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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1937-04-03

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 03 avril 1937

Description : 1937/04/03 (Numéro 93).

Description : Note : supplément littéraire illustré pages 5 à 7.

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k409445s

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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IHBÏIMB c. SOVIETIQUES

Le tsar Yossif Staline a prononcé le 3 mars, à la réunion plénière du parti communiste,

un grand discours qui chose curieuse n'a été connu que plusieurs semaines plus tard. A en croire cet interminable exposé. l'U. R. S. S. serait en pleine crise. Il n'est question, en effet, dans les -déclarations staliniennes que de la lutte contre le « trotskysme ». Les « Trotskystés » paraît-il sont partout. Ils sabotent, ils espionnent, Us complotent, ils sapent, ils minent. Ce sont les adversaires les plus redoutables de la révolution et du communisme. Aussi le tsar Yossif qui fut précisément une partie de sa vie du côté des « saboteurs », des « espions et des « conjurés » et qui sait ce qu'il en coûte à un gouvernement de ne pas se montrer implacable envers eux, conclût, froidement « Ce sont des « monstres » sic qu'il faut exterminer. »

L'U. R. S. S. est-elle vraiment secouée par une crise intérieure aussi grave Le régime est-il vrai-

ment en danger du fait des « Trotskystes » ? ? Nous n'en croyons rien. Les Soviets mentaient lorsqu'ils affirmaient que l'U. R. S. S. était un paradis où il n'y avait même plus d'opposition. Nous avons la preuve aujourd'hui que ce paradis était parsemé d'embûches, de complots et d'assassinats. Ils mentent actuellement dans le sens inverse, en se prétendant dangereusement menacés par un « trotskysme » que stipendie l'étranger. La vérité est qu'il y a toujours eu une opposition formidable en Russie. L Humanité 4'hier déclare comiquement (pour quels imbéciles faut-il donc qu'elle prenne ses lecteurs !) que l'U. R. S. S. est le seul pays où le suffrage universel est intégralement réalisé Si le centième, du suffrage universel existait en Russie il y a beau temps

que le bolchévisme n'existerait

plus,

Mais à cette opposition periiia-~

Mais à cette opposition perma-

nente et amorphe s'ajoute alors celle que provoque la dictature farouchement personnelle du tsar Yossif, et cette opposition-là est active. Elle ne craint ni l'assassinat ni le poison. Ordjokinidze en a su quelque chose C'est contre ce péril que Staline s'assure en envoyant à la mort tous ceux qui le gênent ou le nienacent, au nom de la défense de la « révolution » contre le « trotskysme ». Le discours du 3 mars n'est ainsi qu'un long: plaidoyer pour annoncer et légitimer de nouvelles charrettes. Déjà le sort de Rykov et Boukharine est réglé. La Russie est revenue au temps d'Yvan le Terrible. Et voilà vingt ans, presque jour pour jour, que la monarchie s'y est effondrée pour faire place, peu après, à un régime mille fois plus absolu, mille fois plus rétrograde (et nous ne parlons même pas de ses crimes et des millions de vies humaines peut-être trente qu'il a sur la conscience.). Comme il serait curieux alors de dresser le bilan exact de ces vingt ans de bolchevisme J Sur tous les plans on constaterait un recul effroyable.

Les Soviets se vantent de l'essor économique qu'ils ont donné au pays. Mais cet essor se serait manifesté sans eux. Avant la guerre, la.Russie était déjà en plein développement. En 1899, Lénine luimême constatait dans son livre que « le progrès de l'industrie minière notamment allait plus vite en Russie qu'en Europe occidentale et même aux Etats-Unis ». Les Soviets ont célébré sur le mode héroïque le « métro » dont ils ont doté Moscou. Qu'eussent-ils dit s'ils avaient jeté un rail de Saint-Pétersbourg à Vladivostok ? Ils se vantent de ce qu'ils ont fait pour l'ouvrier. Or, le « standard of life » de l'ouvrier de l'U. R. S. S. est le plus bas du monde.

Ils se vantent de ce qu'ils ont fait pour le paysan. Or, avant la révolution, 80 0/0 de la terre russe appartenait aux paysans. On les a depuis dépouillés de tout.

Ils se vantent de ce qu'ils ont fait pour la jeunesse. On comptait 62.000 écoles en Russie d'avantguerre. En 1924, il y en avait moins de 50.000.

Ils se vantent de ce qu'ils ont fait pour l'esprit. Juste ciel Mais l'esprit est dans un cachot en Russie Mais le régime de Nicolas II tout est relatif était un éden de libéralisme à côté 1: de celui des Soviets Toutes les opinions pouvaient librement s'ex- primer à la Douma. Il y avait une opposition, une critique. Un Tolstoï, un « Gorki » pouvaient écrire.

Depuis vingt ans, ce sont les ténèbres, l'asphyxie, le bâillon, le silence et la mort sur une morne Russie.

Wladimir d'Prmssson.

M. ROOSEVELT ANNONCE

<' y

son intention d'enrayet la hausse des matières premières

dément néanmoins qu'il songe à convoquer une conférence internationale du désarmement Cependant, les conséquences du réarmement se développent plus de 500.000 grévistes aux Etats-U'nis et menace de greve générale des mineurs britanniques.

**»«•••̃ O*j.-F>. HOBBÉ

Comme le flot montant, les grèves s'étendent aux Etats-Unis. Obéissant aux injonctions de M. John. Lewis, 400.000 mineurs .des mines de charbon bitumineux ont cessé le travail hier.

Dans la région de Détroit, foyer initial de l'épidémie de grèves, le nombre des grévistes de l'industrie automobile s'élève à 12CM)0Q.- 1- Fait plus grave les ouvriers de la General Motors, qui avaient obtenu satisfaction à leurs revendications, se sont remis en grève, malgré les instructions des chefs syndicalistes. Comme en France, au cours de l'été dernier, on assisterait ainsi aux premières manifestations d'un phénomène d'anarchie spontanée. La situation est grave aux EtatsUnis. Elle est reflétée par la ténue maussade du marché de New-York et surtout par la lourdeur de toutes les catégories de valeurs à revenu fixe fonds américains, obligations industrielles, etc.

Pour la première fois depuis de longs mois, l'indice des obligations du New York Herald Tribune est tombé au-dessous de 100.

L'épidémie de grèves

s'étend à l'Angleterre Et voilà qu'en Angleterre les prodromes de graves conflits ouvriers apparaissent également.

Après plusieurs grèves sans importance, on nous apprend qu'un dif- ;1 férend sérieux s'est élevé entre patrons et ouvriers de la mine de Har- worth, dans le Nottinghamshire, qui menace d'entraîner une grève gène- rale des mineurs britanniques. iSuUe pflffe 3j colonnes A et 2.)

LES JOURS SE SUIVENT

PORTRAITS ?

] D'ANGLETERRE

Le dernier numéro de la Revue de Paris publie deux études fort différentes et qui, cependant, se complè- tent l'une l'autre et qui, l'une et l'autre, sont bien captivantes. L'une de ces publications est celle du cours qu'a prononcé M. André Siegfried, à l'Ecole des sciences politiques, devant sir Austen Chamberlain, la dernière fois que sir Austen est venu à Paris, le mois de janvier dernier. M. André Siegfried consacra, ce jour-là, son cours à un essai de « Psychologie britannique ». Et sir Austen Chamberlain, pour l'entendre, se mêla aux sept cents élèves qui remplissaient l'amphithéâtre. Il se retrouva sans doute (si près déjà de la fin !) avec son âme de vingt ans, lorsqu'il suivait les cours de « sciences-Po. »

II est superflu d'écrire que le morceau de M. André Siegfried est très brillant. M. Siegfried composc avec une parfaite aisance ces vastes portraits il rassemble tant de traits exacts, d'une ressemblance subtile, sans jamais passer la mesure. Il est vrai, sans être trop vrai. Il ne va pas jusqu'à cette vérité implacable qui finit, dans l'exigence et la cruauté de sa recherche, par tarir la vie. Il garde,: comme les Anglais du dix-huitiême, de la souplesse à son dessin et sait rencontrer l'ingéniosité de la lumière. Il trouve la ressemblance par des vues sans banalité, et V on est charmé de ce qu'il découvre. Qu'il a bien su, en la circonstance, montrer un certain « illogisme •» britannique et la sorte d'étonnement toujours un peu distant qu'ont les Anglais pour notre goût français de donner des solutions à toutes choses. Les Anglais se méfient des engagements qui enferment la politique dans la logique et il faut être pénétré de cette attitude d'esprit si l'on veut utilement négocier avec eux.

Voilà un des thèmes traités par M. André Siegfried, durant ce cours. Or, une autre chronique, signée de trois étoiles, et consacrée à M. Paul Cambon, forme un complément tout à f ait saisissant à ce postulat. Le portrait a été sans doute composé par quelqu'un qui a connu Paul Cambon, l'a approché ou a été le confident de ses habitudes. Il y a là des nuances d'affection dans l'estime, qui donnent à ce portrait, par instant, une émotion lointaine et douce. Le cadre historique y est soigné et nous cons- tâtons, dans le détail, combien la tâche de Paul Cambon fut délicate. Il a pris son poste à Londres quand nous étions à un doigt de la querre avec l'Angleterre, et durant sa longue mission il est parvenu à nous la rendre alliée.

C'est qu'il l'avait comprise c'est aussi qu'il eut pour lui le temps et le secret. La diplomatie est une longue patience et un bourgeois, plein de finesse comme Paul Cambon, avait pénétré cette évidence. L'Europe soutfre de ne plus avoir des serviteurs de cette qualité, qui maintiennent les négociations hors du bruit des discours et des polémiques. La pire servitude de ce temps pour les pays et pour leurs chefs 1 c'est de vouloir paraître aux .« Actualités » toutes les semaine

Gnermantes. J.

M. John Lewis 1

CE QUI SE PASSE DANS LES USINÉS NATIONALISÉES Comment s'installe le désordre anarchique dès qu disparaît le principe d'autorité Quelques exemples recueillis au cours de notre enquête à travers la France Pa*- PHILIPPE ROLAND

La baisse de la production, dès usines aéronautiques doit être regardée comme une, conséquence de la disparition du principe d'autorité, car si, ces derniers mois, les ouvriers négligents avaient pu être frappés de sanctions comme jadis, le!« « freinage du travail n'aurait pu être instauré mais le contrat collectif des ouvriers de l'aéronautique a pra- tiquemeiit désarmé les chefs d'entreprises.

Lorsqu'un ouvrier s'est rendu coupabip d'une faute professionnelle, et si les délégués de l'usine consultés sont consentants, il ne reste au directeur que la possibilité de lui envoyer un « blâme ». Comme de telles missives sont des objets d'hilarité dans les ateliers, comme on les retrouve clouées sur le bureau du contremaître qui a signalé la faute, chargées de graffiti menaçants et vengeurs, les directeurs d'usines s'abstiennent d'y avoir recours. Le renvoi d'un ouvrier ? Chose désormais impossible, car, passer outre, c'est amener le débrayage, la grève et l'occupation. '1

Pourtant, direz-vous, il est des fautes l professionnelles telles, dans l'industrie aéronautique, qu'elles équivalent à des

LA DELEGATION FRANÇAISE AU COURONNEMENT DE GEORGE VI

voici tes personnalités civiles et militaires qui leroni partie ae ceue leiegauon i. m., xyon ueiuos, ministre

des affaires étrangères, chef de la délégation; 2. vice-amiral Darlan, chef d'Etat-Major général.de la marine;

des affaires étrangères. chef de la délégation; de vice-amiral Darlan, chef Fouquières, directeur du Protocole;

3. général Féquant, chef d'Etat-Major de l'armée de l'Air; 4. M. Becq de Fouquières, directeur du Protocole; 1 5. général Gamelin, chef d'Etat>-Majôr général de 1,'àrmée;' 6. M. Atexis Léger, ambassadeur de France, secrétaire général du ministère des affaires étrangères 7. M. Rochat, chef de cabinet de M. Yvon Delbos.

irêfltoSITlOli"

IHflDGURÉË LE 2 WHI HE SERA PAS

OUVERTE AD PDBLI6 fltfflflT ItE 15 PI A la présidence du Conseil et dans l'entourage immédiat de M. Locquin, délégué du gouvernement à l'Exposition de 1937, on assurait hier soir que l'inauguration officielle pourrait être faite à ,Ia date prévue, c'est-à-dire le 2 mai, mais que l'Exposition ne saurait être ouverte au public avant le 15 mai. Pendant ces deux semaines supplémentaires on effectuerait la vicinalité qui ne peut être sérieusement commencée que lorsque toutes les constructions sont achevées.

Enfin, pour expliquer le retard, dès maintenant officiellement reconnu, on I fait remarquer que certains travaux s'avèrent très difficiles, comme le recouvrement du chemin de fer de Versailles, à la hauteur de l'avenue de Suffren, et que, même le 15 mai, quelques pa- villons du Centre régional, le théâtre an Trocadéro e> *s Çeiïfrè rural ne seront pas terminés.,

<iiititiiiiiiiMtiiiitiiiiiiHHiHiiiMHiiuimii!iimiiiimmiiimiiHH En page 10

Le Figaro présente un ensemble sur

LES JOIES <

DU CANOEJ p

niniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiuiiiiiiiiiiiiiiiitifiiiiiiiiiiiiiitiiiliftiiiiiiii' C EN PAGE 3 c

e

UN CRIME î MYSTÉRIEUX ( A NICE l On découvre le cadavre s d'un directeur honoraire u des Domaines, ̃

la tête trouée de deux balles d

assassinats puisqu'elles peuvent entraîner la chute d'un avion et la mort dé ses occupants. Elles exigent des sanctions sévères, sans considérations indi- viduelles de pitié. L'an dernier, c'est dans cette intention qu'on les appliquait, moins contre le coupable que pour empêcher lés autres ouvriers de

nmumuuuiunummùnumnumnomuniunnmnmnumi

[IIIIIIIIllIllIIIHIIIIIHlIlHHIIIIIIIIJttlIIIMHIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIItlIlltl

Cette nuit

mise en vigueur de

T Heure d'Eté Montres et pendules doivent être avancées d'une heure.

L.A CONFÉRENCE DE BELGRADE EST TE R M I N É E La Petite Entente souligne

son dévouement la S. D. N.

Elle déclare

que les récents accords conclus par la Yougoslavie sont conformes

aux principes de la, Ligue (Lire nos informations en troisième page.) H' H.

"• -•'

AU CAMP DE MOURMELONUN, OBUS EXPLOSE Six tirailleurs algériens sont tués Sur les 24 blessés

16 sont grièvement atteints Reims, 2 avril. Hier soir, vers 8 heures, un bataillon du 25e régiment le tirailleurs algériens en garnison à ;arrebourg, en manœuvres au camp de iïourmelon depuis une dizaine de jours, réparait le terrain pour des exercices. Jn obus de 75 posé par terre se trourait sur le passage des troupes un sollat ayant eu la malheureuse idée de lonner un coup de pied à l'engin, une ixplosion formidable se produisit, fau:hant 29 hommes, dont 24 de la prenière sèctioD et 5 de la précédente. Un homme avait été tué sur le coup. Quatre autres devaient succomber au ours de la nuit et un sixième ce main Ils sont tous Algériens.

t)n compte vingt-trois blessés, dont eize gravement atteints, deux sont dans in état; désespéré.

Parmi eux se trouve un seul Franâis, un adjudant-chef. Les autres sont es soldats indigènes.

¡

les commettre ou de tenter de les dis simuler. Aujourd'hui.

Ecoutez l'histoire suivante qui fai le tour des milieux de l'aviation. Quand les délégués apprécien une faute criminelle

Ceci se passait, il y a quelques semai nés précisons, a Courbevoie au usines Marcel Bloch. Un ouvrier laiss tomber une lourde pièce d'acier sur u longeron d'aile qui se fêle sous le choi Pour cacher sa faute, il mastique 1 fente et fait un raccord de peinture le première « ressource du premie vol l'avion se brisera. Par bonheur, u contremaître découvre la chose et fai avouer le coupable. Convocation à la di rection des délégués ouvriers à qui oi explique ce qui s'est passé.

r– « Oh pour être grave, c'est grave s

disent-jls.

Ils ne contestent pas la nécessité d'un sanction, mais il leur faut réfléchir. Le lendemain les voit rendre leur ré ponse r.tout ce qu'ils peuvent acceiptei c'est une mise à pied de quarantc-hui heures pour le fautif.

(Suite page 4, col. 1 et 2.)

CET APRES-MIDI, SUR LE BASSIN DE SORESNES

Les Rameurs d' Oxford et de Cambridge montreront leur talent > aux Parisiens (Lire les détails en rubrique sportive)

Sous la surveillance du barreur Hunter, les rameurs de l'équipe d'Oxford sè préparent à rentrer leur bateau, après une sortie d'entrainement sur te bassin de Suresnes.

Quelle est la situation des Théâtres à Paris ? Enquête par ANDRE WARNOD

IX.» Les Théâtres du Cartel

Les théâtres du Cartel ont pris une place prépondérante que nul ne saurait leur contester. Ils sont l'expression du nouveau « climat de l'art dramatique. Ce sont les théâtres de la nouvelle génération d'auteurs qui, plus ou moins brutalement, ont rompu les ponts avec, les méthodes de leurs aînés. Ce sont surtout les théâtres de metteurs en scènes qui conçoivent le théâtre d'une façon qui n'est pas celle des directeurs venus avant eux.

Les théâtres du Cartel sont dirigés par des hommes du métier, de « maîtres » dans la corporation, qui aiment le théâtre pour lui-même et non pour les .profits qu'ils en peuvent tirer. Des hommes, comme eux, sans doute en exista-t-il toujours, mais le fait nouveau est que ceux-ci ont réussi. La vogue des théâtres qu'il dirige ne s'est pas cantonnée dans une élite de beaux esprits. Les théâtres du Cartel ont pris le meilleur du public qui, autrefois, était celui des théâtres du Boulevard, avec en plus les intellectuels, les lettrés et le snobisme s'en mêlant, les gens du monde.

L'esprit qui anime les théâtres du Cartel, Gaston Baty l'a montré dans les articles qu'il a publiés ici-même, se manifestait déjà avant la guerre au théâtre des Arts de Jacques Rouché, où débutèrent avec Durec, Charles Dullin et Jacques Copeau. Celui-ci peu de temps après .fonda le Vieux-Colombier où se révéla Louis Jouvet. Quant à Baty, c'est tout de suite après la guerre au Canard Sauvage et ensuite dans sa baraque de la Chimère qu'il se mit à l'œuvre. Le miracle est que de petites scènes d'avant-garde soient devenues les premiers théâtres de Paris, le miracle aussi est que dans cette ascension restèrent unis, dans la même équipe, metteurs en scène, auteurs et comédiens.

Le succès moral des théâtres du Cartel est indiscutable. Le succès matériel est-il toujours en proportion ? Qualité des spectacles

du Cartel

Si l'on consulte les affiches des théâtres de ces temps derniers, on constate aisément la qualité de tous les spectacles présentés par le Cartel.

A Montparnasse, Gaston Baty après avoir joué pendant toute une saison Les Caprices de Marianne et la saison suivante Madame Bovary vient de reprendre Les Ratés.

A.l'Atelier, Charles Dullin avant Jules César donnait Le Faiseur. A l'Athénée, Jouvet a fait applaudir Molière durant de longs mois et vient de reprendre l'Ecole des Femmes après avoir monté Le Château de Cartes de Steve Passeur. Au Vieux-Colombier, René Rocher a révélé un nouvel auteur, André Josset, dont l'Elisabeth a été un succès éclatant. Aux Mathurins, Georges Pitoëff joue une pièce de Jean Anouilh après avoir monté l'ouvrage posthume de Ferero.

Pour être juste il faut citer aussi parmi les théâtres donnant des spectaSUR LA PLAGE DE YARMOUTH Une pièce de l'avion

de la Duchesse de Bedford est rejetée par la mer

Londres, 2 avril. Le lieutenant aviateur Preston, instructeur de l'aviatrice anglaise duchesse de Bedford, qui disparut il y a une dizaine de jours, après avoir quitté, à bord d'un petit avion, l'aérodrome de Woburn, s'est rendu aujourd'hui à Yarmouth, où la mer avait rejeté sur la plage un étai appartenant à un avion.

Après avoir longuement examiné ce débris, le lieutenant Preston a déclaré qu'il était convaincu qu'il s'agissait bien d'un étai appartenant à l'appareil de la duchesse, et que cette pièce mécanique était une des premières a se détacher quand un avion tombait en mer et coulait.

cles de qualité, et ne faisant pas partie du Cartel, l'Œuvre, dirigée par Pauletta Pax et Lucien Beer, où Un Homme comme les autres, de Salacrou,.connaît un légitime succès et le théâtre des Arts où M. de Turenne succédant à Rodolphe Darzens, a monté deux pièces apglaise et américaine d'un vif intérêt. 5 Le Cartel et l'Exposition L'activité dans les théâtres du Cartel est particulièrement vive cette saison du fait de l'Exposition.

(Suite page 8, colonnes 3 et 4.)

DE TOUT UN PEU.

L'ETOILE DE LUDENDORFF et Pombre de Clemenceau

La réapparition sur la .scène politique de l'ancien premier quartier-maître général Erich Ludendorff excite la verve des commentateurs et suggère maintes interprétations. Ce qui est sûr, et qu'il est opportun de dire au lendemain de son entretien avec le chancelier Hitler et à la veille de son soixante-douzième anniversaire, c'est que le rude Poméranien est, avec le Kronprinz, l'un des deux Allemands qui ont su le mieux reconnaître l'action décisive de Clemenceau sur l'évolution de la guerre. Un tel jugement est précieux de la part d'un homme pour lequel l'art militaire n'assure la sauvegarde des théories gouvernementales et des intérêts nationaux que dans la mesure où la notion d'Etat, préservée en sa puissance totale, prépare le travail des armes. Commençant en Suède, à Hesslejolmsgiird, à la fin de novembre 1918 donc dès le lendemain de l'armistice la rédaction de ses Souvenirs, Ludendorff écrivait « L'histoire poursuit inexorablement son cours et elle broie les peuples désunis qui se déchirent euxmêmes. »

II semblait alors que l'Allemagne, se défaisait. Or, ce qui frappe Ludendorff dans la personnalité de Clemenceau, ce qui l'attire, c'est l'incorporation absolue au pouvoir économique, financier, policier, etc. des méthodes propres à forcer la victoire. « C'était, dit-il, l'homme le plus énergique de France. Il avait vécu l'année 1870-1871 et était, depuis, un des plus fougueux mainteneurs de l'idée de revanche. Clemenceau savait exactement ce qu'il voulait. II fit la guerre, comprima toute agitation pacifiste et consolida le moral de son pays. Il ne songeait qu'à vaincre et eut tout le pays derrière lui. »

A travers les nombreux passages de ses Mémoires où Ludendorff évoque Clemenceau, dont le dynamisme le hante, on retrouve le même tour dans l'hommage concentré, envieux sans bassesse. Et voici une appréciation qui éclaire tout « Clemenceau était à la tête de tout l'appareil administratif et exécutif. » Le mécanisme de l'autorité, en même temps que l'explication du succès final, est exposé là en dix mots.

Il est de vérité constante que, pour le plein rendement d'une œuvre entreprise, la décision et l'exécution ne doivent faire qu'un.

Par delà les abîmes difficilement franchissables qui séparent un Ludendorff de la sensibilité française, on peut reconnaître le prix des éloges sans épithète qu'il adresse, en ennemi qui connaît les valeurs, à Clemenceau. Ceu': qui ont étudié, par exemple feu le général Buat, le rôle et la personnalité du général Ludendorff s'accordent à discerner en lui un « hasardeur ». Au moment où, lourds de perturbation, les sentiments italophobes et antichrétiens du vieux soldat paraissent reprendre audience auprès du Reich officiel, il n'est pas inutile de rappeler que cet adversaire inexorable a appris à notre école, dans le vent de la défaite, la recette du salut des peuples.

Gaétan Sanvoisin.'


ÏM©âïe©-ACTUâlIÏE

Un des bateaux à moteur qui promèneront sur la Seine les visiteurs de l'Exposition.

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LA IOURBBEE

La Flamme du Souvenir

«~ A 18 11. 30, ù l'Arc de Triomphe A. C. dés i-Ti' et 372° R. I. Fédération des-lragw!3 1", B> 3e, 4", 5», 12", 15°, 17* jî*^ i'3°, 27°, 2&°, 2U» dragrons. Sports

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flrt'opatoire

A-jmrlir de 9 heures, salie des Actes de -'̃l'institut catholique premières Épreuves::dc;Ja ecrape d'éloquence D. R. A. C. Expositions <*

De 21 a 23 heures Salves du Louvrç éclairée. r~' Au l'avillon des Salons (Esplanade des Invalides i- Salon des Indépendants. Au Jeu de Paume fies Tuileries Art catalan du dixième au quinzième siècle. i'Orangerio des Tuileries Exposltioû JJesnî, Les Courses

A h. -iD Vincennes. ̃̃̃

te point de vue de l'homme de l'art.

Un curieux, que nous connaissons bien, arrêté hier au coin du boulevard Latour-Maubourg et du quai d'Orsay, s'informait, auprès des travailleurs de l'Exposition, pourquoi la passerelle qui chevauche l'entrée du pont Alexandre ne se trouve pas en face des deux rampes qui y donneront accès. Une passerelle qui va du vide au vide, cela parait étrange. Notre ami pensait qu'en s'informant il permettrait de corriger, sans froisser personne, une regrettable distraction.

L'ouvrier auquel il s'adressa lui répondit que cela était voulu. Une fois terminée, la passerelle sera poussée à sa place définitive. Ce sera celle des voitures. Après quoi, on en construira, à l'endroit où est celleci, une seconde pour les piétons. Une seconde, plus légère sans doute ? .?

Pourquoi plus légère, dit l'ouvrier, la, viande pèse autant que la ferraille.

Il ne mettait dans ce propos aucune intention désobligeante. Mais, pour lui, les piétons sont une charge comme une autre, comme la ferraille ou les sacs de sable. C'est le point de vue de l'homme de l'art. Il nous incite à l'humilité. Il y a toujours quelqu'un pour qui nous ne sommes que du poids.

OLIVEIRA SALAZAR

Chef du Gouvernement Portugais UNE REVOLUTION DANS LA PAIX

Introduction de Maurice Maeterlinck

Oui, le régime du Portugal est « totalitaire». Mais, là-bas, c'est la part de la raison et de l'intelligence qui est totale. M. Salazar donne au monde, depuis neuf ans, un exemple sans précédent. Le livre qu'il

vient ae puoiier cnez nous ODtient le plus grand succès, et le plus justifié. (Flammarion, 18 fr.)

Victor Hugo à l'Exposition. Une note parue dans les journaux nous apprend que « Mme Daubray est chargée de la partie Victor Hugo

1 MUCMM

Ce que dit du nouvel évêque de Meaux, Mgr Evrard,

son prédécesseur Mgr Lamy aujourd'hui archevêque de Sens

Son Exc. Mgr Evrard sera sacré le 8 avril. Son Exe. Mgr Lamy, archevêque de Sens, dans une lettre pastorale adressée à ses anciens diocésains de Meaux leur présente ainsi leur nouvel évoque

« Celui que vous recevez des mains de Dieu est pour moi un frère très aimé. Il y a trente ans que se nouaient au séminaire d'Issy ces liens d'amitié. Nous recevions la même année le sacerdoce. en 1912, et il nous fut donné de passer deux années entières à Home ensemble, dans l'i illimité des mêmes études, à la Procure de Saint-Sulpice. Que de fois nous avons pu échanger entre nous nos idées et nos désirs d'apostolaf que de promenades, de pèlerinages, entrepris ensemble Mgr Evrard est le dernier confrère que je devais recevoir avant la mobilisation nous étions l'un avec l'autre à la veille de la terrible nouvelle du le* août. Vous comprenez mon émotion, ma joie, ma confiance en apprenant que c'est lui que le Saint-Père a choisi pour la sainte et très aimée Eglise de Meaux » Chers fils, vous connaîtrez bien vite ce cœur d'une bonté tendre, d'une loyauté qui va tout droit, cet esprit doué d'un bon sens, d'un équilibre, d'une

LES BATEAUX DE L'EXPOSITION

dans la section littéraire à l'Exposition ». Le grand public, qui ne connaît guère Mme Thérèse Daubray, se demandera peut-être ce qui vaut à celle-ci de présenter Victor Hugo à nos visiteurs. Pourtant, aucun choix n'est plus justifié et tous les amis des lettres y souscrivent. Mme Daubrav a consacré toute sa vie à la revision et à la publication des manuscrits du poète qu'elle avait connu dans sa prime jeunesse et qui avait pour elle tant d'affection qu'il l'avait choisie pour tenir le rôle de Cosette, quand Les Misérables furent portés à la scène.

On peut dire que Mme Daubray a été désignée pour le poste qu'elle va occuper par Victor Hugo luimême.

LE ROSSIGNOL

NAPOLITAIN

par ALEXANDRE ARNOUX

voici une œuvre exquise et bien singulière. Roman film '? Roman musical ? Cette intrigue d'amour et de musique qui se déroule dans la Venise bariolée du dix-septième siècle connaîtra en librairie l'immense

succès tait au cinéma par le puDiic au film Mozart tourné à Salzbourg. (Coll. « Pour mon Plaisir », Grasset, 1 vol., 16 fr. 50.)

Démolition, séparation.

Le jour où la fameuse traversée de l'Atlantique par Jim et Amy Mollison fut interrompue par un atterrissage brutal, un marchand de journaux ce métier est sans pitié ̃ criait sur les boulevards

Les Mollison sont démolis, démolis sont les Mollison.

Il devançait l'actualité. Les Mollison, en tant que couple, viennent seulement de se démolir. Amy a demandé le divorce. Désormais, chacun va voler, et convoler, de son côté.

On se souvient d'une pièce sur l'aviation de M. Francis de Croisset, où les ailes rapprochaient les époux volants désunis. Peut-être n'a-t-elle pas été jouée à Londres.

Les samedis de la couture. La semaine de quarante heures jette l'effervescence dans les maisons de couture, lesquelles sont divisées en deux clans la « cabine » et le « salon ». Le premier, composé des mannequins, est pour le repos du samedi, qui permettrait un long week end. Le second, auquel appartiennent les vendeuses, redoute de perdre sa clientèle anglaise, qui profite souvent de la semaine non moins anglaise pour venir faire des achats à Paris. On dit d'ailleurs que les maris anglais sont, comme la « cabine » pour la fermeture du samedi, qui leur ferait faire des économies. La question va être arbitrée. Quelque haut magistrat se prononcera pour ou contre le samedi dans la couture. Ce qui faisait dire hier à un couturier

Moi, je ne connais qu'un arbitrage obligatoire, celui de la clientèle

Le Masque de Fer.

sûreté que tous admiraient déjà dans l'étudiant, dans-le séminariste, chez le jeune prêtre. Quelle sécurité, quelle droiture, quelle honnêteté infrangible. Comme professeur, comme curé, il fait preuve de ces qualités du chef, si nécessaires le calme, l'ordre, la rectitude, la bonté. Il vous dirigera sûrement, il vous aimera surtout et vous répondrez à son affection. »

A travers livres et revues On vient de publier, à Prague, le compte rendu. complet, magnifiquement illustré, du congres catholique tchécolovaque que ̃présida en juin 1935 S. Em. le cardinal Verdier en qualité de légat pontifical.

Dans la revue belge La Cité chrétienne, M. l'abbé Jacques Leclerc publie de très judicieuses et intéressantes réflexions à propos des stigmates et des stigmatisées.

pied,

FOURRURES

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(Saint-Philippe, du Roule)

71, Av. Victor-Emmanuel-lll Grande vente, à des prix exceptionnels, de manteaux de sport et de voyage. Renards argentée, depuis 1.000 francs. Renards bleus, depuis S50 francs. Trèa grand choix de capes du soir.

.«on entraîne les chevaux des régiments qui défileront le jour du couronnement

jLa mission Cavelier de la Salle 1 en Acadie et Louisiane

j flouston (Texas), 2 avril. Les misI |ions française et canadienne aux fêtes commémoratives de Cavelier de la Salle, ont parcouru l'Acadie et ta Louisiane. Elles ont été reçues partout avec enthousiasme, notamment à Saint-Martinville où. le Comité France-Amérique a déposé une palme de bronze sur le tombeau d'Evangeline, cette Acadienne que Longfellow a immortalisée. A La Fayette, une assistance consi.dérable a pris part au congrès pour le rapprochement intellectuel, présidé par M. Jean Mard, premier évêque du nouveau diocèse de La Fayette, prélat français.

Les Acadiens ont demandé l'envoi de livres français.

Mme Marcelle Tinayrc a parlé Je la femme française dans la société moderne.

Dans l'après-midi, les missions ont inauguré à Texas le monument élevé à la mémoire des généraux La Fayette, Lallemand et Rigaud qui étaient venus au Texas en 1818.

Le Duce va remettre

des souvenirs napoléoniens au musée de Milan

Rome, 2 avril. M. Mussolini a reçu le sénateur Borletti, qui lui a offert un chapeau et une paire d'éperons d'argent que Napoléon portait lorsqu'il était à l'ile d'Elbe.

M. Mussolini a destiné ces souvenirs au musée du Risorgimento de Milan. COMME AUX PREMIERS SIECLES DU CHRISTIANISME

LA VIE^ELIGIEUSE EN RUSSIE

Extrait d'une lettre qui nous est parvenue d'un ami habitant la Russie. Voici comment se présente aujourd'hui la vie religieuse dans une grande ville russe, selon le témoignage d'une personne revenue tout récemment de l'U R. S. S. Tous les monuments saints, les églises, les monastères sont détruits ou transformés en musée autireligieux ou en théâtre. Il reste encore quelques églises dans les faubourgs lointains des villes. La veille de dimanches et fêtes, les vêpres sont célébrées trois fois de suite pour permettre à tous les fidèles d'y assister. Vers trois heures du matin, la première messe est célébrée, suivie de deux ou trois autres messes. Beaucoup de ferveur.

» Aux chants religieux prennent part des artistes, des professeurs, des medecins, des étudiants, ainsi que les paysans et les enfants. Il règne dans l'église pendant le culte un ordre absolu et un profond recueillement. Les prêtres confessent et instruisent les enfants, leur apprennent les prières. Pour pouvoir assister à la messe, il faut venir à l'église deux heures avant la cérémonie. Tous les objets de valeur, comme les ornements, les cloches, les vêtements sacerdotaux ont été pillés. Aussi, les prêtres ont-ils souvent des habits de toile et les calices sont-ils de simples vases en verrerie. En somme, la vie religieuse dans la Russie actuelle a beaucoup de ressemblance avec celle des premiers siècles du christianisme.

» Non loin de leurs églises, les prêtres occupent de modestes chambres ce sont la plupart du temps de véritables ascètes.

» Profondément respectés par leurs paroissiens. Les vieux popes ont souvent le courage de manifester devant l'Administration en plaidant la cause de l'Eglise et de ses fidèles. Ils portent encore des cheveux longs et des habits sacerdotaux. Le jour de Pâques et d'autres fêtes, les églises sont ornées de fleurs et de verdure. Le blasphème, les manifestations antireligieuses diminuent. Une nuit de Pâques, des manifestants soviétiques tentèrent d'empêcher la procession religieuse une bagarre s'ensuivit et on fit appel aux trouMais au lieu de disperser les croyants, les soldats, jetant leurs armes, entonnèrent les chants religieux, se joignant à la procession. Les assistants pleuraient de joie, voyant que Dieu avait fait comprendre la vérité aux soldats. Il y a beaucoup de baptêmes d'enfants âges déjà de 10 à 15 ans il y a souvent de 50 à 60 personnes à baptiser à la fois. On ne compte actuellement pas moins de 90 pour cent de gens croyants en Russie. De hauts fonctionnaires, pour ne pas être remarqués dans leur ville, vont à l'église des villes voisines. Il arrive souvent que les ouvriers qui travaillent à la démolition des églises restent, durant les nuits, devant lés murs détruits, en faisant des prières. Des croyants prennent des petits bouts de pierres en souvenir des églises démolies et les gardent comme des objets sacrés. Les églises étant fermées dans les villages, les paysans viennent en ville, souvent de très loin. Par suite de la fermeture des monastères, beaucoup de moines vivent dans des forêts, y creusent des cavernes, et leur refuge n'est connu que de personnes de confiance. C'est ainsi que la foi, en Russie, est devenue encore plus forte, et aucun pouvoir ne parvient à la détruire. » S. B. i

LES avis concernant le. naissance., 1~, fiariçaillea, mariages (avec ou .fJIII photographie), deuils, etc., sont reçut a) 14, Rond-Point des Champs-Elysées (Elys. 98.31 à 98-38).

h} 4 l'Office spécial de publicité, 29, Boulevard des Italiens. Téléphone s Richelieu 69-31.

Paul Lesourd.

AU CAMP D'ALDERSHOT.

LE CARNET D>U «FIGARO »

AUJOURD'HUI

Cercles. 22 heures Bal de l'escadron Saint-Georges (Cercle Militaire).

Deuils. 9 heures Messe pour le repos de l'âme de M. Henri de La Bougllse (Notre-Dame de l'Assomption). 10 h. In Obsèques de M. André Thureau (Notre-Dame d'Auteuil). 11 heures Obsèques de M. Hector Lefuel (Notre-Dame de l'Assomption).

11 heures Messe pour le repos de l'âme du vicomte del Ponton (Chapelle espagnole de la rue de la Pompe). 11 h, 15: Obsèques de Mère Thérèse de Boisfleury (Chapelle de la Retraite Sainte-Anne, 6S, avenue du Roule, Neuilly-sur-Seine).

IIIlUllllllllllllllilllllllIIIHIIIIIlItllIllllllllItlIIIIIIIIIIIIIII LA ROSE D'OR ̃

SERA REMISE DEMAIN

A LA REINE D'ITALIE

Demain, en la chapelle Paolina du Quirinal, S. M. la Reine d'Italie recevra des mains de S. Exc. Mgr Borgongini Duca, nonce apostolique, la c Rose d'Or que S. S. le Pape Pie XI vient de lui décerner à l'occasion du quarantième anniversaire de son mariage.

Comme c'est la première fois qu'une reine d'Italie reçoit cette haute faveur, la cérémonie revêtira une solennité particulière. Y Le prélat portant ce don précieux se rendra au Quirinal en carrosse de gala, accompagné par le maître des cérémonies de la Cour.

A l'issue de la messe célébrée par le nonce en présence de LL. MM. le Roi et la Reine d'Italie et des grands dignitaires du royaume, deux brefs de Sa Sainteté seront lus le premier s'adressant à la Reine Hélène, par lequel, le Très Saint Père lui envoie la fleur symbolique accompagnée de compliments et de vœux; le second à Mgr Borgongini Duca, le chargeant de remettre son cadeau à la souveraine.

Agenouillée sur son prie-Dieu, la Reine et Impératrice recevra alors des mains de l'envoyé du Souverain Pontife la branche de roses ciselée en or pur dont la plus belle fleur cache sous ses pétales une petite ampoule fermée d'une grille d'or contcnant le baume et le musc versés, suivant le rite antique de la bénédiction, le dimanche de Lœtare, par le Pape en prononçant ces paroles qui en définissent le sens mystique < Flos iste Christum Regem exprimit. »

MiHiuimiuumiiiiuimiiniitiiiiiftiiiiimiiiiiiiiiimfim COURS

Le baptême du petit Prince héritier de Norvège eu lieu avanthier, sur les fonts baptismaux de la chapelle du. palais royal,

Assistaient à la cérémonie

LL. AA. RR. le Prince héritier Haraid,- la Princesse Marthe, sa femme, et leurs deux' filles, les Princesses Ragnhill et Astrid S. M. la Reine Maud de Norvège, LL. AA. RR. la Princesse Marguerite de Danemark, soeur de la Princesse Marthe; la Princesse Ingeborg de Suède, -mère de la Princesse Marthe S. M. le Roi Haakon de Norvège, le jeune Prince Fleming de Danemark, la Princesse Olaf de Norvège, le Prince Charles de Suède, frère .de la Princesse Marthe, et le Prince Georges de Danemark.

Le départ pour Berne de S. M. le Roi d'Egypte, qui a séjourné pendant une semaine à Genève, a été fixé à: ce' matin.

Le souverain sera accompagné de la Reine mère, des Princesses et de sa nombreuse suite.

S. M. la Reine Elisabeth, à qui est due l'initiative du Concours international de violon EugèneYsaye, a tenu à donner aux participants du concours un nouveau témoignage de l'intérêt qu'elle porte à cette importante manifestation ar.tistique.

Elle a reçu hier, au château royal de Laeken, les membres du jury, les concurrents, ainsi que le conseil de la Fondation musicale Reine-Elisabeth. •̃•'̃̃

S. M. la Reine Maud de Norvège, invitée aux cérémonies du couronnement, est arrivée en Angle.terre hier et s'est rendue directement au château de Sandringham. AMBASSADES

Avant les vacances de Pâques, le secrétaire général perpétuel de l'Académie diplomatique internationale et Mme Frangulis ont donné plusieurs réceptions. L'une d'elles a été honorée de la présence de S.A.R. l'Infante Eulalie d'Espagne et de S. A. R. la Duchesse de Montpensier. Parmi les invités

Le ministre d'Etat et Mme Camille Chautemps, le ministre des colonies et Mme Moutet, M. Gasnier-Duparc, ministre de la marine; M. Paul Bastid, ministre du commerce; M. Guerrero, président de la Cour permanente de justice internationale; S. Exe. Mgr Va-

ON TOURNE.

« La solution de gomme est-elle appliquée? » lance une voix sans faiblesse, celle du reporter-photographe.

Vous croyez peut-être que nous sommes chez un fabricant de pneus, ou de gaines, ou de tapis caoutchoutés Vous êtes loin du compte nous sommes. eh bien, nous sommes dans un institut de beauté.

On y filme une séance de traitement des. rides. La patiente est allongée à demi sur un fauteuil. Elle s'est plainte de rides au front. On vient donc d'enduire ce front en pomme de reinette d'une crème aux hormones,et afin qu'elle pénètre mieux on superpose une couche de gomme rosée, spéciale et tiédie. L'action mécanique et calorique de cette solution, qui a transformé ta pomme de reinette en chambre à air, permet aux pores, ainsi dilatés, de mieux absorber la crème curative.

« Combien de temps vous faut-il pour défriper un visage ? » demandons-nous au jeune créateur de cette formule moderne.

« Trois, quatre ou cinq séances suivant les cas, en poses de trois quarts d'heure environ. Nous obtenons des résultats surprenants. L'application des produits il base d'hormones est une chose délicate, qui varie avec les sujets, chacun d'eux présentant des réactions glandulaires différentes. Nous ne cessons, d'ailleurs, de les étudier en collaboration avec des médecins.

lerio Valeri, nonce apostolique; S. Exc. l'ambassadeur du Brésil et Mme de Souza Dantas, S. Exc. l'ambassadeur de Turquie et Mme Suad, S. Exc. l'ambassadeur de l'U.R.S.S. et Mme Potemkine, S. Exe. l'ambassadeur d'Italie et Mme Ccrruti, S. Exe. M. Wellington Koo, ambassadeur de Chine; S. Exc. M. Lukasiewicz, ambassadeur de Pologne S. Exc. l'ambassadeur de France et Mme Henry Bérenger, S. Exe. l'ambassadeur de France en Turquie et Mme Ponsot, S. Exc. l'ambassadeur de France et la comtesse de Saint-Aulaire, S. Exe. l'ambassadeur de France et la comtesse de Peretti de La Rocca, S. Exe. l'ambassadeur de France et Mme René Besnard, S. Exc. l'ambassadeur de France et la comtesse Clauzel, S. Exc. l'ambassadeur de France et Mme l'ila, S. Exc. M. Nouions, ambassadeur de France; S. Exe. M. Georges-Picot, ambassadeur de France; S. Exc. le ministre de Tchécoslovaquie et Mme Osusky, S. Exc. le ministre de l'Equateur et Mme Zaldumbide, S. Exc. Fakhry pacha, ministre d'Egypte S. Exc. M. Klinias, ministre de Lituhanie S. Exe. M. da Gama Ochoa, ministre du Portugal; S. Exc. le comte de Maleville, ministre de Monaco; S. Exc. le ministre de Finlande et Mme Holma, S. Exe. le ministre du Canada et Mme Philippe Roy, S. Exe. le ministre de Roumanie et Mme Cesiano, S. Exe. le ministre du Pérou et Mme Garcia Calderon, S. Exc. le ministre du Danemark et Mme Oldenburg, S. Exe. M. Strandman, ministre d'Esthonie; S. Exe. le ministre de Cuba et Mme Morales, S. Exe. le ministre de Norvège et Mme Bachke, S. Exc, le ministre de 'Lettonie et Mme Grosvald, S. Exe. le ministre de Bulgarie et Mme Batoloff, S. Exe. le ministre de Yougoslavie et Mme Pouritch, S. Exe. le ministre d'Haïti et Mme Châtelain, S. Exc. M. Garda, ministre de Saint-Marin; M. Komarnicki, délégué de-la Pologne à la S. D. N.; le représentant de la Bolivie au conseil de la S. D. N., et Mme Costa du Rels, M. de La Barra, M. Pierre Mavromichali, ancien ministre des att'aiers étrangères de Grèce; S. Exe. l'ambassadeur et Mme Ferrara, S. Exe. l'ambassadeur et Mme Sehebeco, S. A. le prince Samad Khan, S. Exc. Si Kaddour ben Ghabrit, M. et Mme Léon Cotnareanu, princesse Jeanne Ghika

M. et Mme Albert Sarraut, M. Joseph Caillaux, M. et Mme Lucien Hubert, Mme Jules Jeanneney, Mme Philippe Berthelot, Mme Maurice Herbette, Mlle Hélène Vacaresco, M. et Mme Ch. Dumont, M. et Mme Ch. Guernier, M. et Mme D. Ferry, M. et Mme Léon Archimbaud, M. et Mme Jean Stern, M. et Mme Nogaro, M. et Mme Perreau-Pradier, SIM. Georges Maudel, de Chappedelaine, Emile Borel, Laurent-Eynac, Berthod, Nicolle, anciens ministres; le ministre et Mme Gilbert, le ministre et Mme l'ozzi, le ministre et Mme Neton, MM. de Vienne, Dard, Grenard, Pingaud, comte Arlot de Saint-Sauri, Liebert, de Sillac, Japy, Le Mailler, Scherbatskoy, ministres plénipotentiaires l'ancien ministre d'Irlande et la comtesse O'Kelly de Gallagh, le ministre et Mme Pusta, le ministre et Mme de Basily, le ministre et Mme Tcheuckeli, M. Celai Hazim, ministre plénipotentiaire de Turquie M. et Mme Rodopoulo, le chargé d'affaires de l'Iram et Mme Cliarib, le chargé d'affaires d'Afghanistan et Mme Khoudoiar Khan

Le préfet de la Seine et Mme Villey, me Langeron, le conseiller d'ambassade d'Allemagne et Mme Forster, le conseiller d'ambassade de Pologne et Mme Frankowskn, le conseiller d'ambassade d'Italie et la baronne di Fontana, sir Robert et lady Cahill, etc.

Mlle Agnès Chevignard, dont le mariage avec M. Jean Gayet vient d'être célébré en l'église N.-D.-de-Grâce de Passy.

S. Exe. le comte de Martel, ambassadeur de France, haut-commissaire en Syrie, est rentré hier à Damas, en avion, venant de Bagdad.

S. Exc. l'ambassadeur du Brésil à Bruxelles et Mme Martins Pereira e Sousa ont offert en l'hôtel de l'ambassade, ces jours derniers, un dîner-bridge auquel assistaient Le ministre des affaires étrangères et Mme Spaak, le ministre d'Etat Henri Jaspai', comte et comtesse Pau) Cornet de Ways comtesse de Baillet Latour, prince et princesse Ruspoli, vicomte et vicomtesse Guy de Jonghe, comte et comtesse Guillaume de Liedekerke, baron et baronne de Surville, baron et baronne Jacques della Faille, baron et baronne H. Snoy, Mme Etienne Allard, M. Thompson Flores, secrétaire de l'ambassade.

DANS LE MONDE

Le président de l'Association des industriels du pétrole et Mme Constantin Ossiceano ont offert, à Bucarest, un déjeuner honoré de la présence de S. S. le patriarche

Jupe If Iode et KszA ^Axjcrê^d

0 (~JLi~J ~U~

(Phot. H. Manuel.)

FRIVOLITÉS D'APRÉS-MIDI

♦ Un sac en daim noir qui emprunte la forme de l'étui à jumelle de théàtre de jadis. Le petit couvercle est garni d'un léger volant de même daim une chaîne dorée sert de poignée.

Une ceinture de daim noir sur laquelle se détachent de petits carrés de peau blanche, eux-mêmes garnis de la silhouette (en peau noire) d'oiseaux divers. '-<

♦ Un bracelet en argent formé par un cercle brisé où se réfugie (dans le pan coupé) une toute petite montre.

NOTÉ SUR MON BLOC

A. Wilmart, 25, place Vendôme, soldera, les 5, 6, 7 avril, ses coupons crêpes imprimés depuis 19 fr., crêpes lingerie depuis 17 fr., lai. l, nages, albènes, chemisiers à 15 fr.

Ce dernier mot nous plaît. Nous comprenons que le temps est passé où les dermatologues avaient à réparer des instituts de beauté les dangereux outrages. On préfère: aujourd'hui s'assurer de leurs conseils. Tout le monde y gagne.

Mais si les femmes prennent goût au masque élastique, peut-être allons-nous assister en bourse à un nouveau «fiooni» sur les caoutchoucs ? G. C.

Miron Cristea. Les convives étaient: Le procureur général et Mme C. Vifôreano, M. Dem. Alimanisteano, soussecrétaire d'Etat; le général chef du grand état-major et Mme Sichitiu, le professeur et Mme Georges Léon, le colonel et Mme V. Dombrovsky, M. et Mme Serge Dimitriu, M. et Mme Virgile Alimanisteano, Mlle Sanda Ossiceano et le lieutenant Radou Iliesco.

BIENFAISANCE

Le goûter mensuel de l'oeuvre des E,nfants d'artistes, dont la marquise de Saint-Paul est la dévouée présidente, et Mmes Gabrielle Robinne, Marguerite Deval et Lucien Chenard les vice-présidentes, aura le mardi 6 avril, à 17 heures, au Crillon. De nombreuses places de théâtres seront, comme d'habitude, tirées au sort entre les personnes présentes, mais le tirage de la tombola du bon de portrait, offert par Mme Forain, est remis à une date ultérieure.

Mlle Madeleine Dufour de Lattre, dont le mariage avec M. Antoine Bourboulon vient d'être béni en l'église Saint-Philippe du Roule. (Studio de Paris.)

CERCLES

Mardi prochain, à dix-sept heures, au Ritz, thé-cocktail en l'honneur des équipes universitaires d'Oxford et de Cambridge, à l'occasion de leur visite à Paris.

NAISSANCES

Le lieutenant de vaisseau Piot et madame, née Récopé de Tilly, font part de la naissance de leur fille Odile.- Cherbourg, le 18 mars. M. Yves Marescot et madame, née Aubineau, sont heureux de faire part de la naissance de leur fille Catherine. Paris, 23 mars. FIANÇAILLES

On annonce les fiançailles De Mlle Paulette Palasme de Champeaux avec le lieu'tenant de vaisseau Henri Bei-gouen Demeaux de Mlle Simonc Franck avec M. L. Frenkel. MARIAGES

En la chapelle du château de Saint-Géry (Tarn) a été béni dans l'intimité le mariage de Mlle MarieThérèse O'Byrne, fille du lieutenant de vaisseau O'Byrne, commandant du Curie, mort pour la France, et de madame, née de Gaudemaris, avec M. Jacques du Vignaud de Villefort, fils de M. Pierre du Vignaud de Villefort, chevalier de la Légion d'honneur, croix de guerre, et de madame, née Dehesclin.

Les témoins de la mariée étaient: Mme O'Byrne et la comtesse de Gaudemaris, ses grand'mères; ceux du marié MM. Pierre et Michel du Vignaud de Villefort, ses frères. La bénédiction nuptiale a été donnée par le R. P. D. de Gaudemaris, 0. S. B., oncle de la mariée.

Récemment en l'église de l'Annonciation, à Bruxelles, était célébré le mariage de Mlle Wilhelmine de San, fille de M. Edouard de San et de madame, née de Marcken de Merken, petite-fille de Mme de San, avec M. Jacques de Le Vingne, fils de M. de Le Vingne et de madame, née de Macar.

Les témoins étaient, pour la ma. riée le baron de Marcken de Merken et M. Louis de San, ses oncles; pour le marié son cousin, le baron Maurice Houtart, ministre d'Etat, et le commandant comte Arnold de Looz-Corswarem.

Vient d'être célébré le mariage

De Mlle Annie Barbazanges avec M. Marcel André.

DEUILS

Nous apprenons la mort de Mère Thérèse de Boisfleury, supérieure de la Maison de retraite Sainte-Anne, à Neuilly.

LE COIN

DE

L'EXPOSITION

t. Le rôle de la lumière Nous sommes chez le sculpteur Lambert-RucUi, poète et imagier. Un vaste atelier et comme dit M. Henri Héraut « ici et là, tels des récifs au milieu de la mer rouge du parquet, se dressent des statues aux formes d'une simplicité hardiment nouvelle ».

Laissons de côté aujourd'hui le caractère mystique de l'œuvre de LambertRueki et bornons-nous il entendre parler le créateur de cet admirable SaintFrançois d'Assise, sur la lumière à l'Exposition.

« L'Exposition de 1937 sera en quelque sorte une révélation de la lumière et il paraît bien que tout tendra vers elle dans le domaine entier des arts plastiques, architecture, sculpture, orfèvrerie, etc., et jusqu'à la présentation des vitrines dans les magasins. Prenons par exemple le bijou. Jusqu'à nos jours, il était considéré comme une forme décorative où l'artiste s'inspirait d'une fleur. Aujourd'hui, il tend vers une forme plus dynamique prenant contact direct avec la lumière. Déjà la direction de nos musées a compris l'importance de la lumière pour la pleine expression de la sculpture. Quelle joie pour nous de constater que pour l'Exposition des architectes et sculpteurs auront su créer pour la lumière celle du soleil et de l'électricité. »

Une pléiade d'artistes pensent comme Lambert-Ruclei, et des architectes comme Le Corbusier, Mallet-Stevens, Pingusson, René Herbst travaillent en ce moment au pavillon de l'U.A.M. (Union des artistes modernes) afin de nous émerveiller par le jeu harmonieux des couleurs et d'obtenir l'incessante collaboration de la lumière La Ville Lumière ne pouvait pas manquer à sa réputation. R. Bernard.

On annonce de Tallahassee (Floride) que Mrs Robert Todd Lincoln, veuve du fils aîné d'Abraham Lincoln, président des EtatsUnis lors de la guerre de Sécession, s'est éteinte dans cette ville à l'âge de quatre-vingt-dix ans.

M. Pierre Mourgues, attaché au ministère des affaires étrangères, vient de mourir.

M. Geo Malleval, procureur de la République à Aix-en-Provence, ancien conseiller général du Var, vient de mourir.

La romancière hongroise Mme Cecile de Tormay est décédée hier, à l'âge de soixante et un ans. Depuis 1935, Mme de Tormay faisait partie de la commission pour la coopération intellectuelle de la Société des Nations.

Nous apprenons la mort de la comtesse Hubert de Montes.quiou-Fezensac, née Siméon, décédée le 2 avril 1937, en son domicile à Paris, 4, rue Léo-Delibes. Les obsèques auront lieu le lundi 5 avril, à onze heures précises, en l'église Saint-Honoré d'Eylau, où l'on se réunira. Le présent avis tient lieu de faire-part. Ni fleurs ni couronnes.

On annonce..la- 1 mort de la baronne Auyrav, née Goûin. Elle était 'ia:;nrèr£ et la belle-mère du baron et de la baronne René Àuvray, de la marquise de Rochambeau et du baron et de la baronne Eugène Auvray.

Les obsèques auront lieu le 5 avril 1937, à dix heures, en l'église Saint-Julien, à Tours, où l'on se réunira.

Prière de considérer le présent avis comme tenant lieu de fairepart et d'invitation.

Nous apprenons la mort de M. André Faroux, notaire honoraire, pieusement décédé au PlessisSainte-Avoye (Seine-et-Marne), le 1" avril 1937. Les obsèques auront lieu à Paris, en l'église Saint-Eustache, où l'on se réunira le lundi 5 avril, à midi. De la part de Mme André Faroux, de M. Jacques Faroux, notaire à Paris; de M. Roger Bricard et ses enfants, de M. et Mme Jacques Domange et leurs enfants. Le présent avis tient lieu d'invitation. Ni fleurs ni couronnes. Les obsèques du comte Allard du Chollet seront célébrées aprèsdemain lundi 5 avril, à onze heures, en l'église Saint-Pierre de Chaillot. Nous apprenons la mort de M. Jules-Henri Venon, décédé à New-York après une courte maladie. D'origine française, M. Venon avait fondé à New-York une importante entreprise d'importation et de vente de cristal taillé, à laquelle il avait donné, grâce à un sens commercial averti, un développement considérable.

Très attaché à toutes les œuvres susceptibles de servir le rayonnement français en Amérique, et en particulier à l'hôpital français de New-York, dont il était administra.teur, il avait rendu à cet égard pendant la grande guerre, dans les rangs de l'armée américaine en France, d'éminents services qui lui avaient valu la croix de la Légion d'honneur.

Les nombreux amis qu'il comptait en Amérique et en Europe nous prient d'adresser à Mme Venon et à son fils Claude l'expression de leur sympathie émue.

Le 31 mars ont été célébrées en la cathédrale de Bayonne les obsèques de Mme Michel Laharrague. Elle était la mère et la belle.mère de M. Léon Laharrague et de madame, née de Gouy d'Arsy, et de M. et Mme Jean Laxague.

Nous apprenons la mort du baron de Randal, pieusement décédé au château de Randal. De la part de la baronne de Randal, née Manceron; de M. et Mme François du Lac et leurs enfants et de Mme de Randal Bouriat.

On annonce la mort î

De Mme Villettc, née de Lort-Serignan, il Orléans; de Mme Auguste Dutertre, a Saint-Inglevcrt (Pas-de-Calais); de M. Edouard Lïmet, à Billy (Loir-et-Cher) de Mme Eugène Juteau, née Hélène Oppermanu, à Hixhcim (Haul-Khin) de il. Dyo Bourgeois. Valfleury.

PETIT CARNET

De M. M. D., à Bergerac

(Dordogne).

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MALAISE

dans le parti socialiste ON « EPURE » LES JEUNESSES EN ATTENDANT D'EPURER LE PARTI LUI-MEME

lb

Va-t-on créer une commission de surveillance des ministres ?

Les signes de malaise deviennent chaque jour plus précis dans le parti socialiste. Depuis plusieurs semaines on attendait que l'antagonisme entre la gauche révolutionnaire et le reste des Jeunesses se traduisit par des départs ou des exclusions. C'est maintenant chose faite. Le Conseil national mixte quiréunit dés délégués des jeunesses et des dérlégués du parti, considérant que la gauche révolutionnaire « se livre à une propagande nuisible à l'unité du parti, a décidé de procéder à l'exclusion des plus actifs des membres des jeunesses, parmi lesquels sont: MM. Lalande, Weitz et Lisansky, les ardents défenseurs des thèses de M. Marceau Pivert. Il a décidé aussi la dissolution de l' « Entente de la Seine », organisme des jeunesses socialistes de la Seine.

Vingt-deux exclusions ont été prononcées.

L'annonce de cette décision, loin d'apaiser les esprits, a provoqué immédiatement une réaction qui se manifeste dans les sections qui se réunissent cette semaine.

Mais le malaise n'est pas localisé dans les jeunesses, il gagne aussi le parti socialiste lui-même.

La convocation soudaine et inattendue du Conseil national du parti pour le 18 avril, avant le Congrès de Marseille, en est une preuve.

D'après certaines rumeurs qui circulent dans le parti, la convocation de ce conseil aurait été provoquée par la demande de plusieurs sections qui désirent que soit constituée une commission chargée de surveiller et de contrôler l'activité des militants socialistes mandatés par le parti au gouvernement. Ce bruit semble confirmé par un fait, sans importance en apparence, mais La solution du problème posé par l'immigration juive en Palestine

La Commission royale d'enquête sur la, question de Palestine, qui siège actuellement à Londres, va prochainement déposer ses conclusions. Pour mettre fin à l'antagonisme judéoarabe, dont nos lecteurs se rappellent les péripéties sanglantes, elle recoinmanderait la division de la Palestine en deux Etats indépendants 1° un Dominion Israélite autonome dans la communauté britannique 2° un, Etat arabe indépendant. On notera que, suivant le tracé de cette carte, Jérusalem resterait entre les mains des Arabes.

SUITE DE LA PREMIÈRE PAGE M. ROOSEVELT ANNONCE.

A la vérité, il ne s'agit uniquement pas d'augmentations de salaires. Les mineurs de Harworth exigent la reconnaissance du, Syndicat national des mineurs par les patrons. Toutefois, il est bien évident que ce conflit, latent depuis 1926, nous dit-on, n'aurait pas éclaté, si les mineurs britanniques n'avaient jugé le moment propice. De toute façon, il prépare une hausse de salaires.

Ainsi, au même moment, les bassins miniers d'Angleterre et des Etats-Unis risquent d'être immobilisés.

Nous ne chercherons pas à cette simultanéité des explications machiavéliques. Nous constaterons simplement que partout les mêmes causes finissent par produire les mêmes effets.

Quelle est la cause

des grèves ?

Les grèves ont toujours été considérées comme un signe de prospérité. En période de baisse de prix, de crise, lorsque la demande de travail se fait dé plus en plus rare, il n'y a que rarement des grèves. Au contraire, profitant du jeu de l'offre et de la demande, les salariés, comme tous les agents économiques, ont tendance a tenir la dragée haute à ceux qui réclament leurs services .lorsque la reprise enfle la demande des matières et des services.

,La multiplication des grèves aux Etats-Unis, leur apparition en Grande-Bretagne sont donc, en principe, des signes de prospérité pour ces pays.

Mais lorsque la hausse va trop vite hausse des salaires ou hausse des marchandises le pouvoir d'achat des consommateurs risque de s'essouffler à suivre la cavalcade des prix. C'est alors l'inflation, suivie de la déflation, de la crise. ,Le réarmement mondial provoque l'inflation des prix C'est exactement ce qui est en train de se passer en ce moment. Et au cours de la conférence de presse, hier, le président Roosevelt l'a reconnu. Il a déclaré « que l'accroissement des prix des matières était trop rapide et qu'il n'était pas suivi par un accroissement correspondant des prix des produits de consommation. Le décalage entre ces prix, a-t-il précisé, est un signe avant-coureur d'un danger d'une décroissance prochaine de la production des matières premières et des produits de consommation. » L'inflation des prix provoque immanquablement la déflation des prix et la crise. Mais quelle est la cause de cette hausse excessive des prix ? 7

Le président Roosevelt a repondu à la question. Il a attribué en partie cette hausse verticale des prix aux achats faits par la Grande-Bretagne pour son réarmement, évalués par certains à près de 50 millions de dollars durant ces, derniers mois.

tout à fait symptomatique sur le malaise socialiste.

Le Conseil fédéral de la Seine se réuuira deux jours avant le Conseil national sociaJiste du 18 avril avec l'ordre du jour suivant

La situation politique; les décisions du parti, la discipline.

Auparavant, une conférence d'information réservée aux membres du parti aura lieu vendredi 9 avril-

Or, la situation est en ce moment si délicate et si tendue dans le parti socialiste que l'on a désigné comme rapporteur le seul militant qui peut avoir encore assez d'influence sur les membres du parti pour rallier une large majorité le président du Conseil, M. Léon Blum lui-même.

On peut prévoir une seconde « charrette » d'épuration. M. Marceau Pivert en fera-t-il partie ? 2

Sinon, se solidarisant avec ses amis et quittant le parti, ira-t-i'l rejoindre les trotskystes, les anarchistes et les communistes antistaliniens pour former avec eux un nouveau parti ?

Gaston Servent.

A NICE

On découvre le cadavre d'un directeur honoraire des Domaines, la tête trouée de deux balles

Nice, 2 avril. Ce matin, à 7 h. 30, M. Jean Delfino, ouvrier boulanger, pénétrait sur le terrain de football de la Californie par un sentier.

A un détour, il se heurta à un corps allongé, la face contre terre, baignant dans le sang. M. Delfino s'empressa de courir au commissariat le plus proche. M. Arthur Coignard devait quitter Nice

L'identité du mort fut rapidement établie il s'agissait de M. Arthur Coignard, 69 ans, veuf depuis plusieurs années, directeur honoraire des Domaines, demeurant à Versailles. Il hivernait à Nice depuis quelque temps.

De l'examen du médecin, il résulte que la mort remonte à quelques heures elle est due à deux coups de revolver tirés derrière l'oreille gauche et le menton.

Les recherches ont établi qu'hier matin M. Coignard déclara au directeur de l'hôtel où il habitait qu'il avait l'intention de quitter son établissement. Il ajouta qu'il ne déjeunerait, ni ne dinerait ce jour là à l'hôtel. Depuis ce moment, on ne le revit plus.

Le sexagénaire a passé toute la journée et la soirée d hier en compagnie d'amis avenue Lympia. Il les quitta vers 22 heures.

Aucune trace de lutte ne fut relevée sur le ̃'corps; i-Mn n'était dérangé dans ses vêtements. Les bijoux et l'argent que M. Coignard avait sur lui, soit quelques dizaines de milliers de francs, ont été retrouvés.

M. GUWO SCHMIDT

VA VENIR A PARIS

On annonce, au quai d'Orsay, la visite prochaine, à Paris, de M. Guido Schmidt, ministre des Affaires étrangères d'Autriche.

Le réarmement, en créant une demande considérable d'ouvriers spécialistes et de matières premières, est un facteur décisif de hausse des salaires et des prix des matières premières.

Comment enrayer la hausse catastrophique des prix mondiaux ? Pour enrayer la hausse des uns et des autres qui mène à une nouvelle catastrophe économique, le seul remède efficace est d'arrêter le réarmement.

Le président Roosevclt a reconnu qu'il pouvait directement peu de choses contre la hausse des prix ̃. « Le gouvernement des Etats-Unis, n'a pas le pouvoir de contrôler les prix par d'autres moyens que son propre budget de dépenses. »

Il ,a d'ailleurs ajouté que- « Le gouvernement des Etats-Unis, dans la mesure où il peut le faire par son programme de dépenses fédérales, fera son possible pour enrayer la hausse des prix des matières premières, en ne faisant que des achats indispensables de matières premières et en encourageant l'achat du maximum de produits de consommation. » Là-dessus, les valeurs de métaux ont quelque peu baissé à la Bourse de New-York.

Un seul remède efficace le désarmement

Indirectement, le président Roosevelt, ou plus exactement les EtatsUnis, pourraient beaucoup pour. calmer la fièvre de réarmement du monde, en en guérissant la cause. Si Jes Etats-Unis abandonnant la neutralité dans laquelle ils se cantonnent depuis seize ans, se déclaraient prêts à garantir la sécurité collective de l'Europe, ce poids dans là balance de la guerre et de la paix ne serait-il pas décisif ? N'inciteraitil pas les dictatures, déjà presque à bout de souffle, à abandonner la course aux armements et à accepter, au lieu des lauriers mythiques dont elles rêvent, une trausaction'pacifique ? 9

Mais ce geste, il ne semble pas malheureusement que l'opinion américaine autorise le président Roosevelt à l'accomplir. L'électeur moyen, le fermier du Middle West, n'a pas encore compris que l'Amérique solidaire de l'Europe, dans la préparation de la guerre, le serait davantage encore dans la guerre elle-même. C'est la raison pour laquelle, sans doute, M. Roosevelt a démenti tous les bruits suivants lesquels .il.son* gerait à réunir une conférence internationale du désarmement.

Et pourtant, le désarmement, ou tout au moins la limitation des armements, serait le seul moyen efficace d'enrayer la hausse des prix mondiaux, qui commence à causer déjà tant de dommages.

De combien faudra-t-il que monte encore le prix du cuivre, quels incidents sociaux devront subir les EtatsUnis et les autres nations, avant que de l'excès des troubles organiques provoqués par le réarmement du monde, naisse enfin la paix? Ç.-P. Hobbé.

LA CONFERENCE DE BELGRADE EST TERM INEE

LA PETITE ENTENTE SOULIGNE SON DÉVOUEMENT A LA SOCIETE DES NATIONS Elle déclare que les récents accords conclus par la, Yougoslavie sont conformes aux principes de la Ligue,

Belgrade, 2 avril. Les trois minisrtres des affaires étrangères des pays de la Petite Entente ont eu, ce matin, leur troisième entretien.

Ils ont été reçus en audience, à midi, par le prince régent Paul, qui a donné en leur honneur un déjeuner au palais Blanc.

Dans l'après-midi, ils ont fait visite aux deux autres régents, puis ont tenu une dernière réunion, à l'issue de la.quelle ils ont reçu 'les représentants de la presse et le président de la conférence, M. Krofta, ministre des affaires étrangères tchécoslovaque, a lu le communiqué final.

LE COMMUNIQUE

Ce communiqué est un document assez long où pourtant peu de chose est consacré aux problèmes concrets d'actualité à l'égard desquels le point de vue de la Petite Entente est suffisamment connu pour qu'il soit superflu de le préciser encore.

Aucune mention n'y est faite de la question des Habsbourg, considérée tout simplement comme close,

En revanche, la Petite Entente définit longuement et nettement les grands principes qui restent ceux de sa politique générale, et surtout affirme hautement son unité, sa confiance en ellemême et sa certitude de n'avoir rien à reviser de ces principes.

Le communiqué, après avoir noté une amélioration déjà sensible de la situation générale, affirme là pleine unité de vues des trois Etats et constate que leur politique continue à. se. développer conformément au pacte d'organisation de 1933.

Il proclame ensuite l'attachement de la Petite Entente à Société des nations, la fidélité des trois Etats à leurs liens d'amitié avec la France et avec l'Entente balkanique, l'esprit de conciliation, mais non de faiblesse, qui les anime dans leurs, rapports avec les autres Etats.

Il pose ensuite le principe de l'interdépendance absolue des sécurités nationales, principe en vertu duquel la Petite Entente, tout en souhaitant le succès des négociations pour un nouveau Locarno, désire que les systèmes de sécurité de l'avenir englobent toutes les régions du continent où se pose la question de sécurité.

Le communiqué affirme ensuite la vo.lonté de la Petite Entente de n'adhérer à aucun front ou bloc idéologique et de respecter le régime intérieur de tous les Etats. Il exprime le vœu d'une application efficace du principe de nonintervention dans les affaires d'Espagne. Enfin, et c'est le seul problème concret mentionné dans le communiqué, le Conseil permanent prend acte avec satisfaction des accords conclus par la Yougoslavie avec la Bulgarie et avec l'Italie et constate que ces accords ne dérogent pas aux engagements qui lient la Yougoslavie à la Roumanie et à la Tchécoslovaquie.

« Le grand rôle

de la Petite Entente

appartient à l'avenir ». .déclare M. Antonesco t Après avoir lu à la presse ce communiqué, M. Krofta a prononcé un discours dans lequel il a notamment remercié les journalistes qui ont suivi les travaux de la conférence avec tant d'attention et de bonne foi.

Après M. Krofta, c'est M. Antonesco, ministre des Affaires étrangères roumain, qui a pris la parole.

Dans son discours, il a dit notamment

« Une fois de plus, nous avons constaté que les points de vue de nos trois gouvernements sont identiques. La politique de la Petite Entente continue donc à suivre la voie qui lui est si naturellement tracée par les conditions

PRES DE LONDRES

ON TRAIN ELECTRIQUE TAMPONNE UN CONVOI ARRETE SDR UN VIADUC 8 morts. 60 blessés

"â~£::

Les travaux de sauvetage

Londres, 2 avril. Ce matin, deux trains de banlieue boudés de voyageurs sont entrés en. collision à la gare de Battersea, près de Victoria.

Cet accident est le second, depuis vingt-quatre heures, une collision s'étant produite hier à Bow, faubourg londonien, au cours de laquelle quatorze personnes avaient été blessées. L'accident

Le train de London Bridge, arrêté sur un viaduc, attendait devant le sémaphore que la voie fùt libre, lorqn'un second convoi vint le télescoper. Le bruit du tamponnement fut entendu à plusieurs centaines de mètres. Le wagon de tête du train tamponneur et le dernier wagon du train tamponné ont-été complètement détruits. Six des .wagons se sont écrases les uns

mêmes qui ont dctermjnô sa formation. » Il est certain que jamais le devoir d'une plus grande vigilance et d'une plus glande cohésion de notre part, ne s'est fait plus nettement sentir. • » En effet, l'horizon international :est lourdement chargé de nuages, mais la Petite Entente porte en elle une vitalité dont ses trois facteurs eux-mêmes ont fini par être conscients.. » Je suis profondément convaincu que son grand rôle appartient à. l'avenir et que ce sont les prochaines années qui démontreront véritablement sa force et son utilité.

"»-A. l'occasion de nos réunions, M. Stoyadinoyitph,' Kèminent président. du conseil yougoslave, nous a fait un

LA LUTTE SUR GE FRONT BASQUE Les troupes nationalistes occuperaient entièrement la province cPAlava

Par Bàgonne, 2 avril. Les troupes nationalistes ont poursuivi durant la journée de jeudi l'avance amorcée la veille sur le front de Biscaye.

Au lieu de continuer sur Durango, les colonnes du général Mola ont exécuté un mouvement vers la gauche et, après une intense préparation d'artillerie, ont occupé l'importante position de Gorbea, qui domine le secteur à environ 1,500 mètres d'altitude.

Le communiqué de Radio-Tétouan mentionne, à 13 heures, que la ligne de front dépasse le jalonnement Mondragon, Villareal et Aramanosa, après occupation des villages de Vrumendi, Durna et Orchandiano.

Des réserves considérables d'armes, de munitions et de vivres sont tombées entre les mains des assaillants. L'avance réalisée dans la journée représente plus de 8 kilomètres en terrain montagneux. A vol d'oiseau, les nationalistes ne sont plus qu'à 13 kilomètres de Durango.

Depuis ce matin, la province d'.4lava est entièrement contrôlée par les forces nationalistes.

Cependant des communiqués de Bilbao affirment que toutes les attaques nationalistes ont été repoussées, et à Madrid on déclare que le front basque est intact et l'offensive brisée.

Des tracts sur Bilbao

Des avions nationalistes ont survolé Bilbao dans la. matinée, jetant de nombreux tracts promettant aux miliciens qui déposeront les armes la liberté et la vie sauve.

DANS LA ZONE

DE CORDOUE

Les gouvernementaux annoncent

de nouveaux progrès Valence, 2 avril. Le communiqué gouvernemental mentionne en ces termes une nouvelle progression des troupes républicaines dans la région de Cordoue

« L'avance., des troupes républicaines se poursuit dans ce secteur. Nos forces exercent une forte pression sur Ovejo

sur les autres et quatre ont déraillé. Un de ces derniers a touché, en se retournant, le rail électrique, ce qui a provoqué un commencement d'incendie. 1 Un grand nombre d'ambulances sont arrivées sur les lieux quelques minutes après l'accident. Les blessés ont été transportés d'urgence à l'hôpital. tal.

Les employés du chemin de, fer ont dû démolir les parois des deux wagons écrasés pour pouvoir retirer des décombres les voyageurs blesses.

D'après les derniers renseignements, le nombre des morts serait de sept. Il y aurait, en outre, six blessés dans un état grave et une cinquantaine de blessés. Les travaux de déblaiement se poursuivent.

Une fouje considérable, 'maintenue par des cordons de police, suit avec angoisse les travaux des sauveteurs.

exposé remarquable au sujet du pacte qu'il vient récemment de conclure avec l'Italie. Nous l'avons écoute avec le plus vif intérêt et nous avons été heureux de pouvoir l'assurer que ce pacte nous, donne entière x satisfaction, car il correspond parfaitement à nos vues et ne peut porter ombrage à personne. » » Le pacte italo-yougoslave constitue un gage puissant en vue d'assurer la paix dans cette partie de l'Europe, et à ce titre ses auteurs, méritent notre .entière approbation. » Ensuite M. Stoyadinovitch, président du Conseil yougoslave, a pris la parole et, de son côté, a déclaré qu'il avait des vues tout à fait en harmonie avec celles de ses collaborateurs.

l'avance vers Periarroya et Belmez se poursuit lentement, mais sùrement, et sans rencontrer d'ennemis. Les positions loyalistes se trouvent aujourd'hui à huit kilomètres au delà d'El Soldado et sont parfaitement consolidées. » Le communiqué signale ensuite que « l'aviation loyaliste a bombardé l'usine « La Electromccanica » et quelques quartiers de Cordoue, lançant quarante bombes de 25 kilos et quarante autres de 50 kilos ».

Six anarchistes espagnols ont pu franchir la frontière ~l, à Bourg-Madame.

.avec 4 millions de pesetas Perpignan, 2 aùril. La gendarmerie de Bourg-Madame a acquis la certitude qu'il y a quelques jours une auto transportant six membres de la Fédération anarchiste ibérique venant de Valencia, porteurs de quatre millions en espèces et en bijoux, est entrée en France sans être inquiétée, alors que ses occupants auraient dû être poursuivis pour importation frauduleuse d'or et de bijoux.

Au retour, la gendarmerie a identifié l'auto, mais la police mobile a laissé repartir les Espagnols sous le couvert d'un habitant de Bourg-Madame, ce qui a créé une certaine tension entre la poUce mobile et la gendarmerie.

ETATS-UNIS

Un accord intervient

entre les patrons des mines de charbon bitumeux

et leurs ouvriers

New-York, 2 avril. Le leader travailliste John Lewis a annoncé ce soir qu'un accord était intervenu entré les patrons de mines de charbon bitumeux et leurs ouvriers. Un nouveau contrat de travail a été élaboré pour remplacer celui expirant le 31 mars.

Les aviateurs japonais abandonnent leur raid Tokio-Paris-Londres

Les deux aviateurs japonais Masakï Iinuma, pilote, et Kenji ïsukagoski, mécanicien, qui se sont envolés avanthier de l'aérodrome de Tachikawa, près de Tokio, à bord d'un avion monoplan, entièrement construit au Japon et baptisé Kamikaze (Vent de Dieu) pour un raid Tokio-Paris-Londrcs, ont dù, en raison des mauvaises conditions atmosphériques, faire demi-tour à l'extrémité sud de l'île de liyousiou.

Actualités internationales GRANDE-BRETAGNE. M. Georqes Lansbury, ancien président du parti travailliste britannique, dont la démission menaca voici dix-huit mois de rompre les rangs de cette organisation, quittera Londres le 17 avril pour se rendre à Berlin où il aura le 19 avril une entrevue avec M. Hitler.

ROUMANIE. M. Mihalache a maintenu sa décision de quitter la présidence du parti national-paysan, malgré les sollicitations pressantes du Comité central exécutif, et. a recommandé de confier à nouveau la direction du parti à l'ancien président du Conseil, M. Jules Maniu.

LE RASSEMBLEMENT DE CARCASSONNE

On annonce que c'est «en complet accord avec ses collègues du gouvernement que M. Yvon Delbos se rendra le 18 avril à Carcassonne, où il présidera la réunion des Jeunesses radicales-socialistes, et où il prononcera un important discours sur la politique extérieure.

<^

Une démarche a été effectuée, hier, à la présidence du Conseil par le syndicat patronal des électriciens

M. Verger, président du syndicat général des installateurs électriciens français, a été reçu, hier après-midi, à l'hôtel Matignon, où il a signalé au chef du cabinet du président du Conseil les faits d'atteinte à la liberté du travail commis sur les chantiers de l'Exposition. M. Verger ayant demande si le gouvernement était décidé à faire respecter la liberté du travail, il lui a été répondu que la méthode de la présidence était d'arriver à la conciliation en réglant les cas particuliers, estimant que les conflits d'ordre général étaient pratiquement insolubles par suite de l'impossibilité d'accorder sur tous les points les conceptions patronales et ouvrières.

M. Verger a déclare qu'il ne pouvait admettre cette thèse, car son rôle était de défendre tous ses adhérents sur le plan général.

Une nouvelle épreuve pour la couture

la loi de quarante heures Une hausse dangereuse des prix de vente,

èst inévitable, nous déclarent plusieurs employeurs r

Leur application déterminera une hausse dangereuse des prix de vente

L'industrie de la couture (et surtout de la haute couture), qui a subi depuis quelques années, au premier chef, les effets de la crise, traverse actuellement une nouvelle épreuve celle de l'application de la loi de quarante heures. Depuis le ler avril, les quarante heures t sont entrées en application pour le personnel ouvrier; mais il reste à régler Te sort du perëomael employé vendeuses, magasiniers, mannequins,etc. Pessimisme.

La chose s'avère délicate et les modalités d'application de la loi fait naître dans les milieux patronaux bien des inquiétudes. Nous sommes allés prendre l'avis de plusieurs grands couturiers. Sous les, prudences du langage, nous avons ;senti poindre un certain pessimisme

Nous appliquerons la toi, c'est intendu, nous a déclaré le directeur d'une importante firme. Nos prix augmenteront. Dès lors, la question essentielle, vitale, est celle-ci la clientèle vieildra-t-elle ou ne viendra-t-clle pas ? 7 Ce point de vue revient, à la forme près, comme un leitmotiv dans la bouche de tous les couturiers.

Une catastrophe

Cet important personnage de la haute couture, dans le quartier Saint -Philippe-du-Roule, est encore plus affirmatif: Je crains, monsieur, que cette loi soit pour nous une catastrophe. Diminuer le chômage ? Mais il n'y a pas de chômage dans la main-d'œuvre spécialisée, au contraire.

» Pour la haute couture, le progrès dans les méthodes de production est forcément limité. On ne peut pas mettre plusieurs ouvrières sur une même robe. Notre métier est un métier individuel. Il ne se prête pas au travail en série. D'autre part, les prix ne sont pas indéfiniment extensibles. La clientèle fuit devant la hausse des prix. » Au cours de conversations semblables, j'apprends que si l'indice des prix d'une robe est passé de 1 à 4 depuis 1914, l'indice des salaires ouvriers a, lui, été multiplié par 10

La loi des quarante heures représente une augmentation de charges d'environ 20 p. 100 à ajouter aux 20 p. 100 des augmentations de salaires obtenues depuis juin. Les couturiers se plaignent également d'avoir à supporter la taxe unique sur la production, évaluée à 6 p. 100.

Concurrence étrangère

La clientèle viendra-t-elle ?

Un autre directeur d'une grande maison nous déclare

LES CONFLITS, OUVRIERS

La loi de 40 heures va être appliquée très prochainement au commerce de détail et à l'alimentation

La président du Conseil a reçu hier en fin d'après-midi une délégation du bureau de la Fédération de l'alimentation, à laquelle s'était joint M. Racamond, secrétaire adjoint de la C.G.T. Les délégués ont exposé à NI. Blum leur vif désir de voir appliquer au plus tôt les 40 heures dans les diverses branches de l'alimentation. Le président du Conseil a fait connaître qu'une série de décrets pourrait être transmise au Conseil national économique avant le 25 avril. Ces décrets concernent les liqueurs et eaux gazeuses, les brasseries, les eaux minérales, les glaces, la meunerie, les pâtes alimentaires, la biscuiterie, la chocolaterie, la confiserie, le commerce de détail, la pâtisserie, la boulangerie dans les départements autres que la Seine, la Seine-et-Oise et la S8îne-et-Marne.

M. Blum a précisé que ces décrets, sauf imprévu, pourraient entrer en application dans les derniers jours d'avril ou au plus tard dans les premiers jours de mai.

Ainsi semble se trouver écartée la menace de grève dont le bruit avait couru hier.

.Mais son application suscite l'effervescence

dans les transports

On nous communique

A la suite du dépôt au Conseil national économique du projet de décret établi par le ministre du travail, relatif à l'application de la semaine de 40 heures, au groupe des transports par

Participez au GRAND CONCOURS MARTINI & ROSSI dont le règlement et la fiche de participation se trouvent joints à chaque Bouteille. (200.000 frs de prix). >

Il ne faut presque plus comptet sur la clientèle française. Reste l'étronger mais depuis la dévaluation nos prix sont revenus au niveau des prix mondiaux. 'La loi de quarante heures, avec fermeture le samedi, accusera encore la fuite de cette clientèle étrangère. Les délégués ouvriers n'ont pas l'air de s'aperceuoir que la ruine des patrons amènera fatalement leur ruine. Les ouvriers de la couture travaillent, depuis le 1er avril, huit heures durant cinq jours. Pour les employés, la question est encore en suspens. Mais leurs délégués exigent le repos du samedi. Quand nous demandons où en sont les négociations, on nous répond Nous n'avons pas encore, pu.rencontrer les représentants de la C. G. T; Les réunions patronales se multiplient. La situation est très indécise. En tout cas, elle marque dès maintenant une très dure épreuve pour la couture française. Ajoutée à toutes celles subies précédemment, il est à craindre que cette industrie ne puisse s'en relever à temps pour triompher de la concurrence étrangère. ̃ La Parisienne cessera-t-elle d'être «vie mannequin du monde»» ?

M.-P. Hamelet.

AUJOURD'HUI HEURE D'ETE

Un spécialiste avancera ce soir de soixante minutes l'horloge parlante de l'Observatoire qui donne l'heure officielle. Faites comme lui, -avancez vos montres et pendules.

terre, un conflit s'est élevé entre le ministre du travail et la fédération ouvrière, qui demandait, sous menace de grève, le retrait du projet.

En présence d'une tentative de pression aussi illégale, exercée avant la consultation du Conseil national économique, les organisations patronales ont estimé indispensable de préciser leur point de vue.

Leur délégation a adressé au président du Conseil une lettre dans laquelle elle attire son attention sur les dangers que présenteraient de nouvelles mesures incompatibles avec les nécessités de la vie économique.

Dans le bâtiment interdiction de travailler aujourd'hui La Chambre syndicale du bâtiment communique

Dans un but qui démontre l'intention évidente de poursuivre la désorganisation des chantiers et de paralyser leur activité, certains chefs de comités et de syndicats du bâtiment de la C. G. T., en violation complète des dispositions de la loi de quarante heures, prononcent l'interdit absolu pour la récupération du chômage du lundi de Pâques, jour de fête légale, le samedi 3 avril. D'après certaines déclarations, il apparaît que .les ouvriers qui manifesteraient l'intention de travailler ce samedi en seraient empêchés par tous les moyens.

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TITRES VALEURS BIJOUX à l'ABRI

du vol et de l'incendie

dans un coffre en Ciment Armé SSO fr.

Franco emballage et port toute la France Notice Dépôt CIMENFER

73, Quai de I'Hôtel-de-VilIe, PARIS -=


Ce pi se passe dans les usines nationalisées fOMMENTflN^ tE DMOffiDp ANA^CHIQUE dès que le principe d'autorité disparait Quelques exemples recueillis au cours de notre enquête à travers la France par JE^liill^^e ROXjAKTP

{Suite de'la' première page}

Parfait, leur dit-on. Qu'il soit fait jelon votre volonté.

Oui, mais il faut que son salaire soit payé-

Deux jours- de vacances supplémentaires 1

« Nous mettrons l'usine en marché à notre compte, si. » Saint-Nazaire, 12 février Le directeur de l'usine Lbire-Nieuport trouve dans son courrier une lettre signée de iM. de l'Eseaille, président de la Chambre syndicale des constructeurs aérqnautiques lui apprenant que par décision du ministre de Pair l'augmentation des salaires de 10 pour cent, décrétée le 7 février par l'arbitrage Oualid pour les ouvriers métallurgistes- de la région pairisienne, est applicable aux ouvriers des usines aéronautiques de province. Le directeur de l'usine convoque les délégués ouvriers et leur annonce la nouvelle qui reçoit, l'on s'en doute, l'accueil le plus chaleureux.

Deux ou trois.,jours se passent. Nouvelle lettre de M. de l'Escaille, annulant: la décision d'augmentation des salaires sur ordre du ministre de l'air. « Il faut, y lit-on,, se conformer aux usages locaux. Si les ouvriers métallurgistes de Saint-Xa^aire n'ont pas été augmentés. le& ouvriers métallurgistes de l'aviation, tra-wiillaut à Saint-Nazairc, ne doivent pa<5 l'être non plus.. s> Le directeur convoque de nouveau les délégués ouvriers, leur montre cette se.conde lettre et a le regret de les prévenir que les salaires resteront tels qu'ils étaient, puisque les autres ouvriers métallurgistes travaillent encore à l'ancien taux horaire

Entendu, répondent les délégués nous allons aller trouver le ministre de

l'air. 0

Collecte dans les ateliers et les ou-

vrier^ prennent le"1ti:jyn pour Paris. Ils

débarqTient boulevard "Victor. f'ar"i,s. Ils « sKnos salaires ne s^nt pas iin'mêdiatemenl augmentés, noirs^expulserons nos chefs*- <t mettron.s l'urne eh jnarche à notre compte », annoncent-ils tout sjmplcnttnl, au 'ci^ef ^dp_ cabinctsdj ministre de l'air. > J; Cela prononcé, ils repartent et quand ils rentrent Saint-Nazairë une dépêche, qui les a précédés, leur fait savoir que le ministre leur accorde l'augmentation immédiate de 6 pour cent. "A 143 = 144.

l'histoire d'une commande Les ouvriers des usines Amiot achèvent « au ralenti » une série d'avions de bombardement. Amiot 143. Le carnet de commandes est vide. Les usines seront ou ne seront-elles pas nationalisées ? Nul ne le sait.

,Avec le cérémonial habituel, lorsqu'il s'agit de faire connaître une décision aux ouvriers, le directeur convoque un matin les délégués et les prévient que, n'ayant plus de commandes, il se verra dans l'obligation de licencier une partie du personnel. La réaction est immédiate

Nous allons trouver le ministre «le l'Air, déclarent les délégués.

A six heures du soir, ils réapparaissent chez le directeur

Passez les ordres nécessaires, lui disent-ils. Nous avons obtenu pour vous uné commande de vingt-cinq avions 144. 144 ? 2

Oui, 144. Vingt-cinq Amiot 144. Vous allez recevoir les bordereaux officiels.

-fr Mais le modèle 144 a encore besoin d'une mise au point, reprend le directeur.

Il doit y avoir erreur.

Le directeur va au ministère de l'Air, apprend, en effet, qu'il va recevoir une commande de vingt-cinq avions, mais n'a:pas de mal à constater qu'il ne saurait s'agir de « 144 ». On s'est, en effet, trompé ce sont des avions « 143 qu'il faut mettre en chantier. Et le directeur rentre à son usine.

N-r-'lme convocation dés délégués Mes amis, leur dit-il, ce sont des 143 » qu'il faut construire, et non des « 144 ». Voici le bon de commande vingt-cinq avions « 143 ». Les délégués ouvriers se penchent sur la feuille et délibèrent quelques instants •Htre eux.

Ces vingt-cinq « 143 » constituent «ne commande que vous avez reçue,

Commissaires ~] "'><, pleurs

̃̃' ̃ ̃' +

GRANDS VINS

appartenant à huit amateurs.

Bordeaux, Château- Eauzan 1869-1S75, Latour, Margaux, Ch.-XciUem,Cazalis,etc. BonTgosr-,CIos-youg-Corton,Chaimb.,etc. ClumipHKiii's. Vins d'Alsace, Fines ChampagrneSjXérès.PortcChai-treuse anc., etc. Vte Hôt. Drouot, sal. 13, 8 et 9 avr.,à 2 h. Bignon, Com.-Pr, 32, av. de l'Opéra. Q~cfers 1

| mïnïsîérïels

i

Et.de H.Bureim.av.â. Tours, l,r.Sully. À VPNflRP Pal* suite de saisie immob. r\ ,V EllUIVE à l'audience des criées du Tribunal Civil de Tours, au Palais de Justice de cette ville, le 17 avril 1937, t'i foi/0/ TRES GD DOMAINE

en 4 lots

sis .dans' les communes de St-Avertin, Chambray, Esvres, Larçay et Véretz /IlVfl PT I V uxës «Je 'l'ours, comp* 11 W.=Ei I =L». J 1er lot, La Ferme de la BesnardiBre. Cont. env. 61 hect. 16 ares. 31. a px 75.000 fr. 2S lot La Ferme de la Giraudière. Cont. env. 56 ha. 72 a. 10' ca. M.à px 75.00© fr.3" lot Le Bois des Hfttes avec pavillon de chasse et div.bâtiments. Cont. d'eny. 91 ha.86 a.M. à px 70.000 fr. l* lot Pore"t de Larçay, au milieu de laquelle se troûv.égral' des bâtim.Cce d'env. 297 ha. M. & px 75.0O0 fr.5« lot Parcelle de Bois. Cont.77 a. 30 ca. M. à |ix 300 fr. 6e lot Parcelle de Bois. Cont. 2 ha. 68 a. 31 ca. environ. Mise à prix '300 fr. Après la mise en adjudication des six lots formant la vente, il y aura une criée sur le montant des prix d'adjudication, sauf pour les lots cinq et six.

N. B. Le clifttean de Ste-Hélêne,faisant également partie de la saisie, sera distrait provisoirem. de la présente vente. Pour tous rensei&n., s'adr. à M0 Henri' Bureau, avoué Tours, 1, rue de Sully, poursuiv' la vente; au Greffe du Tribunal où est déposé le cahier des charges ainsi qu'à tous les avoués près ledit tribunal qui.seuls pourront enchérir. Vente Palais Paris, 15 avril 1937, à 14 h. PROPté AU PRE=Sr=GERVAIS (Seine), rue Marceau n»» 14 et 14 bis. Cont. 882 mq. env. Mise à px 60.000'fr. S'ad. a3Uelland,av.,16,av.George-V, Paris.

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II. li. 000.000 f. Adj.eh.not. Paris,20 avril !] 937. S'ad. W Bellet, mot., 25, r. Drouot.-

vous, Directeur..Nous, Ouvriers, nous avons une commande de vingt-cinq « 144 ». Ces deux commandes ne sauraient se confondre cela fait cinquante avions à construire.

Il fallu beaucoup de démarches pour que les ouvriers renoncent à leur commande des vingt-cinq « 144 » et finissent par admettre qu'il y avait eu malentendu.

Après de tels faits, quoi donc d'étonnant que le délégué des usines Latécoère Cucurou ait pu, tout récemment, hurler devant les ouvriers toulousains de l'aéronautique réunis à la Bourse du travail de la ville rose

Le ministre de l'Air ? Il est notre domestique. Sans nous, il ne serait pas ministre (Applaudissements.)

Comme nous le verrons demain, M. Pierre Cot a pu constater que les « Toulousains » en « montant le trouver à Paris, n'avaient pas moins d'audace dans leurs idées sur la nationalisation que d'énergie dans leurs mots. Philippe Roland.

Nouvelles

diverses =.

L'assassin de la pédicure s'est donné la mort

Baudol, 2 avriK Les inspecteurs de la brigade mobile ont fait diverses investigations au sujet de la découverte sur une voie ferrée d'un cadavre qu'on présumait être celui de l'étrangleur de

Passy,

Eliei ont permis d'établir qu'il 's'agissait bien de Gaston- Deviiy, l'assassin de la pédicure Marcelle Legras. Tout concorde 'les initiales, le linge, les nurques espjgnol*esr relevées sur les ̃ yêlelnenls, tant à Bandol qu'au domicile

de Devisy,

Près de Bordeaux, un homme est trouvé la gorge tranchée Bordeaux^, 2 avril.. Le cadavre d'un homme étendu sur le dos, du sang sur la main droite, la gorge tranchée, la tête retenue seulement par la colonne vertébrale, a été trouvé au village de Nouaud, sur la route qui suit la rive droite de la Garonne les artères des bras et des jambes étaient coupées. Il s'agit d'un Tchécoslovaque, Klément Alois, résidant habituellement à Paris. Le parquet, avisé, s'est rendu sur les lieux, accompagné dy professeur Lande, médecin légiste, aux fins d'enquête. Le triple assassinat

de la 50" rue

Interrogé pendant trente-six heures, Joseph Gédéon reste imperturbable New-York, 2 avril. Les détectives chargés de découvrir l'auteur du triple assassinat commis dans la 50e rue ont interrogé trente-six heures de suite le tapissier Joseph Gédéon, mari et père des deux femmes assassinées. L'interrogatoire a été interrompu quelques heures pour permettre au tapissier d'assister aux funérailles des victimes. Actuellement les policiers retiennent les charges suivantes contre Joseph Gédéon.

En premier lieu, celui-ci n'a pu préciser l'emploi de son temps au cours des quatre heures dans lesquelles les trois crimes ont été accomplis. D'autre part, la police n'a pu retrouver dans la chambre du tapissier le pantalon marron qu'il portait, selon le témoignage des personnes qui l'ont vu dans un bar, le soir du crime. Gédéon, cependant, affirme qu'il était habillé de gris. D'autre part, les investigations de la police ont établi que Gédéon avait, une amie avec laquelle il vivait depuis son départ du domicile conjugal. Celle-ci est une jeune femme de chambre blonde. On la recherche.

PAS-DE-CALAIS. Un (incendie a fait un million de dégâts, à Boulognesur-Mer, dans un établissement de produits de la mer.

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DEPUIS QUATRE ANS une bande faisait le trafic de faux billets

de chemins de fer

entre Nice et Paris

Le préjudice causé

à la Compagnie

dépasse un million

(Téléphone Figaro »)

Nice, \"? avril. Depuis quelque temps, le service de contrôle de la Compagnie des chemins de fer du P.-L.-M. s'était aperçu qu'un trafic délictueux de billets de première et de seconde classes était établi entre Paris et différentes gares de la Côte d'Azur.

La police spéciale alertée procédait, récemment, à l'arrestation d'un nommé Etienne Mariani, au moment où il tentait de vendre frauduleusement un billet de chemin de fer.

Cette arrestation permit de découvrir qu'une véritable bande organisée se livrait, depuis trois ou quatre ans, à ce trafic, au préjudice de la Compagnie, avec la complicité de plusieurs agents ou contrôleurs.

Les procédés des trafiquants Le commissaire Pourcher et l'inspecteur Bègue ont établi que plusieurs procédés étaient employés pour voyager à peu de frais. Le plus simple consistait à faire! voyager une personne sans billet, avec la complicité du contrôleur, lequel, à l'arrivée à Paris, allait chercher un billet de quai, qui permettait au fraudeur de sortir de la gare.

On utilisait aussi des billets non poinçonnés, dérobés par des complices a Paris, et envoyés sur la Côte d'Azur. Lorsque la validité du billet était expirée, il suffisait, avec une épingle, de modifier le chiffre imprimé par lé composteur.

Mais le procédé le plus fréquemment employé consistait à utiliser des coupons de retour qui, en raison de la longueur du parcours, comportaient des ar.rets facultatifs aux gares intermédiaires.

Les billets alors, même poinçonnés, étaient toujours utilisables, car le poinçon pouvait avoir été apposé avant l'un des arrêts autorisés.

Un voyage aller et retour, dans ces conditions, en première classe, de Paris Nice, revenait à 150 francs au lieu de 600. Le bénéfice était appréciable, et la chose fréquente, si l'on considère que la Compagnie P.-ÎL.-M. a subi, du fait de ces fraudes, un préjudice qui atteindrait, dit-on, un million de francs.

L enquêté se poursuit

M. Pourcher, poursuivant son enquête, a procédé à de nombreuses auditions.

Plusieurs commerçants niçois ont affirmé que l'âme de « l'affaire était bien Mariani, que l'on appelait à Nice le directeur du P.-L.-M. ».

Un contrôleur du. P.-L.-M., de son côté, a avoué avoir favorisé la fraude, et il a ajouté qu'on lui remettait de 40 à 100 francs par voyageur arrivé sans encombre à Paris.

Ajoutons qu'il y a quelque temps, lin contrôleur principal de la Compagnie réussit à identifier trois voyageurs qui, lui présentèrent des hille.ts^ ayant .déjà servi; L'un d'eux, un Italien Palmier!, expulsé de France, n'a pu être retrouvé; les deux autres, Jacques Ulysse et Paul Alessandri, ont reconnu les faits, mais refusé d'indiquer qui était leur fournisseur. L'enquête pourrait amener de, nombreuses arrestations. ̃̃̃̃

m

CHEMIN DE FER DU NORD

Application de l'heure d'été La Compagnie du Chemin de fer du Nord a l'honneur d'informer Je puWic que, par suite du changement d'heure, qui sera effectué dans la nuit du 3 au 4 avril 1937,

rti, ni»,

toutes les pendules seront, le 3 avril, à 23 heures, avancées d'une heure et marqueront minuit. De ce fait, tous les' trains dont le départ d'origine est prévu comme devant avoir lieu entre 23 heures et minuit 1 (heure ancienne), seront expédiés à partir de 0 heure (heure nouvelle).

L'attention des voyageurs au départ de Paris-Nord est tout particulièrement appelée sur les trains expres's

N»s 23 (Paris-CalaiS), et 131 (ParisBruxelles.

Le train 23 (Paris-Calais), .quittant i normalement Paris à 23 h. 30, partira à 0 heure (heure nouvelle);

Le train 131 (Paris-Bruxelles), quittant normalement Paris' à 0 h. 15, partira à 0 h. 15 (heure nouvelle).

Par rapport à leur horaire d'hiver, ces trains seront 'donc respectivement avancés le 23, de 30 minutes; le 31, d'une heure. Tous ces trains reprendront leur horaire normal dans la nuit du 4 au 5 avril.

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LE FIGARO ECONOMIQUE ET FINANCIER

VEUT-ON ROUVRIR LES ATELIERS NATIONAUX ?

;Par un détour, c'est toute 'la gestion économique et financière de l'Etat' que. met en cause la recherche des travaux à fournir aux ouvriers de l'Exposition, après qu'elle aura été ouverte. L'inquiétude se manifeste sur les chantiers d'une manière déplorable. Elle ne manqué pas de fondement. L'industrie du bâtiment est en mauvaise posture. En janvier 1936, l'indice de la statistique générale était de 68. En janvier 1937, il est tombé à 61. Où est la reprise ? 2 Sans parti pris, on ne l'aperçoit pas. Ce marasme est très grave, parce qu'il a des raisons profondes. Pourquoi le bâtiment est-il le meilleur baromètre de l'activité générale des affaires ? C'est qu'il exprime, exactement comme le cours des rentes, la confiance à long terme. De cette confiance, la position est affligeante. Les conditions générales de l'Europe et de la France y sont pour quelque chose. La politique propre de la France compte plus encore. De la hausse des prix de revient, malgré qu'elle soit fantastique, il ne serait peut-être pas impossible de s'accommoder. Leur instabilité et la baisse du rendement ouvrier font de toute construction une espèce de pari hasardeux. A qui la faute ? La réponse crève les yeux.

Des professionnels de l'illusionnisme officiel avaient imaginé que la crise était dénouée. Il faut déchanter. Elle ne l'est pas. Reste à ne pas gâter complètement un avenir déjà fort embrouillé. Qu'à la suite de l'Exposition des travaux de transition soient indispensables, c'est dont il est un' peu tard pour s'apercevoir. Tant pis. Des. programmes ont été étudiés par la Ville de Paris. Il est temps de les mettre à exécution. Ce sera moins facile à réussir qu'à dire. Sans argent, le plus beau plan ne vaut rien. Où est l'argent ? L'Etat a rétabli, pour quelques semaines, son Trésor, mais il laisse dans un embarras plus que préoccupant les finances des municipalités. A en juger par celles de la capitale, aucune n'est en mesure d'ajouter à des charges déjà accablantes. L'Etat interviendra-t-il de ses deniers ? Ce serait manquer, avec une précipitation vraiment excessive, aux engagement pris envers les souscripteurs de son emprunt.

Par-dessus tout, la pire faute serait de s'installer décidément dans l'arbitraire et dans l'artificiel. Décréter le droit au travail, ce n'est rien d'autre que de proclamer le droit à l'inflation. On devrait savoir où cela mène. La concordance des saisons et même des lieux n'évoquet-elle pas le souvenir tragique des Ateliers nationaux ? Le Champ de Mars les a vus naître et Paris, pendant les journées sanglantes de juin 1848, les a vus périr. Ceux qui* s'engageraient dans cette voie prendraient de lourdes responsabilités. Ce n'est pas par morceaux qu'on restaure le crédit et l'économie d'un grand pays. Pour -le premier, rentreprise à été commencée in extremis. Quant à l'autre, on reste à zéro. Cette discordance finira mal. ̃̃'̃̃ F.-F. Leguéu.

Situation

de la Banque de France au 26 mars 1937

̃ yi ̃ En millions de francs

ACTIF

Encaisse-or 57.358 n Monnaies d'argent. 542 5 Comptes postaux. 517 10f> Disponib. à vue à l'étranger 14 + 1 Avances sur lingots 1.098 41 Effets escomptés 8.070 + 318 Effets agric 326 38 Effets réescomptés des ban-

ques populaires 1.187 » Effets négociables France.. 384 + 2 Effets négoc. étranger 1.165 95 Avances sur titres. 3.697 27 Avances à 30 jours 224 404 Bons de la Caisse autonome 5.639 » Avances à l'Etat, art. 1 et 2 12.265 6 Avances à l'Etat art. 3. 7.800 » Divers 3.067 + 389 PASSIF

Billets en circulation 83.745 + 367 Compte Trésor publie 23 126 Compte Caisse autonome. 1.953 + 30 Comptes courants et dépôts 16.230 389 Divers. 2.044 1 Montant des engagements à vue 104.127 Ratio 55 09 0/0 c. 55 08 0;0

=

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̃

1 3yc^.Tecn:É ENCORE faible Rentes soutenues. Groupe espagnol bien tenu. Recul des métaux à Londres.

© Cette séance de fin de semaine s'est naturellement ressentie du choc en retour subi lors de la séance précédente. Pourtant celui-ci a été d'autant mieux amorti que le groupe qui avait déclenché la baisse la veille le groupe espagnol a manifesté une bonne résistance, voire même en clôture de la fermeté.

© .Cette fermeté du groupe espagnol s'explique sans doute par le ifait que si les gouvernementaux remportent, ici et là, quelques succès tactiques, leur situation d'ensemble (militaire, économique et morale) est mauvaise et les accutera tôt ou tard à la capitulation. Des experts estiment qu'il se passe en Espagne le même phénomène qu'au début de 1918 sur le front français. Malgré leur avance à certains égards impressionnante, les Allemands étaient, par suite des circonstances d'ordre général, èondamnés à être battus. Les Rentes, à quelques fractions près, se tiennent dans les cours de la veille. Le 5 1920 gagne un quart de point. Valeurs du Trésor bien tenues. © Au groupe français, des d2gagements, attribuables au règlement des comptes débiteurs qui devra être terminé lundi, provoquent encore quelques reculs. On constate une grande résistance des produits chimiques. ffi A Parquet, les valeurs internationales, après un début hésitant; se raffermissent et terminent fermes, Rio et Penarroya surtout. Le volume des échanges n'a pas été considérable. © En Coulisse, l'allure a été généra-

I~I BOURSE DU 2 AVRIL- 1937

Valeurs- |p^.| S) VALEURS VALEURS VALEURT|p?jgi,|g;

TERIYt~ Tnnls 3°.1893 365:165 sonqueIndu..dol'Afr,lIprd 2sD ua ElmeAts Frnç.I. · lass fa7s

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3% TO23 TO20 orSat"wts«WS<«MM «5.. 476 Ban Nat.p. leCom.et l'Ind. 552.. S50 Polint O««j«l)ll(part). 619B 6035 4$1M7 1035 7025 w>_ Bmf 65? 1MJ **̃̃ Banque des payB Bord.. 255 Bon Mareke. 206.. 214.. 4%' 1918 6930 6330 B™sV]an7 M2S 489 490 Crédit Algérien 1715 1715 Coty (Société Anonyme). 2M 238.. 5 1920 amortissable. 95 80 86 05 Boas 6% lui» 1923 499.. 499 50 Crédit Indnst. et comœerc. 364 Galeries Lalayette. 55 52.. 4;;i923(àchanSe) 9180 9190 "5- 8 «1924 495.. 492 50 CreditFon.d'Algérie-Tunis. 500.. 499.. (part).. 37400 36200 4;1932A. 7350 7335 DéMrt de 'Àisiê 7 »i 1925 491 493 Crédit Foncier Colonial. 206.. 200 Printemps, ord 199.. 187.. 4*$ "32 B 7430 74 25 Be^ "H 7 J"- Î92? 560.. 552 CreditFon.Indo-Cnlnefpart) 2070 Agence Havas 638 .821 obïiÉ-dn Trésor 4 %%i&S 790.. 798.. é &S 1928 579.. 894 Crédit Foncier Madasascar 86 Didot Bottip. 950.. 1930.. [' Oblis. du Trésor 4 1934. 727.. 730.. de ia Marne 6 1; «T 466.. 465 S" Fran.de Banq. et Dépôts 433.. 428.. Cbaii 1400.. 1400.. Obl.Tr.4«%-1932out.nat. 722.. 726.. a. deMeurt -et-M 6»°' 442.. 44}.. de Reports et Dépôts 490.. 495 Librairie Kactette. «f5 1700 Bons Tr. à 10 ans 4 «S»,; 1933 892.. 903.. deMense 6^; «<1923 474 Soc. G>. Alsacienne de Banq. 491.. 490 jAfnqne Occidentale (C").. M».. 2820.. Bons Tr. à 5 ans 5 1933. 975.. 975.. Si Hort ,'? 1921 «> 464 Société Marseillaise 514 Air Liquide (parts) 3745 3699 Bons Tr. 5-10-15 ans s% 1934 948.. 949.. ï<§ itt3 450.. 450 Sous Comp. Entrepreneurs. 355.. · 350 Bergoupian 77b.. 730.. Bons Tr. 3-6-10 ans 4 ;él934 966.. 967.. ? iS JJJ;' «3.. 495 Dnion des Mines 174.. · 168 Cirages Français. 467.. 455..

] Caisse autonome 4. '740.. '70\0.. Pas-de-Calais 7 1926 4BB.· 4BB·. 4. Foncière Lyonnaise. 893,. 900.. Colonles (Generale de~). 4BB··

Ban^d?F?amnece4.«. & v. i "•?£&«* S tl? gïïlSSuSïïï2îiui» & S WSiZ£S2&&iï g

Banquedel'Algërie. s050 6050.a 5~)/1929 850.. g34 BecAue~

? Banque de Paris" pays'B's 1505 1>77 Somme 6 ¡;¡' '6 19i3: 470.. 470.. ACTIONS IIlDUSTRIELLES aroo (C" Generale da). 7: ·. 630

i 1 Transatlantique. 695.. 690.. Ylu, a?™», 6^192».. 8S3 ̃• •• BaeneS-Ayres(cbem.de«er 1000 992 J'?« »/»««=̃̃•-••̃̃:• !|g de rumon Parisienne 666..668.. dé,aaties^ ,1S2S 432.. 431 DaXar à Saint-Louis 1315.. ,M5 gedltP«e.rra»oMi«»«d. M»- MIS.. B Compagnie Algérienne. 1222.. 1208 »_ SÇ ini 829.. 835 t^nia Est-Algérien 307 Sosnowice a»., ai Comptoir d'Escompte. 75o 759.. Id sucrière Fr. 6 1927 446.. 445 udo-Chine et ïunnan 2080 » > Crédit Commerc de Franc,. 620 615 Industrieis UslcimÇwr 447 439 Mar00 422 415 MARCHÉ EN BANQUE a Foncier de France.. 2800 2780 chemin Ouest-Algérien. 380.. 390.. TERME Lyonnais 1640 1635 Alserie 3 1902 J95 29a.. Bnsari. i Puerto Belerano 300 288 USWIIS -191 .481 Société Générale 707.. 707.. mdo-CWne 1899-1905 250.. 251 ÏÏJÎÎ}" (chemin ndofert 398 ïôo *»' *?! •• Jî! Route Foncière. 465.. 490.. Tunis 3% 1902-1907 257.. 256 ™™ Td"rin1?.C°ine cap! 960 iso Banque Nationale d'Egypte. 4356 4315 7 suez ..23970.23900. Tunisie 4 1931 625 Masrasiiis Éénér de Paris 2155 2101 Barcelona Traction 199.. 1S6 B SÏMfraVt de fondateur) 20900 20850 AUemagnelWD.we.lOOL ™n 5400 ^énéîili"») «ÎS Î2Ô0 V. £>£» £ fj»

0. 6aez (civlle) (cinquième).. 6 Angleterre 2^ 810D 8066.. El« djEvian 390 326 Kfe; 68?50 s?,5::

1 an. 5150. 790 Anglete!"r. 2,X! f909. ~;3g" ai25 Eailx (Etabl "1390'' 1845 crDtY,ï" 688 679::

È=iE s= iii ̃•yp^i?|^HÈ^=Eii:ii;i=fci-|"|» 50

7 ~7:: Br~ce):: 505,. A~~c~ 21% a115., 229..

~otd 729 727 Bresfl1909 (pern.mbaco).. 505" Algérienne Eolairage 221.. 225.. Chartered. 203" 200

7 îÊsaxiS: ,1:: ,i:: ISfii' |= «iibESSSs: S;: B= ^L==E~i=

Métr()pol&ain de paris..a"'11~a?, 1125 a. Con 4 oal. 9°%19081901' 2~ 2~ Electr~c~t~ de Marseille. 310.. 300.. ~b;;¡~~s" 7545 1g42

Parisienne industrie. 396.. 391.. Congo obi. 4 1901 3f3.. 365 Electricité de strask OttrB. 1520 1518 "°"™n" '«s" 264*

;n:~anng:aL. 1000 903 Eg;V~te~~iVi1égiée. 2~ 2~ Energie Electrique (Gh). 540.. 630.. ~:gl:e;:i~aï" 2440:: 2UO::

Electricité do Paris. 715 710 Polo Ba e' ô l921. 1860.. 1700.. EaergiednRbin. gi a05.. ~205.. 371 ·. 352

m?$m f: ,| =^Ê^ lii *= S£B= Si: .Si! ^=E: S= 3 =

Electr.icitéde la geine. <\GO.. 384.. i:g:~e3¡~1;;2s;D'S'" 1145 1143 Est~Lumlere 251.. 251.. Eastern. 282.. 2.81 u

Electr!C~t~et.Ga~4UNlord~)'1~1~ uÍifée" 148 Forces Mot. Agortt. 71.0;. 675 EastRand. -107.. ~03..

Electricité C'Generaled') 1600 1600.. %W^'° 693 707.. Hant-RWn. 341.. 341 Equateur 316.: 311.. Energie Littoral Mediterr. 638.. 625.. 7^ »< 19»i 302.. 308.. du Rhône 630.. 615 rfanco Wyominc 392.. 398.. Energie Elect. Mord-France 394.. 372, tpé s'of^o™*1– 1420 1413 delaTraycre. 617.. 616 General Mining?. 634.. 639.. Kord-L»miere. 900 890.. sajw «a ^im» de la VionM 250 250 eoldlields SIS.. 571..

Télégraphie sans Fil 673.. 559.. nJJJ,1*" 2510 Havraise d Energie Elect.. 864.. 850 Gula Kalumpong 353.. 343 50

Thomson-Houston 215.. 211.. °" lIT'V™™ Kydro Electrique Auvergne 892.. 87d Hotchkiss. 1062 1060.. Dnion d'Electricité «6.. 492.. ·· OBLIGATIONS Indochinoise Electr. (cap.). 610.. 616 Huanchaca 12» 50 127..

Dolllus Mieg. s»0 ••.•̃••̃ 18713% 377.. 372 Marocaine Distribution. 570.. 655 Kydro-Cère 107.. 106..

For. i Acier, du Word et Est 900.. 885.. «75 4% 4S4 455 nantaise d'Eclairage 380 Johannesburg 458.. 452..

Schneider (Creusot). 1390.. i345. 1876 4 467.. 463 ouest Parisien <!25 730.. Kuala 402. 394..

Trénlones et Lam.du Havre 10JO iO32 1892 2 Jà 234.. 230 Pyrénéenne d'Energie Elec. 1132 1100 unglaagte 109.. 106 50

Courrlères »9 .86.. 1894-1896 2 220 50 222 Radio-France 407.. 410 Lonim Tin ord 50 35.. Lens 355.. 354.. M 1898 2 2(>0 260 secteur Rive Gauche 252.. 263.. Mam reei 480.. 472.. Vicolgnes et Maux »»•̃ JJ| ̃ g 18992»;Mét 249 Sud-Lumiéro prior 112.. 114 Malacca, ord 307.. 297.. Boléo "»̃• J8950 g 1904 2 ;2 Met 256 jouissance.. 1280 MeiicanEagleOilord, 132.. 130.. Nickel 970.. S50.. b 19102?!%Bét 230 Téléphones 303.. 298 Michelin (part) 1783 1735

Penarroya. 420.. 429 w ma 3 £ 21Î 212 versaillaiseTram.etDistr. 542.. 541 Minière des Crands Lac».. 772.. 729..

Ind. et corn, des Pétroles., in. 113.. « 1912 3% 243.. 238 ,,m S2SI1 IMoteurs Gnome 840.. 846..

Kttilmann '™ ̃ ̃ ï» H 497a S 0/ 716 716 Dollfus-Mieg aw s*au «“). -K «

Phosphates de-Gafsa. 865.. 855.. ± ^l% ,11 V. ?" Industries Textiles (tt..) 1150 109! "«"^J1" £ J|

Prod.chimd'AlaisFrogos. 20& 2050.. p 193o4»^ 666.. 671 jlndustne Textile 340.. •• LtTonale ViscosV. lil Î5". sto

Rhone-Poulenc 1J20 1 216 1930 4 Lots 670.. 673 |Perenchies 450., 445 pd •••• ,m

Saint-Gobain 2191 2167 103140/ 652 662 ICentraled'Eclalrage(Lebon) 1681 1693.? •̃" ttli <o?n

Salnt.GohalD: &39" 511" 19314%652.. 662.faetlc~r~ge eon 1881.; 1696" PerDod. t945.. 1920 ·

Chargeurs Réunis: 639.. SU.. \^ll^HiMiis "?:: mV. Continentale du Gaz1 876.. «s-f""4' 1945.. 1920..

Chargeurs Reunls.u. a. 4% Fortifications. 627.. 622.. \.>\ln ne~ae. u az,1

AirLiqnide 1095 1080 vil Parisl9324°?»Vlot 714. 718. Franc. d'Eclairage par Gai. 1067 1030 phosphates de Constantine. 380.. 367., Brasserie Quilmés 4900 «20 1934S diVfJJL 875.. 889 |Saï de Paris 265. 265. phosphates Tunisiens. 123 50 120.. caoutchoucs de l'Indochine. 766.. 761.. ·· 1935 s f/fots 845.. 860 Acétylène Electro-Métal 533. Pointe;à-Pitre 443.. 430..

Citroën B "9.. 669.. ̃,<«, L,'S/ 5114 584 Aciéries de Lougwy S70 545 Randfontein 329.. 322..

CtroénH 825.- 820.Ço«- «™ » |" •• ~J" de Micheville 1010 970 a,nd Mines 885 .877..

compteurs à Gaz 860.. 846.. ·. lll'fâ\é sel" 575 Atel.etChantiM-sdelaLoirè 495.. 499 Roand Anteiape. 43SSO 428..

Ford.7. 9950 100.. £om. 1880 3 K »* •• •• const.NorddelaFrance 542 Shell Transport 607.. 604..

Ford. 9950 100 FeaE. 1883S; 239 239.. ~onst.Nord.delaFrance 5U.a 55et1 Tranaport. 601.. 60i.

Peugeot 630.. 635.. J««f2«?» g!- î!9 Châtillon-Commentry .| 199.5 1915 Sublligel. 1278 1281

Pengeot, 116.· 712·. w Com. 18919eo.· 252 252 what'llon,Comme.try.¡19115,. 1915 ..¡Snblhge,l. U78.. 1281..

RailinerlesetSucreriesSay 716.. 712.. Com. ~891. 30- 830.. 602.[,y,jt, '105.. im..

TerreBrMp! 635..633.. :z: .892 90a "ror.tAciër.HNta-Ba)tkMt!~5.. SU..TharsiB. M.. S38~~

BcfMEaropMMe. S82.' 871.. -< Fonc. 1695260% 30050 BM.. biarine et 8oméo 600.. 590..T.wMhys(SMthAMMt). 93.. ·. 9275

a^f" S:: Z:\ g jrg|S^ | JeumonT.M^e' »:; a:: bsSffiœ?»: & iïn

Lyon|%Fusionnouv. 279.- 276.. Fonc. 19033% 292.. •̃ M64iterTa,je(rorB.Cbailt.) HtS 1125 ToblM + Ul 50 173 50

Midi3% 282.- 281. S Ç°m. 1906 3 282.. ?S ̃ F. Belge Mat. q,. de Fer | isio Bnlon Corporation. 1079.. Î085

Nord 3% ancienne 328.. 320.. ^Fonc.19093% OenalI1.AllziI, .11845 1810 -MlnièreHautKatangapr. 4680 4480 0rleans3»0 309.- 308.. u Com. 1912 3 144.. |?5 ̃ Matériel deCh.aeFcr(C>=Fr) 645.. 640 cap. 4635., 4450..

Orleans 3% agavean. 918 SOS.. am. 19'1Z39~.u. ·. 31g MaterieldeCb,dcFcr(Cu:Fr)1 645.. 640. cap. 4&35., 4450..

Ouest 3 nouveau. 318.- 324. 3 Fonc. 1913 3 308.. 310 s (Ci« Français »). 2450 2490 ..vieille Montagne f. 2625 2527

Allemagne 5 M Toung 424.- 423 § ""4y0 440.. «> seMlie.Maabouse 992.. 866 vïns jt Spiritueux. 333.. 328.. u Belge Jxtr. 5% 1934. 1495- 1500.. Emp. 1926 7 534.. M| BiOl»ae (C- de) aoa» 5805 5760 wert Raad 199.. 196 50 RnsseConsoI.l~et2«senes 14 75 iis0 h Com. 4927 7 «0.. 483 .charbonnage du Tonkin 3200 3101 West Spriags 28150 277 Serbie 4 %-Amortissab. 1895 241.. 239.. g ESÏ" îltî 4 'o' !!£ S Sommentry-Fourchambault 580.. 584. ̃ ̃ Turc 7 1933 276.. 278.. 'g £om. 1931 4 642.. 646 ombrowa (Houillère) parts 4S4. COMPTANT

Banque nation, du Mexique 272.. 271.. S Çom. 1931-32 685.. 681 MontrambertetlaBeraud: 580.. 575.•«»**

Banquel'tatlo~.duMexique 272.. 271.. Co? Emp. 193t-321~90. 685.. 6gp MontrambertetlaBeraud~ BdB 575.

Banque Ottomane 494.. 460.. Saip. 1932 4 y. « 694.. 690 Aniciie (uinlls iO85 1025 BltteroIseEorceetlsmlère .310.. 410.. Crédit Foncier Egyptien.. 3920 3920 |mp. 19335«5 725.. 715 AnziI1 ̃ Ho 485 iRouoaisienne d'Eclairage.. 1450.. 1460.. Canadian Pacific 336.. 325.. Enip. 1934 5 888.. 88o Blan2, 630.. 629 iBardin, Renard, Couche 1500.. 1475.. Wagons-Lits ord 126.. 125 Bons 100 fr. 1887 68 50 .|carmaux 626.. 625 Forges de la ftTOTldMM. 13550 13000 Contrai Mining 3010.-2988.. i Bons 100 Jr. 1888 66 Dourges 727.. 720 iielads 565.. 563.. Gcdnld 1037.. 1043.. i. ,»/,», «sn S7G Maries 465.. 465.. steaua Romana SI.. 9150 Hoatwatiai <• 198.. 200.. Alsaco-lomiae 5 »“ 1921. sso 576 £rtr,,£uri; 1040 1011 Djebel Djerissa cap 2525 2500 Rio-Tinto 2725 2785 s «S 1933' 67s" 668 Algérie-Tunisie (Omnium). 2580 2600 Ouasta et Mesloula 2205.. 2175.. Aiote (norvégienne) 1251.. 1238.. Kor *™ ,B9 •̃ «, ̃̃ Bor (Mines de) ord 2850. 2820.. Talcs de Luienac 2480.. 2435.. PétroOna. 588.. 566.. Jj? |H •• ̃ ouergour act 2350.. 2400 Hutchinson 1685.. 1625.. Royal Dutch (dixièmes). 4972 4962 JgoV ;95 50 Mokta-el-Had.cap(déjàins) 5150 5025 Fllat. Scbappe de Lyon, cap. 2600.. 2590..

Portuguese de Tabacos. 401.. 408.. 5 o* i|« Ss' 674 Hydro-Carbures de St-Denls 410.. 415 ïiscose Française 7250.. 7000..

Suer- 4 RaBnerie d'Egypte 645.. 631.. Etat 5 0/ }it? «4 681 ̃ j »̃. 850 850 Brasserie Comète act. anc. 2195.. 2240..

S;tcr"&RaZneried'E~ypte 645.. 6M.. Etat 5~1933" 664" 661' Française des Petroles. 850.. 650 BraMerie Comète act.Mc. 2195.. 2240..

===== LvV.3Ï0-ia55 293 290" F™»saise «es Pétroles 850.. »o union Sacrière de l'Aisne. 311.. 312..

COMPTANT Lï?°!'o?1M5 gl" lli" LilleBonnieresColomb.(in») "J » «5- Monaco 1530 1528 3, ,050 69, “=!§- »:: g:: ^SkS*» 88 »:: S" S::

.3 %a. 1050 6993 5 gy 1833. 676.. 675 u Electro.Chimie Ugine. fa3t 1825..

3 Amortissable 72 10 ,195 Mldi «' •̃ g* •• Engrais d'Auby 149.. "9--

3 ;.j Amortissable 9550 JSo •• S? •• Glaces du Nord de la France ?«j| •• J?J2 xha*h«e<c4%1917 7065 7025 îfe- |ÎS •̃ |?5 •• Kali Sainte-Thérèse JJ» •• Jf» •̃ CHANGES

4 4ug co 45 ca 5 1933 676.. 670.. r e T.tn0HQ jDajs 2310.. 2321..

i,¡; 1918. 69 45 69 30 Noed 6 l~u. 4BB ·. 400 ¡Le Ripolin, jouis.a. 2205 la21..

5^^oAmortïssàbïe: wit tlf •»<{!(*!•' «••• «?.. ^SMn/Sâuay.

4 1925 (change garanti): 92.. 9190 ='°5s?rîe5 îïï M Soie Artificielle (Givet) 32*5 3090 TARIS

i%% 1932 A.?. 7350 73 25 î??Sr'P?-V tî?" :•• Soie Artificielle d'Isleix.. i ?!?•• «J •• Undrw 10S33. 10638. B 7430 7415 Î&'L1?""6 Vit" 3" •• Salins du Midi 775.. 751 ïew-ï0rl 2172 50 2174 50

Obi. Ch.Jer Etat 4% 1912-14 506.. 304.T. 5«,!«bi Sn f '5 ̃ Port du Rosario ,5400.. · 5300 Bruxelles 365 75. 366 25.

Ob1.Ch.fe:-Etat~%19124¡ 306 504 Otléans S~3't33. 63~~ "IPQrtduRosariO.a.¡stOO.. 5SoB.. Bruxelles. 36575. S66~5.

SAISIS.. 323,. 350 0rleans6% 380.. 379 jAllxjUaire Navigation 1620 1650 Madrid 207 20

P.T.T. 5 1928 à500. 435.. 435.. î <9" ;:î •' louage et Remorquage. 142.. 139.. Rome 11435 11440 4}, »,;i329r. à400. 370.. 372.. f/»,1933 S 6 Transports en Commun. 516.. 506.. Berne 495875 49550. 50. 5«;Î934-1935 767.. 766.. OaMt 2 » "<• 262' Bénédictine 6321.. 6100 Amsterdam 1189 75 1190 75 Caisse Nat.Cr.Agr. 5^1933 906.. 918.. BASQUES JDamoy (Julien) 11310.. 1300. londbps 5 ;2;v, or 1917 (100 dollars)! ii Banque Afrique Occident 835.. 829. Distillerie Cusenier 2465 2445..j Il luhuri!5 7 ̃ or 1921 (100 dollars) 2615 2630.. I de l'indo-Chine. J 4050 3995 jDistillerie de l'indo-Chine. 538. 532.. [Paris 105 135 105 13. 7 <'i or 1924(100 dollars). 3310 ,.| «60 de la Guadeloupe.. 2490 2430 iEntrepôt de Grenelle 780.. 775.. New-York 4 90 4. 49081. AfriqueO:c;dent.Frans.30ol 342.. 336.. de la Guyane 2800.. 2925 GrandsMoul.deCorbeiI,»r. 200.. 195.. Rio de Janeiro 3. 3 Indo-Chine 3 1909 267.. 266.. de Madagascar 410. 410 iNicolas.; 420.. 416.. Bueaoi-Ayrts 16 15. 1615 3'i<!i;i913. 296.. 289.. de la Martinique.. 2975 j 2850 |Nossi-Bé 915.. 900.. KEWYOH Madagascar 1903-1905 312.. 312.. de la Réunion 2S00 2810..i01ida 3270.. 3280.. HEW-ïO«K i~l Maroc 4%1914 318,. 318.. EuropeCen.(Pays)ori 323.. 320 IPotin (Félix) 110.. 108..|Paris 4601/8 4601'4 5Ji,1918 345 ..[ 350 priv. 328 Saiat-Raphaél 6655.. $530 I Londres 489 5/8 48S 1/2

PARIS

PRINCIPALES FLUCTUATIONS r

Hausse

Banque de France. 82C0 +110 Penarroya 429 '+' 9 Pechlney .2050 +24 Rio 2770 +30 :) Baisse

Banque de Paris. 1477 –28 Santa-Fé 821 29 ̃ Forges XorU-Est 885 15 Tréfileries 1032 28 Quilmés 4820 80 Central Mining. 3000 60 Barcelona Traction 186 13 Fiuanc. des Caoutchoucs. 320 50 16 50 Haut-Kutanga priv 4480 -200 Vieille-Montagne 4527 7 –98 Anglo-Amerioan 542 11 De Beers ord. 2410 30 Jagersfontein 290 10

PRINCIPALES TRANSACTIONS

En francs de rente

3 0/0 194.870 5 0/0 20 ..1 103.960 4 0/0 17 :(8.120 4 0/0 25. 26.430 4 o;û 18.j 131.740 4 1/2 0/0 32 1.105.030 En titres .•

Bons Trésor Air Liauide.. 1.470 4 1/2 0/0 34 8.149 Citroën act.B. 211 B. de France 79 N. 580 B. de Paris.. 2,672 Iudo Hévéas.. 3.589 U. Parisienne 1.533 Peugeot 670 C. Lyonnais. 4!)!) Say -i 854 Suez cap 93 Terres R 4.35.7 Distrib. Elect ̃' 4BU Young 5J% 30 543 Tréfileries 352 Canadian Pac. 10.345 Lens. 1.741 Wagons-Lits.. 13,9281 Maries 408 Central Mining 481 Nickel -t.. '1-018 Geduld 757 Penarroya ̃ 8.057 Rio 2.589 Fse Pétroles. 242 Azote 22."> Kali Ste Thér. 1.228 Royal putch.. 1.620 Kuhlmann (;s 1.219 'Amsterd. Rub. 155 Péchinev :6J0 Cr. Nat. 1919 f)?J a. Poulenc 1.251 Cr. Nat. 1920 1.199

lement moins bonne qu'an Parquet du fait que de nombreuses maisons de ban-^que ont exigé que le règlement des comptes débiteurs fût terminé à sa dite normale, c'est-à-dire le 3. Le 3, tombant un samedi, c'est donc .hier ,què devaient se faire les liquidations de titres nécessitées par ce règlement. On perd donc des fractions assez importantes sur un certain nombre de valeurs. © L'approche de la liquidation de Londres provoque quelques offres de L'arbitrage. Bruxelles a transmis également des avis peu favorables, l'Union Minière privilégiée fléchissant de 200 francs.

© La chambre syndicale des agents de change communique qu'à fin mars 1937, la position acheteur s'élevait à 2,911 millions et la position vendeur à 236 millions. Rappelons qu'au 15 mars la position acheteur s'élevait à 3,192 millions et la, position vendeur à.276 millions. © Londres est lourd sur les avis défavorablés de Wall Street et sur la baisse Les prix de gros continuent de monter

Pour la semaine terminée le 27-mars, l'indice1 général des prix de gros s'établit à 536 contre 533. L'indice des produits nationaux passe à 553 contre 549, tandis que celui-des produits importés s'inscrit à 506 contre -504. Les denrées alimentaires sont stables à 518 tandis que les matières industrielles s'élèvent à 552 contre 547.

Fon<l|l|3«. 23' 239.. (orsdeSa Ms_ 900 Sjrings Mlîes. 196 198..

LONDRES irrégulier 1

w.,rnR<! Clôt. Oern. Il V,,EURS Clôt Dern.

VALEURS précgd COU|.S Il précéd. cours Cons. 1% 76 1/4 76 3/8 Crown- Mia 14 5/16 14 1/4 t% 109 1/8 109 3/8 EastRaad. 75/9 74/6 WarLoan.. 102 9/J6 10211/16 Geduld. 9 3/4 9 3/4 Fraaj. 3% .16 1/2 16. 1. Coldftelds.. 106/3 104/4J-I 4 17 1/2 17 1/4 Rand Mines 16 5/ 162/6 4^(1917) 17. 16 3/4 Chartered 41/3 t3 41/. l. Arg. i% 101. 99. RioTinto.. 25 3/4 26 1/2 Brési(1889) 23 3/4 24. Tharsis. 65/. 60/. 1. Chine4)4.. 103 103 Tanganyika 18/3 18/. Egypt. unil 102 1/2 103. Anaconda.. 266/3 256/3 Young 40 3/4 40 3/4 RoyalDutch 47. 46 5/8 Italien 3 16. 16. Shell 6 21/32 621/32 Jap.4»j;(99) 60-1/4 60 Mex.Eagle. 22,6 22/4"j Portug.3% 80 3/4 80 3/4 Anglo-Iran lîl /3 120/. Russe(1906) 03/4 03/4 Gula 65/ 63/9 Espag.ext. 44. 44. Ruhb. Trust 47/. 46/6 Turc 7% 2 1/2 2 1/2 Idalacea. 55/7,4 E6,3 S Hydro- Elec 11 lu 3/8 Sennah 63/b 63/9 Int.Holding 3 3/8 3 9/16 Courtaulds. 51/5 51/6 Imp. Tokac. 153/1 !j 153/iJi Brist.Celan 9/4;.i 9/1 « Steel 0èrp 122 5,8 120 1/4 Imp.Chomic î8 3/4 38 3/4 De Beers. 22 3/4 22 1/2 UnileTer 41,6 41/1), Jagersfont. 2 3/4 2 5/8 Atchison. 84. 82 1/2 Brakpan. 56/10'j, 56/3 Canad. Pac. 15 3/8 15. Cent.Minig 28 1/2 28 1/4 Union Paci. 148. 148

BRUXELLES lourd ~1

T_O11C Clôt. Oern. rnMpTiNT clot- Dern-

TERME Clôt 1 Oern. Il COMPTANT Clôt. 1 Dern.

TERIIIE précéd. cours |j CUHIPIANI précéd. cours Tuhiie 250 230 R.B.3%2's âl40 9140 Sidro 325.. 312 50 Banq. Brux..950.. 950.. Barc. Trac- 261 50 24a Banq.N.Bel, 1880 1875 BrazilTrac. 793 7C 762 50 Caisse R. B. 2540.. 2510., Buenos-Ayr 179., 164 50 Cr. Anvers. 500 1. Ï00.. Heliopolis. 1710.. 1680.. SOÎ. G. Bel. 5325.. 5100.. Hitr. Bail» 410 403 75 Electrobel. 2200 2150 Banq.dePar 2045 1955 E.Rail (cp.) 1300«. 1290 Elect. Seine 550 527 50 (ton.) 3900 3800 El. Gaz Nord 592 50 565.. Sotna 109 25 107 75 Metropolit. 1580 1525 Hydronna.. 350 330 Tanganyika 14150 132 50 J. Cockorlll 2150.. 2030.. Ht-Kat(pr.) 6385 6060 Ougrée-Mar 2200 3150 (cp) 6420 6090 Astu.Mines (dïd.) .6350 6070.. Ïieille-Mon 3665 .3350

Concordia.. HO" 130.. Maurage.. "9800V 9600

n-.un.. eni Kn ^tta Vord ChRVl. âOOfl i. 2910 k.

des métaux communs. Toutefois, les va» leurs locales manifestent de la résis«tance. Quant aux fonds britanniques, ils s'inscrivent en légère plus-value. © Le marché des métaux a été affecté à la fois par les craintes d'une extension des grèves aux Etats-Unis, diminuant momentanément la demande de matières nécessaires à l'industrie, et par le bruit, lancé par le New York Times, suivant lequel M. Roosevelt proposerait le 6 avril, anniversaire de l'entrée en guerre des Etats-Unis, la réunion d'une Conférence générale de désarmement à Copenhague. L'étain perd Liv. 5/7/6, le cuivre Liv. 1/1/2, te plomb 7/16 et le zinc 18/9.

© II a été traité 3.500 tonnes de cuivre, 1.750 tonnes de zinc et 1.200 tonnes de plomb. © On prévoit, pour' la fin de la semaine, une diminution des stocks d'enbiron 1.525 tonnes. 1

© New-York est lourd. Dès l'ouverture, la -tendance est faible. Le marché baisse de 1 5 5 points vers midi, mais reprend verp la clôture. Seuls les cuivrés, les aciers et les automobiles restent en Baisse. Coton et caoutchouc alourdis. Céréales en reprise de 1 à 2 points. Total des transactions

1,640,000.

ffi Le nombre .des wagons charges sur les réseaux américains au cours de la semaine terminée le 28 mars s'est élevé à 761.109, soit 1.840 de plus que la semaine précédente.

NEW-YORK lourd

un CMOS Clôt- De™' Vil FI1RS CIÔtJ Dern-

VALEURS 1 Clôt. pirn, VALEURS 1 Clôt. 1 Dern,

VALEURS précëd. cours »*LEURS précéd. cours

Air Red. nv 72 1/2 70 3/4 loïngManv !43 140. AUledChem 246 242 1/2 Sennecott 63*3/4 61 1 3 Amer. Caa. 108. 107 1/2 Montgome 60 3/4 60 1/4 AmerSmel. 96 1/4 93 1/4 Nat.SairyP 24 1/4 24 1/3 Am. T.etT. J70 1/2 171 Hal. Dfstil. 33 5/8 33 î/4 1. Am.TobacB. 8i 1/2 83 3/4 N.-Ï.Centr. 50 3/4 50 1/4 Anaconda.. 63 7/8 62. KorttAmer 26' 25 3/. Atchison. 811/4 79 3/4 Peàïylvan-. 47 1/4 46 1/4 Canad. Pac. 14 7/8 14.3/4 Public Serv 45. 44 3/8 Case. 159. 157. Radio.10 778 il. Cer.d.Pasco 79 3/4 78. Reynolds.. 52 1/2 52 1/4 Ches.a.Ohio 59 3/4 59 1/4 Sears Roeb. 89 1/4 88 1/2 Com. Solven 18 1/8 17 3/4 Shell. 32 3/4 313/8 ConsOl.Edis 40 1/4 39 7/8 St. Brands. 14 7/8 14 7/8 Coty 8 7/8 8 5/8 St. OU oi NJ 72. 711/2 Chrysler. 123 3/4 1211/4 Texas Corp. 60 3/4 60 1/2 Du Pont. 159 3/8 158 3/4 Texas Gulf. 42 1/2 42. Elec B a s 21. 21. Union Paci. 145 1/2 141 1/2 Gener.Elec. 57 1/4 S6 3/4: Unit. Air Cr 30 4/8 30. Gêner. Mot, 613/4 51. U. S.Smelt. 97. 95. Goodyear.. 44 1/8 43 3/8 B. S. Steel. 118 3/4 115 3/4 Inter Harv 104 3/4 104 1/4 Wester.Un. 73, 72. IaterNiclc. 68 1/4 67 Westingh.. 140 1/2 138 1/4 lat.T.etTel 12 5/8 121/2 Woolwortb. 54 1/4 53 3/8

^8fc

MARCHES COMMERCIAUX

Cours I Dern.

précéd. cours s-

BI,É..i (prix imposé dép. culture 148 50 148 50 BLE. LiTerpool. Mai 9/113/4 10/01/8 Chicago. Mai 1415/8 143 -̃• Juillet 126 3/8 127 3/4 AVOIKE Paris .Ayril 118.. 118 50 v Mai..120 50 121 FARlNES:paa. .225.. 225.. (SOION (Saxels) Alexandrie Mai ̃̃̃ .23 88 23 17 Juillet 23-64 22 85 'i ̃' Mew-YorK.. Mai ̃ ̃ 14' 57 14 38 -Juillet 14 44 14 23

SUCRE Sew-Y.ork.. Mai 258.. 254.. Juillet' ̃ 254.. 250..

CAOUTCHOUC. luméteuil.i

Londres Disponible CAOUTCHOUC.. New-York.. Mai 26 88 26 51 Juillet 27 08 26 71 CUIVRE (Stan.) Londres Comptant 7111/3 70 1/3 Hew-York.. Mai 15 55 15 05 Juillet 15 55 15 02 ETAIH Londres Comptant 290 2/6 284 15/. PLOMB ctranc. Comptant 80 17/6 30 8/9

.StHG Comptant 32 6/3 317/6

AR6MT (Mr.) Comptant 20 7/8 20 7/8

ARGENT (lar.) Comptant 207/8 20 7/s

0RFIH. '̃ Comptant 142/1 142/1% ~i


!) ~L~4~ IOIE t FAMirmi!n)!t)'!J!!E .1~ 'r: >^4 Par MARIA JALEK

Une nuit dans les Alpes à la lueur des torches

Laimqiitàgp'e a de-plus en plus d'amis. 'Mais il est réservé à quelques initiés d'en pénétrer les secrets et d'en surprendre le vivant mystère. Mme Afaria Jalek appartient au petit nombre de ces familiers des hautes solitudes: Elle doit publier bientôt un livre elle révèle les merveilleux aspects de la montagne inconnue. Nous sommes heureux d'offrir aux lecteurs du «Figaro» la primeur des pages les plus saisissantes de ce voyage dans les cimes alpestres. ̃̃

De tout temps les hommes ont été tentés de personnifier les forces de la Nature qu'ils se sentent dans l'impossibilité1 de dominer. ̃ ''̃̃'̃

Actuellement, même dans les vallées reculées des Alpes, la plupart des superstitions sont en voie de disparition. Les légendes traditionnelles se 'perdent pe'u à peu. Elles sont considérées le plus. souvent comme des récits de pure imagination, qui, sans attrait de nouveauté, et ayant perdu leur puissance d'effroi, intéressent tout juste les enfants. Mais les montagnards qui, individuellement, ;ont eu des rapports désagréables- avec dès phénomènes troublants, sont plus nombreux qu'on ne croit. En général; ils détestent eh" parler, craignant le doute ou la -moquerie au sujet de faits dont ils gardent la certitude péni.ble, et redoutant peut-être aussi le pouvoir évocateur de la parole qui fait hésiter à nommer ce qu'on n'a pas idu tout,envie d'appeler. Les lieux hantés jadis ne changent-pas vite d'affectation. Be mauvais: esprits ;con;tinuent à habiter les montagnes, les. glaciers, et reprennent possession des. alpages dès que les troupeaux quittent les chalets d'été. Plus d'un montagnard qui.adûpasser la nuit, seul dans ces chalets en automne, a entendu plus s de* choses, qu'il ne consentira jamais, à en raconter; à un rcita^

-̃•••• ;l ̃ Les cKèvrës •'̃'• -f': "̃̃̃̃

din, et n'a pu dormir, des êtres invisibles rôdant autour du chalet et, cherchant à en forcer les portes. Des bergers, certains jours de mauvais temps, ont aperçu des fantômes, d'autres ont vu monter du fond des lacs des formes blanches, pu ont été attirés par des voix jusqu'aux berges des torrents, égarés dans la montagne par une lumière, ou un homme.

Nous avons logé dans les plus hauts chalets à la période les esprits en ont repris possession, campé sur les moraines et au milieu des glaciers, parcouru la niohtanne à toute heure de la nuit et par toutes variétés de mauvais temps, bivouaqué en montagne sur un des lieux mêmes du Sabbat. Il nous faut reconnaître que les bruits entendus et la plupart des phénomènes relatés sont exacts, et parfois étonnamment impressionnants.

Cet aspect fantastique de ta montagne ne se révèle que si vous y êtes loin de tous lieux habités, seul,, ou. avec un com-

13 ^âiatb 'iJTi^uïxkïî

pagnon assez votre ami pour que la parole ne soit plus entre vous une nécessité. Vous êtes dans un vallon encaissé entre de hautes murailles rocheuses et vous vous reposez au bord du torrent qui danse sur les cailloux. Après un moment de silence vous percevez le chant d'un pâtre, courte phrase musicale, répétée plusieurs fois sans conclusion, puis s'achevant et reprenant sans arrêt à perte d'haleine. Où est ce gamin ? L'alpage entièrement visible est vide. Obsédant, le chant continue. Vous pouvez passer une heure à chercher, employer les jumelles, vous ne trouverez personne.

h Des voix mystérieuses

Vous campez non loin d'un torrent en pleine moraine, hors de la route des caravanes. Un éclat de rire vous réveille, des pieds pataugent dans le torrent, des cailloux sont heurtés. « Une cordée. Gare aux haubans », pensez-vous. Vous sortez, lampe électrique à la main, vous fouillez l'obscurité, vous hélez. Pas de réponse, plus de bruit, personne. Et si vous ne saviez pas que les formes bizarres qui fuient sur le névé sont des ombres produites par votre lampe électrique. Les bruits sont indubitables. Vous aurez d'ailleurs occasion de les entendre en des circonstances moins phantasmagéniques que. la nuit.

Toujours près d'un torrent, vous suivez le sentier traversant un étroit où le torrent file en rapides. Là bavardent sans fin des voix joyeuses, prononçant des mots dont l'accentuation et le ton vous sont perceptibles, mais restent juste à la limite où vous pourriez en saisir les syllabes exactes. Vous écoutez. Vous n'avez pas bien compris mais. Ah qu'a-t-on dit? Vous voudriez comprendre. Vous vous rapprochez pour entendre mieux. Attention le, bord du sentier peu visible dans l'obscurité est proche, instable, et domine le torrent.

J'ai vu avec beaucoup de plaisir le même phénomène signalé par S.-E. White dans La Forêt, chapitre « Sur les veilles de la nuit ». Il semble toutefois, d'après son récit, qu'en forêt le fait soit plus l'are et moins aisément perceptible qu'en montagne. En tout cas, la cause est très probablement la même qui dit rapide dit en général étroit, donc parois rocheuses dominant de près le torrent. On peut reproduire expérimentalement ces voix, il suffit de prendre une lose large comme les deux mains, et, se tenant de profil près du torrent, de capter le son», avec cette lame de pierre, et en diriger l'écho vers l'oreille opposée au torrent. Vous faites ensuite varier l'angle de la lose, exactement comme vous promenez le reflet d'un rayon de soleil capté par un miroir. Les variations de timbre et d'intensité qu'on peut obtenir ainsi sont surprenantes. Si on veut bien penser au nombre de facettes différemment orientées que présentent les deux parois rocheuses d'un étroit, au nombre d'échos des sons divers, produits par les rapides, qu'elles peuvent fournir, et aux échos de ces échos entre les roches face à face, il y a là de quoi peupler l'étroit du bavardage d'une kermesse.

Le chant, qui tient probablement à la même cause, se produit dans des parties plus élargies de la vallée l'eau est à une plus grande distance des murailles rocheuses. Si on regarde attentivement un torrent ou une cascade, on s'aperçoit que

l'eau n'a pas toujours le même bouillonne-ment sur les roches ainsi, en certains endroits, on peut noter que tel ou tel bloc de rocher est périodiquement, et non constamment, balayé par l'eau. De là, très probablement, une périodicité des bruits différents produits par le courant, que nous percevons mal, ou pas du tout, si nous sommes près du torrent, mais qui amplifiés par l'écho de la muraille, et simplifiés par la distance, peuvent prendre l'aspect d'un chant.

Et je me suis même demandé, tant ces chants une fois perçus sont obsédants, et tant ils rappellent parfois certaines phrases musicales de très anciennes chansons, si des pâtres n'auraient las parfois retenu et rapporté dans la vallée quelques-unes de ces mélodies dictées par la roche et l'eau, et si le charme qu'elles ont pour nous malgré leur extrême simplicité, ne tiendrait pas à ce qu'elles nous ont bercés depuis le commencement du monde. Les éclats de rire, les pas dans l'eau et sur la rive, sont entendus près des torrents coulant rapidement dans un lit de pierres arrondies, sans cesse déplacées par le torrent et basculant dans l'eau. On peut le constater en plein jour.

Les bruits du glacier

Le glacier avait toutes raisons de donner naissance à des légendes. Il a été longtemps cause d'effroi, il reste encore antipathique au montagnard par sa surhumaine et menaçante architecture, sa stérilité hostile, les incessantes modifications de sa surface, son mouvement, ses empiétements irrésistibles, ses pièges cachés, son étrange intolérance pour tout ce qui n'est pas neige ou glace et qui lui fait charrier ce qui tombe à sa surface, border de déblais le nid monstrueux dans lequel ses purs anneaux resplendissent, expulser ce qui tombe dans ses profondeurs, et conserver puis rejeter avec un dédain offensant les cadavres de ceux qu'il a engloutis, au lieu de pieusement cacher leur déchéance comme le fait Mère-Terre, et leur permettre de retourner en poussière, semence de Vie.

Cette antipathie pour le glacier garde une nuance d'effroi, causée par ses bruits. On en entend de bien curieux en restant immobiles près d'un réseau de crevasses. Sous la glace qui a des résonances de nef de cathédrale, des fardeaux sont traînés, un bateau froisse l'eau, ou heurte une paroi comme dans une écluse, une plainte s'élève, un chien aboie, quelqu'un marche, une charretée de déblais est déchargée d'un coup, une bête boit à longs traits puis s'étrangle et tousse. Si l'écho des bruits de la vallée se mêle à ces bruits vous pourriez croire qu'un village est sous la glace. Le meilleur endroit pour en entendre une grande variété est le voisinage des crevasses latérales d'un glacier surtout celles qui sont proches de sa langue terminale. C'est là que les frottements du glacier contre son lit rocheux, les froissements de la glace étirée ou resserrée, l'écho des mille façons dont se comporte l'eau dans les veines du glacier, créateurs de tous ces bruits, sont le plus perceptibles. La nuit, le glacier est plus silencieux, les bruits causéspar la fonte de l'eau étant en partie supprimés, mais il en reste assez pour peupler ses abords de nombreux motifs de crainte.

Tant que les troupeaux sont à la montagne, il est rare qu'on observe quelque chose d'anormal dans les chalets d'été. Les bruits étranges reprennent après la descente des bestiaux, durant tout l'hiver et parfois jusqu'au retour du bétail. Il est des chalets qui en sont exempts, et d'autres qui vraiment exagèrent, ne vous permettant guère de dormir et cela parfois par d'étranges moyens.

(Voir la suite page 7.)

LE CARNET D'ANDRÉ ROUVEYRE

*L Yvon Delbos au Quai d'Orsay,

AUX

QUATRE VENTS L'Académie qui naît.

< Accueille une horrible naissance. » Quand Mallarmé écrivit ces mots, avait-il le pressentiment de l'Académie qui porterait son nom, et du mal qu'elle aurait à entrer dans la vie ?

Non que sa naissance soit horrible, ce n'est pas tout à fait le mot. A tout le moins est-elle laborieuse. On sait qu'il y a eu des défections. L'Académie Mallarmé devait compter parmi ses membres des écrivains comme Paul Claudel, André Gide, Francis Jammes, qui se sont dérobés. Alors on est prudent devant les élections à venir, et l'on s'assure à l'avance que les candidats ne refuseront pas de s'asseoir dans le fauteuil qu'on leur offrira.

Enfin la préparation électorale serait sur le point d'aboutir. Il semble que AI. Léon-Paul Fargue et M. Jules Supervielle puissent être élus bientôt. Et si un fauteuil doit être offert à une femme, Mme Amélie Murat serait prête à l'accepter.

Dans ces conditions, les urnes ne tarderont pas à circuler probablement. Et comme on ne pourvoira cette fois qu'à deux fauteuils, sur cinq qui sont vacants, il y aura même trop de candidats pour finir.

.et l'Académie qui dort

On avait dit < Après Pâques, on s'y mettra. >

A quoi donc ? Aux réceptions, parbleu. Et il n'en manque pas au programme. Cinq, six. On ne sait plus.

Ce ne sont pas les récipiendaires qui font défaut. M. de Pesquidoux est prêt. (Il est même arrivé à Paris depuis trois semaines pour ne pas manquer son tour.) M. Edmond Jaloux est prêt aussi. M. Jacques de Lacretelle l'est presque. Mgr Grente donnera son discours à l'imprimeur quand on voudra. Il n'est pas jusqu'à M. Léon Bérard qui pourrait faire la surprise de finir le sien un de ces jours.

Mais c'est l'Académie qui n'est pas pressée. Des réceptions, il n'a pas été question avanthier. Les Quarante, qui étaient treize à table, s'occupèrent surtout de consulter M. Maurice Paléologue sur l'expression « accréditer un ambassadeur ».

Alors quand commencera-t-on ? Peut-être fin avril, peut-être au début de mai. Et ce serait M. Edmond Jaloux qui ouvrirait le feu, avec l'éloge de Paul Bourget. M. Georges Lecomte lui répondra.

1, Epigraphie

René Cagnat, qui vient de mourir, était un maître de l'épigraphie. Un maître n'est pas assez dire un sorcier.

Le vendredi, à la séance l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, on le voyait parfois monter au tableau noir, pour démontrer à ses confrères le sens d'une inscription quasi impossible à déchiffrer. Il inscrivait au tableau les lettres qui restaient de l'inscription aux trois quarts effacée quelques-unes seulement. Puis en un fdurnemain il remplaçait les mots absents ici tel verbe, là tel adjectif, là un nom propre abrégé. Ce n'était pas douteux l'inscription avait été placée sur un arc de triomphe par un général en souvenir d'une victoire.

Mais un confrère intervenait alors. Il effaçait tout et remettait les mêmes lettres à la même place sur le tableau. Seulement, il démontrait péremptoirement qu'elles étaient les vestiges d'une suite d'autres mots. Et l'inscription ainsi reconstituée était à n'en pas douter le texte d'une loi sur les grains, apposé dans un marché public.

On discutait longuement devant l'Académie somnolente. Et chacun restait sur ses positions. Ajoutons, pour cesser de plaisanter, que les travaux de René Cagnat en épigraphie latine ont eu une telle importance que cette science a renouvelé certaines parties de l'histoire romaine. M. Jérôme Carcopino, qui fut élève de Cagnat, a fondé sur des découvertes épigraphiques certains des points les plus importants de son œttvre.

La Girouette.

M. Marcel :Ke?^iw^p^ de «La Mort des Ormeaux ?

Quelle maison douce et accueillante que celle qu'habite Marcel Prévost, depuis plus de quarante-cinq ans, dans la paisible rue Vineuse.

Avant de pouvoir demander à l'auteur de La Mort des Ormeaux de me parler de ce dernier-né, je dois d'abord boire le thé. de l'amitié, admirer le jardin: et l'arbre agonisant sur lequel le lierre s'acharne à vivre, et où s'abrite, me confie Mme: Marcel Prévost, un couple de pigeons.

Et tandis que l'académicien m'entraîne devant un Matteo de Siena d'une beauté: émouvante, sa compagne, sa collaboratrice

Lou Castet » de M. Marcel Prévost en Languedoc. Dans le médaillon le romancier

de chaque instant, apporte le manuscrit de La Mort des Ormeaux.

C'est ma femme, m'explique Marcel Prévost, qui recopie à la main tous mes romans. Jamais je n'ai pu admettre la machine à écrire. Elle non plus. J'ai besoin de tenir une plume entre mes doigts pour matérialiser ma pensée.

» Je suis un romancier, rien qu'un romancier, poursuit-il en feuilletant de ses belles mains fines un gros cahier d'écolier. Je suis un homme qui rêve des histoires et qui les extériorise en les écrivant. » J'ai travaillé seize mois à ce livre. Tenez, regardez le manuscrit.»' 1 `

J'ai maintenant sous les yeux le cahier d'écolier couvert d'une écriture rapide et serrée, sabrée de larges coups de crayon bleu ou rouge.

Comment vous est venue l'idée d'écrire La Mort des Ormeaux, ce roman où tout est jeunesse, pureté et mélancolie romantique ? C'est parfois un tout petit événement qui provoque un livre.

» Dans mon pays de Gascogne, j'ai vu un jour, au hasard d'une promenade, une triple rangée d'ormeaux morts. Ils étaient blancs comme des squelettes humains. L'idée de la mort des ormeaux était entrée en moi, me laissant une impression presque angoissante. Première étape. Puis, une question s'est posée en mon esprit que s'était -il passé autour de ces ormeaux morts ? Deuxième étape. J'imaginai alors deux jeunes gens, innocents, un amour qui ne pourrait pas s'accomplir et, sur ce thème, je commençai une nouvelle infiniment romantique.. » Mes personnages prirent- bientôt 'une telle importance que le cadre d'une nouvelle devint trop étroit pour eux. Je ne résistai pas. et lorsque j'eus un roman fait aux trois quarts, je repris le commencement qui, lui, était à refaire complètement.

» Quant au nom de l'héroïne, Lucile, c'est celui de la sœur de Chateaubriand (car Amélie, en vérité, s'appelait Lucile). Ce nom m'a semblé convenir à merveille à ma petite héroïne, élevée, après « l'accident », par le vieil oncle et la vieille tante de Cor-

PROPOS Z)17 5^M£B/

Les lettres d'Hugo à Juliette Drpuet. Un procès en perspective. La nouvelle législation du droit d'auteur concernera-t-elle la littérature épistolaire ? Statues. Où est la jeune poésie (suite) ? 7

L'Edition nationale-des œuvres complètes de Victor Hugo contiéndra-t-elle les lettres du poète à Juliette Drouet ? Ce n'est pas certain. Dans la négative, les souscripteurs à qui on a promis ces lettres auront lieu d'être mécontents. Au Bulletin du Bibliophile, M. Mathias Mprhardt s'est fait, l'autre jour, l'écho de leur désappointement. Nous ne sommes pas dans le secret des dieux, mais un procès nous paraît probable si toutefois une décision ministérielle n'intervient pas en faveur de là publication. Encore cette décision ne sera-t-elle peut- être pas assez forte pour emporter toutes les résistances. Voici comment le problème se présente. Les filles de Paul Meurice, qui fut l'un des exécuteurs testamentaires de Victor Hugo, ont remis à la Bibliothèque nationale les lettres d'Hugo à Juliette Drouet, sous cette réserve qu'elles ne seraient pas publiées avant cinquante ans.

Première question des lettres à Juliette,' combien reste-t-il ? Le poète et son amie ont vécu l'un près de l'autre, sinon cohabité, pendant un demi-siècle, et comme le téléphone n'existait pas à cette époque, ils ont échangé beaucoup de billets et de lettres. La quantité de billets griffonnés par Juliette a été évaluée à quinze mille. Par les 'ouvrages de Louis Guimbaud et de Louis.

dès, dans ce vieux château qui se situe entre Aùch et Massaulle. C'est que Lucile apprend à aimer les ormeaux, c'est là qu'elle découvre dans la bibliothèque René. C'est là que commence ce que vous appelez si justement « une fermentation sentimentale». ̃ C'est cela. Et j'ai amené le jeune précepteur dans le château/ et j'ai mis en présence deux être ignorants de l'amour, jelfesbaignés dans une atmosphère romantique et je les ai séparés en pleine jeunesse,: en pleine pureté. La guerre éclate, le jeune homme disparaît et jusqu'à la fin du livre

je laisse planer un doute sur sa mort. Les ormeaux sont là comme décor «t comme symbole.

J'aime, maître, ce symbole des ormeaux que vous ne nous découvrez qu'à la dernière

page.

Eh? bien, cette « fin.» je ne l'avais pas imaginée ainsi. Quand je rencontrai à un dîner'un savant qui m'apprit que les ormeaux ne meurent qu'en apparence. Ce fut providentiel.

» Je lis « Le .tronc et les branches succombent, mais les racines, qui sont comme nous disons dans notre argot de jardiniers, « traçantes », cheminent sous terre, finissent par rompre l'attache qui les soudait à la'grosse racine morte. Un beau jour, elles se lassent d'être enterrées et' commencent à chercher, l'air. » » Et Lucile, désormais, se consacrera à cette allée d'ormeaux qui va naître des ormeaux morts. »

Marcel Prévost nous a donné là un de ses plus beaux romans, écrit dans, la: plus pure tradition française.. ̃ Et tandis que je m'émerveille de cette extraordinaire possibilité de renouvellement qui caractérise le talent de l'auteur de Marie des Angoisses, .liai, gentiment, avec' cette charmante simplicité qui lui est naturelle, étale devant moi des photographies. -Ça, c'est notre maison de Gascogne.. Un château ?

Non. lou castet. comme on dit chez nous. C'est tellement plus modeste que: le mot château avec son gros accent circonflexe.! V ].̃" "]'. Et voici qu'une querelle «.jjour..rire p éclate entre les deux époux. Mme Marcel Prévost tient à me montrer une photo de l'académicien du temps où il portait barbe et lorgnon

Il trouve cette photo affreuse, moi je l'aime, n'est-ce pas qu'il n'est pas mal du tout ? ̃̃̃̃

Horrible, proclame l'éminent écrivain. Et je quitte à regretta maison douce et accueillante de la paisible rue Vineuse. Ch. Rabetfcfc

Barthou, on peut en prendre une idée assez précise. Hugo a dû écrire à Juliette à peu près autant de billets qa'il en a reçu d'elle. En évaluant à une douzaine de mille, le nombre, de ces billets d'Hugo à sa maîtresse, on ne risque pas de se tromper, beaucoup. Malheureusement, on ne les retrouvera pas. tous dans les .portefeuilles-. de la Bibliothèque nationale.: Juliette eh a? certainement détruit par dépit chaque fois qu'elle s'est aperçue que son illustre amant la trompait. N'importe, il en reste une masse considérable. J Deuxième question. les héritières de Paul Meurice avaientr;ellés qualité pour décider que ces lettres et billets ne seraient pas publiés avant cinquante ans ? Nullement Elles n'étaient pas propriétaires, mais' dépositaires. En second lieu, on sait, parce que Louis Barthou en. possédait i$e copie, que toute cette correspondance ne contient absolument rien de nature à nuire à la mémoire de son auteur. Paul Meurice l'a reconnu implicitement en annonçant dans le prospectus de l'Edition nationale que les lettres à Juliette y figureraient: C'est sur la foi de cette promesse que beaucoup de souscripteurs ont souscrit.

Troisième question pourquoi les filles de Paul Meurice ont-elles formulé cette restriction ? Ce n'est pas se montrer bieà


téméraire que de nommer ici Mme Jeanne Hugo. La petite-Slle du poète, celle qui, un jour qu'il avait avoine être trop faible avec elle et proposé qu'on le mît lui-même au pain sec, lui dit tout bas « Eh bien, moi, je t'irai porter des confitures! », a conservé de son aïeul une image éblouie à laquelle il lui semble que ce soit un crime de toucher si peu que ce soit. Est-il possible que le « grand-père enfant qui rimait les poèmes de Jeanne endormie ait été le même qui correspondait en cachette et plusieurs fois par jour avec Juliette ? Victor Hugo, c'est le grand-père, c'est l'adorable et divin grand-père, et l'amant qui griffonnait des billets à sa vieille maîtresse ou courtisait la femme de chambre n'avait rien de commun avec lui. Les billets à Ju'iette ne seront donc pas publiés. On aurait dû les détruire depuis longtemps. Comme cela n'a pas été fait et que maintenant c'est trop tard, on empêchera leur publication par tous les moyens on y fera tous les obstacles possibles et impossibles.

Cet état d'esprit de Mme Jeanne Hugo, bien connu de tous les admirateurs du grand écrivain, est infiniment respectable et nous lui rendons hommage, mais, littérairement, il est inadmissible et l'argument littéraire doit l'emporter ici sur toute autre considération intime. Les lettres à Juliette doivent être publiées.

ça a ca

Dans trois ans, l'œuvre de Victor Hugo sera du domaine public. A supposer qu'à cette date l'opposition de Mme Jeanne Hugo n'ait pas cédé, que se passera-t-il ? La jurisprudence concernant le droit de publication des correspondances est incertaine et il faudrait toute la compétence d'un juriste spécialisé pour trancher par anticipation la difficulté qui se posera dans trois ans, si d'ici là.

Nous ne devons pas oublier non plus le projet de loi sur le contrat d'édition, déposé par M. Jean Zay et toujours en instance devant la Chambre. Il contient justement, au titre III Du droit d'auteur après la viort de l'auteur, -des articles qui semblent pouvoir nous intéresser. En vertu de ces articles, le droit moral appartient sans limitation de durée aux exécuteurs testamentaires ou aux mandataires spéciaux désignés par l'auteur et, à lenr défaut, au ministre de l'Education nationale, aux titulaires chT droit pécuniaire, aux sociétés 'd'auteurs et à toutes autres personnes re-connues par la justice comme intéressées à l'exercice de ce droit. Quant au droit pécuniaire, il est maintenu sans limitation de durée aux enfants et petits-enfants, mais la libre disposition de l'oeuvre cesse pour les détenteurs du droit pécuniaire dix ans après la mort de l'auteur. L'exercice du droit moral pourra-t-il éventuellement faire obstacle à une publication posthume, et en particulier à une publication de lettres d'amour ? Il semble que oui, bien que le projet soit muet sur le droit de publier les correspondances, ce qui est peut-être une grave lacune. Le droit d'auteur, tel qu'il est défini à l'article premier « Tout travail aboutissant à la création d'une œuvre littéraire ou artistique confère à son auteur sur cette oeuvre un droit sui generis, dit droit d'auteur », semble devoir être distingué du droit relatif aux lettres. En griffonnant des billets à Juliette, Victor Hugo n'accomplissait pas « un travail aboutissant à la création d'une œuvre littéraire ou artistique ». S'ensuivra-t-il que la nouvelle législation ne sera pas applicable à la littérature épistolaire ? Nous posons la question aux juristes de la rue de Grenelle, MM. Crunebaum-Ballin et Paul Jamati. a a a

La campagne entreprise par Georges Lecomte pour l'érection du Balzac de Rodin à Paris vient d'obtenir un premier résultat. La Ville a accepté cette statue.

JfOLAN FOLDES La Rue du Chatqui-pêche (Albin Michel). SIMENON Le Testament Donadieu (Gallimard).

Aux confins du commerce de la librairie et de la vie littéraire, le roman intitulé La Rue du Chat-qui-pêche a été lancé par des moyens qui lui assurent d'emblée une audience telle qu'un très petit nombre d'écrivains illustres peuvent l'obtenir. C'est ce fait qui doit tout d'abord attirer notre attention et notre vigilance. Si la valeur de ce livre correspond aux soins matériels dont il a été 1 objet, nous avons à saluer en lui un des grands romans du siècle. Sinon. Sinon, la vie littéraire, comme toute vie, est faice des êtres et des choses qui y ont place naturellement, et aussi de ceux qui essayent d'y entrer ou qu'on essaye d'y introduire. Mais le premier devoir de la critique littéraire est de tâcher de discerner et de dire ce qui est de la littérature et ce qui n'en est pas, ou ce qui en est peu. il

Quel est donc le tremplin que l'on a d.«mé à La Rue du Chat-qui-pêche ? On v>. ouvert d'un seul coup à ce livre l'acces à la plupart des grands publics du monde civilisé. Je copie textuellement les premières lignes de la « prière d'insérer » « Douze pays ont pris part au concours dont le jury, jugeant en dernier ressort à Londres, devait décerner la suprême récompense, le Grand Prix International du Roman, à Mme Jdlan Fôldes, jeune Hongroise hier encore inconnue, et qui, de ce fait, par l'attribution du plus important des prix littéraires, plus de 300.000 francs de droits d'auteur, se voyait couronnée d'une gloire éclatante et mondiale. » Précisons un peu le mécanisme de ce prix littéraire qui n'en est pas tout à fait un. Douze éditeurs de douze pays différents se sont réunis pour publier simultanément un roman non .eau. Ils ont charge douze jurys nationaux, puis un jury international, de

Reste à réscdre la difficulté principale où la me.tre? Georges Lecomte ne cache pas son désir de la \oir ériger devant l'Institut, à la place d'une quarante-huitarde République dont l'auteur de ces lignes a réclamé depuis longtemps l'enlèvement. Mais ce n'est pas Balzac, ce n'est surtout pas le Balzac de Rodin, que je voudrais là, c'est une belle Minerve de bronze. D'ailleurs, Georges Lecomte n'a pas d'illusion sur le succès de sa proposition et il acceptera bien volontiers n'importe quel autre emplacement, pourvu qu'il soit digne à la fois de Balzac et de Rodin. Ce ne serait pas très aimable pour Falguière de reléguer son Balzac de l'avenue Friedland au Dépôt des marbres afin de lui substituer celui de Rodin. C'est pourtant la solution qui semble devoir l'emporter, mais, dans ce cas, pourquoi ne pas offrir l'œuvre de Falguière à la Société des Gens de lettres ? Malgré son allure tranquille et un peu somnolente, qui ne fut pas du tout celle de l'auteur de la Comédie humaine, il « ferait très bien sous les ombrages du faubourg Saint-Jacques.

La Ville a pris une autre décision, qui est de maintenir Musset dans l'angle du péristyle du Théâtre-Français. ça, c'est une erreur. Ce Musset nauséeux est indéfendable en soi, et, au surplus, le coin qu'il occupe ne convient nullement à une statue. Celle-ci gâte toute l'architecture où elle s'encadre. Qu'on la mette au Quartier Latin où Musset est né et qu'elle serve à la jeunesse des écoles d'avertissement salutaire contre les méfaits de l'ivrognerie et de la débauche I

ci ca et

Où est la jeune poésie ?

Dans l'Effort clartéiste, ah ce « clartéisme » M. Albert de Teneuille veut bien, sans me faire l'excessif honneur de me nommer, répondre à tout ce que j'ai écrit ici sur la carence de la jeune poésie. Il ne conteste pas cette carence, mais il essaie de l'expliquer par le raisonnement suivant la poésie nouvelle né pourrait être que scientifiqife, sociale ou politique, puisque les problèmes scientifiques, sociaux ou politiques sont seuls capables de passionner nos contemporains. Or, la science, la sociologie et la politique sont antipoétiques essentiellement. Ainsi s'explique qu'un nouveau lyrisme soit aujourd'hui dans l'impossibilité d'éclore. La carence des poètes n'est pas la faute des poètes, c'est la faute de leur siècle. C'est la faute de la fatalité, disait cet imbécile de Charles Bovary.

Et si l'on répliquait à M. de Teneuille que le drame actuel de l'individu opprimé par le poids de la civilisation mécanique est le plus riche ferment d'inspiration qui ait jamais été fourni aux poètes ? Si on lui faisait observer que cette solitude de l'âme au milieu des forces sociales déchaînées pourrait être aussi féconde en beaux vers que la solitude morale des romantiques en face de l'aveugle et impassible nature ? D'ailleurs, le propre du génie a toujours été ^ds, contredire les exp'ications du genre de celles que nous donne le rédacteur de l'Effort clartéiste. En vertu de raisonnements de ce genre, il n'aurait jamais dû y avoir de poètes. Car les poètes ont toujours été en contradiction avec leur siècle. 1830 a été une époque politiquement et socialement fort troublée. 1830 n'en marque pas moins l'apogée du lyrisme romantique. Aujourd'hui même nous avons de grands et beaux poètes. Nous avons Claudel, Valéry, Paul Fort et bien d'autres. Mais ils ont soixante-cinq ans passés quand ils ne sont pas sur le point de les atteindre. Ce sont des jeunes que je cherche, et ardents, et hardis, et décidés à tout casser, comme l'étaient leurs prédécesseurs à leur âge.

Où est la jeune poésie ? Andr 16 Billy..

André Billy.

LA VIE L I T T E ( R A I R E

prospecter et de sélectionner à cet effet la production romanesque. J'imagine que cette vaste opération de librairie est excellente je souhaite d'ailleurs qu'elle le soit. Une vaste entreprise, irréprochable et bien organisée, mérite de réussir. Je constate aussi, et je serais tout prêt à m'en réjouir, qu'elle procure à un débutant une fortune inouïe vingt-cinq mille francs en moyenne de droits d'auteur dans chaque pays, ce qui est coquet pour un livre de débutant trois cent mille francs au total pour un seul bouquin, ce que la plupart des vétérans n'ont jamais atteint et n'atteindront jamais enfin et surtout, la traduction et la diffusion du livre dans l'univers, ce qui est extrêmement rare. Etre traduit dans toutes les langues est un bonheur qui n'arrive pas souvent, même à des écrivains de la toute première classe ils n'atteignent en général que certain domaine, les uns le monde anglo-saxon, les autres le monde latin, ceux-ci l'Amérique, ceux-là l'Europe centrale ou la Scandinavie. La situation exceptionnelle d'écrivain lu dans le monde entier échoit de temps en temps à des célébrités que l'on pourrait compter sur les doigts, un France, un Kipling, un Pirandello. C'est dans cette élite cosmopolite, dans ce cercle supérieur de l'internationale ^littéraire que Mme Jolan, ou, à la française, Mme Yolande Fôldes, a été introduite, avec, pour tout bagage, un roman de début. Vous comprendrez que j'aie ouvert ce livre en tremblant d'émotion attentive.

Je n'ai pas tremblé longtemps. Et si j'ai redoublé d'attention, ç'a été, très vite, pour tâcher de trouver, malgré tout, au cours de ces trois cents pages, un passage, une phrase, un mot, qui rendît le roman moins indigne de la « gloire éclatante et mondiale ». J'ai dévidé, hélas d'un bout à l'autre, ce récit linéaire, sans guère y découvrir, sur un fond d'une extrême platitude, qu'un peu de pittoresque facile, énviillé de philosophie de confection. Cette « Rue du Chat-qui-pêche » est un coin du vieux Paris, la ruelle étroite, humide et noire qui débouche du bas quartier ilnHn sur le quai Saint-Michel, presque en face des tours de Notre-Dame. Mme

L'AFFAIRE PRANZINI

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Le triple crime dé la rue Montaigne

17 mars 1887, sept heures du matin, 17, rué Montaigne.

La cuisinière de Mme Régine de Montille, la demi-mondaine connue, descend il l'appartement pour faire te petit déjeuner. A son coup de sonnette, personne ne répond. La femme de chambre dormirait-elle encore ? Rien d'étonnant elle se couche tard. Avant-hier soir encore, il y avait six personnes à dîner, parmi lesquelles des gens connus, paraît-il un monsieur qui fait des tableaux, M. Boldini un monsieur qui écrit dans les journaux, M. Arthur Meyer un acteur, M. Coquelin. Mais, hier soir, il n'y avait que M. Walter, l'ami de Madame. Enfin, un de ses amis.

Ah çà, on n'ouvrira donc pas ce matin ? La cuisinière, soudain, a peur. Et tout désormais va aller très vite concierge, sergent de ville, commissaire de police, serrurier.

L'appartement ouvert, tous, ils poussent un cri d'effroi, une femme se trouve mal ce n'est pas un appartement, c'est une boucherie. On marche littéralement dans le sang dans les différentes pièces, trois cadavres sont étendus, la gorge sectionnée du même coup de coutelas celui de la femme de chambre, de sa petite fille, âgée de douze ans, de Régine de Montille, enfin, dont les yeux grands ouverts ont une horrible expression d'épouvanté. Un crime quatre fois signé

Le cordon de sonnette qui pend à côté d'elle, à moitié arraché, permet de reconstituer le drame. Elle a eu le temps, au milieu de la nuit, de le tirer pour appeler la femme de chambre à son secours celle-ci a été abattue, de même que sa fille éveillée au bruit de la lutte, par l'assassin Qui venait d'égorger sa maîtresse. Police, premières constatations. Et la Sûreté se trouve en présence, fait invraisemblable, d'un crime quatre fois signé. En effet, dans la chambre de Mme de Montille, qui s'appelle de son vrai nom Marie Regnault, on trouve 1° une ceinture d'homme à l'intérieur de laquelle on lit le nom, écrit à l'encre de Chiné, de Gaston Geissler 2° deux manchettes marquées G. G.; 3° une lettre du 14 mars signée Gaston. « Autant dire quatre cartes de visite laissées par l'assassin remarqua l'inspecteur Jaume.

Passons sur les débuts de l'enquête. La police avait saisi une quantité de cartes de visite dans une coupe du salon. Elle entreprit d'interroger à domicile toutes les personnes ainsi désignées comme habituées de la maison. Cette enquête ne donna rien. Une des cartes était au nom d'un certain Henri Pranzini, qui reçut l'enquêteur avec empressement et témoigna un vif chagrin de la mort tragique de cette femme charmante et qu'il aimait infiniment Mais, pas plus que les autres, il ne donna une indication susceptible de mettre la Sûreté sur la piste de Geissler. Dès le 19 mars, le Figaro, qui devait apporter une attention passionnée à cette tragique affaire, déplorait l'inaction et l'incapacité de la police. Il ignorait que, la veille au soir, le service des garnis avait découvert que, le 16 mars, à quatre heures de l'après-midi, soit quelques heut es avant le crime, un certain Henri Geissler avait disparu de la chambre d'hôtel qu'il occupait. Immédiatement, on perquisitionna dans cette chambre on ramassa des objets sans grand intérêt une valise, un fragment de manifeste électoral de Breslau, un portrait de femme dans un médaillon en or, mais aussi du linge, et ce linge était marqué G. G. Cette fois, plus de doute, on tenait bien Gaston Geissler La presse «brûle » la police A la Sûreté, on se frottait les mains, lorsque, c'était le 21 mars au soir, un jeune rédacteur du Journal des Débats, M. Vandon, fit passer sa carte à M. Goron, demandant à lui parler d'urgence et, à peine entré

Eh bien, dit-il, vous savez que l'assassin de Marie Regnault a été arrêté à Marseille, hier soir?

Or, Goron n'en savait rien et il bondit en lisant le télégramme que les Débats venaient de recevoir de leur correspondant à Marseille. Ainsi en était-il il y a cinquante ans, où la presse arrivait à « brû-

Yolande Fôldes la décrit à peine, du reste, et l'évoque encore moins. On n'en voit pas l'ombre verdâtre, on n'en respire point l'odeur fade, qui dans le Paris misérable fait partie d'une harmonie résignée. Non, la rue du Chat-qui-pêche, avec son nom qui offre une étiquette de pittoresque tout fait, n'est là que pour servir de cadre, ne disons pas aux personnages, mais à la figuration le monde des émigrés hongrois, russes, et autres, qui végètent dans ce Paris sordide avec courage, obstination et mélancolie. i Peut-être y aurait-il là les éléments d'un reportage sans ptétention. Mme Yolande Fôldes a vécu la vie qu'elle retrace, et en a retenu maints détails, qu'elle aligne, bout à bout, comme dans un documentaire consciencieux. Mais cela n'a de roman que le nom. Quand l'auteur ne sait plus que faire de son héroïne, elle l'envoie faire un tour à Buenos-Ayres ou à Budapest. La péripétie se renouvelle, identique, et témoigne d'un manque d'imagination incroyable. C'est visiblement le livre de quelqu'un qui a cru qu'on fait un roman paixe qu'on a des souvenirs personnels sur un coin d'humanité curieux et peu connu. Mais autre chose est d'avoir vu certains aspects de la vie humaine et d'être capable d'aborder un grand sujet littéraire qui s'y trouve inclus. En face du drame des émigrés pauvres dans un quartier populaire de Paris, ce petit livre apparaît comme cruellement dépourvu, soit de l'intelligence supérieure qui dominerait un tel tableau social, soit du génie qui en pénétrerait la vie psychologique. Croyez bien que je fais à regret cette mise au point, et que je ne voudrais pas représenter cette Rue du Chat-quipêche comme plus médiocre qu'une foule de romans qui s'impriment, qui se lisent même, qui jouent tant bien que mal leur petit rôle dans la foule des livres .anonymes pour la foule des lecteurs anonymes. Non, vraiment, ce n'est pas plus mauvais qu'autre chose. Il arrive même, tant la vie des sanspatrie est imprégnée de poésie nostalgique, qu'il en passe un peu dans ce que Mme Fôldes écrit d'eux, comme si elle n'avait pas pu l'éyii°r. Et je désire

ler la policé. On n'imagine pas, au reste, à quel point ce crime crapuleux émut t'opinion publique. Le curieux livre (1) de M. André Pascal, qui nous raconte cette histoire avec un, sens du drame tout naturel chez un homme de théâtre, insiste avec raison sur l'importance prise dans l'opin;on de l'époque par cette affaire pendant plus de six mois, tous les grands quotidiens lui consacrèrent des colonnes. Bref, l'assassin était arrêté, télégraphiaiton de Marseille. Son nom ? Pranzini. Pour le coup, les bras en tombaient à Goron et

PRANZINI,

son chef Taylor. Parfaitement, Pranzini, cet homme si bien, qui avait trouvé des mots si émus pour déplorer la mort de Mme de Montille.

Assassin ou complice ?

Et comment s'était-il fait prendre ? De la façon la pliïs sotte du monde en offrant de vendre pour quelques sous à deux filles une montre de femme et des boucles d'oreille en or. Les filles, ayant eu peur de lui, avaient acheté ces objets puis, pensant qu'il les avait volés, avaient prévenu la police. Or, les bijoux en question figuraient parmi ceux qui avaient disparu chez Marie Regnault.

Au cours de l'enquête, on apprenait que Pranzini, qui s'obstinait à nier toute cette histoire, avait reçu à son hôtel un paquet recommandé. Il prétendait que ce paquet contenait des ressorts de montre, jetés par lui au cours d'une promenade. Comme on l'y conduisait, il était reconnu par une tenancière de lieux d'aisances et, grâce aux indications de celle-ci, on retrouvait un bracelet, un miroir, d'autres bijoux, tous provenant, d'après le signalement qui en avait été donné, de la rue Montaigne. Les policiers parisiens étaient arrivés à Marseille. Toutes leurs questions restaient vaines. Pranzini affirmait avoir passé la nuit du 16 au 17 mars chez sa maîtresse, Mme Sabatier, habitant rue des Martyrs, et celle-ci, interrogée aussitôt, confirmait spontanément ce dire. Il fallait donc supposer, et on supposait, qu'il était seulement complice du fameux Geissler. Au fait, celui-ci, que devenait-il Eh bien, Goron était parti le chercher en Al- lemagne, à Breslau, suivant la maigre .e piste que lui donnait le fragment de manifeste électoral trouvé dans la chambre d'hôtel parisienne.

Mais, avant qu'il l'eût retrouvé, éclatait un coup de théâtre Mme Sabatier, dans une lettre au juge d'instruction, revenait sur sa première déclaration, disait que la nuit du 16 au 17 mars Pranzini ne l'avait pas passée chez elle et quelques jours plus tard, au cours d'une dramatique confrontation, elle l'affirmait à nouveau en présence de l'accusé. Celui-ci était, au reste, accablé sous les témoignages précis, tour à tour reconnu par le cocher qu'il avait fait passer devant la maison de la rue Montaigne après le crime, par le coiffeur chez qui il avait voulu acheter une barbe postiche, par le cou(1) André Pascal. Pranzini. Le crime de la rue Montaigne (Emile-Paul).

trop vivement que chaque livre comme chaque être humain accomplisse sa destinée pour ne pas regretter que ce petit bouquin n'ait pas rencontré la sienne une édition modeste, qui eût été d'autant plus appréciée qu'elle eût été plus difficilement obtenue, un petit public, une petite notoriété peutêtre. Ce qu'il faut de succès à un livre, en somme, pour que l'harmonie des rapports humains ne soit pas rompue. Bref, je crains que Mme Yolande Fôldes, d'après ce qu on peut présager de son œuvre à venir, ne soit la première victime de la publicité excessive qu'on lui a faite. Cette lauréate-record me fait songer à une gagnante du gros lot. Je crois que gagner le gros lot est une aventure redoutable, dans la vie littéraire comme dans la vie tout court. Et puis, au moment où les écrivains justement alarmés travaillent de leur mieux à la défense du livre, je m'alarme, moi, de voir une offensive d*tfne telle envergure en faveur d'un livre insuffisant. On voudrait achever de tout perdre par la confusion des valeurs qu'on ne s'y prendrait pas autrement. Si La Rue au Chat-qui- pêche atteint en effet le public qu'on lui assigne; ce sera de deux façons. Ou bien le lecteur croira et ce sera le cas du plus grand nombre qu'on lui apporte vraiment le plus grand roman du monde, et il y aura encore un peu plus de gens sur notre pauvre planète à confondre les diamants avec les tessons de bouteille. Ou bien le lecteur dupé, surpris, et dégoûté, se méfiera encore un peu plus des prétendus chefs-d'œuvre qui lui sont offerts sous la caution de divers jurys. Je ne vois d'aucune façon ce que la littérature y aura gagne.

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M. Simenon est la tentation des honnêtes gens. Il leur offre l'occasion de satisfaire, sinon, un vice secret, au moins un goût qui serait inavoué si l'on ne s'en targuait pas comme d'un péché mignon. On se flatte de lire quelquefois du Simenon, comme on donne l'adresse d'un petit bistro où l'on peut manger l'entrecôte Bercy et l'omelette à la ciboulette.

telier qui lui avait vendu un solide couteau de cuisine.

De Breslau à Mazas

A Breslau, cependant, Goron avait vu tous' les Geissler, et sans résultat. La police allemande, qui l'a dait de tout son pouvoir, présenta les chemises trouvées dans la chambre de l'hôtel parisien à un commerçant qui affirma les avoir vendues à une dame Guttenîag, mais il n'avait pas l'adresse de celle-ci.

Alors Goron se lança sur les Guttentag de Breslau il y en avait cinquante. Le deuxième qu'il interrogea éta.t le bon. Il apprit ainsi qu'Henri Geissler s'appelait en réalité Georges Guttentag (le portrait de femme recueilli dans sa chambre était celui de sa mère), que, brouillé avec sa famille, il vagabondait à Paris, qu'enfin il était resté en relations avec un de ses cousins. Celui-ci avait son adresse et la donna sans difficulté Georges Guttentag, dit Geissler, était pour l'heure domicilié à Mazas, première division, cellule 85 Pauvre vagabond, qui n'avait, eu qu'un tort disparaître le 16 mars de son hôtel, qu'il ne pouvait payer. Bref, la piste Geissler ne menait à rien. Elle n'avait plus beaucoup d'intérêt depuis que la police savait que Pranzini connaissait un M. Geissler, gérant d'un hôtel de Naples, pour avoir, servant sous les ordres de celui-ci, volé dans cet hôtel une somme de douze mille francs. Car Pranzini avait des antécédents chargés. ̃>

L'affaire vint aux assises au mois de juillet. Antoinette Sabatier maintint ses affirmations à l'audience. M* Demange dépensa son beau talent à plaider le doute, à démontrer que Pranzini était peut-être un voleur, mais pas un assassin, mais le verdict du jury fut affirmatif c'était la mort.

Me Démange demanda la grâce au président de la République, M. Grévy. Ici se place un incident curieux que M. André' Pascal a rapporté pour la première fois on avait parlé d'un complice (toujours l'histoire Geissler). M. Grévy dit à l'avocat que si ce complice existait, il signerait la grâce. M" Demange posa la question à Pranzini, qui lui demanda quelle serait sa peine s'il était gracié.

Le bagne ? Alors je ne dirai rien. La liberté ou la mort

Et, le 31 août, ce fut la mort.

Travaux de reliure

Mais Pranzini n'avait pas fini d'occuper l'opinion, et son affaire allait connaître un rebondissement macabre et vraiment inattendu. t

M. Goron était collectionneur et déplorait, peu après l'exécution, de ne pas avoir un souvenir du criminel à classer parmi d'autres. Un de ses agents, donc, Rossignol, résolut, pour lui faire plaisir, de lui en procurer un.

Il se rendit à la Faculté de médecine, oit le corps avait été transporté dans le service du docteur Poirier, mais le garçon de laboratoire, Godinet, ne trouva à lui donner ni vêtement ni même un bouton. Alors, il lui offrit froidement un peu de peau à prélever sur les débris anatomiques. Pas grand'chose de quoi faire deux eu trois portefeuilles, mais c'était de bon cœur.

Rossignol, c'est lui-même qui l'a raconté, prépara la peau et la porta à un fabricant de portefeuilles, qui lui confectionna deux portefeuilles il en eut pour un louis. Puis, très content de lui, il donna le premier à M. Goron, le second à M. Taylor, qui l'accepta sans enthousiasme. Seulement Rossignol avait eu le tort, au moment de la livraison, de dire au fabricant ce que c'était que la peau qu'il lui avait donné à employer. Celui-ci, fort glorieux de l'aventure, la raconta. Un rédacteur du Figaro se trouvait là, qui sauta sur ce « papier sensationnel. Toute la presse suivit, et ce fut un beau scandale. On en parla jusqu'au Conseil des ministres, bref Rossignol fut convoqué chez le juge d'instruction et inculpé de violation de sépulture. Puis on considéra qu'il y avait plutôt détournement de débris anatomiques, le fait n'était pas sans précédents. On racontait, notamment, qu'un livre avait été relié avec un morceau de la peau de Campi.

Le bruit s'apaisant, on se contenta de

Les simenonphiles et les simenonmanes triomphèrent le jour où l'auteur des « Maigret » passa du roman policier au roman tout court. L'omelette à la ciboulette faisait une carrière. Le petit bistro devenait le restaurant à la mode. Je me souviens encore du feuilleton que M. André Thérive consacra tout entier aux Pitard, qu'il n'hésita pas à désigner comme un « chef-d'œuvre à l'état pur ». Je me souviens aussi du désarroi où la lecture de cet article me jeta, moi qui n'avais cru voir dans Les Pitard qu'un de ces romans que feu Paul Souday classait sommairement dans la catégorie des livres à lire en chemin de fer.

C'est dans cette inquiétude le plus douloureux état d'esprit pour un critique c'est avec une âme partagée entre la crainte de rater le gibier et celle de tirer sur un lièvre qui ne serait t qu'un écureuil, c'est dans cette angoisse, dis-je, que j'ai ouvert Le Testament Donadieu. Je dois ajouter que, quand je l'ai fermé, j'étais à peu près aussi perplexe à l'égard de M. Simenon et de son talent.

Certes, j'ai acquis plusieurs certitudes. D'abord celle que M. Simenon pratique avec une inconscience tranquille les incorrections de langage les plus couramment dénoncées. Surtout que et partir à fleurissent innocemment sous sa plume. Je pense qu'il réciterait sans sourciller la fameuse collection de solécismes

Malgré qu'il pleuve on part à Gif nons deitx [mon chien.

C'est pour sortir Azor, surtout qu'il n'est pas [bien.

Et même quand il ne viole pas la grammaire, il écrit une langue aussi éloignée qu'il est possible de l'art de la prose. Le français est entre ses mains comme un violon dont on toucherait les cordes avec un manche à balai. J'ai observé en outre que « l'art » du roman, chez M. Simenon, doit beaucoup au cinéma. Il lui emprunte souvent la simultanéité, de façon naïve, mais qui peut être heureuse. II a aussi les mêmes ingénuités. En particulier, les décors de la vie d'un homme riche, les bureaux où il a ses affaires et les salons où on

PLOY

M Georges OUDARD

BONHEURS

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1 René PUAUX

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H .C'est l'histoire d'un pays mé-

connu, d'une nation jeune aux

traditions millénaires.

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H René BAZIN

ILE PÈRE

DE FOUCAULD

Grand serviteur de Dieu

Grand serviteur de la France

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René BENJAMIN

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ET SON PEUPLE

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dre le peuple italien fort, pros-

H père, grand et libre » MUSSOLINI

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UN ROI DEFENSEUR DU LIVRE Dans une des plus grandes artères de Bucarest, en face du palais royal, nous apprend M. Paul Trédant dans Toute l'Edition, une très belle librairie vient de s'ouvrir, que nos amis roumains appellent Librairie du Roi et qui a, en effet, été fondée par le roi Carol lui-même.

Ce n'est pas la première initiative de ce monarque protecteur des lettres en faveur du livre. Le roi Carol a créé, il y a quelques années, la Fondation culturelle royale, maison d'édition qui ne se borne pas à répandre dans le public les chefs-d'œuvre de la littérature étrangère, mais qui encourage les jeunes écrivains du pays et s'efforce de susciter des talents nouveaux.

Le souverain a fondé, en outre, deux revues littéraires, auxquelles il collabore personnellement. Voilà un exemple, dont nos pouvoirs publics pourraient s'inspirer avec profit dans notre « République athénienne pour combattre la crise du livre.

faire brûler les deux porte-cartes en présence du procureur de la République, et l'affaire se termina par un non-lieu. Cependant, la police recherchait si d'autres macabres débris n'avaient pas, comme on le prétendait, encore été détournés. Et Rossignol, hors d'affaires, ne vivait pas tranquille depuis qu'il savait le commissa're Clément en train de perquisitionner chez les tanneurs. Car le garçon de laboratoire lui avait fait des confidences, et il craignait que Clément ne découvrît alors « la peau des cuisses d'un nègre que Godinet faisait tanner pour s'en faire faire des pantoufles ».

Georges Girard.

le voit en habit, sont tout à fait ceux que l'on fabrique dans les studios pour frapper l'imagination enfantine des grandes foules.

Il n'est que trop visible enfin que la technique du roman d'aventures a gâté la main de M. Simenon. Il sait beaucoup mieux enchaîner très vite une suite invraisemblable d'épisodes imprévus ou prévus mais alléchants que tirer d'un épisode ses possibilités dramatiques. Il fait surgir les coups de théâtre avec une véritable maîtrise. Mais il ne sait ni d'où il part ni où il arrive, ou du moins nous ne pouvons croire qu'il le sache car il n'y paraît guère. A mesure qu'on tourne les pages, on est comblé de ce qu'on n'attendait pas, mais on obtient peu de ce qu'on attendait.

Or, je mentirais cependant si je ne disais pas qu'il y a sous ce livre bâclé un vrai roman, et même un grand roman l'histoire d'une entreprise familiale dont le fondateur, mort mystérieusement aux premières pages du livre, a préparé la survie, mais dont la survie court de grands risques parce que dans une société d'héritiers on ne saurait dire ce qui est le plus dangereux des sottises des imbéciles ou des initiatives des hommes d'action.

C'est presque trop accorder d'ailleurs au Testament Donadieu que d'y discerner un tel roman. On l'aperçoit sous le très vivant récit de M. Simenon. Mais il échappe dès qu'on croit le saisir. Sa courbe se laisse deviner. On voit très bien naître, notamment, l'action du personnage vivant qui va entrer en lutte avec la volonté du mort. On voit aussi, parmi des inventions hasardeuses, une quantité de notations très jus-,tes, d'observations vraies, de paysages bien croqués, d'attitudes révélatrices, qui sont comme des chemins ouverts sur le roman sous-jacent, sur le roman qui pourrait être un chef-d'œuvre s'il était. Disons, si vous voulez, que c'est un chef-d'œuvre brut, une matière de chef-d'œuvre en suspens. Ainsi décèle-t-on de l'or dans certains sables. Il faut seulement savoir si l'or pourra être extrait du sable un jour.

André Rousseaux.


.1 193i.

Par RAYMOND JLÉCUVER

Les 'dieux ont soif La Circulation, mbderne, divinité qui' nous courbe tous sous ses lois; est insatiable. Elle exige sans cesse des sacrifices, qui d'ailleurs s'avèrent presque toujours. aussi inutiles qu'ils ont été cruels.

fc™ Tiïnï Carr°«!fl agrandi. B Les guichets projetés entre le Carrousel et la rue de Rivoli. C. Elargissement de T i?9r ~JY Pate- d immeubles que L'on songe à supprimer. E. Elargissement de la rue de Valois et du Palai» RoyaL F. Les guichets projetés dans les immeubles du quai de la rive gauche. G. Place projetée. H. I&utiM i. Passage sur les berges pour les véhicules. J. Amorce d'unpassage souterrain quai des'Tuileries.

Sous couleur de nous simplifier l'existence, elle ravage nos habitudes, elle estropie nos traditions, elle mutile le visage vénérable de nos cités. Du' moins- obïige-t-elle les1 bâtisséurs contemporains à voir grand. Donc, en son nom, il a fallu rectifier et élargir ce pont du Carrousel que nos ainés appelaient avant 1914 le pont des SaintsPères.. Ses crimes ? -Il était trop étroit il n'était pas dans l'axe des guichets dir Carrousel' il donnait des signes de caducité. Voilà bien des raisons La vraie raison, la raison profonde ? On voulait, sans barguigner, donner du travail aux chômeurs, et proclamer: tout de suite qu'on en donnait. Alors on a entrepris cette' transformation, sans trop* réfléchir.

Aujourd'hui les travaux sont avancés. Peut-être même seronMls terminés vers le milieu de l'été. Et- voici que les -urbanistes se sont aperçus que l'élargissement du pont •ne rimerait pas à grand'chose si le plan de ses abords sur les deux rives du fleuve n'était pas radicalement modifié.. De cette vérité, André Hallays et quelques autres avaient bien mesuré les conséquences lorsqu'il y a vingt-six ans ils critiquaient avec énergie les partisans, de la reconstruction du pont des Saints-Pères. Ils savaient bien que cette reconstruction déterminerait le chambardement de toute une région de Paris, et ferait excuser de brutales opérations de voirie.

La. logique ne perd jamais ses droits, même en des' temps extravagants. Encore plus qu'il y a un quart de siècle, les chevaliers servants de la Circulation ont beau jeu à réclamer des dégagements et des percées dont l'élargissement, du. pont aurait dû être au surplus non pas le, prétexte, mais le complément. D'où plusieurs projets dont, nous voudrions donner une esquisse à grands traits. 'd,

Première question celle des « guichets du Carrousel », au sujet de laquelle ont été publiés ces jours derniers des informations plus ou moins inexactes. Côté quai, les guichets sont considérés comme suffisamment béants. La place du Carrousel est un autodrome satisfaisant qu'on peut étoffer encore en rognant les parterres au profit des voitures. Mais les guichets sur la rue de Rivoli ? Notoirement insuffisants, et désaxés par rapport au pont nouveau. On ne peut songer à les élargir. Il faut les refaire sur un plan qui n'est ni sans élégance, ni sans beauté. On métamorphoserait cette partie du palais qui date de l'Empire. Deux vastes ouvertures pour les véhicules, deux petites pour les piétons seraient prévues. Un « pendant » à la Salle des Etats serait édifié; un vice architectural qui dépare les façades intérieures serait ainsi corrigé; la République contemporaine achèverait- enfin le Louvre des rois et des empereurs.

,De.ce plan, dont. le Figaro aura l'occasion de reparler, il résulte, toujours logiquement, puisque les guichets seront déplacés, qu'il faudra tôt ou tard modifier la rue de Rohan, et, pour ce faire, entailler, les immeubles d'angle de la rue de Rivoli et de la rue SaintHonoré. On y a songé, hâtons-nous de le dire. On a même songé à accomplir une besogne

Feuilleton dn » Figaro ̃» dn 3 Avril 1937 ̃̃̃̃ ̃ '•̃.•. ̃̃;̃ '(5) CHAPITRE III

Contre-attaque

(Suite)

Bien joué; les enfants s'écria Kerduff. Légo, tu peux te débarrasser de ta cotte et toi, Sulky, si ta barbe te gène, tu es autorisé à la déposer sur le bureau. Le renard est pris au piège A nous deux, maintenant, mon gaillard.

L'homme restait silencieux, l'air mauvais.

Tu ne dis rien, poursuivit- Olivier. Il est vrai que tu n'as pas à te féliciter de la façon dont tu as accompli là, mission dont t'avait chargé ton patron. Pour un membre de là bande Oméga, tu m'as l'air d'être plutôt « bêta »!

Et, à l'exemple de leur patron, les deux lieutenants de Kerduff rirent aux éf-n^s en voyant la mine déconfite de leur adversaire.

Après l'élargissement da pont du Carrousel, des guichets nouveaux seront-ils construits la République achèverat-elle le Louvre des rois et des empereurs la place da Palais-Royal sera-t-elle élargie, et des percées hardies transformeront-elles le quartier de l'Institut?

plus audacieuse, plus grandiose on a étudié la possibilité d'amplifier la place du Palais-Royal en supprimant le gros pâté d'immeubles qu'occupe un grand hôtel, et en rognant toute la façade d'un célèbre magasin

de nouveautés qui recevrait en compensation le territoire de la .rue qui scinde ses magasins.

La réalisation de ces réformes n'offre pas, semble-t-il, un impérieux caractère d'urgence. Par contre, l'attention des responsables de la circulation parisienne est vivement sollicitée sur la situation créée de l'autre côté de la Seine. Là il faut trouver des solutions, et les trouver bientôt, car l'axe du pont transformé rencontre, sur la rive gauche, le barrage d'une ligne d'immeubles. Ces projets, qui alarmaient André Hallays, on les a vus réapparaître trouées à travers une région de Paris remplie d'histoire et dont la physionomie est encore restée har- monieuse. La perforatrice des- ingénieurs ne s'inquiète pas de crever le passé avec une rigueur rectiligne. Heureusement dans les bureaux de l'administration municipale, l'esthétique parisienne a des défenseurs désintéressés, fermes, bien' renseignés. D'ans le programme de travaux sur lequel on médite actuellement, croyons-nous, les belles maisons anciennes du quai ont la vie sauve. Leurs façades seraient presque intégralement respectées.

Dan, l'axe du pont seraient aménagés des guichets qui relieraient le quai à une place inventée grâce à d'abondantes démolitions. Des voies rayonnantes raccorderaient cette place aux boulevards que le xixG siècle a créés à travers le faubourg Saint-Germain. Un autre'plan reprend et met au point le prolongement de la rue de Rennes aux dépens des bâtiments de la cour de l'Insr~titut, entamés sans respect. Comme notre siècle n'est pas timide, on considère comme viable certain projet de passage souterrain qui permettrait aux voitures de gagner'la rive droite sous le palais de Mazarin et sous la Seine Ces programmes, est-il besoin de le dire, sont extrêmement onéreux. Le grandiose et le hardi se paient. En matière d'urbanisme, ils se paient même très cher, avec majorations impressionnantes. Comme en ce moment le contenu des coffres de l'Etat et de la Ville n'est pas en rapport avec la sublimité des dépenses prévues, il pourrait bien se faire que l'exécution de tant de travaux d'Hercule fût remise à des périodes moins creuses.

-♦, :• .̃-

Par contre, on nous assure que deux autres projets ne souffriront pas de retards. A telle enseigne que l'un d'eux est en voie d'exécution, mais si discrètement que la grande presse n'en a pas encore soufflé mot. Afin d'épargner aux automobilistes les graves inconvénients des croisements, à la tête de pont du Carrousel, sur la rive gauche, un passage transversal est construit; il permettra aux voitures de gagner par des pentes douces la berge du fleuve et de circuler par un tunnel ménagé dans la culée même du pont.

Sur la rive droite, il était impossible d'adopter le même dispositif. Mais on est, parait-il, décidé à trouver un moyen de faire passer les véhicules souterrainement, dans le quai du Louvre et le quai des Tuileries. Les entrées de ce passage seraient situées l'une avant le Pont-Royal, l'autre non loin

Imbéciles leur jeta l'homme. Prenez donc mon porte-carte, là, dans la poche intérieure de ma veste. Légo s'en empara, l'ouvrit et tendit à Olivier stupéfait une carte parfaitement en règle d'inspecteur à la Police judiciaire celui que Kerduff avait pris pour un membre de la bande Oméga avait été chargé par Julliard de veiller sur la sécurité de son ami.

Les menottes enlevées, le policier ne tint pas rigueur à ses adversaires qui (est-il besoin de l'ajouter ?) ne trouvaient plus l'aventure aussi drôle.

Julliard, appelé au téléphone, confirma en riant qu'il était bien le responsable de cette malencontreuse initiative.

Quand on veut veiller sur les gens, on les prévient, que diable lui déclara Mr. 0. K. avant de raccrocher, et il sonna Martha pour faire reconduire sa vicdme.

Mais la vieille bonne ne se déran- geait pas.

Légo, va donc voir si elle est tombée dans une de ses casseroles, dit Kerduff en riant.

Ils l'entendirent s'éloigner, puis ouvrir la porte de l'office et, sans transition, un appel .angoissé

Patron, patron, venez vite En quelques enjambées, Mr. O. K. arriva prés de lui la vieille Martha gisait sur le carreau de sa cuisine, bâillonnée, ligotée, à demi évanouie. Comme son maître venait de descendre, on avait sonné à plusieurs reprises. Croyant qu'il avait oublié ses clés, elle avait, ouvert, toute grande la porte et s'était trouvée en face d'un homme barbu qui, sans mot dire, lui avait assené un direct magistral à la pointe du menton.. Elle n'était revenue à elle qu'à l'endroit où Légo l'avait découverte, pour voir son agresseur partir tranquillement par l'escalier de service pendant que l'inspecteur, menotte aux mains, était introduit, par la grande entrée. Passons sous silence les jurons énergiques qu'Olivier adressa à tous les échos.! L'idée, que la bande Oméga avait justement profité de sa méprise pour s'introduire chez lui le mettait en rage.

Mais sa fureur atteignit son paroxysme lorsqu'il constata que si'Son visiteur n'avait pas dérangé un papier, ni emporté la moindre pièce d'argent, par contre, te moulage pris par le dentiste du Havre avait disparu.

du- Pont: des Arts. L'étroitesse relative des quais le long du Louvre, les fossés du palais,1 la beauté dés plantations, autant'd'obstacles qui'doivent compliquer un problème déjà ardu Souhaitons, qu'on puisse trouver

des -solutions héureuses. ou ,que l'on renonce un dessein qui inquiéterait certainement, nombre de ̃Parisiens. Non pas qu'ils soient rétrogrades, réfractaires à là circulation des voitures et- des idées h Mais parce qu'ils chérissent encore leur ville, et parce qu'ils conservent une prédilection pour cette ligne des quais qui demeure un des paysages les plus caractéristiques et les plus évocateurs de la capitale.

i Raymond Lécuyer.

CHOSES ET GENS DE LETTRES Un précurseurSi les détails lui en s'ont parvenus dans sa demeure dernière, quelqu'un. auquel la récente: assemblée d«s Gens de lettres aura fait bien plaisir, c'est Enjile. Zola qui, après quatre années. de présidence, formulait jadis ici même le programme que, ses successeurs actuels au comité de l'Hôtel Massa sont en voie de réaliser.

̃ Sôûs- ce titre La Société des Gens de lettres. Ce qu'elle devrait être, Zola publiait alors dans'le Figaro une chronique débutant comme suit « Si la Société •voulait être le syndicat complet de la profession, embrassant -tous les intérêts, faisant face à ̃tous les besoins, elle devrait veiller d'abord a la production des oeuvres avant de s'occuper de la ;reproduction et s'intéresser ensuite à leur traduction. » Puis, rappelant que les statuts de la So:ciété; lui: commandaient dé défendre les intérêts, moraux et les droits de tous ses membres, il constatait avec tristesse «Eh bien, tout ceci, s'il faut le dire, n'est que sur le papier. Pour l'assistance aux auteurs,, la. Société ne disposait de nul moyen d'action efficace et de nulles sanctions. Après quoi, notant les longs et vains efforts des écrivaips pour obtenir un cpntrôle.de leurs tirages, Zola ajoutait « Pourquoi notre Société ne ferait-elle pas comme celle des Auteurs dramatiques ? Pourquoi n'établirait-ellé pas des tarifs, un modèle de traité avec un minimum de tant par exemplaire ? Pourquoi ce traité, après avoir été discuté et arrêté avec les éditeurs, ne fornierait-il pas la charte de nos droits ?. La Société deviendrait ainsi la grande puissance de la profession des lettres, elle aurait la force sociale de la plus intelligente des associations. ». Et il concluait « Un rêve dira-t-on. En tout cas, il n'est pas irréalisable. Ce qu'ont fait les Auteurs dramatiques, les Gens de lettres peuvent le. faire »:

Evidemment, ils y auront mis le temps puisque les vœux ci-dessus datent de 1896 et que, Fan passé encore, rien ne laissait prévoir l'accomplissement qu'allait leur préparer le nouveau comité. Mais, justement, plus a tardé nette bienfaisante révolùtion, plus nous devons un souvenir de gratitude à celui qui, le premier, l'avait rêvée et promise. Fernand 1Vandérem.

Fernand Vandérem.

Le troisième avertissement A partir de ce moment-là, Mr 0. K. se rendit pleinement compte qu'il avait affaire à forte partie. L'audace de son adversaire, la précision du coup si bien monté le remplissaient d'un sentiment d'admiration., Et que faire ? Il était réduit à la défensive et ne voyait même pas sur quel terrain il pouvait porter la bataille. Il se sentait manœuvré, percé à jour.

Il s'enferme dans son bureau, s'étend sur son divan, les mains nouées sous la nuque, laissant son esprit aller à la dérive.

Soudain, la sonnerie du téléphone. Sans se lever, il décroche le récepteur et le porte à son oreille. Allo, Kerduff? Ici, Julliard. Toujours furieux, vieux lapin ? Oh vous

Allons, calmez-vous, il y a du nouveau..

i Vous ne devinez pas ? Sur le second poulet, l'identité judiciaire a diéniché une empreinte. Une impression de déjà vu pour Lardais qui a tout ça comme photographie rions In

1912 1937

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Néologisme

Le vendredi 29 mars, Le Masque de Fer publie, sous le titre Naissance, l'écho que voici

« C'est un nouveau mot qui se glisse dans les journaux. Un petit mot ambitieux et jeune, qui cherche à supplanter un de ses confrères à peine plus âgé que lui. « Avion » essaye de supplanter « Aéroplane ». « Aéroplane », bien sûr, n'est pas extrêmement joli. Il a quelque chose de pédant et qui sent sa formation savante. Mais quoi ? Nous y étions habitués. Il nous suffisait pourvu qu'on le prononçât bien et qu'on ne dît pas aréoplane.

« Avion » ? Pourquoi « avion » ? C'est laid comme tout. « Avion » est court, grossier, lourd, détestable. »

Malgré cette exécution, avion vient d'avoir vingt-cinq ans et il ne s'en porte pas plus. mal. Ainsi en a décidé M. Tout le Monde qui a, comme on sait, plus d'esprit que M. de Voltaire et plus de pouvoir surtout, puisque c'est lui qui fait l'usage.

Record d'altitude

Cette petite querelle n'empêche d'ailleurs pas l'emploi courant des mots aviation et aviateur qui n'ont jamais soulevé la moindre protestation. Nous apprenons ainsi, le 27, que l'aviateur Frantz a battu le record de hauteur avec deux passagers. Il a atteint 2.125 mètres, sur biplan, alors que le record précédent, détenu par Prévost sur monoplan, était de 2.100 mètres.

Le Prince de Galles à Paris

Le Prince de Galles futur Edouard VIII est arrivé à la gare du Nord, le lundi 1" avril, à 6 heures du soir. Voyageant incognito sous le nom de « Comte de Chester », il sera l'hôte à Paris, pendant plusieurs mois, du marquis de Breteuil en son hôtel de l'avenue du Bois.

Le Figaro trace du futur roi d'Angleterre ce petit portrait

« Le prince portait un costume de voyage et un pardessus gris et il était coiffé d'une cape de feutre noir. Extrêmement gracieux, d'une élégance rare, avec cette distinction habituelle qui est l'une des caractéristiques des jeunes princes de la famille royale d'Angleterre, il a une physionomie très douce. » Que n'étiez-vous, Mrs Simpson, ce soir-là à la gare du Nord

Grève générale

Le chauffeur Bedhomme a été tué au cours d'une bagarre provoquée par la grève des auto-taxis et ses obsèques sont célébrées, le 28, au milieu d'un grand concours de peuple.

A cette occasion, la grève générale des transports parisiens devait être déclarée. « Mais les intéressés ont montré si peu d'enthousiasme que L'idée en a été abandonnée. » Heureux temps

La vie chère

Le Congrès du petit personnel des P.T.T. réclame pour les facteurs de Seine-et-Oise une indemnité de « cherté de vie ». Où s'arrêtera-t-on. dans cette voie '? s'écrie le Figaro qui ajoute cette réflexion « La cherté de la vie n'est pas un mal corporatif, c'est un mal national; pis que cela un fléau universel. Les congressistes des P.T.T. ignorent-ils que le Sénat américain a proposé ces jours-ci qu'un Congrès international se réunît à Washington le plus tôt possible pour étudier la,question ? » La vie chère, en 1912 On croit rêver. Tribulations et exploits

de M. Cochon

On parlait alors beaucoup à Paris de M. Cochon. M. Cochon, secrétaire du syndicat des locataires, protecteur des familles nombreuses et déménageur à la cloche de bois, continue presque sans répit à faire des siennes. Il a eu, le 31 mars, une journée bien remplie. Il a trouvé un appartement rue Lecourbe, s'est introduit subrepticement à la présidence' du Conseil et a pu échanger quelques mots avec M. Poincaré. Il s'est fait arrêter ensuite, puis relâcher et, deux heures plus tard, accompagné d'une pauvre femme et de ses quatre enfants, il se présentait au Palais-Bourbon, demandant asile pour cette mère de famille et sa nichée. « Le personnel apitoyé, relate le Figaro,, leur a trouvé dans le vaste édifice, un abri pour la nuit. »

Car « tout s'arrange », disait alors un personnage d'Alfred Capus. Et tout, ou à peu près, s'arrangeait, en effet, même à la Chambre, en famille.

Jacques Patin.

BIBLIOPHILIE

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CHAPITRE IV

tête. II vérifie ses fichiers anthropométriques. Demain, nous saurons ce que c'est. Ça vous intéresse, hein '? Moi, je m'en f. de vos empreintes. J'en ai jusque-là de cette histoire, grogna Olivier.

Et d'un geste excédé, il raccroche l'appareil.

Mais son atonie s'était dissipée. Une lueur s'ouvrait devant ses yeux. Agir Peut-être, il allait pouvoir agir 1

Il se remit sur ses pieds, de ses doigts écartés ramena en arrière sa chevelure embroussaillée et, ouvrant la porte de son bureau, il appela Sulky.

As-tu interrogé la concierge au sujet de la visite du barbu ? Bien entendu, patron.

Alors ?

C'est le plus beau Il est entré sur vos talons, à vous toucher, au point qu'elle a cru que vous ét'ez ensemble et qu'elle ne l'a pas arrêté pour lui demander oit il allait. Il a dû monter par l'escalier pendant que vous preniez l'ascenseur. Oui, je vois la suite. Le bonhomme guette mon départ sur le palier du sixième. Il a ass-sté au début de notre manège contre le bonhomme de Julliard, et il attend tranquil-

LA MONTAGNE FANTASTIQUE

(Suite, de la cinquième page.)

Des pas dans la neige

Une des pires expériences que nous en ayons eue fut à un chalet situé environ à 2.000 mètres d'altitude, dans le massif de. Non. Mettons entre le petit SaintBernard et le col de l'Iseran, sans même préciser versant français ou italien, pour ne gêner ni inquiéter personne.

C'était à la fin d'avril, nous étions montés en skis courts pour faire l'ascension de X. Le chalet dont on nous prêta la clé était encore enseveli jusqu'à mi-hauteur de la porte, il nous fallut la dégager et faire un escalier dans la neige pour entrer. Personne n'y était venu de l'hiver la coupe des couches de neige successives les montrait intactes, et ce jour même aucunes traces, anciennes ou nouvelles, autres que les nôtres, ne marquaient les champs de neige que nous avions traversés.

Etant entrés, notre premier soin fut d'aérer puis de visiter minutieusement le chalet pour pouvoir dire à son propriétaire si l'hivernage n'avait amené aucun dommage à la toiture. Tout étant reconnu en parfait état, porte et fenêtre furent closes, et la nuit venue, réchaud et bougie furent allumés et nous commençâmes à dîner tranquillement.

Pour savoir le sens exact du mot silence il faut connaître la région des alpages encore enneigés, pendant les heures nocturnes, alors que les ruisseaux sont gelés, les rares bêtes terrées. Le moindre bruit se révèle alors avec toutes ses caractéristiques vous savez dans quelle solive habite un artison, si le rat grignote telle ou telle lame du plancher, a trouvé une pigne dans le bûcher ou rencontré un copain, et s'il saute familièrement sur la table vous n'êtes pas surpris, vous l'aviez entendu grimper.

Autour des chalets vous entendez quelqu'un rôder à pas furtifs. Ses pas font juste craquer la surface croûtée de la neige où un être humain enfoncerait jusqu'aux hanches. Si vous sortez et restez immobile, vous l'entendrez à côté de vous ce pas léger. Cependant pied ni patte ne sera, au matin, marqué dans la neige. Visiteur invisible ?

Ce visiteur mystérieux nous l'entendions. Il palpa même les volets et un instant plus tard grimpa sur le toit. Mais cela ne nous troublait pas. Nous savions depuis longtemps, grâce à maintes rencontres, que ce sont là les jeux malicieux du Gel et nous admirions une fois de plus son effrayant talent d'imitateur.

Puis un joli campagnol escalada la table (rien n'égale le toupet des campagnols réfugiés l'hiver dans les chalets). Il accepta sans façons une croûte de pain, s'assit et se mit à grignoter. Nous étions en train de nous amuser avec lui, nullement fatigués, encore moins inquiets, bien en forme. Nous ne buvons que du thé léger, ignorons l'usage de tout toxique et ne sommes

Le Centenaire de Swinburne JI y aura cent ans lundi prochain 5 avril qu'est né le poète anglais Algernon Charles Swinburne. Celui que Ruskin allait appeler « l'adolescent démoniaque appartenait à une famille aristocratique. Son père était amiral. Il reçut une éducation soignée et fut notamment élève d'Oxford.

Jusqu'à l'âge de vingt-neuf ans, il ne publia que des drames La Reine mère, Rosamonde, Atalante en Calydon, Chastelard, et ces œuvres passèrent presque inaperçues. C'est alors, en 1866, qu'il fit paraître ses Poèmes et Ballades, dont le sensualisme souleva tes protestations indignées des milieux puritains. Les éditeurs eux-mêmes craignirent le scandale et retirèrent le livre de la circulation. Mais la réputation de Swinburne était établie et sa renommée ne flt que grandir désormais au fur et à mesure que se succédaient ses nombreux ouvrages. Quand il mourut à Putney, en avril 1909, il était considéré comme le plus grand poète anglais moderne.

IL FAUT LIRE.

OUVRAGES POUR LA JEUNESSE La Collection des Contes et Légendes de tous les pays continue sa merveilleuse production deux volumes ouvrent des horizons insoupçonnés sur l'âme neuve et primitive des peuples. Contes et Légendes du Maroc, par Quinel et Montson Contes et Légendes de l'Afrique noire, par Gisèle Vallerey. Chaque vol. illustré br. 15 fr. relié 18 fr. (Fernand Nathan, éditeur.)

ROMANS, CONTES, NOUVELLES Pierre Richard, l'auteur du Lycée magique, publie un nouveau volume dans lequel il étudie, avec sa connaissance profonde de l'âme juvénile, les Petits drames du Bahut à quoi rêvent les potaches. Tous ceux qui ont lu le Lycée magique voudront lire les Petits drames du Bahut. Un beau volume broché 12 fr. 50. (Fernand Nathan, éditeur.) REVUES

NOUVELLE REVUE FRANÇAISE (N° du 1" avril). JULES ROMAINS Préface à l'Homme Blanc ANDRE SUARES Paul de Gondi, cardinal de Retz JACQUES CHARDONNE Clêves ALAIN SaintSimon JEAN GUEHÉNNO Notes sur Voltaire ANDRE GIDE Pages de Journal; PAUL ELUARD L'Evidence JEAN PREVOST La Chasse du Matin (H) Chroniques. Notes. L'Air du mois.

lement que je sorte pour faire son coup. Ah le chameau 1 Celui-là, quand je le tiendrai, il me le paiera, capital et intérêts. J'espère au moins que Martha est suffisamment remise de ses émotions de ce matin. Tiens, quand je pense que ce sauvage s'est attaqué à cette pauvre vieille L'après-midi, Kerduff, escorté du seul Légo, se rendit à la poste pendant que Sulky gardait l'appartement. Le courrier contenait la fatidique enveloppe gr;se.

Celle-là, on ne me la volera pas en route, dit Mr. 0. K. à son compagnon. Rentrons Nous verrons à la maison le nouveau message du citoyen Oméga.

Les trois hommes dépouillèrent toute la correspondance avant d'ouvrir l'enveloppe grise, qui, cette fois-ci, était adressée à Monsieur Olivier Kerduff. Ce dernier, se rap- pelant sa récente conversation téléphonique avec Julliard, manipula la lettre avec les plus grandes précautions.

Sur la feuille de papier gris était colié un article de journal ainsi conçu

Cluny, 1" janvier.

» Mystérieux assassinat d'un denliste,

ni l'un ni l'autre sujets aux hallucinations. J'eus tout à coup l'impression désagréable que quelqu'un était dans un des coins sombres de la pièce et nous guettait. Sans rien dire je regardai mon mari. Très attentif, il exa.ninait avec curiosité le même coin de la pièce « Tu vois quelque chose Non, je préférerais », me dit-il simplement, et sortant de son sac la lampe électrique et « Jappe-à-tout » il murmura « Dans ce coin, derrière la cloison, j'ai vu un lit clos, j'aurais dû l'ouvrir tout à l'heure. Allons voir. » Le lit clos du berger était vide et propre. Le moindre recoin fut de nouveau visité. Dans tout le chalet, nous pouvions le constater, il n'y avait personne, sauf nous. Et la Présence, qui persista. Tout vérifié, et l'absence de danger constatée, nous n'allions pas descendre coucher au village et rater l'ascension du lendemain, n'est-ce pas Chacun de nous se taisait pour ne pas empêcher l'autre de s'endormir, et par on ne sait quelle antenne percevait l'attention de l'Ombre, portée sur nous dans l'ombre. L'artisan fora sa solive. Une avalanche gronda un instant dans le lointain. Puis le campagnol recommença sa promenade. La table eut de nouveau sa visite, il acheva sa croûte de pain, essaya ses dents sur un ustensile d'aluminium, enfin, sauta par terre et vint, comme il le font tous, chercher un peu de chaleur vers nous. Habituellement, ils sont exaspérants de familiarité, et une tape doit leur rappeler la discrétion, mais celui-ci ayant mangé une croûte plus grosse que lui se tapit contre mes genoux sans bouger, et grâce à la présence palpable de cette petite bête que la moindre approche eût réveillée, le sommeil vint enfin.

Maria Jalek.

(A suivre.)

MOTS CROISÉS LITTERAIRES Problème 109

Horizontalement. 1. Œuvre de Romains, de Martin du Gard ou de Lacretelle. 2. L'un d'eux, grâce à Catulle, célébra l'union des parents d'Achille. 3. Prénom d'une héroïne d'opérette Martine est la plus classique. 4. Dans l'un ou l'autre, on monte des pièces Un philosophe médiéval lui donna son nom en le condamnant à mort. 5. Dans Zadig La flèche de cet adroit tireur inspira Béranger. G. Spécialité de Léo Treich On peut affirmer que sa ûlle et son gendre ne posèrent pas devant Poussin. 7. Qïuvre d'art qui porte parfois le nom d'une ville grecque. 8. Perdu par York, gardé par Kent Imite un héros de Sue Plusieurs Anglais. 9. Affluent d'un fleuve bleu Points L'orateur de Prient1. 10. Séjour des éléments d'un titre d'Edouard Helsey Berceau d'un protecteur des poètes. 11. L'un d'eux fut exploité avec succès par Mozart et Pascal.

Verticalement, -r- I- L'une s'enorgueillit de Rabelais et Ronsard, l'autre de Sarah et de Lucien Guitry. Il. Poète réformateur de la métrique Joue un rôle moins sévère chez Courteline que chez Tolstoï. III. La mauvaise empêche d'écrire; Fleuve Ce qu'était un célèbre ami de Maupassant. IV. En raison de la crise actuelle, serait une redoutable concurrence pour Ladoumègue Initiale et finale d'une ville des Pays-Bays. V. Dans Nohant Les soins qu'elle donna à son académie lui permirent de braver les injures du temps. VI. Fournit à Boileau une rime dont la richesse enchanta tout le monde sauf lui Ce que produit un titre de Richepin sur un titre de Zola. VU. Servit et peignit une institution qu'illustra Ximéuès Initiale d'un acteur sculpteur. VIII. Souvent servie par un questionnaire Chrysale l'aimait à pomt Tres jeune chez Colette. IX. Coule au pays de Ling Roi dont la progéniture eut plus de succès avec Racine qu'avec Pyrrhus et Achille. X. Compatriote de Rembrandt et maître de Rubens Anvers pour Londres. XI. Vieux célibataires endurcis. Solution du problème N" 108

COMMENTAIRES

Horizontalement. Quatre 1. Zénon. Six 3. Pierre de Ronsard. Sept 2. Léo Larguier. Dix 1. Le Jeu de l'Amour et du Hasard. Verticalement. Un 2. André Messager., Cinq 1. La Muette de Port:ci. Neuf 2. Luigt Pirandello. Dix I. Pie VII. Onze 2. Saadi.

» Un crime abominable vient de plonger dans la consternation notre paisible cité. L'émotion est d'autant plus grande que la victime, M. Bourquelot, chirurgien-dentiste, était estimée de tous. Personne ne lui connaissait d'ennemi et, cependant, le vol ne semble pas être le mobile du crime. Serait-ce l'attentat d'un maniaque ?

» Voici les faits, tels que nous les tenons de celui qui contribua à la découverte de l'assassinat. Cette personne, client habituel, avait rendezvous à trois heures. A.quatre heures, son tour n'était pas arrivé et aucun des malades qui attendaient avec lui n'avait été appelé. Pressentant un événement anormal, il se mit à la recherche de la bonne qui l'avait introduit et lui fit part de son étonnement. Cette femme alla frapper à la porte du cabinet. N'entendant pas de réponse, elle entra et trouva son maître étendu sur le sol dans sa poitrine, à l'emplacement du cœur, était enfoncé un mince stylet qui l'avait tué net.

Guy Lornay.

(A suivre.) :̃̃•̃'


MUSIQUE

Yvonne Printemps, qui donnera, avec le concours de Jean Doyen, un unique gala vendredi 9 avril, à 21 heures, salle PleyeL,

Le pianiste GREGOIRE GOUREVITCH vient de rentrer de Londres, où son récital aura lieu à Aeolian-Hall, pendant la « saison du Couronnement ». A Paris, il donnera deux récitals, SALLE CHOPIN, mercredi H et vendredi 30 avril, à 9 h. du soir. Leurs programmes sont composés des œuvres de l'époque romantique. L'illustre compositeur Arthur Honegger a écrit « C'est toujours avec le plus grand intérêt que j'entends Gourevitch. Il dispose d'une technique de premier ordre, d'une puissance sonore et rythmique absolument remarquable. >

Brailowsky vient de rentrer d'une grande tournée en Amérique qui lui a valu de nouveaux triomphes. 11 est aussitôt reparti pour l'Italie, avant de se rendre à Vienne, Budapest et Londres. Il reviendra à Paris pour se faire entendre dans un Festival Chopin, le vendredi 23 avril, à 21 heures, à la salle Pleyel.

Albert-Lévêque et Robert Soëtens donneront le 8 avril, à l'Ecole normale de musique, un concert consacré à Bach, avec le concours de René Le Roy et de l'Orchestre de chambre du Tryptique, sous la direction de Jean Vuillermoz.

Gaspar Cassado, de retour d'une tournée eu Amérique où il a signé un magnifique engagement pour la saison prochaine, se fait entendre actuellement en Europe centrale et reviendra à Paris pour y donner, le 20 avril, à la Société Philharmonique, son unique concert, avec Marcel Ciampi.

PROGRAMME DES THEATRES

EN MATINEE

COMEDIE-FRANÇAISE (Rich. 22-70), à 4 h. 30, matinée poétique de H. de Régnier à Anna de Noailles. Poètes morts pour la France (M. Le Roy Denis dînes, Hervé, Yônnel, Bertin, Dux; Mmes Berthe Bovy, Dussane, Ventura, A. de Chauveron, Bretty, Rouer, etc.).

ODEON (Daut. 58-13), 2 h. 45 Les plus beaux yeux du monde (M. Jean Sarment, Mme Marguerite Valmond; MM. Lucien Pascal, Georges Cusin, Mme Madeleine Brosy).

Même spectacle qu'en soirée

Chàtelet, 2 h. 30,; Grand-Guignol, 3 h.; Humour, 3 h.; Nonveautés, 2 h.' 45 Porte-Saint-Martin, 2 b, 45 Variétés, 3 heures;

EN SOIREE

OPERA (Opéra 07-05), 8 h. 30 L'Eventail de Jeanne, Icare. Elvire, Suite de danses (Mlles C. Bos, S. Lorcia; MM. Serge LLfar, Serge Peretti). Orch. MM. Fr. Ruhlmann et J.-E. Szyfer. Demain, relache.

COMEDIE -FRANÇAISE' (Rich. 22-70), 9 h. Chacun sa vérité de Luigi Pirandello; version française de M. Benjamin Crémieux. (MM. Ledoux, Pierre Bertin, André Bacqué, Martinelli Mmes Berthe Bovy, Andrée de Chauveron, Catherine Fonteney, Barreau, etc.). Le Peintre exigeant (MM. Hervé, Lafon, Le Marchand; Mmes Andrée de Chauveron, Jane Faber, Marcelle. Gabarre, etc.). Demain matinéfj ¥'« Chacun sa vérité » « Le Peintre exigeant •; soirée? «'L'Ecole des Maris », « Le Chandelier •. OPERA-COMIQUE (Rich. 724)0)* 8 h. 30: Mignon (Mlles LilHe Grandval, Cernay; MM. Gérard, Carltan-Gauld, Derroja, Le Prin. Danse Mlle Juanina). Orch. M. Cloez, Demain, matinée « Le Barbier de Séville » soirée La Vie de Bohème », <̃ La Pantoufle de Vair ».

ODEON (Dant. 58-13), 8 h. 30 L'Enfant (Mlle Fanny Roblane, M5I Amiot Bourdel, Bryonne, Charpentier Mmes Eva Reynal, Dars, Vautier, etc.). L'Habit vert (MM. Barré, Genty, Harry-James, Mlle Gisèle Parry). Demain, matinée « L'Enfant », « Un Caprice »; soirée « Le Songe d'une nuit d'été ».

ATHENEE (Opéra 82-23), iih, L'Ecole des Femmes (MM. Louis Jouvet, Romain Bouquet, Maurice Castel, Jean Denyux, etc.; Mme Madeleine Ozerayj. La Scintillante. GAITE-LYRIQUE (Arch. 29-30), à 8 h. 45 Hans, le joueur de flûte, de Louis Ganne. (Mme G. Duclos, Monette Ginay, B. Nelson, Allard, etc.).

GYMNASE (Prov. 16-15), à 9 h. Le Voyage, de M. Henry Bernatein. (Valentine Tessier, Claude Dauphin, Jean Wall, Lucy Léger, Pally). Matinées jeudis, dimanches, à 3 h. MADELEINE (Anjou 07-09), à 9 h. Victoria Régina (MM. Dubosc, Erwin, L. Brulé, Séverin, Jean Coquelin Mme* Gaby Morlay, Jeanne Lion, Henriette Moret, etc.). MICHEL (Anjou 35-02), à 9 h. Un Coup de rouge (nouvelle version), de MM. Dorin et Saint-Granier. (Marg. Moreno, Pauley, Dorin, Davia, Ed. Roze, Parisys et Saint-Granier). lOCHODIERE (Rich. 95-23), à 9 h. Fric-Frac, de M. Edouard Bourdet. (Victor Boucher, Arletty, Michel Simon, Andrée Guize, Georges Jamin, Suzanne Henry, H. Bonvalet, etc.). MONTPARNASSE, (Gaston Baty) (Danton 89-90), 9 h. Les Ratés, de M. Lenormand. (MM. G. Vitray, Nat, R. Norman, Mart. Rebe; Mmes Jamois, Coutan-Lambert, Lourioty, etc.).

RADIO

Samedi 3 avril

19 30, SUISSE ROMANDE Concert sym-

fkonique Iphigénie en Aulide, ouverture (Gluk)

Concerto brandebourgeoh pour jlûte, violon, piano et orchestre (Bach) Symphonie tienne (MenieUsokn) Concerto pour jlûtc et violon (Martinu), avec orchestre Don Juan à l'étranger, ouverture

(Flaus Haug).

20 k. 30, TOUR EIFFEL Théâtre. Les Minechmes, de Plaute, adaptation de Paul Didier Per.ret, avec la troupe du Poste.

20 h. 45,'RADIO-PARIS (et BORDEAUX-LAFAYETTE) Festival Mozart Idoménéc Concerto en si bémol pour basson et orchestre Extraits des Noces de Figaro Sérénade en ut mineur Don 'Juan, air de Dona Anna Symphonie tn sol mi-

'ncur

21 h. 30, LUXEMBOURG Concert Première symphonie (Brahms) Concerto pour piano et orchestre (Jerzy Fitelbcrg).

ORCHESTRE

16 h. 30, PARIS P. T. T. Concerts Lamoureuz, sous la direction d'Eugène. Bigot, avec Jean

Doyen.

18_h. 45, NATIONAL ANGLAIS Le B. B. C. Orchestra.

20 h., BRUXELLES Concert.

20 b., VARSOVIE Orchestre symplionique. Musqué polonaise contemporaine.

20 h., BUDAPEST Concert.

20 h. 10, LONDRES REGIONAL Musique

russe.

21 h., MILAN Berlioz, Angelo, Respighi. MUSIQUE DE CHAMBRE ET SOLI ` 11 h. 30, NATIONAL ANGLAIS Mozart, Ireîand, Smetana.

15 h. RADIO-PARIS Mélodies,

18 h. 15, BERLIN Sonate pour clarinette et piano (Brahms).

20 h., RADIO-PARIS Mélodies et pièces pour piano.

20 b. 50, MIDLAND Récital de violon. 21 h. 20, NATIONAL ANGLAIS Concert choral.

MUSIQUE LEGERE ET VARIETES

15 h., POSTE PA'RISIEN Transmission de l'Alharabra.

16 h. 30, RADIO-PARIS L'heure de Bob et Bdbette.

17 h 30, RADIO-PARIS Musique de danse. 20 h., PARIS P. T. T. Demi-heure surprise. 20 h. 30, RENNES-BRETAGNE Variétés. 21 h. 10, POSTE PARISIEN La chanson du

~'iroir.

"Th. 15, RADIO-CITE Le Trianon Music-Hall. 21 h. 40, POSTE PARISIEN Suivez le guide. OPERA

K b. 30, PARIS P. T. T. De l'Opéra-ComiSmt Mignon, d'Ambroise Thomas.

<!0 h. |û, LILLE Tristan et Iseuit, de Bédier M Artus, par la troupe de l'Odéon.

Dimanche 4 avril

Après La Femme silencieuse, Antigone, où tous les succès de l'Atelier réussissent à la radio. Pour L'Epicène, de Ben Johnson, la musique de Georges Auric, était encore de la fête ce soir, celle d'Honegger, dont on se rappelle les stridences et le pathétique, fait place à une nouvelle partition. Jean Clergue, à la Tour Eiffel, est en retard pour Pâques, mais en avance pour la radio d'Etat. P.-D. T.

II L E T H E A T R E

DATES RETENUES

Lundi 5 avril

Comédie-Française, en soirée Le Légataire universel A quoi rêvent les jeunes filles.

Capucines La Fille aux Loups (répétition générale).

Mardi 6 avril

Vieux-Colombier L'Ennemie, de M. A. Paul Antoine (répét. générale). Mercredi 7 avril

Deux-Masques, en soirée Le Club des Gangsters (reprise).

Mercredi 14 avril

Opéra Reprise des Maîtres Chanteurs.

Jeudi 22 avril 1

Antoine Numance, de Cervantes (première).

SOIREES. Ce soir samedi, mardi, jeudi Le Peintre exigent, Chacun sa vérité; lundi: Le Légataire Universel, A quoi rêvent les Jeunes filles mercre-

di II faut qu'une porte Mit ouverte on fermée, L'Illusion vendredi La Rabouilleuse.

MATINEES. Aujourd'hui samedi XI" matinée poétique dimanche Le Peintre exigeant, Chacun ta vérité: jeudi Tartuffe. On ne saurait penser à tout. CHATELET. Aujourd'hui, à 2 h. 30, en matinée a YANA », l'opérette à grand spec- tacle, avec BACH et José Janson, Deva-Dasay. Ed. Castel, Luzia et Monique Bert. Matinées jeudis et dimanches. »2k. 30.

twt*«i**f>»»»fw^

PORTE-SAINT-MARTIN. Aujourd'hui, à 14 h. 45, en matinée populaire, à prix réduits GEORGES MILTON dans « UN DE LA MUSIQUE », la nouvelle opéretts, avec ALICE TISSOT. (4 à 21 fr.).

Matinées à prix réduits jeudis et sam«dis.

O

A l'Opéra.

C'est M. Fr. Ruhlmapn qui dirigera Ariane après-demain lundi.

Mlle Denya et M. A. Baugé paraîtront encore mercredi aoir dans Marouf, savetier du Caire.

La IIe matinée poétique de la Comédie-Française.

Aujourd'hui samedi 3 avril, à la Comédie-Française, IIe matinée poétique (De Henri de Régnier à Anna de Noailles; Poètes morts pour la France).

PORTE-SAINT-MARTIN (Nord 37-53), 8 h: 45 Un de monque, opéra-bouffe. (Georges Milton, Florentie, André Noël, Béhar; Mme A. ïissot, G. Charley, Sabine Andrée, etc.). ANTOINE, 8 h. 45 Romance.

ARTS, à 9 heures Eblouissement.

ATELIER. à 8 h. 45: Julea César. `

BOUFFES-PARISIENS, 8 h. 45 Les Aventures du Roi Pausole. CAPUCINES. relâche pour répétitions

CHATELET, à 8 h. 30 Yana.

COMEDIE CHAMPS-ELYSEES, 8 h. 45 Rcveg sans provision. DAUNOU (7, rue Daunou), 9 h. Dame Nature. DEUX.MASQUES. 9 h. 15 Trois de la police.

ETOILE, 9 h. Altitude 3.200.

GEAND-GUIGNOL, 9 h. Epouvante et rir».

HUMOUR, à 9 h. L'Heure H_.

MARIGNY. 9 h. Tovwitch.

MATHURINS, 8 h. 45 Amal et la lettre du roi, Le Voyagent ̃ans, bagage (Matinée le dimanche, à 2 h. 45),

MOULIN DE PARIS, 9 h. Echalote.

NOUVEAUTES, à 8 h. 45 Tout va trop bie»!

ŒUVRE, à 9 h. Un Homme comme les autres. PALAIS-ROYAL, 9 h. Madame est avec moi.

SAINT-GEORGES, 8 h. 45 Trois et Une.

THEATRE DE PARIS, à 9 h, La Fessée.

VARIETES.. à 9 h. Les Gangsters du Château a'If (Alibert). VIEUX-ÇOLOMBIER, relâche pour répétitions.

Mu8io*Hall» ,m Chansonniers Cirques EN MATINEE

Même spectacle qu'en soirée A. B. C, 3 h.: Alcazar, 3 h.; Alhambra, 3 h.; Empire. S h.; Folies-Berger* 2 h. 45 Trianon, 3 h. Cirque d'Hiver, 2 h. 30.

A B C: M. et S.: Max Dearly, Hug. Duflos, Gilles et Julien, etc. ALCAZAR, 9 h. Ça, c'est Marseille!

ALHAMBRA, 3 h. et 9 h. Music-hall.

CASINO DE PARIS, 9 h. Paris en joie (Maurice Chevalier). DEUX-ANES, 9 h. L'Impromptu de Montmartre, revue de Rip. THEATRE DE DIX-HEURES, à 10 h. Martini, Jean Rieux, Max Régnier, et la Revue.

EMPIRE (Et. 40-00), 8 h. 45 Pills et Tabet. Ballet de Vienne. 15 attractions. (Matinées lundi, jeudi, samedi, dimanche). POLIES-BERGERE. 9 h. En Saper.Folies, revue à grand spectacle, en 50 tableaux, de M. Maurice Hermite. (Joséphine Baker). Mat. samedis, dimanches.

LUNA-PARK Tous les jours, matinée et soirée attractions, dancing.

LUNE-SOUSSE, à 9 h. La revue.

LE PERCHOIR, à 9 h. Flie-Flae, revue. Les rtiansonmerj. TRIANON, 3 h. et 9 h. La Revue de l'année (Georgius). CIRQUE D'HIVER, 8 h. 30 Le Courrier du Texas (opérette). Cabarets Dancings

MONTE-CRISTO, 8, r. Fromentin (Tri 42-31) Cabaret-danc. TABARIN La Joie de vivre. Attractions.

AU FLORIAN (74, Champs-Elysées). (EJysées 14-70). Dîner» et soupers dansants.

CHEZ SUZY SOLIDOR, 12, rue Sainte-Anne Attractions.

18 h. 45, REGIONAL ANGLAIS Concert L'itelienne à Alger, ouverture (Rossbei) Danses de Transylvonie (Bartok) Concerto pour violon et orchestre (Delius) Symphonie «° 4 en si bê-. mol (Beethoven).

20 h. 30, TOUR EIFFEL Concert sous la direction de Jean Clergue. Cantate de Pâques O.S. Bach) Ouverture d'Anacrét" (Chérubin:) Shylock (Fauré) Pâques JV<f-y<M't (Honegger) Impressions d'Italie (Charpentier).

20 h. 45, RADIO-PARIS (de Montpellier) An.tigone, concentration de Jean Cocteau, d'après Sophocle, musique de Maurice Tarraux, par la Compagnie des amis du théâtre de Montpellier Trio

de Goosens pour harpe, jlûte et violon Cyprien ou

l'amour à dix-huit ans, un acte de Pillement. ORCHESTRE

17 h., RADIO-PARIS Société des Concerts du Conservatoire, direction Philippe Gaubert (Bach, Martinu, Ravel. Monteverde)

20 h. 30. SUISSE ROMANDE La vision d'Eze- chiel (Bernard Reichel) Neuvième Symphonie' (Beethoven). 21 h., ROME Le Siège de Corinthe (Rossmi) Symphonie en si bémol (Mozart).

21 h 5, REGIONAL ANGLAIS Concert. 21 h! 56, NORTH IRELAND Cockaigne (Elgar) Symphonie en ré mineur (Franck). 21 h. 20, PRAGUE Martinu, Suk.

MUSIQUE DE JHAMBRE ET SOLI '12 h., RADIO-PARIS Concert d'orgue. 17 h., Quintettes (Beethoven, Kornau). 19 h. 25, SUISSE ROMANDE Œuvres de M«adelssohn pour orgue.

21 h. 5. MIDLAND Piano et chœur. 21 h. 5, WEST-REGIONAL Deux pianos. 2t h. 20, VARSOVIE Récital de piano Claudio Arrau.

24 b., STUTTGART L'offrande musicale (Bach). MUSIQUE LEGERE ET VARIETES 9 h. 30, POSTE PARISIEN Le dimanche des jeunes.

10 h. 55, POSTE PARISIEN Trois personnages en quête d'auteurs.

14 h., RADIO-PARIS Radio-Jeunesse. 19 h. 55, RADIO-CITE Gala des vedettes. 20 h., LILLE Valses de Vienne (Strauss). 21 h., RADIO-CITE Un de la musique (ForteSaint-Martin).

21 h. 10, POSTE PARISIEN Heure des ama-

teurs.

20 h. 30, PARIS P. T. T. Variétés.

OPERX

20 h.. BERLIN Tsar et Charpentier (Lortzing). 20 h., BRUXELLES Mme Butterfly (Puccini). THEATRE

16 h., PARIS P. T. T. Les enfans sans soucy. LA PAROLE

U h, 30, RADIO-PARIS Causerie catholique. NOUVELLES*MILITAIRES Le général de division René Keller, inspecteur de la défense antiaérienne du territoire, est nommé membre du Conseil supérieur de l'Air, avec voix délibérative et droit de vote, pour l'année 1937.

••»

DEMAIN

notre problème de Bridge

Quelle est la situation des théâtres à Paris ? .? Enquête par ANDRÉ WARNOD

(Suite de la premiére page)

Il. LES THEATRES DU CARTEL

On sait que ces théâtres doivent recevoir une subvention à condition de rester ouverts tout l'été et de présenter par alternance plusieurs spectacles, créations et reprises.

Nous reverrons aussi des ouvrages comme Atlas Hôtel de Salacrou, Volpone, Richard UI, Elisabeth, etc. Nous assisterons aussi à de grandes créations comme l'Electre, de Giraudoux à l'Athénée, Faust à Montparnasse, Bornéo et Juliette aux Mathurins, Le Mariage de Figaro et Les Borgia d'André Josset au Vieux-Colombier. Il est évident que ce régime rompt le rythme de l'exploitation ordinaire de ces théâtres et leur occasionne de grands frais. Il est certain que toute la subvention y passera et bien davantage, et on ne peut songer sans frémir aux embarras de trésorerie qui se produiraient si les frais engagés pour la préparation de ces grands spectacles n'étaient pas couverts à chaque échéance par la subvention.

Questions matérielles

Et nous voici amené à parler de la situation matérielle des théâtres du Cartel.

Il est bien évident que leur situation morale est bien au-dessus de leur situation matérielle. On sent qu'ils sont parfois obligés d'user de moyens de fortune, que leur troupe n'est pas toujours composée des éléments qu'il aurait fallu. On constate aussi que plusieurs d'entre eux sont logés trop à l'étroit ou à des conditions parfois scandaleuses. Nous faisions, hier, allusion en parlant du

EN SOIREE

Le congrès de F« Union nationale de l'Enseignement public » contre la dictature. de la C. G. T.

Le congres de l'Union nationale de l'Enseignement public s'est déroulé hier au Palais de l'Institut, en présence de nombreux délégués.

Droits des familles

M. Bruley, professeur agrégé d'histoire au lycée Condorcet, a formulé la doctrine de « l'Union nationale en ce qui concerne la réforme de l'Enseigne-ment. Après avoir formulé les avantages et les dangers de la réforme, M. Bruley a insisté sur les droits des familles en matière d'éducation « Il n'est pas jusqu'à l'organisation des loisirs qui ne puisse sembler un effort pour enlever l'enfant à l'influence familiale. Je sais bien que ces loisirs sont pour l'instant facultatifs, mais le resteront-ils toujours ? L'exemple de deux grands pays voisins où l'Etat prétend s'emparer des jeunes gens pour les pétrir à sa guise est là pour nous mettre en défiance. Nous sommes pour tout ce qui peut favoriser l'essor de la jeunesse, permettre à tous les petits Français de s'élever librement vers la culture mais ce qui, de près ou de loin, peut ressembler à une éducation totalitaire, à une méconnaissance des droits de la famille au profit de l'Etat, nous le combattrons sans merci.

Pas de, politique à l'école De même, le rapporteur s'est élevé contre la dictature de la C. G. T. et a mis les adhérents de l'Union nationale « en garde contre une affiliation à la Fédération générale de l'Enseignement qui est une organisation cégétiste.

« Nous réclamons énergiquement la séparation de la politique et de l'école, s'est encore écrié M. Bruley. C'est pourquoi nous avons envoyé une ferme protestation contre la circulaire ministérielle du 27 juin dernier qui menaçait de sanctions administratives ceux d'entre nos collègues qui auraient pu être poursuivis judiciairement pour participation à l'activité de ligues dissoutes. Nous avons d'ailleurs été parmi les très rares groupements professionnels qui aient élevé la voix à cette occasion d'autres, plus bruyants d'ordinaire, ont » gardé de Conrart le silence prudent, » Le rapporteur montre ensuite que la situation des fonctionnaires « s'est également aggravée depuis l'an dernier ». Le congrès a voté deux vœux fort importants le premier s'élevant contre les abus du syndicat des instituteurs, le second indiquant sa position sur la réforme de l'enseignement.

Boulevard, des dîmes qui pèsent sur les exploitations théâtrales. Lé cas apparaît plus nettement encore pour les théâtres du Cartel.

C'est ainsi que René Rocher paie'son loyer plus de 200.000 francs, alors qu'en fin de compte le propriétaire ne touche que 60.000 francs, la différence restant entre les mains d'intermédiaires. Louis Jouvet aussi se trouve en présence de complications de cette sorte.

Les parasites

Le mécanisme des combinaisons de ce genre est assez simple. On prend un bail pour 20 ans, pour 30 ans ou plus, on n'exploite pas le théâtre, on repasse avec bénéfice le droit au bail à un souslocataire qui lui-même le repasse à un troisième et ainsi de suite jusqu'au malheureux qui fait marcher le théâtre et par son travail paie tous les autres qui le regardent faire.

Quand on aborde cette question devant lui, Louis Jouvet entre dans une belle indignation..

Croyez-moi, nous dit-il, le théâtre crève de nourrir trop de parasites. Ici se sont des sous-locations, là c'est autre chose. Il y a des concussions de toutes sortes, des tant pour cent à donner de tous les côtés. Qu'il s'agisse d'affichage, de billets de faveur ou de lavabos, on trouve toujours quelqu'un qui profite de l'opération sans avoir rien fait. A spectacles nouveaux

théâtres nouveaux

Existe-t-il un remède à ce mal? Peutêtre, évidemment, pourrait-on établir pour la location des salles un prix proportionné à la valeur réelle de cette location. On cherche, croyons-nous savoir, à établir un projet dans ce sens. La situation la plus radicale, on en a souvent parlé, serait que l'Etat fit construire de nouvelles salles qu'il louerait à ceux qui les exploiteraient. Les vieilles salles démodées resteraient avec leurs servitudes et Paris aurait des théâtres répondant aux désirs et aux besoins des spectacles et des spectateurs actuels. Sur ce point aussi il faut entendre Jouvet.

N'est-il pas stupide dit-il, de dresser des barrières entre l'orchestre et le poulailler, de faire deux salles pour une. même scène, de créer plusieurs catégories de spectateurs. C'est le moyen le plus sûr d'empêcher que se crée la communion entre le public et les acteurs. Ces questions de salle sont graves pour les théâtres du Cartel. La façon dont ils sont logés pour la plupart, les empêchent, quand ils ont un grand succès de faire de grosses recettes, de couvrir les frais de matinées classiques par exemple. Ils ne peuvent aussi toucher le public populaire autant qu'ils le voudraient en diminuant le prix des places. Pour un metteur en scène de la valeur de ceux-là, le manque d'espace est parfois gênant et c'est sans doute ce qui réduit Dullin dans le théâtre SarahBernhardt. ̃'̃'̃̃' Les théâtres du Cartel représentent ce qu'il y a de meilleur dans l'art dramatique actuel français. Leur prospérité est nécessaire et en tout cas leur possibilité d'exister.

André Warnod.

(A suivre.)

Nous parlerons demain des music-hall. MUSIC HALLS

1 FOLIES- BERGERE ̃ I Joséphine |

BAKER V. GOSSET DANDY dans

la plus somptueuse des revues MATINEES ygSS'to*

et Demain

LES ACTUALITES

CINEMATOGRAPHIQUES Quand l'Afrique du Nord -̃̃: .-r' bouge "•̃•>

A la suite de quelques incidents qui se sont produits dans les salles de cinéma de Tunis, la Résidence générale a communiqué la note suivante «̃La projection des « Actualités » suscite périodiquement, :parmi les spectateurs, des manifestations déplacées. Les « actualités » présentent objectivement la photographie des événements du monde entier. Leur projection est autorisée dans un dessein élevé d'information et d'intérêts publics. Les spectateurs sont invités à assister à ces projections dans le même esprit de sagesse et de neutralité (!) qui conduit le gouvernement à les tolérer. Si cet appel au calme ne devait pas être entendu par le public, et si ces manifestations partisanes se produisaient dans n'importe quelle salle de cinéma, le gouvernement est décide à interdire strictement toute projection d'ac; tualité dans l'ensemble des salles. » Encore faudrait-il que ces « actualités » dont l'esprit d'impartialité nous apparaît souvent discutable, n allassent pas délibérément à l'encontre de leur ,but initial qui est de « renseigner objectivement ». Et les firmes devraient éviter de mêler la politique aux illustrations filmées qu'elles destinent nos salles d'Afrique du Nord.

L'Afrique du Nord n'a que faire de nouveaux sujets d'agitation, fussent-ils purement cinématographiques. J.L. DANS LA MARINE Commandements

Les officiers supérieurs dont les noms suivent sont nommés aux commandements

ci-après:

Le capitaine de frégate Le Chuiton, du croiseur de 2« classe Emite-Bertin le capitaine de vaisseau Auphan, du croiseur-école d'application Jeanne-d'Arc le capitaine de vaisseau Barnouin, de l'Ecole Navale le capitaine de frégate Dornon, du croiseur de 2- classe Pluton et de l'Ecole d'application de tir à la mer le capitaine de frégate Berenger, du croiseur de 1" classe Tourville lc capitaine de vaisseau Collinet, du croiseur de l'» classe Dupleix Je capitaine de vaisseau Guérin, au croiseur de 2- classe Jean-de-Vienne le capitaine de vaisseau Bouyer, du croiseur de classe Marseil- laise le capitaine de vaisseau Latham, de la 10° division légère et du contre-torpilleur Le-Fantasque le capitaine de vaisseau Baruaud, de la 8» division légère et du contre-torpilleur L'Indomptable le capitaine de vaisseau Constantin, du croiseur de ̃>' classe Primauguet le capitaine de vaisseau Petvst de Morcourt, du transport d'hydravions Commandant-Teste le capitaine de frégate Aubert, du port de Brest, de la base aéronautique maritime de Berre Je capitaine de vaisseau Lartiguc, de l'aeronautique maritime de la région.

LE CIN E M A J

DANS LES STUDIOS.

JEAN GALLAND RACONTE COMMENT IL ETRANGLE LES VIEILLES DAMES

II est à remarquer que la plupart des artistes qui semblent voués à n'interpréter que des personnages sombres, ceux qui n'esquissent sur l'écran que des sourires démoniaques sont, à la ville, les êtres les plus enjoués du monde. C'est le cas pour Jean Galland. C'est entre deux scènes des Hommes de proie. Nous le questionnons sur le rôle qu'il interprétait dans ce film. Quel rôle satanique jouez-vous encore parmi ces « hommes de proie » ? Je pense que vous en êtes le chef Tant pis pour vous, nous répond Galland, vous avez perdu. Loin d'être l'un des rapaces du film de Rozier j'en suis, au contraire, la principale yictimje! Eh oui cela vous étonne, mais après avoir été, en série, bandit, gentilhomme, officier autoritaire et autres types sans vergogne, je suis devenu, par la grâce de Willy Rozier, un amant traqué par un mari sarcastique, par deux maîtres chanteurs et par les policiers. » J'avoue que le rôle que Willy Rozier a bien voulu m'attribuer dans Les Hommes de proie est pour moi comme une fraiche oasis au milieu d'un pays de fièvre. Mon plaisir se trouve accru du fait que j'ai eu l'agrément de retrouver Jeanne Boitel, qui fut déjà ma partenaire dans Remous.

Avez-vous quelques souvenirs inédits sur votre carrière ?

Celui que je n'oublierai jamais m'a été laissé par Fantomas. J'interprétais le rôle du célèbre assassin. Je devais, à un moment donné, étrangler une vieille dame. Or, c'était Mme MarieLaure qui jouait le personnage, et dans le feu de l'action, j'ai eu l'impression très nette d'avoir joué avec beaucoup trop de vérité la scène de l'assassinat. Il me sembla que ma vénérable camarade défaillait réellement sous l'emprise de mon étreinte. Dois-je vous dire que je respirai lorsque je pus constater que ma frayeur n'était pas justifiée.

Et de vos débuts, pouvez-vous me livrer quelques traits ? 2

J'ai commencé ma carrière comme chanteur de music-hall. Je faisais un tour de chant comique avec deux chansons. Je passais en « numéro 2 », dans un bouis-bouis, et j'étais vêtu d'une redingote verte, d'un pantalon

PROGRAMME DES CINEMAS

films parlants français.

A AUBERT 12 h., 0 h. 45 L'Homme à abattra. COURCELLES L'Extravagant M. Deeds.

CINE-OPERA Perm. 14 h. à 20 h. Soir, 21 h. César. DEMOURS 14 h. 45, 20 h. 45 Les Ronds de Cuir. ELYSEES-CINEMA Les Temps modernes.

4 GAUMONT 11 h., 21 h. Vous n'avez rien à déclarer? GR. CINE-AUBERT 14 h. 30, 20 h. 30 Cœur de gueux. IMPERIAL 14 h. 30, 23 h. 30 Puits en flammes. LUX 14 h., 21 h. La Charge de la Brigade légère. LUTETIA 14 h., 19 h., 21 h. Faisons un rêve. MADELEINE 10 h. à 1 h. 30 A nous deux, Mme la Vie! MARIVAUX 13 h. 30, 2 h. Pépé le Moko,

MOZART 14 h. 45, 20 h. 45 Nitçhevo.

MOULIN-ROUGE 14 h. 50-0 h. 15 L'Homme du jour. NORMANDIE 14 h. 40, 22 h. 32 Le Mot de Cambronne. OLYMPIA 15 h. 25, 23 h. 35 La Griffe da hasard. PARAMOUNT Les Dégourdis de la 11».

PASSY: 12 h. 45, 20 h. Marinella.

PEREIRE 15 h., 21 h. Nitçhevo. w ̃: ̃ RANELAGH 21 h.: Les Petites Alliées.

REX 12 h., 0 h. 30 L'Homme de nulle part. SCALA: 12 h., 1 h. La Fille du Bois maudit. :.«̃̃ VICTOR-HUGO 14 h. 45 à 19 h. Soir, 20 h. 45 L'Extravagant M. Deeds.

Films parlants anglais.

AGRICULTEURS 15 h., 21 h. L'Etrange Visiteur. AIGLON 14 h., 24 h. 30 L'Heure mystérieuse. Une Femme qui tombe du ciel.

AMBASSADEURS 14,30. 19 h. S., 21 h.: Lloyds de Londres. + APOLLO 14 h., 2 h. Héros à vendre et L'Irrésistible. AVENUE 14 h. 30. 21 h. 15 Loufoque et C». BONAPARTE 15 h., 21 h. L'Etrange Visiteur.

Les salles marquées du signe donnent un spectacle entièrement permanent. L'HEURE DU GRAND FILM:

L'Amiral mène la danse 15,23, 17,29, 19,35, 21,43, 23,49. Paris. L'Audacieuse 14 h. 10, 17 h. 13, 21 h. 5. Balzac. L'Appel de la Folie 15 h., 17 h., 22 h. 15. Studio 28. A nous deux. Madame la Vie! 12 h. 46, 15 h. 2, 17 h. 21, 19 h. 37, 21 h. 56, 0 h. 12. Madeleine. Beloved Ennemy 14,15, 16,30, 1S.45, 22,10. Champs-Elysées. Carolyn veut divorcer 15 h. 30, 17 h., 22 h. Le César. César 14 h. 15, 17 h. 15, 21 h. 15. Ciné-Opéra. Elephant Boy 15 h., 17 h. 33, 22 h. 27. Colisée. Gardons-les sous les verrous: 15, 16.45, 18,45, 21 h. Panthéon. Green Pastures 14 h. 30. 17 h. 10, 22 h. Edouard-VII. Grande Barriére 15 h. 45, 18 h. 15, 22 h. 45. Marbeuf.

ON ENTEND

les manifestants arrêtés A CUCHY

Tous protestent

de leur innocence

On sait que sur les dix manifestants arrêtés au cours des bagarres de Clichy, sept ont été remis en liberté.

Les trois qui restent en prison ont été interrogés par M. Béteille, juge d'instruction François Hourtier, qui est soupçonné de s'être emparé du mousqueton d'un garde mobile, déclare que « l'objet » est venu tomber à ses pieds et qu'il l'a ramassé pour le déposer, le lendemain, au bureau des objets trouvés.

'L'Arabe Bouai ben Adallah fut trouvé porteur d'un revolver. Il a déclaré qu'il portait toujours sur lui une arme depuis que des camarades l'ont menacé parce qu'il ne voulait pas adhérer à la C. G. T.

Le chauffeur Gustave Salles, dans les poches duquel on a trouvé des morceaux de grilles prétend qu'on les lui a glissés pour le compromettre. Il a demandé sa mise en liberté provisoire. Le juge la lui ayant refusée, il s'est pourvu devant la Chambre des mises en accusation.

COURRIERS A POSTER AMERIQUE DU NORD

POUR NEW-YORK Europa, dép. de Cherboure le 4, arr. le 9).

DEPARTS DES TRAINS (gare Saint-Lazare) Europa, le 4, à 12 heures.

POUR LE CANADA Alaunia (dép. du' Havre le 8.

AMERIQUE DU SUD

POUR RIO-DE-JANEIRO ET BUENOSAIRES Cap.-Arcona (départ de Boulogne

le 7).

POUR LES ANTILLES De-la-Salle (dép. de Bordeaux le 10 avril).

AFRIQUE-MADAGASCAK

POUR COTE OCCIDENTALE D'AFRIQUE Brazza (dép. de Bordeaux le 16 avril). POUR MADAGASCAR, LA REUNION Ville-de-Majunga (départ de Marseille le

7 avril).

POUR ALEXANDRIE ET BEYHOUTH Mariette-Pacha (dép. de Marseille le 9 avril). EXTREME-ORIENT

POUR INDOCHINE, CHINE ET JAPON Aramis (dép. de Marseille le 16 avril). POUR L'INDOCHINE Cap.-Varella (dép. de Marseille le 9 avril).

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lie de vin et d'un calot noir. Je ne soupçonnais pas, à l'époque, mes emplois d'aujourd'hui./

L'histoire de mon premier cachet au théâtre vaut d'être contée. Je jouais un vieux marquis et je touchais 25 fr. Dans mon inexpérience, je crus qu'il me fallait fournir ma perruque. Je la payais 80 francs. Or, pour des raisons dont je ne me souviens plus, mon cachet s'est trouvé réduit à 10 francs et ma perruque ne m'a jamais servi.

» Avant de faire du théâtre, j'ai fait mon droit, et je ne désespérais pas de porter un jour la robe des magistrats. Le sort en a voulu autrement » J'ai joué sous la direction de Jacques Copeau, au Vieux-Colombier, et je me souviens qu'il n'a jamais pu définir mon emploi, il déteste les emplois spécialisés par des acteurs. Je me souviens qu'il aimait décerner à ses pensionnaires l'étiquette que les autres leur auraient attribuées. Un après-midi que, nous nous trouvions dans la propriété de Georges Duhamel, Copeau nous désignait ainsi voici le père noble, voici le jeune premier, etc., et lorsque mon tour arriva il décréta avec emphase Et voici le « sans emploi ». C. L.

♦ BALZAC 14 à 20 h.; soir, 21 h. Tourbillon blanc, L'A"dacieuse.

CAMEO 14 h., 23 h. Tarzan s'évade..

COURCELLES Théodora devient folle.

CHAMPS-ELYSEES 14 h. 30, 21 h. 15 L'Ennemie bien. aimée.

COLISEE Eléphant Boy.

EDOUARD.VII 14 h., 16 h. 30, 21 h. Green Pastare*. 4 HELDER 14 h. 30, 21 h. Le Crime du docteur Crespi. LE CESAR 14,45, 16,45, 21,15 Carolyn veut divorcer. MARIGNAN 14 h. 30 à 23 h. 30 Le Jardin d'Allah. MAX-LINDER Le Jardin d'Allah.

MARBEUF 14,45, 17,20, 21 h. La Grande Barrière. NORMANDIE 15,15, 17,50, 20,25, 23 h. Méprise. NAPOLEON 17 h., 19 h. 30, 21 h. Napoléon.

MIR.-LORD-BYRON: 14,30-19 h. S., 21 h.: Three Smart Girls. LE PARIS 11 h. à 1 h. L'Amiral mène la danee. PANTHEON 14,15 à 20 h. S., 21,15 Le Meurtre de John Carter.

PAGODE 3 h., 21 h. Le Vandale.

STUDIO 28 15 h., 21 h. L'Appel de la folie (Collège Holiday).

STUDIO UNIVERSEL L'Extravagant M. Deeds.

Film parlant allemand.

PARNASSE: Boccacio. Film parlant italien.

ST. ETOILE 14,30, 16,45, 21 h., s.-t. fr. Escadron blanc. Salles d'actualité.

CINEPHONE 10 h. à 1 h. Voyage sans retour. CINEPH. P. P. 10 h, à 1 h. Frankenstein. °

CINEPH. CH.-ELYSEES 10 h. à 24 h. La Charge de la Brigade légère.

PARIS-SOIR 10 h.-l h. Presse filmée, Ania Achak.

Griffe du hasard 13 h. 25, 15 h. 25, 17 h. 30, 19 h. 30, 21 h. 85, 23 h. 35. Olympia. Le Crime du D' Crespi 11 h. 45, 16 h. 40, 18 h. 35, 20 h. 30, 22 h. 25, 0 h. 20. Helder. Le Jardin d'Allah 14,30, 17 h., 19,10, 21,20, 23,30. Marignan. Le Mot de Cambronne 14,35, 17,10, 19,45, 22,20. Normandie. 1,'Escadron blanc 15 h., 17 h., 22 h. Studio Etoile. Les Dégourdis de la 11«: 13 h., 14 h. 50, 17 h., 19 h. 10, 21 h. 25, 23 h. 35. Paramount. L'Etrange Visiteur 15,15, 17,45, 21,45. Agriculteurs-Bonaparte. Lloyds de Londres 15 h., 17 h., 22 h. 15. Ambassadeurs. Loufoque et Cie 15 h., 16 h. 45, 18 h. 45, 22 h. Avenue. Three Smart Girls 15 11, 17 24, 22 11. Miracles-Lord-Byron. Tourbillon blanc 15 h. 28, 1S h. 31, 22 h. 23. Balzac.

M. Max Dormoy a reçu hier M. Ybarnégaray

M. Marx Dormoy, ministre de l'intérieur s'est entretenu hier matin avec M. Ybarnégaray, député des Basses-Pyl'énées, membre du comité directeur du Parti Social Français.

LE TOURNOI D'ECHECS DEMARGATE

Londres, 2 avril. Au cours du tournoi d'échecs qui se tient actuellement à Margate, le jeune Tchécoslovaque Foltys a battu aujourd'hui l'Anglais Buerger, et Mlle Vera Manchik a fait match nul avec l'Anglais Millier Barry. Quant à l'ex-champion du monde Alekine, il a battu l'Anglais Tylor.

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Mirages

Ce nouveau film dont Alexandre Ryder poursuit la réalisation comporte une distriLution éclatante avec Jeanne Aubert, Michel Simon, Arletty, Jean-Louis Barrault, Nicole \attier, Pierre Nay et. Paul Derval, directeur des Folies-Bergère.

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GRAND MATCH D'AVIRON Oxford-Cambridge

contre Paris

Le samedi 3 avril, à Suresnes, de 15 à 16 heures

Nombreux trains de Paris-Saint-Lazare et Parls'-Invaliaes.

Descendre à Saint-Cloud ou au pont de Saint- Cloua.

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SUR LE BASSIN DE SURESNES Il .1

Les rameurs d'Oxford et de Cambridge montreront, cet après-midi, leur talent aux Parisiens

C'est aujourd'hui que se déroulera, sur le bassin de Suresnes, l'importante manifestation organisée sous le patronage de notre confrère Le Journal et du poste Radio-Luxembourg, au bénéfice de la Fondation Foch, au cours <le laquelle les deux équipes des célèbres universités d'Oxford et Cambridge seront opposées à deux équipes sélectionnées de la région parisienne. II n'est pas nécessaire de faire valoir l'importance sportive de ces deux matches c'est la première fois que les universitaires britanniques, dont la réputation est solidement établie à travers le monde, rameront à Paris.

En raison de son importance et, plus encore, en raison de son but charitable, le centre médico-chirurgical pour les classes moyennes de la Fondation Foch sera Inauguré très prochainement M. Albert Lebrun présidera cette belle manifestation, assisté de nombreuses personnalités politiques de France et d'Angleterre, de M. Henri Sellier, ministre de la santé publique, et de M. Léo Lagrange, sous-secrétaire d'Etat aux sports et loisirs.

Voici dans quel ordre se dérouleront les épreuves figurant au programme 15 h. 10 huit débutants yole de mer. 15 h. 20 quatre juniors outrigger. 15 h. 30 huit débutants butrigger. s 15 b. 40 quatre dames outrigger. 15 h. 50 match Cambridge-Paris, huit de pointe.

16 h. 5 huit de couple.

16 h. 20 match Oxford-J>aris, huit de pointe.

Les épreuves seront disputées sur les 3.000 mètres du parcours compris entre le pont de Saint-CIoud et le pont de Suresnes, l'exception du quatre dames.

Les équipes des grands matches seront les suivantes

Cambridge R. J. L. PerBtt, A. Burrough, J. B. Langton, D. M. W. Napier, M. P. Lonnon, M. Braddley, H. W. >fason, T. S. Crée, T. H. Hunter (barreur).

Oxford A. B. Hodgson, J. C. Cïierry, J. D. Sturrock, J. P. Burrough, R. G. Rowe, R. R. Stewart, D. R. de Winser, M. G. Ashby, G. J. P. Merifleld (barreur).

Paris, sélection de la Seine ut rencnntrera celle de Cambridge J. Lecornu, J. Brerat, R. Bulcns, A. Poimbœuf, G. Peyrat, J. Pitet, J. Manière, J. Lefebvre, A. Decours (barreur).

Paris, sélection de la Marne qui rencon-

LE CHAMPIONNAT DE FRANCE DE FOOTBALL LOI. de Marseille peut être mis lundi, en difficulté à Roubaix

Tandis qu'à Lille et à Paris seront disputées, demain, les demi-finales de la Coupe de France, le Championnat donnera lieu aujourd'hui, demain et lundi, à plusieurs rencontres.

Des cinq matches de première division, celui qui mettra en présence lundi, à Roubaix, l'Excelsior R. T. et l'Olympique de Marseille, leader actuel de la compétition. Les Nordistes sont dangereux dans leur fief. Rouen s'en aperçut dimanche dernier devant le R. C. Roubaix qui le battit par 2 buts à 0. Les Marseillais sont prévenus du danger et ils feront tout leur possible pour le conjurer il leur faudra lutter avec ardeur pour acquérir sans doute une victoire de justesse.

Le R. C. Paris aura sans doute demain tnoins de difficulté à Metz devant le Football Club local, qui est depuis quelque temps en régression. A moins que les Messins retrouvent soudainement leur,ancienne forme.

Cet après-midi, à SainttOuen, ie Red Star, qui reçoit le Stade Rennais, doit ajouter une victoire à son actif.

En seconde division, c'est parmi les principaux concurrents au titre, te F.C.O. Charleville qui aura le match Je plus difficile au Havre, contre le Havre A.C.

Cependant, il se pourrait que le C.A. Paris cause cet après-midi une désagréable surprise à l'A.S. Saint-Etienne.

Voici la liste des matches

AUJOURD'HUI

Division nationale. Red Star 01. c. St. Rennais U.C., à Saint-Ouen.

Division interrégionale, C.A. Paris c. A.S. Saint-Etienne, à Saint-Ouen.

DEMAIN*

Division nationale. F.C. Sète c. R.C. Roubaix F.C. Metz c. R.C. Paris Antibes F.C. c. F.C. Mulhouse.

Division interrégionale, • F.C, Nancy c. U.S. Valenciennes R.C. Lens c. OI. Àïès 01 Dunkerqun c. S.M. Caen Amiens A.C. c. R.C. Calais A.S. Troyes c. St. de Reims; Havre A.C. c. F.C.O. Charleville.

Division régionale. U.S.B. Longwy c. R.C. Arras Caudry c. Epernay Hautmont c. Tourcoing.

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Présentés par M. J. Chataignier, président du comité d'organisation, les rameurs britanniques ont été reçus hier soir à l'Hôtel

Les rameurs d'Oxford et de Cambridge ont été reçus hier à l'Hôtel de Ville. Voici les deux capitaines d'équipe signant le Livre d'Or. de ville par M. Brunesseaux, rice-présldent du Conseil municipal, en présence de MM. Bernard Flurcheim, secrétaire général de la Fondation Foch, Guértn, pésident du Comité des régates internationales. Georges Plot, président de la Fédération parisienne d'aviron, Mahut, président de l'Union de la fédération des sociétés françaises d'avîron, et de nombreuses personnalités spor.tives.

V.LDNDI

Excelsior R.T. c. 01. Marseille.

Le match Sochaux-Cannes sera disputé le 8 avril

Le match Soehaux-Cannes, qui ne put être joué le 25 mars. le terrain de'Sochaux étant impraticable, sera disputè jeudi prochain. Espérons que le calme sera revenu dans .les deux camps.

Demain

le match Rouen-Strasbourg sera radiodiffusé

Le match de demi-finale de Coupe de France F.C. Rouen c. R.C. Strasbourg, à Lille, sera radiodiffusé par les soins de notre confrère Football, sur les antennes de Radio P.T.T. Nord, Radio-Strasbourg et Rennes P.T.T. Radioreporters Marcel Rossiiii et le Parf'eùr des Flandres. Début de l'émission 14 h. 50.

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CE SOIR AU PALAIS DES SPORTS

LE BOXEUR fllLHIS PETER KflNE RFFRONTE Or DflNGEREUX RIVflL LE FRflNGRIS POPPY DECICD

Et Chtistofotidis se heurte à M. de Alfata

te Jeune ohemplon britannique Peter Kane ayant « épuisé » les poids mouche français en battant Valentin Angelmann, champion du monde, et Pierre Louis, chamoion de France, a décidé de s'attaquer aux boxeurs de la catégorie supérieure, celle «e» poide coq.

Il brûle les étapes, puisque ce soir, au Palais des Sports, il aura pour adversaire un des meilleure hommes de cette catégorie, Poppy Declco.

Decico a récemment battu nettement aux GOLF

Le Grand Prix de l'A.P.G.F. débutera aujourd'hui à Biarritz

Le Grand Prix de l'Association des professeurs de golf français débutera aujourd'hui sur le parcours du Biarritz Golf Club. Cette importante épreuve, disputée en medal play sur 72 trous, réunira tous les professionnels qui viennent de prendre part au Championnat national omnium à Cniberta.

Marcel Dallemagne, grand vainqueur de cette dernière épreuve, réussira-t-il l'exploit de remporter aussi le Grand Prix de lfA.P. G.F. ? Ce n'est pas impossible. Sa forme actuelle l'autorise à espérer un nouveau succès, bien que les Boyer, P. Hirigoyen, Saubaber et autres soient bien décidés à ne pas se laisser battre.

Ce matin et cet après-midi auront lieu les deux premiers tours.

L'ACTIVITE SUR LES UNKS Au Golf de Chantilly

Prix des Crocos (du 1" novembre 1936 au 31 mars 1937). Messieurs 1. J. Weinbach (5 1/4), 70 )/4 2. G. de Rothschild (3), 73 3. Y. Brôsselin (12 3/4), 73 1/4 4. A.Gobert (1 1/2), 73 1/2 5. J.-P. Boucheron (3 3/4), 77 1/4 6. G. Stifter (10 1/2), 77 1/2 G. C. Miller (4 1/2), 77 1/2 8. R. Lalou (5 1/4), 78 3/4 F. Lacroix (5 1/4), 78 3/4 10. G. Lecoq Vallon (3 3/4), 79 1/4 11. R. Betolaud (8 1/4), 83 3/4. Ont également pris part à l'épreuve F. Mathieu, J. Tupin. F. Roche, Th. Claffey, R. Grunberg, R. Blocb-Levalois, H. M. Ainsworth, comte P. de Saint-Sauveur, G.-W. Beadel, M. Caron, J. Gamburg, J.-P. Alfassa. Au Golf de Saint-Germain

Aujourd'hui, samedi 3 ayril, Médaille mensuelle. Messieurs, première série A. Ordre des départs. 13 h. 30, Paul SorelW.-W. Parsons 13 h. 34 Paul BubonnetTrevor Parsons 13 h. 38 Lucien NassifR. Atkinson Jr 13 h. 42 Philippe Coquillon-Charles Glasser 13 h. 4fi Jean Lévy-Haussmann-Claude Fay.

Demain, dimanche 4 avril. Médaille mensuelle. r Messieurs première série B. Ordre des départs 13 h. 30 Jacques Guggenheiin-Jacques Getting 13 h." 34 Henri Bernhfim-Pierre Getting 13 h.. 38 H. Briscoe-Jean Sachs.

2. Trévisani 51 (P. Villecourt) .P. 8 50 Jumelé. 25 :>

Non places Val de Seine 56, Swan Song 48J, Furlico 56, Prince Rouge 56.

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Non placés Athéna 49A, Ener Zidon 52, Derby's Elond 52.

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Non placés Aquilon 54, Cartel 48}, Paix des Dames 51, Hot Bun 54.

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A VINCENNES

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Prix de Tonl. Melton, Mooréa. Prix de Pau. Jina Port, Kaffa B. 1" Prix du Sweepstake National. Jalico, Kozyr.

Prix de Bourguebus. Mérida, Moréna. Prix de Bourg. Hlem B, Kamakoura.

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points Georges Bataille. C'est un combat- tant rapide, vigoureux et résistant, habitué à envoyer ses rivaux x terre, par la dureté de ses attaques et de ses séries au corps. tt est certain que, profitant de son avantage de poids, Decico sera pour Peter Kane un concurrent dangereux. Le jeune Britannique est un boxeur de grande classe, un homme qui connaît son métier et qui Juge fort bien. Il n'ignore pas le handicap qu'il subira devant un rival plus lourd que lui et qui ne craint pas la bataille, Mais, justement. si, en plein essor, il accepte un tel combat, «s'est qu'il a pesé ses chances. Et nous pensons, comme lui, qu'il battra Decico sa victoire sera pout-6tre plus difficile que devant Angelmann et Pierre Louis, mais il ne semble pas qu'elle puisse lui échapper. Sa boxe, en effet, est plus variée, plus rapide, plus complète, en un mot, que celle de Decico. Encore que Peter Kane soit ardent, il ne disperse pas ses efforts comme le fait Decico il a un Instinct du combat beaucoup plus sûr. Ceci ne veut pas dire que Decico se présentera sans espoir c'est un frappeur qui a du coup d'œii. Il lui sera difficile de toucher nettement son rival, mais non impossible, et, au moins Jusqu'au huitième round, une attaque précise peut mettre l'Anglais en échec.

Au résumé, un combat très intéressant entre deux boxeurs qui n'aiment pas la confusion et ne manquent ni d'ardeur, ni de oualités techniques.

Le second combat-vedette de cette soirée opposera les deux poids moyens Christoforidis et Martinez de Alfara. Le mois dernier, ces deux hommes ont fait match nul après un combat acharné. L'un et l'autre visent le titre mondial de Marcel Thil l'un et l'autre en sont dignes. C'est à ae départager pour ce but qu'ils s'emploieront ce soir. M. C.

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B. DESTREMAU

est élimine de la Coupe MACOMBER

Monte-Carlo. 2 avril (de notre corr. partie.) Une foule élégante suivit aujourd'hui avec intérêt le Tournoi international de Pâques du Country Club de Monte-Carlo. En demifinales de la Coupe Mucomber, Destremau, en mauvaise forme, succomba en deux sets devant l'Autrichien Von Metaxa, tandis que le jeune Algérois Abdesselam poursuivait la série de ses succès en triomphant de J. Sanglier.

Dans le championnat simple messieurs, l'ancien champion d'Allemagne Prenn, qui après une longue absence semble avoir retrouvé toutes ses qualités, élimina nettement Paul Féret en quarts de finale. Marcel Bernard et les Autrichiens Bawarowski et Von Metaxa accédèrent sans peine aux demifinales. Enfin, Mme Boegner s'est qualifiée pour la finale du simple dames. Résultats Championnats simple messieurs. Bawarowski b. J. Sanglier 6-0, 0-0 Petra b. Martinelli, 6-3, 6-1 Marcel Bernard b. Dubuc, 6-3, 6-3.

Quarts de finale. Frenn b. Paul Féret, 6-1, 4-6, 6-3; Marcel Bernard b. Petra 6-3, 6-4 Von Metaxa b. Davis 5-7, 6-3,

Championnat simple dames. Quarts

de finale Mlle Welwers b. Mlle Sole

6-4, 6-3 Mlle Saiut-Omer Iloy b. Mrs Haycraft 6-1, 6-4.

Demi-finale. Mme Boegner b. Miss Norman 6-1, 6-4.

Coupe Macombcr. Demi-finales Von Metaxa b. Destremau 6-3, 6-3 Abdesselam b. J. Sanglier 6-4, 6-4.

Double messieurs. Quarts de finale Bawarowski et Von Metaxa b. Dubuc et de Galea 6-0, 6-2 Prenn et Landau b. Petra et Wess 3-6, 6-4, 8-6 Féret et Martinelli b. Abkby et Balbiugton 6-4, 6-4 Dcstremau-Jamaiu b. Sangller-Abdesselam 2-6, 6-3, 6-1.

Le Tournoi du T.C. d'Asnières Le dernier tournoi de la saison sur courts couverts, organisé par le Tennis Club d'Asnières, débutera aujourd'hui, sous la direction de SI. Flaus. •% II comprenuia quatre épreuves simples messieurs et dames, doubless messieurs et mixtes. De nombreux engagements ont été reçus, parmi lesquels ceux de joueurs et joueuses de premier plan.

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LE CHAMPIONNAT DE FRANCE DE RUGBY Lyon. Vienne, Ciermont-Ferrand et Perpignan joueront demain les demi-finales

A Toulouse et à Béziers, les doini-llnales 1 du championnat de Franco d'excellence se- s ront disputées demain après-midi.

A quelques jours de la belle finale de la i Coupe de France, jouée avec un excellent 1 esprit sportif, on est amené à faire des t vœux pour que les deux importantes l'encontres de demain se déroulent aussi sous le signe du « fair play ».

Sous ce rapport, il faut avouer que le championnat ne peut jusqu'à présent être cité en exemple. Que de fois, au cours de ses diverses phases, n'a-t-on déploré les brutalités et les incorrections auxquelles il donna lieu. Il appartient aux quatre belles équipes qui restent en lice d'effacer, en grande partie, ces mauvais souvenirs et d'aider demain au redressement du rugby

français.

Certes, nous ne demandons pas & ces équipes de faire des démonstrations un match officiel n'est pas une rencontre d'ontrainement. Que les joueurs y apportent une tactique plus sévère, un jeu plus rude, une défense plus serrée, voila qui est normal mais qu'ils sortent délibérément des règles du « îair play » pour prendre l'avantage ou conserver une avance, voilà qui sera la- > mentable.. Souhaitons ne pas avoir, demain, a signaler une fois de plus qu'il y a en France deux rugby celui de la Coupe qui fut du sport et celui du Championnat qui est de la bagarre.

A Béziers, le Lyon 0. U. rencontrera le C. S. Vienne. Ces deux équipes solides sont capables de faire du beau jeu. Les Lyonnais, jeunes et ardents, ont acquis leur place grâce à une volonté remarquable et à une cohésien parfaite.

De leur côté, les Viennois ont pu s'apercevoir, en battant les joueurs de l'Aviron, Bayonnais, puis ceux de Narbonnc, qu'ils pouvaient triompher en pratiquant un jeu clair et rapide, sans avoir recours à la brutalité ou à la confusion. Ils sont armés pour faire du rugby correct, sans diminuer leurs chances.

Qu'une mesquine rivalité de clochers voisins ne viennent pas faire dégénérer ce match, qui peut être excellent, en une bataille rangée.

A Toulouse, on devrait être sùrs de voir du beau rugby. Les Montferraudais, bien entrainés, animés d'un esprit d'équipe parfait, sont capables d'accomplir, en toute correction, du bon travail. Les Perpignanais savent pratiquer aussi un jeu net et sans combinaisons irrégulières. Que les uns et les autres défendent sportivement leurs espoirs.

Qui gagnera ? Si comme nous le souhaitons chacun tente sa chance en toute loyauté, nous pensons que Vienne et Perpignan peuvent se retrouver en finale. Mais nous nous hâtons de dire que l'infirmation de ces pro-

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AUTOMOBILE Le Concours d'élégance de Juan-les-Pins

Le Concours d'élégance automobile organisé par le comité officiel des fêtes et des spurts d'Antibes-Juan-les-Pius et en collaboration avec l'Automobile Club, s'est déroulé, par un temps splendidc, au milieu d'une assistance raffinée. Les plus jolies voitures de la Cote d'Azur ont défilé dans le cadre unique de la Hiviii-a, la Pinède de Juan-les-1'ins, le centre élégant des manifestations mondaines de la Méditerranée. Le palmures établi à lit suite des opérations du jury est le suivant:

Catégorie .1 Mrnes Hobini et Delaunay (Hotchkiss) l" Grand Prix.

Catégorie C Mrs Gore Chun (Bentley), l»r Prix d'Honneur.

Catégorie D ̃ M. Jacques Holschuch (Bugatti), Grand Prix d'Honneur Mme Gulsan Gould (Mercedes) 1er prix d'Itonncur. Catégorie E Mme Alice Vulrène, 1" Grand Prix M. Lewis Baer {Packard), Grand Prix d'Honneur Mme Saintangc Plct (Déluge), l'r Grand Prix M. Paul WiUouek (Lancia), 1" Prix d'Honneur Mme "Faraut (Dclahnye), 1" Prix d'Honneur Mme Hilt (Uenaulli, 1" Prix d'Honneur Mme Vidal, V-' Grand Prix li. Gut, 31"- Grand Prix Mme de Xeufville (Kenault). Primé.

POLO

Le Prix Vat à Cannes Cannes, 2 avril (de noire correspondant particulier). Au Polo de Cannes, le prix Vat a été dispute aujourd'hui. Le team « Toulston > (Yorlishire) a battu le team a White Eléphants » par 7 goals à 1: Les prix ont été remis aux vainqueurs par Mme Ch. Farina.

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PETITES ANNONCES


Les JOIES du CANOË

Soleil, grand air, fraîcheur de l'onde, plaisir de vivre, voilà les joies que connaissent le» amateurs de 1 croisières en canoë.

VNE RIVIERE DIFFICILE

L'ORNE

Dès le départ d'Ecouchë, sucession de paysages pittoresques et peu connus– tout au moins dans la partie haute de la rivière.

tes rochers entre Putanges et Je Moulin Bourette et les'-gorges de Saint-Aubert obligent à de nombreux portages, surtout lorsque les eaux sont basses.

Après une étape particulièrement difficile sur l'Orne; le bateau est amarré et les canoéistes se sont empressés d'aller refaire leurs forces dans un paisible village.

L'église d'Ecouché, le château de ThuryHarcourt sont les seuls édifices à signaler; mais ta ville de Càen mérite d'être visitée avec soin, en raison de ses nombreuses richesses monumentales.

Dans la partie haute de ta rivière, emporter son déjeuner, les petits pays traversés n'offrant guère de ressources. Au cours de-la première étape, nombreux: portages.

A trois kilomètres du départ, château de Bernay.

Onze kilomètres plus loin, boucle de la Courbe, camp antique, remparts vitrifiés. Après quatre kilomètres, portage du -Moulin de Ménil-Jean, difficile et pénible. Après le barrage de Crévecœur (23 kilomètres 200), fausse écluse et rapides violents; plus loin, rochers et courant violent, puis beau bassin.

La deuxième étape est coupée de nombreux rapides, de chutes, et de portages. Au pont de Sainte-Croix (5 km. 400), auberge à Rabodanges.

Après le Moulin de la Roche, 900 mètres plus loin, on entre dans les gorges de SaintAubert, difficiles à franchir par eaux basses, les rochers étant extrêmement nombreux. '̃̃ I ̃' ̃

Ceux qui renonceront à franchir ces gorges en bateau ou en le traînant pourront se faire conduire en voiture au pont de la Forêt (7 km. 500) ou gagner ce point en suivant les gorges à pied.

Entre la Grande Torniole et' le pont de la Forêt, six barrages, maigres et chutes. Si les eaux sont hautes et fortes, risques sérieux..

Sur la gauche du pont de la Forêt, château de la Forêt-Auvrai; auberge au Ménil-Hermei, au sommet d'un coteau. A Pont-des-Vers, 10 kilomètres plus loin, hôtel. Sur la rive gauche, au « Cul de Rouvre », beau panorama.

De Pont d'Ouilly à Clecy, portage difficile à l'usine Saint-Christophe, 2 kilomètres après le dépatt. A la Bataille, T kilomètres plus loin, faire, sur la rive gauche, l'excursion au point culminant dit la Bette-Vue, sur la route de Clecy à Condé-sur-Noireau, avant de regagner la rivière.

Belles excursions à faire sur le cirque de hauteurs dominant l'Orne.

A Thury-Harcourt, église du onzième et douzième siècle, château du dix-septième et dix-huitième siècle, ancienne résidence des gouverneurs. de Normandie.

La descente de la, rivière est ensuite de plus en plus facile. De Caen à" la mer, l'Orne est longée par un canal latéral sur la rive gauche duquel église romane' d'Hérouville Saint-Clair et château de Benonvilje, belle construction du dix-huitième siècle ':̃̃ (Guides du Canoéiste L'Orne.) Aux civils que. vous rencontrerez ait cours de vos croisières, témoigne. toujours les sentiments que vous réservez à vos cdm.ara.des.

Soyez -toujours :de. bonne humeur pour votre \plaisir' et pour celui .de votre:co^équipier.

La France -est-un- pays- riêvé- pour les canoéistes. Voici la carte des fleuves, rivières et canaux qui offrent des croisières magnifiques.

̃̃' siiiiiillilllliùllllIlIllllllinillItlIIIIIIIlîlllllllllllMitlIllllllIlIllIlllllulINinilllIllIlIllllIlIlilllllllllllllllll.IIIlUIIIIUIllllMIIIII)'"

Bip» aire une croisière, c'est effectuer un voyage sur l'eau c'est faire du tou- L risme nautique.

F Avant d'entreprendre un voyage, les touristes raisonnables aiment à II connaitre les plaisirs qui leur sont réservés, les ennuis qu'ils doivent éviter au cours de leur déplacement un voyage doit toujours être préparé sérieusement- La préparation d'une croisière sera établie sur deux bases immuables le temps dont disposera le voyageur et le degré de son expérience professionnelle. Un seul bateau pour la croisière, le canoë canadien, rigide, ou le canoë pliant. "Le canoë pliant, plus sport, sera, peut-être, préféré par les jeunes gens. Lés voyageurs raisonnables et ceux qui font du camping seront fidèles au canadien, tout aussi maniable et meilleur porteur.

En ordre de marche et chargé des bagages indispensables un canoë canadien, monté par deux hommes entraînés, peut être propulsé à la vitesse horaire de cinq à six kilomètres. La distance parcourue par journée de huit heures de travail sera de quarante à quarante-cinq kilomètres, déduction faite du temps réservé à franchir les obstacles, au déchargement des bagages, et à leur rechargement, à la sortie et à la mise à l'eau du canoë, aux portages.

L'horaire d'une journée de croisière ne peut jamais être respecté de. manière rigoureuse,; et des étapes journalières de vingt-cinq à trente kilomètres sont les plus normales.

Un voyage ne doit jamais être entrepris, dont les difficultés sont inconnues. Un canoëiste habitué à passer ses dimanches sur l'eau est capable de faire une croisière sans aucun entraînement spécial.

Les rivières difficiles telles que la Durance ou,l'Aveyron, par exemple présentent des difficultés certaines et demandent un sens de l'eau, une habitude, ` que les canoëistes accomplis sont les seuls à posséder.

Le temps qui est consacré à une croisière ne doit pas être employé, uniquement, en travaux professionnels, travail de la pagaie, portages, corvées inévitables de la vie du camp.

Les jeunes gens apprécieront, certainement, les joies du camping mais, pour avoir voulu jouer au caoëiste intégral, de nombreux voyageurs insuffisamment entraînés ont connu, après un nuit passée sous la tente, des matins plus ou moins radieux.

Une bonne nuit, passée dans un bon lit, supprime les fatigues d'une journée dure et, après une étape pénible, un repas confortable présente, toujours, un avantage certain.

N'éprouvez jamais la moindre honte à éviter tout travail au-dessus de vos forces ou vous paraissant désagréable à accomplir.

De nombreux canoëistes sont capables de descendre les rivières difficiles et de fournir des étapes accidentées, qui ont l'habitude Se dîner et de coucher à rhôtel.

Une croisière doit être accomplie sous le, signe, de la bonne humeur et de la bonne santé. >

'•̃ ̃ G. Delplanque.

De nombreux ouvrages sont à consulter pour le choix et la préparation d'une croisière la plupart édités par les soins du Canoë Club de France et du Tourihg- Club de France. » Les plus complets sont les « Guides du Canoéiste ».

-C* l,

TROUSSE de PHARMACIE et petits conseils médicaux

Dans la trousse de pharmacie, est utile d'emporter acide phén-que, formol, teinture d'iode, alcool pur, éther collodion, ammoniaque, huite goménolée, élixir parégorique, bismuth, bicarbonate de soude, taffetas et emplâtre à l'oxyde de zinc, ouate, gaie, bandes de toile et de crêpe Velpeau, embrocation, ciseaux, petites pinces dites brucellea, qui vous seront utiles pour enlever les échardes; ciseaux et, si vous pratiquez le camping, .sérum contre les morsures de vipères et seringue pour injections hypodermiques.

Pour les piqûres de guêpes, abeilles et frelons, enlever le dard à l'aide des brucelles et humecter la piqûre avec de l'ammoniaque.

Pour les piqûres de moustiques, humecter avec du forinol au de t'acide phénique étendu d'eau.

GLYCERINE +

PERMANGANATE DE K. 0. = FEU

Dans la petite trousse de pharmacie que vous emporterez en croisière, ajoutez un flacon de glycérine et du permanganate de potassium, excellent purificateur d'eau, à la dose de quelques centigrammes par litre. Si vous manquez d'allumettes, ou si votre briquet est à sec d'essence, arrosez un journal d'un peu de glycérine, saupoudrez de permanganate pulvérisé et la flamme jaillira. (F. Paré, La Rivière).

Sur la Nive de Béhérobie, le rapide de la tjzz~

(Phot. Roger Lallemeut, dr Canoe Cluh de France ) ,y

Un bon moyen pour se préserver des piqûres de muostique est de se laver avec une solution d'acide phénique dont l'odeur n'est pas appréciée des insectes.

Ne Jamais enlever la peau d'une ampoule -la crever en passant au travers un fil double que vous laisserez à demeure après avoir fait sortir le liquide.

Si l'épiderme est enlevé, laver à l'éther, couper soigneusement les peaux arrachées et appliquer un emplâtre à l'oxyde de zinc ou une couche de collodion.

Mêmes soins à appliquer en cas d'écorchures.

Se méfier du soleil, particulièrement dangereux lorsque le ciel est légèrement nuageux. S'en préserver par applications d'huiles spéciales; calmer leur cuisson par l'emploi de Panoline ou vaseline stéritisëe.

Trousse de réparations Dans la trousse de réparations que vous emportez en croisière, il sera prudent d'emporter un couteau suisse, une pince universelle, une vrille fine, un petit tournevis, un marteau, des pointes de cuivre assorties, des vis en laiton à tête plate ou ronde, quelques plaques, de laiton mince, quelques morceaux de contre-plaqué, des morceaux de boites à cigare, du fil de laiton, et du fil de fer mince, une pelote de ficelle de chanvre, une petite botte de suif, une botte de vernis ou de composition à votre choix, un morceau de soie, un morceau de toile fine, <,

CMOilSïiS.

Ne montez jamais sur un bateau léger sans savoir nager parfaitement et sans connaître les sérieuses conséquences d'un bain imprévu dans une eau froide et peudant la diyestion.̃••̃̃•

N'entreprenez, .jamais' rien- </ui soit au-dessus de vos forces.

Ne Cherchez jamais à émerveiller les foules par des acrobaties inutiles. ̃+ N'apportez jamais aucune lionte à éviter un obstacle duwjércux.

+ Pour .vous •̃ présenter devant .^habitant, ayez toujours une ̃ tenue correcte eH dans vos rapports avec lai, employez toujours un lunuaye normal. Depuis quel/me temps déjà, un canoéiste ne constitue plus un objet de curiosité..

<+- Respectez toujours la propriété de celui qui' vous accueille. Les berges que vous longez, les* terrains' sur lesquels nous campez appartiennent à un riverain ti qui volts devez- faire apprécier' votre politesse et vo- tre discrétion.

+ Ne laissez jamais aucune trace de ̃votre," passage.' Vn' canoéiste mal accueilli supporte trop souvent le poids des fautes commises par celui gui 'l'a. précédé. ♦ A tous ceux qui le .pratiquent, le sport du cànoe réserve des joies innombrables, toujours renouvelées leur devoir est de. les faire connaître à ceux qui' les ignorent.

VNE RIVIERE MOYENNE L'ESSONNE L'Essonne est une rivière constante, dont les crues sont rares et peu redoutables, qui n'est Jamais à sec et qui peut être descendue pendant lés périodes de grande sécheresse.

La descente de l'Essonne constitue une croisière idéale, sans monotonie et sans difficulté. *̃"̃

Cette croisière exigeant la traversée de plusieurs grandes propriétés privées, il est prudent de demander des autorisations de passage quelques Jours à l'avance Au garde-chef du château d'Argeville, par BoignevMIe (Sél.ne-et-Oise), et au directeur de la papeterie de Paleau.

A Malesherbes, église du treizième siècle, château reconstruit sous Louis XIII. Au Moulin Paillard, 8 kilomètres après le départ, embarquement et départ difficiles. Après la Ferté-Alais, au moulin de Baltancourt (8 kilomètres environ), départ difficile dans petit bras peu profond obstrué par trois ponts extrêmement bas. Après le moulin d'Ormoy, 9 kilomètres avant Corbeil, on pénètre dans le domaine des Papeteries d'Essonnos, où l'on ne peut circuler en bateau ou effectuer des portages sans autorisation spéciale.

(Suides -du Canoéiste L'Essonne.)

̃ Sur FÔrhe, un' débarquement difficile,: ou-les. canoéistes- sont heureusement aidés par un voisin complaisant.

<y. I, :̃̃̃: ̃. ,•

WE RIVIERE FÂCHE

LE LÔING Exception faite pour quelques points ~i tlots herbeux, maigres et courts passages à courant vif navigation et portages faciles, la rivière étant large, profonde et peu rapide.

De Souppes à Saint-Mammès, la vallée se resserre, et Nemours, Montigny, Grez et Moret se présentent sous les aspects les plus pittoresques. Entre Fromonville et Moret, ravissants paysages.

Courtes visites à'Montargis, Nemours et

Montigny. Sans trop s'éloigner de la rivière, visites à l'église à rotonde de Ferrières et à la petite ville de Château-Landon.

A dix kilomètres du départ, beau bief sauvage et ombragé. A moins de trois kilomètres, à Fontenay, visiter, à 3 kilomètres de la rive, dans le vallon de la Cléry, l'église en rotonde de Saints-Pierre-et-Paul. A Souppes, monuments intéressants, restes de remparts, maisons anciennes. A Nemours, église du seizième siècle, château du douzième siècle, restauré.

Cinq kilomètres avant Montigny, à Grez, églis* du douzième, treizième siècle, pont pittoresque du quinzième. ̃ •̃'•

(Guides du Canoéiste -Le Loing.) v;

mtCtDnrfs.

1

Vernis et compositions J à employer à chaud · f r Faire chauffer une mince lame ̃ de" couteau sur laquelle on fera fondre de la laque en bâton faire couler, la laqué fou-: due dans des, fentes •̃' laisser refroidir polir au ̃papier de verre. 'et vernir. H. Ou-' vrad,' Manuel, du, canoéiste;)

Un excellent .mastic, est. obtenu en fai- sant fondre à feu doux^du goudron, de bois: et de la résine, mélangés. par paries égales. Imprégner une bande de toile de ce mé-ï lange et appliquer'sur la blessure. (Dorteurî Roussel, -Manuel- du Canoéiste.) ̃ Faire fondre à feu doux cent-vingt grammes de suif ajouter vingt grammes de caoutchouc coupe ep petits morceaux ̃/ quand la fusion est parfaite, incorporer, en. remuant, deux cents grammes de talc de, Venise. Refroidi, 'ce mélange peut être con- serve indéfiniment. (Docteur' J. -Le Grand,.

tunnel du canoéiste.)

Vernis et compositions I à employer à froid' | Un très bon vernis est 'obtenu cri fai- sant dissoudre' de lis gomme laque en paillettes dans de l'alcool à 90 degrés, pour obtenir un' liquide légèrement sirupeux. Un mélange formé d'un tiers de craie avec du suif jouera utilement le rôle de siccatif. ̃̃̃

Pour boucher les fissures I et les gerces, réparer les

déchirures et les coupures Règle générale s'appliquant aux canoës en bois et aux cunoés démontables en toile caoutchoutée nettoyer soigneusement la' surface de la coque à l'endroit de l'accident, à laide d'un morceau de papier de verre, ou. d'un chiffon imbibé d'essence on de •. benzine pour les démontables, qui seront réparés, comme, ds simples pneumatiques,* avec de la feuille anglaise et de la disso- J lut ion. ̃ if Si la fissure provoquée par la gerce pré- sente une certaine importance, employer une bande de soie imbibée de vernis qui, après 'avoir été pliée sur elle-même, sera entrée, par force, dans l'ouverture de la plaie. rt Couper, auras du bois, tout ce qui*n'a pu ,` être entré, et passer deux ou trois couches de vernis sur les deux faces de la coque. Pour réparer une coupure dans la toile d'un canoé; entoilé, enduire la coupure de cérrtse, qui sera appliquée largement sur les bords de la blessure. Recouvrir d'un morceau de toile on de soie, et enduire d'une nouvelle couche de céruse, bien étalée et bien tassée. On peut remettre à l'eau Immé- diattnient après la réparation. L. Piébourg, Manuel du canéiste).