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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1937-05-14

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 14 mai 1937

Description : 1937/05/14 (Numéro 134).

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k4094855

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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M. Henri Dubois, ayant bien voulu accepter de conserver son siège au conseil d'administration du Figaro, le conseil, dans sa séance d'hier, l'a remercié de nouveau et l'a nommé président honoraire.

L'EFFORT INDIVIDUEL

On aurait tort de croi.

N^ISEj re parce que la C jfPL G.T. l'a inscrite en tête

ÉÉb X. de son fameux plan

-T- que la question des « grands travaux" est devenue une question de parti et que les Français qui réfléchissent ne la considèrent pas avec le sérieux qu'elle mérite. Rien n'est plus naturel que de chercher, par tous les moyens, à réduire au minimum la plaie du chômage. L'idée d'ouvrir à cet effet des chantiers publics est la première qui vient à l'esprit. Au surplus, il est évident qu'un pays comme la France et une immense agglomération comme la région parisienne se prêtent et se prêteront toujours à de « grands travaux ». Si nous avions encore le sens dynamique de la création, il y à beau temps qu'un « ministère de l'urbanisme a eût été fondé. Les alentours de Paris, notamment, sont indignes de nous. Mille choses sont à faire pour mettre plus d'ordre, d'espace, de bien-être et aussi de grandeur aux approches de la capitale. Ainsi, loin de reprocher au gouvernement de se préoccuper de la question des « grands travaux », nous lui reprocherions plutôt puisqu'il s'était posé en gouvernement hardi de ne pas avoir su, lui non plus, aborder le problème du « grand Paris » dans toute son ampleur nationale. Ceci dit, nous ne croyons cependant pas que ce soit par la méthode des « travaux publics » que l'on réduira le chômage et que l'on rendra son élasticité au marché intérieur. Ce genre de remèdes s comporte nécessairement quelque chose de provisoire et, "pàf conséquent, d'artificiel. Mênï en! mobilisant des milliards l'on arriverait assez vite au bout des ressources normales. Enfin, le chômage est un phénomène éparpillé et on ne déplace pas un chômeur. Or, ce n'est pas telle ou telle région qu'il s'agit d'assainir. C'est l'ensemble du pays.

La seule façon d'y parvenir consiste 'alors à rendre aux yens la faculté de faire ef fectuer le 'plus de petits travaux possible. Il s'agit de faire passer le problème des « travaux du plan étatiste sur le plan individuel. Ce qui ne signifie certes pas que l'Etat n'ait pas* de son côté, des tâches à accomplir. Mais ce qui signifie que la somme d'innombrables petits travaux individuels dépassera toujours immensément le volume de grands travaux collectifs. On prête à M. Spinasse le projet de rendre aux propriétaires d'immeubles le prélèvement que les décrets-lois Laval avaient imposé aux loyers qu'ils encaissent, à charge d'employer cette marge récupérée à des travaux d'amélioration et d'entretien. Nous ne savons ce qu'il y a d'exact dans cette information. L'idée serait ingénieuse encore que son application comporterait sans doute bien de là paperasserie.

Mais rendre une faculté de commande aux seuls propriétaires d'immeubles à loyers ne suffit pas. C'est à l'ensemble de la nation qu'il faut redonner cette possibilité. Or, en raison de la crise mondiale, les ressources de chacun ont fondu. Depuis la dé- 1 valùation et les nouvelles char- jges qui grèvent la production, le 4 coût de la vie a augmenté. Nonobstant, les impôts n'ont cessé de croître. Ces trois facteurs ont c pour conséquence que tout le ¡ monde réduit à l'indispensable 1 les travaux à effectuer. On pour- c rait citer telles localités, par 1 exemple, où les impôts ont passé de un à sept en moins de quinze ans. Comment dès lors qu'il ne s'agit pas de dépenses d'urgente J nécessité veut-on qu'une mar- l ge subsiste pour qu'on puisse faire a appel aux différents corps de mé- t tier ? L'Etat absorbe toutes les 1 disponibilités et au delà. Dans ce cas, il est évident que I c'est à lui que revient le devoir i de fournir du travail. Mais, pour les raisons que nous avons dites, Î cette solution restera toujours in- c suffisante, parce que mal ré- c partie. (J Une politique qui voudrait réel- r lement faire œuvre de bien public t et rendre à ce pays son courant G d'affaires normal serait celle qui se débarrassant des lieux com- Ii muns et du verbiage, et aussi Q de la mystique artificielle des I « plans » s'appliquerait avant F tout à libérer dans la plus large l~ mesure possible, l'effort indivi- a duel.

Wladlmir d'Ormesson. I

iiiiiiiiiiliniliiiiitiiiiiiiiiiiuiiiiiiiiiifiiiHiiiitiifiiiitiiiiiiiiiiiiiiiti 1`

DEMAIN

LE FIGARO LITTERAIRE t,

UNE MANIFESTATION CONCILIANTE

DE LA POLITIQUE ITALIENNE

LE COMTE CIANO PRONONCE DEVANT LA CHAMBRE UN DISCOURS DE DETENTE «II n'existe pas entre la France et nous, déclare-t-il notamment, de questions essentielles qui nous divisent

(De notre correspondant particulier, par téléphone.)

h

'1 Rome, 13 mai. Au plus vif de polémique poursuivie par la pressse iti lienne contre la Grande-Bretagne, le di cours prononcé, cet après-midi, à Chambre des députés, par le comte Cii no est venu apporter une note de modi ration et de détente qui sera cordiaL ment appréciée par l'opinion étrange] comme elle l'est déjà ce soir dans toul la péninsule.

L'intervention du?%endre du duce eu lieu devant une salle comble dans h quelle on notait la ?j|r,ésence des dipU mates des puissances- amies de l'Hall Elle a été longue et documentée elle Tetracé toute l'histoire diplomatique de deux dernières années depuis la guerr d'Ethiopie et la levée des sanctions, e insistant sur le fait que l'Italie avai offert et offre encore sa collaboration toute l'Europe.

L'Italie et | S. D. N.

Envisageant les relations de Rom avec la S. D. N., le ministre des affaire étrangères a dit que l'Italie est dans I'a1 tente des décisions de la Ligue et qu sa propre conduite sera dictée par l'ai titude qu'adoptera à son égard l'assem blee de Genève. Il a démenti que Rom ait l'intention de présenter un proje quelconque de réforme du Covenani Dans l'ensemble cette déclaration sembl écarter les perspectives d'une démissio: prochaine et sensationnelle que certain redoutaient de la part de l'Italie à l'oc casion de la session du 24 mai à Ge nève.

Après' une réaffirmation de fidélité i la politique de non-Intervention en Es pagne, le comte Ciano a encore souligrn< que l'axe Rome-Berlin n'est pas un bloi politique et que son fonctionnement si concilie avec une volonté de collaboratior générale.

Rome, Londres et Paris A. l'égard de l'Angleterre, il a rendu- vêle les déclaratif, contenues dans 1<

geiiUenwn's agu^eii». .rattachement di

son pays au statu quo en Méditerrànèi et son désir d'entretenir de bonnes rela- tions avec l'empire britannique dont

LES JOURS SE SUIVENT

LES DEM TEMOINS

Le couronnement de S. M. George VI aura apporté à noire temps un signe qu'il a recueilli avec plaisir, celui de la durée d'une tradition s'inscrivant dans un événement fort et paisible mais il serait injuste de ne pas marquer que notre temps a apporté aussi à ce couronnement quelque chose qui lui est personnel et qu'aucune autre coronation n'avait pu obtenir avant lui l'unanimité et là présence du monde. C'est la première fois qu'une cérémonie de cette importance peut être transmise instant par instant à tous les coins de la terre, la première fois qu'elle devenait illimitée, que chacun pouvait en prendre sa part, la première fois que. cette consécration, qui semble descendre du ciel sur une tête, retournait au ciel pour en rendre tous lés hommes témoins dans l'instant elle se produisait. Ces puissances de diffusion sont nouvelles elles appartiennent en propre à notre invention; si le roi fut hier soir présent dans tant de chambres, si l'on a pu entendre d'aussi près sa parole émue et lente, si l'Empire, a ce moment, était vraiment une unité vivante, c'est grâce aux ressources d'une époque qui ne perfectionne pas seulement la mort mais sait aussi multiplier la vie e

La radio, le cinéma ont été les < super-temotns de cette cé~émouie. Vous ne doutez pas qu'il ne se soit joué, autour. du sacrement, uh jeu de compétitions et de hiérarchies tuprès de quoi tes romans de Mme Sackville West et ceux de Marcel Proust ne paraîtraient, quant aux mondanités, que de pâles intrigues zt que le fait d'être invité dans Westtxinster ou de n'y être pas invité, de 'igurer parmi fes « sept mille » ou le n'y être point, a dû prendre une 'mportance capitale dans la vie d'un certain nombre d'Anglais. Mais M. ':inéma et Mme Radio n:ont eu appa'emment aucun doute sur l'issue des iémarches ils seraient là, et au oremier rang. C'est qu'ils sont, à lire vrai, les représentants du peuple, de l'incommensurable f oule, de ous ceux auxquels ni les titres, ni 'argent ne permettaient' jadis d'être à, ni d'atteindre jamais rien de sem>lable. Autrefois, les « obscurs, les )et1ts, les sans grades » (comme dit lostand) n'avaient aucun espoir de amais approcher de tels événenents la sainte arche était inac-cessible. Notre temps leur a nommé feux délégués et tes rois comptent rvec eux, parce qu'ils savent que janais personne nul ministre, nul wète ne les a si bien rapprochés fe la foule.

Il faut donc que le film soit réussi mi parle au présent et témoignera l'avenir. D'où un souci de majesté, le qrandeur, de perfection. Ce n'est ms aujourd'hui que lord Talbot 'ourrait pénétrer a cheval et à recuons dans la salle du banquet et qu'on oublierait, par négligence, l'épee du ouverain, comme cela se produisit jour George III (s'il faut en croire forace Walpole), La bandé doit tre impeccable qui passera sous les eux du monde. Le 12 mai 1937, Histoire a vraiment rencontré deux imoins qui ne la quitteront plus. Guermant*».

n- ~v..c.rrnvpc.~

la a-t-il ajouté personne en Italie ne a. conteste et ne jalouse le droit souverain s- à se réarmer comme il l'entend. la Quant à la France, le point de vue i- exprimé sur-les relations entre Rome et b- Paris a été encore plus net et plus core- dial. ̃ .•

re « Nous n'avons pas jugé nécessaire, a te dit le comte Ciano, de conclure avec la France un accord analogue au protocole a Italo-britannique du 2 janvier, car nous ne pensions pas qu'entre ce pays et le ). notre l'atmosphère ait été assez troublée B. pour nécessiter, des éclaircissements. La a situation anormale de la représentation !S diplomatique française en Italie est due ̃e a .une décision de, caractère général. Le n gouvernement italien ayant résolu d'exiit ger qu'à t'avenir les lettres de créance

e desr représentants étrangers soient .rjëdi© géestjmfdrméiiBent ̃aux litres- que -iôtre e constitution accorde au souverain, la mesure a été générale et n'a. comporté de discrimination au préjudice ou en faveur d'aucun pays; Si elle n'a pas pu être appliquée, certains diplomates récemment arrivés en Italie, c'est que l'agrément sur leur nomination avait été donné par nous ayant notre décision définitive en la matière.. Il n'existe pas entre nous et la'France de questions essentielles. qui nous divisent et nous demeurons sans impatience ni récrimination stérile dans l'attente d'une, rectification qui du côté l français signifierait l'intention de replacer sur un plan normal les rapports j entre lès deux nations voisines.

f Madeleine-R. Angles. (Suite page 3, colonnes 1 et 2)

T iH'iiiiitiiiiimitiiimiiiitiiiiiiiiiijiiiiiH,

i "̃̃ ̃̃̃̃ ̃̃̃̃̃̃̃ |

f Nos lecteurs trouveront f dans ce numéro notre sup'̃ plément sur

l LA HOLLANDE

En retirant' du journal

t les feuilles composant ce supplément et en le pliant par le milieu ils obtien- 1 dront un magazine de 16 pages. i ̃ ̃̃

« 7 ̃-̃ 7 ̃- ̃ ]

A Paris, la plupart des garçons coiffeurs 1 ont abandonné les « salons»

Ce que nous disent quelques patrons Sans attendre la décision d'arbitrage pourtant imminente au sujet de leur demande de relèvement de salaires, les ouvriers coiffeurs parisiens ont décidé mercredi soir la grève, violant la loi du 31 décembre dernier.

C'est avec mauvaise humeur que Parisiens et Parisiennes surtout cellesci ont appris hier que les ouvriers coiffeurs auraient choisi en période la plus active de la semaine et la veille des fêtes de la Pentecôte pour cesser leur travail..

Chez un « petit coiffeur La plupart des petites boutiques de coiffeurs ont été ouvertes dans les différents quartiers de Paris. Au début de la matinée, des délégués du syndicat des ouvriers coiffeurs se sont présentés dans les « salons pour constater si la grève ;était- observée, en ayant d'ailleurs pour mission de débaucher les ou-.vriers qui travaillaient. Pour suppléer â la carence de leurs employés, les patrons se sont mis à la tâche, aidés des membres de leurs familles, mais l'horaire des « rendez-vous » n'a évidemment guère -pu être respecté.

Celte décision de grève est pour moi une délivrance.

C'est ainsi qu'un petit patron envisage la chose, et comme je m'étonne, il s'explique ses deux ouvriers qui ont rompu leur contrat collectif ne seront pas repris par lui. Il va désormais travailler– ce qu'il, ne faisait pas depuis longtemps et pourra ainsi équilibrer son commerce déficitaire depuis les nou- velles lois sociales. Il m'assure que beaucoup de ses collègues feront comme lui et, comme je le quitte, il me confie mélancoliquement

Et dire que j'ai- voté Front populaire

.et chez un « grand patron » .le suis maintenant en plein centre de Paris, chez un des plus célèbres coiffeurs parisiens. Il m'a reçu dans son bureau un bureau de businessman américain, et je l'écoute:.

Comment cela s'est passé chez moi? Oh très simplement. Max est venu et m'a dit « TU comprends, vieux, on te lâche. C'est dommage,. mais pas d'histoires avec le syndicat. >

(Suite page- 3, aoionnes 1 et 2,) AU LARGE D'ALMERIA EXPLOSION à bord

d'un destroyer anglais

8 morts 24 blessés

Londres, 13 mai. Peu avant 22 heures, l'Amirauté britannique a publié le communiqué suivant

« Au cours d'une» patrouille de surveillance, dont il était chargé en vertu de l'accord de nom-intervention, et étant à 5 milles au large d'Almeria, sur la côte sud de l'Espagne, le contre-torpilleur anglais Hunier a souffert d'une îxplosion sur sa ligue de flottaison pour une cause inconnue.

» Les contre-torpilleurs anglais Hariy et Hybcrion partent sur les lieux ». Le if unter a pu regagner Almeria

Le Hunier, remorqué par le contre:orpilleur Lazaga, a pu regagner sans mcombre le port d'Almeria.

Huit membres de l'équipage du Hun!er auraient été tués, et 24 blessés au :ours de l'explosion. Le bruit court que e navire a heurté une mine.

PENDANT LA NUIT DU COURONNEMENT

LE ROI ET LA REINE PARAISSENT AU BALCON

UN ATTENTAT A DUBLIN La statue de George Il détruite par une bombe II s'a^ïraît^ d'une protestation contre l'interdiction

d'une manifestation

Dublin, .13 niai. Une statue éques-

tre de George II, érigée, dans «Stephçns 6-reen », à Dublin, a été détruite, cematin, à S h. 15, par l'explosion d'une bombe.

C'est la deuxième fois que: cette.statue a été détériorée par l'explosion d'une bombe.

Un r premier attentat avait eu lieu le Ï2 novembre* l!)28,à l'occasion dd la célébration des tètes de l'armistice, la statue avait été alors graveme endommagée.

On croit savoir que l'attentat a été provoqué par suite de l'interdiction gouvernementale de la manifestation pro- jetée mardi dernier par l'armée républicaine irlandaise contre. le couronnement d'un souverain anglais en tant que roi d'Irlande. 1

f ̃

L'ENTRÉE DE LA CARRIÈRE POLITIQUE LE JURY DE LA SEINE dira ce soir qui a tué l'agent Fargeas PAR HENRI VONOVEN

Quand, aux élections- de 1935, M. le sénateur Auray, maire1 de Pantin, proposa à M. Decharme l'ancien chef de cabinet de M: Marquet, de prendre la tète de la liste d'opposition municipale néosocialiste de Bagnolet, celui-ci accepta ce début dans la carrière politiquc.et ses mandats. Cette entrée ne lui déplaisait pas. mais la campagne lui apparut effrojable. II. la racontait hier avec horreur à la Cour d'assises de la Seine. Le témoin, un jeune homme, blond, élégant

Les premiers éléments de l'enquête sur cet attentat indiquent que des hommes ont dû passer une partie de la nuit à dissimuler, sous la statue de George II, une grande quantité d'explosifs dont la déflagration devait être commandée par un mouvement d'horlogerie.

Comme ce fut le cas en 1928, la police a découvert à proximité une quantik; d'armes et de munitions.

Le monument est presque complètement détruit.

Par ailleurs. deux vitrines ont été aujourd'hui brisées il coups de pierre par des inconnus qui ont pris la fuite celle d'un marchand de gramophones qui exposait des disques de chants patriotiques britanniques, et celle d'un antiquaire qui avait pavoisé avec des « Union Jacks ».

et pale, racontait aux jurés quels pièges, quels périls il rencontra sur ce chemin de banlieue. Affiches déchirées, remplacées par d'autres où il était annoncé que « les social-fascistes et social-flics de sa liste ne parleraient pas, Et ses adversaires tenaient leur promesse. Dès le début, les clameurs communistes étaient assourdissantes. « Les communistes sont pour l'instant assàgis, disait hier le candidat de 1935, tours militants d'aujourd'hui ne res- semblent pas plus à ceux d'alors qu'un objecteur, de conscience à un sergent rengagé. » (Le témoin peut-être exagè- re.) La municipalité refusait ses salles le soir même de la mort de l'agent Fargeas, nous l'avons conté hier, elle avait interdit l'usage du haut-parleur; on convoquait ses adversaires qui avec le concours de la municipalité, envahissaient les locaux avant, l'heure d'ouverture. Des homnies, des femmes hurlaient pendant ses tentatives de discours, lui faisaient des gestes obscènes. Un jour qu'il lisait une affiche, un pot de fleurs tomba du haut de la maison, à quelques centimètres de sa tèts. M. Decharme affirme qu'en trois semaines il a vingt fois failli être tué.

(Suite page 3, colonnes- 1 et 2.)

MERRILL ET LAMBIE ont quitté Liverpool pour New- York.

.mais sans le film

du Couronnement

Les deux aviateurs américains Dick Merril et Jack Lambie se sont envolés de la plage de Birkdale, près de Sostheport, hier soir, à 21 h. 20, rentrant en Amérique avec les photographies des cérémonies du Couronnement.

Les films qu'ils se proposaient demporter, n'étant pas prêts, seront enl'oyés par la poste.

iiiiiiitiiiniiiiiiiiiiiifiiiiiiiiifiiiiiniiitiiiiitiiiiiitii'fiuiitiiiuiaa EN PAGE 3

LE « PANTHEON SONORE » Deux aviateurs,

m académicien, un philosophe et deux hommes d'Etat y sont entrés en un an Par «EOROBS RAVON.

CHRONIQUE *Il

L'ANNIVERSAIRE DE LA TULIPE

Par PAUL MORAND,

Cet homme raisonnable. revient chez soi fatigué, affamé,- mais

fort content de sa journée

il a vu des tulipes.

(LA BRUYÈRE. « De la mode.»).'

IL y a exactement trois cents an» jour pour jour la Bourse de ̃/̃ Harlem entrait en révolution les tulipes en bulbes ou en fleurs venaient d'être admises à la cote, comme de vraies valeurs.

Dans la bousculade, les lunettes tombaient, les grandes pipes dé terre se cassaient net, les ménétriers interrompaient leur complainte et les joueurs leur trie-trac au fond des tabagies, tandis que les arquebusiers refoulaient les curieux, LA VEUVE. Je suis acheteur à 2.000 florins. C'est la reine des.panachées, criait un archidiacre. L'ORIENTALE. D'un si beau rouge. à 3.000. j'en prends, renchérissait uu lexicographe célèbre. La tulipomanie qui battait son plein depuis quelque temps, en cette année 1637, devenait de la démence. A ces taux-là, la catastrophe était proche les Hollandais délaissaient les meilleures affaires de leur colonie d'Amérique, NewAmsterdam, le futur New-York, pour se consacrer à la culture à la mode. Les digues et les écluses négligées menaçaient de se rompre. Bref, l'Etat batave risquait d!y laisser plus de plumes que dans les guerres d'Espagne et plus d'argent que Frans Hais au cabaret.

Le jour où le simple oignoridu Semper Augustus "atteignit le prix record de 13.000 florins, le gouvernement ferma la Bourse. Alors les fous tulipiers vendirent précipitamment leurs collections et la spéculation cessai.

C'est en 1634 que les provinces néerlandaises avaient ressenti les premières atteintes de cette épidémie. Un diplomate allemand nommé Ghislen de Busbecq y apportait d'Autriche les premiers spécimens de tulipes. (Heureux temps ou les diplomates revenaient de mission couverts de fleurs). Les Turcs '8 avaient, en effet, planté et -abandonné sous les murs de Vienne leur fleur favorite. celle qui, comme eux, porte turban, cette reine des steppes printanières qui leur .'rappelait leurs origines lointaines et qu'on retrouve sur tout le parcours de leur migration fleur architecturale, solitairement dressée sur les horizons plats de l'Asie, fleur des faïences persanes, fleur qui tend sa coupe au-dessus de ses feuilles en- forme de lance, comme un guerrier buvant à sa victoire. A Stamboul, les favorites étaient jalouses des.,tulipes plus éclatantes qu'elles et plus qu'elles aimées du Sultan. La Fête des Tulipes, célébrée à chaque anniversaire de l'héritier du trône, voyait ces houris, à la nuit tombée, sortir derrière, les esclaves porteurs de torches et piétiner les parterres du sérail pour défigurer les belles rivales qui, en langage des fleurs, signifient l'orgueil et l'ingratitude. Heureux Harlem, vraie manufacture horticole, dont les faubourgs sont coloriés comme un album, dont la brique des remparts est prolongée par l'ocre des joues de ces orphelines de la Chine Les nez des bu.veurs de Van Ostade sont moins ru.biconds que ces champs qui, de l'incarnat tournent au rose des sherbets ottomans. Aux tulipes, les jacinthes crépues tiennent compagnie et à la tombée de la nuit tendent en travers des chaussées empierrées des barrages d'odeurs. Le sol n'est pour.tant pas riche pour se payer de telles merveilles rien que des dunes, d'anciennes plages, un sol mouillé, tendus sous ces ciels nordiques et nacrés qui emplissent les toiles de Van Goyen et qui, dans la nature, courent de la Finlande à la baie de la Somme. Le semaine dernière, c'était ^"ïa fête des Fleurs. En ce dimanche hollandais on les vendait. par seaux, les gamins les portaient enfilées au bout d'un bâton comme les pêcheurs nègres les. poissons tropicaux dont elles ont les diaprures, les automobilistes ornaient leurs radiateurs de lourds festons multicolores, pareils à des millionnaires américains enguirlandés par des femmes polynésiennes, à l'escale des Fiji.

Honneur à la race d'Occident qui, d'un fond de mer, a fait surgir ce sol fertile et qui, avec une fleur sauvage, a créé cette parure éclatante de la terre. Imaginons une Hollande aux mains des Orientaux quel ma.récage et que seraient devenues leurs tulipes '?

Paul Morand.


m'\ ~6~~0~

LA IOURNEC

te Flamme dy Souvenir

A 1S h. 30, ii Y Ave de Triomphe Association des peintres et sculpteurs A. C. Conférence*

20 ]a. 45, 35, avenue Victor-EmmaBuel-III « Souvenirs du temps' perdu », par M. René Fauchois.

•=– A i'O h. ,4 5, 28, rue Serpente « La referme de l'enseignement ». par MM. Jeanneret et Boçiriicr (Cercle' fustel-de-Coulantres).

-ir-A 2i fleures, 10, avenue d'Iéns « Mission "éiïmogTapmque Sahuru- Cameroun ». par M. de Lauwe..

Riynions

A H 11. 30, 88, rue des Archives: Cfpart de la n. A. P. p'our la visite de la prispn du Temple.

Expositions i

r Au Jeu de Paume des Tuileries Art SUtriç-liien.

t 1a Bibliothèque nationale OEuvre fi'Anflrfi Uimoyer de Seffonznc

̃s- Au Musée de la France d'Outre-5!er (Porté Dove'e) Société coloniale des Artistes frammiâ..

125, boulevard Saint- Germain Ecole d'art giici'â." r

r A l'esplanade des invalides ,te Sa-

loù. ••••

~rr. A. i 5 heures', 2,i|, boulevard Raspail Salon de la T. S. F. '(luilusurarion}. Les oourse» s- ,A H heures Maisoiis-Lafflfte.

Coïncidence ou humour anglais? Les invités de l'abbaye de Westminster ne furent pas peu surpris de remarquer que l'ambassadeur d'Allemagne, -il, von Ribbentrop, était placé à côté du Sr. Azearate, ambassadeur du gouvernement de Valence. De même le représentant du chancelier Hitler, le maréchal von Blomberg, se trouvait a côté du Sr. Bestjnq, représentant le gouvernement de Valence. Etait-ce sur l'indication du Foreign Office que l'on avait cu cette intention délicate ? En tout cas, M. Mussolini s'est épargné la contrariété de voir son représentant assis aux côtés du Négus d'Abys-

sinie. _r ̃

Une inimitié continue.

La nouvelle Electre née de il. Jean Giraudoux est personnifiée par Mlle Renée Devillers. Celle-ci se trouve être, à l'Athénée, la fille de Mlle Gabrielle Dorziat, imnitovable Clvtemnestre.

Or, ce n'est pas la première fois que ces deux excellentes comédiennes sont unies, sur la même scène, par des liens filiaux et en même temps vouées à se détester. Il en était déjà ainsi la première fois qu'el-

KWMMHR CES 1~1t~~Enl~Rlti

Le jeudi académique

Au cours de la séance de réception de M. de Pesquidoujc, le 27 mai, le général Weygand occupera le fauteuil de chancelier qu'aurait dû occuper Jacques Bafnville auprès de M- Bellessort, chargé d'accuellir le nouvel Immortel).

La lecture privée des discours aura lieu jeudi prochain devant la commission ainsi composée général Wcyjjaud, %\}> Doumic, Duhamel, Bellessort, Valéry, Madelin, Lecomte, maréchal Pétain.

̃ V»^ :•;

Au cours de la séance d'hier, M. André Chevrillon a rendu compte de la mission Cavelier de la Salle, au sein de laquelle il représentait les Quarante. Sous forme de causerie familière, il relata le voyage à Cuba. la Nouvelle-Orléans, le Texas, Sajnt-Louis, Chicago et dijns les principales villes françaises du

Canada.

(:¡¡.nada, la plus notable ral)por-

L'impression la plus notable rappor-

tée par M. Chevrillon est celle-ci le Vent tourne, aux Etats-Unis, en faveur de la France. L. C.

« Décernez«moi

bPrixNobel»

L'organe nationaliste de Varsovie, Warszawski Dziennik Narodowy, annonce qu'un comité s'est constitué pour présenter la candidature de M. Charles Maurras, de l'Action Française, au prix Nobel.

Ce comité est présidé par le professeur Kernand Dovenay, de Liège. Deux Polonais, dont le professeur Marian Zdziechowski, en font partie.

M. Charles Maurras a publié, voici quelques années, un mince volume, mais qui ne tient pas une petite place dans son oeuvre. Le titre Décernezmoi le prix Nobel, n'était pas sans ironie et l'écrivain entendait éclairer le chemin véritable de la pais» Mais tout arrive.:

En Europe centrale.

M. Louis de Vienne vient de consacrer Vlti vplijrne intitulé te Guipier. de ('Europe centrale, la question danubienne qu'il connait bien, puisqu'il a été pendant plusieurs années ministre de France à Budapest.

JI. Vienne expose successivement 1* "problème autrichien et le problème hongrois. Puis, dans un chapitre inti- tule Z.u Petite-Entente est-elle un moyen ou une fin?, il étudie le rôle qite doivent jouer, dans la réorganisa-

les se cencontrèrent dans un même ouvrage, Espoir, de M. Henry Bernstein, où Mlle Devillers était aussi la fille détestée de Mlle Dorziat. Entre temps, toutes deux s'étaient retrouvées dans une comédie de M. Léo-" pold Marchand, où elles étaient non moins rivales. Les spectateurs de la première d'Electre notaient hier soir cette continuité dans l'inimitié, toute de commande, et démentie à la ville par les excellents rapports de ces deux charmantes artistes.

L'Institut chez le roi des conserves. M. Chevrillon rendait compte, hier après-midi, à l'Académie, du voyage qu'il vient de faire en Amérique avec la mission Cavelier de La Salle, où il représentait l'Institut de France. Voyage excellent et accueil enthousiaste dans tout le Nouveau Monde et, en particulier, à Chicago, où les membres de la mission furent invités à visiter ce lieu historique que sont les fameux abattoirs de la ville. Le Roi de la Conserve leur fit adniirer sur quel rythme allègre les cochons sont tués, échaudés, débités et mis en conserve. Après quoi il retint à déjeuner la mission, mise en appétit par ce spectacle.

M. Georges Duhamel écoutait en souriant le récit plein d'humour de M. André Chevrillon. Les Scènes de la vie future ne sont pas encore du passé.

r.

Dédié à M. Jules Romains. On sait que M. Jules Romains qui est aussi m'édecin est l'inventeur de la vision extra-rétinienne, qui rencontra quelque résistance dans les milieux scientifiques. Comme le disait un grand occuliste particulièrement incrédule: « Quand M. Jules Romains me montrera quelqu'un lisant son journal avec la peau de son dos, je croirai à la vision extra-rétinienne. »

Cet éminent professeur de la Faculté est bien près d'avoir perdu. Un médecin de Los Angeles vient de découvrir un jeune sujet qui voit les yeux entièrement bandés, qui joue au billard, au ping-pong, et qui reproduit même tous les gestes i^ue l'on fait devant lui.'Ce garçon, qui s'appelle Pat Marquis, a été présenté à divers savants américains. Ils ne se sont pas encore prononcés. Le Masque de Fer.

tion de l'Europe centrale, les Etats successeurs de la monarchie habsbour-. geoisé. Menacés à la fois par le germanisme et par le slavisme, les Etats danubiens devront réaliser entre eux une étroite collaboration seul moyen de salut.

Quelle que soit la contradiction qu'il peut susciter, l'ouvrage de M. de Vienne présente, étant donné la personnalité de l'auteur, un intérêt exceptionnel. .et dans le Sud-Africain Le livre que vient de publier Mme J. Bruno Ruby, Dix sur la route (Fasquelle) appartient, à plus d'un titre, à la littérature nord-africaine. D'abord, Mme J. Bruno Ruby, dont les aïeux furent au nombre des premiers Français qui s'installèrent en Algérie après la conquête, est une Algérienne de race. Ensuite, elle nous donne aujourd'hui un roman que personne n'aurait pu écrire sans connaître profondément, non seulement le pays africain, mais la vie qu'on peut mener. Il y a là une étude sur "la psychologie du Sud-Africain, traitée avec toute l'originalité et la puissance que comporte un tel sujet. Le pittoresque y tient peu de place. Mais J'atmosphère est oppressante. Ces «dix sur la route» (huit hommes et deux femmes), ce sont, à vrai dire, « dix dans la solitude ». C'est elle qui décuple la terreur causée par la peste, quand celle-ci apparaît dans la petite colonie à. demi perdue aux confins du désert. Du réalisme cruel. A. R. Les Alguaziîs.

LA DATE DU MARIAGE

DU DUC DE WINDSOR SERA FIXEE LUNDI OU MARDI PROCHAIN ` Tours, 13 mai. C'est lundi ou mardi prochain M. Roggers l'a formellement affirmé aux représentants de la presse que 1e duc de Windsor fera des déclarations concernant la date et le lieu de son mariage.

Il a ajouté que M. Guillen, avoué dW duc, venant de Londres, s'était rendu, aujourd'hui, au château de Cundé pour affaires privées.

Répondant aux questions diverses posées par ses interlocuteurs, M. Roggers a, encore, déclaré que le courrier prin- j cii-r contenait ce matin de nombreux télégrammes et lettres d'amitié, et que l'ancien souverain s'étajt beaucoup intéressé à la lecture des journaux an- 1 glais et français, relatant les détails j des cérémonies du couronaejnent.

Les Concours Hippiques

La Rétrospective de la Vénerie et lé Tournoi de l'Etrier La première réunion du Concours hippique de l'Etrier a été très réussie. Dans la matinée, amazones et gentlemen ont pris part au prix de Madrid, parcours de chasse qui a donné lieu au classement suivant 1. Justeaucorps, à M. Moizard, monté par Ni. Gourdin 2. Aff<rra7t<'c7), àE 1(lle de Tilière; 3. Vatican, à M. Santerre; 4. Valnick, à M. Salborg et comte de Maillé 5. Kissme, à Mme Schumann, montée par M. de Navacelle 6. Inférente, à miss Donohoe 7. Hallebarde, à Mlle de Téliêrc 8. Idéaliste, à M. Salborg et comte de Maillé; 9. Iris, à MM. Balay et Gudin de Vallerin 10. Ciboulette VI, à M. Basquin 11. Jézabelle, à M. Sarlin 12. Artisan, à M. Clavé.

La séance de l'après-midi a commencé par le prix de l'Etrier (officiers). Voici -le palmarès 1. Panard, lieutenant Benoist-Giromère 2. Brise Folle, cap. Coffe 3. X (nom inscrit au programme) 4. Castor II, fap. Chapelard; 5. Brunette, lieut. de La Rocque de Severac 6. Apollon, lieut. de Vendière 7. Boufarik, lieut. Aubin 8. Cairon Il, lieut. Nativelle 9. Bacchante, lieut. Nativelle; 10. Vivant, s.-lieut. Clcvel 11. Colophane, cap. Proyost 12. Tadmos. Jieut.-colonel Bourcier.

Puis après une très jolie présentation d'un tandem de deux chevaux par M. G. Lazard, la Rétrospective de la Vénerie française a remporté un succès considérable. Il faut avouer qu'on ne peut voir plus beau défilé que celui auquel il nous fut donné ".d'assister et qui. a fait, revivre, devant les* nombreux spectateurs présents, les plus beaux jours de la vénerie française.

La marquise de Chasseloup-Laubat, accompagnée de M. AJepée, conduisait elle-même l'équipage Par Monts et Vallons elle était suivie de Charles X (M. A. Kohn), de Napoléon et Barras (M. Amar et Mine Schumann), de la baronne de DrecU (Mme Dupendant), de Fersen et Marie-Antoinette (M. Jacques André), de Louis XV (M. de Baizer) et Mme de Pompadour, du duc d'Orléans (baron de Foucaucourt), du prince de Condé (M. H. Cravoisier), de M. de Pluvinel (M. Weinstein) et son élève Louis XIII enfant (M. Roy) d'Henri IV et Gabrielle d'Estrées (M. et Mme Lavalard), de Catherine de Médicis (Mme J. Salmon), de Louis XI (M. Sarlin) et Charles le Téméraire (M. de Coux), de Gaston Phébus (comte de Maillé).

La chasse s'est terminée par une curée chaude, pendant.laquelle se sont fait entendre les fanfares les plus célèbres. Stick.

̃«,. u,m a.i<»'i-u >r

« SOCIETE DES NATIONS OU ALLIANCES ? »

Une conférence de M. Osusky ministre de Tchécoslovaquie

m.. ». m, ̃

Mardi soir, à l'Ecole libre des sciences politiques, au cours d'une réunion présidée par M. Lucien Hubert, sénateur, et devant un auditoire d'élite, M. Stefan Osusky a traité, avec un vif succès, le problème de l'organisation de l'Europe et du monde. « Société des Nations ou alliances ? », tel est le dilemme sur lequel nombre de bons esprits dans le monde fixent leurs réflexions.

A tort ou à raison, les alliances ont été tenues. pour responsables du cataclysme de 1914. Suivit l'expérience de la S..D. N., conçue par Wilson comme une sorte de clearing house où l'on s'appliquerait, par des méthodes d'honnêtes gens, à assurer le progrès de la civilisation. On sait à quel échec aboutit cette expérience.

De cet échec s'ensuit-il qu'il faille revenir au système des alliances ? Tel n'est pas l'avis de M. Osusky. Des changements profonds se sont accomplis en Europe et dans le monde en effet, l'Europe, du fait de l'échec de la Société des Nations, n'a pas seulement à résoudre de très anciens problèmes dont elle se croyait débarrassée depuis l'issue de la guerre mondiale, elle a à faire face à des problèmes internationaux nés de la révolution industrielle accomplie depuis un siècle, et ces problèmes internationaux sont pour elle d'une importance vitale. Il ne s'agit plus seulement d'éviter la guerre, d'organiser la paix européenne issue de la guerre, il s'agit pour l'Europe de trouver des remèdes à des maux qui menacent la vie non de telle ou telle nation, mais de la collectivité européenne elle-même, et comme il s'agit de maux qui n'ont pas de fron^ tières, ce n'est point par des alliances qu'on les guérira, mais par une organisation internationale.

L'Europe a perdu son hégémonie dans le monde, non pas seulement son hégémonie politique, mais son hégémonie financière et économique. JI s'agit pour elle de s'assurer une place honorable dans l'univers ou de s'évanouir dans le sommeil, comme fit la Grèce après mille ans d'une existence ̃ prodigieuse. Si la Société des Nations peut être le moyen d'accomplir cette grande/ tâche, c'est là une question de volonté, au sentiment de M. Osusky.

<; Si les peuples n'organisent pas leur vie entre eux en Europe, conclut M. Osusky, et s'ils ne font pas entrer l'Europe dans le cadre organique d'mie économie mondiale, je dis que tant que les peuples ne se rendront pas compte de l'état dans lequel ils se trouvent, aucune modification du pacte, aucune nouvelle institution ne saurait rien faire. >

L'oratçu.r a &4 chaleureusement ap. plaudi. ap,

Il' ILE C/1RMBT DU « FIGARO »

AUJOURD'HUI 1

Réceptions. 17 heures Mme de

Laire.

Cerclas. 13 h. 30 Conférence 4e- M. Louis Madelin, de l'Académie Française (Cercle Interallié).

Deuils. 9 heures Messe anni-

vorsalre pour Mme Lepecq (Chapelle des Dames du Calvaire. 55, rue de Lourrnel).

10 heures Messe pour 1e repos de l'âme de M. Henri Clerg'et-Vaueouleur (Saint-Louis-en-1'lle).

11 heures: Obsèques de Mme

Robert Régnier (Saint- Germain des Prés).

11 1 heures Obsèques de M. Paul piel (SalntrLaurent).

Midi Obsèques de M. Léon

Meunier du Housspy (Saint-Thomas d'Aquln).

Midi Obsèques de Mme André

Clary (Saint-Pierre de Neuilly).

COURS

Le baptême de S. A. R. le

Prince de Naples aura lieu le 31 mai, à huit heures, dans la cha.pelle Pauline du Quirinal.

Le baptême sera probablement

administré par S. Exc. Mgr Bec.caria, chapelain de la Cour.

S. A. I. et R. la Princesse

Nicolas de Grèce, Grande-Duchesse Hélène de Russie, a quitté Paris mardi pour se rendre à Munich, auprès ^jesa fille, la comtesse de Tœr: ring, nêè'' Princesse' 'Elisabeth Grèce, qui attend un heureux évé̃ nement.

LL. AA. RR. la Princesse

Alexandre de Grèce et sa fille, la Princesse Alexandra, assistaient, en I l'église de l'ambassade d'Angleterre, à la cérémonie du Couronnement dont nous avons rendu compte hier. A L'ELYSEE •̃

Le président de la République

a reçu hier en, audience officielle S. Exc. M. Benito Hernandez Bustos, nommé ministre de Colombie à Paris.

Les honneurs militaires ont été

rendus par une compagnie de la garde républicaine.

Après l'audience, le ministre a

été reconduit avec le même cérémonial.

[ AMBASSADES'

S. Exe. M. Wellington Koo,

ambassadeur de Chine, assistait, jeudi, en l'église anglicane de la rue d'Aguesseau, au service célébré à l'occasion du couronnement des souverains anglais.

S. Exe. le ministre de France

et la comtesse Robert de Dampierre ont donné, le 10 mai, à l'occasion du deuxième anniversaire de leur I arrivée à Belgrade, un bal qui a réuni dans les salons de la légation de nombreux danseurs appartenant à la société yougoslave, au corps diplomatique et à la colonie française.

La soirée s'est terminée par un

cotillon très animé conduit par Mlles Simonida Tcholak-Antitch, Militza Lozanitch, Brigitte Béthouart et Ghislaine de Dampierre, accompagnées de MM. Zoukitch et Veljkovitch, le lieutenant Bagration et M. Peyrègne.

S. Exc. le ministre de France

au Venezuela et Mme Armand Barois ont donné récemment un élégant dîner auquel assistaient

S. Exc. Mgr Centoz, nonce apostolique le ministre du travail et des communications et Mme L.-G. Piétri, S. Exe. le ministre de Colombie et Mme Cabrera, S, Exe. le ministre du Chili et Mme Gallardo, Mme Mayard, femme du ministre d'Haïti; S. Exe. M. Hotguin-J-avalle, ministre du Perpu M. Léger, chargé d'affaires de Haïti Mlle Constance Rigaud Mgr de Sanctis, conseiller de la nonciature; M. Juan Paris, député, secrétaire général du Comité France-Amérique, et Mlle Lu» crèce Paris.

DANS LE MONDE

La marquise de Saint-Paul a

donné, avant-hier, un grand déjeuner auquel avaient été conviés

S. Exc. le comte de Welczeck, ambassadeur d'Allemagne; S. Exe. M. Lukasiexvicz, ambassadeur de Pologne S. Exc. M. Wellington Koo, ambassadeur de Chine; S. Exe. Fakhry pacha, ministre d'Egypte; S. Exe. M. Politis, ministre de Grèce; S. Exc. le comte Clauzel, ambassadeur de France; M. André Chaumeix, de l'Académie françalse M. Frankowjki, conseiller de l'ambassade de Pologne; duc de Montebello, baron Seillière, de l'Institut M. Léon Ballby, M. Octave Aubry, M. s Pierre Lyautey, M. G. Vignat, btjron Tossteza.

Mme Marika Bernard Pejssi

vient de donnée une réception en l'honneur de M. Alfred AlessanT dresco, de passage à Paris.

Reconnu:

M. et Mme Mallet-Stewens, M. et Mme P. Bazelaire, M. et Mme pené Herbet, M. et Mme Charraud, M. et Mme Jean Tedeseb, docteur et Mme Charles Mayer, M. et Mme Pierre Fournier, M. et Mme Jules Geutil, M. et Mme Robert Lazarus, Meje et Mlle Maurice Marty, Mme et

.a~· r ,-w.- · .r. ''1~ 1

UN MUSEE DU MAUVAIS GOUT ? Louis Cheronnet, dans un article récent, nous conte le dessein qu'il avait eu de créer un Musée du mau* vais goût, afin de lutter par l'exemple « contre les erreurs et les faiblesses artistiques de notre époque ». ne rencontra, paraît-il, qu'indifférence ou hostilité. 4 vrai dire, la réalisation de ce projet apparait quelque peu périlleuse. Quel palais serait assez vaste pour contenir toutes les manifestations du mauvais goût et quels arbitres en pourraient délimiter exactement les frontières? Que de polémiques! Ne faudrait-il pas nommer un J dictateur au goût ?. Mais, en fait, ne subissonsnous pas déjà la dictature de la Mode, dont les lois capricieuses nous commandent souvent d'adorer ce que l'on avait voulu brûler. et réciproquement?

Souhaitons plutôt que par de multiples manifestations, par des prérsentations de qualité, le public apprenne à se détourner des objets prétentieux ou d'une virtuosité inutile, à apprécier avant tout la beauté des lignes, l'harmonie de la couleur et des proportions, à réagir contre le « toc ». Et faisons confiance pour cela à l'Exposition qui va s'ou-

vrir.

Mais par ailleurs, et et défaut de ce musée qui ne verra pas le jour, bien des témoignages de laideur ou

Mlle Paul Bloc, Mme A.-M, GinistyBrjsson, M. et Mme P. Angelini, Mlle Etchepare, IMle Bridoux, M. et Mme Charles Ratton, Mlle Codreano, MM. Pingusson, R. Templier, Baratt, Stan Golestan, Victor Gentil, Marcel Gromaire, Dorel Handman, Mihalavici, etc.

BIENFAISANCE

Chez Mme G. Alexis Godillot, exposition des ravissantes corbeilles de fruits vendues au profit de la Société de charité maternelle, le mercredi 19 mai, de seize à dix-neuf heures trente.

C'est le vendredi 21 mai, à vingt et une heures, qu'aura lieu, à la salle d'Iéna, la soirée artistique au profit de l'A.P.C.M. (Assistance privée à la classe moyenne), sous la présidence de notre éminent collaborateur M. Maurice Donnay. On trouve des billets au secrétariat général, 14, square de l'Alboni (Trocadéro 38.33) et à nos bureaux. L'œuvre de la Croix-SaintSimon (9, rue de la Croix-SaintSimon), que dirige Mlle de Miribel et qui secourt les malheureux du quartier de Charonne et sa zone, recevrait avec reconnaissance tous vêtements pour son vestiaire, complètement démuni. L'œuvre envoie chercher à domicile.

CERCLES

Aujourd'hui, le vicomte de Rohan, président de l'Automobile Club de France et de la Fédération nationale des clubs automobiles de France, part en avion pour Tunis, afin d'assister au Grand Prix de Tunisie qui se disputera le dimanche 16 mai sur le circuit de Carthage. On sait que, cette année, l'A. C. de Tunisie s'est vu accorder par la Fédération son prix annuel de dix mille francs destiné au vainqueur de l'épreuve.

Rappelons que M. Louis Madelin, de l'Acadérnie française, fera, aujourd'hui vendredi, à quinze heures et demie, une conférence sur « La Louisiane française », au Cercle Interallié.

Le vicomte d'Arjuzon, secrétaire général de la Société artistique des amateurs, organise, du vendredi 21 mai au samedi 29 inclus, un voyage artistique, sous la direction de son zélé secrétaire général, au cours duquel on visitera en autocar successivement Strasbourg, la Forêt Noire, Heidelberg, Rothenbourg, Nuremberg, Munich, avec un séjour de deux jours et demi, les châteaux de Bavière, le lac de Constance, Fribourg et retour à Strasbourg. Renseignements chez le vicomte d'Arjuzon, 15, rue de Bellechasse. t– L'Automobile Club Féminin de France et l'Automobile Club de l'Ilede?France organisent en forêt de Fontainebleau, pour le 25 mai, avec le concours des officiers de l'Ecole d'application d'artillerie et de la section des rallies de la Société hippique de Fontainebleau, un rallyegalons basé sur une formule entièrement inédite, car les cavaliers concurremment avec des automobilistes prendront part à la compétition.

Les engagements pour cette originale manifestation, qui s'annonce sous les meilleurs auspices, seront reçus jusqu'au 19 mai au secrétariat de l'A. C, F. F., 33, faubourg Saint-Honoré.

Prix du déjeuner 30 francs (vin, café, liqueurs et pourboire compris).

Après le déjeuner et la remise des prix, M. Durand, inspecteur des forêts, guidera aimablement les visiteuses désirant faire une courte promenade pédestre dans les célèbres gorges de Franchart.

de vulgarité nous seront sans doute offerts, qui pourraient utilement (comme le souhaite notre confrère) servir d'exemples à rebours ~et provoquer d'heureuses inactions. Nous ne devons pas avoir cependant trop d'illusions. Il y aura toujours des irréductibles, rebelles à toute influence, et prêts à s'écrier, à l'instar de la femme de Sganarelle: « Il me plaît d'avoir mauvais goût! » Geny.

NOTÉ SUR MON BLOC Pendant un jour encore,

Soldes aux Tissus Chanel, 23, rue Cambon, de soieries et lainages imprimés et unis.

Chez Mirande Doucet, 21, rue de la Paix, aujourd'hui dernier jour de soldes d'une importante collection de robes, blouses, tailleurs et manteaux à partir de 100 fr. et tissus démarqués.

Les ptus belles perles

de culture au monde

sont chez Técla.

2, rue de la Paix, Paris. 1

Suzy.

Pour faciliter l'organisation de ce rallye, les membres de l'Automobile Club féminin de France sont instamment priées de s'inscrire le plu.s rapidement possible, les inscriptions étant d'ailleurs limitées à vingt-cinq. NAISSANCES

On annonce la naissance

De Catherine Charpentier, de Danièle Charpentier.

FIANÇAILLES

Nous apprenons lçs fiançailles de Mlle Madeleine Marie de Chastenay, fille de M. Pierre Marie de Chastenay et de madame, née Va.ladon, avec M. Jacques Vignes, fils de M. Jean Vignes et de madame, née Vitoux.

On annonce les fiançailles de Mlle Jacqueline Toriel avec M. Willy Michel.

On annonce les fiançailles

De Mlle Denise Carpcntjçr avec Je docteur Louis Sarrazin.

MARIAGES

Le 12 mai a eu lieu, en l'église de Sajnt-Avit (Eure-et-Loir), le mariage de Mlle J^j.çôl^de Felcourt, fille du comte pierre de Felcourt, chevalier de la Légion d'honneur, et de la comtesse, née de Maupeou, avec le vicomte J.-A. de Roquefeuil, fils du comte de Roquefeuil et de la comtesse, née Icery.

Témoins de la mariée le comte de Felcourt, ministre plénipotentiaire, et le marquis de La Rochelambert, ses oncles témoins du marié le vicomte F. de Roquefeuil, son frère, et M. Jean de Vienne, son oncle.

Mardi, en l'église de Tors (Savoie), a été béni par le chanoine Minard, curé-archiprêtre de la cathédrale de Moulins, le mariage de Mlle Monique d'Amfreville avec le baron Louis Decouz.

Dernièrement, en l'église SaintFerdinand des Ternes, était célébré le mariage de Mlle Odette Podio, fille et petite-fille de M. et Mme P. Ravet, M. et Mme E. Simon, M. E. Podio, avec M. André Abadie, fils de M. et Mme Félix Abadie. Les témoins étaient, pour la mariée le commandant Robert Visbecq, officier de la Légion d'honneur, croix de guerre pour le marié M. Maurice Galy, administrateur aux colonies.

En l'église Saint-Laurent a été béni hier le mariage de Mlle Lisette Cambournac, fille de M. Louis Cambournac, ingénieur en chef des travaux et de la surveillance à la Compagnie du Chemin de fer du Nord, officier de la Légion d'honneur, et de -madame, née Bleynie, avec M. Jean Gerondeau, ancien élève de l'Ecole polytechnique, ingénieur des Arts et Manufactures de l'Etat.

Les témoins de la mariée étaient M. Henri Cambournac, son oncle, et

M. Robert Le Besnerais, directeur 1 de la Compagnie du Chemin de fer du Nord, officier de la Légion d'hon. neur; ceux du marié M. Lucien Gerondeau, son oncle, et M. Léon Pomey, ingénieur en chef des Manufactures de l'Etat, chevalier de la Légion d'honneur.

Ces joprs-ci, en la chapelle du Sacré-Cœur de Notre-Dame de Ver. sailles, a été célébré le mariage de Mlle Marguerite Ducorps, fille du contrôleur de première classe de la marine J. Ducorps, grand officier de la Légion d'honneur, et de Mme J. Ducorps, avec le comte Jacques de Fleury, ingénieur E.B.P., fils de la comtesse Pernet de Fleury,

Hier était béni, en l'église Saint-Chsrles de Monceau, le mariage de Mlle Denise Duperrey, fille J de M. Maurice Duperrey, chevalier de la Lég|on d'honneur, croix de

LE COIN -V.

DE

L'EXPOSITION

Pour nos hôtes de province et de l'étranger

Le sous-secrétairc d'Etat aux loisirs signale qu'à l'occasion de l'Exposition une liste d'hôtels moyens et populaires comprenant plusieurs dizaines de milliers de chambres à louer avec ou sans pension, vient d'être publiée sous son patronage, par les soins de la chambre syndicale des hôteliers de Paris. Cette brochure sera envoyée sur demande adressée à la chambre syndicale, 41, nie Meslay (3e), contre un franc pour frais de port.

LE PROCHAIN GALA

de l'Industrie et du Commerce Une soirée unique

Le sensationnel gala du Commerce et de l'Industrie qu'organisent, le 9 juin, au théâtre des Champs-Elysées, les anciens élèves des Hautes Etudes Commerciales et dont nous avons déjà annoncé le programme, sera, sans aucun doute, une des représentations les plus sensationnelles de la saison.

M. Guy Arnoux, à qui l'on devait déjà l'inoubliable gala de la Marine et qui a assumé la direction artistique de la fête du 9 juin, s'est adressé, comme on le sait, à la précieuse collaboration de Sacha Guitry. Celui-ci, avec le concours de VillemeU, de Hip, de Dorin et de Tristan Bernard, fera défiler sous nos yeux une suite de délicieux sketches parisiens, dans lesquels on applaudira toutes les gloires des scènes françaises. Cette soirée unique qu'honoreront de leur présence le Président et Mme Lebrun, réunira Tout Paris si l'on en juge par les inscriptions que réunit M. J.-H. Adam, le sympathique commissaire génSral du Comité.

guerre, et de Mme Maurice Duperrey, avec M. Emmanuel Costil, fils de Mme René Costil, petit-fils de Mme E. Lamy.

Les témoins étaient, pour la mariée M. L. Tauber et M. Gourraud; pour le marié M. Etienne Costil, son frère, et M. Jean Rénaux. On annonce le mariage, célébré dans la plus stricte intimité le 13 mai, de Mme Jacqueline Breguet, fille de M. Louis Breguet et de madame, née Girardet, avec M. Philippe Baudet, secrétaire d'ambassade, fils de M. Louis Baudet et de madame, née Vée.

INFORMATIONS

Trois galas d'élégance seront donnés les 17, 21 et 22 juin, à la salle d'Iéna, par la troupe P.S.I. (Plaire, Secourir, Intéresser). Au programme Papa, la spirituelle comédie en trois actes de Robert de Fiers et Caillavet.

Le vicomte Alain de Talhouët, en grand deuil, n'assistait pas, lundi, au grand dîner donné au Ritz par le comité d'accueil de l'Exposition pour les officiers étrangers.

DEUILS

Hier ont 'été célébrées, en l'église Saint-François de Sales, les obsèques de M. Paul Chabas, mem.bre de l'Institut, ancien président de la Société des artistes français, commandeur de la Légion d'honneur.

La levée du corps a été faite et l'absoute donnée par Mgr Loutil, prélat de Sa Sainteté, curé de la paroisse.

La messe a été dite par l'abbé Risser.

Le deuil était conduit par M. Maurice Chabas, frère du défunt; M. Auguste Jourdier, son beaufrère M. Maurice Lemoine et M. de Montalais, ses neveux M. Jac» ques Bourgeois, M. Pierre Chanteau et M. Yves Lemoine, ses petits-neveux M. René Daydé, M. Jacques Daydé, M. Hugot et M. Decrombecque, ses cousins; du côté des dames, par Mme Olivier Lemoine, sa sceur Mme Auguste Jourdier, sa belle-sœur Mme Ferrus, Mme Chanteau-Chabas, Mme de Montalais et Mme Maurice Lemoine, ses nièces Mme Jacques Bourgeois et Mlle Annick Lemoine, ses petites-nièces Mme René Daydé, Mme Jacques Daydé, Mme Hugot et Mme Tacquet, ses cousines. Deux discours ont été prononcés à la sortie de l'église par M. Defrasse, membre de l'Institut, président de la Société des artistes français, et par M. Le Sidaner, président de l'Académie des Beaux-Arts. L'inhumation a eu lieu au cimetière Saint-Louis, à Versailles. Le médecin général André Vignol, ancien inspecteur de la 3' région militaire, a succombé à Perpignan, à l'âge de quatre-vingtdeux ans.

t– On anonce la mort de M. J.-M.-L.-G. Maurice Chaumette, officier de la Légion d'honneur, conseiller honoraire du commerce extérieur de la France et vice-président du comité français des expositions. On annonce la mort, à l'âge de soixante-quatorze ans, du professeur Louis Ravaz, directeur honoraire de l'école nationale d'agriculture de Montpellier, correspondant de l'Institut, officier de la Légion d'honneur.

Une messe sera dite le mer. credi 19 mai, à dix heures et demie, en l'église Saint-Pierre fie Chaillot, pour le repos de l'âme de la marquise de Catuelan douairière, née la Rochethulon.

Nous rappelons que les obsèques de M. Léon Meunier du Houssoy auront lieu aujourd'hui, à midi, en l'église Saint-Thomas d'Aquin. M. Raymond E. Davey vient de succomber dans sa quaranteseptième année, au cours d'un voyage à Papeete (Tahiti). Il était le fils de Mme Robert Davey, née de Neufville; le frère et le beaufrère du baron et de la baronne Jacques de Saint-Vincent, de M. \t Mme Philippe N. Davey.

A l'occasion du bout de l'an du baron de Souçy, une messe pour le repos de son âme et de celle de Mlle de Soucy sera célébrée le vendredi 21 mai, à dix heures, en l'église Saint-Honoré d'Eylau, char pelle de la Sainte-Vierge.

On annonce la mort

De Mme Fn'ile I -aînbi'rt, à Chartres; de M. Henri Dujard.n, à Saint-Cloud; de M. Léon Welskopf, à Paris de M. Louit-Marîe Vawwseur, à Paris. Valfleury.


L'ENTRÉE DE LA CARRIERE POLITIQUE Le jury de la Seine dira ce soir qui a tué l'agent Fargeas

(Suite de la première page)

Le témoin voulait expliquer ainsi la nécessité d'embaucher des défenseurs chargés de protéger la liberté de réunion des siens et de lui-même. Ce sont trois de ces « préposés » à l'ordre des meetings qui comparaissent en ce moment devant le jury. Au recruteur en chef, au premier accusé, à Verrechia, que M. le sénateur Auray lui avait présenté, le jeune homme, bravement, témoigne, de la barre, sa reconnaissance pour les bons services qu'il a rendus. disons à la cause. Il loue « le désintéressement, le dévouement,la loyauté » de l'embaucheur et directeur de ces gardiens de portes, colleurs d'affiches, vérificateurs de cartes, volontaires de service d'ordre privé, claqueurs d'éloquence enfin à 30 francs par jour et le casse-croûte, petit personnel qui ne ménage dans la bagarre ni son sang, ni celui des autres au besoin.

Malheureusement, le pittoresque d,e deux des agents électoraux qui comparaissent devant le jury est gâté par le poids de leur casier judiciaire. S'ils n'ont jamais tué personne, du moins ils n'fcn sont pas à leur première rencontre avec la justicc.Everlin, que le ministère tient pour le meurtrier de l'agent de Bagnolet, possède treize condamnations. Et pas pour délits de pèche pour vol. abus de confiance, coups, recels, paris aux courses, etc. des trois mois, six mois-, quatre mois, etc. Everlin a tenu de louches maisons de jeux, a travaillé dans d'autres, a géré des bars suspects. Verrechia, qu'il nomme « son patron », après divers orages de jeunesse, a été condamné pour désertion, il a été garçon de café, musicien de bal, patron d'un bar boulevard Port-Royal, etc., etc.

Certes, on ne peut demander à ces modestes auxiliaires de lu politique leur diplôme d'agrégation ou le certificat de leur prix de vertu, Mais un peu plus, de moralité ne messicrait pas. Carriol, le troisième accusé, est sans autre antécédent qu'une amende pour délit de pari aux courses il est marié, père de famille, bon ouvrier qui fut bon solditt et sur lequel on a de bons renseignements.

Ces trois hommes sont-ils coupables du meurtre de l'agent Fargeas ? 1 La mort de Fargeas

Comment a-t-il été tué ? Après une longue journée de débats bruyants où le courroux des avocats se souleva contradictoirement, se heurta, se calma, voici le récit qu'on 'peut faire.

A l'entrée, de l'école des filles de la rnc Sadi-Carnot, à la réunion néo-socialiste. <lu ;1U avril, une querelle éclate sur le refus de Verrecchia de laisser entrer

SUR LA ROUTE DU CORTEGE

SUITES DE LA PREMIÈRE PAGE 0 LE DISCOURS DU COMTE CIANO

L'impression à Rome

Faisant allusipu au projet de pacte occidental, le ministre italien a confirmé que l'Italie était partisan d'un retour à l'ancienne formule de Locarno, mais qu'elle s'abstiendrait de participer aux pourparlers tant qu'une base concrète et préliminaire d'entente n'aurait pas été établie. Il a conclu en examinant les relations de l'Italie avec les pays balkaniques et assuré que la politique musulmane du gouvernement de Home n'avait rien d'exclusif ni de menaçant pour per-

sonne.

Cette manifestation de tendances concillantes dans la politique extérieure itatienne a produit une impression d'autant plus heureuse Rome qu'elle était inattendue. Dans ses lignes générales, elle con»c'de avec l'esprit de conciliation qui paraît se faire jour dans les milieux officiels après l'explosion de mauvaise humeur de la semaine dernière et peut.

LA GREVE DES COIFFEURS

Et ils sont partis.

Ils vous tutoient ?

Max, oui. Un camarade de tran«hées, que j'ai là avec moi depuis dixhuit ans. j'e lui ai fait sa situation. Il roule auto, comme d'ailleurs mes autres employés.

Sonnerie du téléphone. Une secrétaire a décroché. Obturant de sa maiu le microphone, elle dit

Madame de. (Ici un très grand nom de l'aristocratie) demande si M. Max pourra s'occuper d'elle à cinq heures.

Dites que M. Max est malade.

A moi

Vous comprenez, il ne faut pas que l'on sache que mes employés obéissent aux ordres de la C. G. T. Cette grève est catastrophique. Figurez-vous qij'une de mes meilleurs clientes américaines s'est fait, hier, huiler les cheveux, et que je ne peux rien pour elle. Toutes les heures. elle me téléphone. Il'va falloir que je l'adresse à un coufrère.

Car la grève n'a pas, en effet, été totalc, certains patrons coiffeurs ont accepté un contrat de travail individuel, et ont ainsi pu conserver leur personnel mais ce faisant ils ont, paralt-il, accepté que les délégués syndicaux des anciens coiffeurs viennent périodiquement vérifier leurs livres de caisse Les malheureux me déclare mon < gfend patron ». J'aime mieux cela. Cela désigne des fauteuils vides et sans messieurs en rangs, des manucures mélancoliques, une pénombre den-

Par HENRI VONOVEN

dans la salle la femme d'un électeur. Les communistes qui guettent veulent forcer la porte, envahir la salle. Everlin et Carriol, sous l'œil de Verrecchia entrent en action. Coups de poing et coups de pied de part et d'autre, et coups de matraques. Mais les assiégés sont presque toujours destinés à la défaite. Everlin lâche sa matraque et sort son pistolet, « Tire, Lulu Tire, Lulu > crie Verrecchia au dire de nombreux témoins. « Lulu î> obéit aussitôt. Le crépitement de deux autres revolvers, dont on ignore les possesseurs, a retenti en même temps. Fargeas a cru qu'on tirait à blanc. Il s'est élancé vers les tireurs en emmenant deux autres agents avec lui. II est tombé. Il est mort.

Est-ce la baMe d'Everlin qui l'a frappé ? On l'avait cru. Car la balle qui a traversé la tête du malheureux agent est sortie d'une arme qui paraît bien la sienne. Mais après le drame, des revolvers ont été abandonnés, et l'un d'eux paraît bien celui d'Everlin. Celui-ci se refuse à reconnaître, cette arme, celle que Verrecchin lui avait donnée quelques jours auparavant. Il a tiré, mais il prétend avoir tiré en l'air. Les témoins affirment qu'il a tiré droit devant lui. Après une longue audience agitée, on ne sait plus exactement d'où venait la balle. Elle a traversé le crâne du malheureux agent presque d'arrière en avant, dit le docteur Paul, alors que Fargeas s'avançait vers la maison d'école et faisait donc face aux défenseurs de la porte. (Il est vrai qu'il a pu, tout en avançant vers eux, tourner la tête au moment où Everlin a tiré). A-t-il été tué, non du perron de l'école mais du dehors ? Il n'est pas impossible. On ne sait plus.

Deux ans ont passé

Comment savoir ? La science de M. le docteur Sagnier reconnaît certes en la balle* du cadavre celle qu'aurait tirée Everlin de l'intérieur, mais il reste à prouver que l'arme retrouvée est bien celle de l'accusé. On a peut-être raison de croire que c'est bien celle-là. Mais croire ne suffit pas.

Au reste, le meurtrier présumé et son chef de file sont poursuivis pour meurtre sur la personne de Fargeas, et tentative sur ceux qui assiégeaient l'école, Et s'ils sont lâchés d'un côté, ils pourront être repris de l'autre. La justice pour administrer sa prouve, a contre elle le temps, les défaillances des mémoires et, pire, ce q'un témoin a nommé « le regroupement des souvenirs », qui rend le témoignage trop précis et finalement inexact (aiusi une brave femme a-t-elle aperçu Verrecchia tirant sur la foule. Elle le reconnaît à n'en pas douter. Elle a vu dans l'obscure clarté « briller ses dents en or ». Pourtant, elle est seule à dirc-que Verracchia se soit servi d'une arme. Elle est convaincue cependant.

La défense avec les témoins exploite Ijien habilement encore la brusquerie du spectacle à décrire, l'émotion éprouvée à l'instant du tir et qui empêche la réflexion de mettre les choses au point vrai. Si la preuve est faite aujourd'hui que le revolver d'où est parti balle était bien' celui qu'Everlin refuse d'accepter pour sien, le sort de celui-ci sera compromis,

Quant il Carriol, il n'est poursuivi que pour coups de matraque qu'il a bien donnés et qu'il ne nie pas.

La place manque pour signaler que dans la réunion du 30 avril 1935 il y avait dix-neuf étrangers, dont neuf condamnés pour noter la déposition de ce témoin chargé d'interdire à M. Decharme l'usage du haut-parleur « J'ai vu, dit cet empêcheur de parler à la foule, qu'il n'était pas content et que des incidents pourraient se produire. J'avais deviné qu'il ferait tout pour arriver «ses fins. » Et renonçons à préciser sur quelle marche se trouvait le meurtrier Everlin ou autre. au moment des coups de feu. Mais n'oublions pas s que celui-ci a reçu une brique sur la tète qui lui a ouvert le front. Il a hâte que le verdict arrive. « Depuis vingtquatre mois que j'attends, dit-il avec un accent faubourien j'en ai assez. » Il reste encore plusieurs' témoins à entendre, et les plaidoiries que nous avons énumerecs. Le verdict sera rendu cette nuit.

être aussi après les conseils de sagesse donnés par Berlin.

M. Mussolini se rendrait en Allemagne au mois de juin Quant à la rencontre Mussolini-Hitler, elle reste catégoriquement démentie pour la fin de cette semaine. Le train spécial dont le passage a été annoncé a Vienne est celui dans lequel le général Goering va chercher sa femme qui vient de finir sa cure près de Xaplcs. On suppose que le ministre allemand s'arrêtera à Ilonic. oh il s'entretiendra à cette occasion encore une fois avec M, Musso-

lini.

Le voyage de ce dernier en Allemagne reste certain pour une date un peu pins éloignée qui sera probablement la deuxième quinzaine de juin.

Madeleine R. Angles.

trc-sol dans une lumière grise et des parfums inutiles. ( Ph. R. Trois lettres de protestation au président du Conseil M. Louis Ferassus, président de la chambre de commerce, a adressé au président du Conseil une lettre de protestation où il dit notamment: « Des manifestations collectives comme celle que vient d'organiser la chambre syndicale ouvrière des coiffeurs risqueraient de compromettre le résultat cherché par le législateur et rendraient vains les efforts tentés en vue du redressement économique du

pays. p

M. Gignoux, président de la Confédération du patronat français et M. Bagnaud, président du syndicat des coiffeurs ont également écrit au président du Conseil dans le même esprit. La grève continue

AI. Gunic, secrétaire de la Fédération des coiffeurs confédérés, s'étant rendu dans l'après-midi auprès de l'arbitre, M. Fournier, pour lui réclamer son arbitrage, celui-ci a déclaré que la grève ayant été votée avant cet arbitrage, cet arbitrage devenait inutile.

A 18 heures, les grévistes ont tenu une réunion au siège de leur syndicat; ils ont décidé la continuation de la grève.

A la fin de l'après-midi, une centaine de grévistes ont saccagé un salon de coiffure du quartier des Halles; le propriétaire a été blessé.

AU LENDEMAIN DU COURONNEMENT

Réceptions officielles

et entretiens diplomatiques ont marqué la tournée d'hier M. Delbos s'est rencontré notamment avec MM. von Ribbentrop, Guido Schmidt Beck et Hodza De notre correspondant particulier, par teléjpli.oii.e

Londres, 13 mai. L'archevêque Pizzalo, représentant du Pape, n'était naturellement pas présent dans l'abbaye à la cérémonie du couronnement, qu'il suivit cependant d'une tribune particulière érigée à côté de Westminster. Mais, cet après-midi, il assista en' personne, à la cathédrale catholique de Westminster, à une messe de remerciement donnée en l'honneur du souverain d'Angleterre. Le duc de Norfolk était présent. L'archevêque Pizzalo a remis au roi George VI une lettre personnelle du Pape. Le monde entier a rendu hommage au souverain d'Angleterre.

Vos impressions du couronnement ?. Les uns ne virent que leurs voisins immédiats. D'autres étaient placés si près du transept qu'ils s'aperçurent qu'au moment de poser la couronne sur la tête du roi, l'archevêque la tourna en tous sens, car il ne pouvait distinguer le devant du derrière, et il demanda l'appui de l'earl marshall.

Mais ces délégués de toutes nations, de toutes races, ceux qui ont eu des raisons plus •personnelles d'admirer la splendeur déployée à Westminster ou qui trouvèrent, par. exemple, comme certains délégués de nations, où de telles coutumes sont bannies, qu'elle explimait, malgré sa pompe et son luxe, le triomphe des conceptions démocratiques, ont tous été saisis par une grave émotion.

LES SOUVERAINS

RENDENT VISITE

AUX PAUVRES DE LONDRES La touchante simplicité du souverain qui est certainement l'une des principales raisons de son immense popularité s'est révélée une fois de plus aujourd'hui. Au lendemain de son couronnement, c'est "dans le quartier du

AUX ETATS-UNIS

Un sénateur républicain demande une enquête

sur les révélations de M. Dodd "Washington, 13 mai. Le sénateur républicain Nye a présenté une résolution par laquelle il invite le département d'Etat à demander à M. Dood, l'ambassadeur des Etats-Unis à Berlin, de faire connaitre le nom du milliardaire américain qu'il affirme prêt a appuyer l'établissement d'une dictature aux "Etats-Unis, afin, dit M. Nye, de permettre au Sénat d'ouvrir immédiatement une enquête à ce sujet. La résolution de M- Nye a été renvoyée devant la commission des affai-

J 1 _.» î. 1 v. 4 ,T n «^ I- .1 n fin MA rt 1

VUVtx 11,1; vu 1) L iîi cumin imjiuu nc."> m 1*11- nvlllrl"1 v o t tes étrangères, le président de celle-ci, l'aviation, et, en Allemagne tout M. -Pitrman, s'étant opposé à la discus- 1 comme d'ailleurs en Italie 1 arme aesion immédiate du projet, rienne, fille d'élection du régime auto-

LA BATAILLE POUR BILBAO

MUNGUIA ET AMOREBIETA sont investies par les nationalistes Violentes.contre-attaques gouvernementales au mont Biskargi

Bayonne, 13 mai. La lutte a continué aujourd'hui, mais un peu moins violente qu'hier, sur le front qui va de l'ouest de Durango à la côte cantabrique. Les colonnes motorisées natioualistes, ayant pour base Bennes, se sont avancées jusqu'au cap Villano, sur les hauteurs qui dominent Plencia. Les communiqués gouvernementaux ne parlent plus du mont Sollubc, où ils {«•étendaient avoir repris pied, ce que le général Mola dément catégoriquement. L'effort nationaliste paratt se porter, d'une part, vers Munguia, à une dizaine de kilomètres au nord-est de Bilbao, et, d'autre part, vers Amorebieto, à J'est. Ces deux villes, déjà sérieusement investies, sont menacées d'encerclement à bref délai.

Dès que les positions prises par les nationalistes dans le Bizkargi, le Mazagas et le massif Sollube seront consoli- dées, on pourra s'attendre à la grande bataille vers Bilbao.

Il n'y a plus, du côté gouvernemental, que des bataillons asturiens et syndicalistes. Les bataillons basques ont été envoyés vers Santander.

Les gouvernementaux ont lancé aujourd'hui de nouvelles contre-attaques sur les pentes du TFliskargi et du mont Jata. Ils ont. jeté dans ce secteur une

grande quantité d'hommes et y déploient cieuse cathédrale aurait été détruite.

CONTRASTE

nord -de Londres où d'humbles mains n'avaient pas manqué de décorer les maisons sombres et les réelles étroites que le roi. et. la reine ont rendu leur première visite. C'est aux pauvres, aux humbles qu'ils voulurent se présenter et les touchantes marques d'affection et de loyauté qu'ils reçurent tout le long d'un parcours de vingt kilomètres seront peut-être' parmi celles auxquelles ils seront le plus sensibles.

A peine rentrés à Buckingliam Palace, les souverains durent se préparer pour le second banquet d'Etat qu'ils offraient à quatre cents invités qui tard dans la soirée se rendirent à diverses réceptions.

La cérémonie du couronnement a pris pour la première fois figure d'événement politique, Elle aboutit d'ailleurs à la conférence impériale qui commence demain. La présence toutefois de tant de ministres, de, délégués, de généraux représentant toutes les nations, les entretiens discrets qui eurent lieu entre deux réceptions ont laissé répandre le bruit à l'étranger que certains d'entre eux avaient une importance politique. S'ils étaient à Londres ils verraient que l'emploi du temps de ces délégués est réservé, à toute autre chose,

Le maréchal von Blomberg est parti pour Rome

Pour la première fois depuis la guerre les états-majors allemand et italien vont entrer en contact

Après avoir dirigé la délégation aile- ritaire, épouse plus ou moins directe-

-1- '1- 1_- .1_ _~1:.& ~1. ,1:

mande aux fêtes du couronnement britannique, le maréchal von Blomberg est parti pour Rome. Sa visite, qui ne devait avoir lieu que Je 29 mai, a été avancée. Dès cette semaine, le maréchal aura donc des entretiens avec M. Mussolini et avec les principaux représentants des milieux militaires et politiques italiens.

L'importance de ce voyage n'est pas niable. D'abord, du fait même de la personnalité du maréchal non Blomberg, à la fois ministre de la guerre et généralissime des forces allemandes, il réunit ( entre ses mains des attributions qui, sous le régime impérial, étaient réparties enlre six généraux différents. L'envoi à Rome du maréchal est donc antre chose qu'un simple acte de politesse. Jusqu'à présent abstraction faite du voyage du chancelier Hitler à Venise en 1934 c'était le général Goering qui avait été chargé de maintenir et d'inten-, sifi'er contact avec -l'Italie. Mais le* général' Goering est le grand maître de

une ténacité extraordinaire. Ils n'ignorent pas, en effet, qu'une fois les nationalistes sur les bords du rio de Bilbao, la ville est perdue pour eux.

On signale, d'ailleurs, que Bilbao vient de renouveler ses appels pressants à Valence pour obtenir des renforts et. du

matériel.

Les bombardements aériens font de nombreuses victimes Quant à leur aviation, trop peu nombreuse pour livrer bataille aux forces aériennes du général Jlola, elle se coutente d'effectuer des raids meurtriers su:' les arrières de l'assaillant. Guernica et Bermes ont été ainsi bombardées hier, tandis que Bilbao et Portugalete et sa banlieue recevaient de leur côte des bombes nationalistes.

Sur les autres fronts également, on signale de sévères bombardements aériens. L'un d'eux aurait fait une centaine de morts et plusicurs centaines de blessés il Saragosse.

A Grenade, l'Alhambra a été endommage. Des collégiens ont été tués. Les bombes gouvernementales ont fait aussi de nombreuses victimes à Cordoue 'et à Tolède. A Tcrucl, l'antique et pré-

que les représentants étrangers peuvent à peine se rendre d'une réception à l'autre où justement le mot d'ordre est de ne pas exprimer autre chose que des paroles strictement officielles.

M. Delbos a vu ce matin le secrétaire d'Elat aur affaires 'étrangères d'Autriche. Il a également reçu M. Beck et le Dr Hodja. Il a présidé un déjeuner à l'ambassade de France avant la réceptio donnée aux, membres de la colonie française. Puis il s'est rendu au dîner j d'Etat a Biickingham Palace. Il a même assisté en fin de soirée' à la réceptionde l'ambassade d'Allemagne. Dans- les salons de cefle-ci, modernisés et aménagés au goût nazi par cinq cents ouvriers venus spécialement de Berlin, M. de Ribbentrop, pour la première fois depuis son arrivée à Londres offrait une réception à laquelle mille invités étaient conviés et que présidaient le duc et la duchesse de Kent.

Le général Gamelin a eu un entretien très cordial avec le maréchal Von Blomberg, Mais toutes ces rencontres ne dépassèrent pas la portée' d'entretiens officiels au cours desquels aucun problème politique ne fut sérieusement abordé.

Gérard Boutelleau.

ment les sympathies politiques des dirigeants civils. Au contraire, le ministère allemand de la guerre, qui représente essentiellement l'armée de terre et la marine, ne s'était pas départi de la réserve qu'il avait observée depuis le début h l'égard de la politique de rapprochement germano-italienne.

Le fait que le maréchal von Blomberg parte pour Rome, en mission officielle, indique-i-il que l'armée allemande ratifie cette politique de rapprochement ? *2 En tout cas, le symptôme vaut d'être retenu et,, pour la première fois depuis la guerre mondiale, les étants-majors allemand et italien vont officiellement entrer en contact.

De là à penser que des accords militaires sont en préparation, il n'y a qu'un pas. Seront-ils signés ? C'est une autre affaire. S'il est certain que l'Italie déploie actuellement de grands efforts pour s'attacher l'Allemagne, il reste douteux gué le Reich, dont les sympathjes,,an" fond, ne sont- pas très grandes pour le peuple italien, ni surtout pour l'armée italienne, soit décidé a s'engager ii fond aux c6tés de M. Mussolini. Le voyage du maréchal von Blomberg confirme, il est vrai, que les dirigeants hitlériens jouent présentement ta carte italienne. Mais il ne prouve pas qu'ils considèrent cette carte comme un atout définitif. Raymond Henry.

UNE SERIE D'ACCIDENTS D'AVIATION

EN A. E. F.

Bangui. 13 mai. Un triste accident vient d'endeuiller l'Afrique Equatoriale française.

On sait que Bangui possède un aéroclub où se donnent des leçons de pilotage. Au cours d'un des vols d'apprentissage, l'avion Hanriot 451. appartenant à l'Aéro-Club, s'est brusquement écrasé sur le sol, pour une cause non encore déterminée.

Les deux occupants, le sergent Querc et son élève M. Survie!, ont été tués sur le coup.

le coup. A ISTRES

Marseille, 13 mai. Le sergent-pilote Pierre Guillemin, âgé de 25 ans, célibataire, originaire de Clairvaux (Jura), s'est tué au camp d'Istres, son avion ayant percuté au sol au cours d'un vol d'entraînement .v

A ANGERS

Angers, 13 mai. A 17 heures, ce soir, un élève pilote de l'écolc d'aviation d'Angers, Roger Pczé. 19 ans, se trouvait près d'u navion sur cales dont l'hélice tournait à plein régime. Le jeune homme s'approcha trop près, fut happé et tué sur le coup. Il avait la tète brovéc.

UN ENFANT DE SEIZE ANS TUE SA MERE

Périyueux, 13 mai. Dans le petit village de Doiizillac, canton de Neuvic, pour des motifs que l'o nn'a pu encore déterminer, le jeune C. âgé de 16 ans, a tué sa mère de deux coups de fusil.

•»»

Les nouvelles voies parisiennes En exécution d'arrêtés préfectoraux, les noms ci-après ont été attribués aux voies désignées si-dessous

S" arrondissement. « Place GeorgesGuillaumin a la place située à l'intersection de l'avenue Friedland et des rues Balzac et Beaujon « Place Chassaignc-Goyon », au plateau planté situé en face de l'église Saint-PhilipRC du Houle, au carrefour des rues du faugourg Saint-Honoré et La Boétie et de l'avenue Victor-Emmanuel-IU (ces deux places doivent être inaugurées le samedi 22 mai).

16' arrondissement, « Quai LouisBlériot », au quai d'Auteuil.

LEGION D'HONNEUR Ministère de la justice

Est promu officier M. Jean Chambert. président du tribunal de commerce de Nancy,

LAISSERA-T-ON PERDRE LES TEMOIGNAGES PARLES SUR NOTRE TEMPS ? Deux aviateurs, un académicien un philosophe etdeuxhopunes d'Etat sont entrés en un an

dans le « Panthéon sonore » P&r GEORGES RAVON

Le directeur du Musée de la Parole, M. Roger Dévigne, tourne les ̃pages du « livre de bord »

Voyons. depuis un an, cela fait donc un grand philosophe, un académicien et deux aviateurs. plus le président de la République et le président du Conseil, soit, au total, six enregistrements de « voix célèbres », qui ont pris place dans les casiers de notre phonotèqûe..

Six seulement? >

Oui. Mais ils .sont excellents. Voulez-vous les entendre?

̃ Me voilà installé dans un, .studio qui pour le confort et l'exiffuité pçul rivaliser avec celui des P. T. T. Il a d'ailleurs été installé à grand'peine, et avec les seuls moyens de rétablissement. Auparavant, les propriétaires de « voix célèbres » devaient se rendre dans l'auditorium d'un fabricant de disques, comme des chanteuses réalistes ou des comiques' paysans. Il y a donc petit progrès, 'mais progrès.

Le phonographe électrique ronronnne. On entend d'abord une respiration étrangement amplifiée par l'émotion et le micro, et une voix menue, timide, modeste, annonce en tremblant un peu

Mon premier val sur Paris. Le marquis de Lambert évoque la soirée du 18 octobre 1909 où, stupéfaits d'une telle audace, les Parisiens virent un aéroplane traverser leur ciel. Pas d'emphase, un récit technique, dépouillé, sans la moindre touche pittoresque. C'est l'histoire. La légende enjolivera

.Ainsi, j'ai réussi ce vol dont on a tant parlé et qui, vraiment. l. n'avait rien d'extraordinaire.

On voudrait applaudir ce grand précurseur qui n'a même pas choisi ses mots pour les générations qui les écouteront, conservés dans la cire! Mais un autre aviateur a la parole: Eugène Henaux qui, le premier, se posa, avec un passager, sur le sommet du Puy de Dôme quand on volait encore de « clocher à clocher ». •– Nous n'avions effectué aucun voyagé avec la carte et la boussole et cela nous gêna quelque peu. Ah! si l'on entendre de la sorte la voix du père Ader contant •on premier bond! Quelles certitudes naîtront de ces témoignages! Car enfin, Piularquc aurait-il menti si on l'avait planté derrière un micro? Un vol « qui n'a rien

d'extraordinaire »

L'Académie, maintenant M. Georges Duhamel répète, avec une diction nette et savante, son discours de réception sous Ja Couoplc. Et c'est l'émouvant enregistrement d'une déclaration de M. Henri Bergson, fait a son domicile, le 3 juin dernier, à l'occasion de ses 77 ans.

Le maître, malgré sa grande fatigue, me dit M. Roger Dévigne, a bien voulu nous lire quelques lignes de son chapitre célèbre sur les correspondances, dans l'âme humaine, <les impressions et de l'art. La postérité ignorera, bien sûr, et elle n'a nul besoin de le savoir, que la brume sonore où se perd, par courtes éciipses, la de l'auteur de l'Evolution créatrice, provient. d'un aspirateur qui fonctionnait dans un appartement voisin. Pas de parasites, on revanche, dans les déclamations balancées, bien arrondies, débitées avec toutes les ressources de l'art oratoire qui se déroulent à présent dans le studio

Le gouvernement est constitué. La déclaration ministérielle de M. Léon Blum. Nous l'avons enregistrée en plaçant un de nos appareils près du poste de T. S. F. qui nous la transmettait. Xous avons procédé de même avec M. Lebrun. M. Lebrun est, d'ailleurs très phonogénique.

» En effet, l'appel adressé par le chef de l'Etat au peuple de France pour lui demander de souscrire largement il l'emprunt lancé par M. Vincent Auriol est d'une excellente qualité sonore. Peut-être, cependant, aurait-on pu fournir un thème plus désintéressé au .président de la République pour son entrée dans le «Panthéon sonores.

Car il bien d'un « Panthéon sonore », le décret ministériel du 11 août. 1927 est formel sur ce point. Le Musée de la Parole reçu mission de constituer les archives sonore de l'Histoire.

Avec six enregistrements par an, on peut estimer qu'il manque cette mission. Certes, parmi la multitude des dialectes berrichons, bas-normands et gascons, parm ila merveil-

l'Ïxposîtion Internationale DE Taris 1937 MARTINI s ROSSI les Apéritifs bien connus

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leuse flloraison des chants sacrés de. l'Inde et des mélopées des «. itïdigè-" nes de la côte sud-ouest de l'île de Bougainvil.lc », quelques disques et quelques rouleaux portent les-, paroles de Raymond Poiucaré, du maréchal Pétai», du président Dou-; nierguc. du commandant Ray n al. de I Léon Bourgeois, du cardinal Luçpn et de quelques autres, mais elles ont, | pour la plupart, été enregistrées avec des moyens rudimentaires, désuets. Et depuis des années, les prises de voix se font- au ralenti.

Les hommes d'Btat manifestent, parait-il,.une grande répugnance à confier à la ci're des mots qui ne s'envoleront plus.

II faudrait les y contraindre par une bonne loi, bien impérative i suggère le 'directeur du Musée de la Parole.

Peut-être pourrait-on, pour com-

menceiy doter l'établissement, d'un matériel moderne. Il transporte pour l'instant ses appareils enregistreurs en taxi, à ses risques et périls Si on lui offrait, par exemple, un camion, comme en ont toutes les so-' ciétés privées d'actualités sonores 1 Car ce n'est pas la foi et le dévouement qui lïionquent ici.

Mais que l'on se hâte Que l'on ne laisse pas s'éteindre les grandes, voix qui se sont éle\;ées dans notre temps. Déjà nous n'avons garde aucun écho de celle de Joffrc, de Nungesscr plus près de nous, de celle de Mermoz.

Ou bien que l'on renonce au « Pani tliëoii et aux «Archives» sonores, qui ne seraient plus qu'un bluff. .Et que l'on continue à écrire l'Histoire noir sur blanc, à, l'an-.cicnne. •* ̃̃

SIR NEVILLE HENPERSON..

L'inauguration et l'ouverture de l'Exposition

Nous avons signalé des avant-hier les bruits qui courent depuis quelques jours sur un nouveau relard éventuel de l'ouverture de l'Exposition.. On nous assure que le commissariat général envisagauit la soutien suivante Afin de permettre aux exposants d'aménager l'intérieur des pavilions. l'Exposition ne serait ouverte' au public à la date du 2.") mai, que l'aprèsmidi seulement. La matinée serait ainsi réservée à l'achèvement des travaux. Nous avons tenté d'obtenir pour cette information une confirmation officielle. Dans les milieux du -commissariat général, on nous a affirme que cette éventualité n'était pas ucMe-llvmrnl en. vlsagée. « II est toujours entendu pour l'instant, a-t-on ajouté, que l'Exposition ouvrira normalement ses portes a 1S* date 'du 2,'i mai. »

Y aura-t-il distinction entre l'inauguration et l'accès permis au public ? Sur ce point encore, on s'est borné à une prudence pleine de réserve, donc de ressources.

A l'occasion de


LES CONSEILS GENERAUX

L application

des lois scolaires

Le Conseil général du Haut-Rhin, à la majorité moins trois voix socialistes, a adopté un' vœu présenté par M. Brpgly, sénateur, demandant au gouvernement d'annuler les décrets-lois du 10 octobre 1936, relatifs à la scolarité « que d'éminents juristes et parlementaires déclarent illégaux ». -̃̃̃̃ Dans ce même voeu, le Consei général déclare « devoir continuer, en cas de non-acceptation, la lutte scolaire par tous les moyens ».

De son côté, le Conseil général de la' îïayénne a adopté des vœux demandant notamment que lie soient pas appliquées les dispositions de la loi du 11 août 193G sur la fréquentation de l'école primaire aux enfants âgés de 13 ans révolus, au cours de l'année scolaire, surtout à ceux ayant obtenu à cet âge leur certificat d'études primaires et aux enfants des veuves de cultivateurs pouvant être occupés à des travaux agricoles.

IM0RMA110NS POiniQVES

'1 1

Le parti communiste

prépare les élections

cantonales

Le bureau politique du parti communiste s'est inquiété dans sa dernière réunion de la préparation des élections cantonàles qui doivent avoir lieu, en octobre.

1 La campagne sera menée avec le mot d'ordre: Union de la. nation française pour l'application du programme du Front populaire.

D'autre part, le bureau s'est occupé de la manifestation du Muç des Fédérés t- le 30 mai prochain qu'il yen.t « gïandiose ». Enfin, il a décidé-de- s'intéresser à l'organisation d'une '"« Journée nationale des vieux » qui aurait lieu le 12 juin.

Interpellation

sur l'incident de Lille

Le docteur Cousin, député de Paris, a demandé 'à' interpeller le ministre de la santé piiblique sur la njprt .trafgique d'un malade dans un hôpital; Lille, à la suite du refus des infirmiers de le transporter de la salle, d'opération à son lit.;

M. Albert Lebrun a inauguré les nouveaux laboratoires.^ de TEcple Normale Supérieure L'Ecole 'normale supérieure a inauguré offiçiellemeiit hier les nouveaux laboratoires édifiés grâce aux efforts conjugués de M. Ernest Vessiot, l'ancien directeur, et de M. Bouglé, le nouveau directeur.

Le président de la République est arrivé rue d'Ulm à 16 h. 30, accompagné du capitaine de frégate Krantz. Il a pris place dans la tribune officielle, •' l'on remarquait la présence de M. Léon Blum.

M. André François-Poncet, ambassadeur de France à Berlin, président de la Société des Amis de l'Ecole, a pris la parole et a dit notamment « Aujourd'hui comme hier, l'Ecole n'aspire qu'à travailler dans d«s conditions qui lui permettent de bien remplir ses tâches, de servir utilement la cause française, l'esprit français,^serviteur, lui-même, des grands intérêts de e l'humanité. »

Apfès les discours de JIM. Bougie, directeur Tzitzeica, au nom des savants étrangers, et Jean Perrin, sbûs-sécré-

taire d'Etat à la recherche scientifique,

M. Jean Zay, ministre de l'Education natiouale, s'est exprimé en ces termes 1 « Messieurs, le gouvernement auquel j'ai l'honneur d'appartenir, est plus que tout autre reconnaissant U l'Ecole 'a ormalel supérieure pour la tradition démocratique qu'elle représente, pour les hommes qu'elle a donnés et qu'elle continue de donner à la République, pour avoir préservé et maintenu "contre les envoûtements totalitaires le goût de la liberté, l'habitude- de la discussion. le respect de toutes les opinions et l'horreur du dogmatisme vermoulu. » L'inauguration a eu lieu ensuite. Sous la conduite de M. Bouglé, le cortège présidentiel est inonté sur la tertasse, puis, répartis en groupes, les assistants ont visité les différents looaux.. '•̃-̃«•j- Le congrès de la Ligue

de l'Ensèignement

Hier matin s'est ouvert, à Versailles, le 53e congrès général de la Ligue française de l'Enseignement, sous la /présidence du ministre de l'Education nationale,' assisté de ïrtJI. Charléty,; recteur de l'Académie de Paris Billecard, préfet dé Seinc-et-Oise," et de nombreux représentants des fédératious dé France. ÇA E^T LA '<£ Au Jeu de Paume des Tuileries, exceptionnellement, l'expôsition'v d'art autrichien sera fermée aujourd'hui?toute la matinée, et n'ouvrira ses portes au public qu'à partir de 13 heures. Le XIV» Salon -de la T. S. F. organisé par le Syndicat professionnel des industries radio-électriques, avec le concours de la Radiodiffusion nationale, ouvre ses portes aujourd'hui, 241, boulevard Raspail. Il durera jusqu'au 30 mai. Hel

La manifestation patronale du Vélodrome d'Hiver 10.000 chefs d'entreprises protestent contre es, entravés à l'autorité patronale et au labeur professionnel

La réunion organisée hier au m'îIodroine d'Hi\cr par le groupe di-s chambres syndicales du bâtiment s'est 'déroulée devant dix mille entrepreneurs ou petits exploitants île l'Exposition. Sur des calicots disposés tout autour de la vaste enceinte, le mot. d'ordre « Ordre, discipline, union s se multipliait. Des articles de la Déclaration des Droits de l'Homme s'étalaient sur un graud panneau suspendu derrière la tribune des orateurs.

L'Exposition

champ d'attaque de la C.G.T. M. Guillerj-, qui présidait, donne,; après quelques mots de bienvenue, la parole à M. Reynès, entrepreneur, membre de la commission tripartie de rExpûsition. ;i tion. .̃̃̃̃.̃̃ L'Exposition, s'écrie l'orateur,' est le chanip d'attaque des, qjganisatiuns cégétistes contre le patronat. L'importance de l'enjeu n'est autre que la structure et la stabilisation Se notre pays. M. Reynès montre comment la C.G.TV a dressé les ouvriers contre les patrons. L'autorité? L'Etat-arbitre ? M. Reynès prouve, en faisant l'historique des différents incidents et Conflits survenus au cours des travaux, cobien l'autorité est inexistante.

Au sein de la commission tripartie, à la présidence du conseil,; les -délégués ouvriers font la loi. Le propre' chantier de M. Reynès est occupé parles ouvriers, à qui le gouvernement paie leur journée d'occupation comme une journée de' travail Certains salaires s'élèvent jus- qu'à plus de 350 francs pour huit heures de travail, et les ouvriers continuent à revendiquer 1- « La loi sur l'embauchage et 'le débauchage n'est que la suite logique <i;e la politique suivie à l'Exposition s>, s'écrie encore l'orateur, qui élève une protestation contre « les arbitragesfqui arbitrent la loi, qui arbitrent la conscience," qui arbitrent la France. »..

Réajustement. des impôts' 51. Loyer, ingénieur' dont on connaît la documentation solide, fait jinvhisto'rique des troubles révolutionnaires il montre que le communisme, né sous la .Révolution française et combattu par elfe, arrive aujourd'hui à sa dernière phase. Lé contrôle ouvrier, l'expropriation du patronat est l'aboutissement logique de plus d'un siècle d'agitation. M. Lemaigre-Dubreuil, président de la Fédération des contribuables, apporte quelques précisions chiffrées.

1 Les crédits de l'Etat alloués pour 'l'Exposition- étaient primitivement de iiOO millions de francs ;'AV2 millions supplémentaires étaient prévus: pour Ja a démolition du Trocadéro; avec les suppléments accordés depuis l'ouverture des travaux, on peut évaluer environ 1 milliard 200 millions la somme, actuellement investie dans l'Exposition, ce qui fera, pour l'année prochaine, une majoration de 20 p. 100 sur les impôts. C'est la conséquence inattendue de la' politique des « rajustements ». Restauration de l'autorité M. Verger, très applaudi, et qui, selon le mot d'un des orateurs, « n'est pas un gros patron, mais un grand patron », s'approche, le dernier, du micro. Montrant que le retard r', l'Exposition est une véritable « humiliation nationale .», selon le mot de ,M..Campincb i, Jsïi, Verger <pi>opo sV île restaure 17 -] 'au u lorité,; seul* 'moyen efficace pour achever le plus rapidement-. possible les travaux.-Au milieu des applaudissements

JL Verger, s'écrie '̃.̃'

« Ikfàut donc que. soit immédiatement abrogé, par circulaire aussi 'précisé que la première, l'ordre qui aî'ait été donné par le commissaire général, et dont ..la C. G.T. ne, cesse- de se prévaloir pour n'employer. pour ies travaux que des

ouvr.jers cégétistes. ̃'̃

» Connaissant, par l'établissement

des •graph'ig'u-es ̃d'avancement des '̃-̃tra-

vaux, le telnps -.nécessaire à l'açlièvement-de tel on tel pavillon, il faudrait, de toute" nécessité,. faire appel à un nombre d'heures-:1 correspondant de main-

d'œuvre: ̃̃» ̃ J

Eii terminant, le président de la Chambre des industries électriques fait, au nom des entrepreneurs qu'il représente, ïa ̃.̃'déclaration, suivante •̃ « Kous. émp'èchei-dns l'àboiïtissement

~Ss~B~UES""

DE I/ÂGENT MEtlNfEil r Une protestation >

M. Arjpand Massard, conseiller ̃.mu- nicipal du quartier de la Plaine-Hon- cea\i; v^ent' d'adres'ser au i>rési_dent du Conseil municipal -la." lettre ci,-après « "Monsieur le:. Président, ̃̃' » J'ai l'honneur de vous demander de vouloir bien inscrire a'l'ordre du jour. de'la plus prochaine session, une' Suestioîi "que je désire pbser- au' sujet du véritable « çsçaiuotage» des obsèques du gardien 'de -la paix Auguste Meunier; titulaire de la médaille d'or du courage et du dévouement, tombé victime '(lu devoir. Ses obsèques ne sant, en effet', parvenues, à la connaissance des élus de. Paris V^ue le matin même du jour ou' elles ont été célébrées en- l'église niétrop-olitaines de. Notre-Dame. de Paris, à' 10 heures du matin. » Jl 'vous apparaîtra sans doute comme. à moi inadmissible que l'hommage à .rendre- à ce courageux défenseur, de l'ordre et de la loi se sait aiusi trouvé amoindri. » Comptant .sur- vous, je -vou/ prie

d'agréer, etc.. » :.̃

(tes nombreux projets de loi de spoliation de la propriété individuelle dont bu lance de temps en temps Icï textes conirae des ballons d'essai » Projet de loi sur l'organisation jvenfessiourielle, projet de loi fur la pro-, priété eulturàlè,. projet de !bï relatif à la prise en possession des immeubjes par l'Etat, projet de Loi ^ur le monopole'

d'embauché. » •:

M. Arrâchart, secrétaire général de la Fédération du bâtiment (C. G. T.),~ s'était vu refuser, l'entrée du meeting,* où- il avait l'intention de prendre .:1a parole. Il put ipénétrer dans l'ericcinte),

subrepticement, par l'entrée dès cou-

reurs» mais se tint roi- durant, toute la

réuji.ionv '̃̃•

Cette Téiînion inàrquera-t-élîc; la i-éactton défintive et 'vigoureuse des entrepreneurs .et du patronat jusqu'ici prisonnier !des ukases cégétistès ?

•̃ É.^P. Hamelet.i -j

meoNM~

oopiis

Aux usines Latécoère

un ingénieur est violemment \rf r frappé Toulouse, 13 "mai. Aucune améjio-. ration ne s'est produite dans Je conflit ^des; usines Latécoère.

1 M. Guibert a annoncé au préfet qu'il; icoiisidérait sa mission comme terminée 'et qu'il rentrerait à-Paris aujourd'hui" et mettrait le ministère au courant. 1. Un ingénieur, M. AzaiS, *juî se rendait à .ses bureaux, a été entouré par plusieurs ouvriers, injurié et violemment frappé à coups de poing.

Des commerçants protestent contre les quarante heures A Lvon, dés commerçants détaillants, petits 'industriels et artisans, réunis en meeting, ont protesté contre l'application abusive et restrictive 'de la loi des quarante heures. Les commerçants de Rochefort ont également protesté cqntrèles visites domiciliaires de représentants de la--Ç;G.T."accompagnés de commissaire^ de- police, chez cetf* d'entre eux qui étaient soiip> çottnés d'employer le lundi des membf es de leur personnel.' ̃

.Mêmes protestations ••"chez-; les bôte-

ïiers et restaurateurs' alsacie,fis. et mor-

̃ v ândiaux, réunis à "Autun, et qui menacent le gouvernement de la fermeture de. leurs établissements. ̃'̃̃;>.

li:J

Le prix du pain augmente encore En corrélation avec les cours de la farine, le prix du pain sera porté à 2 fr. 35 le kilo à partir du lundi 17 mai prochain.

Q

AI' « Echo de Paris » ̃VEefimtfe- Pàvis ai publie* :ïtièr mutin en .tête t de ses, colonnes les Ideux informations suivantes M." François 'Eamônd-Blanc, yicé-présidènt du eduseil, d'administration de la Société anonyme de l'Echo de Paris, de;mande à M. Henry Simpnd de publier la note suivante

Dés qu fut connu.e la démission de M. Henry Simond,-le, bruit 's'est répandu que son départ était la 'conséqué née d'un désaccord politique survenu entre :le conseil d'administration de l'Ecftp de Paris et lui..

On ajoutait même qu'une, pression: s'étaitexcicçe sur un administrateur qui se serait' fait l'exécuteur des volontés gouvernementales..

Ces bruits sont absokùii'ent. faux. L'autorité de directeur, pplitique '.et. de rédacteur en chef de M. Henry Simond n'était pas en jeu.. C'est uniquement pour une question d'administration que ;M. Henry Simond a -quitté i'Èdw de

Paris. ̃̃'• :̃̃ ;•

!Le cousell d'administration ;dU journal li, îi.'a subi aucune- pression gouvcrnemenT talef et son indépendance est totale.: < L'Echo de Paris, certain de la cpnlïance et de la fidélité, de ses lecteurs, demeure ce qu'il a toujours, été' et ce qu'il sera toujours»: le grand défenseur, de-l'ordre, de la religion et do la France.; i Fi-âneois Edmond Blasé/ NOTRE DEMISSION

Connue suite a la '"décision prise par M.' Henry Simond de se démettre de ses

fonctions de direttéui-, de l'Echo'dc Paris,

nous considérons ;qu'il est de notre devoir de l'accompagner dans son départ. ïvôus n'étio.ns pas semlement* les colJâboràteurs d'un journal que nous n'avons pas. cesse d'aimer et de servir

à- -l'heure même où nous écrivons ces

lignes, nt5us,' et ions aussi les amis et' les compagnons, de lutte de M. Henry Simond, dont l'activité,' l'autorité morale et 'la haute compétence- professionnelle; ont fait de l'Echo de Paris 'ce qu'il est. Appelé depuis sa création à la présidence, dé la Fédération nationale des journaux français, fondateur de la Caisse générale dès retraites "de la presse- française; M. Henry Simond s'est, acqujs,' des-titres qui lui ont valu la sympathie! et l'estime universelles dans .la,. presse, et nous qui collaborons quotidienne-:ment .avec lui nous comprenons mieux que personne les témoignageis touchants [qu'il reçoit de toutesparts.

Eu quittant cette grande maison où ̃ il a été notre directeur eti4otre ami,; inqus. tenons à lui. exprimer notre pro-i '? 'foïiu'ei'econnaissancc pour la. haute con-: ception qu'il avait de sa tâche: En exerçant dans nos délibéra tjons quotidiennes; une autorité unaninicnient reconnue, iL toujours respecté 'l'indépendance' de' pensée qui est'rhoniieur de notre pro-

fepsiou. ̃"

Nous partons le,' cœur < plein de peine. Et comme il à! tenu à le faire luimême hier, nous nous tournons vers les lecteurs'de ce journal dont la fidélité aux heures dejlutte fut notre grand réconfort pour leur, dire notre inaltérable reconnaissance.

André Pironnealv- secrétaire général Henri' DE liBnin-is, député de r lk; Seine, chef des- services politiques.: Raymond Cautibr, secrétaire général adjoint Laurent; Sisco, directeur des services -ad-,

•̃-̃• '̃• ministratifs; Henry BonbEÀux, de

l'Académie française Louis Mã ïjëlin,' de l'Académie française L Louis-GÏLLET, de l'Académie française Gérard BAUER Adolphe BoscaoT, de l'Institut, secrétaire |i perpétuel de' l'Acid-émie des beaux-arts François Porche h. Robert dI-Jabcourt, professeur a |j ̃ j l'Institut catholique JosÉ-GEnj|j main, président de l'Union des écrivains combattants,

NOUVELLES DIVERSES

LE DRAME è

DE LÀ CROIX-ROUSSE Les enfants inculpés ont été e soumis à 'un examen médical l

.'̃̃ p

Lyon, 13 mai. Les enfants ayant p participe directement ou indirectement r au drame qui :i coûté la vie au petit r Paul (îignoux ont été- remis ̃ en liberté r et vendus à leurs parents, mais..l'en- t quête continue. • e JL F.'Mire-Pinguely,- jugé, d'instruction, c a entendu les parents de la jeune vie- 1 lime, ainsi que le. directeur 'ait'- groupe scolaire Jean de La' Fontaine, .̃ C2 matin, tous les enfants inculpés de coups mortels ont passe une visite mé-

dicale. c

Ils comparaîtront probablement de- I; vant la Chambre des. conseils qui, même d si une r.cspbnsâbiïiÇé quelconque était •' établie à leur charge, ne1 pourrait leur a infliger aucune. peine, en raison de leur c

jeune âge. ̃_ ;̃'• s

L'expert comptable trouvé ;s dans l!Ourcq a été assassiné j 1 La' police, enquête vs;nr la ,mort de Mi »' Qandé, l'expert-comptable, dont' le cadavre fut retrouvé dans, le 'caflal de, l'Oùrcq, sur lé territoire de 3 a commune de Bobigny, "encore, coiffé de son clja- peau melon; et partant' toujours son lor-,

•gnon. ̃̃ '̃' '̃'•

On n'apas-encore pu' établir' les; mo- j c tifs'qui auraient appelé JI. Dàiidé -dins I ces parages. On .rcçhérché; un chauffeur. l, de taxi qui chargea la victime place .Dénïert-Kochej-eaui et dont le témoi- •gnage- permettrait d'éclajrcir ce point. Le docteur- PauL 'a; procédé, hier. à à l'autopsie. ̃ II a conclu au' crime \proba-, 1

Me. •• ̃•

Une information judiciaire est ou- .verte. '̃̃ .̃' -•'

.'L^inprt mystérieuse

de la pseudo-comtesse dejFIeurieu

\-Xice, 13 mai.' Par une dépêche de Vichy, on a appris Nice que le cadavre retiré, le 30 avril dernier de l'Allier i avait été identifié 'comme étant celui de llnïè Léqnje Desnottès, .connue à Nice sous le nom de comtesse de Fleurieu. La, comtesse de Fleurieu demeurait à Nice daBS'^uh coquet appartement, 9(1 -hix nvp.TiiiR des Fleurs. Denuis une

1 z

MIETTE DES TRIBUNAUX

̃. 'Election au- Conseil de l'ordreet Les tours de scrutin ont repris hier, au Palais de Justice, pour l'élection d'un membre du Conseil de l'ordre des • avocats.

1 Ont obtenu

M' Alcide Delmont.. 306 voix

-M« André Viénot 292 Divers 31

On continuera aujourd'hui.

̃ L'impôt sur les morts < Le commissionnaire des pompes fu« { s inèbres de la commune de Bagnole ver- sait les. taxes funéraires au commis de .l'état civil, le camarade François Fonr.nier, auquel le conseil municipaL com- muniste accordait une confiance aveugle.; Et le camarade commis versait à son tour à la caisse'municipale, se réservant une ristourne qui portait notamment sur le produit des exhumations. Cela durait depuis cinq ans, lorsque le commis de l'état civil tomba malade. Il en résulta une hausse sur les taxes i funéraires que ne justifiait pas le nom- i bre des décès. i La comptabilité du commis fut vérifiée et l'on constata que le malade avait ̃! encaissé à son profit 35.000 francs. Une plainte fut portée et le commis, qui avait recouvré la santé, fut pour- C suivi. Après une plaidoirie de 11° Marti- j naud-Desplat, Fournie}" a été condamné J à /quatre mois de prison, 100 francs i 5 d'amende et à la restitution de la somme détournée.

Le capitaine des Corses

1 et ses complices à Paris

Le Parquet de Dijon s'étant dessaisi, au profit de celui df- la Seine, de l'af- faire de l'explosion du caiiiion de Sau- lieu, les trois détenus, Pierre Marini, dit «lé capitaine ides Corses», Paul, dit Polo, ét'Gerniainc Raverat,dite La Blon- de, sont arrivés hier; a Paris et ont été conduits'au Palais de Justice, où M. Marchât, juge d'instruction, leur a fait subir un interrogatoire d'identité et les a inculpés de détention d'explosifs sans autorisation, de destruction de véhicule suivie', de raoi't d'homme, d'escroquerie i

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lizaine d'années qu'elle occupait cet I ppartement, elle s'était toujours fait emarquer par sa vie ordonnée et aime, recevant peu chez elle. Elle avait té très impressionnée par un cambrioage commis il y a un an dans un aplartemént voisin, du sien. Malade et gazée de guerre (elle était estee pendant les hostilités dans. les égions envahies),,la comtesse de Flçuieu était la veuve d'un médecin; mili- s aire. Elle partit, il y a trois seihaines,' t n voyage, mais n'indiqua pasà :;a con- J iergec&ns quelle ville elle se rendait, t Jn notaire des Côtes*dù-Nord ( a mystérieusement disparu ] Lannion, 13 jnai. Sur ordre du pro- :ureur général près la Courjd'jappc] de { lennès, M. Plouaretj juge de paix, vient ( l'apposer les scellés sur l'étude de* Me ] llberge, notaire à Pluzuuet. M0 "Alberge J i quitté son domicile le mardi 20 avril i lernier, et depuis lors n'a pas, donne t igné de vie. J Le parquet de Lannion n'a yant reçu ] meune plainte à son sujet, la gendar- et la brigade mobile de Rennes >roçèdcnt à des recherches.- Agression contre un prêtre Ï à Grenoble ̃. v^[t Grenoble, 13 mai. Alors qu'il pas; ̃̃i ait rue du> Lycée, à' Grenoble, l'abbé îugêne Ravet, mutilé de guerre,; prési- j ',j lent des prêtres anciens combattants de 'Isère, curé de* Sillans, a été assailli par j rois individus, dont l'un l'a violemment t 'rappé au visage. L'un des agresseurs, nommé Bolil, marchand forain, qui a souvent eu affaire avec la police, a été •ctrouvé. Après interrogatoire, il a été aisse en liberté provisoire, L'abbé Ravet a plusieurs dents cas- îées et porte des contusions.

COURS DE -LA VILLETTE Gros bétail 2.59S amenés et 981 aux réserves renvoi 25. (Au kilo de viande lette)

Bœufs extra, 11 fr. première qualité, [0 10; deuxième, 9 30; troisième, 8 20. Veaux 1.687 amenés et 679 aux réserves renvoi 48. (Au kilo de viande nette) Extra, 14 80; première qualité, 14; deuxième, 13; troisième, 12.

Moutons li.379 amenés et 3.990 aux réserves renvoi 215. (Au kilo de viande nette)

Extra, 16 90 première qualité, 15' 60; deuxième, 12; troisième, 9 70.

de complicité. Il les a fait écrouer I i la prison de la Santé, la femme à la Petite-Roquette. )))

André Véchart est écroué à la Santé `

André Véchart, le percepteur de Gentilly, arrêté, en Suisse pour détournements de fonds au préjudice de l'Etat, i été ramené hier de Belfort et conduit levant M. Gay, juge d'instruction, qui, après lui avoir fait subir un interrogatoire d'identité, l'a fait écrouer à la prison-, de la Santé. Il a choisi comme defenseur M" Charles Delannoy.

i– ̃♦̃̃.•, ̃» 7-

LES OBSEQUES

DE RENE PAÏJLHAN L'église de Ville-d'Avray était trop petite, hier matin, pour accueillir tous les amis qui se pressaient aux obsèques de René Paulhan, pilote aviateur, mort ;n service commandé.

Aux côtés de M. et Mme Louis Paulhan, parents du disparu, de Mme René Paulhan, sa femme, de M. Gaubert, son beau-père, avaient pris place tous ses :amarades de Villacoublay, pilotes d'essais comme lui, et les plus fameux pilotes de notre aviation Costes, Détroyat, Cavalli, Coupet, Burtin, SadiLecointc, Bpssôiitr.oï, Fiesinger, Massotte, Fonck, Doret, Arnoux, Haegelen, Rossi, le prince Càritacuzène, Lacombe, Mar yse Bastié, Marj'se Hilsz, le général Hirschauer, Fleurquin, de la patrouille acrobatique d'Eta'mpes, et les représenLants des bases militaires de la région parisienne. Il y avait aussi les plus hautes personnalités' de l'aéronautique: MM. Amaury de la Grange, président de l'AérorClub de France M. Wateau, Bathiat, président des Vieilles Tiges, C. Delesalle, Cholàt, de la Fédération Aéronautique de France le lieutenantcolonel Domino, représentant Ml Pierre Cot les généraux Ludmann, de Vergnettes, Cheutin, etc.

Au cimetière, M: François Lehidéux adressa un adieu ému au jeune pilote ït fit l'éloge de René Paulhan.

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Au cours de la première vacation de r ta vente, des objets dépendant de la succession de Mme L. que dirigeait Mo Etienne Ader, assisté de MM. H. Léman, | l Pape, Foury, Féral et Catroux, un prix s tout fait inattendu a été atteint pour une tasse à décor polychrome, d'époque a Kang-Shi. Un amateur la poussa jus- qu'à ô. 000 francs. Citons encore un l lustre en cuivre, d'époque Régence, 1.500 francs, et deuç appliques en bronze, de même époque, 1.400.francs. La séance d'aujourd'hui sera beaucoup plus im- l portante et naturellement ses résultats 1 t l'affirmeront.

Maurice Monda.

Tableaux, Sièges, Meubles, 5 Tapisseries °

Après exposition mercredi 19 mai, Me c G.Albinet, assisté de MM. Demis, Gùi.l- r laume et Dillée, dispersera, les jeudi 20 f et vendredi 21, à la salle 1, les beaux tableaux anciens et modernes, les tapisseries dépendant de la succession X. et les tableaux, sièges, meubles et étoffes appartenant à divers amateurs* Vente d'aujourd'hui

HOTEL DROUOT. Salle n° 11. Vente. Objets d'art, d'ameublement f et de curiosité, tableaux anciens, armes ̃< anciennes dépendant de la s-Uccession' de `. Mme L. et appartenant à MM. £. Me t Etjbnne Ader -MM. Léman, Pape, Foury, Ferai et Catroux. <

c

NOUVELLES MILITAIRES Attachés militaires

M. Ollivier, chef de bataltlon d'infanterie, est nommé attaché militaire et de l'air, auprès de la légation de France en -Finlande. Incorporation dans les services motorisés 00 t

Le ministère de la défense nationale com- ) ] munique 1 Les jeunes gens susceptibles d'être incorporés en' octobre 1!)37 désireux d'accomplir f leur service militaire dans une formation t motorisée de la cavalerie et possédant les aptitudes nécessaires pour être affectés à ( l'une d'elles, savoir ] Conduite des auto-chenilles ] Conduite des motocyclettes i Mécanique en automobile ou en motocy- ] dette, ] Devront adresse! d'extrème-urgenec, au ministère de la défense nationale et de la guerre (deuxième direction, bureau de la i cavalerie), une demande comportant obliga- t tolrement les indications ci-après c ( Nom et prénoms, date de naissance < Adresse s Bureau de recrutement 4° Canton de recensement et numéro d'inscription sur la liste cantonale. A cette demande devront être jointes tou- ] tes pièces justificatives utiles.

Armée de l'air ] Les officiers de réserve dont les noms suivent sont admis à servir en situation l d'activité dans les cadres de l'armée t

de l'air,:

A) Cadre navigant. Le-'capitaine Nast, les lieutenants Gallois, Gelin, Lévy. B) Cadre sédentaire. Le commandant Goffin, les capitaines Benoit, FolieDesjardins, Ollivier les lieutenants Lefebvre, Aigoin du Rey, Berthon, François, Poulton, Wolff le sous-lieutenant Laporte. .1

C) Officiers mécaniciens. Le capitaine Costale les lieutenants Knecht, Lapeyrie.

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La catastrophe

du «Hindenburg»

Une hélice brisée, ·

crevant l'enveloppe

du dirigeable,

provoqua-t-elle la tragédie ? Lakchurst, 13 mai. Les experts de a commission du département du comtierce, chargés de procéder à l'enquête ur l'explosion du dirigeable Hindeic'unj, ont envisage l'hypothèse. suivante: in 'fragment de pale d'une: des -hélices e serait brisé, puis aurait pénétre dans 'enveloppe ,il serait entré en contact t ivec les fils électriques, provoquant linsi une étincelle et l'explosion de 'hydrogène.

Les experts ont trouvé parmi les de;>ris; à ^intérieur de la carcass£, un norceau d'hélice, mais on ne sait p^s incore s'il y pénétra après la chute dit lirigcablc ou avant.

Cette hypothèse de l'hélice brisée a appuyée par la déposition du lieuenant Benjamin May, qui vit l'espioiion du sommet du niât d'amarrage. Il i déclaré que le premier bruit ne fut )as une explosion mais « un fort grih:ement », suivi de la chute de fra.f;nents de la structure, puis d'un jet .de 'laïiimes.

Les Etats-Unis offrent

leurs réserves d'hélium

Washington, 13 mai. M. Roper, sè:•rétaire d'Etat au Commerce, a affirmé ju'il sera possible de « mettre les réserves d'hélium américains à la disppiition des services commerciaux et étrangers, sans toutefois qu'il soit besoin de faire aucun sacrifice a la poliique pacifique du pays. ̃

Il a ajouté que le désastre du Hinienburg ne devrait pas décourager les efforts à venir pour le. développement les dirigeables.

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Constipés,

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AU MARIGNAN- Les sept perfc: les de la couronne. ` Un film stylisé et brillant..

x dëpit de son tttre"iiise et gn'.tl

EN dépit de son titre "irisé: et qu'il

porte comme un diadème, ce film,

t E laille comme un diadème, eMat`ile

taillé à facettes, offre un éclat de

.pierre dure un éclat tantôt .froid et tantôt éblouissant. Point de fondus, de molles sçsjfle courbes, ni d'effets lents qui s'attardent au creux d'une étoffe, aux franges d'un panache, point de ces tendres- lubtifs empruntées aux sept perles: vedettes nulle grâce mièvre, nulle ironie non plus, ciselant en bon mot de, brèves syllabes historiques, les faisant scintiller sur un décor précieux. Sacha Guitry a manifestement cherché à styliser cette longue fresque il en a banni :1a re;cherche et l'abondance de 'détails qui sont également chères aux cinéastes évocateurs:. des temps enfuis. -•" Ici;' c'est la forme /d'un corsage* |Çaudace' d'un décolleté 'ou; la sagesse rfll'uno: echancrure l'ampleur d'une Jupe, le noué d'un -chignon; l'éclat d'une armure, la -transparence' d'un voile ou son opacité, Tombre portée 4?u'nc .haché, d'une fleur ou d'un ccucif ix- qui fixent l'action dans le teraps ef personnage dans son milieu. La mort de ;ce: roi est illustrée par la coiffe 'de sa veuve; l'éclair d'une épée. qu'on polit annonce 'la bataille prochaine ce seul soldat -expirant- se^plaintlpour tous ses compa- gnons d'armes une rosé dans des chpveux poudrés évoque le règne de MarieAntoinetle et aussi celui de Mlle Bertin; taudis qu ce sein découvert, ces jupes fendues- et Jiaut troussées, les mèches plates voilant 'un front bombé, têtu; parlent du Directoire qui s'achève, et de Bonaparte qui vient. V •'̃;•̃ L'admiraËlc acteur italien ̃̃< Zacconi flixi joue le Pape, doit à son seul talent ̃– non à la mise en scène les plus .puissants effets. Dans un décor d'une humble nudité, assis à une table en bois de pi'édieateur. de .carême, il ébranle les trônes ou les consolide, distribue .coutonnes et chapeaux, sourit, bénit, grimace- ou ironise. Et c'est précisément dans la scène à grand spectacle que son rôle est le plus réduit– qu'il cède le pas au soleil provençal, aux rameurs musclés; à la foule rieuse et pieuse ̃jjuire aux voiles que la fin du voyage commence de faire fasseyer. Catherine de Médicis recouvrant sa toute puissance pense à réduire, avant ses ennemis, les frais de voyage de sa bru. Marie Stuart admire la couleur de ses gants qu'elle dépouillé lentement de ses bagues alors. que se profile déjà sur le mur! la sijhouette du bourreau. Napoléon If, à l'heure de perdre un empire, règle le sort d'upc perle avec un soin tptot: particulier "̃• bref, plus, le personnage est d'importance, pl-us il se penche :su'r. lin fait menu, plus ses gestes sont: simples et plus ses mots sont familiers, i Et par un habile jeu de bascule, Sacha. Guitry gratifie de rôles remuants, brillants, les personnages secondaires et; aussi' les jeunes acteurs. Spanelli, camérier du Pape,: s'élance à travers le monde pour y chercher; les éléments d'un collier ici, une reine abyssine Arletty qui porte un serpent en écharpe, comirne- d'autres font d'un grand cordon, lui; ouvre d'un même élan ses bras et ses écrins. Là, c'est la Reine du Ciel– le serpent a changé de pïiiçe^ qui incline son front divin vers le peau cherçheur'de trésors et qui laisse tomber, entre ses- mains une perle, laquelle 'est peut-être unt .^arine,fju?un -miracle transforma..Ce;>rôJc vagabpndA qui prêle à celui qui -l?incârne dçs. ver;lus tour tour.'colopisatrices et mystiques, est tenu avec fou-

gue et charme par- Catalano; -̃̃̃

MmerJacquelirieipêlubàc ée.laire d?ur même-1 sourire d. i\s robes de tous- le: temps des robes d'une fort belii allure;' Elle "parle avec. ui)e grâce! é^ali il les voiles de Marie Stuart,- le ma;ara: de Joséphine de Beauharnais ;et auss cet êtbiniant; petit couvercle ettiplumi qu'il ç%t: convenu, -en- 1937, d'appeler ûi chapeau. Renée Sairit-Ç'yr. trave'i-se d'ui pas furtif la vie d'un noble Florentij et meurt en couches avec un air virgi h al ^déplacé \-n ;Ia.. circonstance. Mm'i Çécile-Sorijl détaille courageuSement^um phrase: construite avec des flèches e des poignaràs. Lisette Lanvùi passe su l'écran ju^te le temps qu'il faut pou préférer tin baiser à une perle de 250.001 francs. Entin, Sacha Guitry- joue le toj l'empereur, le révolutionnaire, le nïari l'auteur, le metteur eh seciie et tôu cela sans sourciller. ̃ ̃; Coiffé de plumes, balançant une; cap« la barbiche au .menton ou les lunette bien ajustées, il prête àFraiiçois Ier de inflexions câlines, et à Kàppléon 111 un ironie spirituelle que ̃l'Histoire n'éù point â enregistrer.; En; tant que ci néasfe, et malgré "qu'il n'ait point eii core ^complètement triOuv^é. ̃ sa voie, 'Sa

LE THEATRE EST LIBRE j 1 JHAIS LE CINEMA NE L'EST PAS Les véritables victimes de la censure ) 1

i îmm\E longs mois passent sans que la

t WA | Censure, endormie comme les loirs

i fflir de façon saisonnière, donne signe

> de: oie, interdise quoi que ce soit, bené- f

de' f'e, !n<erdt'se quot que ce so!<. &en;

> valement terrée dans sa pénombre. Et i puis, voici- que soudain, au moment Le • plus inattendu, elle sort de sa torpeur, et condamne, avec violence injustice, t semble-t-il un film ,qui ne méritait i; point semblables rigueurs.

On s'explique mal la soudaineté, en 5 même temps que la cruauté de tels in'̃ tefdits. on s'essaye à les expliquer par des -ordres récemment venus d'un quel2- conque ministère, et défendant que soit désormais prodiguée à l'écran la vie quelconque des gangsters, leurs exploits, leur magnanimité, leurs défaites. Or, des 'films tout pareils nous pensons à s- La Légion Noire -sont accueillis sans 'ta moindre difficulté et franchissent le 1 cap de la Censure sans qu'un seul mètre 2 tombe sous le ciseau des émondeurs de pellicules. Pourquoi, me direz-vous -?- l' Pourquoi ?.

̃ Parce que la Censure « choisit » ses t victimes. parce que, d'avance, ses victimes peuvent être désignées, car toutes appartiennent à une catégorie certaine a de productions. lu catégorie subversive, explosive ou contravcniioiuielle. i Voyez les films interdits ou ceux qui s"; manquèrent de l'être d'abord, tous les E filnis russes de propagande tels Le j Çiiirâssé Potcmkine, La Mère, Le Train s mongol,- Le Déserteur, etc., etc., tous i les films nazis, de Spartacus à Hitler Junge Quex L'Opéra de Quat'Sûus, a demeuré deux, ans sous scellés Héros à t vendre, dont le sort fut égal; La Légion 3 Noire, La Vie est à nous, de Jean He- s noir, et, demain, le film sur Les Bagnes e d'enfants, rqueueut réaliser Jacques Pre- e vert.

Tous ces films, quelles que soient leur inspiration, leur directeur politique, sont des films d'actualitti. Ils parlent au public un langage contemporain. C'est dira a -qu'ils parlent an cœur des peuples.. s Seul langage qu'on ne puisse admettre, e .parce- qu'il parle avec enthousiasme, et p sans lâcheté de choses «en train de vi-

'vrfe'i! '̃̃ '̃̃̃•

La Légion Noire découvre à l'Europe c la religion terroriste de certaines oryanisations américaines, qui, sous -le- couvert (le préceptes nationalistes, défùhjj dables en.soi, exploitent la. stupidité, la- ° crédulité, l'a lâcheté et l'infériorité des ̃ouvriers mécontents de leur sorj, 'Z, De pareils films ne peuvent avoir 5 droit de ciié, qui enseignent, tout en la :£ biâmunl; la loi du racket' politique en [r même' temps que celle du crime sciviiU-

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'? cha Guitry fait preuve, ici, d'éclectisme l* >ti de courage il ne s'entète point à des redites auxquelles il excelle mais e' s'essaye résolument à un genre nou!S veau; il ï'êligage sur des chemins non !? battus -et en nous donnant seulement J? sept perles fines, nous permet d'espérer i- qu'elles se multiplieront, un jour, jus'"̃ qu'à former toutnn colliçr.

1-'

t^ ̃•" "Jean Laury.

fique, organisé, telle une partie de eiim- ping ou une surprise party. La Vie est à nous vante un régime qui peut-être adviendra, mais qui n'est t Pus- il 1 Enfin, le film sur Les Bagnes d'en- 5 fants, que veut tourner Jacques Prévert, dénoncera le vrai visage des pénitenciers On sait que lorsque Jacques Prévert et Marcel Carné demandèrent audience an grand maître en ces domaines, ce dernier leur répondit violemment que jamais leur film ne serait au- ,] torisé, que les bagnes d'enfants étaient ̃• de soit ressort et que personne n'y tou- < cherait. On sait que plusieurs autres fonctionnaires, alertés, demeurèrent sur .1 la réserve, soit par crainte de déplaire, ̃ soit par ignorance du pouvoir formida- blé des images. Faire un film sur les bagnes d'enfants, mais ce serait mettre à nu une plaie actuelle, non encore guérie Or, l'actualité n'est pas, dans la pensée des censeurs, du domaine de l'écran. La presse filmée, elle-même, ne peut subsister que si elle se contente de ,t conter là semaine, sans aucun commen- taire. Toute critique du présent tombe sous les coups des censeurs, toute parcelle de vérité (tctuclle sera extirpée, le monde doit cultiver le passé ou l'utopie,

la comédie ou te vaudeville, et Trois

artilleurs au pensionnat ne seront jamais blâmés.: -̃̃'

̃ Il y 'a cinquante ans de cela, Antoine obtenait, lors des re-présentations des: Avariés, ile Brienx le titre dit assez le sujet de la pièce et sur l'intervèn- tion, à la Chambre, de Jaurès, la\sup- I pression d la censure théâtrale. ̃ Ainsi était franchi un pas immense le théâtre était libre. Aujourd'hui, encore, le théâtre est libre, niais l'écran porte muselière. Pourquoi ?

.Pourquoi ? lorsque le septième art a tant à dire sur les aventures- innom- brables^du monde où nous vivons. Miranda.

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.ES FILMS DE DEMAIN}

tl

r Le scénario <; l

<c l'Appet de Ia Yie N 1

« l'Appel de la Vie » n Il

Le scénario de l'Appel de la Tic ̃ ai li 'œuvre de Rolf Vanloo, routeur de 'Or, et de Georges Neveux, à qui l'on j] bit déjà d'excellents dialogues de films. 1 icorges Neveux est également le met- à eur en scène de cette production dont u ictbr Franccn, Suzy Pi-im, Renée De- j( Hlers, Daniel Lecourtoi's, -Béverio, gi canne Lour}-, Robert Arnoux sont les rincipales vedettes. Ce lil-m passera rochainemen't au Sladelciné.. n « La Chanson du Souvenir » n au manvaux b C'est le grand film que vieiitde. tour- icr Martha Eggcrth,' interprète de la ,n {ymphonie inachevée. ;Mais il s'agit, etle fois, id'.une production en ..langue rançaisé, d'une authentique version I, riginale, dans- laquelle la blonde Marr ha --s'exprimera, et -.chantera en fran- ` ais. -̃̃̃̃ Hollywood à l'Exposition internationale de 1937 °

La lletrorGoldwyn-Mayer participe L'une* façon 'effective à l'Exposition' inernationale de. 1937.. Les 'visiteurs pouront admirer au Pavillon américain -,un-«- reportage de grande envergure iu.i' l'immense travail effectué par les >tudios Melro-Gold\vyn-lIayer. Toutes es étapes de la réalisation d'une œuvre :inématographiq^e, depuis son origine iisf(u'aurx dernières prises -de vue, se- ̃ont "présentées 'au public d'une façon res attrayante. On ..pourra saisir ainsi lombien; de recherches, d'études et. de' n-éparatifs sont nécessaires .pour Fachè• e-ment d'une productiondont lareijoinnée est ^mondiale. '̃̃

CINEMA

LA MUSIQUE AU CINÉMA

ESTHÉTIQUE ET TECHNIQUE

musique destume a'fàcçoin-,

Hlllll a musique destinée à l'accoin-,

11 pagnement d'un film doit IL pour atteindre pleinement son but, non seulement' s'adapter,, se mélanger, s'incorporer à la vision, mais aussi pouvoir toucher le plus vaste des publics.. Il ne faut pas oublier qu'un film présenté dans un cinéma élégant des Champs-bh:sées est aussi destiné à être projeté dans les quartiers populaires, dans la banlieue, dans les villes de province, dans les plus petits vilr.iges, dans nos vastes colonies et'à à l'etranger. Pour le musicien, c'est un problème assez grave. 11 s'agit de trouver un style qui réponde e, à tant d'exigences, mais qui sauvegarde, la personnalité 'de l'auteur. 11 ,y a évidemment une musique de cine.11111, comme il y a une musique de ballet.

11 est certain qu'il faut s'efforcer d'écrire une musique directe, dépouillée, mais qui reste d'une tenue indiscutable. Et pourtant, nous at-on abreuvés de niaiseries et de fadaises, de mélodies bâclées, mal construites, assaisonnées d'une sauce harmoni que'- d'une écœurante vulgarité, sans compter Hous les chromatîsmes de 'convention, toutes les violences- de carton pâte -jnusical que font- déferler sut' nousVles innombrables fournisseurs de. musique au ikiloniètr.e.. ̃ ;♦“̃̃'• ,v ̃ -'• ̃̃̃ -'̃̃̃̃'

Le musièièiiï ne doiti pas se contenter, de livrer sa partition et d'en faire l'enregistrenient, .ii.dpit surveiller ,1a détîcgte opération de;s mixages par- lkqtielle on. introduit la bande sur laquelle sont captés les bruits. Car Tes bruits naturels mêlés à la musique font partie de l'orchestration. Imaginez une scène à la campagne. Le compositeur écrit un petit morceau dans le style pastoral. Mais, on rapporte par camion sonore une avalanche de cris de coqs, de chants d'oiseaux, quelques hennissemenls, braiments, mugissements qui risquent de se placer n'importe. où sur la musique,. d'écraser une harmonie essentielle, de briser une ligne mélodique, importante, alors que,, placés avec discer-

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tveR~ON S*N"R~ ~~B~J~O~S~" At~S~T PJ~ileI~iCE tOND FILM !\II D R S LEFILMIPASSEA-12h.42-14.47-17.0~-19.0~-il 2..23

PROGRAMME DES C I NE M AS

Films parlants français.

+ AUBERT: 12h.O h. 45: Le Mystère de la Section 8. BONAPARTE :15 h., 21 h. Victoria, jeune reine. CINE-OPERA P. 14 à 20 h. Soir., 21 h. Rendez-vous. Champs-Elysées.'

CESAR: 14 h. 45-18 h. 45. Soir.. 21 h. 15 Rendez-vous. Champs-Elysées.

ELYSEE-CINEMA Le Couronnement du Roi d'Angleterre. ERMITAGE 14 t '11. 30, 21 h. Pepe le Moko.

IMPERIAL.: Mademoiselle Docteur.

GAUMONT P. 14 h.-2 h. L'Amour veille.

GR. CINE-AUBEET M h. 30, 20 h. 30 L'Homme de nulle part.

HELDER La tDame de Vittel. Texas Rangers.

LUTETIA P. 14.h.rl9;h., 20 h.- 45 :'Le Vandale, Le Mot'de Cambronne. c, > LUX Sa Majesté est de sottie.

+ MADELEINE s J2.h;. à-1 h. 30 L'Ile des veuves. MAX-LINDER 12 2, 14 11, 16 4, 18 h., 21 15, .24 h. Ienàce. + MARIGNAN If 11.. 25- à 23- h.' 20 Les sept perles -de la Couronnn.e.

MARIVAUX: 14- h. à 1 ;h. 30 Marthe Richard. MOULIN > ROUGE V'. 14 b. 30-19 h-, 21 h.: Le Jardin d'Allah. Le Mot de 'Cambronne.

i NAPOLEON Tendre; Ennemie. -̃̃̃

NOTRE-CINE: Ménilmohtant. :i ••̃ 4 OLYMPIA P. 13 h. à T h. Arsène Lupin détective. PAGODE 14 h., 21 h. 3 artilleurs an pensionnat. PASSY Monsieur Personne, La Dame de Vittel. PEREIRE 15 h., 21 h. Messieurs les Ronds de Cuir. RANELAGH Tendre Ennemie.

+ REX 12 -h., 2 h. 30 Eléphant Boy.

VICTOR-HUGO 14 h.. 19 h. S., 20 h. 40 Le Vandale, Le Mot de Cambronne.

Films parlants anglais

♦ AIGLON 14 h., 24 h. 30 Winterset.

t Les salles marquées du siïue ♦ donn

Tundra 15 11., 17 h. 33, .22 h. 27. Colisée. Au Seuil de la vie 15 45, 17 12, 10 11». 21 2S, 23 35. Paris, L'lie des veuvee 10 1). 4t. 12 h. 46, 14 h. 51, 16 h. 55, 19 h. 1, 21 h. 6, 23 h. 11, 1 11. 13. Madeleine. Monnaie de since 15 h.,17 h. Studio 28. L'Escadron blanc 1S h., 17 h., 22 h. Studio Etoile. Le Secret de Stamboul 14 h. 45, 17 h. 1, 19 h. 7, 21 b. 33, 23 h. 45. Normandie. Le' Mystère de la Section 8 12 19, 14 27, 16 45, 18 48, 21 1, 23 h. 1. Aubert. La Baie du destin 15 h., 17 h., 22 h. Ambassadeurs. Les Démons de la mer 14 h. 45, 16 h. 10, 18 h. 35, 20 h. 30, 22 h..25* 0 h. 20. ̃ Helder. Croc blanc 14 30, 16 30, 18 10, 22 10. ̃ iPanthéon. Icnace 12 h. 10, i3 b. 3j, 16 h. ô, 18 h. 15, » h. 45, 22 h. 35, 0 h. 10. Mai-Linder.

numenl, comme on ulili.se un coup de cymbale, ces bruits naturels ren- trent dans l'expression musicale au heu de I. contrecarrer. Ce problème ] des bruits d'ambiance est d'une li es grande importance vis-à-\is de la j partition. Les bruits de l'unie, pir exemple, qu'ils soient en plein air, ̃ cImiis une soirée mondaine ou <hin*. un restaurant, posent le même problême. Mais là, il s'agit de bruiU indisliiu-ls. de murmures que le j

polcntioniélre donl dispose 1 înge-

p,?tent,iomètre' ,dont, plus ou, moins

nieur de son rend plus ou moins

̃ proches ou lointains. Il est donc ̃ indispensable que le compositeur t contrôle ce lra\ail. même si l'ingi-- i nieur de son est bon musicien. Dans ce cas, fe système de la « boucle » rend les meilleurs résultais. I-a a. boucle » consiste à enregistrer ces bruits de conversation ou de foule, selon le cas. sur un petit métrage de pellicule que l'on fait projeter en circuit fermé. Le même fragment repasse donc indéfiniment, et selon les besoins du film, on ouvre, on ] augmente ou diminue, ou l'on fermé le potentiomètre;: Dans le cas de bruits ̃-• indéterminés-, le risque de «ëner la musique est moindre, tan- dis que la « boucle » peut être, dangereuse lorsqu'il s'agit de bruits précis comme ceux que: je signalais j i pour -une scène se passant à la campagne ou pour des bruits d'orage avec tonnerre, vent,, sifflements d'éclairs,, etc.

Le « cas des orages est assez difficile a traiter. L'écueil, dans lequel

on tombe généralement consiste a

écrire une musique imitatiye, c'està-dire terriblement conventionnelle et vide, sur laquelle les bruits naturels déferlent abondamment. Je croisque l'emploi de- la musique au cinéma mérite plus d'égards. Il y a eu bien dés. tentatives faites pour arriver à sortir de cette ambiance facileà créer. Dans le film Rapt, sur un scénario de Ramuz, Honegger a essay'é de se 'passer complètement des bruits naturels. Mais si, la plupart du temps, cela donne des résultats j charmants et sensibles en faveur de } la-musique, et surtout dans les passages poétiques (rivière, sources, etc.) lorsque. le fameux orage se déchaîne, lés timbales, les accessoires de bat- terie, les glissants de contrebasse finissent par faire un effet assez puéril et systématique,' pt l'absence des bruits est regrettable. Dans un documentaire sur le pays basque, Euskadi, réalisé en relief d'après les procédés Louis Lumière, Delannoy ̃ a fait une tentative particulièrement intéressante pour l'orage qui s'y 3 trouve. Il est arrivé, avec des moyens extrêmement simples (batterie, sifflements, murmures, etc.), à donner 1 l'illusion absolue des bruits naturels. e C'est merveilleusement truqué et, sur ce fond réaliste, un chœur chante dans le style des mélodies populais rés basque un morceau sombre et 1 angoissé qui fait un effet grandiose. Mais la grande difficulté réside dans; la conciliation de l'élément esthétique et de l'élément technique. Trop souvent, ;dans nos films français, qu'accompagnent de plus en plus fréquemment de belles, parti-.1 tions, la musique disparaît aux mixages. La crainte cfue certains s metteurs en scène ont parfois de t voir le texte «mangé» par la mus sique finit par faire «dévorer» la s musique par le texte. Il faut pare t'ois- tendre l'oreille pour se rendre e co'nipte que la musique est encore t présente, qu'.elle n'a pas disparu dans un « fondu », ou bien l'on ne î perçoit qu'une ligne mélodique vae gue, mais il est impossible de discers ner les harmonies qui la soutiennent et qui sont indispensables, Dans les r films américains, les mixages .sont toujours d'une extraordinaire qua2 lité. On ne perd ni une syllabe du texte,' ni une inflexion de la musique, et les bruits sent dosés avec un sens

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AMBASSADEURS 14,30, li) h. S.. 21 h. ta Baie du destin (Aimabella);

APOLLO 14 lj., 2 h. Femmes marquées. ̃-̃ AVENUE P. 14 h. 30 à-l'J h. Soir, 21 li. lô. Amour en première page.

BALZAC U h. à 21 h. lj Nancy Steele a^disparu. < CAMERA Le Mystère de Mason Park.

COURCELLES P. li a..19 il. S.. 21 Jt. Une fine mouche. CH.-ELÏSEES 13 h. à, 21 h. 15 Les Horizons perdus. COLISEE P. 11 à 19 h. S., 21 h. Tundra.

nEMOURS 1i li. 45 ù 20 h. t5 Mcnilmontant. °.' EDOUAKD-VII 11 -h. 16 30, 21 h. That Girl from Patis. MARBEUF 14 à 21' li. 15 Boîïe postale 309. L'Homme nu.- 4 NORMANDIE P. 14 h. à 2t h. Le Secret de Stamboul. MIR.-ttJRD-BYKON: 14;3O-1U h. S:, 21 h.: Threc Smart Girl»:-1 LE PARIS :• 14 h. à 1 Ji. 3.0': Au Seuil de la vie. PARAMOUNT !) h. 30 ù Xh- du mat. Bulfalb Bill.. PANTHEON: 14 h.' 15. à -18 h. 45 Croc blanc. i~ PASSY Les RêToltés du « Bounty ». l SCALA Dans la tempête. Carolyn veut divorcer. STUDIO 28 1."j h.17 11., 22 li. 15 r Monnaie de sint'e. STUDIO UNIVERSEL: Mon ex-femme détective. Films parlants allemands. ̃'

PARNASSE P. 14 h.i0-19 h. S., '̃̃! h. Savoy llotrï. AGRICULTEURS 15 h., 21 h. Victoria, jeune reine. BONAPARTE 15 h., 21 h. Victoria, jeune reine. Film parlant italien.

ST. ETOILE 14.30, 16,45, 21 h., s.-U le. Escadron blanc. Salles d'actualité..

+ PARIS-SOIR 10 Ii.-l h. Angleterre 1990-1937. La PaèovtV it un spectacle entièrement pennanem. ̃̃_

L'HEURE DU GRAND FILM

L,es Horizons perdus: 13 1)., 15 55, 18 10,- 21 45. Ciné-Ch.-Elysée». Amour en première page 15 h. 20, 17 h._32, 22 h. 13. Avenue. Les sept perles de la Couronne 14 h. 25., 16 h. 35, 18 h. 4;>t 21 11. 20, 23 h. 20. Marijnah» Arsène Lupin 13 15, 15 20, 17 25, 19 30. 2135, 23 40. Olympia. Buffalo Bill 13 h. 14 50, 16 55, 19 5, 21 15, 23 25. Paramount. Marthe Richard 21 h. 10, 23 h. 25. Marivaux. Boite postale 309, L'Homme nu 15 50, 17 20 et 22 h. Marieuf. Rendez-vous. Champs-Elysées 14 h. 40, 16 h. 50, 18 h. 40,- 22 h. Ciné-Opéra. Victoria, jeune reine 15 15, 17 45, 21 45. Agriculteurs. Victoria, jeune reine 15 15, 17 45, 21 45. Bonaparte.Rendez.vous. Champs-Elysées 15 h. 15-17 h., '22 h. Le César. That Girl from Paris 14 h 35, 17 h. 5, 21 b. 50. Edouard- VII; Nancy Steele a disparu 15 h: 10, 17 h. 25, 22 h. 10. Balzac. 3 jeunes filles i la page 15 11, 17 24, 22 11. Mir.-Lord-Byron.

extraordinaire des proportions honores. Mais alors, à part certains films plus spécialement musicaux, comme L'Amiral mène la danse, pour lequel Cole Porter a écrit une partition qui est un chef-d'œuvre de fantaisie, de. poésie, d'imagination, d'entrain et d'imprévu, combien de lilnis où. sous une technique éblouissante, nous avons à déplorer l'abominable qualité de l.i musique. Quel dommage de si bien employer- de la détestable musique Car si j'indiquais au début de cette chronique qu'il s'est constitué, répondant à iotites les exigences requises, un style de musi'que de film, il a aussi un mauvais style qui sévit abondamment et pàrliculièrenu-nt en Amérique (sauf dans les films de musichall, l'élément musical reste confie au jazz dans lequel les Américains restent insurpussablcs-). Mais, dès qu'il s'agit de donner à lasique un accent dramatique et violenl. ou ])oétique et sensible, que de partitions conventionnelles et d'une qualité médiocre Cessera un des bienfaits du cinéma ïrançaiis d'avoir compris le premier que* tojit en laissant les chansons à leurs. mei--

meiïleux spécialistes comme Yyain,

Christine, Scotto, Mireille, etc. c'est à des compositeurs comme Ibert, Honegger, Delannoy, Auric, JaùËert, ̃ et|c. qu'il faut s'adresser. ̃ L'exemple sera suivi. Ne parîfe-l-Qn pas déjà, à Hollywood, de films confiés à Stravinsky, Schonberg, -I?urtweill et Honegger? Darius Milhaud.

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FILMS RECOMMANDES Exclusivités PATHE

;•̃̃̃ MARIGNAN

Les sept Perles de la Couroïffle OtYMPIA

ARSENE LUPM l

MOULIN ROUGE ,l^

Le Jardin d'Allah I et LE MOT DE CAMBRONNE j ¡: VICTOR HUGO

LE VANDALE

et LE MOT DE CAMBRONNE

IMPERIAL

MADEMOISELLE DOCTEUR


Jacques Bainville demandait à des banquiers comment ils avaient fait fortune: J'ai toujours vendu trop tôt, ] dit l'un, montrant ainsi qu'il n'avait t jamais acheté trop tard. L'autre ré- pondit:: Moi, je me contente d'être c bon, Il y des moments où l'on dé- l sire des valeurs. Je cède les mien- t nes. Il y en a d'autres oii l'on désire 1 de l'argent. J'offre le mien. j A ceux qui ne parviennent pas à < comprendre ces maîtres mots de la > Bourse, à ceux qui s'obstinent dans t le rêve d'acheter juste au plus bas et l de vendre exactement au plus haut, I on recommande de ne jamais toucher à leur portefeuille bien qu'elle c soit médiocre, c'est leur meilleure chance. | Mais ce n'est pas tout d'admettre c que, pour ne pas manquer le train, on doit arriver d'avance à la gare. Si l'on se presse trop, si le convoi n'est t pas encore formé, on risque depren- s dre froid sur le quai; et c'est un mau- 1 vais début de voyage. Selon ce qui e vient d'être rappelé, la*courbe de la 1 cote, parce qu'elle est mauvaise, j ` fournit l'indication d'une période fa- â vorable aux achats, ou aux rachats. t Est-ce l'instant ? Pour répondre, il i faut examiner posément les dangers t courus. Pratiquement, iquatre sont s majeurs. Une crise peut être écono- mique, politique, monétaire ou inter- t f nationale. Des troubles économiques généra- t lisés ? Ils recommenceront certaine- ment. Rien ne donne à penser que ce soit tout de suite. Le risque est à prévoir. Il n'est pas actuel.

La Révolution ? Le risque est désormais très atténué, en France, pour au moins deux raisons la première t est que jes transformations appré- i hendées sont en partie accomplies S déjà la seconde, c'est que des changements plus profonds, de ceux que l'on appelle de structure » parais- j sent impossibles avant longtemps, i D'une part, la grande majorité de la s nation n'en veut pas. D'autre part, J Pétat-major révolutionnaire, à corn- i mencer par le gouvernement, s'est i interdit cette entreprise. Ce qui reste S possible ou probable ce sont i des bagarres. Elles seraient fâcheu- J ses pour les individus. Pour la col- l lectivité nationale, ce seraient des incidents secondaires.

La banqueroute ? C'est un vilain mot, et une triste chose. Mais les Etats modernes ont pris l'habitude t de faire la culbute sur leurs mon- naies. Or, l'affaiblissement de la monnaie de compte est un facteur « de hausse nominale des cours. Et le réflexe de la Bourse n'est pas faux. Tournée vers l'avenir, elle a raison de penser que la plus regrettable faillite est, tout de même, un allège- j

ment,

Reste la guerre. Si elle est locale, j 1 c'est un facteur supplémentaire d'in- i flation et, par conséquent, de hausse. Si elle est générale, ses conséquences < dépassent toute technique financière. Pour le système des valeurs mobiliè- res; le risque est celui de la mort, j Réel ou chimérique, ce danger est donc hors de débat. On met au défi i n'importe qui de prendra-contre lui, n'importe où dans le monde, une assurance de quelque valeur.

De cette revue objective, les conclusions sont assez claires. En dépit des apparences et malgré des fluctuations vraisemblables, la raison, sur le marché de Paris, est du côté des acheteurs. F.-F. Legueu.

Au comptant la livre s'établit à 110,3(5 contre 110,18 et le dollar regagne 22,33 contre 22,30.

A terme, les reports sont inchangés. Dans le Financial Tintes, M. A. H. Abbafi se livre à une étude très complète du problème de l'or, posé par les récentes rumeurs relatives a une revalorisation des monnaies. L'auteur croit, comme nous-même l'avons écrit dernièrement dans ce journal, qu 'il est tout à fait improbable que le dollar soit revalorisé et que Washington prenne des mesures contre l'or. Et les prendrait-il que Londres ne le suivrait pas,

Avec VEinpire britannique produisant la moitié de l'or mondial nouveau, l'Angleterre n'a certainement aucune raison de saboter l'or. Et en vue de cela et des pertes énormes et de la confusion qui résulteraient d'une réduction de la valeur de l'or, il n'est pas concevable que les autorités britanniques ne fassent rien pour soutenir le prix de l'or en sterling, si le prix américain de l'or était réduit, INF0R1MTÏ0NS

Encalsse-or .».m 57.35» » Monnaies d'argent. 51a o Comptes postaus 678 + 1/8

Pispynib. e vue à l'étranger 12 »

Avances sur lingots 1.098 » Effets escomptés. 7-Î25 + 411 Etïet? agric 259 23 Effets réescomptés des h»n»

?ues populaires 1.185 » Effets négociables l'rance.. 348 + 7 Effets négoc. étranger. 1.083 » Avances sur titre». 3.800 11 Avances à 30 jours 831 133 Bons de la Caisse autonome 5.641 » Avances A l'Etat, art. 1 et 2 12.191 » Avances à l'Etat art. 3. 7.800 » Divers 2.086 1.131 PASSIF

Billets en circulation $6.Sfi9 I9.'s Compte Trésor public 1.436 885 Compte Caisse autonome. 2.002 + 24 Comptes courants et dépôts 13.857 4- 314 Divers. 2.000 10 Montant des engagements à vue 104.133 Ratio 55 08 0/U c. 54 71 0/0.

Comptoir National d'Escompte La situation de cet Etablissement, arrêtée au 31 mars, ne fait pas ressortir de modifications bien importantes par rapporl à celle du mois précédent.

Au passif, les comptes de chèques et d'escompte, revenant à 3.954 millions, ont diminué de 206 millions, mais les comptes courants créditeurs, passant à 4.129 millions, se sont accrus de 174 millions. A l'actif, les sommes en caisse, à la Banque de France et dans les banques ont progressé de 288 millions elles sont ainsi de 1.964 millions. En revanche, le portefeuille d'effets de commerce et de bons de la Défense nationale a été réduit de 232 ralliions et demi il s'établit à 4.469 milllons. Le compte « correspondants » a également fléchi de 153 millions il s'inscrit pour 642 millions et demi. Les comptes courants débiteurs ont été ramenés à 1.479 millions (–33 millions).

I il THEATRE 1

Les Ballets de Monte-Carlo au Th. des Champs-Elysées Du 18 au 25 mai, la Compagnie des ballets de Monte-Carlo, que dirige M. René Blum, donnera une suite de spectacles qui inaugureront la grande Saison Internationale de Paris au théâtre des Champs-Elysées.

M. René Blum s'est préoccupé de rendre aux classiques de l'art de la danse leur forme originale, leur lustre, leur éclat primitifs, aussi a-t-il confié à Michel Fokine le soin de régler des reprises de quelques-uns de ses ballets les plus célèbres. On reverra Pelrouchka, Les danses du prince Igor, Shéhérazade, Carnaval, Le spectre tde la Rose, rétablis dans leur mouvement. A ce répertoire « fokinien » seront joints quelques anciens ballets célèbres, tels Coppélia, le Lac des Cygnes, etc. magnifiques compositions du style romantique.

Trois importants ouvrages, inédits à Paris seront présentés.

L'Epreuve d'amour, réglé sur une partition de Mozart, dans des décors, et costumes ravissants d'André Derain, Don Juan sur une musique de Gluck (décors et costumes de Mariano Andreu) et Les Elfes sur la partition du Songe d'une Nuit d'Eté, de Mendelssohn. De plus, M. Léon Blum a demandé à quelques artistes, compositeurs, décorateurs, maîtres de ballet de la jeune Ecole française, de préparer des spectacles dont la mise au point se poursuit. Une troupe de quelque cinquante artistes interprétera ces œuvres sous la direction de M. Michel Fokine et de M. Georges Gué. L'orchestre du théâtre de Monte-Carlo, sous la conduite du chef d'orchestre de la Compagnie, M. Hofme-

11 parait p. Une fontaine dé vin au théâtre

DATES RETENUES

Mardi 18 mai

Théâtre Montparnasse (Gaston Baty) Faust, adaptation d'Ed. Fleg (répétition générale).

Nouveautés Y'ià rtrana.il, revue de M>1. Bip et Villcmetz (répétition générale).

Mercredi 19 mai ̃•'

.• Daunou: Pamplemousse, de* M. André Birabeau (répétition générale). Jeudi 20 mai

Deux-Masques Le Dard, de M. Gabriel Marcel (première).

/"?Rà\ -SOIREES.– Ce soir

y&N;l\ vendredi, mardi, jeudi Hw/ican&V' La Vérité dans le vin,

> £ 12, -Boubouroedo· saye-

Vo^– di A quoi rôyent les jeu^<_lJy nes filles, te Légataire wv«s<!li; dimanche Le Peintre exiseant. Chacun sa vérité lundi Les Corbeaux: mercredi Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée, L'Illusion. MATINEES. Dimanche A quoi rêTont les jeunes filles, Le Légataire uniTer«el; Jundi L'Ecole des Maris, Le Chandelier jeudi Madame Sans-Gêne.

Michel.

C'est la dernière trouvaille de Robert Trébor pour faire plaisir aux spectateurs de son théâtre. Il a fait installer une fontaine de vin au bar, et cette fontaine coulera tous les soirs pendant l'entr'aete de Ici revue. Les spectateurs pourront ainsi boire un coup de rouge. Cette fontaine a été inaugurée hier soir, en même temps que Cécile Sorel débutait dans la revue et dansait le tango.

« Le Mariage de Figaro » au Vieux-

Colombier,

Nous avons dit comment il s'en est fallu de peu que Le Mariage de Figaro soit joué cet été à la fois ail VieuxColombier et à la Comédie-Française dans une mise en scène nouvelle. Les choses se sont arrangées. M. René Rocher présentera cet été Le Mariage de Figaro, qui ne sera remonté à la Comédie-Française que ta saison prochaine.

Àlmaviva.

ENCORE UN SUCCES

AU THEATRE de L'ATELIER

Mlle Nana Gollner, première danseuse des ballets de Monte-Carlo.

kleris, assurera les exécutions musicales.

Mentionnons quelques noms des artistes « tête d'affiche » Mlle Maria Ruanova, étoile du téatro Colon de Buenos-Ayres que M. Serge Lifar avait distinguée déjà lors de sa tournée en Amérique du Sud, et qui avait été sa partenaire, Mlle Tarakanova que les amateurs de ballets ont déjà applaudie dans diverses troupes notamment auprès de M. Woizikowski, Mlle Nana Gollner, formée aux Etats-Unis par un maître des théâtres impériaux, M. Koslov, MUes Leslie Kousnetzova, Nifontova", MM. Eglevski très brillant soliste, Panaiefï, Yazvinsky, Lebercher (qui appartint à notre Opéra), Ozoli.ne, etc.

Ainsi tout parait être mis en œuvre pour que ces spectacles de ballets rappeHent les plus beaux temps des ballets russes. A.

Le service de seconde de Bonl;ouroche, 12 Livres et la Vérité dans le Vin sers reçu ce soir à Ja Comédie-Française.

VIEU~ · COLOMSIER

̃ VIEUX- COLOMBIER ̃

théâtre rené rocher B

I L'ENNEMIE i

I Cette comédie fait la joie du public. I André MAUROIS Marianne »)• « i I Dim. et lundi (Pentecôte), matinée» I

Au Théâtre de l'Atelier, le public, par ses éclats de rire, manifeste chaque fois sou enthousiasme pour la nouvelle pièce de Salacrou. Charles Dnllin et Madeleine Lambert, en tête de la distribution sont acclamés. (Location Montmartre 49-24).

Gr»tides Conférences des Ambassadeurs. Aujourd'hui, à 17 h. M « Le' communisme défend l'esni'it.»,.c.onfci-(;nceuar. M. Yaillant-Cputurter.

« ŒDIPE » AU THEATRE ANTIQUE DE CARCASSONNE

Le cycle dramatique et lyrique du, Théâtre Antique de la cité de Carcassonne, en 1937, comprendra: l°le samedi 10 juillet, en soirée, (Edipe Roi, tragédie en cinq actes, de Sophocle, adaptation en vers de Jules Lacroix 2" le dimanche 11 juillet, en stoiréc, Les Huguenots, opéra en cinq actes, de Meyer-

beer.

Le 14 juillet, à 22 h. 30, aura lieu, selon la coutume annuelle, l'enibrasement général de la cité.

^*r+4»»rnr»t+*+++++*+*+*r**+*++r»*+*+++*

^CECILE SOREL au TH. MICHEL |H Hier Cécile SOREL a fait des débuts éclatants en in- I terprétant 2 scènes nouvelles et en dansant, avec M. GREY, un tango réglé par Serge LIFAR, dans UN COUP DE ROUGE (290e rep.) la légendaire revue de DORIN et St-GRA NIER. Tous. les soirs à l'entr'acte M. Robert TREBOR offre à chaque spectateur un « coup DE rouge » HHHHBHHHl

̃y^ 4i, hvm.m m mm TH. des CHAMPS-ELYSES

^T. BM V% I P*% Bas Du mardi 18 au mardi 25 mai LMrlKL es Ballets de Monte-Carlo ;i.« vrai music-hall de pari» Direction René BUUM Nouvelle direction Trois créations de MICHEL FOKINE ̃ •: T LES ELFES DON JUAN !LES SŒURS L'EPREUVE D'AMOUR

À gF% «J %»# A D ̃'V Potrouchka, Shéhéraîade, Les Sylphides,

fi Carnaval, Les banses du Prince Igor,

A \f. 1^1 Vw f% l> •"̃ Carnaval, Les Lac des du Prince Igor,

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A l'Opéra

Mlles Gerjpaïnc Hoctiut, Rcnco GHly MM, Faiiiard, I^roumcnty, Mai'tial Singher et Caiiïiion seront demain soir samedi veille (le l'entccôie, sous la direction de M. Fr. Kuhlmann, les interprètes de la représentation annoncée de Lohenyvin,

Lundi soir Fauat..

A FOpéra-Comique

Mignon est annoncée pour d(*n]ain pour ta soirée du samedi avec une distribution particulièrement choisie, comprenant Mlle (ip.riïiaïhe Ornav dans Mignon, MHe Lilliq Grandval (Plulinc), M. Inouïs Arnoult (Wilhehn), et M. Carlton Gauld (Lotharlo). Au pupitre M. G. Cloez.

Ou reverra avec plaisir Mme Bernadette Delprat dimanche en mutinée dans Floria Tosca qui lui valut le mois dernier un très ï>eau succès. Et le soir Eltm Dosua paraitra pour la première fois dans Manon. aBE3SBHHB TOUS les soirs ̃̃SHU

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1: PROGRAMME DES THEATRES

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ETOILE. 9 h. Altitude 3.200.

GAÏTE-LYRIQUE, 8 h. 30 Les Cloches de Corneville. e. GRANU-GUIGNOL, 9 h. Epouvante et rire.

HUMOUR, à 'J h. L'Heure H-.

MAR1GNY, 9 h. Tovaritch.

MATIIURINS, il h. Lapointe et Kopitcau. Le Voyageur tant bagage (MuUnéc le dimanche). NOUVEAUTES. rcIàcliE pour répétitions.

OEUVRE, à it 11. Un Homme comme les autres. PALAIS-ROYAL, « h. Madame est avec mol.

QUENTIN-BAUCHART (Elysécs 05-68), d h, Ma Petite Amie. THEATRE DE PARIS. à a h La Fessée.

VARIETES, 9 9 11. Les Gangsters du Château d'If (Àllbert), VIEUX-COLOMBIER, !) h. L'Ennemie.

MusioHalls Chansonniers Cirques EN SOIREE

A. B. C. M. et S. Jlistinguett, Gabaroche; 10 attractions. ALCAZAR, 9 h. Vive Marsaillel (revue nouvelle). ALHAMBRA, 8 h. La Belle Traversée. opérette. CASINO DE PARIS, 9 h. Paris en joie (Maurice Chevalier). DEUX- ANES, 9 h. Aneries 1937, nouvelle revue. THEATRE DE DIX-HEURES, à 10 u. Martini, Jean Rleux, Max Régnier, et la Revue.

EMPIRE (Et. 40-00) » h. Les steurs Schwarz, S. Fainsiller. 15 attract. (Matinées lundi, jeudi, samedi, dim.). FOLIES-BERGEKE, u I). En Super-Folies, revue à grand spectacle, en 50 tableaux, de M. Maurice Hermite. (Joséphine Baker). Mat. samedis, dimanches.

LUNA-PARK Tous les jours, matinée et soirée attractions, dancing.

LUNE.ROUSSE, il 9 h. La revue, de Jean Marsac. LE PERCHOIR, 9 h. Exposons! (revue). Les chansonniers. TRIANON, 9 h. Montmartre expose, revue (Lys Gauty). CIRQUE D'HIVER, 8 h. 30 Le Courrier du Texas (opérette-). Cabarets Dancings

MONTE-CRISTO, 8, r, Fromentin (Tri 42-31) Cabaret-danc. TABARIN La Joie de vivre. Attractions.

BAGATELLE, 20, rue de Clichy (Trinité 70-33). CHEZ SUZY SOLIDOR. 12, rue Sainte-Anne Attractions. CABARET DE MONSEIGNEUR, 94, r. d'Amsterdam (Tr. 25-35): RaqueJ Meller.

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EN SOIREE

OPERA (Opéra 59-59), S h. 45 Fidulio (Mme Germaine Lubin, Lotte Schœne; MM. Jouatte, Bcekijifms, 'l'roumeijty, ji)r4 Etcheverxy, Gourgues). Orch. M. Pli. Gaubert. Demain « Lohengrin ». COMEDIE-FRANÇAISE (Rien. 22,7Q), 9 h. 12 livres, tic sir J. M. BaiTie; adaptation de Mme Austine et de M. I)i> lacre. (M. Alexandre; Le Marchand, Mme Berthe Ugyy). ̃ Boubouroehè (MM. Dents d'Inès, Ledoux, Bacqué, Martinelli, Mme Jladeleine licnaud). La Vérité dans te vin, de Collé. (MM. Brunot, 1', Dus, Bertin, Bacqué; Mmcs lirelty, ïonteney). Pemain « A quoi rêvent les jeunes filles », «, he Légataire universel ».

OPERA-COMIQUE (Bich. 72-00), à h. 15: Werther (Mlles Benéc* Gilly, 3lieh«au; MJM. H. Girard, Ijinzonr, Bouvier, etc.)' Orch. M. R.. ]>esormiér«. La Rosière du Village i' (Mile Juaiiiria; MiF, C. Tcherlias, M. Delaunay). Orch. M. T. Tomasi. Demain « Jligiion ».

ODEON (Danton 58-13); 8 h. 45 Le Mari singulier, pièce en trois actes de- M. Luc Durtaîn. (M. Henri Rollau, Mlle Jeanne Boite] MM. Scjguer, Raymond-Girard, Dams, Murzeau Mines Mounct, Reinhart, etc.). Demain, matinée x he Rosaire. »; soirée « Le Mari singulier ».

ATHENEE (Opéra 82-2»), 9 h. Electre, de M. Jean Giraudoux. (MM. Jouvet, Renoir, Bouquet, .Adam; limes Deviller, ̃- Dorziat5-5(adeleine Ozeray).

GfMNASE (Prov. 10-15;, a U U. Le Voyage, de M, tienry BerEstein. (Valéntine Tessier, Claude Dauphin, Jean Wall, Lucy Léger, Pally). Matinées t Jeudis, dimanches, à 3 h. MADELEINE (Anjou 07t09). à 9 h.: Victoria Régina (MM. -Duboscv Erwiu, L. Brute, Séveriiii Jean Coquelin Mines Gaby Morlay, Jeanne Lion, Henriette Moret, etc.). MICHEL (Anjou ,15*02), il 9 h. Un Coup de rouge, de MM. JJorin et Saint-Granier. (Cécile, Sorol, Marg. Moreno, l'au~!ey, Dorin,, P#yia, Rtize, i'arisys'ct Saint-Granier) HICHODIERE (R1ch. 95-23). à 9 h. Frïc-P.r«e, de M. Edouard Bourdet. ( Vjctor Boucher, Arletty, Michel Simon, Andrée Gui»e. fiicoraes Jamio. Suzanne Henry, H. Bonvalct. etc.). MONTPAKNASSE (Gaston Baty) (Danton 89-90), relâche pour répétHipns,

POBTE.8AINT'MARTIN (Nord 37-53), à 9 h. Un de la musions, opéra-bouffe. (Georges Miltod, Florentie, André Noël, Eéhar; Mme. A. TUsoV G,. Çbarley; Sabiue Andrée, etc.). ÀKTOLNE, S h. 45 Huis clos, Ruban bleu.

ATELIER. 9 h. Atlas Hôtel.

BOUFFES-PARISIENS, S h. 45 Troi» v»Isfs (Yv;oiuie Prin-

teusps). ̃

CHATELGT, »_b. t ,T»na (Bach, José Janson).

LE FIGARO ECONOMIQUE ET FINANCIER

STRATEGIE BOURSIERE

L b.

F.-F. Legueu.

LES CHANGES

11"

Reprise de la livre

et du dollar

INFORMATIONS

1, Situation

de lu Banque de France

au 7 mai

En millions

•̃'̃'̃̃ de francs

ACTIF

NEW-YORK « CASSE » LES BAS COURS ANTERIEURS

A Paris, le marché est alourdi, à l'exception des rentes et des pétroles. Les facilités de mobilisation des Bons de la Caisse des Pensions. Fermeté des métaux.

Cette séance a encore mis à l'é- les risques de moins-value. Les sous- © Londres, peu animé, a montré lreuve la patience et la force de ré- cripteurs ont, en effet, la quasi-certi- néanmoins de la résistance, loutelois, tistance des acheteurs. Après une ou- tude de pouvoir céder leurs titres avant sur des offres du continent, les mines rerture relativement soutenue, le mar- l'échéance sous la seule déduction de d'or et les diamantifères rétrogradent :hé est devenu très creux et il a suffi l'escompte ou de retrouver intégrale- assez sérieusement le quelques offres dont un certain ment les sommes prêtées à l'arrivée MefnJ Fa-hanac » le cuivre jombre n'étaient peut-être pas entiè- de celle-ci. Le capital pourra être con- © An « Métal tx t.^ge *,l c cuivre ement sincères pour provoquer des servé avec autant de garantie contre P«» t^J/^ toduction diiml lécalages en baisse, relativement im- lès risques de dépréciation que sous la sl" ^uai Zurrait é /e de nouveau réétants dans certains cas. Toutefois, forme de billet de banque. %Znter/l'éta"n t'èUuî de ï 250/5/0,

les achats de très bonne qualité sont gIementer, l'étain s éléue ir £ 250/5/0,

les soutenir la tendance aux sont Dans « Paris-Soir » M Jacques en progression de £2/7/(i, le plomb mon-

̃ enus soutenir la tendance aux alen- «» «ans « raris-»oir », m. Jacques, yj i y J, j

ours de la clôture. En seconde séance, Chatillon rapproche -cette statistique te à £ 23/12/6 (.+ i/b). Le _znt perd a fermeté des pétroles a provoqué un de celle du ministère dés finances, qui 3/9 à t Jt/W/U. ̃elèvement général des cours, établit que le mois dernier, c est-a-dirc © a été traité 1.200 tonnes de eni-

nn mois dans lequel l'apphcabon de oré, 0 totmes d'étain, 500 tunnes dc

n ̃ «n,mois dsnS }eq? 1 application de 6Q t d'êtain, 500 tonnes de

SB Dans cette ambiance maussade, les la loi de quarante heures a été très dé- plomb et t oqq tonnes de zinc olllles liver-ses séries de rentes perdent jusqu'à veloppée, les rentrées fiscales ont di- Plu"lv et 800 tOlllles de ,IIC.

in denli-poiut.' Toutefois, le 5 1920 minué et il en conclut que le chômage © New- York est lourd. Dès l'ouver•st bien tenu et Un certain nombre de est résorbé beaucoup moins par la re- ture la tendance est faible et la clô>ons et obligations du Trésor enlèvent prise de l'activité économique que par ture s'effectue avec une perte de 1 à les fractions. la redistribution dans un plus grand 5 points dans tous les compartiments. ne devra pae perdre de nombre de mains d'une même quantité Total des transactions 1.770.0O0.

® On ne devra pas perdre de vue jp travail II aioute

lue les nouveaux bons du Trésor, émis ul- travail. ajoute Le fait que Wall Street « casse », lour le compte de la Caisse des Pen- xc faut-il pas craindre, dès lors, que sur de nombreux compartiments, les iions, bénéficient de facilités de mo- t'augmcntation pour les entreprises des bas niveaux établis fin avril et que lilisation particulières. lle sont admis charges de la loi de quarante ̃ heures les les transactions sont plus actives en Lux avances de la Banque de France oblige à relever -jeurs prix, <1 ou s sn-.mt b8isse qu'an hausse, sont deux indices

ion seulement t aux conditions d une rl11lHllut1on des ordres d'achyt et inté- techniquement assez fâcheux. Du res-

ion seulement aux conditions des ^$1 Z?%l$^Ût^ techniquement asseZ fâcheux Du resivances sur titres comme les nutres transactions conuncrcialcs qui semble an- te, comme nous lavons indiqué dans 'onds d'Etat, mais encore à celles des noncer un ralentissement de la production, notre « Semaine Financière du 2 mai, tvances à trente jours et même au ré- Si ce raisonnement était vérifie, il en ré- il faut craindre que l'activité éconofinie de l'escompte lorsqu'ils n'auront sulterait que les conséquences de la loi de mique américaine ne subisse une réIlus que trois mois d'échéance. En ou- 40 heures ne répondent pas à l'attente du gression assez marquée au troisième re, ils pourront lêtre aisément pen- gouvernement, dont le succès ne peut résider trimestre. C'est pourquoi tout en esti-

¡ionnés auprès des établissements que dans une augmentation coinbinéc dû tra- mant que le présent krach fournissait

iionnés auprès des établissements fi- !f, 're^l^n'f, ''filcw™ ?est-à-dï?ê mant qUe *«. Posent krach fournissait

lanciers auxquels ils fourniront un de l'activité éconôjîiique aux capitalistes l'occasion de faire itnplol fructueux de leur trésorerie. De est-ce là l'explication dp l'étude des investissements intéressants, nous elles facilités de mobilisation, ainsi à f^êiiTil m H^S actuellement en vue de avons ajouté qu' « il ne fallait pas se tue leur courte durée garantissent pra- procéder à un nouvel aménagement, tout au précipiter et que l'on aurait sans doute lquement les nouveaux bons contre moins provisoire, des quarante heures, deux mois pour acheter ».

PARIS

PRINCIPALES FLUCTUATIONS Hausse

Franco Wyoming 3-H + 9 Mexlcan Eaglc 120* + 7 Shell + 8 Baisse

4 0/0 1917 61 00 0 55 Banque de France 81)10 330 Banque de Paris. 1138 –27 Suez 23075 7;) –355 Tramways de Shanghaï.. 905 ̃ 33 Générale d'Electricité 1325 –43 Tréfileries 822 52 2 Pcchincy 1G90 –30 Central Mining 2390 70 Vieille Montagne 2ft45 –85 Union Corporation. 812 t~) ̃ 33 Fugersf onlcin 18U !) Bor ord 2670 ̃ 80 PRINCIPALES TRANSACTIONS En froncis <te rente 1

3 0/0 115.640 4 1/2 0/0 32 1.218.200

4 0/0 17, 86.160 i 1937. 478.240 4 0/0 1S. 287,600 Ob'. 3 J 30 A 2,801.800 5 0/0 20 ..1 78.360 Ob. 4 36 B 2.378.900

4 0/0 25. 121.340

a o~o 25. 1a1,3au

Bn titres .•

Bons Trésor Saint-Gobain., 7tl 4 ï/3 0/0 34 13.030 Air Liquide., 1.7-14 B. de Francs 171 Citroën act.B. B, de Paris., 3.59!) S. 223 U. parisienne 2.221 Indo Hévéas,. 1.416 C. Lyonnais.. 1.034 I'eugeot 280 Suez cap 1(51 Say 1.159 Dlstrib. Elect 1.084 Terres H. 2.160 Forges N.-Est 1.517 Young 5J% 30 2.269 Tréfileries 691 CQnudian Pac. 13.821 Courrières 2.137 Wagons.Lits.. 6.131 Lens 1.628 Central Mining 1-027 Maries 355 GeUuid i.T 1.970 Nickel v.i 1.177 Kio t. 4.063 Penarroya v.i 3.034 Azote 650 Fse Pétroles, 731 Royal Dutcb,. 5.105 Kali Ste Thér, 2.540 Amsterd. Rub. 449 Kuhlmann ,.v.r 2.357 Cri Nat. 19ia 647 Péchlney 1.118 Cr. Nat, 1920 965 R, PouTene 1.360 Cr. Na 1D23 1.377

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lalSâ ÏIÎo es I Bons6%]ui!il923. 475.. 475.. Crédit Indust. et Commerc. 32» Galeries Lafayette 44,. 43 50

'%1918. Mao 64. Bon.S6?(~~u,ln1923. 0\75.. 0\75.. Crcd!tIndu5t.e~C01\1merc. 328.. Galeries Lafayetto. 44. 'USQ

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4 »° 1925 ?f chinwl so 90 m Départ, de l'Aisne 7 K 1926 487.. 488. Crédit Foncier Colonial. 15! 159 Houvellej Calories." 350.. 345..

4 <?" 1931 A 69 95 éS™ K *«' 53° ̃ ivl ̃ ̃ CreditFon.Indo-CWne(part) 1460 ïriatoiBPS, ord 163.. 165..

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Oh I du Trésor 4 -«l? 710 «2 de Me»rt.-et-M. 444.. 443.. de Reports et Dépôts 480 Chaix MM

01 î'ï'r "îMioït ïït 706 ?oi"l deMeu»o6K%1823 4«l 462 soc. G'» Alsacienne de Banq. 45J 4«7 Librairie Hacïette HO».. 1440..

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Ohl'ir du Trésor S *;Îmb 123 25 IV ko du Mord 6 « 1921 446.. 445 50 Société Marseillaise 510: Afrique Occidentale (C»)-- "40-- 1«°-- SH duT?é«or4'lii;i936 95 li u 6 «ô 192J.. 441 4)3 Sous (Jomp. Entrepreneurs. 330.. 333 Air Liquide (parts) S1S0 3050 Sii/ir iio»»ï*i'5--iw m! ̃ mm 7^1927.. ««..4M.. Union des Mines.. IM 150 «ersousnan 630.. 616.. SîÏTr is«n! Vf/lMa"' «S –Pas-de-Calais 7 Si 1926 48b 488 Foncière Lyonnaise 903 9M CU-ases Français 400.. 303..

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Foncier de France.. 2«0 ..2375 Tunisie 4 ?s 1931 600.. 680.. Magasins Génér. de Paris. 2110 îo7O AU" 410.. us

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Vendredi 14 mai •* 'l

19 h. 45 RADIO-P.4RIS Pièces pour piano, far Marcelle Mcycr. Jeux d'cau {Ravel} Nocturne (Poulenc) Eloge des gaminct (Poulenc); Bruyères (Debussy) L'islc joyeuse (Debussy). 20 h. 30, STRASBOURG La Comêàic-Frtmcaise. Soirée Jules Renard, présentée par Edmond Sée. Monsieur Verntt, avec MM. Brunot, Serein, Eckourin, Mutes Dussane, Fontemy, Barjac, Gabarre Poil de Carotte, avec M, ûesson1 ttes, Mtitcs Bovv. Ditssanc, Fontettcy.

20 h. 30, RADIO-PARIS Festival Gabriel Fauré. Première Sonate pour violon et piano (Ht. Merckcl) Mélodies par Pierre Bernard (Après un rêve, Lydia, Sérénade Toscane, Au bord de l'eau, chanson du pécheur, automne) Chœurs par la Chorale Raugel Allocution par M. Jardillier; Pièces pour piano par Marguerite Long (Deuxième barcarolle, deuxième impromptu, quatrième MOf~Mf~c) Premier quatuor avec; prauo (Mme Pignari et le quatuor Calvct).

23 h.. RADIO-PARIS Concert de nuit sous la direction de Rhcnê-Bàton, Symphonie 85 (La Reine) (Haydn) Concerto "en si bémpl, pour piano et orchestre (Mozart), par Mme Marie Patù thes Six danses françaises de la Renaissance (Gervaise) Suite pour petit orchestre (Ducasse); Sérénade (Fuchs).

ORCHESTRE

12 h. 15, RADIO-PARIS Orchestre de chambre foulet.

16 h., LONDRES REGIONAL Orchestre de la B. B. C.

18 t., COiOGXE Concert.

19 h. 30, LONDRES REGIONAL Haendel, Grieg, Strauss.

21 h., FLORENCE-MILAN Musique contemporaine avec chœurs (Rosati, Markewitcb, Berg, Petrassi, Piccola).

21 h. 25, PRAGUE Sérénade en mi (Dvo-

'~).

MUSIQUE DE CHAMBRE ET SOU

14 h. 30, LONDRES REGIONAL Piano. 16 h., RADIO-PARIS La Société Claude de France (Rossini, Saint-Saé'ns, Mariotte).

20 h. 30, LYON-P--T.-T. Musique ds chambre et poésie.

21 h., TOUR-EIFFEL Mme Héléne Léon, pianiste. M. Bourdin et le quatuor à cordes de Paris. Pièces pour piano de Fauré Mélodies de Fauré, Pierné, Beydu, Debussy Premier quintette avec piano (Fauré).

21 h., NATIONAL ANGLAIS Myra Hess, piano (Bach, Mozart, Schumann).

MUSIQUE LEGERE ET VARIETES

14 h. 30. PARIS-P.-T.-T. L'Ile- de Tulipatan, opérette d'Offenbach.

19 h. 55, RADIO-CITE Les Fiancés.

20 h. 20, POSTE PARISIEN Sous la lampe. 20 h. 30, PARIS-P.-T.-T. Orchestre Antllbis.

20 h. 55, POSTE PARISIEN Transmission du Théâtre des Bouffes-Parisiens Trois valses. 21 h., PARIS-P.-T.-T. Chansons d'hier et d'aujourd'hui.

21 h., ROME Le comte de Luxembourg, de Lehar.

OPERA

20 h. 30, LILLE Le Caïd, d'Ambroise Tho-

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20 h. 30, PARIS P. T. T. Soirée d'opérettes contemporaines, sous la direction de Manuel Rosenthal Œuvres de Maurice Yvain, Christine, Gou.blier, Reynaldo Hahn, Moretti, Cuvillicr, Ssulc, Beydts, Messager, Pierné, avec MM. Bourdin, Balbon, Rousseau, Poujols, Mmcs Nadia Dajfty, Faroche, Morlet, Pijteau, Jane Morlet.

si h., LONDRES et MIDLAND REGIONAL Concert de Couronnement, orchestre et chœurs Cockaigne, ouverture (Elsar) Zadok le Prêtre, an. tienne de couronnement (ÉoenreX) Roi Arthur (Purcell) Improvisation pour trompette (Purcell) Je t'ol/re mon pays (Mély-Butchinson) Alleluia du Messie (Jlaendel).

ORCHESTRE

:S h. 20, NATIONAL ANGLAIS Orchestre de la B.B.C. Œuvres de Wagner, Berlioz et Sohumana.

20 h. 30, BORDÇAUX-LAFAYETTE Festival

Qrieg.

31 h. 30, LUXEMBOURG Concert sous la difection de M. Pensis Sixième symphonie, Pastorale (Beethoven) AUadernische Fest, ouverture (Brahms).

22 h. 15, ROME Concert par la Société polyphonique de Bari.

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17 h. 15, PARIS P. T. T. Quatuor de clan* nettes Hamelin (Œuvres de Glazounow. Rousseau, Marchand, Boely, Kopylow, Inehclbrecht) ao h. V5. RADIO-PARIS La Chorale Valrnirac. 21 h. 35, VIENNE Piano (Schumann, Strauss). 23 h. t$, LUXEMBOURG Récital de viole d'amour,

MUSIQUE LEGERE ET VARIETES

14 h. 30, PARIS P. T. T. La T. S. F. à l'Hôpital

16 h. 30, RADIO-PARIS Concert varié. jS h., RADIO-PARJS Emission enfantine. 19 h. 55, RADIO-CITE/ Les chansonniers en liberté.

20 h. is, POSTE PARISIEN Le quart d'heure joyeux de Fred Àdison. avec Doumel.

21 h., POSTE PARISIEN La Çhanson du tiroir. 21 h. 40, POSTE PARISIEN Suivez Je guide. OPiRJV

20 h., TOUR EIFFEL Relais de l'Opéra. Lohengrin, de Wagner.

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20 ï. 3o, LILLE Un Ami d'Argentine, de Tristan Bernard et Max Maurey.

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PARENT PAUVRE î

La Fédération Française de Boxe est souvent prise à partie. Sa gestion des professionnels lui vaut des ennuis multiples, des complications de toutes sortes, des critiques sévères dont, nous t'avons dit, beaucoup sont injustifiées en résumé la Fédération ne voit que par le professionnalisme au détriment des amateurs. Elle pousse l'un, ne vit que pour lui mais ne vit pas par lui ou si peu et laisse l'autre dans l'ombre alors qu'il devrait être son principal souci. Nous n'affirmons là rien qui ne soit exact. Un fait récent le prouve. Des Européens vont partir pour les EtatsUnis. Parmi ces Européens les Français qui possèdent deux champions olympiques Michelot et .Despeaux, seront absents. Motif les Français n'ont pas participé aux championnats d'Europe. Remotif il n'y avait pas d'argent pour les envoyer aux championnats d'Europe.

Il n'y a pas d'argent? C'est possible. Mais pourquoi la Fédération qui subit les ennuis les plus graves du fait du professionnalisme ne prélève-t-elle pas sur les organisations professionnelles une dime qui lui servirait à développer et à encourager le sport amateur ? Oui, pourquoi?

Ainsi le professionnalisme servirait à quelque chose. A. E.

Coup d'œil annuel sur la grande œuvre du Touring Club de France

Déjeuner désormais classique du Touring Club de France hier, au cours duquel M. Edmond Chaix, président, a exposé avec cette facilité qui lui est particulière, le résumé de l'activité annuelle du grand club de tourisme. Cette activité qui s'étend à toutes les branches touristiques, a été plus opérante cette fois dans le domaine colonial. Il y a à faire dans nos colonies au point de vue tourisme. Il a été fait beaucoup déjà, mais il 2-estc encore bien des choses à réaliser. Ne serait-ce que de faire savoir à nos compatriotes que nous possédons des colonies très accessibles où il est possible de faire du tourisme dans d'excellentes conditions. Nous nous en sommes rendu personnellement compte l'an dernier au cours d'un déplacement au Sénégal où des routes praticables, sûres et accessibles à tous les trafics, avec des escales agréables et parfaitement aménagées, telles celles de Tambacounda ou deDataba, offrent aux touristes le moyen de visiter nos possessions de l'Afrique Occidentale. Ce sont ces trésors touristiques ignorés de tous que le Touring Club de France entreprend de faire connattre. Sa grande croisière transafricaine de Tananarive à Brazzaville, par les lacs du centre de, l'Afrique qui s'est déroulée d'octobre 11)36 a février 1»37, a permis aux mcmbres du Touring d'étudier les réalisations de nos amis anglais et belges notamment. Il en a rapporté un dossier complet qui servira

à l'équipement définitif de l'Afrique Kqua-

to,.te,e =ise. définitif de ['lfru/ue I:;qua~

toriaïc Française.

Il y a aussi l'œuvre du Tonrlng en. montagne. Plusieurs nouveaux chalets cif élé édifiés, enfin le 10 juillet, la fameuse c Route des Alpes » sera officiellement inaugurée par le président de la République. Ce résultat est l'œuvre du Touring qui peut à juste titre se féliciter d'avoir pu mener bien celte grande réalisation. L'effort du Touring s'sst porté également sur le camping. De 400 les membres pratiquant le camping sont passés a 1.S00 et le flot des adhésions ne fait qu'augmenter, montrant le goût de nos compatriotes pour cette saine ct agréable pratique des loisirs de plein air.

Les sorties de Paris vont être signalisées de telle sorte que tous les touristes de la route trouveront désormais les yrands itinéraires routiers et les directions des grands centres indiqués sur cinquante grandes plaques offertes pur le Touring Club de

Fràncéi `:

llj a enfin la -participation- du Touring à l'Exposition de l'J'âi et le Congrès international du tourisme, du thermalisme et du climatisme, sur lequel nous auront, l'occasion de revenir, mais pour lesquels il faut le signaler dès maintenant, le Touring a prévu toute une série de manifestations et de fêtes qui témoignent de son extraordinaire Diialitv.

S'il en était besoin, ce court résumé montrerait que le Touring ne reste pas inactif. Son but ^développer le tourisme^ reste inscrit en tête de son programme. Il 's'y emploie heureusement et ne laisse pas échapper une occasion d'ouvrir des voies nouveles à tons les touristes. Il faut l'en remercier et l'encourager à poursuivre son œuvre si utile pour tous nos compatriotes et pour notre pays quii dans l'exploitation du tourisme et non du touriste doit trouver des ressources toujours plus grandes que des pags voisins n'ont jamais negligées, André Reichel.

SPORT SCOLAIRE

A Pershing, les Juniors du Paris U. C. vont être opposés à ceux de Bruxelles Les juniors du Paris Université Club, en plus belle forme qu'ils ne l'étaient lors de îeur rencontre avec les juniors londoniens, rencontreront .dimanche la formation équivalente du R, C Bruxelles.

L'équipe a été composée comme suit 80 m. Rue, Firpo, Brismeur. nés.

Adam.

• 300 m. Louis, Vernet, Adam. Rés. Lequin. -̃-•

600 m. Gardien, Vidal, Maccioni.:Hés. Thomassin.

1.200 m. Goy, Lalou, Lafait. Rés. Chevaux.

82 xa haies Germont, Lemarié, Lebotef. Rés. Lingaud.

Hauteur Weber, Magninat, Fabre. Rés.: Pavillon.

Maigre les progrès immenses accomplis l'an dernier par l'athlétisme belge, il f;»udrait que la formation bruxelloise fût exceptionnellement forte pour avoir quelques chances contre les jeunes corporatifs parisiens qui s'affirment en progrès à chacune de leurs sorties.

CYCLO-TOURISME. La Fédération française des Sociétés de cyclotourisme oreanise le 16 mai, sous le patronage de l'Exposition, un grand rallye cycliste avec la participation des délégués des Fédérations et associations anglaises, allemandes, autrichiennes, belges, hollandaises, italiennes, luxembourgeoises, suisses et françaises.

Fenilleton da «Figaro» H du Mai 1937 (44)

12 = 13 TROISIEME PARTIE

CHAPITRE VII

Le testament de Mr O. K. (Suite)

Il dormit 16 heures d'affilée. Quand il se réveilla, il était redevenu Ini-même.

Ail heures, il emmena avec lui Qirard et Bertrand. Hélène et Légo les attendaient au pied de la muraille sud. Kerduff s'était refusé à toute révélation.

L

Rencontre entre Cheminots et Automobilistes

.MAIS RENCONTRE AMICALE, SOUS LEGIDE DE LA S. L A: QUI A REUNI LES INGENIEURS DU RAIL ET DE LA ROUTE

On a eu, depuis quelques années, assez de motifs d'opposer le rail à la route pour noter comme un signe favorable la manifestation qui, sous l'égide de la Société des ingénieurs de l'automboile que préside M. Prévost, vient de réunir les ingénieurs les plus éminents des chemins de fer et de la route.

Plus soucieuse d'unir que de diviser, sachant aussi qu'il peut sortir des résultats féconds d'une collaboration entre les ingénieurs des transports terrestres, aux prises, depuis quelques années, avec les mêmes problèmes que je chemin de fer, soit dit en passant, commence à juger primordiaux, alors que l'automobile s'est attachée à les résoudre depuis longtemps déjà aérodynamisme, suspension, insonorisation, etc., etc., la S. I. A. avait convié les plus hautes personnalités des grands réseaux à effectuer en compagnie des personnalités éminentes de la technique et de la propagande automobile, un voyage visite aux usines de Sochaux.

Lés automobilistes

marquent un point

Les automobilistes étaient désireux de montrer à leurs amis des chemins de fer les progrès considérables accomplis par la technique automobile, aussi bien dans la fabrication elle-même que dans la façon de fabriquer. Le travail en grande série réalisé à Sochaux avec des moyens de grande envergure et un outillage ultra-moderne, d'un automatisme impressionnant, aura très certainement convaincu les techniciens du rail de la puissance d'organisation et de production de l'industrie automobile. Les chemins de fer

en marquent un à leur tour Pour ne pas être en reste, les techniciens des grands réseaux avaient voulu montrer aux automobilistes qu'on voyageait par fer dans des conditions parfaites de confort, de sécurité et de vitesse. L'Etat avait fourni pour emmener à Sochaux quelques deux cents invités, un train spécial de grand luxe, l'Est, que la vitesse préoccupe avait mis en service ses meilleures locomotives et un personne! d'élite préposé à la con-

Francs contre Italie, Allemagne contre Hollande demain à Chàntilly

La série des rencontres internationales entre l'Italie, l'Allemagne, la Hollande et la France débutera demain samedi au Golf de Chantilly.

Voici le programme des niateiies qui auront lieu sur ce même parcours, durant trois jours

15 mai France-Italie, messieurs; Allemagne-JfolîaKde, dames et messieurs. 16 mai France-Allemagne, dames et messieurs.

17 mai FVance-Hoilande, dames et messieurs; Allemagnt>Italie, messieurs. Les .départs du matin comnienctront à 10 heures, et ceux de l'après-midi, à 14 heures. Voici, d'autre part, comment sera composée l'équipe française messieurs pour ces différentes rencontres

Contre l'Itlie A. M. Vagliano, capitaine; M. Carlhian, J. Léglise, comte de BagneuxFaudoas, Y. Le 'Quellec, Ph. Boulart, vicomte de Saint-Sauveur.

Contre l'Allemagne A. M. Vagliano, capitaine M. Carlhian, I. Léglise; comte de Bagneux Faudoas, Y. Le Quellec, A. Le Blan, A. Gobert.

Contre la Hollande A. M. Vagliano, capitaine; M..Carlhian, J. Léglise, comte de Bagneux Faudoas, A. Le Blan, Ph. Boulart, A. Gobert, J. Petit Le Roy.

Composition de l'èquipe française, dames: 16 mai contre l'Allemagne et le 17 mai contre la Hollande Mme A. 51. Vagliano, capituine; Mme R. Lacoste, Mme Gaveau, Mme Strauss, Mlle F. Tollon, Mlle 0 .Fay, Mlle Y. Kapferer, Mlle L. Vagliano.

L'ACTIVITE SUR LES LINKS Au Golf Bordelais

Prix Bertrand Calvet, foursomes 1. Guestier-Y. Le Quellec (9) 70; 2. W. Maxwell (8) 74; 3. F. Garrigup-Tesnièrcs (13) 75; 4. Lpwi'he-Bayle (12) 76; 5. Johnston-R. Calvet (10) 77; 6. M. Gombaud-Bardsley (9) 79; 7. G. Rozes-J. Ramarony (10) 81. Au Golf Marseille-Aix

Coupe scratch, mixte foursomes 1. Mlle Grawitz-S. Zarifi, 101; 2. Mlle Cailiol-A. Ducreux, 103.

Prix Handicap foursomes 1. J. BraneBarbreau, 84; 2. Ch. Hope-Cocquerelle, 85,6. Au Golf de Morfontaine

Le golf sera ouvert lundi prochain et fermé mardi, en raison des fêtes de la Pentecôte.

Au Golf de Marly

Prix d'Ouverture du jeudi. 1. M. et Mme Bouchon (14), 48 2. M. Fleur et Mme Schwab (11,2), 48,8 M. et Mme Semelaigne (8,6), 49,4 4. M. et Mme Honteux (11,2). 49,8 5. M. Pic-Mannheim et Mlle Blin (8,6), 50,4 6. M. et Mme Lefebvre (11,2), 50,8 7. M. et Mme Low (10), 53 S. Glover, Mlle Rabau (12), 53 9. M. Brault, comtesse Pilci (12,6), 53,4 10. M. R. Haas, Mme Hirscb (14), 55 11. M. François et Mme Brault (11,2), 55,8 12. M. Wiart, Mme François (14,6), 56,4.

Nous irons tous les trois et vous verrez sur place.

Ils sont maintenant en face de la mosaïque dans la salle d'Apollon. Mr O.K. répète la manœuvre la croix, les flèches, le pied, le doigt. L'ouverture se démasque. Il se tourne vers Gérard

A vous, Monsieur de'l'Argue. Vous avancerez de 2 à 3 mètres et nous vous rejoindrons. Un instant f Vous avez bien votre lampe électrique ? Bon, gardez-la dans votre poche. Allez-y.

L'ouverture s'est refermée sur Gérard. C'est ensuite le tour de Bertrand.- Enfin, Kerduff rejoint ses deux amis. Il allume sa lampe, les précède dans le passage.

Nous venons de franchir le premier cercle de l'enfer!

Bientôt, ils arrivent devant la seconde mosaïque, au pied de laquelle Mr 0. K. retrouve sa valise dont la perte avait failli causer son échec. Voici le second cercle. Mon-

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SUR LE RESEAU DE L'EST

duite des machines, le P.-L.-M. avait donné le personnel des wagons Pullmann, dans lesquels les voyageurs purent, à 130 kilomètres à l'heure, déguster un savoureux diner. Parti à l'heure dite, arrivé avec deux minutes d'avance, le train et ses techniciens ont fait une démonstration satisfaisante des possibilités du chemin de fer qui reste et restera longtemps encore un mode de transports apprécié.

A Sochaux, les visiteurs ont parcouru les divers ateliers en plein travail la fonderie, la forge, l'emboutissage, avec ses presses monstrueuses, titanesques, l'atelier de mécanique avec ses bruyantes mais remarquables machinesoutils, la chaîne de montage où l'on voit le châssis recevoir toutes ses pièces et son moteur, la carrosserie propre et ordonnée, la chaine de finition, au bout de laquelle ce qui, quelques instants plus tôt n'était qu'un assemblage de pièces multiples, a pris sa forme définitive, reçoit quelques litres' d'essence et, au premier contact, démarre pour rejoindre le flot des véhicules dont la sortie s'effectue à la cadence d'une voiture toutes les trois minutes. La réception à Sochaux Une réception avait été organisée par Peugeot à Sochaux. Déjeuner, visite de l'usine, accueil cordial et sympathique chez M. J.-P. Peugeot à Audincourt où les invités purent, devant un buffet copieusement garni, goûter à la fois le charme d'une incomparable propriété et la grande valeur de l'harmonie sochalienne qui, avec le sport, fait partie de l'organisation des loisirs que ces importants industriels de l'Est ont su prévoir depuis longtemps pour leurs employés et leurs ouvriers, tout fut réglé avec une minutie et une précision admirables.

Au cours du déjeuner, M. Prévost, au nom de la S. I. A. M. Richemond, au nom des techniciens du rail, et M. Robert Peugeot, prirent la parole. Du discours de M. Robert Peugeot nous extrayons les passages suivants C'est pour notre Maison une double satisfaction de ,voir réunie à Sochaux l'élite des techniciens du Rail et de l'Automobile. Double satisfaction puisque, d'une part, cette' réunion, organisée par la S.I.A., conforme la cordialité des relations qui unissent entre elles les deux grandes familles du transport terrestre celle. du chemin de fer et celle du chemin de terre.

NOUVELLES AÉRIENNES

L'aviation privée

+• Activité de la Station-Service de Guyancourt (Caudron-Renault) du 3 au 9 mai, pour l'obtention du brevet de tourisme premier degré

Volent en double commande Bancelin, de Vogué, Lion, Sachoux.

Vole seule Mlle Joséphine Baker. Ont obtenu avec succès leur brevet pre-

A l'Ecole Caudron, de Guyancourt, MUe Joséphine Baker a effectué ses premiers vols seule à bord. La voici, à sa descente d'avion, avec son moniteur Demay.

mier degré Develay, Gallimard Pierre, Hillion, Mirman.

S'entraînent pour le brevet deuxième degré Mmes Bouvier, de Vogüé, Robida, MM. Babv, Bonneau, Dcnis M., Evrard, Poulain, Rivet, Ventes Fr.

S'entraînent pour le brevet de transport public Carraz, Cayre.

S'entrainent régulièrement Blondeau, Boncinelli, Bouvier, Bouillant, Bour Ch., Bour Ed., Bragadir, Bruyère, Mme Charnaux, MM. Calmels, Cassegralii, Charapelauvier, Costin, Contat-Desfontaines, Dalodier, de La Rocque, Devlieger, Dognin, Fieux, Legastelois, Macheret, Mercier, Xantet, Mirman, Morel, Ras, Ribach, Otfinovski, Vicaire, Sehmitl.

L'aviation commerciale

Le service postal aérien Dakar-Cotonou, assuré par l'Aéro-maritime, sera prolongé jusqu'à Pointe-Noire à partir du 17 mai prochain, en correspondance avec le départ de France du dimanche 16 mai (l'heure limite de dépôt est la même que celle du courrier pour Dakar ou l'Amérique du Sud, via Air-France).

Le premier départ de Dakar aura lieu le lundi 17 mai pour Ziguinchor, Conakry, Monrovia, Abidjan, Takoradi, Cotonou, Douala, Port-Gentil, Pointe-Noire. Les mêmes escales seront desservies au retour.

sieur de l'Argue, voulez-vous vous placer dans cette niche Entourez votre lampe d'un mouchoir et gardez-la dans votre poche. Parfait, je vais déclencher le mêcanismei Vous voyez, c'est une réédition du premier passage, mais attention Il y a une variante. Votre niche basculera et vous glisserez dans un toboggan. Rien à craindre, mais ne vous raidissez pas.

Bertrand et Olivier voient Gérard projeté dans l'ouverture sombre. Jussaume le suit en prenant les mêmes précautions. Mr 0. K. les imite, mais, cette fois-ci, avant d'appuyer le doigt, il remet sa lampe dans sa poche et renrend sa mallette. Au bas de la glissa le. les deux autres le retiennent..

Tout s'est bien passé? demande

Kerduff.

Parfaitement icpoiident ils, mais vous avez éprouver une drôle de sensation la première fois. Certes, dit-il en riant. J'en ai

.Et parce que, d'autre part, nous sommes particulièrement sensibles au choix qui a été fait. de notre Eilc industrielle de Sochaux pour but de cette réunion. Il est tout naturel d'ailleurs qu'elle ait lieu (dans l'oubli de toute concurrence commerciale.) sous le signe de la technique car, en dépit des différences spécifiques qui existent entre nos industries respectives, nous avons les uns' et les autres à vaincre les mêmes difficultés dans t'organisation matérielle et sociale de nos entreprises.

Nous avons créer les sources d'énergie qui nous étaient nécessaires, construire pour les familles de nos ouvriers des villages entiers, instituer de nombreux organismes (service médico-social, coopératives, caisse de secours, caisse de retraites) de nombreuses écoles telles que (école d'apprentissage pour jeunes gens, école de perfectionnement pour ouvriers adultes pour former des ouvriers professionnels et des outilleurs, école de techniciens de garages, école de perfectionnement pour les ayenlx de nos services commerciaux, école ménagère, etc.) Nous nous sommes préoccupés également d'organiser, les loisirs de notre personnel au moyen de nombreuses associations sportives et artistiques. Notre équipe de football qui vient de remporter la Cor/pe de France et notre belle société de musique vous seront présentées.

Ces diverses associations comptent près de 5.000 adhérents.

En tout cela, nous nous sommes efforcés d'assurer la sécurité morale et matérielle de notre personnel.

Notre ferme volonté est de poursuivre notre tâche dans un esprit ouvert à toutes les tentatives de sage réforme, mais avec ta conviction profonde que le. progrès sera toujours essentiellement tribu(aire de Vûrttre et de la paix dans te travail.

Quand vous aurez achevé votre visite. vous vous demanderez peut-être si ce n'est pas imprudent d'accuniuler tant d'efforts et de capitaux en vue d'une unique fabrication de voitures dites de tourisme.' Je suis, pour ma part, convaincu que nous ne regretterons pas un tel effort, Assurément l'aviation se développe rapidement. Chaque jour notre usine est survolée par l'avion Douglas qui quitte le Bourget a 4 h. 30 et qui passe ici a 6 heures sans s 'arrêter malheureusement. C'est un moyen de transport merveilleux. Mais de la à dire que la voie ferrée et que la voie de terre ne seront plus utilisées, il y a un abime.

Sans être prophète, il est permis de prevoir que pendant bien des années, peut-être bien des siècles, la voie ferrée restera indispensable. en particulier rt des industries comme la notre et que l'automobile continuera à être utilisée.

Le rail et la route vivront. Ils ont tout intérêt a bien s'entendre.

André Reichel.

Le dîner de l'Union

des Aéro-GIubr

de la région parisienne, Au Cercle Républicain vient d'avoir lieu le premier dîner de l'Union des Aéro-Clubs de la région parisienne.

M. Laurcnt-Eynac, président de la F.A..F., présidait cette' manifestation à côté de lui avaient pris place le colonel Jcânnin, M. Bênazet, M. L. Bossoutrot, MM. Prosseau, Wiedmann-Goiran, Foucauld de Pavan, etc.

Les trente-deux associations affiliées étaient représentées par leurs distingués présidents, dévoués serviteurs de l'idéal aéronautique.

Répondant au remarquable exposé de l'activité de l'Union, par son président, le commandant André Langeron, et à la brillante improvisation du colonel Jeannin, sur l'Aviation populaire, qui fit le, point des intentions du ministre de l'air, M. Laurenl-Eynac dit, avec une pénétrante éloquence, sa confiance dans la jeunesse pour maintenir la haute tradition de l'aviation française. Le paracbute `

Du 2 au 9 mai, douze descentes en parachute ont été effectuées avec des parachutes Aviorex dans différents centres par Vassard, Chancerelle, Bove, Jean André, Bouru, Vautier. Toutes, dont certaines étaient à ouverture retardée, se sont déroulées de façon satisfaisante.

Nouvelles de tous les sports CAMPING. Voici quelles sont les sorties organisées par le Touring-Club de France pendant les fêtes de la Pentecôte Camp à .MàlesJierbes, commissaires MM. Ferry et Devllleneuve.

Samedi, dimanche et lundi excursions dans les rochers' de Malesherbes et d'Auxy; 2° Camp dans le bocage normand, commissaire M. G. Scheld. Programme sur demande adressée a m. 'G. Scheid, 94, rue Compans;

Campeurs motocyclistes, commissaire: M. Michon.

Renseignements â la permanence. ESCRIME. A l'Académie d'épée, la poule d'honneur a été gagnée par Closset devant BerKes et Valcke.

La finale du challenge Higgins a été gagnée par J. Coutrot, qui a battu Artigas par 10 et 6.

Les Championnats de France scolaires seront disputés le i6 mat (fleuret) et 17 mai (épée) au lycée Janson-de-Sailly. Le Championnat de Paris de sabre sera disputé à la salle de l'A. S. Préfecture de Police, le 29 mai.

Résultats des demi-finales du Championnat de Paris de fleuret. Première poule 1. E. Gardère; 2. ex œquo Lion et Bonhomme; -i. Duval. Deuxième poule i. ex aequo A. Gardère' et Coutte; 3. Antony 4. Monal.

TIR. Au. cours de la dernière réunion de la Société « Le Pistolet », MM. Pierre Perrier, le marquis de Créqui-Montfort et Cabany ont été les' vainqueurs des poules au pistolet de combat. M. le marquis de Castelbajac a gagné les poules au revolver et au pistolet automatique.

vu bien d'autres! Sachez que nous avons traversé le second cercle de l'enfer. Le troisième manque de charme et j'ai bien failli y laisser ma peau, mais n'anticipons pas. Vous avez les nerfs solides, n'est-ce pas? Préparez-vous à voir deux morts.

Comment, deux ? coupe Jussaume. Julliard n'était pas seul? Vous verrez. Allons.

Ils arrivent à la porte qui, obéissant à la manœuvre de Kerduff, s'enfonce pour leur laisser le passage, puis remonte. Ils ont allumé leurs lampes.

C'était inutile, dit leur guide, on y voit clair là-bas. Nous voici dans le « troisième cercle de l'enfer ». Celui-là a bien failli m'avoir comme mes deux prédécesseurs. Kerduff les précède dans le sinistre caveau. Il braque d'abord sa lampe sur la dépouille du bandit Juilliard, dit-il. Il s'est repenti. Paix à son âme!

TENNIS

Les épreuves de doubles aux Championnats de France internationaux

Le tirage au sort des tableaux pour les doubles a été effectué hier matin. Voici l'ordre des rencontres, en commençant par le haut des tableaux

Double messieurs. Deuxième tour G. P. Hughes-R. D. Tuckey (G.-B.) c. Jamain-Péllizza j Kukuljevic-Mitic (oug.) c. Abdesselam-J. Sanglier C. Boussus-Y. Petra c. Frame-H. Shayes (E.-U.-G.-B.) Stalios-Tarlowski (Grèce-Pol.) c. L. de Borman-P. Geelhand (Belg.) G. Von CrammHenckel (AU.) c. Berthet-Rodel CaskaMenzel (Tch.) c. Bollelli-Glasser.

Premier tour Harris-H. Surface (U. S. A.) c. Goldschmidt-Terrier A. et E. Billeter (Suisse) c. Féret-Lesueur C. EedesFannin (S. A.) c. Galleppe-J. Weiss Quintavalle-Taroni (It.) c. P. Chevalier-J. Samârzeuilh W. C. Choy-Tsui-Wal-Pui (Chine) c. Journu-A. Martin-Lègeay G. MercierPlougman (Suisse-Dan.) c. Canepele-de Stefani (It.) Combemale-Rimet c. Van SwolTesmacher (Holl.). 1.

Deuxième tour C. E. Hare-H. D. Wilde (G.-B.) H. C. Fisher-B. Maneff (Suisse) c. Pallada-Puncec (Youg.) Cavriani-Dessair c. Kirby-Farquharson (S.-A.) Brugnon-Gentien c. Cejnar-.Siba (Tch.) DryLandau c. Bawarowski-Métaxa (Autr.) Coombe-Robertson (N.-Z.-E.-U.) c. HebdaTloczynski Moi-eau-Nayaert c. J. Borotra-M. Bernard.

Double mixte. Deuxième tour Mme C. Boegher-J. Borotra c. Mme Curdel-BelliardFisher (Fr.-Suisse) Mlle R. Krauss-Bawarowski (Autr.) c. Mme de Saint-FerréolMitic (Fr.-Youg.) miss R. Hardwick-C. E. Hare (G.-B.) c. Mme A. R. Varin-R. Dessair Mlle Manzutto-Taroni (It.) c. miss Noel-J. Lesueur (G.-B.-Fr.) miss Ingram-F. H.' D. Wilde (G.-B.) c. Mme Morel-Deville-Berthet (Fr.) Mlle Rollin-Couquerque-M. D. Teschnacher c. Mme A. Haliï-Gentien Mlle Jedrezejowska-Farquharson (Pol.-S. Af.). Premier tour Mlle Homer-A. Merlin c. Mme Forsell-Maneff (Suéd.-Suisse) Mme Mathieu-Y. Petra c. Mme Wittenstrom-Rodel (Suéd.-Fr.) Mme Andrus-Puncec (E.-U.oug.)Y c. Mme Lebailly-Bolelli Mme Speranza Wins-Plougmann (Fr.-Dan.) c. Mlle P. Xides-R. Stalios (Grèce) Mlle KovacL. de Borman (Youg.-Belg.) c. Mme Gorodnitchenko-Pelizza miss Norman-Eedes (G.-B.-S.-Afr.) c. Mlle Barbier-Kukuljevic (Fr.-Yougos.).

Deuxième tour Miss Hearman-G. B. Hughes (G.-B.) lady Doreen-Bouverie-P. Barrelet de Ricou (G.-B.-Fr.) c. Mme T. Wolfvon Metaxa (Autr.) Mrs Mac Ready-Shayes (G.-B.) c. Mme S. Henrotin-A. Martin Legeay (Fr.) Mlle Iribarne-P. Goldschmidt (Fr.) c. Mlle C. Terwlndt-H. Van §wol (Hol.) Mlle J. Gallay-P. Geelhand (Fr.rBelg.) ,c. Mme de La Valdène-J. Brugnon Mlle Sobotkova-Landau (Tch.-Mdn.) c. Mlle L. Horn-R..lournu (AlI.-Fr.) Mlle J. Goldschmidt-Fannin (Fr.-S.-Afr.) c. miss B. Yorke-M. Bernard (G.-B.-Fr.).

Double dames. Deuxième tour miss H. Jacobs-Mme H. Sperling (E.-U.-Dan.) c. Mlle S. Bàrbier-Mme Curdel-Belliard Mme C. Boegher-Mlle S. lrlbarne c. lady DoreenBouyerie-Mrs Mac Ready (G.-B.) Mrs Andrus-Mme S. Henrotin (E.-U.-Fr.) c. Mme S. Gorodnitchenko-Mme Kovac (Fr.-Youg.). Premier tour Mlle L. Horn-Mme de La Valdène (All.-Fr.) c. Mlle J. Gallay-Mlle P. Xydis (Fr.-Grèce) Mlle Rollin-Couquerrme-

Mlle G. Terwindt (Holl.) c. Mme A. Halff-

Mlle J. Horner Mme Lebailly-Mme R. Varin c. Mlle R. Krauss-Mme T. Vt'olf (Autr.). Deuxième tour Mlle Jedrzejowska- miss Noël (Pol.-G.-B.) Mlle Forsell-Mme de Saint-Ferréol (Suède-Fr.) c. miss M. Dearlan-miss Ingram (G.-B.) miss J. NormanMlle Wittenstrom (G.-B.-Suède) c. Mlle S. Pannetier-Mlle J. Goldschmidt Mlle Marizutto-Mlle Sobotkova c. Mme S. Mathieumiss B. Yorke.

DES CARTES

A PRIX REDUITS

POUR LES SCOLAIRES

Le Comité Stade Racing a mis à la disposition du Secrétaire général de la F, F. L. T. un certain nombre de cartes à prix réduit (5 francs) pour les jeudis 2Q et 27 mai.

Les instituteurs et professeurs peuvent adresser, dès à présent, leurs demandes à M. R. Fonton, 3, rue Volnëy, Paris.

Le nombre de billets étant limité il sera répondu aux demandes selon leurs dates de réception.

Dans les T. C. R. P.

A l'occasion des fêtes de la Pentecôte, la Société des Transports en Commun de, la Région parisienne organise, en autocars de luxe, les excursions ci-après

Dimanche 16 mai

Reims-Chemin des Dames: départ i 7 beures 30; prix, 90 fr. 50. '•̃ Fontainebleau, sa forêt départ à 10 h.; prix, 55 fr 50.

Nemours, vallée du.. Loing départ à 8 a. 30; prix, 50 fr. 25..

Compiègne-PierrefoiKls départ à 0 h.: prix, 50 fr. 25. ̃

Versailles-Malmaison départ à 10. heures; prix, 50 fr. 25.

Normandie-Mont Saint-Michel (2 jours): départ à 7 h. 30;. prix, 325 francs. Châteaux de la Loire (2 jours) départ à S h. 30; prix, 275 francs.

Lisieux Cabourg Deauville (un jour) départ à' 7 heures; prix, 145 francs. Lundi 17

Lisieux Cabourg -.Deauville (un jour) départ à 7 'heures; prix, 1 45 francs. Châteaux de la Loire (un jour): départ à. 7 heures; prix, 145 francs.

Fontainebleau, sa forêt départ à 10 h.; prix, 55 fr. 50.

Château-Thierry-Bois Belleau départ à 8 h. 30; prix, 50 fr. 25.

Provins (ville d'art) départ à « h. 30; prix, '50 fr. 25.

Rambouillet-vallée de Chevreuse départ a 9 heures; prix, 35 fr. 25.

Les départs ont lieu à l'Office de renscignements touristiques, 28, rue du Quatrc-Septembre (près la place de l'Opéra). Le nombre de places étant limité, on est prié de les retenir à l'avance

28, rue du Quatre-Septembre (tél. Opéra 75-53 53 bts, quai des Grands-Augustins (tél. Danton 98-.50) 30, rue LouiS*leGrand (tél. Opéra 56-28). La location est gratuite.

A l'occasion du Bol d'Or, crai aura lieu à l'autodrome de Limas-Montlhéry les 15, 16 et 17 mai prochain, la Société des Transports en Commun de la Région parisienne organisera les services spéciaux d'omnibus cirdessous

Service navettes Porte d'Orléans-autodrome

Le samedi 15. à partir de 12 h. 30; Le dimanche 16, à partir de 8 heures du matin;

Le lundi 17,. à partir de S heures du matin.

CHEMIN DE FER DU NORD

Prenez vos billets à l'avance A l'occasion des fêtes de la Pentecôte, les billets de toutes classes et de toute

Puis, il se détourne, éclaire le squelette toujours enchaîné. Les deux amis ne peuvent retenir une. exclamation d'horreur.

Je vous présente Guillaume de Montségur, le traître dont la tombe est restée vide. Je lui suis très reconnaissant, c'est un peu à lui que je dois d'être sorti d'ici.

Gérard et Bertrand cherchent de tous côtés l'ouverture que M. O. K. a découverte. Rien! Celui-ci devine leur préoccupation et sourit. Ne cherchez pas, la sortie s'est refermée, mais n'ayez crainte, je l'ai soigneusement repérée.

Il leur indique sur le sol une dalle marquée d'une croix d'un rouge brun, sur le mur, une alvéole entourée d'un cercle de même couleur. Voici où se trouve le mécanisme. Accordez-moi quelques ins^ tants d'attention. Songez que je suis resté ici plus de 48 heures entre ce cadavre et ce squelette. Dans ces murs se trouve enclos le secret du

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Festivités bourguignonnes Confrérie du Tastevin

Depuis te 16 novembre 1934, date mémorable où nous avions l'honneur de parrainer, pour ce journal, la Confrérie du Tastevin eclose en son Caveau Nuiton, onze Chapitres se sont succédé, qui virent introniser des Chevaliers. postulants de la « plus hauHe extface, ». C'est ainsi que, ces jours derniers, 24 et 25 avril, le Onzième et Troisième Plénier, avaient l'honneur de recevoir S. -Exe. M. Williams C. Bullitt, ambassadeur des EtatsUnis, lequel vint mettre le sceau à la reddition de l'Amérique sèche. MM. Cesiano, ministre" de Roumanie de Lima Santos, consul général du Portugal Arturo Cristilli, de l'ambassade d'Italie; Forssius, consul de Suède Bischoff, de la légation d'Autriche; Samarakis, délégué de la Grèce à l'O. I. du vin; Naçivet, de l'O. I. E. du Maroc; le gouverneur général Olivier, président de la Compagnie Transatlantique Barthe, député, président de l'O. N. du vin André Le Bon, président du conseil d'administration du P.-L.-M. Eugène. Mugniot, directeur général du P.-L.-M., et Léon Douarche lui faisaient escorte, constituant le plus bel hommage international, offert, jusqu'à ce jopr, à la liante Bourgogne. ̃

Leurs Excellences Gustatives se rendirent, tout d'abord, à la salle Jean Macé, où « les producteurs de l'appellation de Nuits avaient exposé leurs meilleurs crus, présentés avec compétence et belle humeur, par MM. Cartron, maire Besancenot, premier adjoint Camille Rodier, secrétaire général du S. I. (ou Essi ?) le commandant Queunot, André, maire d'Aloxe-Corton Charles Viénot, « duc de Bourgogne honoraire » Charles Thomas et Descourtiers.

Puis ce fut la Dîstièe, « baillée en le célèbre caveau » par le professeur Legendre, précédant la cérémonie, chef-d'œuvre de la plus éblouissante fantaisie, sans cesse renouvelée, auquel les noms de Georges Faiveley et- Camille Rodier demeurent attachés pour la postérité -,sans omettre celui du sapient Georges Rozet,- historiographe érudit et bien disant. La Cérémonie donc fut, ce soir-là, particulièrement btil'Iante; et jamais les Cadets de Bourgogne ne célébrèrent la « septembrale purée » et leurs hôtes éminents avec plus d'âme, de voix et de talent. Le lendemain, vers dix heures, ces mêmes hôtes étaient reçus à Beaune par M. Duchet, maire de la vineuse (ô'Sennep 1) capitale, entouré de notabilités, au nombre desquelles nous avons reconnu MM. Maitrot, Guiral et Dessiter, adjoints; Latour. V. P. de la C. H. des Hospices.; d'Angerville, président du S. D. G. V. de Moucheron, président du Comjté d'agriculture Prieur, président du S. I. ,de Meursault le commandant Charrier, directeur du Comité de propagande. Mais les peut-on nommer tous ?

Les gardes mobiles s'étant « reposés sur ̃ les armes», M. Duchet conduisit la visite du célèbre Hôtel-Dieu, après quoi on se rendit au « Bastion beaunois» où fut servi le. vin d'honneur, cependant que M. W. C. Bullitt ét Barthe Edouard apprenaient avec une joie sans mélange qu'ils étaient promus citoyens de la ville de Beaune. Une charmante et pittoresque évocation dès vendanges par M.. BKne, assisté de vignerons armés du p'sou et de layeftes, panier au bras, puis les invocations lyriques des « Chantoux de Biânes»- affirmèrent- le succès de cette matinée, par, ailleurs radieuse» L'instant .d'après, le Troisième Chapitre Général Plénier tenait ses assises, au sellier cistercien du château de: Vougeot, On déjeuna' et cela" n'alla pas sans boire M. W. C. Bullitt, sacré de la veille, "présidait, et c'est le moment de dire, avec quelle conviction, quelle grâce et quel esprit, Son Excellence désormais ambassadeur, du Vin de France en Amérique, répondit aux différentes aliocutions qui le saluèrent à Nuits, à Beaune 'et à Vougeot: «Aimez ce nectar, conclut M.' W. C. Bullitt. et défendez-le; faites-le connaître vous vous ferez, ainsi, toujours mieux aimer. Et vous savez bien que l'amour de' la pais est dans l'amour. » On imagine aisément fes -acclamations qui accueillirent cette péroraison..

Les acclamations reprirent sur nouveaux frais lorsque le pavillon du Tastevin. fut remis à, M. Maurice- Thouvenin, pavillon que le grand, pilier général, devenu ainsi gonfalonier de lit- Confrérie, devra confier à ses dieux lares, tel un colonel l'étendard du régiment.. On sait que le Grand Conseil de l'Ordre fait toujour digne et .large place à ces bons -protagonistes du Vin que sent les traiteurs réputés, chez qui la Cave est .à. l'égal -de la Table. En.cette dernière frairie furent donc intronisés à ce titre MM. Joseph Carron, directeur général" du Tëminus Sàint-Laare,

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AU BOIS DE BOULOGNE Une magnifique arrivée dans le Prix Dollar

Le charmé des jeudis de Longchamp est constant et brave tous les ennuis, mais, ce c[uj est plus rare, c'est une arrivée comme celle à laquelle nous avons assisté- dans lePrix Dollar, où cinq, des concurrents ;sûr six- étaient encore exactement sur là même ligne à. cinquante mètres du poteau. 'Au poteau même, Aurangteb et Hadid avaient cédé. Entre les trois autres, Dilemne II, Cosquilla et Sirtam, le juge a dû regretter la photographie pour prononcer son verdict. Dilemne lr ne battit, en effet, Cosquilla que d'une tête, et Sirtam était troisième aussi près. Cette victoire de Dllémne- II dans un semi-classique succédait à un échec complet dans un récent handicap. Cela prouve qu'un handicap est plus difficile à gagner qu'un semi-classique.

L'entraînement Barlller, maintenant sa grande forme, avait gagné les deux premières épreuves, ce qui est actuellement sa moyenne quotidienne, et Solmint s'était promené, comme il le devait, dans le Prix des Sars. Ce joli poulain est aujourd'hui mûr pour nous être enlevé par l'Angleterre. C'est hélas le sort réservé à beaucoup trop de nos produits, des qu'ils se sont mis-en, vedette. Craignons le jour où les courses françaises de pur sang se trouveront cruellement dépourvues.

J. Trarieux. PRIX DE LA PORTE DAUPHINE

(A vendre. 8.000 fr., 900 m. L. D.) 1. Sans Tache 56- (A.Dupult): .G. 12 50 (à Mme Ch. Barillet-) P. 6 2. Bohémien 5t> (M. Lollléron) ..P. B » Jumelé 12 »

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nature peuvent être délivrés cinq Jour» à l'avance.

Bien indiquer aux guichet*, lors de la demande des billets, la date exacte du déP»rt.

passage qui mène à la Toison d'Or. La solution du problème est intéressante. Permettez-moi de vous l'exposer. Cela mérite bien un séjour de quelques minutes. Théodore Belin avait vu juste. Deux fois déjà, nous avons utilisé la formule qu'il a découverte. Il faut l'employer une troisième, mais d'une tout autre façon. Monsieur de l'Argue, bénissez la mémoire de votre père, sans lui je ne serais jamais sorti de cet in-pace. Il vous avait parlé de la « voie de Jason et vous avait dit que ce nom serait votre guide. Comme il fut bien inspiré en vous prémunissant contre les dangers que vous aviez à courir, de vous dire cette parole Il montre les deux rayons de soleil, les deux flèches d'Apollon qu'il fallait toucher du pied et du doigt, au milieu de Jason, soit le 15 septembre à midi. Il leur indique, à nouveau, la dalle et l'alvéole et poursuit Vous voyez qu'aujourd'hui et à l'heure où nous sommes, deux autres:

et Marius Martin, du Restaurant d'Alsace, cepen»dans que MM. Daniel Bondonnat, du Filet de Sole au Havre, et Lucien Dorin, de l'Hôtel de la Couronne à Rouen, étaient élevés à la dignité de commandeurs. Cela ne surprendra aucun de ceux, ils sont aujourd'hui légion, qui savent que M. Bondonnat a fait de, sa maison le plus grand relais de bouche de la Porte Océane pour M. Lucien Dorin, c'est banalité de dire. que la Couronne, Mecque gourmande de la Ville Musée, est bien Je restaurant le plus réputé de ce monde sublunaire. Ce sont là choses que l'on n'ignore point au Tastevin on le leur fit bien voir.

Camille La Broue.

LES PETITS PLATS ET LES GRANDS RECETTE DEMANDEE

Biscuits fourrés Chantilly Evider des petits biscuits à la cuiller sucrer avec 75 grammes de sucre vanillé un quart de litre de crème fraîche battre au fouet jusqu'à ce qu'elle devienne mousseuse garnir l'intérieur des biscuits avec cette crème. Coller deux à deux, dresser et servir.

Crème créole

Bien iaver et nettoyer du riz le cuire environ, une heure dans un peu de. bouillon-; le passer À la passoire moyenne ajouter du bouillon et du lait bouilli par moitié laisser bouillir quelques instants lier avec jaunes d'œufs, crème fraiche et beurre. Servir chaud.

LA RESERVE DE SAINT-CLOUD située à 10 minutes de l'Opéra, vous y trouverez, dans un cadre unique, quatre courts de tennis, des salles de bridge et de ping-pong. Bar américain. Restau-rrant à prix fixe, et à la carte. Spécialités régionales. Rôtis et poulets à la broche. au feu de bois. Week-end et pris spéciaux pour séjour. Nouvelle direction. Tél. Val-d'Or 03-28 et 06-47.

L'AUBERGE JEAN 1

Les gourmets vont à l'Auberge Jean, parce que Jean fait sa cuisine lui-même, attentif à tous les détails il n'emploie que des produits de choix, car Jean satisfait les plus difficiles. Pour vos réceptions, téléphonez-lui, car il livre tous ses plats à domicile. Spécialités coq au vin, foie gras frais, toute l'année. 8, rue des Volontaires. Suf. 39-72.

A MONTPARNASSE

Déjeunez ou dînez chez

JARRAUD

le restaurant de grande classe réputé parmi les meilleurs.

Homard Filet de sole Rognoni de. veau flambé Canard au sang Crêpes au grand Marnier.

Prix modérés. 47, boulevard Mont» pâmasse.. Lit. 69-57. }“ CHEZ KORNILOFF

Aimez-vous la vodka, la chachlik, 1% koulebiaka ? Etes-vous sensible aux charmes .du caviar et a la tendreté de, l'esturgeon? Allèz chez Korniloff, ru d'Armàillé, où le grand chef russe mainr~ tient toutes les traditions de la cuisine. de son pays. L'un des restaurants russes, les plus parisiens de Paris, où l'on est sûr de trouver des amis et une bonne table fameuse dans une atmosphèrejoyeuse. t- ̃ '|f- iviœsiMC-Eîiw.'X'.o ,'|h V KORNILOFF, 6, rue d'ArmallIË.. If

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A MAISONS-LAFFITTE Aujourd'hui, à 14 heures, courses à Mai» sonsrLaffitte. Gagnants du Figaro Prix de Verrières Naaman, Chrismyr. Prix Le Capucin Hué, Premier Avril. Prix du Chesnay Reine de Picardie, Maori. Prix Gardefeu Farfadette, Masterful. Prix de Coulongcs Innova, La Gazelle. Prix Saint-Dàmien Bon Alliage, Le Brasier.

Prix du. Mont Ccrvin Féticheur, El Boy Lily..̃ m|. ̃ L'EVENEMENT DE DEMAIN LE GRAND STEEPLE-CHASE D'ENGHIEN 250.000 francs, 5.000 mètres

Partants et montes probables

70J Anonyme M.Maginot 70 Fringant R. Vernière 69 Pamphilos R. Dubus 69 Bao Daî H. Gleizes 68 Maunganui R. Dornaletche 67 Skiff R. Bates

62 Mercenaire R. Le Fur 62 Estafette N. Pelat

62 Soysambu R. Lock `

61 Marchenoir M. Bonaventure 61 Eginhard R. Trémeau 61 Empresser. A. Bate. c;

60 Gna Kouc S. Rochet -"̃'̃̃ M. Arthur Veil-Picard venant d'acheter à M. Hoffmann, Empressor, le cheval courra couplé avec Marchenoir et Soysambu.

endroits sont éclairés. Guillaume de Montségur ignorait une partie du secret. Il a payé cette ignorance de sa vie. J'ai bien failli l'imiter. Hier midi, sûr de mes déductions, j'ai appuyé mon pied sur la dalle marquée par le soleil, enfoncé mon doigt dans l'alvéole atteinte par l'autre fie.che d'Apollon. Le piège a joué, je suis resté prisonnier. Heureusement, lorsqu'on appuie au bon endroit, simultanément l'ouverture se démasque et le piège s'ouvre. sauf celui de Guillaume de Montségur, fixé à demeure pour l'exemple, sans doute. Vos ancêtres, monsieur de PArguu, avaient prévu la possibilité d'une erreur de manoeuvre. J'ai été très heureux de cette précaution qui m'a permis de me libérer de mes liens lorsqu'enfin j'ai manœuvré la véri- table dalle et la bonne alvéole. Guy Lornay. =`

(A suivre.)