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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1938-03-04

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 04 mars 1938

Description : 1938/03/04 (Numéro 63).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k409783b

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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LEON BERARD >1 ( ENTRE

les Gaulois et les Romains

t-i Un devoir de sentiment

XggÏH» me servira d'excuse si je

^jfS. parais indiscret en par-

lant de la réception de

Léon Bérard à l'Académie française. Je n'insisterai pas sur la bienveillance que ce seigneur du commentaire politique se plaît à montrer à qui essaie de comprendre goutte au régime de la France.

Sa candidature à l'Académie naquit dans notre maison, il y a une douzaine d'années, d'un élan de la grande amitié que Robert de Flers avait pour lui. La chance lui a donné, finalement, le fauteuil de Camille Julhan, qui fut, pour les apprentis érudits de ma génération, une sorte de messie des antiquités nationales. Robert de Flers, petit-fils de M. de Rosières, historien fameusement sévère, n'y eût pas trouvé à redire. Mais Léon Bérard a dû, pour son entrée à l'Académie, exceller dans une épreuve d'histoire singulièrement ardue l'arbitrage entre les Gaulois et les Romains. Un républicain comme lui ne pouvait échapper à la « justice immanente » ayant fait son renom dans la défense des lettres latines, il devait l'expier, pour devenir immortel, en louant l'historien des Gaulois.

A vrai dire, le difficile de l'histoire de France est de savoir comment, en partant des Gaulois et des Romains, notre nation est arrivée à Léon Bérard.

Ni le massacre des héroïques Bituriges parles légions romaines, ni la double circonvallation d'Alésia, ni la prison inhumaine et le bas supplice de Vercmgétorix ne sont des actes où Léon Bérard puisse reconnaître sa tradition et son penchant. Il n'a pas le génie aussi insensible.

« Vous avez été un gouvernant agréable », lui a dit M. Madelin. Ce trait si juste marque l'originalité du cas.

"II faut une longue civilisation pour produire un gouvernant agréable », et, même à ce prix, la réussite est rare, comme le montre l'Europe présente.

Léon Bérard est allé aux Romains par les belles-lettres, en remontant le chemin qu'arrangèrent de longs siècles de culture spécifiquement française. L'agrément vient du chemin français plus que de la montagne romaine.

Il vient aussi de l'humeur de l'homme et de sa philosophie naturelle. Il ne suffit pas d'avoir des lettres pour être un « gouvernant agréable ». Le Parlement de la Troisième République a connu des représentants du peuple qui parlaient latin ou grec aussi bien que Léon Bérard, mais qui n'avaient pas le même charme par exemple, Emile Combes, Camille Pelletan et même Raymond Poincaré.

Léon Bérard est né libéral beaucoup plus que romain. Il figure, parmi nous, la tradition des grands libéraux, ceux qui croyaient à la liberté d'esprit dans l'ordre, et n'imaginaient pas qu'un esprit libre pût se plaire au désordre ou l'ordre se trouver sûr sans liberté d'esprit. Tradition qui n'est plus fort à la mode, mais dont il ne faut pas médire puisqu'elle fut le luxe suprême des disciplines françaises, généreusement offert au monde comme le superflu intellectuel et moral d'un peuple ayant beaucoup travaillé, épargné, médité et combattu un peuple qui se sentit, un moment, d'âme « universelle », prêt à tout partager, sauf sa terre.

Quand le nouvel académicien publiera ses discours politiques, on verra que, non seulement, il continue les grands libéraux, mais que, probablement, il est le dernier des « républicains », de la République telle que l'imaginait, en son cœur, Louis-Philippe car la République, comme tout héritier du trône, ne fut jamais si belle qu'avant de naître.

On se réjouirait que cette République-là, pour prouver qu'elle n'a pas passé comme un mirage, redemandât à vivre, un jour, par un président du Conseil qui serait Léon Bérard.

A l'égard des Gaulois, Léon Bérard a été embarrassé comme il convient à un libéral devant des ancêtres qui versèrent dans l'anarchie, et M. Madelin sévère comme ne pouvait manquer de l'être l'historien responsable du Premier Consul.

Camille Jullian eût sans doute beaucoup répliqué. Il fut, non seulement un ardent archéologue, mais un grand savant et un puissant reconstructeur de nos origines. Le plus pur de nos historiens, Fustel de Coulanges, ne l'avait pas choisi sans raison pour son disciple préféré. Il a démontré que les Gaulois n'étaient pas des

barbares, qu'ils avaient une civilisation, que cette civilisation les préparait à saisir très vite le meilleur de la culture latine et même à y ajouter quelque chose, ne serait-ce que la mesure, la finesse morale et l'invention légère qui sont la France. Après la conquête romaine, après quinze siècles de « romanisation » par l'Eglise régulière et séculière, après quatre siècles de travail des humanistes laïques, après trois siècles d'enseignement classique, le portrait des Gaulois reste encore celui de notre peuple et de son caractère. Preuve qu'en nous, les Gaulois ont la vie dure, pour notre plaisir de société et pour notre malheur politique. LUCIEN ROMIER.

DRAME DE LA FOLIE

UNE MERE BLESSE A COUPS DE HACHE DEUX DE SES ENFANTS II était 17 heures lorsque les locataires de l'immeuble situé 97, avenue du Chemin-de-Fer, entendirent les appels au secours provenant de l'appartement de Mme Marie Fournier, âgée de 40 ans, mère de trois enfants. Les voisins n'y attachèrent pas d'importance et ne songèrent pas à intervenir.

Mais lorsque la fille aînée de Mme Fournier, Marie-Jeanne, âgée de 18 ans, revint de son travail, sa mère l'accueillit dans le vestibule et lui tendant une lettre. Tandis que la jeune fille ouvrait l'enveloppe, Mme Fournier, qui dissimulait une hache derrière son dos, lui porta un coup violent qui l'atteignit à la nuque. Marie-Jeanne parvint néanmoins à désarmer sa mère, qu'elle frappa à son tour pour se défendre, la blessant légèrement.

Enfin, à 19 heures, le mari de Mme Fournier, employé au réseau Paris-Orléans, rentrait de son bureau, et n'obtenant pas de réponse à ses appels, faisait enfoncer la porte. Police-Secours, alertée, trouva alors Mme Fournier étendue sur son lit auprès de son fils Bernard, âgé de 7 ans, et de sa fille Jacqueline, 12 ans, qu'elle avait affreusement blessés à coups de hache. La démente avait coupé les tuyauteries du gaz et toutes les victimes étaient déjà gravement intoxiquées. On conduisit les deux enfants à l'hospice d'Ivry où l'on diagnostiqua une fracture du crâne laissant peu d'espoir. Mme Fournier était plus légèrement atteinte.

LES JOURS SE SUIVENT LA MAISON DES MORTS Le nouveau procès de Moscou, où l'on entend déjà le bruit de l'exécution avant même qu'il soit achevé, soulève l'indignation et le dégoût du monde. Dans cet amas d'accusations obscures, on ne distingue pas le vrai du faux et, une fois encore, on se sent mal à l'aise devant ces accusés qui,se chargent et se confessent et s'abaissent. Le goût de comprendre, de rejoindre une vérité satisfaisante pour l'esprit m'a fait lire naguère le c< Liple rendu da procès de janvier 1937, celui de Paiiah^v et du ténébreux Radeic, compte rendu traduit en français et luxueuse- ment édité par le Commissariat de la Justice, à Moscou. Texte émouvant, on s'en doute, comme celui de tout procès. Mais l'accusé qui joue sa vie a généralement des réflexes d'une autre intensité ici, rien que des aveux et une sorte de complaisance sinistre à étayer l'accusation. Que devient" la tâche du procureur, de ce Vychinski qui n'avait, il y a un an comme aujourd'hui, qu'à poser des questions pour qu'il lui fût répondu au delà de ses vœux? Pas de lutte. Une complaisance atroce à marcher au devant de la fusillade. Et de ce long dialogue montait une atmosphère impénétrable à nos sens occidentaux, un goût terrible d'acceptation, une mystérieuse torpeur. Les -souvenirs de la Maison des Syndicats, devenue Palais de justice, passeront cri horreur indéfinissable les « Souvenirs de la Maison des Moris ».

Il-y avait encore, le premier jour, un vivant parmi ces morts, il y avait un protestataire qui, après avoir avoué durant l'instruction tout ce qu'on voulait qu'il avouât, excipait publiquement de son innocence et rendait au procès un caractère quelque peu humain. Hier, il s'est accusé, lui aussi, de tous les crimes. Est-il innocent néanmoins ? Et, s'il l'est, est-il le seul innocent? Les anciens camarades de Rakovski, qui fut ambassadeur des Soviets à Paris et le connurent, chez nous, dans sa jeunesse, affirment qu'il est incapable de trahison et témoignent, à distance, pour, le sauver. Nous avons rencontré une ou deux fois, dans la vie de Paris, cet homme replet, à l'œil vif, à l'aspect petit-bourgeois. Je l'entends 'encore parler de Montpellier, où il avait fait ses études universitaires, et vanter la vie provinciale. en définir les racines. Il avait d'ailleurs failli demander sa naturalisation. Qu'est-ce donc qui Va conduit sur une route plutôt que sur une autre, qui l'a amené jusqu'en cette salle bleue et blanche de la Mort plutôt qu'en une province française où il serait un médecin ? Tout cela est incompréhensible, tout cela est affreux. On pense à ces .massacres de princes asiates, qu'on a lus dans de sanglantes chroniques. Du moins, on leur prêtait de vives couleurs, un calme et une dignité de miniatures. Ici, nulle poésie; mais la justice sur un bois dur, des hommes en blouse, et quelques balles dans un fossé..î Vraiment, c'est une hor-

reur, Guermantes.

reur, !rilermantes.

LOS ANGELES ET

HOLLYWOOD SONT CERNES PAR LES EAUX 124 morts et 60 disparus Routes et voies ferrées

sont coupées

Plus de 30 millions de francs de dégâts

Los Angeles, 3 mars. À la suite de pluies torrentielles qui n'ont cessé de tomber depuis six jours sur la Californie méridionale, toutes les rivières des environs de Los Angeles ont débordé. A l'heure actuelle, on estime que la surface des terres inondées dépasse dix mille kilomètres carrés.

Ces inondations les plus terribles que la région ait connues depuis 1914 ont causé des ravages considérables. On compte 124 personnes noyées et 60 disparues. Les trois voies ferrées qui aboutissent à Los Angeles sont coupées, plusieurs ponts ayant été détruits. Un glissement de terrain, miné par les eaux, dans les gorges de Santa-Susanna, a bloqué deux trains du Southern Pacific Railway, dont les voyageurs sont dans une position critique. Les routes sont également impraticables au Nord et au Nord-Ouest de Los Angeles, Beverley Hills, Glendale, faubourgs d'Hollywood, où les « stars » possèdent pour la plupart leurs villas, ont leurs rues sous les eaux. L'activité des studios est en sommeil. Les studios Paramount sont inondés, ainsi que la partie basse Hollywood.

Une tempête rend, en même temps, l'Océan démonté et toutes communications sont interrompues avec l'île Carolina.

Plus de dix mille personnes dont les frêles habitations de bois ont été emportées sont sans abri. Les' dégâts atteignent déjà 30 millions de dollars.

Les régions affectées offrent un aspect désolé. Des centaines de personnes-sont sur les toits des maisons ou accrochées aux arbres, attendant du secours. Le barrage de SantaAinita menace de céder sous la poussée des eaux.

1-E PROCES DE MOSCOU Après une nuit de '[réflexion"

p

Krestinski s'avoue coupable Boukharine et Ivanov s'accusent des pires forfaits

Moscou, 3 mars. La deuxième audience du procès des vingt et une personnalités politiques, diplomatiques et scientifiques russes poursuivies sous l'inculpation de haute trahison, d'espionnage et de meurtres, a commencé ce matin. Ivanov, ancien commissaire à l'industrie du bois, premier interroge, se reconnut coupable « des crimes les plus terribles qui aient pu être commis contre lés Soviets ».

Il expliqua dans quelles circonstances, sur les recommandations de la police tsariste, il s'affilia au parti communiste russe, sous la conduite de Boukharine, et comment, dans le courant du printemps de 1918, il avait fait partie d'une organisation terroriste ayant pour but 1 assassinat de Lénine. Quand, vers le mois de mars 1934, les Soviets enregistrèrent cependant certains progrès dans leur structure économique, ajouta Ivanov, le groupe de conspirateurs fut convaincu que le régime soviétique ne pourrait désormais être renversé que par une guerre qui se terminerait par la seconde défaite de la Russie. Chaque fois qu'un conspirateur annonçait son intention dé reprendre sa liberté d'action, Boukharine le menaçait de mort immédiate. Boukharine, à son tour interrogé, admit que dès 1932 il avait eu l'idée de provoquer en Russie un vaste soulèvement et, si nécessaire, une invasion étrangère du sol soviétique. Il ajouta qu'il acceptait l'entière' responsabilité de son action.

A la reprise de l'audience, ce soir, une grande sensation s'est produite lorsque Nicolas Krestinski, le seul des vingt et un accusés qui a proclamé hier son innocence, avoua qu'il reconnaissait maintenant sa culpabilité sur tous les chefs d'accusation portés contre lui.

Pourquoi modifiez-vous votre système de défense ? demanda alors l'avocat général.

Krestinski répondit que s'il avait plaidé non coupable hier, c'est parce qu.il était malade et honteux. `

(Lire, en page 3, l'article de B. Souvarine.)

L'ARMEE FRANÇAISE A BATTU L'ARMEE BRITANNIQUE. EN FOOTBALL

Avant le match qui s'est disputé au Parc des Princes, le général Billotte, gouverneur militaire de Paris, serre la main des joueurs britanniques. 1

L'INTERMINABLE NAVETTE.

M. CAMILLE CHAUTEMPS a posé à la Chambre ta question de confiance sur le texte adopte par le Sénat REUNIS D'URGENCE LES GROUPES DELIBERENT

M.Fourcade.

Hier, dans la matinée, le Sénat avait adopté un texte où, sur la ques-1 tion des agriculteurs, notamment, il avait maintenu sa manière de voir. A midi 30, il envoyait cette version de résistance légitime à la Chambre. A 3 heures, celle-ci, au lieu d'examiner ce texte, se mettait à discuter la création de la caisse autonome proposée par MM. Daladier et Marchandeau « comme une précaution et une garantie pour l'empoi des fonds destinés à la défense nationale. ¡ Ah certes, le sujet était autrement poignant que la procédure de con-, ciliation. Succédant à ces débats byzantins pleins de ruses de rédaction, on aurait aimé à contempler l'élan d'union patriotique sans phrase que M. Chautemps réclama. A 18 h. 30, cet émouvant débat fut à son tour interrompu. On reprit la navette. La commission de la Chambre avait encore substitué son texte à celui du Sénat. En séance, la majo-

rité derrière M. Monnet jouait à la Haute Assemblée cette petite farce. Du projet Dormann sur le statut de l'agriculture (qui doit être examiné mardi au Luxembourg), elle détachait deux articles et les adjoignait au texte voté par le Sénat avant midi. Le Sénat ne goûta pas la plaisanterie. Il rejeta, à 21 heures, ce texte, à une considérable majorité qui montrait assez sa mauvaise humeur et sa résolution.

« H faut savoir finir une grève il faut savoir finir une navette, avait dit M. Chautemps.

N'allait-il pas intervenir enfin pour décider les deux assemblées à accorder enfin leurs articles et à lui donner sa loi ?

Et, en effet, M. Chautemps pose la question de confiance contre l'amendement Monnet, repris par la commission. « Il a obtenu du Sénat, dit-il, toutes les concessions possibles. » Le groupe socialistes demande encore une suspension qui lui est accordée.

Henri Vonoven.

DISCUSSION HOULEUSE

';̃̃̃'̃

du projet sur la, caisse autonome de Défense Nationale

qui est voté à l'unanimité des 583 votants

Tandis que s'éternise entre le Palais-Bourbon et le Sénat la difficile! navette du Statut du travail, la Chambre a discuté hier et ce fut une après-midi pleine d'animation la création d'une Caisse autonome des investissements de la défense nationale.

On connaît le projet doter une caisse spéciale de la personnalité civile et de l'autonomie financière et la charger de faire face aux dépenses de la défense nationale. Pourquoi ? C'est que, dans l'état présent du Trésor, il va falloir recourir fréquemment à l'emprunt pour couvrir ces dépenses. Mais les épargnants veulent être sûrs que leur argent ira bien à la défense nationale. Le gou- vernement pense que cette assurance sera donnée aux souscripteurs futurs par une caisse autonome.

LES GAIETES DU PRETOIRE POUR S'AMUSER

UN VILLAGEOIS

voulut faire croire à son suicide

Mais les gendarmes

n'ont pas goûté sa macabre plaisanterie

Devant le Tribunal correctionnel de Mont-de-Marsan, comparaîtra mercredi prochain, sous la prévention d'outrages à maire et à gendarmes, Romain Laffargue de Gabarret (Landes).

Voici comment le procès-verbal de gendarmerie relate les faits

Pargade, maréchal des logis chef et Terrade, gendarme

A notre caserne avons été prévenus par M. Harte Roger, 37 ans, qu'un nomme Laffargue Romain s'était suicidé chez lui à l'aide d'un fusil de chasse. Accompagné de M. Gaujous, maire de la commune, nous nous sommes rendus sur les lieux et avons constaté ce qui suit

A notre,arrivée, plusieurs personnes stationnent aux abords de la maison où habite Laffargue. La porte d'entrée est fermée à clé. Les contrevents de la cuisine sont ouverts, les croisées sont fermées par la vitre on aperçoit, couchée en travers de l'embrasure de la porte de la chambre, une forme semblant être un corps, un fusil de chasse entre les jambes. Le pantalon, les sandales et te tricot sont ceux que porte Laffargue journellement.

M. Gaujous requiert un serrurier d'ouvrir la porte. A notre entrée dans cette maison, nous nous trouvons en présence d'un mannequin placé à cet endroit par Laffargue pour faire croire à son suicide.

La préventidn a é:é déclanchée par la déposition suivante de M. Gaujous Félix, 62 ans, maire de la commune de Gabarret

En admettant que le nommé Laffargue Romain, par cette mise en scène macabre, ait voulu faire une plaisanterie à son camarade, il n'en résulte pas moins que cet acte dépasse tes limites de la plaisanterie et des convenances et a eu pour résultat de faire servir de risée tes autorités locales.

M" Henry Torrès, chargé de la défense de l'inculné n'a pu l'accepter, ne pouvant quitter Paris à la date du 9 mars. C'est Me Doubossarsky qui présentera à cette date, devant le Tribunal Correctionnel de Mont-de-Marsan, la défense du prévenu. E

miMMiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiitiniiiiiiniiiiiiiiiiiifitiiiiiiiiiliiii'

A nos lecteurs

Si vous habitiez la banlieue,

au lieu d'acheter chaque jour un billet, vous prendriez un abonnement aux chemins de fer. Au lieu d'acheter CHAQUE JOUR le Figaro, ABONNEZVOUS avant le 1" avril, vous pourrez ainsi réaliser une économie de 57 fr. 50»

M. Jacquier.

(Croquis de Vêla.)

Vif, précis, incisif, M. FernandLaurent va montrer que c'est, en effet, une certitude qu'il faudra donner aux souscripteurs de demain et qu'une caisse, même autonome, n'y suffira pas.

La défense nationale, ce n'est pas seulement, en effet, de l'argent c'est la vie économique du pays et c'est son moral.

Roger Dardenne.

(Suite page 3, col. 1 et 2.)

̃tin ii m iiiiiiiuiMiiiiiiii m itiiiimiiiiiiiiiiiiiii iniiiiiiiiiiiiiiiniii

EN PAGE 5

SEANCE MOUVEMENTEE EN COMMISSION

autour du projet Viollette dont le premier article a été voté

CHUTE LIBRE de 8000 mètres en 2 minutes 20 Le parachutiste Williams n'a déployé son appareil qu'à 400 mètres du sol

Le parachutiste Williams.

En se jetant de 8.400 mètres, le parachutiste français James Williams a presque égalé le « record » établi par le Russe Edmokimow.

Ce n'est qu'à 400 mètres du sol que Williams a déployé son appareil protecteur. Son rival russe, maintenant décédé, avait, lui, retardé ce geste jusqu'à 200 mètres de terre, mettant à son actif une chute de 7.900 mètres en 2 minutes 29 secondes. Il faut attendre les précisions que fournira l'étude du barographe dont Williams était muni, mais il semble que sa chute, qui approche des 8.000 mètres, ne lui a pris que 2 minutes 20; exploit que se compare donc parfaitement à celui qu'il désire effacer de la table des records, puisque records il y a.

Sans doute y parviendra-t-il. Ses expériences sont menées avec beaucoup de méthode, ses plongeons offrent toutes les garanties et s'effectuent avec un équipement modèle.

Les enseignements qu'on en tire les justifient d'ailleurs plus que les records battus car ces exploits audacieux relèvent plus de l'exhibition que du sport.

SOLENNITE SOUS LA COUPOLE j l

L'ELOGE en chaud-froid de Camille Jullian

M. Léon Bérard a fixé hier, je crois bien, le modèle de l'éloquence et de l'élocution académique.

A peine avait-il chaussé les lunettes d'écaille et élevé deux mots que la séduction opérait. Le public est pris d'un sourire de plaisir. Séduction instrumentale la voix, d'un train de marcheur de campagne, va à des flexions et à des chutes, se redresse et flâne dans un naturel admirable et puis ce timbre charnu où passent l'air et les biens d'un terroir La voix est un agrément.

Nous avons découvert la troisième corde de l'orateur réputé. Rien de l'éloquence de la tribune parlementaire, qui emporte les esprits et noie le jugement. Rien de l'éloquence du prétoire avec son ressort de didactisme et la façon de faire une preuve bien vertébrée. L'art oratoire de M. Léon Bérard révélait une troisième incarnation il se déroule entre deux rives, entre le ton de l'entretien et la tenue surveillée de l'allocution diplomatique, il est disert, il atteint chaque oreille sans la forcer, il s'offre à une appréciation sereine et fuit les effets, il suppose l'auditeur homme de goût et d'attention.

Voilà, à coup sûr, l'éloquence littéraire.

Et pourtant, vais-je cacher que l'orateur de la Coupole a surpris tout autrement son public ? Ce sourire qui l'accueillait était gonflé d'un allèchement. On savait qu'un Gallo-Romain devait affronter la mémoire et les thèses d'un Gaulois militant sport délicat. Et l'on avait annoncé des propos spirituels, légers, ironiques. Sans doute, à la lecture, le discours du nouvel immortel porte-t-il, en filigrane, des richesses de malice, mais le meilleur conteur de la capitale, la verve la plus inventive avaient choisi d'éteindre les amusants feux-follets. On ne vit sur les travées qu'un sourire assidu, le sourire de Mgr l'évêque du Mans, parure de la Compagnie, d'une contagion délicieuse.

M. Léon Bérard montra une politesse austère à l'ombre de son prédécesseur et le loua avec vigueur sans l'approuver.

o

Le Président de la République avait pris place dans une haute loge, dérobé à l'œil déférent des trois quarts du public comme en partie fine, pour un de ces plaisirs assez rares dans la fonction. Les propriétaires terriens du Béarn, venus assister à l'assomption de leur sénateur, en levant les yeux, voyaient du même coup la face du Président de la République et celle de Sully dans sa niche. Je pense que ce rapprochement leur a paru de bon augure.

C'st M. Louis Madelin qui donna quelque tournure au match d'histoire « Gallo-Romains contre Gaulois ». L'historien de Fouché, sous le costume de l'Immortalité, montre des pectoraux impressionnants et lorsqu'il escalada le bureau; en grenadier d'assaut, on vit dès l'abord qu'il tenait un combat.

Qui oserait penser que Camille Jullian a pris sous sa parole figure de poète qui fait de l'Histoire, de maniaque fort sympathique et véhément ? t Qu'il y avait, dans le cas de l'historien des Gaules, de la galéjade marseillaise, beaucoup de rêve et de l'enivrement d'imagination ? M. ^Madelin a évoqué son ancien confrère avec une cordialité chaleureuse l'eau bénite est tombée à grosses gouttes du visage le plus drôlement égayé.

Nous nous souvenions du maître du Collège de France et de ses flèches « Parler de la nécessité de l'Empire romain, dire cela, nous, petits-fils de Gaulois, c'est conserver, à vingt siècles de distance, une mentalité de vaincu, qui répudie ses ancêtres et qui tragorne ses maîtres. » En cette année 1920, quel accent de l'âme emportait M. Jullian

M. Louis Madelin fut un vaincu comblé et d'une assurance superbe. Il a révélé le, ridicule (car il est très vrai que Rome fit à la Gaule la leçon de facto de stabilité politique et de discipline nationale), le ridicule inconscient de tant de jeunes étudiants qu'ont émus l'enseignement de Jullian, la force de son patriotisme charnel celui de Péguy non de raison mais de sang, l'art qu'il dépensa à créer « en amont aussi bien que dans l'avenir, une immortalité, une pérennité, à la patrie. En écoutant Jullian, chacun se sentait devenir Celte ce qui n'était pas Romain, l'esprit, l'invention, le goût de l'expression de l'âme, les dons de la personnalité brillaient dans la société gauloise comme le signe même de la France.

La gaieté du directeur de l'Académie ne manquait pas d'assises traditionnelles. Chacun sait que les suffrages académiques distinguent l'attachement aux bonnes institutions, aux disciplines établies plutôt que le fâcheux esprit d'originalité et de création. M. N.

(Lire, en page 5, les extraits

des discours.)

Un accord a mis fin au conflit de l'hôtellerie niçoise Mais de nombreux touristes sont partis pour la Rivier'a italienne

Nice, 3 mars. Le travail a repris hier soir dans les quelques hôtels encore occupés. Malheureusement, de nombreux touristes ont déjà quitté Nice et plusieurs cars ont même transporté directement des clients mécontents sur la Riviera italienne. C'est un gros préjudice que ce conflit a cause en pleine saison au commerce local et ceux qui l'ont déclenché portent une lourde respon* sabmte.


,L'EXPOSITION DE

LA PEINTURE ANGLAISE ouvrira cet après-midi

AU MUSÉE DU LOUVRE ` '1: a Par RAYMOND LEOUYER

Aujourd'hui s'ouvre enfin au cœur de Paris cette exposition si souvent promise, si longtemps espérée, si ardemment attendue. La' Peinture anglaise a quitté les asiles où elle est jalousement gardée, elle a franchi la Manche par ateau et par avion, elle s'est prêtée aux voyages qu'elle a la réputation de redouter et elle est logée au Louvre avec les honneurs souverains qui lui sont dus.

Elle y occupe cinq salles; sur deux étages cinq salles dont la plus vaste est la salle La Caze. A vrai dire, si cette dernière a conservé le nom sous lequel elle est depuis longtemps fameuse, elle a subi de telles métamorphoses que l'on hésite à la reconnaître. Elle a été fortement diminuée dans sa hauteur; ses jnurs ont changé de teinte, et ils sont .percés de hautes fenêtres. De ces' fené-

Gainsborough. Les filles de l'artiste.

très, le regard des amoureux du vrai Paris peut découvrir de quoi les charmer mais on peut se demander si cet afflux de lumière qui de droite et de gauche assaille les peintures exposées est très favorable à leur examen, et si, en l'occurrence, l'excès de bien ne devient pas une incommodité. D'autant que la plupart des chefs-d'œuvre prêtés par nos courtois-amis sont pourvus de pures et fortes glaces destinées à les protéger contre les fumées londoniennes et les trouillards britanniques. Ces glaces confèrent aux tableaux un grand air de propreté :et contribuent à leur donner l'apparence d'être magnifiquement conservés, entretenus, nettoyés, Mais tout avantage se paie d'un inconvénient et, dans les conditions où elles sont placées, les peintures deviennent malaisément visibles chaque cadre est transformé en miroir magique où les visiteurs, le décor environnant et jusqu'au dallage apparaissent en surimpression. La salle La Caze a été coupée de travées que jalonnent des colonnes de marbre les tableaux se détachent sur des étoffes, ce qui est toujours un mode agréable de présentation. Dans le salon voisin, qui a conservé son plafond somptueux, mais dont les murailles ont été éclaircies, sont disposées deux vitrines de remarquables miniatures, et sont accrochés quelques tableaux illustres parmi les illustres. Les miniatures se voient sans peine. Pour ce qui est des grandes toiles, c'est affaire d'heure, d'angle et de bonne volonté

Les salles qui sont au-dessus et qui ont été créées grâce à une ingénieuse utilisation des anciens appartements de Mazarin sont fort réussies. Deux de ces salles sont consacrées aux peintures du dix-neuvième siècle. La troisième contient une sélection très intéressante de dessins et d'aquarelles.

Au talent dés maîtres de la seconde moitié du dernier siècle on ne se décide pas à trouver un caractère spécifiquement britannique. Reconnaissons qu'ils ont à souffrir de la proximité de leurs devanciers. La peinture anglaise a commencé tard, avec Hogarth; pendant soixante-dix ou quatre-vingts ans, elle a tiré un feu d'artifice. On peut se demander si avec Lawrence, d'une part, et Turner, de l'autre, l'ère des éblouissements ne s'est pas close. Pour nous, Français, si nous nous efforçons d'avoir une vue synthétique (donc un peu injuste) sur l'art pictural de la GrandeBretagne, il nous semble que deux périodes assez brèves sont surtout dignes de mémoire et d'admiration.

Dans la première, des maîtres, qui se sont fait un instrument de plus en plus

Lawrence.– la Princesse Liévèn. 11

souple, de plus en plus adroit, ont été vraiment supérieurs dans l'interprétation de la figure humaine. Encore, là, faudrait-il ajouter une nuance il faudrait souligner qu'ils ont su avant tout être les portraitistes des classes supérieures de leur temps, d'une élite sociale. Ils ont su saisir, peut-être créer, en tout cas fixer un idéal mondain d'élégance, de grâce, de force. Ils ont laissé à l'univers un témoignage très flatteur sur leur époque. Et dans les moments troublés auxquels sont aujourd'hui mêlées nos existences, nous soupirons à la fois d'aise et de regret devant le séduisant spectacle d'exemplaires si accomplis d'une civilisation déjà lointaine. Avec les années et les circonstances, il y a eu tendance à généraliser, à attribuer aux modèles une distinction presque conventionnelle. Et la facture des

peintres s'est, elle aussi, accoutumée à quelque chose de factice, à des agréments obtenus à peu de frais, à des grâces faciles, à des virtuosités dont la recette s'apprenait sans effort. Dans une autre période où déjà la vie de société sollicitait moins l'attention des artistes, leur offrait plus rarement des types caractérisés et était moins souvent pour eux une occasion de succès ou de fortune, les meilleurs des peintres se sont tournés vers le paysage. Ils l'ont compris, aimé, exprimé comme allaient à leur suite, à leur imitation, le comprendre, l'aimer l'exprimer, les poètes. C'est peut-être là que réside la plus

Hogarth. « La Marchande

de crevettes ».

intense et la plus sincère originalité de la peinture anglaise. Certes, on -voit où elle a pris ses exemples, où elle a été chercher des indications de métier mais par la qualité de leur sentiment, la nouveauté de leur vision et l'admirable liberté de leur facture, ses maîtres paysagistes ont fait oublier ceux qui les avaient précédés leur hardiesse leur a permis des découvertes ils ont été à la fois les précurseurs de l'école de Fontainebleau, les frères spirituels de Corot, les ancêtres de notre Impressionnisme. L'exposition actuelle apporte sur tout cela des preuves connues, mais prestigieuses c'est dire son intérêt et sa séduction.

Raymond Lécuyer.

FIGARO- AGTUAUTES-

M. Mussolini s'est rendu à Gardone où il s'est incliné devant la dépouille mortelle de l'illustre poète. On voit ici, à gauche, le Duce quittant la demeure de d'Annunzio. Derrière lui, on reconnait le comte Ciano et M. Starace. A droite un immense drapeau, aux couleurs nationales, va être mis en bernè au sommet de la villa « Vittoriale » où le corps du défunt a été déposé hier après la cérémonie religieuse.

LES ECHOS

M. Albert Lebrun à l'Académie. M. Albert Lebrun avait manifesté mercredi seulement son désir d'assister à la réception de M. Léon Bérard. La venue du président de la République soulevait de graves difficultés protocolaires. L'Institut est moins bien aménagé que l'Opéra pour recevoir le chef de l'Etat. On pensa d'abord le mettre dans la « fosse ». Mais celle-ci ne comporte que des banquettes, ce qui est indigne du plus haut magistrat de la République et l'expose à tous les voisinages. Bien qu'il n'y ait aux jeudis académiques qu'une société choisie, cette solution fut reconnue impossiMe. Restait les quatre petites loges supérieures, dont une est réservée à la famille du disparu et une autre au secrétaire perpétuel. La troisième fut époussetée à l'intention de M. et de Mme Albert Lebrun, qui purent ainsi assister, et de très haut, a cette grande séance politique et littéraire. La rue du Général-Qamelin. La petite ville d'Estains (Nord), fière, à juste titre, de son enfant le général Gamelin, avait décidé de donner son nom à l'une de ses rues. Malheureusement, la loi s'oppose à ce qu'un vivant soit ainsi honoré par une plaque bleue. Seuls les maréchaux vainqueurs de la grande guerre ont bénéficié d'exceptions à cette règle. Mais le chef d'état-major

LE CARNET DU «FIGARO»

AUJOURD'HUI

Rioeptiona. 16 heures Thé-bridge chez Mme Pierre Delbet.

17 heures Mme de Laire.

17 heures Mlle de Telncey.

18 heures Vicomtesse Curial. Cercles. 21 heures Gala de l'Armée française (Cercle Militaire).

Deuils. 10 heures Service pour le repos de l'ame de Mme Marcel Roland-Gosselln (Saint-Thomas d'Aquin).

Il heures Obsèques de M. Jacques Godin (Notre-Dame d'Auteuil).

11 heures Messe anniversaire pour le repos de l'âme de la comtesse de Never!ée (Notre-Dame de Passy).

il heures Messe pour le repos de rame du docteur Arrou (Saint-Pierre de Challlot).

̃iiiiiiiMiiiitiiiiiiiiiiiiitiiimiiiiiiimiiiHiiiiiitiiuiiiiMiniiiiiiit COURS

S. A. R. le Duc de Scanie, prince héritier de Suède, qui assume la régence pendant l'absence de S. M. le Roi Gustave V, actuellement sur la Côte d'Azur, a donné, en l'honneur de S. M. le Roi Léopold III, un déjeuner auquel assistaient lés membres de la famille royale suédoise.

AMBASSADES

S. Exc. M. Bojidar Pouritch, ministre de Yougoslavie à Paris, a donné hier, en l'hôtel de la légation, un déjeuner auquel assistaient

M. Jean Marx, ministre plénipotentiaire MM. Yves Chataigneau, secrétaire général à la présidence du conseil, vice-président, et André Mazon, président de l'Institut slave, professeur au Collège de France; M. Gabriel Millet, professeur au Collège de France M. Paul Boyer, M. Etienne Fournol, Mgr Charles Quenèt, vicaire général honoraire; M. Simitch, conseiller a la légation de Yougoslavie M. Krizman, président de l'Association <Jes étudiants yougoslaves à Paris. S. Exc. le ministre d'Irlande et Mlle O'Briain sont absents de Paris jusqu'au 7 mars.

BIENFAISANCE

Rappelons que demain, à quinze heures trente, aura lieu au théâtre des Arts le récital Darius Milhaud, au profit de l'Assistance privée à la classe moyenne, dont le président est M. Maurice Donnay, de l'Académie française. Les interprètes seront M. MaillardVerger, grand prix de Rome; Mme J. Montfort, de l'Opéra; Mme Chassinat, MM. J. Quesnel et Lefebvre.

Places 20, 10 et 5 francs. Billets chez Durand, 4, place de la Madeleine au théâtre des Arts, 78 bis, boulevard des Batignolles; chez Mme Chassinat, 18, rue Bonaparte; à la revue Reflets, 16, rue de Berri, et à l'Assistance privée à la classe moyenne, 14 bis, square de l'Alboni.

LE FIGARO

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L'HOMMAGE DE L'ITALIE A GABRIELE D'ANNUNZIO

général avait un père qui était aussi général. Et c'est pourquoi la rue du Rivage, à Estains.^va devenir la « Rue du Général-Zéphirin-Gamelin >.

LE CRIME DE L'ESTOURNEL

Par BENOIT D'ENTREVAUX Madeleine, la belle aubergiste de l'Estournel, est trouvée assassinée dans son lit. Qui l'a tuée? Vous le saurez en lisant ce roman bouleversant qui est une révélation dans le roman policier dont il renouvelle la formule. Un vol. 15 fr. (Librairie Arthème Fayard.)

Fascisme à Valence.

Le Journal officiel de la République espagnole publie, à la date du 20 février, un décret rétablissant la semaine de six jours et la journée de huit heures, lequel s'applique à toutes les industries. Le gouvernement de Valence avait voulu, à l'instar de la France, instituer la semaine de quarante heures, mais il a dû renoncer à ce progrès social qui, en fin de compte, lésait ses bénéficiaires par le renchérissement qu'il provoquait. L'article 4 du décret spécifie que « si une équipe d'ouvriers ne don-,nait pas un rendement correspondant'

Une vente de charité aura lieu demain samedi 5 mars, de dix heures à midi et de quatorze à dix-sept heures, en l'hôtel du Figaro, au profit des Sœurs de Saint-Vincent de Paul, .7, rue JeanCottin, et de la paroisse de Saint-Denisla Chapelle, œuvres d'un intérêt primordial ,école .gratuite de six cent vingt élèves, ateliers professionnels, colonies de vacances, orphelinat, visites des pauvres à domicile (environ seize mille par an), consultation de nourrissons, etc. Il faut venir très nombreux à cette vente d'un intérêt exceptionnel et dont les comptoirs seront pourvus d'objets utiles aux prix les plus modérés. La matinée de bienfaisance organisée par S. A. R. la Duchesse de Montpensier en son hôtel, lundi, au profit. de ses œuvres, fut très élégante et réussie. Dans une intéressante causerie, Mlle Hélène Vacaresco exprima avec la délicate bonté de son cœur la manière de faire le bien.

On applaudit ensuite Mme Carmen Forte, la réputée violoniste la belle voix de M. Albin-Derroja i la danseuse Mlle Leautaud, toutes deux de l'OpéraComique, et, pour terminer, Mme Marika-Bernard Peissi, qui, au violoncelle, exécuta avec son talent remarquable des pièces espagnoles de Joachim Nin et Granados.

Dans l'élégante assistance S.Exc. M. da Gama Ochoa, ministre de Portugal duchesse de Nemours, Mme de SouzaDantas, comtesse de Kerchove de Denterghem, duc et duchesse de La Force, comtesse de Khuen Hedervary, duc de Chaulnes, princesse de Faucigny-Lucinge, comtesse Et. de Beaumont. baron et baronne Henri de Bastard, princesse Robert de Broglie, comtesse J. de Dampierre, princesse Henri de Ligne, comte et comtesse de Villoutreys, comtesse Leplc, vicomtesse Curlal, comtesse de Jumllhac, comte et comtesse de Obidos, comtesse J. de Bremond d'Ars, Mme Georges Dollfus, comtesse J. de rerrières-Sauvebœuf, comtesse Armand de Gontaut-Biron, comtesse P. de La Rochefoucauld, princesse G. de Bauffremont, princesse Gagarine, Mlle Ghislaine Brinquant

Baron et baronne de Borante, marquise de La Chapelle Crosville, comte et comtesse J. O'Connor, Mme et Mlle Victor Brinquant, baron et baronne L. de Nervo, Mme de' Gossellin, Mme Levée, baronne de Ladoucette, comte de La Panouse, Mme M. Th. de La Tour, Mme Alexandre et Mlle Singer, M. et Mme G. Grand Jean de Thier, Mme Daufresne de la Chevalerie, prince et princesse Sévastos, Mlle Alexandra Falcoyano, comte et comtesse Biadelli, Mme Lucien Allez, comtesse B. de Clermont-Tonnerre, Mme Louis Plettre, comtesse de Maudult, baron et baronne A. de Neufville, Mrs Bates-Batcheller, Mlle de Bonueval, baronne d'Huart, comte et comtesse de Beauregard, Mme de Nelldow, comtesse S. de Chabannes, Mme de Poiakoff, Mme de La Mortlère, comtesse de Fossa, Mme Vasco de Gama, M. et Mme C. Mallet, comte et comtesse C. de Béarn, prince de Brancovan, prince Krasinsky, Mlle Hedvige de Mun, M. et Mme Guido Médina, M. et Mme Roany de Gavelle, amiral et Mme Dumesnil, Mme Boas de Jouvenel, marquis de Caumont La Force, comte Costa de Beauregard, M. de Sillac ministre plénipotentiaire, vicomte de La Tour du Pin, comte de Beausacq, M. Gautier-Vignal, comte du Tertre M. Bertrand d'Astorg, M. André de Fouquières, Dr Loujon-Raynaud, Dr Edward Ortion, Dr Gisclard, M. Dlamantl, M. G. L. Pringué, comte Jacques de Ricau- mont.

CERCLES

Au scrutin de ballottage de mer- credi dernier, M. Achille Fould, présenté par le duc de Fezensac et le comte Bertrand d'Aramon, a été admis membre permanent du Cercle de l'Union.

Au scrutin de ballottage du Cercle de l'Union artistique, ont été reçus à titre permanent M. j.-P. Boucheron de Choudens, présenté

à la nouvelle journée, le ministre du travail pourrait augmenter ses heures de travail jusqu'à obtention d'un rendement normal. »

L'anarchie conduit au fascisme. Cette mesure en est la preuve. Un message de d'Annunzio aux Viennois.

Le 20 septembre 1915, d'Annunzio, officier aviateur, survolait Vienne et laissait tomber sur la capitale autrichienne des tracts aux couleurs de l'Italie. Le texte en avait été rédigé par lui, on y lisait ces lignes

« Viennois, on vous dit intelligents, mais depuis que vous avez revêtu l'uniforme prussien, vous vous êtes ravalés au niveau des rustres prussiens et le monde entier s'est tourné contre vous. Voulez-vous continuer la guerre ? Faites-le si vous voulez commettre un suicide. Qu'espérez-vous ? La victoire décisive que vous promettent les généraux prussiens ? La victoire décisive est comme le pain en Ukraine, on l'attend et on meurt avant de l'obtenir. Bourgeois de Vienne, songez à ce qui vous attend et réveillez-vous. Vive la liberté, vive l'Italie, vive l'Entente » De ce d'Annunzio-là, Berlin ne parlera point ces jours-ci.

« 4 Le Masque de Fer.

par S. A. le prince Mural et M. Jean Chiappe; M. Henri Pallaln, présenté par le marquis de Massa et M. André de Forcade de La Grézère.

Rappelons qu'aujourd'hui vendredi 4 mars, à quinze heures trente, M. Philippe Barrès fera, au Cercle Interallié, une conférence sur « Impressions d'Europe centrale ».

NAISSANCh5

M. Jean Pacquement et madame, née Antoinette Schloesing, sont heureux d'annoncer la naissance de leur fille Irène. 20 février.

M. Serge Heftler-Louiche et madame, née Rosambert, sont heureux d'annoncer la naissance de leur fille Marie-Christine.

On annonce, la naissance

De Françoise Coupan, de Marguerite du Bos, de Marie-Antoinette Flury.

MARIAGES

En l'église Saint-Charles de Monceau, mardi, était béni le mariage de Mlle Magdeleine Le Bourhis, fille de M. et Mme Jean Le Bourhis, petite-fille du colonel Ley, officier de la Légion d'honneur, décédé, et de Mme Ley, avec M. René Blancher, fils de M. Pierre Blan-

Mlle Magdeleine Le Bourhis.

(Studio Paulus.)

cher, mort pour la France, et de madame, née Martinvaud.

Les témoins du marié étaient: M. Auguste Martinvaud, avocat près la cour d'appel de Limoges, ancien'bâtonnier, et M. Eugène Martinvaud, inspecteur des contributions directes, ses oncles ceux de la mariée Mme Ley, sa grand'mère; le commandant Verly, chevalier de la Légion d'honneur, directeur d'exploitations sardinières, et l'intendant Ley, chevalier de la Légion d'honneur, ses oncles. PEU ILS

Hier ont été célébrées, en l'église Saint-Pierre de Chaillot, en présence du monde des lettres, des arts et de la politique, les obsèques de M. Edouard Champion, homme de lettres, adjoint au maire du Touquet, officier de la Légion d'honneur, croix de guerre.

La levée du corps a été faite et l'absoute donnée par Mgr Jean Gaston, protonotaire apostolique, vicaire général, curé de la paroisse.

Le deuil était conduit par M. Jean Loubet, gendre du défunt, et M. Pierre Champion, son frère; du côté des dames, par Mme Edouard Champion, sa veuve; Mme Jean Loubet, sa fille; Mme Lechevalier, sa tante.

Derrière les membres de la famille,

lux. N Icoe et Kjza oaajc^c^ d (XJiûawuf vsjax

LES DIX FEMMES LES PLUS ELEGANTES.»

On a publié une liste de dix femmes « les plus élégantes du monde », établie, paraît-il, par un jury composé de vrands couturiers parisiens. 11 serait vain, déplaisant, et probablement injuste de discuter aucun des noms qui figurent sur cette liste de tels palmarès sont trop 'brefs pour prétendre à l'équité complète. On pourrait tout au plus ajouter a ce-lui-là quelques noms français, puisqu'il n'en comporte pas un seul, et que deux des laureates seulement sont d'origine

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COURRIER

DES ARTS

L'exposition du trio Davids «On simplifierait peut-être la critique, disait Flaubert, si, avant d'énoncer un jugement, on déclarait ses goûts. »

Au seuil de l'exposition Davids, à la Galerie Jean Charpentier, voici un conseil d'autant plus utile que c'est là manifestation familiale. Les genres différents des trois artistes rendent inutile un ordre de préférence et, pour suivre l'avis du grand écrivain, il me suffit de faire connaître que j'aime, dans l'interprétation d'un paysage, retrouver l'émotion du peintre, lire sur un portrait le caractère du modèle, sentir les parfums d'un tableau de fleurs. Et c'est bien l'émoi éprouvé que clament les coins poétiques ou les vastes horizons peints par André Davids. J'ai découvert une âme vibrante derrière chaque visage que Mme Renée Davids a fixé de ses crayons habiles, devinant, avec un plaisir renouvelé, les caractéristiques de la personnalité dans l'intensité d'un regard ou le langage d'une attitude. En m'attardant devant les somptuosités épanouies d'Arlette Davids, j'ai respiré d'enivrantes senteurs rares sont les peintres de fleurs sachant rendre aussi librement le frémissement des pétales, d'une corolle et d'une tige.

.Aussi, écrivait encore Flaubert, notre admiration n'est-elle complète que pour les ouvrages satisfaisant à la fois notre tempérament et notre esprit. Paul Hermant.

avaient pris place les comités de la Société des gens de lettres et du Cercle des Escholiers, une délégation des Ecrivains combattants ayant à sa tête M. Henri Malherbe, remplaçant M. Paul Chack, absent de Paris; la municipalité du Touquet ayant à sa tête le docteur Pouget et la municipalité de Nogentsur-Marne, M. Nicol, président de la Fédération des chasseurs à pied, alpins et cyclistes; M" Simon, président des chasseurs de Driant.

Le fanion du 26/66 chasseurs à pied avait été placé derrière le catafalque. A l'issue de la cérémonie religieuse, des discours furent prononcés par M. jean Tharaud, au nom des amis M. Henri Malherbe, président d'honneur de l'Association des écrivains combattants; le docteur Pouget, maire du Touquet; M. Edouard Bourdet, administrateur général de la Comédie-Française. L'inhumation a eu lieu au cimetière du Montparnasse, dans la sépulture de famille.

On annonce la mort du fils du général Noguès. Dès qu'il a été informé de la triste nouvelle, S. M. le Sultan a exprimé au résident et à Mme Noguès ses condoléances et celles de la population marocaine.

De son côté, M. Morize, ministre plénipotentiaire, délégué à la résidence, s'est fait l'interprète de la douloureuse sympathie de l'administration et de la colonie française du Maroc.

Les obsèques de la baronne Raphaël de Roubin ont été célébrées mercredi en l'église de Villeneuve-lez-Avignon.

Le deuil était conduit par le baron Raphaël de Roubin, mari de la défunte; le baron Henry de Couyssy, son gendre M. Maurice de Miol-Flavard, le comte Raymond de Villeneuve-Esclapon et le lieutenant-colonel de Roubin, ses neveux;

Du côté des dames, par la baronne Henry de Couyssy, sa fille; la comtesse Hélion de Villeneuve-Esclapon, sa bellesœur la comtesse Raymond de Villeneuve-Esclapon et Mlle Magdeleine de Roubin, ses nièces.

L'inhumation a eu lieu dans le caveau de famille.

Nous apprenons avec regret la mort de Mlle de Cornulier Lucinière, qui se dévoua aux oeuvres, notamment à celle des «Bons Enfants», avec tant de cœur. Sa disparition sera pleurée surtout des malheureux, des humbles et des éprouvés de la guerre dont elle voulut être la consolatrice et l'amie. Elle était la petite-fille de l'amiral et de la comtesse, née la Tour du Pin Chambly, et la fille du général de division et de la comtesse, née Saint-Marc, décédés.

Les obsèques auront lieu en l'église de Levallois-Perret demain n samedi 5 mars, à onze heures, où le deuil se réunira.

Ni fleurs ni couronnes, qui pourront' être remplacées par des prières. Nous apprenons la mort de Mlle Elisabeth de Grunne, en religion Mère Marie-Elisabeth de l'Annonciation, Franciscaine missionnaire de Marie, décédée le 2 mars à Bruxelles, après une longue et douloureuse maladie contractée au cours de sa vie missionnaire aux Indes où elle fut Supérieure provinciale de sa congrégation.

Elle était la fille du général comte François de Grunne, qui entra, après la grande guerre, dans l'ordre de Saint-

française. C'est là, sans doute, pure délicatesse de la part de cet aréopage de créateurs par ces suf frages un peu exclusifs ils entendaient rendre un hommage choisi à celles qui, dans le monde entier, associent avec le plus d'éclat le prestige de leurs créations « celui d'un grand nom et d'une grande destinée. Mais il n'en faudrait point conclure qu'ils ''ont oublié tout ce que la couture française doit à l'élégance des Françaises. C.

Prise par Murat et offerte à Napoléon une épée de l'Empereur est rachetée par la famille royale d'Egypte Londres, 3 mars. Le conseiller de l'ambassade d'Egypte s'est rendu acquéreur aujourd'hui, dans une vente pu-.blique, d'une épée trouvée dans la voiture de Napoléon après Waterloo. Cette épée appartenait originellement à la famille régnant actuellement en Egypte. Elle avait été prise par Murât, qui l'avait offerte à Napoléon.

Le conseiller de l'ambassade d'Egypte a déclaré qu'il était chargé de l'acheter pour le compte de la famille royale d'Egypte.

Elle a été adjugée 350 livres sterling.

Au « Mercure de France » M. Georges Duhamel, trop chargé de soins, abandonne la direction du Mercure de France, mais il reste un des trois administrateurs de la maison. LA IOURNEE

La Flamme du Souvenir:

A 18 h. 30. à l'Arc de Triomphe t U. N. C., section de Suresnes

Expositions

103, boulevard Haussmann: OEuvres de Gulgou.

A 14 heures, au Pavillon des Salons (esplanade des Invalides) Vernissage de la 4 9» exposition des Artistes indépendants. 293, avenue Daumesnll Paysages, cobtumes, parures du Sud oranals et peintures du R. P. de Foucauld.

Au Musée des Arts décoratifs, 107, rue, rU' Rivoli Caricatures et mœurs anglaise*. Les courses

A 14 heures Enghien.

Société des Conférences

Aujourd'hui, à 14 h. 45. à la Salle de Géographie, dernière conférence de l'Enquête sur la vitalité française. Orateur M" Maurice Garçon. Sujet « La Jeunesse. De quoi demain sera-t-il fait ? » s

̃̃̃ ,• ̃.̃ :̃!̃&

Benoit à l'abbaye de Maredsous, et la petite-fille, par sa mère, du grand orateur catholique le comte de Montalembert.

On nous prie d'annoncer la mort de M. Camille Snauwaert, époux de Mme Idalie Parmentier, consul de Finlande, officier de l'ordre de la Rose Blanche, officier de l'ordre de Wasa, chevalier de la Légion d'honneur, né à Nieuport (Belgique) et décédé dans sa. propriété de Roquebrune-Cap-Martin le 1" mars 1938.

L'inhumation aura lieu à Ostende (Belgique).

Nous apprenons la mort de la baronne Aymar de Verna, née la Boulaye. Les obsèques auront lieu à Verna' (Isère). Une messe de huitaine sera célébrée le mardi 8 mars, à dix heures trente, en l'église Saint-Pierre de Chaillot. 'De la part du capitaine et -de Mme Gailly de Taurines et du vicomte et de la vicomtesse Robert de Gaillard de La. valdène.

On annonce la mort de Mme veuve, Edmond Radet, décédée dans sa quatre-,vingt-huitième année, munie des sacre- ments de l'Eglise. Les obsèques auront, lieu demain samedi 5 mars, à neuf heures précises, en l'église Saint-Pierre de Chaillot. Ni fleurs ni couronnes. On nous prie d'annoncer la mort de M. Léon Crépel, maître de forges, survenue à Nouzonville (Ardennes). Les obsèques auront lieu à Nouzonville de- main samedi 5 mars, à dix heures. Réunion: 12, rue du Général-Marguerite.

On annonce la mort de M. Jacques Meniaud, intendant militaire du cadre de réserve, officier de la Légion d'honneur, membre de l'Académie des scien. ces coloniales.

On annonce la mort de Mme Marie d'Ansac, pieusement décédée le 3 mars. Ses obsèques auront lieu demain samedi 5 mars, à dix heures et demie, en l'église Saint-Honoré d'Eylau.

S. Exc. Mgr Hubert Otto, doyen d'âge de tous les évêques du monde catholique, vient de mourir à l'hôpital catholique de Kouei-Houa (Chine). On annonce la mort

De Mme Cesar Corron, née Inès Pasquier, à Boucé (Orne); de Mme Reine Gotscho, née Schwab; de M. Henri Bloc.

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GRAND DEBAT A LA CHAMBRE (SUITE DE LA PREMIERE PAGE)

Or, dans cet ordre d'idées, tout est à faire. Les méthodes du Front populaire ont échoué. 11 faut savoir si Je fétichisme des 40 heures fléchira, si l'on discutera la proposition inter- disant tout bénéfice en temps de guerre. Il faut savoir surtout, en présence des milliards que l'emprunt va ajouter à une dette déjà énorme, comment on défendra la monnaie. C'est avant d'instituer la Caisse qu'il faut choisir. Le changement est imposé au gouvernement par les faits se soumettre ou se démettre, pas d'autre solution.

Pour aigres qu'elles fussent, les cri- tiques de M. Fernand-Laurent n'avaient pas souligné de fortes réactions, mais il avait appuyé sur un point beaucoup plus sensible pour la majorité le précédent emprunt de la Défense nationale aTt-il été convenablement employé ? ? Déjà les socialistes s'agitaient. M. Vincent Auriol dépêchait un exprès à la bibliothèque, pour lui chercher des documents.

Se portant en avant-garde, M. Jammy Schmidt s'indigne

Comment a-t-on pu prétendre qu'une partie de l'emprunt précédent a été détourné de son but ? C'est une « campagne néfaste ». Veut-on des chiffres ?

Produit total 8 milliards.

Dépenses au titre de la guerre. 5 milliards 316 millions au titre de la marine, 2 milliards 417 mi'lions au titre de l'air, 2 milliards 525 millions. Et M. Jammy Schmidt s'assied en soupirant profondément sur les allégations tendancieuses.

Je suis libre, aujourd'hui, s'écrie M. Vincent Auriol, et je peux répondre à toutes les accusations 1

Mais voici que M. Delaunay va exciter les passions. Dommage qu'il parle si vite, ce qui, avec le bruit que mène l'extrême gauche, n'aide pas d le comprendre. On entend pourtant cette phrase

L'aviation française ne peut revendiquer qu'une supériorité celle de la dépense. Les responsables de cette situation doivent être recherchés.

Trop de cris d'alarme ont été poussés en vain. C'est pourquoi M. Delaunay réclame une enquête sur la gestion passée de l'aéronautique.

Pourquoi tant d'émotion ? dit d'un ton las le président du Conseil. Ces polémiques font le plus grand tort au pays. Au surplus, vous discuterez bientôt des crédits de la défens- nationale.

Accroissons la puissance de notre aviation, demande M. Wiedemann-Goiran.

On nous invite à ne pas parler du passé, observe M. Pinelli. Mais n'est-ce pas le gouvernement qui vient de ranimer de vieilles querelles ?

Et élevant le ton, malgré les cris des socialistes

On m'accuse d'avoir prétendu inexactement, que les fonds de l'emprunt de 8 milliards n'avaient pas été employés pour la défense nationale. Je ne l'ai pas « prétendu ». Je l'ai démontré « Officiel en main.

J'ai démontré que les fonds de l'emprunt étaient bien des fonds spécialisés et que,,fin juin 1937, il restait au Trésor 18 millions.

La Trésorerie avait donc absorbé les huit milliards de l'emprunt au moment du départ du cabinet Blum. Or, Il n'était sorti au plus des caisses que 144 millions pour les investissements de la défense nationale. De là, à huit milliards, il y a de la marge 1

Vos observations ne seraient fondées, repartit M. Chautemps, que si la Trésorerie n'avait pu faire face à des dépenses ordonnancées pour la défense nationale. L cas ne s'est pas produit. D'ailleurs. n'y a pas eu de spécialisation des fonds de l'emprunt.

M. Pinelli. C'est inexact.

M..Daladier indique à M. Frédéric Dupont qu'un crédit important sera prochainement réclamé pour la défense passive.

Puis M. Marchandeau défend le projet avec une chaleur qui ne lui est pas habituelle. Union 1 Union répète-t-il. C'est elle qui assurera notre salut. N'est-ce pas elle qui nous l'a déjà donné ? Et il invoque M. Thiers restaurant le crédit public grâce à l'effort du pays.

Il n'y avait pas de communistes en ce temps-là, s'écrie M. Aubert.

Il y avait eu la guerre et la Commune, répond M. Marchandeau, tandis que les communistes vocifèrent. Techniquement, le ministre affirme que la caisse offrira toutes garanties aux préteurs futurs. Ne fût-elle. comme l'a dit M. Denais, qu'un conseil de sur-' veillance, elle serait encore une garantie précieuse.

On aurait pu s'arrêter. Mais M. Vincent Auriol tenait à s'expliquer sur le fameux emprunt de 1937. Manipulant deux énormes recueils de l' « Officiel », il rappelle qu'un amendement de M. Marin proposant la spécialisation des fonds de l'emprunt, avait été repoussé par la Chambre, et qu'un autre de M. Pinelli, di-posant que l'emprunt ne pourrait exL'AFFAIRE DU C. S. A. R.

Le directeur d'une usine de Co!icy-!e-Château est arrêté 01 II avait fourni une partie

des explosifs et des armes trouvés à Annet-sur-Marne

L'enquête sur le C. S. A. R. a été marquée, hier, par une nouvelle arrestation: celle d'un directeur d'usine de Coucy-leChâteau, M. François Georges, qui avait fourni une partie des armes et explosifs découverts, le 19 février, dans la carriède abandonnée d'Ànnet-sur-Marne. M. Georges, qui est gérant d'une société de désobusage et de récupération, opérant depuis la'guerre dans lés régions envahies, aurait avoué aux commissaires Jobard et Delsay qu'il était, depuis le début de l'année dernière, en relations suivies avec l'ingénieur Michel Harispe, arrêté en septembre, au début de l'affaire des « Cagoulards ».

M. Harispe lui ayant demandé de lui fournir des munitions et du matériel, M. Georges lui vendit d'abord, pour 4.000 francs, un lot de soixante-dix fusils de guerre français et étrangers, deux mitrailleuses allemandes d'ailleurs incomplètes et 300 kilos de cartouches, puis, par la suite, pour 1.000 francs 25 kilos de cheddite, 800 détonateurs et des pétards de cavalerie. Un mandat d'arrêt a été décerné par M. Béteille, juge d'instruction, contre M. Georges, qui a été écroué à Laon, en attendant son transfert à Paris. Le comte Hubert Pastré est libéré Conformément a l'arrêt, en date du 8 février, de la chambre des mises en accusation fixant à un mois la durée de la détention d'un certain nombre d'inculpés, dans l'affaire de détention d'armes de guerre, M. Béteille, juge d'ins- truction, à la demande des défenseurs, M" Henry Terres et André Klotz, a devancé la date prescrite et a rendu, hier, une ordonnance de mise en liberté eu faveur do comte Hubert Pastré, arrêté le 25 novembre 1937, à son retour d'une chasse en Hongrie.

céder les besoins de la défense nationale pour l'exercice 37, avait été adopté. Cette disposition a été strictement respectée. Puisg il y a eu « le douloureux événement de Clichy et la campagne que l'on sait ».

Assez gauchement, M. Vincent Auriol, qui menace de ses in-folio brandis le crâne de ses voisins, s'engage dans la polémique.

Si on avait fait un effort en 1934 et 1935.

La droite proteste avec véhémence. C'est vous qui nous faites ce reproche crie M. Dommange, vous qui ne votiez pas les crédits militaires 1 Les pupitres claquent. Les invectives s'entre-croisent. Le bruit est tel qu'il est impossible d'entendre les phrases que M. Auriol lance oourtant à pleins poumons.

M. Taudière propose un amendement sur la détermination du stock-or qui n'est pas recevable, dit le président. Vous ne défendez pas le crédit de la Banque de France, dit M. Chantemps à M. Tardière.

Le problème mérite d'être discuté. II mérite surtout de ne pas l'être. La navette du projet

de conciliation

A la fin de la séance, la Chambre reprend pour la cinquième fois le projet sur la conciliation et l'arbitrage. Il reste encore trois points de désaccord. La discussion s'engage à l'article 6 sur un amendement de M. Monnet. « Tous les différends collectifs du travail dans l'agriculture doivent être soumis aux procédures de conciliation et d'arbitrage avant toute grève ou lockout.

» Une loi déterminera, avant le 15 avril 1938, les procédures de conciliation et d'arbitrage applicables à l'agriculture. A titre provisoire et à défaut de convention collective réglant la procédure de conciliation et d'arbitrage, le gouvernement est autorisé à fixer les modalités de cette procédure par règlements d'administration publique pris après avis de l'Assemblée permanente des présidents de Chambre d'agricuiture et du Conseil National économique. Ces décrets cesseront d'être en vigueur dès la promulgation de la loi visée au présent paragraphe. Toutefois, les procédures commencées à cette date suivront leur cours. »

La commission accepte l'amendement de M. Monnet, dont la Chambre vote par 345 voix contre 241 la première partie jusqu'aux mots « du Conseil national économique Elle y ajoute une addition du communiste Parsal « Après consultation des organisations ouvrières et patronales les plus représentatives. s>

L'article 6 nouveau est adopté par 342 voix contre 236 et l'ensemble. du projet par 401 voix contre 165. La Chambre s'ajourne alors à 22 heures.

LA SEANCE DE NUIT Ce n'est pas le projet sur la conciliation qui revient à 22 heures. M. Herriot décide alors qu'on va continuer la discussion sur la Caisse d'investissement. M. Louis Marin présente un certain nombre d'observations sur les conditions nécessaires à la réussite des emprunts et sur l'emploi des fonds. D'autre part, le rendement des usines de guerre parait insuffisant.

Les syndicats ouvriers, dit M. Chautemps, se sont engagés à accepter les dérogations toutes les fois qu'elles seront nécessaires pour la défense nationa'e.

Un amendement de lit Denais sur l'emploi des disponibi;ités de la caisse est adopté. On vote l'article 2. L'article 3 (composition du conseil d'administration de la Caisse) est adopté. A l'article 4 (mode de gestion), M. Fernand-Laurent formule d'assez vives critiques. M. Marchandeau fournit des explications sur le fonctionnement de la comptabilité publique en la matière et invite la Chambre à s'élever au-dessus des « passions partisanes ».

Les derniers articles ne suscitent aucune remarque et l'ensemble est adopté à l'unanimité de 583 votants.

Les socialistes

maintiennent l'article 6 Au cours de la séance de nuit, les groupes communiste et socialiste ont tenu de nouvelles réunions.

Les communistes décidèrent immédiatement de régler leur attitude sur celle des socialistes. Ceux-ci revinrent à minuit 40 en rapportant la décision de reprendre l'article 6 avec l'amendement Monnet.

Ils ajoutaient, toutefois, qu'ils se réuniraient de nouveau si M. Chautemps posait la question de confiance contre ce texte.

La commission du travail réunie aussitôt après décidait également, par 9 voix contre 6, de reprendre l'article 6 contre le gré du gouvernement. Roger Dardenne.

LEGION D'HONNEUR Ministère des travaux publics Sont promus officiers MM. Auberger, membre du conseil d'administration du port de Strasbourg Armand Lejeune, ingénieur en chef des mines en retraite. Chevaliers JIM. Paul Brune, Chadeau, Jean Chemin, Pierre Gendron, Guéret-Bellemare, Marius Joly, Parenteaud. Ministère du travail

Est nommé chevalier M. Anatole Bajut.

Woo

MOUVEMENT JUDICIAIRE Sont nommés Président à Laon M. Camus juge adjoint à la Seine M. Briand juge d'instruction adjoint à la Seine M. Jadin juge assesseur à la Seine M. Sirdey juge à Pontoise M. Jacomet juge à Lille M. BouIIanger juge à Lyon M. Achard juge à Annecy M. Joulia juge à Beaune M. Guerre juge à Boulogne M. Boivin juge à Compiegne M. Dussaussois juge à SaintOmer M. Amand juge à Saint-Quentin M. de Menditte juge à Chaumont M. Thoriet juge à Cbàteaulin M. le Riche de Cheveions juge à Senlis M. Lorgnier; juge à Abbeville M, Finot juge à Lisieux M. Arrachard juge à Clermont M. Mestre juge à Avesnes M. Dodre juge à Chûlons-sur-Marne M. Vergez juge à Chartres M. Bellet juge à ChâteauThierry M. Meyer juge à Troyes M. Thurlet juge à Compiègne M. Barbare juge à Foix M. Plantie Cazejus juges à Guingamp M. Caudan, M. Homet Juge à Issoire M. Cres juge à La Châtre M. Gestat juge à La Réole M. Luc juge à Lisieux M. Ruef juge à Lourdes: M. Brouillonet juge à Mauriac M. Ozon; juge à Mont-de-Marsan M. Lapouge juge à Narbonne M. Bouysset juge à Perpignan M. Bouvier juge à Saverne M. Misoblieh juge à Thionville

S. EXC. FAKHRY PACHA

A L'AMERICAN CLUB

L'American Club avait hier pour hôte d'honneur, à son déjeuner hebdomadaire, S. Exe. Fakhry Prcha, ministre d'Egypte à Paris.

A l'heure des toasts, le diplomate s'est levé et a prononcé une éloquente allocution.

Un grand nombre de personnalités assistaient au déjeuner que présidait M. Malcolm Davis, président de l'American Club. S. Exc. Fakhry Pacha a été. k diverses reprises chaleureusement applaudi.

LE FVHRER A REÇU L'AMBASSADEUR'

DE GRANDE-BRE1AGNE A BERLIN

DESIR BRITANNIQUE DUN ACCORD EX16EMCES INADMISSIBLES DU REICH ,4 ODe rxotre correspondant ça.x-tia-iiliei' par -téléislxoaa..e)

Londres, 3 mars.

Sir Neville Henderson, ambassadeur de Grande-Bretagne à Berlin, a été reçu cet après-midi à 4 heures par le chancelier Hitler. L'entrevue, à laquelle assistait M. de Ribbentrop, se prolongea pendant plus d'une heure. Les dépêches de Berlin annoncent que la raison principale de cet entretien fut de préparer le déplacement de M. de Ribbentrop à Londres, qui serait imminent. Les porte-parole des milieux officiels britanniques disent ce soir que cette conversation peut être considérée « comme une première phase vers de nouvelles négociations ».

Le 29 novembre dernier, le communiqué publié à Downing Street après les conversations franco-anglaises précisait que les gouvernements français et anglais 1° adhéraient au principe ultime de réaliser un accord européen 2° considéraient que la question coloniale ne pouvait être séparée des antres problèmes qui sont inclus dans cet accord.

Or, le premier ministre a déclaré très récemment aux Communes qu'il espérait réaliser un accord entre les quatre puissances. Les négociations angloitaliennes, la sévère dénonciation par le premier ministre du principe de sécurité' collective ne marquent peut-être pas un changement de politique, mais on peut se demander si le nouveau projet britannique de réaliser un accord avec Berlin est bien conforme aux principes qui ont été définis le 29 novembre dernier.

LA QUESTION

DES ELECTIONS GENERALES Ce n'est plus un secret, nous ne sommes pas à une date très éloignée d'élections générales en Angleterre, auxquelles semblent se préparer déjà les membres des Communes. La conclusion d'un pacte, même artificiel et à peu près vide de sens, pourrait être un « atout décisif » et permettre aux partisans de M. Neville Chamberlain de revenir à Westminster pour quatre nouM. Beck est arrivé à Rome Rome, ii mars. M. BecU, ministre des affaires étrangères de Pologne, est arrivé ce soir à Rome, en compagnie du chef du protocole, du directeur des affaires politiques, M. Potocky, de deux secrétaires et de nombreux journalistes polonais. Il restera à Rome deux ou trois jours et conférera avec M. Mussolini et avec le comte Ciano, ministre des affaires étrangères.

Après trois semaines de décisions contradictoires L'AUTRICHE RECLAME DES DIRECTIVES (De notre correspondant particulier, par téléphone.)

'»; ̃̃-> '̃̃•: Vienne, 3 mars. Les nouvelles d'Autriche ressemblent en ce moment au bulletin d'un cardiaque dont le pouls varie d'heure en heure. Hier, nous apprenions que, par un décret de M. Dadicu, chef styrien de l'office du ralliement des nationaux-socialistes, le port de l'insigne de la croix gammée était dorénavant autorisé mais les journaux autrichiens qui annonçaient cette nouvelle furent confisqués ce matin, et furent saisies aussi la Essener National Zeilung et d'autres feuilles étrangères où étaient commentées les décisions de M. Dadieu. Ce dernier, nous assure-bon à Vienne, n'a aucunement qualité pour décider pareille mesure 1 office central de Vienne s'est vu forcé de le désavouer. Donc, point de croix gammée en Autriche, point de salut hitlérien, sinon le droit de lever la main en silence.

Le compromis mécontente tout le monde, car les Autrichiens, d'habitude si tièdes, si friands de demi-mesures, réclament aujourd'hui, quelles que soient leurs convictions, des directives et des décisions claires que personne n'est encore en mesure de leur donner..n Une réunion de paysans d'Autriche à Vienne fut l'occasion de manifestations de loyauté pour le chancelier Schuschnigg demain aura lieu devant l'hôtel de ville une démonstration similaire des femmes autrichiennes.

Par ailleurs, à en croire la Neue Frefe Presse, des nationaux-socialistes vont être nommés conseillers d'Etat, conseillers économiques et conseillers culturels, bref entrer dans les Chambres qui constituent le Palais de la Législation, l'ancien Parlement.

Le bilan de tout cela n'est pas aisé à faire. On voit que, fidèle à son désir de servir la paix allemande, sans renon-

1 NOUVELLES BREVES I

ETRANGER L'aviation nationaliste

bombarde Alméria

Barcelone, 3 mars. On annonce officiellement que trois hydravions nationalistes ont bombarde Almeria hier après-midi, faisant 18 morts, parmi lesquels 11 enfants, et 7 blessés.

On annonce également qu'à la suite du bombardement effectué par des avions républicains sur les navires de guerre nationalistes qui avaient bombardé Sagonte le 22 février, il y a eu 12 morts et 20 blessés à bord de l'Amiral-Cervera, qui aurait subi d'importants dommages.

A Washington,

M. de Saint-Quentin remet ses lettres de créance

Washington, 3 mars. En remettant ses lettres de créance an président Roosevelt, M. de Saint-Quentin, ambassadeur de France, a dit notamment Voilà plus de vingt ans que nos deux nations ont uni leurs efforts pour essayer de rebâtir sur des ruines. » L'œuvre à laquelle nous sommes attachés est loin d être achevée. Les principes qui sont à la base même de nos institutions et les idéaux pour lesquels nos deux pays luttèrent se trouvent de nouveau menacés. Nos peuples impatients de réformes attendent encore la sécurité extérieure qui leur serait nécessaire pour résoudre les nombreux problèmes sociaux, économiques et financiers que pose la construction d'un ordre nouveau. »

ALLEMAGNE. Le nouvel ambassadeur des Etats-Unis à Berlin, M. Hugh R. Wilson, a remis hier ses lettres de créance au chancelier Hitler, en présence u ministre des affaires étrangères, M. von Ribbentrop.

I AUSTRALIE. Le Cabinet du Ccmmonwcalth d'Australie « décidé

cer à lfindépendance autrichienne. le chancelier Schuschnigg veut iaire collaborer les nazis il la gestion de l'Etat dans le cadre des institutions existantes. Le tout sera de savoir si le dynamisme des nouvelles recrues ne fera pas sauter ce cadre.

Dominique Auclères.

LE GENERAL MILCH.

.sous-secrétaire d'Etat allemand à l'aéronautique, pose à Berlin la première pierre de l'Ecole de protection anti-aérienne. 1

velles années avec une forte majorité. Le cabinet Chamberlain est aujourd'hui disposé à faire à l'Allemagne de plus amples concessions que lors de la visite de lord Halifax, d autant plus que Berlin va être le partenaire de 1 Italie au cours des prochaines conversations de Rome.

PRETENTIONS

ALLEMANDES

Or, les exigences dé l'Allemagne se sont élevées dans des proportions considérables elles ne peuvent être satisfaites par les concessions limites de la Grande-Bretagne. Il semble tout d'abord que le chancelier Ilitter demande préa- lablement à toute négociation le retour des anciennes colonies allemandes en Afrique et qu'il refuse de donner la moindre garantie en ce qui concerne l'Europe Centrale. Par ailleurs, les chefs allemands n'ont pas caché au représentant britannique la raison pour laquelle le chancelier lliller s'est abstenu de prononcer le mot d'indépendance dans le passage de son dernier discours qui s'adressa à l'Autriche. Ils sont d'ailleurs

Rome applaudit à la position anglaise dans le problème autrichien

Les déclarations faites mercredi à la Chambre des communes par M. Chamberlain au sujet du problème autrichien ont été relevées hier, dans toute la presse italienne, avec une insistance significative. On sait que le premier ministre anglais, tout en affirmant que les accords de Berchtesgaden ne sont pas en contradiction avec l'article 88 du traité de Saint-Germain, a assuré que le gouvernement britannique entend ne point se désintéresser des affaires de l'Europe centrale ni de la sécurité autrichienne. Dans les milieux politiques romains, on déclare que la position ainsi adoptée par le gouvernement de Londres correspond entièrement au point de vue de l'Italie fasciste.

On estime à Rome que l'indépendance autrichienne n'est pas incompatible avec l'amitié austro-allemande sans qu'il puisse pour cela être question d'union politique ou autre. L'Autriche demeure une entité nationale libre et souveraine, comme l'a proclamé M. Schuschnigg. L'insistance avec laquelle cette manière de voir se trouve constamment 1 réaffirmée en Italie revêt dans les cir-

d'accorder son appui à la politique étrangère de M. Neville Chamberlain. BELGIQUE. La Chambre a voté le budget de la défense nationale par 134 voix contre 19 et deux abstentions. CITE DU VATICAN. Mgr Ritter, nonce apostolique en Tchécoslovaquie est arrivé à Rome.

GRANDE-BRETAGNE. La corporation de la Cité de Londres a décidé de demander au roi Carol de Roumanie de bien vouloir être son invité d'honneur au Guildhall, lors de sa prochaine visite en Angleterre.

Les conversations anglo-irlandaises ont repris hier à Londres.

Le Conseil national des coopératives britanniques a décidé de recommander à toutes les sociétés coopératives et à leurs membres de cesser tout achat de produits japonais pendant la durée du conflit actuel.

-ITALIE. L'ex-Kronprinz qui se trouvait dans la petite ville de Cortina d'Ampezzo, il se livrait aux sports d'hiver, est par'i hier, en automobile pour Dobiacco. Un train spécial l'attend dans cette ville pour le conduire à Berlin.

M. Alexandre Zamfiresco, nouveau ministre de Roumanie près le Quirinal, arrivera à Rome avant le 15 mars. PALESTINE. Les cérémonies prévues à l'occasion de l'arrivée de Sir Harold Mac Michael, le nouveau HautCommissaire britannique, se sont déroulées à Haïffa sans incident, mais sous une pluie battante.

UNION SUD-AFRICAINE. On annonce la mort, survenue au Cap, de Cholem Schwartzbard, qui, en 1936, fut acquitté par un tribunal parisien de l'accusation d'avoir tué, à coups de revolver, le général ukrainien Petlura. U. R. S. S. L'accord commercial entre les Soviets et l'Allemaync a été prolonge jusqu'au 1" janvier.

à ce sujet, selon les termes d'un diplomate britannique, d'une franchise déconcertante.

Dans l'état d'esprit où se trouve en ce moment l'Allemagne, déclare ce soit une, personnalité anglaise, il est difficile d'espérer beaucoup de ces nouvelles négociations.

Gérard Boutelleau.

Lord Perth se rendra demain à Rome

Londres, 3 mars. Lord Perth, ambassadeur britannique à Rome, appelé à Londres la semaine dernière pour y recevoir des instructions en vue des prochaines conversations anglo-italiennes, quittera la capitale anglaisa pour Home dès samedi prochain, accompagné de RI. Maurice Ingram, chef du département sud-européen au Foreign-Office. On s'attend, dans les milieux officiels, à ce que les négociations commencent au plus tard mardi de la semaine prochame.

constances actuelles une valeur particulière. Tout se passe comme si à l'intérieur de l'axe Rome-Berlin l'associé italien ne négligeait rien pour faire entendre à son partenaire allemand la vérité européenne en ce qui concerne l'Autriche.

En approuvant bruyamment M. Chamberlain, le gouvernement fasciste fait comprendre aux dirigeants du Reich que l'indépendance du petit Etat reste à ses yeux solennellement protégée par les accords internationaux.

M. Chamberlain a laissé entendre que son pays, d'accord avec la France, tient à apporter sa propre contribution à la sécurité du bassin danubien. L'Italie se trouve doublement satisfaite de ces dispositions et il est intéressant de noter que sous ce rapport sa politique répond pleinement aux aspirations et aux vues des puissances occidentales.

Madeleine-R. Anglès.

Le pasteur Niemœller

est maintenu en prison

« pour sa sécurité »

Berlin, 3 mars. Le pasteur Niemoeller a été transféré dans une prison de Berlin.

De bonne source, on déclare qu'il n'est pas question pour le moment de l'interner dans un camp de concentration. Cependant, les milieux officiels, refusent toujours de préciser' la datede la libération éventuelle du pasteur. Bien que la peine de forteresse prononcée contre lui par le tribunal spécial soit considérée comme éteinte du fait de la détention préventive accomplie, les autorités allemandes ont décidé de maintenir le pasteur en état d'arrestation préventive, «pour assurer sa sécurité » et pour l'empêcher de poursuivre son activité et son «agitation hostile à l'Etat », comme il en avait manifesté l'intention, dit-on, pendant sa détention préventive.

O ̃

GRAVE AFFAIRE D'ESPIONNAGE

EN ECOSSE

Londres, 3 mars. Une nouvelle affaire d'espionnage vient d'être découverte, en Ecosse cette fois.

Les journaux de ce matin qui la rapportent sous des titres sensationnels, annoncent que la veuve Jessie Jordan, âgée d'une quarantaine d'années, a été arrêtée hier soir à la suite d'une descente de police effectuée dans un salon de coiffure de Dundee.

Mme Jordan est inculpée d'infraction à la loi sur les secrets officiels.

Des soldats du Mandchoukouo se mutinent

Ilankéou, 3 mars. Des soldats du Mandchoukouo, faisant partie de cinq divisions de troupes japonaises, mongoles et du Mandchoukouo, se sont mutinés près de Pao-Téou (province du Sui_yuan) et se sont joints aux Chinois.

PARIS

M. FERNAND LAURENT et plusieurs de ses collègues viennent de déposer une proposition par laquelle ils demandent que soit donnée à une nouvelle place du quartier de la Muette le nom de l'abbé Gillet, grand mutilé de guerre.

M. ALBERT SARRAUT, fera demain des déclarations sur la situation en Afrique du nord au déjeuner du Syndicat des informateurs d'outre-mer. M. LE PASTEUR BOEGNER a donné, hier, dans l'église réformée de Passy, sa première conférence de carême. MILLION, au cours d'un déjeuner, demanda à Jean Blanc s'il croyait que Weidmann avait tué miss de Koven et Couffy. Les deux inculpts ont été confrontés hier à Versailles. Million a tout nié.

♦ LA COUR D'ASSISES a condamné, hier, Eugène Volant à trois ans de prison. Il avait tué sa maîtresse, Yvonne Fournier, qui l'avait supplié de la tuer. DOMESTIQUE CONGEDIE, Albert Kaiser se rendit, hier, chez ses anciens maîtres, M. et Mme Dennetière, 80, rue Lafayettc, et tira sur eux deux coups de revolver. Ils ne furent que légèrement blessés. Peu après Kaiser se donnait la mort.

PROVINCE

UN APPAREIL DE L'AERO.GLUB de la Côte-d'Or s'est écrasé hier au soi, près de Gevrey. Le pilote M. Jacquier et M. Schnebelen ont été tués.

TRENTE MANUFACTURES DE CHAUSSURES, à Limoges sont occupées. Ce conflit a éclaté au sujet du renouvellement des conventions collectives. VINGT-CINQ USINES DE PRODUITS CHIMIQUES sont occupées à Marseille. Les patrons estiment que l'évacuation des usines et la reprise du travail doit avoir lieu, avant toute discussion.

LE PROCES DE MOSCOU

KRESTÏNSKI S EST AVOUE COUPABLE

a

BOUKHARINE ET IVANOV se sont accusés

des pires forfaits d

L'acte d'accusation que doivent confirmer les aveux et les dépositions, au procès de Moscou, tend à révéler les faits suivants

En 1921, au temps de sa plus étroite collaboration avec Lénine, Trotski, commissaire à la Guerre et l'une des deux têtes du pouvoir soviétique, était en réalité un espion à la solde de l'Allemagne

Le même Trotski est devenu agent de l'Intelligence Service en 1926 Krestinski, ambassadeur à Berlin, n'était qu'un espion au service de la Reichswehr

Rosengoltz, commissaire au Commerce extérieur, travaillait pour l'espionnage allemand depuis 1923, et pour le contre-espionnage. britannique depuis 1926

Racovski, ambassadeur à Paris, était un agent de l'Intelligence Service depuis 1924, et de l'espionnage japonais depuis 1934

Tchernov, commissaire à l'Agriculture, s'est vendu à l'espionnage allemand en 1928, sur la recommandation de Théodore Dan, le socialiste russe bien connu, ami de Léon Blum et de tous les dirigeants du so; cialisme

Charangovitch, président du Conseil des commissaires en Russie Blanche, s'est fait enrôler dans l'espionnage polonais dès 1921 Grinko, commissaire aux Finances, cumulait l'espionnage au profit de l'Allemagne et de la Pologne Rykov, président du Conseil des commissaires, et Boukharine, l'homme le plus aimé du Parti, comme disait Lénine, étaient au courant de tout, approuvaient, encourageaient Krestinski a « avoué », à l'instruction, ses relations avec von Seckt, et les 250.000 marks par an qu'il recevait pour les transmettre à Trotski (en ce temps, le mark valait moins d'un sou et Trotski disposait des immenses ressources de son commissariat.)

Rosengoltz et Grinko ont « avoué » leurs rapports avec un certain ambassadeur N, qui assurait la liaison avec les « fascistes »

Trotski voulait faire cadeau de la Province Maritime d'Extrême-Orient au Japon Rykov accordait la Russie Blanche à la Pologne Boukharine tient de Radek que celui-ci tenait de Trotski l'idée d'offrir r l'Ukraine à l'Allemagne

Tchernov reconnaît avoir eu des entrevues avec Paul Scheffer, correspondant du Berliner Tagcblatt Iagoda a empoisonné Menjinski, chef de la Guépéou, pour prendre sa place Trotski a ordonné de tuer Gorki et le fils de celui-ci, Pechkov

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[ Le vénérable professeur Pletniov a consenti à supprimer toute une série (sic) de dirigeants bolchevistes [ Boukharine fut l'instigateur de Dora Kaplan, la socialiste qui tira sur [ Lénine en 1018.

On en passe, et de non moins raides.

A l'audience, Grinko a déjà avoué, de plus, son hostilité au pacte francosoviélique et quelque complicité tacite avec Toukhatchevski

Boukharine avoue tout, et bien d'autres choses encore, notamment ses relations avec Tchlenov, à Paris; t Le professeur Pletniov reconnaît avoir « hâté la fin » de Gorki et de ] Kouïbychev, avec la complicité du docteur Léviuc

Tous les accusés, mis à part l'accide^ Krestinski, débitent leurs confessions monotones desquelles il résulte que les plus hauts personnages du pouvoir soviétique n'avaient qu'une pensée renverser le pouvoir | soviétique.

Qui peut les en croire ? B. Souvarine.

').


Betty Stockfeld, qui tourne actuellement dans « Les Femmes collantes », vient d'être engagée pour paraître aux côtés de Raimu et de Michel Simon dans « Les Nouveaux Riches que Berthomieu va réaliser prochainement.

Chronique du Music-Hall AU CIRQUE LES GENS DU VOYAGE

CE QUE SERA LE GALA DE L'UNION

IIIIIH e cirque cette semaine est deux I fois à l'honneur. Sur la piste du I Cirque Medrano a été donné le lllllua déjeuner des Gens du Voyage, le nouveau film de Feyder. Sur la piste du Cirque d'Hiver sera donné samedi le gala de l'Union.

Nous n'avons pas à parler ici des qualités ou des défauts cinématographiques du film de Feyder, mais seulement de l'image, du Cirque qu'il donne. A ce point de vue c'est la meilleure réalisation que nous connaissions. Feyder, le metteur en scène, assisté de Jacques Viot qui a fait avec lui le scénario, et de Bernard Zimmer qui a écrit les dialogues, a donné du cirque et du monde du cirque une image très vraie, très directe et assez fidèle pour que tout ce qu'il y a de merveilleux dans le cirque naisse de soi-même sans qu'il soit besoin de le. souligner. Il a en quelque sorte « déromantisé » le Cirque, en écartant tout effet facile, en supprimant tout ce qui est paillette et plumes, et aussi sentimentalité à la « Paillasse » avec musique de Leoncavallo à la clef. C'est une peinture directe, réaliste si l'on veut, mais de ce réalisme particulier au cinéma dont nous parlait l'autre jour Marcel Achard et que nous appellerions « surréalisme si le mot n'avait pas été détourné de son véritable sens par les «' surréalistes que l'on connaît.^ se dégage du film de Feyder une poésie très pure et très émouvante, suggérée par certaines situations, par certaines répliques, par les images surtout.

Le cirque a inspiré et continue à insr beaucoup de peintres, de Lautrec à Vertes et à Heuzé en passant par tous ceux que Louise Hervieu a réunis dans son joli livre l'Ame du Cirque mais parmi les meilleurs de ces dessins et-de ces peintures pourraient figurer certains 's passages de ce film. Dans le jeu des noirs et des blancs des « tableaux » comme certaines entrées à cheval, ou encore un visage apparaissant à la lucarne d'une roulotte, une des vues d'ensembles du campement donnent un plaisir complet. Feyder et Bernard Zimmer ont vécu quelque temps avec les Gens du Voyage. (On emploie ce terme pour distinguer les troupes ambulantes des troupes sédentaires) et cela se sent. Nous n'avons pas relevé de fausses notes. Bernard Zimmer, dans son dialogue, use de mots et d'expressions justes et il a su éviter le travers de « trop en mettre » comme il arrive souvent lorsqu'on fait parler les gens en argot. Il se dégage de ce film une santé rude, parfois brutale, une « honnêteté » qui n'a rien à voir avec la morale bourgeoise, mais qui est peut-être plus vraie et plus authentique. « Ah les braves gens » pourrait-on s'écrier. Et la raison de cette honnêteté apparaît. C'est que les gens de cirque

SOIREES. Ce soir vendredi 4 La Brouille Le Pain de ménage: samedi 5, dimanche 6, mercredi !) Asmodée; lundi 7 Les Fausses Confidences J La Comtesse d'Escar-

bagnaB; mardi 8, jeudi 10 Estner, L,a Coupe enchantée.

MATINEES. Dimanche 6 La Robe rouge; jeudi 10 Les Fausses Confidences, La Comtesse d'Escarbagnas.

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MINUIT TRENTE

an

CIRQUE D'HIVER

Places de 50 4 400 francs.

Location 7, rue Monslgny. 1

i :i a i k r s

'LE© DATES RETENUES Vendredi 4

HUMOUR. En soirée répétition générale de Ruy Blai J8. Samedi 5

CIRQUE D'HIVER. A minuit et demi Gala de l'Union des Artistes.

Lundi 7

AIDE ET PROTECTION (Salle d'Iéna). En soirée: répétition générale de L'Ombre sur l'Avenir.

OPERA. En soirée reprise de L'Or da Rhin. COMEDIE-FRANÇAISE. En soirée reprises de Les Fausses Confidences et La Comtesse d'Escarbaenas.

Mardi 8

EMPIRE. En soirée répétition générale de Edition spéciale.

Mercredi 9

THEATRE DE PARIS. En soirée répétition générale de Marol. Vendredi 11

Vendredi 11

VARIETES. En matinée Gala annuel de l'Amicale des Chansonniers.

Lundi 14

COMEDIE-FRANÇAISE. En matinée ̃ répétition générale de Le Chapeau de paille d'Italie.

Mardi 15

GYMNASE. En soirée répétition générale de Cavalier seuL Mercredi 16

BIDEAU-DE-PARIS (Théâtre Isola). En soirée répétition générale d'une comédie en trois actes de M. Jean Blanchcn. CE SOIR

OPERA (Opéra 59-59), à 20 h. 30 Don Juan (Mmes Germaine Lubin, Germaine Hoerner, Solange Delmas; MM. Pernet, Jouatte, Cabanel, Morot. Médus). Oreh. M. Fritz Zweig. Demain L'Aigrlon.

COMEDIE FRANÇAISE (Rich. 22-70), à 21 h. Le Pain de ménage (M. Pierre Bertin et Mme Germaine Rouer). La Brouille (MM. Ledoux, Bacqué, Ecliourin, Bertueau Mmes Béatrice Bretty, Catherine Fonteney, Renée Faure. Nadine Marziano). Demain Asmodée.

OPERA-COMIQUE (Rich. 72-00), à 20 h. 15 (soirée privée du Comité des Loisirs) Carmen.

Demain Mireille.

ODEON (Dant. 58-13), à 20 h. 40 Peer Gynt (Mme Suzanne TÏesprés, M. Henri Rollan MM. Baconnet, Wasley, Amiot, Roger-Weber, Chamarat; Mmes Paulette Marinier, Stanley, Reinhart). Demain, en matinée et en soirée La Troisième Chambre.

AK'la (Wag. 06-03), à 20 h. 45 Sixiéme étage (Mmes Andrée Sexvilaoges, Laure Diana, Claire Gérard. Claude Anuy; MM.

ont la mystique de leur métier. Pour ce beau métier ils risquent tous les jours leur vie et c'est ce qui confère à ce métier sa noblesse. A ce point de vue Françoise Rosay a fait une création remarquable. Sa plastique lui a permis de camper avec une rare autorité son personnage de dompteuse et sa compréhension du rôle lui a fait éviter la moindre fausse note. Elle est d'un bout à l'autre profondément humaine, d'une humanité affranchie des petites conventions bourgeoises et qui apparait à l'état de nature. Françoise Rosay a tenu ce rôle en grande artiste. Pour mieux montrer la mentalité des gens du cirque, les auteurs leur ont très ingénieusement opposé un personnage qui, lui, n'est pas de leur milieu, bien qu'il vive avec eux. Ce rôle est tenu par André Brulé avec beaucoup de sûreté. André Brulé fait ses débuts au cinéma, il s'est, du premier coup, classé parmi les vedettes de l'écran. Une scène très pathétique fait bien apparaitre la différence des mentalités. Pour réussir un mauvais coup, le personnage fait courir aux artistes en piste un danger mortel. Voilà ce que n'aurait jamais fait « quelqu'un du voyage ». Voilà ce qui ne peut lui être pardonné.

En bref un film qu'aimeront tous ceux qui aiment d'amour le cirque.

Demain soir à minuit l'Union des Artistes donnera au Cirque d'Hiver son seizième gala. Comme nous l'avons dit ce gala évoquera une représentation au Cirque Tivoli à laquelle assista en 1806 l'Empereur accompagné de son jeune neveu. André Beaugé sera M. Loyal. 'Parmi les vedettes qui exécuteront sur la piste à cheval, aux agrès, et des exercices de force et d'adresse citons Tramel, Mauricet, Françoise Rosay, André Brulé, Eric von Stroheim, René Lefèvre, Lulu Watier, Dorville, Saturnin-Fabre, Jeanne Boitel, Alexandre, Robine, Pierre Bertin, etc.

André Warnod.

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MUSIQUE

Ce soir, Salle Chopin, Récital de chansons par TOLA KOHJA.V.

Mercredi 9 mars à 21 heures

SALLE CHOPIN

3* Concert. Conférence par

RAYMOND

THIBERGE

avec concouTK des petit** virtuoses, et explication de sa méthode.

Loe. Plejel, Gaveau, Durand, agences. Places de 10 à 30 francs.

CABARETS

AU BŒUF SUR LE TOIT 43 bis, avenue Pierre-I"-de-Serbie Tél. Eiysées 83-80

Thés Cocktails Soupers et. DINERS

Orchestres BENNY CARTER et VERRECCHIA

Le composit. ANTONIO MATAS LE FAMEUX PIANISTE

GARLAND WILSON

Les TROIS LITTLE-VORDS dans leurs d mises

4GNES CAPRI et JULIUS MONK ̃̃̃M au cabaret BHHHB

ROBERT BURMER £££&. Le plus grand succès de Paris LINE VIALA au PAVILLON de l'ELYSEE Tables rés.jnsq.21 h. AnJ.85-10 et 20-00.

Henri Guisol. Maurice Dorléac, Arthur Devère, André Moreau)

ATHENEE (Opéra 82-23), à 21 h. 10 Knock (MM. Louis Jouvet, R. Bouquet, Castel, J. Barrot, R. Bogar; Mmes Raymone, Odette Talazac, M. Bérubet; Solange Sicart).

GYMNASE (Pro. 16-15), relâché.

MADELEINE (Anj. 07-09), à 21 h. 15 Le Comédien, de M. Sacha Guitry. (MM. Sacha Guitry, Fauchois, R. Seller, Drain; Mlles Jacqueline Delubac. Jeanne Boitel, Gael, Pau-

line Carton).

MICHEL (Anj. 35-02), à 21 h. 15 L'Enfant de Mary (MM. André Luguet; Mle Meg Lemonnier; MM. Jean Tïssier, Palene et Mlle Elisabeth Nizan).

MICHODIERE (Rich. 95-23), à 20 h. 50 Le Valet maître (MM. Victor Boucher, Trame!, Gallet, Jean Dax, H. Bonvalet, L. Tune, L. Signoret Mmes Marguerite Deval, Denise

Grey, S. Henry).

MONTPÂRNASSiT (Gaston Baty). (Dant. 89-90), à 21 heures Madame Capet (Mme Marguerite Jamois; MM. Georges Vitray, Lucien Nat, Henri Beaulieu, RoUa Norman; Mlles Suzanne Demars, Jeanne Pérez, Vonnie Dubois). AMBASSADEURS (Anj. 97-60). 21 h. 15 Pacifique (Al. Cocéa) ANTOINE, à 21 h. Mon cœur hésite.

ATELIER, 21 h. Plutus.

BOUF.-PARISIENS, 20 h. 45 Les Petites CardinaL CAPUCINES. n a. La Nuit du 7.

CHARLES-DE-ROCHEFORT, 21 h. Frénésie.

CHATELET. à 20 h. 30 Le Chant du Tzigane. DAUNOU (7. rue Daunou 21 h. Jhaleur du Sein. DEJAZET, 20 h. 45 Jules, couche-toi!

DEUX-MASQUES, 21 h. L'Emprise.

EDPIRE, relâche.

ETOILE, 21 h. Le Monde à l'envers.

GAITE-LYRIQUE, à 20 h. 40 Les Jolies Viennoises. GRAND-GUIGNOL, 21 h. La Tour d'Amour. Fauteuil Véritas. HUMOUR, 21 h., répétition générale Ruy Blas 38. MATHURINS-PITOEFF. 21 h. La Salage.

NOUVEAUTES, 21 h. 10 Le Train pour Venise. ŒUVRE, à 20 h. 45 Les Indifférents.

PALAIS-ROYAL, 21 h. Bizons-les-Dames (C. Delyne). PIGALLE, 22 h. 50 Virage dangereux.

PORTE-SAINT-MARTIN, 21 h. Jeunesse d'Bi»a«n«. RENAISSANCE, 21 h. V'Ià l'TravaiU

SAINT-GEORGES, 20 h. 55 Barbara.

THEATRE DE PARIS, relâche..

VARIETES, 20 il. 15 la Revue de Dorin et Saint-Granier VISUX-CQLOMBIEB, & h, & L'air du temffi.

Z~ V~r

CE SOIR

Au Thédtre de l'Humour, à 21 heures, répetition générale de Ruy Blas 38, comédie en quatre actes de M. Pierre Chaîne. <+ Au Théâtre de la Madeleine, à 21 h. 15, première représentation ce théâtre) de Le Comédien, comédie en quatre actes et un prologue de M. Sacha Guitry.

A Mèdrano, à 21 heures, première du nouveau spectacle King Tuffy, le lion acrobate et fildeferriste les fantaisistes Joë Bonelle and Doris Bay Frank Pichel ta cavalerie Strassburger Iles et Loyal. les deux Cromwell et les excentriques américains Miller and Reading.

MM. les Critiques et Courriéristes inscrits seront reçus au contrôle.

♦' L'Aiglon, qui reparaitra demain soir sur l'affiche de l'Opéra pour l'abonnement à tarif réduit du samedi, retrouvera, autour de Mme Fanny Heldy et de M. Vanni-Marcoux, tous les interprètes de la création avec M. Endrèze, Mmes Courtin, A. Volfer, Morère. Ricquier MM. Narçon, Clavère, Noré, Chastenet, Gourgues et Forest, sous la la direction de M. Fr. Ruhlmann.

CONFERENCES

UNIVERSITE DES ANNALES JOUVET

parle de Molière Louis Jouvet a fait à l'Université des Annales une conférence d'un très grand intérêt sur Molière, ou, plus exactement, sur l'interprétation de Molière. C'est une question qui passionne Jouvet, un sujet qu'il connaît parfaitement et sur lequel il a des vues d'une grande clairvoyance et d'une «nouveauté» qui offrira à beaucoup de comédiens des sujets de méditation.

La thèse que soutient Jouvet est que Molière ne nous parvient plus qu'à travers tant de commentaires, d'allusions, de traditions, de contradictions de toute sorte, que nous avons bien du mal à découvrir son vrai visage. Jouvet fait table rase de tous les travaux des érudits et des annotateurs, des psychologues, des historiens, de tous ceux enfin qui ont essayé d'expliquer les pièces de Molière en développant les sentiments personnels qu'ils pouvaient avoir sur la question.

Il estime, lui, que ces pièces n'ont pas besoin d'explication et que seul compte le personnage créé par Molière il le considère comme un être vivant qui a son existence propre un personnage que le comédien va être chargé d'animer, le personnage à l'état pur, né de l'auteur, le personnage fictif. Et la découverte du personnage conduit à la découverte de l'action dramatique qui permettra de remettre la pièce sur sa trame.

Jouvet reconnaît l'importance du texte, mais il ajoute « Le texte est déformé, il a perdu son sens et sa puissance dramatique, parce qu'on l'a détaché de l'intrigue qui l'eclairait et le rendait vivant. » Voici donc le personnage aux prises avec les difficultés que Molière a inventées. Le personnage vit, il agit, il affirme son existence de la façon dont Molière l'a voulu. Il est ainsi remis dans son élément, l'élément pour lequel il a été créé. A. Warnod.

CET APRES-MIDI

Aux Grandes Conférences des, Ambassadeurs, à 17 h. 30, Les Evénements^con/é' rence par M. IIenri de Kérillis, député de ia Seine. (. CONPERESCIA. Salle Gaveau, 45, rue l>n Boétie

Aujourd'hui, 3 heures Les Vers qui chantent De Verlaine à Apollinaire, par M. GASTON RAGEOT. Mme G. Rageot chantera.

Abonnements et location 2, rue de Penthlèvre. Anjou 18-35. « Conferencia » publie toutes les conférences.

SOCIETE DES CONFERENCES, 184, boulevard Salnt-Germnin.

Aujourd'hui à 2 h. 45. Conférence de Mnurice Garçon LA JEUNESSE.

LES GRANDES CONFERENCES DES AMBASSADEURS

1, av. Gabriel Loc. Anj. 97-60

Mercredi »

mars

à 17 h. 30

Raymond PATENOTRE « Notre

dernière chance »

Vendredi V eltll redl

rr

mars

à 17 h. 30

PAUL REYNAUD « Après tant d'expériences nianquées »

FILMS RECOMMANDES Exclusivités PATHE

MARIGNAN

Les GENS du VOYAGE IMPERIAL

MOLLENARD NORMANDIE

RAMUNTCHO

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II paraît que. Le succès d'Asmodée

au Théâtre de Bordeaux. Asmodée a été jouée au Grand Théâtre de Bordeaux, avec un succès triomphal. A la fin de la pièce, le public s'est levé, unanime, pour acclamer M. François Mauriac, qui ne cherchait pas à dissimuler son émotion. Le malentendu est effacé pour toujours qui séparait François Mauriac de sa ville natale. Il est de nouveau « prophète en son pays ». Générale retardée.

La répétition générale de Cavalier seul, au Gymnase, est retardée de vingtquatre heures. Elle aura lieu le mardi 15 courant, et la première le 16. « Le Rideau de Paris chez les Isola

Afin de pouvoir préparer les nouveautés de leur futur programme, les frères Isola termineront leurs représentations actuelles au Théâtre Isola après la mati- née et la soirée du dimanche 13 mars. Pendant cette période d'élaboration, le Théâtre Isola donnera une série de représentations d'une comédie nouvelle de Jean lilanchon, montée par le Rideau de Paris, de Marcel Herrand et Jean Marchât.

La répétition générale aura lieu le mercredi 16 mars.

KAY FRANCIS VA SE REMARIER POUR LA QUATRIEME FOIS

Kay Francis, la belle star américaine, a annoncé à ses amis de Los Angelès « sous le sceau du secret » qu'elle allait prochainement épouser l'aviateur allemand Frich Bornekow, qu'elle a rencoritré l'été dernier au cours d'une grande fête donnée à Hollywood. M. Bornekow sera le quatrième mari de la vedette de l'écran. La date du mariage n'est pas encore connue, mais l'on pense, dans l'entourage de Kay Francis, que celle-ci voudrait terminer deux films qu'elle tourne actuellement avant de se marier et de partir pour son voyage de noces.

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AU BALZAC

Amour d'Espionne. dont les interprètes principaux sont George Sanders, Dolores del Rio, Peter Lorre et Joseph Schildkrant, renouvelle, dit-on, la formule quelque peu usée du film d'espionnage. Cette production Fox-Europa commencera sa carrière en France, lundi prochain, au Balzac.

« JE SERAI VENGEE. JE SERAI PLEUREE » a écrit Madame Lafarge

On a scruté tout les écrits, on a pesé tous les mots de la célèbre prisonnière qui gardait derrière les barreaux de sa cellule un esprit si vif et une si étonnante vigueur. Pourquoi n'a-t-on pas approfondi celuici ? Sur quoi se basait cette affirmation, et sur quoi reposait une telle certitude de sa part ? Lisons d'elle à son directeur de conscience, Abbé Brunet, vicaire général à Limoges et prédicateur éloquent, ces lignes qui fixent un point de notre histoire secrète. On y trouvera réponse à la question posée. « Vous savez peut-être que Mme de Genlis, femme d'un esprit supérieur, et de beaucoup d'ambition, nommée « gouverneur » des enfants d'Orléans, avait pris beaucoup d'empire sur l'esprit de l'époux de la duchesse d'Orléans. Elle ne sut pas rester irréprochable, Mme de Genlis-Sillery, qui avait déjà une fille (depuis Mme de Valence) en eut deux autres du duc d'Orléans, Paméla, qui épousa lord Fitz Gérai Herminie qui épousa mon grandpère. Louis-Philippe, alors duc d'Orléans, resta avec ma grand'mère comme avec sa

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MUSIC-imLILg CIRQUES CHANëONNIEMB

CET APRES-MIDI

Même spectacle qu'en soirée

A. B. C., 15 b.

CE SOIR

FOLIES-BERGERE (Prov. 98-49) 20 h. 45 Folie en Fleurs revue à grand spectacle, en 2 actes et 50 t2bleaux, de M. Maurice Hermite, production Paul Derval (Rita Georg et Damia).

A. B. C., 21 heures La Revue de la Joie (Noël-Noël). ALCAZAR, 21 h. Rose de Marseille (Andrée Turcy). CASINO DE PARIS, 21 h. Fé_erie de Paris (Mistinguett). COUCOU, 21 h. Les Coucoularda sont là!

DEUX-ANES, 21 h. R. Dorin. Revue de R. Lefèvre et P. Dac. DIX-HEURES, 22 h.: Martini (en exclus.), P. Colline, J. Rieux. ISOLA, 21 h. Nouvelles illusions. Marcel, le Frégoli français LUNE-ROUSSE, 21 h. Y a des fleurs.

MEDRANO, 21 h. King Tuffy et nouveau spectacle. MOGADOR, 20 h. 45 Féerie blanche.

NOCTAMBULES-37, 21 h. Drôle d- r'vue.

PERCHOIR. 21 h. Au fil des heures.

CABARETS UANCINGS CABARET DE MONSEIGNEUR Dancing, Soupers, Attractions. CHEZ RAY VENTURA Raphaël Médina, tes 3 Bonos. CHEZ SARTORI (Au Patio du Florian, 74, Champs-Elysées) au thé Fred Addison. Dinerj et soupers dansants. CHEZ SUZY SOLIDOR (12, r. Ste-Anne;, 23 h. Suzy Solidor. COUPOLE (bd Montparnasse). Matinée et soirée dancing. LES CLAUDINES Moune et Gino. Attrapions. LIDO s Thés, dancing, soupers, attractions

MONTE-CRISTO. 8 rue Fromentin (in 12-31 Cabaret -dunr POULAILLER, 22 h. Sketch Grisons-nous grisettes, et Maxa. RODOLPHE (13, rue d'Artois) Brancato, Missia, Meurisse, SHEHERAZADE Mirova, Nara Padlo, Paquita. Orch. Costia. SKATING DE PARIS Matinée et soirée.

TABARIN La Joie de vivre. Attractions..

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CET APRES-MIDI l ̃̃

+ Au Maxignan, d 14 heures, première représentation publique de Les Gens du Voyage, film de Jacques Feyder.

Au Marignan, (salle annexe) à 14 heures, attibution du Prix Yves Roland. + A l'Ecole libre des sciences politiques, à 21 heures, Le Cinéma, conférence de M. le baron Ph. de Rothschild, sous la présidence de M. Paul Valéry, de l'Académie Française.

+ Au Cercle du Cinéma, tsalle FIF), à 21 heures, projection de Paris qui dort, film de René Clair Chaperon rouge, film d'Alberto Cavalcanti Finance-Finance, film de Macl<-Sentmett, ainsi que des films de Méliès et des fragments de Onzième année, de Dziga Verloff, et de Song of Ceylon, de Basil Wriaht.

Au eiartvaux, à 21 h. 30, première représentation de gala (sur invitations) de Hercule, film d'Alexandre Esway, scénario dr Carlo Rim.

+ A Pathé Journal on achève le montage de trois reportages filmés tout récemment en Roumanie Bukovine, pays des monastères, de Robert Alexandre En Transylvanie, et Pétrole, d'Henri Lepage. Ces reportages seront édités en versions française, roumaine, allemande et anglaise.

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camarade de jeux et d'études. Il vint, avec sa famille, passer une journée, chez nous, à Villers-Hélon. Chaque année, au jour de l'An, ma sœur et moi nous allions aux Tuileries recevoir nos étrennes. La reine me fit dire après mon malheur qu'elle s'occuperait de moi et en faisait son affaire. Elle alla elle-même parler aux ministres. Ils répondirent que la parenté de gauche, qu'on soupçonnait serait exploitée par les partis et dans les journaux. Maintenant je ne sais plus où en est la bonne volonté de notre sainte Reine. Mais je m'indigne de crier grâce quand j'ai droit de demander justice. »

Le mot est dit. Elle ne demande pas justice bruyamment. Elle meurt de savoirvivre. Elle ménage la position des siens dans le monde. Malgré leur injuste oubli, elle se sacrifie. C'est Iphigénie même. Mais elle sait que l'incorruptible Histoire la vengera nécessairement un jour, lui assurant avec le tribut de douces larmes, l'estime des gens de cœur.

C. Brival.

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MARIGNAN

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BONAPARTE: 15 h. S., 21 h.: Broadway Melody, Douille 25/35. CESAR 4 14 h. à 1 h. 30 du m. Si tu reviens. CINE L'AUTO 10 h. à 24 h. 30 Le gai mensonge. COLISEE 14 n. à 1 heure du matin Légions d'honneur. DEMOURS 14 h. 45, 20 h. 45 Désiré; Manège. ERMITAGE + 14 h, 30 à 1 h. matin :On lui donna an fusil. GAUMONT 15 h. à 1 h. du matin Sœurs d'armes. IMPERIAL: De 10 à 1 h. du m.: Mollcrard. LUTETIA 4 14-19 h. S., 20 30 Nuits de Princes. MADELEINE: 12 h. à 1 h, du m. L'Occident. MAILLOT-PALACE s 14 -24 h. Maman Colibri; Chanteur de Minuit

MARIGNAN :♦ 14 h. à 23 h. 55 Les Gens du voyage. MARIGNY 14 à 19 h. S., 21 h. Chéri Bibi.

MARIVAUX + 10 h.-20 h. 30: Quadrille. 22 h. gala Hercule. MAX-LINDER De 12 à 2 h. du m. Prison sans barreaux. MOZART 14 h., 20 h. 45 Claudine à l'école. MOULIN-R. 4 14 30-19 h. S., 21 h. Les Deux Combinards. NORMANDIE 14 h. à 19 h. 30. S., 20 h. 45 Ramuntcho. OLYMPIA 10 h. à 1 h. 45 du matin La Marseillaise. PANTHEON 13 h. 45 à 24 h. Balthaz'ar; Vogue 38. PARAMOUNT 9 h. 30 à 2 h. du m. Nostalgie. PEREIRE: + 14 h. 30, 20 h. 45 Ces dames aux chapeaux verts. PIGALLE 14 h. 45 à 20 h. 45. S., à 21 h. J'accuse. REX De 12 h. à 2 h. du m. Les Pirates du rait. ROYAL-PAS. 14 30-19 h. S., 21 h. La Mort du Cygne. SCALA 12 h. à 2 h. matin Nuits de Princes. STUDIO-28 15 h., 17 h., 21 h. Avant-gard, et surréalisme. V.-HUGO 14 h.-19 h. S., 20 45 Nuits de Princes: Gueule d'amour. -1

ms pariant anglais.

APOLLO 14 h. à 2 h. Hollywood-Botel.

AVENUE 14 h. à 1 h. du m. Déjeuner pour deux. Mon oncle gangster.

BALZAC ♦• 14-24 h. Yvette-Yvette.

BIARRITZ 14 h. à 24 h. 40 La Joyeuse suicidée. BROADWAY 15 à 19 h. S., 21 h. Charivaris, 3 Oangs au vill. CHAMPS-ELYS.: 14 30 à .19 30. S., à 21 15 L'Or et la Chair. CINE-OPERA 15 à 19 h. S., 21 h. Rue sans issue. COURCELLES 14 h. 30,. 17 h. S., 21 h. Réunion d'artistes. EDOUARD-VII 14 h.- à 0 h. 30 Vie privée du Tribun Nuits de New-York. ELYSEES-CINEMA 14 à 24 h. Deanna et ses boys. HELDER De 12 h. à 2 h. d. m. :M. Dodd part p' Holly w. MARBEUF: 14 30-19 h. S., 21 h.: S.O.S. Vertu, 40 mauv. filles. MIR.-LOKD BYKON 14 h. à 23 b. 10 Cette sacrée vérite.

Guy Kibbee et sa partenaire Cora Witherspoon ont le sourire dans « Mon oncle gangster » qui fait spectacle depuis quelques jours sur l'écran du Cinéma de l'Avenue, avec «Déjeuner pour deux ».

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US FILMS'NOUVEAUX Au Cotisée « LEGIONS D'HONNEUR »

Le texte de ce film est simple et sain I comme celui d'une image d'Epinal consacrée au triomphe de l'amitié et de l'honneur. Son intrigue est solide appuyée sur fond de chaux et de sable t les murs d'un tribunal militaire et les horizons du désert. Les héros ignorent tout compromis les juges sont justes et pitoyables, l'épouse est tentée, mais fidele, l'ami est loyal, le chef est courageux et son subordonné obéit sans murmures. On rencontre rarement au cinéma et même ailleurs un pareil faisceau de vertus.

MARIVAUX

MA.riYAUX

PAGODE ♦ 14 30 à 19 30. S., 21 h. Un Jour aux eonraw. PARIS 14 h. 30 à 1 h. du m. Marie Walewska. ST-DIDIER 14 à 24 h. L'Espionne de Castille. STUDIO DE L'ETOILE 14 h. à 24 h. La Femme Z. Salles d'actualité.

PARIS-SOIR (Ch.-Elysées) 4 10 h.-l h. White Fane- Le signe signifie permanent.

l'HEURE PU GttAMO FILM Cette sacrée vérité 14 h. 30. 16 h. 30, 13 h. 50, 21 h. 10, 23 h. 10. Mracie-Lord Byron. Charivaris 14 h. 30, 16 h., 21 h. Broadway. Chéri-Bibi 14 h. 40, 17 h. 10, 22 h. 5. Marigny. Déjeuner pour deux 14, 16 35, 19, 21 25, 23 35. Avenue. Deux Combinards 14 45. 17 35, 21 15, 0 h. 6. Monlin-Rouge. Espionne de Castille 15 h. 25, 18 h. 40, 22 h. 5. Saint-Didier. Femme X 15 15, 17 15, 19 15, 21 15, 23 15. Studio de l'Etoile. Hollywood-Hotel 14 50, 17 5, 19 25, 21 40, 24 h. Apollo, Gens du voyage Marignan. J'accuse 14 h. 30, 20 h. 45. Pigalle. Joyeuse suicidée 14 h. 25, 16 h. 10, 17 h. 50, 19 h. 30, 21 h. 10, 22 h. 55. Biarritz. Légions d'honneur 14 38, 17 h., 19 12, 21 37, 23 45. Colisée. Marie Walewska 14 45, 17 h., 19 5, 21 35, 23 30. Le Paris, Marseillaise 10 h. 35, 13 h. 10, 15 h. 49, 18 h 28, 21 h. 5, 23 h. 40. Olympia! Mollenard 12 5, 14 15, 16 25, 18 45, 20 50, 23 h. 10. Impérial. Mon oncle gangster 15 h. 15, 17 h. 20, 22 h. 35. Avenue. M. Dodd part p' Hollywood: 12 20, 14 15, 16 10, 18 S, 20 h., 22 h. 23 h. 55. Helder. Nostalgie 9 h. 47, 11 h. 36, 13 h. 25, 15 h. 43, 18 h. 1, 20 h. 14, 22 h. 31, 0 h. 26. Paramount. Occident 12 h. 55, 15 h. 7, 17 h. 19, 19 h. 31, 21 h: 43. 23 h. 55. Madeleine. Or et la Chair 15 h. 5, 17 h. 30, 22 h. Ch-Ëlysées. Prison sans barreaux 10 h., 22 h., 14 h., 16 h.. 18 h., 20 h, 21 h. 55, 24 h. Max-Linder. Quadrille 10 h.. 12 10, 14 25, 16 40, 19 h. Marivaux. Quarante mauvaises filles 14 h. 30, 17 h., 21 h. 30. Marbeuf. Kamuntcho 14 h. 45, 17 h. 30, 21 h. 45, 0 h. 6. Normandie. Sang d'un poète 15 h., 17 h., 23 h. Stndio-28. Si tu reviens 14 h. 30, 16 h. 30, 18 h. 45, 21 h. 30. César. S. 0. S. Vertu 15 h. 30, 18 h., 22 h. 30. Marbeuf. Tamara la Complaisante 12 h. 43, 14 h. 25, 16 h. 53, 18 h. 53, 21 h. ù, 22 h. 53. Aubert. Trois Gangsters au village 15 30, 17 30, 23 h.: Broadway. Ïvette-Yvette 14 40, 17 h., 19 10, 21 30, 23 30. Balzac

Les pistes du Sud constituent le décor le plus majestueux, le plus propre à garder aux gestes leur harmonie et leur précision. La caravane des méharistes se déploie lentement sous le soleil. puis l'approche du soir allonge sur le sol l'ombre des hommes et des bêtes; les foulées et les pas se font plus lents, plus lourds la lassitude est illustrée par de gros plans adroits jusqu'à ce qu'un combat soudain ressusctte les énergies et oppose la furie latine aux ruses indigènes.

Le paysage change la Camargue recueille, sous ses arbres droits, dans ses jardins en oasis, les héros blessés qui s'arrêtent là un instant pour écouter les mouvements secrets de leurs coeurs. Et le drame se dénoue, après avoir débuté dans une obscurité voulue.

Charles Vanel incarne vigoureusement et sobrement le « blédard » qui néglige une épouse trop belle pour exercer sans faiblesse son dangereux métier. Abel Jacquin mêle à son héroïsme des sentiments plus humains. Et Marie Bell qui divise un instant ces hommes, se montre digne, par son attitude simple, des amours différentes qu'ils lui portent tous deux.

Jean Laury.

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AU SÉNAT

La navette de la loi sur le Statut du Travail Cette loi de conciliation et d'arbitrage est revenue, hier matin, pour la quatrième fois, devant le Sénat. Rarement un texte ne nécessita autant que celui-ci de conciliation de la part des deux Assemblées et d'arbitrage de la part du gouvernement.

Les points litigieux ont certes beaucoup diminué, mais il en reste trois, dont deux sont d'importance.

Le premier porte sur l'article premier. Contrairement au désir de la Chambre, le Sénat se refuse absolument à laisser régler par les sentences arbitrales les questions relatives à l'embauchage et au débauchage, ainsi qu'au statut du personnel.

Un amendement de M. Maulion, adopté par la Haute Assemblée, spécifie formellement cette volonté.

Le deuxième porte sur l'article 6. La Chambre stipule qu'un règlement d'administration publique fixera, à défaut d'une loi votée avant le 15 avril, l'application de la nouvelle loi à l'agriculture. La Haute Assemblée se refuse à cette clause.

Si la Chambre n'a pas confiance dans le Sénat pour voter à temps une loi, déclare M. Dormann, nous craignons qu'elle ne fasse traîner le texte que nous lui enverrons pour provoquer l'intervention d'un règlement d'administration publique.

Le troisième porte sur l'article 10 A. La Chambre faisait désigner les arbitres patronaux et ouvriers par les représentants patronaux et ouvriers, le Sénat confie ce soin à la commission permanente du conseil national économique. L'article 8

L'article 8 fut adopté dans le texte de la Chambre. Cela n'alla pas sans discussion. La rédaction de cet article a été modifiée par la Chambre.

M. Fourcade voudrait bien savoir ce que cachent les subtiles modifications e-iii ont été apportées au texte primitif. Si les deux rédactions veulent dire la même chose, pourquoi, a-t-on opéré ces changements ?

Il faut, répond le président du conseil, savoir finir une navette. Pour aboutir à une solution acceptable, il a fallu comme toujours un peu sacrifier à la clarté des textes. Nous essayons d'établir des dispositions susceptibles d'éviter les heurts et les contestations. La hausse des prix entraîne fatalement la hausse des salaires. Ce n'est pas la loi nouvelle qui créera ce cycle infernal. Ce qu'il faut, c'est que le pays revienne au goût joyeux du travail. Ce qu'il ne faut pas, c'est opposer aux erreurs et aux haines d'une classe les erreurs et les haines d'une autre classe.

L'ensemble du projet de loi fut ensuite adopté. On suspendit la séance pour attendre la décision de la Chambre. Nouvelle remise

A la reprise, à 18 heures, M. Jacquier, rapporteur, fit savoir que la Chambre n'ayant pas terminé l'examen du projet sur l'arbitrage, il demandait au Sénat de s'ajourner à 21 heures.

Il y eut des protestations. Le doyen d'âge, M. Damecour, approuvé par un grand nombre de ses collègues, déclara qu'on imposait d'inutiles fatigues aux sénateurs.

Une épreuve à main levée fut déclarée douteuse par M. Henry Roy, qui présidait la séance.

On réclama un scrutin public. Par 191 voix contre 101, il fut décidé qu'on ferait une séance de nuit.

On verra, cria un sénateur à droite, combien des 181 sénateurs qui ont de^ mandé à siéger seront présents ce soir. La séance est reprise à 21 h. 10. Pour la cinquième fois, le Sénat doit se prononcer sur le projet de loi relatif eu statut du travail.

La réception sous la Coupole de M. Léon Bérard

Discours de M. Léon Bérard

ÏI n'est pas de vie plus simple ni plus harmonieuse que celle de Camille Jullian. On croit y discerner une de ces ordonnances providentielles comme il en a découvert et admiré dans la destinée des peuples. Il sait, en sortant du lycée, que si ses vœux ne sont pas contrariés, il fera de l'histoire et il sera professeur. Les leçons d'un de ses maîtres lui ont révélé ses aptitudes tout en fixant à jamais ses goûts. Quel que soit l'avenir réservé à une sociologie pédagogique aussi obscure encore par endroits que les magies dont elle fait son étude, le plus grand problème de l'enseignement sera toujours de réunir dans une classe un professeur intelligent et des élèves bien doués.

Deux villes, Marseille où il est né, Bordeaux où il a formé le dessein et assemblé les matériaux de son œuvre, ont exercé une influence conductrice sur sa carrière et jusque sur sa pensée. Membre de l'Ecole française de Rome, le jeune Jullian songe à la beauté de Marseille devant le Colisée, la Colonne trajaiie et l'Arc de Triomphe de Titus. Il satisfait, certes, à ses obligations savantes avec l'exactitude de conscience et le zèle chaleureux qui sont de sa nature il étudie le passé de la ville souveraine, il parcourt les villes d'Italie son cœur n'est pas là. Le génie de Marseille possède 1 apprenti archéologue. A telles pages de l'historien on reconnaîtra l'amour émerveillé que lui ont inspiré le ciel, les rivages,, l'âme retentissante de sa ville natale. On sait avec quelle flamme érudite il s'attachera à ce thème historique Marseille, cité grecque qui avait ouvert la Gaule à l'hellénisme, Marseille fille de l'Ionie, qui apportait au monde celtique un message que Rome et les légionnaires ont intercepté, Marseille encore hellénique et rayonnante, après la conquête, au pied de son acropole démantelée, puisque saint Paul, le plus savant des Marseillais se plaît à le croire, y est venu combattre les divinités q'l'il a combattues à Ephèse et prêcher le .Oieu qu'il a prêché dans Athènes.

Rencontre avec la Gaule · A Bordeaux, Jullian va rencontrer la Gaule. La municipalité a demandé au jeune professeur d'étudier les Inscriptions romaines de la ville bientôt elle fera créer à la Faculté des Lettres un cours d'histoire locale dont il sera ch"gé. Le goût et l'imagination da Jullian, en histoire, le poussent sans cesse vers lès pays d'amont. Il a trop l'esprit d'invention scientifique pour ne point savoir que tout mystère éclairci nous propose un nouveau mystère. Ces Girondins de l'époque gallo-romaine, «iont ses études lui découvrent la condition et la façon de vivre, vignerons beaux esprits, fonctionnaires possesseurs de riches domaines et rhetoriciens éperdus, d'où viennent-ils ? Quels étaient les pères de leurs pères ? Par delà la Gaule des Romains c'est la Gaule des Gaulois .qu'il cherche d'une curiosité ardente. Pendant près de quarante années. il va .employer les richesses de son intelligence et consumer les énergies de «a vie a la saisir, vivante et entière, à nous la faire connaître et aimer, forme premiè,re et assise de la nation française. Avant la venue de César, depuis plusieurs siècles, la Gaule constitue, selon Jullian, non pas une race, ni un assemblage de peuplades, mais une nation et une patrie. D'abord, le sol, la géographie l'ont voulu. Certes, il n'a garde de tenir pour vérités scientifiques toutes les harmonies que l'on se plaît à découvrir «ntr* les nommes st na-

M. Jacquier fait connaître les décisions de la commission du commerce. Le Sénat vote l'article IOA dans le texte de sa commission, très voisin de celui de la Chambre et que celle-ci acceptera vraisemblablement.

Restent deux points litigieux l'article premier et l'article 6. Sur l'article premier, une nouvelle rédaction précise la pensée du Sénat « Les règles relatives à l'ambauchage et au licenciement ainsi que celles concernant le statut des délégués du personnel ne peuvent être fixées que par la loi ou par l'accord des parties. »

Pour l'article 6, le Sénat reprend son texte. Il se refuse à comprendre dans la loi les salariés de l'agriculture et des professions libérales.

L'ensemble de la loi est adopté. Séance ce matin, à 10 heures et demie.

LA 15e EXPOSITION

DE LA PHOTO ET DU CINEMA Jeudi 3 mars s'est ouvert dans le hall des expositions, porte de Versailles, la 15° exposition de la photo et du cinéma. Cette exposition, qui a pris rang parmi les manifestations les plus importantes de la vie parisienne, va révéler aux professionnels et amateurs de la photo et du cinéma les derniers perfectionnements réalisés tant dans le domaine des appareils que dans celui des surfaces sensibles, par une industrie dont la volonté d'aller toujours de l'avant est universellement connue. Dans un cadre élégant, les visiteurs trouvent rassemblée, du modeste box du débutant jusqu'aux « petits formats », merveilles de mécanique et d'optique, toute la gamme des appareils et accessoires. Ils pourront également admirer les étonnantes réussites de l'industrie des surfaces sensibles, qui a définitivement mis au point la photographie en couleurs.

Une place importante a été réservée au cinéma d'amateurs, qui connaît auprès du public une faveur grandissante. Le cinéma sur film réduit est en effet devenu, au cours de ses dernières années, un auxiliaire précieux pour les sciences médicales, biologiques, pédagogiques. Quant au problème de sa sonorisation, il a été heureusement résolu par plusieurs firmes importantes. Comme les années précédentes, un laboratoire, une salle de conférences et de projections ont été aménagés au sein de l'exposition les visiteurs pourront chaque jour assister à la projection de très beaux films, dont plusieurs en couleurs, et s'initier, sous la direction de professeurs émineuts, à la technique photographique et cinématographique.

Et comme une exposition de l'industrie photographique ne peut se concevoir sans photographies, les organisateurs ont tenu à réserver une place de choix;, aux meilleurs travaux de nos professionnels, unissant ainsi judicieusement l'utile il l'agréable.

Le 15» exposition de la photo et du cinéma fermera ses portes le 13 mars au soir.

turc. Il sait bien les passions violentes 1 qui peuvent émouvoir les esprits sous ̃ les ciels les plus doux et à l'ombre des coteaux les plus modérés. Les œuvres j de l'intelligence, il le sait, ne portent j pas toujours un reflet des lieux où elles sont nées. Lui qui aimait tant la beauté si diverse de notre rivage basque, il a dû songer et réfléchir plus d'une fois devant un paysage transparent et plein de sérénité que l'on rencontre entre la mer de Gascogne et le confluent de la Nive et de l'Adour c'est là que Du- vergier de Hauranne, chanoine de Bayonne, et son condisciple Cornelius Jansénius ont concerté leur théologie de la grâce. Il nous parle sans doute des « vertus » et des « énergies de la terre, mais sans verser dans un déter- minisme fallacieux. Et il nous montre, avec tant d'art et tant d'amour, sur le sol de la Gaule, la merveilleuse concordance des fleuves et des vallées, l-:s plaines nourricières, les forêts protectrices, les hauts-lieux, refuge suprême des hommes et siège des divinités, qu'il nous gagne sans peine à ses vues et à son propos. Nous n'en doutons pjs, un pays aussi soigneusement découpé et distribué attend la nation qui viendra s'y établir il lui est destiné, ils vont se façonner l'un l'autre et ils se ressembleront. C'est là ce que notre historien appelle un domicile d'Jiumaulié, où tout a été disposé afin que les hommes se rencontrent et se connaissent et qu'ils forment le peuple, non pas ie plus uni assurément, mais le plus un qui soit. Un peuple de paysans. Il produira le meilleur blé et mangera le oiin !e plus blanc du monde il construira unp charrue et des instruments de travail qu'adopteront les grossiers paysans d'Italie, ses vainqueurs il s'adonnera avec une incomparable adresse à la chasse, le seul jeu vraiment national, en France et il sera tellement relié à sa terre qu'il la défendra avec un courage farouche, comme chaque Gaulois aurait défendu son champ, et tellement pénétré des faveurs dont il lui est redevable qu'il évitera autant qu'il pourra de s'en éloigner peuple plus enclin que tout autre aux amitiés entre peuples, et le moins curieux si ce n'est le plus ignorant de l'étranger, fil puis les Gaulois ont en commun des souvenirs de gloire et des espérances dont les poèmes des Druides leur nourrissent l'âme. A l'appel d'un chef, Vercingétorix, les guerriers des peuplades se lèvent et accourent pour la défense de leur sol et de leurs foyers. Le principe spirituel d'où procède toute nationalité animait depuis longtemps la Gaule, au moment de la conquête romaine. La Gaule est une nation, une patrie, et qui j survivra à deux invasions, qui n ont pas été des conquêtes. Après un demi- m'Hénaire de soumission à Rome, c'est la Gaule qui a créé Clovis, affirme Jullian. Et s'il ne l'a pas dit, tout ce qu'il a écrit le suppose après Clovis et Charlemagne, c'est encore la Gaule qui créera le Capétien.

La description de cette Gaule éternelle, souvent envahie, jamais conquise, toujours présente dans le destin de la France, forme la partie principale et 1la plus neuve de son ouvrage. Ceux qui ont le droit d'en juger nous disent qu'une telle restitution de notre passé le plus lointain n'a été égalée ni chez nous ni ailleurs.

Si Vercingétorix

avait battu César.

Au tome VI de l'Histoire de la Gaule, ayant dit avec une rigoureuse loyauté « le bien et le mal de ia conquête ro-

LE DROIT DE VOTE AUX INDIGENES

La commission du suffrage universel vote l'article premier du projet Viollette.

.en augmentant considérablement le nombre des bénéficiaires

Le vote de l'article 1er du projet Viollette a donné lieu, à la commission du suffrage universel, à une séance mouvementée.

Dès le début, M. Lagrosillière soulève un incident en regrettant la présence des députés d'Algérie non membres de la commission, et que celle-ci avait pourtant admis à ses délibérations à titre consultatif. Après avoir rappelé ce fait, M. Morinaud et ses collègues quittent la salle.

Après rejet de deux contre-projets et d'un amendement de M. Piétri supprimant pour les nouveaux électeurs la faculté de conserver leur statut personnel, la commission vote par 13 voix contre 10 l'article l°r, ainsi conçu « Sont admis à l'exercice des droits politiques des citoyens français, sans qu'il en résulte aucune modification de leur statut ou de leurs droits civils, et ce à titre définitif, sauf application de la législation française sur la 'déchéance des droits politiques, les indigènes algériens français des trois départements de l'Algérie remplissant les conditions énumérées aux paragraphes suivants. »

Ont voté pour les communistes, les socialistes, les radicaux Thorp et Archimbaud, et M. Georges Mandel. Ont voté contre MM. Mallarmé, Guastavino, Baréty, Blanc. Antier, Walter, Roulleaux-Dugage, de Moustier, Trémintin, Marin et Vallat.

Les modérés contestent d'ailleurs la j validité du scrutin, la commission ayant refusé de compter la voix de M. Denais, qui n'assistait pas à la discussion.

Une bataille de surenchère va se livrer ensuite sur les catégories admises au bénéfice de la loi.

La commission repousse un amendement Vallat accordant ce bénéfice aux anciens combattants, puis s'agite autour d'un amendement Fiori ne l'accordant plus qu'aux titulaires de la carte. Certains commissaires demandent une suspension de séance. Les partisans du projet se réunissent à part avec M. Mandel. L'amendement Fiori est adopté par 11 voix contre une et 13 abstentions. Est admise également, à la demande de M. Lagrosillière, une nouvelle catégorie comprenant les titulaires du certificat d'études. Le communiste Cornavin fait ajouter à la liste tous les agents des services publics ou concédés, etc. Finalement, la liste Viollette des nouveaux électeurs, amendée par la commission, s'établit ainsi

1° Les indigènes titulaires de la carte du combattant 2° Les indigènes ayant quitté l'armée avec le grade d'officier · 3° Les indigènes sous-officiers ayant quitté l'armée avec le grade de sergentchef ou un grade supérieur, après y avoir servi pendant quinze ans 4° Les indigènes titulaires de la médaille militaire 5° Les indigènes titulaires de l'un des diplômes suivants diplôme de l'enseignement supérieur, baccalauréat de l'enseignement secondaire, brevet supérieur, brevet élémentaire, brevet d'enseignement primaire supérieur, diplôme de fin d'études secondaires, diplôme des Médersas, diplôme de sortie d'une grande Ecole nationale ou d'une Ecole nationale d'enseignement professionnelle, industriel, agricole ou commercial, ainsi que les fonctionnaires recrutés au concours 6° Les indigènes pourvus du certificat d'études primaires L,es indigènes élus aux Chambres de commerce, d'agriculture, aux Conseils de prud'hommes ou désignés par le Conseil d'administration de

maine », Camille Jullian se demande ce j qu'il fût advenu de notre pays si Vercingétorix avait battu César à la bataille de Dijon et chassé les légionnaires jusqu'au delà des Alpes ou tout au moins jusqu'à Narbonne. Selon lui, il n'y a pas lieu d'en douter, la Grèce, la Grèce elle-même, par Marseille, eût initié et gagné les Gaulois à la civilisation méditerranéenne. « Marseille était là. », nous dit-il. Cette éducation et cette conquête de l'esprit étaient commencées lorsque César est 'venu. La Gaule avait déjà reçu des Grecs l'alphabet, la monnaie, la médecine, avec le rudiment de la statuaire. Pourquoi a-t-il fallu, quand elle s'était mise à l'école des maîtres qui ont inventé le raisonnement, la précision et la sagesse, qu'elle passât sous la discipline des Romains, lourds et emphatiques répétiteurs ?

Aussi nettement que Fustel, Tullian nous a fait voir avec quelle facilité, ou plutôt avec quel élan les Gaulois, apres leur défaite, ont adopté les lois, les dieux, les mœurs et la langue des vainqueurs. Marseille elle-même abdique, Marseille trahit sa vocation. Les Marseillais prennent des noms romains Cornelius, Porcius, Pompeius. Canebière est un mot latin, constatet-il avec tristesse. Et les Arvernes, les hommes de Vercingétorix, falsifiant naïvement leur généalogie, se donnent une ascendance troyennc. L'élite des Gauloi- ne rêve que d'étudier et d'imiter Ciwron et Virgile. On se pousse et on se presse dans les écoles romaines de grammaire et d'éloquence c'est la voie des honneurs, des dignités, des places. Elève de Rome, la Gaule a été aussi sa meilleure alliée. Après ce que Jullian nous en a dit, il nous serait difficile de ne pas croire qu'il y eût entre ces deux peuples des harmonies secrètes. Et puisque la Gaule

M. Léon Bérard, entre ses deux parrains, MM. Emile Picard et André { Çhaumeis, Jit son remerciement

la région économique et par les .] Chambres d'agriculture d'Algérie; 8° Les 1 indigènes délégués financiers, conseil- s lers généraux, conseillers municipaux 1 des communes de plein exercice et pré- s sidents de Djemaas ayant exercé leurs 1 fonctions pendant la durée d'un mandat 9° Les Bachaghas, Aghas, Caïds, 1 ayant exercé leurs fonctions pendant au c moins quatre ans 10° Les indigènes c décorés de la Légion d'honneur 11° Les i ouvriers indigènes titulaires de la mé- t daille du travail et les secrétaires de ` syndicats ouvriers régulièrement constitués après cinq ans d'exercice 12° Les E indigènes mariés à une française et qui 1 ont au moins un enfant issu de ce ma- t riage 13° Les indigènes fonctionnai- 1 res et agents des services publics et con- c cédés en activité ou en retraite 14° Les indigènes officiers ministériels près les différentes juridictions, comptant au moins quinze ans d'exercice. »

La Commission a décidé ensuite, sur la proposition de M. Georges Mandel, d'entendre la semaine prochaine le ministre de l'Intérieur sur les textes adop- t tés. Elle désire, en effet, connaître le 1 nombre des nouveaux électeurs créés S par son texte. Ce nombre serait de l'ordre de 150.000, fort éloigné, par consé- 1 quent, du nombre de 27.000 prévu par i le projet. 1

Une démission massive

des élus français est à prévoir l Les décisions de la Commission du suffrage universel de la Chambre ont fait l'objet de vives discussions dans les couloirs. Les représentants des dé- 1 partements algériens ont fait prévoir une démission massive non sculement ( des députés (moins deux), mais des dé- ( légués financiers et tous les conseil- j lers généraux et municipaux si le pro- jet Viollette venait en discussion pu- blique. Paul Camus. | Paul Camus.

«.

Une conférence de M. Flandin « Ni guerre, ni humiliations » M. P.-E. Flandin, ancien président du Conseil, a fait hier après-midi une conférence au théâtre des Ambassadeurs sur le sujet suivant « Ni guerre ni humiliations ».

« Je ne me lasserai pas, a-t-il déclaré de dé/ioncer ce piège où l'on veut attirer nos paysans et nos ouvriers si profondément pacifiques les uns comme les autres. ° » Je ne veux pas continuer d'assister à la revision unilatérale des traités par l'Allemagne, et je ne veux pas davantage 1 aguerre.

» Nous voulons la paix dans l'honneur. f

DANS LA MARINE

Liste des lieutenants de vaisseau admissihles à l'école de guerre navale (session 1938-1939)

MM. Aubin, Barthélémy, Beguen-Demeaux, Béret, Cabanié, Castelli, Chaix, Delort-Lavai, Deroo. Dupont de Dinechin, Duvivier, Frayssinhes, Gianger-Veyron, Habert, Hébert, Huber, Jouan de Kervenoae, Jourdan, I Kraut, Laroze, Lassave Latourette, Leniuire,

Leroy, Maycr, Menvielle; Nicolas-Barrelon,

Reynaud, Rochette, Tézenas du Montcel, 'J>uraille, Violette.

Ces officiers seront convoqués pour l'oral par les soins de M. le vice-amirat comman- dant l'Ecole de guerre navale, à partir du 13 mars 1938.

était vouée, par ses factions, à subir la loi ou de ses voisins de l'Est ou de ses voisins du Midi, mieux valait qu'un maître lui vint de la Méditerranée. Qu'elle pût connaître un autre sort, on l'imaginera malaisément, si l'on se rappelle ce que Jullian lui-même nous a enseigné, avec son impartialité sans défaillance, du caractère et du tempérament des Gaulois. Il nous les montre soldats incomparables, intelligents, industrieux, durs à la peine mais trop passionnés pour l'éloquence, légers, indociles, changeants, également incapables de supporter un chef et de fonder un gouvernement populaire. Ils formaient assurément une nation, dironsnous ils n'avaient aucune idée de l'Etat. « Aucun de leurs défauts n'était sans remède », a joute-t-il. Et nous le croyons, ou plutôt nous le savons. Se fussent-ils amendés sous l'influence de l'hellénisme ? C'est au fond le problème que pose l'historien. Un illustre Bordelais qu'il admirait fort a opposé aux « nations destructives », dont le propre est de a faire des maux qui durent plus qu'elles », les « nations industrieuses qui font des biens qui ne finissent pas même avec elles ». De celles-ci, la Grèce est à coup sûr la première et la plus grande. Mais quand on sait comment elle avait fini, on est fondé à se dire qu'elle eût apporté aux Gaulois toutes sortes de biens inestimables, excepté celui qui leur était tout justement le plus nécessaire un modèle de stabilité publique et de discipline nationale.

Ce que les Gaulois ont reçu de leur vainqueur

On aura peine à regretter que notre pays ait partagé pendant cinq siècles les destinées de Rome, si l'on rapproche de ce qui manquait aux Gaulois ce qu'ils

Veillé par les légionnaires le cercueil de Gabriele d'Annunzio repose sur la proue du Puglia Le Duc de Bergame et M. Mussolini

ont assisté aux obsèques du poète-soldat >

Gardone-Riviera, 3 mars. C'est aujourd'hui jour de deuil national en Italie. Des cérémonies commémoratives sont célébrées dans les écoles, et tous les postes de T. S.F. consacrent leurs émissions à rappeler la carrière du soldatpoète Gabriele d'Annunzio.

A Gardonne-Riviera, des soldat sde l'aviation, des légionnaires de Fiume, des Arditi, et des volontaires de guerre ont veillé toute la nuit la dépouille mortelle de l'écrivain, exposée sur la petite place par laquelle on accède au Vittoriale.

A 8 h. 30, ce matin, le corps est mis en bière en présence du Duce, du duc de Bergame, représentant S. M. le roi Victor-Emmanuel des hautes personnalités du régime et des organisations fascistes de la province de Brescia. Des gerbes de lauriers

tombent du ciel

Un trimoteur de bombardement venant de Guidonia, près de Home, survole la résidence de l'écrivain en lançant des gerbes de lauriers.

Le cercueil, recouvert d'un grand drapeau dalmate, est ensuite placé sur un affût de canon et le cortège se forme pour se rendre à l'église paroissiale de San-Niccolo, toute-* proche.

Le duc de Bergame et le Duce, tête nue, la princesse de Montenevoso, veuve du poète, ses fils, les intimes du disparu et les autres personnalités suivent le cercueil que salue au passage une foule muette.

A l'entrée de l'église, l'archiprêtre, entouré des membres du clergé de la paroisse. attent le cortège puis, le cercueil placé sur un catafalque au centre de l'église, pleine à craquer, la messe basse commence. L'orgue se fait entendre il joue des motifs d'oeuvres de Beethoven que le poète chérissait particulièrement.

Au loin, le canon tonne de minute en minute.

On remarque près du catafalque une grande couronne de lauriers cueillis sur

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ont reçu du vainqueur. Ils lui doivent jusqu'à la notion de leurs frontières. Ils ne savaient pas que leur voisins de Germanie transgressent l'ordre de la nature chaque fois qu'ils viennent camper de ce côté-ci du Rhin. C'est César qui l'a appris aux vaincus de Dijon Germani trans Rhenum iiicolunl. Et d'une version latine de Quatrième, la France fera une pièce capitale de ses archives diplomatiques et militaires. Elle en tirera comme une consigne nationale qui se transmettra des ministres de la monarchie aux conventionnels, de ceux-ci au généralissime de l'armistice, en passant par ces Gaulois de 1848 dont les messagers en armes allèrent notifier au gouvernement de

Réponse de M. Louis Madelin

Monsieur, je ne vous surprendrai pas, je ne surprendrai personne en saluant en vous un pur Béarnais mais c'est là i un trait que, dès l'abord, il me plaît de souligner parce que, depuis trois siècles et demi, ce mot de Béarnais sonne bien aux oreilles françaises. Vous n'émaillez pas vos propos du Ventre Saint Gris de i Henri de Navarre, ni du Diou bibant de t Jean Bernadotte, mais, à l'allant de votre vie, à la verve de votre esprit, à la gaieté de vos discours, à la sonorité de t votre verbe, on devinerait vite en vous un compatriote de ces illustres Pyrénéens. Votre province qui, territorialement, est petite, est, historiquement, grande deux hommes sont, pour conquérir un trône, partis de votre petite capitale. Ce n'est pas un trône que nous vous avons offert, mais ce qui est b aujourd'hui plus stable un fauteuil s d'ailleurs métaphorique. Vous avez, au e surplus, sur vos rois béarnais, un avans tage tous deux, Henri de Navarre, en se faisant, de huguento, papiste, Jean Bernadotte, de catholique, luthérien, ont, pour recevoir la couronne, dû changer de messe. Or, c'est précisément votre messe qui nous a plu nous vous avons élu pour être resté, persévérami.ient, activement, combativement, fidèle au culte et à la défense des bonnes lettres classiques.

« La culture qui abrège

les étapes »

M. Madelin évoque les débuts d'avocat de M. Léon Bérard, les principaux événements de sa vie politique. Il rappelle son œuvre au ministère de l'instruction publique

Par vastes promotions sociales, écri- rez-vous, des hommes nouveaux venaient d'accéder à la richesse et beaucoup à l'influence, qui avaient plus d'une raison de préférer le machinisme aux idées générales. N'était-il pas selon le bien de l'Etat d'offrir à leurs premiers descendants, au prix d'un travail méritoire, le vrai moyen de s'élever la culture qui abrège les étapes, la culture qui est, au besoin, une prescription ? » D'une façon plus générale, « reconstruire l'instruction publique, c'était, direzvous encore, défendre la primauté de l'intelligence, en préparant une jeunesse capable de continuer l'office traditionnel de la France quant aux choses de l'esprit ». Dès 1920, vous aviez mis la question à l'étude, instituant une enquête approfondie et étendue car, n'ayant jamais eu, vous le proclamerez à maintes reprises, de disposition pour la dictature, vous entendiez ne fonder votre réforme que sur les vœux de l'opinion éclairée.

le Palatin et nouée d'un large ruban aux couleurs de Fiume.

A la fin de la messe, le cercueil du poète est porté à bras par ses deux compagnons de l'héroïque entreprise .de Bucari, l'amiral Rizzo et Tuoci, ainsi que par ses compagnons de guerre, Hort Venturi, Granzarolo et le secrétaire perpétuel de l'Académie d'Italie, M. Marpicati.

Il est placé ensuite sur un affût de canon, qui monte, entre Ips champs d'oliviers, jusqu'au Puglia, navire que l'écrivain avait fait construire dans sa propriété du Vittoriale.

La montée dure une vingtaine de minutes. A l'arrivée au pied du bâtiment, le secrétaire du parti fasciste appela le poète par son nom et la foule d'une seule voix, répond « Présent ». La dépouille mortelle est placée sur la proue du navire. Elle sera veillée jusqu'à demain par les légionnaires de Fiume, les fascistes, les anciens combattants et des délégations des forces armées.

Dans la matinée de demain, elle sera placée dans le petit temple, pn attendant d'être inhumée sur la Colline Sacrée entre les haches de Keller, de Conci et de Piffer, ses anciens compagnons d'armes.

Condoléances françaises Le ministère de l'Education nationale nous communique

« Dès hier, le ministre de l'Education nationale et des beaux-arts, avait tenu à associer les letres françaises au deuil de l'Italie en adressant au ministre de l'Education nationale du Gouvernement Italien, le télégramme suivant

» Profondément ému disparition Gabriele d'Annunzio, qui fut non seulement grande figure de l'histoire et de! lettres de son pays, mais aussi fidèle ami de notre langue et de notre culture je salue ce glorieux destin et exprime au peuple italien assurance dl mes vives condoléances. »

de PRINTEMPS

et de PAQUES.

Tél. Opéra 07-94 (5 lignes)

Lamartine ce cahier de doléances ou d'injonctions le suffrage universel, l'émancipation du prolétariat, la fraternité des peuples et la rive gauche du Rhin. Une leçon de géographie qui a retenti si profondément sur nos annales, quel autre nous l'eût donnée que le général romain, politique et homme de lettres, qui méditait l'unité du monde et récitait des vers d'Euripide au pied d'Alésia ? Sans Rome, quand et comment se fût constituée, en Gaule, une société politique ? 7 Plus que de grands hommes, les peuples ont besoin d'institutions assurées qui aident le bon sens à remplir son office dans l'Etat, « pendant les interrègnes du génie ».

J'ai eu la bonne fortune d'assister aux séances de l'été de 1923 où, à plusieurs reprises et pour de longues heures, vous occupâtes la tribune, interrompu et parfois harcelé par les objections auxquelles vous répondiez avec tant de belle humeur malicieuse et cette claire éloquence qu'inspire la conviction. Je me contenterai de rappeler votre péroraison où votre émotion, je m'en souviens, vint donner un accent plus haut encore à cette conviction

« J'ai cru remarquer, disiez-vous, que nous pouvons être, non pas pour aujourd'hui, mais pour demain, mais pour après-demain, menacés d'un terrible danger, ce serait, dans une société où il n'y a d'autre hiérarchie sociale que celle que crée la richesse, de voir la richesse sans la culture exercer, dans le domaine de l'esprit, son terrible, son hideux pouvoir. J'ai vu ces symptômes, j'ai cru à ces dangers. J'étais à un poste où j'ai jugé que mon premier devoir envers la jeunesse qui m'était confiée était de rétablir, dans toute sa rigueur, s'il était possible, la notion de culture et la notion d'effort intellectuel qui sont bien les premières choses qui devraient servir à fonder la valeur sociale d'un pays démocratique. J'étais à un poste où l'on serait inexcusable de rester de longs mois, si ce n'était que pour arbitrer nonchalamment, au fil de l'heure, les menues difficultés que le courant administratif nous apporte. Je me trouvais à un poste où l'on est, dans une certaine mesure, responsable de l'avenir. J'ai cru que, quant à la formation des intelligences, cet avenir dépendait du maintien des disciplines d'esprit que l'on croit historiquement liées à tous les progrès de notre civilisation. Messieurs, vous jugerez mon décret et vous jugerez ma réforme. Je m'estimerai heureux et suffisamment récompensé de mon effort si vous voulez bien r.ie rendre ce témoignage qu'à une œuvre dont je savais d'avance toutes les difficultés, j'ai apporté l'ardent désir de bien servir les hauts intérêts de l'esprit français. »

Dans ces dernières phrases du plus beau de vos plaidoyers tient, en ce qui vous concerne, toute l'histoire de cette campagne, de longs mois, laborieuse, un tnstant victorieuse et qui, l'événement allant finalement vous justifier, reste la gloire de votre si belle carnere.

« Marseille suffisait »

M. Madelin parle ensuite de Camille Jullian

Le fait que la culture fût sortie de la conquête guerrière lui faisait hor-

L'ART

ET LA CURIOSITE A L'HOTEL DROUOT

Que de livres Que de livres 1 Hier encore, deux vacations leur étaient consacrées ces deux vacations se poursui. "vront d'ailleurs aujourd'hui. Au cours de la première, que dirigeaient M" Ed. Giard et M. Pierre Bérès, nous pûmes noter, parmi les éditions originales Le Jardin de Bérénice, de Barrès, sur hollande, 4.000 francs Salammbô, de Flaubert, sur hollande, 10.000 francs Le Livre de mon Ami, d'A. France, sur hollande, 15.300 francs Le Lys rouge, sur hollande, 3.500 francs Thaïs, sur hollande, 3.500 francs Aphrodite, de Louys, sur chine, 4.500 francs Une Vie, de Maupassant, sur hollande, 2.600 francs. Au cours de la seconde, que présidaient M° Maurice Rheims et M. G. Andrieux Regimieto, de Pedro de Medina (1563), dans sa reliure originale, fit 11.900 francs, et Le Traité de la peste, d'Ambroise Paré (1580), dans sa reliure originale, 12.350 francs. M* Etienne Ader et M. André Schœller, dispersant des tableaux modernes, ont obtenu 10.000 francs et 8.800 francs pour deux panneaux, par Boudin 8.800 fr. pour une toile par Alfred de Dreux 6.000 francs pour une toile par Jongkind 16.100 francs pour une toile par Pissarro, et 7.600 francs pour: une toile par Vegrassat.

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reur et, passionné autant qu'érudit, il a passé sa vie à tenter de prouver que l'intervention romaine était inutile pour qu'à travers les Gaules, la culture triomphât. Marseille suf fisait je ne crois pas outrer ni par conséquent trahir la pensée du maître en disant qu'en ces deux mots « Marseille suffi. sait», tient la thèse qui a, primitivement, inspiré ses huit volumes de l' Histoire de la Gaule et cent de ses conférences. J'ai beaucoup goûté, aimé, admiré Camille Jullian mais je n'ai jamais pu le suivre dans cette thèse qui contrariait par trop ce que je pense de la genèse de notre nation ce que, d'ailleurs, je chérissais dans ce Camille Jullian même le mariage heureux des deux nobles et fortes races dont à coup sûr il descendait. « Maivseille suffisait». Je veux bien que la ville des Phéaciens, tout imprégnée d'hellénisme, deux siècles avant notre ère, eût déjà fait sentir son influence civilisatrice en Gaule quand aucun Romain n'y était apparu. Tout de même Marseille était bien loin, alors, des bords du Rhin, des rivages de la mer du Nord et des terres armoricaines. Etait-il possible que les fils de la Phéacie pussent, par le seul rayonnement de leurs grâces helléniques, répandre et fonder î travers cette Gaule alors embroussaillée la culture venue des rives de la Mer Bleue ? Peut-être était-il nécessaire, pour que la civilisation méditerranéenne pénétrât profondément sur ce sol des Gaules, qu'il eût été, avant que la semence y fût jetée, retourné par ces rudes laboureurs qu'étaient les légionnaires, et que, pour défricher le sol et y bâtir des routes, le soldat eût précédé le maître de rhétorique et le professeur de droit. Peut-on cependant regretter que Jullian ait été, dès sa studieuse jeunesse, hanté et, par la suite, poursuivi par l'idée qu'en toute rencontre il exprimait en termes chaleureux et parfois agressifs ? Malheur à celui qu'une idée ne soutient pas dans le travail ardu de l'historien malheur même à celui que cette idée n'exalte pas Celle de Jullian l'a induit à rechercher, dans l'étude, jusque-là délaissée, de nos plus lointaines origines, la justification possible d'une hypothèse hardie et d'ailleurs séduisante. Parce qu'il en était charmé lui-même et comme enivré, rien ne pouvait le rebuter des austères travaux de l'érudition s'il put, quarante ans, user les forces de son esprit aux études et aux recherches, c'est qu'il a vécu dans l'allégresse, nécessaire, d'une idée généreuse. Ce faisant, il a bâti un monument qui, dans le monde, a porté très haut, avec son nom, la renommée de notre école historique. Qu'importe qu'il n'ait pas convaincu tous ses élèves et même ceux qui étaient ses plus dévots disciples si, pour les convaincre, il a, par ailleurs, instruit, bien au delà mê.me de ses élèves et de ses disciples, un monde d'auditeurs et de lecteurs 1 Et de quel magnifique chapitre de notre histoire il les a, seul, instruits 1 Quel apport il est venu, en peignant ce qu'il appelait la «nation» gauloise, verser dans les annales deux fois millénaires de notre nation française 1 Ces Gaulois si charmants jusque dans leurs dangereux défauts combien, après ces travaux acharnés, ces recherches érudites, ces pages frémissante^ ils font figure d'ancêtres dont on est fier de se parer 1 Et là, pour le coup, ce n'est plus idée préconçue, mais conclusion fondée.


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Numéro 15 19

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VIII

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Horizontalement. I. Dynastie arabe qui soumit le Maroc et le sud de l'Espagne de 1055 à 1147. II. Vient au secours d'un constructeur de grilles dans l'embarras Abri pour auto. III. Deux lettres de « Draguignan » Exclamation Bélier. IV. Préfixe Premier d'une liste sonore Cortège funèbre. V. Juge d'Israël Deux lettres de « Marseille ». VI. Son pied finit en nageoire. VII. Contraire à la doctrine officielle. VIII. Eut l'audace de. Conventionnel ennemi des Girondins Refus anglais. IX. Personne sotte. X. Emis par un agon'sant Préposition. XI. Privé de son chef Nuisible.

Verticalement. 1. Aversion des hommes. 2. Jeunes femmes de mœurs faciles. 3. Note Courth;ane d'un rang un peu élevé. 4. Conjonction Recouvert d'une couche de métal précieux Abréviation musicale. 5. Se dit d'un député. 6. Partie d'une charrue Convoi vulacée. 7. Dit à un partant Prénom masculin. Fin d'infinitif Pays Imaginaire qu'Orelln prétendait avoir découvert entre l'Amazone et l'Orénoque. 9. Administrateur et littérateur français né à Montpellier (1767-1829); Anciennement Sans eau. 10. Réjouit Initiales de points cardinaux. 11. Ville de l'Oise Dans le nid.

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20 h., MILAN Concert symphonique sous la direction de M. Pizzelti, avec Nino Rossi, pianiste: Symphonie en mi bémol {Mozart) Nuts dans les jardins d'Espagne (De Falla) RapsodW de Pâques (Tebaidini) Paude de Phèdre Introduction à Agammemnon (Pizzetti).

20 h. 10, STRASBOURG Don luan. opéra en deux ades de Mozart, avec M. Pcrnet, Mmes Lul', Hoerner, Delmas, MM. Cabanel, Jouatte, Morot, âlédus. Orchestre sous la dicetion de M Zweig (Relais de l'Opéra).

20 h. 30, PARIS P. T. T. Concert symphonique Orchestre National et chœurs Rauçet sous la direction de M. Inghelbrecht Rapsodie espagnole (Ravel). Introduction et Allegro pour harpe et orchestre (Ravel), Mme Kahn Daphnis et Ch'oé, fragments du ballet (Ravel) Jeu de cartes Symphonie de Psaumes (Strawinsky) sous la direction de l'auteur.

23 h.. RADIO-PARIS Concert de nuit, sous la direction de Af. Rhenè-Baton Premièrt tuite de symphonie (Mouret), rév, Viollier Cantate, Schlagedocli (Bach) sol. Mme Lina Falk Œdipe à Colonne, suite d'orchestre (Ropartz), QuaIrMme symphonie (Roussel).

18 h., LONDRES REGIONAL Orchestre B. B. C. (Mende'sohn, Eigar).

19 h., COLOGNE Concert Jamach, sous la direction de l'auteur.

19 h. 30, SUISSE ROMANDE Concert sous \a direction de M. Ansermet.

23 h.. STUTTGART Soirée Waanw. MUSIQUE DE CHAMBRE ET SOLI 13 h. 30, RADIO-PARIS Mélodies par M. Lovano.

16 h., PARIS P. T. T. Piano (Chopin, Liszt. Beethoven, Debussy).

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20 h. 30, RADIO-PARIS Concert relaye par VI. N. R. belge Concert symphonique sous la direction de M. Ph. Gaubert, avec le double Quatuor Vocal de Paris Fanfare de la Péri (Dukas) Intermezzo (Lato) Tzigane (Ravel) M Mcrckel; Le double quatuor vocal Le repos erl Egypte (N. Gdlon) L'amoureuse (Schtnilt) La source (Delvincourt) La fille de Pandion (Busser). Quand je vais renouveler Gentyls gallants Avril (15e siècle) Anaïk (Ladmirault) Cydalise et le chèvrepied (Pierné).

20 h. 30. PARIS P. T. T. Soirée tournante Appel de Mme Dussane, sociétaire de la Comédie.Française en favenr de la Semaine de bonté Théâtre Ierrnesse, premiére partie Le karrcat vert, p'-èce eu un acte d'H. Duvernois. et Théodore, de G. Courtelinc. A 21 h. 30 TOUR EIFFEL Les grands gardons, un acte de Paul Gcraldy. 20 h. 30, TOUR EIFFEL Concert symphoniou? saus ia la direction de M. 8. Tomasi Le Prince Igor, ouv. (Borodine) Sylvia, ballet (Dcltbes) Divertissement (E. Lalo). A 21 h. 50 PARIS P. T. T. Féte polonaise (Chabrier) La vie d'artiste (Strauss) Iberia (Albeniz-Arbos). 21 h. 10, PARIS P. T. T. Variétés Fantais'e 38, revue rad'oph. en deux actes de R.P. Groffe (1" acte). A 21 h. 50, TOUR EIFFEL (2r acte).

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LE FIGARO ECONOMIQUE ET FINANCIER 1

La production mondiale d'or a atteint, en 1937, un nouveau record

Année de crise mondiale, « mineure ou « majeure >, 1937 a vu briller d'un éclat encore plus vif la prospérité des mines d'or. A 35.500.000 onces, soit un peu plus de 1.000 tonnes, la production de l'année dernière ne représente que le chargement d'un bon train de marchandises. Sa valeur, à £ 7 l'once est égale à £ 248.500.000, soit près de 38 milliards de nos francs. Cette somme n'est qu'un peu plus du tiers des dépenses publiques annuelles de la France et de quart environ du budget britannique pour 1938-39. Néanmoins, c'est un record absolu qui s'ajoute aux sept précédents records déjà établis depuis 1928. Ce chiffre de 35 millions et demi d'onces se compare à 33 millions pour 1936, à 24,3 millions pour 1932 et à 19,4 millions pour 1928. La progression est de 7,5 0/0 par rapport à 1936, de 46 0/0 par rapport à 1932 et de 83 0/0 par rapport à 1928.

La prospérité de l'industrie aurifère trouve un écho dans la valorisation des titres de mines d'or, et notamment des mines sud-africaines. Leur indice-or (1913 = 100) s'élevait, au début de 1938, d'après la Conjoncture économique et financière de M. Jean Dessirier, à 180, soit, compte tenu des dividendes payés depuis un quart de siècle, un gain de 80 0/0 en capital-or. Il y a, croyons-nous, bien peu d'industries et de pays dont le portefeuille ait actuellement presque doublé depuis l'avant-guerre.

Il est intéressant d'examiner le détail de la statistique de la production de l'or, telle qu'elle vient d'être publiée par l'Annual Bullion Review de la maison Samuel Montagu de Londres, et de la comparer à celle de 1928, année qui précéda la hausse de la production de l'or. Production mondiale d'or (En millions d'onces fines.) 1928 1937

Afrique du Sud 10 354 11 735 U. R. S. S. 899 6 000 U. S. A 2 145 4 089 Canada 1 891 4 055 Australie 458 1.366 Mexique 699 840 Rhodésie du Sud 576 804 Reste du monde 2 377 6 611 Production totale 19 399 35 500 On notera tout de suite que le « boom de la production de l'or a affecté tous les pays producteurs, sauf l'Afrique du Sud, dont la part dans la production mondiale est tombée d'un peu plus de 50 0/0 à environ 30 0/0. Au total, le pourcentage de l'Empire britannique s'est abaissé de 72,3 0/0 à 55,5 0/0. Faut-il voir dans la stagnation de la production sud-africaine la preuve d'un appauvrissement relatif de ses gisements, ou, au contraire, le résultat d'une politique sage, tendant à ménager le capital des actionnaires de mines sud-africaines et à en assurer l'avenir en profitant de la hausse du prix de l'or, non pour accroître considérablement la production et les bénéfices (en risquant d'exciter ainsi l'âpreté du fisc sud-africain), mais pour exploiter les minerais à rendement pauvre ? Il semble que ce soit la seconde hypothèse qui soit la bonne. Plus généralement, même si l'on considère que l'augmentation de la production de l'or est la conséquen-,ce des crises économiques plutôt que la cause déterminante d'une prospérité nouvelle, on admettra qu'elle favorise, toutes choses égales d'ailleurs, la hausse des prix dans le monde et l'expansion économique. Sans s'arrêter à un coefficient de progression plutôt qu'à un autre, on reconnaîtra que l'accroissement de la production de l'or représente la seule inflation qui soit orthodoxe et, en principe, bienfaisante. C.-P. HOBBE. LES CHANGES

Reprise du franc

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INFORMATIONS

Le « Times » montre

que le contrôle des changes mène à l'autarcie

c Est-il possible, écrivait hier le Times dans un article remarquable, de considérer encore le contrôle des changes comme une mesure exceptionnelle et essentiellement provisoire ? Il est certain que lorsqu'un pays succombe au contrôle des changes, il le fait dans le but de sauvegarder l'intégrité de sa monnaie, et comme une alternative de la dévaluation. Mais, graduellement, le caractère du contrôle change il devient une arme essentielle pour tous ceux qui cherchent à contrôler l'initiative privée et qui mettent tous leurs espoirs dans l'Etat pour résoudre la plupart des problèmes économiques. Lorsque l'autarcie devient un objectif politique, il est tout à fait inutile de se plaindre des méthodes économiques par lesquelles le gouvernement cherche à l'atteindre celui qui veut la fin veut les moyens. Tant que les Etats autoritaires considéreront l'internationalisme comme une calamité et l'autarcie comme un bienfait, ils ne pourront renoncer à aucune arme. Tant que le réarmément actuel continuera, le contrôle des changes est le moyen le meilleur qui puisse être inventé pour concentrer le pouvoir d'achat du pays sur les minerais de fer, de nickel et de cuivre. > La conclusion est que le contrôle des changes est un pilier d'une constitution totalitaire. Pour cette raison, H est sacro-saint. On ne peut s'attendre à ce que les dictateurs modifient isnr conception de gouvernement en échange d'Un prêt ou tout autre arrangement. > MARCHES COMMERCIAUX

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Cours I Dern.

Cours 1 oem.' I

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FEI&J~BT~: DU COMPARTIMFNT FJRA.~TÇA.TS. .et lourdeur des internationales, dans un marché peu actif. L'énormité des dépenses du réarmement britannique déprime le Sterling et la Bourse de Londres.

© Un sentiment on ne peut le quali- 'l fier autrement plus optimiste a pré- valu hier en Bourse, quant aux perspec- tives françaises il s'est manifesté par un raffermissement sensible du franc sur le marché des changes et par la bon- ne tenue des rentes et des valeurs fran- çaises.

© Ce sentiment se fondait sur l'espoir d'un élargissement prochain du gouvernement dans une formule plus nationale, permettant l'application des réformes nécessaires à la reprise de l'économie et à l'équilibre relatif de nos finances. Il sous-estimait peut-être la difficulté de la formation d'un tel ministere dans la conjoncture actuelle, intérieure et extérieure, et la difficulté de faire acceptèr à l'opinion les réformes nécessaires modification profonde des conditions d'application de la loi de quarante heures, augmentation du rendement du travail, retour à l'industrie rivée des activités industrielles de l'Etat, nouvel ef fort vers l'équilibre budgétaire.

© La publication du « Livre blanc » anglais annonçant 352 millions de livres sterling de dépenses de réarmement pour la Grande-Bretagne en 1938-39, et permettant de prévoir uu budget record de l'ordre du milliard de livres sterling (soit à la parité du change, plus de 150 milliards de francs) a, dans une certaine mesure, défavorisé la monnaie britannique et a aidé à la fermeté de notre devise et de nos rentes.

© Les Rentes (séries ordinaires et à

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Banque de Fr. 49 Saint-Gobaln.. 244 B. de Paris.. 1 040 Air Liquide.. 989 Un. Parisienne 813 Quilmès 82 Cr. Lyonnais.. 158 Distlll. Indoch 381 Suez capital.. 118 Indo Hévéas- 1.563 Tr. Shanghaï. 214 I Say 140 Dlstrib. Elect. 595 Terres Rouges 1.509 Forges N.-Est. 576 Can. Pacific. 2.980 Tréfilerle» 156 Wagons-Lits. 1.400 Lens 623 Centr. Mining 375 Nickel 2.789 Geduid 1.159 Penarroya 559iRio 764' C. Fse Pétroles 385 Royal Dutch.. 806 Ugine. 253 Amsterd. Rub. 101 Kali Ste-Thér. 765 Cr. Nat. 1919 962 Kuhlmanu 588 Cr. Nat. 1920 1.320 Pechiney 491 Cr. Nat. 1923 1.540 Rhône Poulenc 309

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3 0/0 6895+ 025 40/01918. 6435+ 025 4 0/0 1925. 107 70 + 020 4 1/2 1932 A. 71 + 0 25 41/21937. 107 95 + 0 20 Coinpoir d'Escompte 671 +16 Lyonnaise des Eaux. 1165 +40 Le Nickel 907 + 13 Banque de l'Indochine. 2800 + 45 Bafsae

Egypte Unifiée 3141 24 Arbed 6915 -215 Nestlé. 8630 90 Rio 2630 42 Royal Duteh 6110 55 Mexicain 5 0/0. 78 50 675 Bons Mexicains. 184 14 50 Shell 701 15 Padanx. 631 16 Haut-Katanga 3630 84 Vieiite-Montagne 2150 40 WestSprings. 405 50 10 50 De Beerspréf. 1854 -101

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garantie de change) prennent des fractions de l'ordre du quart de point. Des achats de qualité sont riotés, ainsi que sur- un certain nombre de valeurs françaises, valeurs d'électricité, et le Nickel notamment.

0 En relation avec la détente des changes et l'hésitation des places étrangères, les internationales s'effritent et particulièrement les valeurs de matières premières et les mines d'or.

© « Le recul de l'activité économique française, écrit M. Jean Dessirier dans « Paris-Midi », particulièrement vif au cours des deux derniers mois, est la conséquence des erreurs ou des insuffisances de direction accumulées pendant les années antérieures ». n conclut Si l'on compare le revenu national global en Angleterre et en France, on constate, d'après nos travaux, que le revenu anlais était un peu plus d'une fois et demi e revenu national Français en 1913 il était environ deux fois le revenu national français en 1929 actuellement, le revenu anglais tend a passer à un niveau triple du revenu français.

Les pertes et les destructions inutiles de richesse ne font d'ailleurs que refléter le déclin du travail et de l'activité français, et la chute générale du standard de vie, Plus grave encore apparaît en dernier ressort, le déclin de l'intelligence française, accumulant les idées fausses, les partis pris et les slogans simplifiés (la réglementation rigide du travail et le contrôle des changes en sont les deux exemples les plus récents), en dépit de la leçon des faits la plus claire et la plus sévère pourtant que la France ait encore reçue dans son histoire. Le redressement viendra-t-il trop tard ? 'l

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BRUXELLES alourdi.

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Tobiie. 107 50 103 50 K.B. 3; » 88.. 83.. Sidro 162 50 160 50 Banq. Srux. 610.. 693.. Barc. Trac. 134.. 130 50 Banq.N.Bel. 1765.. 17*0.. BrazilTrac. 327 50 313 75 CafsseR.D. D, 2290 Buenos-Ayr 12a 123 50 Cr. Anrera. 500 500 Holiopolis 1725 1725 Soc. G. Bel. 3610 3550 Mltr. Rallw 355 sss Electrobel 1680 ieso Bauq.deFar 990 965 Elect. (cap.) 890 970 Elect. Eelae 281 25 283 75 (ton.) 2710.. 2600.. El. Gai Nord 285.. 283 50 Sotna.t. 7225.. 7200.. Metropolit. 835 B3S Hydroflna.. 149 000 Tatiganjrika 64 62 ̃>• tockerill 1090 Kt-Kat(pr.) 3510 2800 Ougrée-Mar 1155 mo (cp.) ÀJtu.Miaes 146 146 (dvd.) Vleille-Moa 2110 2080 coaoordia.. 62 50 60 50 Mauage. 6200.. 9075.. Petnlat.. 532 50 ES2 80 ilordUarl. 2135.. 'h,

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© L'ampleur des dépenses budgétaires 1 britanniques pour l'exercice 1938-39 et la I crainte qu'elles n'entraînent des majo- I rations d'impôts provoquent un affai- blissement du marché de Londres. Les fonds britanniques baissent fortement (le Consolidé 2 1/2 0/0, cédant un moment plus de un point et demi) et les industrielles anglaises perdent un terrain appréciable. Même les valeurs appelées à bénéficier du réarmement, comme les valeurs sidérurgiques, d'aviation et de construction navale baissent. Peutêtre a-t-on craint l'imposition d'une taxe nouvelle frappant ces catégories d'entreprises, ou la majoration de la E.P.D. déjà existante. Cette lourdeur du compartiment britannique a entraîné celle de toute la cote.

© Metal Exchange alourdi cuivre standard 1/10 1/2, étain £ 1/3/9, zinc 6/ plomb inchangé.

® II a été traité y 700 tonnes de cuivre, 250 tonnes d'étain, 1.100 tonnes de plomb et i.000 tonnes de zinc. © II a été vendu, sur le marché libre Ui de l'or à Londres, 77 barres d'une va- C leur de 215.000 livres sterling environ, la au cours de 139 sh. 9 par once, soit une baisse d'un penny sur la veille. Ce prix, êt basé sur les offres et demandes, renfer- a me une prime de 1 sh. 2 sur la parité du tr dollar à 5.01 3/4. « © New-York est assez soutenu. Malgré 1< l'inactivité du marché, la cote se main- PJ tient dans les cours de la veille. tat di des transactions 470.000. 1', qi

AMSTERDAM irrégulier. P

VAlEuRs 1 Clôt. 1 Dern. Il VALEURS' Clôl 1 Dern, 51

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NEW- YORK soutenu. t.

1 VALEURS 1 Clôt. 1 Dern. VALEURS Ip Clôt. 1 Dern. G

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Air Redgct. U 1/4 55 1/2 Inter. Nick. 60 3/4 50 1/2 b AllIedCoem. 169 1/2 167. Int.T.etTel. 8. 7 3/4 Amer. Cau.. 89 87 Jonns Manv. 76 1/2 76 1/2 Am. Métal. 33 3/8 32 5/8 Kennecott.. 38 7/8 39. Am.P.*llsat 5. 6. Li&s*Bjr.B 93 83. Amer. Smtl 50. 50. Lavis 49 S/8 49 1/2 Am. T. etl. 136 1/2 135 3/8 Lorillerd. 16 5./S 16 1/2 Am. Tobac B 67. 66 3/4 Hc.Intjre.. 417/8 413/4 2 Anaconda. 32 7/8 33 MontBOmorj 36 1,4 35 5/8 3 Atchison. 38. 37 1/4 Nat.DalrjP, 14 3/4 15 1/8 BendixAv. 12 5/8 12 1/4 Rat. Distlll. 22. 211/4 j T Bethl. Steel 56. 67 3/8 K.-ÏCentr. 13 1/8 18. n Borden. 18. 18 1/4 HorthAmer. 19 1/8 18 3/4 BrookMann. 9 3/4 .• Paramount.. 8 3/4 8 3/4 Canad.Pac. 7. 6 7/8 Proct. 4 G Case 90. 88. Public SerT. 311/4 30 5/8 Celan Corp.. 15 3/4 15 3/4 Radio 6 3/4 6 3/4 cerro Paaco. 411/4 41. Rep. Steel.. 17 3/8 171,2 l Ches. a.Ohio 37. 37. Reynolds B. 391/2 393/4 Ckrysler. 63 5/8 63. Sears Roeb.. 63 1/2 62 1/4 2 ColumbiaGas 7 3/4 7 3/4 SieH 15 1J 15 1/4 Consol. EdiS 22 215/8 Socony Vao. 15 1/8 15. r Cent. Can. 43 1/2 43. St. Brands.. 8. 8 1/8 Corn Produc 64 5/8 64 5/6 St. Oil Of HJ 52 3/4 52 1/4 Coty 4 1/8 Texas Corp. 42 7/8 413/* Dôme Mines 57. Ml/a lexaaGulf.. 32. 32. Du Pont. 117 1/4 118. Union Pac. 80 1/2 77. 1 Elec. B. *.S. 7 5/8 7 5/8 Unit. Air Cr 24 3/8 24. l Elec. P.* L. 9 7/8 9 7/8 n. S.Smelt. Oener. Elec. 40 1/8 40 1/4 V. S. Steel. 54 7/8 50 1/4 Gêner. Foods 313/4 317/8 prof.. 108 1/8 106 7/8 Gêner. Mot 35 1/4 34 5 3 West. Union 26 1/8 25 1/2

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Le printemps nous a tout l'air de faire une course folle en avant. Il part trop vite. Craignons qu'il soit beaucoup moins brillant en avril et mai. En attendant, nous avons passé un après-midi tout à la fois fort agréable et assez curieux, et tel a dû être le sentiment du sympathique M. Emile Adam, dont le cheval, Barboteur, s'est trouvé avoir, par les conditions et les circonstances de l'épreuve, les 25.000 francs du Prix Charles de Grollier à sa merci. Par les conditions, car l'excellent Barboteur portait un poids avantageux par les circonstances, car le seul adversaire sérieux du favori, Quick, a clairement manifesté, en l'espèce, qu'il pensait davantage à l'avenir qu'au présent.

Frelon, avec l'excuse de débuter sur le steeple d'Auteuil, a fait de même dans le Prix Léon Olry-Rœderer, gagné par son compatriote palois, In Nigris, auquel il est sûrement supérieur.

Tout ceci est un peu exagéré. D'autant plus que. pour que cela vaille la peine, il ne suffit pas que le Grand Prix du Printemps et le Prix du Président de la République soient des handicaps. II faut encore supposer que le handicapeur est aveugle. C'est une injure que, personnellement, nous ne lui faisons pas. J. Trarieux. PRIX ROSSIGNOL

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Au cours du match Armée française-Armée britannique, un joueur anglais, malgré l'opposition d'un adversaire très décidé, réussit à passer le ballon à l'un de ses coéquipiers.

SURPRISE A MONTE-CARLO BOUILLI A BATTU AUNTIN

Monte-Carlo, (De notre correspondant particulier). Le tournoi international du Country Club de Monte-Carlo a été marqué aujourd'hui par une grosse surprise la défaite, en huitième de finale, du simple messsieurs, du champion britannique Austin devant le quatrième joueur Français Bolelli. Celui-ci, qui est actuellement en grande forme joua remarquablement alors que son adversaire n'apportait pas au match son habituelle concentration. En deux sets 6-4, 6-3, Bolelli l'emporta par ses continuelles attaques à la volée. Décidément la Côte d'Azur en vaut rien à Austin cette saison. Hecht, Cejnar, Boussus, Butler, Kho-SinKic, Puncec et Peters qui élimina un Shroeder très désorienté par le soleil, accédèrent également aux quarts de finale du simple. Dans la Beaumont-Cup, la paire françaiee Mme Boegner-Mme Mathie s'est qualifiée pour la finale ou elle remontrera le team britannique Miss Yorke-Miss Nuthall, Enfin les demi-finales du Butler Trophy donnèrent lieu à deeux superbes rencontres,

SCHAFF ELIMINE GREMILLET

Pour ta. seconde fois, Schaff a battu Grémillet, hier au Sporting Club de Paris. On se souvient, en etfet, que le Lyonnais avait déjà été éliminé à Noël par ce même adversaire.

Attaquant souvent à la volée, Schaff réusait à arracher la décision après trois sets difficiles. Il rencontrera aujourd'hui Paul Féret au premier tour du tableau final. Voici les résultats

Simple (tableau de progression). Quarts de finale Thierry b. M. Halff, 0-3 6-0 Dutilleul b. Bergeon, 6-4, 6-1 M. Guillemot b. A. Meunier, 6-1, 6-4 Bourdeix b. Rotil 6-4, 6-3 Frérejean b. de Jessey, 6-4, 2-6, 4-5, aband. Trézel b. Prat, 6-4, 8-6 G. Mercier b. R.-C. Hirsch, 7-9, 6-3. 6-3 Saladin b. Hillen, 6-4, 6-4 J. Richard b. J. Rouget, 4-6, 6-3, 1.0-8 Grémillet b. Deaoehe de Noyelle, 6-4, 6-2 Schaff b. Malosse, 3-6, 6-4, 6-3.

Finales: G. Dubois b. Thierry, 6-3, 6-3 Bourdeix b. Julien, 6-3 6-4 J. Beer b. Barillet, 6-3, 6-1 Schaff b. Grémillet, 6-2, 5-7, 7-5 Dutilleul b. Guillemot, 7-5, 6-2. Simple dames (tableau de progression). Demi-finales Mme Engcrand b. Mlle Taskin, 7-5, 6-3 Mlle Bertrand b. Mme Tandonnet, 6-3. 6-1 Mlle Grenier b. Mlle Tardan, 6-4, 6-3 Mme Power b. Mme Bresson, 6-3, 6-4 Mme Champod b. Mme Eliopoulos, 4-6, 6-2, aband.

Finales Mme Baudin b. Mlle Bœtifvé, 4-6, 6-2, 7-5 Mme Engerand b. Mlle Inglebert, 6-4, 6-4.

Juniors. Premier tour C. Rouchon b. Hobeica, 6-2, 6-8. 6-4 Gautier b. Duchatellier, 6-4, 3-6, 6-0 Achard b. P. Lévêque, 6-0, 6-2 Dintilhac b. A. Drion, 1-6, 6-2, 7-5 P. Pouchon b. Aguilar, 6-4, 1-6, 6-4 Prat b. Payot, 6-3, 8-6 Deloche de Noyelle b. Fantauzzi,. 6-0, 6-0.

Deuxième tour J, Darnault b. Bellanger, 4-6, 6-2, 9-7 Hue b. Dintilliac, 1-6, 6-3,

10-1.

Juniors, jeunes filles. Premier tour Mlle J. Poignon b. Mlle Chester, 6-1. 6-1 Mlle Kempton b. Mldle Fleury, 6-2, 6-0. Double messieurs. Premier tour J. Weiss-R. Dessair b. St Severin-Rossolin,

Les convocations

pour aujourd'hui

7 h. 30 Adelus c. Orlandini.

10 h. Mlle Grenier c. Mlle Marcellin, Mlle Gardes c. Mlle Kempton ou Mlle Fleury, Mlle Taskin c. Mlle Inglebert.

11 h. Beer c. Van Sau Mile BarbierMlle Simon c. Mme Meulle et Mlle Charles, Robinson c. Dutilleul, Mie Bœufvé c. Mlle

Poignon.

12 h. Roy-Blot c. Vallet-Dutilleul, Veeck c. Poignon ou Richard, Mme Halff c. Mme Power ou Mme Champod, Millot c. Castaing. 13 h. Papillon c. Bourdeix, Dessair c. Frérejean ou Trézel, Depierre c. Mercier ou Saladin.

13 h. 30 Féret c. Schaff.-

14 h. Weiss c. Dubois, Mlle Pannetier c. Mlle Inglebert ou Mme Engerand, Mme Kleinadel c. Mlle Bertrand ou Mlle Grenier, Rodel-Berthet c. Combemale-Siry ou Desgeorges-Escalie.

15 h. Tous les joueurs restant qualifies, dans le simple messieurs (quarts de finale). 16 h. Mlle Pannetier-Mme Halff c. Mlle Nicolardot-Mlle Bossonney, Mlle MellerioMme Engerand c. Mme Ratier-Mme Carlier, Dubois-Poignon c. Guibal-Tunzini ou Hue-

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Feuilleton dn Figaro du i Mars 1938

(30)

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I Roman inédit

T T i DE SELDON TRUSS

CHAPITRE XV

L'inspecteur a une idée

(SUITE)

Puis-je me permettre de faire une suggestion, monsieur 2 » dit le brigadier.

« Je vous écoute, Brumley », répondit l'inspecteur avec résignation.

« Je crois que nous ferions bien de fouiller toutes les maisons vides, monsieur. Les agences de location nous en fourniraient la liste, et aussi les clefs. » `

L'inspecteur, qui tambourinait du bout des doigts sur le bureau, s'arfèta.

TENNIS

les. couleurs françaises furent à l'honneur, Boussus-Brugnon éliminant les Anglais Austin-Hugues et Pellizza-Bolelli battant les Yougoslaves Puneec-Mitie.

Résultats Démi-finales, Butler-Trophy Pellizza-Bolelli (Fr.) b. Puncec-Mitic (Youg.) 7-5, 6-3, 9-7 Boussus-Brugnon (Fr.) b. Austin-Hugues (G.-B.) 4-6, 6-3, 1-6, 6-0, 6-2. Demifinales, Beaumont-Cup Mme Mathleu-Mme Bœgner (Fr.) b. Miss ScrivenMiss Noel (G.-B.j 7-5, 6-1 Miss Yorke-Miss Nuthall (G.-B.) b. Miss Thomas-Miss Scott (G.-B.) 6-4, 1-6, 6-4.

Simple messieurs, tableau final Hecht b. Ellmér, 6-3, 12-10 Cejnar b. Maneff, 7-5, 6-3 Shayes b. Bawaroski, 9-7, 5-7, 6-4; Boussus b. Butler, 6-3, 6-4 Bolelli b. Austin, 6-4, 6-3 Puncec b. Vido, 6-:1, 6-0 Peters b. Sehroeder, 5-7, 6-1, 6-4, Kho-SinKie b. Nayaert, 6-3, 6-1.

Simple dames, quarts de finale Mlle Weiwers b. Miss O'Connell, 6-0, 6-1. Jean Rouillot.

Girmounsky. Weiss-Dessair c. Gaudry-Forncrèt ou F. Aguilar-Munger.

17 h. Pecqueur-Bresson ou Canoui-Frémont c. Pactet-Hillen ou Tandonnet-Leonoris, Vallet-Dutilleul ou Roy-Blot c. LaineLanssade ou Thierry-Guillemot, Féret-Goldschmidt c. Harismendy-Gaillaux ou Lasserre-Maclou, R. Aguilar-Bembassat ou Lengliney-Couvrcur c. de Bèrtier-de Robten ou ruilbert-Bourdeix.

18 h. Mme Roche-Mme Power c. Mme Savelsbergh-Mlle Bertrand, Brothier-Wirtz ou de Sairigne-Terram c. Colin-Dintillac ou Van Sau et Schaff, Mme Eliopoulo-Lenglïhey. c. Mme Baudin-Couveur, Mlle Simon-Féret c. Mme Delaunay-Virtor.

19 h. Mme Rivière-Tenaille c. Mie Engerand-Terrain, Mlle Bertrand-Dubois c. Mlle Inglebert-Robinson, Mme Morel-Deville c. Mlle SaladinrMalosse.

TIR AUX PIGEONS

A 1 MONTE-CARLO Monte-Carlo, 3 mars (correspondance particulicre). Prix Pol Roger, série, 60 tireurs) 1. De Orczy (22 m.), G. Baldi (26 m. 25), comte Khuen Hedervary (24 m.), marquis de Villefranche (22 m.), 16 sur 16; 5. Warren (22 m.), 15 sur 16 6. Pescarin (24 111.), Dora Sandor (29 m.), 11 sur 12. Poulés gagnées par le docteur Delta Corna, comte Draskovicb, Mancini, Van der Heyden, Nesa.

Nouvelles de tous les sports LUTTE. Pour ne pas concurrencer la réunion organisée le même jour au Palais des Sports, les dirigeants de l'Elysée-Montmartre ont décidé de reporter à huitaine la soirée qu'ils devaient donner aujourd'hui. RUGBY. Dimanche prochain, à Stuttgart, sera disputé le match Allemagne-Italie.

BASKET-BALL, Six nations sont engagées dans le premier Tournoi international, qui sera disputé fes 9 et 10 avril à Berlin. Ce sont la Belgique, la Lettonie, la' Pologne, l'Angleterre, la France et l'Allemagne. BOXE. A Des Moines (U. S. A.), Harry Thomas a battu Ted Winston, par K.-O., au troisième round.

♦ A Oakland, Phil Brubaker a batu Hankinson, par K.O., au premier round. -♦ A Glasgow, J. Kilrain, champion britannique des mi-moyens, a battu Jimmy Purcell, aux points, en dix rounds. A Marseille, .Frank Hars'en a battu Young Manfré, en dix rounds, aux points. HOCKEY Contrairement à ce qui avait été annoncé, le match Stade "Frahçals-F. C. Lyon pour la demi-finale de la Coupe de Franco sera disputé à Paris.

HOCKEY SUR GLACE. A Stockholm, l'équipa de Suède a battu l'équipe de Tchécoslovaquie par 4 buts ai.

̃+ Les équipes universitaires d'Allemagne et d'Italie se rencontreront à Berlin le 27 mars.

« Ce n'est pas une mauvaise idée, Brumley. Ne manquez pas de le faire. Nous avons admis l'hypothèse d'un complice qui donne l'hospitalité à Côsdon, mais avec une population de six mille habitants environ, nous ne pouvons être suffisamment documentés sur chaque individu. Hum N'avez-vous trouvé, dans cette maison, aucun indice qui puisse être utilisé

« L'immeuble ne semble pas avoir été occupé. Le fugitif a dû seulement le traverser deux fois, parce qu'il est entré chez le docteur Haddon par le jardin et qu'il est ressorti par le même chemin. » « Dànç ce cas, il n'y a peut-être pas lieu de supposer que Cosdon se soit installé dans une maison sans locataire plutôt que dans une autre et je crois bien que l'on devra, en réalité, fouiller toutes les habitations de la ville. Je commence à être excédé de tout ceci, Brumley Il y aura bientôt une semaine que Cosdon s'est échappé, et nous ne sommes pas plus avancés que le premier jour. Si cela continue, nous aboutirons à une panique. »

« Il est vrai que la population s'énerve », admit le brigadier à. contre-cœur « Voyez, par exemple, Mr Dnxlmry 11 p-uaîl qu'il -a- sollicité un congé et qu'il se tourmente de ne

FOOTBALL

LE TOURNOI TRIANGULAIRE SANS iicULTE

L'ARMEE FRANÇAISE A BATTU

L'ARMEE BRITANNIQUE Confirmant les pronostics généralement admis, les joueurs de l'Armée française ont battu ceux de l'Armée britannique dans le match disputé, hier, au Parc des Princes, pour le Tournoi triangulaire- qui, chaannée, réunit les équipes militaires du Royaume Uni, de Belgique et de France. La victoire des joueurs français, 5 à 0, fut aussi nette que possible, obtenue par une équipe fort mobile et assez bien équilibrée, sur une formation beaucoup moins homogène, dans laquelle les deux arrières, un demi gauche et deux avants l'avant centre plus que les autres furent les plus remarqués. bren1x raté

Sans de nombreux ratés, la victoire de nos « Poilus » aurait été plus nette encore; avec un peu plus de pondération un peu plus de chance, peut-être, aussi Gandolf, Asnar et Bigot, les plus remarqués de la ligne d'attanue, auraientrenfé deux ou troi buts supplémentaires. Ainsi la comparaison aurait été à l'avantage de l'équipe militaire française qui, dans le dernier match du Tournoi, rencontrera l'équipe de l'Armée blege, dont la victoire sur l'Armée britannique fut obtenue par six buts à un. Dès le coup d'envoi, tiré par les joueurs français, la ligne d'attaque tricolore imposa un jeu rapide et, après quelques minutes de jeu, une bonne combinaison BigotStanis, permèttait à l'avant centre français de marquer le premier but. Il en réussissait ensuite un deuxième sur une mauvaise sortie du gardien de but britannique, un troisième but, obtenu par Asnar, sur penalty, ayant été rentré sans aucune difficulté.

Le jeu apparut plus égal en deuxième mitemps, en raison de quelques descentes de la ligne d'attaque britannique cependant les avants français accusèrent une activité supérieure et Hibst, sur un coup franc magistralement tiré. réussit le dernier but, du milieu du terrain.

SKI

A Sestrières:

La Coupe du Duc d'Aoste Organisée par le Ski Club Sestrières, la troisième édition de la course des dénivellations pour la Coupe du duc d'Aoste vient d'avoir lieu.

Le nouveau' téléférique du Mont Fraiteve a permis cette année aux concurrents d'effectuer en 6 heures (de 10 heures à 16 heures) une dénivellation plus grande quP

Le coureur automobiliste R. Dreyfus, amateur de ski, séjourne à Sestrières. tes années précédentes et les trois équipes premières arrivées parcoururent les dix descentes (6 partant du Mont Fraiteve, 2 du Mont Banclietta 2 du Mont Sises) avec une dénivellation totale de 10.100 mètres. Le règlement concédait à la catégorie féminine 10 minutes de handicap au départ, tandis que les « azzurrl » et les professeurs de ski qui ont participé à la course avait une pénalité de 10 minutes de retard. Résultats 1. Equipe du Ski Club Sestrières (Hans Noble, Giovanni Nasi, Raymond Sommer, 10 descentes, arrivée 15 h. 55 (dénivellation 10.100 mètres) 2. Equipe du Ski Club Sestrières (Clemente Guiot, Marcellin Alberto, Pino Pozzi), 10 descentes, arrivée 16 h. 8; mt. 10.100, 400 m. pen., 9.700 mètres; 3. Equipe. du Ski Club Clavière (Renato Vâlle, Ino Dallago Remy Jattazio) 4. Equipe du Ski, Club Sestrières (Franz Lucke, Serafino Balcet, Enzo Vedovelli) 5. Equipe du Ski Club Sestrières (Emillo Pucci, Aldo Gros, Emilio Hercolani).

pas l'obtenir assez vite. D'autre part, Mr Derck Ricado réclame un gardien en permanence à la porte de sa chambre. Le colonel Detmar est le seul, parmi les personnes menacées, qui soit désireux de rencontrer Cosdon. Un homme vraiment remarquable que ce colonel n

« Vous veillez à sa sécurité, n'est-ce pas ? »

« Ot oui, monsieur mais quelquefois il semble prendre une sorte de plaisir pervers à échapper à la protection de mes hommes. » « Comment ? dit l'inspecteur d'un air pensif. Et soudain une lueur d'intelligence parut dans son regard. « Le colonel était un ami du défunt Ricardo, n'est-ce pas ? ajouta-t-il lentement.

Pas précisément », dit le brigadier en souriant. Ils étaient voisins, mais ils n'entretenaient aucune relation amicale. »

« Pourquoi ?» »

« Je ne pourrais pas vous le dire, monsieur. Une ancienne, querelle, je crois. »

« Alors, il faut remonter à l'origine de cette querelle »

Le brigadier parut surpris.

« Vous ne croyez pas. Vons e suggérez pas que le colonel Det>n«r ait pu asw-siner hir Ricardo ? » Je suggère », dit l'inspecteur

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LE IEUDI SPORTS des scolaires parisiens

Une Journée calme que celle d'hier, à Paris. Pourtant, plusieurs épreuves importantes approchent de leur dénouement. Du nombre est le championnat de rugby et c'est lui qui a donné lieu à l'hebdomadaire surprise en demi-finale, Janson, tenant du titre, s'est fait battre par Louisle-Grand d'un essai.

En football, les demi-finales de la Coupe de l'O. S. U. ont qualifié Dentaire et les Travaux Publics, deux belles équipes, solides et complètes, qui doivent fournir une belle finale.

En basket, la Coupe de Buffon se poursuit. Condorcet a battu Saint-Louis, mais Meaux ne s'est incliné que de peu devant Loule-le-Grand.

En handball, Auteuil no l'a emporté que d'un point sur Chaptal, dont les progrès sont constants. Il est vrai que, courant deux lièvres à la fois, les Normaliens disputaient à Orléans l'honneur d'être finalistes en rugby.

FOOTBALL

CHAMPIONNAT DE PARIS

Juniors division A. Poule A.

Stanislas b. Travaux Publics, 2 à 1. Poule B. Charlemagne b. Turgot, 3 à 2. Poule C. Condorcet b. Trudaine, forfait. Rolin b. Violet, forfait.

Division B. Poule B.

Bolin b. Lycée d'Auteuil, forfait.

COUPE DE L'O. S. U.

Demi finale. Ecole Dentaire b. St-Louis, 4 à 2 Travaux Publics b. Ecolo Coloniale, 5 à 1.

Matches amicaux C. C. St-Ouen b. Cours complémentaire Aubervilliers, 4 à 0 ;,Kolin B. b. Condorcet B. G à 5 Collège de StGermain 3. b. Pasteur 3., 2 à 0 Ecole de T.S.F. 1 J. b. Turgot 2 J., 8 à 0 Janson m. B. b. Voltaire m. B., 5 à 1 Janson m. C. b. Voltaire m. C. 3 à 1.

HANDBALL

CHAMPIONNAT DE PARIS

E.N. Auteuil b. E. Chaptal, 2 à 1.

RUGBY

CHAMPIONNAT DE L'ACADEMIE DE PARIS Poule A. Demi-Finale Louis-le-Grand b. Janson, 8 à 5.

LES COUPES DU "FiQURO"

LES CLASSEMENTS PAR CATÉGORIES

Ecoles normales

1. E. N. de Caen, 187 2. E. N. de Lescar, 107 3. E. N. de Colmar, 100 4. E. N. de Strasbourg, 57.

Etablissements

de moins de 100 élèves 1. U. S. Montaigne de Vcnce, 145 2. Collège de Sillé, 127 3. Sacré-Cœur de Langogne, 65 4. Collège de Gray, 16. Etablissements

de moins de 200 élèves

1. Collège de St-Servan, 446 2. St-Elme d'Arcachon, 256 3. Richelieu des Ternes, 226 4. Bischeim, 171 5. St-Théodard, 156; 6. N.-D. de Rostrenen, 104 7. Lycée de Bar-le-Duc, 101 8. St-Charles de Juvisy, 80 9. Collège de Luçon, 78 10. E.-P.-S. de Bayonne, 76.

Etablissements

de moins de 300 élèves

1. Collège et E.-P.-S. d'Arles, 425 2. Ste-Marie du Grand-Lebrun, 406 3. St-Jo-

A J. Mahé et P. Hirigoyen la neuvième épreuve de l'Alliance

La là* épreuve de l'Alliance amateurs et professionnels, disputée hier au Lys, a été brillamment gagnée par Jack Mahé. très en progrès, et l'excellent professionnel de Chantilly, Pierre Hirigoyen.

Voici les résultats

1. J Mahé-P. Hirigoyen, 63 2. P. PrieurLefebvre, 65 3. Princesse C. Murat-Dalleniagne, 65 4. Vargas-H, Daugé, 65 (départages sur les 9 derniers trous) 5. PearsonA. Boomer, 66 Piperno-Henderson, 66 Mlle Tollon-P. Benoist, 66 8. Zarifi-A. Bérard, 67 Mlle Picault-P. Bombediac, 67 Mlles S. et L. Vagliano, 67 11. R. LyonJ.-B. Loth, 68 nie Rerondart-J. Orengo, 68 Mme Lambiotte-Botcazou, 68 14. Ullmann-G. Coret, 69 15. Tunmer-Mmc Millée, 70 Dart-P. Fournier, 70 Duc d'ElchingenC. Hirigoven, 70 18. Princesse Muratprince L. Murât, 71 Mme S. Meyer-Mlle G. Le Derff, 71.

20. Lemàle-J. B. BomLcdiac 72 GardeyA. Loth, 72 Mme Raffard-M. Cavalo, 72 23. Mme Tiano-F. Cavalo, 73 Mme et M. Low, 73; 25. Schuhl-A. Jathière, 74; GuiotR. Philippon, 74 Mme Laguerre-M. Philippon, 74 Mme M. Bidaultt-P. Muchêne,

avec emphase, « que nous devons faire une enquête, afin de découvrir pourquoi le colonel et le défunt Mr Ricardo étaient brouillés. Dans les investigations de ce genre, Brumley, il ne faut écarter aucune hypothèse même invraisemblable en apparence. Il est même possible que le colonel Detmar soit précisément le complice que nous cherchions. » « Oui, monsieur », dit le brigadier Brumley mais il était si abasourdi qu'il lui fallut un peu de temps pour retrouver son équilibre normal et il pensa que son supérieur avait dû lire récemment quelque roman policier aux péripéties extraordinaires.

CHAPITRE XVI

Obstination du colonel

Pendant un jour et une nuit, Haddon resta étendu dans une chambre de l'hôpital de Platte, où régnait une obscurité presque complète. Le deuxième jour, il s'agita- quelque peu, ouvrit les yeux et' regarda sans la voir, la garde-malade à cheveux gris qui était assise près de son lit. La pâle lumière, que tamisait un abatjour vert, éclaira momentanément ses traits lorsqu'elle se pencha vers lui, mais il avait déjà refermé les yeux. Deux heures plus tard, il les ouvrit

BASKET-BALL

CHAMPIONNAT DE PARIS (JUNIORS) Michelet 1 b. Lavoisier 1, 21 à 17. Coupe du Stade Français.

E.N. Auteuil b. Louis-lc-Grand, 36 à 20 Voltaire b. American School, 27 à 8 Buffon b. Lnltanal, 26 à 9 Lycée Auteuil b. Collège de Meaux, forfait.

Challenge Buffon.

Poule finale A. Louis le Grand b. Collège de Meaux, 23 à 19.

Poule B. Condorcet b. St-Louis, 45 à 36. Coupe de Pontoise.

American School b. Charlemagne, 26 à 12 Montcel b. Richelieu, 30 à 16.

Les critériums de France de natation de l'U. G. S. E. L. Minimes. 25 m. brasse 1. de Suremain (Mont.) 24 s. 2/10 2. Arnaud (Mo.) 3. Briguct-Lamurre (Tivoli Bordeaux). 25 m. dos 1. B. Fernique (S.S.) 19 s. 6/10; 2. B. Pontaud (Tivoli) 21 s. 3. Duboille (Mo.).

Relais 3X50 m. trois nages 1. MontaIcmbert, 2 m. 55 s. 3/10 Tivoli 3. StSulpice, 3 m. 10 s. 4/10.

Cadets. 50 m. 1. Jouve (S.S.) 38 s. 2/10 2. du Poset (Passy) 3. Moldowski (I.). 50 m. brasse 1. Edeline (S.S.) 45 s. 2. Goupil (S.S.) 3. Couvrechef (Passy). 50 m. dos 1. Marin (S.S.) 52 s. 6/10 2. Jacout (Boul.) 3. R. Fernlque (S.S.) Relais 3X50, trois nages 1. St-Sulpice, 3 m. 16 s. 2/10.

Juniors. 100 m. 1. Pitre (Rocroy), 1 m. 19 s. 8/10 2. Renevey (I.) 1 m. 20 s. 3. Kudokimoff (S. S.) 1 m. 25 s.

100 m. brasse 1. Jason (S.S.) 1 m. 30 s. 2. Laloux (Inst. Catho.) 1 m. 48 s. 3. Goupil (S.S.).

100 m. dos 1. Renevey (I.) 1 m. 38 s. 4/10; 2. Lavigne (Tivoli), 1 m. 47 s. 6/10 3. Liauzun (S.S.).

Relais 5X50 m. 1. Mixte 3 m. 9 s. 2. StSulpice, 3 m. 11 s.

Hors concours 200 mètres dos Renevey (L), 3 m. 42 s. 8/10 (record de France.)

seph de Périgueux, 226 4. St-Joseph de Poitiers, 135 5. St-François de Chambéry, 80.

Etablissements

de moins de 400 élèves

1. Lycée de Chambéry, 536 2. Lycée de Niort, 416 3. St-Julien d'Angers, 326 4. Lycée d'Agen, 269 5. Juilly, 268 6. Montalembert, 249 7. E.-P.-S. d'Orthez, 193 8. N.-D. de Roubaix, 173.

Etablissements

de moins de 500 élèves

1. St-Martin de Pontoise, 466 2. N.-D. de France du Puy, 326 3. Lycée d'Amiens, 312 4. Lycée de Guéret, 271 5. Lycée de Tarbes, 266 6: Caousou, 172 7. Tivoli, 158 8. E.-P.-S. de Nantes, 119.

Etablissements

de plus de 500 élèves

1. Ste-Croix de Heuilly, 790 2. Lycée du Parc de Lyon, 576 3. Louis le Grand, 547 4. Lycée de Dijon, 534 5. Stanislas d« Paris, 432 6. Lycée de Nice, 419 7. E.-N.-H. de Besançon, 398 8. Lycée de Rouen, 319 9. Henri IV, 95.

74 29. P. Bouchayer-D. Aitken, 75 M. et Mme Monteux, 75 31. Eonnet-S. Laffoley, 79 32. Blackmer-R. Loth, 80. Classement des professionnels ·

1. M. Dallemagne, 67 2. P. Hirigoyen, 69 3. A. Loth, '71 A. Boomer. 71 5. F. Cavalo, 73 Henderson, 73 A. Bérard, 73 P. Fournier, 73 9. P. Bombediac, 74 J. B. Bombediac, 74 J. Orengo, 74 H. Daugé, 74 13. R. Philippon, 75 14. G. Core"! 76 Botcazou, 76 16. A. Jathière, 79 17. J. Laifoley, 81.

La prochaine épreuve de l'Alliance aura lieu mercredi 9 mars, contre scratch score, à Saint-Germain.

L'ACTIVITE SUR LES LINKS Au Golf du Havre

Concours à la ficelle, foursomes handicap 1. Mme Virnot-E. Senn 2. Mme Gabain-Lcnoble 3. Mme Cbardine-Cantais 4. Turquet- Valin.

de nouveau et esquissa un sourire. La période critique était passée. L'après-midi de ce même jour, Merle Detmar vint à l'hôpital chercher des nouvelles du docteur, comme elle l'avait déjà fait la veille mais, cette fois-ci, on la fit entrer dans la chambre. A sa vue, la gardemalade se leva avec un sourire significatif.

La jeune fille fit un petit signe de tête, en rougissant légèrement, puis elle dirigea son regard vers le lit Haddon reposait, très calme, très pâle et les yeux clos. Merle se mordit les lèvres pour en arrêter le tremblement.

« Je vous laisse avec lui », dit la garde, et elle sortit doucement de la chambre.

Merle s'assit près du lit et attendit. Elle savait que cette attente pourrait se prolonger assez longtemps et qu'elle devrait peut-être partir sans avoir eu l'occasion de parler au convalescent, mais elle ne demandâit rien de plus. Elle ne bougea même I pas lorsqu'il ouvrit enfin les yeux. Il tourna légèrement sa tête bandée dans sa direction et la vit. « Merle. »

Elle se pencha vers lui, sans parler.

« Je vous suis très reconnaissant d'être venue.» a I

Sangchili a particulièrement soigné son entraînement pour le match de ce soir au Palais des Sports. On le voit ici, au centre, au milieu de ses entraîneurs dont José Mico (à gauche) au cours d'une séance de « footing ». CE SOIR AU'PALAIS DES SPORTS

Le noir Al. Brown reprendra-t-H à Sangchili le titre de champion du monde des poids coq ?

Un match attendu se déroulera ce soir au Palais des Sports. Il mettra aux prises AI. Brown, le champion noir réputé, et l'Espagnoi Sangchili, actuel champion du monde des poids coq. Le combat aura lieu pour la titre de champion du monde, que détenait AI. Brown, et que Sangchili, en Juin 1935, enleva aux points.

AI. Brown resta, après cette défaite, près de deux années sans boxer. L'an dernier, II revint sur un ring de combat et, par plusieurs victoires indiscutables, affirma même pour les, plus sceptiques un net retour en forme qui autorisait à croire qu'il était capable de disputer avec de réelles chances de succès un match pour le titre de champion du monde. C'est ce match qui, après bien des vicissitudes, aura lieu ce soir au Palais des Sports.

Depuis la réouverture de la saison, Sangchili triompha de Sanchez, Cotti, Dupuis, avant la limite, puis de Young Perez qui fit

1 POUR LE GRAND PRIX DE L'A. C. F. LE CI-RCUIT DE GUEUX Laboratoire d'expérience de la route moderne

Reims, 3 mars (De notre envoyé spécial). Reims s'apprête fébrilement pour le Grand Prix de l'A. C. F. 1938. Saluons avant tout les dirigeants de l'Automobile Club de Champagne, qui ont su prévoir et ont, en collaboration avec les ponts et chaussées, entrepris en temps voulu les travaux indispensables et la mise en état du circuit de Gueux, sur lequel se dérouleront les épreuves du Grand Prix de l'A. C. F. international de 1938. MM. Puirette, président de l'A. C. de Champagne, et Roche, secrétaire général, pour le côté sportif M.- Briancourt, ingénieur en chef des ponts et chaussées de l'arrondisement de Reims, pour le côté technique, ont droit à de vives félicitations.

Le circuit de Gueux se présentera, en juillet prochain, de telle sorte que nous pourrons assister à un Grand Prix d'intérêt véritable dans lequel s'affronteront avec le maximum de sécurité et d'aisance les plus récentes productions des industries françaises, allemandes, italiennes de l'automobile et les meilleurs champions du volant.

La route a été élargie, aplanie, remise en état et encadrée selon les principes des autoroutes allemandes de bordures en ciment d'un genre nouveau qui évitent les chocs aux plus grandes vitesses même dans ces circonstances et rétablissent la voiture accidentée. Le travail en cours d'exécution est considérable. Une fois terminé, il fera du circuit de Gueux l'un des plus modernes de France et permettra à l'A. C. de Champagne d'y faire disputer de nombreuses épreuves automobiles, notam-

POUR LA VULGARISATION DE LA NATATION

II est, pour les jeunes, un sport complet, et utilitaire, qui est la natation. Les milieux officiels l'ont bien compris puisqu'à partir de l'an prochain la natation, sera obligatoire pour l'obtention du Brevet sportif populaire. A cet effet, nous sommes heureux de signaler l'initiative que prend la Fédération Nationale d'Education Physique Féminine qui, le lundi et le vendredi depuis 1937, organise des réunions d'entrainement.

« Il fallait que je vienne », répondit-elle à voix basse.

Haddon faisait un visible effort de mémoire.

« Depuis combien de temps. suis-je ici ? »

« Deux jours. »

« Deux jours Est-il arrivé. autre chose. ? », demanda-t-il d'un ton anxieux.

Elle secoua la tête.

« Ne parlez pas de tout cela. » Il faudra bien que j'en parle à la police. Le sourire de Haddon se mua soudain en une expression plus grave « Je suis bien fâché, Merle. J'oubliais tout ce que le nom de Cosdon signifie. pour vous. » La jeune fille parut hésiter pendant quelques instants.

« Puis-je vous dire quelque chose Jim ? », dit-elle enfin d'une voix ferme.

« Certainement, puisque vous m'appelez Jim. »

« Il s'agit d'une chose que je voulais, en réalité, ne vous dire que plus tard lorsque vous seriez rétabli à propos de Dick. »

« Cosdon ? »

« Oui. Il a cessé de m'intéresser. Il ne m'intéressera plus jamais. C'est cela que je voulais vous dire. »

Haddon la regarda, puis il dé-

de rudes et méritoires efforts pour tenir jusqu'à la limite.

De son côté, le Panaméen, après avoir passé cinq mois au vert à Aubigny, dans l'Eure, prouvait qu'il avait encore des chances de jouer à nouveau de grands rôles en mettant K.-O. successivement Régis, Huguenin et Young Perez et en battant nettement le rude puncheur lyonnais, malgré le handicap d'une main blessée au début de la cixième reprise. Souvenons-nous que dana le cours du round précédent, Decico, qui alla plusieurs fois au tapis, fut mis à deux doigts du K.-O.!

Voilà les récentes performances des deux adversaires. La rencontre est très ouverte et il paratt impossible de dire qui l'emportera. On estime généralement qu'Ai. Brown pourrait gagner rapidement avant la limite. SI le match devait dépasser la quatrième reprise, il se pourrait alors que Sangchili gagne aux points, surtout sur une renoontre qui compte quinze reprises.

ment une course de vingt-quatre heures dont le projet est dans l'air depuis quelques années déjà. En plus, l'application des dernières nouveautés en matière de réalisations routières permettra aux ponts et chaussées de faire des études intéressantes et de tirer d'utiles enseignements pour nos grandes routes internationales, dont le circuit de Gueux sera ainsi en juillet prochain le véritable laboratoire. Les travaux entrepris sont activement poussés et tout doit être terminé pour le 15 mai, ce qui est nécessaire si l'on veut obtenir pour le début de juillet une route en parfait état. Les installations sur le circuit sont telles que l'on pourra recevoir une assistance considérable. On peut, dans les quatre barrages prévus et couvrant une superficie totale de 64 hectares, accueillir 50.000 voitures. C'est assez dire que tous les sportifs amateurs de courses automobiles pourront venir à Reims. La capacité des tribunes a été sensiblement augmentée et elles pourront recevoir 7.000 spectateurs assis. Trois tableaux d'affichage ont été prévus, qui simultanément donneront en trois points oppo»sés du circuit la place occupée par chaque concurrent.

Ainsi, l'automobile Club de Champagne a pris l'organisation du Grand Prix de l'A. C. F. 1938 à cœur. Travaillant avec ardeur et décision, on a déjà réalisé une grande partie du programme. Le reste sera terminé dans les mois qui viennent, et juillet verra à Reims l'un des plus beaux grands prix de l'Automobile Club de France que nous ayons connus.

André ReicheL

Le cours de perfectionnement destiné aux nageuses moyennes qui commencera ce soir 4 mars à la piscine de la Butte-aux-Cailles, sera dirigé par Paulette Jobert, professeur' diplômée de la Fédération française de natation et championne de France de sauvetage. Nul doute que l'effort du Rayon Sportif Féminin obtiendra sa récompense par un nombre imposant de nouveaux adeptes. V. J.

tourna les yeux, comme s'il craignait de trahir son émotion.

« J'en suis bien content. car vous caressiez un rêve irréalisable. > Oui », dit-elle. « Un rêve romanesque et absurde. Comme il arrive parfois aux jeunes filles d'en faire. Je croyais découvrir en lui des vertus que nulle autre personne ne pouvait soupçonner, et j'étais au contraire aveugle. ou plutôt j'étais hypnotisée par la croyance que Dick était encore le même homme qu'autrefois. Mais je vois bien maintenant qu'il n'est plus le même. car il a presque réussi à vous tuer. » Elle éclata soudain en sanglots. Haddon la regarda de nouveau, avec une expression comparable à l'aube d'un jour naissant.

« Merle. que dites-vous ?. » Elle se redressa, pour s'adosser à sa chaise, s'écartant ainsi légèrement de lui

« Je ne pouvais plus supporter la pensée que vous me considériez encore comme une petite sotte. Et maintenant, ajouta-t-elle avec un-sourire forcé, vous allez peut-être avoir, à mon égard, une opinion plus mauvaise encore, car vous me prendrez pour une effrontée »

Seldon Trots.

(A suivre) ̃ v

{Traduit de l'anglais par S.-L. Bontemps) (Copyright by S.-L Unntemiis)