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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1938-04-25

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 25 avril 1938

Description : 1938/04/25 (Numéro 115).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k409835p

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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LA VRAIE question

tchécoslovaque

II y a une,façon douillette de considérer les affaires tchécoslovaques.

t. est de s'en tenir aux apparences et parce que M. Henlein pose des conditions au sujet de « l'égalité des droits » entre Allemands et Tchèques, de conclure gentiment: « Mais que les Tchèques fassent donc des concessions aux Sudètes, qu'ils prennent la Suisse pour modèle et tout s'arrangera parfaitement ». `

Nous observerons d'abord qu'il a fallu cinq à six siècles pour que les cantons suisses réglassent entre eux une vie nationale cohérente et paisible. M. Henlein est plus pressé.

Nous observerons surtout que le problème-ne se pose pas ainsi.

La Tchécoslovaquie a vingt ans. Pendant dix-huit ans, sa vie intérieure ne donna lieu ï aucun trouble la minorité allemande pouvait avoir ses revendications. Gelles-ci, pourtant, ne prirent jamais un caractère aigu. Alors que le Reich ameutait l'opinion mondiale au sujet de ses minorités dans le « corridor et en Silésie, le calme régnait en Tchécoslovaquie.

Puis, tout à coup, la question des Sudètes est venue au premier rang de l'actualité. Les grands mots ont surgi esclavage des 'uns, dictature des autres. et ce qui est d'ailleurs assez comique on vott le chef des Sudètes se faire le champion d'une liberté poussée au maximum au nom d'une doctrine nationalesocialiste qui piétine le libéralisme. Qu'est-ce donc que e toute cette histoire signifie ? Oh quelque chose de fort clair. laSe signifié simplement

que -l'équilibre des fo/rpès s'est

,jmimmé«4#i Tpheçosrpvaqute est le dynamomètre dû1 'III* Reich. ̃“̃'

Est-ce à dire que l'Allemagne veut faire disparaître sa petite voisine de la carte et traiter Prague comme Vienne ? Je ne le pense pas. S'il y a 3.200.000 Sudètes en Tchécoslovaquie, il y a aussi 9^600.000 Tchèques et Slovaques, lesquels sont inassimi-

lakles.

Inassimilables, sans doute. Mais isolables ? Voilà l'affaire.

.Dans les conditions énumérées hier par M. Henlein, ce qu'il y a de plus net est ceci « Nous voulons que la politique extérieure de la Tchécos' vaquie soït revisée ». Traduisez l'Allemagne veut bien laisser une indépendance nominale à l'Etat tchécoslovaque, mais à la condition d'en devenir la tutrice et que rien rie se fasse plus à Prague sans l'agrément de Berlin. Tout le problème est là

En d'autres termes, l'Allemagne ayant absorbé l'Autriche, commence à organiser le Mittropa. Or, la Tchécoslovaquie la gêne dans cette entreprise. il s'agit de la faire passer par ses conditions. Ainsi la partie qui est engagée n'est nullement entre les Sudètes d'une part, et les Tchèques et Slovaques de l'autre. Cela, c'est le côté superficiel de l'affaire, auquel seuls les naïfs ou les complices peuvent s'arrêter. La partie est-entre le pangermanisme qui entend désormais se développer à sa guise et le reste de l'Europe centrale, orientale et danubierihe, pour commencer. Les Hongrois, les Roumains, les Yougoslaves, et même les Italiens qui occupent des positions secondes, sont prévenus.

On parle constamment de guerre ou de paix à propos de la Tchécoslovaquie. Le problème ne se pose sans doute pas à l'heure actuelle sur ce plan. Ce qui est vrai, c'est que la plus grande épreuve de force diplomatique qui se soit livrée en Europe depuis vingt ans est déjà commencée. La France ne saurait y rester indifférente. C'est pourquoi il faut qu'elle soit partout à l'écoute. C'est pourquoi aussi au risque de me faire redire par M. Buré que je n'ai pas de fibre nationale sensible je prétends que retarder par des chinoiseries^ de procédure genevoise qui n'ont plus le sens commun, la re^prise de nos relations normales avec l'Italie si grandement intéressée à ces problèmes équivaut à discuter sûr la nature des anges quand le feu est à côté de Péglise. Wladimir d'Ormesson.

Les revendications en huit points des Allemands des Sudètes

telles que les a exposées

c'l -b' d

à Car Isba d, t, ̃

M. Conrad Henlein

Prague, 24 avril: Dans son discours prononcé ce matin à Karloyy-Vary (Carlsbad), devant le congrès du parti allemand des Sudètes, M. Conrad Henlein a posé les revendications suivantes ̃;

1° établissement d'une complète égalité de droits et d'une égalité de rang entre le groupe ethnique allemand et le peuple tchèque ̃" 1 2° Reconnaissance du groupé ethnique des Allemands des Sudètes comme personnalité juridiçfûe, pour le maintien de cette égalité de droits à l'intérieur de l'Etat j'

3° Délimitation et reconnaissance du territoire des Allemands des Sudètes 4° Etablissement d'une autonomie.administrative allemande dans le territoire allemand dans tous les domaines de la vie publique, là où il s'agit des intérêts et d'affaires concernant le groupe ethnique allemand 5° Création de clauses juridiques de protection pour les ressortissants qui vivent en dehors du territoire fermé de leur na- tionalité

6° Abolition des injustices commises à l'égard des Allemandes des Sudètes depuis 1918

LES JOURS iSE SUIVENT

POUR UN PEU, DE CIVISME.. ̃ Nous avons eu un ministère de .{a propagande il a duré un mois, et n'a jamais possédé de budget. Voilà, ce fantôme disparu. lmpor,tait-il de lé ressusciter correspondait-il a une nécessité ? Je pense qu'il effyST ta '"co'm'me' de tontes •cft'osési Ce ministère eût été efficace __s'il avait placé son objet au-dessus 's des idéologies particulières et des complaisances de parti, s'il avait agi avec autorité, avec précision, avec tact. Mais sans doute eût-il peu, peu cédé aux influences électorales, aux intrigues, aux habiletés ambitimses. Mieux vaut des lors laisser les choses en état, en essayant d'améliorer ce qui est et, qui 'd'ailleurs n'est point si déchu qu'on le laisse parfois entendre. Les organismes- français à l'étranger sont encore bien vivants et souvent dirigés avec un dévouement et une intelligence remarquables. Je pense notamment aux Instituts français, où de jeunes universitaires remplissent leur mission avec ferveur. Ce qui importe avant tout pour le prestige de la France, c'est qu'elle ne le diminue pas elle-même par trop de désordres ou de crises intérieures, et c'est que, ces crises se produisant, elle ,n'en aggrave pas l'effet par dès publicités inconsidérées. Lorsqu'on aborde ce problème sans prévention, oit est bien obligé de reconnaître que la presse parlée et écrite qile lés Français se font eux-mêniès nous a beaucoup plus nui à l'étranger que toutes les réussites de nos concurrents. Ponr continuer à user de nos libertés -dans une Europe en partie mobilisée, il faudrait que nous eussions un sentiment du devoir et de la modération plus actif que nos .p.assions. Nul journal étranger, nullé voix étrangère n'ont osé écrire ou prononcer ce que les Français ont souvent affirmé d'eux-mêmes. Comment une propagande intéressée â nous nuire ne, recueillerait-elle pas ces éléments si favorables à son dessein ?

Cependant, le renom intellectuel français n'a jamais été aussi grand. Je crois sincèrement qu'il le mérite. Il ne peut suffire d tout, d'autant que l'intelieçtualitê française n'a pas su créer ou défendre fortemejit une idéologie qui lui fût particulière. Elle a trop abandonné une tradition libérale dont les fatalités économiques ne suffisaient pourtant pas à marquer définitivement la déchéante. Nous n'avons pas de dogme nouveau à tendre aux jeunesses d'Europe. Notre tradition eût néanmoins suffi si nous avions su la renouveler et surtout la protéger dés dégradations de la politique. Ott pressent heureusement cette vo-

lonté et cette espérance dans la

position d'esprit d'un Giraudoux, d'un Duhamel, d'un François Mauriac, d'un André Mànrcis. Leur renommée et celle de bien d'autres artistes, éclaire à l'étranger une zone d'influence où la France conserve toujours sa primauté. Comme on aimerai persuader tous les Français qu'ils sont les premiers artisans de leur réputation, de la grandeur de leur pays, et .que, tenant une pluihe ou un comptoir, ils doivent et peuvent le servir. Il n'y suffit que d'un peu de civisme et :de volonté réfléchie.

Guermantes.

1 iGGNRAD HENLEIN

.chef des nazis tchécoslovaques. et réparation pour iles dommages qui1 leur :.dnt été causés idu f aitde ces-injustices `. -'•'̃' > •Reconnaissance et application dii' 'principe- « à 'territoire allemand employés publics allemands..»5 .• 8O" Pleine liberté' de se- réclamer1 peuple- germanique. /•

LES LAUREATS DE LA COUPE D'ELOQUENCE DR. A. C POUR 1938

iAil-centre: M. Robert Ducos, classé premier à gauche M. E. Lavice, deuxième à à droite M. Jean Lesùeur, troisième. •'̃'̃̃"•'• (Lire le compte rendu en page 3:)

LE FIGARO invite A PARIS un étolier et un professeur ïpar département --y "ys :'̃̃ r à participer à r :#Ô:U;PE; DE LA JEUNESSE Aont lés lauréats, élève et maître, feront |iie raoisière aux Fjwds de Sorvèoe (Vàir ïes détçùlsien page 6) '̃̃ '̃)'̃

LA. JOURNEE DES PRIX BIENNAUX » A LONGCHAMP

Gétte-réunion des «Prix Biennaux» avait réuni hier après-midi à Longehamp une nombreuse et élégante assistance. ̃– Voici, en haut, ^arrivée de «Malkowicze», gagnant du 80° Prix Biennal. En bas: celle de «Ganot.» vainqueur du 8.1' Prix. A côté de ces deux instantanés nous avons groupé quelques chapeaux de genres bien différents vus au pesage. Ils montrent que nos modistes ne manquent ̃̃ pas d'audace et ne craignent pas fantaisie.

L'AVIATION ,1

MILITAIRE

Khi if h

L< ¡

Plusieurs officiers

supérieurs se, solidarisent avec le général her entant, mis à la retraite

On donne sur les causes de cet événement qui cause à Bruxelles une vive émotion des versions contradictoires Nous avons annoncé hier que le général Iserentant, commandant l'aéronautique belge depuis 1935 avait été invité à faire valoir ses droits à la retraite et que le général Tapproge, son adjoint, avait donné sa démission. ••" Ces faits ont causé- en Belgique une vive émotion dans tes milieux aéronautiques et la Nu-'lion Belge écrit à ce sujet « Ils intéi-essënt de trop près la défense nationale, pour qu'on les tienne sous le boisseau. Il est 'permis d'espérer, 'pour les mêmes raisons, qu'ils, feront l'objet d'une explication, autorisée. » En, attendant une déclaration officielle, lé rrïême journal donne la version que voici

« Lors de l'exercice de mobilisatioii » du mois dernier, le général Isei'cntant se serait montré inférieur à sà.tâche; II aurait. été, de cefaitj puni de dix. jours d'arrêt de; rigueur. ̃̃̃̃̃̃

[Suite page i 3, col. 1- et. 2)

n~ff! ~ë~ c'h6f~

LE^ONSEIL DES MINISTRES APPROUVERA CE MATIN le plan de redressement propose par M. Marchandèau Le Chef du Gouvernement le Ministre des finances r

ont longuement conféré hier soir

M. Daladier a consacré son dimanche à la préparation des conseils de cabinet et des ministres d'aujourd'hui qui doivent arrêter le plan de rénovation économique et de redressement fL'iancier. Hier, le président du Conseil s'est en effet longuement entretenu avec MM.- Marchandèau, ministre des finances Raymond Patenôtre, ministre de l'économie nationale, et Paul. Reynaud, ministre de la justice, des mesures envisagées et de la procédure qui sera suivie pour la réalisation du plan dont les grandes lignes seules seront discutées et définies au cours des deux délibérations gouvernementales. ̃ Si M. Daladier ne veut pas d!une avalanche de décrets-lois, il entend, en revanche, que ceux-ci forment, un tout homogène, groupés sous -des titres logiques, dans dès catégories déterminées et précédés de courts exposés de motifs analysant les buts recherchés. Ce.bloccohésif de dispositions d'ordre économique e{ fiscal M. Daladier estime avec raison que redressement écono-;!ii:ique est solidaire du redressement 'financier– •demande un certain temps matériel pour sa mise au point. C'est dire que, contrairement à, ce qu'on avait pensé primitivement, il ne saurait être question de promulguer dès demain les premiers décrets fiscaux et économiques importants.̃ v-i (Suite page 3, colonnes 1 et 2) ̃]-'̃'̃ ,••

S. OS: INCENDIE

II. le manque de toute liaison désorganiserait en province la défense ipa^sim d'attaque aérienne ̃ Par GEORGES RAVÔN

Nous avons montré les sapeurs-pompiers de Paris prêts, dans un avenir proclie, à remplir leur rôle dans la défense passive, grâce à: un. plan judicieux de liaisons radiophoniques. Quelles seraient,, de leur côté, les possibilités des corps de pompiers provinciaux, principaux agents, eux aussi, de la défense contre l'incendie et l'explosion, en cas de raid ennemi ?

Le Service, technique du régiment parisien ne nourrit pas d'illusions sur ce point

La lutte contre le feu, en province, à l'exception de quelques grandes villes, perdrait '99 de' son efficacité, en rai-

M. Léon Blum n'est pas allé à Lyon la manifestation socialiste n'a pas été du goût. des communistes

M. Léon Blum, ne pouvant assister' à la manifestation socialiste qui s'est déroulée, hier, à Lyon, a adressé à la Fédération du Rhône 'le télégramme suivant

Dites à nos: camarades mon regret de n'être pas leur hôte. Je sais qu'ils ne m'en garderont pas rancune. Ils comprennent, j'en suis sur, que l'épreuve des dernières semaines a mis le comble à mon état d'épuisement déjà ancien et ils savent aussi quel coup a rompu ma forcé.

'II m'a donc fallu entreprendre une- longue -cure -.de repos et. de solitude. Mais, si loin que je sois," je communique pourtant avec la vie du parti. Le sentir tel, qu'il est en ce moment', puissant, robuste, conscient de sa force et. de son intelligence, reste pour moi l'émotion la plus précieuse.

Je le ressentirai dimanche comme si j'étais au milieu de vous, comme si j'étais aux côtés de Spinasse, de, Marx Dormoy, de Février: et ;de;:Philip.

A vous, mes chers camarades,

son de l'absence de toute liaison sérieuse, c'ést-à-dire en raison de l'impossibilité où se trouveraient les différents secteurs de se prêter une aide mutuelle. '•

(Suite (Jtiçjc 3, bol. 1 et 2)

l'expression de ma cordialité fra- ternelle.

Dites à Philip toute ma gratitude pour l'homme qui est' l'une des espérances du parti.

La délégation communiste quitte la salle

La réunion s'est déroulée à la Bourse du Travail en présence d'une nombreuse assistance. Elle a été marquée par un incident. Après les discours de. MM. Dormoy et Spinasse, M. André Février, prenant la parole, a déclaré

Notre, parti a connu ]es appuis fraternels et les conseils' condescendants. Ils ont malheureusement été semblables il l'épine qui se cache dans ta fleur. Conseils et appuis dissimulaient souvent une. flèche acérée.

A ces mots, la; délégation. communiste, qui était présente, a quitté la salle.

Lire én page 3 '̃'̃•̃̃

Les extraits des discours de MM. Spinasse et Dormoy

A SAINT-GERMAIN

AVIONS ET PLANEURS ont fait assaut de virtuosité sous un ciel voilé de brume

Les évolutions de Doret à bord de son planeur., (Lire lest résultats en rubrique «Aviation».) .)

CHRONIQUE

En regardant une carte

EST-CjE la faute des exa-

mens de géographie,

'.15' ,Jhéhs de gëogra.phie,

des voyages imaginai-

res ou accomplis je rie puis contempler un paysage sans le voir en même temps couché sur la'; carte, déroulé le long 'de la mappemonde. Souvent, arrive au bord de la ce n'est pas la plage qutj; je cherche machinale-, mëijt au premier plan,, mais le cartouche et l'échelle. ̃ Si, je. regarde ainsi la Méditerranée, avec ses côtes découpées, ses péninsules pointues, elle me fait penser à ces beaux onyx dont les veinés 'dessinent des objets bicarrés îvou bien à deux mar6s coUptées. par une pierre de -gué1, îà- Sicile,' qui permet de sauter d'Europe; en Afrique ou à une fleur à deux pétales dont l'Italie serait le cœur ou à deux veux, entourés de Indes,1 ridés alpines, pyrénéennes, dinariques. Je la^ vois .aussi pareille à une fosse cernée de gradins se prèsseii et se peiiehen t les nations 'dqnt. j'aperçois les têtes sur "les hauts plateaux auvergnats thraces, libyques ou aragonais, russes ou

syriens.

Dans cet amphithéâtre mé-

diterranéen.,1 depuis des mil-

lénaires -se' joue toujours la même pièce les. fox'ts l'appellént Mûre nostf uni et les faibles Mare vëstrum. Le décor est dp pierre comme aux tragédies: antiques, il est creusé ii.he fois pour toutes dans le rocher. L'arrière-

1 n~ t)st.1~ ,m~r,c~ite Íp.ême

plan c'est la mer, cette même

mer qui, aù.'théâtre San Carlo, servait de toile de fond à

la Muette de Pértici.

La Méditerranée n'est que pierre et eau sur ses rivages sans forêts il n'est d'autre bois que l'olivier, qui serait t plutôt une grande racine sortie de terre pour vivre dans le ciel. Il y a bien au,ssi le ciment, mais que vienne une nuit de bombardement et le :iment retournera en poussière, avec ses 'fils de fer pareils à des cheveux hérissés. Et de nouveau ce sera la pierre, et l'eau

Autrefois, il y avait de la place pour tout le monde en Méditerranée, -car maisons et civilisations s'élevaient dans la lumière. Aujourd'hui elles rampent le long des horizontales les maisons sont des terrasses et lés civiMsatïons, des glacis tellement en porte-à-faux, que,

Par PAUL MORAND

pour pjus de sûreté, chacun cherche à s'étayci\sur la mai. son d'en face.

La Méditerranée a la forme de deux cercles inscrits dans une ellipse. Ses côtes sont des demi-lunes. Tous les peuples s'y sont développés en lignes concentriques les Pharaons ont étendu leur secteur jusqu'en Syrie la carte du monde grec n'est qu'une sporade de lunules Rome s'est propagée par spi.rales sur l'Europe et l'Afrique, l'Islam a allongé son croissant jusqu'à Poitiers •, de la Corse, Bonaparte a lancé sa « révolution » sur l'Egypte le char italien a pour roues la Libye, et la a, Tripolitaine. En Méditerranée, les nations croissent comme certains végétaux^ d'abord en segments, puis en zones, en anneaux, enfin en couronne. C'est la couronne impériale.

C'est aussi le cercle vicieux. La politique méditerranéenne, quel fouillis de tangentes 'et de sécantes Pour le moment, il s'agit que l'orbe de la planète Italie ne rencontre pas celui de laj planète France. La France tient les cols des Alpes et' l'Italie les défilés de la mer. Comme si le monde n'était pas déjà trop hérissé de montagnes, il en fabrique la ligne Maginot et la ligne Hindenburg, c'est le Liban et l'anti-Liban de l'Occident. Il faut éviter que la Méditerranée ne devienne, elle aussi, une montagne.

La France n'attache pas assez d'importance à la Méditerranée, c'est pourquoi elle trouve que l'Italie en attache trop. La France pense à la Méditerranée, mais l'Italie pense Méditerranée. Cela tient à ce que la France y trempe, alors que l'Italie y baigne.

Abordons les problèmes méditerranéens avec des yeux neufs et des mémoires lavées de l'obsession historique. Oublions que la. Grèce d'Alexandre allait jusqu'à l'Indus, Rome jusqu'à Carthage, l'Empire carolingien' jusqu'à l'Ebre, etc. Des yeux neufs, ce sont les yeux d'hommes qui volent en avion, car l'avion nous a fait une nouvelle Méditerranée. Le ciel méditerranéen est trop clair pour que les problèmes y restent longtemps obscnM. Paul Morand.


LE MINISTRE DE LA GUERRE BRITANNIQUE. M. Hore Belisha, est arrivé hier après-midi à Paris, venant de Rome par la voie des airs. Après son atterrissage au Bourget, les troupes lui rendent les honneurs. s

LES ECHOS

JL'enlèvement de Mme Rembrandt

Le magnifique Rembrandt, Saskia devant son miroir, qui vient d'être enlevé du château de sir Edmund Davis, n'est autre que le portrait de la femme du peintre. C'est en 1632 que celui-ci avait épousé la riche et charmante Saskia Van Uylenburgh, qui devait mourir dix ans plus tard en lui laissant un fils en bas âge, Titus, et une fortune rondelptte dont Rembrandt devait verser la moitié à Titus si, par hasard, il se remariait. Cette clause fit que l'artiste, qui, toujours à court d'argent, eût été bien empêché de l'exécuter, resta veuf jusqu'à la fin de ses jours, ce qui ne l'empêcha point de donner une sœur à son fils. Le portrait de Saskia date des premières années du mariage. Comme il est connu des collectioi.neurs du monde entier, on voit mal comment ses ravisseurs pourront le monnayer.

La retraite de lord Cromer Lord Cromer, le lord-chambelJan de la Cour de -Saint-James, vient de prendre sa retraite après seize années de distingués services. Lord Cromer est bien connu à Paris, où il vient cha-

FAUBOURG SAINT-HONORE Le Salon national indépendant a ouvert ses portes

Voici ouvert le Salon national indépendant, que préside M. André Dauchez. Il est ce que l'on pouvait espérer, il offre ce qu'on attendait de lui, il est agréable à voir. Il pourrait dire avec La Fontaine « Diversité c'est ma devise ». Des talents fort dissemblables y sont groupés, et ces hardies juxtapositions restent harmonieuses. On sent qu'une même ardeur, une même foi ont lié des artistes dont l'origine, la formation, les préférences différaient.

La place dévolue au compte rendu de ce nouveau Salon, de ce Salon dissident qui tient ses assises avant le Salon, et à courte distance du Grand Palais, me

Portrait de Mlle Any Braun par Roger Casse.

condamne à ne donner guère aujourd'hui qu'une énumération. Mais en la circonstance une nomenclature même a sa signification le rapprochement de certains noms en dit plus long que de longs discours sur le caractère d'éclectisme qui fait l'originalité du Salon national indépendant. Lucien Simon avec une grande composition, Parade de foire, André Dauchez avec un paysage breton, J.-G. Goulinat avec un paysage italien, Hugues de Beaumont avec un portrait et une « gerbe de fleurs d'été » prennent tout naturellement le rang qui leur est dû. Jaulmes expose de claires allégories d'un délicat paganisme, Charles Fouqueray des esquisses où l'Orient est généreusement et largement évoqué, Gluckmann un fin et précieux tableau, Charles Blanc un portrait d'homme d'une franche'venue, Kisling s'est plu à faire d'une vue volontairement d'Amsterdam une sorte d'émail peint. Yves Brayer, en preste observateur, a saisi sur le fait une scène presque provinciale de la vie parisienne et une scène élégante de la vie sportive. Iwan

que mois à titre d'administra- teur britannique du canal de Suez. Il en profite pour aller, à chacun de ses' séjours, applaudir quelque pièce nouvelle, car l'ancien lord chambellan est un grand ami du théâtre. Il a occupé longtemps la charge délicate de censeur des scènes anglaises et c'est pourquoi il aime beaucoup applaudir à Paris ce qu'il n'eût point laissé jouer à Londres.

Les Hongrois seront numérotés Le gouvernement de Budapest' vient de décréter que tous les nouveau-nés hongrois seraient désormais, sur les registres de l'état civil, pourvus d'un numéro l', qui les suivrait à travers toute leur vie sur les papiers officiels. On veut éviter ainsi des con- fusions assez fréquentes chez les citoyens porteurs de noms répandus. Ainsi, un jeune Hongrois ou une jeune Hongroise va pouvoir aborer le numéro 1. Cela ne peut manquer de lui conférer un certain prestige. Si c'est une fille, elle deviendra plus tard une miss Hongrie toute Il trouvée et si c'est un garçon il I ne peut manquer d'être un as dans la profession qu'il choisira, f Le Masque de Fer. t

Par Raymond LECUYER

Cerf a envoyé une nature morte solide et raffinée où rien n'est livré au hasard Conrad Meili deux peintures d'un sentiment sincère et d'un accent juste, et deux dessins d'une remarquable subtilité de. valeurs et de modelé Mac Avoy une vue d'Avignon parfaitement véridique dans sa libre et poétiaue interprétation. M. Auguste Rouart dans son propre portrait a apporté une sûreté et une conscience qui font penser à certains primitifs. M. Roger Casse a traduit avec goût la grâce lumineuse d'une jeune fille. André-Charles Coppier a décrit avec une précision maîtresse d'elle-même le masque intelligent et énergique du général Duchêne. ̃

Les femmes marquent dans ce Salon leur place par des envois intéressants, parmi lesquels nous noterons ceux de Diane Esmond, Ad. Jouclard, Andrée Joubert, Bessie Davidson, Marthe Lebasque, Suzanne Bernouard, HertzEyrolles, Madeleine Sougez dont une grande figure a une puissance pathétique, et dont la nature morte est d'un coloriste vigoureux. La duchesse de La Rochefoucauld s'est faite le portraitiste de M. Eugenio d'Ors et de M. Calderon.

On aimerait parler un peu longuement des tableaux de Darel, de Gaston Balande, de Corbellini, de Couturat, d'Edelmann, de Ganasco, Rageade, Chahine, Prinet, Lévy-Dhurmer, André Strauss, H. Morisset, Le Chuiton, Oguiss, Th. Ralli, André Tondu, Cl. Rameau, Paul Bret, Deluermoz, Durand-Rosé, Roger Bezombes. et comment oublier certain exposant aux dons nombreux qui sait si bien, lorsqu'il veut, parler peinture Henry Bidou ?

Dans le petit clan des sculpteurs nous trouvons Bachelet, Anna Bass, Georges Chauvel, Jeanne Piffard.

Les dessins et les estampes ne sont pas un des moindres charmes de ce Salon, étonnantes natures mortes de Louise Hervieu, paysages urbains notés spirituellement par Charles Jouas dont le talent est si français, croquis de Bernard Naudin gravures de Decaris, de Brunck de Freundeck, de Soulas, d'Achener, de Beurdelèy, d'André Jacquemin, de Drevet monotypes de Drouart. Un hommage posthume est. rendu à Carlègle, qui d'un trait savait exprimer la beauté des jeunes corps.

En somme, très bonne impression d'ensemble et de détail. Le nouveau Salon, qu'entourent d'illustres sympathies et que patronnent des personnalités considérables, démontre qu'une tentative de « Salon unique était possible, que sa réalisation psychologiquement et matériellement, est viable, et que le public que trop de kilomètres de cimaises inutiles ont découragé se laisse séduire par une réunion restreinte d'artistes et d'ouvrages choisis. C. Q. F. D..1

Raymond Lécuyer.

tëWEC CM Aï. I MPI HE

Cent kilos de farine (sutie).

La grande salle du Conservatoire de Moscou était remplie d'un public pittoresque, enveloppé de pelisses de toutes sortes, coiffé de chapeaux et de casquettes, car la salle n'était pas chauffée et il y faisait un froid mortel. Mon père chantait, enveloppé lui aussi dans sa pelisse, et son souffle faisait un nuage autour de sa bouche. Telles étaient, en deux mots, les conditions dans lesquelles on vivait et on travaillait à cette époque. En été, il en était de même, sauf qu'il ne faisait plus froid et que, de ce fait, le problème d'un combustible introuvable ne se posait plus.

Histoire d'une paire d'espadrilles

sou,

Un dimanche d'été je vins dire bonjour à mon père. C'était le matin. En entrant, je levis fouiller dans un grand placard où se trouvaient tous ses vêtements.

Bonjour père. Que cherches-tu ? 2

Des espadrilles me répondit-il. Toutes ces paires sont déjà trouées et inutilisables.

Mon père chaussait toujours des espadrilles pour faire les longues promenades qu'il poursuivait durant des kilometres et pour lesquelles des chaussures de cuir eussent été trop lourdes. Parmi une demi-douzaine de paires d'espadrilles, il finit par en retrouver une dont les semelles étaient intactes, mais qui bâillaient. Alors il maudissait tous les cordonniers du monde, incapables de faire de bonnes espadrilles capables de durer des années.

Oui, mon fils, me ditil, dans sa profession chaque humain doit chercher à atteindre la perfection. Quand

.u. n_ £. e_:u

un peintre comme le T.tien fait un tableau, c'est un chef-d œuvre. Comment atteint-il à ce chef-d'œuvre Par une méthode bien simple en y mettant tout son cœur, tout son génie, ce dont il est capable. Le métier de peintre est plus dur que celui de cordonnier, mais le cordonnier, comme le grand Titien, doit appliquer toutes les ressources de son esprit, de sa conscience, de son expérience, pour parvenir à faire de bonnes chaussures. Celui qui a commis ces espadrilles-là, était sûrement un ivrogne ou un fainéant. Tu vois, elles sont encore presque neuves et'la semelle est déjà toute décollée Je peux faire mieux et je vais te le prouver sur l'heure. Va me chercher du fil de fer, un poinçon, des torchons et un bâton Ces préparatifs fa:ts, mon père se mit au travail. Il prit le bâton entre ses genoux, mit une des espadrilles sur le bâton, enveloppa ses mains avec un torchon et réussit à. coudre les deux semelles. Après une heure de travail dur, il me montra fièrement les deux souliers qu'il tenait à la main Là 1 Voilà du travail bien fait Ces semelles-là sont cousues pour vingt ans et tout cordonnier devrait pouvoir en faire autant avec un peu de bonne volonté.

Mon père était enchanté de son œuvre. Il chaussa ses espadrilles et partit d'un pas léger faire sa promenade à pied. Vers

LE CillRIVET E»U

AUJOURD'HUI Deuils. 10 h. 30 Messe pour le repos de l'âme du sous-lieutenant aviateur Bernard Martin des Pallleres (Cûapello clu "Cimetière du Père-La-

cllàis'e)..

11 iicnres Obsèques de Mme Aimé Bouvier (Salut-Sulpice, chapelle do la Sainte-Vierge)

1 heures Obsèques de iM. Ameûêo Desuztnge (La Madeleine). iiiiiitiiiiiiiiiiiiiiiiiiiitiiitiiiiiiiiiiiitftiiiiiiiiitiiiiiitiiiiii COVRS ̃.

S. M. la Reine d'Angleterre est à présent remise du léger refroidissement qu'elle avait contracté il y a deux'jours et qui l'avait obligée à garder la chambre.

Enveloppée dans un lourd manteau de fourrure, la Reine, accompagnée de S. M. le Roi, a pu passer en revue, hier après-midi, dans la cour du château de Windsor, un millier de boy-scouts.

S. A. R. le Duc de Bergame s'est embarqué à bord' du BendeNere pour l'Albanie, où il assistera au mariage de S. M. le Roi Zogou. AMBASSADES

À l'occasion des Journées médicales de Bruxelles a eu lieu à l'ambassade de France une réception à laquelle assistaient

Le professeur Ncuman, président; les docteurs Mayer, vice-président, et Beckers, secrétaire général des Journées médicales; les professeurs Sand, secrétaire général du ministère de la santé publique; lieutcuaut-général médecin Dedercq, Bessemans, pro-reetcur do

l'Université de Gand; Hcger, adminis-

trateur de l'Université libre de Bruxelles Ics professeurs Bezançon, président de l'Académie de médecine de Paris; ïilïeneau et Lepoutre, doyens des Facultés de médecine de Paris et de Lille; Paul Chevallier et Gaucher les docteurs Joltrain et Le Sourd, la doctoresse Odic, Mme Victor Augagneur et de nombreuses personnalités médicales belges et françaises.

DANS LE MONDE

Le baron Maurice de Rothschild vient d'offrir à Rome un brillant dîner dont les convives étaient: LL. AA. RR. le Prince et la Princesse des Asturies, née Princesse de BourbonSiciles; la prince et lu princesse Torlonia dl Civitella Clsi, née Infaute Beatrix d'Espagne; princesse di Belmonte, marquise Fanny Patrigi, comtesse Camusca, duc Giuseppe di Sangro, duc Lecca di Guevara, marquis Lurant, comte Celani, comte Carpegua. CERCLES

̃r– La Société de Saint-Georges a organisé le 6 avril dernier, sous le patronage de la Fédération française de tir de vitesse, une réunion de tir de vitesse au pistolet automatique sur petites silhouettes.

Première épreuve (sans handi.cap) 1. Marquis de Castelbajac 2. M. Carteron.

Deuxième épreuve. (avec handicap) 1. M. Bragadir 2. docteur Lemière.

Au. Cercle Interallié, une séance privée de musique ancienne sera donnée le lundi 2 mai, à quinze heures trente, organisée par le comité directeur des saisons nationales d'Art français et des concerts de Versailles, sous la direction de M. G. Cloez.

Au programme MM. Sayoye, Gustave Cloez, Yves Decourcelle, Lovano et le quatuor féminin Senpel conférence de M. Paul-Marie Masson, professeur d'histoire et d'art contemporain à la Sorbonne. Mme G. Quittner-Allatini vient de faire au Club américain une brillante conférence, très applaudie, à l'occasion de la parution prochaine de son livre Prague, la ville d'or, rêve de gloire et d'amour.

NAISSANCES

La comtesse Armand de Saint Gulthem, née Simone de la Verteville, a heureusement mis au monde

A TRAVERS LE MONDE

Avant de chanter, Chaliapine fait quelques recommandations à son accompagnateur.

Mlle Jacqueline Le Moro d'Apreval dont le mariage avec M. Georges Pugens vient d'être célébré en la chapelle du château de La Filaire (Haute-Garonne).

(l'hot. Dorysi)

une fille, Manuela. Paris, 12 avril.

On annonce la naissance De Marie-Claude Fron.

MARIAGES

Le 20 avril a été célébré, en la cathédrale de Tours, le mariage de Mlle Françoise Renou avec M. Pierre Clément, secrétaire à la com.mission des finances de la Chambre des députés. Les témoins étaient, pour la mariée: M.André Renou, remplaçant l'enseigne de vaisseau Jean Renou, et le docteur Zerlaut pour le marié le baron J. de Bonnafos et le capitaine Biays. Ces jours-ci, en l'église SaintGenès, à Thiers, a été célébré le mariage de Mlle Marguerite-Marie Lacroix, fille de M. Charles Lacroix et de madame, née Tallon, décédée, avec M. Jean Faure, élève officier d'artillerie, fils du commandant et de Mme Faure.

La bénédiction nuptiale a été donnée aux jeunes époux par le R. P. Croizier, parent du marié la messe fut dite par l'abbé Faure, curé de Lempdes.

Les témoins étaient, pour la mariée le docteur de Brisson de Laroche, son cousin, et M. Gabriel Talion, ingénieur agronome, son oncle pour le marié Mme Archembault, sa tante.

LES ÉLÉGANCES AUX COURSES

Ce fut hier un beau dimanche sous les marronniers fleuris de Longchamp. Le soleil enfin l'emportait sur la bise et les nuages gris fondaient à vue de nez au rythme des galops. `

Le Prix de l'Espérance fut, hélas! celui de la déception, et les passionnées de la tribune réservée s'y trouvèrent fort mal traitées. Ces vacances pascales avaient amoindri l'assistance sans diminuer sa qualité, et le chapeau à bords relevés et le manteau de couleur furent les gagnants sûrs de la journée.

Dans la tribune réservée et au pesage, reconnu

Princesse de Faueigny-Lucinge, manteau en hreitschwanz, grand feutre noir relevé comtesse d'Orsetti, pelisse en zibeline, très grand canotier de feutre orné d'un nœud en hauteur Mme Piétri, mantenu 'en vison, forme breton en paille Une ornée d'une voilette chenillée Mme J. Stern, redingote de lainage marron, toque drapée en feutre assorti marquise de Vaucouleurs de Lanjamet, pelisse en loutre, forme reievée de côté sous un piquet de fleurs Mme E. Porges, manteau en astrakan, madras en soierie noire à pois; baronne de Nexon, manteau cu

Par son fils Féodor CHAIIAPINE

le soir, assis près d'une fenêtre, je le vis entrer dans le jardin derrière la maison en boitant terriblement. Aussitôt arrivé à la terrasse du jardin, il ôta ses « magnifiques » souhers et les jeta rageur dans le jardin voisin. Puis, il entra dans la maison en chaussettes et disparut dans sa chambre.

Je compris alors ce qui était arrivé mon père avait cousu avec tant de force les semelles que les espadrilles avaient rétréci et qu'il lui avait été impossible de marcher longtemps $ans se blesser les pieds. J'entrai dans sa chambre et le trouvai couché sur son lit. Je lui demandai si la promenade avait été bonne, il me répondit affirmativement, mais je n'osai pas lui demander si les chaussures avaient été bien cousues.

Je sais, comme tout le monde, que mon père est un grand artiste, mais je crains qu'il ne soit un mauvais cordonnier. Popularité à outrance

Encore un souvenir de cette même année, passée au pays

bien distinctement), notre « geôlier » leva la tête, nous dévi- sagea, puis en s'efforçant de paraître plus redoutable que jamais, tonitrua

Pas de blagues, hein Vous appartenez à la famille proprement dite du chanteur Chaliapine 2

Parfaitement

Hein. Tout le monde peut le dire. Bon de sang de bon sang (après une courte hésitation, le visage soudain illuminé) soit. Je vous autorise à rentrer à condition que votre père vienne ici personnellement pour vous reconnaître.

Nos protestations (il était tard, notre père sera furieux) furent vaines. Le commissaire envoya un garde à l'adresse que nous avions dû indiquer et nous dit d'attendre. Comme nous habitions assez loin du poste en question, cette attente promettait d'être assez longue. Assis sur un banc dur, nous commencions à grelotter dans la pièce sinistre. Mes sœurs, pressées l'une contre l'autre, tremblaient de peur, avaient les larmes aux yeux et elles auraient laissé libre cours à leurs sanglots si je ne les avais pas exhortées en chuchotant « Voyons, pas de faiblesse devant cet homme-là !,» a

(A SVIVKE.) < '(Copyrtght bg Opéra ilundi.)

En l'église Notre-Dame de la Couture a été béni le mariage de Mlle Madeleine Huette, fille du commandant Huette, officier de la Légion d'honneur, croix de guerre, et de Mme .Huette, avec M. Louis. De-' lais, contrôleur des contributions directes, beau-fils et fils de M. Gagneux, inspecteur des contributions directes, et de Mme Gagneux. Les témoins étaient pour la mariée, M. Panché, chevalier de la Légion d'honneur; pour le marié, Mme Laloux.

Le mariage de Mlle Marie-, Thérèse Langlois-Meurinne, fille de M. Maurice Langlois-Meurinne, conseiller général de l'Oise, chevalier de la Légion d'honneur, et de madame, née Honoré, avec M. Martial Thézard, inspecteur adjoint de la Société Générale, fils de M. et Mme Marin-Thézard, vient d'être célébré en l'église de Chevrières (Oise). Les témoins étaient, pour la mariée M. René Langlois-Meurinne, son frère, et Mme de Maismont, sa tante pour le marié M. J. Tavernier, son oncle, et M. Lucien Thé-zard, son frère.

Ces jours derniers, en l'église Saint-Clément, à Nantes, était célé.bré le mariage de M. René Catta, fils de M. Tony Catta, chevalier de la Légion d'honneur, croix de guerre, et de madame, née Renée Bazin, avec Mlle Aliette de La Pastellière-Neuilly, fille du comte de

Mlle Odile du Verdier de Vau.privas dont ,1e mariage avec M. Daniel Le Roy vient d'être béni en l'église de Stenay.

(Studio Martin-Lorelle.)

hermine d'été, écharpe violette, béret de feutre noir; comtesse Leplc, manteau en breitîcliwanz, chapeau de picot relevé sous un nœud de satin; duchesse d'Audiffret-Pasquier, pelisse en vison, forme de feutre rouge drapée Mme ïernaux Compans, redingote noire à col en astrakan, toque de moire; comtesse d'AudiiTret-Pasquier, pelisse en loutre, turban de feutre noir n longue voilette; comtesse de ReinachÇessac, redingote en loutre dorée, turban enroulé de trois tons, marron, jaune et blanc; comtesse de Bortier de Sauvigny, robe noire, collet en renard argenté, petite coiffure de fleurs à longue voilette; baronne de Foucaueourt, pelisse en astrakan, toque de bleuets; Mme G. Brun, robe noire, petit boléro de skunks, casque de paille ol-né de deux ailes noires; comtesse Satijust di Teulada, manteau de lainage jaune bordé d'astrakan, petite toque en paillasson brillant; vicomtesse Vigier, pelisse en astrakan, turban ponceau Mme van der Heyden a Hauzeur, manteau en castor, chapeau de feutre beige relevé sous un noeud marron comtesse de Viel-Castel, redingote noire à col en renard argenté, canotier de paillasson naturel à fond noir; vicomtesse de Buysieulx. tailleur gris rayé blanc, forme de paille relevée et ornée d'une voilette-échai'pe; Mme Mérondou du Plessis, pelisse en caracul marron, héret de feutre de même ton; baronne Uaycns tailleur noir liséré de cuir verni, écharpe ciel, canotier de paillasson noir bordé de bleu; comtesse

des Soviets. L'émeute grondait à Kronstadt. A SaintPétersbourg, le gouvernement soviétique déclara a l'état de siège, nul n'avait le droit de se montrer dans les rues passé 22 heures.

Un soir j'accompagnai mes sœurs au cinéma. En sortant, la nuit nous parut tellement belle que nous déambulâmes au clair de lune sans nous soucier de l'heure prescrite. Une patrouille nous ar- rêta, et, après nous avoir ver- tement tancés, nous emmena au prochain poste. Là, nous fûmes reçus par un commissaire, jeune encore, mais qui nous en imposait par son allure martiale et par sa casquelte plate, ornée de l'étoile à cinq branches.

Qui êtes-vous ? '?

Je déclinai notre nom de famille. A ce « Chaliapinc » sonore (je l'avais prononcé

e Féodor Chaliapine.

FïïGr/1

Mlle Colette Pathé dont le mariage avec M. Paul Boulbin vient d'être célébré en l'église Notre•̃ do Vincennes.

(Studio de France.)

La Pastellière-Neuilly et de la comtesse, née Surgères.

La bénédiction nuptiale fut donnée, par l'abbé Et. Catta, professeur au séminaire Notre-Dame des Coëts, oncle du marié, et la messe célébrée par l'abbé de La Laurencie, cousin de la mariée.

Les témoins étaient, pour le marié le comte Catta et M. N. RenéBazin, ses oncles pour la mariée le comte Yvan de La PastellièreNeuilly, son frère.

En l'église paroissiale de Saint-Paul-de-Varax a été béni dans l'intimité le mariage de Mlle Denise Winckler, fille de M. Charles Winckler et de madame, née France Lumière, décédée; belle-fille de Mme Charles Winckler, avec le docteur Marcel Bérard, chef de clinique à l'hôpital Edouard-Herriot, fils du professeur Léon Bérard, commandeur de la Légion d'honneur, professeur de clinique chirurgicale à la Faculté de médecine, chirurgien de l'hôpital Edouard-Herriot, et de madame, née Mangini.

Le témoin du marié était son oncle, le docteur Louis Gallavardin, chevalier de la Légion d'honneur, médecin honoraire des hôpitaux pour la mariée, son oncle, M. Auguste Lumière, grand officier de la Légion d'honneur, correspondant de l'Institut (Académie des sciences), correspondant national de l'Académie de médecine, membre de l'Academie de Lyon.

3. de Segouzac, redingote noire,' béret de feutre comtesse de Rocquigny du Fayel, pelisse en astrakan brun, feutre assorti; Mme Wildenstein, manteau en loutre dorée grand feutre auréole Comtesse M. de Lougcvialle, manteau eu ioutre, feutre noir relevé; comtesse E, de Dampierre, tailleur noir, grand béret orné de plumes colorées; lady Davis, manteau noir à devants blancs, canotier à haute calotte; Mme E. Calmette, pelisse en brcitsehwanz, grand relevé de feutre; marquise de Noailles, tailleur gris, paletot eu astrakau gris, canotier orné d'un voile rose; comtesse Paultre de La Motte, tailleur noir, canotier de paille; vicomtesse de Cltambure, redingote noire à col en renard argenté, petit canotier de paillasson orné d'ailes; Mme M. Stern, ensemble noir, étole en renard argenté, forme de paille garnie d'ailes bleues; Mme de Brignac, manteau noir, canotier ceinture de rose; Mme Jacques Delapalme, manteau de yemen, chapeau de feutre noir avec papillon blanc

Comtesse Fleuriau de Morville, ensemble noir, renards argentés, forme plate ourlée de crin; miss Lee, tailleur bleu rayé de rouge, béret de feutre rouge comtesse de Lastours, ensemble marron, feutic assorti; Mlle de Beaurepaire, tailleur bleu vif, canotier fleuri de roses rouges; Mme Garcia Calvo, manteau eu hermine blonde, canotier orné d'une vollette rouge nouée en hauteur; Mme P. Louy, costume fie moire bleue, petit bonnet de satin blanc, elc.

AcruAiins

LE SALON NAUTIQUE.

.installé sur le Cours-la-Reine, vient d'ouvrir ses portes. Parmi les nombreuses maquettes qui y sont exposées, voici celle du cuirassé «Dunkerque». Dunkerque ».

P~lY~de ,~d~ 0 CUJL~O~ULJ ~IJUUL

DES GANTS

DANS UNE NOIX II n'a avait jusqu'à présent que les contes de fées ou l'on osait 1 1 imaginer des robes passant a 'travers un anneau. C'était, après tout, assez banal, si l'on compare ce jeu à celui d'un gantier moderne il enferme des gants en peau d'autruche dans une noix. Le tout noué par un petit ruban. C'est délicieux, et il n'a a plus d'excuse à perdre des gants que l'on peut ainsi glisser dans un sac ou dans une poche. Cette peau d'autruche ressemble assez à celle du pécari, quant au grain et à la couleur mais pour ce qui est de la souplesse cette brave autruche le gagne êvidemment de quelques longueurs sur son lourd adversaire.

Et voilà, en tout cas, une idée toute trouvée pour un cadeau de Philippine.

Après la> cérémonie religieuse, un

déjeuner familial a eu lieu au château de Saint-Paul-de-Varax. On annonce le mariage

De Mlle Colette do Boutcyille avec M. Claude Luuwick. -̃'

DEUILS ̃̃̃̃̃

Nous avons annoncé la mort de M. Raymond Le Roy Liberge, décédé le 22 avril dans sa cinquante-huitième année. Les obsèques auront lieu demain mardi 26 avril, à dix heures précises, en l'église Saint-Pierre de Neuilly-sur-Seine (90, avenue du Roule) où l'on se réunira. Le présent avis tient lieu I,' d'invitation. I Les obsèques de M. Georges Villain, officier de la Légion d'hon- neur, directeur' de l'Ecole dentaire de Paris, président d'honneur de la Fédération dentaire internationale de M. Jean Villain, chirurgien den- tiste, externe des hôpitaux de Paris de Mme Jean Villain, née Marie-Louise Vialliez, chirurgien dentiste de M. Claude Villain, élève de l'Ecole des sciences politiques de Mme Emile Coquille, née Jeanne Bertin, tous victimes de l'accident d'automobije survenu le 22 avril 1938, auront lieu demain mardi 26 avril, à onze heures, en l'église Notre-Dame de Lorette où l'on se réunira. Les inhumations se feront au cimetière Montparnasse dans la sépulture de famille. Il ne sera pas envoyé de faire-part.

Les groupements profession- nels dentaires français et étrangers = ont l'honneur de faire part à tous les membres de la profession dentaire que les obsèques de M. Geor- .1 ges Villain, officier de la Légion d'honneur, directeur de l'Ecole dentaire de Paris, -président d'honneur de la Fédération dentaire interna- tionale, et des membres de sa famille décédés au cours de l'accident survenu le 22 avril 1938 auront lieu demain mardi 26 avril, à onze heures, en l'église Notre-Dame de Lorette.

Une messe sera célébrée de. main mardi 26 avril, à neuf heures, en l'église de la Sainte-Trinité, en l'honneur du dixième anniversaire de la mort de M. Albert Capelle, ancien président du conseil d'administration de la Compagnie de na. vigation d'Orbigny.

M. Marc Héraut, pjésident de la Fédération nationale des « Poilus d'Orient et président de l'Association lyonnaise des « Poilus d'Orient », a succombé à Lyon. Nous apprenons la mort de la-comtesse M. du Reau, pieusement décédée à la Groussiniêre (Sarthe).

Le comte Serge Tolstoy-Milos.lavsky, ancien commandant de cavalerie de la Garde impériale russe, chevalier de l'Ordre de Saint-Wladimir, vient de mourir.

On annonce la mort De Mme René LhullHcr: de Mme Mathis-Cerf de M. Bdouard Carrance, 1 à Paris; de M. Gustave Wall, à Paris; de M. I. Stollar, à Nancy; de M. Camille Weilj à .Mulhouse.

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DU COTE DES ENFANTS

Ce qui se conçoit bien. Bien que le poète offirme que Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement, nombreux sont les enfants, voire les jeunes gens, qui s'embarrassent dans leurs explications ou en résunant une leçon, parce qu'ils ont trop d'idées et pas assez de mots pour les traduire nettement. Ces mêmes élèves se tirent mieux d'une rédaction écrite parce que, la plume à la main, ils peuvent mieux clarifier leurs pensées et simplifier leur façon de s'exprimer.

Un professeur de lettres d'une de nos plus anciennes institutions libres s'est avisé d'un excellent expédient pour donner à ses élèves l'habitude de parler clairement. A certains jours, au lieu de faire lui-même son cours, il remet ses notes à un de ses pupilles et lui enjoint de le remplacer auprès de ses camarades. Lorsque la leçon est finie, le professeur corrige ce que les explications ont pu avoir de vague, et ce sont les jeunes gens eux-mêmes qui donnent une note au conférencier improvisé.

L'élève de qui je tiens ces détails m'a assuré que cette classe de français était passionnante. Nous serons nombreux à être do son avis. A. de B.

Smnrl

Noté sur mon Bloc 1 Un événement sensationnel t Les lundi 25, mardi 26, mer1 credi 2T avril, Henri Halphen, 52, rue de Passy, qui habille la femme et l'enfant, fêtera l'anni- versaire de ses agrandissements. A cette occasion, Henri Hal- j phen vous offrira le rembour- |i sement de 10 0/0 en espèces du :1 montant de tous vos achats à tous les rayons sans exception. Le charme de la jambe

i peut inspirer le poète; mais qui pourrait l'exprimer plus délicatement que le bas Hollywood. i subtil interprète de la beauté et de la distinction ?

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Quai d'Orsay, entre 1o pont des Invalides et le pont de l'Aima Salon 'Nautique international.

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MANIFESTATION MONSTRE I A BUDAPEST EN FAVEUR DU REVISIONNISME HONGROIS

Budapest, 24 avril. La Ligue révisionniste hongroise a organisé Ce matin, dans une salle de concert de Budapest, une réunion monstre telle qu elle n'en avait pas tenu depuis cinq ans. Huit mille personnes environ y ont pris part, dont la majorité était composée d'anciens combattants, d'étudiants et de scouts. La réunion avait pour but de manifestpr l'unité de tous les Hongrois,; en présence du problème tchécoslovaque et d'attirer l'attention de l'opinion puL Tique mondiale sur In thèse hongroise, suivant laquelle « il n'y aura pas de paix en Europe tant que les revendications révisionnistes hongroises vis-à-vis de la Tchécoslovaquie ne seront pas .résolues ».

Cette manifestation marque un renouveau important du révisionnisme hongrois. Si l'ensemble des participants a été d'accord sur la nécessité de la révision, la réunion n permis de constater cependant la différence qui existe ntre la génération d'avant-guerre et la jeunesse hongroise en ce qui concerne les méthodes préconisées.

Les « jeunes »

préconisent la guerre Tandis que les orateurs modérés se sont prononcés pour le renforcement de la propagande révisionniste à l'étranger, les orateurs de la jeunesse ont déclaré sans ambages qu'ils ne croient pas à la révision pacifique, que l'on fera la révision par la guerre et que le devoir de la jeunesse était de préparer cette guerre.

L'appel des orateurs modérés à l'unité nationale « sans distinction de classe, de race et de confession > a provoqué des protestations très nettes en ce qui concerne la race et la confession malgré les efforts des éléments modérés pour

SUITES DE LA PREMIERE PAGE CE MATIN, CONSEIL DES MINISTRES Toutefois, il est possible que les décrets sur le statut du travail et la création d'une « carte touristique accordant des facilités de circulation aux visiteurs étrangers soient soumis dès aujourd'hui à la signature du président de la République ainsi que quelques textes secondaires. Mais le, « gros morceau » ne sortira qu'après le l" mai, ce premier mai qui était jusqu'à ces dernières années une date redoutée par nos gouvernants. Aujourd'hui donc, les ministres réunis dans deux conseils se Mettront d'accord sur le programme général des réformes, c'està-dire sur les grandes lignes du plan. Dans ce cadre, chaque ministre « brodera » ensuite les détails des dispositions qui le concernent plus particulièrement. Les textes ainsi préparés dans un « sens déterminé seront soumis nu chef du gouvernement. Ce sera le premier stade, dit de présentation.

Ces propositions seront étudiées par MM. Daladier et Marehandeau d'abord, en conseil restreint ensuite, puis en conseil <Ju cabinet. Cela constituera la période d'examen. Enfin, lorsqu'elles auront été jugées « orthodoxes », ou, si l'on préfère, conformes il la politique qui sera arrêtée aujourd'hui, elles seront -soumises au conseil des ministres qui en discutera. Ce sera le troisième et dernier cycle.

M. Daladier, qui veut faire œuvre constructive sérieuse, entend travailler posément, sans hâte et sans se préoccuper des fiévreuses manœuvres de l'extérieur. Son programme n'est pas c.iangé il est toujours celui que nous avons indiqué dans, ses données essentielles. Le* chef du gouvernement demande unique-t ment qu'on lui laisse le temps nécessaire pour mettre debout <̃( lelque chose qui se tienne. L'enjeu de la partie qui se joue est simplement, et ne l'oublions pas, de l'aveu même de M. Daladier, le salut de la France.

LA DEFENSE PASSIVE EN PROVINCE

C'est un péril extrêmement grave pour la sécurité nationale. Il ne faut pas oublier; en effet, que la décentralisation, qui se poursuit à un rythme accéléré, dotera, quelque jour, des villes qui ne présentaient, jusqu'ici, aucun intérêt militaire, d'usines, de dépôts, d'aérodromes qui en feront inévitablement des objectifs pour l'aviation adverse. Elles ont donc besoin d'être protégées, elles aussi, efficacement. La difficulté réside ici dans l'organisation même des secours locaux.

Les sapeurs, en dehors de Paris, nous dit l'officier technicien qui nous renseigne, sont dotés d'une administration communale. Certaines communes possèdent un eprps de pompiers, d'autres n'en possèdent pas. Toutes disposent de moyens d'alerte primitifs les cloches, le clairon, quelquefois la sirène.

» Ce dernier moyen, un peu plus puissant que les autres; a pour conséquence habituelle, en temps de paix, d'appeler sur les Jieu3ç du sinistre une foule de gens qui n'ont rien d'autre à y faire que gêner l'action des sauveteurs.

» En temps de guerre, il crée,rait une confusion dangereuse, .puisqu'il servirait, indifféremment à annoncer l'arrivée des £yionÊ et l'existence d'un sinistre.

̃ » encore, l'équipement par T. S. F. s'impose d'urgence et permettra, seul, aux secteurs touchés par le bombardement d'appeler à leur secours les secteurs indemnes et mieux outil-

lés.

» II faut noter, a.u surplus, que la mobilisation priverait de la meilleure partie de leurs effectifs les compagnies locales de sapeurs-pompiers. Si la sûreté des liaisons n'est pas assurée à ces effectifs réduits, leur action sera pratiquement nulle. »

Quelques départements ont compris l'importance de cette

L'AVIATION BELGE PERD SES CHEFS

Bien que cette peine soit la plus forte qui puisse atteindre un officier général, les autorités su* périeures auraient estimé qu'elle était encore insuffisante, et auraient « demandé sa démis^ sion au général Iserentant. Sur ces entrefaites, le général Trap- proge se serait solidarisé avec son chef, aurait déclaré qu'il prenait la responsabilité des faits imputés à celui-ci, et il aurait offert sa démission, aussitôt acceptée. Enfin, le colonel Masseau, chef du 1" régiment d'aéronautique, et le colonel Desmel, commandant l'école d'aéronautiîue, auraient également donné

conserver à la réunion un caractère purement patriotique, sans débordement extrémiste, les sentiments nationaux-socialistes d'une partie au moins des participants se sont manifestés par instants contre les Juifs, contre la Tchécoslovaquie et contre le Traité de Trianon. A l'issue de la réunion, au moment où les anciens combattants ont quitté la salle dans des formations compactes, une voix s'est élevée « Qui est notre Fuhrer » et la foule a répondu « Szalassy » Des applaudisscidents ont .alors éclaté et la foule a crié « Vive Szalassy » « Vive Szalassy » Le commandant Szalassy est le chef des nationaux-socialistes hon-> grois.

GANDHI.

annonce qu'il « doute de luimême et qu'il va prier pendant un an.

Edouard de Vorney.

question et étudié des liaisons sûres, à grande distance, interdépartementales, par radiophonie. Il faut citer les Ardennes, qui s'est attelé au problème depuis trois ans, la Seine, la SeineInférieure, le Rhône, le Pas-deCalais. Cependant on y est encore au stade des études. Dans les autres départements on n'a rien fait. Les meilleures volontés se heurtent aux impossibilités budgétaires. Les communes se ruineraient à essayer des matériels et à les acquérir si l'Etat ne venait au secours de leurs budgets. Il ne s'en est pas avisé, jusqu'ici. Et les études elles-mêmes ont été interrompues. Si les choses demeurent en cet état, tous les exercices de défense passive organisés dans le pays n'auront guère d'autre intérêt que spectaculaire.

L'exemple de l'étranger Les Etats étrangers nous ont d'ailleurs précédés sur cette voie. En Amérique, reprend notre interlocuteur, les pompiers de presque toutes les grandes villes possèdent leurs liaisons radiophoniques.

» En Allemagne, on a obtenu des résultats remarquables, les sapeurs disposant déjà, en quelques endroits, de postes portatifs confiés à trois hommes et assemblés en quelques minutes. » En Autriche, j'ai vu le chef des pompiers viennois, l'ingénieur Koënig, donner des instructions par T. S. F., de sa voiture de commandement lancée à toute vitesse.

» En Angleterre et en Italie, on travaille en silence et ardemment.

» Seule la France n'a pu, jusqu'ici, entreprendre l'effort nécessaire. »

Souhaitons qu'elle trouverapldemept les moyens budgétaires car les bonnes volontés et les compétences ne lui manquent pas pour ne pas faire au feu la part trop belle.

Georges lUvpn.

leur démission à la suite de ces incidents.

Suivant d'autres rumeurs, le général Tapproge aurait pure.ment et simplement refusé de faire exécuter les exercices prescrits à l'occasion des manoeuvres de mars parce qu'il n'entendait pas exposer inutilement la vie de ses pilotes en leur faisant prendre l'air un jour où lé temps était bouché sur un matériel qui, ainsi qu'il l'aviit signalé antérieurement dans de nombreux rapports, n'était pas en état. D'autre part, parce qu'on lui donnait l'ordre de faire décoller des escadrilles de réserve qui n'avaient plus pris l'air de. puis longtemps. Ph. R.

Nous ne pouvons souffrir un état de choses signant, pour nous, la guerre dans la paix déclare CONRAD HENLEIN, au Congrès des Sudètes

Prague, 24 avril. Dans son discours-programme prononcé ce matin à Karlovy-Vary, M, Conrad Henlein a déclaré notamment

« Est-ce que les hommes d'Etat responsables de Tchécoslovaquie se rappellent les mémoires présentés par la délégation tchécoslovaque à la conférence de la paix, en particulier le mémorandum dans lequel Qn disait que la situation générale de la Tchécoslovaquie faisait, de par la nature, des Tchécoslovaques des ennemis mortels des Allemands "?. » Si les hommes d'Etat tchèques veulent vraiment avoir des relations amicales avec leurs voisins d'Allemagne, les conditions suivantes sont nécessaires

» 1° II faut réviser le faux mythe historique prêché par les Tchèques. » 2° Il faut réviser l'opinion néfaste d'après laquelle c'est le destin de la nation tchécoslovaque d'être le bastion du slavisme contre le « Drang Nach Osten » germanique. » 3° 11 faut réviser la politique extérieure qui a toujours rangé la Tchécoslovaquie parmi les ennemis du peuple allemand. »

,~Vlani,~esfatïon d~ri ir~~ca~~e inacceptable

Prague, 24 avril. La plupart des revendications formulées par M. Conrad Henlein étaient déjà connues par les déclarations précédentes des différents chefs et militants du parti des Allemands des Sudètes mais c'est la première fois qu'elles sont rassemblées en un tout, et l'on estime à Prague que c'est là la manifestation d un radicalisme qui ne tient compte ni des réalités intérieures tchécoslovaques, ni des réalités internationales.

Ce radicalisme dont être compris comme la conséquence de cette fièvre du plébiscite que vient de connaître le Reich, et comme une plateforme d'agitation en vue des élections municipales qui viennent d'être fixées en Tchécoslovaquie, au 22 et au 29 mai prochain.

On constate que, jusqu'ici, M. Henlein avait toujours affirmé que son organisation n'avait rien de commun avec le national-socialIsme, Cette fois, il a fait une profession de foi indéniable en faveur du national-socialisme. De ce fait, la situation de son parti, par rapport à l'Etat tchécoslovaque, change complètement.

La Constitution tchécoslovaque garantit à tous ses citoyens, de diverses nationalités, et sur toute l'étendue du territoire de l'Etat, un régime démocratique on ne saurait donc accepter une dislocation administrative de l'Etat par la création de territoires fermés autonomes qui rendraient impossible toute administration de l'Etat

L évolution du problème tchécoslovaque alarme les milieux politiques romains

La presse italienne continue à insister sur les difficultés que lui parait rencontrer M. Daladier dans l'entreprise de rapprochement et de conciliation entre Paris et Rome. Les obstacles, aux dires des commentateurs, proviendraient surtout de l'hostilité persistante mauifestée par certains ministres et non des plus avancés aux directives de la politique fasciste.

D'autre part, l'opinion romaine est un peu désorientée devant la nouvelle crise monétaire qui semble s'annoncer pour notre pays par la reprise du mouvement de baisse de la devise française sur les marchés mondiaux. On estime généralement que l'ensemble de la situation envisagée du point de vue international est loin de justifier une dépréciation plus profonde du franc. A cet égard on croit que le facteur défavorable est précisément l'incertitude et la faiblesse de l'action gouvernementale française, en matière financière comme en matière extérieure.

Prague et Berlin

Les préoccupations italiennes se traduisent encore dans un autre domaine. L'évolution du problème tchécoslovaque, telle qu'elle ressort du congrès des Sudètes, ne laisse pas de troubler profondément les milieux politiques romains malgré la solidarité proclamée entre l'Italie et le Reich. On constate dans les

ETRANGER

« Gorkî, petit bourgeois ». Moscou, 24 avril. La Gazette de l'Instituteur de Moscou décrit la maison de Maxime Gorlii, récemment transformée en musée. Selon cette description, le grand écrivain russe aurait vécu dans une certaine aisance et sa maison aurait été cejlii d'un « petit bourgeois ». Le bloc catholique belge contre les projets financiera du gouvernement

Bruxelles, 24 avril. Le bloc catholique belge réuni en congrès extraordinaire a repoussé, à une très forte majorité, les projets financiers du gouvernement, à l'exception de ceux qui prévoient le rétablissement provisoire de la ta.SP de crise et la majoration des droits de douane.

Les indemnités aux compa*gnie. pétrolières mexicaines Mexico, 24 avril- –̃ Dans certains milieux politiques mexicains, on exprime l'opinion que Je montant total des compensations que le gouvernement mexicain versera aux compagnies étrangères dont les exploitations pétrolières furent récemment expropriées ne dépassera pas la somme de 30 millions de pesos,

ALLEMAGNE. Le nombre des pasteurs actuellement détenus en Allemagne, soit en prison, soit dans les camps de concentration, s'élève à 7; 77 pasteurs ont été suspendus de leurs fonctions; 92 ont été exclus et 37 frappés d'interdiction de prêcher.

Une loi parue aujourd'hui au Moniteur officiel étend au territoire autrichien la législation al-

« Le peuple tchèque a violé obligations et promesses » « Le peuple. tchèque doit voir clairement qu'un cours nouveau u'est possible dans ses relations avec la, Grande Allemagne sans que l'on donne, en même temps, un cours nouveau aux relations avec les Allemands des Sudètes.

» Le peuple tchèque a eu vingt ans pour créer des conditions intérieures satisfaisantes pour toutes les nationalités. Au bout de vingt ans, on doit dire que ses hommes d'Etat n'ont pas réalisé ce que, résumé en trois points, l'on attendait d'eux

» 1" Ils n'ont pas tenu les promessro qu'ils ont données dans les mémorandums destinés à la conférence de paix.

» Ils n'ont pas observé les'obligations du traité de Saint-Germain. » Ils n'ont pas rempli les obligations juridiques qu'ils ont proclamées dans leur Constitution. » J'aurais le droit d'élargir encore nos demandes en examinant

déclare-t-on à Pragile

dans 1 esprit de la Constitution démocratique.

M. Henloin a, en même temps, demandé que la nation tchèque change d'opinion et de conception en ce qui concerné sa mission historique. Il est Ici en absolue contradtction avec sa revendication que soit accordé au groupe ethnique allemand le droit de se réclamer de la conception mondiale nationnlesocialiste. Tous les Allemands de Tehéeoslovaquic, et même tous les Allemands qui sont organisés dans le parti des Allemands des Sudètes, ne sont pas d'accord avec l'idéologie nationale-socialiste.

En ce qui concerne les revendications de M. Henlein qui touchent a la politique extérieure, on fait remarquer à Prague que la question se pose do savoir si cet appel à l'Allemagne répond bien aux intentions du gouvernement du Reich, qui, à ce sujet, a adopté jusqu'ici une attitude parfaitement correcte, comme l'ont montré de récentes déclarations officielles et officieuses.

« La vérité triomphe » écrit-on à Berlin

Berlin, 24 avrit. La presse allemande reproduit presque incixtenso le discours prononce au congrès du Parti des Allemands des Sudètes par Conrad Henlein. Le Monlag met en évidence la phrase du chef des Sudètes « Nous voulons être libres. »

commentaires politiques des inquiétudes inavouées. La perspective d'une résistance tchèque aux injonctions du parti Henlein est considérée comme susceptible de faire éclater à bref délai un conflit général.

D'autre part, toute nouvelle expansion germanique même camouflée en Europe Centrale, semble à juste titre grosse de menaces pour l'avenir. Après la rude leçon de l'Anschluss, la politique italienne sent de plus en plus cruellement son impuissance fondamentale à intervenir dans le problème continental européen. Aussi en arrivet-elle à souhaiter ardemment une solution de compromis même précaire, mais propre à éviter toute complication immédiate.

La Stampa, dans son édition du soir, écrit

Il faut faire des veaux pour que le gouvernement de Prague se décide à accorder au moins d'amples concessions au bloc compact des Allemands qui vivent le long de ses frontières, autrement la situation prendra de nouveau et à l'improviste, une tournure menaçante pour l'État tchécoslovaque qui ne saurait résister tout seul à la'pression de la grande nation voisine. Et quant aux alliés de Prague, la France est hésitante, et la Russie lointaine traverse une crise pro-

fondé. »

foiidd. Madeleine.R. Angles. 1

lemande sur la monnaie et sur la Reichsbank, Le droit d'émission de la Banque nationale autrichienne est aboli et la banque mise en liquidation,

ARGENTINE. Le lycée français Pasteur a été solennellement inauguré sous le patronage de Mme Baron Supervlelle, en présence des autorités de la ville et de nombreuses personnalités françaises et argentines.

BELGIQUE. Le Moniteur publiera aujourd'hui l'arrêté royal nommant M. Le Tellier ambassadeur de Belgique à Paris.

CANADA. Les constructeurs d'avions ont déclaré qu'ils ne travaillaient par actuellement à plein rendement et qu'ils pourraient ra- pidement fournir de grandes quanti.tés d'avions, de pièces détachées et de matières premières à l'Angle» terre, à laquelle ils offrent leur entier concours.

CHILI. Il. Gustavo Ross, ancien ministre chilien des finan- ces, actuellement en villégiature, sur la Riviera française, a été désigné comme candidat des partis politiques du centre et de la droite aux élections présidentielles qui auront lieu en octobre prochain. M. Ross sera opposé an candi* dat Pedro Cerda, chef du parti radical et désigné par le Front populaire.

ESTONIE. M. Constantin Paets a été élu président de la Ré- publique estonienne par 219 vois contre 19.

GRANDE'BRETAGNE, Le paquebot britannique Adda, venant de l'Ouest Africain, a débarqué hier, à Plymouth, de l'or en barre d'une valeur de 160.591 livres terUng.

• Ce métal jaune a été immédiate. ment acheminé sur la Banque d'Angleterre.

les derniers événements de politique intérieure et extérieure. Si je ne 1< fais pas, c'est pour prouver au monde que les Sudètes sont prêts à apporter sincèrement et sérieusement leur part à la conservation et la consolidation de la paix malgré de bien tristes expériences. C'est maintenant le devoir du gouvernement tchécoslovaque d'apporter la même preuve sérieuse et de moins parler de paix, mais d'agir davantage pour elle. On ne doit pas essayer de nouveau de tromper des étrangers ignorants par quelques mots savants et par une apparence d'ordre et de continuer à éluder le problème par des solutions illusoires. Mais cela serait aussi une faute si la politique tchèque ne comptait que sur,ses alliances avec la France et avec la Russie sans vouloir apporter elle-même sa part décisive à la garantie de la paix en Europe. » Nous no voulons la guerre ni à l'intérieur, ni à 'l'extérieur, mais nous ne pouvons pas souffrir plus longtemps un état de choses qui, pour nous, signifie la guerre dans la paix. »

La Monlagspost, sous le titre · « La vérité triomphe », déclure de son côté

« M. Conrad Henlein a révélé en huit points, dans son discours de Karlsbad, ce qu'attendent trois millions et demi d'Allemands. Les Allemands avaient espéré, d'année en année, une solution satisfaisante or, en 1927, une réforme a supprimé toute administration indépendante dans le pays et ses districts. Les Allemands des Sudètes sont devenus un groupe aux droits amoindris qui ne pouvait, à la longue, dissimuler son mécontentement. Aussi longtemps que Prague a eu a faire aux différents partis allemands, il a pu poursuivre sa politiqu* unilaterale. Maintenant que tout le peuple allemand des Sudètes élève des revendications derrière Conrad Henlein, les dirigeants tchèques seront bien obligés d'y faire droit.

«

DES FELICITATIONS DE M. METAXAS

M. Mussolini a reçu dé M. Metaxas, chef du gouvernement hellénique et président de l'Entente balkanique, le télégramme suivant: « En mu qualité de président du conseil de l'Entoiite balkanique, j'ai hâte d'adresser ù Votre Excellence les félicitations les plus chalcujeuscs des quatre Etats membres de l'Entente, pour l'heureux résultat des conversations italo-britanniques. Les accords conclus entre les deux grandes puissances méditerranéennes ne peuvent qu'exercer l'influence la plus bienfaisante pour la paix et les membres de l'Entente balkanique s'en félicitent tout particulièrement. > M.-R. A.

GIt

Le train qui amènera M. Hitler a Rome

ne sera pas blindé Berlin, 24 avril. Le départ du chancelier Hitler pour Rome est définitivement fixé au 3 mai prochain. Le Führer quittera Berlin en compagnie d'un assez grand nombre de personnes parmi lesquelles figureront notamment M. von Ribbentrop, le baron von Neurath, le docteur Gosbbels, le ministre des transports Dorpmuller, etc. Le train spécial dans lequel Hit-. ler et sa suite prendront place sera composé de douze wagons-salons. Ces voitures sont d'un grand luxe, mais il est faux de prétendre, comme on l'a fait, qu'elles seraient munies de stores métalliques et de plaques de blindage.

Selon l'usage inauguré pendant l'absence d'Hitler au lendemain de l'annexion de l'Autriche, le marechal Gœring remplacera le chancecelier à Berlin pendant sa visite à Rome.

^»..

Les Japonais se seraient emparés de Tancheng Pékin, 24 avril. Un portewparole militaire japonais a annoncé que des troupes japonaises s'étaient emparées de Tancheng, importante ville située à uue cinquantaine de kilomètres au sud de Lin Vi.

PARIS

'UNE COLLISIO: S'EST PRO* DUITE rue des Peupliers entre deux autos l'un des véhicules se retourna. Mme Julienne Barbier, 25 ans, demeurant 23, rue des Artistes, a être hospitalisée à Bicétre.

A ARbUEIL, M. COISNON A TUE SA FEMME de deux balles de revolver, puis a tenté de se donner la mort en se tailladant les veines du poignet avec un couteau. Après pansement, il a été mis à la dis- position de la Justice.

PROVINCE

L'ENQUETE SUR LA MORT TRAGIQUE de Mme et de Mlle De. just a conclu à l'accident. Elles avaient entrepris par hasard leur excursion aux Grands Goulets on suppose que l'une des deux femmes, prise de vertige, voulut se retenir a l'autre et t'entraîna ainsi dans l'abîme.

SUR MANPAT D'AMENER DU PARQUET DE TOURXON, les inspecteurs de la police judiciaire ont arrêté Mnie_ veuve Marie Manin, 3J ans, résidant à BoulogiwsurSeine. Elle doit être entendue de nouveau aji sujet de son mari, dont it corpa, ficelé dans xtn sac, fut re. tiré du Rhône en 1931.

PEUX AUTOMOBILES SE SONT HEURTEES, en pleine vitessur la route Bordeaux-Biarritz, près de Castets-des-Landes. De la première voiture trois morts ont été retirés M. Penne, et deux jeunes femmes les quatre voyageurs de la seconde voiture M. Crassier, bijoutier à Biarritz M. Olias, la comtesse de Santa Engracia et sa fille, sont blessés.

MM. Daladier et Bonnet seront les hôtes du roi George VI

au Château de Windsor

Londres, 24 avril. MM. Daladier et Bonnet, qui sont attendus à Londres mercredi soir, ont été in- vités par le roi George VI à venir au château de Windsor.

Les deux ministres français dîneront jeudi soir avec les souverains anglais et, après avoir passé la nuit au château de Windsor, ils rentreront à Londres vendredi matin pour reprendre leurs conversations avec M. Chamberlain et lord Halifax.

Ce matin conseil

de cabinet britannique Londres, 24 avril. Le premier ministre, M. Neville Chamberlain, qui vient de passer quelques jours le vacances dans le nord de l'Angleterre, est rentré aujourd'hui à Londres et demain matin il présidera, à Downing Street, à une réunion du cabinet britannique au cours de laquelle sir John Simon, chancelier de l'Echiquier, communiquera à ses collègues le budget pour l'exercice fiscal 1938-39, qui sera déposé mardi sur le bureau de la Chambre des Communes. On pense que M. Hore Belisha, ministre de la guerre, arrivera à temps à Londres pour faire part aux membres du cabinet de son rapport sur ses entretiens avec M. Mussolini, à Rome, et M. Daladier, à Paris.

De toute façon, le cabinet britannique se réunira a nouveau mercredi pour s'occuper cette fois des importants problèmes qui seront discutés avec MM. Daladier et Bonnet jeudi et vendredi prochains.

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Le Brésil reconnaît

l'empire italien d'Ethiopie Rome, 24 avril. Le comte Ciano, ministre des affaires étrangères d'Italie, a reçu l'ambassadeur du Brésil, M. Adalberto GUcrraDuval, qui lui a annoncé que le gouvernement brésilien considère son ambassadeur comme accrédité auprès du roi d'Italie empereur d'Ethiopie.

Le comte Ciano a pris acte de cette communication et a prié M. Gucrra-Duval d'être l'interprète auprès du gouvernement brésilien de la satisfaction du gouvernement fasciste.

Le roi Léopold de Belgique inaugurera, le 21 mai, la rosace de la cathédrale d'Ypres

Cette verrière fut offerte par l'armée anglaise

en souvenir du roi Albert Le roi Léopold do Belgique inaugurera le 21 mai prochain, u 11 heures, la rosace de la cathédrale d'Ypres. Le travail délicat de cette verrière fut soumis au souverain et approuvé par lui il y a quelques mois déjà. Le sujet choisi est le Christ dans sa gloire, avec commentaire imagé du Te Deum, Des anges, apôtres, prophètes et murtyrs voisment. Le groupe comprend au total cinquante-deux personnages.

Lord Athlone, ainsi que plusieurs centaines d'hommes appartenant à l'armée anglaise, et la musique du 5" dragons anglais, seront présents A la cérémonie. Le roi Léopold III sera salué à son en- trée dans la cathédrale par Mgr Lamiroy, évêque de Bruges. On sait que lord Athlone est l'oncle maternel du roi d'Angleterre, ce qui donne à la cérémonie un caractère particulièrement émouvant.

Deux avions soviétiques attaquent un patrouilleur japonais

Tokio, 24 avril. Au large du phare de Kamoba, deux avions soviétiques onp survolé, ce matin à 6 heures le patrouilleur Shakugo-

maru, assurant la protection des pêcheries japonaises de la province maritime.

Ils ont lâché deux bombes qui sont tombées dans la mer.

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LA GUERRE D'ESPAGNE Combats opiniâtres

sur le front du Levant Baronne, 24 avril. De source gouvernementale, on annonce que sur le front -du Levant, dans la zone de Cati-Tirig, à l'ouest de la côte et à la hauteur de Benfcarlo, la résistance des républicains arrête, depuis plus de trois jours, avance des insurgés. Le Cerro Goi<do; qui avait été récupéré avant-hier par les républicains, après une contre-attaque, a été attaqué, pris par l'adversaire, et repris par les gouvernementaux.

<< Le peuple espagnol doit accepter le travail » écrit le « Popolo di Roma» Rome, 24 avril. Le Popolo di Roma publie un article pessimiste sur l'histoire de l'Espagne à travers les siècles. Après avoir rappelé la grandeur atteinte par ce pays à travers les actes d'héroïsme et de cruauté, il arrive la période moderne où les Espagnols n'eurent le choix qu'entre le travail et la mort. « Le peuple espagnol, écrit-i dut se plier à cette nécessité. II dut travailler. Il le fit avec une extrême mauvaise grâce,

» peuple espagnol doit se libérer des siècles de rêve, d'erreur, de haines il doit affronter la vie moderne avec un esprit nouveau, et surtout il doit en accepter les deux grandes lois l'Etat et le travail.

.l,.»,p, UU»W. l,u.

Incident à la frontière polono-tchèque Varsovie, 24 avril, Ce matin à 4 h. 30, un incident s'est produit à la frontière polono-tchèque. Des gardes» frontière tchécoslovaques ont tiré sur le ballon Mosciska, appartenant à la ligne de défense antiaérienne polonaise Lopp, qui effectuait un vol de nuit.

Le ballon s'est abattu en territoire tchécoslovaque et ses deux occupants, l'ingénieur Lanencki et M. Kaspr;ak, ont été arrêtes et conduits ii Lipiany. Des pourparlers seront engagés aujourd'hui par les autorités locales polonaises pour la libération i des deux acronautes. I

Les têtes qui accompagnent le mariage du roi Zogou commencent aujourd'hui

Tirana, 24 avril. Les fêtes qui marqueront le mariage du roi Zogou et de ]a princesse Apponyi commenceront demain et dureront trois jours. Ces fêtes auront un caractère national et populaire la veille de là cérémonie du mariage royal, 152 couples seront unis dans les principales villes d'Albanie cent d'entre eux seront dotés par les préfectures, cinquante par le roi et deux par le petit prince Tati, neveu du souverain. A Tirana, quatorze de ces couples recevront ]a bénédiction nuptiale sur la place Skandcrberg.

Le 27 avril au matin, le mariage royal sera célébré au palais: des salves de 101 coups de canon l'annonceront au peuple. Les témoins seraient, pour la reine, le comte

Moscou accuse des ecclésiastiques de sabotage et d'espionnage

Moscou, 24 avril. Le journal Rabotchaïa Moskva annonce, sans préciser à quelle date elle a eu lieu, l'arrestation de vingt-quatre mem- bres d'une « organisation religieuse d'espionnage contre-révolutionnaire terroriste », qui opérait dans diverses églises de Moscou et des environs. Les chefs de l'organisation sont désignés seulement par des initiales; il s'agit d'un archevêque, d'un évoque et d'un ci-devant comte. Parmi leurs complices figurent un nommé Nikolaï, ancien supérieur d'un monastère plusieurs popes, diacres ou novices, des moines, deux nonnes, des prédicateurs, des 1 chefs de sectes religieuses et divers laïques anciens propriétaires ou koulaks.

L'évêque D. aurait avoué qu'il avait organisé des groupes insurrectionnels qui devaient, en cas de guerre, entrer en action contre le pouvoir soviétique au moyen d'actes de terrorisme et de coups de main l'arrière.

Le prédicateur Fattev et divers

L'ALIMENTATION

EN ALLEMAGNE

Moscou, 24 avril, Les Izvestia consacrent un article au problème de l'alimentation en Allemagne. D'après les données publiées par le journal soviétique, l'Allemagne actuelle ne consomme que 73 0/0 de la quantité de graisse consommée en 1913. La consommation de lait serait de 85 0/0, de pain 82 0/0, de pommes de terre de 92,5 0/0. En moyenne, le citoyen du Reich dispose actuellement de 2.800 calories par jour, au lieu des 3.600 calories dont il disposait en 1913. L'alimentation est donc maintenant nettement insuffisante.

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La Coupe d'Eloquence Drac

a été gagnée par un jeune' Bordelais, Robert Ducos Avec le printemps, chaque année ramène la Coupe Drac, coupe offerte par la Ligue des Droits du religieux ancien combattant ù l'élève de rhétorique, de philosophie ou de mathématiques élémentaires d'un lycée ou d'une institution libre qui sort victorieux du concours d'éloquence ù l'Institut catholique. Hier, dans la nouvelle salle des Actes de la vieille maison des Cari mes, sont entrés en compétition six jeunes gens qui avaient triomphé des éliminatoires successives, Chacun a fait, devant un nombreux public, un discours sur les 4.820 prêtres et religieux morts pour la France pendant la grande guerre, comme s'il était appelé il prendre la parole à Montmartre, lors de l'inauguration du monument à la gloire de ces héros. Et déjà des tempéraments s'af?

firment.

I M. Jean Lesueur de Givry (Paris) parle avec conviction et avec distinction. M. Jean de Nuce de Lamo. thé (Montpellier) fait de la rhc*orique. M. Emmanuel Avice (Toulon) a de la personnalité, de la profondeur, de la délicatesse, de l'ardeur. M. Jacques Mercier (Nevers) a le ton uni et posé. M, Maurice Jobert (Rouen), d'une voix grave, s'exprime avec clarté et avec force, mais tombe un pou dans l'autobiographie- M. Robert Ducos (Bordeaux), doué d'une bonne voix, manifeste toute l'assurance d'un orateur.

Quand vient t'heure de la seconde épreuve, l'improvisation, –rl'importance de l'assurance et l'in-

convénient du e trac » apparais* sent. M. Emmanuel Avice est visiblement ému M. Robert Ducos, imperturbable, termine son allocu.tion par un coup de clairon oratoire.

Le jury se retire pour délibérer. A son retour en séance, par la voix de son président, M. Philippe de Las-Cases, il proclame lauréat de la Coupe Drac M. Ducos, M. Avice a le second prix, M. Lesueur de Givry, le troisième.

Et c'est la ruée des photographes vers leurs victimes désignées, Ce que nous disent

les lauréats

Les lauréats dûment phatogra^phiés, le travail des journalistes commence.

Aux questions que nous lui posons, M. Robert Ducos répond « Mon prénom m'a porté chance. Robert, vous le savez, veut dire « Illustre dans les conseils. » » J'ai dix-sept ans. Je suis en première latin-grec. J'ai entendu souvent, dans les réunions publiques, parler l'abbé Bergey Ut M. i Philippe Henriot. J'admire Barrés celui d' « homme libre » j'admire aussi Nietzsche. Je veux être journaliste, mais après avoi- été reçu à mon doctorat en médecine. » M, Emmanuel Avice, que nous joignons ensuite, nous dit « J'ai dix-sept ans. Je suis en première latin-grec, Jaime Musset et les Parnassiens, surtout Heredia. Je prépare les sciences politiques pour devenir avocat et peut-être entrer dans la carrière diplomatique. » Les vainqueurs reçoivent féJicitations sur félicitations, et la foule se retire, commentant le beau tournoi d'éloquence.

1 Henri Charliat.

Apponyi et -le comte Ciano, et pour le roi, le prince Abid, conseiller de la légation albanaise à Paris, et le président du conseil.

Dans l'impossibilité de recevoir et de loger à Tirana de nombreuses délégations étrangères, le roi a décidé de laisser à la célébration du mariage un caractère intime et n'a envoyé aucune invitation officielle aux gouvernements et aux cours étrangères.

En dehors de celui de Rome, qui a désigné le comte Ciano pour le représenter, et celui d'Athènes, qui a envoyé un ministre plénipotentiaire, M. Depastras, tous les autres gouvernements étrangers seront représentés par les diplomates accrédités il Tirana.

autres faisaient do la propagande antimilitariste parmi les jeunes gens appartenant a des sectes religieuses, les incitant à refuser le service militaire.

Le ci-devant comte K. aurait, lui aussi, avoué qu'il avait fourni à un étranger des renseignements revêtant un caractère d'espionnage, que les prêtres « soutiraient aux fidèles qu'ils confessaient ». Les prédicateurs Fattev et Rassypin dirigeaient une secte contrerévolutionnaire dite « des ennemis de la guerre et pratiquaient activement l'espionnage.

Un ancien propriétaire, le nommé Protassov, aurait reconnu qu'il espionnait au profit d'une puissance étrangère par l'intermédiaire d'un complice établi à Kharbine fi aurait, en outre, fourni à l'étranger des informations calomnieuses sur la vie des travailleurs de l'U.R.S.S. en utilisant pour transmettre ces informations un texte chiffré des Evangiles.

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reconnaissent à Lyon que le Front populaire est « gravement atteint » Lyon, 24 avril. Au cours de la manifestation de la Fédération S.F.I.O. du Rhône nous donnons en première page le texte de la lettre de M. Blum et le compte rendu de l'incident communiste MM. Spinasse et Marx Dormoy prirent la parole, piscours désenchantes L'amertume jaillit à chaque mot. Les amis de mai 36 ne sont plus ménagés. ou si peu.

L'ancien ministre de l'intérieur a dit, par exemple

Le. Sénat a achevé un gouvernement (le deuxième gouvernement Blum) qui n'avait plus guere de force les grèves lui avaient porté un coup terrible, ces grèves qui se déclenchent quand Blum arrive ait pouvoir et qui cessent non moins mystérieusement quand il le quitte. » D'autre part, à la Chambre, la majorité avait perdu la foi en son âme de Front populaire. Au vote des pleins pouvoirs, elle se trouva singulièrement réduite, près de la moitié du groupe radical s'était abstenue, livrant ainsi sans défense le cabinet de M. Bluni aux coups perfides de la majorité sénatoriale. »

Et il ajouta

̃• Pourquoi le dissimuler? LE FRONT POPULAIRE EST GRAVEMENT ATTEINT AU PARLEMENT, mais il est vivant dans le pays, chaque élection le prouve. Il faut qu'il vive encore. C'est cette conviction qui a déterminé l'attitude des parlementaires socialistes.

Pour finir, cette flèche aux valoisiens, les moscoutaires ayant déjà été servis par M. André Févrjer

̃ II s'agit de rester fidèle aux engagements pris en commun par les partis du Front populaire, il s'agit surtout de travailler au regroupement, à la cohésion de la majorité républicaine que les étéments du parti radical ont tenté de rompre.

Régime de garde-malade Lea gardes-malades professionnelles, c'est un fait, mangent beaucoup de mets sucrés ? Est-ce de la gourmandise ? Non, certainement seutement, elles font appel au sucre pour conserver leurs forces, malgré les veilles pénibles, et éviter la contagion,

Vous aussi, quand vous soignez un malade, mangez donc des plats sucrés vous éviterez ainsi la fatigue et le surmenage, propices 4 la contagion.

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Aâdr'é Puget. '̃'

:><~ -.4 la 'Comédie-Française, à '21 h.,

première représentation vde le. 'Fanal, comédie, en nu atte de M. Gabriel Marcel:; 'de,- l'Age, ingrat, un acte; de JÉf. Jean Qésbordr, et reprise de .la' Dispute, un, acte tie Mari.vaux.

Ce soir aura lieu, la Porte SaintMartin,r la, dernière représentation de En: bordée. Ce théâtre, qui. fera relâche demain mardi, reprendra seulement mercredi soir l'opérette-, Xo, No,

Naneile.

A. l'Opéra; on répète maintenant en. scène Le Marchand de Venise, de SI Réynaldo Hahn, tiré de- Sliakespeare,. par M. Miguel.. Zamacoïs et qui remporta à sa création, il' y trois ans, un succès- très marqué. Mme Fanny Heldy et MM. Vanni-Max-coux et Martial Singher restent en tète dp la distribution. C'est l'auteur lui-même qui. dirigera musicalement la série de

représentations' annoncées.

Voici la distribution complète de Lucia di Lainmermoor, qui sera dopnée jeudi soir, il l'Opéra, avec lé concours de Mme Lily Pons Mmcs liily. Pons (Lucia), E. Schcnnebcrg (Alisa) MM. Alexandre AVesselowsky (Edgardo), José Beckmans (Enrlco Asthpn),, Hiiberty (Raiihondo), Cllastenet (Arturo), Madlen (Nôrmano). L'orchestre sera sous la' direction, de M. Fr. Ruhimann. La treizième matinée poétiqlie de là saison aura lieu le. Samedi 30 courant, a la Comédie-Française, et »érà consacrée '̃ Victor Hugo. ♦ ,Demain. soir, a la. Salle Favart, dans "Mireille; Mme ̃ Turba-Rabiçr sera entourée de 'Mn'ies Lccouvreiu-, Gaudineau., Denys, Thélin de MM. A,Hcry, Jèantet, Giiénot, Barbéro et Julliâ. Au pupitre M. Jean Morel.̃̃̃ w .♦ Voici la distribution, dans l'ordre de la partition, dé Le bon Roi Dagobert, d'André Rivoire et M. Marcel Samuel Rousseau, dont la, reprise il la' Salle Favart est fixée aux premiers jours du mois de mai Mmes Vina Bovy (spécialement engagée en représentation la lieiue), Elen Dosia (Nantilde) MM: L. Arnoult (Rago-, hért), Bourdin.(Eloî), Guéiiot (Odoric) jpi. Payen, JuUia; Girial Mmes (jaur dël, Gaudineau, Theliu et Liany.vL'oũvragè, mis en scèue par' M; Max de Rieûx, sera dirigé musicatement par M. Eugène Bigot.

Dimanche prochain l«r mai, en aolrée,au 'lieu des Fémmes Savantes, lîQdéon affichera Le Roi Soleil. ̃ A la Galté-Lyrlque, on annonce Içs dernières de Les Jolies Viennoilies. Du 4..àu-9 mai prochain, ce théâtre. donnera une série de représenta* tions exceptionnelles du Barbier de Séville, avec J{. André Baugé.

̃^ Les Jours Heureux, que nous allons voir au Théâtre Michel, ne coinportent qu'un seul décor d'une note tout à fait nouvelle. M. Pierre 'Mai: quet, à qui l'on doit déjà l'heureuse réalisation de Sixième Etage, en est

l'auteur.

<](~ C'est M. Beckmans qui, l'abordant poiiv la première fois à l'Opéra, a chanté mardi soir avec succès le rôle du Hollandais dans Le Vaisseau Pûn/ome. Vendredi soir, M. GliarlesPaul a paru également pour la première fois dans le marécîial Marmdnt de L'Aiglon, il fut très apprécié.'

SOIBEES. Ce soir Lundi 25, mardi 26, jeudi 28, dimanche 1er mai La Dispute, Le Fanal, L'Age ingrat;' -mercredi 27, samedi 30 Un cha-

peau de paille d'Italie. Deux proverbes de Carmontelle vendredi: 29 Asmodée..

̃MATINEES. Jeudi 28 Le-Bour. sreois gentilhomme.; samedi 30 XUÏ° matinée poétique VictorHugo. Dimanche 1er mal Madame Sans-Gêne..

AJRiS

LE© DATES RETENUES Mardi 26

̃ICHEL. En soirée répétition, générale de Les Jours heureux.

THEATRE DES ARTS. En ̃ soirée reprise de Sixième étage. Jeudi 28

THEATRE DE PARIS. En suirée, répétition générale de Bossemans et Coppenoble.

GROUPE AMPHION. En .-uliée 'première représentation dp Sodome et de Protée.

THEATRE DE L'ETOILE. tn s'oivée première représenUtion de Hawaï, Ile d'amour. ·

TREMPLIN (?3lle du <• Journal -'). En soircr première représpnrmon df Le Tcharchaf et de Maltresse du devoir. PORTE-SAINT-MARTIN. En -soirée, reprise de No, no, 'Nbne'tto I Vendredi 29 '1

GHATELET, En soirée reprise de Le Tour du Monde en '80 Jours. Sémedi 90;

Samedi 30

DEUX-MASQUES. En matinée premieie représentation de Les Marrons du feu.

Mercredi 4 mai

GAITE-LYRIQUE. En soirée, reprise de Le Barbier de Séville. Jeudi 5 mai

THEATRE DE L'HUMOUR. En soirec, répétition générale (le Le mal qui est en nous.

CET APRES-MIDI

iit-me spectacle qu'en soirée

Chatelet, 14 h 30; Porte-Saint-Martin, 15 n.; Renaissance,' 15 11.; Variétés, 15 h. CE SOIR

OPERA (Opéra 50-jfl), à 20 heure» Boris Godounov (M André Pernft; Mrao? Marisa l'urrer. Lapeyrctf, Y. Gervais, Courtin, Montrort; MM. Rouquetty, de 'ire\l, rioumfiiii, JJubei'ty, Paotat). Orch. M. Tr. Hunlmann tienidii), rel&cbi1. OBWEDIE-FRANCAISE (Ricli. 23-70), à 21 b. La Dispute (MM Jean Martlnclll, Ecbourin, Robert Manuel, Julien 1 Bfci'tfieaU; Mmes Jane Faber, Irène Brlllanx, Gisèle Gasaî desus; Mony Dslmès, Renée Faùre).'Le. Fanal (MM. Let doux, Pierre Dux; Mmes Andrée de- Ctouveron, Véra- Ko-

llpâraitqùe»;

Au groupe Amphion.

Le grpttpc Amphion qui. avait monté l'an dernier avec beaucoup de goût .et- d'esprit Je Pro.tée de Paul Claudel, donnera de ce spectacle trois représentations, lès 28,'29 et 30 courant.. Ce programme sera complété par Sôdoine de Prdnçois Veriiet. "̃̃' Le nouveau spectacle du « Tremplin ». ""̃

Le « Tremplin s> présentera son nouveau. spectacle les 28 et 29 courant. Ce spectacle est composé de Le Tcharchaf, de Max..Daireaux, et -</c .-Maîtresse de Devoir,- de .Delfino Urquisa, pièce traduite et adaptée par le Dr D. A. Urquita.. •̃"̃̃

Edith Piaf f à la Lune Rousse Edith Piaff va .faire ses débuts au cabaret. Elle sera la vedette de la prochaine revue de la Lune Rousse, qui aura pour titre Gui-

gnol 38. .<

Date retenue. ̃̃ Le Mal qui est en nous, de •Maurice Leihoine, passera en répétition générale ait Théâtre de l'nurnonr, le 5 'niai prochain. La pièce sera jouée par y.ergne, de Kerdec,JJegn Coste Marcel Raine, Liano Deliàne, Simone Lambert et Maguie Parcourt.. '̃̃ •-̃̃. Au Rideau de Paris Le JRid.eau de Paris poursuivra ses représentations du 'Capitaine Smith; au théâtre de la Potihièj-e, jusqu'au 1er mai. Nous croyons savoir- que, d'autre part, cettecojnpa-

gnie montera prochainement une

pièce 'espagnole traduite par.ftîme Marcelle Auclair.

CHATELET. Aujourd'hui à 2 h. 30 -dernière matinée à prix réduits LE CHANT DU TZIGANE avec ANDRE BAUGE et FAN1CA LUCA.

Ce soir. dernière représentation.. Mardi, mercredi et jeudi relâche- Vendredi ouverture de la saison d'été' avec LE TOUR DU MONDE EN 80 JOURS.

CABARETS

AUIX>NJUAN 11, rue Fromentin. Tri. 6T-67. YVONNE LOUIS

FANICA LUCA

;«t'- le célèbre orchestre tzigane NITZA CODOLBAN

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Tous tes soirs à 22 h. place du Tertre

1 'Pour la première fois à Paris LES JOYEUSES « DUETTISTES » ZIZI et FANNY

Dans des duos inénarrablee'

DE LA GAITE,

TOUJOURS DE LA GAITE

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HENRI BRY après les' Bouffes-Pnrlsiens >

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son succès triomphal

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DE LA VIE.

JOUR ET NUIT

I

La reprise

de « No, no, Nanette » à la Porte-Saint-Martm C'est mercredi soir et non

plus demain mardi qu'elle aura

lieu. Créée en 1925 au Théâtre Mogador, sous la direction des Frères Isola, cette opérette anglo-saxonne, dont le succèb fut légendaire, va retrouvpr, à la Porte-'Saint-Marlin, trois de-ses créateurs Loulou Hçgoburu, dans le rôle de Na nette; Félix Oudart, dans celui de Jimmy, et Cariel.

Aux côtés de ce brillant trio, Mmes Claude Daltys, Rilon Lancvlc, Pariseltc, Germaine Lamhol, Maud Anglais, Vona Yola, M. Jacques Tayade, et quelques autres reprendront les rôles principaux de Xp, no, Xanetle. Et, cette fois encore, tout comme en 1925, M. Carlos Conté a réglé l'importante partie chorégraphique de ce trépidant ouvrage, qui sera dirige par Frcd M"élé, virtuose incomparable de l'orçheslre-jazz.

UN THEATRE D'ART A VERSAILLES

On sait que Je. Théâtre Municipal de la Montansier donnera prochainement, pour la première fois depuis trois siècles, le chef-d'œuvre musical de Lulli, Acis et Galatée. Mais la municipalité versaiflaise, soucieuse de posséder la salle spacieuse nécessitée par son projet d'eshor artistique, aussi bien dans le domaine contemporain que dans le domaine classique, a décidé 'de construire incessamment Je Théâtre d'Art qui conviendrait à de 'telles manifestations.

HENRIETTE PASCAR.

qui va donner en Amérique une série de représentations de son Bpectacle de Masques et de son répertoire « Scaramouche ».

CHEVALIER A STOCKHOLM Maurice Chevalier est arrivé, samedi dernier a Stockholm, il va donner quelques représentations. Plusieurs milliers de personnes l'ont acclamé à la gare et lu président de l'Union des artistes suédois a prononcé un discours de biemenue. Un service d'ordre important ava.it mèiue être organisé.

CONFERENCES Cet après-midi, à 17 h. 30, à la salle Albcrt-le-Grand, 23S, faubourg Saint-Honoro, avec le concours <1p M. Maurice DonneauU, sociétaire .de, la Comédie-Française, Mme Madeleine Ctervanne, de l'Odéon, fera une causerie sur <- Marie Dor\-al > Tous -les artistes y sont cordialement invités. Demain mardi, à 20 b. -lo, le professeur G. Cohen fera une' co,nféTrcnci- publique sur t.a mise en scène au moyen âge. Cette conférence aura lieu au Centre de Préparation- dramatique, 29, rue d'Anjou. Dans ta soirée de mercredi prochain, à 21 heures précises, te docteur Louis Neuhcrger, diplômé d'études supérieures, de philosophie, fera une intéressante causerie sur Le cerveau fragile de l'enfant. Comment améliorer les nerfs, modifier te tempérament et atténuer .les petits défauts de

nos enfants. La médecine des glan~

des et ses résultats. Cette conférence

aura lieu, au Musée Social, 5, rue LasCases, à Paris.

PETIT COURRIER MUSICAL Le septièmp concert de « Triton » aura lieu aujourd'hui! à la sullc de l'Ecole Xormaje.

w.

AUBREY PANKEY Le baryton nègre donnera on nniqne récitalvendredi 6 Mai à 21 heures. Salle Gaveau. Loc. Salle, Durand, Agences, (Org. O. T. E:) 1

rêne, Mse Delamare). L'ftge ingrat (MM. Robcit tlanuel,

r~r¡e. ;l'ts~ 31mes Beriiie .ihg~l't',(,3{: ,'RQl¡ert Manilcl,

Julien Bertbeau; Mmes Bertbe Dovy, Madeleine Renaud).

Dcni.iin même spectacle que ce soir.

OPERA-COMIQUE (RlCÛ. 72-00), relâche.

Demain Mireille.

ODEON (Dant. 58-13). '•>̃ 20 h. 30 Andromaque (MM. Roger Webcr. Gautier- sylla, Jacques Eyser, Loui» lEymonrt Aime-, Suzanne Courljil, Madeleine Sllvaln, Suzanne f-tunIp.V, Madeleine Meunier). La Farce de Maître Patelin (-VM. Chainarat, Harry-Jainps, Jean Scaneliler, René Barré, Robert Murzeau, Cb.irpemlei'; Mines Blancbe Dars', Paillette Marinier, Françoise Dfdille).

Dcinniil Le Rai Soleil.

ARTS'(Wag. 86-03), à '21' h.: Pcobadjong (MUes Andrée y bervillanges, Laure Diana MM. Henri Gulsol, Maurice Dorltac, Henri ifonteuj, André' Moreau, Alexandre Fabry). ATHENEE (Opéra 8i'Jj, a 1 n Le Corsaire (MM. Louis Jouvet, Romain Bouquet, Dallo, B(!nard, Rùgnault Mmes Maaelelnt Ozersy, O. l'Mazac, Raymone).

GYMNASE (Pro. 16-1-5). t 31 1 15 Cavalier seul, de MM Jean Kohuin et Maurice Diamant-Berger (Mlle Arletty M.M. Paui Bernard, Jean- Wall, Carelte et Mme BlancboMontei). Matinées- icudl et dimanche, 4 15 6 MADELEINE (Anjou 07-09), à 21 h. 15: L'Enfant de Mary (MM. André Luguct, Jean Tlssmr, P3lenc ;• Mlles Mes i.emonincr, Elisabeth MïuiO.

MICHEL CAiij. 'JO-Ca'i. il il., rep. conl. Les Jours heureux. MICHODIERE (hicti 0 5-3»), a 20 n. 50 Le Valet maître (MM i'Ierre Fresnay, Trame!, Ualjet, Jean Dâx, H. BonviKl, -L Tuno. L Slgiioret Mmes Marguerite Deval, Denise Grey, S. Henry)'

MONTPARNASSE (Gaston Baty). (Dant. S9-90), 21 beures: Madame Capet (Mme Marguerite Jamais MM. Georges Vitray, Lucien Ml, Henri Boaulieu, .Rolla .Norman; Mlles 'Suzanne Domai=. Jeanne Perez, Yoimte Duboià), AMBASSADEURS (Anj. 07-60). [Vlftctie.. ANTOINE, 21 11 Le. Circuit de Minuit.

ATELIER, !15. Plutus. BOUFFES-PARISIENS, 20 h. 4 5 Rien qu'un baiser, CAPUCINES, 21 li.: Les D,eux Madame carall. CHARLES-DE-ROCHEFORT. 21 n. Frénésie.

CHATELET, -<0 h 30 Le Chant du Tzigane.

DAUNOU (7, ru Dumiou). à 21 11. 15 Dame Nature. DEJAZET ao h 45 Jules, couche-toi DEUX-MASQUES, 21 h. 15 Anniversaire. L'Ensevelie. EMPIRE, 21 il. La Dame de Vittel.

ETOILE, relSclie. GAITE-LYRIQUE, 20 b. 40 Les Jolies Viennoise». GRAND-GUIGNOL, 21 b. Un Drame « la 8»lpetHer*. HUMOUR, 21 n. Ruy BUs 38.

De gauche à droite Serge. Grave, Claudio et Moulouaji, les trois « Disparus de Saint-Agil», le nouveau film de Christian Jaque, qui passe actuellement, au Marivaux.

•ilHiliiitiiiiMilliiniliiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiitiiiiifiiiiiliiiiiiiitiiilliiiiiliiiiiiiiiiiiilnMiiHiHiiiiiiiniitiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiit

Almaviva.

t~n .t,~ i Q u E tLe mercredi 4 mai prochain, à 21 heures, a la Salle Chopin, la pianiste Lucy Clark donnera un récital de piano. Au programme figurent des œuvres de Bach, Mozart, Weber, Brahms, Schuniann, Lazare Lévy, Gfanados et Raiel.

Emile Baume est de retour de sa première grande tournée aux EtatsUnis, a remporte un très vif succès, tant à New-York qu'en province au cours de quarante-cinq récitals. Dès son arrivée en Europe, il s'est fait applaudir à Bruxelles..

Wanda Landowska a accepté à la demande de la Fondation musicale Heine Kllvibeth, à Bruxelles d'ouvrir l'imposante rétrospective1 du clavier par un récital consacré à la musiffne .française. Au programme figureront entre outres des pièces de Hameau et l'admirable Allemande pour deux clavecins, de Couperin, que Wanda Lando'wska jouera avec Aimée Wândr Wiclc, une de ses élèves et btm'ficiairc debourse accordée par la Fondation musicale Heine Elisabeth à J'Kcple de Saint-Leu.

Antonio Couos donnera un récitel de' danse espagnole le vendredi 6 mai, à la Salle d'Iéna, avec le concours.de la pianiste Marcelle Meyer et du guitariste flamenco Ramon Mon-

toj a.

H|| C ALENDRI E R wÊÊ ^Hi OU GROUPEMENT DES BH

Organisateurs de Concerts

Ec.Nl. TRITON (Valmalète)

)lu81'lUe., tr" aud. DandeIot.Man-

rvsnï» lr" «»d- Dandelot,Man-

11 h I »«Iy. HoncEear, Neuge-

·21 h' I·boian; Honegger, J.Cartan

I boren, Quat. de J.Cartan

Jeudi Ccntr. Marcelin Berthelot' Xo .21 h" (Lyon

7X Le célèbre mime-danseur Avril PAUL SWAN

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Vendredi Salle de l'Ec. Normate,

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fo Récital de viplomcelle Mai Reine-Marie Flachoi 3. d'Iéna K«c. Danse espagnole

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Mai conc. Marcelle MEYER IV h. Ramon MONTOYA Vendredi s- Pl«y«'. 21 h: (Daniel.) Vendredi CLAUDE

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ÍiI EDWIN FISCHER

Mai

21- h. Solistes, orch. de chamb.

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Plevel Fest- Morart (Valjnal,) Orch. Sté Philhor. dir. IL 3RUN0WALTER Vendredi Pleyel, 21 h. (Valmal.)

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21 RUBINSTEIN Location ouverte pour t<ms les çpncerta ci-dessus aux salles. respectives chez Durand et chez l'organisateur

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MATHURiNS-PITOEFF, 21 11. 15 Mademoiselle Bourrât. NOUVEAUTES, 20 b 50 Le Bois de Boulogne. ŒUVRE, '20 b. 45: Les Demoiselles du Large. PALAIS-ROYAL, 21 b. Bizons-les-Dames 10. Delyiie). PIGALLE, 22 b. t5 Virago dangereux.

PORTE-SAINT-MARTIN, 21 n En bordée.

RENAISSANCE, 20 b. 15 Dormez-vous?

RIDEAU DE PARIS (Tti. Isola), a 21 b. 15 Captain Smith. SAINT-GEORGES, 20 b. 55 Barbara.

-THEATRE DE PARIS, relâche.

VARIETES, 20 b. -iô La Revue de Dorin et Saint-Granler. VIEUX-COLOMBIER, 21b.: Septembre.

MU8J[<M~LJL<S CIRQUES,

Môme spectacle qu'en soirée

A. B. C, 15b.; Aloazar, 15 & Folies-Bergère, 14. 11. 45 | Medrano, 14 h. -15; Mogador, 15 k

CE SOIR

FOLIES-BERGERE (Prov. 98-49), 20 h. 45 Folie en Fleurs ̃ Kivue à grand spectacle, en 2 actes et 50 tableaux, de M. Maurice Ileimite, production Paul Derval. (Damla). A. B. C, 21 h.: Max Réguler et Cie, L. Adler, Cb Trenct, ttc. ALCAZAR, 20 h. iïi KOuvello revue

CASINO DE PARIS, 21 h ̃ Féerie de Paris (MlstlngueU). COUCOU, 21 U. Prises de R'vue.

DEUX-ANES, 21 11. Servez chaud 1

D|X-HfcURES, 22 h Mariim (en exclus.). P Colline. J Rteux LUNE-ROUSSE, 21 h.: Y a des fleurs (Lf'on Michel, Daily). MEDRANO, 21 h. M Brown et son iaiz; Rlgolelto liros. MOGADOR, 20 b 45 -Féerie blanche.

NOCTAMBULES-37, 21 a. La Grande Farce.

PERCHOIR, 21b.' Excusez-nous.

~F~~1~~1~ Jt3~.I~CT~GS

BAGATELLE (Tri 79-3»),: Ford HarrI-on et Ramon Cor tes. CABARET bE MONSEIGNEUR U.inclnii ^uu|itr>. Atliaclinns CHEZ SUZY-SOLIDOR (12. 1 bte Wuift. Sa n Su/.y >oluloi CINQ A NEUF (43, rue de l>onfhieu> Micheline (iiMiiiiier COUROLE (Ud MorniMi-iiiisse) Malinèe et soiri-a Dancing. DON JUAN (11, rue Fromentin) Yvonne Louis. FETICHE (7, rue Fromentin) Cabaret, attractions. LES CLAUDINES de 22 h. à l'aube attractions. LIDO: Thés dancing, soupers, attractions.

MONTE-CRISTO, 8. r. Fromentin lïi'i 42-31) Cabaret-danc.

Bl t

Ste Philharmonique

LES FILMS NOUVEAUX AU BIARRITZ -AU CESAR LES GOLDWYN FOLLIES Les ennemis les plus acharnés du cinéma en couleurs seront tenus de convenir qu'il est, dorénavant, au point ou peu s'en faut les Golwyn Follies en font la preuve. L'intrigue, ici* est nulle il s'agit uniquement de savoir si Andréa Leeds épousera ou n'épousera pas Adolphe Menjou si elle n'épousera pas ou si. elle épousera Kenny Baker. Bien entendu, c'est celui-ci qui l'emporte il est l'Orphée de la troupe e et Adolphe Menjou « qui a beaucoup d'or dans ses coffres a trop d'argent dans ses cheveux. » Les GpldwynFolljes. Un film ? 7 Une revue à grand spectacle, plutôt une suite de « gags »,de « sketches »,, de ballets,. de numéros variés où chacun joue sa chance sur le velours, le réalisateur ayant construit pour tous des rôles en or. Adolphe Menjou, dont la connaissance de la langue anglaise s'est perfectionnée au point de nous laisser étourdis, incarne un metteur en scène volubile qui change d'amour, de goûts et de scénario avec une spontanéité toute latine. Kenny Baker commence par vendre des beefsteaks en chantant d'une voix juste e( souple– puis, il pagne, en chantant toujours, de quoi en acheter beaucoup. Helen Jepson, vedette du Metropolitan Opéra, apparaît dans: une scène de la, Traviata où elle excelle, mais pourquoi l'avoir coiffée comme Casque d'Or, habillée comme la veuve Joyeuse. etrneu.blèe si étrangement.?,

Andrea Leeds ressemble à Janet Gaynor dont-elle a la simplicité naïve, les gestes prompts et enfantins. Bergen, le ventriloque, prolonge avec son pantin, Mac Carthay, un sketoh d'une excellente inspiration, niais qui eût gagne à ne pas s'étirer autant. Les Ritz Brothers sont inimitables dans un numéro nautique qui situe dans les eaux de Venise l aventure de Jonas et celle de la Loreleï. Ils,apparaissent encore cernés par une armée' de chars éperdus sur lesquels ils marchent, trébuchent dont ils écrasent quelques-uns cette scène cruelle est moins heureuse. Enfin, ils s'associent trinité bienfaisante pour apaiser les ardeurs amoureuses de là première étoile, créature ployante qui ne se plait qu'aux pâmoisons.

Dés intermèdes permettent de nous initier, une fois de plus, aux secrets des studios et des bureaux de producteurs combinaisons pécuniaires ou sentimentàles, jeux de passe-passe ou de « ,sunlights ». Enfin, des ballets somptueux et bien réglés mettent en valeur les longues silhouettes des Goldwyn Girls. Des danseurs en habit poursuivent des belles fort dévêtues et dont les fronts'sont semés d'astres; des colûnnès de marbre limitent lés élans un cheval en pierre permet aux ballerines de a'essayer aux attitudes de l'amazone d'Epidaure. Et sur. un miroir d'eau qui, tour à 'tour se fige ou se brise, une jeune femme parée d'or joue un Narcisse féminin aux gestes lents et tendres.

IILMS REM1NDES EXCLUSIVITES PATHE MARIGNAN

La Tragédie Impériale IMPERIAL

LES GENS DU VOYAGE NORMANDIE e

TEMPETE SUR L'ASIE

GHAI~S~NI~BER~

CET APRES-MIDI

DU DESSIN ANIME Une histoire de mites». La firme Walt Disney dose nos plaisirs selon les saisons à l'heure où chacun s'inquiète de ne point laisser manger son pardessus et pense à éteindre le calorifère, elle nous conte la plus joyeuse histoire de mites compliquée d'une histoire de feu.

Cet essaim d'insectes s'abattant chez un fripier est composé de fantaisistes qui dévorqnt avec art un dolman premier Empire ou un canard empaillé ̃ en ménageant ici une fourragère, là une frange de duvet. Un couple. de mites amoureuses préfère dîner à l'écart un chapeau melon, une plume d'autruche leur servant d'en-cas galatit Mais, pour se venger du soupirant attardé à table, la demoiselle provoque le feu d'un chandelle celui-ci tend des bras ardents, s'éprend par sursauts au point de devenir une dévorante flamme qui menace les ailes fragiles et même tout le magasin. Dès lors, le banquet s'arrête la gent affamée devient équipe de pompiers une cornemuse, un vaporisateur, prestement emplis d'eau, limitent les dégâts, cependant que le. couple, enfin réuni, se réconcilie au creux d'une flanelle. On ne saurait illustrer plus finement un roman d'insectes, ni servir, par une publicité plus subtile, les intérêts des marchands de couleurs.

Et je ne pouvais m'empêcher de penser au -parti que tirerait Walt Disney de ce dialogue de: puces «,Si tu gagnais à .la Loterie nationale, demande un insecte à l'autre, que feràis-tu ? Et l'autre, gourmand, de riposter « J'achèterais

un gros chien !'»'

̃ ̃ J. L. ̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃iiiiitiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiini

Une amusante expression de Fernandel dans « Le Schpountz », le nouveau film de Marcel Pagnol, qui passe en ce moment

A HollyWood Deanna Durbin vient de terminer Cinderella, un film en couleurs réalisé par son metteur en scène habituel

Henry Koster.

Le Fils du Cheik,, le grand succes de feu Rudolpli Valentino, va être réalisé en parlant, dans le courant de juin prochain.

♦ Spencer Tracy sera la vedette de l'adaptation à l'écran de Sea of Grass, le roman de Conrad Richter. Freddie Barthoiomew et Miokey Rooney ont commencé de tourner dans Lord Letf, sous la direction de Sam Wood. On y verra, une fois de pius, cette jeune vedette dans un rôle de futur marin.

John Stahl dirige les prises de vues de ily. letter of Introduction. On y verra Henry Fonda et Adolphe Meu,JOU. ̃

LA HUITIEME FEMME DE BARBE BLEUE ? .Non la huitième merveille du monde. Evidemment dire d'un film que c'est la huitième merveille du monde, cela vous parait exagéré Mais si LA HUITIEMME FEMME DE BARBE BLEUE n'est pas la huitième merveille du monde, du moins, et cette fois à coup sûr, estce la plus belle chose que nous ait jamais envoyée les studios d'Hollywood.

Claudette Colbert, Gary Cooper et leur metteur en scène Ernst Lubitsch, qui se sont littéralement surpassés, seraient là pour vous le dire si, dès mardi prochain, tous ceux qui auront assisté, au Colisée, à la première représentation de ce film sensationnel, n'allaient pas s'en charger

Tout Paris, dès demain, voudra rire des aventures extravagantes de LA HUITIEME FEMME DE BARBE BLEUE.

Jean Laury.

POULAILLER (place du Tertre), 22 b. Sketch 1900. Attract. RODOLPHE (13, rue d'Artois): Brancato, Mlssia. Meurisse. SHEHERAZADE: Gorda Kewman, Jeanne Manet, Paquita. SKATING DE PARIS Matinée et sotrée. TABARIN, a 21 b dancing; 23 b. 30 Les Heure» sont belles. VACHE DANS LA CAVE (1, rue Balzac). F. Daily.

Films parlant français.

ALHAMB. 14 45-20 45 Naples au baie. de f. Crép. d. I. vie. AUBERT 4 12 11., 0 b. 15 Chéri Bibi.

CINE L'AUTO 4 10 h. à 24 30 Antonia. romance hongr. CINEVOX-PIG. 13 b. à 2 h. m. Gare. b. Style; Ankaren. COLISEE 4 relâche.

DEMOURS 14 h. 30, 20 b. 45: L'Innocent. Adieu Paris, bonjour New-York.

EDOUARD-VU: «> 14 h. à 2-i h. Ramuntcho. GAUMONT: 15 ù.-i h. m. Un soir à Marseille. IMPERIAL de 10 h.. à 1 b. m. Les Gens du voyage. LUTETIA « li-19 h. S., 20 30 Etes-vous Jalouse? Liberté. MADELEINE > 12 h â 1 b. du m. Voleur de femmes. MAILLOT-PALACE 14-24 h. Les Flibustiers. MARIGNAN +14 b à, 24 h. La Tragédie impériale. MARIVAUX + 12 h. a 2 h. du m. Disparus de Saint-Agil. MAX-LINDER de i 2 a -2 b. du m. Rue sans Joie. MOZART 11 30-1S h. S. 21 h.: Ademaï aviateur, Tundra MOUL.-R. 14 30.19 h. S. 21-b.: Pépé le Moko, Samson. NORMANDIE: 14 15-18 45. S. 21 h. Tempête sur l'Asie. OLYMPIA 12 h. à 1 h. 45 du matin Le Schpountz. PANTHEON ♦-13 h. 45 â-24 h. La Marseillaise. PARAMOUNT 9 b. 30 à 2 b. m. Les Filles du Rhône. PEREIRE 14 30, 20 45 Ramuntcho. Une étoile est née. REX de 12 b a 2 h. du matin Légions d'honneur. SCALA 12 11. â 2 11 du m. Liberté, Journée de pintemps. TH. PIGAL. 14 30-20 30 Enfants cap. Grant. Le Receleur. V.-HUGO 14-19 b. S., 20 45 Etes-vous Jalouse? Liberté. Films parlant anglais.

AGRIC.-BROADWAY li-19 h. S., 21 11. Rue sans Issue. APOLLO 14 h à 2 b. Bataille de l'or, Faux témoignage. AVENUE 14 b. â 1 h Délicieuse.

BALZAC :'♦ 14 11.-24 b. 45 La Baronne et son valet. BIARRITZ 14 li. à 24 b. 45 Les Goldwyn-Follies. BONAPARTE 15 h. S. 21 b.: Laurel-Hardy au Far-West. CAMEO: 15-17 h. S., a 21 h. Jeux de dames. Yvette-Yvette. CESAR 14 n. à 24 a. Les Qoldwyn-Follies.

CHRONIQUE

Ils sont de milieux et de races bien différentes, mais tous des etr.es inquiétants qui subissent des influences néfastes et pour qui le bien-être et le bonheur semblent être bannis à jamais de l'existence. La figure centrale est Christiane Mardayne, une émigrée russe qui chante dans un music-hall mal famé que dirigera Dorville. Une nouvelle venue a l'écran, Jacqueline Labourdette, sera sa fille élevée dans un lointain pensionnat. Elle ignore tout de la vie trouble de sa mère. Louis Jouvet campera un ancien officier de la garde du tzar affilié. à unjc, organisation secrète antichinoise.

à l'Olympia.

CI~llE'MAS

Gary Cooper et Claudette'Colbert dans « La Huitième Femme de Barbe-Bleue» que nous verrons demain au Colisée..

« Le Drame de Shanghaï » se déroule au studio

Aujourd'hui, G. W. Pahst nous emmené sur le port de Shanghaï et nous fait assister à l'arrivée d'un paquebot venant de HongKong qui déverse sur le quai une foule aussi bruyante que bigarrée composée surtout d'authentiques Chinois mêlés à quelques Européens. Parmi ces derniers, nous reconnaissons Alerme, accompagné de sa femme et de sa fille-; il est en grande conversation avec une, toute jeune personne qui, l'air désemparé, semble chercher vainement quelqu'un.

mb utfainoH puouuÇua ioioa ig nous explique sa présence à Shan- ghai

J'ai échoué ici, je ne sais trop comment. Je suis un journaliste ambitieux et débrouillard. Je tiens à me faire une nom. Je joue ma> chance et je crois avoir enfin trouvé, une histoire; sensationnelle. Une affaire d'espionnage ? Non pas,, mais elle intéresse le gouvernement chinois et permettra d'éviter un/î guerre avec un pays voisin.

Quels sont les personnages essentiels du film ? 2

Le sujet âpre et dramatique de ce film fertile en situations d'un intérêt toujours rebondissant, a été emprunté au reportage romance d'O.-P. Gilbert Shanghaï et C quje Léo Lania et Alexandre Arnoux ont adapté pour l'écran.

A. d'H.

CHAMPS-ELYS. + 14 30-0 h. 30 Ronflez, M. Burns! CINE-OP.: + 15-10 ïx S. 21 30: Art et mod. Dodds prt pr.Hot. COURCEU.ES # 14 30, 19 b. S.. Si h. Foroe des ténèbre». ELYSEES-CINE1VSA 1 î à 24 h. Yvette-YvetL. ERMITAGE ♦ 14 h. 30 à 1 h. du m L'Espipnno de Castill*. GAITE-CLI.: + 14-34 h. Demoiselle en détresse, 13» Chais*. GAITE-R.: 1 30-3 li. m.: Joyeuse Suicidée, Charmante tam. HELDER (le 12 ti à 2 S. du m.: Cette sacrée vérité. IKARBEUF « 14 30-19. S., 31 Il. M. Zéro. Belle et le Fisc. MARIGNY ♦de 14 h. à 1 b. du m. Incendie de Chicago. MIR.-LORD-ByiRON « 14-1 b. m.: Impossible M. Bébé; PAGODE 14 30 à 10 30. S., 21 h.: Folle. Confession. PARIS 14 h. 30 à 1 li. du m. Rosalie.

SAINT-DIDIER + 14 h. à h. m. Danseuse de San-Diégo. ST. ETOILE: 14 30-34 ù. Femme en cage, Terre d'Espagne. STUDIO-E8 15 h., 17 h., 21b. Big Broadoast 1938. Salles d'actualité.

paris-soir (Cb.-Elj's.) 10 11.-1 h. m.: Lets sing.aoain. Le sigràe # signifie permanent.

VMl ÙH ©W OkAMO Fil M Baronne et son valet 15. 17 10. 19 12, 21 25, 23 30. Balzac Bataille de l'or: 14 b., 16 45, 19 30, 22 15, 1 U. Apoflo. Belle et le Fisc: 14 30, 16 55, 21 b. 30 Marbeuf. Big Broadcast 1938 15 b., 17 D., 2i! b. Studio 28. Danseuse de San-Diégo 14 15, 17 h., 19 40, 22 40 St-Didier. Délicieuse: 14 30, 16 50, 10 4, 21 1S, 23 10 Avenue, Disparus de Saint-Agil 12 b., 13 50, 16 b., 18 h., 20 b^ 21 h. 30, 23 h. 45. Marivaux. Enfants du capitaine Grant: 15 b. 10. Th. Pigalle. Faux témoignage 15 25, 18 15, 20 55, 23 45. Apollo. Femme en cage 14 45, 17 10, la 25, 22 b. St. de l'Etoile. Filles du Rhône 9 30, 11 24, 13 18, 15 34, 17 50, 20 6, 22 22, 0 16. Paramount Goldwyn Follies: 14 5, 16 20, 1S 35i 21 b., 23 15. Biarritz. Goldwyn Follies: 14 h., 16 h,, 18 10, 20 30, 22 45. César. Imp. M Bébé 14 37. 16 53. 19 1, 21 1.7. 23 12. lïlir.-Ld-Byr. Incendie de Chicago 14 aO. 10 40, 19 D., 22 h Marigny. M. Zéro: 15 h.~40. 18 b 25, 22 b. 45. Marbeuf. Receleur: 16 b. 15.21 h 5. Th. Pigalle. Ronflez, M. Burnsl: 15 8, 17 9, 21 44, 23 45. Champs-Elysées. Rosalie: 14 40, 16 52, 19, b., 21 15, 23 24. Le Pari». Rue sans Joie 12 h.. 13 h. 50, 16,b., 18 b., 20 b.. 21 b. 20, 23 h. 45. Max-Linder. Schpountz: 12.20. 15 b.18 h., 2) b:. 23 n. 45. Olympia. Tempête sur l'Asie 14 49, 17.5, 21 38; 23 40. Normandie, Terre d'Espagne 16 b., 18 20, 20 40, 23 10. Studio Etoile. Tragédie impériale 14 h. 28, 16 b. 35, 18 h. 50. 21 a. 5, 23 b. 15 Marjgnafh Voleur de femmes: 12 b. 37, 14 h.- 50, i7 b. 7, 1 b 21, 21 b. 37, 23 h. 57. Madeleine.

raÉÉk£ cotés

· C R'~1N

CE MATIN ̃ Au Paris, d-9;h.;45, présentation corporative de l'Ange que j'ai vendu (Une fois au Cinéma), film, de Michel Bernheim, et de les Pauyres gens. •+ Jacques Bousquet, l'auteur du scénario d'Un Fichu Métier, le fllni

que Pierre Ducjs, réalise actuellement

à Munich,' écrit en ce inoinent un nouveau- ûlin i-Deux tandems sur la route.

Meg Lemonnier tournera dans Frcd, un film .dont le scénario est-tiré d'une comédie de Robert Trébor. Le scénario du prochain film d'André Hugon sera de son roman Jean Français, héros > de la Marne. ♦ Victor Boucher viept d'être pressenti pour tourner dans le fjlm ^e Dompteur de Femmes; tire de la pièce de Roger Ferdinand.

Tito Schipa et Louise Cari ettl interpréteront le film que Jacques' Feyder doit tourner dans le courant du mois de juin, en Italie.

Très prochainement, Yves Mirande donnera le premier tour de manivelle de Café de Paris, dont il est l'auteur. L'iaterprétatiou de ce film réunira Simone Berriau, Jules Berry, Roger Gaillard, André Roanne et Pizani. Léo Joannon vient d'engager Rotf Wanka pour Interpréter le rôle d'un officier allemand dans Alerte en Méditerranée.

Contrairement à ce qui a été annonce, la Société G. M. Film nous fait savoir .qu'elle conserve direction du Cinéma Le Colisée. Le film américain qui passera dans cette salle à partir de déni ta mardi, a été traité pour une période bien déterminée.

LA SEMAINE

CINEMATOGRAPHIQUE Mardi' V

Au Marivaux, à 10 heures, présentation corporative de les Disparus de Saint-Agil, film de Christian Jaque. A Edouard-VII, à 10 heures, présentation corporative, de le Sous-marin D._i. (Warner Bros.)

Au Colisée, à 14 h. 30, première représentation-publique de la Huitième femme de Barbe-Bleue, film de Eriist

Lubitsch.

Mercredi

Au Marbeuf, à 14 h. 30,, première représentation publique de la Revanche de Bulldog Drummond et de- Vénus de la route.

Jeudi

A l'Aubert-Palace, à midi, première représentation publique de la Glu, fim de Jean Choux.

Vendredi

Au Normandie, à 10 heures, présentation corporative de Vie de chien. Au Gàumont-Palace, à 10 heures, présentation corporative de tes Femmes collantes, film de Pierre Caron.

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PROCHAINEMENT


LE DIMANCHE 1~ 1 POUTIQUE La Fédération républicaine du Massif Central

soutiendra

le ministère Daladier

La Fédération républicaine et sociale du Massif Central a tenu hier après-midi son assemblée générale sous la présidence de M. FrançoisMartin, député^ assisté de M. J. Bardoux, président de la Fédération.

Ce dernier prononça un important discours où il examina les suites qu'aurait eues la réalisation du programme ,financier de M. Léon Blum.

Passant à la politique extérieure, M. Jacques Bardoux a exposé de manière détaillée le danger que courut la France il y a quelques semaines. Les partisans de l'intervention suggérèrent l'envoi en Espagne de trois divisions françaises, risquant ainsi de déchaîner une guerre, la France se serait trouvée isolée, Sur une information mensongère, et malgré l'opposition du général Gamelin et du maréchal Pétain, l'intervention fut, les 16 et 17 mars, étudiée. L'ambassadeur d'Angleterre vint, par deux fois, avertir le Quai d'Orsay qu'une telle décision entraînerait la rupture de l'Entente.

Après un discours très applaudi de M. François-Martin, un ordre du jour fut voté favorable au ministère Daladier qui vivra sous trois conditions trêve des partis, dégrèvements fiscaux, effort continu pour le maintien de la paix.

Autres discours

-*• L'Alliance démocratique a organisé hier à Dourdan' une importante réunion de propagande. L'assemblée a affirmé dans un ordre du jour « sa volonté de soutenir le gouvernement Daladier et son désir d'appuyer toutes les initiatives gouvernementales susceptibles d'assurer la paix extérieure, et notamment celles qui pourraient être prises pour rétablir les relations amicales qui exis*~ient jadis entre la France et l'Itiiiie." »

Prenant la parole au cours d'une réunion organisée par la Fédération républicaine de France, à Monistrol-sur-Loire, M. Victor Cousin, député de Paris, a déclaré « Le pays est en danger il porte en son flanc une plaie mortelle qui s'appelle l'hémorragie d'or. Il n'y a pas deux remèdes, il n'y en a qu'un travailler sans trêve ni répit pour rattraper le temps perdu. » Au Congrès du parti démocrate populaire, à Gaillac, M. Raymond Laurent, conseiller municipal de Paris, s'est exprimé en ces termes « Le devoir de l'heure présente, c'est de faire confiance au ministère Daladier, qui a réalisé la quasi-unanimité des Chambres. » M. Paul Elbel, député des Vosges, a prononcé à Saint-Dié un discours dans lequel il a dit « Nous devons travailler sans cesse à élever le niveau moral et matériel des populations indigènes que nous avons prises en- charge. » À Bergerac, M. Yvori Delbos a déclaré « Pour être craints, il faut être forts et nous le sommes. La France et l'Angleterre, complètement unies, peuvent faire front contre qui que ce soit. L'armée française est la première du monde, comme la flotte anglaise est la plus forte du monde. »

A un congrès radical, M. Gaston Riou, député, a prononcé un discours dont voici un extrait « D'accord avec nos chefs, Daladier et Bonnet je jure que dans l'honneur et la dignité nous ferons tout pour délivrer la France et l'Europe du danger de guerre. »

M. Max Hymans, député de l'Indre, parlant au Congrès de la Fédération paysanne de l'Indre à Châteauroux, s'est exprimé en ces termes « Diminuer l'importation, augmenter l'exportation tel doit être le mot d'ordre. »

A Clermont d'Hérault, M. Jules Moch a déclaré « Les socialistes ne mettront aucun obstacle à l'expérience nouvelle fondée sur la confiance. »

M. Maurice Thorez, secrétaire général du parti communiste, député de la Seine, a prononcé à Guéret un discours dans lequel il a insisté sur l'attachement de son parti au Front populaire, « que les oligarchies capttalistes ont essayé de diviser ». Il a préconisé le maintien dans tout le pays de comités de rassemblement populaire. ELEGTIÔNCÀNTONÂLE Hier a eu lieu, .dans, le canton de Boos (Seine-Inférieure), l'élection d'un conseiller général en remplacement de M. Jacob (Alliance démocratique), décédé.

Résultats du scrutin inscrits, 3.231 suffrages exprimés, 2.560. Ont obtenu MM. Emile Foliot (Union nat.j, 1149 Gabriel David (rad. soc.), 656 Joseph Aubron (communiste), 422 docteur Camus (S.F.I.O.), 333. Ballottage.

Fdslleton du «Figaro» du 25 Avril 1938 (10)

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£. PHILLIPS OPPENHEIh CHAPITRE Il.

Le baiser de Judas

i Norman Greyea raconte l'histoire (Suite)

il le lui tendit et elle le fixa, saisie. Son attitude n'avait rien de joyeux. AUj. contraire, elle paraissait conster^ née. ̃̃•̃

Quand l'avez-vous trouvé ? demanda-t-elle haletante.

Vers quatre heures du matin;

Un discours de M. Lebecq ] au congrès de l'U. N. C. de la région parisienne Il fait aKusion à l'expulsion des Russes blancs

A l'issue de son congrès régional, le groupe de la région parisienne de l'Union nationale des combat- tants a offert hier, à Villemonble, un, banquet de clôture qui a été servi sous une tente, le préfet de la Seine ayant, cette année, refusé aux organisateurs le préau de l'école municipale.

Au dessert, après de nombreuses allocutions, M. Georges Lebecq, président du groupe de la région parisienne de l'U. N. C-, a prononce un discours très applaudi.

Après s'être élevé contre la décision du préfet, M. Lebecq a protesté contre les mesures d'expulsion prises à l'égard des Russes blancs. s Nous espérons, a-t-il déclaré à ce sujet, que le nouveau gouvernement entendra la protestation des anciens combattants de l'U. N. C. en faveur de leurs camarades russes frappés d'une façon aussi inique. » L'orateur a ensuite exposé les conclusions des travaux du congrès, dont la principale- est l'ajustement des retraites.

Le président régional de l'U. N.C. a adressé un appel à l'union de tous pour la réconciliation sociale. « Nous espérons, a-t-il conclu, que le gouvernement nouveau, qui n'est pas certes le gouvernement de salut public que nous souhaitions, mais qui est cependant nettement préférable aux gouvernements que la France a subis, aura la volonté d'assainir le pays et de le nettoyer de tous les indésirables qui l'empoisonnent.

» Certes, nous n'oublierons jamais le passé, mais nous ferons taire nos ressentiments. z

M. Armand Massard, vice-président du conseil municipal, a apporté aux congressistes l'hommage de la Ville de Paris.

(a A vous tous, hommes de bonne volonté, qui, après le tumulte ira- giqne de la bataille, avez serré les-, rangs et décidé de maintenir au sein d'une paix chèrement acquise l'union scellée dans la tourmente. j à votre génération éprouvée par un carnage inhumain, qui s'évertue à compenser par une maturité exceptionne'ie ses forces décimées par la mort, j'apporte, à l'issue de ce congrès, le témoignage renouvelé de la reconnaissance de la capitale. » Le docteur Boulay, représentant le ministre du travail, a apporté les témoignages de sympathie du ministre et a lu un message d'union adressé par ce dernier.

A la préfecture de la Seine, où nous nous sommes renseignés, on nous a fait remarquer que le règlement prévoit le prêt des préaux d'écoles pour les oeuvres scolaires et post-scolaires, pour les sociétés de secours mutuel et pour les comptes rendus de mandats, àJ'exclusion des banquets.

0 -7-

LES INSTITUTEURS ET LE FRONT POPULAIRE Dans le .numéro de l'Ecole Libératrice, qui parait aujourd'hui, M. André Delmas, secrétaire général du syndicat des instituteurs, écrit AyaAt écarté de nous la menace du fascisme, le Front Populaire a en grande- partie rempli sa mission, 11 saurait achevée s il avait laùssi su soumettre à l'intérêt général les oligarchies financières et industrielles dont la pression sur les organismes d'Etat se fait de plus en plus pressante.

H serait absurde de préconiser une formule de combat plus large que le Front Populaire à une œuvre où éclate, aux yeux de tous, cette vérité que c'est parce qu'il était trop étendu que le rassemblement de juillet 1935 a connu des échecs irréparables. C'est sur une base plus étroite que celle du Front Populaire que doit étre réalisée, demain, l'entente des forces de gauche et d'extréme-gauche. L'anticapitalisme doit constituer la raison d'être du prochain rassemblement. »

M. Thorez parlait, hier, à Guéret, de la vitalité du Front Populaire et faisait appel au concours des syndiqués. Par la plume de M. Delmas, les syndiqués répondent que le rassemblement invoqué est caduc.

« REFORMONS LE RESEAU DE NOS AMITIES »

déclare le colonel de La Rocque Nice, 24 avril. Prenant' la parole devant les membres de la Fédé. ration des Alpes-Maritimes du Parti social français, le colonel de La Rocque a évoqué la situation politique internationale. Après avoir montré le danger allemand, le chef du P. S. F. a déclaré

Il y a danger de l'autre côté du Rhin. Sachons y faire face. Il y a danger de guerre civile et de propagande révolutionnaire sachons y faire face à l'intérieur comme visa-vis de Moscou. Respectueux des institutions de uos voisins, obstinés à améliorer les nôtres sans calquer les leurs, reformons le réseau de nos amitiés sur la base d'intérêts communs. Des rapprochements sincères, durables en seront la.consè* quence ultérieure.

Le colonel de La Rocque a terminé en appelant à l'union des Français, en dehors de toute con.centration politique.

quelques heures après le vol, lui dis-je.

Et où?

Venez avec moi, je vais vous montrer.

Je longeai le corridor jusqu'au point précis où Annette avait été attaquée et j'entrai dans la chambre la plus proche. Je vis Mme de Mendoza tressaillir en apercevant l'énorme verrou qui avait été posé à la porte de communication.

Je me suis rendu compte, tout de suite, dis-je, que le vol avait été commis par quelqu'un se trouvant dans une de ces trois chambres et que le collier avait été caché sur place

Comment ayez-vous pu, vous, deviner cela ?

Parce que le malfaiteur a commis une petite faute. Pendant que j'étais près d'Annette, dans l'obscurité, j'ai vu, l'espace d'une seconde, une raie lumineuse sous la porte de cette pièce. Par exemple, il m'a fallu quatre heures de recherches pour dénicher le collier.

Et où était-U ? i

Je relevai le tapis. Sur une deslattes du plancher, il y avait un nœud dans le bois que je tirai au, moyen d'une petite vrille de poche. Je priai Delehester de passer son doigt dans

La médaille d'honneur de la Société allemande de physique, décernée à M. Louis de Broglie, a été remise

à notre ambassadeur à Berlin Berlin, 24 avril. La médaille d'honneur de la Société allemande de physique, décernée au physicien français Louis de Broglie, a été remise hier, au cours d'une séance solennelle, à M. André FrançoisPoncet, ambassadeur de France, en l'absence du savant français retenu à Paris par son état de santé. Le célèbre physicien allemand Planck, dont on fêtait le 80° anniversaire. a fait l'éloge de M. Louis de Broglie en exprimant le souhait que l'hommage rendu par la science allemande à un savant français serve au rapprochement des deux peuples.

L'ambassadeur de France a remer.cié au nom du savant français. Il a affirmé que, dans la recherche de la vérité, les hommes ne forment qu'une même grande famille. L'ambassadeur a félicité le professeur Planck dont les travaux constituent une des bases de la physique moderne et qui, a-t-il dit, est une de ces figures dont un pays 'et l'humanité tout entière ont le droit d'être fiers.

L'ANNIVERSAIRE DE SHAKESPEARE fêté hier à Paris

Sous la présidence de M. Marc de La Roche, une délégation est venue hier matin déposer des fleurs au pied de la statue

de Shakespeare.

UN DES CHEFS

DU NEO-DESTOUR

EST ARRETE A PARIS

Sur mandat d'amener délivré par le juge d'instruction militaire de e Tunis, le commissaire Fabre, de la Sûreté nationale, a arrêté, hier matin à Parls, un des chefs du néodestour, Guiga Bahri Ben H'Mada, avocat au barreau de Tunis. L'inculpé a– été -incarcéré à la Santé en -attendant- son transfert à

Tun.is.̃'̃

30 MILLIONS DE TRAVAUX POUR LES AGRANDISSEMENTS DE DAKAR

Dakar, 24 avril. On apprend que, d'ordre du ministre des Colonies, d'importants travaux d'agrandissements vont être entrepris. On sait qu'ils étaient réclamés depuis longtemps, tant pour des raisons d'ordre militaire que commercial, car Dakar est devenu une des bases essentielles du transit international et le débouché de toute l'Afrique occidentale. Aussi, dès son arrivée au ministère des Colonies, M. Georges Mandel a-t-il demandé au gouverneur général d'affecter un crédit de trente millions à ces travaux qui vont incessamment commencer et qui permettront à Dakar de tenir dans PAtlautique sud le rang qu'elle mérite.

AVIS IMPORTANT A NOS ABONNES

Afin de nous permettre de donner suite en temps opportun aux demandes de changement d'adresse, nous prions nos abonnés, dans leur propre intérêt, de nous communiquer la date de leur départ au moins trois jours à l'avance. Les demandes qui nous parviennent dans un délai moindre sont très difficiles à satisfaire et a fortiori celles qui nous sont parfois adressées le jour même. De plus, afin d'éviter de fréquentes erreurs dues à des similitudes de noms, nous insistons tout particulièrement sur la nécessité de joindre à toute demande de changement d'adresse une des dernières bandes du journal ou, à défaut, d'indiquer l'adressa exacte figurant sur cette bande.

Le coût de chaque changement d'adresse est de 2 francs.

le trou. Sous le plancher était fixé un crochet.

Le collier était pendu là Il devait y rester jusqu'à ce que le voleur vienne le reprendre. En fait cette pièce était retenue pour la première semaine de juin.

Par qui ? demanda Mme de Mendoza.

Par M. Stanfield. Il devait revenir au Marridge et avait demandé qu'on lui réservât cette chambre plutôt que celle qu'il occupe actuellement. Il y eut un silence, puis Delchester me tendit la main.

Nous vous sommes infiniment reconnaissants, Sir Nonman. L'assurance, vous le savez, expire aujourd'hui à midi, je n'ai pas besoin d'ajouter qu'elle ne sera renouvelée sous aucun prétexte.

Sir Norman, me dit le directeur après le départ de Delchester, tout ceci est bien troublant, Avez-vous l'intention de soumettre le cas à la police '}

Qu'en pensez-vous, dis-je en me tournant vers Mme de Mendoza, désirez-vous poursuivre ? Déposer une plainte ?

Contre qui ?

Contre ce gentleman que vous connaissez sous le nom de Stanfield. EUe eut un rire méprisant,

Ce drôle de petit bonhomme qui

PKOPOSD'VN « PUBLICITAIRE »

passent les sommes dépensées en publicité

Il est de bon ton aujourd'hui "de. vitupérer la publicité. Entre autres griefs, on l'accuse couramment d'être une charge écrasante pour le consommateur « Chaque année, dans un pays comme le nôtre, il est dépensé des milliards en publicité. Pur gaspillage. C'est le consommateur qui finit par paver cette débauche d'annonces et d affiches, sous la forme d'un pourcentage supplémentaire qui grève chacun de ses achats. »

Ce beau raisonnement a la~solidité de tant d# lieux communs les a tellement entendus et prononcés, sans jamais les examiner d'un peu près, qu'ils sont devenus des sortes de credo. Mais si jamais quelqu'un s'avise d'aller au delà de l'apparence, il s'aperçoit bien vite qu'ils sont aussi creux qu'un vieux tronc de chêne vermoulu. Je ne veux point qu'on m'accuse de demeurer dans "les théories ou les généralités^ Je veux aussi me faire entendre de tous. Je prendrai donc, pour réfuter cette critique absurde, un exemple très concret. Un exemple.

Celui que j'ai choisi a déjà été souvent utilisé. Mais il rachète cette usure par le fait qu'il nous offre des éléments de discussion sûrs qu'aucun contradicteur ne peut mettre en doute,

Depuis 1810, le tabac est l'objet en Frauce d'un monopole d'Etat. Or il y a peu d'années, la Régie eut l'idée de faire de la publicité cette idée parut d'autant plus saugrenue à certains 'que notre Régie n'a point à craindre de concurrent. Pourquoi diable alors faire de la publicité 2

Pourtant les premiers essais qui furent tentés bien timides donnèrent des résultats tels que l'on décida de poursuivre cet effort et même de l'amplifier. Le temps a passé à, force d'augmenter son budget de publicité, la Régie notre vieille Régie des Tabacs, naguère encore si traditionaliste est devenue peu à peu un des plus grands annonceurs de notre-pays. Cette affirmation ne saurait faire l'objet de contestations chacun qui a des yeux peut voir partout les annonces, les affiches, les films qui chantent les mérites particuliers des cigarettes Naja, Balto ou Gitanes.

S'il est facile de constater l'importance de la campagne, il est possible et c'est pourquoi j'ai pris cet exemple d'obtenir les chiffres des dépenses faites par la Régie £n publicité et des résultats obtenus. En effet, la Caisse Autonome d'Amortissement publie chaque année un rapport très complet où elle rend compte de son activité avec exactitude n'importe qui peut se le procurer à l'Imprimerie Nationale. Nous avons donc des données offlclelles où il n'est pas possible de soupçonner le moindre truquage.

I centime pour 5 francs. II £st facile, par conséquent, de savoir exactement de quel poids la publicité -.cette publicité intense de la Régie pèse sur les épaules des consommateurs. Le calcul a été fait le fumeur qui donne à un buraliste cinq francs pour un paquet de cigarettes débourse un centime pour la publicité. Il ne le sait pas, mais, le saurait-il, il lie trouverait sans doute pas cette charge si accablante.

Mais l'analyse doit être poussée plus loin encore, car nous allons voir que la publicité ne lui coûte même pas ce malheureux centime. Où passe-t-il donc, ce centinie « II a été gaspillé, affirmera l'ad-

LA VIE RELIGIEUSE

Un essai de martyrologe espagnol

On estime actuellement à plus de huit mille le nombre des religieux, religieuses, membres du clergé séculier, chanoines et prélats morts assassinés par les « rouges en Espagne. Telle est la nouvelle que nous donnent les Lettres de Rome sur t'athéisme moderne, en publiant le résultat d'une enquête entreprise 'auprès de quelques curies généralices de Rome.

11 est difficile d'établir dès maintenant des listes définitives parce que plusieurs ordres religieux ignorent encore le sort de beaucoup de confrères qu'ils avaient en Espagne, soit qu'ils n'aient pas une organisation très centralisée, soit qu'ils aient disparu sans laisser de trace. Beaucoup, par exemple, furent emmenés en camions et n'arrivèrent jamais à la ville où l'on avait annoncé qu'on allait les conduire.,Personne ne les a plus revus, personne n'a vu leurs cadavres et personne n'a plus parlé d'eux. Néanmoins on croit, par exemple, que les Franciscains ont eu au moins 250 tués, les Dominicains 200. Enfin, dix évoques espagnols ont été massacrés.

est toujours à rêvasser dans le hall 't Je croirais plutôt que vous avez subtilisé vous-même le collier, Sir Norman. D'ailleurs j'ai retrouvé mes perles, je n'en demande pasplus. Le directeur nous quitta fort soulagé. Mme de Mendoza m'invita à l'accompagner dans son appartement. Lorsqu'elle ferma la porte sur nous elle se tourna vers moi avec un regard de tigresse. J'ai rarement vu une femme ayant autant de cran. Quel est l'épilogue ? demandat-elle.

Il viendra" à son heure, dis-je. Songez que c'est aujourd'hui seulement, en me trouvant de nouveau sur le golWink de Woking, qu'une certaine aventure vieille de dix-huit mois ^'çst précisée dans ma mémoire. J'ai découvert l'explicatiort d'un crime mystérieux et j'ai compris quelles mains avaient tenu le revolver et tiré sur Ladbrooke. J'ai compris surtout pour qui le meurtre avait été commis.

Et celui-là, vous l'avez laissé s'enfuir? s'écria-t-elle.

Si j'avais pensé qu'il pût «l'échapper, je l'aurais étranglé tout de suite sur place. Je conviens qu'il m'a joué, mais vous vous rendrez compte bien vite que le monde où un individu de celte espèce peut évoluer est fort restreint.

par Paul NICOLAS

versaire. Pas tout à fait il sera facile de le démontrer. Les journaux.

Ce matin, vous avez acheté votre Figaro quotidien chez un quelconque marchand de journaux. Combien l'avez-vous payé ? Cinquante centimes. Vous êtes-vous jamais demandé si- ces grandes feuilles de papier, ces nouvelles venues des quatre coins du monde, ces études et ces commentaires profonds ou malicieux, ces photographies valaient bien le prix que vous déboursez ? Consultez n'importe quelle personne informée vous apprendrez que la marchandise que vous avez achetée 50 centimes devrait être vendue au moins 1 franc, peut-être même 1 fr. 50. Comme n'importe quel autre quotidien, le Figaro peut évidemment perdre de l'argent pendant les périodes difficiles (et celle qup nous vivons est, hélas, du nombre.). Mais il ne pourrait pas vendre continuellement son papier à la moitié de sa valeur réelle s'il n'y avait la publicité. Pour avoir le droit de vous parler dans les pages du numéro où vous lisez cet article, des commerçants ont payé des sommes plus ou moins élevées au Figaro qui, de ce fait. a pu vous apporter beaucoup plus de nourriture intellectuelle qu'il ne l'eût fait s'il n'avait pu compter que sur vos dix sous. Si le hasard veut qu'il y ait dans Je voisinage de cette petite chronique une annonce de la Régie, c'est la Régie qui a payé pour vous telle splendide étude que vous avez eu tant de plaisir à lire à la première page. '<1, Où le centime

se retrouve

Nous voyons un peu plus clair maintenant vous qui êtes fumeur, vous avez versé à votre buraliste un centime pour la publicité de la Régie, mais, puisque vous êtes en même temps un lecteur du Figaro, vous avez économisé par avance ce centime en ne payant ce matin votre numéro qu'un demi-franc. Tous ces milliards qui s'évanouissaient mystérieusement en publicité, nous les retrouvons donc sous la forme de milliards d'économie que réalisent les consommateurs sur leurs achats de quotidiens ou de périodiques. Peu leur chaut, sans doute de verser un peu plus au bureau de tabacs, s'ils versent un peu moins au kiosque à journaux. est la dilapidation monstrueuse dont on nous parlait? Nulle part. Il a suffi d'analyser quelques chiffres pour qu'elle disparût comme fantôme au petit jour. .Je sais bien qu'il y a une petite partie de ces milliards qui sont effectivement « consommés par la publicité et qui ne se retrouvent pas aussi raptdement.

Pourcentage éloquent. On peut- estimer que, sur 100 francs dépensés en publicité, il y a 80 francs qu,J,, pas le mécanisme que j'ai décrit, sont seulement déplacés et ne sont pas une charge pour le consommateur, et 20 francs qui sont vraiment « perdus ». Dans le cas de la Régie, ce « gaspillage » représente 4 pour 10.000, ou si vous préférez 0,04 0/0 i A chaque jour suffit sa, peine nous verrons bientôt que, pour une rémunération extrêmement faible, la publicité rend des services considérables à la communauté, si considérables même qu'à toute diminution de la propagande correspond une diminution de l'activité économique.

Paul Nicolas.

Une nouvelle édition

de l'Index

S. Exc. Mgr Ottaviani, assesseur du Saint-Office, a remis dernièrement au Saint-Père la nouvelle édition de VIndex libr'orum prohibitorum, qui, après une longue et soigneuse mise au point, vient de sortir de la typographie vaticane, où l'on peut se le. procurer au prix de 10 1. La dernière édition remontait à 1929 elle était même épuisée depuis un certain temps.

J'atr«t!meunan[me des "cordon bleu"* 1

~~Ms<S~

♦ DEUX DETENUS DE LA PRISON DE LA ROCHELLE, nommés Taillandier et Bœuf, avaient réussi, en se servant d'un cailler dérobuée au réfectoire, à arracher les fils électriques du dortoir. Profitant de l'obscurité, ils s'enfuirent mais les gardiens les rattrapèrent et durent engager une lutte terribie avec les deux énergnmènes, qui furent enfin maîtrisés et mis en cellule.

Et moi, dit-elle, que comptezvous faire de moi? Je vous ai attendu de pied ferme. Pourtant, quand j'ai appris que vous alliez à Woking avec Stanfield, je me suis doutée de ce qui allait arriver et, voyez, je n'ai pas fui.

Je jetai un regard sur le collier et haussai les épaules.

Il est cruel de laisser échapper cent mille livres, dis-je, et vous aviez encore l'espoir que tout n'était pas perdu. Pas une âme dans tout l'hôtel ne se doutait que le collier était dans le coffre-fort. Je reconnais pourtant que vous avez été courageuse de rester pour voir le dénouement de l'aventure.

Elle s'approcha de moi, l'éclat de ses yeux aux reflets verts s'était adouci. Je sentis son charme agir sur moi, comme c'était d'ailleurs son désir.

Quand je suis amoureuse, ditelle, je suis intrépide. Mon amour a toutes les qualités, même des qualités diaboliques, sauf la constance, Auriez-vous peur de moi, sir Norman, parce que j'ai tué un homme qui.

Serait-ce une confession? murmurai-je.

-T- Il n'y a pas de témoin, fit-elle en riant. N'est-ce pas vous qui avez dit un jour, que de tous les crimes,

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CHEZ UN PHOTOGRAPHE DE COVENTRY

Deux invitées d'une noce sont brûlées vives

Londres, 24 avril. Une tragédie s'est déroulée dans un atelier de photographie, à Coventry, où une vingtaine de personnes, ayant assisté un mariage, s'étaient rendues pour se faire photographier en groupe.

Une des demoiselles d'honneur âgée de 23 ans, mit le feu a ses vêtements en passant trop près d'un réchaud électrique. Malgré la promptitude des secours, l'infortunée jeune fille fut rapidement trarisfprmée en torche vivante. Les flammes se communiquèrent aussi une petilefille. âgée de six ans, qui, affolée, vint se réfugier près d'autres jeunes filles, dont les vêtements s'enflammèrent également.

Malgré la panique, le marié, le garçon d'honncur, le photographe et la femme de ce dernier firent de leur miux pour éteindre les flammes, mais deux des demoiselles d'honneur moururent après de lerribles souffrances. Le «marié, la mariée, le garçon d'honneur et six autres personnes reçurent des brûlures assez graves.

AUGMENTERA-T-ON LES PRIX DES PLACES AU CINEMA?

Le cinéma est l'un'" des rares « produits's monnayables qui n'ait pas augmenté ses prix, non seulement depuis les hausses massives de ces derniers mois, mais encore depuis de nombreuses années. II. n'en est malheureusement pas de même. pour la, production, dont les prix de revient ont subi de considérables majorations. Certains « postes s du devis d'un film ont sauté du simple au double. Il en résulte que les films les plus favorisés par le succès s'amortissent avec difficulté.

Aussi est-il prévu pour la rentrée de septembre un réajustement rationnel.

En attendant, à Paris et en province, les groupements syndicaux combattent contre l'avilissement du prix des places et dénoncent avec énergie l'abus du principe des «billets de faveur t.

L'affaire Coogan

La mère de Jackie Coogan, devenue Mfs Bernstein, par son second mariage, a dénié, devant le tribunal de Los-Angelès, que son fils ait gagné, pendant aon enfance, la somme de cent vingt-cinq millions de francs qu'il lui réclttmc. Le montant de ses gains comme acteur ne se serait élevé qu'à une quarantaine de millions de francs. D'autre part, toujours selon Mrs Bernstein, Jackie Coogan aurait gagné plus d'un million de francs depuis deux ans.

Le jeune artiste, de son côté, prétend que son père, décédé dans un accident d'auto quelques mois avant sa majorité, a laissé un testament non produit par Mrs Berstein devant le tribunal.

De nombreuses vedettes, épaulées par la presse américaine, soutiennent la thèse de'Jackie.

Wallace Berry, qui a parfaitement connu le père du jeune artiste, a fait des déclarations selon lesquelles M. Coogan aurait affirmé que la fortune personnelle de Jackie était intacte et lui serait versée à sa majorité.

Cette affaire, qui corse la popu- larité du Kid et qui lui vaut d'allé- J chantes propositions de différentes firmes, aura aussi pour conséquence l'établissement d'une législation destinée à sauvegarder une partie des cachets verses aux artistes mineurs.

l'assassinat était le plus facile ? Ce que vous savez et ce que je sais, ne m'aménera pas aux galères. Seriezvous prêt à me traîner en justice, dites, mon ennemi ?

Je m'écartai un peu, son souffle frôlait ma joue, ses lèvres devenaient tentatrices.

Sans hésiter un instant, répliquai-je, vous avez, de sang-froid, supprimé un brave homme pour sauver un criminel. La main de la justice n'est pas rapide, mais elle frappe à son heure.

Elle ricana avec dédin.

Qu'en savez-vous ? dit-elle. Soyons amis en attendant que vous me traîniez devant les juges. J'ai tiré sur Ladbrocke avec la main droite.

Elle me tendit la gauche, je la portai à mes lèvres.

Le baiser de Judas, dis-je, prenez garde

-Il vous faudra plus de ruse qu'il n'en a jamais montré.

DE MENWOOD ROAD Michael Sayers

Je mis plusieurs mois à étudier

FRONTIERES Menaces sur l'Europe par

Roland Dorgelès

de l'Académie Goncourt

Après avoir, au retour d'un voyage dans tes dictatures, crié avec passion « Vive la liberté voici un vibrant petit livre l'illustre écrivain, évoquant tant jie menaces qui pèsent, sur nos frontières, lance un émouvant' appel-' en faveur.de la meilleure al-

liance celle des I-rançais. Paix d'abord 1 Politique après s'écrie Roland Dorgelès. Lisez et faites lire Frontières (Albin Michel, édit. Un vol. in-l(i° 6 fr.ôO).

LES CONFLITS SOC!AUX

DANS LA METALLURGIE L'Union Syndicale

des Travailleurs réclame

la conclusion des accords

pour vendredi

Le Conseil central de l'Union syndicale des travailleurs de la région parisienne s'est réuni hier tu siège du Syndicat de la métallurgie, 94, rue d'Angoulênie. Il a examine l'état des pourparlers actuellement en cours au ministère du Travail. 1. Le Conseil a voté une résolution dans laquelle il réclame la conclusion des accords pour vendredi prochain. Ces accords devront comporter non seulement la solution pour la signaturc.de la convention collective mais encore Je rajustement dès salaires.

Le Conseil se réunira de nouveau le 30 avril.

Fin oY conflit du bâtiment à Nice Nice, 2i avril. L'inspecteur du travail communique qu'un accord mettant fin à la grève du bâtiment dans les Alpes-Maritimes sera si- gné demain matin.

Le travail reprendra mardi. Des ouvriers travaillant

à l'aménagement d'une base navale menacent de se mettre

en grève

La Seyne-sur-Mer, 24, avril. Les ouvriers civils employés à des travaux intéressant la défense nationale dans la presqu'île de SaintMandrier se sont réunis et ont décidé de se mettre en grève à la suite du mécontentement produit chez eux par un ordre de service donné par la maîtrise.

Des pourparlers sont engagés entre les représentants de la Société des grands travaux de Marseille, qui a embauché .ces ouvriers, et ceux de la marine militaire qui a ordonné les travaux; On pense que ces pourparlers aboutiront sous peu à un accord. Aucun incident n'est à signaler.

LES FILS DU DOCTEUR SIMKOV SE SONT-ILS REFUGIES A PARIS CHEZ DES COMPATRIOTES ? Le mystère qui entoure la disparition des deux fils du docteur Simkov reste entier. Les recherches qui se sont poursuivies simultanément à Guyancouit et à Paris n'ont donné aucun résultat positif. Cependant, Mme Davidowski, mère des deux disparus, aurait donné aux enquêteurs l'identité de plusieurs personnes habitant Paris qui étaient en relations avec ses deux enfants et qui auraient pu d'accord avec eux, les faire disparaître. La raison de cette fugue serait que l'aîné ne s'accordait pas avec sa belle-mère. Plusieurs personnes doivent être entendues a ce sujet.

L'enquête va s'orienter désormais vers la recherche des deux disparus à Paris, où ils seraient, croit-on, réfugiés chez des compatriotes. Dans la soirée, le commissaire Villechien a recueilli un autre témoignage, celui d'un valet de chambre depuis deux ans au service du docteur Simkov, M. Jean KIovas, 34 ans, sujet letton, qui a pu donner d'intéressantes indications sur les habitudes des enfants.

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CHAPITRE III

LE CAMBRIOLAGE

DE LA BANQUE

A midi moins vingt, un vendredi, je descendis d'une vieille Ford vétuste, sur le trottoir opposé à l'épicerie Bailey, au coin de Menwood Street, dans un des faubourgs nord de Leeds. C'est un quartier populeux où dominent les maisons à six étages. Dans ses longues rues mal pavées, fourmille, au moment de la fermeture des usines, un flot pressé de travailleurs. A cette heure, toutefois, les écoles n'avaient pas encore terminé les classes du matin et ouvriers 'et ouvrières se trouvaient encore devant leurs machines. Tout était désert. Seule une grosse auto de tourisme grise, occupée par un couplej était rangée à l'ombre d'une grande affiche de publicité, tandis que le chauffeur faisait le plein d'essence. Pas une âme en vue en dehors de ces voyageurs,

Traduit de l'anglais par G. Guillemot* Magitot.

(.Traduction et reproduction, interdites^

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LA VAGUE DE FROID La vague de froid, qui continue à sévir sur la région méridionale, provoque chaque jour des dégâts: La commune de Villeveyrac (Hérault), qui a clé particulièrement touchée dans ses récoltes par la gelée, a été le théâtre d'un acte do désespoir de la part d'un viticulteur désolé de voir sa récolte complètement perdue. Hier matin, on a trouvé pendu à un olivier M. Louis Pistre, âgé de quarante ans. A l'étranger, le froid sévit également. Dans un village polonais; un loup s'est jeté sur cinq jeunes. bergers de cinq a quatorze ans qui ont été assez grièvement blessés. Le vignoble allemand a été, lui aussi, gravement éprouvé par les froids des derniers jours, qui ont atteint jusqu'à 17 degrés au-dessous de zéro.

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Le départ d'une finale de catégorie aux éliminatoires parisiennes.

Le but de:la Coupe de la Jeunesse, Mme Yvonne Cotnareanu l'a défini en ces termes dans la lettré qu'elle adressa, l'an dernier, à M. Pierre Brisson, notre directeur, quand elle fonda la grande épreuve

« Le succès des pages sportives du; Figaro dédiées 'à' la jeunesse et plus particulièrement 'aux scolaires ,m'encourage à réaliser un' projet que j'avais ̃ conçu depuis déjà longtemps.

» Je crois que le sport est le facteur le plus sain pour le moral et le physique, et devient indispensable à l'éducation des jeunes Français, qui sont, en général, braves et intelligents. Ils apprendront ainsi à mieux se connaître ef à s'aimer, quel que toit le milieu auquel ils appartiennent.

J'ai donc résolu de créer une « Coupé de la

LES PATRONACES

L'an' dernier 'la Coupe de la Jeunesse, qui s'impo-, 'tait par son intention aussi bien que par sa formule, avait obtenu l'adhésion la plus complète de M. Léo Lagranije, sous-secrétaire d Etat aux Sports, et de M. Dezarnaulds, sous-secrétaire d'Etat à l'Education plu/sique.

Cette année le même accueil a été réservé par les services compétents qui, comme on le sait, dépendent maintenant du ministère de l'Education nationale. Comme l'un 1 passe, la Fédération Française 'd'Athlétisme a adopté l'épreuve, à laquelle elle ap- •̃/̃

L IIISTOmOUE

La Coupe de la Jeunesse en est t sa seconde année d'existence. Fondée l'an dernier par Mme Yvonne Cotnaréanu, elle obtint immédiatement un vif succès, puisque 250 établissements et 15.000 coureurs y participèrent. Encore ces chiffres, que nous pouvons prouver, car ils sont obtenus en ne tablant que sur des certitudes, sont-ils considérablement en dessous de la vérité, car de nombreuses régions négligèrent de faire connaître le nombre des compétiteurs présentés tant dans les éliminatoires départementàles que dans les établisse-

tnïtèrits. `

Dans certains de ceux-ci, le mouvement sportif déclenché fut énorme. La prospection porta, au lycée du Parc de Lyon sur 800 concurrents sur 650 au collège de Morlaix, sur' 600 au lycée Henri IV >;t 400 à Meaux. Dans une ville où l'athlétisme était inexistant, à Mende, un animateur enthousiaste, M. Gabriel, groupa 200 concurrents pour 4.000 habitants.

La finale nationale eut lieu lp 4 juillet à Paris, au stade JeànBouin. Soixante-seize départements étaient représentés, ce qui fait que l'épreuve sportive se trouvait en

•quelque sqi-j^e .djoublée^d'un cQngrès

des animateurs sporûfsi. Les "concurrents, arrivés le samedi, visitèrent le dimanche matin l'Exposition. Les courses eurent lieu l'açrès-midi, et le soir un grand banquets de 200 couverts réunissait tous les participants au Palais des Expositions. La joie des jeunes coureurs, dont beaucoup voyaient pour la première fois la capitale, n'avait d'égale que celle de leurs ̃mentors qui retrouvaient d'un seul coup, tant d'amis et de collègues. Au point de vue sportif, la. Coupe

de la Jeunesse mit en évidence

plusieurs champions de grande classe. Le vainqueur du handicap final fut Jean Theuveney, de Nantes, catégorie 15 ans, qui recevait

LE MATCH DES DEUX CLUBS UNIVERSITAIRES PA RI S LONDRES

Â'gauche l M. H.-L. Easori, recteur- 3e l'Université 3e "Londres»; à droite M. G. Roussy, recteur de l'Université de Paris au centre: les capitaines des équipes juniors de 1936 échangent des bouquets. Lockton est devenu un des meilleurs coureurs de haies d'Angleterre et Lévêque recordman de France 1 ̃'̃•. des 500 mètres.

Samedi prochain,, à 15 heures, tu stade Jean-Bouin, se déroulera le match entre les équipes de l'University of London Athletic Club et (ie Paris Université Club..

Nous avons publié la semaine Hernière 1/3 palmarès dps- rencontres précédentes. Celle dé 1938 promet d'avoir un retentissement plus grand encore. Non seulement les formations sont plus fortes et plus' minutieusement préparées que par le passé, mais l'intérêt que les autorités universitaires portent à la rencontre est encore plus. marqué. L'an dernier, M. le Recteur P. Charléty avait, à cette occasion, adressé un message à M. Eason, vice-chancelier de l'Université de Londres; et celui-ci avait présidé la réunion de Motspur Park et le ban- quet où se retrouvèrent ensuite les deux équipes. Deux délégués du Recteur parisien, M. Desclos et le professeur Chailley-Bcrt représentaient l'Université. Cette année, se rendant à l'invitation de M. Gustave Roussy, recteur de Paris, M. Eason vient en personne pour assister au match.

Ce fait, sans précédent du point de vue sportif, situe bien l'importance de cette manifestation de l'amitié franco-bitannique.

Indépendamment de sa signification symbolique le double, match constituera un événement sportif de toute première grandeur. La valeur des athlètes eu présence nous

LIS BUT

Jeunesse a, qui sera disputée, chaque année. Et c'est au Figaro, bien entendu, que le m'adresse pour l'annoncer et en assurer l'organisation, » Je souhaite' de tout cœur, cher ami, que cette coupe attire un tres grand nombre de concurrents et devienne, dans. le domaine sportif, un signe de ralliement pour les jeunes équipes qui feront la France de detnain. »

Le but n'a pas changé et celle épreuve qui réunit avec d'égales chances de vaincre les enfants de treize ans et les adolescents de dix-huit, celle compétition dont fa finale, l'an dernier, fut disputée entre un élève d'une école primaire supérieure, un élève d'un cours complémentaire, un élève de l'enseignement libre, un normalien et deux lycéens est bien faite, comme l'a voulu sa fondatrice, pour aider les jeunes ',Français à mieux se connaître et à s'aimer.

porta foute son autorité et l'aide inappréciable de son organisation administrative et technique. Enfin tout permet d'espérer que l'Office du, Sport universitaire, au&iel sa collaboration plus étroite que. jamais avec l'Université et avec les associations d'étudiants va conférer un prestige nouveau, voudra bien s'intéresser activement à notre compétition.

Il faudrait être bien exigeant pour demander davantage, et nous sommes' sûrs que le succès de la ̃Coupé 1938 dépassera celui de 1937.

4 m. 50 du plus âgé. de ses adversaires. L'ordre l'arrivée était le suivant 1; Theuveney (E.P.S. de Nantes, cat. 15 ans), 7' 2. Foraye (Gi'C. Mâcon, 14 ans) 3. Driancourt (Stan., 13 ans) 4. Laval (Metz, 17 ans) 5. Auvray (Henri IV, 16 ans) 6. Fusil (Montauban, 18 ans).

Aprè<5 la course, durant le vin d'honneur offert aux éducateurs par le Figaro, on convint que les trois plus jeunes catégories, étaient légèrement avantagées. Aussi a-

LE MECANISME

lie but de la Coupe (Je la Jeunesse étant d'amener les écoliers à la pratique de la course à pied, nous avons eu recours à cette formule. du handicap par âge, qui fait que tous, de treize à dix-huit ans, se présentent avec une égale- chance de l'emporter.

Le mécanisme de l'épreuve est extrêmement simple. Dans chaque établissement, les professeurs procèdent, à des éliminatoires par âge, c'est-à-dire qu'ils font courir entre eux les; athlètes de ;13 ans (sur 52 mètres), ceux de 14 (sur 54"ihètres), etc., etc. Ainsi se trouve établie une première sélection pour laquelle il n'est pas besoin d'avoir recours au handicap, si ce n'est comme base de la distance à parcourir par chaque âge.

Après cela, deuxième stade de la compétition l'épreuve départementale. Elle a lieu, en principe, le jour des championnats départementaux d'athlétisme et au même endroit. Chaque établissement y envoie ses meilleurs sujets, et l'on procède d'abord de la même façon que pour les éliminatoires par établissement. Par conséquent, toujours en se bornant à leur faire courir la distance assignée à leur

promet des courses extrêmement disputées et des empoignades homériques. S'il fallait assigner une caractéristique aux athlètes universitaires et scolaires, ce serait celle de se battre jusqu'au bout, jusqu'à la limite de-leurs jeunes forces. Il y a, certes, des exceptions, mais elles sont rares et la lutte, souvent, se poursuit jusque sur le fll. Les Anglais ont arraché ainsi plus d'une fois la victoire et nos scolaires, dont maintenant 'plusieurs courant dans la formation « senior », ont profité de la leçon.' Ils le montreront samedi.

Il est trop tôt, beaucoup, pour risquer un pronostic, puisque les équipes ne sont pas connues encore. Les résultats de 1937, victoire anglaise chez les scolaires,' victoire française chez les étudiants, pourraient bien être inversés. La belle tenue des universitaires de Londres contre Uxford et Cambridge lors du championnat l'an dernier donne à penser qu'ils sont en progrès constants. D'autre part, nos juniors ont une revanche a prendre et les résultats/obtenus par les Maccionni, Lalou; Leredde, Fontaine et autres Weber laissent espérer qu'ils la prendront.

En tout cas comme lès Anglais prêtent au concours une attention extrême et comme les Français soignent tout particulièrement les courses, ce match ne sera pas la réplique d'un Fanee-Angleterre « toutes catégories » les deux

t-on un peu modifie Iesirendements cette année.

Le jeune lauréat de 1937 effectua; en compagnie de son entraineur, M. Roger, son professeur à l'Ecole primaire supérieure de. Nantes, une croisière de trois semaines en Méditerranée. Partant de Venise, ils visitèrent Athènes, Constantinople, Jérusalem, l'Egypte. La plus belle aventure que puisse rêver un écolier de quinze ans et une belle récompense aussi pour l'entraîneur qui l'avait découvert, éduqué et conduit à la'victoire.

série par Je handicap, on détermine le meilleur dans chaque catégorie d'âge. Une fois que ces séries ont désigné six vainqueurs, un par année, on termine par un handicap établi conformément à nos données, et qui désignera le lauréat du département.

Le troisième acte se passe dans la capitale. Aux frais du Figaro, le vainqueur du handicap départemental vient à Paris, accompagné de son professeur. La date est le 3 juillet, jour de- la ïencontre ̃France-Allemagne- d'athlétisme, et pour qu'on ait tout loisir d'assister à ce grand match, la Coupe de la Jeunesse se disputera le matin, à l'exception du handicap final. Le mécanisme sera le même que pour 'les épreuves départementales. Des éliminatoires désigneront d'abord des meilleurs pour chaque âge, puis le grand handicap réglera la question de supériorité entre les différents premiers et désignera celui qui, après Jean Theuveney, de l'Ecole primaire supérieure de Nantes, lauréat de 1937, sera l'écolier le plus rapide de France.

L'épilogue sera, pour 1e vainqueur et pour son professeur, une croisière en Norvège.

nations s'attribuent presque sans coup férir, l'une les courses, l'autre les concours. Ici le partage sera beaucoup moins débonnaire et les épreuves seront pour la plupart très équilibrées; et donneront lieu à d'ardentes luttes.

L'entrée du stade Jean-Bouin sera gratuite pour les scolaires en groupe.

Le programme

Les Britanniques seront en France dès le vendredi soir. Selon toutes probabilités ils habiteront au Quartier Latin, comme il sied. Le samedi matin, jour de la rencontre, foute liberté leur sera laissée, mais après le match ils seront reçus, par le Comité France-Grande-Bretagne (sans doute au Cercle Interallé), puis un banquet suivi de bal réunira les équipes à la Maison internationale de la Cité univeersiiaire, sous la présidence de M. Eason, recteur de Londres, et à" M. Roussy. recteur de Paris.

Quant au dimanche, la traditionnelle excursion à Versailles, vraisemblablement agrémentée d'un déjeuner banlieusard, comblera les heures qui resteront avant le départ du « boat-train ».

Un grand duel

Encore qu'on ne connaisse pas à l'heure qu'il est la formation des deux équipes, on peut prévoir déjà plusieurs matches sensationnels.

t/t COUPE PI H lidJUESSIE

,(2» ANNÉE) ̃ ̃.̃̃ réservée aux athlètes scolaires PREMIER PRIX UNE CROISIERE pour le vainqueur et son entraîneur

1. BUT

Le but de la Coupe de la Jeunesse est de déterminer chaque année le scolaire le plus doué pour la course à pied de vitesse. 2. REGLEMENT >

L'épreuve se dispute sous le contrôle et sous les règle ments de la Fédération Française d'athlétisme. Pourtant, les concurrents n'auront pas besoin d'être détenteurs d'une licence de cette Fédération.

3. QUALIFiCATION Sont qualifiés pour disputer cette épreuve tous les élèves français de tous les établissements d'enseignement, sans distinction, pourvu qu'ils soient nés entre 1920 (inclus) et 1925 (inclus). Les cours complémentaires sont considérés comme établissements d'enseignement et sont admis au même titre que les écoles communales.

Les élèves de cours par correspondance ne sont pas admis. 4. ENGAGEMENTS Les engagements, entièrement gratuits, pourront être recueillis par les délégués régio'naifk de la F. F. A. ou adressés directement au Figaro, service de la Coupe de la Jeunesse, 14, Rond-Point des Champs-Elysées. Ils seront adressés par les Etablissements et n'auront pas besoin d'être nominatifs. Ils devront seulement spécifier îe nombre de compétiteurs prévus pour les éliminatoires disputées dans l'intérieur de l'établissements.

Les engagements devront se faire par écrit. Des formules spéciales seront adressées sur demande, mais leur emploi ne sera pas indispensable.

Les coureurs, dont l'établissement ne serait pas représenté dans la compétition, pourront s'engager individuellement .aux éliminatoires départementales,

l_ A, VICTOIRE 1 R E 1

En secondes, Jean Theuveney gagne le handicap final, la Coupe de la Jeunesse et la croisière.

Coup d'oeil en arrière

L'ŒUVRE DU FIGARO en faveur du Sport Scolaire

Le Figaro n'a pas la prétention d'avoir « inventé » le sport scolaire, pour la bonne raison que celui-ci existait avant le sport « civil ».

Seulement les clubs, en s/s' creair^, puisèrent tous leurs éléments dans les sociétés scolaires, si bien que la plupart de celles-ci ne se remirent pas de cette saignée.

Depuis de longues années, mais plus particulièrement depuis deux ans avec la création de la Page de la Jeunesse, le Figaro a combattu pour la Renaissance du Sport scolaire et universitaire.

A lui, qu'on traitait en parent pauvre, il a rendu conscience de son importance et de ses droits. II n'a pas non plus inventé la doctrine du sport scolaire, mais il l'a exposée, développée, défendue si souvent qu'elle est maintenant bien établie et généralement admise. A côté de cette lutte d'idées qui ne manque pas de conséquences, à côté de ses campagnes en faveur des professeurs d'éducation physique, il s'est attache, pour stimuler le sport scolaire et faciliter la tâche des animateurs sportifs, à

L'un, en particulier, sera des plus importants c'est celui qui opposera Lévêque à Barnes dans le 400 mètres des universitaires. Si Lévêque est recordman de France des 500 mètres, Barnes, lui, n'a dû qu'à la plus noire malchance de ne pas gagner l'été dernier le championnat d'Angleterre des 400 haies. Ainsi, les deux champions ont, chacun sur leur épreuve, une référence de haute valeur. Le 400 mètres plat constituera pour îpur duel le terrain neutre idéal. Cavaliers seuls

Y aura-t-il des victoires si aisées qu'on puisse les considérer comme des cavaliers seuls ? C'est bien douteux, mais si un athlète britannique a une chance de gagner sans grande opposition, c'est bien Frank, l'international des 1.500 mètres, qui ne rencontrera sur cette distance que des jeunes assez peu aguerris. Et sans doute, à la médiocre façon dont lui résisteront les Goy et les-Silhol, pourra-t-on apprécier les méfaits de l'entraînement à rebours, car ces deux coureurs, qui donnaient l'an dernier de belles espérances, ont malheureusement manqué depuis d'assiduité et de ténacité à l'entraînement.

Deux qualités qui, pourtant, sont plus qu'indispensables.

LE REGLEMENT

en écrivant au Figaro, qui transmettra leur engagement aux organisateurs départementaux ou en se présentant, une heure avant' l'épreuve, aux organisatours. Ils devront être en mesure de prouver leùr qualité de scolaire.

Ces bases ne doivent pas être modifiées. Même dans les épreuves qualificatives et dans les éliminatoires, qui, pour chaque âge, se disputeront avec départ en ligne et par conséquent sans que joue aucun handicap, elles fixeront l'endroit du départ pour chaque catégorie.

Ainsi (toujours en reprenant le même exemple qui, rappelons-le, n'est qu'indicatif), fandis que la catégorie 1920 courra son éliminatoire sur 60 mètres, la catégorie; 1921 disputera la sienne sur 59 mètres, catégorie 1922 sur 58 mètres et ainsi de suite.

5. FORMULE

DE L'EPREUVE

L'épreuve disputée sur 60 mètres est courue par handicaps. Ces handicaps seront les suivants

18 ans (nés en 1920) 0, soit 60 mètres à parcourir;

17 ans (nés en 1921) 1 mètre, soit 59 mètres à parcourir 16 ans (nés en 1922) 2 mètres, soit 58 mètres à parcourir 15 ans (1923) 4 mètres, 56 mètres à parcourir

14 ans (1924) 6 mètres, 54 mètres à parcourir

13 ans (1925) 8 mètres, 52 mètres à parcourir,

6. MECANISME DE L'EPREUVE

L'épreuve se disputera suivant trois échelons

1° Eliminatoires dans l'intérieur des établissements 2° Compétitions départementales

3° Finales à Paris.

créer des épreuves dont le succès n'a cesse d'aller croissant. Ses « Coupes d'Hiver », qui réunissaient une cinquantaine d'établissements au cours de l'exercice l'J36-l!)37, en ont 'groupé près de cent cette saison. De l'avis de tous les chefs d'établissements et professeurs d'éducation physique qui on eu l'occasion de suivre d un peu près ces épreuves, elles sont au plus haut degré génératrices d'enthousiasme et d'activité sportive. On a vu, là où la formule était judicieusement exploitée, quadrupler le nombre des adeptes et celui des équipes. Les établissements vainqueurs de ces compétitions, qui tiennent les sociétés scolaires en haleine de novembre à avril, sont récompenses par des coupes qui leur restent en toute propriété, et, 'pour les premiers, par de petits déplacements qui resserrent les liens de camaraderie aussi bien que les relations sportives.

Une grande réunion amena l'an dernier à Paris les lycéens de Dijon et les coureurs de l'Ecole horlogère de Besançon. Cette année, outre plusieurs petites rencontres de moindre

Le patronage officiel

L'intérêt de la rencontre est parfaitement compris en haut lieu. Le recteur Roussy, non content de patronner ce match pour lequel se déplace. son collègue de Londres, a adressé à tous les chefs d'établissements de son académie une circulaire leur signalant toute l'importance de l'événement. Comme l'après-midi du samedi est, dans beaucoup de lycées. consacré aux loisirs, et comme l'entrée du stade Jean-Bouin sera gratuite pour les scolaires accompagnés, on peut eespérer voir et surtout entendre ce jour-là une galerie juvénile et vibrante.

On souhaite qu'à cette occasion se révèle un ou plusieurs chefs de chorales » qui, à l'instar des « cheer~leaders » américains, sachent diriger les acclamations, scander les encouragements et, d'une facon générale, chauffer l'enthousiasme. Mais peut-étre est-ce encore prématuré ?

Chef des acclamations Ces chefs des acclamations, nous croyons l'avoir déjà signalé, sont très appréciés de l'autre côté de l'Atlantique et ils sont récompensés, en fin de saison, de la même façon que les athlètes sélectionnés en recevant le droit de porter sur leurs sur-vêtements l'initiale grand modèle de leur université.

7. LES ELIMINATOIRES DANS CHAQUE

ETABLISSEMENT

Celles-ci seront organisées par les professeurs d'éducation physique ou toute autre personne désignée par le chef d'établissement. Elles devront avoir lieu en mai.

Elles désigneront, pour chaque catégorie, un coureur qui représentera l'établissement aux compétitions départementales. Les établissements secondaires ou primaires supérieurs qui compteront plus de 400 élèves, les écoles primaires qui en compteront plus de 200 pourront présenter deux concurrents par catégorie d'âge.

Rappelons que, bien que chaque catégorie soit tenue de disputer son épreuve qualificative sur la distance prescrite par le handicap pour les coureurs de cet âge, les épreuves qualificatives dans chaque établissement n'ont pas besoin de comporter de handicap final.

8. COMPETITIONS DEPARTEMENTALES Les compétitions départementales constituent le second, échelon.

Elles auront lieu, en principe, au chef-lieu de chaque département, le même jour que les championnats départementaux de la F. F. A., c'est-à-dire, sauf dérogations, le 12 juin.

Les officiels seront les mêmes que pour les championnats départementaux.

Des épreuves en ligne désigneront d'abord et toujours en courant sur les distances du handicap le meilleur coureur de chaque catégorie.

Puis une finale handicap mettra aux prises les premiers de chaque catégorie d'âge.

Le gagnant de cette finale sera le lauréat pour le département.

envergure, nous envisageons pour le S mai, à Dijon, un rassemblement sportif auquel seront conviés des scolaires parisiens, lyonnais et bisontins.

D'autre part, il faut"fapp'eler encore, en faveur de l'athlétisme. les handicaps hebdomadaires organisés rue Lict-etelle et, en faveur du handball, un effort de propagande et une aide plus tangible qui permettra au championnat de l'Académie de Paris d'atteindre à sa compléion.

A côté de ces épreuves pour les garçons, le Figaro s'efforce d'assurer la propagande du sport féminin. Ses Coupes féminines, conçues sur la même formule que les Coupes masculines, ont, cet hiver, montré que l'idée faisait son chemin. Les gagnantes seront récompensées comme leurs camarades du sexe fort, par des coupes et par des déplacements.

Enfin et surtout le Figaro a créé la Coupe de la Jeunesse, dont la formule et t'organisation ont réuni tous les suffrages et dont le succès en 1938 est déjà assuré.

Nos scolaires, qui n'ont déjà pas l'admiration muette, ne demanderont pas mieux, c'est sûr, que de suivre les instructions d'un chef de chorale si celui-ci se présente. Mais peut-être en est-il de ceuxci comme des autres chefs ils surgissent sans qu'on les prévoient et tant que leur heure n'est pas mûre il est vain d'escompter leur avènement et de scruter l'horizon à leur découverte

«Zb

Maisons des champs Nous avons, il y a plusieurs mois, évoqué ici l'institution de la Maison des champs, corollaire indispensable de l'éducation sportive. Dans ce site campagnard, à laquelle il lui faudra d'abord mériter d'aller, l'écolier apprendra à connaître la nature, à se débrouiller, et, vivant au grand air, il améliorera aussi sa santé.

L'idée fait son chemin un lycée d'Alsace va louer une ferme dans les l'osges, à 1.200 mètres d'altitude, pour les week-ends et les jeudis de la saison de ski, et d'autre part un chalet dans les Alpes pour le ski à Noël et à Pâques et pour les colonies de vacances du mois d'août l

Bravo à cette initiative particulière en attendant une réalisation plus générale.

Accompagné de son maître,' il viendra à Paris, aux .frais des organisateurs, disputer l'épreuve finale.

Les noms des lauréats et les résultats seront transmis à la F, F. A. par ses délégués locaux auxquels des imprimés spéciaux auront été adressés à cet effet. Les résultats seront homologués avant d'être transmis au comité d'organisation.

9. LA FINALE

L'épreuve finale aura lieu, à Paris, le 4 juillet. 1.

Elle se disputera suivant le même processus épreuves par catégories avec départ en tigne, toujours sur la distance diminuée du handicap, puis finale handicap enre les premiers de chaque catégorie.

Participeront à la réunion finale de Paris 7

a) Tous les vainqueurs des handicaps départementaux (de même que leurs accompagnateurs, ils seront remboursés du montant de leurs frais de voyage et pris en charge par les organisateurs pendant leur séjour à Paris, du samedi après-midi au dimanche inclus).

b) Les deux premiers dans chaque catégorie des épreuves départementales et les finalistes dans chaque catégorie des éliminatoires parisiennes pouribni, s'ils le désirent, participer aux finales. Toutefois, ils devront faire connaître leur intention au moins quinze jours à l'avance et, tout en bénéficiant des avantages réservés aux autres concurrents, ils ne seront pas pris en charge par les organisateurs. 10. RECOMPENSES Les récompenses seront les suivantes

Tous les vainqueurs des éliminatoires disputées dans les établissements recevront, lorsqu'ils viendront courir l'épreuve

LA RECOMPENSE

C'est à l'agence Bennett que nous avons confié cette année le soin de choisir le voyage en mer qui sera la récompense de nos lauréats, entendez de l'élève et de son entraineur..

Elle nous a combiné la plus magnifique croisière qu'on puisse rêver pour le mois d'août, la plus rafraichissante aussi, puisque ce sera dans les fjords de Norvège que le paquebot Meteor conduira nos triomphateurs. Ceux-ci i s'embarqueront à Newcastle le 13 août, soir de France-Angleterre d'athlétisme. (La correspondance n'est pas encore garantie, mais peut-être îe sera-t-elle d'ici-là.) Ils rentreront, après deux semaines en mer et dans les fjords, sur un bateau spécialement construit pour cette navigation et munis de tous les perfectionnements.

En dehors de cela, le vainqueur ramènera à son école la Coupe de la Jeunesse, actuellement en possession de l'Ecole primaire supérieure de Nantes, et il recevra une médaille d'or.

Chaque gagnant de catégorie recevra la même médaille, mais en vermeil, et des médailles d'argent et de bronze iront aux vainqueurs départementaux.

P o il r s 'engager

En même temps que des bulletins d'engagement, nous publierons, la semaine prochaine, la liste des représentants de la Fédération française d'Athlétisme qui, dans chaque département, dirigeront la propagande de'la'Coupe de la Jeunesse.

Ils recevront les engagements

BASKET=BALL

Le T. U. C. a reconquis son titre

Le tournoi de basket de Tours a été un magnifique succès d'organisation. Les efforts de MM. Lang et Bouchet, l'un dirigeant du -Comité de Touraine de Basket, l'autre animateur du Tours Etudiant Club, ont connu une réussite qui a dépassé celle, si appréciable déjà, du tournoi de 1935.

Le Toulouse Université Club a montré que les iniquités dont il a été victime an cours du championnat de France d'honneur n'ont pas entamé son moral on sa cohésion, et après avoir triomphé du Paris Université Club dans sa poule, il a disposé du Strasbourg Etudiant Club en demifinale. Enfin, au cours d'une partie âprement disputée, il prit le dessus en finale sur le Bordeaux Etudiant Club, tenant de la Coupe, par 24 points

à 20.

Ainsi Toulouse s'adjuge pour la troisième fois le titre universitaire, contre deux fois à Paris et une fois à Bordeaux.

De l'avis du capitaine de l'équipe nationale, ce tournoi fut le mieux organisé et le mieux mené de tous ceux mis sur pied jusqu'ici, et il fait presque souhaiter que Tours soit adopté, une fois pour toutes, comme le centre pascal du basket estudiantin.

qualificative au chef-lieu du. département, un insigne-souvenir. Aux épreuves départementalalcs les vainqueurs de la finale dans chaque, catégorie recevront une médaille de bronze. Le vainqueur du handicap toutes catégories dans chaque département recevra sa récompense à Paris au cours de la journée finale.

Il sera délivré à fous les vainqueurs départementaux participant aux finales à Paris, une médaille d'argent. Au premier de chaque catégorie une mèdaille de vermeil au vainqueur du handicap final une médaille d'or.

11. COUPE DU FIGARO En plus de la médaille d'or, le vainqueur remportera la grande Coupe-challenge du Figaro, qui sera confiée en garde, pour un an, à l'établissement dont il fera partie.

La Coupe sera remise en compétition chaque année.

12. RECOMPENSE AU PREMIER CLASSE Le lauréat fera,, pendant ses vacances, une croisière, accompagné de son entraîneur (après avis du cher de l'établissement). Contrairement à la médaille d'or, la croisière ne saurait avoir deux fois le même bénéficiaire.

13. ARBITRAGE, `

RECLAMATIONS

Conformément aux règlements de la'F. F. A., les décisions prononcées sur le terrain par le .juge-arbitre désigné par la Fédération ou par le comité régional seront sans appel.

Tous autres litiges ou réclamations concernant la qualification, l'âge, etc., seront examinés par le comité d'organisation far, d'accord avec la commission compétente statuera après •enquête.

Le vainqueur de la Coupe de la Jeunesse 1937 à deux escales de sa croisière méditerranéenne au Caire, devant le Sphinx à. Athènes, devant le Parthénoru

qui pourront aussi être adressés directement au Figaro, 14, RondPoint des Champs-Elysées, qui s'occupera de leur centralisation et de l'organisation générale; Les scolaires dont t l'établissement ne participerait pas collectivement à la Coupe de la Jeunesse peuvent s'engager individuellement.

L'abondance des matières nous oblige à remettre à la semaine prochaine la suite de notre enquête

FAUT-IL ABOLIR le Championnat de France scolaire de FootbaU ? Nous la poursuivrons lundi prochain avec l'opinion des diri-

geants de 1!1 1

geants de

Saint-Charles de Marseille I tenant du titre. L


L'HORIZON OLYMPIQUE

NUAGES

ET ARC -EN -CIEL

Sans se laisser rebuter par tant de motifs de découragement, par tant d'incertitudes à l'égard de la célébration des Jeux de la prochaine olympiade, là Société d'Encourasement oient de faire disputer ses cpreuues préolympiques de fleuret. C'est là une manifestation de foi et de persévérance qui honore le sport en général et celui des armes en particulier.

Cependant le Comité olympique français tenait ses assises en séance plénière et entendait avec le plus vif intérêt le récit de deux de ses délégués internationaux, M. Fran çois Piétri et le marquis de Polilinac, retour de la session tenue par le Comité international olympique sur les rives du Nil.

Contre vents et marées, le Japon s'entête à maintenir la désignation de sa capitale pour l'organisation des Jeux de 1940.

Et pourtant, tout semble concourir à contrecarrer cette obstination. Dans l'esprit de la charte, l'olympisme répudie la guerre et ne saurait admettre l'éventualité de laisser cette apothéose de la jeunesse, rivalisant d'émulation dans des joutes éminemment pacifiques, consacrée par une nation encore en état de belligérance ou sortant à peine de régler un conflit meurtrier.

LA VOILE

UNE LARGE VICTOIRE 1 DU «BON

dans la première course pour la Coupe de France

Cannes, 24 avril. (De. notre carrespondant particulier.) La première épreuve de la Coupe de France s'est terminée par une très nette vietoire du Bona.

"A l'heure du départ, le temps était incertain, laissait craindre des graihs la brise d'est était très faible. Les deux-concurrents France, à M. Rey, et Bona, à M. Roasaco, montrés chacun par trois amateurs et trois prol'cssionnels, étaient près des bouées «vant le signal d'avertissement. Le France était barré par Philippe de Rothschild et le Bona par le professionnel Chiozza. Le parcours arrêté par les commissaires était de 20 milles, comme' il est prévu au règlement, soit quatre tours du petit triangle de la course de la baie de Cannes.

A 11 heures précises, le départ est donné Bona est au vent tandis que France ne réussit pas immédiatement à se dégager, manquait de lancée pour. changer efficacement son armure. Après javoir viré la bouée de départ, l'Itatien est en tête avec près de tt-ois cents Jnètres d'avance. La bouée idu Bateguiçr (Ile Sainte-Marguerite) est virée par Bona qui, à ce moment, est déjà en avance de 9 minutes. L'italien, prof ittant de la brise qui vient die terre, se tient assez au large, faisant route directement sur la bouée dg la Bocca. Quand France vire cette bouée à son tmir, le vent de terre jouant de plus en plus, le bateau de M. Rey fait un bord a terre, ce qui semble le favoriser, mais Bona ne perd que très j>eu de son avance et, au contraire,: l'augmente bientôt à nouveau, car la brise d'est s'est établie •franchement et à ce moment France est moins bien placé pour en profiter. A la fin du premier tour, l'écart entre les deux bateaux est 7 miDUtet.,15 secondes.

Au deuxième tour, France a quelque peu amlélloré sa position et n'a plus que cinq minutes 24 sqcondes de retard, mais cet écart est retombé à 7 m. 8 s. au troisième I tour. Au quatrième tour, sur le parcours la BoccaCercle Nautiflue, Franàe tombe dans une accalmie alors Bcfna, grâce à son avance, peut profiter des dernières risées et, finalement, Borna accomplit le parcours en 4 h. 27 mi 15 s. et Fronce en 5 h. 11 m. 25 s. ̃

La deuxième épreuve sera courue demain lundi. Si le vaat est plus trais, France peut prendre so revanche, quoique l'équipage du Bona manœuvre mieux et plus vite qjrtc celui du yacht français. Jean Epnrviev.

A.. PJé prend sa revanche à Mefalan

tes concurrents q^i.ont participé aux régates organisées "sur le bassin de Mculan-les-Mureaux' par le Cercle de la Voile de' Paris n'ont pas été favorisés, hier, par la belle brise des dimanches précédents.

Les régates, néanmoins, furent très 3ntéressant?s à suivre, A. Plé, dans la série des chats » prenant sa revanche sur J. Berthelot, alors que le troisième concurrent sérieux de cette catégorie, G. de Lavalettc, était disqualifié.

Résultats

Série des six inètres. 1. Nor̃mand-IV, Ch. Dttaeger, 2 h. 31 m. 21 s. 2. Normand-V, M. Draegtr, 2 h. 31 m. 50 s. ̃'

Série des « s^ars ». 1. Izard, R. Beriiheim, 1 h. 5j9 m. i s. 2. Tramontane, J. J. Herbnlot, 2 h. 10 m. 30 s.; a. Pi-U, Jacquet Lebrun, 2 h. 13 m. 50 secondes.

Série des « chats ». 1. Cà-Chat-Lo, A. Plé, 2 h. 2 m. 51 s. 2. Chat-Huteur-11, J. Berthelot, 2 h. 7 m. 20 s.; 3. Gat-Chat, M: Portier, 2 h. 11 m. 15 secondes 4. Entrechat-Il 5. Chatllaban 6. Chasse-en-Vain 7. Œil,de-Chat 8. Chat-Fourré 9; ChatFriole 10. Chat-Maigre.

+

NATATION

Une sélection de Paris gagne en Allemagne La saison des nageurs français déute fort bien la sélection parisienne, déplacée à 4ix-la-Chapelle, a brillamment remporté toutes les épreuves inscrites au programme, soit quatre relais et deux matches de water-polo. On craignait pour tant pire, la sélection n'étant pas la meilleure que l'on pouvait déplacer, mais chacun a fait de soin mieux et le résultat est plus que satisfaisant, surtout en ce qui concerne le water-polo.

Mlle Flonret, qui avait également été déplacée, ne put faire mieux que 30 secondes au 100 mètres et 1 minute au 200 mètres. Y. Jeanne.

Résultats

Samedi soir. Relais ,4X»0 m. 1. Paris, 1 m. 55 s. 2/10 2. Aix-laChapelle, 1 m. ô'J s. C/10..

Relais 3x100 m., trois nages 1. Paris, 3 m. 37 s. 2/10 2. Aix-laChapelle, 3 m. 52 s. 9/10.

\Vrter-polo Paris b. Aix-la-Chapelle, 6 buts à 5.

Dimanche après midi. Relais 3X 50 m., trois nages 1. Paris, 1 m. 33 s. S/10 2. Aix-la-Chapelle, 1 m.

3!) s. 2/10.

Relais 4X100 m. 1. Paris, 4 m. 20 s; 1/10 2. Aix-la-Campelle, 4 m. 24 s.. 8/10. 1

Wwter-polo Paris b. Aïx, 6 buts

à 5.

L'éloignement de la capitale nippone par rapport aux nations européennes appelées à envoyer l'élite sportive de leurs jeunesses laborieuses où studieuses participer à cette compétition mondiale a déjà soulevé de sérieuses objections que vient encore renforcer la modification de date arrêtée (de fin septembre à début d'octobre) pour d'impérieuses raisons atmosphériques.

Enfin,'un autre motif d'incertitude s'ajoute à tous ceux déjà énoncés. Ne parle-i-on pas d'une exposition internationale qui coïnciderait, à Tokio, avec la célébration des Jeux ? Or, ce serait une violation d'une des règles imprescriptibles de la charte.

Les Jeux ne sauraient servir d'attraction d'appoint, ou de corollaire à une manifestation de ce genre. Le cas est nettement prévu. Que voilà donc de nouveaux et sérieux sujets de préoccupation pour ceux qui ont mission d'assurer la pérennité de l'œuvre du baron .de Coubertin 1

Quant à ceux qui estiment que la préparation des Jeux constitue un 'élément essentiel de l'entraînemeht sportif; et qu'à notre époque, où les fédération trouvent si peu d'encouragements matériels poui seconder des efforts auxquels on ne saurait, rendre assez hommage, on né saurait renoncer délibérément à cet appoint décisif, ils s'apprêtent à faire une démarche auprès du N' ministre qualifié pour y donner suite, afin de tenter d'obtenir les subsides nécessaires à V entraînement de nos athlètees si indispensable en tout état de cause. Armand Massard.

NOUVELLES

de TOUS les SPORTS RUGBY A TREIZE. A Bordeaux, les Joueurs de l'équipe de la Rugby League, battus la veille par ceux de Toulouse, ont triomphé de l'équipe de Bordeaux par 33 points à 13, après avoir mené par 18 à 3 à la mi-temps. A Karbonne, dans un match comptant pour la Coupe de France, le R. C. Roanne a battu le Treize CataJans par 17 à 10.

ATHLETISME. Au cours d'une réunion donnée à Lawrence (Kansas), l'épreuve du mile a été gagnée par San Romani, en 4 m. 23 s., qui a infligé à Cunningham sa première défaite après vingt et une victoire. consécutives.

LE CHAMPIONNAT DE FRANCE DE FOOTBALL

ATTENTION S06IIADX Narsettle

et Sète reviennent très fort

Respectivement victorieuses de Metz et de Sochaux, les deux équipes méridionales n'ont plus que 2 pfs de retard

CLASSEMENT

1. Charleville, 17 pts 2. Bordeaux, 15 pts 3. Longwy, Montpellier et Hautmont, 14 6. Troyes et Dieppe, 13 pts 8. Calais, 12 pts 9. Nîmes. PREMIERE DIVISION F.C. Sète b. F.C. Sochaux 1-0 Ol. Marseille b. f.C. Metz 4-0 F.C. Rouen b. R.C. Lens.. 3-1 R. C. Strasbourg b. U. S.

Valenciennes 10-0 Excelsior et A. S. Cannes 2-2 Antibles F.C. b. R.C. Rou-

baix 5-0 Ol. Lillois b. S.C. Fives.. 2-1 CLASSEMENT

1. Sochaux, 41 pts 2. Marseille et Sète, 39 pts 4. Rouen, 33 pts 5. Excelsior et Strasbourg, 29 pts 7. Roubaix, 28 8. Lille, 27 pts 9. Metz et Lens, 26 pts 11. Racing et Antibes, 25 pts 13. Fives et Cannes, 24 pts 15. Red Star, 17 pts; 16. Valeneiennes, 16 pts. SECONDE DIVISION St. Rennais b. C.A. Paris 2-1 A.S. St-Etienne b. S.R. Col-

mar 4-1 F.C. Nancy b. U.S. Tour-

coing 3-0 Toulouse F.C. b. Le Havre

A. C 3-0 Ol. Aies et S.M. Caen 3-3 O1-. Dunkerque z. U.S. Bou-

logne 2-1 R.C. Arras et St. Reims.. 2-2 O.G.C. Nice b. F.C. Mul-

house 4-0 CLASSEMENT

1. Le Havre, 38 pts 2. St- Etienne et Rennes, 31 pts 4. Colmar, 30 pts 5. Toulouse, 28 pts 6. Arras et Dunkerque; 24 pts 8. Reims, 23 pts 9. Nice, 22 pts 10. Boulogne et Nancy, 21 pts 12. Alès, 20 pts; 13. 6. A. Paris et Caen, 16 pts 15. Mulhouse, 11 pts 16. Tourcoing, 10 pts.

POULE

COMPLEMENTAIRE

R.C. Calais b. A.S. Troyes 2-1 U.S. Hautmont b. S.C. Nî-

mes 3 •!• 1 F.C.O. Charleville b. F.C.

Dieppe 1-0 S.O. Montpellier b. Giron- ~> dins F. C.2-1

MATCHES INTERNATIONAUX Allemagne et Portugal 1-1 Belgique b. Pays de Galles. 3-1 CHAMPIONNAT DE FRANCE MILITAIRE

162e R. I. h. 20e B. C. A. 3-1 CHAMPIONNAT DE FRANCE AMATEURS

S.C. Reims b. Moyeuvre 3-0 St. Quimper b. Chàteaudun 2-0 F.C. Sconzier b. Orange 4-1 S.R. Colmar b. U.S. Valentigney 4-0 S. Béthune b. C O. Billancourt. 4-0 COUPE DU MONDE

Tchécoslovaquie b. Bulgarie.. 6.0

BASKET-BALL

# LE SC. P.O.

est champion de France d'excellence

Son jeu d'équipe a nettement prévalu sur le jeu décousu de l'U. S. Métro Le S.C. Paris-Orléans battant l'U.S. Métro par 33 points à 23 a repris hier, au stade Roland-Garros, le titre qu'il, avait déjà remporté en 1936 sur le même adversaire.

Nous avions émis notre pronostic en faveur de l'U. S. Métro. Remerçiona tes Joueurs du P.-O. de nous avoir ramené à une compréhension du sport plus conforme à la Justice.

Ebloui par les qualités athlétiques de Roland, nous pensions que ce Joueur à lui seul ferait pencher la balance en faveur de son club.

Heureusement, il n'en a rien été et si Roland fut lui-même, nous n'avons pas eu, malgré tout, à enregistrer ce paradoxe une équipe battue par un homme.

M. Caillet, instituteur, et ses équipiers aiment le basket, et ils ont au faire ce qu'il fallait pour mériter un titre que personne ne leur discutera. .En grande form ephysique, adroits, Jouant vite et intelligemment, les Joueurs du S. C. P.-O. ont, d'un bout à l'autre du match, proprement surclassé leurs opposants.

Ceux-ci, forts de ,leur victoire sur le, Foyer de Mulhouse, champion de France 1937, en demi-finale, se contentèrent de sa présenter avec une réputation méritée. dans le passé A part Roland, et peut-être Tartary, ils se permirent de croire que le sort serait peut-être assez injuste pour favoriser des hommes qui, par leur condition physique indignes d'un tel enJeu, prouvèrent n'avoir qu'une vague idée des obligations morales d'un sportif.

Que ces gloires déboulonnées perdent leurs ventres, que le Métro forme lui-même des Jeunes capables de seconder Roland. En un mot, qu'il ne compte plus sur les miracles! Et surtout que Prud'homme n'entre pas au Métro, comme on lui en prête l'inlontion! Il y aurait de la part des clubs de violentes réactions et cela ne suffirait pas à l'U. S. Métro pour enlever un titre que, trois fois finaliste, Il n'a pu s'adjuger.

Il faut comprendre et travailler. André Cherrier.

Coupe Nationale (demi -finale). lllklrsk Grat'reiistaden b. U. S. Maison Blanche 37-33.

Championnat de France militaire (finale). 8» R.I. b. 16» R.A.D. 38-25.

HOCKEY.. Dans un match international Joué hier à Lille, l'équipe de Hollande a.battu l'équipe de France par B buts à 1..

En seconde division, Rennes, affirme ses prétentions à la. seconde place ,et à la première division

Attention, Sochaux Après une étincelante saison, Je grand club de l'Est, qui semblait avoir gagné la partie, vient d'avoir, coup sur coup, de malheureuses défaillances, qui le mettent en délicate position. Il n'a plus désormais que deux points d'avance sur Marseille, victorieux hier de Metz, et sur Sète, qui a réussi il le vaincre sur le terrain du Stade de la Forge.

Ainsi, l'intérêt du championnat se reporte sur les premiers classé» Sochaux peine et les deux derniers matchs décideront de son succès final. Dimanche prochain, il jouera à Lens et le 8 mais à Sochaux, avec Cajiiies. Il serait curieux que sur ces deux rencontres Sochaux ne parvienne pas à en enlever une au moins. D'autant plus qu'hier, il a succombé en beauté. Privé dans les premières minutes de jeu de son avant-centre Courtois, grièvement blessé, (il aurak, aux dernières nouvelles, une fêlure du bassin), il réussit à tenir tête à son adversaire et fit même de dangereuses incursions dans le camp adverse. La grande équipe qui, depuis le début de la saison se maintient en tête du championnat se retrouverat-elle à temps pour l'emporter ? On peut encore l'espérer.

Marseille et Metz les deux finalistes de la Coupe qui seront aux prises le 8 mai se rencontraient hier. Marseille a gagné facilement, marquant 4 buts à 0. Cette répétition avant. la finale indique-t-elle que Marseille est sûr gagnant de la Coupe ? Le jeu et l'esprit de coupe sont tellement différents, qu'il parait osé, dès maintenant, de l'affirmer.

En seconde division, Le Havre, jouant à Toulouse, s'est fait battre nettement. Toutefois, le leader possède une telle avance, qu'il n'y a pas de dommage grave pour lui. If domine encore ses rivaux de 7 points Le Stade Rennais a battu le C. A. Paris et se trouve second à égalité avec Saint-Etienne. Il pose ainsi sa candidature pour monter en première division. Saint-Etienne va-t-il, une fois encore, échouer au port 9

Pour terminer, signalons les regrettables incidents qui ont marqué le match Sochaux-Sète. Brutalités, échanges de gifles entre joueurs, qui perdent trop souvent leur sang-froid. Quelles que soient les circonstances qui entraînent de tels gestes, il serait souhaitable qu'ils soient l'objet de sanctions telles que l'envie de recommencer puisse être 'définitivement écartée des terrains de jeu. D'un bout de la saison à l'autre, on assiste trop souvent à ces regrettables écarts, qui ne contribuent certes pas au bon renom du sport. A. R.

CYCLISME. Voici les résultats' du Critérium de la Poly multiple, la classique épreuve organisée rétrullôrement par notre confrère l' « Echo des Sports », et qui a été disputée, hier, sur le» hauteurs de l'Hautil.

i. René Vietto, 2 h..55 m. 6 s. 1/5; 2. Goasmat, à une roue; 3. Godard. 2 h. 55 m. 50 s.; 4. Roland, même temps; 5. MaUet, 2 h. 55 m. 56 s., etc

Catégorie vétérans. 1. A. 6ouchard, 2 h. 38 m. 36 s.; 2. Villète, «j, 44 m. 16 s.; 3. Perret; 4. Monfleur 5. Guifjnaru, etc.

Un départ en ligne des rugbymen biarrots hier, au Parc des Princes. On remarquera qu'un joueur ae l'A. S. Môntferrsndaise (au fond, à droite) s'apprête à intervenir alors qu'il est hors jeu.

EN RUGBY le Championnat de France d'Excellence

PERPIGNAN ET BIARRITZ

se rencontreront pour le titre

Biarritz bat Montierrand 3 àO Dix mille spectateurs ont assisté hier après-midi, au Pare des Princes, au duel entre l'équipe du Biarritz 01. et celle de l'A. S. Montferrandaise. Quelques-uns d'entre eux étaient sans doute venus dans l'espoir d'assister il une plaisante démonstration de jeu ouvert ils n'ont pas été long à s'apercevoir qu'entre une tclle démonstration et une demi-finale de championnat, il y avait une très vaste différence,

Le match s'est déroulé fort exactement comme on le prévoyait. La lutte s'engagea et demeura uniquement entre les avants, les demis et trois-quarts ne cherchant pas à pousser leurs attaques à la main, dans la crainte de la contre-offensive adverse. Pas de combinaisons subtiles, pas le moindre essai de variété quelques passes, quelques mètres gagnés et vite le coup de pied en touche: Le jeu ainsi ne se déplaça guère etUes opérations se passèrent, en général, sur un esp'ace de vingt mètres de part et d'autre du milieu du terrain. Les avants biarrots ont été les plus résistants, les plus athlétiques, les plus rapides et les mieux groupés. Ils ont mérité la victoire de leur ;club. L'un d'entre eux, Muniau, se distingua même par son excessive ardeur qui lui valut d'être mis deux fois sur la touche par l'arbitre et de finir ainsi la partie en spectateur.

Match sévère, où toutes les « ficelles » du rugby furent employées dans chaque camp :;« truquage » à la mise en mêlée, hors-jeu élevé à la hauteur d'une règle absolue, mauvaise remise en jeu à la touche, geste nerveux, rien, ^malheureusement, ne manqua ur ce point.

L'essai de Biarritz fut marqué sur un cafouillage: il fut plutôt un coup de veine. Thiers eut particulièrement l'occasion d'égaliser sur deux coups francs sa renommée de «buteur, fut'mise en défaut. '•" ̃̃̃̃ j •• .-•̃ Une seule mention spéciale à 1 arrière biarrot Sallenave, qui fit une partie remarquable.

CYCLISME

Triomphe complet

des Belges

dans Paris-Bruxelles KlfiT ARRIVE PREMIER Si, jusqu'au trois centième kilomètre, sept coureurs français apparaissaient encore capables de jouer un rôle important a l'arrivée de ParisBruxelles, cette impression devait être sér.cusement modifiée, quelques kilomètres plus loin, par l'apparition des côtes de la région.

A ce moment, cinq Belges déclenchaient la bataille, se laissaient rejoindre par un petit groupe formé de trois de leurs compatriotes et des Français Louviot et Vergili, pour accélérer encore sur les pavés de Charleroi. Les Français, il n'en restait plus un dans le groupe de tète qui attaqua allègrement la dure côte venant après la sortie de la ville, des champions réputés tels que Hàrdiqucst, de Caluwé, Walschot, Meulenberg, Hendrickx, et d'autres encore, étant lâches par neuf hommes, neuf Belges naturellement, qui apparaissaient particulièrement à

leur affaire.

Une défaillance de dernière heure éliminait Masson Meulenberg, art bout de son rouleau se relevait avant le début du sprint et Romain Macs, après avoir commis l'erreur de, sprinter deux cents mètres trop tôt, trouvait les ressources nécessaires pour se lancer il la poursuite de Kint, très brillant sur les derniers kilomètres. De la supériorité des coureurs belges sur les coureurs français, il ne peut plus être question sur les parcours présentant des difficultés nombreuses telles que la longue distance, les côtes, les pavés, le vent, la.pluie, la boue et le froid.

Contre de tels ennemis, les plus réputés des coureurs français accusent une impuissance malheureusement trop iréquente,1 quelques-uns d'entre eux abandonnant le travail, à un moment où les autres ne l'ont pas encore. commencé. Classement i

1. Marcel Kint, 397 km. en 11 h. 30 m. 25 s. 2. Romain ,Maes, à 20 mètres 2. Louyet, à demi-longueur 4. Van Houtté, à 1- longueur 5. Muis; 6. Hendrickx 7. Declercq 8. Meulenberg, à 50 mètres 9. Masson, en 11 h. 30 la. 55 s. 10. Dubuisson, en 11 h. 31 m. 4 s., etc.

René Dour

gagne la demi-finale du Premier Pas Dunlop Les demi-finales de Paris, Seine et Seine-et-Oise du Premier Pas Dunlop ont été disputées hier, sur le circuit routier de l'autodrome de Montlhéry; mais, seuls, les qualifiés de la demifinale de Paris-Seine ont été classés, l'épreuve de Seine-et-Oise -ayant été annulée, les concurrents n'ayant pas couvert la distance réglementaire. Classement de la demi-finale de Paris-Seine

1. René Dour 2. Raymond May 3. François Grauss; 4. Robert. Perrin; 6. René Mirloup.

Les quatre premiers sont seuls qualifiés pour la finale, qui sera courue à Montlhéry, le 26 mai.

Perpignan bat Bordeaux 8 à 3 A Biarritz, c'est devant quinze mille « enthousiastes » que l'U. S. A. Pcrpignanaise a joué contre le Stade Bordelais. Le match débuta, comme prévu, par une ardente bataille entre les deux « packs » d'avants. Pas d'offensives, pas de percées durant une demi-heure de part et d'autre, on rattrapait le terrain perdu par des coups de pied en touche. Les Bordelais prirent un léger avantage dans ce jeu de défense. Dans toute cette première mi-temps, les coups francs se succédèrent à un rythme exagéré, sans nuire d'ailleurs à l'un ou l'autre des fautifs. On attendait plus d'audace des Perpignauais allaient-ils consentir a iouer leurs chances en lançant leur ligne d'attaqup ? Fort opportunément, ils coururent le risque Lavai), Desclaux, Brazès et Abat abattirent leurs cartes. Dès lors la physiono- mie du match changea. Sans cesser d'assurer une défense magnilkjue, les Bordelais tentèrent aussi de s'imposer dans les offensives à la main. Mais leur jeu sobre fut mis' en échec par le brio des Catalans et aussi par de regrettables maladresses. Coup sur coup, un essai fut marqué sur une erreur grossière, puis un coup franc en bonne position. Souvent acculés près de leurs buts, les Bordelais se défendirent merveilleusement quel cran, quelle décision C'est à cette implacable défense qu'ils durent de n'être pas distancés plus nettement. En effet, dès que les lignes offensives de Perpignan eurent trouvé la. bonne cadence, ce fut une feu d'artifice presque incessaut. Lavail, en un effort personnel inoui. maroua une première fois peu après. Abat se démarqua, fit des feintes, servit Serres et l'essai fut réussi et transformé.

Le Bordelais Rupin, qui fit une brillante partie, combla par un coup franc une partie de ce handicap. Malgré la verve des Catalans, la défense adverse ne .se laissa plus mettre en échec, jusqu'à la fin du match.

̃̃̃̃'• M. C.

Battant le S. G. Tulle, par 7 points à 3,

r Valence est champion.

d'honneur

ta finale du championnat de France ̃ d'honneur a été disputée hier aprèsmidi, à Uecaïeville,, entre ..l'Avenir de Valence et le S.C. Tulliste.

Ce match présenta, tout comme ceux des demi-finales du championnat d'excellenel-11 une caractère d'âprété. La défensive prit nettement le pus sur l'offensive. Pourtant les adversaires avaient semblé, en première mi-temps, choisir délibérément le jeu ouvert. Les joueurs de Valence, gràce à une technique plus étendue et à des minutés athlétiques meilleures, prirent l'avantage sur leurs rivaux. Maintes fois les 'buts de Tulle furent menacés mais courageux et décidés en défense, les Tulllstes' éloignèrent le danger et ce fut eux qui; sur une contre-attaque déçlaricliée sur une interception, ouvrirent la marque.

Ils ne gardèrent d'ailleurs pas cette avance longtemps un drop-goal de Izaga vint taire pencher lu balance en faveur de l'Avenir de Valence. Jusque lit, le jeu n'avait pus été trop confus, ni trop rude. Mais il le devint et la. « conception championnat » reprit ses droits. La bataille s'établit

entre les ayants les trois-quarts

n'osèrent plus attaquer. les tro i s -quarts

La victoire pourtant ne pouvait échapper aux joueurs de Valence. La seule chance des Tullistes était d'attaquer avec ardeur; Ils ne la choisirent pas. Un seul essai fut marqué en seconde mi-temps.

On sait Que le nouveau champion de France d'honneur a eu une saison particulièrement glorieuse, pu.sque, outre le titre qu'il a remporté hier, il acquit, dans les barrages ExcellenceHonneur, le droit de jouer l'an prochain en division d'Excellence. Il est hors de, doute qu'il y tiendra une place très houorable.

TENNIS

Destrenau et Mme Mathieu vainqueurs à Monte Carlo Monte-Carlo, 24 avril (de notre correspondant -particulier). Le tournoi international de printemps du Country Club de .Monte-Carlo s'est terminé aujourd'hui. Destremau a enlevé le simple messieurs par une facile, victoire sur Jamain et Mme Mathieu a remporté le simple dames aux dépens de Mlle Weiwe.rs..Le double messieurs revint à Destreinau-Gentlra et le mixte à Mme Mathieu-Gentien. Voici les résultats Finale, simple messieurs Destremau b. Jamàin, 6-4, 6-2, 6-1. Finale simple dames Mme Mathieu b. Mlle Weiwcrs, 6-4, 6-0.

Le Tournoi de la Réserve Le temps s'étant remis au beau, le léger retard de samedi a été comblé hier. Voici les résultats de la journée: Simple messieurs M. Boutin b. Steel, 6-4, 6-3; Texier b. Haudebourg, 6-2, 6-0; Legris b. Robin, 6-2, 0-1; Harareb. Portehaut, 6^0, 6-1; Enriquez h. Courrèges, 0-4, 1-6, 6-3; Jourdain b. Sol, 6-4, 6-4; Pollack b. Jourdain, 6-1, 0-4; >Noiret b. Manuel, 6-1, 7-5; Lcmaire b. Leroy, 6-1, 7-5; Mortier b. Logeais, 6-4, 3-6, 6-2; Janichewski b. Léonari, 6-2, 6-1; Bonus b. Chaladon, 6-2, 6-1 Laine b. M. Roger, 64, 2-6, 6-1; Abrahmsvitch b. Louis. 6-2, 6-3. Simple dames Mtle Lavielie b. Mme Camus. 6-3, 3-0, 6-2; Mnïc Costallat b. Mlle; Dousse, 6-4, 0-1.

Lés convocations

pour aujourd'hui

12 h. -15,: Culmels c. Cadolle; Girardot c. Elobac; Daix c. Model Caillaùx c. Ofrio.

14 heures; Mme Tardan c. Mile Gauthier; Mlle Nicolsky c. Mme Lacker Mme Gourovitch é. Mlle A. Duhayon. 14 h. 45 Mlle AUard c. Mme Ruffln. 15 il.. 30 Gostallat Boutin ou Steel; Favreau c. Texier; Legris c. Harari ou Perrier.

16 h. 15 Enriquez e. Jourdain; Pollack c. Norray; Lemaire ou Mortier c. Janichewski.

17 h. 30 Mme Costallat c. Mme Sorvet; Mme Barclay c. Mme Worms Abrahmoviteh c. Lainé; Cordes c. Barthélémy.

19 heures Mlle Houdebine c. Mlle Wormser; Mme Rigaud c. Mme Worm-

Car CJ J– i Js« ̃ ̃ .;̃ •••̃

Les éliminatoires de la Coupe du Figaro

A Morfontaine sont qualifiés vainqueurs

Première série Mme Thibaud et Watkins deuxième série Mme Audemars et Saulnier-Blache. Les éliminatoires de la Coupe du Figaro ont été disputées hier avec succès sur différents parcours de lu région parisienne.

A Moi-fontaine, se sont qualifiés pour lu finale, handicap, messieurs Première série Watkins et Sonnes. Deuxième série Saulnier-Blache et R Braun.

Daines. Première série Mme Thibaud, Mme A. Helbronner.

DiHix'èmc série Mine Audemars, Mme Zivy.

Pour la finale scratch, messieurs Première série Watkins deuxième série H. Dueas.

Daines. • Première série Mme Thiboud deuxième séi-ie Mine Audemars. Voici les résultats

Messieurs. Première série 1. Watkins (5) 71 (sur les neuf derniers trous) 2. Soanes C,)) 71 li. Thion de la Chaume (5) 70 R. Helbronner (11) 7(i 5. Tafi' (0) 77 ̃ 6. Comte J. de Gramont (9) 78 ;"7. Baron dé Wnldher (5) 7!) 8. Comte Ch. de Cramont (S) 82 Ph. Clément '(») 82.

Meilleur score brut Watkins, 7(1. 'Deuxième série- Saulnier-Blaehe (17) 73 (sur les 9 derniers trous) 2. R. Braun (15) 73 3. Dr Perlés (14) 71 4. Dueas (11) 77 5: Closlre (24) -78. i' Meilleur score brut R. Ducas, 88. Dames. ̃ Première -série 1. Mme Thibaud (12) 78 (sur les 9 derniers trous) 2. Mme X. Helbronner (14) '78;' 3. Mme Wisner (10) 81 4. Mme G. Helbronner (14) 82 Mme Reiss (9) 82; 5. Mme Millet (U) 82 7. Mme Pertes (9) 80. (

L/ ACTIVITE) SUR i^ES UNKS

La Coupe Saint-Sauveur Le premier tour de la Coupe SaintSauveur, championnat' de France troisième série, a. eu lieu hier.

Voici les résultats1

A La Boulie'

La Boulie b. Chantilly 7 à 2. Doubles. C. G. Costes-Dashwood (B.) b. G. Bechmann-M.Leelere, 7 et 6 1\. Chatenav-Ionel Cotnareanu (capitaine) (La B.) b. R. d'Eichtal-R. Betolaud, 1 un A. Strauss-L. Lindon (La B.) b. R. Picot (cap.)-F. Feuwick, 5 et 3.

Simples. G. Bechmann (Ch.) b. C. G. Coates, 6 et 5 G. Dash wood (B.) b. M. Leclerc, 2 et i A. Strauss (B.) b. B. d'Eichtal, 2 et 1 Chatcnay (B.) b. R. Betolaud, 8 et 0 Ionel Cotnareanu (B.) b. Il. Picot, 3 et 2 F. Fenwick (Ch.) b. L. Lindon, 2 up. Au Golf de Morfontaine

Prix des Fleurs. Ordre des départs pour demain mardi

13 heures Mme Monteux-P. Hausséguy, Mme Ducas-Aitken 13 h. 5 Mme Heftler-Galsh, Mme ThibaudCbangart 13 h. 10 Mme Perlès-Duchêne, Mme Abren-P. Hirigoyen 13 h. 15 Mlle S. Vagliano-A. Boomer, Mme Dreyfus-Boinbç'diac' l'a li. 20 Mme Strauss-P. Boomor, comtesse du liouzet-A. Boyer 13 11. 25 Mlle C. de BoOischilû-BadelIa, Mlle L. Vagliano-R. Philippon 13 h. 30 Mme Lithibv-Benoit, baronne E. de Rothschild-Jathière 13 h. 35 Mme Derondarl-Dalleiijagiie, marquise de Paris-J. Alsuguren 13 h. 40 princesse de Polignac-F. Cavalo, Mme WatklnsCh. Hirigoyen 13 h. 45 Mme.SilvaCaudron, Mme A. Helbronner-Lagarde; 13 h. 50 Mlle Hellen-Berard, Mme Zivy-Cintrat 13 h. 55 baronne P&. de Gunzbourg-M. Philippou, comtesse de Castellane-Botcazou 14 heures Mme Audemars-J. B. Loth, vicomtesse de La Rochei'oucauld-Orengo 14 heures 5 Mme Lassalle-Magniez, Mme J. Helbronner-Magniez, Mme J. Helbronner-Fournier 14 li. 10 Mme FieldA. Loth, Jlme G. Sciama-J. Leserf 14 h. 15 Mme Braun-M. Cavalo, Mme X.P. Alsuguren.

LE COMTE OTTO HAGENBURG qui, l'un dernier, aux Jeux olympiques de Berlin, 'triompha îles la pilotes étrangers qui lui étaient opposés et qui briguaient le titre de champion

olympique de virtuosité aérienne, a

olympique de ,-jduosité à~ricnne, a

remporté hier, à' Saint-Germain, 'la Coupe internationale des champions par 785' points devant le lieutenant tchécoslovaque Frnntz Novalz (776 points), second, et notre compatriote Jérôme Cavalli (654 points).

Le conte Hagenburg, dont on put admirer l'aisance et les dons cxtraorcli» naires de manœuvrier, pilotait un petit biplan « Bucker jungmeister » a moteur Bramo SH. 140 CV.

Le lieutenant Novalz avait à sa disposition un biplan d'acrobatie « Avia 122 », moteur Avia R K 17 350 CV. Cet appareil dérive de l'Avia 422, avion d'entraînement par modification de l'aile supérieure. (Charge au injjtre carré 47 kïl. 5.)-

Jérôme Cavalli- proclamé le matin gagnant de la Coupe de France d'acrobatie devant Blanc et Malivaux apparut nettement handicapé dans ses exhibitions par son appareil, un monoplan « Gourdon-Lesueur », moteur Hlspano-Suiza 300 CV datant d'il y a cinq ans.

Les applaudissements de l'assistance sont allés spécialement aux pilotes ullemai.ds Otto Brœntoyam» Ludwig Hofmanii et Erwin Kraft, ainsi qu'à notre. compatriote Marcel Doret, qui se livrèrent à de multiples acrobaties sur des planeurs allemand « Hàbich I ». <+ LE CHEF PILOTE "Ï)U CENTRE D'AVIATION populaire de Tarbes, Comte volait hier mutin au-dessus du terrain de Labourèrc à Tarbes, avec

NAVIGATION AUTOMOBILE JEAN DUPUY REMPORTE le Grand Prix de Monaco Monte-Carlo, 24 avril (De nôtre correspondant particulier). Le Meeting international de hors-bords de Monaco a pris fin aujourd'hui, et cette ultime Journée, la plus importante, avait attiré la grande foule. Elle ne fut pas déçue, car le spectacle fut passionnant et valait vraiment le déplacement.

Le Grand Prix de la Ville de Monaco, classe X, disputé en trois manches de chacune quinze 'kilomètres, fut pour la France l'occasion d'une brilante victoire, grâce à Jean Dupuy, qui domina tout le lot. Dans la classe C, le Prix de la Société des Bains de Mer vit briller les couleurs italiennes, Guerrini devançant de peu le Français. P. de Candolle, dont la résistance fut très courageuse.

Voici les résultats techniques de ces deux épreuves:

Grand Prix: de la Ville de Monaco (Classement général) 1. Jean Dupuy (France), 44 m. 40 s.; 2.. Embiricos (France), 45 m. 46 s.; 3. Xemay (Fr.), 46 m. 59 s.

Prix de la Société des Bains de Mer (classement général ) 1. Guerrini (Italie), "32 m. 26 s.; 2. P. de Candolei (France), 32 m. 59 s.

Ce fut ensuite le Prix du YachtMoteur-Club de Monaco, épreuve hanI dicap, qui réunit, sur dix kilomètres, les huit meilleurs classés des courses précédente. Prirent le départ dans l'ordre Mlle Lùcchini, Osculati, à 3 s.; P. de Candolle, à 37 s.; Richter, à 49 s.; Xemay, à 50 s.; Guerrini, à 53 s.; Embiricos, à 1 m. 9 s.; Jean Dupuy, à I 1 m. 24 s, Après une lutte fort émouvante, l'arrivée se fit dans l'ordre.suivant 1. Guerrini; 2. Xemay, à 4 s.; 3. Embiricos, à 5 s.; 4. Dupuy, à 14 s.; B. Mlle Lucchini, à 25 s.; 6. P. de Candolle, à 39 s.; 7. Osculati, à 40 8.; 8. Richter, à 47 s.

La distribution fut effectuée le soir, au cours d'un grand gala à l'International Sporting-Club. J. Rouillot.

GOLF

Meilleur score brut Mme Thibaud, 90.

Deuxième série 1. Mme Audcmars (21) 76 2. Mme Zivy (20) 80 3. Mme Diicas (20) 8,1 4. Mme Field(2t) 84. Meilleur score brut Mine Audemars, 100.- Ont également pris part à l'épreuve Erembcrt, vicomte de Saint-Sauveut, Halley Smith, Aimond, comte du Bouzet, comte H. de Gramont, Halphen, Zivy, Audcmars, Field, Byrc, de Raucli, Mme liraun.

A Compiègne sont vainqueurs

Première série Mme Lhomme et M. Fantauzzi deuxième série Mme Delmas et D. Bitterlin.

Se sont qualifiés pour la finale hondicap

Messieurs. Première sérié M. Fantauzzi, baron R. de Seroux. Deuxième série D. Bitterlin, L. Desbordes.

Danies. Première série Mme Llionime, Mme Van der Lande. De'ux'ènie' série Mme Delmas, Mme Demolliens.

Pour la finale scratch. Messieurs, première série baron A. <lc Seroux deuxième série' D. Bitterliii. i Dûmes. Première série- Mme Lhomme deuxième série- Mme Di>moUJens. j

Voici les résultats

i ..Messieurs. Preinièrevséïic t\ M. Fantauzzi (10) .73 2. Baron A. de Seroux (5ï 77; ;'3. J. Lambert (S)- 80 •; 'i..Baron Pli. Plisse (0) 82 5. G. Hik la'ert (10)' 84. Ont également pris part à l'épreuve' M Chauvet, André.

Meilleur scoie, brut .Baron A, de, Seroux, 82. i >

I ̃ J'

Au Golf d'Or messon •̃-•

Coupe Ch. Louis, de Vqgiié» 1. Galtli'r-Dcsheulles (6), 72 (sllr.les 9 dirt, niers trous) 2. Woi-mser-Larroze (11), 72 3. Mure-Prieur (7), 73 KœningCollot (10), 73 Dugardin-Renaudin (14), 73 6. A. d'Ormesson-P. Rogues (15), 74 8. M. et Mme J. Schmit (22), 75 P. Morin-Ph. Beurdeley (15), 75 10. Maitland-Dupont (12), 70 11. Hel- len-comte de Laubespin (20), 77 B: Clausse-R. Clausse (14), 77 Lathonddocteur Monier (20), 77 14. Le'Gmdre-Lefebvi'e (9), 78 Nanoveano- Georgerio (12), 78 Mine Heuzel-Nithard (22), 78 François-H. Léon (11), 78 18. Mlle Gallay-R. Le Bret (181, 80 M. et Mme Darrigol (18), 80 20. Gonin-Allioli (20), 82 comte et comtesse de Cominges (21), 82.

Ont également pris part à l'épreuve Mme Tiano-Guerard, Mme l'eloille-J. Mabilleau.

Meilleur score brut Galtier-Dcsheulles 78.

Au Golf de Saint-Germain Coupe du Président. Eclectic, offert par JI. Bertrand. 1. S. Michel (2), 67 2. Snively (1 1/2), 68 1/2 !i. Harding ^2), 69 ̃(. prince i. h. Murat (2), 70 5. P. Bellocq (6), 72 0. P. Von Ophvm (4 1/2), 72 1/2 C. Fay (1 1/2), 72 1/2 J. Percepicd (4 1/2), 72 1/2 9. Bcrthet (8), 73 Hoppenot (1), 73 M. Percepied (4i, 73 12. C. Arrault (4 1/2), 73 1/2 Ch. Creed (7 1/2), 73 1/2 Ph. Co- qulllon (3 1/2), 73 1/2 Charpentier

(4 1/2), 73 1/2.; Classer (4 1/2), .73 1/2.;

17. Lurnaudie (9), 74 Decloux (5), 74 Seligman (14), 74.

20. Ch. Ducornet (7 1/2), 74 1/2 Hutin (5 1/2), 74 1/2 Parson fl 1/2), 74 1/2 23. R. A. Dormeuil (3), -75 Mlle Combe (13); 75 H. Clément (4), 75 2B. J. Legueu.(8 1/2). 75 1/2 L. Bown (4 1/2), 75 1/2 28. P. Bertrand (4), 76 29. Mme Legueu (6 1/2), 76 1/2 R. Goldschuiidt (3 1/2), 76 1/2; 31. M. Godeau (11), 77 32. M. Dele- salle (4 1/2), 77 1/2 princesse Mu- rat (6 1/2), 77 1/2 P. Chadourne l (4 1/2), 77 1/2 35. Wei-Mallez (fi), 78 M. Arrault (7), 78 comtesse Pinci (11), 78 ;J. Sorel (9), 78 39. j Mlle Rheims (5 12), 78 1/2 J. Sachs

AVIATION

un jeune pilote breveté du premier degi-'é M. Eteheverry, lorsqu'à 600 mètres leur -avion s'engagea dans une vrille à plat. Le chef pilote 'Comte,1 ne pouvant redresser son appareil, fit signe à son passager de se jeter par dessus bord. Ce que fit, M. Etchcverry, dont le parachute s'ouvrit normalement: Il n'en fut malheureusement." pu* de. même pour le chef pilote qui alla s'écraser sur. le sol. v ̃

<+- LA COMPAGNIE TCHECÔSLO* VAQUE Ceskoslovenska Letecka Spolecnost, ouvrira le 2 mal une ligne Prague-Paris avec escale à Strasbourg. (Départ de Prague !)̃ heures, alors, que le départ de l'avion d'Air-France » lieu à 13 heures.) J La même compagnie exploitera à partir du -16 mal un service Prague-Rom» avec escales à Bratislava et Venise. LE 21 AOUT sera inauguré, sur la digue de Malo-les-Iiains, un monument à la mémoire de Guynemer. ̃+ LE MINISTRE DE L'AIR a fait savoir à M. Blancbo, député, maire de Saint-Nazaire, que le ministère de l'air acceptait de prendre 70 0/0 des dépenses pour la création dé l'aérodrome de Saint-Nazaire-Montoir dépenses estimées fin 1937 à 4.500.000 francs. ̃+̃ LES COURSES AERIENNES DR L'ILE DE MAN auront lieu du 4 au 6 juin. Des engagements allemands, tchécoslovaques, yougoslaves, norvégiens et américains ont été déjà reçus. LES POURPARLERS ENTRE LES GOUVERNEMENTS hollandais et américain pour la création d'un service aérien entre les Indes néerlandaises et les îles Philippines ont abouti.

CONCOURS HIPPIQUE Les cavaliers irlandais gagnent la, Coupe

des Nations à Nice

Xlcc, 2f avril. (De notre correspondant particulier,) ,Le dtx-septième concours hippique international militaire de Nice s'est terminé en beauté aujourd'hui. l'oule élégante, radieux soleil, sport de qualité, tout concourut au succès de cette ultime journée qui vit se disputer le Prix du Ministère des Affaires étrangères, la fameuse Coupe-Challenge par nations dont l'Irlande fut la brillante triohlphatrice.

Classement

1. Irlande, 32 points 25 Red Hugh; lieut. Stack Duhallow, cap. Corry Limérik Lace, cap. Lewis Ireland Sown", cap. -Aliern. '2. France, 47 points Français, lieut. de Bartillat Idylle, lieut. de Muupeou Epreuve, cap. Chevallier Batailleuse, lieut. des Roches de Chnssay. 3. Hollande,' 80 points Isard, cap. Von Grovestins Pèacok, lieut. Griippblaar Ernica, lieut. de Bruine Garliia, lieut,1 Greter. .(. -Pologne, 72 points Wizj«(, lient. Zelewski Zbieg II, çap. Komorowski Duncan, lieut. Skulicz- Bimbus, lieut, Pohorecki. 5. Roumanie, 82 points 75 Fulger, cap. Topescu Pir, lfeut. (Tudoran. 0. Turquie 85 points Taehphen, cap. DJevat Kula Unal, cap. Eyoub Eundju Yitdiz cap. Djcvat Gurkan Tchakal, lieut. Saini Polatkan.̃ Auparavant*, le Prix Pierre Gauthier,- épreuve de consolation, avait donné le classement suivant t. Aroza, lieut. Skulicz (Pologne) 2. Bucurie, cap. Apostol (Roumanie) 3. Ok, lieut. Sai'm Polatkan (Turquie) 1. Kilnjalloçk, Heiit. Stack (Irlande) 5. Isard, cap. Van Grovestins (Hollande) 6. Godard, cap. Van Grovestins (Hollan- de) 8. Exae Czitjny, lieut. Pôhorecki. (Pologne) 8. Ciguë, lieut, des Roches de Chassay (France) 9. Carpén, lieut. Purcherea (Roumanie! 10. Glendalouch, cap. Ahern (Irlande). Jean Kouiltot. •-̃̃•̃,

Deuxième série 1. D. Bltterlln (17) 73 2. L. Desbardes (19) 76 3. A. Hillaert (13) 77 1. Y. de la Coiirtic (13) 78 P. Heurley (18) 78 G. de Romanet (18) 80 1. •(' Fantauzzi (13) 81 S. ,r. Jourdain (19> 82 9. M. Bitlerllij. (13) 83 M. Romain (21) 83.

.1. IWacrenler a également pris part à l'épreuve.

Meilleur score brut D. BiUerlin, 90. Dames. –'Première série 1. Mnie Lhomme (7) 72 2. Mme Vàn der Lijnde (15) 75 3. Mlle Fantauzzi' (9) 79. A également pris part à l'épreuve baronne Ph. Prisse.

Meilleur score brut Mme Lhomme, 79..

Deuxième série 1. Mme Delinas (22) 79 (sur les 9 derniers trous) ;2. Mme Demolliens (17) 79 3. Mme M. Romain' (24) 90..

Ont également pi'is paît à l'épreuve baronne de Lassus, Mme Heurley. Meilleur score brut Mme Demolliens, 96..

A Elisabethville sont vainqueurs

En première série Lichtenauer en deuxième série Mme Bradford, Bradford. v'i;;i i "Vdiii les résultats 1 Damés. Deuxième série, r.l.'Mme Bradford (22) 78 2. Mme Desjardia

?j 91. t

lléilïeur score brut 'Mnic1 ïîradford, 100. y 'Messieurs. Première série 1. Lichtenauer (10) 74 2. Loriot (10) 82. Meilleur score brut Lichtenauer, 8t. Deuxième série 1. Bradford (24) 82 2. Zivy (24) 88. Meilleur score brut Bradford, 10(S.

Tous ces joueurs sont .qualifiés pour les finales.. ̃

(5 1/2), '• 7S 1/2 Strauss-Lcemans (8 1/2), 78 1/2 42. R. George (8), 7? C. \Vclmân.(5), 79 ,.I. Ripcrl (0), 79 45. J. Franck (5' 1/2), 1/2 Brupou (4 1/3), 79- 1/2 P. Nouel (3 1/2), 79 1/2.- ̃̃̃:̃'̃̃̃

48. Mme Harding (10), 80 49. comte Pinci (9), 80 Mme .T. Faure (11), 80 Lioter (9), 80 52. P. Getting (9), 81 Mme Lévy-Haussmann (14), 81 J. Rbsenthal (12), 81 J. Boyau (5), 81,; 50. Brun (5 1/2), 81 1/2 J: LévyHaussmann (10 1/2), 81 1/2,; 58. Mme Bader (13), 82.; Mme Simon (8), 82 Mme J. Franck (9), 82 Rousseau-PortaUs (9), 82 62. C. Domaizon (7 1/2), 82 1/2 J. Frank (8 1/2, 82 1/2,; 64. J. Faure (11), 84 65. comte Momini Ferretti. (14), 85 06. docteur Lumière (12), 86 Boutté (12), 86 08. Mme Briscoë (IC), '87 69. Marx (13), S9 ¡ 70. Mme Lingeman (15), 1)7.

A l'American C. C. •̃̃

Prlx Doucet. 1. Mlle Yv. Simon (30), 62 2. S. H.Jvuhn (7), 67 3. R. Rpbinson (9), 73 4. Mlle Join (14). 74 5. F. Jourdain (10), 75 ;-6; Ricci (14), 77 H. Vimont (24), 77 8. Mme Robinson (23), 80 9. F. Giros (22), 86 10. B.Laroche (24), 89. Au Golf, de Marly

Prix des l.ilas. ̃ 1. Battén-Fleur (!l,7), ,71,i 2. Glover-Senielaignc (0,7), /2,3 3. Tutuner-de Souza (13,8), 73,2 4. Lnzzatto-Dcnis (11,2), 74,S 5. J. Fried-de Goëje (13,5), 75,5 ;.<•.̃ Wig|iy-Peischicr (13), 77 7. Low-Sciir-

lett (15), 7.8 8. Schuhl-Brault (!);7),

78,3.

Danies. 1. Mme Low-Mme Semelaigne (8,2), 68,8 2. Mme May-Mme R. Wormser (19,8). 73,2 3. Mine P. Mure-Mme ̃ llousseau (18,7), 78,3 4. Mme Schuhl-Mme Brault (20,2), 78,8.. Ont également pris part à l'épreuve t Mme Hirsch-Mme Batten, Mme François-Mmé Arditi, Mme de Souza-Mme de Targiani, Mure-Bertrand, DidislicimRosenstock.

Au Golf de Valenciennes Coupe du Printemps. Course as drapeau 1. Georges Herbin (30), parcours du 21 2. Pierre Mallez (10), à 10 cni. du 19" trou 3. Philippe Malles (10), à 25 cin. du 19» trou.


LES ŒSES

AU BOIS DE BOULOGNE Les Biennaux

Le Prix de l'Espérance Trois partants dans la première, quatre dans la troisième, cinq dans la quatrième, ce n'était pas un Long- · champ gras. Mais la foule fait-elle le plaisir, et n'est-on pas mieux, quand la société est de choix, en petit comité ? La journée nous a paru char-

mante.

La grande maison Rothschild semblait avoir une chance dans quatre courses et être assurée au moins d'en gagner deux. Elle n'en a gagné qu'une, 2moins Importante, le Prix cl'Iéna, avec son Inédit Bougalnville, auquel son entraîneur, exempt d'opttinl*met n'accordait qu'un crédit moyen, et qui n'en doit pas moins être très bon. Le 80° Prix Biennal est revenu très régulièrement il Malkowlcze devant Le Ohari, A forme égale, le cheval de M. Emile Marchand a toujours eu plus de fond véritable que celui du baron Edouard, et il s'agissait de 3.000 mètres. Aussi, bien qu'ayant été oblige 4s régler lui-même l'allure, Malkowiczc a-t-il gagné sans peine, brisant net l'attaque, d'ailleurs molle, de Le Churl. Canot est un très plaisant poulain. et Johnstone l'a monté il merveille dans le 81° Prix Biennal, où l'absence de train ne l'a pas desservi, alors que Ksar el Srlr et Cor Fleuri pouvaient en être désavautagés. Ayant deux Jtllos pour prendre sa revanche sur Cor de Chasse, Canot n'a fait que ce qu'il devait faire en battant nettement le représentant Volterra, dont la performance reste d'autant plus honorable

que c'est lui qui eut l'infortune de

dèvolr faira lu ~cu. eut aatt bicn c!n'en

devoir faire lu jeu. On sait bien qu'en

pareil cas, c'est neuf fois sur dix le jeu d'un autre que l'on fait.

C'est avec le Prix de l'Jispérance qu'a été enlevé le dernier espoir des actionnoires Bothschild. Les plus sérieuses références recommanduient Royal Gift, 'voire même Anchois. Le bagage de Six Avril était plus léger. Celui-ci a pourtant vaincu lu redoutable coalition, faisant preuve d'un courage magnifique, et nous donnant l'occasion d'applaudir dans une compétition richement dotée les couleurs de M. de Paula-JtacliHdo. N'être battu qfle d'une encolure n'est peut-être pas une déchéance pour rtoyal Glft, car rien n'interdit Il Six Avril d'être excellent. Tout do même on tenait le vaincu pour un des meilleurs de sa génération, et H- faut un peu déchanter. Ceci dit, à notre avis, et malgré les 3.000 mètres du parcours, la course n'a pas été assez, sévère pour lui. Cest un cheval très froid, qui a probablement besoin d'être tire dans son action et qui b succombé, parce qu'il a été maître du ira In, derrière Delphinos qui se gardait de le servir davantage. Et Anchois né venait pas, ~andlcap aveç un

En gagnant le handicap avec un

poids qu'on ne pouvait considérer comme un cadeau sur l'ensemble de sa carrière, Khorassan a fait mieux qu'il n'avait jamais fait. Son changement ̃d'entraîneur lui a réussi. J. Trarieux.

PRIX DU MONT.VALERIEN

<A vendre. –< 10.000 t'r.. 1.800 m,) t. Mordicus 60J (Bridgland).G. 2-1 50 M. Cuales Coût) Jumelé 50 50 2. Kirfox 62 3. Le Deauville 00J, (3/4 long., 20 longueurs.)

PRIX D'IENA

(20.000 francs, 2.000 mètres)

1. Bougalnville 54 (Bouillon) .G. 14 50 (baron E. de Rothschild). P. 7 » 2. Brown Trout 5i (Duforez)P. 8 » 3 Messines 51 (A. Rabbe) P. 10 » Non placés Housard 54, Jarnonce 524, Premier Baiser 54, Cinq Avril 54, Klanqucfort 51, Nordir 54, Vanneau 54, Samson 51.

(6 long- 3 long., 2 long,)

-80° PRIX BIENNAL 1937-193S (2° année. 50.000 fr., 3,000 ro.) 1. Malkowlcze 54 (Bridgland)G. 1G 50 0 M. Emile Marchand) P. 5 50 2. Le Oliari 54 (C. Bouillon).?. 5 50 Jumelé 22 »

S. Daméas 54 4. Aihalaric 5i. (2. long., 2 long., 2 long.)

SI» PRIX BIENNAL 1B38-1939 (1»» année. 50.000 fr., 2.00U m.) 1. Canot 58 (\V..lohustone)..G. i) 50 M. Robert s Luzard) P. 0 »

2. Cor de Chasse 58 (Semblât) P. 8 50

Jumelé 14 50

Non placés Ksar el Srir 58, Duo 58, Cor Fleuri 58.

PRIX DE L'ESPERANCE

2» Prix du Sweepstake National (100,000 francs, 3.000 mètres)

1. Six Avril 58 (V- Hervé) G. 64 50 M, L. de P.-Machado) ..P. 8 » 2. Royal Gift 58 (C. Bouillon)P. 5 50 Anchois 58 (P. VillecourOP. 7 » Non plucés Argfcs 58, Delphinos 58, Te'rck f>S, Apicius 58, Mathos 58. (Courte encolure, 1/2 long:, 3 long.) PRIX PERPLEXITE

(Hand, 20.000 fr., 1.700 m.)

1. Khorassan 551 (A. Chérct).G. 88 » (à M. G. Denuyer) P. 28 50 2. tiaur. Rose -W,- (Guimard)P. 12 50 3. Allusion 50 (A." Lavialle). ,P. 35 50 Non placés Rumbull 54, Canzurh 52A, Asthaël 45.1, ^cnedlctus 5«J, Hay Market 55, Suxophone 52J, Alcéc II 48, Lucrccia 48, Dentelle d'Or 41;

(Tête, tête, 3/4 long.) ̃

A SAINT-CLOUD

Aujourd'hui, à 14 heures Courses à Saiut-Cloud. Gagnants du Figaro Prix de Pontoisc. Kirmusin,

Ygi'Htown.

Prix de Longprà. Mandoline, Ascanlus.

Prix des Anémones. Furness, Clairière.

Pr-ix de La Rablais. Elbrouz, 1J Ka Cha.

Prix de Fiiz-James, Esclavage, Pharaon,

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EXPERTISE, et DEGAGEME5JTS 6RATU-ITS

I- A RADIO

Dans le Malbrough de Marcel Acbard. le page amoureux, Howard, dit à la belle duchesse une chanson, « Le Chemin de tous ». Au micro, c'est M. Jean Weber qui lit Howard. Il commence, à voix forte: II est une route ou le bonheur passe. Et Sarali l'interrompt pour le prier de dire moins fort il ne faut pasparler si haut du bonheur, dit-elle. Mais M. Jean Weber est sociétaire de la Comédie-Française, et non pas spécialiste du micro. Incapable de baisser le ton, il reprend sa chanson, avec la même voix de matinées poétiques. Petite observation, certainement, mais qui montre une incompréhension (pas toujours inconsciente) des exigences du micro. P.-D. T. L undi 25 avril

îo k. 30, RADIO-PARIS Soirée d'échanges franco-belge Concert far l'Orchestre de jasz de VI. N. R. sous la direction de M. Brr.ndcrs Faut-il tuer le mandarin ? Jeu radiophonique de Théo Fleischmann, musique de M. Pott, avec Mit. Delue, Jçsz, Leade, Charbonnier, llayet, Renaut, Huéus, Bardy, llarze et Joiret orchestre et chœurs de VI. N. R. sous la direction de If. Gazon. Chœurs de VI. N. R. sons la direction de M. Wey. nants Œuvre à Capella à quatre et cinq voix mixtes Chœurs VAlmanach des P.T.T. (Larmaujat),

zo li. 3p, LILLE P. T. T. Concert symphonique Xosfà, ouverture (Lecocq) Les Mémoires d'un âne (Ladmirault) Huit chansons populaires russes (Liadow) Rapsodie espmnole pour 'piano et orchestre Ws;t), M. Bcnvenuti Namouna, jragm. (Lalo). Orchestre National sous la direction de M. Manuel Rosenthaî.

si lu, TOUR .EIFFEL Concert par Triton Œcole normale de musique), avec Mme Jankclcvitch, Mlle de Manslarly, MM.. Le Roy, Sactcns et le Quatuor Pro Artr. Sonatine pour piano et Hute (Damdelot), pn~mlire audition Quatuar d cordes (Ibert), première audition Sonatine pour piano et violon (Neuceborett), première audition i Sonatine pour, piano ci flûte (de Manziarly), première audition Troisième quatuor à cordes (Honeiger), premllrt audition. ORCHE8TRE

14 S. »5. LONDRES RÉGIONAL Or.chestre B. B. C.

18 b. to POSTE PARISIEN Le Carnaval des animaux (Saint-Saëns) (enreg.). 20 h., LEIPZIG". Concert.

30 Ji. J5. LONDRES REGIONAL Concert (Queen'a Hall), Orchestre B. B.-C. Ouverture académique (Brahms) Concerto rj° 4 en sol (Beethoven).

;o h. is, BUDAPEST Concert sous la direction de M, «Dohnanyi Symphonie en sol mineur (Motart) Symphonie héroïque (Beethoven).

:r h. so, MUNICH Concerto en si bémol mineur pour piano (Tchaïhowski), « h. 5, RADIO-CITE Fe.5tival Dtllus (enreg.),

MUSIQUE DE CHAMBRE ET SOU j3 b. 3°, RADIO-PARIS Mélodies par' Mme Malnory-Marsellliic.

14 h. as, RADIO-PARIS Piano et mélodies.

jô li., PARIS P. T. T. Concert d'orgue. 16 h,, RADIO-PARIS Mélodies et pièces pour piano.

iS- h. so, LEIPZIG Récital de piano (Schubert, Lisït, Debussy).

jS h. 30 PARIS P, T. T, Demi-heure des compositeura Ingbelbrecbt.

so h. xs, RADIO-PARIS Mélodies, si h., COLOGNE Musique de chambre (Haydn, Borodine).

9i h., ROME Violon et piano (Mozart, Caaella, Debussy, Grleg).

34 b.. STUTTGART Concert (Boccherini, Mozart, Schumann, Franck, Roussel). MUSIQUE LIBERE ET VARIETES 17 b, RADIO-PARIS Musique variée. :o h., RADIO-CITE Crochet radiophonique,

îo h. 30, LYON P. T. T. La Belle Hé.lène, opérette, d'Offenbach.

21 h. S. POSTE PARISIEN Le Tribunal d'Impéritie, avec Max Régnier. OPERA

zo h., PARIS P. T. T. Boris Godouriow, de Moussorgsky (de l'Opéra).

20 h., BERLIN Tannhœuser (Wagner). 21 h., VARSOVIE La Tosca, de Puccini (depuis la Scala de Milan).

'THEATRE

14 h. 5. RADIO-PARIS Le Voyage à deux comédie en un acte de J.-J. Berna. :o h. 30, STRASBOURG L'Odéon Turcaret, comédie en cinq actes de Lesage. LA PAROLE

2i h., KADIO-37 L'Espagne vous parle.

Ecoutez ce soir, vers 80 h. 10, «u POSTE PARISIEN, les air* de <Un«e inédits de NOUVEAUTE ». Mardi 26 avril

20 h- 30, TOUR EIFFEL Concert sym* phonique jolis la direction de M. Tomasi, avec Mlle Dupré, pianiste, Mmes BlancAud'a, Valis, contatrkes MM. Hasard, Cathelat et la Chorale Gouverné Cantate pour le dimanche du jubilé (Bach) Chorale Gouverné Concerto pour piano et orchestre (Mozart), sol. Mlle puprê La carmélite, Fugalo, De Profundis et chœur final (Uahn) paysages franciscains (.Pkmi) Escales (tbert).

21 h., POSTE PARISIE.V G. MUton et A- Lamv présentent Ta bouche, opérette de M. Yvâin. Y. Mirande et A. Willemetz. avec Boucot. Lestelly, Sergy, ¥ vomit Printemps, Jane' Morlct Gabricllc "Ristori, Alice Purt, Lise. Flordly et Hitcnbrand. Orchestre sous la direction de M. Mathieu, version radiophonique,

21 h. 30, RADIO-PARIS Théâtre Le Peuple aux yeux clairs (l™ audition), jeu radiophonique de Tkio Flcischmann, mise çn ond.es de G. Colin, présentation far P. Descaves La Madregalta dr° audition), conte radiophonique par G. Germinet, d'après la nouvelle d'A. de Rickaud.

21 h. 50, NATIONAL ANGLAIS Sanate eu mi bémol mineur pour Piano (P. Duhas).

22 li., SUISSE ROMANDE Soirée Mo. nart Symphonie ne 30 en ré majeur Dlvertimento pour deux clarinettes ut basson r Concerto pour piano et orchestre en si bémol. ORCHESTRE

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20 'h. 55, HILVERSUM les Béatitude», oratorio de C. Franck.

21 h., VARSOVIE Concert symphonique sous la direction de M. Fitelberg.

2t h. IS, DEUTSCHLAND Deuxième symphonie en ré majeur. op. 73 (Brahms). 22 h. 15, RADIO-CITE Festival Brahms. par l'Orchestre Philharmonique de Paris, avec le pianiste J. Smeterlin, sous la direction de M. Sydney Béer.

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14 h. 45, RADIO-Paris Piano par Mme Roger Miclos et Mélodies.

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18 h. 20, KŒNIGSBERG Sonate pour 8ûte et piano (Beethoven).

20 h. 15, RADIO-PARIS Quatuor Pro Arte Quatuor (Mozart) Quatuor (Ravel). MUSIQUE LEOERE ET VARIETES H h. 45, PARIS P. T. T. Jo Bouillon et son orchestre.

17 h. 10, RADIO-PARIS Musique variée,

20 h., RADIO.CITE Music-Hall des

Jeunes.

20 h. 30, PARIS P. T. T. Succès d'autrefois.

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NI0T, à Chevilly M. Albert MAUMENE, a Juan-les-Pius M. Henri MAYER. à Dieppe M. François MILLET, i SaintViatro Mme MARIAN-MEYER. à Ciboure M. Roger MIOCHE, à ClermontFerrand M. Jacques MASSON, à Blonville-s-Mer M. G. MASSIOT, à Croisillc* i M.. Julien MOREAU. à La Baule Mme C. MEAUDRE, à Menton Mme MARCHAND. à Luzancy M. le docteur René MOREAU. à Pcnvenan M. le docteur MANSON, à Meizoux Mme la baronne DE MONTAGNAC, an château de Laurecourt Mme Eugène MATH0N, à Inxent Mme Félix MESNIL, au Mont-des-Olseaux Mme Robert MOREL D'ARLEUX, i Banni Mme !a comtesse Biaise DE MONTESQUIEU, à Bourron Mme Jean MONTHIIÏRS, â PontAudemer M. C. DE MEDELSHEIM, au château de Bois-Courtin Mme MODEL, à Aigrement M^. Edmond MONNIER, à Commenailîes M. Paul MENGET, à Babœuf Mme E.-H. MASSIN, à Girolles M. René MICHAUD, à Rotheneuf. M. René MINGOT à Onival-s.-Mer Mme la baronne MAROCHÉTTI, à Niee-Cimiez M. Louis MAILLARD, à Etretat Mme Roger MESNIL, au Val-André Mme André MARTIN. à La Tronche M. Georges M0RIN, à SaintSavlnien Mme la comtesse DE MONTRICHARD, à La Cbassctgno Urne Daniel MARIN, au château de SaliU-Léopold Mme Marcel MARTIN DU GARD, à Marly-IcRoi Mme Joseph-Henri MARCHAND, à NeaupMe-le-Château Mlle Véronique MARBEAU, Pyla-sur-Mer Mme la duchesse DE MASSA, au château de Crenille M. le duc DE MASSA, au château de Crenille Mme MOREL KAHN. à Avignon M. Georges MAYER BLENEAU, à PortCros Mme la comtesse MARQUISET, .a il Cabourg Mme MILLET, au château de Saint-Crepin.

M. Edmond AUBIN, à la Ferlé- Vidamo Mme E. D'ALBEKT-LAKE, au château de Cancavel Mme Edouard ANTOINE, i Vencux-les-Sablons Mme la comtesse Joseph D'AR>L\ILLE, à Sancerre Mine Camille AYMONIER, au château de Sénart Mme Geneviève AUBRUN, à Nice-Cimicz pl. Jacques ANDRE, à Saint-Jean-Cap-Ferrat M. !e général ANDREA, à Vence Mme A. BEAUNIËR. à Pont-Audemer Mme Léon BOSQUET, à Pontault M, Jacques BIQSSEDUPLAN. au château de Saint-Marcel de Crussol M. BECHKT, au château de Coulonges Mme Ed. BEHAGHEL, au château du Mont-de-jeux Maître Edouitrd BAU.DUIN, au Pouligucn M. Gaston BRTCARD, à Ifsigny M. le docteur et Mme H. BESNIER. à Vouvray-s.-Le-Loir Mine Jean RERGEROT, à Vaumoise Mme Jean DU HUIT, à Lisle M. le comte BRUNET DE COUDRONXIAC, au château du Pont.deLangon Mme Maurice BRUNEEL, à Ver«ailles M. BILLOTEY, à Villcrs-Cottercts Mme André CARLHIAN, à Gouvleux Mlle Huguettc CLAUS, au manoir du Bouluy M. le colonel CHAILLY, au château de Se.mi;ly-ss-LuQn Mme Alfred CHAUVACCLARETIE, à Brive Mme ÇLARET, à Scmur-en-Auxois Mme la comtesse DE CUR30N, à Saint-Sébastieu-«.-Loire Mme la comtesse Monique DULONG DE ROSNAY. au château de Plnguet Mme Léon DUBREUIL, à Gyf-s.-Selne M. Jean DAMPT, aux Laumes M. DORTU, au château de Verpillières-s.-Ource Mme la vicomtef.se DECAZES, au château de Villars Mme Roger DANGLADE. au château de la Soloire Mme Maurice DESOMBRE, à Breuillet Mme Pierre DORMEUIL, à Senlis M. le docteur ,J. DAYRAS, à La Baule M. François ESTIER, à La Ferté- ss-Jouarre M. FICHARD, à Salnt-Avertin

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