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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1937-05-05

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 05 mai 1937

Description : 1937/05/05 (Numéro 125).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k4094766

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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DEVANT

LES MASSACRES D'ESPAGNE

La destruction de Guernica a soulevé partout, et dans tous les milieux, un senti-

ment d'horreur et de réprobation. Dans quelles conditions la population de la pauvre ville a-t-elle été soumise à cet enfer? S'agit-il, comme le disent certains, d'un bombardeinent massif effectué par l'aviation allemande au service de la' cause nationaliste ? S'agit-il, comme le prétendent les autres, d'un incendie allumé par les combattants basques eux-mêmes ? (cela s'est déjà produit lors de la prise d'Irun). Toutes ces nouvelles contradictoires sont suspectes. Il est probable pourtant que les deux faits sont exacts et que Guernica a été détruite et par un raid d'avions et par des brasiers allumés ici et là.

Pourquoi alors ces bombardements de .villes ouvertes, ce massacre d'une population innocente? On ne comprend pas que le commandement allemand se prête à de telles opérations. Nous ne voulons même pas supposer qu'il ait pu agir, dans cette circonstance, comme s'il avait voulu se livrer à une sorte de « Kriegspiel ». Nous voulons être persuadé que personne en Europe ne prend les Espagnols qu'ils soient t « blancs » ou qu'ils soient « rouges » pour des cobayes sur lesquels on expérimente ses armes et ses procédés.

Devant la destruction de Guernica, et en prévision des bombardements susceptibles de se renouveler dans la région de Bilbao, les gouvernements francais et britannique ont décidé de prêter leurs bons offices pour organiser, par voie de mer, l'évacuation et le transport des femmes, des enfants et des vieillards. Ils ont bien fait. Toute initiative, dès lors qu'elle est inspirée du seul souci i d'épargner d'innocentes existences, est hautement louable. Seulement, les bateaux anglais et français mis à la disposition des réfugiés suffiroflt-ils ? Ce qui s'est passé en pays* basque est horrible. Mais tout ce qui- se passe en Espagne depuis des mois est horrible. Or il est exclu de penser que la France et l'Angleterre, malgré leur bonne volonté, pourront faire beaucoup plus que de sauver quelques milliers de vies, alors que c'est la population civile de l'Espagne entière qu'il faudrait pouvoir mettre à l'abri. C'est pourquoi il y a déjà plusieurs mois, nous avions suggéré ici que des zones de sécurité fussent établies, sous la protection internationale, près des agglomérations exposées. C'était, nous semblait-il, la seule manière de circonscrire les horreurs de la guerre. Si l'ensemble des nations avait pesé, par une démarche collective et solennelle, sur les deux belligérants espagnols pour qu'ils admettent l'établissement de ces zones et leur contrôle international, il semble que ni le gouvernement national ni le gouvernement rouge n'auraient pu se dérober à une telle pression. Mais ne serait-il pas temps encore pour agir ? L'affaire espagnole, hélas, est loin d'être finie. Bien entendu, nos communistes surenchérissent. Ils annoncent aujourd'hui que leur parti envoie trois navires de vivres à Bilbao (de quels fonds ils disposent !). Soulager des malheureux est fort bien. Mais se déguiser en agneau quand on est loup est odieux. Tout esprit droit se révoltera notamment en voyant l'Humanité se poser aujourd'hui en défenseur de la foi contre .les « incendiaires d'églises » (ces incendiaires étant, bien entendu, les nationaux). Nous réprouvons, certes, et de toutes nos forces, les excès auxquels les passions déchaînées en Espagne ont parfois conduit ceuxlà mêmes qui se font les défenseurs de l'ordre et de la civilisation chrétienne. Tout ce qui est aveugle et cruel nous soulève le cœur. Mais ce qui nous le soulève autant, c'est de voir le parti qui a détruit, qui a pillé, qui a incendié toutes les églises qui se trouvaient sous sa main, massacré le quart du clergé, torturé des religieuses, venir aujourd'hui prêcher la croisade catholique En créant les conditions politiques et sociales qui ont déchaîné la guerre civile espagnole, les anarchistes et les communistes ont déjà près de sept cent mille morts sur la conscience. C'est assez pour qu'ils soient les seuls auxquels parler d'humanité, de justice et de raison soit interdit.

Wladimir d'Ormesson.

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M. BLUM ANNONCERA-T-IL après-demain à la Chambre que patrons et ouvriers se sont engagés à respecter la « pause » ? ?

Par EDOUARD DE VORNEY

Les hôteliers ne redoutent pas tes agitateurs extrémistes Une enquête du Figaro auprès des dirigeants

dte l'industrie hôtelière Nous avons annoncé, hier, qu'un certain nombre d'employés des hôtels, cafés et restaurants avaient adopté, à la salle Wagram, un ordre du jour décidant la grève générale pour le 22 ou le 24 mai, si satisfaction n'était pas entièrement donnée à leurs revendications (rajustement des salaires, semaine de quarante heures, suppression du pourboire et des bureaux de placement). Nous resterons ouverts, nous dit le président du syndicat patronal. Nous avons demandé au président du syndicat général de l'industrie hôtelière de Paris ce qu'il pensait- de cette menace, M. Mollard nous a répondu Nous sommes en présence d'une tentative de chantage des éléments extrémistes. Elle ne nous émeut pas. La grève générale est impossible. L'ordre de « débrayage » ne serait suivi que par 15 p. 100 du personnel tout au plus. S'il était lancé, nous assurerions le service' avec nos employés restés fidèles. Si les pouvoirs publics protègent la liberté du travail, il n'y a rien à craindre. Nos clients seront servis avec soin, comme si rien ne s'était produit. » Nous avons signé avec notre personnel des contrats collectifs que nous observons scrupuleusement. Des sentences d'arbitrage ont été rendues nous nous y conformons. Que veut-on de plus ? La ruine de l'industrie hôtelière ? Nous ne nous y prêterons pas.» L'avis d'un grand hôtelier M. Rcy, directeur de l'hôtel Ritz, nous a dit

Actuellement se dessine une légère reprise dés affaires dans notre industrie. Tout le monde en profite, nos employés les premiers.

•̃ » Une grève du personnel serait désastreuse pour eux comme pour nous elle serait désastreuse pour l'Exposition, pour Paris, pour la France. » On comprend cette vérité en haut lieli. Si un mouvement de grève se dessinait, nous ne fermerions pas nos établissements. Nous ferions tous nos efforts pour donner satisfaction à notre clientèle, »

(Suite page 3, colonne 1)

-♦

« En moi l'écrivain et k médecin ne font qu'un », nous dit M. Georges Duhamel membre depuis hier de l'Académie de médecine <.

M. Georges Duhamel, de l'Académie française, a été élu, hier, membre, libre de l'Académie de médecine par 69 voix sur 86 votants. Nul n'ignore les nombreux titres scientifiques de l'émiiient

M. Georges Duhamel, médecin-major dans une ambulance du front pendant la guerre.

écrivain qui, docteur en médecine dès 1909, se distingua durant la guerre par son habileté de praticien comme par son courage, notamment il l'ambulance chirurgicale de Vianey. Son œuvre compte d'ailleurs maintes pages consacrées aux blessés. Et l'Académie de médecine, en offrant un siège à M. Georges Duhamel, a voulu rendre hommage non seulement à la véracité de cette œuvre mais au talent littéraire qui l'inspira.

Nous avons pu joindre hier, soir, par téléphone, dans sa propriété de Valmondois, où il se repose, M. Georges Duhame]. L'éminent écrivain nous exprima d'abord la joie que lui procurait cette élection.

L'honneur m'écrase un peu, ajouta-t-il, lorsque je pense que les rares « académiciens français » qui furent en même temps membres de l'Académie de médecine se nomment Pasteur, Littré et Clemenceau. Je m'efforcerai d'être digne de la tâche qui vient de m'être dictée elle consistera principalement à établir la liaison nécessaire entre les deux Académies, qui si elle existe déjà entre les diverses classes de l'Institut n'est pas assez sensible encore entre le quai Canti et la rue Bonaparte.

M. Duhamel, alors, mit en valeur tes nombreuses affinités naturelles qui existent entre les belles-lettres et l'art d'Esculape, traçant un éloge du médecin qui est « le meilleur client de l'écrivain » et qui se distingue presque toujours par une haute culture.

En vous, quelle personnalité domine l'autre ? Celle de l'homme de lettres ou celle du médecin ? A quel moment de votre vie intellectuelle avezvous « dévié » de la médecine vers la littérature ?

Je n'ai jamais « dévié ». Et mes deux personnalités se confondent. Je m'adonnais déjà au plaisir d'écrire quand j'étais simple carabin. Plus tard, toutes mes réactions devant la vie furenf nécessairement des réactions de médecin.

» Après la guerre, il fallut choisir la carrière médicale exige un don total de l'être. Ce fut pour ne pas sacrifier l'une de mes activités à l'autre que je préférai (si l'on peut parler de préférence) l'autre carrière.

Louis Chauvet.

~-` (Suile page 3, colonne .2.)

Ll SMATlMt STORAVE EN CATAL06KE

La fédération anarchc-lbérique

entre en lutte ouverte contre le Gouvernement rie la Généralité Â BARCELONE IL Y AURAIT DEJA DE NOMBREUX MORTS ET BLESSÉS M. Companys lance un appel aux troupes du front d'Aragon Perpignan, 4 mai. La Fédération anarcho-ibérique, vient d'entrer, à Barcelone, en lutte ouverte contre le gouvernement de la Généralité. Dans un ultimatum, les anarchistes ont exigé de la Généralité ta remise de tous les pouvoirs militaires, judiciaires et administratifs en indiquant que c'étaient ceux qui conduisent la guerre qui doivent avoir l'intégralité du commandement effectif de la Catalogne.

La Généralité a repoussé cet ultimatum par une note exigeant que les comités arrêtent leur action, que tous les civils soient désarmés et appelant les troupes du front d'Aragon au secours du gouvernement légal. Les anarchistes à l'ouvrage

La fédération anarchiste, réagissant à son tour, procéda à une vaste opération qui lui a permis d'isoler la Généralité. Des groupes armés anarchistes ont arrêté dans les rues les soldats, les gardes d'assaut et la' police favorables à la Généralité. Sous la menace de fusils et de grenades à main ils conduisirent ces gens en dehors de la ville, et ayant ainsi privé la Généralité de ses soutiens, exigèrent la libération des anarchistes arrêtés depuis quelques jours.

La Généralité essaya encore un effort en envoyant des gardes d'assaut contre le central téléphonique qui était devenu le siège de la résistance anarchiste, mais ce détachement fut repoussé avec des lourdes pertes. D'autres groupes anarchistes se précipitèrent devant le Palais de la Généralité,' les troupes gouvernementales tentèrent de les disperser. Ils n'y réussirent pas, mais une fusillade s'ensuivit avec des morts et des blessés. Le président Companys se montra, au balcon. Il fût sifflé et dut se retirer.

Telle est la situation à l'heure actuelle.

Le conseil de la Santé publique, qui compte dans ses rangs des membres des partis anarchiste- et communiste, a lancé un radio indiquant qu'il fallait mettre fin à cette lutte qui faisait couler le sang des ouvriers dans la rue.

« Les hôpitaux de Barcelone, dit le Conseil de la Santé, sont pleins de,morts et de '.blessés et il faut que cette tuerie s'achève. s> La protection des ressortissants français

Toutes les communications téléphoniques avec Barcelone sont coupées.. Le préfet des Pyrénées-Orientales a essayé de demander le consul de France à Barcelone pour obtenir des nouvelles des ressortissants français. Il n'a pu avoir de communication avec le consul, mais: on a appris que celui-ci a demandé aux navires français en rade de Barcelone du secours et le débarquement de quelques contingents de marins pour. garder les locaux du consulat. ̃̃•'• ̃ La garde dé la frontière

Dans les Pyrénées-Orientales, la frontière espagnole- a été fermée aujourd'hui par les .miliciens anarchistes qui en assurent la garde aux lieu et place des gardes d'assaut envoyés par la Généralité et qui sont réduits à l'inaction.- Aucune personne, ni aucun véhiculé venant d'Espagne- ne sont entré* êji France.aujourd'hui. ̃̃̃̃̃̃̃ .<

A HOLLYWOOD

Le mouvement

de grève s'affaiblit sensiblement

C'est aujourd'hui

que se prononceront les vedettes Hollywood, 4 mai. Les acteurs appartenant à T« Actors Guild ont tenu hier soir un meeting au cours duquel Franchot Tone, James Cagney et Adolphe Menjou prononcèrent des discours. Les six mille membres présents ont décidé de surseoir jusqu'à demain à la déclaration de grève.

Cette décision a sensiblement affaibli le mouvement.

Les grévistes des autres unions ont immédiatement constitué des piquets de surveillance qu'ils ont installés, munis d'appareils de prises de vue, à l'entrée des principaux studios. Tous les artistes se rendant au travail sont photographiés et leurs portraits affichés sur les murs de la ville.

Un certain nombre d'acteurs ont posé de bonne grâce, déclarant qu'ils continuaient à travailler jusqu'à ce que leur syndicat ait pris position dans le conflit.

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CHRONIQUE

mus i gale;

̃ par Retnaldo HAHN

LA VENTE DBS ECRIVAINS COMBATTANTS

4, Le président de la République a honoré de sa présence la vente organisée hier après-midi par l'Association des écrivains combattants. Le voici devant le comptoir tenu sar M. André Maurois qu'assiste Mlle Gaby Morlay. _l

LES CLOUS DES FETES DE PARIS Une cavalcade militaire, un bal masque

et une féerie à Bagatelle .Sans parler d'an babouin qui joue du saxophone

̃ Le commissariat des Fêtes de Paris a exposé, hier, ses projets pour 1937, par les voix autorisées des organisateurs des différentes manifestations, MM. Henri Beaulieu, François-Latour, Robert Trébor, Pierre Aldebert et' Paul Abram.

Dans ses grandes lignes, le programme est semblable à celui de l'an dernier, les fêtes préparées en 1936 ayant dû être ajournées en raison du malaise social. Certaines réjouissances ont disparu, définitivement semble-t-il, du calendrier, mais le centenaire de l'Arc de Triomphe a fourni, pour les remplacer, l'occasion d'un grand déploiement de fastes militaires.

Placée sous le patronage des trois l ministères de la défense nationale, la fête consistera en un immense défilé où figureront, dans leurs costumes authentiques, les anciens régiments de 1793 à 1914 et les détachements de l'armée moderne. La musique de la garde républicaine accompagnera, sur la place de l'Etoile, la chevauchée dés hussards de Valmy, des dragons de 'l'Empereur, des chasseurs d'Afrique de la campagne d'Algérie et des cuirassiers à crinière de l'avant-guerre avec des fanfares. d'époque. Georges Ravon.

(Suite page 3, colonnes 1 et 2.)

Les plaisirs

de l'Après-midi du Livre

.Où l'on a vu

qu'il existe encore

des amateurs de lecture L'Après-midi du Livre, où, par les soins de l'Association des Ecrivains combattants, les écrivains et leurs œuvres sont exposés aux regards et à la dévotion de leur public, ne change guère d'une année à l'autre c'est un spectacle délicieux bien qu'au vrai il s'ouvre sur une émotion sourde, à l'instant même où le Président de la République passe le seuil. Chacun se souvient.

Mais, le seuil passé, quelle aimable sécurité La fête commence. Parmi les comptoirs qui plient sous les vo- lumes, le Président est soudain dans une couronne de cent jolies femmes, fort sensibles au prestige de l'Elysée. Devant la courtoisie présidentielle, Mme Joséphine Baker a eu un regard de confusion virginale, et toutes les « reines de théâtre », rompues pourtant à l'hommage, ont montré des visages troublés et happés, comme s'ils périssaient sous les feux de Don Juan. Le moment est d'une délicatesse véritable.

Comme chaque année, M. Albert Lebrun a mis à son tour des écrivains et des livres la bonne grâce et l'attention qui lui ont acquis la sympathie des Lettres. Il va de l'un à l'autre, recevant un volume, avec une amabilité comme extatique.

C'est qu'il faut à cette revue du 14 juillet des Lettres une tête solide. De mains charmantes, le prisonnier élyséen reçoit les livres de voyages gonflés de tentations. M. André Lebey lui offre un ouvrage considérable sur le coup d'Etat du président Louis-Napoléon, présent redoutable, et M. Jacques Chardonne,. donateur du cher Romanesques, lui désigne hardiment une carrière du cœur. M. Paul Géraldy, suave, avance l'édition de luxe de La Guerre, Madame, et un titre de Joseph Peyré crie Coups durs. Tout cela pris dans le sens allusif fait un tohu-bohu dévorant. Et comment oublierais-je de quel geste impérieux Mme Raymonde Machard a tendu son volume ? Comme on offre un tract politique, comme on impose une foi. Le volume avait pour titre Tu enfanteras. Le Président de la République a passé; charmé.

A quatre heures, les salons de l'hôtel de La Rochefoucauld d'Estissae étaient occupés comme un buffet de bal, un jour d'appétit collectif. Ce qui prouve assez en quelle fureur d'estime sont tenus nos écrivains. Et l'on a même vu mieux, presque un miracle l'on a vu des personnes, un bon nombre de personnes, acheter des livres, plusieurs livres à la fois. M. N.

.«».

LE DESORDRE ORGANISE

Aujourd'hui, la Bourse tient séance. Mais les banques, l'après-midi, seront fermées. Comme ça se trouve C'est le jour du règlement des comptes débiteurs, à la suite de la liquidation de fin de mois.

Pour récupérer cette demi-journée chômée, les établissements de crédit, par exception, seront ouverts samedi matin. Voilà qui est à merveille. Mais, patatras, la, Banque de France, pendant cette matinée, sera fermée.

On voit tout de suite à quel point le fonctionnement du, crédit se trouve favorisé par ces dispositions pleines d'harmonie.

Et l'on fête le troisième centenaire du « Discours de,la Méthode »! L.

EN PAGE 3 ;•̃. -̃̃ '>̃ • ̃.

LA COURSE NEW-YORK PARIS AURA-T-ELLE LIEU 7

Les pourparlers en cours avec les Etats-Unis permettront de répondre à cette question dans quelques jours

Par André REICHEL

LE DUC DE WINDSOR est arrivé hier

au Château de Candé Un service d'ordre discret a facilité r le voyage du prince, dont le mariage, croit-on, sera célébré en France

Touns, 4 mai. Le duc de Windsor, qui avait quitté l'Arlberg-Express à Verneuil-l'Etang, est arrivé par la route au château de Candé à 13 h. 35. L'Arlberg-Express, parti de Salzburg et qui amenait le prince en France, était signalé à Bâle cette nuit à 3 h. 25. Il entrait en gare de Chaumont à 6 h. 55; il était à Troyes à 8 h. 3. Exceptionnellement, 'le train s'arrêta en gare de Verneuil-l'Etang à 9 h. 23, pour permettre au duc de quitter son wagon-salon.

Quelques secondes, et derrière le convoi, formé seulement de trois voitures, apparaît le duc de Windsor. Ses traits sont quelque peu las. Vêtu d'un

LES JOURS SE SUIVENT

LES ENNEMIS

D'EUX-MÊMES

La parole singulière du président du Conseil aux ouvriers de l'Exposition « L'ouverture de l'Exposition, te premier mai, signifiera une victoire contre le fascisme». prend à présent tout son sens. Car la victoire n'est pas acquise on peut même assurer qu'elle est perdue. En effet l'Exposition n'est pas ouverte et à peu près seuls, dans cet immense chantier, les pavillons « dictatoriaux », ceux de l'Allemagne, de l'Italie et de l'U. R. S. S. sont achevés. Cette victoire, qu'on demandait aux ouvriers de remporter, ils ont été incapables de la saisir. Le « fascisme », c'est-à-dire l'ordre imposé, a eu raison contre la liberté. Si les ouvriers français cherchaient à faire cette démonstration, elle est faite, et si cette phrase ministérielle visait à la rendre plus saisissante, le résultat est atteint.

Je ne m'en réjouis pas, pour des raisons qui sont évidentes et pour un attachement personnel aux formes libérales des sociétés. On souhaiterait toujours faire confiance à la raison et vivre dans une communauté où l'intérêt particulier et l'intérêt général trouveraient aisément leur point d'harmonie. Quelque légitimes que soient leurs revendications, les ouvriers qui subordonnent à leur objet la réussite d'une pareille entreprise agissent contre eux-mêmes, contre leurs camarades, contre l'ensemble des Français qui travaillent, contre ceux-là même qui les soutiennent. Le retard de l'Exposition prive de recettes combien de salariés surveillants, artisans, gardiens de pavillons, employés, chauffeurs de taxis, garçons de restaurants. Ce n'est pas les riverains installés dans les belles maisons des quais qui se plaindront de ce sursis de silence (au fond de leur cœur, ils doivent s'en réjouir), ce mois-ci, compenser par des emplois la difficluté et le malaise des temps. Cet argument vaut pour le personnel de l'hôtellerie qui menace de faire grève pour la prochaine ouverture celle gui doit avoir lieu le 22 mai. Il y a, dans ce chantage à distance, quelque chose d'assez vi- lain. Quand tout sera gâché, quand des milliards auront été dépensés en pure perte, qu'adviendra-t-il:un surcroît de misères et des problèmes de plus en plus insolubles à résoudre pour chacun de nous. Ces lignes ne me sont dictées par aucun égoïsme de classe, par aucune prévention sociale. Les difficultés d'un palls, d'un pays comme le nôtre, ne peuvent se surmonter que dans ta concorde, que par une bonne volonté réciproque, et c'est cette certitude qui m'inspire. Les sociétés ne se construisent pas dans des coups d'humeur, des entêtements puérils ou la haine. Dans une Europe vieillie, la France aurait pu donner l'exemple des libertés bien comprises. Il me semble qu'on les comprend bien mal, et quand elles seront perdues il sera trop tard pour tes regretter. w

Guermantes.

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LE CONSEIL MUNICIPAL A VOTE L'AUGMENTATION des tarifs du Métropolitain

Le Duc de Windsor sur le quai de la gare de Verneuil-l'Etang.

complet gris, il tient dans la main droite un chapeau melon, sur le bras gauche un imperméable beige. Il est chaussé de daim marron. Près dé 'lui se tient un représentant de l'ambassade d'Angleterre. Soudain surgissent deux, trois, cinq, dix photographes qui depuis le départ d'Autriche ou depuis l'entrée en France se trouvaient dans le même train. Arrivé sur la petite place, où chacun s'est découvert, le duc de Windsor s'arrête un instant, serre la main au chauffeur de sa voiture'et converse avec; les personnalités britanniques qui l'ont' accompagné. ''̃ Ses bagages à main arrivent. Il les installe lui-même à l'intérieur de l'automobile et, après les dernières salutations, monte dans la voiture. Son secrétaire particulier monte à ses côtés. La scène a duré au total quatre minutes.

Pendant ce temps a régné un respectueux silence, rompu seulemeit.par la voix du speaker qui, devant son micro, décrit ces instants pour lès actualités et la radio.

Il est 9 h. 25. Les voitures démarrent, celle du duc de Windsor la première, suivie d'une autre où ont pris place deux détectives, et de deux automobiles transportant de tenaces journalistes. Les gardes motocyclistes précèdent _et suivent.

Un nuage de poussière scintille au soleil. Le duc de Windsor s'en va, par Fontainebleau, Orléans, Blois, Tours, vers un nouveau destin.

On chasse la biche

De bonne heure ce matin, les routes donnant accès au château de Candé, étaient sillonnées de patrouilles de gendarmes cyclistes qui faisaient circuler impitoyablement les curieux.

En face de l'entrée principale du château, on dut improviser un parce d'automobiles, où se garèrent les nombreuses voitures de la presse.

Journalistes, reporters, cinéastes, formèrent bientôt un groupe comipact devant les grilles du domaine ou réside depuis plus de deux mois Mrs Simpson, qui a repris maintenant le nom de Mrs Warfield.. Vers 10 heures, ils furent introduits, auprès de M. Rogers, qui les reçut devant le perron du château et leur. déclara que le duc était attendu pour le déjeuner.

Pendant que les informateurs, dans l'attente du royail visiteur, occupaient leurs loisirs à de longs palabres, les hôtes de M. et de Mme Bedaux se -distrayaient en chassant la biche dans'le parc immense. Plusieurs coups de fusil claquèrent à proximité de l'entrée principale un" groupe de chasseurs surgit d'un fourré. Deux gardes derrière eux exhibaient une magnifique biche, victime de cette chasse matinale. On applaudit de loin à l'exploit des nemrods. L'arrivée à Candé

La foule, canalisée par un service d'ordre important, avait attendu 7,toùte la matinée devant le château, malgré) un temps incertain et les bruits les plus contradictoires qui n'avaient cessé de circuler. ̃̃••'̃:̃̃ Un peu avant midi,. M. Rogers, ami, de l'ex-souverain, apparait sur la terrasse du château et annonce aux journalistes que le duc doit arriver pour déjeuner. (Suite page 3, colonnes 1 et 2)

Depuis son départ de Brindisi on est sans nouvelle 1

de H.-L. Brook qui tente le record Le Cap-Londres

Après avoir échoué dans sa tentative contre le record Londres-Le Cap, détenu, par Mrs Amy Johnson, l'aviateur australien Brook s'est immédiatement attaqué au record Le Cap-Londres, également détenu par Mrs Johnson en 4. jours 16 heures 17 minutes.

Parti du Cap samedi dernier à ,15 heures 20 (heure française) Brook,éta.it hier au Caire à 4 h. 46, puis à Brindisi. Il en repartait à 15 h. 25, en di.récjEioit de Ma rseille, d'où il comptait rallier de nuit Londres.

Cependant, la nouvelle de son atterrissage à Marseille n'a pas cette nuit" été communiquée. Mais la marge du temps restant à l'Australien pour réussir est grande, puisqu'il lui faut atteindre Londres avant demain 7 h. 37 pour battre, le record de Mrs Johnson.

Toutefois, cette absence de nouvelle, alors que dans les régions survolées 'les communications sont assez faciles, ipeut laisser craindre que Brook ait dû faire un atterrissage 1'm\ ."en pleine campagne.

FIGARO- ACTUÂIITES

a présenté ses couleurs à la Garde royale. Voici, après la cérémonie, k détachement de grenadiers quittant Buckingham Palace. En tête, on remarque l'étendard au chiffre du souverain.

m\ ~cç;~@$

LA 1OUIIKEE

Ll Flamme du souvenir

A 18 11. 80. à l'Arc de Triomphe Les anciens des V, M» et 120E B. C. P. Union nationale. des anciens chasseurs d'Afrique. Les Poilus du 2e B. C. P. Amicale des anciens du iî* B. C. P.

Conférences

A 15 heures, à J'Ecole des Hautes Etudes (Soriomie) L'ancienne architecture religieuse en Valacliie », par M. Slcolas Ghlta^Budesti.

A 17 heures, à la Sorbonne (Turgot) « Inniieuee de la culture française et du positivisme au Brésil », par M. José Feliciano de Oltveira.

A 20 b 30, M, rue de Rennes' « le racisme çt la liberté spirituelle en Allemagne ». par Vermeil; "M« de Saint- Chaaias et M« Béiépine.

m A 21 heures, à la Sorhonne (Descar-

leg) "V Les météores », par M. F. Baldet. Réunions

A- 14 heures, 2, rue du Conservatoire Asseniblée de l'Association des Artistes musiciens.

Expositions

De il à 23 heures: Salles du Louvre éclairées

A la Bibliothèque nationale oeuvre d'André tmuoyer de Scgonzae.

125, boulevard Saint-Germain; Expoflllon-Hç l'Ecole d'art sacré.

Au Mutée des Colonies, £93, avenue Daiiihesnil Types et costumes du .Maroc. r–. A pas-oielle 2!» exposition de l'Association des artistes de Paris.

̃ A l'esplanade des Invalides Le Salon. •̃•' Ail Jeu de Paume des Tuileries Art autrichien.

Les courses

«r- A H heures Le Tremblay.

Le président aura de quoi lire. La vente des Ecrivains combattants a connu, hier, son succès habituel. Même les livres se vendent s'ils sont offerts par une jolie femme. Il y en avait à tous les comptoirs. Leur plus gracieux sourire fut pour le Président de la République, à qui, en même temps, elles faisaient hommage d'un livre. Le livre s'en allait sur les bras du chauffeur de la présidence, lequel, lorsque son précieux •fardeau littéraire dépassait sa tête, allait le porter dans la voiture présidentielle. Quand M. Albert Lebrun fut sur le point de repartir, sa voiture était remplie. Il eut toutes les nes du monde à s'asseoir entre tant de romans, d'essais et de récits de voyage. Et le court trajet qui sépare la rue Saint-Dominique de l'Eiysée ne lui laissait aucun espoir de pouvoir lire tout ça en route.

Vernissage à la Nationale.

André Dunoyer de Segonzac est le premier arstiste qui connaîtra de son vivant les honneurs de la Bibliothèque Nationale. Celle-ci a organisé une exposition de son œuvre gravé dont le vernissage privé a eu lieu bier soir. Petite cérémonie bien parisienne où l'on reconnaissait tous les grands noms de la peinture française et tous les amis du peintre. Un visage cependant manquait à cette fête celui de Colette, retenue par ses devoirs de critique au Théâtre des Champs-Elysées. L'auteur de Chéri est, à Saint-Trope?, la voisine de Dunoyer de Segonzac. Et comme elle assistait à la première de

CeMMM 1~IEi 1IIIIElnrllRUIEi

D'UN LIVRE A L'AUTRE `'

Un Don Juan normand Du Barbey d'Aurevilly ? A peine en- tré dans cet extraordinaire Nez-deCuir, gentilhomme d'amour (Plon), de M. de La Varende, c'est un rapprochement auquel il est difficile d'échapper. Liens de postérité pourtant plus que d'imitation le même feu romantique, le même goût de l'extrême, une éloquence hachée, à boutades et à flèches. Et, tel, ce roman a une saveur rare.

Le comte de Tainchebraye, gentilhomme normand, tombe, durant la campagne de France, sous les sabres des cosaques le visage n'est que bouillie sanglante. Le beau garçon, qui était la folie des femmes du pays d'Ouche, est sauvé, mais défiguré. Il porte un masque de drap noir. Don Juan était laid. Celui de" M. de La .Varende est hideux et n'en a pas moins de pouvoir. Et quand, après tant de chasses heureuses, il aime enfin, l'esprit du mal est en lui avec ses • ravages.

Ce Tainchebraye a un relief extraordinaire comment l'oublier, le livre refermé, lui, sa force meurtrière, son pathétique.

Le romancier conte cette aventure ainsi que l'on exhume une figure du passé. Tainchebraye a-t-il vécu, est-il un être légendaire du pays d'Ouche ? En tout cas, en prenant le ton du récit historique, M. de La Varende donne un ton charmant à sa peinture de la vie normande au début du dix-neuvième siècle. Elle. est remarquable,

M. N.. ̃. •

HIER, LE ROI GEORGE VI.

Vive la liberté elle ne 'put, s'empêcher de remarquer que cette libertélà n'était pas celle d'être auprès de ses ajnjs.

La main tendue.

Le cardinal Verdier, dans un récent communiqué, rappelle opportunément que l'Eglise demande à tous ses enfants d'adapter de leur mieux les richesses de son dogme, de sa morale et de ses traditions aux conditions nouvelles. Quelles sont ces conditions nouvelles ? Assurément pas celles du Marxisme, condamne par l'Eglise et destructeur de toute civilisation. C'est ce que M. Gaétan Bernoville établit par des faits et des documents dans La Farce de la main tendue. (Grasset, t vol., 12 fr.)

Le Dr Duhamel, de l'Académie de médecine.

On rencontre à l'Ile^d'Elle, îjoli village de Vendée, promenant dans une petite voiture sa charmante bonne humeur, un grand mutilé de guerre, vannier de son état.

Quelques années après la tourmente, ce brave soldat retrouve un de ses camarades du front

Sais-tu, mon vieux, qu'il est question de toi dans un livre '? Quel livre ? 't

Les Martyrs, de Georges Duhamel. .•

Le grand blessé achète le livre. Il y trouve son histoire. Et il écrit au Dr Duhamel pour le remercier. Car c'est le Dr Duhamel qui l'a soigné sur le front, c'est lui qui l'a opéré, qui l'a sauvé. Et le futur académicien s'est souvenu de lui quand il a écrit Les Martyrs.

Quelques mois plus tard, le Dr Duhamel arrivait à l'Ile-d'Elie et venait serrer la main à celui qui lui doit la vie.

Tous ses amis se réjouiront de l'élection de Georges Duhamel à l'Académie de médecine, mais personne n'en sera plus heureux que le vannier vendéen.

Ariane sans barbe.

Au coin de la rue du Bac et du boulevard Saint-Germain, un vaste panneau annonce les représentations de M. Georges 'fhill dans Ariane et Barbe-Bleue. Mais il n'y a pas de rôle de ténor dans l'oeuvre de Paul Duka-s et l'on n'a pas entendu dire que Georges Thill ait changé de registre. Aussi faut-il en conclure qu'on a fait erreur et qu'on a voulu parler de ï'Aviaiie de Massenet. Il faut couper d'urgence cette barbe bleue qui désole les mélomanes.

Le Masque de Fer.

QUEL SOUCI

est épargné à une maîtresse de maison en confiant à l'hôtel de Grillon. dans un cadre unique, l'organisation de ses réceptions, thes, cocktails-parties, lunches, dîners du plus simple au plus somptueux.

Du côté de Guermantes La Revue de Paris (l'r mai) nous apporte le plaisir d'une étude de Maurice Martin du Gard sur Gérard Bauër, toute pleine de finesse et dont la publication des Chroniques de Guermantes est l'occasion.

Prendre les choses d'assez haut, s'amuser quand ils le méritent des petits et des grands faits en humaniste faire le point de son époque mettre l'accent sur ce qui ne divise pas la société, l'apaiser au contraire, l'ordonner, la guerir vivement de son ignorance, qui est à la fin le plus grand mal servir la vérité et la beauté sans se donner pour plus malin qu'un autre, c'est estimer ses lecteurs, c'est aussi une bonne part du plaisir d'écrire.

M. Gérard Bauëf est de ces privilégiés qui, dans les journaux, connaissent encore ce plaisir. Toujours l'étincelle, jamais blasé, malgré l'air de paresse qu'on lui voit, de nonchalance plutôt, altière et mélancolique.

A retenir aussi, dans ces pages de M. Martin du Gard, un excellent portrait du conférencier.

S. A. R. la princesse Olga de Yougoslavie à l'Expositon S. A. R. la princesse Olga, épouse du prince régent Paul de Yougoslavie, qui est depuis quelques jours â Paris, a visité hier les chantiers du pavillon yougoslave.

Elle était accompagnée de LL. AA. KR. le prince et la princesse Nicolas de Grèce.

La princesse s'est longuement arrêtée au pavillon yougoslave et s'est vivement intéressée aux explications qui lui furent fournies sur la construction du pavillon qui esL d'ailleurs sur le point d'être achevé.

LA FEERIE DE LONDRES Dernières répétitions du Couronnement

(De* notre correspondant particulier, par téléphone.)

Londres, 4 mai. Nous sommes à une' semaine du couronnement de George VI. Heureux présage, une vague de chaleur s'étend sur l'Angleterre, un ciel sans taches donne plus d'éclat aux décorations.

Que de changements depuis quelques jours De véritables bosquets de fleurs sont suspendus aux balcons. Etendards et bannières aux tons choisis sont enfin alignés le long des mâts vénitiens. Enfin, les tribunes sont déjà calfeutrées et tendues de tentures. C'est bien une cité d'Orient qui s'élève au cœur de la capitale impériale.

Mais quelle activité L'archevêque de Canterbury a répété quatre fois ce matin la cérémonie du couronnement. Le roi et la reine étaient présents et ils conduisirent pendant une demi-heure le cortège qui s'avança de l'annexe à l'autel du couronnement. Les deux pages de Sa Majesté, les princesses royales et quatre cents personnes étaient présents à cette répétition. Avant l'arrivée des souverains, les fameuses robes qui seront revêtues pendant la cérémonie ainsi que certains joyaux de la Regalia furent déposés à Westminster. Ils arriveront au cours des prochaines répétitions.

Enfin, les derniers détachements des colonies de Malaisie, de Transjordanie, de Somalie viennent d'arriver. Une armée de 30.000 soldats campe dans les parcs. Lêderiiier venu est le roi YetalII,. chef des Molovi, nègre à courte -barbe blanche et de liaute prestance, qui descendit le Zaimbè?e avant' de s'embarquer à Captown. Le roi Yeta III vient de faire pour la première fois la traversée en mer, mais il portera à la cérémonie du couronnement l'uniforme de vice-amiral dont Edouard VII fit présent à sori père en 1902, en l'honneur de son couronnement.

Veille de couronnement, activité intense de la ville, malgré la grève des autobus, arrivée journalière de plusieurs milliers de touristes, dernières répétitions.' Mais déjà les fêtes commencent.

Ce matin, le' roi George VI, après avoir remis aux compagnies" de grenadiers leurs nouveaux étendards, reçut de Sir William Birdwood le bâton de feld-maréchal en présence des six autres maréchaux de l'armée britannique. Demain et après-demain auront lieu, à Buckingham Palace, les deux premières cours de la saison. D'ici et jusqu'au 1" juin se dérouleront sans interruption une série de fêtes et de réceptions d'un éclat sans précédent. Gérard Boutelleau.

LE CONCOURS HIPPIQUE INTERNATIONAL DE PARIS

Avant-hier et hier sont arrivées à Paris presque toutes les équipes qui doivent prendre part au Grand Concours International qui s'annonce comme la plus sensationnelle compétition que l'on ait jamais vue en France.

Tous les sportsmen voudront assister aux luttes magnifiques qui vont mettre aux prises les plus remarquables cavaliers d'Europe montant les sauteurs les plus célèbres.

Rappelons une dernière fois dans quel ordre vont se courir toutes les épreuves. Jeudi 6 mai, à 13 h. 30 Prix Harment, réservé aux concurrents étrangers défilé des lauréats du Concours général de chevaux de selle. A 16 h. et demie Coupe de la cavalerie italienne. >

Vendredi 7 mal, à 14 heures Prix Champsavin, par groupes de deux chevaux. A 17 heures Gala militaire. Saumur. Carrousel.

Samedi 8 mai, à 14 heures Prix Général Blacque-Belair (puissance) Défilé des lauréats du Concours général de chevaux de selle. Soirée, 21 h: Prix de la Cavalerie française (équipes officielles étrangères) 23 heures Gala militaire.

Dimanche 9 mai, à 14 heures Grand Prix de Paris. Soirée, 21 heures Grand Prix de Paris (suite).

Lundi 19 mai Pas de Concours. Mardi 11 mai, à 14 heures Prix Maréchal Foch Coupe des Nations. -»A 17 heures Gala militaire. Mercredi 12 mai, à 14 heures Prix de l'Exposition internationale de Paris. Soirée, 21 heures Prix des Vainqueurs (parcours normal et puissance). Stick.

Les AUruazils.

A NOS ABONNES

Etant donné le nombre considérable de renouvellement! anticipés qui nous sont parvenus, nous prions nos abonnés de ne pas s'inquiéter s'ils ne reçoivent pas d'accusé de réception et s'ils constatent que l'échéance de leur abonnement n'est pas immédiatement modifiée sur leur bande. Ces rectifications sont trop nombreuses pour être effectuées rapidentent.

LE PAVILLON ITALIEN A L'EXPOSITION M. Cerruti, ambassadeur d'Italie, et le général Piccio devant une pièce de la statue monumentale qui ornera l'entrée du pavillon italien.

AUJOURD'HUI

Réceptions. 19 heures Baronne Gourgaud.

Deuils. 9 heures Obsèques' du couimanclant André Dubois (Chapelle du Val-de-Grâce),

9 h. 30 Obsèques du lieutenant.colonel Martin-Panescorse (i\'otre»Dame de Grâce de Passy).

10 heures: Obsèques de Mme Louis'Bonnard de Fonvillars (SaintPierre de Neuilly).

10 h. 30: Messe anniversaire pour le comte de Semallé (Saint-Pierre du Gros-Caillou).

11 heures Messe de bout de l'an pour la duchesse de Brissac (Saint-Honorc d'Eylau).

il heures Obsèques' de M. Henri de Guell (Saint-François de Sales, rue Brémontier).

11 heures Obsèques de Mme Roger de Noalllat (Saint-Augustin). il heures Obsèques du général Henry Canel (KotrerDame de Grâce de Passy).

11 heures' Messe pour le repos de l'âme de Mme André Fasquelle (Chapelle du Val-de-Grâce).

COURS

t

LL. AA. RR. l'Infant Alphonse et l'Infante Béatrice d'OrléansBourbon, après un rapide séjour au Portugal, viennent de quitter Lis- bonne, où, en compagnie de la réputée femme de lettres Mme de Moraes Sarmento, ils ont visité les musées de la ville, le Panthéon des Rois, ainsi que les environs de la capitale, Cintra et Estoril.

La messe annuelle de l'Institut Napoléon, en mémoire de Napoléon Ier et de la grande armée, sera célébrée le dimanche 9 mai, à dix heures quarante-cinq, en la chapelle Saint-Louis des Invalides, avec le concours de M. Georges Serrano, de l'Opéra de Monte-Carlo, et de la maîtrise des Invalides.

Le R. P. Dandin, des Oratoriens, prononcera une allocution.

AMBASSADES

A la réception donnée avanthier par S. Exc. le ministre de Grèce et Mme Politis, en l'hôtel de la légation, à l'occasion de l'anniversaire de la naissance de S. M. le Roi Georges II de Grèce, LL. AA. RR. le. Prince et la Princesse Nicolas de Grèce honoraient la réception de leur présence.

Reconnu parmi les innombrables personnalités présentes

S. Exe. Mgr Valerio Valeri, nonce apostolique; S. Exe. l'ambassadeur de France et la vicomtesse de Fontenay, S. Exc. M. Georges Clinchant, ambassadeur de France S. Exc, le ministre de Lithuanie et Mme Klimas, l'ancien ministre du Pérou et Mme Cornejo, duc de Montmorency, Mme Brunschwicg, comtesse de Chabrillan, M. Abel Hcrmant, de l'Académie française; vicomtesse Curial, Mlle de Teinccy, princesse Octave et princesse Marie de Broglie, marquise de Castéja, M. Pierre de Fouquières, Mme Perreau-Pradier, baronne de Fontenay, comte et comtesse B. de Gontaut-Biron, comtesse de Rostang, M. de Sillac, ministre plénipotentiaire; baron et baronne de Foucaucourt, Mme Watel-Dehaynin, Mme Maurice Herbette, comtesse Charles Lepic, comtesse de Fels, Mme Th. Rodocanachi, marquis et marquise de Polignac, baronne Chadenet, Mme Archdeacon, M. et Mme Mireaux, Mme Villev, Mme G. Kohn, Mme R. Patenôtrc, général et Mme Lasson, Mme Lucien Romier, M. et Mme James Hyde, M .F. Legueu, Mme Lefèvre.Pontalis, Mme J. Simon du Perron, Mme Sgouta, Mme Ed. Leyba

Vicomtesse de Buysieulx, prince et princesse Sevastos, vicomtesse Benoist d'Azy, M. et Mme Erstein, comtesse de Lapeyrouse, Mme Girod de l'Ain, Mme S. Clado, Mme Lazare Weiller, M. G.-L. Pringué, M. G. Risler, princesse de Mésagne, Mme Marius Moutet, princesse Mourousi, comte de Griffon-Sencjac, Mme Constantinides, M. et Mme Dussaud, Mme Appleton, comtesse R. de Leusse, comtesse de Courson, Mme Ch. Manheimer, M. et Mme Zaflropoulo, Mme L. Hubert, M. J. Wencker, M. et Mme A. Schlumann, M. D. Anastasiades, Mme Stathatos, Mme Gigandet, générale Georges, baronne Le Lasseur, née Jan^é; M. Papachristodoulo, Mme C. Skyriano, M. Nothomb, Mlle Zygomalas, M. G. Risler, il. G. Zaneito, etc.

S. Exe. l'ambassadeur de France auprès du Saint-Siège et Mme Charles-Roux ont donnée dans le courant d'avril, une série de déjeuners dont les convives étaient LL. Elîxc. NN-. SS. les évoques de Coutances et Avranches, de Soissuns, de Versai lies,- de Valence, de Monaco Mgr Cliaptal, M. Louis Bertrand, de l'Académie française; S.Exc. l'ambassadeur de Pologui- et Mnïe'Wysoeka, comte et comtesse Mailïn Franklin, T. R. P. Gillet, comtesse de Verne, M., Mme et Mlle Nouguior, Mme Mikoleski, Mme Sommerschuh, comte <*t comtesse de Suzannet, M. et Mme Mario Roustan, Mrs P.-A. Jay, Mme de Margerie, M. et Mme de Montera, M. et Mme Mulhstein, comte et comtesse du Luart, Mme Artlième Fayard, Mme Toussaint, Mme Delpech-Estier, M. et Mme Guypn, cointesse et Mlle de Rougemont, comtesse de Reviers de Mauny, M. de Lacretelle, de l'Académie française, et Mme de Lacretelle; comtesse Serristori, Mme de Forest, M. et Mme Jean Rivière, Mlles Sylviane de La Rochefoucauld, d'Ormesson. de German-Ribon, S. de Castellane, Casanave, de La Grange, Cécile de Rothschild, Héraud, Oenci-Bolognetti, Solange Doumic MM. Torr, Einmet, Jean Borotra, comte Silyio Piccolomini, comte Guy de Bernis, MM. Carlo Placci, Ignace Skrzynski, don Gregorio Boncompagni, don Clemente Aldobrandini, M. Scott, comte G. de Chambure, M. Roger Boppe, etc.

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Collections des temps futurs Des robes « Degas »

est probable que l'on collectionnera plus tard les poudriers (ils ne sont pas d'origine très ancienne, et le mot, au siècle dernier, lie désignait encore que la petite boîte où se mettait la poudre à sécher l'écriture), il est donc probable que les collectionneurs futurs les rechercheront comme d'autres, jusqu'à présent, ont réuni des bonbonnières, des presse-papiers ou des boutons de chasse. Les grincheux à venir s'attendriront sur le charme de nos poudriers ils ne manqueront pas d'en faire l'emblème d'une féminité disparue (qu'ils diront.). Pourtant, on nous la refuse bien souvent aujourd'hui. 1.

Travaillons donc pour l'éternité, et choisissons bien nos boîtes à poudre. Il semble que le métal soit abandonné on l'avait choisi, en dépit de son poids, parce qu'il permettait les modèles « extra-plats », mais ceux-ci ne contenaient plus que trois atomes de poudre. On leur préfère aujourd'hui les poudriers en bois. On a déjà essayé le tuya et son émule le bouleau russe. On en vient maintenant aux bois « extra-légers », comme le sycomore, lisse et veiné, et l'amboine. Celui-ci se sert brûlé on y retrouve, allégés et noircis par la flamme, des nœuds semblables ci ceux du tuya. Mais ce charbon de bois ne manque pas de cachet il est digne des collections futures. G. C.

ILE CARNET I>U a FIGARO ».

S. Exc. l'ambassadeur d'Angleterre et lady Drummond, comte et comtesse de San Marrino, M. Pctsch, don Clemente et donna Giaeinta del Drago, S. Exe. le ministre d'Irlande et Mme Macaulay, princesse de Nettuno, général Starita, vicomte et vicomtesse de L'Hermite, M. et Mme Leroy-Beaulieu, marquise de la Frcssange, capitaine et Mme Bocchini, comte Emmanuel de La Rochefoucauld, comte Moncada, M. A. Edouard-Champion.

Mlle Monique Coulomb dont le mariage avec M. Roger Cornille vient d'être célébré en l'église SainteClotilde.

MONDE OFFICIEL

La délégation roumaine aux fêtes du Couronnement quittera Bucarest le 7 mai. Elle comprend le grand voïvode Irimescu, ministre de l'air et de la marine, et le commandant Fundatzeano, adjudant du grand voïvode.

DANS LE MONDE

En raison d'une légère indisposition, le goûter intime que la marquise de Pontcharra devait donner demain jeudi, à l'occasion de la première communion de son fils Bernard, est décommandé.

Très élégant dîner de vingtcinq convives chez la comtesse Roger de Prez, après lequel Mme Cossini s'est fait entendre avec suc< cès en ses chansons bretonnes. Parmi les invités

S. Exe. le comte de Malevillé, général et Mme Duseigneur, M. et Mme Oscar Cambefort, M et Mme Deloche de Noyelle, M. et Mme Detroye, baron et Laronne Surcouf colonel de Thomasson, M. et Mme Frédéric Monnicr, Mlle de Neuflize, etc.

BIENFAISANCE

Rappelons que la fête de bienfaisance qui aura lieu le vendredi 7 mai, à neuf heures trente, au théâtre Marigny, sous le patronage de S. Exc. l'ambassadeur des EtatsUnis, aura lieu au profit de l'American Aid Society of Paris. Il sera donné une représentation d'un nouveau film de Fred Astaire, Learn to Dance, ainsi qu'un nouveau film de Walt Disney, Magician Mickey. Après la représentation, on se rendra au foyer, où un buffet sera installé. Pendant l'entr'acte, on déplacera les fauteuils d'orchestre et on mettra des tables pour les attractions.

Les artistes suivants ont bien voulu prêter leur concours Joan Warner, Doris Niles et Serge Leslie, Chrysis de La Grange, Irène Hilda, Vitch, Jigsaw Jacson et Donne Mcdonald.

Une vente de charité au profit de l'œuvre des Dames du Calvaire aura lieu en l'hôtel de la comtesse de Clermont-Tonnerre, 12, rue François-?", les lundi 10 et mardi 1 mai, de quatorze à dix-huit heures. La vente continuera du 13 au 31 mai, 55, rue de Lourmel, chez les Dames du Calvaire.

Pour développer le scoutisme et faciliter l'équipement de certaines troupes de la banlieue ouest, « Les Amis des Scouts organisent deux représentations qui auront lieu ce soir et demain jeudi aprèsmidi, à Neuilly-sur-Seine, à la salle municipale, 4, rue de Chézy.

Les Compagnons de la Belle Humeur (direction: Mme Mona Gondré, de l'Odéon, et Max de Mareuil) prêteront leur gracieux concours ainsi que le chansonnier Gaston Secrétan. Prix des places: 12 fr. et 8 fr.)

CERCLES

Le général vicomte de La Pa. nouse, ancien attaché militaire auprès de l'ambassade de France à Londres, a présidé hier, à l'India Society, à Londres, la conférence que M. Paul Mus, membre de l'Ecole française d'Extrême-Orient, a faite sur Angkor.

,•, (Studio Martin-Lorellc.)

Robes de Francevramant

Elles sont en tulle, naturellement en tulle blanc ou pastel, et la jupe, qui a l'ampleur étoffée d'une jupe de ballerine, est quasi courte de charmantes robes de jeunes filles. Mais il y a aussi de longs fourreaux de crêpe ou de gros tulle «cellular», d'une grande distinction de lignes, avec des effets de tuniques très amincissantes, des dos très dénudés et des corsages drapés devant en feston. Francevraniant y ajoute quelques détails nouveaux des fruits notamment, disposés en touffes, en guirlandes, en colliers hawaïens des cerises sur un long fourreau gris souris des pommes sur une robe de crêpe noir des pêches sur une robe de crêpe rose. Et les robes sombres d'après-midi se décorent discrètement d'applications de dentelles de couleurs découpées, qui semblent de très fines hrnrlrrirc l.

Vous permettez f

Les vestes et jaquettes claires sur des robes fonsées sont extrêmement en vogue, et fort chic, à la condition que leurs coloris soient judicieusement accordés au teint de celle qui les porte. Certains jaunes citron et roses praline sont à déconseiller aux femmes qui ne possèdent pas une allure irrréprochable il y a tant d'autres couleurs plus sûres dans leur effet.

♦ Le boléro est juvénile et seyant, à condition d'avoir des hanches suffisamment fines et droites. Il est fâcheux d'avoir à le rappeler, avec regret, à certaines femmes.

♦ Les petits chapeaux ornés d'un voile qui vole, qui vole, qui vole au vent, comme dans la chanson de Marie Du-

Les membres français et anglais de l'Association franco-britannique « Art et Tourisme Paris », « Art and Travel London s>, se retrouvent tous les mercredis, de dixsept à dix-neuf heures, dans un salon mis à leur disposition par le Cercle Interallié.

Reconnu dans l'assistance

Duchesse et Mlle d'Audiffret-Pasquier, duchesse et princesse Claude de Bauffremont, princesse de FaucignyLucinge, princesse de Caraman-Chimay, comtesse André de Fcls, comtesse A, de Dampierre, Mme de Peyerimhoff de Fontenelle, comte L. de Rohan-Chabot, Mme Jean Imbert, Mrs Pilcher, Mme Fauchier-Delavigne, Mrs Boremus, Mrs Behrens, Mrs Wilson, Mlles du Pontavice, de Nicolay, de La Grange, de Mun, miss Sylvia Beach.

NAISSANCES

La vicomtesse Ivan de Lor- geril, née Castellane, a heureusement mis au monde une fille Marie-Annick.

Le capitaine et la marquise de Galard Terraube sont heureux de faire part de la naissance de leur fille Anne.

Le lieutenant d'Ussel et la vicomtesse, née de Galard Terraube, font part de la naissance de leur fille Dauphine.

Le capitaine de Longevialle et la comtesse, née Yvonne de Pluvie, sont heureux d'annoncer la naissance de leur fils Ivan.

M. Michel de Redon et madame, née Boissieu, sont heureux d'annoncer la naissance de leur fille Marie-France.

On annonce la naissance De Gabrielle Russier, de Francine Belin, de Marie-Paul Amann-Firmery, de Jean Deneux.

Mlle de Vesins dont le mariage avec le comte Armand a été béni hier en l'église Saint-Louis des Invalides (Phot. Dorys.)

FIANÇAILLES

On annonce les fiançailles de Mlle Germaine de Beaufort avec le vicomte Bernard Royer de Véricourt.

On annonce les fiançailles: De Mlle Simone Aspès avec M. Jean Pesneaud.

MARIAGES

Hier, en l'église Saint-Louis des Invalides, a été béni le mariage de Mlle de Vesins, fille du marquis de Vesins et de la marquise, née Lastours, avec le comte Armand, fils du comte Armand et de la comtesse, née Brantes, tous deux décédés.

La bénédiction spéciale accordée par le Saint-Père a été transmise aux jeunes époux par le chanoine Baglan, curé-doyen de Malicornesur-Sarthe, qui a prononcé une très belle allocution, a donné la bénédiction nuptiale et a célébré la messe.

Monseigneur le Duc de Guise s'était fait représenter par le marquis de Juigné.

Les témoins de la mariée étaient: le comte de Vesins et le baron de Lastours ceux du marié le général marquis de Brantes et le comte Jacques Armand.

Le mariage de Mlle de Bremond d'Ars avec le vicomte Jean de Beaurepaire-Louvagny sera célébré le 12 mai, à midi, en l'église SaintHonoré d'Eylau.

Le mariage du baron S. de Lopez Tarragoya, chevalier de la Légion d'honneur, avec Mlle Nicole Bernet a été célébré, le 3 mai, dans la plus stricte intimité.

Hier a été célébré, dans la plus stricte intimité, en raison des deuils récents des deux familles, le mariage du vicomte Louis de Bona. dona, chef d'escadrons en retraite, chevalier de la Légion d'honneur. croix de guerre, avec Mme Hélène Bruyant.

La cérémonie religieuse a eu lieu en l'église Saint-Jean-Baptiste.

bas, ne s'accordent adbsolument pas avec les redingotes de style tailleur et les costumes genre masculin avec lesquels certaines femmes s'obstinent à les porter. Il leur faut des robes simples et souples et des manteaux quelque peu romantiques de lignes et de matières.

Comtesse de S.»

NOTÉ SUR MON BLOC Les Soieries F. Ducharm, 20, rue de la Paix, solderont aujourd'hui mercredi, de 9 h. à midi et de 14 heures à 18 heures, des fins de série, tissus de plein été. La nouvelle collection de modèles en hermine, en renards argentés et bleus

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Les Fourrures Renel

spécialement pour les fêtes

du Couronnement

et de l'Exposition,

est présentée chaque jour,

à 11 heures et à 15 heures,

dans leurs salons,

5, avenue Victor-Hugo (Etoile). Kléber 70-61.

Suzy.

Voir en page 7 II 1 LA BEAUTÉ |

Récemment a été béni dans la stricte intimité, en l'église Sainte-Madeleine, le mariage de Mme Madeleine Orosdi-Angles avec M. Henri Esders, officier de la Légion d'honneur, médaillé militaire, croix de guerre

Vient d'être célébré le mariage

De Mlle Ginette Potier avec M. François Waldteufel.

On annonce le mariage

De Mlle Marthe Toulet avec M. Maurice Brochin.

NFORMATIONS

« Le Nobiliaire » nous informe que le tribunal civil, par jugement en date du 7 avril 1937, vient de reconnaître à M. Hanot-d'Hartoy, consul à Paris, et à ses six enfants le droit de porter le nom: de Hanot, appartenant à leur famille depuis l'an 1210.

DEUILS

Lundi, en la basilique SainteClotilde, ont été célébrées les obsèques de Mlle Jeanne Fournier-Foch, décédée à Toulon.

L'absoute fut donnée par le chanoine Verdrie, curé de la paroisse. Le deuil était conduit par Mme Fourpier-Foch, sa mère; le lieutenant Fournier-Foch, M. Ferdinand Fournier-Foch, Mlle Geneviève Fournier-Foch, ses frères et sœur; Mme la maréchale Foch, sa grand'mère Mme Bécourt-Foch, sa tante, et par ses cousins et cousines. L'inhumation a eu lieu au cimetière de Passy, dans le caveau de famille.

Les obsèques de M. Gabriel Chesnau, inspecteur général des Mines en retraite, ancien directeur de l'Ecole des mines, commandeur de la Légion d'honneur, ont été célébrées lundi en la basilique SainteClotilde.

On apprend la mort de M. Soulier, directeur de l'Institut français de Naples. Le pasteur Soulier, son frère, est arrivé dans cette ville où un service religieux sera célébré demain.

Nous avons annoncé la mort du général comte de Viry, pieusement décédé le 30 avril 1937 à Paris. Selon la volonté formelle du défunt, aucune annonce n'en a été faite avant le service religieux et l'inhumation dans le caveau de famille, célébrés dans la plus stricte intimité le 4 mai 1937.

On annonce la mort, au château d'Issart, par Souvigny (AIlier), de la comtesse Jean Quarré de Château Regnault d'Aligny, née Marie-Josephe de Morogues, mère du comte Emmanuel d'Aligny et de la comtesse Jacques de Belmont. Le présent avis tient lieu de fairepart.

Nous apprenons la mort du colonel Dezaunay qui commandait le 31" dragons en 1914. De son mariage avec Mlle de Negroni, il avait eu un fils, mort au champ d'honneur, sous-lieutenant au 22° dragons, et deux filles, Mme de la Fuye et Mme Appert. Ses obsèques seront célébrées à Saint-Louis de Versailles le vendredi 7 mai, à dix heures. Cet avis tient lieu d'invitation.

On annonce la mort de M. Henri Mahistre, survenue le 27 avril à Nîmes.

De la part de Mme Henri Mahistre, de M. et Mme Maurice Saurel et de leur fils, du capitaine et Mme Emile Picheral et leurs enfants, de Mme Edouard Valz et de toute leur famille; avec leurs remerciements émus pour tous les témoignages de sympathie qui leur ont été adressés.

On nous prie d'annoncer la mort de Mme Pierre de Goy, née Marie-Anna Corbin de Mangoux, survenue à Bourges le 3 mai. On annonce la mort de M. Léon Keller. De la part de Mme Léon Keller et des familles Schwartz, Helft, Depierre et Ross. Les obsèques ont eu lieu dans l'intimité.

On annonce la mort

De Mme veuve Georges Cromieux, née Berthe Bloçh, à Neuilly-sur-Seine. Valfleury.

PETIT CARNET

Gai Printemps.

Chfrr;. -Rr •'̃> ?r. tu m'as donné Le parfum des corolles blanches Et le printemps qui rit aux branches Des ceri*iers du Dauphine.

Smart.

UNE IMPORTANTE MANIFESTATION CONTRE L'EXPROPRIATION DES MOYENS DE PRODUCTION

La Maison dés Producteurs et les Affinités françaises avaient convié hier soir, dans un hôtel de l'avenue de l'Opéra, leurs membres et amis à un dînerconférence placé sous la présidence de M. Pierre Loyer. Y assistaient notamment MM. Joseph Denais, Dommange, Widman-Goirand, députés de Paris le général Weygand, l'amiral Joubert, etc. Après quelques mots d'introduction et de bienvenue prononcés par le marquis de Fraguier, M. Jules Verger prit la parole. Ce fut pour rappeler d'abord les difficultés qu'il eut, entrepreneur, à subir avec les cégétistes sur ses chantiers parisiens et notamment à l'Exposition, ainsi que les démêlés qui le mirent aux prises avec l'Hôtel ^latignon, en sa qualité de président de la Chamibre syndicale des entrepreneurs et constructeurs-électriciens. `

Il mit ses auditeurs en garde contre ï'épée de Damoclès que la collusion de la C.G.T. et du gouvernement tient suspendue au-dessus de la classe moyenne par le mépris des droits pourtant reconnus par la loi et l'arbitrage propriété des entreprises, x liberté du travail et liberté syndicale. Il montra enfin la nécessité d'une organisation ra- pide de la profession dans la collabo- ration des ouvriers, des techniciens et des patrons.

Après J'homme d'action, le penseur M. Pierre Loyer fit à ses auditeurs un magnifique cours de philosophie sociale. H partit de l'exemple russe en 1917 pour démasquer le plan de spoïiation qui s'étend aujourd'hui à la France ou l'on voit ses premiers effets se dessiner par l'ébauche d'un « con-'

DERNIERE HEURE

LA MORT DU PETIT GIGNOUX L'ENFANT EST BIEN MORT DES SUITES

DE LA LAPIDATION

Lyon, 4 mai. Le professeur Etienne Martin, médecin légiste, qui a pratiqué l'autopsie du corps du petit Paul Gignoux, a fait connaître au juge d'instruction les premiers résultats de ses constatations, en attendant le dépôt de son rapport. Ces constatations correspondent exactement à celles du docteur Branche qui assista l'enfant mourant. Le docteur Branche avait constaté que la victime présentait tous les symptômes classiques des grands traumatismes cérébraux. Il concluait que l'enfant avait reçu sur la tête, comme l'atteste une dent brisée, des pavés qui, sans fracturer le crâne, avaient lésé le cerveau.

SUITES DE LA PREMIÈRE PAGE LES CLOUS DES FETES DE PARIS

Après la revue, un coup de canon fera envoler au sommet de l'Arc de Triomphe dix mille pigeons qui s'en iront « porter au monde le salut de la France pacifique ».

C'est le 23 mai que se déroulera cette manifestation dont le s.uccès semble certain.

Incroyables et Merveilleuses La Nuit Directoire, organisée par M. Maurice, Lehman et M. Henri'Beaulieu, représentant l'Union des Artistes, aura lieu, le 18 juin, au Palais-Royal. Les spectateurs y goûteront tous les plaisirs qu'on leur avait promis l'été dernier souper dans la galerie d'Orléans, ballets sur les miroirs d'eau recouverts d'un plancher de verre, bal dans les jardins illuminés, feux d'artifice, ascension d'une montgolfière, courses- d'Incroyables sur patinettes. Mlle Arletty leur fera le marc de café et Mme Moréno lira dans les lignes de leur main. Les plus grandes vedettes leur présenteront des numéros inédits et ils pourront gagner, s'ils tirent le bon numéro dans la sphère de cristal, une journée à Deauville en compagnie de ia plue jolie des stars. que vous avez déjà reconnue, bien qu'elle ne soit pas encore choisie.

Puis, malgré douze mois de retard,

LE DUC DE WINDSOR EN FRANCE

Enfin, vers 13 h. 40. deux gendarmes en motocyclette surgissent, précédant la Buick dans laquelle se trouvait le duc de Windsor.

On reconnaît, en effet, la grande voiture bleue de Mrs Warfield dans laquelle ont pris place le duc et son aide de camp. Au passage de la grille, le prince, vêtu d'un costume sport clair, salue de 3a main journalistes et photographes. Suivent une voiture, celle des policiers français, et la camionnette du château de Candé, qui contient les bagages; enfin, un défilé d'autos transportant journalistes et photographes qui ont fait à î'ex-souverain, depuis Verneuïl, une longue escorte.

Le duc, bien que le voyage ne l'ait pas fatigué, n'a pas voulu accorder d'interview. Il a refusé catégoriquement de se laisser photographier avec Mrs Warfield avant le mariage. Le duc, a dit M. Roggers, ami fidèle

LES HOTELIERS

NE REDOUTENT PAS LES AGITATEURS L'opinion d'un saisonnier Nous avons eu ensuite un entretien avec une personnalité de l'industrie saisonnière de province, qui nous a déclaré

Par définition, nous, saisonniers, nous ne travaillons qu'une partie de l'année. Nous comptons que la « saison » de 1937 sera belle en raison de l'affluence des touristes étrangers en France à l'occasion de l'Exposition. > Cependant, la mise en vigueur de la semaine de quarante heures dans nos entreprises, qui s'annonce comme assez prochaine, nous inquiète.

> Nos employés font dix heures par jour, moins deux heures pour les repas mais ces huit heures ne sont pas des heures de travail intensif comme dans certaines industries il y a des heures « creuses ? dans la journée. Le labeur n'est donc pas écrasant. » La semaine de quarante heures se traduirait par une augmentation des effectifs du personnel. Or, nous craignons de ne pas trouver assez d'employés qualifiés. De plus, nous ne saurions comment loger les nouveaux embauchés, et nos tarifs devraient être augmentés, ce qui risquerait de décourager les clients de venir dans les hôtels. D'ailleurs, des pays où l'industrie hôtelière est importante, comme la Suisse et la Belgique, n'ont pas la semaine de quarante heures.

» Si elle devait être appliquée chez nous, un certain nombre d'hôteliers seraient obligés de fermer leurs établissements, » ̃– C*

trôle ouvrier sur les entreprises, sur l'embauche et sur la production, avec la « complicité consciente » de M. Léon Blum.

Il s'éleva contre la passivité actuelle des classes dirigeantes. La France attend-elle que soit réussie l'opération chirurgicale de socialisation à la manière soviétique, opération qui se terminera par l'expropriation totale des moyens de production ?

« Le droit de propriété privée, proclame M. Loyer, est un droit naturel, fondement obligatoire de toute société vivante. Nous, en France, nous avons encore, après les expériences manquées ou insuffisantes de l'Allemagne et de l'Italie, notre mot à dire sur le plan de 3a création sociale et politique. Le monde attend notre solution qui préservera les possibilités de création humaine dans la lberté politque et sociale. »

MgrARIDA

patriarche maronite est reçu à Rome.

.avec des honneurs

exceptionnels

(De notre correspondant particulier, par téléphone.)

Rome, 4 mat. Mgr Arida, patriarche des chrétiens de rite Maronite, est arrivé ce matin à Rome venant du Liban. Il se rend au Vatican pour faire sa visite ad limina au Souverain Pontife.

Sa réception a été marquée non seulement par la présence à la gare de l'ambassadeur de France auprès du Saint-Siège et de la plupart des prélats français habitant Rome, mais aussi par les honneurs exceptionnels qu'a tenu à lui rendre le gouvernement italien., Ce dernier était représenté par le consul d'Italie à Beyrouth et un détachement d'infanterie avec drapeau et musique était rangé sur le quai de la gare, comme pour l'arrivée d'un légat pontifical.

Nul doute que dans la pensée des autorités de Rome ces honneurs s'adressaient à celui qui est considéré comme le chef des catholiques orientaux et comme le représentant moral de la Syrie.

La manifestation prend toute sa valeur à l'heure où avec la cessation du mandat français, l'Italie semble viser à reprendre son influence prépondérante dans les pays du Proche-Orient. M.-R. A.

Bonaparte reviendra d'Egypte, escorté de ses grognards et de ses mameluks, avec une opportunité toujours évidente. Mais le clou de la Nuit Directoire, pour laquelle le travesti ou le domino seront obligatoires, sera, dit-on, un singe mélomane dans son solo de saxophone.

Shakespeare à Bagatelle Enfin, outre les représentations désormais traditionnelles du «Vray Mistère de la Passion», sur le parvis de Notre-Dame, les Parisiens auront le régal, en juillet, du «Songe d'une nuit d'été» dans le parc de Bagatelle. La féerie shakespearienne, montée par M. Paul Abram, trouvera des concours précieux dans le ballet de l'Opéra, animé par Serge Lifar, et dont les premiers sujets interpréteront les plus petits génies de la forêt, lès lutins et les fées. Les ballets lumineux de Loïe Fuller feront danser les follets. La chasse de Thésée débouchera, escortée de lévriers, à grand renfort de trompes. Bref, peu de manifestations, mais d'un réel caractère artistique,, élégantes, dignes de Paris.

Puisse « la pause » leur permettre, cette fois, de s'épanouir en paix 1 Georges Ravon.

du prince, s'occupera à jouer au golf et à se promener dans le parc. Cependant, on réussit à connaître que Mrs Warfield ex-Simpson accueillit le duc dans le salon du château.

Le déjeuner fut servi dans la salle à manger Henri II. Il y avait huit convives le duc et Mrs Simpson, M. et Mme Bedeaux, M. et Mme Roggers, le capitaine Greenacre, l'aide de camp du duc, et M. Storier, policier de Scotland Yard attaché à la personne du duc.

Le duc a déclaré être très satisfait des mesures prises par les autorités françaises pour faciliter son voyage. Il paraît maintenant presque certain que le mariage aura lieu au château de Candé et que, immédiatement après sa célébration, le duc et la duchesse de Windsor partiront pour la côte dalmate, la première information, selon laquelle ils devaient se rendre à Cannes ne semblant pas devoir être retenue.

« EN MOI, L'ECRIVAIN ET LE MEDECIN NE FONT QU'UN»

Vous venez d'évoquer votre vie d'étudiant en médecine. Or, votre œuvre littéraire nous ramène sans cesse à ce Quartier latin dont vous êtes en quelque sorte « l'écrivain régionaliste ». Quel est le 'meilleur souvenir de votre jeunesse studieuse ?.

Les souvenirs heureux reviennent en foule à mon esprit. Ils sont innombrables. Je me contenterai de vous dire que je passais tout mon temps entre la Faculté de médecine, l'amphithéâtre de Clamart, le Mercure de France, le Théâtre de l'Odéon et la» Sorbonne. Et précisément l'une de mes plus grandes joies sera, lorsque je prendrai séance rue Bonaparte, de me retrouver parmi ceux qui furent mes maîtres les plus chers. Je me sens comme jadis un tout petit enfant devant eux, un si petit enfant que je les appelle encore « monsieur » d'une voix timide. Monsieur. vous savez que c'est pour les médecins le comble du respect.

» C'est d'ailleurs vers ma jeunesse que me ramène la rue Bonaparte ellemême. N'est-elle pas une « marche du Quartier latin ? »

Louis Chauvet.

BELGIQUE. Sous la direction du pcofesseur Dautrcbande, zinc école supérieure de protection aérienne, la première da genre, vien! de se créer à Bruxelles.

ITALIE. M. Mussolini a passé hier en revue, à Casai dei Pazzi, près de Rome» dix mille soldats indigène».

LA MISE AU POINT DE L'AXE ROME-BERLIN

M. VON NEURATH poursuit ses entretiens avec le comte Ciano

Les hauts fonctionnaires de la Wîlhdmstjrasse étudient méthodiquement avec leurs collègues italiens les différents problèmes diplomatiques De notre correspondant particulier, par télépltone

Rome, 4 mai. Ce matin, M. von Neurath a été reçu en audience par le Roi d'Italie. Arrivé au palais du Quirinal à 10 heures et accueilli avec le cérémonial accoutumé, le ministre des Affaires étrangères du Reich s'est entretenu avec le Souverain pendant une demi-heure.

Après une visite à la villa Massimo, siège 'de l'Académie allemande, et un déjeuner à l'ambassade d'Allemagne, M. von Neurath a conféré, à 17 heures, au palais Chigi, avec le comte Ciano, et l'entretien qui paraît avoir été fort important a duré jusqu'à la fin de la journée.

Entre temps, les collaborateurs de M. von Neurath, hauts fonctionnaires de la Wilhelmstrasse, venus à Rome en compagnie de leur chef, ont travaillé avec leurs collègues italiens des différents départements. La besogne de préparation et d'étude méthodiquement organisée à l'allemande se poursuit ainsi depuis hier sur les différents pro-

LA GUERRE CIVILE EN ESPAGNE

LES EVENEMENTS DE CATALOGNE A Barcelone, les chefs des différents groupements politiques et syndicaux délibèrent

et lancent par radio des appels à la raison

M. COMPANYS.

.président du gouvernement de la Généralité de Catalogne.

.¥. 1

Barcelone, 4 mai. Pendant toute la soirée, les chefs des différentes organisations syndicales et politiques de .gauche, réunis dans Je cabinet du pré'sident de la généralité, ont cherche une solution à ila grave situation qui s'est créée par suite du conflit arme entre les organisations anaroho-syndicales et les éléments qui soutiennent le gouvernement.

En même temps, et comme la lutte se poursuivait dans les rues de la ville,

L'AVIATION GOUVERNEMENTALE bombarde Sanagosse et Valladolid

Saragosse, 4 mai. Un avion gouvernemental a bomibardé la ville de Saragosse. Plusieurs bombes sont tombées au centre la ville à un moment où la circulation était intense. L'une d'elles a fait explosion au milieu d'un groupe de personnes qui toutes ont été tuées.Parmi les morts Rgurent 28 femmes et 38 enfants. 110 blessés, dont beaucoup sont dans un état désespéré ont été hospitalisés.

D'autre part, on mande de Burgos que deux avions gouvernementaux déguisant leurs couleurs sous les couleurs nationalistes pour échapper aux tirs de barrage ont survolé Valladolid à faible hauteur et ont bombardé la ville. En prticulier des bombes sont tombées dans le jardin publie et sur la place de l'Indépendance, causant d'énormes dégâts et faisant de nombreuses victimes. Au jardin public 83 enfants sont tués ou blessés. Sur la place de l'Indépendance c'est 65 personnes qui ont été atteintes parmi lesquelles de nombreux enfants.

LA BATAILLE

POUR BILBAO

Bayonne, 4 mai. Aux dernières nouvelles reçues de Vitoria, on apprend que les forces nationalistes occupent

1 AVANT LA GRANDE PARADE MILITAIRE DE ROME

Des soldats indigènes venus d'Erythrée pour participer à la grande 1 revue militai^ du i) n^ai se promènent à travers la ville.

blêmes diplomatiques. Elle aboutira sans doute demain à une mise au point concertée des vues germano-italiennes dans tous les domaines de l'activité internationale.

On ne doit naturellement s'attendre à la conclusion d'aucune convention proprement dite, à la signature d'aucun protocole. Il ne saurait en, être question puisque toutes les décisions de principe ont déjà été prises à Berlin en octobre dernier et qu'il s'agit seulement aujourd'hui d'harmoniser une action commune sur des questions de détail. On peut considérer néanmoins que les résultats de cette nouvelle conférence seront décisifs dans l'histoire diplomatique européenne, puisqu'il s'agit de déterminer l'orientation précise et le contenu concret de l'axe Rome-Berlin. LE PACTE OCCIDENTAL ET LE PROBLEME ESPAGNOL En ce qui concerne le projet de pacte occidental, il semble que les deux gou-

les dirigeants de tous les partis républicains ont adressé, par radio, à leurs mis, des appels pour qu'ils déposent les armes et pour que cesse la lutte fraticide.

M. Luis Companys a pris le dernier la parole, réclamant en termes émouvants que cesse immédiatement la lutte fratricide qui déchire les Catalans. Le gouvernement de la généralité pourra-t-il se rendre maître de la situation 7 Perpignan, 4 mai. Voici, d'après le témoignage d'une personne qui est arrivée en avion de Barcelone aujourd'hui, les dernières nouvelles qu'on a sur la situation dans la capitale catalane. Le gouvernement de Valence avait proposé la nomination d'un général pour commander les forces gouvernementales catalanes. Les anarchistes refusèrent d'accepter cette nomination d'un militaire. Le gouvernement de Valence ayant voulu passer outre à ce vto des anarchistes, la lutte éclata aussitôt, sanglante. Des tanks et des mitrailleuses furent installés en différents points.de la ville.

Il semble établi que le gouvernement de la généralité est maître du centre de la ville, tandis que la F. A. I. est maîtresse des faubourgs et de la périphérie. A 14 heures, toujours selon le même témoignage, on comptait déjà une centaine de morts et les hôpitaux regorgeaient de blessés.

Le gouvernement de la généralité espérerait se rendre maître de la situation dès demain.

définitivement la zone riveraine comprise entre Guernica et Bermeo et sont maîresses de la côte jusqu'au nordouest de cette ville.

Le mont Bizcarri, situé à 8 kilomètres de Guernica, a été complètement encerclé par les nationalistes. C'est de cette position que les batteries de 155 gouvernementales bombardaient ce matin encore l'ancienne capitale basque, endommageant sérieusement l'antique cathédrale qui avait été épargnée lors de l'incendie.

Les communiqués nationalistes indiquent que la journée a été surtout consacrée au nettoyage et à l'organisation des régions conquises. Dans la seule journée d'hier, 2.000 miliciens fait prisonniers auraient été transportés à Vitoria.

Par contre, de source gouvernementale, on annonce que les troupes de la division italienne des « flèches noires », contre-attaquée par les Basques dans le. secteur de Bermeo se trouveraient ados-. sée à la mer et dans une situation très critique.

Par ailleurs, une attaque tentée par les gouvernementaux dans le secteur de Santander, face à Espinosa Triera, aurait été repoussée. Enfin, à Oviedo, une sortie nationaliste aurait échoué. On ne signale sur les autres fronts que des canonnades et des fusillades.

vernements se déclareront prêts à le négocier sous forme de renouvellement d'un traite de Locarno où la neutralité belge remplacerait l'ancienne zone neutre du Rhin et d'où serait exclue toute relation avec les accords franco-tchéco.soviétiques. De plus, la négociation serait subordonnée à un règlement préalable de l'affaire d'Espagne par l'installation à Madrid d'un gouvernement fort et exempt de toute attache communiste. Par ailleurs, l'Allemagne et l'Italie renouvelleraient leurs engagements de respecter l'intégrité du territoire espagnol à la condition que l'U. R. S. S. ne soit admise sous aucune forme à établir son influence ou- son autorité dans le bassin méditerranéen. On prévoit que le communiqué qui sera publié à l'issue de la visite de M. von Neurath et les commentaires dont il serait accompagné présenteront sans doute l'axe Rome-Berlin non pas comme un système clos, mais largement ouvert à la collaboration générale sur le principe des pactes bilatéraux également éloignés de la politique des blocs et de la sécurité collective.

Un appel pourrait être fait à toutes les bonnes volontés nationales pour coopérer sur ces bases à l'œuvre de reconstruction européenne.

C'est demain soir qu'en principe M. von Neurath devrait quitter Rome. Le programme virtuel de sa visite dépasse, comme on le voit, de beaucoup le court laps de temps qui lui est accordé. Il est donc probable que les conversations se poursuivront par la voie des chancelleries, et aussi par le voyage du maréchal von Blomierg, qui viendra à Rome le 28 mai, probablement avec la mission d'aborder le domaine d'une collaboration militaire germano-italienne.

Madeleine-R. Anglès.

LA REPONSE DU SAINT-SIEGE A LA PROTESTATION ALLEMANDE SERA ENVOYEE

A LA FIN DE LA SEMAINE Rome, 4 mai. Le cardinal Pacelli, secrétare d'Etat du Vatcan, a été reçu hier par le Pape, dans sa résidence de Castelgondolfo, et lui a soumis le texte de la réponse du Saint-Siège à la protestation du gouvernement allemand du 12 avril dernier concernant J'encyclique du 14 mars, relative à la situation de l'Eglise catholique dans le Reich. Cette note, approuvée sans réserve, serait envoyée à la fin de 'la semaine. La note pontificale déclarerait irrecevable la protestation hitlérienne en fait comme en droit et passerait »à la contre-attaque en rappelant une série d'événements à l'oecsion desquels Je Vatican estime que le concordat avec le Reich a été constamment et délibérément violé par les autorités nationalessocialistes.

On sait d'ailleurs que dès te moment où la protestation diplomatique du Reich fut remise au Saint-Siège, celuici ne cacha pas son intention de répondre.

M. WIEDEMANN-GOIRAN demande la convocation du groupe des députés

de la Seine

Etant donné le retard apporté à l'ouverture de l'Exposition, M. WiedeanajinGoiran, député du sixième arrondissement, a demandé à M. Gitton, député communiste, la convocation d'urgence du groupe des députés de la Seine que préside celui-ci, en vue de recueillir les explications du ministre responsable de ce retard et de décider les mesures nécessaires à l'accélération des travaux.

Dernière heur/e

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AU THEATRE DES CHAMPS-ELYSEES « LIBERTE! » Quinze tableaux, par MM. H.R. Lenormand, Charles Vildrac, Edmond Fleg, Marcel Aymé, Paul Demasy, J.-J. Bernard, J.-R. Bloch, Charles Méré, Yvan Noé, Lucien Besnard, Tristan Bernard, Henri Clerc, Maurice Rostand.

Il faut s'attendre au pire quand on convoque sur l'affiche, pour achalan?der le régime, tant d'auteurs dramatiques. Il ne peut rien sortir de bon de pareilles entreprises. L'art a besoin d'indépendance. Ce qu'il reste de Ronsard, c'est moins les vers où il chantait son prince que ceux où il célébrait sa bonne amie.

Ici, il s'agissait de célébrer le gouvernement du Front populaire et de nous montrer que, depuis des siècles, tout le peuple de France aspirait à voir M. Jutes Moch élu à Sète. Alors, on nous retrace t'histoire de cette France populaire, qui n'avait d'yeux que pour ce printemps 1937. Et c'est tout juste si les émeutiers de Laon, en 1112, et les bâtisseurs de Notre-Dame de Paris et lés compagnons de Jeanne d'Arc et Rabelais et Molière et les membres de L'Assemblée nationale ne nous parlent point de l'Exposition. Celle-ci peut-être démentait déjà tou- tes les prophéties. Mais tous les autres problèmes qui se posent aujourd'hui, et qui paraissent tout près d'être si heureusement résolus, faisaient l'objet des préoccupations populaires depuis 1112 jusqu'à nos jours, et à L'heure la plus avancée.

L'ensemble de ces quinze tableaux forme un spectacle glacé. Il paraît assez douteux que les masses puissent se réchauffer en écoutant Rabelais discuter du conformisme avec un magicien, ou Pascal et Descartes co«fronter leurs opinions sur la gravitation universelle et la finalité causale. Dans cet hymne à la liberté, au lieu de tant de personnages qui n'ont rien' à voir avec elle, que n'a-t-on mis plu- jtôt Carnot s'écriant « Liberté Liberté n'es-tu donc qu'un fruit mortel » C'est pendant que le Sénat de la République votait la Constitution de l'Empire que lui échappait ce cri. Après quoi, il vota avec tout le monde.

LA COURSE NEW-YORK-PARIS

AURA-T-ELLE LIEU ?

Les pourparlers en cours avec les Etats-Unis permettront de répondre à cette question dans quelques jours

Le magnifique succès d'engagements obtenu par là course NewYork-Paris succès inespéré a remis au premier plan de- l'actualité cette grande manifestation sportive organis.ee par l'Aéro-CIub de France du 1er au 31 août prochain, pour célébrer le dixième anniversaire de la première traversée aérienne de l'Atlantique Nord par C. A. Lindbergh.

Vingt-deux concurrents sont inscrits, appartenant aux Aéro-Clubs de Grande-Bretagne, d'Italie, de Roumanie, de Suède, de France et des Etats-Unis. L'engagement des Américains est bien ce qu'il y a de plus 'curieux dans cette course où la National Aeronautic Association de New-York s'est prononcée ouvertement contre l'épreuve.

Et depuis cette décision, on demeure dans l'incertitude, quant à la possibilité de faire disputer la course New-York-Paris.

La position officielle

Dans les milieux officiels, on observe une rigoureuse consigne du silence. L'Aéro-Club de France, s'appuyant sur les règlements, dit qu'il lui est difficile, sinon impossible, d'annuler l'épreuve. La commission sportive qui s'est réunie hier soir a simplement enregistré les engagements. Elle n'a pris aucune décision et attend les nouvelles extérieures. Tous les pays qui ont envoyé leurs engagements et certains, comme l'Aéro-Club Royal d'Italie, qui alignera neuf appareils, ont fourni un certain labeur, engagé des sommes importantes pour la mise au point des avions, « sur la foi des règlements », faisant ainsi confiance à l'Aéro-CIub de France. Celui-ci peutil ainsi d'un coup de plume supprimer la course ? Moralement engagé, il fait tous ses efforts pour arriver à urïe solution favorable du conflit très amical et très courtois qui a surgi entre lui et la National Aeronautic Association.

Une solution

avant la fin de la semaine De son côté, le ministère de l'air, à l'instigation duquel la course a été créée, a entrepris des démarches auprès des Américains, démarches dont on devait connaître le résultat avant la fin de la semaine.

Décidés, les pilotes

attendent. une décision Dans les milieux de l'aéronautique et chez les pilotes notamment; dont on connaît le courage, le goût

L'économie du projet Spinasse sur les constructions rurales et la modernisation des immeubles urbains

M. Spïnasse a êtê autorisé à déposer sur le bureau de la Chambre un projet de loi tendant à encourager et faciliter la construction et l'amélioration des habitations rurales ainsi que la modernisation des immeubles urbains. L'objet essentiel de ce projet est de fournir du travail aux ouvriers du bâtiment après l'Exposition, et ce sans aucun débours de l'Etat.

Dans son exposé des (motifs, le ministre de l'économie nationale souligne « qu'une large politique de l'habitation constitue le complément nécessaire de la politique économique et sociale du gouvernement ». La réalisation s'effectuera sous la forme de coopératives avec un comité départemental de contrôle technique. Le financement des travaux sera assuré par des capitaux privés remboursables en vingt-cinq ans pour les constructions rurales, et en dix ans pour les modernisations des immeubles urbains, avec une garantie de l'Etat pour une part estimée à 30 millions de francs. En ce qui concerne les travaux d'amélioration des immeubles urbains, l'article 14 du projet stipule que les propriétaires auront ,la faculté de récupérer les charges des emprunts contractés à cet effet par une majoration de loyers qui ne pourra dépasser 10 0/0 des loyers perçus à l'époque de l'exécution des travaux.

^»

André Dunoyer de Segonzac à la Bibliothèque Nationale Hier soir, à la Bibliothèque Nationale, le « vernissage » intime de l'œuvre gravé de André Dunoyer de Segonzac réunit une assemblée très nombreuse. Tous les peintres amis de Segonzac étaient là et des écrivains et des critiques, et des amateurs d'art. Cette exposition fait apparaître toute l'importance de l'œuvre de Segonzac dans la gravure française contemporaine. Nous en reparlerons.

ALLEMAGNE. Les visiteurs allemands de l'Exposition universelle de Paris seront autorisés à emporter en France un montant maximum de 3.250 francs par personne.

M' ~M V_ M Pour le recevoir gratuitement et franco, ~.t'I!J;)" M y^MMO/^ÊJtjt § ls *?l*n*>t à: BYRRH. Bureau G. à Thuir (P.O.f 1^^»<X'#y<<H<P»* C'est un livre de comptas indispensable dans tous las ménages.

du risque, la confiance que rien ne ̃ saurait ébranler, les craintes émises en Amérique ont surpris. Les noms des pilotes français qui prendront place à bord des trois avions engagés officiellement ne sont pas désignés. On a dit que Rossi et Codos feraient équipage a bord de l'Amiot 370 que le général Bouscat prendrait le commandement d'un équipage militaire et qu'un équipage d'Air-France piloterait le troisième avion.

Un grand pilote de ligne nous disait récemment

« Qu'on nous donne un avion à mettre au point et dès la date de l'épreuve, sans craindre le mauvais temps, nous entrerons en lice, certains qu'avec la pratique que nous avons du pilotage sans visibilité, les conditions atmosphériques ne constitueront pas un obstacle insurmontable. »

Ceci démontre, s'il en était besoin, ainsi que nous l'avons mis en évidence lorsque nous avons interviewé ici les grands champions de l'air sur la course New- York-Paris, que pas un pilote ne s'abstiendra, si tout le monde, constructeurs, organisateurs, services météorologiques et de sécurité, sait faire son devoir. André Reichel.

AU CHATEAU DE CANDE

Le Due de Windsor et Mrs Simpson saluent», de très loin les photographes

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RIVOIRE ET CARRET.

Les conseils généraux

M. de Monzie n'aime pas les sous-préfets

de la 110 Internationale An conseil général du Lot, le docteur Rougicr a donné lecture d'une:lettre de M. de Monzie, président, rétenu à Paris par les suites de son àc-,

cident.

« A dire vrai, écrit M. de Monzie, l'essentiel est de soustraire les Français il la duperie des mots de passe. Pour plaire à gauche il sutfit de s'affirmer antifasciste, c'est-à-dire nostiie au régime d'un puys voisin que nul, pas même le cliet des Croix de feu, ne souhaite, et ne prétend instaurer en Francs- » tVioyennant quelque emphatique déclaration, -on a tout ioisn' de se dé-' sintéresseï- du sort de l'Autriche»' de l'attitude à prendre dans un conujl en-

tre Berun et Moscou, des avancements

du racisme et de l'anUséiuitisiue dans un c èliitel-europa » pour partie déjà réalisés, Celte omnipotence nes mois n'est pas neuve «La confusion des mots entraîne la contusion des idées», édjciait deja le, cornue ae S<uut paunc. Mais dans un régime de masses, cette sorte d abus cause des surprises sanglantes.

» ur, nous ne voulons pas que le sang coule dans n'importe queue dispute nationale. Nous ne voulons pas que la justice s'accomplisse sur un rythme de combat. Nous ne voulons pas de majorité tyrannique, encore moins de tyrannie de minorité. Et dans l'aftirmation de ces principes, nous ne contredisons point la doctrine de Léon biuin dont il est permis d'aimer le talent alerte et la claire dialectique, sans pour ceia nous soumettre au controle des militants qui, ici ou là, se conduisent comme sous-préfets de la II" Internationale. » ̃.̃̃̃̃

Loiret

En ouvrant la session du conseil général du Loiret M. Marcel Uonon déclara que « les conflits sociaux avaient trop duré et qu'il était temps d'y mettre un terme ». Il estima que le gouvernement avait été bien inspiré en décrétant la pause, mais cette paule doit se traduire, sur le terrain tinancier, par le refus de toute nouvelle uépense.

Vaucluse

M. Fabre, président du conseil gé- néral de Vaucluse, estime que l'application trop rapide des 40 heures a posé pour les finances départementales des problèmes préoccupants. « Impossible de dissimuler, dit-il, que nos populations sont profondément inquiètes. Ce n'est pas servir la classe ouvrière que de lui faire croire que tout est possible. »

Indre-et-Loire

M. Germain, au conseil général d'Indre-et-Loire, s'est fait lui aussi l'écho des inquiétudes que cause dans le monde agricole l'application de la loi de quarante heures qui augmente encore l'exode des campagnes. « Les réformes hardies peuvent se révéler indispensables, mais on ne fera rien de bon sans l'ordre et le respect de la pro-

priété. »

1lri6té.. s Haute-Savoie 1 Le conseil générai! de la Huute-Savoiè a adopté un vœu « tendant à ce que l'hôtellerie ne soit pas soumise à la loi dès quarante heures. dont l'ap- plication soulève de graves inconvé- nients, vœu étendu aux services de la santé publique ». '1

Les idées électorales

de M. Moch

"Au cours d'une conférence, qu'il faite à Valence, M. Moch a pré- eonisé la représentation proportion- nelle « juste et lovale ». En attendant qu'elle soit instituée, il serait d'avis qu'aux élections par-j tielle!, un comité d'arbitrage où seraient représentés tous les partis du rassemblement populaire, fût chargé d'investir un candidat unique pris dans le parti qui détenait le siège avant la consultation électorale. C'est assez ingénieux, mis que pen- seront les « frères » communistes de cette façon de s'incruster dans les circonscriptions? 1

~r.rr~wr,r.

EN QUELQUES LIGNES Un malfaiteur international,' nomm4 Gordon Roy Ashcroft, né à Londres, est arrêté à Paris pour infraction' à un arrêté d'expulsion. Son complice Eugène Ekstajn, sujet polonais, est lui aussi placé sous mandat d'arrêt pour tentative d'escroquerie.

Pierre-Louis de Boeck, demeurant à Montigny-sur-Loing, a été arrêté et déféré au Parquet de la Seine pour escroqueries commises aux dépens de cultivateurs du Pas-de-Calais. 1

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M. BLUM ANNONCERA-T-IL APRES DEM AIN A LA CHAMBRE que patrons et ouvriers s'engagent à respecter la pause ?

` Tandis que ses ministres proclamant dans leurs, discours aux militants la nécessité de la fameuse « pause », décidée au dernier conseil de Cabinet, M. Blum essaie de la réaliser en obtenant l'adhésion des intéressés. Le président du Conseil a négocié, p cet effet, ces jours-ci, dans le plus grand mystère. Ces pourparlers aboutiront-ils avant vendredi, date de la discussion à la Chambre des interpellations sur la politique générale du gouvernement, et dans le sens escompté par M. Blum ? S'il faut en croire les amis du président du Conseil, celui-ci espérait arriver à la conclusion d'une « sorte d'armistice en faisant contracter des engagements solennels tant par la Confédération générale du patronat que par la Confédératibn générale du travail.

Dans, ces serments, renouvelés de celui du Jeu de Paume, les patrons auraient juré de ne pas chercher à revenir sur les avantages obtenus par la classe ouvrière (40 heures, contrats collectifs, congés payés, etc.) et, de leur -côté, les ouvriers auraient promis de ne présenter aucune nouvelle revendication sociale ou économique durant un certain temps. de pause. Cet accord sensationnel aurait été, dit-on, annoncé par M. Blum, du haut de la tribune du Palais-Bourbon, vendredi. Sans conteste, cela aurait produit quelque effet, mais M. Blum pourra-t-il faire cette annonce au cours du grand discours qu'il prononcera après-demain ? IL semble que M. Blum a rencontré de sérieuses difficultés dans la réalisation de son projet. Le président du Conseil à eu ou aura des entretiens avec les dirigeants de,la C. G. T., MM. Jouhaux, Arrachart, etc.; il a eu, hier, à l'hôtel Matignon, une entrevue capitale avec la délégation de la Confédération générale du patronat, conduite par son président, M. Gignoux.

Après leur réception par M. Blum, les délégués du patronat se montrèrent très réservés, mais insistèrent sur ce fait (lequel a une importance toute particulière pour les raisons que nous venons d'exposer), qu'aucune décision, de quelque ordre, n'avait été prise entre eux et le chef du gouvernement. Ils précisèrent que l'entretien avait porté, bien entendu, sur les "'fférents problèmes économiques que M. Blum étudiera lors de son intervention de vendredi. Là s'arrêtèrent les confidences. Devant ces réticences, u'est-on pas en droit de conclure que M. Blum a du éprouver une certaine désillusion ?

Nous ne le saurons que vendredi, le président du Conseil réservant ses explications à la Chambre. En effet, contrairement à divers bruits qui ont couru, il n'est pas question que M. Blum fasse une déclaration à la T. S. F. Edouard de Vorney.

LE CONSEIL MUNICIPAL A VOTE L'AUGMENTATION DES TARIFS

DU METROPOLITAIN

Il a fallu deux séances au Conseil municipal, une le matin et une autre très longue dans la seconde partie de la journée, pOur discuter de la question du relèvement des tarifs du Métropolitain et prendre une décision. On a pu assister à bien des fluctuations au cours de ce .débat. Les deux rapporteurs, MM. Lemarchand et Fernand-Lauront, ont exposé les justifications des augmentations demandées par le préfet de la Seine.

De nombreux orateurs étaient venus à la tribune dire leurs conceptions- sur les propositions de l'administration. La discussion générale étant close, M. Lemarchànd, estimant que le Conseil général était susceptible de ne pas voter aujourd'hui le relèvement des tarifs des autobus. a présenté une disposition transitoire les tarifs proposes par le préfet (1 fr. 40 en 1" classe, 0 fr. 90 en 2« classe et 1 fr. 15 aller et retour) seraient ramenés respectivement à 1 fr. 30, 0 fr. 80 et 1 fr. 05. De la sorte, le produit de l'augmentation destiné à couvrir une partie du déficit d'exploitation (300 millions; et évalué à 150 millions par lé préfet de la Seine, serait fortement entamé. La recette supplémentaire ne serait plus que de 85 millions.

Après le rejet d'une motion d'ajournement.déposée par les communistes, le Conseil a voté le relèvement des tarifs, ppis les tarifs proposés par l'administration et les tarifs provisoires lesquels seront appliqués immédiatement et jusqu'à ce que les tarifs des autobus soient eux-mêmes augmentés aux taux proposés par le préfet de la Seine.

Pour les familles nombreuses, on à décidé, le versement d'une allocation forfaitaire de 250 francs pour les trois premiers enfants et de 50 francs par enfant à partir du quatrième. Cette dépense sera compensée, au+ moins en partie, par une pénalisation de 0 fr. 10 dont seront frappés les voyageurs utilisant la 1" classe avec un billet de deuxième classe. Par 53 voix contre 23 l'ensemble a été adopté.

La séance, qui avait duré huit heures de temps, a été levée à 23 heures. *O. P.

̃*>̃

LEGION D'HONNEUR Ministère de l'intérieur

Est promu au grade de commandeur M. Pevtral, préfet hors classe, détaché dans les fonctions de directeur des droits d'entrée et d'octroi de la Ville de Paris.

Est promu au grade d'officier M. Delepoulle, président du Comité de la Foire de Lille.

Promotion de l'Algérie

Est nommé au grade de chevalier M. Oppetit, chef de division à la préfecture d'Alger.

AUX AMBASSADEURS M. Ybarnégaray a défini hier dans quelles conditions le P. S. F. adhérera au Front de la liberté M. Ybarnégaray a défini hier, aux Ambassadeurs, dans une vibrante conférence fréquemment coupée de longs applaudissements, là position actuelle du Parti Social Français, dont le? dirigeants sont, comme l'on sait, inculpés pour reconstitution de ligue dissoute. Se basant sur l'argumentation de M' Cathala, qui présentera la défense du député des Basses-Pyrcnées, M. Ybarnégaray fit un exposé clair, précis, des tractations qui précédèrent la constitution du P. S. F., après avis demandés au ministre de l'intérieur (alors M. Roger Salengro), et de celui-ci au chef du gouvernement puis ce fut le rappel, avec évocation de l'injonction des partis extrémistes de gauche, des premières menaces de dissolution, les entraves apportées contre toute légalité aux réunions organisées par le P. S. F. (manifestation du 4 octobre au Parc des Princes), les événements de Clichv, etc.. Puis l'orateur en vint à l'offre de constitution, en face du péril et des menaces communistes, du Front de la liberté, qui devrait comprendre toutes les forces réagissantes des nartia <jui. .veulent le respect de la lihejrtè/ijy(|H>re';j jeu des institutions répub'lïçJitnjîîL pour, le salut du pays.

« Mais, objecta M. Ybarnégaray, si je salue le mot si heureux trouvé pour réunir des partis et des chefs animés de sentiments analogues, je .dois rappeler que le geste lui-même est encore plus significatif, et ce geste, nous l'avons fait à une réunion tenue à Pau le 25 octobre 1936, à une réunion où se trouvait M. Chiappe, que j'aperçois dans vos rangs. »

De longs applaudissements saluèrent l'ancien préfet de police, et M. Ybarné- garay acheva sa péroraison en définis- sant les conditions de l'adhésion du P. S. F. au Front de la liberté. «Le P. S. F. est fort de deux millions d'adhérents indéfcctiblcment attachés à leur chef, dont ils ne se sépareront sous aucun prétexte et dont 1 autorité ne pourrait à aucun prix être diminuée. »

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C'EST UNE MINE, ET NON UNE BOMBE D'AVION

QUI AURAIT COULE T«ESPANA» y>

Suivant les derniers renseignements reçus à l'Amirauté britannique, le' cuirassé « Espana » a été coulé, non par une bombe d'avion, mais par une des mines sous-marines mmiiHées au largç de San-

tandar • pour en |Àtegtâfe jl'^pproçfte.'

L'équipage du vapetBf^ç^lais; ï« Knits-

L'équipage dù rape lais'r«, Nntts:`

ley », qui était à pnhcnttttê, déclare que

1' «-Espana » étai en difficulté, une heuïe avant "l'apparition des avions basques, et que ceux-ci, qui volaient à une assez grande, altitude, n'ont pas lancé une seule bombe sur le cuirassè.

Que celui-ci eût été opulé-par une .torpille aérienne, cela n'était pas impossible à priori, surtout si l'engHi, au lieu de toucher directement Je navire, était tonfbé dans' l'eau tout près de sa coque. Des expériences assez jiombreMS'es. ont. montré que les effets de l'explosion, ejti pareil cas, peuvent" causer la perte, non pas d'un bâtiment moderne, niais d'un cuirassé ancien et de faible ionùag'e, tel que F <: Espana ». Celul-ci, construit comme 'l'étaient ses contemporains, avec un compartimentage insuffisant, n'était pas capable de résister à la déflagration d'une charge immergée, bombe ou mine. Ajoutons que les mines mouillées devant Santander l'avaient été par les nationalistes eux-mêmes. A. T. i

^a»..

A propos de la nomination du nouvel archevêque de Lyon L'archevêché de Lyon est vacant depuis plusieurs mois. Beaucoup de catholiques attendent avec impatience et curiosité la nomination du nouveau Primat des gaules. Comme on ne connaît jamais d'avance les nominations épiscopales, le Souverain Pontife choisissant seul et au dernier moment entre les noms que lui propose Son Exc. le Nonce apostolique, plus la vacance se prolonge, plus les prétendues indiscrétions se multiplient. `

Le correspondant, à Strasbourg, d'un de nos confrères annonçait, hier matin, que c'est Mgr Ruch qui serait transféré au siège de Lyon.

Il est exact que le nom de l'évoque de Strasbourg a été prononcé il y a quelmois. Mais on a prononcé aussi, avec insistance celui de Mgr Dutoit, évêque d'Arras. On a parlé de Mgr Flynn, évêque de Nevers, de Mgr Roland-Gosselin, évêque de Versailles, de Mgr Gerlier, évêque de Lourdes, et de quelques autres. Quand on aura passé en revue tout l'épiscopat français on sera à peu près certain de « tomber juste ». Trouvant ces pronostics et ces indications inutiles, nous préférons attendre avec patience et sans risquer de nom que la nomination « soit annoncée » par le Vatican.

Au printemps,

« la bile est

en mouvement» Ceux qui ont le foie fragile savent bien que les premiers beaux jours sont pour eux t'occasion de nombreux malaises migraines, vomissements bilieux, nausées, vertiges, démangeaisons, insomnies, dérangement intestinal. Ces troubles, qui indiquent une perturbation de la sécrétion biliaire, disparaissent rapidement quand on prend de l'HépascoI ifrançois. En voici une nouvelle ̃preuve « Depuis trois ans, j'étais importune chaque printemps par une foule de malaises. Je me réccillais la bouche amère. La tête me faisait mal et je vomissais très souvent. Enfin, je me sentais tout gonfle. Cette année, ma femme m'a acheté un flacon d'Hépascol François. Au bout de trois jours, les doulcurs avaient disparu ainsi que les nausées et vomissements. Les selles, devenues journalières, procurent le bien-être du corps. Je mange de tout sans en être incommodé, Ma ceinture ne me gêne plus. » M. C. à Rochetaille (Loire). Lettre F 207.

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C'est sur le total de, 519.000 francs qu'a pris fin la vente des très beaux volumes anciens et des manuscrits, que commençaient avant-hier Me Etienne Ader et M. L. Gi'raiid-Badin la seconde journée, qui produisit 272.000 francs, était consacrée à la.fin des ouvrages du xvhi0 siècle et à quelques livres du début du six". Nous avons noté, en suivant l'ordre du catalogue (n° 135), L'Art de vérifier les, dates (1783-87), dans une reliure de Bisiaux, 3.450 fr. (n° 141), Le Décaméron, de Boccace (1757-61), avec les estampes galantes, 4.200 francs (n° 164), Les Baisers, de Dorat (1770), sur papier de Hollande, relié en maroquin ancien aux armes. 32.100 rancs (n" 165), Les Baisers, de Dorat (1770), dans un maroquin de Grue], 7.800 francs (n° 167), Les Fablés, de Dorat (1773); suite des vignettes et culs-de-lampe par Marinier, plus 38 eaux-fortes et 13 culs-de-lampe, en tout 249 pièces, 5.100 francs (n 182), Choix de chansons de La Borde (1773), sur hollande, relié en maroquin ancien, 23.100 francs (n° 189), Contes de La Fontaine (1795), avec épreuves avant les s numéros, 11,800 francs (n° 206), Le Monument du costume (1789), 8.000 fr.; (n" 211), Les Métamorphoscs d'Ovide (1767.71), suite des fleurons et vignettes de Choffard et Monnet, des figures, par Boucher, Eisen, Gravelat, Moreau, Mon,net, plus 96 avant la: lettre, etc., 10.100 rancs (n° 212), Etrennes frangoises, par l'abbé, de Petisy (1766), aux armes de Louis XV, 6.850 francs Les Œuvres de Plutarque (1783-87), sur grand hollande, 5.000 francs (n° 247), Les Œuvres de l'oltaire (1785-1789), en belle reliure ancienne, 6.300 francs (n° 250), Le Bon Retire,, 7.650 ..francs ;;(h1,255), Lettres à Emilie, par Dcrnoustier (1809), Sur vé\ùjf 4,150 traites .(n* '25.0V -A PJc~luresquê Tour, par baron von Gënîing (1820), 4,550 francs (n" 264), Picturesque Tour of llie Seine, par Sauran (1821)

Au moment où de si profondes transformations se produisent dans l'organisation du travail, souvent non sans difficultés, oh lira avec curiosité et intérêt l'interview que M. Maurice Mailland, administrateur du Matin, et président de la commission technique du syndicat de la Presse parisienne, a accordée à notre confrère Presse-Publicité, et au^cours de laquelle il a pu déclarer «tju'il est particulièrement curieux de constater que c'est la presse qui a franchi avec le moins de heurts la période d'aménagements sociaux qui a profondément bouleversé l'économie française depuis le mois de juin dernier ». >_

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en octobre; te numéro spécial sur l'Automobile et te Tourisme; en décembre, le magnifique Numéro de Noël;

et tous les numéros hebdomadaires avec leurs informations et reportages si variés rédigés par l'élite des écrivains, des savants et des explorateurs. En outre les souscripteurs là l'abonnement n° 1 ont droit à La Petite Illustration qui publie les pièces de théâtre à succès et des romans inédits.

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A LA FOIRE DE PARIS A la demande de la plupart des exposants, la Foire de Paris aura lieu cette année, comme nous l'avons fait prévoir, du 22 mai au 7 juin.

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LE THEATRE

DATES RETENUES

Vendredi 7 mai

Odéon Le Mari singulier, de M. Luc Durtain (répét générale en matinée). Samedi 8 mai

Trianon Montmartre expose, revue (première).

Lundi 10 mai

Comédie-Française 12 Livres, de sir .1. Barrie, adaptation de M. J. Delacre (répét. générale en matinée). Mercredi 19 mai

Daunou Pamplemousse, de M. André Birabeau (répétition générale). Vendredi 21 mai

Gaité-Montparnasse (Cie du Grillon » Le femme que je dois tuer Les Comédiens du bonheur.

Mardi 25 mai

Comédie des Ch.-Elysées (Th. Aide et Protection) Scylla (répétition généralei.

e SOIREES. Ce soir /y~ mercredi A quoi rêvent

hj~con.~ les jeunes filles, Le Léga-

~IbMU~t taire universel jeudi La

0.:1 1>° Brebis, Monsieur Vernet vendredi Le Peintre exi.

geant. Chacun sa vérité; samedi L'Ecole des Maris, Le Chandelier dimanche Les Corbeaux lundi et mardi £ 12, Boubouroche, La Vérité dans le vin. MATINEES. Jeudi Le Peintre exigeant, Polyeucte; dimanche A quoi rêvent les jeunes filles, Le Légataire universel.

BOUFFES PARISIENS. Demain jeudi 6 mai, à l'occasion de l'Ascension, matinée exceptionnelle, à 14 h. 45 très précises, du triomphal succès d'opérette « TROIS VALSES », avec Yvonne PRINTEMPS et Pierre FRESNAY.

Au GYMNASE. Demain jeudi, à 15 h. et à 21 h. n LE VOYAGE », la pièce nouvelle de M. Henry BERNSTEIN, avec toute l'admirable distribution Valentine Tessier, Claude Dauphin, Jean Wall, Lucy Léger, Georees Paily.

OPERA-COMIQUE

Demain soir jeudi

L'ENLEVEMENT AU SERAIL Sous la direction

de M. Reynaldo Hahn I

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PROGRAMME DES THEATRES

EN SOIREE

OPERA (Opéra S9-59), 8 h. 15 Monna Vanna (Mme Marisa Ferrer- MM Jobin, Yanni-Marcoux, Huberty, Pactat, Madlen, Gilles, Ernst). Le Spectre de la Rose (M. Serge Lifar, Mlle Camille Bos). Oivh. M. Fr. Ruhlmaun. Demain, 'relâche.

COMEDIE-FRANÇAISE (Rich. 22-70), 9 h. Le Légataire univ«rsel (JIM. Ledoux, Jean Webcr, Pierre Dux, Le Marchand Mmes Uretty, Catherine Fonteney, Casadesus, etc.). Le spectacle commencera par A quoi rêvent les jeunes filles (MM. Denis d'Inès, Pierre Bertin, Echourin Mmes Mad Reuaud, Jeanne Sully, etc.). Demain, matinée « Le Peintre exigeant », « Polyeucte »; soirée « Monsieur Vemct », « La Brebis »,

OPERA-COMIQUE (Rich. 72-00), 8 h. 30 La Tosca (Mlle Eleu Dosia- MM. Burdino, Tubiana, Morturier, Derroja). Orch. M Cloez. Reflets (Miles Bessis, Garbier, M. C. Tcherkas). Orch. M. Morel. Demain « L'Enlèvement au Sérail », n La Rosière du Village ».

ODEON (Dant. 58-13), relâche. Demain, matinée L'Avare », « Le Chien du Jardinier »; soirée « Maman ». « Comœdiante ».

ATHENEE (Opéra 82-23), relâche pour les répétitions d'Electre, de M.' Jean Giraudoux.

GAITE-LYRIQUE (Arch. 29-30), 8 h. 30 La Veuve joyeuse (Mines Vava Yakowleva, Nclly Dulysse; MM. Chanel, de Rieux, R. Allard. etc.).

GYMNASE (Prov. 10-15), à .9 H.: Le Voyage, de M. Henry Bernstein. (Valentine Tessier, Claude Dauphin, Jean Wall, Lucy Léger. PaJly). Matinées jeudis, dimanches, à 3 h. MADELEINE (Anjou 07-09), à 9 h. Victoria Régina (MM. Dubosc. Erwin, L. Brulé, Séverin, Jean Coquelin Mmes Gaby Morlay, Jeanne Lion, Henriette Moret, etc.). MICHEL (Anjou 35-02), à a h. Un Coup de rouge (nouvelle version) de MM. Dorin et Saint-Granier. (Marg. Moreno, Pauley, bnrin, Davia. Ed. Roze. Parisys et Saint-Granier). MICHODIERE (Rich. 95-23), à 9 h. Fric-Frac, de M. Edouard Bourdet. (Victor Boucher, Arletty. Michel Simon, Andrée Guize, Georges Jamin, Suzanne Henry, H. Bouvalet, etc.). MONTPARNASSE, (Gaston Baty) (Danton 89-90), 9 h.: Les Ratés, de M. Lenormand. (MM. G. Vitray, Nat, R. Norman, Mart. Rebe: Mmes Jamois. Coutan-Lambert, Lourioty, etc.). PORTE-SAIN-f-MARTIN (Nord 37-53), 8 h. 45 Un de la musi.aue opéra-bouffe. (Georges Milton, Florentie, André Noël, Béhar: Mme A. Tissot, G. Charley, Sabine Andrée, etc.). ANTOINE, 9 h.: Numance.

ARTS, à 9 heures Eblouissement.

ATELIER, 9 h. Atlas Hôtel.

BOUFFES-PARISIENS, 8 h. 45 Trois valses (Yvonne Prin-

temps).

CHATELET, A 8 h. 30 Yana.

COMEDIE CHAMPS-ELYSEES, 8 h. 45 Rêves sans provision.

FEUILLETON DU 5 MAI 1937 CHRONIQUE MUSICALE

ALHAMBRil

«la Belle Traversée» opérette de M. Jean Picavet et André Karquel z

Musique dé M» Marc Berthomieu Quel dommage qu'on ait cru devoir « embellir « cette Belle Traversée Pour ma paît, j'y aurais pris plus de plaisir sans tous les agréments qu'on s'est avisé d'y ajouter pour la conformer au goût 'du jour.

Mais, d'abord, sait-on seulement en quoi consiste le goût du jour Sait-

L'Art musical français à Florence et à Londres

L'art musical français vient de remporter à Florence, au Maggio Florentino, un très beau succès qui honore à la fois notre théâtre national de l'Opéra-Comique et l'Association française d'expansion et d'échanges artistiques, qui avait pris ces représentations sous son patronage.

Sous la direction très appréciée de M. Albert Wolff et en présence de M. Mariotte, administrateur général, qui avait accompagné la troupe de l'OpéraComique à Florence, le chef-d'œuvre de Claude Debussy, Pelléas et Mélisande, a remporté un succès vraiment considérable que toute la presse italienne à souligné, Les interprètes étaient, le premier soir, Mlles Jeanne Micheau (Mélisande), Madeleine Sibille (Geneviève), Rolland (Yniold) MM. André Gaudin (Pelléas), Claude Got (Golaud), Bernasconi (Arkel) et Bouvier (le médecin). A la deuxième représentation, c'est le ténor Cathelat qui chantait Pelléas, et M. Etcheverry, de l'Opéra, qui tenait le rôle de Goland.

Les décors étaient ceux mêmes de l'Opéra-Comique dus au peintre Valdo Barbey l'ouvrage'avait été remis en scène à Paris avant le départ avec beaucoup de soin et de goût par le nouveau régisseur général Mercié. Artistes, chef d'orchestre et metteur en scène furent longuement applaudis et rappelés à la fin du spectacle.

De son côté, le théâtre national de l'Opéra donnera demain soir, à Londres, au Royal Opera de Covent Garden, participant ainsi officiellement à la saison internationale du couronnement, une représentation d'Alceste, de Gluck, dans le décor et la mise en scène de l'Opéra, sous la direction de M. Philippe Gaubert, avec Mme Germaine Lubin, MM. Georges Jouatte et Martial Singher dans les rôles principaux. Les chœurs et le ballet de l'Opéra participeront à la représentation. Cent vingt personnes, accompagnées du personnel des cadres, partent ce matin de la gare Saint-Lazare pour Londres.

M U S I Q U E

Edwin Fjscher, qui est actuellement l'un des mei lleurs interprètes de Beethoven, consacrera à ce maître. son unique récital à la salle Gaveau, le lundi 10 mai..

Sous la direction de M. Jack Zadikoff vient de se constituer un nouvel orchestre, la «Nouvelle Association Synrphonique », composée de jeunes premiers prix du Conservatoire National de Paris, animés du désir de servir la cause de la musique. Le premier concert de cet orchestre aura lieu sous les auspices de l'Association des anciens élèves du Conservatoire, à la salle Gaveau, le jeudi 6 mai, en soirée, avec le concours de Ji. Marcel Ciampi et M, André Pernct, de l'Opéra.

Vendredi prochin, à la Salle Gaveau Piatigorskv inteprétera la Sonatine viennoise de Mozart, une suite tn dn de Bach pour violoncelle seul, le Concerto de Boccherini avec l'accompagnement d'un petit orchestre de chambre' composé d'artistes de la Société Philharmonique de Paris, une sonate (le. Deûussy et des oiifvres de Lili Boulanger, Scriubine,- Grailados jet Jlanuel

de Fallu.̃• ̃̃ ̃

Pablo Cazals se fera entendre le jeudi 13 mai à la salle Pleyel, au 1» et dernier concert d'abonnement avec l'orchestre de la Société Philharmonique, sous 1'. direction de Sidney Beer. Le programme comprendra des œuvres de Beethoven, Haydn, Bach et Brahms.

DAUNOU (7, rue Daunou), 9 h. Dame Nature. DEUX-MASQUES, 9 h. 15 Le Club des Gangsters. ETOILE. 9 h.: Altitude 3.200.

GRAND-GUIGNOL, 9 h. Epouvante et rire.

HUMOUR, à 9 h. L'Heure H..

MARIGNY, 9 h.: Tovaritch.

MATHURINS, 9 h. Lapointe et Ropiteau. Le Voyageur sans bagage (Matinée le dimanche).

NOUVEAUTES, relâche.

ŒUVRE, à 9 h. Un Homme comme les autres. PALAIS-ROYAL, 9 h. Madame est avec moi.

QUENTIN-BAUCHART (Elysécs 05-68), s) h. Ma Petite Amie. SAINT-GEORGES, 8 h. 45 Trois et Une.

THEATRE DE PARIS. à 9 h La Fessée.

THEATRE CHAMPS-ELYSEES, 9 h. Vive la liberté! VARIETES, à 9 h. Les Gangsters du Château d'If (Aliiert). VIEUX-COLOMBIER, 9 h. L'Ennemie.

Music-Halls Chansonniers Cirques EN SOIREE

A. B. C.: M. et S.: Jeanne Aubert, Comedian Harmonists et 12 vedettes.

ALCAZAR, 9 h. Vive Marseille! (revue nouvelle). ALHAMBRA, 8 h. 45 La Belle Traversée. opérette. CASINO DE PARIS. 9 h. Paris en joie (Maurice Chevalier). DEUX-AXES, 9 h. Aneries 1937, nouvelle revue. THEATRE DE DIX-HEURES, à 10 h. Martini, Jean Rieux, Max Régnier, et la Revue.

EMPIRE (Et 40-00), 9 h. Cécile Sorel, Mauricet, Marguerite Viibert. 15 attract. (Matinées lundi, jeudi, samedi, dim.). POLIES-BERGERE, 9 h. En Super-Folies, revue à grand spectac't en 50 tableaux, de M. Maurice Hermite. (Joséphine Baker). Mat. samedis, dimanches.

LUNA-Ï*ARK Tous les jours, matinée et soirée attractions, dancing.

LUNE-ROUSSE, à 9 h. La revue, de Jean Marsac. LE PERCHOIR. 9 h. Exposons! (revue). Les chansonniers. TRIANON, relâche pour répétitions.

CIRQUE D'HIVER, S h. 30 Le Courrier du Texas (opérette/. Cabarets Dancings

MONTE-CRISTO, 8, r. Fromentin (Tri 42-31) Cabaret-danc. TABARIN La Joie de vivre. Attractions.

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on ce qui plaît au public d'à présent et ce qui ne lui plaît pas ? Tantôt il méconnaît et dédaigne ce qui est bien, tantôt il lui fait fête; tantôt il se délecte à des sottises, à des vulgarités sans nom, à de véritables horreurs, et tantôt il n'en veut pas. C'est bien cela qui est embarrassant. Ah! si l'on «tait certain de réussir à coup sûr en « faisant mauvais », on comprendrait que certains auteurs adoptassent une fois pour toutes cette tactique si facile à observer. Mais, au contraire cent exemples le prouvent il n'y en a pas de plus risquée. Aussi est-il préférable, ce me semble, de s'appliquer, a.tt contraire, à faire le mieux possible on a ainsi tout autant de chances d'obtenir un succès, et quand ce bonheur vous arrive on peut du moins le goûter sans honte. Mais délaissons ces graves considérations, ne nous attardons pas à ces profonds problèmes; cela nous entraînerait beaucoup trop loin! Du reste,, les lignes vertueuses et vengeresses qui précèdent ne s'appliquent pas à la i Belle Traversée, dont la musique est de bonne qualité et dont le livret serait, après tout; tort convenable, malI gré ce qu'on peut lui reprocher de S conventionnel, si on ne l'avait malènI contreusement surchargé d'épisodes inutiles, dans l'intention, sans doute,

11 parait p. Clôtures annuelles

Malgré l'Exposition prochaine deux théâtres annoncent déjà leur clôture annuelle.

Le théâtre Saint-Georges arrêtera prochainement les représentations de Trois et Une et n'annonce pas de nouvelle picce.

Quant au théâtre des Deux-Masques sa clôture prochaine sera peut-être définitive.

Comme nous demandions à M. Chambord quand, il rouvrirait le théâtre, il nous répondit .1

Quand les taxes seront supprimées. Nous ne pouvons plus tenir avec l'augmentation des frais si on ne diminue pas les taxes.

Cela n'est pas d'un bon présage. Engagement.

M. Henry Bernstein a engagé Mlle Jeanine Cr'ispin, qui vient de revenir du Maroc, pour jouer un rôle important dans sa prochaine pièce.

Générale remise

La répétition générale du Mari singulier qui devait avoir lieu ce soir est reportée à vendredi 7 mai, en matinée à 14 h. 30. Réception du service de première le vendredi, en soirée, à 20 h. 45.

A l'Opéra

Ce soir M. Vanni Marcoux reparaitra en représentations à l'Opéra dans le rôle de Guido, de Monna Vanna, de M. Henry Février, ayant pour principaux partenaires Mme Marysa Ferrer, MM. Raoul ,Jobin, Huberty.

A l'Opéra-Comique.

L'Enlèvement au Sérail, de Mozart, sera interprété demain soir jeudi par Mmes Ritter-Ciampi, Tùrba Rabier, MM. Louis Arnoult, Max de Rieux, <Gviéiiot et Guy Ferrand, sous la direction de M. Reynaldo Hahn. Le spectacle sera complété par La Rosière du Village, ,que danseront Mlle Juanina, MM. C. Tchepkas et, -Delannay, sous la direction de l'auteur, M. Henri Tomasi.

Sainte Elisabeth à Saint-Eustache. Vendredi 28 mai, à 20 h. 45, grande cérémonie religieuse et musicale La Légende de sainte Elisabeth, oratorio de Liszt. Solistes M. Charles Panzéra, Mmes M. Bunlet, M. Whita. Chœurs et orchestre 300 exécutants sous la direction de M. Alfred Cortot. Au grand orgue M. Joseph Bonnet. Location à l'église, chez Durand et Pleycl.

Ce aoir. Salle Chopin Récital à deux pianos par Maurice OHANA et Alexandre HOFSTEIN.

Ce soir, à 21 h., à la Salle de l'Ecole Normale de Musique: Récital de piano donné par ALEXANDRE KAGAN

Salle Pleyel, vendredi 7 mai, à 21 h.

i GRAND GALA

par la célèbre danseuse espagnole LAURA DE SANTELMO de l'Opéra.

MANUEL INFANTE,

compositeur et pianiste.

Places de 8 à 25 fr. Salle Durand, Kiesgen

de le rendre « plus gai ». Ils ont l'inconvénient de morceler cette intrigue vaguement policière au point de la rendre par instants incompréhensible et d'en ralentir la marche par des intermèdes indigestes, scènes laborieusement comiques dont le brave Dorville fait presque tous les frais, ou danses intempestives qu'exécutent, sans aucune raison plausible, les personnages mêmes de la pièce (formule anglo-saxonne que le bon sens il en faut, même dans la fantaisie se refuse à accepter), à moins que ce ne soient des girls et des « boys à claquettes » (?) dont la présence sur la scène et dans la pièce est absolument inexplicable, et qui, vêtus de façon étrange, sortent on ne sait d'où quand on s'y attend le moins, toujours en riant (on se demande pourquoi) et se mettent à gigoter. A un moment donné (cela se passe pendant une soirée où les invités sont en habit), à peine Mlle Révoil a-t-elle fini de chanter une valse, que M. Jack Durnell, .e Capitaine des Boys », apparaît soudain, non plus en frac, mais tout de blanc vêtu, et se met à danser (en riant, bien entendu, car M. Jack Durnell rit toujours, de même que- ses « boys » rient toujours, et que les girls de ces boys rient toujours, toujours, toujours.).

M. Jacques Rouché vu par André Boll André Boll vient de publier un petit livre sur M. Jacques Rouché dans lequel il retrace la carrière du directeur- de l'Opéra. Voici un passage consacré aux peintres que M. Rouché accueille à l'Opéra

Le niérite de M. Jacques Rouché fut de renouveler le style «décor d'Opéra». Maxime Dethomas conçut les décors et les costumes des Goyescas (Granados), ceux de Sylvia (Léo Delibes), ceux

M. Jacques Rouché.

de Cydalisc (Gabriel Pierné). Compositions décoratives, dans lesquelles s'exprima pleinement son sobre et robuste talent, fait d'équilibre et d'harmonie. Jacques Drésa se vit confier toute la décoration de Castor et Pollux (Hameau). C'est peut-être là le chef-d'œuvre de ce délicieux artiste qui ressuscita, pour la joie des yeux et dans un style bien à lui, toute une antiquité empanachée. Par la suite, Drésa mit tous ses dons au service de La Flûte enchantée, de Mozart, qui, après avoir vécu, à l'Opéra-Comique. dans une Egypte d'archéologue enlumineur, re^, trouva à l'Opéra sa couleur de légère' fantaisie.

Quant à René Piot, sa présentation décorative de La Prise de Troie et des Troyens, de Berlioz, marquera, à mon avis, une date dans l'histoire du décor peint. Certains tableaux comme la plaine de Troie, les remparts de la ville, les trirèmes dans le port, resteront comme autant d'émouvantes visions qui renforçaient le caractère dramatique de la géniale partition. Pour La Péri, de Paul Dukas, René Piot créa une sorte d'immense estampe persane, aux subtiles et précieuses harmonies, tandis que pour Elektra, de Richard Strauss, il imaginait une impressionnante cour fermée de palais grec.

Il revient à l'honneur de Valdo-Barbey d'-avoir réalisé de forts beaux décors pour l'Arlequin de Max d'Olonne et les Sept, Chansons de Malipiero. Pour Padniavati, d'Albert Roussel, ValdoBarbey sut évoquer avec intensité une Inde de laquelle tout orientalisme pittoresque était volontairement banni. Puis, ce furent de magi1ifiques 'et religieuses enluminures de Maurice Denis pour La Légende de saint Christophe; de Vincent d'Indy les compositions. décoratives de Dufresne pour L'Antar de Gabriel Dupont; tes décors d'Alexandre Benois pour Le Coq d'or de Rimsky Korsakow; ceux de Pruna. pour.le Maximilien de Darius 'i\lilhaud, et tout dernièrement encore, ceux d'Yves Alix 'pôiir Le Marchand de Venise de Reynaldô Hahn.

Quant au spectacle de danse, il confie à Dàragriès les décors de Persée et Anaro7iiède,, à Derain ceux de Salade, à Dignimont ceux de La Grisi d'autres encore comme André Hellé, Chirico, Larionov, Gontcharova, etc. trouvent ainsi l'occasion de manifester leur talent.

Les films se suivent

et ne se ressemblent pas Grande animation dans les studios de JoinviHe où se tournent en ce moment La Citadelle du Silence, Nina Petrovna et Le

Messager.

Pendant un arrêt, de La Citadelle du Silence et de Xina Petrovna, tandis que se mélangeaient dans les cours les costumes du Tyrol autrichien, ceux des infirmiers polonais, la claire robe de broderie anglaise d'Annabella, Raymond Rouleau tournait un départ de taxi avec Maurice Escande. Le bavardage joyeux de tous les artistes qui faisaient la pause donnait l'ambiance voulue dans « la rue » et occupait les loisirs des interprètes de La Citadelle du Silence et de A'iiia Petrovna. On sait, en effet, que dès qu'un artiste de cinéma ne tourne pas, son plus grand plaisir est de voir tourner ses camarades. Ces dames aux chapeaux verts étaient célèbres demain ces dames aux robes vertes connaîtront à leur tour la renommée. Panline Carton et Marguerite Pierry, la brune et la blonde; les deux inénarrables sœurs « logeuses » dans le film de Marcel Lherbier, La Citadelle du Silence sont habillées d'une façon à la fois comique, distinguée, tout à fait charmante. C'est paradoxal, mais c'est comme ça Marguerite Pierry et Pauline Carton sont d'ailleurs irrésistibles dans les rôles de vieilles demoiselles sympathiques et un peu folles.

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MADEMOISELLE DOCTEUR

A quoi bon tout cela, grands dieux Est-il possible que des auteurs « à la page » croient encore à ce genre d'attractions ? N'a-t-on pas suffisamment usé de ces niaiseries et ne s'aperçoit-on pas que même dans les revues à grand spectacle où, pourtant, leur emploi est pertinent elles ne font plus guère d'effet ?

Je crois savoir que la Bèlle Traversée fut jouée en trois actes à Angers, puis à Bruxelles, et je suis persuadé que sous cette forme et privée de l'élément « Mogador dont on l'a saturée, cette opérette était bien supérieure à ce qu'elle est devenue d'autant plus que ce qui choque de-ci de-là, ou tout au moins, détonne dans la partition, est dû, -si j'ai bien écouté, aux remaniements qu'il a fallu apporter à la pièce pour l'accommoder à la sauce NewYork. M. Marc Berthomieu, tel que le révèle la lecture de sa musique, n'aurait pas, j'en suis presque sûr, prosodié certains passages comme il l'a fait s'il n'y avait été contraint par la nécessité de hacher ses rythmes afin de leur donner des allures de danse américaine à moins que, malgré son très appréciable souci de logique, si apparent dans d'autres pages, il n'ait, de son plein gré, sacrifié à cette mode qui prévalut après la guerre, mais qui a. fait son temps et qu'il faudrait défi-

L E > C i NE M A

DANS LES STUDIOS.

André Hugon tourne « Sarati le Terrible » adapté à l'écran d'après le roman de Jean Vignaud

C'est Harry Baur qui personnifie le redoutable Sarati, grand chef des dockers d'Alger, homme rude et cruel. Dans les décors représentant une chambre simple d'aspect presque monacal, Sarati, gravement malade, est étendu sur son lit. Les sourcils en bataille, un anneau d'or à l'oreille gauche, une chemise brodée s'ouvre sur sa puissante poitrine il n'a néanmoins rien de l'homme terrible qui fait trembler les plus courageux, il est vaincu par le mal. André Hugo ayant accordé quelques instants de repos à Harry Baur, nous en profitons pour lui demander ses impressions sur le film.

Je reviens d'Alger, où nous avons tourné tous les extérieurs sur les quais, dans la ville, à la casbah et dans les « casse-croûte » sur les chantiers. La composition du rôle de Sarati m'a vivement intéressé. Venu de Sicile, cet homme misérable et sans appui d'aucune sorte vit par des moyens de fortune. Il a faim, il vend son unique bien, une gargoulette » il achète et vend tout ce qu'il peut avec ses maigres bénéfices, il arrive à se procurer un âne, et c'est le début de sa fortune. Ensuite, il donnait d'une main et reprenait de l'autre. L'ambiance dans laquelle se déroule l'action a été admirablement rendue et mettra en valeur tous les curieux personnages de Jean Vergnaud. Deux rôles féminins importants dans le film celui de ma compagne Remedioz, interprété par ma femme, R. Radije, et celui de Rose, ma filleule, qui est tenu par une jeune débutante, Jacqueline Laurent. J'aime Rose, et moi, l'homme résistant à toutes les épreuves, je deviens un être sans volonté devant les yeux candides de cette petite fille de dix-sept ans.

Les prises de vues ont repris. Nous quittons la chambre de Sarati dans le patio de sa maison, nous retrouvons trois personnages importants du film Jean Tissier, méconnaissable sous ses haillons, la figure hâlée par le soleil d'Alger; il est le beau-frère de Sarati, il vit à ses crochets le travail le répugne, il boit, il fume, il rêve.

Et voici le poète arabe Senkini. qui est venu d'Alger dans le film, il est l'homme de confiance de Sarati; à son cou il a suspendu à un chiffon sale une clef, celle de la maison de son maître. George Rigault, que nous avons l'habitude de voir à l'écran dans des rôles d'hommes élégants et distingués, nous apparaît sous l'aspect d'un jeune dévoyé venu d'on ne sait où, employé parmi l'équipe des porteurs de charbon il aime Rose lui aussi et, naturellement, tout finira par un mariage.

ON TOURNE,,

Dans 52e Rue que Walter Wanger annonce, un rôle important a été confié à Pat Paterson, que ses admirateurs seront heureux de revoir à l'écran.

PROGRAMME D E S CINEMAS

films parlants français.

AGRICULTEURS M. 14 h. 30, 17 h. S., 21 Il. Police mond. A AUBERT 12 h., 0 h. 45 L'Homme à abattre. BONAPARTE M., 14 h. 30, 17 h. S., 21 h. Rendez-vous. Champs-Elysées.

CINE-OPERA l'. 14 à 20 h. Soir., 21. h.: Rendez-vous. Champs-Elysées.

CESAR 14 h. 45-18 h. 45. Soir.. 21 h. 15 Rendez-vous. Champs-Elysées.

DEMOUKS 14 h. 45, 20 h, 45 Avec le sourire.

IMPERIAL Mademoiselle Docteur.

+ GAUMONT P. 14 h. -2 h. A nous deux, Madame la Vie! GR. CINE-AUBERT 14 h. 30, 20 h. 30 Vous n'avez rien à déclarer?

HELDER La Dame de Vittel. Texas Rangers.

LUTETIA P. Î4 h.-19 h., 20 h. 45 Une femme sans importance.

LUX Passe-Partout.

MADELEINE 12 h. à 1 h. 30 L'Ile des venvej. MAX-LINDER 12 2, 14 11, Vi 4, 18 h., 21 15, 24 h. Ignace. MARIGNAN: 14 h., 1 h. Marthe Richard.

MARIVAUX 14 h. à 1 h. 30 Marthe Richard. MOULIN ROUGE P. 14 h. 30-19 h., 21 h. Le Jardin d'Allah, Le Mot de Cambronne.

NOTRE-CINE Bichon. Le Démolisseur.

+ OLYMPIA P. 13 h. à 1 h. Arsène Lupin détective. PAGODE 14 h 21 h. Le Roi.

PASSY Mauvais garçon..

4 PARAMOUNT P. 13 h. à 1 h. Nuits de feu. PEREIRE 15 h., 21 h. Le Chemin de Rio.

+ REX 12 h., 2 h 30 Un grand amour de Beethoven. SCALA P. 12 h. à 1 h. Le Mot de Cambronne. VICTOR-HUGO 14 h., 19 h. S., 20 h. 45 Femme sans importance, 42» Rue.

Films pariants anglais.

AIGLON 14 h., 24 h. 30 Courrier de Chine. AMBASSADEURS 14,30, 19 h. S.. 21 h. La Baie du destin (Anuabella).

Dans la tempête 14 15, 17 2, 19 53, 22 44. Normandie. Eléphant Boy 15 h., 17 h. 33, 22 h. 27. Colisce. Au Seuil de la vie 15 45, 17 12, 19 1:), 21 28, 23 35. Paris. L'Ile des veuves 12 h., 14 h. 2, 1C h. 7, 18 11. <J, 20 h. 11, 22 h. 6, 24 h. 18. Madeleine. L'Appel de la folie 15 h., 17 h., 22 h. 15. Studio 2S. L'Escadron blanc 15 h., 17 h., 22 h. Studio Etoile. L'Etudiant de Prague 15 h. 41, 18 h. 32, 21 h. 23. Normandie. L'Homme à abattre: 12 19, 14 27, 16 45, 18 48, 21 1, 23 1. Aubert. La Baie du destin 15 h., 17 h., 22 h. Ambassadeurs. Les Démons de la mer 14 h. 45, 1C h. 40, 18 h. 35, 20 h. 30, 22 h. 25, 0 h. 20. Helder. Le Meurtre de John Carter 15 h., 16 45, 18 45. 22 h. Panthéon. Ignace 12 h. 10, 13 h. 35, 16 h. 5, 18 h. 15, 20 h. 45, 22 h. 35. 0 h. 10. Max-Linder.

A. d'H.

Mireille Perrey et Pauley sont les principaux interprètes du film «Mon député et sa femme ».

DERRIERE L'ECRAN

Vedette et championne

.Katherine Hcphurii qui vient de terminer aux côtés de Franchot Tone Qualily Street, tiré de. l'œuvre de sir James M. Barrie, est la première joueuse de golf de toute les vedettes d'Hollywood. Dès que ses occupations et son travail lui laissent un instant de répit, on la voit aussitôt sur le terrain du Golf Club de Los Angelès. Ses partenaires sont toujours des professionnels. C'est une tout autre image d'elle-même que nous donne ainsi »la grande vedette, que nous étions habitués de voir portant crinoline, robes à paniers ou du temps des « Merveilleuses » ou encore 'parée des riches toilettes de l'époque Marie-Stuart. Toujours enveloppée de rubans, de dentelles, de guipures et de mille autres colifichets, ces petits « riens » qu'aimaient tant les femmes romantiques, elle porte, lorsqu'elle s'adonne à son sport favori, une simple culotte de golf et une chemisette de soie, et ceci avec autant de grâce et d'aisance que la plus fragile des toilettes.

Loretta Young est la vedette de « Amour en première page ». Ce film passe à l'Avenue.

♦ APOLLO 14 h., 2 h. Femmes marquées.

AVENUE P. 14 h. 30 à 19 h. Soir, 21 h. 15 Amour en première paee.

BALZAC 14 à 19 h. 30. Soir., 21 h. 15 Tchin-Tchin. 0 CAMEO P. 14 h. à 0 Il. 30 Thêodora devient folle. COURCELLES P. 14 à 19 h. S., 21 h. Loyd's de Londres et Sous le masque, avec Péter Lore.

CH.-ELYSEES P 14 45, 17 15, 21 15 Les Horizons perdus. COLISEE P. 14 à 19 il. S., 21 h. Eléphant Boy. EDOUARD-VII 11 h., 16 30, 21 h. That Girl from Paris. ELYSEE-CINEMA: Sa Majesté est de sortie.

ERMITAGE P. 14 à 19 h. S., 21 h. Une fine mouche (W. Powell).

4 HELDER P. 14 à 1 h. 30 Démons de la mer. MARBEUF 14 h à 21 h. 15 Le Démon sur la ville. MOZART 14 h. 45, 20 h. 45 Rembrandt.

< NORMANDIE P. 14 h. à 24 h. Dans la tempête. NAPOLEON P 11 à 19 h. S., 21 h. Tarzan s'évade. MIR.-LORD-BYRON: 14,30-19 h. S., 21 h.: Three Smart Girls. LE PARIS: li Il. à 1 h. 30 Au Seuil de la vie. PANTHEON 14.15 à 20 h. S.. 21,15 Le Meurtre de John Carter.

PASSY Les Révoltés du « Bounty n.

RANELAGH S., 21 h. Chercheuses d'or. ·

STUDIO 28 15 h., 17 h., 22 h. 15 Monnaie de singe. STUDIO UNIVERSEL Dodsworth, Désiré.

Films partants allemands.

PARKASSE P. 14 h. 30-19 h. S., ?1 h. Savoy Hôtel. + NORMANDIE P. 14 h. à 24 11. L'Etudiant de Prague. Film parlant italien.

ST. ETOILE 14,30, 16,45, 21 h., s.-t. fr. Escadron blanc. Salles d'actualité.

+ PARIS-SOIR 10 h.-l h. La Marche du temps n° 3, Bengal Tiger.

Les salles marquées du signe 6 donnent un spectacle entièrement permanent.

L'HEURE DU GRAND FILM:

TMHorizonsnetdus:14)5,1715,2145. ~Ciné-Ch.-Elyséea. Amour en première page 15 h. 20. 17 h. 32, 22 h. 1; Avenue. Marthe Richard '14 35, 1G 45, 19 50, 21 h" 23 10. Marignan. Arsène Lupin 13 15, 15 20, 17 25, 19 30. 21 3S, 23 40. Olympia. Nuits de feu 13 h.. 14 50. 16 55, 19 5, 21 15, 23 2o. Paramount. Marthe Richard 21 h. ln, 23 h. 26. Marivaux. Le Démon sur la ville 15 50, 17 20 et 22 h. Marbeuf. Rendez-vous. Champs-Elysées 14 h. 40, 16 h. 50, 18 h. 40, 22 h. Ciné-Opéra. l'olice mondaine 15 h. 45, 21 h. 45. Agriculteurs. Rendez-vous. Champs-Elysées 15, h. 45, 21 h. 45. Bonaparte. Rendez-vous Champs-Elysées 15 h. 15-17 h.2h~ Le César. That Girl from Paris 14 h :15, 17 h. 5, 21 h. 50. Edouard-VII. Tchin-Tchin:15h.l5.17h.40.22h.lO. Balzac. 3 jeunes filles à la page 15 11, 17 21, 22 11. Mir.-Lord-Byron.

nitivement abandonner. M. Maurice Yvain, avec sa charmante gaminerie d'enfant terrible, fut l'un des premiers sinon le premier à la pratiquer dans quelques-uns des couplets les plus réussis de Ta Bouche, et avec tant de franchise je dirai même de cynisme avec tant de chic et de nerf, qu'on était incapable de lui en vouloir. Mais depuis, on a vraiment par trop abusé de ce procédé qui donne à tout ce qu'on chante un air de traduction, et il est grand temps que la musique française d'opérette reprenne enfin l'accent français.

M. Berthomieu est de ceux qui peuvent avec efficacité s'efforcer de le lui rendre, en même temps que bien d'autres traits essentiels qui contribuaient à son charme avant l'invasion des nègres. Car c'est un musicien soigneux et instruit qui, de plus, a des idées (il les accueille souvent avec trop de complaisance) et qui ne rougit pas de les exposer tout simplement, sans artifices inutiles, ce qui ne l'empêche pas de les assaisonner finement quand il convient, étant bon harmoniste et sachant écrire. Il sait également instrumenter et il v a dans son orchestration de fort jolis détails. Enfin, il ne craint point de paraître ému, ce qui est fort rare chez les actuels compositeurs .d'opérettes. Ces qualités diverses lui

Greta Garbo

sera-t-elle arrêtée? .Pour n'avoir pas répondu à la convocation du tribunal Los-Angeles, .4 mai. La célèbre actrice de cinéma Greta Garbo est poursuivie devant la justice par un ancien producteur de films allemand, David Schratter. Ce dernier lui réclame une somme de 250,000 francs, qu'il lui aurait prêtée il y a une dizaine d'années.

L'artiste n'ayant pas comparu devant la justice, l'avocat du « demandeur » a réclamé son arrestation.

L'affaire a été reportée au 21 juin. Mais il est probable que les choses seront arrangées avant cette date-

LES FILMS DE DEMAIN

« Le Mystère de la section 8 » (Dark Journey)

Ce titre sera présenté, en version originale à l'Aubert-Palace, à partir du vendredi 7 mai. Réalisé par Victor Saville, l'auteur de « J'étais une espionne », ce film est d'un intérêt captivant. Il nous dévoile les mystères de l'espionI nage pendant la guerre dans les pays s I Scandinaves, et nous expose une série d'aventures aux .multiples péripéties. « Le Mystère de la section 8 » se distingue par un scénario très original et une interprétation hors pair avec Conrad Veidt, Vivien Lcigh en tête d'une importante distribution.

« Le Secret de Stamboul »

Vendredi, le cinéma Normandie passera sur son écran le « Secret de Stamboul », dernier film tourné par le grand artiste anglais Frank Wosper, et terminé par lui quelques semaines avant sa fin tragique.

:A,sts c'ôlés, le principal rôle féminin est interprété par Valérie .Hobson dans le personnage de Tania, émigrée russe. Ce film déroule ses péripéties dans l'admirable panorama de Stamboul, si souvent chantée par les poètes.

permettent d'aspirer à d'heureuses destinées sans avoir besoin de recourir à des moyens critiquables et d'ailleurs, hélas fallacieux.

.̃

L'Alhambra a, comme on dit, bien fait les choses et, tout d'abord, il convient de le féliciter de son orchestre qui est fort bon et que M. Fred Mele dirige excellemment. Il y a des décors importants, à constructions difficultueuses, des costumes coûteux, un nombreux personnel dansant et chantant, et un « bon plateau » Mlles Fanély Révoil, toujours capiteuse et, par moments, pleine d'expression, Gen Karquel qui joue et chante gentiment; Benoiste Lab, fantaisiste débridée et qui peut amuser,et Sophia Botény, dont la grâce exotique et la voix délicate ont beaucoup plu MM. Daniel Vigneau, qu'on s'est réjoui de retrouver avec son bel organe au timbre riche et sa grande expérience du théâtre M. Dorville, dont c le nom seul me dispense d'en dire plus long »; M. Fred Carault, qui soupire agréablement la romance, et M. Max -Révol, qui, non content d'être un très habile danseur, se dépense inlassablement pour faire rire. Il y parvient parfois.

Reynaldo Hahn.

Les jeunes agresseurs du petit Gignoux sont entendus par le juge

Lyon, 4 n\ai. M. Fure-Pinguely, juge d'instruction, a interrogé, ce matin, les treize enfants compromis dans la bagarre dont le petit Paul Gignoux a été la malheureuse victime, et dont onze sont confiés aux bons soins des religieuses de l'Hôtel-Dieu. Certains d'entre eux ont été entendus seuls, les autres en \presence de leurs parents. Deux dîentre eux ont été remis à leurs parents, car le premier n'assistait pas la bagarre et,le second, s'il jeta des pierres, les lança sur les agresseurs de Paul Gignoux pour défendre celui-ci. Deux nouveaux enfants, en revanche, seront compromis dans l'affaire.

Le juge d'instruction ne croit pas qu'il faille attribuer le drame à l'excitation directe d'agitateurs politiques. Il se confirme que c'est une fillette d'une dizaine d'années qui est la cause initiale du drame.

Cette enfant, d'un caractère si insupportable que sa mère était récemment déterminée à la confier à l'Assistance publique, avait été renvoyée de l'école dix jours avant le drame, et elle avait été refusée à la première communion. Lorsqu'elle vit passer le petit Gignoux à bicyclette, elle le traita de fille, et montra ses longs cheveux. Le petit Paul riposta en tirant la langue et il continua sa route. Mais, d'autres fillettes se joignirent à la première et Paul Giguoux répondit du tac au tac par d'autres moqueries enfantines. C'est alors que la bande de gamins qui jouait non loin de lit intervint avec la brutalité inconsciente que l'on sait. Les parents de Paul Gignoux ont refusé de se porter partie civile jusqu'à présent et l'on cite même des parents des enfants criminels qui suivirent le cortège funèbre de Paul Gignoux.

Un procès en faux témoignage fait rebondir l'af faire Lindbergh New-York, 4 mais: Un nouveau « procès Lindbergh s'es ouvert à Newark, à la suite de la mise en accusation de deux détectives, un nommé Parker et son fils, déclarés coupables de faux témoignage dans l'affaire Lindbergh. Le gouverneur Hoffmann est également impliqué dans ce procès, et plus de cent vingt témoins seront convoqués.

C'est le troisième grand procès américain en corrélation avec l'enlèvement du jeune fils du colonel Lindbergh.

*+.

Dieudonné blessé

dans un accident de cheval Dieudonné, qui, hier matin, participait à la fête sportive organisée, en forêt de Saint-Germain, par le Club hippique des artistes, a fait une chute de cheval et a été blessé d'un coup de sabot à la mâchoire et à l'arcade sourcilière. Il

R A B> I ©

distingue, dès le matin. On souhaite que ce soit « tous les jours fête ».

9 h. 45. RADIO-PARIS Jane Evrard et son orchestre jèmimn. Œuvres de CU Gervaise, Haydn, PurceU, Grélry, Vivaldi, Rocsgcn Champion, Boell. mann.

20 h, LONDRES REGIONAL AlccsU, de Gluik (Premier acte), transmis du Covcnt Gardai. 20 h. 25. TOUR EIFFEL Relais de l'OpéraComique. L'Enlèvement' au sérail, opéra de Mozart, avec Mmes Ritter-Ciampi, Turbi-Rabier, MM. Arnoult, de Rkux. Guèiiàt, Faraud. Orchestre sous la direction de M. Reynaldo Hakn. Lu Rosière du village, ballet d'Henri Tonujsi, sous la direction de l'auteur.

21 h. 30, LUXfàlBOVRG Concert sons la di. rection de M. Paisis, avec Alice Hcrckcl, altiste. Concerto pour alto et orchestre (Ilacndct); Prélude et mort d'Yseult (Wagner); Les Préludes (Liszt); Symphonie n" 6 en si mineur, pathétique (Tsckaikoviski).

ORCHESTRE

19 h. NATIONAL ANGLAIS Orchestre de la. BBC. Le Baiser, ouverture (Smetana) Symphonie militaire (Haydn); Sylvia, musique de ballet (Delibes).

16 1. 55. NORD, REGIONAL Variations pour chœur, orgue et "orchestre sur God Save tlie King (pour Tannée du Couronnement).

20 h., SUISSE ROMANDE Œuvres de Brahms (Variations sur le Choral de Saint-Antoine; Dcubk concerto pour violon et orchestre; 4« Symphonie en mi mineur).

20 h., COLOGNE Purcell, Mozart, Schubert, Scriabine, Debussy, Ravel.

20 h. 30 RENNES-BRETAGNE Concert sous la direction de M. Bilowski (Haendel, Bach, Mozart. Lulli, Berlioz, Schumann, Bloch). 20 h. 30 LILLE Soirée Liszt.

21 h., PRAGUE Musique tchèque.

21 h. 20. NATIONAL ANGLAIS Œuvres de Bantock, puis « Roi -Salomon », pour chmur, rccitant et orchestre.

MUSIQUE DE CHAMBRE ET SOLI Il h., POSTE PARISIEN Choeur de l'Eglise russe à Paris.

1 h., RADIO-PARIS Concert d'orgue. U h., RADIO-PARIS Chansons de Folklore de l'Ile-de-France, par M. Tranchant et Jacqueline Grillât.

1S h., PARIS P. T. T. Concert d'orgue. 18 h. 30, LEIPZJG Piano et violon (Mozart, Haydn, Bach).

20 h. 30, RADIO-PARIS Le Trio d'anches de Paris Œuvres de Haendel, Godard, Gounod, Schubert, Foret. Balakireff. Rimski, Ferroud). 21 h. 40, SUISSE ROMANDE Récital de violoncelle.

MUSIQUE LEGERE ET VARIETES 14 h., RADIO-PARIS Emission enfantine (Guy de Téramond).

14 h. 15. POSTE PARISIEN Demi'heure des petits amateurs.

14 h. 30, PARIS P. T. T. Emission enfantine (R.-P. Greffe).

19 h., RADIO-PARIS Demi-heure d'sventures. 20 h., PARIS P. T. T. Demi-heure surprise. 21 h., ROME Les Cloches de Corneville, de Planquette.

OPERA

20 b. 15, STRASBOURG Boccace, de Suppé. THEATRE

14 h. 45, POSTE PARISIEN Altitude 3.200, de J. Luchaire.

20 h. 30, PARIS P. T. T. Miche, comédie en trois actes d'Etienne Rey.

Mercredis mai

;ÎO.k. ,30, -P'AWS P. T.. T. Emission de jolklorc éÊtoSQcrèé à v. Lil'*c en Flandre », avec la Société des Rosatî de France. °

20. h. 30, TOUR EIFFEL Les classiques ou.bliés du dix-ky'1 terne siècle, «'L'Amant bourru», comédie de Ùiouvcl (17.77), par la troupe de la Tour.

20 h. 30, STRASBOURG Concert do musique hongroise par l'Orchestre National sous ta' direction.- de- -AI. htshclôrccht. Ce qu'on entend sur la montagne {Lisst) Concerto pour Piano et or.chestre (Hummcl) par Jean Doyen Ruralia Hwigariù.n®* 1 et 2 (Dolutanyi) Images de h Hongrie (llthi Bartok) Rapsodie. pour violon et orchestre (.Bartok), par M. Pcrlemutcr Le Mandarin mer̃œillcux (Bartok).

11 b. 30. PARIS P. T. T. Musique de chambre. Trio en si bémol (Schubert) Mélodies de Lisst, Brahms rt DIrsrRuerite Caaal, par ~fHe Ce)-- itay Spiritual and blue-s (Tansman), Deux mã zurkas (TanstHan),: par M. Kartuii.

ORCHESTRE

20 h.. NORD REGIONAL Symphonie n" 4 en mi xriineur (Brahms)

J0 h' COLOGNE. De Bruxelles. Concert sous la direction de ïranz André. Musiciens belges (.Torigèn, Mculemans, Van Hofl, Schoemaker, Absil, Chevreuille, Màrsicfc).

20 ̃•-h". 45, STUTTGART Soirée Beethoven 1 (Concerto pour violon et orchestre Symphonie en ut rumeur).

22 .h. 10, NATIONAL ANGLAIS Orche-tr ̃<ie: la-B. B. Cet Irène Kohler, pianiste. Première symphonie en ut (Beethoven) Nuits dans les jasfins d'Espagne (Falla) f Orientale (Gmnados) Triana (Albeniï).

MUSIQUE DE CHAMBRE ET SOLI

17 h: 30. RADIO-PARIS Pièces pour piano. 1S fi., PARIS P. T. T. Mélodies. 20 h. 40, SUISSE ROMANDE Récital de

piano.

•20:'h. 50, MIDLAND REGIONAL: Chansons de ̃ Hotet.

21 h.. VARSOVIE Œuvres de Chopin. ,22. li., POSTE PARISIEN Quatuor de De-

bu~y;

̃ 22 'h. 40, MUNICH Violon et piano. 22\h. 30, FRANCFORT Sonate (Regeî).. MUSIQUE LEGERE ET VARIETES

14. h. 30, PARIS P. T. T. La radio aux

• «vfugles.

1S h. RADIO-PARIS Demi-heure des jeunes. 20 h. 35, POSTE PARISIEN Fantaisie. 21 -h. 5, RADIO-CITE Le réveil du facteur. 21 h. 10, POSTE PARISIEN Mireille MaJazine.

OPERA

19 h. 25, VIENNE La FiHe du Far-West, 4e Puccinî.

20' h. 10, BORDEAUX Relais de l'Opéra. Monnà Vanna, de Février. Le Spectre de la rosé, de Weber.

20 h. 30, RADIO-PARIS Le Domino Noir, d'Auber, sous la direction de M. Bigot. de Sivil 20 h. 45, BRESLAU Le Earbzier de Séville. de Rosâini..

Mouvements de bâtiments Les bâtiments de l'escadre de l'Atlantique ont appareillé, pour exercices.

Le croiseur Jean-de-Viennc a appareillé d'Alicante à destination de Valence. Le contre-torpilleur Vauban a appareillé de Volo à destination de Salonique. Avisos. Le D'Entrecasteaux a appareillé de Belize à destination de Carthugène le Bougainville, venant de Calcutta, est arrivé à Mahé le Dumont-D'Urvillc. venant de Chinwangtad, est arrivé à Kutong la Somme, venant de Castro-Lrdiales, est arrivé Saint-Jeau-de-Luz l'Ancre, venant de Dunkerque, est arrivé à Calais le Quentin-Roosevelt a appareillé de Crookhaven à destination des Pêcheries.

Un nouveau carburant

Le ministre de la défense nationale assiste à quelques expériences Le ministre des la défense nationale, accompagné du général Gamelin, du contrôleur genéral Jacomet, a visité hier matin la « station d'essais de carbonite », à la Poudrerie de Sevran-Livry il a été reçu par M. Charles Baron, président de la commis- sion des mines de la Chambre des députés. Le président Daladier a suivi avec un particulier intérêt les essais de ce nouveau carburant métropolitain, qui est obtenu par distillation en vase clos, en partant du charbon de bois.

Tous k l'écoute ce sotr sur l'anteiut« de RADIO-CITE à 10 h. 55

THEATRE DES AMBASSADEURS LE MIÎSIC=HALL DES JEUNES offert par

UV1TAN

i> résille par REDA OAinE

et présenté par JEAN TBANCHAXT.

Jeudi 6 mai

C'est -.rémission la plus matinale qui tetiendra notre attention. Nous avons «bté l'excellent ensemble d'instruments A cordes dirige par Jane Evrard, qui ne ée borne pas à rajeunir les vieux chefsd'œuvre un peu poussiéreux du passé, mais demande aux meilleurs de nos contemporains des pages inédites. Pour un jour de fête, le Poste National se Les MAUX d'ESTOMAC VOUS GUETTENT

Quel que soit l'âge, nul n'est jamai» è l'abri des maux d'estomac.

'te point de départ de vos maux digestifs sera peut-être un repas pris à la hâte, ou quelque petite "bombance" trop souvent répétée. Tout d'abord l'estomac accomplit sans mot dire le surcroît de travail qui lui est impose mais à la longue il se lasse et ce sont les lourdeurs et cette sensation de malaise, que vous sentez après les repas. Ces troubles sont la conséquence d'un séjour trop prolongé des aliments dans l'estomac; parfois c'est un excès d'acidité qui irrite les parois délicates de l'estomac d'où aigreurs et renvois. Pour soulager ces malaises qui peuvent mener a la dyspepsie, la çasîrite, oujnéme l'ulcération, la Magnésie Bismurée est sans égale. Dès la toute première dose de Magnésie Bismurèe l'excès nocif d'acidité est neutralisé, toute douleur disparaît comme par enchantement et, en peu de temps, la digestion se rétablit. La --Magnésie Bismurée, le sauveur de l'estomac, est en vente dans toutes les pharmacies en poudre ou comprimes. Frs 10 ou grand format économique Frs 11.85.

BRIDGE

UN JOUR

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Pas d> Passeport

3OV. da réduction au départ de toutes les gares du Réseau pour reloindre f excursion.

Problème N° 135 bis A. RBTNALD

Pique 10 7 2

Carnau 9 8 6

Trèfle 3

B

C D A

Pique 6 5 4

Carreau 4 3 2 Trèfle 2

Carreau 9 7 Trèfle 9 8 Cœur 10 9 8

Pique 8 8 Il

Cœur 7 6 5 4- ,I

Trèlle ID

Sans atout.

A joue et fait 6 levées sur' Î. La solution paraîtra le 12 mai

Solution du problème N 134 bis paru le 28 avril

A. REYNA1J)

V> A joue cœur A C » n » D B » » 10 D » » 2 2» A » carr. V C » » D B » trèfle 5 D » » 8

3° C joue treile D B » » 6 D » » 9 A » » A i° A » carr. R C » » A B » trèfle 7 D » » 10

Renseignez-vous dans les Bureaux de Tourisme de Paris Si-Lazare, Montparnasse et Rouen R.-D. et dans les Gares du Réseau.

5» C joue coeur R

B » » V

D » » 3

A » » 7" ̃

Quelle que soit la carte jouée par C les trois dernières levées appartiennent à B. A et B font 5 'levées sur 8.

Rajeunirez voire organijmc Vous ignorerez les tourments physiques et moraux, vous resterez toujours jeunes si vous prenez les Sels Vaillant. Faites donc comme ce vieillard et vous serez plus jeunes chaque matin f Les Sels Vaillant suppléent dans l'organisme

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d'origine arthritique. Rhumatismes, goutte,

SU affections de la peau. Hs nettoient les reins

/& H A et pacifient le sans. Ils' nettoient, les r8ns

CP 11

LITIHINÉS

M*»«FR|RE, l^wM PARIS ^^{j LLANT

<)t/o*<a-.t~t~ & /~«-.aA~<<– < ~f -~6~M6M~A~&<

Droits de souscription

11 mai 1937. Faux, Electricité de l'Indochine 157, 156, 155.

14 mai 1937. Bambao, c. 21 6. 14 mai 1937. Bambao, c. 1 14. 18 mai 1937 Carvin 570, 600, 593. 28 mai 1937. Comptoir Lyon-Allemand 28.

31 mai 1937. Givet à 1/100 act. GivetIzieux 8 50.

31 mai 1937. lïieux à 1/100 a. GivetIztaix S 50.

31 mai 1937. Givet à 1/100 pt GivetIzieux 7 50.

31 mai 1937. Izieux à 1/100 pt GivetIzieux 7 50.

31 mai 1937. Givet à 1/3 ob. GivetIzieux 62.

31 mai 1937. Izieux à 1/5 ob. GivetIzieux 62.

21 juin 1937. Auxiliaire de Navigation 470.

23 juin 1937. Fr. d'Eclair. Chauff. Gaz 190.

29 juin 1937. Union Phénix Espagnol m.

1er juillet 1937. Hévéas de Tayninli 400.

A NOS ABONNES

Pour éviter toute interruption dans leur service, nous prions ceux de nos abonnés dont l'abonnement se termine le 15 de ce mois de bien vouloir ne pas attendre le dernier jour pour nous adresser le montant du renouvellement.

La date d'échéance est indiqztée sut la bande d'envoi.

LE FIGARO ECONOMIQUE ET FINANCIER

iMi^IRCIHIÉ PEIJ ACTIF IMI-A-ÏS FERME

Rentes hésitantes. Un succès pour le bon sens la différenciation des statistiques de la position de place. Pour la première fois depuis 1929, moins de 1.500.000 chômeurs en Grande-Bretagne

L'échéance

des conventions collectives Dans plusieurs industries et, par exemple, dans les houillères, les conventions collectives du travail étaient appliquées bien avant l'année 1936. Mais c'est la loi du 24 juin qui a donné à ce régime, sous certaines conditions, un caractère obligatoire. Sans attendre que les Chambres se soient prononcées, comme leur décision ne faisait aucun doute, des conventions ont été conclues dès, le début de ce mois. Pour deux raisons, comme le Figaro l'a déjà fait observer,, les premières se trouvent être aussi les plus importantes. D'abord, les dispositions arrêtées forment des précédents, et elles contribuent à fixer celles qui sont en cours de négociation. Ensuite, l'exemple donné est d'une force d'autant plus grande qu'il concerne un groupe plus considérable de l'économie nationale. En l'occurrence, ce sont les industries métallurgiques de la région parisienne qui viennent en tête de liste, avec une convention -du 12 juin. Pourquoi ces précisions sont-elles utiles à reproduire ? Selon une règle à peu près générale, les délais de dénonciation des arrangements convenus pour une durée d'un an, sont d'un mois. Par conséquent, c'est à partir de la première décade' de mai que se posera le problème du renouvellement des conventions collectives.

En se plaçant à un point de vue général, il est permis de négliger les amodiations particulières qui seront réclamées. Même les hausses de salaires, qui seront à débattre, ne pourront exercer une influence d'ensemble sur l'économie nationale. On a l'espoir que ces demandes ne seront pas insensées. Le déclin de l'activité économique appuiera, d'ailleurs, la cause de la raison. Enfin, la procédure légale d'arbitrage servira, au besoin, à reporter, ou même à dénouer, les conflits possibles. Par d'autres revendications qui ne seraient plus d'ordre professionnel, les choses risquent de se gâter. La C. G. T. a fait connaître, publiquement, sa volonté d'imposer, dans les futures conventions collectives, le contrôle syndical de l'embauche. Sous un euphémisme qui ne trompera personne, c'est exactement un monopole qu'elle veut s'arroger. La question ainsi énoncée déborde la technique. Elle relève de ce qu'on appelle, avec une grâce ravissante, des «réformes de structure ». Dans la langue française ancienne, on parlait, plus simplement, de révolution. Ce très grave débat pourra-t-il être tranché sans troubles sérieux ? Trouvera-t-on quelque moyen de l'ajourner, dans un esprit de collaboration dont ce serait, à vrai dire, la première manifestation ? Pour l'évolution du crédit, dans le courant dp mois, rien n'est de plus grave consequence que les réponses à trouver. F.-F. Legueu.

LES CHANGES

Reprise finale de la livre et du dollar

Après avoir baissé jusqu'à 109,10 dans la matinée, la livre est revenue à 109.65. et 109,80 contre 109,95 la veille. Le dollar se retrouve à 22,235 contre 22,28. A terme, les reports sont inchangés.

y avoir de classe ouvrière heureuse dans un pays ruiné. »

.Mais j'ai dit aussi « ne peut y avoir de paix sociale durable dans un pays ou .1 la classe ouvrière est malheureuse.» » Tels sont les deux axes d'une politique nationale qui réclame des sacrifices à tous et qui lui assigne un but commun la réconciliation des classes dans la prospérité et dans la force française. & Nous ayons plaisir à constater que nos vues sur la conjoncture boursière coïncident avec celles de l'éminent tech. nicien qu'est M. Pierre Martignan, qui écrit, en effet, dans l' « Assaut » Il semble donc bien que ceux qui disposent de liquidités ont intérêt à profiter de cette baisse pour acheter des valeurs dont les cours sont souvent redevenus intéressants.

S> Au 19 avril, il y avait en GrandeBretagne 152.000 personnes employées de plus qu'au 15 mars 1937 et 609.000 de plus qu'au 27 avril 1936. Pour la première fois depuis 1929, le nombre des chômeurs est tombé au-dessous de 1.500.000.

© Cette bonne nouvelle, jointe à l'allégement de la situation technique et au redressement de certaines matières premières comme le cuivre, le zinc et le caoutchouc du « Stock Exchange » de Londres.

© New-York est ferme. Le marché n'est pas très actif, 850.000 au total. Dès l'ouverture le marché est bien disposé et la clôture s'effectue avec une hausse de 1 à 3 points. Les céréales sont soutenues sauf le blé à Chicago qui perd 2 points. Coton et caoutchouc en légère avance.

viron aa -maximum, il fl a quelques mois. Le dégonflement est sensible. S? La position vendeur a été ramenée de 217 à 187 millions, dont 77 millions représentant des rentes et 110 tes autres valeurs.

̃© On notera, en passant, que des considérations d'opportunité ont favordblement déterminé la décision de la Chambre syndicale. On chiffrait généralement en Bourse la position sur les rentes et autres fonds publics à la moitié ou aux deux tiers de la position totale. La statistique révèle que, en ce moment, il n'en est rien et que la position sur les rentes est inférieure au tiers de la position totale. Cette constatation est de nature à renforcer le crédit public. Empressons-nous d'ajouter que c«la n'enlève rien, bien au contraire, aux éloges que mérite la Chambre syndicale pour l'effort vers la clarté, qu'elle vient de faire.

© Le fait qu'à la suite du redressement de ces derniers jours, un certain nombre d'opérateurs se sont portés vendeurs à découvert, escomptant un retombement des cours, pourrait constituer un soutien non négligeable pour le marché.

© « Ce qui est urgent, aujourd'hui, pour le régime, ce n'est pas de se réformer, c'est de réussir », écrit M. Paul Reynaud dans la « Revue de Paris » Cette politique n'est plus afl'airç, de personne ni de classe. Elle résulte, à la fois, de la leçon de l'expérience des autres et des conditions mêmes de notre vie nationale..

Je l'ai dit à la Chambre « Il ne peut

& Sans que le volume des'affaires se soit développé, le marché a conservé ses bonnes dispositions, tout au moins dans le compartiment des valeurs à revenu variable. Les rentes ont manifesté quelque hésitation et perdent près d'un d«inipoint du 4 1925, qui gagne 10 centimes.

'$> Assez fermes à l'ouverture, les- valeurs internationales demeurent bien orientées durant toute la séance et terminent 6 peu près au plus haut. La Royal Dutch, toujours demandée par Amsterdam, gagne 83 francs. Seconde séance assez ferme. Les valeurs à revenu variable françaises, peul-être légèrement moins demandées que les internationales, gagnent néanmoins, dans la plupart des cas, des fractions. & Nous enregistrons, avec nos confrères de la presse qui se sont associés à notre campagne en faveur de la différenciation des statistiques de la position de place, une victoire. Depuis de nombreuses années, nous avons réclamé qu'on publiât séparément les chiffres de la position sur les valeurs d'Etat et sur les autres titres. La Chambre syndicale des Agents de Change, par une décision qui l'honnorc, vient de confirmer le bien-fondé de notre demande. <S> On a donc appris que la position 1 acheteur au 30 avril se chiffrait à 2.250 millions de francs, dont 808 millions pour les rentes et valeurs du Trésor et 1.450 millions pour les autres valeurs. Rappelons qu'au 15 avril la position acheteur était de 2.624 millions. Elle a été de 3.300 millions en-

LONDRES ferme

Clln_ Clôt. Dern. uncnn* clut- Dern-

VALEURS p(,écéd cours VALEURS préoé(1 cours Cous. 2 W 15/16 77. Crown -Min 13. 13 î/4 1% 109 3/410813/16 EastEand. 64/4^ 6ill% War Loan.. 1017/8 102 1/16 Geduld 8 7/a 8 7/8 Frauj. 8% 15. 15 1/2 Coldlelds.. 81« 81/10Ji i% 16 1/4 16 3/4 aud Mines 147/6 160/ i%i\3VI) 16. 16 1/2 Chartered 33/3 36/6 Ar£.4% 100 1/4 100. aioliato.. 19 1/2 20 1/4 Brési(1889) 22 J/2 2S 1/4 Ilarsls 42/6 42/6 Chine4^ 102 3/4 102 3/4 Tonsanyika 14/. 14/7}6 Egypt-aaii 101 ̃/• loi. Anaconda.. 210/. JU/3 Yosng «3 1/4 43 1/2 RoyalDutch 45, 46. Italien3% 16. 16 Shell 5:;2 5 5/8 Jap.4%(99) 61 62 Mejt.Eagle. 19, 19/9 Portug.3% 81 1/4 81 1/4 Anglo-Iran 10S/1M 115/. RU8S8(19O6) 0 1/2 01/2 Guta «/6 42/6 Espag. eit. 43. 43. Rmib. Trust 38,. 39/6 Turc li! 2 1/2 2 1/2 Malacoa. •»/• 41'3 Hydro-îleo 8 1/4 8 5/8 Sennali. 50/. 52/6 Int.Holdins 2 1/2 2 7/8 ftrartaulds. ^2/6 52/lOJj Imp. Tonac. 149/10% 153/9 Briat. Cclan 8/4% 8/6 Steel Corp. 103. loi l/i Imp.Cnemic -7 1/8 57 3/3 DeSeere. la 3/8 18 3/4 Unilevor 39/9 40/3 Jagersfont. 17/8 17/8 Atchison. 89. 89. Brakjan. 50/ 51/3 Canad. Pac. 13 3/8 13 1/2 Cent.Minig 23. 23. Union Paci. 142_i/2 U4 BRUXELLES bien disposé

Tepmc Cl6t. Dgrn. pnHBTtUT Clôt. DerB.

TERME préoéd cours CUmPIANI pnécéa cours Tuiiio 178.. 186 B.B.3%2'8 9200.. 9200.. Sidro 305.. 312 30 Bsnq. Bmx. 1000.. 1050.. Barc. Trac- 227 60 232 50 Banq.N.Bel. 1850.. 1865.. Braiillrac. 660.. 633 75 Caisse B.D. 2500.. 2450.. Bmenos-Ayr 158 50 165 Cr Anvers. 505 505 Hcliopolie. 1615.. 163a.. Soc. G. Bol. 4850.. 4940.. Nltr. Railw 405 415 Electrobel. 2035 2085 Banq.dePar 1600 16io E.îuil (cp.) 1215 1235 Koot. Seine 470.. 467 50 (fon.) 3460.. 3500.. El.GaiHord 482 50 475.. Sofina 10175 103 50 Uetropolit. 1350 1375 Hydrofina.. 290 300 Tanganyika 107 112 J. lioclerill 1345 2085 Ut-Kat(pr.) 5440 5630 Ousréc-Mar 1875 1930 (ci.) 5420 3600;. Astu.Mines 300 320 (d»d.) 54M 4. 6573.. Vteill»-Bol» J8TO"i. 30ê5 Coneordia. 11* 118 Maarasç ssoo 9800 Petroftaa.. 740.. 755 | Nord Charl. 2750.. 2S25

NEW-YORK ferme

U.ICIIOÇ C1Ôt- Der"- II UÉIFIIB<! CIÔt D6rn-

VALEURS Clôt. 1 Dern. Il 1 Clôt. DerB.

VALEURS précéd cours || VALEURS précéd cours AlrBad.nT 73 1/2 73 7/8 lonasManv 132 '.34 1/3 AUiedClem 2311/2 232. Eenaecott 54 1/2 56 1/4 Amer. Can. 99 3/4 59 3/4 Montgome 64 5/8 54 1/2 Amer Smel. S5 3/4 87 3/8 Nat.DairyP 23 23 Am. T.etT. 167. 169 3/4 Nat. Dlstil. 30 3/4 SI. Am.TobacB. 811/2 82. K.-Ï.Centr. 46 1 /S 47 Anaconda.. 81 5/8 53 1/8 NortïAmer 24 6/8 25 1/8 Atebison 87 5/8 89 7/8 Pensylvan. 44. 44 1/4 Canad. Pac. 13 1/4 13 1/2 Public Set» 42 1/4 42 1/2 Case 166. Radio 8 1/4 9 1/2 Cer.d.ïasco 68. 67 3/8 Reynolds.. 50 3/4 si 1/4 Cies.a.Ohio 59. 59 1/4 Sears Roe». 86 3/4 87 5/s Com.Solven 16. 18. Shell 29. 29 3/4 CtrasoI.Edis 37 3/4 40 5t. Brands. 13 S/8 13 5/S Coty., 7 5/8 81 St.OiloiHJ 67 1/4 68 3/8 Chrysler. 113 6/8 115 1/2 lésas Corp. 60 7/8 62. Su Pont. 104 7/8 155 7/8 Texas Gulf. 36 3/4 37 1/4 Elec B a S 19. 19 1/2 UniouPact. 142. 144. Gêner Bec 53 3/4 54 1/8 Unit.AirCr 26 1/2 26 1/2 Gêner. Mot. 577/8 59 3/4 D. S. Smelt. 89 89 1/8 Goodyear.. «3/8 « O.S. Steel. 1011/4 Wi tnterHan 106 5/8 107. Wester.On. 62 1/2 63 1/4 InterNick 60 1/8 613/4 Westingn.. 138. 140. latT.etTel M »/* « i/* Woolworti. 49 7/8 49 7/8

♦

MARCHES COMMERCIAUX Cours I Dern. 6

précéd. cours.

BLÉ (prix imposé dép. culture 150.. 150., mX Mai 8/33/4 9/43/4 Chicago. Mal 130 1/2 128 1/2 Juillet 118 3/8 117 7/8 AVOINE Palis Mai 12125 120 75 Juin 12276 122 25 FARINES pan. 225 225 COTON (Saïels) Alexandrie. Mai 111~ 19 29

Juillet 19 40

Hew-York.. Mal 13 Juillet 13 06 SUCK Hew-York.. Juillet 249 Septembre 251 CAOUTCHOUC.. fnméfeuil..

Londres. Disponible 3 7/8 10 7 1» CAOUTCHOUC.. New-York.. Mai 21 26 Juillet 2140 SUIVRE (Stan.) Londres. Comptant 59 7/6 60 10/. Hew-York.. Mai 12 68 12 85 Juillet 12 83 12 85 85 ETAIN. Londres Comptant 255 5/. 232 5/, PLOMB «rang. Comptant 24 12/6 24 10/t ZINC .i– Comptant 23 16/3 23 17/. ARGENT (bar.) Comptant 20 S/16 20 5/l< OR FIN Comptant 140/1 140/8 H

PARIS

PRINCIPALES FLUCTUATIONS Hausse

Banque de Pavis 1235 + 27 Foncier Egyptien 3950 +70 Péchiney 1830 + 28 Philips 3120 + 145 Rio 2200 + 4 ~~) Royal Dutch 5043 + 83 Roan Antelope 389 50 -f 6 Haut-Katanga priv. 4240 + 150 Rand Mines 831 + 21 De Bëers ord 2065 + 42 Baisse

5 1920. 92 05 0 45 4 i 1932 A. 70 20 0 45 Serbe 4 1S95 213 50 6 50 PRINCIPALES TRANSACTIONS En francs de rente i

3 0/0 187.170,0 0/0 20 ..i 86.980 4.0/0-17. 90.390 4 0/0 25 63.770 4 0/0 18. 205.050 4 4 1/2 0/0 32 1.297.680 En titres

Bons Trésor Saint-Gobain.. 705 4 1/2 0/0 34 9.570 Air Liquide.. 1.539 B. de France 62 Citroën 'act.B. B. de Paris.. 3.569 N. 584 U. Parisienne 549 Indo Hévéas.. 2.514 C. Lyonnais.. 489 Peugeot 233 Suez cap 63Say 832 Distrib. Elect 1.059 Terres R 3.893 Forges N.-Est 1.184 Youna 54% 30 1.176 Tréfileries 315 Canadian Pac 11.058 Courrières. 1.383 Wagons-Lits.. 7.072 Lens 2.016 Central Mining 435 Maries 304 Geduld 982 Nickel 843 Rio 3.517 Penarroya 3.643 Azote 621 Fse Pétroles. 431 Royal Dutch.. 3.905 Kali Ste Thér. 2.569 Amsterd. Rub. 377 Kuhlmann 1.800 Cr. Nat. 1919 1.154 Péchiney 1.519 Cr. Nat. 1920 1.064 R. Poulenc 1.177 Cr. Nat. 1923 1.156 J

Vous trouverez, quand vous voudrez, où vous voudrez, l'appartement que vous vsulez, pur, les annonces immobilières du FIGAHQ, rubrique Ventes et locations &, paraissant tous les jours, saut dimanche.

BOURSE PU *̃ MAI 1937

VALEURS VALEURS p& VALEURS clôt. VALEURS

VALEURS |pa,|S|l ~l VALEURS pgfc,| Sa VALEURS [pS,,| S | VALEURS |pS.fS

ne cours précéd. cours précé4 cours precéd, cours

mrnMP Tunis 3% 1892 265. 262.. Banque indus. del'Afr. Nord 210.. 270.. ciments Français 1640 1620..

M.t*nma* crédit National B»c< 1919.. 1 -9 410.. 475.. Banque Franco-Japonaise.. 80.. 80.. de n«do-Cntae. 470.. 492..

'̃li •••̃ £j>05 g* 52 Cr.Hat.oMis.500i6%'1920. 460. 463.. Ban. Nat.p. la Com.et l'Ind. 6SS 630 pollet Chausson(part). S700 4K}9}' Hll gJJi Bons6%1922 491.. 493.. Banque des pajs du Hotd.. 285 Bon Marché 150.. 151.. VK191S 6465 W40 BonS6%janv.l923. 472 «: Crédit Algérien 1SS5 Coty (Société Anonyme). 208.. 315..

5% 1920 amortissable. 92 50 92 05 O5 6«Jjuin 1923. «2 470 Crédit Indust. et Commerc. 340.. 325 Galeries Lafayette. 47.. 46..

5%1920a~ortissa)blB. 90 20 90 30 Bons6%juin1923. 472 470.. Credit indust. etCommerc. S'tO.. 325.. Galeries Lafayette 47 46

1925 (a change) .90 20 90 30 bu M MM w 482 CreditFoa.d'Algérie-Tunis. 476.. 476.. (part).. 34800 4!u%«f2A 7065 Î020 Départ. de Aisne 7 J,; 1926 483.. 4SI.. Crédit Foncier Colonial. 168.. 167.. Nouvelles Galeries 350.. 355..

i% « 1932 B. 69 r~5 69 20 7 £> 19Î7 543.. 540 CreditFon.Indo^Wne(jart) 1305 1S37 Printemps, ord 153.. 153..

0Wis.duTresor4j»'K1933 7J8 771.. 6^ls28 jk.. S68 créait Foncier Madagascar 86 AgenceHavas 565.. 582..

OWls. du Ireapr 4 « 1934. 710.. 707.. 4 M £ V m 60 4b9 st. Fran. de Banq. et Dépôts 469.. 499.. Didot BottU 1910.. 1835..

OM.Tr.4ii!>il932out Mt. 704 702 do Meart-et-M. 6"| 440.. 440.. de Reporte et Dépôts 480 CliaiX 1073.. 1125..

Obl1s.duTre~or4 '19U 6~jiÓ1 :1582.. 868.. Credit Foncier Madagascar 86. Ase.cella.as. 585.. 582..

OWig.du Trésor 3 54^1936 12140 121 10 ic Meuse 6 «^1923 462.. 461.. Soc. 0" Alsacienne de Banq. 457.. 457.. librairie Haclette 1*98.. 1420.. Oïlis. da Trésor 4 »» 1936 94 20 94 15 dl Hor4 6 Sï92i.. 448.. 450 Société Marseillaise 512 Afrique Occidentale (Cl").. 2585 2619

Oblig da Trésor 4 on 1936. 9! 20 84 !5 du Nord 6 j 192t.. §48 490 Société Marseillaise. SS2 Afriqne Occidentale (Cie).. 2'85 2619

BonsTr.al0a»s4M%MS3 900 Î2? 6^1923.. 483.. 444. Sous Corap. Entrepreneurs. 340.. 340.. Air Liquide (farts). 3M0 •'• 31œ •• Bons Tr. a B ans B 1933. 998.. 9SC 7o 1927.. 482.. 480.. Union des Mines 18150 150.. Bergougnan 616 ̃ 630

BonsT~.s..10.15an65991934 965 O', 968 -FM.de-M~7')i;M~ 485 467.. Foncière Lyonnaise. 001.. 920.. CiragesPrançals. 402.. 425..

5_S:ïÏÏ?(ïïi$ffi{ 97750 g» i^-Ma,f^26 « «7 fsf^rrM.S.ai.e^o: %SS£&b-*ï: Î2:: 111::

Caisse actonoma 5 ~j 719 722 5 7 "t~ 192g.1 1B77. 479 g00 I g00 578 Immobilière Marseillaise =0 01 Colonies (Générale des) ) GaE 32D ·. 335

CaMseayt.Mme4)a% 719.. 7! s~ 800 ,n,<:T~TTt- CMti.ient.CMtptMmaCa: Gaz MO.. 335.. b

2SŒ±:g:: z “&?&: S;: Z: "in,™ 12020.. 2001 Bec Atter. M4.. 50

~X~v,BM~OS"~5" viii. de Reims 6~1927.. 458:: 866 BMM3-Ayr~(ch.m.deftr 664.. 693.. M.r.c(C..GMBM).d).). 475 ..4w

Transatlantique. 570 b7ù Eglises dévastées 61928 441 442 Da)!araSafnt-Lout<t400. T'tMtrM. 7509 7402..

j.^SîîîïïïîiïK; ia« SS" «WlSJ» 828 m Chemin Est-Algérien 29S 289 Crédit Fonc. Franco-Canad. 3200.. 3155..

de l'union Parisienne 564.0- 563'. si Õ 1923 828.. 839.. Chemin Est-Algérien. ZlS.. 299.. CredIt ~onc. Franco..canad. 1 3200 .0- 3155..

r Si.îïïriî™ 1110 1095" Indus. SucrlèreFr. 6 «1927 440.. 440 Indo-Chine et ïunnan 19O0 1B80 iSomowice 271.. 293.. u

coin air d'Escompte 110 709 Industriels Alsaciens 1924. 410.. 410.. ~laroc 410. ',1 ii

Cràdit Commerc. de Francel 515 Atg6rie S i$ l9D2. 2sD Chemin Ouest-Algérien .360 972 MAttCHtENBANQM

"rdeFr.~i2S<.t..M70.. Ind'~i,~S99-t905" M9:: 235 Rosario à Puerto Belgrano. 1sB 210.. MME f

Lyonnais i 1505 1572 Tunis 3 1902-1907 252.. 252 Tunisiens (chemin de fer). 399 408.. A1M 46, Société Générale 688 ..| vM Tunisie 4 1931 502.. M3 J/ {.M™'» "J- jSî ,'S •• Banque Nationale d'Egypte. 4318.. 4325..

Rente Foncière 416. 417.. AllemaKnel924,Diw.slOOL 6400 5400 "?XÎ ÎL1..i î» m Barcelona Traction 174.. 171..

Su« 123850.23800. Angleterre 2 )a 8450 8445 Eaui(Comp. Cenerales des) 1100 1100 Brakpan Natfonale d'Egypte. jg, j^ ·,

Suez (part de "i2~~O"I~~o'.1 Allemagne'19~W'S100L MOO 5400.. E:{~p~ri:~ér:leSa~) 1100~: 1100:: BarceloDa TractiOI1. 162 171..

Sues (çart de fondateur). 1^650 .|20500 I Argentin 3 1907 :310 vSl« «5 «o Bnlaï 162 •• leI ••

Suet (ciiile) (cinquième).. 5640 -5E0O 5 1909 2210 ..2210 vTlv_ m*vV Vh^Vn" lis!" vrl 6«»l»*ï» 588 •̃ 532..

r,t csa 541 BelgIquc3»,;i895-19051», 70.. « 50 ?'<E^l.Ttormal). M» MgS g, 114 1W

S*V 112 711 °- 6UK1934 780.. 755 E?u* elect. Indo-Chine. 1108.. 1105 caoutchoucs (Financ.) ord. 270.. 271..

L3!Dn m.1 ;t: ¡IBelg~qUe~'Î;I~J.J:s,I: 7~ ,¡; EsaxélecuudO-Chine.llI08.. 11O~ ~u~:1~~ria;)ôr'¡: m:: 692..

J?,3" 6K 530 'I Brésil 1909 (ïornambuco).. 505 ,1 ^.comprime. 1880 130j caoutchoucs act. V. 898.. 892.. ·.

Midi .B9û~1 7D0 Brésil g,°! 213 2!§ Algérieane Eclairags. ~5 2A5 ~aMerad. 192 184

S? iâl ™" Chilien.213.. 214.. «Etienne Eclairage 205.. 20a •̃ chartered 192.. 194..

S,i. Sô 6«" Chine t i9os 2150 2140 ??ls?" ̃ i' •«; ̃••̃̃•• ?!!•• ?| cityDeep 177.. m..

Grtaena. 6~ 653 ( £lcctricité de Idarse111c. 283 296 Y p · £77 171

urisanb 1 ™* •• '*•'̃' -• j ^.B_. nvi « 0/ twn aie <n "tt Electricité de Marseille.. 283 295 rninTnhia ik

Sania-Fé(Ci«frXh.ferProy.), J«..| 720 Oonso oïl. 4 MM 37650^72.. Electrjcitê de Strasbourg. 1322 1323 cro^iMin.s ilm «S

Santa-Fé(Cicfr.Ch.ferProv.)¡ 712. '120 Congo ~bl. 4 ~91~1. 376 SO ~72.. Electrjcit~ de Strashourg. 132Z.. 1323.. ColumbIa. 135.. 149..

MétrofOlitaindeFaris.|l?o ..|jO38 Egypte Privilégiée 2?" ̃̃ ̃̃ Energie Electrique (Gi-).. »85 506.. S25 SS' îî!"

~Iétropolitai. d~"p,a ris. I~IO ..11038, 1..1 Eg1pte ~;IVnegieo. 520 203~ EnerSie (G;~), .95.. 506 Crow. MI.es. 1450.. 142..

iJ^rsaSP «5:- i SKS.Vs/SÎ. »SSr- ̃ S" ÎS" SïSSS-is: »:: ™

Tram. de Sen haï:i. 92U gs7 ~iroo 5. 1910. ,H6 Energie dnMarac. 720 750 De peora ordinafre. 1D2S 2065

ïïîîrt r«i?i?iM(ïionV 1870 isoî Pologne 7 1927 1640 1647 f Mï« e JaAM" î?2 •• Ifl De préférence 1924.. 1924..

.aux et Eciairage (Lyon). la 01393 Energie Snd·Oacse, 616 614 Dnrban Dae M 50 337

liSS^Iœ" S2:: ^Z:A- S:: S SSd1^ 11?50 £::

Eaux 'et E~lairago'{iÿÕ~): 1810 ¡ 1393 1 PoIGgne 7 9~ ,192!1' 1640 16n l' EnergIe Sud..Ouc~: .¡615:: 61i:: 1 préférence. 990 192oi..

ElectricitôdalaBeine. .9 .i~'643 ¡ U~~ftee4i'ù" 156 ..1158 ..1 Forces Mo1.. Agout. 680.. 555.. Eastern. 196 19

^SEïï&i|3i|a::| 1 S»?: g" g :="=* j! g:: T:: te_ S:: 8::

Electricité et Gaz du Nord.1 ¡ôJ58, 580..1 7; 1929. 710.. 117 Hant'l\hlO'1265.. Eastllaud. 353.. 368..

Electricité «"Générale d'il 1330 ..14iO 7)â%1931. 305.. 307 ,.| du Rhonc 543 Equateur 231.. 229.. Enersic LitSral MédiSrr *>2 tss Santa-Fe 5 1910 .1490 delaTruyère. 547.. 542 {̃ Wyoming 35» 351 Enir-ic EÎeot NoS.FrÏÏM! 33* 340 Serbe 5 « 1913 192.. 195.. de la Vienne. 220.. 229.. General Mining 579.. 585.. KordLuiïiero 785 780 Suisse 1903 2570.. 2550.. Haïraise d'Energie Elect.. 798.. 794.. Goldfields 446.. 448.. Télégraphie sànsFii: *W.. 475.. 1 OBLIGATIONS Kydro Electrique Auvergne 825.. 820.. Gala Kalumpong 243.. 245.. Ïhomson-Houston «2.. 172.. ,imiïo7 «ir ,« Indochinoise Electr. (cap.. 494.. 49B Kotchkiss «50.. 846.. Onila d'ïlïcSîeitc 448.. 438.. /ÎIJb!S !S" !S Marocaine Distribution. bel 495.. Huanchaca 8150 96..

DoïfùsMie" 1433. 4740.. î|?| | fe S" "*• Nantaise d'Eclairage 338.. 34 1.. Hydro^ère 76 74 50

Fo- «AolS i!o Nord et Est 1727 ..] 729 JS?î?Vb> îîi 4" •• I Ouest Parisien 675.. 691 Johannesburg 399 50 40S Soiieluer«»usot) i 1140 ..1140 ÎSÎm»'»* sic" l  i *<«> d'Energie Eloc. f75 1030 KUala 268.. 279..

TroSlwiesitlïmduifavrei 87i..l 889 ÎKâi £? fe f îâ Radio-France 380 380.. Langlaagte 98 75 loi

Sîrrièresi ïSS-. 24»so S3 ÎS? î 2? Vlii SI" 5!* •̃ Secteur Rive Gauche MO.. 2».. London Tin ord 28 50 28 75

Trcfile~iesetLaiU.dnH3vre~ ~7~ 241 Cf.! 1S982% 254. 25i'.IRadlOF1"a~ce. i12 380.. Lugla~e. 9875 101

Lens I i«. »«.. S iSS?î"î^i« 58" ?S"' Sud-Lumiera prior J» 106 Mam reef. 416.. 418.. 75 ïicïiCTes'ctioJii T«M 471 2 VSiî &&12Û ilo" Si jouissance. 1170.. 1250.. Malacca, ord 218.. 229

ïiçwsnes ci no.ui. 164 !68 1910 2 1, <, Mot 230 228 50 Téléphones 233.. 243.. Meiican Eagle OU ord. 11150 113..

Si 859.. 8S«.. S }J|J|M ?0650 m.. Ter,amalMirUa.etBlitr. 396.. 401.. Michelin (part) 1359.. 1350.. Penarroya" 333.. 3J8 50 I w ««s» Ss m' noiifus Mioc 4625 «650 Minière des Crands Lacs.. 670.. 6J8

I and. et Com. dos Pbtroles.. 78 78 1928 'p a .( j Moteurs Gndme. 797 722

:.TeS:des pétroi«s:. 78.. 78.. â ffiSÏS j. S:: S:, w^rïï^ta-^)::1»;: IS :?,» «_= «»

Kuhlmann 640.. M8 P 1930 4%. 656.. 656.. Industrie Textile 273. 286.. S"f?Al.qoT'i\; H50 « •• Phospha:*» de Gafsa «38 786 i9304%tots I 650 051 Perenchies 336.. 335 Sa"B°J* ï! ̃; ̃̃ .|' •• »*••

P,rod, clum. d'Alaia Fro gn 1802 1630 183f § .1 i I Bf0 631 Centraiod'Eclaira¡;o(Lehon) f58D. 1610 NatlOnale Viscose 4&7.. 474

Prod.chim.d'AlaisFroges. J«02 1830.. tmtH 640.. 631.. Ccntralod'Eclairase(Ubon) 15»0. 1610 5.ali™al0 ViscMe •• «*••

RhÓne"Pot\lenc.J.C85..1079.. \4Q6Fortillcations.I60i. 602 Continentale du Gaz 826.. 825.. pada: S~ 516.

ahone-Poulenc. «M JJW 4 Fortincations I BOi 602.. Continentale du Gaz. f 826.. 825.. ™J»f «» •• MJ

àaim-Goiiain iota i«70 Vil.Parisl9324!<y.;iotsi 680 ..I 685 Franc. d'Eclairage par Oat. 830.. 605.. e""M 1736.. 1740..

~.arEMrsEemis. "5.. 4tS.. 19M5'lotB)666.MS.. 6a:deParis. 240. 234.. PhMphatmdeCoMtMtiM. 259 265

Margeurs Réunis «J- «s.. 1934 5 iot8 86S i sjs Gai de Paris 240 234.. phesphales de Constantine. 288 285

SirLiquide ™" *ii" 1935 5 <)o lots.. 813..j 812.. Acétylène 4 Electro-Métal. 47Î 455.. Phosphates Tunisiens' 103 S0 107

«ruserla Quilmes 4670 4690 coml87926o»< 554 565 Aciéries de Ungwy 445.. 456 ïointo-à-Wtre Y. 309. 329

Hraaseriaqnilmia.4670.. 46B0,. Coin, i87926Dgâ..· 6~.·f 565.. AciérlesdeLOngwy 445.. ~6.. Poiate·à·Pitte. 909~ 819..

iiaoutchouosdenndochine, «80.. 594.. ""• «« "» «̃ ™ *» •• deMichoville. 780.. 813.. Randfontein 2M 291 -"««j js-: IS-- /com.i8803| ssi.: 57e ::̃ a*»i-«mi'»«««™*«i«i«i« ««•. »»•• r^m™» sw:. 834.:

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compteilts '4' 660. 1 660 ..Fonc. 1883 3 234.. ua.. CODst.NorddolaFrance 420.. 425.. Roan Antalope 38350 389 50

compteurs a Gai '67. 760 bO isss 2 eô i" 266 266 Chantiers de Saint-Nazaire 749.; 729.. Shell transport 616 622

""» 70Btl '350 com. 1SM3™'0 S:: 3S aàtlUon-C0Bm«»trï WJ «£0 sprinçs Mines In;. Ira

Peueeot 527 525 ë 1892 260% ;;i 293 2S8 60 Fives-I.ii:e 690.. 692.. Sub Nlgel 1165.. 1)80..

Ramneriosetsucreriessay 600 lit V. < Fonc. 1895 2 80 301.. 300.. F».* Acl«.8»te-B»rtOT« -M» ̃̃̃ Tanganyika. 73 8276

ïerresrouges 489 493 P Com. 1899260k 266.. 260.. ManneetHomeo 490.. 488.. «arsis 235.. 23250

Oniin Européenne. 6B9 ?03 Fonc. 1903 3 280.. 280.. Jeumont.. 431.. 430.. Townshys (South African). 72.. 74 75

llam.erlesetSncrcrleSS8Yj 800.. 595 w Fonc.IS95 180%1 28D,· 180 For.a:Acior.lluta-Bauko~a 178. 973 Tauga',Yika, 229 U75

ilt.3% 321 m" ̃ g Bon. iaoetÇi Y. m.. 2=2.. Mediterraneo(Forg.Chant.) 1000.. 97o Transvaal Land 229.. 231..

Lyon 3 il Fusion nouv 271 mû 2 Fonc. 1969 3 144.. 148.. F. Belge Mat. Ch. de Fer.. 1475 1635 T»biI0. m • 1W M

Lyon 3;y Fusion nonv. 271 211 50 y······· Denaia·Anzin. 143fi" 15DS Halon CO ratloa. 144 S2

Midi3«? Mo" Sn & Com. 191239? 138 140 Denain-Anzin 1438 1405 Dalon Corporation 923 942.. £& ancienne: 112:: US" i "»«̃ »«! k 2»:. ï%riell»^«r^c;<r« «g- -«»«»»««t«txat,»s.ii: *»:: «S»:: UrléansSSi; 327 325 g 19134% 425 43t Metauic(C'~ Française). 2045 2100 Mp/ 409O 4200 Suist 3 Nouveau. m" mv s, Emp. i92e 7^ l§.: ti\ if^j^f j^- «»̃• ;••"»• *»««p« •• a». 2300

Gocet 3;~ aonaoaa. 296 298 Com. 1927 7. 474 w 8éîhnne C~ de) nonv. 5G00 50g0 Vins et Spiritueux. 2" 280

Allemagne 5<; PI. ïouns 435.. 437 H Com. 1927 7 474.. 480 !?îï?c (5 d-e) imï: SSS 5!S ïï"iï sïiri*Mlut- m 280 SO

JM~c&tr~~MM M6t t576 S '-om.t9304% 625 625 Char.'tmtME<)MTonktn.27M 2775.. WesiRand. 17750 mso

Belge totr a/ilSM 1581 1576 B Bom. 1930 4 625 625 Char.bonnago au Tonkm 2751 277i West Rand 17750 1«1 50

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t.redttFoMierEtyptien..3SM. 3950 tBoMlOOfr.1667. 69.. 6S 15 Blanzy. 662 lie lardin, Renard, Couche 16:0.. 1670

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j i'étrahna. s55.. :68.: ( j ) Pilat.SchappcdoLyox,cap, alBO.. 2255..

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t'ortuguesc de tahacos. 383.: 380:: on %"t.! id~ 281 1B5 Frant:aisc des PÓh-oles. 765,. 970 Brasserie C.~mète aet. anc. 1900.. 1850..

oucr.o ai Raffinerie -'Egypte S58 561 | LLm 1 15 1S55 gj •• Lilleïonni«resClo«il..("iï.) 356.. 370.. Union Sucrière de l'Aisne. 300.. 298..

6 1921. 318 ..I S!7 Peshelhronn 12W 1150

>4 1933 678 674.Dynamite (Société Centrale) 875,, b90,. Hastos(Tahaca). 676" 678.·

ooîk3^' j 60~192r" 678.. ..1 Fechelbronn 159D .1S5D. S89 50 18B ^Amortiyb.c 66.. 64 80 :»« !«• g» ̃̃ aa'|«'iaST<Vu France '̃'̃ 134 '̃'̃

J'JúA.mort}~ble'4'h' 6Õ.. 6480 5{, 319. 315.. GlacesduNol'ddclaFrancc S'.t80. 3;:80".

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1920 Amortissable 9558, 9215 ~j,~ 1933' fiTS m.. Kali Sainto.Thérèse. 1155.. 1163 CHANGES

0% fÂ20 92 0nord6série 40g 490 Le Ripolin, jouis 1500.. 1975 PARÜ

1825 (change garanti). 9010 10 90 15 lIord 6 y~ s~rlo F. 400.. 9fi7 Saint-Gobin, Ctaung. 1854 1870

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INFORMATIONS

Clôture de l'émission

de la Ville de Paris

L'émission de 900 millions d'obligations 5 1/2 0/0 a lots de la Ville de Paris, qui avait été ouverte le 15 avril, a été clôturée hier à midi dans des conditions tout à fait satisfaisantes. L'Information signale qu' « une recrudescence des demandes s'est produite avanthier et hier matin s.

Emission des Bons de la Caisse des Pensions

Le Journal Officiel publie le décret et l'arrêté relatifs à l'émission, à partir du 5 mai, de bons du Trésor à un an pour faire face aux charges de la Caisse des pensions de guerre.

Ces bons porteront intérêt au taux de i 0/0. Les intérêts seront payables d'avance, le souscripteur versant, à la souscription, une somme correspondant au montant nominal du bon, déduction faite des intérêts lui revenant. Les bons de caisse des pensions de guerre seront délivrés en coupures de 500, 1.000, 1O.ÛO0- 50.000, 100.000, 500.000 et 1 million de francs. Etablis sous la forme au porteur ou à ordre ils seront assimilés aux Bons de la Défense nationale en ce qui concerne les opérations de barrement, d'endossement et de domiciliation. Ils y seront assimilés également en ce qui concerne le régime fiscal ils seront par conséquent exempts de l'impôt général sur la revenu.

Electricité de ta Seine

Les comptes de l'exercice 1036, qui se soldent par un bénéfice de 9.827.340 francs, ont été approuvés par l'assemblée du 4 mai. Le dividende a été fixé à 20 francs par action de capital, à 5 francs par action de jouissance, et à 67 francs par part. L'assemblée extraordinaire, convoquée également pour le -1 mai en vue d'apporter diverses modifications aux statuts, n'a pas s réuni le quorum et a été reportée au 2 juin. Mines de Vicoigne, Nœux et Drocourt

Les comptés de l'exercice 1986 font ressortir un bénéfice net de 13.716.950 francs contre 19.201.111 francs pour l'exercice précédent.

Le maintien du dividende à 25 francs brut sera proposé à la prochaine assemblée. Cette répartition entraînera un prélèvement de 5.U20.S52 froncs sur les réserves.

Compagnie des Mines d'Anzin Réunis ]e 3 mai en assemblée générale, les actionnaires ont approuvé les comptes de l'exercice 19:16 et décidé d'affecter le bénéfice de cet exercice, soit 4.187.908 francs, aux amortissements.

Dans son rapport, le Conseil note que les hausses successives. de prix des combustibles qui ont été admises par le gouvernement n'ont compensé que très incomplètement les charges imposées par les événements de juin dernier et les nouvelles lois sociales. Les résultats financiers de l'exercice 19M en ont été, dès lors, profondément affectés.

Le président a également constaté que la concurrence faite à l'industrie liouillère par les autres sources d'énergie électricité d'origine hydraulique et pétiole risque d'être accentuée par l'effet même de la législation nouvelle.

Bourse du soir

Métropolitain. 1.038, 1.034,

Plan Young. 136.

Canadian Pacific. 296, 296, 292, 296. Philips. 3.120.

S. K. F. 1.759.

Central Mining. 2.635.

Geduld. 9S3, 985, 981, 985.

Rio Tinto. 2.248, 2.248, 2.190, 2.200. Pour demain 2.240 d/40.

Azote (Société Norvégienne). 1.M6, 1.106, 1.088, 1.092.

noyai Dulch. 3.035, 5.045, 5.013, j.0-13.

Amslei'ilnm Hublicr. :i.B0«.

H. V. A. 2U.ÏIU0.

LE MASSAGE et son action

Le massage est souvent préconisé, mais combien de fois advient-il que mal pratiqué, il ne réponde pas à ce que l'on en peut attendre Alors, que fait comme il doit l'être, dans le domaine médical comme dans celui de l'esthétique, il offre des possibilités de guérison ou d'amélioration extraordinaires. Son action est multiple, elle influence tous les organes, en augmente la sécrétion et l'excrétion les muscles abdominaux, en particulier, lui doivent une activité nouvelle qui faisant pression sur les intestins combat efficacement la constipation. Le massage accélère la circulation du sang et de la lymphe, d'où résultent une nutrition plus intense et une élimination plus active des toxines et déchets organiques.

Cet ensemble d'effets favorise la multiplication d'éléments neufs et sains-qui entraînent l'amélioration ou la guérison des organes déficients. La circplation.

Une mauvaise circulation relèvera, souvent, de ce traitement qui fera disparaître l'enflure des membres, luttera contres les congestions locales et empêchera la formation des varices. En effet, le massage agit directement sur le courant veineux et indirectement sur le courant artériel.

L'obésité.

L'obésité peut être vaincue par le massage, mais suivant son origine elle sera traitée de différentes façons provenant de troubles glandulaires, par un massage des glandes endocrines, un massage général très doux pour activer la circulation, associé à une médication opothérapique, alors que dans un autre cas elle exigera un pétrissage énergique des chairs, allié à des bains de lumière ou de paraffine.

Suivant la manière dont le massage est pratiqué il sera sédatif ou deviendra stimulant il rendra leur « forme » aux sportifs non entraînés ou, au contraire, fait après l'exercice d'un sport violent ou prolongé, il fera disparaître fatigue et courbature.

La peau. ""•• .'•. • '̃̃

Sur la peau le massage a une action profonde et superficielle, il augmente les fonctions des gljindes sébacées et sudoripares, active la circulation le teint semble plus frais, plus juvénile, il se colore de rose; le grain de la peau devient plus fin, plus transparent, car il intensifie l'élimination du sébum et des cellules épidermiques en desquamation qui finissent par former un léger vernis à la surface de l'épiderme. Sous son action la peau devenant plus perméable, plus souple, les rides s'atténuent.

Ainsi, par ce moyen puissant en améliorant la santé on contribue à rendre la beauté plus parfaite, tant ces deux états sont étroitement liés.

Mais si le massage a une action, et justement à cause de cela, il n'est pas supporté par tous également il s'impose pour les uns, est tout indiqué pour beaucoup, par contre, dans certains cas il est contreindiqué d'une façon absolue. Il faut donc, avant d'entreprendre un traitement sérieux par le massage, demander l'avis de son médecin habituel.

Dans un prochain article, nous envisagerons le massage esthétique proprement dit. Mélusine.

MAQUILLAGES D'ÉTÉ Illl 'été approche, nous songeons déjà aux toilettes estivales et la, Illl question du maquillage passe à l'ordre du jour. IlilllL Ceite saison, nous dit Héléna Rubinstein, nous aurons le choix entre. deux maquillages également en vogue.

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Avec son « intuition » d'artiste et sa vision aiguë, Kisling a dépassé la réalité, a sublimé ses modèles en stylisant leurs traits et'en intensifiant leurs couleurs.

Etrangement ressemblantes, les femmes se sont reconnues dans les toiles de Kisling, mais plus belles, plus étranges qu'elles n'étaient en réalité, et le choc en retour s'est produit.

Et suivant le mot d'Oscar Wilde « La nature imite l'art », la femme de 1937 s'est peu à peu. rapprochée de son modèle. Le maquillage a allongé les yeux, corrigé les lèvres, avivé la carnation. Mais dans les femmes de Kisling, c'est surtout la chevelure qui atteint une intensité de couleur presque irréelle. Et là encore la mode s'est emparée de la vision du peintre et a fait une réalité. Aujourd'hui, les progrès réalisés par l'Oréal dans le domaine de la teinture ont permis aux femmes de donner artificiellement à leur chevelure cette richesse, cette chaleur de tons que l'on voit dans les toiles de Kisling. Le registre de nuances de la nouvelle teinture Imédia permet d'obtenir les couleurs les plus variées etles plus belles. Choisissez la teinte qui vous plaira et qui s'harmonisera le mieux avec votre .beauté, et, en demandant à votre coiffeur d'employer Imédia, vous. avez U: certitude d'avoir une belle nuance qui répondra à vos désir.

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Nouvelles diverses

Un avion militaire s'écrase dans un champ.

Les deux passagers sont tués Orléans, 4 niai. ce matin, un avion militaire de la base de Duj^iiy s'est abattu dans un champ près d'Artenaj- (Loiret), en raison du brouillard.

L'adjudant-ilief pilote Welbceque et le sergent-chef Mcgnou, observateur, ont été tués.

Une cultivatrice d'Amiens est tuée d'une gifle brutale Amiens, 4 mai. Une cultivatrice, Mme Bliei-q, 62 ans, puisait de l'eau dans une citerne, quand survint un journalier nommé Hubert Porquet, 39 ans, avec lequel elle eut une discussion très violente. l'orquel gifla Mme Bliecq avec une telle force que la malheureuse femme tomba à terre. Transportée chez elle, la sexagénaire succomba avant l'arrivée du médecin.

1. 'enquête a établi que Porquet, brutnl-ct ntal considéré, était en mauvais termes avec la victime. Il a été écroué.

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DEPLACEMENTS

ET VILLÉGIATURES DES ABONNÉS DU FIGARO M. BABIN-CHEVAYE, à Saint-Sébasticn-surLoire Mme BOURLON DE SARTY, à Ainhoa Mme Jean BAZIN, à Marseille. Mme B0H1N, à 'Nancy M. DE BURON-BRUN. à Villeneuvelcs-Béziers Mme Eugène COUTARD, au château de la- Fuye Mme A.-D. CHAPON, à Helmatedland M. DUPIN, à Bourbonnc-les- Bains Mme Paul DELESALLE. à NiceCimiez. M. J. DUPUY; à Vichy Mme la vicomtesse D'ESPIES, au château de Montpatcy JI. le comte DE GUINAUMONT, à Altkirch Mme la vicomtesse Joseph DU HALGOUET, à Londres M. le comte Charles DE LA SALLE, à Versailles M. le- docteur Claude MASSELIN. à Cannes Mme André MORREN, à Taormina M. le marquis DE MONTEYNARD, au château de La, Buisse M. le lieutenant PREVOST, à Versailles Mme POUSSIE, à Cannes Mme J. RAB1ER, à Monte-Carlo Mme la baronne RICCIARDI RAVELLI, à Nàples. M. René RICARD, à Nouie Mme veuve Claude REGNIER, à Blanzy-Ies-Mines Mme la comtesse D. DE SAINT-VICTOR, à Cannes M. Albert SOUBIRAN, à Charost Mlle DE SAINT-EVRON, à Cannes Mme J. TRUCHOT, à Lyon M. Léon TISSIER, à Rome M. TURMINY, au château de Tannois M', Je vicomte Jack VENABLES, à Londres. M le comte et Mme la comtesse DE VENDEGIES D'HUST, à Montchenu Mme DE WAILLY. à Grimaud.