées,' fils de M. D. Cot, ingénieur général de première .classe,' directeur des services hydrographiques de la marine, commandeur de la Légion d'honneur, et de Mme D. Cot. MARIAGES

Dernièrement, en l'église de Bonnac (Haute-Vienne), a été celé- bré le mariage de Mlle Cécile de Coatgoureden, fille du comte de Coatgoureden, chevalier de la Légion d'honneur, croix de guerre, et de la comtesse, née de Carné-Marcein, avec le lieutenant de vaisseau

A MONTE-CARLO

(De notre correspondant particulier) Tout Londres est en ce moment à Monte-Carlo et partage agréable- ment son temps entre la piscine du Beach, le tennis au Country-Club, le golf au mont Agel et les galas du Sporting-Club.

En cette fin de semaine le yachting est à l'honneur avec les courses-croisières internationales Porquerolles-Monte-Carlo et Montetarlo-Santa-Margherita-Ligure, et la semaine prochaine ce sera le tournoi international de tennis. Sur les terrasses du Sporting, les incomparables orchestres d'Alec Siniauine, Michel Emer et les Lemona luban Boys charment tous les soirs les dîneurs.

LL. AA. SS. la princesse Antoinette de Monaco et le prince Rainier de Monaco honorent la plupart de ces fêtes de leur présence. Remarqué ces jours derniers S. A. I., le grand-duc Dlmitrl de Russie, S. A. I. la grande-duchesse Marie de Russie, S. A. R. le prince André de Grèce, S. A. R. la princesse Pierre de Monténégro, prince et princesse R. de Faucigny-<Lucinge, marquis et marquise de Queensberry, princesse Adolphe de Wrede, prince Lœwenstein, sir Adrian et lady Balllie, lady Bridget Poulett, M. et Mrs J. Wittouck, major et Mrs Franck Goldsmith, M. et Mme Nicolas Embericos, M Sidney Beer, Mrs d'Erlanger, comte Kurt von Haugwitz-Reventlow, princesse Boncompagni. M. et Mme Régis de Oliveira, Mlle Sylvia Regis de Ollveira, princesse de Caraman-Chimay, sir Frank Sanderson (M. P.), lord et lady Doverdale, comtesse de Maupas, général et Mme Pierre Polotsoff, sir Victor Sassoon princesse Ottoboni, comte Hector de Béarn, sir Ollver Duncan, prince et princesse Bagration, prince Nureddin Vlora, comm et Mrs L. D. Beaumont, lord Hindlip, capt, d'Arcy Rutherford, M. et Mrs Irvlng Netcher, «sir Duncan et lady Dorls Orr Eewls, comte et comtesse du Bourg de Bozas, sir Edmond Davis, prince et princesse Michel Chervachidzé, Mrs George Pierce-Butler, M. et Mme Marcel Schwab

LA SAISON HORS PARIS

d'amande. J'ai des gants multicolores, des redingotes' idem'et des pantalons itou. Tiens vois-tu, les poètes sont des blagueurs,» quand ils prétendent que la vie est sombre et mauvaise. Ils ne la connaissent pas la vie, ces hurleurs de miserere nobis ils ne se doutent pas de l'existence d'une foule de voluptés qu'en ce moment je savoure ils n'ont jamais compris toute la jouissance qu'on éprouve à entendre un cocher de fiacre vous demander un pourboire ils ignorent tout ce qu'il y a de parfum dans le cigare havanais, d'éclat dans la bougie du soleil et d'harmonie dans le gracieux craquement d'une botte trop étroite et « vernite ». Eh bien, tout cela, je le sens, je le vois, je l'entends. Tu ne reconnais plus ton gros Flamand, ô grand maigre Il s'est évanoui, il est tombé en poussière, avec sa vieille redingote et ses 'bottes à trois rangs de sabords comme, les navires de l'Etat.

Mlle Jacqueline de la Guéron.tiière, dont le mariage avec M. Jean-Henri Bauchan vient d'être célébré en la chapelle du château de Thouron (Haute-Vienne). (Studio Paris-France.)

Jacques de'Villars, fils du colonel de Villars et de madame, née de Choin de Montchoisy.

Les témoins étaient, pour la mariée la comtesse de La Buharaye, sa tante, et le marquis de Clapiers, son oncle pour le marié M. Louis Gueydon de Dives, son oncle, et le capitaine de frégate Lepetitpas. A la sortie de l'église, les jeunes époux passèrent sous la traditionnelle voûte d'acier formée par les camarades du marié.

A l'issue de la cérémonie religieuse, Mme de Villars reçut à la Lande les parents des deux familles.

En l'église de Saint-Aubin (Côte d'Or) a été célébré, le 17 août, le mariage de Mlle Agnès de Chauvigny de Blot, fille du comte de Chauvigny de Blot, chevalier de Ja Légion d'honneur, croix de guerre, et de la comtesse de Chauvigny de Blot, née le Dieu de Ville, avec M Maurice Curie.

Le consentement des époux a été reçu par M. le chanoine de Chauvigny de Blot, chapelain des houil-

d'Héricourt, marquis de Fraysseix, sir Charles Higham, lord et lady Patrick Chrlohton-Stuart, sir Dllishaw et lady Petit, prince Ali Khan, Hon. Reginald Fellowes, M. et Mme BunuuVarllla, prince Magaloff, M. et Mrs G. P. Wakefleld, Miss Doris Percy-Chapman, sir Hugo et lady de Bathe, Mme Schiaparelli, M. et Mrs Jan Smeterlin, duc de Southerland, princesse Mouhransky, sir Reginald et lady Bonsor, M. Maurice Chevalier, Mlle Nita Raya, lord et lady Harrington, comte de Neuvllle, capt. William Wessel, comte et comtesse d'Estainville, comte et comtesse Mahl, Mme Schneider, baronne de Hussark, etc.

Notons encore que demain soir lundi sera donne, sous la présidence effective de Son Altesse impériale la grande-duchesse Marie de Russie, le grand diner de gala « la Nuit de Neptune » (organisé par « Le Gardénia ») au profit de la Société des œuures de mer, présidée par l'amiral Lacaze, de l'Académie française. Jean Rouillot. A DEAUVILLE

Aux Ambassadeurs, remarqué au petit diner du mercredi A la table de M. Ed. Cripps, lord et lady Furness, M. et Mrs GeraldWellesley, M. John Delme Radcliffe. M, et Mme Martinez de Hoz avec princesse de Broglie, M. de Saint- Alary et M. M. d'Arhanpé.

3t. et Mme Georges Lévy dînaient avec le marquis de Ganay, Mme Ravel, comte Hocquart de Turtot, comte de Chavagnac, comte de Gramedo, comte de Viel-Castel.

M. et Mrs Frederick Morris avaient à leur table capt. G. Warner R. N., capt. Mansell, capt. D. Warner, M. J. Warner, M. NelH Campbell, Miss Sheila Morris, Miss Pamela Morris. S. E. M. Mavromichalls recevait Mme du Mersan, Mme Ardopoulos, M. Ardopoulos, M. de Lambelski. Reconnu encore

Lord Michelham, M. et Mme Van Dam, bf. et Mrs Hutchinson, M. et Mme Harry La Montagne, M. Widner M. et Mrs C. Buckley avec M. M. Berry Wall M. dames Hennessy avec la comtesse d'Artia M. et Mme Herzberger, etc.

« Il est mort hibou pour' ressusciter phénix. » Quel beau vers latin cela ferait J'en suis sûr.

» Ah c'est ainsi, mon cher. A cette heure, le très haut et très puissant seigneur vicomte de La Tour d'Auvergne (c'est moi, puisque j'habite cette rue) est éblouissant. 'Les piétons se rangent sur son passage les pauvres lui demandent l'aumône, et il leur donne un franc; 4 les femmes ne lui demandent rien, et néanmoins il leur adresse un sourire et quel sourire Un de nous deux est fou. Il va être l'heure de dîner. Viens avec moi, fais-moi confiance, tu mangeras bien.

Je ne suis pas rassuré. Je sors de l'hôpital, je ne voudrais pas entrer en prison.

Le malheureux avait l'air tellement ahuri que Murger eut pitié de lui.

lères d'Epinac, grand-oncle de la mariéel Avant la cérémonie, la comtesse de Chauvigny de Blot avait reçu, au château de Gamay, les parents et amis des deux familles, qu'elle réu.nissait ensuite dans le cadre élégant du Kursaal de Santenay, où un dé,jeuner leur fut servi.

DEUILS

Les obsèques de M. Gustave Kester, ancien président de la Chambre de commerce de Paris, membre du Consell d-'escoraptei-de5 •̃ la Banque de France; ànédaiHé; de 1870, commandeur de LégMn d'honneur, ont été célébrées hier, en l'église Salnt-Roch.

Le deuil était conduit par M. et Mme Lucien Kester, le général de division et Mme Lasson, enfants du défunt par ses petits-enfants et arrière-petits-enfants..

Parmi l'assistance

Mme la maréchal Pétain, MM. Pierre Fournier, gouverneur de la Banque de France Miguot-Mahon, membre du Conseil d'escompte de la Banque, ancien président de la Chambre de commerce -de Paris Gravière, directeur' 'général de l'escompte à la Banque de France de Sinçay, chef du secrétariat du conseil Villuppntoux, directeur du contrôle général les représentants do MM. de Boisanger, sous-gouverneur, René Favre-Gllly, secrétaire général M. Féinssou, président, à la tête d'une députation de la Chambre de commerce de Parts le général Nollet, grand chancelier de la Légion d'honneur le général Daille MM. Raymond Tardif, chef do cabinet du ministre de l'air Chapsal, président Bayle, secrétaire le docteur Jean Faure, trésorier du comité français MM. Bodereau, secrétaire général de la préfecture de la Seine Yvon Delatour, au nom du directeur général de la Caisse nationale de crédit agricole le baron Hottinguer un délégué de M. Lambert-RIbot MM. Pierre Laguionie, Prevet, Jacques de Neufllze, Un discours a été prononcé par M. Férasson au nom de la Chambre de commerce de Paris et de l'assemblée des chambres de commerce de France.

L'inhumation a eu lieu au cime- tière sud de Saint-Mandé.

La marquise de La Faye de Guerre nous prie d'annoncer la mort du marquis de La Faye de

Guerre, chevalier de la Légion d'honneur, délégué du Comité national de la chasse, son mari, pieusement décédé le 17 août.

On annonce la mort de Mme Henry Coddington Meyer, née Gertrude Seaman. Elle était la veuve du major Henry Coddington Meyer de Montclair, New Jersey, E. U. Mme Meyer est décédée à Rangeley Lakes Hotel, Rangeley Lakes, dans l'Etat du Maine. Elle était la mère du Reverend Randolph Seaman Merrill, de Newtonville, Massasuchetts, et du docteur John R. Merrill, de Paris.

Ses obsèques ont été célébrées à la First Baptist Church, Paterson, New Jersey, jeudi dernier.

Nous apprenons la mort de Mme Merveilleux du Vignaux, née de Mont de Benque, veuve du viceamiral Merveilleux du Vignaux. Eugène Merle, de son vrai nom Merlo, qui fut l'animateur de nombreux journaux et, en particulier, le fondateur du « Merle Blanc » hebdomadaire satirique, vient de mourir à Paris.

On annonce la mort de Mlle Béatrix Dupuis, sœur de M. Dupuis, inspecteur général de l'instruction publique.

On annonce la mort

De M. René Pemet-Robert; de M. Robert Plasslart, à Paris d'Alfred Ragot, à Limoges-Saint-Germain (Haute-Vienne) de M. Georges Guénard, à Paris; de M. Edouard Bernheim, à

Paris.

Paris. Valfleury.

PETIT CARNET

L'automne est toujours extrêmement agréable à Evian. Les Hôtels Royal, Splendide restent ouverts jusqu'au 25 septembre. Prix très intéressants à partir de 1" septembre. Venez passer une quinzaine de jours à Evian

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~CTt! SUITES

GRACE MOORE. j

.se repose sur son yacht, en rade de Cannes, avant d'affronter les fatigues du studio. Elle doit, en effet, prochainement corn- mencer à tourner «Louise»..

VU ET RETENU

DANS LES NOUVELLES COLLECTIONS

Un,manteau tout en astrakan noir, sauf autour de la taille où la fourrure fait place à un corselet de drap noir très ajusté.

♦ Des cols de fourrure dressés au-dessus des épaules, et venant entourer étroitement le cou. Ce nouveau mouvement que permet-

LE JOUR DE LA SANTE UNE BONNE CIRCULATION

Vous savez, tous et toutes, en quoi consistent les varices. Je préfère toutefois que uous le sachiez par our dire que par expérience. Infirmité gênante, elle est susceptible de devenir vraiment douloureuse, de uous confiner aù lit, ce qui ne uous sourit guère où, sans bouger jamais pendant des jours et des jours, uous voudrez bien attendre que s'évanouisse toute menace de phlébite.

On est fixé de nos jours sur l origine des varices, sur les causes, infectieuses ou mécaniques, qui leur donnent naissance. On n'est pas, non plus, sans se rendre compte que les fameuses glandes, dont on parle tant et tant aujourd'hui, ont leur mot à dire dans leur formation.

H existe aussi des familles de varTiqttçuxiAoni'lie. îft1 en.. «5t £$̃ oni, 9 un mauvais foie, des intestins .ftaigiles, des poumons peu ifisiitànts.

-'JfxtuBcmtmezi-dontt par m^rapide

aperçu, quil n'est pas très désirable d'avoir des varices.

Jadis, on prétendait que les varices ne se voyaient que chez lés personnes condamnées, par leur profession, se reni'r debout, sans bouger. L'es' blanchisseuses *t les sergents de ville passaient pour fournir le plus fort contingent, des variqueux. Si le nombre des, métiers sédentaires s'est accru, il y a gros à parier que les varices sont devenues, plus que jamais, d'observation courante.

De toutes manières, évitez de dur meurer sur vos jambes sans faire de mouvements.

Les personnes fortes ou plutôt lourdes, ce qui n'est pas Synonyme sont, elles aussi, particulièrement sujettes à la maladie variqueuse. Un poids considérable fait pression sur la circulation du membre inférieur, la gêne en la ralentissant la veine se dilate, la varice est créée. Il y. a cela, il y a aussi le fait que les gros ont un foie malade, en tout cas qui travaille au ralenti, et c'est une condition optima de ralentissement de. la circulation veineuse. Donc, et pour cette raison encore, évitez les excès, n'engraissez pas.

La seule cause admissible des varices, non pas seulement pardonndble, mais digne de tous les respects, est la grossesse. C'est de cette date unique ou plus encore de ces dates multipliées que partent les" premiers signes des dilatations des vei-

nes des jambes.

Je n'ai pas besoin de vous dire que je serai toujours en retard sur uous pour en faire la constatation. On se promène, on sort jambes nues, à ta plage il ne saurait y LE PEINTRE · l

CHARLES DUFRESNE EST MORT

Le peintre Charles Dufresne vient de mourir à la, Seyne-sur-Mer, où il avait une propriété. Il avait 61 ans.

C'était un très grand- artiste, un des plus marquants parmi ceux qui, après la' guerre, furent à la tête de ce qu'on appela l' « Ecole de Paris ». Sa personnalité très vigoureuse et la puissance de ses dons picturaux en faisaient un maître incontesté dont l'action fut importante dans le mouvement artistique d'après guerre, aussi bien en peinture qu'en gravure.

Il était un des seuls de sa génération à aimer s'inspirer, de la Fable et de l'Histoire il avait le sens de la grande composition, et cela se sentait même dans ses gouaches et ses petites toiles, où l'Antiquité et la Mythologie aussi bien que des sujets modernes, souvent dus à sa seule imagination, étaient interprétés avec une fantaisie très riche et très savoureuse. C'était un, artiste et un lettré au goût très fin. Il aimait, le pinceau ou la pointe à la main, raconter sur la toile ou sur le cuivre de belles histoires animées par une poésie qui s'exprimait en chaudes et magnifiques symphonies de couleurs somptueuses et sourdes. Avec Charles Dufresne un grand peintre français disparaît. A. W.

LA LOTERIE NATIONALE Le tirage de la neuvième tranche aura lieu. dans une cuverie

Le tirage de la tranche du « Vin de France », neuvième pour 1938, qui doit être effectué le mardi 6 septembre 1938, à 21 heures, aura aura lieu dans la cuverle des Hospices de Beaume.

tent, les coiffures en hauteur, remplace celui des cols évasés, rejetés en arrière, qui devaient respecter les coiffures « à l'ange ».

Des manteaux et des capes quatre-cinquièmes, c'est-à-dire laissant voir une petite portion de la robe '(10 centimètres). D..

avoir une tenue autre. Vous êtes donc 'fort attentives"* à dépister le plUs petit' filet bleu qui se dessine sur le mollet. Et vous avez mille fois raison. Ces petits filets s'étendent parfois avec la même vitesse que certaines plantes grimpantes, enlacent 1471 tronc d'arbre ou montent à l'absaut d'un mur.

Vous savez aussi que la finesse de la cheville s'en trouve vite ré.duite. Est-il rien de plus laid que les jambes sans formés ou en forme de poteau ? Neuf fois sur, dix, les varices en sont la cause. Et puis, si même votre esthétique na pas été atteinte par vos varices, vous Souffrez de celles-ci lourdeur de la jambe, fourmillements, impression d'an nœud qui vous serre le mollet, crampes qui le jour vous font, vous crisper ef, la MUif,tvo.us fqnt Mie sauver hors du

Xit:wie.-&'tigi®nients l Dités-nioiJ

SPvtiÙs-av'ez'féndd'née à avoir'des varices, astreifliizz-vous, à jine marche chaque joûri.. Ef pufs~ rie~pdrtex pas de talons hauts. Mais je n'ai jamais rencontré une femme qui m'ait dit en porter. Parlez-en à votre médecin. de cela et des autres choses à faire- pour v ne- pas -avoir de varices ou pour en guérir. Vldl.

»

Mots Croisés Enigmes Problème du 21 août

horizonuUement. 1. liimurtiulité parfois très profitable. II: Participe gai; Roi juif. III. Prise par un débrouillard. IV. Vaudra des arias. V. Représente trois cas -Initiales d'un grand-écrivain -russe; -La liste de ses suivants est interminable. VI. Dans Gap et dans Capcl !̃' Inutiles avec le confort moderne. VII. Initiales .d'un groupement Jift.ti6îîai: Procède par ordre à certaines suppressions. YIII. D'une locution latine employée pour expliquer l'origine de certains em'portenîcnts Passe' dans une eau nouvelle. -7- IX. Il est. toujours au-dessous de' son âge 11 est souvent penché sur ses livres. -X. Composée Revient souvent dans le Coran. XI. Initiale et finale d'une capitale nord-africaine Economiste italien du dix-huitième siècle. XII. Fin d'infinitif Saléç. dons un certain langage. XIII. Ville d'Algérie; D'une prière récitée après le Pater. XIV. Parlent a l'américaine.

Verticalement. .1. Permet d'augmenter la population sans augmenter le nombre des naissances. 2. Tourmentera. 3. Heeuelllent tous les suffrages On y fait des confitures; Genève l'a déçu. 4. Donne beaucoup de travail au coiffeur Phonétiquement, lie au nom d'un noyé; Représente une partie d'un assaisonnement. 5. Pronom Fin de participe Eprouvé souvent sur un plateau. 6. S'entoure d'un cercle d'or Victoire napoléonienne. 7. Trop larges au gré des moralistes. 8. Sa fixité la rend dangereuse Elle interdisait l'entrée d'une ville aux étrangers. 8. Répété représente une sonnerie Mis à contribution par les lavandières Représente un corps rouge: où jaune Venu au monde. 10. Dépouilleraient de leurs rameaux.

Solution du problème du 14 août


LES ÇONFUTS D'EXTREME-ORIENT

La résistance chinoise grmidissante

inquiète le Japon LES TROUPES NIPPONES ARRETEES A KIOU-KIANG ET A HOUANG-MEI

Londres, 20 août. Selon les messages reçus des correspondants de l'Agence Reuter, la force de la résistance chinoise en face de l'avance japonaise, devient de plus en plus-manifeste. Tandis que la situation sur le front du Yang-Tsé inquiète les milieux japonais, la confiance renaît au quartier général 'chinois.'

S'y a maintenant plus de trois se maines que les armées japonaises n'ont fait aucun progrès appréciable. Elles sont arrêtée» sur la rive sud, à Kiou-Kiang, et sur la rive nord, à. Houang-Mei.

Bien que des renforts soient déjà arrivés dans la vallée du Yang-Tsé, les milieux nippons n'escomptent pas que Hankéou puisse être prise avant la mi-octobre, au plus tôt. Ils sont d'avis que les Chinois ont maintenant eu le temps de s'assurer de nouvelles positions et que le répit causé par 1 incident nippo-soviétique a grandement. amélioré leur moral.

Une mission catholique française bombardée par les Japonais

Shanghaï, 20 août. On mande de Pékin, de source autorisée, que des avions japonais ont bombardé, le 17 août, la mission catholique française de Takéou-Toun. à 80 kilomètres au sud-est de Pékin, où se trouvaient deux lazaristes f ran- çais.

Trois bombes, apparemment dirigées contre l'église, ne l'ont pas

L'agent consulaire anglais

c~pitaineThornas ~C~endrick

accusé d'espionnage est expulse d'Allemagne (SUITE DE LA PREMIERE PAGE)

Le plus'. grand scepticisme règne à Londres

Londres, 20 août. Les milieux diplomatiques anglais se refusent à commenter les accusations d'es- pionnage portées contre le capital-: ne Kendrick mais il est clair qu'on exprime Je plus grand scepticisme sur la valeur des charges relevées contre gagent consulaire. On fait observer, dans tous les cas, que lorsqu'un diplomate ou un agent consulaire britannique cesse d être « persona grata auprès d'un

gouvernement étfa.ùgër, Ttisagt! <yst

d'en référer au gouvernement ,brif

LES PREPARATIFS DU REICH Institution d'une "carte militaire" pour les officiers de réserve

Berlin, 20 août. Les officiers de. l'armée allemande en retraite, les officiers de réserve et les officiers en congé devront se faire enregistrer avant le 20 septembre à la préfecture de police de Berlin pour obtenir une « carte militaire •». Sont exceptés de cette mesure les officiers du rang de général-anajor ou d'un grade plus élevé, -ainsi que les officiers âgés de plus de 65 ans. Cette ordonnance a été apposée ce matin sur les colonnes d'affichage de la ville et est lue avec une grande attention par la population. Elle ne concerne que le district de Berlin.

Le Führer assiste

à Grotsborn

à un combat simulé

Berlin, 20 août. Les manœuvres du 2e corps d'armée se sont terminées aujourd'hui par un exercice de combat en coordination avec des unités blindées qui s'est déroulé sur le champ de manœuvres de Grossborn en présence de M. Adolf Hit-

SUITE DE LA PREMIERE PAGE L'INAUGURATION DU REFUGE VALLOT

Arrêt encore à Montivon, 1.400 mètres d'altitude.

20 minutes, 25 minutes passent. La petite histoire révélera qu'il s'agit de laisser à la fanfare du 70 chasseurs le temps d'ar-,river à Voza.

Etape et discours

au col de Voza

Le cortège officiel y.parvient à 11 h. 20. Les wagons stoppent devant un arc de triomphe en branchages.

Ici sont rassemblés, sur deux rangs, devant leurs sacs et leurs piolets posés à terre, les guides de là compagnie de Saint-Gervais qui, tout à l'heure, vont encorder les invités pour les mener plus haut. Leur président les présente. C'est M. Chatellard, un mutilé de la montagne. n y a là le général Gouraud, en civil, qui villégiature dans lés environs; M. Jacques Kayser, vice-:président du parti radical et radical-socialiste et le général Lestiew, commandant le secteur fortifié de Savoie.

Et le cortège disparait bientôt dans la grande salle de l'hôtel du col où est servi le banquet offert par le club alpin.

Au dessert, M. Frossard, après avoir commenté avec bonhomie son abandon », dit notamment c Ministre du Tourisme, je suis heureux de constater qu'avant mênie d'avoir recueilli et abrité son premier alpiniste, le refuge Vallot a déjà remarquablement servi la cause' du tourisme, devenu, a notre grande satisfaction l'une des plus précieuses richesses de notre beau pays. Son installation sur une sorte de balcon vertigineux, surplombant la glace et le gouffre, a h. caractère d'un véritable exploit. Son inauguration, avec cette montée du cor-

atteinte, mais deux bâtiments de la mission et l'école ont été endommagés. Il n'y a pas eu de victimes..

L'ambassade de France a protesté auprès do l'ambassade du Japon. Incident

dans la concession française à Shanghai Shanghai, 20 août. Une centaine de soldats chinois internés dans la concession française, se sont révoltés ;et ont attaqué un sergent français qui faisait l'appel des prisonniers. Une bagarre s'ensuivit, mais l'ordre fut rétabli peu après.

Les Chinois appartiennent à la 55° division internée à la fin des hostilités de Shanghaï, à l'automne. On croit qu'ils se sont mutinés par manifestation de solidarité avec les hommes du « bataillon perdu ». Nouvel incident

russo-mandchou

Tokio, 20 août. Selon une dépêche, de Houn-Tchoun (province de Tchien-Tao), six avions soviétiques de bombardement ont de nouveau traversé la frontière orientale du Mandchoukouo aujourd'hui, à 10 h. 20. Ils ont été aperçus survolant Houn-Tchoun et après avoir évolué plusieurs fois à 500 mètres d'altitude au-dessus de la ville, ils se sont dirigés sur Eshtoohotzé.

tannique avant d'intenter une action quelconque. Loin de suivre cette procédure, les autorités alle- mandes ont arrêté le capitaine Kendrick et c'est seulement après la double démarche faite à Berlin qu'il est relaxé.

Ces mêmes milieux rappellent que l'accusation « d'espionnage » est une des plus fréquentes dont on se serve dans le Reich, puisqu'elle est, avec celle « d'immoralité », une des deux accusations courantes portées contre les gens qu'on souhaite' éliminer ou condamner.

On se refuse, pour.le moment, à "Indiquer si l'affaire aura ou non des suites,

1er, chancelier et chef suprême des années allemandes.

L'exercice avait pour thème l'attaque simultanée d'un régiment d'infanterie et d'un régiment de chars sur une ligne de hauteurs et protégé par des batteries installées dans une forêt située en arrière des lignes.

Un commentaire polonais Varsovie, 20 août. Dans un article sur les manœuvres allemandes, publié par le grand quotidien Ilustrovany Kurier Codzienny, ce journal cherche à rassurer l'opinion polonaise, en démontrant que l'Allemagne n'est pas prête à faire la guerre.

« En 1918, écrit-il, l'armée allemande comprenait 250 divisions. A présent, elle peut en mobiliser au plus une centaine. Pour déclencher une guerre' moderne ayant des chances de succès, le commandement allemand devrait disposer de 12 millions de tonnes de carburant. Or, la production annuelle de l'Allemagne ne dépasse pas 400.000 tonnes. »

tége officiel vers la plus haute et la plus célèbre montagne d'Europe, ne manquera pas de rappeler à tous ceux qui dans le monde, ont le sens de la beauté, qu'ils ne trouveront nulle part plus que chez nous, et dans une diversité plus harmonieuse et plus nombreuse, spectacles capables d'émouvoir ou d'enchanter, de plaire aux yeux, de satisfaire enfin l'esprit et le cœur. » Le ministre des Travaux publics cède ensuite la parole à M. Jean Zay qui, en quelques mots, dit sa joie de se trouver dans la région du mont Blanc et, se servant d'une expression consacrée déclare « Je suis bien content de me trouver ici et je pourrai peut-être faire mieux la prochaine fois. Mais la prochaine fois étant demain matin, j'espère que malgré le, brouillard, nous arriverons au but'et que nous pourrons inaugurer solennellement cette cabane, la plus haute du monde .x A 15 heures, la caravane se disloque.

Le groupe A se compose de ceux qui montent plus haut et le groupe B de ceux qui redescendent. MM. Jean Zay et L.O. Frossard chemineront ensemble, jusqu'au terminus du tramway du mont Blanc.

Les alpinistes du groupe A, qu'emmène le ministre de l'Education nationale, partent vers le mont Blanc. Mais lé temps se gâte, il pleut. Le cortège parviendra-t-il jusqu'à Vallot demain ? Des spécialistes de la montagne hochent la tête. C'est peu probable.

Tard dans la soirée on,apprendra, que les opérateurs de radiodiffusion et les guides, qui devaient séjourne^ aujourd'hui au refuge Vallot, ont été contraints par le mauvais temps de rester au refuge de l'aiguille du Goûter, et les cordées qui, devaient gagner ce même refuge, n'iront pas plus loin que Tête-Rousse, ou toutes les caravanes vont passer la nuit.

Le discours de M. Roosevelt « IL DOIT ETRE CLAIR QUE LES ETATS-UNIS SORTENT

OE LEUR ISOLEMENT» écrit le « New-York Times » New-York, 20 août. Le New- York Times écrit dans un édito- rial

« Le discours du président Koo- sevelt, comme celui de M. Hull il y a quelques jours, vise à offrir la contribution des Etats-Unis à une j solution de la crise européenne qui atteint son point culminant. Il avertit les gouvernements des na- tions agressives et mécontentes que l'intérêt des Etats-Unis se porte au delà de leurs frontières et qu'ils s ont de puissants motifs à ce que la loi internationale soit observée, le système démocratique préservé là où il existe à l'heure actuelle. Il fait savoir qu'en tout conflit, qu'en tout cas de brutalités, de persécutions, de non-observation des lois, qu'en toute situation j

les dictatures se groupent contre ceux qui sont en état de légitime défense et contre les démocraties, les Américains sont sûrs du côté qu'ils choisiront. » Quand le Président a déclaré « Nous ne pouvons empêcher notre » peuple d'avoir une opinion sur s> la brutalité aveugle, la capora» lisation antidémocratique, les mi» sères imposées à des gens sans défense ou la violation des droits » individjiels. Aucun pays respec» tueux du droit et de la pensée » libre ne peut empêcher ses ci» toyens de rendre leurs propres » verdicts qui deviendront ulté» rieurement des verdicts natio- j » naux », il démontre aux nations agressives que ces verdicts prennent j forme sous la poussée même de leurs actes impitoyables.

» II doit être clair pour les démocraties que les Etats-Unis émergent de leur isolement dans lequel ils eurent foi durant de nombreuses années, que les Etat-Unis viennent de reconnaître l'immense partie qu'ils ont à jouer dans un monde organisé et tranquille, que les Etats-Unis tâtonnent sur le chemin qui mène aux responsabilités incombant évidemment à l'une des grandes nations du monde. » Pour conclure, le New-York Times pose la question de savoir si la loi de neutralité n'empêche ipas les Etats-Unis de prendre une part active à la défense des démocraties aux côtés desquelles se irange l'opinion américaine. La presse allemande

accuse les Etats-Unis

de se livrer à « l'excitation à la guerre »

Berlin, 20 août. Une réponse allemande au discours du président. Roosevelt avait été primitivement envisagée à Berlin. On s'est ravisé et on a renoncé à prendre position. Ce discours, toutefois, a fortement aigri les dirigeants allemands et la presse du Reich accuse les EtatsUnis de se livrer « à l'excitation à la guerre ».

On s'attend à de nouvelles déclarations des autorités américaines tendant, dif le Lokal Anzeiger, à habituer la population des EtatsUnis à l'idée que les temps de l'isolement sont révolus.

c Une chose est sûre, poursuit le journal. Jamais et nulle part, l'excitation à da guerre n'a atteint de telles proportions qu'actuellement aux Etats-Unis. »

+

LES TROUBLES

DE PALESTINE

Situation grave

à Hébron

Jérusalem, 20 août. Les terroristes ont réussi, au cours de l'après-midi, un audacieux coup de main. Une importante bande armée a attaqué la prison de Nourghems où sont détenus les condamnés aux travaux forcés.

Les rebelles ont forcé l'entrée et ont libéré tous les prisonniers. Ce matin, Hébron a été le théâtre d'une dévastation systématique. Une importante bande armée a pénétré en ville et attaqué la succursale de la banque Barclay. Elle a désarmé les gardiens et incendié l'édifice qui a brûlé de fond en comble.

Les troupes sont entrées en action. Le combat, auquel participent quatre-vingts chars d'assaut et plusieurs avions militaires, durait encore à midi.

La rencontre qui s'est terminée hier à Medjal Kroum aurait fait 200 morts et blessés. Le village est anéanti.

Le général Vuillemin visite les usines d'aviation

Heinkel

Berlin, 20 août. Le général Vuillemin et les officiers qui l'ont accompagné en Allemagne se sont rendus ce matin à Orianenburg, où ils ont visité les usines Heinkel. Ils étaient accompagné du général Milch, secrétaire d'Etat au ministère de l'Air et du général Udet, le fameux as de guerre, chef du service technique de l'aviation militaire allemande.

Le général Vuillemin et la mission aérienne française partiront t demain de l'aérodrome militaire de Staaken pour la France.

Ils seront attendus demain dimanche, vers midi, à Villacoublay.

AU ZOO DE VINCENNES

Un buffle devenu furieux éventre son gardien

Un nouveau drame vient de se dérouler au Zoo de Vincennes, où un buffle, devenu subitement furieux, a éventré son gardien, M. Ledon.

Celui-ci était venu apporter à l'animal les bottes de foin qu'il éparpillait sur le *ol. Au moment où il se relevait, la bête se précipita sur lui et d'un coup de tôle le projeta en l'air. M. Led^n succomba quelques minutes pl'js tard. M. Germain, directeur du muséum, a déclaré

Ces animaux sont très dangereux, ils réagissent très fortement à la température, aux piqûres des taons etc. Ils ont causé des accidents nombreux au Zoo de Londres.

A la suite de cet accident, le personnel jettera désormais le foin dans le parc au buffle au lieu de le déposer dans les râteliers,-

LES RELATIONS de la Petite-Entente avec la Hongrie seront le principal objet de la Conférence de Bled,

Bled, 20 aotlt. En dehors des problèmes qui intéressent directement les trois Etats de la PetiteEntente, l'ordre du jour du conseil comprendra les trois questions suivantes

1° Les revendications magyares pour l'égalité des droits en matière d'armement et les relations des trois pays avec la Hongrie 2° La réglementation de la navigation danubienne

3° L'attitude de la Petite-Entente envers la Société des Nations et plus spécialement en ce qui concerne l'article 16 du pacte. « Politlka » consacre un long article à la réunion de Bled.

« Jusqu'à présent, écrit-il notamment, les conférences de la PetiteEntente ont toujours été suivies avec la plus grande attention par le monde entier. Il semble que la session qui va s'ouvrir demain présente un intérêt encore accru, car on sait que toutes les décisions prises par la Petite-Entente obéissent toujours à un désir de paix et que la Roumanie, la Yougoslavie et la Tchécoslovaquie cherchent toujours le chemin de l'amélioration et de la collaboration internationale. » Ces efforts sont aujourd'hui plus que jamais indispensables. » La Petite-Entente est un de ces

Différentes versions circulent de l'entrevue Runciman-Henlein

Prague, 20' août. II est toujours impossible d'avoir des renseignements précis sur la rencontre d'avant-hier entre lord Runciman et Conrad Henlein. Aussi, trois versions courent-elles à Prague sur les résultats de cette entrevue.

La première, qui est celle des milieux britanniques, est que l'entretien entre lord Runciman et Conrad Henlein a été défavorable à celui-ci. Lord Runciman aurait fermement déclaré au chef du parti des Allemands des Sudètes que le gouvernement tchécoslovaque faisait preuve de bonne volonté, qu'il avait présenté, lui, un projet qui se tenait, le statut des nationalités, alors que le parti des Allemands des Sudètes ne présentait que des objections et des « idées ».

Conrad Henlein aurait alors demandé huit jours pour rédiger un projet détaillé qui puisse être étudié parallèlement au statut du gouvernement. Cette version semble confirmée par le fait de la publi- cation, par la mission de lord Runciman, hier à midi, du communiqué annonçant la nomination, par le gouvernement tchécoslovaque, de fonctionnaires allemands, à des postes importants dans l'administration publique des régions à majorité allemande,

On veut y voir la reconnaissance,, par lord Runcïman, que la voie choisie par le gouvernement est bonne.

La deuxième version est celle des milieux hcnleiniens. D'après ceuxci, lord Runciman aurait été enchanté de son entrevue avec Conrad Henlein, entrevue qui a été, dit-on dans ces mêmes milieux, très cordiale. Et c'est lord Runciman qui aurait demandé à Conrad Henlein huit jours de patience pour présenter un plan de solution du problème des nationalités. Cette version est diffusée par les agences de presse allemandes, notamment par le D. N. B.

Reste la troisième version, celle des milieux politiques de Prague,, qui est que Berlin souhaite une accalmie de huit jours, le Reich, en raison de la visite du régent Horthy, n'ayant pas le temps de s'occuper pendant cette période du différend sudéto-tchécoslovaque.

Les prétendus incidents de Most

Prague, 20 août. Un journal du soir, l'Express, publie d'intéressants détails sur les travaux de la mission Runciman au sujet des prétendus incidents de Most. D'après ce journal, les collaborateurs du médiateur anglais se seraient livrés personnellement à une enquête, dont les résultats témoigneraient que les troubles de Most n'ont été qu'une mise en seène savamment préparée à Asch, quartier général du parti des Allemands des Sudètes, et que les Tchèques n'ont aucune responsa-,bilité dans l'affaire. ,1

nouvetifs ~E~E5

ETRANGER

Varsovie proteste Dantzig Dantzig, 20 août. Le commissaire général de Pologne à Dantzig, M. Chodacki, a protesté auprès du Sénat danzicois contre l'agression dont furent récemment victimes deux jeunes Polonais de la part de soixante S. A.

Le président du Sénat, M. Greiser, a promis que les coupables seraient sévèremjent punis.

Recensement dea juifs en Italie

Rome, 20 août. Un recensement de tous les juifs résidant en Italie et dans les territoires de l'empire colonial italien vient de commencer.

Ce recensement étant basé sur le principe de la race et non pas de la religion, on considérera comme juif non seulement les personnes de religion juive, mais même celles qui se sont converties à d'autres religions.

Le chœur des cosaques du Don

victime d'un grave accident Coblence, 20 août. Le célèbre chœur des Cosaques du Don vient d'être victime d un grave accident d'autobus au cours duquel quinze artistes ont été grièvement blessés et dix-sept autres plus légèrement. La troupe se rendait en autobus de Bad Neuenahr à Bad Ems, à 12 kilomètres de Coblence, 1# véhicule, qui roulait à ce moment à une vitesse assez vive, alla s'écraser sur un arbre.

ALLEMAGNE. La conférence de Fulda s'est terminée par une messe solennelle dans la crypte de

organismes qui ont toujours maintenu leur neutralité dans les questions idéologiques des blocs. Elle continuera à conserver cette attitude. »

Espérances hongroises Budapest, 20 août. La presse hongroise comme les pays de la Petite Entente, accorde une grande attention au Conseil permanent de la Petite Entente où le point le'plus important du, programme des travaux est le résultat des négociations entre lés Etats de la Petite Entente et la Hongrie, négociations qui, comme on le sait, durent depuis un an. Rappelons que ces pourparlers portent sur la reconnaissance par la Petite Entente de l'égalité des droits de la Hongrie en matière d'armement, de la conclusion d'un pacte de, nonagression et enfin dé la rédaction d'une déclaration commune sur le traitement des minorités.

Il ressort de la lecture des journaux des quatre pays intéressés que ces négociations approchent de leur conclusion.

Le correspondant de l'Agence Radio apprend des milieux politiques hongrois bien informés qu'en fait ces négociations sont sur le

11 Le week-end `

de lord Runciman

chez te prince

Schwarzenberg

Prague, 20 août. Comme on le sait, lord Runciman passe son troisième week-end en Tchécoslovaquie, au pavillon de chasse du prince Adolf Schwarzenberg, à Hprni-Plaha, dans la forêt de Bohême.

Le prince, qui célébrera dans trois jours son 48° anniversaire, est l'un des plus grands propriétaires fonciers tchécoslovaques il possède de grands domaines dans le sud de la Bohême, ce qui lui a valu le surnom de., «Roi du sud de la Bohême ».

Le médiateur anglais ne se rendra pas à Londres Prague, 20 'août. La mission de lord Runciman dément officiellement, ce matin, les informations selon lesquelles lord Runciman aurait l'intention de se rendre prochainement à Londres, pour mettre le gouvernement britannique au courant de ses négociations. Il LE MONUMENT

DE MONDEMENT

Ce monument monolithe de 30 mètres de haut, élevé à Mondement, dans la Marne, en souvenir des sanglants combats qui s'y sont déroulés pendant la grande guerre, va être inauguré prochainement.

Saint-Boni face., Les résolutions prises par la conférence feront l'objet d'une lettre pastorale qui sera lue dans toutes les églises du Reich. ARGENTINE. A la suite de ta disparition de documents militaires secrets, le commandant Manchannaford, de l'artillerie orgentine, convaincu d'avoir participé à ces détournements, a été publiquement dégradé et condamné à la réclusion perpétuelle.

DANEMARK. La police de Copenhague a interdit la distribution et la vente publique du journal allemand à tendance antisémitique Der Sturmer.

GRANDE-BRETAGNE. Le « Daily Herald » écrit qu'une « rançon » de 120.000 livres sterling (environ 21 millions de francs), offerte pour obtenir la libération du baron Louis de Rothschild, toujours retenu prisonnier à'Vienne, a été repoussée par les autorités allemandes. ̃

ITALIE. Trois alpinistes, MM. Jean Buffa, 25 ans, de Turin, Armand Providenti, 22 ans, et Jules Marini, 23 ans, de Rome, qui effectuaient la descente des Grandes-Jorasses, dans le massif du mont Blanc, ont fait une chute et se sont tués.

JAPON. L'emploi industriel de l'or est rigoureusement interdit au Japon, où seuls les dentistes et fabricants de décorations pourront encore se servir de ce métal. LÎTHUANIE. Le gouvernement vient: de faire adopter une loi créant un office de la propagande. Cet office est placé sous la direction du président du conseil. POLOGNE. Le survol des frontières polonaises par des avions allemands a été renouvelé ces jours derniers. Il y a deux

point de se terminer et que le mi- nistère des affaires étrangères hongrois a fait part aux ministres des affaires étrangères des trois Etats de la Petite Entente de l'intérêt que la Hongrie attache à la conclusion rapide de ces négociations, conclusion qui n'est retardée que par de petites divergences de détail sur quelques points de la rédaction du texte définitif de l'accord.

Le ministère des affaires étrangères hongrois est désireux que lors de la conférence 'de Bled on constate que ces négociations sont réellement sur le point de se terminer et il espère que ie communiqué final de la Session du Conseil permanent de la Petite Entente le confirmera.

La Hongrie espère fermement qu'après le Conseil de Bled, il n'y aura plus de difficultés à une conclusion définitive des négociations et à la rédaction de l'accord. Dans les milieux diplomatiques de Budapest on ajoute qu? ia France et la Grande-Bretagne saluent cette attitude du gouvernement hongrois et y voient le signe positif de la politique extérieure de la Hongrie qui, tout en restant fidèle à l'amitié italienne et allemande, conserve une certaine indépendance..

n'est nullement question, pour l'instant, que le médiateur anglais quitte la Tchécoslovaquie.

Nouvelles critiques

de la presse allemande Berlin, 20 août. Le geste du gouvernement de Prague mettant à la disposition des Allemands des Sudètes sept places de directeurs des postes est estimé tout à fait insuffisant par la presse allemande.

La Berliner Boersen Zeitung écrit

« C'est le problème dans sa totalité qu'il faut résoudre et non pas seulement celui de quelques positions à occuper. Les demandes des Allemands des Sudètes vont beaucoup plus loin elles comprennent l'administration générale dans toutes les catégories.

Il ne faut pas que du côté tchèque on croie pouvoir se tirer d'affaire en donnant suite seulement à quelques-unes des demandes al- lemandes. »

Le roi Léopold

est acclamé à Eupen Bruxelles, 20 août. Le « Cessez le feu a été sonné aux grandes manoeuvres des Ardennes à midi 45. Les troupes se sont aussitôt mises au repos pour se préparer à la grande revue que passera le roi lundi à Spa.

Cet après-midi, le souverain, qui s'était rendu hier soir encore à Saint-Vith, a aujourd'hui rendu visite à Eupcn* une autre ville des cantons rédimés.

L'accueil de la population y a été, si possible plus enthousiaste encore qu'à Malmédy et des scènes imprévues autant que touchantes n'ont cessé de marquer cette réception.

Le souverain, en se rendant au monument aux morts, a littéralement été porté par la foule. L'ancienne ville allemande a montré qu'elle réalisait enfin un vœu caressé depuis longtemps.

«.

Un avion commercial allemand

survole des travaux de défense britannique Londres, 20 août. Un avion commercial allemand a survolé hier, à faible altitude, les travaux de défense importants de l'embouchure de la Tamise, à Shœburyness, et les nouveaux champs de tir d'artinerie de Foulness Island. Ce survol a naturellement éveillé des soupçons étant donné que les approches de ces travaux de défense et du champ de tir sont protégées discrètement, mais avec efficacité, contre la curiosité des passants et des touristes.

jours, deux avions ont été aperçus volant à faible altitude près de Ruda et près d'Orzegow, dans la Haute-Silesie polonaise.

SUISSE. Le congrès inter.national de physiologie réuni à Zurich a terminé ses travaux. II a pris la décision de créer un secrétariat international de physiologie, dont le siège serait en Suisse.

TURQUIE. Conformément à l'accord de Salonique, des troupes turques sont entrées, hier matin, à Andrinople.

PARIS

♦ On a découvert à Levallois, 99, rue Gide, le cadavre de M. Sira, employé de chemin de fer. La victime a été assassinée à coups de marteau. Le Parquet a commencé son enquête.

PROVINCE

♦ UN VOL A ETE COMMIS dans un grand hôtel de Deauville. Des malfaiteurs se sont introduits, par une fenêtre ouverte, dans une chambre où ils ont dérobé des bagues, des bracelets et des colliers de valeur.

UNE VILLA, AVENUE ANDRE GUILLAUME, A GARCHES, appartenant à M. Kahn, a été cambrzolée au cours de la nuit. Tous les meubles ont été fracturés; 80.000 francs en espèces ainsi que des bijoux et objets divers dérobés.

QUINZE CENTS PAYSANS SE SONT OPPOSES à la vente aux enchères du mobilier de M. Labbé, boucher à Malestroit (Morbihan), qui refusait de payer ses impôts. Aucun acquéreur ne s'est présenté et le mobilier est resté au domicile de M. Labbé.

Le conflit des dockers Aucune solution n'est intervenue (SUITE DE LA PREMIERE PAGE) i1

Les pourparlers en étaient là quand, vers 12h. 30, M. Uamadier quitta le ministère du travail, et nous avons pu l'interroger avant son arrivée à la présidence du conseil, où il' devait s'entretenir de la question avec M. Daladier. M. Ramadier a fait ressortir la complexité des problèmes posés par le conflit, lequel revêt un double aspect corporatif et politique. Toutefois, le ministre a exprimé l'espoir qu'une fois la réglementation établie, les conditions envisagées seraient acceptées par tes dockers. Une importante conférence à la présidence du conseil Tandis qu'au ministère du travail les pourparlers étaient interrompus vers 13 heures pour reprendre l'après-midi, une importante conférence avait lieu à la présidence du conseil, sous la présidence de M. Daladier, conférence à laquelle prenaient part MM. Ramadier, ministre du travail Gourrct, directeur du port de Marseille; Bcrthoin, secrétaire général du ministère de l'intérieur, et le contrôleur général Jacomet, secrétaire général du ministère de la guerre. Les délibérations auraient porté, croyons-nous, sur l'établissement d'un arrêté préfectoral qui réglementerait les conditions du travail dans les ports. II serait question, en outre, d'un régime des heures supplémentaires et de nuit.

LA GUERRE D'ESPAGNE

Les nationalistes progressent au nord de Gandesa

Bayonne, 20 août. Dans le secteur de Gandesa les attaques nationalistes continuent soutenues par une débauche d'artillerie et de pilonnage aérien.

Les nationalistes annoncent en dernière heure que leur infanterie se trouve devant la position fortifiée du pic Gaeta, après avoir enlevé successivement les deux premières lignes de tranchées republicaines.

Le pic Gacta, situé à 10 kilomètres au nord de Gandesa et 4 kilomètre au nord de Villalba de los Arcos, est la, position la plus importante du secteur sa conquête constitue évidemment l'objectif de cette première phase de l'offensive.

La bataille, qui est partie des environs immédiats de Gandesa se déplace peu à peu, depuis hier matin, vers cette hauteur centrale que l'ennemi a puissamment fortifiée. Les gouvernementaux affirment avoir abattu en combat aérien sept appareils Besserschmidt. Sur le. front d'Estmmadure, l'activité s'est bornée à des coups de main sans conséquence.

Des attaques et contre-attaques locales ont eu lieu aussi sur le front du Levant, à l'ouest de Vivér. Nouveau bombardement d'Aliçante.

Alicanie, 20 août. La commis-sion d'enquête sur les bombardements, composée du colonel Schmidt et du commandant Lejeune, a assisté au bombardement d'Alicante, à 11 h. 30, par cinq hydravions insurgés.

Ce bombardement n'a pas fait de victimes dans la population, celle-

DERNIERE HEURE THEATRALE THEATRE DES AMBASSADEURS «Le Coup de Trafalgar » Comédie de Roger Vitrac Le théâtre des Ambassadeurs, rouvrant ses portes, a présente hier soir Le Coup de Trafalgar, de Roger Vitrac. La pièce avait été créée il y a quelques années par le Rideau de Paris et le souvenir en était resté comme d'une des plus belles découvertes du théâtre d'avant-garde.

Nous avons revu Le Coup de Trafalgar avec beaucoup de plaisir. Nous aimons la fantaisie assez incohérente et la tentative de surréel qu'a tentée l'auteur. Les portraits des petites gens qu'il uous présente, tous locataires de.la même maison, d'abord dans la loge de la concierge en marl914 et ensuite dans la cave sous les Gothas en 1917 est d'une bouffonnerie très curieuse, ironique et sarcastique. C'est ce qu'il y a de meilleur dans la pièce. Le reste compte peu. Il y a des trouvailles très cocasses la vieille dame qui rit quand elle voudrait pleurer et vice versa, ollencore la raison qu'avait une des héroïnes de se raser le crâne, raison que personne ne connaîtra jamais. La pièce est jouée avec beaucoup de couleur et d'entrain par une troupe jeune et nombreuse, Mme Claire Gérard, en particulier, est très drôle. A. W.

Les employeurs s'en vont, les dockers reviennent Poursuivant ses conversations au ministère du travail, M, Raniadier a reçu, au cours de l'aprèsmidi, les représentants patronaux, qui ont déclaré demeurer sur :1aptfsition prise par eux, jeudi, lijrs de la tentative de conciliation, ';et qui ont ajouté que, désormais, le conflit n'était plus que du ressprt de l'autorité gouvernementale. Dès hier soir, sans qu'aucune décision soit intervenue, les représentants des employeurs de maind'œuvre reprenaient le train pour Marseille.

Par ailleurs, les représentants des dockers seront de nouveau à Paris ce matin. Ils seront reçus d'abord au ministère du travail, puis au ministère des travaux pulics, où ils se rencontreront avec M. Frossard, rentré le matin de Saint-Gcrvais-les-Bains.

Travail normal, hier samedi Marseille, 20 août. Aujourd'hui, -sur les quais, le travail s'est effectué normalement et, sans incident, les dockers ont assuré le chargement et le déchargement des navires à quai. Après la décision prise, hier soir, par l'assemblée générale, les dockers attendent que s'ouvrent de nouvelles négociations.

ci ayant rapidement gagné les re- fuges.

La commission ayant terminé s« mission va quitter Alicante.

LA REPONSE DE FRANCO

(SUITE DE LA PREMIERE PAGE) L'éventualité de la convocation du comité de non-intervention On n'attend pas la présence à Londres, lundi, de lord Halifax, mais le Premier ministre doit y revenir des Chequers, où il a passé le week-end, et il étudiera évidemment la réponse du chef du gouvernement de Burgos.

Lord Plymouth, président de lui commission internationale de nonintervention, actuellement en villégiature dans le pays de Galles, est également attendu à Londres. Il aura probablement des consultations avec le Foreign Office sur la réponse en question et se mettra en communication avec certains membres de la commission qui auront été préalablement munis du texte de la réponse de Franco. La question de la convocation plénière de, .la commission dépend naturellement de lord Plymouth, mais comme clle présenterait des difficultés du fait que la plupart des diplomates et autres membres qui en font partie sont actuellement en vacances, il est probable qu'il convoquera auparavant une réunion du sous-comité présidentiel pour étudier à la fois la réponse de Franco et celle du gouvernement républicain.

INFORMATIONS POLITIQUES

« Formons le vœu que la France se guérisse rapidement et revienne à la saine pratique des règles. »

Vichy, 20 août. M. Lamoureux a prononcé un discours à l'occasion de la Foire-Exposition de Vichy. Il a notamment déclaré

« La France, depuis deux ans, est en état de sous-production elle épuise peu à peu ses réserves, d'où le déséquilibre de ses finances, le déficit de sa balance commerciale et la chute par paliers. A l'heure où tant de dangers intérieurs et extérieurs menacent le pays, formon? le vœu que la France, dans un es-.pmt d'union républicaine et nationale se guérisse rapidement de son ivresse et, revenant à la saine.pratique des règles qui ont fait sa grandeur, reprenne sa marche vers le progrès et la prospérité. »

̃' 'i

M. Marchandeau, ministre des finances, a établi hier matin, avec M. Patenôtre, ministre de l'économie nationale, le budget de ce dernier ministère. Mardi prochain, ce sera le tour du budget des P.T.T. Ainsi, il ne restera plus à mettre au point que les budgets de la guerre, de l'air et des colonies.


L'ACTIVITE

DU CONSEIL NATIONAL ECONOMIQUE >~

Voici les principaux passages du résumé périodique des travaux du « Conseil National Economique », couvrant la pé^riode écoulée depuis janvier 1938

Dans le cours de la période s'étendant du mois 'de janvier au 11 juillet 1938, date de sa deruière assemblée générale, le Conseil national économique n'a cessé de poursuivre ses travaux sur un rythme particulièrement accentué, en procédant à des enquêtes minutieuses sur les problèmes esssentiels de l'économie îruuçiiisu, soit it la demande du gouvernement, soit de sa propre initiative. Il a consacré notamment une partie importante de sun activité à l'étude de la réorganisation de certains marchés agricoles ainsi .qu'à l'examen du déliait de la balance commerciale en c^ qui concerne la production agricole. Il s'est préoccupe également de rechercher les solutions susceptibles d'améliorer la distribution de aiverses branches de crédit.

Il a terminé, en outre, le cycle dès travaux qu'il avait entrepris dès l'année dernière sur le problème de la main-d'œuvre, et du chômage, par une étude approfondie sur la formation professionnelle de la main-d'œuvre dans l'industrie, le commerce et l'agriculture.

D'autre part, il n'a pas manqué d'apporter toute son attention à l'importante question de l'organisation du travail et des rapports entre employeurs et salariés. Collaborant en permanence avec les Pouvoirs publics, il s'est attaché à la mise'au point des procédures de conciliation et d'arbitrage, ainsi qu'à l'examen des demandes d'extension des conventions collectives, en même temps qu'il recherchait Un accord .des représentants patronaux et ouvriers sur les assouplisletnents pouvant être apportés aux modalités d'application de la loi sur la semaine de 40 heures. La main-d'œuvre

et le chômage

Poursuivant la mise en application de la loi sur la semaine de 40 heures, le Conseil national écobomique a procédé à l'examen d'un certain nombre de projets de déçrets dont la plupart, pendant cette période, ont visé à l'extension à de dispositions déjà en vigueur dans la métropole. D'autre part, le Conseil national économique a été saisi pour avis, par le ministre du Travail d'un projet de décret visant la. récupération des heures'ftetflueBjP&i," suite de chômage collectif et la prolon; galion de la durée du tr-ava-il- effectif dans le cas de surcroît extraordinaire de travail.

L'apprentissage

dans l'industrie

et le commerce

La commission de la main-d'œuvre et de l'apprentissage terminant le cycle de ses travaux antérieurs sur le problème de la main-d'œuvre et du chômage, a abordé la 4™* partie de son étude relative à l'apprentissage. Après avoir entrepris à cet égard une enquête auprès des principales organisations professionnelles, la commission a examiné successivement, en collaboration •étroite avec la Direction générale de l'Enseignement technique et dans le cadre d'un plan schématique établi par ses rapporteurs, MM. Ingrand et Celier, auditeurs au conseil d'Etat, l'orientation professionnelle des jeunes et la formation professionnelle de la maind'oeuvre dans l'industrie et le commerce. Les rapporteurs ont fait ressortir les nécessités d'ordre économique et social de l'orientation professionnelle et, après avoir analysé les causes du déclin de l'apprentissage, ont indiqué les diverses améliorations ou réformes qu'il convient d'apporter à l'organisation et aux méthodes de l'orientation et de la formation professionnelles Orientation judicieuse de la jeunesse, assurée par une collaboration constante entre les organismes spécialisés, les membres de l'enseignement et les familles. Formation professionnelle obligatoire, à la fois théorique et pratique, pour tout jeune travailleur.

Adaptation des diverses modaJïtés aux nécessités professionnelles ou régionales, réalisable dans le cadre d'une réglementation générale par la voie d'accords contractuels faisant l'objet de clauses spéciales insérées dans les conventions collectives de travail.

Contrôle sévère des conditions pratiques de cette formation professionnelle, auquel devrait participer la profession organisée. Effort financier à demander aux collectivités publiques et aux 'employeurs et qui trouvera sa jusJtification dans les avantages d'ordre économique et social résultant de la qualification professionnelle donnée à la main-d'œuvre.

Enfin coordination à rechercher tant sur le plan local (entre les divers organismes consacrés à la formation professionnelle), que sur le plan national en vue d'assurer la liaison entre les deux problèmes de l'apprentissage et de la jnain-d'œuvre.

Tel est l'essentiel des mesures préconisées par le Conseil national économique en vue de fournir à la production française le personnel qualifié qui peut seul lui assumer la qualité supérieure qui la caractérise sur les marchés du monde. Le décret-loi

du 24 mai 1938

II convient de souligner, ici encore, que le décret-loi du 24 mai 1938 relatif à l'orientation et à la formation professionnelles, se réfère à l'étude entrepri.se par le -Conseil national économique. L'apprentissage agricole A la demande de plusieurs de Ses membres agricoles, la commission de l'apprentissage a abordé, ïès le début de mars 1938, le proBlème dé l'apprentissage agricole. Dans son étude, le Conseil national économique a été guidé par le

triple souci d'assurer à l'agricnlture française la main-d'œuvre qualifié qui lui manque d'enrayer l'exode de la population rurale en lui conférant des avantages susceptibles de la stabiliser à la campagne d'instituer endn, à cet effet, une étroite collaboration entre les administrations compétentes, le corps enseignant, les Chambres d'agriculture et les groupements professionnels agricoles de toute nature.

Les conclusions soumises à l'assemblée générale par M. Charles Celier, auditeur au conseil d'Etat, tendent essentiellement à assurer une large diffusion de la formation professionnelle, par une propagande active à laquelle seront associés les administrations et' les groupements intéressés, et à garantir aux apprentis des conditions de travail et de vie satisfaisantes. Les diverses étapes de cette formation comprennent

1" Le « préapprentissage », qui par l'utilisation judicieuse de la dernière année de scolarité, doit permettre de donner aux enfants un complément d'instruction générale et de les préparer progressivement à l'exercice des métiers ruraux.

2° L'apprentissage « dans une exploitation », comportant une formation empirique donnée par le chef de famille ou le patron, une formation théorique donnée' soit par des cours post-scolaires, soit par un enseignement par correspondance, et une formation pratique, dispensée par des écoles ambulantes ou par des moniteurs. 3° L' « enseignement agricole ». Les dépenses d'enseignement et d'encouragement devraient être couvertes par un effort financier continu qui serait demandé à l'Etat, aux organisme publics et privés, aux groupements professionnels et aux chefs d'exploitation employant une main-d'œuvre spécialisée. Certaines dépenses de construction et d'équipement pourraient, en outre, être imputées sur les crédits des grands travaux.

Pour mener à bien l'œuvre ainsi entreprise, il sera indispensable d'y intéresser directement le inonde rural, par une étroite collaboration entre initiatives officielles et initiatives privées, sous l'impulsion des comités départementaux de l'apprentissage agricole.

Les rapports

entre les employeurs et les salariés

La nouvelle loi du 4 mars 1938 sur la conciliation et l'arbitrage a prévu la consultation du Conseil national économique pour -certaines de ses applications

Les modalités des nouvelles procédures doivent être fixées par des règlements d'administration publique, pris après avis du Conseil na-

tional économique.

Le ministre du Travail peut, s'il y a lieu, former des recours sur le fond, dans l'intérêt public, devant la Cour supérieure d'arbitrage, contre des sentences arbitrales ou surarbitrales il doit préalablement prendre avis de la commission permanente du Conseil national économique.

Enfin, en ce qui concerne la composition de la Cour supérieure d'arbitrage, il est prévu que colle-ci devra s'adjoindre, lorsqu'il s'agira de statuer au fond sur ces recours, deux représentants patronaux et deux représentants ouvriers, désignés respectivement par les représentants patronaux et ouvriers membres de la commission permanente du Conseil national économique.

Pour déterminer les procédures de conciliation et d'arbitrage, la commission s'est attachée à tenir le plus grand compte des données pratiques qui se dégagent de la première année d'application. Elle a cherché

à réaliser une assimilation aussi complète que possible des procédures réglementaires aux procédures contractuelles devant figurer dans les conventions collectives de travail;

à limiter le nombre des pourvois et à réduire au maximum les cas d'annulation des procédures, en ne fixant que les conditions de forme strictement indispensables à adopter toutes les simplifications susceptibles d'abréger la durée excessive des procédures. Le Conseil national économique a été, en outre, consulté sur les procédures applicables aux services publics concédés et aux entreprises de transport et de péche maritimes. Le décret

du 20 avril 1938

Ses suggestions ont, pour la plupart, été reprises dans le décret du 20 avril 1938.

L'extension de conventions collectives de travail Ainsi que l'avait déjà indiqué M. Ivan Martin dans son rapport à l'assemblée du Conseil national économique lors de la session des 15 et 16 mars 1937, l'extension des conventions collectives de travail, soumise aux termes de la loi du 24 juin 1936 à l'avis préalable des sections professionnelles compétentes du Conseil national économique, à donné lieu à certaines difficultés qui rendent nécessaires des modifications à la législation actuelle le Conseil national économique s'est préoccupé de les préciser.

Le décret-loi

du 2 mai 1938

Ses suggestions ont partiellement reçu la consécration légale dans un des décrets-lois du 2 mai 1938. Quant aux sections professionnelles, elles ont été saisies depuis janvier 1938 de 95 projets d'arrêtés portant extension de conventions collectives de travail. Elles ont été consultées en outre, à plusieurs reprises, par le ministre du Travail, sur l'opportunité de la conclusion d'une convention nationale sur l'interprétation à donner à certaines dispositions figurant dans des conventions collectives enfin, sur les difficultés rencontrées au cours de l'élaboration de quelques conventions collectives.

LA SEMAINE FINANCIERE

La séance continue ? ,par O.*P» HOBBE

A la solution de la double crise, diplomatique eu Europe, financière en France, la fin de la semaine a apporté deux con^tributions.

En France, passant sans transition de l'affirmation que « notre situation financière est la meilleure que nous ayons connue depuis des années à à l'annonce d' « un programme de mesures énergiques indispensables aussi bien au maintien de la monnaie' qu'à la défense de la nation », le gouvernement reconnaît enfin la gravité de la crise pas seulement financière qui menaçait.

Contradictions américaines et françaises

Aux Etats-Unis, dans un discours retentissant, le président Roosevelt affirme l'indivisibilité de la civilisation et la volonté des Etats-Unis de se porter à son secours le cas échéant. Il garantit le Canada et virtuellement l'Empire britannique contre une agression. Il avise ainsi nettement les dictatures qu'elles' trouveraient aux côtés des démocraties occidentales les Etats-Unis dans un conflit

UA REVUE DES MARCHES

PARIS

Détente des changes, en fin de semaine. Fermeté des rentes et valeurs françaises. Irrégularités des internatio- nales.

La tension des changes s'est accrue cette semaine. Au comptant, le cours du franc a été maintenu stable grâce à l'action du fonds d'égalisation des changes, mais, à terme, les reports ont été très tendus on a coté, pour la livre, jusqu'à 6,50 à trois mois et 2,50 à un mois.

En fin de semaine, grâce à l'impression favorable produite par les déclarations du président du Conseil, on a enregistré une détente. La livre s'établit à 178,77 contre 178,89 la semaine précédente le dollar à 86,70 contre 3H,72 et le florin, à 20,04. contre 20,005, Sur le marché des valeurs, le début de la semain a été marqué par l'hésitation ou la lourdeur des séries ordinaires de rente et des valeurs françaises et par la fermeté des rentes à garantie de change, des mines d'or et généralement des internationales. En fin de semaine, un mouvement de bascule en sens contraire s'est produit, sur l'espoir amorcé par la déclaration de M. Daladier que le gouvernement, reconnaissant la gravité de la situation économique et financière française et de son incidence sur la situation diplomatique, allait tenter un effort sincère de redressement.

Finalement, on retrouve le 3 à 74 contre 73,80, le 4 1917 à 71,70 c. 70,80 le 4 1918 à 70,35 c. 69,55, le 5 1920 à 96,85 c. 96, le 4 1/2 1932 A à 77,60 c. 76,85, la série B à 77,80 c. 76,90. Aux séries à garantie de change, le 4 1925 se représente à 137,30 contre 136,75 et le 4 1/2 1937, excoupon, à 134,25 c. 137,60. Grâce à leur reprise finale, les LES CONFLITS SOCIAUX

Menace de grève générale dans les mines

Lens, 20 aoûl. Avant de prendre une position définitive dans le conflit actuel relatif aux salaires des mineurs, la Fédération nationale des travailleurs du sous-sol a demandé à ses adhérents de se prononcer avant le 31 août sur les points suivants

1° La Fédération doit-elle continuer les pourparlers ? 2° Doit-elle accepter la proposition d'arbitrage ministériel ? 3° Au contraire, doitelle décréter la grève générale de la corporation ? '?

Le conseil d'administration du syndicat des mineurs du Pas-deCalais, le plus important de tous les syndicats de mineurs, s'est déclaré favorable à la grève « pour le cas où, le 15 septembre, la question des salaires ne serait pas tranchée ».

Les ouvriers du bâtiment repoussent la sentence du surarbitre

Lyon, 20 août. Les ouvriers du bâtiment de la dixième région viennent de repousser la sentence du surarbitre M. Dilhac et de décider que la grève serait reprise avec vigueur et étendue à tous les chantiers de travaux publics et administratifs dans tout le département du Rhône.

Une grève générale dans le bâtiment est donc envisagée à Lyon pour lundi.

Litiges divers

Le conflit des armateurs sardiniers continue à Casablanca. Tous les navires travaillant pour les usines vont être désarmés par leurs propriétaires.

«.

LE PROCES

DE NEW-YORK

Le président de la Cour, M. Pecora, s'adressant au procureur Dewey, a déclaré qu'il tenait à avoir des preuves immédiates et irréfutables des relations entre Hines et la loterie illégale de Schultx. pour poursuivre le procès.

M. Dewey a assuré que les preuves seraient apportées au moment voulu.

n entend montrer comment les tribunaux de simple police, sous la pression de Hines, étaient amenés à relâcher les personnes travaillant pour le compte de SchulU, l'organisateur de la loterie.

éventuel. Dans la balance des forces de la paix, il jette la masse américaine. Mais pourquoi faut-il que, dans le même discours, M. Roosevelt attaque le libéralisme qui est l'essence même de la civilisation qu'il veut défendre et entonne quelques couplets socialistes contre les services publics, du plus pur style démagogique « j'attends le jour où le premier ministre canadien et le président des Etats-Unis pourront se réunir pour dédicacer, non un pont à travers cette eau, mais l'eau elle-même à l'usage productif éternel de leurs peuples ».

C'est la constante contradiction de la France et des EtatsUnis depuis quelques années que cette dualité entre les intentions la paix et la prospérité et les réalisations toujours plus de socialisme et de nationalisme économique. Terrible dualité entre la fin et les moyens, qui est réellement responsable de la crise dans laquelle est plongé le monde actuellement.

Seule e la Grande-Bretagne, dans le monde, gouverne avec

valeurs françaises à revenu variable sont souvent en plus-value, d'ailleurs modérée, par rapport à leurs cours de la semaine précémente Banque de France pas à 6.695 contre 6.480, Banque de Paris à 1.190 c. 1.195, Banque Transatlandente Banque de France passe à 2.590 c. 2.530, Lyonnaise des Eaux cap. à 1.310 c. 1.295, Générale d'Electricité à 1.335 c. 1.325, Forges Nord-Est à 680 c. 676, Tréfileries du Havre à 702 c. 717, Lens à 289 c. 286, Kali Sainte-Thérèse 1.222

L'activité économique américaine

Indice du « New York Times ».

c. 1.205, Péchiney 1.599 c. 1.580, Air Liquide 1.223 c. 1.201, Citroën 593 c. 543, Poliet et Chausson 465 c. 429, Say 580, inchangé.

Aux entreprises françaises exploitant à l'étranger, Santa-Fé s'inscrit à 433 contre 398, Tramways de Shanghaï à 800 c. 807, Bor ord. à 2.228 c. 2.310, Penarroya a 305 c. 311,50, Brasserie Quilmès à 5.600 c. 5.390, Union Européenne à 572 c. 560.

Les internationales se représentent d'une façon irrégulièro par rapport à leurs cours de la semaine précédente, les valeurs de matières premières étant généralement affaiblies et certaines mines d'or conservant quelques gains.

LONDRES

Marché peu actif et hésitant sur lei craintes concernant la situation européenne.

L'activité des affaires est demeurée des plus restreintes, le marché demeurant affecté par les préoc-

L'EVOLUTION DE «WALL STREET»

Les courbes ci-dessus représentent les moyennes de clôture journalière des indices du « New York Herald Tribune», actions industrielles et chemins de fer.

réalisme tous les efforts sont sans conteste pratiquement dirigés pour rétablir les échanges internationaux ^t pour assurer la paix. Le réarmement britannique, l'équilibre du budget ordinaire britannique, la stabilité du sterling en sont les manifestations. Mais qui ruine l'accord tripartite ? La France, dont les prix de revient désorganisés par une politique sociale et financière extravagante minent la monnaie. Qui pratiquement empêche d'aboutir l'accord commercial angloaméricain ? Les intérêts americains.

La Grande-Bretagne, malheureusement, ne peut seule maintenir le monde dans les voies de la raison, lorsque la masse économique la plus importante du monde et le seul contrepoids efficace de l'Allemagne en Europe s'adonnent à l'anti-capitalisme, à l'anti-libéralisme et, par là-même, se suicident. Une dent de scie

dans la courbe de la crise française

La question est donc de savoir si, ces jours-ci, nous allons

cupations concernant la situation politique européenne. La baisse de la Bourse de Berlin, la teasion du change français et le courait continu de thésaurisation d'or ont d'ailleurs ajouté à ces préoccupations.

Les fonds britanniques sont peu actifs et légèrement affaiblis. Aux fonds étrangers, l'irrégularité domine, les emprunts d'ExtrêmeOrient étant plutôt en reprise et brésiliens étant offerts par suite de

l'absence de toute information sur la reprise du service de la dette brésilienne.

Aux industrielles, la lourdeur domine généralement. Les valeurs Je matières premières sont négligées et les américaines hésitantes. Mines d'or un peu affaiblies en fin de semaine sur des offres :lu continent.

NEW-YORK

Reprise sensible en fin de semaine.

Au début de la semaine, 1 e marché américain a poursuivi sa réaction, donnant lieu à un signal assez défavorable du point de vue de la théorie de Dow-Jones, ainsi qu'on le verra sur le graphique ci-

contre de l'évolution de Wall

Street.

Mais, grâce aux ordres d'achat en baisse passés au cours de la hausse antérieure, le marché a manifesté une bonne résistance, les indices de l'activité économique étant par ailleurs assez favorables. Finalement, on retrouve l'indice général du New York Herald-Tribune, à 104,12 contre 102,97, Tin-'

voir se dessiner une simple dent de scie à la courbe de la crise française, qui commande à son tour la crise diplomatique européenne, ou si, au contraire, un renversement total de cette courbe va se produire, les dirigeants de notre pays à l'instar des hommes d'Etat- anglais s'étant enfin résolus à voir les faits en face et à les traiter autrement que par des discours et des palliatifs avec ou sans écho outre-Atlantique.

Dans le second cas, on pourrait vraiment espérer de meilleurs jours pour les placements français fonds d'Etat et valeurs industrielles, quels que soient les sacrifices nécessaires pour assainir la situation. Et, du même coup, ce serait un appoint sérieux aux chances s d'une reprise économique mondiale favorisant les valeurs de matières premières et les industrielles du monde entier. Sinon, la séance continuerait jusqu'à des catastrophes plus caractérisées.

C.-P. Hobbé.

dice des industrielles passant à 138,95 contre 137,54 et l'indice des chemins de fer à 22,84 contre 22,32. Les valeurs intéressées à l'automobile et à l'équipement automobile sont particulièrement favorisées.

MATIERES PREMIERES CEREALES

Marchés soutenua. Re- prise du coton.

Bien que peu actifs, les marchés de matières premières ont montré davantage de stabilité que les semaines précédentes.

Le blé gagne 2 cents 1/2 à Chicago (64 cents 5/8), mais perd 1 cent 7/8 à Winnipeg (67 3/4) et cède 1 penny 5/8 à Liverpool (5 sh. 2 d. 3/4). Les autres céréales sont assez fermes.

Le coton regagne du terrain :> 0,13 à New-York (8,30).

Le caoutchouc Londres gagne 1/8 à 7 d. 7/8.

Métaux irréguliers Cuiure 0/7 7 1/2 (£ 40/3/ 1 -1/2, Etain £ 1/0/0 (£ 1921 12/6) Plomb + 3/ 1 1/2 14/8/ 1 1/2)), Zinc I 0/0 13/ 0/0.

«.

LES CHANGES

Londres, 20 août. Paris 178 25/32 c. 178 13/16 New-York chèque 4,88 c. 4,87 3/4 New-York trausf. tél. 4,88 c. 4,87 3/4 Rio deJaneiro 2 7/8 inchangé • BuenosAires 18,98 1/2 c. 19,05 Montevideo 20 1/2 inchangé Japon 1 sli. 2 inchangé Shanghaï 0 sh. 8 1/4 inchangé Montréal 4,89 5/8 c. 4,89 9/16 Joannesburg 100 7/8 inchangé Berlin 12,17 inchangé Amsterdam 8,92 7/16 c. 8,92 1/4 Rome 92,75 c. 92,70 Suisse 21,29 c. 21.28 1/2.

NEW-YORK assez ferme

VimiRÇ I Gt6t. I Derfl. Il vimiRQ t Clôt. | Dent.

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CHRONIQUE AGRICOLE Quel sera, le prix du blé ? Par R. de Pastillé

Le conseil central de l'Office du blé fixera le prix du blé le 23 août pour la campagne 19381939,-à moins que la majorité des trois quarts de ses membres, requise par la loi, ne parvienne pas à se dégager. Dans ce cas, la détermination du prix du blé incombera au gouvernement, et dans les milieux informés, on pense généralement qu'il en sera ainsi.

Mission particulièrement difficile cette année, où est intervenu, le 29 juillet, un arrêt du Conseil d'Etat annulant le prix fixé en 1936. Non seulement cette haute juridiction a invité le conseil central à ne plus se livrer à sa seule fantaisie et à tenir compte des prescriptions légales, mais a tracé pour l'avenir des règles de calcul à observer. Conseil central et gouvernement devront donc désormais les suivre et, après avoir établi la moyenne des cours des années 1911, 1912, 1913, attribuer à cette moyenne un coefficient extrait de la moyenne annuelle des quatre indices indiqués par la loi.

Rigidité plus apparente que réelle, car le prix résultant de l'interprétation de tous ces éléments ne. ressort pas comme un prix indiscutable. Les producteurs les plus modérés le calculent à 210 francs au quintal, alors que d'après certains fonctionnaires il ne devrait pas dépasser 194 francs, tant il est vrai que les chiffres comme les hommes sont soumis à la tyrannie des intérêts. N'oublions pas que ce prix, une fois fixé, sera encore manipulé, en application du décret-loi du 17 juin 1938, selon le quantum attribué à la récolte par le conseil central, et d'après la production de chaque exploitation. Si ce quantum dépasse 90 millions de quintaux, tous les producteurs contribueront à la résorption des excédents si, au

INFORMATIONS

Crédit Lyonnais

Bilan au 30 juin 1938

AVIS

à MM. les voyageurs porteurs de billets populaires

La S. N. C. F. nous Informe que les interdictions temporaires prévues pour j'admission des porteurs de billets populaires dans certains trains et auto-

contraire, la récolte ne l'atteint pas, seuls, les producteurs de plus de cinquante quintaux devront en faire les frais, en proportion des surfaces cultivées en blé par chacun d'eux. Or, en cette matière, il est impossible de serrer assez près la réalité pour établir darts l'absolu le volume d'une récolte.

Le chiffre de 88 millions de quintaux a été jeté dans le public. De cette façon, le prix payé au producteur sera différent, selon que cette céréale aura poussé dans une grande ou dans une petite ferme. Il est probable enfin que le prix du blé sera fixé aux environs très proches de 200 francs. Cela veut dire que les meuniers l'achèteront 200 francs, et que, de cette façon, le prix du pain ne sera pas augmenté durant toute la durée de la campagne en cours, mais les producteurs, même les petits, après déduction de la prime de conservation, recevront à peine 185 francs. Quant aux producteurs de grande culture, il leur sera encore déduit une vingtaine de francs de ce prix, sans compter les frais de coopérative qui leur incomberont, à telle enseigne que les moins favorisés ne toucheront pas beaucoup plus de 155 francs au quintal dans les mois qui vont venir.

Tel sera le mécanisme au moyen duquel on fixera le prix du blé pour la campagne 19381939. Quant à l'Office du blé, il coûtera à la nation environ deux milliards de francs, ainsi que l'avait prévu très justement M. le sénateur Patizel, qui en est le président. Espérons que les producteurs de blé auront un bénéfice sur les cours d'un marché libre, mais si on tient compte de toutes les conjonctures économiques, financières et monétaires, ce n'est pas assuré.

R. de Passillé.

Cours de clôture

PARIS. Blé (cours taxe), départ culture non fixé.

Avoines clos.

..Farine: 287..

LIVERPOOL. Blé, octobre 5/3,

5/8.

ALEXANDRIE. Cotons sakels clos.

i>

Le montant du coupon de la Rente 4 O/O 1925 est fixé à 3,60

Le Journal officiel a publié l'arrêté suivant du ministre des Finances

Vu l'article 4 du décret du 4 juillet 1925,

Vu la moyenne des premiers cours cotés à la Bourse de Paris sur la livre sterling pendant le semestre 19 février 1938-18 août 1938,

Arrête

« Le montant de l'intérêt de la Rente 4 1925 afférent à l'échéance semestrielle du 5 septembre 1938 est fixé à 3 fr. 60 pour 4 fr. de rente. »

rails rapides et express du septembre 1938, sont rapportées.

MM. les voyageurs porteurs de ces billets pourront donc avoir accès, dans la journée du t or septembre, dans certains trains et autorails rapides et express de li S. N. C. F., (lui leurs étalent précédemment interdits.


« Normandie » nous ramène deux passagers de marque Mme Dussane

et M. Serge Koussevitzky Mme Béatrice Dussane, dont nous avons annoncé naguère le départ pour les Etats-Unis, est sur le chemin du retour. Blle s'est embarquée mercredi dernier à New-York à bord de Normandie et arrivera au Havre demain lundi.

L'illustre chef d'orchestre Serge Koussevitzky, directeur du Boston Symphony Orchestra, est, lui aussi, du voyage. Il a, dit-on, l'intention de faire un séjour en France.

H parait que* Le centenaire de Êizet L'Opéra-Comique se prépare à célébrer le centenaire de Bizet. Tout un cycle qui durera une semaine sera organisé. Il comprendra une présentation nouvelle de Carmen avec des décors et des costumes nouveaux, les Pêcheurs de Perles et Djamileh.

Une nouvelle centième de « Frénésie ». à BuenosAires.

Frénésie, la pièce de PeyretChapuis, qui a remporté au théâtre de Charles de Roche fort le succès que l'on sait, a trouvé à BuenosAires un accueil aussi enthousiaste. L'adaptation qu'en a faite er lanque espagnole M. Ortiz Echague, directeur de la Nacion, d Paris, est excellente. Mme Lola Membrives, la grande actrice argentine, a trouvé là un de ses meilleurs r6les et l'on vient de fêter, là-bas aussi, la centième de Frénésie.

La Loie Fiiller à Berne Les ballets de la Loïe Füller donneront à la fin de ce mois, à Berne, quatre représentations de

gala.

Ils w' seront conduits par Mlle Mary Bran, qui vient de quitter Parts à destination de la Suisse. CHATELET. Aujourd'hui à 14 h. 30 LE TOUR DU MONDlï EN 80 JOURS. Matinées à prix rtiduite lundi. et jeudis.

*f~f~f~

Un spectacle grandiose au Normandie

On pouvait penser que dans Les Dieux du Stade, la grande cinéaate Leni Riefenstahl avait donné Itt pleine mesure de son génie descriptif. Or voici que Jeunesse Olympique, qui constitue la seconde partie de ce merveilleux poème épique dédié à la gloire de la Beauté et de la Force, nous montre sous une face nouvelle le talent si profond si sincère de cette prestigieuse artiste. Dans cette nouvelle bande, d'un intérêt différent peut-être, mais tout aussi passionnant, Leni Riefensthal, après nous avoir montré ce qu'était la vie des ohampions dans le village olympique, nous, avoir fait participer leurs jeux et à leurs travaux, nous les avoir présentés au cours de leur sévère entrainement, s'échappe soudain des limites trop précises du Stade, pour se lancer en pleine nature, à la poursuite de visions rares et magnifiques 1 Sa caméra, d'une curiosité parfois follement téméraire, semble douée d'une Invraisemblable ubiquité et, grûce à elle, nous avons la sensation de plonger nous-mêmes dans la piscine du stade nautique, dans le sillage d'un Marshall Wayne ou d'une Marjprie Gestrlng.

Car Jeunesse Olympique nous permet d'assister, en dehors de certaines compétitions d'athlétisme pur, tel le décathlon, à une série de manifestations particulièrement spectaculaires, notamment le cross équestre des équipes militaires internationales, le championnat de polo ou les régates dans > port de Klel.

ÏJIÎiAiKîiS

LE© DATES RETENUES Jeudi 1*' septembre

COMEDIE-FRANÇAISE. En matinée réouverture avec Le Légataire universel et A quoi rêvent les Jeunes filles.

THEATRE MICHEL. En soirée: Réouvetture et reprise de Les Joure heureux.

Mercredi 7

DAUNOU. En soirée répétition gén. de L'Age dangereux. Vendredi 9

A. B. C. En matinée réouverture.

Jeudi 16

MATHURiNS. En soirée répétition générale de L'Argent n'a pas d'odeur. Vendredi le

Vendredi 18

ARTS. En soirée: Répétition générale de Le Bal des 1 Voleurs et de Mare. 6ameat ir

Samedi 17

CHUTE-LYRIQUE. En soirée réouverture et reprise de Les Vingt-huit Jours de Olairette.

Lundi 18

VELODROME BUFFALO. En matinée fèt» des C«f Cono. Vendredi 23

THEATRE CHARLC8-DE-ROCHEFORT. • Eh soirée réouverture et reprise de Frénésie.

Jeudi 28

ANTOINE. En soirée réouverture et reprise de Tu orols avoir aimé.

Lundi 8 octobr.

MONTPARNASSE. En soirée répétition générale de Arden de Feresham.

CET APRES-MIDI

Même spectacle qu'en soirée

Capucines, 15 h. Chatelet, 14 h. 30 DeJazet, 14 h. '45? 'j Grand-Guignol, 1S h.; Palais-Royal, 16 h.

CE SOIR

OPERA (Opéra 59-50), relâche.

Demain Rlgoletto, soir de fête.

Feuilleton dn « Figaro» du 21 Août 1938

1 1..1 1

̃' 'MA1EHQUE

̃' 'MA1EHQUE

EXPERIINCE

OU Dr GWKll

CHAPITRE XIV

La révélation de Selden

(Suite)

Je suis heureuse d'aller à Londres, dit la jeune fille, ce qui le surprit encore plus. Maintenant que je n'ai plus mon coffret, rien ne me retient plus ici.

Vraiment, pensa O'Connor, l'atmosphère de Cold Stairs est plutôt malsaine. Mais il ne dit rien. CHAPITRE XV

` L'arrivée

de Wilfrid Gilkie

Nathaniel Coffin était seul au bureau. La responsabilité ne lui pesait pas; depuis des années c'était lui qui dirigeait virtuellement la mai-

Maurice Cammage 1

est rentré de New-York On sait que Maurice Cammage était parti pour New-York tourner quelques extérieurs de son 111m t Les cinq sous de Lavarède.

Au cours d'un des derniers voyages de Normandie, des scènes a avaient été enregistrées au Havre et à bord du paquebot. Celles-ci sont terminées, et c'est à Marseille que va se transporter maintenant, à partir du 30 courant, la troupe des Cinq sous de Lavarède.

Le revenant de « Vidocq » Non, il ne s'agit point d'un fantôme, ni d'une victime réincarnée du grand aventurier dont les avatars nous seront bientôt contés sur l'écran par Jack Daroy.

Ce revenant est un sympathique comédien français qui, après une honorable carrière dans nos studios, s'en était allé tout au début du parlant, vers Hollywood. Il n'y est point parti et n'en est pas revenu en vedette, mais comme un artiste probe et consciencieux qui va exercer son métier sur d'autres rives.

II a tourné là-bas de nombreux films et nous est revenu récemment.

Et nous venons de revoir Pierre de Ramey, puisque c'est de lui qu'il s'agit, donnant la réplique à Nadine Vogel et à André Brulé, arborant, dans Vidocq l'habit romantique des demi-soldes.

Mickey Rooney

va entrer aa collège

Le 12 septembre prochain, Mickey Rooney, qui a passé avec succès ses examens d'entrée à l'école supérieure, fera ses débuts à l'Université de Californie, à Los Angelès. Sa plus grande ambition est d'être patron de chaloupe de l'Université. Tant par ses connaissances que par son poids et sa taille, il est en mesure de tenir ce rôle très envié I Mickey, qui, lorsqu'il sera a « grand veut être metteur en scène et chef de production suivra à l'Université les cours de l'enseignement ès arts.

^Scoups Rigoletto, de Verdi, qui n'avait

pas été représenté depuis le début de

la saison d'été, est affiché pour demain soir à l'Opéra avec ses interprètes habituels Mme Solange Dehnas et M. José Beckmans dans les rôles de Gllda et du Bouffon. C'est le ténor Chastenet qui interprétera le duc de Mantoue M. Hubery, Sparafuotle M. Pactat Monteron, et Mlle E. Schenneberg, Madeleine. Le même soir, en fin de spectacle, Mlle Solange Schwarz dansera pour la première fois Soir de Fêle, avec M. Serge Perettl. Au pupitre, M. Fr. Ruhlmann.

C'est le mercredi prochain 24 courant qu'aura lieu, à la Salle Chopin, le deuxième gala radiophonique organisé par l'Association des journalistes parlementaires au profit de sa caisse de secours et retransmis par Radio-Paris.

Des danses individuelles et des ensembles hongrois réglés et dansés par Mme Madika, avec le concours de Mlles Charlotte Baron, Dautlicr et Latys Charluoff, viennent d'être créées avec succès au inusic-*all du Casino de Deauville.

LE CHEF D'ŒUVRE VIENNOIS

SYMPHONIE III Au Studio de l'Etoile PERMANENT

de 14 h. 30 i 24 heure».

Fauteuil» à partir de < francs en matinée et 10 fr. en Bolrée

Mardi 6.

OPERA COMIQUE, S 20 !h. 30: Lakmé (Mmes Lucienne Dugard, Tlphalne, Llany; MM. L. Arnoult, Ouénot, Rousseau). Deuxième Rhapsodie (Mlles Byzanti, Juanlna, M. C. Tclierkas). Orch.: M. Roger DesormlÈre.

Demain relâche.

AMBASSADEURS (Anj. 97-60), 21 h. Le Coup de Trafalgar. OAPUOINES, £1 heures Préméditation.

CHATELET, 20 h. 30 Le Tour du monde en 80 Jours. DEJAZET, 21 11. Irma, troisième à gauche.

ENGLI8H-PLAYER8 (OEUvre), 21 heures: Oscar Wilde. GRAND-GUIGNOL, 21 b. Le Viol. Et de père Inconnu. HUMOUR relâche.

PALAIS-ROYAL, 21 h. 10 Ma femme est timbrée. MUSIC-HALLS CIRQUES CMANSOIVIVIERS

Même spectacle qu'en soirée

Alcazar, 15 h.; Casino de Parle, 15 b.; Deux-Anes, 15 h.; Folies-Bergère, 14 45.

FOLIBS-BERGERB (Prov. 98-4V). S0 b. 45! 1 Follt en Fleure revue & grand spectacle, en 2 actes et SO tableaux, de M Maurice Hermtte. production Paul Derval. (Damia). ALCAZAR, 20 b. 45: La Revue.

CAS. DE PARIS, 21 h. Féerie de Paris (J. Warner, R. Caire). DEUX-ANES, si a. Les chansonniers et la revue. CABARETS JOANCII^GS COUPOLE (10S, bd Montparnasse) 2 orch. Thés sam. dtm. FETIOHE (7, rue Fromentin) Cabaret. attractions. LIDO Tbés. dancing-, soupers, attractions

LUNA-PARK Tous lea Jours, matinée et soirée. MONTE-ORI8TO (8, rue Fromentin) Paulette Mauve.

son. Mais les clients étaient vexés lorsqu'ils venaient et ne trouvaient qu'un clerc pour les recevoir. Bien des fois avec un sombre cynisme Coffin s'était étonné de leur stupidité. Il connaissait les lacunes d'un patron qu'il avait vu grandir. Parce que celui-ci avait fait ses études à Cambridge, qu'il avait réussi avec beaucoup de mal à décrocher un diplôme et parce qu'il était le fils de son père, c'était à lui qu'on s'adressait pour avoir des conseils sur les affaires difficiles, transferts, conversions, titres, et ainsi de suite: toutes matières que lui, Coffin, connaissait à fond bien qu'il ne fût qu'un clerc.

Son physique, son caractère taciturne, et peut-être son nom avaient écarté de lui toute éventualité de mariage. Quelle jeune femme aurait voulu s'appeler Coffin ou se tenir à l'autel à côté d'un homme qui ressemblait à une tête de mort 1 Personne ne vivait plus isolé que lui. Il habitait une garçonnière de trois pièces dans un vieux quartier. Il faisait son propre ménage. Son bureau sombre était tapissé de livres traitant tous les sujets imaginables, mais le folklore et les légendes médiévales constituaient l'objet favori de ses études.

S'il était mort pendant son som-

(43)

Voici celui qu'on appelle « le nonveau Caruso » Giovanni Manurita. Il va tourner son premier film en France, qui est intitulé c Façade ».

A VENISE Cocktél

cinématographique

à la Biennale

La France, le Mexique, l'Italie, la Suède, l'Allemagne et les EtatsUnis ont offert ces jours-ci, à Venise, un curieux et riche mélange de grands films, de documentaires et de dessins animés.

Venise, 17 août (de notre correspondant particulier). On vient de projeter Prisons sans barreaux, de Léonide Moguy, qui a fait une excellente impression. D'aucuns lui reprochent toutefois sa forme cinématographique « par trop américaine ».et aussi une certaine analogie avec Madchen in uniform, de célèbre mémoire. Le jeu un peu fermé de Corinne Luchaire a paru séduire l'assistance et quelques augures n'ont pas manqué de prédire un grand avenir à notre jeune vedette.

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Alla rancho grande, un court métrage mexicain, qui vint ensuite sur l'écran, précédant la projection de Halka, de Julinsz Garda, tiré d'un opéra populaire, et une série de documentaires italiens La vie d'une écolière, Académie de pisciculture, La villa d'Esté, Primavera, etc.

L'apparition du cinéma suédois était attendue avec quelque impatience. Elle vient d'avoir lieu avec Volto di Donna, de Gustav Molander, inspiré, paraît-il, d'un conte du regretté Francis de Croisset. La protagoniste, Ingrid Bergman, est en tout cas une artiste de grand talent.

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La soirée d'hier a été consacrée au second grand film présenté par l'Allemagne Tracce Scomparse (titre italien). Cette bande plût beaucoup malgré une certaine invraisemblance et un trop fréquent abus d'artifices. Veit Harlan, qui l'a réalisée, s'est plu à l'enrichir d'une évocation de l'Exposition parisienne de 1867, & la fois fort exacte et pittoresque. Konstina S8derbaum et Fritz von Dongen y ont heureusement déployé d'admirables qualités cinématographiques.

Et c'est un documentaire français, le Rubens, de M. Fabry, qui termina brillamment la séance avec Ali Baba, le nouveau dessin animé en couleurs de Max Fleisher.

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CET APRES-MIDI

OE SOIR

meil, personne n'eût ressenti son absence, sinon O'Connor. Il n'avait ni parents ni amis. Beaucoup d'hommes et de femmes vivent ainsi, pris par les tentacules' de plus en plus accaparantes de cette pieuvre énorme qu'est Londres.

Une fois O'Connor parti précipitamment pour Lydford, le clerc s'installa tout simplement dans le bureau de son patron et s'occupa du courrier; pour toute différence il lui fallait ajouter les caractères p.p. à la signature de lettres qu'il aurait en tous cas dictées. Le second clerc, la dactylo, et le groom le craignaient, sentiment qui lui causait une secrète joie, car, à l'instar de beaucoup de ses pareils, il désirait imposer de la crainte puisque l'amour lui était refusé.

Il n'attendait aucun visiteur. Aucun rendez-vous n'avait été pris ce jour-là. Aussi fut-il assez étonné lorsque le petit groom annonça qu'un monsieur voulait voir M. O'Connor. Il pensa que le visiteur s'en irait lorsqu'il apprendrait l'absence du patron et fut modérément intéressé lorsque le groom frappa de nouveau et fit entrer un étranger sans annoncer aucun nom.

Coffin vit devant lui un homme souple et bien bâti d'une trentaine d'années. Il avait le teint très foncé,

« L'OR DANS LA MONTAGNE »

Ramuz et Honegger

vont collaborer

pour l'écran

Après avoir longtemps boudé le cinéma, les plus grands esprits de notre temps viennent à cet art, qui, aujourd'hui, a acquis ses lettres de noblesse.

Les plus illustres littérateurs et les compositeurs les plus notoires œuvrent désormais directement pour l'écran et quelques-uns ont même abandonné toute autre activité pour se consacrer exclusivement au septième art.

Ce n'est pas précisément le cas pour Honegger, et c'est tant mieux pour les mélomanes mais ce maître de la musique moderne, qui a maintes fois collaboré, par l'apport d'une partition originale à rehausser ou à corser l'atmosphère d'un film, est l'un des premiers de nos grands compositeurs qui aient compris le rôle exact que doit jouer la musique dans un film. Il va travailler prochainement avec Ramuz qui, jusqu'à présent, a fourni peu de sujets aux cinéastes.

On se souvient cependant du magniflque Rapt, que Kirzanoff. a tiré de La Séparation des races et qui est, à notre connaissance, la seule œuvre de l'auteur La beauté sur la terre adaptée à l'écran jusqu'à ce jour.

Mais un autre ouvrage de Ramuz est en cours de transformation cinématographique. Ce roman, Farinet ou le Faux monnayeur, devenu L'or dans la montagne sera mis en scène par Max Haufler, peintre paysagiste de grande réputation, en même temps que grand fervent du cinéma, qu'il va aborder pour la première fois, quoiqu'il soit depuis longtemps familiarisé avec le maniement de la caméra. Comme nous l'écrivons plus haut, Arthur Honegger a été chargé par M. Fred Allaire, producteur de L'or dans la montagne, d'écrire une partition originale pour ce film. Souhaitons que des collaborations comme celle-ci, Ramuz-Honegger, se reproduisent souvent pour le plus grand bien et l'intérêt de la production. J.-J. L. «^

'~N

Léon Mathot s'installe aujourd'hui aux studios Saint-Maurice, pour poursuivre la réalisation du Révolté, d'après le roman de Maurice Larrouy, dont il vient de tourner les extérieurs à Toulon.

♦ Chrlstian Jacques, qui termine actuellement à Nice Ernest te Rebelle, avec Fernandel, entreprendra prochainement la réalisation de C'était mot, avec la même vedette.

+> Claude Orval vient d'engager Aimos pour interpréter dans son film Une Java, le rôle dévolu primitivement à Le Vigan, ce dernier n'ayant pu être libre en temps voulu par suIte de ses engagements antérieurs. Maurice Cloche commencera le 22 août, dans les Landes la réalisation de Belle Jeunesse, d'après un scénario de Marcelle Vioux, avec Robert Lynen comme principal Interprète.

Colette Régis vient d'être enga- gée pour tourner un rôle Important dans Trois, de Satnt-Cyr,

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FILMS RECOMMANDES EXOLU8IVITES PATHE MARIGNAN

BLANCHE NEIGE ET LES SEPT NAINS

IMPERIAL

LES DIEUX DU STADE NORMANDIE

JEUNESSE OLYMPIQUE

PAVILLON DE L'ELYSEE t Tbés, dîners, soupers. SHEHERAZADE Yolanda, Rica Martin, Dlma ousoff. BKATING DE PARIS 1 Matinée et soirée.

TABARIN, à 21 b. dancing; 23 b. 80 1 Les Heures eont belles.

CIM-iMAS

Films parlant français.

ALHAMBRA + 13 h. 80 à 19 h., 19 h. 30 S 2 h. du m.: Les Mauvais Garçons, On lui donna un fusil.

AUBERT: 12 h.-o h. 16 Gargousse,

OINE L'AUTO 4 10 h. à 24 30 Les Loups entre eux. CINEVOX-P1G. «> 13-2 b. m.: Vogue 38, Paris-Béguin. DEMOURS 14 30, 20 30: Gatt. de l'Expo, Meurtre a été corn. GAUMONT-P. 15-1 h. m. Ma Sœur de lait, Mayerilng. IMPERIAL :♦ de 10 h. à 1 û. m. Les Dieux du Stade. LE CLIOHY 12-24 h. Enfant rebelle, Peur du scandale. LUTETIA 13 40-20 30. S. 21 h, Tombeau hindou. MADELEINE :♦ HI h. a 1 h. m. Altitude 3.200. MARIGNAN + 14-24 11. Blanche-Neige. Orch. 0. Mordant. MARIVAUX 12 n. a 2 h. du matin Quai des Brumes. MAX-LINDER de 12 h. a 2 IL du m. Bernabé. MOZART: 14 30-19 h. S. 21 b. Gattés Expo., Meurtre corn. NORMANDIE: 14 30, 2 10 m.: Jeunesse olympique. OLYMPIA 14 b.-l h. m. 8. O. S. Sahara. PANTHEON 14 b., 24 b. L'Affaire Lafarge.

PARAMOUNT 4> 9 30 à 2 h. m. 9a. o'est du sport 1 REX 12-2 b. du m. La Habanera, Les Bas-fonds.

soit à cause d'un long séjour dans les pays chauds, soit qu'il fût de sang mêlé. Ses yeux bleus contrastaient de façon bizarre et déplaisante avec la couleur de son visage acajou foncé. Ses cheveux étaient d'un noir de jais. Il était coiffé avec soin, habillé avec goût, et donnait l'impression d'un homme du meilleur monde.

Coffin se leva et scruta le visiteur en attendant que celui-ci lui adressât la parole.

Il paraît que vous êtes le premier clerc, dit l'étranger d'une voix agréablement modulée.

Je m'appelle Coffin. Je regrette que M. O'Connor, le directeur de la maison, soit absent.

L'étranger sourit, montrant de belles dents blanches qui contrastaient fortement avec sa peau brune. J'ai souvent trouvé les premiers clercs plus au courant des affaires que leurs patrons, dit-il suavement. Asseyez-vous, je vous prie, M. Coffin. Il s'assit lui-même après avoir déposé soigneusement sur une chaise son chapeau et la canne, que les yeux expérimentés de Coffin reconnurent pour être un bambou de Penang.

Vous connaissez certainement mon nom, quoique nous ne nous

JT

Conscience professionnelle Avec ses soixante-dix-neuf kilos, Robert Taylor se trouve en pleine forme pour son rôle de champion de boxe dans The Crowd Roars. Sur le plateau qui reconstitue la fameuse enceinte de Madison Square Garden, témoin de tant de fameux combats, plus de huit cents figurants hurlent, sifflent, font un vacarme invraisemblable, que seul, le metteur en scène Richard Thorpe, difficile à satisfaire, considère comme un faible murmure de désapprobation.

Robert Taylor, qui s'est entraîné dans son « ranch » avec l'ancien champion Johnny Indresano, dispute au cours de la journée deux rounds avec William Gargan, quatre avec Mickey Mac Avoy (qui, le soir même, doit combattre Maxie Rosenbloom à San Diego) puis huit avec Patsy Perroni, le seul boxeur qui ait tenu dix rounds avec le champion du monde Joe Louis. De temps en temps, Taylor fait la grimace. Tout le monde croit que cela fait partie du jeu. Vers la fin, l'arbitre lui-même se trouve tellement « emballé » par le rythme effréné du match qu'il en oublie de sonner la cloche.

C'est fini. Richard Thorpe, qui ne peut se faire entendre, il en est tout joyeux donne avec un sifflet de police le signal d'arrêt. Robert Taylor, épuisé, mais toujours souriant, essaye en vain de retirer son gant droit. Son « copain » Lionel Stander l'aide. Une fois de plus, Taylor fait la grimace.

On s'aperçoit alors que, dans la bagarre, Robert- Taylor, qui a tenu à ne rien dire jusqu'à la fin des prises de vue, s'est cassé le pouce droit

A. flollywood <+ Ninotchka, le premier film que Greta Garbo doit tourner à son retour à Hollywood et dont Jacques Deval achève en ce moment le scénario d'après la pièce de Melchior Lengycl, a déjà changé de titre Il s'appelle maintenant et sans doute finitivement Loue is nat so simple (L'Amour n'est pas si simple). Le Studio de l'Etoile

donnera désormais

des films français

La coquette salle de Ja rue Troyon, qui fut le berceau de tant de beaux films étrangers, comme Emile et les détectioes, Liebelei, Symphonie Inachevée, Mascarade, Mazurka, L'Escadron Blanc, et qui nous révéla tour à tour Magda Schneider, Martha Eggerth et Paula Wessely, va changer de genre. A partir du 1" septembre, son actif et sympathique directeur, M. Taraili y donnera de grands films français en première exclusivité. Nous croyons même savoir que c'est Firmin le Muet, naguère encore de Saint-Pataclet, qui ouvrira Je feu.

Ajoutons que la plupart des productions françaises dont le Studio de l'Etoile nous offrira la primeur seront distribuées par la firme Astra-Paris^Films. < ai

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T oamesSTEWART

ifl LioHEiBÀRRyMORE Hgg FLORENCE R1CE

soyons jamais rencontrés. Je suis Wilfrid Gilkie.

Bien qu'il fût maître de lui à un point étonnant, Coffin sursauta. Certainement M. Gilkie, comme vous le dites, je connais parfaitement votre nom.

J'arrive de l'Assam où j'ai passé la plus grande partie de ma vie. Vous savez probablement la raison de ma visite.

Coffin se leva et pour gagner du temps prit une boîte sur un rayon. Gilkie continua.

J'ai vu une annonce dans le Times et comme je ne suis pas revenu en Angleterre depuis de nombreuses années, j'ai profité de l'occasion pour faire le voyage. Vous avez sans doute quelque communication à me faire.

Oui, M. Gilkie, c'est exact. Nous avons fait insérer cette annonce avec parfaite bonne foi. Etes-vous au courant de la raison qui nous a guidés ?

Je ne sais rien. J'ai été plutôt surpris que l'on connût même mon existence.

Vous avez entendu parler de feu Sir John Harman de Cold Stairs? demanda Coffin tripotant les papiers qu'il avait enlevés de la boîte. Je crois qu'il était ami de mon père, mais je ne l'ai jamais vu. Je

LA RADIO

Dimanche 21 août

io' h., RADIO-PARIS Reportage de l'inauguration du refuge Vallot.

20 h. 30, PARIS P. T. T. («»,7 m.) Théâtre Captain Smith, comédie de J. Blanchon, mise en cndes de M. Herrand, présentation par H. Pollès, avec Mmes Alla, Cariel, Fignolita MM. de Guy, Risch, Herrandt Billis, Dock, R. Bonis.

21 h., POSTE PARISIEN (312,8 m.) •La maladie, par Sacha Guitry, avec l'auteur, Pauline Carton et Drain.

21 h. s, LONDRES REGIONAL (34J.I m.) Orchestre B. B. C. Bastien et Bastienne, ouv. (Mozart) Suite ancienne (Hvlvarsen) Symphonie en si bémol mineur (Magnard).

24 h., STUTTGART (522,6 m.) Concert symphonique L'art de la fugue (Bach) Sonate en fa majeur pour jlûte et cymbalum (Benda) Divertissement pour viole d'amour et luth (Stamitz) Symphonie N" 3 en sol mineur (A. Roussel) Prison (Faurè) Les hiboux (Siverac) Bolero (Ravel). ORCHE8TRB

Il h., VIENNE (506,8 m.) Du Mozarteum de Salzbourg Orchetre philharmonique de Vienne sous la direction de M. Bohm (Weber, Mozart, Beethoven).

17 h., KŒNIGSBERG (291 m.) De Salzbourg La cathédrale Stabat -Mater (Pergolesi) Messe solenelle (Mozart) avec chœurs et orchestre.

-17 h. 15, MILAN (368,6 m.) Concert symphonique (Mozart, Reger, Nordin, R. Korsakov).

20 h. 10, COLOGNE (455,9 m.) Concert d'ouvertures (Mozart, Weber, Verdi, Rossini, W. Ferrari, Heuberger).

21 h., FRANCFORT Usx m.) Concert Mozart.

ji h., RADIO-PARIS Relais du Casino de Knocke Concert sous la direction de M. Candael, avec Grace Moore, cantatrice). MUSIQUE DE CHAMBRE ET 8OLI tt h. 30, RADIO-PARIS (1.648 m.) Concert d'orgue par M. Litaize.

13 h. 30, RADIO-PARIS Mélodies par Mme Camia.

14 h. 30, RADIO-CITE (280,9 m.) Récital de clavecin par Anne-Marie Maison. 17 h. 20, NATIONAL ANGLAIS Musique de chambre Trio en ré (Beethoven); Trio en mi (Ireland).

19 h., HAMBOURG (33i,9 m.) Musique de chambre (Frédéric-le-Grand, Scarlatti, Ph.-E. Bach).

i9 h., MUNICH (405,4 m.) Concert. 19 h. 30, TOUR EIFFEL (3o6 m.) Concert avec Mlle Arvez-Vernet et Mme Gourgues-Magnan, pianiste Œuvres inspirées par l'Enfant.

20 h. i5, RADIO-PARIS Pièces pour violoncelle par M. Pollain.

MUSIQUE LEGERE ET VARIETES 14 h., RADIO-PARIS Heure variée pour les adolescents, par Mme de Sainte-Croix. 15 h. iS, RADIO-PARIS Demi-heure policière et d'aventures de J. Cossin. 19 h. 10. RADIO-CITE Valses à deux

pianos

20 h 30, TOUR EIFFEL Variétés Les bonnes chansons Présentation et mise en mdes de G. Melchior.

20 h. 30, LILLE P. T. T. (247,3 m.) fantaisies sur les opérettes célébrés françaises et étrangères.

LA PAROLE

12 h., RADIO-PARIS Causerie catholique par M. l'abbé Le Bouzic.

OPERA

21 h., ROME (420,8 m.) Rigoletto, opéra, de Verdi.

21 h. 5, NATIONAL ANGLAIS (1.500 m.) Une princesse de Kensington, opéracomique de Berman.

THEATRE

15 11. is, TOUR EIFFEL Paul et Virginie, d'après B. de Saint-Pierre, mise en ondes de G. Colin; Histoire de la petite

LA COTE D'AZUR, CENTRE IMPORTANT de production cinématographique

La Côte d'Azur est appelée à un indéniable avenir cinématographique.

Climat incomparable, sites uniques et correspondants à toutes les régions du globe mer, montagnes, soleil, neige, etc., tout ceci contribue à faire de cette région de la, France un Hollywood européen. Depuis longtemps, de véritables pionniers ont tenté l'aventure; Nice, capitale de Qà. côte méditerranéenne s'est vue dotée de deux Studios, puis de groupements d'artistes de complément et autres. De nombreux producteurs et metteurs en scène y sont venus tourner et la liste des filins sortis des studios niçois est particulièrement importante.

¡

De nombreuses personnalités du Cinéma se trouvent actuellement sur la Côte d'Azur Eric Pommer, Marlène Dietrich, Jean Murat sont au Cap d'Antibes Raoul Ploqutn, Sonja Henie, Gaby Morlay, MichèQe Morgan, Oléo, Henry Garât, Maurice Chevalier, Nita Raya à Cannes les metteurs en scène An-

Films parlant anglais.

APOLLO 14-2 h.: M. Dood prend l'air. Roi du hookey. AVENUE «> t4 h, & 24 h. 45 Vaoanoes.

BALZAC 4 U h.-l h. m. Dlner au Ritz.

BIARRITZ «> t4 b. a 24 h. Josette et Cie.

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PARIS-SOIR (Ch.-Elysées) 4 Voyage en France des Souverains britanniques. (Couleurs naturelles).

Le «igrnelignine permanent.

Grette Gotte, conte radiophonique de Mme Marguerite Comert,

16 h., RADIO-PARIS La belle émerveillée, un acte en vers de Franc-Nohain.

Lundi 22 août

30 h., NATIONAL ANGLAIS Concert promenade, B. BlytH, soprano P. Jones, ténor Concert Wagner Les Maftres-Chanleurs, prélude Lohengrin Le rêve d'Elsa; Tristan et Yseult Prélude du troisième acte Les Maîtres-Chanteurs Le crépuscule des dieux Marche funèbre de Siegfried. *i h. 35, LONDRES REGIONAL Suite du concert Concerto pour basson en ré (Fogg) Trois chansons (Wallon) Le prince Igor, danses polovtsiennes (Borodine). 20 h. 30, MARSEILLE Concert Colomba, tableaux symphoniques (Tomasl) L'Ecuyère aux cerceaux (Larmanjat) Grave (T. Aubin) Le bal des pendus ^Bondeville) Viennoise (Pierné) Joyeuse marche (Chabrier).

20 h. 45, RADIO-PARIS Depuis Vichy: Festival Ravel, sous la direction de M. Fourestier, avec M. Gil-Marchex.

ai h., PARIS P. T. T. Musique de chambre avec le trio Tzipine et M. Lovano Concerto italien (Bach) Mélodies 'Adagio (Haydn) Allegro appaasiannato (SaintSaens) Mélodies Trio (Turina). ORCHESTRE

19 h., MUNICH Symphonie (Bruckner). 20 h. 10, LEIPZIG Concert (Haydn, Brahms, Tchaikowsky).

20 h. 30, LILLE P. T. T. Concert (Leroux, Beethoven, R. Korsakov, Pierné, Tomasi, Moussorgsky, Massenet, Saint-Saëns). 21 h., COLOGNE Concert symphonique (Mozart, Haydn, Foster, Jachum, Berlioz). 21 h. 15, KŒNIGSBERG Concert (Fiedler Bizet, Tchaikowsky).

21 h. 0, ROME Concert symphonique à 1a Basilique de Massenzio (Weber, Beethoven, Wagner, R. Strauss, Rossinl). jj h. 15, RADIO-CITE Festival Liszt (enr.).

22 h. 20, NATIONAL ANGLAIS Concert (Thomas, Mozart, Ponchielli, Tosti, Bizet).

MU8IQUE DE CHAMBRE ET SOLI 13 h. 30, RADIO-PARIS Mélodies par Mlle Gaudel (Ravel, Renaud, Mariott*). 15 h., RADIO-PARIS Pièces pour piano par Mme Mathonnet de Saint-Georges (Scarlatti, de Falla, de Séverac),

16 h., PARIS P. T. T. Concert d'orgue par M. Berthier (Bach, B«rtliler).

18 h. 30, PARTS P. T. T. Violoncelle par M. Fournier (Haydn, de Faite, Cassado); Mélodies par Mlle Cuvillier (Chaminade, Rabey, Rosenthal, Ravel).

18 h. 40, NATIONAL ANGLAIS Chant par J. Me Kenna, ténor (Haendel, Paisiello, Bach, Schubert).

ao h., TOUR EIFFEL Pièces pour vlo- loncelle, par Mme Fromont Delune (Bach, L. Delune) Mélodies par Mlle Soumailles (Levadé, Wekerlin de Bréville).

20 h. 35, PRAGUE œuvres de Dvorak. MUSIQUE LEGERE ET VARIETE8 14 h. 3o, PARIS P. T. T. (PARIS MONDIAL) Musique légère.

17 h., RADIO-PARIS Musique variée. 2o h., RADIO-CITE Crochet radiophonique.

20 h. 30, POSTE PARISIEN Musique douce, avec J. Sablon.

OPERA

19 h., DEUTSCHLAND Le Chevalier à la rose, opéra de R. Stmuss (De Salzbourg). THÉÂTRE

20 h. 30, RENNES BRETAGNE Le goût du vice, comédie en quatre actes d'Henri Lavedan.

2o h. 30, STRASBOURG Le groupe d'Art social, sous la direction de M. Michenot, présinte Le bourgeois gentilhomme, comédie en cinq actes et en prose de Molière, musique de Lulli.

dré Hugon et Eugène Deslaw A Nice et Diamant-Berger à SaintTropez. f

D'autre part, M. Breitbourg vient de s'installer dans sa villa « La Cabote » à Théoule, où il prépare sa prochaine production La Revue de la Joie.

Enfln Greta Garbo est. attendue Il Cannes. ̃». •>.

.r#

Ajoutons que, chaque jour, à Cannes, quatre célébrités représentant respectivement le chant la musique, la littérature et l'écran, se réunissent en secret.

Ces quatre, ce sont Grace Moore, Gustave Charpentier, Roland Dorgelès et d'Abel Gance, c'est-à-dire l'interprète, le compositeur, l'adaptateur et le metteur en scène de Louise.

Car, comme nous l'avons déjà annoncé, l'œuvre célèbre de Gustave Charpentier va être transposée en images cinématograhiques. Ces réunions de travail ont lieu soit au Grand Hôtel, soit dans la somptueuse villa de Grace Moore.

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vous demande pardon, la fumée vous dérange-t-elle?

Pas du tout, Monsieur. Coffin se réjouit de la diversion.

Gilkie tendit au clerc un bel étui de cuir rempli de cheroots indiens. Voulez-vous essayer un de mes produits exotiques ? demanda-t-il avec un sourire.

Coffln en prit un et l'alluma, remerciant à demi-voix.

Savez-vous que sir John a été assassiné ? '1

J'ai vu ça dans les journaux, mais comme je vous l'ai dit, je ne l'avais jamais rencontré. Seul, le nom m'a frappé.

Vous ne savez donc pas qu'il s'était marié secrètement. Roman tout à fait inattendu. Sa femme, ou plutôt sa veuve, a surgi après la mort de sir John pour faire valoir ses droits.

Gilkie secoua la cendre de son cigare dans un cendrier et rit légèrement.

C'est fort intéressant, monsieur Coffln, mais je ne vois pas de rapport avec votre désir de me voir. Je regrette d'avoir à vous communiquer une nouvelle, plutôt mauvaise ou du moins qui pourra vous causer une certaine déception. Sir John avait fait un testament vous laissant la presque totalité de

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sa fortune, mais, continua-t-il rapidement, celui-ci est maintenant annulé par un testament postérieur fait en faveur de sa femme.

Mais pourquoi diable me laisserait-il quelque chose ?

Coffln fut soulagé par cette manière tranquille d'apprendre la perte d'un héritage.

Le testament était assez curieusement rédigé; le baronet laissait sa fortune au fils de son vieil ami, le docteur Gilkie.

Et, naturellement, cela n'est plus maintenant qu'un chiffon de papier ?

Je le crains. Les droits de Lady Harman ont été reconnus et eHe a pris possession du manoir.

A-t-elle des enfants ? Je veux dire, avaient-ils des enfants légitimes ? Il y avait un rien d'ironie dans ses paroles.

Il y a un fils, Sir Williams, qui a environ dix-huit ans et qui hérite du titre.

Tiens, tiens, le romanesque n'est pas mort encore. C'était sa cui.sinière sans doute ? '1

(A suivre.) Walter S. Masterman. Traduction de IL Faneonnlam

Archambault et G. Gilbert.

(Copyright bu Walter S. ilasterman.)


SIDNEY WOODERSON A REUSSI UN EXPLOIT A Londres, hier, il a battu les records du monde du 800 mètres et du demi-mille! .ET WOODRUFF, SON PLUS DANGEREUX RIVAL, A DISPARU

Sidney Wooderson a réussi. ComVtc l'an dernier à pareille époque la piste de Motspur Park lui a été favorable et détenteur déjà du record du mille anglais il s'est, hier, adjugé d'un coup ceux du 800 mètres et du demi-mille.

C'est au cours d'un handicap organisé par son club, les Blackealh Harriers, que le champion britannique a accompli son exploit. Le record était depuis le 11 juillet 1937, détenu par Elroy Robinson (U.S.A.) en l' 49" 6" Wooderson, qui avait l'intention d'accomplir lés premiers 440 yards en 53" 5, puis la seconde partie du parcours en 5.6" a mené à bien son programme, avec une légère amélioration puisqu'il a terminé en l' 49" 1/2.

Le record du 800 lui revient aussi avec l' 48" 4/10. Le handicap était ainsi composé, Wooderson, partant scrateh. il rendait 8 yards àà Furniss (Blaack-kheath) qui lui mcry<45 White, 65 à Henderson, 70 à Wittingham et 85 son frère. Son entraîneur est A. G. Hill, ohaampion olympique, des 800 et 1^00- mètres aux» Jeux Olympiques ji'Anvers.

Destremau et Péfra pourront-ils accéder aux quarts de finale du simple dans les championnats des Etats-Unis ?

N'ayant pas assisté aux matches en- tre les Australiens et les Japonais, à l'occasion de la finale zone américaine de la Coupe Davis, nous avions pu croire que,si Adrian Quiet avait tenu parfaitement le rôle qui lui était conAujourd'hui

ATHLETISME. A 15 heures, au stade Jean-Bouin Réunion de sélection en 'vue des championnats d'Europe. NATATION. A 10 heures, au Terreux Championnat de Paris de grand fond.

FOOTBALL. A 16 heures, au Stade de Paris à Saint-Ouen Red Star contre Lugano F. C. CYCLISME. A 14 heures, au Parc des Princes Ï00 Jti7omètres derrière motos;'

'̃' NATATION

FOUCHER-CRETEAU

est favori pour le

Championnat de Paris de grand fond

Le Championnat de Paris de grand fond de natation se disputera ce matin en Marne, sur 7 kilomètres', entre Ferreux et Jolnvllle-le-Pbrit. MalÉrre le nombre assez Important d'engagés pour une épreuve régionale, on ne note pas, comme les années précédentes, la présence de champions notoires, exception faite toutefois pour Lucette Berlloux, tenante du titre national.

Le racinsrnan André Foucher-Créteau, habitué des traversées et des Coupes' de Noël, qui avait' fourni une course médiocre l'an dernier, semble le plus apte Il prendre la succession de René Cavalero, redevenu Marseillais. Derrière lui, doivent se classer le- vétéran Maloubicr, Gruel et Prentoux, tandis que les Amis de la Natation,, qui présentent une équipe très homogène, doivent l'emporter au claslement des clubs. Yvonne Jeanne.

La participation de notre armée motorisée aux épreuves sportives va se généraliser

» Les formations motorisées de l'armée française sont, présentement, dotées d'éléments qui, nous l'avons vu par les résultats enregistrés, permettent tous espoirs quant aux possibilités de représentation dans les compétitions nationales et internationales. Nous avons demandé, pour ceux des éléments de ces formations qui remplissent les qualités requises, la possibilité à la participation de manifestations du sport mtocycliste et automobile, qui n'engagent pas à des risques excessifs, et répondent, dans leur généralité, au programme même du motocyclisme d'arme, tel qu'il est pratiqué aujourd'hui dans ces formations.

Des éléments jeunes, de notre motorisation, ont su comprendre ses besoins, s'inspirer de ses nécessités et 'après avoir assisté à ce qui a été réalisé sur nos stades, au point de vue sport pur, ne s'expliquent pas pourquoi, aujourd'hui, on n'élargit pas le champ des investigations et on ne favorise pas, au même titre, l'expansion des sports mécaniques.

Les résultats acquis en motocyclisme aussi bien dans le Tour de France que dans le Concours des Estafettes, que dans Paris-Les PyrénéesParis, dans la tentative de record de Montlhéry, dans le Concours interna•-tional de Spa, ont démontré que le ̃problème des conducteurs était résolu, avec satisfaction, grâce à un enseiignenient et à un entraînement soucieux' et sérieux.

Dans toutes ces manifestations, nous nous sommes .trouvés en présence de la moyenne, même, du conducteur militaire actuel.

Les résultats, acquis dénotent les réels progrès: accomplis, par les éléments militaires; ils seront plus concluants, encore, si on donne toutes possibilités aux chefs pour poursuivre leur travail de recherché et d'entraînement du personnel dévolu à leur autorité.

Il sera possible, à ce sujet, de se faire une opinion plus précise, car on nous laisse- espérer que dans la pro- chaine Coupe de l'Armistice,' l'armée' motorisée apportera son élément, non seulement au point de vue motocycle, mais aussi au point de vue automobile, puisqu'on envisage, dans l'épreuve du Motocycle Club fie France, la

ATHLÉTISME

Wooderson va avoir 24 ans. Il exerce le métier de clerc d'avoué et deviendra avoué en temps voulu.Son succès vient à temps pour prouver qu'il n'est pas indispensable de se vouer exclusivemént à l'athlétisme pour être un très grand champion. Wooderson ne « fait pas que cela », Wooderson ne passe pas ses journées sur les pistes, il ne s'entraîne pas deux fois par jour, et même pas non plus tous les jours.

Seulement il a Ja classe, ne se croit pas un surhomme et en dehors de son travail vit pour son sport. Avec cela, on va loin.

Il ne reste plus à Wooderson qu'à s'adjuger'le record des 1.500 mètres pour consacrer son indéniable supériorité sur tous les coureurs de demi-fond de sa génération. Sans doute sera-ce aux championnats d'Europe qu'il essaiera de s'approprier le record de Lovelock. Attraction excepionrielle dont bénéficieront les Parisiens.

On a perdu Woodruff Bien entendu, Wooderson ne trouvera pas, aux championnats d'Europe, d'adversaires vraiment à sa

,iy., TENNIS

fié, Ion compatriote Jack Bronwich était en mauvaise condition. C'était ne pas tenir un compte exact de la valeur des Joueurs Japonais. Certes, Nakano, que nous vimes, en Juin dernier, au stade Roland-Garros, avait prouvé de sérieuses qualités en éliminant avec maîtrise Gene Mako mais il n'avait point tenu ensuite devant Cejnar, ce qui le pouvait situer dans une honorable moyenne, au point de vue internel.

Quant à Yamagishi Joueur 1 du Japon nous n'avons pas en France eu le loisir de le Juger. Ii apparaît qu'il est très fort et que Nakano se trouvait dérouté par le climat et les courts parisiens les victoires que l'un et l'autre remportèrent sur Bromwioh en sont la preuve, surtout à la suite de la « correction » que, huit Jours après ces deux défaites, Bromwioh a infligée à Henkel.

Devant ces résultats, la position des Joueurs français Petra et Destremau dans les. prochains Championnats des Etats-Unis s'avère bien difficile, et leur carrière dans le simple menace d'être courte. En considérant l'épreuve sous le Jour le plus favorable' à nos deux représentants^ on est raisonnablement amené à penser que, du côté américain d'abord, quatre Joueurs doivent les battre Donald Budge, S. Wood, Riggs et W. Allison. C'est mettre les choses au mieux, car Grant, Parker et Hunt peuvent aussi émettre des prétentions.

D'autre part, A. Quist et J. Bromwich sont aussi pour Pétra et Destremau des vainqueurs probables. AJoutons-y, ce qui semble normal, les Japonais Yagamishi et Nakano et aussi l'Allemand Henkel. Voici donc neuf Joueurs qui doivent barrer la route aux deux Français, c'est-A-dire qu'à moins d'un coup d'éclat, ni Pétra ni Destremau n'accéderont aux quarts de finale du simple à Forest-Hills. Maurice Capell*.

Les Australiens

n'ont pas laissé une seule victoire aux Allemands Les deux derniers simples du match Australie-Allemagne, pour la finale interzones de la Coupe Davis ont été disputés hier à Brooklyne. Les Australiens tes ont remportés aussi nettement qu'ils avaient remporté les trois rencontres précédentes.

A. Quist a d'abord battu Henkel par 6-1, 6-0, 8-6, puis J. Bromwich a triomphé. de Métaxa par 6-3, 6-2, 6-1.

MOTOCYCLISME

participation de voitures «tous terrains ». L'initiative est heureuse, la démonstration sera intéressante à suivre.

C'est à bon escient que les chefs militaires ont fait choix de la Coupe de l'Armistice. Ce concours de tourisme qui se déroule, en effet, le 11 novembre, à l'entrée de l'hiver, en mauvaise saison, conduit les concurrents autour de la capitale, dans un parcours formé de routes communales, chemins de grandes communications, hérissés de difficultés à travers de mauvais pavés, de rues boueuses, de parties labourées, voir même à des franchissements de ruisseaux. Il est bien fait pour éprouver les hommes et le matériel.

La participation de l'armée mécaniques à des manifestations sportives, n'est que le complément de l'effort qui a été fourni jusqu'ici dans le sport tout court. On en connait les heureux résultats. C'est pourquoi on ne comprend pas pourquoi, depuis longtemps, une plus large extension ne leur a pas été donnée.

Il serait dangereux de recourir à une organisation en ce qui concerne les locomotions mécaniques qui ne comprendrait que des éléments militaires. Les. manœuvres et le service régulier aux armées y suffisent largement.

Ce cloisonnement aurait pour conséquences de diminuer cette émulation, qui engendre les prouesses et de supprimer tout point de comparaison avec l'élément civil qui devient indispensable pour l'évolution.

Car il faut songer à l'avenir, à cet avenir immédiat, qui devra permettre à l'armée de pouvoir compter sur des éléments sérieux, en cas de nécessité; recrutement bien précaire présentement.

On ne peut donc mieux le faire qu'en fournissant' des exemples à la jeunesse, à cette jeunesse qu'il faut, dès maintenant, orienter vers la motocyclette, en lui faisant comprendre combien sa collaboration pourra être utile au pays.

La puissance de l'armée motorisée doit être envisagée sérieusement. Elle ne peut être assurée que par l'application d'une politique rationnelle et raisonnée.

Georges Bonnet.

taille. II n'en est, pour l'instant, guère au monde. Sur 800 mètres pourtant un homme est peut-être capable de le battre c'est le nègre américain Wodruff, champion olympique et qui descendit, une fois, endessous de l' 49" au demi-mille. mais il manquait quelques centimètres au parcours.

Toutefois il n'y a pas grand risque que Woodruff batte le record de Wooderson d'ici quelque temps. Il s'est, en effet, évanoui depuis quelques mois. Nul ne sait ce qu'il est devenu et sa disparition fit la sensation des championnats d'Amérique. On a totalement perdu la trace de ce capricieux phénomène. Dommage d'ailleurs le match entre le géant noir et le petit blanc vaudrait la peine d'être vu.

Sélection des athlètes français, en vue des championnats d'Europe CET APRES-MIDI

AU STADE JEAN-BOUIN On sélectionnera cet après-midi, au Stade :̃ Jean-Bouin, en vue des championnats d'Europe.

Une participation Intéressante parait assurée dans toutes les épreuves, en dépit des dispenses plus ou moins officielles accordées à certains. Pourtant la tâche sera très âpre entre les aspirants à la sélection et on verra des courses très disputées. Le 5.000 avec Roehard, Normand et Lefèvre le 1.500 avec Goix, Messner. Leitchnam le 800 avec Soustre, Pfanner, Mariné, Faure le 400 et le 200 avec un lot aussi mélangé que moyen seront les épreuves les plus serrées. D'assez Inexplicable façon pourtant, la course qui eût donné lieu à la lutte la plus âpre, a été rayée du programme.

Sélection ou arbitraire Dans le 3.000 steeple, en effet, la sude Cuzol et de Tinard est loin d'être incontestable. Il est exact que Cuzol a remporté à Londres une brillante victoire, mais pour ceux qui ont vu la course et constaté avec quelle peine il suivit le train mené par l'Anglais Potts, si médiocre pourtant sur les obstacles, la forme du Mont- ferrandais, victime d'au moins une défaillance dans sa course, reste sujette à caution. et celle de Tinard plus encore puisque lâché par Potts et 'dominé par Cuzol, il doit être en déclin depuis le championnat de France. Etant données ces circonstances, Rérolle et Gallet avaient mérité les honneurs internationaux, une chance dont il est injuste de les priver. De la part de la commission tech- nique de la Fédération française d'ath- létisme, c'est, une fois de plus, le fait du prince, l'ukase autocratique que rien ne Justifie.

Semblablement ce régime du bon plaisir supprime toute possibilité d'appel pour les absents ou les battus du triple-saut, du javelot, du Marathon et du décathlon.

Les techniciens fédéraux ont-ils voulu par ces décisions arbitraires montrer qu'ils détenaient des pouvoirs supérieurs aux modestes attributions des techniciens groupés en comité par le gouvernement ? En ce cas, la preuve est faite grâce à des artifices sans scrupules comparables aux astuces du tyrannique Père Ubu, la commission technique s'assure le dernier mot et la possibilité de régner sans conteste sur deux courses et trois concours. Ah mais I

Joli triomphe. mais une victoire est toujours trop chèrement payée qui s'achète d'une injustice.

Jean Dauven.

col

LA VOILE

LES REGATES du C.V. Arcachon Voici les résultats des régates organisées par les dirigeants du C.V. d'Arcachon, qui ont été disputées devant Arcachon.

Série des 6 mètres J. I. Coupe de la Désirade, épreuve 1. Fou, M. Dewez, 3 h. 2 m. 3 s.; 2. Cupidon Prudence, Ph. de Rothschild, 3 h. 3 m. 48 s.; 3. Sitaris 11, Mme H. Goldct, 3 11. 4m. 45 s.; 4. Barbara, R. Beaumaine 5. Hamsa II, R. Daydé; 6. Elfe, 7. Eole, 8. Winking, 9. Fanny. Série1 des 6 m. 50 J. I. Coupe Armand Esders, épreuve 1. Flainberge, Fr. Beaumaine, 3 h. 25 m. 55 s.; 2. Phoque, Morenne, 3 h. 27 m. 20 s.; 3. Altair, Manset, 3 h. 28 m. 13 s. 4. Surprise, R. Barrière; 5. Atalante, H. de MontbrJzon; 6. Jean-Marie, 7. Titave V, 8. Paquerette, 9. Lucie, 10. Isbana, 11. Apsara, 12.. Verbena, 13. Mistoufle

Série des Loups. Coupe du Cercle de la Voile d'Arcachon, 2e épreuve 1. Gueyte Loup, Ch. Bordessoulles, 1 h. 37 m. 50 s.; 2. Yamllou, P. Cantaloube, 1 h. 30 m. 23 s.; 3. L'Oubangui, M. Labat, 1 h. 39 m. 48 s.; 4. L'Alouette II, Eyquem; 5. Milouin, Achard; 6. Akela; 7. Loustic; 8. Loupiot Il; 9. Louison; 10. Loup Garou; 11. Clou 12. Master Lou 13. Zoulougui. Série des monotypes. Coupe de La Muscla, épreuve 1. Bobenec, Mounesté, 1 h. 6 m. 48 s.; 2. Jfas Aime, Hamelle et Guiraud, 1 h. 6 m. 46 s. 5/10; 3. J'y Vais, Bossuet, 1 h. 7 m. 50 s.; 4. Geneviève II, Courtaigne; 5. Goéland, Bienabe; 6. Junior; 7. Crazi; 8. Aloha; 9. Mickey; 10. Swallon. Au Yacht Club de Dinard Dinard, 20 août (De notre correspondant particulier). Le YachtClub de Dinard a donné, ce matin, par forte brise de l'ouest et mer très clapoteuse, le départ de la Coupe Blanchet-Radius, épreuve réservée à un équipage mixte, avec changement de barreur obligatoire. A mi-parcours, 1" épreuve 1. « Cachalo n, A. Plé et Mme A. Plé; 2. « Chasse-à-Vent », G. de Lavalette et Mme Harikour; 3. « Challenge », P. Reneaudeau d'Arc et Mme Lemoine (douze partants). Deuxième épreuve 1. « Ecnalas », J. Zunz et Mlle G. Kleffer; 2. « Chasseà-vent », G. de Lavalette, Mme M. Hariko 3. « Gay-Chat », J. Portier, Mlle Bourgeois (neuf partants').

Classement générai l. « Chasse-àVent G. de Lavalette, Mme M. Harinkouk 2. « Echalas », J. Zunz, Mile G. Kieffer; 3. « Challenge », P. Reneaudeau-d'Arc, Mlle Lemoine.

CONCOURS HIPPIQUES A DEAUVILLE

Le concours de Deauville s'est terminé par de très importantes présentations de chevaux normands de 4, 5 et 6 ans, examinés aux trois allures et sur un parcours d'obstacles. Des premiers prix ont été décernés aux quatre ans Muscadine, par Orange Peel Murilla, par Algérien, à Mme Lethbridge Mont et Merveille, par Orange Peel, à M. Henry, et Miss Helyett, par First Orange, à M. Olivier Mazure au cinq ans Le Parquet, par Ivanoë, au comte J. de Vienne; au six ans Kerlis, par Cabire, à M. Olivier Mazure. Stick.

Le match de natation Europe-Etats-Unis à Berlin Au cours de la soirée d'hier Jes Américains ont pris l'avantage par 24 points à 18

LE SUEDOIS BORG EST BATTU DE LOIN SUR 400 m. PAR L'AMERICAIN FLANAGAN -L'équipe américaine bat le record du monde du relais 4 x 100 mètres

C'est devant 7.000 spectateurs qu'a commencé hier soir, au Stade nautique olympique de Berlin, la rencontre Europe-Etats-Unis. L'Allemand Fischer, annoncé comme devant remplacer le Hollandais^ Hoving, a été lui-même remplacé par le Hongrois Kurus. D'excellentes performances ont été réalisées dans les diverses épreuves, mais les Américains, s ils remportèrent le 100 mètres nage libre, le 400 mètres nage libre et le relais 4x100 mètres, durent s'incliner dans le 200 mètres brasse et le 200 mètres dos, ainsi qu'aux plongeons du tremplin.

Cependant, dans le relais 4X100 mètres, les nageurs américains réalisèrent un très bel exploit en battant le record du monde avec 3 m. 59 sec. 2/10 (l'ancien record était détenu par la Hongrie avec 4 m. 2 sec.).La lutte sur 400 mètres entre Flamagan et Borg ne fut pas aussi sévère qu'on le prévoyait. 1 L'Américain prit, en effet, un très net avantage.

Le match se terminera cet après- I

L'ACTIVITE SUR LES LINKS

Le prince J.-L. Murat, qui, dans la Coupe Blackmer, à Vichy, a établi un nouveau record amateur du parcours en 67 coups.

I.J; AUTOMOBILE

Seaman va-t-il gagner àtijoiird'Hui le f Grand Prix de Suisse ? II était aisé de prévoir que le Grand Prix de- Suisse qui, sera disputé au-'jourd'hui sur le circuit de Bremgar- ten, ferait date dans les importantes épreuves automobiles de 1938 la présence de tous les grands pilotes et des grandes marques européennes spécialisées dans les compétitions permettait de faire ce pronostic.

Après les essais qui viennent de se dérouter, le succès est absolument certain. La bataille non seulement entre les « firmes mais aussi entre les représentants d'une même « écurie sera aujourd'hui une des plus passionnantes qu'on puisse suivre. Il serait anormal de dire que la victoire pourrait être contestée aux voitures allemandes, mais sera-ce « Mercédès » ou « Auto-Union » ? La cote est nettement en faveur des premières, pilotées par Caracciola, Brauchitsch, Long et Seaman.

Aux essais, ce dernier, avec une remarquable aisance, a fait le meilleur temps du circuit. Battra-t-il non seulement les conducteurs de « AutoUnion » Nuvolari, Stuck, Muller et Kautz de « Delahaye » Dreyfus et Halph de. « Alfa -Roméo » J.P..Wimille et Farina mais aussi ses camarades d'écurie ? 7

Dans le Grand Prix de Berne qui, sur le même circuit, précédera celui de Suisse et qui est réservé aux voitures'de moins de 1.500 cmc., la lutte sera aussi sévère trente voitures et trente conducteurs renommés 1

-·~·

Le Concours d'élégance de Cannes

Le concours nocturne d'élégance féminine en automobile de Cannes a donné lieu vendredi, dans les Jardins Albert, au défilé d'une cinquantaine de voitures de grand luxe.

Voici le palmarès

Voitures ouvertes jusqu'à 10 CV. Grand Prix d'honneur 21. Mme Maggi (Lancia, carr. Farina); 24. Mme Masson (Simca); Grand Prix 18. Mme Mercier (Peugeot, carr. Pourtout); Prix d'honneur 17. miss J. Pontell (Lancia; carr. Farina); 20. Mme Chavanne de Dalmatie, et Mlle Jacqueline Chatenet (Simca); 22. Miles Ames et Gill Smith et M. J. C. Me Neill (Morgan)23. Mme Le Sellin (Licorne); 25. Mlle Birgit Jansson (Simca); 26. Mlle de Keratry (Simca).

Voitures ouvertes au-dessus de 11 CV. Grand prix d'honneur 45. Mlle Durandy (Mercedes) 44 Mlle Jacqueline Dufour (Cadillac, carr. Franay) de M. Valéry Olivier 85. Mme Pierre Bosc (Delage, carr. Letourneur); 49. Mrs E. M. Gunnig (Rolls-Royce). Grand prix 41. Mmes Vert et Peireire (Buick) 32. Miss J. de Lewis Prizer (Bentley, carr. Eideman) 50. Mme ljatawalu de Rander (Talbot). Prix d'honneur 31. Mlle Rita Gallet (Peugeot) 33. Mlle France Baudoin'et Mme Archambaud <Peugeot) 34. Mme P. Degageux (Bugatti, carr. Ganglolf) 42. Mlle M. Luppi (Panhard, carr. Janssen du comte de Lorencez) 43. Mlles Dubreuil et Kingham (Citroën); 46. Mlle Suz. Rogousky (Renault). Voitures fermées jusqu'à 10 CV. Grand prix 54. Mlle Janie Sanglier (Simca).

Voitures fermées à partir de 11 CV. Grand prix d'honneur 89. Mlle Devaille (Delage, carr. Letourneur de M. Albert J. Martin) 99. Comtesse Bnomis de Pollone (Fiat). Grand prix 95. Mlle Kissa Kouprie (Pontiac) 93. Mme Chapel de Maurienne et Mlle Colette Gautier (Cadiliac, carr, Fleetwood) 92. Mme Cortial (Lincoln). Prix d'honneur 83. Mme Gendron et Mlle Aurite (Talbot) 87. Mlle de Pcurtalès (Peugeot); 88. Mmes Suzanne et Henry Azan (Matford, carr. Duval); 90. Mlle B. Najera (La Salle) 96. Mme H. Bellanger (Renault) 91. Mlle Hillinck (Ford) 9.4. Mme A. Samelevki. Hors concours Mrs Davis et Mrs Wenston (Mercedes) Mlle • G. Szereszewka (Lancia, carr. Farina), à M. Asaldi). Jean Eparvier.

BOXE. Le Comité 'de l'I. B. U. a retenu ia candidature de l'Espagnol Balthazar Sangchili, qui a défié officiellement Aurel' Toma 1 champion d'Europe des poids coq. Un délai de quatre mois jusqu'au 19 décembre est accordé à Toma pour défendre son titre.

midi. Voici les résultats d'hier soir

100 m. nage libre. 1. Jarretz (Etats-Unis), 59 s. 3/10 2. Fick (E.-U.), 59 s. 8/10 3. Dove (G.-B.), 1 m. 1 s. 2/10 4. Koros, 1 m. 1 s. 6/10.

400 m. nage libre. 1. Flanagan (E.-U.), 4 m. 46 s. 8/10 2. Borg (Suède), 4 m. 57 s. 3/10.

200 mètres brasse. 1. Balke (Ail.), 2 m. 42 s. 8/10 2. Werson (E.-U.), 2 m. 50 s. 9/10.

200 mètres dos. 1. Schlauch (AIL), 2 m. 34 s. 9/10 2. Neunzig (E.-U.), 2 m. 35 s. 2/10.

Relais 4X100 m. nage libre. Etats-Unis (Hirose, Jaretz, Wolff, Fick), 3 m. 59 s. 2/10. (Record du monde battu) 2. Europe (Dove) Fischer, Heiber et Kurusi), 4 m. 3 s. 1/10

Plongeons du tremplin. 1. Weiss (All.), 154 points 25 2. Root (E.-U.), 149 pts 15 3. Patnick (E.-U.), 145 pts 10 4. Haster (AIL), 138 pts 49.

Classement à l'issue de la soirée Etats-Unis 24 points Europe 18 points.

Au Golf de Divonne.

4 balles, meilleure balle. Modal play handicap. 1. Mlle E. Sargrent-H. Ailbaux, 68 1/4; a. aime et M. Bérara, 68 3/4; 3. M. et J. Muyer, 69 1/4. Au Golf de Chamonix.

Prix des' Moussoux, offerts par M. et Mme Vlgnon-Carret. 1. Mme Bader-Cocquerelle (16) 75; 2. Mme Bœgner-Jean Schmit (12 1/2) 75 1/2 3. miss Potter-André Simûonoglou (.14.1/2) 76 1/2.

An Golf de Dieppe.

Army Cup, 36 trous, medal play. ̃– 1. Péter Taylor (4) 137; 2. P. Bouchayer (8) 143; 3. J.-P. Caron (7) 144; de Jough (2) 144.

Coupe offerte par M. Maeght. Concours au drapeau, greensome. 1. Mme Pfeirrer-Grant (10), 19» green; 2. Mme Baguès-Tomklns, à 120 mètres du 19e; 3. M. et Mmo Roberts (13), 18"trou.

Jean Saubaber, gagnant, au Golf de Vichy, de la Coupe Blackmer, où il a battu le record du parcours en 66 coups.

CYCLISME

LE HOLLANDAIS VANNEK gagne la première étape du Circuit de l'Ouest Disputée hier, sur les 208 kilomètres du parcours Rennes-Cherbourg, la première étape du Circuit de l'Ouest t a été gagnée par Van Nek, nettement détaché devant Cloarec.

Cloarec qui, à l'arrivée, précédait Hendrlckx d'une demi-longueur, est, du reste, l'un des grands favoris de l'épreuve, dans laquelle routiers belges et français apparaissent devoir se livrer un nouveau duel très serré. Classement de l'étape

1. Van Nek, en 5 h. 28 m. 15 s. 2. Cloarec, 5 h. 29 m. 47 s.; 3. Hendrickx, à demi-longueur; 4. Level, à 2 longueurs; 5. Walle, même temps 6. Lauck, 5 h. 31 m. 20 s.; 7. Mauger; 8. de Ryck; 9. Claessens; 10. Vanovenberghe, etc.

Disputée en deux « tronçons » Cherbourg-Caen, 126 kms et CaenAlençon, 266 kms la deuxième étape sera courue aujourd'hui.

VALETTI sera pour BARTALI un rival dangereux dans le championnat d'Italie

Gino Bartali et Giovanni Valetti sont généralement considérts comme les deux grands favoris du Championnat d'Italie sur route, qui sera disputé, aujourd'hui, sur les routes de la Vénétie, aux environs de Trévise, sur un parcours de 270 kilomètres. Vainqueur du Tour d'Italie en 1936 et en 1937, gagnant du Tour de France cette année, Bartali a été champion d'Italie sur route en 1936 et en 1937. Classé troisième dans le Tour d'Italie en 1936, second en 1937 et gagnant de l'épreuve cette année, Valetti a enlevé récemment le Tour de Suisse.

Les plus dangereux adversaires des deux hommes seront OImo, Favalli, Bini, Martano et Moretti junior, le premier nommé apparaissant fort capable de mettre d'accord Bartali et Valetti.

00.

SKI NAUTIQUE

J.-R. Léyy est en tête du Championnat de France Le cinquième Championnat de France de ski nautique, organisé par le Club de ski nautique de Juan-lesPins, comportant trois épreuves, a débuté aujourd'hui. Voici les résultats techniques

Saut vitesse 1. Jo Le Bihau, moyenne 66 kms 620; 2. Schojth, 65 kms 395; 3. Mlle Gignoux, 62 kms 237 4. Ph. Braxton, 61 kms 429 5. J. R. Lévy, 60 kms 462; 6. A. Brandicourt, 58 kms 425; 7. de Polignac, 57 kms 703; 8. Mme Ph. Braxton, 53 kms 147; 9. Beaudenon, 48 kms 266; 10. Lemoine, 45 kms 481; 11. Rozenberg, 43 kms 796; 12. V. Garland, 42 kms 458.

Slalom 1. Jean Roger Lévy, 54"; 2. Jo Le Bihan, l' 12" 5/10; 3. Ph. Braxton, l' 13"; 4. de Polignac, l' 13" 5/10; 5. Lemoine, l' 22" 7/10; 6. Schojth, V 23" 2/10;' 7. Brandicourt, l' 23" 8/10; 8. Mme Braxton, l' 25" 7/10; 9. Mlle Gignoux, l' 26"; 10. Rozenberg, 1' 29"; 11. Beaudenon, l' 40" 5/10; 12. V. Garland, l' 54".

A la fin de la première journée, Jean-Roger Lévy est en tête du classement.

les wm

A DEAUVILLE

Deauville, 20 août (de notre envoyé spécial). Il fait moins beau, mais nul ne songe à se plaindre de quelques gouttes de pluie qui font le plus grand bien au terrain. Nous en sommes au Grand Handicap de Deauville, par conséquent au début de la phase décisive du meeting. Dix-huit partants se rangent sous les ordres du starter pour affronter les 1.600 mètres de la ligne droite, et, dès que l'on a unes vue claire de la situation, l'on s'aperçoit que, contrairement à l'habitude, c'est Faile extérieure qui a l'avantage, tandis que les concurrents de la corde, dont Ma Normandie et Cocardier, donnent l'impression de peiner sur un sol mou. De fait, la victoire revient au plus gros poids de la course, le vétéran Sirtam, déjà second l'an dernier dans la même épreuve, et qui, complètement collé contre la grille du pesage, repousse nettement l'attaque, pourtant vigoureuse, du trois, ans Desiderio. Nous avons déjà souvent dit tout le plaisir que nous valaient les succès de M. Courtois nous n'avons donc rien à ajouter à une constatation à laquelle sa fréquence ne 'fait rien perdre de sa sincérité. Il est seulement juste d'associer à nos félicitations le père du vainqueur, cet étonnant Sir Nigel, acheté pour un morceau de pain, et qui fait plus de gagnants que de nombreux sires entourés du respect des plus fins connaisseurs. J. Trarieux.

PRIX DE DOZULE

(A vendre. 10.000 fr., 2.000 m.)

1. Masterful 57£ (A. Chérct).G. 20 » (à M. Victor Sillon).P. 9 » 2. Terre d'O. 571 (Johnstone).P. 11 » Jumelé. 43 50 PRIX D'HOULGATE

(15.000 francs, 1.200 m.)

1. P. d'Ane 56 (M. Allemand).G. 12 » (à lady Granard) P. 6 50 2. Celticius 56 (C. Bouillon) ..P. 10 50 3. Snow Boat 56 (Rochetti).P. 16 » GRAND HANDICAP DE DEAUVILLE (40.000 francs, 1.600 m.)

1. Sirtam 59 (R. Perrin) G. 54 50 (à AI. Georges Courtois)..P. 19 » 2 Desiderio 52 (R. Brethès)..P- 31 » 3. Helleniqua 55 (Destandau).P. 25 50 PRIX DE CABOURG

(15.000 francs, 1.200 m.)

1. Nord Exp. 56 (A. Dupuit).G. 27 » (au prince Aly Khan) P. 11 » 2. Jorullo 56 (Johnstone) P. 23 50 3. Quatre à Q. 56 (Allemand).P. 62 »

PRIX DE REUX `

(15.000 francs, 2.600 m.)

1. Cardon 2. Frisquet; 3. Samy 4. Bach Agha. Gag., 23 fr. pl., 12 fr. 50, 11 fr.

Aujourd'hui, à 14 heures Courses à Deauville. Gagnants du Figaro Prix des Roches. Mandalay, Térébenthine.

Prix dit Conseil Général. Hot Bun, Bergame.

Prix du Havre. VIeille Maison, Istres.

Prix Morny. White Fox, Bulle. de Savon.

Prix de Trouville. Monclo, Vigneron.

Prix des Marettes. Vardon, Mezzanine.

A ENGHIEN

PRIX DE OLIGNANCOURT

(Attelé. 8.000 fr., 2.300 m.) 1. Ma Rigol. D (D'Haène) G. 129 » (à M. A. d'Haène) P. 17 » 2. Miss Riom (P. Viel) P. 13 » 3. Médoc (R. C. Simonard)..P. 6 50 PRIX DE PICPUS

(Monté. 10.000 fr., 2.100 m.) 1. Lérida (E. Carré) G..7j 50 50 (à M. Th. Monsieur) .P. 14 » 2. Moréna (R. C. Simonard)..P. 9 » 3. Lescar (Chrétien) P. 12 50 PRIX DES BUTTES-CHAUMONT (Attelé. 12.000 fr., 2.800 m.)

1. Kilia III (H. Mass'on) G. 10 » (à M. J. Humarau) P. 5 50 2. Kangor (R. Cér.-Maillardi.P. 6 50 Jumelé 14 »

PRIX DE LA BOURSE

(Attelé. 8.000 fr., 2.000; m.)

1. Notre As (P. Forcinàl) G. 19 50 (à M. J. Fougère) P. 7 50 2. Nil (Carré) .P. 6 » 3. Nicée (R. C. Simonard).P. 8 » PRIX DE MENILMONTANT

(Monté. 12.000 fr., 2.700 m.) 1. Ma Gam. (R. C. Simonard).G. 11 50 (à M. V. Cavcy) P. 7 » 2. Kola (Al. L'iftver) P. 11 50 3. Kirghiz (M. Risette) P. 28 50 PRIX D'OSLO

(Cont., ait. 25.000 fr., 2.100 m.) 1. Doelman P (Jansen) G. 107 50 (à Mme J. Vasseur) P. 26 » 2. Liban II (A. Choisselet).P. 20 50 3. Jongleur D (A. d'Haène)..P. 35 50 PRIX DE BERCY

(Attelé. 10.000 fr., 2.300 m.) 1. Kamlchy II (R. Simonard). G. 27 50 (à Mme R. Simonard).P. 9 » 2. Léman P (C. Bégou) P. 9 50 3. Léonard R. Gayet) P. 6 50

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LA COMPAGNIE AERIENNE ITALIENNE « Ala Littoria » a été autorisée à exécuter une série de vols' d'essai entre Haïfa et Bagdad en vue de la création, l'automne prochain, d'un service aérien régulier entre ces deux villes. Pour l'établissement de ce service permanent, l' « Ala Littoria devra obtenir, au préalable, l'autorisation du gouvernement irakien. LA COMPAGNIE <c IMPERIAL AIRWAYS » annonce la nomination de deux chefs pilotes à la tête de la section Atlantique de'la compagnie. Il s'agit du capitaine White et du capitaine Johnstone. Ils piloteront deux appareils Albatross Haviland, sur le trajet Angleterre-Montréal et Angleterre-New-York, d'ici la fin de l'été. L'Albatross Haviland est un quadrimoteur d'une vitesse moyenne de croisière de 336 kms à l'heure et d'un rayon de croisière de 4.800 kms.^L'équipage sera composé de quatre hommes un chef pilote, un premier offlcier et deux télégraphistes.

<+> LA MISE EN APPLICATION du plan d'accroissement de l'armée de de l'air nécessite la mise à l'instruction, à l'école de l'air, d'un très grand nombre d'élèves, en vue d'assurer le renforcement du corps des sous-officiers, tant dans la catégorie personnel navigant que dans les différentes spécialités mécaniciens d'avions, mécaniclens radio, etc.

C'est plus de huit cents élèves que l'état-major a décidé d'admettre au Centre-école d'Istres pour 1938. Trois mille nouveaux spécialistes vont être recrutés pour mettre en œuvre et entretenir le nouveau matériel de l'armée de l'alr.

Les jeunes gens qui désireraient embrasser une des carrières que l'armée de l'air leur offre pourront, suivant leur degré d'instruction, être admis sans concours ou après concours. Deux Instructions qui règlent les modalités du recrutement viennent de paraître au Bulletin officiel des ministères de la Guerre, des Pensions et de l'Air (n° 33, partie semi-permanente du 15 août 1938, page 1824).

L'Instruction 4.005 (3-E/M. M. A du 3 août 1938) fixe, pour cette années, les conditions d'admission, en qualité d'apprentis mécaniciens de année du Centre-école de Rochefort, d'élèves mécaniciens ou d'élèves radiotélégraphistes en avions, de carrière, de l'armée de l'air.

l, Les accidents

de la circulation

A la sortie de Saint-Aubinsur-Yonne, une automobile conduite par M. Charles Grangier a capoté. Le conducteur a succombé.

A Champs-sur-Yonne, près d'Auxerre, une automobile' et une motocyclette. sont entrées en collision. Le motocycliste, M. Neirynck, a été tué sur le coup.

A Pont-Scorff, une automobile est tombée dans un ravin. Le conducteur, M. Maurice Bois; industriel parisien, a été tué sur le coup. Un camion a défonsé les barrières du passage à niveau de Saint'Maurice-sur-Moselle, au moment où un train passait. Le conducteur, M. Georges Hans, a été grièvement blessé.

Au cours d'une collision d'automobiles dans la banlieue rocheloise, Mme Marcelle Dambrun, demeurant à Paris, 26, avenue de Tourville, a été tuée.

leu

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L'affranchissement de Journaux < Isolés » a été porté de 2 à 10 centimes.

Nous informons nos lecteurs et abonnés qu'il ne sera plus tenu compte dei demandes de numéros qui ne seront pas accompagnées de 0 fr. 60 par exemplaire.

Aujourd'hui, à 14 heures Courses à Enghien. Gagnants du Figaro Prix de Chaillot. Malt' Jacques, Mimi Pinson VI.

Prix du Gros-Caillou. Mnais, Luron II.

Prix de Montparnasse. Lutteur IV, Latone.

Prix de Vienne. Jahel S, Ec. H. Masson.

Prix du Panthéon. Mon Adjudant, Jaux D.

Prix de Buenos-Aires. Idaho, Hardi Bouquet.

Prix de la Muette. Montgaroult, Kobette. 1

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<+. LE GOUVERNEMENT DE LA REPUBLIQUE française cite à l'ordre de la Nation Hyordey Eugène, mort le 10 juillet, au cours d'un voyage aérien auquel il participait pour la mise au point des moteurs qui équipaient l'appareil Duchesne Ernest, mort le 10 juillet 1938, dans le même accident.

L'AILE DROITE D'UN AVION de la Royal Air Force, prise dans les filets d'un chalutier, à 15 kilomètres au nord de l'estuaire de la Tyne, a été ramenée à North Shiclds. Cette épave, qui porte le numéro d'un biplan de la Royal Air Force disparu au cours d'un vol dans le nord de l'Angleterre le 7 août dernier, va probablement résoudre le mystère du sort de cet avion. Le ministère de l'Air et l'aérodrome d'Usworth (Durham) ont été Informés de la découverte. LE CONCOURS DE VOL A VOILE de la Banne d'Ordanche vient de prendre fin.

Voici les résultats

Classement général. 1. Lamort 2. Nessler 3. Gasnier 4. Spire 5. Médicus 6. Denize 7. Navoycr 8. Gaudry 9. Rouchouse 10. Curraz; 11. Raymond 12. Malteric 13. Rigal 14. Mme Jarlaud; 15. Girod; 16. Damico.

Prix des meilleures performances. Distance Gasnier, 118 km durée Denize, 5 h. 26 m. altitude Lamort, 1.617 mètres.

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