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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1938-02-04

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 04 février 1938

Description : 1938/02/04 (Numéro 35).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k4097552

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Réponse attendue

La réponse que l'Italie fera aux propositions anglaises pour rendre plus sévères les mesures centre

ta piraterie en Méditerranée est attendue avec intérêt. De même la réponse au projet pour mettre fin au bombardement des villes ouvertes.

On voudrait que ces réponses fussent favorables. Elles apporteront en tout cas un peu de lumière sur une situation qui gagnerait plus à la venue de quelque clarté, même un peu froide, qu'à la recrudescence de polémiques dont l'effet, complètement usé, ne peut plus se renouveler.

La position italienne présente, à première vue, un caractère anormal. Ce caractère anormal soulève des questions qui ne sont pas de bonne ou de mauvaise humeur. Elles sont, précisément, de clarté à obtenir sur des faits que l'esprit souhaiterait rassurants, mais que leur obscurité rend inquiétants.

L'Italie entretient trois armées hors de son territoire national.

Il n'est pas étonnant qu'une armée italienne demeure en Ethiopie. Des nouvelles que publie la presse anglaise, depuis quelque temps, il résulterait que les conditions générales de l'établissement italien dans l'ancien empire du Négus seraient difficiles. Peut-être pousse-t-on au noir la peinture de ces difficultés. En tout cas, personne de sérieux n'a jamais pensé que la brillante campagne du marééhal Badoglio mettrait un terme aux efforts qui seraient exigés de l'Italie dans un pareil pays, de pénétration aussi ardue, de populations aussi divisées, de coutumes aussi résistantes, et d'une telle étendue.

La soumission complète et l'organisation de l'Ethiopie représentent une tâche normalement très absorbante. La concentration d'effectifs italiens en Libye et l'intervention proclamée d'autres forces italiennes en Espagne n'en paraissent que plus anormales. Et c'est par là,,qu'en dépit de tout, la position de l'Italie devient de plus en plus obscure.

La concentration en Libye et l'intervention en Espagne ont évidemment un sens de pression stratégique à l'égard de l'Angleterre et de la France, desquelles, d'ailleurs, l'opinion ne sait pas au juste ce que l'Italie attend, hormis une formule de reconnaissance du titre d', « empereur » de S. M. Victor-Emmanuel. En même temps, l'Italie déclare attendre qu'on lui offre des négociations, l'opinion étant toujours laissée dans l'ignorance complète de l'objet éventuel de ces négociations.

Il saute aux yeux que la pression stratégique, puisqu'il s'agit de relations de paix, paralyse absolument le travail diplomatique. Les deux actions se nient mutuellement. Comment se fier à la négociation pendant qu'en pleine paix progresse une manœuvre stratégique ? Et comment tenir pour absolue une manoeuvre stratégique si celui qui la tente demande à négocier ?

Le danger de la position italienne vient de son obscurité. La nature des choses la pousse mécaniquement à cesser d'être une position sans fruit. Et elle ne peut donner de fruit que si l'une des deux actions cesse d'annuler l'autre si l'Italie choisit entre la pression stratégique et la négociation diplomatique.

C'est pourquoi entre plusieurs raisons, devant l'incertitude, il faudrait élaguer notre politique intérieure de beaucoup de disputes secondaires. LUCIEN Romier.

DES SON ARRIVEE A PARIS

LE ROI GUSTAVE V A JOUE AU TENNIS et il assistera ce soir

avec M. Albert Lebrun

au match France-Suède

S. M. Gustave V de Suède est, on le sait, un fervent amateur de tennis. Hier, dès son arrivée à Paris, il a « essayé » le nouveau stade Pierre-deCoubertin.

Aussi n'est-il pas surprenant .quil ait, voici quelques années, offert une coupe qui, d'abord, fut mise en compétition chaque hiver, entre les équipes des pays nordiques, puis, l'an dernier, entre les équipes de toutes les nations européennes.

Cette Coupe, aux règlements identiques à ceux de la Coupe Davis, fut, on se le rappelle, gagnée par la France sur la Suède. Après avoir éliminé ses divers concurrents, la Suède se trouve à présent en posture de reprendra à la France le trophée de S. M. Gustave V. Ce soir, à 20 h. 45, commencera sur le court central du nouveau et magnifique Stade municipal Pierre-de-Coubertin, le débat franco-suédois.

Le « roi sportif assistera, en compagnie de M. Albert Lebrun, président de la République, à cette soirée inaugurale. M. Albert Lebrun, si quelques points du jeu lui paraissent obscurs, pourra demander tous renseignements à son royal invité. M. C.

LE GENERAL GOERING SUCCEDERAIT

AU MARECHAL VON BLOMBERG Il serait « ministre

de la préparation à la guerre » (De notre correspondant particulier, par téléphone)' BERLIN, 3 FEVRIER. Le question von Blomberg. agite l'opinion. Des bruits tenaces veulent que la situation du feld-maréchal, ministre de la guerre, s'oit compromise, tandis que dans certains milieux on le nie non moins obstinément. Dans ceux-ci on déclare que le Fiihrer ne partage nullement les préjugés de l'aristocratie militaire et que, quand bien même le commandant en chef des armées allemandes aurait épousé une collaboratrice ou régularisé une situation, il ne lui en saurait pas mauvais gré. Ne lui a-t-il pas servi de témoin, en même temps du reste que Goering, et, deux jours après, la Propagande n'a-t-elle pas répandu une photographie (qui fut alors très commentée) représentant le maréchal avec sa jeune femme au Jardin zoologique de Leipzig ?

Par ailleurs, Blomberg, sans être un fidèle de la première heure, passe pour un national-socialiste irréprochable, et les nazis convaincus ne sont pas légion dans les ltautes splières de Vannée. Il n'est pas facile de lui trouver un remplaçant en dehors de Goering.

La Reichswehr

en face du parti

Mais précisément celui-ci s'imposerait, dit-on d'autre part, parce qu'il représenterait les intérêts de l'armée en face du parti cette armée qui dans le IIIe Reich comme sous la République continue à former un Etat dans l'Etat et à faire prévaloir sa volonté. Son ostracisme contre Blomberg qui a failli à

POUR LA SECURITE EN MEDITERRANEE Le gouvernement français décide V

Sera attaqué tout sous-marin aperçu en plongée en dehors des eaux territoriales espagnoles

Le ministère des affaires étrangères communique

« A la suite des entretiens qui ont eu lieu à Londres, le 2 février, entre le secrétaire d'Etat britannique aux affaires étrangères et les ambassadeurs de France et l'Italie, en vue du renforcejnent de ta-protection de la navigation commerciale en Méditerranée contre les

LES JOURS SE SUIVENT DANS LE GOUT FLAMAND C'était dans une rue étroite, avec des maisons en briques, des façades où des crampons de fer rouillé dessinent des S tutélaires, des toits bien assis. Ces villes des provinces belges donnent par leur physionomie extérieure l'avant-goûl de leur intérieur comme chez la plupart des puys du Nord où la vie de famille, le commerce, la banque s'exercent entre des cloisons épaisses, des boiseries, sous des poutres solides. Quel agrément de trouver un restaurant bien chauffé, avec des tables espacées les unes des autres, les voisins ne cambrioleraient pas notre conversation et ne nous enverraient pas leur fumée au visage Le patron, homme fin et cultivé, dont l'hôtel et le restaurant ont trois générations d'âge, a pris la maison familiale après de solides études et des voyages. Culture et f inesse discrètes il n'y a pas de poésie, ni aucune trace d'archaïsme sujr le menu. A la bonne heure La discussion portera sur le choix anguille au vert ou huîtres d'Ostende, rognons au genièvre ou poulet à la crème. Nous sommes dans un pays où l'on a le goût de la bonne chère. Les traditions catholiques y sont fortes, mais une fois encore, tolérantes pour la gourmandise. Confortablement assis, nous pouvions nous restaurer hors du temps. le cadre est cinquantenaire et le personnel montre un empressement et tout à la fois une lenteur de l'autre siècle. Dépaysentent savoureux.

Un monsieur à cheveux gris était assis dans un coin de ce restaurant, tout seul, fumant un long cigare. Un habitué. Il avait devant lui une bouteille de champagne. S'il boit foujours une bouteille de champagne à son repas, c'est un excellent habitué et je félicitais le patron d'avoir des clients de cette sorte. Sur quoi j'ap- pris que ce vieux monsieur était Hollandais, qu'il était à l'ordinaire plus sobre, :mais qu'ayant connu la naissance de la jeune princesse, il s'était mis une petite flamme orange à la boutonnière et il s'était commandé une bouteille de Champagne. Ce vieux monsieur hollandais ni' a ravi. Il paraît qu'il déjeune à peu près toujours seul: et dans ce restaurant, car il a jugé que c'était le meilleur de la ville. Il lit un journal hollandais, un belge, le Times et un grand journal français que je ne citerai pas par discrétion. Quand il a fini son déjeuner, il allume un cigare après t'avoir un instant respiré. Puis •il déguste un café. Et voilà.

Ce matin, il n'était pas seul. Il déjeunait avec une petite princesse, celle qui venait de naître et cette bouteille de champagne destinée à fêter ce prolongement dynastique. Il souriait à ses pensées, c'est-à-dire à la joie de son pays, à tout ce qu'il savait s'y produire durant cette journée de liesse. Il avait t'air parfaitement heureux.

Ce bonheur m'a fait réfléchir. Car enfin, cet excellent Hollandais ne vit pas dans son pays et l'éloignement est chose triste; il vit seul et la solitude est chose triste il est âgé et la vieillesse n'est point un enchantement Mais malgré ces circonstances, il avait l'air d'un homme heureux. C'est donc qu'il faut savoir aimer jusqu'à la fin de sa vie son pays, ses princes, ses habitudes et

sa fa6le, voilir tput..

sa table, voilà tout. Guermantes.

ses traditions et à ses habitudes serait irrévocable et l'emporterait sur les désirs mêmes du Führer. L'insuffisance de la science militaire de Goering serait de peu d'importance. Il seruit Te ministre de la Préparation à la guerre, tâche) à laquelle il s'est déjà consacré comme préposé au plan de quatre ans et grand chef d'une économie qui est somme toute une économie de guerre. Il y a aussi le cas du général von Fritsch. Nous avons fait allusion l'autre jour aux invitations qu'il a décommandées. On croit généralement que sa retraite serait liée à celle de von Blomberg.

Bernard Millot.

(Suite page 3, col. 1 et 2.)

actes de piraterie, le gouvernement français a décidé de prendre, corrélativement aux mesures arrêtées par l'Amirauté britannique, les dispositions suivantes » Les navires de guerre français qui assurent, conformément à l'accord des experts navals britanniques, français et italiens, l'exécution des mesures de sur- veillance prévues par l'arrangement de Nyon, recevront, l'ordre d'attaquer et, si possible, de détruire, dans le 'secteur affecté à leur surveillance, tout sous-marin aperçu en plongée en dehors des eaux territoriales espagnoles, sur les routes '1 maritimes situées à l'ouest du méridien du Bec de l'Aigle (près de La; Ciotat). » Aucun sous-marin

n'a été aperçu en Méditerranée déclare M. Eden

Londres, 3 février. M. Eden a déclaré cet après-midi, à la Chambre des Communes, qu'aucun sous-marin n'a été découvert en Méditerranée par les patrouilles navales britanniques, françaises ou italiennes, depuis la date de la signature de l'accord de Nyon. Une affaire d'espionnage en faveur des Soviets est jugée à Londres Londres, 3 février. L'affaire d'es-j pionnage qui se juge en ce moment à Londres suscite un très vif intérêt. Il est désormais prouvé que des agents soviétiques cherchaient à s'emparer de documents secrets conservés à l'arsenal de Woolwich, et notamment du plan'; d'un canon de marine de 14 pouces, du dernier modèle. Les agents soviétiques avaient cherché à le faire photographier.

Deux des agents soviétiques qui étaient en rapports avec les inculpés sont partis pour Paris le 6 novembre dernier, afin de regagner Moscou. On estime à Londres que l'on pourrait trouver à Paris des pistes intéressantes. L'organisation d'espionnage soviétique semble avoir été extrêmement bien outillée et avait sans aucun doute des ramifications sur le continent. 1

COMMENT LA FLOTTE BRITANNIQUE EST REPARTIE DANS LE MONDE

Le tableau-ci-dessus montre la répartition actuelle de la flotte britannique entre les eaux métropolitaines et les diverses parties de l'empire qu'eue a mission de garder. Pour plus de clarté, nous n'y avons fait figurer que les bâtiments de combat cuirassés, porte-avions, croiseurs, destroyers, sous-marins à l'exclusion des navires de tous genres qui ne possèdent pas par eux-mêmes une valeur militaire importante par exemple les avisos et canonnières qui forment le gros des stations lointaines, les mouilleurs et dragueurs de mines, les patrouilleurs, ravitailleurs et autres navires auxiliaires. Nous n'avons tenu aucun comnte non nlus des bâtiments en construction. Seules

MARYSE HILSZ a atterri au Bourget

Maryse. Hiisz' e£~ son' mécanicien Puillet sont reçus, après leur atterrissage au Bourget, par M. Girardot, commandant de l'aéroport.

M.Chautenp n'hésitera pas à mettre en jeu l'existence du Cabinet

pour obtenir le vote des projets sociaux C'est ce qui ressort du Conseil d'es Ministres qui s'est tenu hier Si, dans la première partie du Conseil des ministres, il ne fut question que des problèmes extérieurs, dans la seconde partie de la séance,, les membres du gouvernement ne s'occupèrent que des questions de politique intérieure.

Ainsi que nous l'avions annoncé, « M. Chautemps a mis ses collègues au courant de la discussion des projets sociaux à la commission du travail de la Chambre». Un échange de vues important a eu lieu à ce propos. Il est en effet incontestable que les objections et réserves présentées par la C. G. T. au projet gouvernemental sur le statut moderne du travail ne sont pas sans créer certaines difficultés parlementaires au cabinet. Dans quel sens la commission amendera-t-elle le projet initial de M. Chautemps? C'est l'inconnu politique de demain. Le ministère, pour la lourde tâche qui lui incombe, ne saurait laisser diminuer son autorité et son prestige en acceptant des modifications par trop profondes de ses textes. Sur cette conception, qui est celle de M. Chautemps, le Conseil a été unanimement d'accord. La partie assez délicate qui s'engage à la Chambre reste à jouer. La discussion en séance publique ne paraît, guère devoir venir au Palais:Bourboii avant le 10 février au plus tôt. Les oracles pensent menu que le- débat ne s'engagerait que le 15 février, ce qui semble plus probable en l'état actuel des choses. ') i; ̃ l'< ` (Suite page 3, colonnes 1 et 2) ̃̃-̃̃•̃

LE GENERAL GARCHERY.

.après, avoir félicite les troupes alpines qui ont participé aux championnats militaires deskil au mont Revard, n'oublie pas les brades chiens esquimaux, nouvelles- recrues de l'armée

qui sont en réserve sont anciens et de valeur militaire réduite. A.

LES VRAIS CENTENAIRES

Les pauvres mortels que nous sommes apprennent tous les six mois et avec un même étonnement par la T. S. F. ou l'écran, qu'un paysan (c'est toujours un paysan) continue toujours de labourer son champ malgré ses cent vingt ans ou ses cent trente ans. Le malheur est que la nouyelle arrive le plus souvent des steppes Kirghizes ou des alentours du Stechouen où, il y a un siècle, le papa ne songeait pas du tout faire inscrire le nom de son rejeton à la mairie. Et i donc on se gratte le bout du nez, puis on doute.

Mais voici qui nous rassure nous autres Français. A Vineuil, près de Blois, Mme Bruneau vient de fêter son cent auatrième anniversaire, l'acte de naissance en main. Elle est née le 2 février 1833 selon le calendrier grégorien qui ne plaisante jamais et l'on sait que les scribes de notre Administration ne présentent pas une gaîté qui pourrait être la cause subconsciente d'une source d'erreurs.

Et cette dame, dit la dépêche annonçant la bonne nouvelle « jouit encore de toutes ses facultés ». Ce qui est infiniJment probable puisqu'elle eut l'esprit de [ne pas répondre aux béjaunes de reporjters qui sont venus l'interviewer. liiiminiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiimuiMiiiiiiiimiiiiminiiiMiiiminii DEMAIN f :;•

J.LE COUR GRANDMAISON

figurent dans le tableau les forces navales actuellement utilisables. On remarquera que plus du tiers des navires indiqués est en refonte ou en réserve. Ceux qui sont en réserve sont constamment tenus prêts à reprendre armement en quelques jours et à rejoindre l'une des forces navales constituées. Ceux qui sont en refonte ne pourraient être mis en ligne qu'au bout d'un temps sensiblement plus long. Tous les bâtiments de ligne sont en Europe, ainsi que le plus grand nombre des destroyers et des sous-marins. Quant aux croiseurs, c'est une tradition dans la marine britannique d'envoyer hors des eaux métropolitaines les plus récents d'entre eux la plupart de ceux

Une nouvelle arrestation dans l'affaire du C.S.A.R. s'agit du comte

Robert Jurquet de La Salle collaborateur intime

du général Duseigneur

La Sûreté nationale a fait connaître hier soir que le développement de son enquête sur le C.S.A.R. avait été marquée par une nouvelle arrestation, celle du comte Robert Jurquet de La Salle, 36 ans, administrateur de sociétés, demeurant à Paris, 8, rue du Dobropol. M. Jurquet de La Salle, qui était le secrétaire général de l'Union des comités d'action .défensive (U.C.A.D.) et, dit-on, le collaborateur étroit du général Duseigixeur, a été appréhendé dans la matinée à son domicile où une perquisition a été effectuée sans grand résultat.

Conduit rue des Saussaies, le nouvel inculpé a été interrogé durant la journée entière sans désemparer. Tout en se refusant à faire la moindre confidence sur cette audition, la Sûreté nationale a jugé que celle-ci était suffisante pour déterminer l'arrestation. Aussi, a--elle demandé à M. Béteille, juge d'instruction, la délivrance d'un mandat d'amener qui sera signifié aujourd'hui à l'inculpé, lequel a passé la nuit rue des Saussaies. Il est d'ailleurs vraisemblable que l'arrestation du comte Jurquet de La Salle entraînera d'autres auditions, notamment, nous a-t-on déclaré, celle de son frère.

Ce que nous dit

Mme de La Salle

Dans un immeuble moderne, rue du DobropoJ, le comte de La Salle occupe au sixième étage, avec sa femme et ses deux petites filles, âgées 3<î dix ans et de neuf mois, un luxueux appartement. Mme de La Salle nous déclare Mon mari ne m'a jamais mis au courait de sa vie politique. Je savais simplement qu'il appartenait à VU.C.A.D. Je précise que nous vivions chacun de notre câté.

LE CODE DLJ TRAVAIL.

Une histoire de prunes sur le marché Saint-Charles Oà l'on voit, à propos de la réglementation de l'embauche, que M. Jouhaux sacrifie aussi des libertés ouvrières

Assis mardi devant le tapis vert de la commission du travail de la Chambre, M. Jouhaux a été parfaitement clair

La C. G. T. veut la réglementation de l'embauche sur cette base les chefs d'entreprises de plus de dix ouvriers devront- obligatoirement faire leur embauche pour une proportion de quatre-vingt-dix pour cent sur les listes de l'Office de placement public, selon l'ordre d'mscription et sous garantie des capacités professionnelles.'

La C. G. T. ne propose pas une réforme, mais une révolution dans les mœurs d'abord. Le directeur d'entreprise qui embauche dix travailleurs le fait aujourd'hui sur leurs certificats, sur des recommandations, sur son jugement personnel. Selon M. Jouhaux, pour neuf d'entre eux il devrait se confier au tour automatique de l'Office de placement et dans quelle mesure ces neuf-là seront-ils convaincus des droits d'une autorité patro-

LA FUSION

entre l'Islam

et. la civilisation française

est une pure

chimère

a déclaré M. Morinaud

devant la Commission

du Suffrage Universel

qui a vivement combattu le projet Viollette

Poursuivant son enquête sur le projet Viollette, la Commission du suffrage universel de la Chambre a entendu un important exposé de M. Morinaud, qui a vivement combattu ce projet.

Loin de méconnaître la légitimité des revendications de l'indigénat, le député de Constantine montre que ce n'était point le projet en discussion qui pouvait les satisfaire.

A son avis, un des défauts de ce projet est précisément la limitation Il certaines catégories d'indigènes, écartant ainsi des sujets pouvant avoir juridiquement les mêmes droits.

M. Morinaud oppose au projet gouvernemental le projet de représentation indigène qu'il défend depuis de longues années. II existe actuellement en Algérie un corps électoral de 41)0.000 indigènes qui élisent leurs représentants locaux et administratifs. L'institution d'une représentation indigène au Parlement français permettrait aux indigènes d'y faire entendre leur voix.

Quant à la fusion entre l'Islam et la civilisation française, a ajouté M. Morinaud, ce sera une pure chimère aussi longtemps que les mariages mixtes seront rendus impossibles par la différence des religions et des mœurs. La Commission a entendu ensuite M. Serda, qui a exposé la situation économique et attiré l'attention de la Commission sur le problème démographique. L'audition des députés algériens continuera aujourd'hui.

LA LOI MARTIALE EST PROCLAMEE

A CANTON

Canton, 3 février. La loi martiale a été proclamée à Canton à lu suite de rumeurs selon lesquelles l'invasion de la Chine du Sud par les Japonais serait imminente.

Par MAURICE NOËL,

nale qui n'a même pas eu l'avantage de les choisir ? S'ils ont des hommes parfaits et des citoyens d'élite, le rendement et,l'ordre de l'entreprise n'en souffriront guère. Faute de cette certitude, le projet de M. Jouhaux passe le carcan au cou du patron.

La petite aventure

de Mme Premet

Ce qu'il est sans doute .utile de montrer, c'est (nie la révolution de moeurs attendrait aussi les ouvriers. Peuvent-ils saluer comme "un horizon de paradis l'embauche qui leur est promise ? A la porte de Versailles, j'ai demandé à un ouvrier Charles Premet- comment il avait été embauché dans son usine de produits chimiques aux confins d'Issyles-Moulineaux.

6'est par un copain que je suis entré

Et le copain, comment l'avezvous connu ? `.~

Alors Promet a amorce un- rire, réjouissance de la mémoire ou vanité d'une bonne histoire. « Figurez-vous, c'est par les femmes qu'on s'est connu 1

J'étais fort alléché et voici l'histoire traduite en langue modeste elle peint, humblement, mais sûrement, ce terrain réel de l'embauche s'abattrait la réglementation de M. Jouhaux.

Mme Promet était donc un matin au- marché Saint-Charles dans le quinzième arrondissement, devant la voiture à prunes, attendant son tour. Les marchandes des quatre-saisons « les bonnes grosses derrière leurs carrosses », déclare le narrateur ont, paraît-il, des finesses remarquables les fruits sains et beaux « la riche camelote pour attirer la commande » sont bien placés, devant, faisant éclater les convoitises. Mais hélas lorsqu'on est servi et que l'on met l'œil dans le sac de papicr, ce sont d'autres prunes qui apparaissent, des prunes séniles et blessées par la vie. Surgit une cliente récalcitrante elle argue à grands cris de son droit sur les bonnes prunes. « Ça tournait dur à la bagarre, raconte Premet, et dans ces moments-là, ma femme, il ne faut pas compter la tenir » La petite Mme Premet prend parti classe contre classe Et les deux alliées, l'affaire close, causent un peu; les jours suivants, elles font le marché ensemble et voilà, ô miracle que ces dames découvrent que les maris « sont dans le même boulot »;.la corporation des produits chimiques Une telle rencontre du destin se fête l'on s'arrange pour réunir les maris autour d'un apéritif et un couple de copains est né. Premet travaillait alors à Aubervilliers. « C'est une croisière, dit-il, d'aller de la rue de Lourmel à Aubervilliers sans compter les frais ».

(Suite page 3, col. 1 et 2.)


Première représentation à l'Opéra

Le Cantique des Cantiques Ballet biblique en <l actes. Argument poétique de M. Gabriel Boissy, chorégraphie de M. Serge Lifar musique de M. Arthur Honègger

Dans un bouquet de danses, entre l'élégiaque Elvire et la belle Oriane, une fleur au parfum étrange c'est le Cantiques des Cantiques. De saint Jérôme à Bossuet et de Goethe à Ernest Renan, tant d'exégètes ont cherché à pénétrer le secret du chant plusieurs fois millénaire et y ont vu tant de choses un poème érotico-mystique, une anthologie de cantiques ou un recueil d'épithalames, qu'il est bien naturel. que le théâtre, à son tour, s'en empare. Surtout, lorsqu'un écrivain tel que M. Gabriel Boissy, qui a le sens de lu couleur et de la grandeur antiques, se charge de le porter à la scène. Ramassant l'action en deux tableaux, replaçant les épisodes dans un ordre logique, mêlant des traditions helléniques plus récentes au riche trésor de la poésie hébraïque, il a ramené l'intrigue à son essence dramatique l'amour, contrarié par la passion malheureuse du rci Salomon, d'un jeune berger pour la Sulamite et le triomphe final des vertus simples sur le faste et les prestiges du pouvoir.

Comment s'est comporté le compositeur devant ce thème parfaitement approprié aux besoins de la musique Ici intervient le principe introduit dans Icare par M. Serge Lifar. C'est lui qui a proposé à M. Honegger les rythmes de sa chorégraphie. Plutôt que d'être le serviteur de la musique, il a prétendu en être l'inspirateur, l'ordonnateur, le maître. Cette subordination, la musique ne l'a pas tolérée, et M. Honegger en a le premier pâti. Assurément, il a répandu dans toute la partition les combinaisons ingé-' nieuses et les timbres savoureux. Les ondes Martenot lui ont prêté leur voix irréelle et l'orchestre tout entier, sous la baguette magistrale de M. Philippe Gaubert, ses ressources

(0 W I~~QII~IRIII ~EIIIIIIQ CES 1IIIIIlIIIIIIrlllllnlllnll~l~r~

M. Léon Bérard sera reçu le 3 mars sous la Coupole L'Académie française a fixé la date de réception de SI. Léon Bérard au jeudi 3 mars.

Rappelons que M. Léon Bérard doit prononcer l'éloge de Camille Jullian. M. Louis Madelin lui répondra au nom des Quarante.

A la devanture du libraire M. Eugène Bencze publie, il la Renaissance du Livre, Les Grands Poètes hongrois du xixo siècle, Une anthologie fort bien composée seine poètes y ont une large notice biographique et bibliographique en préface à un choix abondant de leurs œuvres.

Alexandre Petofi trouve daus le volume le plus beau sort avec justice c'est un authentique grand poète et, "s'il" n'est pas ignoré en France, il faut souhaiter qu'il obtienne le rang internatio-

LE CARNET DU «FIGARO

AUJOURD'HUI

Cour*. 10 lieurcs Messe anniversaire pour 8. A. H. la princesse Blancho d'Orléans' {ChapeUo do la Compassion).

Réceptions. 10 heures Mme Louis do Royer.

17 heures .Mme Viiley (llùtel du Villo).

17 heures Mme de Laire.

17 heures Mlle do Teinccy.

18 heures Vicomtesse Curial. Cerèlel. 15 h. 30 Conférence de M. Octave Aubry sur Napoléon 111 (Cerelu luterallié).

Deuils. 8 heures Levée du corps do 0

Mme Jean de Sales (i3, avenue do Ja

Grande-Armée).

> H. lieures Obsèques de M. Montaigu La Montagne (Saint-Pierre de Clmillol). 11 heures Obsèques de M. Georges Fourcbault (Sauit-Honoré d'Eyluu).

AlMiiiiiiiiutitiiilillIlIlllililllilIlIllIlimilllMItlutllilllillIlinillii

COURS

D'Athènes on annonce que la santé de S. A. R. le Prince Nicolas de Grèce est en voie d'améUr*- ation.

Le mariage de S. A. R. le Duc de Gênes avec Mlle Maria-Luisa Alliaga Gandolfi, des comtes de Ricaldone, sera béni par S. Em. le cardinal archevêque Fossati le 28 février en la chapelle du palais royal de Turin, qui fut un moment paroisse de Cour et qui est particulièrement aimée des membres de la Maison de Savoie.

Le 23, une grande réception aura lieu au palais Chiablese pour la présentation de la future Duchesse de Gênes à l'aristocratie turinoise.

S. M. le Roi Gustave V de Suède est arrivé hier matin à Paris, accompagné du comte Ehrensvard, du comte Bonde, du comte Hamilton ainsi que du docteur Cassermann.

Le souverain restera dans la capitale jusqu'à dimanche et se rendra ensuite sur la Côte d'Azur.

Gustave V a immédiatement gagné les appartements qui lui étaient réservés à la légation de Suède.

Le capitaine de vaisseau Krantz est allé saluer le Roi de Suède au nom du président de la République.

S. A. R..la Duchesse de Vendôme, souffrante de la grippe, est dans un état qui va s'améliorant.

S. A. R. la Princesse Alexandre de Grèce et sa fille, S. A. R. la Princesse Alexandra de Grèce, venant de Suisse, sont rentrées à Paris.

AMBASSADES

S. Exc. le ministre de France et Mme de Lacroix ont donné, le 25 janvier, an déjeuner en l'honneur de S. Em. le cardinal docteur Kaspar, archevêque de Prague. Les invités étaient Mgr Koukal, Mgr Zavoral, S. Exe. le ministre d'Autriche et Mme Marek, S. Exe. le ministre, de Hongrie et Mme .fean Wettstein de Westersheimb, S. Exe. ie ministre d'Argentine, Mme et Mlle Freyre, S. Exe. le ministre de ItomiMBlfi M. Aùreliau, prince et princesse Maurice Lobkowicz, professeur Salaé, Mme Havrankova, général Faucher. 51. et Mine de Mooicaull. comtesse de Blsgny, M. ot Mmo Beuve-Méry.

S. Exc. l'ambassadeur de France à Berne et Mme Charles Alphand ont donné une soirée à laquelle assistaient de nombreuses personnalités du corps diplomatique et de la société bernoise. On a applaudi le groupe du folklore bavarois qui va donner des représentations sur la Côte d'Azur des assauts au fleuret et au sabre entre M. Jules NoëL maître d'armes français à Berne, champion olympique, et M. Gardère,

infinies. Son talent n'y parait pas moins gêne, contraint, diminue par cette mainmise du chorégraphe. Il ne redevient lui-même que dans certaines cantilènes vocales (car l'ouvrage comporte trois solistes du chant et des chœurs) et dans les deux finales qui ont l'éclat, l'élan, la chaleur lyrique qu'on est en droit d'attendre d'une œuvre qui évoque de tels personnages.

La chorégraphie pèche elle-même par un désaccord avec le caractère poétique du sujet. Si rompu qu'on soit aux nouveautés de la saltation moderne, on n'imagine pas la rose de Saron, le lis des vallées exprimant sa tendresse avec des gestes aussi anguleux, des pas aussi saccadés que ceux de la Danse de l'Elue du Sacre du Printemps (et pourtant Mme Cariua Ari est expressive et bien belle dans le rôle du la Sulamite) ni le roi Salomon (c'est M. Goubé qui paraît surgir d'un tableau de la Renaissance) tenter de la séduire d'une manière aussi peu convaincante. Quant à 11. Serge Lifar, il use ses moyens magnifiques dans des prouesses où il entre beaucoup de virtuosité, du lyrisme, mais point de charme. Celui-ci, c'est Mlle Kergrist et Mlle Simoni qui le personnifient dans des pas moins surprenants peut-être mais plus naturels et plus touchants.

Les décors de M. Paul Collin ont de la grandeur. Les vignes d'Engaddi se profilent sur un horizon sans fin et le temple de Salomon est sombre comme le teint de la Sulamite, ainsi que le veut la Bible.

L'épreuve, si elle n'est pas concluante est, dans son ensemble, intéressante. Elle est réalisée avec un soin extrême et fait honneur à l'Opéra.

Robert Brussel.

nal auquel il a droit fougue, naturelle grandeur, envol souverain, expression pure d'humanité.

lais que de charme aussi, que d'accent populaire, quel vibrant sens national chez les Aramy, les Vorosmarty, les Araiui, les Tompa.

La traduction de M. Eugène Beneze est bonne, puisqu'elle atteint son but, qui est de nous faire aimer ces poètes, mais n'importe, il est toujours difficile de traduire la poésie.

De G. Letainturicr et de Jeanne Landrc dont c'est aussi un ouvrage posthume L'Idole du beau sexe, le marquis de Létorière (Ed. de France) un peu d'histoire du svme sièclc dans un libertinage sans excès.

Au rayon des romans nouveaux, Les Imaginaires (Flammarion), par Claude Farrère Guslalin (N. H. F.), par Marcel Aymé, une traduction par Maurice Rajicès, du'romaii d'Anne Broute, La Dame du château de WildfeïT (N.

R. F.).

Les Aiguazîls.

champion d'Europe. Enfin, on a fait un grand succès à Mlle Françoise Sayet, premier prix de violon du Conservatoire, qui a, accompagnée au piano par M. Maurice Richard, joué avec grand talent de la musique française ancienne et moderne.

DANS LE MONDE

Mme Marcelle Briand ne recevra pas les lundis de février.

CERCLES.

Au Cercle de l'Union artistique, ont été reçus à titre permanent Au scrutin du 'M janvier. M. André Beiiiau, présenté par S, A. le prince Murât et 1<: général Kteclilin-Scliwartz M. Sarasiu HcgiiRuH (déjà temporaire), présenté par MAI. Edouard Sandoz et Robert Mctt«lal. Au scrutin du 2 février. M. André Gautier, présenté pur le licutinant-ioloiu'l Gautier et le comte Gaston de MontescruiouFezcusac M. Pierre (inulifr, présente par li: lieiitauunt-colom'l Gnutic. et M. Guillaume Durand M. Y. Costttiitini, artiste peintre,

présenté par MM. Jeun-Gabriel Domerguc et

Boulet-Cyprifii lord Charles MontuRU (ussembléb générale du U février MSI). M. André Maurois vient de faire, au Musée des Arts décoratifs, une conférence des plus remarquables sur l'histoire et les mœurs de l'Angleterre (1750. 1850), devant un auditoire choisi. Lady Phipps et Mme Albert Lebrun, qui avaient bien voulu honorer de leur présence cette nouvelle manifestation de l'activité d'Art et Tourisme, ont été reçues à leur arrivée par M. François Carnot, président de l'Union centrale des Arts décoratifs; M. Louis Metman, conservateur du Musée des Arts décoratifs la comtesse André de Fels, la comtesse Aymar de Dampierre et plusieurs membres des comités d'Art et Tourisme.

Parmi l'assistance

Mme François Plétrl, Mme Marchandeau, duchesse de La Rochefoucauld, duchesse de Lesparrc, comtesse de Viel-Castcl, marquise de Ta Tour du Pin. barunne de Neuflize, vicomtesse Gurial, Mme Langeron, comtesse des Monstiers, lady Cuhiil, comtesse de Montureux, Mme Venizelos, Mme André Mau- rois, baronne Cuadenet. Mme Simon du Perron, vicomtesse de Galgneron, marquise de Canisy, baronne de Villiers-Terrage, baronne de Foueaucourt, Mme David-Weill, Mme van der Heyden a Hauzeur, Mme Etienne Gautier, Mme Louis de Seynes, M. et Mme Charles de Cerjat, Mme Jean Imbert, Mme Pierre Scbommer, M. et Mme Hersent. M. Roger Lefcbure, etc.

L'Aéro Club du seizième arrondissement organise pour le 11 février, à vingt heures trente, un gala qui aura lieu dans les salons du Centre Marcelin-Berthelot Ce gala, qui s'annonce extrêmement brillant et qui comportera un dîner dansant par petites tables, quelques grandes vedettes parisiennes et une tombola gratuite, est destiné à venir en aide aux trois enfants de l'adjudant Blanchet, victime d'un accident aérien mortel. De nombreuses personnalités du monde de l'aviation ont déjà retenu leurs tables à PAérO'Club de France, 6, rue Galilée, au prix de 125 francs.

A la be!!e représentation donnée avant-hier par, Art et Tourisme pour la présentation du film « King Saiomon's Mines», assistèrent

S. Exe. t'ambassadeur du Brésil et Mme de Souza Dantas, duchesse de La Rochefoucauld, princesse d'Arenberg, princesse de Faucigny-Lucinga, cumtesse Clauzel, M. Paul Tirard, le préfet de la Seine et Mme Viiley, M. et Mme Charléty, le préfet de police et Mme Langeron, M. et Mme de PeyerimnoiV de Fonteaclle, M. et Aime François Piétri, marquise de Ganay, comtesse de Montgomery, comtesse G. de La Rochefoucauld, comtesse de Chai) illan, M. Paul Valéry, df l'Académie françaiso, et Mme Paul Valéry; M. et Mme Jean Imbert, comtesse de Cau-

FIGAKO-ACTUAIITES

L'HOSPICE DU GRAND SAINT-BERNARD BLOQUE PAR UNE AVALANCHE

Une formidable avalanche, accompagnée de tourmente de neige et de tornade de vent glacé, descendue des cimes, vient de bloquer le fameux hospice du Grand Saint-Bernard.

LES ECHOS

Un président de couleur

Pour la première fois hier, et sans doute dans les annales du Parlement, la séance de 1:1 Chambre était présidée par un homme de couleur, par un homme de couleur noire, le sympathique M. Caudace.

Cela provoqua un grand mouvement de curiosité et une vraie cohue dans les couloirs pour le défilé rituel. On constata que M. Candace, encore peu habitué à cette cérémonie, marquait à peine les temps d'arrêt et saluait en vitesse les officiers. Mais au fauteuil présidentiel, il ne lui fallut pas plus de dix minutes pour retrouver son assurance coutumière et il expédia les nombreux projets inscrits avec une telle autorité qu'en l'espace d'une heure on vota une dizaine de projets visant les conventions collectives.

A 4 h. 30, tout était fini. Les journalistes étaient ravis.

Le communisme bien compris C'est une de ces petites communes du Midi où l'on est communiste parce qu'il est de bon ton d'être plus à gauche que quiconque. Mais chacun est propriétaire d'une petite terre où il « fait » des primeurs qui lui donnent largement de quoi vivre. Un anticommuniste explique à l'un de ces partisans du partage des richesses que si l'on- partageait entre tous les Français les biens des possé-

Mlle Jacqueline Lignot dont le mariage avec M. René Roux vient d'être béni en l'église Saint-Thomas d'Aquin (Studio de Puris.)

mont Lu Force, sir Charles et lady Mendl, comte et comtesse A. de Dampierre, comtesse de Béhague, ••omtesse de Jumilhuc, comtesse de Viel-Castcl, marquise de I.ud're, M. et Mme L. Cotnaraïuu, vicomte et vicomtesse Curial, comtesse Roger de GontaUt-Biron, comte et comtesse G. de Ca&tellane, princesse Claude de liaufl'rcmont, marquise de Cantsy, baron E. de Rothschild, comtesse de Castéia, comtesse de Montureux, marquis et marquise de Chnumont-Quitry..Mme Lucien Romier, comte et comtesse de Portes, comtesse Lepic, comtesse de Segur-Lamoignon. M., Mme et Mlle David-Weill, Mme Ph. Berthelot, M. et Mme Faucliler-Magnan, comtesse de Rostaug, baron et baronne de Villlcrs-Terrage, Mme Edgar de Lairc, Mme Girod de l'Ain, comtesse de Bagneux, M. et Mme de Gossellin, comte et comtesse d'Andlau, Mrs Will Gordon, captai et Hou. Mrs Crawshay, comtesse OrlowBke, Mlle Falcoyano. Mme Raymond Sévène

Buron et baronne "R. de Foueaucourt, M. et Mme Robert Brussel, comte et comtesse de Bernis, comtesse de Rosanbo, Mme Jean Stern, baronne A. Bevens, baronne de Neuflize, Mlle da Silva iXumos, comtesse F. dé Chevigné, comte de Lledekerque, M., Mme et Mlle A. Oppenheim, comte et comtesse de Laugier-Vlllars' baron et baronne Roger, comtesse Brossaud de Juigné, Mme d'Elchthal. comte et comtesse Antonin de Mua. M. François Carnot, comtesse J. de Bremond d'Ars, baronne d'Esté, baron et baronne R. de Rothschild, comte et comtesse Bladelll, vicomtesse H. de Richcmont. Mme R. Sonnery, vicomtesse de Buysiculx, M. et Mme de La Haye-Jousselln, Mme de Fesquet, comtesse de Saint-Blanquat, baronne Le Lasaeur, M. André de Fouquières, Mme Larivière, M. et Mme A. Lopez, M. René Loubet, lady H. Davis, M. et Mme Gabriel Brun, baronne de Ladoucette, Mme Ro:let, M. et Mme A.-S. Henraux, M. et Mme Charles Millot, Mme M.-L. Freeman, princesse Gagarlne, Mme Batcs Batcheller, M. et Mme Noble Hall, M. et Mrs Granville Burker, lady Townshend, M. et Mme Laurent Monnier, docteur et Mme Dujarrle de La Rivière, M. et Mme de Rouvre, baron et baronne J. l'hénard, comtesse Mercati, M et Mme Jean Raty, M., Mme et Mlle Erstein, M. et Mrs Stlrling, baron J. de Nervo, vicomte de La Noue, comte Gérard de La Villesbrunne, MM. Roger Lefébure, Erlanger, G.-L. Prinaué, Gérard de Fouquières, Jacques Renaud, Coates, VergnetRuys, Camdion, comte J. de Ricaumont, etc. NAISSANChS

La vicomtesse Michel de Goustine a mis au monde un fils Luc.

FIANÇAILLES

On annonce les fiançailles de Mlle de Contenson, fille du baron et de la baronne de Contenson, avec l'enseigne de vaisseau Buisson.

On nous prie d'annoncer les fiançailles de Mite Solange de Drouâs, fille du baron Gaétan de Drouâs et de la baronne, née L'Escalopier, avec M. Gilbert de Vaux, auditeur à la Cour des comptes, fils de M. Jacques de Vaux, ancien inspecteur des finance*, et de madame, née Brunet.

M. et Mme S. Lowenthal ont le

dants, cela ferait fort peu de chose pour chacun. °

Sans doute, dit l'autre, mais avec ce que j'ai déjà.

A 1 fr. 95

HENRI

Comte de Paris

PROGRAMME

Au moment où l'idée ionarchique voit disaraître devant elle, en 'rance, tant de préju,és et de légendes, le ,omte de Paris nous !evait ces pages lumiîeuses où il oppose aux ragiques difficultés de i'h(»iir^ ̃ In rfliann. ïn

clarté, le bon sens français. (Flammarion 1 fr. 95.)

th

Le ciel et la paix La paix nous viendia-t-elle du ciel ? Oui, à en croire M. H. La Fontaine, président du Bureau international de la Paix, qui, dans un article sur le désarmement général, publié par Le Mouvement pacifique, dévoile son nouveau système de paix mondiale, lequel consiste simplement à faire étudier aux hommes les choses du ciel.

Dans le tableau qui accompagne l'article, on lit au paragraphe 5

plaisir d'annoncer les fiançailles de leur fils Willy avec Mlle Nelly Lipschutz, fille de M. et Mme Isidore Lipschutz d'Anvers.

MARIAGES

Au temple de l'Etoile a été célébré le mariage de Mlle Hélène Brldgeman, fille de M. Raymond Bridgeman et de madame, née Suzanne Beroux, avec M. Jean Muller, fils de M. Charles Muller et de madame, née Emilie Stehle. Le témoin de la mariée était M. Barbe, son grand-oncle; celui du marié, M. René Muller, son frère.

Le baron et la baronne Th. de Meyendorff recevaient, à l'occasion du mariage de leur fille Mlle C. de Meyen.dorff avec le baron A. de Bilderling, pour un lunch dans les salons de l'hôtel Napo.léon-Bonaparte. Reconnu parmi les invités

S. A. J. le Grand-Duc André de Hussie, LL. AA. II. le Prince et la Princesse Gabriel de Russie. S. Em Mgr Euloge, comte et cointesse W. KukovUoÛ", prince Obolcnsky, Mme Dumesnil, priuuesse^l». Donskaya, général Levchluu, M. A. de Fouquières. M. Blcnalmé, princesse de Géorgie, Mrs E.-F. Jackson, comte et comtesse Tolstoï, Mme E. Mullel, comtesse P. Cheremetcff, Mrs d'Artaymovitch, Mme Fernande* de AzabaU princesses Sherbatoff, général et Mme Goulevitch, prince Koslowsky, prince G. Gagarine, Mrs Nave, comte et comtesse P. de Lcusse, princesse Koùrakine, Mrs W.-S. Davenport, comtesse de Jumllbac, comtesse Helden, comtesse Orlof DonlssoU', comte Bobrinskoy, baron et bar ronne P. de Gunzbourg, baron et baronne de Rosen, etc.

Samedi dernier a été célébré, en l'église Saint-Brice, à Tournay, le mariage de Mlle Gisèle Tréca, fille du lieutenant-colonel Tréca, officier de la Légion d'honneur, et de madame, née Blondel, avec M. Pierre de la Gorce, fils de M. André de la Gorce, conseiller général du Pas-de-Calais, et de madame, née de la Jaille, décédée, et petit-fils de M. Pierre de la Gorce, l'éminent et regretté historien, membre de l'Académie française.

Les témoins étaient, pour la mariée M. Robert Blondel, son oncle, et pour le marié la comtesse Jules de Beaumont, sa tante.

A l'issue de la cérémonie religieuse, un déjeuner a réuni les membres des deux familles.

On annonce le mariage de Mlle Geneviève Blanc et de M. Michel Roudil d'Ajoux.

Vient d'être célébré le mariage De Mlle Françoise Crosnier-Leconte avec M. Christian Benoit,

PEU IU5

Une messe de troisième anniversaire sera célébrée lundi 7 février, à dix heures, en l'église Saint-Germain des Prés, pour le repos de. l'âme de Georges Lenotre, de l'Académie française.

De Prague on annonce la mort de M. Karl Lœwenstein, directeur général des Etablissements Skoda. Le général de division Georges Piel, ancien commandant des troupes françaises en Indochine, a succombé à Caen, à l'âge de quatre-vingt-dix ans. M. Decout, qui fut maire de la Rochelle pendant de longues années, vient de mourir à l'âge de quatre-vingttrois ans.

Nous apprenons la mort de M. Montaigu La Montagne. Les obsèques auront lieu aujourd'hui vendredi 4 le-

« Inciter les hommes à contempler le ciel étoilé pour sa beauté incomparable et aussi pour la leçon d'humilité et d'orgueil à la fois qu'il doit inspirer, leçon d'humilité pour l'infime poussière que constituent les masses humaines au regard de l'univers immense, leçon d'orgueil d'avoir pu déceler la marche mystérieuse des astres qui peuplent par milliards les espaces infinis. Donner aux hommes la conscience qu'ils ne sont pas seulement des citoyens de ce monde, mais aussi des citoyeijs de l'univers*» s ,̃̃̃ Hélas Le ciel moderne est surtout chargé de menaces.

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vrier, à onze heures, en> l'église Saint. Pierre de Chaillot.

On annonce la mort de la marquise de Chevigné, née de Forbin. Les obsèques auront lieu demain samedi 5 février, à 9 heures précises, en l'église Notre-Dame-de-Grâce de Passy, Il ne sera pas envoyé de faire-part. Ni fleurs ni couronnes.

Nous apprenons la mort de M. Alexandre Moret, membre de l'Institut, professeur au Collège de France, président de la section religieuse des hautes études, chevalier de la Légion d'honneur, décédé subitement le 2 février, en son domicile à Paris, 54, rue Vaneau. Les obsèques auront lieu demain samedi 5 février, à 9 heures, en l'église Saint-François-Xavier, où l'on se réunira. Cet avis tient lieu d'invitation. Les obsèques de M. Adéodat Boissard, ancien député de la Côte-d'Or, ont eu lieu dans l'Intimité à Saint-Rémy (Côte-d'Or). Un service sera célébré à Paris le. lundi 7 février, à onze heures, en la basilique Sainte-Cïotilde. Le présent avis tient lieu d'invitation. Nous apprenons la mort de Mme André de Reboul, pieusement décédée à Suez le 4 janvier.

Une messe anniversaire pour le repos de l'âme du comte Pierre de Cha. bannes et de son fils, le comte Jehan de Chabannes, sera dite' demain samedi 5 février, à dix heures, en l'église SaintAntoine-de-Padoue, au Chesnay. Nous apprenons la mort de M. Maurice Jozon, notaire honoraire, décédé en son domicile à Corbeil. Les obsèques auront lieu le samedi 5 février, à dix heures trois quarts, en l'église Saint-Spire de Corbeil. De la part de M. et Mme Marcel Jozon et de M. ét Mme Jean Irabault.

La marquise de Gonet, M. Charles de Gonet, Mlle Geneviève de Gonet, M. et Mme Christian Auboyneau, Mlles Régine et Damienne de Gonet prient toutes les personnes qui leur ont témoigné leur sympathie à l'occasion du décès de leur père et grand-père, M. Malrie, avocat, ancien bâtonnier, officier de la Légion d'honneur, de trouver ici l'expression de leur reconnaissance.

On annonce de Pau la mort du commandant Henri de Batz, officier de la Légion d'honneur, croix de guerre. On annonce la mort

De 3Imc André Partiot, née Francine Hoyrech van Papendrcclit, au Can-d'Antibes de Mme Rivière, à Paris de Mme Jean Wimphen, née Andrée Wells de M. Georges Courtois; de M. Maurice Bickert, à Paris. VaUleury.

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APERG'U SUR LA MODE DE PRINTE~LIPS-

Beaucoup d'ensembles

On en revient toujours au,c foriitules pratiques. Celle des cnsembles n'a jamais été tout à fait abandonnée, mais on n'cn tirait plus tout le parti possible il n'en sera point de même pour le prochain printemps, bien au twi-(

traire.

Le trois-pièces revit, avec des « /unipers plus ou moins longs, prives de ceinture, mais marquant la taille par .des drapés et des fronces. On voit aussi des quatre-pièces (un manteau léger s'ajoutant au trois-pièces) et même des cinq-pièces (nu gilet s'interposant entre •la veste et le jumper). Toutes les combinaisons de tissus sont mises en œuvre tissus de même texture, mais de poids et de dessins différents, et présentant même des rapports de tons ulus ou ntoins éloignés ou bien tissus hétéroclites lainages, cotonnades et soieries.

Le canotier 1938

La pluce nous a manqué hier pourparler de ce nouveau venu.

Ayant troqué son fond gonflé contre la calotte la plus plate qui se puisse trouver, le canotier arbore un bord guère plus épais qu'une assiette, agrémenté de nœuds de moire, de voilette bicolore, et accompagne tous les nouveaux tailleurs.

De bords très petits et réguliers, comme la coiffure dii célèbre Maurice, ou bien au contraire assez grands, le canotier se fait « fond blanc avec passe marine ou vice-versa il se recouvre de tulles variés noués en arrière sur la nuque ou formant effet de masque sur les lieux, se ceint d'écharpes eclatantes ou de plus modeste ruban à nœuds chapelier. Il arrive qu'il se passe, complètement de calotte et laisse apparaître la chevelure.

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Mort du grand égyptologue Alexandre Moret

M. Alexandre Moret, de l'Institut, vi#nt de mourir subitement en son domicile, 54, rue Vaneau.

Né à Aix-les-Bains en 1868, agrégé d'histoire et de géographie en 1893, docteur às lettres en 1903, M. Alexandre Moret fut nommé directeur des études d'égj-pltfJogic il l'Ecolp des Hautes Etudes.

Nommé conservateur du Musée Guin»et en 1906, il se vit confier eu 1923 la chaire d'égyptologie au Collége de France. U fut élu membre de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres en 1926. Ses nombreux ouvrages d'égyptologie font autorité dans le monde entier. Citons notamment Au temps des Pitaraons (1908), Rois et dieu:r d'Egypte (1911) et surtout L'Histoire de l'Orient (de 11)29 à 1936).

M. Alexandre Moret était chevalier de la Légion d'honneur.

u

En pailles fines, en piqué blanc, en taffetas en picot, en tout et en rien, campé sur le sourd m plongeant sur le front à la belle 4t iste l'' canotier 1938 fait un maria,,i J amour avec le costume il veste mi-ajustée et jupe courte, une des formules du moment. Diane..

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LA « REVUE DE L'ART » A CESSE DE PARAITRE La Revue de l'Art a cessé de paraître signe, parmi tant d'autres, d'un te 8 très dur pour tout ce qui est du domaine de l'esprit et de lart.

Elle avait été fondée en 1897, sous le titre de L'Art Ancien et Moderne, par M. Jules Comte, et après la guerre, en 1919, M. André Dezarrois, conservateur des musées nationaux, en devint directeur. Pendant ces dix-huit ans, la revue n'a cessé de servir ardemment le prestige de l'art français, grâce a l'esprit t qui l'animait et à la qualité de ses collaborateurs.

M. Guillaume Janneau, directeur du Mobilier national, en était le rédacteur en chef. Dans son comité de rédaction, on peut relever les noms de MM. Albert Bonnard, Louis Gillet, Emile Mâle, de l'Académie française Marcel Aubert, Maurice Fenaille, René Dussaud, L. Hourticq, Paul Pelliot, David -Weill, de l'Institut Henri Focillon, Emile Dacier, Paul Morand, Edmond Pilon, André Lhôte, etc.

Dans le dernier numéro le 378e M. André Dezarrois adresse un émouvant adieu aux lecteurs de la revue «Nous avons, dit-il, conservé un public fidèle et ce n'est pas faute d'abonnés ni de lecteurs que nous nous arrétons. Mais il est dans le devoir des limites que l'on a le droit de ne pas dépasser. Les contingences matérielles actuelles condamnent toutes les publications indépendantes similaires a végéter ou à mourir. Et nous ne voulons pas végéter. A. W.

ÇA ET LA

,5t Le bat des maîtres-tailleurs de Paris, organisé avec le patronage du Comité de la tenue masculine (Président M. André de J'ouquières commissaire général Pierre Chaulaine) aura lieu le samedi 5 février, il 22 heures, dans les salons du Palais d'Orsay. Souper dansant, orchestre F. Bouillon. Grand concours d'élégance doté de nombreux prix.

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LE FIGARO

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LE CODE DU TRAVAIL Une histoire de prunes sur le marché Saint-Charles Où l'on voit, à propos de la réglementation de l'embauche, que M. Jouhaux sacrifie aussi des libertés ouvrières (Suite de la première page.)

Que serait l'amitié si elle n'inspirait pas le désir d'être ensemble ? Ducret a dit « Je vais voir s'il n'y a pas quelque chose pour toi dans ma boite ». On devine comment Premet a la chance de travailler à dix minutes à pied de son domicile et « sans ouvrir son portemonnaie ».

L'embauche à Paris

Mon histoire n'en finit pas.

Mais justement les circonstances réelles de l'embauche urbaine forment également une histoire d'une complexité passionnante. Comment trouve-t-on du travail à Paris ? Par les copains, par ouï dire, par une rumeur qui est arrivée, chez le boulanger ou chez l'épicier, par une infirmière visiteuse, par un inconnu rencontré au bar ou au meeting, par le syndicat, par une annonce de journal, par des chaînes obscures et aussi impressionnantes que la façon dont les tam-tams nègres annoncent une nouvelle d'un bout de l'Afrique à l'autre et, l'on ne me croira pas, bien que je tienne ma preuve, un employé à quatorze cents francs est parfois embauché sur la recommandation écrite d'un ministre en exercice.

Il n'est qu'une réponse que l'on entende guère chez les ouvriers des grandes corporations « J'ai trouvé mon travail par le bureau de placement ». L'un d'eux m'a dit « Lorsqu'on va au placement, c'est pour l'indemnité de chômage, c'est qu'il n'y a de travail nulle part et le placement ne peut pas nous en donner. r

Ainsi M. Jouhaux canalise-t-il sur un chemin inaccoutumé la foule ouvrière. Le besoin du travail ferait que chacun s'adapterait vite assurément. Mais la novation grave est ailleurs.

Du moment où l'on enlève au chef d'entreprise le droit de choisir ses ouvriers, par la même loi l'ouvrier perd dans une large mesure celui d'entrer par son débrouillage personnel dans l'usine de son choix. La petite Mme Premet dépensera en vain sur le marché Saint-Charles des trésors d'esprit belliqueux et de solidarité gastronomique la Fortune ne lui présentera pas un seul poil à saisir Son époux, mécontent de sa croisière matinale à Aubervilliers, n'aura qu'à aller s'inscrire, s'il le peut, sur la liste autoritaire du bureau de placement.

L'ouvrier cherche son salaire avant tout et, s'il y a chômage dans la profession, il çst prêt à aller le chercher loin. Mais si le salaire est normalement possible, il montre alors des exigences de bien-être moral. Croit-on qu'il est une brute ? Il a de fines prédilections. L'un déteste la vie des grandes usines et ne se sent à l'aise que dans les moyennes ou petites entreprises. L'autre Qeclare, au contraire, avec dégoût: « Ces ateliers où l'on est toujours sous l'œil du patron. Tel encore n'a pas réussi à sympathiser avec les camarades de son équipe ou avec le contremaître et il aspire à une meilleure ambiance. Tel enfin qui travaille dans une entreprise qui impose des jours de chômage saisit une fine occasion d'enrer dans une autre qui, cela est connu, « roule » toute 1 année. Et par-dessus tout, le souci de chacun de ne pas travailler trop loin du logement.

Toutes ces aspirations la liberté que beaucoup réussissent vaille que vaille à contenter, elles ne sont guère conciliables avec la liste autoritaire de l'Office de placement. La

SUITES DE LA PREMIERE PAGE LA SUCCESSION DU MARECHAL VON BLOMBERG

Le général en chef qui, récemment, a fait un séjour de trois mois en Egypte, aurait déclaré à son retour « Je me suis absenté trop longtemps. Faut-il croire qu'on aurait intrigué contre lui en son absence et que sa position serait ébranlée. Son prestige est grand dans l'armée, mais ce n'est pas un homme de parti. D'autre part, il s'est fortement engagé contre von Blomberg et se verrait par suite contraint à se retirer en même temps que lui.

Tout cela crée une situation fort compliquée qui expliquerait, somme toute, le silence du Führer le 30 janvier. De plus en plus, on incline à croire qu'elle ne tardera pas à se dénouer et qu'un communiqué annoncera bientôt d'importantes nouvelles (samedi peut-être, suivant l'usage ?)

Jusqu'à présent, on garde dans les sphères officielles un silence absolu.ÇLes ambassadeurs d'Italie et du Japon auraient dû faire, pour se renseigner, une démarche à la Wilhelmstrasse.) Dans un autre domaine, il s'est passé ces jours-ci des choses intéressantes dont la presse allemande, naturellement, n'a pas soufflé mot. Le gouvernement allemand, qui protège les émigrés russes et les a aidés dernièrement a construire à Berlin une église du rite orthodoxe, se serait aperçu qu'il y avait parmi leurs chefs des espions bolcheviks en particulier des israélites dont la religion et la race auraient été dissimulées jusque sur les registres du pope. Il y a eu une réunion à laquelle

LES DECISIONS DU CONSEIL DES MINISTRES Dans le cas où, pour une cause quelconque, la discussion des six projets constituant le nouveau statut,du travail se trouverait retardée au delà de cette date, le gouvernement demanderait à la Chambre de se prononcer seulement sur les textes relatifs aux conventions collectives et aux procédures d'arbitrage et de conciliation.

Il n'hésitera pas à mettre en jeu l'existence du cabinet pour obtenir le vote de ces projets avant le 28 février prochain, époque à laquelle les conventions collectives expireront.

Le ministre des finances profita de cette discussion pour attirer l'attention du Conseil sur «les conditions dans lesquelles doivent s'engager devant le Parlement les prochains débats sur le collectif ». Fidèle à l'orthodoxie financière radicale de l'équilibre budgétaire, M. Marchandeau, après avoir fait part des mouvements récents constatés sur le marché des changes, obtint facilement une déclaration officielle suivant laquelle le a gouvernement estimait qu'aucune disposition augmentant les dépenses ou diminuant les recettes budgétaires ne devait être admise ». Cette décision sera-t-elle accueillie favorablement par certains éléments de la majorité ? On peut en douter. Attendons mardi, jour prévu pour la discussion à la Chambre du collectif.

Avant que la séance ne fût levée, M. Albert Sarraut rendit compte au Conseil des premiers résultats de l'enquête administrative menée sur les incidents tragiques qui marquèrent une opération de saisie effectuée à la ferme de la Porée, près de La Flèche. 11 fut convenu que le débat s'engagerait aujourd'hui, lors de la fixation de la date des interpellations déposées à ce sujet.

Et les ministres le séparèrent sans enthousiasme, après une délibération de plus de trois heures. Edouard de Vorney.

réglementation cégétiste fige dans une large mesure le mouvement des ouvriers elle risque fort de s'abattre, sans égards pour le goût de chacun sur une vie du travail formée à cette liberté extrême qui comporte le dédain de l'organisation. Ce dédain n'est guère heureux (le débat patronat-C.G.T., par exemple, sur la question de savoir si la France manquait ou non d'ouvriers qualifiés n'a jamais été tranché, faute de recensement sévère de la main-d'œuvre). L'embauche mécanisée non plus n'est heureuse.

La vie etles rêves

Le chef syndicaliste, à qui je tenais mon petit discours, a eu un sourire cruel pour ma personne Vous me rappelez vos amis bien-pensants et leur sublime argument lorsqu'en 1928 on discutait la loi des Assurances sociales. « Comment s'écrièrent-ils, on va faire des assurances pour les ouvriers ? Mais alors que deviendra la charité ? » Les pauvres Ils avaient peur de ne plus pouvoir « faire le bien ». Vous me les rappelez par votre beau zèle pour les libertés ouvrières. Sur toutes les libertés, la liberté syndicale l'emporte pour l'ouvrier celle d'ap: partenir, sans risquer d'être affamé par les patrons, à la C.G.T., la seule organisation qui défende ses intérêts. Il est exact, par exemple, que le travailleur recherche un « boulot pas trop éloigné de son domicile, mais pourquoi envoyer à Gennevilliers l'ouvrier de Vanves ? Pourquoi l'office de- placement ne tiendrait-il pas compte de sa prédilection ?

J'ai sorti alors un exemple plus précis. Vingt vendeuses de magasins sont inscrites à l'Office de placement, vingt vendeuses de toutes origines professionnelles l'une a travaillé dans la modeste mercerie suburbaine, l'autre dans la chemiserie de boulevard, une troisième au grand magasin, etc. Le grand magasin a dix postes à pourvoir. L'Office envoie aussitôt les gracieuses chômeuses au chef du personnel, dans l'ordre d'inscription. Celui-ci récuse la plupart « Elles ne sont pas dans le ton de la maison ». Et il a raison le magasin tient à des vendeuses jolies, bien déliées, un brin élégantes. Or beaucoup des chômeuses ont peut-être d'autres vertus, mais n'ont pas celles-là. Accuserat-on alors le chef du personnel d'atteinte à la liberté syndicale, d'indocilité à la loi ou bien acceptera-t-on que par son refus soient créées dans la corporation des vendeuses de.magasins, des catégories première catégorie joli minois et gestes fins deuxième catégorie grâce mais rusticité, etc., etc.

Pour l'hôtellerie, l'affaire est plus grave encore. Le directeur du Ritz

doit-il embaucher rsur la* liste autori-

taire où est inscrit l'ancien garçon du « bouillon de boulevard? Alors, des catégories établies sur l'épreuve professionnelle comme dans les corporations de l'ancienne France ? L'épreuve professionnelle d'un garçon de restaurant n'est pas commode il faut éprouver le caractère, la patience, le tact, ce que le patron fait, mais ce qui ne se fait pas comme on passe le bachot. La C.G.T. semble ignorer que le travail de tout homme comporte, certes, des capacités techniques, mais aussi des vertus morales.

Mon éminent interlocuteur n'a pas caché que je compliquais les choses à plaisir. Maurice Noël.

Le chancelier Hitler et le maréchal von Blomberg.

assistait M. Streichcr, grand maître de l'antisémitisme, et des expulsions ont été décidées.

Bernard Millot.

POUR INTERDIRE LE BOMBARDEMENT AERIEN DES VILLES OUVERTES

LONDRES SE PROPOSERAIT de négocier un accord général AVEC LES GRANDES PUISSANCES CD© aaotre co2>respon.d.axLi; x>a.rticvilier, par •fcéléisla.on.e)

Londres, 3 février.

La collaboration franco-anglaise vient de donner une nouvelle preuve de son efficacité. Bien que l'acceptation ou le refus du gouvernement italien de prendre les mêmes mesures que la France et l'Angleterre ne doive pas apporter beaucoup de changement dans le système de surveillance au large des côtes espagnoles, la réponse italienne est attendue avec une certaine impatience. Mais ce n'est pas sur Rome que se porte l'attention, c'est sur Berlin.

Les discussions qui se poursuivent à Berlin au sujet de la démission du général von Blomberg dépassent de beaucoup la simple question d'une démission ou e la nomination d'un nouveau chef d'Etat-major. Il s'agirait de savoir si oui ou non l'Allemagne aidera le gouvernement italien, au cas où ce dernier déciderait de renforcer dans une proportion considérable ses troupes en Espagne. L'appui allemand pourrait se manifester de plusieurs façons comme, par exemple, par un mouvement de troupes le long des frontières.

Sir Nevile Henderson arrive à Londres

Sir Nevile Henderson, ambassadeur de Grande-Bretagne à Berlin, est arrivé ce soir à Londres où on ne l'aurait certainement pas convoqué pour lui demander de donner simplement quelques indications sur la vie privée d'un maréchal de l'armée allemande. Berlin n'a pas donné sa réponse et Rome n'a pas encore répondu à Londres.

Les milieux britanniques estiment que le gouvernement italien n'oserait pas se lancer dans une nouvelle campagne en Espagne sans le consentement et l'aide de l'Allemagne. Cette dernière hypothèse n'est pas exclue à Londres, mais

Rome accueille l'initiative britannique avec une réserve un peu incrédule

L'initiative prise par la Grande-Breiagne de renforcer le service de sécurité en Méditerranée, comme suite au torpillage de YEndymion, a été accueillie à Rome sans hostilité apparente, mais avec une réserve un peu incrédule. Dans les milieux autorisés, on laisse entendre que l'Italie ne saurait refuser ie s'associer à aucune entreprise visant ï assurer l'ordre international. On manifeste cependant sur l'origine même les actes de piraterie un certain sceptiîisroe, en disant que s'ils ne sont pas imaginaires il n'y a que les rouges de Valence qui aient eu intérêt à les provoquer.

En ce qui concerne l'humanisation de la guerre aérienne, l'Italie ne fait pas iavanlafje d'opposition sur le principe. Néanmoins elle affirme que 1 aviation nationaliste s'est toujours attaquée à des objectifs purement militaires. Par ailleurs, on constate une recrudescence de la campagne relative à la prétendue contrebande de guerre à l'Espagne rouge, en violation des engagements de non-intervention. Toute la presse accuse la France et la Russie d'envoyer aux gouvernementaux des quantités considérables de matériel prohibé. On a vu reparaître hier et aujourd'hui les fameuses dépèches de Vienne Sévérités italiennes

dans le Tyrol

Vienne, 3 février. Les Wiener Veuesten Nachrichten se plaignent des lépoi-tations d'Allemands du Tyrol méridional par les autorités italiennes. Huit Allemands du Tyrol méridional ont été traduits devant le tribunal à :ause de leur attitude antifasciste et pour avoir, au cours d'une excursion à skis, chanté des chansons allemandes. Deux d'entre eux ont été condamnés à :inq ans de déportation, un à quatre ans et les autres à trois ans. Sept autres ont été immédiatement déportés ians la province de Potenza, en Italie méridionale, et un dans une lie du Pontin.

NOUVELLES BREVES

ETRANGER Washington condamne

le bombardement

de villes ouvertes

Washington, 3 février. M. Cordell Hull, secrétaire d'Etat, a déclaré aujourd'hui que le gouvernement des Etats-Unis condamnait les bombardements aériens de populations civiles et qu'une telle pratique devait être déplorée par tous les peuples- civilisés. Mécontentement au Vatican Rome, 3 février. Un certain mécontentement se manifeste parmi les employés et les divers corps armés au Vatican, en raison du nouveau règlement sur les pensions, et du fait que, contrairement a l'attente, il n'y eut, le l°r janvier, aucune augmentation des appointements.

La garde palatine, qui n'est pas rétribuée, se plaint à son tour de l'abolition de certains privilèges.

Ce mécontentement ne se manifeste pas de façon violente, mais par de pressantes instances tendant à obtenir des modifications au nouveau règlement. Etat catastrophique de l'industrie des allumettes en U. R. S. S.

Moscou, 3 février. La Pravda publie des informations sur l'état catastrophique de l'industrie des allumettes en U. R. S. S. Le plan de production pour l'année écoulée a été exécuté, mais il s'est avéré qu'il ne correspondait pas aux besoins réels du pays. En 1935, on a produit en U. R. S. S. 11 millions de caisses d'allumettes et en 1937 7.400.000 seulement.

Le journal prétend que ce sont les agents de Trotski et de Boukharine qui sont responsables de cet état de choses. ALLEMAGNE. Le Fiihrer a remis à M. von Neurath, ministre des affaires étrangères, l'insigne de l'ordre des Fidèles Serviteurs, créé le 30 janvier dernier. M. von Neurath est le premier titulatre de cet insrane.

AUTRICHE. Le service militaire auxiliaire vient d'être créé en Autriche, dans le cadre de la loi sur le service obligatoire.

une telle possibilité est envisagée sans crainte parmi les milieux officiels britanniques. En effet l'Angleterre ne redoute pas plus l Italie et toutes ses combinaisons machiavéliques en Egypte ou le long de la frontière de Libye, qu'à Alexandrie, à Chypre, à Malte. Le renforcement naval et aérien a atteint un degré de puissance tel que la GrandeBretagne est en mesure de répondre immédiatement par des moyens redoutables à toute tentative d'agression en Méditerranée.

Le bombardement des villes ouvertes

Hier soir, M. Eden a annoncé à la fln d'un débat aux Communes, en réponse à une motion proposée par un député travailliste au sujet du bombardement des populations civiles et des villes ouvertes, que le gouvernement britannique avait l'intention d'ouvrir des négociations avec les grandes puissances européennes pour réaliser un accord international susceptible d'humaniser la guerre aérienne. Les puissances s'engageraient par cette convention à renoncer au bombardement de la population civile.

Je demande à la Chambre de se rappeler, dit M. Eden, que le chancelier allemand s'est aussi exprimé en faveur d'une entreprise de cet ordre et io suis sûr que pour cette que Mon, nous pouvons compter sur sa sympathie et sur son appui.

Cette proposition a été approuvée par l'unanimité de la Chambre des Communes. Elle reçoit également aujourd'hui de l'opinion britannique un accueil enthousiaste. Nous avons appris que les experts du Foreign Office ont été chargés de préparer cette convention qui serait soumise sous forme d'un certain nombre de clauses à l'examen des

(Autriche) qui, selon Ja coutume, relatent d'une manière aussi minutieuse qu'incontrôlable le passage de convois entiers d'armes et de munitions par la frontière des Pyrénées.

La Stampa, avec plusieurs autres de ses confrères, veut voir dans l'émotion provoquée à l'étranger par les nouveaux actes de piraterie une simple diversion destinée à justifier et à couvrir d'abondantes et illégales fournitures aux rouges.

Madeleine-R. Angles.

L.A GUERRE D'ESPAGNE 'V Barcelone suspend

les bombardements aériens des villes de l'arrière

Barcelone, 3 février. A 13 heures, le ministère do la défense nationale publie une note dont le dernier paragraphe déclare

« Ayant appris l'intention des gouvernements français et anglais d'entamer des négociations pour éviter le bombardement des villes éloignées du théâtre des opérations, proposition qui a été ratifiée parlementairement hier à la Chambre des communes, le ministre de la défense nationale fait savoir publiquement que pendant la durée des négociations les forces aériennes de la République se borneront à effectuer des vols en coopération avec l'armée de terre et à réaliser sur l'arrière uniquement des services de reconnaissance. » Un convoi français de vivres est bombardé à Figueras Trois morts, neuf blessés Perpiguan, 3 février. Ce matin, vers 10 heures, une escadrille d'avions nationalistes a survolé Figueras et a

BULGARIE. Hier matin, à Sofia, une machine infernale a fait explosion dans une chambre habitée par un Russe, M. Colenevltch, directeur d'un journal russe anticommuniste. Le directeur du journal ainsi que sa femme et son fils Ont été blessés. Un Russe, M. Mikalo.vitch, qui se trouvait avec eux, a été tué. ETATS-UNIS M. William Green, président de la Fédération américaine du travail, a annoncé qu'il informera sir Walter Citrine, président de la Fédération internationale des l'rade Unions, que la Fédération américaine se retirera de cette fédération si les syndicats soviétiques y sont admis.

GRANDE-BRETAGNE. A, la Chambre des Communes, un député conservateur a demandé au premier ministre si le gouvernement britannique était disposé à envisager la constitution d'un comité anglo-américain qui serait chargé d'étudier à nouveau le problème des dettes de guerre.

GRAXDE-BRETAGXE. La mission aéronautique française est rentrée hier soir à Londres, après sa visite aux usines Rootes et Austin, à Birmingham. Aujourd'hui, la mission française se rendra à Southampton, afin de visiter la fabrique Vickers supermarine. ITALIE. Le Grand Conseil, qui s'était réuni en séance extraordinaire le 11 décembre, pour approuver la sortie de l'Italie de la Société des Nations, a été convoqué le 3 mars pour la session ordinaire de printemps.

SOMALIE. Le maréchal Rodolfo Graziani a quitté Neghelli. Il s'est embarqué sur le Francisco-Crispi pour rentrer en Italie.

U. R. S. S. Le nouveau commissaire à la marine de guerre, M. Smirnov, publie un communiqué dans la « Pravda », dans lequel il souligne la nécessité d'accroître la puissance de la flotte soviétique en Extrême Orient, étant donné la tension des rapports entre l'U. R. S. S. et le Japon.

Le tribunal de Leningrad a condamné à mort quatre ouvriers des établissements de blé « Zagotzierno ». La sentence a été exécutée hier.

Les autorités municipales de Léningrad ont procédé à l'épuration des usines de cette ville et ont congédié un grand nombre d'ouvriers spécialisés et de contremaîtres.

gouvernements des grandes puissances européennes.

Le projet de M. Eden va donc fournir l'occasion d'une négociation limitée avec le Heich. Ces pourparlers vont satisfaire l'opinion britannique et, d'autre part, donner aux chancelleries de Londres et de Berlin l'occasion d'échanges de vues et de contacts plus fréquents. Gérard Boutelleau.

La Belgique s'associera à la démarche

franco-britannique

Bruxelles, 3 février. La Chambre a adopté une proposition, acceptée par le gouvernement, aux termes de laquelle la Belgique s'associera à la démarche projetée par la France et l'Angleterre en vue d'éviter le bombardement des populations civiles en Espagne.

LE ROI DE SUEDE.

.arrivé hier matin à Paris, s'est rendu dans l'après-midi au Stade Pierrede-Coubertin, où il a joué une partie de tennis.

lancé plusieurs bombes an moment où l'on déchargeait les marchandises d'un convoi français d'une trentaine de camions venant de Paris et de Bordeaux. Les bombes atteignirent plusieurs camions espagnols qui stationnaient également à la gare.

Trois Espagnols furent tués et neuf autres blessés.

Une déclaration

du général Franco

Salamanque, 3 février. Dans une interview qu'il a accordée à un journaliste étranger, le général Franco a notamment déclaré

« Après avoir exterminé le communisme, nous procéderons à la reconstruction nationale. Ce n'est que plus tard que nous déciderons si une restauration monarchique est souhaitable pour l'Espagne.

» S'il est ainsi fait, le nouveau système monarchique serait entièrement différent de celui qui fut renversé en 1931.

PARIS

Etrange et sauvage enlèvement d'un boulanger

La crise avait obligé un patron boulanger, M. Henri Rémond, demeurant 16, rue de la Croix-Nivert, à redevenir ouvrier chez un de ses anciens collègues, M. Emile Rastouil, 139, avenue Emile-Zola. Or, hier matin, M. Rémond se trouvait à l'angle de la rue du Commerce et de la rue Frémicourt, lorsqu'il fut abordé par trois individus qui soudain le poussèrent dans une voiture en lui passant une corde au cou, puis lui enfoncèrent un tampon d'ouate dans la bouche.

Un chauffeur de taxi d'origine russe, M. Boris Teherabaehine, témoin de cet enlèvement, avertit la police et, l'aprèsmidi, M. Rémond fut retrouvé inanimé en bordure de la route du Bois, à l'Etang-la-Ville. Son état paraissait sans gravité, Mais le malheureux n'a pu donner qu'un signalement très vague de ses agresseurs.

M. Yvon Delbos, ministre des\Affaires étrangères, a reçu successivement, hier après-midi, MM. Cesiano, ministre de Roumanie M. Bachke, ministre de Norvège Ossorio y Gallardo, ambassadeur d'Espagne, et Bodard, ministre de France à Téhéran.

Pour faire suite aux mesures récemment prises eu vue de renforcer l'organisation de la défense nationale, M. Daladier, ministre de la défense nationale et de la guerre, a constitué auprès de lui une section de la défense nationale. PROVINCE

♦ UNE AUTOMOBILE CONDUITE par le commandant Antoine Giraud, chef d'escadron à l'Ecole militaire de SaintCyr. est entrée en collision, rue du Maréchal-Foch, à Versailles, avec un tramway. Dans le choc, t'officier a été blessé grièvement.

LA VIEILLE CITE HISTORIQUE DE RAB {Yougoslavie) a été atteinte par un incendia qui avait pris naissance dans Vile du même nom. Seule, la vieille « Maison des Croisés » a été détruite.

GRINCEMENTS DANS L'AXE ROME.BERLIN t

ROME SOUTIENDRAIT TOUJOURS L'INDEPENDANCE AUTRICHIENNE (De notre correspondant particulier)

Vienne, 3 février.

Que l'Allemagne soit mécontente de l'Autriche, que le régime Schuschnigg l'excède et qu'elle rêve de l'Anschluss à chaud ou à froid voilà des vérités qui ne sont pas nouvelles et qui ne surprendront personne. Encore faut-il pour agir qu'elle juge le moment favorable. Quelles pourraient être actuellement les raisons susceptibles de faire croire au Reich que son heure est venue ?

Du point de vue intérieur, il en est «ne puissante, elle est d'ordre économique. Au bilan de 1937 s'inscrit un défleit de 120 millions de shillings, que Berlin reste devoir à Vienne. Dans les milieux industriels, dont les sympathies nazies sont notoires, l'exportation en Allemagne avait pris une grande importance, mais les paiements sont restés en souffrance. A tort ou à raison, ceux qui furent ainsi lésés estiment que, seule, l'Anschluss ou une solution similaire pourrait leur permettre de récupérer leur dû. Loin de satisfaire à cet espoir, le gouvernement autrichien se montre intransigeant sur ce point. De plus, le contingent de l'exportation autrichienne en Allemagne a dû être réduit pour éviter que n'augmente la dette allemande et l'Autriche n'a pas encore trouvé de marchés nouveaux pour l'écoulement de ses denrées. La propagande nazie rencontre de ce fait de puissants alliés dans les milieux industriels et ouvriers. Le mouvement a grandi, en dépit des efforts du Front patriotique il est prêt, sous l'égide de l'Allemagne, à risquer l'offensive décisive.

LE POINT DE VUE EXTERIEUR

Mais qu'en est-il du point de vue extérieur ? Car Berlin ne peut rien entrepHcndre contre Vienne sans l'assentiment de Rome.

Il semblerait que, en dépil des (toutes émis en France et en Angleterre, M. Mussolini ait fait récemment des promesses rassurantes au chancelier Schuschnigg. Cela nous fut dit à Budapest dans des

LA FRANGE, LA GRANDE-BRETAGNE ET LES ETATS-UNIS

demanderaient des précisions à Tokio sur les constructions navales

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Washington, 3 février. On apprend de source américaine autonsee que les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France feront prochainement des démarches séparées à Tokio pour tenter d'obtenir du gouvernement japonais des précisions sur ses intentions concernant ses constructions navales. La loi martiale à Canton Canton, 3 février. Les autorités chinoises ont proclamé la loi martiale et donné l'avertissement à tous les navires étrangers d'avoir à quitter le port avant minuit. On croit que l'action chinoise est la conséquence du récent bombardement des forts de Bocca Tigris par les navires, de guerre japonais.

Cependant, la décision soudaine prise aujourd'hui provoque quelque surprise on croit savoir, en effet, que le général Yu Ham Mow, « commissaire de la pacification » du Kouangtoung, avait récemment assuré le consul général de GrandeBretagne, M. A.-P. Blunt, qu'il donnerait un préavis de 24 heures avant do fermer le barrage, pour permettre l'évacuation des femmes et des enfants britanniques. Il s'agit du barrage sur le Chu-Kiaug, ou rivière des perles, reliant Canton a la mer, dont la fermeture a été décidée par les autorités chinoises, parallèlement à la proclamation de la loi martiale. v Un nouveau w

« gouvernement central » chinois à Nankin ?

Shanghaï, 3 février. Les autorités militaires japonaises auraient l'intention de constituer un nouveau « gouvernement central chinois dont le siège serait à Nankin.

Les autorités japonaises envisageraient selon des informations de Dernière Heure | Théâtrale |~

AU THEATRE DE L'ETOILE LE MONDE A L'ENVERS comédie en 3 actes

de MM. Roger Ferdinand et J. Darieux

d'après une nouvelle

de M. Georges Dolley

Ce n'est pas le monde en entier qui est à l'envers, comme le laisse entendre le titre de l'ouvrage. Une parcelle seulement la bijouterie Lebreton M. Lebreton a été obligé, par suite de revers de fortune, d'endosser la livrée du portier. Et ces revers ne sont que simulée par Mme Lebreton, qui est l'âme de la maison, tandis que son époux en est l'ornement. Ornement coûteux. M. Lebreton a fait des frasques. Pour le ramener dans le droit chemin, sa femme feindra d'être au bord de la faillite. Sur quoi, l'époux volage, pour se rendre utile, se fera portier. Il reviendra de cette situation de plein air amendé, et le rideau se baissera sur un couple heureux que de faux malheurs auront réunis.

Peut-être que Marivaux aurait tiré de cette situation sans malice quelques charmantes scènes où les élèves du Conservatoire auraient puisé à loisir. Mais je ne pense pas que les générations futures de comédiens feront leurs classes dans Le Monde à l'envers. Cela donne à la troupe du Théâtre de l'Etoile l'assurance de n'être jamais égalée. Aussi bien elle est excellente, avec MM. Charles Deschamps, Palau, Lemerson, Mmes Jeannette Choisy, Germaine Choisy et Mlle Suzanne Dantès, dont le ta- lent n'a ici que de trop minces occasions.

J. €.

FAILLITES

Sur dépôt de bilan. Lemasne (Gaston). Fournitures pour tailleurs, 79, rue flu raub0urg-Satnt-Denis. 3t. Redaet, juge.com. M. Barthélémy, syndic. Dutartre. Matelot et Gie, Sté a n.L. au cap. de 150.000 francs. Opérations' commerciales concernant les tissus, 5, rue des Qimre-Fils. M. Raulet, Juge-com.; M. Bellenger, syndic.

milieux très bien informés cela semblé ressortir du choix du nouveau ministre d'Italie à Vienne, M. Ghigi est un diplomate qui appartient au parti des amis de Suvich, c'est-à-dire des amis de l'Autriche. On nous a assuré que le Duce l'avait rendu personnellement responsable de l'indépendance autrichienne. Si ce fait semble infirmer les renseignements que l'on a à Paris, peut-être serait-il utile de considérer qu'il entre dans le jeu de l'Italie de laisser et la France et l'Angleterre dans l'incertitude quant aux destins de l'Europe centrale. Elle leur fait ainsi clairement sentir qu'elle est pratiquement la seule garante de l'indépendance autrichienne, elle conserve un moyen de pression dont elle use et mésuse pour semer la panique. BERLIN

BAT EN RETRAITE De fait, il semble que le ballon d'essai que vient encore de lancer l'Allemagne ait rencontré en Italie une atmosphère parfaitement hostile. Déjà Berlin bat en retraite. En maints articles de journaux est affirmé et souligné que le Reich ne songe pas à violenter l'Etat fédéral. Ses dirigeants allemands se désolidarisent d'avec les illégaux autrichiens dont vient d'être découvert le complot. L'action diplomatique est parfaitement synchronisée, la police viennoise proclame, après examen des documents compromettants trouvés au siège central de la conspiration, que d'une complicité allemande il no peut être question. Les seuls coupables semblent être désormais quelques extrémistes austro-nazis contre lesquels il fut décidé d'agir avec la plus grande rigueur. L'Autriche ne semble donc en rien redouter les représailles allemandes et, s'il en est ainsi, c'est qu'elle se sent appuyée par l'Italie. Le danger immédiat parait écarté ou se montre plus optimiste à Vienne qu'on ne l'a été depuis longtemps. Mais combien de temps l'Italie file-même sera-t-elle en mesure de tenir l'Allemagne en respect ? Ceci est une autre affaire 1 Dominique Auclères.

source neutre de proposer aux forces chinoises un armistice d'une durée d'un mois afin de pouvoir constituer le nouveau « gouvernement central ». Toutefois, les informations parvenues d'Hankcou indiquent clairement que le gouvernement chinois repoussera ]es propositions qui pourront lui être faites à ce sujet.

M. Hirota veut conserver des relations amicales

avec l'Angleterre

Tokio, 3 février. Le professeur Saiichiro Doke, député indépendant, ayant déclaré devant la Chambre des Représentants que le Japon devrait net- tement faire connaître à l'étranger qu'il considère l'Angleterre comme son ennemie, M. Hirota, ministre des Affaires étrangères lui a répondu en ces termes « Je souhaite de conserver avec l'Angleterre nos vieilles relations d'amitié. Je crois que la Grande-Bretagne a parfaitement conscience des changements qui se sont produits ces derniers temps dans la position des puissances étrangères eu Extrême-Orient. »

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̃ DANS | GRINGOIRË LBEMl BÉRAUD I lève un lièvre I

̃I I* TodreiH il».» ̃̃̃!

Accord commercial

franco tchécoslovaque A la suite des négociations qui se sont poursuivies à Paris depuis le 2 décembre, l'accord commercial franco-tchécoslovaque a été paraphé hier après-midi, au ministère du commerce, par M. Machaty, ministre plénipotentiaire, président de la délégation du gouvernement de Prague, et M. Henri Alphand, directeur des accords commerciaux français. Cet arrangement fixe, pour 1938, le statut des échanges commerciaux entre les deux pays sur des bases analogues à celles des années précédentes et en tenant compte des régimes appliqués de part et d'autre en matière de contingent.

Démenti du Wafd

Le Caire, 3 février. La direction du Wafd dément les bruits selon lesquels ce parti aurait l'intention de boycotter les élections générales rendues nécessaires par le décret promulgué hier par le roi, portant dissolution du Parlement. Le porte-parole du Wafd a déclaré ce soir a la presse

« Nous nous proposons de mener une campagne électorale très active. »

LA HONGRIE A PARIS Vente de» produit» de l'nrtinanat honS'rois, du vin de Tokuj, du paprika, de l'eau-dc-vie d'nbricot et de» célèbres porcelaine* de Herend. HAXGYA, 1, place du Théâtre-Français. Opé. 27-73.

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ENRAYEZ LA GRIPPE

La grippe débute parfois par un rhume de cerveau. Donc si vous mouchez beaucoup, n'attendez donc pas plus longtemps, prisez du sucre en poudre, puis buvez un verre de vin chaud, un grog ou une tasse de lait au rhum, bien sucré. Oui, évidemment, ce sont des remèdes de bonne femme, mais comme tous ceuxlà, ils sont basés sur l'expérience et leur efficacité est reconnue depuis longtemps.

~M~M~fffftf~

DERNIERE HEURE SPORTIVE LA BOXE

A LA SALLE WAGRAM SANGCHILI ET DECICO ont fait match nul »-

Dans l'attente de la rencontre Al. Brown-Sangchili pour le titre de champion du monde des poids coq, Sangchili, détenteur du titre, rencontrait hier soir, à la Salle Wagram, le Lyonnais Poppy Decico. Après un match assez terne, les deux adversaires ont fait match nul, en dix reprises.


Buf. j ^MfliBHKn J ^joutn. ^»B9MflHHi^U»B9^»ifl^»i^fl»BB^»i^»iE v^ « SfiE ^IP ^r JShpjH^y ^»BlBi^»i^Hfl»Bi^»i^»i& xc ï^ joaV. jHsBIh.

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Ces dames du quadrille Gaby Morlay et Jacqueline Delubac dans « Quadrille », le nouveau film de Sacha Guitry, qui passe depuis quelques jours au Marivaux.

Chronique du Music-Hall ` POUR LE GALA GOUPIL

bss». tous aimons beaucoup Goupil. 1 ̃Bs.1 C'est "un artiste délicieux, cu-

|H rieux et attachant. Il est le même I dans la vie et sur la scène. Il a la même façon de parler et la même

voix. Qu'il débite son boniment, raconte

ses histoires ou bien que, dans un bar, il commence par demander au garçon de lui indiquer les « infusions » qu'on peut lui proposer, pour conclure en com- mandant « un pernod bien tassé ». Mais, sur la scène, il a, plus encore qu'à la ville, cet aspect lunaire, clownesque, irréel, qui fait penser à Grock ou à quelques excentriques de rêve. Il a commencé par vouloir être médecin il a fait ses études dans ce sens jusqu'à l'internat. Comme il n'a pas passé sa thèse, il ne peut exercer la médecine mais il a le droit de faire des remplacements. Pendant un temps, il ne s'en privait pas et, presque chaque année, il allait remplacer pendant les vaeances un médecin de ses amis du côté de Bordeaux. Nous avons de la peine ci imaginer ce que devait être la conversation entre quelque paysan malade et Goupil appelé à son chevet pour le soigner

Sur la scène, il évolue aussi à son aise qu'un poisson dans l'eau. Il se sent bien chez lui. Dans une opérette, aux Bouffes-Parisiens, après s'être embrouillé dans un couplet, il engagea la j conversation avec les spectateurs. A cabaret, il., a inventé de petites histoires

en quelques mots, des fables expresses

qu'il "fàu Ton jotir-s* suivre d'un": Elfe e est courte. », fonce 'd'une façon inimitable. De sa voix fluette, il chante ses chansons sarcastiques et narquoises et toujours un peu folles.

Mais tout le monde connait Goupil.

Or, voici quelque temps déjà qu'il a dû abandonner la scène. Il est très malade. Nous ne le reverrons pas de sitôt. Cela coûte cher et il n'a pas d'argent. C'est pourguoi ses amis organisent, à son bénéfice, un gala qui aura lieu demain soir samedi, à minuit, à l'A B C. Le fait même que ce gala est organisé indique clairement que l'argent qu'il rapportera est indispensable. Est-il utile d'insister ? ?

Il suffirait qu'une petite partie du public innombrable que Goupil a fait rire un soir, au cabaret ou au music-hall, s'en souvienne et assiste à ce gala pour que la salle de l'A B C soit louée tout entière. Or, il reste encore quelques places pas beaucoup, il est vrai, mais il faut qu'il n'en reste pas une seule. Le programme, d'ailleurs, est riche en attractions exceptionnelles. Mistinguett présentera un numéro inédit avec Reda

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e SOIREES. Ce soir vendredi 4, dimanche 6

1680 D Madame Sans-Gêne; samedi 5 Asmodée lundi 7,

ffi ~~02:) mardi 8, jeudi 10: La Robe .y rouge; mercredi 9 Esther,

La Coupe enchantée.

MATINEES. Dimanche 6 Madame Sans-Gêne; jeudi 10 Hernani.

Le véritable DON JUAN de Mozart

à l'Opéra

Devant le très grand succès remporté par le DON JUAN de Mozart, conforme au manuscrit original, sous ta direction de M. Fritz ZWEIG, la direction de l'Opéra en annonce une nouvelle série 'de représentations dont la première sera donnée lundi soir 7 février, avec Mmes Germaine Lubin, G. Hoerner, S. Delmas MM. A. Pernel, Cabanel, Rambaud, Morot et Médus. La location est ouverte au tarif habituel.

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LES OilTEB ]RETENUES Samedi 5

!A. B. C. A minuit Gala Goupil.

CE SOIR

OPERA (Opéra 59-59), à 20 h. 30 Le Vaisseau fantôme (M. Martial Singher, Mlle Gormaine Hœrner MM. Jouuttc, Beniasconi, Chastcuel, Gourgues et Mlle Schmneberg) Orch. il. Gaubcii. Demain Spectacle de ballets. COMEDIE-FRANÇAISE (HlcJi. 22-70), à 21 b. Madame Sans.Gêne (MM. André Brunot, Bertin, André Bacque, Donneaud, Chambreuil, Martinelli Mines Béatrice Bretty, Germaine Rouer, Barreau, Barjac, Gabarre, etc.). Demain Asmodée. OPERA-COMIQUE (Rich. 72-00), relâche. Demain Manon. ODEON (Danton 58-13) Soirée privée.

Demain, en matinée David Copperfield; en soirée Peer

Gynt.

ARTS (Wag. 86-03), à 20 h. 45 Sixième étage (Mmes Andrée Serviianges, Laure Diana. Claire Gérard, Claude Anny; MM.Henri Guisol, Maurice Dorléac. Arthur Devère, André

Moreau)

ATHENEE (Opéra 82-23), à 21 h. 10 Knock (MM. Louis Jouvet, R. Bouquet, Castel, J. Barrot, R. Bogar; Mmes Raymone, Odette Talazac, M. Bérubet, Solange Sicart).

GYMNASE (Pro. 16-15), a 21 h. Le Cap des Tempêtes, pièce en 5 actes de M. Henry Bernstein. (Victor Francen, Jeanine Crispin. Claude Dauphin, Jean Wall, Lucy Léger, Hélène Gerber, Georges Pally et Betty-Daussmond). Matinées samedis et dimanches.

MADELEINE (Anj. 07-09), 21 h. Quadrille, comédie de M. Sacha Guitry.

MICHEL (Anj. 35 t>2), à 21 h. Le Flirt ambulant (M. Alerme, Mlle Mireille Perrey, MM. F Oudard, Ed. Roze, Pasquali, Mlle Jane Marken et M. Gabaroche).

MICHODIERE (Rich 95-23). à 21 h. Les Vignes du Seigneur (MM. Victor Tîoucher, Darzal, Henry Bonvallet, Christian Gérard; Mmes Germaine Charley, Suzanne Henry, Simone

11.enan\).

MONTPARNASSE (Gaston Baty). (Dant. 89-90), à 21 heures Madame Capet (Mme Marguerite Jamois; MM. Georges Vitray, Lucien Nat, Henri Beaulieu, RoUa Norman; MUes Suzanne Demars, Jeanne Pérez,' Vonnie Dubois). AMBASSADEURS (Anj. 97-60), 21 h. Pacifique (Al. Cocéa).

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Caire. On verra Pauline Carton, Alice Tissot, Claude Dauphin, Larquey, René Lefebvre, Jean Nohain, Pauley. On annonce Sessue Hayakawa, Mary Marquet, Viviane Romance. On compte sur André Baugé, Milton, Noël-Noël, Damia et Lys Gauty, Charpini et Brancato, Michel Simon et Marguerite Moreno, Fréhel, Suzy Solidor, Suzanne Dehelly, Lync Cleversj Marguerite Gilbert, Piaf, Jean Tran- chant, Barbara La May et les Mangini, Géo Dorlis, Gilles (dans son nouveau numéro solitaire), Rivedoux, etc.. etc.. Le spectacle sera présenté,par Marcel Achard, Valentin Tarault, Max Blot, Pauley, Bernadette Dugné le programme illustré par Georges Bastia, Drancy, Gir, Paul Guérin, Poulbot.

N'est-il pas touchant de voir tant de vedettes, tant d'amis et d'amies s'unir, et si gentiment mettre tout en œuvre pour remercier ceux qui auront contribué à aider Go&pfl dans un moment diff icile ?

Nous sommes persuadés que l'A B C, généreusement prété par M. Goldin, sera trop petit pour contenir tous ceux qui voudront assister au gala Goupil. '1

Les vedettes du spectacle qui succédera à Féerie de Paris, seront Maurice Chevalier et une artiite étrangère, que M. Henri Varna a rencontrée à FontRomeu, où il est actuellement.

Bobina -vai monter-une, revue,- Jua.-ReK vue de Bobino. Les principales vedettes en seront Lyne devers et Boucot. André Warnod.

iviljsTque:

Lundi prochain, h 21 heures. Salle Gaveau. Lieder Romantique» et Mélodies contemporaines interprétés par Pierre BERNAC et l^ancis POULENC. Ilozart. Si-Uumann. Gounod. Houssel.. Ravel. Debussy. (Kiesgen).

~nramereeesMrr~~wnr~

DINAH SINBTY, la cantatrice que nous nuroiiK l'occasion il'anplaudir le 8 février au Triptyque, se fera également entendre le 12 février à la Salle Gaveau, au concert du Quatuor Bastide, organisé par Yvonne LEVY, et le 33 février au concert du Casino de Cannes.

.NM~M~

CANNES

4

-m.

LYDIA SUE

la plus belle et la plus sensationnelle des danseuses acrobatiques des deux <:onti~iientN, est présentée chaque soir par M. Julien Duel os, au

Restaurant des Ambassadeurs du Casino Municipal de Cannes I-YDA SUE étonne les dîneurs et émerveille par sa grâce et sa souplesse.

ANTOINE, 21 h. Sapho.

ATELIER, 21 h. Plutus. « '̃»

BOUF.-PAR., 21 h. Trois Valses (fl. Paris, R. de Boncour). CAPUCINES. 21 h. La Nuit da 7.

GHAJRLES-DE-ROCHEFORT, 21 h. Frénésie.

CHATELET, à 20 h. 30 Le Chant dn Tzigane. DAUNOU (7. rue Daunou), 21 h.: Chaleur du Scir DEJAZET, 20 11. 45 Jules, eouche-toi!

DEUX-MASQUES, relâche.

EMPIRE, à 20 h. 45 La Fessée.

ETOILE, 21 h. Le Monde à l'en ver».

GAITE-LYRIQUE, 8 h. 40 Les Mousquetaires au Couvent. GRAND-GUIGNOL, 21 h. Le Tour d'Amour, Fauteuil Véritan., HUMOUR. 21 h. La Chryealide.

MATHURINS-PITOEFF, 21 h.: La Sauvage.

NOUVEAUTES,'21 h. 10 Le Train pour Venise. «ÎUVRE, 21 h.: Les Indifférents.

PALAIS-ROYAL, 21 11. BUons-les-Dame» (C. Delyne). PORTE-SAINT-MARTIN. 20 h. 45 La Margoton du bataillon. RENAISSANCE, 21 h. V'Ià l'Travail

SAINT-GEORGES, relâche.

THEATRE DE. PARIS. 21 h. La Chance.

VARIETES, 20 h. 45 la Revue de Dorin et Saint-Granier VIEUX-COLOMBIER, relàche.

M ueiC-fîALI^ CIRQUES CHANSONNIERS

Même spectacle qu'en soirée

A. B.C., 15 heures. som

FOLIES-BERGERE (Prov. 98-49) 20 h. 45 Folie en- Fleur» revue à grand' spectacle, en 2 actes et 50 tableaux, de M. Maurice Hermite, production Paul Derval (Bita Georg et

Damlal.

A. B. C., 21 heures La Berut de la Joie (Noël-Noël). ALCAZAR, 21 h. Rose de Marseille (Andrée Tnrey). CASINO DE PAKIP, 21 h. Féerie de Parle (Mistinguett). COUCOU, 21 h. Les Coucoulards sont là!

UEL'X-ANES, 21 h. R. Dorin. Revue de R. Lefèvre et P. Dac,

Le Théâtre

II paraît que. c Le valet maître* à la Michodière.

La pièce de MM. Paul Armont et Léopold Marchand qui succédera aux Vignes du Seigneur à la Michodière, aura pour titre Le Valet maitre. Elle passera en couturières le 27 février et en générale le 28.

c Bérénice et le préfet »

On sait que Gaby Morlay va créer au thédtre de la Madeleine une Bérénice de M. Luchaire. Mais le choix du titre s'avéra difficile. Après Racine, on ne pouvait s'en tenir au seul mot Bérénice. Donner à l'héroïne un numéro comme Jean Giraudoux le fit pour Amphitryon fut envisagé, mais M. Luchaire a fait jouer déjà Altitude 2033 et Boccace 79. Il ne pouvait ainsi chiffrer toutes ses pièces. On Be décida pour Bérénice et le préfet.

IDA RUBINSTEIN

fera une retraite

chez les Bénédictines

avant de présenter un nouveau apectacle à l'Opéra

Ida Rubinstein va présenter un nouveau spectacle à l'Opéra pendant la « Saison de Paris » mais auparavant elle compte faire une retraite pendant quelques semaines chez les Bénédictines. Elle vient de se convertir et recherche la compagnie des prêtres et des relis gieuSes. Au couvent, elle vivra de la même vie que les Bénédictines, dans le recueillement et la prière.

Et puis, sans doute en mai prochain, elle créera des œuvres nouvelles d'une grande pureté artistique Jeanne d'Arc au bûcher, un oratorio dramatique de M. Paul Claudel, musique de M. Arthur Honegger Le Chevalier errant, une épopée chorégraphique de M. Jacques Ibert, sur un scénario de Mme Elisabeth de Gramont, et Le Festin de la Sagesse, de M. Paul Claudel, musique de M. Darius Milhaud.

A ces ouvrages inédits, Mme Ida Rubinstein ajoutera deux oeuvres de danse pure La Valse et Boléro, dont elle fut la créatrice et qu'elle désire reprendre, afin d'honorer la mémoire de Maurice Ravel.

4

"GEORGES AURIOL EST MORT

Georges Auriol est mort. Avec lui s'en va un des artistes les plus marquants de la génération montmartroise du Chat Noir. Il était né en 1863, et, avec Salis, contribua beaucoup à créer la légende du cabaret célèbre.

C'était un esprit très fin et un artiste subtil et délicat.

Ecrivain, il laisse douze volumes de conte d'une fantaisie et d'un humour charmant. Poète, il a composé des chansons dont beaucoup sont célèbres, telle que Quand les lilas refleuriront. Il a consacré une partie de sa vie à l'art typographique. Il avait toujours excellé à composer des « marques et des monogrammes. Il avait un sens très sûr de la décoration- typographique. Il a inventé un caractère qui porte son nom, l'Auriol, et il était professeur à l'Ecole Estienne.

Georges Auriol est mort. Il sera pleuré par tous les anciens montmartrois, par tous ceux qui ont connu cet artiste au goût si sûr, à l'esprit si joliment poétique. A. W.

LES3toups CE SO/fl'

A Au Thédtre Sarah-Bernliardt, à 20 heures 45, répétition générale de Font aux Cabres, pièce tirée de l'œuvre de Lope de Vega par MM. Jean Cassou et Jean Camp. ̃+ Au Théâtre de l'Etoile, à 21 heures, première représentation de Le Monde à 'envers, comédie en trois actes de MM. Roger Ferdinand et Jacques Darieux, d'après une nouvelle de M. Georges Dolley. A Medrano, à 21 heures, première représentation du nouveau spectacle avec Bombauo, A. et B. André, les Mario Medini, Iles et Loyal, les Manthy Bros et On a enlevé la Femme à barbe, folie clow-

rtcaque.

i?M. les critiques et courriéristes inscrits seront reçus au contrôle.

Au Cercle Jfilitaire. à 23 heures, fdte de nuit organisée par l'Association amicale des chefs de contrôle des thédtres, concerts et muslc-halls de Paris, au profit de sa caisse de secours.

A Ce soir, à la Comédie-Française, dans Madame Sans-Gine, MM. André Brunot, Jean Martinelli, Debucourt, Julien Bertheau et 'Mme Béatrice Bretty joueront leur rôle pour la première fois.

•+. Avant-hier est mort, à Prague, M. Friedrich Adler, le célèbre poète lyrique allemand. 11 avait notamment traduit en langue allemande le livret de l'opéra La Fiancée vendue, de Smetana;

CABARETS

ROBERT BURNIER ££±. au PAVILLON de l'ELYSEE (ln meilleure table, le plus joli cadre) LINE VIALA Le plus grand succès dePnris

AnJ.85-lO et 39-6O.Table» rés^jusq.ïl h.

&9S~_ ~a ~~Hj~ s

CET APRES-MIDI

CHARLES DULLIN

dans une scène de « Plutus »

à l'Atelier.

CONFERENCES

CET APRES-MIDI

Aux Grandes Conférences des Ambassadeurs, à 17 7i. 30 « De Paul Reynaud à Maurice Thorcz », conférence pur M. Philippe Ilenriot.

wwwwwwwwwwwwwwwww

UNE CONFERENCE D'A. CORTOT Séance éblouissante, hier, a l'LTiiiverHité des Annales séance de fraîcheur, de tendresse et d'art, consacrée à l'Enfant et à la Musique inspirée par la Mélopée du Berceau et lu Chambre d'Enfants. Chefs-d'œuvre de Scliuninnn. avec les Kinderscenen, chef-d'œuvre de Debussy avec les Children's Corner joués avec une poésie intense, une sonorité en velours et pur le eéniul Cortot. Mlle Grey, tout 'esprit, accompagnée par lui dans l'œuvre de Moussorgski, Dolly, de Fauré, joué avec la blonde et ravissante virtuose Yvonne Lefebure, enthousiasmèrent le public. « Conferencta » publiera les cinq beaux commentaires Cortot. Jeudi prochain 5° et dernière séance.

~M~M~M~M~M~M~M~*

CONFKIUSNCIA, Salle Gaveau, 45, rue I/a Boétïe

Aujourd'hui, 3 heures Poésie intime. Confidences et souvenirs, de M. PAUL GI3RAL,»Y. M. PIERIHS BEHNAC dans ses mélodies..

Abonnements et location S. rue de Peuthiêvre (Anjou 13-35). CONFERENCIA publie toutes les conférences. rnr.re~ar~.r~r~ SOCIETE MKS CONFERENCES, 1S4, boulevard Sajiit'pjerjnnitt.

Aujourd'hiil-il S h. 45. Conférence de M. PAUL REY1VAUD, député, ancien ministre NOTHI5 DEFENSE NATIONALE.

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j| RIVE G-ATJCHB |

Studio Ilomtiinrte, place St-Sulpicc Aujourd'hui à 18 heures

FRANÇOIS VINNELl^

Tjcs Riiî^és de l'nvant-suerre

et les vicissitudes du ciuéina français (avec projection de films)

Mardi 8 février à 18 heures

Conférence de

JULIEN BENDA

« SiKitiliciitiou de l'antisémitisme » Places 1- et 15 fr. Etudiuuts G.

'«~<~t«~ ~«~<~M<~M~M<~<«*

PROCHAINEMENT

A L'OLYMPIA nkX DISTRIBUTION PRESENTERA

DIX-HEURES, 22 h. Madame Sans-Haine.

ISOLA, 21 h. Musty, Lucile 'et Robertson, princesse Tinazade. LUNE-ROUSSE, 21 h..• Une de la Lune.

MEDRANO, 21 h. On a enlevé la femme à barbe. MOGADOR, 20 h. 45 Féerie blanche.

NOCTAMBULES, 21 h.: Durera-t-on?

PERCHOIR, 21 h. Au fil dee heures.

CaBARÉTSu DiUVGIIVGS' CABARET DE MONSEIGNEUR Dancing, Soupers, Attractions. CHEZ RAY VENTURA Raphaël Médina, les 3 Bonos. CHEZ SARTORI (Au Patio du 1-lorian, 74, Champs-Elysées) au thé Fred Addison. Diuerj et soupers dansants. CHIQUITO Dancing sam. et dim. Bar ouvert tous les jours. COUPOLE (bd Montparnasse) Thé et soir. dancing. LIDO: Thés, dancing, soupers, attractions.

MONTE-CRISTO. S. rue Fromentin (Tri 42-31) Cabaret-danc POULAILLER (place du Tertre), 22 h.: Revue, attract., sketch. RODOLPHE (13, rue d'Artois) Brancato, Poupart, Meurisse. SHEHERAZADE Nadia, Mirora, Paquita, Athcna. TABARIN La Joie de vivre. Attractions.

VIE PARISIENNE Suzy Solidor, Henri Bry, G.-A. Martin.

'XINjEMA-S

Films parlant français.

AGRICULTEURS 15-19 h. S., 21 h. La Mort du Cygne. AUBEOT 12 h.-O h. 15 Les Pirates du rail. BONAPARTE 15 h., 21 h. J'accuse.

CINE-OPERA 15-19 h. S., 21 h. 15 La Mort dn Cygne. CESAR :♦ 14 h. à 1 h. du m. Claudine à l'école. CINE L'AUTO De 10 à 24 h. Les Vignes du Seigneur. COLISEE 14 h. à 1 h. du matin Le Puritain. DFMOURS 14 h. 45, 20 h. 45 Mensonge de Nina Petrorna. ELYSEES-CINEMA U h. à 21 h. L'Habit vert. ERMITAGE 4> 14 h. 30 à 1 h. du matin J'accuse,

le Cinéma

LES FILMS

qu'ils voudraient faire UNE VIE DE MOLIERE Tel est le projet

de Jean Dréville et Robert-Paul Avez-vous la truculence de Raimu, la malice et la placidité de Laughton, la sensibilité de Blanchar, la puissance de Baur et le physique dé Gravey ? Oui. Alors proposez-vous d'urgence à Jean Dréville et Robert-Paul, qui rêvent d'un tel acteur pour personnifier Molière à l'écran.

C'est là, en effet, un projet inspiré par un ouvrage de Mme Dussane, qui tient au cœur du réalisateur de Maman Colibri et de son inséparable collaborateur.

L'existence de Molière, nous dit Robert-Paul, offre des éléments anecdotiques d'une richesse incomparable. Aucun besoin d'inventer. Ses amours malheureuses, sa vie d'écrivain et de comédien sont fertiles en épisodes authentiques. Je songe à son existence avec Madeleine et Armande Béjard, aux intrigues des courtisans s'efforçant de perdre Molière dans l'esprit du roi, à sa douleur lorsqu'un médecin ignorant laissa mourir son enfant.

» Lorsque je narre les principaux passages du scénario à ceux qui grimacent de scepticisme lorsqu'on leur parle d'un film sur Molière, ils sont tout ébahis quand je leur dis que le héros de mon histoire se nomme JeanBaptiste Poquelin, dit Molière. » Julien.-J. London.

COTES

~CRAN

(./•; MATIN

A l'Ermitage, à 10 heures, présenlation corporative de J'accuse, film d'Abel Gaiicc (Forrester Parant).

CET APRES-MIDI

Aux Conférences « Rive Gauche » (Cinéma Bonaparte), à 18 henres Des vicissitudes du Cinéma français, causerie de M. Français Vinneuil, suivie de projections. CE SOIR

Au Cercle du Cinéma (Salle F.I.F.), à 21 heures, projection d'œuvres de Louis Delluc, Marcel Lherbier, Jean Epstein, etc. Les studios de Pathé-Journal, rue Francœur, achèvent le montage d'un film édité par la J. 0. C. (Jeunesse Ouvrière Chrétienne). Oe film, intitulé Jeunesse qui chante, est un bref documentaire sur les fêtes du congrès du 18 juillet dernier. Ce reportage iUmë, de Henry Lepage et Jean Lorraine, paraîtra dans la première quinzaine de février.

Maurice Cloche va faire revivre à l'écran Le Petit Chose, d'Alphonse Daudet, qui sera personnifié par Hobert Lynen. Les rôles principaux seront tenus par Le Vigan, Larquey et Jean Mercanton. Quant à la vedette féminine du film, elle n'est pas encore choisie.

ORAGE 4e semaine

MARIGNAN

Charles Boyer domine tout ce film de son étonnante autorité. Il est remarquable.

René BIZET.

FILMS RECOMMANDES Exclusivités PATHE

1.1 MARIGNAN

ORAGE

VICTOR HUGO

ABUS de CONFIANCE NORMANDIE

MOLLENARD

GAUMONT De 15 à 1 h. Ces Dames aux chapeaux verts. IMPERIAL 11 h. à 1 h.: L'Habit vert.

I.UTETIA 14-19 h. S., 20 30 Abus de confiance. MADELEINE 12 h. à 1 h. du m. Nuits de Princes. MAIL.-PAL. 14-24 h.: Forfaiture, Panique d. 1. jungle. MARIGNAN 14 h. à 23 h. 55 Orage.

MAR1GNY 14-19 b. S., 21 h.: lit. Bégonia, L'Enfer blanc. MARIVAUX 10 h. à 2 h. du matin Quadrille. MOZART 11 h.-20 h. 45 Mensonge de Nina Petrovna. MOULIN-R. 14 h. 30-19 h. S., 21 h. Titin des Martigues. NORMANDIE 14 h. à 19 h. 30. S. 20 h. 45 MoUenard. OLYMPIA relâche.

PARAMOUNT 9 h. 30-2 h. d. m. Balthazar. l'EREIRE 14 h. 30, 20 h. 45 L'Habit vert.

P1GALLE 14 45-20 45, 21 h. J'accuse.

REX De 12 h. à 2 Il. du matin Aloha, le chant des îles. ROYAL-PAS. 14 30-19 h. S., 21 h. Dame de Malacca. SCALA De 12 à 2 h. du matin Maman Colibri. VICT.-HUGO 14 h.-19 h. S., 20 45 Abus de, confiance. rilms pariant anglais.

APOLLO 14 h. à 2 h. Voici l'escadre, Journée de print. AVENUE 14 h. à 1 h. du m. Kidnappez-moi, monsieur. BALZAC 14-24 h. J'ai deux maris. Serment de M' Moto. BIARRITZ 14 h. à 23 h. 25 Rue sans issue. COURCELLES 14 30, 17 h. S., 21 h. Deanna et ses boys. EDOUARD-VII 4> 14 h.-23 30 L'Héritière vag., Liberté prov. HELDER De 12 h. à 2 h. d. m. Demoiselle en détresse. MARBEUF 14 h. 30-19 h. S., 21 h. La Fore:, des ténèbres. MAX-LINDER De 10 h. à 2 h. du matin Après. MIR.-LORD BYRON 14 h. à 23 h. 10 Cette sacrée vérité. PAGODE 14 h. 30 à 19 h. 30. S. 21 h.: Deanna et ses boys. PANTHEON De 14 h. à minuit Ange, Double enquête. PARIS 14 h. 30 à 1 h. m. Laurel et Hardy au Far-West. ST-DIDIER 11 à 24 h. Quitte ou double, Voix qui accuse. STUDIO 28: 15 h., 17 b., 21 h. Romance burlesque. Films parlant allemand.

CHAMPS-ELYSEES U h. » à h. iO. S., à 21 h. 15. Paramatta.

ST. ETOILE 14 Se a 19 b. S. 21 h. Charme de la Bohême.

Une jolie scène de « Voici l'escadre », que donne en ce moment l'Apollo ,̃̃ Dick Powell flirte avec Doris Weston.

a~~ ~u~~» ~u~a~~

A ART ET TOURISME»

KING SOLOMON'S MINES Un public fort élégant se pressait, mercredi soir, à la Salle Marcellin-Berthelot pour la projetion privée de King Solomon's Mines. S. Exe. l'ambassadeur de Grande-Bretagne avait daigné accorder son patronage à ce beau film, mis en scène par M. Frank Ditchan et tiré d'un roman de Rider Haggard.

Dès longtemps, le public de Londres est à mêrne d'apprécier les magnifiques images de King Solomon's Mines qui illustrent les splendeurs mystérieuses de la jungle. L'intrigue, romantique, nous entraine à la recherche des trésors du roi Salomon, que l'imagination de Rider Haggard situe dans les sables du Transvaal, en des mines de diamants assez riches pour parer toutes les gorges du monde. Mais les dieux jaloux interdisent que des mortels portent la main sur ces biens sacrés ils déchaînent un séisme qui fait s'écrouler la montagne où les gemmes demeureront à jamais enfouies et les explorateurs échappent de justesse au châtiment qui menaçait les hommes trop curieux.

Autour de cette affabulation, le, metteur en scène a multiplié les plus belles images documentaires. La faune et la flore rivalisent de splendeur, les indigènes dansent ou s'af frontent en combats bien rythmés et la voi;c de Robson, le créateur d'Old Mon River, accompagne de refrains graves et nostalgiques le déroulement de l'une des plus belles productions que l'on ait réalisées à la gloire du -tourisme lointain.

Jean Laury,

~F~<t~t~<

AUBERT PALACE Voici une production

spécifiquement française

de qualité.

La mise en scène consi-

dérable est absolument

de premier ordre Décidément l'écran fran-

çais regagne, à pas de- géant, son prestige de"5

(jadis. ANTC)INE

ANTOINEjaaouur

Salles d'actualité.

PARIS-SOIR (Gh.-Elysccs) 10 h.-l h. Nouilles au. bluff. Le signe slgntne permanent.

I 'ii:;UK:i PU GK AMO ï RM

Après 10 h., 12 h. 45, 13 h. 45, 15 h. 40; 17 h. 35, 19 h. 45, 21 h. 30, 23 h. 55. Max-Linder. Balthazar 9 h. 54, 11 h. -iC, 13 h. 38, 15 h. 55, 18 h. 12, 20 h. 29, 22 h. 46, 0 h. 29. Paramount. Cette sacrée vérité t 14 h. 20, 16 h. 30, 18 b. Su, 21 h. 10, 23 h. 10. Miracle-Lord Byron. Charme de la Bohême 15 h., 17 h., 22 b. Studio de l'Etoile. Claudine à l'école 14 30, 16 45, 19 h., 21 30, 2B 30. Le César. Demoiselle en détresse 12 b. 10, 14 h. 30, 16 h d5, 19 h. 20, 21 h. 40, 0 h. 15. Helder. Forces des ténèbres 15 h. 15, 17 h., 21 h. Marbeuf. Héritière Tagabondc 15 h. 25, 18 h. 15, 21 h. 5. Edouard-VII. lit du Diable 15 30. 18 10, 20 55, 23 40. Apollo. J'accuse 15 h. 15, 21 11. 15. Bonaparte. Jaccuse 15 h. 15, 21 li. 15. Ermitage. J'uecuse 14 h. 30, 20 h. 45. Pigalle. J'ai deux maris: 15 h., 17 h. 50, 20 h. 25, 23 h. 11. Balzac. Journée de printemps 15 15, 18 5, 20 55, 23 45. Apollo. Kidnappez-moi, monsieur 14 h. 10, lii h. 50, 19 h., 21 Il. 15, 23 h. 15. Avenue. La Mort du Cygne 15 h. 30, 21 h. 45. Agriculteurs. La Mort du Cygne 14 10, 16 15, 18 20, 21 45. Ciné-Opéra. Laurel et Hardy au Far-Wcst 15 h. 25, 17 h. 30, 19 h. 30, 21 h. 35, 23 h. 40. ̃ Le Paris. Liberté provisoire 14 h., 16 46, 19 17, 21 55. Edouard-VII. Mollenard 15 h. 45, 11 h. 55, 21'h. 15, 23 h. 25. Normandie. Nuits de Princes 12 42, 14 56, 17 10, 19 24, 21 38, 23 52 Madeleine.

Otage :14h.35, 16 h. 45, 18 h. 55, 21 h. 5, 23 h. 15 Marignan. Paramatta 15 h., 17 h., 21 h. Champs-Elysées. Pirates du Rail 12 h. 43, 14 h. 53, 16 h. 53, 18 h. 53. 21 h. 3, 22 h. 53. Aubert. Quadrille: 10 h., 12 10, 14 25, 16 40, 19 h., 21 h., 23 45. Marivaux. Quitte ou double 14 50, 17 15, 19 45, 22 15. Saint-Didier. Romance burlesque 15 h., 17 h., 22 h. 15. Studio-28. Rue sans issue 14 45, 16 50, 19 h.. 21 10, 23 10. Biarritx. Serment de M' Moto 14 b., 16 46, 19 17, 2. 53. Balzac. Titin des Martigues 14 15, 17 15, 21 10, 24 8. Moulin-Rousrfc Voici l'escadre 14 h., 16 50, 19 35, 22 25. 1 h. 15. Apollo. Voix qui accus» 14 15, -16 52, 19 35, 22 32. Saint-Didier.

AUMAMVAUX QUADRILLE

Le curieux, dans Quadrille, c'est qu'il doit tout son succès à ce qui, en lui, n'est pas cinématographique aux personnages venus intacts de la scène à l'écran et à son étincelant dialogue. Cette pièce, en dépit de son amertume, abonde en reparties extravagantes que les pauses forcées du film font ressortir encore et les rires qui secouent la salle à chaque réplique en viennent, tant ils se prolongent, à gêner un spectateur attentif.

Ceci dit, la technique a nettement trahi le metteur en scène. Alors que le théâtre filmé sécheresse exceptée peut présenter une perfection absolue, Quadrille pèche par sa lumière, sa sonorisation, ses images c'est un phenomène auquel les plus sévères n'eussent osé s'attendre.

Mais l'excellente distribution, le texte brillant l'emportent sur ces accidents de métier. La première rencontre de Sacha Guitry et de Gaby Morlay garde à l'écran toute la saveur qu'elle a dispensée sur la scène. Jacqueline Delubac s'accommode avec grâce d'an rôle de \4 second, plan, et George .Grey pourrait prétendre à la vedette'- de ce film si l'on pouvait prétendre raisonnablement' à la vedette dans un film où se déploie Sacha Guitry.

J. L.

L'ACTIVITE DE LA C. G. C. La Confédération Générale de la Cinématographie ayant rappelé aux pouvoirs publics que le cinéma n'était pas représenté au sein du Conseil National Economique, une solution favorable est en voie d'aboutir.

D'autre part, à la suite du retrait de l'Italie de la S. D. N., l'Institut international du cinématographe éducatif, dont le siège était à Rome depuis 1928, ayant fermé ses portes, la Confédération Générale de la Cinématographie demande à ce que le mandat soit désormais exercé en France.

QUITTE OU DOUBLE LA VOIX QUI ACCUSE Si vous voulez rire ailcv: au SnintDldier. tv

Si vous- aimez les films kiiIm, allez nu Saint-Didier.

Si von* aimez les mystères allez au Saint-Didier.

Vous rirez de tout cœur au SAINT DIDIER Klêber SO-41.

MADELEINE

1

NUITS DE PRINCES Production J.-N. Ermolicltj


LE STATUT MODERNE DU TRAVAIL

Les auditions à la Commission t du Travail

La Commission du travail à la Gliambip avait convoqué, pour hier aprèsmidi, le président de 1 Union des syndicats patronaux de l'industrie textile, lè président de l'Union des syndicats des petites et moyennes industries, les représentants de la Confédération des travailleurs intellectuels et ceux de la Confédération générale des syndicats des classes moyennes.

M. Jacques Locquin, secrétaire général de la Confédération des syndicats des classes moyennes a déclaré

Mes camarades et moi-même, sommes venus exposer à la Commission du Travail la situation difficile des classes moyennes et l'assurer de notre parfait accord avec l'idée du projet de soumettre la plupart des conflits sociaux à l'arbilrage' et à la juridiction du travail. Nous avons cru, toutefois, devoir signaler l'attention de la Commission que cette extension de l'activité des travaux prud'homaux comportait toute une réorganisation de cette juridiction, sans laquelle ces projets ne feraient. que faire sombrer dans un contentieux irritant et vexatoire les conflits du travail. Une mise au point

de M. Gignoux

Interrogé sur des déclarations qui lui ont été prêtées par une partie de la presse au cours de son audition par la Commission du Travail, M. C.-J. Gignoux a déclaré

Je n'ai rien à ajouter à nos déclarations d'hier Nous n'avons contre le statut du travail, contre l'initiative gouvernementale, aucune, hostilité, qui serait d'ailleurs absurde. -Tout ce qui favorisera le maintien d'améliorations sociales, sur lesquelles nous n'entendons pas revenir et tout ce qui le favorise dans les projets en cours, a notre entier appui.

LE SENAT A APPROUVE LE RELEVEMENT

DE L'INDEMNITE

PARLEMENTAIRE

Le Sénat a voté hier la proposition de loi qui tend « à affecter l'indemnité législative à un coefficient tenant compte de l'élévation du prix de la vie. » Le vote fut rapide et discret Renvoi à la commission, dépôt du rapport, demande de discussion immédiate, affiéhàge, suspension de séance. A la reprise, un bref exposé du rapporteur et vot#du" projet à main levée.

Nos parlementaires voient donc leur indemnité portée définitivement à 82.500 francs.

Le collectif de décembre Le Sénat avait à examiner un cahier de crédit. Ce projet entraine une charge nette de 1.411.564.026 francs. Sur cette somme, 638 millions concernent la dette ̃ publique et 307 millions le compte spécial de la Défense nationale. Par contre une annulation de 1 milliard et demi résulte de la révision du programme de grands travaux.

M. Abel Gardey présente sur ce projet quelques brèves observations. Il regrette que le collectif n'ait pas. été voté avant la fin de l'exercice auquel il s'applique. Il fait remarquer qu'un certain nombre de crédits, correspondant à des dépenses de personnel devront être disjoints et former l'objet de nouvelles demandes imptiter sur l'exérciec-en'toùïs Qui sera alourdi financièrement. Le projet de loi est adopté A l'unanimité, le Sénat adopta ensuite le projet de loi tendant à l'ouvcrture d'un crédllt extraordinaire pour l'érection d'un monument franco-tchécoslovaque à Darney, dans les Vosges. Ce monument sera le symbole de l'Union de' la France et de la Tchécoslovaquie, déclara le rapporteur, M. Mario Roustan.

M. Jeanneney fit connaître qu'il avait reçu une demande d'interpellation de M. Babaud-Lacroze « sur le détachement irrégulier de membres de l'administration préfectorale dans les cabinets ministériels ».

La date de cette interpellation sera fixée ultérieurement.

Prochaine séance mardi.

m,

Les chiens du monastère

du Grand Saint-Bernard

< < avertissent les religieux de l'approche d'une avalanche Grenoble, S février. L'hospice du Grand Saint-Bernard est bloqué par l'une des plus importantes avalanches de neige qu'on n'ait jamais vues. L'hospice a été très endommagé, plusieurs portes et fenêtres ont été enfoncées. S'il n'y a pas eu d'accident à déplorer, c'est que les moines évitèrent de sortir, les chiens ayant refusé d'accomplir leur ronde quotidienne, pressentant la venue de l'avalanche.

̃ o

Mouvements de bâtiments Les croiseurs Geoi-gcs-Leijgues, Gloire et Monlcalm. de la quatrième division de croiseurs, ont quitté Saigon te 2 février. Après un séjour d'un mois sur les côtes d'Indochine, ils continuent leur croisière d'endurance qui so terminera à leur retour à Brest dans le courant d'avril.

Leurs principales escales seront Batavia, Colombo, Diego-Suarez, Monbassa, Djibouti, Suez et Bizerte.

Le croiseur-école Jeunnc-d'Arc, venant de Bali, est arrivé à Sydney (Australie). Torpilleurs. Le Simoun, venant de 'ranger, est arrive à Casablanca le Basque a quitté Casablanca à destination de Tanger Vlphigènic est arrivée à Alger. L'aviso colonial D'ibervillc a quitté Beyrouth à destination de Port-Saïd.

Feuilleton dn Figaro- du i Février 1938

(2)

DC~QG~~C~G~~

DERR~[ERI

L~~J~

° Roman inédit

T T DE SELDON TRUSS CHAPITRE PREMIER

Un orage sur Dartmoor

(SUITE)

Je vous présente un professeur d'archéologie », répondit-il en éteignant l'allumette. « Demain, le professeur apeuré quittera le champ de ses recherches, et je ne l'en blâme pas. Voulez-vous fumer ? » Il tendit un porte-cigarettes en argent et des allumettes à l'homme en gris, qui les saisit avidement. Lorsque la seconde allumette craqua, elle éclaira les traits d'un visage très différent de celui du vieillard

H. B.

BOULEVARD BERTHIER

UN CAMION RENVERSE sur un passage clouté une femme

et ses quatre enfants Une pet;te fille est tuée Un accident de la circulation dû à l'imprudence d'un chauffeur a fait hier cinq victimes.

Vers 16 heures, une camionnette venant de la Porte Champerret suivait le boulevard Berthier, en direction de la Porte d'Asnières. Arrivant à la hauteur de la rue Alfrcd-Roll, le conducteur eut la route coupée par une voiture qui virait dans le carrefour, et qui s'arrêta devant un passage clouté dans lequel se trouvait une femme poussant une voiture de bébé et ayant à ses côtés trois enfants.

Le conducteur du camion, surpris, donna un coup de volant à droite. Son véhicule, passant entre la voiture arrêtée et le trottoir, s'engagea sur le passage clouté et heurta violemment la voiture d'enfant qu'il écrasa contre le mur de l'hôtel particulier faisant l'angle des deux rues.

Les témoins se précipitèrent pour relever les cinq personnes.

La mère, Mme Nebout Jacqueline, femme d'un commandant aviateur, attaché au ministère de l'air, et demeurant 169, boulevard Malesherbes, était blessée sérieusement. Un des enfants, la petite Jacqueline, 10 ans, avait été tuée sur le coup. Françoise, âgée de 9 ans, était grièvement blessée, et Pierre, 6 ans, légèrement contusionné. Seul, Michel, âgé de deux ans et demi, qui occupait la voiture, était indemne.

Les blessés ont été transportés à l'hôpital Marmottant, ainsi que le corps de la petite victime.

Le conducteur du camion, Gérard Ladrière, âgé de 45 ans, demeurant 4, rue de l'Industrie, à Courbevoie, a été inculpé d'homicide involontaire par imprudence et de non-observation des règlements. Il a été écroué.

Il a déclaré que sa voiture avait été déportée par, le. coup de .frein, mais qu'elle était en bon état de'ifonctionnement.

C'était la première fois qu'il conduisait ce véhicule qui appartenait à une agence de publicité, les établissements' Passérieux, 3, avenue de la Porte^de-laChapelle. Les témoins ont déclaré que le camion roulait à une allure excessive.

La camionnette a été placée sous scellés et conduite à la fourrière.

Pour diminuer le déficit de la balance commerciale Une conférence présidée par M. Georges Bonnet a eu lieu hier au Quai d'Orsay M. Georges Bonnet a réuni, hier au Quai d'Orsay, les représentants de certaines industries intéressées au commerce d'exportation, en vue d'envisager les mesures à prendre pour diminuer le déficit de la balance commerciale. MM. Alphand, directeur des accords commerciaux Lécuyer, directeur des affaires commerciales et industrielles Million, secrétaire du comité national de surveillance des prix, assistaient également à cette réunion.

M. Georges Bonnet a fait un exposé d'ensemble de la situation et a défini la méthode de travail à adopter pour l'examen des principaux problèmes techniques information sur les débouchés à l'étranger, organisation de la propa-: 'gande, qualité tcciiiii<jtie Ws" pi'bdùitV exportés, prix, financement '.des exportations.

A la suite de l'exposé du ministre d'Etat et des observations qui ont été présentées, il a été décidé qu'un examen de la situation spéciale de chacune des grandes branches de l'industrie serait commencé dès la semaine prochaine par les services compétents, en collaboration avec les divers groupements intéressés. Les conclusions de cette étude seront ensuite soumises au gouvernement par M. Georges Bonnet. Le ministre d'Etat réunira prochainement les représentants de la production agricole intéressée à l'exportation.

L'AFFAIRE WEIDMANN Million transporta le cadavre de Le Blond, dit le « tueur » Poursuivant le récit de l'assassinat de Roger Le Blond, Weidmann a précisé que l'automobile transportant le cadavre de l'imprésario était conduite par Million, qu'il précédait au volant de la voiture de Couffy pour lui montrer le chemin.

Million nia de nouveau, mais Weidmann affirma qu'il disait toute la vérité.

mToeTessân" •va se rendre

en Afrique du Nord

M. de Tessan va se en Afrique du Nord. Il partira en avion de Toulouse pour Casablanca, le jeudi 10 février, afin d'inaugurer le lendemain, dans cette cité, le nouvel hôtel de ville. Le dimanche 13, il présidera le banquet de clôture du Congrès des républicains à

Mékhès*

Des entretiens sont prévus avec 'le sultan et les principales notabilités marocaines à Rabat. M. de Tessan visitera aussi les villes du Sud Marrakech, Taroudant, Agadir. Il parcourra les provinces méridionales qui ont particulièrement souffert de la sécheresse, afin d'étudier et de développer les moyens d'assistance dans cette région.

De Tiznit, il ira à Ouarzazat et à Ksar-el-Souk. Enfin,- il sera reçu à Fez. C'est' de cette ville que, le 22 février, le sous-secrétaire d'Etat aux affaires étrangères repartira pour la France.

une physionomie avenante et jeune, empreinte d'énergie et de raffinement, bien que la contrainte et la souffrance lui eussent donné une expression un. peu égarée. L'allumette s'éteignit, tandis que la cigarette luisait doucement.

« Est-ce qu'on vous laisse porter des bagues d'or en prison ? » » demanda le vieillard avec intérêt. L'autre eut un rire bref.

«Les membres de notre confrérie ne sont généralement pas autorisés à porter des bijoux personnels, mais il s'est trouvé que cette bague e était trop étroite pour que j'aie pu l'ôter en arrivant ici. Au bout de douze mois de captivité, elle représente le seul chaînon qui me rattache encore à la vie civilisée pour me rappeler tout ce que j'ai perdu. » « « Et que vous avez à regagner », compléta le vieillard. Le jeune homme approuva d'un signe.

« Je compte bien m'y employer de mon mieux », dit-il d'un air farouche puis il examina son compagnon avec un émerveillement soudain

« Je n'aurais jamais deviné que vous fussiez si habile. La dernière personne à. » u

L'ASSASSINAT

DU CHAUFFEUR ANGEVIN MARCEL LEGRAS

La victime fut-elle « châtiée » pour avoir f ait arrêter Rozemblum ? Angers, 3 février. On n'a pu recueillir aucun indice permettant d'aiguiller l'enquête sur l'assassinat du chauffeur Marcel Legras.

Une conférence a réuni, à la gendarmerie de Saint-Maurice, le commissaire divisionnaire, chef de la cinquième brigade mobile d'Orléans, désormais chargé de la direction de l'enquête; le commandant de gendarmerie Deser et le capitaine Plasson. L'hypothèse d'une vengeance a été retenue comme la seule vraisemblable.

A propos de l'agression de la gare Saint-Laud, on rappelle que Legras prêta main forte aux agents de police pour arrêter un escroc international, Rozemblum, qui, en compagnie de deux comparses, venait de dérober au maire du Ramblay son portefeuille contenant 1.100 francs.

Seul, Rozemblum fut arrêté, ses deux complices ayant réussi à prendre la fuite.

Mais quelques minutes après l'arrestation, comme on lui passait les menottes, Rozemblum aurait crié, en regardant le chauffeur

Vous êtes photographié 1 On vous retrouvera.

Ce matin, les enquêteurs se sont rendus à Contigné (Maine-et-Loire), auprès du notaire, M" Devillers, afin de lui demander certaines précisions. M0 Devillers fut, en effet, le premier témoin qui aperçut la voiture du chauffeur et prévint les gendarmes.

Des recherches effectuées dans toutes les gares sont demeurées sans résultat.

M. DE BERNONVILLE

affirme n'avoir jamais eu de rapport avec le C.S.A.R. M. Jacques Duge de Bexnonville, grand mutilé de guerre, qu'assistait M°_ Jacques Sudre, a été interrogé par le juge Béteille.

Je suis un ancien combattant, a-t-il déclaré je n'ai jamais fait partie d'associations ayant pour but de troubler l'ordre public. Je me suis fait inscrire à l'U.C.A.D. Je suis allé quelquefois au siège social, rue de Lisbonne, où je n'ai rien observé d'anormal.

Le magistrat instructeur lui a donné connaissance de la déposition le concernant faite par M. Wiart (Jean-Georges), courtier à la Bourse de commerce. Tous les termes en sont faux, affirma l'inculpé.

D. Vous étiez chef d'une brigade au C. S. A. R. ?

R. -J'ai toujours ignoré le C. S. A. R., je l'ai déjà dit.

D. Vous avez fait une conférence au cours de laquelle vous auriez dit qu'en ce qui concernait les armes, on n'avait pas à s'en occuper, car elles seraient distribuées à l'heure voulue. R. Je n'ai jamais fait de conférence. J'oppose à cette allégation un démenti formel. Je ne me suis jamais occupé de trafic d'armes.

Les attentats de l'Etoile .M. Barrué a examiné en présence de Mlle Blondet le carnet où cette dernière inscrivait ses notes journalières. Mlle Blondet sera confrontée à ce sujet avec M. Métenier.

Les services de la Préfecture de police ont rééueilli yjes .déclarations, #1P,rès

lesquels. %41 nïnrs' iMV.flacqrffsiCor-

rèzc aurait tenu certains propos relatifs aux incidents survenus à Clichy dans la nuit du 16 au 17 mars. Les témoins ont affirmé que CorrèVe se trouvait à Clichy et savait ce qui devait s'y y passer.

11 aurait dit publiquement qu'au cours de certaines manifestations, notamment celle de Clichy, il avait encouragé les. manifestants à lapider les couragé les manifestants à lapider le taper dans le tas. »

Rejet de pourvoi

La Chambre criminelle de la cour de cassation a rejeté le pourvoi du Portugais Joaquin Bandara, condamné à mort le 23 novembre 1937 par la Cour d'assises de la Seine pour avoir, le 26 mai, tué à coups de revolver, dans la rue de la Chapelle, à Saint-Ouen, Henri Caillat et Albert Pommier.

m

Vote de projets divers

à la Chambre

Courte séance hier où, après avoir adopté sans débat une série de projets généralement d'ordre douanier, la Chambre s'est occupée d'étendre les dispositions des conventions collectives. Il s'agit notamment d'en faire bénéficier certains travailleurs de l'hôtellerie. Le projet fut adopté ainsi qu'un autre qui tend à reconnaître à certaines catégories de travailleurs la qualité de salariés afin de les faire profiter. de la législation du travail. Le texte vise en particulier les gérants des magasins à succursales multiples et les gérants des coopératives. Adoptés aussi une série do projets concernant l'assurance vieiLlesse et l'assurance invalidité, enfin un projet ratifiant la convention de Genève 1930 sur les congés payés.

En fin de séance, M. Prosper Blanc demande au ministre de la Défense nationale d'éviter, autant que possible, de convoquer les agriculteurs pour des périodes de réserve en juin et juillet. M. Daladier répond que les dates de convocation sont fixées d'accord avec le ministre de l'agriculture et que les cas particuliers sont examinés avec la plus grande bienveillance.

Séance ce matin, à 9 h. 30, pour les interpellations. L'affaire de !la Flèche et peut-être celle de Villejuif seront portées à la tribune. 1

Ce dernier haussa dédaigneusement les épaules.

« Nous avons été habiles tous deux, mon cher. Si vous n'aviez pas déchiffré le code inclus dans mes lettres, vous ne seriez pas ici maintenant. Mais il nous faut continuer à faire preuve d'habileté pendant quelque temps encore. Pour agir comme il convient à l'égard de Henry Ricardo, vous devez vous en remettre entièrement à moi, jusque dans les moindres détails, même si cela implique encore des difficultés et de nouveaux dangers même si vous devez être encore plus privé de confort. qu'à Dartmoor. »

« L'enfer même doit fournir plus de confort que' Dartmoor grommela farouchement l'homme en gris. Douze mois Pendant une année interminable, j'ai compté les jours, en attendant celui où j'entrerai encore une fois à la Maison Brandon où j'y entrerai pour la dernière fois Pardieu, j'ai des comptes à régler Je les réglerai avec tous ceux qui m'ont nui ? Je les contraindrai à dire la vérité je les ferai souffrir à leur tour. »

Il élevait la voix avec une violence croissante.

« Cessez ce caquet infernal, damné .bavard coupa l'autre, en

L'ART

ET LA CURIOSITE A L'HOTEL DROUOT Journée des plus câlines, hier; expositions dans la majorité des salles M«s Henri Baudoin et Etienne Adcr, assistés de MM. Ch. Bosse et Mannhcim, commençaient la vente des objets dépendant de la succession de Mme B.- Parmi les livres anciens, romantiques et modernes Mirages, de Dinet (Piazza, 1906), dans un inaroguin d'Alfoltcr, fut adjugé 1.750 frimes rjt-ies Fables de La Fontaine (1755-1759), en reliure d'époque (exemplaire taré), fit 6.500 francs Les Femmes de Versailles, pur P. de Nolhac (1906-1908), 2.500 francs, et les Lettres de Madame de Sévignè (1818), 1.090 francs. Avant-hier, Me Albinet a adjugé 27.000 francs un brillant de 3 carats 35 M. Bezançon a vendu 3.210 francs six chaises Louis XV.

Maurice Monda.

IMPORTANTE VENTE Me Boisgirard, assisté de M. G. Andrieux, dispersera, le 10 février (salle 8), de précieux livres et autographes. Brouillons de lettres de Voltaire à Catherine II, éditions originales. Exposition chez M. Andrieux, 154, boulevard Malcsherbes.

Successions de M. et Mme S. M. Beau mobilier, bijoux ornée de brillants et perles. Orfèvrerie. TaWeaux anciens et modernes. Exp. samedi 5. Vente lundi 7 (salle 2), M" Bjezançon. MM. Reinach, Charraud et Prolongeas Michel Bivort et M. G. Préau disperseront, lundi 7 (salle-7) objets d'art et d'ameublement, gravures, bijoux, meubles, sièges, tapisseries et tapis. Exposition demain samedi 5.

Ventes d'aujourd'hui

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L'inquiétude croît sur le sort de la mission polaire

soviétique -H Í'

Moscou, 3 février. La dernière dépêche reçue à Moscou de l'expédition polaire soviétique a fait naître de graves inquiétudes.

Les quatre observateursl de la station « Pôle Nord » dérivent sur une banquise qui ne mesure plus que 50 mètres sur 30. Ils sont actuellement à 400 kilomètres au nord-est de In Terre François-Joseph. L'arctique, à cet endroit, est le centre d'une violente tempête et le vent qui souffle en rafale menace de briser complètement le fragile champ de glace sur lequel se sont réfugiés Papaniue et ses trois compagnons. Le brise-glace Taimyr est parti aujourd'hui de Mourmansk, ayant a bord deux avions et un appareil amphibie. Le Murmanelz se trouvait ce matin à quatre cents kilomètres au sud-ouest de la station polaire.

♦ DEUX AVIONS DIE BOMBARDEMENT APPARTENANT à la marine américaine sont entrés en collision au large des côtes de Californie. Les deux appareils sont tombés dans la mer. Sur les 14 hommes formatit les équipages des avions, 7 ont péri oui cours de l'incendie qui s'est déclary. Quatre autres ont été blessés et recueillis par le cuirassé Tennessee trois hommes sont portés manquants. i

Nominations au Conseil d'Etat et à la Courte cassation

Sur la proposition de M. Campinchl, garde des sceaux, ministre de la justice, le Conseil des ministres a décidé les nominations suivantes

Président de section. au Conseil d'Etat M. Gi'umbaûni-BnKn, oouseiller d'Etat. Conseillers d'Etat en) service ordinaire MM. Comolet-Tiriuann, maître des requêtes au Conseil d'Etat Baoquart, directeur des affaires criminelles et diis grâces Souchier, maître des requêtes au Conseil d'Etat Delépine, avocat à lo Cour de Paris Andrieux, maitre des requêtes Su Conseil d'Etat · Bauzin, maitre des requêtes au Conseil d'Etat Seligman, miiître des requêtes au Conseil d'Etat.

Conseillers à la Cour de cassation MM. Ducom, procureur de la République près le tribunal de la Seine Guérin, président de Chambre à la Cour de Paris Lemant. avocat général près la 4Cour d'appel de Paris Joly, premier président de la Cour d'appel de Grenoble Lerebours-Pigeonnière, professeur de la. Faculté de droit de Rennes.

regardant avec appréhension pardessus son épaule. « Voulez-vous donc attirer ici to»s les gardiens de la lande ? Et ne pauvez-vous pas réserver votre fureur pour Ricardo ? » L'homme ainsi interpellé se mordit les lèvres, sous l'effort qu'il dut faire pour se maîtriser.

« Mille regrets, mon vieux Une telle malédiction pèse sur ma vie. »

Il haussa les épaules, en signe de contrition et tira une bouffée de sa cigarette, dont la lu eur s'aviva puis il ajouta

« Mais pourquoi diable faitesvous tout ceci pour moi ? »

Son interlocuteur l'observa pendant un moment, et il y avait dans son regard une expression curieusement spéculative en même temps qu'une pointe d'humour.

Il répondit bientôt

« Voilà justement ce que je vais •maintenant vous expliquer. » CHAPITRE II

Une nuit de brouillard

à Platte

La ville de Platte, dans le eomté de Dorset, mérite à peine ce nom de 1 ville, car elle ne possède guère qu'une grande rue, entourée d'un lacis de

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Il était deux heures du matin et les maisons de Platte étaient noyées dans un épais brouillard, qui empêchait de les distinguer d'un trottoir à l'autre de la rue. Par la porte privée d'une boulangerie aux volets fermés, un homme émergea, portant un lourd sac de cuir noir qu'il posa dans son automobile, garée devant la boutique, avec un soupir de soulagement. Le docteur James Haddon était assez jeune pour se montrer satisfait de ce que l'accouchement de la boulangère se fût accompli tout à fait normalement, lui laissant ainsi tout le crédit si nécessaire au maintien du prestige médical.

Il fit claquer brusquement la portière et mit le moteur en marche. Le brouillard était assez épais pour limiter la visibilité à une demi-douzaine de mètres à peine, mais au moment où le double rayon des phares traversa la Grande-Rue, un souf,fle d'air momentané divisa la brume jaunâtre et révéla ce fait assez singulier qu'une fenêtre était largement ouverte au rez-de-chaussée de la maison d'en face. Le docteur parut surpris et arrêta sa voiture pendant un instant, puis il fronça le

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A la suite de l'intervention du souspréfet, M. Mugneu, la grève générale de Céret a pris fin hier matin.

La grève ne continue que dans une usine de bouchons, où trois ouvriers et quatorze ouvrières avaient été renvoyés, ce qui avait provoqué le mouvement de grève générale. La Compagnie des tramways de Lorient n'ayant pas souscrit aux réclamations du personnel, en grève depuis mardi, les agents ont rejoint leur poste hier matin et le trafic a aussitôt repris.

Les directeurs des trois magasins toulonnais « Lanouia », « Monoprix », « l'riiitafix sur les quatre magasins qui étaient en grève, ont signé un accord avec un syndicat indépendant groupant un nombre important d'employés et ont demandé une audience au préfet en vue de préparer l'ouverture de ces établissements.

sourcil et son regard devint plus oûservateur. Sans hésiter davantage, il vint ranger l'auto au bord du trottoir opposé et descendit. A titre de citoyen responsable de Platte, il avait le devoir de rechercher la cause de cette anomalie, qu'il venait de constater d'une manière tellement fortuite. Un maraudeur avait pu s'introduire, en effet, dans la maison Brandon qui devait être provisoirement inhabitée et le docteur ne pourrait que développer sa réputation en le faisant arrêter. Dans cette expectative, il tendit tous ses muscles bien entraînés.

Une grille de fer séparait de la rue la maison Brandon, qui était en retrait de deux mètres environ. La porte de fer forgé était légèrement entr'ouverte. Le clair de lune, qui filtrait à travers la brume, éclarait faiblement les vieux pignons. Il n'était pas impossible qu'un des rares agents de police de Platte fût à portée de la voix, mais James Haddon préféra agir comme si la rue eût été sûrement aussi déserte qu'elle paraissait l'être. Il poussa la porte, traversa en diagonale la petite pelouse bien entretenue et escalada la fenêtre ouverte.

Bien que tamisé par le brouillard, le clair de lune permettait d'appré-

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cier les vastes proporuons u une salle spacieuse, au centre de laquelle se dressait une grande table de chêne. Contournant cette table, le docteur se dirigea vers la porte et s'avisa soudain que l'électricité était une innovation trop récente à Platte pour être installée dans les demeures des habitants les plus conservateurs. Cela était diablement gênant, vétant donné qu'il avait oublié sa lampe de poche.

Tenant pour certain que cette pièce ne dissimulait aucun cambrioleur, il pénétra dans un grand vestibule. L'obscurité y était plus dense et on y respirait cet étrange, relent de moisi, particulier aux immeubles qui ouvrent rarement leurs portes pour entretenir des relations d'hospitalité. Un large escalier se trouvait être vaguement éclairé par une fenêlre d'un étage supérieur, et le docteur Haddon s'arrêta un moment près de la rampe.

Seldon Trass.

U iuinr~)

(Traduit de l'atiglais par S.-L. Bontcmps) (.Copyright bij S.-L. Bontcmps)


VIEUX RESTAURANTS DE PARIS Fondé e 1582, le plus ancien d'entre eux est situé sur les quais, derrière Notre-Dame. C'est le premier restaurant où l'on vit des fourchettes. Charles V n'en possédait qu'une demi-douzaine et les princesses de Clouet mangeaient avec leurs doigts.

Henri III fréquentait cette maison. Henri IV octroya des armes au sieur Rourteuu, patron de la Tour, dont il appréciait le pâtû de héron. C'est là, et non chez Francçsco Procopio, qu'on servit du café pour la première fois. Et Mme de Sévigné écrivait à sa fille en 1671 « Je ne vous plains pas, ma chère enfant, car vous pouvez aller au quai de la Tournelle prendre à la Tour votre

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La maison où régna le fameux Frédéric, que complimentaient le grand-duc Wladimir et le duc de Morny, est restée celle de la haute cuisine, de la tradition, de la qualité.

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M. Tcrrail, l'actuel propriétaire, a épousé la fille de M. Burdcl, le propriétaire du Café Anglais. "Quand celui-ci disparut, en 1913, les pins belles bouteilles prirent le chemin de la Tour d'Argent.

Cette maison, dont la terrasse domime la Seine, la Cité, nie Saint-Louis, d'où l'on aperçoit lis Sacré-Cœur au fond d'un magnifique paysage urbain, est aussi un musée. Nous y avons vu des boiseries délicieuses, une collection unique d'objets de cuisine en miniature, des bronzes de Caffieri, un Titien, un Rembrand.

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Poulet Mme J.-W. Mackay Désosser les membres d'un poulet, assaisonner de sel et de poivre, farcir d'une bonne farce de foie gras et d'un bon morceau de truffe dans chaque membre. Leur donner la forme de ballotines, les mettre sur une broche effilée, faire rôtir aux sarments. Servir avec autant de truffes cuites à la serviette dont la sauce servira pour manger le poulet chaque truffe doit avoir un petit interstice dans lequel on mettra du foie gras. Avec les débris de truffes, faire un hachis et en recouvrir les truffes.

` (Frédéric.)

Filet de sole

grand-duc Wladimir

Faire une croquette de pomme de terre en forme de cœur et l'evider, faire une quenelle de brochet de même forme. Farcir un filet de sole d'une farce de merlan, faire pocher dans du vin blanc et un peu de cuisson de sole. Faire une sauce Winterthur, c'est-à-dire une réduction de crème, la beurrer, ajouter du gruyère râpé, un salpicon de truffes et de champignons, sel, poivre, pointe de cary, tenir cette sauce assez épaisse.

Mettez un peu de sauce dans la croquette, puis y ajouter la quenelle de brochet et le filet de sole, 4 queues d'écrivisses, recouvrir le tout de sauce Winterthur et d'un' peu de chapelure mélangée de fromage râpé. Beurrer un plat, mettre dessus la 'croustade avec une noisette do beurre sur chacune, faire gratiner au four.

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Si D écarte trèfle B fait deux trèfles et A l'as de carreau.

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LE FIGARO ECONOMIQUE ET FINANCIER 1

CRISE INTERNATIONALE Le mécanisme délicat du marché iinanciçr a été détraqué. Les aiguilles sont tordues. Le cadran est brouillé. C'est qu'il a été traité comme par des 1 sauvages. Tel qu'il est, et bien' que! sa sensibilité soit grandement aflai- blie, il donne encore des indications précieuses pour la connaissance dé | la conjoncture. En l'occurrence, il corrobore tous les renseignements de la diplomatie c'est-à-dire qu'il an- j nonce une crise internationale poli-, tique.

11 est clair que celle-ci s'accompagne de troubles économiques généralisés tout se tient étroitement. D'ha- bitude, le début de l'année ne forme pas une période défavorable à l'acti- vité des affaires. Mais 1938 commence d'une manière différente hésitation pesante aux Etats-Unis fléchissement appréciable en Grande- Bretagne chute brutale en France l, le bloc des démocraties fait vilaine flgure. Ce n'est pas une consolation de penser que les. Etats totalitaires se préparent une position bien plus mauvaise. Que l'Allemagne ait beau- coup de temps pour y songer, on le sait de reste. L'Italie ne dispose certainement plus des mêmes délais de manœuvre. Et si ces délais étaient très courts ? A cette interrogation, que le Figaro posait, hier encore, ( dans son éditorial, les marchés financiers ont répondu par une rétraction caractéristique.

Pour ma part, j'avoue que je ne saurais pas comment m'y prendre pour donner à ces fâcheux symptômes une apparence enchanteresse. Mais je ne me sens que plus à l'aise pour affirmer que le découragement n'est pas une attitude admissible. Si les affaires nationales sont, comme on dit, dans le trente-sixième dessous, ce n'est pas la fatalité qui les y a précipitées, ce sont des fautes évidentés, reconnues et répétées, d'ailleurs, avec une obstination sadique. Pour ne pas croire que leur correction finira par .s'imposer, il faudrait désespérer de la raison ce n'est pas un raisonnement.

Pratiquement, les excès auxquels l'épargne a tendance à s'abandonner, pendant ces jours sombres, ne sont pas moindres que ceux dont l'éblouissement de la prospérité a été la cause. Il n'y a pas dix ans, on achetait à n'importe quel prix des titres, dont la valeur dite intrinsèque, était inférieure de la moitié ou des deux tiers. Aujourd'hui, quand ou les bazarde au dixième de cette valeur, on devrait réfléchir que l'erreur, symétriquement inverse, est toute semblable. Et si l'année 1938 est celle de l'Apocalypse, je demande que l'on m'explique quelle sorte de calcul de protection a la plus petite chance de succès ?

F.-F. Legueu..

LES CHANGES

Reprise de la livre et du dollar Le contrôle des changes a laissé s'élever hier le cours des devises étrangères. Au comptant, la livre passe à 153,075, après 153,45 au plus haut, et le dollar s'élève à 30,55 contre 30,51.

A terme, le report sur la livre atteint, à trois mois. 6,50 contre 6,25 à un mois, 2,40 contre 2,25. `

♦̃

Situation

de la Banque de France

au 27 janvier 1938

ACTIF

encaisse-or. 5S.9M )) Argent. :178 + lU

Comptes postaux.620–]35

1)ispoulbi~üés a l'élrangcr.. [a– y Eft'ftsfSt'otuptts. 1l.6MO +52X Effets agric. 810 79 Eflets banques populuires.. » x Et'r<!tsnej;"rtnt))t". France.. 'S3D 1 Effets négocIables étraug. 83t » AVMncfit~mt~rfs :LK21 <!9 Avances è 80 jours !J:H H7 Hou. Laisse uutonomo 5.5/;U » Avances provisoires sans in- o'~aU a

térr?t ù l'Etat (couv. 18

juin 1936) 12.0M3»

Art. et 2 :10.000

Art ;1 'l0.OD0

(conv.NOjuinH'37). C.8M 1 ChMs. x.TUM–~2

PASSIF

'.HIoN on cuvulHlion 02.2.15 4- 31)0 Compte Trésor public 182 470 Compte Caisse autonome 2.r>0u + .1/ i.. es curants 23.521 + 222 Divers 2.772 «0 Montant des engagements vue 118.01)1 Ratio -10,06 0/0 c. 1U.7U 0/0

Ateliers et Chantiers

de la Loire

L'assemblée ordinaire qui vU-jit de se tenir a approuvé les comptes de l'exercice clos le 30 juin, qui font apparaître un solde bénéficiaire de J.833.388 francs, non compris le report antérieur de 1.228.171 lrancs. s, Le dividende u été fixé i 2f> francs. Après affectation de 2.500.1)00 francs it la réserve pour umoj'tissenipnts, une somme de 1 milIon 319.88!) francs a été reportée il nouveau.

I

La répression des atteintes

à la solidité de la monnaie

Le projet de loi destiné ù renforcer en les complétant les mesures prévues pur le texte législatif du 18 août l'JJiO vient d'être distribué aux députés.

Le projet comporte un article unique Article unique. L'article 2 de la loi du 18 août 1936 portant abrogation de la loi du 12 février 1924 et réprimant les atteintes au crédit de la Nation est complété par l'alinéa suivant

« A la vente de devises nationales ou l'aura détourné de l'achat dé ces devises, que ces provocations aient été suivies ou non d'effet. »

L'article 2 de la loi du 18 août 1936, que complète le nouveau texte, prévoyait la punition de

Quiconque aura, par des voies et moyens quelconques, incité le publia

i" A îles réduits de fonds des caisses publiques ou des établissements obligés par la loi à effectuer leurs versements dans des caisses publiques;

A ta vente de titres de rente ou autres effets publics ou t'aura détourné de l'achat on de la souscription de ceux-ci, que ces provocations aient été suivies ou non d'effet.

T-

MARCHES COMMERCIAUX

BLÉ (Brix1aiï>osé dêp. culture 187 -.1 187 Ht. itTerpool. J«»r» 7/7 l'B 7/8 li4 CWcaso. Mai M 9/8 94 1,-8 Juillet 63 (.8 80 i~

paris Février fA836 12d2a

AT0ISE. Parts Tèn\n tmTH «S 35

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loudres. DlspotiHe 6 15/16 8 15/18 CAOtJTCKOnC. Kew-Yort.. Mars 14 52 1*37

1493 1493 su

CWYlÛÛstMt.) Londres. lOmptant 391»H)< 38 18,9

H«w-ïor* Mars «85 86*

mai «33 S7O

ET17R GPA/ri0. C0.mptan! 4&'d T 6I9tC T t8

ETAIN Utim. Comptai JKÏ/j; MJÏ/tt

PLOKB élraosr. •– Comptant 15 16/10 l&lî/l'j

ZlKC Compta»' Ml* 14 M/13

ZINC Ikat.) Compt0.nt 1415/'114 7D f!8

AROSBT tt»r> Comptât | 20 S/Ml J0 1/8

OK mJH •- C-»»jt»«t i 138/9; 118,10 ~o

En millions l

de francs 1

Cours ucra.

l;Qurs caurs

j précéd, cours

FA.TBLESSE nDES MARCHÉS".

,é.à l'exception des fonds britanniques et des mines d'or fermes.

<& Cette séance a été franchement mauvaise. L'hésitation de ces dernières séances a fait place à un accès de lourdeur caractérisé. Tous les compartimenta ont été affectés, sauf les mines d'or. La raison de cette faiblesse réside, comme il est expliqué ci-contre, dans lu conjoncture diplomatique internationale qui paraît subir une inflexion déplaisante. & Les dioerses séries de renies cèdent 30 <i 50 centimes.

Les valeurs françaises sonf franchement lourde; On aura caractérisé leur faiblesse quand on aura dit que leur leader, la Banque de Paris et des Pays-Bas, est passée au-dessous de 1.000 francs pour la seconde fois depuis la crise de 1932, et en francs dépréciés de 50 En valeur-or, ce titre de grandc classe, dont le pair est de 500 francs, est à son record de baisse depuis toujours. C'esf malheureusement le cas de nombre de 1res belles valeurs françaises.

& Les internationales n'échappent pas à cette lourdeur. Les valeurs de matières premières n'obtiennent aucun soutien de leurs places respectives et cèdent des fractions non négliqeables, sous la direction de la Hoyal Duteh. Faiblesse des éguptiennes et des pétroles roumains.

© Le volume des ventes n'est pas considérable. Mais il semble bien qu'aux ventes du comptant lassé s'ajoutent celles de vendeurs à découvert.

© Dans cette bourrasque, les mines

PARIS

PRINCIPALES FLUCTUATIONS Hausse 1 ,-<10 1

i.ast~euum. ~Mu ia 8ub NIgcl 1601 +1S Hand Mines. 1362 17 Baisse

3 U/U fi9 20 030 40/0 1:l8. ut 7i1 0 35 5 4 0/0 1925 10C75– 0-t() 4 1/2 1932 A 72 05 050 .1 1/2 1937. 107 0 30 Egypie unifiée 3127 li8 Banque de Paris. S83 55 Suez 25000 -330 Tramways de Sliang·haï.. (i53 1 23 Générale d'Electrlclté 1130 55 5 PL'Chincy 1855 43 Hio M75 –115 !loyal Dnteh (\000 -126 Huut-Katanga. 3518 –132 Dc Beers ord. 1730 G1

PRINCIPALES TRANSACTIONS En francs de rente

3 0/0 302.868 4 J 1932 A 1.090.086 i 0/0 1917.. 96.822 4^ 1932 B 1.333.584 4 0/0 1918.. 330.952 4<>% 1937. 855.225

5 0/0 1920.. 124.100 O"b. 34 WSBA 2.983.300

4 0/0 1925.. 289.500 O. 4% 1936 B 4.370.100

En titres i

Banque de Fr. 200 Saint-Gobaln., 1.033 B. de Paris.. 3.287 I Air Liquide.. 2.966 Un. Parisienne 302 Qullmés :f22 Cr. Lyonnais.. 869 Dlstill. Indocb 266 Suez capital.. 321 Indo Hévéas.. 1.870 ïr. Shanghaï. 417 Say 1.204 Distrib. Elect. 1.049 Terres Rouges 1.858 Forges N.-Est. 1.61K Can. Pacific™ 8.983 Tréfilerics 366 Wagons-Uts. 4.2B0 Leus 3.188 Centr. «liniug 495 Nickel 1.227 Geduld '5A3 Penarroya 1.021 Rio X524 C. Fse Pétroles 62» Royal Dutch.. 2.822 Ugine 019 Amsterd. Rub. 287 Kali Ste-Thér. 1.111 Cr. Nat. 191» 1.466 Kuhlmanu 2.533 Cr. Nat. 1920 1.940 Pechiney 885 j Cr. Nat. 1923 1.892 Mhone Poulenc 1.111

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,;TERWE. 6,50 SO .JeStaUSS^S S:: S: SSKBSaSBBlg:: ^«œ^3?|g::

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6~y'lBiOàmoïLl6eablE.. MM 933~ -B.6";Jnt.MMJ<M.. 972..I CTadItluduaS.etCOmmtro.~ 2DB 9A7..14aletlCYLalelatte. g0..j 2B 50

8 1920 amortissabl. 63 SOI 106 7D BO"6~"jUlai823.11 4BO.. ifi3 i CTèdltludUtit,etCommerc,' §02 :ze7..1 oal.rle.Lala,ott.¡ 30 1 28

t"~ 1923 ch..ge). 107181 106 751 Obli(,6 "\Í 1924.. 492.. 48$ ::1 crÓdltFon,d'AI"erie-Tnn,1 402" 402..1 (put),I9800 ':11'800

Îk"?932Â. ?. nll S Sj BéparU.MI.«ni«6 495. ffi-; crédit r.nelW>l.»i.l. 18! 185.. »««'*«» M"'» •- ̃-

4 i" 1932 B 73 S0 72 85 7,19J7 531.. 524.. CréditF.Indocnine(part) 870.. 870.. Prlntempi, onl 98 «•

*'J'"1931B | e%im 880.. m»., crédit rooc.Madasascar .80 JSÎ.CL?.Y," i«S"iÎm"

Obl.dnTronor9'f!~ia3li 1 6,,1923, 8&0.. "1.. Credll Fane. Madaga.car, .80.1 AgOftee Hovas 4150. U1,.

K=i3 SE S: :.aSps B= i: {'vasssm a~ is"|:i|

Obl,duTre.er4';I"'1934', Ss 712.. de M.urt,.et.v,; 6 "1 s: 421..1 .s 612.. al6,.I -3:~

ok /uTrLora?" ÎM6 132 101 131661 *«»or*«'«W2l 44» ̃• «0.. Soc.B'>AlsacTei.n«deilan. 402,. 400 A(rlw Occidentale^") MJ 930

«klir *VTÎSïorf"lïM i 101 TO 10O7Î *«««3. «• •• W I Société Marseillal»e. 474 ..[ 47S .4 Air Uqold. (parts) SW1 3065

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«ÎÏÎTr à 5 ans 0" 1933 995 I 995! ïas-de-Cal. 7 1926 494.. 486.. Union des Mines 148.. 14» ClruM rnattla. 271..

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La situation de la Banque de France.

d'or sont épargnées. A'on seulement leur compartiment est résistant, mais plusieurs d'entre elles s'inscrivent en plusvalue sensible. Nos lecteurs ne seront pas xurlrris de celle remarquable tenue. & La situation de la Banque de France n'appelle pas de commentaire particulier. Toutefois, le nouveau gonflement du portefeuille 3'cseompte avant l'échéance de fin de mois frappe l'attention. Il serait intéressant de connaître exactement les causes des mouvements de ce compte. © « Victime des quarante heures, l'industrie dentellière se meurt il Calais », constate la « Dépêche » de Lille, tandis qu'à Nottingham on travaille 4S et même 52 heures Au cours de l'année Unissant en octobre 1937, il a été, en effet, établi que les lubriLa conjoncture américaine New-York, 3 février. M. Morgcnthau, secrétaire d'Etat au Trésor américain, a déclaré que les ressources budgétaires étaient encore suffisantes. pour couvrir les dépenses d'assistance sociale etqu le Trésor M'envisageait aucune méthode non-orthodoxe pour faire face à ces dépenses. D'autre part, le comité du chômage de la Chambre a demandé à M. Roosevelt uu entretieu amical, disant que le gouvernement doit cesser de gêner les affaires et recommandant la suppression de la taxe sur les profits non distribués et la modification de l'impôt sur les plus-values de capital.

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onnts de Nottingham avaient exporte pour 112 millions de francs de dentelles, taudis que l'industrie oalaisienne, dont la production élKlt autrefois considérablement supérieure à celle du grand centre dentellier brituimiuue, n'eu u vendu à l'étranger, pendant a môme période, ime pour 03 millions.

î.t'.s couses de la décadence constatée à Calais résident, il'anrfts l'autcur de cette étude, dans lu carence des négociateurs des traités commerciaux, en- dépit des avantages que le déficit de lu balance économique de lu France pourrait leur permettre d'obtenir.

Elle vient ensuite des conditions du travail si Calais, la semaine de 40 heures est rigoureusement appliquée, alors qu'à Xoltingham elle est de 4S heures avec faculté de la porter :i 52 heures quand le besoin s'ea fait sentir.

© Londres est lourd, à l'exception des mines d'or à dividendes et des fonds britanniques, ces derniers très fermes. En effet, la décision du chancelier de l'Echiquier d'assouplir les restrictions à l'exportation des capitaux britanniques a renforcé la confiance que l'on peut avoir dans les valeurs à revenu fixe britanniques. Américaines et valeurs de matières premières lourdes. Les fonds brésiliens sont lourds sur les déclarations de M. Eden relatives au service de la dette extérieure brésilienne.

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Atcblson. 341,2 33 Monteomery 311/2 29 1/2 2

Bendlx A».. 11 1,4 'IHat.BairyP. 13 1/2 13 1/2

Betnl. Steel M l'8:Rat. Oiatill. 19 7/8 1968

Borden 17 l/»i«.-TCe»lr..| 16 1/2 15 S/8

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Capitule-Symphonie. Avouons-le, nous n'avons pas aimé le film sonore (ou pétaradant) de MM. Alléhaut et Mathieu. Nous n'avons surtout pas saisi, dans cette évocation simpliste, la référence il Max Jacob (En descendant la rue de Rennes, je mordais dans mon pain avec tant d'émotion qu'il me sembla que c'était mon cœur que je déchirais). Le Cornet à dés, poème intimiste, n'a rien à voir avec cette imagerie rythmée petitement, sans iiueun sens de l'Ame de la ville. Ainsi. dit encore Max Jacob, le long des fortifications des villes, ainsi se penchent tous ceux qui côtoient les précipices. On souhaite au Poste Parisien, de remettre sur le métier la réalisation d'une idée excellente. P.-D. T. Vendredi 4 février

20 h. 30, RADIO-PARIS Théâtre La ComSdk-Françaisc LOta&e, pièce fft trois actes de Paul Claudel. Présentation par C ReuUlarâ. 20 Il. 30, PARIS P.T.T. Concert symphiiuiquc avec Mlle Chcmct. violoniste Frit Diavolo, oui'. (Aubcr) Cisèle, suite de ballet (Adam) Poème pour violon' et orchestre (Cttuusson) -Petite suite d' orchestra (.Blzet) Ouvertura peur rin conte gai (Emmamid) Fantaisie pour violon et orchestre (Caubert) Musique de seine de Tristan et îseult (Ladmirault).

20 li. 30, TOUR EIFFEL Musique de cliambre avec Mile Goussean, pianiste, M. G. Çathdat cr le quatuor Calvct Pièces pour piano Mé'lodifs (Schumanu) Amour discret, Dédicace, Auge gardien, Calme reproche pièce pour piano; Mélodies O trirtc ~nit tnart ûnie (Bordes) Séréuadii italienne (.Chuusson) Uèbc {Chausson), Quatuor (Delannoy).

21 h., RADIO-PARIS Concert de nuit sous la direction de M. Rhené-Baton Sinjonkttt pour corda (.Mi&skowski) L'école des maris, suite d'qrchestre (BondcvÙle) I.e testament-de la tante Caroline, suite d'orchestre (Roussel) Seconde suite symphoitiQue. (Milhaud).

ORCHESTRE

13 h. 15 NATIONAL ANGLAIS Orchestre Philharmonique de Birmingham (Purcell, Arensky, Bach).

15 h. 45. LONDRES REGIONAL Orchestre B. B C. (Beethoven. Mozart, Brahms). 18 h. 10, MUNICH Concert (Mozart, Verdi, Tch^ikowsky. Franckeusidn).

19 h., LEIPZIG Concert.

19 h., VARSOVIE Concert symphonique de la Philharmonie.

19 b. 10, HAMBOURG Concert (Smetana; Tchaikonsky, Liszt).

20 h. 1S, FRANCFORT La fiancée de Messine, ouv. (Scbumanii) Concerto n°_ 1 en mi mineur pour piano et orchestre (Chopin). 23 h., STUTTGART Schubert, Brahms. MUSIQUE DE CHAMBRE ET SOLI

13 li. 30, RADIO-PARIS Mélodies par M". Hazart.

16 h. 15, RADIO-PAR1S Mélodies.

17 h-, RADIO-PARIS Musique de chambre avec le trio Casadcms.

IS h. 30, PARIS l'.T.T. Pièces pour deux violons et piano (Vivaldi, Miihaud).

19 h., TOUR EIFFEL Concert avec M moi Cernay, cantatrice, et Rult-Longeray,, pianiste. 20 h., TOUR EIFFEL Concert.

20 h., LYON P.T.T. Les chanteurs de Lyon, sous la direction de M. Eourmauck.

21 li., LOXDRES REGNIONAL Violon. 22 h. 15, LUXEMBOURG Le quatuor de Liège Concerto n" S (Vivaldi) Quatuor (Debussy)

MUSIQUE LEGERE ET VARIETES

H h. 45, PARIS P.T.T. Musique variée. 17 h., TOUR EIFFEL Musique légère. 20 h., RADIO-CITE Gala des Vedettes. 20 h. 10, POSTE PARISIEN Edition spéciale.

20 li. a0. BORDEAUX Variétés.

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Samedi 5 février

20 h. W, RADIO-PARIS Soirée tournante, Théâtre. La Condamnation de Banquet, allégorie du treizième siècle, adaptation radlophonique de C. Brives, avre M. Ferai, Mines Hemery. Gilbert MM. Hiêronimus, Prélier, Unies d'Yd, Kcrva, MM. Rcv, Rouyer. fiormand. Mise en ondes de l\ Castan..1 20 h. 10, PARIS P. T. 1'. Le fçysm médecin, d'après le .fabliau du treizième siècle Le vilain mire, adaptation radiophonique de P. Castan avec M. P. Catien, Mme d'Vd, MM. Prcnicr, Ferat, d'I'd, Rey, Mme lionelh. MM. Rouyer, Dauvillier, Mme Ar/ain, M. Hiêronimus.

20 h. 30. PARIS P. T. T. Soirée tournante. Concert symphonique Divertirsement sur des chansons russes (Rabaud) Fantaisie hungroise pour plauo ct urchcriro (~MS~), sol. M. ICartuu Sévilla (rM<HN). 22 b. S, RdDlO-l'AFIS La suite du caucert avec Il. Hérent Les clochers auscrins (Béliard) Le meneur d'eau (Ferlin) Le cheval de mon grond'pèrc (Blois) Complications scntimcnlclcs (Verger) Le timbre d'argent, suite d'orchestre {Saint.Saëns).

21 h. 10. RADIO-PARIS Variétés Chansons par J. Sorbier 'Stotic, Chaminade, Bruyère) Mélodies par Mlle Dyane (Dclimnoy. Emer, Oclamarc, Rabev) Saxophone par M. Mule (Martini, Ba<ndel, Couperin) Chansons par M. Camus. La suite des Variétés. A 21 h. 50, PARIS l'. T. T. 21 h. 45, LUXEMBOURG Concert symphanique Valses nobles et sentimentales (Ravel) Concerto pour piano et orchestre (Malipiero) Troisième symphonie (Brahms).

ORCHESTRE

9 h. 30, RADIO-PARIS Répétition générale du concert du Conservatoire. sous la direction de M. Gilbert (Sdiuuianu, Liszt, Wagner, Berlioz, G. Dandclot).

17 1; RADIO-CITE Orchestre syniphonique de Paris.

19 h., SUISSE ALEMANIQUE Concert sous la direction de M. Munch.

19 h. 42, NORTHERN LRELAND Ofciestre B. B. C. (Bruckm'r, Rossini, Mozart, Sibélius). 19 h. 45, SUISSE ROMANDE Concert sym- .phonique (Schumann, Franck, Wolf-Reger, Saint'Saé'ns, Berlioz).

21 h. 10, POSTE PARISIEN Concert Saint-

Saëns.

MUSIQUE DE CHAMBRE ET SOU

12 h., RADIO-PARIS Piano.

13 h. 30. RADIO-PARIS Mélodies. 15 h., RADIO-PARIS Mélodies.

16 h. 15. PARIS P. T. T. Mélodies et pièces pour piano,

20 li., WELSH Sonate pour deux pianos (Bas) Quintette en si Wmol mineur pour cordes et clarinette (Brahms).

20 b. 15. RADIO-PARIS Violon (Bach, Debussy, Casella).

20 h. 3S, VIENNE Violon et piaao.

MUSIQUE LEGERE ET VARIETES

14 h. 30, STRASBOURG (Station coloniale) Musique légère-

14 h. 30, PARIS P. T. T.. La T. S. F. à

l'hôpital,

12 h. 15, RADIO-PARIS Musique variée. 17 h. 30, RADIO-PARIS Emission enfantine. 20 h, RADIO-CITE Gala des chansonniers en liberté

20 h. 10, POSTE PARISIEN Le dernier salon où l'on cau«e Mas Régnier.

20 h. 45, STRASBOURG Musique variée, 20 11. SO, RADIO-J7 Relais de Bobina,

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19 h. 30, MILAN Le crépuscule de Dieux, de Wagner.

19 h. 45. STUTTGART Pajltee. I.eonraVallo. 20 h. 25. TOUR EIFFEL De 1'Qlwra-Coiiiique Manun, de Masîenei.

SAMEDI~ 5'

THEATRE

20 h., BRUXELLES L'Arl&ietine (Alj*«»e Daudet), musique «le Bizet.

20 h. 30, LILLE P. T. T. L'Odéon. Catherine, Empereur pitee en trois actes de M. Rostand, présentation J.-J. Frappa.


NON, CE N'EST PAS DU SPORT Un bilan criminel Sertorelli, mort, C. Passet en péril de mort: A LA FEDERATION INTERNATIONALE D'AGIR

La semaine internationale de Garmish s'est terminée, quant aux épreuves sur neige, par le bilan le plus tragique qu'on ait eu à enregistrer depuis des sjnnées, dans .une épreuve de sport. Ce n'est pas un accident, ni une série d'accidents, dus à la fatalité, qu'il. faut enregistrer, avec les commentaires d'usage.

Dans l'abominable massacre du Kreuzeck, tragiquement couronné par la mort affreuse de Sertorelli, magnifique et ardent coureur de l'équipe italienne, il y a des responsables, et il faut le dire. Les responsables, comme on pourrait le croire, ne sont pas les organisateurs de la « Semaine Sportive », organisateurs appartenant à une corporation dont les buts sont commerciaux (et ils ne s'en cachent pas) mais ceux qui permettent que le sport, dont ils sont les dirigeants, soient officiellement. incorporés à une série de « clous » aux buts publicitaires touristiques.

Les Fédérations de ski de tous les pays, et, au-dessus d'elles, la Fédération Internationale' de Ski, doivent être rendues entièrement responsables des accidents de Garmish, et de la fin de Sertorelli. Il serait intolérable de ma part de prendre ]'accident de Garmish comme une preuve éclatante de ce que j'avançais, dans cette page de ski, à propos de cette course, mercredi dernier combien, à l'heure où j'écris, serais-je heureuse de pouvoir avouer Je m'étais trompée. que j'avais vu trop en noir le danger que les pistes de glace font courir aux champions. Hélas, la terrible prophétie s'est réalisée..

Elle s'est réalisée, par un processus mathématique qui n'aurait pas dû échapper à la clairvoyance de ceux qui, depuis des années, sont les mieux placés pour constater les progrès du ski. Ses vitesses toujours plus grandes, ses dangers plus nombreux, l'emprise des stations sur le sport,, la déformation grandissante de

Bulletin d'ehhêigëtnent

FRANCE

Argeiltière,, 1 nifitre G0 Cliampuix-Ville, m. 95; Planpniz, 2 m. lîiévint-Aiguillc du Jlidi, :S mètres Combluiix-Oimaret, m. 75; La Clusaz, 0 m. UO; Le Kcvurd, m. !H) Les llourhi's. 0 m. 70; MegèveVillo, U m. U0: Mont d'Arbois-Rudicforuni!, 1 m. 70; Mpntroc, 2 m. 10; Morzinc-l'lciiey, 1 m. 70; Pralognaji, 1 ni. 15; Col tli1' V.owj, 3 m. 15; Prariou, 3 ni.; Tigucs, 1 m. 'M; Vul d'Isère, 1 m. «Il Vulloire, 0 m. SU. Abriès, 1 ni.; Aiguilles, 0 m. !IO; Guilleslre-en-Queyras, U m. Il) Alpe et'Ilue/ 1 m. 50 Moulgenèvrv. 1 m. 'M SaintVcrau, 1 m. 15; Vurs, 1 m. 15; Villavil-dt1.U11K, 0 m. :!0.

Auron, 0 m. 50 Ueiiil-Vulnerg, 0 ni. 50. L.uchon-Supei'l)agnêi*es, 0 m. 1)5 l'ontBomeu, 0 ni. 15; Col de Puymorens, 1 mètre 30; Jîaux-Boimes-Gourettes, 0 ni. 70. Le Mont-Dore-Snnoy, 0 ni. 70 Lu Bourboulc, U m. 25; Le Liorun. 0 in. 80. Ballon d'Alsace, 0 m. 70 Murkslein, C in. 10 Schlucht, 0 ni. 'M Lac Blanc, C m. 35.

SUISSE

Adelboden, 1 m.; OriudtflwaM, 0 m. 80; Gstaad, 1 m.; Scheidegg, 1 mètre; Murr.cn, 'I "mètre; Wengen. 0 m. 70; Arosa, 1 mètre; Davos, 2 mètres; Klosters. 1 niètro Pontrc-sina, 0 ni. î)0 Saint-.Morilz, 1 mètre

<jiux-s«us-Montreux, i m. Leysin, 1 ni.

Montana-Crans, 1 mètre ViUars-Cliesières, 1 m.; Zéranutl, U m. MO Andermatt, 1 xaètre; Èngelbers, 1 m.; Higi, 1 m.

AUTRICHE

BadgasUiin, 0 m. 20; Boedele, n :>0 <

Badgnslcin, 0 Ill. 20; Hoe<1cic, 0 80; '0 1

Gultutr, 0 m. 80; Gurgellen, 0 m. 80; Ger-1

los, 0 m. 80; Itfls, 0 in. 60 Innsbruclc, j S mètrcs Ischgl5 0 nu 80 Kanzelhoehe,

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l'idée sportive même auraient dû leur suggérer d'urgentes réformes concernant l'organisation des descentes de compétitions.

Même le cri d'alarme des journalistes, au lendemain des incidents dïnssbriick n'a servi à rien.

Depuis, l'on n'a rien fait, rien interdit, rien inventé en matière de règlement. On a évidemment redoublé de sévérité pour les chronométrages, les questions de justice ou de tricherie, on a donné aux coureurs l'assurance que leurs performances seraient homologuées avec le maximum de garanties et de loyauté. Mais. on n'a rien fait, absolument rien pour les protéger contre l'inconsçience criminelle des organisateurs de courses. Des hommes arrivés à l'âge du raisonnement et de l'expérience, qui laissent, sans le moindre réflexe de bon sens ou simplement sans le moindre réflexe humain, toute une génération d'athlètes triés parmi les plus sains et les plus jeunes de ses représentants, se lancer jour après jour dans les pires traquenards de la nature la plus rude et la plus inhumaine, sous prétexte d'eritraînement et de compétition.

La presse non plus n'a pas fait tout son devoir.

Elle se devait d'être l'avocat de ceux dont elle a mission de faire connaître le courage et la valeur, elle ne devait pas seulement s'incliner devant leur effroyable résignation en face d'une aventure où leurs fédérations les laissaient aller par carence de règlement Tous, nous devions déceler hautement cette défaillance, et contribuer à arrêter la marche d'événements dont chaque journée était le présage.

Il a fallu la fin de Sertorelli pour que « bougent » enfin les pontifes lointains du ski de compétition. Il a fallu que tombent Crauz, puis Passet, Walsh, Pfeiffer et d'autres.

1 mètre; lvltzbuhel, 1 m. 30; Kuohtal, 1 mètre 50; Lech, 1 ni. 30; Jlariazell, 0 m. 50; CbergurgI, 1 m. 50 Obladis, 1 m. 20 Hux, 0 m. 55; Suint-Anton, 1 ni. 20; SaintChrisloph, 2 mètres; Sehroeckeu, 1 mètre Seefeld, 0 m. fiO; Vent, 0 m. 60; Zell ain See, 1 m. 50; Zuers, 1 m. 50.

ITALIE

Bardonecchia, 0 m. 10; Clavifcres, 0 m.' 80; Limone-Piémont, 0 m. 30; Sestrière, 0 mètre (JO; Tonale, 1 mètre; Cavalese-Lavaze. 0 m. 85; .Cortiiui d'Anipezzo, 0 m. 10; Pocol, 0 m. 70'; Tre Croci, 1 mètre; Madouu i!i Gampiglio, 0 m. U0 Merano-Avelengo, (i m. 50 Jlisurinu, 0 m. 55 San Murtino di Castrozza, 0 m. 35; Abetone, 1 m. 10; Campo Imperatore, 1 m. 50.

SUEDE

Riksgi'jmsen, 0 m. 15; Gallivare, 0 mèIre 55; Taruaby. 0 m. 50; Gudcledt, 0 mèIre 65; Storlien, ft m. 70; Sylarna, 0 m. 55; Ostersund, 0 m. 10; Salei,, 1 mètre; Sarmi, Il m. 65 Fjallnas, 0 m. 85 Funasdalen, 0 m. 65; Tannas, Oui. 60; Lofsdalen, 0 m. 80.

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Slalom sur les petites du Lienz. 1. H. Manaud 2. Ollivier 3. J. Cazaux 4. Poulot ̃ ;̃̃ 5. Davasse etc.

Classement combiné. 1. Manaud, 480 points 2. Ollivier, 469 p. 30 3. J. Cazaux, 462 p. 93 4. Davasse 5. -Boyrie etc., etc.

Les équipes de Suisse ̃ et d'Autriche

aux 27° Championnats de France C'est avec une représentation, de premier plan que la Suisse appoi'tc son adhésion aux Championnats de France.

On fixr'eleve les noms de von Allmen, Rudolf Rominyer, Edy Reinaltcr, Emil Bolliger, Oswald et Bernuth. Christ Kaufmann prendra part aux épreuves de saut. La grande championne Enta Steurl et Dinu Kucnzlï assureront la participation fémi-

nine.-

La Fédération française a, d'autre part, reçu, l'engagement de sept coureurs autrichiens Uans Mdriaçher, Franz Ramsauer, Kart Sladlmann. Karl Kœrner, Kurt Reinl, Gregor Hell.Alexandcr Mœchl.

Coupe Christofle

Le 6 février se' cou)'< Cliamoilix une grande compétition réservée aux hivernants. C'est un beau challenge qui comporte un premier prix constitué par une imposante coupe d'une belle présentation artistique. Le jeune club de Chamonix fera courir la descente sur les 1.500 mètres de dénivellation de la piste des Glaciers aux Pèlerius. Magnifique et difficile terrain, mais sans aucun danger avec l'enneigement ficluel. tuel.

Dans la tourmente

Dimanche dernier étaient inscrits au calendrier dit ski français plusieurs grandes compétitions parmi lesquelles à Villarsde-Lans, le grand concours dit Vercors qui a eu lieu, malgré une violente tempétc. La course de fond eut lieu sur un. parcours de 18 kilomètres passant par le Bouchard et revenant à la piste des bains. Malgré les difficultés énormes dues au vent et à la neige, on trouve six coureurs qui firent le parcours en moins de 1 heure

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M^B^^y sur glace à Prague.

En effet, si ce voyage est

particulièrement intéressant du seul point de vue sportif, la capitale qui a été choisie pour servir de cadre à cette manifestation en rehausse singulièrement l'éclat. Prague est une des capitales les plus séduisantes de l'Europe centrale, l'une des plus riches en souvenirs du passé, et tout événement sportif ou autre, qui s'y déroule est toujours une occasion favorablement accueillie des touristes. C'est ainsi que la joie du sport se double immédiatement d'un plaisir intellectuel qui ne saurait manquer d'être upprécli, d'autant plus qu'en hiver, sous la neige, le panorama de Prague offre un relief des plus saisissants. Par ailleurs, détail qui ne manque pas de saveur, c'est sur le fleuve gelé, la Vltva, que se dérouleront les différentes épreuves de ce championnat du monde. Des tribunes, le spectacle sera certainement de toute beauté.

Ainsi qu'on l'a déjà dit, ce voyage est placé sous le haut patronage de l'Office tchécoslovaque du tourisme et de la Fédération française de hockey.

Dîune durée de 1U jours, dont 5 jours pleins à Prague, ce déplacement revient à 1.990 francs par personne, voyage en deuxième classe et hôtels confortables compris. La' visite de Nuremberg et celle de PUsen, .le^célcbre centre des. brasseries tchécoslovaques, ajoutent à l'intérêt de cette évasion.

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20, record qui constitue une performance remarquable. C'est un tout jeune coureur, Torrès Joseph, qui arriva le premier. Le slalàm fut gagné par Jallifier, un jeune spoir de la Morte, élève de R. Berthtet.

La course de descente rjut rendue impossible pur suite du temps..

La vitesse des skieurs

On est parvenu à mesurer à peu près exactement la vitesse des coureurs sur skis. De divers chronométrages officiels, on a constaté que, sur des distances de 150 mètres, le b'on- skieur avançait à une vitesse de l'ordre de 105" à 112 kilomètres à, l'heure. Rappelons qu'en une 'tentative officielle l'Autrichien .Gasperi, lancé, a atteint 136 kilomètres à l'heure,

A L'ETRANGER

Les championnats

de l'Oberland bernois ̃>:>•.

C'est à la Leiik. la- grande station' d'hiver

sur la ligne du Montreux-Oberland bernois, qu'est édin l'honneur d'organiser le vingtième championnat de ski de l'Oberland bernois. L'importance de ce championnat s'explique aisément par le fait que l'Oberland bernois a conquis la première, place dans les sports d'hiver, notamment ..{lu- ski, car ses coureurs occupent aujourd'hui les preiniers rangs parmi les champions, suisses. Des 'noms- comme Sleuri,. von Allmen, Rubi. Gertsch et Ogi signifient autant cf. plus de skieurs qui oui remporté des victoires retentissantes, dans des championnats régionaux, nationaux et internationaux., A Villars-Chesière

C'est dans (les conditions exceptionnellement favorables que se déroulé la présente saison d'hiver dans lit- station de Villurs-

Chcsières-Ai'veyes.

Dans la station même, les patinoires offrent une glace excessivement dure ,et> voient évoluer sur surface toute lit gamme des' patineurs, grands él petits.

Dans le domaine du ski, le grand essor a été donné, c'est par plusieurs centuines que les hôtes de la station et les sportifs prennent d'assaut les trains de VHlars-Bretuye et font la conquête des installations dit f uniski et du télé-ski. Partout, sur toutes les pentes, ce sont soit les innombrables participants de l'équipe suisse de ski, soit les adeptes indépendants du grand sport blanc, qui s'en donnent à cœur joie dans les champs de neige poudreuse à souhait. A Arosa

Un tournoi international de hockey: sur glace a réuni ..à Arosa la perle des Grisons, les meilleures équipes d'Europe. Après avoir assisté uux évolutions des équipes de Londres, d'Amsterdam, de Bruxelles, un match final opposa l'équipé nulionule de Pologne à celle d' Arosa qui, sous la dir-cti* ilon de l'entï'aineur olympique Forsayth, réussit. nue lutte serrée, un match nul 3 à S. Cet exploit de l'équipe d'Arnsa n'a rien de surprenant si l'on se rappelle qu'elle avait, au cours de la saison, tenu en échec la fameuse équipe canadienne par

1 ci 1..

Par ailleurs, les Championnats de Hollande de skii qui depuis longteinps sont disputés, chaque année, à Arosa, ont été gagnés par Jean Boon, devant ̃ plusieurs concurrents de bonne classe.

Le nouveau tremplin de Lathi Le nouveau tremplin de Lathi,, qui servira au prochain championnat de la F. I. S., a clé inauguré pur ait concours national, au cours duquel Toppila a établi le premier record de cette piste en sautant 04 -ni. 50.

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LE 1EIIPI SPORTIF DES SCOLAIRES

Les "ïi." sont champions de Paris en rugby ET « CONDORCET » GAGNE LE TITRE EN BASKET

Deux événements méritent d'être signalés- dans l'ensemble d'une activité scolaire particulièrement intense, ce ieudi.

En même lieu, en s'allribuant le titre le champion de Paris de rugby, les Universitaires des T.P. ont montré que, sur 'errain sec. comme sur terrain gras, !eurs efforts, sans tarage, méritaient Indiscutablement cette belle récomoense.

An cours du deuxième event de la journée, le lycée Condorcet, battant

LES RÉSULTATS

Cross de Y « Auto »

Comme chaque jeudi, notre confrère 'l'Auto a organisé hier après-midi, aux abords du Stade Pershing, ses cross réserves aux établissements scolaires de l'Académie de Paris.

Plus de 500 jeunes gens appartenant à neuf établissements scolaires participèrent aux différentes épreuves.

Ecole Saint-Sulpice

Poussins. .1. Juulin, 4 m. 40 s. 2. Lisiudoy.

Minimes. 1. Potticr, 6 au. 2. CI. Jouhan 3. Tarisse.

Juniors. 1. Jorez, !) m. 4 s. 2, Hcriot 3. Chusetille.

Ecole de T. S. F.

Minimes. 1. Spel, 5 m. 50 s. 2. Hingand 3. Lecerf.

Juniors. 1." Bredèche, 10 m. 4 s. 2. Dellonscourt 3. Stlger.

Seniors. 1. Grener, 17 in. 40 s. S 2. Moubert 3. Dlougouch.

Collège Rollin

Poussins. 1. Tamazin, 4 ni. 30 s. 2. Laurent 3. Siban.

Minimes. 1. Pinault, 6 m. 20 s. 2. Rougeron 3. Vanier.

Juniors. 1. Hoonamian, 10 m. 25 s. 2. Sceaux 3. Narscssian.

Collège Saint-Germain

Poussins. 1. Berrengcr, 4 m. 35 s. 2. Duval 3. Buroncllc.

Juniors. 1. Pineau, 9 m. 49 s, 2. Lodouin 3. Dumesnil.

Lycée Michelet

Minimes. 1. H. Bernard, 0 m. 4 s. 2. Duclaux 3. lilmassian.

Juniors. 1. Leredde, 9 m. 28 s. 2. Meyer 3. J. Ducorroy.

Lycée Hoche

Poussins. 1. Tchcrnoff, 5 m. 55 s. Minimes. 1. Dupont, 5 m. 52 s; 2. Baudoin 3. Fruehard.

.Juniors. 1. P. Piteau, 10 m. 44 s. 2. Leboterf 3. Lafargue.

Lycée Carnot

Seniors. 1. Dusseaix, 17 m. 57 s. Ecole Lavoisier

Minimes. 1. Jadde, (î ni. 27 s.

Juniors. 1. Ruigladet, 10 m. 44 s. ¡ 2. Jailuu-d. •̃̃•̃-

Lycée Charlemagne

Minimes. i. Volfiu, 5 in. 50 s. 2. Kolniann.

Juniors. 1. Delberts, 10 m. 23 s. '1. Constantin ̃ 3. Rivière*

Mlle Vagliano

et R. Philippon sont les vainqueurs de la 8e épreuve de l'Alliance

La huitième épreuve de l'Alliance amateurs et professionnels, disputée hier à Moi-fontaine, a été gagnée par Mlle L. Vagliano et René Philippon.

Voici les résultats

1 Mlle L. Vagliano-K. Philippon green du 21, à 3 mètres 2. M. 1IIic'hc1-H. Daugc green du 21, à 15 m. H. P. Luehard-.I.-B. Loth à 23 m. 4. Hillaert-Dalleinagne trou du 20 5. P. Prieuv-P. Hausscguy, à U m. 20 U. Mmn S. Mcyer-R. Loth, à 1 m. 7. Mme Lassalle-P. Fournier, à 2 m. S. Mme Laguei-re-P. Boomer, parcours du 20 (I. (commandant Soldatenkoff-A. Loth, trou du 19 Charrier-J. Mahc, Mme Ratïaril-Duchesne, Tumner-Goret, trou du 19 13. Eknayau-E. Bérard, (îomar-F. Cavalo, LyonP. Bombediuc, Mme Derondart-M. l'itippon, Mlle Picault-J. Bombediac green du 19 18. Princesse Murat-princesse C. Murât, A. Boucheron-prince L. Murât, J.-P. BoucheronPearson, Lemale-Benoist, Gardi-Orenjïo, G. Verdier-J.-B. Bomhediac, Mlle Gondard-Botriizou, Deligny-Lefebvre, Mme Otlet-Guiot, Mme Tiano-Jiilhièie, M. et Mme Cow, Mme Bidault-Ciiitrat, Mlle F. Tollon-duc d'Elchitigen parcours du 19 'M. (îromard-0. Hirigoyen, M. et Mme À. M. Vagliano trou du 18.

Classement du Prix Blaekmer, réservé aux professionnels. 1. R. Philippon, (i!) 2. M. Dalleinagne, 71 3. J. Oreugo, 72 H. Daugé, 72 5. R. Golias, Hausseguy, M. Philippon, 7,'i S .T.-B. Lotti, E. Cavalo, A. Loth, E. Bérard, 74 12. R. Loth Benoist, 75 U. Bolcazou, 77.

La prochaine épreuve de l'Alliance aura lieu le jeudi 17 février.

lIiiIJ

HOCKEY SUR GLACE L'EQUIPE DES ETATS-UNIS victorieuse par 2 buts à 1 de l'Equipe de France

Par 2 buts à 1, hier soir, au Palais des Sports, l'équipe des Etats-Unis a battu l'équipe de France. Résultat quelque peu heureux pour les joueurs français que les Américains ont dominés dans l'ensemble dans tous les compartiments du jeu. Toutefois, il convient de rendre hommage au cran, à la volonté, à la décision des joueurs de l'équipe de France qui surent brouiller le jeu de leurs adversaires et opposer à leurs savantes attaques un jeu défehsif de premier ordre. L'âme de la défense, Jacques Lacarrière, « l'ancien », a droit à des félicitations à un double titre d'une part, parce qu'il annihila la plupart des initiatives de l'équipe adverse de l'autre, parce que, à la suite d'une action personnelle fort réussie, il parvint à marquer l'unique but à l'actif de l'équipe de France.

Avec lui, les jeunes Renault, Previer,. Marcq, puis Boyard et Claret, se sont signalés de telle sorte qu'avec un peu d'entraînement et une meilleure préparation physique on iiourrait espérer voir l'équipe de Franc figurer honorablement dans les compétitions internationales à venir. Une mention spéciale au garde-but chamoniard Paecard, dont l'aisance flegiiiatique eut raison des offensives américaines. Des joueurs d'outre-Atlantique, peu de choses à dire, sinon qu'ils possèdent les qualités requises pour joiier les premiers rôles, mais qu'il leur faut quelques matches d'enîraînement pour se mettre au point. La réunion comportait, par ailleurs, des exhibitions de patinage artistique gui mirent en évidence la patineuse Hedy Stenuf, Jacqueline Bossoutrot, les sœurs Vives et Arne Lie. La patineuse Katja Schwartzenbach manque d'autorité et d'aisance et, pour une patineuse professionnelle, est apparue très « pale »_ aux côtés de champion-

l'E.X.-Orléans, s'adjuge le titre de champion de Paris, de telle façon, que les poulains de M. Raquin semblent devoir fournir une belle carrière dans le Championnat de France, qu'ils envisagent avec beaucoup, beaucoup de confiance.

Parmi tous les autres résultats, il faut remarquer particulièrement la menaçante ascension du collège de SaintGermain. Dévorant les footballeurs de l'Ecole italienne, les banlieusards mon-'trent des crocs. dont beaucoup souffrii ront.

Football

Championnats de l'Académie de Paris

Demi-finale Collège de Saint-Germain b. E. Italienne, 7 à 0.

Finale Louis-le-Grand b. Travaux Publics, 2 à 1.

Championnats de la Ligue de Paris Universitaires

Pharmacie b. E. S. Commerce,' 5 à 0 Saint-Louis b. Droit (A), il à 2 SaintcGeneviève 1). Droit (B), 1 à 0 Saint-Jeun de Passy b. FranesrBourgeois, 2 à 0 SaintJean de Passy (Cad.) b. Massillou), 4 à 1. Juniors. Carnet b. Turgo, 2 à 0 Lavoisier b. Trudulne, 2 à 1 Violet et Bulfou, 2 à 2 Saint-Louis b. Colbert, 2 à 0 Aubervilliers b. l'antin, 3 à 2 Aubervilliêrs K Trudaine, G à î.

Hockey

Championnats de Paris

Saint-Martin (1) b. Pasteur, 13 à 1 Saint-Martin (2) b. Rollin (1), 12 à 0 Sainte-Croix (1) b. Montée! (2), 10 à 1. Rugby

Championnats de Paris

Universitaires (finale)

Travaux Publics b. Droit, 6 à 3 Ecole Normale d'Auteuil b. Condorcet, 11 à G Condorcet b. Sainte-Geneviève,' 6 à 3 Ecole Normale d'Auteuil et Sainte-Geneviève, 3 à 3.

Basket-Bal!

Championnats de l'Académie de Paris

Finale Lycée Condorcet b. E. N. Orléans, 55 à 22. Championnats de Paris

Juniors. Demi-finale Michelet i>. E. N. Auteuil, 24 à 20.

Equipes inférieures

Cours Richelieu des Ternes et Patro Livry-Gargan. 16 à 10.

Louis-le-Grand b. E. X. Auteuil, 16 à 11. Jansou -h, -E. N. AuteuiJ, ̃ à 16, Hand-Ball

Championnats de Paris

Henri-IV b. Chaptal, 2 à 1.

GOLF

AUTOMOBILE

Les concurrents du rallye automobile de Monte-Carlo ont reçu leurs récompenses Monte-Cahlo, 3 février. (Ue notre correspondant particulier.) Le dix-septième Rallye de Monte-Carlo a vécu. Après avoir connu le plus brillant succès, il s'est terminé hier en apothéose, par une radieuse journée, par un défilé d'honneur sur le quai de Plaisance, de tous les concurrents, en présence du prince souverain de Monaco, arrivé hier dans sa Principauté. A midi, ce fut la distribution des prix et le soir le traditionnel dîner de gala à l'International Sporting Club.

Le concours de confort, épreuve annexe mais non sans intérêt, avait connu hier son habituel succès et prouvé une recherche de commodité et de pratique digne de louanges.

En voici le palmarès

Grand Prix. J.O. H. Willing (S. S. Jaguar).

Première catégorie (cyl. sup. à 1.500 ctuc). Voitures fermées J. O. H. Willing (S. S. Jaguar).

Voitures transformables J. I. Lovgren

(Buick).

Deuxième catégorie (cyl. inf. à 1.500 crac). Voitures fermées major D, E. Douglas Morris (Hilliiiaii).

Voitures transformables V. Formaneck (Aéro).

Concours de bonne présentation des moteurs. T. Abel Smith-E. Smith (Wolseley).

Le jury était composé par l'élite des dirigeants des Automobiles Clubs européens Bridadcf iihrer F. E. Nord, délégué de l'Oberste National Sportbehorde fur die Deutsche Kratfahrt colonel F. Lindsay Lloyd, C. M. G.-C. B. E., président de la Commission sportive du Royal Automobile Club (Angleterre) Ing. Otto Zels, jélégué de l'Automobile Club d'Autriche M.' G. A. de Ho, vice-président de la Commission Sportive du Royal Automobile Club de Belgique Chev. Erik de Skeel, délégué du Kongclik Xorsk Auloinobil Club (Danemark* M. G. J. Van Wickevoort Cromnielin, délégué du Koninklijke Ncderlandsche Automobiel Club (Hollande) docteur Edouard' de Landauèr, délégué du Kiralyi Magyar Automobil Club (Hongrie) prince P. Ghika, délégué de l'Automobile Club Régai Roman (Roumanie) M. J. B. Prochazka, délégué de l'Autoklub Repubilky Ceskoslovenske (Tchécoslovaquie) baron Carlo Boni, délégué de l'Automobile Club du Royaume de Yougoslavie M. Charles Faroux, directeur du Rallye de Monte-Carlo M. Henri Petit, conseiller technique. A l'issue de cette belle épreuve, félicitons de leurs efforts, une fois de plus couronnés du plus brillant succès, M. Antony Noght-s, âme de l'organisation, et tous ses dévoués collaborateurs. Jean Rouillât. nés amateurs qui lui sont nettement supé̃ rieuresi t i i. Le plus gros succès revint incontestablement à Hedy Stenuf, dont les deux exhibitions recueillirent les bravos enthousiastes d'une assistance comme on n'en. vit seulement qu'aux plus beaux jours des grandes saisons de hockey sur glace d'autrefois. A. R.

La Coupe Elyas

au Sporting Victor-Hugo Dimanche prochain fi février, commencera, à la nouvelle patinoire parisienne 1. « Le Sporting Victor-Hugo », 17-19, rue Mesnil, a Paris, la Coupe Elyas de hockey sur glace.

Cette épreuve sera disputée en trois manches qui opposeront, chaque dimanche soir, les équipes parisiennes « Apollon contre Vénus ». L'équipe victorieuse sera qualifiée pour rencontrer l'équipe suisse junior. Dimanche, le premier match sera encadré par l'hebdomadaire « Médaille de la Glace », comptant pour le challenge Druz et dirigée par Charles Ramsay, .ni par une exhibition de patinage artistique. Après ces-manifestations, patinage général.

Le nombre des places étant strictement limité, prière de retenir ses places; location gratuite.

ARNAUD ET CRESSENT se partagent les victoires ` dans le neuvième handicap du FIGARO

Plutôt que de nous étendre sur la physionomie des courses, spectaculaires commi à l'accoutumée, nous préférons dire le plaisir que nous éprouvons à constater l'excel.lente mentalité de nos jeunes habitués. Nos épreuves sont dotées de prix, et pourtant nulle récrimination contre des handi-

Arnaud.

caps souvent approximatifs, par suite du manque de performances indicatives de ces néophytes.

Jeudi prochain, nombre de nos fidèles disputeront les finales des cross de l' « Auto >j. Pour le 10 février, le programme comportera un saut en hauteur handicap (12 à 20 ans) et un 300 mètres (plus de 16 ans). Excellente occasion de prendre contact pour les futurs concurrents du Challenge du Nombre scolaire.

Mais ne terminons pas sans adresser nos sincères félicitations à Laurent (Sainte-Geneviève). Malgré nos efforts, les handicaps se terminent tard, et ce vrai sportif écope chaque Jeudi trois heures de colle sans sursis. punition qu'il estime méritée. Sans aucun doute excellent élève, ce vrai sportif sait payer son plaisir!

Résultats «

750 m. (moins de 16 ans). 1. Cressent (Chaptal), scrutcli, 2' 5"; 2. Depiu (E. S. C), haiid. 50 m. 2' 6"; 3. R. Orny (Moulin des Prés), scratch il' 7"; 4. L. Oruy (M. des Prés), hand. 15 m. 2' 9"; 5. Mise (Chaptal), liancl. 30 m.; G. Suiré (Cùaptul). liana. 20 lit.

19 partants.

1.200 m. (plus de 16 ans). 1. Arnaud (C. C. Ivry), liancl. 15 m. 3' 21"; ii. Fleul'y (Montai), Danci. 60 ni. :S' 22"; S. La-: lou. (Henri-IV). scratch li' 22" 2/5: i. Labels (E. S. C). hand. 70 in.; 5. Laurent (̃Salntc-Giincviôvo). liatid. SO ni.; 6. IIci'« bcniout (T. P.), liancl. SU ni.

28 partants.

TENNIS. Pour la première fois depuis plusieurs années, Crawford n'a pas été sélectionné pour l'équipe qui défendra les chances de l'Australie dans I: Coupe Davis. Biromwich, Quist et Schwartz formeront cotte équipe, dont le capitaine sera Hopman, choisi comme Joueur de réserve.

NOUVELLES AERIENNES Solidarité --g

sur l'Atlantique- Sud

L'accident de l'hydravion italien C.A.iV.T. 2 506 a mis eu évidence l'admirable esprit de solidarité qui règne dans l'aviation commerciale. Jl a montré aussi l'excellent fonctionnement du dispositif de sécurité qui a été créé par Air-France ut lit Lufthansa et dont l'intervention <( permis d'arracher Stoppant ri la mort.

A lit suite da ce sauvetage, la Compagnie Air-France (t rcçji de Nutal le télégramme suivant que nous donnons dans son laconisme.

Xatul157-2-21 h. 20, 21.00 (G.M.T.). F.A.O.X-1 Delannay, Dufour, Baile, Néri, Nilo. Roux retour Natal. Stop. Avons tatssé Air-France IV les lieux ayant à bord équipage hydravion « Dornier » D.A.F.AM. Stoppant blessé. Stop. Un corps aperçu par F.A.O^X.-l et repêché pur Air-France IV. Stop. Hydravion I.L.A.M.A. continue à brûler Stop. « Schabenland » en route pour hisser D.A.F.A.R. Stop. Air-France IV rejoindra Natal dès que « Schumbenland » sera sur les lieux. Signé A.E.R.E.X.-Na-

tal.

Voici résumées les péripéties du sauvetage de Stoppant. Celui-ci est ia"rivé hier à Natal, à bord d'un aviso d' Air-France, qui ramenait également le du radio Demetrio Jario.

Stoppuni souffre de très graves brûlures mais. ses jours ne paraissent pas en danger. Après avoir été recueilli pur l'hydravion allemand venu à Soit secours, le « Dornier » D.A.F.AM. « Sumnm », Stoppani dut rester il bord de l'appareil dans L'attente du l'arrivée de l'aviso d'Air-France qui l'a ramené. Un autre aviso de la Compagnie est resté auprès de l'hydravion sauveteur gnc le bateau catapulteur allemand « Schwabenland » doit prendre à soit bord.

Ainsi apparaissent dans toute leur ampleur, l'esprit de solidarité et la bonne collaboration qui régnent cuire les aviations qui assurent le périlleux service postal sur l'A tlantiquc-Sud.

L'aviation sportive

Maryse Hilsz, iteuant de Rome, est arrivée hier à Marignane à 10 h. 50. Reparlie peu après pour Lhon, elle a atterri à 12 fi. ôô. Quarante minutes plus tard, elle s'envolait pour Le Bourget, nit elle est ai'rivêe it la fin de l'après-midi, ramenant le mécanicien Puillet qui était allé dépanner son avion à Djask.

̃^ Bruno Mussolini, qui vient de prendre part au raid Rome-Brésil, a été iiQinmé capitaine. Le jeune fils du Duce a vingt ans. Il est vraisemblablement le plus jeune capitaine de l'année italienne.

<+> Le jeudi 24 février 1038, à 17 heures précises, eu l'hôtel de l'Aéro-Club de France, 6, rue Galilée, Paris, une conférence organisée spécialement pour les jeunes gens des écoles, par la section féminine de l'AéroOlub de France, sera faite par le capitaine de vaisseau Robert Lecoq, pilote-aviateur, président de l'école maritime La Corvette, sur « Murine-avhition ». Cette conférence sera suivie d'un film.

L'aviation commerciale

La nouvelle de lu disparition d'un hydravion allemand dans. l'Atlantique-Sud est démentie par la. Lufthansa. L'avion postal <i Zéphyr « a été recueilli, le 21) janvier, par. le bateau relai « Ostmark », avec le courrier et son équipage.

Lu première expérience de liaison aérienne commerciale entre Rome et l'Amérique du Sud s'effectuera vers la fin février. L'appareil sera piloté par M. Umberto Klinger, président de la Compagnie « la Littoria », qui sera accompagne dans ce voyage aller, et retour par le commandant Tonini, qui a préside à Monfalcone aux essais de l'hydravion.

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TIR AUX PIGEONS A MONTE-CARLO

Mokte-Cahi.o, 3 février. (Correspondance particulière.) Prix des Boulingrins, handicap, 43 tireurs. 1. Strassburger (31 m. 25) Wan-en (31 m.) et Roux (20 m.) 15 sur 15 4. Guidieini (24 m.) et Solamilo (25 m. 50) 14 sur 15 6. Mérouze (29 m.) et de Lamaze (27 m.) 13 sur 14.

Poule gagnée par Xesn, Spitalier et comte lierusiorff.