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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1936-08-05

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 05 août 1936

Description : 1936/08/05 (Numéro 218).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k409202n

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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LOYAUTÉ

Par WLADIMIR D'ORMESSON Le gouvernement britannique a remis hier sa réponse au sujet de la proposition française de non-iimmixtion dans les affaires d'Espagne. Tout en se montrant d'accord sur les principes posés par là note du Quai d'Orsay, l'Angleterre suggère que la consultation et, éventuellement, l'établissement d'une convention multilatérale soit étendue à tous les pays intéresssés'aux événements d'Espagne (ce qui doit signifier surtout l'Italie, l'Allemagne et la Russie, mais peut concerner aussi le Portugal et d'autres Etats). Elle suggère également, dit-on, qu'en attendant la conclusion de cet accord, la France, l'Angleterre .et l'Italie s'abstiennent de tout envoi de fournitures de guerre, dans l'un ou l'autre camp et reviennent, sur les dispositions qui auraient pu être prises, à cet égard, ici et là.

Cette réponse est satisfaisante. Elle l'est surtout parcs qu'elle apporte la preuve que la demarche francaise a été bien vue à Londres. 'Et il n'était certes pas inutile que l'on dissipât les préventions qui s'étaient manifestées dans l'opinion britannique devant l'attitude initiale de notre gouver- nement, préventions qui avaient produit au sein de la majorité actuelle une impression désastreuse. Ainsi voilà un premier point iixé.. La France et 'l'Angleterre sont d'accord pour observer visà-vis des affaires d'Espagne une neutralité absolue. Mais l'adhésion d'autres puissances est encore nécessaire pour que cet accord soit cohérent. Or, jusqu'ici, le gouvernement de Rome n'a pas encore réagi, et les sons de cloche de la presse italienne ne sont guère encourageants. Puis il y aura l'Allemagne, qui, assure-t-on, ne soulèverait pas beaucoup de -difficultés (mais que faisait donc ce croiseur Deutschland à Ceuta?) Puis encore l'U.R.S.S. qui commence, paraît-il, à être très ennuyée de tout le bruit que fait cette affaire d'Espagne et qui voudrait bien que ses amis trop zélés ne compromettent pas dangereusement les positions européeiînes qu'elle a acquises (vous verrez que, d'ici huit jours, Moscou aura donné des consignes de grande prudence à nos excités d'extrême gauche !). D'autres pays resteront également à consulter.

Nous voilà donc au seuil d'une négociation internationale importante. C'est ici qu'il convient de voir clair et surtout de ne pas compliquer les choses. Toute négociation collective,'en effet, dans l'état psychologique de l'Europe est périlleuse. Les esprits sont tellement viciés par l'atmosphère détestable que nous respirons, que tout devient prétexe à marchandages et à calculs. C'est bien pour cela que nous n'avions pas vu avec beaucoup de faveur le Quai d'Orsay sejancer dans ces démarches collectives. A l'heure actuelle, moins on suscite de conciliabules internationaux, mieux cela vaut. II y a, en effet, deux manières de concevoir un accord international. Ou bien l'on suggère cet accord parce qu'on désire vraiment qu'il soit conclu et appliqué. Ou bien on ne croit pas à sa réalisation effective et on ne le propose que pour dégager sa propre responsabilité. Cette méthode qui est, hélas la plus usitée, est aussi la pire de toutes, car elle aggrave le malaise qu'elle prétend combattre.

N'attendons donc pas trop de la négociation internationale qui s'ébauche. Ne la poussons pas dans ses derniers retranchements. Et surtout ne jouons pas le mauvais jeu qui consiste à adopter une position très forte et à l'affaiblir au même instant en la truffant de « si » et de « mais ». Une attitude nette, sans réticences, est toujours la meilleure politique. Devant les événements d'Espagne, elle s'impose.

Cette affaire d'Espagne révèle en effet ce qu'il y a d'effroyablement malsain dans la mentalité actuelle de l'Europe. Il est peutêtre beau de voir les gens s'enilammer pour un idéal ou pour un autre. Mais, à ce régime-là, le monde flambera avant peu. En tout cas, il n'est pas beau, il est même sordide de constater que l'intérêt et la cupidité des uns exploitent aussitôt les épreuves des autres. Ceux qui rôdent autour du malade espagnol comme des oiseaux de proie seront les mauvais marchands de leur faux zèle. Le jour où les Espagnols se ressaisiront, ils n'oublieront pas les profiteurs qui guettaient déjà leur dépouille en Méditerranée ou en Afrique, ou qui voulaient leur vendre des mauvaises armes au prix fort.

Gardons-nous donc dé ces habiletés malhabiles. Affirmons, quant à nous, que nous sommes décidés, quoi qu'il arrive, à ne pas nous mêler de cette sinistre aventure, et conformons loyalement nos actes à cette résolution. L'Europe a besoin d'une cure de loyauté. La France ne peut pas lui rendre un plus grand service que de lui en donner l'exemple.

Wladimir d'Ormessbn.

LE CABINET DE MADRID partagerait le pouvoir avec les syndicats et les extrémistes de gauche (De notre correspondant particulier, par téléphone, de la frontière espagnole)

10

Ce n'est pas l'aspect militaire de la guerre civile espagnole qui attire l'attention aujourd'hui. C'est l'aspect politique, tant au point de vue intérieur qu'au point de vue extérieur.

L'ordre révolutionnuire nouveau dans la capitale Au point de vue intérieur, le bruit court avec insistance que le gouvernement de Madrid serait proehainement « adapté aux cir. constances actuellès comme l'a été il y a quelques jours le gouvernement de Barcelone. C'est-àdire que l'on donnerait officielle-ment aux syndicats et aux partis d'extrême gauche les pouvoirs qu'ils ont en fait depuis le début de la guerre civile. Un caractère permanent et légal serait reconnu aux milices rouges. Le gouvernement, ainsi renforcé par l'extrême gauche, aurait plus d'autorité pour instituer ce que le président de la Généralité, dans un de ses derniers discours, a appelé « l'ordre révolutionnaire nouveau ».

Eu quoi consiste cet ordre révolutionnaire ? Il consiste surtout en une modification profonde du régime de la propriété. L'expropriation sans indemnité des biens appartenant aux personnes de droite ou du centre est considérée comme légitime. Ces biens doivent être mis à la disposition des miliciens qui luttent contre lé i fascisme ».

Confiscations et saisies C'est ainsi que toute une série de confiscations et de saisies ont été opérées dans les provinces qui sont actuellement sous le contrôle gouvernemental. Une foule de couvents et de monastères ont été saisis par les miliciens. Une dépêche gouvernementale annonce que la cathédrale de Jaen a été transfor.mée en prison. Les syndicats anarchistes de Tarragone anrtoncent, d'autre part, qu'ils ont installé leurs bureaux dans un superbe cou.vent de la ville. Les cercles et les grands hôtels ont été mis à la disposition des miliciens. C'est le cas, par exemple, pour le Pena et le cercle des Beaux-Arts de Madrid, et pour les principaux hôtels de la capitale.

A Saint-Sébastien, deux hôtels importants ont été transformés en hôpitaux.

Tous les journaux de centre ou de droite ont été saisis par l'extrême gauche. L'A B C est édité maintenant

LA TERREUR ANARCHISTE EN CATALOGNE Dans une seule petite ville, on compte

(De notre envoyé spécial, par téléphone.)

J'ai pu, non sans détours, atteindre Puigcerda, après m'être délesté de tous les papiers portant le titre du Figaro, car leur découverte sur moi, paraît-il, m'aurait immédiatement valu de faire un séjour dans les prisons catalanes. C'était l'après-midi. La petite ville dont le martyrologe quotidien suscite l'épouvante jusque dans les villages voisins de notre Cerdagne française, était à cette heure là d'un calme surprenant. Je m'informai.

« C'est l'heure où les miliciens dorment », me dit un ami à voix basse, comme s'il eût craint de les réveiller par le simple bruit d'une indiscrétion. Et mon interlocuteur d'expliqua ce qu'il advenait lorsque les miliciens, à la tombée du jour, sortaient de leur sommeil.

L'enfer des servantes

Ils sont une quarantaine, dit-il, tout d'abord, divisés en équipes de six hommes qui se partagent le « travail >. Vous allez voir tout à l'heure quel travail Lorsqu'ils arrivèrent, ils prirent possession des deux casinos et des villas que les estivants barcelonais avaient abandonnées à leur approche. Ils convoquèrent les cuisiniers des principaux hôtels et toutes les bonnes, pour les mettre à leur propre service, puis réquisitionnèrent les marchandises dans les magasins. Ils n'emploient d'ailleurs pas les servantes, dit-on, simplement pour les besognes ménagères. L'une d'elles m'a confié que ce régime lui paraissait être « le plus horrible "de tous ». Et leur rêve est de trouver un placement à n'importe quel prix de tautre côté de la frontière. avec le moyen de fuir.

Une ville qui ne vit plus. » Sur les assassinats des prêtres, sur la destruction systématique des objets du culte (y compris les plus précieux) vos journaux ont presque tout écrit. Mais la terreur s'exerce quotidiennement sur un plan beaucoup plus vaste. » Depuis près de deux semaines, nous avons enregistré cinq assassinats ou exécutions en moyenne, chaque jour, dont les victimes appartiennent a tous les milieux sociaux. Encore sommes. nous loin du compte final le comité

par les communistes, la Vanguardia par les anarchistes. L'Ahora, journal de centre à tendance radicale a également été saisi. Tous les locaux appartenant au parti radical ou autres partis de droite ont été occupés par les miliciens. Le centre radical à Madrid a été l'un des premiers saisis. Les miliciens semblent d'ailleurs avoir, contre le parti radical, une animosité toute particulière. Le journal anarchiste de Barcelone, nous apprend, en effet, que c'est sur la demande des miliciens d'extrême gauche que. le gouvernement de Valence a fait arrêter M. Samper, ancien président du Conseil radical. Ce qui est plus important, c'est que les fortunes et les biens des particuliers ont également été confisqués. Entre autres exemples, le palais Medinaceli, toutes les collections de M. Cambo, qui était; lui aussi, un homme du centre. Naturellement, toutes les voitures ont été réquisitionnées, ce qui est compréhensible en période de guerre civile. Ce qui l'est moins, c'est que, sur la demande des ouvriers garagistes, la Généralité catalane a promulgué un décret, le 31 juillet, d'après lequel les propriétaires de voitures réquisitionnées sont obligés de payer leur garage comme si les voitures restaient à leur disposition. Il est curieux, également, que des entreprises privées, comme la Compagnie Transméditerranéenne, aient été nationalisées et que les scellés aient été mis sur une fabrique américaine d'automobiles. On peut citer, aussi, les dispositions prises par la Généralité pour faire passer toutes les compagnies d'assurances et tous les capitalistes sous son contrôle.

Dans plusieurs villages

le « communisme libertaire » a été proclamé

.1 Telles sont les mesures prises officiellement, d'après les journaux '̃ espagnols de gauche. Nous ne parlons pas de tous les abus qui ont été commis et dont la plupart sont, du reste, antérieurs à la guerre civile. On sait que dans plusieurs villages ̃ la propriété a été « abolie et que le « communisme libertaire » a été proclamé.

Au point de vue agraire, le « Mundo Obrero », organe du parti communiste espagnol, a réclamé let répartition des terres entre les paysans, étant donné que les propriétaires de toutes les terres sont avec les ennemis du régime.

Il est très probable qu'au cas où les gouvernementaux l'emporteraient, les demandes du journal communiste seraient réalisées. Il est également possible, étant donné les

cinq assassinats ou exécutions par jour

rouge a établi une liste de deux cents personnes à faire disparaître dans cette seule petite ville. Je sais que mon nom s'y troupe.

» D'autres sont moins heureux que moi ils ne savent pas quel est leur sort, et de l'interroger tout au long du jour, leurs angoisses probablement, sont devenues pires. Je résumerai tout en vous disant que Puigcerda ne dort plus, ne mange plus, ne vit plus. L'exécution du maire » Voulez-vous maintenant quelques exemples précis ? Revenons à nos « tueurs ». Lorsqu'ils ont bien dormi sur la digestion de repas pantagruéliques (ils sont les seuls, ici, dont l'appétit prospère) leur besogne commence. » Un jour, six d'entre eux entrent dans la boutique de notre vieux'camarade Vernis, maire de la ville, qui tient commerce de chemises. Un brave homme, laborieux, paisible, père de famille. c Suis-nous jusqu'au commissariat. » Mais laissez-moi au moins le temps » de me préparer. Suis-nous, c'est » l'affaire de cinq minutes. » Ils l'entraînent. Devant le Casino Céfétano, une automobile attend. Ils le poussent dans la voiture. Le malheureux a compris. Il recommande son âme à Dieu. Le soir même, on retrouve son cadavre, couvert d'ecchymoses, attestant que les criminels se sont acharnés à coups de poing sur leur victime avant de tuer. »

Les titres de la troisième journée des Jeux Olympiques

L'Américain JESS OWENS est champion du saut en longueur avec 7 mètres 94 et fait hors concours un bond de 8 mètres 06, battant

L'Américain HARDIN gagne le 400 mètres haies en 52 secondes 4/10. L'Américain WOODRUFF triomphe dans le 800 mètres en 1 min. 52 sec. 4/10. L'Américaine Miss STEPHENS emporte le 100 mètres en 11 secondes 5/10. L'Allemande Mlle MAUERMAYER se classe première au lancement du disque avec 47 mètres 63 (record olympique battu).

(Lire en page 8 l'article de notre envoyé spécial ANDRE REICHEL.)

engagements que le gouvernement de Madrid semble avoir pris à l'égard des autonomistes catalans et des nationalistes basques, que l'Union des Républiques Ibériques, réclamée samedi dernier par le parti d'unification marxiste, qui est vue avec sympathie par la Généralité catalane, soit réalisée.

Autour de la visite

du « Deutschland » à Ceuta Au point de vue extérieur, la si- tuation mérite d'être suivie avec tout autant d'attention, car elle intéresse tous les pays méditerranéens. On sait que le « Deutschland », le plus moderne des navires de guerre allemands, a rendu une viiîite officielle au général frmtcc M Ceuta. Ce que l'on ne sait pas, c'est que Radio-Tétouan a affirmé hier après-midi que l'Allemagne aurait annoncé qu'elle considérerait « une agression française contre le gouvernement de Burgos » comme un « casus belli ». Je cite textuellement, car la nouvelle, probablement dénuée de fondement, est néanmoins symptomatique et montre la tension actuelle des esprits. On ne peut pas ne pas songer à une autre visite officielle au Maroc.

Quant à la nouvelle selon laquelle le général Franco aurait promis Ceuta à l'Italie, elle est naturellement démentie. Elle doit être aussi peu fondée que la rumeur selon laquelle le gouvernement de Madrid aurait offert à l'Angleterre une base navale aux Baléares. Néanmoins, il est cer-' tain que l'attitude de l'Italie, qui était extrêmement réservée à l'égard des militaires au début de l'insurrection, s'est modifiée au lendemain du voyage qu'une personnalité espagnole a fait outre-Manche. Il est probable que le secrétaire particulier du ministre des affaires étrangères du gouvernement de Madrid, qui est arrivé à Saint-Jean-de-Luz, sera en mesure de fournir des éclaircissements sur ces points.

Une chose est certaine, c'est que l'ombre du volcan espagnol se profile d'une façon menaçante sur Tés régions environnantes.

Le bombardement

de Saragosse

Nous avions transmis hier la nouvelle du bombardement de la fameuse église del Pilai', à Saragosse. Elle a été confirmée aujourd'hui. Le gouvernement provisoire blanc a envové une protestation officielle à Barcelone. Dans tout l'Aragon, l'émotion est intense. D'importantes cérémonies religieuses se sont déroulées à Saragosse pendan ttoute la journée d'hier. Et les paysans des alentours accourent pour voir l'église miraculeusement sauvée.

Georges Rotvand.

(Suite page 3, colonne 1.)

La vendetta

des « rabassayres »

Le notaire de Puigcerda, un autre jour, a été trouvé mort à quelque distance de la ville. Comme les communistes manifestent la volonté d'abolir la propriété et d'en faire disparaître les traces en brûlant les archives notariales, on avait cru que ce crime était c symbolique ». Mais l'enquête a révélé que l'officier ministériel était tombé sous les coups de « rabassayres » venus d'une autre ville où, jadis, il avait, selon sa charge, appliqué les lois agraires du gouvernement Lerroux. Vendetta d'un nouveau genre. On sait les noms des coupables. Mais que risquent-ils Le crime est impuni. » Les^Catalans

n'y sont pour rien

Mon interlocuteur ne m'avait pas fait une peinture trop sombre de cette ville sous la terreur. Aujourd'hui encore, trois personnalités ont été exécutées et deux prêtres attirés dans un guet-apens ont été fusillés d'une décharge dans le dos. Quant aux, habitants que l'on rencontre dans la rue, leurs visages sont marqués d'un indicible effroi et d'une horreur contrainte.

Louis Chauvet.

(Suite en troisième page)

deux fois le record olympique.

Le maire assiégé deSaint-Zacharie est suspendu

de ses fonctions

pour un mois MARSEILLE, 4 août. (De notre correspondant, par téléphone.) Aujourd'hui, à Saint-Zacharie, M. Lèbre, juge d'instruction, a commis le docteur Béroud pour vérification des déclarations de M. Pierre Mailloux, fils du maire de Saint-Zacharie. Celuici a affirmé que lorsque les agresseurs pénétrèrent dans la maison, il tira un coup de revolver dans la cheminée afin de les effrayer mais il affirma n'avoir à aucun instant tiré sur eux.

Corroborant la déclaration de M. Pierre Mailloux, la trace d'une balle a été relevée près du tablier de la cheminée, et le docteur Béroud va en préciser l'origine. D'autre part, M. Mailloux, maire de Saint-Zacharie, interrogé à son tour après son fils, a affirmé n'avoir pas tiré. M. Mailloux n'en a pas moins été suspendu pour un mois de ses fonctions de' maire par un arrêté pris le 4 août par le préfet du Var. D'autre part, le docteur Turcan a été désigné pour examiner le blessé hospitalisé à Marseille. La gendar- merie continuant son enquête, a gardé à sa disposition deux amis de M. llailloux. Un mandat d'amener a été lancé contre trois autres de ses amis, qui se seraient réfugiés à Marseille. Pour l'instant, aucune arrestation n'a été opérée.

,b,-

M. André Tardieu s'adresse

aux « masses » Demain, sous une couverture blanche et rouge, avec un texte d'un mouvement endiablé, en un format semblable à celui des anciennes Lanternes d'Henri Rochefort, des dizaines de milliers d'une brochure de propagande « Alerte aux Français », prendront le départ sur un signe de M. André Tardieu.

Alto allo C'est bien pour le 6, mon cher président?

Pour le jeudi 6, oui.

Combien de pages ?

̃< Moins de cinquante. Sept chapitres. Soixante-trois paragraphes titrés. Une sorte de catéchisme du combat politique pour le temps présent. Le prix vingt sous.

Votre but ?

Voyez les bonnes feuilles, je vous les livre en privilège.

Je les ai en mains, ces bonnes feuilles. Chaque chapitre est en style direct « Vous n'êtes pas souverains », « Vous n'êtes pas libres », « Voulez-vous que cela change e, etc. Le début ? « La France, depuis les élections d'avril 1936, est ou joyeuse, ou mécontente. Dans les deux cas, elle est inquiète. Ce petit livre ne cherche à plaire ni aux joyeux ni aux mécontents. Sa seule ambition est d'éclairer les inquiets. Et, tout de suite, je pose le problème Le trouble français ». La conclusion ? c Notre démocratie, à force d'infliger des démentis aux idées dont elle se réclame, a fini par tuer ces idées. Hier, les tireurs de ficelles, embusqués dans les comités radicaux et les loges maçonniques, menaient le pays, en occupant les places. Aujourd'hui, les tireurs de ficelles, fortifiés dans les syndicats et les cellules, mènent le pays en occupant les usines. Hier, la loi était imposée à quarante millions de Français par des majorités parlementaires qui représentaient moins de trois millions de citoyens, soit 7 0/0 de la nation. Demain, la loi sera imposée à quarante millions de Français par des majorités parlementaires qui obéirorit aux consignes de deux millions de syndiqués, soit 5 0/0 de la nations. » Notre régime constitutionnel ?. Notre régime constitutionnel néant. Notre régime électoral dérision. Notre régime parlementaire usurpation. Notre régime administratif anarchie. Notre régime social iniquité. Notre régime intellectuel et moral: matérialisme. Le régime n'a su ni créer l'autorité ni défendre la liberté.

Alors, les principes, les fameux c principes » sous lesquels nous vivons? Des principes morts. Et, je vous le dis sans confidence, pour que ces principes s'écroulent et tombent si vite, il fallait, ayant été trahis d'abord, qu'ils fussent morts depuis longtemps. Gaëtan Sanvoisin.

LE BAROMETRE BOURSIER

LONDRES bien disposé. BRUXELLES raffermi. NEW-YORK irrégulier. 11

Livre 76,14 contre 76,07.

Dollar 15,1775 contre 15,165.

Lire en page 6 « LE FIGARO

ECONOMIQUE ET FINANCIER >

Le procès de Nice

MARY DUGGAN MEURTRIERE DE SON MARI EST ACQUITTÉE PAR LE JURY Mary Duggan, accusée du meutre de son mari, a comparu hier devant la Cour d'assises des Alpes-Maritimes. Elle a été acquittée.

Le drame conjugal qu'on vient de juger à la Cour d'assises de Nice ressemble d'ailleurs à une affaire criminelle que connut, il y a quelques années, le jury de Londres. Une Française au passé quelque peu aventureux avait épousé un riche Egyptien nommé Famy bey. Sa femme le tua d'un coup de revolver. Elle plaida qu'il avait des mœurs répugnantes et qu'elle avait agi en état de" légitime défense. Elle fut acquittée. L'aventure de Mary Duggan y ressemble beaucoup. Cette Anglaise, qui a aujourd'hui 50 ans, avait épousé il y a quelque vingt ans un riche Syrien, Khalil Kemeld, ancien représentant à Beyrouth d'une marque de whisky. Ils s'étaient connus en Angleterre. Ces mariages entre étrangers de races très différentes ne semblent pas, d'ordinaire, procurer le bonheur.

On vécut pourtant, et la vie passa. Une fille naquit. Sans doute fut-elle témoin de tristes scènes, car lorsqu'elle eut vingt ans, après avoir conquis ses diplômes à Cambridge, elle se fit religieuse. Ses parents s'étaient retirés en Provence dans ce joli petit village de Vence que connaissent si bien les peintres, où Khalil Kemeld avait acheté une villa. L'an dernier, il fit un testament instituant sa femme légataire universelle.

Les voisins avaient remarqué cette Anglaise qui semblait triste et lasse et se promenait toujours seule. Or un jour, elle tua son mari endormi de deux balles de revolver et, voulant à son tour se tuer, elle se tira un coup de. pistolet à la tempe. Elle survécut. Quand on l'arrêta, elle prétendit qu'elle avait tué son mari à cause de ses mœurs et qu'elle avait voulu mourir ensuite.

· Georges Claretie.

(Suite page 4, colonne 6.)

LES GARDES MOBILES AUX CHAMPS-ELYSEES Les « Amis » de l'Avenue estiment trop voyant

ce déploiement de forces (Lire en 'page 3 l'article d'Henri Charliat.)

Vers la Côte d'Azur dans le train de plaisir du Front populaire

(De notre envoyé spécial 1

Oubliée la politique se s Nice, 4 août. D'abord il me faut d rendre hommage à mes compagnons du «spécial de 16 h. 45», premier il convoi populaire dirigé sur Nice et la d Côte d'Azur. A tous, au chauffeur de u taxi qui n'avait jamais dépassé Ram- SI bouillet, comme aux deux employés e d'assurances, à l'infirmière comme au 1( fraiseur, à sa femme et à son petit l' jeune homme. Les seize heures que p nous avons passées côte à côte sur les rudes banquettes du train de plai- é sir m'ont révélé leur bon sens, leur g cordialité et leur gentillesse. Ils ont c partagé avec moi leur bonne humeur, s leur patience et leur ravitaillement, n Dès la grande banlieue ils ont vécu leur rêve et je leur sais gré de l'avoir, e pour la plupart, mené jusqu'au bout sans drapeau rouge, sans hymnes hai- neux, sans poings levés. r Dût en souffrir le camarade Virgile Barel, le train du Front populaire a déserté la lutte de classes. Mais personne, à vrai dire, ne semblait soup- d çonner avant Nice l'existence du ca- a marade Virgile Barel, député com- F muniste des Alpes-Maritimes. Igno- i, rons-le donc aussi pour la minute. l Donc, les douze wagons étaient s combles hier soir au départ de la gare de Lyon. Foule sobrement mais e correctement vêtue. Quelques cravates rouges, quelques pochettes écar- g lates, quelques églantines noyées dans la masse des complets bien brossés, au c gilet boutonné strictement sur le col c de celluloïd. Les dames aussi avaient fait vers l'élégance un effort louable ̃ et souvent heureux. Il y avait des n bérets et des chapeaux fleuris, et des n chapeaux emplumés, des tours de cou c frisés au petit fer et des fourrures n attendrissantes. Mais aussi des effets e de sport, des knickers, des chandails de grosse laine dont le propriétaire portait ses inititiales largement tricotées sur le coeur. =

A l'ordinaire attirail des trains de plaisir, à l'amoncellement des sacs, des valises, des éprouvettes, des cartons gonflés de veau froid et de poulet n rôti, s'ajoutaient dans les filets de a nombreuses toiles de tente et un abondant matériel de campement. Deux jeunes gens avaient même casé sous a la banquette une périssoire extraplate et ultra-chavirable. s

Découverte de la France M Jusqu'à Melun on a bien un peu parlé politique, réformes sociales et solidarité prolétarienne. Mais à Me- lun, à ce que j'ai appris, commence n la « vraie campagne ». Dès lors, il ne fut plus question de l'Espagne et de u

AVANT LA VISITE du docteur Schacht à Paris

T 1

CONVERSATIONS D E COURTOISIE Poursuivant, à bonne vitesse, sa tournée des gouverneurs, M. Labeyrie est déjà en Hollande que l'on commente encore son passage à Berlin. La presse allemande est ravie. M. Schacht annonce une prochaine visite à Paris. Ce sont des résultats appréciables. D'une manière plus générale, toute conversation internationale est certainement digne d'intérêt quand on se parle, on apprend à mieux se connaître et, pendant ce temps, on ne se bat pas. Dans l'état présent de l'Europe, l'avantage n'est pas douteux.

Quant aux conséquences techniques de tels entretiens, il serait prudent de ne pas s'en former des images trop belles. M. Schacht, qui est habile, ne manque pas une occasion de condamner avec amertume sa propre politique. A entendre le président de la Reichsbank, on a peine à ne pas pleurer sur le sort injuste qui est imposé à la pauvre Allemagne. S'il ne tenait qu'à elle, la collaboration pacifique des peuples recommencerait tout de suite, pour peu que lui soient accordés, comme premier encouragement, des crédits de quelque importance, les meilleures de ses anciennes colonies et divers autres avantages indéterminés, son concours est acquis d'avance à cette grande oeuvre. En attendant, sous un régime d'autarchie, de troc, de dumping déloyal, le réarmement continue, au rythme que l'on sait et ce n'est pas assez de dire que l'Allemagne s'y ruine elle mène par contre-coup à la banqueroute tous les Etats, sans exception, qui, pour le salut de leur existence, doivent se protéger contre elle.

La malice est un peu grosse. Le docteur Schacht n'a pourtant aucune raison de la renouveler. Ce n'est pas autrement qu'il a fini par escamoter les Réparations. Quémandeur pepétuel, il viendra donc produire a Paris quelques-unes de ses réclamations. Pourquoi pas Ce qu'on ne voit pas bien, c'est ce,qu'il pourrait offrir en contre-partie.

Le système économique et monétaire de l'Allemagne est subordonné totalement à sa politique générale. Instrument passif de cette entreprise, le docteur Schacht en annoncera-t-il le renversement? Ce serait un miracle inouï. En l'espérant, sans y croire, on n'attachera pas plus d'importance qu'il ne convient aux conversations engagées elles sont du type sala-

malecs.

F.-F.- Legueu.

1 GEORGES RAVON.)

sa révolution, et l'on discuta pêche, excursions, tourisme. On appréciait d'un œil faussement expert la première des récoltes, on regrettait que l'on n'eût pas achevé la seconde tour de la cathédrale de Sens, si belle sur un fond de nuages tumultueux, on se sentait pris par l'orgueil du terroir et. pour un peu, on aurait présenté les armes aux vignobles fameux dont les petites gares nous jetaient les noms par brusques éclairs.

Près de Dijon, quelques ruisseaux étaient sortis de leur lit, et l'on plaignait le sort des paysans. Dans un compartiment voisin, une voix, une seule, un peu humide, essaya l'Internationale. Un vieil homme se leva Mais non, mon petit, çà va. On est en vacances, à présent

Alors ce furent Le plus beau tango du monde, II pleut sur la route et les refrains à boire.

Vive la mer!

A boire Hélas on en manquait d'à-boire! On avait oublié d'accrocher au train le moindre wagon-bar et le Front populaire, si l'on peut dire, avait le gosier sec. A Laroche, à Dijon, à Lyon, dans toutes les stations où l'on stoppait et Dieu sait s'il y en avait c'était la razzia des canettes de bière et de limonade.

On salua le Pulmann au passage, gentiment, d'égal à égal.,

Puis on s'installa pour la nuit. Beaucoup de voyageurs pliant soigneusement leurs vêtement passèrent leur « bleu » de travail. Les têtes roulèrent sur les épaules les plus proches, on mit l'électricité en veilleuse et l'on chercha le sommeil. Seulement, la pre^ mière nuit des premières vacances, il est bien malaisé de dormir

Georges Ravon.

(Suite en troisième page)

LE TEMPS PROBABLE

Région parisienne. Temps' assez beau, nuageux avec belles éclaircies. Vent ouest à sud-ouest faible.

Température eu hausse. Maximum S'-S". Visibilité bonne.

Manche. Temps assez beau, nuageux avec belles éclaircies. Vent ouest modéré. Mer peu agitée.

Sud-Ouest. Amélioration eiel mmg-eux, rares éclnircies. Vent nord-est modéré. Température en hausse laible. Mer peu agitée.

Sud-Est. Beau temps, peu nuageux. Mistral faiblissant. Température stationnaire.

Mer agitée.

Alpes, Pyrénées. Assez beau temps dans le Nord. avec "très rares ondées locales, beau dàlis le Sud. Température en hausse faible.

(Voir l'évolution générale el la carte du temps 'à la page des Sjwrts.)


Les Echos

La station du L'inspecteur

:< père » Bienvenue général Bienvenue,

auteur des plans' du Métropolitain, et qui vient de mourir à quatrevingt-cinq ans, était une figure parisienne éminemment sympathique. En 1900, lorsque commença à fonctionner la ligne de métro VincennesPorte Maillot, on voyait chaque soir, près de la station de l'Etoile, s'asseoir un quinquagénaire solitaire et attentif. Il ne perdait pa> de vue les gens qui. descendaient l'escalier pour emprunter la ranïe souterraine, nouvelle alors. « Un policier », pensaient certains, « un maniaque », disaient d'autres, car on avait. fini par 'repérer le curieux. Or, c'était M. Bienvenue, le « père du Métro », à qui l'on avait objecté que les Parisiens ne consentiraient jamais à circuler dans les entrailles du sol, et qui triomphait de la déroute de ses contradicteurs.

Au Luxembourg.

M. Delmas, qui dispose à son gré de .500.000 hommes, a menacé le ̃Sénat, « pour une première leçon », de faire défiler ses troupes dans les jardins du Luxembourg.

Les jardins du Luxembourg ne sont pas faits, certes, pour de pareilles parades. Leur destin est dans le repos. Hier, par exemple, un millier de personnes s'y trouvaient réunies, sur la terrasse de l'est, mais c'était, pour écouter, recueillies, la musique de la garde municipale, qui, sous la baguette de M. Pierre Dupont, jouait, avec sa maîtrise habituelle, Prélude et Fugue de Bach, l'ouverture de Prométhée enchaîné de M. Emmanuel, Les Pins de Rome, de Respighi, etc. Les sénateurs, de leurs ̃fenêtres ouvertes, pouvaient entendre ce beau concert, tout en admirant leurs parterres de fuchsias et de géraniums.

La paix régnait. Il est à souhaiter que les 500.000 soldats de M. Delmas ne la troublent pas.

L'oiseau rare. °

Notre collaborateur Guermantes parlait dernièrement, sur la foi d'une communication, du merle blanc qui a élu domicile dans le petit square de la Chapelle expiatoire. Nous avons aperçu hier, à cet endroit, l'oiseau rare. C'est bien un merle, d'assez forte taille, vif, bien portant son plumage est blanc, légèrement teinté de gris par places. Chaque jour, le merle blanc a son cercle de curieux, et plusieurs fois déjà on l'a photographié.

A ce propos un de nos lecteurs nous a fait savoir qu'il croyait connaître l'origine du merle blanc de la Chapelle expiatoire. Ce serait le descendant d'un merle blanc offert à Félix Faure le président de la République le fit remettre en liberté dans les jardins de l'Elysée. Liberté dont l'oiseau profita pour perpétuer sa blancheur.

Le Masque de Fer.

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QUEL SOUCI

est épargné à une maîtresse de maison en confiant à l'hôtel de Crillon, dans un cadre unique, l'organisation de ses réceptions, thés,-cocktails-parties, lun:ches, dîners du plus simple au plus somptueux.

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A travers h musiqûe'~

Un concert consacré à l'Italie. Le Couronnement de Popée, à Radio-Paris.

J'ai prêté, cette semaine, une attention soignée aux diverses manifestations musicales des centres de la T. S. F. Je rends un hommage de satisfaction aux initiatives du Poste Radio-Paris Il serait injuste, en effet, de ne pas distribuer des félicitations à M. Jacques de la Presle qui inscrivit aux récents programmes, parmi des' œuvres consacrées à l'Italie, la presque intégralité du Couronnement de Popée de Monteverdi et de ne pas avouer à M. Eugène Bigot qu'il fut, pour révéler ces œuvres au public sans-filiste, un chef d'orchestre d'une. ferveur communicative. Ainsi donc, de temps à autre, parmi les bouquets fanés de la musique « PassePartout » s'épanouissent les fleurs d'auditions rares. telles que Boris Goudounou, dans sa version originale, la Forêt Bleue du subtil compositeur L,ouis Aubert, Roland du maître Henri Rabaud, Riquet à la Houpe du magnifique musicien Georges Hue, autant d'ouvrages .lyriques injustement abandonnes au répertoire du théâtre.

Il était assez curieux de noter, au cours de cette séance de musique transalpine, à côté de la Symphonie Italienne de Mendelssohn, tissée dans une matière sonore d'une surprenante légèreté,, et des Impressions d'Italie si phosphorescentes de Gustave Charpentier, à quel point le Couronnement de Popée le plus beau trésor ancien s'éclairait d'un lyrisme dramatique fait de contrastes shakespeariens, allant du comique aux cimes tragiques ·

On ne connaissait du dernier opéra de Monteverdi que des fragments exécutés jadis par Vincent d'Indy à la Scola Cantorum et montés si je ne m'abuse au Théâtre des Arts. Le Couronnement de Popée, par son style incisif, ses Airs expressifs, ses ensembles vocaux dépasse la grandeur d'Orfeo qui, compte déjà comme chef-d'œuvre du drame lyrique ancien Ici, dans l'histoire de Néron qui répudie Octavie pour épouser Popée, dans de vastes tableaux où Stneque, Pétrone, Lucain et des divinités mythologiques apparaissaient dans la somptueuse mise en scène des grands opéras d'époque décadente, Monteverdi se manifeste dans toute sa noblesse d'inspiration i Même dans les tragédies lyriques de Gluck,- peu d'airs atteignent au pathétisme de la Complainte d'Octavie « Non je ne puis sécher mes larmes (remarquablement chanté d'ailleurs par Mme Cernay). Le style en est altier, autant que la douleur en est saisissante. Voici des œuvres fortes, susceptibles d'entraîner les masses vers un goût meilleur de la musique, et qui donnent à la T. S. F. ta mission éducative. A travers la baguette de M. -iagêne Bigot' souffle l'esprit des œuvres qu'il anime. Et celles qu'il se plaît à faire :yivxe sont toujours empreintes d'émotion, à laquelle s'ajoute sa propre émotion de grand artiste.

̃ Vé- Couronnement de Popée rut monté avec un ensemble instrumental vocal et choral parfait/Maïs pourquoi les choeurs de Félix Reugel si bien stylés ne sont-ils pas complètement attachés à l'Institut national d'émission radiophonique ? '?

M. le ministre Robert Jardillier, si expert dans l'art de diriger des chœurs, jugera personnellement comment il est utile pour l'art d'apprécier les efforts du musicien cultivé qu\>:t F 'lix -̃gel. Stan Golestan.

La Journée L* Flamme du Souvenir

.A..13. Il- -3,0. ii J'Arc- de- Trtpmpne L'Entente, "1 1T' et 3i7« R. I.

Expositions

Au Musée dos Arts drcuriitilS. l'in: (If Rivoli, 10; La Vigne et ie Vin dan» l'Art. •- Au. Petit Palais Gros et ses clives.

LA VIE FÉMININE ET "MONDAINE

AU JOURO'H U |

1

Deuils. 9 heures Obsèques de M. Masson de La Sauzaye (Notre-Dame de Lourdes, 28, rue Pelleport).

1 heures Obsèques de M. Louis Blériot (Saint-Louis des Invalides).

COURS

En quittant Sandringham, S. M. la Reine Mary doit se rendre auprès de S. A. la Princesse Royale, comtesse de Harewood, sa fille, à Harewood House. S. M. la Reine Marie de Roumanie, venant d'Angleterre et se rendant à Bucarest, est passée hier en gare de Lille. Elle a reçu dans son wagon spécial M. Caries, préfet du Nord; M.Marcovici-Cleja, consul de Roumanie, et M. Wacrenier, chancelier du consulat. S. A. R. le Grand-Voëvode d'Alba Julia, Prince héritier de Roumanie, venant du palais royal de Sinaïa, est arrivé à l'île de Brioni, dans l'Adriatique, auprès de sa mère, S. A. R. la Princesse Hélène, et y restera un mois.

S.A.R. la Princesse ÎAlice, belle-sœur de S. M. la Reine Mary d'Angleterre, villégiature en ce moment dans la région de Tours et est l'hôtesse, au château du Mortier, à Monnaie, du général et de la, vicomtesse de La Panouse.

Le Princesse .a visité la ville et le château de Chinon, où elle fut reçue par le sous-préfet, M. Pajès, et l'abbaye de Fontevrault.

S. A. le maharajah de Mayurbhanj est arrivé à Paris avec LL AA. la maharanée, le prince et la princesse Bhanwor Jai. Venant de Zurich, ils vont passer une semaine à Paris, au George-V.

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A L'ELYSEE /̃"•

Le président de la République a reçu, hier après-midi, miss Perkins, ministre du travail des Etats-Unis, accompagnée de S. Exc. l'ambassadeur des Etats-Unis à Paris.

M. Albert Lebrun a reçu également M. Maurice Martin du Gard, directeur des Nouvelles littéraires.

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DANS LES AMBASSADES

Sur la demande du général Weygand et du colonel Fabry, S. Exc. le comte Clauzel, ambassadeur de France ai Berne, a constitué, sous sa présidence, un comité qui, avec le concours des associations d'anciens combattants en Suisse, réunira des souscriptions pour le monument du maréchal Foch et du maréchal Joffre.

Mme Suad Davaz, femme de S. Exe. l'ambassadeur de Turquie à Paris, accompagnée de Mlles Suad Davaz, 1 est partie pour Biarritz, où elle passera 1 l'été. j a t

DANS LE MONDE

La comtesse Gastormde La Roche- foucauld, de retour de Vittel, fait un séjour au George-V avant de se rendre i en Bretagne. Elle ira ensuite à Deau- .( ville. r Le général John Pershing a quitté 1 Paris pour aller faire une cure à Vittel. '<̃ Il reviendra à la fin du mois. I

A Cowes, de nombreux yachts sont amarrés dans le port. Par le temps gris et humide qui y règne, de nombreux! 1 yachtmén et:yàchtwomen se "rendent au Royal Yacht Sqùâdrôh, parmi lesquels} ̃' se trouvent 1 Duc de Sutherland, lord Brecknock, lord 1 et lady Stavordale, M. L. Amery, M. John J Gretten, lady Cynthia Colville,, M. David Col-.ville, lady Alexander, lord et lady Camrose, lady Fairhaven, lady Portman douairière, ] lady Joan Colville, etc.

M. Ensel Ford, fils de M. Henry i Ford, accompagné de sa femme, Mme ] Ensel Ford, et de ses fils, est en ce ( moment à Baden-Baden, d'où ils se reiK dront à Munich. < M. et Mme Benjamin Guinness ont < donné, avant-hier, un élégant déjeuner i en leur haras de Piencourt, près de Deauville. Parmi les invités

Prince et princesse Orsini, Mrs Sylvia Curtis, Mrs Ralph Beaver Sti-assburger, Hon. et Mrs Freddie Crepp, etc.

La veille, M. et Mme Guinness rece- vaient à dîner S. A. I. l'Archiduc François-Joseph, ba- ronne Kahler, Mrs Curtis, capitaine et Mme Daniel Sickles, M. Giovanni Stagni, etc.

CERCLES

Au Cercle Interallié vient d'avoir lieu le déjeuner offert par la Compagnie générale transatlantique, présidé par le sous-secrétaire d'Etat à la marine marchande, en l'honneur du commandant Pugnet, qui vient de quitter le commandement de la Normandie.

Le capitaine de frégate Schœmaker, attaché naval des Etats-Unis, représentant l'ambassadeur des Etats-Unis; le vice-amiral Durand-Viel, chef de l'étatmajor général au ministère de la marine, assistaient à ce déjeuner.

Le gouverneur général Olivier, président de la Compagnie, a prononcé une allocution à laquelle le commandant Pugnet a répondu avec émotion. NAISSANCES

M. et Mme Pierre du Payrat font part de la naissance de leur fille Eveline. Paris, 26 juillet.

.JfII

FIANÇAILLES

Nous apprenons les fiançailles de Mlle de Longevialle, fille du comte de Longevialle et de la comtesse, née de Barbarin, avec le comte Gonzague de Chambost de Lépin, lieutenant au 81° d'infanterie, fils du comte de Chambost de Lépin, décédé, et de la comtesse, née de Brosse.

Nous apprenons les fiançailles de Mlle Odette Périnne avec M. Yves Puget.

«35

MARIAGES

S. Exe. Mgr Richard, évêque auxiliaire de Versailles, a béni, lundi, en la cathédrale Saint-Louis de Versailles, en présence d'une élégante assistance, le mariage de Mlle Geneviève Salvy, fille de Mme Georges-Henry Salvy et petitefille de Mme Pierre de Nolhac, avec M Paul Martelly, avocat à Grasse, fils de Mme Martelly et petit-fils de M. Mau- I rice Martelly, avocat près la cour d'appel d'Aix-en-Provence.

Les témoins étaient, pour le marie M de Saint-Ferréol, avocat à la cour d'Aix, et le lieutenant aviateur Pierre

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LES avis concernant le»

Ë j naissances, fiançailles, | mariages (avec on sans | I photographie), deuils, etc. jj I ront reçus 14, Rond-Point des

1 Champs-Elysées (Elys. 98-3J f H à »S-:îS) et a l'Office spécial" |

1 île l»ii!)licilé, ï«. boulevard des

|=- (tillivns. Tél.: Kiutielieu OU-31 s]

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NOTRE CONCOURS PHOTOGRAPHIQUE 1936

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1. «Les passants à Soneida, au Djebel Druse. Instantané pris par le vicomte Guy de la Grandière, Paris (classe D) 2. « Vieilles Bretonnes ». Envoi de M. Denis Morvan, Brest (classe D) 3. « Quatre amis». Photographie adressée par M. Georges Guyot, Le Cannet (Alpes-Maritimes) (classe A). (Le règlement de notre concours sera adressé à toute personne qui nous en fera la demande.)

(iiiiiililiiititiiiiiimmmiiiiiiiiuinntiiiUMlHiimuiimiMMMitiiiii Martelly, son cousin pour la mariée M. Ch. Mathivon, avocat à la cour de Riom, et M. Henri de Nolhac, chevalier de la Légion d'honneur, ses oncles. La mariée portait une très belle robe de crêpe mat, voile de tulle, bordé de haut point d'Angleterre.

Le mariage civil, qui avait eu lieu l'avant-veille à la mairie de Versailles, était présidé par M. Batillat, adjoint au maire, qui rappela, en termes émouvants, le souvenir de. î'éminent académicien, animateur de Versailles, Pierre de Nolhac, grand-père de la mariée. Le mariage de Mlle Suzanne Duvernet avec M. Pierre Berthet a été célébré hier, en la chapelle paroissiale de l'église Sàint-Honoré d'Eylâù. v 'Les témoins étaient," pour la mariée: M. A. Demaison et M. Primot pour le marié le commandant Soisson et M. Bizot.

On annonce le mariage de M. Léon Rey, directeur de la mission archéologique française en Albanie, chevalier de la Légion d'honneur, fils de M. Gabriel Rey, notaire à Paris, décédé, et de madame, née De Longueil, avec Mlle Arlette Peignot, fille de M. Etienne Peignot, conseiller à la cour de cassation, officier de la Légion d'honneur, et de madame, née Dubois. En raison d'un deuil récent, la bénédiction nuptiale leur a été donnée dans la plus stricte intimité, en l'église d'Hermonville (Marne). Cet avis tient lieu de faire-part.

1 Le mercredi 12 août sera béni, en la chapelle du château de Fabrègues (Aups-Var) et dans l'intimité, par suite d'un deuil récent, le mariage de Mlle Ghislaine de Fabry-Fabrègues, fille du lieutenant-colonel de Fabry-Fabrègues et de la marquise, née Guioth, avec M. Henri Pavin de Lafarge, sénateur de: l'Ardèche, fils de M. Auguste Pavin de Lafarge et de madame, née Roux de Bézieux, décédés.

̃•̃ ̃ ••

INFORMATIONS Le président fédéral de l'Autriche,; M. Miklas, a conféré à Mme Jeanne Octaye-Homberg la croix de l'ordre du: Mérite autrichien en reconnaissance des services signalés qu'elle a rendus au, rapprochement culturel franco-autri-, chien en sa qualité de présidente fondatrice de la Société d'études mozartiennes de Paris.

D'autre part, on a vu. dans la promotions de la Légion d'honneur publiée.

,iii, ni, ,iu ,,i, mi, ni. riniiii ̃̃̃muiiiMiiMiniiimiiiiiimiii iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimimi i iiiiiiiiiiiiiiiliimniiiiiimiiiHiitiiiiiiuiimi iinnn LA SA, I S O 3ST IHI O IR, S FAl-KXS

VICHY

M. Rousselier, conseiller d'Etat, président du Centre d'expansion de tourisme et de thermalisme, est arrivé à Vichy.

Parmi les personnalités qui font actuellement leur cure, nous citerons Le sénateur Edoardo Maragliano, directeur' de l'Institut Maragliano, président de la Société italienne de médecine; M. Nicolas^ Saveanu, président de la Chambre des députés de Roumanie, et Mme Saveanu; le professeur Noureddine Ali Berkol, doyen de la Faculté de médecine de Stamboul; M. Crittin, député du Conseil national suisse; S. Exe. Mgr .lissier, évêque de Chàlons; le duc de Fezensac, vice-président de la Société des Steeple-Chases de France; lu comtesse de Béhaguc, M. Gustave Perreau, sénateur de la Charente-Inférieure; S. Exe. M. Clincliant, ambassadeur de France; le gouverneur général Marcel Olivier, le comte A. de l?els, Mme de Fleuriau, M. Nicolle, ancien ministre de la santé publique; Mme Achille Fould, sir' William et lady Coxen, etc.

Parmi les .nombreux écrivains: MM. Paul Rival et Serge de CUessin. Sont encore ou ont été les hôtes de Vichy

Prince Wladimir Scherbatow, marquis et marquise Compans de Brichamteau, baronne Davillier, baron et baronne de Nexon, baron et baronne Limnander de Nieuwenhove, comte Gaston de Dampierre, vicomtesse de Montlivault, marquise de Moussac, comtesse de Villeneuve-Bargemon, comte de lierautem, comte et comtesse de Maillé, comte et comtesse Jean de Miramon, vicomtesse de Vaulchier, général Bloch, attaché au ministère de la guerre; M. de Mello de Magalhaes, Hon. Anton Chaplin, général et Mme Demange, Mme Darcy, M. et Mme Petiet de Rochemont, général et Mme Gluck, M. et Mrs Knight, etc. n

TROUVILLE

La nouvelle piscine d'eau de mer, sur la plage, qui permet par tous les temps de se. baigner, est particulièrement' ap-

précité. ̃'

T 'L" 1~ ',1"J. n,.

À gauche Mlle Suzanne Duvernet, dont le mariage avec M. Pierre Berthet a été célébré hier en la chapelle de Saint-Honoré d'Eylau. • (Studio Uqrys.) A droite Mlle Elizabeth Gouget, dont le mariage avec M. Jacques Bruneau de la Salle vient d'être célébré en l'église Saint-Jean de ̃ ̃•. ̃̃ Çaen.

(Studio de France et Phot

Paris-France.)

A gauche Mil*- Annick Fournier Le Ray, dont le mariage avec M. Laurent de Robillard vient. d'être béni en l'église Saint-Louis de Lorient. A droite Mlle Marie-Elisabeth Faucher, dont le mariage avec M. Guy Dubreuil vient d'être célébré en l'église Saint-Nicolas des Champs. (Stmlin Paris-France et Studio de France.)

1er août par le grand bal de la Marine, dans les salons du Troiivillc Beach Casino, sous la présidence du vice-amiral Guépratte. ,*•

Une société étégant«,se réunit il l'Hôtel des Roches Noires. Citons parmi les personnalités rencontrées ces jours derniers

Le vice-amiral et Mme Guépratte, baron et baronne de Grandmaison, M. et Mrs Cyril Leslie Green, venus de Londres en avion M. et Mrs C. J. Voorhees, de New-Brunswick Mrs Sally M. Parker, M. et Mrs Clarenee Otter, M. Ch. A. de Gildersleeve, Mme Frank Goldsmith, comte J. de Mailly-Nesle, comte D. d'Anselme, Mme de Billy, M. Kenneth W. Bridges, M. et Mme Raoul Gunsbourg, capitaine et Mme d'Hartoy, M. et Mrs Alexander, M. et Mme T.'Huet, M. et Mme H. Brémond, M. P.-O. Lapié, député de Nancy Mrs Kenneth A. M. Budd, M. et Mme A. E. Baer, etc.

MONTE-CARLO

Pour inaugurer la saison officielle de Monte-Carlo, le Sporting d'été a donné, vendredi soir, son premier gala. Tour à tour très applaudis, les meilleurs numéros ont passé sur la fameuse piste en verre les délicieuses MonteCarlo Girls d'Earl Carroll; Chaz' Chase, l'inimitable; Alberta Mansfield et George Lamar; les tziganes de Dimirie Dimitrijeviche et les deux orchestres de Bêla Bizony et de Glickson, qui, toute la nuit, firent danser sous les, étoiles.'

Un feu d'artifice grandiose, dont les pièces avaient été spécialement préparées pour la fête, fut l'apothéose de ce gala unique.

BAGNOLES DE L'ORNE Les fêtes du 15 août auront cette année comme olou de leur programme une grandiose manifestation nocturne. 1 Sur le thème « Danses, et Lumières », parmi les girandoles multicolores et les feux des projecteurs, les ballets lumineux dessineront leurs reflets dans la nrofondeur des eaux du lac.

hier, que Mme Homberg a été décorée de la croix de chevalier par le ministre de l'éducation nationale.

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DEUILS

Les obsèques du marquis de Brissac ont été célébrées avant-hier, en l'église de Brissac, en présence d'une assistance nombreuse et douloureusement émue.

Le deuil' était représenté par le duc de' Brissac, père du défunt; le comte de Cossé-Brissac, son frère; le vicomte de Luppé, le prince Charles d'Arenberg, le prince Armand d'Arenberg, le baron Jean de L'Espée, le baron Roland de t'Espée, .ses. 'beaux.- frères' \ç:'Â\ic ;dè e Lesparre, le marquis de Crussol,' le duc de Luynes, le comte de Beaumont, fe comte du Bourg de Bozas.le comte de Sesmaisons, le vicomte de Trédern, le baron de Champrel, le comte de Vogüé, le comte de Baint-Victor, ses cousins germains; le comte René de Cossé-Brissac, son oncle' à la mode de Bretagne le comte Charles de Cossé-Brissac, le lieutenant vicomte de Chézelles, ses cousins issus de germain. Du côté des dames, par S. A. S. la princesse d'Arenberg, sa belle-mère; la vicomtesse de Luppé, sa soeur; la comtesse de CosséBrissac, sa belle-sœur; la duchesse de Luynes, née d'Uzès; la vicomtesse de Trédern, la duchesse de Lesparre, ses tantes; la comtesse Gaston de La Rochefoucauld, la comtesse de Vaulserre, la comtesse du Bourg de Bozas, Mlle de Luynes, la duchesse de Luynes, la baronne de Champrel, Mlle de Trédern, la comtesse de Saint-Victor, la comtesse Terray, ses cousines germaines; la princesse M.-A. Galitzine, la marquise de i Laigle, ses tantes à la mode.de Bretagne; la vicomtesse de Chézelles, sa cousine issue de germain.

L'inhumation a eu lieu dans le mausolée du parc, sépulture de famille. -,De Bayonne nous apprenons 1e décès du commandant Bois-Viel, chevalier. de la Légion d'honneur. De la part des familles Bois-Viel, Jean Personnaz, Guy de La Morinerie, Molinié, Avril et de Lamaire.

On annonce la mort de M. Roguet, industriel. De la part de Mme Roguet, du R. P. Roguet, Dominicain; du docteur et Mme Baize. Le service a eu lieu dans la plus stricte intimité. Cet avis tient lieu de faire-part.

Les obsèques de M. Maurice Duverdy, avocat à la cour d'appel de

L'embrasement des façades, les cas- 1 cades étincelantes constitueront, sur I l'écran des sombres frondaisons, un spectacle féerique.

CABOURG

A Cabourg, où la saison est brillante, nous avons remarqué

Marquis et marquise de Talamo, comte de Noailles, comtesse de Choppy, M. et Mme d'Arrigny; Mme Weiller, M. François de Beaumarchais, Mme Kyriakoff, M. et Mme Bernheim, comte et comtesse de Obidos, M. et Mrs Ramon Penn, colonel Labaurie, marquis et marquise de Pins, M. et Mme G. de Latour, comte de Gestos, vicomte et vicomtesse de Leseleuc, M. et Mme Martin, M. et Mme Renault, M. de Jouvenel, M. et Mme Breton-Duquesnay, Mme Schneider, M. Maurice Peuch, comtesse de Chelminsky, Mme Rubel, comte Costa de Beauregard, Mme V. de Charbonnière, M. et Mme Hasle, M. et Mme de Rust, etc..

Samedi dernier a eu lieu pour la première fois sur la côte normande, au restaurant du Grand Hôtel, un dîner de gala sous le patronage des « Chevaliers du Tastevin de Nuits-Saint-Georges », avec le concours de la chorale des dix chanteurs Les Cadets de Bourgogne ». Les grands crus de Bourgogne furent dégustés avec dévotion. La chorale des Cadets obtint un succès mérité.

Guy Berry, vedette des disques Pathé; Helen et Régis, du Casino de Paris; les Saad Giris, de l'Alhambra de Londres, reçurent un accueil chaleureux. ROYAN PONTAILLAC Le 7 août, sur l'esplanade de Pontaillac, aura lieu le concours d'élégance féminine en automobile sous la présidence du comte Espierre.

Le 8 août commenceront au Garden Tennis les épreuves du tournoi, pour lequel sont engagés Mme Mathieu, Mlle Pannetier, Mme Michel Bernard, MM. Journu, Glasser, Georgi, Lecointre, Samazeuilh.

Paris, membre du Conseil de la caisse des victimes du devoir, ont eu lieu en présence d'une très nombreuse foule, émue et respectueuse, réunie à l'église Saint-Nicolas, à Maisons-Laffitte, pour rendre un dernier hommage à l'homme de bien qui fut si longtemps maire de cette historique petite ville de la grande banlieue parisienne et où il habitait depuis son enfance.

Les obsèques de M. Fulgence Bienvenüe, inspecteur général des ponts et chaussées, grand-croix de la Légion d'honneur, seront célébrées en l'église Saint-Ferdinand des Ternes, le vendredi 7 août, à dix heures trente.

L'inhumation aura lieu au cimetière du Père-Lachaise.

On se réunira à l'église. Prière de n'apporter ni fleurs ni couronnes. Nous apprenons la mort de M. Charles Gabet, ingénieur civil des Mines, président de la chambre syndicale des fabricants de glucose, chevalier de la Légion d'honneur. Ses obsèques auront lieu demain jeudi 6 août, à onze heures, en l'église Saint-Honoré d'Eylau, où l'on se réunira. Le présent avis tient lieu d'invitation.

Mme Gustave Gompel, M. et Mme Robert Gompel, le capitaine et Mme Raymond Th. Tissier, Mme Gaston Alexandre, M. et Mme Pierre JamesWeill, M. Pierre Gompel et M. Didier Gompel, Mme Thérèse Dreyfus, Mlle Catherine Dreyfus, MM. Philippe et Rémy Dreyfus et les familles Richard Bloch, Sylvain Lévi, Raoul Bloch remercient leurs amis des fleurs et des pensées de sympathie consolante qu'ils ont envoyées à l'occasion de la mort de M. Gustave Gompel.

On annonce la mort v

De Mme Pierre Hecquet, née de Lïepvre, à Dunkerque; de M. Emile Girardot, à Orléans de M. René Masson de La Sauzaye, à Paris; de M. Jules Lavoix-Cardon, à Douai; de Mme Sigismond Eisenbach, née Fisehgrund, à Paris; de M. Richard Loëb, à Paris; de Mme G. Bloch, à Rouen; de Mme Léon

Borach, à Paris.

Borach, à Paris. Valfleury.

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I1 Le duc de Graftotf ± trouve la mort dans la course automobile de Limerick

Londres, 4 août. Le duc de Grafton, grièvement blessé au cours de la course d'automobiles de Limerick, à laquelle il prenait part, est mort ce matin. Il n'était âgé que de 22 ans. Il avait fait ses études à Eton et à Cambridge. Dans le parcours du Grand Prix International de Limerick, auquel il participait, sa voiture dérapa, s'écrasa contre un mur et prit feu.

Des assistants lui portèrent secours et s'empressèrent de lui arracher ses vêtements qui, imbibés de pétrole,. le transformaient en torche ardente. Malheureusement, l'étendue et la gravité de ses blessures ne lui ont pas permis de survivre.

La mère du duc, la vicomtesse IpsnicnJ a quitté l'Ecosse où elle séjournait, pour Limerick aussitôt après qu'on lui eût annoncé l'accident.

Tous les ducs de Grafton sont morts très jeunes. Le feu duc fut le premier, en deux cents ans, à fêter son vingt et unième anniversaire. Son père était mort en 1918 dans un accident d'aviation.

Le successeur au titre est son cousin, le capitaine Charles-Fitz Roy.

La robe horoscope

Aucune. époque ne s'est trouvée en face de l'avenir plus incertaine que la nôtre. Jamais les êtres ne se montrèrent aussi avides d'interroger le Destin. La mode, qui puise ses éléments frivoles, même dans la plus grave actualité, ne pouvait rester insensible à cet état d'esprit. Il devait être traduit en robes! C'est chose faite, et Jeanne Lanvin ne nous en voudra pas de dévoiler dès ce matin, bien que sa collection ne soit présentée que ce soir, qu'elle a eu l'idée de créer la robe horoscope. Quelques modèles de cette collection nouvelle seront en effet brodés de «es magiques dessins célestes qui composent un horoscope. Mais la trouvaille est qu'un savant spécialiste attaché à la. Maison, pourra établir pour chaque client son horoscope particulier. · Et bien des femmes élégantes porteront cet automne, sur l'éphémère parure d'un matin comme les autres, ou d'un soir de fête, le symbole éternel de leur destinée.

C.

Smart.

10 DE WAR

le nom, est d'une plaisante fantaisie pour l'après-midi il est tr'cotù en grosse soie noire et porté avec une blouse à haut jabot blanc, et des bandes de satin, à la jupe.

De nombreuses capes, mi-longues, accompagnent ta plupart des ensembles de rue, elles sont pourvues d'épaules carrées et de cols pouvant se porter rclevés autour de la gorge, et des paletots de fourrure étrange poulain pommelé, argentin, mouton teint, destinés aux jours froids, sont ici traités,avec succès. Pour les sports d'hiver, le patinage et les promenades campagnardes, les ensembles ont des jupes très évasées, des bôlér.qs de tricot cloqué, et orné àl'empièceftiênt d'un amusant cloutage d'ôr

\ùû d'argent; ̃

Les smokings du soir et costumes de minuit faciles a mettre en toutes circonstances, sont particulièrement bien réussis. En chenille de soie, en fil d'or ou d'argent, ils évoquent parfois, par leurs poches doubles et leur taille cintrée, la coupe seyante des habits à la française. On les porte avec les écharpes de couleurs vives.

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LA GUERRE CIVILE EN ESPAGNE

Le croseur allemand Deutschland

dans les eaux de Ceuta Son commandant rend

visite au général Franco

Un reporter du Daily Express, actuellement à Gibraltar, a annoncé hier à son journal l'arrivée à Ceuta du croi- I- seur allemand Deutschland. Cette visite lui apparaissait assez mystérieuse. « Dans un message radiodiffusé, ajoutait le journaliste anglais, on a demandé à la population de Ceuta de faire un chaleureux accueil aux officiers et à l'équipage, étant donnée leur visite « dans des cocnditions officielles ». » Ce -soir, Radio-Ceuta annonce que l'amiral allemand a été reçu par le général Franco, chef des rebelles. Après quoi, le poste a joué les hymnes nationaux allemand et italien. »

Cette nouvelle a été confirmée par l'envoyé spécial de l'Agence Hàvas, qui a adressé de Tétouan le télégramme suivant

L'arrivée du croiseur allemand «Deutschland» dans les eaux de Ceuta était attendue, car dans la zone rebelle du Maroc, le' bruit courait depuis plusieurs jours que deux navires allemasds, dont le « Deutschland », devaient venir mouiller, l'un à Ceuta, l'autre à Rio Martin, qui est le port de Tétouan et qui est distant de six kilomètres. Une personnalitét du monde diplomatique de Tanger a déclaré à ce propos « Ce qu'il y a de plus grave que l'arrivée du « Deutschland », c'est la visite faite au général Franco par le commandant du navire. » En effet, bien qu'un officier d'état-major, bras droit dp général Franco, m'ait déclaré que c'était là une visite de courtoisie toute naturelle, il n'en reste pas moins vrai que l'entretien s'est poursuivi pendant une bonne heure.

Au cours de leur visite dans les rues de la ville, les officiers allemands, dont certains arboraient l'insigne de l'avia- tion maritime, se montraient ostensiblement aux endroits les plus fréquentés de la cité et les officiers rebelles qui les accompagnaient étaient visiblement fiers de leur servir dé cicerone. Il est indiscutable que les rebelles interprètent cette visite commem une démonstration de sympathie.

Le correspondant de l'Agence Radio à Gibraltar, a', d'autre part, télégraphié hier de son côté

On apprond que le croiseur de poche allemand « Deutschland » et un contretorpilleur allemand, qui étaient ancrés à Ceuta, ont quitté ce port ce matin. Il se confirme que l'amiral commandant le crosieur allemand a rendu visite au colonel rebelle espagnol Yagues, à Ceuta, ainsi qu'au général Franco, commandant des forces rebelles au Maroc espagnol, qui se trouve actuellement à Tétouan.

` Gijon est bombardé

par un croiseur insurgé

Bayonne, 4 août. Des nouvelles qui parviennent de Gijon, il résulte que le bombardement dé cette ville par le croiseur insurgé Almirante-Cervera a fait de nombreuses victimes parmi la population civile.

En présence de ces. résultats, les autorités municipales de Gijon ont avisé par radio le commandant du croiseur que si le bombardement continuait, tes 2,500 prisonniers détenus dans la ville et 'ap-partenaht aux partis d'opposition ait gouvernement seraient passés. par les armes. Le bombardement aurait aussitôt cessé.

La .situation des fascistes dans la région de Gijon est des plus périlleuses. Les milices populaires sur tous les points.

LES SOVIETS EN ESPAGNE Le Daily Telegraph (sir Perry Phillips) signale que des soviets locaux ont été établis rapidement dans diverses villes et notamment à Almeria, Carthagène, Malaga et Ronda, et, semble-t-il, suivant un plan uniforme et arrêté d'avance.

D'autre part, d'après le correspondant de ce même journal à une

L'iNITIftTIVE FRANÇAISE DE NON-INTERVENTION La réponse favorable de l'Angleterre et les hésitations de l'Italie

Londres, 4 août. La réponse du gouvernement britannique à la récente no'e e française, proposant l'adoption d'une attitude de stricte neutralité de -la part des puissances en Espagne, a été communiquée cet après-midi à M. Roger Cambon, conseiller à l'ambassade de France, aux fins de transmission à Paris. Le gouvernement de Londres accueille favorablement l'initiative prise, par le gouvernement français et. y donne, en principe, son approbation.

M. Eden n'est pas rentré de vacances, mais s'est entretenu longuement par téléphone, cet après-midi, avec les experts du Foreign Office. On suppose qu'il a suivi de prés la rédaction de la réponse britannique.

Londres serait disposé à mettre l'embargo sur les avions civils En ce qui concerne l'exportation aux pays étrangers d'armes et de.munitions de fabrication britannique, on rappelle, dans les milieux anglais, qu'en vertu d'un ordre en Conseil décrété en 1931, aucune exportation de matériel de guerre ne peut être effectuée par une firme britannique d'armements sans obtenir, au préalable, une licence spéciale délicrée par le gouvernement britannique.

Jusqu'ici, dit-on du côté anglais, aucune licence n'a été demandée pour l'envoi d'armes aux belligérants espagnols, et on précise à ce sujet que si une demande de ce genre était faite, elle serait certainement rejetée par le gouvernement britannique.

On souligne, toutefois, que les aéroplanes civils ou commerciaux ne sont pas compris dans les articles visés par l'ordre en Conseil de 1931. Mais on s'empresse d'ajouter que s'il était convenu, que l'exportation dappareils civils en Espagne devrait être interdite, il n'y a pas de doute que la Grande-Bretagne pourrait facilement, et sans autorisation préalable du Parlement, indure les aéroplanes commerciaux dans le cadre des articles visés par l'ordre en Conseil Drivé.

La parole est au Duce Home, 4 août. Le communiqué officiel suivant a été publié ce matin à la suite de l'entretien qu'ont eu hier soir le comte Ciano et le comte de Chambrun

€ Le comte Ciano a reçu l'ambassadeur de France, qui a verbalement présenté la proposition d'une entente préliminaire anglo-franco-italienne pour le maintien et le respect de la neutralité à l'égard des événements espagnols. J> Le ministre des af faires étrangères a pris acte de ce que le comte de Chambrun lui a exposé et il s'est réservé de

̃

somme de 75 millions de francs pour le « Frente Popular a a été réunie grâce à une contribution de tous les ouvriers et employés des entreprises d'Etat, de un demi pour cent sur leurs salaires mensuel.

Une contribution équivalente avait été réunie, en 1926, pour les grévistes des usines de charbon britanniques. « L'Osservatore Romano » souligne le danger

des agissements des Soviets Cité du Vatican, 4 août. L'Osseruatore Romane, examinant l'attitude de l'Italie à l'égard de la proposition française de neutralité dans les affaires de l'Espagne, écrit

« Pendant que l'on attend une réponse à la note française, qui viserait à une politique concordante et unifiée en matière de neutralité, on ne peut pas ne pas relever qu'actuellement l'attitude des puissances est réglée par la pluus ou moins grande sensibilité en face de l'installation du communisme en Espagne.

» Il est, en effet, très clair que l'unique nation qui ne se soit pas fait entendre ces jours derniers et qui ne soit pas préoccupée de déclarer sa neutralité, est précisément l'U.R.S.S. qui, agissant non pas comme gouvernement soviétique, mais comme 111° Internationale, a envoyé en Espagne ses principaux spécialistes. De cela, les nations occidentales ne peuvent pas ne pas tenir compte pour déterminer leur neutralité. » Le « Ciudad-de-Cadix » et le « Tetuan »

à Port-Saint-Louis-du-Rhône Marseille, 4 août (Par téléphone, de notre corr espondant particulier). Le Ciudad-de-Cadix, le vapeur, espagnol en rade de Port-de-Bouc depuis plus d'une semaine, est entré à Port-Saint-Louisdu-R'hône, où il doit charger 300 tonnes d'essence qui font l'objet d'un contrat commercial signé avant les événements, révolutionnaires d'Espagne. Mais une autorisation doit au préalable lui être donnée..

Cependant, alors que le Ciudad-deCadix est en situation régulière dans le port, le torpilleur Tetuan, qui l'accompagne et qui est ancré dans le golfe de Fos-sur-Mer, se trouve en situation irrégulière. Les autorités n'ont accordé à ce bateau que l'autorisation de se ravitailler en vivres à Port-Saint-Louis-duRhône.

Bombes françaises ?

Les insurgés signalent que, sur les quarante-deux bombes qui ont été lancées sur Leon, quelques-unes s'ont pas explosé elles portaient la marque française. On affirme, d'autre part, que les bombes lancées sur Saragosse étaient également françaises.

ON SE BATTRAIT

AUTOUR DU LAC TSANA Port-Saïd, 4 août. Selon des renseignements parvenus ici, un violent engagement aurait lieu entre des forces éthiopiennes et des colonnes italiennes autour du lac Tsana. Un combat particulièrement meurtrier serait livré autour de Gondar, au nord du lac. Les troupes éthiopiennes sont commandées par de Dedjaz Wand Bawassan, second fils du ras Kassa.

Par ailleurs, M. Teclé-HaVariate serait à la tête d'une colonne éthiopienne qui se serait retranchée près de la voie ferrée d'Addis-Abeba.

répondre après avoir opportunément con féré avec le Duce.» x

On relève l'importance de ce communiqué, qui fixe la portée de la démarche française et montre en même temps l'intérêt qu'on y attache avec raison. Il était en effet naturel que le chef du gouvernement fût saisi de la note verbale du comte de Chambrun. Le fait, cependant, que le communiqué spécifie cette circonstance tend à montrer tout le poids qu'il faudra attribuer à la réponse qu'elle comporte et qui dépendra de la décision même du Duce.

Les milieux autorisés se gardent de formuler le moindre commentaire. Par ailleurs, la preses fasciste continue à faire preuve de défiance à l'égard de l'initiative française. Ou s'étonne de la continuité des envois d'or effectués par l'Espagne à destination de Paris. A quel usage sont-ils destinés ? Doivent-ils servir au règlement d'achats d'armes, ou constituent-ils un trésor de guerre dont, en cas de triomphe des insurgés, les partis du Front populaire se serviraient pour financer une contre-révolution ? 2 Telles sont les questions qu'on se pose.

Cependant, on estime généralement qu'il faut éviter, dans une question à la fois si délicate et si complexe, d'émettre des prévisions hâtives, la réponse italienne ne pouvant que s'inspirer du souci d'éviter que les complications internationales en germe se précisent sous des aspects dangereux pour le maintien de la paix.

Le Reich est informé

par notre ambassadeur

Berlin, 4 août. M. von Neurath, ministre des affaires étrangères du Reich, a reçu ce matin M. André François-Poncet, ambassadeur de France à Berlin.

On croit savoir, dans les milieux politiques berlinois, que l'Allemagne ne ferait pas de difficultés pour entrer dans une conversation en vue d'établir des règles permettant d'assurer le principe de non-immixtion des puissances dans les affaires d'Espagne, à la condition que ces' règes fussent appliquées également par la Russie.

M. Delbos reçoit

les représentants de l'Italie et de l'Espagne

M. Yvon Delbos, ministre des Affaires étrangères, a reçu, hier matin, M. Cerruti, ambassadeur d'Italie à Paris. M. Yvon Delbos a également reçu à la fin de la màtinée, M. Alvaro de Albornoz, ambassadeur d'Espagne à Paris. j

LA LUTTE DU GOUVERNEMENT DE MADRID

:ONTRE LES INSURGES

T 1 1

1

(Suite de la première page)

les victoires des insurgés. En ce qui concerne Valnce, le ï.Q.G. blanc confirme que deux ré;iments d'artillerie et un dé 'cavaerie ont passé au mouvement miliaire après avoir abandonné leurs casernes. Radio-Valence a lancé un ippel à tous les miliciens de la ré;ion. Les blancs affirment d'autre )art qu'ils tiennent toujours Gijon !t ,Trubia dans les Asturies. Ils anîoncent qu'une colonne partie de Ceruel vers Madrid, conformément iu plan que nous avions indiqué, a mlevé Alcolea, dans la province du îuadalajara. Une colonne venant de lacérés aurait remporté une autre rictoire dans la" province de Tolède. înfin, les blancs confirment la prise le Castellon de la Plana, que.Madrid :ontinue à démentir.

..et les victoires

louvernementales

En revanche, les gouvernemenaux affirment avoir avancé vers Sa•agosse et seraient £ moins de 50 kiomètres de la ville. Nous avons iniiqué hier que Madrid avait annoncé me victoire dans la Sierra. Madrid a précisé aujourd'hui que la victoire en question avait eu lieu à Guadarrama, que les rouges auraient reprise. Madrid ajoute que les rebelles seraient ainsi repoussés à 45 kilomètres de la capitale, ce qui congrme officiellement les nouvelles se[on lesquelles les blancs se seraient approchés à près de 30 kilomètres de Madrid.

Georges Rotvand.

LES LIVRAISONS · D'AVIONS

A L'ESPAGNE Nous sommes en mesure de donner quelques précisions au sujet des avions français qui ont été saisis en Espagne et qui viennent de nous être rendus. Les diverses compagnies d'aviation commerciales françaises ont été réunies, il y a trois ans, en un organisme d'Etat, placé sous le contrôôle du gouvernement et dépendant spécialement du ministère de l'Air.

Le ministère de l'Air, usant de ses prérogatives, a demandé à Air-France d'aider au .rapatriement des Français séjournant en Espagne. A cet effet, la Compagnie Air-France a greffé sur sa ligne commerciale du Maroc et de l'Amérique du Sud qui rejoint Casablanca par Toulouse, Barcelone et Alicante une liaison Alicante-Madrid-Alicante. Pour ce tronçon provisoire, elle a dû envoyer de Toulouse, ou utiliser de Barcelone, des avions d'un modèle ancien, qu'elle tient en réserve et qui sont habituellement utilisés pour doubler en cas d'affluence les lignes courantes.

Précisons que ces appareils des Latécoère 28 et des Fokker s'ils peuvent difficilement servir au bombardement, sont fort bien utilisables pour les reconnaissances, les transports de troupe et les liaisons.

Nos avions doivent éviter Tanger

D'autre part, le service aérien FranceMaroc-Amérique du Sud, qui à l'exception de deux jours fonctionnait régulièrement sur sa partie ToulouseBarcelone-A'licante-Casablanca (par survol de Tanger), doit, à partir d aujour^ d'hui éviter la région de Tanger, où les bombardements aériens présentent un grave danger et gagner Casablanca par Oran.

Il ne faut pas perdre de vue que les Allemands nous font depuis longtemps une concurrence acharnée et active en Amérique du Sud. Par ailleurs, les Anglais se sont attachés à l'organisation d'un service Angleterre-Amerique du Sud.

Si, par une mauvaisè manœuvre, les escales espagnoles nous étaient interdites, la liaison France-Amérique du Sud qui a coûté tant d'efforts serait très gravement menacée.

La saisie

de trois avions français en Espagne

On a fait, hier soir, au Quai d'Orsay, la déclaration suivante

« Un journal du matin a annoncé que le gouvernement français envoyé au gouvernement espagnol des avions par un procédé détourné qui aurait consisté à prétendre qu'ils étaient destinés à rapatrier les Français et à se désintéresser de leur usage.

Cette allégation est fausse. Les représentants de la France en Espagne ayant demandé au gouvernement français de mettre à leur disposition, pour le rapatriement de nos nationaux, trois avions de transport, le gouvernement ne procéda à leur .expédition qu'après avoir obtenu du gouvernement espagnol l'assurance que ces appareils ne seraient pas réquisitionnés. Ces appareils, civils, non armés, appartenant à une firme privée de transports, devaient permettre d'établir une communication rapide et régulière entre Madrid et Alicante, d'où nos ressortissants devaient être dirigés sur Oran.

» Dès la constitution de, ce service, le 29 juillet, le gouvernement français fut informé qu'un des trpis avions mis à la disposition de nos représentants en Espagne avait été réquisitionné pal les autorités locales d'Alicante. Puis, vingt-quatre heures après, que. les deux autres appareils avaient fait l'objet, dans la même ville, d'une décision analogue. Dès le 29 juillet le consul df France à Madrid présenta au gouvernement espagnol des observations au sujet de cette mesure, contraire aux assurances données antérieurement et renouvela sa démarche le 31 juillet. > Après une enquête auprès des autorités d'Alieante, le gouvernement espagnol a décidé, le 2 août, de faire droit à la demande du gouvernement français. La décision de lever les réquisitions fut communiquée à notre représentant à Madrid par le sous-secrétaire d'Etat au ministère d'Etat dans la ma-

fieiw dtl~ 3 ~nl.1t >,

ti BELGIQUE les gardes MOBILES SE PREOCCUPE AUX champs^lysees

D~ L~ D~F~NS~ Les K Amis de h~venue

DE il DEFENSE estiment trop voyant

Aa caii f nrritnirp ce déploiement de forces

llC~ son territoire ~e déploiement de forces ont

llV UUII IvllllUll V Les Amis des Champs-Elysées » ont

t la présidence de M. Vuitton. U « Comment rendre les gardes mobi-

Une résolution ^1S la question traitée par ces

d '1 les moins voyants ? », telle a été. en

de la Commission militaire défenseurs d'une des plus belles avenues de Paris.

je" La commission II y a trop d'agents et de gardes militaire- mixte, qui La réunie au- mobiles, tous les soirs et -surtout pen-

mihtaire mixte, qui s, le texte au- \e week end », a déclaré un com-

jourd'hui, a communique le texte d une nt On n-a pas encore vu de

résolution votée par ses membres à ^s mais déjà on voit encore vu de l'unanimité moins une voix 'i..T™ jï™nt déjà maea<rins en abondance « La commission, considérant que heure devant les magasins des rues pol'organisation militaire du territoire, des cars de policiers qui stationnent une

comme la politique extérieure de la Bel- pendieulaires à l'avenue. De ces cars

gique, ne poursuivent d' autre but que sortent des centaines d hommes en uni-

d'assurer la défense du pays contre forme, qui assurent l'ordre avec plus ou

toute agression, d'où qu'elle vienne moins de douceur. Les défenseurs de

» Considérant que, pour sauvegarder l'ordre, légal qui tournent en rond aul'unité morale du pays, il est indispen- tour l'Arc de Triomphe ne sauraient sable d'éviter de faire apparaître l'orga- susciter beaucoup de critiques; ils fon1 nisation militaire comme dirigée de fa- partie du paysage. Mais ceux qui stacon permanent contre certains Etats ou tionnent dans l'avenue, ou rue de Berliée à celle de certains 'd'entre eux · ry, ou rue Washington, ou rue Arsène» Qu'il y a lieu notamment d'éviter Houssaye, font peur aux paisibles prode faire intervenir, en cette matière, la meneurs, par leur présence seule. Cel£ sympathie ou l'antipathie pour les ins- cause un grave préjudice au commerce titutions politiques des Etats étran- et cela étend sur les Champs-Elysées ur gers voile de tristesse. Le touriste etrangei » Rappelant les déclarations faites qui, du haut du balcon de son hôtel par les divers ministres des affaires contemple ces choses, songe à quitter la étrangères, et tout particulièrement par capitale.

M. Van Zeeland, en date du 11 mars « Un observateur, installé en un point 1936, à la Chambre, disant notamment de l'avenue, a calculé qu'il passait er « Le traité de Locarno constitue l'un cinq minutes 282 personnes en 1933, 46c » des éléments essentiels du statut in- en iq^ et seulement 280 cette, année. 5 » ternational de la Belgique. Les enga- A ces mots, un autre Ami des Chemps> gements qu'il définit sont, avec ceux jjlysées s'écrie » du pacte de la S. D. N., les seuls qui, Les faits, déjà navrants, que l'or » en matière de garantie et d'assistance, vient de rapporter, sont encore ampli» lient la Belgique et la France. Il va fiés et déformés à l'étranger. C'est ains » sans dire que les deux gouvernements que l'on-me demande de San-Francisc( » sont plus résolus que jamais à y de- si> habitant l'avenue, je n'ai pas de vie

»meurer fidèles. » times danE famille. »

» Emet le vœu que 1 organisation Le president de l'assemblée, M. Vuit permanent de la défense nationale s îns- Le président de pour dire qu'il fallai pire de ces principes directeurs de no- ton, est intervenu pour dire situation tre politique extérieure. s chercher un remède extrêmes, situation

Ecartant les solutions extrêmes, inique;

̃ *> ou simplistes (suspension des cérémo LA ̃> i-t f tWiI/^KT nies de la Flamme, suppression du ser LA KtiUINlUrN vice d'ordre, disparition des insignes qu DE ornent les boutonnières), il a proposi

rvp1 QPff |Cr RF N l'ordre du jour suivant, adopté à l'una

DE SPICKEREN nimité

« Les commerçants des Champs-Ely sées, réunis le 4 août, expriment à M. 11 Une mise au pOttlt préfet de police leur regret de voir cha r, jffx^x que soior l'avenue envahie par des gar OU SOUS-Secretaire a C-lal des mobiles et des forces policières. /v />MaiV0s » Ils constatent que ce déploiement di aux ai i «if «s» forces indispose tous les promeneurs, e d'Alsace et de Lorraine cause le plus grand préjudice au corn merce.

M. de Tessan, sous-secrétaire d'E- » Ils émettent le vœu soit que de tat aux affaires étrangères d'Alsace mesures plus discrètes soient prises pou efd:ULrarff4nree,Sclmu°nique la mise masquer ces forces policières; soit, al

au point suivante contraire, que celles-ci participent à l

au point suivante cérémonie afin de lui donner un aspec S'il est exact qu'environ. 3.Q0O person- plus grandiose. »

nes ont pris part à la réunion du Front La réunion s'est terminée tard, au dé populaire de Spickeren, le 2 aoûût, il but de la nuit du 4 août. Est-ce un pré est faux qu'un cortègge de même im- sage ? Est-ce l'annonce de l'abolitio] portance se soit rendu à la frontière des. privilèges de la force armée ins sans ordre, ni discipline, avec des dra- tallée avenue des Champs-Elysées pa peaux rouges et y ait fait une démons- le gouvernement du Front Populaire tration contre l'Allemagne. Henri Charliat. Il est également inexact que la gen- Henri Charliat. darmerie et la garde mobile aient pro- ̃ tégé les manifestants au cours de cette nfWlWDVKirV prétendue démonstration. LA CONFERENCE Pour que ^armée et la gendarmerie 1 f\f ADW1UWVV ne soient pas mêlées à cette démonstra- LULAKNlLNnE. tion, l'autorité administrative avait KJ> AITD AIT I JEU prévu que, les gardes mobiles station- fll AU K Ali LILU neraient le long de la frontière, afin i\11JVU fkfTfïDDC

d'éviter tout incident possible. Par me- QU'EN OCTOBRE sure de précaution et, contrairement

aux habitudes, les autorités allemandes Londres, 4 août. On considèr n'avaient laissé pénétrer, personne sur maintenant comme probable que 1 le territoire français. ̃ conférence des cinq puissances n aur En bref, cette réunion, spécifique- pas lieu avant le mois d'octobre. ment politique, n'a donné lieu à aucun On tient en effet, ici, ce délai pou incident d'aucune sorte et n'a à aucun nécessaire, étant donné que cette réu moment revêtu le caractère d'une pro- nion exigera une préparation longue « vocation vis-à-vis de l'Allemagne. minutieuse par la voie diplomatique.

VERS. LA COTE D'AZUR A VEC LE TRAIN DE PLAISIR DU FRONT POPULAIRE

(Suite de la première page) 1

Cinq heures. L'étang de Berre n'est qu'une fausse alerte et Marseille n'of- fre aux imaginations affamées qu'une it gare encastrée entre des murs de suie. C'est à Cassis seulement qu'une vaste clameur salue son apparition. Dans "=• révantail de deux rochers coupés en s plein bloc, son apparition à elle, enfin, n fa Mer!

r Débandade

I* ~S Ici s'achève, hélas! l'euphorie. Ici, n le poème de la rencontre, de l'homme avec un univers nouveau tout bleu, imn muablement heureux sans doute, deu vient une affaire, l'affaire de d'Associaition Touristique Populaire de la Côte d'Azur, l'affaire, au fond, du parti com;s muniste. Ici le train de plaisir devient l7 le « Train Barel », et Barel (Virgile) •<f n'a pas l'âme bucolique.

Sur le seuil de chaque gare, depuis Toulon jusqu'à Menton, des hommes au large brassard rouge agrémenté d'un mince liseré tricolore, brandissent des pancartes et saluent de leurs poings fermés. Allons, c'est l'heure de redevenir des camarades si l'on veut, après un voyage aller et retour à 175 francs, connaître la pension complète à un louis 1

Fréjus, Cannes, Juan-les-Pins, Anti-

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i LA TERREUR I- ANARCHISTE [e EN CATALOGNE

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le (Suite de la première page.)

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ls Comment, demandai-je, de pareil)- les scènes de sauvagerie peuvent-elles ir se produire ici, chez ce peuple catalan s- dont la sagesse est légendaire ? 9 jt Les Catalans n'y sont pour rien, s, me répondit-on. Les « tueurs sont des »« terroristes venus des provinces d'Arat- gon ou de Murcie. Vous connaissez la le haine séculaire des Aragonais contre e, nous ? Ils exécutent ces massacres avec i. d'autant plus de férocité que cette haine de race décuple leurs passions. fs « Ils paieront le sang versé »

is

ts Pourquoi ne vous révoltez-vous ir pas contre eux ?

s, Parce que nous sommes une popnIX lation de petits artisans et commer:t, çants de mœurs peu batailleuses. Puis, a- pour l'instant, ils sont les plus forts. le Barcelone, aujourd'hui, a besoin d'eux. r- Mais plus tard, quand la situation poiu litique redeviendra normale, ils paies- ront de toute manière le sang versé. e. Je suis reparti navré, plein de la répugnance qu'inspire cette tragédie dont 1 on n'aperçoit pas encore le dernier acte. Ce fut avec un véritable soulages- ment physique et moral que je retrouit vai la France, respirant alors la douî" ceur de nos ultimes libertés comme un souffle d'oxygène.

l" Car je ne sais pas ce qu'il en est de la Castille, mais la Catalogne étouffe. Louis Chauvet.

tenu hier une assemblée générale, sous

oes. Les groupes s'en vont résignés; enrégimentes. A Nice devait se déroule] l'apothéose la réception solennelle e l'aubade par la fanfare. Le programim n'est pas entièrement réalisé. Des hôte liers du Comité d'accueil se partagen fiévreusement les iquelque cent cinquante 'personnes qui se laissent em brigader. La grosse majorité soucieusi SI de sauvegarder sa liberté s'est éclipséi à l'anglaise.

Et la fanfare est défaillante 1 Fais-leur un discours à la place Virgile

Le député Barel salue donc les hôte du Front populaire

Vous êtes mille aujourd'hui, ca marades, demain vous serez dix mill à Nice et sur la Côte d'Azur.

Mais soixante volontaires à peine con sentent à se faire photographier dan le salut rituel aux côtés de l'élu com muniste.

Trains bleus, trains rouges» Après.

Après on saucissonna joyeusemen sur les galets au pied de l'historiqu promenade, et l'on s'ébroua dans l'eau Après on alla voir Son Excellence l'am bassadeur de la République des So viets faire d'étonnantes différence ai casino de la jetée.

Mais une conférence a réuni tou l'après-midi les dirigeants de l'Associa tion touristique populaire. Six mill chambres sont mises à leur dispositioi par des hôteliers qui n'ont plus le loi sir de faire les délicats. Un secom convoi est attendu vendredi. Puis d'au tres, sur un rythme accéléré. On repren dra l'affaire en main, on tolérera cett fois un wagon-buffet, on aura la fan fare et l'Internationale sera fredonnét La multiplication des trains rouge de la Côte d'Azur est en bonne voie. .Et la démultiplication des train bleus du même coup. d

Dernière Heure sportiv< L'Italie emporte le tournoi olympique de fleuret

devant la France

La finale du Tournoi olympique d fleuret par équipes a été disputée hit soir à Berlin et s'est terminée foi avant dans la nuit.

Les escrimeurs italiens ont emport le titre en battant les Français par victoires à 7.

La France se classe seconde, devar l'Allemagne troisième et l'Autriche qus trième. `

On escomptait un succès de notre équ pe elle n'a pu l'acquérir, mais s'est di fendue avec une belle ardeur faisar en somme jeu presqu'égal avec la foi mation italienne.

Vous aimez les trouvailles amusante, les occasions avantageuses. Vous e découvrirez dans le « Coin du Cha vheur > des c Petites Annonces elas sées », qui paraît les jeudis et diman ches.

AU CONGRES DES INS7ITU7EURS Des orateurs préconisent la grève générale

pour saboter une

mobilisation éventuelle (De notre correspondant particulier, par téléphone)

Lille, i août. Nous avions, depuis t plusieurs années, accoutumé d'entendre t les discours de plus en plus révolutionnaires de M. Delmas, ses somma- ï tions insolentes aux divers gouverne- f ments, ses revendications de toutes sor- r tes, et même ses intrusions sur le ter- 1 rain de la politique étrangère, où ne c devraient pas s'aventurer des institu- i teurs affiliés à un syndicat discutant c de questions purement corporatives. c Nous ne sommes donc point surpris de i cette mentalité à « diktats », selon la t forte expression dont le sénateur Lé- c mery se servit pour qualifier l'accord ] Matignon. Mais, vraiment, les propos 1 exprimés dès hier, à Lille, par le secre- i taire général du syndicat national des instituteurs, dépassent tout ce que l'on ] pouvait imaginer.

« Pas de guerre, <

même défensive » j Les délégués départementaux à ce 1 Congrès de Lille ne le cèdent pas d'ailleurs en violence à leur secrétaire général. Un certain Larrère, des Landes, s'écriait hier soir que la guerre ne pou- vait que détruire selon lui, « la défense nationale n'intimide pas, mais irrite, et, du jour où vous admettez les guerres défensives, vous pouvez bien 1 dire qu'on vous les présentera comme 3 telles ». Ce Larrère demanda donc « le désarmement unilatéral et pour l'exemple » 1

Lutter contre le fascisme intérieur, t les armes à la main, comme le font nos frères espagnols ? Oui mais lutter s contre le fascisme extérieur ? Impossible.

Le moyen d'éviter la guerre et l mvai sion, c'est comme les Russes ont acê cueilli nos mutins de la mer Noire, de recevoir les soldats étrangers, non auec des mitrailleuses ei des canons, mais -avec des tracts.

e Nous sommes des rationalistes. Puisque de deux maux il faut choisir le moindre, plutôt la servitude que la guerre, parce que de la servitude, on e en revient peut-être, et de la guerre oh t ne revient jamais. (Vifs applaudissements.)

Langage d'une logique, en effet, dés concertante 1

r En fin de journée, un autre délégué u avait demandé au syndicat de faire de a la propagande pour la 'restriction des t naissances et de préparer la grève générale, qui serait de nature à arrêter, ou tout au moins à écourter. un conflit. » La séance d'hier matin r C'est ce même thème qu'ont repris et ? développé ce matin huit représentants du pacifisme intégral de nos instituteurs révolutionnaires. Le nommé Guenoun, d'Oran, déclare au Congrès Pour empêcher la mobilisation et saboter la guerre, nous n'avons même pas besoin de la grève générale. Sur les quatre millions d'inscrits de la C.G.T., si trois millions d'hommes tiennent le coup pendant une heure, pour refuser d'endosser l'uniforme, la mobilisation n'aura pas lieu, parce qu'un Etat ne dispose pas des six millions de gendare mes qui lui seraient alors nécessaires. a Un délégué de la Loire déplore le déa filé, au 14 juillet, des canons et des tanks « républicains », qui, selon cerr tains, auraient une « gueule sympathii- que depuis qu'ils dépendent d'un gou;t vernement de Front populaire. « C'est grotesque » s'écrie ce délégué, aussi grotesque que la réhabilitation de la Marseillaise.

Un autre instituteur demande la revision des traités et, notamment, du traité de Versailles, qui fait peser sur le peuple allemand l'intolérable responsabilité de la guerre de 1914.

Un seul délégué, M. Pelletier (Marne), s'élève contre le sabotage de la mobilisation générale. Répondant courageusement au discours prononcé hier par M. Larrère, il déclare que, pour sa part, il préférerait la mort à la servitude. M. Giauffrey (Alp^s-Maritimes) veut bien refuser de se battre pour l'impé[- rialisme, mais non pour le socialisme :r et la. défense du prolétariat.

:t « Si le fascisme étranger, dit-il, veie nait-au secours du fascisme français, notre lutte sociale deviendrait une lutte it nationale. »

II est beaucoup question d'enfants i- naturels dans ce Congrès. Certains oraie teurs emploient un jargon réellement ;e comique la guerre est l'enfant naturel du régime capitaliste, et Hitler le fils naturel de M. Poincaré.

Pour l'occupation des usines

)s

Un certain Malleterre souligne le i- « dégonflage du Front populaire de[e vant le Sénat réactionnaire et contre la faiblesse de la C. G. T. qui a emboîté

la i-i a c Tl -trmti- mm rnît ma întoniio la

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M. ALBERT SARRAUT

v part aujourd'hui

lt pour les Etats-Unis le

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1- M. Albert Sarraut s'embarque aujour3- d'hui au Havre, sur l'Ile-de-France, iu pour les Etats-Unis où il doit assister à Yosemite Park (Californie), à la it 6* conférence de l'Institut des relations i- du Pacifique. L'ancien président du le Conseil va représenter, à cette confém rence, le comité français d'étude du Pai- cifique, qu'il a fondé en 1931 ,avec Paul id Painlevé. Il est accompagné des memi- bres de ce comité MM. Etienne Deni- nery, professeur à l'école des Sciences te politiques, Roger Lévy, secrétaire généi- ral du Comité d'étude, Jean Laurent, e. directeur adjoint de la banque de l'Ines dochine, et André Touzet, directeur adjoint des Finances du gouvernement gé1S néral de l'Indochine.

La conférence, qui doit se tenir à Yosemite Park du 15 au 30 août prochains, a pour but l'étude des problèmes politiques, économiques, financiers et e culturels qui concernent les régions du Pacifique.

Pendant vos vacances.

..jmangez des aliments sucrés, car si vous mettez vos muscles à un régime dont ils n'ont guère l'habitude, par le sport, les jeux et les marches, il faut leur donner une nourriturè spéciale. Le er sucre est l'aliment du système muscur' laire par excellence. Buvez des boissons sucrées et réclamez aux maîtresses de té maison de nombreux et délicieux p'lats sucres.

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a- Le parti social français c- à Besançon

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r- Poursuivant sa propagande en province, le parti social français tenait hier une réunion à Besançon. Devant 3.500 «, auditeurs, M. Latrobe, président du comité régional de Franche-Comté, ouvrit ss, la séance. Après une allocution de M. sn Vallin, membre du comité exécutif, le colonel de La Rocque exposa le programme et les buts du parti social frant- pais au milieu de,l'enthousiasme de l'assistance.

actique des occupations d'usines, les isines appartenant aux travailleurs. Enfin, une motion déposée par M. 'erret préconise l'amnistie immédiate tour tous les antimilitaristes condamlés, l'abrogation de la loi Forcinal-Daadier contre les objecteurs de cons:ience la démilitarisation de toutes ios frontières une vaste campagne contre le chauvinisme militaire, le culte les drapeaux et des honneurs militai•es. La motion demande aux institueurs d'enseigner au peuple que leur ;nnemi est dans leur propre pays, de sréparer immédiatement l'agitation et 'action qui doit aller des meetings et nanifestations de rues jusqu'à la grève générale insurrectionnelle, avec occupation et prise des usines.

La motion rappelle enfin aux travailleurs que si la guerre impérialiste iclatait, leur devoir serait d'en faire surgir la révolution sociale, ce qui est ;onforme aux instructions du Komin;ern.

La séance de'laprès-midi La séance de l'après-midi a été marquée par la réponse de M. Vives, du bureau syndical, aux orateurs précédents. Réponse assez vague et fumeuse au début. M. Vives approuve le rôle nouveau assumé par la C. G. T. vis-à-vis du gouvernement. Il estime que les conquêtes ouvrières,- à peine arrachées, sont déjà remises en cause (?), mais que les lois votées ne sont qu'un point de départ. Ici, une précision

Le Syndicat national sera derrière les partis' politiques pour les pousser et se substituerait à eux au besoin si cela était nécessaire.

Puis M. Vives retombe, à propos de la guerre, dans les généralités et les banalités « II est certain, avoue-t-il, que la distinction entre la guerre civile et la guerre internationale devient subtile et qu'il devient difficile de lutter contre le fascisme sans se battre. » Réflexion inspirée par la guerre civile espagnole, mais qui sent l'école primaire supérieure. Il faut, toutefois, dire à la louange de l'orateur qu'il tient un langage plutôt modéré dans ce milieu d'extrémistes et d'excités. 11 défend la Société des nations, ainsi que le Cabinet de Front populaire que les autres dlégués trouvaient insuffisamment révolutionnaire. De là ce discours à l'eau de rose et d'expression nuageuse.

Après avoir entendu M. Vives, le Congrès s'est occupé des questions d'ordre administratif, à l'occasion desquelles a reparu le vieil esprit anticlérical. Puis, à 19 h. 30, la municipalité lilloise a reçu les congressistes à l'Hôtel de Ville.

APRES LE DISCOURS

DU SECRETAIRE GENERAL L'EMOTION AU SENAT Il y avait, hier, de l'agitation au Luxembourg. Certes, les sénateurs n'attachaient pas une importance exagérée aux propos un peu incohérents de M. Delmas. La personnalité du secrétaire général du Syndicat des instituteurs ne peut soulever une telle émotion. Ce qui préoccupait la Haute Assemblée, c'est le fait que les membres du syndicat aient accueilli avec des applaudissements satisfaits les menaces proférées contre le pouvoir législatif.

Un sénateur, radical incontestable et incontesté, s'inquiétait de savoir si M. Jean Zay irait présider le banquet de clôture du syndicat, à côté de M. Delmas, donnant, par sa présence, une approbation aux paroles prononcées par celui-ci.

Cette légitime émotion eut son écho jusque dans le sein même du groupe de la gauche démocratique radicale et radicale-socialiste.

Le groupe s'était réuni sous la présidence de M. Bienvenu-Martin, pour entendre un exposé de M. Maulion sur le projet concertant la limite d'âge des fonctionnaires. Il fut naturellement question de M. Delmas et de son discours.. On discuta longuement, et de nombreux sénateurs protestèrent avec vigueur contre les propos menaçants du secrétaire général du syndicat des instituteurs.

Finalement, le groupe demanda à M.Maurice Viollette, ministre' d'Etat, membre de la gauche démocratique, et qui assistait à la séance, de se rendre auprès de M. Léon Blum pour lui faire part de l'émotion légitime ressentie par tous les sénateurs, en particulier par les membres de la gauche démocratique. M. Maurice Viollette a déclaré qu'il se ferait l'interprète du groupe auprès du chef du gouvernement.

Une interpellation, disait-on, allait être déposée à la fin de la séance. Le vote sur l'ensemble de la loi des grands travaux n'étant intervenu qu'à 20 h. 30, aucun incident ne se produisit.

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La Chambre procède I à un deuxième examen du collectif

Le Sénat l'ayant modifié sur plusieurs points, la Chambre a procédé hier à un nouvel examen du cahier de crédits appelé collectif de juin ».

M. Fuchs se plaint d'abord de désordres qui se sont, produits à Mulho.use à l'issue d'une réunion du parti social. Il v a eu des dégâts sérieux et plusieurs blessés, dont un grave. La police police d'Etat a. été nettement insuffisante. Il serait grand temps, conclut M. Fuchs, que le gouvernement devînt celui de tous les Français.

Les critiques

de M. Fernand Laurent

Avec lf, Fernand Laurent on passe à da critique financière. Le collectif se traduit par une surcharge de 1.484 mil-lions Le gouvernement engage des dépenses considérables sans se préoccuper de la contre-partie. Il faut compter que 12 milliards seront à sortir d'ici peu des caisses de l'Etat. Et ce n'est pas fini.

Les paroles de M. Fernand Laurent avaient provoqué quelque agitation. Le rapporteur, M. Jammy Solimidt, répondit d'un ton piqué en rappelant le lourd héritage laissé par les majorités précédentes.

La réplique

de M. Vincent Auriol

Avec quelque vivacité le ministre des finances répondit à son tour. « Au-dessus de vos polémiques de partis, dit-il, je pense aux intérêts financiers du pays.» Le ministre contesta les chiffres de M. Fernand Laurent. Il y a danger pour le crédit public, dit-il, à lancer des chiffres qui ne reposent que sur des confusions.

La Bourse s'est ressaisie, constate M. Vincent Auriol, qui ajouta

« Depuis le 15 juin, depuis que la vérité est connue du pays, il y a eu un redressement. On constate une rentrée d'or de 1 milliard, et cette rentrée d'or continue, tandis que les retraits s'opéraient en février et en mars au rythme de 300 millions par jour.

» Des enfants prodigues sont revenus au foyer. Maintenant c'est le tour des pécheurs repentants. S'il y a des impénitents, je les informe que la loi nous donne des moyens d'investigation dans les banques.

JU. Wiedemann-Goiran. Ce n'est pas ainsi que vous ferez revenir la confiance.

M. le ministre des finances. La confiance, je ne la confonds pas avec la fraude.

> Nous défendons tous les éléments sains de. la nation, ceux qui travaillent et épargnent, en soumettant à la loi commune les égoïstes qui ont fait partir leur argent à l'étranger pour ne pas payer l'impôt et éviter les risques de la production. C'est une question de moralité nationale.

Quant aux bons du Trésor, nous avons à l'heure présente, dépassé 2 milliards 300 millions.

» Le public souscrit à un rythme constant. Je m'en réjouis, surtout pour lui d'ailleurs.

» J'ai dit, en effet, que nous ne pouvions recourir qu'à deux moyens les billets ou les bons. Les bons, c'est la santé les billets, ce sont les mauvais jours. L'intérêt de la Nation est donc de souscrire aux bons, afin d'éviter une inflation qui* autrement, serait inévitable. »

D'assez nombreuses observations- notamment sur l'enseignement professionnel sont présentées aux chapitres de l'Education nationale. `

Les crédits pour l'Exposition M. Pinel'li signale à propos des crédits de l'Exposition (chapitres du commerce) que M. Labbé insiste pour obtenir un crédit supplémentaire de l'ordre de 250 millions.

L'Etat a déjà donné 378 millions, dit le ministre, il y a à l'Exposition des abus, d'inadmissibles cumuls de hauts fonctionnaires. Les crédits nécessaires ont fait l'objet d'un devis qui est à l'étude. Mais la générosité n'exclut pas un contrôle serré.

On apprend enfin et plusieurs députés fugent le chiffre insuffisant que la part de l'agriculture sur les crédits est 7 millions 200.000 francs. Les avions français en Espagne Aux chapitres de l'air, M. Xavier ValJat posa les questions suivantes « Est-il exact que l'ordre ait été donné hier par la maison Potez de livrer à l'Espagne les avions qu'elle avait préparés ?

» Est-il exact que samedi dix avions aient passé la frontière au Perthus en direction de l'Espagne 1

» Est-il exact qu'un navire espagnol soit venu à Port-de-Bouc pour prendre livraison de 300 tonnes d'essence d'aviation î

Est-il exact, enfin, que l'Etat espagnol ait réquisitionné quatre avions envovés en Espagne pour rapatrier nos nationaux >

M. Pierre Cot répondit

e Je ne puis répondre en ce qu: concerne le ravitaillement d'un navire espagnol en essence. Ce n'est pas le ministère de l'air qui gère nos dépôts d'essence il n'est que consommateur et s'adresse à l'Office des combustibles liquides.

» J'ai lu ce matin l'information d'après laquelle plusieurs avions auraient passé la frontière samedi dernier. > J'ai lu cette information en même temps qu'un certain nombre d'autres fausses nouvelles, contre lesquelles j'ai le devoir de mettre le pays en garde. > M. Xavier Voilât a parlé des avions qui ont rapatrié nos nationaux. Ces avions ont été envoyés en Espagne à la demande de l'ambassadeur de ce pays et du ministère des affaires étrangères. Ils ont effectivement rapatrié un certain nombre de Français.

» Le gouvernement espagnol aurait, en effet, réquisitionné certains de ces' appareils, comme en d'autres endroits des formations non régulières auraient réquisitionné des avions français et étrangers. C'est une question qui regarde le ministère des affaires étrangères et qui doit être réglée par lui.

Si nos avions doivent être réquisitionnés, observa M. Vallat, peut-être conviendrait-il de ne plus en envoyer en Espagne ? 2

Nous ne pouvons interrompre le trafic de notre ligne du Maroc, répondit le ministre.

La discussion s'est poursuivie l'aprèsmidi. Les chapitres du Travail, de la Santé publique sont adoptés.

Aux chapitres de l'Agriculture, M. Niel fait adopter l'amendement suivant « Le permis de chasse départemental ne donne le droit de chasser dans une zone autre que celle où il a été délivré qu'à partir du premier dimanche qui suit la date de l'ouverture de cette zone. »

M. Perrot soutient un amendement étendant à l'essence l'exonération prévue pour le'carburant poids lourd et le « gas oil » servant à l'alimentation des moteurs fixes agricoles. Appuyé par 'MM. Barbot et Pezet, combattu par le ministre, l'amendement est renvoyé à la commission. Après un nouvel examen, il est adopté avec une modification portant sur la force des moteurs.

M. Pinelli insiste sur la nécessité de mettre au point d'une façon parfaite les services de la défense passive.

M. Sturmel demande que la direction des services d'Alsace-Lorraine soit placée à Strasbourg. Combattu par M. de Tessau au nom du gouvernement, l'amendement est rejeté. Un amendement de M. Le Trocquer relatif aux charges de famille et à l'intediction pour

les autorités locales d'atténuer la portée des décrets-lois est adopté.

Le ministre promet de s'occuper des producteurs de houblon et des producteurs de plantes à parfums. M. Alexandre Duval obtient, malgré l'opposition de M. Vincent Auriol, le rétablissement du crédit de 60 millions pour les producteurs de lin et de chanvre, M. Desbons intervient en faveur des victimes du cyclone de la région tar- baise. Il a obtenu 20 millions de la commission des finances, 10 millions étant répartis sur les départements voisins qui ont eu aussi à souffrir du mauvais temps. Mais M. Vincent Auriol proteste. II ne veut donner que 10 millions aux Hautes-Pyrénées et finalement il l'emporte.

L'ensemble du collectif lest ensuite adopté. Le Sénat aura à l'examiner de nouveau.

Projets divers

La Chambre adopte ensuite une série de projets sur la protection de l'enfance et sur le statut du personnel de l'enseignement secondaire (sténo-dactylo des lycées, maîtres d'internat, agents de service).

La répression

de la hausse illicite

Pour terminer son interminable journée, la Chambre adopta.le projet sur la répression de la hausse illicite. II prévoit des pénalités de six jours à un mois de prison, 100 à 10.000 francs d'amende (six mois à un an de prison, 2.000 à 20.000 francs en cas de récidive). It institue un comité national ou des comités départementaux chargés de la surveillance des prix.

MM. Marcel Héraud, Becquart, Daher critiquèrent le projet, qui fut voté par 366 voix contre 194.

Séance jeudi.

LES ATTEINTES

AU CREDIT

DE LA NATION

La Chambre a voté hier un texte qui les réprime

Sur rapport favorable de M. Lévy, au nom de la Commission de législation, la Chambre a voté hier un projet réprimant les atteintes au crédit de la Nation et dont voici les dispositions essentielles

Sera puni de trois mois à deux ans de prison et d'une amende de 1.000 à 10.000 francs quiconque, par des voies ou des moyens quelconques, aura répandu dans le public des faits faux ou des allégations mensongères de nature à ébranler directement ou indirectement sa confiance dans la solidité de la monnaie, la valeur des fonds d'Etat de toute nature, des fonds des départements et des communes, des établissements publics et, d'une manière générale, de tous les organismes où les collectivités précédentes ont une participation directe ou indirecte, ou encore dans la sécurité des dépôts dans des établissements privés si cette dernière atteinte est susceptible d'une répercussion sur les fonds ci-dessus définis.

Sera puni des mêmes peines quiconque aura;- par des voies et moyens queleonques, incité le public

.1" A des, retraits de fonds de caisses publiques ou des établissements obligés par la loi à effectuer leurs versements dans des caisses publiques

2° A la vente de titres de rente ou autres effets publics ou l'aura détourné de l'achat ou de la souscription de ceuxci, que ces provocations aient été suivies ou non d'effet.

Les poursuites seront engagées sur la plainte du ministre. Le jugement sera nifolié dans deux journaux désignés par le Tribunal.

Répondant à une remarque de M. Daher, le président de la Commission précisa qu'il fallait que l'auteur du délit incitat le public et qu'il ne pouvait donc s'agir de conseils donnés par un agent de change ou un officier ministériel. R. D.

INFORMATIONS POLITIQUES A la Fédération républicaine Le groupe de la Fédération républicaine a discuté le projet sur les atteintes au crédit,de l'Etat et s'est mis d'accord sur les amendements à déposer et soutenir, mais cette initiative n'â pas été suivie d'effet, en raison de la précipitation de la discussion.

Le groupe a décidé eii^iite de protester contre les atteintes portées à la liberté des commerçants qui, comme les marchands de chaussures, ne peuvent plus effectuer les réparations, et comme les coiffeurs à qui l'administration in- terdit la vente de produits de parfumerie, de beauté, etc.

Une démarche sera faite pour obtenir des modifications à ce régime.

Le vote des femmes

Le groupe féministe du Sénat a décidé'de demander au président du Sénat la mise à, l'ordre du jour d'une prochaine séance de la discussion de la proposition de loi sur le vote et l'éligibilité des femmes, votée par la Chambre' des députés.

L'aide aux exportateurs

M. Alfred Wallach, député du HautRhin, a déposé une proposition de loi tendant & compenser pour les commerçants et industriels exportateurs les charges nouvelles résultant du vote des récentes lois sociales il estime, en effet, que le projet voté par la Chambre n'apporte qu une aide de trésorerie qui ne répond pas à leurs besoins.

PETIT COMMUNIQUE

J& La commission de législation a adopté avec quelques modifications le projet accordant des délais aux producteurs agricoles pour le paiement des dettes qu'ils ont contractées pour les besoins de leur exploitation.

»Jt M. François de Clermont-Tonnerre a demandé à interpeller sur l'accident survenu au chef-pilote Génin et les mesures que le gouvernement compte prendre pour éviter le retour trop fréquent de semblables catastrophes.

<J* Le Journal officiel publie ce matin le décret convoquant pour le 30 août le collège électoral d'Ajaccio, à l'effet d'élire un député en remplacement de M. Jean Chiappe, invalidé.

«»

Hommage à Louis Blériot, La Commission de l'aéronautique a voté cet ordre du jour

« La Commission, douloureusement affectée par la mort du grand précurseur et pionnier que fut Louis Blériot, s'associe au deuil de la nation française, et exprime à sa famille ses con/înléîinfip.s émues. »

Un projet de loi

en faveur

des théâtres

subventionnés Un crédit de 4.900.000 Ir. est voté pouf couvrir les charges des lois sociales et pour l'exploitation

de l'Opéra-Comique Hier, vers la fin de la séànce de la Chambre, le gouvernement a demandé la discussion immédiate d'un projet ouvrant un crédit de 4,900.000 francs destiné 1° à couvrir les charges qui résultent pour les théâtres nationaux de l'application des nouvelles lois sociales 2° à l'exploitation de l'OpéraComique.

Ces crédits se répartissent ainsi s Opéra 1.250.000 francs ComédieFrançaise 1.500.000 francs; Opéra-Comique 2 millions; Odéon 150.000 fr. Il s'agit de mettre ces théâtres en état de faire face aux charges résultant pour ces théâtres des nouvelles lois sociales et qui seront particulièrement lourdes pour eux en raison de leur nombreux personnel (700 personnes à l'Opéra 500 à l'Opéra-Comique).

Suivant qu'ils ferment ou non et suivant la date de leur réouverture. la du- rée de l'aide à accorder varie. Elle est de deux mois pour l'Opéra (réouverture normale le 1" novembre) Comédie-Française (qui ne ferme pas), cinq mois Opéra Comique, quatre mois (réouverture le 1er septembre); Odéon, trois mois (réouverture le 1" octobre). L'exploitation

de l'Opéra-Comique

C'est, dira M. Gaston Gérard, tout le problème de la rénovation de nos théâ- tres nationaux qui se pose à propos de l'Opéra-Comique.

Le projet du gouvernement prévoit que le théâtre sera dirigé sous le contrôle d'un conseil formé des meilleurs compositeurs contemporains. L'un d'eux sera délégué à titre permanent à la direction du travail artistique.

Est-ce suffisant ? demande M. Gaston Gérard. Qui dirigera le personnel ? Y aura-t-il un administrateur ? Nommé dans quelles conditions ? 2

En terminant M. Gaston Gérard regrette que la commission des beaux-arts n'ait pas été consultée.

M. Sclafer émit le même regret en ce qui cpncerne la commission des P. T. T., alors surtout qu'il s'agit d'opérer un prélèvement sur les taxes de la radio-diffusion, contrairement à ce qui a été promis aux sans-filistes. Enfin, M. Cousin s'inquiéta du sort des théâtres non subventionnés, des music-halls et des cinémas.

Les explications du ministre M. Jean Zay répondit qu'il fallait faire face à la fois à la baisse des recettes, aux obligations des 'lois sociales, à la réduction de l'appui de la radio ( les deux tiers environ).

Le ministre veut mettre fin au mécénat. S'il en est de parfaitement nobles, d'autres ouvrent la porte aux abus et à l'immoralité.

D'ailleurs, lé projet actuel né", résout pas le problème. Une autre étape sera franchie dans le budget, une autre l'an prochain, par la création de vastes salles qui amèneront le public populaire. L'Opéra-Comique soulève bien des questions prix des places, rajeunissement du répertoire, utilisation de personnalités qualifiées pour la présentation des spectacles.

Le ministre veillera à ce que son choix à la direction de l'Opéra-Comique soit tel que les principes d'autorité et de compétence soient maintenus. « II est des candidatures qui n'ont pas besoin d'être encouragées et multipliées. » D'ailleurs, le ministre prendra sa décision après s'être entretenu avec la commission des beaux-arts.

En ce qui concerne la radio, il ne s'agit pas de détourner une partie de sa dotation normale. M. Jean Zay s'emploiera avec son collègue des P. T. T. à mettre au point de meilleures conditions de diffusion des spectacles. Les crédits furent votés à l'unanimité.

LEGION D'HONNEUR Ministère de l'air.

Est nommé chevalier h titre posthume Singuerlin (Ernest-Justin), sergent de la base aérienne du Maroc numéro 137.

« Sous-officier pilote de grande classe, dont l'audace et la valeur professionnelle s'étaient manifestées en maintes circonstances, particulièrement pendant les opérations sur le front Nord en 19251926. Après avoir pris part, avec son sang-froid coutumier, à de nombreuses missions dans le secteur de Tadla en 1927 et 1928, a été, le 4 avril, grièvement blessé par éclats de l»ombes au décollage de son avion pour une mission de bombardement sur le Bou-Smorach, trouvant encore le courage, malgré l'affreuse blessure dont il était atteint (jambe broyée), d'immobiliser son appareil en évitant une catastrophe plus grande encore qu'aurait pu produire l'éclatement des autres bombes. Décédé le 5 avril 1928 des suites de ses blessures. »

A été cité à titre posthume à l'Ordre des troupes du Maroc (ordre général numéro 14 du 10 mai 1928) en application des dispositions de l'article 122 sur le service en campagne.

Ministère du travail

Sont promus ou nommés

Au grade de commandeur

M. Jullien, sous-directeur au ministère du travail.

Au grade tl'ofi'icier

MM. Caen, directeur de l'Association des industriels de France contre les accidents du travail, à Paris Champion, président du tribunal de simple police, président de société de secours mutuels à Paris d'Estournelles de Constant, directeur de l'Office général des assurances sociales d'Alsace et de Lorraine à Strasbourg Feyel, président du conseil des directeurs de la Caisse d'épargne de Troyes Perrin, chef de bureau au ministère du travail Toujiaa, directeur de l'Offfice départemental du placement et dé la statistique du travail de la Seine, à Paris. >

Au grade de chevalier

MM. Antoine, Bisch, Bonnet, Boudieri, Brenot, Breton, Brex, Mme Briat, MM. Brossier, Brouillier, Bruas.

MM. Châtaignier, Corbinaud, Couturier, Debliqui, Decorps, Delseries, Duménil, Durand, Etienne, Forgeron, Foulon, Gautier, Halcua, Her, Izard, Liége, Michallet, Moisdon, Morainville, Mlle Moreau, MM. Nivel, Piquemal, Robert, Rolland, Rousseau, Roussel.

Ministère du commerce

Sont promus ou nommés

Au grade de commandeur v

M. Lévy, président de la Chambre syndicale de la nouveauté, vice-président du comité d'action économique et douanière. Au grade d'officier MM. Groult, directeur de journaux économiques au Mans, vice-président des Quatre Jours du Mans Hamelin, industriel à Neuilly-sur-Seine Spengler, industriel à Mulhouse.

Au grade de chevalier

MM. Assté, Belliard, Blanc, Estachy, Gallo, Goûtai, Grandpierre, Herbaut, Hymans, Lévi. Muller, Nalot.

Là cession de la chapelle de Ghau viré-le-Châtel

Repondant à une question de M. Drouot, le ministre, affirme que rien ne sera fait sans l'assentiment du Parlement.

Au cours de la séance d'hier matin, à la Chambre, M. Drouot s'est élevé contre le projet, dont le « Figaro » et son collaborateur Raymond Lécuyer ont déjà parlé à plusieurs reprises, de céder au Metropolitan Muséum, par l'entremise de M. Rockefeller, une admirable chapelle ogivale bâtie à Chauvîréle-Châtel (Haute-Saône), par Charles le Téméraire, pour abriter l'olifant de saint Hubert, qui est d'ailleurs maintenant à Londres, au musée Wallace. Les monuments, dit très justement M. Drouot, n'ont la pléaifude de leur set; qu'aux lieux mêmes où ils ont été édifiés. Toutes les sociétés archéologiques et artistiques de Franche-Comté ont protesté contre' la cession de la chapelle.'La population de Chauviré a exprimé à M. Hockefcller le regret qu'elle éprouvait d'en être privée. C'est pour-

A U SE N A T â

Le programme é e des grands travaux est adopté

Le Sénat a examiné, hier, le programme de grands travaux.

M. Abel Gardey a précisé que le projet, seulement préparatoire, ne comportait, sur une dépense totale de vingt milliards part des collectivités locales comprises qu'un engagement de quatre milliards jusqu'au 1er janvier, dont un milliard pourra être payé cette année.

Le rapporteur général fait remarquer que le gouvernement avait demandé que la législation de l'expropriation pût être modifiée par lui, tant pour réduire les délais que pour permettre le paiement des indemnités en titres de rentes.

La commission accepte la réduction des délais. Mais elle s'oppose énergiquement au paiement en rente qui constituerait un emprunt forcé.

Au milieu de l'approbation générale, M. Caillaux fait remarquer que cette décision avait été prise à l'unanimité par la commission.

La prudence s'impose

M. Abel Gardey ne dissimule pas que, si les travaux projetés peuvent avoir une répercussion favorable sur le marché de la main-d'œuvre, il conviendra d'agir avec prudence et de proportionner l'effort du pays à ses possibilités. Le gouvernement, dit-il, prétendait ouvrir la porte à un programme illimité. Il nous a paru que la formule serait dangereuse et sans portée. L'idée de recourir à des emprunts locaux est bonne, mais encore conviendrait-il de ne pas perdre de vue l'état d'endettement des communes.

Nous nous demandons, ajouta-t-il, comment on peut à là fois compter sur les emprunts locaux et sur les emprunts généraux, les souscripteurs de ces divers emprunts devant être les mêmes. En terminant, le rapporteur général demande au gouvernement de considérer les capacités du marché et de n'exécuter que des travaux économiquement utiles.

Au nom de la commission d'administration, M. Queuille se préoccupa surtout des difficultés que vont rencontrer les communes pour réaliser les emprunts.

NOUVELLES DIVERSES'

DEPARTEMENTS

Encore des manifestatiops à Marseille

contre les tarifs de tramways Marseille, 4 aolit. (De notre correspondant, par téléphone,J Après les incidents d'hier, le service des tramways et des autobus a repris à peu près normalement sur la presque totalité des lignes. Cependant, afin d'éviter le renouvellement .d'incidents, les remorques ont été supprimées sur les quais où les services d'autobus ont été totalement interrompus. La physionomie est singulièrement modifiée deux lignes de banlieue sont mal desservies du fait que des remorques couchées sur la voie entravent encore la circulation. A Montolivet, des jeunes gens, pour protester, se sont étendus sur les rails du tramway, empêchant tout trafic. Devant cette détermination, la compagnie a décide de supprimer purement et simplement le service de cette banlieue. Des voitures de police-secours et des forces de gardes mobiles ont été envoyées dans cette banlieue, afin d'éviter tout incident plus grave.

Ce matin, une conférence s'est tenue à la préfecture, pour examiner les mesures d'ordre à prendre car des manifestations étaient prévues.

En effet, vers 18 heures, à la sortie des bureaux, les mêmes éléments perturbateurs se montrèrent sur la Canebière. La plupart des manifestants étaient de tout jeunes gens ils tentèrent à nouveau d'immobiliser les tramways et les autobus, mais la police avait reçu des ordres, et, avec l'aide des gardes mobiles, elle eût tôt fait de les disperser. Quatre jeunes hommes de dix-huit à vingt ans furent conduits au poste aucune arrestation n'a été maintenue. A 22 heures, la ville reprenait sa physionomie habituelle et tout rentrait dans l'ordre.

Une auto dérape et se brise contre un arbre

Une femme est tuée,

une autre mourante

Lorient, 4 août.^ A 1.500 mètres de la gare de QuestèrBbert, une automobile, conduite par M. Guillard de Malansac, et dans laquelle avaient pris place six personnes, a dérapé, et, après avoir labouré le sol, s'est écrasée contre un arbre.

Mme Magnen, belle-sœur de M. Guillard, femme d'un peintre-décorateur de Paris, a été tuée sur le coup Mme Trufflay a eu la colonne vertébrale brisée, son mari plusieurs côtes brisées. L'état de Mme Trufflay paraît déses- péré. M. Guillard et M. Le Garff ont été également blessés, mais moins griève- ment. Seul, des six occupants, un enfant de quatre ans n'a pas été blessé. i Les bagarres de Mostaganem Mostaganem, 4 août. M. Alvary, chef du syndicat libre, blessé lors des bagarres qui se sont produites lundi sur le port, avait été transporté, dans le coma, à l'hôpital. Sa blessure est due à un coup de matraque. Parmi les dix blessés, plusieurs sont encore dans les cliniques. L'un d'eux a succombé.

quoi M. Drouot prie le ministre de ne pas donner suite au projet.

M. Jean Zay rappela dans sa réponse que la procédure de déclassement avait < été entreprise, en mai 1935 par M. Mallarmé dans le dessein de donner satisfaction au désir de M., RocUpfeller. Il marqua quelque regret des « pétitions » qui risquent d'être « affligeantes » pour « le grand et généreux Américain qui nous a aidés d'une façon si pioble à entretenir nos trésors artistiques ». En tous cas, M. Jean Zay affirme qu'il ne fera rien sans une délibération Jégislative. Il attendra aussi l'avis du Con- 1 seil général de la Haute-Saône; ( Aucune considération, conclût-il, n'in- r terviendra dans cette affaire, en dehors ,1 des sentiments d'attachement de nos 1 populations à leurs souvenirs historiques. d

M. Laurent-Eynac formula quelques C réserves sur la conception du plan gou- c vernemental et sur sa réalisatiop. Il in- e diqua les travaux qui lui semblaient les plus urgents. Il demanda que l'organisa- t tion générale soit rattachée au minis- T tère de l'Economie nationale et non à la présidence du Conseil et-que les com- t missions parlementaires compétentes soient représentées dans les commissions 1 interministérielles chargées d'étudier les projets, 1 M. Connevot s'est déclaré prêt à voter t la loi mais il s'inquiète de savoir où ¿ trouver les milliards nécessaires à sa s réalisation.

Homme de gauche, dit-il, je suis t peiné qu'un gouvernement républicain vienne nous demander de tout faire par décrets4ois. C'est entamer tes prérogatives du Parlement.

M. François Samt-Maur,. comme M. Reibel, se préoccupe de la répercussion 1 qu'auront sur les flances, communales < le financement des travaux.

M.' Peyronnet voudrait qu'un vaste plan d'ensemble fût établi et qu'il fût exécuté avec ténacité.

Le ministre a confiance M. Spinasse manifesta sa confiance en ,1 l'avenir. Il y a actuellement, dit-il. C 454.000 chômeurs secourus, une activité T réduite de 50 p. 100, un commerce ex- t térieur amputé de 70 pour cent, une situation financière difficile, une crise so- t ciale d'une, ampileur démesurée. Tous ces maux, le ministre a la certi- c tude que le programme de grands tra- s vaux les fera disparaître.

Quant au financement, il espère que { l'on pourra intéresser tous les Français 1 à l'opération. Il ajouta qu'il lui fan. t drait recruter un certain personnel: II ( compte que les commissions financières des ̃Chambres l'y autoriseront. Nous n'avons pas qualité pour îp' = faire, repondit M. Caillaux, il faut la loi ( Longue discussion sur les articles. On l ajouta un mot ici, on en retrancha un ,] autre là. M. Spinasse eut fort à faire ( pour répondre à toutes les questions. Finalement, l'ensemble fut adopté > l'unanimité de 281 votants.

Le projet retournera devant la Cham' bre.

Séance, cet après-midi, pour examiner le projet sur l'Office du blé.

ETRANGER

La bellersœur

de M. von Neurath

blessée dans un mortel accident d'auto

Vienne, 4 août. On mande d'Innsbruck qu'une automobile conduite par la baronne von Neurath a été tamponnée, près de Seefeld, dans le Tyrol, par un express de, la ligne du Karwendel. La voiture a* été réduite en pièces. La mère de la baronne a été tuée sur le coup. La baronne et ses deux enfants sont atteints de fractures on les a transportés dans un sanatorium à Innsbruck, où ils ont été opérés. On craint pour les jours de Mlle von Neurath, âgée de sept ans.

La baronne von Neurath est la bellesœur du ministre des affaires étrangères du Reich.

̃ En Belgique

des voleurs dérobent les bijoux d'une Vierge miraculeuse Bruxelles, 4 août. On mande de Grammont. Des voleurs ont pénétré dans la chapelle de la Vierge miraculeuse, à Grammont, et ont dérobé la couronne en or, sertie de pierres précieuses, d'une très grande valeur, un collyer en perles fines et le sceptre de la Vierge.

EN QUELQUES LIGNES PARIS. Hier matin, au cours d'une discussion dans son logement, 268, faubourg Saint-Honoré, M. Le Boucicaut a été grièvement blessé de trois balles de revolver par sa femme, Juliette Lieutaud, âgée de 36 ans. Le blessé a été transporté à l'hôpital Beaujon et la meurtrière mise à la disposition du commissaire de police du quartier du Roule.

Des cambrioleurs se sont introduits dans un café-tabac, 35, avenue des Ternes ils ont dérobé environ 9.000 francs de timbres-poste, ainsi que des cigares, cigarettes et de le menue monnaie. PAS-DE-CALAIS. Hier, vers 16 h. 10, deux avions de chasse qui venaient de Saint-Inglevert et se rendaient au Bourget, survolaient la commune de Cucq. L'un d'eux, piloté par l'adjudant-chef Van Caudenberg, eut une panne d'essence. L'appareil se renversa en touchant le sol. Le pilote, grièvement blessé, a été transporté dans une clinique du Touquet.

Les obsèques des aviateurs Génin, Aubert et Savarit auront lieu demain jeudi Contrairement à ce qui a été annoncé, la cérémonie des obsèques du chef-pilote Génin, du chef-rdio Aubert et du pilote Savarit aura lieu le jeudi 6 août, à 10 h. Les honneurs militaires seront rendus aux victimes dont M. P. Cot prononcera l'éloge funèbre.

Les dépouilles mortelles seront exposées à partir de 9 h. 20 dans la cour d'honneur des Invalides.

Le ministre de l'air a cité à l'ordre de la nation les trois aviateurs du courrier d'Amérique, morts le 2 août dans l'accomplissement de leur devoir.

LE PROCES I

DE MARY DUGGAN (Suite de la première page.)

Là, on ne comprend guère. On admet le meurtre, ou du moins on le comprend. On se tue par neurasthénie, mais on n'assassine pas par neurasthénie. C'est le côté curieux de cette affaire. Cette femme, au surplus, semble bien une détraquée.

Lorsqu'on l'arrêta, elle dit aux gendarmes «J'avais décidé de mourir et d'emmener mon mari dans la tombe. Hier j'ai consulté une cartomancienne qui m'a dit que j'avais dans mon jeu des piques, signes de mort »

Elle paraît, devant le jury, une femme un peu épaisse, aux cheveux grisonnants. Elle invoque la neurasthénie. Soit, répond le président, M. Pierruci, mais il y a dix ans, vous vous étiez déjà séparée de votre mari ? Il me traitait comme une femme d'Orient, comme une femme de son pays. J'ai voulu refaire ma vie.

Pourquoi alors avoir repris la vie commune ?

A cause de ma fille. Mais quand celle-ci est entrée au couvent, la vie est redevenue un enfer.

Peut-être, dit le président, trouvat-elle une consolation chez un voisin, mort aujourd'hui.

Ce in'est pas vrai. D'ailleurs mon mari l'aimait beaucoup. (On rit.). Cette déception expliquerait pourtant bien des choses.

Mary Duggan fut naturellement soumise à un examen mental. Le médecin déclare qu'au moment du drame elle était dans un état dépressif qui atténue sa responsabilité.

C'est possible, mais les fous, les demifous, les nerveux, les déprimés n'en sont pas moins fort dangereux.

Georges Claretie.

GAZETTE DES TRIBUNAUX Agent d'affaires condamné La 11e Chambre correctionnelle, présidée par M. Diolot, a jugé, hier, l'agent d'affaires Albert Tallet, qui, 55, rue Lafayette, avait installé un bureau d'achat de fonds de commerce et de placement de gérants, avec cautionnement. L'accusé a réalisé ainsi près de 6*00.000 francs au préjudice de personnes habitant la province, qu'il payait avec des chèques sans provision où auquelles il signalait des emplois fictifs. II a été condamné à quatre mois de prison, qui se confondent avec de precédentes condamnations. Les parties civiles ont'obtenu 43.000 francs de restitution.

Comment l'attrait des vacances rendit bavard un prisonnier >' 'Un garçon de café d'un établissement des Champs-Elysées rendait, en pièces fausses de dix francs, la monnaie des billets qu'il changeait. Il fut arrêté et déclara qu'il ne connaissait pas ses complices.

M. Cuenne, juge d'instruction, lui apprit que s'il aidait à capturer les faux monnayeurs, il ne serait pas poursuivi et serait remis immédiatement en liberté. L'inculpé resta muet et se laissa interner, à la prison de Fresnes. Pourtant, les jours suivants, par trois fois il écrivit qu'il allait parler, puis, après réflexion, garda le silence.

Or un jour arriva, à son adresse, une lettre dans laquelle on le réclamait, pour des vacances qu'on devait passer en joyeuse compagnie. Le juge fit tenir la missive au prisonnier, qui n'hésita plus et promit, si on le laissait en liberté,-4e conduire la police à l'endroit où se fabriquaient les pièces fausses. M. Cuenne prévint la police, remit en liberté le garçon de café qui. filé discrètement par un inspecteur déguisé en marin et lin autre habillé en compagnon charpentier, les conduisit rue du Vert-Bois, où l'on arrêta Chaix et Chassignet, les deux faux monnayeurs. Ces derniers prirent le chemin de la prison et le dénonciateur celui de la gare de Lyon.

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Les troubles du foie s'aggravent en été

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« Depuis un mois environ, écrit MMe L. à Paris, j'avais des lourdeurs au creux de l'estomac. Mes digestions étaient très longues. Le matin, j'avais des renvois de bile. Je souffrais également de constipation et de maux de tête. Sur les conseils d'une voisine que l'Hépascol François avait guérie, je me suis décidée à l'essayer. En dix jours, mes malaises ont complètement disparu. C'est avec reconnaissance que je vous en fais part. » (Lettre E 534).

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Les «Petits Quinquins» (de Paris»/ UN MAIRE ASSIEGE sont partis en vacances hier. Mme A ̃>. «^d'une bagarre politique, ̃̃.•̃̃'•_ •• j,- qui fit quatre blesses, M. Mailloux, Suzanne Lacorréisous-secretaired Etat maire ,fe Saint-Zacnarie, lut assiégé à la Protection de TEnfance, assistait ^ans sa inairiê. Le voici aux côtés à leur départ. de Mme Mailloux,

i,ÀMAbCHANCE DEUft EJNDEÂVOUR II » Avant-hier, à Cowes, pendant une course, P « Endeavour II »,àM.T. O.M. Sopwith, a été démâté par un violent coup de vent. Semblable accident lui était déjà arrivé le 2 juillet Le voici remorqué vers Gosport

LES M AINIFESTATIONS DE MARSEILLE Pour réclamer contre le relèvement des tarifs de tramways, des manifestants ont prov,oqué dans la soirée d'âvant-hièr de graves incidents. Voici une remorque renversée ` entourée de protestataires.

APPRENEZ A VOUS DEFENDRE CONTRE LES GAUCHERS

Les joueurs gauchers ont un avantage très net sur les autres ils gênent toujours leurs adversaires. « Si vous avez déjà joué contre un gaucher, vous avez dû vous en apercevoir, pas tout de suite peut-être, car on ne se rend pas toujours immédiatement compté de ce qui se passe. On ne réalise pas, au début, pourquoi on a été surpris par une attaque ou par une réplique, que l'on n'attendait ni aussi rapide, ni à la place où elle fut envoyée.

La raison en est simple, si simple que l'on n'y réfléchit pas toujours c'est que tous les coups d'un gaucher sont exactement frappés à l'inverse de ceux d'un droitier. Evidemment, direz-vous Mais sur le court, il est très difficile de ne pas se laisser surprendre.

II faut changer son jeu. H faut soi-même changer son jeu, et penser que tout ce qui gêne un joueur ordinaire n'incommode nullement un gaucher.

Presque tout le monde a l'habitude de jouer sur le revers de l'adversaire, ce coup étant en général le point faible. D'instinct, vous dirigez donc votre attaque vers votre droite.

Quarrive-t-il ? Au lieu du revers, vous trouvez le drive de votre adversaire, c'est-à-dire son point fort, et vous vous faites corriger par une riposte décisive.

Que de fois nous avons vu des joueurs d'une certaine force commettre cette erreur, et avec tant de suite dans les idées qu'ils sortaient du court battus sans avoir compris pourquoi 1

DE TOURNOIS EN TOURNOIS

♦ Le deuxième Championnat international professionnel de la Côte d'Amour, sous le patronage du Matin, aura lieu du vendredi 7 au dimanche 5) août à l'Union Sportive de La Baule, sous la présidence d'honneur de M. Mathivet, préfet de la Loire-Inférieure; du général Herscher, commandant la 11" division; de M.'H. de Montaigu, député de la Loire-Inférieure, et de M. L. Lajarrige, maire de La Baule.

Outre la participation des champions H. Cochet, W. Tilden, M. Plaa, R. Ramillon, L. Stoeffen, A. Burke, et des professeurs Bacqué, Bagnaud, Colliard, Longuemare, Tissot et Vissault, les frères Facondi, champions professionnels de l'Amérique du Sud, vainqueurs de H. Nusslein et de K. Kozeluh, ont manifesté le désir de prendre part à ce championnat.

On peut donc s'attendre à ce que cette compétition soit particulièrement intéressante.

Une finale Cochet-Tilden serait fertile en belles émotions.

Le Grand Tournoi international du Sporting Club d'Houlgate va se disputer cette année du 10 au 16 août. Le jugearbitre Ph. Lefébure compte sur la par-

La rencontre

Belgique Angleterre `

Bruxelles, 4 août (de notre correspondant particulier, par téléphone). La première journée de la rencontre internationale de tennis Belgique-Angleterre s'est terminée par un résultat nul, chaque équipe ayant remporté trois victoires. Voici d'ailleurs les résultats définitifs Simple messieurs. Léopold de Borman b. Butler, 8-6, 3-6, 6-4 Ewbank b. Meredith, 6-4, 6-2.

Simple dames. Miss Saunders b. Mlle Berthe Watson, 6-0, 3-6, 6-1. Double mixte. Miss Saunders-C. M. Jones b. Mlle Berthe Watson-Jack Van der Eynde, 6-3, 6-1 Mme de Meulemester-Lacroix b. miss James-Butler, 6-2, 8-6 miss Hardwick-Meredith b. Mme Pouliart-Léopold de Borman, 6-3, 6-1.

f LES PROCHAINES EPREUVES DU 15 AU 31 AOUT

ALPES

22-23 août Voiron (éliminatoires). 17-23 août Saint-Gervais-les-Bains. 24 au 30 août S. C. de Mégève.

29-30 août Voiron (finale).

ATLANTIQUE

17-23 août Union Sportive de La Baule. 24-30 août Amicale de Tennis de SaintMichel.

27-31 août T. C. Sables-d'Olonnes. 28-30 août Sporting-Club de La Sauleles-Pins (juniors).

31 août au 6 septembre Sporting-Club de La Baule-les-Pins (Juniors).

BOURGOGNE-

FRANCHE-COMTE

28 août Tennis-Club de Valentigney. 30 août Football-Club Sochaux-Montbéliard.

Entraînez-vous à jouer croisé. Au vrai, il est difficile, même pour un bon joueur, de changer la direction habituelle de son coup, et quand il y parvient, son attaque a perdu beaucoup de sa vitesse et de son efficacité.

C'est pourquoi il est bon de s'entraîner à jouer aussi bien croisé que le long des lignes.

A la volée, c'est la même chose vous avez toujours tendance à passer votre adversaire sur son revers, ou à « lober » sur sa gauche. Quoi de plus facile alors- pour un gaucher que de terminer le point par une volée définitive ou par un « smash imprenable. C'est exactement ce qu'il désire.

Les ripostes adverses

sont différentes.

D'autre part, si vous devez toujours exécuter un coup inverse, il faut pen- ser que les ripostes adverses sont également tout autres.

Comme vous, le gaucher est entraîné à jouer sur le revers, *ses attaques sont donc en général croisées, et ses angles absolument différents. Bref, tout dans son jeu concourt à vous dérouter.

Les gauchers possèdent

un revers faible.

La plupart des joueurs gauchers possèdent un excellent coup. droit, si l'on peut s'exprimer ainsi, et un revers relativement faible.

Boussus est l'exception qui confirme la règle son revers coupé est sa meilleure arme, mais voyez Marcel

ticipation des grands champions français M. Destremau, A. Merlin, P. Féret, B. Berthet, G. Glasser, Mlle J. Goldsmidt, etc.

Rappelons qu'en dehors des cinq championnats classiques une épreuve est réservée aux juniors de moins de dixhuit ans et une autre épreuve double mixte dotée des superbes coupes Louis Bréguet est réservée aux locataires ou propriétaires d'une villa sur la côte normande, entre Sainte-Adresse et Porten-Bessin.

En outre, il y a également quatre épreuves handicap simple et double homes, simple dames et double mixte.

UN CHAMPIONNAT A ADDIS-ABEBÂ ? Qui sera le premier champion d'Ethiopie? Voilà un nouveau titre à conquérir. Il sera, dit-on, mis en circulation à l'automne prochain. Les Italiens projettent en effet d'organiser un grand tournoi international à Addis-Abebn. Les courts seraient déjà en construction, car inutile de dire qu'il n'en existait pas.

C'est le sympathique champion (l'Italie, Georgio de Stefani, l'homme qui joue des deux mains, qui est chargé de l'organisation de l'épreuve. M. Pizzizani, attaché au ministère des colonies, a lancé des invitations. Trois Français ont déjà accepté avec enthousiasme Mme Lucette Caron-Culbert, Guy Troncin et le jeune Âbdesselam. Ils comptent faire le voyage en Ford C'est une belle randonnée en perspective, non sans agrément, certes, mais non plus sans quclques risques.

L'Ethiopien n'est peut-être pas le type parfait du pacifique, et le petit jeu des guérillas troublerait celui des raquettes. On inmagine l'étonnement de l'exnégus s'il revenait dans son ancienne capitale, le jour des finales du tournoi l

BRETAGNE

17-23 août Morlaix, Paramé, Concarneau.

24.30 août Lorient, Carantec.

CENTRE

15-19 août Sporting Lawn Tennis-Club de Royat.

20-23 août Association Sportive Montferrandaise.

24-30 août Sporting-Club de Vichy. 30 aoOt-8 septembre Tennis-Club SaintPourcinois.

CHARENTES

30-31 août L. T. C. Niort (réservé aux Joueurs classés en quatrième série).

Bernard, Lesueur, l'Anglaise miss Scriven, la Belge Mlle Adamson, leur revers est nettement moins bon que le reste de leur jeu.

En revanche presque tous possèdent un service gênant; ils peuvent, en fouettant la balle d'un mouvement naturel, la placer sur le revers de l'adversaire, le plus bel exemple de service de gaucher est celui de Glasser, qui est extrêmement diffioile à reprendre.

Quant un gaucher rencontre un autre gaucher, comme chanterait Maurice Chevalier, c'est à son tour d'être désorienté

Après sa défaitre par Pallada, au cours du match de la Coupe Davis France-Yougoslavie, Boussus s'est écrié « Je ne peux pas jouer contre un gaucher »

Ce qui est vrai pour les uns, l'est aussi pour les autres.

Les champions gauchers. La proportion des Joueurs gauchers est assez forte. En France, rien qu'en première série, nous en avons cinq Christian Boussus, Marcel Bernard, Jean Lesueur, Georges Glasser et François Terrier.

A l'étranger, citçns au hasard, les plus connus les Anglais Hare et miss Scriven; le Hongrois Metaxa; le Yougoslave Pallada; la Belge Mlle Adamson, et d'autres sans doute, dont les noms ne me viennent pas à l'esprit. L'Italien G. de Stefani est un cas spécial, puisqu'il joue des deux mains et qu'il est même plus droitier que gaucher. Parmi ceux d'une autre époque, citons le nom du Belge Washer, qui fut un magnifique champion. Alain Bernard.

Le tournoi de l'Echo de Paris, disputé sur les courts du Tennis Club du Mans, a été gagné en simple messieurs par Gardanne, vainqueur en finale de Chalmin par 6-3, 7-5, et en simple dames par Mme Peyroche d'Arnaud, qui battit Mlle Guillot par 6-2, 6-2. D'autre part, le simple juniors est revenu à Meet, victorieux de Guillemin par 6-4, 6-4.

Le tournoi de Villers-Cotterets, doté des coupes Noël, a obtenu un grand succès d'engagements.Voici les résultats: Le simple dames a été gagné par Mme Perche.

Simple messieurs. Demi-finales Calveti b. Perche, 6-1, 4-1, 40-15, abandon P. Agniel b. Willaume, 4-6, 6-1, 6-2. Finale Calveti b. P. Agniel, 6-0,

6-1.

Le Tennis Club du Val André organisera son tournoi annuel' du 10 au 16 août prochains.

Les engagements sont reçus au Tennis Club jusqu'au 9 août, à midi. Droits d'engagements 15 francs pour les simples et 10 francs pour les doubles messieurs et doubles mixte.

Le Tournoi d'Evreux a donné les résultats suivants

Simple messieurs. Finale Weeck b. Ruel, 6-2, 6-2.

Simple dames. Mlle Sugendha b. Mme Sauer, 6-0, 6-3.

Double messieurs. Week-Depierre b. Romance-Bougon, 6-2, 8-6.

♦ André Merlin a battu R. Rodel en finale du tournoi de Trouville. Voici les résultats

Simple messieurs. A. Merlin b. R. Rodel, 6-3, 6-2, 6-4. Simple dames. Mlle J. Goldschmidt b. Mlle A. Neufeld, 6-4, 6-2.

Double messieurs. P. GoldschmidtGaleppe b. J. Brugnon-R. Rodel, 8-6, 6-4, 1-3, ab.

Double mixte. Mlle A. Neufeld-Brugnon b. Mme Morel-Deville Rouget, 6-2, 6-1.

Contre un adversaire qui coupe ses balles. montez le plus souvent possible au filet.

COTE-D'AZUR

17-23 août Cannes L. T. C.

24-30 août Monte-Carlo-Country-Club, LORRAINE

28-29-30 août U. S. Lunéville. LYONNAIS

29.30 août-5-6 septembre Chavril T.C. (non classés).

NORD

17-23 août Tournoi international du T. C. Merlimont.

25-30 août Tournoi international du T. C. Boulogne-sur.Mer.

LA COUPE de propagande du Figaro

'ï. J. Kleynjans ['̃

et Mlle M.-L. Duhayon

victorieux de l'U.Si de La Baule

Les éliminatoires de la Coupe de Propagande du Figaro, réservée aux joueurs et aux joueuses non classés et n'ayant jamais été classés, ont été disputées avec succès à l'Union Sportive de La Baule.

Le simple messieurs fut brillamment gagné par J. Kleynjans, vainqueur de Pottier en demi-finale, puis de Delpouget en finale, après avoir marqué une assez nette supériorité sur ses deux adversaires.

Au tour précédent, Kleynjans avait été en difficulté en face de G. de Brie, qui, après avoir enlevé le premier set, ne perdit le second que 8-6, mais fut dominé dans la dernière manche. Chez les dames, Mlle M.-L. Duhayon triompha en finale aux dépens de Mlle A. Duhayon par 6-4, 6-2.

Elle avait auparavant dû. concéder un set à Mme Lehuedé, qui lui opposa une sérieuse résistance en demi-finale. J. Kleynjans et Mlle M.-L. Duhayon viennent donc s'ajouter sur la 'liste des joueurs qualifiés pour la compétition finale qui aura lieu, comme nous l'avons déjà dit, vers la fin de la saison, à

Paris. ̃

Voici les résultats

Simples messieurs. Quarts de finales Kleynjans b. G. Brie, 4-6, 8-6, 6-0 Pottier b. Badault, 6-4, 6-2 Delpouget b. Bodin, 6-3, 6-1 Renaud b. M. André, 4-6, 6-1, 6-3.

Demi-finales J. Kleynjans b. Pottier,6-1, 6-3 Delpouget b. Renaud, 6-1, 6-1. Finale Kleynjans b. Delpouget, 6-3, 6-1.

Simples dames. Quarts de finales Mme Lehuédé, w. o. Mlle A. Duhayon b. Mlle Genevray, 6-3, 0-6, 6-1 Mme Tissot b. Mme Pourieux, 6-4, 6-4 Mlle M.-L. Duhayon, w. o.

Demi-finales Mile A. Duhayon b. Mme Lehuédé, 6-4, 1-6, 6-3 Mlle M.-L. Duhayon b. Mme Tissot, w. o.

Finale Mlle M.-L. Duhayon h. Mile A. Duhayon, 6-4, 6-2.

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-AVIS ==Les résultats de notre concours de la Coupe Davis paraîtront dans la page Tennis de mercredi prochain 12 Août.

31 août-6 septembre Deuxième Tournoi international du Touquet L. T. C. BASSE-NORMANDIE

16-20 août Biva-Bella.

17-23 août Cabourg.

19-24 août T. C. Cherbourg.

23-30 août Deauville.

HAUTE-NORMANDIE

17-23 août S. Valeriquais, à Saint-Valéry-en-Caux.

22-23 août S, Tir de Rouen (non classés).

PARIS

28-29-30 août S. S. Compiègne (doubles).


LE FIGARO ECONOMIQUE ET FINANCIER

PARIS RETOMBE ID^.lsrS L'ilTDÉCISIOlsr La position, de place. Des avantages spéciaux pour les nouveaux Bons du Trésor ? La tension des changes s'accentue. La nationalisation des entreprises en Espagne

© Le marché continue de manquer de souffle. La reprise de lundi, qui s'était d'ailleurs effectuée dans un marché très creux, n'a pas eu de lendemain. On est retombé, hier, dans l'indécision. © Sans doute faut-il reconnaître que e les nouvelles ne favorisent guère les velléités de hausse de notre marché. Les af faires d'Espagne et les complications internationales qui risquent d'en surgir, les paroles véritablement folles prononcées au congrès du Syndicat des instituteurs, ne sont pas de nature à engager, les spéculateurs à prendre des risques, aussi modestes qu'ils puissent paraître au cours actuels.

© Au reste, les chiffres des engagements à terme sur le marché officiel semblent indiquer que la position de place ne s'est pas assainie autant qu'on le pensait.,

© En effet, la Chambre syndicale des agents de change communique qu'au 31 juillet la position acheteur s'élevait â 1,436 millions et la position vendeur à 143 millions. Rappelons qu'au 15 jmVlet la position acheteur s'élevait à 1,623 millions et la position vendeur à 143 millions. Le dégonflement de la position acheteur est à peine supérieur au pourcentage de baisse subi.

@ Les rentes, après une ouverture très soutenue, cèdent finalement des fractions s'étageant entre 5 centimes pour le vieux 3 p. 100 et un point pour le 5 p. 100 1920.

© Les obligations du Trésor sont uniformément alourdies. Les Bons manifestent de l'irrégularité.

© On aura noté, d'autre part, les paroles prononcées par M. Vincent Auriol

PARIS

PRINCIPALES FLUCTUATIONS Hausse

Autriche 5 1/2 780 + 4 Serbe 4 0/0 1895 112 +7 7 Turc 7 1/2 1934 177 + 9 Lyon 674 +19 Nord 635 +20 Orléans 615 +25 Ro)'al Dutch 2920 + 13 Amsterdam Rubber 1505 + 45 Baisse

4 0/0 1!>17 64 90 0 70 i0

5 0/0 1920 88 90 1 4 0/0" 1925 70 0 90 Banque de l'Algérie 3500 -125 Crédit Foncier 1875 65 Métropolitain 742 30 Lyonnaise des Eaux 946 34 Distribution 648 35 Générale d'Electricité 860 30 Denain-Anzin. 645 33 Tréfileries 393 15 Pechiney 950 –28 Saint-Gobaiu 1020 45 Rio »"3 19 Hotchkiss 815 2U Rand Mines y; 712 10 PRINCIPALES TRANSACTIONS En francs de rente

5 0/0. 316.880 «/ II 20. 67.290 4 0/0 1917.. 34.950 14 0/0 25 73.520 0 «0/0 18. 182.080 141/20/032.. 1.757.720 En titres

Oblig. da Trésor R. Poulenc. 575 4 1/2 0/0 33.. 2.108 Saint-Gobain. 239 4 0/0 34 731 Air Liquide. 1.487 Bons du Trésor Citroën 266 4 1/2 0/0 33.. 1.2(j7 Peugeot 5 0/0 34 822 Say '472 4 1/2 0/0 34.. 4.191 Terres R 951 B. de France.. U3 i'oung â 5 30 1.153 B. de Paris.. 1.002 Turc. Union Paris. 410 C. Pacilic 2.U43 Lyonnais 602 C. Mining. 288 8 Suez cap 107 Geduld 554 Dtstrib. Elect. 143 Hio 664 Lens. 1.817 Royal Dutch.. 2.304 Nickel. 261 Amst. Rubber. 118 Penarroya 692 Kali-Ste-Thér. 220 C'« F"c Pétrole 209 Cr. Nat 1919. 823 KuUlmanu 827 Cr. Nat. 1920. 1.013 Péchiney 661 Cr. Nat. 1923. 1.123

Mlle B. RONCE, à Garnac-Plage Mme REBOUL. au Bois David M. le comte Claude DE ROSWBO, au château de Rosambo Mme RECOING, à Fribourg M. André ROYER, à Biarritz AI. ROUX SEIGNORET, aux Ribottets M. Joseph RONTEAU, aux Petites-Dalles Mme RATEL, à Cannes Mme la vicomtesse Félix DE ROTON, a la Barthc-de-Neste M. Paul REGNAULD, au château du Roc Mme Jules REIN, à Lausanne ÎI. Alex RICHOU, à Cesson-Sévigné Mme RQLLAND-D'ESTAPE, à Cpy-SaintFiacre Aime, la vicomtesse Olivier DE ROUGE. au château de Mesnilféau Mme DE REDON, au château de Courtonne M. Jean-Jacques ROMAN, à Belohamp Mme RANSOHOF, à AlontJPèlerin-sur-Vevey Aime Pierre RAIN, à Brinon-surSauldre Mme ROY, à Alaintenon M. Arthur REISS, au Touquet-Paris-Plage M. Louis REAU, à Aleillerie. v Mlle DE SAINT-EVRON, à Woreppe Mme H SOUBIES, à Beaumont-de-Loinagne AI. le docteur SOURDAT, à Carolles M. J.-N. SCHOLEFIELD, à Chartres M. le général SEGONNE, à Plancy M. René SUHNER, Gironde Al. le capitaine Jean-Philippe SAUNIER, à Châtillon-surChalironne M. le comte DE SAINT-LEON,' au château de Jeure.

M. le général TARGE, à Vichy Mme Alfred TILLIARD, à Aix-les-Bains M. E. TORCHE, à Sainte-Maxime Mme Paul TEMPLIER, à Vittel Al. A. TOUSSAINT, à Rôyan Al. TEM-

Feuilleton da Figaro du 5 Août 1936 (29)

ItE GRIME

DE

'T^FflliGflRSQOflRE

CHAPITRE XI

j..

Rencontre inattendue

(Suite)

Toute la journée le professeur avait guetté la sonnerie du téléphone ou celle de la porte. Il fut, à vrai dire, surpris et désappointé en voyant entrer miss Creydon. Bien entendu, il était heureux de la voir. Il s"empressa> commanda le thé, s'informant si elle avait quelque chose à lui apprendre, mais, en réalité, c'était elle qui venait voir s'il y avait du nouveau. Ce dimanche matin, elle était venue chercher sa voi-

à' l'occasion de la discussion du collectif de juin

La vérité est que, depuis le 15 juin, il y a eu redressement plus d'un milliard d'or est rentré maintenant. Il y a des pécheurs repentants, ils ont encore vingt-six jours pour se repentir. Quant aux impénitents, qu'ils le sachent bien, ils sentiront le poids de la loi nationale, de la loi républicaine.

La confiance ne peut reposer sur la fraude. Il n'est pas admissible que nos entrepreneurs payent de lourds impôts tandis que d'autres passent à l'étranger pour échapper au devoir fiscal. Quant à l'émission des bons, elle a dépassé actuellement 2,300 millions; le rythme du placement est aujourd'hui continu et il s'accélérera quand un avantage supplémentaire, que le gouvernement compte ajouter bientôt à ceux qui existent déjà, sera connu.

© Les valeurs françaises sont irrégulières et généralement alourdies.1 Toutefois, on note la fermeté des chemins de fer.

© Internationales Irrégulières. La Royal Dutch reste ferme. Aux cuprifères, Rio Tinto revient en arrière. Miries d'or hésitantes.

On apprend, à Londres, que la mine britannique de Tharsis, se trouvant dans la région espagnole de Huelva, a été occupée par les insurgés jeudi dernier. Elle a cependant été rouverte et le trauail s'y poursuit normalement.. ® La Gaceta de Madrid publie les décrets suivants Le gouvernement se chargera provisoirement de l'exploitation des Compagnies de chemins de fer du Nord (Ma-

LONDRES bien disposé

valeurs'! Clôt- Oern. I) W.L EU»S Clôt. 1 Oern.

VALEURS Clôt. I A9rD. VALEUAS I Cldt. I Oern.

VM.EUBS |priàiJi cours | VM.EUBS ym cours

Cdie. 2 85 !"6 85 1/16 Crowa-Min. i/u ÏS l'8

4% 3rt 114 13/6 ÏMtRaad.. 66 /S 63/. 1. WarLoan ..10611.- 16 106 S/4 Gedold «j 1/2 10 15/32 Franc. 3 o, 20 3/4 20 3,4 [(SoIdfieHs 90 /4« 8S t/!4 4; 22 7,8 22 1/2 Rand Milles ,178 '6 17» /9 -4^(19") 207/8 20 il* Chartsred.. 27/3 27 /e irg. 4 0, 97 1/2 37 1/2 Rio Tinto. 131/4 12 3/4 Bmil(1889) l'l/4 17. inarsU ,6/8 4S Chine *< 103 1/2 103. Tanganjika. 10,9 11/. Esypt. usil 106 106 Anaconda ..155 py2 15S /9 ïouns Ml-'2 1/2 Royal Dïtcli 37 i/j 37 15/16 Italien3',(,. 24 1/2 24 1/2 SfceU 5 146 5 5/32 lap. 4% (99) SI 3/4 61 3/4 Mex. Eagle. 25 ;3 26 /3 Portas. 3% »3 83 Anslo-Iran. 8S 85 Russe (1906) °3/4 0 3/4 Guia 28 1/U 28 11% Espag.ext.. 52 1/2 50. sibb. Tnst 31 v;ï Si /3 Iurc7;s. 2 1/4 2 1/4 1 Malacca. 27/6 27/6 Hydro-Elec. 'S/8 1 1/2 sennaï 29 /4<i; 29/4)i inl. Holdin 17/8 113/I6 courtaulds 50/. 50 Imp. Toiac. 160 11% 160. Brist.Celan. 10/6 10/6 steel Corp 66 1/4 65. imp.Cliomic. 39,:» 33 11% DeBeers. 8 1/2 8 9/16 unilever. 35/3 33/6 Jagersfont. 13/16 13/16 Atchison. 85. 83 Ii2 Brakpan. 5/7% 50'7;i canad.Pac.. 12 1/S 12 1/4 Cent.Minins & •/• 25 1/2 union Facif. 138 7/8 136 ./̃ BRUXELLES raffermi

TFBMf I Cl8t- D'™- llcDMPTiNTi Clil- Dern-

TERME 1 C.lôt. 1D"n' Il COMPTANT P"6". 1 Dlrn.

TERWE | précéd. cours [| cpwpTANT | précéd. | courc

TsJilu IIS 80 ils R.B.3%2-s 79 25 73 25 Siâro 286 25 302 50 Banij. Brnx. 775.. 780.. Barc. Trac. 200 ;06 23 Banq. H. Bel. 1800 1800 BruilTrac. 360.. 3(375 Caisse R.D.. 2050.. 3100.. Buenos-Ayr. 90 50 92 cr. Amer».. 500 MO Heliopolis.. 1545 5575 Soc, 0. Bel. 3150 3330 Sitr. Railw 420.. 42250 Eiectrobel.. 1710.. isir.. Banq.dePar. iîss ma Electr^cap.) 980 980 Elect. Seine. «0 «o (fon.) 2650 2750 El. OU Nord 502 50 506 Sotna 8725 9100 Metropolit.. 1505 Hydronna. 155 151 Tangasyika 87 90 j. CockeriU. 587 50 610 Ut-Kat(pr.) 2925 2970 Ougrée-Mar. 725 750 (cp.) 2890 2900 Aatur .Mines 91 M (dvd.) 2890 2900 VielUe-Hu. 1430 1455 concordia,. 75 16 Maurage. 6925 6950 Patronna. 612 50 617 se Hord uïart. 1560 1600..

DEPLACEMENTS ET VILLEGIATURES DES ABONNES DU "FIGARO"

l'

PLIER, à Pornic M. le docteur Jean TISNE, à Verneuil-sur-Avre M. le comte DE TERRAS, au château du Grand-Bouchet M.- Léon TISSIER, à Lausanne Mme Edmond THERY, au Beaumetane Mme André TOURNOUER, au château du Lude.

Mme HERMAN H. ULOIANN, à Annecy. Mme la comtesse DE VANSSAY. à Bavent Mme DE VAUX HAUSSMANN, à Divonne-lésBains Mme VAUSSANVIN, a Charenton Mme Georges DE VERGIE, au château de Touffou Mme la comtesse DE VIEL-CASTEL, à Deauville Mlle Blanche VILCARD, à^ Divonne-les-Bains M. VILLADIER, à Port-Mahech-en-Nevez Mme Paul VERDE-DEUSLE, à Arcacbon M. Charles VOLET, à .Puidoux Mme la comtesse L. DE VILLELE, à Vichy.

M. DE W1NTER, à Eleu Mlle WEISS, à Saint-Lunaire. M. G. WEIL, à Arnouville-iesGonesse.

M. le général ZEUDE, au château de Viven. M. Jean ALBERT-SOREL, à Sanotéuic Mme Jean AUBERT, au Touquet M. AVON-PERi ROTTE, à Tarare Mme ALLOUARD-CARNY, au Touquet-Pariâ-Plage M, le docteur J. AU-

̃ -»^ ^i^j

ture et son premier soin avait été d'accourir à Fordis Place.

Excusez-moi, je vous prie, ditelle. Je ne pouvais plus supporter d'être sans nouvelles.

Le professeur hocha la tête.

Il n'y a pas beaucoup de temps de perdu, Celia, répondit-il. Soyez, patiente et ne vous inquiétez pas. Tyler apporta le thé. Mais comme il déposait le plateau, la sonnerie de la porte retentit de nouveau. Le domestique se précipita et Bastion se disposait à le suivre, mais il se ravisa.

C'est un docteur Jasse qui vous demande,. Sir, annonça Tyler, j'ai pris:la liberté-de le faire entrer dans votre cabinet.

Les yeux du-professeur eurent un éclair de satisfaction. C'était pour obtenir cette visite qu'il avait téléphoné la veille. « Excusez-moi, ditil à Celia. Bevis va nous servir le thé ».

Il alla d'un, pas rapide vers son cabinet. Le Dr Jasse attendait, debout au milieu de. la pièce, un Dr Jasse. très soucieux.

J'espère ne pas vous déranger, dit-il: assez nerveux. Je ne pouvais plus y tenir. Une fois que j'ai une idée en tête.

C'est parfait, dit Bastion. J'ai bien pensé que vous viendriez. Qu'a-

drid-Saragosse-Alicante) Central Aragon et. Ouest

2° L'Etat a provisoirement nationalisé l'Association générale des éleveurs d'Espagne. Toute hausse des prix sur les produits d'alimentation et le vêtement est interdite. Les prix qui doivent être appliqués sont ceux qui étaient en vigueur le 15 juillet 1936.

© Sur le marché des changes, les devises étrangères poursuivent leur avance la livre à 76,14 contre 76,07, le dollar à 15,1775 contre 15,165, le franc belge à 2,55 3/4 contre 2,55 1/2.

© A terme, les reports sur devises se tendent quelque peu jusqu'à atteindre, pour la livre, 2,95 à trois mois et 75 centimes à un mois; pour le dollar, 60 centimes à trois mois et 15 centimes à un mois.

© Après trois jours de fermeture, Londres ouvre dans des dispositions favorables. Les industrielles locales, les pétroles, notamment Royal Dutch, Shell et Mexican Eagle, et les cuprifères, à l'exception dè Rio Tinto et Tharsis, manifestent de la fermeté.

© Au Metal Exchange, le cuivre standard gagne un quart de point à livre 38 3/321, son record de hausse depuis quelques années. Le plomb perd 1/16. L'étain s'avance de 1/2. Zinc inchangé. @ New-York est irrégulier. Le marché est très calme durant la séance, la tendance se raffermit vers la clôture qui dans l'ensemble est légèrement mieux que la veille. Total des transactions · 1.050.000. Les céréales sont faibles; le blé en baisse de 3 points et le maïs de 4 points.

NEW-YORK irrégulier

YAÙURS 1 CIÕt. I Oere. Il YALEURS, 1 C}Õt. 1 1

Uliws I précéd. cours || VALEURS [ précéd. | cours

Air Red. HT 76 1/8 77 1/2 JonuMUT. H8 7/8 119 1<4 UliedCiem. 220 218 Kennccott.. H 1/2 M j/a Amer. Can.. 125 1/2 126 Moxtgoiury ««1/4 471/4 4 imer. Sael. 87 87. Nat.DairyP. 26 1/4 se 1I2 Am. T. et T. 173 1,» 174 >»t. Bistil. 277/1 27 7/8 lm. Tobac B 102 3/4 103 1/2 S.-ï. Centr. js 7/s 40 5/8 Anaconda.. 38 5/8 38 5/8 Kortn Aner. 33 1/2 33. Atchiaon. 83. 83 7/s Petsylvania ji 3( a/4 Canad. Pac. 12 1/4 12 1/8 Public Serv. 471/2 47. Caie 161 168. Ralio m/8 12. Cer.d.Paico SI 3/4 52 1/4 Hejnolds. 56. 55 5/S Ches. a. OUio 67 1,2 67. Sears Roeh. 817/8 82. 1. Com. Solven. 16 3/4 16 1,4 Shell 19 1/8 19. ComoUEdil. 42 1/4 42 V2 ât. Irtndl.. 15 7/8 18. Goty 5. 5 St. OU 01 HJ 63. 63 1/2 Cbrysler. 119. 119. TexM Corp 39 1/4 38. DuPont. 165 1/2 166 3/4 Texas Gnlf.. se. jg i/8 Elec. B. a. S. 24 3/8 24 3/4 Union Pacii. 158 138 li4 Gêner. Elec. 44 1(8 44 Unit. Air Cr. 27 3/8 27 1/8 Giner. Mot. 69 7/8 69 i.'i u.s. Smelt..75. 75 1/3 Goodyear. 24 1/4 23 7/8 u.S.5te«l.. «5 1/8 «6. Inter Har? 32 7/s 82 li2 Western Un. 87 1/2 55 3/4 Inter. Nick. 8t 8/« 61 Wuting» tsa 3/8 140. Wt.T.etTel ij ijt J3 woolwortk. 53 1/4 5S

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INFORMATIONS

La monnaie espagnole

Tanger, 3 août. Les banques de Tanger qui bénéficiaient, pour leurs opérations, d'un contingent de monnaie espagnole accordé par le Centro officiai de Contractation de Monedas, sont officiellement informées que cette concession est suspendue à dater d'aujourd'hui.

La prestation du serment du gouverneur de la Banque s, de France

Le a Journal Officiel du 2 août publie le prScès-verbal de Ja prestation du serment de M. Labeyrie, gouverneur de la Banque

PERIN, au MaiHeraye-sur-Seine Mme la comtesse Robert D'ANDIGNE, au château de Villeneuve Mme Joseph AMIC, à Mons Mme D'ASSAILLY GARNIE», à Gérardmer.

M. L. BAILLY, à Beg-Meil Mme Henri BOMPARD, au château de Noveant Mme H. BILLY, à Evian-les-Bains Maitre BARATTE, à Templeuve Mme Fred BOURLA, au château du Sendat Mme BAUDRY, à Paska M. Josef BREITBACH, au château de Mouchy M. Louis ROLLINDE DE BEAUMONT, au château de La Bodière Mlle BOUDOU, à Evian-les-Bains Mme BENTLEY. MOTT, à Versailles Mme Fernand DE BOUSQUET, au château de SaintMichel-en-1'Herm Mme Jean DE BARALLE, au Val-Saint-Pierre M. Charles BLANCHE, au Rocq Mlle DE BOISMONTBRUN, à Dreux M. Henri BEAUME, à Vittel Mme Antoine BANES, à May-en-Multien Mme BOUQUET, au château de l'Ermitage Mme DE BERNARDY, à Burzet Mlle BROUSSIN, à Dinard-Saint-Enogat; Mme DE BEAUVAL, au château de la Pommeraye Mme Jeanne BURAT, à la Chaise-Dieu M. BAJON, à Dinard Mme BASTOUIL-GALLOT, à Royat Mme André BILTZ, à SaintValéry-en-Caux Mme DE BROU DE LAURIERE, au château de. Fournils; Mlle BERNARD, à Sinaïa Mme BOULARD, à "Villepreux Mme BRANDY LAFONT, à Deauville M. le docteur Henry BORTS, à Marzy-s.-Nevers Mme Louis BREGUET, à Lausanne ;.Mme BILLET, à Reims Mme BENARD PONTALLIE, au château de la Bénardière M. DE BOISSET, à Hyères M. le baron G. DE BALORRE, au Mêles.-Sarthe Mme DE BRION, à Alger M. Lucien BERTAULT, à Bagnoles-de-l'Orne Mme Georges BOUSQUET, aux Trois-Epis M.- BERNARDEAU, à Dieuze Mme BOETTCHERBLANCHOT, à Saint-Murtin-le^Greard |Mme BUFNOIR, au château des Ifs M. le capitaine et Mme DE BEAUNE, à Lausanne M,- Pierre BERTRAND, au Touquet Maître Marcel BOURGÈOÏS,. à Lou" Pescadou M. le comte Gérard DE BRYE, au château de Louvigny M. le capitaine BEAUFFRE, à Saint-Satur M. Louis BRUN, à Beauvallon-Si-Mer Mme Lucien BROQUIN, à Samois Mlle S. BELLOT, au château de Saint-Léger M. Paul BACOU, à Lagarde M. Victor BOUCHER, à Cabourg M. Charles BOURGEOIS, à Carezza Mme Gabriel BUREAU, à Govean-en-Sarzeau.

Mme CARPENTIER-GONSE, à Villieïs-s.-Mèr; M. Maurice COUTOT, à Sainb-Cast ̃ II. Georges COUTURAT, au manoir Louvois Mme la comtesse DE CAUMONT LA FORCE, à FontaineFrançaise M. le capitaine CHAMPERNAUD, à La Rochelle M. André CHRETIEN, à Baudoncourt M. Henri CRUSE, au château Laujac Mlle COLLIN, à Crans-s.-Sienne M. CATHELINEAU, à La Léchère-Ies-Bains Mlle DE CATHEU, à Primel-Trégastel Mme Eugène CHARPENTIER, à Landemer MHe Denise COLICHE, à Lille Mme la comtesse DE CASTRIES, au

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vez-vous à me dire ? Asseyez-vous, je vous en prie, et mettez-vous à votre aise.

Ewan obéit à la première invite la seconde était au-dessus de ses forces. Ce n'était plus le jeune homme qui, la veille, avait donné à ses visiteurs une impression de joyeuse assurance. Sa physionomie si agréable était d'une impressionnante gravté et sa parole elle-même était devenue gênée, hésitante.

Monsieur, commença-t-il, vous êtes vraiment trop bon, surtout après avoir été reçu par moi, si. (Il laissa la phrase inachevée.) J'étais comme assommé hier, reprit-il. L'idée que le docteur Sandressen pouvait être impliqué dans cette affaire d'assassinat est une chose inconcevable. Cet homme, l'inspecteur Burchell. est certainement sur une fausse piste. Le docteur Sandressen est absolument incapable de faire du mal à qui que ce soit.

Le professeur se taisait. Ewan paraissait chercher une solution au problème qui l'angoissait.

C'est vraiment une chose affreuse n'est-ce pas ? reprit-il. Qu'est devenu le docteur Sandressen ? J'essaie depuis vingt-quatre heures de trouver une réponse à cette question affolante. Je suis resté à la maison, espérant le voir arriver. Je ne vou-

de France, devant la Président de la Répuque et en présence du ministre des finances. Le serment a été ainsi formulé Je jure de bien et fidèlement diriger les affaires de la Banque, conformément aux lois et statuts et de me conduire en tout comme un digne et loyal serviteur de l'Etat. »

Le différend au sein

des organiaations ouvrières américaines

M. John Lewis, dirigeant du Comité pour l'organisation des travailleurs de l'industrie, a refusé de comparaitre devant l'American Federation of Labor, qui lui reproche de manœuvrer en vue de provoquer une scission au sein de la C. G. T. américaine. Il a déclaré que peu lui importait d'être « excommunie » par M. Green, président de l'American Federation of Labor, et que, pour l'instant. il se consacrait exclusivement à la lutte contre l'American trou and Steel Institute.

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MARCHES COMMERCIAUX

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i- Décembre 858 86B ETUR Loidrei. umpta» 185 7/6 PWMBetranf. Comptant 16 7/6 UHC Comptant 13 17/6 ARGïHKbtr.) ComptMV 19 1/2 OR FIN CompUlt 138 7/44

CHEMIN DE FER DU NORD

Un jour à la mer, au Tréport Le» dimanches 9, 23, 30 août

6 et 13 septembre

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Au départ de Paris, ass'urcz-vous contre la pluie moyennant un léger supplément, vous serez remboursé du montant de votre blUet et de la prime versée, si une chute de pluie de 3 millimètres est constatée au Tréport le jour de l'excursion, entre H h. 30 et 17 h. 30.

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Retour Individuel par les trains du ser- I e vice régulier. I

t Renseignements et billets aux gares et I e agences P.-O.*Midi.

à Houlgate M. Lionel CAZALIS, à Saint-Gervais-les-Bains M. Jules CESBRON LAVAU, à Gérardmer Mme Louis DE CAZOTTE, à Dax Mme la marquise DE CANISY, au château de Jallerange M. l'abbé H. COSSON, à Bernay-enChampagne Mme Albert CHARPENTIER, à Guéthary Mme P. CALVET, à Mégève Mme COTILLON, à Evian M. Jean DU COUDIER, à Limoges Mme la comtesse DE CHAMBRUN. au manoir d'Augo M. Raoul CHOLLET, au château de Soudan M. R. COYRAL DE LAPRADELLE, à Villers-sur-Mer M. le comte Humbert COSTA DE BEAUREGARD, à Gmunden Mme L. CARRIGUES, aux Pariots-Louvieres Mme la comtesse DE CONTADES-GIZEUX, à Poitiers; Mme Alfred CHAUVAC-CLAPETIE, à Chaux Mme Georges CAZE, à Fontens Mme JACQUESSON CHEVALLIER, aux Petites-Dalles Mme André CERF, au Tyrol Mme A. D. CHAPON, à Evaux-les-Bains Mme COUVERT, à Saint-Rémy-les-Chevreuâe Mme Daniel COSTE, à Villers-sur-Mer Mme CAVEROC, à Aix-lesBains M. CHANCEREL, à La Roche-s.-Foron M. Francis COUPE, à Lausanne Mme Jean DE CHAUDENAY, au château de Chaudenay Mme Pierre CHARMEIL, à Spa M. le Dr G. CLEMENT, à Merano Mme la comtesse E. DE COSNAC, au château du Pin M. le comte DE CHASSEVAL, au Pouliguen Mme Alfred COR- TOT, à Brides-les-Bains. M. Fernand CREMIEUX, au château d'Andrein Mme la comtesse DE CASAMAJOR, au château de Crasville M. Pierre GAZELLES, au château d'Atafreville-s.- Iton M. CAPDEVIEILLE, à Capbreton Maître CROS à Trégastel M. Pierre CHAPOULAUD, à Saint-Bon Mme CHASE CASGRAIN. au château de Marnes.

Mme DUBOSCQ, à Gauterets Mme DESSERTEAUX, au Champ-Renard Mlle DUBUFE, au Cap-,d'Ail Mme Emmanuel DERODE, à Seez Mme Paul DESMARAIS, à Cabourg Mme André DUBOIS, au château des Avenues Maitre DETIS, à Ilebecourt Mme Emile DUCLAUX, à Fresnay-le-ïLonx M. Jacques DOMANGE, à Saint-Jean-de-Lu! Mme J. DUFRAISSEX, à Laugère Maître Albert DOUCERAIN, à CbâtelGuyon M. Pierre DORNES, à Bacbivillers M. Jean-Gabriel DARAGNES, au château de la Sarre; Mme DAVIN, au château de Woinville Mme la comtesse DES DORIDES, au château de Marsay Mme Georges DESCOURS, à Saint-Aygulf Mme DAVEAU, à Saint-Honoré-les-Bains M. Jean DËSSIRIER, à Grasse; M. Auguste DESCHAUX, à Megève Mme Georges DONDENNË, à Cortina-d'Ampezzo Mme Suzanne DEVOYOD, à Saint-Gervais-les-Bains Mme Robert DORMEUIL, au château de Menucourt M. le baron Henry DAVILLIER, au Pouliguen Mme André DUPONT, à Garancière M. Joseph DREYFUS, à Deauville Maître Camille DBVEAU, à Chantilly M. Georges DUBOIS DE LA BRIERE, à Hilterfingen M. Eugène DOMANGE, à Etretat M. le baron DESAZARS DE MONTGAILHARD, à XTnirmnntipr Mmf l.-L. DUPLAN. à Saint-

lais pas répondre au téléphone, pensant que l'appel ne pourrait venir que de la police. Je me disais que Phil ne téléphonerait pas. Comment l'eût-il fait sachant que la maison était vide. Vous comprenez ? Evidemment.

Mon idée était qu'il viendrait à la maison. Il y est d'ailleurs venu. Que dites-vous là ? demanda le professeur.

Attendez Je vous expliquerai. Quand vous êtes venu hier avec l'inspecteur Burchell, je ne pouvais croire ce que vous m'ave? dit Phil débarqué à Naples pour venir en Angleterre par avion. Je sais maintenant qu'il n'est plus sur le Kashgar. Ce qui m'avait tout d'abord intrigué, c'était ce nom de Creydon. Quand je vous ai répondu qu'il m'était inconnu, je croyais sincèrement vous dire la vérité. Je l'avais vu dans les journaux sans qu'il éveillât en moi le moindre souvenir. Puis vous m'avez fait lire le radiotélégramme et l'idée m'est venue qu'après tout ce nom m'était familier, enregistré je ne sais où dans le subconscient. Et je ne cesse d'y penser.

Ne vous tourmentez pas à ce sujet. Continuez votre récit. Vous dites que le Dr San dresse» Wt venu chez lui. Vous voul«z dire Mepuis son arrivée à Croydon ? 'P

BOURSE PU <5- AOUT 1936

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Comptoir d'Escompte 660.. 670.. °_ s S 1928 800.. «11.. Maroc Si" SU!"

CredltCommerc.doFra.co. 370.. 961 1 5% 1928 800.. 811.. Maroc. U5 S90

Crédit Commerc. de France. 370 361.. ,j Suc-ièreFr 6&1927 405 Chemin Ouest-Algérien *JJ •• MARmf Flï RANMTF i»*!=-:88:: 85:: Êfeèf" II?:: îîî:: «^$£5» jSr g". MAg™zBANQDE

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Société. Générale 654.. 648.. JXÏÏli» 1WM903 253.. 255.. Tram, de nndirthine cap. ̃• ,»» •• Albi 325.. 312.. Rente Foncière.. 308 325 ¥J5Tu» S? 1W4WT Ï67 2«9 Magasins Génér. de Paris. }*» •• J'7* •• Banque Nationale i'Egypte 3380 MM'

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Orléans 590.. 615.. «Ji» »w« ireran«uco).. t JJ6 Eiectriclté de Marseille. ,5?° ••.?"•• City Deep 136 50 1!5 M

Santa-Fé(Ci-fr.Ch.ferîro».) 276 275.. Vk « 1908 MM Electricité de Strasbourg. •" ̃• >"f •̃ colunbia. 5a.. B480 Métropolitain do Paris. T" 742.. toj,™ obi 4 19ÔÎ 237.. 242.. Energie Electrique (Gi<). ,J" •• ,52 •• Crown Mine» 1193 1190

Parisienne Industrie 218.. £08 g™ Privilégiée 1520 15S5 Energie du Maroc *05J •• » 05B •• Daggafootein 696.. 6S8

Tram.d.Sa.ghal. 490.. ;&8.. K:fto~pvnoglee. 1520.. 16% Energie du lIIaroc. 1056 1056.. D~°'rMit..S. 1193.. 898

Tram, do Sanghai 490.. 468.. iafigo/iMO 496 50 498.. Energie du Rhin. 'JJ ̃̃ •• De leerc ordinaire 661.. 654.. Eaux et Eclairage (lyon).. MO.. SS Maroc 1910 BW S60 Energie Sud-Ouest •̃ •̃ préférence 1292 127! Distr. Parisien. d'Electric. M».. 65; %ïliïn»?%i«n 1080 «60 Est,luaière «f •• lM •• Durban Diep 242.. 24S 50 Electricité de Farts JJ?- «> •̃ Portugal 3%' 1" série 1254.. Forces Mot. Agoût •• •̃ EastOeduld. 172 ̃• "3.. Electricité de la seine. 222.. 224.. ro^ e 4Vl922 Bons 53.. 58 50 Haut-Rhiu. "J •• •- Eastera 8450 «7 60 Electricité et Gaz du Mord. 2M.. 253.. »•»«»» » « 81 8, 50 du Rkône gj •• |g •• East Rand 261,. 288.. Electricité (C' Générale d1) 890 «60.. 70/1929'° 410.. «01».. de la Trujère. S!" ;î| •• Equateur 130 50 12B Energie littoral Méditerr. «5 •. 475.. 7 12 iââi »30 m.. delaVienno.. •• *î| •̃ Franco Wyomi ne 18S SC 193.. Energie Elect. Hord-France 228.. 232.. sj^a-Fé B jf 1M0. TI 783 Hmalae d'Energie Elect.. «g ̃• «« ̃• General Miiinif. «° •• «'

Hord-lumière •• ̃• iirte 5 1M3. Ul 123 30 Bydro Electrique Auvergne Jg •• 7" •• Goldllelds 343.. 340 M

Télégraphl..a.. pll 346.. 954 6erLE 5 1913. fat 113 50 Hydre E'.ctrlqu.Auv.rpô 7411.. 711.. a:maldMI.iog. 9iT 8aD S9

Télégraphie sans Fil 346.. 354.. s, ,$, 2275,. j^g jndochinolse Électr. (cap.). Jg •• Jg ̃̃ Gula Kalumponp; 107.. 10T 50

Thomson-Houston JJ ̃̃ J5 obugatioms Marocaine Distribution. *g ̃• «J •• Hotohilss. 865.. 845..

Union d'Eleetrloité 312.. 303.. OBLIGATIONS nantaise d'Eclairage *g •• gf •• Buanciacâ 50.. 48 75

DoUlMHIeg 31S5. 1871 3 «• MO». Ouest Parisien. «♦ •• «> •• HydroS 42 50 43 60

For. i Acier, du Hord et Est 260.. 249.. 1875 4% 43J 424.. pyrénéenne d'Energie Hec. T"? •• 1~ •̃ Johannesburg 308. 30350

Schneider (Creusot) 891.. 675.. 18764% «s., «s» aldlo-rrance. »» •• m ̃̃ langl.agtT! i"; 103 80 103 BO

Tré81eriesetLam.duKavre «8 m 1892 î% 215.. 208.. Naotals.d'Eclalrag. 282.. Union TU ord 2T 2» 25

coutrler. 143.. 131.. 18114.1696 2°j{Õ/ 2t7 215". 6anehes. .s88. Laadoa Tia ard. 10350 103 60

courrières IJf ̃• » 1894-1896 2 « Sj 215.. secteur Rire Gauche. ™» •• MamReef. 384 50 382.. Lens 19J-. J30 ̃• »1898 2%. M». "0 Sud-lumière prior ,™ ••««•• Malacca, ord 106 50 108..

Vitoignes et Nreva. 6350 %0 â 190'¡2y'Méi. '.0" 2<7 50 jo.l.saoo.I220..1270.. aacca,ord. 99 50 f02 60

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Phosphates de Gatea 374.. 366.. à 1929 4 « 660.. 682 Pwenchies »£•̃ }?J •• Nationale Viscose 282.. 275..

ProdTchim. d'Alais Froges S78.. S50 > 1930 4% 675.. 682.. centrale d'Eclairagettebon) J" •• 1B0 •• padang. 22* •• «3 » Rhône-Poulenc 707.. 680.. 1930 4 lots •̃ 650.. continentale du Gaz. ̃̃ ̃• Pernod. i: 1048.. 1028..

Charg~urs R.u.ls. 180.. 174.. 4 Fortij¡Õ~i.iÓ¡'¡' 613., 660.. Fraoç.d'Eolairago par Gaz. 670.. 870.. p6oaPhakedeConetentine 10. Zro%

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Banque ottomane 26S 263.. EmJ. 1933 5 é. 695.. 685.. Aniçhe (Mines d') «M.. W1-- Roubaislenne d'Eclairage «00.. 890.. Crédit Foncier Egyptien.. 3066.. S065 Emp. 1934 5 }i 1)6 843» 84».. £»«'» ÎJ; •• TJJ Bardin, Renard, Couche. 1005.. s«0

Wagoos.Lits ord 3650 3750 Bons r,I887. BB 6S.. BI.y. SOlI.. Pet6es do le PrôAdenoe. 1006.. 360..

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Didier Mme Marius DUBONNET, au PréRiant Maître Ch. DUPONT ,à La Baule M. le commandant Charles DELBREIL, à SaintJean-de-Luz Mme la comtesse DUCROS, à Evreux; Mme Paul DUPUY, au Pyla-sur-Mer Maître DESPLANQUES, à Evian.

Mme J. ESCAICH, à Seix Mme la vicomtesse EXELMANS, à Massy M. André EMERY, à Juvisy-sur-Orge Mme Bernard D'EPENOUX, à Evian Mme la baronne D'ERLANGER, à Venise.

Mme la baronne DE FLAGHAC, au château des Ifs Mme DE FESQUET, au château de la Clavière M Marc FERLET, au Chambon-sur-Lignon M. le docteur Robert FRANÇOIS, à Pino Mme Fernand FOUCHER, à Hardelot M. Robert DE FAY D'ATHIES, à Chareus Mme Antoine FRAISSE, à Saint-Pierre-de-Chartreuse M. Henry FAGE, à Espagnac M. Albert FLAGEUL, au château d'Epizy M. Eugène FERRAND, à _Amfreville-la-Campagne Mme la comtesse Marcel DE FLERS, au château de Kerembleis Mlle FAUGERE, à la Fougeassière Mme la comtesse DE FORTON, à Prat-<je-Molo Mme FLORIAN HENRI CHARDON, à Barfleur M. le commandant FOUREAUX, au Quesnel-en-Santerre; M. Jean FICHOT, à Vélheuil Mme Pierre FOUSSE, à Thorigny-s.-Oreuse M, le marquis DE FORBIN, à Uriage-les-Bains Mme Georges FAVATIER, à Sallanches M. André FREMONT, à Dinard-Saint-Enogat Mme Henriette FRIGEROMOLTENI, au château d'Ardenne Mme Jacques FOUDD, au château de Vervaine M. Edmond FLOERSHEIM, à Vittel M. le commandant et Mme la vicomtesse FLEURIOT DE LANGLE, au château de La Monnais M. FAUCHIER MAGNAN, à Arcachon M. Léopold FOUQUERNIE, à Lagarde Mme la comtesse DE FLEURIAU DE MORVILLE, à Saint-Jean DE MONTS M. le comte et Mme la comtesse J. DE GOZDAWA GODLEWSKI, à Ciboure Mme Paul GILLETBLANCHET, à Saint-Moritz M. le capitaine DE GRETY, à Sedan M. le docteur Lucien DE GENNES, à Penvenan "M. le docteur Maurice GILSON, au Dôme de Miage Mme la baronne Robert DE GUNZBURG, à Evian-les-Bains M. F. GAUDET, au Baizil Mlle Charlotte GEORGEVILLE. à Choisy-sur-Bac M. A.-M. GOSSART, à Pointe-du-Cap-Ferret Mme Albert GALLANT, à Celigny M. Henri GUIBERT, à Villerssur-Mer M. Maxime GUTMANN, à MenthonSaint-Bernard M. Adolphe GOUIN, à Evianles-Bains M. François GREGOIRE, à SaintMichel Mme veuve Louis GAUTHIER, à Brunoy; M. Charles HUMBERT, à- Urville -M.- Je docteur HUGGINS, à Bagnères-de-Luchon M. Philippe HAUSSOULLIER, à Feuquières M. Georges HECQUET, à Valais M. Maurice HENNEBERT, à Lyon M. HARLEY GRANDVILLE-BARKER, à Salzburg.

Mme Paul HUGOT, à Contrexéville Mme Lucien HAAS, à Ouchy-Lausanne Mme Jacques HAUVETTE, à Port-Manech M. le président HUGOT, à Erquy Mme J. HONORAT, à Bar-

C'est de cela que j'ai à vous par1er. Ewan jeta un regard inquiet tout autour de la pièce, comme s'il eût peur qu'un espion y fût caché. Ce que j'ai à vous dire est confidentiel, docteur Bastion. Je désire que vous sachiez tout ce que j'ai découvert, mais je ne veux pas que la police le sache. Pas encore, en tout cas.

-Cher monsieur, vous pouvez vous en remettre à mon jugement. Le professeur se montrait aimable, mais ferme. Je ne puis prendre un engagement qui nuise le moins du monde à mon enquête dans l'affaire Crevdon. Il nous faut retrouver le docteur. S'il est innocent, rien n'est à craindre du côté de la police. Ewan réfléchissait, le visage un peu crispé.

Oui, c'est bien, dit-il. Je dois. m'en remettre à votre jugement. C'est ce que je fais d'ailleurs, sinon je ne serais pas ici. Je donnerais ma tête à couper que le Dr Sandressen n'a rien fait de mal, mais j'avoue qu'il y a bien des choses inexplicables dans ses faits et gestes. Qu'avez-vous découvert ? '1 Je vais vous le dire. Vous vous souvenez que, dans la petite pièce, j'ai ouvert l'armoire pour y prendre le livre sur les serpents ?

Oui.

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celonnette M. René HAUSSMANN, â Divillier M. HAFFNER, à Bruxelles Mme Jean HAUSHEER, à Larcouest-en-Ploubazlanec. Mme J. INGLIS, à Aix-les-Bains M. André IRIBARNE, à Nantes.

Mme JORDAN, au château d'Alivet M. le comte D6 JOUFFROY D'ABBANS. au château de Vievy-le-Raye Mme Jacques JACOBSON, à Saint-Miche!-Chef-Chef M. François JAGER, au château de la Sauge Mme Charles JARVIS, au Luxembourg M. et Mme Maurice JANET, à Saint-Palais-sur-Mer.

Mme Georges KOHN. à Bagnoles-de-l'Orne Mme Georges KOHN, à Munster.

M. ie général Jean LIMASSET, à Pennepie Mme la comtesse DE LESSEPS, à Gobel-s.Lausanne Mme Pierre LEFEVRE-VACQUERIE, à Villequiers M. Jean DE LENCQUESAING, à Cannes Mme la comtesse DE LA FOREST-DIVONNE, au château d'Ybois Mme la comtesse R. DE LUBERSAC, à La.Baule Mme Charles LAFAURIE, au Havre Mme DE LA COUR, à Saint-Pol-de-Léon Mme LYDIA-BURNET, à Tunis M. Charles DE LA MENARDIERE, à Montbeil Mme la comtesse DE LA FREGEOLIERE, à Malansac Mme Georges LEYGUES, à Villeneuve-s.-Lot Mme LEAL, à Aix-les-Bains M. le comte DE LUSSAC, à Quivauvillers M. H. 'GARREAU DE LABARRE, à Sion Mme LANTERNIER, à La Baule M. Charles LAMBERT, à Bagnoles-de-l'Orne Mlle Lucie LANDRY, au Pouldu Mme A. LE BLAN, au château de Beauregard-l'Evêque Mme LATRASSE, à Lucenayl'Evêque Mme la comtesse H. DE LA ROCHEFOUCAUL, à Barbison M. Guy DE LA MOTTESAINT-PIERRE, à Saint-Roch-lez-Cambrai M. Jacques LACRETELLE, à Montfort-L'Amaury Mme la comtesse Christian DE LAMBILLY. à PontSaint-Martin M. H. LEFEUVRE-MEAULLE, à Ludion M. LE ROY DES BARRES, à Cannes; M. LATOUR, à Nice-Cimiez Mme Pierre LE-

HYPERTENSION ~y~y~

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DE LA l'ARTHR1TISME

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De"ma'ü'd'ez'Ia «F 0. au ESS¡' il la Roche-POtIa:y.

Demamdez la brochure 0. an ESSÏ t !a Roche-r<M)ay.

Pendant que vous feuilletiez ce livre, j'ai jeté un coup, d'œil sur les rayons et j'eus aussitôt l'impression qu'un flacon avait disparu. Vous et l'inspecteur aviez parlé du venin dont l'assassin s'était servi. Les deux choses s'étaient associées dans mon esprit le flacon manquant et le venin. Ce fut pour moi un véritable coup de massue, à ce point que, sur le moment, je n'aurais pas su dire ce qui avait été pris dans l'armoire. Quand je retrouvai mon sang-froid et regardai, je vis ce qui manquait un flacon que je tenais toujours prêt en cas d'accident et qui contenait un sérum antivenimeux, Je plus actif et le plus puissant que nous possédions.

Ewan se tut une seconde une expression de crainte venait de passer dans ses yeux clairs.

Après votre départ, reprit-il, je questionnai le jardinier, mais jene crus pas un instant qu'il eût pu toucher à ce sérum. Le flacon était bien à sa place quand j'ai refermé l'armoire il y a quinze jours, et des deux clefs appartenant à ce meuble l'une est entre mes mains et Phil.le Dr Sandressen possède l'autre. Vous le voyez, c'est pour avoir ce sérum qu'il est venu, et j'ajoute qu'il a pris dans le tiroir de son bureau un étui contenant des seringues à injection.

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~M~

PAGE, à Saint-Brieuc M. René LOZE, à Hœsegor Mme LIOUVILLE, à Dinard Mlle MarieLouise LEDE, à Villeroy Mme la comtesse DU LAURENT, au château de Moneroe Mme la comtesse DE LOMEDE, à La Tour-d' Auvergne M. Geo LEFEVRE, à Sompuis M. le comte DE LA BILIAIS, à Dinard M. Marcel LOGEAIS, à SaintJean-de-Luz Mme la comtesse DE LA CORNILLERE, au château du Verger M. Etienne DE LA SERRE, au château de Houssay Mme H.-J. LEVEE, à Bergen Mme la comtesse J DE LA TAILLE TRETINVILLE, à Ploubazlanec -M. Emile LAVAU'D, à Annecy Mme la baronne Louis DE LA ROCHETTE, au château de. la Rochette.

RENTREES A PARIS

Mme la baronne G. D'AUZERS, Mme H. BOUCHAYER, Mme BENAÇ, Mme V. BOUILLIER, Mme la comtesse DE' BOUILLE, M. Lucien BOUSSAT, Mme Louise BOULANGER, Mme René BROCHIN, M. Elie CAMBEFORT, M. le comte Gabriel DE CHABANNES, Mme Francis CHAUVEAU, Mme DUCOS DE SAINTPASTOU. M. P. DETRIMONT, M. EHRMANN, M. Alfred FABRE LUCE, Mme la baronne Maurice DE GARY, M. Georges GOYAU, Mme la baronne Eugène D'HUART. Mme LE BRET, M. DE LONGCHAMP, Mme la comtesse DE LEVIS-AHREPOIX, Mme Charles LE BORGNE, Mme 1a comtesse Jacques DE LAISTRE, Mme LAZARE WEILLER, M. C. DE AIEDELSHEIAI, Mme Albert AIOLINARI, AI. François MAURIAC. M. Raoul MAYER, Mme VALEREAIONIN, M. et Mme Edmond MABILLE. Mme Olivier NOYER, Mme Jane PARENT, M. Gabriel DE PONTAC, Mme Robert PIGALLE, M. G. QUIEDEVILLE, Maitre ROUGEOT. Mme Alichel SALVAGO, Mme la marquise DE SAINTCHAMANS, Mme DE THEZILLAT. Mme VEYRON-LACROIX, M. le comte DE VERRIE, Mme Louisl DE VILMORIN.

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Un moment, s'il vous plaît, docteur Jasse, dit le professeur. Ce sérum est-il un antidote contre les venins neurotoxiques ? '1

Oui.

Aucun flacon de venin ne manque ?

Aucun. Je m'en suis assuré en fouillant partout.

Alors. commença le professeur, mais il s'arrêta, méditant sur ce dernier point.

J'ai téléphoné à Paris et ai pu communiquer avec Mrs Sandressen. Elle n'a rien pu me dire. Elle croyait que Phil était encore sur le Kashgar. J'étais trop bouleversé pour savoir exactement ce que, je disais. J'ai dû l'effrayer plus que de raison. Ce que je voulais, c'était qu'elle quittât son hôtel de façon à n'être pas repérée par Sçotland Yard. Sans doute ai-je manœuvré d'une façon déplorable, mais j'ai pu inventer une histoire assez plausible pour calmer son appréhension, si bien qu'elle m'a' promis d'aller se réfugier chez un ami où elle attendrai', les nouvelles.

Gavin Holt

(4 suivre.)

Traduit de l'anglais par CHARLES Grolleao.

Copyright by Cartis Brown.


RADIO I Mercredi 5 août I 20 h., RADIO-PARIS: Voyage musical b iro·vers l'Europe, par Mlle Madeleine Grey Esta- gm. 20 h. 45, RADIO-PARIS: Théâtre radiophonique présenté par Georges Colin. Journée, de SI. Femand Divoire Visages de femmes Va Paysanue), monodrapie en neuf tableaux de PierrePaul Fournier; Edition spéciale, de Marcel Berger; L'Enquête, de M. J. Clément.

21 h., PARIS-P. T. T. Transmission de Sattbourg. Depuis la Cour de l'ancienne résidence des priuces archevêques œuvres de Mozart, Hallner-Sérénade en ré majeur, marche en do «ajeur, Suite de petits morceaux recueillis par M. Bernard Baumgartner.

ORCHESTRE

11 h., RADIO-PARIS Orchestre Pasdelôup. 14 h. 30,.TOUR EIFFEL Concert du Poste Colonial sous la direction de M. Henri Tomasi, avec MUe Jane Leleu. Danses (Beethoven); Variations chromatiques (Bizet); Concerto pour clavecin (de Falla); Types (Ferroud); Ballet de Naïla (J. Ldeu); Valse fantaisie (Glinka). 1S h. 15, REGIONAL ANGLAIS Orchestre municipal de Bournemouth. «,««.««,'

17 h., PARIS-P. T. T. pub RADIO-PARIS: Concert dirigé par M. Cloez.

20 h. 40, ROME Concert.

20 h. 45. PRAGUE Liszt, Fibich, Smetan». 21 h., BRUXELLES FLAMAND Concert du Casino de Knocke, sous la direction de M. Candael.

21 h. 30, MILAN Concert de la basilique de Jiassenzio.

1 h., BERLIN Haendel,, Mozart, Busoni, Rossini.

MUSIQUE DE CHAMBRE ET 8OLI

14 h. 45, NATIONAL ANGLAIS Récital de

piano.

18 h., BRUXELLES FLAMANND: Récital à deux pianos.

20 h., WEST REGIONAL Quatuors.

M) h. 10, SUISSE ROMANDE Quatuor (Mozart).

2S h. 20, PARIS-P. T. T. Pièces pour piano (Chopin, Turina).

22 h. 5, NATIONAL ANGLAIS Quintettes de Chevillard et Novak.

MU8IQUE LEGERE ET VARIETES

20 h. 20, POSTE PARISIEN: En correctionnelle, de M. Diamant-Berglr.

20 h. 30, GRENOBLE Les vieux succès fran.

çm.

20 h. 30, RENNES-BRETAGNE Soirée de variétés.•

OPERA

2Î> h., TOUR EIFFEL Transmission de l'Opéra 4e Paris.

THEATRE

20 h. 30, BORDEAUX-LAFAYETTE La Comédie-Française Léopold le bien-aimé, de Jean Sarment, avec MM. Brunot, Croué, Escande, Balpétré, Mmes Dussane, Barjac, Sully et Clair. LA PAROLE

16 h. 30, RADIO-PARIE Le rayonnement de 1g musique flamande au quinzième siècle, causerie par M. Champignolle avec auditions.

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CINEMA

Lili von Hohenberg, interprète de « La bonne Etoile », aux côtés de Jean E Kiepura, ce film passera demain au Marivaux.

«^ i

Le Festival de Salzbonrg, événement artistique

et cinématographique

(D'un de nos correspondants

particuliers.)

Pour la première fois, le cinéma fut admis cette année à apporter sa contribution au fameux Festival.

Le premier film présenté à la presse, avant de l'être au grand public, était un film de la Metro-Goldwyn-Mayer Le Grand Ziegfeld. Ce film est, incontestablement, le plus grand film que nous ayons eu l'occasion de voir depuis plusieurs années. C'est la consécration même de toutes les possibilités cinématographiques. Enfin, avant toute autre considération, il est bon de dire que le renom du Festival a largement bénéficié de la collaboration cinématographique. Le Grand Ziegfeld est une production à grand spectacle par définition. Rien ne peut lui être comparé sur le plan strictement cinématographique, Bâtie selon un rythme et un mouvement entièrement renouvelés, il apparaît que cette- réalisation due à Robert Z. Leo- nard est comme l'aurore d'une technique encore inconnue.

La facilité avec laquelle les producteurs ont, ces dernières années, réalisé des filins de music-hall est désormais inexistante. Le fait même d'avoir pu produire un film, dont la projection dure trois heures sans que l'intérêt en ralentisse, nous le prouve aisément. Pendant trois heures, nous assistons au plus prodigieux défilé de splendeurs, de somptuosités, de talents, de clous. Il y a, parallèlement à ce luxe, l'histoire d'un pauvre homme au cœur trop large, trop ouvert aux satisfactions de la vie. Ziegfeld ignore, en fait, tout de la joie d'être une personnalité. Jusqu'au jour de sa mort, il sera ainsi.

Tel est le film que Robert Z. Leonard a réalisé.

Il ne convient pas de s'en tenir aux termes habituels pour critiquer une production aussi grandiose. La mise en scène est, en tout point, incroyable. Quant à l'interprétation.

William Powell est le meneur du jeu. Dans le rôle écrasant de Florenz Ziegfeld, il affirme une nouvelle face de son talent si :fln, si nuancé, si humain. Il est Ziegfeld tel que l'homme était, d'une élégance incomparable, d'un esprit plein d humour, avec Powell, Ziegfeld devient un rôle de composition.

Ses deux femmes qui furent toute sa vie sont interprétées par Luise Rainer et Myrna Loy.

Luise Rainer, dans ce film, est une

Janet Gaynor et Robert Tlaylor, que nous verrons prochainement dans « La petite Provinciale », ce film passera à L'Olympia.

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ÎUAND BORIS KARLOFF ENLEVE SON MASQUE

1 1 "V

̃Un de nos sympathiques confrères Munissait, il y a quelques jours, dans n bar des Champs-Elysées, les memres de la presse cinématographique fin de leur présenter Boris Karloff, qui tait. de passage à Paris.

Nous étions tous curieux de voir à t ville ce prince de l'épouvante déouillé de son masque. Toutes les supositions nous venaient à l'esprit quant son physique et, mis en présence de Joris Karloff, nous fûmes surpris. îrand, mince, entre deux âges, élégant ans excès, affable, la voix harmonieuse, rès homme du monde nous ne nous* ittendions pas à le trouver ainsi. Le cinéma a atteint le sommet de la nystification et de l'art dû" maquillage. Voyant notre étonnement, il sourit. Je fais décidément honneur à Jack ] tierce, dit-il.

Et qui est Jack Pierce ?

Un homme qui possède le génie lu maquillage il réunit l'art du sculp- :eur à celui du peintre, il imagine des îtres nouveaux. il m'a créé. t s. Depuis des années, nous travaillons ( ;nsemble à Hollywood. Deux mois avant le commencer un film, on me confie le iécoupage et nous faisons, lui et moi, les essais il donne à ma figure une forme nouvelle et, une fois cette forme adoptée, je crée mon personnage. ̃ Avez-vous toujours tourné dans des films d'épouvanté ?

Non, j'ai débuté au théâtre en 1920. Je n'avais pas d'emploi déterminé je jouais tous les rôles dans un théâtre ambulant. C'est là une admirable école. Un jour, je reçus une convocation d'une société de films qui cherchait un artiste susceptible de jouer Frankenstein. Nous étions vingt à faire l'essai c'est moi qui fus désigné pour le rôle. Ceci marqua mes débuts dans le domaine de l'épouvante.

» 11 m'est arrivé, quand nous tournions Frankenstein, de travailler vingtcinq heures sans dormir mon maquillage était si compliqué qui'l était préférable de ne pas le recommencer trop souvent.

» Je viens de terminer deux fjlms à Londres pour la Gaumont British. L'un des films, Walking Dead, passe depuis samedi dans un cinéma de Londres. Dans quelques jours, je reprendrai le chemin de Hollywood, où l'on m'attend pour tourner un film, le premier de cinq que je tournerai cette année. »

Boris Karloff disparaît. On l'entraîne au buffet et on lui pose probablement les mêmes questions. Il s'en .console en vidant une coupe de champagne. A. d'H.

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MARIGNAN

DISQUE 413

IMPERIAIj

NOUVEAU PROGRAMME

LE CINEMA EN RELIEF d'aprê« Louis Lumière

véritable révélation. A peine connue aujourd'hui, elle le sera demain comme les plus grandes vedettes d'Hollywood.

Myrna Lov est, une fois de plus, la femme de Powell. Mais dans Ziegfeld son mari n'est pas le seul but de sa vie. Son art existe sur le même plan que sa vie intérieure. Dans ce rôle double, Myrna Loy est étonnante de sincérité.

-M. M.

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'ROJECTIONS RECOMMANDEES Demain jeudi, à 14 heures, Jean Kiepura Dra la vedette du nouveau programme preenté par le Marivaux.

C'est avec joie que ses nombreux admira;urs reverront et entendront le sympathiue ténor dans son dernier film Sa bonne toile, réalisé à Vienne par le célèbre metBur en scène Carminé Gallone.

Le Paris

A partir de jeudi, Le Paris nous présenera un nouveau programme composé de leux films remarquables Le Retour de lophie Long et Une Princesse à Bord. Ces leux films qui ne comprennent pas moins le cinq vedettes, Carole Lombard, Fred Mac iurray, Gertrude Michaël, Ray Milland, Sir iuy Standing, sont deux réalisations de [rande classe. Carole Lombard et Fred Mac ilurray, dans Une Princesse est à Bord, ri'alisent d'esprit et d'adresse.

Omission

Une erreur typographique nous a fait omettre involontairement les noms des cinénas où est représenté le filin Le Médecin le Campagne, Il s'agit du Balzac et du Cinéma Madeleine.

Jean Crawford telle que nous la verrons dans son dernier film « An Incorrigible Flirt ».

Toute demande de changement d'adresse doit être accompagnée de la somme de un franc cinquante en timbres-poste pour couvrir une partie des frais de renouvellement dt la bande.

1 PROGRAMME DES CINÉMAS

MONTMARTRE OPERA BOULEVARDS AGRICULTEURS (8, rue d'Athènes) 15 h., 21 h. Moutonnet avec Noël-Noel.

CINEPHONE PETIT PARISIEN Le Baron

Grégor.

AUBERt"- PALACE (34, bd des Italiens) 4 de l'Espionnage.

CINE-OPERA (av. Opéra) Moutonnet avec Noël-Noël. Perm. de 14 h. à 20 h. Soir., 21 h. CAMEO Une nuit à l'Opéra.

CINE-VIVIENNE Sylvia Scarlett. Perm. de 15 h. à 24 h.

EDOUARD-VII L'Ombre du doute. Passe à 14 h. 15, 16 h. 30, 21 h., 23 h. 30.

GAUMONT-PALACE (pi. Clichy) La Route heureuse et Jaqùe et Jacotte.

IMPERIAL Cinéma en relief.

MADELEINE.CINEMA (boulev. Madeleine) Le Médecin de campagne.

MARIVAUX (10. bd des Italiens) Les Marins de Cronstadt Perm. de midi à 1 h. 30 du matin.

MAX-LINDER La Gondole aux chimère». Perm. de 14 h. à 23 h. 40.

PARAMOUNT L'Espionne Elsa. Perm. de 9 h. à 23 h. 42.

OLYMPIA Sa femme et sa dactylo. Perm. de 9 h. 30 à 2 h. du matin.

REX (1, bd Poissonnière) L'Homme qui a fait sauter la banque et Le Secret de Charlie Chan. Perm. de midi à 2 heures du matin.

LE HELUER Fantôme à vendre. Perm. de 1 h. 30 à minuit.

STUDIOS

STUDIO UNIVERSEL La Fille de Dracula. Perm. de midi à 1 h. du matin.

STUDIO DE L'ETOILE (El. 06-47). Allotria. 2 h. 15, 5 h. 30. Symphonie inachevée, 15 h. 30. Soirée, 21 heures.

STUDIO 28 (10, rue Tholozé) Million Dol.lar Legs (W. C. Fields). T. 1. j. 15 h. 15 et ai h

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-+-

~T~~

THEATRE

A l'Opéra.

Mme Hermine Gatti et M. R. Jobtn, qui ont obtenu hier soir un très vif succès dans

Rigoletto, seront encore demain soir les

protagonistes de Roméo et Juliette, entourés de MM Narçon, Froumenty, Clavère, Mmes Renée Mahé, Bachillat, MM. Chastenet, Medus, Gourgues, Forest et Ernst, sous la direction de M. F. Ruhlmann. Au ballets Mlle Lamballe et M. S. Peretti.

Vendredi soir, rentrée de. M. Franz dans Samson et Dalila, que dirigera à cette occasion M. Paul Paray.

Mlle ,Anita Wolfer, premier prix du Conservatoire de 1934 et engagée depuisVors à l'Opéra, fera mardi prochain 11 août, dans le rôle de Salomé d'Hérodiade, des débuts attendus avec beaucoup de sympathie.

Au Palais-Royal.

Demain jeudi, à 3 heures, matinée du grand succès comique La Grand» Vie.

PROGRAMME DES THEATRES EN SOIREE

OPERA: relâche.

COMEDIE-FRANÇAISE (Richelieu 22-70), à 8 h. 30: On ne badine pas avec l'amour (MM. Denis d'Inès, Le Marchand, Echourin, Boniias, Debucourt; Mmes Marie Ventura, Madeleine Renaud, Catherine Fonteney). La Paix chez soi (M. Pierre Bertin, Mlle Denise Clair).

Demain, à 14 heures « Horace », « Le Médecin malgré lui »; à 8 h. 45 Le Jeu de l'Amour et du Hasard », Les Fourberles de Scapin ».

PALAIS-ROYAL (Rich. 84-29), à 9 heures La Grande Vie, de MM. Yves Mirande et H. Géroule. (P. Darteuil, Suzette Comte, Magdaly, Henri Ebstein, Fablole, Legoux et Roxiane).

THEATRE DES ARTS Yégor Poulitchov (Maxime Gorki), à 9 h.

ETOILE, à 9 h. Trois.» six. neuf. MUSIC-HALLS

CHANSONNIERS.

ALCAZAR, 3 h. et 9 h. Vive la femme revue (Cécile Sorel).

CASINO DE PARIS, 9 h. Plaisirs de Paria Grande revue, avec Joan Warner.

DEUX-ANES, à 9 h. Oh. rions revui nouvelle, et Jes chansonniers.

FOLIES-BERGERE, à 9 h. Folies d'Amour de MM. Hermitte et Géo Charley, produc 2 tion Paul Derval. LUNÀ-PARK s Tous les Jours, matinée e soirée, attractions, dancing.

CABARETS, DANCINGS TABARIN La Joie de vivre. Attraction! AU FLORIAN (74, Champs-Elysées). (Ely sées 14-70). Diners et soupers dansant».

RIVE GAUCHE

LE RASPAIL, clôture annuelle.

BONAPARTE (pi. Saint-Sulpicc) Moutonnet avec Noël-Noël. 15 h. et 21 h. PAGODE Désir.

PANTHEON La Jeunesse de Maxime. Perman. de 14 n. à 20 U. 30 soirée, 21 ù. CHAMPS-ELYSEES ETOILE

AMBASSADEURS Show-Boat. Perm. de 2 h. i 24 h.

L'AVENUE, 5, rue du Colisée clôture annuelle.

BALZAC Le Médecin de campagne. Vers. orig., s.-t. fr. Passe à 14 h. 40, 15 h. 20, 17 h. 35, 22 h. 5.

COLISEE (33, avenue des Champs-Elysées) L'Appel du Silence. Passe à 14 h. 20, 17 h., 22 h. (Métro Marbeuf).

CINEMA DES CHAMPS-ELYSEES (118, avenue des Champs-Elysées). (Tel 61-70) L'Extravagant M. Deeds. 14 h. 30, 16 h. 30. Soirée, 21' h. 15. Sam. et dim.. perm. de 14 h. à 24 h.

CINE-PARIS-SOIR La presse filmée; Intelligence Service.

ERMITAGE Mannequin de Paris et Tieer Bay. Perm. de 15 h. à 24 h.

LE PARIS Florida Special et 13 Heures dans l'air. Perm. de 2 h. 30 à 1 h. du matin.

MIRACLES-LORD-BYRON Mon ex-femme détective. Perm.. de 2 h. 30 à 19 h. Soir.. 21 h. 15.

MARIGNY Les Temps modernes, de Charlie Chaplin. Passe à 14 h. 45, 16 h. 45, 18 heures 55, 21 h. 40, 23 h. 45.

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deste bicyclette à la plus puissante limousine, en passant par le triporteur et le'camion, sont pavoisés aux couleurs oiijmpiques, aux côtés desquelles, comme bien l'on pense, figurent abondamment les couleurs hitlériennes.Les officiels en danger 1- Dans tes rues, samedi et dimanche surtout, une foule innombrable, lente,, intéressée par l'impressionnant pavoisement de la ville, badaude au point que la foule parisienne ne l'est pas par comparaison ne cesse de circuler. Plie recherche les officiels qui l'intéressent au plus haut point. Le moindre insigne à la boutonnière nous en avons tous attire son attention et, dès que parait un monsieur décoré, malheur à lui s'il s'arrête 1. Aussitôt dix, vingt, cinquante, cent personnes sont autour de lui qui implorent aine signature. Armand Massant, président du Comité Olympique Français, et Charles Denis, cheville ouvrière de ce même comité, faillirent ainsi être victimes de' leur témérité.

L'indiscipline populaire

Cet enthousiasme s'est doublé, ces jours derniers, d'une curiosité toute provinciale, car la foule actuelle à Berlin n'est pas la foule berlinoise habituelle. La province a donné à fond ettout lé long d'Unter den Linden, du Tiergarten- ou de la Charlottenburg Chaussée, ce ne sont que théories de provinciaux, le nez en l'air, qui déambulent avec calme, mais- créent aussi le plus fâcheux des embouteillages. Aussi la police berlinoise est-elle sur les. dents.

Elle cherche à canaliser cette masse inerte, mais avec difficulté, et la discipline -des foules allemandes, si souvent prônée en France, est sérieusement mise à l'épreuve.

Le Berlinois, comme le Parisien, est habitué aux exigences de la circulation pédestre et automobiliste. Le provincial, ici comme chez nous, est ignorant de ces détails. Ce qui nous vaut de voir chaque jour des policemen piquer des crises de rage contre, les piétons qui Enfreignent les règles de la circulation.

LES RÉSULTATS

ATHLETISME

Saut en longueur

Les éliminatoires qualifient Baumle (Ail.); >Iafiei (H.), Robert Paul (Fr.), Clark (E.-U.), Berg (Norv.), Leichum (Ail.), Caldana (It.), Tagima (Jap.), Owens (E.-U.), Brbofcs (E.-U.), Long (All.), Vosolsobi (Tch.), Ricliardson (Can.), Togami (Jap.), Stenqvist (Suède), Olivieira (Brésil).

Le champion de France réussit un joli saut dé 7 jn. 34, sa meilleure performance officielle de l'année. Les autres Français, Heim et Prébolin, n'ont pu se qualifier. 2" tour Restent en présence,, après une deuxième éliminatoire Owens (E.-U.), Long (AU.), Tajima (Jap.), Maffei (It.), Clark (E.-U.), Leichum (AU.).

Finale. 1. Jesse Owens (E.-U.), 8 mètres 06 (nouveau record olympique) 2. Long (AU.), 7 in. 87 3. Tajima (Jap.) 4. Maffei (Italie) 5. Leichum (AU.) 8.

Clark (E.-U.).

5.000 mètres (éliminatoires) (5 qualifiés par série)

Première série. 1. Cerati (Italie), 15 m. 1, s. 2. Siefert (Dan.) 3. Lash (E.-U.) 4. Salminen (Fini.) 5. Reeve (G.-B.). Le champion de France Lefebvre est arrivé onzième. Lovelock, engagé dans cette série, se réserve pour les 1.500 mètres. Deuxième série; 1. Hoeekert (Fini.), 15 m. 10 s. 2/ltt; 2. Close (G.-B.) 3. Noji (Pol.) 4. Hellstrœm (Suède) .5. Hansen (Norvège).

Le Français Lécuron est sixième.

Troisième série. 1. \Tonsson (Suède). 14 m. 54 s. 2. Murakoso (Jap.) 3. Ward (G.-B.) 4. Lethinen (Fini.) 5. Zamperini

(E: U:).

Le Français Rochard, champion d'Europe en 1934, est. loin, en 15 m. 12 s. 800 mètres. Finale 1. John Woodruff (E.U.), 1 m. 52 s. 9/10 2. Lanzi (It.), 1 m. 53 s. 3/10 3. Edwards (Can.) 4. Kucharski (Pol.) 5. Hornsbotel (E.U.) 6. Williamson (E.U.).

400 mètres haies. Première demifinàle 1. Hardin (E.U.), 53 s. 2/10 2. White (Philippines) 3. Mantikas (Gr.) Deuxième demi-finale 1. Patterson (E.V.), 52 s. 8/10 2. Loaring (Can.) 3. Padilha (Brésil).

Finale 1. Hardin (E.U.), 52 s. 4/10 2 Loaping (Can.), 52 s. 7/10 3. Patterson (E.-U.) 4. White (Phil.) 5. Padilha 8. Mantikas (Gr.). Il

200 mètres. Les séries ont qualifié Jesse Owens, Packard, Robinson (E.-U.) Van Beveren, Osendarp (Holl.) Beswick, Hofmeister (Arg.) Schein, Neckermann, Steinmetz (AU.) Taniguchi (Japon) Pennington (G:B.) Orr, Humber, Mac Phee (Can.) Strandwall, Tammisto (Fini.) Grimbeek, Th'éunissen' (Af. du Sud) Haenni (Suisse) Frangoudis (Grèce) Sir Gyeunes (Hong.) Rinner (Aut.).

Le phénomène américain Owens a, dans sa série, battu en 21 s. 1/10 le record olympique établi en 1932 à Los Angeles par Tolan, autre nègre américain, en 21 2/10. Les. Français Dondelinger et Bronner ont été éliminés.

Deuxième tour. Première série 1. Orr (Can.), 21 s. 2/10 2. Haenni (Suis;)'; 3. Packard (E.U.).

Deuxième série 1. Van Beveren (Hol.), 21 s. 7/10 2. Theunissen (Af. du S.) 3. Humber (Can.).

Troisième série" 1. Owens (E.U.), 21 s. 1/10 2. Mac Phee 3. Grimbeek (Afr. du Sud).

Quatrième série 1. Robinson (E.U.), 21 s. 2/10 2. Osendarp (Hol.) 3. Neckermann (AU.). FOOTBALL

Japon bat Suède 3-2 Allemagne bat Luxembourg. 9-0

Une garde gênante

Le Führer-chancelier a assisté aux premières épreuves d'athlétisme. Je passe sur les manifestations que sa présence a suscitées. Mais dès son arrivée dans la tribune officielle, qui est audessous de, la tribune de presse,-deux drapeaux sont hissés aux mâts qu la surplombent. A droite l'emblème nazi, à gauche le drapeau olympique. Au pied de ces deux mâts, et pendant toute la présence du chancelier, trois marins figés dans une immobilité parfaite montent une garde qui ne manque pas d'être impressionnante. Cette garde a cependant un inconvénient. Les préposés, en effet, sont dans la tribune de presse, alignés devant'des pupitres. J'échappe, par bonheur, aux inconvénients, ainsi créés, mais certains confrères ne pourraient en dire autant. Je ne sàis s'ils ont de ce fait une très grande admiration pour ce mur humain ainsi imposé à leurs regards.

Tout n'est pas parfait

L'organisation d'une manifestation comme lesleux Olympiques, dont ceuxci sont sans doute les plus importants, ne va pas toujours sans déterminer des réclamations.

Si, dans l'ensemble, tout est réglé a la satisfaction générale, si quelques astuces, comme lés postes de cinéma en sous-sols,, les parcs pour officiels non occupés, les pylones de cinéma enregistreurs de résultats sont à l'actif des dirigeants allemands, il n'en est pas de même quant aux renseignements à la presse. ̃̃.

Une belle construction

Le Stade' Olympique est une belle réalisation. Il est construit en « dur » et s'apprête à une .glorieuse carrière. Vaste cuue grisâtre, il. est édifié au milieu, des pins. Sa pelouse verte est bien entretenue. Sa piste rouge tranche joliment et parait être de-qualité. On avait dit que,les techniciens allemands étaient, quelque peu découragés par les premiers résultats et pensaient n'avoir pas encore réalisé la perte' de leurs rêves. Peut-être en. est-il ainsi. Mais les. premiers records battus par J. Owens tenteraient à démontrer que la piste est « vite ».

Il faut souligner, toutefois, que le vent, loin de ces records, était tout particutièrementn favorable.

ESCRIME.

Fleuret par équipe. Demi-finales Italie b. Autriche 13 v. à 3 France b. Allemagne 12 v. à 4.

France bat,Autriche par 11 victoires à 5. Italie bat Allemagne par 16 victoires à 0. Les Etats-Unis battent la Hongrie par 9 victoires à 7

YACHTING

Série internationale 8 mètres. 1. Suède (Ilderim), 2'h. 12 m. 43 s. 2. Italie (Italia), 2 h. 14 m. 28 s. 3. Norvège (Silja) 4. Grande-Bretagne 5. Finlande 6. Allemagne 7. Etats-Unis 8. Argentine 9. Danemark 10. France.

Le temps de la France est de 2 h. 30 m. 51 secondes.

Série internationale (stars). 1. Allemagne (Wannsee), 1 h. 57 m. 37 s. 2. Suède (Sunsnine), 1 h. 59 m. 3s. 3. Etats-Unis; 4. Grande-Bretagne 5. Norvège 6. Portugal 7. Turquie 8. Italie; 9. Japon 10. France 11. Belgique. Hollande, abandonné.

Le temps de la France est 2 h. 22 m. 1 s. Catégorie internationale des 6 mètres. 1. Suède (May Be), 1 h. 59 m. 44 s. 2. Allemagne (Gustel-V), 2 h. 13 s. ^GrandeBretagne (Lalage) 4. Finlande 5. Norvège 6. Argentine 7. Etats-Unis 8. Suisse; 9.' Italie; 10. Hollande; 11. France; 12. Pologne.

Le temps de la France est 2 h. 13 m. 50 s. Catégorie monotype olympique. 1. Grande-Bretagne (P. M. Scott), en 1 h. 30 m. 43 s., 25 points 2. Allemagne 3. Chlli; 4. Hollande 5. Danemark 6. Sùèdé 7. France (J. Lebrun), en 1 h. 36'm. 4s., 19 points 8. Autriche 9. Finlande 10. Portugal.

HOCKEY

France bat Suisse 1-0 Belgique bat Hollande. 3-2 Afghanistan et Danemark (nul) 6-6 LUTTE LIBRE

Poids mi-moyens. Troisième tour Jburlin (France) tombe Masutpmi (Jap.), en 4 m. 20 s.

Poids moyens. Poilvé (France) bat Luukko (Fini.), aux points.

Poids lourds. Palusalu (Estonie) tombe Herland (France), en 6 m. 4 s. ̃ POLO

Allemagne et Hongrie (nul). Match à rejouer. PENTATHLON MODERNE 1. Lieutenant Haudrick (All.) 2. lieut. Thofeld (Suède) 3. lieut. Leonard (E.-U.) 4. lieut. Abba (It.).

ATHLETISME FEMININ 100 mètres. Finale 1. Helen Stephens (E.-U.), 11 s. 5/10 2. Walasiewicz (Pol.) 3. Krauss (AU;) 4. Dollinger (All.) 5. Rogers (E.-U.) 6. Albus (Ail.).

Disque. Finale 1. Mauermayer (All.), 47 m. 63 2. Wajsowna (Pol.), 46 m. 22 3. Mollenhauer (Ail.) 4. Nakamura (Jap.). ESCRIME (DAMES)

«estent qualifiées après les éliminatoires Mlles Schacherer Elek, Bogathy, Vargha (Hongrie) Wenich, Grasser, Preis (Autr.) Scholer (Suisse) Van der Klaauw (Holl.) Helme Meyer, Velkers, Has (All.) Christian (Youg.) von Puttmaker (Berésil) Lachmann, Olsen, Barding (Dan.) Lloyd, Locke (E.-U.) Christiaens, Sereve, Addams (Belg.) Penn Hughes (G.-B.), et Turgis (France).

LES ATHLETES AMERICAINS FONT LE "TRUST"

DES TITRES OLYMPIQUES JESS OWENS, dans sa série éliminatoire du 200 mètres, bat le record olympique de la distance en 21 sec. 2/10

Attention, cérémonie protocoJ~ laire olympique 14 h. 55, le

haut-parleur annonce de façon claire la première cérémonie

protocolaire de la journée:

notre compatriote Hostin pé-

nètre dans le stade, flanqué d'un Egyptien et d'un Polonais. L'orchestre attaque la Marseillaise, tandis que l'on hisse au mât olympique le drapeau tricolore. La foule, dans le stade, se lève et salue du bras tendu. Minute émouvante pour nous et pour les athlètes français qui, groupés au bas de la tribune, entonnent le chant national.

Notre premier titre Nous espérons en avoir d'autres, mais cette, première Marseillaise nous a réconfortés. Une journée chargée

Le programme est copieux aujourd'hui. Cinq finales 400 mètres haies, 800 mètres et saut en longueur pour les messieurs, du disque et cent mètres pour les dames! De plus, éliminatoires et quarts de finale du 200 mètres, et séries du 5:000.

Un 800 mètres formidable De-toutes les épreuves disputées aujourd'hui, le ^8C0 mètres fut, comme c'est généralement le cas, la plus passionnante. Quelle course! Quelle empoignade émouvante et dramatique Le noir américain Woodruff a triomphé, mais ce ne fut pas sans mal. Il gagne en 1 minute 52 secondes 9/10, ce qui est, en somme, un temps assez moyen. Sage, aujourd'hui, Woodruff le fut Au

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coup de pistolet, il reste en troisième position; le Canadien Edwards, vieil habitué des finales olympiques, mène, mais, aux 350 mètres) Woodruff se dégage et passe, emmenant Edwards dans sa foulée. Les autres suivent en troupeau, et 'on ne les voit pas, ou guère. Aux 600 mètres. Edwards attaque, reprend la tête jusqu'à 150 mètres de, l'arrivée. Là, Woodruff, faisant l'extérieur, contre-attaque à son tour et'pour la secondé fois. Alors commence un coude à coude formidable, duquel Woodruff sort vainqueur, cependant que l'Italien Lanzi, que l'on avait perdu de. vue, sort du rang et vient souffler la seconde place au Canadien qui, fatigué par ce nouvel effort, ne peut repousser cet assaut, mais conserve pourtant une place d'honneur, sa troisième en trois olympiades.

Owens « for ever »

au 200 mètres

Après Woodruff, c'est encore à un Américain que reviennent les honneurs de cette journée.: Jesse Owens, roi des sprinters, qui bat le record olympique des 200 mètres avec 21 secondes 1/10, et renouvelle un peu plus tard cette même éblouissante performance. Ce 200 mètres a démontré la pauvreté de notre sprint mais était-elle à démontrer ? car Dollinger et Bronner furent éliminés dès les séries; ils ne pouvaient certes pas grand chose dans une épreuve où les vainqueurs descendent pour la plupart au-dessous de 22 secondes et souvent même plus près de

i

Le programme des épreuves en province

pendant le mois d'août a> An New Golf de Deauville

Samedi l«r et dimanche 2 août. Messieurs, medal play, 36 trous, 18 trous par jour, handicap limité à 18. Coupe du Président du New-Golf (meilleur score brut), Coupe du New Golf Club (meilleur score net), les 16 meilleurs scores nets seront qualifiés pour participer à la Coupe du Figaro et du Figaro Illustré.

Lundi 3 août. Coupe Figaro et Figaro illustré, messieurs; match play, un tour par jour, finale sur 36 trous le même jour, handicap limité à 18, souvenir au gagnant. Prix du Casino, dames, match play, 18 trous; un tour par jour, handicap limité à 20, souvenir à la gagnante.

Dimanche 9 août. Prix Tennis et Golf, offert par la revue Tennis et Golf, mixed foursomes, medal play, 18 trous, handicap limité à 24 pour dames et. 18 tour messieurs. Clôture des engagements samedi 8 août à midi.

Cope interclubs, pour daines et messieurs, medal play, 54 trous

Mercredi 12 août. Golf de Deauville s 18 trous.

Jeudi 13 août. Golf de Sarlabot 18 trous.

Vendredi 14 août. New Golf Club de Deauville 18 trous. Entrée 20 francs par club. Clôture des engagements mardi 11 août à' midi.

SAMEDI 15 AOUT. COUPE D'ETE DU FIGARO, (ELIMINATOIRE), MEDAL PLAY, 18 TROUS a) UNE COMPETITION POUR DAMES, HANDICAP LIMITE A 24 b) UNE COMPETITION POUR MESSIEURS, HANDICAP LIMITE A 24. CLOTURE DES ENGAGEMENTS VENDREDI 14 AOUT. A MIDI.

Lundi 17 août. Mixed foursomes, prix offert par Mme Ouvré, contre scratch score, 18 trous, handicap limité à 24 pour dames et 18 pour messieurs. Clôture des engagements dimanche 16 à midi.

Mercredi 19 et jeudi 20 août. Coupe Yvonne Cotnareanu, mixed foursomes, 18 trous, medal play. Les 4 meilleures équipes finiront en match play, handicap limité à 20 pour les dames et 18 pour les messieurs. Clôture des engagements mardi 18 août, à midi, i

(De notre envoyé spécial AND RE REICHEL, par téléphone)

21 que de 22. Mais que nous sommes faibles-et quel écart entre nos hommes et les; gagnants!

Avec 8 mètres 06, Owens bat le record olympique

du saut en longueur

Owens ne saurait se contenter d'être le roi des sprinters il lui faut aussi îégner parmi les sauteurs en longueur. Dans cette spécialité, il lui a fallu livrer une lutte sévère à des concurrents de valeur, tels que les Allemands Long et Leichum, le Japonais Tajima, l'Italien Maffei. Comme d'habitude, il est sorti brillant vainqueur.

D'entrée. Owens avait, pris la tête avec 7 mètres 87. Il voyait certes l'Allemand Long et le Japonais Tajima le menacer, avec, respectivement, des sauts de 7mètres 78 et 7 mètres 74; mais il ne pensait "sans doute pas»que Long finirait par égaler sa performance. C'est pourtant ce, qui arriva. Long franchit, lui aussi, 7 mètres 87. Owens allait-il partager la première, place ? Non; dans un effort magnifique,' il reprit le commandement, passant 7 mètres 94, et comme cette performance ne lui suffisait? pas encore, il volait, peu, après, au delà de 8 mètres 06, battant son ^second; record de la journée.

Cet athlète prodigieux est, de toute évidence, dans une classe à lui tout seul. Les femmes à l'ouvrage

Après ce 800. mètres de toute beauté, après cet" incomparable record olympi-

~i i

Louis Hostin, qui a donné à la France sa première victoire olympique.

GOLF

Samedi 22 août. Match interclubs 6 jouer au,New Golf. Club.

A Evian ̃̃̃

8 août. Prix Tennis et Golf, handicap, course au drapeau.

12 août. Coupe Pré-Riant, foursomes mixtes, handicap par coups.

14 août. Championnats de Savoie, concours par coups. (Clôture des inscriptions 13 août, à midi. Messieurs, 36 trous. Dames, 18 trous.

15 AOUT. COUPE'D'ETE DU FIGARO. HANDICAP PAR COUPS.

17 août et. jours suivants. Prix de l'Evian-Plage, foursomes, messieurs, handicap, éliminatoire.

26, août. Championnat professionnel, open, 36 trous, par coups.

27 août. Foursomes, amateurs et professionnels.

29 août. Prix du,Chablais, handicap, bogey.

A Dinard

2 août. Coupe d'Eté (dames) 18 trous, medal.

6 août. Coupe Folger et Lord 18 trous, medal..

8 août. -,Coupe du Président 18,trous, medal. Pen Guen.

11 août. Coupe Gallie 18 trous c.

bogey.

14 août. CoiiRe du Vice-Président 18 trous c. bogey. Pen Guen.

15 AOUT. COUPE D'ETE DU FIGARO. DAMES ET MESSIEURS.

20 et 21 août. Championnat rBetagne (hommes) et Coupe Rallye.

20 et 21 août. Championnat Bretagne (dames) et Coupe-Bernard.

24 août. Coupe Sorrento 18 trous, medal. Pën Guen.

25-29 août. Coupe des Terrasses 18 trous, médaL

A Divonne V

2 août. ̃ 18 trous; ̃ contre- bogey, handicap.

6 août. 18 trous, concours au drapeau, handicap.

8 et 9 août. Eclectique, handicap,.deux cartes de 18 trous contre bogey, handicap. 13 août. Coupe Poumon, 18 trous, medal play, handicap.

15 AOUT. COUPE D'ETE DU FIGARO. 18 TROUS, MÈDÀL PLAY, HANDICAP. 16 .août. Coupe Tennis et Golf, 18 trous, contre bogey, handicap.

18 août. Match play, éliminatoires sur 9 trous, handicap.

20 août. 18 trous, contre bogey, ltnndicap, messieurs, dames séparément.

que, le reste pâlit quelque peu. Il ne faut pourtant pas omettre le 100 mètres féminin que l'Américaine Stephens, autre phénomène, a gagné en 11 secondes 5/10, devant la Polonaise Walasiewicz (11 sec. 7/10) et l'Allemande Krauss (11 sec. 9/10).

Ce fut aussi du bien beau sport que l'épreuve de lancement du disque féminin, que gagna l'Allemande Mauermayer avec un jet de 47 mètres 63, devant la Polonaise Wajsowna (46 mètres 20). Le record olympique, ici encore, passa de vie à trépas.

L'Américain Harding conserve son titre au 400 mètres haies Le 400 mètres haies fut l'occasion-pour l'Américain Harding, recordman du monde, de confirmer sa valeur ni notoirement connue. Sa performance, 52 secondes 4/10, est certes de qualité, mais elle est bien inférieure (que nous devenons difficiles?) à ses possibilités qui sont très grandes. Elle ne bat «même pas » le record olympique. La cause en est qu'il n'eut pas à s'employer véritablement. Son succès fut facile, et Loering, qui enlève la seconde .place en 52 secondes 7/10, ne put jamais l'inquiéter. A noter que trouvèrent accès dans cette finale le Brésilien Padilha et le Grec Manticas. On ne s'attendait certes pas à les y trouver, alors que le Hongrois Kovecs, reconnu en Europe comme le maître de la spécialité ne parvenait pas à franchir le cap des demi-finales.

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Rochard battu au S. 000 mètres Nos espoirs s'envolent. ie programme olympique comportait enfin ce 5.000 mètres au sujet duquel, l'an passé, nous caressions tant d'espoirs. De ceeux-ci qu'allait-il advenir ? Roger Rochard, champion d'Europe avec 14 minutes 36 secondes, ne' pouvait-il tout à coup retrouver la forme après laquelle il court depuis tant de mois, et nous valoir un succès ou un demi-succès. On voulait y croire malgré tout. Las. l'Ébroïcien-nous a déçus, amèrement déçus. en confirmant ses défaillances des mois écoulés.

Jusqu'aux 3.000 mètres, on le crut capable de se qualifier, mais il s'effondra lamentablement, terminant septième dans le temps médiocre de 15 minutes 12 secondes 2/10.

De nos deux autres représentants, l'un. Lefebvre fut peu brillant; l'autre, Lecuron, lutta avec énergie. Longtemps il s'accrocha, et, courageusement, tenta d'arracher sa qualification. En vain: sur la fin, il dut s'avouer vaincu et termina j sixième. Il n'empêche que, des trois Français, seul il a lutté de toutes ses forces et de telle sorte que l'on ne sauj rait lui reprocher d'être battu. C'est une maigre fiche de consolatïpn pour nous, Français, que l'énergie d'un Lecuron, et il nous faudra, aujourd'hui encore chercher ailleurs que sur le Stade notre réconfort.

L'haltérophile Hostin nous- l'a donné hier.

Peut-être que ce soir nos fleurettistes. André Réichel.

21 août. 18 trous, greensome mixte, m2edal play, handicap.

22 août. 18 trous, quatre balles, Aggregate, handicap.

23 août. 12 trous « Zig-Zag », medal play, handicap.

24 août. 36 trous, quatre balles, messieurs, handicap. 18 trous, quatre balles, dames, handicap.

25 août. Coupe du Président, 18 trous, medal play, handicap.

26 août. 18 trous, quatre balles, mixte, contre bogey, handicap.

27 août. Coupe de Divonne, 18 trous, medal play, handicap.

28 août. 18 trous, concours au drapeau, handicap.

29 août. 18 trous, mixed, foursome, handicap.

30 août. Championnat de Divonne, 36 trous, première série messieurs, première série dames, scratch.

31 août. 18 trous, greensome, mixte, contre bogey, handicap.

(1) Voir le Figaro des 2, 3 et 4 août. LE TEMPS PROBABLE 'Evolution générale. La hausse barométrique se poursuivra et les 'perturbations du large n'atteindront pas encore la France aujourd'hui. La journée sera donc belle en toutes régions.

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X*4ueinaiule MUe Mauermayer, qui a remporté hier, à Berlin, le titré1 L o> m ni que du lacement du disque.

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î ATHLETISME. Finale du I saut à la perche, du lan- ï | cément du disque, du 200 § | mètres et des 50 kilomè- i I très à là marche. | 1 ESCRIME. Tournai indivi- 1 i duel de fleuret (élimina- î | ̃̃ '.toîres)V •̃̃̃'• | I POIDS ET HALTERES. I | Fin du Tournoi finales i I poids moyens et poids | lourds. | PENTATHLON, HOCKEY, I | FOOTBALL,, POLO. | j YACHTING. Continuation f | des épreuves. |

ï .V:' .̃"♦ 1

i Ceux qui disputent f i les titres I I Saut à la perche. ChlenUos (Grè- | = ce); Woodhouse (Aust.) Apps (Can.); i Schlegel (Chili); Fu, Wang (Chine) Ë Larsen, Thomsen (Suède); Ermann (Es-: I thonie) Reinikka (Fini.) Crépin, Ra- i madier (Fr.) Webster (G.-B.) Inho- = z centi (It.) Adachi, Nishida, Oe (Ja- pon); Bakov (Youg.); Forez (Mex.); ï Haunzwtckel, Huber, Proksch (Aut.) § = Chirichigno (Pérou) Sznojder (Pol.) = Ljungberg(Suède); Du Plessis (S.-A.); = Klasek, Korejs (Tçhéc.) Bacsalmasi, Zsuffka (Hong.); Graber, Meadows, Sef- = = ton (E.-U.); Muller, Schulz (Ail.).. i Lancement du disque. Seraidaris, i Syllas (Grèce); Chén, Zuo. Leng (Chi- E

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E ne) Kotkas (Finl.); Noël, Winter (Fr.) E Biancani, Oberwegep (It:) Prendergast = s (liam.) Matsrino (Jap.); Klent, Naran- = cic, Vucevic (Youg.); Ospelt (Liech.); = Wagner (Lux.); Sievertsen. Sorlie- (Nor- = vège); Janausch, Wotapeck (Aut.); Ha- E E valet (Roum.) Anderson, Berg, Hedvàll E

(Suède); Baraco, Viktory, Viteck (Tché. i E ooslovaquïe) Donogan, Madarasz (Hon- I s gpie);: Carpenter, Ounn, Wood (E.-U.); = E Fritsch, Hilibrecht, Schroeder (Ail.). E s '200 mètres., Orr (Can.) Haenni s (Suisse); Packard (E.-U.); Van Beveren = E (Holl.); Theunissen (Af.-Sud); Humber E r (Can.) J. Owens (E.-U.) Mac Phee E s (Can.) Grimbek (Sud-Af.) Robinson: (E.-U.) Osendarp (Holl.) et Necker- E mann (Ail.). i ^iiiiniiiiiiiiiitifiiiifiiiiifiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiiiiiHiiiiiiiv7

LA VOILE

L' » Endeavour-II » est démâte pour la seconde fois

Endeavoùr-ll, le nouveau racer de M. T. O. M. Sopwith, a- été! démâté alors qu'il disputait la course réservée aux grands yachts -de', la. classe. J,' au cours des régates données à Cowes, sous le patronage du London Yacht Club.

C:est la deuxième fois que le nouveau yacht de M. T.O. M. Sopwith subit ce désastreux accident, qu'il avait subi, le 2 juillet dernier, au cours des,Régates de Plymouth.

Poste de la Compagnie Industrielle des Pétroles à Chagny-Corpeau. Sous ces vastes ombrages, an confluent des routes de Dijon et deSaulieu, tous apprécierez les facilités de ravitaillement que vous permet ce relais- de la Route Bleue.

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HAMBURG

SÙDÂMERJKANBSCHE Prochains départs de Boulogne pour le Brésil,. Montevideo et Buonos-Aires (avec escales à- Lisbonne- et Madère): GÉNÉRAL OSORIO.. 23 Août CAP ARCONA 4;Sept. CAP NORTE 27 Sept. S'adresser 2, square del'Opëra, PARIS (Opç. 09-40). Cesàrano, ,47A Via VittorioVeneto, ROME. Hans Meiss,.Lowejistr. 71, ZURICH. maamMBcmmmmmm

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~OURR~S A PQ~T~R

COURRIERS A PQSTER

AMERIQUE.DU NORD

« Normandie ..» quittera • Le Havre et Southampton pour ses1 voyages réguliers pour New-York, les 12, et 26 août, 9 et 23 septembre.

POUR "NÈWtYOIÎK '• He-d.e-Fra.ncc (depart Havre le 5, arrivée le 11 août) Queen-Mary (dép. de Cherbourg le 5, arr. le 10 août). ̃ ̃ DEPART DES TRAINS (Gare ^Samt-Bazare) Ile-de-France, le 5, à 10 h. QùeenMari/, le 5, à 12 h. 3. POUR QUEBEC ET MONTREAL ̃.̃̃Empress-of-Britain (départ de Cherljourg- le 8 août).

AMERIQUE DU SUD: "̃̃̃'

POUR RIO-DE-JANEIRO ET BUENOSAIRES Alsina (départ de Marseille le. 5). POUR LES ANTILLES Flandie (dép. de Bordeaux le. 10 août).

AFRIQUE-MADAGASCAR

COUR COTE OCCIDENTALE IVAFRIQUE Brazza, de Bordeaux le 18 août. POUR MADAGASCAR.' LA' HbliMON Azau-le-Rideau (dèp. Marseille le 13 août).

POUR AI-KXAMJRIi- i:i KI-.SHiiLm

Patria (dép. de Marseille le 10 août). EXTREME-ORIENT

POUR L'INDOCHINE Chenonceaux (dëp. de Marseille le août).

POUR INDOCHINE, CHINE ET JAPON ï Jean-Laborde (dép. de Marseille le 7 août:)

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