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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1937-01-20

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 20 janvier 1937

Description : 1937/01/20 (Numéro 20).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k409370m

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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ms échos

̃ ••̃̃/̃

Les voyages de M. Herriot.

Î\I. Herriot est un de nos hommes politiques qui se déplacent le plus pour leurs fonctions. Avant-hier, il assistait, à Lyon, à la représentation officielle de Denise. Hier, il n'en présidait pas moins la séance de la Chambre. Aujourd'hui, il prononcera au Cercle républicain un important discours. Dimanche, il sera à Lyon, où il présidera, avec M. Blum, une manifestation politique. ¡

Mais où prenez-vous le temps de lire ? disait quelqu'un au président de la Chambre.

Dans le train.

Selon le point de vue. °

La Généralité de Barcelone a décidé de publier à Paris un journal quotidien. Elle a comparé les devis ..de plusieurs imprimeurs de la capi'tale. Ayant obtenu des conditions raisonnables de l'un d'entre eux, dont les ateliers sont proches de ses bureaux, elle allait conclure avec lui, quand un délégué anarchiste prit la parole pour proposer quelqu'un d'autre beaucoup moins bien situé. Mais celui-ci nous fait le tarif syndical.

Le tarif syndical ?. La belle poussée l'autre nous consent une réduction importante.

Et. l'on donna la prime à celui que dans une autre circonstance on eût appelé « patron alfameur ».

1

Les deux Césars.

Entendu au théâtre de l'Atelier, durant le premier entr'acte de Jules César, ce court et authentique dialogue de ménage Eh bien, pour s'être gouré, on s'est gouré 11

Pas plus de César que sur ma main. Pas le même toujours, et puis c'est pas Rainiu. Quelle drôle d'idée d'appeler ca César 1 Ça ne devrait pas être permis. Le ruban interdit.

La Chambre a .décidé,, hier, .de comprendre dans l'amnistie les condamnations pour port illégale de décorations. i ̃ 'Comme: on demandait au- rapporteur, la raison de cette indulgence, il répondit ̃'

Cela s'est toujours fait. IL n'y a pas d'exemple qu'on n'ait pas amnistié ce délit.

Et l'honorable rapporteur donna cette explication d'un ton qui aurait pu laisser entendre qu'il n'était pas bien grave de coudre à sa boutonnière un beut de ruban sans l'aveu de la chancellerie.

Il est vrai que s'il ne s'agissait que de satisfaire une gloriole, le cas serait bénin. Mais les poi-imu.« nnn autorisés de rubans ont souvent de mauvaises intentions à l'égard du purieîfiuille de ceux qu'ils veulent éblouir. `

Le Masque de Fer.

~<M~M~<<M~~<~M~M~

QUEL SOUCI

est épargné à une maîtresse de maison en confiant à l'hôtel de Grillon, dans un cadre unique, l'organisation de ses ̃réceptions, thés, cocktails-parties, lunches, dîners du plus simple au plus somptueux.

~M~st'

Un buste de la reine Astrid pour une place de Paris. "'1

Demain jeudi, à 11 heures, à l'issue de l'inauguration de la place de la HeineAstrid (angle de l'avenue Montaigne et du cours Albcrt-I"), les Volontaires de guerre belges offriront à la Ville de Paris le buste de leur regrettée souveraine, dû au ciseau de l'artiste de Breemaeker, et destiné à orner une des places de la capitale.

L'EMISSION

DE LA 1" TRANCHE 1937 DE LA LOTERIE NATIONALE Le secrétariat général de la Loterie Nationale procédera, aujourd'hui, à l'émission de la première tranche de la loterie 1987.

Cette tranche, identique aux précédentes, est limité comme elles. à 1.200.000 billets, et comporte 147.171 lots, dont S16 lots de consolation.

Devant l'afflux des souscriptions, le secrétariat général envisage le tirage pour le début dc la deuxième quinzaine _tfe février.

COURRIER DES LETTRES Une promenade africaine Mme Magdeleine Wauthier publie un ouvrage, 40.000 kilomètres dans le ciel d'Afrique (Plon), où sont relatées les impressions diverses de la voyageuse.

Parcourir l'Afrique en avion n'est peut-être pas le plus sûr moyen de la bien connaître. Il n'y a plus que d'immenses images certaines splendides passer par une nuit de lune sur le désert de Mauritanie laisse, par exemple, de vifs souvenirs.

Mme Magdeleine Wauthier a eu de la chance. Une panne de magnéto à Tamanrasset et il faut attendre de Paris la magnéto de rechange quinze jours heureusement employés à visiter le Hoggar. Graves malheurs d'ailes aussi dans l'Oubanghi, etc. En somme, le charmant livre que voici nous laisse sur une impression formelle l'avion constitue pour des touristes trop pressés un frein judicieux.

Grâce à lui, notre auteur a beaucoup vu, beaucoup retenu et elle le livre d'une plume de talent où passent une sensibilité virile du voyage et tout à la fois le goût des scènes rares. Le Hoggar, la Mauritanie, le Soudan, la Haute-Volta, le Tchad, l'Oubanghi, le Cameroun, voilà les terres explorées.

Mme Magdeleine Wauthier a la narration familière et variée. Parfois une gentille malice l'inspire pour dévoiler les trucs et les imprévus de l'hospitalité coloniale. Et parfois des tableaux qui sentent fort l'Afrique. Son livre instruit agréablement.* M. N. Pour l'esprit

Une manifestation « Pour la spiritualité en art » a lieu ce soir, à la salle des Sociétés Savantes, rue Danton. Les peintres- Maurice Denis et Georges Renault, les critiques Ramon Fernandez et Gabriel Marcel, l'architecte Aug. Perret, etc., y prendront la parole sous la présidence de M. Abel Bonnard. Expressément dirigée contre l'art d'Etat et l'art de classe, cette réunion prend son importance comme signe de la réaction des milieux intellectuels et artistiques contre l'asservissement communiste. ~¡ua~i!s. ¡

Les Alguazils.

LA ¥IE TÉMININË ET MONDAINE

AUJOURD'HUI

Mariages. Midi Mlle Marie-Hélène Corrajrioni d'ûrelli avec M. Jacques de La Nézlères (Saint-Pierre de Cbaillot). Réceptions. 16 II. 30 Mme Legueu. 17 Heures Baronne Bourgaud.

17 heures Mme de Fontgalland. 17 heures M. et Mme Louis Artus. Cercles. 17 Il. 15 Assemblée générale du Polo interallié.

Deuils. 9 heures Obsèques du chanoine Chosson (Basilique métropolitaine de Notre-Dame de Paris).

9 h. 30 Obsèques du général Curmer (Chapelle du Val-de-Gi-ace)

10 heures Obsèques de l'abbé Henri .Muller (Saint-Pierre de Montrouge). 11 heures Obsèques de Mme E -C Avirasfnet (Saint-François de Sales, rue Brémomier).

<ll!ltl!!ll|||||t|||lll!lllll!llll!l!lllimiIIMIIII!tlllltl!llllllllllllfll||t COURS

La messe annuelle à la mémoire du Roi Louis XVI sera célébrée jeudi 21 janvier, à onze heures trente, en l'église Saint-Germain l'Auxerrois, ancienne paroisse des Rois de France, par les soins du comité de l'Œillet blanc, des comités directeurs de l'Action française et des délégués de Monseigneur le Duc de Guise.

Il y a un an aujourd'hui, est mort le Roi George V. LL. MM. le Roi et la Reine d'Angleterre passeront ce premier anniversaire à Sandrigham avec S. M. la Reine Mary et la famille royale. Aucune cérémonie officielle n'est prévue.

On annonce, de source officielle, que S. A. R. le Duc de Gloucester a décidé de renoncer à poursuivre sa carrière dans l'armée, afin de pouvoir aider S. M. le Roi George VI dans l'exercice de ses fonctions.

LL. AA. RR. le Duc et la Duchesse de Gloucester viendront donc résider à Londres et s'installeront à Yorkhouse vers la fin du mois de mars.

S. A. I. et R. la Princesse Nicolas de Grèce, Grande-Duchesse de Russie, qui doit rentrer de Londres ces joursci, organise au profit de ses œuvres un thé, bridge et back-gammon qui aura lieu au Cercle Interallié, le mercredi 3 février, de quinze à vingt heures. S. A. R. la Princesse GustaveAdolphe de Suède, Duchesse de Vasterbotten, née Princesse Sybille de SaxeCobourg et Gotha, petite-fille de S. M. le Roi de Suède et belle-fille de S. A. R. le Prince héritier, a donné le jour hier à une petite princesse, au château de Haga, près de Stockholm.

Le Prince et la Princesse GustaveAdolphe ont déjà une fille, la princesse Margaretha, née le 31 octobre 1934.

'«*

DANS LES AMBASSADES S. Exc. l'ambassadeur de France au Japon et .Mme Kammerer ont donné, dans la nuit du 1er janvier, une élégante soirée au «.uu.o do io.a,,P.||e les invités ont assisté à la présentation d'une comédie inédite de M. Ashley Clarke, secrétaire de l'ambassade d'Angleterre, intitulée Paternité. La pièce a été interprétée avec beaucoup d'esprit, dans sa version française, puis dans sa version japonaise du genre Kabuki, par MM. Adrien Humbert, Arnaud d'Andurain, James Baeyens, Charles Mast et par l'auteur. Mme Mast a ensuite exécuté la danse japonaise de l'ombrelle.

Parmi l'assistance

S. Bxc; l'anthassadelit: -.de Belgique «ft'-la

liarouac lio "Bussonipjerrei S. -Exi. l'ambas-

sadeur, (les Elats-Unis et Mme.Grew, S. Exc,

l'amimssadeur d'Allemagne et Mme von

Dirlisen, S. Exc. l'ambassadeur d'Angleterre et lady Clive, S. Exe. l'ambassadeur du Brésil et Mme Leao Velloso, S. Exe. l'ambassadeur de Turquie et Mme Gerede, S. Exe. le ministre de Suède et Mme Hultman, S. Exe. le ministre de Finlande et .Mme Yaivaime, S. Exe. le ministre de Portugal et Mme de Mello, S. Exe. le ministre de Suisse et Mme Tliuinheer> S. Exe. le ministre de Roumanie et Mme Stoïcesco, S. Exe. le ministre du Chili, S. Exe. le ministre de Norvège et Mme Finn Koreu, les chargés d'affaires d'Argentine et du Canada, marquis et marquise Mayeda, M. et Mme Hidaka, Mme Shirasu, baron et baronne Seammaca, général et Mme Piggott, prince et princesse d'Urach, M. et Mme \Vistrano, le directeur de la Maison franco-japonaise et Mme Mazcaud, capitaine de vaisseau Rosati, colonel de Lupomarède, MM. Akira Matsui et Koto Matsudana, comte de Mirbach, M. Robert Perreau-Saussine, etc. S. Exc. M. Gabriel Puaux, ministre de France à Vienne, a été reçu hier matin par le chancelier Schuschnigg

.n.u.n. h_> -_uo.

CE QUE T TRA et ce qu'elle ne mettra pas dans ses Palais

Plus haut, la Muséographie aura son domaine. Domaine Nous devrions écrire temple car la Muséographie est une neuve et séduisante divinité, qui a ses prêtres, ses fidèles, et même ses fanatiques dont quelquesuns ont l'orthodoxie fort intransigeante. Cette section présentera un résumé ou un commentaire des travaux publiés en ces dernières années, et des réalisations accomplies.

Et le musée d'art moderne ? C'est seulement après la clôture de l'Exposition que le palais du quai de Tokio sera accommodé par la Ville à son rôle définitif celui de musée d'art moderne. Il va de soi qu'après les divers emplois que l'édifice aura eu à remplir, un sérieux travail de rajustement sera nécessaire et aussi bien prévoit-on que ce travail-là demandera plusieurs mois. Aussi le musée n'ouvrira-t-il pas ses portes avant la fin de l'année 1938, ou, plus probablement, avant 1939.

On peut écrire que dès maintenant la Ville possède tous les éléments pour le constituer. D'abord un contingent de tableaux, de sculptures, de céramiques, etc., conservés depuis un certain temps par le Petit Palais. Et puis des achats récents. Une exposition,' ouverte hier, donne une brillante idée de l'abondance, de l'importance et de l'éclectisme de ces achats. La Ville, d'autre part, n'a pas hésité à dépenser en ces derniers mois cinq millions pour enrichir ses collections.

Nous sommes en mesure d'assurer que M. Raymond Escholier, qui organise le futur musée et le dirigera, entend que toutes les tendances y soient représentées l' « art vivant aura son étage, et l' « académisme » aura le sien. Quant aux ouvrages décoratifs, loin d'être traités en parents pauvres, ils seront, quai de Tokio, reçus en invités de choix et mis sur un pied d'égalité avec les arts majeurs. Le flirt de la Ville

et de l'Art vivant

L' « art vivant n'aura pas à attendre de longs mois pour recevoir une preuve éclatante des bonnes dis-

avec qui il a eu un entretien de trois quarts d'heure.

A un déjeuner offert par S. Exc. le ministre de Finlande et Mme-Holma, le 18 janvier, et qui a été présidé par M. Lagrange, ministre des sports et des loisirs, et Mme Lagrange, S. Exc.< M. Holma a remis à M..J. Genet.qui vient d'abandonner la présidence de la Fédération française d'athlétisme, les insignes de commandeur de la Rose blanche de Finlande.

DANS LE MONDE

Le baron R. Snoy, président de la Compagnie internationale des wagonslits, et la baronne se sont embarqués pour New-York et rentreront à Paris vers le 15 février.

Après un séjour, d'un mois à Paris, S. Exc. le juge à la Cour permanente internationale de La Haye et Mme Demètre Négulesco viennent de partir pour Bucarest.

Après un séjour à Londres, M. André David passe le mois de janvier avec M. et Mrs Louis Donn, sa sœur et son beau-frère, à Saint-Moritz.

CERCLES

Le prochain bal du Cercle* Interallié aura lieu le samedi 23 janvier, à vingt-deux heures. Il sera précédé par un dîner.dansant au cours duquel Mlle Chauvire, premier danseuse de l'Opéra, présentera trois danses, et M. Trouard interprétera, au piano, des œuvres de Liszt;

L'Automobile Club Féminin de France donnera,- le 27 janvier, à dix-sept heures, une réception en l'honneur du dixième anniversaire de sa fondation, dans les salons de l'Interallié.

A dix-sept heures, thé à dix-huit heures, concert.

M. Raymond Estignard, présenté par le baron de Boulémont et le marquis de Beaumont, a été admis membre du Nouveau Cercle.

J/t,'

NAISSANCES Le baron d'Esneval et la baronne, née du Marais, sont heureux de faire part de la naissance de leur fils Bertrand.

M. Salle de la Marnierre et madame, née Colette de Guillebon, sont heureux de faire part de la naissance de leur fils Denis. Poitiers, le 15 janvier 1937. •

M. Alec Barbey et madame, née Brigitte Cramer, sont heureux de faire part de la naissance de leur fils SimonPierre-Michel. Genève, 16 janvier.

MARIAGES

L'abbé ÇlaniojrEa*a,CUi*é*de SainteMartho, ami^orès deux familles, a béni, en l'église Sainte-Marie des BatignoWes, le mariage de Mlle Renée Emile-Paul, fille de M. Emile-Paul,. éditeur, avec M. Pierre ,du Guiny, :fils. du capitaine Jean du Guiny, mort au champ d'hon. neur, et de madame, née du Boishamon. Les témoins étaient, pour la mariée: M. Jean Giraudoux,et M. André Paul, inspecteur départemental de l'Assistance publique pour le marié le colonel René du Guiny et M. Henri du GuinyyseS) oncles.' lyr, ]7^C« Hier a été- célébré, dans, l'intimité, en la chapelle Saint-Louis des Invalides, le mariage de Mlle Simone A. Richet, fille du lieutenant pilote aviateur Albert Richet, mort au champ. d'honneur, chevalier de la Légion d'honneur, croix de guerre; belle-fille et fille du lieutenant d'Ideville, croix de guerre des T. 0. E., et de la comtesse, née Berthe Mojon; petite-fille du professeur Charles Richet, grand officier de la Légion d'honneur, membre de l'Institut, décédé, et de Mme Charles Richet née Aubry, avec M. Robert Làbey, ingénieur 1. A. A., fils du docteur Labey, officier de la Légion d'honneur, médecin 'honoraire des hôpitaux, et de madame, née Lebas.

Les témoins étaient, pour la mariée le docteur E. Lesné, officier de* Légion d'honneur, et M. Alfred Richet,

A LA RECHERCHE DE L'EXPOSITION

Maquette de la colonnade et des jardins qui relient les deux palais.

1.- Etat des travaux du Palais de la ViUe de P^ris.

chevalier de la Légion d'hmneur, se oncles pour le marié Mne Jacque Lebas, sa tante, et M. Hetz-Boyer, offi cier; de la Légion d'honneur) chirurgie] de l'hôpital Lariboisière.

Le service d'honneur étai; assuré pa

Mlle Simone A. Richet dont le mariage avec M. Robert Labey a été béni hier en la chapelle SaintLonis des Invalides.

(Studio de France.)

quatre petites filles: Mlles Claude Roux, Nicole de Broé, Martine de Clerck et Marie- Amélie Viel.

La jeune mariée portait une très belle robe en satin mat se terminant par une petite traîne, signée Worth.

Une grande réception officielle précédera le mariage de M. Vittorio Mussolini avec Mllé Orsala Buvoli. La fiancée du fils du Duce, qui est née à Buenos-Aires le 6 octobre '1914, descend d'une vieille famille de Mantoué, dont on retrouve les traces dans les archives datées de ï4 15..Un appartement a été aménagé pour les futurs époux.- Ceux-ci feront leur voyage de noces dans diverses provinces d'Italie, avant de se nendre à NewYork. •̃.̃

"̃̃*̃

INFORMATIONS

S. A. S. le prince UIrich F. Kinsky, venu de Vienne pour-assister à la conférence aérienne internationale, est des.cendu au Meurice.

Rien de plus joli en vérité que la salle des Ambassadeurs de Cannes au dîner du gala de la «Rose rose». Elle était toute fleurie de roses roses et'de femmes élégantes, les unes faisant va-

Le Roi Léopold III de Belgique fait actuellement des sports d'hiver à Montana-Vermala en Suisse. On le voit ici (à gauche) se reposant, en compagnie d'un ami, entre deux excursions à ski.

loir les autres La beauté et les robes 1 du soir trouvaient là le meilleur écrin. Une gaîté légère et de bon aloi anime les heures qui passent trop vite on profite d'une agréable détente qui s'appuie sur la musique et les danses et < l'on se promet pour toute la saison un plaisir sans cesse renouvelé. Mardi, gala plus spécialement dédié à la musique, avec les orchestres Mau- rice Toubas et Eddie Foy.

Remarqué aux tables, sur la piste et dans les salons et «Chez Brummel » Ladv Hadfield recevait Mrs Renée llan- sard et miss Gilllan Hansard, comtesse de Buisseret, sir HeskeUi Bell, comte Michel de Buisseret, M. Alvaro Gucvara, captain Archibald Porter.

M. et Mrs Connor Buckley avaient invité lady Scarsdale, sir Frank Sandersou, M. P. M. Meyer, M. Charles Hilliard.

Sir et lady Robert Bird avaient à leur table sir Henry et lady Norman, lord et lady Hutchinson of Montrose, colonel et Mrs Lar-

king.

'"l.' et Mrs Andreal invitaient M. et Mme van den Berg, Mrs Goldman, Mlle van den Berg.

A une autre table, dinaient ensemble Mrs Simon Brand, Mrs Galie, M. Henry Russel et sir William Garthwaite

Lord et lady Kemsley, S. A. R. le Prince Henri d'Orléans-Bragance, Earl of Damley Baron C. Ramsay, comte de Couëdie. lady Howard de Walden, Hon. George et Mrs Lambton, lieutenant-colonel Jolin Tancred.

Citons encore, au hasard

Mrs C. D. Preston, M. et Mrs Jlicbael Arien, captain et Mrs Grant-Milne, colonel Saint-John Killery, M. et Mrs William Me Alpine, M. et Mrs Robert Me Alpine, M. et Mme Boas, M. Marlio, M. et Mrs Me Lean, comte et comtesse de Forton, M. et Mme van Hagen, Mme André Sardou, M. et Mme Calvet, M.'Heim, M. Hart, M. et Mrs Smallwood, comte Guy Pastré, M. Doune, M. Sncll, M Hirst, Mme Balenska, Mme Stanesco, docteur et Mme Ribo, M. Zographos, Mme Solange de Coerhorn, M. Mark Bray, Mme Marguerite de With, M. George Dawson, M. Henri Audibert, M. et Mme Charles Sleigh, M. et Mme Hamee John, M. Edward Mayer, miss Angelo Chatfield, M. et Mme Wo'lcoott Robinson, Mme Savel, etc., etc.

~t

DEUILS

On annonce la mort, à Paris, de M. Georges Ponsot, ancien député radical du Jura et journaliste de talent. Il collabora à la Petite République, au Radical, à l'Ere nouvelle, qu'il fonda, et dans diverses feuilles départementales où il signait « Jacques Bonhomme ». Son style était pur et élégant, ses polémiques étaient spirituelles. Romancier, il laisse un nombre de volumes assez considérable. Son Roman de la rivière eut un grand succès. Georges Ponsct avait soixante et un ans.

Hier ont été célébrées, en l'église métropolitaine Notre-Dame de Paris, les obsèques de Mgr Charles Delabar, protonotaire apostolique, vicaire général, chanoine titulaire de Notre-Dame de Paris, directeur général de l'enseignement libre diocésain.

La cérémonie a été présidée par S. Em. le cardinal Verdier, archevêque de Paris, qui a donné l'absoute. La levée du corps a été faite par le chanoine titulaire Desormeaux.

La grand'messe, a été chantée par Mgr Bridier, chanoine titulaire de Notre-Dame de Paris.

Dans le choeur avaient pris place Mgr Forni, représentant S. Exc. Mgr Valerio Valeri, nonce apostolique en France S. Em. le cardinal Baudrillart, recteur de l'Institut catholique, de l'Académie française LL. EExc. NN. SS. Le Hunsec, supérieur général des Pères du Saint-Esprit Roland-Gosselin, évêque de Versailles Clément, ancien évêque de Monaco Chaplal, Crépin. Beaussart, auxiliaires de S. Ein, le cardinal Yerdier Courcoux, évêque d'Orléans Flynn, éwque Kev-éFs Cliôque-t, évêque de Langres Ricliaùd. auxiliaire de, S. Exc. l'évéque de Versailles le chanoine Maurice Boban, vicaire général, représentant S. Exc. Mgr Fillon, archevêque de Bourges, ainsi que plusieurs prélats et un grand nombre de cures de Paris.

Les cordons étaient tenus par les chanoines Malinjoud, Méresse, Maurer et Gouyon.

Sur le cercueil avaient été placés les insignes du regretté prélat et, sur un coussin, avaient été disposées les différentes décorations étrangères.

Le deuil était conduit par les vicaires généraux NN. SS. Jean Gaston, curé de Saint-Pierre de Chaillot; Touzé, archidiacre de Sceaux Sudour, archidiacre de Saint-Denys les chanoines Quénet, Boisard, vice-supérieur général de Saint-Sulpice; Labourt, curé de SaintHonoré d'Eylau, et les membres de l'ad- `- ministration diocésaine ainsi que par l'abbé Albert Delabar, professeur au

LA SANTE DU PAPE Cité du Vaticun, 19 janvier. Les. louleurs que le Pape ressentait à la jambe sont devenues plus fréquentes depuis deux jours, après l'apaisement :|uî s'était manifesté ces derniers temps. Cette recrudescence des douleurs est at- lribuée aux conditions atmosphériques actuelles plutôt défavorables et, en par- ticulier, à l'humidité. j Sur le conseil de son médecin, le J Saint-Père prolonge moivis _.e temps qu'il passe sur la chaise spéciale mais cela ne l'empêche pas de continuer à se consacrer à ses occupations habi- Lue'les.

C'est ainsi que ce matin, après avoir reçu comme d'habitude le cardinal secrétaire d'iitat, le Souverain Pontife s'est longuement entretenu avec le cardinal Domenico Mariani, préposé à l'administration des biens du Saint-Siège. Il est à noter à ce sujet que c'est la deuxième audience que le Pape accorde à ce cardinal en l'espace de peu de jours. Il avait d'ailleurs reçu l'autre jour M. Bernardine Nogara, délégué de l'administration spéciale du SaintSiège.

Collège Stanislas, son frère; M. et Mme Alphonse Cochenet, ses beau-frère et sœur; l'abbé Hamayon, souj-directeur de Penseignc.nent libre diocésain le chanoine Quinet, inspecteur de l'enseignement religieux, et par les autres membre; de la famille.

t'ans la nombreure assistance Le général de Castelnau, le chanoine Poliman, député de la Meuse; M. Raymond Laurent, président du Conseil municipal MM. Bucaille, Contenot, de Fontenay, conseilleurs municipaux M. Guillet, membre de l'Institut, directeur de l'Ecole centrale M. Frédéric Dupont, député et conseiller municipal de Paris M. Duval-Amould, ancien député M. de Vergés, président général des conférences de Saint-Vincent de Paul,

Après la cérémonie religieuse, le corps a été transporté à Verdun, diocèse d'origine du défunt, où aura lieu l'inhumation, après un service à la cathédrale. Nous apprenons la mort de Mme Victor Grandjean de Thier, née Joséphine de Thier, pieusement décédée le 14 janvier en son domicile, à HeuseyVerviers (Belgique) à l'âge de soixantequinze ans.

De Londres, on annonce la mort de sir Leicester Harmsworth, frère de feu lord Northcliffe et de lord Rothermere. °

L'académicien Alberto Oliveira a succombé à Rio-de-Janeiro.

On nous prie d'annoncer la mort de Mlle Zoila del Castillo Boza, pieusement décédée à Ouchy-Lausanne le 13 janvier 1937. La cérémonie religieuse a eu lieu à la paroisse catholique d'Ouchy.

M. et Mme Jean de L'Arbre font part de la mort de leur fille Nicole, rappelée à Dieu le 12 janvier 1937, à l'âge de trois mois, à Bruxelles. Le présent avis tient lieu de faire-part.

On nous prie d'annoncer la mort de Mme Xavier Garros, née Germaine Chauvet, pieusement décédée à Tours, le 9 janvier dernier, en son domicile, 24 bis, rue Victor-Hugo. Les obsèques ont été célébrées dans la plus stricte intimité.

On nous prie d'annoncer la mort de M. Xavier Dalberto, chevalier de la Légion d'honneur, entrepreneur de travaux publics, survenue le 15 janvier 1937, 5, cours Jean-Jaurès, à Grenoble. De la- pait- de Mme. -Xavier Dal- berto, de M; et Mme Georges Dalberto et leurs enfants, de M. et Mme Jean Boyoud et leurs enfants, de Mlle Nicole Gotteland. Les obsèques ont eu lieu à Grenoble le lundi 18 janvier. Cet avis tient lieu de faire-part.

On annonce la mort

De Mme René Fath, à Maisons-Laffitte; de Mme M. -Th. Protat-Lombard de M. Marius Baudard. à Butry de M. Albert Champsaur, à Cannes de Mme Masson, à Cannes '>

Valfleury.

~M~t~

Nous rappelons que toute la correspondance doit être adressée à M. le Directeur du « Figaro ».

~M~M~M

positions de la Ville à son égard de juin à octobre aura lieu, au Petit Palais musée des Beaux-Arts de Paris depuis 1900 une « exposition Maillol » dans les salles de peinture et de sculpture où était aménagée l'inoubliable exposition d'art italien. Autour de l'oeuvre du célèbre sculpteur, dont les années semblent fortifier la puissance créatrice, M. Raymond Escholier se propose de grouper toiles et statues d'artistes qui, de 1890 à 1925, ont fait vraiment figure de novateurs. Parmi les peintres dont l'originalité recevra cet hommage, notons Matisse, Rouault, Picasso, Derain, Braque, Utrillo, Bonnard, Vuillard, Vlaminck, Dunoyer de Segonzac et des morts aussi La Fresnaye, Modigliani, Pascin.

Dans des vitrines seront recueillis dès souvenirs biographiques, l'image des lieux où s'est déroulée la jeunesse de cette école, les écrits des littérateurs qui furent pour les exposants des camarades de plaisir et de combat. Dans les galeries du Petit Palais, qui sont de plain-pied avec les ChampsElysées, seront exposés des dessins et des illustrations de livres.

Tous ces projets, comme bien pense, ne portent aucunement atteinte aux belles collections d'art ancien que possède le Petit Palais. Le désir de M. Raymand Escholier serait de présenter, dans toute son admirable ampleur et variété, la collection Dutuit, ce qui n'a pu jamais encore être fait. Le public ne connaît guère les antiques laissés par le grand amateur, il n'a entrevu qu'une fois des livres magnifiques, et il ignore 40.000 estampes d'une éblouissante fraîcheur.

Puis-je me permettre de consigner ici un vœu ? C'est qu'un jour cette collection Dutuit puisse occuper un écrin qui semble avoir été travaillé pour l'abriter et la mettre'en valeur l'Hôtel Lauzun, propriété de la Ville, comme l'on sait, et propriété- dont on ne" fait rien.

En attendant le jour faste où ce vœu sera exaucé, contentons-nous de savoir que, pendant l'Exposition, le noble hôtel de l'île Saint-Louis sera parfois ouvert pour quelques réceptions, qu'il rehaussera de sa précieuse magnificence.

Raymond Lécuyer.

CAMODE

x

L'HISTOIRE ROMAINE EN HABIT DE GALA

11 est bien agréable de réapprendre son histoire romaine en aussi belle cornpagnie que celle que nous offrirent vendredi soir le parrainage d'Art et Tourisme et les beaux discours de Shakespeare.

L'assemblée, truffée de ce que Paris compte de noms aussi célèbres que divers, écoulait avec une fort docte altention les véhémentes péroraisons de Marc Antoine et les fines suppliques de Portia. On y voyait voisiner la dernière formule de. manteau du soir en vison orné d'une ceinture dorée ir l'instar d'un légionnaire, la robe à l'antique dénudant une épaule, le cothurne haut et la cape flottante qui semblait dérobée à la fjarde-robe de César.

Les propos diserts fusaient aux entr'actes ou le rapprochement intellectuel ptait certainement facilité pur la densité de la foule stationnant dans les couloirs à la poursuite d'une bouffée d'air. On s'apercevait soudain que l'oubli s'était appesanti sur nos souvenirs historiques, qu'il était plus agréable de réapprendre la politique de Rome dans Shakespeare que dans Cicérott, et que rien ne rend intelligenlcomme de coudoyer des habits impeccables et des robes sans défaut dont l'harmonie permet à l'esprit de vagabonder à l'aise dans les plus hautes régions de l'inlellect.

Une fois de plus, Paris a prouvé que l'alliance de l'art et de l'élégance composait le seul climat possible pour l'éclosion d'un chef-dœuvre quel qu'il soit.

Comtesse de S.-

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Cérémonies

A. 15 heures (côn- ouest fie-, l'alliie centrale dit Champ-de-.Mars. entre la Tour Eiffel et l'avenue JosepU-Bouvard) Pose de la première pierre du Pavillon de la Publicité

Conférences

A. 17 heures, 6, place de la .Madc*lfine « Les villes d'eaux de jadis ".par Mme Lucie Guillet.

A 17 heures. 21. rue d'Assas' « Jérusalem 1936 », par M. Mabille de Ponelieville.

Banquets

A niifli. 5, avenue (le l'Opéra Banquet clti Cercle Républicain, sous la présidence de M. UeiTlot.

Réunions

A 21 heures, S, rue Danton « Le maintien de la spiritualité dans l'art », sous la présidence de M. Abel Bonnard. Allocutions de Mil. Maurice Denis, Gabriel Mar- cel, etc.

Expositions ̃

Salles du Louvre éclairées ide 30 h. 15 à 23 heures

De 13 à 17 heures, au Parc des Expositions de la Porte de Versailles: Salon

d'aviculture ( Inauguration).

75, boulevard ëuinl-Ocrrhaln Exposition permanente du Livre italien. A des Tuileries, de 10 lieures & 13 heures Rubens et sou temps. la liibliolljèque Nationale « Aquarelles de Tiirnur et œuvre de Blake ». Les courses

A 13 heures Vlncennes.

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CHANCE

d'aujourd'hui

I^K Soleil est parvenu :iujour- m «l'hnl au dernier lierre du

Caiu'icorne Astrouomi<iuemciit €>'e»t la iin «lu mois de janvier. Elle est marquée i>aj- un excellent aspect de la J/iine à Jupiter, deux mauvais aspects ù Urauus et à Slai's. Une journée, en elle-même prospère, est sujette à des difficultés, à des accidents, des disnutes. "Les automobilistes doivent être iiruilontti. VA. tes afleetions de la Hoiae h surveiller avec soin. J.a fortune des enfants qui Tout naître, bien, que Itrillaute, sera elit-rement achetée et souvent remise en question. Une carrière pulilique n'est pas tfaft~ pour eux lion plus «iu'uiic carrière lyrique. Ils r.'nssironî mieux, à vonn sur, d:m» une profession séilentïiire comme juristes par exemple ou comme philosophes. Iai campagne aura pour eux mille attraits.

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