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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1936-05-07

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 07 mai 1936

Description : 1936/05/07 (Numéro 128).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k4091119

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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1 AUGAMP

DES VAINQUEURS

Le gouvernement reste au pouvoir jusqu'au 1" juin. M. Léon Blum s'en félicite et l'en féli-

cite. La mesure d'ailleurs était imposée par le jeu régulier des lois organiques. Certains même regrettent que le ministère n'ait pas poussé plus loin la patience, afin de se retirer sur une déclaration qui aurait mis au point des discours récents.

Mais qu'aurait dit M. VaillantCouturier ? Tandis que dans le Populaire, le député de Narbonne salue le loyalisme républicain du président sortant, le nouveau député de Villejuif, qui fut poète, exprime en un style d'émeute son indignation au sujet de cette date de départ; il veut pour les vainqueurs la place, immédiatement. Le gouvernement Sar- jraut reste, écrit-il, « pour donner toute liberté aux deux cents familles d'ac- j cumuler devant le Front les embû- ches, les obstacles perfides.»

.M. Léon Blum déjà parle en Excellence M. Vaillant-Couturier n'a pas encore dépouillé le candidat. Il y a du reste, et de toute évidence, au camp des vainqueurs une lutte entre l'accélérateur et le frein. Une partie des dirigeants de demain ne peut renoncer au plaisir de l'outrance, à la facilité de la surenchère aimée des masses habituées à sa chanson. L'autre fraction songe aux difficultés, aux responsabilités. Car il ne suffit pas de promesses pour se tirer des événements-écueils sans s'y briser. Et même en ces temps d'orage il faut montrer de la prudence et gagner du temps. En période électorale, on supprime en une tirade les décrets-lois on maudit leurs auteurs en une autre; mais une fois au pouvoir, il faut trouver les milliards de remplacement! Les élec-^ tions changent les majorités, non les problèmes.

En ce moment, les partis du Front populaire prennent tous un masque sur leur dtoite et s'efforcent de se donner ainsi des airs de ressemblance, mâïr~qùànd même on aperçoit la Vraie figure qui reparaîtra après la consolidation du futur ministè£e,JLes communistes multiplient les communications à' là presse. Ils la ̃chargent de rassurer l'opinion. Mais ils l'inquiètent en même temps. Ils soutiendront le ministère (les voilà partisans de la stabilité), ils voteront « éventuellement*» les crédits militaires et le budget ils respecteront « la propriété des petites' gens », mais ils réclament des réintégrations d'instituteurs et « l'épuration de l'armée »! 1

Les radicaux socialisants mettent leur doigt sur la bouche quand on parle de la Banque de France. Il ne s'agit pas de la nationaliser. On ajoutera seulement un article à sa raison sociale. « Braves gens, ne tremblez pas comme ça ». Le Front populaire n'est pas méchant. Comme il a fait les électeurs, il continue à traiter en petits chaperons rouges les élus dont les voix lui seront nécessaires. Mais sous ce camouflage la vérité perce en sa brutalité. Et l'on parle encore d'expropriation. Et la C.G.T. publie les grandes lignes d'un projet de Caisse nationale de réassurances sous la garantie de l'Etat, projet qui sera bien vite adoph té par le gouvernement socialiste et ses soutiens.

Bref, les vainqueurs étudient les étapes; ils vont piano pour les débuts, en attendant le rifforzando révolutionnaire des mois suivants.

Cependant, quelle résistance s'organise au camp des minoritaires ? HENRI VONOVEN.

Deinain

ENQUETE W AUTRICHE III. La menace allemande Par WLADIMIE D'OBMESSON

Aujourd'hui paraît

« L Aviation » (Voir le sommaire «n page 2)

m INTENTIONS BU PARTI v

COMMUNISTE Expropriation

des deux cents familles Epuration de l'armée Un exposé de MM. Thorez JII et Duclos à la presse

Le parti communiste avait organise hier, au Palais de la Mutualité, une réception de la presse française et ¡' étrangère, et délegué deux orateurs chargés d'exposer ses thèses, en pré- 1- sence des problèmes actuels. Les deux orateurs étaient MM. Maurice Thorez et Jacques Duclos députés de Paris, le premier, vigoureux et chaleureux, le second très volontaire, plein de présence d'esprit et rompu a la casuistique. « II serait antiscientifique, déclare M. Duclos, de considérer que le régime capitaliste est éternel. Si l'on veut admettre ce postulat, il faut convenir que les dèlé- gués du communisme chargés de parler à la presse française et étrangère, sont conséquents à leur doctrine. « Le régime capitaliste, dit encore M. Duclos, essaie de se survivre par l'organisation du fascisme c'est là la diversion d'un régime qui se sent condamné à mort.

Les deux cents familles » Un million et demi de Francais ont voté pour notre programme, paysans, ouvriers, petits rentiers, re- traités il ne faudra pas perdre de vue que ce programme prevoit l'ex- propriation des deux cents famil- les. »

Les élus communistes soutiendront-ils un gouvernement de gauche ? Oui.

(Suite page 3, colonne 5.)

LES JOURS SE SUIVENT

L'HÉSITATION

L'esprit politique interprète à sa manière les hésitations des vain- queurs devant le pouvoir. Il est évi- lent qu'ils ne sont pas si pressés le le prendre qu'on pourrait le croi- re ou qu'ils voudraient le laisser croire. Et l'on en conclut que les difficultés les inquiètent ce qui est j d'ailleurs légitime. Alais est-ce là toute leur appréhen- sion ? N'y a-t-il pas, jusque chez les i plus avides de ces nouveaux maîtres, j une hésitation qui tient à d'autres causes, dont ils n'aperçoivent peutêtre pas eux-mêmes l'origine, et qui, pourtant, leur est naturelle et monte d'un fond traditionnel. Qu'ils le re- j connaissent ou non, qu'ils doivent le respecter ou le trahir, ils portent en eux, obscurément, le sentiment de la grandeur française. Tenus depuis toujours dans l'opposition pour ceux d'entre eux qui étaient des politiques, ou occupant d'obscures situations, ils n'ont nourri vis-à-vis de la France qu'un appétit celui du pouvoir, qui s'associait à une idée d'ambition, de revanche, ou de justice élémentaire. Et voilà qu'au moment où ce pouvoir leur échoit ils connaissent une appréhension. Ils sont dans la situation de conquérants qui auraient longtemps désiré une conquête, en auraient soutenu le désir par des méditations amères, des rèssassements cruels, et qui, enfin maîtres d'agir, sont étonnés de leur privilège et doutent d'eux-mêmes. C'est qu'il ne s'agit pas simplement d'assouvir un désir, mais d'être dignes d'un passé. Oh je sais que cette sorte de sentiment, il faut de la délicatesse pour en être touché. Mais la France est encore quelque chose de très grand, d'intimidant pour qui ne l'a pas approchée, pour qui n'a pas porté la responsabilité de son destin. On peut n'être que quelqu'un d'humble ou de cynique, il est difficile d'effacer ce qu'on connaît, malgré les ignorances volontaires, d'un passé considérable, d'une royauté de l'esprit, d'une grandeur, qui s'efface, mais conserve encore tant de traits visibles. Il vient précisément de s'écouler à Paris quelques heures rayonnantes. C'était tout comme si il n'y avait jamais eu d'élections, comme si la politique ne tenait aucune place dans les dispositions du jour. L'été s'annonçait à l'horizon du printemps il y avait chez beaucoup de Parisiens, une connaissaitce tranquille de ce qu'ils, sont et semblait les mettre vraiment à l'abri des inquiétudes ou des abdications. Cette vue de Parts était émouvante, à y réfléchir. Que voulez-vous que pense le communiste ou le socialiste débarquant de sa province devant cette force et cette beau'té si sérieusement établies? Je les défie de ne pas avoir un mouvement d'hésitation. On ne prend pas ce magnifique fardeau en crânant on ne pense pas qu'on va le transformer en un jour, comme cela, en retroussant ses manches. Cette hésitation, d'ailleurs, est honorable. Puisse-t-elle les faire réfléchir et les incliner dans le sens de la c<onitnunauté nationale.

Guermantes.

'̃

LE TEMPS PROBABLE

Région parisienne. Temps' assez chaud, assez beau, brumeux le matin; ensuite nuageux et orageux; averses. Vent variable faible.

Température stationnai!Maximum 25°. Visibilité médiocre, puis moyenne, au cours de l'après-midi.

Manche. -Comme dans la région parisienne

Mer belle.

Sud-Ouest. Temps instable, très nuageux, brumeux par place le matin averses et oraRrës. Vent du secteur Ouest modéré.

Mer peu agitée.

Sud-Est. Temps médiocre, très' nuageux, brumeux surtout sur là côte; orages ou pluies orageuses. Vent du secteur SudEst faible ou modéré.

Mer peu agitée.

Alpes, Pyrénées. Comme dans; le SudEst. Température stationnnire.

(Voir l'évolution générale et la carte du temps à la page des, SportsJ

PRÉGISIONS SUR LE PROGRAMME GOUVERNEMENTAL DU FRONT POPULAIRE LA PRÉSIDENCE DU CONSEIL A M. LÉON BLUM ?

M. Jouhaux entre en scène. avec une proposition de toi pour un financement important des grands travaux publics.

L'ITALIE

DEVANT

SA CONQUETE L'empire éthiopien n'existe plus nous organiserons son territoire et sa population, estime-t-on à Rome

ROME, 6 mai. « L'Ethiopie est 1 italienne », telle est aujourd'hui l'affirmation répétée partout dans les I journaux, dans les milieux officieux et surtout par l'opinion unanime de l'Italie.

L'idée que le gouvernement pourrait accepter des négociations de paix à Genève avec le Comité des Dix-Huit constitué en héritier d'une puissance défunte, est considérée partout comme invraisemblable, sinon absurde.

Le point de vue italien est le suivant L'Ethiopie a cessé d'exister, moins parce que son territoire est occupé (ce fut le cas de la Belgique en 1914), que parce que son gouvernement, son unité, sa cohésion nationale se sont effondrés. Il n'existe plus de l'Ethiopie que son territoire et sa population. L'Italie les organisera. L'abdication du Négus faite à Addis-Abeba aurait pu impliquer la nomination d'un successeur désigné, soit par lui, soit par d'autres. Sa fuite ne permet même plus de supposer la reconstitution d'une autorité éthiopienne, même nominale, en face de l'autorité italienne.

Si lé maréchal Badoglio doit procéder à des opérations militaires dans le sud, il ne s'agira plus de guerre parce que la guerre implique deux belligérants, mais d'opérations de police, puisque depuis hier l'E- thiopie fait intégralement partie de l'Italie.

Quant à la Société des Nations, on estime que son rôle est fini. Elle n'a même plus à protéger l'Ethiopie, toujours pour la même raison, c està-dire que l'Ethiopie n'existe plus. Cette attitude n'implique pas qu'il n'y aura aucune conversation avec la Grande-Bretagne et la France, signataires du traité de 1906, ni même avec la Société des Nations, devant qui l'Italie peut fort bien défendre juridiquement sa thèse, mais ces conversations ne pourront avoir pour objet que des ajustements de détail destines à répondre aux intérêts légitimes de chacun. En aucun cas l'Italie ne discutera la légitimité

Une victime du 6 février M. Dyteca avait passé au cinéma la soirée de 6 février et regagnait son domicile, porte de Saint-Cloud. Il traversait la place de la Concorde lorsqu'il fut atteint d'une balle à la cuisse et grièvement blessé. Il ne put travailler pendant neuf mois et il est encore atteint d'une incapacité de travail. Il plaida contre l'Etat et la Ville de Paris et, hier, la première chambre du tribunal lui a accordé 57.000 francs de dommages-intérêts à partager un cinquième pour la Ville et quatre cinquièmes par l'Etat.

Georges Claretie.

On parle beaucoup du programme du Front populaire, on ne parle même que de cela. Indiquons quelques points « cruciaux sur lesquels doit s'exercer, si elle est logique avec elle-même, l'action des triomphateurs de dimanche. Et rapportons divers bruits.

Une déclaration de M. Paul Faure à un de nos confrères contient un passage remarqué. Le secrétaire général du parti socialiste a invoqué l'exemple du roi d'Angleterre, du roi des Belges, du roi de Suède et du roi de Danemark, qui n'ont pas hésité à confier le pouvoir aux socialistes. De si opportunes cautions donnaient une grande créance, dans la journée, au bruit selon lequel M. Blum, éventuellement appelé à l'Elysée, accepterait de présider en personne le gouvernement du Front populaire. D'autre part, on s'accordait à indiquer M. Paul-Boncour, pour le fauteuil du Quai d'Orsay. Ces deux attributions de fonctions peuvent être ajoutées à celles que nous avons précédemment laissé pressentir. M. Lebas, député du Nord, recevrait également un portefeuille. t

L'armée

Des mesures relatives à l'état-major ne sont pas inscrites dans le programme du Front populaire, mais les déclarations faites hier par M. Maurice Thorez, à la salle de la Mutualité, ne laissent subsister aucun doute. Les crédits militaires ne seront votés que si, préalablement ou concurremment, les chefs, à tous les degrés, des armées de terre et de mer sont reconnus d'un républicanisme suffisamment ardent.

L'Humanité d'hier autorise à penser que, contre les « factieux », les soldats pourront constituer des comités de défense de la République et de* la Constitution. Des licenciements sont prévus. Quant aux fabrications de défense nationale, le Front populaire a inscrit dans sa charte .nationalisation des indus-

de son occupation, ni ne partagera le contrôle total qu'elle exerce sur l'Ethiopie.

Enfin, on peut remarquer que la conquête de l'Afrique Orientale n'est considérée par personne comme la fin suprême de 1 expansion italienne. « Nous avons atteint une étape », a dit hier M. Mussolini.

« Nous avons vaincu et nous vaincrons », proclament les affiches apposées sur les murs de Rome. Le Duce et le Roi

acclamés par la foule

romaine v

Rome, 6 mai. Des manifestations d'enthousiasme ont eu lieu ce matin devant le palais de Venise et devant le Quirinal. Des milliers d'étudiants s'étaient réunis place de l'Exèdre. Ils se formèrent en cortège. Leurs groupes, auxquels s'étaient joints les enfants des écoles, en congé pour la circonstance, ainsi que de nombreux Romains, étaient devenus une masse imposante quand ils arrivèrent devant le palais du chef du gouvernement.

Celui-ci parut par trois fois au balcon, se contentant de pousser un cri que la foule reprit aussitôt « Pour l'Ethiopie italienne, Eja, Eja, Elala.» Après de longues acclamations au Duce, les manifestants se dirigèrent vers la place du Quirinal. Le palais royal est pavoisé. Un drapeau immense pend au balcon, où VictorEmmanuel, en uniforme militaire, paraît pour répondre au cri « Savoia, Savoia » qui s'élève. Il est alors 10 h. 20. Le souverain, qui se retire, est rappelé à nouveau et par trois fois se présente et salue de la main. Par décision du ministère de la presse et de la propagande, les journaux pourront paraître sur huit pages, quatre fois par semaine, pendant ce mois-ci.

On se souvient qu'à la suite de l'application des%5t»nctïo:is le nombre de pages de tous les journaux avait été réduit à six, par mesure d'économie, la cellulose nécessaire à la fabrication du papier étant un article d'importation.

Un télégramme

du maréchal Badoglio

à M. Mussolini

« Au nom des troupes que j'ai eu l'honneur de commander et de conduire à la victoire, je remercie Votre Excellence. Nous sommes tous heureux d'avoir répondu à l'espoh que le pays avait mis en notre œuvre. »

tries de guerre et? suppression du commerce privé des armes.

Le rôle du Sénat

On prétend généralement, dans les milieux officiels, que la nouvelle législature, du moins dans les premiers mois, ne rencontrera aucune difficulté du côté du Sénat. On commente beaucoup ce fait que M. Jeanneney, président du Luxembourg, a soutenu dans son département (Haute-Saône), deuxième circonscription de Lure) la candidature de M. Mangère, radical-socialiste, contre M. Montillbt, républicain de gauche. Or, M. Maugère, élu à 450 voix de majorité, n'a dû son succès qu'à un millier de voix qui s'étaient portées au premier tour sur up socialiste unifié et sur un communiste.

.1' f Réintégration

des instituteurs

i–

Aux premières lignes du programme du Front populaire figurait le projet d'amnistie. Les réintégrations dans l'enseignement seront effectuées d'urgence. Les maîtres déférés devant les conseils départementaux aux fins de sanctions, déplacés d'office, censurés, réprimandés ou changés de poste, ainsi que les révoqués, reprendront place dans les cadres. On peut compter à cet égard non seulement sur la volonté unanime du Front populaire, mais particulièrement sur l'action 1° dé M. Berlioz, professeur, membre du comité central du parti communiste, élu député de Saint-Ouen; 2° de M. Barel, instituteur, élu député de la troisième circonscription de Nice 3° de M. Le Corre, instituteur, dont on se rappelle les démêlés avec les pères de famille, élu député communiste de la première circonscription de Corbeil 4° de M. Prachay, professeur, élu député communiste de la première circonscription de Pontoise 5° de M. Fajon, instituteur, membre du comité central du parti communiste, élu député de Colom-

AUX COMMUNES | « La fermeture du Canal de Suez provoquerait la guerre » déclare M, Eden Le ministre préconise la réforme de la S. D. N. Londkes, 6 mai. M. Eden a fait, cet après-midi, à la Chambre des Communes, de nouvelles déclarations sur la politique étrangère du gou- vernement britannique. Répondant à une interpellation de M. Dalton, travailliste, le ministre des Affaires étrangères a commencé par déclarer que toutes les accusations que ce député venait de formuler contre le gouvernement n'étaient en rien justifiées, et étaient pratiquement démenties par les faits. Il a ajouté

« La situation que la Grande-Bretagne et les autres membres de la S. D. N. doivent envisager aujourd'hui est difficile et décevante. » .On nous accuse, pour commencer, d'avoir manqué à nos devoirs envers la S. D. N. Qu'est la S. D. N. ? Ce n'est pas un symbole abstrait, mais l'ensemble des nations qui la composent. Elle ne comprend malheureusement maintenant que trois grandes puissances, l'Italie mise à part, et seulement deux grandes puissances méditerranéennes nousmêmes et la France. C'est donc inévitablement sur nous deux que les principales responsabilités et risques ont incombé dans ce conflit. » Veut-on laisser entendre que nous avons manqué à la France ? Il suffirait d'énoncer une telle déclaration pour qu'on voie à quel point elle est fantaisiste à la lumière de ce conflit. La vérité est que pendant tout ce conflit nous avons pris l'initiative. » Le problème des sanctions Sur l'ensemble de la question des sanctions, M. Eden a ensuite remar-

qué

« Nous avons à dessein commencé par les sanctions qu'une S. D. N. limitée pouvait assez bien rendre efficaces. La S. D,. N. savait que cette efficacité né" pouvait pas être immédiate, mais en vérité seule une sanc- tion pouvait être rendue immédiate- ment efficace c'était celle consistant à refuser à J'Italie l'utilisation du canal de Suez.

» Cette sanction devait inévitablement avoir pour conséquence une action militaire. Il ne pouvait en être autrement. Et cette action militaire devait à mon avis, entraîner inévitablement une guerre. Il faut que la Chambre envisage la situation ainsi créée.

» La vérité, c'est que l'opposition professe l'appui de la S. D. N. avec des menaces, des insultes et des discours. Si elle veut que soit entreprise une action militaire, je dois la prévenir qu'on ne peut pas fermer le canal de Suez avec des bateaux en papier.

(Suite page 3, colonnes 2, 3 et 4.)

bes Courbeyoie 6" de M. Vallat, instituteur, élu député communiste de la deuxième circonscription d'Alès (Gard).

Toujours les ligues

II ne faut pas compter sur la moindre détente dans la vigilance relative aux ligues « fascistes ». Le Front populaire entend procéder en premier lieu au désarmement et à la dissolution effective de toutes les formations qu'il considérera comme paramilitaires, puis il mettra en vigueur les dispositions que la loi lui accorde en cas de provocation au meurtre ou d'attentat à la sûreté de l'Etat. « L'épuration » annoncée de l'armée et de l'administration sera sans nul doute accompagnée d'une opération semblable dans la magistrature, d'où facilité dans l'exécution des mesures à prendre relativement aux « rebelles », provocateurs » et « sus-

pects ».

pects ». .• La presse Pour la presse, il suffit de reproduire les projets, oubliés aujourd'hui et qui d'ailleurs attirèrent peu l'attention à l'époque, publiées en janvier

a) abrogation des « lois scélérates et des décrets-loi restreignant la liberté d'opinion

b) réforme de la presse par l'adoption de mesures législatives qui permettent la répression efficace. de la diffamation et du chantage et qui puissent assurer aux journaux des moyens normaux d'existence, qui les obligent aussi à rendre publique l'origine de leurs ressources, qui mettent fin au monopole privé de la publicité commerciale et au scandale de la publicité financière, et qui empêchent enfin la constitution de trusts de presse

c) organisation des émissions radiophoniques d'Etat, afin d'assurer l'exactitude des informations et l'égalité des organisations politiques et sociales devant le micro.

Gaëtan San voisin. `

(Suite ^age 3, colonne 6)

HAUSSE

DE L'ESCOMPTE POUR DÉFENDRE LE FRANC

L'importance des sorties d'or a imposé cette mesure

La Banque de France a relevé jusqu'à 6 0/0 le taux de son escompte. En même temps, elle a renchéri fortement les prix des autres crédits qu'elle consent. Elle cherche à réagir ainsi contre les mouvements de capitaux qui affaiblissent ses réserves d'or.

A la date du 24 avril, l'encaisse était de 61.900 millions. On estime généralement que les pertes subies jusqu'au 2 mai dépassent un milliard. Lundi, il est sorti environ 400 millions. La journée de mardi a été moins mauvaise. Celle d'hier témoigne d'une amélioration nouvelle. Mais il s'en faut de beaucoup que le courant ait été renversé.

Ses causes sont parfaitement connues. Pour en comprendre le mécanisme, il est inutile d'imaginer on ne sait quelle ténébreuse conjuration. Les faits sont les suivants 1° des changements importants sont annoncés dans la politique française 2° on ignore le détail des mesures nouvelles qui seront prises 3° ce qu'on sait de leurs dispositions générales n'e^t pas propre à restaurer la

confiance.

De cette analyse, que l'on se flatte i'avoir faite objective, il résulte que la crise du franc est présentement d'origine politique ou, si l'on préfère, générale. Or, l'action de la Banque de France ne peut être que technique. C'est ce qui lui assigne d'avance une portée très limitée. Dans le courant de ces derniers mois, la manœuvre de l'escompte a déjà été employée.

Mécaniquement, ses effets ont été nuls. Son objet est de réduire le volume du crédit existant en franc. Le plus gros demandeur de crédit est le Trésor. Il n'est pas possible de le mettre en faillite. La Banque a dû lui accorder ce qu'elle était tenue de refuser à l'économie nationale. Le portefeuille d'escompte a quadruple en quinze mois.

Moralement, la hausse des taux a fait, néanmoins, bonne impression. L'opinion y a vu, à juste raison, la preuve que la Banque était décidée, pour sa part, à respecter la lettre et l'esprit de ses obligations légales et, par conséquent, à défendre coûte que coûte, la convertibilité du franc. Le contraire serait inconcevable. La Banque continue.

Aujourd'hui, l'escompte a 6 0/0 procure, une fois de plus, le moyen de gagner du temps et, pour peu que les pertes d'or deviennent moins fortes, cette mesure extrême permettra de tenir le franc intact jusqu'à l'avènement du futur gouvernement. C'est à lui seul, par conséquent, qu'il appartiendra de fixer le sort de la monnaie nationale.

F.-F. Legueu.

Le gouvernement dresse le bilan de nos finances au lendemain des élections (Lire les détails en quatrième page)

.«.

REMARQUÉ HIER

D'UNE IMPASSE A L'AUTRE

La parole est aux nombres. Ce n'est pas aux élections que je pense en écrivant cela, mais au livre que MM. Pierre Bellanger et Roulleau de La Roussière viennent de consacrer aux Impasses au bridge. Pages enivrantes pour le joueur de bridge, car elles lui montrent qu'il règne sur un peuple de chiffres. Songez que le joueur, à l'instant où les cartes sont données, se trouve en face de dix millions quatre cent mille combinaisons de jeux possibles et que c'est parmi elles qu'il doit découvrir l'ordonnance des forces adverses, et ce trou à carreau où il les battra.

Qui n'aurait envie de devenir joueur de bridge quand on lui aura démontré le mécanisme de la probabilité a posteriori, qui permet de saisir en un instant le nombre de chances pour que le roi de trèfle ne soit pas mieux gardé qu'aucun autre roi de la terre ? Mystères de la « fourchette concentrée » et de la « fourchette répartie », comme il est agréable de les saisir et de conjurer le sort d'un coup de cartes. On comprend la passion des joueurs de bridge. Il y a dans ces cartes réparties entre des doigts humains autant de situations qu'en comporte une existence tout entière, et, à chaque coup, le donneur connaît cette volupté de battre son propre destin. Mais le sort se conjure, nous apprennent les auteurs, pour qui connaît la loi des nombres, et, lorsqu'il est conjuré, il revient sur le tapis, car le valet qu'on situait à gauche est justement à droite. Ainsi les cartes nous montrent qu'il faut savoir et que le savoir a des limites. Et, d'ailleurs, où serait le plaisir dans un jeu dont on aurait éliminé toutes les inconnues ? Tous les calculs, tous les raisonnements du monde n'empêcheront pas que cette dame de pique que l'on croyait seule est justement accompagnée. Comme en politique, le pronostic le mieux établi peut faire faillite. Comme dans la vie aussi, qui est pleine de dames accompagnées qu'on croyait seules.

James de Coauet.

LE BAROMETRE BOURSIER

LONDRES assez ferme; BRUXELLES soutenue- NEW-YORI\ assez ferme. Lire en page 7 « LE FIGARO

ECONOMIQUE ET FINANCIER » I

CHRONIQUE

BAKALOUM ` Par MAURICE DONNAY.

de l'Académie française.

J'ai rencontré l'autre jour, dans [es Champs-Elysées, mon vieil ami Dubois, qui joue dans la vie le rôle le docteur in partibus c'est un psychiatre habile, mais qui n'exerce pas.

Je vous trouve l'air préoccupé. me dit-il.

C'est que, répondis-je, je viens de causer avec Marigot, le député il était noir.

Vous voulez dire qu'il avait bu ?

Je veux dire qu'il voit'toutes choses sous des couleurs sombres. Respirez-vous bien ?

Pas mal et vous ?

Respirez-vous à fond; faites* vous de longues inspirations et fré» quentes ? C'est essentiel cela donne de l'optimisme. J'ai connu une dame que son gendre terrorisait il lui faisait, à chaque ins- tant, des scènes épouvantables. Comme elle me confiait un jour ses ennuis, je lui ai dit « Quand votre gendre vous parlera fort, regardez-le bien en face et respirez à fond. » Le soir même, à table, cette dame a suivi mon conseil. Son gendre a baissé la voix.

C'est possible mais j'aurais beau faire mille inspirations profondes, je ne crois pas que cela puisse avoir la moindre influence sur les arrière-pensées de M. Adolf Hitler, de M. Eden ou de M. Léon Blum.

Un vieux proverbe espagnol dit que le pis peut très bien ne pas arriver.

Ce qui se passe actuellement en Espagne donne à ce cher vieux proverbe des démentis sanglants. Suivez la méthode du docteur Coué et répétez-vous chaque matin et chaque soir « Tout va très bien, ça ne peut pas aller mieux. » J'ai assisté, il y a quelques an.nées, à une aimable conférence d8 ce docteur Coué je l'ai trouvé jovial, avec toutes les apparences de la bonne santé. Peu de temps après, j'ai appris sa mort. ̃

Votre ami Alfred Capus disait que tout finit toujours par s'arranger,. .w,«cr_ Cela correspondait dans sa' pensée à un arrangement spirituel dont il avait la clé c'était un puits de philosophie et un diamant d'es? prit mais, moi, je ne suis pas philosophe.

Alors, dites souvent bakaloum c'est un mot turc qui conjure le mauvais destin c'est une jeune femme turque, charmante d'ailleurs, qui m'a donné ce tuyau. Avant d'entreprendre la moindre chose, elle disait bakaloum.

Et ça lui réussissait ?

Admirablement.

Va pour bakaloum. Mais où

me conduisez-vous, marchant d'un pas si rapide que j'ai peine à vous suivre ?

Il faut marcher d'un bon pas; alors le sang circule et les idées sont claires. Je vous emmène voir ['Exposition.

Quelle Exposition ? L'Exposition de 1937.

Mais elle n'est pas encore ouverte, nous ne verrons rien. Nous verrons les travaux. Une Exposition qu'on prépare, c'est comme une femme qu'on espère, on la pare de toutes les qualités. Ah 1 j'en ai vu des Expositions 1867, 1878, 1889, 1900. J'ai vu construire le Trocadéro, la Tour Eiffel, la Galerie des Machines, la Grande Roue,. le Grand Palais, le Petit Palais, le Pont Alexandre. J'ai vu démolir le Palais de l'Industrie, la Galerie des Machines, là Grande Roue et, dernièrement, les tours du Trocadéro." C'est le Progrès, car le Progrès utilise tour à tour les forces destructives et constructives, étant une mystique qui s'enveloppe dans du dynamisme.

Je vois que vous lisez le» journaux avancés.

Il faut tout lire.

Cependant, nous étions arrivés sur les pentes du Trocadéro. Entre les verts jardins, les bassins en démolition offraient le plus triste spectacle. Les animaux de bronze, éléphants et rhinocéros, n'étaient plus là. Tout autour, des échafaudages s'élevaient. Des grues (appareils élévatoires) tendaient, vers les quatre points cardinaux, leur bras rigide. Sur de vastes espaces, les terres étaient remuées, bouleversées. Par cette fin de journée, grise et frileuse, malgré les tendres verdures et les marronniers en fleurs, c'était l'image de la désolation. Je fis part de mes impressions à Dubois. (Suite, page 3, colonne 7-) i

Les Echos

Freud et Charcot.

Le quatre-vingtième anniversaire ̃du professeur Signinntl Freud pourrait s'acçonipagner d'un cînquantenaire; car il y exactement cinquante ans cette année que "le célèbre psychiatre autrichien vint en France suivre à la Salpêtrière, Yewgeignement <Je Charcot; Celui-ci le prit en affection, car l'élevé avait accepté la iïotioii, chère au maître, à l'égard des névroses, et notamment de l'hystérie. Un jour, Charcot et Freud se promenaient sur Jes .quais, feuilletant les livres étalés., -Ils tomBèferit sur les ouvrages d'Albert Maury relatifs à la vie du physique et du moral pendant le sommeil.

r. Vous pourrez plus tard, j'en suis sûr, écrire une intéressante étude sur cette question, dit Charcot. Sept ans après sa mort, en 1900, Freud publiait son premier ouvrage: ^^Explication des rêves,

L'épave.

Depuis des années, un yacht mystérieux dormait, abandonné, dans le bassin de Penhoët. Oh apprend aujourd'hui que le Trilby-IV appartenait, sous un prête-non, à Mme Hanau et constituait l'unique bâtiment de la « Société française de conservation du poisson par la congélation »

Pourvu d'un. magnifique équipement frigorifique et d'un équipage grassement payé, le Trilby, en cinq ans, ne-leva jamais l'ancre et ses cales, bien entendu, ne virent jamais là moindre- -sardine. La. pêche. aux actionnaires n'en fut pas moins fructueuse.

Vint la débâcle. En 1929, le dernier marin, chassé par l'ennui, abandonna le bord. L'administration fera vendre le Trilby à la fin du mois. A défaut d'un grand opéra, ce bateau-fantôme ne nous vaudra-t-il pas une opérette ?

Au Salon des artistes décorateurs, Prim'avei-d, ï' Atelier d'art du Prin- temps expose cette année une agréa- ble salle à manger-living room de campagne d'une conception très originale et d'une réalisation parfaite et trois présentations de service de table déjeuner du matin, midi, goûter, pleins- de jeunesse et de gaîté 1 et d'une très belle hardiesse de couleurs.

Ces deux stands, particulièrement réussis et très évocateurs des vacances proches, font grand honneur aux artistes de Primavera et à' l'esprit d'initiative du Printemps.

Peintre et mathématicien.

La Nationale, cette année, a consacré une salle, comme on sait, à l'exposition rétrospectiv.e du peintre Pointelin.

Un certain nombre de Parisiens qui ont franchi la soixantaine se rappellent encore, avec agrément, avoir été les élèves du peintre Pointeliu, non pas dans quelque atelier, comme on pourrait le croire, mais au lycée Louis-le-Grand, où, peintre déjà connu par -ses paysages du Jura, il leijseignait modestement les mathématiques aux élèves de la classe de seconde. Il les enseignait avec courtoisie, maiV'sâns-èiithoùsiitsme; et beaur coup d& «es Jteçonf furent perdues. Mais f œuvre du peintre est restée. Le Masque de Fer.

LE FIGARO

ILLUSTRÉ 1

MAI ~l~ 193 6

S O M M A I R E s »̃-

Propos aériens, par Olivier de Carfort. Femmes pilotes, par Michel Détroyat. Départ vers le ciel, par Henry Bidou. Les infirmières de l'air, par Jean Laury. Première descente en parachute, 'par Maurice Noël. « La vitesse », est-ce une histoire d'avenir ? Enquête. Voyageuses sans' uniformes. Aprèsmidi, avant, minuit. A l'ombre des grands bords. L'Exposition Cézanne, par Paul Hermant. rDavid et le baron Gros, -'par Victor-Emile Miche-let. Projets en l'air, par ̃̃-• André Reichel.

Dessins de Régis Manset. Maurice Gordon, Henriette Higgins.

Photographies, de Xoflar, -SfebaÛi Jolfe. Dord Maar.

Eh4. Vf NTEr PARTOUT Prix 6 francs

Les bons hôtels sont inscrits au

t Guide Touristique » du FIGARO pa- I raissant deux fois par semaine. 1

raissant deux fois par semaine.

feuilleton du « Figaro du 7 -Mal 1936 (25)-

LE YACHT

MYSTÉRIEUX

CHAPITRE XVII .̃ ̃

Le message

.••: (Suile) ̃: y ;•

..Seulement j'ai un Bœuf sur .'la.' langue, comme on dit. Il pourrait arriver n'importe quoi à soft bord. N'oubliez pas que le- propriétaire a éti? attaqué,' frappé à en" perdre^ con- .` naissance, et que l'agresseur est ici. Si le capitaine a reçu l'ordre de se rendre directement à Gênes, vous pouvez être sûre qu'il y a pour cela une raison importante. Votre ruse pourrait s'opposer à quelque chose qu'il ne faut vraiment pas empêcher. Et il y a une autre considération. Il est indispensable de surveiller ce M. SÙtherkind, le boxeur à Ostie, il pourrait s'évader malgré les précautions du capitaine. Il n'y a pas dans

LA VIE MONDAINE EN FRANCE ET A i'Etranger

A U J OURD'HUI Mariages. Midi Mlle Hélène de Làstcyrie du Saillant et M. Bernard du Chayla (Saint-Pierre de Challlot).

Ambassades. 16 heures Réception donnée par S. Exc. le ministre des' PaysBas et Mme Loudon (Hôtel de la légation des Pays-Bas).

Cercles. 21 heures Dîner de gala organisé par le Comité des fêtes d'élégances de Paris (Aux Ambassadeurs). Deuils. 9 heures": Obsèques de M. Henri Rocher (Saint-Médard).

10 heures Obsèques de Mme Mathieu Gast (Saint-Antoine de Padoue de Chesnay). 10 h. 30 Obsèques' de M. Lucien Duguey (Notre-Dame de Paris). 11 heures Obsèques de Mme Georges Dubois (Saint-Ferdinand des Ternes). Hllllllllll lllllllllllltlllllllllllllllllllllllllllllllltlllllllllllltllll ÇOUR5 ;o

S. M. le Roi Farouk est arrivé au Caire hier, à midi, venant d'Alexandrie, où les unités de la flotte britannique lui ont rendu les honneurs.

La foule a fait un accueil chaleureux au jeune souverain.

:̃̃ ̃ '̃ J* -•

DANS LES AMBASSADES S. Exc. M. Saburo Kurusu, qui est nommé ambassadeur du Japon à Bruxelles, quittera Tokio très prochainement pour prendre possession de son nouveau poste;

A l'occasion du séjour à Bucarest du professeur Pierre Duval, de la Faculté de médecine de Paris, S. Exc. le ministre de France en Roumanie a offert un déjeuner en son honneur dont les autres convives étaient

"Le docteur Anghelesco, ministre de l'instruction publique; M. Nistor, ministre de la santé et du travail; le professeur Manolesco, la générale Perticari, le docteur et Mme Traian Nasta, Mme R. Stoicesco, le docteur et Mme Ionesco-Sisesti, le professeur Daniel, le professeur Ciuca, le professeur et Mme Thévenin, M. Dupront, directeur dé l'Institut français; M. Lebrun, le lieutenantcolonel -Beaune, attaché de l'air, et Mme Beaune M. Spitzmuller, secrétaire de la légation de France; M. Vulliez-Sermet, viceconsul de France.

M. Maurice Chayet, le nouveau secrétaire de la légation de France en Norvège, est arrivé hier à Oslo pour prendre possession de ses fonctions. M. Harpld Cox, ancien rédacteur en chef de 1' « Edinburgh Review » et, pendant vingt -ans, collaborateur du « Sunday Times », qui fut un des écrivains politiques libéraux les plus éminent's des trente dernières années, vient de mourir à Londres.

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MONDE OFFICIEL

M. Le Beau, gouverneur général de l'Algérie, est arrivé hier matin à Paris, accompagné du lieutenant Audric, de son cabinet militaire.

M. Le Beau est venu assister aux travaux de la conférence sur le régime douanier des confins algéVo-marocains, qui commenceront demain. Son séjour à Paris sera de courte durée.

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DANS LE MONDE: h

Goûter, samedi prochain, à dixsept heures, chez la comtesse Ch. Cahen d'Anvers.

Thé-bridge, les samedis 16, 23 et 3$ m,aij à dix-sept .heures,, chez La com-

tesse Ile yiljeohaï^ eya jçQOjfc^. je.arj

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d'Âhdlgnê.

Par suite d'un deuil, Mme Henri de Guiringaud ne recevra pas les 20 et 27 mai. Le comte et la comtesse Czaykowski, née de Saint-Sauveur, viennent de rentrer à Paris, retour de la Côte d'Azur.

Le duc et la duchesse de Villarosa sont arrivés à Paris et passeront quelques jours au Meurice.

Au grill-room du Ritz

Le baron et la baronne Jean Pellenc avaient à leur table le duc et la duchesse d'Elchingen, la baronne de Heeckeren, Mme de Carbuccia, Mme J.-S. Hier, le comte Armand de La Rochefoucauld, le capitaine Sauzey, le baron G. Pellenc.

Reconnu aux autres,tables S. A. le prince héritier de Kapurthala, la marquise de Polignac, M. et Mme Edward Matte, le comte et la comtesse Haugwitz-Reventlow, le baron H. de Rothschild, Mlle Chanel. la comtesse Illinska, Mme Broadwater, M. et Mme Glazer, Mme Lowring Haas, Mlle Haas, M. Bashkiroff, etc.

•* "'̃•

BIENFAISANCE

L'assemblée générale de l'Union Lorraine aura lieu le lundi 18 mai, à quinze heures, chez Mme Maurice de Wendel, 28, avenue de Tokio, à Paris. Les Missionnaires diocésains de Paris organisent une vente 'dé charité qui aura lieu dans les 'salons de la Fondation Rothschild (11, rue Berryer), le mercredi 13 mai, de dix à dix-huit heures, et le jeudi 14 mai, après-midi seu- lement.

La vente de charité de l'Institut normal catholique pour le soutien de l'enseignement chrétien aide aux écoles libres, formation d'institutrices, secours aux institutrices âgées et infirmes, aura lieu les mercredi 13, jeudi 14, vendredi 15 mai, de treize à dix-huit heures, dans la salle des fêtes de l'Institut normal, 32, rue Jacob.

La -vente de charité pour l'achèvement de l'église Saint-Jean-Bosco aura lieu les samedi 9 et dimanche 10 mai,

ce port de police sur laquelle on puisse compter celui de Gênes, par contre, a une organisation policière des plus modernes.

Je prendrai toute la responsabilité, dit tranquillement Harriet. Après tout, je suis la secrétaire de lord Furber.

Qu'est-ce que vous êtes ? Quel accent de stupéfaction « Il me tient la main bien longtemps », se disaitelle.

La secrétaire de confiance de Sa Seigneurie, précisa-t-elle. Du moins il m'a offert ce poste il y a une heure. Je ne l'ai pas accepté immédiatement. 'Mais depuis. depuis que certains événements se sont produits, je l'ai accepté seulement, bien entendu, il n'en sait rien. Ainsi donc, je suis la secrétaire de lord Furber, et pendant qu'il est malade, je suis en droit d'agir en son nom, étant donné que je suis la supérieure de votre cousin.

Elle crut voir à l'attitude de Tunnicliff qu'il était fortement impressionné.

Pardonnez-moi de vous dire, répliqua-t-il, que 'je doute que vous sachiez exactement ce que vous voulez. En tout cas, je ne crois pas que vous s vous rendiez parfaitement compte de ce que vous ferez si je vous obéis au sujet de ce message. Par

LES PLUS JOLIES PHOTOGRAPHIES DE « PRINTEMPS »

A gauche Mme Rose-Mary Bouquet (Paris). A droite Mlle Hélène Idrac (Paris).

Troisième et quatrième photographies retenues par le jury en vue du classement général.

de quatorze à dix-neuf heures, dans la crypte de l'église, '42, rue Planchat. Prière d'adresesr les dons en nature oil en espèces à l'abbé Vincent Siméoni, 42, rue Planchat; c. c. p. Paris 1652-33. Les 12 et ,13 mai, de dix à dix-neuf heures, en l'hôtel de la duchesse de Broglie (27, rue de Chateaubriand), aura lieu une vente au profit de la Société française de secours aux animaux, reconnue d'utilité publique (présidente duchesse de Broglie).

Rappelons que samedi prochain, à quinze heures, salle de Géographie (184, boulevard Saint rGermain), l'abbé Hénocqué, officier de la Légion d'honneur, l'un des héroïques aumôniers de la guerre, fera* une conférence au profit de l'œuvre des Petites Sœurs Dominicaines gardes-malades des pauvres (8, rue de Xaintrailles,. -Paris). '̃

Avec les ressources de son ardente éloquence, l'abbé Hénocque traitera ce beau sujet « L'âme française, notre espoir ». Il n'en est pas de plus actuel ni, dans les circonstances présentes, de plus réconfortant.

Toutes celles et ceux qui se font un devoir d'aider les belles œuvres de charité s'empresseront à cette émouvante conférence (10 francs la place). Son produit permettra aux admirables et dévouées religieuses du couvent de la rue Xaintrailles de continuer à secourir et à soigner dans les pires taudis où elles s'installent pour lutter contre la détresse et la mort les malades les plus misérables. 'i'

CERCLES Les réunions" âu'jéùdi pour Tés Enfants, au Polo de Bagatelle, commenceront aujourd'hui jeudi 7 mai, de quinze à seize heures, sous la direction de M. George Lassus, le professeur d'éducation physique.

LORD NEVILLE LYTTQN AU BAL QAINSBOROUGH

Le Bal Gainsborough, que le Gardénia organise activement pour le 16 mai, sera une rose d'Oxford piquée au calendrier de la Saison de Paris. La fleur de notre jeunesse rivalise de dévouement pour cette évocation de la grâce anglaise au plus tendre instant du plus galant des siècles. Car il ne s'agit pas seulement de Gainsborough, mais aussi de son époque et de son école les invités sont libres de composer une planche de la gravure de Hogarth, Une Election parlementaire, comme de suivre la galerie des Lawrence jusqu'au début du dix-neuvième siècle, en figurant Charles X et'la duchesse de Berry tels que les a peints sir Thomas. Bien qu'à Paris il s'agisse d'un dîner suivi de bal, le Gardénia ne demande pas à ses hôtés, qui devront tous être costumés, de reconstituer une soirée anglaise au dix-huitième siècle. Non. Ce pourquoi il les prie, c'est de prêter leur bonne grâce à la reconstitution dés portraits célèbres de l'école anglaise en s'inspirant de Gainsborough, de Reynolds,,de Romney ou de Lawrence, La figure centrale d'une telle inspiration est bien le portrait de la duchesse de Devonshire, peinte par Gainsborough, et dont le célèbre chapeau de feutre à larges bords a gardé le nom du peintre. Figures maîtresses aussi, Mrs Siddons, la grande actrice qui posa la Muse de la Tragédie de Reynolds, un Gainsborough de la National Gallery et un portrait de Lawrence ou encore Emma Lyon, la divine lady Hamilton, le modèle préféré de Romney, qui alla jusqu'à la représenter sans voiles, ce qui n'est pas une tenue pour le bal du Gardénia. Les jeunes filles pourront encore réaliser la Mrs Sheridan de la Duvich Gallery, et Mrs Graham", de Gainsborough miss Farenc, lady Cooper, la duchesse de Sutherland, de Lawrence; ou la Serena,

exemple, quand nous serons dans les 1 parages d'Ostie, que ferez-vous tout i d'abord ?

Je déciderai cela quand' nous serons à Ostie, mon cher monsieur, murmura-t-elle d'une voix douce. J'admire votre prudence, mais, je le répète, je prends mes responsabilités. Tout ce que je vous demande pour l'instant, c'est de m'aider, et j'espère que vous ne refuserez pas. Le ton voulait dire Je suis'parfaitement sûre que vous ne refuserez pas. vous ne pouvez pas.

Il souriait d'un air chevaleresque, presque tendre, et il prononça les mots suivants, d'une voix basse, enveloppante, qui en disait encore plus que le'sourire. Il commença Laissez-moi vous .dire simplement ceci.

Son visage touchait presque celui d'Harriet. Il s'arrêta.

« Quand me lâchera-t-il la main ? '? se demandait-elle. Il va vraiment un peu loin. »

Elle avait affreusement peur r d'avoir poussé trop avant la séduction et risqué des conséquences fort désagréables pour elle. Elle se demandait ce qu'elle ferait si, pour répondre à ses manœuvres, le naïf jeune homme essayait de l'embrasser. En d'autres termes, ayant semé le vent, elle redoutait la tempête.

Les enfants des membres pourront inviter d'autres enfants, parents ou amis, à prendre part au cours, offert gracieusement.

Au Cercle de l'Union' artistique,. 'e marquis de Montferrier fera, le mardi l? mai, à seize heures, la conférence sur « Ninon de LensMs » qui avait été annoncée pour le 27 mars dernier. Toutes les invitations-qui avaient été faites pour cette date seront valables. Des cartes sont délivrées, au secrétariat.

Mlle €. Motte, dont te mariage avec M. Michel Verley a été célébré mardi, en l'église Saint-Martin de Roubaix.

(Phol, Dortjs.)

iiiiiii u iiumniiiiii un iiiiiiniiiiiiiii

NAISSANCES

• Le comte Henri de Martimprey et

la comtesse, née Béatrice 'délia Faille de

Leverghem, .sont heureux de faire part de la naissance' de leur fille Elizabeth. Londres, 24 avril". 1936. ''̃

de Romney. Les hommes ont moins de choix entre le due de Devonshire, de Reynolds lord Nugént, de Gainsborough; lord Aberdeen, de Lawrence; ils pourront aller au Louvre à da recherche

Portrait de ,Mrs John Douglas, par Gainsborough.

de Mr Angerstein, de ce même peintre. Danseuses et cavaliers n'auront qu'à se souvenir de la belle exposition organisée, il y a deux ans, par la marquise de Ganay à la galerie Charpentier les portraits y figuraient comme chefs-d'oeu-

Laissez-moi vous dire simplement ceci, recommença-t-il, avec un accent encore plus suave, plus insinuant. Votre invention de Mussolini est proprement une folie. On ne joue pas de, cette manière-là avec des yachts de deux mille tonneaux. Vous avez eu une idée drôle, mais vous l'avez accueillie trop facilement. C'est une fantaisie de pensionnaire. (Il lui serrait de. plus en plus la main.) Pourtant cela m'est égal. Je m'attends toujours à ce qu'une femme se conduise en femme. Votre imagination m'amuse, mais votre naïveté encore davantage. Croyez-moi, vous n'êtes pas faite pour jouer les vamps. Depuis dix minutes, vous avez de façon absurde déployé votre absurde charme féminin, pour m'amener à faire une chose parfaitement absurde, tout en sachant très bien que je ne devrais pas la faire, même si ce n'était pas absurde. Vous n'y arriverez pas. Je suis tout aussi insensib'le aux femmes élégantes qu'aux multimillionnaires napoléô ni en s Vous me laissez froid.

Il lui serra encore la main et continua à roucouler le plus gentiment du monde

Je ne sais où vous voulez en venir avec votre escale à Ostie et je suis a peu près certain que vous n'en savez rien non «lus. Ce que je vois c'est

FIANÇAILLES

M. e_t Mme André Millon font part des fiançailles de leur fille Denise avec M. Paul Chapotin.

̃: ̃ '•̃̃ ̃'̃ .'̃; l;

MARIAGES ? En l'église Saint-Martin, à Roubaix, avant-hier, a été célébré le mariage de Mlle Cécile Motte, belle-fllle et fille de M. et Mme Paul Destenay, avec M. Michel Verley, ingénieur des Arts et Manufactures.

La bénédiction nuptiale a été donnée aux jeunes époux par le R. P. René Motte, prieur des Dominicains. Les témoins étaient pour la mariée, M. Pierre Motte, son oncle pour le marié, M. Claude Verley, son frère. Le service d'honneur était assuré par Mlles Babette, Béatrice et Marie-Hélène Verley, Monique, Claude, Colette et Mimi Motte, Charlotte Cerspel et Claudie Bossut, précédées d'un petit page, Paul Motte.

Mardi dernier, en l'église du. SacréCœur, à" Lille, a été célébré le mariage de Mlle Elisabeth Roquette, petite-fille de Mme Roquette et de M. et Mme Léon Descamps, fille de M. et Mme Dominique Roquette, avec M. Gilbert Delcourt, fils de Mme Henry Delcourt.

La bénédiction nuptiale fut donnée aux jeunes époux par l'abbé Bourjet, aumônier de l'hôpital Laënnec; la messe fut célébrée par l'abbé Roussel. Les témoins étaient, pour la mariée M. Léon Deschamps, son grand-père, et Mme Henri Roquette, sa grand'mère pour le marié MM. Jacques Delcourt, son Irèrej et Etienne Delcourt, ^son.dnçlgi Le service d'honneur étaiuassujcé par Miles Jacqueline Delcourt, Anick Descamps, Brigitte Roquette et Geneviève Roquette, accompagnées par MM. Philippe Descamps, Ludovic Descairips, Roland Valdelièvre, Yves de Durand.

vre notre jeunesse les traduira en œuvres de vie.

Le concours de tableaux vivants sera, d'ailleurs, arbitré par un bon juge lord Neville Lytton, excellent peintre et grand seigneur anglais, a accepté avec la plus grande courtoisie de venir pré- sider le jury du Bal Gainsborough, où il figurera l'auteur même des portraits évoqués. Fils de lord Lytton qui fut ambassadeur à Paris, élevé en France où il fut l'élève de Bonnat,, lord Neville fit un séjour aux Indes dont son père fut Je vice-roi. 11 prit part à la guerre de 1014 et dirigea les.services de presse au quartier général britannique. Rentré en Angleterre, mais fréquemment à Paris, il a fait apprécier son talent de peintre dans' les portraits de Bernard Shaw, de Francis Thompson et du recteur Charléty, comme dans ses illustra- tions de Baudelaire.

Lord Lytton appréciera donc la série des apparitions délicieuses qui passeront dans nu grand cadre dressé sur l'escalier de l'hôtel où sera donné le Bal Gainsborough. Cet hôtel, l'un de ceux qui font ceinture à l'Arc de Triomphe, porte le numéro 2 de l'avenue Foch. Son escalier à double révolution donne sur les jardins. Aimablement prêté au Gardénia par Mme de Pradennes, ses salons seront décorés de très belles gravures anglaises empruntées à une galerie parisienne. Et.le divertissement qui sera donné au cours de la fête réservera de belles surprises. Pour l'instant, nous pouvons dire seulement que le remarquable danseur Paul Swan évoquera l'inspiration de Gainsborough et figu-rrera un jeu du dix-huitième siècle, sur l'escalier, qu'il descendra, je crois, en dansant sur les mains.

René Richard.

votre candeur vous vous êtes figuré que vous alliez rn'avaler tout cru. Eh bien non, ma chère petite demoiselle. Le mal de mer, ma foi oui 1 Permettez-moi un conseil allez vous étendre.

Pendant ce petit discours, ni son ton calin ni son sourire tendre et admiratif n'avaient varié.

Harriet, un moment abasourdie de stupeur, lui retira enfin sa main. Elle comprenait mieux que jamais le sens du mot « barbare » dans le vocabulaire de Luke John Tunnicliff. Quand elle fut sortie de la cabine, et une fois la porte refermée derrière elle, elle s'arrêta quelques instants pour réfléchir à son étrange situation. Le vent debout soufflait, très frais, la lune était voilée de nuages, mais il y avait assez de lumière diffuse pour laisser voir, bien au-dessous de la dunette, la surface agitée de la mer. Les grandes chaloupes et d'autres canots étaient suspendus de chaque côté d'elle. Une lampe allumée dans le carré du capitaine répandait une lueur.par ses hublots de tribord. Des silhouettes d'officiers, mouvantes ou immobiles sur la haute passerelle, se détachaient vaguement sur le cier sombre, et elle distinguait les feux à la tête du grand mât. Se tournant vers la gauche, elle remarqua que toute une rangée de lumiè-

Une belle réception eut lieu après la cérémonie religieuse pour les parents et amis des jeunes mariés.

Viennent d'être célébrés les mariages

De Mlle J. van Heems avec le lieutenant Horneckey de Mlle Ginette Navarre' avec M. Pierre Thillier de Mlle Denise Compagnon avec M. André Mercier de Mlle Eleen Kelly avec M. Jean Baron de Mlle MarieLouise Tiers avec M. Albert Coustenoble de Mlle Rose-Marie Tiberghien avec M. Jacques Masurel.

..̃.«.̃

INFORMATIONS

Hier matin, onze heures, au Grand Palais, M. Albert Lebrun, président de la République, a inauguré l'exposition de la Société coloniale des artistes français.

Le président de la République a été reçu à son arrivée par MM. Henry Bérenger, sénateur, ambassadeur de France, président d'honneur de la Société coloniale des artistes français; Charles Fou- queray, président; A. Defrasse, membre de l'Institut, président de la Société des artistes français, et Duvent, vice-président.

M. Jacques Stern, ministre des colonies, retenu par les obligations de sa charge, n'avait pu se rendre au Grand Palais et était représenté par le com- mandant Barberot.

Le président de la République s'est vivement intéressé aux œuvres de cette exposition, qui réunit en quelque sorte à elle seule toutes les meilleures œuvres coloniales des autres salons.

Il s'est longuement arrêté, en parti- culier, devant l'exposition rétrospective d'Albert Besnard, dont les œuvres étaient exceptionnellement prêtées par les conservateurs. des musées du Louvre et du Luxembourg devant celles de M. Joncyère sur la Chine et l'Indochine, ainsi que devant celles de M. Bécat sur l'A. 0. F.

M. Alfred Bachelet, membre de l'Institut, directeur du Conservatoire de Nancy, vient de recevoir de la chancellerie d'Italie les insignes de commandeur de l'ordre de la Couronne d'Italie. Jt

DEUILS `

La romancière anglaise Béatrice Harraden a succombé à Barton-on-Sea, à l'âge de soixante-douze ans. De La Haye on annonce la mort de M. Sassen, haut fonctionnaire des postes et télégraphes, ancien secrétaire de la section de La Haye de l'Alliance française et président fondateur des Amitiés catholiques franco-hollandaises, chevalier de la Légion d'honneur. Il était âgé de cinquante-deux ans.

On annonce la mort de M. Paul de Rozières, gentilhomme de Laveline, ancien officier de cavalerie, pieusement décédé à l'âge de soixante-quatorze ans. Les obsèques auront lieu demain vendredi 8 mai, en la basilique Saint-Epvre de Nancy.

Nous apprenons la mort de Mlle Mélanie Mill, 14, rue de Passy. Elle était la sœur de M. Louis Mill, décédé, ancien directeur du Temps. Les obsèques ont eu lieu dans la plus stricte intimité. Une messe anniversaire pour le repos de l'âme de Mlle Mary-Elisabeth Larkin sera dite le samedi 9 mai, à dix heures, en l'église Saint-Pierre de Chaillot.

-i";<3»âBtwnëè?-ll mente-» *iîf*

De M. Etienne Héron de Villefosse, à Paris; de Mme H. Pierron, née EâTinet, à Villiers-le-Bel de Mme Léonce Horvilleur, à Boulogne-sur-Seine; de, M. Daniel Kahn, à Paris.

Valfleury.

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Le gala de la Mousseline Toutes les Parisiennes font assaut d'élégance et de fantaisie pour ce Festival, où les robes de tulle, de mousseline et d'organdi, rivaliseront de grâce et de légèreté. Rappelons que le gala. suivi de bal, sera donné le 13 mai, au Cercle Interallié, au profit de la Pouponnière, Nouvelle Etoile des Enfants de France (présidentes Mines WeilPicard et Gonse-Boas), et que le programme est ainsi composé, sous la direction de Paul Coze

Le Meunier, son fils et l'âne, de Léon Chancerel, interprété par les comédiens routiers un sketch-surprise, présenté par le chansonnier Max Régnier un spectacle indien, organisé par Paul Coze, avec le concours du chef Os-KoMon et.de ses danseuses de la tribu Yakima. Enfin, l'on dansera aux sons d'un excellent orchestre, dirigé par Freddy Taylor. On trouve des billets pour cette élégante manifestation, qui est inscrite au calendrier des Fêtes de Paris, au Syndicat d'initiative, 127, avenue des Champs-Elysées, 422, rue Saint- Honoré, et au siège de l'Œuvre, 14, rue Saint-Guillaume.

res, quelques-unes de couleur, éclairaient le yacht à bâbord un grand paquebot de l'Atlantique, amené en Méditerranée pour y promener des touristes. L'énorme et formidable bâtiment, voguant d'une manière magique et surgissant dans la nuit, dépassa le yacht comme s'il avait été immobile et le réduisit à n'être qu'une babiole sur l'immensité. A ,tribord scintillaient faiblement de lointaines lumières de la côte. En quelques minutes le paquebot avait gagné un mille et n'était plus sur l'horizon qu'une tache qui s'effaçait rapidement.

Tout était féerique, nocturne, à peine croyable. N'eût été un pur hasard de l'existence, Harriet à cette heure-là eût dormi dans un lit d'hôtel, dans un décor aussi prosaïque que possible. Et elle était là, sur un étrange navire, entourée de gens qu'elle n'avait jamais vus avant, de mystères inexplicables et de dangers contre lesquels elle était sans défense. Quelle étonnante aventure Un sujet de poème épique.

Arnold Bennett.

(A suivre.)

(Traduit de l'anglais

par Maurice Rémon.)

Élégances FESTONS ET ASTRAGALES Le goût des lignes à angles, aigus de la géométrie vestimentaire cède te pas, ce printemps, devant la renaissance de la courbe chère aux peintres et aux sculpteurs. Ce ne sont que festons, astragales, bords découpés en corolles, jupes fendues et arrondies surJe mollet, pestes dont la basque s'étale comme les pétales d'une marguerite autour d'une taille fine, manches taillées et dentelées sur le bras, nobes à votants festonnés, corsages incrustés en dents 'irrégulières sur une jupe contrastante, encolures ourlées comme une fleur double.

Pour le soir, les robes de gala arborent dés décolletés ouuerts en cœur, des bas de jupe découpés en panneaux ronds plus courts en avant qu'en arrière, des capes festonnées, et, pour le sport et la ville, nous voyons d'innombrables ornements de tresse, galon, croquet cousus en arabesques ou en motif dentelé sur les revers, les poches, les empiècerments des tailleurs et des robes trotteur.

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UN BAL DES JEUNES

L'Aéro-Club de l'Institut catholique de Paris organise, pour samedi prochain 9 mai, une soirée dansante au Golfer's Club.Cct Aéro-Club est une~nouvelle société, qui existe depuis deux ans et qui groupe, sous le signe de l'Institut catholique, tous les jeunes gens et jeunes filles amis de l'aviation. Son activité est déjà grande et lui a valu: de nombreuses sympathies, si l'on en juge par les personnalités qui ont accordé leur patronage à la soirée de samedi la marquise de Noailles, présidente d'honneur Mme la duchesse de Broglie, le colonel Watteau, président de l' Aéro-Club, de France Mme Arnavon, MM. Jacques et Louis Bréguet, la comtesse de Brichambaut, Mmes Fernand Brouty, Clerc, Cottin, le général de Goys, le général Delafond, la baronne H. de Jerphanion, le général Gudin du Pavillon, la comtepse de Neufbourg, la comtesse Jean de Pange, Mmes H. Panhard, Jean Schneider, la comtesse F. du Paty du Clam, la comtesse de Raguet de Brancion, Mme de La Rivière, la comtesse de Rochambeau et la baronne de Vendeuvre. Ce bal sera donc, avant tout, le bal des jeunes épris d'idéal et d'action, et les lots de la tombola gratuite qui sera tirée sont bien faits pour enthousiasmer de fraiches ardeurs un passage à bord d'un avion, un billet pour une croisière, etc. etc. ̃-̃̃:̃

Toute la jeunesse de Paris, ouvrant ses ailes, prépare déjà ses costumes pour Ja soirée. et ses malles cour le beau voyage, celui qu'on ne fait qu'à vingt ans, et dont on garde ensuite le souvenir toute. sa vie. '̃. :̃ Et- cette fête, dans'la saison de Paris, sera la fête du printemps et dit la gaieté.

'̃ ̃ M.-L. L.

On trouve des cartes à 25 francs, a l'Institut catholique, 21, rue d'Assas, et au Golfer's Club, 5, avenue Gabriel. La Journée La Flamme du Souvenir

A 18 h. 30, à l'Arc de Triomphe F.N.A.C., A. C. du 42« B.C.P. Les poilus du 2e B.C.P. Les anciens des' 4», f-1* et 120= B.C.P.

Conférences

A 17 heures, 3, rue Miclielet •« Une grande lumière du quinzième s1èclc: Guillaume Dufay », par M. Van den Borren. A 17 Heures, 132, boulevard Montparnasse « Conféieuce Gluck », par M. Jac-i ques Jiinin.

A 20 h. 45, 1, rue Victor-Cousin « La collaboration économique selon le plan de la Petite-Entente », par M. Georges Straka.

A 20 h. 45, 228, Faubourg-Saint-Honoré « Mœurs financières et commerciales ̃», par M. Gaston Lacoin

A 15 h. 30, 5, rue Las-Cases' « La tuberculose infantile », par le docteur Eugène Bernard.

Dîners

A 20 .heures, 41. avenue Gabriel.'1' Dtner-conférence des Affinités "françaises, sous la présidence du général WeygandV .· A 20 heures, au Cercle Interallié. Dîner du Saint-Hubert Club, sous la présiaence du ministre de l'agriculture. Cinéma

A 21 heures', 33, avenue des ChampsElysées « Mon mari le patron ». Expositions

11, quai Malaquais Art français du douzième au dix-septième siècle. (ClOture le 24 mai).

Au Musée des Gobelins, 42, avenue des Gobelins « Tapisseries et tapis de la Chine, du septième au dix-neuvième siècle ». Clôture le 31 mal. Au Grand-Palais Le Salon.

6 bis, avenue Kléber Exposltion rétrospective de panoramas en papier peint ancien.

Les Courses

A 13 h. 45 Longcnamp.

VOIR EN PAGE 6

AUTOUR .1

DE LA MODE f

i/E COLONEL BOTTAI A ÉTÉ NOMMÉ GOUVERNEUR CIVIL D'ADDIS-ABEBA s où les troupes et colonnes motorisées italiennes continuent à arriver

Addis-Abeba, mai. Le maréchal Badpglia a. nommé le colonel Bpttai, maire de Rome, au poste de gouverneur civil d'Addis-Abeba.

La première nuit passée par les troupes italiennes dans la capitale éthiopienne a été relativement calme. Il y eut un petit incident près de la légation américaine, où cinq maraudeurs qui essayaient de s'introduire dans les bâtiments de la légation furent arrêtés sur-le-champ.

La légation de France dut, elle aussi, repousser plusieurs attaques de pillards. Vers minuit notamment, sa grande entrée a été assaillie à coups de mitrailleuses par des Ethiopiens rebelles. Ceuxci ont dû se- replier en'laissant sur le terrain plusieurs morts. Dans l'enceinte de la légation, quelques réfugiés ont été blessés. Trois tanks italiens et 50 askaris ont aidé à dégager la légation.

tin autre groupe de maraudeurs qui pillaient des maisons appartenant à des étrangers et situées aux confins de la capitale, ont été dispersés à coups de fusil par des soldats italiens. Plusieurs pillards furent tués ou blessés.

Aucun des établissements des missions religieuses françaises n'a été pillé ou détruit pendant lès troubles. On a appris ce matin avec un vif regret la mort du docteur anglais Melly, chef de la Croix-Rouge britannique, contre qui, il y a quelques jours, un Abyssin ivre avait tiré un coup de revolver. Le docteur Melly avait eu le poumon droit perforé et, malgré les soins vigilants de deux médecins européens, il est mort la nuit dernière. Une déclaration,

du maréchal Badoglio

Des avions italiens continuent de surfoler la capitale et l'on attend ce soir

LES DÉCLARATIONS DE M. EDEN A LA CHAMBRE DES COMMUNES

(Suite de la première page) » Si, dans ce. conflit, le gouvernement de Sa Majesté n'a pas recommandé.des sanctions militaires, c'est en raison de son horreur de la guerre, mais non pas par crainte d'une issue fatale.

» Etant donnée l'attitude de bien des gouvernements à l'égard des sanctions, l'opposition croit-elle réellement que des résolutions unanimes de la S. D:N. en vue de la fermeture du canal de Sue? auraient.pu être votées ? Il n'y a jamais eu le moindre espoir à ce su,jet. » Le ministre des affaires étrangères a ensuite réduit à néant les accusations de l'opposiiton, selon lesquelles le gouvernement britannique n'avait pris aucune mesure pour arrêter le conflit. « Le gouvernement britannique, a souligné M. Eden, a fait de son mieux pour que la. question reste dans le cadre de la S. D. N. Mais il n'a pas été appuyê*"à cet égard par les autres urandes puis-

sances.- » ̃ ̃ ̃̃̃̃l- ,J

̃ n ••

jU réforme dé la Ligue

Passant à l'examen du problème de la Société des- -Nations, le ministre a déclaré

« Il est certain que la structure de la S. D. N. et que la conception de la sécurite collective ont été atteintes. Nous devons envisager franchement ces faits et ne pas avoir peur d'apprendre la leçon qu'il faut tirer de l'expérience. » Ayant choisi notre ligne de conduite à la lumière des événements, nous devons dire au monde quelle est la ligne que nous proposons de suivre, ce que nous ferons et ce que nous ne ferpns pas, car il n'y a rien de plus dangereux qu'une politique étrangère basée sur des faits non. réels.

» Que peut-on dire de l'avenir immédiat ? Il est clair que la S. D. N. doit poursuivre son œuvre. Dans le monde moderne, c'est absolument indispensable pour l'organisation des affaires internationales. Il faut également faire le point et de l'avis du gouvernement, ce point doit être fait par Genève de façon complète et non précitée. Chaque membre de la S. D. N. doit envisager soigneusemer, pour lui-même les conclusions à tirer des sept derniers mois et faire connaître ses conclusions à la S. D. N. II appartiendra alors à cet organisme de décider ce que sera sa ligne de conduite dans l'avenir. Le moment venu, le gou-

ACTUALITÉS INTERNATIONALES

ALLEMAGNE. M. André Frimçois-Poncet, ambassadeur de France, est rentré de congé hier matin, à Berlin.

v:

• Le ministre de l'instruction publique a décidé qu'à jpartir du début de l'année scolaire 1937 la langue anglaise serait obligatoirement enseignée comme première langue étrangère dans les établissements d'enseignement secondaire. La Commission centrale pour la navigation sur le Rhin a terminé ses travaux par l'établissement d'un « modus vivendi » signé par les représentants de l'Allemagne, de la Belgique, de la France, de la Grande-Bretagne, de l'Italie et de la Suisse.

SULGARIE. Une grande revue militaire s'est déroulée à Sofia à l'occasion de la fête de l'Ordre de la Bravoure militaire, et du jour des victoires, au milieu d'un grand enthousiasme, en présence du Roi, du prince Cyrille et des membres du Gouvernement. DANTZIG. La Diète a repoussé une proposition de l'opposition réclamant la dissolution de l'Assemblée. V- EGYPTE. Le roi Farouk d'Egypte est arrivé au Caire. Il a été l'objet d'un accueil enthousiaste. Le jeune souverain avait été reçu non moins chaleureusement par Alexandrie quelques heures avant.

ESPAGNE. La grève générale ayant éclaté à Cadix, le vapeur norvégien « Stella-Polaris », qui transportait un certain nombre de touristes étrangers, n'a pu se rendre à Cadix, mais s'est dirigé vers Gibraltar.

A Alcala del Valle, une collision s'est produite entre des manifestants de,gauche et la garde civile. On compte deux. morts et sept blessés.

A Bilbao, deux frères appartenant au parti nationaliste basque ont été blessés à coup de revolver par des inconnus.-On croit à un attentat de caractère social. L'un des blessés est dans un état très grave.

GRANDE-BRETAGNE. Les Compagnies anglaises vont avoir à verser, pour couvrir les assurances contractées contre le risque d'augmentation d'impôts, des sommes qu'on évalue à 100.000 livres sterling. Toutefois, les assureurs attendent le résultat de l'enquête surles fuites budgétaires » pour régler les polices contractées à la dernière minute. <.

ITALIE. Une mission militaire allemande, ayant sa i~te HMtWtt~t.

un important groupe de chars d'assaut. Cet après-midi, de nombreux camions automobiles transportant des soldats italiens sont arrivés à Addis-Abeba. La population abyssine commence à sortir dans les rues et l'on a remarqué que, dans plusieurs cas, des Abyssins se sont essayés de saluer à. la romaine les officiers italiens.

Les troupes italiennes conservent intact leur bon moral et des rires et des chansons partent de presque toutes les tentes. Un officier italien nous a déclaré que ses hommes n'avaient pas eu à tirer un seul coup de fusil depuis plusieurs jours.

Faisant allusion aux communiqués éthiopiens qui ne faisaient qu'annoncer des victoires sur les Italiens, le maréchal Badoglio a dit aux journalistes présents

« A force de vaincre, le Négus a perdu, et nous, à force de perdre, nous sommes arrivés à Addis-Abeba. » Le maréchal a, d'autre part, déclaré « Le Duce m'a donné l'ordre d'occuper Addis-Abeba. J'ai pu lui obéir parce que j'avais l'honneur de commander des soldats et des officiers italiens. »

L'avance italienne

sur le front de Somalie Rome, 6 mai. D'après des messages reçus d'Asmara, pendant la nuit, la colonne motorisée du général Verne a encerclé Djidjiga et cette ville sera probablement occupée ce matin à l'aube. Les colonnes italiennes qui, après avoir traversé le désert de Dankalie, sont arrivées dans la région de Sardo ont été ravitaillées en bétail par avions. Etant donnée la température qui dépasse 60 degrés il était impossible de songer à transporter, même en avion, des bêtes mortes. C'est ainsi qu'il fut

vernement dé Sa Majesté sera parfaitement disposé à définir son point de vue. »

Les libéraux réclament

le renforcement

des sanctions contre l'Italie Après M. Eden, Sir Archibald Sinclair, au nom de l'opposition libérale, a déclaré

« Le gouvernement devrait signifier son désir de voir les sanctions accrueset intensifiées, jusqu'à ce que l'Italie accepte des conditions de nature à montrer clairement que le règne du droit est une réalité et que l'agression est un crime dans le monde moderne, et qu'il ne sera pas permis qu'un tel crime soit profitable.-» n • Sir Austen Chamberlainen montre le danger

Sir Austen Chamberlain a fait ensuite une déclaration, que la Chambre a considérée comme complétant ce que M. Eden n'avait pu dire.

Sir Austen a déclaré en substance qu'il serait aussi dangereux que futile de prolonger les sanctions. Une telle politique n'apporterait, à son sens, aucun remède à la situation en Ethiopie et compromettrait gravement celle de l'Europe et de la Société des Nations.

L'ancien ministre a particulièrement insisté sur les offres de coopération faites par M. Mussolini dans le récent interview qu'il a accordé à un journaliste anglais.

L'ANGLETERRE renoncera-t-elle

aux sanctions

existantes ?

(De notre correspondant particulier, par téléphone.)

LONDRES, 6 mai. La victoire de l'Italie est une défaite morale pour l'Angleterre, dont les effets ne tarderont pas à se faire sentir. Pendant que Rome est en

de la cavalerie, se trouve actuellement à Rome pour assister au concours hippique, bien que l'Allemagne ne participe pas au tournoi.

MANDCHOURIE. Dix soldats soviétique auraient pénétré en territoire mandchou, à 25 kilomètres au sud de Michan, le 2 mai, et ont emmené en U.R.S.S. deux paysans mandchous. Le gouvernement mandchou protestera auprès du gouvernement soviétique. POLOGNE. Le président de la République, M. Moscicki, a ̃conféré avec M. Koscialkowski, président du Conseil, et M. Beck, ministre des affaires étrangères. Ces conférences auraient porté sur un remaniement éventuel du cabinet.

ROUMANIE. La mise en vigueur de l'accord commercial et financier franco-roumain signé le 7 février 1936 par MM. Georges Bonnet et Antonescu, était subordonné à la conclusion du contrat de vente des redevances de pétrole de l'Etat roumain. Ce contrat' ayant été conclu à Bucarest, le 5 mai courant, les accords intervenus entreront en application le 1er juin prochain.

SUISSE. L'espion allemand Weseman qui, le 9 mars 1935, procédo à l'enlèvement en Suisse du journaliste allemand Berthold Jacob, a été condamné par le tribunal de Bâle à trois ans de pénitencier, à la privation de ses droits civiques pour cinq ans et du paiement- de 5.000 francs de dommages-intérêts à Jacob.

UNION SUD- AFRICAINE. M. Higgins, premier ministre du Dominion de, Rhodésie du Sud, a déclaré qu'un transfert du Tanganyika au Reich constituerait une menace directe à la Rhodésie du Nord-et du Sud et à l'Est Africain portugais.

L'AVIATEUR DROUILLET VA RENTRER EN FRANCE

Rome, 6 mai. A la suite de l'audience qu'il a accordée à M" Jean-Charles Legrand, le Duce a décidé de permettre à l'aviateur Drouillet de quitter l'Italie avec son appareil.

Dès qu'il a été informé de la décision prise à son égard par le chef du gouvernement, l'aviateur a commencé à faire les réparations nécessaires à son

décidé de tenter l'expérience en transportant des- bêtes vivantes, qu'on lança par parachutes.

L'ITALIE ENVERRA

UN REPRESENTANT

A LA SOCIETE DES NATIONS. .mais il ne sera pas chargé d'ouvrir des négociations Rome, 6 mai. L'Italie enverra un représentant à Genève pour la session qui doit s'ouvrir le 11. Mais ce représentant ne sera nullement chargé d'ouvrir des négociations avec la S. D. N. en vue d'une solution du problème éthiopien. Cette solution, du point de vue italien, ne saurait être que la reconnaissance de 1'éJ.at de fait, c'est-àdire l'annexion.

Le bruit a couru que cette annexion serait officiellement déclarée au cours d'une séance à la Chambre samedi prochain. Ce bruit ne trouve aucune confirmation.

M. MUSSOLINI

REÇOIT M. DE CHAMBRUN Rome, 6 mai. M. Mussolini a reçu cet après-midi le comte de Chambrun, ambassadeur de France.

La protection de l'ambassade et du consulat

de Grande-Bretagne

Rome, 6 mai. De forts contingents de troupes gardent les abords de l'ambassade et du consulat d'Angleterre.

fête, Londres médite avec amertume.. Le premier devoir du gouvernement fut de répondre aujourd'hui aux attaques de ceux qui cherchent à profiter de la défaite de Genève pour le renverser, et de ceux qui prennent pour prétexte l'insuccès collectif pour amener l'Angleterre à revenir à la politique d'isolement.

Entre ces deux courants, qui se faisaient si bien sentir cet après-midi, à la Chambre des Communes, M. Eden sut admirablement manœuvrer. Mais, dans ses paroles déçues, on peut sentir que dès aujourd'hui l'Angleterre se replie et que, dans le désir de réformer le Covenant et de soustraire au principe de sécurité collective celui de la sécurité régionale, une nouvelle politique se dessine qui va modifier très sensiblement l'attitude de l'Angleterre à l'égard de la France et de l'Allemagne. Quant à l'Italie, tout dépendra de'" l'attitude' de M. Mussolini 'et du résultat des cbnvërsations qui vont avoir lieu entre le cabinet britannique et les représentants des Dominions au sujet d'une nouvelle politique impériale, notamment en Méditerranée.

Ce matin, le cabinet britannique s'est réuni pendant deux heures et a envisagé l'espect immédiat des problèmes qu'entraîne la victoire des Italiens et l'entrée de leurs troupes a Adai^-Abeb,a. La majorité des ministres se sont montrés dé l'avis de sir Austen Chamberlain, que les sanctions étaient aujourd'hui futiles, et dangereuses. Mais l'on pense à Londres que la décision à ce sujet doit être prise d'un commun accord avec les autres puissances.

Les récentes démarches que fit à plusieurs reprises M. Grandi au Foreign Office ne font pas douter à Londres que les intérêts britanniques seront respéctés dans l'Est africain.

Devant les événements et les faits brutaux le départ soudain du Négus et l'entrée des troupes italiennes à Addis-Abeba l'Angleterre fait preuve d'un réalisme étonnant, en ce sens qu'elle ne semble plus contester les droits des Italiens en Abyssinie. Mais si elle cherche aujourd'hui à dégager de Genève le problème abyssin, il ne peut pas être question de reconnaître officieusement ces droits, qui ont été acquis par la force. Gérard Boutellesu.

Gérard Boutelleau.

LA CONFERENCE

DE L'ENTENTE BALKANIQUE EST TERMINEE

Belgrade, 6 mai. A l'issue de la séance de clôture de la Conférence de l'Entente balkanique, à 14 h. 30, le président en exercice du Conseil permanent de l'Entente balkanique, M. Rustu Aras, a donné un communiqué dont nous extrayons les passages suivants « Toutes les questions inscrites à l'ordre du jour ont été discutées dans l'esprit le plus amical et ont trouvé la solution que commandent l'intérêt national des quatre pays, ainsi que celui de la sécurité balkanique et du maintien de la paix générale, à laquelle l'Entente balkanique entend rester fidèle plus quejamais.

» Le plus parfait accord a été constaté entre les quatre ministres des affaires étrangères sur toutes les questions qui ont fa'it l'objet de leurs discussions. »

Ouverture de la session de la Petite Entente

Belgrade, 6 mai. Cet après-midi s'est tenue la Conférence de la Petite Entente entre MM. Stoyadinovitch, Titulesco et Krofta.

Ce soir, M. Rustu Aras est reparti pour "Genève et M. Metaxas pour Athènes. ̃̃• L'accord commercial

est signé entre la France et les Etats-Unis

Le ministère du commerce, dans un communiqué, annonce la signature, après un an de négociations, d'un accord commercial entre la 'France et les Etats-Unis.

Les concessions mutuellement consenties s'appliquent surtout aux produits pour lesquels chacun des deux pays est le principal fournisseur de l'autre. Des concessions douanières et des augmentations de. contingents, figurant dans des listes annexes à l'accord, ont été accordées par la France en contrepartie de réduction sur le tarif des Etats-Unis. Sauf exceptions, la convention prévoit le traitement réciproque de la nation la plus favorisée. Elle entrera en application le 15 juin, pour deux ans, et pourra être tacitement reconduite au bout de ce temps.

NOUVELLES DIVERSES

Une femme est tuée

à coups de couteau

par son gendre ° `

A la suite d'une discussion, Mme Emilienne Averland, âgée de 51 ans, domiciliée 26, rue du Moulin-des-Prés, a été tuée à coups de couteau par son gendre Lucien Goulu.

DEPARTEMENTS

Une conférencière inculpée de provocation au meurtre Sur commission rogatoire du Parquet de Nice, M. Aubry, juge d'instruction, a mandé à son cabinet Mlle Suzanne Bertillon, qu'assistait MI Pierre Favier^ et l'a, inculpée, en vertu des articles 23 et 24 de la loi de 1881 sur la presse et les décrets lois de 1936, de provocation au meurtre.

Le 11 avril, au cours d'une conférence organisée par le parti national populaire au Relais-Fleuri, à Nice, Mlle Bertillon, conférencière, après une vive critique contre les dirigeants du Front populaire, a ajoute « Si la politique de

ces misérables nous amenait la guerre,

i les soldats, avant de gagner le front, devraient demander des comptes à ces individus. » •

EN QUELQUES LIGNES

TOULON. Le doyen des amiraux de France, l'amiral Bellanger, est mort ce soir à Ollioules.

HAUTE-SAVOIE. Dans une ferme isolée, au-dessus de Saint-Martin-surArve, Alfred Crozet, 30 ans, a été trouvé par les siens, dans sa chambre, la gorge tranchée. On admettrait l'hypothèse du suicide, la victime ayant éprouvé de récents chagrins, si l'arme qui produisit la blessure mortelle n'avait disparu. MOSELLE. Le congrès de l'Association nationale des avocats de Fiance aura lieu du l*r au 5 juin à Metz. Les avocats belges et luxembourgeois ont été invités à y assister.

CORSE. La gendarmerie de Bastia a arrêté dans la plaine de Vescovato, un Italien, Poro Giacomini, 40 ans, journalier, qui serait l'auteur de l'assassinat du Sarde Mario Spanu dont le corps a été repêché dans les eaux du vieux port. DORDOGNE. Un huissier de Notron, M. Célestin Cougoul, a été arrêté sous l'inculpation d'abus de confiance. L'affaire porterait sur des sommes importantes et réserverait des surprises. RHONE. A Ampuis,; Mme Germaine Noël, 38 ans, a été rouée de coups et tuée par son ami, chauffeur de camion, Gabriel Allègre, 35 ans, parce qu'elle refusait de vivre avec lui. Allègre a été écroué.

BOUCHES-DU-RHONE. A Menpenti, dans la banlieue de Marseille, une ménagère, Sarah Bayard, 55 ans, à tué d'un coup de revolver dans la tête, pendant qu'il dormait, son fils Maurice; âgé de 29 ans « pour abréger ses souffrances ».

Les incidents au siège

de l'American Légion

De nouvelles difficultés apparaissent pour le renflouement du Pershing Hall.

New-York, 6 mai; A la suite des incidents qui se sont produits au Pershing Hall, siège du quartier général de l'American Légion à Paris, la Légion américaine, réunie en assemblée générale à Indianapolis, a décidé de ne prendre aucune mesure d'ordre financier ou diplomatique pour empêcher la fermeture du Pershing Hall, à moins que les créanciers français ne réduisent leurs créances au chiffre de 212.000 dollars.

Une mission militaire

yougoslave en France

Une mission militaire yougoslave, dirigée par le général Yakowiteh, est arrivée au Bourget hier soir, venant de Prague, à bord de l'avion de la ligne régulière piloté par l'aviateur Sladeck. Les officiers yougoslaves ont été salués, au nom du ministre de l'air, par le colonel Hug.

Le dirigeable « Hindenburg » effectue son premier voyage Europe-Etats-Unis

Le dirigeable allemand Hindenburg a quitté sa base de Friedrichshafen hier soir, à 20 heures, pour effectuer son premier voyage Europe-Etats-Unis. Il inaugure ainsi un service aérien entre l'Allemagne et l'Amérique du Nord que les Allemands ont l'intention de poursuivre régulièrement et concurremment avec les liaisons projetées par les Américains, Tes Britanniques et les Français.

Dernière Heure Théâtrale

A L'ODEON

«Les Amants romantiques» Pièce en vers, en cinq actes et un prologue, de M. Fernand Gregh.

Il est toujours dif ficile de faire parter en vers des personnages qui ne sont pas libérés des contraintes de^Za vie, qui se mouchent, qui s'assoient, qui commandent des gants cinq troisquarts ou des robes à bouillonné. Car le spectateur ne peut s'empêcher de suspecter la partie matérielle du héros d'être un compère qui n'est là que pour tendre la rime à sa moitié poétique. Certes, M. Fernand Gregh est un poète qui se double d'un maître de maison parfait. Il sait dissimuler le personnel de la prosodie dans les coins les plus sombres de la pièce et il se garde bien de le vêtir d'une éclatante livrée. Mais il lui faut pourtant avoir recours à lui et nous le voyons parfois se tenir derrière Musset et derrière George Sand. Car « les amants romantiques », c'est ce couple d'amoureux qui était aussi un couple d'écrivains, dont t'auteur nous retrace la triste aventure, commencée dans la magie de l'amour pour se terminer dans la concurrence littéraire, en passant par,Venise. Cette rupture, qui s'explique si bien dans la réalité, ne laisse pas d'étonner un peu dans la légende théâtrale. Car enfin les deux amants ont ici-trouvé un terrain d'entente et ils parlent désormais la même langue, qui est celle de M. Fernand Gregh. Langue d'ailleurs toute chargée de poésie, d'un style ferme et sans vains ornements.

Les interprètes avaient, eux aussi, à lutter contre le souvenir de leur modèle. Mme Madeleine Sylvain n'a point de peine à effacer celui de George Sand, dont chacun sait qu'elle n'était pas belle. M. Roger Clairval. lui, a le redoutable privilège d'affronter à la fois tous tes personnages de Musset. C'est beaucoup pour un seul comédien.

J. C.

LE RECENSEMENT DES VOTES

DU SECOND TOUR

l>e recensement des votes émis diman- che dernier a eu lieu hier matin, à l'Hôtel de Ville. Les opérations étaient présidées par M. Frémicourt, président du Tribunal civil.

A l'exception des fantaisies auxquelles certains électeurs se sont livrés,. ce qui a eu pour résultat, d'augmenter le nombre des bulletins nuls, il n'y a'eu que trois contestations d'élections.

L'une émanait du candidat communiste Delon, dans le deuxième arrondissement. Le 2" bureau s'est contenté d'enregistrer la protestation et a. proclamé élu M. Paul Reynaud avec une voix de plus que le chiffre indiqué dimanche dernier.

Une autre était portée devant le 6e bureau par les communistes MM. Marty, Monjauvis et Le Gall. contre M. Gélis et était basée sur les faits suivants M. Gélis a fait placarder une affiche, de dernière heure, tendancieuse et M. Boulanger, candidat national, n'aurait retiré que tardivement sa candidature. et les bulletins déposés en son nom dans les sections de vote.

Hnfin, le 8e bureau a eu à connaître des faits plus sérieux. Ha a reçu tout d'abord une plainte de trente-quatre électeurs affirmant que l'utilisation des ̃isoloirs ne s'était pas faite légalement dans la première section du seizième arrondissement (deuxième circonscrip- tion) puis il a enregistré une protestation, écrite sous la foi du serment, contre le geste du président intérimaire de la 8. section de la même circonscription, lequel aurait, à son dire même, introduit dans l'urne des bulletins sans émargement. Il a été constaté, d'autre part. que le nombre des bulletins trouvés dans les urnes étai tsupérieur à celui des émargements de 59 unités. Conformément à la loi, le bureau a retiré ces 59 voix, plus un bulletin douteux, au candidat le plus favorisé, c'est-à-dire, 1 M. Bossoutrou et il a, en outre, rétabli 5 bulletins reconnus valables à M. Fa- bry. De ces différentes mesures, il est résulté que le nombre des voix de M. Bossoutrot a été ramené de 6,594 à 6.534 et celui de M. Fabry a été porté de 6.517 à 6.522. L'écart entre les deux candidats n'est donc plus que de 12 voix. Le bureau a proclamé M. Bossoutrot élu et a joint au dossier les protestations sur lesquelles la Chambre des députés aura à statuer.

LES INTENTIONS DU PARTI

COMMUNISTE

Un exposé

de MM. Thorez et Duclos à la presse

(Suite de la première .page.)

"« Nous acceptons de soutenir un programme qui n'est pas le nôtre. Nous sommes engagés évidemment. Nous apporterons notre soutien le plus loyal, le plus correct, mais pour l'application, par contre, du programme minimum.

Les crédits militaires

» Nous regrettons, dit encore M; Duclos, de n'avoir pu disposer de l'émission Radio-Strasbourg, ce qui nous eût permis d'adresser un message de paix au peuple allemand. Il y a en France des Français, autrefois « antiboohes », et qui sont maintenant « prohitlériens », c'est-à-dire, prêts à prendre leur mot d'ordre à l'étranger. Si nous devons voter les crédits militaires, nous ne les voterons jamais à l'aveuglette II ne faut pas que l'armée ait des cadres fascistes. »

Politique extérieure

L'orateur communiste, en ce qui concerne la question éthiopienne, constate la carence de la Société des Nations.

« Le chemin, dit-il, est libre maintenant, pour les chercheurs d'aventures en Europe. Laval est responsable de la guerre éthiopienne. Sans les accords de Rome, Mussolini eût vraisemblablement renoncé à son dessein. La politique aléatoire a tout permis. La victoire italienne est redoutable de conséquences pour tous les peuples coloniaux. Et quel exemple pour Hitler 1

» Nous voterons éventuellement les crédits militaires, aussi bien que le budget, en soulignant que nous sommes pour le maintien de la paix en Europe.

Inquiétudes

> On ne peut pas ne pas être inquiet en voyant l'audace grandissante de M. Hitler. Inquiet pour Memel, pour la Tchécoslovaquie, l'Autriche.

» L'Italie doit-elle jouer, dans l'avenir, un rôle en faveur de la paix en Europe ? »

Ici, sur une interruption, M. Thorez répond

« Nous sommes disposés au désarmement si les autres désarment. Pour les accords de Rome, nous ne les admettrons qu'en protestant, qu'en ne cessant de protester contre 1 occupation de l'Abyssinie. Nous sommes pour l'indépendance des peuples coloniaux, alors même que leur évolution serait en retard sur la nôtre. Nous ne pouvons envisager avec l'Allemagne que des accords collectifs et d'assistance mutuelle. »

Le respect de la propriété C'est M. Duclos qui parle

« Nous n'avons jamais songé à établir le nivellement des fortunes, mais à appliquer une réforme démocratique, dont l'expérience a été faite déjà en Angleterre.' Le communisme respectera la propriété des petites gens.

» Dès que nous le pourrons, nous nous préoccuperons de ceux qui organisent la fuite de l'or. 11 importe, tout de suite de les identifier. Ce sont de faux patriotes qui méditent la panique. Le gouvernement devrait les empêcher, immédiatement, de retirer 1 or. C'est là la première et la plus importante mesure à prendre. » De l'ensemble de cet exposé, on peut conclure que le parti communiste se ralliera, à la Chambre, à toute politique de gauche, opportunément et par « utilisation de terrain », mais dans la mesure où la doctrine intégrale ne sera point lésée. Cette doctrine, MM. Thorez et Duclos semblent prêts à la défendre, le premier de toute sa fougue, le second de toute son habileté. M. B.

Nous prions instamment nos abonnés de toujours joindre UNE DES dernières BANDES à leurs demandes de renouvellement, de changement d'adresse oa d lents réclamations. t •

LA «NORMANDIE » A QUITTE LE HAVRE HIER A 14 HEURES et vogue vers New -York Le Havre, 6 mai. Reprenant son service Le Havre-New- York, le paquebot Normandie a quitté le Havre, aujourd'hui à 14 heures, emmenant six cents passa'gers, dont 350 de première classe et 150 touristes.

Depuis quelques jours, une immense activité s'était déployée dans le port et dans toute la ville, pour parachever l'armement du paquebot.

Les 966 membres du personnel civil s'étaient rendus à bord pour mettre la dernière main au nettoyage des locaux, et les préparer pour la réception des passagers.

Pendant une journée et une nuit, les grues, les tapis roulants et tous les moyens de levage de la gare maritime ont été employés à embarquer, à bord du navire, des provisions en quantités effarantes

Six tonnes de viandes, deux tonnes et demi de poissons, deux tonnes et demi de sucre, onze tonnes de café, trentecinq tonnes de glace, vingt-six mille bouteilles de vin de table.

Pendant ce temps, des pompes spéciales emplissaient de vingt mille litres ~s de vin destiné à l'équipage, des cuves métalliques doublées de verre. On a également embarqué et placé dans le jardin d'hiver un certain nombre de plantes

Les passagers

Parmi les passagers, il convient de noter de nombreuses personnalités connues

Le sénateur et Mme André Honnorat; MM. Georges Prade, conseiller municipal de Paris; Tristan Bernard, des .artistes, notamment Jacqueline Francell, André Brulé, Madeleine Lambert, Tito Schipa, José Noguero; Pierre Juvenet, etc., dont la présence s'explique par le fait qu'à l'escale de New-York quatre pièces seront jouées devant le public américain sur la scène du paquebot géant. Ce seront Le Peintre exigeant une pièce policière de Tristan Bernard L'Ilote ivre, de Henri Duvernois, et Saut périlleux, de Sacha Guitry.

Enfin, a également pris place à bord M. Homtr Gage, le donateur de la fondation des Etats-Unis à la Cité Universitaire de Paris.

PRECISIONS

sur le programme gouvernemental >'

du Front populaire (Suite de la première page)

Une proposition

Je la- Confédération

générale du travail

M. Léon Jouhaux annonce que la C. G. T., soucieuse de réaliser une politique nouvelle de résorption du chômage, pour pallier la mévente des produits et l'élévation des prix, met au point une proposition de loi pour un financement important des grands travaux publics, Il s'agit de i'institutib-n-d'une caisse nationale dé réassuraSce. Pour son fonctionnement il serait fait appel aux capitaux français dans la concurrence de cinquante pour cent. Des précautions de présentation seraient prises pour que cette nouvelle conquete de l'étatisation n'alarme pas et pourtant.

Vers la semaine

de 40 heures.

M. Jouhaux demande également que les quarante heures soient' appliquées en ce qui concerne les travaux publics et à l'ensemble des adjudications ou commandes passées par l'Etat, les départements et les communes. Pour ce faire, on aura recours aux décrets dits Millerand, qui datent de 1899.

Millerand. nous sommes à un tournant historique curieux. Gaëtan Sanvoisin.

les auteurs du plan

La rédaction du programme du Front populaire avait été confiée à dix associations la Ligue des Droits de l'homme (MM. Victor Basch et Emile Kahn); le Comité de vigilance des intellectuels antifascistes (MM. Paul Rivet,. Langevin et Pierre Jérôme); le Comité d'AmsterdamPleyel (MM. Rabattet et Cudenet); le Mouvement d'action combattante et la Fédération nationale des combattants républicains (MM. Sénac et Fonteny) le parti radical (MM. Raoul Aubaud, Jacques Keyser, Robert Lange, Ernest Perney); la section francaise de l'Internationale ouvrière (MM. Paul Faure, Séverac, Vincent Auriol); le parti communiste (MM. Jacques Duclos et Gitton); l'Union socialiste et républicaine (MM. Montagnon et Ramadier); les deux Confédérations générales du travail, désormais unifiées en vertu des décisions de Toulouse. Pour la C. G. T. MM. Jouhaux, Belin et Guiraud collaborèrent au texte, et, pour la C. G. T, U., MM. Monmousseau, Racamond et Reynaud.

A Paris, dimanche,

un Conseil national socialiste Dans sa réunion d'hier soir, la Commission administrative permanente du parti socialiste a approuvé les déclarations faites ces jours-ci dans la presse par MM. Léon Blum, Paul Faure et Séverac, commentant la situation politique.

Elle a décidé de convoquer télégraphiquement le Conseil national à Paris pour dimanche prochain, afin de permettre à l'ensemble des membres du parti de suivre avec vigilance les événements et d'être prêts-à toutes les éventualités.

La « femme bouchon »

Le voulût-elle,

elle ne pourrait pas se noyer Sydney, 6 mai. L'attention des milieux médicaux de Sydney a été retenue par l'examen d'un curieux phénomène. Il s'agit d'une « femme bouchon dont le poids spécifique est tellement réduit qu'il lui serait impossible de se noyer même si elle le voulait.

Mme Rebecca Parker flotte comme le liège sur l'eau, en couchant sa tête sur son bras. Il lui est impossible de se tenir droite dans l'eau.

BAKALOUM

(Suite de la première page) »

Spectacle réconfortant, au con- traire, me dit mon vieil ami. Expo«sition de 1937 Songez à ce qufl tous ces mots contiennent d'espérance Songez à tous ces architec*tes qui ont fait des plans. Regardez tous ces ouvriers, maçons et terrassiers, qui travaillent. Quel exemple, quelle leçon ils nous donnent Et ne pensez jamais, fût-ce au plus secret de vous-même, que l'Exposition n'aura pas lieu. Croyez fermement qu'elle aura lieu.

Oui, c'est ainsi qu'on parle aux malades on leur dépeint les beaux voyages qu'ils feront, quand ils seront guéris.

Ils guérissent parfois. Continuez de faire votre métier et ditesvous que le pis n'arrive pas toujours.

Le soir tombait, mélancolique. Là-bas, lointaine, la dernière des grues s'estompait dans le crépuscule.

Vous avez raison, dis-je à Dubois mais je vous quitte il faut que je rentre chez moi pour écrire un article.

C'est ça, rentrez chez vous écrivez votre article. et bakaloum! Bakaloum répétai-je, superstitieux. un peu.

Maurice Donnay,

de l'Académie française.

̃

La fête de Jeanne d'Arc Les officiers de réserve ne doivent pas revêtir la tenue militaire

Le ministère de la guerre communique

A l'occasion de la fête de Jeanne d'Arc, les ministres de la. guerre, de la marine et de l'air rappellent aux officiers et sous-officiers de complément qu'il leur est interdit de participer en tenue militaire à des cortèges non officiels.

Une urne contenant de la terre du champ de bataille

d'Austerlitz

va être envoyée à Paris Prague, 6 mai. Hier, à l'occasion du 115" anniversaire de la mort de Napoléon I", de la terre du champ de bataille d'Austerlitz, aujourd'hui Slavkov (Moravie), a été recueillie et posée, en présence des maires de Brno, de Slavkov et de Pratce, dans une urne que ces édiles ont scellée avec leurs sceaux et qui sera envoyée à Paris; à l'Institut Napoléon.

Le consul de France à Bratislava assistait à la cérémonie.

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A l'Académie d'Agriculture L'Intendance a un stock

de sécurité de blé

de six millions de quintaux M. Gabriel Bertrand, qui présidait hier la séance de l'Académie d'Agriculture, a fait connaître, au nom de l'Intendant général Briolay et au sien, l'état de conservation des stocks de sécurité de blé créés, en 1935, par le gouvernement, à Saint-Denis, afin de pouvoir assurer la fabrication du p:\in dans le cas de troubles, intérieurs ou extérieurs.

Ces stocks, d'une ampleur jamais égalée en France, et qui seront renouvelés chaque année,- atteignent près de six millions de quintaux presque entièrement mis en sacs. Ils occupent une surface huit à dix fois plus grande que celle de la place de la Concorde. Ils ont été préservés avec un plein succès des attaques des parasites, grâce à l'emploi judicieux de la chloropicrine préconisé par M. Gabriel Bertrand.

On aura constaté l'effort gigantesque réalisé pour la constitution des stocks lorsqu'on saura qu'il a fallu deux mille wagons pour transporter les sacs vides nécessaires pour contenir les blés.

L'Académie se rendra en corps cet aprèsmidi à Saint-Denis. sous la conduite de l'Intendant général Briolay et de M. Bertrand. ]. h.

Quinze tonnes d'or

sont parties pour l'Amérique Cherbourg, 6 mai. Le vapeur Georgic a embarqué, aujourd'hui, quinze tonnes d'or, représentant une valeur de deux cent vingt millions, destinés à des banques américaines.

La manifestation de dimanche, à Pons, en mémoire d'Emile Combes M. Julien, sous-secrétaire d'Etat, assistera, dimanche prochain, à la mani- ̃• festation organisée, à Pons, à l'occasion du centenaire de la naissance d'Emile Combes, qui fut maire de cette ville, où il est décédé.

Cette manifestation, à laquelle assistera également, nous l'avons dit, M. Da-, ladier, président du parti radical socialiste, aura lieu à 14 heures, sur la place sur laquelle a été érigé, il y a quelques années, un monument à la mémoire de l'ancien président du conseil.

♦

Mort de M. Albert Dalimier M. Albert Dalimier, député radical de Seine-et-Oise depuis 1906, ancien soussecrétaire d'Etat aux Beaux-Arts, ancien ministre du Travail, est mort hier soir à Paris, après une longue maladie. Il fit partie du dernier ministère Chautemps; il donna sa démission avant les autres membres du cabinet et fut, dans la suite, plusieurs fois interrogé au cours de l'affaire Stavisky. Il avait débuté au Palais comme secrétaire de Waldeck-Rousseau. Il avait 61 ans.

r

Il 7 Mai

CONCOURS

PHOTOGRAPHIQUE du FIGARO

« PRINTEMPS »

LE GOUVERNEMENT DRESSE LE BILAN DE NOS FINANCES au lendemain des élections

ïandis que le conseil de régence de la Banque de France élevait, ainsi que nous l'avions laissé prévoir, le taux de l'escompte et des avances sur titres et sur lingots, te gouvernement se préoc- j ç,upait d'établir un bilan exact de la situation financière.

Dans la matinée, M- Marcel Régnier s'est longuement entretenu des problèmes de trésorerie avec M. Màlvy, prési- j dent de la commission des finances de la Chambre. De son côté, M. Albert Sar- j raut a conféré, au début de la soirée, avec M. Joseph Caillaux, président de la commission sénatoriale des finances, sur les mêmes questions. Mais le fait essentiel de la journée fut la réunion qui eut lieu dans l'aprèsmidi place Beauvau, réunion au cours de laquelle MM. Albert Sarraut, Marcel Kégnier, le gouverneur de la Banque de France et les techniciens du minis- tère des finances (directeur du mouvement général des fonds, directeur du budget, etc.) firent le point de la situa- i tion.

A t'issue de cette réunion, un communiqué officiel fut donné à la presse, où il est dit

Xe président du conseil a été heureux de constater que devant l'attitude prise par le gouvernement pour la défense da franc, la journée avait été marquée par une réelle détente tant il la Bourse que sur le marché des changes.

Au laconisme voulu de cette note offi- cielle apportons quelques précisions. Le ministre des finances a souligné, par exemple, que les recouvrements d'impôts effectués pendant le mois d'avril faisaient apparaître une plus-value sensible sur lès évaluations budgétaires et Tnêjne sur les recettes du mois d'avril de l'année dernière.

-Le bilan financier de la France établi hier sera présenté et discuté ce matin au Conseil des ministres. On y décidera si M. Albert Sarraut doit avoir prochainement des entrevues avec les chefs de la future majorité parlementaire, ne serait-ce que pour les mettre au courant de la situation telle qu'elle est. • Et il n'est pas impossible que ce bilan soit rendu public un jour prochain. Un discours de M. de Monzie au Conseil général du Lot En ouvrant la session du Conseil général du Lot, M. de Monzie s'est plaint des résistances et- des ipcompréiiensions rencontrées par lui au cours de ta campagne électorale. Visant « ceivtains jeunes de l'arrondissement de Figeae », le député du Lot s'est écrié « Qu'est-co donc qu'une génération républicaine qui n'aurait pas le goût de l'idée générale et qui n'aurait que le souci de petits gains particuliers J Qu'est-ce donc à l'heure actuelle ou nous sommes la-dernière démocratie «pnservant le souci de l'individu et de sa liberté et où, vraiment, tout se préparerait conrme une manifestation sportive avec l'.élan grégaire des jeunes gcnérations ?» »

M. de Monzie, retraçant ï'œuvre accomplie par le Coubeil général du Lot. à rappelé que ce département recevait 3 huit fois de plus qu'il lie paye ».

10RD PHILLIMORE M. C,

membre de la Chambre des lords, vient à Paris» ·

parler contre les sanctions

Demain vendredi 8 mai,, à 21 h. 30, dans la salle George-V, 30, avenue George-V, sous la présidence de M.enry Bordeaux, de l'Académie française, le Comité d'action nationale contre les sanctions et la guerre tiendra une grande réunion privée au cburs de laquelle prendront la parole pour l'Angleterre, lord Phillimore M. C. Membre de la Chambre des lords pour la France, M. le sénateur Lémery, ancien garde des sceaux.

ta visite en France du ministre de la guerre britannique Arras, 6 mai. On sait que le ministre de la Guerre britannique doit arriver à Calais le 9 mai. Après avoir été reçu par les autorités françaises, le ministre se rendra en Belgique, où il visitera des cimetières militaires anglais. Il reviendra cri France par le poste frontière du Bizet et se rendra au monument Hindou à Neuve-Chapelle. Il visi- tera ensuite successivement les cimetières britanniques de Vcrmelles, Loos-enGohelle, Lens er arrivera à Arras, où aura lieu l'inauguration d'une plaque commémorative; dans la cathédrale, le dimanche 10 mai, à 14 h. 30.

Ensuite, notre hôte se rendra dans la Somme.

LES COURSES

AU TREMBLAY

Le Prix Daphnis et Chloé

(2° année)

II V a lieu de féliciter le propriétaire, l'cntraineur et le jockey de Chuchoteur, plaisant aasnant de la deuxième manche du Prix Ï3aplinîs et Chloé le propriétaire, j parce qu'il a su attendre patiemment la course qui convenait a son cheval par la piste, la distance et le poids, l'entraineur, pour avoir amené son pensionnaire en condition éblouissante. le jockey, pour sa sagesse exemplaire, qui a fait de lui, au bon moment, le dernier assaillnt et par cela même le vainqueur. Le propriétaire patient est le vicomte de Chambure, l'en•fraineur compétent, Willy Cunnington, et le jockey sagace, Semblât.

• Par contre, un doute nous torture. Nous nous demandons avec angoisse si l'homme qui a monté tour à tour Roquepiquet et Philadelphe avec si peu de circonspection est un jockey digne de la grande maison Jean Prat. Nous sommes trop convaincu de l'importance de la tactique pour être grand admirateur d'un empirisme hasardeux.

«• 3. T. r.

PRIX OONVENT

(A vendre. 5.000 francs, 900 m. P. D.) 1. Montreau 56 (G. Brldgland) ..G. 22 »

(à M. Jerry Welsh) V- 12 »

2. Beau Brummel 56 (F. Hervé) P. 11 » PRIX NINÉTTA

(Apprentis. 10.0U0 fr., 2,300 m. G. P.) 1, Cipo 47 tR. Hoarei .G. 15 » (à M. S. J. Unzue) .P. 12 oO 2. Magyar 49 (R. Mantelin) P- 24 50 PKIX CERDAGNE

(Première épreuve du pari double) 1. La Palestina 58 (Cn Bouillon) G. 11 » (au baron E. de Rothschild) P. 6' » 2. Lighthearted 58 (L. Robson) ..P. 8 aO 3. Flfrtinette 58 (R. Hicard) .P. 12 » PRIX CLOCHER

(A vendre. 10.000 fr., 1.100 1». P. O.) 1. Generality 47 (L. Besson) G. 73 » (à M. M. Marchand) P. 11 » 2. Echldna 50 i (A. Dumtit) P. « oO 3. Chat et Rat" 56 (F. Hervé) .P. utt l'IUX DAPHSIS ET. CHLOE

<13*-Prix Biennal 19:15-1930. 2' auiu-c. 75.000 francs, 1.800 mélreS. G. P.) 1. Chuchoteur 56 (C.-H. Semblât) G. 22 » (au vicomte de Chambure) ..)'. 12 50 2. Le '.Cydom U 58 (W. JolUMtWM}!1, » »

1 AU P,,ALAIS-BOURBON M THOREzixOUVELLE LE REFUS COMMUNISTE DE PARTICIPER

AU GOUVERNEMENT

*M. Thorez a renouvelé dans les couloirs de la Chambre ses déclarations précédentes quant au gouvernement de demain. Les communistes n'y participcront pas. sachant très bien qu'ils ne peuvent songer encore, au cours de la législature qui s'ouvre, à l'application intégrale de leur programme. Ils n'accepteront donc pas de portefeuilles, mais pratiqueront une politique de soutien « tiaus des conditions qui seront nettement déterminées à l'avance a. En dépit de ces refus répétés, les socialistes n'ont pas perdu, apparemment, tout espoir de faire changer d'avis leurs alliés. M. Dormoy, par exemple, estime que la participation communiste est due et qu'il faut l'exiger.

M. Bedouce se flatte que l'influence de Marcel* Cachin viendra à bout des résistances et déterminera les communistes à accepter des portefeuilles. « Deux ou trois », dit M. Bedouce, car la S. F. I. O. garderait la part du lion une dizaine de ministères, dont les « postes de commande s. Le nombre des radicaux admis au festin ne dépasserait pas la demi-douzaine.

Conjectures

Avec ou sans communistes, que fera le gouvernement de demain '? Les couloirs sont traversés de conjectures diverses. Certains modérés, tel M. Marcel Héraud, ne s'attendent pas à la répétition du processus de 1924, les -gauches ayant retenu la leçon de 1926. ouiefois, il faut compter avec les exigences de la clientèle conununistn Ajoutons que, dès hier soir, on par- lait de négociations, voire de difficultés entre les socialistes et les r>;<Jii'*iux au sujet du gouvernement de juin. L'accord, facile sur de nombreux point», se heurterait- aux vieilles pierres d'achoppement qui empêchèrent naguère radicaux et socialistes de s'entendre à la délégation des gauches. Les premiers refuseraient d'adhérer au programme soejalo-communiste en ce qui concerne notamment la Banque de France et les Compagnies d'assurances.

L'Union socialiste demande la réunion de la délégation des gauches

Réunis. au nombre d'une vingtaine, les députés appartenant à l'Union socialiste et républicaine ont adopté l'ordre du jour suivant

« Le groupe de l'Union socialiste et républicaine, réuni le 6 mai, a chargé M. Lafaye, eecrétaire général du groupe, de demander aux groupes de la majorité une prise de contact en vue d'un examen de la situation..» »

M. Lafaye a déploré dans les couloirs l'échec électoral de l'ancien secrétaire du groupe, M. Déat, ministre de l'air. M, Lafaye exprimait J'çspoir qu'il retrouvât une circonscription « Je déclare que, au besoin. l'un des élus de l'Union socialiste cédera son siège à M. Déat. »

M. Lafaye ajoute que l'Union socialiste, qui va compter une trentaine de membres au Palais Bourbon, .compte assumer sa part des responsabilités du pouvoir.

Un groupe agraire

M. Mathé, que vient d'élire la 2o circoncription de Dijon, est l'un des chefs du mouvement paysan. Aussi fut-il très entouré dès son arrivée à la Chambre*. U prévoit dès maintenant la coristltuljpn d'un groupe agraire fort d'uift dizaine de membres.

Les problèmes agricoles paraissent, d'ailleurs, occuper lesprit de beaucoup de nouveaux élus. >La revalorisation des produits agricoles, l'amélioration du sort des travailleurs de la terre et la T>rotection de la petite propriété seront demandées du haut de la tribune avec plus d'ardeur et d'insistance que jamais. Paul Camus.

Commission sénatoriale de l'armée

La commission sénatoriale de l'armée s'est réunie hier, sous la présidence de M. Daniel Vincent.

La commission a pris ensuite connaissance de la réponse du ministre de la guerre aux questions qui lui avaient été posées à la suite du voyage effectué par ses délégués dans la région de l'Est. Tenant compte avec satisfaction des mesures prises, la commission a exprimé Je désir qu'il fût pourvu sans retard aux solutions indispensables et d'ailleurs envisagées par le ministre de la guerre tant en ce qui concerne \c matériel des ouvrages qu'en ce .qui concerne le logement, la nourriture et l'hygiène des troupes, notamment de celles qui sont en cantonnement.

M. Barbier a donné lecture de son exposé -sur le système routier dans ses rapports avec les besoins des transports militaires et sur les mesures à prendre en cas de prévision d'un programme de grands travaux.

La commission a fixé sa prochaine séance au mercredi 3 juin. 1

PRIX CARMELITE

(Hand. 15.000 fr., 2.150 m. G. P.y (Deuxième épreuve du pari double) 1. Tapageur 54 (F. Hervé) .G. 33 » (à M. Ch. Bariller) P. 12 50 2. Crèvecœur 48 (F. Rochetti) .P. 26 50 3. Frisquet 47 (A. Chéret) P. 40 50 Pari double 74 fr.

PRIX DUTCH SKATER

(12.500 francs, 2.000 mètres. P. P.) 1. Cap Nord 58 (C. Bouillon) G. lit 50 (au baron E. de Rothschild) ..P. 7 50 0 2. Patachon 55 A (A.-J. Russell) ..P. 11 50 3. Philadelphie 38 (A.Dupult) .P. 7 » AU BOIS DE BOULOGNE Aujourd'hui, à 13 h. 45, courtes au Bois de Boulogne. Gagnants du Figaro Prix de La Marche Mademoiselle Rosine, Naïveté.

Prix de Villencuve-L'Ëtang Tchyc, Beau Gosse.

Prix de Marnes Djedi II, Nectar.. Prix de Saint-James Biand Caress, Cousine.

Prix Dollar Amontilado, Son of Troy. Prix de Sèvres Le Duc, Aurangzeb. Prix de Montretout Dlxie Kid, Le Titien 111.

LE TEMPS PROBABLE Evolution générale. I.a situation est devenue orageuse et le restera aujourd'hui. La température variera peu, étant donné que les vents et la nébulosité resteront du même ordre que la veille.

SPORTS

HIPPISME

Le Tournoi de Nantes Mardi, l'épreuve des sous-orflciers a njis en présence 36 concurrents. Ont été classés en tête 1. le maréchal des logis Douce ret; a. l'adjudant-chef Mérour; 3.. le maréchal des logis Lebrun; le maréchal dos logis Richard;* S), l'adjudant Madec. Huit partants seulement dans lé prixdes Ecoles. Quatre, prix ont, été remis .1. Kaouar, au, comte de Baudry d'ASson; 2. Kozfr, à M. Cljichi; ;i. Sarawak,. 'à M. Lefeuvre; i. Këblr, k MM. Chiclji et de SotutSelne.

Le Prix de Verdun puissance militaire s'est ensuite dispute sur de gros obstacles. Voici les' Hprns- des lauréats première série, l. ex ieciuo Roméus, lieutenant t(e Busncl, et EsmuM; 'lieutenant' 'le? Roches de Chassay; 3: ex sequo Coquet, capitaine d'AmécoUrt Vindex, cap. Barrau, et Fleur île Mai, lieutenant Vidalin 0. Batnbino, lieutenant de La Moussaye.

Deuxième série. i. ex aequo Hussard, cap*. Bizard, et Butor, lieutenant de liusuel; 3. Privale, llcutennut Grahel; i. ex a*quo Eissacùe et Gazelle III, lioutenaut isvoussaud; Gros Jean, capitaine Durand, et Régtle. lieutenant Uranel.

Au Polo. le 1er chasseurs (cap. de Talancé, lieutenant Rivière et adjudant Laenalé) a battu, par 5 buts contre 2, l'Ecole de Sauinur <cap. Aublet, Meut. Làvergne, mamréchal des logis de Bbdmaii) Arbitre commandant Poupet. Stick.

SPORT SCOLAIRE

Les championnats

d'Athlétisme de l'Académie de Paris

Après tes fastes de lu Coupe de France, le Stade Olympique de Colombes verra aujourd'hui se disputer les finales des Championnats d'athlétisme de l'Académie de Paris.

Les éliminatoires qui ont eu li"U jeudi dernier ont qualifié toutes ]es vedettes et on peut escompter des épreuves intéressantes et .de bons temps, particulièrement dans les courses de demi-fond.

On verra avec curiosité Lalou essuyer de prendre sa jrevaneho du Challenge du Nombre et Gardien confirmer ses exploits récents, L'une des moindres uttx'aclicns ne sera pas la présence, parmi les lanceurs de poids seniors, de Minet, l'un des favoris de la compétition des espoirs pugilistiques qui se continuera le soir même à la Salle Wagram.

Nouvelles de tous les sports NATATION. De nombreuses améliorations ont été apijprtéet aux installations -"de e la piscine en plein air du Raoing-Ciub de France, qui passe a bon droit pour être la plus moderne de France.

L'ouverture officielle de la saison 1936 sera faite aujourd'hui 7 mat.

FOOTBALÎ.. Disputéç à Vienne. la rencontre Aui opposait l'équipe nationale autrichienne à la formation nationale britannique a éé gagnée par les Joueurs autrichiens, qui l'ont emporté par 2 buts à 1. Ce résultat, généralement inattendu, marque une data dans l'histoire du football.

CYÇU3MÇ. Disputée sur le parcours

Nevej'S-Salnt-Etienno (ili'J kilomètres), la deuxième i'tapc du Grand Prix Wqilwr a été gtgnèa par Bertlu qui, à l'arrivée, a battu pebvuyckêre de 2 longueurs'. Résultats l. Bertin, eu 6 h. 26 m. 48 s. 2. Debruyclvcre, û 3 long- 3. Taiineveou; 4. Lauck; 5. Yvon -Marie, etc. Après cette deuxième étape, le classement général aetuel est Je suivant .1. Bertin, en 12 h. 20 m. -S3 s.; -2. ex œquo Lauek et Del>i*uyckère, en 42 11. 30 m. \~î ?•

Le troisième étape,- Sîiint-Etienne-Roannc (?2i kilomètres'), sera courue aujourd'hui. • La deuxième étape du Tour dé Belglquc été disputée hier, sur les 230 kilomètres de ..l'étape Qstende-*X*iiiiur. Marcel îvltit a jaglié cette ̃ étape, nettement déta-, elle devant Van Hasselt. Hésultats 1. Marcel Kint. en 7 Il. M in. 51 s.; i. Van HUSs'elt, en 7 h. 15 m. 25 s.; 3. wierynckx. en 7 li. 15 m. «s.: 4'. Herckenratb, en 7 h. 16 111. 10 s,; 5. F,çtam, en 7 n. 19 m. 10 s., etc. Au classement géucrnl. actuel, Marcel Klnt occupe la première place. avec uit total de 18 h. 33 m. 26 s. La troisième étape du Tour de Belgique sera courue aujourd'hui sur le parcours Nuraur-Luxerobourg (233 kilomètres)

RUGBY. La remise de l'annuelle Coupe l'i'antz-Relchel, instituée par le S. C. u. F., sera remise à l'équipe du Red Star Olym-

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GOLF

LA COUPE GAVEAU éliminatoire

du Championnat de France féminin aura lieu

aujourd'hui à Chantilly La Coupe Gaveau, éliminatoire du Championnat de France fêVninin. sera disputée aujourd'hui, en medalpiay 18 trous, sur le parcours du golf de Chantilly. Trente-îhuit joueuses, d'ont nous avons déjà publié l'ordre des départs, participeront cet après-midi à cette épreuve.

Les trente-deux premières, seront qualifiées pour le Championnat match play, qui débutera demain sur le même parcours. Mlle Franchie Tollon consevvera-t-elle son titré ? C'est possible, mais elle aura à'subir les assauts de quelques rivales en grande forme, qui peuvent, à juste titre, nourrir le secret espoir d'un succès. Mme P.-P. Munier, Mme R. Lacoste, Mlle M. Fay sont de celles-là.

N'oublions pas non plus Mme Florand, dont le jeu régulier et sur fit des ravages l'année dernière et lui permit d'accéder à la finale.

Il' sera également intéressant de suivre la carrière de Mlle Y. Kapferer, dont les progrès, cet hiver, ont été considérables.

Bref, les luttes que vont fournir nos meilleures joueuses durant ce championnat s'annoncent toutes fort passionnantes. A. B.

L'activité sur les links Au Golf de Fourgueus

Prix du 6 Mal. Dames, course nu drapeau. Mme Xiautrat à 4 m. du 10e; 2. Mme LoRcnis à 0 m. 2 du 1S»; 3. Mme Bouillet à u w. 3; 4. Mme Morin à 0 ni. -10; 5, Mme Jacquault à 25 m.; 6, 'Mute Doyé à 60 m.; 7. Mmo I'crvana à 175 m.; 8. Mlle de Cayeux à 4 m. 50 du 17»; !>. Mlle Lesieur à 4 va- 80 du 17«; 10. Mme Ruhel à 17 111. du 17». Ont également pris part à l'épreuve Mme Démange, Mme Desprez, Mme Luchard, Mme Thesmar et Mme von EnJc. Au Golf de La Boulic

Voici les convocations pour le championnat messieurs lro série

Samedi 9 mai, à 13 11. 50 A. Strauss con. tre Thicrry-Mieg.

2e tour, dimanche matin, à 10 heures: M- Uclafon c. Ph. Berard 10 h. 4 P. Vignes c. baron de Bellct; 10 h. 8: R. Goldsch- înidt c. J. B. Lengland; 10 h. 12 G. Daswood c. vainqueur du 1" tour; 10 h. 16 baron de Renier i'. Ionel Cotuareanu; 10 h. 20 P;h, de Kurjand c. G, Griolet; 10 li. 24 O. Baer c. H. L. Barre; 10 h. 26 C. S. Lipseomb c. R. Chatenay.

Prix d'Encouragement, 2" série samedi 13 h. 54 J. Bgnnefoy c. R. Zivy; 13 h. 58: Y. Comar e. H. Pain; 14 h. 2 Ph. Baer c. Picelonl;. 14 h. G V. de Vilmorin c. baron Mallut; 14 h, 10 E. Pic-Maiiheim c. M. Robar(l; 14 h. 14 H. Jequier c. Rcuaudin; 14 h. 18 B. Jac i\ M. Caron.

Dimanche, 2» tour 10 h. 32 F. Wajckener.

Le chanipionnat dames prévu pour le uiardi là ju»i, est reporté ait samedi S juin.

pique, qui le remportée celte année, dl» manche prochain, à- Vitry-sur-Seine, nu stade Krautz-Relcliel.' a l'issue d'une rencontre qui opposera ies équipes du Rëd Star et du S. C. y. F. ̃ AVIRON, Quinze épreuves rigurent au prûBTaiHifie des régates organisées par la Société -nautique d'Enfrtiien, qui seront dlsputées', attnanclie procliain, sur le lae d'Engtoien. Les meilleurs rameurs de la région IJarisieiiiie participeront à ces épreuves. TENNIS. Le, match international réunissant les équipes du Lawn Tennis Ç]ub de Friinco et de Grande-Bretagne sera joué en lever de rideau des Cbaïupionnats internationaux de France, les 16, 17 et 15 mai, an Miiclc Roland-Garros. Les joueurs sélectionnés pour la Coupe Davis flyurcnt dans ces équipes.

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NOUVELLES AERIENNES L'aviation commerciale

Le dispensaire que la compagnie Air France a créé au Bourget sera inauguré le 10 mai, en présence du ministre de l'air, du ministre de la santé publique, de M. Tirard, président de la compagnie, et de M. de Vfllcrs, président du Comité central de secours aux blessés militaires. Cette inauguration sera suivie d'une kermesse et d'une fêt'e; enfantine. e-de-San-

4^ L'hydravion Latécoére « VHlc-de-Santiago-du-Chili », quadrimoteur Hispano. Suiza, est arrivé hier à Dakar, à 3 h. 35 (G. M. T.J, venant de Natal avec le courrier d'Amérique du Sud.

Ce courrier a été repris à 5 heures par l'avion d el'équipage Parlsot, Wacaigne, Pazot et Serre, pour être transporté en France, via Casablanca.

A l'occasion de l'ouverture du nouvet aéroport de Gattvick, qui aura lieu le dimanche 17 mai, près de Londres, le Touring Club de France organise une excursion officielle. Parmi les membres du Tourlng Club de France, 25 voyageront sur des avions British Airways spécialement frétés. Ajoutons qu'ils seront escortés par un nombre imposant d'avions particuliers. Bien entendu, pour le retour en France. le départ se fera du nouvel aéroport de Gatwick.

L'aviation privée

+> Déplacements des membres du « Roland-Gai'ros ». Mlle Deutsch de L» Meurthe, Amsterdam Wateau, Cannes Even, Saint-Brieuc et" Angers Wattjnne, Londres, Le Bourget Emery. Reims Balabaud, Engeringh le Mont Saint-Michel Masset, Peims et Boulogne Gérard, Lille, Bruxelles et Dieppe de Brldicu, Orly, Etampes, Orléans, Tours et Chartres Mottet, Céas, d'Ozouville Evreux Raty, Epernay Vezzani, Dieppe Pagezy, "Montpellier de Cliâteaubrun, Londres, Bruxelles Aubry, Le Borgne, Jomain Rouen Schulunann, Chartres.

Vols d'entraînement. M. et .Mme Toussaint du Wast. M. et Mme Schwob d'Héricourt, d'QïouvilIe, Ccas, de Bridieu, Raly, de KçBnigsivarter, l'erdiot, Lemarle, Dietrich, BJùinenUial, Bleustein, Rambaud, de Vienne, d'Erlanger. Aubry, Le Borgne, docteur Lépine, Julliard. Chef pilote Royer. Vols en double commande Leinarie, de Gestas, Toussaipt du Wast.

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Ecole de pilotage sans visibilité extérleure. En cours d'entraînement coinmandant Daguaux. Clérlot, pilote de la Compagnie Air France, s'est fuit Inscrire. Voyages. Limoges-Toussus-le-Noble-Limoges par Charles Lavauzelle (Farman 403J. Lacombe s'est posé à Toussur-le-Noblc, venant de Pau (Karman 391), Promenades. Par Mlle Guyot (Farnian 231), Bleustein (Farman 393). Présentation du Farman 450 « Moustique » à Meaux, Orly, Saint-Cyr et Bue.

L'aviation sportive

^r La commission sportive de l'Aéro Club de France a nommé M. Roger Frennelet aide ctirpuoroçtreur de l'Aéro (Jlub de France.

4> L'aviateur anglais H. L. Brook, qui a quitté l'aérodrome de Lympne hier matin, a 6 heures, à destination du Cap, sur une avionnette de 40 CV, ençère arriver au Cap en dix jours. Son itinéraire passe par Rome, lunis, Tripoli, Benghazi et Le Caire.

4» Amy MoJilson poursuivant sa route vers Le Cap, a atteint Cotonou, puis Mossarotsilès (port &ur l'océan Atlantique, en Anpola).

00

NOUVELLES 1)ES COURTS ♦ Rappelons aux joueurs et joueuses français que la clôture des engagements pour les Championnats internationaux de France est fixée au 10 mai et que, outre les joueurs et joueuses de première s<5rl«, ceux classés en deuxième série, à moins 15 et moins 2/6, sont autorisés à s'engager. <+- L'U. S. ileudonualsp organisera' son tournoi annuel ouvert aux joueurs et joueuses jusqu'à 2-6 inclus, du 9 au 17 niai. Les engagements, & adresser à M. R. Clrotteati, 1. chemin des Lacets, a Bellevue, seront clos demain 8 mai.

4» Les Championnats scolaires et universitaires simples et doubles se poursuivront aujourd'hui au R. C. France et au C. A. Sports Généraux.

•♦ Dans l'équipe de l'International Lawn Tennis-CVub de Grande-Bretagne qui, en lever de rideau du Championnat de France rencontrera celle de l'I. L. T. C. de France, F. J. Perry sera chef de file.

Jean Borotra faisant partie du team français, verrons-nous un match Perry-Borotra en trois sets?

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JOSEPH ET SES FRÈRES 11 =

LE JEUNE JOSEPH

Rsman traduit de l'allemand par L. SERVICEN

1 WELLS

UNE TENTATIVE

Traduit de l'anglais par ANTONINA VALLENTIN I

L'ART

ET LA CURIOSITE A L'HOTEL DROUOT

La vente

de la bibliothèque Rahir approche des 20 millions La deuxième vacation de la vente de ila quatrième partie de la Bibliothèque de feu Edouard Rahir s'est déroulée hier, en présence d'une assemblée brillante de 'bibliophiles fameux et de grands libraires de Paris, de la province et de l'étranger. M" Henri Baudoin et Etienne Ader dirigeaient les opérations en compagnie de M, Francisque Lefrançois. Dans l'assistance, nous avons reconnu Mme la princesse d'Arenberg, M. le comte et Mme la comtesse Nie], S. Exc. M. le comte de Billy, M. le comte de Fiers, Mme Michaud, M. le colonel Levy, M. Allez, M. Loeven, M. Nattan, M. Ribadeau-Dumas, etc. L'adjudication capiiale it obtenue par un exemplaire de la première édition Aldine de Venctiis apud aldum mense Aprili, de Lucain Ô502), exemplaire de. J. Grolier, avec son nom et sa devise.- Cette relique, dans un état surprenant de conservation, fut poussée à 46.100 francs, par M. Lefrançois, sur départ à 15.000 fr. Mentionnons encore, parmi les plus brillantes enchères la dernière édition des Essais de Montaigne, publiée du vivant de son auteur (1588), 33.100 francs, sur départ à 5.000 francs 1 l'édition du même ouvrage, publiée en 1595, par Mlle de Gournay, au chiffre de Sully, 25.000 franc, sur départ à 4.000 francs Euthymii monachi zigoboni commentediones in omîtes psalmes (1530), exemplaire de Grolier, avec son jioju et sa devise, 20.500 francs, sur départ à 10.01)0 francs Les Mémoires de Gaudenée de Luques (1753), aux armes de la marquise de Pompadour, 11.000 francs, sur départ à 2.000 francs"}. Histoire politique des grandes querellés entre l'Empereur Charles V et François J", par Goezmann (1777), aux" armes de Marie- Antoinette, 7.500 francs l'originale des Quatre Faeardins (1730), aux armes du comte d'Hoym, 12.000 francs Heures à l'usage de Paris (1508 à 1528), en reliure du xvie, 14.000 francs, et La Géométrie pratique, de Manesson-Mallet (1702), aux armes du Grand Dauphin, fils de Louis XIV, 7.000 francs. Cette vacation a produit 314.130 francs. Aujourd'hui, dernière séance.

Maurice Monda.

Expositions et Ventes

d'aujourd'hui

EXPOSITIONS

HOTEL DROUOT. Salle n" 9. Exposition publique. • Bijoux. Argenterie. M' Etienne Ader MM. Falkenberg, R. Linzeler et H.-D. Fromanger. HOTEL DROUOT. Salle n" 11. Exposition publique. Tableaux modernes. M" Henri Baudoin M. Schœller.

VENTES

HOTEL DROUOT. Salle n° 1. Vente. Objets d'art et meubles anciens, Tapisseries. il» Etienne Ader; M. Pape.

HOTEL DROUOT. Salle n° 6. Bibliothèque de feu Edouard Rahir (4e vente). Livres armoriés des xvi", xvne et xviii0 siècles. Riches reliures anciennes. Mos Henri BAUDOIN et Etienne Adeb M. Francisque Lefrançois.

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La caféine dans l'organisme:

Rien ne va plus

PAST.LLES ViCHYETAT et SURPASTILLES FACILITENT LA PIGESTION

D'AUTOBIOGRAPHIE

Un prophète humoriste

M. Jules Antonini remplace M. Boudier

au secrétariat général

des chemins de fer de l'Etat M. Boudier, secrétaire général de» chemins de fer de l'Etat, qui assurait depuis longtemps d'excellentes et cordiales relations avec la presse, est admis, sur sa demande, à faire valoir ses droits à la retraite à partir du 15 du courant. Il sera remplacé par M. Jules Antonini, ancien élève il l'Ecole polytechnique. et collaborateur de M. Raoul Dautry, directeur général du réseau. Au conseil supérieur

des chemins de fer

Le conseil supérieur des chemins de fer s'est réuni hier matin.

La plus importante des questions portées, à sou ordre du jour concernait la tarification nouvelle des transports d'eaux minérales proposée par les réseaux, Le conseil supérieur a subordonné son avis favorable à la modifification de différentes clauses et précisé que les dispositions nouvelles respecteraient le principe de l'égalité tarifaire. La mise en application du tarif a été reportée au 1er juillet prochain.

~W.T~

FAILLITES

Jugements des 5 et 6 mai 1936 Liquidation Judiciaire. LarlMe (René), Article? creinretien, Paris, 165. quai Valiny.

(M.^Altat'ai»~ï#ig-e»eom.;v M..Aimeras. liquld.

Résolution de concordat. Sur assignation. • Boudon et Clo (S. M. V. P.), Sté n. c. ..Pisciculture, i'arts, 38, rue des Matliurins'. M. ChasfUOH, Juse-com.; M. Regnard, synd. Sur dépôt de bilan. Langueneur. (Ilené). Vins, 16, avenue du Président-WHson, M. MUjaville, jufre-com.; M. Aimeras, syiid. Rappaport (Hércli). confections. ;i Bobigny, 55, avenue de Lille..M. Quinttn, jupe-corn.: M. Qulnol, synd.

Sur «estimation. Gaudry (Georges). Réparations automobiles, Paris, 103, bd de la Villette. M. Cftagnon, juge-coin.; M. Frémont, svnd. « Aux Stocks des Archives », Sic a «r. L. au cap. de 50.000 fr. Soldes. Paris, 35, rue des' Archives. M. Farre, Jugecom.; M. Guinot, synd. Sancliez-Cano (Ernest), tailleur, 12, rue Bourg-l'Abbê, à Paris. M. Quintin, jugre-com.; M. liemplor, syndic.

Sur requête. Salle de Ventes Turbis*o, Sté'â R. h. au cap. de 25.000 fr, Meubles, Paris, 79, rue Turbigo. M. Crivelll, jugecom.; M. Barthélémy, synd. Sté Immobilière des Romains1, Sté à R. L-. au cap. de 120.000 fr. Paris, 8 bis, rue de la Baume. M. Cariguel, juge-corn.; M. Bellenger, synd. Sur assignation. Dreyfus (Lucien). Quincaillerie, Parts, 4, rue des PetitsChamps'. M. Couvreur, juge-corn.; M. Omuès, syndic.

Mll ̃ l ir ..rrm

La tournée d'inspection du général Gamelin

Le général Gamelin, chef d'état-major général de l'armée, qui avait inspecté, mardi, en compagnie du général Pujo, chef d'état-major de l'armee de l'air, la brigade d'aviation et le cercle aérien de Dijon, est arrivé, hier après-midi, à Lyon cm il a passé en revue la 5e brigade, aérienne.

9

CAFÉ SANKA sans caféine,

tout va bien

1580

COURRIER

DES LETTRES Les Gens de lettre. et la nouvelle Chambre Une nouvelle Chambre. Un nouveau gouvernement. Une nouvelle tendance politique. Nouvelle, non, pas précisément, mais plus accentuée' et orientée vers des solutions plus radicales on veut dire plus socialistes.

A ce tournant de l'histoire française. quelle va être la réaction des écrivains considérés en tant que corps professionnel et social ?

Les écrivains reprochent à la République de n'avoir jamais rien fait de sérieux pour eux, de se contenter de les décorer par fournées, de teur refu- ser toutes les lois qu'ils lui demandent. A quoi la République répond en leur reprochant d'être réactionnaires, bourgeois, etc., ce qui a été vrai, mais l'est de moins en moins, car le milieu litté-raire s'est « prolétarisé », lui aussi, les dernières élections 6 la Société des Gens de lettres l'ont démontré leur vrai sens a été là.

Nous avons des ministres très atliéniens et qui savent reconnaître le ta» lent, mais la République ignore ou dédaigne la corporation littéraire* A la Chambre, la sympathie pour les écrivains qu'on entend se manifester par de bonnes et belles paroles dans les cabinets ministériels, se dilue en indifférence. D'où le retard subi par certains projets de loi qui nous intéressent cependant beaucoup.

La question est de savoir si l'avènement d'une majorité plus accentuée à gauche va dissiper ou aggraver le ma* lentendu des gens de lettres et de la République radicale devenue socialiste. C'est le problème d'ensemble devant lequel se trouve placé le nouveau comité des Gens de lettres.

II a inscrit à son programme, deux réformes urgentes le statut fiscal et le vote de la-loi de Monzie.

L'esprit dans lequel il abordera leur étude et les démarches qu'elles nécessitent, nous renseignera bientôt sur ses dispositions, comme nous renseignera sur celles du nouveau personnel politique l'accueil que ce dernier va faire à leurs revendications.^ André BUly.

André ~iliy,

·

LE PRIX STRASSBURGER Le prix de la fondation Strassburger, dcstiné à, couronner une publication parue au cours de l'année dausla presse française ou sous forme de livre, et susceptible de servir les intérêts de l'amitié franco-américaine, a été attrl» biri aujourd'hui à Mme Arlette Fernand-Gregh, pour son ouvrage Vertige de New-York, par cinq voix contre trois à M. de Roussy de Sales, correspondant de Paris-Soir à New-York.

Le jury était composé de MM. André François-Poneet» Léon Bailby, Emile Henriot, George Leebartier, André ïifau» rois, Paul Reboux, Firmin Roz et de 1$; comtesse de Chambrun Longworth. Les Alguazils.

MUSIQUE Le pianiste Grégoire Gonrevitch donnera, le mois prochain, un récital, dont Je programme aura comme titre Christ et Antéchrist. Réunissant plusieurs œuvres 4'inspiratiou mystique, «ux grands_contrastes, de Bach k Scriahine, il se terminera par cet admirable acte de foi musical qu'est Prélude, Choral et Fugue, de C, Franck.

.#'##~######f###'#

Ce soir, Salle Gavean, Récital dit céHhre contralto MAJUAN ANDERSON.

~«~t~<<~<s~t<t~

Ce soir. Salle de l'Ecole \ormnlc à 8 h. (Kiesjçen). Marguerite de SIEBBNTHAL et Hobert BERNARD.

Ce soir à 0 h- Salle d'têua, spectacle de Danses, Tony Grégory.

W. Mengelberg viendra diriger, Salle Pleyel le 8 Mal, à 31 h. le sain de la S. S, B. M. Mars. Long, Ch. Pnnzera et Tereaina prêteront c»nleinent leur sracieux concours.

Le Quatuor de BUDAPEST qui a remporte uu triomphe considérable a sou premier Concert, donnera une 2e «éance (Quatuor» de Beethoven) demain soir Salle Gaveau. Location à la Salle, chez MSI. Durand et Daudelot.

S) De Lisbonne, on nous signale que la pianiste française Jeanne-Marie Darré a été

acclamée au cours d'un concert d'orchestre

dirigé par Frettas Branco. Après avoir exécuté deux grandes œuvres françaises: Symphonie sur un chant montagnard de Vincent d'Indy et le 5» Concerto de SaintSaëns, Jeanne-Marie Darré dût ajouter trois .ils. Devant cet accueil triomphal, la grande artiste a été immédiatement réengagée. © Nous sommes avisés que les Concerts de l'Orchestre Symphonique de Paris ne seront pas radiodiffuses. r

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THEATRE

LE DERNIER SOIR DE L'ALHAMBRA Ce soir, l'Alhambru ferme ses portes, ainsi que nous l'avons dit.

Pour le dernier soir sera donné le programme riche et varié par lequel le music hall si vivant fait ses adieux. Espérons que ce n'est pas définitivement. •

A ce dernier spectacle figurent notamment des danseurs russes qui interprètent les danses du Prince Igor de Borodiiie, et, de très bonnes attractions, et surtout Dorin, qui a d'excellentes chansons. Guermantes vous parlait .l'autre jour de Pancrace, Les autres chansons de Dorin valent celle-là. Il sait admirablement exprimer le désarroi du brave homme de bonne volonté pris dans les complications et les bagarres des tet'ips que nous vivons et ne sachant pas à quel saint se vouer. Ces itelits poèmes seront précieux pour ceux qui Moudront plus tard, étudier les mœurs d'à présent. Dorin les chante avec des accents du plus haut comique.

Ainsi c'est en beauté que l'Alhambra termine prématurément sa première saison. A. W. ̃ Bit PÉ iilÉ tpiSG t ttMmm Iran H n'est que juste de souligner la participation importante apportée cette année par l'une de nos toutes premières cantatrices, Mme Germaine Lubin, aux belles représentations régulières, de l'Opéra.

Après avoir triomphé à Paris et aussi à Amsterdam dans Ariane et Barbe Bleue, du regretté Paul Dukas, ellc vient de prouver en interprétant suc. cessivement Isolde de Tristan et Isolde et Elisabeth de Tannhaüser d'une voix ample et émouvante, magistralement conduite, et en un style vraiment exemplaire, qu'elle méritait bien d'être considérée comme la grande interprète française de l'Œuvre wagnérien. Elle reparaîtra le 15 mai dans Tannhaiiser.

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ÇA».' h. »• de

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© Le gala de demain à la Comédie.

Française»

Oemnin- à minuit 30, gala Jacques GuiJbéne. Le brillant et grand comique Tramel va retrouver é la Coroedie-Iuançalse son succès du boulevard dans La Première <<ii Cid n'aura pas liell, de Rip et Willenietz, ainsi que ses camarades Robert Fiziuii et Mlle Monique Rplland.

© Le spectacle de ballets de demain à l'Opéra.

Demain soir, après la deuxième représentation d'Harnasie. sous la direction de M'. Pli. Gaubert. avec Serge Lit'ur, Mlle Simont et M. Efimafl', et des fragments du Lac des Cygnes danses par Serge LH'av et Mlle borcie, sous la direction de M. J. h. Siyfer, on reverra Giselle, le arqnd ballet

'romantique d'A. Adam, où à cAtt de Serge

Llfar paraîtra, pour la -p-remiéra fois,, Jllli; ̃Didion, dans le sole de l'héroïne, entourée

de Mlles Slmoni, Soutzo, hughetti, Burban,

Lascar et de M. Raymond. L'orchestré, soifs"

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la direction de M. Henri Busser.

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DATES RETENUES

Vendredi 8 mai

–̃ Athénée La Scintillante, de M. Jules Homalns L'Ecole des Femmes (repétition générale).

Comédie-Française Gala Jacques Guilt'ène.

Mardi 12 mai

Mathurins (Cie PltOëff) Tu tte

m'échap/iems jamais (vepét. générale}. J

LE PROGRAMME D'AUJOURD'HUI @.

THEATRES

EN MATINEE

COMEDIE-FRANÇAISE (Richelieu 22-70), h 2 heures La Passion, drame sacré de M. Edmond Haraucourt. (MM. Georges Le Roy. pénis d'Inès, André Bacqué, Escande; Mmes Delvair, Vci-a Korcne, Henriette Barreau. Marcelle Brou, etc.)

ODEON (Danton S8-13), à 2 h, 30 L'Avare (MM. Ohamorat, Guy Parzy, Raymond-Gi-, vard, Hnrry-James Mmes Lily Momiet, Jane Laroy, Paillette Rouvler, etc.) Le Médecin malgré lui (M,\l. Georges Cusin, Darras, Jacques lîyser. Jeun Clairjois; Mmes Suzanne Gourtal, Blanche Dars, Gisèle Parry, etc.)

Munie spectacle qu'en soirée

Chàtelct, 2 h. 30; Deux-Ma»ques, S heures ¡ Gymnase, 3 heures; Nouveautés, S heures; Palais-Royal. 3 heures; Porte,Saint-Martin. 3 b, 10.

EN SOIREE

OPERA (Opéra 59-59), relâche.

Demain Haniasie », « Giselle », « Le Lac des Cygnes ».

COMEDIE FRANÇAISE (Richelieu 22-70). à 8 h, 45 Le Chant du Berceau, comédie de Grégorio et Maria Martinez Sierra. (MM. Georges Le Roy, André Bacqué, Maurice Donnfaud Mines Colonija Romano, Madeleine Renaud, Andrée de Chauveron, Béatrice Bretty. Jane Faber. Madeleiue

Barjac, etc.)

Le Voyage à Biarritz, de M. Jean Sarment. (MM. André Bniuot, Ledou;, M. Le Marchand, Le Goff. Jean MartiuçlU; Mme* Dussaiie, Gisèle Casadèsiis)..

Demain' « Le Chant du Berceau »,' i Le Voyage à Biarritz ».

OPiaiA-COMIQUE (Richelieu 72J)0), à 8 heures 15: Manon (Mlle Lillie Gra'udval, M. Louis Arooult; JIM. Jean Vleuillc, Martinet, M, Le Priu, etc.) Danse Mlle Solange Schwarz, M. Constantin Teherkas. Orch.: M. E. Cohen.

Demain, relâche.

ODEON (Danton 58-13), S h. 10': Les Amants romantiques, pièce en cimr actes, en vers, de M. Fernand Gregh. (MM. Roger Clairval, Guy Parzy, Baconnet, René Banc, Jeau Schneider Mmes Silvaiu, Nei,thHlanc, Gisèle Parry, Germaine Duard, Jane Laray, etc.) 1

Demain « Les Amants romantiques ». ATHENEE (Opéra 82-23), relâche pour répétitions.

BOUFFES-PARISIENS (Opéra S7-91), à 8 h. -15 Flossic (Koval, Huguelte Grégory, etc.) MADELEINE (Anjou 07-09), à 9 h. 25 Mon père avait raison, de M. Sacha Guitrv. (.MSI. Sacha Guitry, Gaston Dubosc, Paul Bernard: Mmes Jacqueline Delubac, Betty Dausmond, Pauliae Carton, etc.) MATHURINS ICie Pitoëff) (Anjou 90-00), à 9 heure?. L'Impasse, de Blanche Enia. MICHEL (Anjou 35-02), à' 9 heures Troie. six. neuf. de M. Michel Duran. (MM. André Luguet, Jean Wall, Blancard; Mmes Suzy Prim, Montbal et Meg Leinonnier). MICRODIERE (Rich. 95-23), à 9 h. Bichon, de M. Jean Letraz. (Victor Boucher, Marcel Vallée, Asselin, Tarride Mmes Marguerite Deval, Jeune Lqury, S. Moret, Clara Tambour, Katie Varley).

MONTPARNASSE (Gaston Baty) (Danton 89-90), 8 h. 45 Cris des Cœurs, de M. Pellerin. (M. Georges Vifray; Mmes Jamois, S. Deniars, J. Pérez). Les Caprices de Marianne (MM. Lucien Nat, J. Dcninx, Mme Marguerite Jamois).

PALAIS-ROYAL (Rich. 84-29), à 9 heures Elle attendait çàl, do M. J. Guitton. (Duvallès, Denise Grey, Chi-istiane Delyn«, Paul Faivre, André Bervil, Pierre Darteuil, Champeaux, Ebsteln).

PIGALLE (Trinité 94-50), à 9 heures La Vie est si courte!, de M. Léopold Marchand. (Renée Devillers et Gabrielle Dorziat, avec Jacques Baumer, Yo Maurel, Y. Andreyor, Bertlc).

GUIDE TOURISTIQUE DU «FIGARO »

1- 1* TOURISME COLONIAL <1

L'autre iour, sou-s la présidence de M. Mari us Leblond, le déjeuner de la France Extérieure réuuissait, outre la presse coloniale, un certain nombre de pcrsbnuàlités, et était honoré de la présence de M. Roland Marcel.

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avec Gabv Morloy, dans le sketch spirituel de Maurlcet et Pierre Varcnnc. l'inimitable Hul Sherman, dont le nnni dana notre compte rendu d'hier avait été mal orthographié, x cf propos rétablissons aussi ce que nous disions d'Oléo. « rieuse et bon enfant, et qui accompagne l'annonce de chaiiuc numéro d'un cri de lionne eu délire, à la grande joie des spectateur» ». ·

pioRTB SAJNT MARTIN (Nord 37-03), à 8 h. 40 Iffnac», de M. Roger Dumas. (MM. Fernandel, Edmond Castel, Andrex; Mmes Alice Tissot, Rouvlère, Marie Bizet, etc.) VARIETES (Gut. 00-93), à 9 h. Fiston, de M, A. Birabesu. (Mmes Marguerite Pierry, Janine Merrey, Simone d'Arche MM. André Barley, Marcel Simon, Fran- cœur, etc.)

ANTOINE, à 9 heures Faites ça pour moi! l ARTS, à 9 11, 15 i JLes Innocentes. ATELIEH, à 9 heures Le Faiseur. CAPUCINES. 9 11. L'Homme qu'on atten. dait.

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ETOILE, à U heures Dame Nature. GAITE-LYRIQUE, 8 h. 30 La Cocarde de Mi ml Pinson.

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(.YMNASE (Prov. 10-15) Le Cœur. HUMOUH, à 8 h. 45 L'Heure H. NOUVEAUTES, 8 h. 45 Tout va très bien. NOUVELLE-COMEDIE, relâche.

ŒUVRE, a 9 heures Les Vaches maigres. RENAISSANCE. 8 ,h. 45 Le Mur d'Argent. SARAH-BERNHARDT, relâche.

THEATRE DE PARIS, S h. 45 Vive |e Roi. TRIANON, relâche.

ST-GEORKES, à 9 h. La Femme en fleur. VIEUX-COLOMBIER,- 8 h. 45 Elisabeth, la femme sens homme.

MUSIC-HALLS

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A.B.C.. heures Alc»t»r, 3 heures; Alhambra. il heures; Casino de Paris, 3 heures; Empire, 3 heures; Cirque d'Hiver, 3 h, A. 8. C, 3 11. et il h. Gaby Morlay. ALCAZAR. 3 h. et 9 h. Harlem Blaek BvrdB. revue nègre.

ALHAMBRA (50, rue de Malte). à 3 h. et à 9 h.: Ballets russes. René Dorin. CASINO DE PARIS, 9 h. Plaisirs de Paris. (O'Dett, Joan Warner).

DEUX-ANES, à 9 h. La Kermesse ironique, de R. Souplex et Jean Marsac.

EMPIRE (Etoile 40-00), à 9 h. Music-hallcirque. Boulicot et Recordier. Attractions. FOLIES-BERGERE, à 9 h. Folies d'Amour, de MM. Hermitte et Géo Charley, productiou Paul Deval.

PERCHOIR, à 9 heures Votons! THEATRE DE DIX-HEURES, à 22 heures Martini. Sans vou» presser, revue. LUNE-ROUSSE, à 9 h. Dorin. La revue. LUNA-P ARK: Ouvert le samedi et le dimanche dancing tous les soirs.

CIRQUE D'HIVER, à. 8 h. 30 La Perle du Bengale, opérette à grand spectacle. CABARETS, DANCINGS MONTE-CRISTO (Trinité 42-31) Orchestre tzigane Zarou-Codolban.

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STUDIO PARNASSE (Danton 86-fi7) Le Trésor du bateau englouti. Le Chemin du bonheur. P. de 2 h. 45 à 19 h. Soir., 21 heures 15.

UNIVERSEL 31, av. de l'Opéra) Valet d'argent: Fine Equipe. Perm. de midi à 1 h. m. soirée, 21 h. 15.

dites. Il est certain que les coloniaux constituent pour la métropole une fort intéressante réserve de touristes ce dont on commence à s'aviser. Il est également vrai que nos colonies ne sont pas assez visitées, un mouvement s'est amorcé depuis le Tricentenaire des AntHles. n faut le développer. H M..Forestier.

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LE CINEMA

LES FILMS

QUE NOUS VERRONS Une première mondiale ce soir au Marignan

Pour la première fois, depuis de longues années, c'est à Paris qu'aura lieu la première du nouveau film de Maurice Chevalier.

Aujourd'hui, première

de « Impétueuse jeunesse », au cinéma Edouard VII

Aujourd'hui, à 14 h. 15, au Cinéma

Edouard VII, premières représentations

du grand film de Clarcnee Bnwu lm- pétueme jeunesse (Ah Wilderness !) Wallace Beery, Lionel Barrymore, line Unden, Cecilia Parker, Aline Mac Mahon sont les interprètes de cette œuvre au charme exquis et d'une franche gaieté, qui nous fait revivre l'époque heureuse de 1906..

En raison de la présentation du film de Maurice Chevalier qui, avancée e d'un jour, se trouvera coïnctder avec la première de Impétueuse jeunesse, la direction du Cinéma Edouard VII recevra, le vendredi 8 mai, en soirée, à 21 heures, les invitations qui n'auraient pu être utilisées le jeudi 7 mai.

BRIEVEMENT

© Avec VHUtoin de Manon Lescaut et du Chevalier des Grieux, l'Agence Générale Ciliéniatosiaphinue prépare un autre film Jean-Frunçois de Nanle.i, fl'après le romm d'Henry-.I&cques. L'action se déroule entièrement si Nantes et dans la Vendée Maritime, notamment aux bords da lac de GrandLieu. M. Routicr-Fabre et l'auteur travail- lent au découpage. La mise en scène sera assurée par Robert Boudrio;.

© Roger Ferdinand va entreprendre la réalisation d'un film'tiré du curieux roman de Francis Carco, Prison de Femmes.

Viviane Romance est la vedette féminine de «La Belle Equipe », le film de Julien Duvivier.

LISTE ALPHABETIQUE DES FILMS DE LA SEMAINE Appel du Silence*: Colisée. Anna Karénine Cainéo. Beety Sharp Max-Lin(jer, Carmen blonde Etoile. Cecil Rhodes Agriculteurs. • Le Chevalier de Londres Marivaux. Cent Blagues Le Paris. Désir Marbeuf, Paratnount. Fantôme à. vendre JIJracles-Lord-Byron. Griseries Lo Heltfer. La Gondole aux Chimères Moiilm-Ronge. Je n'ai ..paji, -«tac Lincoln Bakac. Littlc Lord fauotlcroy Avenue. Marinella Aubert. Mozart Ermitage. Les Mutines de l' « EIseneur d Rex. Rose-Marie Olympia. Votez pour moi Edouard-Vil. Valet d'Argent Studio-Universel.

AU COLISÉE I.hhaatk L'APPEL™ SILENCE la VIE héroïque

DU GRAND FRANÇAIS,

charles DE foucauld

4| Officier de Hussards

9 Explorateur au Maroc

0. Ermite au Sahara

0 Assassiné au Hoggar en 1916 Un Film de LÉON POIRIER

Permanent de 14 à 19 h. Soirée à 21 h.

CONFERENCES L'Association française pour l'avan.cement des sciences et la Société des ingénieurs civils organisent une conférence qui aura lieu le vendredi 8 mai, à 20 h. 45, à la Société des ingénieurs civils de France, 19, rue Blanche, sur la radioactivité artificielle, et qui sera faite par M. et Mme Joliot-Curie.

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LES CHANGES

La livre revient à 74,38

A la suite des déclarations du ministre des finances, la tension sur les changes a paru s'atténuer légèrement. La livre revient à 74,38 contre 74,48, te franc belge à 2.58 c. 2,58 1/8. Dollar soutenu à 15,19.

Reports détendus également.

INFORMATIONS

,t:

Le bilan de la Banque

de France

Le bilan de la Banque de France, qui sera public demain, fera état, pour la semaine allant du 27 avril au 3 mai, d'une diminution de l'encaisse métallique atteignant un peu plus d'un milliard. > • r Il y a tout-lieu 8e supposer q«e le bilan, qui sera cpmmunjqué la semaine prochaine -et -qui intéressera la" période allant du 4* au 9 mai, .c'est-à-éire la se- maine en cours, ne comportera pas, en ce qui concerne les sorties d'or, un chiffre supérieur^' celui ;de la période précédente. Ce chiffre sera même probablement moins élevé, car si lundi et mardi les sorties d'or ont été reativemcnt importantes, aujourd'hui elles ont diminué de façon notable, et cela avant même que fût connue la décision de la Banque de France de. pdrtér le taux de «on escompte de 5 à -6

Il est donc permis de penser" que la spéculation, gênée par l'élévation du loyer de l'argent, va se montrer moins agissante dans les jours, qui vont venir, et que les attaques dont le franc est actuellement l'objet seront jugulées cette fois encore par la seule intervention des moyens techniques- dont dispote l'Institut français d'émission. COUPONS ANNONCES

2 mai. Automobiles de place, action » fr. 428.

2 mal. Automobiles de place, part 15 fr. 792. a mai. Electricité Valenclennes-Anzln, «et., libérée 31 fr. 25.

2 mai. Electricité Valenciennes-Anzin, «et. non lil). 27 fr. 35.

2 mal. Electricité Yâlenelennes-Anasin, part 243 fr. 48.

2 mai. Grand Nouvel Hôtel de Lyon, »ct. prlor. 10 francs. 2 mal. Grand Nouvel Hôtel de Lyon, act. ord., 15 francs.

2 mai. Union des Propriétaires lyonnais 48 t'r. 56.

4 mai. Le Phénix Accidents 18 fr. r. 4 mai. Le Phénix Incendie 35 lr. ̃I mai. Le Phénix Vie 25 francs. 4 mai. Eaux de Vals 40 fr. 30. 4 mai. Roubaisicnue d'Eclairage

îo.fr. 33.

B' niai. Banque de l'Algérie 125 fr. •8-nlni. • Est, act. capital 23 fr. 07.. t>; mai. Lyon, act. capital 11) fr. 90. (i mai. Pernod,, diglribut, réserves 3!> lruncb.

7 mat: Rio Tinto, ai-l. pref. 1 sli. 10,8 7 mai. Produits du Lion Noir 28 fr. 70 8 mai, Nestlc- 24> lr. suites 32. 11 mai. .Industrie et Force ti fr. 00. tl mai. Hentc Foncière,- «et. 21 ir.'2l7.

El mai. Honte Foncière, part 20 fr. 574. 1. t:

? II niai, Tiamwajs Est Parisien, ovd.

Vfr. 3158.

11 mai. Tramways Est Parisien, prio-

rité j iy. :s:j:s.

̃Jl mai. Tiiim\\a\s Est Parisien, joui;

2 fr.M632.

4 mai. 13uu<jue Scalbert, aul. liberix ·, 25 francs.

6 mai. -Banque Sèalbert, «et.1 non Hbéretf 12 fr. 50.

B- mai. Immeubles Plaine Monceau" «

i fr. -I.

B mai. Mines de Mûries > 8 in 5'

̃jB Jliai. Foiicière Cupltallsatjon '•

l.lr. 2.1. 1

lu- mai, Foncière Jiu'fiidie 37 if- 238. >

-1,1 mai. Foncière Vie 25 ff(Uuigr*ltt&

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mai. Tjo Soleil Vif lXffîgW' 22 mai. Générale de Rcassunulcps le î

3 francs.

25 mai. <– Hauts Fourneuux de ^aulnes ̃: 20 fr. 78.

26 mai. Distilleries de l'Indochine 60 francs.

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Droits de souscription

Kégociabics jusqu'au

15 mai 1936. Lyonnaise des Eaux, act. O s. imp 365; act. 0 a. imp 360; act. P i, imp;; act. P a. imp.

18 mai 1936. Le Figaro.

29 mai 1936. Ouest Lumière 2S. 30 juin 1936. Réun. Gaz et Electricité

»6.

15 septembre 1936, Chemin de fer de l'Est 206.

15 septembre 1936. Chemin de fer du Mord 277, 282 Franco-Polonaise, act.

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Métropolitain. 980.

Plan ï'oung. 331.

Foncier Egyptien. 2.875..

Canadian Pacific. 192.

Philips. 1.141.

S. K. IV 1.060.

Central Mining. 1.972.

Geduld. 867.

Rio Tinto. 1.042.

Royal Dutch. -• 2.675.

DANS LA MARINEMUTATIONS

Destination à donner aux officiers dont

Destination à donner aux officiers dont les noms suivent i'

Capitaines de vaisseau. Tavera, chef du premier bureau de l'état-major général Merouze, chef du quatrième bureau de J'état-major général.

Capitaines de frégate. Chardenot, étatmajor général premier bureau Mazen, chef de la section des transmissions de l'ctat-major général.

Capitaines de corvette. Senis, commandant en second de l'Ecole de navigation sous-marins à Toulon Péltler et Bosset, état-majov général premier bureau Bannissent, état-major général quatrième

bureau.

Lieutenants de vaisseau. Baudouin, désigné pour le Courbet, à 'foulon Mutiez, sous-marin Acherom à Toulon Chevalier, sous-marin Beveziers, à Cherbourg; Frossard, sous-marin Caïman, à Biz«rte Mine, sous*marin Casablanca, à Brest Hangin d'Ouince, sous-marin Fresitel, à Toulon Bourgeois, sous-marin' Le Tonnant, à Toulon Garduir, sous-marin Pascal, à Brest Ucfrtiguès, sous-marin Pégase, fc Toulon Saglto, sous-njàrin Phoque, k Bizcïtè Vallée, sous-marin Protée, à Toulon Pcroux, état-major général premier bureau de Bragelongne, ïlat-major général qua- trième bureau Loger, autorise a rallier le port dé Brest Cassiarina, torpilleur Çondoivet, à Toulon.

Enseignés de vaisseau de première classe. i*~ Lotzeau,- sous-marin Avchlmède, à Brest; ttiand, sous-marln Le Conquérant, à Brest Bourgine, sous-marin Persée, à Brest Luplace, sous-marin Souffleur, à Bizerte Sasse, croiseur Emile-Bertin, à Brest.

Médecins principaux. Belot, croiseur Tourull le, à Toulon; Ramond, hôpital maritime de Brest.

MOUVEMENTS DE BATIMENTS Le croiseur Algérie, portant la marque du ̃vioe-amiral Mouget, commandant en chef la première escadre, et les bâtiments de cette force navale, ont quitté Toulon à destination des côtes de Tunisle.

Le contre-torpilleur Le Triomphant, venant de Brest, est arrivé à Lorient. L'aviso colonial Bougainvilte, venant de Djeddah, est arrivé à Djiuonti.

L'aviso colonial d'Iberville a quitté Dolo il dcstlmitlon du Hlréc

L'aviso colonial Suvtirgnan-tIc-Braz:ar venant dé Nouriiëu, est arrivé à Suva. l.es sous-niarin» Xautifu* tPSaphir ont quitté Toulon à destination de Oasablanca.

ECONOMIQUE

MAECHÈ ^I^XJS ACTIF XE33STD^.lSrCEÎ IieieÉGS-TJI^IÊï?,^

Après une ouverture ferme, les Rentes s'alourdissent. Lourdeur des internationales, irrégularité des valeurs françaises. L'élévation du taux d'escompte à 6 New- York reste ferme

©Avec une activité plutôt accrue, le marché a continué à faire preuve de dis- positions irrégulières les internationales se sont généralement alourdies, tandis que bon nombre de valeurs françaises se relevaient de leurs niveaux déprimés des jours précédents. Les Rentes, fermes à l'ouverture, n'ont pu maintenir leur avance et clôturent généralement' alourdies.

S1 La Bourse a interprété favorablement la décision du gouvernement, d'observer la règle constitutionnelle .et': de rester au pouvoir jusqu'à ta formation de la nouvelle Chambre. On a relevé avec satisfaction également les déclarations de' M. Régnier relatives au maintien de lu liberté des changés, et à la défense du franc par les moyens techniques,, dont l'élévation' dft taux cfe l'escompté par la Banque de Frarieè- a été la manifestation, & Le Conseil général de la Banque <4ë: France, dans sa séance d'hier, a pris la décision de relever

Le taux de l'escompte de S 0/0 à

6 0/0

Lr taux des, avances sur lingots' de 7 0/0 à 9 0/0;

Le taux des avances sur titres de C 0/0 à 8 0/0

Le taux des avances à 30 jourt, au,1 maximum sur effets publics à échéanre déterminée n'excédant pas' deux ans de 5 00 à 6 0/0/

~f.

© Avec une activité plus nourrie quela veille, les diverses séries de Rentes, perdent finalement de 40 centimes à

PARIS

PRINCIPALES FLUCTUATIONS Ilausie

Union Parvienne 360 -f 13 Suez Jouiss 188JU +45J Nord-Lumière 785 +15 Tréflleries «01 +1-1 Le Nickel 745 +17 Penurroyn 14» + 9 Matières colorantes 940 + 28 TJglne 1195 + 20 R!o 1042 +24 Caoutchoucs V 390 50+ 750 Tharsis 20H 50 + 4 Mines de Bor ord. 3280 +130 Baisse

5 0/0 l«20 00 93 125 4 0/0 1925 74 10 050 4 1/2 1932 A 72 05 0 40 Banque de France GlillO 210 Crédit Foncier 221 0 88 Crédit Lyonnais 1405 –35 Foncier Egyptien 2875 83 Distribution 730 –28 Hoyal Duteh. 2075 51 IloU-hkiss lllli –02 Crcnwi .Mini .s 1172 –r 25 lland Mines .T.j.. 7211 –14 PRINCIPALES TRANSACTIONS; tin' francs de renie

3,0/0 ̃ 710.150 ij'UMI '40. -293.880

3 -010. '7~O,150 1" :II!O 2:i. ~?Ud.l7U

4 .,11 17 U5 870 I l'0/n 25 201.170

4 0/0 18 b8"i.77U | 11/^0 0/ J2.. 2.873.720

T;i .titres

Oblijî. du Trésor l'cchinry 1.115 4 1/2 0/U 33. 3-731 H. l'oulcjic. 775

4 0/0 34 3.233 SJiiit-Uobiiiu. -31-1

Hans du trésor':t Au' Liquide. M.342 4 1/2 0/0 33.. «7li Qil-lmc* v ^i7 5 0/0 3l 1.45{ Peugeot 125 4 0/0 34 Say Mi 4 1/2 0/0 34.. 14.2» I -Terres H. 2:79(1 «. de France.. 34!) •Voung 5 }, 30 1.207 B. de P..ms.. 1.718 Turc 750 0 Union,. Paris. 1.005 C.-PacHlc 1-8.111*

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liulilmanu L75b Lr. i»«t. 1923. l.«G0

!t H. BOURSE DU 6 MAI 1936 1 --Ill,

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0/ ·4. 6B gB 60 Créditll.tI0.al8%19I9..1" M7 "lIat.p.I.Co.otl'l.d. 515.. 518.. (Plrtj.MOO.. 101 go

««t: SS SS ^^I^5».1'20 tl:. $:: SX^S.0" ™ \X$^ «»« ~j 4%1M» 6».. 6795 86 g,Bj6%'1922 «5.. 475 Crédit Indust. et Commerc. 420 Oalenes Lafayette. :« 50 m

5 Çiî 19M amortissa»le 94 25 93.. Jobs 6?; JanT. 1923. 470.. 458.. CreditFon.d'Alscrie-TWIis. 5*3.. 540 (part). 1950 •-̃

4 «1925 <achiu.se) 74 60 74 10 ?““ ? » juin 1923. 469.. 456.. Crédit Foncier Colonial. 7».. W » ÇrUtomw, ord, 'IS" eSs 4«SoW32A., 7245 72 05 oMis. 6 1924 4«0 471.. Crédit Fo».I»dO-CW»e<p«rt) 5» «W AMueHmi «m"jS 4M%19328 7130 7105 Déput. de l'Aisne 7 WJ6 477 47B Crédit fmeier Hadagaicar 4J Bidet Butti» 5 m ObW.4»Tre.or*!iKWM Ml «01.. ™ 7 1927 534 527.. S" Fran. de Banq. et Déaôti SK 315 leFlr«w. ureuio

Oblir. du Trésor 4 1934. 755 747.. 6 $ 192I ase «50.. de Keporti et Dépôt» «9 Ckaix; «™ •• !}g» ••

OH.Ir.4!iK1932out.nat. 723.. 712.. de 1« Marne 6")i%- 440.. 434.. Soc. O>" Alsacienne de Banq. 4M •• 4M j librairie Hachette. "50 jiwo ̃̃ BonsTr.àlO»ns4i'«1933 875 tw.. de Meurt -et-M 6 »-«; 435. 430.. Société Mamillalse 5M »31 Afrique Occidentale (C'»)- 1476 MM Bons lr. à 5 ans 5?,; 1933.. 939.. 933.. d! S'ïïe »^ « lé» 4M 447.. Sous Comp. Entrepreneurs 385 380 Air Liquide (parts) «»" ·.

Bo.. Tr. a 5 ans 5 1',986..1 989.. 938 .1 da Mous. 8% 19N. t!ll.. 43t Untoa des MI0.es. S1T 880.. Air LlqUldo (p~rt¡¡)~ 1970 I, k98.. I

Bons Tr. 5-10-15 ans 5%' 1934 913 904.. du Nord eV 1921 "l 437 431 ̃̃ Union des Mines if ̃̃ •»« ̃• Bersousnan S? Si

BonsTr.3.e..10ans4;'2193-t: 917., ¡ 906 6% 1.923.1 FOJIolère Lyonnaise, 1078.. 1050.. Cirages Français. 9Jt.. 921.

C: 1 7' 4~; 468., IIII1I10hlUèr.Xor..ll\alse,.I880.. 1800.. CoIO.i.s(Géoéraledes). 211

~d~i.SoO::4330:: =~7'~S; ACTIONS IIIDUST1lIELLES 1 Co. tl.e.t, Compt .ur, s a Gaz" ,,= 228:

Ba.q.odolAlgerl.5100.. 989. 7%1827.[ i7S. t70.. B..Auer,

Fe~ lOI.. '98.. -.1% 19:19. 827.. 110.. ""os:A1re.(ehom.d"Or) ~860.. SS3~ Maroc(C"G..ersl..I;.). 150, 7625"

'?"T~?J"1 34f~ 340 = 5omIll06"" %1828..1 Ui.. t.5O, D.k.r.Sal.t-L~nl'IW.. 1492.. T.~aoauM.ro.77,OO.

r- de l'Dnion Parisienne 847.. 360.. Tm, deïê'nSf 5i19ÎS 851 iœ Cae».ln at-AlgSrle». SM |M •̃ Crédit Fenc. France^«i«d. *100 4200

Compagnie Algérienne 1085 1092 ïiu,e, doTaitéL s "l928 427 425 Indo-Chin. et Innnan «J9 • • "M Swnowlce »9 MO •

Comptoir d'Escompte 820.. 824.. d. 5 j928 848 «40.. Maroc 495.. ̃̃̃ Cr.dlt F..e. =a= tl00.. 01200.. Crédit Commerc. de France. 507., 490.. Indus. Sucrière Fr. 6 '»,; 1927 424!. 425.. Chemin Ouest-Alsérien. ♦» •̃ «••• w MARCHÉ EN BANODE

Foncier de France.. 2298 2210.. industriels Alsaciens 1921 416.. 409.. Wswie a Puerto Belsrano. «g. »•• ̃«»«'"»* «"̃ »»'"JUE

Lyonnais 1440.. 1405.. AtBérle 3 'i' 1902 328 324-. Tunisiens (chemins de fer) 417.»•̃ TERME

Société Oénérale 967., 366 fXchlne i«99-19O5 263.. a».. *"»• ,«• rWt-Ohi». cap. go 690 KM w8 1M

500IeteG.r.le. 867., 875.. Indo-C~in.II99-1905. 288.. 286.. Tram.d,l'lIId,o-tIhiueap. PO.. 890., ,AIIII. ~78.. t88..

Rente Foncière 375.. «5 Ilul, o- 19M-W07 288.. 2«5-- ««ïaslns Oiner. d« Paris. J500-- JJ» ̃••- Banque Hationale d'BgypU 3327 3300

Suei r 19795.. 19725 tïalile 4 <«1M1.- 656.. «53 ̃̃ Kaux (Comp. Générales des) lg» ̃- 1*» •̃ Barcelona Traction 143 145

Sue* (part de fondateur). 17880 1 18200 Allemagne 1924,»awes 100 L 2890 2825 ï«« dJEvian ̃•̃••* S» !?f" «Mïp»" 218 ̃̃ J15--

au.. (part d. ro.do~nr) ..¡ 17890 18200. Al1omsgn.I92~ Daw.sl00 Li 2890.. 2125.. Eo~ d'Evlau.. 360.. 388.. Bralipan. 2lA.,i. 915..

Suel (civile) (cinquième).. 4080. 4110.. j Angleterre ï }i ?“" 16700.. 67J0.. Vittel ;:̃.̃̃̃̃̃̃ “«"" ïruay. 142 50 141..

Ert 763.. 743.. Argentin 5 o/ 19» 1810 -̃ Vichy (Btahl. thermal) IW 1725 CtmkodKO 216 50 M0..1

Lyon 80Q.. 732.. 6_ BjJiM» 1485 *»« •!«*• I.n4o-Ch|.».e,. 1055 ̃ • «g ̃ Canadien. Eagle 64 60 63 75

,Lyo. 800.. 782.. 5% 1909.IU85. ¡:aux.leet.l.ndo-Chl,o"1P55.. 1=: Ca.adl..Uge. &150 6575

Midi 620.. 604.. Belglque3'% 1895-1905 1" si 42.. ••.• Air.comprlme «HT 1 6» ̃• caoutobonc» (Financ.)^<wd. 106 50 109..

Kori 1021.. 1005.. » J 5 M 1934 761.. 753.. Algérienne Eclairage' MJ ̃- J»J •̃ caoutchoucs àct. V. i'. J83.. 390 50

Orléans 725.. 705.. Brésil 1909 (Pernamhuco).. 330 390.. Bdlson ÏÏ5 Eiï Chartered 119.. 119 50

Santa-Fé(Ci'fr.Ch.ferProv.) 409 418.. jJ"V\ 163 «5 Mêctrlcité de Marseille). :̃«»-•̃ -g» ̃• cityDeep. 154.. 153 50 Métropolitain de Paris. 995.. j 995.. g n'e "«' i 1908 1460.. 1445.. Electricité de Strasbourg;. «7». 1470 ̃CoIi1Dj,1£. 88 75 89 50

Parisienne Industrie 337 348 (W,, obï. 4 1901 240.. J40 to«rgie Slectrfow (0l«> •»• • J" ̃• • Cnmn Mines: 1197.. 1172..

Tram, de Sanghaî ̃ 603..1 595..| Efirnto Priviiétiée 1455 14M Energie du Maroc. 1JJV •̃ 'Js •• paggafontsjn 729.. 724.. Eaux et Eclairage (Lyon).. 1200 ..1153 gaifi 5%; 1910 495 505 Energie du Rhin. ;̃. -}»–'1»'- Se Betrs ordinaire 661.. 651..

Bistr. Parisien. d'Electric. 758 730 Har0l. 5 ç;1910 610 871- Energie Sud-Ouest *££" Un" préférante. 1344.. 1328..

Eaux e,t'E~lalragO, Patis,1, UOO 1.,1155 lIam 5 ~19I0.1495 87a.. 805.. ¡.crl\ du Rhln.Ó "1. 128.UI5.. ~.fBe'e.rs ordinair.e. 861.. 1528

Electricité de Paris I 551.. 520.. Pologne 7 1927 1510.. 1450,. Est-Lumière. '̃̃K": ""̃ Burba» Deep. 248 50 J4S.. Electricité de la Seine. 300 295 ïortugal 3 « 1» série. 1196 «95 "Foroej Mot. Agoût M». ll± ;̃ EastOeduli.. 786.. 780..

Electricité et Gu du Hord.i 328 ..I 329 50 RoSnin e %Vl922 Bon.. S.. 65., Hant-Bhin, -JJl J60 1, EMtOTB.. M 92 50

Electricité (C»> Générale d') mm.. 1115 uni«éo 4 5J 65.. 62 50 du Rhône r..»«»̃• l™ •• lastRand 264.. 264..

Energie Littoral Méditerr.j 596 586.. 7ÔJ1929.'1! s95.. 38S..I de la Truyére. «J-- «[ Eoujteur 139.. 140.. Energie Elect. Kord-Francej 413 •. 410.) ̃ im. 170.. 172 50 -̃ de la Vienne.. M7-^ '»•» •• yjanc» -WyooUg. 222.. 339.. Hord-Lumière Î770.. 785.. sauta-Fé 5 1910 745.. 748 I Hatrai^e d'Energie Blect.. ÎS-iâi'" General Mining.. 401 ..1405.. Télégraphie sans Fil 420. -| 415.. serbe 5 "i 1913 122.. 124 J Hydr» Electrique Auvergne J» JJg •• Goldtelds. 326. 324.

7komaoa-Ranstvn. · · 145. 146.. ~i,Mi9M .i900..Moe.. MMMMit.N.ctr.(c.p.).!4M.. 4M.. (..i.p.)“ no..

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BoMMMtor. 4770. OBUttAT)0)tS aantaisd.d!&talrage. ST2.. 1%:· RnaatBnct.:à. 52.. MM

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SehM!der(Cr~Mt).l3S5. tt754K. 4M.. ..867.. Ou..t'Pariaien.1 090" 680.. ,Hydre.Cè" 3& 75 tel 50

Courrlère» 199. -i 192.. 1892 1% jso J2J secteur PUcediehy.̃•̃• ••- •• london Tin ord 33.. 33 50

Lens 216.1281. 1894-1896 2 J< 220.. M» ̃• Rive Gauche. 19» •• «"̃̃ Mam Reef 35450 350.. fi0

Vicoignes et Hœux ] 429. 425.. a 1898 2 265.. »» ̃̃ Sud-Lumiere prlpr. •- ,!H 1% Malacca, ord 11250Ï114.. Boléo 73..| 7350 § JfMSXMét.. 245.. ..1 044 50 80 fculssandi. «g ̃̃ Meilcan Eaglc OU ord «250 b0 80 75 75 Hickel 728.. 745 S 1904 2 Met 259.. ™ ̃̃ Téléphones .i Uï • £* •• Michelin (urtV 705.. 714.. ïenarroya | 140.. 149.. 1910 2 « Met sut.. ZO- V«r8>inat«Traa..etn>Hx.| JW f» ̃̃ Minière dMOra.ds lacs.. 607.. 504.. Ind. et Corn, des Pétroles. 87.. j 89.. g 1910 s i215.. 215.. DoUfns-Mieg ̃,̃««•« 41|2 Moteurs Onime 601.. 600..

Kuhlmann !».. ̃»•• 1»" » »*J ̃• **« Industries Textiles (G.) ,«g •̃«̃• Mesambique. M.. 3625

Phosphates de Gafisa !500.. 523.. S 19285% j 741 741.. industrie Textile -l «• Si" Haraguta Tin 46 50 48 50

Prod.chim. d'Alais Froges, 1185 1190.. g 1929 4 « 730.. 730.. Jerjnchie«.ig2 ••«?•̃ HstionUe Viscose., -314.. 322..

Rhône-Pouleno 885.. «75.. f 19304% 689.. 685.. central.dTclairage(Lebon) f»" ̃ • So ïadsng 243.. 236 50

Salnt-Ooiain 1337 1340 1930 «% lot. 684.672.. continentale du 0»! »» ̃ ̃ ) «» • • p,rBoJ 1445.. 1335.. Chargenrs -Réunis 297.. 283.. 1931 4 »£. 664.. 647.. Fruf. d'Eclairage par Gaz. 12" ̃̃ ̃ »" •• p,ospliates de Constantinei 257 i 253 Alrliouide 860..1856.. 4 Fortiftcatloas 658 M»-- OaideParls Î76 »2 ph0(ï,atM lunïsiens 57.. 6750

BTUS.rieSuilm.s. 2710 ..12695 Vil.P«ris19324«<y|ots! 735 7».. JM 892,. PeXaPitM. 163 U 16650

Caoutchoucs de nndochine. 312 324 !W5}i% Iotjj 8»2 | «M ̃• *«W«« • ï';«J0.Metal. g» ̃ R,ndfonteln 246.. 243 50

CitroénB 4U..S.405.. cw.'im-l*o% Isjo.. «; *el«r '"ïîiïîSS, 440. 4M.. B.«ndMines 740.. 726..

Compteur» à Gai 1B«2 1 1529 /Fonc. «7» 3 1560.. 660.. At-TiCh"tfLlrs ÎJikL.i™ SW Roaud Antelape 155.1155..

¡;ltrohB.413..H05.. ¡Com.I878UO% 1SI5O.. 9U.c~esd:M1~~1Iié"" ~4% ·: 432:: ·, l\audMlm, 886 726..

Ford 48.. 4650| com. 1U0 3 BIS.. «1.. *wiVi^.1rtî.i.ïrïï2 S MO Sa«U Transport S95..I380..

PathWinéma flouiss.) | Fonc. 1M3 3 364.. • cr,î"H;rAi!i *H"ïï™ 635 600.. Spring. Mines 1S0 B0 i 176 50

P«M-(!inme(M~ -)6Mt6<)°. 27050 278.. %entierada8aint·8ueiro fi35.. %0.. 6pr10.BSMlaea..· 990.. MO-

Pathé-CinéB» (caft.) 4T0 h80.. f8p! 8 s(. 270 80 17J •• chlïillon Conmentry 1135 .1150.. Sib Hieel 990 980

Peugeot 470.. 460.. u com. 1891 3 « 260.. 350.. ÏÏ"°^cmB"try Jgg.. «85.- Tanganyika., «2 50; 62..

Raillerie» et Sucreries Say set 550.. g, 1892 260 295.. 395.. ««» « »̃• ^11;» ;• Jô»' 103.. Tkarsis 20250 206 50

T«rre»R0U«e» i 233 235 \< Fonc. 1895 2 80 m 395-. ™ «' «•*«; »» »»"" ^5 W»- Tow»|byi(Sout» Africa»). S6 25 57 35

Union Européenne 1424.. 446.. g com. 1899 2 60 265.. 361 M L..tMarl"e *mn ̃ Jg 340,. Transvaal Land 301 50 198 50 EltS9é. I Mt .i -*»•• w Fonc. 1903 3 286.. ̃̃ ïàiûVra-ée (Fore Chant i «50 ̃ »20 •̃ T" "• 7J M M" Lyon Fusion nouv. 305.. 2»8 g com. 1906 » \m.. 380.. ?eiïj5?H!ftS.LiS 'ji4W •̃ I"™ Union Corporation, v, 749 746

Kiailjf. \i\1.. •̃ Fonc. 1909 3 151.. 150.. ién71'fiWti; *• rw -yW.. 845 -HiniéreHaatKitàngapr. 1690 1690

Bord S ancienne 944.. 341 S con.. 1912 3 151.. W.. ïStîrwîîrl'ii'FaWc'iii'rt Ss 680 -cil. 1670 1665 Orléans»;),; UH- 336.. -g Fonc. 1913 3 300.. 300.. KH^'i^îS, rr) 1990 11975 Vieille Montag». 1040 i 1085

Ouest t% nouveau. 1320. 31850 g 1M3 4 415. 422.. SK'g.ffilli™»'1" lS» '-4M Vins et Spiritueux 15250.15450

AUWM«M»!iSS»n.ïou« JM..I M».. 8 Emp. 19287% «W--IÎ2- Mtîin.(CUd!fnouV 4506 .4300.. West Rand 146 50 142 50 B.lgeExtr. S '!Ô1»34 1001 .1005.. i H com. 1827 7% «J»..IJg-- S,ïïïî.ï«^ ^du^onkin «70 MM I West Sprlngs 176.. 175.. g^Sgiafi^.g?| |; | g g^ a::| g:: SSHSîSi g:: Si: -»“ 178.. 175..

SOrble~amortl..a~.1895' 118. 121. Com. 18514%16' 882.. D ~ro ~j¡o IIrr) rt 206" ~,· l.2fa COIilPTAIiT

"'re7)'ol93s. ;38;. :M250 Com. 1981.31t1~ 688.. i 6e8 0.. "a .pa a W0 "1 220

Heaqne Ottamane.1- el.' liS ..1 9t7: 50 Il I:Í\Emp, 1932 S !i!Ji;1 688.. ,58 ~o~t:(~!rt .W IOrald ll4B .11.liiO, ¡llttoroi.oForc.etLuDliè¡' .I f68B 21050

Crédit Foncier Egyptien.. 2970. 2872.. Emp. 1934 5 )j »b «76.. «60.. *«• -»»..• «40.. ?*• ^J*' (Sïî.t" ÎJÎJ Îmo

Canadien Pacinc. 189 50 191 Bons 100 fr. 1887 70 75 1 69. g"»»" 71s ''«ss.. Forses de la Providence. 7000 7200

crédltFoncierEgYPu~i:l970.2872.'il' ~i Emp.I9345Ji~ 875.. 860.. gaT~ma ûx. ~5 860:: B.rdl.,a..ard,Coueh.IUO.. SD3

œ ,t.. Dar..anx. 675::i8lO:,II,.C.OI.d'I285.. 303..

Co.traIMI..ng 1994 .1861 AI,ae..Lorr.I.. 5 9~ 1821.: 858 Mau~ge' 490 t06..¡' I Hjsbsl a~ cap". 38 25, 51 50

Geanld. 878. 165.. 3~' 192\us :M2' arts"rt,ll 900' i ¡ DJeh.1 D).rl'" eap.I:MO ~605..

Ë~1lS~lS~~6~ !¡ 0.1. 720" "t1clol-"I"I'0'I' .1600 ..II. Oua.t..t Me,lo.la.1 606.. ,605..

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A,ote(lIorvégi..nO).177I.760.. t'¡y. 857.. 152:' Ou~r~et. or, '1 801..i 605"1' HYrlro:C.r~ur..de51-Do.lsl Il'1108..

Pétroaua, 343.:1 M70:; r 2 °o. ·· an 908' Nakta.sl·Rld.oap(daj'tfASy 8498. 8590 lIutoh.O.121S''I,I217..

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