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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1938-02-12

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 12 février 1938

Description : 1938/02/12 (Numéro 43).

Description : Note : supplément littéraire illustré pages 5 à 7.

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k409763n

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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CRISE

ROUMAINE Les crises se succèdent *Ï^ILa en Roumanie de fa-

j|PL çon sensationnelle. Le

â\i9 décembre dernier,

ce nei'ut pas sans une sorte dé stupéfaction que l'on apprit la constitution du cabinet Goga et la dissolution d'un Parlement à peine élu. Si le résultat des élections laissait prévoir que le gouvernement Talaresco ne pourrait pas se survivre les libéraux n'avant réuni que 38 0/0 des suffrages n'ctail-il pas paradoxal, en effet, que le pouvoir fût confié aux représentants d'un parti qui, lui, n'avait toalisé que 9 p. 100 des voix ? Et n'était-il pas plus surprenant encore que ce gouvernement, dont la base était si étroite, n'hésitât pas à jeter le pays dans une double aventure ? Aventure intérieure: là mise en œuvre des doctrines antisémites de MM. Gofja, Gouza et Micesco devant nécessairement accumuler les difficultés. Aventure extérieure, l'orientation d'esprit de ces hommes politiques ne pouvait pas ne pas donner au-dehors le sentiment que la politique roumaine rompait avec ses principes traditionnels. Dans la nuit d'avant-hier,le souverain a mis fin à une expérience aussi risquée. Le gouvernement qui s'est constitué sous le signe de l'« union nationale » rassemble des hommes éminents. La présence, à sa tête, du patriarche Miron Cristea est à elle seule un symbole. Certes, il est très regrettable que le parti national-paysan, qui est une telle force en Roumanie, n'y ait pas de représentant. Néanmoins, la différence qui existe entre le cabinet Goga et le gouvernement actuel est considérable et le redressement qui s'en dégage mérite d'être accueilli avec la plus attentive sympathie. Pourquoi le ministère Goga s'est-il effondre aussi vite ? Les raisoiis sont diverses. En premier lieu, il est hors de doute que l'application 'de ses principes antisémites a eu pour effet immédiat d'aggraver, dans des conditions redoutables, la crise économique et financière dont souffre la Roumanie. Il était fou, en effet, de se livrer, les yeux fermés, à des idéologies raciales de cette sorte dans un pays oit le tiers-état est en grande partie composé d'israélites. En outre, en suscitant cette agitation antisémite, le gouvernement Goga travaillait, malgré lui, au profit de la garde de fer. Même quand elles se combattent, les démagogies s'enchaînent. La démagogie antisémite faisait le lit de la démagogie sociale du parti de M. Codréanu, lequel flatte les instincts primaires de la classe paysanne et se développe à coups de « slogans » comme, par exemple: « Un homme, un hectare ».

Or, il lie faut pas oublier que c'est exactement par ce processus que la Roumanie a connu, en 1907, des heures sanglantes, et que onze mille paysans périrent. De la fièvre antisémite l'on était passé à la fièvre révolutionnaire pure et simple. La répression fut terrible. Ainsi, sous le prétexte de l'Ordre avec un grand 0 le gouvernement de MM. Goga et Couza risquait simplement de conduire le pays à une situation qui lui eût fait revivre les sombres jours de 1907.

Eii butre, le cabinet Goga ne pouvait espérer, sur le terrain extérieur, trouver auprès des amis éprouvés de la Roumanie une confiance que sa composition ne justifiait pas. Là aussi, il risquait donc d'aller à de durs mécomptes. Les récents événements d'Allemagne qui, au milieu de tant de mystères^ ne font apparaître clairement qu'une chose le malaise profond qui règne sous la belle apparence dictatoriale ont peut-être hâte alors une décision que d'autres facteurs conseillaient déjà?.

La Roumanie traverse des temps pénibles. Ses vrais amis s'en désolent. Mais ils ne s'en inquiètent pas. Ils savent d'abord qu'il s'agit là d'une sorte d'épidémie européenne, que chaque Etat doit « faire sa maladie « et qu'on en sort. Ils savent surtout que le sentiment national l'emportera chez les Roumaine et que la nation, autour de son roi, retrouvera sa cohésion et son équilibre. Ils souhaitent, à cet égard, que l'union des hommes de bonne volonté qui s'est constituée hier s'élar,gisse le plus tôt possible. Gar la Roumanie a besoin d'union et de paix. Wladimir d'Ormesson. EN PAGE 4

Où en est le conflit de l'alimentation

après cinquante jours

de grève?

Les frontières allemandes

ne sont pas fermées et la santé

du Fûhrer

est excellente DECLARE L'AMBASSADE DU REICH A LONDRES Londres, 11 février. Le communiqué suivant a été publié ce soir par 1 ambassade d'Allemagne à Londres L'Ambassade est autorisée à déclarer que les rumeurs relatives à certains événements en rapport avec tes récents changements dans le haut commandement de l'armée allemande sont dépourvues de fondement. On dénient spécialement que ces changements aient eu une signification politique quel conque. La mise à la retraite de certains ofl'iciers de haut rang est dite des raisons entièrement personnelles et dans certains cas il s'agit de l'application normale du règlement.

II n'y pas eu d'autres changements dans l armée allemande que ceux dont la liste a été publiée officiellement le 4 février, aucun officiel' ne s'est enfui

d'Allemagne.

On dément également qu'aucune des frontières d'Allemagne ait été fermée ou que les gardes-frontières aient. été renforcés.

Les bruits relatifs il de prétendues bagarres entre l'armée et la police secrète sont considérés comme ridicules. Ceux selon lesquels une « purge » des officiers en Poméranie et en Prusse orientale aurait été organisée sont également démentis.

Les rumeurs telalivcs à la santé du l'iihrer ou à un prétendu attentat contre sa vie sont nettement qualifiés de pures inventions. Le Fiihrer est en excellente santé.

M. Berndt s'adresse

à la presse

Berlin, 11 février. Le ministre de la propagande a réuni aujourd'hui les représentants dp- la presse étrangère de Berlin. Le conseiller ministériel, M. Berndt, a démenti les bruits qui ont couru il l'étranger sur les conséquences des mesures prises le 4 février. Il a déclaré que ces bruits auraient pris naissance dans les milieux juifs polonais et que le .tfouvcrncincnt allemand envisageait unes démarche à Varsovie à ce sujet. Des coups de feu

à la frontière de Pologne ? Varsovie, 11 février. La Xova Pravdu de Varsovie affirme que la « liquidation des officiers pro-russcs de la Rcieliswehr continue ».

On assure également à Varsovie que l'on entend des coups de feu à la frontière polouo-allcmande. 1

(Sous toutes réserves.)

LES JOURS SE SUIVENT LE PRIX DE L'ESCAPADE II y a dans cette histoire quelque chose qui fait que je ne me sens pas aussi sévère que les juges,. Quinze mois de prison, même avec sursis, cela est dur pour un professeur. Il faut penser aux choses comme elles se sont passées. Royal, l'été, l'Exposition et ce qu'elle promettait d'en- jchantemeuts Fallait-il donc de- meurer enfermé4 à préparer ces éléves au bachot quand tout le monde allait à Paris, goûtait les plaisirs de. la liberté et de la lumière ? Mais r pardon, répond le moraliste qui sommeillait et se réveille votre M. Trinquier avait accepté ces jeunes gens recalés pour leur enseigner leur t programme et les présenter à la fa- c culte de Clermont-Ferrand, dès la re- prise des examens. Il avait charge ¡

d'âmes et de carrières et nu lieu t

de mener à bien sa mission, voilà qu'il propose à ses élèves de les con- y duire à Paris et de passer l'examen à leur place Evidemment. mais t qu'ont dit alors les élèves ? Bravo ( Et voilà la classe partie pour Paris, a avec ill. Eugène Trinquier a sa tête, t Vingt-trois candidats et candidates 1 installés à l'hôtel et leur professeur, r devenu plus enfant qu'eux encore J

s'ébatlant dans Paris avec une can-

deur déplorable. Regardons-le de- 2 vaut le tribunal il a le visage peu- t ché, le profil à la fois hirsute et fin t de Courteline et subissant l'interrogatoire inexorable dit président « On alla à l'hôtel où vous étiez | descendu. Vous n'y étiez pas. En 1 revanche on trouva dans votre lit A une' jeune Espagnole Quel âge c avait-elle ? » Et le coupable de .re- j â pondre « Vingt-deux ans » I Sur quoi le président, d'un ton x terrible reproche « Et vous en j f avez cinquante-deux /> ,> £ Bien sûr Soyons rigoureux, soit, mais point surpris. Car c'est à cin- s quante-deux ans, à cher président, qu'on gâche soudainement sa carrière pour une petite Espagnole de vingt-deux ans; Et même de seize. La femme et le pantin. Infortuné M. Trinquier Il n'a que trop vite compris l'étendue de son erreur Paris, l'Exposition, une Espagnole aux yeux · noirs, cela se paye. En vain a-t-il c remboursé' ses élèves, la note est } chère. Quinze mois de prison. Et cet publicité considérable Il y a vraiment une inégalité dans le scandale et lorsqu'on est professeur on devrait avoir à jamais mis le romanesque en fiches on en manuels et ne plus le considérer que comme un genre littéraire et non pas comme i une hypothèse personnelle. t Ce qui me déçoit, c'est la dureté c des élèves. Il est vrai qu'ils ont se-'rieusement cru qu'ils n'auraient pas x à passer d'examens et que leur désil- lusion sur ce point dut être amère. s Cependant, celui qui accablait l'accu- s sé hier et le désignait aux sévérités r justicières ne fut-il pas heureux de t son escapade? On a entüe dé leur dire, à ces garçons: «–Attendez un c peu cinquante-deux ̃ans, et vous re- <• penserez à M. Trinquier. » Guormantas. i

"Le nouveau gouvernement ouvre une ère nouvelle dans l'histoire de'la Roumanie" DÉCLARE LE ROI CAROL

1 Le patriarchb Miron Cristea

Bucarest, U février. ̃– A- la suite de la cérémonie de prestation de serment des ministres, le roi Çarol a prononcé une allocution dans laquelle il a souligné « le moment solennel de l'histoire du peuple roumain oit un gouvernement, qui comprend tant d'anciens présidents du Conseil, a prèle serment de fidélité au pays et au trône».

« Ce gouvernement, a dit le roi, est appelé à ouvrir une ère nouvelle dans l'histoire de la patrie, une ère de rectifications, une ère dans laquelle les erreurs du passé doivent être corrigées avec la plus grande énergie et une profonde reflexion. Je sais, que chacun de vous est arrivé à m' aider dans cette grande œuvre de rédemption nationale, de redressement et de salut dit pays, pour laquelle je suis décidé à donner tous mes ef forts, tout mon travail et foute nion_ énergie, et que je serai aidé par votre compréhension, votre énergie et votre dévouement à la patrie. »

Proclamation au peuple roumain

Dans une proclamation au peuple roumain, le -roi Carôl déclare notamment

La prop'agande ilëploijée « l'occasion des diverses élections a jeté le trouble et l'inquiétude dans la vie e.l l'âme de notre peuple. Il en est résulté un état d'espiit profondément préjudiciable, et qui sape l'existence même de lu nation. Il.faut sauvegarder les intérêts pcrmanents de la pallie. C'est pourquoi j'ai formé un gouvernement d'hommes responsables, lesquels, animés du plus purfait patriotisme et libérés de toute' activité- de parti, disposeront d'un répit qui leur ''permettra de travailler exclusivement au bien du pays*

Ce gouvernement soustraira l'administration de l'Etat aux influences politiques il-procédera aux modifications constitutionnelles qui correspondent aux besoins nouveaux et aux aspirations de la nation.

Je me suis décidé à entrer dans cette voie nouvelle uvee énergie et la convielion que c'est là le salut de la patrie;

L'EXPEDITION PAPANINE

est dans une situation moins critique La banquise se raffermit et n'est plus qu'à une très faible distance du Groenland

La situation si critique, il y a «luu-

rante-huit heures, des membres de l'expédition Papanine, s'est hier encore améliorée.

Le vent qui souffle du nord a abaissé la température jusqu'à une vingtaine de degrés au-dessous de zéro. La glace est. ainsi devenue plus épaisse et plus ferme ce qui éloigne tout danger immédiat. Contre le froid, Papanine et ses com- pagnons qui, depuis que la tempête leur avait enlevé leur tente de fourrures, ne disposaient plus que d'une mince tente de soie, ont construit une cahute de neige dans laquelle ils sont- désormais à l'abri du vent. La question de nourriture semble être aussi résolue, puisque dans son dernier message le savant soviétique annonce qu'il a tué trois ours blancs. y

Les coordonnées du dernier point transmis sont 7'i£ 00 de latitude Nord et t!)u 3S de longitude Ouest, c'est-à-dire à très faible distance de la côte orientalc du Groënlalld. Papanine a d'ail- leurs signalé qu'il voyait cette cote par moments. La dérive de lit banquise con- j tinue à la même vitesse. Les journaux russes insistent sur le fait que le sau- vetage doit être effectué avant une dizaine de jours, car la banquise attein- j dra à cotte époque le 71" parallèle, latitude à laquelle les glaces se disloquent. Des radios reçus à Moscou du brise- glace -Taimyr annoncent que ce navire! a essuyé une très violente tempête daus la nuit du 9 au "1U lévrier, tempête qui', mit à rude épreuve l'équipage et le na- vire. Ces radios donnent également des détails sur la tempête déjà essuyée les

jours précédents, et qui atteignit so"u

paroxysme dans la nuit du (i février. Le navire embarqua une grande quantité d'eau et les vagues emportèrent une par- j tie de la passerelle de commandement et son échelle ̃ D'autre part, lc Mourmane.tz a réussi! à se dégager des glaces où il était pris.

LINDBERGH

est attendu à Barcelone Barcelone, 11 février. Le fameux! aviateur américain Charles Lindbergh est attendu incessamment. à Barcelone. Il se rend en Kspagne pour étudier l'organisation de l'aviation républicaine,

LES POISSONS SONT-ILS MUETS?

Le Dr Myers, célèbre ichtyologue amé- j Eieain, vient de quitter Los Angelès, à bord du Valero-IH pour une croisière dont on parlera beaucoup.

Oui ou non, les poissons sont-ils muets ? Le savant va les cinématogra- phier au fond, de l'océan à l'aide d'un appareil spécial qui peut enregistrer le son. Et donc nous saurons quelque jour si les carpes bavardent ou ne s'ex'pri- ment qu'au moyen de gestes élémen- taires.. II ne faut pas décourager les chercheurs. Si les poissons parlent nous ne comprendrons pas très bien ce qu'ils se disent évidemment. Mais nous sommes en 1938 et le Dr Myers aura des disci- ( ples dans les siècles âvz siècles.

L'état de siège est étendu

à l'ensemble du territoire

M. Tataresco conservera jusqu'à nouvel ordre les fonctions de Ministre des Affaires Etrangères dont il a î^is possession

Annulation des élections, Fermeture du Parlement Le nouveau gouvernement roumain a tenu sa 'première réunion aussitôt après la prestation de serment des ministres. Le roi a préside ces délibérations au cours desquelles il a été décidé d'éten| dre la censure et l'état de siège à tout le pays.

Les décrets relatifs à l'annulation des élections au Parlement et aux conseils communaux ont été signés.

I.e nouveau gouvernement se présente | coni'ine un gouvernement de concentration nationale qui gérera les affaires de riitat, sans le concours du Parlement. L'activité politique des partis sera ..suspendue- et les élections seront ajournées" sine die. I Quand il ira à Rome.

LE CHANCELIER HITLER Éndera-H! à être reçu parie Pape?

Cité du Vatican, 11 février. La venue prochaine du chancelier Hitler a Rouie, 'pose un problème. Le Fûhrer ira-t-il rendre visite au Pape ? Et le Pape. si Hitler lui demandait une audience, l'accorderait-t-H ? On ipeut avant tout obserj ver que dans les conditions actuelles, on ('pourrait déclarer <iue l'Italie et la Cité du Vatican sont deux puissances territoriales distinctes, deux Etats indépendants. Le Kiihrer, en venant à Home reste en Italie et, ne visitant pas le Vatican, I n'entrerait dans l'Etat du Pape et l'omission de cette visite n'aurait pas la signification d'un manque d'égard ou d'une | hostilité.

Quoi qu'il en soit, en cas de demande d'audience de la part d'Hitler, Pie XI l'accordera "sûrement. Il y a d'ailleurs déjii uu précèdent celui de l'audience accordée par Grégoire XVI en décembre 1845 au tsar avec lequel il avait alors des relations des plus tendues à cause de la persécution contre les Polonais. Le Pape le reçut, lui parla comme l'Esprit Saint c'est la phrase dont le Pape se servit Je lui inspirait, et peu de jours après, il déclara au Consistoire qu'il se promettait" do cette entrevue des résultats heureux. En effet, sinon lui. du moins son successeur Pic IX, en 18-17, signa un Concordat avec la Russic.

L'Abbé romain.

mtimiimiiiiuiiiumiiimuiiiiiiiiMiiiiiiiiimiiiiimiimiiiuiiin DEMAIN

PIERRE BRISSON

LES REGATES ROYALES A CANNES

Un pas>;iyc du yacht « Klisabetîi-11 », au roi Christian de Danemark, dnn>. la courM- qu'il gagna «près une lutte magnifique.

DEBAT ANIME à la Chambre Les communistes demandent au gouvernement de déposer dans les huit jours un projet de loi relatif à la retraite des vieux travailleurs

IL LE SERA LE 10 MARS Un débat assez yif s'est engagé hier à la Chambre. en fin'de séance. Les communistes ont déposé une proposition de résolution invitant le gouvernement à déposer un projet de loi relatif à la retraite des vieux tra.vailleurs.

Le rapporteur de la commission de prévoyance sociale, esquisse une analyse des systèmes qui pourront être adoptés pour cette retraite. Puis il déclare qu'il espère que le gouvernement pourra déposer le projet en mars. Le porte-parole des communistes, M. Caprori, demande au gouvernement de prendre rengagement de déposer le projet d'ici à huit jours.

« Nous sommes disposés à aller vite, répond le ministre du travail, M. liamadier, mais, vraiment nous ne pouvons pas accepter un délai de huit jours, il nous faut un mois. »

M. Frossard, qui remplace M. Chauiemps, souffrant, intervient « IJ est discourtois de nous imposer un délai comminatoire. »

« Je propose comme délai limite le 1er mars », dit M. Capron. La Chambre s'est échauffée et suit avec animation le débat. « Si c'est possible nous déposerons un projet le lor mars, dit AI. Frossard, mais il serait lamentable que la Chambre se divisât sur un tel sujet. » Plusieurs députés demandent la parole, mais M. Louis Hollin, qui préside, explique que le règlement ne le permet pas. Et il met aux voix la discussion immédiate de la proposition qui est ordonnée à l'unanimité des 521 votants. On entend alors un membres de la Jeune République, AI. Boulet, soutenir J'urgence de la retraite.

La proposition de résolution est mise aux voix, Af. Sérol, au nom des socialistes, propose de choisir la date du 10 mars. « Nous le faisons, dit-il, parce que la commission avait été unanime à dire le début de mars ». Depuis,' les communistes ont changé d'avis, Nous entendons bien, ajoute Al. Sérol, qu'on apporte ce jour-là un projet réel et non en blauc. » M. Duclos persiste à réclamer le 1"' mars, s'étonnant qu'on a chicane » pour quelques jours.

Le .gouvernement accepte la date du 10 mars qui est choisie ù l'unanimité dès 490 votants; Les 'communistes' se sont abstenus.

La proposition est adoptée à mains

levées.

Roger Dardeme.

Le juge de paix devient l'incarnation du tyran Devant la Commission du Travail de la Chambre le député communiste Croizat, au nom de la C.G.T. cherche à introduire le contrôle ouvrier dans les entreprises Par MAURICE NOEL

Paul Camus relaie par ailleurs l'aventure du député communiste Croizat que la commission du travail, après l'avoir choisi comme rapporteur, ne réussit à approuver. Il s'agit de « l'indemnité mouvante » pour les salaires.

Un autre article du code de IL Chautemps qui concerne le statut de la grève arrache un cri indigné à Ai. A. Croizat

Un juge de paix, un fonctionnaire de l'Etat, viendrait assister à l'assemblée d'usine appelée à décider la grève ou à la rejeter Il présiderait au scrutin Mais c'est une infraction redoutable au droit et :> la liberté des ouvriers, une atteinte scandaleuse à leur dignité

M. Croizat sait ce don) il parle. Il réunit sur sa personne l'écharpc'de député de la République et le sceptre de cette puissante Fédération des

LE ROI D'EGYPTE ET JL JEAN ZAY inaugurent au Caire

une Exposition d'Art Français

Le souverain d'Egypte (au centre) et M. Jean Zay, ministre français de l'éducation nationale (à gauche) au cours de leur visite.

L'AFFAIRE PU C. S. A. R.

TROIS ARRESTATIONS A PARIS Un « chef de bataillon », un « chef de division » et un fabricant de vêtements sont impliqués dans le conflit

Sur mandat de M. Bétcille, juge d'instruction, des inspecteurs de la police judiciaire ont arrêté Roger Durand, le 17 juin 1011 à Paris, employé de commerce, demeurant .T2, rue Damesme (13°). Durand était chef de bataillon du C.S.A.R. Il aurait emmené fréquemment dans sa camionnette des adhérents du groupement qui allaient s'exercer' au tir dans un champ, près de Vcrnouillet. Durand serait, eu outre, impliqué dans l'affaire des bacilles.

On a également appréhendé Joseph Aslaugul, né le M février 1890 à Damas, sujet arménien, directeur des établissements Simples, fabricants de vêtements.

On se rappelle que les manteaux de cuir trouvés au cours des perquisitions effectuées rue Saint-Lazare et nie ae La Quintinic portaient ecttp .marque. Aslangul, interrogé par M. Badin, a reconnu que les marchandises avaient été emportées par Corrcze, qu'il avait

Métaux qui constitue dans la région parisienne l'armée nu. 1 du parti communiste. On lui reconnaît une longue pratique de la grève, ainsi que la décision de celles des métallurgistes pour l'intervention en Espagne.

Que sa ré voile nous .i:jlrt;isp. Les mystères des grèves Par quelles circonstances les ouvriers d'une entreprise se 'mettent-ils en grève ? A quel moment et par quels hommes surgit la décision ? 't Un arbitrage sur les salaires se fait longtemps attendre ou bien un licenciement collectif est survenu et voilà que la hargne, la colère, la mauvaise humeur, h\ peur s'emparent de l'atelier. Durant un jour ou' deux, les « énergiques », les responsables du syndicat vont de groupe en groupe « Ou lie peut pas laisser passer ça. » Le soir, au siège du syndicat, les palabres des militants commencent on parle de grève.

Une convocation arrive aux ou-

vriers syndiqués pour unv. réunion )c soir à quelque siège. Entrez dans la salle ils sont deux à trois cents sur les bancs pour une entreprise qui en compte mille. Le secrétaire sur l'estrade expose l'affaire, réclame la grève immédiate; c'est le brouhaha;, on s'interpelle; on vote à mains levées des gueulards s'agitent et, on ne saurait expliquer cela avec une rigueur historique, voici que la grève est officielle

Allez le lendemain matin à la porte de l'usine les « purs » de la réunion de la veille sont là en groupes compacts sur le trottoir les piquets de grève et lorsque les centaines de camarades arrivent, la musette à l'épaule, ils sont priés de rebrousser le chemin et de se rendre l'après-midi au meeting. Ce qu'ils font le plus souvent. Et les récalcitrants se heurtent aux menaces, parfois aux poings des hommes du piquet.

Autre cas le bureau du syndicat a pris une décision méditée en accord avec les militants principaux et l'ordre de grève arrive en plein travail. Un énergique coupe aussitôt l'électricité; les machines s'arrêtent des groupes bruyants se sont formés l'on s'en va vers le vestiaire. (Suite page 3, col. 1 et 2.)

iiiiiiiliiiitiiiuidittiiiiiiiiiiiiiMiiiiiiiiM ni n uni iiiiiiuit Mil nui» EN PAGE 9

LE FIGARO

DES ENFANTS1

connu par l'intermédiaire de René Pélissier. Ce dernier, qui était «chef de division » au C.S.A.ll., mit, à la lin du. mois de juillet dernier, Aslangul en relations avec Corrèiic, 'lequel avait pris le nom de Lubuchc. Il fut alors convenu que 1.500 vestes de cuir et 500 culotte» seraient livrées pour la somme globale de 105.00U francs, payable par acompte* selon les livraisons.

(Suite page 3, colonnes C et. 7)

DE TOUT UN PEU.

't

j Vers une Europe > sans ambassadeurs t Nous vivons une époque pirandellienne. Cet état insolite ne semble pas, d'ailleurs, retenir congrument les esprits. La contemplation des mises en pages hérissées de titres sensationnels suffit à l'homme de la rue. Son attention égale en durée la longueur de l'article qu'il assimile hâtivement, sa méditation ne va guère au delà, car son souci d'information se heurte à la contradiction fiévreuse des nouvelles.

Dans la même semaine sont démentis, en moins de douze heures, l'ouverture d'une zone de guerre en Méditerranée, le rejet pur et simple par les Japonais du questionnaire naval francobritannique (auquel il sera répondu aujourd'hui), le passage en Autriche, puis en Suisse, d'un état-major d'officiers | allemands réfractaires et, dans un domaine moins grave, l'octroi à notre compatriote, le constructeur Esnault-Pelterie, d'une indemnité américaine pour, droits d'inventeur.

La hâte dans l'information la déna-i ture, quand des influences étrangères ne la pervertissent pas. Et l'homme de 1938, entre son appareil téléphonique et son poste de T. S; F., est aussi peu renseigné, aussi mal documenté sur ce qui se passe à ses frontières que son ancêtre1 du moyen âge. Encore, ledit ancêtre 'apprenait-il, par les courriers,. plus de.' chpses sûres, parce que révolues. ''̃ On 'nous sature d' « indiscrétions » et d' « exclusivités »,. mais qui donc, a la veille du 4 février, avait laissé- pressentir le quart d'un soupçon sur les mutations considérables qui affectèrent ce jour-là la politique' allemande ?.; ̃Mieux. encore nous savons, quelques heures à peine après L'événement», que telle star' colombienne ou tel boxeur ̃argentin vient d'acquérir- une villa ou de changer de pédicure de l'autre côté de. l'atlantique, mais, nous ignorons, à quelques heures 'de vol de Berlin,,la nature exacte des .difficultés et le caractère précis des épisodes qui modifient le troisième Reich. Quant à l'y. R. S. S., mystère impénétrable, presque toujours. Plusieurs faits policiers ou de portée internationale demeurent inexpliqués à Paris même. Ce n'est jusque-là; aureste, que du grand théâtre.. Voici davantage, sans que personne y prenne garde. L'Europe se démunit peu à peu d'ambassadeurs. Nous n'en avons, pas à Rome, Rome n'en a pas à Paris. La Tchécoslovaquie n'en a pas à Lisbonne, Lisbonne n'en a pas à Prague. Entre Berlin et Moscou, la régularité diplomatique est, dans les formes coutumières, suspendue depuis hier. Le poste d'ambassadeur du Reich à Vienne subit de telles fluctuations que ses titulaires ils sont deux l'un, occupant; l'autre, désigné avec affectation sine die résident surtout dans le transitoire. Quant au chargé d'affaires de l'U. R. S. S. à Bucarest, on ne sait par quelle trappe furent happées les garanties de son immunité, et l'on annonce que les consulats soviétiques à l'étranger, et réciproquement, seront supprimés.

L'Extrême-Orient, lui, fidèle aux fictions traditionnelles jusque dans la frénésie des conflits armés, n'a cru devoir rompre qu'après vingt batailles et cent bombardements avec la courtoisie réciproque d'un ambassadeur japonais en Chine et d'un ambassadeur chinois au Japon. Ainsi va le monde. Les sanctions sans sanctions de la S.D.N. sont de beaucoup dépassées dans le domaine des "< anomalies mondiales, qui l'emportent en dérision sur le fantastique social de Mac Orlan et sur le symbolisme' amer de Swift.

(iHi»tan Sitnvoisin.

1


~JN2l92~2 ~2NfIS~H~rI~J~

Une lettre du cardinal Verdier en faveur de son clergé Pemain, dan$ toutes les églifes de Parte» sera lue la lettre auir yante dw cardinal Verjjier >>'«$ très Ctici's Fvêvesi

Volri; Archevêque reoonuuande à vo- tre charité le clergé de Paris. Plus que d'autres, les prêtres parisiens en très grand nombre souffrent de la situation nouvelle.

Jusqu'à cette heure nous prélevions sur-4cs ressources des paroisses riches Ja modeste traitement fait au. clergé des paroisses pauvres.

Or, ces ressources ont singulièrement diminué. Les mariages et lïs «aterrements revêtent partout, pt cela se comprend, une l'orme simplifiée.

A L'ACADEMIE DES INSCRIPTIONS ET BELES4OTES 1

.L'Académie a désigné pour la représenter aux cérémonies du centenaire de la Société d'histoire et d'archéologie de Genève, le 5 mars, >f, Blanchet uu premier congrès international d'épigraphîe grecque et latine, à Amsteraa'm, M. Roussel.

Le prix Duseigiieur a été attribue à Mcllo Vieillard pour son « guide du Pèlerin il Saint-Jacques de Composte|Ie »." `

M. Toucher donné lecture- d'un intérpssant rapport de M. Mauger sur les découvertes acquises au cours des tra;vaux récents effectués au Cambodge.

"U. -«•* ̃

Une question de M. Bour sur les accidents

de la circulation

Les nombreux et graves accidents de la, i'iruulaliou, dont plusieurs ont été mortels, qui se sont produits à Paris depuis quelques jours, viennent d'inciter M. Alfred Bour, conseiller municipal du 8" arrondissement, à demander au préfet de police certaines préoiisious, afin dp déterminer la cause de la recrudescence de ces accidents'M, Bour demanda la statistique des voitures ayant circulé à Paris en 1925, 1930, IUlin et 19a7, et cplle des acci. dents pendant les mêmes périodes. C^la permettra petit-être de dégager que c'est plutôt, comme il le pense, à l'accroissement de la vitesse qu'il faut attribun- celui des accidents.

LA CHASSE A LA HUTTE EST-ELLE UNE CHASSE ? Salis ce titre a paru une courte chronique dans le Figaro du 28 janvier et a suscité les protestations des président et vice-président de l'Association de 1 huttiers et chasseurs de gibier d'eau. Voici la lettre de M. le président de cette Association Nous avons lu, il y a quelques jours | dans ïc^Figa/o un article de M- Paul Colol sous ro titre, et vraiment il nous a paru j UU peu sommaire « d'exécuter » «in si eu soixante lignes un mode de chassa pratiqué par des milliers de chasseurs, et qui, pour^être décrit avec exactitude, devrait s'appliquer pour chaque forme de ta Hutte, aux différentes régions qui l'utilisent.

Or, nous somincs un peu renseignes sur ce chapitre, puisque président de» puis sa fondation de l'Association de imUjers et chasseurs de gibier d'eau je suis chaqufl, jopQ '^jCHf ,relayon avec quelque huttier, gaWonneiir, amateur de tonne, puisque c'est sous ces diverses appellations qu'on range les fanatiques de cette chasse salon tes régions où elle se pratique.

Si la hutte a été décriie avec détail par M. Colo (mais il parle de la hutte extra luxueuse, et encore très rare qu'il me permette de lui dire), il n'a pas raconte eu quoi consiste le gabion, simple abri en bois, recouvert par les hautes marées et dans lequel le chasseur est assis toute la nuit sur une botte de paille. Confort, très limité Quant à dire que le huttier est un marchand « de viande », il faut connaître quels sont les pourvoyeurs des halles de Paris et «utres grandes villes Pour quelques tpês rares pièces vendues par des chasseurs professionnels, l'immense majorité des étalages est fournie par les « canarderics » (tenderics de filet) de Belgique et surtout de Hollande, qui raflent chaque année plusieurs centaines de milliers de migrateurs

Là, la chasse n'est pas sportive, puisqu'elle consiste simplement savoir tordre proprement le cou à un canard pris dans un parc de treillage i

Mais qu'on ne dise pas que la Tonne (autre forme de la hutte, utilisée dans He Bordelais, les Charentes et les Landes, et le nom l'indique, qui n'est qu'un foudre renversé, d'un confort relatif) la hutte ou le gabion ne sont pas sportifs, et que le c^assem « tire sans viser et sans aucune adresse ». Si le tir de nuit était si facile, les beaux coups seraient nombreux, et ils sont rares, et je puis te dire, car en moi c'est, je ne dirais nia? le « professionnel a, niais le « praticien » qui l'affirme. S'il n'était pas besoin de viser et si la visée était si simple, pourquoi construirait-on tant de lunettes pour le tir de nuit et. autres procédés plus ou moins brevetés, fruit de l'ingéniosité des bricoleurs, pour tenter de mieux assurer le tir dans l'obs-

curité.

Mais qu'on ne dise pas surtout que la chasso la hutte est sans charme pour un chasseur ou un sportif.

Quelques lignes sont bien insuffisantes pour exprimer tous les attraits d'une telle chasse qui, on voudra bien me permettre de l'affirmer, nécessite une endurance et un entraînement plus ipoussés que celui que demandent les battues de perdreaux, de lapins ou de faisans.

Qu'on ne dise pas, d'ailleurs, que l'A. H. C. G. E, défend un mode de chasse, et s'y cantonne, sans aucun esprit d'amélioration de cette chasse. Bien au contraire, si les milliers de chasseurs qui la composent aiment passionnément ]a chasse des migrateurs pratiquée d'ailleura .spus maintes formes, en dehors du la hutte, ils désirent aussi assurer la protection des espèces faire reprendre aui gibier des voies de migration que le progrès lui a fait abandonner, lutter coiji.tre les causes de destruction profondément antisportives, puisque inatérielJes'ct mécaniques, comme les ravages causés par lés. phares, le mazout qui empoisonne chaque aUnéc des centaines de milliers d'oiseaux maritiiAes et de pas- sage, et les destructions industrielles des tenderies et du ramassage des œufs. Exposer ces ravages nous conduirait îbièn loin de cet" article, dire les buts de l'A. H. C; E; serait trop long pour la plupart de nos lecteurs à ceux que notre action intéresse, je serai heureux de les exposer en particulier.

/Jointe J, de Vaucoui\t,

">•̃̃' jisésident de l'A. H. C. G. E., NayellesTSur-Mer, (Somme). (Jette -chussè^Mle que je la décris, ne vise tjiitt U-a haltes luxueuses oif*-let gibier est tiré iihèc des canardières de gros

calibre.' ̃ ̃

La vraie.. cjiusse à la hutte, au ̃• huile uu, au qâbion, comme, an Ja pratique sur Tes ciiti's, dans "le* buics et marais, eut un vrai sport. Celle, citasse est ciiptïvantc <-̃/ passionnante. Elle réclame ft beaucoup de force physique et (Pcndu-

Tance. .•»̃̃.

Je voulais écrire sur ce. sujet, dans une prochaine chs-omqiiCy {liais 'les déf éditeurs 'des hutUers m'ont devancé, L'article de M, le, çointe de VtilicouTt est CQliehiant. Je. n'ai rien à y ajouter. Paul Colo.

Dès lors, les paroisses jadis riches peuvent à peine subvenir à leurs besoins. Et je me demande, avec angoisse comment demain nous pourrons assui rçr le il aux prêtres de» faubourgs et de la banlieue, à ces défricheurs qui font J'admiration de tous. Nous leur donnons un bien maigre salaire. Pourrons-nous même le leur continuer ? La charité parisienne est inépuisable; en dépit des chargea écrasantes qui pè- sent sur tous. Et j'ose m'adresser à cite. Oui, Nos très Çhers Frères, votre Ar* chevêque vous tend la main pour se§ prêtres.

Dans chaque paroisse des fidèles versent une cotisation annuelle. Que ce devoir soit de plus en plus compris et que les fidèles cotisants soient de plus en plus nombreux. N'est-ce pas un devoir de justice à l'égard de ceux qui consacrent au soin de vos âmes leurs travaux et leur vie ?

A cette cotisation annuelle je vous demande d'ajouter, cette année exceptionnellement, votre obole à la quête qui sera faite dans toutes les églises de Paris pour le clergé diocésain, de dimanche 20 février.

Une fois de plus, Par-is montrera à tous qu'il sait comprendre, aimer, et aider toutes \e* grandes causes, et qu'il aime son clergé

Recevez, Nos très Chers Frères, l'assurance de mon eutie1' dévouement en Notre-Soigneur,

t JEAN, cardinal Veupier,

Archevêque, de Paris,

Le jour de Pâques,

il y aurait trois canonisations Cité du Vatican, 11 février. Le Pape a décidé de procéder pour Pâques à la proclamation dans ?a basilique vaticune, des trois nouveaux saints Jean Léouardi (Italien), fondateur des clercs réguliers do la Mère de Dieu Salvator do Orta, franciscain .espagnol Papola, martyr, jésuite polonais.

LEGION D'HONNEUR Ministère des travaux publics Ejt.prpmuieoiuinaudeur :•$(. Georges Colson, directeur honoraire au ministère des travaux publics.

•Sont promus officiers MM. du Bousquet, vice-président -du Syndicat professionnel des producteurs et distributeurs d'énergie électrique i Lacotu, entrepreneur de travaux publics à Paris.

Sont -^nommés chevaliers MM. AssaïcrSayag, Dngrcanc, Dul'au, Vermnd, Pierre Slayèux, ijiègei Migny, Piéplu, YenlaXon.

Le général Gamelin présidera aujourd'hui lit fêtes des anciens Alpins de la Grande Guerre

La fête des anciens des divisions alpines de la Grande Guerre (40% 47°, 66e et 129e divisions) sera célébrée aujourd'hui et demain sous la présidence du général Gaimelin, ancien commandant des chasseurs de la 47° division. Cette solennité .comprend notamment, ce soir, la cérémonie de « la Flamme » à l'Arc de Triomphe, et demain dimanche, à 10 h. 45, une messe célébrée en l'église Saint-Louis des Invalides, pour le repos de l'àme des morts de la guerre. A l'issue du service religieux, dans la cour des Invalides, ]n croix d'officier de la Lfgion d'honneur ser.» remiss à M. P. Marteau, grand mutilé, l'un des héros des combats du Linge. Le concours de la « Sidi Brahini », de la « British Légion », de « PAmerkan Légion » et des « Alsaciens de Paris » rehaussera l'éclat de cette cérémonie,

LE CARNET D>U «FIGARO»

AUJOURD'HUI

Cours, li heures Te Denm » à roerusion de l'anniversaire du couronnement do S. S. le pape Pie XI (Eglise niétrouolitainc de IS'otro-Dume (le Paris). 10 1) 30 « Bequtein » pour le repos de lâino de S. A. H. le prince Nlcolus (le Grèce (Kgïlso russe, 3i!, me lsoileuu). Ambassades. 17 heures Réception de p Kxc. Mgr V.'ilorio ViilP.ry, nonce apostolique (llôtol de la nonciature).

17 heures l'orto oft'oi't par le consul Ki'-ni'ibl au Portugal et Mme Cid uiotel

niU).

Réceptions. 17 heures Mine Billollo (Hôiel des Invalides).

1 7 heures Mlle Hochon.

17 heures': M. Philippe d'EstailleurGhant-eralne.

17 heures Mme Guyot.

17 Heures Mme Lo Bret.

Bienfaisance. 1 r. heures Conférence de la ducùesse de Marnlei1 sur rame hellénique « l.'art et. la religion eu Grèce », pour l'amicale do la S. S. Il. M, du arrondissement (5. rue Lus-Cases). A 22 heures Bal de Saint-Cyr (2, rue

Roug-ct-ue-L'lslc),

22 heures Bat de l'Association amicale des anciens élèves de la Faculté des Lettres (La Sorbonne).

Deuils. 9 heures Obsèques de M. Georges' Tliorel (La Madeleine).

10 licur.es Obsèques du comte Jeau de Ronseray (Basilique de Notre-Dame des Victoires).

10 liourcs Obsèques do -Mine A. Canlorbc (Suint-Pierre de Cliaillot).

10 heures: Messe anniversaire pour ie repos de l'urne tic la comtesse de Cadolle (Haint-François de Sales).

iiliilliiiiiMMiiiiiiliiliitiitiiiuitiniuiuiiHimiHltiiiiiitiiMtuinii COURS

L'L. AA. RR. la Princesse Juliana des Pays-Bas et,4e Prince Bernard, son mari, feront, dans le courant de l'année, un voyage aux Indes néerlandaises. La petite Princesse Béatrice restera auprès de S. M. Ja Reine Wilhelmine, sa grand'mère.

Suivant les milieux officiels, le mariage de S. M. le Roi d'Albanie Zogu avec la comtesse Géraldine Apponyi sera célébré le 26 avril, au château royal de Durazzo. Ce sera un mariage civil, dont les témoins seront M. Kota, président du conseil, et M. Kotschi, sénateur. La comtesse Apponyi conservera la foi catholique.

On souligne, dans les milieux de la Cour d'Albanie, qu'il s'agit d'un mariage d'amour et que le Roi Zogu veut laisser à sa future épouse toute liberté en ce qui concerne la religion et l'éducation des enfants issus de ce mariage. AMBASSADES

S. Exc. M. W. Bullitt, ambassadeur des Etats.Unis, donnera un grand dîner suivi de réception, le jeudi 17 février, en l'hôtel de l'ambassade.

~S. Exc. l'ambassadeur du Brésil et Mme de Souza Dantas ont donné# avanthier, un élégant dîner en l'honneur de S. Exc. le comte de Saint-Quentin, ambassadeur de France aux Etats-Unis. Les autres convives étaient

Prince et princesse de Beauyau-Craon, générale Georges, comtesse de Hryas, comte et comtesse Jieetor de Béa ru, coujtesçp (i, de Gontaut-Biron, vicomtesse de Buysieuls, princesse Xarischfcine, M. et Mme G. Rageot, Mlle Falcovano, M. Le J'rovost de Launay, M. Raymond Reeouly, marquis de Massingy d'Auzac, M. André de Fouquiéres, M. et Mme Sacha (juitry, comte du Ludl'e.

A l'occasion du séjour de M" Maurice Garçon, qui a fait à Varsovie deux brillantes conférences, S. Exo. l'ambassadeur de France et Mme Léon Noël çnt offert un déjeuner auquel étaient conviés •••̃̃

̃ ï>iï recteur Pienkowslvï, président de l'Alliance française, et Mine I'ieukowska le recUmr' JLui4Sdiufui)s do Berier, le conseiller

-FIGARQ-ACTUAIITES

CETTE STATUE DU ROI ALBERT Ier. LE ROI SPORTIF

œuvre du sculpteur Martial et des arcWtcctes Le foi de Suède s'entraîne actuellement â Nice en Camelot et Gautrùçtic, eora inaugurée au mois de vue des tournois de tennis qu'il disputera juin prochain, à Paris. sur la Côte d'Azur.

LES ECHOS

A la mode anglaise

Sait'Qii de quand date la mode des enseignes plus ou moins bien anglicisées, des Celtic' Hôtel, des Wagram Bar's et autres raisons sociales qui se veulent britanniques ? De la conclusion de l'Entente cordiale. Et le premier qui lança cette mode, dont la fortune est d'ailleurs un peu exagérée, ce fut Michel Mortier, Je fondateur du théâtre Michel. En 1904, il était directeur des Capucines et le fronton de la célèbre petite scène des boulevards porta du jour au leu- demain cri lettres de feu The Capucines.

Une plaisanterie de bal masqué. En 1820, le 12 février était, comme aujourd'hui, un samedi. Ce fut, sous la Restauration, un beau samedi, ou le comte Greffu'lhe donna un înagnifique bal costumé auquel la duchesse de Berry, velue en reine du moyen âge, voulut bien se mêler. Elle fut sous son masque reconnue par quelques personnes, dont le duc de FitzJames. Celui-ci portait le costume du célèbre acteur Potier, qui jouait alors aux Variétés une parodie de l'opéra des Danaïdes. Potier était le père des Danaïdes auxquelles il distribuait des couteaux que l'on appelait des eustaches, pour qu'elles pussent tuer leurs maris, et le duc de Fitz-James, comme l'acteur qu'il représentait. distribuait des eustaches a la ronde. Il en offrit un à « Madame eltcTJUenï0 et;Jjn|S ïl^u^JÊlai-

à la cour de cassation et -Mme Rapnopoi'l, le président des avocats de Varsovie et Mme Urban'iwiez, M. Kulski, chef de la section des traites au ministère des affaires étrangères; le professeur Gluser, de l'Université de Crucovie, el Mme (ilaser; le professeur J)erezowski, de Kueulié de droit de Varsovie; comte Michel Polulicki, M. et Mme Dobersld, M. et Mme TSusziowskl, M. et Mme de Seguin, le directeur de l'Institut français et Mme Mazcnud, M. et Mme Petel, M. et Mme Demel-liixio, baron G. de Courcel. S. Exc. le ministre de France à 'La Haye et la baronne de Vitrolles ont donné, le 8 février, en l'hôtel de la légation, un grand dîner auquel assistaient: Le ministre des allaires économiques et Mme Steeuberghe, le ministre des colonies et Mme Welter, S. Exc. le ministre d'Italie et Ja marquise Taliani de Murchio, S. Exe. M. de Magyary, ministre de Hongrie; S. Exe. le ministre dc Houmanie et Mme Pella, S. Exe. Mgr (iiobbe, internonce apostolique; le chargé d'iitfaircs de Norvège, Mme et Mlle Raeder; le conseiller de la légation de Danemark et Mme Bull, Mme Eschauzier, le docteur Schaeptiiaii, du ministère royal des affaires étrangères; Mgr Todini, anditeur de la nonciature; le secrétaire de la légation de Grande-Bretagne et Mme Coveiley Priée, le secrétaire de lu légation de Suisse et Mme Fuchss, M. et Mme van der NYyck. S. Exc. le ministre de Franc? à Vienne et Mme Gabriel Puaux ont donné, en l'honneur de Mme Miklas, une grande réception d'après-midi à laquelle assis. taient plus de trois cents invités appartenant au gouvernement, à la diplomatie, à l'armée et aux milieux universitaires, artistiques et financiers.

Parmi les personnalités présentes Mme Dollfuss, qui, pour la première fois depuis son deuil, assistait à une -réunion nombreuse S. Exe. Mgr NYaitz, archevêque de Salzbourg, primat d'Allemagne; S. Exc. Mgr Pawlikowski, prince-éyêque de Graz, aumônier en chef de l'armée fédérale M. Pcrntcr, ministre de l'instruction publique; le ministre des linances et Mme Keumayer, le ministre de la justice et Mme Pilz, Mme Guido Schmidt, S. lixc. Mgr Cicognani, nonce apostolique; S. Exc. l'ambassadeur d'Allemagne, Mme et Mlles von Papen, S. Exc. M. Ghigi, ministre d'Italie; comtesse Hartenau-Battenberg, baron Wladimir von Beck, ancien président du conseil baron Macchio, ancien ambassadeur d'Autriche Hongrie S. Exc. Ai. Palairet, ministre d'Angleterre S. Exc. le ministre de Belgique, Mme et Mlle Nicuwenhuys, S. Exc. le ministre de Roumanie et Mme Guranesco, S. Exc. M. Gawronski, ministre de Pologne; S. Exc. le ministre de Bulgarie et Mme Draganolï, le président de Ici Banque nationale et Mme Kienboek, M. Stockinger, président des Chemins de fer fédéraux; professeur et baronne von Eiselsberg, professeur et Mme Enrenhaft, professeur et Mme von Ettmayer, professeur et baronne von Hold Ferneck, général Schilauwsky, inspecteur général de l'année, et Mme Schilauwsky général Jansa, chef d'état-major général général Haselmayr, gouverneur de Vienne baron et baronne Jean de liourgoing, le chargé d'affaires de Tchécoslovaquie et la comtesse Uohalski, le chargé d'affaires des Etats-Unis et Mrs Wiley, M. et Mme Kicnzl, etc.

DANS LE MONDE

En la chapelle de l'Archevêché, hier, était célébré par S. Em. le cardinal Verdier, archevêque de Paris, le baptême du fils de M. Georges Prade, con.seiller municipal de Paris, et de madame, née Rigaud.

La marraine était Mlle Monart, et le parrain M. Gustave Delage. Le bébé a reçu les prénoms de François-George.

CERCLES

A la dernière réunion de la commission d'admission du Comité FraijceAmériquc, ont été admis au titre 4e membres

S. Exc. M. Adalberto Tejeda, ambassadeur du Mexique, et Mme Tejeda, présentes par le bureau S. Elle, le comte Robert de Dampierre, ministre de l'rance au Canada, et la comtesse Robert de Uamptcne, présentés par le bureau le comte Jean de Suguy, présente pur Je duc de Broglie «{ M. Bernard i'ci.v, ut la comtesse Jcuu de Suguy> présentée;

sautèrent sur l'endroit il fajjail frapper pour atteindre le cœur. Vingt-quatre heures ne s'étaient pas écoulées que le duc de Berry, le dimanche soir, tombait sous le poignard de Louvel, à lia porte de l'Opéra.

ELIE MAIRE

IMAGES DE DOM CHAUTARD Abbé de Sept-Fons

Par sa piété admirable comme par l'activité inouïe qu'il déploya sur la terre entière, l'abbé de Sept-Fons, Dom Chautard, aura été l'une des plus grandes figures du monde religieux contemporain. Sous une forme agréablement fami-

lière, voici un passionnant récit ae cette vie exceptionnelle, (Flammarion: 10 fr.)

Les deux concertos.

A l'Université des Annales, la dernière séance d'Alfred Cortot a eu le même succès triomphal que les précédentes. Le grand pianiste exécuta ce 'fameux concerta de la main gauche do Ravel, à propos duquel le maître regretté contait cette anecdote.

Quand il l'eut terminé, il rencontra dans l'antichaiubre de l'éditeur auquel Ilv le portait M. Florent

Mlle CUrisliane Delor dont le mariage avec M. Guillaume Buhan vient d'être célébré en l'église SaintFerdinand, à Bordeaux.

(Phot. Dorgs.)

par la duchesse de Broglie et la ,vicomtesse de Salignac-Fcnelon,

Parmi les personnalités qui assistaient à la conférence faite mercredi par le baron Seillière en l'hôtel de la duchesse de Broglie, pour les Amis du Livre français, citons

""Jillc do Teiucey, comtesse Jean d'Andigné, Mme (liiard, comtesse de Sérionne, Mme Paul Valéry, comtesse G. de Laslours, Mme A. Dczarrois, Mme A. Girod de l'Ain, Mme Pebrei, baronne Koulleaux DugaKe, comtesse de Monlliolon, comtesse Houille d'Orfeuil, Mme Chcilus, comtesse H. de Loisne, comtesse de La Tour du Pin, Mlle Hcrichcr, M. Bouju, comtesse de Jallerange, Mlle A. de Kergorlay, Mme Maruéjouls, comtesse de Sereey, Mme Lewandowska, Mme Kollot, Mme Lacazc, Mrs Pierre Lehideux, miss de Macklot Tliompson, colonel de Vésian, M. de Fulletans, M. Jean Henouard, etc.

NAISSANChS

M. Richard Tremblot et madame, née Mauchauffée, sont heureux d'annoncer la naissance de leur fille Francine. FIANÇAILLES

On annonce les fiançailles de Mlle Baguenault de Puchesse, fille du comte Baguenault de Puchesse et de la comtesse, née Saint Laurent, avec le comte de Charnières, fils du comte de Charnières et de la comtesse, née de Léon, tous deux décédés.

On annonce les fiançailles de Mlle Marie-France Pérony, fille de M. Jean Pérony et de madame, née Le Gad, avec M. Maurice de Longevialle.

M. et Mme André Segard-Butruille sont heureux d'annoncer les fiançailles de leur fille France-Marie avec M. Pierre Delesalle. 26, rue JeanJaurès, Mouvaux.

M. et Mme Pierre Delesalle-Faucheur sont heureux d'annoncer les fiançailles de leur fils Pierre avec Mlle FranceMarie Segard. 16, boulevard Vauban, Lille.

Nous apprenons les fiançailles de Mlle Françoise Vaudeville avec M. Guy Le Bourgeois.

On annonce les fiançailles de Mlle Madeleine des Brosses avec M. Louis de Billy.

MARIAGE3

Le mariage de Mlle Suzanne Leclercq, fille de Mme Henry LeclerçqDelaoutre, avec M. Paul de Csikay a été célébré le 27 janvier en l'église Saint-Augustin, dans la plus stricte intimité.

Schinitt qui, lui aussi, avait un manuscrit musical à la main.

Qu'apportez-vous là? demaudal-il.

Un concerto pquj piano. Tiens, moi aussi.

Les deux amis échangèrent leurs œuvres et Ravel ayant jeté les yeux sur le concerto de M. Filoreivl SclimiLt s'écria

C'est déboutant, il est plus difficile que le mien!

Une édition de luxe pour S fr. «L'OUBllE»

par

PIERRE BENOIT

de l'Académie française

Ce roman compte parmi les pages les plus spirituelles de Pierre Benoit. Vous aurez double plaisir à les lire dans Cette édition tirée sur alfa de Ivjxe avec 25 bois originaux de Lebedeff. Le vol., 5 fr. Le Livre de demain », Librairie Arthème Fayard.,)

Le Masque de fer.

"Il- *&~Oed'4

1ES avis concernant les naissances, S fiançailles, mariages (avec ou sans photographie), deuils, etc., sont reçus a) 14, Rond-Point des Champs^E!?*sées (Elys. 98-31 à 98,38).

Il) À l'Office spécial de publicité, 29, Boulevard rfes ftaj,ief%s, Télpphjfn^: \t < Richelieu 69-3Ï.

OEUIL5

A Lisbonne, les chevaliers de l'or. dre souverain de Malte et les chevaliers de l'ordre du Saint-Sépulcre ont fait célébrer deux services funèbres à la mémoire du regretté marquis de Faria. Le président de la République s'était fait représenter et la comtesse de Gon- çalves Pereira ainsi que de nombreuses personnalités assistaient à ces imposantes cérémonies.

Hier ont été célébrées, en l'église Saint-Pierre de Chaillot, les obsèques de S. Exc. M. de' Fleuriau, ambassadeur 4e France, grand officier de la Légiop d'honneur.

La cérémpnie a été présidée et l'absoute donnée par S. Em. le cardinal Baudrillart, de l'Académie française, recteur de l'Institut catholique de Paris, assisté au trône par Mgr Bressolles, secrétaire général de l'Institut catholique, et en présence de Mgr Jean Gaston, pro.tonotaire apostolique, vicaire général, curé de la paroisse.

La messe fut dite par l'abbé de L'Epinois, aumônier des Invalides, qui a également récité les dernières prières à la sépulture.

Le deuil étajt conduit par Mlle de Fleurjau, entourée de sa proche famille. Derrière la famille avaient pris place 1 S. Exc, l'ambassadeur d'Angleterre en France et lady Eric Phipps, le comte de Roblen, ministre plénipotentiaire, représentant M. Yvon Delbos, ministre des affaires étrangères; M. Charles Saint, au-nom de M. Georges Bonnet, ministre d'Etat. S. Exe. M. Corbin, ambassadeur de France à Londres, avait délégué M. R. Cambon, ministre'plénipotentiaire, pour le représenter, ainsi que le haut personnel de l'ambassade.

L'inhumation a eu lieu au cimetière du Père-Lachaise, dans le caveau de famille.

Nous apprenons la mort de la Révérende Mère Marie-Bénédicte de la Trinité, née Geneviève de Vézy de Beaufort, survenue le 7 février 1938. Elle était la fille du colonel de Vézy de Beaufort, décédé, et de madame, née Kirgener de Planta; la sœur de M. Jean de Vézy de Beaufort, de Mme de Lassuchette, de Mme Palliès et de la baronne de Wangen.

Cet avis tient lieu de faire-part. Avant-hier jeudi, en l'église SaintHonoré d'Eylau, a eu lieu un service pour le repos de l'âme de M. Robert Galoppe, décédé le 1" février à Pampelune (Espagne) des suites d'un accident d'automobile.

La cérémonie religieuse était présidée par le chanoine Labourt, vicaire général, curé de la paroisse, qui donna l'absoute, et la messe dite par l'abbé Plans. Le deuil était conduit par M. Philippe Galoppe, fils du défunt; M. Jean Verluise, son gendre; M. Gérard Driant, son petit-fils; M. Louis-Jean Finot, M. Georges Thévenin, ses beaux-frères M. Jean Thierry, son neveu;

Du côté des dames, par Mme Robert Galoppe, sa veuve Mme G. Galoppe > Driant, Mme Jean Verluise, ses filles Mlles Jacqueline et Janine Driant, Mlle Monique Verluisc, ses petites-filles Mme kéon Bertrand,, Mme Maurice Thierry, ses sœurs; Mme. Louis-Jean Finot, sa belle-sœur; Mme Jean Thierry, sa nièce.

M, de Witasge, directeur des contributions directes, en retraite, vient de mourir à Honneur,

KHOL II Icde ^1^yssàê^.

o (xxilcrujLa Kul

INFLUENCES ET TENDANCES NOUVELLES

Jeanne tannin fait de ses collections CQjujns un exposé précieux de recherches, la mode n'a plus à choisir ses directions. Soucieuse. de laisser vivre le moindre ensemble autour de la femnie, elle invente pour lui de nouveaux ornements broderies maies, applications de peaux en relief, fleurs et arabesques de feutre découpé.

A la taille, qui hésite, cette saison, « trouver sa place, elle en assigne souvent deux- la fois l'une à hauteur naturelle, nettement creusée dans un buste allongé. L'autre à la base de ce buste, d'au l'ampleur des jupes cotisent enfin à s'échapper, et qui est seulement indiquée par un effet de couleur ou d'ornement semblant de ceinture, écharpe nouée sur le côté, ruban passé, bande incrustée rouge vif tranchant sur du bleu marine ou du noir, cordelière d'or en trainpe l'œil. Ainsi pour les robes droites.

Dans les robes de style, ce dédoublement se traduit par un empiècement raidi, d'où t'ampleur tombe au sol en plis souples esquisse d'une influence

Wattcau.

Esquisse aussi d'une influence « moyen âge dans ces pourpoints ou ces tuniques constellées de broderies de paillettes disposées en motifs' espacés. Et dans ces écharpes légères qui for-

NOTÉ SUR MON BLOC Les plus belles perles LUifUainc de culture au inonde 98 bjsï boulevard Haussmanu, sol. sont chez Téela,

dera ses laines et ses modèles à o rue de ta Paix. Paris, partir du mardi 15 février, pen-

dant quelques jours seulement. Susy,

LA SAISON HORS PARIS

A CANNES

Avec le Grand Prix qui sera couru dimanche, la saison de Cannes atteint un de ses « plafonds ». suf fit pour en juger (le noter lcs arrrivées dans certains hôtels. C'est ainsi qu'au Californie palace on peut reconnaître sir Frédéric et lady Hamilton, sir Pierre et lady Lacy sir Thomas Birkett, Mrs Barrington Word M. et Mme Jacques Doritieuil, efc.

C'est égaleincnl au Californie que le général et Mme Morgon ont donne un élégant déjeuner auquel assistaient lady Wester Wcmyss, le comte et la comtesse de Coniades le commandant et Mme lilanchenay; Mlle Cappiellp la comte (îiijj Clcniansin du Maine et le vicomte Roger Clemansin du Maine. Le même jour le docteur et !\fmc Max Porges recevaient à leur table le prince et la princesse Collorerlo Munsfcld. Mme Costa Dabman de (ïothembourg est descendue au Grand Hôtel ainsi que M. et Mrs Falconer Wallace, M. et Mme François Latour M. Conrad Pincus, lad)/ E.G. Creig M. Carol Nachman Mrs Béatrice Adlam M, et Mme Michel Détrônât M. et Mrs Frédéric Daij sir Ernley et lady BlacUwell s M. D'houdain etc.

Quant « l'Hôtel Méditerranée il reçoit M. et Mme Guyot de La Boissière, M.

et Mrs D. J4eiihbridgc, Mme de Chau-

uclitc, nl, G, lioclte~te, Al>ne r5chtgerdf,

vclin, M, C. liochefte, Mme Schiverdl,

M. et Mme J. Barberot; M.R. Nie<}lQS,- etc" etc.

Mme Gaston de Bras-de-Fer, née le Prévost d'Iray, a succombé au château d'Irai (Orne) dans sa quatrevingtième année.

Nous apprenons la mort. dans sa villa «Les Pins», à Argent-sur-Souldre (Cher), du comte Joseph de Montbel, décédé â l'âge de soixante-dix-sept ans, muni des sacrements de l'Eglise. Les obsèques auront lieu le lundi 10 février 1938, en l'église d'Argent, à dix heures et demie précises. Cet avis tient lieu de faire-part.

Mlle Lise Lièvre, M. et Mme Pierre Lièvre et leurs enfants, Mme Jules Bernard ont la douleur de faire part de la mort de Mme Adrien Lièvre, leur mère, grand'mère et sœur. Les obsèques ont eu lieu dans la plus stricte intimité. Nous apprenons la mort de Mme Fubini, survenue à Paris dans sa quatre-vingt-quinzième année, le 9 février. Selon la volonté de la défunte, ses obsèques ont été célébrées dans la plus stricte intimité.

On annonce la mort de M. Georges Richard, président du conseil d'adminis- tration des Etablissements Nozal, chevalier de la Légion d'honneur. Les ob- sèques ont eu lieu dans l'intimité. Nous apprenons la mort de Mme Paul Bréham, née Wehry, décédée le 11 féyrier 1938 en son domicile à NeuillyrsurrSeine, munie des sacrements de l'Eglise. Ses obsèques auront lieu lundi 14 février, à dix heures, en l'église Saint-Pierre de Neuilly (90, avenue du Roule) où l'on se réunira. Il ne sera pas envoyé de fairepart. Elle était la mère et belle-mère de Mme Krebs-Bréham, M. et Mme Jacques Bréham, M. et Mme Jean Brérham, M. et Mme Gérard Machiels et sœur de Mme Paul Zeiller et de la comtesse d'Anthoine des Brunes. Une messe anniversaire pour Mlle Odette de Prémesnil sera dite le lundi 14 février, à dix heures et demie, en l'église Saint-Charles de Monceau. Mme Emmanuel Bizot nous prie d'annoncer la mort de son frère, M. Paul Dupain. L'inhumation a eu lieu à La Croix-Saint-Ouen.

Une messe pour le repos de l'âme de la comtesse Joseph de Beaurepaire. de Louvagny sera célébrée en l'église Saint- François-Xavier le mardi 15 février, à dix heures.

Une messe anniversaire pour la mort de Mme Tainturier sera dite le jeudi 17 février, à neuf heures, en l'église Saint-Ferdinand des Ternes. On annonce la mort

De llfine A. Carou de Saunierv, à Paris de Mme Francis Ringuet, née Marie Dubreuil, à Paris; de M. Jules Cliagat; de M. Marcel Livade, à Maisous-Laffllte; dç M. Hoblot, à Sablé (Sarthe).

VaJfleury.

-·c-

PETIT CARNET

Cinquante mille francs d'orchidées orneront les tables du Grand Gala du Restaurant des Ambassadeurs de Gannes samedi 19 février prochain. Une semblable quantité de ces fleurs rares est difficile à réunir et les trois plus grands horticulteurs de Hollande ont dû s'associer pour lea fournir. Le Gala Patou aura lieu le 26 février et le Gala Molyneux le 5 mars. Smart,

ment, en se repliant, de longues mail? clies, où les bras nus apparaissent ou disparaissent, ou. bien enlacent leurs tons pastels dans la chevelure, avant de venir se nouer aux poignets. Influence, espagnole, enfin f évoquant Vclasquez, dans certaines robes de style (H y en a plus 'd'une, Jeanne Lanvin n'ayant point raison da brûler ce que tous adorent désormais avec elle) et aussi l'Espagne d'hier, quand de longues franges faites d'étroites bandes de

timi s'enroulent et dansent autour du

corps,

On pourrait encore noter une tendance à l'asymétrie, gui se traduit par des motifs brodés ne décorant qu'un côté de la robe, ou la traversant en diagonale par des décolletés ne laissant a nu qu'une épaule par des effQts d'enroulements qui semblent déplacer l'axe de certaines robes du soir et déportent leurs traînes, longues ou brèves, sur le côté gauche.

Quant aux tissus vaporeux et transparents, ils ont inspiré u Jeanne Lanvin de véritables robes fleurs corolle de tulle noir, s'attachent des chrysanthèmes en galons blancs et noirs corolle d'organdi bleu pâle, où sont jetés des bouquets de fragiles fleurs d'organdi aux liges et au cœur noirs,

On prépare au Casino le gala dcs Orchidées, pour lequel trente mille francs de fleurs sont déjà acjieiécs. Au dernier gala lord Derby avait à sa table > lady Maurcen Stanley, }Jon. Priscilln BullocU, col. Carlton, Le préfet des Alpes-Maritimes et Mme Mouchct dinaient avec le prince Guillaume de Suède; M. et Mrs Diarmid Campbell Johnston, M, et Mrs Carlo Colcomberl, Mnia Jacqueline Richepin, comte de Maupas, M. Heqinald Purbrick M.-H. On reconnaissait encore à celte mémo soirée M. et Mme Paul Dubonnet, sir Melville Ward, sir Henry Norman, lord et lady Montrosc of Iluiehinson, sir Guy Domville, comtesse de La Salle, M. et Mme l'ttky Il. cl Mme Sacha Guitry, Mme Gaby Morlay, marquis et marquise de Nieuil, lady de Trafford, comte et comtesse de Froton, M. et Mme Béguin, comtesse l'arravicini, M, et Mrs George Jay Gould, prince J.-L, da Faùcigny-Lucinge, lady £VG. Craig, comte et comtesse Jan de Landcrdalc, marquise d'Assche, sir Bernard Greenwell, lady Monlaigu, sir Edgar Rennic Bowriny, etc.

Du reste, il n'y a pas qu'aux Ambassadeurs que l'uffluenec soit graiide. Au II théâtre du Casino les belle soirées se succèdent également.

Après « Victoria Régina ̃» avec Gaby Morlay, le festival Mozart présenté cet Sacha Guitry, on applaudit acluellcmeiit les ballets russes de 'Léon Woi- zikowskij, en attendant le festival Ra-

vel cl le récital de Rachmaiiinoff,

Utt Carlton on joue le tournoi international de tennis, les régates royales organisées en l'honneur de is\ M', le roi de Danemark ont commencé jeudi on joua ait polo trois fois par semaine. Mais ce qui prime tout, c'est que Cannes a enregistré jeudi soir son cinqiiante-huilième jour de beau temps consécutif, Jean Eparvier.

INFORMATIONS

Nous relevons la nomination au grade de chevalier de la Légion d'honneur. au titre du ministère du commerce, de M. Jean-Jacques Dreyfus, administrateur des Galeries de Mulhouse, Nous apprenons la nomination de M. E. Goutte, administrateur délégué de lu Société anonyme Charmis, au grade 0 de chevalier de la Légion d'honneur.

.I. !̃». I -4 U.I

LA BWURNEE

La Flamme du Souvonir

A 18 li. 30,' a l'Arc de Triomphe « L'Alsacienne » (Association des survivants de la 66» division de chasseurs). r– Amicale (les A. C. du SI" R. I. T. Le Terrible (Amicale des' 07e, l'57« R. I. et 13'jo K.I.T.). À. C. des 131° et 331» U.I. U. K. C.. section do Fomenay-uux-Uosus. Conférences

A li li. 40, 1, quai des Tuileries ? « L'Ascension et l'Assomption », par le

R. P. Rég-aincy.

A li b. i5, a la Sorliomie (Descai1tos) .< L'upérctto française », par Mlle Kdméo Fuvar-t.

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Le juge de paix devient l'incarnation du tyran Devant la Commission du Travail de la Chambre le député communiste Croizat, au nom de la C.G.T. cherche à introduire le contrôle ouvrier dans les entreprises (Suite de la première page.)

Même en cas d'assentiment général, on voit que la décision appartient à une' minorité. Et il arrive aussi qu'à la réunion, la décision est emportée à l'esbroufe par des manœuvriers énergiques ou des escamoteurs habiles, à tel point que des chefs syndicalistes sérieux ont pu, dans le Nord par exemple, soupçonner des patrons qui voulaient échapper au dommage moral d'un lock-out de payer des provocateurs pour déclencher la grève.

M. le juge de paix arrive La grève à la mode de M. Chautemps se passera tout autrement. Y a-t-il cessation du travail (les syndicats chrétiens ont raison de demander qu'on intervienne dès la menace de cessation de travail) ? M. le juge de paix ou un fonctionnaire arrive, les ouvriers de l'usine sont réunis, une table, une urne et chacun doit voter au scrutin secret par bulletin oui ou non, sous peine d'une amende de 1 à 5 francs.

Si le scrutin dégage une majorité pour la grève, les contrats sont suspendus et le patron perd la liberté d'embaucher des remplaçants (c'est la neutralisation). S'il y a minorité, la garde mobile balaiera les piquets de grève qui défendent aujourd'hui rentrée de l'usine et les tribunaux condamneront les plus durs à de fortes peines (de six jours à trois ans de prison, de 16 à 3.000 fvatv.j d'amende).

Enfin, au bout d'une semaine de grève, si l'accord n'est pas intervenu, on retourne à l'usine.

Comme la crainte du député Croizat devient claire Celto arme de la grève dont les militants communistes énergiques et décidés savent merveilleusement se servir perd, par le projet Chautemps, beaucoup de son pouvoir.

Il La crainte du filet

M. J. Racamond, assesseur communiste du président Jouhaux à la direction de la C. G. T., révèle un trouble plus grave

Avec le Code du travail, déclare-t-il, il s'agit surtout ('enfermer le mouvement ouvrier dans un lacis de textes restreignant ses moyens daction et portant atteinte à son indépendance 1

La découverte est comique M. Racamond s'aperçoit que le perfectionnement de l'arbitrage et le statut de la grève apporten des solutions légales aux conflits entre ouvriers et patrons qui n'étaient résoli's dans le passé qu epar des épreuves de force et tant d'agitations à arrière pensée et à but extrême

C. G. T. ce code du travail. Ils l'ont exigé du gouvernement. Il s'agissait de consolider les conquêtes ouvrières de juin 1936. Cette consolidation

COMMISSION DU TRAVAIL STATUERA MARDI

Sur un amendement communiste instituant le contrôle ouvrier dans les entreprises.

M. Croizat, rapporteur du projet sur les conventions collectives, avait suggéré, d'introduire dans le projet une disposition réalisant l'échelle mobile et qui fut, nous t'avons dit, rejetée mercredi par la commission du travail. Au cours de la séance tenue hier 1 après-midi par la même commission, le rapporteur communiste revint à la charge.

JI avait, disait-il, pris contact depuis la veille avec les organisations ouvrières, et celles-ci tenaient pour indispensable d'insérer une garantie d'échelle mobile dans le projet concernant les conventions collective».

M. Croizat demandait donc à la commission de revenir sur sa décision, et d'adapter l'amendement suivant, qui n'a pas manqué d'avoir dans les couloirs le succès qu'on devine

« L'ajustement des salaires aux indices du coût de la vie sera acquis de plein droit dans toutes les entreprise qui n'auront pas fait la preuve complète de l'impossibilité où elles se trouvent de l'appliquer.

« La preuve ne-~pourra être admise qu'après une vérification rigoureuse et contrôlée de la situation générale de l'entreprise, de son carnet de commandes, de ses livres el pièces comptables, des bénéfices réalisés au cours des dix années précédentes ainsi que des prespectives d'avenir.

» Le syndicat ouvrier qui réclame l'augmentation sera représenté dans la commission chargée du contrôle.

» Le chef de l'entreprise ne pourra refuser aucun des renseignements demandés par les contrôleurs. »

On assurait, hier. soir, que ce texte avait été communiqué immédiatement à la présidence du Conseil, et que des négociations s'engageaient à la recherche d'une transaction.

M. Croizat a annoncé que si la commission du travail repoussait son addition, il donnerait sa démission de rapporteur. La commission a décidé de statuer, mardi, sur le texte qu'on vient de lire.

Vers le monopole

du placement

Par ailleurs, la Commission a poursuivi l'examen du rapport Monmpusseau sur le projet réglementant l'embauchage et le débauchage.

Un amendement présenté par M. Brachard, ainsi conçu, a èt8 adopté « Les bureaux de placement autres que les offices départementaux sont supprimes, sauf la dérogation concernant l'embauchage direct prévue à l'article premier de la loi sur l'embauchage et

le licenciement. »

Cette décision de principe, acquise par 8 voix contre 6, établit pratiquement un monopole en faveur des offices publics de placement, et supprime les dispositions du projet gouvernemental qui admettaient les bureaux de placement privés, organisés par les entreprises elle-mêmes, par les syndicats ou par les associations professionnelles, La dérogation prévue à l'article premier réserve un dixième de l'effectif du personnel, comprenant notamment les contremaîtres et agents de maîtrise, et dont le recr .tement demeure libre. En outre, le rapporteur général proposera que la loi ne s'applique pas aux agents et employés ayant soit la signature sociale, soit une responsabilité dans la direction de l'entreprise, ni à ceux qui par Jeurs fonctions (secrétaires, dactylos, comptables, cte) ont normalement connaissance des liêces confidentielles, Ces dispositions s'appliqueraient à toutes les entreprises occupaut plus de

constitue l'exact mot d'ordre du Front populaire, le seul susceptible d'en tenir unis les éléments divers l'élément « classe moyenne et paysanne du Front populaire veut le contrat collectif, le congé payé, l'institution des délégués, bref la protection ouvrière; il ne veut pas la suppression du patronat.

M. Chautemps a fabriqué son appareil, tout à la fois avec finesse et avec faiblesse, c'est-à-dire (assez bien axé sur une sorte de moyenne sociale des intérêts avec un sens exact, semble-t-il, des exigences présentes de la politique générale' et tout à la fois un sentiment manifeste de la déficience de l'Etat son système de sanctions est fort insuffisant). Quand, à l'heure du dessert, la pièce montée arrive sur la table, les chefs cégétistes ne poussent pas les cris de joie que l'on attendait. Un embarras profond les a saisis. Ils interrogent leur génie révolutionnaire comme Hamlet son crâne « Vivonsnous seulement pour assurer la défense des intérêts matériels et moraux de l'ouvrier dans le cadre de la société présente ou bien vivons-nous pour construire la cité future ? s> Le vieux génie révolutionnaire les habite et, après avoir appelé un code du travail, les voici souffrants le code de M. Chautemps restreint le champ des manœuvres révolutionnaires où s'ébat le syndicalisme politique. Toutes les circonstances débats des salaires, douleurs du licenciement qui favorisaient leur prise sur la masse ouvrière, voici qu'elles deviennent d'une efficacité moins sûre.

Les syndicalistes cégétistes ne poursuivent pas comme leurs compagnons communistes, le rêve de la minorité révolutionnaire dirigeante, de la dictature du prolétariat. Ils attendent la gérance proléarienne des entreprises de la manturité professionpelle et politique de l'ouvrier et ils savent, sans bien le dire, que l'heure n'est ~pas venue. Mais un trouble les saisit ils voient se dresser l'approche du corporatisme abhorré. Le code risque de les faire passer peu à peu de la lutte de classes à la collaboration des intérêts. Voyez ces délégations patronale et ouvrière qui vont de concert, déjà, demander des élévations de droits de ouane au ministère Imaginez-les, si l'on réglemente emain l'embauche sur la base de l'essai professionnel, dans l'obligation de s'entendre, en commission paritaire avec les patrons, pour qualifier définitivement un ouvrier avec d'une absurde bureaucratie.

Comme au treizième siècle

On n'a pas fini de découvrir que la vie nationale de la France ne tient pas dans ce dialogue bruyant entre patrons et ouvriers qui occupe la scène depuos juin 1936.

Maurice Noël.

20 ouvriers. (Le texte gouvernemental fixait le minimum à 30.)

Enfin, la commission a adopté, à l'article 6 du projet, un amendement stipulant que tout congé sera réputé abusif si, malgré là demande qui lui en est ait la partie qui la dénonce se refuse à fournir par écrit le motif du congédiement.

Le matin, la commission avait reçu une délégation d'anciens combattant conduite par M. Rivollet, et qui avait propose un amendement instituant quant à l'embauchage et à égalité d'ap. titudes professionnelles et de charge; de famille, une préférence pour les an- ciens combattants. Inversement, ceux-c auraient le droit d'être licenciés les der- niers.

Paul Camus.

La délégation des gauches proteste contre ia « mesure de faveur » prise à l'égard du général Duseigneur A l'instigation du groupe communiste, la délégation des gauches de la Chambre a chargé une délégation d'une démarche auprès de M. Campiuchi, garde des sceaux, pour protester contre la mesure de faveur prise à regard du général Duseigneur.

M. Campinchi a déclaré qu'il avait agi sur le vu de trois rapports médicaux et que le général Duseigneur était toujours sous mandat de dépôt. M. Bonté, porte-parole de la délégation, a répliqué que ces explications ne pourraient être considérées comme satisfaisantes par les masses laborieuses.

L'ancien commissaire gouvernemental de Santander est inculpé de recel de bijoux volés

Bayonne, 11 février. Le juge Bannel a placé, ce matin l'Espagnol Neila sous mandat de dépôt et l'a inculpé de recel de bijoux volés.

L'inculpation pour infraction a un arrêté d'expulsion, n'a pas été retenue, l'arrêté ne lui ayant pas été signilé. Les scellés seront ouverts cet aprèsmidi mais on sait déjà que les bijoux, l'argent, les billets de banques de tous pays que possédait l'inculpé, représentent une valeur considérable.

Neila ancien commerçant en tissus fut, au début de la guerre, commissaire de police à Santander, il quitta cette ville au moment de l'occupation par les nationalistes et traversa la France pour se rendre à Barcelone et à Valence. Il revint alîsuite à Bayonne.

Le trésor trouvé chez lui provient sans doute du butin recueilli chez les particuliers de Santander.

D'autre part Neila avait plusieurs passeports à divers noms. On se demande donc si le nom qu'il porte est bien le sien et s'il n'a pas eu déjà maille à partir avec la justice française. Neila était surnommé « le tueur de Santander » par les journaux d'Espagne franquiste, et accusé de centaines d'exécutions et de crimes commis dans cette ville.

On dit également que c'est Neila qui aurait fait assassiner deux Français, le R. P. Mariste Aza et M. Pierre Plessis, qu'ont savait avoir été exécutés, sans autres détails.

LA QUESTION DES VOLONTAIRES EN ESPAGNE Les Soviets réussiront-ils a « torpiller » le projet britannique ? (Par téléphone, de notre correspondant particulier)

Londres, 11 février.

M. Corbin a eu cet après-midi une entrevue avec le premier ministre, M. Chamberlain. Nous apprenons de source sûre que cette entrevue qui fut d'ailleurs très courte n'avait pas de raison politique et par conséquent tous les commentaires qu'elle pourrait inspirer seront inexacts, téndancieux ou imaginés. Il ne s'agissait que d'une question de peu d'importance, mais elle concernait l'un des départements qui sont sous la direction personnelle du premier ministre et c'est à Mf Neville Chamberlain que M. Corbin s'est adressé au lieu de voir le secrétaire d'Etat au Foreign Office.

Plus importante fut, cet après-midi, l'entrevue entre M. Maïsky et M. Eden. Les Soviets s'efforcent encore de saboter» le projet britannique sur l'Espagne. On espère cependant que les efforts du Foreign Office permettront au Comité de non-intervention de se réunir au début de la semaine prochai-

La chute du Cabinet Goga p déçoit Rome

Malgré l'impression de faiblesse donnée dès le début par le gouvernement de M. Goga, les commentaires italiens expriment à l'occasion de sa chute une grande déception. On laisse entendre en Italie que le président du conseil démissionnaire n'avait peut-être pas fait preuve de toute l'énergie et de toute la clain-oyance nécessaires. On lui reproche de s'être rendu coupable d'imprudence en découvrant trop tôt son jeu avant des élections générales qu'il n'avait peutêtre pas suffisamment préparées. On accuse surtout les milieux juifs d'avoir mené contre lui une opposition à la fois violente et perfide sur le terrain économique, On insinue enfin que les ingérences extérieures n'ont pas été étrangères à la crise. A cet égard on parle de pressions franco-britanniques et surtout d'une note soviétique qui, à propos de la disparition du chargé d'affaires Butenko, aurait revêtu l'allure d'un ultimatum et menacé d'invasion la province de Bessarabie.

Après cette explosion d'amertume, le réalisme italien parait toutefois s'être ressaisi et, faisant contre mauvaise fortune bon cœur, il salue en termes courtois le nouveau ministère présidé par le patriarche Miron Christea. Les milieux autorisés rendent hommage à l'originalité de la nouvelle formule gouvernementale roumaine qui répond, disent-ils, au caractère exceptionnel de la situation. Ils soulignent la nouveauté absolue qui a consisté à porter au gou-

M. TATARESCO REPREND la direction des Affaires étrangères

Bucarest, 11 février. L'Agence Rador annonce que M. Tataresco a pris possession des fonctions de ministre des affaires étrangères qu'il conservera, assuret-on, tant que les problèmes qui se posent actuellement n'auront pas été résolus. La présence de M. Tataresco à ce ministère est considérée comme une solide garantie du maintien de la poli.tique traditionnelle de la Roumanie. D'autre part, dans le discours qu'il a prononcé devant le Roi à .l'occasion de sa prestation de serment, le patriarche Miron Cristea, président du conseil, a déclaré

« Le gouvernement veut ramener le calme et l'ordre à l'intérieur du pays. Il veut aussi renforcer la confiance dont nous avons besoin, de la part de nos alliés et de toutes les puissances voisines avec lesquelles nous devons vivre en bonne entente. Il veut enfin, dans la mesure des possibilités, augmenter nos amitiés dans l'intérêt de la paix générale. ».

Le régime de l'état de siège est étendu à tout le pays Bucarest, 11 février.

Un des premiers actes du gouvernement roumain a été d'étendre nu pays tout entier le régime de l'état'de siège, instauré au lendemain du meurtre dit président Duca, en décembre 1933, et qui était limité, jusqu'ici, à Bucarest dt à la plupart des grandes villes de province.

Tous les pouvoirs attribués par les lois et les règlements concernant le maintien de l'ordre public passent aux mains de l'autorité militaire.

D'autre part, les commandants d'ar*mes de chaque département ont été chargés des fonctions de préfet.

NOUVELLES BREVES

ETRANGER La durée de l'enseignement secondaire

réduite en Allemagne

Berlin, 11 février. L'enseignement secondaire vient d'être réformé et unifié pour tout le Reieh. La durée de l'enseignement est réduite de 9 à 8 ans, de sorte qu'à 17 ans, les jeunes gens auront terminé leurs études, immédiatement avant leur incorporation au service du travail qui prélude au service militaire.

Cette mesure doit permettre aux jeunes gens de se marier plus tôt. Les effectifs de l'armée allemande

Berlin, 11 février. Les chemins de fer du Reich avaient transporté, en 1933, 2 millions 600.000 personnes bénéficiant du tarif militaire, alors que l'armée allemande comptait officiellement 100.000 hommes ils ont transporté, à ce même tarif, en 1935, 9.900.000 personnes, et, en 1937; 17.200.000 personnes, ce qui correspondrait, en prenant pour base les 100.000 hommes de 1933, à un effectif de 385.000 hommes en 1935 et de 660.000 en 1937.

La durée du service militaire en Autriche est portée

à un an et demi

Vienne, 11 février. La Wiener Zeitung d'aujourd'hui publie un décret du chancelier fédéral portant la durée du service militaire en Autriche d'un an à dix-huit mois. Cette prolongation s'applique aussi bien au service militaire proprement dit qu'au service fédéral non armé.

ALLEMAGNE. En vertu des lois sur les attaques perfides contre l'Etat

ne et réaliser un accord qui permettra l'envoi immédiat de la commission internationale en Espagne. M. Eden prononcera demain un important discours sur la situation extérieure.

Gérard Boutelleau.

APRES L'EPURATION

DU 4 FEVRIER

Londres croit

à un affaiblissement temporaire

de l'armée allemande Londres, 11 février.

Les rapports officiels parvenus cet après-midi au Foreign Office, de Berlin, ne donnent pas encore une idée précise des événements d'Allemagne annoncés hier de manière sensationnelle par les agences anglaises et démentis cet aprèsmidi avec la même vigueur. Mais le gou-

vernement le chef de l'église nationale. •Ils en concilient que le nouveau régime se place au-dessus des partis dans un but évident de détente.

En somme, et dans une large mesure, l'opinion fasciste paraît rassurée, ou tout au moins affecte de l'être, par la nature à la fois dictatoriale et réformatrice de la combinaison gouvernementale qui, à ses yeux, reflète encore et surtout la volonté personnelle du souverain. Madeleine-R. Anglès.

et consterne Berlin

Berlin, 11 février. La crise ministérielle en Roumanie provoque en Allemagne une sensation d'autant plus vive que la presse nalinnale-socialiste avait pris nettement parti en faveur du cabinet Goga et qu'elle en avait hautement vanté la politique antisémitique. L'événement, qui était longuement discuté hier dans les larges couches du peuple berlinpis comme un événement d'une importance internationale, est l'objet de peu de commentaires dans les rédactions de la capitale. Les journaux se contentent de reproduire les dépêches de leurs correspondants de Bucarest, dépêches qui mettent avant tout en lumière le fait que la démission de M. Goga serait duc non seulement à des difficultés d'ordre uniquement intérieur, mais à certaines influences de politique étrangère.

Le régime de la censure de la presse a été renforcé. La police et la Sûreté générale restent toutefois sous ]es ordres du ministrp de l'intérieur. L'attitude des partis

Bu(7ai-est, 11 février. La Garde de Fer. semble devoir adopter une attitude d'expectative bienveillante à l'égard du gouvernement. C'est, en effet, l'attitude adoptée par le « Buna Vestire », organe de ce parti.

Le parti libéral déclare, dans une note à la presse, qu'il n'entend pas créer de difficultés au nouveau gouvernement, mais qu'il tient cependant à préciser que les membres du parti qui sont entrés dans le cabinet l'ont fait exclusivement en qualité d'anciens conseillers de la couronne.

Quant au parti national-paysan, son hostilité est déclarée.

A PROPOS

DU « MANCHE A BALAI » ET DES ETATS-UNIS

Une dépèche communiquée par l'Agence Havas annonçait que M. Robert Esnault-Pelterie, « l'inventeur français du « manche à balai », se verrait offrir un million de dollars par le gouvernement des Etats-Unis en manière d'indemnité ».

M. Robert Esnault-Pelterie a fait savoir que cette nouvelle est controuvée.

Jeanne Hinguc, mère de trois enfants, qui tua son mari brutal et ivrogne, a été acquittée hier par la cour d'assises de Seine-et-Oise.

qui permettent la confiscation des biens appartenant à des ennemis du peuple, l'avoir compte chèques postaux de l'Eglise confessionnellé-de Breslau se montant à 1.091 marks a été confisqué en faveur de l'Etat prussien. I Le nombre des chômeurs est en r augmentation de 57.000 unités par rap- port aux mois précédents et s'élève à i 1.052.000 à fin janvier. Les juifs seront désormais exclus de toutes les ventes aux enchères. Les 11- cences accordées précédemment expire- 1 ront le 31 juillet 1938. < CITE DU VATICAN. Le Pape a J reçu Mgr Grumel, évêque de Saint-Jean- t de Maurienne;

Egypte. Le Roi Farouk célèbre, aujourd'hui, son dix-huitième anniver- t saire. ETATS-UXIS. Le président Roo- sevclt u envoyé à M. William Bankhead, président de la Chambre des représentants, une lettre lui demandant d'obte- I nir du Congrès qu'il approuve un cré- r dit additionnel de l«.880.000 dollars s pour l'armée, crédit à incorporer dans ( l'exercice financier de 1939.

GRANDE-BRETAGNE. Un certain nombre d'organisations syndicales envisagent actuellement la possibilité d'organiser à Londres une grande manifestation en faveur de l'adoption du rap- port Van Zeeland. ( ITALIE. .1/. Mussolini a quitté i Rome aujourd'hui pour passer quelques 7 jours au mont 'J'erminillo, à une centaine de kilomètres au nord de Rome, 1 oit il se livre habituellement aux sports t d'hiver. j ITALIE. M. Barcs, correspondant de l' « Az Est », de Budapest, a été expul- sé d'Italie.

SUISSE. Le département militaire fédéral a été autorisé à former, au cours de l'année 1938, une nouvelle com- pagnie de volontaires pour la couverture de la frontière. 1

vernement britannique ne suit pas moins l'évolution de la situation avec la plus grande attention.

Dans les milieux diplomatiques anglais on considère cependant que les changements opérés dans le haut commandement doivent inévitablement conduire un affaiblissement réel de l'efficacité de l'armée allemande qui fatalement aura des répercussions sur la politique du III0 Reich. Par contre, cet affaiblissement peut être de courte durée et conduire, on le craint, lorsque les éléments extrémistes du parti national-socialiste exerceront un véritable contrôle sur la Reichswehr, à une politique d'aveutures dangereuse.

Dans la diplomatie

On x'i'ête à M. de Ribbentrop l'intention d'opérer également certains, changements dans le personnel de la Wilhelmstrasse en faveur des collaborateurs du fameux « bureau Ribbentrop ». Dans quelle mesure de tels changements auront-ils une influence sur les relations anglo-allemandes ?

Les commentaires de la presse allemande sont devenus plus sévères à l'égard de l'Angleterre depuis qu'ils sont soumis à la stricte censure de M. de Ribbentrop. Les officiels britanniques considèrent notamment comme très déplacée l'attaque dont sir Robert Vansittart a été l'objet dans le journal « Diplomatische-Politische Korrespendentz », qui accuse le nouveau comité de propagande que préside le conseiller diplo.matique permanent d'avoir inspiré les nouvelles sur l'Allemagne que les ser.vices de la B. B. C. radiodiffusèrent hier soir. Le service des nouvelles du B. B. C. à Londres est tout à fait indépendant de ce comité et ne fait que radiodiffuser les dépêches de quatre agences dont l'indépendance est au-dessus de tout soupçon. G. B. L'ambassade du Reich

à Moscou serait gérée

par un chargé d'affaires Berlin, 11 février. L'ambassadeur du Reich à Moscou, !e comte von der Schulenbcrg, a été rappelé à Berlin, et ne rejoindra plus son poste, qui sera géré dorénavant par un chargé d'affaires. L'ambassade de l'U. R. S. S. à Berlin étant dirigée par un chargé d'affaires depuis le départ de l'ambassadeur'Youreniev, l'équilibre, dit-on à Berlin, se trouve ainsi rétabli.

Le nom de M. von der Sehulenburg est cité pour le poste d'ambassadeur à Tokio.

On ne donne aucune indication sur la durée de cet état de choses, qui ne semble pas devoir prendre fin prochainement. Les relations politiques germanosoviétiques manquent de cordialité, et les échanges économiques, qui étaient encore importants en 1936, ont subi en 1937 une forte baisse. L'élimination récente dans le haut commandement militaire allemand de certains hommes qui, comme le général von Fritsch, ménageaient encore l'U. R. S. S., n'est pas faite pour améliorer cette situation.

Le 9e anniversaire du Traité de Latran La journée du 11 février à Rome marquait cette année le neuvième anniversairo du traité de Lalran. Bien qu'aucune cérémonie officielle n'ait eu lieu à cette occasion, la plupart des journaux italiens exaltent aujourd'hui l'événement historique de 192!), dont ils attribuent le mérite à la fois au génie de Mussolini et à la sagesse éclairée du Souverain Pontife. Ils constatent que l'œuvre de conciliation a pleinement répondu au but de ses promoteurs ct qu'elle a été appliquée de part et d'autre d'une manière loyale et satisfaisante A ce propos, la presse rappelle l'audience mémorable accordée par le Duce, au cours du mois dernier, à soixante évêques et à deux mille prêtres venus à Rome comme lauréats du concours national du blé. et l'hommage rendu devant eux par le chef du gouvernement à la collaboration de l'Etat et de l'Eglise

LA GUERRE D'ESPAGNE Bayonne, 11 février. Deux contreattaques gouvernementales ont été repoussées par les nationalistes à l'est d'Alfambra. La seconde, particulièrement violente, aurait coûté aux assaillants la perte de 500 hommes. Par contre, les gouvernementaux annoncent qu'ils ont résisté victorieusement à une importante attaque nationaliste dans la province de Guadalajara. AU QUAI D'ORSAY

M. Yvon Delbos, ministre des affaires étrangères, a reçu hier après-midi M. Osusky, ministre de Tchécoslovaquie à Paris.

PARIS

L'EMPLACEMENT RESERVE SUR LE COURS ALBERT-1", près de la place de la Concorde, au monument du roi Albert de Belgique, sera bientôt rendu libre par la démolition de l'Exposition. Le comité national espère pouvoir inaugurer le monument au mois de juin. ♦ L'AFFAIRE DE LA RETRAITE MUTUALISTE est revenue devant la onzième chambre correctionnelle qui a condamné, par provision, Beck et Mercey à2.218.722 fr. 90 et à 801.000 francs à titre de dommages-intérêts.

LE PERE DE ROGER MILLION, interrogé hier par le juge, a renouvelé ses premières déclarations. L'instruction de l'affaire va subir un temps d'arrêt le dossier sera prochainement transmis à la Chambre' des mises en accusation. UN JEUNE HOMME S'EST JETE, hier soir, à 19 h. 35, sous une rame de métro, à la station Anatole-France. II s'agit de M. Maillot, 23 ans, qui venait d'apprendre la mort de son père. PROVINCE

♦ USE JEUNE FE~ILIfE .4: ETE ABATTUE d'un coup de revolver, place Grangier, à Dijon. La victime est Mme Régent, 19 ans, en instance de dioorce l'auteur du meurtre semble être son mari, qui a disparu.

UN CAMION DE TRANSPORT DE FARINE a défoncé, hier, le parapet du pont de Créteil, et est tombé à la Marne. MM. Gaston Dollet et Albert Lahaye, chauffeurs, ont été noyés.

• ♦ LES PERQUISITIONS SE SONT POURSUII'IES hier dans la villa de Chevreuse, mais c'est en vain que les policiers y ont recherché le corps du Tchécoslovaque Richnowsky, qu'auraient assassiné Bernardi de Sicoyer et ses deux complices. l.e souterrain, lcs taillis ont été visités sans succès.

"Sans aide internationale nos souffrances

1 se prolongeront

longtemps encore" a déclaré hier le ministre chinois

des Affaires étrangères

flankéou, 11 février. Dans une allô- cution radiodiffusée qu'il a prononcée ce malin, M. Tehouug-Huï-Ouang, ministre des Affaires étrangères, a demandé aux Occidentaux de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour appliquer des mesures concertées contre l'agresseur japonais.

« Sans aide internationale et sans l'application de sanctions mondiales contre le Japon, nos souffrances se prolongeront longtemps encore livrée à elle-même, la Chine ne peut repousser qu'au prix de longs efforts l'invasion japonaise.

s> C'est par une résistance opiniâtre que nous espérons vaincre, nous ne saurions abandonner la lutte et renoncer à notre indépendance nationale. » Le Japon répondra aujourd'hui à la note franco-anglo-américaine Tokio, 11 février. M. Hirota,'mi-.nistre des affaires étrangères, remettra demain soir aux ambassadeurs de Grande-Bretagne, de France et des Etats-Unis, les réponses du Papon aux

M. LASSALLE.

ministre des pensions, a visité hier le siège de l'Association des Gueules Cassées. Le voici, signant le Livre d'or que lui présente le colonel Picot, président de cette association.

TROIS ARRESTATIONS A PARIS (Suite de la première page.)

Celles-ci s'échelonnaient sur trois mois, c'est-à-dire jusqu'au 15 octobre. Des paiements furent effectués, toujours en espèces, par Pélissicr, par Corrèze, puis par le frère de Pélissier, André, agent de publicité cinématographique, demeurant û Paris, 35, boulevard du Temple. Aucune de ces opérations commerciales ne figure, d'ailleurs, sur la comptabilité de la maison Simples, ce qui permit au magistrat d'inculper M. Àslangul.

D'autre part, des perquisitions ont été effectuées au domicile des frères Pélissier et dans les ateliers et bureaux de René Pélissier, notamment 8, impasse Daunay, 7, rue Grenier-Saint-Lazare et 75, rue Beaubourg. De nombreux documents ont été saisis pour être soumis à l'examen du magistrat.

Les frères Pélissier ont été longuement entendus par M. Roches, commissaire chef de la brigade spéciale de la police judiciaire. A-l'issue de cette audition, René Pélissier a été mis à la disposition de M. Béteille, juge d'instruction, et son frère André remis en liberté. Thomas Bourlier accuse

Le lieutenant-colonel Cachier proteste Confrontation, hier matin, dans le cabinet de M. Béteille, entre SIM. ThomasMaurice Bourlier, François Métériier et le lieutenant-colonel Cachier.

Bourlier réédite ses déclarations des 7 et 20 janvier, M. Cahier s'écrie Je m'inscris en faux contre ce tissu de mensonges!

Le dénonciateur persiste

̃ Je suis allé chez M. Cachier, j'y ai vu M. Eugène Deloncle et le général Duseigneur.

Vous n'y avez vu personne, car vous n'êtes pas venu chez moi.

M. Cachier était chef du bureau Sur quelles preuves basez-vous ce que vous avancez? Comment pouvezvous savoir qu'il y avait un troisième bureau et que j'en étais le chef ? J'ai cru le deviner, affirme Thomas Bourlier.

Et M. Cachier démontre que Bourlier se trompe sur tout, même sur le numéro de son domicile.

Fauran est entendu par le juge M. Brochurd, juge d'instruction à Mortagne, a de nouveau entendu Fauran. Un seul point est à relever dans ses déclarations.

Fauran a déclaré qu'à Aleiiçon. le jour du crime commis contre les frères Rossclli, il a donné de l'eau pour la

notes de ces puissances sur les intentions nippones en matière de constructions navals. s

En même temps, le ministre des aï-* faires étrangèrres publiera un communiqué précisant l'attitude japonaise concernant da limitation des armements navals et les vues du Japon en matière de constructions navales. Ce communiqué qualifiera l'attitude japonaise d'attitude « juste et équitable ».

Ces réponses ont été rédigées hier. Le cabinet en approuvera définitivement les textes, demain, au cours d'une séance extraordinaire qui aura lieu au Palais de la Diète.

Les sportifs anglais ne participeront pas aux Jeux Olympiques de Tokio Londres, 11 février. Un des membres du Comité exécutif de l'Amateur Athletic Association, M. H. F. Pash, a déclaré que l'unanimité était faite, au sein de l'A. A. A., contre une participation britannique aux Jeux Olympiques de Tokio, au cas où la guerre continuerait.

« L'U.R.S.S. ne fera pas la guerre au Japon », écrit la « Pravda » Iffoseoit, 11 février. Le journal Pravda, orfane officiel du parti communiste, qualifie de « stupide » l'idée mise en avant par « des réactionnaires anI glais '», que l'Union soviétique pourrait faire la guerre au Japon afin d'obtenir comme compensation des garanties de sécurité en Europe occidentale.

Le journal ajoute que le gouverne- ment soviétique n'ignore certainement pas qu'un certain nombre « de diplomates et réactionnaires étrangers font tout ce qu'ils peuvent pour amener les Soviets à entrer en guerre, mais qu'ils 1 n'arriveront pas à troubler le calme et le sang-froid du peuple russe.

La base de Singapour sera inaugurée après-demain

Singapour, 11 février. Les cérémonies d'inauguration de la nouvelle base navale, dont l'aménagement fut entrepris en 1923 et coûta au total près de i onze millions de livres sterling, commenceront lundi par l'ouverture du bassin de radoub, où pourront entrer et être réparés les plus grnds navires de guerre.

Plus de dix mille pesonnes assisteront à cette cérémonie, qui sera présidée par sir Shenton Thomas, gouverneur des établissements des détrois, et le sultan de Johore.

L'AFFAIRE DU C. S. A. R.

assassins,

voiture 402 où devaient se trouver l«l A ROCHEFORT

Un trafiquant devait livrer

1.000 fusils-mitrailleurs

à un agent du général Franco Mais' le « trafiquant » n'avait pas d'armes et V « agent secret » appartenait à la Sûreté

La Sûreté nationale s'efforce d'établir si l'affaire de trafic d'armes découverte à Rochefort doit être imputée à l'activité du C.S.A.R.

Trois hommes ont été arrêtés Amédée Pelletier, André Munn, appréhendés à Rochefort. et Henri Goujon, à Niort. Pelletier, qui était soupçonné de trafic d'armes depuis quelques mois, avait reçu récemment la visite d'un pseudoagent du général Franco, qui n'était autre que l'inspecteur Bernol, de la Sûreté nationale. Un marché de fournitures d'armes, dont mille fusils-mitrailleurs, fut passé entre eux pour 4 millions 780.000 francs. La livraison devait être effectuée à Bordeaux, où les deux hommes se rendirent, mais les armes n'arrivèrent pas. Pelletier avisa M. Bernol qu'elles seraient livrées près de Rochefort, à un appontement sur la Charente, perdu dans le marais. Pelletier et M. Bernol se rencontrèrent de nouveau dans un hôtel de Rochefort. Pelletier demanda des preuves que la somme convenue était en la possession de M. Bernol comme celui-ci ne lui prouva pas qu'il avait, une couverture suffisante, Pelletier voulut rompre les pourparlers, et M. Bernol, à l'improviste, se jeta sur lui et l'arrêta. Pelletier était porteur de deux mitraillclles et d'un browning.

Son compagnon, Munn, qui était son garde de corps, fut arrêté peu après par d'autres inspecteurs sous la direction du commissaire Fougère, de Paris. Il était également armé.

Henri Goujon, autre garde du corps de Pelletier, s'enfuit en automobile à l'arrivée des inspecteurs. Il réussit à passer un barrage de gendarmerie à Sur-' gères, mais fut arrêté par la police de Niort. Il était porteur lui aussi d'armes automatiques.

'Pelletier a affirmé aux inspecteurs n'être qu'un simple courtier et s'est énergiquement défendu d'appartenir au


OU EN EST LE CONFLIT DE L'ALIMENTATION APRES CINQUANTE JOURS DE GREVE Le conflit des entrepdts de l'alimen- mouvement par la grosse masse des tratation de la région parisienne dure de- vailleurs.

puis cinquante jours. On en cannait Rappelons </ue M. Frossard, ministre l origine le refus de la C. G. T. de dis- du travail, a préparé un texte transaccuter la nouvelle convention collective lionne! qui devait, être signé le 8 février en présence des représentanfs des stjn- par les délégatione patronales et ouvrièdicats professionnels français qui grou- rcs. Au dernier moment, le syndicat cépent pourtant dans certaines entrepri- gétisie a refusé de donner sa signature, ses, la grande majorité du personnel. Le conflit continue donc s'ans qu'on Sur un effectif d'environ 7.000 on- puisse en prévoir la fin. eVners, on peut évaluer à moins de 2.000 Voici la liste complète des établissele nombre des grévistes et occupants, ments occupés ou en grève avec le nomce qui indique la désapprobation du bre d'ouvriers grévistes et non grévistes. ETABLISSEMENTS GOLLET-TURPIN 138 occupants sur 220 ouvriers ETABLISSEMENTS DAMOY 120 occupants, 220 non-occupunls, soit 340 grévistes sur un effectif de 700 ouvriers.

ETABLISSEMENTS MODERNES DE PANTIN 80 occupants, 48 non-occupants, soit 128 grévistes sur 234 ouvriers.

SOCIETE BEAUJOLAISE 16 occupants, 1 non-occupant, soit 17 grévistes sur 55 ouvriers.

DOCKS REMOIS 32 occupants, 43 non-occupants, soit 75 grévistes sur 375 ouvriers.

COMPTOIR BORDELAIS 71 occupants sur 87 ouvriers.

ETABLISSEMENTS FERRAND-RENAUD, à CHELLES 50 occupants sur un effectif de 500 ouvriers. Quatre cents d'entre eux ont demandé la reprise du travail.

ETABLISSEMENTS NEUTRALISES

ENTREPOTS GRENELLE, à CHARENTON: Sur 200 grévistes, 153 ont demandé la reprise du travail.

ETABLISSEMENTS HAUSER, à CHARENTON Sur 170 ouvriers, on compte 90 chômeurs (licenciés avant la grève) une dizaine d'ouvriers entretiennent les locaux.

UNION COMMERCIALE DE MEAUX Sur un effectif de 60 ouvriers, 45 sont chômeurs (licenciés avant la grève).

M. FRANÇOIS DE TESSAN A CASABLANCA

Plus que jamais la France a conscience de son rôle africain » déclare le sous-secrétaire d'Etat.

Casablanca, 11 février. Arrivé à Casablanca en automobile, M. de Tessan, tous-secrétaire d'Etat aux affaires étrangères, accompagné du général Noguès, s'est rendu au monument aux morts où il a déposé une gerbe.

A 11 heures, il a gagné l'hôtel de ville et a procédé peu après à l'inauguration officielle.

M. de Tèssan a prononcé un discours dont voici les principaux passages « Quand on évoque dans son ensemble ïè problème marocain et quand on analyse les malaises qui se sont produits à la suite de la crise de croissance, des difficultés d'adaptation, on ne saurait le déclarer insoluble. Nous sommes fermement résolus à donner à la collaboration franco-marocaine toute la vigueur, toute la souplesse, toute la confiance qui doivent l'animer. Rien n'est plus générateur d'espoir que l'énergie et le travail. » Une propagande acharnée qui ne recale devant aucune perfidie s'est évertuée à répandre la rumeur que la France serait sur le point de faillir à la noble tâche qu'elle a assumée daus ce pays.

» De pareilles calomnies ne méritent même pas de démenti. Plus que jamais la France a conscience de son'rôle africain. Plus que jr.mais elle a le sentiment de ses responsabilités. »

LE F1OARO ECONOMIQUE ET FINANCIER

UNE CHANCE A COURIR Pour autant qu'on puisse en juger, Il semble que les événements extérieurs ne soient pas défavorables aux intérêts français. Sauf erreur, c'est la première fois, depuis bien des années. Sans aucun doute, la crise autrichienne de juillet 1934 et la guerre d'Abyssinie, en septembre 1935, par le trouble qui en était résulté, ont beaucoup contribué à ruiner le système de défense du franc ancien. Et puis, tout se tient dans le crédit d'un peuple. L'affaire du 7 mars 1936 a eu des conséquences incomparablement plus gravée. Alors il a paru qu'un voile s'étendait sur les destins français. Enfin, il va de soi que la guerre d'Espagne, la piraterie en Méditerranée, le conflit d'Extrême-Orient, directement ou non, n'étaient pas de nature à faciliter la restauration manquée.

Les faits sont-ils aujourd'hui différents ? On ne veut pas le prétendre. En matière de finances, ils comptent moins, pourrait-on dire, que leur éclairage. Depuis hier, cet eclairage a changé. Sur un horizon barrÉ, des perspectives d'espoir se sont ouvertes. Saura-t-on, cette fois, en profiter pour commencer, pour avancer le travail de redressement ? 2 C'est la question du jour.

Car rien ne serait plus bête de croire, ou d'essayer de faire croire que les choses, comme on dit, vont s'arranger toutes seules, pour la raison que le décor du monde est un peu moins tragique qu'il n'était. L'équilibre du budget de 1937, que le précédent gouvernement se flattait de rendre « strict », est aujourd'hui abandonné, pour cause le déficit constaté est compris entre 7 et 8 milliards. En revanche, on parle abondamment de l'équilibre rigoureux du budget de 1938. C'est un thème qui pourra être repris jusqu'en janvier 1939. Alors, on reconnaîtra que le déficit aura été compris entre 7 et 8 milliards.

Les crédits militaires ? On affirme qu'ils ne seront pas augmentés. Pourquoi diable le seraient-ils en février? On dévorera, en neuf ou dix mois, les crédits de l'année (et ce sera tant mieux pour la sécurité du pays) quitte à réclamer, en septembre ou octobre, les suppléments nécessaires. On déclare aussi que le franc et l*ericaisse-or seront fermement défendus. Ce ne sont pas les Français qiii s'en plaindront. Le mirage décevant dés tripotages monétaires ne teUT^SttîTè T/JS5. Mais ces propos catégoriques sont un peu fatigués. On s'en sert sans* interruption depuis trois années. Et le franc a perdu la moitié de sa valeur rabôugrie. Quant à l'encaisse on ne la compte plus qu'en tonnes* en attendant, apparemment quelque savante dévaluation du système? métri-

que.

C'est-à-dire que le problèmes à résoudre restent exactement ce qu'ils sont, entiers, et tris s difficiles. On ne les traitera pas en les considérant gentiment, encore moins en s'abstenant de reconnaître officiellement leur existence. Le moment est, au contraire, de rehausser ses manches et de tsa.aïllsr d'arrachepied.

Autrement, la mauvaise chance ne sera pas longue à revenir. F. F. Legutu.

CITATIONS

A L'ORDRE DE LA NATION a Marius Burello. pilote principal à la Compagnie Air-France, officier de la Légion dhonneur, médaiilé militaire. Croix de guerre, cinq fois cUé, comptant 10.500 heures de vol, totalisant 700.000 kilomètres sur le réseau commercial, tombé victime de son devoir le 9 février 1938

» Jean Le Stradic, mécanicien navigant à la Compagnie Air-France, totailsant 4.655 heures de vol. ayan taccompli près de 800.000 kilomètres sur les lignes commerciales, mort victime de son devoir le 9 février 1938

» Louis Haury, opérateur radiotélégraphiste navigant à la Compagnie AirFrance. Croix de guerre, comptant 7.300 heures de vol, ayant accompli plus d'un 1 million de kilomètres sur les lignes aériennes, tombé victime de son devoir le 9 février 1938. »

Est également cité à l'ordre de la Nation, Jean oubert, barman à la Compagnie Air-France, qui, lors de l'accident survenu au départ de l'hydravion Marseille-Tunis,' « brûlé et blessé, a permis, grâce à son sang-froid, l'évacuation et le sauvetage de quatre passagers. qui auraient trouvé sans lui une mort certaine. »

ÇA ET LA

Jf Poursuivant sa mission d'études dans les vignobles de France, la délégation de viticulteurs allemands a été reçue à déjeuner à Château Mouton Roths- child, par le Syndicat des Négociants en vins et spiritueux de Bordeaux et de la Gironde.

̃̃̃•< ;,REPEISB DIX MARCHE IDE PARIS. .sur les événements de Roumanie fermeté des groupes français, roumain et espagnol 1 Amélioration du franc sur le marché des changes.

® La fermeté des rentes et des valeurs françaises s'est affirmée vigoureusement hier. La cause en est, comme il est indi- qué ci-contre, le tour favorable aux inté- rêts français que semblent prendre les événements extérieurs. Après six semai- nes d'existence, le cabinet Goga, qui pa- raissait devoir entraîner la Roumanie dans l'orbite du système germano-ita- j lien, quitte le pouvoir et un gouverne- ment d'affinités plus démocratiques lui succède. ¡

Le nouveau renversement de la politique intérieure roumaine est fort intéressant en soi et pour les intérêts que la France possède en Europe centrale. De plus, il est un indice de la gravité, avec laquelle apparaît aux pays de l'Europe centrale la situation allemande. La chute du cabinet Goga éclaire la crise allemande d'une vive lumière.

© La Bourse en a.conclu, d'autre part, que les négociations anglo-italiennes en seraient d'autant facilitées. L'affaiblissement de l'axe Rome-Berlin devrait aider à un règlement des questions méditerranéennes, et notamment de la question espagnole.

® Ces quelques explications permet. tront de comprendre pourquoi les trois groupes de valeurs les plus favorisées ont été les valeurs françaises, roumaines et espagnoles.

ffi Si les internationales ont été d'abord affectées par le fléchissement des changes correspondant au raffermissement du franc, leur tenue s'est améliorée par la suite. Seules les mines d'or, les diamantifères, et quelques valeurs égyptiennes et argentines cèdent, en clôture, des fractions appréciables. ® La hausse des valeurs industrielles françaises s'est naturellement poursuivie, les produits chimiques et les métallurgiques étant particulièrement favorisées.

PRINCIPALES TRANSACTIONS En francs de rente

3 0/0 293.649 4^ 1932 A 1.022.08! 4 0/0 1917.. 82.550 44% 1932 B 653.851 4 0/0 1918.. 300.030 4£% 1937. S20.99! 5 0/0 1920.. 177.225 Ob. SJ 193BA 1.(394.101 4 0/0 1925.. 231.000 O. 4%1»36 B 3.148.801 En litres

Banque de Fr. 47 Saint-Gobaln.. 1.33! B. de Paris.. 2.238 Air Liquide.. 2.471 Un. Parisienne 449 Quilmès. 111 Cr. Lyonnais.. 271 Disti'.l. Indocb 57î Suez capital.. 111 Indo Hévéas.. 424 Tr. Shanghaï. 172 Say 51: 1 Distrib. Eiect. 1.825 Terres Rouges 811 Forges N.-Est. 1.6(i7Can. Pacific. 2,631 Tréfileries 281 Wagons-Uts. 7.041 I^ns 2.238 Centr, Miniug 42( Nickel 812 Geduld 1.82; Penarroyo 2.306 Rio 2.311 C. Fse Pétroles 1.35-1 Royal Catch.. 1.391 Ugine. 1.253 Amsterd. Rub. 15Î Kali Ste-Tuér. 2.290 Cr. Nat. 1919 1.59C Kuhlinann 1.800 Cr. Nat. 1920 I.li9-f Pechiney. 1.695 Cr. Nat. 1923 1.712 Rhône Poulenc 1.143

PRINCIPALES FLUCTUATIONS

1 a fjnnxni'

J 0/U 6965+ ('45 4 C/t)tM7: 6575+ 070 (1/II 1020 U3 30 045 4 112 1932 A. 7250+ 055 Banque de France. 60U0 -4~ !)o. Banque de Paris 1045 +27 Tramways de Shanghai.. 675 + 13 Lyonnaise des Eaux. 1171 + 27 Deuain-Anzin. 1195 -+- 27 Pechiney 1980 + 35 Citroën N. 493 +30 nia 2585 –l(i50 AstraHomtina. 115 15 S)Ëi3Ua Française. 31)3 50 1 C, 50 Tharsis. Ó 282 + il ~liniase

Egypte unifiée 3112 -31 Port du Rosario. 5180 55 Central Alinlng 37~5 38 Banque d'Egypte 5740 70 CrownMnes 2438 25 11and )!incs 1M7 14 De Beer5 ord 1610 42

A LA CHAMBRE

Les interpellations

sur la politipe agricole L'après-midi d'hier a été employée par la Chambre à discuter les interpellations sur la politique agricole. Le premier orateur* M. Trémintin, s'est surtout préoccupé de l'aspect social et familial du problème. Certaines réformes sociales ne peuvent pas être appliquées à l'agriculture. Il faut à leur place, accorder des compensations aux paysans, notamment en matière d'allocations familiales.

En 1851, 'les cultivateurs représentaient 74 0/0 de la population totale. En 1931, les ruraux n'atteignent plus que 41 0/0 de la population totale. La terre se dépeuple. Elle meurt. Les surfaces labourées représentaient, en 1851, 25 millions 225.210 hectares. Elles n'atteignent, en 1925, que 21 millions 025.836 hectares.

Il faut lutter contre l'exode rural et la dénatalité. 190 naissances en 1913 pour 10.000 habitants. 150 seulement en 1936. Les famille moyennes de 3 ou 4 enfants, deviennent de plus en plus rares. Les cercueils sont plus nombreux que les berceaux.

La loi sur les allocations familiales est d'une application trop restreinte. En effet, les ouvriers et employés de la terre ne représentent que le tiers à peine du personnel agricole. N'est-il pas illogique qu'un propriétaire qui partage la vie de ses ouvriers paie pour un célibataire et ne bénéficie pas lui-même des ( allocations s'il a des enfants. M. Tremintin propose le système suivant une taxe sur la fortune acquise qui permettrait d'unifier le taux des allocations et qui serait versée à une caisse spéciale gérée par la profession et par les familles françaises.

C'est pour les « tout petits moulins des ruisseaux de France que plaide: ensuite avec chaleur M. René Bessc. Un décret du 9 décembre 1937 a placé sur le même pied les grandes minoteries et les petits meuniers. Il a Imposé à ceuxci une paperasserie abondante et compliquée, les menaçant, faute d'une tenue ( exacte, de peines correctionnelles. C'est proprement vouloir la disparition de ces petits moulins. Et M. René Besse demande qu'on établisse au plus vite une réglementation simple, claire et qui tienne compte des réalités régionales. « On tuera toute activité dans ce pays si l'on continue à multiplier la' pape- t rasserie et les tracasseries. » La lutte contre la fièvre aphteuse fait ]'objei de l'intervention de M. Lecacheux. On s'en tient à de vieilles routines on fait la même chose depuis trente ans. M. Lecacheux demande qu'on crée un laboratoire spécial et qu'on étudie avec soin les moyens employés outre-Rhin, notamment en matière de sérothérapie. M. Pierre Mathé, fréquemment interrompu par les communistes, à qui il ne ménage pas les coups de boutoir, fait un exposé très poussé des différentes ques- c tions agricoles. Le paysan, conclut-il. f veut travailler librement car il sait que 1 le travail seul peut tirer la France du r marasme actuel. Puisse le gouverne- c ment comprendre que la paysannerie est le dernier rempart du pays contre J les influences destructrices du matéria- r lisme et du marxisme. s M. Prosper Blanc réclame une poli- tique « néo-méliniste ». Elle seule per- 1 mettra à l'agriculteur de gagner sa vie <i et de mettre ses vieux jours à l'abri du besoin. Accroître la production, tout est 1

là- c

La discussion de ces interpellations continuera vendredi prochain. g Roger Dardenne. a

© Tout en nous réjouissant de l'euphorie boursière retrouvée, nous nous empresserons de noter qu'un optimisme irraisonné serait injustifié et pourrait léserver des déceptions cruelles. D'une part, en ce qui concerne la Roumanie, le problème de son orientation politique est, de l'avis des meilleurs spécialistes, loin d'être résolu. D'autre part, en ce qui concerne la France, ainsi qu'il est marqué ci-contre, l'amélioration de la conjoncture diplomatique ne saurait résoudre ipso facto le problème de notre déficience économique et financière insuffisance du travail et du rendement dans plusieurs branches de l'économie, déficit excessif de la balance commerciale, déficit de la Trésorerie et, par conséquent, insécurité de la monnaie. © 7/ n'en reste pas moins que l'évolution présente des événements extérieurs favorise les destins français et il est parfaitement normal que la Bourse en prenne acte, quitte à porter plus tard MARCHES COMMERCIAUX

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AUX ASSISES

Dans une affaire de faux, ies jurés ont, en 6 heures de délibération, répondu à 2.705 questions

Après cinq jours d'audience, I? procès de huit placiers– qui avaient négocié un millier de faux titres d'une importante société Industrielle s'est terminé, hier soir, devant la Cour d'assises de la Seine, que présidait M. Saussier. A une heure et demie de l'après-midi, la plaidoirie du dixième avocat ayant pris fin, les jurés se retirèrent dans ta salle de leurs délibérations. Ils y demeurèrent jusqu'à sept heures tente Il leur fallait, en ettet, répondre à 2,705 questions.

A 20 heures, la Cour rendait son arrêt. Elle acquittait cinq des négociateurs et condamnait les trois autres.

Rouvre et Bujaud ont été condamnés à trois ans de prison et Gazauba à cinq ans de la même peine.

son attention vers d'autres aspect de la 1 conjoncture. © Sur le marché des changes, en en- j registre un raffermissement marqué du franc la livre revient finalement à 151,70 contre 152,67, le dollar s'inscrit à 30,26 contre 30,44, et le florin à 1639 contre 17,02. A terme, on note'également 1 une détente sur la livre, à trois mois, j | 5,50 contre 6,25 à on mois,, 1,625 contre 2,20. © Après nn début affaibli, Londres, toujours inactif, s'est raffermi.,Les fonds brl.annlques poursuivent leur avance. Fonds allemands en nouveau recul, encore que leur clôture soit résistante. © Mëtal Exchange hésitant cuivre standard 5/7 1/2, étain £ 1, plomb b 5/- toutefois le zinc gagne 1/3. © II a été traité 600 tonnes de cuivre. 175 tonnes d'étain, 1;000 tonnes de plomb et 1.300 tonnes de zinc,

© a été vendu, sur le marché libre de l'or à Londres, 36 barres d'une valeur de 100.000 livres sterling environ, au prix de 139 sh. 9 par once, soit une hausse de 1 penny sur la veille. Ce prix, basé sur les offres et demandes, renferme une prime de. 1 sh. t 1/2 sur la parité du dollar à 5,1,60.

© New-York est inchangé. Le marché est tout à fait sans affaire. 390.000 au total. La clôture s'êffectne dans les cours de la veille.

© Avances aux brokers américains .4 la fin de cette semaine, .'̃$ 572 millions contre $ 611 millions une huitaine auparavant.

® Le nombre des wagons chargés la semaine passée sur tes réseaux américains été de 564.740, soit 11,564 de plus que la semaine précédente.

® Tous les marchés américains seront t fermés aujourd'hui (Lincoln Birthday).

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L'ART

ET Lfl CURIOSITE

A L'HOTEL DROUOT

Hier, le calme était revenu, pour ainsi dire complet, à l'Hôtel des Ventes, les expositions étant réservées au samedi 0e dimanche devenu jour de relâche) trois jours blancs terminaient donc cette semaine, néanmoins brillante. M" Etienne Ader dirigeait une vente modeste au rez-de-chaussée, tandis que quelques vacations, plus modestes encore, se déroulaient au premier étage. Il est cependant hors de doute que les objets intéressants se vendent dans d'excellentes conditions. Pourquoi sontils si rares 2

Maurice Monda.

Collection marquis de L. Après exposition le mercredi 16 février, Me R.-G. Boisgirard et M. G. Bernard, disperseront, les 17 et 18 (sa'le 1): céramique, objets de vitrine, glaces, bronzes, meubles et sièges anciens. (Bureau estampillé Feurstein. Meubles à décor de laque signés Dubois), etc, composant cette très belle collection. Vente de 625.000 arbres fruitiers

Faillite de la Société: des Roseraies du Val de la Loire. A Saint-Jean-le-Blanc (près Orléans) et à Olivet. Dimanche 13, à 10 h. 30 et à 13 h. 30. Lundi 14, à 9 heures, etc., s'il y a lieu. Etudes de M" Cluzel et Théodet, huissiers. Me Rheims, commissaire-priseur à Paris. Expositions d'aujourd'hui HOTEL DROUOT. Salles n" 5 et 6 réunies. Objets d'art et d'ameublement du xvme siècle, provenant de l'hôtei de Mme 1. P. Mo Henri Baudoin MM. Schœller, Max-Kann, Mannheim et Bourdariat.

HOTEL DROUOT. Salle n" 10. Exposition publique. Succession de M. Frédéric Mallet & vente). Tab;eaux, Aquarelles, Dessins modernes. Bronzes. M0 Etienne Ader M. Schœller.

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BnlnK. Boue». Paquetage. ISIeetrothé-

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Le 1er bureau de la Chambre propose

d'invalider M. Jean Goy La délibération du premier bureau de la Chambre sur les opérations électorales de Falaise, où M. Jean Goy battit M. Chatenet, ancien député, a été marquée par un vif incident.

La minorité ayant fait observer que le quorum n'était pas atteint, le président passa outre et le rapport de M. Métayer, concluant à l'invalidation de M. Jean Goy, fut mis aux voix. Les membrés de la minorité refusèrent de prendre part au vote, et les conclusions de M. Métayer furent adoptées par 15 voix et une abstention.

MM. Petsche, Camille Blaisot, Pitois. Ponsard et François Valentin ont publié à la suite de cet incident un communiqué, expliquant leur attftude, et protestant contre le refus, par le bureau, d'entendre M. Jean Goy avant de statuer sur son élection.

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SOUVENIRS DE LA «CARRIERE» » vi L'absent professionnel r Par PAUL CLAUDEL""

Ou le Professionnel de l'absence. Qui est-ce ? On pense d'abord à ces martyrs de la politique, à ces « proscrits », Comme on disait en 1848, dont les régimes totalitaires'ont de nos jours intensifié le recrutement. On pense aussi à ces exclus perpétuels ou temporaires que FencHnte de nos établissements pénitentiaires sépare de la vie courante. A tort. A cette double catégorie de retranches, ainsi qu'aux émigrants volontaires, les cir-

constances créent un milieu et l'habitude des racines. Le professionnel de l'absence, dont le sort, c'est le cas de dire, étran- ge, la vocation, la condition même d'existence, est de ne plus. tenir à rien qu'au seul fil, manié par une volonté impersonnelle, qui le transporte incessamment et hors de toute prévision» d'un \ieu à l'autre, c'est le diplomate et c'est surtout le consul.

Il y a des exceptions. Certains agents, à part quelques courtes parenthèses, ont fait toute leur carrière dans le même j rayon et parfois dans le même poste, j C'est le cas, par exemple de mon distingué collègue, M. de Fleuriau, qui vient de disparaître. Bien des secrétaires pour de longues années ne se sont pas éloignés de Rome, de Londres ou de Washington. On citerait d'autre part, dans ce qu'on appelle la petite carrière, nombre d'intérprètes ou de chanceliers qui se sont complètement acclimatés à leurs résidences lointaines, s'y sont mariés, y ont fait souche. On m'a conté la légende charmante d'un attaché de chancellerie qui vivait en Malaisie dans un arbre et qui, les reins enveloppés d'un sarong, lisait tous les soirs le Coran à sa petite famille.

Mais il y a aussi le grand air

Bien souvent on a protesté contre ces effrayants zigzags qui transportent à grands frais d'un bout du monde à l'autre des agents ahuris et dépaysés. Les inconvénients sont patents. De l'autre côté il y a quelque chose à dire, Un agent trop longtemps maintenu dans le même poste tend à prendre, trop, la couleur du pays qu'il habite. D'autre part, comme on dit que les voyages forment la jeunesse, les mutations de poste, même nombreuses et variées, du moins enrichissent le bagage de références et de comparaisons de l'itinérant, élargissent ses repères et ses points de vue. `

Etonnez-vous que, dans ces conditions, le bonhomme ait cessé de prendre la réalité complètement au sérieux. C'est quelque cKoae pour lui d'aussi insubstantiel que les images incohérentes qui se succèdent sur l'écran. La patrie est perdue pour toujours,'il ne lui est plus rattaché que par des lettres et des journaux qui, parfois, mettent plusieurs semaines à.lui parvenir, par de vagues félicitations, par des réprimandes injustes, et par des télégrammes à double sens. Franz Kafka aurait pu écrire là-dessus une de ses paraboles. Quant à la place qu'il a laissée vide en France, là-dessus son premier retour a suffi à l'édifier. On se passe parfaitement de lui. Il est hors de la partie. A la fois bizarrement présent et posthume. On n'a qu'à souffler dessus, il n'est plus là. He does not belong, comme disent les Anglais. Ses interlocuteurs, sous un voile d'indulgence, ont peine à dissiituler le sentiment qu'il leur donne de leur propre supériorité. Pendant qu'il parle et qu'on écoute, le sourire aux lèvres, les curieux propos de l'exotique, une question préjudicielle travaille l'interlocuteur à laquelle il livre enfù. issue « Quand repartez-vous ? Et, en effet, tout de suite le voici reparti pour l'inconnu, au milieu de ces gens gratuits autour de lui qui parlent la langue des oiseaux.

Le second retour est tout différent. /Ulysse a pris son parti. Il a cessé de pren. dre an sérieux cette Ithaque où les trames de la Pénélope administrative ne suffiront pas à le retenir. L'enfant prodigue écoute avec une jovialité amicale le

̃̃̃̃

frère aîné qui lui explique, d'un front plissé par le chagrin, les soucis que lui donne sa mare à fumier. Pour lui, demain il sera ailleurs. Rien ne dure, après tout. I] ne pèse plus sur la terre natale du même poids que les autochtones. Il a déjà le roulis dans les jambes du bateau qui va le remporter. Profitons de ces vacances qui ne durent pas moins que toute la vie !'Comme dit la chanson japonaise Bonsoir. Monsieur, Madame,

le Compagnie Et vous, Mademoiselle, ne pleurez pas, adieu C'est de bon coeur Agitez votre petit mouchoir Moi, je vous tire la langue Contre tous les embêtements, le départ est là tout prêt, tout prêt, comme un' recours, comme une référence, comme un asile grand ouvert. Déjà dans un port inconnu n'attendent sur une table démantibulée les feuilles d'inventaire et de prise de service en triple exemplaire. Et m'attend aussi ce fauteuil, encore chaud d'un prédécesseur envolé pour un monde préférable.

Et quant à tous ces gens cocasses maintenant qui avec un sérieux impayable s'obstinent à vous parler chinois ou po.lonais, eh bien quoi, on s'arrange C'est le Tour du monde en quatre-vingts jours! Et d'autre part, la quinine n'a pas été inventée pour les chiens Et le prochain courrier apporte des conserves épatantes.

Et puis il y a aussi la joie des retours, quand on en a fini avec quelque chose et qu'un présent s.v:«ie et crochu ne vous a pas. encore happé, quand on en a pour une semaine ou pour un mois et quelquefois plus à n'être nulle part, à faire partie d'une communauté provisoire et hétéroclite, brassée et rebrassée par FOcéan, un amalgame de soldats, d'aventuriers, de Tonctionnaires, d'entrepreneurs, de missionnaires, de dames sans vertu, de bonnes sœurs et de carmélites en voie de transhumance

Quelquefois c'est moins gai, mais tout de même intéressant, comme ce voyage que j'ai accompli jadis à travers toute la longueur de l'Asie et de l'Europe en compagnie de deux enfants malades, de ma femme qui attendait le troisième et d une bonne souffrant d'une hernie, que m'avait passée un obligeant collègue. Ou mon départ de Hambourg en août 1914 au milieu d'une foule vociférante, qui voulait nous faire un mauvais parti, exaltée jusqu'à la frénésie par ̃un certain costume tricolore que portait mon fils âgé d'un an, et surtout par un coquin de chapeau melon, couleur de perle rosé, qu'arborait insolemment un de mes attachés et qui constituait, je ne sais pourquoi, aux yeux de Mutter Germania, une intolérable provocation. Je me revois débarquant à Copenhague où m'attendait mon chef Jules Cambon, encore sous l'impression des délicats procédés dont l'avait comblé la police impériale. Il s'agissait de rentrer en France par la Suède, la Norvège et l'Angleterre. M. Cambon, je ne sais pourquoi, craignait de nouvelles mésaventures et il jugea plus prudent de m'expédier en éclaireur à la tête de son personnel domestique. Ainsi If patriarche Jacob, en route vers la Terre Promise où l'attendait le farouche Esaii, après une longue captivité chez Laban, qui divisa sa troupe en trois corps. En avant les servantes et le gros bagage. Puis l'épouse numéro 2, soit Lia la chassieuse. Enfin lui-même et Rachel la bien-aimée avec ses trésors les plus précieux c'est-à-dire, dans l'espèce, messieurs les secrétaires, le chiffre et les archives.

Maintenant la guerre est finie et je reviens, avec mon secrétaire Darius Milhaud, du Brésil où je me suis couvert de gloire dans le rayon de la finance et de l'épicerie l'épicerie, le plus beau des métiers, et que je n'ai jamais cessé depuis lors de considérer comme ma véritabîe vocation l L'océan Atlantique est en pleine forme nous sommes au mois

de février, c'est la grande saison, la belle saison de la Mare aux harengs, et une vent de fer, sans mauvaise intention, ravage l'aimable flaque depuis le pôle Nord jusqu'à l'autre (si c'est vrai qu'il y en a un! ) Hourra la guerre est finie J'ai déjà eu des retours dans ce genre-là quand, après cinq ans de cuisson dans l'autoclave chinois je retrouvais l'Europe et les bourrades amicales de la Méditerranée et l'Etna .couvert de neige, demain nous serons à Marseille, et Paris après-demain^ Mais maintenant, au déchaînement de ce que les pêcheurs de Terre-Neuve appellent une jolie brise, se mêlent tous les clairons de la victcire Il ne faut pas se plaindre d'être, un peu rudoyé quand on fait route à travers tout un océan qui chante la Marseillaise Nous-mêmes y mêlerons joyeusement les accents de la Madelon et de Over there, quand, dans l'intimité de nos cabines, nous aurons achevé de vomir notre personnalité, accompagnée des angoisses recuites de ces cinq ans de guerre Tout danse, tout saute, tout caracole et tout carambole sur l'heureux bateau, ravi aux Boches, qui pique du nez dans la plume et qui offre un flanc complaisant aux énormes tapes que lui administre de temps en temps l'Océan dans un emportement de vociférations et de crachats, à quoi l'office répond par les cataclysmes de la vaisselle A table, il faut se cramponner pour ne pas être envoyé comme un projectile de bâbord à tribord et pour mûrir cette salade dont on m'a confié la confection et à laquelle je mélange subrepticement un croûton aromatique, assez semblable, somme toute, au philtre de Brangaine On a dû attacher par une corde le piano qui voulait s'envoler. Les Français de tous côtés se jettent dans les bras des Américains. Une puissante infirmière n'apparaît au haut l'escalier daris^an état de majesté instable, que pour traverser au galop tout le salon où les genoux d'un géant du Far-West lui servent de refuge. Sur sa chaise longue, le philologue Théodore disserte et discourt du matin au soir. Son crâne pointu émerge d'équipements militaires et de buffleteries, il a des bottes qui feraient honneur à un général en chef, un carte d'état-major protégée par une feuille de mica lui bat la cuisse comme une sabretache. Tout à coup la ficelle claque, et voici Théodore envoyé avec violence contre la rembarde. Est-il cassé ? Non, mon Dieu mais le sang s'échappe de ce front érudit. Tiens, c'est drôle me dit Gabrielle Gills. Je me serais plutôt attendue à du jaune d'œiîf Victorieux souvenirs qu'il fait bon en ce moment évoquer Demain, ce sera l'avenue des Champs-Elysées sous la pluie toute bordée des dépouilles de l'ennemi. Et aujourd'hui, les Allemands peuvent faire les malins, ils peuvent faire trembler la terre sous ce pas « romain » qu'on appelait alors autrement. Tout de même il y a encore, sur une voie de garage dans la forêt de Compiègne un certain wagon où nos visiteurs d'outreRhin trouvent le temps, il faut l'espérer, de faire quelquefois une petite visite. Ce Hindenburg, ce Guillaume, ce Hitler, ce Ludendorff, ce Wotan, louche d'un œil jet borgne de l'autre, flanqué de Fafner et de Fasolt, tout de même, oui, tout de même, pauvres petits Français, mes frères, on les a eus, et comment Paul Claudel.

PROCHAIN ARTICLE

Le Cap Mouîe-à-Chique

COURRIER le,

DE LA LANGUE FRANÇAISE REPONSES DONNEES

par l'Office de la Langue Française à nos lecteurs

« Le Normandie » >

ou « La Normandie » ?

Il s'agit évidemment du paquebot. L'Office de la langue française ne peut éluder la question puisqu'on la lui pose. 11 pouvait la croire enterrée, sinon résolue.

Or, son embarras est grand parce que ses membres sont divisés sur la question tout autant que l'opinion elle-même. Comme l'a écrit l'un d'entre eux, et non des moindres; il ne faut pas faire intervenir « la logique » dans ce cas. Car il est également « illogique » et de donner un nom féminin à un paquebot (masculin) et de faire précéder un nom féminin d'un article masculin.

Pourtant, de ce dernier cas, il y a des précédents à la Titus, a la Capoul, à la Béchamel, où l'article féminin précède un nom masculin aveec un sous-entendu à la (manière de), tout comme on peut reconnaître un sousentendu dans « le (paquebot) Normandie ». Tout au plus trouvera-t-on ici l'opinion du porteplume de l'Office, influencée d'ailleurs

AUX

QUATRE VENTS Jullian au poteau ?

Le discours de réception à l'Académie française de M. Léon Bérard est fin prêt. A preuve que toute la ville en parle avec un allèchement bien naturel.

Spirituel d'un bout à l'autre. magnifique. étourdissant

Le cœur se fend si l'on pense qu'il faut attendre le 3 mars, date de la solennité. Reste un petit drame de conséquence. Camille Jullian était de ces hommes rares pour qui la patrie commence « au seuil même de l'Histoire », c'est-à-dire chez les tribus des Gaules. Il n'a jamais vu d'un bon œil l'irrup- tion de César la défaite de Vercingétorix lui laissait une blessure. Et si on lui représentait l'apport de la civilisation de Rome, il laissait entendre que les Gaulois se seraient assez vite débrouillés tout seuls et qu'au surplus leurs' fils seraient allés au collège à Rome, ainsi qu'on va aujourd'hui à Oxford.

M. Léon Bérard épouse le fauteuil de l'historien des Gaules, mais non pas ses idées. L'ancien ministre est un « colonisé » satisfait et reconnaissant. Il aime Rome, il parle latin et nos ancêtres aux longues moustaches ne lui inspirent, paraît-il, qu'un amour filial d'une grande modération.

Camille Jullian sera à l'épreuve le 3 mars. C'est ce que l'on appelle un « éloge académiique.».

MM. Alphonse Séché et Edouard Le Roy se joignent à MM. Louis Artus et Fernand Gregh dans le désir de prendre .place dans le fauteuil d'Henri-Robert. M. Jérôme Tharaud a envoyé lui aussi sa lettre de candidature.

On voit que l'Académie française connaît toujours un vif succès.

Bataille à Bruxelles

Au cours de la discussion du budget de l'instruction publique à la Chambre belge, un sénateur académicien, ancien recteur de l'Université de Gand, M. Vermeylen, a proposé sans succès le dédoublement de l'Académie royale de Belgique section flamande, section de langue française. Et voilà comment naît une tempête.

M. Vermeylen, démissionnaire, a fait claquer la porte de l'Académie royale.

L'ancien recteur flamingant est l'objet d'une contradiction impétueuse.

« Pourquoi une section qui s'exprimerait en flamand ? Une académie a dans sa mission les relations internationales et, là, on s'exprime en français, en anglais ou en allemand, mais jamais en flamand.

» De quoi se plaignent les flamingants ? Nous élisons à l'Académie, fort régulièrement, des écrivains et des savants d'origine flamande. Notre langue est la langue française, mais nous convions à s'asseoir parmi nous tous ceux qui honorent la culture nationale.

» Les flamingants n'ont-ils pas depuis trente ans une académie à Gand ? Est-ce notre faute Si elle est sans >vie 3 Au;fond, nos adversaires? sont des malins qui entendent.se tailler une part illégitime dans le prestige de l'Académie royale. z

Peut-être verra-t-on des fauteuils, académiques conquis à coups de hallebarde.

M. G.-M. Young à la Sorbonne Le critique anglais G.-M. Young a commencé à la Sorbonne, sous les auspices de l'Institut britannique, un cours très intéressant sur l'époque victorienne par ce sujet Le débat social au dix-neuvième siècle dans la littérature anglaise Wordsworth et Carlyle. M. Young a de l'humour. A un journaliste qui lui demandait une notice biographique, il fit tenir le petit poulet que voici

« G -M. Young, Tory qui ne vote jamais et Anglican qui se rend encore plus rarement à l'église se distingue par la justesse de ses vues et l'atticisme de sa phrase dans un pays où l'on n'aime pas les opinions justes, où l'on ne goûte pas la manière attique et où l'on ne sait pas trop ce que c'est que le style. En conséquence (toujours d'après lui), ce brave vieilI lard se traîne tristement vers le tombeau, pas méconnu seulement parce qu'il est inconnu et il finira en petit archéologue de province, i passionné pour les « entoma » et les « etyma », et un peu la « cécidologie » de son village. »

Les couronnes des poètes

Le comité de la Société des poètes français réuni, sous la présidence de M. André Foulon de Vaulx, vient d'attribuer ses prix annuels.

Le prix de la Société des poètes français (1.000 francs) à M. Olivier de Gourcuff; le prix Marceline Desbordes-Valmore (2.000 francs) à Mlle Suzanne Buchet.

Les autres prix de la Société ont été attribués après concours

Le prix de Rohan (500 francs), à Mme Doëtte Angliviel); le prix Sébastien-Charles Leconte (500 francs), à Mlle Th. Martin; le prix Eugène Le Moucl (500 francs) à M. Jean Bonnefoy; le prix Georges Lefeneslre (500 francs) à Mme Marcelle Davet le prix du Sonnet (500 francs) à M. Eugène Autric; le prix d'Erlanger (500 francs) à M. Gérard Heim; le prix de Pimodan (500 francs) à Mme Renée Humbert-Gley; le prix Christiane (300 francs) à M. Henri Dauvillier. La Girouette.

par ces précédents. Le porteplume écrit toujours et dit aussi, quand il parle le Normandie. Il reconnaît qu'en adoptant cette forme, il est en contradiction avec le ministère de la marine (de guerre), qui, depuis une décision de M. Piétri, a prescrit que l'article devait prendre le genre du nom et qu'il est également en contradiction avec l'Académie française, qui, consultée naguère par une grande République sud-américaine, a conclu dans le même sens que M. Piétri. Cependant, le porteplume, écrivant en son nom personnel, croit savoir que l'article masculin est conforme aux habitudes de la marine marchande. Il ajoute qu'on trouvera un très heureux élément de différenciation dans le choix de l'article quand on dira avec deux sens différents « Cet été, j'ai visité la Normandie » (province) et « Cet été, j'ai visité le Normandie (paquebot).

En tout cas, l'Office condamne formellement, malgré une circulaire ministérielle, l'emploi du nom du paquebot sans article, tout à fait contraire aux usages actueJs de la langue.

MARIE-EDITH DE BONNEUIL RACONTE SA GUERRE.

C'est une faveur pour une guerre que de compter à la tête. de sa tribu journalistique Mme Marie-Edith de Bonneuil. Elle cesse alors d'être une petite guerre état désobligeant pour les garçons qui la font et pour l'humanité en général qui prend de l'intérêt à l'événement. Les meilleurs guerriers, les décorés, les héros eux-mêmes de l'affaire saisiront-ils jamais l'éclat de la guerre d'Ethiopie s'ils ne lisent ce Bivouacs aux étoiles, le volume où Mme de Bonneuil retrace sa campagne personnelle ? J'en sors tout ému, tout étourdi, avec une absorption enivrante des ardeurs du clairon et mille chatouillements de l'âme.

Mme de Bonneuil illustre la tradition du reporter glaneur d'images et de scènes,. Mais comme elle la renouvelle et comme elle l'embellit Elle demeurera, je crois bien, comme l'in;tiatrice d'un genre nouveau si les professeurs de littérature font un jour attention à nous et nous admettent dans leurs classifications, ils le nommeront peut-être le reportage épique. Elle colle à la guerre comme Thétis à la barbe de Jupiter. Le doute n'est pas permis notre confrère a l'âme épique malgré son origine mauricienne elle apporte une saveur familière au génie de l'épopée.

On admire comment Marie-Edith de Bonneuil commence sa guerre pour dormir, elle « s'allonge comme dans un sleeping sur l'affût d'un oanon » (p. 8). « Sommeil. Rêves ». Elle « embrasse du regard le Tigré à l'aspect taciturne, immense forum de pierre insensible, etc.. » Opération incommode, si l'on y songe bien, car les montagnes ont l'habitude de se placer les unes devant les autres. Voilà pourtant la grandeur.

Et voioi le ton des portraits il s'agit du général Biroli, chef du corps d'armée du centre

Haut campé sur son monumental pursang Beldomonio, Biroli est un Vélasquez à cheval. Sancho Pança et Don Quichotte dans le même homme On s'attend toujours à voir Birzio Biroli arracher le kaki qui l'engonce et paraître, bardé de fer, derrière ses trois lanciers noirs, la lance à oriflamme bleu sombre au poing. L'hommage va tout autant à l'héroïsme du simple soldat par exemple à celui de la Chemise noire Salvatore

Les godillots jaunes de Salvatore, ses superbes godillots neufs et cloutés lui font mal. Incurablement qentil, il s'arrête un instant, 'les enlève, les regarde avec amour et respect comme une relique, puis les remet avec un héroïque sourire en s'écriant

Siamo in guerra Evviva il Duce t (Nous sommes en guerre Vive le Duce !) Mme de Bonneuil en couelut que cette guerre « est vraiment acepptée avec un élan populaire par la nation tout entière a. Ce qui est noblement déduit.

Tel est le reportage épique tout concourt, Vélasquez et les godillots, à l'expression de l'héroïsme d'une armée.

Bivouacs aux rayonne d'un autre

Bivouacs aux étoiles rayonne d'un autre

charme, un charme « guitare hawaïenne » qui ne fait pas mauvais ménage avec la virilité du clairon.

Songe-t-on bien à ce que sont pour une femme dix mois de guerre dans un pays comme l'Ethiopie et ce qu'il y faut de cran, d'énergie nerveuse, d'esprit d'entreprise et de ténacité ? Le froid de la nuit sous la petite tente, le soleil du jour plus | que poignant, un vrai soleil à contusions, et le journaliste circule sans cesse. Sur les pistes de montagne, son camion, sa voiture le brinquebale et lui impose des heures interminables de ce plaisir que l'on achetait l'été dernier au Perballum de l'Exposition.

La haute altitude inquiète le sang et l'âme elle corrode la gentillesse du caractère. La mule éreinte le corps et, par son indocilité, le jugement.

ENQUETE EXPBESS,

Que devez-vous à Paris? Paris attire presque tous lèse écrivains et en retient beaucoup, sans

parler de ceux qui sont nés et qui lui gardent un sentiment filial. Dans quelle mesure son pouvoir s'exerce-t-il sur eux, quelle influence a-t-il sur leur talent, en un mot que doivent à Paris les poètes, les romanciers ,de notre temps ? C'est ce que nous avons demandé à quelques-uns d'entre eux.

M. Marcel Prévost

M. Marcel Prévost me répond avec cette simplicité enjouée qui lui est familière Je suis d'abord redevable à Paris. d'y être né, rue du Colisée, sous le règne de Napoléon III. Je lui dois encore d'avoir vécu deux années, rue Descartes, dans le milieu le plus intelligent que j'aie fréquenté au cours de ma vie à l'Ecole polytechnique. Je lui dois un logis que deux autres membres de l'Académie française ont habité ou habitent encore. Mais, s'il s'agit de l'inspiration littéraire, je suis confus d'avouer que je ne lui dois rien. J'y travaille aussi bien qu'en province, mais c'est de province, et surtout de la campagne, que me vient ce qu'on est convenu d'appeler l'inspiration.

Et si l'on me contraignait à choisir entre un perpétuel séjour parisien et un perpétuel séjour rural. je ne crois pas que j'hésiterais.

Mlle Hélène Vacaresco

Que devez-vous à Paris ? avons-nous demandé à Mlle Hélène Vacaresco, poète et conférencière de grand talent, femme politique au patriotisme généreux et ardent. La réponse à cette question serait pour moi d'une complexité infinie. Ma « situation d'âme » vis-à-vis de Paris me paraîtrait indébrouillable si je recherchais sans cesse à la débrouiller.

Je dois tout à mon pays et je dois presque autant à Paris.

J'ai sans cesse, et d'instinct, demandé à Paris de me permettre de garder intact en moi ce grand tout spécifique me venant de ma patrie.

D'autre part, j'ai exigé de ce Paris chari-

Mme de Bonneuil est une belle guerrière. Je la comparerais à la Chevalière d'Eon si elle n'était si sûrement une femme exquise ou bien à ces déesses armées qu'a recensées Mme Denyse Le Lasseur si elle n'avait choisi de circuler en Ethiopie avec une tortue-fétiche plutôt qu'avec un revolver. Pensons plutôt à Sémiramis dont, au collège, Valèra-Maxime nous apprenait qu'elle entraînait les armées autant par sa vaillance que par sa beauté.

Car il faut parler beauté. L'événement est tellement extraordinaire sous ce jour 1: comment une femme, une seule femme, peut-elle vivre dans une armée de trois cent mille hommes seuls ?

Je l'avouerai si les femmes se mettaient à faire les guerres coloniales à l'exclusion des hommes les Amazones du PontEuxin ont laissé un grand renom d'organisation militaire et que mon directeur m'envoyât dans leurs rangs en mission de reportage, il me semble que je serais pris d'un tremblement incoercible de timidité et ne vivrais plus que la tête dans mes mains.

Sur les ambas du Tigré, au milieu du peuple des tentes et des milliers de garçons, Mme de Bonneuil respirait la gentillesse et le bonheur. Il en est. passé quel-

Mme Marie-Edith de Bonneuil

que chose dans son ouvrage. Si l'on pense que notre confrère s'est adaptée en se masculinisant, on verra bien que non en la lisant. Elle recense la galanterie chevaleresque des officiers et punit d'un commentaire ceux qui en ont manqué elle se peint avec volupté traversant les troupes, tandis que les baisers volent dans l'air. « Je me sens, écrit-elle, l'âme de Roxane chez les cadets de Gascogne » le général en chef lui prépare de ses mains des egg-flip et les princes de la maison de Savoie montrent de justes égards. Tout cela n'est pas d'un garçon manqué mais d'une femme très sensible qui prend son succès, et ce succès est grandiose Qu'est l'attention chaleureuse d'un salon pour un beau visage à côté de la ferveur enivrée de 300.000 hommes ? 2

Que de fois, arrivant à des postes écai"tés, des cris de fête m'assaillaient: « Journaliste français ? Ah alors vous connaissez Mme de Bonneuil ? Alors vous nous l'amènerez ? Comme dans notre Madelon, ils y pensaient le jour et en rêvaient la nuit. Très sûrement cette présence insigne a concouru à ma ntenir le moral. L'Italie victorieuse doit beaucoup à la France. Hélas ce phénomène psychologique vraiment unique et tel qu'on ne le verra sans doute plus, cet amour collectif aux trois cent mille feux, Marie-Edith de Bonneuil n'a pas sérieusement pensé à le décrire. Elle a manqué le beau sujet, le livre rare. Bivouacs aux étoilees m'inspire sur rare. Bivouacs aux étoiles m'inspire sur ce point une nostalgie sincère.

Maurice Noël.

table, qu'il me fasse un peu sienne. J'ai joui de sa grâce, exalté sa douceur, tenu sa beauté pour un des grands miracles consentis par le créateur à l'Europe; que disje, au monde entier.

Paris m'aura été paternel, et la Roumanie une mère bien-aimée.

De.toutes mes prétentions elles ne sont ni grandes ni nombreuses celle de figurer complètement un cas étrange, une étonnante dualité celle qui confond si souvent en moi Paris et la terre roumaine m'est précieuse.

Paris m'a permis de garder jusqu'à l'accent de mon terroir et l'a admis et, quand je parle, le verbe ancestral demeure farôu-. chement vivant dans ma bouche. J'entends l'autre, le français, qui lui fait, écho. Merci, ô Paris généreux, qui ne veut jamais rien nous prendre et sait tant nous donner.

M. Drieu la Rochelle

Quant à M. Drieu la Rochelle, ma question accentue son air mélancolique. Son.regard clair se perd dans les souvenirs. Il rêve

Un enfant, mais avec une cervelle gonflée comme une éponge. Paris est donc pour moi une chose lue avant d'être vue. Cependant, petit Parisien maniaque, il me faut vérifier les livres dans les choses. A quatorze ans, je fouille les rues et je reporte les vieux papiers sur les vieilles maisons.

Dieu merci, arrive la langueur, une indifférence sensationnelle pour ce qui n'est pas le présent le plus impudent.

Quand je revins pendant la guerre, je vis la place de la Concorde: c'était la place de ma ville. Immense, elle paraissait petite à cause de l'exquis de ses proportions.


Je me disais a Si je m'en sors, j'y reviendrai. »

J'y suis revenu, je ne l'ai plus guère quittée. Elle est au centre de ce simple dédale d'architecture qui va de l'Ile-Saint-Louis à l'Etoile. Pour moi, Paris c'est une rivière qui coule entre des arbres et qui, modeste, comme par hasard, rencontre, accompagne et puis perd la seule perspective réussie qu'on trouve dans les grandes villes du monde.

Et il ajoute, l'air navré

Je crois que je n'ai pas répondu, tout à fait à la question.

M. Jules Supervielle

Le montreur de rêves, Jules Supervielle, me dit

Paris me fut toujours la meilleure assurance contre l'ennui et le dépaysement. Chacun y trouve un catalyseur et un stimulant pour tout ce qu'il a de meilleur en lui. C'est la plus féconde école d'originalité qui soit, à condition qu'on n'y acquière pas l'esprit parisien avec sa peur du ridicule, la grandeur, de l'enthousiasme. Paris m'est précieux pour tout ce qu'il me donne et aussi pour l'exaspération :où. il me met souvent et qui me rejette vers la campagne, l'océan et les déserts. .>̃̃- Jean-Louis Vaudoyer

Jtf, Jean-Louis Vaudoyer, l'auteur de ?'e;tquis .Album italien, conservateu7- du musée Carnavalet, me déclare

Parisien depuis un peu plus d'un demisiècle, je i) 'aurais que du sang parisien dans les veines, si mon grand-père n'avait rencontré jadis, sous les guichets du Louvre, un jour qu'il pleuvait, une ravissante dame anglaise, venue des îleà Barbades. Il avait un parapluie elle; point. Il lui offrit' de l'abriter pour traverser la cour du Ijou-, vfe, et l'épousa. Hlôn enfance, presque toute ma jeunesse ne furent que parisiennes. Je n'ai quitté Paris et ses proches environs pour la première fois qu'à vingt ans. Ensuite, j'ai cru longtemps préférer à Paris, l'Italie, la Provence, les pays du Sud j'ai témérairement quitté mon berceau pour aller vivre à Aix. Mais la province provençale n'a pas voulu du provincial parisien que j'étais, sans le savoir, et que je le sais, désormais, que je euis indéiébilement.

Ch. Rabette.

(A suivre.)

NOUVELLES LITTÉRAIRES

Jf On annonce, en souscription, un Dictionnaire des Lettres françaises, sous la direction de Mgr Grente, de l'Académie Française.

II est question de fonder un lycée français à Montréal. Le sénateur Dandurand, qui fut l'hôte de Paris à l'automne dernier, le cardinal Villeneuve, Mgr Gauthier, M. Pierre Dupuy, de la légation du Canada à Paris, sont les initiateurs du projet avec le concours de MM. Jacques Maritain et Etienne Gilson. Le lycée français entrerait dans le cadre de l'enseignement régulier.

J* Aujourd'hui, à l'Union pour la Vérité, 21, rue Visconti, 6*. à 16 h. 5, conférence de M. William Oualid La paix sociale est-elle possible ?

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LA V I E L I T T E R A f R E

JEAN GIRAUDOUX f .<<

'tes- Cinq Tentatioru de La Fontaine (Grasset).

Voilà quelques semaines, à peine, que Bons avons demandé si M. Jean Giraudoux ne publierait pas bientôt ses conférences des Annales sur La Fontaine. Et voici que le livre paraît. Un poète sait exaucer nos voeux comme une fée et nous enchanter du même coup. Quand Taiue nous parle de La Fontaine, ou Lemaitre de Racine, c'est très bien. Car la critique, avec tous les défauts qui sont dans sa nature, n'est pas si impuissante que son effort n'évoque un' peu La Fontaine ou Racine. Mais quand le livre sur Racine est écrit par Mauriac, ou le livre sur La Fontaine par Giraudoux, c'est encore mieux. Car ce livre nous représente d'abord Mauriac ou Giraudoux, et par surcroît Racine ou La Fontaine uusm. Ce qui nous donne double joie.

Ge que je dis là n'est pas pour vous faire croire que le poète Giraudoux aborde le poète La Fontaine par les sentiers capricieux et approximatifs ou l'on s'imagine que la poésie aime à baguenauder. C'est tout le contraire. C'est 1e critique Taine, qui ne croit pas pouvoir prendre sontact avec La Fontaine sans avoir fait appel à toutes les ressources de poésie que recèlent l'histoire et la géographe de la France. Et c'est le poète Giraudoux, qui argumente sur La Fontaine une thèse en cinq points, une thèse rigoureuse, une thèse systématique, comme il convient quand le poète qui l'a conçue est ancien normalien, une thèse fausse bien entendu autant qu'elle est vraie, sans quoi ce ne serait pas une thèse, séduisante autant qu'arbitraire, une thèse de Giraudoux en un mot, de Giraudoux tel qu'il sait extraire de lui-même l'essence de luimême ja veux dire l'ange du giralducisme, avec tout ce qui peut perler

` PROPOS DU SAMEDI

Une instance en révision Jean Richepin à Sainte Pélagie. Ce qui a changé depuis quarante ans. Timidité du philistinisme. Reverrons-nous des poètes en correctionnelle ?. Notre époque a-t-elle le monopole de la haine ?

Jacques Richepin va donc, par l'inter.médiaire de M. André Lévy-Oulmann, introduire auprès du garde des sceaux une requête aux fins de révision du procès qui, en 1876, aboutit à la condamnation de la Chanson des gueux et de leur'auteur Jean Richepin. Comme il faut un fait nouveau pour justifier cette requête, on arguera d'un discours prononcé à la dernière rentrée des cours et tribunaux par le président Raisin-Dadre, discours où le distingué magistrat faisait valoir combien nous apparaissent iniques aujourd'hui les* condamnations de Béranger, de Baudelaire et de Richepin. N'étant pas juriste, je mê garderai de décider si une constatation de cette sorte constitue ou non ce qu'il est convenu d'appeler un fait nouveau. Puisque cela est agréable à Jacques Richepin. nous devons souhaiter que sa requête soit admise, mais nous avons le droit de penser que Jean Richepin s'en serait lui-même peu soucié. Tout nous autorise à croire que s'il avait été en son pouvoir d'annuler le mois de prison qu'il avait fait à Sainte-Pélagie, il s'en serait bien gardé. Quand on est beau, qu'on est jeune, qu'on sait trousser le vers comme pas un et qu'on a toutes lés femmes à ses pieds, que souhaiter de plus. sinon d'être traîné devant les tribur naux pour avoir trop librement chanté l'amour, et de se voir condamner à un mois de prison ? Cette chance suprême, Jean Richepin l'a eue. Il ne manquait à sa crinière léonine que l'auréole du martyre on la lui a décernée. Il s'en est plaint sur le moment, pour la forme et pour la frime, mais il en était ravi au fond, et à juste titre, et il en a toujours gardé de la gratitude à la justice de son pays puisqu'il n'a jamais demandé la révision d'un procès auquel il avait dû sa jeune gloire. En fait de réhabilitation, il lui suffisait d'être académicien et commandeur de la Légion d'honneur. Beaucoup d'autres s'en seraient contentés comme lui. Mais encore une fois, puisque Jacques Richepin désire que le jugement de 1876 soit annulé, on ne peut que s'associer à son vœu.

C'est un grand sujet de méditation que l'impunité dont bénéficient aujourd'hui des écrivains qui, à la fin du dernier siècle, eussent été frappés d'amende et mis en prison pour outrages aux moeurs. Sosthène de La Rochefoucauld, fondateur des sociétés, des bonnes lettres et zélateur intransigeant de la feuille de vigne, mourrait de chagrin un second coup s'il lui était donné de revivre seulement cinq minutes au milieu de nous. Son passage au pouvoir, sous la Restauration, a marqué le début d'une réaction contre l'immoralité de l'art, qui, culminant avec les poursuites contre Madame Booary et les Fleurs du mal, n'a connu un renouveau d'ardeur à l'époque naturaliste i que pour mollir et s'éteindre avant 1900. Que s'est-il donc passé entre les poursuites intentées à Charlot s'amuse et la liberté laissée à Mort à crédit de s'exposer aux étalages des librairies ? Pourquoi inculpaiton Paul Bonnetain et pourquoi laisse-t-on tranquille Louis-Ferdinand Céline ? En cinquante ans, qu'est-ce qui a changé ? ,? C'est, simplement déplacer le problème que de répondre que la pudeur publique a rabattu des exigences et qu!elle ne s'offenseplus si facilement. Pourquoi ne s'offenset-elle plus ? Parce qu'elle était bourgeoise et que l'esprit bourgeois a reçu trop de horions pour oser se manifester encore par des

d'intellectualisme précieux à la pointe de ses ailes diaphanes.

La rencontre de La Fontaine et de Giraudoux, si l'on y songe bien, était un des bonheurs que la vie littéraire nous devait réserver. Un bonheur si attendu, que Mme Yvonne /Sarcey, quand elle a ménagé cette rencontre-là, a sûrement. obéi à la voix du destin. Dans la troupe inégale des commenta.teurs de Jean de La Fontaine, Jean Giraudoux avait depuis trois cents ans sa place marquée d avance par la grâce de sa facilité. de sa fantaisie, de son humeur aimable, en un mot par la vocation de la gentillesse. S'est-on jamais demandé pourquoi le seul voyage que La Fontaine ait fait, à la faveur d'un exil fort peu cruel, ne fut ni un voyage en Bretagne, avec Mme de Sévigné, ni en Languedoc comme Racine, ni en Provence comme Molière, ni en Bourbonnais comme Boileau, mais un voyage en Limousin, province pauvre et de peu d'éclat ? La réponse ne fait pas de doute. C'était pour faire signe, d'avance, au Limousin Giraudoux, désigné pour parler dé La Fontaine mieux que personne, parce que, comme lui, il est avant tout une nature de poète ce qui n'est pas, comme on croit, une nature naturelle, mais une nature humaine qui doit beaucoup à l'art de se laisser devenir un modèle d'homme. C'est là une nature toute mêlée de faux et de vrai en tant que nature, mais toute formée de ce qu il entre de vérité subtile dans une nature littéraire quand elle est supérieure et choisie.

La nature de Giraudoux a reconnu la nature de La Fontaine, comme le papillon reconnaît la fleur. Giraudoux a très bien vu ce qu'est La Fontaine un homme qui se trouve, au cours de toutes les choses qui auraient pu le perdre. (C'est en quoi La Fontaine reflète toutes les vies humaines qui parviennent à ne pas se perdre tout à fait.) Si le génie est une longue patience, cela est vrai surtout de La Fontaine, qui s'avance tranquillement vers le génie, à la faveur d'uné patience double i la sienne d'abord, qui accepte complaisamment tout ce qui pourrait égarer le génie et puis celle des autres, qui tourne en génie désinvolte et charmant

mesures répressives à l'efficacité desquelles il a lui-même cessé de croire. L'effacement de la notion bourgeoise des bonnes mœurs et du respect qui leur est dû est un phénomène analogue et parallèle à la multiplication des divorce?, à la disparition des patrimoines et à la dévaluation, du franc. Cela s'appelle l'appauvrissement et l'abdication d'une classe.

Mais le sort de cette classe est pour une large part lié à celui des écrivains. La motale bourgeoise abdique devant les libertés de l'art, mais le prestige et l'influence de celui-ci diminuent à proportion, Si l'on ne poursuit pas M. Céline, ce n'est pas seulement pour éviter de lui « faire de'la réclame », c'est aussi parce qu'on le juge inoffensif, et ceci n'est pas très flatteur. Les poursuites judiciaires d'autrefois étaient un hommage que le philistinisme rendait à l'art. Depuis que le philistinisme est mort, le rayonnement social de l'art et l'autorité des artistes sont plutôt en décroissance. Rassurez-vous, d'ailleurs. Au philistinisme bourgeois, un autre philistinisme succédera qu'on sent déjà poindre. Les hardiesses des écrivains ne seront pas toujours impunies. La classe montante aura aussi son Sosthène de La Rochefoucauld. Nous reverrons verdir la feuille de vigne. Nous reverrons les sociétés des bonnes lettres. Nous reverrons les poètes en correctionnelle. Car, si le bourgeois à l'ancienne mode aimait de se donner des airs vertueux, le peuple, lui, aime la vertu de tout son cœur, sincèrement, farouchement. Une censure »»t une justice populaires seraient terribles pour les écrivains licencieux. Attendez seulement un peu, vous verrez.

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On commence à rencontrer dans la'rue des gens dont la boutonnière s'orne du S. H. en métal prôné par Lucien Descaves. Fernand Vandérem avait proposé S. E. (sang, envie), et voici que pour ne pas être en reste, Le Lunain propose S. R. (sans reproché). Cela devient un petit jeu que je voudrais alimenter à mon tour en posant une question notre époque est-elle plus haineuse que les précédentes ? Je ne suis pas assez jeune pouf ne pas me souvenir de l'affaire Dreyfus. Eh'bien, je trouve qu'en fait de haine, nous sommes loin d'avoir atteint le niveau de ce temps-là. Autre point de vue le ton des discussions littéraires et autres a singulièrement baissé. Nous avons nos polémistes, mais on les compte sur les doigts. Au temps des Bloy et des 'Tailhade, la polémique était florissante et se pratiquait peu ou prou dans toutes les gazettes. Elle faisait recette. On avait le temps de flâner, le public s'attardait volontiers autour des querelleurs que l'assentiment goguenard du public sui excitait. Il est rare aujourd'hui qu'un « éreintement » produise quelque sensation « Encoré de la politique », se dit le badaud, et il passe. Ce n'est pas un peu plus d'injures à droite ou à gauche qui le fera changer d'opinion, s'il en a une, sur les graves problèmes de l'heure.

Sur les débordements de haine dont les écrivains donnaient quotidiennement le spectacle il y a cinquante ans, un témoignage nous est fourni par le dernier numéro du Goéland, le vaillant petit journal

tout ce qui pourrait faire de La Fontaine un pauvre traînard de l'armée humaine (la patience de Louis XIV même, pour qui Giraudoux est d'une étonnante injustice). Giraudoux a su montrer que, la fleur de ce génie étant les Fables (car il faut bien le dire, si tout le reste est plein de choses ravissantes, aucune de ces choses n'est irremplaçable dans notre littérature, et les Fables seules le sont), la, vie de La Fontaine s'accomplit vers l'éclosion de cette fleur, comme s'accomplissent les vies qui se déroulent dans la béatitude du génie, quand les dieux, les saints, ou les muses, ou les trois à la fois les accompagnent.A ce cortège sacré, l'ange du giralducisme croit pouvoir se joindre après coup, et ajouter que cet accomplissement de La Fontaine s'est fait en échappant à cinq tentations. Mais cela, c'est lui qui l'a inventé. Cette inveniion' a été inspirée a Giraudoux, parce que Giraudoux avait sur La Fontaine einq conférences à faire. Si Mme Yvonne Sarcey lui en avait demandé six, soyez sûrs qu'il y aurait eu six tentations de La Fontaine. Il y en aurait aussi bien sept, ou neuf, ou douze, ou pas du tout, ce qui serait beaucoup plus vrai. Car la vérité est qu'il n'y a jamais eu l'ombre d'une tentation dans la vie de La Fontaine. Qui dit tentation, dit résistance, et La Fontaine n'a jamais résisté à rien de ce qu'offre la vie. Qui dit tentation, dit péché à craindre, et le,sens du péché est ce qu'il y a de plus étranger à La Fontaine, qui était tout accommodement avec la terre, sinon avec le ciel. L'introduction de la tentation dans la vie de La Fontaine est pure création giralducienne. Serait-ce donc que Giraudoux a, lui, le sens du péché ? Si vous ne vous en êtes pas encore douté, c'est que vous ne le connaissez pas. Il a l'obsession du péché le ptus important dans la vie de la terre, le Péché originel, et il passé son temps à l'écarter, au moins par fiction, afin de retrouver PEden pour y bâtir son œuvre.

Alors, quand il fait entrer La Fon.taine dans cette œuvre, c'est par la même vision poétique de la vie de la terre, qui s'efforce d'en faire une artificieuse vie édénique. H nous le dit ex-

poétique que M. Théophile Briand dirige à Paramé une lettre de Léon Bloy à Rodolphe Salis et la réponse. J'ignore ce que le Figaro avait eu le tort d'imprimer sur le vieux Barbey d'Aurevilly. Toujours estil que Bloy, écumant de fureur vengeresse. demandait à Salis de mettre à sa disposition les colonnes du Chat Noir, ce que le gentilhomme cabaretier ne pouvait lui refuser « 0 catapulte inassouvie pour éternellement écrivait Salis. Dante de la rue Rousselet Va Mords Cogne Broie Brise Pétris Ecrase Pulvérise ce que tu voudras, surtout le Figaro. » » Ces quelques lignes, que je cite parce qu'elles viennent de me tomber sous les yeux, disculpent notre époque d'avoir le monopole de !a haine. Il me semble même qu'entre gens de lettres, le simple débinage est de plus en plus mal vu et de moins en moins pratiqué. Non ? Je pousse l'optimisme trop loin ? Tant pis

André Bllly.

CHOSES ET GENS DE LETTRES

Les deux beautés Malgré la crise, ou parfois en raison de la crise, la bibliophilie recrute présentement chaque jour de nouveaux adeptes, les uns entraînés par la contagion ambiante, les autres venant au livre français comme à une valeur de refuge plus solide encore que la livre anglaise.

Cependant, d'instinct, nombre de débutants, faute d'expérience, vont d'abord aux volumes doués de la beauté matérielle. belle impression, beau papier, belles gravures. Ce qui a pourtant causé à leurs devanciers récents de cruels déboires, ces séduisants illustrés ayant bientôt inondé le marché en telle quantité que les neuf dixièmes sont tombes, en solde, au. quart de leur coûteux prix d'émission. Mésaventure guettant encore les néophytes d'aujourd'hui et qu'ils pourraient pourtant éviter s'ils connaissaient, dans les livres, une beauté infiniment supérieure à la beauté physique celle qui tient à leur rareté, à leur état originel, à leur provenance. Seulement comment les initier à ces attraits immatériels et où en trouver des exemples frappants? ̃ Justement, un charmant petit roman que vient de puulier M. Lascoutx, sous le titre de Tome VIII, répond à ce désideratum en nous apportant la liste de quelques précieux volumes en maroquin ancien, censément possédés par le héros, de l'aventure, et dont la liste sera,-pour beaucoup de néo-bibliophiles, des plus instructives

« 1° La Princesse de Clèvei, édition originale, aux armes du duc de La Rochefoucauld (qui, comme on sait, passe pour y avoir collaboré) 2° les Pensées de Pascal, édition originale, aux armes du chevalier de Méré, le subtil adversaire de l'auteur; 3° les Maximes de La Rochefoucauld, rarissime originale de La Haye, aux armes ducales; 4° dix pièces de Molière en éditions originales aux armes royales; 5° Atala, édition originale aux armes de Pauline de Beaumont, avec envoi passionné de l'auteur à sa tendre amie, »

Nomenclature dont je recommande la méditaion aux nouvelles recrues de la bibliophilie. Car, mieux que toute analyse, elle leur fera saisir la beauté la plus souhaitable dans un livre, c'est-à-dire, bien plutôt que celle du papier et desima-1 ges, la beauté spirituelle.

Fernand Vaniéreni.

pressément les tentations de La Fontaine, ce sont les servitudes humaines dont il faudra que La Fontaine se dégage pour a atteindre ce petit coin d'Eden reconquis où il écrira les fables ». Ce petit coin-là, tous'les amis de l'œuvre de Giraudoux le connaissent c'est l'île du Pacifique où Suzanne dialogue avec les oiseaux, c'est l'irréelle prairie où -Isabelle prend un spectre pour amoureux, c'est la patrie extrahumaine et interstellaire où l'âme candide de La Fontaine est conviée à rejoindre le cortège charmant, pur et farouche de Geneviève et de Bella, d'Electre et de Judith, qui repoussent de leurs mains blanches le poids de la vie pour dérouler entre les églantines et les asphodèles les panathénées du virginalisme. Je crois seulement que si le vieil ami de Mme de La Sablière se vovait dans cette théorie d'où sont bannies les Jeannetons, il serait bien surpris.

Mais le serait-il après tout ? La vie de La Fontaine, qui n'est pas du tout une suite de tentations vaincues, est un ensemble d'égarements utilisés. L abbé Verger, qui le connaissait bien, t'a peint en deux vers quand il a écrit Tout le cours de ses ans n'est qu'un tissu [d'erreurs,

Mais d'erreurs pleines de sagesse.

Croyons donc que 1? sagesse dont La Fontaine ruisselle est assez puissante pour tourner en vérités de fait une erreur de principe que l'on commet à son sujet. Et l'invention de Giraudoux lui cède malgré elle, aussi complètement que la pureté d'une idée peut se laisser mettre à mal par la brutalité dès faits. Le » petit coin d'Eden », où l'on se promettait de voir La Fontaine écrire les Fables, devient ceci quand on y arrive et H se tue, écrit Giraudoux, et se massacre plus d'êtres dans La Fon- taine que dans la tragédie tout entière.» Et plus loin « Ce prétendu manuel de douceur est la catastrophe universelle. » Nous voilà loin de l'Eden promis. Mais c'est le fait d'une intelligence élincelante et d'une culture dé- bordante que de démolir sa propre thèse par tout ce qu'elle fait entrer de. dnns. Notre Giraudeux ïî'y manque

1913 1938

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Le Mardi Gras

Paris l'a fêté, te 4 février, presque pour la dernière fois. On lit le lendemain dans le Figaro

C'est aux Champs-Elysées qu'il a débuté, par 1'1 une bataille de confetti qui mit aux prises mille petits diables en grand uniforme de co- lonel ou de cantinière.

Vers quatre heures, la foule joyeuse envahit les boulevards, Montmartre et le Quartier Latin. Elle chante, crie dans un nuage de confetti qui monte jusqu'au premier étage, d'où l'on jette des serpentins sans se lasser.

Dans ta mêlée, des monômes d'étudiants se faufilent en acclamant M. Poincaré ou en conspuant quelqvfi professeur. Les terrassiers euxmémes sont de ta fête et, pour une fois, ils manifestent gentiment

Les huit heures! Les huit heures! Strasbourg s'amuse

Tandis que Guillaume II et le Kronprînz se rendaient, le 4,, à Kœnigsberg pour célébrer le centenaire du soulèvement de la Prusse contre la dominàtiôn française, l'arrivée inopinée de l'empereur fut annoncée à Strasbourg.

Immédiatement, raconte le Figaro, toute :la garnison fut sut pied et la ville pavoises. Le prince Joachim de Prusse faisait une promenade à chevaL quand on L'avertit, vers onzes heures et demie, de la visite de son père. Il en oublia de déjeuner et se précipita à jeun au polygone où toute la garnison avait ordre de se rassembLer.

Mais c'est en vain que l'on attendit l'impérial voyageur et l'on apprit enfin que la fausse alerte était l'œuvre d'un ancien sous-offtcier nommé Wolter, autrefois interné et qui avait jugé bon d'employer ce moyen pour prouver a tous te parfait équilibre de ses facultés mentales.

Arrêté Wolter déclara qu'il 'regrettait son acte. A la réflexion, dit-il, je crois que j'aurais dû plutôt mobiliser la flotte allemande, comme j'y avais d'abord songé. C'eût été ptus amusant.

La dépopulation

Le Sénat a terminé, le 7, La discussion générqie de la proposition de loi de M. Lannelon» gue sur les moyens de combattre la dépopulation.

Hélas, le Sénat continue de préconiser des remèdes et, depuis vingt-cinq ans le mal n'a fait qu'empirer. comme quelques autres. Jacques Paiîn. '“•

V!ENT DE PARAITRE S AUX EDITIONS HYPERION 5 le N" de Février S

de la Revue d'Art français 5 L'AMOUR DE f ART I Présentation de grand taxé, nnr papier J" | alfa, Illuatrationa en typo-héllo eu nplr ̃̃ et eouleor», couverture en quatre cou- JJJ

̃ lenrà. ̃ •̃̃

Sommaire S

aoYA n.vNsiEs collections ft» an- –j

'CAiâBS,. par Geoj-gey GltAPPE, con-- -S gervâteur Musée Rotjln, avec lit te- JJ

pfcrddnetfon. *eii' ~no'lr..fet en coàleu^M d# «̃

toi» les tableaux expo*é* à l'Oran- S! série. LA COI/MSCTION WAI.TBW GAY AV •» LOUVRE, par Germain BAZIN, cc-nser- S vateur adjoint du Musée du Louvre. JJ 00 LETTRES I1VEIHTES.de RENOIR A S M. ET Mme CHAKPENTIER ET A » i THEODORE DtJRET. Z LA DERNIERE ÏMEniTATION D'EUE

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̃Abonnement France; uïv an t7fl fr. S Etranger un sn 810. et 230 fr. «g En vente rhez tous les bons libraires, S ]f «n ̃ ̃Franco- -eV l'étranger. ) Direction et rédaction 21, rue de Barri, » > Paris (8°). ••̃ Administration 86, rue de S

Renrtes, T»rls (8«). 3

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point. Plus il nous répète que La Fontaine est devenu La Fontaine à force d'échapper à la bourgeoisie provinciale, au monde parisien, aux femmes, à la littérature, certaines tentations religieuses moins nous doutons, au contraire, que La Fontaine a su faire la jichesse exquise de La Fontaine, grâce à tout ce qu'il a retenu de la bourgeoisie et du monde, de la prpvince et de Paris, des femmes, des hommes de lettres, et même de Dieu, par le génie de composition. Si bien qu'après avoir avancé cinq propositions qui sont beaucoup plus hérétiques, par rapport à La I-ontaine, que celles de Jansénius par rapport à saint Augustin; Giraudoux finit par se, retrouver avec, son modèle dans une harmonie heureuse et féconde les dissonances sont oubliées. II est vrai qu'il est habile homme dans cette rencontre d'où nous attendions à bon droit tant de bonheur, H a su éviter de prononcer le seul mot qui eût risqué de dissiper le bonheur. Entre La Fontaine et lui, il n'a pas laissé surgir le mot « précieux ». La préciosité fut pourtant une des tentations possibles de La Fontaine, qui adora Voiture dans sa jeunesse, et convint plus tard qu'il y avait mieux à faire. Mais c'est aussi la seule tentation que Giraudoux ne pourrait pas blâmer, puisqu'il est lui-même un précieux. Il est même beaucoup plus. Il est l'écrivain qui, de la préciosité, défaut mineur, péché mignon, travers ridicule de la vie littéraire française, ferait volontiers, si on l'écoutait, une vertu quasi divine de la poésie, puisque la pureté précieuse, c'est pour lui la poésie édénique retrouvée. Tandis que La Fontaine, quand on aura dit et redit qu'il est un émigré du temps de Louis XIII dans le siècle de Louis XIV (Giraudoux ne s'en prive pas), a tout de même fait un bout de chemin de l'une à l'autre de ces époques Httëraires. Est-il, parmi ses contemporains de 1660, aussi exceptionnel que Giraudoux (après bien d'autres) voudrait nous le montrer ? N'est-il pas uo pur

classique, entre^Molière et Racine, si le

classique, tel qu'il est ainsi représenté, est un poète qui peint la vénté de la vie ? Au lieu que le précieux pourrait

MARCEL

AYMÉ É

publie V^*ï-fc

son nouveau |

roman I GUSTALIN

MOTS CROISÉS LITTÉRAIRES

Problème N° 153

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Borizoatalement. ,1. L'un de ses titres appelle la commisération sur une partie du genre humain. 2. Dans certaine, Banthazar joua un rôle important. 3. Manifestation d'un personnage de TArioste, qui la' baptisa. 4. Possessif Une héroïne d'un roman moderne J'p.ûr.ait moius qu'un personnage de Hugo. 5. Tout à fait à l'opposé d'un titre de Victor Hugo. 6. Au Nord Se lit dans Qu!cherat Challenge. 7. Province et capitale ibériques Répété deux fois par un personnage qui avait la tête entre les mains. 8. Jurisconsulte français Voyelles. 9, Ancé.tres d'V-sengrin Sa couleur a frappé un romantique. 10. Romains Rongeurs. 11. Tiennent la même entreprise que celle dont Dorgelès a brossé t'enseigne.

Verticalement. I. L'un de ses héros est un général byzantin. II. Son père servait un personnage de Corneille Elle figure dans un titre de tiharles-Henri Hirsch. III. Retourné figure plusieurs fois dans la distribution du Cid Espace que durent souvent considérer Alain Gerbault et de, Monfreid. IV. L'un porte un nom de maladie, l'autre un nom de coléoptère. V. Séjour momentané d'up personnage commun à Hugo et à Sacha Guitry Titre de Lavedan Initiales d'un célèbre sculpteur. VI. Porté à l'occasion par Jules ou Constantin Berceau du père de Richard Cœur de Lion. VU. Charité de Butterfly Initiale et finale du nom d'un historien du xx« siècle Addition. VIII. Son chef-lieu vit naître une victime de la Terreur blanche ¡ Ruine Généralement doublé sous l'oail sévère d'un modèle de Dalou. IX. Son centre porte un nom de fromage et son chef celui d'une bouteille. X. Coule au pays de Greta Garbo C'est prendre le ton de l'héroïne d'un romau fameux. XI. Création peu sévère due à un homme d'église Points.

Solution du Problème N° 152

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Commentaires du Problème N° 162

Horizontalement. Quatre 1. Robert Macaire, Verticalement. Trois I. Le lac Noir. Trois 3, Richard Sheridàn. ̃

| être défini un poète qui supplée par l'art à la vie dérobée. La Fontaine, qui n'efface rien de la vie, mais en accumule les valeurs, devait laisser la préciosité derrière lui, comme beaucoup de choses qu'il a traversées. Tout au plus en a-t-il gardé certain ton d'élégance littéraire, après quoi il n'y a plus rien de commun entre le fabuliste, poète de l'existence, et le précieux, poète de l'inexistant. N'insistons pas, ce serait risquer que la rencontre de Giraudoux et de La Fontaine s'achève en dispute.

Or elle s'achève en rendez-vous céleste. Peut-il en être autrement quand il s'agit de poètes ? Il arrive que les poètes s'opposent sur la terre ils se rejoignent dans les nues. Quand Giraudoux nous parlé de ce qu'il y eut de pius terrestre dans la vie de La Fontaine, c'est-à-dire des henres cpi'i! a passées en compagnie des filles d'Eve, je ne suis pas sur que le subtil troubadour qu'il évoque ne fasse pas penser plutôt à un Voiture ou à un Jean de Meung. Mais quand, au dernier chapitre, Giraudoux arrive avec j La Fontaine au bord de l'éternité, un vrai miracle se produit. Au détour j d'une page, d'un son) mot (un poète n'insiste pas sur l'essentiel), il nous délivre une révélation qui est peutêtre le secret du fabuliste. Tl observe que la bonhomie de La Fontaine, qui passe pour être si féroce à l'égard de îa vérité sentimentale, laisse place à une émotion vraie et vive toutes les fois qu'il s'agit d'absence.

i L'absence est le plus grand des maux. Et voici que La Fontaine s'ouvTe à nous. Si La Fontaine, poète sensible à toutes les présences terrestres, a su faire résonner le mystère de ce tumulte, c'est sans doute parce que son lyrisme a su chanter parfois l'absence qui ne cesse de régner au fond de tant de présences en surface. Absence de quoi ? Le bon La Fontaine, mort dévotement, | est allé le demander à Dieu. Et Giraudoux le conduit d'une main pieuse à la porte de cette tentation suprême, celle qui invite la poésie à se pencher sur le bord même de son âme. André Rousseaux.


EDOUARD ¥UIL^^ PARtE DE SES :RÊKJ|^M^MODÈLES Par ÀlNDRB WARNOD

.BOUARD Vuillard, le grand peintre, le

Edouard Vuillard, le de l'Institut, déj teste les interviews. Il vit retiré, dans son calme atelier de la place Vintimille. Il s'est donné pour règle de n'accorder aucune interview. Il n'aime à parler ni de lui ni des autres, il s'est toujours opposé a ce qu'on lui consacrât un livre ou que l'on organisât une exposition de son G*m«. n a

'Dessin pour le portrait de la comtesse de Noailles

refusé la croix, il redoute de voir ses propos publiés par les journaux.

C'est pourquoi nous lui avons un gré infini d'avoir bien voulu tout de même nous parler de ses travaux et évoquer pour nous quelques souvenirs de sa carrière.

La conversation s'engagea sur la Revue Blanche.

C'est à la Revue Blanche, nous dit-il, que j'ai fait mes débuts, ma première exposition. J'avais vingt-deux ans. Le premier ensemble que j'ai montré, c'est dans le bureau de la Revue Blanche, un petit bureau qui se trouvait rue des Martyrs. Grâce à l'activité d'Alexandre Natanson et surtout de Thadée, cette revue, de 1895 à 1903, eut une grande importance, elle reflétait bien le mouvement artistique et littéraire du moment. Tout Paris y venait.

Et quels collaborateurs Vous avez dû rencontrer là Jules Renard, Lautrec, Alfred Jarry. Quel curieux garçon devait être Jarry °

Encore plus qu'on ne l'a dit. Il se livrait à de folles extravagances, obnubilé par son Père Ubu, qu'il prenait pour modèle mais c'était un très gentil garçon, un •très bon, petit garçon. ïl était pauvre,. mais il fut toujours très digne, il n'est jamais tombé dans une bohème dégradante. Pierre Bonnard surtout l'a bien connu. H y avait Romain Coolus aussi, qui a conservé toute ̃l'activité qu'il avait déjà. C'était une belle époque, dont le souvenir a été très exactement'évoqué par l'exposition qu'avait organisée cette pauvre Bolette Natanson, il y â' deux ans.

A cette première exposition de la rue des Martyrs, vous exposiez des natures mortes et des intérieurs ?

Oui, de toutes petites toiles mais j'ai commencé tout de suite après à faire des portraits, cela a pris dans ma vie, dans mon oeuvre, une grande importance, mais ce serait trop long à vous raconter. J'ai eu de la chance.

Cette chance, vous l'avez gagnée. Jamais dans votre œuvre.

Il existe une santé morale comme il existe une santé physique.

Nous tenons Edouard Vuillard pour un des plus grands, le plus grand peut-être des portraitistes de ce temps. Il ne donne pas seulement une image de son modèle, il le situe dans son milieu, dans sa vie de tous les jours. Edouard Vuillard ne pouvait pas concevoir autrement le portrait H a toujours su découvrir et exprimer l'âme vivante des choses et les mille liens, les mille afffinités qui les relient les unes aux autres. Les livres, les rideaux, les tapis, les meubles d'une pièce, parce qu'ils vivent ensemble, parce qu'ils sont baignés par la même lumière, ont une personnalité collective que Vuillard sait très bien déceler et qu'il exprime, par la couleur, par des harmonies subtilement nuancées.

Comment la personnalité de l'être qui vit dans un décor, qui en est le maître et la raison d'être, ne serait-elle pas prolongée et parfois expliquée par ce décor dont la personnalité se confond avec la sienne ? Cette fusion de la vie des êtres et de la vie des choses donné aux portraits peints par Vuillard un caractère très émouvant. Nous pensions au portrait de Théodore Duret, à celui de Jane Renouardt, à celui de Paul Laroche, de tant d'autres, à celui de la comtesse de Noailles.

Feuilleton dn Figaro » da 12 Février 1938 (10)

DES '7T'

D~~Q~C~f3C~

fil.

1? Roman inédit

T T DE SELDON TRUSS

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CHAPITRE IV

Exaltation hystérique

d'un étudiant des Beaux-Arts (suite)

« Docteur Haddon, je vous présente le neveu de Mr Ricardo, Derck. »

Le docteur salua d'un signe. Derck Ricardo reprit d'un ton plus calme: Vous m'excuserez, docteur Haddon, de considérer tout visage nouveau comme suspect. Je J'ai subi un choc assez rude. »

« Encore les nerfs grommela le colonel Detmar, avec un certain mépris. Vous ferez bien, docteur, de le soigner, lui aussi. Mais si l'on s'imagine qu'on pourra me contrain-

Nous parlons au peintre de ce portrait, des difficultés qu'il eut à 'faire poser le modèle. Vuillard rit d'un 'petit air complice.

Vous la connaissiez. Mais quelle femme charmante

Edouard Vuillard, coiffé de son petit béret noir, avec sa; barbe blanche,,porte des lunettes dont les verres sont coupés en

deux. Ses yeux pétillent de malice, mais il, y a une telle douceur, une telle bonté dans son regard que nous comprenons vite pourquoi il n'aime pas lés interviews. S'il se laissait aller, il raconterait un tas de choses, et il se laisse aller et puis il s'arrête comme, regrettant déjà d'en avoir trop dit. Il y a dans l'atelier, devant nous, un grand tableau commencé.

Vous voyez, dit Vuillard, c'est le portrait d'un ingénieur de la C. P. D. E. Je le montre en pleine. activité, à l'usine, à sa longue table chargée de rapports, de graphiques,.de dossiers. Derrière le vitrage, on voit les bâtiments de l'usine, le ciel. Tout ce qu'il voit' en travaillant.

C'est un très beau tableau. On ne saurait mieux exprimer la puissance active de l'homme qu'on voit là, penché sur son ouvrage, tout petit dans la grande toile qui précise intensément l'atmosphère dans laquelle il vit par la lumière et le jeu des couleurs.

Vuillard? un autre tableau en train. Un jardin, une allée, deux personnages assis. -±-e*est> un1' ancien' tableau que je' reprends, sur lequel je travaille de nouveau. J'aime bien, de temps en temps, reprendre une vieille toile inachevée..

Il n'ajoute rien. Nous pensons que cette faculté de pouvoir remettre ainsi sur le

dez-vous vous l'avez rendu fou. » Elle se détourna de lui avec un geste de rage froide.

Décidément, pensa le docteur Haddon, la tension nerveuse jouait un grand rôle en ce jour. Il regarda Derck Ricardo et observa que le regard du jeune homme était fixé sur le dos hostile de Merle Detmar, avec une expression d'avidité presque pathétique. Ainsi, c'était donc pour l'amour de Merle qu'il avait risqué cette démarche dans la demeure assez peu hospitalière du colonel Detmar ? 2

d'un directeur de banque L'après-midi suivant, dans le bureau du brigadier, au poste de police de Platte, se trouvaient l'inspecteur d'Éxfield et le commissaire de police du comté. Jamais encore, en aucune occasion, le brigadier Brumlcy ne s'était trouvé à Platte en aussi honorable compagnie et il faisait de son mieux pour tenir dignement son rôle. Fort heureusement, c'est le commissaire de police qui discourait presque sans interruption.

« La première chose à faire, disait-il, est de demander un renfort d'agents de police. La situation est absurde et je crois, bien entendu,

dre à fuir ma demeure, par crainte d'un criminel qui rôde,- on se trompe lourdement. Si ce malfaiteur ose se montrer ici, je lui réserve un bel accueil, vous pouvez me croire Derck Ricardo étendit les bras et poursuivit fiévreusement

« Ecoutez mes supplications, monsieur. Agissez dans l'intérêt de Merle si ce n'est dans le vôtre. Dick Cosdon est en liberté dans ce district Il a juré de nous sacrifier tous, dès que cela serait en son pouvoir, Il a. déjà tué mon oncle. Il fera de son mieux pour me tuer nioiriuême!» Le colonel Detmar regarda Derck Ricardo d'un air incrédule. -r- « Vous dit-il. Pourquoi diable Cosdon vous tuerait-il ? s> « Parce qu'il est fou. Et aussi parce que j'hériterai de la part qui aurait dû lui revenir dans la succession de notre oncle. D'ailleurs, que pouvez-vous attendre d'un homme comme lui ? Mon Dieu Ne m'écoutez-vous pas ? » Le jeune' homme frappa du pied, de plus en plus exalté. « Merle Si vous connaissiez Dick Cosdon comme je l'ai connu moi-même. »

« J'ai fort Bien connu Dick Cosdon », répondit Merle. « Oui, vraiment, je le connaissais assez bien. Et s'il est fou maintenant, c'est parce <jue vous tous tous, enten-

chantier une oeuvre abandonnée décèle une constance, une unité dans l'œuvre, la conservation d'une jeunesse d'âme, d'une fraîcheur de sentiment tout à fait remarquable. Nous le lui disons.

Cela tient surtout, nous répondit-il, à ce que j'ai toujours peint comme je croyais devoir le faire sans me soucier de mode, d'école, de théorie, de vie moderne, de progrès. N'importe qui, aujourd'hui, se croit supérieur à Richelieu, parce que n'importe qui aujourd'hui a le téléphone et que Richelieu ne l'avait pas. Mais avec ou sans téléphone Richelieu est un' très grand homme. Cela n'existe pas. Quand un peintre est devant sa toile, il ne cherche pas à appliquer des formules, à" résoudre -des théorèmes.

Des peintres comme vous, bien sûr, mais il y en a d'autres.

Croyez-moi, il peut arriver que plusieurs peintres travaillent dans le même sens, fassent des recherches du même ordre et en parlent entre eux, hors de l'atelier. C'est ainsi que naissent des groupes, des écoles, mais le peintre doit rester libre devant sa toile. Aussi l'impressionnisme, ce fut, je ne dirai pas une mode, ce qui pourrait paraître péjoratif, mettons une modalité. Mais je suis certain que jamais Renoir, par exemple, ne s'est soucié de « l'effet de neuf heures quinze. ».

Il n'empêche qu'ensuite viennent des gens qui apprennent à faire de l'impressionnisme, qui apprennent à faire du cubisme.

.̃̃ O!h ceux-là n'ont guère d'impor-

Le peintre Edouard Vuillard

tance. Entre un Picasso qui, pendant un temps, a cru bon de s'exprimer d'une certaine façon, grâce à sa fantaisie, à son esprit, et ceux qui, après lui, se sont mis à faire du cubisme, il y, a un, monde. Mais qu'est-ce que vous me faites dire ? Je vous avais bien prévenu que je ne, voulais pas d'interview. Je compte sur vous, ajoutat-il en souriant. Ne me faites pas dire trop de choses.

André Warnod.

La lecture

CHAPITRE V

Regrettable couardise

que l'arrestation de Cosdon n'est plus maintenant qu'une question de quelques heures, mais nous avons à considérer l'état de l'opinion publique. »

L'inspecteur écrivait hâtivement. « Demanderons-nous une dou-, zaine d'hommes de la division d'Exfield, monsieur ? Un agent pour chaque personne menacée et les autres pour faire des rondes ? »

Le commissaire approuva.

« Notre responsabilité est limitée à notre district », remarqua-t-il. « Si Cosdon s'y trouve caché, il ne manquera pas de se démasquer bientôt, soit en volant pour se nourrir, soit en s'efforcant de traverser le barrage de la police. Il est évident qu'il ne peut rester caché indéfiniment. A moins qu'il ne soit abrité par un complice. » L'expression du commissaire devint plus grave. « Vous ferez bien, Brumley, de faire une enquête très serrée sur les anciennes relations de cet homme à Platte. » Le brigadier inscrivit soigneusement une note, puis s'enhardit à remarquer

« Si on admet que Cosdon a eu un complice lors de son évasion, on peut supposer que la même personne lui donnerait maintenant un asile ? » Le commissaire approuva.

« Dans ce cas, nous pourrions

LES ROMANS DE L'HISTOIRE

Bécassine à laCour

Elle m'agace, cette Madame Moulton, mon Dieu, qu'elle m'agace

(Cette façon d'abord de s'imposer à la cour de Napoléon III au hasard habilement provoqué d'une rencontre de patinage Ah elle ne manquait pas d'audace pour ses vingt ans, de cette audace un peu inconsciente que donne parfois la grosse fortune.

Qui était-elle La petite-fille d'un magistrat américain, venue à dix-sept ans du Massachusetts à Paris, bientôt mariée à Charles Moulton, fils d'un financier américain depuis longtemps établi en France hôtel rue de Courcelles, grande propriété à Sucy-en-Brie, chevaux, voitures, toilettes et là-dessus l'idée bien arrêtée d'être reçue à la cour.

Eh bien ce qui surprend le plus, c'est qu'elle y soit arrivée si facilement. On peut reprocher bien des choses à Napoléon III, assurément pas d'avoir été trop distant. Maintenant, que le Second Empire ait gravité autour d'elle, comme finirait par le faire croire le livre amusant que vient de lui consacrer, d'après ses Mémoires, Mme de Laurière (1), c'est peu probable. C'est plutôt clic qui a tourne autour du Second Empire, et pour quel résultat des bals, des diners et deux invitations à Compiègne. Avec le recul du temps, c'est tout de même assez maigre.

L'histoire retiendra que c'est à Mme Moulton que revient l'honneur d'avoir fait manger du maïs à l'empereur et la gloire d'avoir appris le croquet à l'impératrice Eugénie.

La jolie laide

Ceci se passait à Compiègne, où pour la première fois Mme Moulton fit son entrée en 18G6. Pour une semaine, elle emporta neuf malles garnies de dix-sept robes. Il y en avait du matin « en velours noir soutaché, chapeau sable, collet et manteau de vison », en soie beige avec bandes de loutre de mer naturelle, en popeline bleu de ciel il y avait des costumes de voyage en bleu canard, et des costumes de chasse en drap gros vert il y avait des robes d'après-midi, faille, brocart et taffetas des robes du soir, tulle vert, tulle rose, tulle azur.

La vie à Compiègne, on la connaît charades et comédies de salon. Mme Moulton ne se sentit pas de joie de figurer aux côtés de l'ambassadrice d'Autriche, Pauline de Metternich, « la jolie laide », qui sous le, carrick du cocher de fiacre, fouet en main, chantait la « Chanson du cocher parisien »

Parfois, en modeste toilette,

Je conduis d'assez bon matin

De belles dames, en cachette,

Dont le but parait incertain.

N'allez pas, ce serait fâcheux,

N'allez pas autrement l'entendre

Ce sont des dames qui vont rendre Visite à quelques malheureux.

Galliffet, jouant un malade en traitement à Aix-les-Bains, interpellait de la scène le ministre de l'Intérieur, perdu dans le public

Ce serait à vous, monsieur le ministre, de remédier aux troubles de notre inté-

r±ear. .c.& :̃. r

Ah il en fallait peu pour faire rire nos grands-pères.

La poupée emballée

Quant à Lillie Moulton, elle était en poupée mécanique, déguisement en vérité fait pour elle. On l'apporta sur la scène, enveloppée dans des mètres de papier rose et ficelée de rubans blancs. Et l'ambassadeur d'Autriche tournait la manivelle qui devait la faire chanter. Elle poussait alors des trilles, qui permettaient au prince de Metternich de demander à son

aide t

Mais c'est terrible Ne pouvez-vous l'arrêter ? Est-ce qu'il n'y a pas de vis ? Il n'y a pas le moindre vice, monsieur, répondait l'autre.

Et la cour impériale pleurait de rire. Maintenant la poupée riait, riait. Elle aura sûrement été déréglée pendant le voyage, reprenait l'ambassadeur, peut-être a-t-elle besoin d'huile.

Et il lui en versait dans le cou. Puis, très habilement, il indiquait à l'empereur le désir qu'avait Mme Moulton de recevoir le bouton des chasses impériales. Touchant le revers de l'habit tyrolien de la poupée, il se lamentait

Il devrait y avoir ici un bouton d'or, visible à l'œil nu.

Et le lendemain, au départ pour la chasse, Napoléon III remettait à la belle Américaine un écrin contenant le bouton de ses chasses.

Il y avait encore les dîners où Mme Moulton avait la joie enfantine de voisiner avec des personnages illustres. Elle raconte longuement une conversation de table avec Théophile Gautier, sans avoir l'air de se douter que celui-ci passa son temps « à mettre en boîte la jolie poupée.

Les pourboires

La semaine de Compiégne se terminait par une petite formalité à laquelle personne n'avait jamais échappé la distribution des (1) Y.-M. de Laurière, Une Américaine à la four de Napoléon III. (Calinann-Lévy .)

faire d'une pierre deux coups. Il est probable qu'une automobile a dû conduire Cos'doh de Dartmoor à Platte la distance est d'environ quatre-vingt-quinze kilomètres et justement les gens de Dartmoor suspectent le vieil automobiliste qui a été soi-disant renversé par Cosdon au moment de sa fuite. D'autre part, on a pourtant fouillé toutes les voitures automobiles qui étaient dans la région cette nuit-là et en particulier celle-là. »

L'inspecteur intervint à son tour. « Et il faut remarquer aussi, monsieur, qu'on a perdu toute trace de ce vieil automobiliste. »

« Cela est vrai », admit le commissaire de police. « Tout ce que nous avons pu découvrir à propos de ce curieux voyageur, c'est qu'il faisait de fréquentes mais irrégulières allées et venues dans la région sous le nom d'Arkwright. Il louait une auto à Exeter et parcourait ostensiblement la lande pour y poursuivre des recherches d'archéologie locale. Les gardiens le connaissaient très bien. Bien entendu, tout cela pouvait faire partie d'un plan d'action suspect. Mais il est possible aussi que cet Arkwright soit un véritable archéologue. >

« Alors, il devrait se faire connaître, monsieur », suggéra le briga-i

pourboires au personnel du château. Le taux de ces pourboires était fixé par un majordome, suivant un tarif dégressif deux mille francs pour les ambassadeurs, mille francs pour les ministres, six cents et cinq cents francs pour le fretin.

Lorsqu'en 1868, pour la deuxième fois, Mme Moulton fut invitée à Compiègne, son beau-père, le banquier, s'opposa absolument à ce qu'elle acceptât et ceci, à cause des pourboires extravagants, disait-il, exigés par le majordome du palais. Elle était désespérée de ce veto familial et ne craignit pas d'en donner la raison au duc de Persi-

L'Impératrice au Bois (lavis de Gu'fs, Collection de M. Pierre Goujon.)

gny. Celui-ci en parla aux souverains et lui écrivit peu après

« Dites à votre beau-père que la question des pourboires a été définitivement réglée dans le sens qui lui convient aucun pourboire ne sera plus donné à Compiègne. » Mme Moulton attribua sans hésiter leur suppression au désir qu'avaient l'empereur et l'impératrice de la revoir. C'est une explication simple et d'une touchante modestie. En tout cas, les domestiques ont dû être bien contents.

La salade

Lors de ce deuxième séjour à Compiègne, Lillie Moulton lança un petit jeu de questions écrites, qui nous vaut de connaître quelques réponses de Mérimée. Les voici A quelle qualité donnez-vous la préférence ? La persévérance.

Quels sont vos auteurs favoris '? Prosper Mérimée.

Vos occupations favorites ? Faire des châteaux en Espagne.

Qui voudriez-vous être ? Napoléon III.

L'Empereur, l'Impératrice et le Prince impérial.

Quelles personnes de l'Histoire détestez-vous le plus ? Mazarin.

Pour quelles fautes avez-vous le plus d'indulgence ? La gourmandise. Et la gourmandise amène l'histoire de ia salade, que Napoléon III avait apprise à un diplomate étranger. Il fallait demander à son interlocuteur la permission de le tutoyer puis on lui disait

Aimes-tu la chicorée

Et suivant sa réponse, on concluait Tu l'aimes ou tu dois l'aimer, parce qu'elle est amère (ta mère ). Très spirituel, comme on voit. Alors le diplomate en question ne perdait pas une occasion de sortir cette histoire. Mais il n'osait pas tutoyer certaines dames et leur disait

Vous devez aimer la salade parce qu'elle est madame votre mère.

A Lillie Moulton, il raconta l'histoire ainsi

Imaginez-vous que, l'autre jour, après

dier, désireux de se faire valoir. « 11 peut encore le faire. Il n'y a pas de temps perdu. Quelques-uns de ces vieux hommes de science vivent tellement en marge du monde réel Toutefois, il faut bien dire que tout cela paraît assez étrange. » Le brigadier Brumley toussota avec tact.

« J'ai entendu parler, monsieur, de gens que l'on avait dissimulés sous le plancher d'une auto de vieux modèle ou dans la malle à bagages. Si c'était, par exemple, une de ces anciennes voitures jbombèes à l'arrière. »

Le commissaire sourit d'une manière un peu sarcastique.

« J'ai peine à croire, brigadier, que la police, même à Dartmoor, ait pu se laisser duper à ce point-là. » « Peut-être bien que c'est le fugitif lui-même qui conduisait l'auto, monsieur », sucera l'inspecteur d'un ton à la fois respectueux et facétieux. « Tout comme dans un roman policier. Avec une perruque et une fausse barbe. Ha ha

Le commissaire condescendit à partager cet accès de gaieté qui prit .fin dès qu'il eut cessé de sourire. « Le fait est », poursuivit-il, « que l'existence d'un complice fournit la seule explication plausible de l'immunité apparente de Cosdon.

m'avoir prévenu qu'il allait lue tutoyer, l'empereur me demanda si j'aimais la salade. Et comme je lui répondais que non, Sa Majesté voulut me persuader que j'avais tort 1 « Tu devrais l'aimer, me dit-il, car, elle est ta mere. » Ma hiére Comprenezvous ?

C'était l'époque où les Goncourt citaieâÉ ce mot de la même famille

Suppose que tu t'appelies Yau-dê-> poêle. Je te de-ruinde comment vas-tu. Yau-de-poêle ? '?

Je veux donc bien, admettre que Liliè

Moulton ait recueilli cette histoire de !ti bouche de Napoléon III, et ne la lui ait pas attribuée après l'avoir lue dans le Charivari. Mais je n'en suis pas plus sûr que cela, à voir les étonnantes libertés qu'elle prend avec la vérité.

Un diplomate de l'Iran a déjà relevé Mme de Laurière nous l'indique en note l'attribution au shah de Perse, d'ailleurs confondu avec le sultan de Turquie, d'un mot déjà dit au xvn8 siècle Ceci pour elle n'a aucune espèce d'importance. C'est ainsiy qu'elle nous apprend la mort d'Auber, tué sur les remparts pendant la Commune. Changarnier

Mais il y a mieux. Elle tient absolument à avoir dîné à Compiègne avec Changarnier en 1866 et y avoir encore dansé les Lanciers avec lui en 1868. Lorsque ce passage parut dans la Revue des Deux Mondes, M. de Fontenay-Changarnier, petit-neveu du maréchal, protesta auprès de Mme de Laurière, disant que son oncle n'avait jamais mis les pieds à la cour. Mme de Laurière affirme aujourd'hui que l' « histoire, de même que les chroniques politiques- et mondaines de ce temps, infligent un dé--1menti formel à M. de Fontenay-Changarnier ».

Je regrette de le lui dire, mais l'histoire confirme absolument les dires de M. de Fontenay-Changarnier. Tout le monde sait que Changarnier, qui n'était ni la girouette que dit Mme de Laurière, ni le pantin que présente Lillie Moullon, mais un soldat et un homme éminemment respectable, n'a jamais mis les pieds à la cour. Exilé au coup d'Etat, il n'a revu Napoléon III qu'à Metz, lorsque, la France étant en danger, il est spontanément revenu lui offrir et son épée et le prestige de son nom.

Je ne doute pas que Lillie Moulton ait dansé les Lanciers à Compiègne avec un général qui les dansait mal, mais certainement ce n'était pas Changarnier. L'affirmation de Mme de Lauriers devrait être étayée d'une référence précise et sûre, car elle est contraire à toutes les données de l'Histoire. Je lui signalerai dans le même ordre d'idées que l'ordre de Raoul Rigault. « Fusillez l'archevêque et les otages », est apocryphe. ̃

L'année terrible

L'histoire Changarnier est d'autant plus déplacée que l'attitude de Lillie Moulton pendant le siège fut plus que déplaisante. Elle ne manquait de rien, logeant dans sa propriété de Sucy-en-Brie avec les officiers prussiens qui occupaient le village. Pendant la Commune, elle était ravitaillée par eux et de telle sorte qu'elle put donner un grand dîner après lequel, nous dit-elle, son beau-père, le vieux banquier américain, rêva toute la nuit que l'armée allemande bombardait Paris avec tous les petits pois. de sa propriété. J'aime que cette partie de ces souvenirs soit intitulée L'année terrible.'

'Mais après cela, je la suis mal dans ses diatribes contre, les communards, les pauvres ex- x trente-sous » du siège, qui vinrent un jour réquisitionner son cheval. Elle pleura, alors, nous dit-elle, « et je suis bien certaine que plusieurs de ces. rustres qui nous entouraient laissèrent aussi échapper des larmes. »

Elle a vraiment, cette Mme Moulton, toujours le mot pour rire.

•̃̃• Georges Girard.

Nous avons battu toute la région depuis vingt-quatre heures. Toutes les routes sont surveillées nuit et jour. En outre, nous venons de décider de renforcer nos effectifs de police en vue de l'hypothèse que Cosdon secache dans la ville même de Platte.1 Hum Je ne blâme pas les bons ci, toyens de Platte de s'énerver quel- que peu Et en particulier ce jeune Derck Ricardo, qui paraît être vrai- ment très impressionnable. » « réside-t-il maintenant ? » « A l'hôtel de la Rose et de la Couronne, monsieur », répondit le brigadier Brumley. « Personne au monde ne pourrait le décider à s'ins-' taller dans la maison de son oncle.Aussitôt que Mr Le Prince c'est le notaire du défunt aura réglé les formalités de la succession, le jeune' Mr Derck retournera à Londres. C'est f un étudiant des beaux-arts qui ré-, side dans le quartier de Chelsea, monsieur. » Le brigadier ricana « Le colonel Dctmar, lui, est d'un ca- ractère bien différent. Si vous me de- mandiez mon avis, monsieur, je vous dirais que le colonel serait plutôt content de rencontrer Cosdon. Avec' son revolver d'ordonnance, » Seldon Trww.

(JL suivre) ̃̃

(Traduit de l'anglais par S.-L. Bonteivps) (Copyright by 5.-A. Boiilcmps)


Danll < L'Occident », qui passe depuis quelques jours an Madeleine-Cinéma, Charles Vanel (à gauche) et André Baqné (à droite) incarnent denx officiers de marine.

~yjr~

AU THEATRE DE MINUIT (Théâtre Pigalle)

« virage"dangereux » Pièce en 3 actes, de M. J.-B. Pristley, adaptée par M. Arnaud.

Le Théâtre de Minuit, dont le rideau .se lève à t'heure où les choses se dépouillent de leurs apparences pour n'être plus que les données d'un problème insoluble, nous offre une pièce sur la vérité. La vérité est le ressort même de la tragédie. Celle-ci en est une, mais à la mode anglaise. L'auteur, qui se défend d'être poète, ou qui l'est à sa manière, s'emploie d'abord à dégager la réalité des faits, et il nous laisse le soin de deviner celle des sentiments.

Un soir, six personnes sont réunies dans un salon. Deux jeunes couples qui paraissent heureux, et deux célibataires, un homme et une femme, également sans détours. On ouvre une boîte à cigarettes à musique.

Je la reconnais, dit une des jeufies femmes, elle vient de chez Donald- Donald est mort Van passé. Il s'est suicidé après un vol de cinq cents livres commis dans la maison de son père et tout le monde a conclu qu'il était le coupable. Mais il ne l'était pas. Et il ne s'est pas non plus suicidé. Ce n'est pas un air de gavotte qui est sorti de cette boîte à musique, mais la vérité et elle va entraîner tout le monde dans une sorte de quadrille un peu tragique et un peu burlesque. A la fin de la pièce, ces six humains, "heureux de vivre, se seront transformés en six pantins désespérés. Ces trois actes sont remarquablement agencés et ils sont joués avec une rare perfection par Mmes Yolande Laffon, Tania Balachova, MM. Raymond Rouleau, Fouché, André Davy et une jeune comédienne, dont j'ignore le nom faute d'avoir eu un programme.

,1 3.C.

̃ SOIREES. Ce soir

/%?$A\ samedi 12, mercredi 16 et

($/ \'c\ vendredi 18 Asmodêe; diP"(l680)>l manche 13 Madame SanswL Jiïl Gêne; lundi 14: Le Men.

VK>T' teur, L'anglais tel qu'on le parle mardi 15 et jeu-

di 17 L'Ecole des femmes. La Critique de l'Ecole des femmes.

MATINEES. Aujourd'hui samedi 12: VJII0 matinée poétique La prose poétique au dix-neuvième siècle dimanche 13: Asmodée; jeudi 17: Hexnani.

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POKTE-SAIÎÎT-MARTI1V. Aujourd'hui à 15 h., matinée populaire à prix réduits MARIE BIZET dans la joyeuse opérette LA MAB.GOTON DU BATAILLON, avec JEAN KERIJEN (4 fr. 6O à 19 fr.)

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M-IE:Lxffl IRA D~SOgiït'tAIS

AU THEATRE A MINUIT UIJRilOE DANGEREUX 1 est un triomphe 1.

̃̃̃^B Louez Trin. 94-50. Faut. depuis 7 fr.; Orchestre, 12 fr. ̃̃BHB

~l C~a~

LES DATES RETENUES Dimanche 13

>LEYEL. En soirée centenaire de Pouchkine. CET APRES-MIDI

«OMEDIE-FRANÇAISE (Bien. 22-70), à 16 h. 30, huitième matinée poétique La prose poétique au dix. neuvième siècle (Mlle Henriette Barreau; MM. André Bacqué, Alexandre, Jean Hervé; Mmes Béatrice Bretty, Gisèle Casadesus; M. Jean Martiuelli; Mines Marie Ventura, Marie Marquet, Renée Faure, Madeleine Renaud).

ODEON (Dant. 58-13), à 14 h. 45 La Fleur d'oranger (MM. André Wastey, Guy Parzy, Baconnet; Mines Paulette Marinier, Dars, Courtal, Renée Simonot). Il n'est jamais trop tard (MM. Marcel Bourdcl, Schneider; Mmes Elinire Vautier, Delille, Neith-Blanc).

ANTOINE, à 15 h. Le Misanthrope.

Même spectacle qu'en soirée

Daunou, 15 h.; Etoile. 15 h.; Gymnase, 14 h. 45; Porte-Saint.Martin, 14 h. 45; Variétés, 15 h.

CE SOIR ·

OPERA (Opéra 59-59),' à 20 h. 30 Le Vaisseau fantôme (Mmes Germaine Hœrner, Schenneberg MM. Martial Singher, G. Jouatte, Bernasconi, Chastenet, Gourgues). Orch.: M. Philippe Gaubert. Demain relâche.

COMEDIE-FRANÇAISE (Rich. 22-70), à 21 heures Asmodêe (MM. Dessonnes, Ledoux, Jean Martinelli Mmes Germaine Houer, Henriette Barreau, Gisèle Casadesus).

îîcmain, en matinée Aamodée;. en soirée Madame Sans-

Gêne.

PPERA-COMIQUE (Rich. 72-00), à 20 h. 15: Carmen (Mmes Renée Gilly, J. Rolland; -MM. Ch. Jobin, Bouvier, Ravoux, Pujols, Hérent). Orch. M. Albert VVolff.

Danain, en matinée La Traviata en soirée Les Contes d'Hoffmann.

ODEON (Danton 58-13), à 20 h. 40 David Copperfield (MAL Cusin, Amiot, Bourdel, Chamarat, B. Wcber Mm«s Lily Mofinct, Delaur, Dars, Deltlle). Demain, en matinée David Copperfield; eu soirée Peer Gynt.

£RÏS (Wag. SB-US), a 20 û. 45 Sixieme étage (Mmes Andrée Servilanges, Laure Diana, Claire Gérard, Claude Anny; MM. Henri Guiao], Maurice Dorléac. Arthur Deyère, André Mbrean).

jàTBENEE (Opéra 82-23), à 21 h. 10 Enock (MM.. Louis Jouvet, fi. Bouquet, Castel, J. Barrot, B. Bogax; Mnjes Raymonc, Odette ïalazac. M, Bénrtut, Solange gicarti.

paraît que. Dalio à l'Athénée

Dalio vient d'être engagé à l'Athénée pour créer un r6le important dans la pièce de Marcel Achard, Le Corsaire. La répétition générale n'aura pas lieu avant la fin du mois.

Générale remise.

La pièce nouvelle de MM. Charles Mèré et Alex Madis devait éfre présentée la semaine pruchaine à l'Odéoti. Celle présentation est reportée à une date ultérieure.

« Ours en peluche, poupée de son ».

C'est le titre aimable d'un sketch pour les petits qui a été créé jeudi dernier à la salle d'iéna par la troupe juvénile du « Petit Monde >, ayant à sa tête la petite Monique Delarue et le petit Bernard Grossinan.

Fort adroitement mise en scène par Mlle Hélène May, cette œuvrette charmante est signée Pierre Chantai pour le livret et Jean Clergue pour la musique. L'auteur et le compositeur ont déployé un talent également délicieux. Un vif succès les a justement récompensés. )

MUSIQUE

La Société Nationale de Musique organise un Concert d'échange avec la Société de Musique des Compositeurs Viennois. Ce 1 concert» placé sous h: haut patronage de Son Excellence M. Aloïs Yollgrubev, miuistre d'Autriche à Paris, aura licu le samedi 19 courant, en soirée, à la Salle Chopin. Marcel Ciampi, qui vient de donner une série triomphale de concerts à travers la Finlande, les Pays Baltes et la Belgique, parcourt en ce moment la France et donnera son unique récital à la salle Gaveau, | en soirée, le 3 mars prochain.

L'Orchestre Philharmonique de Berlin, sous la direction do M. Wilhelm Furtwaengler, donnera deux concerts à Paris, les 8 et 10 mai, en soirée, à l'Opéra..

~«~M<~tM~«M<M~<~<~<~M«~«~

Jeudi soir 17 février, Salle Gaveuu, Récital Beethoven par Léon Kartuu. CONCERTS COLONNE «.*S353.. Aul. m*. Ï2 févr. à 17 h. av. M. VI.AB0 • PERLKMIJTBK. SÏJIPH. N'° 4, Ileelho- i ven.. AOUAL et T/MRK t .1" «Mil. J. ̃ Jaiiln. VARIATIONS SÏJH-H.. Franck. LE TOMBKAlf I>13 COUPERI.V, RnveLESCALES, J. Ibcrt.

Direction M. PAUL PARAY

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CONCERTS UfflOratmïïïftSK Auj. xant. 12 fév., 16 h. 4B. MUSIQUE FRANÇAISE, Mlle CI. HASKIL. Symvli. (ChnuNNon): Sauge fleurie (d'Imij-) "Bi'lInde (Faurc)i Bretagne, aud. (CannrtoHiis); Alboradn dcl Gracioao (Ravel); Espagna (Chabrier).

Concert diriRé par SI. E. BIGOT.

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CONCERTS PASDELOUP g2S1 «o E Auj. «an. 1S. 10 h. 30. MICHEL UK1VOIS. Chœurs Sté Mufiicnle russe à .l'ëlrnnwcr. Nuit sur le Mont Chauve, Moussorgsjky. > Chants non. russes, Liadovr. Légende i de la A'iers.e descendue en Enfer, ~S. Tcherepntne, pour soli, eliœurs, oreh. lr* aud. Trois mélodies, Moussorgskj-, lr»; nud. Le Coq d'Or, Rimsky-KorsaUow. Dans les ateppex de l'Asie Centrale 1 ̃ Danse du Prince Igor, avec les chœur», Borodine.

Chef d'orch. ALBERT WOLFF. Concerts du Conservatoireconservatofre I FESTIVAL DE MUSIQUE ESPAGNOLE I Demain dimanche 13 février à 15 h., avec I '3111e» DE CASTRO et Ida PRESTI I Ibérla Chaut» d'Espagne, Prélude I Grannda (Albeniz) Nuits dans les JarI dlns d'Espagne Le Trteorne (De Falla) I Lore Dantearialc (Laparru) La ProI cession del Rocio (Turlna).

Chef d'orchestre: M. Jean CLERGUE.

GYMNASE (Pro. 16-15), à 21 h. Le Cap des Tempêtes, pièce en 5 actes de M. Henry Bernstein. (Victor Francen, Jeanine Crispin, Claude Dauphin, Jean Wall, Lucy Léger, Hélène Gerber, Georges Pally et Betty-Daussmond). Matinées i samedis et dimanches.

MADELEINE (Anj. 07-09), 21 h.: Quadrille, comédie de M. Sacha Guitry.

MICHEL (Anj. ?5 t'2), à 21 h. Le Flirt ambulant (M. Alerme, Mlle Mire.ille Perrey, MM.F Oudard, Ed. Roze, Pasquali, Mlle Jane Marken et M. Gabaroche).

MICHODIERE (Kich S5-23). à 21 h. Les Vignes du Seigneur (JIM, Victor toucher, Darzal, Henry Bonvallct, Christian Gérard; Mmes Germaine Charley, Suzanne Henry, SimGne Rcuant).

MONTPARNASSE (Gaston Baty). (Dant. 89-90), à 21 heures Madame Capet (Mme Marguerite Jamols; MM. Georges Vitray, Lucien Nat, Henri Beaulieu, Uolla Norman; Mlles Suzanne Demars, Jeanne Pérez, Vonnie Dubois). AMBASSADEURS (Anj. 97-60), 21 h. 15 Pacifique (AI. Cocéa). ANTOINE, 21 h. Sapho. ATELIER, 21 h.: Plutus.

BOUF.-PARISIENS, 20 h. 45 Les Petites Cardinal. », CAPUCINES. n a. La Nuit du 7..2- CHARLES-DE-ROCHEFORT, 21 h. Frénésie. f CHATELET, à 20 h. 30 Le Chant du Tzigane. |'l DAUNOU (7, rue Dauuou), 21 h.: Chaleur du Sein. DEJAZET, 20 h. 45 Jules, couche-toi! -si?' L'EUX-MASQUES, relâche.

KMPjKË, à 20 h. 45 La Fessée.

ETOILE, 21 h. Le Monde à l'envers.

GAtTE-LYRIQUE. 8 h. 40 Les Mousquetaires au Couvent. GRAND-GUIGNOL, 21 h. La Tour d'Amour. Fauteuil Véritas. HUMOUR. 21 h. La Chrysalide.

MATHURINS-PITOEFF, 21 h.: La Sauvage.

MINUIT (Th. Pigalle), à minuit Virage dangereux. NOUVEAUTES, 21 h. 10 :'Le Train pour Venise. CfcUVRE, 21 h. Les Indifférents.

PALAIS.ROYAL, 21 h. Bizons-Ics-Dames (C. Delyne). PORTE-SAINT-MARTIN. 20 h. 45 La Margoton du bataillon. RENAISSANCE, 21 h. Vlà l'TnrsUl

SAINT-GEORGES, 20 h. 45 Barbara.

THEATRE DE PARIS, 21 h. La Chance.

VARIETES, 20 h. 45 la Rovue de Dorin. et SainWîranier VffiUa-COtOUBJEC r^IàClw,

LES3bôup"s CE SOIR

Aux Bouffes-Parisiens, à 20 h. 45, première représentation de Les Petites Cardinal, opérette en deux actes et dix tableaux de MM. Albert Willemetz et Paul Brach, d'après le roman de Ludovic Halévy, musique de MM. Jacques Ibert et Arthur Honegger.

+ Une représentation exceptionnelle de La Tosca est annoncée pour mardi soir, à l'Opéra-Comique, avec Mme Fanny Heldy, qui aura comme partenaires MM. Vanni Marcoux et José Luccioni.

CONFERENCES

CET APRES-MIDI

Aux Grandes Conférences des Ambassadeurs, à 18 h. 15 Des prisons de femmes au monastère, conférence par le R. P. Lelong.

n. « Ai ^h AAAAAAAA&&A&A&AAAA

COKrERENOA

Université des Annales Sulle Gaveau, 3 h. Coifémw! ripilé», 5 h.

Lundi JACQUES COPEAU l* La Société au Temps de Louis XIV i3h. Une Grande Voix Bossuet

Mardi JULES ROMAINS IQf, ^c que nies Voyages m'ont appris à 3 h. Petite Philosophie du Voyageur HiLËNrVACARESCO ID1*- Et l'Exposition 1

à3h. Que nous a-t*elle apprit T

jeudi Guy DE POURTALÈS m mm Pouchkine. Poésie et Dansa

»'F> JACQUES BASTARD

!h MS chantera programme Ru«»

etSh! SERGE LIFAR

dansera Rousslan et Ludmila

ALBERT FLAMENT

Vend. Les Poétesies que j'ai connues 4 a iiitpi'preltes p;ir knr.s j^ii^s Kïms

18F. ««« DEHELLY, BERRIAU, BERLEÏ, STOR», ENGEL et RICHARD

a3h, lucie DELARUE.MARDR1JS récitera ses puînés

Abonjiom', location, 2, r. de Pentliîôvro. T. Anj; 13-35 Gonierencia publie les 100 CODlfirances S5fr.par«n(21N-) flelaSalSOIl

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q <;rand débat contradictoire

HENRI DE KERILLIS

M* MARIE DE ROUX

« l.cx (luisions des nationaux » Vendredi 1S février à 17 h. 3». GRANDES CONFERENCES [ DES AMBASSADEURS 1

) m 1 av. Gabriel. Loc. Auj. 97-60. gp

Uimuuclic i:î février ^l ]i. Salle Gavcnu» t(Iu eniicrrt de

LA SERENADE tEuvres (lv 3T. Jlni.*»!, A. Housse!, P. Dukas, Uiiiflejniili, Francis Poulenc iiiicrp r{*tvc% par

Marcelle MEYER, Pierre BERNAC 'Pierre FOURNIER, Francis POULENC CORTET, Rob. BLOT, Lily LASKINE, CASA-FUERTE, Roland CHARMY, VILLAIN et TRUQUE.

Billets de 10 à :tr> fr. Salle, Durand, Kicss'cn.

~N.cir~.r~rNN~aN~JVJ~II

SALLE PLEYEL

UillilllK'Itc V.i ff-vrior h 21. 11. Célébration du Centenaire

POUCHKINE

ROfSSATjK.V, npérn de Uarisomljskr Interprété pnv lex plus stihkIm nrtiNtes rnsKi-s, les chn-nrs de l'Opéni russe de Pari» et les élevé» des plus célèbres Ijnllcrliicn du l'héutre Murlc de Saint-Pétersbourg.DanMs réslées iuw Serge Lifar SERGE LIFAR

i et SUZANNE LORCIA de l'Opéra.

dans TO1SK.VU BLEU

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V^RCHCSTRE S^WinONIOUE KuS

Salie PJejel, niarrli 15 février, SI li, ALBERT COATES

VERA DE VILLIERS

Suite PUlltBLL i Air* BE12TH0VEJV, GAITVSBQROUGH Foniane Ilinu HESPIGHI ïisiir Saltuil BIMSKY-KORSAKOFFi P06111.C Extase. SCRIABIXE.

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Le îiremier l'oncert-conférence de RAYMOND

THIBERGE

n provoqué l'enthousiasme de tous les KliectateuTN, les jeunes vir tu oses furent îseelnim\s Proclialns e once rts-uo nier en ces ÎTiî février. 9 et ÎÎ3 mars à 21 heures Salle Chopin, ri aces de 10 à 30 francs.

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CABARETS

LES CLAUOINES CABARET FÉMININ MOUNE et GINO ZT'^T*^ 5S. bd E.-qulnet (M03VTPARWASSE)

I ̃̃̃̃̃̃ ATTRACTIONS ̃̃̃̃̃̃

LES PROGRANNE0

JANINE GUIZE.

la femme détective de < La Rue sans joie dont André Hugon réalise en ce moment une nouvelle version parlante.

IIIIIIIItlIllllllllllllIflinillllllllMIIIIIHIIIIMUIIIIllllllHtlIllllllIllll UNE FOIRE AUX CHANSONS POUR LES FETES DE PARIS L'Associa Lion nationale des auteurs et compositeurs anciens combattants (A. N. A. C. A. C.) offrait hier à la presse un déjeuucr dans un grand restaurant de Montmartre. M. José Germain présidait, entouré de Mme Marguerite Deval et de M. André Bnausé. Le but de ces agapes, très réussies, et qui réunissaient de nombreux convives, était de faire connaître l'organisation, pour les prochaines fêtes de Paris, d'une grande Foire aux Chansons qui se déroulera dans le cadre du Moulin de la Galette. La commission des Fêtes sera présidée par M. Jacques Bousquet, la commission radiophonique par M. Georges Migot, et la commission des publications par M. Emile Roudié.

GiI.

PETITES NOUVELLES + A l'Opéra, c'est Le Vaisseau Fantôme, de Richard Wagner, et non Don Juan, qui constituera le spectacle de ce soir samedi. -4^ M. Jean laqui, qui se lait applaudir au Théâtre Daunou dans La chaleur dit sein, est é^ale.ment un sportif accompli. Il a remporte hier la Coupe au Concours hippique do l'Etrier.

LA SEMAINE* THEATRALE Mardi

+ Aux Deux-Masques, en soirée, répétition générale de 1 tlïtiiprisc pièce en cinq tableaux adaptée de Vise to morrow, de M. Stcphen Powys, par Mmes Virginia vernon et Noëlc Verdici".

Aux Compagnons du Plateau (salle du Journal), en soirée, répétition générale de Les Routes, pièce en trois actes de M. Robert Dol, et de Prélude féerique, un acte en vers de M. Fernand (iiegli.

Mercredi

Au Théâtre Antoine, en soirée, répétition générale de Mon Cœur balance, opérette de M. Raoul Praxy, couplets de M. .Mn,x JJddy, musique do JIM- Cnbaroche..et Fred Pearly.

Aux Deux-Masques, en soirée, première représentation de L'Emprise. Aux Compagnons du Plateau (salle du Journal), en soirée, premier» représentation de Les Routes et de Prélude féerique. Jeudi

A la Compagnie Sédillot (salle d'Jéna), en soirée, présentation df La Moisson verte, pièce de M. GhsIoii Sorbets.

Au Tliéûti'e Antoine, en soirée» pre- mière représentation de Mon Cœur balance. Vendredi

•♦ Au Vieux-Colombier, en soirée, répétition générale de L'Air du Temps, comédie en trois actes de M. Charles Vildrac. Samedi

•<~ Au Vieux Colombier, en soirée, première représentation de L'Air du Temps.

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LA SEMAINE PROCHAINE DANS LES SUBVENTIONNES A L'OPERA. Lundi, à 20 h. 45 Salomé, Le Cantique des Cantiques. Mercredi, à 20 h. 'M Don Juan. Vendredi, à 20 h. Othello, Fluorescences. Samedi, à 20 heures 30 Le Vaisseau fantôme.

A LA COMEDIE- FRANÇAISE. Lundi. à 21 h. Le Menteur, L'anglais tel Qu'on le parle. Mardi, à 21 h. L'Ecole des femmes, La Critique de l'Ecole des femmes. Mercredi, à 21 h. Asmodée. Jeudi, à 14 h. 30 Hernani; à 21 h. L'Ecole des femmes, La Critique de l'Ecole des femmes. Vendredi, à 21 h. Asmodée. Samedi, à 21 h. La Robe rouge. Dimanche, à 14 h. 30 La Coupe enchantée, Esther; à 21 h. La Robe rouée.

A L'OPERA-COMIQUE. Mardi, à 21 h. La Tosca. Mercredi, à 21 h. Le Pauvre Matelot, Esther de Carpentras, Suite provençale. Jeudi, à 20 h. 15 Pelléas et Mélisandc. Vendredi, à 20 h. 30: Werther, Deuxième Rhapscdie, Samedi, à 20 h. 45 Le Barbier de Séville. Dimanche, à 13 h. 30 Mireille; à 20 h. 15 Carmen. A L'ODEON. Lundi, à 20 h. 45 L'Avare, Les Plaideurs. Mardi, à 20 h. 4ei: La Fleur d'oranger, JI n'est jamais trop tard. Mercredi, à 20 h. 45 David Copperfield. Jeudi, à 14 h. 15 Iphigénie, La Surprise de l'Amour; à 20 h. 45 La Petite Chocolatière. Vendredi, à 20 h. 45 David Copperfield. Samedi, à 14 h. 45 La Fleur d'oranger, Il n'est jamais trop tard; à 20 h. 40 Peer Gynt. Dimanche, à 14 h. 45 David Copperfield; à 20 h. 45 David Copperfield.

ODEON-POPULAIRE (Salle Pleyel). Jeudi, à 14 h.: Le Jeu de l'Amour et du Hasard, Le Malade imaginaire. Dimanche, à 14 h. Andromaque, Un Caprice.

MUSIC-HALLS CIRQUES CHANSQFWIEMS

CET APRÈS-MIDI

Même spectacle qu'en soirée

A. B. C., 15 h.; Alcazar, 15 h.; Casino de Paria, 14 h. 45; Folies-Bergère, 14 h, 45; Isola, 15 h.; Medrano, 14 h. 45; Mogador, 14 h. 45.

CE SOIR

FOLIES-BERGERE (Prov. 98-49) 20 h. 45 Folie en Fleurs revue à grand spectacle, en 2 actes et 50 tableaux, de M. Maurice Hermite, production Paul Derval (Rita Georg et Damia).

A. B. C, 21 heures La Revue de la Joie (Noël-Noël). ALCAZAR, 21 h. Rose de Marseille (Andrée Turey). CASINO DE PARI.». 21 h. Féerie de Pari3 (Mistinguett). COUCOU, 21 h. Les Coucoulards sont là!

DEUX-ANES, 21 h. R. Dorin. Revue de R. Lefèvre et P. Dae, DIX-HEURES, 22 h.: Martini (en exclus.), P. Colline, J. Rieux. ISOLA, 21 h. Nouvelles illusions, Musty.

LUNE-ROUSSE, 21 h. Y a des fleurs.

MEDRANO, 20 h. 45 On a enlevé la femme à barbe. MOGADOR, 20 h. 45 Féerie blanche.

NOCTAMBULES-37, 21 h. Drôle do r'vue.

PERCHOIR, 21 h.: Au fil des heures.

CABARETS DANCINGS

CABARET DE MONSEIGNEUR Dancing, Soupers, Attractions. CHEZ RAY VENTURA Raphaël Médina, les 3 Bonos. CHEZ SARTORI (Au Patio du Florian, 74, Cbamps-Elysées) au thé Fred Addison. Uincij et soupers dansants. CHIQUITO Dancing sain, et dini. Bar ouvert tous les jours. COUPOLE (bd Montparnasse) Thé et soir. dancing. LES CLAUD1NES Jîoune et Ginu. Attractions. LIDO Thés, dancing, soupers, attractions.

MONTE-CRISTO. S. rue Fromentin (irl 42-31) Caharet-danc. POULAILLER (place du Tertre), 22 h.: Revue, attract, sketch. RODOLPHE (13, rue d'Artois) Brancato, Poupart, Meurisse. SHEHERAZADE Xadia, Mirova, Paquita, Athena. TABARIN La Joie de vivre. Attractions.

VIS PARISIENNE Suzy SoUiior, Henri Bry, GrJt, Martin,

HBp^cbTÉS ̃WBJCRAN

CE MATIN:

̃+̃ A VErmilarjc, â 11 heures, présentation à la presse de Secrets de Paris, film de Jean Masson.

CET AP11ES-M1ÙI

An Cinéma des Champs-Elysées, à 14 lieurcs, première représentation publique de L'Or et la Chair.

♦ A l'Apollo, à 14 heures, première représentation publique de Sous-marin D-I et de Bataille de Dûmes.

̃+. Vers le mois de mal, Jean ïariide va porter à l'écran Cloeliemerle, de Gabriel Chevallier. Cette œuvre, l'une des plus cocasses de la littérature moderne, sera transposée avec 'la collaboration de l'auteur luimême. Et c'est au cœur du Beaujolais, dans t'authentique village décrit par Gabriel Chevallier, sous le nom de Clochemerle, que seront tournés les extérieurs.

̃^ Sacha Guitry est muet sur ses projets, mais on lui prête l'intention de tourner trois comédies et un film historique. ̃+̃ Jean Anouilh a adapté pour l'écran Le Rauijc et le Noir, de Stendhal. C'est Raymond Bernard 'lui dirigera la mise en scène de ce 111 m.

^|> T.'Emprcinle du Dieu, le roman de Van der Meerseli, va être porté à l'écran par Marcel Vandal. Le rôle de Vati Bergen sera confié à Victor Frunccn.

Deux romuus de Georges Simenon La maison des sept jeunes filles et La Marie du Port vont être portes à l'écran. M. ltenlamin Miggins, directeur général pour l'Europe de la 20th Century-Foa; après un séjour de plusieurs semaines aux Etals-Unis, au cours duquel il a assisté à la première mondiale de lit Old Chicugo, est de retour à Paris.

AUJOURD'HUI à 14 heures

8~ É~

CSMÛMA-S

Films parlant français.

AGRICULTEURS ♦ 15-19 h. S., 21 h. La Mort du Cysae. AUBERT 12 h.-O h. 15 Les Pirates du rail. BONAPARTE 13 h. 21 h. J'accuse.

CINE-OPERA 15-19 h. S., 21 h. 15 La Mort du Cyene. CESAR 14 h. à 1 h. du m. Désiré.

CINE L'AUTO Du 10 à 21 h.: Cessez le feu! COUSUE « 11 il. a 1 h. du matin Le Puritain. DKMOURS 11 15, 20 15 L'Habit vert, Symph. graphique. ELYSKES-CINEMA 14 h. à 21 h. Les Hommes sans nom. ERMITAGE i 14 h. 30 à l.h. du matin J'accuse. GAUMONT De 15 h 1 h. Quatre heures du matin. IMPERIAL De M à 1 h. du m. Mollenard. LUTETIA 14-19 h. S., 20 30 Regain.

MADELEINE 12 h. à 1 h. du m. L'Occident. MAIL.-PAL. « 11-24 ,ll. Carnet de bal, Octave. MARIGNAN ♦ If h. à 23 h. 55 L'Innocent.

MARIVAUX 10 h. à 2 h. du matin Quadrille. MO/.ART 14 h.-20 li. 45 Abus de confiance.

MOUL1N-R. « 14 h. 30-1!) h. S., 21 h. Titin des Martigues. NORMANDIE 14 h. à 19 h. 30. S. 20 h. 45 Mollenard. OLYMPIA 11) h. à 2 h. du m. La Marseillaise. PANTHEON 4 de 11 h. à 2t h. La Mort du Cygne. PARAMOUNT il h. 30-2 h. d. m. Chipée.

PEREIKE 11 h. 30, 20 h. 45 Abus de confiance. PIGALLE II li. 45 à 20 h. 45. S., à 21 h. J'accuse. REX Dr; 12 h. il 2 h. du matin L'Alibi.

ROYAL-PAS. 14 30-1» 11. S., 21 b. Gueule d'Amour. VICTOR-HUGO 11 h.-l'J h. S., 20 45 Regain. Films pariant anglais.

APOLLO il h. à 2 h.: Sous-marin D. L, Bataille de dames. AVENUE ♦ 11 h. à 1 h. du ni. Kidnappez-moi, monsieur. BALZAC # 14-24 h. J'ai deux maris. Serment de Mr Moto. BIARRITZ 14 h, ù 23 h. 25 Rue sans issue. CHAMPS-ELYS.: 14 30 à 19 30. S., à 21 15 L'Or et la Chair. COURCELLES 14 30, 17 h. S., 21 h. Deanna et su boy». EDOUARD-VII 14 h.-23 30 Cette nuit est notre nuit, L'lie du diable.

HliLDER + De 12 h. à 2 h. d. m. Demoiselle en détresse. MARBEUF s 1-1 il. 30-11) h. Sn SI h. s Ferce «les teniiro*.

Aimable lête-à-tête Carole Lombard et Fernand Gravey dans « Fools for Scanda] que nous verrons très prochainement à Paris sous le titre s < La Peur du scandale ».

LES FILMS NOUVEAUX

A L'OLYMPIA/

«LA MARSEILLAISE» Plutôt que La Marseillaise, ce film se devrait appeler Les Marseillais. Et ce n'est pas les notes héroïques de Rouget de L'Jsle ni les cris révolutionnaires qui balaient l'écran ce qui l'emplit d'un bruit plus sonore que les tambours de Valmy, c'est l'accent que Marcel Patjnol mit à la mode avec Marins. D'autres discuteront des tendances politiques de Jean Renoir et condamneront l'inopportunité qu'il q eut à faire répéter leurs rôles à de jeunes gars qui rêvent de guerre civile. Nous nous contenterons d'insister sur les défauts cinématographiques de cette fresque: sa lenteur première, lit jovialité qui teinte de force certains épisodes des journées de !)2 oit l'on ne songeait guère, il nous semble, à plaisanter, les libertés, enfin, que l'on prit avec l'Histoire et avec ceux-là qui l'ont écrite avec leur sang. De Marseille à Paris, il y a une trotte. et l'intérêt commence à faiblir bien avant que les Marseillais n'aient gagné leurs campements parisiens. Pour corser le départ, le vogage, l'arrivée, l'afiente, oit multiplia les « galéjades qui s'accordent mal avec l'uniforme du temps on sema de petites fleurs bleues un pavé brillant qui ne convenait guère à sa culture. Dans la cour des Tuileries et au dehors ̃ les canons sont pointés, mais Louis XVI, incohs| ci eut, pose sur le manifeste Brunswick un face à main serti de dia| niants. Il discute avec la reine des mérites cynégétiques de son cousin d'Autriche, cependant que la garde nationale *nàrifié~son armement, puis il compare 'les qualités nutritives de la tomate et de la pomme de terre enfin, il se coiff% de plumes pour se rendre à l'invitation de l'assemblée, Je doute fort que cette caricature puérile soit de nature déraciner l'idée monarchique dans le coeur de ceux-là qui y sont attachés L'assaut du pillais du château de Fontainebleau baptisé Tuileries donne lieu à des scènes terribles et parfailes qui sont les meilleures dit film. Chacun s'emploie, qui A forcer les portes, qui à gravir les marches et les beaux, parleurs de tout à l'heure font avec conscience leur métier d'envahisseurs. Et, tout de suite, c'est Yalmy, sa butte, la route de l Est. c'est que nous attendions la Marseillaise, dans ces espaces libres où elle pouvait voler, planer c'est qu'elle manque au rendez-vous. Mais déjà, la Liberté, qui ressemble comme une sœur à celle qu'on nous dispense aujourd'hui, réclame son couplet et la vedelte, et cette victoire devient un meeting. Bref en ce film qui fit tant parler, nous pensions trouver mieux ou pire quelque chose qui nous eût choqués et quelque chose qui nous cj'it. émus rien de pareil. Pierre Renoir i campe un Louis XVI ironique et grima| çant loin des réalités de l'Histoire. Mlle Lise Dclamarre, en dépit de sa grâce, n'a rien de la dignité souveraine que conférait à Marie-Antoinette la double noblesse de la naissance et du malheur. Seul Jouvet, enjambant les cadaures des Suisses, gagne le premier rang de l'interprétation qu'il domine de toute la hauteur de son talent.

Jean Laury.

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MAX-LIN DER :♦ De 10 h. à 2 h. du matin Après. M1R.-LORD BYRON 4 14 h. à 23 h. 10 Cette sacrée vérité. PAGODE 14 30 à 19 30. S., 21 h. Un Jour aux courses. PARIS 14 h. 30 à 1 h. m. Laurel et Hardy au Far-West. SX-DIDIER 14 à 24 h. Quitte ou double. Voix qui accuse. SCALA De 12 h. à 2 h. du m. Vogues 1938. STUDIO DE L'ETOILE 14 h. à 24 h. La Femme X. STUDIO 28 15 h., 17 h., 21 h. Romance burlesque. Film parlant italien

MARIGNY 14 à 19 h. S., à 21 h. Virer*. Salles d'actualité.

PARIS-SOIR (Ch.-Elysùes) + 10 h.-l h. Ils étaient trois.

UniUR!: DU GKAMD i RM

Après 10 h., 11 h. 40, 13 h. 34, 15 h. 35, 17 h. 33, 19 h. 31, 21 h. 35, 23 h. 47. Max-Linder. Bataille de daines 14 20, 17 25, 20 30, 23 10. Apollo. Cette sacrée vérité 1 14 U. 30, 16 a. 30, 1K a. 5u, 21 h. 10, 23 h. 1(1. Miracle-Lord Byron. Chipée 9 li. 52, 11 h. 44, 13 h. 36, 15 h. 53, 18 h. 10, 20 h. 27, 22 h. 44, 0 h. 36. Paramount. Demoiselle en détresse 12 h. 10, 14 h. 30, 16 h. 55, 1» h. 20, 21 h. 40, 0 h. 15. Helder. Femme X 15 15, 17 15, 19 15, 21 15, 23 15. Studio de l'Etoile. Forces des ténèbres 15 h. 15, 17 h., 21 h. Marbeuf. Innocent 14 h. 50, 17 h., 19 h. 10, 21 h. 15, 23 h. 2ô.Marignan. J'accuse 14 h. 30, 17 h. 15, 21 h. 15. Bonaparte. J'accuse 14 h. 55, 17 h. 30, 21 h., 23 h. 50. Ermitage. ,r't:ccuse 14 h. 30, 20 h. 45. Pigalle. J'ai deux maria 15 h., 17 h. 50, 20 h. 25, 23 h. 11. Balzac. Kidnappez-moi, monsieur 14 h. 40, 16 h. 50, 19 h., 21 Il. 15, 23 h. 15. Avenue. Laurel et Hardy au Far-West 15 h. 25, 17 h. 30, 19 h. 30, 21 Il, 35, 23 h. 40. Le Paris. Marseillaise 10 h., 12 h. 25, 15 h. 10, 17 h. 50, 20 h. 50, "23 Il. 55. Olympia. Mollenard 12 5, 14 15, 16 25, 1S 45, 20 50, 23 10. Impérial. Mollonnrd lt h. 55, 17 h. 10, 2t h. 30, 23 h. 45. Normandie. Occident l'j h., J2 h. 8, 14 h. 10, 16 Il. 27, 18 h. 3S. 20 h. 46, 22 h. 57, 1 h. 5. Madeleine. Or «t la Chair 14 h. 25, 1« h. 40. 18 h. 40, 22 h. Ch.-Elysée«. Pirates du Rait 12 h. 43, 14 1). 03, 10 h. 63, 1S h. 53, 21 h. 3, 22 li. 53. Aubert. Quadrille: 10 h., 12 10, 14 25, 16 40, 19 h., 21 h., 23 45. Marivaux. Quitte ou double 14 50, 17 15, 19 45, 22 15. Saint-Didier. Romance burlesque: 15 h., 17 h., 22 h. 15. Studio-28. Rue sans issue 14 45, 16 50, 19 h.. 21 10, 23 10. Biarritz. Serment de H* Moto 14 h., 16 46, 19 17, 2i 53. Balzac. Sous-marin D. I. 15 h. 45, 18 h. 50, 21 h. 55, 1 h. 5. Apollo. Titin des Martieuci 14 15. 17 15, 21 10, 21 S. Moulin-Rouge. Vivere 15 h. 5, 17 h. 35, 22 h. 25. Muigny«. Voix <j«" «eea» s* U 15, 16 62, 19 S5, 22 .32, Saint-Didier,

~d~

Paul I" reçoit.

H est dans le destin des personnages cinématographiques d'autreiois de ressusciter aujourd'hui, enrichis du don de la parole.

Le Patriote, que personnifia Emil Jannings, sous la direction d'Ernst Lubitch, va revivre sous les traits do Harry Baur. Et cette fois, c'est Maurice Tourneur qui met le film en scène.

Il nous reçoit dans un somptueux décor représentant le Palais d'Hiver de Saint-Pétersbourg, Paul I*r (Harry Baur) s'y trouve, accompagne de son ami le comte de Pahlen (Pierre Renoir), qui, comme il se doit, conspire contre son tzar, et de son fils le tzarévitch (Gérard Landry), qui deviendra plus tard Alexandre l"r.

Suzy Prim, Elmirc Vauthicr, Anna Ostcrmaun, Cclh'r, Roger Cellier, Mirsl»y et Berlioz seront les autres interprètes de ce film, servi par un étineelajit dialogue de Henri Jeanson. A. d'il. _A. Hollywood

..A. ~o11y"VVc>c>d.

Frances Drate et Francis Lederrr seront les vcdetles de The. loue M'olf in Paris, un film policier le rire et l'épouvante alterneront.

4° SEMAINE TRIOMPHALE

FILMS RECOMMANDES Exclusivités PATHE

MARIGNAN

L'INNOCENT

VICTOR HUGO>

REGAIN 1

NORMANDIE et IMPERIAL MOLLENARD


JEU-SURPRISE DES COCHONNET

̃LIES fABME$';

DU 130 M LA fCnilAIMi

Voici aujourd'hui un nouveau Jeu. Vous connaissez tous les Fables de

lia Fontaine, mais les connaissez-vous bien ?

Sur ce dessin figure un certain nombre d'animaux. Ils font tous partie

des fables de La Fontaine, mais les uns appartiennent à une fable et les autres à une autre. Certains sont voisins ici, mais en réalité ils ne se connaissent pas. Il s'agit pour vous de les grouper de manière à illustrer quelques fables bien,

connues..

Le même animal ne peut servir que pour une seule fable.

y Regardez bien attentivement le dessin et essayez d'abord de com? poser mentalement les fables que vous connaissez, à l'aide des animaux que vous voyez.

Quand vous aurez utilisé tous les animaux pour les différentes fables que vous aurez formées, découpez-les soigneusement et rassemblez-les sur une feuille de papier, en ayant soin de les coller par groupes, selon les fables qu'ils représentent.'

3° Sur une feuille de papier, inscrivez votre nom, votre âge et votre

adresse et adressez votre réponse à Tante Margot, au Figaro.

Ceux qui auront trouvé toutes les fables et qui les auront le mieux pré'

sentées recevront, à leur domicile, un joli cadeau.

.iiiï'i'i8ii'"ÍI.¡¡rn"i"iiiï.lI.ri.¡-iÕ~1

rt RECREATIONS ET JEUX I

Verticaleinent, 1, PelHe pumme rouge, '1. Oiseau des tics. 3. Oi-

seau qui a un lqng fceç qui lui sert à

trouver sa nourriture dans les arbres; Crochet qui a la forme d'une lettre. ••–4, Conditionnel. 5. Beaux arbres fo- restiers qui ont parfois 40 mètres de hauteur. 6. Celui d'un petit oiseau, n'est pas très fort. 7. De bas en haut: objet de couture. 8. Il prend le roi 4ans une bataille, '.). Partie du corps d'un oiseau, qui, redoublé, est le i}om d'un oiseau et celui aussi d'une horloge. 10. Note de musique.

Horizontalement. 1. Dans un bois. ` 2. Si les oiseaux en ont, les plumes' en ont aussi. li. Arbre vert même a Hiivejjj Dëniouslratif. 4. Prison pour çeus qui valent. Phonétiquement faire ma travail des champs. 5. Catégorie d'oiseaux de petite espèce, 6. Pronom personnel; Habitations d'oiseaus. 7. A la fin d'uue féerie.

MOTS EN LOSANGE

Solution

H

P E U

HEINE

U N li

DEVINETTES

Quel cst le flouve dont le nom est formé de trois notes du musique et d'un nom d'oiseau

Réponse

Missî sSi pi.

Pourquoi va-ton au lit Y

Réponse

Parce qu'il lie vient pas k vqus,

(>u,'çs.f;-cc qui peut enseigner aux au? très ce qu'il ne sait pas lui-nmue ? 2 Réponse

Un livre.

0-

QseUes sont les lettres 4e l'alphabet les plus maltraitées ?

Réponse

H. 12.

TANTE MARGQT.

•'̃̃̃.̃̃̃ f L'OISEAU

LA PIERRE .'i DES BAVARDS

< ,4-^u. Par KANINË GRlIQBiR -̃̃;̃-

l y a toujours eu des gens à 1 oreille ouverte, à la langue pointue, dont le plus grand plaisir est d'épier les voisins et de raconter à tout le monde ce qu'ils ont vu et entendu. Si, par malchance, un jour, ils n'ont rien appris, ne croyez pas que cela les gêne. Ils inventent, tout simplement.

tradition veut que les

femmes et les petites filles soient particulièrement affligées de ce terri-

uie travers, liai tout cas, Tilde et Grély, les deux Alsaciennes dont je veux vous conter l'histoire, ne faisaient pas mentir le dicton. Quelles bavardes Vraiment, elles exagéraient. Ces deux commèrçs vivaient à Mulhouse, il y a bien longtemps. Elles habitaient le même quartier, ce qui faisait qu'elles se rencontraient journellement, au marché ou à la fontaine, et les langues marchaient bon train. Tilde racontait ce qu'elle avait vu, Grély ce qu'elle avait entendu, nuis, lorsque leur sac à potips était bien rempli, elles Iç secouaient par toute lu ville, répandant ainsi les petits potins qui grossissavent, grossissaient. Mulhouse entière savait bientôt que le charbonnier avait aidé Madame l'épicière à porter Son seau. Qu'en dirait Madame la charbonnière ? On apprenait que l'étudiant Yerri Beck s'enivrait tous les soirs, et que Mlle Anna, la fille du coiffeur, était chauve et portait perruque. Racontars qui n'étaient pas bien méchants, mais les victimes les prenaient très mal. Les rieurs, cependant, étaient du côté des bavardes. Mais vint l'affaire du charcutier

Un petit garçpn de huit ans, nomme Seppi, avait disparu depuis quelques jours. Sa mère, affolée, avait ameuté le quartier. Or, elle était voisine de Tilde et Gréty, et vous pensez bien que les deux amies n'allaient pas négliger une telle occasion de paraître mieux renseignées que les autres La première, Tilde insinua que le chacutier Zeller n'avait jamais aimé le petit Seppi et qu'il lui avait même une fois administré une raclée pour le punir de s'être moqué de lui. Gréty, à son tour, rappela aux auditeurs impressionnés que le chacutier avait dit un jour, en parlant de Seppi « Petit gredin, j'aurai ta peau » Enfin, et voyant quson les écoutait bouche bée, elles allèrent juisqu'à.fJirs :£: que Zeller avait l'air d'un ogre, et que ses saucisses avaient un drôle de goût, cette se-

jiiaine

Cet horrible soupçon fut bientôt connu de tout le monde, et il se trouva des naïfs pour croire que Zeller avait volé le petit Seppi et l'avait égorgé pour en faire des saucisses. On s'attroupa devant la boutique de l'ogre, et il dut se barricader chez lui pour se protéger des furieux qui l'auraient écharpé. Mais comme

CHARADE

Damiez aux pauvres mou premier. En Chine ou m.augq mon dernier. Petite bête est mon entier.

Réponse

Souris.

enÎgme

Eu p}e4a soleil perspppe ne peut me yojr.

SJais par contre on me voit fort bien quand on n'y voit plus rien.

Qui suis-jc ? '?

Réponse `

L'obscurité.

MOTS EnIiJANGLE

1. XXXXXXXX 2. X X X X. X X X

3. X X X X X X

4. X X X X X

5. X X X X

6. X X X

li XX

8. X X

1. Convoi du désert.

2. Petit fruit enfermé dans une coque

dure.

3. Prescrit pur le docteur,

4. Outil de cordonnier.

5. Qui n'est pas plein.

6. Animal domestique à longues oreil. les.

7. Négation..

8. Voyelle.

ENIGME

.T'ai un beau chapeau et pas de tête. Un joli pied

Mais sans soulier

Oui suis-je ï

CHARADE

Mon premier peut se yajp eu m vijjssê^U; M09 deux est signe 4? noblesse. Mon lierniçr cjjaftdçineut couvre un petit agneau.

Pour mon entier j'ai ecrtuinc faiblesse, car c'est un excellent gàtçau.

c'était un homme de sang-froid, il ne perdit pas la tête et porta plainte contre les commères, joignant à sa requête un chapelet de saucisses.

Devant une énorme affluence, le procès eut lieu. L'un des magistrats fut solennellement chargé de goûter les saucisses. Dans un silence de mort, jl déclara qu'il ne leur trouvait aucun goût de petit garçon et qu'elles étaient bel et bien du coehon.Un grand soupir de soulagement s'échappa de toutes les poitrines. Sommées de prouver autrement leur accusation, Tilde et Gréty durent avouer qu'elles ne savaient rien. En vain mirent*elles toute leur éloquence à tenter de persuader les juges qu'il suffisait de regarder Ja face de brute de Zeller et de se souvenir de ses menaces envers Seppi pour être convaincu de son crime, les huées de la foule les empêchèrent de continuer. Ce fut bien pis lorsque Zeller lui-même parut, tenant par la main. le petit Seppi en chair et en os. D'une voix émue, l'enfant expliqua qu'il s'était sauvé de chez lui pour ne plus aller ai l'éçoje et que la peur d'être battu l'avait empêché de revenir « Mais quqnd j'ai su qu'on accusait M. Zeller de m'avoir tué, j'ai couru, couru jusqu'à la ville. achcva-4-i]. Tant pis si ie suis battu. » •'

Seppi ne fut pas battu, et c'est pour les deux bavardes que la population de Mulhouse demanda un châtiment exemplaire. Et savez-vous ce que le juge imagina ? On alla chercher une grosse pierre sur laquelle on grava ces mots Je suis la pierre (les bavards

Bien connue des mauvaises langues.

Qui prit plaisir à la querelle,

Me transportera par la ville.

Et le dimanche suivant, il y eut une grande procession par tout Mulhouse. Encadrées de gens de justice qui sonnaient la trompe pour « les bafouer et les narguer », Tilde et Gréty, vêtues de leur seule chemise, portèrent à tour de rôle la lourde pierre des bavards. Juste derrière elles marchait le charcutier Zeller, armé d'un aiguillon dont il piquait l'une des commères lorsqu'elle faisait mine de ralentir. La foule ricanait et riait, et l'on se montrait du doigt l'écriteau épingle à la chemise des bavardes « Marguerite Kopf, menteuse et méchante. Mathilde Pratt, menteuse et méchante, »

Ce fut une dure leçon, et les deux femmes tinrent désormais leur langue au chaud. Elles avaient bien trop peur de la « Klapperstein » (1).

La pierre des bavards existe toujours. Elle est pendue par une chaîne à une fenêtre de I hôtel de ville de Mulhouse. Elle est sculptée en forme de visage, elle a. de gros yeux ronds, et elle tire la langue. b

Nanine Gruner.

CD Pierre des bavards, en alsacien.

_w'·uu.nmnuumuunnun~u~nYSiïniW ~~ï ~~yeüimim~nnüinniïü

UNE ANECDOTE

L'ENVIE ET L'AVARICE

Un homme fort avare voyageait en compagnie (l'un homme fort envieux. Or, voilà que sur la route, ils rencontrent un voyageur. Les trois hommes s'arrêtent, se saluent et font ensemble le chemin. Bientôt, cependant, leurs routes se séparent, Mais avant de quitter ses compagnons de voyage, l'étranger se nomme à

eux

–» Je sui§ saint Martin, leur dit-il. 4?t je ne veux point me séparer de vous sans vous laisser un souvenir de notre rençontre.

Les deux hommes, étonnés et ravis, s'approchent vivement de saint Martin, chacun voulant être le plus près pas- sible de ce charmant compagnon de voyage, au cas où il sortirait un souvenir de sa poche.

i Que l'un de vous, dit saint Martin, me demande ce qu'il veut il l'obtienclra. Quant à l'autre, il aura le double de ce que le premier m'aura demande.

L'envieux et J'tjvare, sur le moment, éprouvèrent une grande joie, Une telje aubaine ne se trouvait pas tous les jours. Mais chacun eti même temps tourna le <los h saint

Martin sfïn que l'uutre parjât

!c premier. L'avare voulait,

.• f ?

bien entendu, avoir le double de ce que demanderait l'envieux et l'envieux ne voulait rien avoir à envier à l'avare. Aussi la généreuse proposition de saint Martin fut-elle accueillie par un silence prudent.

Et saint Martin se remit en route, suivi des deux hommes qui échangeaient entre eux des regards furieux. A mesure que le temps s'écoulait, la rage et la convoitise mêlées contractaient leurs visages. Enfin, au bout de quelque temps, l'avare, ne pouvant plus se contenir, se jeta sur l'envieux et, le prenant à la gorge, le menaça de l'étrangler sur-le-champ s'il ne se décidait à parler et à demander quelque chose à saint Martin, L'envieux, pâle de colère, promu -alors. de parler.

Saint Martin, dit-il, je le demande de me priver d'un œij. Aussitôt son souhait se réalisa il devint borgne et au même moment l'avare, privé de ses deux yeux, devenait

aveugle.

Ainsi ces deiix hommes cupides, victimes de leurs terri- feje? défauts, en réaijsgrçt leur désir, perdirent au lieu de les gagner, les biens les plus pré*r eieux de ïn terre. (j.B,

0. 15.

R API O

La soirée Darius Milhaud, diffusée d# l'Opéra-Gomique, u'est-çlle pas la condamnation définitive des transmission 1 de théâtres lyriques ? Dans le Pauvre Matelot, les parties vocales furent constamjlieut couvertes par l'orchestre (pouf être juste, on conviendra que Torches»tration de la complainte ne convient nullement au micro) mais !• souvenir à'Esthcr de Carpenhas icvélè par Manuel llosenthal, dans une exécution toutes les qualités de l'oeuvre étaient perceptibles, a permis une comparaison qui nous senwjlc probante. I41 lumineuse Suite provençale, elle-même» « sonnait » pauvrement'. 1VD. T. Dimanche Î3 février

15 h. IS, TOUR Ell'PEL (206 m.) T/içqir*. La Petite Scène prèsaitc qu~elitq, btair a4tls QAzoïin, trad. d'E.~H. Clouard, avec Mmci RiWaiu, Saisi, Veriici, l'aide, Aimé, Gostclùme; Uitr- Caulvcn, Uespaty, l,c. Marc Hylour, Houtetyçc, Ddinus, [Jcnncssy, Alottricr. Mises en vndes tfc Mme Rivatn.

20 h. 30, RADIO-PARIS (1.61S m.) .• Rduh-'de Bruxelles (ir" partie) Concert par le Crend Or t-hestra fie fj. X. M-, stius la direction de If. £, André, avec Mme Moussct-Vos, cantatrice, et M. lïaskiti, violoniste commentaires par, M. Clbsson E Les Abeilles, poème synip/wiiiquc llsaye); Les Cor? beaux, poème d'A. Rimbaud Le Chant de Sabtai poème da G. Librccht iBowguigno») Deux met Içdics du cycle Eclqircies éternité, Reflets {liernier) Urne Mousset-Vos Trois mouvements ̃sym" phoniques (Quinet)' Ballade et polonaise ppjfil violon (Vieuxtemps) il. Gilson 2" partie ̃ Les aveugles, jeu radiophoninue de II. Chéldcrode, d'après un tableau de Jjreugkel l'Ancien. par* tic Rondes des chansons de Wallonie et de Fiait' dres, avec l'orchestre et tes chœurs de l'i. JV. R. avec Delbouille. soprano il. Adrien, baryton f

M. Anspacht ténor,

21 h., MCH P. T. T. (253.2 m.) RENNES BRETAGNH (288,6; Concert de la Sércnadt. Sérénade (Roussel) Mil. Cortot, Charmy, Ladhuire, Cruque, Mme Laskine VUlatielle pour cor ipuhas) M. Remont, au piano l{wç Mcycr; Histoires naturelles (Ravel) M. Bernac, au piano M, Poulenc Icux d'eaux (Ravel) Alborada del tneioso, Mme. Mcycr Sonate pour ilûtr. (( piano (Uiudcmiith) M. Carter, Mme Mcycr ,4 Til jour, telle nuit (Poulenc], M. Hernie au piano, l'auteur Trio (Raid) Mines Meyer, do Casa Fuertc, M. I'ournicr.

ORCHESTRE

15 h., BRUXl&lES FRANÇAIS (483,0) Orcbestic du Conservatoire de Verviers (Wagner, Cbxusson, Schumann, d'Iudy, Mo/ait, Debussy^ Franck, Dupaïc, Dupuis).

15 ]i. 30, SU1SSK ÀLliM.WiQUE (5»,<ft | lielsazar, oratorio de Ilaendel.

17 h. RADIO-PARIS Concert PasrMoup, tous la direction de M. Albert Wolff L'Qpér*Comiqut1 au dix-neuvième .siècle.

15 h. 30. LONDRES 1ŒGI0NAL (342.1 m.) i Orchestre B. B. C. (Elgar, Sdiubertiisat. Bakkirev).

19 h., HAMBOURG (331,9 jn.) s Festival Wagner.

19 b. S, FRANCFORT (251 m.) Concert (Haydn, Bçctrjoven).

lfl b. 5, l'RAGUK (470.2 m.) Depuis h SiaUe Sinclaua, gala par la Philharmonie Tchèque (Dvorak, ijiuetan.i, Wagner).

20 h., LKIPZJU (3S2,2 m.) Concert (Berlioï, Wcbcr, Liszt).

MUSIQUE DE CHAMBRE ET SOU

H b. 30, RADIO-PARIS Concert d'orgtt* (Bacb, Widor, Dupré, \rirri]e).

14 h. 30, RADIO-CITE (280,9 m.) Récital de violon Œuvres de M. Ravel.

16 h., STRASBOURG (342,« m.) Conca-t Sou- ciant Récital de piano et violoncelle (Beethoven, Chopin, Ravel, Krancœur, Brahms).

15 h. 30, PARIS P. T. T. (431,7) Quatuor de clarinette» Mélodies.

1<J h.. TOUR EIFFEL Vlolon et piano.

!<J Ji. 30, RADIO-PARIS Chansons du folklore champenois.

20 b., TOUR EIFFEL Concert Violon et piano.

21 h. 5, NATIONAL ANGLAIS (1.500 m.) i Anthologie de musique sacrée B. U. C. Singera, MUSIQUE LEGERE ET VARIETES

12 h. 30, RADIO-PARIS Musique variée,

13 li., POSTE PARISIEN (312,8) Le Quia- tette des chansonniers.

14 h. 10, RADIO-PARIS Heure variée peut la jeunesse.

15 h., RADIO-PARIS Demi-heure policière de J. Cossin.

16 h., PARIS P. T. T. Variétés. Le triomphe de lit parisienne.

19 h., RADIO-PARIS Guignol, par Bilboquet et sa troupe.

20 h. 30, TOUR EIFFEL Variétés.

20 h. 35, RADIOt37 (360,6) Le concours de la pièce inachevée.

21 h., RADIO-37 Retransmission de la reliai de Rip et Willemetz.

THEATRE

14 h., PARIS P. T. T. Un homme en or; comédie de R. Ferdinand.

16 h., RADIO-PARIS Nuit et jour, pies* inédite de Cl.-A. Puget.

20 h. 30, PARIS P. T. T. La Comédic-Fran« çaise Britannicus, de Racine.

21 li., RADIO-CITIî Depuis le Théâtre Cil. de Rochcfort Frénésie.

Samedi 12 février

20 h. 10, TOUR EIFFEL De l'Opéra, Dâa Juin, opèra en deux actes, musique de Mozart, avr.a M. Pcniet, Unies Lubin, Germaine Jlorrner, Dèlmai MM. Cabancl, Ramband, Morol, Mcdm. Orchestre sous la direction rfc M. /xe'n'.

20 h. 30, RADIO-PARIS Théâtre. Un soir en Italie, avec Madeleine Renaud, de /•: Comidie-pran(aise, cl llcuri Rollq.it, prés, par F. tireçlt Vus nuit vénitienne, comédie eu fiif acte d'A, de Musset, avec MM. Rollin, Kollait. Dichamp, Flaleau Mines Renaud, Lorry, Hawbius. A 21 il. 10, P.U RIS P. T. T. Corilla, comédie en un acte du G. de, Nerval, avec dlad, Renaud. Mît. Rollau, De* champs, Detûnx.

20 h. 30, PARIS P. T. T. Concert symphoniquc Lc cheval de bronze, ouv. (Auber) Mélodies, par M. Baibon Pamir gc Tournait est mon pays (Masscnct) Le Médecin malgré lui Air des Glouglous (Gounod) Le chalet Arrêtons-nous ici (Adam) Le Ca'id L'amour est un dieu prohine (Thomas) Illvs, ballet (Garnie). Le pas des Fleurs (Delibts). 22 h. 5, RADIO-PARIS Concert sous la dnecliou de 11. J. 0'lrrgue JJelqdiés par M. Baibon Ta bouche J'ai fait ça mgçhinçlçtiu'.iit Ça c'est une chose JJqiicIic (i bouche Où, quand et comment Gosse- de riche Quand, vu est chic (Y vain) Scène da lêerie (.Massçnet) Marche écossaise, (Debussy).

"21 h. 10, R4DIO-PAK1S Méloilirs par Mlle Castaug (Vuilhrmoz, Delacroix, fkmbirç, Dubois) Le Cabaret, par II. Cor l'aimes berrichons dits par M. Chambon. La suite des Vtuiétés à 21 k. 50, \iIUS p. T. T.

23 h., PARIS P. T. T. f Théâtre Mai 36 présente Le temps est un songe, six tableaux tir. II. -R, Lciiçnitaud,, prés, par G. l 'il oi1J, mi.rc ce ondes par L. Riuh, avec. Mmes Bcrendt, Mansmt, Fauta:: MU. Dcninx, Fciréa! rr.çic Mlle Btiauue.

ORCHESTRE

16 b., BORDEAUX-LAFAVETTOi Concert

SaintcrCéciic, sous la direction du M, Poulet (Mozart, Jirahms, Balaklrcff, Lalo).

16 li. 30, PARIS P. T. T. Concert Pasdeloup. 17 h., TOUR EIFFEL Concert Poulet.

17 h., RADIO-CITE Concert pur l'Orchestre Symphonique de Paris..

17 li., RENNES-BRETAGNE Concert (Mowrt, Haydn, Beethoven, MendelFSQhn).

IS h. 45, ORCHESTRE B. B. C. Concert, Tchaikowsky). 19 h. 30, RENNES-BRETAGNE Œuvres dé Chabrier.

20 h. 30, STRASBOURG Concert sous la dï* rection de M. Von HocssUn, avec la Chorale de la Cathédrale de Strasbourg.

MUSIQUE IDE CHAMBRE ET SOU

12 h., RADIO-PARIS Piano, ̃ •

13 h, 30, RADIO-PARIS Mélodies par Jf.

Hércnt.

18 h. 30, PARIS P. T. T. Musique catalane par la cobla Combo-Oili.

20 h. 15, RADIO-PARIS .Mélodies (Berlioz, Debussy, Auber, Ropartz).

20 h. 40, LONDRES REGIONAL Récital de clavecin.

21 h,, MARSEILLE Concert Solistes de la Philharmonie de Berlin (Mozart, Brahms, Schu- · bert).

MUSIQUE LEGERE ET VARIETES

12 h. 15, RADIO-PARIS Musique variée.

14 h. 30, PARIS P. T. T. La T. S. F. à l'hôpital.

19 h. 40, RADIO-PARIS PoOnics dits par Francis Carco.

20 h., RADIO-CITE Les chansonniers en liberté,

20 h. 10, POSTE PARISIEN Le dernier salon où l'on cause.

OPERA

20 h., ROME Les Noces de Figaro, de Mozart. THEATRE

20 h. 30, LILLE }\ T. T. Théâtre Théo Fleischmann L'homme roux qui louche, jeu radioplf. policier Le colonel Chabert (Balzac).

I ~é~~G D~ J9R2~N~GE '9~ 6lt~j'~ji9

j. CLAUSE •* WtëTrStJY-SWBrPRGE (%*tm


Xli S PO HT DIRIGE

Où en est la préparation olympique ?

Peut-être les Jeux i Olympiques de 1940 ,< auront-ils lieu à Tokio, ainsi que les Nippons persis- j tent à l'affirmer ? En attendant, le < Comité Olympique français demeure dans l'expectative, après avoir fait une < démarche « de fi-

̃vntintt rxftlli

•emprunter le langage thérapeutique auprès dit sous-secrétaire d'Etât des sports et de l'Education physique. L'ambiance extrême-orientale, certes, ne parait pas des plus favorables. Mais, d'ici là; tout peut s'arranger au em-

pirer. "l'd 'C' ,t' l t

Le rôle du Comité olympique consiste e immuablement, inciter ses fédérations Ressortissantes à ne pas ralentir leur effort, et'à à préparer' l'entraînement de (eiirs adeptes en vue. de la, compétition mondiale.

Une question, qui revêt une importance, tie, mois en mois plus aiguë, au fur- et- à- mesure que la crise s'ampli fie et que l& coût de la vie augmente, c'est le' problème des crédits.

Les fédérations auront-elles des créÛÀGTIYITE SUR LES LINKS ta cinquième épreuve du C.A.E. aura lieu demain à Fontainebleau

V-efoi-l-'orclre des départs de la cinquième épreuve 'du concours annuel d'entraînement «pii aura lieu demain dimanche à Kontairieileau, sur 36 trous.

h. 30 Morteot, Il. Fabry 9 h. 33 R. A. Dormeuil, J. Léglise 9 h. 40 R. Charrier, M. Carlhiau 9 h. 45 Margulès, H., de Filiquier 9 b. 50 S. Michel, J. Nouel .9 h. 55 B. Fussien, Desouches 10 heures Y.' Le Quellec, R. Boulin .10> h. 5 Lacroix, prince L. Murat, 10 heures, 10 A. Gobert, Il Boulot 10 h. 15 Goudard, vicomte de Dampierre 10 h. 20 P. Domange, marquis d'Aulan. la prochaine épreuve de l'Alliance aura lieu le 17 février à Chantilly La prochaine épreuve de l'Alliance amateurs et professionnels aura lieu le jeudi 17 février à Chantilly. Contre par, pal- points. Engagements à J. B. Loth, Golf de Fourqueux, téWph. 617, à Saint-Germain. Clôture irrévocable mercredi 16, à 12 la.

Le Grand Prix des Seniors-Professionnels «era '"disputé le vendredi G mai à SaintGermain..

Au Gol: oe Marscille-Aix

Prix Charles Daher (concours des 7 Clubs), match play, handicap.

Demi-finales A. Ducreux b. C. Siméoiioglou A. Mourgue d'Algue b. A4. Siméo-

aoglou. ̃•.̃•̃

Finale A', Ducreux b; A.1 Mourgue d'Algue.

Au Golf de Saint-Germain" "• Aujourd'hui samedi 12 février, Médaille mensuelle, dames, première et deuxième série." 12 h. 30 Mme Harding, Mme Christophe 12 h. 34 Mme P. Lengellé 12 heures 46 Mme Lévy-Haussmann, Mme Barjret-Decap 12 h. Mme Straus-Lceinans, Mme Béas 12 h. 54 Mme Pinci, Mlle Combemale 12 h. -58 Mlle Y. Pascault, Mlle Forget 13 h. 2 Mme Marx, Mme Briscde..

En raison du C. A. E., la Médaille mentuelle messieurs, première série A, qui devait avoir lieu demain dimanche 13 février, est reportée au dimanche 20 février.

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lits de préparalion mis à temps à leur disposition ?

Sinon, il importerait que l'autorisa'ion officielle, sollicitée maintes fois, Permette assez à temps au Comité olympique de se créer des ressources, sans ivoir à recourir aux subsides soumis à l'approbation du Parlement.

En Amérique de même que dans maints pays chaque fédération est 2uforisée a prospecter des fonds pour la préparation olympique.

Il n'est pas un escrimeur qui n'utilise oour sa correspondance le timbre olymaique, dont nous reproduisons la vif nette ci-contrs, et grâce auquel l'entrainement peut s'organiser méthodijuement et se poursuivre régulièrement. Le gouvernement français n'a pas le iroit de se désintéresser plus longtemps le la question.

Que l'on. décide d'éditer des timbres. ie vendre des insignes, d'organiser une loterie ou de concourir aux ventes de ses billets, ou bien alors que l'on se uréoccupe d'instituer au plus vite une légère surtaxe n'en a-t-on pas déjà nis partout ? sur les spectacles spor'ifs au bénéfice du sport.

C'est très bien de proclamer véhémentement que le sport professionnel ie prépare que des déboires à notre jeunesse, et que ses profits n'ont pas

'me destination de réhabilitation per-

mettant au sport amateur de progresser suffisamment.

Il y à longtemps que nous avons en!endu ou tenu ces propos, La question n'a pas fait, hélas de progrès pour zela au contraire.

Il y a cependant à la tête du mouvement. sportif un ministre qui se réclame le l'amateurisme et qui voue aux gémonies, chaque fois que l'occasion s'en présente, l'égoïste professionnalisme. Nous applaudissons sans réserve à ses paroles. Mais nous souhaiterions le voir passer aux actes.

La création d'une caisse autonome des sports ne devrait pas être différée. Armand Massant.

FOOTBALL

La nette avance de Sochaux diminue l'intérêt

du championnat de France Txa matches, pour le Championnat de France reprendront demain dimanche. Voici l'ordre des rencontres

PREMIERE DIVISION

Red Star 01. c. A. Cannes.

R. C. Roubaix o. F. C. Metz.

F. C. Site c. U. 8. Valenciennes A. R. C. Lens c. S. C. Fives.

01. tillôic c. Ol. Maraeille.

F. C. Spehaux c. Excelsior R. T.

Antibes F. C. c. F. C. Rouen.

R. C. Strasbourg c. R. C. Paris.

La position de Sochaux, qui domino le lot avec sept points d'avance, enlève tout intérêt il ce championnat qui semble bien être gagné, dès maintenant, par les joueurs de l'Est. Sochnux reçoit TExcclsiov et ne paraît pas courir un gros dangur. Marseille et Rouen, qui sont (in seconde position, se déplacent respectivement h Lille et à Antibes et leurs chances sont. dit t'ait de, c:eâ longs déplacements, sensiblement réduites. C'est vers les derniers' du classement qu'il faut tourner Je regard. I.e Red Star recevra Canues. Les Parisiens devraient gagner, mais on sait que Je Red Star manque de « "finish et il se pourrait, une fois encore, qu'il s'incline devant l'ardeur dos Cannois.

Le Racing- jouera à Strasbourg et ce n'est pas encore cette rois qu'il va pouvoir se libérer des affres de la descente en seconde division.

DEUXIEME DIVISION

(Division interrégionale) Poule .des premiers

F. C. Mulhouse c. 0. G. C. Nice.

Stade Rennaia U. C. c. C. A. Paria S. M. Caen c. Ol. Alis.

U. S. Boulogne c. 01. de Dunkerque. S. R. Colmar c. A. S. St-Etienne. Stade de Reims c. R. C. Arras.

Havre A. C. c. Toulouse F. C.

F. C. Nancy o. U. S. Tourcoing.

Poule complémentaire

A. S. Troyea c. R. C. Calais.

Nîmes Ol. o. A. S. Hautmont.

F. C. Dieppe c. F. C. 0. Charleville Girondins F. C. o. S. O. Montpellier. Exempt U. 8. B. Longwy.

Le Havre tient solidement la tête et, quoique Toulouse soit un adversaire dirriclle, il ne Semble pas que les Havrais doivent la lâcher.

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LE MATCH DE TENNIS PARIS-LONDRES DEBUTS TERNES DES PARISIENS qui, à la fin de la première journée sont "menés" par 4 victoires à 3

Si les résultats de la première journée du match Paris-Londres, qui a débuté hier au Stade Pierre-de-Coubertin, ont mis à mal les -iprouostics généralement établis, il ne i faut pas en déduire que les rencontres fu- c rent passionnantes. Rarement, H convient de t lu dire, on assista à des parties aussi régulièrement ternes. Les joueurs de Paris 1 à l'exception de P. Pellizza n'avaient pas £ du tout d'entrain ceux de Londres en [ avaient un peu; mais sans exagération. s Cela fit que Jamain et surtout Bolelli tu- 1 rent battus par des rivaux de qui ont n'at- tendait certes pas semblable performance. Quant à Sanglier, ce fut une bien piètre figure qu'il fit contre le jeune Oeloford qui, encore qu'il ait de la vigueur et du savoir- faire, ne sembla pas appelé à tenir jamais, les premiers rôles.

Jamain accumula les erreurs devant R. F. David, vieil habitue des « Paris-Londres ». Jamain savait que David avait un coup droit faible et un revers rapide et précis, et il attaqua sur le revers. Cela prit la forme d'une gageure 1

Bolelli « assomma » C. II. Jones au pre- mier set. et ne sembla plus attacher le moindre intérêt à la partie, finissant même celle-ci en totalisant les fautes.

Pierre Pellizza n'eut pas en le jeune Milli- ken un dangereux adversaire. Néanmoins, il joua sa chance; sans désinvolture et ga- gua aussi nettement qu'il devait gagner. Ajoutons que dans le dernier match de l'après-midi ledit Pellizza fut encore l'animateur du débat et parvint même à réchauffer l'ardeur de son partenaire J. Jamain qui termina la partie avec brio. L'équipe Shayes-Deloford, adversaire de l'association Jamain-Pellizza, fournit un jeu honnête.

l, NOUVELLES DE TOUS LES SPORTS

Les manifestations du Jubilé Dunlop Le pneumatique Dunlop entre dans sa cinquantième année. Pour fêter dignement l cet événement, Dunlop a établi un programme de manifestations qui se dérouleront au cours l'année et que voici Fefrier. participation au Rallye automobile féminin Paris-Saint-Raphaél. Avril. Eliminatoires de la grande épreuve cycliste Le Premier Pas DnuIo[i, dans toute la France, et demi-finale de la région- parisienne..

^ftli. ̃ Grande réunion cycliste au Vélodrome de Vlncenncs, sous le signe du Jubilé et finale du Premier Pas à l'autodrome de Montlhéry.

Juin. Journée cycliste et tandémistc du Jubilé et cent rallies cyclistes.

Grauds Prix de Golf du Cinquantenaire (professionnels). Juillet. Réunion de tennis an Stade Roland-Garros. Kermesse à Montluçon pour le personnel Dunlop.

A l'occasion du jour anniversaire de l'inveution du pneumatique, réunion cycliste [ autour du champ de course de Longchamp au bois de Boulogne.

Août. Critérium international de tourisme Paris-Nice automobile.

Importante épreuve d'aviation Coupe du Jubilé Dunlop.

Septembre. Compétition de tracteurs t agricoles la Semaine de motoculture. Octobre. Fête pour les enfants dé Paris au Vélodrome d'Hiver.

ATHLETISME. Le auccèe des Jeux olympiques de Tokio serait gravement compromis, si la déclaration de M. H. F. Pash, membre du comité exécutif de l'Association athlétique amateur de Grande-Bretagne devenait définitive.

M. H. F. Pash a déclaré que les athlite. britanniques ne participeraient pas aux prochains Jeux, dans le cas où ils seraient orgarrtsés à Tokio.

Le forfait de la Grande-Bretagne entraînerait très probablement celui de l'Améririque, Dans ce cas, le nombre des concurrente serait sérieusement réduit.

CYCLISME. li fut un temps où M. le directeur des vélodromes parisiens se plaignait d'fetro dans l'obligation de présenter Paillard trop souvent à ses fidèles spectateurs.

Après avoir participé à de très nombreufgs réunions depuis le début de la saison, Paillard disputerait prochainement les Six Jours de Paris'.

BOXÉ. Jack Doyle ayant été victime

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Une soirée <c nulle >

On espérait que l'équipe parisienne Boelli-Glasser comblerait une partie du haulicap acquis par Paris, l'après-midi, en batant Jones-Millikeu.

Ce fut encore une déception. Après avoir Mis un net avantage dans les deux premiers iets, les deux Londoniens ralentirent la calence et après avoir laissé échapper le troiiième set se firent mettre en échec, au quatrième. A l'ultime manche, Bolelli et Glasser menaient par i jeux à 2 quand Glasscr « s'effondra », et tes Anglais gagnèrent. Fort heureusement, ensuite, Petra et Destremau, unissant leurs efforts les seuls Parisiens, avec Pellizza, qui aient vraiment 'ait des efforts en cette journée battent la meilleure association anglaise, Hare-Hughes. Cette victoire apporte à ses auteurs ie vigoureux applaudissements.

Simples. Deloford b. Sanglier, 6-1, 6-2 Pellizza b. Millikeu, 6-3, 6-4 David b. Jamain, 6-2, 6-4 Joncs b. Bolelli, 0-6, 7-5,

Doubles. Jamain-Pellizza b. DelofordShayes, 6-2, 10-8, 6-1.

Jones-Milliken b, Bolelli-Glasser, 6-4, 6-3, 3-6, 5-7, 7-5.

Petra-Destrcmau b. Hughes-Hare, 6-2, 6-4, 6-4. 'T.

Le programme d'aujourd'hui A partir de 13 heures. 31. D. Deloford c. P. Pellizza, R. E. Milliken c. J. Sanglier, C. E. Hare c. P. Férct, R. A. Shayes c. Boussus, Jones-MIlliken c. Destremau-Pctra, R. A. Shayea-Delofovd c. Bolelli-Glasser et C. E. Hare-G. P. Hughes c. Jamain-Pellizza.

d'un accident d'auto, le match qu'il devait disputer contre Ben Foord a été annulé. Sangchili défendra son titre de champion du monde des poids coq (I. B. U.) le vendredi t mars, au Palais des Sports, contre son challenger AI. Brown.

Les deux hommes, qui ne se sont pas adressé la parole depuis le 3 juin 1935, date du match qu'ils avaient disputé à Valence, ont refusé de se rencontrer dans le bureau du promoter Jeff Dickson. Bob Olln, qui fut cbampion du monde des poids mi-lourds, abandonnerait le sport actif, dans lequel il ne .joue plus un rôle brillant depuis plus d'une année. A Liverpool,. le boxeur britannique Ernie Roderick a battu, aux points, en douze rounds, l'Italien Gleto Locatclli, après l'avoir envoyé trois fois au tapis au cours des cinquième et septième rounds.

NATATION. A. Copenliasue, r Allemand Helna a battu le record du monde du 400 mètres brasse, effectuant la distance en 5 m. 43 s. 8/10 l'ancien record était la propriété du Banois Sinn Jenscn, avec le temps de 5in. 45 s.

Au cours de cette réunion; des records allemands et danois furent améliorés. TIR. Choï Gastinne-Uoiietiç. Concours d'entraînement, officiers de réserve. Revolver 1. Bernard 2. docteur Aubin, Métron et lieutenant-colonel Perrin de Brichanteau.

Carabine (sous-officiers. de réserve) 1. i d'Escayrac, Mathieu et Thiébaut. ·

Pistolet de combat 1. d'Escayac et Parquet.

Revolver 1. Parquet.

Classement final 1. d'Escayac et Parquet 3. Josserand.

Cours Saint-Louis. Premier cours 1. Uelormc, Polalilon et Serville.

Deuxième cours 1. Berthomicr.

Lebel. Premier cours 1. Binoche, Gcorgt, Hémard, Lemaiguen, Pardo et Polaillon.

Deuxième cours 1. 3Iilner.

Pistolet de combat. Premier cours 1. Polaillon.

Deuxième cours 1. Delbet.

Classement final. Premier cours 1. Polaillon 2. Serville S. Lemaignen 4. Pardo 5. de German-Ribon.

Deuxième cours 1. Rerthomier 2. Milner 3. Delbet 1. Thibicrgc.

HOCKEY SUR GLACE. .Résultats des matches joués pour le Championnat du monde, hier, à Prague Suisse b. Hongrie, 1-0 Lettonie b. Norvège, 3-1 Angleterre b. Allemagne, 1-0.

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'Résultats

RESPECTONS les lois du sport Avec la complicité des dirigeants de la Ligue du Nord d'athlétisme, la loi sportive a été violée cette semaine par* un des concurrents les plus en vue du prochain National.

Nous devons à la vérité de dire que la F. F. A. était dans l'ignorance la plus absolue des intentions du crossman en question et que le secrétaire général, M. Juigenson, a immédiatement pris les dispositions nécessaires pour que les faits que nous allons relater ne se reproduisent plus. Nous estimons, malgré tout, qu'un blAme sévère doit être infligé aux dirigeants régionaux qui ont pareillement oublié leurs devoirs.

Or donc, au cours de cette semaine, Baudoin, du C. O. A., s'est rendu à Lille afin d'y étudier le parcours sur lequel sera disputé le prochain Championnat

de France de cross-country.

Ceci est absolument contraire à la plus élémentaire honnêteté sportive, et pour résumer des commentaires qui pourraient être fastidieux, nous dirons simplement ceci la fraude en examen (et se procurer d'avance le sujet à traiter en est une) constitue un délit puni par le code pénal,

Baudoin, en prenant connaissance des conditions de sa course a pris un avantage certain et déloyal sur ses futurs adversaires. N'y a-t-il pas un code sportif ?

Nous n'ajouterons rien qui pourrait accabler Baudoin, car il n'est pas, en fait, le responsable. Que doit-on penser de ses dirigeants sportifs et militaires qui ont favorisé ou laissé faire leur administré ?

I SKI

française en Yougoslavie Sous le commandement du lieutenant Albouy, une patrouille du 90» bataillon alpin 1 de forteresse que complètent le capitaine Faure et le sergent Lissner, champion de Frnncc militaires, est partie pour la Yougoslavie où elle va participer à différentes épreuves militaires du ski.

On annonce d'autre part que la Fédération française, devant les grosses dépenses que cela occasionnerait, a renoncé à déplacer une équipe de France à Lallii (Finlande) pour les championnats du monde (relais, fond et sauts).

DE LA COUPE CINZANO

Les différentes épreuves éliminatoires de la Coupe Cinzano ont été disputées. Ainsi que nous i'avons signalé* déjàj I-tuurd et Mme Brillajfd se sont qualifiés au Grand Bornand. l'équipe Casalet et Mlle Blanchct il ISaux-Bonnes-Gouretlc, Chappcron et Mme Clutppt.Ton au Monl-Reyard, B. Prouvost et M' le Prouvost à Saint-Gervais-Ies-Bains, Scluuidt et Mlle Schmldt à Chamoiiix, Baquet <t Mlle Duudron à Mcgéve. de Val

Restent it courir les éliminatoires de Val d'Isère, du Moiil-Genèvrc, de Lucliou-buperbagnéres et U'Auron.

AU YACHT CLUB DE FRANCE Au cours de la dernière réunion qu'ils ont tenue, les membres du Conseil du Yacht Club de France ont admis, comme membres titulaires

M. Augustin Augustin-Normand (présenté par le vice-amiral Duraiid-Viel et M. G.

Ancel).

M. Marcel de Kerviler, (présenté par M. J. de Kcrvilcr, son père).

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I

ATHLETISME

André Cherrier.

Une équipe militaire

VERS LA FINALE

e

L'aviation sportive

̃+. Mardi 15 février, clôture des engagements pour la Coupe Deutsch de la Meurthe

Deux engagés à cette heure et la perspective de ne pas en voir d'autres avant mardi.

Renault et Caudron ont renoncé; les autres constructeurs, nationalisés ou pas, se désintéressent de la Coupe. Motif, ils sont trop occupés par ailleurs et ne peuvent pas déjà répondre aux demandes de l'Etat. Ainsi la Coupe Deutsch, condamnée en 1937, l'£st de nouveau en 1938.

Pour qu'elle obtienne le succès, il faudrait que notre industrie de l'aéronautique trouvV son équilibre et soit organisée comme une grande industrie.

Or, le président Daladier le constatait récemment, l'industrie française de l'aéronautique a fait jusqu'ici de l'artisanat! ». Il faut créer, en effet, une industrie l'aéronautique dans notre pays, une grande industrie avec une capacité de production cinq fois plus grande que celle qu'elle possède actuellement, lui faire acquérir des machines-outils, l'organiser avec du matériel pour la production en grande série, lui donner la possiblité de reortter des spécialistes, lui assurer un ravitaillement abondant et régulier en matières premières, lui donner des commandes pour un travail de plusieurs mois, l'assurer du lendemain, lui permettre de mettre en chantier ses créations quelques mois après leur apparition et non plusieurs années après, enfin ne pas lui imposer de transformer en cours de construction un modèle pré de 150 fois (nous disons bien 160 fois) ainsi que cela s'est produit déjà.

Nous touchons ainsi dans cet exposé rapide to ite la crise de l'industrie aéronautique. La tâche à accomplir est immense. Tant qu'ello n'aura pas été accomplie, impossible de demander aux constructeurs quels qu'ils soient de songer à autre chose qu'à cette organisation importante, capitale môme pour l'avenir de l'aéronautique française.

La Coupe Deutsch passe forcément au second plan et, hélas! nous levons abandonner l'espoir de voir la France reprendre sa place dans l'aviation sportive. Cependant, il reste une dotation importante du ministère de l'air pour cette épreuve. Cette dotation ne pourrait-eile passer dans le chapitre primes aux records vitesse, altitude, distance? Le système des primes d'autrefois eut de bons résultats. Pourquoi ne pas y revenir? A. R. e Saint-Exupéry, qui avait pris son vol, hier, de l'aérodrome de Ncwark (New-Jersey), pour sa tentative de traversée des Amériques du nord au sud, a dû revenir à l'aérodrome en raison du mauvais temps. Il a atterri à 20 h. 30.

̃+. e Les Ailes' mutllfies », associât' ju d'entr'aiile aux victimes de l'armée de l'air et de l'aviation navale, •!(), rue du Collséc, a Paris, seraient très reconnaissantes de tout envoi de layettes ou vêtements tricotés pour les' orphellns et enfants de ses membres décédés ou malheureux.

Les prototypes

M. Daladier, ministre de la défense nationale, et M. Guy La Chambre, ministre de l'air, ont visité hier matin les services techniques à Villacoublay. Ils ont été reçus

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par le colonel Delaitre,- directeur du centré d'essais, et par M. Volpert, directeur des constructions aériennes.

Le vent, très violent, a empêché de faire voler tous les avions, mais le gros porteur Farman « 223 », le Bloch de chasse « 160 », le Morane « 405 C. I., présenté par Michel Détroyat, et le Potez 631 ont pu cependant évoluer. Les ministres se sont intéressés au prototype.

L'aviation commerciale

̃+ Le plus gros avion allemand de trans- port, le quadrimoteur « J 4-90 », qui faisait ses derniers essais, s'est écrasé dans le» environs de Dcssau. C'est en faisant un essai à 500 kilomètres à l'heure, avec un appareil destiné à créer des vibrations artlflclelles. Le contrôle de cet appareil ayant, à un moment, cessé de fonctionner, les vihrations entraînèrent la chute de l'avion. Sur les cinq occupants, trois ont pu · sauter en parachute: On compte un mort et un blessé. Cet avion était destiné à la Deutsch Lufthansa. Il pouvait transporter ̃l") passagers et une commande était en préparation dans les usines Junkers. Certains pays sud-ainéricoins ont déjà passe commande à l'Allemagne de cet appareil dont il existe un second exemulairc.

.+. Cams 101, Lalécoère 6:U ou S. E. 200 t Ceci représente les appareils en compéti- tion pour ia commande d'Etat en vue de la liaison transatlantique nord.

Nous avons dit déjà que le C.A.M.S. 161 était le mieux placé idans la course. Il est certain que pour l'avenir immédiat c'està-dire courant 1»3» c'est cet appareil qui s'impose. La compagnie intéressée d'ail- leurs, Air-France Transatlantique, s'est prononcée en sa faveur. Après le Late 631 est l'appareil de t'avenir, un avenir plus éloigné. Le S. E. 200 serait réserve pour l'Atlautiquc-Sud. La décision officielle va être prise prochainement. Il serait temps. Nous avons près de six semaines de retard. Le retard c'est une formule qui prend, hélas, en France. Nous nous amusons à créer des retards sans penser au préjudice qiiB cela nous occasionne. L'absence d'hommes ` capables de décider, l'avis de Pierre, Paul ou Jacques, des intérêts particuliers en jeu, peut-être, des discussions stériles, voilà ce que l'on trouve aujourd'hui plus souvent qu'une politique ferme, suivie, qui s'inspidu bon sens et de la logique.

L'aviation postale

La politique de vulgaiisation de la poste aérienne se poursuit heureusement. Les P. T. T. viennent de décider de supprimer la surtaxe sur la ligne Paris-Marseille. A partir du 17 février, le courrier sera donc acheminé sur le résesu d'Air-Franc* sai|s surtaxe,

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Val.-cuis.ir., 25 a., rec. p. m., d.pl. 1-2 maft. Nivet, hôtel Astor, r. Mt-Voléricn, Suresnes. Cuis. -val. pouv. rempl. cuisinière, îg.réf., non. couché, dem. pi. SiccoH,46,r.Perronet,NeuiHy. Va!et-cuisin. coréen, capable, bonnes référ. Li, 16, rue Lebouteux (17e).

VALETS DE, PIED, GROOMS

J. hm, a$ a., ro- ?o. dem. pi, valet pied. Référ. Foindron, 7, av. G^orge-V (S*)^