L'ECOLE ETXA
JEUNESSE
En constatant, une fois de plus, l'extraordinaire m é lange de préoccu-
pations professionnelfes et de passions idéologiques qui se manifeste dans les débats du Congrès des instituteurs, je me disais « Ces jeunes maîtres auxquels est confiée la tâche la plus précieuse, la plus délicate peut-être qui incombe dans une société à des hommes, parlent de tout. Des conditions techniques et matérielles de leur travail, ce qui est naturel. De la majorité politique, des affaires d'Espagne, de Tchécoslovaquie ou de Chine, ce qui l'est moins. Ils parlent de la guerre et de la paix et, sur ce point brûlant, l'on comprend leurs angoisses. Mais il est un sujet dont aucun ne dit mot et qui est comme exclu de leurs discussions alors qu'il devrait en former le centre c'est la jeunesse elle-même, cette jeunesse de France e qu'ils'sont appelés à instruire, à façonner, à guider. » Curieux pays que le nôtre! L'un des thèmes qui éveillent en lui le plus de sonorité est celui de l'école. On se passionne pour lui. La « défense de l'école » fournit à l'éloquence officielle d'inépuisables variations. Le régime, il faut le dire, a beaucoup fait pour ses écoles et il faut reconnaître également que dans la plupart des communes de France l'on trouve autour de l'Ecole des dévouements obscurs et remarquables. Mais l'on dirait que cette sorte de culte s'adresse à une abstraction des locaux, des chaires, des programmes et qu'il s'arrête là. Les dehors du problème intéressent plus que sa substance. En France, l'on s'occupe avec ardeur de l'école. Mais on s'occupe à peine de la jeunesse pour laquelle elle est faite.
Fort beau de répandre l'instruction, d'élever s a n s cesse le, niveau intellectuel de la nation, de ménager à tous l'accès des grandes écoles, des grandes carrières. Mais ces milliers et ces milliers de diplômés, qu'en faites-vous? Vers quoi les dirigez-vous ? Quelle issue leur offrez-vous? 'Fort beau de préparer l'avenir individuel, de donner à chacun son lot de connaissances et de moyens mais l'avenir collectif de la nation, qui tient à cette jeunesse ellemême, aux disciplines qu'on lui a inculquées, aux responsabilités dont on lui a appris le sens, comment le façonnezvous ?
Dans les débats de Nantes, nous voyons que nombre e d'instituteurs se plaignent de ce que l' « école laïque » n'est pas suffisamment implantée ou défendue dans telle ou telle région. Ou encore, nous les entendons lier l'avenir de l'école à celui de telle ou telle majorité politique. Comme s'il s'agissait de cela Comme si le problème de la jeunesse française, de sa formation, de ses aspirations, de ses débouchés celui surtout de sa force morale auquel est liée la sauvegarde de la France ellemême se réduisaient à des disputes de clocher ou à des sautes d'humeur électorale! Les Français, je le crains, malgré tout ce qu'ils ont subi depuis vingt-quatre ans, n'ont pas encore compris que la France d'aujourd'hui n'était plus dans la même situation que celle d'hier qu'elle avait perdu la sécurité que lui valurent, pendant des siècles, son avance en matière de formation nationale qu'elle e était vouée, désormais, même dans la paix, à « vivre dangereusement » qu'il lui faudrait ramasser ses forces, les cultiver, ne plus jamais se laisser glisser'aux défaillances pour rester ce qu'elle est et conserver ce qu'elle possède. L'effort telle est la loi qui s'impose à notre pays. Mais il ne s'agit plus d'un effort passager.
Apprendre ces rudes vérités à la jeunesse, non pour la brimer ou lui donner le dégoût de la vie, mais pour en retirer, au contraire, ce qu'elles ont d'exaltant voilà la première tâche de nos maî.tres. Ils ne peuvent la mener à bien qu'en se penchant sur cette jeunesse, en la comprenant, en suscitant en elle ces réactions spirituelles qui emportent tout, chaque fois que rame va à l'âme.
Mais le problème, cela est évident, dépasse l'école. Wladimir d'Crmesson.
LE CONFLIX RUSSO-JAPONAIS en voie d'apaisement Tokio et Moscou sont d'accord pour mettre fin' aux hostilités Toutefois la nomination d'une commission' chargée de délimiter la frontière i
soulève de nombreuses difficultés >
Í
(Câble « Figaro ») TOKIO, 5 août. La réponse de M. Litvinov, commissaire aux affaires étrangères, à la proposition japonaise d'une trêve sur la frontière de TchangKou-Feng, est considérée à Tokio, comme à peu près acceptable. La tension est donc moindre, en dépit des batailles qui se poursuivent autour de Tchang-Kou-Feng
Un porte-parole du gouvernement japonais a fait savoir que l'espoir d'un arrêt des hostilités est maintenant' mieux fondé. Le Japon étudie, dans la réponse de M. Litvinov, les points qui concernent la démarcation de la frontière à Tchang-KouFeng. Cette frontière avait été délimitée par le traité de Hung Chung, entre la Russie tsariste et la vieille Chine impériale. (Suite page 3, cotonnes 1 et 2)
LORD RUNCIMAN A REÇJ MM. HODZA ET KROFTA et s'est de nouveau entretenu avec le président Benès
Lord Runciman s'entretenant avec le Dr Hodza, président du Conseil de Tchécoslovaquie.
(Lire nos informations, en page 3.) v 1%
LES JOURS SE SUIVENT
LA CLÉ DUR
'On nous reparlé de Mlle Simone Simon. Excellent sujet de début de vacances. Conversation toute trouvée pour gens qui ne se connaissent pas et pour les premières immobilités balnéaires. Ainsi donc, Mlle Simone Simon serait combattue par tes clubs de femmes américaines. Cette grave opposition serait née à la suite du procès que Mlle Simone Simon fit à une secrétaire indélicate et où la secrétaire pour se venger, sinon pour se justifier, révéla que Mlle Simone Simon avait reçu chez elle, par une porte dérobée, de mysterieux amis, après leur avvoir remis une clé d'or. Pour chaque ami, la clé fut nouvelle et coûta, parait-il, sept cent cinquante dollars. Mlle Simone Simon, s'il faut en croire ces affirmations, estimait à un prix élevé la grâce secrète de son amitié
Ce sont ces clés d'or et cette porte dérobée qui ont fortement ému l'opinion des clubs féminins d'Amérique, ceux-là mêmes qui poursuivirent déjà quelques fameuses vedettes de leur ressentiment et les frappérent d'exclusive. Je ne vois pas pourtant ce que ces clés d'or ont de bien terrible. D'abord le prix m'en semble exagéré on peut en obtenir pour beaucoup moins de vingt-cinq mille francs chez les bijoutiers de New-York; et puis ensuite, elles forment un symbole délicat qui eût ravi Sainte-Beuve. Vous savez sans doute ce qu'il nommait le « clou d'or de l'amitié. Il a écrit làdessus un petit livre délicat que Mlle Simone Simon a peut-être lu tout est possible Elle lui a donné une réalité, en remplaçant le clou par une clé, ce qui est une autre façon de sceller l'amitié et de lui ouvrir une porte inoubliable.
Mais cette porte était dérobée. Elle n'était pas celle que prenaient les visiteurs ordinaires de la vedette; et les clubs se sont surtout émus de cette « dérobade », qui a fait autant de bruit que l'escalier dérobé de M. Hugo en fit lors de la première d'Hernani. Mais il s'agissait alors d'un poétique enjambement d'un roi et d'une jeune fille espagnole. Toutefois, la vertu de Mlle Simone Simon paraît au moins aussi précieuse que celle de Dona Sol et, à dévant d'un oncle, ce sont des milliers de dames qui n'admettent pas ces visites nocturnes. Pourtant si Dona Sol recevait trois seigneurs à la fois, il est certain que Mlle Simon ne donnait la clé d'or qu'à un seul. C'est pour cette raison, sans doute, que les clubs féminins sont décidés à lui pardonner. Pour cette fois, les puritains ont absous l'amour. Cette histoire peut-être est vraie. En tous les cas, elle a le dénouement des meilleurs contes.
Guer mantes.
Au Congrès
National
des Instituteurs M. Léon Jouhaux
est l'objet,
d'une manifestation
hostile
Nantes, 5 juillet (par dépêche de notre correspondant particulier). M. Léon Jouhaux, qui a tenu à apporter aux instituteurs la « bonne parole » cégétiste, est arrivé à Nantes hier soir. Dès son apparition dans le chef-lieu de la LoireInférieure, ses malheurs ont commoncé. Ayant oublié de louer une chambre à l'avance, il a vainement essayé d'en trouver une, dans les grands hôtels d'abord, puis dans les moyens, puis dans les petits. Tout était comble.
Il s'est alors adressé àla Bourse du Travail, d'où on l'a renvoyé au restaurant où dinait le secrétaire de l'Union départementale, qui résolut le problème du gîte.
Le secrétaire-général de la C. G. T. est accueilli aux cris de « Hou Hou sac au dos »
Ce matin, la séance commence paisiblement sous la houlette de Mlle Cavalier, assisté de Mlle Leroy et de Mme Maréchal.
M. Hagnavier a la parole.
n ne s'élève pas contre la condamnation quasi générale portée hier contre le Front populaire, mais il estime que le premier gouvernement Blum a fait plus que l'on n'espérait.
A propos du problème espagnol, il justifie l'attitude du bureau sur la recherche d'une politique de non-intervention « efficace ». Après ce discours, le rapport moral est voté par 862 mandats contre 238 et 33 abstentions. Le rapport financier, indiquant un excédent, est également adopté. M. Léon Jouhaux monte à la tribune, accueilli par l'Internationale d'un côté, et par des bordées sifflets de l'autre. On crie « Hou J Hou 1 Sac au dos 1 Sursis d'appel » Le secrétaire général de la C. G. T. parle dans le tumulte « On serait en droit, dit-il jctemment, de dematider à un congrès comme le vôtre, la politesse et le respect de la liberté de oarolè (Hou Hou !).
» Mais tout ceci n'est pas le Dut de mon intervention, nu'is bien «le montrer 'activité que j'ai mise à défendre tes libertés syndicales et la cause ouvrière c'est !a seule chose qui compte. »
Impartialement, les. témoins de la scène constatent qu'une partie de la salle est dressée contre l'autre, Le tumulte devient tempête. Des poings sont tendus, menaçants, j et il faut séparer certains des adversaires.
La présidente déclare solennellement « L'assemblée faisant preuve d'intolérance et d'indignité, je vais lever la séance ». Mais personne ne l'écoute.
(Suite page 3,. col. -1 et 2.),
IMPORTANT! PROMOTION
DANS LA
LEGION D'HONNEUR au titre du Ministère de l'Education Nationale Elle paraîtra mardi matin Journal officiel »
De haut en bas et de gauche à droite M. François Mauriac et M. Othon Friesz, promus commandeurs M. Raoul Dufy et M. Ventre, promus officiers M. Grétillat et M. Lucien Baroux, nommés chevaliers.
POUR LES FABRICATIONS- DE GUERRE L'INVENTION
LA TECHNIQUE
ET LES BUREAUX Pat* I© OJSNJBRAL, DUPIEUX
du cadre de réserve
Les, fabrications de guerre sont assurément un ensemble complexe, voire compliqué, qui pose les questions les plus variées et met en œuvre à la fois les industries les plus importantes et souvent aussi les plus délicates du pays. Les matières premières nécessaires sont parfois des matières rares, qu'on ne trouve qu en certaines régions, et cependant on ne peut s'en passer. On conçoit que la possession de ces régions ou leurs facilités d'accès plus ou moins grandes en cas de conflit jouent un rôle considérable dans la politique générale des nations désireuses de munir leurs armées d'un matériel abondant, aussi perfectionné que possible et renouvelable pendant le déroulement des opérations.
Ce problème n'est pas le seul qui se pose dans cet ordre d'idées. La dernière guerre nous a montré de quelle importance étaient, dans le temps de paix qui précède un conflit et pendant ce conflit même, l'invention, la mise au point et la production rapide en grande série d'un matériel que l'adversaire ne connaît pas encore et dont l'emploi en masse, un jour donné, constitue une surprise parfois, grosse de conséquences. La mise aa point est affaire des techniciens ,1a production, affaire des industriels ou des usines et manufactures de l'Etat. Mais l'invention appartient à tous et à, personne. Elle ne se laisse pas définir dans un bulletin officiel, elle se moque des galons, des âges et des situations acquises.
Cette liberté, cette indépendance de l'invention, c'est la condition première de sa fécondité et même de son existence. Dans l'ordre du matériel et de l'armement des troupes, une autre condition s'impose pour le succès de l'invention et la recherche de ses conséquences militaires pratiques c'est Ja mise à sa disposition de bureaux
250 TRAINS SPÉCIAUX ONT QUITTÉ PARIS.
.emmenant vera les plages les bénéficiaires dès. «congés payés ». La foule, en fin d'après-midi, commence à affluer aux portillons de la gare Montparnasse,
1 4 1,
LE GÉNÉRAL
flAMÏLTON
chef de la délégation en Allemagne des anciens combattants anglais a passe
la journée a Berchtesgaden sur, une invitation t soudaine
du' Chancelier Hitler (Téléphone « Figaro »)
Munich, 5 août. Le général britannique sir Jan Hamilton, partisan convaincu d'une entente anglo-allemande, et qui séjournait jusqu'ici à Berlin, a dû annuler ses engagements à la suite d'une soudaine invitation qu'il a reçue du chancelier Hitler. Il s'est rendu dans l'avion particulier de M. Rudolf, Hess à Munich. De là, il a été Conduit à Berchtesgaden, chez le chancelier Hitler. Les entretiens entre le chancelier Hitler. et sir Jan Hamilton ont duré tout l'aprèsmidi, et se sont poursuivis dans la soirée. Sir Jan Hamilton a passé la nuit à Berchtesgaden, comme hôte du chancelier du Reich. Il rentrera demain à Berlin, où il rejoindra la délégation des anciens combattants britanniques qu'il a dirigée à travers l'Allemagne.
EN PAGE 7
VON STUCK
gagne la course de côte de la Turbie et bat
le record de l'épreuve
d'étude bien organisés et de terrains et champs de tir appropriés aux expériences nécessaires.
La réalisation de cette condition suppose, dans toute l'échelle des grandes administrations intéressées, une largeur de vues bien rare, le goût des responsabilités et des initiatives audacieuses et, chez les techniciens officiels, l'absence de « l'esprit de bouton », une réelle abnégation et, dans le seul désir de résultats utiles au pays, la volonté, non pas de faire trébucher les inventeurs, mais de les aider, au contraire, à vaincre les difficultés qui arrêtent ou retardent la mise au point définitive de leurs inventions. La technique en face de l'invention
Est-ce ainsi que les choses se passent ?
"Le respect de la vérité nous oblige à déclarer que malheureusement il n'en va pas toujours, dans ce domaine si important pour la défense natio- nale, comme l'exigerait .l'intérêt supérieur du pays.
(Suite page 3, col. 1 ei 2.)
GRANDES MANOEUVRES AÉRIENNES 500 avions attaquent les côtes d'Angleterre que défendent deux divisions de D.C.A.
Imposant vol de groupe des escadrilles anglaises.
(De notre correspondant particulier, par téléphone.) LONDRES, 5 août.
Londres a été bombardé cette nuit par une des plus puissantes aviations du monde, cinq cents nouveaux apparelis de la « Royal Air Force ». Leur ronde, invisible dans le ciel de suie, mais qu'on reconnaît au grondement des moteurs, indique que la plupart des appareils assaillants, signalés au large des côtes de la Mer du Nord, ont passé les lignes de défense et ont repoussé la contre-attaque de trois cent cinquante avions de chasse. Ces exercices, qui vont se poursuivre sans interruption peudant quarante-huit heures, doivent donner une juste idée de la puissance des forces de défense aérienne et du rôle exact que peuvent jouer, en cas de raids ennemis, les avions de. chasse. Londres n'est d'ailleurs pas l'un des seuls objectifs. Ces manoeuvres, qui se déroulent au-dessus d'un territoire de 300 kilomètres, de Folkestôrie aux côtes du Nord, de Londres à Sheffield, sont les plus importantes qui ont eu lieu en GranderBretagne depuis la guerre. Il est même probable que jamais on n'a vu en Europe un si grand nombre d'appareils participer à de tels exercices.
POUR LES ENFANTS QUI NE PARTENT PAS.
.les écoles de plein air de .la région parisienne ont organisé des services de garde, et les petits banlieusards peuvent, faute de mieux, goûter ainsi les « plaisirs de la plage ».
On s'est à peine aperçu hier qu'à faisait moins chaud Un orage pour rien, ou pour peu de chose Tous les éclairs et toutes les averses de la veille n'ont pas empêché le thermomètre de remonter gaillardement, hiér, jusqu'à 32°.
Cependant un souffle frais remuait, de temps à autre, les feuilles des arbres. A peine avait-on le temps de s'en emplir la poitrine que déjà l'air brûlait de nouveau. Pas d'amélioration à espérer aujourd'hui. Mais patience une invasion d'air maritime progresse lentement au-dessus des régions de l'Ouest.
LA PLUS GRANDE
VITESSE SUR L'EAU Sir Malcolm Campbell pourra-t-il battre
son record mondial
sur le lac de Genève ? Sir Malcolm Campbell a procédé hier matin, entre 6 et 7 heures, à des premiers essais sur le lac de Genève. Il ne s'est d'ailleurs tenu qu'à une étude du régime des vents et au parcours du champ nautique jalonné de bouées, sur lequel il tentera de battre son propre record du monde.
Son intention est de faire dès aujourd'hui une tentative, mais il faut pour cela que les conditions météorologiques soient favorables. Plusieurs techniciens des questions motonautiques se montrent sceptiques sur le résultat des tentatives de sir Malcolm Campbell. Ils estiment que les difficultés seront grandes sur le lac de Genève où les courants et le régime des vents ne favorisent guère de telles performances.
Sir Campbell a tenu à remercier les auteurs des mesures prises pour lui permettre de faire ses essais !dans les meilleures conditions aussi a-t-il accepté d'ouvrir le meeting international motonautique de Genève, aujourd'hui, en effectuant à bord de son « bolide deux parcours-exhibition.
C'est la première fois que le recordman britannique consent à paraître à l'occasion d'une competition.
A ROME, LES FONCTIONNAIRES PORTERONT UN UNIFORME (Téléphone « Figaro »)
Rome, 5 aoùt. L'automne prochain, Rome sera la cité des uniformes. M. Mussolini a choisi des uniformes pour les fonctionnaires de tous rangs les tailleurs prennent leurs mesures. Les employés de moindre importance seront habillés en gris sombre pendant l'hiver et en gris clair pendant l'été. Tous les fonctionnaires devront payer le prix de revient de leurs uniformes par versements partiels, les sommes étant déduites de leurs salaires,
DE TOUT UN PEU.
La vérité
sur le Pavillon Noir
Il n'est pas d'emblême qui, piut que le pavillon noir des pirates le pavillon noir frappé de la tête de mort et des tibias entrecroisés exerce sur les imaginations une puissance d'attraction aventureuse. Mais les pirates, flibustiers, boucaniers et corsaires, où se recrute l'escadre littéraire des chevaliers de fortune, arboraient un panache que notre temps ne connaît plus. En outre, ils menaient seuls leurs opérations sans tenter de leur conférer une portée internationale, et ce n'est qu'à bon escient que parfois tel gouvernement utilisa^ dû protégea jadis la guerre de course. Or, la piraterie 1938, par submersible ou par avion, et causée par la contrebande d'armes et le trafic d'approvisionnement de l'Espagne rouge, sert dangereusement de prétexte à toute une agitation.
Là, l'hypocrisie est à son comble et le calcul sans romanesque. Un sort avantageux mérite donc d'être accordé à cette apostrophe vengeresse de M. Delmas, proférée mercredi en plein congrès cégétiste des instituteurs « Le voile est levé aujourd'hui. A quoi rimait, au cours de cet hiver, la scandaleuse conn pagne contre la non-intervention, alors que le ravitaillement républicain des Espagnols pouvait se faire ? » Louons M. Delmas pour cette sortie courageuse à laquelle donne son sens la manifestation d'antibellicisme dont M. Jouhaux vient d'être gratifié à Nantes. La duplicité communiste, favorisée par le caractère confidentiel d'un décret non inséré à l'Officiel, est sans voix pour couvrir celle de l'accusateur. Et s'éléverait-elle désespérément qu'elle équivaudrait à un plaidoyer d'agent d'affaires. En effet, quarante-huit heures écoulées depuis les paroles de M. Delmas, voici que nous parvient un autre texte, non moins beau, non moins formel. Il émane d'une autorité économique considérable, l'une des premières personnalités du monde de la navigation, lord Esseldon, pré, sident notamment de la « Furness, Withe and C° Limited » et de la « Royal Mail ». < Les armateurs, a-t-il dit, pleinement informés des possibilités d'avarie ou de perte de leurs bâtiments, décidés à courir ces risques, ne peuvent pas se plaindre de leurs conséquences; les équipages acceptent de leur plein gré les salaires élevés qu'on leur offre; les assureurs acceptent des primes très hautes pour compenser des aléas redoutables; le fret atteint des taux dont on avait perdu le souvenir depuis de longues années. Si le sinistre se produit, on ne saurait demander à personne de se solidariser avec ceux qui ne partagent avec qui que ce soit leurs, bénéfices. »
Cette logique à base d'humour est bien britannique. Elle est, au reste, irréprochable. Jeter les puissances les unes contre les autres pour des ristournes d'aventuriers ? P « Non », répond John Bull, et ce prince des routes impériales sur terre et sur mer a raison.
Tout vient à point, puisque, dès le 2 juillet, à Kettering, M. Neville Chamberlain avait déclaré « Si, malgré les avertissements, les armateurs préfèrent, par amour du gain, envoyer leurs cargos dans des eaux dangereuses, est-il raisonnable de nous demander d'agir de telle sorte que nous puissions nous trouver plongés dans les horreurs de la guerre tandis que le peuple anglais ne retire de tout cela aucun profit ? »
Vous. constatez combien les vues du syndicaliste français, du réaliste londonien et du chef de gouvernement britannique s'accordent. Ne calomnions pas l'espèce humaine, et plaçons un signet clair au feuillet de cette histoire d'aventure marine qui eût réjoui Stevea» son et Marcel Schwob.
Gaëtan ''anvnïoJn.
^PÉMmariMl
AU TIR AUX PIGEONS DE ROYAN
MM. H. Lawton, Mannet et Mage se sont partagé le Grand Prix du Casino municipal.
LES ECHOS
te clocher de saint Louis. La foudre a mutilé, dans la puit de jeudi à vendredi, la flèche et le clocher de l'église de Poissy. « Monument historique classé », apprend-on, en même temps, laconiquement. Or il s'agit d'une détérioration qui intéresse beaucoup plus que la simple chronique archéologique de la banlieue. Le clocher de l'église de Poissy, cité du colloque célèbre, vit le baptême de saint Louis. « Louis de Poissy », comme aimait à signer le fils de Blanche de Castille, venait souvent contempler le clocher et prier à son ombre. Pourtant le clocher est moins célèbr'e que le chêne de Vincennes, associé au souvenir du bon roi, et il a fallu ce déplorable accident pour que le public connût son existence.
En voiture 1
La fermeture en bloc de toutes les usines métallurgiques de Ja région parisienne a donné hier aux gares un visage nouveau, congestionné, mais sympathique. Le départ des congés payés avait donné naissance à un commerce de circonstance. Aux traditionnelles canettes, s'ajoutaient tous les impedimenta du voyage familial les éventails, les hamacs pour béthés, les biberons, les romans d'occasion, les brosses à dents pour ceux qui avaient oublié la leur et aussi les jouets qui aident les enfants à passer le voyage. De telle sorte que beaucoup de compartiments étaient emplis d'une radieuse jeunesse soufflânt dans les trompettes. Les célibataires ^'avaient pas beau jeu.
La mairie de Dieu.
C'est en Bretagne qu'on peut la trouver, à Chateaubourg, petite localité d'Ille-et-Vilaine. Le conseil municipal avait fait •construire un bel hôtel de ville. -On y plaça, comme il se doit, un buste de la République. Puis on alla chercher M. le curé et on le pria de bénir le nouvel édifice où viendra confluer
LA- SAISON HORS PARIS
A PLOMBIERES i
L'affluence constitue un record. La gaité aussi. Fête des fleurs. Représentations théâtrales. Tournois de bridge, tournois de tennis. Bals • de caractère. Le temps splendide te tempère d'un air léger et les ̃nuits sont reposantes, grâce à leur délicieuse fraicheur vosgienne. Remarqué parmi les personnalités en séjour
Mme Vcniiselos, M. Paul-Boncour, Mgr Gherontie, S. Exc. Alimed Karachi Bey, S. Exc. et Mme Zumeta, S. Exe. et Mrs Laughlin, S. Enc. M. Oldenburg, ministre du Danemark en France Chérit" Pacha, princesse de Wiudisch-Graets!, marquis et marquise de La Tour du Pin, comte H. de Lastours, princesse Mestehersky, comtesse F. de Brémond d'Ars, M. -et Mme de La Uocca, comtesse de Les̃ fiuern, Mme Engeringhe, Miles de Rothschild, comtesse de La Laurencie, comtesse de La Grandlère, baronne des Mazures, professeur et Mme Bensaude, M. et Mme de Nagornoff, M. et Mme Martinez >dc Hoz, Mme da SUva, M. et Mme de Weede, M. Roubinoviteh, M. et Mme Herriot, M. Schemonda Bey, M. et Mme P. Deslorges, M. Christian Lazard, M. Ollier-Larousse, Mme de Joybert, M. Le Strat, M. Prinzess, M. Flamagan Harold, M. Dufay Sainte-Claire Deville, Mme de PeurGum, Miss Fabris, Mme de Cabanes, M. et Mme d'Etivaud, colonel et Mme Choutaud, Mme de Vaumas, Mme de Villeneuve, M. de Lestrange, général et Mme Massenet de Maraucourt, baron Van Hesckeres, vicomte Vaughan, baron J. Riston, M. et Mme de Lugalade, M. et Mme de Atrozarena, Miss Irish Hall, M. A. de JpUuise, Mme de La Pommcraye, commandant et Mme Lefévre, M. Perrin de Roussac, M. Hayaux du Tilly,'M. de Mazarine, général Vichier-Guerre, générale Gaboldc, Mme de Barmlnat, Mme Antoinette de Croy, Mme de Rocha-Machado, M. et Mme Van Aseh van Wyck.
A CANNES
'Le 1" août a marqué le début de la grande offensive touristique. :Cè jour-là, le Rex est arrivé de ̃ Wew-York avec 250 passagers venant sur la Côte d'Azur le service d'Air-France a dû être quadruplé le train bleu a é(é dédoublé, et plus de 3.000 voitures ve'̃ liant de Paris ou d'ailleurs ont ̃passé l'octroi.
C'est dire si les plages, les res.taurants, les casinos, les bottes de ,nuit sont pleins. Au bar du Martinez, le soir, il n'y a plus un guéridon libre, et à la Malmaison on se dispute les tabourets.
Au Palm Beach, les dîneurs ne .quittent la salle du « Masque de fer » que pour aller au « Paradise Club», où triomphe une des meil•leres attractions mondiales du mo.tnent les Trois Wiere Bros. Au gala de samedi dernier, on "notait
S. A. K. le Prince André de Grèce, •inajor et Mrs Loder, comte Sala, lady Boris Orr Lewis, lord et lady John Warton, marquis et marquise Ponti. baron Buffin, baronne d'Erlanger, marquise Louise Mor^antino, marquis Rolando d! H >i> ̃cn;i;lc'se Cm, ai ti di Chuirano, comtesse Lovera de Cas-
!fI©â^O.
toute la vie de la petite cité. Enfin, dans la salle des délibérations, on ajouta un crucifix pour signifier aux représentants du peuple qu'ils délibèrent aussi sous l'œil de Dieu. Après quoi, on alla. quérir M. le préfet qui présida la cérémonie d'inauguration. Le spirituel et le temporel font bon ménage en Bretagne. Que n'en est-il partout ainsi ? R
Les lundis noirs.
Nous nous sommes fait l'écho des doléances des touristes anglais qui déplorent que, le lundi, les grands magasins soient fermés. Sur quoi, le comité du Haut Commerce de Paris nous fait remarquer que, par contre, les commerces de luxe de Paris ne pratiquent point le lundi noir et qu'il est bon que nos visiteurs en soient informés. Voilà qui est fait. Nous ajouterons même que l'es étrangers ne sont point si malheureux le lundi à Paris, puisque, à défaut des musées fermées, ils peuvent encore visiter cette exposition permanente des arts français que constituent les boutiques du haut commerce parisien.
L'auscultation des tissus On connaît ce geste de l'amateur de cigares qui, pour avoir un bon havane, le porte d'abord à son oreille et le choisit au son. Il en est des tissus comme des cigares. Seulement le bruit qui décèle leur qualité n'est perceptible qu'à l'aide de puissants amplificateurs qu'un ingénieur suisse, le Dr Jovanits, vient de mettre au point. Grâce à cet appareil on reconnaît le bruit que font en se déchirant les fibres de laine, de soie ou de coton. Les expériences faites par l'inventeur de ce procédé dans son laboratoire de Saint-Gall ont montré qu'il était extrêmement facile de distinguer les « rugissements » d'un tissu de bonne qualité des « gémissements » d'une étoffe vulgaire. Mesdames, avant de choisir une robe, commencez par l'ausculter.
1« Masque de fer.
tiglione, Mr et Mrs Cyril Rapaport, M. Paul Glllet, Mlle Ketty Galllau, baron et baronne Clauzel, M. et Mme Robert Vaisberg, M. et Mme Courtenay Poclim, Mme Isabel Kllpatrlck, M. Zagoreos, etc.
Samedi prochain 6 août, aura lieu au Palm Beach un grand gala organisé au profit de l'œuvre des enfants à la montagne de notre confrère L'Eclaireur de Nice et du Sud-Est, et l'on commence la préparation du bal des Petits Lits Blancs qui aura lieu le 25 août. On note parmi les dernières arrivées au Grand Hôtel
Ludy Ibrahim, M. et Mme Don Ameche, Miss A. de la Mar, Nille Ginette Leclerc, M. et Mme Jean Giraudoux, M. L. Lewis, M. et Mme Iuvernizzi, Mr et Mrs J. Wishnlck, Mr et Mrs N. S. Braden, M.. Mme et Mlle Bailly, Mrs H. K. Strauss, Miss A. Ford, captaln Martin F. Reddington, M. Henri Garât, Mr et Mrs J. Al. de Cebalios, comte de Bylandt, M. Jules Ruinai, Mr et Mrs J. H. Sno wden, M. et Mme de Castella, M. et Mme A. de Gastyue, M. E. de Vallenillu, Mrs Th. O'Neill, etc.
S. Exc. M. Kennedy, ambassadeur des Etats-Unis à Londres, est venu rejoindre au château de Beaumont, à Valbonne, Mrs Kennedy et ses huit enfants.
Jean Eparvier.
A VICHY
M. Rolland d'Estape, administrateur de la Compagnie Fermière, et Mme Rolland d'Estape ont donné récemment un élégant diner au chalet de la Compagnie, en l'honneur de S. A. la Princesse Christion de Hesse. Les autres invités étaient
S. Exe M. Guerrero, président de la Cour Internationale de La Haye, et Mme Gnerrero S. Exe. M. Negulesco, juge à la Cour internationale de La Haye, et Mme Negulesco la comtesse de Castries, Mme Le Verrier, Mme VUHera, M. Nicolle, ancien ministre le comte Costa de Beauregard, M. Morel-Journel, ancien président de la Chambre de commerce de Lyon comte et comtesse G. de la Taille, M. et Mme Ivan Loiseau, M. Albert Sage.
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LE FIGARO
ABONNtMENTS s mois 6 mois un an
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tuoaneaieota lam t ronce et Coyuan Ne Kiiset toniei majore des il ne i aufirèa de rats de circulation son attire nos 'txéa par te pays lal.l iieslinutuirt.
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LA VRAIE: BCHERIE es HEMKI MURGER
')i' f»AR ANDRÉ WARNOD
r CHAPITRE II v
̃ l' (Suite) (~H!~)
Etre rapin.
Henry Murger avait pour collègues, dans cet emploi de saute-ruisseau, deux frères, les frères Bisson, dont le père était un des cochers de M. de Montalembert. Les deux gamins n'étaient pas attirés comme Henry Murger par la chose imprimée,, mais ils étaient fous de la chose peinte. Ils avaient décrété qu'ils seraient artistes, et rien ne pouvait les faire changer d'avis.
En sortant de l'étude, ils allaient suivre un cours gratuit de dessin, et éprouvaient un orgueil immense à se promener le carton sous le bras. Le dimanche, ils visitaient les musées. Le concierge et le cocher de M. de Montalembert ne se
doutaient guère des canards qu'ils avaient couvés, ils auraient été bien surpris des conversations que leurs gamins avaient entre eux.
Tu sais, hier, sur les quais, dans la boîte à un sou, j'ai fait une trouvaille un livre de vers. Je l'ai lu toute la nuit, c'est beau. Je voudrais tant savoir tout ce que je ne sais pas, disait le petit Murger. Nous, on a dessiné, le métier vient, et j'ai déjà des amis dans ce monde-là. J'ai fait la connaissance de Joseph Desbrosses et de son frère. Joseph est rapin dans l'atelier des architectes Lassus et Labrousse. Il veut être sculpteur, c'est quelqu'un. Ah 1 être rapin dans un atelier. Quel rêve 1.
A voir les choses comme elles
étaient, ce rêve était plutôt un cau-
chemar. Etre rapin, cela consistait surtout à servir de souffredouleur à tout le monde. Il n'y a pas d'esclaves traités plus durement qu'un rapin par les élèves de l'atelier, ses aînés. Le rapin avait tout juste le droit d'obéir et de se taire. S'il hésitait à exécuter un ordre, s'il se permettait de se mêler, à la conver. i sation des anciens, tous les maux' du ciel s'abattaient Sur lui. On déchirait le dessin qu'il achevait avec amour, on lui barbouillait le visage de couleur, et s'il n'était pas content, on le saisissait, on l'attachait à une échelle, et on le laissait, la tête en bas, tout le temps nécessaire pour qu'il méditât sur le crime de lèse-ancien qu'il venait de commettre. Mais le rapin n'était pas obligé d'aller raconter ses mésaventures une fois sorti de l'atelier, et il pouvait tout à son aise se vanter de mille actions glorieuses, avec l'autorité que lui conféraient ses longs cheveux et son immense chapeau pointu à larges bords.
Pour des gamins comme les nôtres, être rapin était le plus bel 'état du monde.
Et son père a bien voulu ? murmura Murger avec envie. Son père penses-tu. Son père, c'est un cocher comme papa, mais un cocher de fiacre. Il n'a pas été par quatre che-
LE CillRINET OU « FIGARO »
AUJOURD'HUI
Mariages. Midi Mllo de La Rochefoucauld et le comte de MalllyNesle (Salnt-Plerro de Challlot). Deuils. 10 heures: Obsèques do Mmo G. Logcndre (Clmpello paroissiale, église Salnt-Honorô d'Eylau, avenue Haymond-Poincarc).
COURS
Demain dimanche 6 août, à midi un quart, une messe sera célébrée en la basilique Notre-Dame des Victoires à l'occasion de la fête de la Duchesse d'Anjou et de SaintJames, née, Infante Marie des Anges de Portugal.
AMBASSADES
Le haut-commissaire de la S. D. N. à Dantzig et Mme Burckhardt se sont rendus à bord du yacht Alphée au cours de son séjour à Dantzig et ont assisté à un dîner offert par M. et Mme Léon Cotnareanu en leur honneur. Les autres convives étaient M. et Mme Lucien Romier, M. et Mme Gérard Bauër, M. Roland Coty junior. S. Exc. le comte de'Martel, ambassadeur de France, haut-commissaire au Liban et en Syrie, accompagné du capitaine de Watre, son officier d'ordonnance, a pris, mercredi matin, l'avion à Tripoli pour se rendre en France, où il fera un court séjour.
Avant de quitter la Belgique, S. Exe. le ministre d'Egypte et Mme Ghaleb bey ont donné une très belle réception à la légation.
M. Jean Slawinski, consul de Pologne à Lille, est nommé au même poste à Bruxelles.
CERCLES
L'Association Art'and Travel, dont on n'ignore pas les nombreuses initiatives et les belles réalisations dans le domaine du rapprochement franco-britannique, vient d'inviter une délégation de sa sœur française, Art et Tourisme, à un voyage en Ecosse qui a permis à nos compatriotes d'admirer de très belles propriétés privées et d'apprécier la haute qualité d'une hospitalité qui, soucieuse d'une réputation universellement reconnue, s'est voulue généreuse et magnifique.
Grâce à une organisation parfaite, aux soins de laquelle présidait avec autant de bonne grâce que d'autorité le capitaine Mac Ewen, député à la Chambre des communes, les membres d'Art et Tourisme ont été reçus pendant les trois jours de leur voyage avec une courtoisie raffinée et de délicates attentions par le capitaine et Mrs Mac Ewen au château de Marchmont, par le général et lady Maxwell Scott dans leur propriété d'Abbotsford, où Walter Scott écrivit la plupart de ses romans; par M. et lady Susan Askew au château de lady Kirk, et par le major et Mrs Bailie dans leur domaine de Menderston.
Désireux de montrer à leurs hôtes les différents aspects de la vie et de la terre écossaises, les membres d'Art and Travel ne se sont pas contentés d'organiser des excursions dans les Lamer Moor Hills et de leur faire visiter les monuments les plus célèbres d'Edimbourg et de ses environs, mais ils ont tenu également à leur réserver des réceptions privées dans de magnifiques propriétés, au cours desquelles ils ont assisté à des spectacles de danse et de musique tirés du vieux folklore écossais.
Nul doute qu'une manifestation de cette nature ne contribue grandement à resserrer encore les liens de l'amitié franco-britannique. NAISSANCES
Le comte et la comtesse Guy de Bonneval sont heureux de faire part de la naissance de leur fille Chantai.
Le vicomte et la vicomtesse de Kernavanois sont heureux d'annoncer la naissance de leur fille Yolande.
Mlle Colette Renevey, dont le mariage avec M. Jean Suquet a été célébré dernièrement en l'église Saint-Thomas-d'Aquin. (Studio C. Marltn-Lortlle.)
M. et Mme Etienne'Mainfroy font part de la naissance de leur deuxième fils Jérôme. Saintry, le 28 juillet 1938.
M. Philippe Coste et madame, née Seydoux, sont heureux de faire part de la naissance de leur rllle Ysabel. Paris, 29 juillet.
Le lieutenant et Mme Roger Smet sont heureux d'annoncer la naissance de leur fils Tony. Nantes, 30 juillet.
M. Jacques Tillet et madame, née Saladin, font part de la naissance de leur fils Dominique. FIANÇAILLES
On nous prie d'annoncer les fiançailles de Mlle Gilberte Bouchard, fille de M. Etienne Bouchard et de madame, née Busquet, décédée, avec M. Maurice de Baudus, fils du lieutenant-colonel de Baudus, et-de madame, née de Fransures,' décédés.
MARIAGES
On nous prie d'annoncer le mariage de Mlle Militza Vologdine, fille de M. Vladimir Vologdine et de madame, née Voropaeff, avec M. Edouard Seminario, fils de M. E.-J. Seminario et de madame, née Ponce de Leon. En raison d'un deuil récent, la bénédiction nuptiale leur a été donnée dans la plus stricte intimité.
Nous apprenons le mariage de M. Robert Vaz avec Mme Germaine Bauquin. La cérémonie a eu lieu dans l'intimité le 7 juillet. INFORMATIONS
A Biarritz, la saison d'été s'annonce brillante, une nombreuse avant-garde de la colonie espagnole est déjà sur les plages et occupe les villas. Quantité de notabilités élégantes sont installées, d'autres annoncées.
Au goûter restreint donné à Biarritz par le comte Ramirez de Arellano, assistaient
Duchesse de Noliojes, marquise Altaroma, comtesse de Broel Plater, M. Kirkpatrlck de Closeburn, etc. Le prince et la princesse Boris Galitzine recevaient
M. et Mme Pierre de Fouquières, général Martin Franklin, comtesse de Zogheb, baronne du Bourdieu, marquise de Muriuntiu, baron Merlin, baron et baronne de Zuylen, comte de Homptinne, marquise de Guadalmina, M. Sorlano, marquis de Ivanrey, etc. Le duc et la duchesse de Montebello sont arrivés à la villa Baketchea, à Guithary, auprès de la princesse de Wagram, leur mère et belle-mère.
M. et Mrs Reginald Wright sont au château de Brindos, près Biarritz.
La vicomtesse de Gironde et Mme Saint-Chéron sont installées à Saint-Jean-de-Luz.
DEVILS
La levée du corps de S. Exe. M. Constantin Batolof, ministre de Bulgarie en France, grand-croix de la Légion d'honneur, grand-croix du Mérite civil, a été faite hier
mins il a envoyé son ̃ fils faire le rapin ailleurs que chez lui. Il l'a mis à la porte et son frère aussi, par la même occasion. Alors ? P
Alors, ils sont partis. Je ne sais pas très bien comment fis; vivent. En tout cas, ils ont trouvé à se loger du côté de la 1 Barrière d'Enfer. Il parait que c'est un vrai atelier, ils font de la peinture et de la sculpture. J'ai leur adresse. Ils m'ont invité. Je vous présenterais bien tous les deux. Mais c'est ennuyeux, Murger, que tu ne sois pas peintre. C/esJ^grand, la, peinture, tu devrais te 'décider.' l**> if: ̃* "~Vi- '• Tu as peut-être raison.
En tout cas, tu viendras 'avec nous chez les Desbrosses, Oh dit Murger, comme tu es gentil.
Nous pourrions y aller demain dimanche.
Ou même ce soir, proposa le frère Bisson. *> Ce soir, murmura Murger en rougissant, je né peux pas. Il faut que je vous quitte.
pas de diplôme. Par la suite, il avait préféré revenir au métier manuel de son père.
Henry Murger avait pour lui une grande admiration et une grande reconnaissance parce qu'il l'aidait à se débrouiller dans Vie' fatras de connaissances qu il acquérait de bric et de broc, *iû hasard de ses lectures à l'étalage des libraires et en lisant les bouquins achetés sur les quais. Il les entassait ces bouquins dans la mansarde qu'il occupait dans la maison de son père, mais en grande cachette de .celui-ci.. Murger trouva son ami, manches retroussées, rabotant des planches et enfonçant des clous. ̃ 1 J'ai lu ce que tu m'as apporté hier, tu fais des progrès. Tes vers n'étaient pas mal. Je suis fier de t'avoir pour élève. Le petit Murger avait les larmes aux yeux tant il était content. Il faut fêter ce beau jour, déclara Pottier. Je t'emmène à la goguette, je crois que, ce soir, la séance sera intéressante. A ce moment-là, on entendit le père Pottier se lamenter. André Warnod.
(A suivre.) ̃ «*£*&* (Dessin de ['auteur)
Mlle Odile-Marie Parmentier dont le mariage avec le sous-lieutenant Jean-Marie Tachot a été célébré dernièrement en la cathédrale d'Orléans.
(Studio G.-L. Manuel.)
matin, au siège de la légation, 64 bis, rue de Monceau.
Le clergé de l'église russe était venu auparavant réciter les prières suprêmes de la religion orthodoxe. Des couronnes avaient été adressées par S. M. le Roi des Bulgares, par le président de la République, le ministre des affaires étrangères, le président du conseil de Bulgarie, etc.
Le deuil était représenté par Mme Batolof, femme du ministre Mme Revillon, sa belle-mère; M. Tony Revillon, Mme Revillon, ses beau-frère et belle-sœur, et par les autres membres de la famille. Le président de la République était représenté par le capitaine de vaisseau Krantz. MM. Georges Bonnet, ministre des affaires étrangères Auguste Champetier de Ribes, ministre des anciens combattants et des pensionnés, était présents. M. Jeanneney, président du Sénat, était représenté par son chef de cabinet; M. Herriot, président de la Chambre, par M. Louis Pichard, chef de son cabinet M. Gentin, ministre du commerce, était représenté par M. Conte, conseiller technique le commandant Giacomoni représentait M. Edouard Daladier, président du conseil, ministre de la défense nationale; M. Valentin Abeille, M. Camille Chautemps, ministre d'Etat, vice-président du conseil le commandant de Jonquières, M. Georges Mandel, ministre des colonies; M. Robert Delattre, le ministre de l'économie nationale. Parmi les personnalités ayant présenté ou fait présenter leurs condoléances, citons
Les, personnalités du corps diplomatique actuellement présentes à Paris ayant à leur tête le doyen, S. Exe. Mgr Valerio Valeri, nonce apostolique; le général Nollet, grand chancelier de la Légion d'honneur; le capitaine Boigues, représentant le général Billotte, gouverneur militaire de Paris; MM. Alexis Léger, secrétaire général du ministère des affaires étrangères; René Massigli, Comert, de Beauverger, Charvériat, directeur adjoint au ministère; Maurice Lozé, directeur du Protocole; GeorgesPicot, ambassadeur de Franee; Emile Dard, ancien ministre de France à Sofia; Vergeot, vice-président du conseil municipal; René Failliot, ancien président Jean Locquin Bodereau, secrétaire général de la préfecture de la Seine; Revilliod, secrétaire général de la préfecture de police Albert Mousset; le comte Okenbeyn-Detaille, représentant le prince François de Bourbon; le colonel Herblllon, le professeur Paul Boyer, M. et Mme Eugène Schneider, le général Colson, chef, et le général Dentz, sous-chef de l'étatmajor de l'armée; le lieutenant de Palaminy, représentant Pétat-major de l'armée de l'air; M. Mavrogordato, et de nombreuses notabilités de la colonie bulgare.
Le cercueil, drapé dans le pavillon bulgare, ayant été placé devant l'entrée de la légation, les troupes chargées de rendre les honneurs militaires i" et 21? d'infanterie, un escadron de la garde républicaine à cheval, sous les ordres d'un général, ont défilé devant lui. Le corps a été conduit à la gare de l'Est, pour être transporté à Sofia.
L'écrivain allemand Rudolf Binding vient de mourir à Starnberg, près de Munich, à l'âge de
1
Ah 1 ah Monsieur a des rendez-vous! Monsieur se débauche. Mais non, mais non, je vous jure, dit le petit Henry tout confus. Ne croyez pas.
La Goguette
Le petit Henry se sauva en courant, il ne mentait pas, ce n'était pas une fillette de son âge qu'il allait voir. C'était toujours le désir de s'instruire qui le tracassait. Il courait chez un garçon de quatre ans plus âgé que lui, et qui était ouvrier chez son père, un emballeur. Il s'appelait Eugène Pottier. Le petit Murger l'avait connu quand il allait à l'école. Pottier y tenait l'emploi de maître répétiteur, bien qu'il n'ait
soixante et onze ans. Il était titulaire de la médaille « Gœthe pour l'art et la science.
Le Père Peruin, de l'ordre des Dominicains, président de l'Association catholique de radiodiffusion, est décédé à Rotterdam à l'âge de soixante-treize ans.
On annonce la mort de Mme Yvan Delage de Luget, née Renault, pieusement décédée dans sa quatrevingt-cinquième .année. De la ï>art de Mme Maurice Delage de Lîigét, sa belle-fille; du baron et de 'la baronne de La Sudrie, ses gendre et fille; de M. Bernard Delage de Luget, officier des haras; de M. et Mme Robert Delage de Luget, de M. Antoine Delage de Luget, de M. Philippe Delage de Luget, lieutenant au 6° spahis algériens; de M. et Mme Robert de Bodard de La Jacopière, ses petits-enfants. L'inhumation a eu lieu à la Rochelle, dans le caveau de famille. Nous apprenons la mort de Mme Pierre Goutet, née Madeleine Cail, épouse de M. Pierre Goutet, avocat au Conseil d'Etat et à la Cour de cassation, commissaire national des Routiers Scouts de France, pieusement décédée à Paris le 5 août 1938, à l'âge de trentedeux ans. La cérémonie religieuse aura lieu le lundi 8 août, à neuf heures, en la chapelle paroissiale de Saint-Honoré d'Eylau (66, avenue Raymond-Poincaré), où l'on se réunira.
Nous avons annoncé la mort de M. Georges Rigault. Il était le fils de M. Ernest Rigault, décédé, et de Mme Ernest Rigault, le frère et le beau-frère de M. et Mme Paul Dehollain et de M. et Mme Hubert Rigault. Le service a eu lieu dans la plus stricte intimité, le 4 août. Nous apprenons la mort de Mme Emmanuel Dambry, née Vantroys. Les obsèques et l'inhumation auront lieu le mardi 9 août, à onze heures précises, à Senlis (Oise). On annonce la mort de la comtesse de Riocour, née Puymaigre, décédée le 4 août 1938, dans sa quatre-vingt-troisième année, à Vitry-la-Ville (Marne), où ses obsèques seront célébrées le lundi 8 août, à dix heures trente. Le présent avis tient lieu de faire-part. On nous prie d'annoncer la mort de Mme Demazure, née Catherine Phulpin, survenue dans sa propriété du Chesnois, le 30 juillet. M. et Mme S. Kritchevsky et M. Elberg ont la douleur d'annoncer la mort de leur fille et épouse Mme Elberg. Les obsèques ont eu lieu dans la plus stricte intimité. On nous prie d'annoncer la mort de Mme Legrand-Maillard, 106, boulevard Saint-Germain. Les obsèques auront lieu dans l'intimité, en l'église de Maubeuge, le lundi 8 août, à dix heures.
M. et Mme Alfred Bowne Scott et leur fils, Mme Eliot Victor Pringle et ses enfants ont la douleur d'annoncer la mort de leur mère et grand'mère, Mme Ella; Frances Scott, veuve d'Alfred Bowne Scott, enlevée à leur affection après une courte maladie. New-York City, le 31 juillet. On annonce la mort de M. S. de Jonge, âgé de quatre-vingtquatorze ans. Aucun service n'aura lieu à Paris les obsèques seront célébrées à New-York.
Valfleury.
ES avis concernant lés naissances, fiançailles, mariages (avec ou sans photographie), deuils, etc., sont reçut s
a) 14, Rond-Point des Champs- Elysées (El, s. 98-31 à 98-38), b) A l'Office spécial de publicité, 29, boulevard des Italiens. Téléphone Richelieu 69-31.
1..ACTUÂ1ITES
L'AMBASSADEUR DE FRANCE EN SUISSE
..et Mme Alphand, qui viennent d'être victimes d'un accident d'auto en Haute-Savoie.
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ROBES DE NOTRE TEMPS
Devant un certain engouement pour les rétrospectives (il a déjà été signalerai), on en venait à douter de la mode de notre temps. Etait-elle épuisée ? Avait-elle tout dit ? 7
Tout n'a pas été dit, et Paquin, entre autres, vient de le prouver. Cette silhouette en fusée, souple, que nous amena l'Exposition, il lui donne cette année une valeur accentuée qui permet de croire au caractère moderne de la mode, et cela est très réconfortant.
Donc, la fusée est plus élancée que jamais avec ses chapeaux en hauteur, de style habillé, ses hauts cols de fourrure et quelle fourrure auxquels répond le mouvement souple des tailles et des jupes.
Ces fourrures des renards croisés nouveaux, d'un argent de clair de lune, ou d'un roux qui abandonne le jaune pour aller vers le grenat. Ils ornent non seulement les cols mais les basques, mais les poches, mais les ceintures drapées sur le côté avec une désinvolte élégance. Puis des visons montés en manteau du soir sur un lamé d'or qui laisse à la taille toute sa minceur. Puis un lynx posé en grandes bandes sur la jupe d'un autre manteau.
Tout n'avait pas été dit au chapitre des « mi-partie », puisqn'ici on voit, entre autres, le bleu dur se mélanger au noir dans un enroulement horizontal qui apporte un effet nouveau à cette formule. Si les cols, comme en bien d'autres endroits, montent, vers.les cher.
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L. MENDEL, 422, r. St-Honoré, (angle r. Royale), a 10 h. 30 et à 15 h. LE CORRE, 9, rue d'Artois, a 11 h. et à 15 h.
MAINBOCHER. 12, av. George-V, a 11 h. et a 15 h.
MARCELLE DORMOY, 22 rue La Trémoïlle, à 11 h. et a 15 h.
MORT DE BRADA On apprendra avec regret la disparition de la comtesse de Puliga, en littérature Brada, décédée à l'âge de 88 ans. Mme de Puliga, veuve du conseiller à l'ambassade d'Italie, avait publié, dès 1878, des essais signés Bradamente, et qui furent remarqués. Usant par la suite du même pseudonyme abrégé, elle donna au Journal des Débats, au Figaro, à la Revue de Paris un certain nombre de romans, de nouvelles et de notes de voyage, écrits avec beaucoup d'esprit et d'élégance. Ces œuvres eurent du succès en librairie, notamment Madame d'Epone, Jeunes madames, préfacé par Anatole France, A la dérive, et en dernier lieu Les Souvenirs d'une petite Seconde Empire et la Maison de la peur. Brada qui devança Gyp dans un genre très « parisien », était une excellente observatrice du cœur humain. Ses livres furent à plusieurs reprises récompensés par l'Académie française. Elle était chevalier de la Légion d'honneur. Les obsèques seront célébrées lundi, à 11 heures, à Saint-Philippe-du-Roule.
LA IOURBSEE La Flamme du Souvenir
A 18 h. 3 0, à l'Arc de Triomphe Les .Orphelins d'Auteul}. Expositions
A Bagatelle La Rose (L'aprèsmidi). Prolongée jusqu'à fin septembre.
Au Grand Palais Palais de la Découverte (Section de biologie, ouverte à 10 heures).
Au Musée Galliéra Costumes d'autrefois.
0, Faubourg- Salnt-Honoré La cathédrale de Reims.
A la Bibliothèque Nationale Arts de l'Iran.
8, rue de Sèze La peinture anglaise contemporaine.
Au Musée des Colonies Peintures marocaines t algériennes. 150, avenue Emile-Zola Peintures sur soie japonaises.
42, avenue des Gobellns Charles Le Brutt a la Manufacture royale. Au Musée national de Fontainebleau Les peintres' de la forêt. A Chantilly: Muiée Condé (L'après-midi)
Les courses
A l-i heures Engliien.
veux définitivement relevés, ils s'inspirent plut6t d'un caractère oriental que de l'esprit de 1900. Cette saveur d'Orient se retrouve d'ailleurs dans d'autres mouvements et dans des détails qui vont de l'Espagne à la Chine. On remarque ainsi une robe du soir à l'espagnole, parsemée sur sa jupe de grosses roses en relief, à la manière des robes de mariée de la Cas.tille. Hommage à l'Extrême-Orient, ces broderies de paillettes mélangées de pierres, d'ors, sur fonds très sombres, ces tissus brochés. Mais l'esprit moderne reste, en réalité, le vrai pivot de cette collection de grande et souple allure. G. Clarence.
Noté sur mon Bloc Marie-Louise, 52, Ch.-Elysées. Pendant les travaux d'agrandissement, la vente de solde continue. Robes blanches, d'été, etc. 29 frs. Très gros rabais sur robes, blouses, manteaux, chapeaux, etc. Tous prix jusqu'à 400 frs.
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ROSE VALOIS, 18, rue Royale, a 10 h. et a 14 h. 30.
RASMUS, 4 rue de l'Arcade, à 10 h. 30 et a 15 h.
ROBERT PIGUET, 3, Rd-Point des Champs-Elysées, à 11 h. et à 15 h, SCHIAPARELLI, 21, PI. Vendôme i a 11 h. et à 15 h.
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250 TRAINS SPECIAUX emportent
150.000 « congés payés » vers les plages,
la campagne et la montagne Deux cent cinquante trains spéciaux ont emporté hier soir et emporteront aujourd'hui les 150.000 métallurgistes de la région parisienne qui s'en vont en « congé payé ». Un véritable plan de mobilisation a dû être établi par la S. N. C. F. pour assurer le transport de cette multitude de voyageurs, dans une période où, normalement, les convois sont déjà complets.
C'est ainsi que l'on a formé les trains suivants pour la région. Nord 7 hier, 14 aujourd'hui région Ouest 13 hier, 22 aujourd'hui gare Saint-Lazare 11 hier, 19 aujourd'hui gare Montparnasse 23 hier, 21 aujourd'hui lignes de la région Sud-Ouest 13 hier, 11 aujourd'hui lignes de région Sud-Est 30 hier, 50 aujourd'hui.
On voit que la Côte d'Azur a été choisie comme villégiature par la grosse majorité des voyageurs. Mais dans toutes les directions les coinpartiments étaient presque tous loués et de véritables montagnes de bagages s'élevaient hier sur les quais de départ.
L'embarquement de ces foules se fit sans aucun incident et chacun mit la plus sympathique bonne volonté à faciliter le départ de ses voisins. On se serra gentiment sur les banquettes, ce qui était particulièrement généreux par une chaleur sénégalienne.
Cependant que les grandes villes industrielles de la banlieue tombaient en léthargie, désertes et muettes, et que les restaurateurs y fermaient leurs portes, vers lesquelles les sirènes ne dirigeaient plus les longues théories de clients,
♦ Mme Léon Rollet, conseiller du commerce extérieur, a fait par. venir aux « Amis des Lettres », dont elle est un des administra» tours, un prix de 1.500 francs destiné à faciliter le séjour de vacances d'un jeune écrivain.
POUR LES FABRICATIONS DE GUERRE W i ] i L'INVENTION LA TECHNIQUE ET LES BUREAUX î K (SUITE DE LA PREMIERE PAGE)
L'invention en est réduite, le plus souvent, aux seules ressources de l'inventeur. Si néanmoins celui-ci a réussi à produire soit un engin nouveau, soit une matière nouvelle, il ne peut en général dépasser ce stade d'une production réalisée avec des moyens de fortune, limitée à ce seul engin où à quelques grammes de la matière qu'il a découverte, II lui faut une aide puissante pour multiplier les engins par l'emploi d'un outillage adéquat ou pour fabriquer la matière nouvelle en quantités qui permettent des expériences variées et prolongées.
A ce moment l'inventeur se heurte aux techniciens, avides de connaître les tracés et l'agen. cement de l'engin ou les corps d'où est tirée la matière nouvelle, ainsi que le processus de leur traitement. Il est arrivé nous nous gardons de généraliser, mais il faut reconnaître ce qui est que les renseignements donnés par l'inventeur ont été utilisés par d'autres que par lui, ce qui présente deux inconvénients l'un d'ordre moral sur lequel il nous paraît superflu de nous appesantir, l'autre d'ordre matériel. En cherchant à reproduire en dehors de l'inventeur et sans avoir son expérience, son tour de main ou son flair, l'appareil ou la matière qu'il a proposés, ceux qui se livrent à ce jeu perdent un temps considérable, qui ne se retrouve pas dans la suite. Parfois même ils ne réussissent pas du tout, et ce temps est donc perdu au sens absolu du mot. Nous pourrions citer des exemples de retards at.teignant ainsi jusqu'à deux et trois années.
Le rôle de l'Etat vis-à-vis de l'invention
On nous opposera qu'il est bien difficile à l'Etat de faire les frais de la fabrication en petite série, sans avoir des garanties sérieuses et, par conséquent, des renseignements complets sur les origines de la découverte et le mode de fabrication. Sans doute il y a des précautions à prendre. Les inventeurs sont légion sur dix il y en a un au plus dont l'idée serait utilisable pour la défense nationale. Le problème se pose chaque fois sous la forme suivante 1° L'application envisagée estelle vraiment intéressante pour la défense nationale ?
2° Est-elle assez simple pour se montrer pratique ?
3° Peut-on se procurer facile. ment, en temps de paix et éventuellement en temps de guerre, les matières premières qui entrent dans sa composition ? '1 4° Le prix de l'engin ou de la matière nouvelle est-il accepta. ble ? 7
5° Mis à l'épreuve, l'engin at-il bien fonctionné ? La matière nouvelle a-t-elle donné ce qu'on attendait d'elle, dans la mesure où permet de le constater la petite quantité dont on dispose `t Si les réponses à ces cinq questions sont affirmatives, on ne voit pas pourquoi l'Etat hésiterait à entreprendre des expériences variées et prolongées en donnant à l'inventeur les moyens de fabriquer en petite série. Deux conditions seulement sont à poser, avant de passer à l'exé.
cutioa
a) Pour éviter toute superche. rie, la fabrication se fera sous de contrôle des techniciens qualifiés de l'Etat
b) La récompense due à l'inventeur ne lui sera définitive- ment acquise que si les expériences faites sur les engins ou la matière fabriqués en petite série corroborent les espérances nées de la courte expérience faite sur l'engin ou la matière initialement présentés par l'inventeur.
SUITES DE LA PREMIERE PAGE AU CONGRES DES INSTITUTEURS
M. Delmas vient au secours de 9a présidente désemparée. Il dit qu'en présence des incidents « qui ne sont pas le fait de délégués régulièrement mandatés », il propose la suspension de la séance et l'éva. cuation de 'la salle, les délibéra.tions ne devant être reprises qu'en présence dès seuls délégués. U en est ainsi décidé.
La salle est évacuée lentement, dans le brouhaha, au chant de Vin- tern«tionale.
Il est midi.
A midi 30, la séance est reprise, après un sévère filtrage qui ne permat l'accès de la salle qu'aux délé- gués,
M. Jouhaux reprend la parole et déclare notamment
« Nous avons donné un avertissement au président du Conseil, nous avons indiqué la date d'octobro ou de novembre pour présinter nos revendications, parce que ce moment sera critique pour la situation financière, et nous risquons le danger de perdre ce que nous avons obtenu.
» IJ faut que l'ounité de la classe ouvrière se renforce chque jour. C'est à la C.G.T. qu'il appartient de coordonner l'action et de lui donner sa force pour que nos revendications obtiennent satisfaction. L'orateur fait appel à M. Roosevolt pour qu'il exerce son influence, en s'adressant au monde civilisé, pour ejnpeoher la guerre. « Le
DETENTE ENTRE MOSCOU ET TOKÏO On laisse entendre maintenant que le Japon reconnaît le traité, et les.çartes :*nii en font foi, mais il élève des objections pour l'application de ces cartes aux régions en question. Tokio prétend que les bornes de la frontière auraient été déplacées par les Russes et que la définition de la ligne frontière, selon le traité, n'est pas claire.
M. Horinouchi, le représentant japonais du ministère des affaires étrangères, dans un entretien qui a duré une heure avec le chargé d'affaires soviétique à Tokio, M. Saietanine, a pro- testé contre l'action des troupes soviétiques à Tohang-Kou-Feng. Cette protestation est la troisième depuis le commencement du
conflit.
Cette manière de procéder nous parait garantir les droits de l'inventeur, comme ceux de l'Etat.
Le rôle du commandement Toutes les expériences de fonctionnement (1) devront t avoir lieu devant une Commis^sion où figurera, à côté des techniciens, au moins un représentant d u commandement. L'avis sur ces expériences et les réponses aux cinq questions énumérées plus haut seront données, parallèlement et en toute indépendance, par le représentant du commandement d'une part, et par les techniciens d'autre part.
Si le représentant du commandement se déclare satisfait de J'ensemble du fonctionnement de l'engin ou des qualités de la matière en cause, mais si les techniciens signalent tel ou tel défaut, l'inventeur devra en être avisé sans délai, de la manière la plus claire, afin qu'il puisse rechercher et trouver rapidement le remède au défaut indiqué. Dès qu'il annoncera qu'il a trouvé ce remède, les expériences reprendront dans les mêmes conditions.
Tels sont, nous semble-t-il, les moyens d'arriver, sans perte de temps, à des résultats intéressants. (\ Le rôle des bureau*- Lorsque l'engin ou la matière nouvelle ont donné pleine satisfaction, les bureaux entrent alors en jeu. Il s'agit de passer les marchés et de mettre la fabrication en train. Là aussi doit souffler un esprit nouveau pour accélérer les débuts et le développement de la production. Nous connaissons un cas où la passation des marchés n'est intervenue que Qnze mois après la décision du ministre. De tels délais sont inadmissibles. Ils grèvent lourdement les possibilités de notre défense nationale. Tout doit être fait pour mettre fin à des errements aussi préjudiciables à la bonne marche des affaires qui intéressent au premier chef ia sécurité du pays.
Conclusion
Facilités données aux Inven- teurs sérieux pour mettre au point leurs découvertes Collaboration étroite des tech- niciens de l'Etat avec les mêmes inventeurs, remplaçant une rivalité contraire aux intérêts de la défense nationale
Importance accrue de l'action du commandement dans le contrôle et les conclusions des expériences de fonctionnement des engins ou matières à l'épreuve
Lorsqu'un engin ou une matière nouvelle sont adoptés, accélération du travail des bureaux pour la passation des marchés et la mise en train des fabrications.
Voilà, à notre avis, l'ensemble des conditions préparatoires qui doivent activer la production au bénéfice de la défense nationale.
Elles supposent, bien évidemment, l'existence d'une autorité clairvoyante, surtout agissante. Tout le problème français n'estil pas là ? î Général Ditfleux,, du cadre de réserve.
(1) Expériences distinct*» des épreuve de détail qui relèvent de U technique pure.
M. BLONDE EST RENTRE HIER AROME
Rome, B août, M. Blondel, chargé d'affaires de France, est arrivé, ce soir, 4 Rome venant de Paris, où il a été reçu par le mi- nistre des affaires étrangères M. Georges Bonnet.
monde ouvrier, la C. G. T. sont prêta a rdpondro à cet appel. La séance est lovée. 11 ««t Mon près de 13 heures..
M, Rollo préconise
la persécution religieuse La séance est reprise à 16 h. 19, sous la présidence de M. Aurtaux. M, Rollo, rapporteur sur la question de la défense laïque, a la parole, après un court débat sur l'incident Jouhaux. Il constate le recul de l'écolo laïque dans l'Ouest, en Alsace, en Lorraine, etc. U s'efforce de montrer que les hommes politiques «faisant partie du Front Populaire ne sont pas étrangers h ce recul. 11 cite des actes et des paroles de certaine de ces derniers, montre l'attitude raênie du parti socialiste et du parti communiste favorables à l'Eglise die), et il rappelle lés ré-
ceptions faites au 14«at du Pape à
Lisieux, au cardinal Tapponni k Paris, et au Nonce- k chaque fois qu'il 5e déplace.
H engage les instituteurs à s'iintéresser de plu» en plu* aux mu.vres postscolaires, au scoutisme laïque, aux auberges de jeunesse, aux bibliothèques,
U souhaite que le Parlement enlève à l'Eglise la liberté d'enseignement, et pour finir, il préconise la nationalisation de l'enseignement.
r LA THESE OFFICIELLE' du gouvernement fasciste
sur k racisme
italien
Home, 5 août. Une note de l'Informazione Diplomatica fait connattrc la pensée officielle du gouvernement fasciste dans la question de la race italienne et le problème antisémite.
Cette note, où l'on reconnaît le style de M. Mussolini lui-même, rappelle que le problème de la défense de la race fut posé par le fascisme, dès 1919. La question est devenue plus urgente depuis le développement des colonies italiennes, et le gouvernement apportera toute son attention à la conservation de la pureté de la race. La note rappelle ensuite que le gouvernement a déjà fait connaître son attitude à l'égard des juifs et qu'il n'a aucun plan de persécution en vue. Les juifs étant en pro. portion de un pour mille en Italie, il est seulement juste que cette même proportion soit observée dans l'ensemble de la vie de l'Etat. La note termine en faisant remarquer que ce ne sont pas les juifs qui peuvent se plaindre du racisme, dont eux-mêmes donnent un exemple admirable. C'est pour-
quoi il est temps que le racisme
soit appliqué en Italie et tous les organes du régime veilleront à cette application.
Enfin, la note annonce un recensement spécial. des juifs en Italie. Cette note est présentée dans la presse sous des titres qui prennent presque toute la première page.
LES CADETS ANGLAIS A SOISSONS
Le colonel P. Dooker, comman. dant les soixante officiers et les cinq cents Cadets de l'armée anglaise venus visiter les champs de bataille, déposant une gerbe au monument aux morts.
,La promotion
de la Légion d'honneur de l'Education nationale Le Journal Officiel publiera, mardi, la promotion rouge du ministère de l'Education nationale.
Au titre de l'Education nationale et dei Beaux-Arts, cette promotion comprendra six commandeurs MM. Dresch, recteur de l'Université de Strasbourg Petit «Dutoilles, président de section à l'Institut Bruneau, ine.pecteur général honoraire i Chatelet, directeur de l'Enseignaroent du second degré s François Mauriac, homme de lettres Othon-Friescz, artiste peintre. Parmi les trente et un officiers, nous relevons lo» noms «uivantg MM. Cholley, professeur en Sorbonne, Louis Germain, directeur du Muséum à Paris Ermont, professeur à la Faculté des Lettres de Paris Maige, doyen de la Faculté des lettres de Lille Marcel Abrsham, directeur du cabinet de M. Jean Zuy Bizardel, conservateur du musée Galliera Gaillard, directeur du Muséum de Lyon Frédéric Lefèvre et e«n Paulhan, hommes de lettres Ventre, architecte Dufy, peintre. Boreux, chef de service des antiquités egyptiennna» au Louvre Claude-Roger Marix, critique d'art 1 Max d'OHonne, Inspecteur général des Beaux-Arts Frànz, ténor de l'Opéra. Parmi les cent sept chevaliers figu. reront notamment MM, Jean Guiree et Andrt owet, hommes de lettres les
peintre de Malleville et Kayser I Pu-
vivier, cinéaste j Mme Brley, de l'Odéon MM. LafQji, sociétaire de la Comédle-Wançaise j Orétillat, artiste dramatique Lucien Baroux, artiste do cinéma Foveau, musicien a l'Opé. r» i Bruno-Brunold, organiste à l'église Saint-Gervaln.
Au titre de l'Enseignement technique pont promus et nommés un eommandeur, M. Bricard, professeur honoraire du Conservatoire des Arts et Métiers huit officiers, dont M. Kochler, président des anciens élèves des éçotca d'arts et métiers, rt M Bozonnet, inspecteur de l'Enseignement technique vingt chevaliers, au nombre desquels figureront MM. Devinât, nwire-ndjoint du 4« arrondissement de Paris Forestier, vice-président de la Chambre des métiers de la Seine ¡ Oetava Rousseau, président des aa- eiens élèves des écoles d'arts et mé» tiers de Lyon.
Enfin, au titre de l'Education phy- sique, de» sports et loiiira, la promotion comprend un officier, M. Plnsson, président <Je la Société des édu- cateurs physique, à Orléans et plusieurs chevaliers, parmi lesquels MM. Binnco, président de Sociétés Sportives à Constantine Dame, président da l'Association d'Alsace-Lorraine de Paris 1 Gallav, fondateur et secrétaire général de la Fédération inter- nationale de tennis s François ^grange, président des Auberges de !» jeunesse de la Gironde Thévenin, viceprésident de la Ligue d'Auvergne de
football Wellhoff, de l'Union des m-
sociations de sociétés gymnastiques de France..
Ministère du travail
Sont promus, commandeur
M. L«n»e, directeur ae la Caisse au.tonome de retraites des ouvriers mi-
neurs.
Officiers ̃
MM. Guettant, commissure centra»
leur principal des assurances privées;
Poulllot, inspecteur divisionnaire du travail il Parisi Salmon, oontrôleur des Bssurnnces sociales au ministère 4u
travail.
Cfievnliers
MM. Acls, Barbare, Bernard, Chazalon. Clabeauxl Momot, Mme Rousse], M. Trésouet, Mme Zacon. M. Jouvaud. Ministère
de la Santé publique»
Sont promus eommsndeurs
MM. ouinsrd, directeur du ssnstorium de SUem <Salne»et.QUe), vioe- président du Comité national de dé- fensp contre la tuberculose; Haye, directeur eu minutera do la Santé puDiiqiM. » Karl»,
LE PROR~EM~ mWQR~4~ EN TCHECOSLOVAQU~
,'·y"
1:, _d" '¡¡"R,Í,1j~f', ~f i ~aprés s'être entretenu
avec )è président Benès
~t Benès
'reçoit une ~élégati~n
,Alle~nands des Sudètes
(Téléphone « Figaro »)
PRAGUE, 5 août.
Lord et lady Runciman ont déjeuné aujourd'hui au château de Hradschin, résidence officielle du président de la République, avec le président et Mme Benes. Le déjeuner a revêtu un caractère purement privé et aucune personnalité politique n'était invitée. Le château est situé dans une région boisée sur le sommet d'une colline qui domine ta ville de Prague.
Avant le déjeuner avec le président Benès, lord Runciman a reçu une brève visite de courtoisie du premier ministre, M. Hodza, et du ministre des affaires étrangères, M. Krofta.
A cinq heures, cet après-midi, lord Runciman a reçu pendant une demi-heure une. délégation des Allemands des Sudètes. Ces visiteurs étaient M. Jaksch, M. Taub et l'ex- pert en matière d'économie, M. Rfoewal. Ils ont offert e remettre1
'ai*
Par urie-èiolehte campagne antitchèque la presse allemande tente d'influencer ̃?••̃: ̃̃̃̃ -y Lord Runciman
(Téléphone « Figaro »)
BERLIN, 5 août.
Loin de considérer que les excuses du gouvernement tchécoslovaque mettent fin à la nouvelle tension diplomatique entre Berlin et Prague, provoqué par le survol du territoire allemand par trois avions tchèques, la presse du Reich cherche au contraire à l'aggraver. La réponse de Prague est jugée « insuffisante, frivole, insolente ». Mais tout en déclarant que les excuses du gouvernement de Prague et la promesse qu'il a faite de poursuivre les aviateurs responsables, sont insuffisantes, les autorités allemandes se gardent de pré-
Le Gouvernement de Londres suit de très près tes négociations de Lord Runciman
(De notre correspondant particulier, par téléphone.)
LONDRES, 5 août.
Aprsè avoir passé deux jours en consultations diplomatiques à Londres, lord Halifax est reparti ce soir pour le Yorkshire. 11 ne reviendra pas au Foreign Office avant mardi ou mercredi prochain. Lord Halifax a donné à M. Newton, ministre de Grande-Bretagne à Prague, l'instruction d'envoyer au Fo.roign Office des comptes rendus détaillés sur les négociations de lord Runeiman. Ainsi, les représentants du gouvernement britan.nique seront-ils tenus au courant, Jour par jour, des consultations du e mandataire indépendant et pri.yè » envoyé par M. Chamberlain. Le problème espagnol II y» exactement un mots au. jourd'hui que les vingt-six puissances qui sont représentées au co.mité, de non-intervention faisaient envoyer à Barcelone et à Burgos le plaa final et détaillé qu'elles vc. naient d'approuver et dont l'exécu. tion aurait permis de mettre un terme l'intervention étrangère dans Qa guerre civile.
Il y a dix jours, le gouvernement espagnol de Barcelone faisait remettre à Londres, par l'intermédiaire de son ambassadeur, M, do Atoarate, une nota contenant une approbation do principe du projet, accompagnée d'un certain nombre d' « observations ». Mais Burgos n'a pas encore répondu. Il n'a mime pas été possible de recueillir la moindre indication sur l'opinion du général Franco à l'égard de ce projet. Aussi, lord Halifax a-t-il donne, cet après-midi, à sir Robert Hodgson t'instruction de faire une démarche auprès des autorités na.tionalistes et de leur rappeler que tous les Etats représentés au comité
Nouvelles brèves
PARIS
♦ MILLE EMPLOYES des grands Magasin» ont manifesté au c«ur«» tour Hau8smann~Çaumarttn contre te licenciement de leurs camarades. Aucun incident ne s'est produit. ♦ UN INCENDIE S'EST DECLARE, hier, au cinquième étage du wraje Banville, rue Pierre-Demoura. Les pompiers de ta caserne Chant' perret b« sont rendue maître du sinistre. Plusieurs voitures ont été endominas**?,
PROVINCE
♦ DES DOCKERS, hier, à Mar- seille, pour la quatrième fois depuis le 14 i»\lM, se eont mis en grève. ho courrier de Bombay partira avec T heure* de retard.
♦ A TIRENT'POUJAC, PRES D'AUCH, un ouvrier agricole, Pl«~ cide Tomatsini, a tué à coups de bâton un fermier, M.. Moustg. Le meurtrier a été arrêté,
̃*• UN OUVRIER AGRICOLE ITALIEN, employé par M, #ok«aeau, fermier à ArnauaiUe«lea«Nan-'tes, éconduit par ?a patronne à qui il demandii de quitter son mapour uiore avec lui, s'est uengé de sa déconvenue en égorgeant è coups de rasoir la malheureuse femme. Le meurtrier s'eut constitué prisonnier,
» UN DRAME S'EST DEROULE A SAINT-FONS, dans la banlieue de Lyon. Mme Joséphine Fontvienne, 26 ans, ne «'entendant pas avec son mari, avait décidé d« retourner chez ses parents. Ma.ynard vint demander à sa femme reprendre la vie commune. Sur le refus de celle-ci il la tua de deux coups de revolver, Mme Fontvienne, mère de la vi- etime, fut bleuie à la mata droite
à lord Runciman un mémorandum sur les aspects économiques de la question des Sudètes. M. Jaksch offrit lord Runciman de lui faire visiter quelques centres industriels de la région des Sudètes.
Demain, lord Runciman aura un nouvel entretien avec les députés henleiniens. Leur conversation, la nuit dernière à l'hôtel Alcron, a commencé a huit heeures pour finir aux environs de deux heures du matin. Les négociateurs henleniens étaient MM. Kundt, Peters, Schicketauz et le docteur Sebekowski. Lord Runciman était assisté de MM. Ashton Gwatkin, Stopford et Peto. Les chefs henleiniens résentèrent les revendications de Carlsbad formulées par M. Henlein dans son discours du 24 avril, et ce qui en avait été maintenu dans le mémorandum présenté au gouvernement le 7 juin.
Nous apprenons de source privée que lord Runciman aurait Pin-
ciser quelle action de la part du gouvernement tchécoslovaque au.rait été jugée acceptable à Berlin. On laisse entendre ce soir, dans l'entourage do la Wilhelmstrasse que, si de nouveaux avions tchèques survolent la frontière allemande, ils seront reçus par la canonnade des unités de la D.C.A. qui viennent d'être installées spécialement pour cette raison le long de la frontière.
Il se peut également que l'ordre qui a été donné aux avions allemands de se tenir à une distance de 10 kilomètres de la frontière soit levé.
Les commentaires si agressifs et même si venimeux de la presse
de non-intervention considéraient que l'application du projet devait avoir heu dans le plus bref délai possible.
Les informations parvenues à Londres ne permettent pas d'espéror une réponse prochaine des nationalistes, même après la démarche de sir Robert Hodgson, Les milieux britanniques admettent maintenant que le général Franco est beaucoup plus occupé des rudes nécessités de la guerre que du projet de non-intervention, dont l'application le priverait de l'appui
Une exposition de la T.S.F. a été inaugurée hier
à Berlin
Berlin, 5 août. Le docteur Gœbbels a inauguré aujourd'hui, à Berlin, l'exposition annuelle de la T. S. F.
Le ministre a déclaré notamment qu'il ne pouvait y avoir, a l'époque actuelle, de T. S. F. qui ne fût pas politique
« La T. S. F. est, en effet, au service du peuple qui pense politiquement et qu'il s'agit d'éduquer politiquement, »
Le docteur Gœbbels a ensuite fourni des chiffres sur le développemeut de la T. S. F. dans le ÏJI0 Reich. Le nombre des abonnes, propriétaires d'appareils, s'élève à 9.500.000.
« Le Reich, ajouta le docteur Gœbbels, veut être le premier pays du monde pour la T. S, F, » Le ministre a annoncé ensuite le lancement sur le marché d'un nouvol appareil populaire coûtant 35 marks. Une des caractéristiques de cet appareil est de ne pas permettre l'auditioa des postes émetteurs étrangers.
par le meurtrier qui essaya de se donner la mort mais ne parvint qu'à se blesser gravement.
♦ CHASSEE PAR SON MARI du domicile conjugal, à Rotours, près d'Alençon, Mme Bonhomme a noyé sa petite fille, d ée de neuf mou. Elle a été écroule-
♦ LES GENDARMES ONT DECOUVERT dans une rue de BuignySgint-Maclou, un jeune homme portant à la tête et aux mains dea traces de blessures et qui se trouvait complètement nu, Son état était tel qu'il dût être hospitalisé sans avoir donné aucune indication. L'enquête ouverte a permis d'établir son identité. Il s'agit de Maurice Levasgeur, dont les parents, ouvriers agricoles à Quesnoy-le-Montant, ont 17 enfants.
♦ A MAIiCQ-LES-ENGHIEN, DANS UNE CRISE DE FOLIE, un fermier a tué sa femme, puis est allé se pendre dans la grange. C'est une des deux fille du cultivateur qui a trouvé lea deux cadavres en rentrant de son travail,
♦ QUATRE BANDITS, d Samary, près Toulon, se sont jetés sur M, Berny, encaisseur, lui ont volé près de 180,000 francs, et ont pris la fuite en auto,
«•>̃ LE8 CADETS ANGLAIS, à Soisaons, le sont rendus hier au monument aux morte britanniques. quIDoû
• ̃'̃ -»- ̃– ̃-̃ -̃̃-̃̃
AU QUAI D'ORSAY M. Georges Bonnet, ministre des affaires étrangères, a reçu hier M. Wellington Koo, ambassadeur de Chine M. William-C- Bullitt, ambassadeur dos Etats-Unis à Paris, et M, Peyrouton, ambassadeur de France à Buenps-Aires, qui est sur le point do rejoindre ton poste.
allemande, sont directement Inspi-
res par les mitieux responsables
rés par les milieux responsables
avec l'espoir qu'ils pourront in-
fluencer le vicomte Runciman en faveur de la cause des Allemands des Sudètes. C'est ainsi que la Berliner Boerseri Zeitung écrit. « Lord Runciman sait par expérience combien il peut être coûteux de faire des concessions trop tard, et comme il est vain d'user de la force contre les principes d'un nouvel âge et contre de puissants mouvements ».
Le nombre des ouvriers sudètes qui sont employés en AHemagne, devient de plus en plus important: ainsi, chaque jour, une moyenne de soixante chômeurs sudètes est enrôlée en Allemagne.
tention de visiter demain la région des Sudètes.
Dans les nombreux commentaires de presse sur la mission de lord Runciman, on attire lattention sur la véritable difficulté de sa tâche. Lord Runciman en effet, est venu à Prague pour tenter de résoudre une question qui n'a pu être résolue depuis mille ans En un mot, la Tchécoslovaquie est un obstacle à la politique allemande de pangermanisme. La paix avec l'Allemagne, en conséquence, nest pas seulement une question de bonne volonté. La campagne de presse Allemande qui a suivi l'incident des deux avions tchèques ayant survolé Glatz est présentée comme la plus violente de toutes celles qui se sont produites depuis les événements de mai. Cette violence même laisse soupçonner que les rumeurs dune concentration dp troupe.» autour de Glatz ne sont peut-être pas sans fondement
indispensable qu'il reçoit des troupes, des avions et des unités techniques venues d'Allemagne et d'Italie.
En attendant, Londres se prépare à envoyer trois commissions en Espagne l'une sera chargée de faire une enquête sur le bombardement des villes ouvertes; la seconde sur les bombardements dont les navires britanniques ont été récemment victimes la troisième, qui aura pour mission d'organiser des échanges de prisonniers entre Burgos et Barcelone.
Un couple d'Allemands est arrêté
par la Sûreté nationale Les deux étrangers qui s'étaient introduits en France grâce à de faux passeporta, sont les auteurs d'un rapt d'enfant com- mis l'an dernier à Dantzig.
Après plusieurs mois d'enquête. ta Sûreté nationale a découvert, hier dans un pavillon, 3, avenue Maria, a Montmorency, les auteurs d'un rapt d'enfant commis le 10 octobre dernier k Dantzig. Il s'agit do l'Allemand Arthur Mégies, 38 ans, et de sa femme, née Elisabeth Behrendt, 34 ans. Ces deux étrangers, qui s'étaient introduits en France, et y avaient prolongé leur séjour, grâce à de faux passeports norvégiens établis au nom de John et d'Alice Kurt. étaient les ravisseurs du jeune Peter Henke, 11 ans, enlevé aux.abords de son école au mois d'oètobre dernier.
Les époux Mégies ont été déféréa au parquet de Pontoise, qui les a inculps d'usage de faux passeports, en attendant leur extradition qui va être demandée par les autorités de Dantzig. Le jeune Heenke a été confié à l'Assistance publique de Seine-et-Oise, en attendant d':tre remis à sa famille.
QUELQUES EXEMPLES DE DONS REÇUS PAR LA CAISSE
AUTONOME DE LA DEFENSE NATIONALE
Les dons reçus par la Caisse autonome de la Défense nationale au cours des dernières semaines témoignent du patriotisme des milieux les plus divers de la Franco continentale et d'outre-mer. C'est ainsi qu'un ancien haut fonctionnaire abandonne en faveur de la Caisse le tiers de sa fortune en manifestant le désir de ne pas voir publier son nom. Un officier en retraite envoie les titres souscrits par lui lors du premier emprunt de la caisse, un maire organise une souscription dans sa commune, un ancien combattant offre le montant de sa retraita, de son traitement de médaillé militaire et de sa pension d'invalidité. Le dernier don que vient de recevoir la Caisse n'est pas le moins émouvant, Il provient t
d'un tourneur sur métaux et est
accompagné de la lettre suivante Permettez-moi do vous adresser cette modeste somme à titre de contribution volontaire à la Caisse Autonome de la Défente nationale, somme représentant le montant des heures supplémentaires effectuées par moi à l'arsenal de Rueil'Malmaison,
Cette lettre est accompagnée d'un mandat poste de jeux cents francs. ÇA E*T LA
Demain, la commune de Jouyon-Josas célébrera le bl-cantenalre d'Oberkampf, né le 11 juin 1738 il Wissembach (Allemagne). C'est en 1759, dans l'usine qu'il avait installée à Jauy-en-Josas, qu'Oberkampf inventa la fameuse toile de Jouy,
LA GUERRE D'ESPAGNE
LA SITUATION EST INCHANGEE DANS LA BOUCLE DE L EBKE
Front catalan, 5 août. ,La situation continue d'être à peu près stationnaire sur tout le front de l'Ebre. Le résultat 'des derniers combats démontent bien que l'offensive républicaine est, depuis le 2 août, complètement arrêtée. En effet, trois jours se sont écoulés sans que les troupes gouvernemen- talcs déclenchent une attaque contre les lignes nationalistes. Le haut commandement considère que celles-ci sont à peu près inattaquables, On estime, d'autre part, que la réorganisation du front nationaliste touche à sa fin. Il semble, néanmoins, que quelques jours d'attente soient encore néçejsaires car le commandement nationaliste ne peut déclencher l'offensive à fond qu'après avoir rassemblé tous les éléments indispensables pour amener le succès rapide des ooérations, 1 1 La ville de Sort
serait détruite
Perpignan, 5 août. Selon certains renseignements non encore confirmés parvenus à la Tour de Caol, les gouvernementaux ont déclencé une offensive sur Sort, en auvrant un violent feu d'artillerie sur les bois entre cette ville et Tremp. De nombreux dépôts de munitions nationalistes auraient sauté, provoquant un incendie qui a enrayé l'offensive républicaine. Les nationalistes ripostèrent bombardant violemment Sort avec leur aviation. La ville serait détruite et il y aurait de nombreuses victimes. Une attaque sur Tremp serait prête à être déclenchée. Des bombes sur'Valence Valence, 5 août. Ce matin, dix tri-moteurs Junkers ont lancé plus de cent bombes dans la zone du port de Valence, causant des dégâts.
LES COURSES
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La suite de notre roman LA MALEFIQUE EXPERIENCE
DU Dr GILKIE Par Walter S. Masterntsn.
UN DEMENT!
DE M. JEAN COCTEAU Au sujet d'une information que nous avons récemment reproduite, M. Jean Cocteau a, de Toulon, adressé à la direction du Figaro la lettre suivante i
Je ne croyais pas deuoir dèmen~tir t'histoire de Toulon.
D'ici, elle amuse par son inexaa'titude comme une farce toulonnaise. Mais je réfléchis qu'elle pourrait prendre une importance fâcheuse et perdre son comique dan» un journal de Paris au de l'étranger.
Je vous serais donc reconnaissaut de bien vouloir publier ces quelques lignes rectificatives, JEAN COCTEAU.
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Un démenti français
au sujet d'une information italienne
Les milieux officiels opposent le démenti le plus catégorique aux informations publiées dans la presse italienne, selon lesquelles le vice.président du conseil français se serait entendu avec l'ambassadeur d'Espagne à Paris en vue du passage en Espagne de 8.000 volontaires.
Un tel accord n'a pas davantage été envisagé par un autre membre du gouvernement.
L'information publiée dans la presse italienne ne repose ainsi sur aucun fondement.
Des observateurs anglais arriveront prochainement à Toulouse
Londres, 5 août. On prévoit que les deux observateurs britanniques qui pourront être requis par les autorités espagnoles, afin d'enquêter sur la nature des objectifs des bombardements aériens se rendront à Toulouse, au début de la semaine prochaine.
Ils y attendront Jcs requêtes qui pourraient leur être adressées. On présume que le gouvernement républicain qui a déjà accepté cette formule ne tardera pas à faire a'pipel à ces observateurs.
Quant au gouvernement nationaliste, des insturetions ont été envoyées, hier, à sir Robert Hodgson, afin d'attirer l'attention des autorités de Burgos sur le caractère regrettable du retard apporté par elles à faire connaître leurs' vue» sur le plan de retrait des volontaires étrangers d'Espagne.
A DEAUVILLE
Aujourd'hui, à 14 heures Courses à Deauville. Gagnants du Figaro t Prix de la Riale. Porte Céleste, Shindy.
Prix des Tourelles. Masterful, Hornbeam.
Prix de Lisieux. Bon Voyage,
Agay,
Prix Maurice de Gheest. Ecurle Cozzlka, Pontonno.
Prix de Gagny. Lucla II, Evolène. A EN.GHIEN
Aujourd'hui, à 14 heures Course» à Enghien. Gagnants du Figaro Prix de Montrouge. N'y Touche Pas, Nova.
Prix de Montmartre. Lérida, Kinette Il.
Prix des Halles. Maïa II, Mamie Williams.
Prix de Vaugirard. Klaude, liadoré.
Prxi des Gobelins. Longpré, Islo. Prix Ro-de-Janeiro. Idaho, Jean* nette B.
Prix Vivienne. Lutty Jean, Lu- ron II.
1
L'ambassadeur de France en Suisse
et Mme Alphand victimes d'un accident de voiture Genèue, 5 août. Un accident -d'automobile, au cours duquel Mme Alphand, femme de l'ambassadeur de France à Berne, a été blessée, s'est produit hier, à 18 heures, sur la route de Sallauches (Haute-Savoie).
Alors que l'auto, conduite par un chauffeur, roulait vers Cluses, elle se trouva face à face avec une voiture de laitier. Sous le choc, la voiture de l'ambassadeur fut renversée et tomba dans le fossé. M. Alphand put, avec quelque peine, se dégager sans mal, mais Mme Al.phand se plaignait de vives douleurs, Après avoir reçu les premiers soins sur place, elle fut dirigée sur une clinique de Genève. Mme AIphand a eu la jambe et l'épaule gauches fracturces, mais son état n'inspire aucune inquiétude.
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LA SEMAINE PROCHAINE DANS LES SUBVENTIONNES A L'OPERA. Lundi, à 20 11. i5 L'Or du Rhin. Mercredi, à 20 heures La Walkyrie. Vendredi, à 20 h. 30 Othello. Samedi, rellcne.
LA COMEDIE-FRANÇAISE. Clôture annuelle.
A L'OPERA-COMIQUE. clôture annuelle.
A L'ODEON. Côture annuelle.
PETITES NOUVELLES •^ Les pourparlers pour la réouverture du Théâtre des Ambassadeurs continuent et un accord amiable interviendra sous peu, toute la bonne volonté étant de part et d'autre employée duns la recherche d'une solution satisfaisante pour tous.
♦ Wanda Landowska jouera demain dimanche, à 15 heures, à SaintLeu entre autres, le Concerto Italien de Bach, maintes fois redemandé, et fera entendre, avec son école des pages admirables de musique vocale et instrumentale pour violon, flûte, clavecin et soprano.
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CET APRES-MIDI
Même spectacle qu'en soirée
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FOLIES-BERGERE (Prov. 98-49), à 20 b. 45 Folie en Fleurs, revue à grand spectacle, en 2 actes et 50 tableaux, de M. Maurice Hermite. Production Paul Derval. (Damia). A. B. C., 21 h. La nouvelle revue de l'A. B. C.
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LE « FIGARO » ECONOMIQUE ET FINANCIER
LE PROBLEME
DES QUARANTE HEURES Dans sa page économique et financière, le Figaro en présentera, demain, une vue d ensemble. Pourquoi ? L'affaire, dirat-on, n'est pas d'actualité. Le mieux est de l'oublier. Qui sait ? Avec le temps, tout s'arrangera. Telle est la dernière ligne de défense d'une erreur funeste elle n'est pas plus solide que les deux premières, qui ont été emportées.
A l'instant que la loi avait été votée, ses partisans avaient insisté, d'une part, sur les avantages qu'elle procurerait au pays, et, d'autre part, sur les precautions multiples dont serait entourée son application. Voyons les faits.
L'augmentation de la production La résorption du chômage ? Deux objectifs fondamentaux deux échecs évidents. Les précautions ? Elles ne sont apparemment qu'à l'usage externe. La. loi a été appliquée eu France avec une rigueur qui a été, à la lettre, foudroyante pour l'économie nationale. D'après le thème initial, cet exemple devait entraîner les autres nations in- dustrielles. La, réalité est diffé- rente. La France est depuis dixhuit mois sous le joug. Ses concurrents n'en sont ru'â observer son expérience. Plusieurs en profitent. Tous sont d'accord pour ne rien précipiter. La Con- férence Internationale du Travail entreprend une enquête. Encore ne manque-t-elle pas de prudence. La réduction de la semaine de travail est-elle possible, demande-t-elle ? Une règle commune de 45 heures ou de 42 heures serait-elle admissible, et à quelles conditions ? En pratique, la Nouvelle-Zélande, seule, assume les frais d'un régime comparable à celui de la France. Si notre pays occupait une île moyenne au continent austral, la référence ne serait pas sans valeur. Dans sa position, l'argument vaut zéro.
Ce débat est d'ailleurs dépassé, puisque la nécessité a été reconnue de corriger la rigidité de la loi. C'était une seconde expérience. A première vue, elle ne paraissait pas absurde. Seulement, elle est jugée et condamnée. Le système des dérogations prévues est pesant, compliqué, décevant. Sauf pour les fabrications de guerre, les commandes s'envolent, bien avant qu'il ait pu être mis en branle. Les patrons abandonnent une lutte épuisante. Mal instruits de leurs intérêts, les ouvriers s'y obstinent. Incertain, mal informé peut-être, le gouvernement n'exprime son anxiété que par de bon discours. Lu partie semble perdue.
Il ne faut pas qu'elle le soit. ÎTout au bout de la chaîne interaationale, l'économie française continue de se traîner, juste avant la Chine et l'Espagne. Le président du Conseil a très bien
SIMONE SIMON a quitté avant-hier
New-York sans regrets Alors qu'elle s'embarquait avani hier à bord de Nbrmandie pou venir passer ses vacances en Fran ce, un contrôleur du fisc américain vint surprppdre Simone Simon dan *k cabine. Le fonctionnaire avait pour mission de s'assurer si notre jeune compatriote avait bien payO les quatre mille dollars d'impôt: qu'elle devait au Trésor, et si cela était nécessaire, de l'empêcher de quitter les Etats-Unis.
Le paquebot dut même retarder son départ de dix minutes, tandis que la jeune star, très nerveuse, se soumettait à cette mesure, assez vexatoire.
Quelques heures auparavant, Simone Simon avait eu des « démêlés » avec certaines de ses admiratrices. Celles-ci avaient attendu, la vedette à là sortie de son hôtel, pour obtenir un autographe. Mais l'étoile passa sans daigner 's'arrêter et les chasseuses d'autographes, fort déçues, surent lui faire comprendre leur dépit. v Simone Simon, dont le contrat avec la « Twentieth Century Fox » vient d'expirer, a déclaré, en s'embarquant, qu'elle n'avait pas l'intention d'en signer un nouveau ̃' elle aurait même ajouté « Il est possible que je ne retourne jamais aux Etats-Unis »
Enfin, Simone Simon est attendue demain, lundi, au Havre.
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CINEVOX-PIQ. ♦ 13-2 11. m. Rupoutine, Trois de la marine. DEMOURS ii 45, 20 45 Griboullle, Chanson du Souvenir.
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LUTETIA ♦ 14 30-20 30. S. 21 b. Galtés de l'Expo, Un Meurtre a été commis.
MADELEINE ♦ 12 h. à 1 h. du m. Altitude 3.200.
MARIGNAN 4 14-24 h. BlancheNeige. Orch. G. Mordant.
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voyage.' '̃̃ ̃'»'i's's <.«! .|
PARIS SE RAFFERMIT inette-mûei^t Un marché à terme officieux des pièces d'or La production des houillères françaises en baisse Notre commerce extérieur
© La tendance du marché de Paris s'est nettement affermie hier. grâce, d'une part, à la bonne tenue dont fait preuve le marché de New- Yoric baromètre de l'économie mondialc e., d'autre part, à l'amé- lioration qui parait se dessiner à nouveau dans la conjoncture dlplo- matique, tant en Europe Centrale qu'en Extrême-Orient.
© Les séries ordinaires de rentes gagnent un quart de point en moyenne, les rentes à garantie de change consolident aisément leur avance des jours précédents. © Valeurs françaises assez fer- mes, charbonnages et produits chi* miques notamment.
© Internationales bien disposées, les mines d'or en particulier. © Sur le marché des changes, le franc reste offert, Le dollar passe à 36,44 contre 36,40 et la livre s'élève à 178,38 contre 178,34. A terme, la tension persiste.,
© La ruée sur l'or continue de se calmer tant à Paris qu'à Londres. Sur le marché libre de Londres, il a été vendu 558 barres d'une valeur 1.585.000 livres seulement au prix de 142 p. par once, soit une baisse de 1/2 penny sur la veille. Ce prix, basé sur les offres et demandes, comporte une prime de 1 penny sur la parité du dollar à 4.90.
PARIS
Principales fluctuations Hausse
4 0/0 1918 70 35 + 0 30 4 1/2 1932 A 77 45 + 0 20 JJ«nque de Paris 1218 + SU Foncier Egyptien. 4690 + 55 Générale d'Electricité 1360 + 40 Ugine 1481 +35 Quilmès 5340 +105 Hévéas 399 + 17 Central Mining 4070 + 55 Sub Nigel 2110 +20 Baisse
Egypte Unifiée 3612 –31 Mines de Bor 2310 28 Canadian Eagle 95 6 De Beers préf. 2080 27 Principales transactions En francs Ce tente
H% 151.929,4*% 1932 A 814.203 17 85.968 i\ 1932 15 611.370 4% 18 175.190 4è% 1937.. 1.034.640 5% 20 72.745 Ob. 34 t936A 1.938.000 A% 25 318.476 U. 4%1>J3B b 1.255.300 En litres
Uanque de h 72 St-Gobaln. 404 B. de Paris 1.251 \ir Liquide 576 Union Paris 459 t yui luies ;r. Lyonuais 460 indo Hévéas 369 Suez capital. 71 i Terres lloug 654 Ir. Snàngbaj I Àrg. 4 1/2 34 205 Ui tr Elect 849 .au. i ̃ ..i 2.U89 ••"orges N.-E 622 ;uns-Lits 1.866 Tréfileries.. 161 j ..̃duld 1.511 i.cus 1.330 Hio 473 .lekel 2.133 \z-i'e ord. 781 l'enarroya 586 Koyal Uutcli 277 l'glne. 401 Ams1 ubb. 99 Kali S.-Thei 839 1 ;r Nat 191U 969
«uiumann. 683 Cr Nat. 1921) 1.027
.H.lllmann, 1;831 I Cr Vat: ID23 1.027
feciimey 622 | Cr Nat. l»2.H 1.650
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dit que ce classement était humiliant. On peut ajouter qu'il donne, à tout esprit réfléchi, un frisson d'angoisse. Voilà pourquoi il faut reprendre pour le résoudre le problème des quarante heures. F.-F. T.egueu. j
F.-F. J.ecuea.,
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• Une toute récente photo de Suzet Maïs dans le « Joueur » qu'elle • vient de tourner à Berlin
LE NOUVEAU CARUSO va tourner son premier film en France
Henry Doru, le producteur de Miarka, la fille à l'ourse, vient d'achever le scénario de Façade, Son prochain film. Celui-ci sera le premier réalisé en France, avec le concours du ténor Giovanni Manurita'l de la Scala de Milan, que ses compatriotes considèrent, paraît-il, comme le digne successeur de Caruaoï'j.
C'est un de nos jeunes metteurs en scène en renom qui dirigerait la réalisation de Façade.
PARAMOUNT 4 9 h. 30 à 2 h. du "(matin Venus de la route. hREX 12-2 h. m. 7 Gifles, On ,a irrité Sheriook Hoimes.
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AVENUE: 4 14-24 h. 45: Vacances. BALZAC ♦ 14 h.-l b. m. Les 2 bagarreurs, Sur la pente.
;B1ARRITZ 4 14-24 45: Collège mixte. [BONAPARTE: ♦ 15-21 h.: La Ba1 ronne et son valet, Rom. à Menhat. CAMEO 15 h., 17 h. S. 21 30: La •huitième femme de Barbe-Bleue. CESAR ♦ 14-24 h.: Alerte aux Indes. CH.-ELVSEES 4 14 b. 30-0 h. 30 ..Joyeux Reporter, Mlla a disparu. CINE-OP.: 15-19 h. S. 21 30 Hollywood, Hollywood, Tromp. BI, COURC.: 14 30, 19. S. 21 b. Imposisible M. Bébé, Déjeuner pour deux. ERMITAGE 4 14 à 24' b. La plus i,. belle fille du monde.
GAITE-C. ♦ 14-24 h. S. 21 h. Rosalie, Jeux de dames.
GAITE-R. ♦ 1 30, 3b. m. Huitième ..Femme de Barbe-B!eue.
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OLYMPIA: 12 h.-24 b.: C'était son homme, Concession Internationale. PARIS 4 14 h. à 1 h. du m. Le Retour d'Arsène Lupin.
SCALA ♦ 12 2 2 2 h. du m. LaurelHardy au Far-West.
STUDIO-28 l'5 b., ,17 h., 21 b. Festival fantastique, Dr Jekyll. ,Film parlant allemand
STUDIO DE L'ETOILE: 4 14 b. 30 24 h. 30: Symphonie inachevée. Sàllès d'actualité
PARIS-SOIR (Ch.-Elys.), 10 1 h. m.: Les Souverains anglais an, France.
'•" Le Sigrn^*# s-l?ril«e'pormanenr.' -̃
© est intéressant de constater la fonction créant l'organe qu'un marché à terme officieux des pièces d'or s'est organisé à Paris, entre certains intermédiaires. On cote ainsi le « Napoléon » à un ou trois mois. Il est dommage que nos autorités monétaires n'aient pas songé depuis longtemps depuis la Banque de France de 1928 • organiser officiellement un marché de l'or à Paris.
© Il est vrai qu'il ne faut jamais désespérer puisqu'on annonce la création prochaine d'un organisme intereuropéen destiné à faciliter la cotation et la négociation sur le marché français et sur les autres marchés européens, de certificats au porteur représentatifs de titres étrangers nominatifs et notamment de valeurs négociables à la Bourse de' New-York. Cet organisme serait patroné notamment par la Banque Mallet.
© Notre commerce extérieur de juillet dernier se compare ainsi à celui du mois précédent et'de juillet 1937
En valeur (millions de francs) Importations ç*
Objets d'alim. 982 1 019 777 Matières prem. 2 008 2 235 1 880 Objets fabriqués 511 557 547 Total 3501 3 811 3204 Exportations
Objets d'alim. 302 313 247 Matières prem. 700 717 659 Objets fabriqués 1284 1 261 965 Total. 2 286 2 291 1 871 Déficit 1 215 1 520" 1 222
̃ © Pour les sept premiers mois de l'année, le mouvement total de notre commerce extérieur a atteint en poids 15.598.000 tonnes contre 17.358.000 pour la période correspondante de 1937. Dans les mêmes
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conditions, le déficit de la balance commerciale est de 10.609 millions de francs à 10.508 millions. © Le conseil d'administration de la caisse autonome de la Défense nationale s'est réuni sous la présidence du général Nollet, Grand chancelier de la Légion d'honneur. Après avoir, accepté les dons adressés à la caisse depuis sa dernière séance, le conseil a arrêté les termes du rapport au Président de la République sur les opérations du premier semestre de 1938. M. Jacques Rueff, directeur du mouvement général des fonds au ministère des Finances, a rendu compte de la marche très' satisfaisante de l'émission des bons à 18 mois. © New-York est plus ferme. Le marché est assez inactif, mais la tendance est meilleure et la clôture est en hausse de 1 à 3 points. Total des transactions 1.170.800.
MARCHES COMMERCIAUX
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'j.J
ou un théâtre vivant ? l, :1
La troupe de l'Opéra devant le mur d'Orange.
Tandis que M. Lebrun félicitait M. Rouché, sur les derniers accents de La Prise de Troie, une formule, empruntée à d'autres cérémonies, traversait l'esprit des assistants « Le président de la République s'est fait présenter l'heureux propriétaire du cheval de Troie et l'a vivement félicité. » Le fait est que ce hongre gris avait fait une forte impression.
Il est très tentant de faire comparaître, devant le mur d'Orange, le cheval de Troie, ou le char de Darius, ou la flotte lacédémonienne. La grandeur appelle la taillé et le public s'émerveille volontiers qu'on trouve des accessoires et des foules à l'échelle de ce décor. Ici, il avait payé de la partition de Berlioz ce plaisir de voir un cheval de quinze mètres et assez de Troyennes pour assouvir une armée de Grecs. C'est un peu cher.
Il faut d'ailleurs reconnaître que M. Rouché n'a sacrifié qu'à peine à cette tendance qu'on aurait-de faire d'Orange une exposition d'été des héros et des colosses antiques. Il a eu l'audace de décider que le Théâtre Antique d'Orange était d'abord un théâtre, et il y a donné La Coupe enchantée et la Suite de Danses de Chopin. Mais, tandis que cette adorable fresque dansante s'inscrivait sur le mur, j'entendais mon voisin protester.
Eh quoi, disait-il, M. Rouché, qui, sur la scène de l'Opéra, nous fabrique, à grand renfort de carton, des architectures romaines ou grecques, on a une de bonne pierre à sa disposition et-c'est pour y faire évoluer des tutus. Quelle hérésie
Mais mon voisin a-t-il jamais songé à reprocher à M. Rouché de nous donner à l'Opéra, lequel fut construit en 1875, des œuvres postérieures au président Mac-Mahon ? Où a-t-on pris qu'un théâtre se devait de monter des spectacles qui aient le même âge que ses pierres ? A supposer que la civilisation de Vaucluse ait continué sans interruption de l'empereur Hadrien à M. Daladier, on jouerait, aujourd'hui, à Orange, non pas le répertoire du Théâtre Michel, mais toutes les pièces qui peuvent supporter un fond de scène de 36 m. 82.
En 1888, Mounet-Sully faisait frissonner aux plaintes d'Œdipe jusqu'aux oliviers du mont Ventoux. Depuis ce jour, la famille Laïus jouit à Orange d'un privilège. Elle est devenue une sorte de concessionnaire du mur. Quand ce n'est pas Jocaste qui y reçoit, c'est Antigone, et l'on se croit tenu de nous servir du Sophocle à travers tous ses innombrables adaptateurs. Ce n'est point que l'ouvrage de M. André Bonnard, qui a signé VAntiqone de cette année, soit négligeable. Le distingué professeur de langue grecque-de l'Université de Lausanne nous a. apporté une transposition fort t adroite de la poésie grecque, et Mlle Marie Bell a toutes les larmes et toutes les robes qu'il faut pour pleurer Polynice, M. Jean Hervé assez de souffle pour voir mourir Ions ses enfants, et M. Alexandre assez de voix pour être
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l'interprète dès puissances contraires. Mais les grandes tragédies, de même que les grandes amours, sont sujettes au phénomène d'accoutumance. Et cette machine infernale, inventée par les dieux pour le malheur des hom- mes, et à laquelle chaque génération d'écrivains se croit ténue d'apporter un léger perfectionnement, est devenue en fin de compte une sorte de « familiale » de la tragédie. Nous. l'admirons sans angoisse.
L'histoire d'OEdipe est le commencement de la tragédie. L'histoire des hommes commence à cette tragédie qu'est La Guerre de Troie. Le public des théâtres antiques aime aller jusqu'aux confins de l'antiquité, et c'est
pourquoi il n'y a guère de -cycle d'Orange sans un massacre de Troyens. Ici, il s'est fait aux accents de lâ^musique de Berlioz qui laisse le public d'une remarquable froideur. Le Iepdemain, les mêmes spectateurs étaient transportés par la musique de Gluck. De celui-ci, on avait choisi A Icestè, "qui est aussi une œuvre-mère puisqu'elle marque les origines de l'opéra' moderne, c'est-à-dire d'un art qui, pour être plus humain, harmonise les pires inepties. Il faut se garder surtout d'en-,tendre les paroles que l'excellent bailli Du Rollet, qui était alors notre ambassadeur à Vienne, a confiées à l'admirable musique de Gluck. Quand Admète, aux portes de l'Enfer, s'adresse aux divinités du Styx et leur dit par exemple
Monstres, pour assouvir votre rage inhuV [maine.
Ensevelissez-moi dans les plis du trépas. il y a évidemment de quoi frémir, mais pas de là façon qu'espérait Du Rollet. Mais, tout ce qui, dans cette œuvre, est au génie antique ce que les tapis .l sont à la lumière de l'Orient, disparais-
Par JAMES DE COQUET
sait, et il ne restait plus qu'un chefd'œuvre de la' musique du XVIII* siècle admirablement chanté d'ailleurs par Mme Germaine Hoerner, et qui s'adaptait admirablement à ce cadre romain. î > Ainsi, les grands triomphateurs de la v.chorégie ne sont ni Sophocle, ni Euridipe, ni Eschyle, mais Gluck et Chopin. Cela nous, montre que le Mur d'Orange continue *dè, servir le voeu de ceux qui l'ont édifié et' qui était de faire un théâtre et non un monument destiné à survivre à une civilisa'tipn en voie de disparaître, à un art dramatif que près de s'éteindre.
Depuis cinquante ans, le' Mw, d'Orange a eu ses fanatiques, qui s'étaient consacrés à lui comme à une divinité exigeante, et c'est sans doute à l'effort de ces apôtres qu'il doit d'avoir retrouvé la vie. Seulement, ces apôtres ont été victimes de leur dévotion. Ils avaient voulu mettre l'art contemporain au service d'un théâtre antique alors que c'est justement le contraire qu'il faut faire.
Lorsque le théâtre du moment veut s'accoupler utilement avec le théâtre du passé, il lui faut suivre la; politique impïtoyable de la mante religieuse et dévorer ceux qui: Font fécondé. La continuation de l'espèce est au prix de ces sacrifices. Nous en avons un exemple éclatant avec M. Jean Giraudoux, qui a digéré le plus tranquillement du monde tous les chefs-d'œuvre de la Grèce, chœurs compris, pour nous donner les chefs-d'œuvre du théâtre contemporain. Le véritable Eschyle, .pour le. public d'aujourd'hui, c'est moins l'auteur des Perses que celui de La Guerre, de Troie. n'aura pas lieu. Et l'on s'étonnerait que le Théâtre d'Orange, devenu national, ne -songeât point à acçueillir.vle -«eal ppètiB qui" ait offert un écho, grec à-nos préoccupations natio^ nales, ce "qui a tout; de même un autre intérêt qu un écho, en vers français de la bataille de Salamine.
Il serait relativement facile d'organiser une Saison d'Orange, non plus de trois jours mais dé, trois, semaines. Il suffirait que le Mur fût purgé de son hypothèque grécctromaine. N ou s avons là un théâtre unique *an Europe puisque les: seuls qui puissent lui être compares sont celui de Taorinina, qui est délabré,- et celui d'Aspendos, qui a l'inconvénient d'être en Asie Mineure Que faudrait-il y Jouer) ? Naguère, un ami dès arts avait fondé aux Eyzies un «. théâtre troglodyte » où il donnait des proverbes .de Musset. Cette entreprise fit faillite. Eûtelle fait fortune qu'elle 'serait difficilement recommandable. Mais on peut demander aux nouveaux maîtres d'Orangé d'élargir leur répertoire. Tous les ouvrages qui s'harmonisent avec la
Une-répetitioni
couleur de ce- ciel et de ces pierres ont leur place à Orange. Wagner y détonerait, mais Webér s'y acclimaterait à l'instant. M. Giraudoux y serait chez lui, mais M. Lenormand s'y sentirait dépaysé. Les chances de se tromper sont minimes. D'autant que ce qui est humain se rattache toujours par quelque lien secret au ;passé resté vivant. Tandis que dansait M. Serge Lifar, on se disait qu'Hadrien ne l'eût pas désapprouvé. ,̃̃;̃ ̃ James de Coquet.
!l8mes de Coq~t;
Les soixante-dix ans de Paul Claudel
Un anniversaire, auquel' les lettres seront sensibles, marque cette journée. Paul Claudel atteint sa soixante-dixième année if ns l'admirable vigueur de l'esprit et, Dieu iqerci, après des -alarmes,: dans une santé satisfaisante. Le grand poète est né le 6 août 1868 à yilleneuve-sur-Fère, dans" le Tardenois. Aucune cérémonie n'a été organisée en! cette circonstance faut Claudel se repose à, Brangues au milieu de -ses enfants et de ses petitsenfants.
AUX 1-1~.
QUATRE VENTS
Les deux Reinea
Un charme d'Europe lettrée a eu sa place dans la merveilleuse fête d'inauguration du jardin d'Amphion.
t M. Valère Gilles a lu un télégramme adressé au prince de Brancovan et au prince Marc 'de Caraman-Chlmay la Reine mère de Belgique, s'associait d'une pensée fidèle à la cérémonie. ·
Mlle Hélène Vacaresco représentait l'Académie royale de Roumanie, endeuillée par la mort de la Reine Marie, et hélas ce deuil l'empêchait de prononcer le discours que l'on avait pu espérer devant le temple votif. Les assistants se consolaient mal d'être privés de l'hommage de cet orateur magnifique et, sur d'affectueuses insistances, Mlle Vacaresco se leva à la fin du dîner offert par la municipalité d'Evian. En deux minutes, d'une voix sourde, -elle évoqua, avec un art conjugué, les mémoires liées des deux grandes mortes. Ce fut un moment émouvant.
Le poids poétique de la rive suisse du Léman battait de loin celui de la côte savoyarde, avec Rousseau, Shelley, Byron, etc. Elle avait la préférence marquée de.la poésie. La Savoie lui opposait bien des gloires, la plus récente étant M. Henry Bordeaux, romancier et académicien, mais non pas poète. Le jardin d'Amphion, le souvenir d'Anna de Noailles atténue sensiblement la disproportion d'éclat poétique entre les deux rives. Les terriens et les aquatiques Le Paris littéraire n'est pas entièrement dépeuplé. Tous les téléphones des écrivains ne retentissent pas dans des appartements sans vie.
L'on peut voir M. Paul Valéry avancer dans la. fournaise de l'avenue Victor-Hugo sans trahir la moindre crainte. M. Henry de Montherlant, Africain de prédilection, aime le désert et la chaleur il s'établit à peu près chaque année pour le mois d'août à Paris et y met au monde des créatures romanesques dont les ardeurs ne sont pas le plus grand péché. A Paris aussi M. Paul Morand, mais comme pour un week-end.
L'eau et les champs se partagent la grande tribu littéraire. M. André Maurois, dans sa demeure du Périgord, s'adonne aux premiers balbutiements de l'éloquence académique. M: J. de' Lacretelle, à Montfort-l'Amaury, prépare une croisière en Grèce. M. Jean Giraudoux se, baigne à Cannes, et M. Julien Green sur les plages de Copenhague. Côté aquatique encore, ,M. Paul Géraldy dans sa maison de Beaulieu, M. J. Kessel à Saint-Tropez. M. Georges Bernanos a fait un départ plus grave que celui des vacances il s'est embarqué avec les siens à Marseille pour le Paraguay, -décidé à s'y établir définitivement mais il ne faut point dire, lorsqu'il s'agit de la France^ guef ;l'on ne boiraplus de son eau. ̃ ^««s* ̃ ,vi*Girouette-
NOTRE ENQUÊTE AUPRÈS DES JEUNES POÈTES
Comment définir ,la poésie?
FRANÇOIS PRADELLE
Les 'Bourses Blumenthal pour la littérature sont allées cette année à MM. Elie Habourdin, Jacques de Laprade, André J?raigneau et François Pradelle. Celui-ci est le plus jeune et tout jeune représentant' de cette Ecole Gallicane qui s'efforce;. de retremper le lyrisme aux sources nationales et provinciales de notre langage et dont M. André Mary est le chef; En son ardeur rénovatrice, non content de remettre en circulation. quantité de vocables tombés en désuétude ou seulement utilisés encore, localement, çà et là, par la langue du terroir, M. François Pradelle, dans son poème Le Dit du Grand Pin, composé de quatorzains, n'hésite pas à appliquer « la réforme de l'ortografe préconizée par l'Ecole Galicane », ré- forme destinée à resserrer « les liens grafiques des cinc grandes langues romanes, tout en renouant avec la simplicité si élé- gante de l'écriture médiévale ».
En langage courant, M. Pradelle, à ma question, proteste
Vous me posez là une fameuse colle t La poésie est proprement indéfinissable puisqu'il y a autant de sortes de poésies que d'individus. D'ailleurs c'est pour cette raison, j'imagine, que vous menez votre enquête. Cependant, pour vous faire plaisir, je dirai qu'à mon sens, envisagée subjectivement, « la poésie est la musique de l'âme rendue sensible au corps par la musique des mots et que, considérée objectivement, « la poésie est la fleur, le poète l'abeille, le poème le miel. »
ANDRE BERRY
Egalement enclin aux tournures et aux musiques archaïques, M. André Berry, auteur de Lais de Gascogne, de Chantefable de Murielle et d'Alain, de la Corbeille de Ghislaine, de Congé de Jeunesse, est aussi un lauréat de la généreuse Fondation américaine pour la Pensée et l'Art français et l'un des meilleurs représentants de cette même Ecole Gallicane. « Question terrible, déclare-t-il, qu'on tremble de voir posée à des sphinx aussi différents que M. Derème et M. Breton Il est dommage que l'enquêteur ne puisse en même temps interroger les fantômes des poètes anciens. Hésiode, Ovide et* Pétrarque auraient, certes, à dire des mots pittoresques, qui pour déchaîner le rire dans une certaine partie de l'auditoire, ne donneraient pas moins à réfléchir. Car, enfin, c'est un fait que la notion même de poésie a varié à travers les siècles. Primitivement, Poésie voulut dire simplement Création, la création du poète puis elle désigna l'art qui présidait à cette création. Mais on en est venu assez tôt à concevoir par « poésie quelque chose de fort particulier qui serait en somme le charme qui émane de la création poétique. Là commencent les discordes. Demandez à Guillaume de Lorris la poésie, pour lui, ce sont les jardins abstraits où s'entretiennent, autour de rosés fictives, des hommes et des femmes d'allégorie. FernaadLot, (Voir la suite page 7.)
Viva Gonzales VV;H'ir'-l/r :ÇO NTE ̃̃ ̃ ̃ :i'V/J;T •)>'̃? -JACQUES PERRET
A l'époque où je rencontrai le capitaine Pinto, mes affaires étaient assez mauvaises. L'entreprise de pêche maritime que j'avais fondée pour exploiter les eaux giboyeuses de;.la baie de iPuerto-Cortez (Honduras) ..était en pleine déconfiture et je rêvais d'abandonner un rivage dont je n'avais plus rien à tirer sinon quelque plate leçon, dont je n'avais que faire, sur la vanité des ambitions humaines. Il y avait donc à peinetrois jours que mon bateau s'était abîmé dans la baie, sous un violent coup de vent qui m'avait
laissé brusquement seul et demi-nu à la surface des flots, avec un joli cigare à peine entamé, aussitôt éteint, et qu'une grosse vagu tiède vint me ravir promçtemeftt d'un soufflet ,'Sâas" réplique^ Tandis que je', nageais avec application dans un clapotis Voisin dé la tempête et que les pélicans d'alentour venaient frôler d'une aile amicale mon front tout ruisselant d'écume, les nègres du rivage m'adressaient des gestes d'encouragement, se tapaient,sur les cuisses et faisaient signe à leurs camarades occupés à d'insipides jeux de: marelle ou de carotte, d venir prendre leur part d'une attraction sportive aussi rare. A travers les cils qui me semblaient collés en longues mèches sur mes globes irrités par le sel, je reconnaissais Jim et sa chemise à pois, Sam avec sa canne à sucre, et dans mes oreilles gavées d'eau jusqu'au fond du liniaçon, je percevais comme une musique surnaturelle le phono de la cantine dont le patron, touché de compassion, avait braqué sur moi le pavillon monumental. Ce fut en somme un petit naufrage domestique, une émotion de tout repos qui me fit évoquer le Nouveau Cirque et le tableau final sur la piste noyée. Seul rescapé d'un équipage qui se bornait à moi-même, je fus l'objet d'une petite ovation et soigneusement régalé d'un grand verre de. rhum qui consacra mes dispositions naturelles à la résignation. Et pourtant, j'avais tout perdu en ce naufrage ma petite pirogue calfatée avec des lambeaux de caleçon huilés, une pagaye, cinq lignes montées, un petit seau plein de vifs encore très frais, un couteau à cran et trois thons assez coquets que j'aurais bien vendus un dollar la pièce à mon client le gargotier. fl me fallait donc une fois de plus repartir à zéro, mais pour un homme libre, la position zéro est un sommet d'où le monde vous est offert.
J'en ai largement assez dit pour aborder mon sujet qui est le capitaine Pinto. Il arriva donc un soir à Puerto-Cortez, à bord de son schooner corpulent mais finement voilé, alors que je rêvais sur le quai, assis sur la pierre chaude, parmi les gamins qui fléchaient les bancs de sardines avec de grands fils de fer affûtés. Je rêvais tout simplement au moyen de partir: d'autres eussent peut-être tenté le renflouement de la pirogue, mais j'ai toujours eu un sentiment de méfiance à l'égard de l'obstination et de la persévérance qui me paraissent une sorte d'esclavage orgueilleux. Dans la situation et les dispositions où je me trouvais, il était donc bien difficile de résister à la tentation de ces belles voiles ocracées qui clapotaient dans les drisses avec un petit bruit d'applaudissement discret, tandis que le soleil couchant s'en allait dorer, tout en haut du grand mât, l'aile détendue du petit hunier volant. Sur une eau lourde et moelleuse, le bâtiment semblait relâcher sa coque ventrue comme pour mieux assurer son repos de la nuit. De cette nef confortable s'écarta bientôt un petit youyou, déjà bien râblé comme sa mère, et je vis la silhouette de Pinto, un peu lascive dans la molle godille, qui faisait rouler ses épaules. Je l'entendis projeter gaîment une pesante salive dans 'le sillage étincelant, puis jurer d'une voix paisible comme pour rendre un hommage rudimentaire et viril à la douceur du temps.
Il vint accoster exactement à la perpendiculaire de mes pieds. Je ne suis pas soumis aveuglément au destin, mais je suis friand de certaines conjonctures et celle-ci me parut assez remarquable. Le soir même, je faisais affaire avec mon Pinto qui consentit à me prendre à son bord pour une quinzaine renouvelable par -tacite reconduction. Le lendemain matin, nous glissions doucement vers le large avec un vent de travers qui nous conduisait par la main et sans autre bruit qu'un clapotis guilleret courant sous^la coque.
Le capitaine Pinto était un homme charmaiU7«Il portait une moustache extramince, .presque immédiatement suivie
d'un grand menton fuyant, ce qui lui donnait plutôt un profil de tourneur de papillotes qu'une trogne de loup de mer. J'ai toujours beaucoup envié les gens qui ont, comme on dit, le « physique de l'emploi », et plus encore admiré ceux qui hardiment poussent dans leur carrière un visage résolument incongru. Le matelot nègre, qui s'appelait Scevola, ne portait sur ses traits le signe d'aucune vocation, contrariée ou non. Il aurait pu faire avec un égal succès un esclave nubien, un portier, un galérien, un danseur mondain, un sous-secrétaire d'Etat aux colonies ou un masseur. Il faisait un excellent matelot et se débrouillait assez bien dans la queue de bœuf aux haricots rouges qui garnissait notre gamelle quotidienne. Cette nourriture féculente et cartilagineuse était heureusement corrigée par une petite bière de pays qui, sans avoir ce qu'on appelle un goût de terroir, était plus agréable à boire que l'eau. Les petits cigares, enfin, que Pinto offrait à discrétion suffisaient à faire de cet esquif un séjour béni. Notre fret se départissait ainsi un chargement d'yeux de bananes dans la cale et, sur le pont, une trentaine de perroquets du genre hablador à coiffe jaune, les uns en cage, les autres enchaînés à de menus perchoirs, et le reste jouissant d'une complète liberté. C'est selon le degré de leur instruction, me disait Pinto de sa belle voix de basse un peu zozotante. les rustres et les analphabètes, je les séquestre, les civilisés et les savants je les libère, et je dois reconnaître que l'instruction ne les incite pas à faire mauvais usage de leur liberté.
Si Pinto élevait des perroquets à bord, ce n'était point par futilité, mais par une sorte de vocation pédagogique jointe à l'esprit de lucre. Il les achetait sauvages (quelque part au Nicaragua, je crois) et les revendait le long de la côte, une fois dressés, c'est-à-dire d'humeur sociable, avec une voix posée et nantis d'un petit vocabulaire qui variait selon la clientèle ou les dispositions de la bête. Après bien des tâtonnements, il avait fixé trois types de répertoire l'urbain. le grivois et l'impertinent.
C'était un plaisant spectacle que le réveil des oiseaux dans l'aube fraîche qui les surprenait le plus souvent groupés sur l'antenne du grand mât. Caquetant et grognant d'une voix encore empâtée par le sommeil, ils s'ébrouaient là-haut dans le premier rayon de soleil où leur duvet s'épanouissait de contentement. Et lorsque nous changions les amures pour tirer un bord, il fallait voir cet affolement de pensionnat surpris à sa toilette, ces frétillements de queues et ces battements d'ailés. ces becs cramponnés aux étais et ces petites serres patinant sur la toile grasse. Puis, Scévola égrenait quelques épis de maïs sur le pont et c'était la descente. la ruée laborieuse et impatiente, de ces .oiseaux prudents mais rageurs, qui mêlaient leurs cris au grincement des haubans.
Les leçons de prononciation qui avaient lieu deux fois par jour ajoutaient encore au charme de l'existence familiale et bien réglée qui régnait à bord. A vrai dire, Pinto s'était déchargé d'une bonne partie
de cette besogne sur Scévola, dont il avait fait un répétiteur patient et dévoué. Il n'intervenait que pour corriger certaines prononciations défectueuses, fignoler une voyelde et notamment surveiller les erre, qu'il voulait entendre rouler dans le plus pur castillan.
C'est à six heures du soir, après le dîner, qu'avait lieu l'étude vraiment sérieuse. Scévola, accroupi devant les oiseaux de la classe élémentaire leur enseignait les rudiments de la politesse et pendant une demi-heure on le voyait, l'oeil un peu injecté par l'effort, decomposer les syllabes en arrondissant, étirant ou retroussant ses grosses lèvres roses et musclées
Buenos dias. que tal ?.»
Dans le gargouillement rauque et confus des réponses, Pinto, qui avait l'oreille, décelait ici un progrès, là un certain entêtement ou meme un fâcheux esprit de contradiction. Je le revois, vautré dans son hamac, sa tasse de café à portée d'un** main, an cigare dans l'autre, l'œil mi- clos, avec sa moustache insignifiante et ce menton fuyant qui lui faisait le sourire benêt. Parfois, il appelait une bête
favorite du cours supérieur qui venait se poser sur son gros index. On entendait alors de singuliers dialogues où Pinto se faisait traiter tour à tour de vieille andouille, de général, d'Excellence et de cocu..
Ce sont des dressages sur commande, disait-il. Que voulez-vous, il faut se prêter aux désirs de la clientèle. Puis il renvoyait son élève à Scévola en lui disant
Tiens! tu lui feras répéter les finales mais avant, va donc prendre un ris dans la grande voile et carguer le petit hunier.
Scévola escaladait alors la bome du grand mat, escorté du vol maladroit de sa petite classe qui profitait de la récréation pour se livrer avec ivresse aux joies de l'égosillement inarticulé.
Je n'aime pas beaucoup ça, grondait Pinto d'une grosse voix indulgente et bourrue, mais, de-ci de-là, un peu de retour à la nature, ça ne leur fait pas de mal, et puis, il faut bien qu'ils se parlent entre eux de temps en temps tout de même et qu'ils n'oublient pas leur lan- i gue maternelle ce serait indigne. Ne croyez pas surtout que Pinto négligeât en rien ses devoirs de marin je me souviens qu'un jour de gros temps il se révéla fin manœuvrier. Par calme plat et ciel pur, j'en conviens, il n'offrait qu'un visage de freluquet innocent ou un profil de garçon de. café provincial, mais dans la tempête, dans la lumière grise, dans le vent et la pluie, son masque prenait de la noblesse. Les plus écœurantes rengaines de piano savent tirer de la nuit des résonances flatteuses.
Un soir (nous venions justement s'essuyer un §rain), le capitaine, torse nu, regardait sécher sa chemise au soleil enfin découvert, Scévola, tout en préparant ses queues de bœufs, ânonnait de loin à ses élèves qui, perchés dans les drisses, décollaient leurs plumes mouillées. Et, tandis que sous l'ombre rose des voiles fumantes, ces balbutiements psittaccins entretenaient une sérénité prime-sautière de jardin d'enfant, le capitaine Pinto me régalait de sa belle voix grasse et chantante en évoquant quelques traits de politique locale. Encore que son pays fût remarquable par la succession rapide des partis au pouvoir, Pinto n'en avait point l'esprit tourmenté. Il me parla bien de ses opinions libérales, mais l'exercice physique et la société des perroquets oints à l'air iodé avaient beaucoup atténué ses convictions.
Vous n'avez pas essayé de la formule politique pour vos oiseaux ? lui demandai-je.
̃ Si fait, mais, voyez-vous, c'est une chose à se compromettre. Vous me direz qu'il serait facile pour faire la preuve de mon objectivité de présenter deux répertoires contradictoires, un libéral et l'autre conservateur, et vous aurez même le soin d'ajouter qu'en agissant ainsi je ne ferais que m'inspirer des règles élementaires de la politique professionnelle, mais il y a des risques et l'aventure n'est bonne que pour les malins.
Pinto me regardait, avec un drôle de sourire épanoui autour d'un cigare qu'il mordait hardiment. Je compris que la plus élémentaire courtoisie m obligeait à lui faire avouer qu'il comptait parmi ces malins. Il parut hésiter un instant, puis Bon eh bien venez me voir, dit-il simplement.
Il se leva et me fit signe de le suivre dans sa cabine. Il y avait là, alignés sur un perchoir, trois perroquets qui se mirent aussitôt à glousser, se dandiner et gonfler leurs ailes.
Ils sont ici au secret, dit Pinto, parce que c'est un lot très spécial et je ne tiens pas à ce que les autres apprennent leur répertoire. Ecoutez buenos dias palomitas 1.
Viva Gonzales hurlèrent les oiseaux. Cela fit un cri étrange où je distinguai l'accent de l'enthousiasme mêlé à je ne sais quoi de légèrement aviné qui resonnait comme une passion populacière. Le dressage était impeccable.
Mais qui est ce Gonzales ? '1
Pinto parut extrêmement déçu par mon ignorance
Enfin Voyons 1 Gonzales le chef du parti libéral, qui a ses plus chauds partisans à Santa Monica, ou nous touchons demain soir. Ce sont de bons amis et Je vendrai mes oiseaux au poids de l'or. Ils S'en servent pour la propagande.
Le lendemain, sur la fin de l'après-midi, nous prenions un peu de repos, Scévola
LA V I EL I T T E R A I R E
ALBERT THIBAUDET Réflexions sur le Roman. Réflexions sur la Littérature (Gallimard).
Entre Genève où il fut professeur jusqu'à sa mort, Paris où nous guettions ses passages, et Tournus sa ville natale, Albert Thibaudet ne cessait pas de circuler, de lire, de penser, d'écrire, d'envoyer aux revues et aux journaux l'effervescence de son esprit et de sa culture. Il était une vie littéraire en marche et en action. La lecture ne se séparait guère, chez lui, du mouvement. Il Usait dans le train, et quand le train s'était arrêté, l'élan de la lecture continuait. Il continuait même quand le livre s'était arrêté aussi, devant le butoir du mot « fin ». Alors se mettaient en route les idées que le livre avait lancées dans l'esprit de Thibaudet. Et le même élan passant du liseur dans l'écrivain, Thibaudet se mettait à faire du Thibaudet. Etait-ce de la critique, de l'histoire littéraire, de l'essai moral ou politique ? C'était toujours du Thibaudet, et ce l'est resté. Et le meilleur n'est pas toujours ce qu'il a voulu fixer dans le moule d'un sujet, mais ce qui, au fil de son imagination, n'a pas cessé d'être mouvant. C'est pourquoi sans doute il n'a rien produit d'aussi bon que sa chronique mensuelle de la Nouvelle Revue Française, tenue pendant vingt ans avec la même verve et la même richesse, et dont les premiers recueils ont commencé de paraître, par les soins de M. Jean Paulhan. Ses qualités et ses défauts y développent brillamment leurs valeurs respectives, également utiles. Car les défauts ne comptent pas moins que les qualités, pour composer une personnalité. Ainsi a-t-on vite fait de discerner ce qu'il faut et ce qu'il ne faut pas chercher dans la chronique littéraire de Thibaudet. On n'y trouvera guère un tableau des œuvres et des hommes que son temps a produits. Non qu'il allât les yeux fermés dans la ̃vie littéraire qui se faisait autour de lui, ses écrits en portent le témoignage. Mais la vie littéraire a, pour Thibau-
et moi, en attendant Pinto. Il nous avait quittés un quart d'heure auparavant, avec son lot de perroquets libéraux, la petite brigade d'acclamations portative qu'il se réjouissait de vendre un si bon prix. Scévola qui sifflotait avec entrain tout en sabotant une épissure, s'arrêta soudain et regarda fixement vers le bout du quai. On entendait effectivement des cris et nous vîmes déboucher sur l'estacade un petit groupe d'énergumènes vociférant et gesticulant. Cela sentait la bagarre. Le patron dit le nègre en sautant sur le quai.
Je bondis sur ses talons et nous parvînmes à grand peine à dégager notre Pinto de ses assaillants qui hurlaient « Mort à Gonzales » L'un d'eux brandissait déjà un perroquet pantelant qu'il serrait au cou et j'eus la douleur de voir mourir dans les mains d'un métis passionné le second oiseau dont le « Viva Gonzales » s'enraya tragiquement au fond de la gorge dans un râle inhumain. A peine pris-je le temps d'évoquer le souvenir de Bara je reçus des mains de Pinto le dernier perroquet vivant et, comme nous luttions encore, la police intervint pour assurer notre retraite jusqu'à bord.
Haletant, la chemise déchirée, Pinto remercia les policiers. Il avait une touffe de plumes vertes au coin de la bouche et tout autour de lui voltigeait encore un duvet immatériel. Nous appareillâmes surle-champ. r.
t*
Hé oui mon bon ami, me dit Pinto en jetant un mauvais regard sur la côte qui s'éloignait, l'étoile de Gonzales a donc pâli. Le peuple capricieux qui l'autre mois le vouait encore au pouvoir, aujourd'hui le vomit. Seuls mes perroquets lui sont demeurés indéfectiblement fidèles et deux sont morts pour l'avoir crié sans faiblesse. Je leur rends un hommage d'autant plus appréciable que, croyez-le bien. malgré les apparences, je me fiche éperdument de Gonzales.
Cependant l'héroïque survivant, perché sur l'épaule de son maitre, lui triturait gentiment le lobe de l'oreille.
Et celui-ci soupira Pinto, qu'allonsnous en faire ? L'offrir à Gonzales luimême en souvenir de ses triomphes passés ? C'est bien délicat.
Je m'absentai un instant pour remplacer Scévola à la barre pendant qu'il donnait du mou au grand foc, puis je revins à Pinto. Il était' encore bien soucieux. Si vous le rendiez à la forêt ? lui dis-je.
Le rendre à. 1% forêt ? L'idée est assez belle mais les perroquets ont la langue bien prompte et dans un mois toute la forêt, de Panama à Tampico, hurlera « Vive Gonzales » et les populations s'exciteront, nous verrons des catastrophes, des gouvernements renversés et des révolutions. Je ne puis prendre une telle responsabilité. Non, voyez-vous, je vais attendre. Le perroquet vit longtemps, je suis jeune et Gonzales aussi, nous le reverrons populaire par le caprice des foules et le jeu de nos institutions. Oui, j'attends, tout simplement. Ils l'auront mon oiseau, je vous dis qu'ils l'auront, et qu'ils y mettront le prix.
A ces mots le perroquet, qui somnolait toujours sur son épaule, s'écria, sans doute dans un cauchemar
Viva Gonzales °
Alors, on entendit, quelque part dans le gréement, un de ses frères grogner d'une voix rauque et méprisante Quelle andouille 1
Pinto se leva d'un bond, identifia rapidement l'oiseau qui venait de donner une si heureuse réplique, puis me regarda d'un œil triomphant laisserons
Eh bien, soit dit-il, nous laisserons donc Gonzales à la fureur du peuple: et nous vendrons ce couple.
J'eus toutes les peines du monde à empêcher Pinto de virer de bord incontinent pour aller négocier sa nouvelle paire de perroquets dialoguistes. Nous nous quittâmes à Puerto Barrios et je n'ai jamais rien su ni de ce Gonzales ni des oiseaux attachés à son destin, ni de Pinto. On ne peut pas suivre tous ses personnages jusqu'au bout, ça n'en finirait pas. Il faut bien s'arrêter, et la dernière image de la série Pinto est d'ailleurs très orthodoxe c'est un gros schooner ventru qui tourne au coin des cocotiers, on voit même passer un instant sur la crête des palmes l'aile dorée d'un petit hunier volant. Jacques Perret.
det, un sens à la fois plus réel et plus subtil que celui d'écho à la vie des écrivains qui nous entourent. Pour lui, c'est vraiment la vie des livres, c'est-àdire la vie des idées qui en émanent. Les livres, pour Thibaudet, n'étaient pas des objets de critique, mais des moyens de critique. Il ne projetait sur eux ni vues, ni éclairage, ni définitions, ni mesures de valeur. Il en faisait sa pâture. Et de leur assimilation avec sa nature propre sortaient alors les définitions et les vues au jeu desquelles il excellait.
M. Jean Paulhan nous rapporte que, pour Thibaudet, l'examen des livres du jour relevait de la conversation, il disait même du bavardage. Va pour bavardage, car Thibaudet est loquace quand il prend la plume. Mais bavardage de lettré, pour qui le moindre objet est le thème d'un brillant discours. C'est même cette distance entre la médiocrité de* l'objet (le cas est fréquent) et l'envergure du discours (le cas est constant) qui est le propre du talent critique de Thibaudet. Il patauge parmi les valeurs de la littérature de son temps, et un livre de troisième ordre lui est aussi bon qu'un ouvrage de premier plan pour lui fournir le thème d'une chronique. Nous ne devons en éprouver ni étonnement, ni affliction. Nous ne devons pas demander à Thibaudet ce qu'il n'a pas voulu tenter. S'il nie qu'il soit possible de discerner les gloires littéraires en voie de se former, c'est qu'on est toujours porté à nier la possibilité de ce qu'on est incapable de faire. Du reste, cette f acuïtérlà." relève du génie poétique plus que du génie critique proprement dit. Elle inspire le salut de Lamartine à Mistral, le geste de Barrès vers Mauriac jeune et inconnu. Quand SainteBeuve, à vingt-trois ans, reconnaît Hugo d'emblée pour ce qu'il est, son génie critique est encore assez chargé de puissance poétique pour avoir une telle inspiration plus tard, à l'égard de Baudelaire, ce coup d'éclat ne se renouvellera pas, si considérables que soient devenues chez Sainte-Beuve les capacités du critique. Pour ce qui est de Thibaudet, sa plume ne projette aucun éclair dans le mystère de la lit.térature qui donne autour de lui ses premières fleurs, ou même des fruits déjà caractéristiques. Nous le voyons
PROPOS DU SAMEDI
Littérature et tourisme. » Villiers de l'Isle-Adam devant les syndicats d'initiative.Un hommage de la Normandie à la Bretagne. Sur un portrait « populaire » ou « publicitaire de M. Jean Giono. Des mémorialistes de quinze ans. La question de \mmm^mmm^ii^m^^&>mm, *i
Les fêtes du centenaire de Villiers de l'Isle-Adam qui se dérouleront aujourd'hui et demain à Saint-Brieuc, sous la triple présidence de MM. André ChevrilIon, Saint-Paul-Roux et Roger Vercel, constitueront une preuve éclatante de ce que peut donner l'association de la littérature et du tourisme. J'ai répété trop souvent que les compagnies de chemins de fer et de navigation, les entreprises de transports sur route et les syndicats d'hôteliers n'ont pas de meilleurs collaborateurs et rabatteurs que les écrivains, pour m'étonner de voir les fêtes organisées en l'honneur du pauvre et grand Villiers par M. Théophile Briant et le comité du 'Goéland prendre l'allure d'une kermesse régionaliste, avec musique militaire, binious, costumes et bateaux fleuris. Je sais des « purs » qui maugréeront. Ils auront tort. Auraient-ils préféré que le centenaire se réduisît à des discours devant un auditoire de quinze personnes, suivis d'un apéritif mélancolique au « Café du Commerce » et d'un déjeuner de six couverts derrière un paravent, dans un petit coin de la grande salle à manger de l'hôtel du « Cheval Blanc »? Il a semblé au comité Villiers que le fait d'intéresser à son entreprise le commerce de l'hôtellerie et de la limonade ne saurait diminuer en rien l'auteur d'Axel.
Le régionalisme littéraire breton traverse-t-il une crise depuis la mort d'Anatole Le Braz, de Charles Le Goffic, de Marc Elder et de Charles Géniaux ? Nous avons encore MM. Alphonse de Chateaubriant et André Savignon, lequel nous néglige un peu depuis quelque temps, sans oublier, bien entendu, M. Roger Vercel qui, depuis son prix Goncourt, a pris nettement la tête du peloton, puisque le voilà président de l'Académie de Bretagne, sans oublier non plus Auguste Dupouy, et je ne parle pas des poètes. Et pourtant, c'est M. Jean de la Varende, gentilhomme normand et chantre tumultueux du pays d'Ouche, qui a été désigné pour faire ce soir, au théâtre de Saint-Brieuc, la conférence sur Villiers. L'intention de ce choix peut paraître subtile. D'abord, c'est un hommage de la Normandie à la Bretagne. Et puis le comte Villiers sera loué par un autre comte, l'idéaliste par un autre idéaliste, le raté de génie par le futur académicien. Tout cela ne manque pas de piquant. Il reste qu'on en demeure surpris en même temps que charmé, et que l'on se demande si la Bretagne est vraiment si pauvre en conférenciers de talent.
II y a de ces rencontres;
Dans le moment que je déplorais là disparition d'un genre de popularité particulièrement sympathique la popularité par l'image, par le portrait, par la gravure, par la photographie durable, un éditeur faisait tirer à grand nombre, pour le répandre dans la foule, le portrait d'un de ses auteurs, M. Jean Giono.
Le choix est bon. M. Giono a un public
écrire, sur Proust ou sur Giraudoux, des pages fort honnêtes, mais qui ont l'accent de la consécration plutôt que celui de la pénétration. Et l'on ne se douterait pas, à lire la suite de ses articles sur le roman, que Mauriac est le prince du roman contemporain. Thibaudet ne va jamais vers le dedans de l'œuvre, et c'est pourquoi il court tranquillement le risque de passer à côté des valeurs humaines qui palpitent dans le secret des livres. Les livres lui sont des esquifs pour s'embarquer sur le courant des idées, même si ce courant ne mène à rien, ou conduit seulement, comme un canal dans un parc, à des points de vue arbitraires. Pour sa navigation, Thibaudet tire du navire en papier les mâts et la toile qui lui sont nécessaires afin de mettre toutes voiles dehors. Si le gréement ne se trouvait pas à bord, il l'y ajuste par artifice, Et puis, il souffle dans les perroquets, et c'est ce souffle-là qui lui manque le moins. Ah les belles croisières dans les mers intellectuelles
Je voudrais inscrire en épigraphe à l'œuvre, de Thibaudet cette phrase qu'il jette à propos d'une de ses lectures « Comme la vie reste au second plan, pendant que l'esprit occupe le premier » C'est cela même. Thibaudet vit la pensée plus qu'il ne pense la vie. Il détache de la vie, et même de cette vie au, second degré qu'est la vie des livres, une pensée qu'il anime d'une vie au troisième degré. C'est pourquoi ce qu'il écrit est si spirituel, et d'abord au sens premier de cet adjectif la critique de Thibaiidet, c'est de l'esprit de livres, comme l'alcool est de l'esprit de vin. Cela peut être vif et intense, ou bien trop subtil et proche d'une vapeur qui s'évanouit. Objectera-t-on que c'est souvent gratuit ? Mais c'est le fait des problèmes d'idées, matière d'un tel que d'être gratuits, comme les problèmes d'échecs. En revanche, ils sont innombrables, comme les problèmes d'échecs également, et l'on s'en aperçoit quand on suit Thibaudet dans leur multitude. L'intérêt est de choisir les plus élégants, ce que Thibaudet ne manque pas de faire. Les blancs gagnent en trois coups ou en. trois points, dont pas un n'est omis dans ces excellentes dissertations.
On a attribué à Albert Thibaudet le
fervent et jeune. Du haut du Contadour, son lyrisme humanitaire et naturiste rayonne évangéliquement sur une foule avide de recevoir son enseignement. Son prestige de prophète est encore intact, car il a su se garder de l'embrigadement et des diminutions qu'il entraîne. Sa figure est le symbole du retour à la liberté primitive et de l'opposition à la contrainte sociale, qu'elle soit fasciste, marxiste ou simplement opportuniste comme celle que nous inflige le radicalisme par les voies ardues de la persuasion et de la menace. Il est aussi le symbole de l'antimachinisme et de l'antiindustrialisme. L'idéal que nous prêche M. Giono a pour aspects concrets une tente canadienne, une grange dans la montagne, un feu de campement, des couples d'amants et même d'époux vêtus légèrement de shorts, de chemises largement ouvertes et de brodequins fortement cloutés.
Le portrait de M. Giono édité par son éditeur est la reproduction d'une aquarelle où le poète nous apparaît chez lui, le cheveu en coup de vent, l'œil large et bleu rempli de rêve, le torse pris dans une va^ reuse de marin. Sur la table, une pipe, un bouddha et une feuille de manuscrit qu'il faut retourner le portrait pour pouvoir lire. Derrière l'écrivain, des rayons chargés de livres. Dans l'encadrement de la fenêtre ouverte, Manosque sur son plateau, ses pente parsemées de cyprès et d'oliviers, et, en plein ciel, une étoile blanche, le tout dans le goût des primitifs italiens, ou, si l'on veut, dans le style naïf de M. Giono lui-même. C'est charmant. J'ai fixé par quatre punaises le portrait de l'auteur du Grand Troupeau au mur d'un petit pavillon rustique, dans le fond de mon jardin. Des outils de jardinage et accessoires de sport lui feront un voisinage très convenable.
J'ai encore un petit mot à dire de la carence des mémorialistes étrangers aux lettres. J'ai à dire que cette carence n'est peut-être pas aussi générale qu'on pourrait le craindre.
Et d'abord une anecdote personnelle. Je me trouvais cette semaine dans la maison la plus agréable qui se puisse rêver, au bord d'une piscine où s'ébattaient une dizaine de petits garçons et de fillettes, lorsqu'une jeune personne de quatorze ou quinze ans s'approcha de moi, un cahier à la main, et je devinai tout de suite ce qu'elle allait me demander, mais ce n'est pas un album d'autographes qu'elle me mit sous les yeux les pages du cahier étaient pleines de son écriture.
Pourquoi, lui dis-je, voulez-vous que je mette un mot sur ce cahier, puisque vous vous en servez vous-même ?
Oh cela ne fait rien, me réponditelle.
Et elle me montra au milieu de la page précédente une ligne d'écriture où je reconnus sans peine la main et la signature de Jean Giraudoux, et qui disait C'est aujourd'hui le jour de Puck. JEAN Giraudoux.
mérite d'être le premier grand critique français qui ait mis de la philosophie dans la critique, en quoi il aurait surpassé Sainte-Beuve. Il est vrai que M, Bergson, qui a formulé cet éloge, aurait eu mauvaise grâce à ne pas le faire, car Thibaudet n'est pas seulement un critique philosophe, mais un critique bergsonien. On voit mal qu'il en pût être autrement et que la philosophie de Thibaudet ne fût pas la philosophie bergsonienne. La critique de Thibaudet, c'est l'évolution créatrice d'une pensée critique à partir de l'œuvre considérée. Mais ce n'est peut-être pas assez dire que Thibaudet est un critique philosophe c'est un professeur de philosophie manqué qui fait de la critique. C'est un homme qui renouvelle la critique de professeur par la philosophie. Il est très difficile de renouveler la critique de professeur et de lui donner du brillant. Quand on s'y essaye à la manière de Jules Lemaitre, par exemple, c'est au risque de tomber r!f>n« les vanités de 1 esprit mondain, oe quel recours la philosophie n'est-elle pas à cet effet ? Le professeur de philosophie est le roi des professeurs parce qu'au sommet des classes il fait déboucher les études dans la libération. Les objets ne lui servent plus qu'à en dégager des idées. Et si 1 on doit craindre, quand les idées, seront construites en systèmes, de rétrouver le pédantisme et l'esprit scolaire mêms aggravés peut-être on ne s'en aperçoit pas au commencement. La critique de professeur renouvelée par la philosophie participe de cet illusoire bienfait.
Tel le verre de l'encrier ou le bois du pupitre servent au professeur de philosophie de point de départ pour le voyage dans les idées, tel le livre que lit Thibaudet lui procure ce marchepied. Et de même que la beauté de ridée ne perdra rien à ce que ce verre ou ce bois ne soient point matières précieuses, de même il importe peu que le bouquin ait peu de valeur. Tout est dans le rapport idéal que Thibaudet y arc-boutera. Tout est rapports, comparaisons, parallèles, pour lesquels les valeurs des livres et des écrivains ne servent que de points d'appui. De là vient que Thibaudet, comme nous le disions tout à l'heure, mélange sans se gêner des auteurs fort inégaux. Peu
Giraudoux, familier de l'aimable maison, s'était assis la veille au bord de la piscine, en compagnie de Puck, son caniche marron.
Mais enfin, repris-je, quel est ce cahier ?
Ce sont mes Mémoires, me déclara la jeune personne de quatorze ou quinze ans.
En effet, la première page portait ces mots en gros caractères MES MÉMOIRES. Et comme je m'étonnais de ce besoin précoce de revivre, la plume à la main, un passé encore si frais
• Ici, ajouta-t-elle, nous écrivons toutes nos Mémoires.
Toutes, c'est-à-dire cinq ou six candidates bachelières en vacances au bord de la piscine.
Je me récriai d'émerveillement, comme vous pensez bien, et pris congé sous une impression réconfortante. La littérature personnelle n'est pas près de s'éteindre. J'en suis d'autant plus certain, désormais, que dans le moment même où j'écris ces mots, me parvient Le Livre de raison d'un médecin parisien (1865-1938), par le docteur Gabriel Màurange.
Mme Camille Bruno (baronne de La Tombelle) m'écrit que ce n'est pas tout que d'écrire ses Mémoires, il faut encore trouver un éditeur. A quoi je lui répliquerai est-ce tellement nécessaire ? Des Mémoires inédits peuvent être déposés à la Bibliothèque nationale où ils trouveront forcément, un jour ou l'autre, un lecteur, un commentateur, probablement un éditeur. Cela peut ne se produire que dans trois siècles? La belle affaire t
André Bllly.
MOTS CROISÉS LITTÉRAIRES
Horizontalement. 1. Prix de poète au pays de Clémence Isaure. 2. Plus connu par certain produit que comme berceau de l'homonyme d'un auteur d'iambes. 3. Comment finit un orgueilleux médecin d'Agrigente Intimes de Jésus-laCaille. 4. Empêche de perdre le fil Où Ganymède fut enlevé et Jupiter élevé. 5. Points Ville d'Allemagne Ce qu'on trouve dan» l'opium, 6. Ondes (anagramme) Domestique en Asie, maître en Europe. 7. Par quoi Jupiter inspira le Corrège, Véronèse ot Giraudoux. 8. Caractère d'Alceste. 9. Indispensable à tout âge Devenaient infamantes quand elles étaient honorables. 10. Nom d'une bataille à effectif réduit Concerne chez La Fontaine, des batraciens et des rongeurs. 11. Chevilles Prix de Paris, en 1308.
Verticalement. I. Œuvre qu'on attribue au fil» de Pavid, II. Père d'un écrivain du xix* siècle Ce qu'étaient certains fils de Monsieur Poquelin. III. j-xpliquoes i Villon, Scar-
lui chaut de mettre Tartempion en réplique de Valéry, si ce sont les deux colonnes qui portent l'arc dont il a conçu la clef de voûte dans sa tête. Sa création critique ne cesse d'appeler les répliques et les figures complémentaires,. les pendants et les fausses fenêtres pour fabriquer des classifications et des catégories. Dans le temps, il lui faut trouver des références pour établir un courant, une influence, une tradition. Pour situer Proust, il lui faut faire appel à Saint-Simon et à Montaigne. Dans l'espace, il invente des cantons littéraires, des provinces poétiques, des zones idéales. II écrit, en note d'un article qu'il a fait sur le Roman urbain « II serait peut-être intéressant de le grouper avec des études sur le Roman provincial, le Roman paysan, le Roman marin, le Roman européen, voire le Roman planétaire tout ce qui met au premier pjan, dans la matière du roman, la donnée d'espace au lieu de la donnée de durée. » Il est vrai que Thibaudet ajoute « Mais je ne veux pas systématiser à l'excès. » II connaissait son péché mignon.
La vérité est que ces constructions réjouissantes à l'esprit ne se peuvent édifier sans matériaux qui soient propres à remplir les vides laissés par la nature des êtres et des choses. De là, d'une part, les services éblouissants que rend à Thibaudet son immense culture on n'a jamais trop d'exemples à loger et à équilibrer dans les niches d'un monument qui doit présenter une façade parlante et démonstrative. De là, en outre, la pâte abondante et succulente des réalités verbales que sont les métaphores de Thibaudet, et dont il fait à la fois son ciment et son crépi. Le bon maçon nous livre le secret de sa truelle quand il écrit « La critique est obligé de se raccrocher à toutes sortes de moyens de fortune et d'images disparates pour mettre de l'ordre dans une réalité complexe. » Mais l'avantage de la philosophie, quand la critique est lancée dans cette voie, est obligée de se raccrocher à toutes les systemes possibles que notre critique veut édifier au-dessus des réalités littéraires plus ou moins sous-ei-itendues. Ecoutez-le, qui rêve au sommaire d'un modèle d'ouvrage de cette sorte « Les deux articles sur le Roman du
ron, voire Molière s'y essayèrent. iy. Sujet de divertissements orientaux Impératif cornélien ï Conjonction. V. Figure dans un titre de Maurois Le bonnet d'une petite-fille de l'Océan devait y figurer. VI, Initiales d'un historien anglais Semble numéroter un prince au nom sans joie. VII. Portée dans Mariette par Sacha Guitry. VIII. Cyclade Eleva un arc de triomphe à Auguste. IX. On peut dire que son meurtrier avait mangé du lion Virent e Sénat abattre le Front populaire. X. A donné par ses travaux bien du mal à saint Louis Doit son élection plutôt à ses vertus qu'à ses vers. XI. Toujours accompagne par un personnage dfc Péroulède Protégea deux illustres Latins. Solution du problème N° 175
COMMENTAIRES
Horizontalement. Un 2. Le « Borda », Deux. « Tant de fiel entre-t-il dans l'âme dei dévots 1 »
Verticalement. Un 2. Buchanan. Sept 2. a Moi seule et c'est assez ».
JULIEN GREEN
JOURNAL
1928 1934
UN récit vif, une belle simplicité, m* w certaine malice. un ton de sincérité et de .gentillesse, un accent de vérité.
Dans son « Journal », nous le voyons vivre et, sous l'auteur, presqu'abstrait, nous découvrons un homme.
Un plaisir do qualité.
Paris-Midi Noël Sabord.
Il s'y donne avec une entière bonne foi, 1 uno bonne fol telle qu'il ne prend point garde qu'il s'exprime tout de suite comme un vrai romancier, et non comme un simple amateur d'introspection.
Les Nouvelles littéraires. Edmond Jaloux.
̃
Tout ce que le travail de M: Green, romancier, suppose de recherches, de noble Insatisfaction de soi, de véritable angoisse est ici sensible. Un être profond nous parle, raconte je ne sais quoi qu'un homme ordinaire, un monsieur quelconque eût pu dire et soudain le récit tourne court, la bouche se tait. Mais c'est l'instant où le silence pèse d'un poids gênant, Insolite, où le regard de.vient lourd où l'abîme se creuse. Combien rares les gens qui ont un abîme à leurs pieds et dont la réserve, tout à coup, nous laisse entrevoir et nous dérobe à la fois, comme une brume qui passe, des pentes vertigineusesl L'Epoque. François Porché.
« f*' est celui de ses Uvres que je pré-
̃ **̃ préfère. »
Le Figaro. André Kousseaux.
̃
|«« Journal » de Julien Green nous fait *̃ connattre qu'elle est la vie d'un écrivain qui ne vit que pour ses romans.
La Lumière. Léon Pierre-Quint.
CE fait «ans précédent dans l'histoire de la littérature qu'un romancier de moins de quarante ans publie son journal intime avec le souci, non point de romancer. ni de se raconter, mais dé se comprendre et de se faire comprendre.
Vendredi. A.-M. Petltjean.
Edition ordinaire 18 fr. Collection « LA PALATINE sur alfa 30 îxt
PLON
plaisir et le Roman de la douteur, écrit-il, indiquent une source de réflexion. J'avais songé à les placer en tête de ce recueil, de la même façon et pour les mêmes raisons que le cours de psychologie, dans les classes de philosophie, commence par la leçon sur le plaisir et la douleur. J'aurais ensuite continué à suivre le plan d'un cours de philosophie, distribué les types de romans d'après les ressorts psycholoqu'ils mettent en jeu. » Et Thiaudet d'énumérer l'impressionnisme de la sensation, le monde des passions, le problème de la conscience, celui de la mémoire, de l'imagination, de la liberté, etc. pour finir par une évocation de la métaphysique du roman. « Voilà des fantaisies bien folles », ajoute-t-il.
Mais non, ni fantaisie ni folie, seulement un parfait exemple de ce que Thibaudet sait le mieux faire. Non pas étudier un écrivain défini, dont il est toujours arbitraire de découper l'œuvre en quatre, en huit ou en douze pour l'examiner plus commodément. Car on peut inscrire Hugo ou Barrès dans un cube ou dans un dodécaèdre, dont on décrira les faces mais il est de plus belle critique de l'inscrire dans une sphère dont on énoncera la formule. Non, l'art où excelle Thibaudet, c'est de rassembler ce qui tend, sans qu'on l'y force trop, à se mettre en taMeaux ou en accolades les groupes d'écrivains, les écoles poétiques, les courants d'idées. Bien sûr, cela ne va pas sans esprit de système. (Il est curieux de remarquer à ce propos combien Thibaudet, dans ses études sur le roman, manifeste une obsession de Bourget, qu'il n'aime guère, mais dont il ne se retient pas d'admirer la force constructrice) Et M. Jean Paulhan n'a pas tort d'appeler « doctrinale » la tendance profonde de Thibaudet, quoiqu'il vaille encore mieux dire, peut-être, « pédagogique ». Albert Thibaudet, au fond, c'est une sorte de Brunetière libertin, au sens où libertin s'entendait au grand siècle, et qui se raidit d'autant plus dans son brunetiérisme formel qu'il en a plus besoin pour soutenir l'articulation et l'assemblage de son libertinage étourdissant.
André Rousseaux.
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'« Belle et Bonne ̃», tel était le surnom tou'avait donné Voltaire à sa petite voisine de Ferney, MUe de Varicourt; il valait bien ses prénoms de Reine-Philiberte. C'était, quand il la prit chez lui pour tenir compagnie à Mme Denis, une enfant de dix-neuf ans, rieuse et sans malice. Ii s'amusait de la voir jouer avec son singe Luc, qui ressemblait, disait-il, au roi de Prusse parce qu'il mordait tout le monde. Il y avait un an à peu près qu'elle vivait chez lui, lorsque arriva à Ferney le marquis de Villette.
Ce n'était pas un homme des plus recommandables que ce beau gaillard de trente-trois ans. Il avait fait les quatre cents coups, dilapidant l'héritage de sa mère, désespérant son père avec cela bretteur, querelleur, enfin de mœurs point toujours orthodoxes. Par ailleurs, brillant galant, tournant agréablement le vers et de séduisante culture. Tel quel, il apparut à Belle et Bonne comme le prince charmant en personne. Voltaire s'attendrit à l'idylle naissante. Le jeune homme était fait pour lui plaire.
« J'ai actuellement chez moi pour me ragaillardir, écrivait-il à un ami, un jeune marquis de Villette qui sait tous les vers qu'on ait jamais faits et qui en fait luimême, qui chante, qui contrefait son prochain fort plaisamment, qui fait des contés, qui est pantomime. Dieu m'a envoyé ce jeune homme pour me consoler de mon dépérissement et pour égayer ma décrépitude. »
Bref, c'est avec la bénédiction du patriarche que, le 19 novembre 1777, le plaisant marquis de Villette épousa, dans la chappelle de Ferney, à minuit, la gracieuse Mlle de Varicourt, dite Belle et Bonne. Le cornac de Voltaire °
Après quoi ils rentrèrent à Paris pour y accueillir Voltaire qui, à quatre-vingtquatre ans, allait y faire jouer sa tragédie Irène. Il y avait des années que celui-ci rêvait de ce voyage à Paris; quand à l'octroi, on arrêta sa voiture, il déclara aux commis « Ma foi, messieurs, je crois qu'il n'y a ici de contrebande que moi » Dans la rue, les gamins s'attroupaient pour rire de sa pelisse, de sa perruque de laine, de son rouge bonnet fourré. Mais il ne devait guère sortir de l'hôtel Villette où, rue de Beaune, les deux enfants qu'il avait mariés allaient le chambrer.
Belle et Bonne aimait sincèrement le vieillard, et il n'entrait certes aucun calcul dans la joie qu'elle avait de le recevoir chez elle. Villette, lui, était assurément plus roué; c'était une rare aubaine que de pouvoir à Paris s'instituer le cornac de Voltaire, et il ne la laissa pas échapper. Dès l'abord, il se nomma maître des cérémonies et introducteur des Parisiens; nul ne put approcher le vieil homme sans sa permission. Il en fit tant que les jaloux s'insurgèrent
Petit Villette, c'est en vain
Que vous prétendez à la gloire; Vous ne serez jamais qu'un nain
Qui montre son géant à la foire.
L'épigramme était méchante, mais juste. Villette venait de découvrir une carrière fructueuse, celle de gardien, de mon-
Von Stuck sur « Auto-Union » gagne la course de côte de la Turbie et bat le record de l'épreuve ` DREYFUS SUR « DELAHAYE » EST SECOND GORDINI SUR « SIMCA »
EST VAINQUEUR DU CRITERIUM PARIS-NICE
Nice, 5 août. (De notre correspondant particulier.) La fameuse course internationale de côte de La Tourbie, la plus ancienne épreuve de côte du monde, s'est disputée cet après-midi, pour la quarante-deuxième année. C'est, en effet, le 31 janvier 1897 qu'elle se courut pour la première fois, sur la longue pente sineusc qui ,de Nice conduit vers le Mont Agel, en passant par La Turbie. La distance, alors de 16 kil. 600, fut réduite en 1909 à 6 kil. 300, et ne fut plus modifiée depuis.
Comme il était prévu, le champion d'Auto Union, Incomparable de maîtrise et servi par une mécanique exceptionnelle, fit le meilleur temps de la journée, montant en 3 m. 30 s. 1/5, battant ainsi d'une seconde son propre record. Sa moyenne fut de 107 kilomètres 897.
Derrière lui, on trouve le champion français René Dreyfus, pilotant une Delahaye de l'Ecurie Bleue, qui fit le temps excellent de 3 m. 40 s. 3/5, précédant de 5 s. Sommer et son AlfaRoméo. Handicapé par sa récente blessure au bras. Sommer battit cependant le record de la classe « D ». Dans la catégorie sport, le meilleur temps est celui de Dreyfus, sur une autre Delahaye de l'Ecurie Bleue, battant le record.
Voici les résultats
Catégorie course, classe B, de 500 cme. à 800 cmc. 1. Hans Stuck, en 3 m. 30 s. 1/5. (Moy. 107 kil. 897, record battu.)
Classe C, de 3.000 cmc. à 5.000 cmc. 1. René Dreyfus, sur Delahaye, en 3 m. 40 s. 3/5. (Moy. 102 kil. 810.) Classe D, de 2.000 cmc. à 3.000 cmc. 1. Raymond Sommer, sur Alfa-Roméo, en 3 m. 45 s. 1/5. Moy. 100 kil. 710, record battu.) 2. Dusio Piero. Catégorie sport. Classe H, de 500 cmc. 4 750 cmc. 1. Lapchin, sur Simca 8, en 5 m. 51 s. (Moy. 64 kil. 615, record battu.).
Classe G, de 750 cmc. à 1.100 emc. 1. Bertani, sur Fiat, en 4 m. 37 secondes 4/5. (Moy. 81 kil. 641) 2. Poma Ugo (Fiat) 3. Gordini (Simca) 4. Molinari (Simca) 5. Camerano (Simca).
Classe F, de 1.100 cmc. a 1.500 cmc. 1. Docteur Fritz Wernek (B. M. W.), en 4 m. 31 s. 4/5. (Moy. 83 kil. 443.) Classe E, de 1.500 cmc. à 2.000 cmc. 1. Heinemann (B. M. W.), en' 4 m. 19 s. 2/5. (Moy. 87 kil. 432.)
Classe D., de 2.000 cmc. à 3.000 cmc. 1 Carlo Pintacuda (Alfa-Roméo), en 3 m. 56 s. 2/5. (Moy. 95 kil. 939.) Classe C, de 3.000 cmc. à 5.000 cmc. 1. R. Dreyfus (Delahaye), 3 m. 47 sec. (Moy. 99 kil. 911) 2. Le Hègue (Tiilbot), 4 m. 0 s. 2/5 3. Chaboud (Delahaye) 4. Mme Rouault (Dela-
treur de Voltaire; et il se moquait bien des rimailleurs.
C'est lui qui accueillit Voltaire à la représentation d'Irène, où le comte d'Artois mêla ses applaudissements à ceux du public acclamant les comédiens qui couronnaient de fleurs le buste de l'auteur. Belle et Bonne avec lui recueillait un peu des ovations qui saluaient l'écrivain. Le triomphe du cœur
Enfin celui-ci leur fit le suprême honneur de mourir chez eux. C'était un honneur qui n'était pas sans péril pour leur jeune gloire. « .Voltaire est mort, remarqua, non sans rosserie, Mlle Quinault, il n'y a que le marquis de Villette d'enterré ».
Voire. Villette n'était pas homme à se laisser ainsi lâcher par son grand homme. Et pour bien établir ses droits sur lui, il commença par s'approprier son cœur. C'est-à-dire qu'il le fit embaumer et l'emporta pour le placer dans un monument dont il se proposait de confier l'exécution à Houdon.
Là-dessus, protestations véhémentes des héritiers; ils réclament ce cœur qui leur appartient, mais Villette refuse obstiné-
ment de le leur rendre. Us prennent à témoin le public, renonçant toutefois à entamer une action judiciaire en considération de « tous les bons soins que M. et Mme de Villette ont rendus constamment à leur oncle ». Du moment qu'ils annoncent eux-mêmes que leurs réclamations resteront platoniques, Villette n'en a cure et il garde le cœur.
En même temps, il achète Ferney à Mme Denis, affirmant ainsi ses droits sur le souvenir de Voltaire. Tout en aménageant le château à sa convenance, il conserve intacte la chambre de l'écrivain. C'est dans cette chambre qu'il place le cœur qu'il a pris de force, sur un autel composé, dit-il, de trois marbres de couleurs différentes. Ses ennemis prétendent par contre que le monument en question « n'est que de la terre glaise, cuite et vernissée en couleur de marbre et dont la valeur est au plus de deux louis »; l'un va jusqu'à dire que le cœur est relégué sur une planche dans l'office du château. Mais ce sont là gentillesses dont Villette a l'habitude de ne point s'émouvoir.
AUTOMOBILE
baye) 5. Trémoulet (Delahaye) 6. Rosier (Talbot) 7. Mlle Robert (Talbot) 8. lord Valeran (Lagonda) 9. Parant (Hotchkiss) 10. Vernon (Jaguar).
Catégorie Paris-Nice multiplaces. 1. D. Lamberjack (Saurer), en 8 m. 6 s. 2/5. (Moy. 46 kil. 628.)
Classe H., de 500 à 750 cmc. 1. Mrs Ray Petre (Austin), 6 m. 48 secondes. (Moy. 55 kil. 588.)
Classe G, de 750 à 1.100 cmc. 1. A. Gordini (Simca), 4 m. 49 s. 2/5. (Moy. 78 kil. 369) 2. Savoye (Singer), 5 m. 25 s. 3. Lapchin (Simca), 5 m. 26 s. 2/5 4. Molinari (Simca) 5. Camcrano (Simca) 6. Mme Largeot (Simca).
Classe F, de 1.100 à 1.500 cmc. t. R. de Yarburgh (Bateson H. R. G.), 5 m. 5 s. 3/5. (Moy..74 kil. 214.) Classe D, de 2.000 à 3.000 cmc. 1. Pycroft (Jaguar), 4 m. 47 s. 3/5. (Moy. 78 kil. 859) 2. Chaboud (Delahaye) 3. Mme Rouault (Delahaye) 4. Rosier (Talbot) 5. Trévoux (Hotchkiss) 6. Mlle Robert (Talbot) 7. Mme Simon (Hotchkiss).
Le classement officieux du Critérium Paris-Nice Le 17« Critérium international' de tourisme Paris-Nice a pris fin cet après-midi par l'ultime épreuve de classement la course de côte de la Turbie, où s'affrontèrent une dernière foi les 32 concurrents de la fameuse épreuve organisée par l'Automobile Club de Nice.
A la suite de cette épreuve et après de laborieux calculs, un classement officieux a été affiché à 20 heures, qui ne comportera vraisemblablement pas de modifications pour les premiers tout au moins. Le classement officiel ne sera publié que demain. C'est Gordini, sur Simca, qui enlève l'épreuve, précédant de peu Le Bègue, sur Talbot, et Trévoux, sur Hotchkiss. Mme Rouault, sur Delahaye, est quatrième et enlève la Coupe des dames. Voici ce classement 1. Gordini (Simca), 1.202 points 2. Le Bègue (Talbot), 1.205 3. Trévoux (Hotchkiss), 1.220 4. Mme Rouault (Delahaye), 1.240 5. Lapchin (Simca), 1.255 6. Mme Simon (Hotchkiss), 1.263 7. Mlle Robert (Talbot), 1.295 8. Savoye (Singer), 1.295 8. Innes (Frazer Nash), 1.303 10. Wisdom (Jaguar) 1.312 11. Rosie (Talbot), 1.338 12. Chaboud (Delahaye), 1.344 13. Camerano (Simca), 1.368 14. Rossi (Talbot), 1.370; .15. Laohèze (Talbot), 1.386.
Lamberjack, sur Saurer, est premier des multiplaces et Shell, qui a brûlé au pesage avant la Turbie, n'est pas classé. Jean Rouillot.
CYCLISME
LES CHALLENGES d'honneur des Sociétés
Sur un parcours de 66 kilomètres, qu'il s'agissait de couvrir, contre la montre, par équipes' de trois hommes, les meilleures sociétés cyclistes de France ont disputé, hier a Nice, les « challenges d'honneur » organisés par l'Union vélocipédique de France, dans le cadre de sa grande semaine fédérale.
voici les résultats1
Seniors. 1. Mon Repos Vélo-Club de Bordeaux, 5 h. 7 m. 12 s. 3/5 2. Amicale Vélo-Club Atx, 5 h. 9 m. 28 s. 3/5; 3. A. C. Boulogne-Billancourt, 5 h. 14 m. 47 s. 1/5; 4. Rivoli Sportif, 5 b. 18 m. 43 s. 1/5; 5. C.S. international, 5 h. 20 m. 49 s. 1/5; 6 Stade Avlgnûrmals 7. S. A. Bordelais 8. Roue d'Or de Nice; 9. Club Cyclo-Touristique de Nice.
Juniors. 1. A. C. Boulogne-Billancourt, 5 h. S m. 37 s.; 2. Chartreux V.C., a h. 4 m. 26 s. 2/E; 3. C S. international, 5 h. 6 m. 29 s. 2/5; 4. Etoile Sportive de Cannes', 5 h. 13 m. 59 s.; 5. Mon Repos VéloClub, 5 h. 17 m. 2 s. 2/5; 6. CyclWtes Girondins; 7. V. C. Tours; 8. Roue d'Or de Beausoleil; 9. Roue d'Or de Nice; 10. C. V. Vichy.
A DEAUVIUE
Le Polo de Deauville, situé dans un viiste espace ouvert à l'influence rafraîchissante des brises marines, offre des réunions d'autant plus appréciées qu'elles échappent, par la vertu du site, è. lit chaleur accablante de ce début d'août. Au programme de cette fin de semaine, notons aujourd'hui, après les courses, handicap américain. Demain, après les courses, Coupe du, Fe- à Cheval, offerte par son présiaent le colonel Fresson.
M. Henri Good, président du Polo d'envers, sera dans les équipes. Au début de la semaine prochaine s'ouvriront les élimlnatolTi-s de la Coupe Gramont.
Le duc de Mecklemburg, fondateur du Polo en Hongrie et vice-président du Magyar Polo Club, vient retrouver à Deauville, où il sera à partir de demain, un très grand nombre d'amis, joueurs de polo.
AUTOUQUET
Un tournoi américain a opposé les équipes suivantes
« The Royal Di-agoons » cap. Hermon, cap. Kldd, Rogers et Fitzpatrick. « Franco British Team » cap. Brau, lieut. Mairesse Lebrun, P. A. C. Bridgewater et cap. F. P. B. Sangster. « ÏOth Royal Hussars » maj. C. B. Harvey, cap. J. P. Archer See, J. Dance, I. K. Muir.
Le tournoi a été gagné par le « Franco-British team ».
CYCLISME. A Zurich, dans la Roue d'Or, épreuve sur 60 et 40 kilomètres derrière moto, Georges Wambst a battu le champion suisse Heymann. FOOTBALL. A Marseille, venant d'Argentine, les' joueurs Tario et Perez sont arrivés hier matin. Ils seront aujourd'liul à Paris. Ces deux excellents footballeurs ont l'Intention, si des clubs parisiens leur font des offres, de se fixer à Paris. Ils sont d'ailleurs de descendance française.
1 LE FIGARO LITTERAIRE. SAMEDI 6 AOUT 193,
Il a beau mettre Ferney en location Un jour, il reste même par delà la mort le côrnac de Voltaire. La Révolution lui est une occasion nouvelle de le manifester Baptême du quai Voltaire H a adhéré aux idées nouvelles avec en- thousiasme. En 1790, il publie une lettre magnifique de renonciation à ses droits féodaux
« Je renonce dès aujourd'hui à toute » espèce de servitude et de corvées de la » part des habitants de ma terre. Je ne » garderai que les trois agneaux qui me » sont dus, pour ma petite fille, afin qu'en » les nourrissant, elle puisse réaliser » l'idylle de Mme Deshoulières Hélas petits moutons, que vous êtes heureux! « Je me souviens d'avoir vu dans les » terriers certaines redevances bizarres, » représentées aujourd'hui par de l'ar» gent; je renonce de même à ces vieilles » perceptions dignes des seigneurs van» dales et ostrogoths. »
Mais il ne renonce pas à Voltaire. Au Club des Jacobins, qui acclama sa proposition, il demande le transport de ses cendres à Paris. « Cette translation, ditil hardiment, sera le dernier soupir du fanatisme. » C'est lui qui suggère qu'on lui donne comme tombeau l'église SainteGeneviève, transformée en « Panthéon français ». Et, comme il ne cesse de s'agiter, de sa propre autorité il débaptise le quai des Théâtins pour en faire le quai Voltaire deux ouvriers pour changer l'inscription, et le tour est joué.
Le lendemain, il s'en explique par la voie de la presse
« Frères et amis, j'ai pris la liberté d'effacer à l'angle de ma maison cette inscription Quai des Théatins et je viens d'y substituer Quai de Voltaire. Nous aurons toujours un Voltaire et nous n'aurons jamais de Théatins. »
Mais comme la municipalité proteste, encore que le café Procope l'approuve, il rétablit l'ancienne inscription à côté de la nouvelle « J'ai laissé le nom des Théâtins pour ceux qui ont le malheur de ne pas aimer le nom de Voltaire ».
En juin 1791, la municipalité sanctionne cependant son initiative.
Le marquis sans-culotte
Le 11 juillet, du haut de son balcon, il salue le cortège qui accompagne au Panthéon le corps de Voltaire. Le char s'arrête devant lui. Belle et Bonne s'avance, une couronne à la main; « les yeux baignés des pleurs délicieuses du sentiment, le visage animé par les douces émotions de la piété filiale », elle embrasse la statue du grand homme. Et avec son mari et sa fille, elle prend la tête du convoi qui monte à Sainte-Geneviève. Journée d'apothéose qui finit sous l'orage. Derrière Villette, rayonnant sous la pluie, les muses, représentées par des chanteuses et danseuses vêtues de blanc, fuient avec des cris, les muses réclament des parapluies, les muses s'abritent dans les boutiques. En novembre 1792, il naît à Villette, alors député à la Convention, un fils qu'il ne peut prénommer autrement que Vol-
̃-̃'•• :'̃•-̃ À ATHLETISME Les Américains ont commencé en Allemagne leur tournée 1938" qui s'annonce aussi victorieuse que les précédentes
Los" Américains en tournée en Allemagne ont donné aux athlètes eermantques une sévère leçon à Hambourg-. Dans la plupart des épreuves, Ils se sont, en effet, adjuge les premières places, et souvent mème les trois premières places. (Ce fut le cas aux 100 mètres, 200 mètres, 800 mètres, 3 kilomètres ainsi même qu'au saut en longueur). Quant au relais 4X400, il fut enlevé par les Américains avec une confortable avance d'une trentaine de mètres.
Se distinguèrent, du cOté américain Ennerbre (100 mètres en .10 s. 5/10), -Jefrrey (200 en 21 s. 4/10), Beetaen ('800 ni. en 1 m. 04 s. 3/10), Mchl (3.000 en 8 lit. 43 s.), Laceflêld (7 m. 54 en longueur), et Watson 15 m. 60 au poids).
Les victoires allemandes furent dues à Welnkoetz, au saut en hauteur (1 m. 93), à Gottliob, au triple saut (14 m. 75), à Hein, au marteau 56 m. 29), et à Harbig, au 400. couru en 48 .secondes.
Après un premier contact aussi brutal on conçoit que les Allemands ensis4gen t avec beaucoup de sérieux, et même avec Hue certaine gravité, la composition de l'équipe qui sera ap- pelée à rencontrer les Américains les 13 et 14 août. En cette occasion, on alignera tous les -chers' d'emplois, ce qui n'était malgré tout pas le cas à Hambourg;
Nous ne verrons pas
les Américains
Depuis quelques années, sur l'initiative des clubs d'abord, puis sur celle tle la Fédération, les Américains venaient il Paris. Cette saison, la F.F. A., qui aura son content d'organisation avec les championnats d'Europe, renonce à Importer les athlètes Yankees. ,Nous ne les verrons donc, à
♦ LES POURPARLERS ENGAGES entre les gouvernements français et 1 chinois relatifs à l'établissement d'une ligne Indochine-Hong-Kong ont abouti.
La première liaison sera assurée le
10 août par Air-France. Jusqu'à pré-
sent, le gouvernement chinois s'était refusé à toute autorisation de survol par des avions de compagnies étrangères, Seules les compagnies chinoises et Air-Asia, dont la majorité des actions sont entre les mains de l'Allemagne, pouvaient exploiter. La nouvelle ligne Hanoï-Hong-Kong a une importance considérable pour le prestige de notre pavillon en Chine.
̃+̃ DES NEGOCIATIONS AVAIENT ETE ENTREPRISES, il y a quelques semaines, entre les autorités britanniques et les autorités françaises pour que l'Ile de Jersey puisse être raccordée par avion à Dinard. Ces pourparlers ont récemment abouti et dès aujourd'hui une liaison régulière, assuxée alternativement par « Air-France » et par la « Jersey Airway », permettra de se rendre, en moins d'une demiheure, de Jersey à Dinard et réciproquement.
.+. DEUX DES VICTIMES de l'accident de Lyon-Bron, au cours duquel un avion militaire Amiot 143 bimoteur Gnome "K. 14, après avoir heurté des fils télégraphiques, alla s'écraser contre le mur d'une maison, ont succombé. Ce sont le lieutenant Jeunnin et le sergent-chef pilote Dieudet. Aux deux autres blessés, on doit ajouter une
POLO
taire. Et la nouvelle est ainâ; commentée « Le patron choisi par Charles Villette a fait des miracles certains et surtout plus utiles à l'humanité que les Dominique, les Thomas d'Aquin et tant d'autres inscrits au martyrologe ». > de #
Villette est à l'apogée de sa gloire civique. Qui pourrait le prétendre suspect ? Et pourtant, très vite, il va le devenir. D'abord en protestant contre les massacres de Septembre, puis en votant contre la mort du roi. Il eût, comme tant d'autres, sans nul doute été guillotiné, s'il n'était mort d'une maladie de langueur le 9 juillet 17.93. « Ses moeurs étaient trop faciles pour que son génie fût profondement révolutionnaire. Il aurait quitté la vie avec une grande réputation de patriotisme s'il avait pu s'asseoir, mais. il siégeait dans la plaine »
Telle fut l'oraison funèbre du journal La Chronique de Paris, où le « marquis sans-culotte avait si souvent prodigué sa verve.
Le cœur dans la Bibliothèque C'était un drôle d'homme et qui ne manquait point de pittoresque. Il avait évidemment beaucoup plus de relief que sa femme, cette Belle et Bonne, à qui M. Jean Stern a donné la vedette dans le livre souriant qu'il consacre au ménage, et qui, d'une érudition très sûre, est en même temps d'une lecture fort agréable (1). Belle et Bonne survécut longtemps à son tumultueux époux. Elle ne mourut qu'en 1822, continuait à mériter son titre de prêtresse de Voltaire. Jusqu'à sa mort, elle garda le souvenir de celui-ci. Son appartement était un temple consacré à Voltaire, encombré de ses livres, de ses lettres, de ses bustes, de ses portraits. Elle s'y consolait de l'indifférence, pour ne pas dire plus, de son fils, autre Voltaire et moins aimable.
Celui-ci cependant se montra respectueux du culte que sa mère avait voué à son illustre parrain et conserva tous les souvenirs de l'écrivain, y compris son cœur. Mais après sa mort, survenue en 1859, tout fut mis en vente par ses héritiers.
Le cœur de Voltaire seul échappa au feu des enchères. Les héritiers du fils de Belle et Bonne le remirent en 1864 au ministre de l'instruction publique, Victor Duruy. D'après les ordres de Napoléon III,il devait être déposé. au cabinet des médailles de la Bibliothèque impériale, en attendant son installation définitive dans une pièce spéciale.
Cette installation définitive se fit attendre, puisqu'elle n'eut lieu qu'en 1924. Le successeur de Victor Duruy était alors M. Léon Bérard; il procéda, avec M. Roland-Marcel, à la reconnaissance du cœur, qui reposait dans une enveloppe de métal doré; on le déposa alors dans le piédestal de la statue en plâtre de Voltaire par Houdon que l'on voit aujourd'hui à la porte du bureau de M. Julien Cain. Gageons que nul n'a pensé à inscrire Charles de Villette au rang des bienfaiteurs de la Bibliothèque Nationale ,f^t*: Georges Girard.
,< ¡(j",
(1) Jean Stern. Belle et Bonne, une fervente amie de Voltaire, 1757-1822 (Hachette).
moins que les clubs ne reprennent les risques, qu'ils assumèrent naguère. Nous ne croyons pas qu'li en soit question.
Tout arrive on prend, chez nous, la préparation deS championnats d'Europe au sérieux. Les services de l'éducation physique ont donné l'exemple. et les clubs, enfin pourvus du nerf de la guerre, le suivent. Les clubs universitaires, à l'instigation du ParisUniversité-Club, vont grouper leurs sélectionnables à Saint- Maur, dans un camp d'entralnement où seront réunis Lévôque, Pfanner, Gardien. Faure, le Klcois Lascar, le Toulousain Nichil et, s'il est disponible, le Manceau Diallo. Tout ce monde espère être au point, sinon pour les championnats d'Europe, où il y aura peu d'élus, du moins pour la réunion de sélection du •il août, puisque réunion de sélection u y a.
D'ailleurs, cette sélection ne fait pas la joie de tout le monde. Plusieurs athlètes, dont Joye et Léveque, considèrent qu'ils n'ont rien a apprendre a cette formalité et ont manifeste le Uésir d'en ûtre dispensé. Un contact de plus avec les athlètes êtraugors leur serait plus salutaire.
Evidemment.
Wooderson s'attaque
aujourd'hui au record du monde des 1.500 mètres Le champion britannique Wooderson, profitant de son excellente forme actueile, fera cet après-midi, à Qlalcow, une tentative contre le record du monde étalli par Lovelock aux Jeux olympiques de Berlin, en 1936. Il se pourrait que nous enregistrions ce soir un exploit sensationnel.
AVIATION I
troisième victime, Mme Michel, qui, dans la maison au moment de l'accident, a été projetée dans la cage de l'escalier. Elle a les deux jambes cassées.
LES RECHERCHES effectuées en vue de retrouver l'HaWaï-Clipper, disparu le 29 juillet entre l'Ile Giuun et Manille, avec quinze personnes à bord, viennent d'être abandonnées. Toutes les unités navales et les avions qui participaient aux recherches ont été rappelés à leurs bases, dans la baie de Manille.
+. LE MONOPLAN QUADRIMOTEUR Potez 661, à ailes surbaissées, destiné au tronçon sud de la ligne TananariveBangui de la Régie Air-Afrique, qui avait quitté >Villacoublay jeudi, à 9 h. 40 (G. M. T.), est arrivé dans la soirée de vendredi à Alger après avoir fait escale à Marignane. Il était piloté par l'aviateur Lefèvre, sous-directeur d' « Air-Afrique », et avait à bord MM. Barbier, radio-tclégraphiste Albert et Pély, ingénieurs.
<+> LES COMPAGNIES D'AVIATION HOLLANDAISES ont refusé d'accéder à la demande du ministère de l'air britannique de ne pas faire traverser par leurs appareils « la zone de guerre de la mer du Nord pendant les manœuvres aériennes.
+. L'AERODROME DE NEW-YORK sera transféré, au printemps prochain, de Newark à. North-Beach.
CHOSES ET GENS DE LETTRES Smoking
Par l'entremise du maître-enquêteur Gaston Picard, un périodique qui, sans égaler la célébrité de la Revue des Deux Mondes ou de la Revue de France, n'en doit pas moins bénéficier d'un tirage considérable, vu les millions de citoyens s'intéressant à l'objet de ses articles j'ai nommé la Revue des tabacs demande à nos auteurs quelle est, selon eux, l'influence du tabac sur le moral du fumeur. A priori, il eût semblé plus indiqué de consulter & cet égard les médecins, les physiologues, les psychiatres. Mais l'hostilité foncière de ces spécialistes contre le « petun » et les mille ravages physiques ou mtellectuels qu'ils lui imputent eût laissé prévoir leurs réponses et la partialité doctrinale dont elles seraient marquées.
Tandis que, chez les simples usagers, rien de pareil. Et parmi les littérateurs, notamment, je crois qu'on en citerait peu ayant réfléchi sur le problème que leur pose M. Gaston Picard. La plupart fument machinalement, parce que le tabac leur est agréable et, avec l'habitude, leur est devenu nécessaire. Mais je ne vois aucun d'entre eux espérant de sa pipe ou de sa cigarette ces trouvailles, ces illuminations, ce surcroît de puissance cérébrale qu'engendrent certains stimulants, certaines drogues et qui ont souvent produit des chefsd'œuvre.
Cependant, à l'insu de nos écrivains, ce qui prouverait quand même l'aide qu'apportent à leur esprit le maryland ou le caporal, c'est la profonde dépression qu'ils accusent, si telle maladie, telle nécessité de régime leur interdit momentanément ou définitivement de fumer. Durant toute la cure de désintoxication, et parfois longtemps au delà, ce sont des cerveaux en détresse, cherchant péniblement leurs mots, leurs idées, et nettement diminués.
D'ailleurs, quoique contesté par la Fa-
GUY DE
LARIGAUDIE
RESONANCES DU SUD
Un vol. avec 21 gravures hors texte et 2 cartes dans le texte 15 fr.
LA VOILE
QUATRIEME VICTOIRE lu « Trivia » à Gower La troisième journée des régates du Roval Yacht Squadrou a été pour le Trivia le remarquable « 12 mètres de M. V. WW. Mac Andrew l'occasion d'une quatrième victoire consécutive. C'est un record extrêmement rare et qui n'a jamais été réalisé dans la grande semaine de Cowes. Le nouveau succès du Trivia sur VEvainc fut moins net que les précédents. On peut expliquer cela par le vent très variable qui rendit difficiles les diverses épreuves de cette troisième journée. A des périodes de calme succédait soudainement un vent assez violent, changeant de direction et soufflant pendant un temps plus ou moins long.
Dans la course handicat réservée aux yachts supérieurs à 25 tonneaux, c'est le Zoraida, au cap. F. Ratscy qui triompha. Le Zoraida est un habitué de toutes les grandes régates britanniques.
Voici les principaux résultats de cette journée
12 mètres. 1. Trivia (V. W. Mac Andrew), 3 h. 38'5" 2. Evalue (C. R. Fairey), 3 h. 40' 12" 3. Bine Marlin (T. 0. M. Sopwith), 3 h. 41' 28". •Handicap (au-dessus de 25 tonneaux).. 1. Zoraida (cap. F. Ratsey), 2. h. 32' 2. Zigeuner (J. F. Marshall), 2 h. 37' 22" 3. lyruna (N. F. Adeney), 2 h. 40' 45".
8 mètres. 1. Cedora (maj. Musker), 3 h 51'27" 2. Sagitta (C. E. et A. W. Nioholson), 3 h. 52' 30" 3. Carron II (maj. D. Peel), 3 h. 53' 5". 6 mètres. 1. Nona (F. G. -Nlitcliell), 3 h. 8' 17"; 2. Lalage (A. E. Lee), 3 h. 14' 25" 3. Cresta (Mrs A. L. Sohnapper), 3 h. 16" 29".
A LA SOCIETE
des régates de la Dives Les régates organisées par la Société des Régates de la Dives se poursuivent à Houlgate avec plein succès. Dans la Coupe d'Argentel, onze bateaux étalent engagés. Les trois courses de cette épreuve eurent les résultats suivants
Première manche. 1. Kiss, au marquis de Montebello 2. Nef, h M. Dulac 3. Pouf, à M. J. Truchy 4. Mie-Mac, à M. N. Truchy 5. ExtraDry, à M. Lacarrière»»ctc.
Deuxième manche. 1. Nef 2. Extra-Dry 3. Kiss 4. Pouf 5. Gazelle, à M. Mallet.
Troisième manche. 1. Kiss 2. Mie-Mac 3. Extra-Dry 4. Gazelle 5. Pouf.
Classement final. 1. Kiss 2. Extra-Di-y 3. Mie-Mac 4. Pouf. Pour la Coupe offerte par l'Association des propriétaires de « M.M.M. » les mêmes concurrents se retrouvèrent aux prises, sauf Kiss. Voici quels furent tes résultats
Première manche. • 1. Mie-Mac 2. Pouf 3. Paf, à "M. Eluohaire. Deuxième manche. 1. AH* 2. Enfin 3. Extra-Dry.
Classement général. 1. Mlc-Mac 2. Pouf 3. Nik A. Paf 5. ExtraDry. --»
Les Coupes Rallye et Moulton à Dinard Dinard, 5 août ( Correspondanee particulière). Le Yacht Club de Dinard a fait courir aujourd'hui les Coupes Rallye et Moulton par jolie brise de nord-est et mer clapoteuse. Voici les classements
Coupe Rallye. 1. Chahutteur, à J. Bcrthelot 2. Gay Chat, à H. Portier 3. Chasse-à-Vent, à G. de Lavalette 4. Echalas, à J. Zunz 5. Chalubert, à M. Harlnkouk (18 partants).
Coupe Moulton. Gay Chat, à H. Portier 5 2. Chasse-à-Vent, à G. de Lavalette 3. Chahutteur, à J. Berthelot; 4. Chalubert, à M. Harinkf uk 5. CaCha-Lo, à A. PM (18 partants).
CHARLES S1LYESTRE
MÈRE ET FILS
roman
c Une grande tigure de femme » 18 Fr.
Tahiti, paradis retrouvé ?
Chez
1 TENNIS De Tournois en Tournois
Le Tournoi d'automne du R. C. France
Le Kaciinf-Clul) de France a Informé le Comité de Paris de la V. f. L. T. qu'il renonçait, cette année, à organisor tes Championnats Internationaux de Paris. Les diverses épreuves du tournoi do la Coupe Marcel l'orée seront néanmoins disputées à ta CroixCatelan à partir du samedi 24 septembre. Les' Championnats do France des juniors auront lieu également a la Croix-Cateluu, du 21 au 25 septembre. A Morgat
Le tournoi de Morgat se déroulera, comme chaque année, du 8 au 15 août. Clôture des engagements, dimanche 7 août, à M. Potier, Hôtel de la Mer, a Morgat (Finistère) Parmi les engagés, citons Galeppè, Rodcl, Jamain, Golclschmidt, etc.
A Merlimont-Plage
Le tournoi du Tennis-Club se déroulera du 15 au 21 août. Réservé aux joueuses et joueurs lion classés et, classés jusqu'à zéro, ce tournoi comprendra les cinq épreuves classiques. Les engagements sont reçus par M. P. Volant, à Merllmont- Plage, jusqu'au 14 août.
Pour la première fois, Mme Mathieu participera aux championnats
des Etats-Unis
Comme chaque année, la France sera représentée aux championnats des Etats-Unis qui auront lieu du 22 au 28 août au Longwood Cricket Club, pour les doubles, et du 8 ou 17 septembre, à Forest-Hills, pour les simples.
L'équipe française sera composée de Mme Mathieu, dont ce sera le premier déplacement en Amérique de Petra, Destremau et Brugnon.
Ces joueurs quitteront Paris le 10 août pour Le Havre, où ils s'embarqueront le même jour sur le Normandie. En dehors des championnats
AMSTRONG VA-T-IL DETENIR
trois titres mondiaux C'est un fait unique dans les annales de la boxe, que la possibilité que va avoir l'Américain Amstrong d'être champion du monde poids plume; poids léger et poids mi-moyen.
Amstrong, qui détient déjà les titres dans les catégories plume et mimoyens, va rencontrer, le 10 août, à New-York, Lou Ambers, champion du monde poids léger. Si Amstrong gagne, il aura réalisé cette unique passe de trois.
Mais Lou Ambers a déclaré qu'il était prêt à abandonner une partie de sa bourse à son rival si celui-ci acceptait de mettre en Jeu son titre de mi-moyen. Dans ce cas, Lou Ambers, vainqueur, aurait deux titres et il n'en resterait qu'un à Amstrong. qui aurait eu un moment l'espoir d'en posséder trois!
L'organisateur du combat, Mike Jacobs, a souscrit à la proposition de Lou Ambers qui, si elle est acceptée, donnera au match un intérêt plus grand et, partant, un supplément de recettes à Mike Jacoba.
des Etats-Unis, ils prendront part à différents tournois en Californie. Le
BOXE. Un combat pour le titre mondial poids mouche opposera, fin septembre, à Liverpool, l'Américain Jurich et l'Anglais Peter Kane.
Suivant une Information venue de Los-Angeles, Maxle Rosenbloom, ancien champion du monde des poids mi-lourds, aurait annoncé son Intention d'abandonner la boxe.
Après son combat contre Bob Pastor, Maxie Roienbloom, âgé maintenant de trente-quatre ans, estime qu'il serait incapable de retrouver son ntictenne forme.
COMMENT DÉFINIR LA POESIE ?
(Suite de la page 5.)
Pour MaLherbe, elle sera foudres royales; pour La Fontaine, animaux s'en» tretenant auprès des eaux fraîches. Faut.il partir de toutes ces variations pour dire que la poésie de Guillaume de Lorris soit moins poésie que celle de M., Paul Eluard ? Non certes. Mais on arrive à cette idée un peu dégradante que la poésie serait le charme de la création poétique à la mode, avec tout ce qu'il peut entrer de provisoire, d'artificiel, de commercial, même, là dedans. Parmi les gourmets de la poésie, il faudrait distinguer ceux qui sont en état de comprendre et de sentir la poésie universelle, et ceux qui ne sont sensibles qu'à la poésie de tel temps (le leur, ou le précédent), de telle coterie, de tel éditeur. Il faut savoir resserrer dans de justes limites ce mot équivoque et dangereux, qui indique, d'une part, selon Larousse, l'art de faire des vers supposés bons, d'autre part, selon M. Lanoé (N. R. F. du 1<" mai 1938 .·' Aux antipodes de la poésie on trouve la perfection), l'art de les faire mauvais, ou de ne point en faire. On devrait convenir, pour désigner ces deux choses, de vocables séparés. Le mot « génie », déjà sacrifié et communément reçu dans cette acception, désignerait toute facilité fredonnée, toute divagation outre-romantique, toute fantaisie parée des atours du temps. On garderait le mot « poésie » pour indiquer l'agrément qu'on trouve aux œuvres d'Homère, de Virgile, de Dante, de Milton, de Racine et de quelques autres. »
(A suivre.) Fernand Lot.
culte, l'effet tonifiant du tabac sur le moral n'est-il pas officiellement reconnu dans les exécutions capitales, où ce qu'on offre au patient pour le remonter, c'est, avec le classique petit verre, une cigarette ? 2 Fernand Vandérem.
ELIZABETH
GOUDGE
L'ARCHE DANS LA TEMPETE Roman traduit de l'anglais
par MADELEINE T. GUERITTE Le monde des enfants entr'ouvert aux adultes. COLLECTION FEUX CROISÉS 22 FR.
Plon
BOXE
retour de l'équipe est prévu pour le début d'octobr.e
D'un point, la France a battu la Belgique
à Nieuport
Pour la vingt-troisième fois, la France a battu ta Belgique, mais jamais sans doute elle n'avait été aussi près de la défaite. En elret, sur les courts de Nieuport, les Français ue l'emportèrent que par 11 victoires il 10, après avoir été menés, à lit fin de la première journée, par 7 il 1, puis enfin au début de lu seconde journée, pur 10 à 0. Cinq matches restaient à jouer, il ne fallait plus en perdre un seul. C'est ce que lit l'équipe française qui réussit un beau redressement dans les dernières heures. L'équipe do France était composée de Ilolelli, P. Pellizza, Abdesselam, Jamain, Kavières, Mlle Goldschmidt, Mme Le Bailly, Mlle Simon.
L'équipe de Belgique de Lacroix, Ven den Eynde, Geelhand, Naeyaert, de Borman, Mme de Meuleniecster, Mlle Hoyaux, Mlle de Borman. Au R. C. Maubeuge
Le tournoi du R. C. Maubeuge a donné les résultats suivants
Simple messieurs. Demi-finales. Lauge b. Decamps, C-0, 6-3 André Jean b. Masqueliez, 6-2, 6-2.
Finale André Jean b. Lauge, 6-3,
Double messieurs Demi-finales. Lauge-liobert b. Bouron-Dcthy, 6-3, 7-5 Masqueliez-Jean b. Guerillon-Desmoulins. w. o.
Finale. Masqueliez-André Jean b« Lauge-Robert, 6-2, 0-3.
GOLF
L'activité sur les links Au Golf de Pen-Guen
Coupe de Saint-Enogat. 1. Martin, 5 up 2. Rocher, «11 square 3. Gaultier, 1 down Frontal, 1 down. Course au drapeau. 1. Scott, 10 mètres du 19e trou 2. G. Bnumann, parcours du 19 3. Princé, 18» trou. Coupe de la Côte d'Emcraude. 1. J. G. Mahé, 5 up 2. G. Baumann, 3 up 3. Gaultier, 2 up.
Au Golf de Chamonix
Prix des Cyclamens, offerts par'miss Busk et miss Potter
Dames. 1. Mme Vignon-Carret (24), trou du 18 2. Mme Jean Carret (28), green du 17 3. Mme R. Sachs (10), 20 m. du trou du 17.
Messieurs. 1. Alex Siméonoglou (24), 30 cm. du 19" trou 2. Metzger (19), 3 m. du 19« trou 3. R. Schmit (10), parcours du 19e.
Au Golf d'Uriage-les-Bains
Coupe N. Tamvaco. Course au drapeau ·
1. H. Boyoud (14) 2. A. C. Lucy (9) 3. Zafiri (18), sur le parcours du 19".
Au Golf de Dinard
Coupe d'Eté, dames, 18 trous, medal. 1. Mme Perret (24), 73 2. Mme Spillmann (24), 75 3. Mrs Rorke (20), 77.
Au Golf de Sarlabot
Prix de Beuzeval, offert par Mme H. Viguier, dames.
Course au drapeau. 1. Mme B. Rumenu (20), au 19e 2. Mme R. Bou-
lot (23), sur le green du 18 3. Mlle
O. Marais (22), Mme R. Cousin (20), Mme Laguerre (16), sur le 18e. A L'ETRANGER
Au Circolo Golf Lido
Coupe Marcello. 1. Comte Smecchia (20), 66 2. comte Marcello (18), 71 3. comte G. Cicogna (18), 74.
SAOEFEMME^tJTntt?:
Parla, iona. tte
heure Pens toute êpoqu» Gd conî. «m- ffc «f no nfMntl «. du Colonei-Moll lit 11!. M tli; 5IF111 IVi> l'irilf «al 73-iS
HERISSON GEOGRAPHE
Hérisson est bien embarrassé pour faire son
devoir de géographie.
Seriez-vous embarrassés si vous étiez; à sa
place ?
Six pays sont représentés ici, les noms de ces
six pays et six animaux propres à ces six pays.
Découpez tous ces éléments. Amusez-vous à
` coller les noms et les animaux sur leurs pays respectifs.
orsque vous chantez
Y^SAi était un p'tit homme
'^sisi Qui s'aptait G"iiieri
Cnrabi.
H^Mfik vous voyez tout de
j^HBn v suite, n'est-ce pas, un
VHuH petit personnage ron-
^5BBL douillard et pacifique,
^C3^^ avec une bonne fi-
gure un peu ahurie,
J J et un costume de cou-
t –-S leur tendre ? Eh
bien, ce n'est pas ça
du tout.
Guilleri était fort, Guilleri était brun, recuit par le vent et le soleil, et il portait une grande moustache noire; Guilleri avait des yeux flamboyants et un rire terrible. Guilleri était un affreux bri*and ,'• -j i i.
Pourquoi en a-t-on fait, dans la chanson, un paisible chasseur. C'est toute une histoire.
Guilleri vivait au temps d'Henri IV et il était le fils aîné d'une noble famille de Bretagne. Je ne dirai pas son vrai nom pour ne pas chagriner ses descendants, s'il en a. On l'appelait, ainsi que ses frères, « Guilleri », ce qui, dans certaines campagnes, voulait dire « moineau »., à cause de ses petits yeux ronds et vifs, très semblables à ceux d'un oiseau.
Les trois Guilleri étaient de merveilleux soldats et, pendant les guerres de la Ligue, ils se distinguèrent plus d'une fois. Mais vint le jour où la paix fut signée. Ouf dirent les braves gens.
Flûte dirent les Guilleri. qui aimaient se battre. Ça marchait si bien Qu'allons-nous faire maintenant ? Chienne de paix disait Guilleri l'aîné.
( Ce qu'on s'embête disait Guilleri deux.
A mourir disait Guilleri le cadet. Et ils bâillaient et bâillaient, à s'en déerocher la mâchoire. `
C'est uniquement pour se distraire qu'ils commencèrent à faire des peurs aux bons villageois qui rentraient chez eux, à la nuit tombante. Les pauvres gens prenaient leurs jambes à leur cou lorsqu'ils se trouvaient nez à nez, brusquement, avec l'un des Guilleri surgis-
L'AFFREUX GUILLERI
sant de derrière un arbre, armé de pied en cap, et grimaçant comme un diable. Et à les voir détaler comme des lièvres, le mauvais drôle s'étranglait de rire.
Peu à peu, alléchés par les récits de leurs exploits, des amis des Guilleri se joignirent à eux. Cela finit par faire une vraie bande qui, sous le commandement de Guilleri l'aîné, ravageait la campagne à des lieues à la ronde. Les trois frères avaient quitté leur manoir et ils construi.sirent, dans les bois des Essards, en Poi. tou, une véritable forteresse qui devint
le quartier général des brigands, le fief du capitaine Guilleri.
Pendant cinq ou six ans, ce fut dans l'Ouest et le Midi de la France, une vraie terreur. Plus personne n'osait circuler. Henri IV en fut averti et il envoya une troupe de 4.000, hommes, avec, mis sion d'assiéger la forteresse des bandits. Ce ne fut pas une petite affaire Les Guilleri et leurs complices étaient bra. ves, et ils se défendirent comme de beaux diables. Mais ils étaient dix fois moins nombreux que les soldats du roi, et ils furent vaincus. On les emmena tous en prison, sauf le capitaine Guilleri, que la foule réclamait et qui fut attaché à an- arbre en attendant que l'on prît une décision à son égard.
Un bras démis, une jambe cassée, il
Coin des
petits
collaborateurs CHARADES envoyées par
Madeleine
de Lestapis
Réponses
BOL-IHI-VIE
.̃ (Bolivie)
LA-BOURG-HEURE
,r (laboureur)
♦
ALE-HE-GAS-NICE
(Alléghanys)
♦
ARCHE-V-CHEZ
.̃ (Archevêché).
̃' ̃•̃̃'̃•̃♦̃ .• '̃•
TROP-K-DAIS-RO
(Trocadéro)
♦̃ .'̃"̃
FIER-A-BRAS
(Fier à Bras)
MOTS CARRES
X X X X
X X X X
xxxx
xxxx
Breuvage dans lequel on met du rhum et du citron.
Prénom féminin.
N'avoir pas peur.
Endroit où l'on arrive et où l'on repart.
MOTS EN LOSANGE x
XXX
̃̃•" x x x x x ̃-
X XX
-•̃ *?-;̃.̃ j
Dans une poupée on me voit deux fois.
J'indique contraire d'humide. Je brille d'un éclat splendide. Ne sert pas quand le coffre est vide.
On me voit chez un villageois.
*V-
l ANAGRAMMES
1
Avec les mots
MAINE et COLLE i
former un seul mot.
2
Avec le mots
PALME SAC et TA
former un seul mot.
3
Avec les mots suivants
ON M'A MANGE
former le nom d'un roi de l'antiquité.
n'était plus très redoutable, et les curieux, dont beaucoup étaient ses anciennes victimes, ne lui ménagèrent pas tes quolibets.
Ce n'est que ça, le capitaine Guil. ieri ?
Eh, beau moineau, souris donc Mais il est tout petit
Guilleri était pâle de rage. Il serrait les poings et grondait de fureur. Que ne pouvait-il les écraser tous
Tout près de lui, un petit garçon l'ob- servait. On lui avait dit que le Guilleri s'était cassé la jambe et démis le bras, et il pensait que c'était juste comme le petit oiseau de la chanson un véritable oiseau, celui-là qui s'est cassé l'aile et tordu le pied. Et il en fit tout haut la remarque
Le Guilleri est comme < mon petit oiseau ». dit-il.
Ce fut un éclat de rire général. Un petit oiseau, l'affreux capitaine Guilleri ? Tu entends, moineau, dit quel. qu'un. Tu es un pauvre petit oiseau. Toutes les dames voudront te soigner. Crrrr. fit Guilleri, en grinçant des dents. Mais il ne faisait plus peur à personne. Il avait beau rouler des yeux féroces et jurer, on riait, on se moquait de lui. Quelle torture 1
Tu chassais la perdrix, Guilleri ? Tu es tombé d'un arbre, Guilleri ? Tu as l'air mal en point, compère Guilleri. Te laisseras-tu mourir ? P Quelle bonne partie de rire On s'en souvint longtemps dans la région. Ah le nez de compère Guilleri en s'entendant traiter, lni, l'affreux brigand de «petit homme » et de chasseur de perdrix En France, vous le savez, tout finit par des chansons, et la mésaventure du capitaine Guilleri fut mise en musique. Tout le temps que dura sa peine, ses anciennes victimes se relayèrent pour venir chanter, sous la fenêtre de son cachot
« il était un p'tit homme
Qui s'ap'lait Guilleri
Carabi. »
Et l'affreux Guilleri en mourut deme.
C'est bien fait 1
Nanine Grimer»
LES LEGENDES DU CIEL VERSEE
Persée était un héros fameux auquel il arriva de nombreuses aventures, les unes plus extraordinaires que les autres.
Dès qu'il eut l'âge d'homme, le roi Polydectes l'envoya chercher la tête de la Méduse. La Méduse était la plus terrible des trois sceurs Gorgones dont l'aspect seul aurait f ait fuir les hommes les plus courageux. Méduse, dont les cheveux étaient des serpents emmêlés, roulait dans ses deux qros yeux des flammes mortelles et son regard transformait en pierre tous ceux qui l'approchaient. Elle avait des dents très blanches et très longues, des griffes redoutables et des ailes 'd'or.
Les Gorgones habitaient un pays très lointain et seules trois vieilles femmes qu'on appelait les Grées auraient indiquer à Persée le pays où elles vivaient. Elles seules aussi pouvaient lui procurer le moyen de les vaincre. Ces trois vieilles femmes, dont les cheveux étaient entièrement blancs depuis leur naissance, n'avaient pour elles trois qu'un seul œil et qu'une seule dent. Elles se les prêtaient quand elles en avaient besoin. Persée profita d'un moment où l'une des trois Grées passait son œil ?J sa dent à sa sœur> pour ravir l'un et l'autre aux trois vieilles filles. il ne consentit à les leur rendre qu'à la condition qu'elles lui indiqueraient l'endroit où se trouveraient les Gorgones et le moyen de venir à bout de la redoutable Méduse. Les Grées lui remirent alors" les sandales ailées, la besace profonde et le casque qui rend invisible. Persée ayant fixé à son dos la besace, à ses pieds les sandales ailées et coiffé le casque, s'éleva dans les airs. Il parvint au pays des Gorgones et les trouva endormies dans une caverne. Alors, s'approchant de Méduse, qu'il regardait dans un miroir qu il avait reçu de Minerve, de peur d'être transformé en pierre si, par malheur, Méduse se réveillait et le regardait, d'un coup, il lui trancha la tête. A ce même moment, et du sang qui gicla du tronc de Méduse, naquit un cheval aile, qui s'éleva dans les airs. Ce cheval, c'était Pégase. Persée s'en revint emportant La tête de. Méduse qu il of frit à Minerve pour orner le centre de son bouclier d'airain. Sur le chemin du retour, Persée, en passant par une plage déserte, vit une jeune fille dune grande beauté enchaînée au rivage et mouillant Le sable de ses larmes. Au même moment un grondement terrible retentit et Persée vit sortir des flots un monstre marin qui s'apprêtait à dévorer la pauvre jeune fille. Enfourchant alors Pégase, Persée s'éleva dans les airs et tel un aigle fondit sur le monstre et d'un seul coup de sa lance le transperça. Il délivra alors la douce jeune fille dont les pleurs cessèrent de couler. Elle lui dit qu'elle s'appelait Andromède et lui raconta son histoire.
ANDROMEDE
•̃- Andromède était la fille de Céphée, roi d'Ethiopie, et de Cassiopée. Cassiopée ayant prétendu que sa fille Andromède était plus belle ue les Néréides, filles de Neptune, dieu de la Mer, celui-ci entra dans une violente colère et envoya pour venger l'insulte, un monstre marin qui ravagea les côtes d'Ethiopie. Et le pays ne pouvait être délivré de ce terrible fléau que si Andromède, la propre fille de Cassiopée, était exposée seule et enchaînée sur une plage déserte, pour être la proie du monstre. C'est justement au moment où le redoutable monstre s'apprêtait à se jeter sur elle que Persée parut, tua le monstre, sauva Andromède et l'épousa.,
Dans le ciel, à présent, on peut voir briller la constellation de Persée, entre Andromède, sa femme, et ses beaux-parents Cassiopée et Céphée. Et au bout de son bras tendu, Persée tient /encore la tête de Méduse où brille l'étoile Algol.
Yves Landes.
R A1DJ 0 Dans les théâtres, un régime d'amendes sanctionne (parfois lourdement) les fautes commises par les artistes et les ouvriers de la scène N'en est-il pas de même au micro ? On le souhaiterait, certains soirs, tant est lassante l'accumulation des sottises dont sont coupables les speakers. On m'excusera de revenir une fois encore sur » le choix des disques tournés pour combler les silences. Quelques sanctions rappelleraient peut-être aux responsables qu'une émission ne peut réussir que si elle se déroule dans une atmosphère tout entière harmonieuse. P.-D. Templier.
Samedi 6 août
20 h, 30. TOUR EIFFEL Concert au grand Casino de Vichy.
20 h. 3c, STRASBOURG Concert sous la direction de M. de Vilicrs Symphonie en sol mineur {Mozart) La Flûte enchantée, premier air de ta Reine de la Nuit (Mozart); Aijda;!te pour flûte et orchestre (Mozart); La Fiùte enci-r.:if, deux airs de la Reine de la nuit (Mczcrl) Sonate pour deux pianos (Mozart) Ain de ballet d'AUceste (Gluck); L'Ivrogne corrigé, opéra-cotnique en deux actes d'Anseaume, musique de Gluck.
20 h. 30, RADIO-PARIS Soirée tournante: La Pêche aux flambeaux, pièce iné.dite en un acte de Steve. Passeur, avec Spinelly, M. André, J. Wormi, Biéronimus, Ar. gentin, Angéli, Saint-Allier. A 21 h. 10: PARIS-P. T. T. Soir. un acte de P. Vialar, interprété par Mme Devoyod et M. d'Inès, soeiélaires de la Comédie-Française. 20 h. 30, PARIS-P. T. T. Concert symphonique sous la direction de M. H, Tomasi. Lac aux fées, ouv. (Auber); Mélodies par Mlle Cernay; Deux mélodies (Georges); L'eau qui dort; Hymne au soleil; Le Vent (de La Presle); Divertissement (Grétry). A 22 h. 5, RADIO-PARIS Mélodies par Mlle Cernay; Trois mélodies (A. Georges); La Flûte verte, Nocturne, La Petite Noix, Deux chants laotiens (Tomasi) Les Hâlcurs de Neking, Les Filles, Dernières nurseries Unghclbrecht).
21 h. 10, RADIO-PARIS Radio-Paris Magazine par Aman Maistre. A 21 h. 50, PARIS-P. T. T. La suite des Variétés. OPERA
21 heures, MILAN La Tosca, de Puccinî. THEATRE
20 h. 30, LILLE-P. T. T. L'Odéon: Ma sœur Anne. pièce en quatre actes d'A. Dumas, présentée par Mme Lemercier. Dimanche 7 août
20 h. 15, RADIO-PARIS (1.648 m.) De.puis Vichy La Damnation de Faust (Ber. lioz).
20 h. 30, PARIS P. T. T. (431,7 m.) » Les quatre journées, évocation radiophoniquQ des manifestations organisées à l'occasion da la visite des Souverains britanniques. Allocu.tion par M. Julien, ministre des P. T. T-, L'hommage de la radio d'Etat à Leurs Majestés britanniques God save the King, La Marseillaise, Message de M. Prévost Oda à la France, de R. Kipling, trad. de V. GiUlet, lue par M. Rolian Ode à l'Angleterre, de Porché, lue par Mme Simone. Petite histoire littéraire de l'Entent* cordiale, fragm, par M. Morand. Concert sous la direction de M. Bigot Harold cri Italie (Berlioz) Reflets de l'âme anglaise, fragnt. (Prévost) Folklore britannique avec les chœurs Noyon L'Entente cordiale, évocation par G. Girard (fragm.). Mise en ondes par G. Colin. Sél. de t'opérette Quaker-Girl, avec R. Camia, R. Laurence. Orchestre et chœurs sous la direction de M. Bigot. Les quatre journées, évo..cation de la visite des souverains britanniques à la France, par M. Gillet ace. des, enre. gistremenls réalisés durant le séjour des souverains britanniques. Mise en ondes de P. Castan.
20 h. 30, TOUR EIFFEL (206 m.) j t Variétés Les aliments et la boisson, chansons, refrains, scènes dramatiques Le pou- lei, proverbe, de Carnrontelle Le plat du chef, un acte de G. de Téramond, avec la troupe de la Tour, dirigée par Paul Castan. ORCHESTRE
11 h., VIENNE De Salzbourg. Orchestre par la Phflharmonie de Vienne (Haydn, Mozart).
19 b. SS, HILVERSUM I (1.87S m.) Orchestre de La Haye Ouverture de Rosamonde (Schubert) Concerto pour violon et orchestre (Brahms).
21 h., BRUXELLES FRANÇAIS (483,9 m.) Depuis le Kursaal d'Ostende, concert avec Mme Toti dal Monte.
21 h., BRUXELLES FLAMAND (321,9 m.) Concert du Casino de Knocke, sous la direction de M. Vocht.
21 h. 50, NORTHERN IRELAND (307,1 m.) Concerto dans le goût théâtral (Couperin) Airs de danse anciens (ResDighi). MUSIQUE DE CHAMBRE ET SOLI 11 h. 30. RADIO-PARIS Concert d'or- gue par M. Revel (Bach, Vierne, Franck). 13 li. 30, RADIO-PARIS Mélodies par Mlle Cernay (Gounod, Clergue, Aubert). 16 h., RADIO-PARIS Depuis le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, concert par la Chorale de la Cathédrale de Strasbourg. 17 h. 20. NATIONAL ANGLAIS (1.500 m.) Sonate N° 1 en ré mineur, pour piano et violon (Ireland).
19 h., TOUR EIFFEL Concert avec Mme Jaspar, pianiste, et M. Guelio. 20 h.. TOUR EIFFEL Concert avec Mme Bernadet. cantatrice, et Mlle Roget, pianiste.
21 h. 50, ROME (42Q,8 m.) Concert par l'organiste M.-A. Pardini (Frescobaldi. Padre Martini, Boelmann).
MUSIQUE LEGERE ET VARIETES 13 h. 10, POSTE PARISIEN (312,8 m.): Le Quintette des chansonniers.
15 h., RADIO-PARIS Sketches radio. phoniques (M. Tranchant, H. VermeiJ). 17 h., RADIO-PARIS Une heure au studio, évocation radiophonique des coulisses du cinéma, réalisation d'H. Diamant-Berger.
20 h. 10, VIENNE (S06 m. 8) Où chante i'aîouette, opérette, de Lehar. 20 h. 10, POSTE PARISIEN Festival ~Ics53g(l.
2 Th.. POSTE PARISIEN L'amour, de Sacha Guitry, avec l'auteur.
LA PAROLE
12 h., RADIO-PARIS Causerie catholique par M. l'Abbé Le Rouzic.
OPERA
21 h., MILAN (368,6 m.) André Ché- nier, de Giordano.
BRIDGE
Problème N" 200 bis
A. HEVNALD
• Pique 6 4 3 2
Carreau 2
Trèfle R 0 3 2
Pique R VIO 98 6 Carreau 0 V
Trèfle 10
8
C 0 A
Pique 7
Cour 10 9
Carreau 10 98 8 Trille V 8 8
Pique A 0
Cœur B 3
CarreauA54 4
Trèfle B 5
Sans atout
A joue et fait 8 levées sur 9 La solution paraîtra le 13 Août Solution du problème
N° 199 bis
paru le 30 juillet
A REVNALO
J D joue Trèfle 5
A » » 2
C » » 6
B » > Dame
2 B joue » Roi
-D » ̃ » ̃ 8
A p » 7
C » » 8
3 B joue » As
D > » 4
A > » 9
C » » 10
4 B joue Carreau As
D » > 5
A • » 2
C » » 7
5 Bjoue » 3
D » a 6
A » » Rot
C » » Valet
6 A joue Pique As
C » 6
B » Cœur 3 •
D • Pique 2
7 A joue Trèfle Valet
C » Carreau Dame
B a Cœur Valet
Toutes les levées restantes son! faites par B.
Quelle que soit la défense, A et B font petit chelem.