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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1938-05-23

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 23 mai 1938

Description : 1938/05/23 (Numéro 143).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k409862k

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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BLOC

tranco-anglais

Le premier tour des élections municipales s'est passé en Tchécoslova-

quie dans le calme. On peut, certes, s'en réjouir et féliciter surtout le gouvernement de Prague et la population tchécoslovaque du sang-froid remarquable qu'ils ont montré d 'is là circonstance. Mais il ne faudrait pas en conclure que tout danger de complications est écarté.

.'L'agitation des Allemands des Sudètes n'est que le côté superficiel de la partie qui se joue. En soi, cette agitation n'a qu'une importance relative. Rien ne le prouve mieux que le résultat des élections elles-mêmes qui paraît dé- montrer par ce que l'on en connaît déjà, que même dans la région des Sudètes, les gains effectués par le parti Henlein Çn trois ans sont bien loin d'être écrasants. Mais ce qui est grave, c'est l'exploitation que le IIP Reich pourrait faire des incidents suscités par l'atmosphère de passion qui règne chez les Sudètes. A cet égard, et tant qu'un accord général ne sera pas intervenu sur le fond, la situation resterai critique.

L'Allemagne, en effet, a trouvé jusqu'ici dans la méthode des « faits accomplis » tant d'avantages qu'elle semble toujours prête à la poursuivre. Pourtant le cas de la Tchécoslovaquie n'est pas comparable aux autres. Les Tchèques, forment un peuple indépendant, courageux, qui n'hésiterait pas à défendre son sol comme c'est son devoir le. plus' sacré- –f si ses frontières étaient violées -et quel que soit le prétexte invoqué. Or un choc sanglant créerait aussitôt une situation internationale dont il serait virtuellement impossible, par la loi des contrats et là force des cho-

s^empêcher la guerre eu-

°~i~~ülïë' de sortir: .a gQel're eu-

"fopSlïnê de sortir.

^̃; C'est ce qu'a parfaitement compris la Grande-Bretagne, flprit on ne soulignera jamais assez le rôle admirable qu'elle est en train de jouer pour sauvegarder la paix et par sa sagesse et par son énergie. En juillet 1914 son attitude passive et lointaine avait pu permettre aux Empires centraux de supposer qu'elle resterait sans doute indifférente à un conflit d'apparence balkanique. Et la catastrophe s'ensuivit. Aujourd'hui la politique de l'Angleterre est dépourvue de toute équivoque.

L'Allemagne sait que le gouvernement de Londres est profondément désireux de voir la question de la minorité allemande en Tchécoslovaquie se régler de la façon la plus largement compréhensive des réalités. Mais l'Allemagne sait aussi que si, en dépit de ces dispositions générales, elle passait outre et mettait le feu aux poudres pour un motif en tout cas disproportionné avec la gravité de son geste, l'Angleterre serait aux côtés de ceux qui, comme nous, considèrent qu'il y a des limites à partir desquelles la raison devient déraison et la patience, lâcheté. `.

Ainsi la position de l'Angleterre est-elle nette. De son côté, la France ne fera rien qui soit susceptible d'envenimer la situation. Tout au contraire. Comme l'Angleterre, elle a le plus profond désir que les solutions de concorde et d'apaisement triomphent de- la crise actuelle. Les politiques française et britannique Sont donc jumelées, on peut même dire unifiées. C'est un fait qui à ce point est nouveau dans l'histoire de l'Europe, eu égard surtout à pn problème d'Europe centrale. Sa portée est immense. Mais cette union comporte des devoirs bilatéraux. La Tchécoslovaquie n'est pas, en effet, la seule question «rave gui se pose. L'affaire d'Espagne ne l'est pas' moins. Du comité de Londres peuvent encore sortir mille difficultés. Il faut donc désormais que les politiques française et britannique soient également unifiées en Espagne, et pas seulement dans les principes, mais dans les actes. L'Angleterre a fait un splendide effort en portant au problème tchécoslovaque une attention rigoureuse que nul n'aurait pu même concevoir il v a seulement cruelques mois. De notre côté nous devons faire preuve du i-iême réalisme loyal en épousant désormais la politique britannique vis-àvis de l'Espagne dai;s tous ses détails.

Wladimir d'Ormesson.

L'INQUIÉTANT DÉVELOPPEMENT DU

DÉMARCHE

El'~ CH~~

PLUS CONCILIANTE de l'ambassadeur du Reich à Londres A la suite du Conseil de Cabinet extraordinaire qui s'est tenu hier aprèsmidi, on enregistrait

un sentiment de légère détente

De gauche à droite M. Neville Chamberlain, l'amiral sir' William James, adjoint au chef d'état-major général de la flotte, et sir John Simon. En haut la foule devant le N° 10 Downing; Street où les ministres se sont réunis hier après-midi.

(De notre correspondant particulier, par téléphone) Londres, 22 mai. Ce soir, à Londres, les dissensions intérieures, les querelles de polémistes, même l'indifférence des ignorants se sont trouvées en présence d'une situation extérieure que l'on reconnaît officiellement comme étant .d'une extrême gravité. Le peuple anglais, qu'il soit travailliste ou conservateur, partisan d'une intervention ou d'une- politique de neutralité, est entièrement uni. Il fait confiance aux ministres qui gouvernent

LES JOURS SE SUIVENT CE SOIR, RVYBLAS. Ce soir, je me promets une bonne soirée en écoutant Ruy Blas au Théâtre Français. Que voulez-vous, j'aime Ruy Blas. Hier j'ai reçu une lettre d'une vieille demoiselle qui m'accusait (au sujet d'un billet sur les vieilles filles) d'avoir des idées qui dataient du temps de Balzac, et avec courtoisie, mais fermeté, elle me conseillait d'en changer. Je la remercie de son conseil, mais je crois bien qu'il sera vain. Il est trop de choses pour lesquelles mon pli est pris; et puis il en est d'autres\pour lesquelles je garderai encore du sentiment, alors même que le goût n'y serait- plus. Ruy Blas en fait partie. J'en sais les défauts, les doux ridicules, mais tel qu'il est je l'ai trop aimé pour ne pas être charmé de le revoir. Nous l'avons su par cœur, nous renvoyant les vers entre camarades, amoureux de la reine et détestaitt don Salluste pour tout de bon. Ah comme il nous plaisait de prononcer les vers du cinquième acte en scandant les mots, en prolongeant les rimes. .Madame, ici chacun se venge. Le démon ne peut plus être sauve par l'ange. Et combien don Gurstan nous semblait un charmant grotesque, 'et don César, enivrant

J'espère bien que M. Yonnel, qui a du talent et une vraie foi dans son art, va jouer le personnage avec la fougue romantique, la conviction qu'il exige. Il faut y croire si peu vraisemblable qu'il soit, comme Victor Hugo y croyait en cet été de 1838 (4 juillet-ïi août) où il écrivait la pièce. Car il la prenait fort au sérieux, n'en doutez pas; et si' vous en doutez, retournez à sa préface et vous verrez comment il y brasse le monde et comment il encadre l'Espagne entre Hernani et Ruy Blas A trente-six ans, il jongle avec les empires et grave sa poésie et ses imaginations sur le socle des statues royales Ces grandes apparitions de dynasties qui illuminent par moments l'histoire, sont pour l'auteur un beau et mélancolique spectacle sur lequel ses yeux se fixent souvent», écrit-il. Et il ajoute qu'il a voulu remplir Hernani du rayonnement d'une aurore et couvrir Ruy Blas des ténèbres d'un crépuscule. « Dans Hernani, le soleil de la maison d'Autriche se lève; dans Ruy Blas, il se couche. »

Un siècle a passé et le symbole que le poète donne à sa fiction devient une triste réalité. Mais n'abusons pas des rapprochements, sinon il nous faudra saluer beaucoup de vers au passage dans la tirade du troisième acte sur la malheureuse Espagne, « oi vient l'impureté de toute nation ».

Assurément, si Hugo était encore là, il écrirait une post-face à son œuvre pour nous prouver sa clairvoyance. Mais ce n'est pas cela que nous Il chercherons. Nous y retrouverons avant tout ces airs romantiques, ces élans sonores qui ont excité notre jeunesse. Et nous nous plairons, je pense, à les retrouver

habillés par l'arrière-petit-fils

du poète, comme une nuance de notre temps posée sur le qénie centenaire.

Guermantes.

"1- T .r: .'1_

==s

Je pays. La' décision que le ca-i Mnet sera appelé à prendre sera unanimement acceptée..

De cette union de ̃ la nation- anglaise dépend peut-être la paix. Si le gouvernement allemand a compris la signification; des trois. démarches de • Sir i Ne- ville Henderson, il sait qu'il nepeut compter, en cas d'une guer-^ re d'agression, « sur laneutratité bénévole de la GrandeBretagne ». Aucune tentative ne ser.a faite, de part et d'autre, même chez les plus extrémistes, pour adoucir ou interpréter; partiellement les faits. ]', p," Telle est, en tout cas, l'impres-, sion qui se dégage après la, réunion exceptionnelle du cabinet britannique.. '̃

.'• Gérard Boutêlleaiu

(Suite page ZyCôUSyi et' 5i):

LES ÉVÉNEMENTS DE LA JOURNÉE A PRAGUE ;r.V,V^' La première journée de vote s'est déroulée dans le calme. Cependant, les Sudètes insistent pour une .solution immédiate .en faveur -des- Allemands .^de^Tchécpslo- '̃ vaquie. ;•' .̃ j i .1. ̃̃ .•̃' .• ,vi

A BERLEf ]- ;•; ^^••ïp.;V: ̃•̃

̃L'Allemagne proteste énergiquetneitti-coWreiles incidents/: deCheb.

A LONDRES ^V:|?- .> 'l'ri.

Lord-Halifax a^ reçu1 M. von Difksen, ambassadeur du Reich, avec qui il s'esti entretenu, pendant plus' d'une K ̃ ̃' demi-heure. M. 'Corbin, ambassadeur de France, a l été également reçu par lord Halifax, à 16 'h. 30, avant la réunion du Conseil de cabinet qu'a présidé M. 'Neville Chamberlain.

A PARIS ,)

̃ M. Georges Bonnet s'est longuement entretenu' avec l'ambassadeur de Pologne, puis avec M. Osusk'y. Le ministre de Tchécoslovaquie a expliqué au ministre des Affaires étrangères que la mobilisation d'une

classe avait pour but lé maintien de l'ordre. M. Georges,Bonnet a ég^alement -reçu d'ambassadeur des Etats-Unis.

LES CHAMPIONNATS DE FRANCE DE HORS-BORDS.

.ont été disputés hier dans le bassin <T<Herblay. Voici un jmssafeeïde JRôûssek vainqueur de1 la catégorie des 500 eme,

PROBLÈME DES MINORITÉS ALLEMANDES

All^tlN INCIDENT ne s'est produit hier EN TCHECOSLOVAQUIE ou les élections se sont déroulées dans le calme Bien quiïl ait progressé, le parti 1 de'-Conrad Henlein ne semble pas avoir obtenu le triomphe qu'il escomptait

Prague, 22* mai De l'ensemble des résultats connus à 21 heures, il ressort que les résultats des élections communales qui ont eu lieu, aujourd'hui, dans une première > série de districts présentent les. caractéristiques suivantes

• 1* Dans l'ensemble, les grands partis tchécoslovaques maintiennent leurs positions, Ie.-< parti agrarien (Hodza) étant en progrès • sensible *2°' Pour les districts de la mino-. rite allemande, 80 %̃ des suffrages vont aux listes du Front allemand des Sudètes (Henlein). Il est à remarquer que l'augmentation des suffrages dont bénéficie ce dernier peut être attribué, dans une notable proportion, au fait que les partis chrétien-social et agraire' allemands ont fait bloc avec les henleinistes; .•̃

3° Dans les mêmes districts, seul, en dehors du Front allemand, '.le groupe social-démocrate allemand a réussi à ralliera une partie de ses adhérents,: avec- des- pertes sensibles, toutefois. ̃

M. von-Dircksen, ambassadeur du "Réic'h Va Londres, qui 'a\éû Hier un long entretien avec lord Halifax- au Eoréign; Office.

Mi Edouard Bénès, président de la République tchécoslovaque, votant hier à Prague.

(Téléphoto N. Y. T. Prague-Paris.)

(Téléphone « Figaro ») Prague, 22 mai. La Tchécoslovaquie vit en ce moment les heures les plus grades de son histoire. On ne peut d'ailleurs qu'admirer le calme, Tordre et le sang-froid dans lesquels ont été fait jusqu'à présent les préparatifs de défense que nécessitait l'aggravation de la situation durant ces dernières, vingt-quatre heures. Le pays est maintenant en état de défense et ne pourra pas être victime d'une attaque par surprise. Toutes les lignes ont été renforcées, les garnisons ont été augmentées par l'arrivée des réservistes toutes les frontières sont en mesure d'être défendues.

L'attitude des Sudètes germains qui ont été appelés sous les drapeaux a donné la plus grande satisfaction quant à la loyauté avec laquelle ils ont tous répondu à l'appel du gouvernement. On *8stime à Prague que la situation, bien que paraissant grave, serait moins critique qu'hier et les élections^ se poursuivent ce soir sansMncidents.

D'autre part, un accord avait été conclu entre le ministre de l'intérieur tchécoslovaque M. Hodza et le docteur Franck, un des ;leaders du parti sudète, dans le but de laisser aux Sudètes germains la responsabilité entière du maintien de l'ordre dans leurs régions.

(Lire, en page 3, la suite de nos informations)

La magnifique victoire des épéîstes français champions du monde

Dans cette Tchécoslovaquie, qui l'issue escomtée des rencontres il ne* TPttint.it h pin H nus BpiilAmpnt rtn v a la /•limnf- ot l'anthinn^a An la

no retentit hélas pas seulement du cliquetis des armes des championnats du monde d'escrime disputés à Piestany, nos épéistes viennent de conquérir brillamment le titre de champions du monde par équipes, en infligeant à l'équipe italienne une défaite d'égale importance à celle que les fleurettistes transalpins avaient infligée aux nôtres.

Ce splendide succès aura le-plus heureux retentissement, en venant confirmer la forme excellente de nos tireurs qui avaient précédemment accusé une légère défaillance en face de, cette même équipe suédoise, qu'ils avaient cependant nettement battue à Paris au cours d'un gala récent.

Dans nul autre sport peut-être autant qu'en escrime, maints impondérables interviennent pour modifier

AVANT LE CONGRÈS EUCHARISTIQUE DE BUDAPEST 1

Nous allons prier pour la paix du inonde

déclare au Figaro, le cardinal Verdier en quittant Paris

(Lire en page 3,

H'article de PAUL LESOURD)

y a le climat, et l'ambiance de la foule le régime alimentaire modifié en déplacement et même l'horaire des assauts quand il ne correspond pas pour certains aux heures habituelles d'entraînement.

Pour surmonter ces aléas, tout en dominant ses nerfs dans des épreuves qui exigent le maximum d'influx nerveux, et en conservant la maîtrise de ses muscles et l'indépendance de ses réflexes, il faut, on le voit, un concours de circonstances assez malaisé à réaliser.

Que nos Bernard Schmetz, Pécheux, Dulieux et Bréthous soient chaleureusement félicités pour ce retentissant succès particulièrement bienvenu à cette heure où il vient d'affirmer la suprématie mondiale de l'épée française.

Armand Massard.

LA MISSION

en Europe Centrale du cardinal Pacelli aura, dans la situation présente, une immense portée

(De notre correspondant particulier près le Saint-Siège, par téléphone.)

Cité du Vatican, 22 mai. Le cardinal Pacelli est parti ce matin pour Budapest. Nous avons pu le joindre un instant sur le quai de la gare pour lui présenter les hommages du Figaro, dont il est un fidèle et bienveillant lecteur. Ce départ tout brillant qu'il fût, avec les honneurs militaires rendus par une compagnie de carabiniers, avait pourtant quelque chose j d'un peu mélancolique. Les principaux ambassadeurs et minisi très accrédités près le SaintSiège Son Excellence M. Charles-Roux au premier rang étaient là, en effet, qui discutaient à voix basse de la tournure des événements en Europe e Centrale. Et plus d'un avait le front singulièrement soucieux. Des nouvelles graves venaient, en effet, d'arriver de Tchécoslovaquie et l'un des interlocuteurs non des moindres ne dissimulait pas son inquié-,tude.

« Pourvu, disait-il, que la mission du cardinal Pacelli ne s'accomplisse pas au milieu d'une bagarre » »

Tiberinus,

̃* iSuite page 3, *xd, 1 et 2.1

DES BOMBES D'HYDRAVION

ATTEIGNENT

un cargo anglais dans le port de Valence Deux officiers anglais

et un boy chinois blessés Valence, 22 mai. C'est le Penthames, jaugeant 3.995 tonneaux, de l'African Continental Steamship Company de Londres, qui a été atteint ce matin dans le port de Valence par le bombardement des avions nationalistes. Un délégué danois de la non-intervention se trouvait à bord.

Le capitaine Cochrane a afiimé que les avions étaient de marque allemande. Il a ajouté qu'un télégramme de protestation avait été adressé à Londres. Le troisième officier Brown a précisé que trois bombes avaient été lancées et qu'à son avis le bateau était visé. Deux des projectiles éclatèrent à quinze mètres, le troisième éclata sur le pont, faisant une brèche énorme et détruisant presque complètement les cabines des officiers mécaniciens.

Le premier mécanicien Graham et le troisième officier mécanicien Oglesberg reçurent des blessures sur tout le corps. Le boy chinois Victor eut les jambes déchiquetées et une épaule arrachée.

CHRONIQUE r

.̃̃̃-».•̃̃'

Au pays des maisons-champignons Par JAMES DE COQUET

NE villa suédoise, au bord d'un lac dont le voyageur t } oubliera le nom. Car la Suède est percée d'un million de lacs. Elle fait eau de toutes parts, et > c'est d'ailleurs ce qui donne au plus enraciné dé see forestiers, au moins aventureux de ses laboureurs ce regard bleu et lointain des insulaires. Nous sommes quel.ques Français de passage à Raetwick, au coeur de la Daléj- t. carlie,^ En Suède, qui est un pays plein d'abandon, on est toujours au cœur de quelque chose.

La villa où nous sommes se compose de deux habi.tations de paysan dont une Suédoise a fait la plus adorable maison de campagne. Un petit cercle français s'est institué pour un soir autour du poêle de faïence qui est resté le même depuis la reine Christine. Sans doute nous ne discutons point des règles pour la direction de l'esprit, d'après Descartes, et nous n'apportons à nos hôtes que des nouvelles des modes de Paris, des roses de Bagatelle qui commencent à s'ouvrir et des mar.ronniers du Cours-la-Reine qui ont déjà semé leurs fleurs. Mais ici, où l'hiver finit à peine avec les premiers jours de mai, nous sommes les représentants d'un univers merveilleux. Le prestige du Français à l'étranger, c'est qu'il voyage pour le printemps parisien. Et tant que Paris continuera d'être le printemps précoce de l'Europe, celui des modes et celui de la philosophie, la langue française continuera d'être parlée, quel que soit notre change.

Tandis que notre hôtesse nous raccompagne au seuil d'une nuit laiteuse où le ciel et le lac se confondent, nous admirons l'architecture dalécarlienne qui a voulu des maisons dont le rez-de-chaussée fût plus étroit que son étage et qui a semé ainsi le pays de gros champignons carrés. Dans les temps reculés, cela avait un sens ·. c'était pour que l'habitant vît ses ennemis et fût en mesure de soutenir un siège.

Aujourd'hui, dit notre hôtesse, cela sert à pouvoir dire plus longtemps « au revoir à à ses amis.

Telle est l'hospitalité suédoise. Je l'ai éprouvée à Stockholm que l'on dit être la Venise du Nord, mais une Venise solidement installée dans son époque, et où le voyageur trouve le soir, sur la table de chevet de sa chambre d'hôtel, deux objets qui marquent les tendances de ce peuple un écouteur de T. S. F. et la Bible. Le goût des facilités de la vie et celui des disciplines de l'âme. C'est ce qui transparaissait aussi dans ces défilés du Premier mai qui parcouraient paisiblement les rues de la capitale en chantant une Internationale qu'on avait peine à reconnaître, car elle avait un rythme de tango. De grands étendards rouges, brodés de noms dorés, qu'un profane prendrait pour des noms de hors-d'œuvre et qui sont des noms de syndicats, flottaient sur des déléga- tions cossues d'où les casquettes étaient bannies. Je crois qu'il n'y en avait qu'une ce jour-là dans tout Stockholm. Elle était sur ma tête, car je revenais d'une promenade en bateau. Quant aux revendications qu'exprimaient ces ouvriers-bourgeois, celle qui revenait le plus souvent était « Apprenez l'espéranto Heureux peuple que celui-ci qui en est déjà au stade des expériences linguistiques.

Que ce soit à Upsala où, dans un jardin grand comme la main, Linné découvrit les lois universelles de la botanique, à Falun, à Carlstadt, à Trollhaetan, où notre petit groupe de Français était reçu par un ancien colonel qui pouvait chanter tous les couplets de la Marseillaise et siffler les Adieux du 63e de ligne, à Gœteborg, où le directeur de la Suedish American Line me disait que ses bateaux ne relâchaient pas en France pour ne pas concurrencer les nôtres, j'ai trouvé le même air de prospérité paisible et le même accueil chaleureux dicté par l'amitié pour la France, une amitié sérieuse et désintéressée.

Personne, en Suède, ne songe à exploiter les difficultés que nous venons de traverser, personne non plus ne feint de les ignorer, ce qui est la preuve qu'on n'y attache pas autrement d'importance. Au milieu de ces amitiés suédoises, sûres et discrètes, on se dit qu'il n'y a point d'axe Paris-Stockholm, point de pacte entre nos deux pays, mais que les vrais pactes sont ceux que l'on n'a pas signés, de même que les rendez-vous où l'on se trouve à coup sûr sont ceux qu'on ne s'est pas donnés. James de Coquet.

Nouveaux troubles

en Palestilne Les terroristes

arabes s'attaquent à la police, •

TROIS MORTS

ET HUIT BLESSES JÉRUSALEM, 22 mai. Pour la première fois depuis plusieurs semaines, à Jérusalem, un israélite a été tué aujourd'hui d'un coup de poignard par un Arabe qui a réussi à prendre la fuite: D'autre part, des troubles se sont produits cet après-midi à Tibéria. Cinq juifs et deux Arabes ont été plus ou mains sérieusement blessés.

A Beisan, un Arabe a été tué. Peu après, une violente fusillade a été dirigée contre le poste (J» police de la ville.

A Haïfa, un agent de polfa*. arabe a été tué par un terroriste ce matin. On signale en outre plusieurs agressions contre les colonies dans la région d'Haïfa. Enfin, des terroristes arabes ont grièvement blessé à coups de revolver sur la route de Haïfa a un sergent de la police indigène palestinienne.

1 1 ~·, l&JlKCI. ®

l, S. Em. LE CARDINAL VERDIER. 1

archevêque de Paris, a présidé hier, à Rosny-sous-Bois, la Fête des Archers. On le voit ici passant devant un groupe de jeunes concurrents, champions en herbe.

LES ECHOS

tes équilibristes et le ministre Le président du Conseil municipal a reçu comme chaque année le président de la République à l'Hôtel de Ville. Le dîner était admirable. Les vins délicieux et la réunion fort brillante puisqu'elle s'étendait à tous les grands corps de l'Etat. La partie artistique et spectaculaire fut des plus réussies. On joua une œuvre inédite de Massenet pour honorer la femme du président du Conseil municipal qui est la petite-fille de l'illustre compositeur. Mais était-ce pour célébrer la présence, de notre ministre de la justice que quatre acrobates, virtuoses de la barre fixe, s'appelaient le quatuor Paul Reynaud ?

Cette homonymie déclencha une minute de plaisir imprévu, auquel, à la table de M. Georges Prade, le garde des sceaux ne fut pas le dernier à s'associer. « DE JAURES

A LEON BLUM »

(L'ECOLE NORMALE

ET LA POLITIQUE)

par HUBERT BOURGIN

« Aller de Jaurès à Léon Blum en passant par toutes les,grandes vedettes de la scène parlementaire, sous la conduite d'un homme qui les a bien connus, est un passionnant voyage, » (A. Delailleul.) Lisez ce livre qui soulève d'ardentes polémiques et où vous trouverez mille raisons et de sourire et de vous.indigner. 520 pages: 30 francs. (Libr. Arthème Fayard.)»-' propagande liquide.

Budapest, où va se tenir bientôt le congrès eucharistique, a pensé qu'il y avait là une excellente occasion de mettre en valeur les produits nationaux. Ce sont les vins de Hongrie qui'seront surtout l'objet de la propagande menée près des visiteurs venus de tous les pays. Ainsi, dans tous les restaurants, les clients recevront gracieusement un flacon d'un décilitre de vin. Pendant toute la durée du congrès des « navires du vin » circuleront sur le Danube et une fine bouteille sera offerte à chaque passager.

Voilà une aimable publicité qui sera certainement fort goûtée des congressistes de Budapest.

La nuit d'Apollon.

Les figurants du Cortège de la Lumière, auxquels leur qualité de génies du feu imposait des maillots flamboyants, mais assez légers, avaient consciencieusement grelotté, tout le long du parcours. Aussi lorsque le dernier char, bien après minuit, atteignit la place de la Bastille, les « phares », les « lampes » les « bouées », les « feux folCOURRIER

DES ARTS

L'exposition Marguerite 1 de Bayser-Gratry

Rassemblée, la partie récente de l'œuvre de Marguerite de BayserGratry apparaît importante et variée.

Il y a longtemps que ses envois aux grandes manifestations annuelles ont retenu l'attention. La commande qu'elle reçut de l'Etat pour l'Exposition de 1937 ne lit que confirmer la valeur d'un métier qui s'était précisé, jadis, au cours d'expositions à la Galerie Petit les amateurs n'avaient pas eu, depuis, l'occasion d'en juger l'ampleur et le développement. L'ensemble réuni à la Galerie Charpentier jusqu'au 25 mai, non seulement le leur permet mais et c'est sans doute l'une des raisons de son succès il souligne la vigueur et la liberté de l'art sculptural de Marguerite de Bayser-Gratry. Si l'on retrouve ici les expressives effigies de martre, de pierre et de bronze qui révélèrent l'acuité d'observation du portraitiste, les curieuses silhouettes qui classèrent parmi les plus •personnels le style de l'animalier, on est surpris de la puissance qui marque l'émouvant Christ d'une pierre tombale, la glorification des morts de Machelcm et le monument à Mgr Augouard érigé à Brazzaville. Des muscles masculins' n'eussent mieux donné l'impression de la force. Choix du modèle, dégagement de la forme. intelligente adaptation du sujet à la matière la sélection des marbres et des granits dénote une science et un goût proviennentils des fréquents voyages que l'artiste accomplit en Grèce et en Egypte, ou des séjours qu'elle fit aux colonies ? Je ne sais. Mais, de l'exposition d'aujourd'hui se dégage un charme que je n'ai jamais trouvé dans les extravagantes innovations ni dans les monotones conventions.

Paul Hermant.

lets », débarrassés de leurs cartonnages symboliques et couverts des pardessus que des épouses prévoyantes leur avaient apportés au point de dislocation, envahirent-ils bruyamment les cafés du voisi- nage.

Quant à Apollon, qui descen- dit de son équipage doré le nez rôti par les projecteurs et les pieds gelés par la bise, dise vit offrir par des touristes qui ve- naient de chercher rue de Lappe un frisson de terreur « apa- che » force tournées de vin chaud alterné avec le punch. Le dieu fit honneur à ces po- litesses et il est fort surprenant que le jour se soit levé, hier, à l'heure accoutumée.

Le Masque de Fer.

'J

Modes de Printemps et d'Eté Dans son cadre moderne et élégant H(j;li Lite Tailor, le grand tailleur du Carrefour Ricliclleu-Drouot, présente actuellement ses nouveaux modèles de printemps et d'été pour Hommes et Dames qui attirent l'attention de sa nombreuse clientèle, tant par leur variété et leur bon goût que par leurs prix très étudiés. Ouvert tous les jours. 23. boulevard Montmartre.

LE CARNET DU «' FIGARO »'

AUJOURD'HUI

Bienfaisance. 1 5 heures Réunion du Comité de propagande de l'Aide aux

Eiif;tiits pai,al)-t~s (Sociét~ Philaiitro-

Enfants paralyses (Société Philantroplquc, lu, rue Léonard-de-Vinci). Cercles. 17 heures: Conl'ércnce aven projection, tlu chanoine chonesspiiu, pour les membres do la Société Artistique, des Amateurs (Ecole du Louvre, quai du Louvre). 20 il. -45 Conférence de M. •Robert. Brasillach,' pour les membres de l'OEUIet Blanc. (8, rue Jean-Goujon). Deuils. • Midi Obsèques de Mme Maurice ,tlo Lulaln-Chomcl (Saint-Thom;W d'A(|uin).

«iiiiiiiiiiiimiiiiiiiiiiitiiiiiiiiiiiiiimiiiiiiiiiitiiiitiiliiini COURS ̃̃ • '̃̃̃-̃ •̃̃ Le mariage de S. A. R; la Princesse Eugénie de Grèce, Princesse de Danemark, fille de LL. AA. RR. le Prince Georges de Grèce et de la'Princesse, née Princesse Marie Bonaparte, avec S. A. S. le prince Dominique Radziwill, fils de S. A. S. le prince Jérôme Radziwill et de feu S. A. I. et R. l'Archiduchesse Renata Marie d'Autriche, sera célébré le lundi 30 mai, à midi précis, en -l'église SaintLouis des Invalides.

AMBASSADES

Lady Phipps regrette vivement de ne pouvoir, par suite de circonstances imprévues, recevoir dans l'après-midi du vendredi 27 mai. A l'occasion de la conférence donnée à Bruxelles par M. PierreEtienne Flandin, ancien président du conseil, sous les auspices de l'Idée française à l'étranger, S. Exe. l'ambassadeur de France a offert un déjeuner auquel assistaient M. Spaak, premier ministre; M. Albert Devczc, ministre d'Etat, président de la section belge de l'Idée française; le baron Iloulai't, ministre d'Etat; le procureur général Hayoit de Termicourt, les bâtonniers Marcq et Thomas Brauu, MM. Mundcleer, Plerard, Picrco, Michel Dcvèzc, vice-président et membres de la Chambre des représentants; le procureur du Roi Uanshof "van- der Meersch, MM. Georges Vaxelairc, Louis Lazard, Mcttewie, Booman, Vlcmincx, Achille Hamon. Léon Jacqmain, Arcadius Flatte, Adrien Hutcreau, comte de La Chauvinière, MM. d'Aurelle de Paladines, de La Sablière et Molayron. BIENFAISANCE

Mme la maréchale Lyautey fait un appel en faveur de la vente de la Croix-Rouge S. B. M. qui se tiendra demain 24 mai, à l'hôtel Continental, de dix à dix-neuf heures. Objets utiles, prix avantageux, produits du Maroc, de l'Indochine, de Madagascar.

Rappelons que c'est aujourd'hui lundi 23 mai, à quatorze heures, H, rue Berryer, le premier jour de la vente organisée par l'Orphelinat des Arts "(présidente Mme Lucy Arbell).

Nul n'ignore l'extrême importance de cette oeuvre qui élève des enfants d'artistes disparus ou malheureux et en secourt tant d'autres dans la peine.

La vente se continuera demain mardi 24 et après-demain 25 mai. Il y a en France trente mille aveugles, dont trois mille environ sont victimes de là guerre. Beaucoup sont pauvres et gagnent péniblement leur vie avec les petits salaires qu'ils reçoivent.

La Radio dès Aveugles, fondation dont le général Mariaux est le président, a entrepris de leur adou.cir l'existence. Elle a pour but, en dehors des concerts où elle fait entendre des artistes aveugles, de fournir gratuitement aux aveugles nécessiteux des postes individuels de T.S.F. qui mettent ces braves et pauvres gens en contact avec la vie extérieure tout en les laissant travailler pour soutenir leur famille. Plus de mille postes à galène ont déjà été distribués, mais les demandes affluent Les auditeurs de T.S.F.

MA ~V~RE ~I~NIIII~ I~IIIIE~ IIII~IIIIIR~16 ~J

IV

Quand il manque de nourriture, un Esquimau dévore ses chiens. Les chiens détruits, il n'a plus le moyen de t voyager pour se procurer d'autre nourriture, et ainsi, en mangeant ses chiens, il ne fait que retarder un peu sa mort,

La disparition des caribous.

Toutes les vallées et les montagnes étaient jonchées de milliers de cornes de caribous, mais nous ne trouvâmes pas un de ces animaux vivant. Nous savions que vers 1870, plus au Sud sur la côte Est, une expédition allemande avait vu de grands troupeaux de caribous, dont les bois, disaient-ils, les faisaient penser à une forêt quand ces animaux s'avançaient en se profilant sur l'horizon.

Plus tard, dans l'ouest du Groenland, j'ai appris la raison de cette disparition des caribous, mais les résidus de cuisine nous prouvaient que le caribou était autrefois un gibier très apprécié. Chose assez singulière pourtant, il n'y avait pas un seul os de bœuf musqué dans les débris laissés par les anciens naturels du pays.

Il est invraisemblable de penser qu'ils n'auraient pas mangé les boeufs musqués s'il y en avait eu à l'époque. Dans les pays comme l'Arctique, où la nourriture est rare, les habitants ne peuvent se permettre le luxe d'avoir des animaux sacrés, et l'absence d'ossements de bœufs musqués prouve à moi du moins que cette espèce n'a immigré dans le Groenland oriental que longtemps après la disparition des Esquimaux dans cette région. D'autres indices semblent confirmer cette hypothèse.

Après avoir vu ces vestiges, Hcnrik et Tobias ont déclare qu'ils aimaient mieux vivre parmi les Esquimaux colonisés que de n'être en contact avec les Blancs que sous forme de squelettes dans un musée.

Pendant nos derniers six mois dans l'Arctique nous ne vécûmes guère que de soupe à la tomate et de conserves de poisson. Ces deux mets sont excellents, mais on s'en fatigue vite. Seulement, nous n'avions pas ménagé nos provisions et nous payions maintenant notre négligence.

Au Danemark, on avait eu très peur pour nous. La glace avait été très mauvaise dans l'été de 1907 et il avait été impossible d'entrer en rapport avec une colonie plus au Sud sur la côte Est du Groenland. Les chasseurs de phoques avaient rapporté qu'il y avait d'énormes quantités de glace dans les mers polaires, aussi le gouvernement danois avait-il envoyé un navire à notre recherche, mais il n'avait pu passer.

En 1908, le gouvernement promit une prime à tout chasseur de phoques qui pourrait entrer en contact avec nous. Un jour, I trois embarcations, si petites que seuls des chasseurs norvégiens pouvaient oser s'aventurer dessus dans la banquise, apparurent devant notre mouillage. Comme notre bateau ne devait pas être libéré des glaces avant des mois, presque tous les membres de l'expédition moi je n'étais pas à bord à ce moment se hâtèrent de rendre visite aux étrangers. Mais nos hommes furent un peu désappointés quand, sur les trois barques, on leur offrit de la soupe à la tomate et des conserves de poisson. Pour les chasseurs de phoques, c'était un « menu du dimanche ». Des nouvelles du pays.

Cependant ils nous apportaient des nouvelles du pays, pas bonnes, mais de quoi alimenter la conversation. Ces chasseurs sont remarquables pour tuer les phoques, mais. comme reporters, ce sont. eh bien, des tueurs de phoques. Ils nous apprirent que le roi était mort, et nous déplorâmes sa perte. Bien des

sont priés d'aider le comité en s'intéressant à la loterie qui va être organisée. Deux francs le billet pour gagner une auto, des fourrures et de très nombreux lots.

Si chaque lecteur prend un billet, tous les aveugles recevront leur poste.

Prière d'envoyer un mandat de 20 francs au général Mariaux, président de la Radio aux Aveugles, gouverneur des Invalides, à Paris. Un carnet de dix billets sera envoyé franco. Pour moins d'un carnet, joindre un timbre de 0 fr. 65. CERCLES

Très élégante réunion, jeudi, au diner dansant du Golfers' Club. Reconnu

LL. AA. RR. le Prince et la Princesse René de Bourbon-Parme, S. A. R. la Princesse de Danemark, S. Exe. l'ambassadeur d'Allemagne et Mlle de Welczeck, duchesse de Chaulnes, marquis et marquise de Polignac, marquis et marquise de Mun, princesse G. de Faucigny-Lucinge, prince et princesse J.-L. de Faucigny-Lucingc, marquis et marquise de Paris, Mrs .1. Corrigan, duc de Gramont, duc de Chaulnes, comte de Friys, prince et princesse de Lobkowicz, baron et baronne Ed. de Rothschild, comtesse Gaston de La Rochefoucauld, baron et baronne Guy de Rothschild, M. et Mme Strauss, M. et Mme Smilos Suarcs, marquise de Fuentc Hcrmosa, Mlle de Moltke, prince et princesse A. de Broglie, comtesse E. de Gaigncron, M. et Mme A. Boissier, M. et Mme A. Bénèdic, comte et comtesse J. de Polignac, marquise de Lambcrtye, marquis et marquise de Pontcharra, comte de Rougemont, M. et Mrs M. R. Wright, capitaine et Hon. Crawshay

M. et Mme F. Bemberg, lady Ashton Smith. M. et Mrs B. Carter, Mrs Pane, M. et Mrs Woodrufl', comte et comtesse Antonettl, comtesse de Maigret, Mme Berger, Mme Paul Dupuy, M. et Mme Sanz Llmantour, comtesse G. du Bourg de Bozas, comtesse de Chabannes, comtesse J. de Contades, baron et baronne Fabvier, Mrs Mariott, vicomte et vicomtesse Acheson, lady Maud Achcson, lime Tez.enas, M. et Mme Bloch-Levallois, baronne Seillière, Mme Plat, comte Paul de Saint-Sauveur, comte Ch. de Gramont, comte J. de Gaigncron, baron R. de L'Espée, M. et Mme Chiarcna, Mlles de La Rochefoucauld, comte de Saint-Gcnys, comte de Vaugelas, Mlle Gcrman de Rihon, M. Jean La rivière, Mlles de Yturbe, M. K. Pendar, M. Zigomàlas.

Les membres de la Société artistique des amateurs se réuniront aujourd'hui lundi, à dix-sept heures, en la grande salle de l'Ecole du Louvre (quai du Louvre), pour entendre une conférence avec projections du chanoine Chenesseau,

LES ÉLÉGANCES AUX COURSES

La température inclémente et la grisaille du ciel ne furent point favorables, hier, à la sortie des élégances. L'on se serait cru en novembre et les fleurs des parterres se recroquevillaient à l'abri de leurs feuilles comme les femmes dans leurs fourrures.

Les chapeaux, seuls, se permirent d'être gais, pimpants, désinvoltes et égayaient de leurs lignes plongeantes à la bergère, ou retroussées à la Jean Bart, les sombres manteaux hivernaux ressortis de leurs lits de camphre. Quelques tailleurs hardis apparaissaient de-ci de-là entre les pelisses et se montraient rayés comme de classiqeus vestons de turfmen mais ils s'enfuirent après le prix Noailles pour s'aller réchauffer par quelque thé amical. Dans la tribune réservée et au pesage, reconnu

Duchesse de Noailles, pelisse en castor, petite toque d'ailes rouges duchesse d'Audiffret-Pasquier, tailleur marron, forme de feutre rouge; princesse de Faucigny-Lucinge, robe de lainage noir à echarpe rose,. collet en singe, forme de feutre noir relevée de côte sous une voilette chenillée; comtesse d'Audiffret-Pasquier, redingote de lainage noir à col eu blaireau, feutre rouge incline devant; comtesse d'Or-

AVENTURE ARGTiOUE

Mlle Colette Huot dont le mariage avec M. Raymond Gassier de Saint-Estève vient d'être célébré en l'église Notre-Dame des Pins, à Cannes.

(Sludio Martin-Lorelle.)

professeur à l'institut catholique, sur a Les fouilles de la cathédrale d'Orléans en 1937 ».

La Coupe de l'Auto se disputera le jeudi 26 et le dimanche 29 mai au Polo de Paris, pelouse de Bagatelle.

NAISSANCE,S

Le baron Michel de Beaulieu et la baronne, née Françoise de Cossette, sont heureux de faire part de la naissance de leur fille Florence.

M. et Mme Jean Edou sont heureux de faire part de la naissance de leur fille Solange. Chalon, 14 mai.

On annonce la naissance D'Etienne-Jacques de Vautibault, de Jean Saint-Marc Girardin.

FIANÇAILLES

Nous apprenons les fiançailles du marquis de La Boëssière Thiennes, fils du comte et de la comtesse de La Boëssière Thiennes, tous deux décédés, avec Mlle Renée, Victoire Carton de Wiart, fille du baron Carton de Wiart, secrétaire honoraire du Roi, et de la baronne Carton de Wiart, dame d'honneur de la Reine Elisabeth.

setti, pelisse en vison, grand canotier de feutre noir; comtesse J. de Segonzac, long manteau marine, paille noire ornée de bleuets; comtesse de Ribes, tailleur de cloqué noir à col en hermine, petite toque noire garnie de fleurs blanches; marquise de Bonneval, tailleur noir, petit canotier noué d'une voilette à pois; Mme Gabriel Brun, tailleur noir orné de passepoils vernis, forme de paille noire, piquée de deux ailes Marquise de Noailles, pelisse en astrakan gris, béret de feutre bourgogne; Mme Revel, robe de lainage noir, boléro en hermine noire, petit taquet de gros paillasson ciré; comtesse Leplc, robe noire, collet en vison, canotier de paille cirée ceinturé de fleurs roses et bleues; marquise de Vaucouleurs de Lanjamet, pelisse en vison, forme relevée piquée de plumes d'autruche; comtesse A. de Fiers, manteau en agneau rasé noir, petit chapeau orné d'une voilette; comtesse de Obidos, redingote grise, toque ornée d'oiseau couleur feu; comtesse de La Tour du Pin, pelisse en vison, forme auréole en paille noire; comtesse de Bertier de Sauvigny, robe noire, paletot en renard argenté, toque de fleurs bleues; vicomtesse de Buysieulx, tailleur gris rayé de blanc, canotier de paille noire ·

Comtesse M. de Longevialle, pelisse en loutre, chapeau relevé en feutre noir; Mme Goudchaux, pelisse en brelt. schwanz, boléro de paille noire orné d'une voilette blanche comtesse de Vitrolles, tailleur noir, collet en renard argenté, canotier de tulle noir; comtesse de Reinach-Cessac, redingote de veloutine noire, canotier de paillasson noir ceinturé de rose et de bleu; comtesse de Foucaucourt, manteau en astra-

Par PETER F 8* EU €H EN

mois après, nous sûmes qu'il s'agissait non de notre roi, mais de celui de la Suède.

On informa les capitaines des barques que trois des nôtres étaient disparus. Lorsqu'ils abordèrent au continent ils avaient oublié les noms des trois morts et on annonça à ma mère que j'étais du nombre de ces malheureux. L'histoire se répandit au point que certains de mes concitoyens se mirent à dire du bien de moi.

Notre expédition s'acheva enfin. Pour moi, ç'avait été une initiation à ma vie future et elle enrichit la science de plus de spécimens et de renseignements sur l'Arctique qu'aucune des précédentes. On les avait payés de la vie de trois de nos camarades.

Nous quittâmes notre mouillage après avoir élevé un grand « cairn » (1) à la mémoire de Mylius Ericksen, du lieutenant Hagan et de Joergen Broenlund qui avaient donné leur vie. Notre réception à Copenhague fut chaleureuse. Nous nous arrangeâmes pour arriver un dimanche matin afin que la foule pût bien nous voir. Le roi, le premier ministre, et les chefs de l'Université nous accueillirent, et durant des jours on nous offrit de somptueux banquets et la presse nous prit des interviews. Néanmoins, le jour vint bientôt où nous n'étions plus pour personne une nouveauté, et nous dûmes nous plier de nouveau a un travail régulier. Nous nous dispersâmes dans tout le pays et depuis je n'ai pas revu beaucoup de nos compagnons. Rentrée à l'Université.

Je retournai à l'Université étudier la chimie et les levers hydrographiques. Pourtant, il m'était presque impossible de rester tranquille à travailler et il m'était difficile de considérer mes camarades comme des égaux. Ils ne s'intéressaient qu'à des divertissements et des plaisirs d'étudiants et moi, un explorateur arctique, je trouvai leur façon d'envisager l'existence absolument trop frivole.

J'avais toujours à me tirer d'affaire tout seul et le meilleur moyen me parut être d'écrire et de faire des conférences. Mes essais littéraires étaient banals, pour ne rien dire de plus. J'écrivis trois nouvelles pour un magazine à bon marché. Chacune d'elles était l'histoire d'une femme ravissante qui s'évanouissait sur un balcon de marbre. Une vieille'sorcière (ou un jeune et beau Bohémien) la trouvait, et lui mettant sur la poitrine une main tremblante, montrait une lettre qui entraînait la femme dans une intrigue désespérée. On me payait ces chefsd'œuvre cinq kroners presque un dollar la page, aussi y renonçai-je.

Mes conférences, encore que s'appuyant sur une connaissance insuffisante de mon sujet, me rapportèrent beaucoup plus et bientôt ce ne furent pas mes conférences qui entravèrent mes études à l'Université, ce fut l'inverse. En conséquence, je passai mon examen de chimie et dis adieu à la vie universitaire. Cependant, j'avais rencontré Knud Rasmussen, un homme vraiment admirable qui allait devenir mon meilleur ami. Il était né au Groenland où son père avait été missionnaire pendant vingt-huit ans et sa mère avait du sang esquimau. Une fois amis, nous décidâmes de faire ensemble une série de conférences, mais notre début ne fut pas d'aussi bon augure qu'il aurait dû l'être. •

(1) Amas de pierres érigé en guise de monument funéraire. (Note du traducteur.)

(Traduit de l'anglais par Maurice Rémon.)

(A suivre.) (Copyright by Albin Michel.)

MARIAGES

Jeudi, en l'église Notre-Dame d'Auteuil, a été célébré le mariage de Mlle Çeneviève Courjan, fille de M. Gaston Courjan, notaire à Romilly-sur-Seine, et de madame, née Brunet, avec M. Gérard Miallet, fils de M. Charles Miallet et de madame, née Olive.

Les témoins étaient, pour la mariée le docteur Jean Saië, médecin en chef de la cité sanitaire de Clairvivre (Dordogne), et, pour le marié: M. Guy Miallet, conseiller juridique, son frère.

En l'église Saint-Pierre de Chaillot a été célébré dans l'intimité le mariage de Mlle Denise Nadal, fille de M. Auguste Nadal, décédé, et de madame, née Leuba, avec M. Gérard Beslay, ingénieur des Art et Manufactures, fils de M. André Beslay et de madame, née Thellier de Poncheville.

La bénédiction nuptiale a été donnée par le chanoine Thellier de Poncheville, oncle de la mariée, qui a transmis la bénédiction du Souverain Pontife. La messe fut dite par l'abbé Gilbert Beslay, frère du marié.

Les témoins étaient, pour la mariée Mme Pierre Maruéjouls, sa marraine, et M. Edouard Austin, son oncle pour le marié le comte Maurice Thellier de Poncheville, son oncle, et la comtesse Georges Thellier de Poncheville, sa tante. DEUILS

Hier a été célébré, en l'église Saint-Louis des Invalides, un service à la mémoire des anciens élèves de l'Ecole navale décédés ou morts au champ d'honneur.

Le ministre de la marine était représenté par l'amiral Lacroix. On remarquait les membres du comité de l'Association des anciens élèves de l'Ecole, l'amiral Le Bris, président; l'amiral Robert, viceprésident le commandant Le Verger, chancelier.

On annonce la mort de M. Ferdinant de Bailliencourt, commandeur de l'ordre de Saint-Grégoire-le-Grand, membre de la commission départementale des sites et monuments historiques, décédé, à Douai, dans sa quatre-vingtdeuxième année.

ken noir, écharpe rouge, canotier de toile cirée; baronne Bayens, manteau noir à col en renard, forme de paille relevée comtesse G. de Chabannes, collet en vison, robe noire, paillasson garni de ruban vicomtesse Vigicr, redingote noire, toque drapée en paillasson piqué de fleurs blanches; comtesse P. de Geoffre de Chabrignac,' pelisse en vison, toque de paille pointue; Comtesse L. d'Estourmel, ensemble bordeaux garni de loutre, feutre assorti; comtesse d'Espous, tailleur noir, petit toquet de gros paillasson blanc; marquise de Broc, tailleur noir, canotier orné d'une voilette nouée; comtesse de Leusse, pelisse en loutre, toque de coques de satin; Mme Garcia Calvo, manteau noir sur robe imprimée, paille noire relevée de côté comtesse du Petit-Thouars, pelisse en agneau gris, chapeau noir; Mme R. Hottinguer, redingote en panthère, breton de feutre beige; comtesse de Chevriers, manteau noir, forme de paille fleurie de mu- guets; baronne Thénard, redingote beige, chapeau gendarme en feutre beige et marron; baronne G. Reille, redingote noire, toque violette ornée de fleurs; comtesse G. de Failly, tailleur noir, grand breton de paille Mme E. Gauthier, manteau noir orné de singe, toquet piqué d'un œillet rouge; °, comtesse Paultre de La Motte, manteau noir à col en renard argenté, chapeau de feutre bordé de velours; Mme Moricand, tailleur noir. breton de paille noire et piqué blanc Mlle du Bled, redingote en astrakan, chapeau noir orné d'aigrettes; Mlle de Beaurepairc, tailleur noir, canotier piqué de plumes rouges; comtesse de Berenger, tailleur 1 beige, paille marron, etc. ]

V

Peter Freuchen.

Nous apprenons la mort de M. Gaston Roques, ancien député, conseiller général de l'Aveyron, maire de Pradinas, décoré de la 1 Légion d'honneur, pieusement dé• cédé au château de Laplanque le ̃ 19 mai 1938. La cérémonie relĩ gieuse a eu lieu hier 22 mai, en l'église de Pradinas (Aveyron). Nous rappelons que les obsèques de Mme G. André-Cuel auront lieu demain mardi, à dix heures, en l'église Saint-François de Sales (rue Brémontier).

On annonce la mort de Mme Paul Duroyaume, décédée le 18 mai. De la part de M. Paul Duroyaume, son mari; de M. et Mme Jean Duroyaume, de Mme Edouard Domange. ses enfants, et de ses petits-enfants.

Les obsèques ont été célébrées dans la plus stricte intimité en l'église Saint-Philippe du Roule, sa paroisse.

Nous apprenons la mort de la comtesse de Montlivault, née Vonne. Les obsèques seront célébrées le mercredi 25 mai, à dix heures trente, à Saché.

On nous prie d'annoncer la mort de Mme Léon H. Biche, née Allaire, survenue en son domicile, 1, rue Alfred-Stévens. Les obsèques auront lieu demain mardi 24 mai, à midi, en l'église Notre-Dame de Lorette où l'on se réunira.

Nous apprenons la mort de Mme Albert Grellet-Dumazeau, née Marthe Jullien, pieusement décédée à Lyon le 21 mai 1938. Elle était l'épouse de M. Albert Grellet-Dumazeau, conseiller honoraire à la cour d'appel, et mère de M. et Mme Alexandre Devay et du capitaine et de Mme Marc Bidault. Les obsèques auront lieu en la basilique Saint-Martin d'Ainay, à Lyon, demain 24 mai 1938 et l'inhumation, le même jour, à Montaigu-le-Blin (Allier).

On annonce la mort de Mme Augustin Cabat, née Fontaine, décédée le 21 mai à Clamart. Les obsèques auront lieu à Bercenay-enOthe.

Une messe pour l'anniversaire de la mort de Mme René CharlesLorilleux sera dite à l'église SainteMadeleine le mercredi 25 mai, à dix heures.

Mme Léon Boyé, dans l'impossibilité de répondre aux nombreuses personnes qui lui ont témoigné leur sympathie à l'occasion de la mort du médecin général inspecteur L. Boyé, les prie de recevoir ici l'expression de ses remerciements émus.

On annonce la mort, à Amiens, à l'âge de soixante-dix-neuf ans, de Mme Berthe Didon, mère du P. Didon, ancien aumônier de l'A. F. R. et du Maroc.

Nous apprenons la mort de notre confrère M. Frédéric-Charles Morant, récemment rentré de Chine. Nous apprenons la mort du marquis Henri de Joigny, décédé à Bordeaux.

On annonce la mort du colonel Drecq, directeur des études à l'Ecole d'application du génie à Versailles, décédé au Val-de-Grâce, à l'âge de quarante-six ans.

On annonce la mort

De Mme Oury, née Henriette Marx, à Paris; de M. Victor Segre; de M. Merius Nordon, à Eptnal.

Valfleury.

Nous accordons à tous nos abonné» une réduction de 25 p. 100 sur le tarit normal des avis de faire part des NAISSANCES, FIANÇAILLES, MARIAGES. etc.

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LE PRINCE LOUIS-FERDINAND.

fils de l'ex-Kronprinz d'Allemagne, photographié avec sa femme, l'Archiduchesse Kyra de Russie, sur le pont du paquebot qui les conduit aux Etat-Unis.

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DU COTE DES ENFANTS

Dirigera-t-on leurs loisirs? Le projet de loi Jean Zay, concernant la réforme de l'enseignement, a valil à nos écoliers des loisirs dont l'organisation n'est pas sans inquiéter à juste titre ies Associations de parents d'élèves de lycées et collèges. Il n'est que de lire leur bulletin pour s'en convaincre la question est d'une telle importance, ̃ par ses répercussions sur les horaires de travail de nos enfants, qu'elle est inscrite à l'ordre dit jour de la prochaine assemblée générale de la Fédération nationale des Associations de parents.

C'est à M. le. Aussaresses, président de l'Union régionale de l'Académie de Bordeaux, que l'on a demandé le rapport sur Les Loisirs dirigés, qui sera lit au congrès du 26 mai. J'en ai sous les yeux les larges extraits que public Famille et Lycée (1), et je souhaite que tous ceux, parents et autres, qui s'intéressent aux problèmes des occupations hors programme de nos écoliers, le lisent attentivement.

M. Aussaresses a résumé dans ,trois interrogations les éléments (1) Organe officiel de la Fédérât. on des associations de parents d'élèves de lycées.

COURRIER DES LETTRES

D'un livre à Fauh-e M. Paul Coze a accompli l'idéal d'un scout vivre chez les Peaux-Rouges. L'Oiseau-Tonnerre (Ed. Je Sers), son dernier livre, livre les découvertes de plusieurs séjours en Arizona et dans le Nouveau-Mexique des aventures, l'explication des mœurs, des mystères religieux, de l'âme et des vertus des Peaux-Rouges. Un excellent documentaire.

M. Henri Maugis, professeur au lycée Janson-de-Sailly, a publié, voici cinq ou six ans, un recueil de sonnets L'Ame de la France à travers ses grands poètes.

Second fruit de son inspiration L'Ame de la France à travers ses paysages (libraire A. Lemerrc). Chaque province et chaque ville ont leur médaillon une lumière propre, l'image d'un fleuve, parfois une heureuse synthèse. Grande noblesse d'inspiration et l'on ne saurait mieux connaître la technique du vers.

Petites nouvelles

M. Gaston Rageot fait à Prague, sous les auspices de l'Institut français Ernest-Denis, deux conférences sur la poésie française depuis Baudelaire. Mme Gaston Rageot, qui l'accompagne, interprète quelques-uns des plus célèbres poèmes de ce temps mis on musique. Le Prix Jem, de littérature sportive, a été attribué à M. et Mme J. Roger-Tourte pour leur livre En campant, et à M. Marcel Berger pour sa pièce radiophonique Descente au ciel.

Le comité du Balzac de Rodin et du centenaire de La Comédie Humaine, présidé par M. Georges Lecomte, de l'Académie française, délibérera mardi sur l'emplacement accordé par le Conseil municipal de Paris à l'œuvre de Rodin, ainsi que sur la date de son inauguration.

A la devanture du libraire Au rayon de l'Histoire, Mme Roland, l'idole des Girondins (Hachette); par miss Wilcoeks L'Europe orientale à l'époque conLA IOURNEE La Flamme du Souvsnlr

A 18 h. 30, à l'Arc de Triomphe Fédération Française des Anciens Coloniaux. 3e, 105", 111", 31i«, 412» R. A. L. Les A. C. de Tournan. Conféronces

A 10 H. 30, au Musée du Louvre « Fragonurd », par Mme Bouchot-Sau- pique.

A 20 h. 45, 8, rue Jean-Goujon « Le nationalisme français » par M Robert Brasillach.

Expositions

58, avenue Montaigne Paysages de l'Iran.

A l'Orangerie des Tuileries Tré- sors d'art de Reims.

Au château de Bagatelle « La rose dans l'art ». (De 14 heures it t9 heures).

37, avenue de Friedland Tableaux et dessins de quelques maiti-es du dix-huitième et dix-neuvième siècles1.

Au Pavillon de Marsan, 107, rue de Blvoll OEuvres d'Edouard Vulllaid. A la Bibliothèque Nationale L'œuvre gravé de Jean Duvet. (Clôture ce soir).

Au Grand-Palais le Salon. Exposition des Artistes décorateurs. Au Musée du Louvre La peluture anglaise (dix-huitième dix-neuvième siècles).

Au Pare des Expositions, à la porte de Versailles Foire de Paris. 293, avenue Daumesnll Trophées de chasse.

Au Musée Galliéra Costumes d'autrefois.

20, rue La Boétie Salon de la photographie aérienne (Inauguration à 17 heures).

Let courses

Ali heures Salnt-Cloud.

des débats Les loisirs, en quoi el pourquoi ? Dirigés vers quoi, et par qui ? Comment, avec qui et avec quoi ?

Voilà qui situe nettement l'état actuel des choses, et l'auteur a ré.pondu à ses questions par des suggestions émanant de vœux émis par des Associations de parents de lacées réparties par toute la France. Ce n'était pas une mince besofine que de dépouiller les rapports de ces groupements, d'en extraire les propositions les plus marquanles et les plus dignes de discus.sions publiques.

A. de B.

Noté sur mon Bloc Jeanne Lanvin met en vente actuellement dans son rayon spécial, 16, rue Boissy-d'Anglas, un grand choix de robes, manteaux, articles de sport et de nombreux coupons de tissus. Prix de soldes. Vente au comptant.

Fiancés, avant de vous dé.cider, venez voir les achats par. ticuliers de bagues diamants de 1.500 à 100.000, faits par Lucien Feist, joaillier à la mode, 25, avenue Niel.

Suzy.

xtemporaine (Bûwin, éd.), par Michel lihçrilicr, Pierre Leroux (G. S. I.), ̃rpar Henri Mougin Histoire des finances coloniales de la France (Payot), par Albert Duchêne, L'Invasion de la Chine, par l'Occi- dent (Payot), par E. R. Hughes La Bibliothèque de la Pléiade (N. R. F.) annonce la publication des Qluvres poétiques complètes de Verlainc en un volume de 1.100 pages, ainsi que des Historiens et chroniqueurs dit moyen dge. Robert de Clari, Villehardouin, Joinuille, Froissait, Commynes également en volume.

De M. André Bihel, Le Pétrole et l'Etat (Ed. des Presses Modernes). Un nouveau roman d'xUbéric Cahnet, La Femme aux images (Fasquelle, édit.).

LES RIGUEURS. DU PRINTEMPS Nous vivons depuis Pâques sous le signe du froid. Les départs n'ont pas été moins nombreux et les autos ont sillonné les routes dans les campagnes où les pommiers en fleurs font pitié sous le vent du Nord. On dirait que les soleils de mars ne sont venus que pour inspirer une confiance trompeuse. Le temps a-t-il voulu nous donner une cruelle leçon lorsque, justement, il s'agit d'encourager, de soutenir un retour à la confiance ? j Mais si les voyageurs ont ouvert J des maisons où le froid de l'hiver tombait des murs sur leurs épaules, ceux qui sont restés à Paris ont vu se glacer leurs apparte• ments. Tout chauffage a été arjrêté à date fixe. Il a fallu rouvrir les cheminées, lever les plaques devant les clartés dansantes des feux de bois ou « l'ardeur du charbon ». Le confort n'est pas le même, mais je ne sais quoi se réveille dans la maison en nous. Le feu redonne une âme à des souvenirs. La cheminée n'est plus là' comme le triste autel d'un culte oublié. Pour un peu, on se prendrait, si elle est trop nue, à la mode du jour, à regretter les bibelots d'antan, la pendule.

Ceux ou celles qui, d'habitude, ne songeaient guère qu'à sortir en viennent à se dire « Quel dommage de quitter un si bon feu »t IJ arrive aussi qu'ils regardent d'un œil un peu nouveau quelques livres. Le silence qu'anime le bruit léger du feu, reprend sa valeur. Quelques-uns en oublient d'ouvrin à tout hasard, d'un geste si machinal, la T. S. F.

Malheureusement, il serait difficile et coûteux d'installer partout des feux. Que dire des appartements sans cheminée ? Aussi at-on pris un bon rhume. Ne pas renoncer à ce qu'on nomme assez laidement le confort moderne, gar.der aussi quelques charmes d'autrefois, c'est là le grand problème. Le progrès a du bon, sans doute, mais il a retiré aux choses leur personnalité, et ainsi elles nous attachent moins. Il est vrai que le dernier mot du progrès, et la C. G. T. éducatrice si bien observée par M. Marcel Thiebaud v travaille de son mieux, sera d'enle-

ver aussi aux êtres toute person-»

nalité. Ainsi tout sera bien. Georges de Lauris.

IIItlIMIItIJIItlItIHIllililiiiiiiiiiiifiiiiiiiiiiiiiuuiiiu, ES avis concernant les naissan- ces, fiançailles, mqriagea (at~ ou sans photographie), deuilt, etc., sont reçus

a) 14, Rond-Point 4es Champs- Elysées (Elys. 98-31 à 98-38). b) A l'Office spécial de publU cité, 29, boulevard des Italien». Téléphone Richelieu 69-31.

Les principaux résultats des élections des Sudètes

PRAGUE, 23 mai. Voici les résultats des élections de Prague (les chiffres entre parenthèses indi» quent la différence avec les élections de 1931)

1 soc-nat., 112.000 voix (+ 35.000). 2 comm., 89.500 (+ 21.000).

3 soc. dém. Tchéc., 77.000 (+ 10,000) 4 Union nat., 64.000 (- 5.500). 5 Populistes, 37.500 (+ 10.000). 6 Artisans, 33.000 (+10.000).

7 Ligue nationale, 29.000 (- 20.000). 8 Agrairiens, 19.556 (+ 11.000). 9 Parti hènleinist. 15.531 (+ 10.000). 10 Les Juifs, 8.907 (+240).

11 Propr. de maisons, 8.236 (-– 270). 12 Fascistes, 7.819 (+2.461). 13 Allemands démocrates, 4.983. A 18 heures, on n'avatt eu connaissance d'aucun incident sérieux. Les mesures énergiques prises par les autorités ont fait grande unpression sur les agitateurs henteinistes.

A Duchcov, en Bohême du nord. ouest, par exemple, quand les AI.lemands virent apparaître les au- tos blindées, les chaussettes blanches et les insignes henleinistes disparurent comme par ̃enchuntement. Parallèlement, le moral de la population tchèque est devenu excellent. A Liberec, les démocrates se sont organisés les Sijkols, les sociétés de gymnastique et les sociétés de sport veillent sur l'ordre publie. En Moravie, l'atmosphère est aussi détendue depuis hier. Aucun résultat de vote n'est encore cou-, nu, cependant, a Duchcov, la « gauche gagne aux dépens de la a droite a,

A Tepliee-Sanov, où se sont pro.duits, au mois d'octobre dernier, les incidents que l'Allemagne avait exploités avec tant d'éclat, le calme est absolu.

Prague s'étonne

d'une démarche du colonel Beck (Téléphone « Figaro »)

Prague, 22 mai.

La nouvelle d'un ultimatum de l'Allemagne est absolument démentie. Le ministre allemand, le docteur Issajolir, a demande au ministère des affaires étrangères en termes extrêmement énergiques quelle était la signification do mouvements de troupes en Tchécoslovaquie. Il lui a été répondu que ces mesures étaient nécessaires pour le maintien du bon ordre et de la sécurité du pays, mais qu'elles ne concernaient en rien l'Allemagne. Le ministre hongrois « fait une démarche semblable au sujet des envois de nouvelles troupes dans les garnisons de la frontière liungaro-tchécoslo vaque. L'assurance lui a été donnée que ces mouvements ne regardaient en rien la Hongrie. La seule démarche diplomatique qui cause ici de l'inquiétude est la vive protestation faite par le ministre polonais sur les instructions personnelles du colonel Beck. On s'étonne, dans un tel moment, que le colonel Beck adopte une telle attitude.

« Après Prague, le danger risque de menacer Bucarest.» .DECLARE M. IORBA

Bucarest, 22 mal. Le bon droit de la Tchécoslovaquie, qui ne saurait faire de doute pour personne, est mis en évidence par la presse roumaine de ce matin.

L'attitude de M. Helnlen, refusant des conversations, avec le chef du gouvernement tchécoslovaque et se lavant les mains des suites d'une agitation qu'il a lui-même provoquée, est sévèrement condamnée. On comprend ce qu'il y do périlleux dans l'attitude du gouvernement allemand, mais l'on espère que la fermeté de l'Angleterre et de la France suffiront à écarter le danger,

« L'esprit critique le plus sévère, écrit l'Universul, doit reconnattre la largeur des conceptions du gouvernement tchécoslovaque dans le problème des nationalités et le sentiment de suprême justice dont il est animé dans son désir d'arriver à la solution pacifique des diffleultés actuelles. Si cet effort, si cette large et généreuse bonne volonté des milieux officiels tchécoslovaques n'aboutissaient pas à la pacification des esprits, l'opinion publique mondiale serait sûrement una-

SUITES DE LA PREMIERE PAGE LE DEPART DU CARDINAL PACELU 1

On veut rester confiant malgré tout. Le révérendis§ime Père Gillet, maître général des Dominicains, gardait un optimisme imperturbable et non sans raison. ̃

« La guerre, disait-il, serait le dernier' moyen auquel recourrait l'Allemagne, et combien à ses dépens 1 »

Cependant, diplomates et prélats s'empressaient autour du cardinal légat traversant, droit dans son grand manteau rouge, le salon d'honneur de la statione Termini, Très maître de soi, Son Eminence, qui ne se dissimule pourtant rien de la gravité des circonstances, restait calme, affable et courtois envers chacun. Sa légation est, en effet, chargée de tous les espoirs des -hommes de lionne volonté sincèrement

LES DECLARATIONS DU CARDINAL VERDIER

Grave et très préoccupé par les événements extérieurs, S. Em. le cardinal Verdier est parti hier après-midi pour Budapest. Avant de quitter l'archevêché, le cardinal avait bien voulu me recevoir et me déclarer pour le Figaro € Je n'ai pas besoin de vous souligner dans quelles circonstances graves et douloureuses je pars pour Budapest. Comment, cependant, ne mettrais-je pas d'immenses esperances dans ce Congrès eucharistique où, sous la présidence du cardinal Pacelli, nous allons prier pour la paix du monde en pleine Europe centrale.

» Au retour, si les événements n'y mettent pas d'obstacle, je compte passer par Prague, J'ai gardé d'inoubliables sauvenirs de ma légation en Tchécoslovaquie. Avec quel cœur j'irai retimaigner me sympathie à no. amis tçhécoslo-t

1 m

Dans 77 communes. sur 256, les électeurs s'étaient mis d'accord sur une liste unique et sur la répartition des mandats. En conséquence, les élections n'ont pas eu lieu dans ces localités.

Voici les résultats lés plus saillants, de la région des Sudètes A Usti (Aussig), le parti des Su. dètes a obtenu 19.874 voix sur 29,000 voix exprimées. Lors des dernières élections municipales, la parti des Sudètes avait obtenu 16.494 voix et les partis chrétiens sociaux et agrariens allemands qui ont fusionne avec lui récemment avaient obtenu environ 2.000 voix. C'est donc 1.000 voix des démocrates qui sont allées au parti de M. Henlein,

Le parti démocrate allemand obtient 3.033 voix au lieu de 4.414 voix,

Les juifs, qui n'avalent pas présenté de liste aux dernières élections, obtiennent cette fois-ci 588 voix. Les socialistes nationaux enregistrent, après les henleinistes, le

aaw le plus fort, Ils obtiennent

P,1I¡¡1 le plus lieu de ~,020,

S.500 voix au lieu de 2,0.20.

A Ceska Lipa (Bohême du Nord), le parti henleiniste obtient 6.244 voix au lieu de 5.178 aux élections législatives précédentes. Il y a eu aujourd'hui environ 1Q.Q0Q suffrages exprimés.

A Most, Henlein obtient 10.691 voix sur un total de 17.344.

Les sociaux démocrates allemands, ont 5.630 voix contre 663 nus élections précédentes. Les juifs 379. alors qu'ils n'avaient pas présenté de liste aux élections précédentes. D'après une information parveune plus tard, dans 24 communes H y a 406 conseillers, municipaux honleinistes élus, leurs adversaires les sociaux démocrates en ont 42, alors qu'aux dernières élections ils en avaient 110.

L.l

Nouvel incident

de frontière

.prétend le « D. N. B. » Berlin, 22 mal. L'Agence « D. N. B. » communique, datée de Berlin, l'information suivante

« D'après une communication du poste de gendarmerie de Mistelbach, des soldats tchécoslovaques ont es.sayé de faire sauter samedi, entre 13 heures et 14 h. 10, sur le territoire allemand, le pont de bois qui conduit de Berhartstal au-dessus de la Thaya vers le territoire tchécoslovaque.

» L'attentat a été empêché par l'attention de deux gardes-frontière allemands, dont l'arrivée mit en fuite les soldat» tchécoslovaques. La charge explosive se trouve toujours sur le pont. »

DEMARCHE ANGLAISE A PRAGUE

Prague, 22 mai. Le ministre d'Angleterre à Prague, M. Newton, s'est rendu ce soir au ministère des. affaires éti-any-ras.

nime aux côtés de la Tchécoslovaquie dans son action de défense de sa souveraineté et de son indépendance. »

Mais le danger existe aussi pour la Roumanie, souligne, dans le Timpul, le professeur Iorga « L'Autriche n'est pour l'expansion allemande qu'un point de départ », assure-t-il.

Puis il rappelle toutes les tentatives allemandes pour gagner, au cours des siècles, l'est de l'Europe. Il termine par cet avertissement « J'ai fait mon devoir en tant qu'historien et de spécialiste de la psychologie des nations en répétant « Mon peuple, prends garde » au grand danger qui te menace. »

t

Le patriarche Miron Cristea à Varsovie

Varsovie, 22 mai. Au cours de la première journée de son séjour à Varsovie, le patriarche Miron Cristea, président du Conseil roumain, s'est rendu chez M. Skladkowski, président' du Conseil polonais.

attachés à la paix dont ils savent que Son Eminence est, en ces pays et en ces temps si troublés, le principal ambassadeur. Nous croyons d'ailleurs que « la paix par l'Eucharistie » sera l'un des thèmes essentiels des discours que prononcera, en français, en allemand et en latin le cardinal légat à Budapest. Il ne manquera pas non plus de brandir la vraie Croix devant les négations de Moscou ou les contrefaçons de Berlin. Bref, cette mission pontificale au cœur de l'Europe Centrale aura, dans les conjonctures présentes, une immense portée et, souhaitonsle, une heureuse répercussion dans le champ humainement si compromis de la civilisation et de la paix.

Tiberlnus.

vaques et leur redire les sentiments de la France en un moment si cri'' tique pour eux.

» Voyez-vous, plus que jamais il faut que la France soit partout présente. »

Le cardinal Verdier est parti par Vallorbe, Milan et Trieste. Il est accompagné de S. Exe. Mgr Audollant, évêque de Blois, et de son secrétaire, M. le chanoine Charles. Il retrouvera à Budapest S. Em. le cardinal Gcrlier et une quinzaine d'archevêques et évêques français. Le cardinal Verdier célébrera pantifiealement, au cours du Congrès, la messe des enfants.

Sur le quai de la gare, te cardinal fut salué par un grand nombre de personnalités, parmi lesquelles M. le vicaire général Debray et M. le chanoine Sedillière, représentant l'administration archiépiscopale, Paul Lesourd.

LE FUHRER ET SES CONSEILLERS ont examiné hier tous

les aspects d'un conflit

possible entre la Tchécoslovaquie et le Reich

Berlin, 22 mai.

Les trois démarches successives que sir Neville Henderson a faites à la Wilhelmstrasse au cours des dernières quarante-huit heures, le ferme avertissement du gouvernement britannique, l'unanime désapprobation que reçoivent à l'étranger les manifestations allemandes antitchécoslovaques n'ont pas été sans effet à Berlin elles semblent avoir été la cause d'une interruption eut-être momentanée des préparatifs militaires qui semblaient conduire à une invasion allemande du territoire tchécoslovaque. La situation, peut devenir extrêmoment critique si le gouvernement tchèque commet la moindre faute tactique » qui permettrait à Hcnlein et à ses partisans de demander l'appui allemand pour « rétablir l'ordre en Bohême ». C'est avec

1 Les chefs de l'armée circonspects

L'éventualité d'un conflit entre l'Allemagne et la Tchécoslovaquie a été examinée ce soir sous tous les aspects au cours de la conférence des représentants à Munich. Le chancelier Hitler, M. von Ribbentrop, le général Keitel et le général von Brauchitch étaient présents.

La décision prise par M. Hodza de laisser los Sudètes organiser leur propre service de poÎUe, dans toutes les provinces où ils sont en majorité est un facteur nouveau d'une extrême importance. On considère que cette

Londres approuve l'initiative de M. Hodza de laisser aux Sudètes la responsabilité du maintien de l'ordre dans leurs régions

Ce n'est que samedi, à 10 h. 30 du soir, que le premier ministre décida de convoquer ses collègues du Cabinet pour cet aprèsmidi à 17 h. 30. Les ministres examinèrent tout d'abord les télégrammes reçus de toutes les capitales européennes et les instructions données aux ambassadeurs. Après plus d'une heure de consultations, le Cabinet constata que, bien que la situation cause encore une vive inquiétude, elle parait cependant un peu moins tendue.

Les ministres notèrent avec satisfaction que le calme règne en Bohème et -que la mobilisation partielle ordonnée par le gouvernement de Prague avait eu un effet calmant.

1 II semble que cette dernière entrevue soit pour beaucoup dans le changement d'attitude du gouvernement allemand.

La nouvelle des décisions prises par M. Hodza est très bien accueillie à Londres. Les gouvernements français et anglais continueront à faire tous leurs efforts pour apaiser l'atmosphère, de telle façon qu'il soit possible d'ouvrir des négociations directes entre M, Hodza et M. Henlein mais Il semble qu'on ce moment la «température en Bohème ne permet pas d'ouvrir des négociations susceptibles de réaliser un accord. Il s'agit surtout d'éviter de nouveaux incidents », à moins que ceux-ci soient délibérément provoqué, par l'Allemagne.

L'activité diplomatique commença ce matin, à Londres, dès l'arrivée de lord Halifax au Foreign Office. Un premier entretien entre lord Halifax et sir John Simon, chancelier de l'Echiquier, fut aussitôt suivi d'une longue entrevue entre M. Cambon, chargé d'affaires à l'ambassade en l'absence de M. Corbin, retenu à Leeds. Quelques instants après, le Premier ministre qui arriva à Downing Street fut reçu par sir John Simon. L'en-

L'opinion fasciste est favorable .1 au mouvement Henlein

Rome, 22 mai.

On sait que lors de sa visite à Rome il y a quinze jours, M. Hu:ler n'a pu obtenir de M. Mussolini qu'une promesse assez vague de soutien en ce qui concernait les affaires tchécoslovaques. Il lui fut en tout cas nettement signifé que l'Italie ne prendrait part a aucune action militaire si la situation venait à s'envenimer. Cependant, les événements des dernières quarantehuit heures ont causé ici une profonde et désagréable impression. L'opinion est favorable à Henlein et aux Sudètes, tandis que la politique tchécoslovaque est jugée très sévèrement. Les bruits qu'on a fait courir au sujet de mouvements de troupes sont sans aucun fonde.ment.

L'intérêt de l'Italie est évidemment de rester autant que faire se peut en dehors de la question. Elle n'a avec la Tchécoslovaquie aucune frontière commune il lui est d'autant plus facile de rester neutre en cas de conflit entre l'Allemagne et la Tchécoslovaquie. Mais, d'autre part, le gouvernement italien ne permettra pas à la France de faire passer soit des troupes soit des avions à travers son territoire, ce qui pourrait, on le pense ici, empêcher la France d'intervenir en cas de conflit.

Dimanche 29 mai

nouveau discours

de M. Mussolini

Rome, 22 mai,

Le comte Ciano n'a pas encore rencontré M. Blondel. On se souvient d'ailleurs que lors des premières conversations, il avait été entendu entre le ministre italien et notre chargé d'affaires que le gouvernement français présenterait à Rome un mémorandum dans lequel seraient stipulés les points les plus importants des prochains entretiens. Ce memorandum a été remis le 11 mai au comte Ciano et ce dernier a 1 fait savoir alors qu'il lui faudrait un «jertam temps cour étudier tes documents et y répondre.

Le dimanche 39 mai «w célébré

(Téléphone « Figaro s>>

la plus grande attention que les autorités allemandes suivent le développement des élections municipales en Bohème qui ne seront pas terminées avant le 12 juin prochain.

Prague n'est pas Vienne Cependant, t'occasion d'agir par surprise, comme au moment de l'envahissement de l'Autriche, est maintenant passée. Si le gouvernement allemand est toujours décidé à « protéger les minorités allemandes au détriment des Tchécoslovaques », il se trouve maintenant en présence d'un problème stratégique beaucoup plus complexe.

Les Informateurs qui se trouvent dans voisinage de la frontière tchéeo-allemande rapportent ce soir qu'ils n'ont pas remarqué de

mesure est un pas décisif vers l'autonomie, l'une des demandes fondamentales faites par les minorités. Cette décision offre l'occasion au chancelier Hitler de modifier, s'il en a le désir, son attitude intransigeante,

(SVITE DE LA PREMIERE PAGE)

retien le plus important de la journée semble avoir été celui qui eut lieu à 12 h. 30 entre M. de Dircksen, ambassadeur d'Al- lemagne à Londres» et lord Halifax avec sir Robert Vansiltart. Le message de l'ambassadeur d'Allemagne fut nettement plus conciliant que celui remis la veille à sir Neville Henderson. L'ambassadeur d'Allemagne informa notamment les ministres britaunicjues que des ordres avaient eté donnés à la presse de faire preuve dans ses commentaires de plus de modération à l'égard de la Tchécoslovaquie.

Entretien Corbin-Halifax Dès son retour" de Leeds, M. Corbin se rendit aussitôt au Foreign Office où il resta près d'une heure avec lord Halifax avant de revenir à l'ambassade de France où il reçut M. Masaryk, ministre de Tchécoslovaquie à Londres.

Au cours de cette crise, la collaboration franco-anglaise s'est manifestée de façon remarquable. La liaison constante assurée entre Paris et Londres domine nettement toute l'activité diplomatique de ces trois derniers jours. Les deux gouvernements sont en parfait accord sur les mesures qu'ils ont décidé de prendre.

La troisième démarche de sir Neville Henderson Signalons enfin que, samedi, sir Neville Henderson reçut l'instruction de lord Halifax de faire une troisième démarche auprès du gouvernement allemand. Au cours de cette entrevue, M. Henderson rappela lea fréquentes déclarations faites par le gouvernement français qu'il était décidé à remplir ses obli-

(Téléphone < Figaro *) j

daus toute l'Italie comme un jour de solidarité avec l'Esp;.gne nationaliste. On pense qu'à cette occasion, M. Mussolini fera un discours. On attend ici avec quelque anxiété ce nouveau discours du Duce dans lequel, évidemment, la question espagnole tiendra la plus grande place.

Lord Perth ajourne

son départ pour Londres Rome, 22 mai. On apprend que lord Perth, ambassadeur de GrandeBretagne, qui devait quitter Rome aujourd'hui pour se rendre en Angleterre afin d'y passer une semaine de vacances, a ajourné son départ.

On attribue évidemment, dans les milieux politiques de Rome, une certaine importance à ce renvoi, étant donnée la situation déterminée par les événements internationaux et surtout par l'allure des événements tchécoslovaques. « La question tchèque est posée en plein »

écrit la Stampa

Rome, 22 mai. A propos de l'attitude britannique dans la question de Tchécoslovaquie. La Stampa écrit « Il est évident que Loudres ne désire pas se trouver devant un fait accompli comme pour YAnschluss mais il ne suffit pas de désirer un événement, il faut encore le prévenir, spécialement quand le A NOS LECTEURS ET ABONNES

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mouvements de troupes inaccoutumés et que les officiers et les hommes de troupes de l'armée et de l'aviation ont reçu, comme de coutume, leur permission de fin de semaine.

Le chancelicr Hitler a décidé de rester jusqu'à mardi prochain à Munich. Le général von Brauehitseh, commandant en chef de l'armée allemande, après avoir eu une entrevue de deux heures avec M. de llihbentrop, est parti ce soir pour Munich. Il est possible que le maréchal Goering rejoigne également le Fiihror.

Le maréchal Goering semble être un des partisans d'une politique draconienne à l'égard de la Tchécoslovaquie. mais l'influence des

éléments modérés qui sont en fa-

veur, d'un accord diplomatique semble avoir prédominé en tout cas pour le moment.

Le danger vient de ce qu'une section influente du parti natio.nal-socialiste encouragée par l'annexion de l'Autriche, demande qu'on adopte les mêmes mesures en Bohême. Par contre, les chefs de l'année sont hostiles à toute action pour entraîner l'Al.lemagne dans une guerre en un temps où les uréparatifs militai.res et économiqucs sont loin d'être terminés. Il semble qu'aucune décision finale n'a été prise au cours «le cette conférence.

r

gations envers la Tchécoslovaquie au cas d'une agression non provoquée et la déclaration appuyant la décision française que fit le premier ministre au Parlement de Westminster le 24 mars dernier, Gérard Boutelleau.

La journée à Londres 11 heures. Lord Halifax se rend au Foreign Office.

11 h. 30. Sir John Simon se rend au Foreign Office, suivi de M. Roger Cambon, chargé d'affaires de l'ambassade de France, qui conversent auec lord Halifax et sir John Simon pendant vingt minutes.

\2tJh,* 30. ̃ M. Chamberlain re-

"tourne à Downing Sti>çei>. de

Chequcrs.

12 h. 33. Sir John Simon « une entrevue avec M. Cham. berlain à Downing Street. 12 h. 35. M. von Dircksen, ambassadeur d'Allemagne à Lon~dres, se rend auprès de lord, Halifax et de sir Robert Vansittai-t.

13 h. 15. L'ambassadeur du Brésil, M. de Olivera, doyen du corps diplomatique, se rend au Foreign Office et il est reçu par lord Halifax et sir Robert Vansittart.

14 h. 30. Lord Halifax se rend à Downing Street et il est reçu par M. Chamberlain et sir John Simon.

15 h. 15. Lord Halifax quitte Downing Street et se rend au Forcing Office,

16 h. 30. M. Corbin, ambassadeur de France, se rend ait Foreign Office et il est reçu par lord Halifax.

17 heures. Réunion du Cabinet britannique qui. se pro. longe pendant soixante-cinq minutes.

fait de l'affronter deviendrait impossible et, tout au moins, dangereux.

» L'illusion des démocraties a toujours consisté dans la fallacieuse espérance que les difficultés s'arrangeront d'elles-mêmes, que le temps guérit tous les maux, etc.. Ce ne sont que des lieux communs hors de la realité actuelle.

» Le danger que nous vivons exige des solutions et non des renvois continus qui finissent par aggraver les problèmes et rendent les explosions plus terribles, La question de la Tchécoslovaquie est posée en plein, »

LE ROI D'ITALIE

a assisté au début

des grandes manœuvres

de Libye

Tripoli, 22 mai. Les grandes manœuvres des armées de terre et de l'air ont commencé ce matin en présence du roi Victor Emmanuel III et du général Pariani, soussecrétaire d'Etat à la guerre. Les hostilités ont été ouvertes par l'action de l'aéronautique du parti bleu, qui a bombardé des organisations de ravitaillement de l'adversaire. Celui-ci, à l'aide de sa marine, a également bombardé les réserves du parti bleu,

Entre temps, tes unités motorisées ont réussi à rejoindre leurs positions, malgré le feu des armes automatiques de chacun des adversaires.

Cette première phase a pris fin à midi.

Les manœuvres se déroulent dans la région de Bir-el-Ghcm. La caractéristique principale des manœuvres est la place prépondérante de l'aviation. EUes comprendront no- tamment un débarquement copsidérable de troupes par parachutes. Ces troupes, avec armes et munitions, devront prendre l'ennemi à revers.

La direction des opérations est assurée par le maréchal Balbo, gouverneur général de la Libye,

LE CONFLIT SINO-JAPONAIS Le Reich rappellerait de Chine

tous les conseillers militaires allemands. et suspendrait

ses fournitures de matériels aux Chinois

Shanghai', 22 mai. On apprend de bonne source que le gouvernement du Reich a donne l'ordre, hier, à tous les conseillers militaires allemands actuellement en Chine de renier en Allemagne. Le bruit courait d'ailleurs ucpnis plusieurs jours que le Reich retirerait son aide à la Chine.

On dit que plusieurs conseillers allemands dont, dit-on, Falkenhausen, qui ne sont pas partisans du régime nazi, resteront vraisem- blablement en Chine.

On sait, d'autre part, que l'Allemagne tient la première place dans la fourniture d'armes à la Chine et figure pour 70 p. t00 dans la livraison des munitions.

Selon nne information de bonne source, te Reich cesserait désormais tout envoi de matériel à la Chine. Incident de frontière sovieto-mandchou

Tokio, 22 mai. La presse japonaise publie aujourd'hui des télégrammes de Séoul (Corée) annonçant que des troupes soviétiques ont pénétré ce matin en ter.ritoire mandchou, dans la région de Henchum, au nord du fleuve Tumen.

Des coups do feu furent échangés entre soldats russes et gardefrontières mandchous, mais on ne signale jusqu'ici aucune victime. Les Chinois auraient repris la gare de Laihouang Londres, 22 inaf. On mande d'Hankéou à l'Agence Reutor « Selon des informations de source chinoise, l'avance des forces japonaises dans la direction ouest, le long du chemin de fer du Lounghai serait arrêtée.

» Une contre-attaque chinoise aurait ixpris la gare de Laihouang, à l'est de Lenfeng. »

« Le géant chinois, écrit la « Frankfurter Zeitung », ne sera pas jeté par terre par un ou deux coups. »

Berlin, 22 mai. La Frankfurter Zeitung publie, une correspondance de Chine soulignant les difficultés militaires rencontrées par le Japon.

« En février et mars, écrit le correspondant, il y avait des pourparlers avec Hankéou et on disait que le Japon était prêt à renoncer à la Chine centrale à condition que sa domination fùt reconnue dans le Nord. Mais après la rupture de ces pourparlers, les Japonais furent forcés de prendre de nouvelles décisions.

» .Même à présent, l'armée japonaise no domine pas la Chine du Nord et il y a encore deux districts qui sont restes fidèles à Hankéou. De grandes actions de nettoyage sont nécessaires, mais les Japonais n'ont pas suffisamment do troupes.

» .Apres la prise du chemin de fer Tien-Tsin-Poukéou et de celui de Lunghai, les territoires non con« trôlés derrière la front japonais gagnent en étendue. Tchang Kaï Chek parait être plein d'espoir puisqu'il dispose de réserves et l'espace qui sépare l'armée japonaise de Hankéou est grand. Le problème est aujourd'hui le même pour les Japo.nais qu'après la chute de Nankin, Le géant chinois ne sera pas jeté par terre par un ou deux coups, » EN ESPAGNE

La trêve du mauvais temps continue

Saragosse, 22 mai (d'un des envoyés spéciaux de J'Agence Havas),

L'activité a été extrêmement ré-

La a été extrêmement ré-

duite dans la matinée sur tous lea secteurs du front de Teruel et de Castellon,

Des bourrasques de vent et do pluies continuent à empêcher toute action d'envergure.

Aux environs de Catelfort et d'Alcala de la Selva, l'adversaire a réagi, mais sans vigueur et sans modifier la situation.

_–«(*,

LES AMBASSADEURS

DE FRANCE ET D'ANGLEIÏRRE S'ENTRETIENNENT

AVEC M. BECK

81 L

Varsovie, 22 mai. MM. Noël et Kennard, ambassadeurs de France et de Grande-Bretagne à Varsovie, ont été. reçus cet après-midi par M. Joseph Beck, ministre des Affaires étrangères de Pologne. On suppose que la question tchécoslovaque a fait l'objet principal de cet entretien.

Les milieux bien informés de la capitale déclarent que les troupes tchécoslovaques ont été retirées de la frontière polonaise.

LE GENERAL ARGESIANO ministre de la défense natio. nale roumaine exalte l'œuvre accomplie par le roi Carol

Bucarest, 22 mai. Dans une allocution qu'il a prononcée à l'occasion de la fête de l'organisation prémilitaire le général Argesiano, ministre de la Défense nationale, et président du Conseil par intérim a dit notamment

« Aujourd'hui le calme, l'ordre, la justice et le travail règnent dans tout le pays. Tous les citoyens, jusque dans le plus petit village, sont unis et satisfaits. Le pays, floris- à sant à l'intérieur, est estimé à

l'étranger. Et tout cela grâce à

notre souverain qui a fait cette grande révolution pour le seul bien du peuple et sans verser une goutte de sang.

» Le pays peut se féliciter d'avoir à sa tête, en ces jours difficiles, un roi qui se sacrifie en travaillant nuit et jour pour le bien de la patrie et du peuple. Son nom res.tera gravé en lettres d'or dans l'histoire de la Roumatlie.

» II faut que la Roumanie soit forte pour faire face à toutes les circonstances aussi devons-nous être unis et former un rempart autour de notre grand souverain. »

L'Assemblée préparatoire du Congrès Eucharistique de Budapest s'est tenue hier « Ce qu'il nous faut, ce n'est pas des aventuriers mais des saints et des héros. n

«'écrie à cette occasion le député gouvernemental Kruger

Budapest, 22 mai. Vingt mine catholiques hongrois ont assisté, cet apres-midi, a l'assemblée préparatoire du Congrès eucharistique, que présidait le cardinal Seredi, prince primat de Hongrie. L'immense vaisseau du palais des Fêtes, décoré aux couleurs pontificales, est déjà surmonté par le trône où prendra place le car-,

dinal légat.

Autour du trône, dix-sept sièges ont été aménagés pour les cardinaux qui devaient participer au congrès, ceux des cardinaux Faulhabcr, archevêque de Munich, et Innitzer, archevêque de Vienne, demeureront vides.

A cette occasion, l'ancien président du conseil, Charles Huszar, a prononcé un grand discours, au cours duquel il a notamment déclaré

« Les Tyroliens ont apporté ici, en 1930, une croix qui, depuis lors, est gardée dans le cloître de nos Dominicains. Quand ils sont rentrés dans leur pays, on leur a reproche d'avoir laissé cette croix a Budapest, mais on voit aujourd'hui qu'elle est mieux ici qu'en Autriche. La croix est parmi nous, les Autrichiens sont malheureusement absents. On a empêche 40.000

« La Hongrie gardera

tout son sang «froid »

Budapest, 22 mai. L'officieux Pester lloyd déclare, dans son éditorial de dimanche matin, que la Hongrie gardera tout son sangfroid au milieu de la tension internationale actuelle et rassure les pèlerins du Congrès Eucharistique, « Le gouvernement tchécoslovaque, écrit-il, vient d'appeler deux classes sous les drapeaux. Cette mesure ne regarde que la Tchécoslovaquie, Nous nous abstenons de prendre position à son égard. » Le journal signale que des mesures de surveillance avaient été prises à la frontière du côté tchécoslovaque, provoquant une certaine, émotion en Hongrie, mais que, HIER, A LONGCHÂMP

« Anchois » gagne le Prix

de Noailles.

Le Grand Hôtel

de Divonne-les-Bains L'information parue il y a quelques semaines, au sujet de l'incendie du Grand Hôtel de Divonne-lesBains pouvait laisser croire des dégâts susceptibles de compromettre la saison et de gêner les habitués du Grand Hôtel, Nous sommes en mesure de signaler à nos lecteurs que, non seulement les conséquences de cet accident sont beaucoup moins graves que les premières nouvelles pouvaient le laisser craindre, mais que le Grand Hôtel est d'ores et déjà en mesure de recevoir sa clientèle dans les conditions habituelles de repos et de confort. En outre, les autres établissements de la station Hôtel du Golf ou Chicago, fonction- nent comme à t'accoutumée.

Nouvelles brèves

ETRANGER

Nouvelle commande

américaine

d'avions de combat

Washington, 22 mai. Le département de la guerre a commandé treize avions de combat du type Airacuâa.

Ce sont des monoplans bimoteurs dont les hélices sont placées derrière les ailes. Ils ont un plafond de plus de 9.Q00 mètres ils sont armes de six mitrailleuses, dont deux de gros calibre. Ils transporteront cinq hommes d'équipage. Le montant de la commande s'élève à 3.168.265 dollars.

U ex-kaiser historien

Berlin, 22 mai. L'ex-kaiser vient de reprendre son activité littéraire. Il a publié une brochure sur La Royauté dans l'ancienne Mésopotamie. Guillaume II s'appuie sur les thèses de M. Frobo-

nlus.

Ce petit travail traite surtout du code de Hammurahi et de l'évolution spirituelle et religieuse des anciens peuples de la Mésopotamie. Cinquante deux personnes déchues de la nationalité allemande

Berlin, 22 mai. Une liste du ministère de l'intérieur contient les noms de 31 personnes qui ont été privées de lu nationalité allermande,

Avec eux, 21 membres de leurs familles, ne pourront également plus se dire ressortissants allemands.

Les délits contre les mœurs ont augmenté en Allemagne Berlin, 32 mai. Les statistiques officielles sur la criminalité

Allemands et Aumcmens oe venir à Budapest, mais ce sont des mil- lions d'Allemands et d'Autrichien* qui célébreront chez eux la fête eucharistique et participeront ainsi cas solennités international les, »

« Comme au temp.

de saint Etienne ».

D'autre part, le député Kruger, membre du parti gouverncmentat de l'unité nationale, s'est écrié « Les ennemis du Christ ne sont pas seulement ceux qui ont brûle tes églises ou tiré sur les processions, mais aussi ceux qui calomnient l'Eglise ou qui empêchent les enfants, lu jeunesse et les adultes, d'approcher Jésus-Christ. Après les terribles défaites provoquées par le libéralisme, le marxisme et la franc-maçonnerie, ce qu'il nous faut, ce n'est pas des aventuriers, mais des saints et des héros. La situation actuelle ressemble beaucoup à celle du temps de saint Etienne qui eut le courage de ren» verser les autels païens pour construire les véritables autels d* Dieu, >

affirme le Pester Loyd

à la demande du gouvernement hongrois, celui de Prague en a annoncé la suppression et a donné des apaisements.

Rappelant les conversations do Bucarest, le Pester Lloyd confirme le désir du gouvernement hongrois de normaliser ses relations avec la Roumanie, la Yougoslavie et la Tchécoslovaquie « Nous nous préparons, ajoute-t-il, à une manifestation très importante, à laquelle participeront presque tous, 'les peuples du monde et qui sera une fête de l'amour et de la paix.

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LA CHAMBRE BULGARE

SE REUNIT APRES

QUATRE ANS DE VACANCES Sofia, 32 mai". Après une pé-

riode extra-parlementaire qui a du-.

ré quatre ans, la nouvelle Chambre des députés a été ouverte solennellement aujourd'hui par le Roi, avec te cérémonial d'usage.

Le Souverain a donné lecture du discours du Trône dans lequel il définit la politique étrangère de la Bulgarie « Rapports loyaux et sincères avec les grandes puissances, liens amicaux et collaboration utile avec tous les pays voisins, »

en Allemagne montrent, entre autres, que nombre des condamnations a diminué depuis 1933 d. 372.459 à 288.553.

La liste publiée contient aussi les chiffres pour le délit contre la fameux paragraphe 175. On voit avec étonnement que de 1933, où l'on comptait 853 condamnés pour des délits de ce genre, l'année 1936 figure avec 5.321 condamnés.

» ̃•' «̃ i ̃

GRECE. L'archevêque Chrysogtome a béni solennellement, à Athènes, le premier poste de radio hellénique.

1RAX. M. Soreli, ministre d'Iran à Londres, a été nommé ministre des affaires étrangèrts. ITALIE. M. Mussolini i»au, gurera demain l'exposition nationale du Dopolavoro, où sont réunie» toutes les organisations créées par le régime pour le divertissement dea travailleurs après leurs heures de travail.

ITALIE, te torpilleur Corazziere et les sous-marins Beilui et Galvani ont été lancés respectivement à Livourne, la Speziat e< à

Tarent*,

PROVINCE

♦ APRES UNE POURSUITE MOUVEMENTEE, deux jeunes gens, Georges Gras et Albert Tella, âgés tous deux de dix-huit ans, occupant une auto qu'ils avaient dérobée à Sceaux, ont été arrêtés par des agents motocyclistes.

♦ LE GENERAL NOGUES, RESI. PENT GENERAL DE FRANC AU

MAROC, a inauguré l'exposition de

ta Casa Velaaque* et la Faire artisanale de Fez,

ANTOINE AVRIL, QUI AVAIT FONDE A NANCY la Société générale agricole de France, dont il était administrateur, été arrêté. On évalue à 14 millions ta valeur des titres détournés.

IL

le Théâtre

« LE FOYER »

au Théâtre du Peuple Le Théâtre du Peuple, installé au Théâtre Pigalle, a repris Le Foyer, d'Octaue llirbeau et de M. Thadée Natanson. La pièce, après les incidents que l'on sait et dont nous parlerons demain dans notre page théâtrale, a été créée à la Comédie-Française, mais avec d'importantes coupures. C'est la version intégrale que présente le Théâtre du Peuple.

Le Foyer a gardé presque tout de son âpre saveur. On u retrouve la violence, la brutalité de ton qu'avait Mirbeau. Mais on s'aperçoit aussi que c'est une maitresse pièce, très solidement construite et qui échappe presque toujours à la phraséolologie, à ces répliques de théâtre qui rendent terriblement tant de pièces de ce temps-lit.*

Le Foyer nous paraît soutenir beaucoup mieux l'épreuve du temps que bien d'autres succès d'alors.

Sans doute, la peinture des mœurs, peut être poussée au noir par la verve de Mirbeau, demanderait-elle aujourd'hui d'autres couleurs ? Il y a là des types de canailles très bien campés et qui sont de tous les temps.

Le Théâtre du Peuple, qu'il faut louer d'avoir abandonné le ton de réunion publique, présente la pièce avec goût. La mise en scène de Henry Krimmer est excellente. M. Arthur Bender joue fort bien le rôle du financier tout-puissant. Mme Andrée Ducret a de l'ardeur et de la passion, M. A. Varennes pourrait avoir plus de morgue aristocratique. Mmes Yvette Andreyor et Hnpstein, MM. Viguier, Saitit-Ober, Jacques Reynier, etc., complètent celle bonne interprétation. André Wahnod.

̃»

11 par ait que* Naissance du Théâtre

de l'Olifant

Un nouveau théâtre d'avantgarde est né « le Théâtre de l'Olifaut ». Il donnera son gala d'ouverture le 27 courant, à la salle Hoche, en présentant l'Angora Noir ou Par delà le monde visible,pièce en un acte de Théodore Clivez. Le spectacle commencera par Jacq Renaud, dans ses œuvres, Hélène Vanel, dans ses créations et les danseurs Pevy et Annbery.

Une création à Budapest. Le théâtre Muevesz, de Budapest, vient de créer la semaine dernière, avec succès, une comédie de M. André Jullien du Breuil, intitulée L'Amour a des droits (dans 'l'adaptation hongroise Tolakodo Frater).

Celte pièce sera sans doute représentée la saison prochaine sur une scène parisienne.

M. André Jullien du Breuil est l'adaptateur de L'Enfant de Mary, qui fit une brillante carrière au théâtre Michel, puis à celui de la Madeleine.

~4"###~####'####

SOIREES. Ce soir lundi 23, mardi 24, jeudi 26 Kuy Blas; mercredi 25 L'Age ingrat, La Voix Humaine, La Vieille Maman vendredi

27 Asmodee samedi 28: Madame Sans-Gêne; dimanche, 29 Un Chapeau de paille d'Italie, Deux pro. verbes de Carmontelle.

MATINEES. Jeudi 26 Les Femmes savantes,, l'Eté de la Saint Martin; samedi 28 XVe matinée poétique Paul Verlaine; dimanche 29 Ruy Blas.

CHATELET. Aujourd'hui à 2 h. 30 mat. populaire à prix réduits LE TOUR DU MONDE EN 80 JOURS (3 fr. 50 à 22 francs).

j~M~M~~M~MS~~S~

Au Théâtre Isola

UNE DEMOISELEE FARDEE de M. Albert Acremant; les frères Isola, infaillibles experts en choses théâtrales, viennent de nous offrir une excellente comédie. Paul Reboux « Le Petit Parisien ».

CONFERENCES

Le docteur Louis Ncuberger fera, demain soir mardi à 21 heures, au Musée Social, 5, rue Las-Cases, une fort curieuse conférence sur: « La nature de la vie et le secret de la longévité, selon la science actuelle. (Vitamines, micrlnes et charge électrique du corps humain). L'apprentissage de la mort et le mystère de l'Au-Delà selon l'antique sagesse thibélaine ». Demain mardi à 21 h.

Salle Wagram, 39, av. de Wagram Débats sensationnel.

1° M. F. DE SAINT-JUST, député, sur Jeunesse et Mariage.

2» COMTE BOUX DE CASSON, dé.puté sur le péril communiste, avec M. SCAPINI, député et de nombreux orateurs de tous les partis nationaux.

Places 6 et 10 fr. Rens. Carnot 50-24

THEATRES -'V-

LES DATE© RETENUES

Mardi 24

DAUNOU. En soirée répétition générale de Champion. Mercredi 26

ANTOINE. En soirée, répétition générale de Tu crois avoir aimé.

Vendredi 27

MADELEINE. En soirée, répétition générale de La Dame

en noir.

A. B. C. En matinée première représentation du nouveau spectacle.

ENQLISH-PLAYERS (Théâtre de l'OEuvre). En soirée première représentation de The Sacred Flame.

OLIPHAN (Salle Hoclie). En soirée: première représenta.Mon de L'Angora noir ou par delà le monde visible. Samedi 28

BALLETS INTERNATIONAUX (Théâtre Pigalle). En matinée présentation de Fièvre du Temps.

Lundi 30

ARTS. En soirée répétition générile de Le Vent et la Pluie.

Mardi 31

RIDEAU DE PARIS (Atelier). En soirée répétition générale de Noces du Sang.

Mercredi 1er Juin

PORTE-SAINT-MARTIN. En soirée première représentation de Les Frères Ashkenazi.

CET APRES-MIDI

Même spectacle qu'en soirée

Châtelot, 14 h. 30; Porte-SaintfMartin, 14 h. 45: Renaissance, 15 h.; Variétés, 15 heures,

CE SOIR

OPERA (Opéra 59-59), à £0 h. 30 Les Créatures de Prométhée (M.' Serge Lifar; Mlles Chauviré, Darsonval, Solange Schwarz, M. Serge Pcretti). David triomphant (M. Serge Ul'ar- Miles Chauviré, Darsonval). /Eneas (M. Serge Litiir, Mlle Lorcia; MM. Serge Perettt et GoubsS). Orch.: MM. J.-E. Szyl'er et i'r. Ruhlmann. Demain relâche COMEDIE-FRANÇAI8E (Rich. 22-70), a 20 h. 45 Ruy Blas (MM. Yonnel, Lal'on, Ledoux, André Bacqué, Pierre Dux, Chambreuil, Debucourt, de Rigoult, M. Le Marchand, Le Gotr, Jean Valcourt, Balpétré, Bonifas, Julien Bertheau, Jean Meyer; Mmes Marie Bell, Catherine Fonteney, Lise Delamare, Renée Faure, Nadine Murziano).

Demain Ruy Blas.

CONCERTS ET RÉCITALS aEFERLEMENT DE FLOTS DE MUS1QUE

LA GRANDE AVALANCHE D'INTERPRETES INTERNATIONAUX

.11 y a à Paris, en ce moment, bousculade dans toutes les spécialités de la musique. Il a a cohue des talents et l'on aimerait à connaître quelques secrets de la thaumaturgie initiant aux avantages du dédoublement pour écouter tout le monde à la fois.

Voici, en rangs serrés, les éminents chefs d'orchestre. W. Furtwaengler, avec son illustre ensemble de Berlin; Bruno Walter. avec l'orchestre de la Société philharmonique de Paris Charles Munch, menant le lyrisme de la jeunesse contemporaine en dirigeant à l'Association amicale de l'Ecole normale de musique, en première audition, la fort belle Suite classique pour piano et orchestre de Dino Lipatti, avec l'auteur au piano. M. Fred. Goldbeck, ardent a mettre en relief Albert Roussel; le maestro Pedro de Freitas Branco,. ce Portugais de noble allure. Arrêtonsnous un instant à la vibrante baguette de Fausto Magnani, qui, dans un substantiel programme où Haydn voisinait avec Wagner, Tchaïkowsky avec de Falla, trouva, grâce au mystérieux Lever du jour de Daphnis et Chloé, de Ravel,- son sommet d'exécution.

Voici les ensembles de musique de chambre révélant des fortunes bien diverses Mme Isabelle de Ganay, compositeur pianiste,.interprête récitante de poètes. et que sais-je ? Des hauteurs du noble faubourg Saint-Germain, elle a cru devoir descendre jusqu'aux tréteaux symboliques de sa séance, portant au programme la devise mirobolante Son, Poème, Mouvement. Mme Marcelle Hagon, de l'OpéraComiqiic, avec sa voix ensoleillée; a dissipé la mélancolie de pareilles initiatives. Quelle revanche, sous les auspices de Bach, que ce « duo » d'interprétation par Albert Lévêque, sanctifié avec les Préludes et les Fugues du « Clavecin bien tempéré » et du magnifique flûtiste René Leroy, toujours en souci de perfectionnement et royale pénétration du style 1

Georges Grey et Madeleine Lambert dans une scène d' « Une 1 Demoiselle fardée» au Théâtre Isola, t

MUSIQUE

Ce. soir, à 21 heures, le- violo-

niste italien Roberto Martinelli donnera son premier récital à la Schola Cantoriim.

EGUSE DE LA MADELEINE; MERCREDI 1er JUIN, 20 h. 15 MESSE EN SI de J.-S. BACH

Chœur Philh. de Paris; chor. Amicitia 300 exécutants. Chef Ernst Levy. Cartes Durand, église, Bte à Mus.

f

GEORGES BOSKDFF donnera un unique récita) de piano

Mercredi ler juin. 21 h. Salle Erard

Œuvres de Beethoven, Bach. Chopin, Liszt. Places de 50 à 10 fr. entente Erard,. Durand, Pleyel. PIHTIBORSKT Salle Gaveau. jeudi 2 juin à 21 h. Unique récital de violoncelle. Loc. Salle, Durand, Agences (Org.O.T.E.)

̃̃ ̃ ̃ TTT– m |||M J f i i ̃ ̃'̃̃

OPERA-COMIQUE (Rich. 72-00), relâche.

Demain Mireille.

ODEON (Danton 58-13). à 20 h. 30,: Horace ('MM. GautierSylla Jacques' Eyser, Roger-Wener, Louis Eymond, Paul Amiot, Robert Muiv.cau, Michel Nastorg; Mmes Madeleine Puret, Suzanne Courtal, Suzanne Stanley). Les Fourberies de Scapin (MM.- Georges Cusin, Baconnet, Darras, Lucien Bryonne, Robert Murzeau, Guy Parzy, Michel Nastorg; Mmes Paulette Marinier, Michèle Michel, Germaine Duard). Demain Othello.

ARTS (Wag 86-03), à 21 n. Sixième étage (Mlles Andrée Servlllanges, Laure Diana, Jacqueline Dufrenne, Claude Any, Claire Gérard; MM. Henri Guisol, Maurice Dorlêac, André Moreau. Jean Dauranct, Léonce Corne. Kernand Liesse).

ATHENEE. (Opéra 82-23). a 21 n. Le Corsaire (MM. LOUIS Jouvet, Romain Bouquet, Dallo, Bénard. Rignault. Mmes Madeleine Ozeray, 0. Talazac, Raymone).

GYMNASE (Pro. 16-15), a 21 n. 15 Cavalier seul, de MM. Jean Nohaln et Maurice Diamant-Berger, (Mlle Arletty; .MM. Paul Bernard. Jean Wall, Carette et Mme Blanche Montel). Matinée dimanche, à 15 h.

MADELEINE (Anjou 07-09), relâche pour les dernières répétitions de La Dame en noir.

MICHEL (AnJ. 35-02), à 21 h. 20 Les Jours heureux, de C. A. Puget (Mlles Lucy Léger, 0. Géntat, Juliette Faber M. Armontel, André Uervil. F. Perler).

MICHODIERE (Rien 95-23), a 20 a. 50 Le Valet mattre (MM. Victor Boucher, TrameJ, Gallet, Jean Dax, H. Bonvalet, L Tune. L islgiioret Mines Marguerite Deval. Denise <;rey. S. Henry)

AMBASSADEURS (Anj. 97-60), 21 ù. Le Misanthrope ANTOINE, relâche.

BOUFFES-PARISIENS, 20 n 45 Rien qu'un baiser. CAPUCINES, 21 il. Les Deux Madame Carolt.

CHARLES-DE-ROCHEFORT, 21 a. Frénésie.

CHATELET, à 20 n. 45 Le Tour du Monde en 80 Jours. DAUNOU, (7, rue Daunou), 21 Il rép. coût,: Champion. DEJAZET, ̃/(> 11 45: Jules. couche-toi!

DEUX-MASQUES; 21 n. La Nuit imprévue.

EMPIRE, 21 n. La Maison d'en face.

ENOLISH PLAYERS (OKuvre), relâche.

ETOILE, 21 h.. L'Enfant de Mary.

GAITE-LYRIQUE, 20 h. 30 La Traviata.

GRAND-GUIGNOL, 21 h.: Un Drame » la 8alpétriere. HUMOUR, 21 11 Le mal qui est en nous.

ISOLA, '21 h. 15 .-Une demoiselle fardée.

Nous ne pouvons que féliciter l'initiateur de cette séance lit memoriam de quatre grands ̃ musiciens français disparus en 1937 Gabriel Pierné, Maurice Rayel, Albert Roussel et Alexandre Georges. Se partageant magnifiquement la tâche, Germaine Martinelli, Jean Doyen et le quatuor Krettly, à travers des -pages choisies, classées, dont quelques-unes sont devenues pour les interprètes le pain quotidien de la musique contemporaine. Pourronsnous rattacher aussi à la musique d'ensemble la séance curieuse des trésors anciens d'Espagne donnée par Conchita Badia, aux amples sonorités vocales, en compagnie de M. Emilio Pujol, qui nous révèle l'ancètre de la guitare, le « vihueliste », en le maniant avec une prestidigitation rythmique très frappante ?

Voici le mince défilé des voix émotives ressemblant aux oiseaux migrateurs qui se posent un instant sous notre climat. Olga P. Coelho, chaud soprano personnifiant les inspiration de l'Amérique du Sud, les chants indiens, qui, par son propre et ravissant accompagnement à la guitare, y ajoute quelques reflets ibériques. C'est original. Harriet Heells, émule du Conservatoire dx Fontainebleau, quoique d'outre-mer également, conduit avec une aisance naturelle sa voix vigoureuse et ne craint pas de la mettre au service d'œuvres de haute expression telles que Hugo Wolff, Caplcl, Ravel, Debussy et RhenéBaton. À la séance intéressante du Chant du Monde, où les drapeaux de tous pays flottaient à travers les accents populaires, chorals et solistes, on a remarqué particulièrement une cantatrice roumaine, à la voix nostalgique et captivante, Mlle Marguerite Kozenn. Elle évoque avec un pittoresque fleuri les textes originaux de la Fiancée vendue et du Baron Tzigane.

Voici le grand troupeau des pianistes Us ont tous les âges!

Le service de première pour La Revue des Ondes sera reçu ce soir mardi aux Variétés.

CABARETS

LE COLONEL DIMITRI 1

DE TCHIKHATCHOFF. t

qui vient de fêter le dixième t anniversaire de sa direction t

à Shéhérazade.

Maria Novik en est à son premier récital, je pense. Nourrie de l'enseignement de professeurs éminents, elle a,traduit les pages classiques du répertoire habituel avec une fine dextérité faisant prévoir une artiste d'avenir. Lucie Clarck i a du chemin à faire pour être en possession des moyens souhaitables pour ravir tout à fait le grand public. Malgré une puissance acquise, elle surveillera ses rythmes incertains et atteindra par le travail au moelleux désirable du clavier. Sur un plan bien plus supérieur, notons les trois séances amplement consacrées à J.-S. Bach par M. Edwin Fischer, pianiste saisissant, avec l'exécution hors pair des Douze Concertos pour piano et orchestre de chambre. Effort peu banal, où la virtuosité s'efface devant la musique pure et où cependant elle règne en maître.

Je suis allé, sans parti pris, je vous l'affirme, écouter le récital Liszt par l'artiste très suivi M. Adolphe Borchard. Je n'ai pas reconnu aisément le visage tragique du Roi des Aulnes. Que dire là du tintamarre de la main gauche et des épais et continus brouillards de la pédale ? Des. quatre Etudes d'exécutions transcendantes, je n'ai pu surprendre que les deux dernières, et, en vérité, ce furent des exécutions capitales

Dans la même soirée, courant de la salle Pleyel à la salle Gaveau, je me suis faufilé au récital du magnifique violoncelliste Maurice Eisenberg. Décidément, nous sommes dotes avec bonheur actuellement par la pléiade d'archets /graves. Le programme de M. Eisenberg a mis à jour de la musique vérij table avec un artiste véritable. On ne trompe personne le public, en l'acclamant. l'a très bien compris. Submergé aujourd'hui, je remets à huitaine les rythmes et danses qui furent à l'ordre du jour, et peut-être bien quelques propos encore. sur des pianistes.

Stan Golestan.

m mm i iimiiiiiiîinii

les3±)ups CET APRES-MIDI

♦ Aux Variétés, à 15 heures, répétition générale de La Revue des Ondes; Nen deux actes et seize tableaux de MM. Saint-Granier et Raymond Souplex.

CE SOIR

♦ Au Théâtre Dàunou, à 21 heures, répétition dite « des couturières de Champion, comédie musicale de MM. Alfred Vercourt et Jean Béver, couplets et musique de M. Jean Tranchant. ♦ A la Comédie Française, à 20 h. 45, reprise de Ruy Blas; de Victor Hugo.

♦ Au Théâtre du Peuple (Théâtre Pigalle), à 21 heures, réception du service de: première pour Le Foyer,. pièce d'Octave Mirbeau.

CALENDRIER du GROUPEMENT des

Organisateurs de Concerts 1

T'i S. Conserv. (Valm.) Orch.

lnlOn Sté Philhar. Paris, dir.

rv cmn Charles MUNCH. Coupe-

Ci SOIR rin,Mihalovici,Ibert,Rous21 heures sel, Ferroud, StrawinsKy. Le soprano cubain

Gaveau (Valmalète)

ce soir EMMA OTERO 21 heures FRAyrK LA FORGE, pian. Centr.Marc.Berth.(Valm.)

Demain SOCIETE SCHUBERT Mardi Reconstitution du seul 2 h concert que Schubert ait il "• jamais donné.

Mardi S. Gaveau 21 h. (Dand.) 4 DENISE

2 I SOIZIA.NO

Mai SORIANO

Mardi s- Chopin, 21 h. (Kiesg.)

24 SIMONE BLIN

ii JEAN DOYEN

Mercredi s- Gaveau 21 h. (Dand.)

Mai ~uai, de ~ud~~e~fi

Mercredi s- Chopin, à 21 h. (Lyon).

5 2» Récital du pianiste

II Miklos Schwalb Vendredi Gaveau, 21 h. (Valmal.) 27 JENNIE TOUREL

Mai je l'Opéra-Comique-

Vendredi Centr.Marc.Berth.(Valm.) 2~ Danses espagnoles par

Mai Freddy WITTOP Vendredi Pleyel. 21 h. (Valmalète). Vendredi ARTHUR

Mai RUBINSTEIN

MATHURINS-PITOEFF, SI h. 15 Mademoiselle Bourrat. NOUVEAUTES, 20 b. S0 Le Bois de Boulogne.

PALAIS-ROYAL. 31 n. Bizons-les-Dames iC. Delyne). PORTE-SAINT-MARTIN, 20 h. 45 No, no, Nanette. RENAISSANCE, 2i h. La Grande Vie.

SAINT-GEORGES, 21 h.: Barbara.

THEATRE DE PARIS, 21 h. Bossemans et Coppenolle. THEATRE DU PEUPLE (Th. Pigalle), à 21 h.: Le Foyer. VARIETES, à 20 h. 45 La Revue des Ondes.

VIEUX-COLOMBIER (René Rocher), 21 h. Septembre. ~~Üw~·rw9. CIRQUES CHiiNBOINMIERS »~

Même spectacle qu'en soirée

A. B. C., 15 h.; Alcazar, 15 h.; Folies-Bergère, 14 h. 45. CE SOIR

FOLIES-BERGERE (Prov. 98-49), 20 n. 45: Folle en Fleurs revue à grand spectacle, en 2 actes et 50 tableaux, de M. Maurice Hermite, production Paul Derval. (Damia). A. B. C., 21 h. Marie Dubas, Ady Rosner et son orch. P. Dac. ALCAZAR, 20 h. 45 La Revue.

CASINO DE PARIS, 21 n. Féerie de Paris (Mistinguett). COUCOU, 21 h. Prises de R'vue.

DEUX-ANES, 21 n. Servez chaud 1

DIX-HEURES, 22 h.: Martini (en exclus.). P. Colline. J. Rleux. LUNE-ROUSSE, 21 h.: Guignol 38 (Edith Piaf ).' Chansonniers. NOCTAMBULES-37, 21 a. La Grande Farce.

CABARETS ̃ OA1NCINGS AMBASSADEURS Le plus beau spectacle. Tbé, dîn., soup. BAGATELLE (Tri. 79-33) Estelle et Leroy.

CABARET DE MONSEIGNEUR Dancing, Soupers, Attractions CHEZ SUZY SOLIDOR (12. i Ste-Anne), 23 ù. Suzy Solldor. CINQ A NEUF (43, rue de l'ontùieu) Micheline Grandier. COUPOLE (bel Montparnasse) Matinée et soirée Dancing. FETICHE (7, rue Fromentin) Cabaret, attractions. JOIE DANS LA CAVE (1, rue Balzac) F. Daily.

LES CLAUDIMES d« 22 n. a l'aube attractions. • LIDO Thés, daucjnK. soupers, attractions.

MONTE-CRISTO. 8. r. Fromentin (Tri 42-31) Cabaret-danc. POULAILLER (place du Tertre). 22 h. Sketch 1900. Attract. RODOLPHE (13. rue d'Artois): Rrancato. Mlssia, Meurlsse. SHEHERAZADE N. '4%lirovti, G. Newm.in. Charité.

Le Cinéma A PROPOS D'UN FILM SUR L'AVIATION

«TEST PILOT » Je ne sais quel titre français on donnera au film Test Pilot qui vient de sortir aux Etats-Unis et que l'on verra sans doute, le mois prochain, à Paris. J'espère que l'on se contentera simplement de traduire ces deux mots par leur équivalent Pilote d'essais. Ce serait, autrement, bien mal préfacer au caractère de sobre grandeur que possède ce film d'aviation, le plus remarquable qu'il m'ait été donné de contempler, et je crois bien n'en avoir manqué aucun.

Dans cette petite salle de projection, où nous étions une trentaine, un soir récent, autour de Michel Detroyat, à regarder s'en dérouler les images, j'étais le seul à ne pas être pilote d'essais. Ils étaient là trente juges implacables, prêts à protester contre le « chiqué », à se gausser de Clark Gable, pilotant un quadrimoteur Boling, à signaler les erreurs techniques. Dix minutes après le début du film, toute l'assemblée turbulente de ces hommes courageux se taisait, déjà « prise » par les séquences attachantes de Test Pilot et par un décollage nocturne alors que les arbres du bout du terrain, grandissent, grandissent si terriblement vite. Le vol de nuit aux instruments, la pluie cinglante, la délivrance de l'aurore, la panne en plein vol, quand l'huile du moteur vient,obscurcir les glaces de l'habitacle, le piqué dans la brume, la sortie du tunnel de nuages complétèrent l'envoûte.

J'ignore le nom du metteur en scène j'ignore comment certains 'effets ont été obtenus et je ne veux pas le savoir. Tout ce que je retiens c'est l'impression extraordinaire qui se dégage des « thrills » de ce film si en jargon d'Hollywood «thrill» signifie bien moment pathétique et angoissant Vous avez la course aérienne, aile dans aile, vous avez l'essai de survitesse en piqué vertical et la rupture en l'air de l'avion, vous avez la chute en vrille d'une « Forteresse volante alors que les sacs de sable, arrimés dans la carlingue, rompent les amarres et viennent comme des pieuvres coincer le pauvre Spencer Tracy, mécanicien fidèle de Clark Gable, vous avez l'écrasement dans une forêt de sequoias. « C'est formidable ». dit à haute voix quelqu'un qui se nommait peut-être Détré ou Cavalli. C'est, en effet, formidable.

Myrna Loy, cheveux défaits et jupe plaquée par le vent des hélices, traverse le film en figure de proue, angoissée, mais enfin triomphante, comme il se doit lorsque Lionel Barrymore, qui joue le rôle du constructeur dont les avions ont tant d'avatars lui dit « Votre mari vous aime, il pense trop à vous. Un pilote d'essais ne doit; pas aimer. Il n'est plus bon à rien. » Et Clark Gable deviendra un « rampant », vous savez bien, ceux qui dans l'aViatiôn, rie connaissent que la ban- lieue des envols.

Philippe Roland.

t~ ,= ü

Samedi Gaveau, 21 h. (Valmalète) /,o Le pianiste

B GIL-MARCHEX Lundi Gaveau, 21 h. (Valmalète) 30 La pianiste américaine

iS EugeniaBUXTON Lundi s> Ec. Norm.,21 h.(KiesB.) 30 Tasaia Ossipova, Jean Vi-

«II eue, Peirre d'Arquennes. Y.. l" aud. Art de la Fugue Mal Bach 2 pian.

Mardi Salle Pleyel,21 h. (Kiesg.) 31 Unique récital

Mai Giuseppe LUGO Mardi SaI- Erard, 21 h. (Lyon). Rentrée du pian. ATHOS Mali VASSILAKIS

Mardi s- Chopin (Cts Boquel) 31 N. De Stoecklin Mai H. Merckel, A. Proffit 21 h. M. Vieux, M. Eisenberg Mercredi Gavean, 21 h.(Valmalète) 1 er La pianiste américaine L Martha GWINN Mercredi « La Sérénade » Festival 8 Igor STRAWINSKY Juin,21h. dirigera la 1'" aud. ConGaveau certo mi bém. pr pt. orch. laniii GâVeau, 21 h. (Valmalète) Bach-Strawinsky-Satie e

9 dir. HERMAHH SGHERGEH Jnin Orch. Sté Philhar. Paris Location ouverte pour tous les concerts ci-dessus aux salles respectives chez Durand et chez l'organisateur

CET APRES-MIDI

̃+ Suez entrera en période de pro- duction le mois prochain. Ailan Dwan fera la mise en scène.

M~«~«<M

Quelle, joie de vivre. À L'ENVERS!

Qu'est-il arrivé à oe monsieur? Faitil les pieds au mur? Et d'abord, l'avezvous reconnu?

on.

Avei-vous reconnu Douglas Fairbanks Junior? Il lui en arrive de bien drôles dans « QUELLE JOIE DE VIVRE! n, le film que vous, verrez, à partir de demain, au Cinéma de l'Avenue. Mais regardez la photo dans le sens horizontal. et vous comprendrez! Vous comprendrez que Douglas a voulu faire du patin à roulettes. et qu'il s'est cassé la figure. Et en voyant a QUELLE JOIE DE VIVRE », vous comprendrez aussi que la terrible, la folle Irène Dunne n'est pas pour rien dans cette chute et dans bien d'autres mésaventures tordantes que vous conte u QUELLE' JOIE DE VIVRE ».

~M~M~<~M~<<

yCINE~11

̃ MADELEINE MSBlIlBBWIlIllli^

'f1 LA~NAb1111 Mo D

SKATING DE PARIS Matinée et soirée.

TABARIN, a 21 h. dancing; 23 h. 30 Les Heures sont belles. C~~JC~I~Ia~

Films parlant français.

ALHAMBRA: 14 45, 20 45: Maman Colibri, Nuits d'Arabie. AUBERT ♦ 12 h., Oh. 15 La Venus de l'or.

CHAMPS-ELYSEES ♦ 14 30-0 30 Etrange M. Victor. CINE L'AUTO ♦ 10 à 24 30: Ces messieurs de la Santé. CINEVOX-PiGALLE ♦ 13-2 il. du m.: La Marseillaise. DEMOURS 14 h. 45, 20 h. 45 Titin des Martigues. ERMITAGE ♦ 14 h. à 24 h. L'affaire Lafarge. EDOUARD-VU ♦ 14-24 h. Gribouille, Aventure à Paris. GAUMONT ♦ 15 h.- In. m. Prison sans barreaux. IMPERIAL ♦ de 10 h. ai h. m. Tragédie impériale. LUTETIA 14 30-20 45 Bar du Sud, Cap. tzigane. MADELEINE ♦12 11. à 1 h. du m. L'Etrange M. Victor. MAILLOT-PALACE: ♦ 14-24 h. Un soir à Marseille. MARIGNAN ♦ 14 h. à 24 il. Blanche-Neigo.

MARIVAUX ♦ 12 h. à 2 h. du matin Quai des Brumes. MAX-LINDER de 12 h. a 2 h. du m. Barnabé.

MOZART: + 14 30-19 h. S. 21 h. Les Filles du Rhône. MOUL.-R.. 14 30-19 h. S. 21 h.: Marthe Richard, Vol. Bagd. NORMANDIE ♦ 14 15 à 18 45. S. 21 h. Ma Sœur de lait. PARAMOUNT + 9 30-2 h. m. Gaités de l'Exposition. PEREIRE: 14 h 30. 20 h 45 Filles du Rhône.

Monsieur Breloque a disparu.

REX 4 de 12 h. à 2 h. du m. Voleur de femmes. V.-HUGO 4 14-19 h. S. 20 45 Bar du Sud.

Films parlant anglais.

APOLLO ♦ 14 h. à 2 h. Peur du Scandale, Enf. rebelle. AVENUE: ♦ 1 h. a 1 h Délicieuse.

BALZAC: ♦ 14 l).-24 h. 45 L'Escale du bonheur. BIARRITZ ♦ 14 h a 24 h 45 Les Goldwyn-Follies. BONAPARTE 15 h. S. 21 h. Hurricane, Rom. burlesque. CAMEO 15 h., 17 h. S. 21 h, 30 Hurricane.

CESAR ♦ 1 i h. à 24 h. 52' Rue.

CINE-OPERA ♦ 15 -.19 h. S. 21 30 S.O.S., Vertu. L'Enchant. COLISEE « M h.- a 1 n. du m. La 8' fem. de Barbe-Bleue. COURC. ♦ 14 30, 19 h. S. 21 h. Demoiselle en détresse. GAITE-CLI, 14124 h. S. 21 h. Val. de Cœur, Trois gangs GAITE-R. ♦ i 30-3 h. m. Incendia de Chic. ,Parf gentlem.' HELDER ♦ de 12 n. â 2 il. du m. Cette sacres vérité.

I .si

CE MATIN

♦ Au Marlghan, à 10 heures, présentation corporative de La Présidente, film de Fernand Rivers.

La Semaine Cinématographique ̃; Mardl

♦ A l'Olympia, à 10 heures, présentation corporative de Barnabé, film d'Alexandre Esway.

♦ A l'Avenue, à 14 heures, première représentation publique de Quelle joie de vivre 1

Mercredi

♦ Au Lord Byron, à 14 h. '30; première représentation publique de Miss Catastrophe.

Jeudi

Au Paris, à 14 heures, première représentation publique de Le dernier gangster.

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FILMS RECOMMANDES EXCLUSIVITES PATHE

MARIGNAN

BLANCHE NEIGE ET LES SEPT NAINS

IMPERIAL

La Tragédie Impériale NORMANDIE

Ma Sœur de Lait

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MARBEUF + 14 30-19 h. S. 21 11. Une nation en marcha. MARIGNY ♦ 14 h.-l h. m. Mam'zelle Vedette. IYIIR.-LORD-BYRON ♦14-1 h. m.: Impossible M, Bébé. OLYMPIA ♦ 12 h. à 1 h. 15 du m. Fausses Nouvelles. PAGODE ♦ 14 30 à 10 h. 30, S. 21 h. Marie Walewska. PANTHEON :♦ 13 45 à 24 h. L'Or et la Chair, Hors la loi. PARIS 14 h. à 1 h. d. m.: Mariage double. ST-DIDIER ♦ 14 h. à 24 h. Caravane du désert. ST. ETOiLE 14 30-24 h. Prison centrale.

SCALA ♦ 12 h.-2 11. m. L'Espionne de Castille. STUDIO-28 15 h., 17 b., 21 h. Fit! Peau de Pêche.URSULINES 15 h., 17 b., 20 3.0, 22 30. Fifi, P. de pêche. Film parlant yiddish.

AGRIC. BROADw., 14 à 19 h. S 21 h Les musiciens vagab. Salles d'actualité.

PARIS-SOIR (Ch.-Elys.) 4 10 h.-l h. m. On the avenue. Le signe signirie permanent.

l'UMJtt:: PU G^AMO i II M

Barnabé 12, 14, 16, 18 10, 20 10, 22 h., 23 h. Max-Linder. Blanche-Neige 13 b. 55, 15 h. 44, 17 n. 34, 19 b. ii, 21 h. l-l, 23 h. 4. Marignan. Caravane dans le désert 14 10, 17 5, 19 50, 22 50. St-Didier. Cinquante-deuxième rue: 14 b. 30, 16 h. 30, 18 b. 45, 21 h., 23 h. César. Délicieuse: 14 36. 16 50, 19 4, 21 18. 23 10. avenue. Enfant rebelle 15 h. 35, 18 h. 15, 20 h. 55, 23 h. 35 ftpollo. Escale du bonheur: 14 20, 16 45, 19 h., 21 20, 23 23. Balzac. Etrange M. Victor 14 30, 16 40, 18 45, 21 5, 23 5. Ch.-Elys. Etrange M. Victor: 12 h. 26, 14 h. 39, 16 b. 55, 19 h. 9, 21 h. 15, 23 h. 41. Madeleine. Fausses Nouvelles 12 h., 14- h. 30, 16 h. 40, 19 h., 21 b. 20, 24 h Olympia. Fifi Peau de Pêche: 15 h., 17 h., 22 h. 15. Studio-28. Fifi, Peau de pèche: 15 n., 17 15, 21 10. 22 50. Ursulines. Gaités de l'Exposition 9 h. 57, 11 b. 42, 13 h. 30, 15 b. 48, 18 h. 6, 20 h. 24, 22 h. 42, 0 h. -30. Paramount. Goldwyn Fouies 14 5, 16 20, 18 35, 21 b., 23 15. Biarritz. Huitième femme de Barbe-Bleue 14 b. 45. 16 h. 50, 19 li. S, 1 21 h. 10, 23 h. 20. Colisée. Im. M. Bébé 14 37, 16 53, 19 1, 21 17, 23 12. Lord-Byron. Mam'zelle Vedette: 14 35, 16 38, 18 41, 22 10. Marigny. Mariage double 14 40. 16 55. 19 5, 21 20, 23 30. Le Paris. Ma Sœur de lait 15 8, 17 15, 21 32, 23 39. Normandie. Peur du scandale 14 h. 15, 16 b. 50, 19 b. 30, 22 h. 5, 0 h.45. Apollo.

Prison centrale 15 40, 17 50, 19 50, 22 b. Stud. de l'Etoile. Quai des Brumes 12 b. 20, 13 b. 20, 16 h. 20, 18 h. 20, 0 h. 25, 22 h., 24 h. 45. Marivaux. Une nation en marche :̃ 14 h. 45, 16 h., 22 h/ Marbeuf. Venus de l'or: 12 36, U 3.7, .16 45. 48 49, 21 h., 23 1. Auberi.

M. Mandjean va réaliser, à l'occa-j sion de la visite des souverains britanniques à Paris et pour la première fois en France, des actualités en couleurs. Le procédé employé sera celui de « l'ondicolor ».

DEMAIN À 14 HEURES

mumrum

LE DIMANCHE POLITIQUE

II faut que le labeur soit plus à d'honneur que le loisir» ̃•̃̃̃̃̃ dit M. Jçanneney

Au banquet des mutuelles agricoles de l'Est, à Chaumont, M. Jules Jeanneney, président du Sénal, a dit notamiiieut

« L'étatismc est, nous le savons, en faveur médiocre dans nos milieux ruraux. Il est sulierflu de dire pourquoi. L'organisation corporative. de la profession agricole y a, par contre, de chauds partisans qui, tournés vers elle, y voient le plus sûr moyen de mettee fin au chaos économique et social présent. » Il n'est pas niable que ta forte organisation d'une profession quelconque soit propre à corriger, l'infériorité dont ses participants souffraient quand ils étaient ^solés, et même à apporter à ceux-ci un remarquable pouvoir d'offensive. Il y a pourtant des pouvoirs qu'on ne peut consentir à une profession organisée, sans courir au devant d'autres luttes de classes. Ce serait le cas si, dans ses revendications, l'intérêt particulier ne savait ou ne voulait pas s'arrêter au point où il doit s'accorder avec l'intérêt de tous. Il faudra donc toujours quelqu'un pour faire équilibre, au nom

Les autres discours I,

« II faut être calme », déclare M. P.-E. Fiandin à Auxerre

Prenant la parole à Quarré-lesTombes, chef-lieu, de canton de sa circonscription, près d'AUxcrre; M. P.-E. Flandin, président de l'Alliance démocratique, a déclaré Nul ne doit dramatiser sur les événements ou perdre son sangfroid, car pour être fort il faut être calnie, et c'est uniquement dans le calme de son peuple que la France pourra maintenir sa volonté de paix.

» Quant à ceux qui sont venus en France chercher un refuge, ils doivent définitivement abandonner toute idée d'imposer au pays une attitude qui le mènerait à la guerre. Il n'y a pas d'autre attitude que celle qui sert les intérêts des paysans et des ouvriers fran. çais. La guerre a pu être déjà écartée en 1936 par l'intime coopération que je réussis à établir avec nos amis britanniques. L'alliance des deux grandes démocraties est forte. Elle le restera dans la mesure où elle ne la laissera pas entamer par aucune idéologie dangereuse, par aucun nationalisme exaspéré. »

Elections législatives Dans le Gard

Un radical-socialiste

succède à un S. F. I. 0.

Pour remplacer M. Larguier, député S. F. I. 0. décédé, une élection a eu lieu hier dans la circonscription d'Uzès En voici les résultats Inscrits 18.366 suffrages exprimés 13.970.

Ont obtenu

'MM. Ranquet, radical socialiste, »« 7.430 voix ••̃> ̃ ̃̃̃ ̃:̃> • x,LU "Salles, S. F. I. O., 4.984 voix Villard, com. 1-549

En Charente- intérieure

JM. Palcmade, député de Saintes, ayant été élu sénateur, il s'agissait hier de pourvoir à son remplacement. Voici les résultats de ce premier tour de scrutin

Inscrits 27,997. Votants 21.578. Ont obtenu

MM. Maudet, socialiste, 7.'2!)8 voix Dclaunay, rad.-soc, 6.906

Favre, âne. min., rép.

indép. 5.4o6 Papeau, comm. 1.256

(Ballottage.)

a

A PARIS

ELECTION MUNICIPALE Uneéleclion municipale a eu lieu hier à Paris dans le 14° arrondissement (Plaisance 2° circonscription). Inscrits 7.494.

Suffrages exprimes: 5.720.

Ont obtenu

MM. »"«• Raymond Losserand, comm. J.loY Casimir Perier, Union Nat. 1.339 Charles Pivert. S.F.I.0 1.047 François Salom, soc. indép. 516 Gustave Bourdon, rad.-soc. 330 Hubeèt Dubois, 163 Huet, Front du Travail 54 (Ballottage.)

M. RAYMOND LAURENT Candidat du rassemblement républicain à l'élection

législative de Saint-Etienne Saint-Etienne, 22 mai. Les délégués des communes intéressées, réunis en congrès, ont désigné M, Raymond Laurent, ancien président -du Conseil municipal de Paris, secrétaire général du parti démocrate populaire, comme candidat du rassemblement républicain à l'élection législative, qui aura lieu, le 12 juin, dans la première circonscription de Saint-Etienne. Il s'agit de pourvoir au remplacement de M. Pinet, récemment élu ̃énateiir.

Feuilleton du -Figaro» du 23 Mai 1938

.(35)

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'MiliBât.

par

E. PHILL.IPS OPPENHE1N, CHAPITRE VI ç

LA MORT QUI PLANE

Janet

.-̃•̃̃̃ (Suite)

r- Je ne pose pas de questions, dit-il, glacial. Si vous me trahissez, je le saurai. Voici an petit M$teau pour vpus, Janet.

i

du bien commun, aux intérêts privés débordants.

» C'est là, en matière économique, le rôle véritable de la puissance publique. Il appartient au Parlement de dire comment cettemission doit être comprise et ac-

complie.(.̃

» Il saura y pourvoir j'en ai confiance sans que notre démocratie ait à transgresser ce qui est son principe même et le fondement des institutions républicaines. Il » Et, pour y réussir, où pren- drait-il ̃ inspirations meilleures, qu'en des assemblées telles que celle-ci, ou l'esprit revendicatif a toujours su s'imposer les limites que les circonstances commandent, où les demandes, si justifiées soient-elles, n'ont point le pas-sur les besoins de la production nationale, où le labeur est plus à l'honneur que le loisir, où jamais enfin les groupements n'ont conçu le recours au désordre et à la violence comme moyen normal de se faire entendre. Gardez votre foi dans ces méthodes. Vous le pouvez. »

A Rougères (Allier), au cours d'une manifestation radicale, M. Marcel Régnier, sénateur, ancien ministre, a déclaré que la nation travaillait actuellement au ralenti et qu'il fallait que la semaine de quarante heures soit adaptée aux nécessités.

Parlant à 'Toulouse, à une réunion' de l'Alliance démocratique, M. Louis Rollin, ancien ministre, vice-président de la Chambre, a signalé, la tactique nouvelle du parti communiste « N'ayant pu réussir à accéder au pouvoir sous le couvert hypocrite de l' « Union nationale », voici que, par un de ces soudains revirements auxquels il a accoutumé il ne parle de rien d'autre aujourd'hui que de substituer au Front populaire le « Front ouvrier ou le « Front révolutionnaire ».

» Ce que des manœuvres habiles n'ont pu lui procurer, il le demanderait donc à la violence

» Que le gouvernement y prenne garde, le système des compromis a fait plus que son temps. » A Lignières (Cher), ni au Congrès départemental de l'Union fédérale des combattants, M. Marcel Plaisant, sénateur, a exprimé le vœu que l'armement de la France soit complet, pour nous assurer une garantie totale. Il a ajouté La force n'est pas seulement dans les armées bien alignées et dans le matériel le plus puissant elle est dans notre sentiment de discipline sociale librement acceptée. » Au moment où se terminait le banquet des sapeurs-pompiers de la Meuse, à il >itmédy, M. An Ira Bcauguitte, député, ancien ministre, a déclaré :̃̃'

« A vous, dans un admirable élan qui vous est coutumier puisque vousêtes de bons citoyens en même temps que des serviteurs désintéresses du pays, à vous de sonner de toutes vos forces ie rassemblement des énergies contraires et des volontés éparses pour grouper tous ceux qu'anime, en dehors et audessus des passions partisanes, une même aspiration de concorde, d'union et de paix. »

A Nantes, devant les radicauxsocialistes de la Loire-Inférieure, M. Jacques Kayser, vice-président du parti, a dit de la France: « Par le maintien de son union, par le renforcement de sa cohésion, par l'accroissement de sa production, par son association avec les puissances aussi fermement qu'elle attachées à la paix, et notamment par le développement de sv libre et connante coopération avec la Grande-Bretagne, ce sont des forces ri-iles qu'elle înetlra au service de la paix. »

'Au meeting du P.S.F., au Grand Lemps (Isère), le colonel de La Rocque a prononcé un grand discours politique, disant notamment « A deux reprises, j'ai volontairement écrit et je confirme ici que Moscou a lancé, la semaine dernière, ses dernières instructions tenir en Espagne, tenir face aux dissensions internes de FU.R.S.S., jusqu'à ce qu'une conflagration européenne déguise l'échec actuel de la révolution mondiale et ouvre la porte à ses nouvelles entreprises. Que les Etats, que les hommes res- pensables des pays civilisés mesu- rent leurs mots, ajustent leurs actes. Si, dans l'angoissante période où nous sommes, ils se laissent aller, entraîner, ils entraînent les autres vers des conflits européens c'est faire le jeu même de la IIIe Internationale. Les pires menaces, les plus terribles périls nous assaillent, mais les plus magnifiques occasions s'ouvrent devant nous. »

«,

M. PAUL REYNAUD EST RENTRE A PARIS M. Paul Reynaud, ministre de.la justice, de retour de Londres, est arrivé à l'aérodrome du Bourget hier soir, à 19 h. 26.

Il glissa la main sous son oreiller et me tendit un ravissant poudrier en or ciselé, un bibelot d'une forme étrange, orné de figurines d'émail. Je poussai un cri de joie. Il pressa le ressort. La boîte était pleine d'une impalpable poudre blanche sur laquelle était posée une houpette de cygne.

Ayez soin de ne pas laisser un grain de ce produit atteindre le voisinage de vos lèvres, dit-il. Une pincée jetée sur les aliments ou dans un verre, suffit. Prenez.

Je laissai tomber la boite dans mon sac à main en essayant de me rappeler que j'avais déjà tué un homme de sang-froid.

Cette once de poudre m'a coûté cent livres, me dit-il. Des hommes passent leur vie à sa recherche. Vous pouvez la manier sans danger, elle n'est nocive que si on l'absorbe. Et alors ? 1

II faut au moins deux ans pour se.remettre.

Norman Greyes

Décidément, je ferai bien à l'avenir d'éviter Janet Stanfield. Elle m'intéressait jusqu'à présent comme la complice insensible, jnachinale du

La délégation française se retire du Comité international permanent des Anciens combattants L'élection concertée

d'un président allemand avait commandé ce geste A la suite du vif incident qui s;est produit, vendredi dernier, à Londres, au Comité international permanent des Anciens combattants, et qui a motivé le retrait de la délégation française, l'Association générale des mutilés a voté une résolution, demandant aux C.I.P. de « rompre définitivement avec un internationalisme ancien combattant et d'organiser, à Paris, une solennelle célébration du vingtième anniversaire de l'armistice, qui montrera au monde que les artisans de la victoire n'ont perdu ni le sentiment de la dignité, ni le souvenir de la défaite de leurs adversaires. »

On sait que, réunis à Londres, les délegués'des différents pays devaient élire le président du Comité international permanent. Trois délégués français étaient présents MM. 'Jean Goy, Desbons et Pichot. "Quelques délégués proposèrent d'élire un ancien combattant allcm>and,: le duc de: Saxe-Cobourg. Les Français ,f,ircnt observer que, dans l'état actuel de tension européenne, ce cliQJx.- leur semblait inopportun. •

Des promesses furent faites alors par lés membres des délégations du centré de -l'Europe. Néanmoins, le duc de Saxe-Cobourg fut élu, par 8 voix contre 4, les français, Belges; Tchécoslovaques et Bulgares s'étant abstenus.

Les représentants de-la France, bien que ̃ déçus de voir que la promesse qui leur avait été faite Ji'était;< pas tenue, restèX'ent en séance. Mais voyant le .nouveau président tirer de sa poche un discours de remerciement, ils comprirent que l'élection avait été longuement préparée.MM. Goy, Pichot et Desbons" quittèrent alors la salle des séances.

M. Jean Goy, président de l'U. N. C., et M. Pichot, président de l'Union fédérale des Anciens combattants, ont déclaré

Nous avions renoncé à poser une candidature française à la présidence du' C.I.P. Nous pensions que l'Allemagne en ferait autant. Nous estimions, en effet, que dans les circonstances présentes, il convenait que le président ne fût ni un Français, ni un Allemand, mais un homme ralliant l'unanimité des adhérents.

» Nous avons su depuis que l'Allemagne avait posé un ultimatum, indiquant qu'elle quitterait le comité si elle n'avait pas la présidence.

» Dans ces conditions, estimant que les Anciens combattants devaient agir en toute indépendance, nous ayons donné notre démission. »

UN CONSERVATOIRE D'ETE A NICE `

Le Centre Universitaire Méditerranéen, dont- l'activité ne s'est pas arrêtée depuis novembre dernier, connaitra, au cours de l'été prochain, une vitalité nouvelle. Ses belles salles d'études, son amphithéâtre, ses services ont été mis à la disposition d'un groupe d'artistes éminents qui viendront y donner des leçons de musique du 1" juillet au 30 septembre. La Ville de Nice ainsi prend place parmi celles qui remplissent la période de vacances non plus seulement par des fêtes et des divertissements mais également par des occupations d'ordre intellectuel et artistique.

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Trop manger fatigue le Foie Excès de nourriture ou de boisson, contrariétés, fatigue, grippe, tout retentit sur votre foie; C'est parce que votre foie est «dérangé», insuffisant, que vous avez des migraines, nausées, vomissements, vertiges, démangeaisons de la peau, que vous soutirez de constipation ou de diarrhée, que vous avez des gaz intestinaux et que le côté droit vous fait mal. Pour mettre lin à ces ennuis, aidez votre foie en prenant, aux repas, 20 à 30 gouttes d'Hépascol François. C'est souverain.

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t criminel. J'ai même consacré un chapitre du livre que je préparera l'analyse de son caractère. Mais je commence à me rendre compte que la femme la plus féroce,' la plus cruelle n'échappe pas aux faiblesses de son sexe. Au cours de nos duels, elle ne s'est jamais départie d'une froide et calme assurance. Jamais je n'avais saisi le moindre éclair de sensibilité dans son regard. Hier au soir, toutefois, c'est une autre femme qui a diné avec moi. Elle était plus belle que jamais à cause d'une légère émotion qui de temps à autre, colorait ses joues. Ses yeux me paraissaient plus grands, plus brillants que de coutume et leur éclat avait une douceur inusitée. Nous étions assis dans un angle de la salle du res- taurant Soto et la pièce était comme d'habitude, le rendez-vous des femmes les plus jolies et les plus élégantés. Pas une n'avait à mes yeux l'attrait de celle qui était mon invitée. Pas une ne pouvait lui être comparée.

Me trouvez-vous à mon avantage ? me demanda-t-elle en réponse à une remarque que je fis. Je vous trouve ravissante et; si j'ose m'exprimer ainsi, je vous-trour

< MARYSE HILSZ VA S'ATTAQUER au record de Mme Dupeyron. Le ministère de l'air lui confie un Caudron-Renault Simoun » tout comme en 1933 il lui confia un.Bréguet et, l'an dernier, un n Simoun ». Le moteur de 9 litres 5 a été remplacé par un 8 litres. Le record de Mme Dupeyron est pratiquement Imbattable avec un « Aiglon » avec un « Simoun », on met tous les atouts dans le jeu de Maryse Hilsz.

En toute impartialité, 11 y a là un traitement de faveur, et, si je m'appelais Mme Dupeyron ou Mlle Lion, ayant battu le record d'Amelia-Earhardt avec un « Aiglon » m'appartenant, je protesterais avec véhémence. 11 ne s'agit pas~dc prendre parti et de dresser les unes contre les autres nos aviatrices. Il s'agit de leur donner des chances identiques avec des matériels' Identiques. Or un Candron « Simoun » coûte actuellement plus de 300.000 francs, c'est-à-dire que son prix d'achat dépasse la plupart des possibilités personnelles.

Il semblerait équitable à tous' que le ministère de l'air confie également un des « Simoun » qu'il possède à Mlle Lion et à Mme Dupeyron libre à elles de ne pas l'accepter et de ne pas repartir ainsi qu'à l'aviatrice française qui vient de se voir enlevqr par Mlle Lion, puis par Mme Dupeyron, le record féminin français,qui fut record du monde avant .qu'Amella Earhardt le batte, de distance en ligne droite qu'elle détenait depuis le 29 juin 1931 avec 2.976 kilomètres, et qu'elle accomplit sur un avion équipé d'un moteur de 40 CV. Maryse Bastié. ̃+ LA SIXIEME SESSION DE LA COMMISSION internationale d'études pour le vol.sans moteur s'est ouverte hier a Berne. Le professeur Georgii, de Darmstadt, a fait le point sur les problèmes aérodynamiques que pose le vol à voile.

•+. LE CAPITAINE TOWNSEND GRIFFIES, attaché de l'air américain à Paris depuis septembre 1935, quittera la France à la fin de ce mois. Il a été désigné pour un stage à l'étatmajor de l'armée à Washington et suivra, à partir du mots do septembre, les cours' de l'Ecole tactique de l'Air Corps, à Maxwell-Fleld.

<+ LA COMPAGNIE AUTRICHIENNE OELAG (Osterreichische Luftverkehros A. G.), qui avait été fondée le 3 mal 1923, est absorbée par la Deutsch. Lufthansa: Son président était l'ihgéniciu* Deutelmascr. Son personnel navigait comprenait 10 pilotes' et sa flotte se composait de 7 .Tunkers (3 Ju. 52/3 m1 1 G-31 1 G-24 2 F-13). ♦ UN HYDRAVION, JUNKEHS Ju. 52/3 m, de. la Compagnie Brésilienne Syndicato Condor, est tombé près de Santos. Deux passagers ont été tués, parmi lesquels M. Gardoso, ancien ministre de la justice.

A MANHOUE.

dans la Moselle, a été inauguré lie monuïnerît' ëlèVé* a la mémoire des deux premiers fantassins du 26e régiment d'infanterie de Nancy tués en terre lorraine pendant la grande guerre.

ON DECOUVRE

UN DEPOT D'EXPLOSIFS Dans une cabine de Riva-Bella on a découvert et saisi un 'dépôt d'explosifs constituté par cinq pétards de cavalerie, un rouleau de cordon Bickord, six cartouches de mélinite, 300 amroces électriques pour détonateurs, un kilo de mélinite, 75 acrtouehes de fusil Lebel, deux chargeurs de trois cartouches et une caisse contenant 76 pétards de cavalerie.

Un non-lieu est rendu en faveur des trois marins italiens

arrêtés à Tunis

Tunis, 22 mai.- La Chambre des mises en accusation d'Alger vient de rendre une ordonnance de nonlieu en faveur du cadet de la marine italienne et des marins Muto et Demaria, arrêtés à la suite d'une « expédition punitive » organisée a Tunis contre les'locaux de la Ligue Italienne, le 20 septembre dernier, et au cours de laquelle Giuseppe Micali trouva la mort.

ve même changée. Il semblerait que vous avez découvert un nouvel intérêt à l'existence.

Elle rit avec une pointe d'amertume.

Où pourrai-je le trouver ? Sans doute ce changement est-il bien subtil. Peut-être êtes-vous prête à considérer la vie sous un jour différent.. Peut-être avez-vous décidé d'abandonner les faux dieux.

Je suis la même route depuis trop longtemps, répiiqua-t-elle durement. Il est trop tard pour revenir en arrière.

C'est sur cette réponse que je résolus de ne plus voir cette femme. Nos yeux se rencontrèrent et toute sa raideur s'atténua. ,Il me, sembla même que je lisais jusqu'au fond de son âme, et que j'y devinais des sentiments ,que je ne pouvais comprendre. Heureusement l'orchestre commença à jouer des airs de danse, cela nous aida à vaincre un silence gênant. Janet ne connait peut-être pas les pas dans tous leurs détails, mais elle, a un sens du rythme qui vaut mieux encore. J'étais un peu honteux du plaisir que j'éprouvais en sentant dans mes bras que e cette femme hardie, inflexible, à la vo-

AVIATION

LA FILLE ADOPTIVE DU PRE- SIDENT KEMAL ATATURK, Mlle Sabiba Gotchens, accompagnera, le mois prochain une escadrille qui fera un voyage dans les Blakans.

LA SOCIETE FRANÇAISE DE NAVIGATION AERIENNE tiendra son assemblée générale le 1er juin, à 20 heures 45, à l'Aéro-Club. Le colonel Lamé fera une communication sur l'hélicoptère allemand Foche.

4> L'AIR MINISTRY a interdit tout vol aux avions de tourisme entre le coucher du soleil et 2 heures du matin, dans un rayon de 30 kilomètres autour de Londres. De nombreux avions militaires volent, en effet, sans feux de position.

•+. LE 23 MAI 1933 Il y a cinq ans Ludovic Arrachart se tuait dans les environs d'Etampes en essayant un « Caudron-Renault » dess'iné pour la première Coupe Deutsch, nouvelle formule.

+. LE 30 AVRIL, le Figaro publiai) un tableau des forces aériennes dans le monde et donnait les chiffres suivants pour les avions militaires de première ligne Allemagne, 2.800 1 Italie 2.150 Grande-Bretagne 2.000».; France 1.500 U.R.S.S. 4.500 Japon 1.070.

Le journal italien La Stampa publie à son tour un tableau des forces aériennes militaires

Italie 52 avions pour un million d'habitants Grande-Bretagne 43 avions pour un million d'habitants Allemagne 39 avions pour un million d'habitants France 36 avions pour un million d'habitants Russie 26 avions pour un million d'habitants Japon 24 avions pour un million d'habitants.

Effectuons quelques multiplications sur ces données en nous servant des chiffres que fournit pour les populations l'Annuaire statistique de la Société des Nations (36-37). On trouve ainsi approximativement

Allemagne et Autriche (73.865.000 habitants) 2.880 avions.

Italie (42.300.000 habitants) 2.200 avions.

Grande-Bretagne (46.992.000 habit.) 2.000 avions.

France (41.900.000 habitants) 1.500 avions.

U. R. S. S. (173.000.000 habitants) 4.500 avions.

Japon (69.500.000 habitants) 1.600 avions.

On remarquera -.à l'exception du Japon la concordance de ces chiffres avec ceux du Figaro.

♦ BIBLIOGRAPHIE. L'aviation soviétique, par le correspondant à Moscou de notre confrère Les Ailes. (Edition de Ailes, 77. boulevard Malesherbes).

Philippe Roland.

SUR LA ROUTE

DE MARSEILLE A AIX Une collision de voitures fait trois morts

et trois blessés

Marseille, 22 mai. Un grave accident d'automobile s'est produit cette nuit sur la route d'Aix à Marseille.

Un cabriolet dans lequel deux personnes avaient pris place, qui abordait à vive allure un virage, an lieudit « les Trois-Pigeons », fit une embardée qui le déporta sur la gauche.

A ce moment arrivait, en sens inverse, un taxi conduit par le chauffeur Georges Queen, demeurant à Marseille. Les deux voitures s'étant renversées, prirent immédiatement feu.

Alerté par le bruit de l'explosion, un fermier du voisinage parvint à secourir les blessés, qui se débattaient désespérément pour sortir de leurs voitures enflammées. Il parvint à dégager le chauffeur Queçjj, M..Pellegrin, serrurier, et M. Aniel, industriel, tous deux demeurant à Aix, qui, outre des contusions multiples, portent' de sérieuses brûlures; mais le feu lui interdit de pousser plus loin son œuvre de sauvetage.

II fallut faire appel aux pompiers de Marseille pour éteindre l'incendie. Des débris calcinés on devait retirer le corps de M. Arnaud, trente-quatre ans, électricien à Aix.

Sous les décombres du cabriolet se trouvaient deux cadavres carbonisés. L'un était celui de Me Léon Massias, avocat, demeurant à Marseille; l'autre, celui de M. Adrien Renaudi, trente et un ans, cousin du premier, habitant également Marseille.

M. MARCEAU PIVERT blessé dans un accident de voiture

Soissons, 22 mai. Une automobile, conduite par M. Ropecé, et dans laquelle avait pris place M. Marceau Pivert, président de la Fédération parisienne dissidente du parti S.F.I.O., s'est retournée à Soissons.

M. Marceau Pivert a été dégagé, l'épaule droite fracturée. Le conducteur est grièvement blessé à la tête.

Les deux automobilistes ont reçu des soins et ont été ramenés à Paris.

Les accidents de la circulation Boulevard Kellermann, une auto est tombée dans une excavation.Q,uatre personnes ont été blessées. M. et Mme Marie, habitant à Rosny-sous-Bois, ont été admis à l'hospice de Bicêtre.

Rue Lecourbe, le gardien de la paix Emile Débours, du quinzième arrondissement, qui se trouvait sur le trottoir, a été heurté et traîné par une voiture sur une longueur de vingt mètres environ. L'agent, qui a de graves blessures à la tête et une jambe fracturée, a été transporté à la maison de santé.

lonté de fer avait un corps gracieux et souple capable de s'abandonner. Janet était vraiment dans un état nerveux assez étrange ce soir-là. Après avoir dansé un moment sans s'arrêter, elle revint vers notre table. Je m'attardai un instant à dire bonsoir à quelque connaissances et quand je revins à elle, la retrouvai pâle, troublée sa main qui tenait sa boite à poudre, paraissait mal assurée.

• Vous est-il arrivé quelque chose ? demandai-je. Seriez-vous souffrante. Peut-être la danse.

Non, non, coupa-t-elle. J'ai eu beaucoup de plaisir à ce tango. Je n'ai absolument rien.

Nous restâmes un moment muets, embarrassés, puis je voulus finir mon café et portai ma tasse à mes lèvres. Soudain Janet se pencha à travers la table, si brusquement, qu'elle heurta mon bras avec son coude. Le liquide se répandit sur la nappe. La jeune" femme se mit à rire d'un rire saccadé et comme essouflé, puis, comme le garçon accourait pour réparer le désastre, elle reprit son calme. On aurait dit qu'elle venait de sortir .victorieuse d'une crise.

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LES SERVICES DE SECOURS SUR ROUTE

L'Union nationale des Associations de tourisme, dont on connait l'effort en faveur de la sécurité routière, vient de publier un important rapport dans lequel on souligne les perfectionnements apportés par cette association à l'organisation du service de secours sur route, notamment, dont l'efficacité a été largement démontrée.

Le nombre des postes routiers a été porté à plus de 2.000, alors qu'en 19K6 on n'en comptait que 625. Leur signalisation, grâce à la collaboration des ponts et chaussées, a fait l'objet d'une attention toute particulière.

Plus faciles à découvrir et plus nombreux, ces postes ont fonctionné constamment et leur intervention a été sans cesse en augmentant. On compte, en 1937, sur 2.430 interventions contre 2.315 en 1936 3.253 blessés ont été secourus contre 3.054 en 1936. Ces chiffres attestent surtout les progrès accomplis dans l'organisation du service de secours et son intervention rapide.

Des rapports fournis par les postes de secours, il a été possible d'extraire une documentation précieuse qui a permis d'établir -des statistiques pour la discrimination des causes des accidents.

Sur 2.272 accidents déclarés, 53 74 0/0 sont dus à l'inobservation du code de la route 10 07 0/0 au dérapage à sec 3 52 0/0 au dérapage sur route mouillée 5 06 0/0 au défaut d'éclairage ou de visibilité 7 48 0/0 au dépassement de jour 2 33 0/0 au dépassement de nuit.

La classification par catégories de véhicules fait apparattre que, sur 2.272 accidents, 982, soit 43 22 0/0, sont imputables aux automobiles 286, soit 12 57 0/0, aux motos 647, soit 28 47 0/0, aux bicyclettes 165, soit 7 25 0/0, aux piétons.

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L'ART ET LA CURIOSITE

Derniers échos de ia vente du Duc de Trévise

Voici quelques renseignements complémentaires concernant cette vente remarquable, que nous devons à notre confrère Alexandre Frappart La lutte de Jacob avec l'Ange, dessin par Delacroix, adjugé 7.000 francs, avait été payé 510 francs à la vente Chéramy en 1928 L'Etude pour un des Entraîneurs de la Course de chevaux libres, par Delacroix, adjugée 15.000 francs au musée de Kansas City, avait fait 500 francs à la vente Michel-Lévy en mai 1919 -^L'Incrédulité de saint Thomas, toile par Delacroix, adjugée 50.000 fr., n'avait pas dépassé 1.650 francs à la vente de la collection du comte Doria, en mai 1899 La Charrettu chargée de soldats blessés, par Géricault, adjugée 63.000 francs, avait été payée 1.280 francs à la vente Tabourier en 1898 et 27.000 francs, à la vente Thiébault-Sisson en 1907 le Cheval isabelle tigré, effrayé par la foudre, par Géricault, acquis moyennant 60.000, francs par la National Gallery, n'avait pas dépassé '600 francs, lors de la ventjs après décès de madame veuve Martin en 1856 Le chat blanc, par Géricault, adjugé 103.000 francs, avait été adjugé 3.600 francs, à la vente de la collection Richard Goetz en 1922 Le Fou, voleur d'enfants, par Géricault, poussé à 215.000 francs, avait été adjugé (comme toile de l'Ecolje moderne) à M. le duc de Trévise, moyennant 31.000 francs, Jors de la vente de la collection Goetz en 1922 la ÇA ET LA

Jt On annonce deux intéressantes conférences qui auront lieu au Musée des Arts Décoratifs, 107, rue de Rivoli,'à à l'occasion de l'importante exposition des œuvres de E. Vuillard le mardi 24 mai à 17 h. 15 « Vuillard ou la Féerie bourgeoise », par Claude RogerMarx, et le mercredi 1" juin à 17 h. 15 « Vuillard et son temps » par M. Gérard Baucr. Prix d'entrée pour une conférence 20 francs pour les membres de l'Union Centrale des Arts Décoratifs 8 francs. <St M. Edouard Herriot présidera dimanche matin les fêtes commémorativ.es du supplice de Jeanne d'Arc, à Rouen. A l'issue de la cérémonie, un groupe de jeunes filles précédé de l'étendard de Jeanne, jettera des fleurs dans la Seine.

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Je suis désolée de ma maladresse, dit-elle d'un ton contrit. Dansons encore pendant qu'on change la nappe.

Cette fois, ses pieds s'agitaient avec moins d'agilité. Il me parut qu'elle pesait plus lourdement dans mes bras.

Qui vous a donné cette ravissante boite à poudre ? lui demandai-je, bien plus pour amorcer la conversation que par curiosité. Il me sembla revoir l'éclair habituel de défi dans ses yeux lorsqu'elle me lança cette étrange réponse. Satan 1 Mais j'ai décidé de la lui rendre.

CHAPITRE VII

LES SEPT CAISSES D'OR Michael

Lorsque Gorty et Metzger 'descendirent sur le quai de la gare de Saint-Pancrace à leur arrivée en Angleterre, j'étais là, les observant à distance. Je vis les sept caisses de métal, fermées par des crampons d'acier sortir du fourgon et prendre leur place sur. le toit d'un taxiçab.

toile de Piéter de Hooch Collation sur la Terrasse, payée 55.000 fr. n'avait pas dépassé 4.000 francs à la vente du baron de Beurnonville. en 1881.

Signalons, avec une légitime satisfaction, que la splendide toile de Géricault La Folle, revendiquée par les muséjes nationaux, a été définitivement acquise' par les Amis du Louvre.

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Je savais d'avance que le contenu de ces caisses serait en ma possession avant la fin de la semaine, mais je savais aussi que l'un de ces deux hommes était de taille à lutter jusqu'à la mort pour m'empêcher de m'en emparer. 11 est vrai que l'enjeu valait bien une bataille. Je flânai dans le brouillard, assez épais ce soir-là, autour d'un groupe de gens sales et déguenillés venus au-devant des deux étrangers. Un ramassis d'anareho-communistes étrangers de la pire espèce, aux teints basanés, dont les regards luisants allaient vers les colis tentateurs avec avidité. Certes, je n'étais pas le seul prêt à risquer ma vie pour m'en saisir, mais Gorty et Metzger ne devaient pas avoir beaucoup d'illusions sur la moralité de leurs amis et ne devaient, pas être disposés à leur accorder confiance. E. Phillips Oppenheim.

(A suivre.)

Traduit de l'anglais par G. GuillemotMagitot.

(Traduction et reproduction interditesa

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Seniors', 100 m. Blanc (Thiers), ̃f. 400 m. Estève (Aix), 54" i/.V0. 800 m. Boivou (Satut-Cnarles), 2' 3" 3/S. 1.500 m. Bolron, «»; 51". a.QOQ m.: Julie» (MigneU, t0' 16" 2/5, 110 Saies; Issert (Vence), 20" 6/10. Hauteur Bourreau (Veuce), i m. 6Q. Perche; Bburdeau (Vence), 2'm. 85. Poids a Cueyraud (Toulon), 10 m. 45- Dis̃ûe Issert (Vence), 26 m. 12. Jaxrelot Gasparini (Alx), a? m. 92, • Relais Montaigne- de Vence. 48". ACADEMIE

| DE BESANÇON

ffoa mitres BQUenot (lycée), U"; »ao m.: Junoa (e:n.h.), 58". <– »0',o m. André (E. N, H.). 2' 1Q", .t.500 m, Georget (E, N. H.), 4" 3S" t/5. 3.000 m. Beuque (E. N. IL), tO':3" 2/5. Balais 4 x 100 Lycée. Vi-'O.1 Hauteur: Charbonnier (Ve»oui), i m. 57, ™ Longueur CharÈqtmier (Vesoul), 6 m. 7. Perche

CSarfionnier (Vesoul), 2 m. 40.

PtiidS Saunier ( Lyeée Besançon), ti m. 0V Plaque: Aneouln, 26 mè. très a». Javelot ventfer (EN.H-),

»S m, 50.

ACADEMIE

DE BORDEAUX

SeoJairns. 1 00 m. Jourdian (E. », a, Bordeaux), il" 2/5. 400 m. Savin (Lycée Bordeaux), 1' 0" -i/5, |00 m. Blbonno (E, p, S. Bordeaux), §• g>i. 1.500 m. Boucheron (Lyeée), 8» 4/5. 3,000 m. Prat (Lyeée), 9" 38" Relais (Lycée), 46" 4/5. 110 haies Dlnety (Llbourne), \$". ̃ Longueur Faucher (Libouro©>, e m. 45. Hauteur: Dlnety et Fsueoor m. TO.» Perche Ca» Ùle (E. P. S. Orthez), 3 m. ,25. PoM* Trestaud (t'M-tgueux), 12 m. M. Plsque Tressaud (Périgueux), SS jn. tO. javelot Tressaud (Pérlifueuï), 36 m. 48.

Universitaires, ioo m. Audoy (Médecine), H" 9/15. 400 m.: Èsnty Lucie, 58". 800 m. Nivet (Pharm.), 2> S6". Nivot (Pharm.), 11' 56" Têtard, (Lettres), 61 0". Lagoueyte (Se), 1 m. 9b. Ferehç Seurln, 3 i». 3,0, Poids; Dowèrge (Polytechnique), 12 m 86. Pliaue Dewergo 37 m. J»velot Sçurtu, 40 m. 39.

ACADEMIE J)E CAEN 100 mèJr«s DuFour (E, N. Caen). tv* 5/10; 400 m.: Lecomurier (Lycée Csen), S5" 8/10, «O0 oi. ellevrter (E. N. Le Havre), 2' 8" 8/10. 1,390 m, TaboueUe lE, N. Rouen), 4' 41" 6/10. 3.000 m,; Tabouelle, ,{È: N.Rouen), 10' 90". Relais 'VX100: Ç. N. Rouen, 49" 4/10, t10 haie» Casse» (E. N. Rouen), 18" 4/10. ••– Hauteur; Mas (E. N. Caen), t m. 55. Longueur Annotenova

L'équipe qui, pour la troisième fois consécutive, a ramené à Castres le championnat de relais-.4X60 de l'Académie de Toulouse. Aaais Pouzenc, gagnant du poids debout, de gauche à droite >Nègr«, Lourman, Maurel, Azaïs derrière l'entraîneur Loubières.

(S, N. Rouen), 5 m. 83. Perche Chatai (E. n. ̃b,), 2 m. 94. Poids OHivler (Lycée Coutauces), il m. 19. >– Disque OUivier (Lycée Coutante, 32 m. 04. Javelot Toutain (g. n. caen), 37 m. si.

ACADEMIE

DE CLERMONT

JUlilOW. 60 m. Beaufrano (Gué- »«t), 7" 1/10. 1000 m.: Dorr (jrlj), g« si". Hauteur Pousrbëon (Coll. Oodefroy-de-Bouiiion), i ni. 55, i~- Lowrueur MOraua (e.n.), 6 m, 20. Poids: Bidet (E. S. C), 19 m. 72. iReJïtss Lj'cee Se Queret, so»,

Seniorg- ̃– 100 m. Gerce, H" 2/5, »- 400 m-; Féoux, 55!, soo m.: Mègft, w.- o. 1.800 m. 1. Delatre, i' 37" ï^3, 3.000 m. ROddler (Riotd), 1Q' 11" 1/5. UO haies: FoUtlleux, 18" 3/5. Relais: Iris, 18" 3/5.– Hauteur Delarare (Riora), t ta 60i Longueur corce, 6 m. 50, Perehe Pannetier, 2 m. 55. Poids Gprce, 10 m. 89. Disque Sylvl (Cusset), 26 m. 90. Javelot Gorce, 37 m. 35,

ACADEMIE DE DIJON JUNIORS.' 60 mètres 1. Gauhey (E.P.) et Daricet (Carnot) ex a'quo en T'2/5. 1.000 mètres 1. Jacquin éCarsot), a" 49". H»wt«ur t, Chaies»ler (E.P.), 1 m. 60. Longueur i 1, liOgerot (St-Francois), 5 m. 77. ftiMV 5 kilo» t. Pinard (E.N.),

12 m. J49. • Relais 4X-6» mètres 't 1. St-François, 29" 1/5.

SENIORS. 100',aiètws 1, J0m-

ilttu (Çarnot), Jl"2/5. –,110 ni. haies

1, Grossard (Caruot), 20". 400,'niè"tros 1. Xubourg (Carnot), 52" 4/5 ¡ 2. l'arts (Carnot), 33" 3/S. «00 mètres 1. Nukourg (C«rnol), 2* 3" il/5, 1.500 mètres 1. pernot (EiN.), 1" 27". a.OOU mètres 1. Bruley (Carnot), 8' 51" 3/5. Relais 4x100 1, V. A. Lycéo Carnot, 45" 2/5, ̃»->Hauteur: 1, liressard (Carngt), 1 m, 60.

Les athlètes qui ont remporté le championnat d'Académie seniors d'Aix-Marseille et la Coupe de la Mutualité hôtelière. De gauche à droite Bridault, Çhapperon, Garcia, Gaudin, moniteur adjudantchef Nourigat, Bourdot, Gaillard, Issert. A genoux Chouvelon, Pénavairç, ;>.

Longueur t. Labbé (St-François), 5 m. 72. Palâs 1. Pinard (E.N.), 11 m. 17. Perohe 1. Budin (Caiv. nat), a ni. 75. Disque 1. Basennerle (D.U.C.), 41 m. Javelot 1. Noë (D.U.C.), 48 m. 12.,

ACADEMIE

DE.GRENOBLE

Juniors. 60 m. 1. Bavât (E.P.S- La Gôte-Saint-Andrè), 7 s. 1/5. 1,000 mètres. 1. Moulin (Greno* hle), a ni. 51 s, 1/5.

Poids. 1. Peyronnet (E.P.S. Grenoble), 12 m. 92.

Longueur. 1. Chéry (Salat-François de SuUes, Chambéiy).

Saut en hauteur. 1. Chéry, 1 mètre 58.

Relais. 1, Spbérobole de Voiron, 29 s, 1/5.

Seniors. 100 m. 1. Lecomte (Tournou). 11 s, 2/5.

400 m. 1. Cohart (E.P.S. Valence), 55 s. 1/5.

800 m. 1. Gerber (lycée do Grenoble), 2 m. 4 s. 1/5.

1.500 m. 1. Brelstrbffer (collège de Saint-Maroellin), 4 m. 50 s. 2/5. 3.000 m. 1. Dcsallloud (E.N. Bon- nevllle), 11 m. 7 s. 2/5.

Longueur. 1. Lecomte (lycée de Tournon). 6 m. 44.

Hauteur. 1. Bouchardeau (lycée de Grenoble), 1 m. 63.

Saut à la perche. l. FlescUen (EP.S. Moutiera), ? ni- 53,

Lancement du poids. 1. Broissand

(EJs*. RomievlUe), 10 m, M.

Lancement du disque. 1. Jullien (lycée de Valence), 27 ni. 13,

Lancement du javelot. 1. Julien (lycée de Valence), 42 m. 76. "400 mètres relais (100X4). 1. Lycée de Tournon, 48 s. 3/5.

ACADEMIE

DE TOULOUSE

Juniors, 60 ni. Asaïs (Castres). 300 m.: Lagasse (Toulouse), 42 se. condes 1/5.

1.000 m. de Daran (Caousou), 2 m. 53 6. 5/10.

Hauteur Pelletan (Caonsou), 1 m. B0. Longueur Pelletan (Caousou), 6 mètres 11.

Poids Pouzenc (Castres), 12 m, 49. Relais Castres, 0.

Seniors. 100 m. Valmy (Tarbes); 2. Fusil (Montauban), 11 s.

4(10 m. Franque (Albi), 57 s. 4/5. S00 m. Thomas (Albi), 2 m. 19 s. 1.50(1 m. David et Antonini, 5 m. 8 secondes.

3.000 mitres de Calvayraç (Cas- tres), 11 m. 25 s.

110 m. haies Lavit (Castres), 19 se- condes 3/5.

Perche Lavit (Castres), 2 m. 75. Hauteur Valmy (Tarbes), 1 m. 65. Longueur Valmy (T.), 6 m. 30. Poids Mauret (Albi), 9 tn. 85. Disque Laurens (Sàint-Gaudens), 30 m. 28.

Javelot i Mauret (Albi), 40 m. Relais i Salnt-iGaudens, 47 s. 4/6.

`;

ACADEMIE

DE MONTPELLIER

Junior*. 80 m- C»USSe, (Inst. Boyrou), 7 s. 1/5.

Hautour i Ramel, 1 va, 60,

Poids Uévaudan (AJèst), 11 m. 05, Relais Institut Bayrou, at> a, 2/5, Seniors. 100 m. Pineemaille (Nîmes), 12 a..

400 mètres Gauthier (Nimes), 1 m, 2 secondes. •• .;»• »•»

800 m. et 1.500 m. Brundler (NS^. mes), 3 m: S et & m. 5 s.

3.000 m. Traissac (Montpellier). Poids Quet (Montpellier), 9 m. 50. Disque Quet, 31 m. 20.

Hauteur Pincemaille, 1 nv 60. Longueur Dumas (Alès), 6 m. 12. ACADEMIE DE NANCY Juniors. 60 m. Chapas (Luné. ville), 7 s, 2/5.

1.000 Morel (Verdun), 2 m. 45 s. Hauteur Jaworsky (E.P.S.Nancy), 1 m. 60.

Longueur Grémillet (E, N, Nancy), 5 m. 77.

Relais Lunéville, 28 a. 3/5,

Poids Perin (Conimercy), 14 tn. 36. Seniors. 100 m.. Burtin (Nancy), 11 s, 2/5.

400 m, Clarté (Saint-Dié), 53 s. 4/5. 1.500 Leseur (Cojn, E. N.), 4 m. 28 s. 3/5.

800 mètres Laury (Mirecourt), 2 m. 14 soc. 2/5.

Hauteur Burtin (Nancy), 1 m. 65. Longueur Burtin, 6 m. 38.

Disque Bertrand (Verdun), 25 m.18. Javelot Hainzclaln (E. N. Nancy), 36 m. 50.

Poids Hainzelàin (E. N. Nancy), 10 m. 66.

ACADEMIE DE POITIERS 100 m. Bachelier (E.P.S. Poitiers), 11 s. 2/5.

110 m. haies Portniann (Poitiers), 18 s. 2/5.

400 m. haies .Péquier (Tours), 56 s. 4/5.

800 m. Talbot (E.P.S. Poitiers), 2 m. 14 a. 2/5.

1.500 ni, Gorphe (lycée Poitiers), 4 m. 31 s. 2/5, en w.-o.

3.000 m. Renaud Salis, 10 m. 04. 4X100 Lycée de Poitiers, 47 s, Hauteur Renaud (Lycée Poitiers), 1 ni. fil.

Longueur Bachelier (É.P.S. Poi-

tiers), 6 ni. 25.

tieo), 0 m. 25.

Poids Sallat (L. Poitiers), 9 m. 33, Disque Planchurd (L. Tours), '25 m. 80.

Javelot Portmann (L. Poitiers). 44 m. 65.

Perche De Challain (col. SaintJoseph Poitiers), 3 m.

ACADEMIE

DE STRASBOURG

Juniors. 60 m. 1. Waltev (Colniar), 7 s. 3/10.

1.000 m. 1. Jacquemin (AL), 2 m. 52 secondes.

Poids: 1. Schmitt (Colmar), 12 m. 76. Hauteur 1. Hammacher (Stras- j bourg), 1 m. 60.

Longueur 1. Grosshenny (E.N.C.), 5 m. 97.

Seniors. 100 m. 1. Roth (Fus- tel), 11 s. 6/10.

400 m, 1. Roth (Fustel), 54 s. 8/10. 800 m. 1. Hetsch (E.P.S.C.), 2 m. 10 sec, 4/10.

1.500 ni. 1. Hetsch (E.P.S.C.), 4 m.

22 S..1/10.

3.Ô00 m. 1, Baltzinger (E.P.S.C.), 9 m. 58 s. 2/5.

110 m. haies 1. Eckert (Kléber),

17 s. 6/10.

Poids 1. Fuchs (E.N.C.), 12 ni. 34. Disque 1. Wirstcttei- (E.P.S.), 33 m. 82 2. Fuchs (E.N.C.), 32 m. 88. Javelot 1. Fuchs (E.N.C.), 45 ni. 68. Perche: 1. Federien (E.N.C.), 2 m. 55. Hauteur 1. Fuchs (E.N.C.), 1 ut. 65, Long. 1. Fuchs (E.N.C.), 6 m. 02. 4X100 1. E.P.S. Colmar, 46 s. 7/10. ACADEMIE DE LILLE Juniors. 60 m. Balesdent (Amiens), 7 s. 1/5.

Hauteur Boizard (Amiens), 1 m, 70. Longueur Balesdent (Amiens), 6 m. 10.

Seniors. 100 m. Charet (Lycée de Lille), H s, 1.

400 mètres Rateau (Lycée de I4Ue), 54 s. 4/5.

800 Laversin (E. N. Arras), 2 m, 9 s. 2/5.

1.500 Verecke (E. N. A,), 4 m. 32 s. 3.000 Rammault (E. N. A.), 10 m. 14 s. 4.

110 mètres haies Duolé (E. N. A.), 18 secondes.

Relais Faidherbe de Lille, 46 s, Hauteur François (L. Lille), 1 mttre 65. (Boizard junior a sauté 1 m. 70.) Longueur Charet (L. Ûtle), fi m. 09. Perche Typret (Douai), 2 m, 65. Poids Fleury (Béthune), 10 m. 79. Disque Pauchet (Anbeville), 30 mètres 10,

Javelot Braulay (B. N. Douai, 34 m. 33.

Le succès de !a COUPE DE LA JEUNESSE s affirme

11 f\f\f\ SCOLAIRES SONT ENGAGÉS

LL\J\)\J A CE JOUR

Bien peu de départements manquent encore à Tappel

Une belle- récolte que celle >tjui vient de la semaine écoulée pmsqu'on ces sept jours, nous avons tout bonnement vu doubler le chiffre des concurrents.

Et même plus que doubler, puisque voici atteint le chiffre record dje 22.000 engagés.

Record pour l'épreuve, puisque, l'an dernier, an établissant son bi» lan,' nous trouvions 13.000 concur- rents en tenant compte des informations fournies après coup par les délégués régionaux. Cette évaluation comptait au plus juste. mais si la réalité, pouvait atteindre quelques milliers de plus, elle n'escçdait sûrement pas \f> chiffre officiel, }e chiffre pessimiste auquel nous sommes déjà parvenus cette aunée.

Car en fixant à 32.000 Ijc nombre actuel des écoliers qui rêvent de course à pied et de croisière nordique, nous restons bien en deçà de lu vérité. Pour plusieurs rai- sons

Paree que nous ne tenons aucun compte des 800 sujets sur qui a porté l'examen de M. Pommter, à Caen.

Parce que Louis-le-Grand, Voltaire, le Lycée de Tournon et le collège Saint-Jean d'Angély n'ayant pas fourni de chiffres, comptent également pour zéro, tout comme les écoles communales de Cliâtjllon-soùs-Bagneux qui sont dans le même cas..

Parce que, à Besançon, nous ne comptons jusqu'ici aucun concurrent alors qu.e (voir ci-de&sous aux premiers résultats) nous saVOlJ'S pertinemment ^u'il y en a déjà eu plusieurs centaines.

Parce que, enfin, dans certain s.ecteurs l'organisation se poursuit en dehors de nous, ce qui nu rempêche pas de fonctionner au mieux. Ce fut le cas, l'an dernier, dans le Puy-djf-Dôma et dans les ligues d'AI'.aeo et de Lorraine, et il est probable. qu'il en ira de même cette satson.

Et il y a encore les individuels Un to.s de bonnes raisons de ;pjenser qu'actuellement 50.000 jeunes cerveaux pensent à la Coupe de la Jeunesse plutôt que les 22 modestes mille qu.e nous annonçons çt prouvons.

Et cependant, nous ne serions pas surpris si ce record de l'épreuve n'éclipsait, d'ores et déjà tout c* qui a pu être réuni jusqu'ici, en fait d'engagements pour une compétition, au moins, depuis la guerre. Les recorda sautent 1 Les engagements reçus cette semaine sont fort impressionnants et leur nombre nous interdit de les commenter.

Disons pourtant que M. Toussaint, au Parc de Lyon. approche le record de Stanislas de Paris, puisqu'il annonce de 800 à 1.000 concurrents. Le. record pour les Ecole* primaires supérieures est

l'QfflCE -El! SPORT UNIVERSITAIRE ET SA TACHE Le scolaire et l'étudiant ne peuvent être qu'amateurs

Nous avons écrit que l'Office du sport universitaire devait collaborer avec des fédérations,

Nous ne pensons pas que cellesci y verront grand inconvénient. Dans la plupart d'entre elles, la Commission universitaire somnole, et ses membres se bornent à enregistrer les résultats d'épreuves dont d'autres généralement des animateurs scolaires. assurent la bonne marche. Nous ne citerons pas d'exemples. Ce serait trop facile et peu généreux, «

Les choses étant ce qu'elles sont, on concevrait mal que l'accord ne ne fit pas rapidement sur les modalités d'une collaboration, à quoi les deux partis n'ont qu'à gagner, puisque les progrès du sport scolaire et estudiantin profiteront à l'économie sportive générale. Les seuls litiges possibles naîtront quand il s'agira de régler les attributions des uns et des autres, mais là encore, avec de la bonne volonté, le différent ne saurait se prolonger, puisque l'O. S. U. reconnaît par principe la compétence technique des Fédérations (à cel. les-ci de ne pas déchoir et de ne pas tolérer que ses techniciens négligent le sport scolaire).

Sur le plan matériel, donc, peu de difficultés.

Si bizarre que cela paraisse, c'est dans le domaine des idées que sur.giront les difficultés.

Sur ce terrain, l'O. S. U. devra se montrer intraitable. Il devra, le plus vite possible, réclamer, pour ses ressortissants, une règle uniforme de qualification.

Qu'on tolère ou non le cumul d'une licence scolaire auec une li-

t t49 "'>, -11

1 q JL

Y, v i

Conséquence des lois sociales nonvelles, mais plus encore des inconvénients croissants de la vie citadine toujours plus bruyante et toujours plus impitoyable aux nerfs, l'évasion vers la campagne tend à devenir rituelle chaque fin de semaine.

De cent façons, sous mille pré- textes, ou fuit vers le grand air, et de plus en plus ces fugues s'accompagnent d'un retour à la vie natu. relle, dépouillée de tout ce confort, do tous ces raffinements, de tout ce superflu dont l'accumulation finit par nous écraser et par nous anémier en même temps Qu'il nous fait perdre un des biens les plus précieux qui soient le ^ens de la nature (sans préjudice de ce que peut souffrir notre santé),

Le meilleur, le seul moyen, à l'heure qu'il est, de retrouver cet équilibre que compromet notre exis-

tence, grégaire, c'est bien celui qui

consiste à s'en aller par la cam.pagne, et de préférence pied. Aussi le nombre des adeptes du camping augmente de jour en jour.

Pour l'écolier le programme Wêal d'éducation serait certainement ce- lui qui comporterait le jeudi une séance de sport et du samedi au lundi une excursion avec une ou deux my.ts de. camping. Ainsi l'entrainement physique du stade irait

'̃' »

battu M. Drugeon examinera 800 postulants la qualité ne fera pas défaut non plus puisque Sauviat, le champion de Paris de saut en longueur, compte à l'effectif. Le record des collèges saute le pas, lui aussi M. Marrot, à Per.pignan, fera courir 750 collégiens. Comme ce chiffre lui parait maicrichon, U y ajoute 400 élèves de Î'E, P. S. et, pour faire. le poids, 35 normaliens. Total général 1.185 pour une seule ville Ce doit être, au moins pour cette année, 1e record de la proportion par rapport au nombre des habitants de la ville.

D'autres gros effectifs l'E. P. S.

Les premières éliminatoires intérieures

t A SAINT-MARTIN DE PONTOISE C'est aussi sans la direction d'un champion de Fr&nce et international que se sont disputées les éllminatoĩ res » S«iiiit-Martiii da Pontoise, car | Paul Couillaud dirigeait les opérations. Peuvent encore rêver à 1» croisière nordique dsus cet établissement •: Catégorie 1925 (13 ans) Pierre p»ro» 5 tin et Christian DeviUers.

1924 J. P. CouiUaud et Noll LauS det,

1U23 A. Laroche et Uussuud.

£ 1922 J, Laudct et Riche.

1921 A. Carie et Y. Le Besncniis. Là encore, le lauréat départemental de la saison dernière conserve su chance, tout comme son suivant iinfliê1 dlat Carle.

t

AU LYCEE DU PARC 3" A LYON

? Cette fois, c'est d'un champion de 1 gymnastique que nous recevons les 9 résultats, car M. Toussaint est une «ncimine grande vedette des agrès, L» sélcctioyi, exercée sur 900 coureurs, tant

par lui que par M. Lcfort, et tant au au

~·3'c~a lui Parc quizu petit et hUIt aU

I Lycée du Parc qu'au petit lycée Saint-

Rainbert, a mis en iuniRre les talents suivants

j Çat. 19?â (13 ans) Chavernac, Claude et Tchourumoff Nimé.

1934 Schelder Jacques et Lemar« chaud Jçan, 1923 Patvat Marcel et Ctwtw Ant dré.

i 193Î Hémucl Georges et Coudurier Paul. ̃••

ism t CmiUnet Jean et AUignan Maurice.

1930 Depat Paul et Chamard Louis, Une belle équipe Débat a fini, Vau- tre dimanche à Dijon, tout près dp Salomon, dans la course des juniors t Seheicher fut Je. lauréat départemen-

i tal Pan dernier, Coudurier et Casti-

nel étant set suivants les plus Immé- dlats. la finale sera chaudement diss PUté»,

j A l'E. P. S. DE NANTES J Les résultats de Nantes turent los t premiers qui neus parurent. Noblesse

cence « civile », il faudra, de toute urgence, mettre /es écoliers à l'abri des pièges tendus par des organismes à qui nous devons l'existence de rhitoriciem licenciés profes*

UN PEU DE BON SENS S. v. P. ï

Comment veut.on que les scolaires soient raisonnables si les adultes ne le sont pas ?

L' « Auto » publiait, le 5 mai, une convocation invitant les membres de l'équipe minime de football d'un grand club à se rendre à l'entraînement ce même jour.

Le bulletin d'un autre grand club annonce qu'une école de football fonctionnera tous les jeudis jusqu'au 7 juillet, c'està-dire jusqu'aux vacances.

De tels errements sont inadmissibles de la part de gens qui prétendent former la jeunesse et cette spécialisation précoce et forcenée va à l'encontre de toute éducation sportive bien comprise.

Le Conseil supérieur de l'Education physique a d'ailleurs fait prendre, pour empêcher ces excès, un arrêté au.quel contreviennent ces initiatives intempestives.

de pair avec la provision de santé acquise au grand air l'éducation des réflexes due au sport se joindrait à l'esprit d'observation qui se perfectionne au contact de la nature et la discipline acquise dans les jeux se renforcerait de celle acceptée dans la vie des camps.

Sans doute est-ce à cela qu'il faut viser, et l'idéal, bien entendu, serait l'enseignement où les mêmes maîtres dirigeraient tour à tour l'éducation physique et les sorties,Cet idéal n'est pas impossible à atteindre. Loin de là il existe, et nous pensons, en l'écrivant, à ce canip de la Forge ou les apprentis des Chemins de fer d'Alsace-Lorraine conduits par leurs professeurs, passent leurs vacances dans un site admirable. Nous pensons aussi aux ingénieux programmes d'éducation mis sur pied à l'intention des élèves du Lycée de Mulhouse par M. V&geleisen. Marche en campagne, lecture de la carte, orientation, débrouillage général, tout fait l'objet d'études fort poussées et de compétitions fort précises. Et comme si ce n'était pas assez, les grandes vacances verront cet infatigable mentor emmener, par Jes Alpes, dans un circuit cycliste de deux mille kiloraètres toute une caravane de lycéens, pour lesquels ces trois semaines de cyclo-camping s.e* ront l'oecaslon d'une magnifique'

de Valence qui, avec 608, déposséda, avant d'être dépassé par Suresnes, Chauny, du record des E. P, S., et Saint-Etienne qui, sans .battre Stanislas ou Lyon, aligne pourtant 800 coureurs.

Des écoles primaires

commencent à comprendre Plus, peut-être, (lue ces amples satisfactions, nous apprécions lit venue de nouveaux plus modestes, mais qui annoncent qu'enfin l'idée pénètre dans un élément jusqu'ici assez fermé à l'athlétisme les écoles communales.

Dès l'an dernier, nous avions Au.

oblige la Coupe de la Jeunesse, la «rondo, est pour cette année en pension i l'Ecole primaire supérieure et M. Roger, qui nous a, l'an dernier, sort! ]e grand vainqueur, tâchera cette année de ne pas trop déchoir.Le lauréat de l'an dernier, Jean ïheuveney, reste solide au poste. seulement il n'est pas certain qu'il puisse venir défendre son bien il passera, nu début de juillet, l'oxameu d'entrée à l'Ecole normale et les études, pour cet excellent élève qui, l'an dernier, était le premier de sa elasse, passent avant tout. Uans ces. conditions, étant donné qu'un sprinter est un oiseau rare, la tâclie de M. Roger devient surhumain» et il faudrait un miracle pour qu'il découvrit im second ïheuveney. Quoi qu'il en soit, voici ses sélectionnés, élite puisée par.

mi 150 candidats

Catégorie 1924 (14 ans) Jean Masson.

1U33 Valère Grimaud.

1932 Jean Theuveney.

1921 Jean Château,

1920 Auguste Brotaudeau.

A LOUIS-LE-GRAND

D'oxcellents temps au Lycée Louisle-Gïlind où M. Zaoui a opéré sa sélee. tion en vue des épreuves parisiennes î Catégorie 1024 (14 ans) Le Tessiw (4 A), 7 s. 1.

Catégorie 1U23 (15 ans) de Nactes (3 A), ? 5, 1.

Catégorie 1932 Lenieunicr (2 B) et Bourrigault (3 A), 7 s, 3.

Cat. 1921 Janodet (1 A), 7 s. 3. Cat. 1920 Breitmaun (Math.) et Couvreux (Math.), t s. 1 et T s. 2. AU COLLEGE DE SILLE Les éliminatoires de la Coupe, conduites par M. Perdrial, ont eu les résultats suivants

Cat. l»30 (18 ans) s Quln.ta.rd,

Cat. 1921 i Laurent.

Cat. 133a Cuhaynes.

Cat. 1923 Ory.

Cat. 1924 Après une lutte très serrée, Chuplaln et Romnié font dead-

heat.

Cat. 1925 i Dubois.

sionnels ou de lycéens classés in. dépendants.

Ces hontes doivent cesser,

Le statut de l'amateur doit être celui de tous les ressortissants de l'Office du Sport universitaire, sans exception.

Cela parait tout naturel, et ce sera assez aisé à obtenir- en fait. Mais, en théorie, les vieillards, qui ont placé le sport sous le signe de l'argent, auront bien du mal k confesser l'erreür de toute une vie, et il faut s'attendre, dans certains sports, à un conflit d'idées qui peut, d'ailleurs, ne pas empêcher l'accord matériel.

A condition que, renonçant à s'entêter, ce qui est diabolique, les vieillards veuillent bien, mêane sous bénéfice d'inventaire, donner une chance à l'amateurisme scolaire.

Jean Dauven.

LES CHAMPIONNATS universitaires d'Angleterre Les Championnats universaitaires d'Angleterre se sont terminés par la victoire d'Oxford devant les étudiants de Londres qui ont eux-mêmes devancé Cambridge au classement général. A. G. K, Brown, de Cambridge, couvrit le quart de mille en 49 s. et Franks gagna pour Londres le mille en 4 m. 24 s. 3/5. A noter que Kennedy, qui figurait contre l'équipe du P. U. C. lors du récent match Paris.Londres, remporta le saut en hauteur sous les couleurs de Cambridge, ce qui amoindrit d'autant l'équipe de Londres et démontre que la formation universitaire parisienne est capable de donner la réplique aux meilleures formations estudiantiues du Royaume-Uni.

1 Au camp de vacances de La Forge Présentation des couleurs aux campeurs des écoles d'apprentissage c! des Chemins de fer d'Alsace-Lorraine par M. Coqueret.

provision de santé en même temps t que d'une moisson de merveilleux souvenirs.

s Camp de la Forge, randonnées des lycéens de Mulhouse sous la cons duite d'un maître qui les suit toute la semaine et les a vus grandir, c'est, il bien là l'idéal. En attendant que

̃ t

bagne et, la semaine dernière, grâce au champion Solbach, les écoles de Châteaudun entraient dans la danse. Cette semaine, M. Gnury nous amène les écoles de Châtillonsous-Bagneux, et on verra d'autre part qu'à Besançon la prospection s'est étendue aux écoles communa-

les.

Ainsi notre épreuve atteint son véritable effet de propagande et porte les bienfaits de l'idée sportive à ceux-là mêmes à qui le sport est le plus nécessaire.

Bien sûr, quatre écoles sur les dizaines de milliers que compte la France, ce n'est rien, mais c'ost un signe qu'un jour l'onseignenicnt

A BESANÇON

Bien qu'aucun engagement n'ait encore été reçu do Besançon, on y travailla rennes le proulOmc posé pur la Coupe de lu Jeunesse, et c'est sur plusieurs centaines d'écollors que les recherches, ont été opérées. C'est lo journal local qui nous l'apprend en même temps qu'il nous donne les' résultats suivants obtenus au cours de la réunion des Championnats d'académie. Il faut noten que, dans cette ville, les possibilités de notre épreuve ont été pleinement comprises, car les écoles communales ont fourni des lauréats dans les plus Jeunes catégories

Catégorie 1035 (13 ans). Lycée: noultor, Viçhot, 8"; Ecoles communaSi: ,GIO,(;1'ey (St-Ciaudo), Hoy (Uci-

véUc). 811.

Catégorie 1994 (14 ans). Lycée: Bllucl, Minet, S"; Baud, 7"" 4/5, et Roberet E, P. S, Vichot, S" 1/5, et ct

spics.

Catégorie 1923. Lycée Achavd, 8": Bonnln; E. p. s. Dumoulin, 7" <s/5, et Ladner.

Catégorie 1022. Lycée: Devantoy, 7" 3/5, et Allenbacli; E. P. S. Briottet. 8", et Lucas.

AU LYCEE

DE CHAMBERY

Sans attendre Ja finale départementale, M. Cliollier a poussé jusqu'au bout sou travail de sélection et le lauréat quf ix surnagé après des «prouves réunissant 350 concurrents porte un nom connu, puisque c'est le fils d'H de Monfreid, le romancier des « Secrets de la .Mor Ronge », Le représentant du Jyoée de Chambéry appartient à la catégorie 1922.

A L'ECOLE DES ROCHES 1.'Ecole des Roches procédé à ses éliminatoires sous la direction de r:mclen international d'athlétisme iMentrci Volet quels sont les survivants, après des éprouves qui ont porté sur 23Q candidats

Catégorie 1925 (13 ans) Jean Lé. mard.eley.

Catégorie 1924 (14 ans) Osmond Glraud et Philippe puroselles. Catégorie 1923 Guy Le Basssr et Alain Rimallho.

Catégorie' 1932 .François d,e Pourr"

talès.

Catégorie 1021 Gérard Aubèrtm et Albert Lefèvre.

Catégorie 1920 Jacques Hooneclc et J.-P. Muasat.

Dans le nombre, plusieurs finalistes de l'an dernier, dont le vainqueur départemental Guy Le Bosser, de Pourtalès, et J.-P. Mussat, qui aura fort à faire pour devenir aussi bon coureur que skieur.

La Coupe Universitaire VICTOIRES DU DROIT ET DE BREGUET

Les Coupes universitaires disputées au Stade Pershing ont donné lieu à de très belles compétitions. Le niveau des performances reste moyen, mais dans l'ensemble, aussi bien en première qu'en seconde catégorie, la valeur des athlètes est en net progrès sur les années précédentes.

L'épreuve, qui aura contribué à amener au stade de nouveaux adeptes à révéler l'athlétisme de compétition à nombre d'étudiants s'est terminée en faveur de la Faculté de Droit qui avait déjà, l'an dernier, triomphé en finale de la Pharmacie.

L'Ecole Bréguet, en seconde catégorie, l'emporta sur l'Ecole normale supérieure. Celle-ci est, en fait, la révélation de cette compétition. N'eût-elle que démontré le magnifique élan sportif qui, sous l'impulsion de Boisset, s'est déclanché dans la vénérable maison de la rue d'Ulm que cette Coupe universitaire marquerait une date dans s l'histoire du sport estudiantin. Un exploit sensationnel de Cornet

En dehors des Coupes proprement dites, le P. U. C. fit disputer quelques épreuves d'entraînement qui furent l'occasion, pour le jeune Cornet, de montrer que ses grands talents de coureur naturel apparaissent mieux en valeur à mesure que la distance croît. Il réussit 15 s. 4/5 aux 150 mètres.

partout les circonstances ou les hommes permettent de telles, réalisations, il convient, croyonsnous, de prôner ce retour à la vie naturelle, cette recherche du grand air et de la campagne et, dans la mesure où U complète l'éducation reçus à l'école et au lyeée les mou-

[primaire comprendra ]a primauté es sports athlétiques.

Les nouveaux venus

Maintenant, à l'appui de nos dires, les noms et effectifs des non- veaux venus

Lycées Parc de Lyon (800 à 1.Q00, nous comptons 800) Saint» Etienne (800) Fustel-dc-Goulan» fies, à Strasbourg (40) Laval (100); Dijon (500); Chamhéry (350);. Sloutauban (412) Voltaire (?) Limoges (50) Tours (200) Barle-Duc (150) Agen (30).

Collèges Lunéyillc (20) Luçon (40) Perpignan (750) Barbezieux (GO) GharoHes (56) Agde (8) Grasse (140) Sillé-le-Guillaumo (50) Saint-Dié (50) Meaux (250) Dole (350) Montbéliard (200) Villeneuvc-sur-Lot (16) Saumur (150); Dinan (90) Joigny (60).

Ecoles primaires, supérieures Luçon (40) Perpignan (400) Barbezieux (50) Argenton-sur-Crcuse (180) Sedan (100); Albi (525) Valence (608) Charlieu (20) Joigny (50) Suresncs (800).

Ecoles normales Perpignan (35) J Montauban (3).

Etablissements libres Ecole des Roches (230) Saint Martin de Pontoiso (250) Le Caousou de Toulouse (20) Saint-Joseph de Poitiers (200) Montalembert (380) Stanislas de Poitiers (250) NotreDame do liostrenem (50) NotreDame dos Minimes, à Lyon (125) Saint-François-de-Salcs, a Chambéry (100) Massillon (30) Alberttle-Mun (300) Montaigne de Vence

(40).

Des champions

II est bien certain que dans une pareille masse doivent se trouver pas mal de garçons doués de cette étincelle qui fait les champions. La. suite le démontrera, mais déjà nous savons que, dans le nombre, Saint-Diô nous délègue Clarté, qui sera un très sérieux prétendant aù titre national des 400 mètres iuniors, et Voltaire avec Cusin, Suresnes avec Sauviat, nous présenteront des vedettes de leur catégorie. Meaux a Temple, qui, l'an dernier, finit second dans la sienne, derrière Foray, qui, lui, ne rata la croisière que d'un souffle, puisqu'il fut le second de la grande et dernière finale.

Foray nous a déjà adressé son engagement. Il appartient au Cours complémentaire de Mâcon et, tout comme Driancourt, il est de ceux qui peuvent prétendre aller loin, très loin, et peut-être jusqu'en Nor-

vège.

Les départements

non représentés

La clôture des engagements est maintenant imminente. Presque toute la France sera représentée dans notre épreuve, c'est déjà sûr, puisque, jusqu'ici, il ne nous manque plus, dans notre effectif, que des athlètes des départements cidessous

HAUTES-ALPES,' AUDE, CANTAL, DORDOGNE, FINISTERE, LANDES, LOT, MANCHE, NIEVRE, ORNE, PAS. DE-CALAIS, PUY-DE-DOME, HAUTESAONE, DEUX-SEVRES, VAR.. Mais comme plusieurs d'entre eux étaient déjà représentés l'an dernier, nous serions bien surpris si, d'ici peu, nous ne recevions de leurs nouvelles.

C'ost une performance transcendante qui vaut plus de 1.000 points au barème finlandais, Si elle est confirmée et si Cornet parvient à tenir deux cents mètres, cet athlète de dix-neuf ans pourrait bien, à cinq mois de ses débuts, décroclier ses galons d'international. Le fait s'est déjà produit pour Cerbonney qui, plus âgé, n'était pas plus doue que Cornet.

Résultats

Coupe universitaire, première caté- gorie Droit bat Pharmacie.

80 m. 1. Buisson (Droit), « s. 300 m, 1. Peyrc (Droit), 3U s. 1/5. 1.000 ni. Lutz (Pharmacie), 3 m. Poids. 1. Doillon (Droit), 11 mètres 83.

Longueur. 1. Cliamard (Droit), 6 m. OS.

Deuxième catégorie. Bréguet bat E. N. Supérieure.

80 m. Oliviéro (Bréguet).

300 mètres. 1. Oliviéro. (Bréguet), 40 secondes.

1.000 mètres. 1. Ducarre (Bréguet)j 3 m. Sa secondes.

Relais 4X250. 1. Bréguet.

Longueur. 1. Lesueur (Normale Sup.), 0 m. 7 s.

Epreuves hors série

loO mètres. 1. Cornet, 15 s. 4/5. 400 yards. 1. Lévèque, 46 s. 1/5 2. Boisset, 47 s. 4/5 3. Uermont. 750 m. 1. Gardien, 1 m. 54 s. 1/5 i 2. Lalou, 1 m. 55 s. 4/5 3. Charles, Poids. 1. lutte, 13 mètres 3. Fabrc, 12 m, 02.

vements « scout » et « naturiste ». La nature et le stade ne se font pas concurrence leurs enseignements peuvent aller de front et doivent se compléter. A partir de cette semaine cet emplacement relatera l'activité et recueillera les communications des groupements scouts.

LACAISSE AUTONOME DES SPORTS OU L'IDEE MUTUALISTE I FINIT PAR TRIOMPHER

Ça n'aura donc pas été en vain, qu'avec une constance que d'aucuns auraient pu me reprocher, j'ai réclamé, depuis de longues années, à cor, à cri et par la voix de la presse, la création de ressources autonomes pour l'ensemble des fédérations et groupements sportifs. Mieux vaut tard. Dans la dernière séance de son conseil d'administration, le Comité national de l'Education physique et des sports a ratifié, à l'unanimité, ainsi que nous l'avons relaté, les conclusions du rapport de sa commission des finances.

La question du principe, seule, a été adoptée d'enthousiasme.

Mais c'est là une étape considérablc, qui vient d'être franchie. Et, certes, cela méritait mieux, pour ceux qui font état de suivre l évolution sportive à défaut de la précéder qu'un simple entrefilet dans un coin de page et que la publication sans commentaires du strict communiqué officiel.

C'est, en effet, une véritable révolution qui s'opère. Par ce geste sytnbolique et vraiment réconfortant,. les fédérations et groupements qui font des recettes vont affirmer leur solidarité matérielle et morale envers les parents pauvres de la grande famille sportive. On pourra objecter que la dîme supplémentaire (et bien modeste, mais suffisante 50 centimes pour les places inférieures à 10 francs, et 1 franc pour les autres) ne sera pas prélevée sur les recettes normales mais qu'elle sera perçue en sus du prix habituel dis places, sous forme de taxes acquittées par les spectateurs. ·

Afin que le geste conserve toute

Sans histoire, la France s'est qualifiée devant Monaco

Bolelli-Pellizza b. Landau-Médecin: 6-2, 6-0, 6-3

Marseille, 22 mai (De notre correspondant particulier). La France s'est assurée aujourd'hui, en gagnant le double contre Monaco, le droit de Jouer le troisième tour des éliminatoires de la Coupe Davis (zone européenne). Les Monégasques Landau et Médecin ont été battus par H. Bolelli et P. Pellizza. Cette victoire, à vrai dire. n'a surpris personne. De plus, pour qu'un capitaine d'équipe comme Brugnon ait consenti hier à la veille de cette rencontre de double à laisser H. Bolelli et Pellizza faire une exhibition affirmant la confiance de Brugnon en la victoire de ces deux joueurs aujourd'hui.

Il serait toutefois un peu exagéré, malgré la netteté du score, d'écrire que les Français se sont Joués de leurs rivaux. Les Monégasques, qui savaient pertinemment qu'ils ne franchiraient pas victorieusement le cap de cette seconde Journée, ont cependant fait preuve de conscience et de courage. Il convient de les féliciter d'avoir montré un bel esprit sportif.

Que l'équipe de France pourtant ne tire pas de son succès une confiance trop entière; son match contre le team néerlandais fut une leçon. Celui à venir contre la Pologne ou l'Italie, si l'on n'y prend garde, pourrait en être une autre et plus sévère.

Le match de double a duré 46 mi.nutes. Après avoir été à égalité au premier set à Jeu partout, les Français prirent l'avantage- par 4 jeux à 1. Un '< excès de puissance » de leur part permit aux Monégasques de prendre un second jeu, mais leurs rivaux répliquèrent en remportant le set.

La deuxième manche fut sans histoire les volées de Pellizza et les services impeccables de Bolelli ne laissèrent aucune chance à leurs adversaires. Monaco s'adjugea le premier Jeu du CYCLISME

Une victoire française LOUVIOT

est vainqueur

de Paris-Rennes

Ce qui doit ttre retenu, avant tout, de la victoire du routier français Louviot dans Ici course Paris-Rennes, c'est que cette victoire fut obtenue dans des conditions matérielles défavorables et sur un parcours de plus de trois cents kilomètres.

Rouler pendant près de dix heures à une moyenne horaire supérieure à trente-cinq, alors que le vent est froid, la route lourde et les côtes assez nombreuses, représente un exploit que les coureurs belges ont- pris l'habitude de réussir plus souvent que leurs adversaires les routiers français.

Avec Louviot, d'autres coureurs fmnçais fournirent du bon travail: Fontenay et Cosson, dont les anciennes performances étaient oubliées depuis trop longtemps Tanneveau et Debcnne qui étaient, eux aussi, dans le cas des deux premiers nommés.

Quelques routiers belges étaient engagés dans l'épreuve, parmi lesquels Romain Maes était, fort probablement, le plus sérieux prétendant à la victoire. Le Belge fut lâché, fort proprement, dans une côte, spectacle auquel n'étaient pas habitués les suiveurs. Il est probable que de nombreux coureurs, distancés à l'arrivée, commirent la faute de ne pas prendre au sérieux l'échappée du début et de croire que les fuyards subiraient bientôt les effets de ce départ à grande allure.

Parmi les douze hommes formant, déjà, un petit peloton à l'entrée de Versailles, si quelques-uns d'entre eux furent lâchés au long du parcours, les quatre survivants ne connurent pas la défaillance et résistèrent fort bien à un peloton assez important qui ralen- tit la chasse après avoir perdu l'es- poir de rejoindre.

Parmi les vedettes, Spelcher et Lapébie abandonnèrent, après avoir donné l'impression de ne pas être très en forme ils eurent au moins l'excuse d'avoir pris le départ, alors que de nombreux abstentionnistes de marque avaient préféré ne pas tenter l'aven- ture.

Classement. 1. R. Louviot, 335 kilomètres en 9 h. 27 m. 22 s. 2. Carini 3. Fontenay 4. Cosson 5. Tanneveau, 9 h. 31 m. 40 s. 6. Passat 7. Debeune 8. Van Houtte 9. Lauck 10. Vlaminck etc.

Lacquehay et G. Wambst devront se « repêcher » pour le championnat

de France de demi-fond II serait exagéré de prétendre que les séries du Championnat de France de demi-fond, disputées hier, sur la piste du Parc des Princes, provoquèrent l'enthousiasme de la majorité des spectateurs présents.

Si la première série fut intéressante à suivre en raison de la lutte Auguste • Wambts-H. Lenioine, classés, respectivement premier et second, la deuxième apparut fort décevante par la faute de ceux qui donnèrent 1 Impression de sauvegarder les chances de Paillard. Lorsqu'il fut en tête, Paillard roula longtemps sans avoir à subir la moiudre attaque de ses adversaires, stop-

son ampleur, les réunions organisées jusqu'ici sans perception de droits d'entrée par les fédérations peu habituées il voir leurs manifestations susciter un engouement tel qu'il puisse être exploité utilement pour le sport, devraient être désormais astreintes à exiger au moins de l'Assistance l'acquit de la taxe maxima (1 franc).

Enfin, il est envisagé de laisser à l'écart les spectacles dits sportifs et réalisés par des organisations strictement commerciales.

Pour ma part, je ne verrais aucun inconvénient à laisser, dans cette catégorie, chacun libre e d'adopter l'attitude qui lui conviendrait. Aucune astreinte, bien entendu mais pourquoi refuser des offrandes propitiatoires ? Mais nous n'en sonunes pas encore au détail des modalités d'application.

Réjouissons-nous, sans réserves à une époque où s'offrent si peu d'occasions de le faire de voir s'ouvrir une ère nouvelle, dans laquelle la famille sportive apparaîtra plus intimement unie donc plus forte et moins vulnérable a ceux qui n'ont pas renoncé à l'espoir de la mettre en tutelle, pour des fins égoïstes et dangereuses. En s'assurant lui-même son budget, le sport affirmera sa vitalité et sa dignité, sans obliger ses dirigeants à aller quémander sans cesse des moyens de le faire subsister, ce qui ne leur vaut pas plus la consideration de ceux qui les paient que de ceux qui en profitent. Vive donc la caisse autonome réalisée pour et par le sport 1 Armand Massard.

LA COUPE DAVIS 1938

troisième set sur le service de Médecin Pellizza, sur son service, égalisa. Malgré une belle défense de Landau, dont les « lobs » sont très appréciés, la France mène par 3 jeux à 1. Un bel effort des Monégasques leur permet d'égaliser; mals, un court instant déroutés, les Français reprennent l'offensive et gagnent le match.

Bolelli et Pellizza ont bien joué. Cependant, leur jeu d'ensemble n'est pas au point et contre des adversaires plus forts, ils eussent été en difficulté. Avant cette rencontre, Destremau et Noghès ont fait une exhibition contre le Toulonnais Méquet et le Marseillais Pascal.

Demain, Boleili et Pellizza remplace.ront Destremau et Pétra pour les deux derniers simples. Le premier Jouera contre Noghès et le second contre Médecin.

J. de Broux.

,'•'

̃*̃ +

Les matches de la rencontre FranceMonaco sont disputes avec la balle Dunlop-Fort, qui donne toute satisfaction aux joueurs, quels que soient le temps ou l'6tat du terrain.

A MILAN, l'Italie a obtenu une victoire contre la Pologne. Canepele, en effet, a battu Hebda par 6-1, 7-9, 6-2, 7-9, 6-2. Le second simple entre Stefani et Tloczynski a été arrêté par la pluie, alors que l'Italien menait par

A STOCKHOLM, la Suède a battu la Suisse par 4 victoires à 1. Schrœder a triomphé de Maneff 3-6, 1-6, 6-2, 6-4, 6-2, et Rohlson a éliminé Fither 1

A ZAGREB, Puncec a battu Shayes I et en double Mitic et Puncec mènent sur Wilde-Butler par 7-6, 6-3, 1-3. Le match est arrêté par la pluie. Yougoslavie, 2 victoires Angleterre, 0. _»_

UNE VICTOIRE DE PLUS POUR FERET

Les trois dernières finales du tournoi organisé par le T. C. de Courbevoie ont été disputées hier. En simple dames, Mlle Pannetier a triomphé de Mlle Mellerio. Cette dernière se montra encore bien nerveuse en l'occurrence et joua très nettement au-dessous de sa valeur. Certes, elle ne pouvait mettre en échec l'expérience et la précision de sa rivale, mais, avec plus de calme, elle eût sans aucun doute obtenu un sftofe meilleur.

En simple messieurs, Paul Féret a ajoute une nouvelle victoire à sa longue série, en disposant de Wciss. Voici les résultats de ces finales Simple messieurs. Féret b. Weiss,

Simple dames. Mlle Pannetier h. Mlle Mellerio, 6-4, 6-1.

Double mixte. Mme Hnlff-Genticn b. Mlle Mcllerio-Dessair, 6-1, 6-3. AU T.A.C. PIERREFITTE Maintes rencontres pour les tableaux de progression ont été disputées hier et les parties ont été fort animées. Les joueurs suivants sont convoqués aujourd'hui

10 heures. Simon, Perche.

17 heures. Chevreau ou Simon, Perche, Martin ou Bousquet, A. Perrier.

18 heures. Grimaud, M. Pollack, Rufin, Fiquet, Loir, Martin et Niejoul. Au L.T. Saint-Mandé Pour les fêtes de l'Ascension, le Lawn Tennis Club de Saint-Mandé organisera jeudi, vendredi, samedi et dimanche prochains un tournoi pour lequel de nombreux engagements ont été réunis.

Nous publierons chaque jour les convocations pour ce tournoi, en commençant dans le Figaro du mercredi 25 mai par celles du jeudi de l'Ascension.

pés par Blanc Garin, de manière impitoyable.

C'est en voulant attaquer Virol que Paillard connut un véritable danger dans l'obligation de décoller, l'ancien champion du monde éprouva une difficulté certaine pour se reprendre.. Fort heureusement, Minardi dont la course fut à peu près incompréhensible resta dans le sillage de Paillard et, bien que doublé, empêcha tous les autres de.passer.

Les deux héros de la journée furent Virol et Sausin, restant bien entendu que Aug. Wambst, Lcmoine et Terreau accusèrent une supériorité certaine sur leurs adversaires.

L'épreuve de repêchage, qui sera disputée jeudi prochain, s annonce comme très serrée. Résultats Première série 1. A. Wambst. 100 kilomètres en 1 h. 23 m. 23 s. 3/5 i 2. H. Lemoine, à 40 mètres.

Deuxième série 1. E. Terreau, les 100 km. en 1 h. 21 m. 51 s. 1/5 i 2. Paillard, à 250 mètres.

Ces quatre hommes sont qualifiés pour la finale.

AUTRES RESULTATS •+ Disputée hier et réservée aux amateurs et indépendants, la course Paris-Caen a été gagnée par R. Paris qui, au sprint, a battu Talle. Les deux hommes s'étaient sauvés à 15 kilomètres de l'arrivée. Classement i. R. Paris; 2. Talle; 3. Le Nizerhy, à-f3 s.; 4. Fcdrali; 5. Grimbert, etc.

<+< Courue hier, la dernière étape du Tour de Belgique a été gagnée par I.Qiicke devant Formet et Ritsvelde mais, an classement général, c'est Neu* ville qui enlève la première place. Classement général du Tour du Sud-Est i. Martino; 2. Aimar; ai Gia- nello. l

AVANT LA COUPE DU MONDE DE FOOTBALL Cependant p se terminent les Ghamplonnats amateurs et professionnels l'équipe de France s'est entraînée LE STADE BETHUNOIS S'EST QUALIFIE POUR LA FINALE DU CHAMPIONNAT AMATEURS LE RED STAR A BATTU WOLVERHAMPTON JEUDI FRANCE-ANGLETERRE

UNE SAISON |

TROP LONGUE

La saison de football se prolonge exagérément. A la faveur de la Coupe du Monde, on tient en haleine les amateurs de ballon rond par des rencontres amicales et d'entraînement, cependant que se terminent des épreuves officielles comme le Championnat de France amateurs et le Championnat professionnels de seconde division. Ainsi, cette saison de football qui a débuté le 15 août dernier, ne l'oublions pas, va prendre fin dans la seconde quinzaine de juin. Il faut convenir qu'il y a de l'abus. Le Conseil supérieur des sports s'est d'ailleurs préoccupé de cette situation. Il a décidé que la saison de football commencerait le 15 septembre et se terminerait le 15 mai. Ces dates ne sont pas rigoureusement fermes. Il est entendu que la saison débutera et se terminera un dimanche le plus proche des dates

A Chantilly, avant l'entraînement, les joueurs de l'équipe de France écoutent les derniers conseils de l'entraîneur Maurice Cottenet.

indiquées. Il faut que le football se discipline et laisse la place à l'athlétisme. Il n'est pas difficile, avec les professionnels, d'arriver à activer la cadence du championnat. Pourquoi, à l'exemple de ce qui se fait en Angleterre, les professionnels français ne jouent-ils pas deux fois par semaine ? Il faudra y arriver.

Béthune

contre F. C. Sconzier

pour le titre de champion de France

La journée d'hier a vu se dérouler la seconde demi-finale du championnat de France amateurs qui opposait à Saint-Quentin le Stade Béthunois au S. C. Rémois. Béthune, en gagnant par 5 buts à 1, s'est qualifié pour la finale qui aura lieu le 26 mai au Stade de Colombes et l'opposera au F. C. Sconzier.

L'U. S. Métro en division d'honneur

Ne quittons pas les amateurs sans signaler le succès de l'U. S. Métro sur l'équipe amateur du Red Star pour l'accession à la division d'honneur. L'U. S. Métro, dont l'international Polge est l'un des animateurs, reçoit la récompense des brillants efforts qu'il a faits cette saison, efforts qui se manifestent d'ailleurs dans tous les sports et démontrent la vitalité de cette société sportive.

Saint-Etienne

sera-t-il second ?

Dans le Championnat de seconde division professionnelle. Le Havre, champion depuis deux semaines, termine sans se frapper une épreuve qu'il a gagnée. La lutte se poursuit pour la seconde place qui permettra à son tenant d'accéder au Championnat de première division. Saint-Etienne se maintient en seconde position, suivi à un point de Colmar, lui-même précédant d'un point Rennes. Le prochain tour, l'avant-dernier, opposera Colmar et Rennes et la question sera tranchée pour l'un de ces deux clubs vraisemblablement. Saint-Etienne parait avoir les meilleures chances de terminer second.

Dans le domaine des matches amicaux, la victoire du Red Star qui était très renforcé sur Wolverhampton, a fait sensation, car les Britanniques ont joué et bien joué. La partie fut attrayante et longtemps indécise. Ce n'est qu'en seconde mi-temps que les deux équipes arrivèrent à conclure. Cou,p sur coup, le Red Star réalisa deux buts par Albacete et Moulet, sur la fin Wolverhampton réussit à sauver l'honneur.

L'équipe de France

pour France-Angleterre A Chantilly, l'équipe de France s'#st entraînée. Deux mi-temps de 30 minutes, sous la direction de MM. Barreau, Cottenet et Mestre, et un match nul 1 à 1. Courtois a joué « intérieur ». Il ne s'est pas plus mal comporté à cette place qu'à l'aile ou, à l'avant centre. Quelle sera l'équipe de France pour France-Angleterre, jeudi ? Nous le saurons officiellement ce soir. Il est vraisemblable qu'elle ne sera pas éloignée de la formation suivante

But Di Lorto arrières Cazenave, Mattler demis Bourbotte, Jordan, Diagne avants Aston, Courtois, Nicolas, Heisserer, Veinante.

Pour rencontrer l'Angleterre et avant la Coupe du Monde, il semble bien que cette équipe est, a peu de chose près, la meilleure. L'Angleterre jouera jeudi à Paris. Elle

vient d'être battue par la Suisse, ainsi que nous l'avons dit hier. L'équipe de France aura fort à faire pour réaliser une semblable performance, car les Britanniques voudront effacer cet échec inattendu.

CHAMPIONNAT

DE FRANCE

DEUXIEME DIVISION

A. S. S'-Etienne b. F. C. Toul. 4-1 F. C. Mulhouse b. Havre A. C. 2-1 Ol. Dunker. b. U. S. Tourcoing 3-2 R. C. Arras et C. A. Paris. 0-0 St. Rennes b. St. Reims. 2-1 S. R. Colmar b. S. M. Caen. 4-1 F. C. Nancy b. U. S. Boulogne.. 4-1 0. G. C. Nice tu Ol. Alès. 4-1

CLASSEMENT

1. Le Havre, 43 pts 2. SaintEtienne, 38 pts 3. Cofaiar, 37 pts 4. Rennes, 36 pts 5. Toulouse. Dunkerque, 31 pts 7. Arras, 30 pts

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8. Nice, 28 pts 9. Reims, 27 pts 10. Nancy, 26 pts 11. C. A. Paris, 24 pts 12. Boulogne, 23 pts 13. .4les, 21 pts 14. Cacn, 20 pts 15. Mulhouse, 18 pis 16. Tourcoing, 15 points.

CHAMPIONNAT DE FRANCE (AMATEURS)

St. Béthune b. S. C. Reims. 5-1 CHAMPIONNAT DE PARIS

(AMATEURS)

U. S. Métro b. Red Star 2-0 MATCHES INTERNATIONAUX Red Star b. Wolverhampton.. 2-1 Aston Villa b. Sel. Allemagne 2-1 Italie (b) b. Allemagne (sud) 5-2 Italie b. Yougoslavie. 4.0

♦

ATHLETISME

A BRUXELLES

Succès complet du Stade Français Il à battu en juniors et en seniors

VU.S.St-Gilloise

Le match entre le Stade Français et l'Union Sportive Saint-Gilloise de Bruxelles a révélé les progrès Indéniables accomplis en profondeur par les Beiges. Ceux-ci ne possèdent pas seulement les quelques athlètes dont nous avons pu apprécier la grande classe dans les meetings internationaux, car derrière apparaissent déjà quelques jeunes pleins de qualités, comme le sprinter junior Brookman, qui triompha du senior Makowsky dans les haies, comme Siroul, 37" juste aux 300, et comme Van Auvermeiren, qui, dans un 600 mètres couru en dépit du bon sens, se fit battre par Branthomme, mais fit preuve d'une classe exceptionnelle.

Malgré cela, le Stade Français, grâce en grande partie au concours où les Belges n'ont pas encore atteint une maîtrise technique plus longue à acquérir, s'est assuré la victoire dans les deux catégories.

Il l'emporta par 209 points à 183 en seniors, et par 96 à 89 en juniors. Les plus beaux exploits sont à à l'actif des Français Noël, 46 m. 35 au disque, 14 m. 08 au poids Leleu, 15 m. 36 au poids junior Branthomme, 1' 26" 4/10 aux 600 mètres i et chez les Belges Dechenne, 11" aux 100 mètres, 22" 3/10 aux 200 Jlostert, 3' 58" 4/10 aux 1.500, et Schroeven, 800 en 1" 58" 5/10, ce qui révèle chez ce coureur de fond une vitesse insoupçonnée.

Deux relais revinrent à l'U.S. SaintGilloise pour le 4X100 (en 44" 2/5) et le 4X250 (en 2'2"), tandis que le 4X100 était l'apanage du Stade. Ce match, très équilibré, tint en haleine jusqu'au bout et il faut espérer qu'une tradition s'établira, qui rendra annuelle cette confrontation des deux clubs. J. D.

NAVIGATION AUTOMOBILE Dans les championnats de hors-bords

« Eminente » a réalisé la plus grande vitesse Organisées par le Yacht Moteur Club de France, sous le contrôle de la Fédération Française de Navigation Automobile, les finales des Championnats de France de hors-bords ont été disputées, hier, dans le bassin d'Herblay.

Aucune surprise n'a été enregistrée

A. R.

LE TOURNOI DE RUGBY DE BUCAREST L'EQUIPE DE FRANCE A PRIS SA REVANCHE SUR CELLE D'ALLEMAGNE ELLE A GAGNE PAR 8 POINTS A 5

A Bucarest, hier aprèt-midi, le tournoi entre les équipes de Roumanie, d'Allemagne et de France a pris fin par le match France-Allemagne. Cette rencontre a été suivie par un très grand nombre de spectateurs qui ont marqué l'intérêt qu'ils portaient au rugby. Ainsi le but poursuivi par les dirigeants roumains semble atteint cette série de matohes a bien servi à la propagande de ce sport dans leur pays.

Malgré un temps lourd et orageux, les Joueurs français et allemands ont fait preuve d'une vive ardeur et la lutte fut extrêmement serrée du début à la fin.

Une fois encore, les courageux et volontaires avants d'outre-Rhin ont pris l'avantage sur leurs rivaux directs. Leur Jeu fut plus ordonné et leur défense plus vigoureuse. Cependant, les avants français montrèrent plus de dlversité et surent mieux préparer les offensives de leurs lignes arrière. Cel- les-ci, après s'être heurtées durant la première mi-temps à une défense im- placable, haroelèrent tant et tant ladite défense que, sur la fin du match, ce fut à la chance que l'Allemagne dut, en grande partie, de n'être pas finalement plus nettement distancée. Ainsi, la défaite subie il y a quelques semaines à Francfort est vengée

POUR L'ASSAINISSEMENT 1 DU MARCHE

A partir d'aujourd'hui plus de marchandages entre acheteurs

et vendeurs

La Fédération nationale <Ju Commerce de l'Automobile vient de décider l'assainissement du marché. Cette mesure a pour but de réaliser une entente complète entre l'acheteur et le vendeur, en fixant à l'avance les directives qui doivent présider à toutes les transactions.

Afin d'éviter tout marchandage et de longues discussions, désormais, les voitures neuves seront vendues au prix du catalogue. De même les vol- i- turcs tle reprise le seront à un prix fixé par des taxatenrs officiels qui ne seni plus arbitraire; mais correspondant à la valeur marchande réelle, pour la sauvegarde des intérêts du client.

Ainsi, grâce aux nouvelles mesures prises, l'achat d'une voiture neuve, même lorsqu'il s'accompagne de la reprise d'une voiture d'occasion, doit être réalisé en confiance, le client ne pouvant plus avoir l'impression qu'il n'a peut-être pas obtenu les meilleures conditions.

On souhaite que les mesures prises soient favorables au marché de l'automobile, ainsi que 'l'espèrent les dirigeants de la Chambre nationale et dans l'Intérêt d'une de nos plus importantes Industries.

AUTOMOBILE

ET ALLEGEMENT

LES « POIDS LOURDS » DEVIENNENT LEGERS II n'est plus utile d'insister sur l'intérêt que représente la question de l'allégement des véhicules industriels diminution des frais d'utilisation, augmentation de la capacité de transport sont deux aspects de la solution apportée par l'emploi des alliages légers (Duralumin, Duralinox) dans la construction des carrosseries poids lourds.

II est ainsi possible de transporter, suivant le cas, 20 à 35 0/0 de marchandises en plus, et cela pour le même prix.

A l'occasion de Ja Foire de l'iris, quelques véhicules industriels allégés ont été réunis au Groupe de la Mécanique, terrasses A et B, stands 1.054 et 1655. On peut y voir entre autres un plateau pour transport de bois, châssis Panhard Gicix. Le poids de la carrosserie ordinaire est de 1.550 kgs; en alliages légers ce poids est ramené à 700 kgs, sott un gain de 850 kgs (carrossier Chalaud, à Aubervilliers).

un plateau à ridelles fixes, châssis Renault A. G. P. sur lequel le gain de poids réalisé est de /50 kgs et l'augmentation de charge utile de 20,8 0/0.

un plateau bâché Citroën 45 dont la capacité de charge utile, par remploi des alliages légers a été augmentée de 36,8 0/0 (1.400 kgs sur 3.800

kgs).

Facteur d'économie au sein de l'entreprlse, l'allégement des véhicules industriels retiendra l'attention des visiteurs de la Foire de Paris.

Illmann gagne

le Grand Prix de l'A vus En moto 500 cmc Gall gagne à 172 kilomètres à l'heure Le Grand Prix de l'Avus, qui était autrefois une épreuve internationale de grande envergure, a perdu son. éclat. Ce n'est plus désormais qu'une épreuve nationale allemande que gagna hier Illmann, à la moyenne de 154 kil. 100. Dans la catégorie motocyclettes, en 250 cmc., Kluge a gagné à 138 Je moyenne; en 350 cme., Winkler l'a emporté a 149 de moyenne, et en 500 cmc. Gall enlève la première place à 172 kil. 900 de moyenne. Ce dernier résultat vaut d'être souligné. Le vainqueur, en effet, a couvert 166 kilomètres en 57 m. 39 s. Ceci démontre les progrès réalisés par l'industrie allemande de la motocyclette.

dans ces épreuves, qui furent enlevées i par les favoris.

Résultats

Classe A. De Candole, 30 kil. en 33 m. 23 s.

Classe B. Delacour, 30 kil, en 31 m. 42 s.

Classe C. Rousset, 30 kil. en 27 m. 24 s.

Classe X. Eminente, 50' kil. en 42 m. 57, à la moyenne de 69 kit. 673, meilleure vitesse horaire de la journée.

Vasseur n'a pas réussi

Effectuée, hier après-midi, dans le bassin de Sartrouville, une nouvelle tentative de Vasseur contre le record du monde des 24 milles pour canota de la série des 800 kilogs n'a pas été 'réussie.

Pourtant, quand on se reporte aux années précédentes, il faut bien convenir que la supériorité du rugby français sur le rugby allemand n'est plus aussi nette. Une large victoire, hier, eût permis de croire le contraire et eut effacé complètement I' é o h e e de Francfort. Mais il faut se rendre à l'évidenoe les progrès des Allemands ont été tra, sensibles en un an et le rugby français est en régression.

Venons-en à l'exposé de la partie d'hier, qui débuta favorablement pour les Français, puisque, sur le service de Thiers, Vassal, Bergen puis Caunègre menèrent la ballon dans le camp adverse.

La»! trois minutes après un avant allemand rétablissait la situation et le but réussi donnait même deux pointa d'avance à l'équipe du Reich,

Il fallut quelque temps pour que les Frunosli forcent la victoire. Enfin, vers le milieu de la seconde mi-temps, une belle offensive se termina par un essai de Bsrgèze, essai qui fut transformé par Thiers.

Comme nous l'avons dit plus haut, les attaquants français prirent ensuite un avantage si net que, deux fois au moins, il s'en fallut d'un rien que ta défense rivale fut battue.

Maurice Cspelle.

AUTOMOBILE

Mazaud enlève le Grand Prix d'Anvers A DELAHAYE

les deux premières places Le Grand Prix d'Anvers, pour la première fois, a été disputé hier. Cette course, longue de 500 kilomètres. soit i 84 tours d'un circuit de 6 kilomètres, avait réuni de nombreux concurrents dans les deux catégories moins de 2 litres et plus de 2 litres. A 14 heures, 24 coureurs prirent le départ.

La lutte dans les grosses cylindrées, dès le départ, s'est cantonnée entre Delahaye et Dclage. Tour à tour les deux inarques prirent la tête, mais, dès la ml-coursc, Mazajid, sur Delahaye, s'installait au commandement pour ne plus le quitter.

A l'arrivée, Mazaud (Delahayc), terminait en tête devant Tremoullet, sur Dêlahaye, et Gérard, sur Delage. Ce double succès français, acquis par Delahaye en Belgique, montre les progrès de notre industrie de l'automobile, actuellement en passe de reprendre sa place d'autrefois à la suite de l'effort officiel accompli ces dernières années. Dans les petites cylindrées, la lutte entre la n. M. W. de Roese et la Rilly de Forestier s'est terminée à l'avantage de la première.

NOUVELLES DU VOLANT

Compteront pour le classement des coureurs dans le championnat d'Europe automobile, les Grands Prix suivants France (3 juillet), Allemagne (24 juillet), Suisse (21 août), Italie (11 septembre). Les récents vainqueurs furent Caracciola (1935-1937), Rosemeyer, mort récemment (1936). ♦ Il n'y aura pas de Salon automobile en Italie pour cette année 1938. Les organisateurs, sur les indications du gouvernement, ont prévu cette manifestation au début de l'année 1939 seulement.

JU'ACTIVITB SUR LES LINKS

L'équipe de France 1

est formée

A la suite des concours de sélection disputés samedi et hier à Chantilly, et dont on trouvera les résultats ci-dessous, M. Vagliano, capitaine et sélectionneur unique, a formé l'équipe de France en vue des rencontres intcrnationales qui l'opposeront à la Hollande, à l'Allemagne, à l'Italie et à l'Angleterre.

Voici les six joueurs choisis Ph. Boulait, J. Bourln, M. Carlhian, G. Huet, J. Léglise et J. de Saint-Sauveur. Trois remplaçants seront désignés après le championnat de France. Voici les résultats du concours de sélection, premier tour, contre Par. 1. Vicomte de Saint-Sauveur, 2 up 2. G. Huet, 1 up; 3. A. Gobert, 1 down; .7. Bourin, 1 clown 5. Ph. Boulart, 2 down 6. J. Mitai, 3 down A. Vagliano, 3 down H. Alibaux, 3 down 9. J. Lcglise, 5 down H. de Filiquier, 5 down 11. Delamarre-Deboutteville, 6 down M. Carihian, 6 down G. Lecoq-Vallon, 6 down 14. R. Charrier, 7 down G. de Rothschild, 7 down; 16. J. Cavrois, 8 down; R. Sudreau, 8 down 19. B. Fussien, 9 down G. Hoppenot, 9 down. Deuxième tour 1. A. Gobert, 3 up; 2. J. Bourin, 2 up 3. Vicomte de Saint-Sauveur, ail square 4. R. Sudreau, 1 down A. Vagliano, 1 down; C. G. Huet, 2 down J. Lcglise, 2 down 9. H. de Fiilquier, 3 down G. de Rothschild, 3 down R. Charrier, 3 down 12. G. Hoppeuot, 5 d. G. Lecoq-Vallon, 5 down comte de Montgomery, 5 down 15. M. Carlhian, 6 down J. Cavrois, 6 down 17. G. Delamarre-Debouttevllle, 7 down P. Domange, 7 down 19. H. Alibaux, 9 down 20. J. Mitai, 12 down. A Ormesson, aujourd'hui Finale de la Coupe de Fourqueux.

La Coupe de Fourqueux, championnat de France, deuxième série, s'est poursuivie hier. Ce matin auront lieu les demi-finales et cet après-midi la finale.

Voici les résultats

Deuxième tour R. Boulot b. J. Percepied, 2 up Van de Wynckle b. Y. Brunon, 2 et 1 P. Van Ophem b. R. Wallaert, 5 et 4 H. Clément b. D. Vernier, 1 up Pauchet b. Herscher, 2 up Galtier b. R. Helbronner, 2 up; Dehgny b. duc d'Elchingen, 2 et 1 Wattinne b. C. Boisaye, 3 et 2. Quarts de finale. R. Boulot b. Van de Wynckle, 1 up Van Ophem b.' H. Clément, 1 up Pauchet b. Galtler, 4 et 3 Wattinne b. Deligny, 3 et 2.

Au Golf de Morfontaine

Prix Corrigan. 1. Mme DerondartHillaert (14) 73 2. Baronne G. de Weldner-F. Vagliano (5 1/2) 73 1/2 3. Mlle C. de Rothschild-comte P. de Saint-Sauveur (5) 75 Mme G. Helbronner-D. Clostre (19) 75 5. M. et Mme Lassalle (19 1/2) 75 1/2 M. et Mme Logeais (15 1/2) 75 1/2 M. et Mme Dupont-Lemièrc (17 1/2) 76 1/2 baronne Almeida-J. Silva (23 1/2) 76 1/2 comte et comtesse du Bouzet (12 1/2) 76 1/2 10. Mme A. StraussP. Cormera (8) 77 11. M. et Mme Sirot (10 1/2) 77 1/2 marquise de Paris-Chadournc (15 1/2) 77 1/2 13. Mme A. Helbronner-R. Zivy (17) 78 14. Mme Heftler-P. Dupas (12) 79

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A Rueil, Y. DufresneMlle Dufresne enlèvent le Prix du « Figaro » Organisé par les dirigeants du Cercle de la Voile de Rueil, et résci-vé à des équipes universitaires, le Prix du série disputé sur monotypes de la

série « Plongeons », a été disputé hier

sur le bassin de Rueil.

Malgré un vent très irrégulie souf- flant du nord, et de fortes « claques », los trois épreuves de la compétition, disputées chacune sur une distance de trois kilomètres, donnèrent lieu à des luttes très serrées et très belles, dont J. Dufresne, P. Tourcau et J. Toureau furent respectivement les vainqueurs.

Classement général

1. J. Drufesne-MHe Dufresne, Arts et Métiers, 2 pts 1/4 2..1. ToureauA. Pouzin, Lycée Pasteur, 9 pts 3. P. Tourtau-L. Franco, Lycée Jansonde-Sailly (Taupe), 12 pts i. B. Peauphilct-rie Féllce, Faculté de Droit, 14 pts 5. J. Bervlalle-J. Knocker, Collège Montalcnïbert, 14 pts 6. D. Peauphilet-J. Rabaté, Louts-lc-Grand, 15 pts 7. H. Paquin-H. David, Ecole Chauveau, 18 pts.

Classée troisième, l'équipe I'. Tourcau-L. Franco a été handicapée par des avaries de gouvernail.

Au Y. C. Ile-de-France Mlle ISPHORDING a gagné le Prix Rodanet Organisées par les dirigeants du Y. C. Ile-de-France, de nombreuses épreuves ont été courues, hier, sur le bassin de Meulan, qui n'ont pas été très favorisées par le vent, faible et irréguller, qui soufflait du nord-est. Résultats

Coupe Rodanet (Epreuve réservée aux Dames et courues sur voiliers de la série « Ailes ». Classement général) Mlle Isphording, 14 pts 1/4 Mme Gaillard, 11 pts; Mme .1. Baschet, 11 pts Mme Clarcncc, 11 pts Mlle Lechat, 8 pts 1/4 ;̃ Mlle Lemercicr, 8 pts Mlle Mortier, 3 pts. Coupe Flament Hennebique (Série des « Chats », classement général)

Mlle Corcuera-A. Strauss (10) 79 M. et Mme Saulnler-Blache (18) 79 Mme R. Ducas-M. Maycr (13) 79 18. Mme Robson-N. Court (20 1/2) 711 1/2 19. Mme Weinbach-J. Wcinbach (9) 81) 20. Mme H. Watkins baron G. de Waldner (10 1/2) 80 1/2 21. Mlle S. Vagliano-A. Vagliano (19) 81; 22. Princesse G. de Polignac-A. (le Grainont (17 1/2) 81 1/2 Mme R. C. AublinA. Thibaud <11 1/2) 81 1/2 Mme Rciss-M. Monteux (11 1/2) 81 1/2 25. Mme J. Decugis-Ph. Clément (7) 82 Princesse de La Rochefoucault-H. Watkins (10) 82 27. Princesse Lobkowiez-comte de Mira (15 1/2) 72 1/2 Mme Silva-comtc de Limure (14 1/2) 82 1/2 29. Mme Mïllce-Ercmbert (6) 83 Comtesse Sala-Lonsberry (10) 83 31. Mme Mackintosh-comte- H. de Gramont (7 1/2) 83 1/2 Mme A. M. Va«liano-Thion de lu Chaume (4 1/2) 83 1/2 Mme D. Dreyfus-Hall (4 1/2) 83 1/2 34. Mme B. S. Carter-HallySmith (12) 84 Duchesse de Moucliycomte de Saint-Sauveur (12) 84 36. Mme de Chavanne-Lithlby (11 1/2) 84 1/2 Mme Wisner-R. Ducas (10 1/2) 84 1/2; 38. Baronne Ph. de Gunzbourgcomte Ch. de Gramont (14) 85 Comtesse de Castellane-comte de Pomereu (17) 85 Mme J. Schumann-G. Halphen (12) 85 et Mme A. de Rauch (13) 85 42. Mlle de Gramont-J. de Yturbe (15 1/2) 89 1/2 43. Comtesse Lanskov-comte J. de Gramont (11 1/2) 90 1/2 44. Mlle d'Harambure-B. S. Carter (17) 91 1/2 45. M. et Mme Field (20 1/2) 93 1!2.

Meilleur score brut baronne de Waldner-F. Vagliano 79.

Au Golf de La Boulie

Prix du Capitaine. Demi-finales P. et E. Acier b. J. Bernheim-Kœnigs- werther, w. o. Betolaud-Fcnwick b. A. et J. Welss, 1 up.

Finale. Betolaud-Fenwick: b. P. et E. Adcr, 1 up.

Au Golf de Saint-Germain

Match amical. Saint-Germain l>at Rouen par 6 victoires 1/2 à 3 1/2. Dames. Mlle Ch. Benoist (St-G.) b. Mme Buru, 5 et 4 Mme Lesouef (R.) b. Mme Prieur, 3 et 2 Mme Rosthwait (R.) b. Mme Harding, 2 et 1. Messieurs. Nassif (S.-G.) b. BoyerVidal, 2 et 1 S. Michel (S.-G.) b. Du- boscq-Lettré, 2 up Lesouef (R.) b. M. Quenouelle, 5 et 4 M. Dclesalle (S.-G.) b. Burn, 6 et 5 R. Charpentier (S.-G.) b. M. Arthur, 5 et 3 l'ons (R.) et Hu- tin (S.-G.), partagé Demaison (S.-G.) b. Sartoris, 3 et 2.

Coupe Puiforcat. 1. B. Berthet (lfi), 75 2. G. Barientos (10), 71 3. M. Delesalle (9), 72 4. Plisson (16), Ch. Glasser (9), 73 6. J. Harding (4) 74 7. I. Cotnareanu (8), J. Larnaudie (18) 75 9. L. Rislcy (3), "li 10. C. Arrault (9), J. Sachs (11), F. Goudard (8), M. Godeau (18), J. Dubois (16), 78 16. Ch. Ducornet (15), P. Nouel (7), CI. Demaison (15), J. Faure (18), P. Getting (18), L. Delafon (9), 79 22. P. Coquillon (7), J. Franck (11), A. Weil-Mallez (12), J. Declou (10), E. Facq (11), J. Rosenthal (18), R. George (16), M. Quenouelle (6), M. Doyé (14), L. Favre (10), R. Barbier (6), 80 33. Jacob Frank (17), il. Guest (18), J. Nouel (7), 81 30. H. Kahnheiineir (12), R. Weil (18), .1. Exbrayat (18), L. Lcpoivre (14), S2 40. E. Floershcim (18), 83 41. J. Boyau (10), 86 R. Farjcou (18) P. Luchard (11), 87.

Ont également pris part à l'épreuve Brunon, Nassif, Rousseau-Portalis, Lio-

<M~

LA VOILE

G. De iavallette

et J. Peytel

vainqueurs à Meulan Les dirigeants du C. V. Paris on fait disputer hier, sur le bassin dfr Meulan-Lcs Jhireaux, les troisiènic*r épreuves du championnat de la Flotte de Paris et du Championnat des Chats du Club.

Ces épreuves ont été très serrées, bien que les concurrents aient eu a souffrir de la faiblesse d'un vent soufflant du nord-est avec irrégularité. Vainqueur de l 'épreuve réservée aux Stars, .1. Lebrun occupe la première place, du classement général actuel, avec un point d'avance sur J. Lebrun. Gagnant de l'épreuve réservée aux Cliats, G. de Lavaletle est en tête du classement, devant Portier.

Résultats

Championnat de la Flotte de Paris, série des Stars, troisième épreuve, parcours 10 milles. 1..Sic IV, J. Pcy- tel, 2 h. 51' 12"; 2. Irrintzina, Mme .1. Draeger, 2 h. 5!)' -12"; :i. lzunl, R. Bernhcim, 2 h. 59' l:i" I. Trumonianc ̃; 5. Pl'U (i. C.V.P. 37 7. Sol' veiri 8. Dos Eslels.

Championnat des Chats du C.V. l'aris, troisième épreuve, parcours fi milles. i. chasse « Ve;i/, G. de Lava- lette, 2 li. 6' 2" 2. (iug Chut, H. Portier 3 h. li'lO" 3. Chape Clmlc, G. Garnier.a li, '̃$" .HCChal-Huc 111 :>. Chai Huleur 11 li. Ca-C.hal-Lo 7. (iatchàtcha S: -Chat Para" 9. -Entrechat 111 lU. Œil-tte-Chat 11. Chai Fourré 12. ChaUOijunt 13. Chal-Vu-Pas 14. Chat-Maigre. Clamagcran, 15 pts 1/2 de Wilde, 13 pts 1/4 Aubry, 12 pts Isphording, 12 pis Malapcrt, 4 pts. Prix Dêlahaye (Ailes, série A.) 1. Rimoux 2. Glouchcvitch 3. Hug; 4. Delibéros 5. Léchai.

Prix Halïner (Ailes, série B.) 1. A..Baschct 2. Lescure 3. Milliex 4. Peyionnct 5. Mlle Isphording 6. Baschct 7. Pinard 8. Larricart 9. Jrat 10. Crouzet.

POIDS ET HALTERES. Au cours du niiitcli noucii-U. S. Métropolitaine, Je record (le France de l'arrachu à droite a été battu par Aliène, tivec 91 kilos 500 (ancien record 91 kilos, par le mémo).

tier. Savoye, docteur Lumière, Ayinond, Wclnran, "M. Boutet. Pollak, Parsons, P. Sorel, Léon Cotnareanu, Flayelle, Charpentier, C. Fay, S. Michel, Hoppenot, Aubert, M. Arrault, Beers, AI. Dreyfus, Bcdicr, Pinci, Suively, H. Bertrand, C. Mering.

Au Golf de Marly

Prix du Muguet. Messieurs 1. Vincent, à 120 ni. du il)0; 2. G lover, à i;i5 m.; '̃). J. Larrozu, clans le 18e; Parclo, dans le 18°; D. de Souzu, à 1 ni. du 18»; 0 I.ow, a 10 m.; 7. Caal, ù 30 m.: 8. B. Briault, à -il) m.; 9. Prieur, dans le 17"; Schuhl, dans le 17»; 11. Friecl, à 0 m. 10 du 17«; •12. Wormser, à 50 m.; 13. Lol'obvre, à 100 m.: 14. Bertrand, à 0 m. 30 du 16°.

Dûmes. 1. Mme Brauft, dans le 18»; 2. Mme Mure, il 25 m. (lu 18»; 3. Mme de Marsay, à 60 ni.; i. Mme Le Gendre, dans le 17»; 5. Mme .MUlée, a 0 ni. 30 C. Mme Scmelaigue, à 75 m.; 7. Mme Low, à 80;m,: 8. Mme Briault, a 200 m.; Mme Lelebvre, i 200 m. Au Golf de Saint-CIpud

Championnat, messieurs, quart de finale, -r– Arelnbalcl b. Leclcrc, 3 et'gij .T. -P. Alfassa b. vicomte de Dunipicrre, 2 et 1; G.1 de Maret b. fi: Fabry, et 3; Mellor b. M. uaveau, up. Demi- finales. J.-P. Alfassa b. Archibald, 5 et i; G. de Maret h. Mellcir. 3 et 1 ̃ ̃ ̃ Finale, mercredi prochain.1 A F American C. C. ,i< Prix .Vuraior. l. Mlle Vimoirt-H. Vimont (26) 68; 2. M. et .Mme Roci»son (15) 6»; M. et Mme Kuhn (11) 69; 4..Mlle Join-Prather (12) 70; Mlle Lesieur-M. Prunet (15) 70 0. Mlle Sarg-cnt-Strauss-Lccnians (15) 71; 7. Mme Desmarets-Guérard. (23) 72; 8. Mme Y. Morclcr-J. Dcsmarets (22) 73; ». iMme Guerurd.-Jourd.iiiu (18) 74 Mme Lipniiiun-Ricci (20) 74; Mme R. Boulot-J. Boulot (24) 74; 12. Mlle Y Vimont-A. Prunet (M) 75; 13. Mme Ricci-Manteau (22) 80; 14. Mme Morin-Fauchier-Delavijcne (18) S4. Au Golf de Fontainebleau

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Le Golf de Fourqueux sera fermé le lundi, à partir du 1" juin, jusqu'au 30 septembre. Il sera ouvert exceptionnellement Ie lundi de Pentecôte 6 juin et fermé le mercredi S juin.

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AU BOIS "DE BOULOGNE Bougainvillé

Tout est changé. Que cela' nous apprenne à ne plus nous faire dès opinions trop hâtives. Déjà tout le monde cataloguait Cillas cheval de Derby et Anchois et Royal Gift chevaux de Grand Prix. Au soir du Noailles, il n'est plus question que de Bougainville, le plus mauvais des Edouard de Rothschild à la maison et de loin le meilleur en public. Par-dessus le marché, un fils de Blandford. Excusez du peu sans doute un nouveau Bran£me, en plus costaud seulement. Alors, vous comprenez, Cillas, Aneho!s, Royal Gift, .de vieilles gloires. N'ayons plus d'yeux que pour Bougainville.

Il suffit d'avoir vu le Prix Noailles. Anchois, galopant franchement dès le départ, mettait hors d'affaire, par sa seule action, Ksar el Srir, Cinq Avril et Flicker. Mais, derrière lui d abord, à côté de lui ensuite, Bougainville arrachait les bras de Vlllecourt, et, tandis que Bouillon demandait à Anchois tout ce dont il était capable, le second jockey de la maison était obligé de jucttre son cheval au pas pour se conformer aux ordres de l'écurie et ne pas infliger à la première monte un chagrin dc plus. Affranchi de cette déférence, Bougainville ridiculisait Anchois et gagna]t de cinq longueurs. En connaissez-vous un autre qui aurait fait mieux ? En ce qui nous concerne, nous n'cu connaissons pas. Tout au moins jusqu'au Prix Lupin de dimanche prochain, où le héros du jour, auquel Vaisseau Fantôme servira de leader, rencontrera Cillas et Castel Fusano. Entre le Tourbillon, le Ksar et le Blandford, chacun restera libre de son choix. Des aujourd'hui, le nôtre est fait, en dépit

L_ A R A D I O

L'émulation des postes parisiens, dont nous parlions J'autre jour avec plaisir, va-t-elle tourner à la bagarre ? Les postes prives (et même les postes d'Etat, ce qui parait incroyable) se disputent les grands chefs d'orchestre et les interprètes célèbres l'exemple du Poste Parisien et de Radio-Cité, samedi et dimanche, doit-il nous faire sourire ou nous affliger ? Ne serait-il pas possible qu'une entente intervint à l'avance, pour éviter de fâcheux incidents On excusera notre naïveté, mais nous persistons à penser que la radio est, d'abord, un art. P.-D. T.

Lundi 23 mai

20 h. 15, TOUR EIFF.EL Relais de la S. B.C. Concerto brandebourgeois »° Tl en fa ÇJ.-S. Bach) Symphonie n° V ai do mineur (Beethoven) Don Quichotte (R. Strauss), sous la direction de M. Arturo Toscanini, sol. MM. Feuermann, violoncelliste, et Shore, altiste.

̃ 20 h. 30, RADIO-PARIS Théâtre Les canards mandarins, comédie musicale en trois actes, livret de H. Duvernois et P. Fortuny, couplets de Guillot de Saix, musique de Beydts avec MM. Arnoult, Ville, Rousseau Mmes Corney, Turba-Rabier, Morlet, Mathieu. Chorale et orchestre sous la direction de M. Beydts

21 h., PARIS P. T. T. Musique de chambre avec le Quintette instrumental de Paris (MM. Bas, violon Groult, alto .Bouline, violoncelle Le Roy, jlûte Jamet, .harpe) Miles Perin, pianiste, et Ruhlmann, cantatrice Divertimento (R. Hahn) Pastorale Vers l'au-delà (Haydn) Prélude et fugue, clavecin bien tempéré (Bach) Saltimbanque (Honegger) Le charlatan (P. Veflones) Sur l'herbe (Ravel) Suite de danses (Yv. Desportes).

ORCHESTRE

15 h., NATIONAL ANGLAIS Orchestre municipal de Folkestone.

M 18 h. 10, POSTE PARISIEN Première suite du ballet de Chout (Prokofiev) Baba Yaga (Liadow) (enr.).

20 h., HAMBOURG Concert Wagner. 20 h. 40, HILVERSU.M II Symphonie n& 9 (Beethoven).

21' h., FRANCFORT Concert Œuvres de PStzner. • '•

>r 21 h. 15. RADIO-37 Symphonie itae, lienne (Mendelssohn) (enr.).

rs 2'2 h., BUDAPEST Orchestre de l'Opéra sous la direction de M. Erno Dchnanyi le Sixième symphonie pastorale (Beethoven) Mazeppa, poème symphonique (Liszt). 22 h., RADIO-CITE Festival Albeniz rit (enr.).

i- 22 h.. VARSOVIE Concert sous la dile rection de M. Fitelberg.

MUSIQUE DE CHAMBRE ET SOLI ir 13 h. 3O, RADIO-PARIS Mélodies par M. Le Marc'hadour.

le 14 h. 45, RADIO-PARIS Piano par Mlle i- Chassaing Variations sur un choral, prejc mière audition (Ducasse) Mélodies par Mlle Dugard Œuvres de Schumann.

15 h. 15, TOUR EIFFEL Concert, avec *• J. Gentil, pianiste, et V. Gentil, violoniste Sonate pour violon et piano (Brahms). 16 h., PARIS P. T. T. Concert d'orgue par M. Panel Sixième symphonie (Widor). 16 h., PARIS P. T. T. Mélodies par II Mlle Soumaille (Orban, Ravel, Gaubert. Piano • par Mlle Salomon (Fauré, Debussy, Ohabrier). I 17 h., BERLIN Piano (Liszt, Brahms, Chopin).

18 h. 30, PARIS P. T. T. Demi-heure I des compositeurs M. Dupré.

I 20 h. 15, RADIO-PARIS Piano, par M. L Naudin Saint François de Paul marchant r sur les flots (Liszt) Berceuse, Scherzetto I (N. Gallon).

b 20 h. 30. TOULOUSE PYR. Musique de r chambre par le Quatuor Kopetzki.

L 20 h. 50, SUISSE ROMANDE Concerto' pour deux pianos (Strawinsky).

k MUSIQUE LEGERE ET VARIETES 1 11 h. 45, PARIS P. T. T. Musjque variée. 1

I. 14 h. 3O, PARIS P. T. T. (Paris Mondial) Musique légère.

I 17 h., RADIO-PARIS Musique variée. I 20 h., RADIO-CITE Crochet radioI phonique.

20 h. 1S, POSTE PARISIEN Un ange I est venu sur la terre Mozart par Sacha J Guitry.

I 21 h. 10, POSTE PARISIEN Tribunal I d'Impéritie, avec Max Régnier.

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20 h. 15, RADIO-PARIS Théâtre. Paris blessé (lro audition), pièce radiophonique de M. Berget et R. Vincent, musique d'H. Tomasi 1* mise en ondes de G. Colin avec MM. Marchât, Toulout, Colin, Dalban,. Oury, Decombe, Palenc, Catclain, Léonin, de l'Isle, Déan. Benedict, Leclercq, Hanel, Echillcy Mmes Tossy, Mayanne, Siéyès, Saraillon Le roi poète (2° audition), poème radiophonique de L. Marotte et Léa Uhl mise en ondes de G. Colin. avec MM. Henry Mauroy, Colin, Desmoulins, Vermeil Benedict, Sarda. 20 h. 30, TOUR EIFFEL Orchestre National sous la direction de M. Inghelbrecht Musique française contemporaine Troisième symphonie (Magnard) Etudes latines (R. Hahn), chant et orchestre, Mlle Flore Wend; Images (Debussy) Gigues, rondes de prixtemps Ouverture pour un conte gai (Emmanuel) Chants d'.4uvergne (Canteloube) VAntoucne La Fiolaire Brezairola Le Bossu Salambâ, troisième suite (FI. Schmitt). 22 h. 15, RADIO-PARIS Musique de chambre avec le quatuor Amali Mlle Hamilton et M. Bcrnac Quatuor en mi (Schubert) Mélodies par M. Bernac Piano par Mlle Hamilton Ballade en ja (Chopin) Mélodies par M. Bernac L'ile heureuse, Villanellc des petits canards. Ballade des gros dindons (Chabricr) Troisième impromptu (Paure) Pastorale (Poulenc) Montjcrrine (Schmitt) (Mlle Hamilton).

ORCHESTRE

20 h., COLOGNE Concert symphonique, soliste Walter Gieseking.

20 h. 25, NATIONAL ANGLAIS Concert de gala (du Royal Albert Hall) Orchestre B. B. C. Le London Symphony Orchestra, Orchestre féminin et la Royal School music, etc.

20 h. 30, MARSEILLE La Passion selon saint Jean, de J.-S. Bach, avec la Chorale Goudimel, sous la direction de M. Bonnal Mme Malnory- Marseillac, soprano Mme Lina Falk, contralto MM. Cathelat, ténor; Hazart, basse.

MOTS CROISES

'•• Horizontalement. I. Qui s'étend à tout (fém.). II. Oxyde naturel de e titane; Qui ne s'extériorise pas par des cris ou des paroles. III. Deux lettres de « Strasbourg »; Ordre de t départ. IV. Qui a Ja forme de cer0 talne courbe fermée. –.V. Personne qui se substitue à une autre dans ses s fonctions'. VI. Il brillait dans le ciel d'Egypte; planches; Fin d'Infinitif. 0 VII. Visités attentivement par un candidat 'locataire; Fit tort à. VIII. Phonétiquement récent passé Elle commence bruyamment II émlyre e quand ça va mal. IX. Fin de participe Entre le rouge et le jaune (fém.). ̃" X. Prénom d'une poétesse moderne; Pronom indéfini. XI. Doublé, c'est un vétement très léger; Subissent. Verticalement. 1. Ville de l'ane clen Orient; Allaient ça et la. 2. a Qui appartient au noyîni de la cellule. 3 Fin de prétérit; Phonétiquement: j elle chérit; D'un titre royal. i. Se dit d'un animal qui met au monde ses petits tout vivants; Négation. 5. Dans un texte arabe; Mettrons' en un e ou plusieurs doubles. 6. Examineras s minutieusement et à plusieurs reprises. 1. 7. Symbole de fermeté. 8. Devant le nom d'un prélat; Chaîne de monta-

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21 h., MILAN Concert symphonique (Bellini, Verdi, Cantarini).

MUSIQUE DE CHAMBRE ET SOLI 13 h. 30, RADIO-PARIS Mélodies par Mme Déva-Dassy.

14 h. 15, RADIO-PARIS Piano par Mme Roger Miclos (Chopin, Tchaikowsky) Mélodies par Ninon ^Guerald (Scumann, Schubert, Klingsor).

16 h. 15, RADIO-PARIS Violon par Mlle Le Men (Nardini, Milhaud, Morct). 19 h., TOUR EIFFEL Concert avec c Mlle Duval, cantatrice, et Mlle Boschi, pianiste (Duparc, Poulenc, Roussel, Honegger). 20 h., TOUR EIFFEL Concert avec Mlle Schenneberg, cantatrice, et Mme Gordon, pianiste (Rameau, Haendel, Bach, Mendelssohn, Chopin, Berlioz).

22 h. 35, PRAGUE Concert (Absil, Milhaud, Jentsch).

MUSIQUE LEGERE ET VARIETES 12 h. 20, RADIO-PARIS Musique variée.

17 h., RADIO-PARIS Musique variée. 20. h., RADIO-CITE Musicrhall des jeunes..

20 h. 30, PARIS P. T. T. Succès d'autrefois.

20 h. 40, RADIO-CITE Humour, avec J. Marsac, Souplex, Jane Sourza.

21 h., POSTE PARISIEN Alice Cocéa dans Phi-l'hi, opérette de Christiné, Willemetz et Solar, avec A. Balbon., A. Lamy, R. Nivan, Bousquet, G. Corney, Lise Florelly, Hiltenbrand. Orchestre sous la direction de M. Mathieu.

22 h., RADIO-CITE Ceux de chez nous, par H. Malherbe.

OPERA

21 h., ROME: La Vie de Bohème, de Puccini.

THEATRE

14 h. 30, PARIS P. T. (Paris Mondial) La Fugue, 3 actes d'Henri Duvernois. 15 h. 15, TOUR EIFFEL Art et Liberté présente Au téléphone, deux actes d'A. de Lorde et Ch. Folley, mise en onde de Mme Lily Siou.

gnes de la Sibérie orientale. 9. Parcouru des yeux Deux lettres de « Gourdon »; Unité de travail. 10. Haussâtes'; Trois points en trois lettres. Il. Exposeraient en vente. Solution du n° 1672

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LA VIE RELIGIEUSE Mg Beaussart

a présidé hier la messe du Commerce

et de l'Industrie

A l'occasion de l'ouverture A» la Foire de Paris, la Confédération Générale des Professions, qui groupe un grand nombre de patrons catholiques, avait organisé hier, en l'église Saiint-Antoine-<le-Padoue, une cérémonie dite « messe du Commerce et de l'Industrie». Elle fut présidée par S. Em. Mgr Beaussart, qui en souligna en termes excellents la haute portée après l'allocution du R. P. Dillard, de l'Action Populaire.

COURRIERS A POSTER AMERIQUE DU NORD

POUR NEW YORK Normandie (dép. du Havre le 25, arr. le 30) Aquitania (dép. de Cherbourg le 25, arr. le 31).

DEPART DES TRAINS (Gare SaintLazare) Normandie, le 25, à 9 h. 8 et 10 heures

POUR LE CANADA Ausoitia (dép. du Havre le 27).

POUR LOS ANGELES ET SAN FRANCISCO San-Fruncisco (dép. du Havre le 13 juin).

AMERIQUE CENTRALE ET ANTILLES POUR LES ANTILLES Colombie (dép. du Havre le 25).

AMERIQUE DU SUD

POUR RIO-DE-JANEIRO ET BUENOS-AIRES Conte-Grande (dép. de Nice le 25) Arlanza (dëp. de Cherbourg le 28) Alsina (dép. de Marseille le 7 juin).

AFRIQUE-MADAGASCAR:

POUR ALEXANDRIE et BEYROUTH t Champollion (dép. de Marseille le 24); Mariette-Pacha (dép. de Marseille le POUR COTE OCCIDENTALE D'AFRIQUE Asie (dép. de Bordeaux le 3 juin).

POUR MADAGASCAR, LA REU.NION Ville-de-Metz (dép. de Marseille le 1e" juin).

EXTREME-ORIENT

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Paris Saint-Lazare départ à 7 h. 38. Gisors arrivée à 8 h. 47; départ à 10 H. 49.

Gasny arrivée à 11 n. 47; départ à 16 heures'. let à

V e r n o n arrivée à Vernonnet à 16 h. 15; départ de Vernon à 18 h. 9. Paris-Saint-Lazare retour à 19 heu- res 19.

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