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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1937-09-12

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 12 septembre 1937

Description : 1937/09/12 (Numéro 255).

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k409610g

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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RAFALE A NEW-YORK

̃̃^j^p^a' Une rafale de baisse

N*§|[g vient de mettre en fâ-

^jjR. cheux état les marchés

de valeurs de l'Améri-

que du Nord, New-York, Torbnto, Montréal. Des titres, parmi les meiUleurs, ont perdu d'un coup deux années de hausse. Cela quand Londré's comptait sur l'élan des spéculateurs américains pour redresser, par contagion, l'optimisme de la Cité. Les commentateurs financiers paraissent déconcertés. Il y a longtemps, un homme d'expérience disait que deux choses au moins, dans le monde, échappent au raisonnement cartésien la Bourse américaine et la politique russe.

v:: ̃̃̃̃̃̃̃̃'̃̃̃_ ̃'̃̃'̃̃ "̃̃̃ ̃ V

Depuis des mois un débat est ouvert, entre les manieurs de statistiques de l'univers de langue anglaise, pour savoir si lé pic de la prospérité n'est pas encore atteint ou bien s'il est déjà dépassé.

C'est au moins un souci que nous nous épargnons. Chez nous, là prospérité hésite plutôt entre des chemins de basse plaine qu'entre des pics aventureux.

Mais le débat peut'nous toucher parce qu'aujourd'hui, chacun, qu'il le veuille ou "non, ressent les accidents de tous. A tel point que certaines victimes de Wall Street attribuaient. hier, leur malheur à l'influence déprimante de nos prochaines élections cantonales ce qui dépasse un peu la mesure de nos péchés. T

Les causes de l'instabilité présente des marchés américains sont, fondamentalement de même nature qu'avant le krach de 1929, réserve faite de la question monétaire un excès de production agricole à trop haut prix qui ne trouve pas de débouché suffisamment payant à l'extérieur, et un excès d'immobilisation de crédits d'inflation qui entraînent le renchérissement intérieur et ne peuvent être rémunérés que par un mouvement d'affaires sans cesse croissant. Dès qu'il semble, pour une raison ou pour une autre, que "lés affaires n'ont'plus chance de croître, les spéculateurs se dégagent En Amérique, terre de la spéculation,, le krach com.Tnénce, non après une perte, mais au moment où l'on craint de ne plus ga- gner chacun se précipite pour lever .à temps son bénéfice. n

';̃̃ v. -y-r ̃̃•*?* v. ̃̃̃

Les récoltes américaines de coton et de blé sont pléthoriques. Aucun acheteur hors d'Amérique n'a les moyens dé payer cher cet excédent l'Allemagne,èt le Japon, qui en auraient besoin, moins que tous autres. La Russie envoie des chargements de blé en Angleterre.

A la prospérité des industries américaines, les achats d'armes, d'appareils, de machines, de matières et de denrées par l'Extrême-Orient repré-j sentaient une contribution sérieuse. Il ne faut pas compter que les Japonais et les Chinois, ayant beaucoup acheté, puissent désormais acheter et, surtout, payer encore plus.

Les moyens de paiement de l'Europe ne sont pas en croissance. Loin delà.

Comme, pour finir, les Etats-Unis se préparent à un dur conflit de politique intérieure, la réflexion entraîne des reculs périodiques et violents. LUCIEN Romier.'

i^ f

UN TYPHON S'ABAT SUR LE JAPON

ET FAIT DE NOMBREUSES VICTIMES

̃ Tokio, 11 septembre. Un- violent typhon s'est' abattu sur la côte, occidentale du Japon où il a causé des dégâts considérables. De nombreuses lignes téléphoniques et télégraphiques sont cou-

pées. .<

C'est la préfecture de Kaginva'qui a été le plus sévèrement touchée. Quinze personnes y ont trouvé la mort. Quarante-six maisons ont été renversées, mille maisons inondées, deux cents ba- teaux de pèche coulés.

On apprend de Nikko qu'une douzaine d'employés du réservoir d'eau ont été ensevelis dans un éboulement à une pluie violente, qui a détruit leurs bureaux. l De violentes rafalès de vent se font sentir. à Tokio, mais on espère qu'on n'aura pas à souffrir dans la capitale du typhon qui, par contré, risque de -sévir plus fortement.dans le nord du Ja^ pon. '̃̃̃̃ '̃! ̃En dernière heure, on apprend qu'uni raz-de-marée a causé d'importants dé- gàts dans les quartiers Industriels) d'Osaka où 600 maisons voisines du j port ont' été inondées.

EN PAGE 2

DE LA TENUE! Par ABEL HERMANT

de l'Académie française.

EW/PAGE 4 1

Semaine artistique allemande APIANE A NAXOS! Par ROBERT BRUSSEL i

t E P tROB LE ME MÉDITERRANÉEN

L' A C C O R D EST REALISE à la Conférence de Nyon #t sera signé lundi

L ITALIE SERA INVITÉE OFFICIELLEMENT A Y ADHÉRER

Chaque pays assurera le contrôle de ses eaux territoriales. La France et la Grande-Bretagne exercer otît le contrôle dans foute la Méditerranée. "<T' Tout *ous-marih cjiui se côhtermërd ^dé aux rè^eV f>resF crifê$ par la déclaration de londres de 1936 sera traité comme pirate. -A ̃_̃;<•; ,̃̃-̃ .̃̃̃ ̃ ̃̃ •̃̃ v '̃;̃ /V/ ̃; V '• ";v.i;(ip:e-: xx:otâ?re- -eçivoyé. sçéc'ialw,par; t éléï>li.p.ïifs,).

Nyoii,' 11 septembre. A 20 h. 10, le communiqué suivant a été distribué à la presse « La conférence, siégeant- en comité, s'est réuni, cet après-midi, sous la présidence de M. Delbos, représentant de la France. ̃

M. Pouritch ^Yougoslavie), parlant au nom des puissances de l'Entente balkanique, déclare que les représentants de ces puissances, vu^les "moyens d'action dont ils disposent en matière navale, sont arrivés aux conclusions suivantes r ̃•

̃ Ils estiment > 'i*

1. –-Que chaque Etat riverain devra assurer la police de ses eaux territoriales. 2. ̃ r Que chaque Etat riverain devra pouvoir se concerter avec tes autres riverains en vue d'une collaboration. 3. Sur les routes maritimes tes plus fré- Ï quentées et selon des itinéraires qui, pourraient être convenus, la police de la mer. serait assurée par les forces navales franco.britanniques, comme les gouvernements de France et du Royaume-Uni acceptent de le faire. ̃̃̃̃.̃•:̃̃') ̃ »' M. Pouritch a ajouté que tes puissances de l'En-

tente balkanique espèrent que les puissances méditer-

tente 'baJkaniqile espèrent que tes puissances méditer-

ranéennes riveraines, convoquées à la. conférence, voudront s'associer aux décisions de celle-ci, décisions qui leur seront communiquées.

̃̃- s> te représentant de la Bulgarie, M. Kiosseivanoss,annonce qu'il appuie la déclaration de l'Entente balkanique. ,• ̃

Nyon, 11 septembre. U a suffi que l'Angleterre et la France se montrent décidées, en dépit des manœuvres dangereuses, d'imposer leur volonté de défendre, l'ordre et la sécurité, pour que. bien -que dans des conditions extrêmement-difficiles la conférence de Nyon aboutisse rapidement à un accord dont les mesures de surveillance vont être immédiatement appliquées. ;̃̃

Cet'accord a été accepté par toutes les délégations représentées, ?îês Russes^ y compris. Nous'. expliquerons tout à l'heure cpmnient,-niais il doit être soumis à l'approbation des ̃ gouvërnenients

intéressés. M. Litvinov accepte, mais

'L~rm~e~Â~pé~

i~é~ou~tii~~ ;m'1. 'm", :a;' '~Q!'e<" :»:~

àlam~11101re". ,dei(Juyne,~er" v

SoH~ K~ c~7 ~~yzco~~ ~rt~~ '>~ ~est déroutée av Bo~irge~t (; .~aeri pr.ése~ricev du~ Présidént ~,de la Répuhl~qr~e V y

De toutes les cérémonies qtii se- sont déroulées. dains; les -bases militaires' aériennes, à l'oççasibn" du vingtième anniversaire de la 'mort du Gapitâine Georges Guynemer, celle du Bourgèt-Dugny fut, en rai-,son de la présence du chef de l'Etat et des personnalités officielles, la' plus significative, et revêtit un éclat particulièrement émouvant.' A- 15 heures, les terrasses- de la nouvelle aérogare- sont noires de

» Le président, après avoir pris acte de la déclara- tiqn du représentant de la Yougoslavie, appuyé par celui de la Bulgarie, soumet au nom des délégations britannique et française un projet de texte;" Après' un examen, paragraphe par paragraphe, le projet anglo- .français, après certaines modifications de rédaction, est approuve sous réserve de l'approbation des gtfu;vernentents. :̃̃ » Au cours de la discussion, les représentants des • puissances riveraines de la mer Noire ont fait savoir qu'au cas des sous-marins viendraient à menacer liberté du commerce dans cette mer; ces puissances se concerteraient sur les moyens de mettre fin à ces agissements. » II est ente>4u que l'entrée et» Vigueur du .texte adopté aura îïeu dès la signature par tes divers gouveniemenïs. ̃ ̃ "• .V'-V-'1 "• -'̃' » Le président constate que la conférence a fait rapidement du bon travail. Elle' aura ainsi puissamment contribué au rétablissement du droit des gens, et à l'assainissement de la Méditerranée, à la liberté de /la navigation et aussi à la pacification générale. 11 se félicite de la bonne entente qui est manifeste entre: les diverses délégations. Il est persuadé que J'éç-' cord, outre qu'il: -scelle un tien entre les Etats ici représentés, aidera à une entente plus large. M. Ahtonesco, représentant de la Roumanie, au nom ,de tous ses ̃ collègues, remercie fc présidéht M. Delbos, qui, en un si court délai, a réussi à triompher de tant de difficultés. M. Delbos remercie à son tour ses collègues. -_• .• » La prochaine séance de la conférence, qui. sera consacrée, à la signature de '-•' l'arrangement obtenu, aura lieu au début de la semaine prochaine. S

que- dira-t-on à Moscou. ? Cela n'a pas d'importance. La France et l'Angleterre assument la responsabilité d'exercer la surveillance, en Méditerranée, c'est l'essentiel.

Ce qui frappe tout d'abord à l'examen de ce préambule, c'est la ̃ rapidité avec ;lâquelle il a été conclu. Les deux* puissances qui ont pris l'initiative de cette conférence en assurent le succès. C'est 'une preuve éclatante de. la solidarité franco-anglaise, solidarité qui' vient se monrer indispensable aux Etats de l'Entente balkanique qui redoutant la .manœuvre. russe, ont demandé aux grandes puissances d'assurer la sécurité des

monde. Partout, maintenu par un important service d'ordre, des cudeux se pressent, malgré le froid et les averses. Sur le terrain, les avions de chasse gris aluminium sont alignés. Face à la tribune officielle, les troupes de l'armée .de l'air, dans, leur pittoresque uniforme couleur de icendre,, casquettes et gants blancs, se massent. Derrière elles,'les plus modernes de nos avions de bomtoardemenl sont rangésl

Le préisident delà Képubliaue et le ministre Tâirsalttahtile^raiteaiiide l'armée' de l'«ir sur le terrain mUitaire du Bonrget.

zones qu'elles sont ai droit de contrô{cri ̃- -• ̃ ̃ ̃•• UNE srrùÀtrQii assainie Nous pouvons ajoûtisr que cet accord est strictement conforme au* principe de la sécurité collective. Cette résurrection de l'assistance itautuelle est d'autant plus lîeureuse. qu'elle ne, peut être un instant interprétée" comme étant dirigée contre une puissance. £în; invitant, l^taiia à' participer à cette surveillance, en écartant Rûssjë,. on yifent d'assainir', "situation en Méditerranée. "-̃" ̃ Gérard ̃ Boùtelléau. (Suite' page 3, xWonnes 3 -e( ;4.:)

A 16 heures, la' Marseillaise retenfit. Le chef, de' l'Etat pénètre sur le tërrain,: où il est accueilli par M. Pierre Cot, ainsi que; par l'état-major de l'armée de. l'air. Lé drapeau-- est hissé au mât dlhonneur.. Après avçir

passe les troupes- en revue, M. Albert

pa,ssé'les troúp", la tribune [,' Alb", è,rt

Lebrun gagne' la tribune où ..l'atten-

dent les membres du corps diploinatique et les attachés militaires des puissances étrangères. (Lire suite en 2e- page.) i

AU MILIEU DU CONFLIT SINO-JAPONAIS

LA SITUATION DES MISSIONS CATHOLIQUES exposée au Figaro,

par le T. R. P. Robert,

supérieur général des Missions étrangères de Paris

(Suite page' 3, colonnes 1 cl 2.)

~«.

ILES JOURS SE SUIVENT

ÎM AUTWm HONTEUX On torpillé des bateaux en Méditerranée; oirbombàrde des villes ouvertes; on tire sur un ambassadeur d-' Angleterre. Depuis des mois l'Espagne se déchire et dans ce déchirement des milliers d'honimes, de femmes, d'enfants: sohttués quand ils ïic subissent pas mille tortures. Mais gui est vraiment ému; qui se place JHU-des.sus des passions' on des partis pris' pouf, condamner du fond du cœur tant de: violences' exécrables qui sauf un petit nombre de cons-\ çiénees mobilisées par la foi.ou un '̃} sens intransigeant des grands de- voirs ?. Chaque nouveau conflit re-\ cueille une clientèle intéressée ou des partisans. On voit se former, de nonveau, 'pour la guerre ̃sino-japonaise, les. mêmes coalitions d'opinion, tout' comme .si le Japon représentait la civilisation et la Chine la barbarie. Les situations sont moins simples qu'il n'y parait. Si l'on y regardait d'un -peu- près, on s'apercevrait par exemple, que l'Allemagne n'a pas tout à fait abandonné, ses intérêts en Chine et due le premier bateau chai'gé d'armes à destination chinoise, arraisonné par les' Japonais, était un bateau allemand. '̃• Fers la fin de l'autre .siècle, quel- qués 'centaines d' Arméniens' ayant" été massacrés par lés Turcs, il y eut un sursaut d'indignation en Europe. Les chroniqu,eurs écrivirent pour les vie- times quelques-uns de ces pages qui changeaient parfois alors le destin d'une nation. On organisa des meetings; on envoya dés seçqurs au' « peuple martyr s>. Et cet élan ne cachait aucune prévention idéologique, encore moins politique il était une réaction morale. Aujojird'hui, les massacres > les assassinats tei booibardemeiits, les pirateries de lotite sorte sont devenus notre pain quo- ïidièïl ] nous les accueillons sur l'écran des actualités entre un championnat de boxe et tut congrès totalitaire. Que si ces visions sont un- peu attristantes, lin. dessin animé nous rend à l'oubli ou à ta joie de vivre. La, guerre, sous ses formes les plus basses, parce que les moins loyales, esto devenue un élément pittores-

que de paix-, sert d'argument aux

polémiques et de solution au chô-

ïnaqé.

Cependant, une ,( pudeur formelle

subsiste dans les ^proclamations des

'gouvernements. Le président du^Con- l::

seil japonais, prince Hirota/'prend de grands soins pour expliquer en un 'long discours que.ee sont les Chinois qui ont, attaqué, le Japon et que le Japon défehd" en Chine lés intérêts de lu civilisation. 9-' la

Pourquoi ces déluiirs ? Comme la

franchise- serait rafraîchissante et comme un souJiaite,raif que les ministre* avouent, proclament leurs resolutions. « Je fan la guerre, rien que la guerre », et que les auteurs prennent en/in, sans hypocrisie, la responsabilité de la pièce. Querinantes.

ON AURAIT VU

MISS DE KOVEN se promenant.

librement à Fontainebleau

Miss Jean de Ko\en, la jeune danseuse

américaine dispame, que Ton recherche en vain depuis plusieurs semaines, aurait' été vue récemment à Fontainebleau,: en cpinpagnle dîun de. ses compatriotes. On assure même qu'elle a souvent pris -le* thé dans un hôtel de la ville avec deux jeunes hommes dont l'un, brun et trapu, avait l'accent étranger, tout coniïhe l'un des « ravisseurs » possibles signalés par diverses, personnes. ̃ Mais il .ne s'agit,, pour l'instant,. que ^'indications qui n'ont" pas encore été vérifiées' par la police et auxquelles cette dernière ne semble pas attacher nue importance exceptionnelle.

A QUELQUES MINUTES D'INTERVALLE HIER SOIR PEU APRES 22 HEURES i

DEUX ENGINS

font explosion RUE DE PRESBOURG ET RUE BOISSIERE

L'hôtel de la Confédération Générale | du Patronat français est entièrement détruit. Celui du Syndicat des Industries mécaniques est gravement endommagé r

Deux agents, de faction rue de Presbdurg, sont écrasés sous tes décombres r

"s sous les dcombr

Un mystérieux colis avait été remis, deux heures ayant 'l'explosion, au concierge de ta C. G* P.

On retire des décombres l'agent Légnier, mortellement blessé rue de Pre§bourg.

Deux* explosions formidables, se succédant à quelques secondes de dis- tance, ébranlaient, hier soir, à 22 heures, le quartier de l'Etoile, Un double

attentat, d'un caractère particulièrement dramatique, akait été commis

contre les immeubles de la Confédération générale du patronat, 4, rue de,] ·' Presbourg, et dit Syndicat. des industries mécaniques et connexes, 45, rue Boïssiçre. La simultanéité des explosions indique assez clairement qu'il s'agit d'actes de terrorisme imputables non point un individu, mais à une organisation. Les criminels ont atteint les immeubles qui sont le siège social dés deux groupements les plus représentatifs du patronat français. Leur ̃ (lesseiii de jeter le trouble dans l'atmosphère sociale du pays, à l'heure on le gouvernement s'attache à créer les conditions durables de l'apaisemententre toutes les classes de la nation, est donc évident.

W- IBien que ce double attentat soit dans la manière anarchiste, il est irii/JossJWe-f, pour l'instant, de savoir sont les responsabilités. M. Chautemps a déclaré que tout serait fait pour retrouver les. coupables ». Le pays, par son sang-froid, s'appliquera à faciliter la tâche itràùe^de la justice et à déjouer les calculs de division qui ont inspire ce stupide attentat.<̃̃> L'ATTENTAT DE LA RUE DE PRËSBOURG

Un mystérieux; visiteur

"t n peu après l'heure ,du- diner, hier soir, un homme se .présentait au -n" 4, lue de Presbourg, siège social de la a

Confidei.ltio'w- générale du patronat

français, que préside, ..on ]e sait, M. C-,1. (ii!,iH)ux,:et qui est mandatée par TeSscmble des chefs d'entreprise du îjdjs pour conduire les négociations d'ordre coiporâtif avec. la Confédération générale -lu travail. '̃•.•̃' Dans l'immeuble, à cette heure-là, se trou\ait le seul, gardien. L'homme lui "émit un paquet et repartit..

Ce eo'i«> portait comme suscription M. le vice -président de la C. "G. P. Sans aucune méfiance, le, gardien Je de-posc sur uire table et gagne l'a sallcci-manger voisine qu ifait le coin de l'imnicubie, au rez-de~fhansséé.-

L'explosion.

Un 'peu plus tard, la terrible explosion se produit. Le bâtiment est littéralement coupé en deux. Toute la façade s'effondre de' la base au faite. Une masse' énorme de pierres tombe en avaIaiiclje dans la rue, ensevelissant deux agents qui sont de faction. Par miracle, le gardien de l'immeuble est indemne dans la pièce qu'il occupait, dont la cloison fut pourtant emportée par la violence des éclats.

Le bruit seul de la déflagration fait accourir la foule, très dense, on s'en doute, en cette soirée de samedi. Préci-

sément, de nombreux visiteurs de l'tëxpusitlcm :r^'gai.rnant leurs domiciles, remontent l'avenue Kléber.

On relève les deux agents, MM. Tri»chpt cl' Legner, <mi sont transportés à l'hôpital Marinottan dans un état désespéré. Sous la inasse des pierres se trouvent peut-être d'autres victimes, des passants que l'avalanche aurait surpris ? Impossible de songer encore à déplacer des blocs d'un tel volume. Les travaux de sauvetage Bientôt les pompiers arrivent sur les lieux, avec tout leur matériel de circonstance. Ils braquent leurs projecteurs vers la maison dont l'aile droite est dans le même était de ruine que si elle eût été atteinte par un bombardement

aérien.

Les deux étages et le rez-de-chaussée apparaissent «en coupe».

Il ne subsiste-que la moitié de chaque pièce.. Des meubles de bureau se maintiennent en équilibre instable contre le mur de fond. On a l'impression qu'un pan du toit, mal soutenu, va s'effondrer à son tour.

On organise un rigoureux x service d'ordre pour tenir les curieux à l'écart. Xous interrogeons le gardien, sauvé par miracle. II nous dit qu'il a pu fournir à ]a police un signalement précis du visiteur qui lui apporta la machine infernale. ".<.̃̃ Celui-ci lui affirma que Jc'ipaquet contenait des tissus commandés par te viceprésident.

Les dédarali-ons de M. Gignoux M. Gignoux arrive à son lour. Nous Jui demandons si une réunion de son groupement a été prévue pour la soirée: Non, nous dit-il. Nous avions tenu conseil l'après-midi. Je fus le dernier à quitter les bureaux. Il était exactement 8 heures 15.

Aviez-vous reçu des lettres de menaces ?

Nous' cii recevions chaque jour. Mais aucune n'avait attiré plus spécialement notre attention ces jours der-

niers.

Vous ne formez aucune hypothèse sur la personnalité des criminels?. Aucune. TI est, pour le moment, impossible de faire des conjectures sé-

rieuses.. ̃

i « Nous ferons tout pour re| trouver les coupables », déclare M. Chautemps. 1

Vers minuit, M. Chautemps- vient,- rue de Presbourg, accompagné par MM. Laiigeron, préfet de police, et Villey, préfet de la Seine. Le président du Conseil fait la déclaration suivante

Je lie puis qu'exprimer mon émotion devant un attentat aussi criminel que stupide.

» Mais ce que je peux vuus dire, c'est que nous ferons tout pour retrouver le* coupables. »

v {Snitc pane 3, colonnes 1 e! 2)


Mlle LALLY VAGJLIANO.

.âgée de seize ans, qui vient de rempor- ter le championnat d'Angleterre de golf.

LES ECHOS

la iiiuieasEK

SERVICES RELIGIEUX D'AUJOURD'HUI CULTE CATHOLIQUE

Dernières messes

A midi. A Saint- Antoine, Saint-Auguslin, Saint-Charles de Monceau, Sainte-Clo» tilde. Eglise espagnole, Saint-Etienne du Mont,- Saint-Eugène, Saint-Eustache, SaintI'rançols do Sales, Saint-Franeois-Xavler, Saint-Germain des Près, Saint-Honore d'Eylau, Immaculée Conception, Saint Jean rEvangeltste, Saint Jean Baptiste de la Salle. Saint-Marcel, saint-Médard, Saint.Nicolas des Champs, Potre- Dame d'Auteuil, Notre-Dame de Bonne-Nouvelle, Notre-Dame de Boulogne, Notre-Dame des Champs, Notre-Dame de Passy, Saint-Pierre de Chaillot, Saint-Pierre du Gros-Caillou, SaintSéverln, Saim-S'ilpice, Trinité, Notre-Dame de Lourdes.

A 12 h. 15. Saint-Denys du SaintSacrement, Saint-Lambert de Vaugirard, Saint-Laurent, Sainte-Marie des Batig-nolles', Saint-Martin des Champs, Notre-Dame des Vi^otres Saint-Paul-Saint-Louis SaintJacques du Haut-Pas, Saint-Ambroisc. A 12 h. 30. A Saint-Ferdinand des Ternes, la Madeleine, Saint-Pierre de Montreuse,- Saint-Roch, Saint-Philippe du Roule, Cérémonies particulières

9 h. 46. Saint-Pierre de Chaillot (aux portes de l'Exposition). Grand'messe. Messes a 9 heures, 11 heures; Eglise bass'o: & 10 h. 30, H 1». 30.

10 heures. Saint-Honoré d'Eylau {arcnue Malakoff, 60). Grand'messe. :l'lissa « Salve reg-ina », raes'so solennelle de l'abbaye d'Einsledeln (0. jociium). « Salve reglna » (Widor). Final de la « Cinquième Symphonie » (L. Vierne). Au grand orgue M. G. Ybos; maltre de chapelle M. r. Rau-

eei ̃'̃ ̃'• ̃̃ ""̃̃ '̃̃•̃

10 h. 45. SaimVLéon. -*̃ Granû'messe. Messe (L. Vierne).- Choral En toi. est ma Joie » <Bach),!>> Alléluia du Messie » <H(Bndel), Maître" do chapelle et a l'orgue M. A. PSUip.

Au Pavillon pontifical <

11 heures, Messe dialoguée. Autres messes à tO et 12 heures.

12 heures- Messe russe, avec chœurs. 16 h. 45, 17 h. 30 et 18 h. 15. Audition des Petits' Chanteurs à la Croix de Bois.

CULTE PROTESTANT

Eglises réformées:

'Etoile, 51, av. de la Grande-Armée (17e), 10 Jj, 15

Oratoire, 117, rue Saint-Honoré '(l«), 10 h. 15.

Passy, 19, rue Cortambert (ie«), 10 heu.res 15,

Saint-Esprit, 5, rue Roquépiue os»), 10 11. 15.

Pentemont,. 106, rue-de Grenelle (7«), 10 h. 30.

Eglises luthériennes

•Rédemption, 10. rue Chauçhat (9«), 40 h.. 15

Saint-Jean," 147, .rue de Grenelle (7«), .10 b. 15.

Billettes, 2-1, rue des Archives (i«), 10 h. 55.

Eglise évangélique Baptiste ·

4S,- rue de Lille (7e), ot 123, avenue du Maine (14=), 10 h. 30.

CULTE ISRAELITE

Union libérale Synagogue, 24, rue Copernic (16°) :jo h. 30, service spécial du dimanche.

te Flamme du Souvenir

A 18 n. 30, à l'Arc de Triomphe Fédération départementale des Associations de Mutilés et A. C. du Paï-de-Calais. Expositions

-A Gallléra Cent ans du Costume partSien.

A la Bibliothèque Nationale Exposition Descartes (prolongée jusqu'aux premiers jours d'octobre). Les plus beaux manuscrits français peintures du moyen âge.

Au Pavillon des Salons (Esplanade des Invalides) Salon d'hiver.

En l'église Sainte-Odile, 2, avenue Sté. pbane-Mallarmé Art sacré moderne. Au Musée des Arts décoratifs, 107, rue de Rivoli: ̃ Lo décor de ia vie. de t900 a 1925 ».

Au Pavillon national des Arts, avenue <3u Présldent-Wilson cnefs-d'œuvre d'art français.

Au château de Bagatelle « L'histoire du bois de Boulogne » (L'après-midi). Au coâteau de Maisons-Laffitte Art primitif catalan.

tas courses

«t'A 14 heures Bois de Boulogne (réouverture).

La réouverture de Lonchamp. C'est un événement bien parisien et bi-annuel, ayant lieu une fois au début d'avril, une fois au début de septembre. En chacune de ces occasions, l'on constate de la part du public le même empressement et la même allégresse.

Cependant, en un numéro du 12 juin J835, un de nos journaux les plus sérieux avait fait paraître les lignes suivantes

« II faut avoir le courage de le dire, le cheval sera bientôt un préjog^. Encore cinquante ans et on n'en trouvera pas trace sur un sol où la vapeur promet de suppléer tous les moyens de locomotion. » Plus d'un siècle s'est écoulé, et il est agréable de constater que « la plus noble conquête de l'homme » se porte toujours à merveille. La réouverture de Lonchamp, qui St. lieu cet après-midi, l'attestera une fols de plus.

Le dictionnaire inachevé.

On ignore généralement que l'Académie des Beaux-Arts a elle-aussi. §on Dictionnaire. Elle y travaille depuis 1840, et les premiers tomes ont d'ailleurs paru. Mais depuis longtemps elle semble négliger cet ouvrage. Comme on s'en inquiétait réesmœent auprès d'un membre de la

Compagnie

Eh bien voilà, confessa-t-il. Nous avions confié la rédaction d'un

^Voici la célèbre star photographiée au cours d'une promenade en canot automobile à travers la Cité des Doges.

article à une personnalité dont la compétence nous parut bientôt. usurpée. Cependant nous ne pouvions pas le dessaisir. Alors nous attendons qu'il renonce de lui-même à sa tâche.

Y aurait-il enfin renoncé ? ?-

L'Académie des Beaux-Arts a parlé de nouveau hier de son dictionnaire au cours de sa séance hebdomadaire. _J_

Primatie,

Mgr Gerlier, en devenant archevêque de Lyon, va prendre le titre de primat des Gaules, dont l'origine est du xi" siècle, Cette primatie faisait suite à celle des Gaules et de Germanie, conférée en 876 par Jean VIII à l'archevêque de Sens, qui se disait primat des Gaules et de Germanie et vicaire des Gaules. En 1079, cette dignité fut transférée à Gébuin, archevêque de Lyon. Mais cette primatie n'était qu'une dignité honorifique. pi-iniaties fui-eiit e-réées.

D'autres primaties furent créées. La primatie de la Belgique fut attribuée à l'archevêque de Reims, Celui de Narbonne fut primat de la Narbonnaise. A Bourges fut affectée la primatie d'Aquitaine, avant que l'archevêque de Bordeaux ne la revendiquât. Il y eut une primatie à Vienne, uiie Auch pour la Novejnpopulanie. Tout cela disparut à lafinHu- dix-huitième siècle, car le- Concordât3 de 1801 n'en parle pas.

=

Le vieux fiacre. ̃

Une de ces vieilles victorias d'autrefois dans lesquelles il était si agréable de faire le tour des lacs, stationne encore le soir au commencement de l'avenue Foch.

Le cocher, à la barbe blanche, charge souvent des étrangers qui, en voyant le numéro qui est resté, sur la lanterne à verres rouges, demandent

Vous êtes le 5.089. Où sont donc les autres voitures semblables? On. n'en voit nulle part.

Le cocher essaye en vain d'expliquer à ces questionneurs que c'est là le numéro d'autrefois, et qu'il l'a gardé, sans qu'il implique l'existence de 5.088 victorias avant la sienne. Les étrangers ne comprennent pas ces nuances. Si bien que le vieux cocher, pour couper court, a inventé cette réponse

5.089 ? C'est l'âge de mon cheval.

Anciens commissaires généraux. Nous ajoutons, avec un plaisir sincère, à la liste des commissaires généraux de l'Exposition de 1900 qui pourraient encore visiter, aujourd'hui, les pavillons de notre grande manifestation, le nom de M. J. Pierson, qui était chargé de la section de la République Sud-Africaine.

On était alors en pleine guerre du Transwaal. Le pavillon, cependant, fut prêt à la date fixée Le transport des collections fut une véritable aventure maritime. Les 250 caisses qui les contenaient arrivèrent enfin à Paris. L'ouverture eut lieu lé jour de la chute de Prétoria.

Toutefois, le président Krüger put visiter « son exposition, dès la paix signée. Les Parisiens firent au pavillon et à son glorieux visiteur un succès triomphal. Une bonne part de cette réussite revenait à M. J. Pierson, de qui, nous tenons ces détails et dont la tâche avait été aussi rude, en la circonstance, que celle de M. Lab'bé. Au moins.

Le Masque de fer.

M. Jeanneney au pavillon des « Gaudes-Mont-Jura » M. Gabriel Ferreux, rédacteur en chef de notre confrère Paris-Soir et président du comité du pavillon des « Gaudes- Mont-Jura », a reçu hier après-midi, à 17 heures, à l'Exposition, MM. Jeanneney, président du Sénat Liautey, soussecrétaire d'Etat à l'agriculture A. Berthod, ancien ministre Ch. Duroout, président du Conseil général du Jura, et de nombreuses personnalités.

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CONCOURS

PHOTOGRAPHIQUE DU « FIGARO

BON N°72 12 SEPTEMBRE 1937

° MARLENE DIETRICH A VENISE

UN EMOUVANT HOMMAGE

A LA MEMOIRE DE GUYNEMER (Suite de la première page.}

Le ministre de l'air prend alors place, dans une petite tribune, face au président -de la République, et, devant Mme Guynemer, mère du héros disparu, prononce une courte allocution

« La présence du président de la République, dit-il, celle des membres du gouvernement, celle de la jeunesse de nos écoles, donnent' à cette manifestation son sens le plus élevé.

» Nous affirmons une fois de plus qu'au-dessus de leurs divisions apparentes, de leurs querelles ou de leurs rivalités, tous les Français demeurent groupée dans cette com-

Mme Guynemer, mère de l'illustre aviateur, arrive au Bourget pour assister à la cérémonie, A gauche M. Langerai, préfet de police.

munauté nationale, riche de tant de gloire et qui sait produire, quand son destin l'exige, des héros comme Jeanne d'Arc et comme Guynemer. » « Tombé en plein ciel de gloire. »

Le ministre lit alors l'admirable citation à l'ordre du jour du héros: « Mort au champ d'honneur le 11 septembre 1917. Héros légendaire,, tombé en plein ciel de gloire, après trois ans de lutte ardente. Restera le plus pur symbole des qualités -de la race -ténacité indomptablé;' énergie farouche, courage sublime. Animé de, la foi .la plus inébranlable dans 'la victoire, il lègue au soldat français un souvenir impérissable qui exaltera l'esprit de sacrifice et provoquera les plus nobles émulations. »

Le défilé militaire,

La sonnerie « Aux morts! retentit, suivie de la Marseillaise. Le défilé militaire et la parade aérienne commencent. Du haut du terrain, face au vent, les escadrilles s'élancent dans un vrombissement de moteurs. Cependant, ce défilé est un instant interrompu. Deux avions légers, déplacés par un vent très violent, se sont légèrement accrochés par l'aile au décollage. L'un des appareils se retourne. L'ambulance, les autopompes et un peloton de gardes à cheval traversent le terrain. Mais les dégâts sont peu importants, les pilotes sortent indemnes des appareils. La piste dégagée, le défilé reprend.

Le ciel est chargé de nuages gris et menaçants que le soleil arrive difficilement à percer. Les avions, qui ont pris de la hauteur, rppassent groupés au-dessus du terram avant de prendre la direction de Cômpiègne, où ils vont survoler la maison dé Guynemer.

Les cérémonies en province La province s'est largement associée à hommage rendu à la mémoire du héros. Sur tous les terrains des bases aériennes des prises d'armes ont eu lieu, A Marignagne, à Nancy, à Rabat, des défilés impor-

tants ont accompagné ces manifes-

tations.

De son côté, la Belgique a tenu à commémorer ce glorieux anniversaire. A Poelcapejle, lieu d'où s'envola pour la dernière fois Gyuemer, un peloton du 3" régiment d'aéronautique belge d'Evere a survolé le monument élevé à la mémoire du héros français.

Un instantané du célèbre écrivain effectuant une promenade à Sidmouth où il séjourne actuellement.

BIUET DU DIMANCHE DE iffilDE Il est, dans le Nabab d'Alphonse Daudet, un personnage, à la fois épisodique et de premier plan, qui a peutêtre amusé l'auteur surtout par son pittoresque, mais qui pourrait bien demeu.rer, pour les historiens de cette époque, plus représentatif de son temps que Mora-Morny lui-même c'est MonpavonMonguyon. De la tenue est sa devise, ou son cri, et, à vrai dire, la formule de son caractère. La société du Second Empire n'avait pas d'autre cri d'armes. Elle a été fort calomniée, et dans le pire style qui soit celui du pamphlet politique. La République, qui fut si belle sous l'Empire, n'a pas su rendre au régime déchu sa politesse, et elle a jusqu'à ces toutes dernières années continué de le peindre en laid. Il est pourtant vraisemblable que l'on a beaucoup exagéré la licence des mœurs sous Napoléon III, et il serait outrecuidant de soutenir que les nôtres vaillent mieux mais les gens d'alors avaient ce qui nous fait entièrement défaut un souci constant de la tenue.

On .n'ignore pas que la tenue'a une trèë niàvivaise presse .dans lés. milieux de; mwailstes primaires et de penseurs débraillés. Ils la taquinent de leurs plaisanteries, faciles, ou bien ils l'accablent de leur éloquence qui ne se moque pas, hélas! de l'éloquence; et ils affectent de ne faire aucune distinction entre elle et l'hypocrisie les deux choses n'ont pas ombre de ressemblance, l'hypocrisie procédant toujours de l'égoïsme, d'un bas intérêt, de la lâcheté, et la tenue, du libre respect d'autrui.

Si le grand, le seul principe du savoirvivre est « SouvienS'toi que tu n'es pas seul au monde », qu'est-ce que ia tenue, sinon ce que l'on appelait autrefois l'éducation ? Nos pères avaient pris la précaution de nous avertir que dans toute compagnie qui laisserait tomber en désuétude les règles de la civilité puérile, la vie de société n'aurait plus aucun agrément. Nos pères avaient raison, mais nous nous serions bien passés de vérifier par l'expérience leurs anticipations pessimistes.

J'ai eu grand plaisir à rapprendre car je le savais déjà par un charmant billet de Guermantes, que dans l'île de Torcello, le gros moine qui veille aux portes de la basilique en interdit l'entrée aux femmes sans bas. Quel bon exemple à suivre Heureuse Italie

La semaine dernière, dans les rues d'une petite ville en cette saison très fréquentée, un objet vraiment extraordinaire, parmi tant d'autres si extraordinaires .que je n'y faisais même plus attention, frappa soudain ma vue une femme, point nue, sauf jusqu'à la taille, et encore de dos; mais ce qu'elle avait de robe était du bleu le plus pâle, sans doute afin de mettre en valeur ce qu'elle montrait de peau, qui était d'une quarteronne. Les cheveux, bien entendu, étaient beaucoup plus clairs que la peau. La jupe, très étroite naturellement, me permit de faire une remarque intéressante c'est que la démarche féminine n'obéit plus, ainsi que le croient encore les observateurs superficiels, aux lois de la mécanique classique, mais bien à celles de la mécanique ondulatoire.

Comme je ne pouvais détacher les yeux de cette femme à la mode, elle me lança un regard furieux, et il me sembla qu'elle me, .disait

.11 faut en prendre ton parti, vieil homme, je suis l'Eve future.

Abel Hermant,

de l'Académie française.

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BERNARD SHAW EN VACANCES

LE CARNET DU « FIGARO »

COURS

S. M. le Roi Léopold de Belgique, après avoir fait un séjour dans le Val Gardena, a quitté le Haut-Adige pour se rendre en Autriche.

Pendant son séjour dans les Dolomites, le souverain a accompli de nombreuses excursions et ascensions, notamment dans, le groupe du Sella, du Sassolungo et de la Marmolada.

S. A. R. la Princesse Sixte de Bourbon-Parme a quitté Paris pour se rendre au château de Bonnetable. AMBASSADES

A l'issue des manoeuvres de la lr0 division suisse, qui se sont déroulées près de Lausanne, le maréchal Pétain s'est rendu à Berne, où il a fait une visite à M. Motta, président de la Confédération au conseiller fédéral Minger, chef du département militaire, et au chef d'état-major fédéral, le colonel commandant de corps Labhart.

S. Exe. l'ambassadeur de France, qui avait accompagné le maréchal dans ses visites, l'a reçu ensuite à l'ambassade, où M. et Mme Alphand ont donné en son honneur un grand déjeuner auquel assistaient

M. Motta, président de la Confédération, et Mme Motta; le conseiller fédéral Minger, le chancelier de. :la Confédération et Mme Bovét» S. Exe. 'l'ambassadeur de France, et Mlle Cr'oziér, lé colonel commandant corps et Mme Guisan, le colonel commaivdaat de corps et Mme Wille, le colonel coin- mandant de corps Labhart, le colonel divisionnaire Hllllker, le colonel divisionnaire et Mme Borel, le colonel divisionnaire et Mme Marchard, le colonel divisionnaire et Mme Combe, M. Bonna, ministre plénipotentiaire, directeur politique; le colonel divisionnaire et Mme Bandi, M. Stucki, chef du Protocole; le colonel de Tscharner, le lieutenant-colonel Masson, le lieutenant du Pasquier, le général, Mme et Mlle Schweisguth, le colonel Vauthier, le lieutenant-colonel de La Forest-Divonne, M. Hélouis, le capitaine de Brantes.

A cette occasion, le maréchal Pétain a remis la croix de chevalier de la Légion d'honneur à Mme Bovet-Blonay, femme du chancelier de la Confédération, qui, pendant la guerre, s'était dévouée à secourir en Suisse nos blessés, nos internés et nos rapatriés, et qui, depuis lors, n'a cessé de prêter son concours aux œuvres françaises. S. Exc. le ministre de Finlande et Mme Holma ont offert, ces jours-ci, un grand déjeuner en ^honneur des parlementaires finlandais qui ont participé à la conférence de l'Union interparlementaire, ainsi que des représentants du gouvernement finlandais au congrès de l'Alliance coopérative internationale. Ce dernier congrès fut, en effet, présidé par M. V. Tanner, ministre des finances de Finlande.

M. Holma partira aujourd'hui pour Genève, où il fera partie de la délégation finlandaise à l'assemblée de la Société des Nations. `.

DANS LE MONDE

Mme'Paul Dupuy a offert hier, en sa résidence de Versailles, en l'honneur de Mrs James Roosevelt, un déjeuner intime auquel assistaient

S. Exe. le comte de Martel, haut-commissaire de France en Syrie; S. Exe. l'ambassadeur de France et Mme de La Boulaye, le préfet de police et Mme Langeron, le gouverneur générai Olivier, prince Guy de Poilgnac, M. et Mme Pierre Cartier, vicomtesse de Buysieulx, Mme Scbeidius, M. et Mme Pierre Claudel, M. Gaston Brière, conservateur du musée de Versailles; MM. Maurice Lobro et Eustache de Lorey.

LA SAISON HORS PARIS

A VICHY

L'animation est grande en ce moment et parmi les personnalités qui g séjournent nous avons, reconnu

S. Bxc. Hadi Lakhona, premier ministre de S. Â. le Bey de Tunis; S. Exe. Ben Tobbal, paclta de Constantine S. Exe. Hibrahim

Amer pacha, il. de Toro Ovalle, marquis et

marquise de Montcalm, M. Nicolle, ancien ministre; M. Milliès-Lacroix, sénateur; te sénateur de l'Hérault et Mme Reboul; comlesse G. de Janzé, maiquis et marquise de Noë, M, Dumorei, colonel L.-P. Winoy, M. el Mme h. de Termicourt. M. J. de lisrmaingant, général tianotte, commandant supérieur des troupes en Tunisie; général Blanc, gouverneur de Fez; M. el Mme Firmin Roz, général Mougin, niniral Peltier, H, J. du Roy de Blicquy, Mme M- Bontoux, M. et Mme Dujurdin, M et Mntc C. ilichalas, M. et Mrs S.-M Stroock, (V. Donald Downs, Mme Pierre Chabert, Mrs M. Mae Allistor Baron Lheureux, M. Manceuu, sénateur du Maine-et-Loire, M. François Piétri, dejpufiï delà Corse, ancien ministre, el Mme Piêiri; amiral Skipwïth, marquise de Séflur, génératc Lasson, Mme Cotnareanu, Mine Bratiano, lord Berwick, prince et princesse Ginori Conti M. Noble Hall, comtesse Paramcino? baronne Séguier, sir Sexton Noble, marquis du Bourg de Bozas, colonel et Mrs Gitiauer, lady Gates, M. et Mme Firino-Martell, M- Riboulet, président du Conseil d'Etat, et Mme rtiboulet; général Borie, Mme Charles Heidsieck, Mme Sydney Platt, M. et Mme Twining, Mme Rina iust Pachetti7 M. Paul Séjourne, membre de l'Institut, el Mme Séjourne M. Romazzo'.ti, lieutenant-colonel Klein, comtesse Gamba, Han. Mrs Uubbard, général Grard, M. B. Godefroy, M. Appia, etc. Au Chalet de la direction, M. Georges Baugnies, vice-président, administrateur délégué de la Compagnie fermière de Vichy, a reçu à déjeuner:

S. Ew. M- Lugosianu, ministre plénipaleii*

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o axuoxuui v\jjx

LE JOUR DE LA SANTE

FEBRICULES

On désigne sous ce nom les petites montées thermiques, les températures corporelles qui, tout en étant appréciables, ne sauraient cependant pas être dites ta fievre, tant elles sont discrètes. Elles sont d'une fréquence insoupçonnée, on les rencontre à chaque instant chez des personnes qui ont, d'ailleurs, toutes tes apparences de la santé. Un jour cependant, on se sent moins bien que d'ordinaire oh rien de précis, une manière de malaise seulement. Par dilettantisme peut-être, par une léger sentiment de curiosité, on veut se rendre compte de ce qui se passe. Le thermomètre est là. à portée de la main. On le met. Tiens F 37° 8, 37° 9, 38° même à pareille heure, c'est plus que de coutume.

Le lendemain, le souvenir de ce petit rien s'est évanoui, tout a repris son cours. Quelques jours plus tard, ce malaise est revenu. la fatigue a fait sa réapparition. On reprend sa température. La voilà encore un peu au-dessus de ses chiffres ordinaires.

Comme c'est curieux Et ainsi se crée, oh I non, pas une crainte, mais un soupçon de curiosité quelque peu inquiète. Décidément, chaque soir, c'est la même chose.

Et que ressent-on ̃?̃ Mon Dieu, pas grand mal, presque rien. A peine la paume des mains est-elle un peu chaude et un peu de moiteur apparaît-elle. Ces fèbricules ont toujours une raison d'être tout ici-bas a une cause. Le tout est de la découvrir. Ne vous ima-

NAISSANCES

Le baron Pierre Foache et la baronne, née Dornoy, sont heureux de faire part de la naissance de leur fille Annik. M. Régis Martini-s'- et madame, née Lamarche, sont heureux d'annoncer la naissance de leur fils Christian. On annonce la naissance

De Îlarie-Ange Jovignot, d'Alain de Nogaret, d'Yves-Gérard Chauvet, d'Hubert de Tricaud.

FIANÇAILLES

On nous prie d'annoncer lés fiançailles de Mlle Alix Fanneau de la Horie, fille du comte Fanneau de la Horie et de la comtesse, née de Bermingham, avec M. François de Boissonneaux de Chevigny, officier des Haras, fils de M. Jean de Boissonneaux de Chevigny, inspecteur général des Haras, et de madame, née de Villers. On annonce les fiançailles De Mlle Arnellc Le Jamtel avec M. Louis de Blanchontal.

MARIAGES

Samedi, en l'église de Mourjou (Cantal), a été célébré le mariage de Mlle Marie Maziol, fille de «M. Edgard Maziol et de madame, née Darsses, avec le comte Gérard Palluàt de Besset, fils

(Studio Martin-Lorelle.)

du comte Maurice Palluat de Besset et de la comtesse, née de Pavin de Lafarge. La bénédiction nuptiale a été donnée aux jeunes époux par le R. P. de Villeneuve-Bargemont, oncle du marié. Les témoins étaient, pour la mariée M. Auguste Darsses et M. Fernand Maziol, ses oncles pour le marié le comte Romée de Palluat de Besset, son frère, et la. comtesse de Villèle, sa tante. En l'église de Saint-Ferdinand des Ternes a été célébré, le 9 septembre, dans l'intimité, le mariage de la comtesse Marthe de Certaines avec le baron de Malval, conseiller du commères extérieur de la France, croix de guerre, chevalier de Saint-Grégoire-!e-Gràud. y- On annonce le mariage v

De Mlle Noëlle Delattre avec M. Gilbert Decroix.

Vient d'être célébré le mariage De Mlle Yolande Maurincomine avec M. Maurice Charton. ̃

DEUILS

Nous apprenons la mort de M. Fleury de Saint-Charles, maire de Saint-Etienne-la-Varenne depuis plus de cinquante-trois ans, et comme tel, doyen des maires du département du Rhône, officier de la Légion d'honneur, décoré de la croix de guerre, lieute-

tiaire de Roumanie â Rome, et Mme Lugosianu; la marquise de Ludre, Mme François Piétri, M. Nicolle, ancien ministre; le professeur Urbain, M. et Mme Moreau-Néret, M. et Mme Imbs, M. Jacques Aguillon, M. Roumilhaç, etc.

A EVIAN

La saison d'Evian se prolonge dans les meilleures conditions possibles. La buvette connaît la même affluence qu'aux plus beaux jours à la plage règne la plus joyeuse an mation dans l'eau et sur l'eau, où les baigneurs se livrent à de véritables prouesses aquatiques.

Nombreuses sont les personnalités françaises et étrangères qui, profitant, de la douceur de cette fin d'été et du charme incomparable du site, viennent se reposer aux Hôtels Royal et Splendide,

A PLOMBIERES-LES BAINS L'automne, si attirant dans les Vosges pittoresques, vaut à Plombières un supplément de clientèle touristigue qui s'ajoute aux hôtes fidèles de la charmante station.

Parmi les récentes arrivées, citons M. Le Trovguer, ancien ministre, Mme et Mlle Le Trocquer; générale Nouguerol, M. el ~Jme Meiriketaw, docteur Molinier, Mme-Cameira d'Almeida, Mme de Caizersues, colonel et Mme Watebled, M. de iforsier, Mme Daudier de Cassini, baronne de Mon' fort. M. et Mme de Laroze, général de Piépape, docteur Livesco, M. et Mme Bercouici, colonul Mercier, commandant et Mme de Mari, baron de hestrange, colonel de La Feuillade, V. de RugffeUxere, M. de Wltt, Mme Verzanobres d'Albenas, M. et Mme de. Lastelle,, Mme Le Guen, M et Mme de Ferenzy, colonel Chaveijron, Mme de Lesquern, colonel de

ginez pas que la chose soit toujours facile en pareille occurrence.

C'est par ces petites manières sournoises, cauteleuses, que certaines affections graves ou pour le moins sérieuses aiment à débuter. On a vu devenir tuberculeuses des personnes aux allures splendides et qui n'avaient que cela un tout petit peu de fièvre le soir. Il est des appendicites qui ne débutent guère autrement il existe des affections intestinales, de longue durée, donc de gravité réduite et qui entrent en scène de pareille façon,

Une petite fièvre continue le soir signifie le plus ordinairement et traduit l'existence d'un foyer d'infection. Estil dans le poumon, l'intestin, le foie, la vésicule ? Vous-même n'êtes guère à môme de le soupçonner.

Je vous étonnerai peut-être en vous disant que certaines infections, bien minimes, et d'une seule dent, sont capables de procurer. pareil inconvénient. Pratiquement, lorsque vous avez la certitude d'être un peu fiévreuse chaque soir, ne vous dites pas « Ça passera ». Allez demander à l'homme du métier ce qu'il en pense et ne le lâchez pas

qu'il ait trouvé.

qu il ait trouvé. Vidi.

>milliiiiiiiittifiifiiiiitiiiimtiiiiiiltiiiilitltiftiimi!tiiiiiiiiiiiiifM

l5'.`f at718 fOrIrerIiQrlt te6 afIISdfl1tr88,

IËS avis concernant les naissances,

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nant-colonel honoraire, professeur hor noraire, à' la Faculté de droit de Lyon, président d'honneur du comité agricole du Haut-Beaujolais.

D'Athènes, on annonce la mort accidentelle de M. Patrick Roberts, chargé d'affaires britannique, et de M. Japman, vice-consul britannique à Bagdad.

Les obsèques de M. Pierre Quesnay, directeur de la Banque des Règlements internationaux, ont été célébrées hier, en l'église Notre-Dame de Bon-Secours, près de Rouen.

De nombreuses couronnes avaient été envoyées par le personnel et le conseil d'administration de la B. R. I., par le consul de France à Bâle, la Banque de Bâle, le gouverneur de la Banque d'Italie, la Banque nationale de Danemark, la Banque suédoise, le gouverneur de la Banque de France, le président de la -Reichsbank et M. Marcel van Zeeland. Parmi la nombreuse assistance M. Moreau, ancien gouverneur de la Ban.que de France; M. Boyer, caissier général, représentant M. Fournier, gouverneur de la Banque de France; M. Franck, gouverneur de la Banque de Belgique; M. Marcel van Zeeland, frère du président du conseil de Belgique; le directeur de la Banque de Bàle, le président de la Société des banques suisses, le délégué de la Banque du Japon à Bàle, le baron .Taeger, les délégués représentant- ltls banques anglaises, italiennes, japonaises et hollandaises; les anciens combattants et le conseil municipal de Saint-Georges-sur-Fontaiiie, etc. ̃ ̃̃

Un seul discours a été prononcé par M. Jean des Guerrots, au nom des camarades et anciens condisciples de M. Pierre Quesnay à l'institution Jean-Lambert, de Rouen.

Le cercueil a été déposé provisoirement dans le cimetière de Bon-Secours l'inhumation aura lieu dans le caveau de famille, à Saint-Georges-sur-Fontaine. Le comte de Choiseul-Prasiin et sa famille, le comte et la comtesse Claude de Choiseul-Prasiin. le comte et la comtesse Hugues de ChoiseulPraslin, Mlle de Choiseul-Praslin et leurs familles ont la douleur de faire part de la perte cruelle qu'ils viennent d'éprouver en la personne du duc de Choiseul-Praslin, décédé à Marseille, le 8- septembre 1937, à l'âge de soixante et un ans, muni des sacrements de l'Eglise.

Le service religieux sera célébré à Paris, en l'église Saint-Pieîve de Chaillot, demain lundi 13 septembre 1937, à onze heures, et l'inhumaton aura lieu le même jour, à seize heures, à Maincy (Seine-et-Marne) dans le caveau de la famille.

Nous apprenons la mort, survenue à Marseille, de Mme Charles Gavoty. Elle était la femme de M. Charles Gavoty et ia mère et belle-mère de M. et Mme Alfred Gavoty, du baron et de la baronne de Fonscolombe la Mole, de Mme Marcelle Gavoty, religieuse bénédictine, et de Mme Madeleine Gavoty, religieuse du Cénacle. On annonce la mort

De Mme Jules Ernault, née Suzanne Jacquemet de Mme Noir a Nice de M. Edouard Degieux, à Saint-Germain-surMorin (Seine-et-Marne de M. A. Debruères, à Vaaves; de Michel Antoine à Sallanches (Haute-Savoie) de Mlle Marguerite Odier, à Paris; de M. Léon Roscnthal, à Paris. Intérim.

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Liste, général Casanave, il/, et Mme ]FualBaban, M. ei Mme de Maistre, Mme SarradeLoucheur, professeur Uumilrescu-Mante, ge\ nérale Petersco, Mme de Ponchevllle, M, et Mme de Ber, M. Hayaux du Tilly, etc. "V. ̃̃/̃. .cannes Æ' ̃ ';••

Après quelques jours pendant lesqueh s'effectua la « soudure », la saison o repris. C'est ta saison de septembre, là saison des connaisseurs, °

Dans la nuit qui vient' plus vite, les palaces, avec leurs fenêtres grandes ouvertes,, ressemblent â de grands paque. bois.

Ils sont encore torts, pleins, bien entendu.

Ladij Stonar est descendue au Grand Hôtel, ainsi que lady Iweedale, M. de La Harpe, M. et Mme Zographos, etc. Ait Carlton, on note: la maharanêe de Pudukotà, sir Frank Sanderson, M. Louis de Marcheuille, la comtesse: de La Salle la baronne d'Erlanger, Mme de La Volt, loril Poulett, M. de Reslreipo Mejia, et Le prince et la princesse de Lœux stein 'sont au Méditerranée, ainsi <; M. et Mme Kerrisson, le docteur et M; Rigaux, Mrs Mellodem, M. et Mme Ça. tatumio, etc.

Les fêies, elles aussi, semblent avov changé de rythme et s'adapter à la fangueur des jours. On prépare maintenant l'élection de Miss Côte d'Azur une miss de plus. Elle sera sucrée samedi prochain au Palm Beach, après des éliminatoires à Monte-Carlo, Juan-les-Pins, .Vice et Menton.

Puisse cette jeunesse avoir un sourire aussi éclatant que la saison dont elle doit être la reine.

Jean Eparvier.


Au milieu du conflit sino-japonais.

La situation des Missions catholiques exposée au «FIGARO» par le T. R. P. Robert Inspecteur général des Missions étrangères de Paris

Les missions catholiques ont, dans la zone de guerre sinb-jâponaise, des .] églises, des écoles, des hôpitaux, des crèches, des dispensaires, des œuvres de toute sorte. Comment ne serait-on pas inquiet sur le sort de 1 ces sanctuaires et de ces établissements

J'en parlais hier avec le T. R. P. Robert, supérieur général des Mis- ¡ sions étrangères de Paris qui vient de, visiter les missions d'Etreme-Orient. Les missions catholiques, me dit-il, n'ont directement rien à craindre de l'issue du conflit en ce sens que, quel que soit le vainqueur, elles sont par avance certaines de n'avoir rien à redouter de lui, Les missionnaires de toutes les congrégations en- tretiennent tant ai-ec le gouvernement chinois qu'avec le gouverne* ment japonais, les meilleurs rapports. Nous ne faisons pas de poiitir que, et c'est notre force. Nous aimons également les Chinois et les Japonais. Nous sommes en dehors et au-dessus de tous les partis et de toutes les parties. Tout le monde sait que nous sommes des hommes de paix, d'ordre et d'autorité.* L'exemple de ce qui s'est passé au Mandchoukouo est, en. effet/ en-

DIX MITRAILLEUSES SUR UN SJEUL AVION

La première photographie de l'avion de combat américain Bell, bimoteur. Sur cet avion de combat, qui volé ausssi vite qu'Un appareil de chasse, 480 km.-heure le pilote dispose de 2 mitrailleuses; à l'avant des deux berceaux-moteurs est assis un mitrailleur qui manœuvre deux armes et, de chaque côté du fuselage, un poste de' défense est équipé également de deux mitrailleuses. L'équipage se compose donc d'un pilote et de quatre mitrailleurs.

LES EXPLOSIONS DE LA RUE DE PRESBOURG ET DE LA RUE BOISSIERE 1,

{SUITE DE LA PREMIERE P.4GB.)

M. Chautemps va ensuite s'incliner, à la Maison de santé des gardiens de,la paix, devant les corps des deux gardiens. L'EXPLOSION

DE LA RUE BOISSIERE A la même heure, une explosion extrêmement violente se produisait dans Un immeuble; 45, rue Boissière, actuellement occupé par le Syndicat des industries mécaniques et connexes de la région parisienne, que préside M. Villey. Les concierges, profitant de la fermeture des bureaux jusqu'à lundi s'étaient absentés pour la soirée.

Le spectacle, toutefois, est moins dramatique ici que rue de Presbourg. En effet, la façade grise de l'hôtel est demeurée debout. Les trois étages montrent leurs fenêtres, aux cadres arraches.

Les dégâts, qui n'ont pu être exactement évalués,, semblent très importants. Toutefois, aucun accident de personne n'est à déplorer.

La porte cochère en chêne est complètement brisée. Des poutres de bois massif, ainsi que les arceaux de fonte qui ornent la porte ont été". 'projetés à plusieurs dizaines de mètres et jonrchent le sol.

La chaussée, les trottoirs, les murs des immeubles voisins sont couverts de vitres pulvérisées. Par les ouvertures béantes, on peut voir les murs de la voûte d'entrée en partie défoncés. La cage de l'escalier n'est plus qu'un amas de pierre. Les boiseries, les conduites électriques pendent le long des cloisons. ̃ ̃ Les premières constatations La rue, dont l'accès est fermé à chaque extrémité par des cordons d'agents, est entièrement occupée par les pomvpiers.

La grande échelle dressée long de lit façade leur permet de !te rendre compte, de l'extérieur, des dommages. A l'intérieur, tout paraît détruit. Planchers et plafonds n'offriraient plus qu'une fausse apparence /le solidité. Le toit à demi éventré a rejeté ses tuiles. Avec d'infinies précautions les pompiers péuètrcnt dans les décombres. Ils' n'ont pour toutes lumières que des lampes électriques. La moindre flamme pourrait, en effet, provoquer une nouvelle explosion ou un incendie. -Cependant la police commence son enquête. Mais celle-ci rie semble pas devoir aboutir à un résultat ce soir. En l'absence du concierge il est en effet difficile de recueillir des précisions sur les criminels qui ont déposé la bombe. Les fouilles, assez superficielles, qui ont été faites jusqu'ici, n'ont pas encore permis de découvrir l'explosif.

Mrs ROGERS DÂHL.

vient d'obtenir la libération de son mari, l'aviateur américain Harold Dahl, prisonnier des nationalistes en Espagne. Le moyen qu'elle employa mérite d'être relaté. En effet, Rogers Dahl eut l'idée d'écrire au général Franco, le suppliant de rendre la liberté à Harold Dahl. A cette lettre elle joignit sa photo. Touehé par tant de grâce et de dévouement, Franco fit connaître qu'il libérait l'aviateur américain.

courageant et probant. Mais si les missions n'ont rien à craindre direc-, tement, en est-il de même indirectement ?

De ce point de vue c'est différent. Les nouvelles qui me parviennent de' là-bas indiquent un très grand nombre de victimes dans la population civile. Involontairement, mais par suite d'erreurs'de pointage, ̃ ou en raison des opérations de guerre, des églises ou établissements missionnaires sont bombardés, incendiés ou détruits. On peut redouter aussi lés brigandages, les pillages et autres conséquences pour ainsi dire forcées de toutes guerres. Enfin il est évident que toute évangélisation est impossible dans- la zone de guerre. Beaucoup de chrétiens ont dû fuir les lieux bombardés.. De sorte que les missions auront probablement beaucoup à souffrir des conséquences de la guerre. Je sais, en outre, à quel point l'héroïsme des religieux et religieuses refusant d'abandonner leur poste si périlleux ou exposé qu'il fût, produit dans le monde entier sur l'opinion publique, impression et admiration. Paul Lesourd..

Les fouilles sont interrompues Les maisons voisines ont subi, de leur côté, des dégâts sérieux. Le concierge de l'immeuble attenant a été projeté de sa chaise et légèrement contusionné. De nombreuses vitres de fenêtres ont été détruites ainsi que nombre d'objets, vaisselle, verrerie, etc.

A minuit, les pompiers regagnaient leurs casernes respectives. tUfimportanl I

service: d'ordre "restait sur place.

Les recherches et lés fouilles reprendront ce matin à la première heure.

Les gardiens .` t

Les gardiens Legnier t:

et Truchet

succombent à leurs Mesures

̃.

Le gardien Victor Legnier a succombé à la Maison de Santé des gardiens de la paix. Il était lié à Paris (9e), le 8 février 1911. Marié, sans enfant et domicilié 137, rue Saint-Charles, il était entré, dans l'administration le 13 niai- 1935. ̃ Le gardien Maxime Truchet, qui avait été transporté à l'hôpital Marmottan, est mort lui aussi dans la soirée. Il était né à Sairit-Lupicin (Jura) le 27 février 1913. Il était marié, sans enfant et;domicilié 18, ,rue des Vignerons, à Viueennes. U était entré dans l'administration le 1" juillet 1936.

LA VILLE DE PARIS

REND HOMMAGE

AUX VICTIMES DU DEVOIR

Des qu'il fut informé des attentats commis, M. Armand Massard, faisant fonctions de président du Conseil municipal, est allé s'incliner au nom de la population parisienne devant les corps des agents victimes du devoir.

LE GENERAL GAMELIN RENTRE A PARIS M. Hore Belisha

assistera cette semaine

aux grandes manoeuvres de l'armée française

Londres, 11 septembre. Le général Gamelin, qui vient d'assister aux grandes manoeuvres de l'armée anglaise dans la région de Cambridge, quittera Londres demain matin pour rentrer à Paris. Pendant1 la durée de son séjour en Angleterre, le chef d'état-major général de l'armée française était accompagné du field marshal sir Cyril Deverell, chef d'état-major impérial, et du général Lelong, attaché militaire auprès .de 1 ambassade de France. Il a: eu également l'occasion de s'entretenir à -plusieurs reprises avec M. Leslie Horc Behsha, secrétaire d'Etat: à la guerre, qui,; comme on sait, doit assister la semaine prochaine aux grandes manoeuvres de l'armée française. `'

Un crucifix est « déplace >> à côté d'une statue

du chancelier Hitler

Varsovie. 11 septembre. Selon le journal Der Deutsche in PoUn, les autorités municipales de Badisch-Rheinfelden, en Allemagne, ont interdit l'élévation d'un crucifix à coté du portail de la nouvelle église protestante, sous pi'értexte que la municipalité avait' décidé d'élever prochainement, sur la même place, une statue du chancelier Hitler et que, dans ces conditions, Une statue du Christ serait « déplacée à cet endroit voué à la gloire du Fiihrer.'

Selon le même journal, l'inauguration de cette nouvelle église devait avoir lieu dans quelques jours et le socle du crucifix était déjà construit lorsque les autorités ont refusé leur autorisation. Une protestation aurait été adressée au gottverneiffent du Reich par le pas♦eur et les fidèles de la paroisse.

Au cas d'abonnement comt>irté au FIGARO illastrè, prière de spécifier nettentent si le changement doit être observé également pour l'envoi du FIGARO illustré, qui s'effectue ̃ au debnt de Chaque mois.

!LE PROBLEME MÉDITERRANÉEN ( f L'accord intervenu à Nyon ,> est accueilli à Berlin avec la plus grande froideur

Les miti eux pol iti q u es d 1 1 e m a n ds accusent Moscou d'accroître la tension internationale.

Berl in, 11 septembre. La résolution adoptée à Nyon est accueillie avec la plus grande froideur à Berlin. Les milieux officieux déclarent que l'accord intervenu la Conférence méditerranéenne pourrait donner d'excellents résultats si tous les partenaires étaient de bonne -foi. Mais. disent-ils, nous savons qu'il y a un tricheur parmi eux. L'Allemagne a fait avec l'U.R.S.S. des expériences suffisantes pour savoir à quoi s'en^ tenir-à ce sujet.

Les milieux, navals allemands ne manquent pas de rappeler-le bombardement du. Deutschland et -même -l'incident du Leipzig, dont ils continuent à imputer la responsabilité à l'Union 'soviétique. Ils ajoutent que les mesures décidées à Nyon pour renforcer le contrôle sont insuffisantes. Le moindre officier de marine, disent-ils, sait qu'un sous-marin peut opérer un torpillage et disparaître sans avoir été exactement repéré. On, peut donc prévoir que -la flotte soviétique continuera ses actes de piraterie. Lès milieux politiques reconnaissent il est vrai, que l'Allemagne ne participant plus au contrôle, est moins menacée à présent qu'il y a quelques semaines. Le Reich, concluent-ils, souhaite de toutes ses forces une détente, mais ne se fait pas d'illusions sur les résultats que ;la nouvelle réglementation du contrôle est susceptible de donner. Bien plus, on! considère en Allemagne que lu

L invitation à l'Italie sera adressée c des signature de l'accord

(Suite de la première page.)

L'invitation au gouvernement de Rome sera adressée le plus tôt possible, dès que 1 l'accord sera signé. Mais de nouvelles et nombreuses difficultés peuvent se présenter d'ici là. On pense tout de même que l'accord sera signé dans le courant de la semaine prochaine.

Si l'Italie accepte de collaborer,à la surveillance de la Méditerranée et comprend l'importance de cette invitation qui en fait'est une réparation morale contre les injurieuses accusations soviétiques, n'estce pas peut-être la résurrection du contrôle, et même peut-être du plan britannique du 14 juillet ?

LÀ SECURITE

DES COMMUNICATIONS IMPERIALES

En se rendant à Genève, la délégation britannique avait deux objets précis. Le premier était d'obtenir malgré l'absence de l'Allemagne et de l'Italie un accord précis qui, une fois appliqué, poutrait restaurer le prestige du pavillon britannique en Méditerranée et assurer la sécurité des communications impériales. Le second aussi important et aussi urgent était d'assurer, en dépit des attaques russes, la collaboration italienne afin de poursuivre l'oeuvre de rapprochement anglo-italien entreprise par M. Xevillè-Chamberlain. Pour atteindre ces deux objectifs dans des circonstances extrêmement difficiles, il importait que l'attitude de la France se conformât aux vues du cabinet britannique. La situation l'imposait, à la condition toutefois que la France ne ^soit pas victime d'une manoeuvre soviétique. Elle ne l'a pas été, c'est là l'une des raisons essentielles du succès des négociations.

L'ECHEC DE LA MANŒUVRE SOVIETIQUE

Ajoutons que les contre-propositions s au projet britannique ont été faites par les représentants des puissances balkaniques. Pourquoi ? Parce que Ja Yougoslavie, la Grèce et la Turquie n'acceptèrent pas que la Russie participât aux zones de surveillance du bassin oriental »: ..̃ Si nous apparaissons solidaires, dit en substance leur représentant, de la flotte soviétique dans les mêmes patrouilles et-dans les mêmes zones, nous serons pris involontairement dans Je conflit idéologique qui divise l'Europe. Au cours de conversations particulières qui eurent licudans la matinée, des échanges de vues se poursuivirent pour aplanir les difficultés. Mais il a paru- certain que si les Soviets recevaient un droit de participation on de surveillance en Méditerranée, l'Italie refuserait sa collaboration pour les mêmes raisons qui ont empêché le gouvernement de Rome d'adhérer à la convention des Détroits. Or, le -gouvernement britannique tenait essentiellement à ce que l'Italie reçût une invitation 1 que le gouvernement de Rome _puisse juger acceptable.

IL apparut rapidement, au cours des conversations d'experts, que la Russie n'est pas en état actuellement d'exercer cette surveillance en Méditerranée! qu'elle réclamait à tout prix. Que cher- chaient donc les Soviets ? Simplement à modifier le plus possible le projet Illllt franco-britannique afin que certaines

des mesures qui seront «prises puissent

être favorables à Valence. Pour cela, il

importait que les Italiens soient écar- 1

importait <¡ué les na1ien~ soient ,écar"

tés à tout prix. Les deux notes russes et le discours de M. Litvinov n'eurent pas d'autre ..objet.

LES FETES DE NUIT A L'EXPOSITION

Un instantané pris hier soir au cours du feu d'artifice tiré de la Tour Eiffel. Les merveilleux effets pyrotechniques qui ont enthousiasme public e^J; dus à Ruggieri.

Conférence de Xyon a plutôt contribué à accroître la tension internationale, puisqu'elle a permis à l'UsR.S.S. de répandre publiquement de « nouvelles calomnies ». « On ne pourra réaliser des progrès réels sur le chemin de la paix, concluent les milieux officieux, que lorsque les hommes d'Etat responsables auront pris les décisions concrètes' résultant des manœuvres de sabotage de Moscou -».

Objections italiennes

Rome n'admettrait pas

que la France et l'Angleterre exercent à elles seules 1

la police de la Méditerranée Rome, 11 septembre. Les premières réactions que soulèvent les décisions de la conférence de Xyon sont très réservées, bien que les milieux autorisés évitent de se prononcer en attendant d'avoir à formuler officiellement leur opinion lorsque l'adhésion aux résolutions adoptées sera demandée au gou- vernement italien.

Mais. d'ores et déjà, on fait connaître qu'il sera très difficile pour l'Italie d'admettre que la France et la GrandeBretagne exercent à elles seules la po- lice en Méditerranée, car cela répon- drait aux propositions françaises rela-

La manœuvre a complètement, échoué, grâce à la fermeté de la France, à l'action concertée des Estais balkaniques, et la seule compensation que M. Litvinov a abtenue, c'est cette petite phrase en tête du préambule sur la question des belligérants. Cependant, la partie n'est pas encore tout à fait jouée. C'est prochainement, au Conseil de la S.D.X., que présidera M. Négrin, chef de Valence, que Moscou cherchera à prendre sa revanche.

Gérard Boutelleau.

M. VAN ZEELAND restera à la tête

du cabinet belge

Bruxelles, 11 septembre. Le vote du Sénat consacrant de façon éclatante l'intégrité et le désintéressement de M. Van Zeelànd ainsi que le désavœu, infligé par les sénateurs résistes à M. Léon Degrelle, vient d'avoir un premier résultat; Le premier ministre, qui avait annoncé à ses intimes sa résolution bien arrêtée de démissionner à la suite du vote de la Chambre, a renoncé ce matin à son projet. Il restera vraisemblablement encore plusieurs mois à la tête du cabinet. D'autre part, le renforcement que les rexistes, ce dissociant de M. Degrelle, apporteront aux catholiques anti-marxistes, rend plus que problématique le projet conçu par M. Vanderve*e de constituer un gouvernement dont il serait le chef avec la collaboration des démocrates-chrétiens. Les libéraux, de leur côté, ont annoncé qu'ils s'opposeraient de toutes leursforces à la constitution d'un ministère dirigé par M. Vandervelde.

APRES LA PRISE DE MACHANG

Les troupes chinoises se replient dans la direction du sud

Pékin, 11 septembre. Les troupes]

japonaises, déclare ce matin _un communiqué publié par le quartier général, auraient occupé Machang à cinquante kilomètres au sud de Tien-Tsin, sur la ligne de chemin de fer de Tien Tsin à Puekow.

Les troupes chinoises battent en retraite en direction du sud.

L'état-major japonais annonce par ailleurs que les troupes japonaises ont progressé de 8 kilomètres au sud de Ma-Tchang et occupé Tsin-Hsicn. On s'attend à une sérieuse résistance ennemie près de Tsang-Tcheou. sur là deuxième ligne de défense chinoise, le long de la voie ferrée Tien-Tsin-Poukéou, à 100 kilomètres au sud de TienTsirr, aù plusieurs divisions de l'armée de Nankin sont concentrées.

Des offensives se préparent Shanghaï, 11 septembre. L'artillerie japonaise a bombardé aujourd'hui pendant plusieurs heures la ville de kiangouan, au nord de Shanghaï. On croit ¡.:énlTalel1lcnt qlle la grande offensive nippone ue commencera au nord de Shanghaï que lorsque la, ville de Kian-

tives au contrôle à deux -qui avaient déjà trouvé l'opposition du cabinet de Rome. '•, L'exclusion de la, Russié.est considérée comme conformé au. point de vue italien, puisqu'elle sanctionne^ :dit-6n,- la thèse selon laquelle cette puissance est étrangère à 'la Méditerranée.

Mais, d'après Tàccord réalisé Nyon, cette exclusion .s'étendrait' également l'Italie, grande puissance méditerranéenne, qui se trouverait.rédujte-au' même rôle que. les puissances, mineures. Quant à la convention navale de 1930, concernant ta guerre sous-marine,.l'Italie n'aurait aucune difficulté à y adhérer, puisqu'elle maintient que ses sousmarins sont étrangers aux actes ide piraterie et qu'au contraire ses propres navires marchands ont été objet d'attaques,

r– r- r- '̃'̃

LA GUERRE D'ESPAGNE

Succès nationaliste

dans te Léon

Buïgos, 11 septembre; -r- Les troupes nationalistes de la province de Léon, se dirigeant vers le port de Pasagès. ont livré de durs combats à Tellez SaintMartin et à La Fluca, dont les positions gouvernemenales-ont -été enlevées à la baïonnette. Les miliciens en déroute ont abandonné un terrain facile à défendre à deux mille mètres, d'altitude. Près de six cents fusils et dix-sept mitrailleuses ont été pris par les nationalistes. Trois cents soldats gouvernementaux auraient été tués.

Par ailleurs, la.progression nationaliste n'a pas été interrompue dans les Asturies, malgré le retour du mauvais temps. La résistance des Asturiens a été plus vive, que précédemment. .et dans le secteur

de Huesca

Saragosse, 11 septembre. Les nationalistes, en dépit du mauvais, temps, poursuivent leur avance au sud de Huesca. L'aviation nationaliste a bombardé l'aérodrome de Sarinema, détruisant huit avions gouvernementaux. Dans le secteur de Bel;h*te, les troupes du général Franco •̃nt consolidé leurs positions.

Un pétrolier anglais capturé par le.« Canarias »

Londres, 11 septembre. Le croiseur nationaliste Canarias a capturé hier, au large d'Alger, le pétrolier britannique Romfofd. qui avait quitté Haïfa le 1«T septembre, avec, un chargement de pétrole destiné aux gouver- nemehtaux. Le Romford a été emmené

à Ceuta. v.

M^ Largo Çalrallero

.vient à Paris

Perpignan, 11 septembre, ̃ Une délégation de l'Union générale d«s travailleurs, composée de MM. Largo Caballero, ancien, président du -Conseil espagnol Luis Àraquistaln, ancien ambassadeur d'Espagne en France Pasqual Tomas, députe, est passée en gare de Perpignan; se rendant a Paris pour assister à l'assemblée commune de, la Fédération syndicale internationale el de l'Internationale ouvrière, au. cours de laquelle sera examinée la' situation en

Espagne! ̃ '•

gouan aura été capturée par les forces nippones.

Par ailleurs, plusieurs journaux chi- nois affirment que d'importants ren-i forts de troupes chinoises sont arrivés récemment .dans le nord de la Chine et qu'on peut s'attendre à une offensive; de grande envergure dirigée contre les' positions japonaises dans Ma région de Tien-Tsin.

50.000 victimes chinoises autour d& Shanghaï

Tokio, 11 septembre. Suivant un télégramme de Shanghaï à J'Agence Domei, 30.000 soldats chinois auraient été tués au cours du mois dernier dans la zone dé guerre de Shanghaï. Le message ajoute que 20.000' soldats chinois ont été blessés et que. 7.000 d'entre eux durent être hospitalisés. Nouvel incident `

'1'

nippo soviétique

Tokio, 11 septembre. On mande de Séoiil que des navires patrouilleurs soviétiques ont capturé à nouveau trois chalutiers à moteur japottais; dont l'un se trouvait quinze. Ailles de la cote soviétique.

Deux vapeurs anglais refusent d'appareiller pour le japon Hong-Kong, 1 1 septembre. Les' équipages de deux vapeurs britanniques viennent de se mettte ;en grève parce que les bâtiments avaient a. bord une cargaison de vieille ferraillé destinée au

Japon.

.'̃«» T. .•.

Nouvelle destitution

en Russie soviétique

Moscou, 11 septembre: -–Le journal Rabotchi de Minsk dn 9 septembre, annonce que le ;présidium da comité een- tral exécutif de la Russie Blanche a destitue M. Volkovitch, qui fut nom- président du conseil des commissaires il y a environ deux mois, après le suicide de son prédécesseur, M. Goloded, démasqué comme ennemi du psuple. ;;?/ ̃ Le nouveau président du conseil des commissaires de" la Russie Blanche est M. Kovalev, âgé de 34 ans, qui appartient donc la jeune génératfon bolchévique qui de plus en plus occupe le pouvoir.

Aa Congrès de Nuremberg, sous ta pluie

5&ÔOO MEMBRES des Jeunesses hitlériennes ont jure obéissance et fidélité au Fiihrer M françoi&Poncet est reparti pour Berlin au début de l'après-midi d'hier

Le Fuhrer-chanceliér a passé en revue, hier matin, 48.000 jeunes gens et jeunes filles des Jeunesses hitlériennes massés sur la piste centrale du stade de Nuremberg.

Nureihberg, 11 septembre (De notre envoyé spécial Raymond Henry, par té-\ léphone). Aujourd'hui, il pleut sur le Congres de Nuremberg. C'est un événement sans précédent et le Führer, qui passait ce matin en revue les jeunesses hitlériennes y a fait allusion en leur disant « qu'il voulait les élever non seulement pour les jours de soleil, mais aussi pour les jours de tempête. » Pauvres hitlériennes Massées depuis 8 heures du matin, sur le stade, têtes nues, bras nus, jambes nues, elles attendaient stoïquement le Fûhrer sous la pluie battante et le vent glacial. Que de rhumes de cerveau et de bronchites s en perspective Mais aucune considération n'a de poids lorsqu'il s'agit de voir le dieu et quand ont sonné les fanfares annonçant son arrivée, ces 58.000, adolescents, trempés mais radieux, se sont redressés avec une flamme d'enthousiasme dans le regard. Alors le Fûhrer s'adressant à « sa » jeunesse

« Toute l'éducation nationale-socialiste serait inutile, déelara-t-il, si elle n'avait pas pour résultat de créer une nation susceptible de faire face aux éventualités les plus graves »

Puis M. Rudolph Hess, lieutenant du Fûhrer, fit prêter serment aux membres de la jeunesse hitlérienne. Tous ces jeunes gens répétèrent en chœur « Nous jurons obéissance et fidélité à notre Fûhrer pour tous tes temps. Que Dieu le veuille;»'. »,̃;

Quand renaît l'atmosphère

des précédents congrès

Il faut. dire ce qui est la ferveur populaire a subi une recrudescence depuis deux jouis. Est-ce l'arrivée de nombreux trains spéciaux qui ont rempli Nuremberg de cette cohue bigarrée et joyeuse, dont la densité paraissait faible au début ? Est-ce l'effet répété de ces spectacles militaires dont les foules et surtout les foules d'Allemagne sont si friandes ? Quoi qu'il en soit, on retrouve l'atmosphère passionnée des précédents congrès. Pour quelques jours encore, on oublie les privations et sacrifices redoublés que le gouvernement va demander au pays pour la réalisation du plan de quatre ans.

La discipline, d'ailleurs, est tellement

ancrée dans le caractère des Allemands

que ce régime totalitaire qu'aucun Français- ne supporterait cinq minutes ne semble pas leur peser. Vous traversez la chaussée en dehors du passage prescrit ? Immédiatement un schupo vous rappelle à l'ordre et vous fait recommencer la manœuvre correcteI ment. Vous sautez d'un tramway avant l'arrêt complet ? Un agent vous dresse aussitôt contravention. Mais, naturellement, des étrangers seuls se mettent S dans ces cas pendables les Allemands j respectent aveuglément tous les « ver-

boten »..

Curieux pays, insaisissable et contra| dictoirc. Pour le peuple, les Français restent les hôtes choyés, entourés, recherchés j'en ai chaque jour la preuve –-et tous les gens que vous rencontrez vous parlent avec une sincérité non douteuse de la nécessité d'uu rapprochement franco-allemand.

Mais en même temps, l'entourage du chancelier Hitler n'a pour la France ni assez de sarcasmes ni assez de coups d'épingles.

Allez donc vous y reconnaître Revenons au Congrès il reste, en dépit de la fiasse populaire, désespérément vide. Tous les orateurs font les mêmes discours, et pour ne rien dire. f, Une allocution

au Front du Travail

̃ Ce tnâtin, devant les membres du

Front du Travail, le docteur Ley, chef

de cette organisation, le général Goe-

Actualités internationales

–ALLEMAGNE. Le prince Chichibu a quitté Berlin en avion, pour se rendre à lena. Il est accompagné par l'ambassadeur du Japon en Allemagne. Le frère du Mikado se rendra ensuite eu Angleterre.

̃ AUSTRALIE. Le droit de libre exportation des minerais de fer est suspendu eh attendant les résultats d'une enquête scientifique, actuelle meut en cours, qui, doit indiquer si les gisements connus jusqu'ici suffisent aux besoins futurs Commonwealth.

CITE DU VATICAN. Le Pape a accordé iirie'audience publiquè à laquelle participaient de très nombreux fidèles, notamment 450 instituteurs et institutri- ces français des Amis de Saint-François, 40 employés de éhemin de fer français, et un autre groupe de Français.

̃– Le Pape a reçu en audience privée Mgr Pierre Peurois, auxiliaire du oicairé apostolique de Rabat.

DANTZIG. La police dantzicoise a procédé à une perquisition minutieuse dans l'étude de TVI" Romaniwski, avocat de Wiechmanni député socialiste dantzicois, disparu le 25 mai dernier dans des circonstances nUstérieuses. El^e a saisi tous les dossiers relatifs à cette affaire. EGYPTE. Des manifestations hostiles- se sont produites à Tanla, en Baise-Egypte, sur le passage de Xahas Paclia. Douze manifestants ont été blessés.

ring et le führer lui-même ont pris successivement la parole. Les deux premiers ont longuement harangué et multiplié les apostrophes en proclamant pendant près de deux heures d'horloge la « nécessité du travail dans l'honneur et de l'honneur dans le travail ». « Nous avons voulu conquérir l'âme de l'ouvrier allemand, parce que nous voulions qu'il redevint un Allemand. mais notre ardent désir était aussi de dire au patron '« II vous faut renoncer à votre arrogance de caste. » Le chancelier n'a prononcé qu'une très brève allocution qui a enchanté l'assistance.

Dans une improvisation tenue presque sur le ton de la conversation, il a commencé par s'excuser d'être obligé dé ménager sa voix, vu le mauvais temps et les nombreux discours qu'il doit encore prononcer en plein air. Puis dans une tempête de rires, il a prié les journalistes étrangers de ne pas profiter de l'occasion pour répandre sur l'état de sa gorge des nouvelles empreintes d'une aimable fantaisie. (et de fait, quand on voit et surtout quand on entend le fiihrer, on ne saurait mettre en doute la parfaite solidité de ses cordes vocales).

L'Anschluss vit encore

Enfin, il a, comme toujours, exalté son œuvre et l'idéalisme sans lequel rien d'humain n'est possible. Mais il l'a fait d'une façon si simple,* si directe, si prenante, que même les étrangers en étaient remués. Quant aux Allemands, c'était du délire et une délégation autrichienne s'époumonnait à crier « L'Autriche salue son führec » Manifestation qui a dû faire bien plaisir au gouvernement de Vienne. Xon, la. question de l'Auschluss n'est pas enterrée 1 M. François Poucet est reparti pour Berlin au début de l'après-midi., après s avoir eu un entretien avec M. von.Neurath. Entretien de courtoisie ou entretien diplomatique ? L'un, d'ailleurs, n'exélut pas l'autre.

Raymond Henry.

<».

Les invitations

du maréchal von Blomberg aux grandes manœuvres allemandes

Berlin, 11 septembre. Le D..V. B. communique

« Le feld-maréchal von Blomberg, chef de la Wehrmacht, a, en raison de l'hospitalité dont il' a joui, cette année, en Grande-Bretagne, en Italie et en Hongrie, invite les personnalités militaires dirigeantes de ces Etats à assister aux manoeuvres qui auront lieu, ce mois-ci, dans le MecUlcmbourg et en Poméranie. » Les officiers supérieurs suivants défèreront à cette invitation pour la Grande-Bretagne, le feld-marcchal sir Cyrill Deverell, chef de l'état-niajor général de l'Empire le général Ironside, général commandant en chef le maréchal de l'air, sir Arthur Longmore, commandant l'Académie militaire britannique.

» Pour l'Italie le maréchal Badoglio, chef de l'état-major de' l'armée ;'• le général Pariani, secrétaire d'Etat et chef de l'état-major de l'armée l'amiral Cavagliari, secrétaire d'Etat et chef de l'état-major général de la marine de guerri le général Valle, secrétaire d'Etat et chef de l'état-major de l'aviation le général Russo, chef d'état-major de la milice fasciste.

» Pour la Hongrie le général d'infanterie Rceser, ministre de la Honved; le général d'infanterie Vites Sonyi, chef de la Honved le feld-marcchal lieutenant Vites von Ratz, chef de l'étatmajor général de la Honved. »

ITALIE. Le total général des,pertes italiennes dans la conquête dé l'Ethiophie, et les opérations de police consécutives, s'élève au 1er septembre dernier à 3.902 morts par suite de blessures, de maladie ou d'accident.

SUISSE. Demain se réunit à Genève le conseil général du Rassemblement universel pour' la paix. On annonce à cette occasion l'arrivée de nombreuses personnalités, notamment M. Pierre Cot.

YOUGOSLAVIE. Le Comité économique germano-yougoslave tient sa quatrième session à Doubrovnik. Il-' a pour tâche d'étudier la révision de l'accord commercial germano-yougoslave.

A NOS ABONNES

Pour éviter- toute interruption dans leur service, nous prions ceux de nos abonnés dont l'ahon.' nement se termine le 15 de ce mois de bien vouloir ne pas altendre le dernier jour pour, nous adres'ser le montant du renouvellement. ̃-̃̃-

La date d'échéance est indiquée sur la bande d'envoi.


LES USINES SIMCA ont été évacuées volontairement

Mer sans incident

Les usines S.I.M.C.A., à Nanterre, ont vécu hier leur dernier dimanche d'occu. tation. Les grévistes ont évacué les bâtiments vers 20 h. 30, après avoir, durant l'après-midi, offert une « réception-a aux amis et parents des familles. La sentence prise en référé avantihièr n'aura donc pas lieu d'être appliquée.

L'évacuation a été soudaine un ordre de la Fédération des métaux est arrivé après la fête, et c'est dans une assemblée générale des grévistes présents que la cessation du mouvement d'occupation a été décidée.

Vous avez donc obtenu satisfaction ? ai-je demandé aux grévistes. -Non mais nous avons voulu montrer aux patrons notre bonne volonté. Maintenant on va discuter.

Les ouvriers pensent que la nominalion d'un arbitre fera dès lundi évoluer la situation vers une solution satisfaisante. L'apaisement est, dès maintenant,

acquis.

Les ouvriers sont sortis des locaux sans un cri, par petits groupes. Un certain nombre cependant étaient encore à l'intérieur vers 11 heures. En attendant la fin du jsonflit, un piquet de grève restera formé à la porte principale, mais à l'extérieur, à seule fin de njontrei1 la vigilance des ouvriers. :X5a. petit paquet sous le bras ou une valise à la main, les ouvriers se sont dispersés, non sans boire le dernier verre de l'amitié. Une sorte de pessimisme marquait le- visage de beaucoup dîentre eux.

De toutes nos « victoires s> de juin, disait l'un, que nous reste-il ? On nous a repris d'une main ce qu'on nous a donné de l'autre.

Si rétorquait son voisin, il nous reste les vacances payées.

Et un troisième, d'un air comique i- Et les jours de grève. non payés I Ce nouvel échec d'une grève avec occupation a produit le plus mauvais effet chez les ouvriers conscients. Mais les éléments extrémistes en ont retiré une amertume plus grande partant, un goût plus violent de «l'action directe». Espérons que ces mauvais bergers ne feront pas écoutés.

LE MISTRAL

bloque les paquebots dans le port de Marseille Marseille, 11 septembre. Une violente tempête de mistral rend la navigation très difficile dans les ports de Marseille et a été cause de nombreux incidents de mer.

Le paquebot Bernardin de SaintPierre, le Patria, lé Commissaire-Ramel ont rompu leurs amarres. Le paquebot italien Diulio, malgré le concours de cinq remorqueurs, a dû renoncer à prendre la mer.

En entrant, le Burma a été projeté contre un pont tournant et a eu plusieurs tôles défoncées. Lui-même a été abordé par L'Imerethie, qui lui a endommagé sa superstructure.

Le Gouverneur-Général Tirman a heurté un courrier de la ligne de Corse. A l'aérodrome de Marignane, le veut souffle également en tempête. L'avion -d'Air-France, venant de Tunis, est resté à Ajaccio. Il n'y a pas eu de départs d'Alger, ni pour Alger et Tunis. Enfin, la ligne italienne Marseille-Rome a également supprimé ses départs.

nom

UNE VOITURE S'ECRASE CONTRE UN ARBRE

Peux morts, quatre blessés Montluçon, 11 septembre. Dans un accident de la route, survenu près de Montluçon, le colonel Albert Roger, de Grenoble, et l'un de ses enfants ont été tués.

Ses trois autres fils, Henri, 23 ans, Pierre, 17 ans, et Jean, 16 ans, étaient très' grièvement blessés. Les deux cadets, surtout, sont dans un état alarmant. Mme Georgette 'Roger, 44 ans, épouse du colonel, a été transportée dans une clinique de Montluçon ou l'on ne conserve que peu d'espoir de la sauver.

INFORMATION POLITIQUE Le programme électoral de l'Union socialiste

et républicaine

L'Union socialiste et Républicaine a publié un manifeste dans lequel ce parti précise sa position politique en vue des élections.

La fin du manifeste est conçue en ces termes

« Ils (les candidats de l'U. S. R.) démontreront la nécessité des réformes de structure et du plan d'action écononjique que l'U. S. R. n'a cessé de préconiser, et qui implique du même coup l'adaptation et le rajeunissement de l'Etat républicain.

» De même, en politique extérieure, Bs affirmeront leur fidélité à cette paix indivisible et à cette sécurité collective sans lesquelles la S. D. N. n'est qu'une parade dérisoire devant un péril de guerre croissant.

» Ils rappelleront enfin que, depuis sa constitution, l'U. S. R. a tendu son effort vers lës trois buts essentiels qu'elle s'était proposés, et qui demeurent plus que jamais ceux des socialistes et des républicains défendre la République, surmonter la crise, sauver la Paix t>.

Feuilleton du Figaro du 12 Septembre 1937

K tpwifmoM

!Bt!LAM€

CHAPITRE XXXIII

Gray fait une promesse à Piers (Suite)

Ce fut presque avec satisfaction que Gray aperçut des lumières vacillantes et entendit les cris rauques et les voix aiguës des demihommes chargés de lampes. La fin ne pouvait tarder, le plus tôt serait Je mieux, Bien entendu, ils vendraient chèrement leur vie. Mourir de cette façon valait infiniment mieux que d'être livré à un serpent eu égorgé sur la pierre d'un autel. Piers comprit ses pensées, mais elle envisagea une fin différente. Vous avez le revolver, Colin ? Gray, qui ne pensait plus à l'arme, f#pondit affirmativement.

La nuque est le meilleur endroit, je crois, dit-elle lentement.

SEMAINE ARTISTIQUE ALLEMANDE « ARIANE A NAXOS w

Opéra en un acte et un prologue de Hugo von Hofmannsthal

L'Allemagne, au cours de sa semaine artistique, n'a présenté qu'un seul ouvrage nouveau; mais il est d'importance c'est l'Ariane à Naxos de M. Richard Strauss. L'oeuvre est ancienne. Elle n'est postérieure que de quelques mois au Chevalier à la Rose. Elle date de 1912, c'est-à-dire de l'époque où le talent du musicien de Salomé et d'Elektra était dans sa pleine maturité.

Mais Ariane à Naxos. n'a pas été donnée au public parisien sous la forme où elle avait été tout d'abord conçue. Primitivement, le compositeur et son librettiste Hugo von Hofmannsthal avaient imaginé de prendre le Bourgeois gentilhomme pour point de départ de leur pièce et de substituer au ballet des Nations offert en spectacle par M. Jourdain à Dorimène, un divertissement de leur façon. Jouée à Stuttgard à l'occasion de l'inauguration du nouveau théâtre, Ariane avait intéressé l'auditoire par ce que révèle toujours de brillant l'art de M. Richard Strauss; mais elle n'avait pas obtenu le succès retentissant et décisif de ses devancières. Aussi bien, soit que cette collaboration inattendue avec Molière les ait déçus, soit qu'ils aient eu soudainement conscience de ce qu'elle avait de singulier, les auteurs, l'abandonnant, transformèrent leur œuvre. De la première version, M. Richard Strauss ne conserva qu'une suite d'orchestre, d'ailleurs charmante. Et Jourdain devint un grand seigneur viennois qui donnait, lui aussi, le plaisir du spectacle à ses invités. Mais, si les personnages avaient changé de nom, le spectacle, lui, était demeuré le même, et surtout, l'idée neuve et la plus discutable qui lui composait sa physionomie.

Car, si le prologue, tout en récitatifs rapides et plaisant par son bariolage, nous montre les coulisses d'un théâtre d'amateur, tel qu'on peut l'imaginer dans un palais viennois au dix-huitième siècle; s'il met en scène quelques-uns de ces travers qu'on rencontrait, parait-il, jadis chez les artistes, et que Benedetto Marcello a si spirituellement fustigés dans son Théâtre à la mode, il nous livre également la clef de l'acte qui suit. Ou, plus exactement,

En quelques

lignes mm m

LE GENERAL NOGUES a reçu hier après-midi à Meknès diverses déléga-

tions des notables de la ville ainsi que e

hons des no<a&/es de 7a M//e oins! gué

les représentants du quarter de la ilédina. Le résident. général leur a précisé l'attitude des autorités et a déclaré qu'aucun désordre ne serait toléré. A l'issue de cette entrevue, le général Noguès a visité divers ouartiers Ce la vieille ville, sans aucun incident. Un certain nombre de boutiques étaient néanmoins fermées.

Le résident se rend ce soir &Fez. UN CAMBRIOLAGE A ETE COMMIS dans la propriété de M. GaTjriel Guérin, au Vésinet, 15, allée de la Marguerite. M. Georges Guérin, qui s'était absenté, s'aperçut du cambriolage hier après-midi. Tous les meubles ont été forcés, le coffre-fort fracturé et les malfaiteurs ont emporté pour une centaine de mille francs de bijoux, argenterie et objets divers.

»

DES MANIFESTANTS

SONT CONDAMNES A RIZERTE Tunis, 10 septembre. A la suite d'une grève qui avait éclaté récemment à Bizerte, des manifestants avaient tenu une réunion et avaient défilé à travers les rues de la ville sans autorisation des autorités municipales. Les deux meneurs de ce cortège iuterdit Hassen Rouri, secrétaire général de la' Confédération tunisienne du travail et Youssef Rebi, secrétaire du syndicat du bâtiment, viennent d'être condamnés par le tribunal à an mois de prison ferme chacun.

On ne signale aucun incident à Bizerte l'occasion de ces condamnations.

ÇA ET LA

L'Association des Anciens Combattants de la bourse des valeurs de Paris a reçu hier les amicales des Anciens Combattants de Bruxelles et d'Anvers. Les amicales, conduites par M. Duwez, représentant la commission de la bourse de Bruxelles, et M. Wagemand, agent de change, président de l'amicale de Bruxelles, ont déposé une couronne devant les plaques où sont inscrits les noms des 615 boursiers morts au champ d'honneur.

Vous trouverez, quand vous voudrez lit vous voudrez, l'appartement que vous voulez par les annonces immobilières du FIGARO, rubrique « Ventes et locations », paraissant tous les, Jours, saui le dimanche.

J'ai entendu dire que la mort est rapide et certaine,

Ele s'approcha de lui et leva la tête.

Vous ferez cela pour moi, Colin, n'est-ce pas ? Jurez-le.! 1 D'une voix enrouée, il jura qu'il la tuerait sans attendre.

Il se pencha et l'embrassa.

A ce moment, Gray entendit la voix de Samdad Chiemba qui lui parlait.

Colin, disait-elle, vous êtes en danger, je le sais. Une puissante magie protège celui qui cherche à vous faire du mal. Sans cela je l'aurais déjà tué. Je me dirige vers la Vallée de la Paix pour vaincre notre ennemi commun. Ne faites pas ce qu'on vous a demandé de faire 1 La voix lointaine s'éteignit comme le bruit d'une cloche.

Piers, semblait-il, n'avait rien entendu.

Maintenant, Colin, chuchotat-ellé en lui tendant son cou et à deux mains, elle baissa le col de son chandail marron.

Jusqu'à cette heure, Colin avait ignoré qu'une seule seconde peut paraître longue comme une éternité. Avait-il ^aiment entendu cette voix? '1 Ou était-ce une chimère d'un esprit fatigué ? Allait-il se parjurer, abandonner la femme qu'il aimait plus

(38)

musique de M, Richard Strauss

il nous explique pourquoi l'intrigue en est conduite et mêlée d'une façon aussi inhabituelle. On nous y apprend, en effet, que le. maître du logis a décidé de donner à ses hôtes le double régal d'un opéra sérieux et d'un opéra bouffe. Mais que, sachant l'autepr du premier en désaccord avec les interprètes du second, chacun d'eux prétendant passer devant l'autre, il a résolu de les faire jouer ensemble et de mêler à la fable antique d'Ariane les farces des bouffons italiens.

C'est ainsi que nous entendons l'amante affligée de Thésée se lamenter, jusqu'à ce que Bacchus l'enivre de son rayonnant amour, pendant que Zerbinette, Arlequin, Scaramouche, Truffaldin et Brighella tentent de la consoler et poursuivent leur folle aventure. Ainsi, parce qu'elle veut être en même temps une tragédie et une comédie lyriques, Ariane à Naxos est aussi une anticipalion sur les temps à venir. Ces temps où il devait être permis de traiter avec quelque irrévérence des sujets réputés sacrés.

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C'est dans cette superposition de deux thèmes lyriques sans lien commun que réside également le défaut de la pièce. Les sujets s'y côtoient; les genres demeurent indépendants. C'est à peine si les facéties des bouffons tempèrent la gravité des héros du drame. Les amateurs de théâtre qui espéraient éprouver à Ariane d Naxos le même agrément qu'à Salomé ou au Chevalier à la Rose, ont dû trouver à redire à cette intrigue qui ignore résolument l'effet scénique et le coup de théâtre.

Mais les amateurs de musique auront de multiples raisons de se montrer ravis. Ariane à Naxos est, avant toute chose, une œuvre destinée aux musiciens. Et M. Richard Strauss ne leur a peut-être jamais donné un ouvrage d'une conception et d'une exécution plus distinguées et d'une audition plus prodigue de délicats plaisirs. On n'y trouve aucune de ces éclatantes .symphonies où le maître de Till Èitlenspiegel, transformant en développements

Une réception

en l'honneur des artistes allemands

Le cdnjmîssârlat de l'Exposition et ia Société universelle du théâtre ont reçu hier, au Pavillon Dauphine, les artistes allemands venus à Paris à l'occasion de la Semaine artistique allemande.

M. Edmond Labbé, commissaire généralj! prononça une allocution de bienvenue. Prirent ensuite la parole M. Charles Martihelii, président de l'Union des Artistes, et M. André' Maupréy, secrétaire général de la Société universelle du théâtre, qui excusa M. Jules Romains, président. M. le docteur Ruppei, commissaire général du gouvernemeent du Reich. les remercia chaleureusement.

Remarqué dans l'assistance

M. Walter Funk, secrétaire d'Etat du Reich, et madame M. Oit, conseiller du ministère de la propagande du Reich, et madame le Ûr Maiwaid, commissaire général adjoint allemand. et madame le Dr Wolf, secrétaire d'ambassade, représentant M. von Campe, commissaire général adjoint allemand M. et Mme Knothe, M. Brautingam, conseiller de légation a l'ambassade d'Allemagne.

Parmi les membres de la Staatsoper MM. Erich von Prittwitz-Gaffron, membre de la direction de la Staatsoper; le Dr Kurt von Boeckmann, membre du Sénat de la cullure du Reich M. Wilhelm HoitholT von Eassmann, intendant des théâtres d'Etat de Prusse M. Gustav Roedin, M. Franz Wœlker, Mmes Margarete Klose, Anny von Stoseh et Irène Eden.

Parmi les personnalités françaises M. Charles Terrasse, du ministère de l'éducation nationale; M. Stéphane Chapelier, président de la Société des Auteurs, Compositeurs et Editeurs de musique M. Hubert Trébor, président du Syndicat des directeurs de théâtre M. Fernand Rouget, directeur du cabinet du commissaire général; M. Hanry-Jaunet, M. Max Maurey, président d'honneur de l'Association des directeurs de théâtre M. Simon Lissim, secrétaire de la S.U.D.T. M. Brémond-Philbée, trésorier de la S.U.D.T. M. Emile Fabre, ancien administrateur général de la Comé.die-Française SI. Billnsky, décorateur M. Dràtn.

que tout au monde et la laisser tomber dans les mains de ces adorateurs du démon, à cause d'un tour que lui jouait son imagination ? Il avait juré d'exécuter le désir de Piers. H lui devait de ne pas manquer à sa parole. Après tout, c'était la seule façon maintenant de lui prouver son amour.

Il y eut un déclic qui ne fut suivi d'aucune détonation.

Le revolver n'était pas chargé. Avec un soupir Piers tomba évanouie.

Les hommes qui les poursuivaient étaient maintenant à quelques mètres 'd'eux.

Les dents serrées, Colin se dressa devant la 'orme inanimée de Piers, prêt à saisir le premier qui l'attaquerait. Soudain il laissa retomber ses bras. Il se pencha, prit Piers dans ses bras, jeta son corps sans vie sur son épaule et s'avança vers les gardes.

J'ai un message pour Gynia, celle qui doit être ma femme. Au nom de Gynia, les hommes hésitèrent.

Alors un personnage, portant le collier et les bracelets d'or qui le distinguaient des autres s'avança et demanda quel était ce message. Gray biaisa de son mieux.

Le grand-prêtre, dit-il, avait reçu

éblouissants des idées parfois négligées, met son auditeur en transe et son "orchestre en folie. On n'y rencontré non plus rien de ce qui d'ordinaire, chez M. Richard Strauss transporte l'auditeur, même si la musique n'est pas le langage qu'il comprend le mieux la force et la couleur. Tout y est au contraire sobre et simple; tout y est fait pour les initiés..Pour ceux qui, savourant la beauté discrète d'un chant expressif, d'un groupement poétique de timbres, d'un accent qui émeut, d'un accord qui enchante, n'y cherchent rien d'autre que de la musique. La péroraison du duo de Zerbinette et du jeune compositeur, dans le prologue, l'introduction symphonique, la deuxième partie de la lamentation d'Ariane, d'innombrables épisodes vocaux et instrumentaux parsemés dans cette partition fertile en trouvailles de musicien et de poète, sont de cette espèce rare. Le quatuor bouffe que brode la voix de Zerbinette, et où M. Richard Strauss eût pu facilement s'abandonner à quelque brillant pastiche, est lui-même un modèle de mesure et de goût. L'orchestre surtout, cet orchestre de trente-sept exécutants, où tous les instruments sont traités comme autant de solistes de musique de chambre, propose sans cesse à l'oreille un nouvel enchantement. M. Clemenz Krauss, qui le dirigeait, en a équilibré les sonorités avec une sûreté remarquable et en a mis en relief tout le charme expressif.

Vocalement, Ariane à Naxos exigerait, pour que tout son effet soit rendu, une distribution idéale qu'une troupe de théâtre, à elle seule, peut aujourd'hui bien -difficilement réunir. Mme Ursuleac, dans Ariane, montre une vaillante expérience; Mlle Erna Berger, qui chante Zerbinette, a de l'agilité, et M. RoswaengerBacchus, de l'éclat. Les costumes sont d'un choix moins heureux que ceux du Chevalier à la rose. Mais la mise en scène de M. Heinz Tietjen demeure pleine d'intelligence et de raffinement. L'œuvre d'ailleurs n'a pas eu de peine à trouver son interprète le plus indispensable et le meilleur l'orchestre. «

Robert Brusseî.

NOUVELLES DIVERSES

Deux millions de bijoux oubliés dans un taxi

Mrs Madge Keam, descendue dans un grand hôtel de la rue Cambon, avait pris, hier après-midi, accompagnée de son mari, un taxi pour se rendre place Vendôme. Elle quitta la voiture rue Royale et oublia de reprendre son sac Il main en cuir bleu.

Ce sac renfermait plus de 2 millions de bijoux, dont un collier de 3 rangs de pertes fines, chaque rang composé de o7 perles, valant a lui seul 2 millions, et un poudrier en or, un carnet de chèques et une somme de 2.300 fr. Une circulaire a été envoyée a tous les garages de chauffeurs de taxi mais jusqu'à présent, le conducteur ne s'est pas encore fait connaître. Deux Polonais

dévalisaient une bijouterie pendant que le propriétaire suivait l'enterrement

de sa femme

Un bijoutier, M. Schwab, demeurant 26 Bd Beaumarchais, s'était rendu aux obsèques de sa femme. Des malfaiteurs profitèrent de son absence pour pénétrer chez lui et dérober des bijoux. Le service Police-Secours fut alerté? les deux malfaiteurs arrêtés et conduits à la direction de la police judiciaire Ce sont deux Polonais Joseph Kent et Szypa. Ce dernier a été reconnu par le service anthropométrique. Il était signalé par la police de divers pays comme voleur à la tire et avait déjà été condamné à Berlin sous le nom de Stanislas Feifenkopf.

l'ordre du lama magicien Samdad Chiemba, de respecter les désirs du futur époux de la Compagne du Serpent. Son souhait, pour le moment, éta^t de rester avec cette jeune fille blanche. Elle était malade et elle mourrait s'il n'était pas là pour la soigner. Gynia lui avait permis de demeurer à ses côtés et il y demeurerait 1

La ruse n'était pas très habile, mais elle réussit. Après quelques objections, sa requête fut accordée; doucement, Gray allongea Piers, toujours évanouie, sur le sol. Il s'avança vers' les deux gardes debout devant l'entrée de la caverne. Anssitôt des griffes d'acier dont leurs mains étaient pourvues tombèrent sur ses épaules.

Arrière ordonnèrent-ils. Je n'essaye pas de m'enfuir î riposta Gray avec impatience. Il fait froid, cette jeune fille est malade. Si elle meurt, vous mourrez aussi. Je le jure. Que l'un de vous aille chercher des fourrures pour lui servir de couche et apporte de la nourriture et du bouillon chaud. Allez 1 ou je vous étranglerai de mes pro.pres mains 1

Une vive discussion s'engagea entre les gardes, et l'un d'eux finit par partir dans la. direction que tes au- tres avaient prise.

A LA ROCHELLE

Des dockers supposent

au déchargement d'an navire parce que l'on employait une grue électrique 1

La Rochelle, 11 septembre. Les dockers de La Rochelle ont tenté de s'opposer au déchargement au moyen d'une grue électrique de la cargaison de charbon d'un navire anglais.

Ils ont déclaré que l'acheteur de ce charbon emploie habituellement une grue-vapeur, nécessitant trente dockers, alors que la grue électrique fonctionne avec deux dockers seulement.

Ce matin, des mesures ont été prises par la police pour assurer la liberté de déchargement, mais les conducteurs de camions ont refusé de laisser charger leurs véhicules.

UN AVION MILITAIRE ANGLAIS S'ECRASE SUR LE SOL

Quatre morts

Londres, 11 septembre. Un avion militaire de l'aérodrome de Thornaby s'est écrasé sur le sol cet après-midi, à Belmont Hill, par suite du brouillard. Les quatre occupants ont été tués. MOTS CROISES-ENIGMES Problème du 12 septembre

Horizontalement. 1. Respectées par les Figaro de 1860. II. Elle accueillit un naufragé ple.n d'astuces. III. Nécessaires pour comprendre certains romans Reçoit te vêtement d'un apostat. IV. Qui a rapport à une étape enchanteresse. V. Participe gai Débarrassés du superflu. VI. Initiale d'un navigateur redouté de ses collègues étrangers Récompense d'un sincère repentir. VIL Fin de participe · Dans un demi anglais Un célèbre consul refusa les siens à sa patrie. VIII. Esprit très élevé. IX. Symbole Fourragère. X. Gâte Deux lettres de Saskatchewan. XI. Certain était chargé de tous ies péchés d'Israël EUe ne vole pas seulement avec ses ailes. XII. Sur un manuscrit dont on a pris connaissance Mis dans les hauteurs. XIII. Il nous dispense d'avoir recours aux moines Suites d'années peu ordinaires. XIV. Indispensables pour certaines opérations.

Verticalement. 1. Ce que doivent être tous les agents de l'Eiat. 2. Produit par une gatfe Pas entendu. 8. Ne sens pas bon Partie d'un titre universitaire Deux ietlres de « Fou-Tchéou » Renforce une acceptation. 4. Il est entouré de rayons Echoient souvent à de grands vicaires. 5. Initiale et finale d'un célèbre tribun de Rome tué dans une émeute en 1354 Précède le nom d'un prélat Fournit du cachou Anc.en transport. 6. Ils ne pouvaient voir en peinture ce qu'Us adoraient. 7. Sous les ponts de Berne II n'avait pas prévu les pellicules Possessif. 8. Hôte célèbre de la Bastille Sert à appeier Génie orientai. 9. Ministre a un royai étourdi j Se dit de la critique. 10. Possessif Du nom d'une rivière américaine qui serpente doublement Désigne le souverain d'un Etat inclus dans une capitale.

Solution du problème du 5 septembre

ECLAIRCISSEMENTS

Baritontalement. I. (Qui fini» en queue de poisson). II. L'in octavo raisin est ce format plié en huit. IV. H. P. = Horse Power L. Q. = Louis Quicherat. Verticalement. 4 cc = 200 en chiffres romains.

Piers revint bientôt à elle; mais tant d'émotions successives l'avaient épuisée.

Eh bien, cette fois nous devons nons avouer vaincus, n'est-ce pas, Colin ? s'écria-t-elle en regardant la petite lampe à huile posée sur un rocher et que le courant d'air faisait vaciller. Qu'allons-nous faire 2 Colin lui annonça qu'il avait décidé d'épouser Gynia.

C'était le seul parti à prendre, cher Colin, dit-elle.

Mais il eut l'impression qu'elle prononçait ces paroles avec tristesse.

Savez-vous, il me semble parfois que tout ceci n'est qu'un rêve 1 que nous nous éveillerons sains et saufs, ailleurs, dans de bons lits blancs. Ne le croyez-vous pas ? 2 Il n'y avait rien à faire.

Us se mirent à parler de Londres, puis ils revinrent à 1a sombre réa-

lité. #

Si Gynia acceptait le plan de Gray, fit observer Piers, en sa qualité de roi de cet horrible monde souterrain, Colin pourrait bientôt la faire remettre en liberté.

Il en convint. Et s'il n'en avait pas le pouvoir tout de suite, Samdad Chiemba s'en chargerait. Samdad Chiemba aiderait aussi le jeune homme & retourner dans le monde des

LE MYSTERIEUX

ASSASSINAT

DU CHAUFFEUR COUFFY .On a fait le point de l'enquête Aucun élément nouveau n'a été recueilli hier, tant à Orléans qu'à Paris, par les inspecteurs de la brigade mobile et de la Sûreté nationale qui poursuivent leur enquête sur l'assassinat du chauffeur de taxi Couffy.

Au cours d'une conférence qui s'est tenue en fin de matinée, dans le bureau de M. Mondanel, inspecteur général des services de police criminelle, rue des Saussaies, les commissaires Belin et Chennevier ont dressé le bilan des résultats auxquels ils sont déjà parvenus. On donnait à penser que ce travail de coordination allait sans doute permettre d'aiguiller utilement les recherches dans de nouvelles directions, Une piste est retenue pour l'instant. On sait qu'il y a quelques mois M. Couffy avait été victime, à Pontoise, d'un client indélicat, un Tchécoslovaque nommé Solden Korwenzay, 37 ans, qu'il avait fait arrêter. L'étranger fut condamné à trois mois de prison par le tribunal correctionnel de Pontoise et frappé d'expulsion.

A-t-il quitté le territoire français ? 9 On se le demande et des recherches sont faites pour le retrouver, ainsi que deux jeunes femmes qui l'accompagnaient.

Enfin, on continue à n'attacher au-une importance au témoignage de Saliris et suivant lequel une femme rousse aurait été vue, à peu près à l'heure du crime, sur la route de Paris à Limoges, en compagnie de l'assassin présumé. On affirme rue des Saussaies qu'il y a indiscutablement confusion et que le meurtrier a dû opérer seul, dans un but uniquement crapuleux.

LE COIN

DE

L'EXPOSITION

M. Walter Elliot est reçu par le commissaire général M. Walter Elliot, secrétaire d'Etat pour l'Ecosse, de passage à Paris, a été reçu hier par le commissaire générai de l'Exposition.

A cette réception assistaient les hauts fonctionnaires de la présidence du Conseil, du commissariat général de l'Exposition et de nombreuses personnalités de l'Association France-GrandeBretagne.

A cette occasion, M. Walter Elliot a prononcé une allocution dans laquelle il a exalté les sentiments d'amitié qui unissent la France et l'Ecosse.

F élit guide du public pour V Exposition

«inMtHutititMHiiniiiHHiiHiimiimiHniinHiiiiiiHimiHnttiiinHtiniiiMiMinntiiiimiim

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Aujourd'hui, cent onzième jour d'ouverture

6 francs, de 9 h. 30 à 24 heures.

9 h. 30 à 24 h. Centre Rural (Porte Maillot), semaine bretonne.

14 h. 30 Annexe Kellermann Conférence de M. Pierre Guedy « Campagnes et villages en fête ».

16 h. et 21 h. Annexe Kellermann au Théâtre des QuatreVents < La Jalousie du Barbouillé », par les Comédiens Routiers. 16 h. 30 Centre Régional, sur le fronton de pelote basque, partie de pelote, fandango, chants et danses basques et gascons par le groupe < Les Mutuyak ».

16 h. 30 et 21 h. Centre Rural (Porte Maillot), Fête folklotique par le Cercle celtique de Paris.

20 h. 30 Centre Régional Fête berrichonne, aubades et spectacles folkloriques devant le Pavillon Pyrénées-Languedoc. 21 h. à 24 h. Pont Alexandre Grande fête populaire organisée par le Pavillon des Vins et le service des Fêtes de l'Exposition. 21 h. 30 à 23 h. 30 Sur la Seine et au Trocadéro Fontaines lumineuse»!

DEMAIN i

9 h. 30 à 24 h. Centre Rural (Porte Maillot) Semaine bretonne.

20 h. 30 Fête populaire de la France d'outre-mer. Sur la Seine Cortège de la France d'outre-mer, départ de l'île des Cygnes, tour de l'Ile, pont d'Iéna, passerelle Debilly et retour. 21 heures s Spectacles sur trois pontons fixes 1) face Pavillon de l'U.R.S.S. 2) face Pavillon du Portugal 3) face Pavillons Hygiène et Yachting. 22 heures î Sur la Seine Gala lumineux de la France d'outre-mer.

Pour téléphoner à an pavillon de l'Exposition, ou pour tous «enseignement*, il suffit de composer EXP sur l'appareil automatique. GUICHETS DE CHANCE DE LA BANQUE TRANSATLANTlQLfc Entrée Concorde, Alma. Trocadéro.

Pavillon de la Banque Transatlantique,

arbres, des oiseaux, de la pluie, du soleil, du ciel bleu. Ce mariage avec Gynia ne serait pas un vrai mariage au sens ordinaire de ce mot. U avait conscience du pouvoir qu'il exerçait sur Gynia, disait-il. Il espérait que grâce à cela, à sa ruse et à sa force I sans parler de l'aide de l'abbé il pourrait faire tout ce qui était nécessaire.

Le retour du garde chargé de peaux de bêtes, d'un grand bol de bouillon fumant, de pains ronds et plats faits avec de la farine sans levain fut salué par des éclats de ( gaieté forcée.

Assis sur les peaux de bêtes, ils se mirent à manger avec appétit. Ils avaient à peine terminé leur repas que le garde parut à l'entrée de la caverne.

Gynia vous envoie chercher, prisonnier, dit-il en s'adressant à Gray.

Eh bien, c'est le moment de saisir le taureau par les cornes, remarqua Gray. Je vais bien vous installer avant de partir, Piers.

Adroitement, il arrangea un lit pour elle et prenant la fourrure la plus belle et la plus moelleuse, en drapa ses épaules. Il se pencha et ils échangèrent un baiser.

Dormez Quand votre femme chambre vous apportera le thé

BRIDGE

̃ c Sans atoufc '.1

A joue et fait 7 levées sur, 9.

SOLUTION DU PROBLEME H, 156 (Peusthès)

A f B i c D VARIANTE !»• 1

i *̃♦ i ._?.♦ I 4* Voir variante 2 par suite du Jeu de D.

2 D H 5 y 7 V 9 V 3 R V D 5 4 2 y 6V io y 5 7* D 54 10 ♦ 6 3 8 _4 V 7 4 _aj>_ 8 k y VARIANTE N° 2

2 j 2¥| 5 7 y |_R V_ Si D joue valet de cœur, A prend de la dame, C se défausse d'un carreau et A et B font le reste.

Un pilote français se blesse aux manœuvres de l'Ouest Caen, 11 septembre. Un accident d'aviation a marqué le début des manoeuvres de l'Ouest.

Un avion militaire, piloté par le lieuten.int René Williams, appartenant à la base de Chari «es, était parti au cours de la matnee en reconnaissance au large de Ça en. En regagnant sa base, l'appareil a heurté une ligne électrique à haute tension avec l'aile gauche et a capoté. Le pilote a été retiré des débris grièvement blessé.

demain matin, je viendrai vous voir et je vous raconterai les dernières nouvelles de Londres. Courage, Piers.

Que Dieu vous bénisse, Colin 1 Ne faites pas de bruit eu fermant la porte, je vous prie.

Elle se mit à rire et s'allongea sur son lit improvisé.

CHAPITRE XXXIV

La Cheminée de l'Enfer

Quand le lepcha eut atteint l'en* trée secrète, il pressa le ressort qui maintenait en place le bloc de maçonnerie et quand il eut passé, le refit pivoter à sa place.

Il avait espéré trouver Samdad Chiemba dans la salle d'audience et lui remettre immédiatement le message du bossu. Mais la pièce était vide.

Il sortit sur la terrasse qui s'ou.vrait en plein ciel.

Poussant un profond soupir, il regarda les étoiles et murmura une prière pour remercier son dieu tutélaire de lui avoir permis d'arriver sain et sauf.

14 suwre.)

Mark Channing.

(Traduit Ae l'anglais

par Jeanne *• otirnter-l'nrgoire.)

(Copyright tty Ifniteo feature Syndicale \i« Voïkl


Annabella porte avec grâce ce costume d'époque dans «Sous ta robe rouge» a •"•-̃ que l'on peut voir en ce moment au Normandie.

~i~

LA SEMAINE PROCHAINE Il convient d'ajouter au tableau que nous avons publié hier

Lundi

A l'Odéon, en soirée, reprise d'Eugénie Grandet.

Vendredi.

Au Bal du Moulin-Rouge, en soîrée, 'première représentation de Une Fête à l'As-

cienda.

UNE TROUPE ESPAGNOLE VA VENIR A PARIS

On mande de Madrid que la compagnie du théâtre Le Barraca, composée d'une vingtaine d'acteurs, partira le 15 septembre de Valence pour Paris. Elle doit donner un certain nombre de représentations au Pavillon de l'Esjagne- à l'Exposition.' ">

les3:ouds HE SOIR

Au Thédtre des Champs-Elysées (se-

maine artistique allemande), à 20 heures,

maine arlistique attemande), Ii ~0 heures,

cinquième et dernier gala d'opéra Tristan et V seuil, de Richard Wagner (seconde

représentation).

̃•̃̃ -A ̃̃̃ ̃"

Aujourd'hui, dans Le Malade imaginaire, Mlle Renée Faure jouera, pour la première fois chez Molière, Angélique. Ce soir, dans Denise, M. Maurice Donneaud jouera également pour la première fois le rôle d'André de Bardannes et Mme Dussane celui de Mme Brisset.

<+. Mardi soir, à l'Opéra-Comique, Mme Madeleine Sibille et M. L. Arnoult reparaîlront dans Werlher.

Mlle Madeleine Sibille vient d'avoir la douleur de perdre sa mère, décédée à la suite d'une courte maladie. Mme Renée G Uy a bien voulu accepter de la remplacer au pied levé mercredi soir, dans Cavalier ia Rusticana, et c'est Mme Madeleine Mathieu qui a chanté jeudi soir à sa placa le rôle de Musette dans La Vie de bohème. CHATELET. Aujourd'hui, à 14 h. 30, en matinée YANA », l'opérette à grand -spectacle. avec ROGER BOURDIN et BACH, DEVA-DA8SY, MONIQUE BERT et l'extra. ordinaire danseuse acrobatique B 0 B B E JOYCE.

Matinées jeudis et dimanches, à 14 h. 30.

gooodoAeAijo~

PORTE-SAINT-MARTIN. Aujourd'hui, à 15 heures, ce soir, lundi, mardi et mercredi 5 dernières de «UN DE LA MUSIQUE, », avec GEORGES MILTON et ALICE TlbSOT.

Jeudi, relâche.

Vendredi, 1" représentation du « ROSIER DE Mme HUSSON ». polir la rentrée du grand comique FERNANDEL, en chair et en os.

VIEUX-COLOMBIER (Th. René-Rocher). Aujourd'hui, à 15 h.. matinée de CREPUSCULE DU THEATRE », de H.-R. Lenormand.

MMIW~N

PALAIS-ROYAL. Si vous voulez rire, ane pièce s'impose MADAME EST AVEC MOI !». Aujourd'hui, matinée.

THEATRES

EN MATINEE

COMEDIE-FRANÇAISE (Rich. 22-70), à 14 h. 30: Le Voyage à Biarritz (MM. André Brunot, Ledoux, Jean Martine! Mmes Dussane, Marcelle Gabarre.). Le Malade imaginaire (MM. Ledoux, Dorival, de Rigoult; Mmes Béatrice Bretty, Renée Faure, Nadine Marziano.).

ODEON (Danton 58-13), à 14 h. 30 L'Avare (MM. Chamarat, Guy Parzy, Lucien Pascal Mmes Lily Monnet, Michèle Michel, Renée Simonot). Le Jeu de l'Amour et du Hasard (MM. Raymond-Girard, Georges Cusin, Darras; Mines Ev a Reynal, Paulette Marinier).

Même spectacle qu'en soirée

Antoine, 15 h.; Athénée, 15 h.; Bouffes-Parisiens,' 15 h.; Capu- cines, 15 h.; Châtelet 14 h. 30; Comédie des Champs-Elysées, 15 h. 45; Daunou, 15 h.; Déjazet, 15 h.; Deux-Mas«nés, 15 h. Gaîté-Lyrique, 14 h. 45 Grand-Guignol, 15 h.; Gymnase, 15 h.; Marigny, 15 h.; Montparnasse, 15 h.; Nouveautés, 14 b. 45; Palais-Royal, 15 h.; Porte-Saint-Martin, 15 h. Renaissance, 14 h. 45 Saint-Georges, 15 h.; Sarah-Bernhardt, 15 h.; Variétés, 15 h.; Vieux-Colombier, heures.

EN SOIREE

OPERA (Opéra 59-59), relâche Demaln L'Aiglon ». COMEDIE-FRANÇAISE (Rich. 22-70), à 21 h. Denise (MM. Alexandre, Jean Hervé, Maurice Donneaud, Chambreuil Mmes Dussane, Gabrielle Robinne, Germaine Rouer). Demain « Le Simoun ».

OPERA-COMIQUE (Rich. 72-00), à 20 heures La Tosca (Mme Bernadette De'prat; MM. Paul Vergnes, Louis Musy, Payen,' Morturier). La Rosière du Village (Mlle Byzantl, M. C. Tcherkas, M. Delaunay). Orch. M. Jean Morel. Demain, relâche.

ODEON (Danton 58-13), à 20 h. 45 Tartuffe (MM. Louis Seigner, Gautier-Sylla; Mmes Eva Reynal, Lily Mounet, Renée Simonot). Les Plaideurs (MM. Chamarat, Georges Cusin, Darras Mmes Blanche Dars, Jeanne Reinhart). Demain « Eugénie Grandet ».

ATHENEE (Opéra 82-23), a 21 h. Electre, de M. G. Giraudoux. (MM. Louis Jouvet P. Renoir, R. Bouquet; Mmes Gabrielle Dorziat, ttenée Devillers, Madeleine Ozeray). GAITE-LYRIQUE (Arch 21) 20) à 20 h. 45 Le Pays du Sourire, de Franz Lehar. (MM. José Janson, Robert Allard, Dhurtal; Mmes Ardanti, Cébron-Norbens, etc.). Dimanche, matinée.

GYMNASE (Pro. 16-15), â 21 h. Le Voyage, de M. Henry B insteiii. (ValPntlne Tessier, Claude Dauphin, Jean Wall, Lucy Léger, Georges Pally). Dimanches matinée à 15 h.

Il paraît que. Deux chansons de Kurt Wèill pour Yvette Guilbert.

Le compositeur 'Kurt-Weill, l'auteur de la partition de l'Opéra de Quat'Sous, qui est actuellement à Hollywood, a écrit tout spécialement pour Mme Yvette Guilbert deux chansons qu'elle créera au Théâtre de l'Etoile le,24 de ce mois. Projet retardé.

Des représentations d' œuvres françaises devaient être données avec un vif éclat, en plein air à Francfort cet automne. Nous croyons savoir que ce beau projet est reporté à l'année prochaine. Va-t-on démolir le MoulinRouge ?

Nous avons annoncé que le Moulin Rouge, d'illustre mémoire, était à vendre. On assure à présent qu'il va être démoli et-qu'on élevera à sa place, des immeubles de rapport.'tnn

Petites nouvelles

1 Mlle ElKine Schenneberg, remplaçant Mme Lapeyrette soufirante, a tenu avec autorité, lundi dernier, le rôle de la Reine qu'elle abordait pour la première fois dans Hamlet à l'Opéra.

Voici la distribution complète d'Eugénie Grandet, que l'Odéon reprendra demain soir Mlle Jeanne Boitel (Eugénie Grandet), MM. André Wasley (Grandet), Raymond-Girard (Charles Grandet), Chamarat (Cruchot), Harry-James (des Grassins), Roger Weber (de Bonfons), Darras (l'abbé Cruchot), Jean Schneider (Cornouailler), Lucien Bryonne (Adolphe des Grassins), Marcovici (docteur Bergerin) Mmes Germaine Duard (Mme Grandet). Suzanne Courtal (Nanon) et Madeleine Brosy (Mme des Grassins).

Vendredi soir aura lieu, au Bal du Moulin-Rouge, la première représentation de Une Fête à l'Hacienda, avec Mlle Dora del Monte et M. Franck Pichel.

Hier a eu lieu dans l'intimité, à la « Chaumière Russe », au Mesnil (S.-et-O.), l'inauguration du « Reliquaire Théâtral », œuvre de M. Sacha Gorodetsky, artiste du théâlre « Le*Miroir Déformant » de Petrograd.

Mme Cécile Sorel rentre d'une tournée dans les principaux casinos où, dans L'Aventurière, elle a remporté un beau succès. Son partenaire, M. George Grey, fut à ses côtés un Annibal audacieux et de belle allure.

Engagée pour donner un gala de danse à Biarritz, Mlle Mia Slavenska a quitté Paris ces jours derniers,

CETTE NUIT. `

Le succès éclatant de 1937, de

SHEHERAZADE continoe avec le concours de

Ydanda, Hachem Khan Gerda Newman r;

er a fois à Paris

Salvadorès, quatuor russe On soupe, on danse de 23 h. à l'aube. S,, rae de Liège. Salle réfrigérée. TRI 41-68.

MONTPARNASSE (Gaston-Baty), à 21 h.: Madame Bovary. 20 tableaux, d'après Gustave Flaubert, adaptation de Gaston Baty, musique d'André Cadou. (Mlle Marguerite Jamois MM Lucien Nat, G Vitray, H. Beaulieu, Rolla-Nor.man, etc.)

ANTOINE, 21 heures Les Amants terribles.

ATELIER ̃ rflârhe oour répétitions.

BOUFFES-PARISIENS, à 21 h. Trois Valses.

t,APUfINËS. « 21 n La Nuit du j.

i HATEI.E'I » 21 h Vana (Bach Rogei Bourdin) COMEDIE DES CHAMPS-ELYSEES, 21 b. 15 Hécube. iMUNOU >7 rue Uaunoui. 21 h Pamplemousse. DEJAZET 21 11 Irma, troisième à gauche.

DEUX-MASQUES, a 21 h Boccace conte 19.

GRAND-GUIGNOL, à 21 b Epouvante et rire

MARIGNY r. il h La Belle Saison (I. Boyer. Pills, Tabet.) NOUVEAUTES, à 21 h. Via l'travail!

ŒUVRE, relâche. Demain Oscar Wilde.

PALAIS K(n AL. a 21 a Madame est avec mot! PORTE-SAINT-MARTIN, 21 h.: Un de la Musique (Milton). KbNAISSANCE, a 20 h 45 Mon Curé chez les Riches, SAINT-GEORGES. a 21 h 10 L'Ecurie Watson. SARAH MKRNHARIH 21 b. La Mère

TH. DES CH..ELYBEES, 20 h. Tristan et Yseult. VARIETES. 21 h. Un de la Cannebière (Alibert). VIEUX-COLOMBIER, 21 heures Crépuscule du Théâtre.

MU -SI Ci! A M. S

ClJAï>l-SONMl:;tf$

•: •̃ CIRQUES

Même spectacle qu'en soirée ,1

A. B. C 15 h.; Alcazar. 15 h.; Casino de Paris, 15 h.; Deux- An es, 15 h.; Dix-Heures, 15 h.; Folies-Bertère, 14 h. 30

Medrano, 14 h. 45; Mogador, 15 h.; Noctam aies 37, 15 h.

Gilbert Gil et Raimu dans une scène de « Gribouille », le film de Marcel Achard, réalisé par Marc Allégret, qui passe depuis quelques jours au Madeleine Cinéma.

m~~jMj~M~,

» AU NORMANDIE SOUS LAROBE ROUGE En dépit des responsabilités que lui confère le titre, la pourpre cardinalice ne joue ici qu'un rôle restreint. Richelieu n'a pas le bras assez long pour se mêler d'affaires de cœur qui se passent dans le Béarn. Et, par ailleurs, le metteur en scène qui prend quelque liberté avec l'Histoire, fait tourbillonner le vent de la disgrâce au-dessus de la tête du prélat pendant son court passage à l'écran.

Le drame se joue entre Conrad Veidt, bretteur impénitent, et Annabella, sœur du duc de Foix, laquelle se mêle fort inconsidérément de choses d'Espagne. Or chacun sait ce qu'il en cuit d'intervenir au delà des Pyrénées quand on n'est pas du même avis que le gouvernement en lace ce sont jeux bien dangereux f

La langue anglaise est la langue officielle de ces démêlés franco-espagnols '-r- la langue anglaise qu'Annabella écorche, quant à la'prononciation, avec la meilleure grâce du monde et à. la- quelle Conrad Veidt imprime un fort, accent teuton. Mais dans cette tour 'de Babel, que devient le château Foix ? I L'amour reconnaît les siens il efface les frontières, dissipe les malentendus et gagne au lointain cardinal les causes

les Plus compromises,

Un opérateur, dont l'adresse égale celle d'un chirurgien esthétique, réussit à adoucir les angles du visage de Conrad Veidt au point d'en faire un galant acceptable pour Annabella qui est la jeunesse même. Faute de quoi, ce roman d'espionnage eût pris des allures de détournement de mineure et relevé davantage de la correctionnelle que de la cour martiale. Un incessant cliquetis d'épées sert de musique de scène l'on étripe à tout bout de champ et chaque figurant s'est appris à jouer du fer et du feutre avec l'élégance de Christian et la morgue de Cyrano.

Jean Laury.

«BURGTHEATER» au STUDIO DE L'ETOILE « BURGTHEATER », le nouveau film de WILLY FORST, le célèbre metteur en scène de tant de chefs-d'œuvre, tels que « LA SYMPHONIE INACHEVEE », « MASCARADE », « MAZURKA », etc., a commencé sa carrière au STUDIO DE L'ETOILE. C'est un film puissant, admirablement construit, et dont le scénario est très prenant. L'on y retrouve toutes les qualités de ce grand metteur en scène qu'est WILLY FORST. Admirablement interprété par OLOA TSCHECHOVA, WERNER KRAUSS, EICHBERGER, et la nouvelle artiste HORTENSE RAKY, véritable révélation.

~')B!)~~Ïc)~M")5~

L~S ~1Q)GmAOOH~S

EN MATINEE

MOGADOR 21 h Ça. c'est parisien (Mistinguett). NOCTAMBULES 37, 21 h. Pourquoi s'en faire! CâlâtETS OAiMCIMOS 1'r1ONTE-CRIS'fO. S. rue Fromentin (Tri 42-31) Cabaret-danc BAL DU MOULIN-ROUGE, 21 h. -30 Ray Ventura. fABARIN La Joie de vivre. Attractions.

CABARET DE MONSEIGNEUR Skajinsky, Saala, Seversky. CABARET DES FAMEUX TZIGANES. 4. r. de La Michodière CLUB DES OISEAUX Thés, cocktails, diners dansants. SHEHERAZADE Hachern Khan, Yolanda, Gerda Newman. LIDO Thés, dancing, soupers, attractions.

AU RON-RON (7, rd-pt Ch.-Elys.), 4 et 9 b. Danses, attract

films parlants français.

AUBERT-PALACE « 12 h.-O h. 45 Secrets de la Mer Rouge. CINE-OPERA + 14-20 h. S., 21 h. Bandera, M. Chapdelaine. CESAR: 14 h. à 19 h. S., 21 h. 45: Bandera, M. Chapdelaine. COLISEE 14 h. à 19 h. S., 21 h. La Bataille silencieuse. DEMOURS 14 h. 45, 20 h. 45 L'Homme du jour.

AU MADELEINE « GRIBOÛÏLLE »

Le meilleur rôle de Raimu, nous at-on dit. L'un des meilleurs asurément. Marc Allégret, Marcel Achard et André Daven, qu'il déf init lui-même une habile trinité cinématographique, ont construit autour de son talent sonore une intrigue rebondissante servie par un dialogue excellent.

Le rôle de Raimu celui de Camille Morestan est un rôle de brave homme qui va sans cesse vitupérant et tonnant pour mieux dissimuter le meilleur cœur du monde un cœur inquiet cependant. Camille ne se résout à de rares silences que pour mieux faire explosion l'instant d'après, et ce travers nous vaui une scène en Cour d'assises, où Camille Morestan figure comme juré, qui est l'un des meilleurs morceaux du genre et aussi l'un des clous du film. Camille, tour il tour, est aux prises avec son fils, avec la maîtresse de celuici, avec tous et avec lui-même. Il s'entête dès qu'il se juge sûr de son bon droite :et s'entête bien et le feu du ciel s'en mêlerait-il qu'il serait impuissant .contre lui. Mais que le doute le tourmente, qu'il soit convaincu d'une erreur, une même ardeur le saisit pour détruire ce qu'il édifia. Et il en vient à la solution de Gribouille il veut tuer celle qu'il sauva de la mort en se bataillant dur pour elle, afin de mettre en repos sa conscience de primaire, conscience ignorante des adroits compromis dont usent de moins scrupuleux.

Raimu, la main rageuse tourmentant ses cheveux emmêlés, son regard de gros chien fouillant des yeux troublés, Raimu attendri, bouleversé, furibond, désarmé, désarmant, joue avec une sincérité totale un rôle qui lui convient entre tous.

Et le calme inquiétant de Michèle Morgan est comme un mur lisse et dur sur quoi viennent rebondir sans cesse l'inquiétude, l'indignation et aussi la tendresse à grand éclats de ce Gribouille qui doit craindre ici davantage le feu que l'eau.

Version originale. Sous-titres français.

EN SOIREE

FOLIES-BERGERE (Prov. 98-49), à 21 h. En Super-Folies, revue à grand spectacle, en 50 tableaux, de M. Maurice Hermite. (Joséphine Baker). Matinées samedis et dim. A.B C.. 21 Il La Revue du Rire. Marie Uubas et 10 comiques ALCAZAR. à 21 h Beautés de femme (revue nouvelle). CASINO DE PARIS, 21 h. Paris en joie.

DEUX-ANES, à 21 h Aneries 193? revue.

TH. DE DIX-HEURES, à 22 h. Martini, P. Colline, V. Vallier. LUNA-PARK T. 1. j.. matinée et soirée Attractions. MEDRANO, à 21 h.: La Saison du Jubilé.

CI MAS

CE SOIR

A l'Exposition (Pavillon Phono-CinéPhoto), d 21 heures Cala du Cinéma d'Amateurs.

*̃' >.

Gueule d'Amour passera en triple exclusivité la semaine prochaine, au César, au Cné-Opéra et au Bonaparte.

William Powell vient passer quelques jours de vacances e,n Europe.; il sera vendredi à Paris.

C'est le vendredi 17 courant, en soirée, qu'aura lieu la première représentation de ga.a du fllm Les Rois du Sport, au MaxLinder.

<«> Jean-Paul Paulin, le réalisateur de La Danseuse rouge, se trouve actuellement en Camargue chez le romancier Jean des Vallières, auteur des Filles du Rhône. Jean-Paul Paulin compte tourner à partir de cette semaine avec toute sa troupe, qui comprend Annie Ducaux, Denise Bosc, Nane Germon, Larquey, Alexandre Rignault, Arnaudy, Daniel Lecourtois, Escoffier, Maurice Rémy et André Nicolle. Le roman de Marguerite Gautier, dont les deux principaux interprètes sont Greta Garbo et Robert Taylor, sera très prochainement projeté sur l'écran du Cinéma Le Paris.

Nouveaux visages 1937, qui passera prochainemept sur l'écran d'un cinéma des boulevards, ne réunit pas moins de cent vedettes, ce qu'on raconte.

FILMS RECOMMANDES Exclusivités PATHE

MARIGNAN v

LE MESSAGER

OLYMPIA

LE CLUB

DES ARISTOCRATES IMPERIAL

LES PERLES

DE LA COURONNE et un film en relief

de LOUIS LUMIERE

ELYSEE-CINEMA :♦ 14 à 24 h. L'Amour veille. GAUMONT + 15 h. à 1 h. mat. Le Cantinier delà Coloniale. IMPERIAL 14 h. à 1 ù. Les Perles de la Couronne. LUTETIA ♦ 14 h. à minuit Le Jardin d'Allah. LUX 14 h. 45, 20 h. 30 L'Amour veille, Billet mystérieux. MADELEINE 10 h. à 1 h. du matin Gribouille. MARIGNAN 14 h. à 23 h. 20 Le Messager.

MARIVAUX 10 h. à 2 h. du matin Un Carnet de bal. MAX-LINDER + 12 h. à 2 h. m. Ignace.

MOZART 14 h. 45, 20 h. 45 Danseuse ronge. Cœur de Père. NOTRE-CINE 15 h., 17 h., 21 h. Rothchild.

OLYMPIA 10 h, à 1 h 35 Le Club des Aristocrates. PARAMOUNT 10 h. 1 h. Le Chevalier sans armure. PEREIRE 15 h., 21 h. Danseuse rouge. Cœur de père. REX 12 h. à 2 h. 30 du matin Troika.

SCALA 4 12 h. à 2 h. Pépé le Moko, Fièvre de cheval. VICTOR-HUGO + 14 h. à 19 h, S., 21 h, Le Jardin d'Allah. Films parlants anglais. APOLLO 14 h. à 2 h. du matin La Tornade, La Révolte. AVENUE 14 h. 30 à 19 h. S., 21 h. 15 Cheval, s. armure. BALZAC 14 h. 30 à 20 h. S., 21 h. 15 Sa dernière chance. CAMERA 15 h., 17 b.. 21 h. Folie Dance, Griffe du hasard. CAMEO 14 h. à 24 h. L'Heure suprême.

CH.-ELYSEES 14 h. à 19 h S., 21 h. Fin de Mrs Cheney. COURCELLES 14 h. 30, 17 h., 21 h, Visages d'Orient. EDOUARD-VII 14 h., 16 h. 30, 21 h. Six heures à terre. ERMITAGE ♦ 14 h. à 24 h. Dernier train de Madrid. HELDER 14 à 2 h. du matin L'Entreprenant M Petroff MARBEUF 14 h. 45 à 19 h. S., 21 h. A Paris, tous les 3. MIR.-L.-BYRON 14 h. 30-19 h. S., 21 h. Une Etoile est née. NAPOLEON 15, 17, 21 h. Héros à vendre, Fièvre de cheval. NORMANDIE 14 h. 30 à 1 h. du mat.: Sous la Robe rouge. PAGODE 14 h. 30, 17 h. 30, 21 h. Nick, gentleman détective! PANTHEON 14 h. 30 à 19 h. 15. S., 21 h. 10 L'Avocat criminel. Nouilles an bluff.

LE PARIS: 14 h à 1 b 30 Captain Courageous. STUDIO UNIVERSEL 12 h. à 24 h. Hola. STUDIO 28: 15 h., 17 ta, 21 b. Monnaie de singe.

Une- jolie photo d'Huguette Duflos dans «Maman Colibri s

qu'elle tourne actuellement.

G.W.PABST

va tourner en France

G.: W. Pabst vient d'arriver à Paris pour réaliser, ainsi que nous l'avons jdéjà annoncé, une partie de son prochain film Le Drame de Shanghaï, d'après le reportage de 0. P. Gilbert Shanghaï, Chambard et Co.

Un titre qui est pour le moins d'actualité.

..̃»

Les projets de John Loder John Loder vient de terminer, à Londres, Auld Bob, un film dont il partage la vedette avec un chien Il a également tourné dans la version anglaise de Mademoiselle Docteur, mise en scène par Edmond T. Gréville.

Dans quelques semaines, il compte faire, en compagnie de sa femme, Micheline Cheirel, un voyage aux EtntsUnis, où on lui propose quelques engagements.

MARY PICKFORD FIGURANTE! Mary Pickford vient d'accepter un rôle de figuration dans This wau please. Le montant de son salaire était de 8 dollars 25 cents.

J'ai accepté ce rôle, a-t-elle dit à un de ses amis. pour ne pas être séparée de Buddy Rogers qui tourne dans le film 1

Films parlants allemands

AGRICULTEURS 15 h., 17 h., 21 h. Seize ans. STUDIO DE L'ETOILE 14 h. 30, 16 h. 45, 21 h. Bnrgtliéatlt, Films parlants italiens

BONAPARTE: 15 h., 17. h, 21 h. Ça n'est pas une ehos» sérieuse.

Saiies d'actualité.

PARIS-SOIR + 10 h.-l h. Tondra, Sindbad le marin. r Le signe signifie permanent

l'!inj£ï.: PU GttAND i KM A Paris, tous les trois 15 h. 15, 17 h. 20, 21 h. 55./ Marbeuf. Avocat criminel 14 h 45, 17 h. 15, 21 h. 20. Panthéon. Bataille silencieuse 14 h. 33, 17 h< 5, 21 h. 52. Colisée. Burgtheather 15 h., 17 h. 15, 22 h. Studio de l'Etoile Capitaines Courageux 14 47, 17 h., 19 13, 21 29. 23 32. Paria. Carnet de bat 12 h. 10, 14 h. 25, 1G h. 30, 18 h. 45, 21 h 23 h. 45. Marivaux. Chevalier sans armure 15 h., 17 h. 20, 22 h. Avenue. Chevalier sans armure 9 h. 40, 11 h. 33, 13 h. 26, 15 h 44, 18 h.,2, 20 h. 20, 22 h. 38, 24 h. 31 Paramount. Club des Aristocrates 10 h., 11 h. 45, 13 h. 30, 15 h. 40, 17 heures 45, 19 h. 35, 21 h. 40, 23 h. 50. Olympia. Entreprenant M. Petroff 14 h. 30, 16 h. 40, 19 h. 10, 21 h. 45, 0 h. 15. Helder. Etoile est née 15 h. 10, 17 h. 30, 22 h. Miracles-Lord-Byron. Fin Mrs Cheney 14 15, 16 2(1, 18 25, 22 h. Ciné-Ch.-Elyséee Gribouille 10 h. 31, 12 h. 36, 14 h. 44, 16 h. 52, 18 h 57 21 h. 5, 23 h. 10, 1 h. 15. Madeleine' Heure suprême 13 h. 50, 15 h. 50, 18 h. 20, 20 h. 20, 22 heures 50. Caméo. Ignace 12 h. 25, 14 h. 40, 17 h., 19 h. 15, 21 h. 30, 23 h. 55. 24 h. 30. Max-Linder. Messager 14 h. 35, 16 h 50, 19 h., 21 h. 10, 23 h. 25. Marignsn. Monnaie de Singe 15 h., 17 h., 22 h. 15, Studio 28. Nouilles au bloff 16 h., 18 h. 25, 22 h. 35. Panthéon. Révolte 14 h. 30, 17 h. 10, 19 h. 50, 22 h. 30, 1 h. 30. Apollo Sa dernière chance 15 h., 17 h. 20, 21 h. 55. BalzacJ Secrets de la Mer Rnnge 12 b., 13 h. 29, 15 h. 23, 17 h. 14. 19 h. 5, 21 h., 22 h. 51. Aubert. Seize ans 15 h. 45, 22 h Agriculteurs. Six heures à terre 14 h 45, 17 h. 15, 32 h. Edouard-VII. Sons la Robe rouge 14 h. 55, 17 h. 10, t9 h. 25, 21 h. 55, 0 h. 5. Normandie. Tornade 15 h. 40, 18 h. 20, -21 h., 23 h. 45. Apollo,

Le Cîné

LA SEMAINE CINEMATOGRAPHIQUE Lundi

Au Colisée, à 10 heures, présentation corporative de Un scandale aux Galerie» (Distribution Parisienne de Films). Au Paris, à 10 heures, présentation corporative de Mirages (Séra Films). Au Cinéma Edouard-VII, à 10 heures, présentation corporative de Jim l'Excentrique (M. G. M.f.

Mardi

Au Marignan, à 10 heures, présentation de Double Crime sur la ligne Maginot. film de M. Félix bandera (Cie Française Cinématographique)

Au Cinéma Edouard-VII, à 10 heures, présentation corporative de Nick, gentleman détective (M. G M.). Jeudi S

Dans une salle qui n'est pas. encore désignée, à 10 heures, présentation corporative de Un Coup de Rouge (Grands Spectacles Cinématographiques).

Au Cinéma Edouard-VII, à 10 heures, présentation corporative de Le roman de Marguerite Gautier (M. G. M.).

Vendredi

Au Max Linder, à 21 heures, première représentation de gala de Les Rois du Sport,- film de M. Pierre Colombier.


COCHONNE T A V EN I S E

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H!§1fC!!B1!E.B!E~t ~E €)M mA!!Ï: !P!E!R!)[)f tA M! !EMM!M

ILLUSTRATIONS D'A DR UN NE SÉ€UR

Ml faisait un beau WNt clair de lune

̃̃̃ cette nuit-là et

I tjjt /7~ foutes les gre-

§^H Y nouilles étaient

t!J ~¡\1t8,nt

~'t ̃nfl/k/ï très contantes.

WêK"/ Elles avaient

~t organisé, ici un

concours de saut, là une épreuve de grâce, à qui ferait la plus jolie révérence, plus loin un concours à 3ui, ferait rire le gros Crapaud Sourd, Plus loin encore s'organisaient des montagnes suisses et toutes sortes de glissades.

Malgré cette grande animation, Rina, la petite grenouille, dormait la tète en bas dans la vase. Tout le monde avait sauté sur elle et pas toujours avec légèreté sans la réveiller. C'était à n'y rien comprendre. Elle avait dû, évidemment, recevoir sur la tête une pomMe pas assez mûre boum qui l'avait étourdie pour être ainsi renversée dans la vase, ou bien peut-être une noix.

Soudain Rina se réveilla. Elle ouvrit les yeux, eut du mal à les ouvrir, et fut très étonnée de se trouver dans cette posture. Elle- l'épousseta de la patte, se trempa la tête dans l'eau, fit trois ou quatre grosses bulles et s'en alla. Elle rencontra ses sœurs et ses cousines qui s'amusaient et coassaient à gorge déployée. EUe les regarda avec élonnement, comme si elle les voyait pour la première fois et s'éloigna rapidement, en marmottant

Quélles sottes ces grenouilles!

HiBiiKIKSH

P A F* O E A IM SI ISA A I m :EL

Ce n'est pas moi qui voudrais être grenouille! Ah non

La pauvre Rina avait complètement perdu la mémoire.

Elle se hâtait cependant, craignant visiblement d'arriver en retard. Tout au loin, elle aperçut des lumières et pensa qu'elle ne pouvait plus être très loin de la ville.

A un carrefour elle se trouva prise dans un encombrement de vers luisants et perdit cinq bonn.es. mi- nutes à expliquer à ces' jeunes réverbères qu'elle avait un rendezvous urgent en ville.

Au petit matin, Riua franchit, sans hésiter. la grille d'un pare et s'engagea dans l'allée qui conduisait au château. Et tout d'un coup, elle ne se rappela plus du. .tout, mais pas du tout ce- qu'elle venait faire là, ni d'où bile venait, ni qui elle était, ni comment eile s'appelait. Sur la pelouse de grands fauteuils d'osier se prélassaient. Rina sauta sur l'un d'eux, ce qu'elle n'aurait pas fait'si elle s'était rappelée qu'elle était une grenouille et s'endormit surun coussin. ̃̃ Elle lut réveillée: par des .rires joyeux, des cris, du soleil dans les yeux et un petit chatouillement autour du. cou. Elle s'aperçut alors qu'elle était entourée par six personnes ou en tout cas par six jambes ce qui pouvait faire une, deux,

"̃: Venise, le 10 septembre.

'M Mes chers petits amis, Me voici à Venise. Je iui's ébloni et en jiiêine temps ahuri-. Car Ventre est une ville étonnante parce qu'elle flotte sur l'eau. Elle repose sur l'eau, si bien qu'il est impossible de s'y promener, puisque Ventse n'a pas de rues. En efjet, on n'y trouve que des canots et des gondoles. Les gondoles sont d étranges barques noires en forme de melon. Je veux dire en forme de tranches de melon. Ou bien encore pareilles au croissant de la lune > mais d'une luné qui serait noire. On s'assied alors dans ce croissant et, à l'aide d'une .rame, oh. avancé sur des boulevards liquides, sur let atténues inondées.. ̃ .'̃̃•̃ ̃ -̃C'est -naturellement- -très bizarre, très curieux et terriblement beau. Xe croyez pas pourtant que ce$ rues faites- d'eau soient désertes. Nén. La beauté de Venise, c'est qu'elles sont peuplées. Et savez~vous de quoi? Vous te devinerez jamais. Elles sont peuplées de reflets. De merveilleux reflets aux mille couleurs avec lesquels la nier ne cesse de jongler, Et ces reflets tombent du haut des palais qui longent les canaux silencieux:. Ces reflets sont tantôt dorés et tantôt rouges, Voilà pourquoi le spectacle eut magnifique. Moi-même j'y ai vu mon propre reflet. Un joli reflet rosé de cochonnet, de cochonnet inquiet, car je ne vous cacherai pas que depuis mon arrivée dans cette ville étrange, je suis un peu inquiet. On a beau me dire que. Venise est en Italie, je ne le crois pas. Je ne crois pas que Venise reste toujours à la même place. Je crois plutôt qu'elle flotte sur la mer et qu'elle voyage et qu'elle avance tout le temps sur les flots. L'n jour viendra, peut-être où elle s'en ira tout à fait et très loin de nous, fout le moiiUe. alors se mettra à la recherche de Venise, qui restera introuvable. ̃

Ce sera un grand malheur, et tout 1er monde se mettra ri pleurer, parce que Venise est une ville magique, et peut-être aussi la plus halle ville du monde. Ce jour-tà, je me mettrai, moi aussi, à sa recherche, et c'est moi qui la retrouverai. <fTout le monde me montrera du doigt dans la rne en disant « Voi7à Cochonnet qui a retrouvé Venise. » Car on finit toujours par retrouver ce que l'on uime beaucoup. Votre ami,

j

trois ou six personnes suivant le nombre de pattes qu'utilisait chacune d'elles. Au ccu on lui avait attaché une ficelle. Et elle se ssntait tirée vers la gauche. Pendant i toute la matinée, elle fut tirée ainsi à gauche et à droite et elle essayait de se souvenir s'il en avait toujours été ainsi et si elle avait

été tirée chaque matin .paf le cou, à gauche-àdroite, à droite-à gau-

che •̃>̃.•• '̃.

Enfin une cloche sonna et 'on l'attacha au pied d'un champignon géant. II était midi et tout le monde s'en était allé déjeuner. Un oiseau au grand cœur, qui avait aperçu la grenouille captive, vint travailler du bec et fit si bien qu'il défit la ficelle. Tu es libre. petite grenouille, dit-il. «Moi, une grenouille Petit sot dit-eiie. à l'oiseau. Ne voistu pas ma ^chaîne je. suis un chien de garâe et j'attends mon grcs es pour déjeuner 1 i L'oiseau, à ces mots,: sjenvola de surprise. .-? Au fond, la grenouille, savait pas ce qu'elle di6àit,he sachant pas qui elle était,

Elle s'en. fut vers le châteaç. alors qu'elle aurait dû se dépêcher de lui tourner le dos et de

s'enfuir. Elle entra. Prit des corridors. Tourna à droite, à gauche et finalement sauta quelque part et s'endormit de nouveau sans s'apercevoir qu'elle s'était nichée en plein milieu de la bavaroise au chocolat. Mais son sommeil .fut bientôt interrompu. Et de la plus drôle des manières. Elle se -sentit piquée au ventre et fit un grand bond en l'air. Avec un terrible fracas elle retomba sur la table de la salle à manger dans 'un amas, d'assiettes et de cuil. lères, tandis que. tout le monde «e sauvait en criant.

Pendant une seconde Rina songea qu'elle était peut être une étoile filante mais aussitôt n'y pensa plus.

Elle revint au jardin et, dans l'après-midi, fut reprise par une main de petit garçon et mise dans un bocal pour indiquer. la, temr pérature. Mais dans le bocal eUe marchait dans tous les sens, sans savoir ce qu'elle faisait et on la lança par la fenêtre. V A ce moment précis une pomme bien verte arrachée par un coup de vent, tomba juste sur sa tète boum et d'un seul coup elle retrouva sa mémoire et ses idées de grenouille et ses façons, de grenouille. Bien vite elle courut retrouver ses chères cousines et ses chères sœurs, loin de la-.ville. tout là-bas, après le carrefour, aux vers luisants.-

LE PERROQUET

JL JU i j~ i\ I\

agréables qui montaient du Paradis. Puis il voulut réfléchir, mais la rumeur de tous ces volatiles était, si intense, envahissait à tel point le silence que le Créateur en fut

un instant agacé. Il en fut agacé à un tel point qu'il prit une soudaine décision- Et comme, iu fond, le Bon Dieu est toujours de la meilleure humeur du monde, il eut cette phrase drôle

sont par trop 'bavards et res*" semblent mille fois trop à la vie Je vais créer maintenant un oiseau silencieux.

Et Dieu, en se tournant vers l'un des plus jeunes des anges qui l'entouraient ajouta Je vais lui fermer le bec. En effet, l'oiseau qu'il se mit à modeler avait un drôle de bec. Le Bon Dieu le lui courba si fort, le ferma si fort, qu'il prit l'aspect, ce bec, d'une serrure à crochet..

Tu entends, fit le Bon Dieu, tu seras l'oiseau silenvieux par excellence. Mais garde ce secret pour toi et ne le répèle à personue,

MOTS EN LOSANGE Envoyés par ̃

-1 ̃̃ ̃:•̃̃ X S X'X X-' ̃̃

;̃̃•; \y\ X ̃' ̃"̃

Instrument qui sert à fiser un navire. Genre de perroquet.

Amateurs de btbçlots er de trouvailles, le Coin du Chercheur qui paraît deiix fois par semaine (Jeudi et dtman clia), dans las t petites annonces du FIGARO, uûus indiquera l'adresse que vous cherche:.

LES CASES MYSTERIEUSES r 9O4UTiONt 1.1

HISTOIRE NATURELLE DU PROFESSEUR PIC

histoire du perroquet est l'histoire d'une punition. il faut au-

jourd'hui que je vous la ruconte.

Le Bon Dieu venait d'achever l'avant dernier oiseau et il prêtait déjà l'oreille aux pérnements fort

^Tous ces "Oiseaux, dit^ilm

Puis il lâcha le perroquet. Et le perroquet s'envola.

RÉCRÉATIONS ET JEUX

PROBLEME DES CHAMEAUX Un père ligue à ses.flls ses 'chameaux. Il en a dix-sept et en donne La 1/2 au premier.

Jacques de Goussaincourt

X

XXX

̃ ̃ x,x x ..•̃̃.

Lettre de l'alphabet.

Recueil de bons mots.

Lettre de l'alphabet.

Toute la journée et toute la nuit le perroquet ne souffla nlot. Mais ces bonnes dispositions ne durèrent pas. Le lendemain le perroquet tout fier d'être le seul oiseau silencieuxi coniia à ses nouveaux amis son merveilleux secret, Et il s'en allait répétant Je. suis le seul oiseau silencieux sur terre! C'est moi, c'est riioi, le perroquet C'est alors que le Bon Dieu l'appela auprès de lui et qu'il lui dit

Perroquet, tu es aussi vaniteux qu'un dindon et aussi Ijavard qu'une pie. Tu as ré]>èté notre secret. Pour te punir, je te condamne à répéter inlassablement tout ce que tu

entends, tout ce que tu entelï• (iras.

Et, depuis. le perroquet, coin me vous le savez tous, est t le phonographe des oiseaux. Professeur Pic.

I.e 1/3 au deuxième.

Le 1/9 au troisième.

Combien chacun a-t-il de chameaux? TRANSFORMEZ CES MOTS ,] 'Réponse ̃ '• ̃

RAIE (CRAIE) •- LAIE (CLAIE) CHINE (ECHTXEï RIME (CHIME) LOTTE (FLOTTE) ANE (CASE) AIL (RAIL) 1SEHE {.MISERE) MER (AMER) PALE (OPALE) TAGE (OTAGE).

RADIO

Le concert humoristique de- 1" orchestre national, vendredi, fut cliarmaut. Màauei Roseutbal, très à l'aise, donne leur maximum d'exprçssïon aux verV tablés musiques légères. On notera I admirable exécution du Trio des frileux et la présence dans le. concert, de pièces écrites pour un petit nombre d'instruments. Deux ombres au tableau 1 insupportable causerie de l'entr'aete ks s Scènes humoristiques de Léonard, qui sont peut-être à leur place a ;la; brasserie, Mais pas dans un concert d'une aussi parfaite tenue. P. D. T. Dimanche 12 septembre JQ b. 30, RADIO-PARIS Tltlàtre rçdiofho- nique Les adieux de Fontainebleau, jeu radtoph. de TUo Flehchmatm Waterloo, jeu radioph. do Ikia Fleischmami, mise en aides par G. Colin, tvec tinte Colin, Chantant, Levesquc, Tûulou!, Vermeil, D'orkac, Desmoulins, de Kerdec, Rollm, André, Beauchamp, Riveyrc, lunille, dc ïlsle, Léonin, Benedict, Paris, Saulku, ilatti, Dalcourl, Certes, EckilUy Mlle Tossy, il/ Oty.

M b'. 45, RADIO 3? (Rueil-Malmaisoti) Vue composition intdite dc H. Louchevr, écrite spteia.letiteut pour les têtes de ï Exposition Seine., U h.. TOUR EIFFEL -Relais du. icmea-t de l'Orchestre de l'Institut .National bclse de radieditjtttbtt, sous la direction de M, André AHegr» symphonique (Pool) Suite en nu majeur sur « L'es Caprices de Paganini » (.Brussdmatis) Relation iUertetiiians) Cortège du trône du Roi Salcnwn, extrait de la jant. çkûtignp-iànut: Le CaHliqw: des Cantiques iCardael) Sutlc et tRomsell Pastorale, prélude « jnçxc.dr, la stcono-c suite sympkontque (MiHiaudX La "«'*• (Ri"lh ORCHKTIte 17 h. 10, NATIONAt AKGLATS ̃̃: Orc&eitre B. B. C- (Urétry, Mo»»rt, .Scoumarra, Goidra»rk). ̃ J9 b., WfclSH' ̃Orchestre B. B. C. :(Sfïttiovtn. JlOïoit, tyendelssobn, Caree, Wagner, MousSOrfot>û", BRWCEUES FRANÇAIS OrcWstie

(P«irotti", J.-Ch. Bach, d'Agrève, Caludi, Browa,

Rbené^Gaton).,

.21 b. 45. NATIONAL ANGLAIS.: OrçbwUî B. B. C. Soiri-e Zcutao Kcdaly. ̃• '̃̃' MUSIQUE DE CHAMBRE 6T SOU H h. 30, RADIO-PARIS Concert d'oisw. H h. 15, RAmo-CITE Kédtsl de piwo Cmuçicjue anglaise modem*:),

17, a., £dUXi£l'L.bi Musjquç ac..ci»mote

Quatuor en soi mineur (McKart).

1S h. 15, LONWKKS KttUONAi Piano

(Beethoven, Cbopfn). (~IOJ:art). !9 b., NATlUN.a ANGLAIS Vie tïio.-s cordes i: Bruseites (Beethoven, HMBdel,. ¥• de Hour-

guignou )

Z2 b., VARSOVIE Rcdt»! de ebant Hawdel, Granadcs, Sebumann, Schubçrt.

MUSIQUE LEGERE ET VMRtETES

1.2 h. 35., RAOJO 37' Bap des .vedettes,, prés, par R, LÔévrc.

15 li. 45, RADIOPARIS Sous le pom»"er. sketch ac M. Tranchant, svec chansons <)u loltiorc normand..

10 t., KAUIO-PARIS Guignol, par ililb«quet

et ^a troupe. îd ii., RADIO-CITE- Gala des Vedettes..•̃̃ 20 h. 30, PARIS P. T. T. Variétés.

11 h. U, LUXEMBOURG Jsci l'a»; et; et» orchestre. ̃ OPERA

OPEBA

Jl b,, MILAN Doo Carias, opéra. 4c Verdi. THEATRE

14 h. ̃:30, PARIS P. T. T. .Uiriuctte et M mire' 3 acti-s de R. de l'ica et G.-A, eïiiiavet. 16 b., RADIQ-PARIS C'est jeune, 3 ..»ste»:.S» Ruth. ̃ ̃

Ecoutez, aujourd'hui dimanche, h XI h.. sur l'antenne de Radio-Cité

LES AVENTURES DU SOUDAT OUBOL AU CONSEIL De DISCIPLINE

avec FERNANDEL et sa Compagnie' Cette présentation vous est offerte -par LES CHAUSSITRES ANDRE.

Kn écoutant su Poste Parisien, auiàuir* d'il ui dimanche, à 21 heures ¡

L'HEURE OES AMATEURS DE BYBBH retransmise de la Salle. Marcollln-Berth*n:t, voue pouver gaçner 1.000 francs. Les spectateurs et les auditeurs auront le iilaisiy d'écouter JEAN JAC «t JO) NADIA MIROWA et EfiASCATO;

Lundi 13 septembre

20 h. 30, TOUR &FFBU Çmiccrt pirj'ckestre de l'histitul national litige de ̃ raiiodi' jitskm. sous la direction de .1/. Dcjau'Ji Impressions d'automne {léii£C>i} L'Exil Usayc) L'Aquarium (.Dejosscz) La Tratidie ic Salomc (Schmitt) L'Apprenti sorcier (Butas),

30 h. 45. RAQlO-FARtS Concert, symphanique de Viehw ̃ 22 h 20, .Y.477O.V.-1£ AXGLAIS Chœur et orclustre de la B.P.C. Idylle (.Buttenwortk). Le Compositeur de musique (Elgar) -Ode ..four contralto, chœur et orchestre (O'Stinslmessy) 1 Itt ilmlres chonfruis, oui', LWosncr).

QRCHE8THS

lu h., STRASBOURG M«=jnue russe. »ous .1* direction de M. Bour (Tchaikowiky, RuWrirtein,

Kims-ky Korsakov. Mousçorgski).-

20 b..55. t.OXURKS REGIONAL t oncîrt promenade. (Qucc-.ii H^iH, Orçbeurr B.B.C.

t"e$:¡\'u! W¡lgll~r

C22%b. 20.u;XB^IBOl̃RG Ccncert d'erebretfe: Musiques Boçturncs (I. Strauss. B.wthoven. Fili- PUCCi, Goun^d, TchailsOwJki, Saint-SaSns, traoct,

VeaiU, MQu^yia'jky).

MUSIQUE. DE CHAMBRE ET S,0U 1* h. *â, RAÇJO-l'ARIS Pièces pow .vt»|on.

(Nui, Ttotmi-KrcWrr).

35 b. 45, RADIO-PARIS Ch«its dg niQj-fo *S16 h" PARIS P.T-Ï. Concert il'oi^m: ffiu-

vrcs de Liszt,

16 (i. 40, RAPIO-PARIS Tièces pour J)U!i9 (\Volff, Scverac, de la l'resle)/

(8 h., PARIS P.T.T. MikIcjuc ce chambre. 1 ^craîc pour piano et VluÎQn (Sainl^aëii^l. 19 h. ?0, NATIONAL ANtiLAJS XiélodiM. îl b., ROME Récitât de violonctlic MUSIQUE LEGERE Bf V*«»T*S

1? h., R\D1O-PARI$ Orehcâtre.

19 h. 55,' RÀPJO-CITE Le -treeS»! adwf>b.8«

ninye,

30 h,, PARTS P.T.T. Demi-ncure SW, Î0 h. 15, POSTE PARISIEN L'bi-u^ w hUs Régnier.

20 h. 30, RENN'ES.BRETAGNÏ :Mu«qus V*-

rieé. ̃

̃ Il b. 15, LUXEMBOURG Té!ç:œé!e music-,

rfc m*™ .̃•̃̃̃̃̃

?0 h. $0, PARIS P.T;T. L'autre (i^ger, «* niédie en 4 actes en prose, de Jlaorla: PQûjijy, présentée par M. Sée. 3Q h. 50, MARSEILLE MutUne, ftècs de

T.J. Bernard; Fause monnaie, pièce ic (j.

J,.J,' Bern..d; f¡¡u""c m()~paiQ, 'p¡èc; dcl,i,

zW%, POSTE PARISIEN'- Un duaw ̃»<• pide, de M. Diamant-Berger Jeu de massacres.

«*«~<ttt~<' '<<t««<«f<M'~

Stade de Colombes

̃ ftiinancUo li! septembre, i li b.. 30 Match d'athlétïame

̃FRANCE «-ITALIE Trains fréquents de ParlSrSslnt^ifï»!» pour la eare du stade. Prix ue l'aller et retour 2 fr. 60, "entre 13 liuures et heures.

TOUTES LES

415 trains journaliers d«s gar«s Paris-S'-Lazare, Invalides « Montparnasse


La Semaine Financière en France et à. l'Etranger

il PâSftDMI DB LA THESAURISATION 1 IN BILLETS

Un tournant

dans la conjoncture

Le problème économique français, qui est le plus important de tous pour les gens de ce pays, est suivi au jour le jour d'aussi près qu'il est possible. Un autre problème, plus général, est posé c'est celui de l'économie internationale. Les variations des cours, tant sur les valeurs que sur les matières premières fondameritales, donnent un avertissement sérieux. Mais les statistiques actueJUynent établies ne permettent pas d'établir, sur la conjoncture, un diagnostic assuré.

Quelle sera l'évolution des prixor dans le monde pendant les six mois à venir? C'est la question dominante. De la réponse qui lui sera donnée dépend toute la gestion de l'épargne, pour la défense ou pour le gain. En cette occurrence, l'intuition n'est pas admissible; les impressions ne comptent pas; il faut se tenir aux faits pour essayer d'en tirer, sous les réserves imposées par les infirmités de l'espèce humaine, des certitudes. Qu'on le veuille ou non, celles-ci n'apparaissent pas encore.

Cependant, te doute même est un fait digne de considération. Il comporte des enseignements. La dernière fois que l'on a esquissé ici les perspectives des marchés, on n'avait pas manqué de noter objectivement des symptômes favorables. A Paris, ces observations valaient à court terme,, c'est-à-dire pour la campagne d'été. A New-York, leur application était reportée à moyen terme, c'està-dire à l'automne. Alors s'est pro- duit ce que mon ami C.-P. Hobbé a si bien appelé un coup de pouce au kaléidoscope de l'économie internationale. Quel coup Depuis trois semaines, les choses tournent de telle manière que, s'il s'agissait, en fait, d'un grand coup de pied, on n'en serait pas autrement étonné. Toujours est-il que l'horizon lointain s'est embrouillé, sans que les nuages les plus proches se soient dis- sipés. On vient d'expliquer que le sort 'des grands marchés est indécis, ce qui est préoccupant. Celui de Paris ne l'est pas. Et ce n'est nullement rassurant. Sur cette place, en effet, la campagne d'août a complètement manqué. A l'instant d'une rentrée difficile pour mille et une raisons, la machine de redressement est au point mort. Sans oublier qu'en profondeur un travail considérable a été accompli, pour les finances publiques et même pour la production, on doit s'attendre à une crise qui, aussi bien,; n'est pas latente, mais patente, et se^prémunir contre elle.

LES COURSES

AVINCENNES

La Coupe de Vincennes Par la grâce encore agissante du Sweepstake, Vincennes offrait hier, pour son dernier samedi avant son grand mi'o. ng d'hiver, une Coupe pour tous chevaux montés de 4 à 8 ans inclusivement. Comme d habitude, sur cet hippodrome prospère, la course a réuni de nombreux partan.s et a donné lieu à une péripétie animée. Longtemps, l'extrême outsider Indou II a tenu la tête et a paru même, un instant, tenir la victoire. Mais le six ans Janus venait alors comme une balle et réglait facilement le leader dans lu ligne droite. La sérieuse Impavide, pour qui la distance était un peu courte, était troisième, devant un lot compact, où nous avons note qu'Herminette III retrouvait progressivement sa forme et que Karinette finissait très bien, après avoir eu des malheurs au début du parcours.

Le trotting connaitra encore de beaux jours, quand la bise sera venue. J. Tra.rieux.

PRIX DE VERVINS

(monté. 11.000 francs, 2.625 mètres) 1. Le Cid (A. Bastien) G. 61 » (à Mme R. Gayet» P. 12 50 2. Léha M (R. Fortin) P. 8 » 3. Lémont (Riaud) ,P. 5 50 Non piacés Laërte II, Laissez-moi passer, Lady Bégonia, Lucon, Léthé, La Dives. PRIX DES FLEURS

(attelé. 11.000 francs, 2.250 mètres) 1. Mon Flambeau (R. Fortin).G. 213. aM. Georges Moreau) ,P, 31 50

Le Tournoi international d'échecs du Semmering Vienne, 11 septembre. Depuis le début du tournoi mondial d'echecs du Semmering, c'est la partie de Capablanca, diplomate cubain, qui a éveilllé le plus grand intérêt. Mais par suite d'une légère erreur, l'ex-champion du monde a dû se contenter d'une partie remise. Il en fut de même de la partie jouée par le Tchécoslovaque Flohr, en qui, certains voient le futur vainqueur, du tour noi.

La surprise de la journée fut la vic- toire dé itesfoevsky (Etats-Unis) sur Elikaser (Autriche), Jl vient en tête avec deux points, alors' que le favori Fle-hr: en compte un et Capablanca un demi. Le Cubain Capablanca et le Hollandais Euwe communiquent par écrit au comité du tournoi, qu'ils ont conclu un accord spécifiant' que, dans le cas où Euwe serait vainqueur du docteur Aljechin (Hollande) en, automne 1937, il e'engage à disputer le titre de champion du monde avec Capablanca à BuenosAyres.,

Nouvelles militaires Etat-major général de l'armée Par application des dispositions de l'article premier de la Joi du 8 juillet 1920 Le générai de dlvtsiop Velpry a été placé dalla Ta deuxième section (réserve) du cadre de l'état-major général de l'armée. Tableau d'avancement

(deuxième partie) pour 1937 Intendance, Armée active Fonctionnaires de l'intendance Pour le grade d'intendant militaire de troisième cfasse MM. les Intendants militaires, adjoints Guibcrt, liernhard, Viof, de Lacoste de Laval, Bernard, Durand, Massoul, -Gastine, Charles, Colas, Leeavoli. Pingrivau?:, Montagne, Bigard, Parât. Artillerie coloniale

(Armée active)

Par décret du 9 septembre 1937, les é'èves-ofiicicrs dont les noms suivent sont nommés au grade de sous-Heu'enant Olivier (Lucien), JîourouVec (René), Guillo (J^an), Dcléage (Jospphi. BarrW'Tc (Pierre), j Lesne (Pierre). Marchai (Jean), Jouanno (Marius), Ceccaldi (Ro.wr),

™– ̃«•. m,

MARCHES COMMERCIAUX C .n (SaUds) New- York, octobre 89/, décembre 891.

Une position absurde

Comment faire Avant de chercher une position de sécurité (dans la mesure où celle-ci peut être trouvée) il importe, à coup sur, de quitter au plus tôt une position d'absurdité la plus belle ou la pire de celle-ci est figurée pour l'épargne française par la thésaurisation en billets de la Banque de France. La collectivité y perd, puisque les capitaux correspondants sont mis en chômage. Et les épargnants sont perdants aussi, dans toutes les hypothèses concevables.

Après cela, on se demande probablement si l'aberration ainsi dénoncée est encore de quelque importance. Malheureusement, l'hésitation n'est pas permise.

Par définition, la thésaurisation ne se laisse pas facilement mesurer. Pourtant, des évaluations raisonnées ne sont pas impossibles. Dans la Note qu'il avait rédigé en 1927 sur le système monétaire français, M. Robert Wolff avait posé les principes de la méthode à suivre.

Normalement, les instruments monétaires sont destinés à répondre à des besoins économiques. Leur volume est donc fonction des prix de détail d'une part et de l'intensité des échanges d'autre part. Toute variation qui ne peut pas s'expliquer par le jeu de ces deux facteurs est anormale, et, sauf exception, elle corres- pond à la thésaurisation.

On voit comment celle-ci peut être indirectement observée. On calcule, d'après les prix et d'après l'activité économique, ce que sont les besoins théoriques de billets, et on rapproche le chiffre trouvé de celui qui figure au bilan de la Banque de France. Si une différence apparaît, elle donne une idée de ce qu'est la thésaurisation en billets.

Dans la pratique, ce moyen ne peut être appliqué sans des difficultés non négligeables les besoins de billets ne se laissent pas mesurer avec la précision qui serait désirable. Le niveau des prix est une abstraction. L'activité économique ne peut pas davantage être figurée en statistiques, sans être gravement déformée. En outre, sur une période de plusieurs années, quand elles sont, comme à présent, fort mouvementées, des modifications profondes peuvent survenir dans les habitudes du public. Pour des raisons diverses, l'usage des moyens de paiements bancaires peut se restreindre. Pour beaucoup, l'anonymat du billet fait préférer à tout autre ce moyen de rè-

glement.

Cherchant à tourner ces difficultés, M. Strohl, dans ses estimations de la thésaurisation, avait choisi

2. Mythridate (H.CéranTMaIIIard) P. 12 50 3. Meudin B (R.-C. S'iùonard) P. 10 50 Non placés Mélik Williams, Messidor, Médoc, Mondeville, Monarque III, Monsieur Muche, Montbrison.

PRIX DARPAJON

(monté. 17.000 francs, 2.600 mètres) 1. Mathias D TA. Delaroehe) G. 60 50 (à Mme M. Delaroche) P. 24 50 2. Mal au Ventre (A. Morel) P. 12 » Jumelé 136 50 Non placés Monroc Williams, Maffia, Marfa, Maïtena K.

PRIX JOCKEY

(attelé. 30.000 francs, 2.600 mètres) 1. Loupiac (Bottoni) G. 24 » »M. R. Roger) P. 10 » 2. Liban II (A. Choisselet) P. 23 » 3. Le Bizu L (Chyriacos) P. 8 50 Non placés Lancelot, Lord Maire, Loudéac, Lys, Lignan, Loulou.

LA COUPE DE VINCENNES

(7° Prix du Sweepstake National, Monté. 50.000 francs, 2.600 mètres)

1. Janus (Neveux) G. 50 50 (à M. L. Lacauve) P. 15 50 2. Indou II (J. Marie) p. 54 » 3. Impavide (E. Carré) .P. 11 » Non placés Keepsake, Herminette III, Karinette, Ibis K, Ixelles, Heider, Kenai, Ile et Vilaine, K. Poulotte, Jentil Voisin, Jezd, Kydia, Idalie B, Imos B, Harvey. PRIX DE VANNES

(attelé. 11.000 francs, 2.625 mètres) 1. Léognan (R.-C. Simonard) .G. 8 60 M. A. Gouin) P. 6 » 2. Livarot (R. Sii\onard) P. 9 50 3. L'Amazone B (Vanlandcghem) P. S 50 Non placés Le Roi du Blé Louis Onïe; Libellule 11, Loucaïd, Lonma Will, Linder, La Sagitta, Le Pacha, Lune de Miel, L'Orne, PRIX DE SAINT-DIE

(attelé. 30.000 francs, 2,250 mètres) 1. Kozir B (Chyilacos) G. 13 » (à M. A. V. Bulot) .P. 7 50 2. Jean sans Peur (P. Viel) .P. 10 50 3. Kairos (M. Capovilla) P. 1450 Non placés Jessika, Infante, Vison du Canada I, Ineuf, Jongleur D, Kirghiz III, Jaffna, Iseghem, Incrédule, Italtis B, Job. tsigny G, Joli Cour 11, Julot.

AU BOIS DE BOULOGNE Aujourd'hui, à 14 heures Courses au Bois de Boulogne. Gagnants du Fi'juro Prix de la Prairie. Kit Kat, Jo Ya. Prix de SablonvUle. Rafano, Juvigny, Pria; Royal Oak. Saint Preux, Athalaric

Prix de Villebon. Flieker, Ia Malcon-

tenta.

Omnium. Asperella, Sirlan.

Prix de La Celle Saint-Cloud, Fairnées, Aréthuse.

L'événement du jour

La réouverture de Longchamp LE PRIX ROYAL OAK (200.000 francs, 3.000 mètres)

Partants et montes probables

58 Mubaralc, A.Dupuit. 58 !'Ae~ee. G, pestandaü. 58 Athalaric. 1V. Johnstone. 58 Chinchilfa. C. Bouillon. 58 forme)' X.

58 Sa<n<Preu.): 6. [)Ufurez. 58 Viclrix. G. Bridgiand. 56!Ft</pt< F. Rochetti. 56~Bar&<'r~t)~ G,·H. 5embtat.

L'OMNIUM

(Handicap, 60.000 francs, 2.400 mètres)

Partants et montes probable$ 58 Giska, W.Johnstone. 5<~Cosqmt!<t. C,-H. Sfmbla.t.

~4;\ Sirlan. Gr.DnforM.

51 Jaue~n. {~.J'oche. 52) Dilemne II, F.Rochetti. ~t; Ktr/ox. ;i'. di Cicco. 50 Pr<oc~re. A, Sel1reillef, 50 Pa~tcKtn. A. Rabbe. 50 Jap. 6. Aestantrqn. 49 ~gt«<o)! J. ThontpsoTt. <9~.Na)'e;i)OQd. '1, Al1cmnnd. 43 Pa~tc/tfft' A. Dupuit. -4S}. Dlans. P. rrancotqn 46 ,Vappe. P. Francolon 48 Grenadier II1. A. Chéret. 47 fo/~ftMaï. T. Brôottt. 47 Rase Reine. A. Fangérat. 46 .4nnita. M.Je<)n. 46 ~ap~<f. bi. Rinioli R*11~~ 43, VM~ L, Gaut1er, 43 Ca<~ao'if«e. 0. Favennec. 43 .4t/)f'na, H.DeUcouft. 43 Asperet~a, A.Tueker. 43 Dlenhir, B. Guimard. 42 Le Copote. R. Gaudinet ·t1; f'eda Il, S, KlitrsboÇ$el, 40 Inspeeteur. L. Dumoutiu.

d'autres procédés. Au moment qu'il ̃publiait son étude dans Revue politique et parlementaire, il était secrétaire général de la Banque de France. Il connaissait, à chaque instant, la décomposition de la circulation en grosses, moyennes et petites coupures. Les premières, selon toute vraisemblance, formaient l'instrument préféré de la thésaurisation. Malheureusement, ce travail, qui date de 1935, n'a pas été mis à jour. Une anomalie indéfendable En tout cas, et quel que soit le procédé d'observation employé, il paraît hors de discussion que la thésaurisation en billets de la Banque de France soit considérable. Elle s'expliquait aussi longtemps que le franc était la première monnaie du monde. Elle ne se comprend plus, depuis qu'il a cessé de l'etre. Or, loin de se résorber, la thésaurisation en billets reste

REVUE DES MARCHÉS

PARIS

La baisse de Wall Street, puis la crise des changes secouent successivement le marché. Finalement les rentes, malgré leur résistance, perdent deux points en moyenne. Vive avance des internationales. Les complications internationales qui avaient dominé le marché au cours de la semaine passée ont moins retenu l'attention durant les premières séances de cette semaine que l'accès de faiblesse de New-York, mardi, à la réouverture succédant au Labor Day. A la suite de la chute des cours enregistrée à Wall Street, la tendance n'a pas été aussi mauvaise qu'on aurait pu le craindre. Le tassement fut néanmoins général.

La séance de jeudi changea complètement les perspectives en raison du brusque fléchissement du franc qui devait se transformer, le lendemain, en chute caractérisée. La réaction immédiate sur le. marché des valeurs fut une reprise vigoureuse des internationales et un affaiblissement des rentes tempéré par l'intervention du fonds de soutien. Les rentes sont résistantes Quand on compare les cours d'avanthier à ceux pratiqués une semaine auparavant, on constate que les rentes ont assez bien résisté, grace à l'appui du 1 fonds de soutien aux facteurs de baisse. Le 3 perpétuel se retrouve à 72,15 contre 74,10 (- 1,95), le 4 1917 à 72,70 contre 74,70 (- 2), le 4 1918 à 72.25 contre 74,35 (- 2,10), .le 4 1/2 1932, tranche A à 77,75 cou-, tre 80 (- 2,25), tranche B à 78,95 contre 81,05 (–2,10).

Les séries à garantie de change se représentent évidemment en hausse, le privilège qui leur est attaché ayant pris une valeur nouvelle. Le 4 1925 finit la semaine à 102,80 contre 101,10 (+ 1,70) et le 4 1/2 1937 à 99,50. contre 99,30.

Les obligations du Trésor ont, comme les rentes, cédé quelques points.

DEPLACEMENTS ET VILLEGIATURES DES ABONNES Dit FIGARO

1 Mme la générale ETIENNE, à Angoulême M. le comte Jean D'EUDEVILLE, au chàicau de Brugny 11. le colonel Ch. ERNEST-MICHEL, à Rochéfort Mme FAURE-GALLAY, à Savennières M. Edouard FABRE-LUi-E, au château de Lamotte M. FEiUD DJEVDET BEY, à SalïbourgM. Charles FLEURY, à Chantiliy Mme DE FESQUET, à Athiès M. Raymond FIRMlNUAC, au Bois-Lanfray MmeFAVIER, au Lavandou Mme FLURY HERARD, à Vichy M. Pie.re FAURE, à Saint-Emiiion S. A. la princesse Marc GALITZINE, à Cavaiaire M. GERVILLE REACHE, à Bellevue M, le comte Louis GAUTIER VIGNAL, à Saint-Martin-Vesubie M. Ange GALDEJIAR, à Enghien-les-Balns JI. Armand GR1TTON, à Mandres M. Maurice GROSDEMUUGE, à Migneaux M. GOUILLY FROSSARD, à Evian M. le vicomte Pierre DE GAST1NES, au château de Chavagnac Mme Philippe GAVOTY, à Brignoles.

Mme Lucien HAAS, à Montmorency Mme Gaston HAARDT, à Louveciennes M. le comte HALLEZ, à La Grand'Maison Maître A. HABER, à Saint-Amand-en-Puisaye Mme HEINEMANN, à Rimini Mme André JAMESON, à Mies Mlle DE JEVENOIS, à Florence M, Paul JAMOT, à Barbentane Mlle Louise JOLIOT, au château de Louden Mme la baronne DE JESSA1NT, au château de Rocheprise M. Pierre-Marie JAC, à Lyon Mme. la vicomtesse Charles DE JACQUELOT DE BOISROUVRAY, à Alençon M. A. KAMMERER, à Châtelguyon.

M, Jacques LE MEILLEUR, à Vichy M. G. LACOÎ1BE, à Bagnères-de-Bigorrc Mme Paul LE BLAN, à Vichy M. André LESOUEF, à Vichy Mme LECHELLE, au château Fou.on Maître Pierre LEPANY, au Havre M, Joseph DE,LED1NDHEN, à La Meauffe Mme ta comtesse Ro.land DE LEUSSE, à Pyia-sur-.Mer M. le duc DE LORGE, à Lailly-en-Val M. Maurice DE LA ROCQUE, au château du Tlessis M. LE ROY DES BARRES, à Epinay Mme la vicomtesse DE LA LONDE, a Diekirch ̃ M. le comte Gabriel DE LA ROCHEFOUCAULT, au château de Verteuil Mme L, LAINE CONDE, au château du Grand-Paty M. James DE LA PERRIERE, à Saint-Lager Mme la vicomtesse Ivan DE LA BARRE DE NANTEUIL, à Moyre M. le comte DE LA TULLAYE, à Chambéry M. Paul LAVAGNE D'ORTIGUE, à Die M. Roger LABAT, au château de Castillon M. le baron Roger DE LANDEVOISIN. au château de Torbechat M. Mario LASCARIS, à Alexandrie Mme Fernand LAIR DUBREUIL, i Précis-sur-Tbil M. le professeur F. LEGUEU, au château de Miollans. S. A. R. la princesse X. DE MONTENEGRO, au Cap d'Antibes S- Exc, Mgr DE MAYOL DE LUPE, à Barfleur Mme A. DE MONTAGNAC, à Dinard Mme MADROLLE, à Bourbon-Lancy Mme Pierre MASQUBLIER, à Crans-sur-Sierre M. Jean MESSELET, au Moullèsu M. DE MONTAUDOUIN, à Orléans M. DE MADÇHAUF. FEE, au château de Choppes M. B, L. MORRIS, à Londres Mme Victor MOYNE, à Lourdes; Mme Michel MAYER. à Cannes M. le marquis DE MONTCALM, au château de Dangu M. Jean MORIERE BERNADOTTE, à Venise Mme Arfred DE MIEULLE, au château do Saint-Venant Mme Veuve Albert MOREAU, à Cayeux-s.-Mer Mme BRUNO DE MALLERAY, à Amiens Mme Henri MASSIN-DESVOL'GES, à Lavaux M. le commandant ^lOLLE, à Belgrade Mme la duchesse DE MAGENTA, au château de La Forest Mme la comtesse DE MALEVILLE, à Cabourg i Mlle Marie MULLET. à Belœil M. W, MICHEL, au château de Mauperthuis.

M. J. NANTAS, à Maule M. Jean NICOLAY, aux Mottes M. Georges OPPERMANN, à Puyvert Mlle Marla PIA CAFAGNA, à Trouville-s.Mer Mlle PATIN'OT, à Venise M. R. PASCALIS, à Evjan-îes-Bains Mme Etes DE POSTEL, à Villard-de-Lans M. Jacques PATTO, à Bayon-.i ne Mme la comtesse DE PERIGNON, au châ- teau de Pêrignon Mme B PELLAUMAIl, à Cholet M. Lucien PASTUREAU, à Mandres M. le docteur Clément Pierrhugues, à Hyères t M. J. QUIQUANDON, à Nogent-s.-Oise M. Pierre QUESNAY, au Varat.

Mme Gustave ROUSSY, à Veuise .M. Francis ROUGET, au Cap d'Antibes M, le lieutenant DE RÉURE, à Midelt M. le baron R. DE ROTHSCHILD, à Valescure-Ssint-Raphae) M, Charles RIVET, à Syam M. lu lieutenant de vaisseau ROSTAIN, à Ria Mme DE RIBEROLLES, à Aix-en-Provence M. Roger RAFF, à Viels*MaisoBs 'Gabriel RAGOT, à ChambonSaint«Croin Mme REVEXAZ, à La Motte-Beu- vran M. George» ROSTAND» à Marseille M. Marcel RIVIERE, à Clairtontsirie M. André RADIUS, au Cap d'Antibes Mme Marcel ROY, au château du Fay M. André RAMINGER, à Sevrler. (

M. R. SIMON, à Levallois Mme Fanny SEEBER DE NOCETI, à Cernobbio Mme la comtesse A. DE SENNEV1LLE-GRAVE, i Athiès Mme Géo SAI/MON, à Crosne Mme Pierre SANSON, à Boussour Mme Robert SCHLOSS. à CernobMo M. te capitaine DE SAINT-MARTIN, au château de Cornières M. Maurice SEYDOPX, au château de-Dury Mme la baronne R. DE 8C'L- TRAIT.i Compiègne Mme CONRAD SCHI/îM. BERGER, à C airaç Mme lit baronne Christian DE TURCKEJM, à La Lavallière M. Max TER- RIER, à Genoul1ly' "Mme THOMAS-GRELLIER, aox-MwtiiMs M. Pierre TAITTINGER, au Tail- lau M. le marquis D. VILLEFRANCHE, au château de Villarceaujt M. I. VIEILLARD, au château Larrien-Terrcfott >f, et Mme R. DE VIGOUROUX D'ARVJEU, au Thil Mine la comtesse René DE VIBRAYE, au château de Reignacsur-Indre Mme la comtesse DE VIEL CASTËL, ¡. au château de Louye. e.

Mlle H. tt'ENNING, à, Abbaji» Mme WÎRIOT, I â Nantes And Rew Cecil WOLFSON, à Angus Mme Mi DE WIT9, à Cannes Mme la vicom- tesse de WOILLEMONT, au château de Marmo-l

étale. Si l'on tient absolument à fixer, ses idées sur un chiffre, un proposera, comme étant le plus vraisemblable, celui de 20 ou 2o milliards Après deux dévaluations du franc allant au total, jusqu'à près de 50 après une hausse des prix dès à présent supérieure à 30 il est stupéfiant que la thésaurisation n'ait pas cherché, pour son salut, n'importe quelle autre forme d'investissement, car on peut très difficilement en imaginer une qui ait été et qui demeure plus mauvaise.

Aussi bien n'ai-je pas l'illusion ridicule que ces remarques, si dignes qu'elles soient de M. de La Palisse, changeront quoi que ce soit à une inertie déplorable. Et je me demande même si pour déloger cette thésaurisation, qui n'est défendable d'aucun point de vue, il ne faudra pas en ar.river, un jour, à l'estampillage des billets, ultima ratio.

F.-F. Legueu.

Obligations 4 1/2 1933 800 contre 827, 4 1934 742 contre 770 3 1/2 1936 126,25 contre 128,05.

Progrès des valeurs françaises à revenu variable

Recul des obligations

La plupart des actions réalisent d'importantes avances, toutefois les valeurs non industrielles rétrogradent sensiblement.

Dans le compartiment des banques, on enregistre un recul général mais modéré dû aux événements monétaires. La Banque de France se retrouve à 6.480 contre 6.500, la Banque de Paris à 1.169 contre 1.186, la Banque Transatlantique à 560 contré 580, le Crédit Foncier à 2.320 contre 2.425.

Los actions de compagnies de chemins de fer, réalisées depuis que le problème est classé, perdent encore quelques points.

Est 593 c. 621, Midi 552 c. 576, Nord 769 c. 795, Orléans 750 c. 780.

Les valeurs d'électricité sont irrégulières des progrès intéressants voisinent avec des reculs d'importance à peu prés équivalente.

Lyonnaise des Eaux, 1.218 c. 1.240 Parisienne d'électricité, 583 c. 580 C. G. E., 1.230 c. 1.221; Union, 365 c. 375. Les métallurgiques font preuve d'une be le tenue et gagnent de nombreux points. Forges Nord-Est, 745 c. 730 Creusot, 1.140 c. 1.110 Tréfileries du Havre, 839 c. 824.

Les valeurs de produits chimiques, alourdies antérieurement, reprennent du terrain et terminent la semaine sur une note de fermeté générale. Ugine, 1.211 c. 1.198 Kuhlmann, 603 c. 605 Rhône-Poulenc, 1.028 c. 1.012 SaintGobain, 1.860 c. 1.825.

Les valeurs à revenu-fixe sont particulièrement éprouvées cette semaine Est 3 308 c. 328 Orléans 3 313 c. 321. Ville de Paris 3 1871, 376 c. 385 Crédit National 5 1919, 466 c. 482,. etc., etc.

Grande fermeté

des internationales

Les internationales ont évidemment bénéficié de la défiance à l'égard du

rières MYte.docteur Robert WALICH, à Brioiiia.: Edouard WEYGAND, à Soisy-â.-Seine M. Georges ZARIFI, à Sinaïa.

Mme la vicomtesse H. D'ARJUZON, à Fermaincourt Mme la baronne D'ARCY, à Versailles Mme la marquise D'ALBON, née DE BOURBON, au château de Bostz Mme René BAER, à Vichy; Mme Maurice BELLONTE, au domaine de Bênessas M. André BERTIN, à Vichy; Mme Louis BERNOT, à Genève M. Eugène BOYER, au ugue Mme BAZIRE, à Saint-Malo M. A.-L. BORIS, La Baule Mme la comtesse DE BRYE, au Gord Mme Georges BOUSQUET, à Cabourg; M. Charles BAUDRY, à Geneve M. Edouard BERTlN, à Ouchy Mme la marquise DE CREQUI-MONTFORT, au Touquet-Paris-Plage M. le docteur G. CLEMENT, à Fonlaineb;eau Mme H. CHEVALIER DU FAU, à Tarbes Mme Denise CAZOT, à Rouvroy-Saint-Audry ;-M. le capitaine CHAPUIS DE POMMIERS, au château de Jaulny M. le lieutenant DE COURCEL, au camp de Mailly Mme C.-M. COLLINET, à Paroy-sur-TholiOn Mme Henri CHAPUIS, au château de Beauvoir M. Michel CROZIER, à Nimes M. le docteur Paul COTTENOT, à Sèvres Mme DE CAGNY, à Moissannes M. H. COLLET, à Nice Mme André DEZARROIS, au château du Breuil M" Paul DU LONG, à Mesnil-Esnard Mme DELAUNAY-BELLEVILLE née Marianne DERRIEN, à Loctudy M. DELAFON, à Saint-Pierre-en-Port Mme DOULOUBEKOFF, au château de Remarday Mme J. DEVAUX, à Villeneuve-ies-Avignon M» Alphonse D'EVERLANGE, à Nîmes; M. Léon-Paul FARGUE, à Saint-Tropez Mme la baronne Guy DE FOUGERE, à Orcenais M. Max FISCHER, au Mesnil-le-Roi M. Jacques FAURE, à Ciairiontaîne Mme la vicomtesse DE FORNEL DE LA LAURENCIE, au château du Verger Mme Adolphe FRIEDMAN, à Gliou-sur-Twritet Mme L. GARRIGUES, à Bazemont M. Olivier GUYON, à Brébec M. B. GENNARI, à Santa-Maria-Maggiore Mme la baronne L. GUICHARD, au château de Siaurac Miidred countess DE GOSFORD, à Anglet M. Guy HERMITE, à Mondoubleau M. Pierre HAVET, au domaine de Changy Mme Henri HABLOT, au château de Thenières Mme A. HABERT, à La Hume M. le barcu Arthur DE HAINGUERLOT, au château de Vernon M. J. HEILBRUNN, au château de Tervueren M. le comte Henry DU LUART, aux Forges des Sables le baron Philippe DE LUZE, au château de Montremy M. LE GENISSEL, à Marseille; M. Robert LACROIX, à Mazères-s.-Le Salât Mme LEMOINE, à Masera Mme Albert DE LUZE, au château de Breillan Mme Alfred LA VIGNE DELVILLE, à Tours Mme Gabriel DE LOISY, au château d'Epiry M. G. LOISEAU, à Saint-Paul M. Henri LONGUETEAU, à Bournmouth Mme Victor LYON, à New-York; M. Philippe LANG, à Waldighofen M. Max LAPLANE, à Marseille Mme René LIGER, à Sirmione M. Guy LORET DE MOLA, à Chantiliy M. Jules LEMORGE, à Longeau Mme Guillaume LEROLLE, à Saint-Jean-de-Braye Mme Henriette LEAUTE, à Montrera M. Albin LABROUSSE. à Vichy M. -Robert MELLERIO, à Allos M. iîAZET, à Gieu Mme C. MAIRESSE, à Arcachon M. Denis MORVAN, à Camaretsur-Mer Mme la comtesse Blaise DE MONTESQUIEU, à Bourron M. Lionel MARIE, à Bagnoles-de-Ome Mlle MONIOT, à Mousseau' Mme MASSON FORESTIER, au château de la Tour M le commandant NOIROT, à Colmar M. Victor NEROX. à Royat M. Gilbert DE NIORT, au château de Lacaussade Mme la gé. nérale PAU, à Trouville-s.-Mer M. Armand PIN DE LA TOUR, à Bruxelles M. Michel PROPPER, à Vineuil-Saint-Ffrmin M. le vicomte DE PLINVAL, à Toulon Mme W. PASSARGE, à Bade Mme Albert ROY, à Leysin Mme la comtesse DE ROMANET, au château du Grand-Luce; Mme Jean ROLAND, à Barbery M. Marcel RI.VIERE, à Nemours Mme RIESS DE BELSINE, à Lausanne M. Antoine ROUGERIE, à Sinzelas M. P. RENARD, à Chamaillât Mrs SPALDING GARMENDIA, à Puys Mme SULZBACH, à Cannes M. Joseph SALMON, à Wisant Mme SODERLINDH, à Divonne M. le lieutenant DE SCORBIAC, à Feniers Mme H. SOUBIES, à Ma- nau M. Antoine C, STATHATOS, à Coffry M. le Heutenartt-colonel THOUVENIN DE VilLARET, à Saint-Lsurent-Lolmie M. l'abbé René TRILLEST, à La Déùvrande Mme TIRMAN, à Thomery M. Jacques VIREY, à Baveno Mme WATEL DEHAYNIN, à Mezy Mme E. YVES-JALLOT, au château* de -la ,Violais. Mme Gaston AUBOYNEAU. -au château de Coursur-Loire Mme S. AYLETT, à Tessé-!a-Madeleine Mme ta comtesse ALLARD DU CHOLLET, à Saint-Germain-en-Laye Mme Aibert AR- NAUD, à Saint-Cast M. Jacques ACHALME, au château de Sous-le-Puy Mme BORE-VERRIER, à.Epernay Mme Hélène BOUCHART, à La Preste Mme la comtesse DE BRESSON, à Brive M Gaston BECHU, à Etrecby M. BELLEVILLE. à Bazouges M. Charles BREDIN. au château d'Oustrac Mme la baronne DE BLOMAC. née MONTBRON, Mézières-s^Issoire M. André BRUN, à Nantes; Mme Roger BACQUET, à Biarritz Mme Jew DE BLANPRE, à Lénière M. le baron E. DE BOISSIEU. au château de Tronjoly-Gourin Mme Pierre DE BAUDREUIL, au château de Montvg! M. Gabriel BOURSE, à Clwnont-de-l'Oïse M. Jean BARUZI, à Chexbres-sur-Vevey ) Mme la marquise DE BOUILLE, à Nsuvy-sur-Barangeon M. M. BOIVIN, à Royan Slir? CHAUVIN DU TREUIL, à Cannes M. Henry CHEVREUL, à Saint-For. geux-Lerpinasse M. le cointe François DE CHAMPEAUX. au château de Villeneuve M. Etienne DE CHAMPS, ̃ à Menasse M. Léon CRETEL, à La Madeleine M. Robert CHARDON, à Meudon Mme la comtesse CAHEN D'ANVERS, à Torre Alfina M. CARTERON, à La Borde Mme Paul DESCLERCS, à Onzain

franc qui a dominé en fin de semaine, et. elles réalisent dans l'ensemble de véritables bonds en avant. Les pétrolières^ en particulier, sont au voisinage de leur plus haut cours de l'année. Royal Dutch, 6.330 c. 5.962 Petrofina, 630 c. 615 Mexican Eagle, 106,50 c. 97,75. Les mines d'or se représentent également avec des gains considérables. Goldfields, 524 c. 486 Rand Mines, 979 c. 913. Les usines de diamants progressent de, même De Beers, 2.459 c. 2.365.

Les usines de métaux communs sont bien disposées. Rio Tinto, 2:855 contre 2.729 Roan Antelope, 527 contre 450 Haut-Katenga, 4.070 c. 3.665- Pennaroya, 388 c, 377.

Les changes

On a trop de raisons de connaître l'évolution récente du marché des changes pour qu'il soit utile de s'y attarder encore.

A une semaine d'intervalle, la livre se retrouve à 139 05 contre 132 95, et le dollar à 28 16 c. 26 81.

Comme on l'a déjà noté à plusieurs reprises, il convient de relever que les taux des reports, loin de se détendre pour autant, réalisent de nouveaux et sensibles propres.

A un mois pour la livre, on cotait, vendredi, 2 contre 0,85, et pour le dol.lar, 0,40 contre 0,15. A trois mois, 6 contre 3,75 pour la livre, et 1,25 contre 0,85 pour le dollar.

NEW-YORK

L'allure de Wall Street durant cette semaine qui en raison du Labor Day ne comportait que cinq séances est caractérisée par deux chutes brusques des cours dépassant parfois 20 chacune.

Si l'on admet généralement que l'influence défavorable des conflits internationaux, principalement en raison de l'application possible du Neutrality Act, ne fut pas étrangère à ces dénivellations subites, il faut reconnaître également que l'évolution de la conjoncture aux Etats-Unis n'apparait pas à tous les observateurs aussi favorable que les statistiques, considérées seules, avaient pu la faire espérer.

Dans ces conditions un point d'interrogation reste posé la perturbation oblige à reconsidérer entièrement le problème économique américain, ce qu'il ne sera pas possible de faire, avec fruit, avant que Wall Street ait retrouvé un nouveau point d'équilibre.

MATIERES PREMIERES CEREALES

Sur les marchés de matières premières la publication des évaluations de la récolte a entrainé une nouvelle chute des cours du coton.

Cours de New-York octobre 9. 3 contre 9. 17, décembre 8. 98 contre 9 16. Cours d'Alexandrie novembre 15.82 contre 15.84, janvier 15.84 contre 15.94. Les métaux ont fait preuve de fermeté principalement le cuivre et i'étain. Ce, dernier., en raison des décisions du Comité international qui n'a pas relevé le quota de production.

Cuivre comptant (Londres) 55. 13/1 contre 54. 11/3 Etain, comptant 263 7/6 contre 260. 2/6 Zinc, 22. 16/10 contre 22. 9/4 1/2 Plombe, 21. 18/1 contre 21. 18/1.

-Mme A. DJjXRSUX, au château de La Celle-Saint-

Qoud Mme Henry DEFRESNE, au château de Viliiers Mme DEFRANCE, à Versailles M. Maurice DENIS, à Saint-Germain-en-Laye Mme Charles DARD-DOLLFUS, au château de DarnA?e,V, Mlle DU DOGNON, à Ghiffa M. Jean DOLLFUS, à Artemare Mme l'amirale DUMESNIL, à Salsomaggiore M. le docteur Robert D'DIER, au château de Frotey-s.-Vesoul M. R. DURAND, à Montpellier Mme la marquise D'ESPINAY-SAINT-LUC, au château de Moutgiron

Mme Frédéric ESPIARD, à Licmais Mme la ba-

ronne DE FLAGHAC, à Vichy Mme R. FLURY-HERARD, au château de Gometz Mme FRANKLIN-SINGER, à Arcachon Mme Jacques (jAIRAL, au château de Cransanc Mme iaul £1LLS;SL.-VNCHET- à ^y™ Mme la marquise DE GOULAINE, à Saint-Frambauit M. Roger GLANDAZ, au château de Boussy-Saint-Antoine Mme Charles GUENEAU, è Pilat-Piage Mme Robert GALLAY, à La Roche-au-Moines Mme Paul HENRIET, à Lunéville Mme HOUDEMON, à La Cour-du-Liège M. B. HOWELL THOMAS, à Londres Mme Roger JOBERT à Vichy Mlle KRYNIEWICKA, à Bydgoszez Mme KRAFFT DE BOERIO, à Capri Mme A. KLEIN, à Bains-les-Bains Mme J. KINDBERG, à Arveyres Mme Edmond V. LEFRANC, à Morgat Mme la comtesse M. DE LAUBESPIN, à Bologne Mme Denis LE BOURDELLES, à Menthon-SaintBernard M. François DE LESTAPIE, au château de Mont Mme la duchesse DE LEEDS, à Bordighera M. A. DE LIMA MAYER, à Zurich M. Paul LECLERCQ, à Venise M. DE LA ROCHETTE, à Lapte M. le général DE LESCAZES, à Alger Mme Raoul LEFEBVRE, à Hennequeville Mme LEMONNIER, à Pierre8tte-s.-Sauldre M. Eugène LAINE, à Chanceauxs.-Choisille Mme LEROUX-RIEDEL, au château Saint-Miche! Mme Jean LAPORTE, à Chenaud Mme la comtesse DE LA BOURDONNAYE BLOSSAC, aux Contamines M. lé baron LEJEUNE, aux Trols-Moutiêrs Mme la princesse Marie DE LIGNE, au château de Montjeu Mme Paul LECLERC, à Nogent-sur-Seine Mme la comtesse DE LAREGLE, à Lugano 5. Esc. Pierre DE MARGERIE, à Juziers Mme Maurice MEYER, à Ascoria M. Adrien MOLARD, à Montreux M. M.UEL, à Champigny Mme MARGERIN, à Crest M. le comte DE MONYCOLCHEN, au château de La Trousse M. Louis DE MYTHON, à Amiens Mme MARCHAL, à Noyarey Mme Edouard MICHEL, à Dorlisheim Mme Henn MICHAUT, à Nancy Mme Edouard MICHAUT, à Gerardmer M. le marquis et Mme la marquise DE MONTEBELLO, au château de Stors Mme Maurice MAUNOURY, à Luisant Mme Adolphe MULLER, à Colmar Maître Louis MICHEL, à Nice Mme Jean MOUILLEFARINE, à Biarritz M. le capitaine DE MONTJAMONT, à Saint-Paul Mme MOULIN PARFAITE, à Arradon M. Georges NETRE, au Lido-Venise ,M. Jean NAVILLEïà Padova Mme la comtesse Stanislas D'ORSETTI, au château de La Grenerie M. Charles PINAT, à Jouy-sur-Morin M. A. PRADEL, à Mennetoueur-Cher Mme PONCET-DOYON. à Ecully M. Gaston POULENC, à Villequoy-Montainville M. le comte Jean DE POLIGNAC, à Aritibes M. Gilbert PLOUX, à Pont-de-Bufe M. Louis PIERLOT, à Bazougers Mme Paul DE REIMPRE, à Souppes M. RICHARD, à Cholef M. André RENAULT, à Chenas M. Maurice RIBADEAU-DUMAS, à Mont Mme Henry ROY. à Biarritz Mme la baronne DE RANDAL, au château de Randal M. Daniel REMON, à Bricquebec S. A. R. Mme la princesse SIXTE DE BOURBON PARME, au château c> Bonnétable 1

A LA RELIGIEUSE. DEUILIMM£DIAT

AâÂRE~iD~OS Oi~U~i~MM~ED~IAt

a Ruo TI'OlIOhot, 321'h,ço; 3 Ma401o1u

*,peu

COURRIERS A POS~ER

AMERIQUE DU NORD =

POUR NEW-YORK lajayette (d du Havre le 13, arr. le 21) Queen-Harn (dép, de Cherbourg le 15, arr. le »0) i Bremen (dép. de Cherbourg le 15, arr. 1« 20). DEPART DES TRAINS (Gare Saint-Lazare) Lafayette, te 13, à 11 h. et 12 h. 3; Queen.Mary, le 15, à 8 h. 23 et 8 h. 39 Bremen, le 1S, à 12 h. 29.

POUR LE CANADA Auranla (dép. du Havre lé 17).

AMERIQUE DU SUD t

POUR LES ANTILLES Cuba (dép. du Havre le 25 octobre).

POUR RIO-DE-JANEIRO ET BUENOS.AIRES Augusius (dép. de Génes et Nice le 10) Arianza (dép. de Cherbourg le 18). AFRIQUE-MADAGASCAR

POUR COTE OCCIDENTALE O'AFRlyUE Brazia (dép. de Bordeau» le ii). POUR MADAGASCAR LA HKUNtON Bernardin-de-Sainl-Pierre Mén. de Mar.seille le 23).

EXTREME-ORIENT

POUR INPOCHINE. CttJMi m JAP^JM s

Feliz-Roimel idép. de Marseille le 17).

POUR L'INDOCHINE Çap-Tourane (dép, de Marseille le 25).

INFORMATIONS

Le mouvement des prix

La statistique générale de la France a çommuniqué les indices caractérisant le mouvement des prix au cours du mois d'août 1937.

Prix de gros. L'indice général non pondéré des prix de gros (45 articles) base 100 en 1914 est de 591 fin août, contre 580 fin juillet, soit en hausse de 11 points. Le tableau ci-dessous donne le détail de l'indice du mois d'août, comparé à ceux de juillet de de juin

Fin Fin Fin

août juillet juin

Indice général 591 580 538 Produits nationaux. 604 i 584 564 Produits importés 567 572 491

Coût de la vie. La Statistique publie également les indices arrêtés par la commission régionale chargée à, Paris d'évaluer trimestriellement le coût de la vie. Ces indices sont calculés, comme on sait, sur la base de 100 en 1914, de même que ceux des prix de détail. Ils représentent le mouvement de la dépense d'une famille ouvrière de quatre personnes.

Le tableau ci-dessous donne les indices du coût de la vie établis pour Paris de puis avril 1936

1936 2» trimestre 497 3*trunestro 504 4» trimestre 540 1937 1" trimestre 581 trimestre 606

LES CHANGES

Les changes à Londres

CHANGES. Londres, 11 septembre. Paris 138 15/16 c 139,0625. XewYork chèque 4,94 9/16 c. 4,94625. NewYork transf, tél. 4,94 9/16 c. 4,94625. Rio-de-Janeiro 3 1/8 inchangé. BusnosAjres 16,49 inchangé, Montevideo 28 inchangé. Japon 1 sh. 2 inchangé. Shanghaï 1 sh. 2 3/8 c. 1 sh. 1/2. Montréal 4,94 1/2 c. 4,94 5/8. Johannesburg, 100 7/8 inchangé. Berlin 12,34 1/2 c. 12,32 1/2. Amsterdam 8,99 1/8 inchangé. Rome 93,97 c. 94. Madrid 65 inchangé.

BOURSE DE NEW* YORK © New-York est mieux disposé. Le marché reprend 1 à 3 points sur la clôture de la veille. Le marché est actif: 1.400.000 en deux heures.

biifiiB' ^lôt- Uern- ifiinmc °"t- -liera.

KAUUH.; ppécéd cours VALEURS ppécéd mrs

Air Red su. 6*14 et S/ç /ohnsHsnr J06 408 1

Alliedclam 6t 1,' 6t 81\ I¡OhOIM. 106 5~ sis

AlliedOïen 203 :05 |ïe»s«cott | 54 I, £ 55 S/S

Amer..an. 92 1/4 M 3/i aootgome si J/« 52 1/4 AmorSmel. '9 80 1/S Nat.Dairyp! 18./ 17 7/8 Aa.T.etT. 1M 1/4 :S9 3/4 Hat. Bistil.i 27 27./ Am.TobacI. TT 1/2 tf.-Y. Centr. 27 1/4 28 S/8 Aunrada.. t! 3/1 49 5/1 Hortli Amer! 2119 22 s/s Atrttjo».. « 62 feasylvai.! 30 3/4 32 3/3

.anad. Pac. 9 3,4 10 1/t Pnklio Serv 38. 37 1/4

ùaee 137. 140 s/i Radio a. 9 3/6 ùer.d.Pasco Kl/4 65 1/4 Reynolds.. 49 1/4 « 3/8 Lheca-Okio M./ «3 1,2 îeara R«l>. 79 1/i 80 1,4 14 *<M»,SolWn «11/2 11 Jrt 3)>ell, 22 7/i 23"

un»l.Edia 31 3,8 31 M it. Brands. 10 5/ S 10 6/3

:oty 8 .S-l.» Jt.OU»l»J SB 7/8Î 58 3/4 ̃ SJÎBltr. iMï/lj »7 l/ijfoxa«Corp. 61. al 1,2 iJafpn t. 142 1/3 144 5/4 feias Gulf. S3 7 34 1/2 Elec. B.a.S. 13 7 il 13 T/o Jeton Psci. 105. 110 1/2 Gêner. Elec. 46. 40 7, e unit. Air Lr 211/4 213/4 -ener. i»et. 48 7,8 50. il. s. Soelt. 76 t/2 -oodjwr.. M. 31 3/4 a. s. steel. 93. es in ̃nterHan. 90. 93 ïfester.ïn. 4! 5/s « ttterKiol. 55 t/j B7 Westing* 127 3/8 130.

i»t.l,etlel 8 1/8 8 l,i woolworth. 42 in 44

CHRONIQUE AGRICOLE

Crises alimentaires

et crises révolutionnaires Sous ce titre, dans une étude jmblk'o par la Revue Politique^ M. Paul Ma»cjuenne montre que de tous temps, c'est-» à-dire depuis Dioelétien jusqu'à no^ J jours, l'élévation des prix de Ja vie. at été combattue, à « coups d'édits et à. coupsde décrets». Il ajoute « Tyrans, monarques absolus, révolutionnaires qu'aucun scrupule ne retient, monavrques constitutionnels, régîmes représentatifs, tous ont connu la défaite, quand il s'est agi de lutter contre la poussée des prix. » Ce qu'il y a de plus étonnant, c'est de voir la similitude de leurs procédés, quand bien même les condi-1 tions techniques du problème à résou- dre sont différentes. Ainsi, on retrouve les mêmes mesures sous la 'Convention et sous le gouvernement de M. Chautemps, en vue d'assurer l'upprovision?nement de la -population, -ai denrées.. fondamentales" comine le blé, ia fariné et le pain, air prix le plus accessible, « nonobstant le renchérissement gênerai.de toutes les marchandises »; t -Le décret l"'1 juillet 3937 est des-».- tiué, dans l'esprit <lè ses'uuieurs, A cristalliser dans leur état nu 28 iuiù' der- nier les prix de gros, dé demvgros et.i i de détail. Celui du 2S> septembre I79ît fixait « le maximum des pjrix des desi- rces et marchandises de p'emièrc; 'nécessite». Tout. Corinne aujourd'hui, un': décret du 24 février 3 794 réjjle-iiicutait; l'affichage des prix. Des commissions départementales, toutes paruillei ;V celles que nous connaissons, avaient, été chargées par la Coiivcntiim d'établir Jet mercuriales et de laxur regionalt»ment-: les prix. La déclaration" obligatoire des récoltes et des stoçU'», 'a réquisition dû" froment, tes acquits à caution intiispéitsablçs à la circulation du blé, le. cbn-' ̃ trple des marchés, la. répression de1 là; spéculation figurent -également dans la, législation révolutionnaire, avant qûa 31. Monnet l'ait introduite dans notre code. Une différence cependant, c'est qu'à cette époque il y avait.disette; à la nôtre heureusement. ̃ il existe trois millions de ouintaux d'excédents

en blés; ça- lie fait -rieu, les lionjB>B!( font la. l'.ième chose, domine si vraiment nous descendions du singo. M. Maqucnnc affirme qui: l'adminis- tration révolutionnaire n'était pas moins paperassière que la nôtre et que les marchands de blé et de farine étaient astreints à la tenue de ̃ '.ivres, et ne pouvaient délivrer de g^shis «sans la présentation d'un certiiiert de la municipalité». Enfin, un citoyen, dans un placet. se révolte ;i .'usage que l'on fait de la poudre, les boutiques de perruquiers étant devenues, dit-il. autant de moulins. Là il y quekpîe chose de changé maintenant, la prmdre est de riz et non de froment. Du moins on l'affirme.

R. de Passillé.

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P.-O.-illlDI »

Une journée dans l'Orléanais et le Blésois par Train-Radio Le samedi 25 septembre

Départ de Paris-Orsay il 7 Ij. 10. Visite d'Orléans. Déjeuner, visite des' châteaux de Blotî-, Chambord et eheverny. Dîner dans le parc de clieverny. Illumination du cnâ-; teau. Curée, aux flambeaux. Sonneries do trompes. Retour à Paris-Orsay à 0 li. 10.

Prix forfaitaire (chemin do 1er, autocar, déjeuner et diner) 100 francs.

Billet de chemin de fer seul 30 franc» A. R. (réduction do 50 0/0 enfants do -i a 10 ans).

Renseignements et Wlletï aux gares « agences du P. -O. -Midi.


'DE POIDS ET HALTERES

C'est rAméricain L Tertezz» qui acquiert le titre pour les poids légers avec un total de M M0 ..EN BATTANT RECORD DU MONDE DE L'EPAULE ET JETE AVEC 143 KGS

.11 y à.peu près un an, à pareille époque, le petit employé américain Anthony Terlazzo, un bonhomme au teint bronzé et aux cheveux noirs, remportait Berlin lé titre de champion olympique de poids et haltères, catégories des poids plume. Anthony Terlazzo a pris du poids, depuis lors, à telle enseigne que, sur la bascule du Palais des Sports, hier soir, il accusait 67 kilos 500 grammes, c'est-à-dire très exactement la limite de la catégorie des poids légers. L'Américain, qui n'est autre qu'un de ces Italiens déracinés, parlant mieux leur langue maternelle que'leur langage d'adoption, a accompli un 'magnifique exploit. Son adversaire, l'Autrichien Robert Fein, second aux Jeux olympiques de Berlin, derrière l'Egyptien Mesbah, avait fait l'égalité avec lui, 215 kidos, pour les deux premiers mouvements, le développé et l'arraché à deux bras. A l'épreuve de l'épaulé et jeté l'Américain, sans s'émouvoir, vit Fein réussir successivement 132 kil. 500 et 140 kilos, puis il épaula et jeta 135 kilos et 142 kil. 500. Après vérification, il apparut que là barre pesait même 143 kilos, ce qui constitue un nouveau record du monde. L'ancien record appartenait à l'Egyption Attia, avec 141 kilos 500 grammes. Terlazzo tenta ensuite, mais sans succès, les 145 kilos. Les représentants français, Roger Bugnicourt et René Duverger, se défendirent fort honorablement dans cette dure compétition. Le premier, qui peut encore faire des progrès, se classa sixième, René Duverger paye depuis longtemps de sa personne dans les concours de poids et haltères et, en sport, le poids des ans n'est pas le moindre ennemi de l'athlète. Allemands Jansers et Schwittel, comme prévu, se classent aux places d'honneur, troisième et quatrième, derrière Fein.

Classement

'1. Anthony Terlazzo (Etats-Unis), 106, 110, 142,600 357 k. 500; 2. Robert Fein

« DERNIERE » DE LA SAISON DE CYCLISME SUR ROUTE 140kms CONTRE LA MONTRE! .pour le 6 Grand Prix des Nations

Ce matin, dès dix heures vingt-quatre, vingt-cinq coureurs prendront, à tour de rôle, et séparés par un écart de quatre minutes, le départ du Grand Prix des Nations, organisé pour la sixième fois par notre confrère Paris-Soir, sur un parcours de cent quarante kilomètres à couvrir contre la montre.

Dans une épreuve telle que le Grand Prix des Nations, aucun coureur, une fois en course, ne peut espérer être aidé par personne.

Les grands favoris seront peut-être mieux renseignés sûr les écarts les séparant de leurs adversaires les plus direct* mais ces renseignements ne suffiront certainement pas a les faire accélérer l'allure au moment où ils subiront une légère défaillance.

Dès qu'il aura pris le départ, aucun coureur ne pourra compter sur aucune aide, sur aucune complaisance. Cependant, quelques coureurs bénéficieront au départ de légers avantages.

Le moins important de ces avantages sera, fort ,propablement, la parfaite connaissance du parcours. Sur vingt-cinq concurrents, quatorze d'entre eux ont déjà disputé l'épreuve au moins une fois, des privilegiés tels que Magne, Richard, Mithouard, Le Calvez et Archambaud ayant déjà effectué trois fois le parcours en course. Parmi les autres engagés, les Français

INfOUVELUES ABRIBNNES

Charles Gardner gagne la Coupe du Roi J

La seconde partie de la course aérienne pour la « King's Cup » a été disputée hier *ur le parcours Dublin-Hatfield.

Le capitaine Percival, qui était arrivé premier à Dublin, a perdu son avance et c'est Charles Gardner, qui avait déjà triomphé dans cette épreuve, qui est arrivé 'en tête à HatQeld, ayant réalisé sur les 1.055 kilomètres du parcours une moyenne horaire de 376 kilomètres.

Le brigadier général A.-C. Lewin, âgé de 63 ans, s'est classé second, devant le capitaine Percival. L'aviation privée x

Activité de l'Aéro- Club de l'Ile-deFrance pendant la semaine du 4 au 11 septembre 1937.

Instruction en double commande de MM. du Souich, Mosland. Deux nouveaux membres inscrits r^Hle Sorin, M. Cosentino. M. Gauteux a passé avec succès le brevet premier degré.

Chef pilote M. Paul Gaudin. Monitrice «dj. Mlle Yvonne Jourjon.

Sur les environs, vols de MM. Gondard, Ginhac, André Jules, Laffineur, Hochet, Gallie, Tarbbùriech, Lucien Gaudin, Che-

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LES CHAMPIONNATS DU MONDE

(Autriche), 107,500, 107,500, 140 355 k.; 3. Karl Jansen (Allem.), 97.500, 102,500, 130 330 k.; 4. Karl Schwittel (Allemagne), 97,500, 100, 127,500 325 k.; 6. René Duverger (France), 95, 100, 125: 320 k.; 6. Roger Bugnicourt (France), 90, 100, 126 315 k.; 7. Josef Balda (Tchécoelovaquie), 87,500, 97,500, 122,500 307 ki-

Le champion du monde poids plume, l'Allemand Liebsch.

los 500 8. Terlazzo John (Etats-Unis), 87,500, 95, 122,500 305 k.; 9. Kaffa (Hollande), 87,500, 90, 120 297 k. 600; 10. François Bosman (Belgique), 85, 90, 120 295 k. 11. François Aerts (Belgique), 82,500, 87,500, 117,500 287 k. 500; 12. Alfred Griffin (Anglet.), 87,500, 87,600, 110 286 k.; 13. Andor Gabper (Hongrie), 85, 85, 110 280 k.

Galateau, Passat et Cosson, bien que cpnnaissant mieux le parcours, ne profiteront pas d'un très gros avantage sûr Slajérus, îv'iegervelt, Schulte, Deltour, Martaiio, Kijewski, Bautz et Vicini, qui ont eu le temps de Je reconnaître et de l'étudier sérieusement. .•̃•̃

Plus appréciable apparaîtrait l'avantage e procuré par la connaissance de la course et, sous ce rapport, les hommes l'ayant déjà courue trois fois devraient être considérés comme des privilégiés.. Leur avantage, cependant, ne doit pas être pris !en trop grande considération i'an pour sa première course, Cosson se classait excellent second après avoir longtemps donné l'impression de pouvoir la.gagneiv -v En réalité, Iè' seul. avantagé véritablement appréciable sera celui de la place au départ. tt t d,

Dès qu'ils seront rattrapés et dépasses, ceux qui seront partis dans les premiers n'apporteront plus la même ardeur au travail alors que les quatre ou cinq dernier-s à prendre le départ auront l'avantage d'avoir un point de repère pour doser leur

effojrt..

Il est certain que la course de Rossi, premier à partir, sera plus difficile que celle. de Magne, le jeune Italien devant fournir, son effort « dans le vide ». J. Deiplaaque.

vallier, d'Okhuysen, Dietrich, Guillaume, Liron. ̃ L Voyage de M. Dqndelinger à Dax, de M. H'ervé Lauwik Tours.

Section d'aviation' populaire

̃ Déplacement des cinq avions le dimanche 5 septembre à la fête de Vincennes. Instruction en double ^commande des élèves pilotes MM. Hérault, Simon, Le Qùang-Dung; '̃̃

•JIM. Piaumier et de Pange ont étç lâchés et, s'entraînent pour l'obtention du brevet preinier degré.

M. Martin a passé avec succès le brevet premier degré.

«,MM. Guiiiemain et Guillot ont obtenu'le brevet second degré.

-M. Guillemain, dans son entrainement, est monté à 2.800 mètres sur Taupin. MM. Hardoùin et Mettre s'entraînent pour le brevet deuxième degré, ̃ ̃•

♦' La Fédération aéronautique de France et ses 332 associations ou sections affiliées ont envoyé des délégations importantes aux manifestations organisées hier par le ministère de l'air pour commémorer le vingtième anniversaire de la mort de Guynemer.

Dans les centres où des manifestations'officielles n'ont pas été organisées, elles en ont pris l'initiative avec le, concours -des municipalités.

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FRANCE- ITALIE .Y

.match d'athlétisme dont le "clou" sera le duel entre Lanzi et Goix sur 800 mètres

Geisoir, nous-saurons si" la France est encore capable d'enlever un match international d'athlétisme. En effet,, à moins: de rencontrer1 l'équipe de Belgique ou celle de Monaco. aucune occasion meilleure ne peut se présenter à nous." Non pas que ce soit tâche facile; mais, tout de même, ce n?est pas aujourd'hui l'équipe d'Angleterre ou celle d'Allemagne, que vont affronter nos athlètes. Sur le papier, les deux- équipes sont de valeur sensiblement égale, comportant toutes deux des hommes de classe internationale et aussi. des insuffisances indiscutables. Le décompte des points est assez bizarre 4-3-2-1, ne donne aucun avantage -réel à l'équipe enlevant une première place individuelle, et il suffit qu'une des nations enlève la 2" et la 3° place d'une épreuve, pour mettre à son actif autant de points que peut s'en octroyer l'adversaire, en remportant la 1" et la 4° place. Sur l'ensemble du program-

me l'Italie doit s'adjuger huit victoires

1pe~, l',It, al, doit S'ad.iug, e" r"hul,t V"ic, tÓ,i,r~s~

individuelles, aux 100 mètres, 400 mètres, 800 mètres, 1.500, saut eu longueur, lancer du disque, javelot, saut en hauteur, alors que la France peut reinpor-

TyjL tïi des ^poits

L'âge des champions. ̃ La moyenne d'âge' des champions du monde, cyclistes est de vingt-quatre ans cette année.

En effet, si, l'Italien Leoni, champipn des amateurs sur route, est le benjamin du lot,, avec ses dix-huit ans, tes Belges Scherens et Meiilenberg sont les- doyens, car tous deux ont plus de vingt-neuf ans. '.̃•• L'Allemand. Lohmann, champion de demi-fond- derrière motos, a vingt-quatre ans, et le Hollandais Vaude Vyver, '.le meilleur sprinter fimateur, vient d'en'trer dans sa vingt' et unième "année. Ce qui donne un total de cent vingt- et un ans pour tes cinq championos,, et vingt-quatre, ans de moyenne. ̃ Scherens et le « Clulb des Pous̃ seurs.».' ̃ ̃••••̃ Jef Scherens,' champion- du 'monde cycliste de vitesse, fait partie d'un club louvaniste, le « Parksche Stoempers Club » ou, pour parler comme dans la cité de la bière,, le «Stoempers Club, s. En flamand, <s.staempei ̃ » veut dire mipousseur ». Le « ctofe des poMSseiït&'to a remporté maints succès dans divers championnats interclubs, et le cross cyclo-pédestre constitue notamment pour lui une fructueuse pépinière de victoires.

L'autre jour-, les membres du « Club des Pousseurs ont accompagné leur camarade « Poeske » à l'hôtel de ville de Louvain, avait, lieu une réception. Après quoi, Scherens, en bon membre de son club, « poussa » si bien sur les pédales, au vélodrome de Louvain, qu'il battit Richter, Van Vliet et Géràrdin.

Le nageur américain Ralph Planaganqni vient de battre le record du nwnde du <• mille et du 1.500 f nietres.

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ter ,1c 5.000, le.'llO et Je;400 haies, Je poids, la perche et>peut-êtee le marteau, soit six épreuves. ~`. ̃ -•̃-̃ ̃;̃ La plus grande homogénéité de, nos différents « duos» doit nous laisser espérer le gain dé* beaucoup de. secon- des et troisièmes places, ce qui compenserait,- en partie, notre infériorité en victoires individuelles.

Ce raisonnement nous amène à conclure, à. une avance de cinq à-huit points en faveur de l'Italie, avant que soient disputés les relais, point crucial du match. Au 4x100 mètres, à moins d'accident, nous n'avons aucune chance. Le 4X100 mètres peut être. plus dispute, mais nous ne voyons pas cette épreuve se terminer à notre avantage, bien que notre team de fortune puisse surprendre On voit donc que nous ne sommes guère optimiste quant au résultat final. Mais la grande volonté de certains de nos éléments peut renverser la situation, et si, se surpassant, nos représentants enlèvent des premières places sur. lesquelles nous ne comptons pas, le gain du match peut très bien ne dépendre que "du lésulUt du 4x100. A ce mo-

Faut-il dire. que les'.Louvanistess'g- attendaient? i. '̃'•- De la chanson montmartroise au football. r

Le chansonnier montmartrois Lucien Normand, cet aimable artiste -.qui •̃vit-, toute l'année avec sa f-emme dans une voiture-camping, vient de /ouj'ntT aux supporters des «.'Diables Rouges» rouennais un chant de guerre.: ̃ Allez. Rouen est le- titre de la chanson qui,' dans- les moments difficiles, devra servir de « doping » moral aux, joueurs rouennafs. Il, vaut mieux; après tout, entendre au bord du stade un couplet entraînant t(ue ces encouragements à allure impérqtive qui. enervent si souvent les, équipiers. On a raison de dire que'' tout se termine par des chansons. Même ̃ lès matches de football. •̃̃ Lgs gains des footballeurs

belges.

La fédératton des grands clubs de foootball de Bruxelles vient de fixer un barème de rétribution uniforme 4.e§ joueurs employés en division d'han*

iteur, <-K\f

En cas de victoire, 300 francs; match nul, 200 francs, et défaite 100' francs.. Au Beerxhot d'Anvers, 400. francs pour la victoire, 300 francs pour le match nul; et 1O0 francs pour la défaite. Les risques sont moins grands. pour, les'joueurs'de Charleroi, car leur club; s'il leur alloue '300 francs en cas. de victoire et 200- francs en, cas de match nul, pousse la générosité jusqu'à leur donner 175 francs pour une défaite.

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ment, .nous; serons :à: même: de nous rendre compte qu'une victoire internationale tient à peu de chose, mais qu'il faut s'en préoccuper un peu à l'avance. De toute façon, la! rencontre vaudra ̃d'être ̃ vécue. Et puis, lie verrons-nous pas' en action Lauzi, second à Berlin l'au dernier, peut-être le seul homme, avec l'Anglais Brown capable de rencontrer le. phénoménal Woodruf avec "une chance de succès; Beccali, .champion olympique. 1932, ex-recordman I du monde des 1.500 mètres, champion d'Europe 1934, vieilli, mais toujours dangereux, tant est grande sa science de.la course Robert Goix, finaliste des Jeux de Berlin, et qui, malgré son âge, nous étonne à chacune de ses 'sorties; un Noël, nin Winter, au palmarès international si chargé; les Oberwéger, Maf-. fêi, Lefèvre, Mariani, Wirtz, tous athlètes renommés. Les amateurs de vrai sport se doivent de venir, nonibreux, applaudir aux grands exploits qui ne manqueront pas I d'éma-illér le dernier' match internatio- nal, de la saison d'athlétisme 1937. 1 A. C. I

ry HIPPISME LE TOURNOI ·

DE FONTAINEBLEAU La Coupe de Fontainebleau s'est; courue hier devant une assistance- très élégante. M Bourbon avait tracé un parcours de 17 obstacles difficiles à souhait. ̃ Le colonel Gillois présida t la réunion. M. Clavé a pris les d>ux -premières places, gagnant' le premier prix et la Coupe du Fer àdjevalav»:c Esplatz, au duc de Valençay, et le deuxième prix avec Irish Quaker, à M. P. Lederlin 3/ le comte Ch. de Castries, sur Popol, à la duchesse de' La Trémqïlle t. ex aequo M'. Clavé, sur Danton, au duc de Valençay, et 'Xy Gudin de VaHèrin, sur Ctiarleston 6. 'la, baronne Thierry,' sur EisSa'Fissa 7. M: Gourdain, sur Esbouriie:; 8: M. Boutté, sur (Dainiette 9. Mlle Paurèau, sur Ingénu. '36, partapts..

La' veille; le Prix du gouvernement avait eu pour vainqueurs, en première série, Jézabelle, à"M. Sàrlin, précédant Ingénu, monté par MUe Paureau, et Jonquille, montée par M. P»idoux.

En deuxième série, Espiatz, monté par M. Clavé, devant Vatican, monté par M. Santerre, et Malicbrne, monté par miss Dônohoé. ̃

Le parcours de chasse militaire était revenu au lieutenant Spulié de' Morand, pre- mier avec Bulgare, et deuxième avec bon Qù'cbotte 3. Je capitaine de Montagnac, sur Grenache. Stick. ·.

cvpi.is,ME. Pierre Georgret, enamnion uVTOiocê' aé vitesse des amateurs" Jet tles indépendants, ferait 'ses débuts de protes'slqflpel le mots prochain, au Vélodrome d'Hiver, de Par'lsl

ATHLETISME.- A StocKliolm, .en 1 i secondes i'/ifl, l'Anglais Finlay abattu le record 'd'Europe des 110- mètres' haies, qu'il détenait 'dëja. L'e Hongrois Szàbo s'attaquerait prochainement au record du:.mondo des 2.000 mètres. 'Dernièrement, l'Américain San Romani- a réalisé, sur ta distance, un temps de' 5 m.' 16 s. 3/5, meilleur de 5 secondes que l'officiel record dù; monde détenu par Ladoumègue; en 5 m. 21 s' 8/10.

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FOOTBALL

LECA. PARIS

s'incline devait

LE HAVRE p

par 3 buts à 0 r

Au Stade Buffalo, pour le quatrième tour du Championnat de France de seconde division, le C. A. Paris a reçu, hier aprèsmidi, Le Havre A. C. Et celui-ci a gagne par 3 buts à 0.

Les Capistes ont décidément beaucoup de difficultés à trouver la cohésion. Certes, >a saison ne fait que débuter et une défaite peut être rachetée, cependant, avec les très bons éléments dont il dispose, le C. A. Paris devrait prendre un meilleur départ. L'attaque parisienne ne fut pas, hier, a la hauteur sa rivale qui, ix vitef.se égale, sut coordonner bien mrjux ses efforts et garder la direction du jeu. La défense du C. A. P. réussit pendant plus de la .moitié de la partie à stopper les efforts di:s avants

Une'îphase du match C. A. ParisLe Havre A. C.

normands. Mais devant l'arisur et la précision 'des. offensives de ces derniers, insufisamment gênés par leurs vis-à-vis, les arrières parisiens succombèrent à leur lourde

tâche.

Les deux « Racing », celui de Paris et celui de Strasbourg, s*affrontent cet après-midi Au Stade de Paris, à Saint-Ouen, le Racing C. P. va rencontrer cet après-midi le R. C. Strasbourg. Encore que ces deux clubs se soient assez bien tirés de leurs premiers matches de la saison, ils n'ont pas encore passé la période de rodage » et leurs supporters désireraient les en voir sortis. Le Racini Club de Paris compte une victoire (sur Roubaix) et deux matches nuls (avec Séte et Antibes). Le Racing Club de Strasbourg a un palmarès semblable une victoire (sur Cannes), deux matches nuls (avec Metz et Marseille). Les deux « Racing » occupent aussi la seconde place au classement général l'un d'eux va-t-il, aujourd'hui, distancer l'autre ?

Il semble que l'attaque parisienne doive nrendre le pas sur celle de Strasbourg et que la défense du R. C. P. soit plus sure que celle du R.'C. S. Ainsi la victoire devrait revenir aux Parisiens. Mais il faut compter avec les vedettes de l'équipe alsacienne Rohr, F. Keller et Hummemberger: Ce sont trois joueurs capables de pallier aux fautes de leurs coéquipiers.

Voici dans quelle formation se présenteront les équipes

R. G. Paris. But Hiden arrières.: Càt'elairT'e't Di'agrïe demis Banide, Jott flan 'et Louys avants Keriven, Zikovitch, Couard, Veinante et Mathé.

R. C. Strasbourg. But Dambach arrières Heisserer et Schwartz demis Hàlter, Hetnmemherser et Magnin avants F. Keller; Chrysantïs, Rohr, L. Laurent et Waechter.

Aujourd'hui ATHLETISME. A 15 heures, à Colombes France-Italie.

FOOTBALL. A 15 heures, au stade de Paris à.Saint-Oùen R. C. Paris c. R. C. Strasbourg.

AVIRON. .1 15 heures, sur le bassin d'Àsnières-Côurbevoie: championnat de la Seine.

POIDS ET HALTERES. A 14 h. 30, au palais des Sports: championnats du monde.

CYCLISME. .4 partir de 10 h. 25, à Versailles: départs du Grand-Prix des nations. A 14 heures, à Buffalo 100 kilomètres derrière motos, et arrivée du Grand-Prix des Nations. PELOTE BASQUE. A 15 heures, au Fronton de Paris: matches au yokogarbi et au grand chistera.

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Dans le Championnat de la Seine, le Polonais KEPEL preiidra-HI sa revanche sur SAURIN ? j

Organisé, ̃ pour la première fois, en .1853, par les dirigeants du Rowing Club de ïaris, le Championnat de la Semé, -la plu» ancienne des épreuves disputées en France. sera disputé aujourd'hui sur le bassin d Asnières-Courbevoie pour la soixante-neuvième

fois.

Des la première année, 'le Championnat de Paris réservé aux « scullers » amateurs. réunit des rameurs de grande valeur et, a son palmures figurent les noms d'excellents spécialistes étrangers et français.

Quatre concurrents sont engagés dans l'épreuve d'aujourd'hui, le Polonais J. Kepel et les Français V. Sauriu, L. Devillie et J. Manière.

A en juger par les résultats de la Loupe de Paris, qui a été disputée .dimanche dernier, sur le bassin de Neuilly-sur-JiarnoLu Perreux, deux rameurs apparaissent grands favoris dans l'épreuve du Rowing Club, Jcrzy Kepel et Vincent Saurin.

Dimanche dernier, Saurin réussit a triompher de Kepel, mais l'écart séparant les deux hommes à l'arrivée était si réduit que leurs chances peuvent être considérées d'une valeur égale pour la compétition d'après-demain.

Nouveau venu dans les compétitions internationales de « skiff », Louis Devillie, plusieurs fois champion de France dans des équipages de la S. N. Marne et champion I dTîurope, en 1931, dans le mixte parisien, I S. N. Marne-Club Nautique, est capable de fournir une bonne performance dans le Championnat de la Seine.

Devillie, qui s'entraine régulièrement et de façon très sérieuse a remporté de nombreux succès dans la catégorie des « juniors » contre les spécialistes, il doit affirmer de nouveaux progrès et accuser un léger avantage sur Manière dont l'entraînement, semble-t-il, est moins poussé. Il est regrettable que Bauos, champion de France de-« "skiff », ne figure pas parmi les engagés de ce soixante-neuvième Championnat de la Seine. Un vieux proverbe affirme que c'est en forgeant qu'on devient forgeron.

C'est en., rainant régulièrement et 1<: plus souvent possible qu'un bon mineur devient un excellent spécialiste.

Dix épreuves compléteront le programme de la réunion organisée par le Rowîn1^ une seule d'entre elles, le « quatre débu- tants », sera réservée aux rameurs de <̃̃ pointe » les autres sont des courses de « couple », parmi lesquelles deux régates de « huit ». G. Delplanque.

TENNIS

BUDGE CONTRE VON CRAMM en flnale du Championnat des Etats-Unis

La finale des championnats de simples messieurs des Etats-Unis va opposer à Forest-Hills Donald Budge à Gottfried, von Cramm. Ce dernier va avoir l'occasion de prendre la revanche de la défaite que lui infligea le joueur numéro 1 d'Amérique dans la Coupe Davis à Wimbledon. Va-t-il saisir cette occasion ?

Si l'on considéère les résultats des divers tours éliminatoires, on doit prévoir une rapide victoire de Budge. Ce dernier, en eïfet, a éliminé ses adversaires successifs avec une étonnante facilité. En demi-f.nale encore il a « sorti » Parker sur le score éloquent de 6-2, 6-1, 6-3.

Von Cramm, au contraire, s'est fait « accrocher par Grant et, en demi-finale par l'espoir d'outre-Atlantique L. Riggs. Celuici remporta même les deux premiers sets. Mais dans chacune de ces occasions l'Allemand se reprit au moment opportun et dès lors ses rivaux n'eurent plus la moindre chance devant lui.

Le match entre von Cramm et Budge doit être aussi sévèrement disputé que celui de Wimbledon.

Dans le simple dames, miss Jacobs a de nouveau échoué près du but, battue eu denr-finale par la Polonaise Mlle Jedrzejowska.

FOOTBALL. Le match Paris-Budapest sera dispute, le 20 février prochain, au Parc des Princes:.

BOXE. A Berlin, le champion d'Allemagne des poids moyens Besselmann a batu, par K. O., au troisième round, Camerlo Candel, qui avait été au tapis pour sept secondes avant d'être mis' définitivement hors de combat.

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