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Titre : L'Humanité : journal socialiste quotidien

Auteur : Parti communiste français. Auteur du texte

Éditeur : L'Humanité (Paris)

Éditeur : L'HumanitéL'Humanité (Saint-Denis)

Date d'édition : 1939-08-10

Contributeur : Jaurès, Jean (1859-1914). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327877302

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb327877302/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 63335

Description : 10 août 1939

Description : 1939/08/10 (Numéro 14842).

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k407899q

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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brochures contenant la plaidoirie de Me de Moro-Giafferi et tous les témoignages au procès intenté à Lucien Sampaix et à l'Humanité sont actuellement vendues.

Hier

36.000 exemplaires en commande 1

HATEZ-VOUS 1

LE, SECOND TIRAGE VA ETRE EPUISE 1

Comment on traite

les réfugiés espagnols

Les derniers

scandales

DANs les camps je concentration de

D réfugiés espagnols, le commandant français fait rassembler les soldats républicains

Ceux qui veulent aller dans les compagnies de travail, a droite. Ceux qui veulent revenir en Espagne, gau-

che l

On ne demande pas, naturellement, ceux qui ne veulent pas aller dans les fameuses compagnies au salaire de cinquante centimes par jour pour dix heures de travail, au régime des travaux publics et sans aucune garantie de sécurité.

Un nombre important de réfugiés choisissent l'Espagne.

Cela se passe, eri particulier, au camp du Barcarès, dans les Pyrénées-Orientales.

En ce qui concerne les femmes et -les enfants, la police leur annonce qu'ils vont changer de refuge. Une fois dans le train, on les dirige sur la frontière espagnole.

C'est le cas, par exemple, de la jeune Moreno Gonzalès, 14 ans, réfugiée près de Ciry-le-Noble (Saône-et-Loire) qui fut dirigée sur Mâcnn avec d'autres femmes. Ayant refusé d'aller plus loin, elles furent tout simplement mises en état d arrestation à l'ancienne gendarmerie d'Autun (Saône-et-Loire), en violation de la loi.

Le fort de Collioure est archiplein de réfugiés et d'internationaux punis. Comme il n'y a plus de place, on ouvre un second camp de répression.

Que faut-il pour y être envoyé ? '? Dans les Pyrénées-Orientales, il suffit d'être lecteur, d'un autre journal que V Indépendant des Pyrénées-Orientales, qui fait une propagande -scandaleuse en faveur de Franco.

Un groupe de soldats ayant été pris à iire VHistoirc du Parti bolchevique ouvrage Dîiraissant et circulant légalement en France ont été punis de quinze jours de cachot et mis sur la liste de Collioure.

Les journaux régionaux annoncent Deux sujets argentins, Alexandre Escobar, 22 ans, et José Camba, 24 ans, ayant pu échapper à l'enfer franquiste et passer en France, sont arrêtés près de Banyuls-sur-Mer et condamnés par le fameux tribunal de Céret à un mois de prison et 100 francs d'amende pour séjour irrégulier en France. Même peine à l'Espagnol Blas Tribaldo, 23 ans, échappé d'un camp de concentration fasciste pour, dit le jugement, arriver en France sans pièce d'identité ni autorisation de séjour.

Les journaux ont annoncé l'arrivée, le l*r août, d'un paquebot polonais, amenant 565 officiers et soldats tchèques, i qui ont reçu le droit d'asile en France. Àiors, pourquoi conserve-t-on au camp de Gurs 492 Tchèques des brigades internationales ?:

Bonnet et Chamberlain, après leur coup de Munich, avaient cependant promis l'hospitalité à tous les Tchèques qui la demanderaient.

M. Herriot a présidé, voici quinze jours; à Lyon, une importante réunion des Italiens républicains, dont les garibaldiens de la grande, guerre et lés garibaldiens d'Espagne. Toute la presse leur a rendu hommage. Alors, pourquoi conserve-t-on au camp de Gurs plus. de 900 Italiens antifascistes ?

Au camp de Gurs vient de se cons-tituer, sous l'impulsion de policiers spécialement venus de Paris, une « compagnie spéciale » dirigée par des fascistes allemands, polonais :et italiens qui, ouvertement, affichent les lettres reçues du consul général d'Allemagne à Bordeaux et de son collègue italien. A la grande indignation des officiers français et même de fonctionnaires de la Sûreté, obligés de subir cet affront, la clique de bandits fascistes qui dirige cette équipe reçoit la charge officielle de démoraliser et de recruter parmi les in- ternationaux pour l'Allemagne fasciste et l'Italie fasciste. Cette clique prend d'ailleurs l'argumentation trotskiste, ce qui est normal.

En voilà assez pour aujourd'hui. II est donc démontré Que sur directives venues de Paris et par agents spéciaux venus de Paris, tout est mis en oeuvre pour refouler lé maximum de réfugiés et même d'internationaux en Espagne ou en Allemagne et en Italie fascistes;

2" Au même moment, rien n'est fait pour libérer la centaine de Français encore prisonniers chez Franco, comme Ponramon René, volontaire international. Sans parler des 250 prisonniers français assassinés

3° Le gouvernement français prouve ainsi qu'il ne veut pas utiliser les réfu- giés espagnols et les internationaux, ni 1 même intervenir auprès des pays qui pourraient les recevoir

4" Tout cela démontre qu'il veut, ou bien envoyer tous les valeureux républicains espagnols ou, internationaux dans les pays fascistes, ou bien les détruire physiquement parce qu'ils sont, dans leur presque totalité, des hommes du Front populaire, des démocrates, des antifascistes.

s Voilà ce qu'il faut faire cesser. £:,•>̃ \i ̃̃̃ ̃ André MARTY.

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ORGANE CENTRAL D~ARTI COMMIJMSTE FRANÇAIS (S.RI.C.)

t~asll6l W a~lelSlta<bi: Fondateur Jean JAURÈS 36° ANNEE. ? 14.842 I~, lae'Waac~tlrt hfH(r) Paut VÀtLLA~T-COUTURtER J'EUDI

LE NUI~ERO ~IkdaNan eo ~hol 1·=1.1f7f) 10 aoAt ,193'.9

LE. NUMERO .?T~

50 CENTIMES Directeur ~hlarcel CACH19V QUATRE EDITIONS

50 Sénotour'de la Seins,: QUATRE EDITIONS

130 navires britanniques dans la baie de Weymouth GEORGE VI LES PASSE EN REVUE EN PRÉSENCE DE L'AMIRAL DARLAN (Voir nos informations en 2* page.)

I Mr i

La baie de Weymouth, où le roi a passé en revue les 130 unités de réserve de la flotte britannique

Avec les traîtres les espions

resteraient-ils

SmM~M~~ n i t

VON WELCZECK EST INTERVENU AUPRÈS DE M. GEORGES BONNET EN FAVEUR D'OTTO ABETZ

t~ ËCIDÉMENT~ von Ribbentrop .,et

Décidément., von Ribbentrop et et,'

Jj '.Goebbéls tiennent à faire rentrer en France leur homme à tout faire, le grand corrupteur Otto Abetz.

Le coup de là plainte portée contre Henri de Kerillis n'était déjà pas

-j- m » M. John Weniler

H, est un honorable

|«feiisgfeis>(s» es* un honorable

Sf!5£|I"jï- gentleman de 126

B iSvJ»lft.Ui kilogs. Il est député ̃ «Jg; au Parlement de l'Etat de Massachusettes (U.S.A.). L'autre jour, la chaleur était si forte, et son humeur si joyeuse, que M. Wenxler fit son entrée audit Parlement vêtu en tout et pour tout d'un slip ultra-court, rayé bleu et blanc, qui faisait sur son ventre énorme, un effet fort réjouissant. La morale est sauve; car M. John Wenxler fût chassé par des huissiers qui avaient sans doute peine à garder leur sérieux.

Ici, nous ne verrons,jamais ça.

Ah, mais

D'abord, il pleut trop.

Et puis, dites-moi, en slip ou en frac, siège-t-on dans nos assemblées ?.. PEPIN.

EN 3e PAGE Y\' Nouvelle mesure intolérable contre d'anciens volontaires À Eaubonne, 15 blessés sont arrachés de leur lit d'hôpital par la police

s HEUR~S DU MATIN ÉRITION P~,RIâIENN~

impunii ?

mal, 1 Mais voici que l'affaire prend tournure officielle.

En effet, l'ambassadeur d'Allemagne à Paris, le comte von Welczeck, a rendu avant-hier visite à M. Georges Bonnet, ministre des Affaires étrangères, afin d'obtenir les visas diplomatiques .pour la rentrée en France de l'espion nazi.

Quelle fut la réponse de M. Bonnet ? Rien r'en a transpiré. Osera-t-il donner satisfaction à von Ribbentrop et à son espion ?

M. André Stibio s'élève, dans l'Ordre, contre les prétentions inouïes des agents hitlériens

« Nous ne voulons -pas douter du sort que le gouvernement réservera à cet astucieux défi. Nous -pensons, et nous l'avons écrit, que le juillet il a commis une grave erreur psychologique, d'abord en ne prenant pas l'ar- rété d' expulsion formel dont le Temps avait parle et qui fut démenti; ensuite en ne mettant pas les choses au point dans un communiqué explicite. L.. SAMPAIX.

(SUITE EN 2' PAGE, 2' COLONNE)

Magnifique essor de l'agriculture soviétique

L'Exposition de Moscou montre tes progrès immenses réalisés dans te domaine de l'agriculture en Union soviétique. Notre cliché représente le pavillon de la ̃'̃, chasse et de l'élevage des bêtes à fourrure (Voir nos informations en 3e pagB.)

DRAME DANS UNE PETITE VILLA DE GENNEVILLIERS

DANS LA NUIT

des cris

des coups de eu des flammes

L'homme avait tue sa femme et sa fille puis incendié sa maison

La. petite rue du Professeur-Calme^te, à Gennevilliers, est bordée de gentils pavillons aux jardins fleuris. Au numéro 42, la villa « Suzanne était habitée par les époux Obry, avec leur fille Suzanne, 'âgée de vingt-sept ans. Lui, le « père Obry », comme on aimait le nommer dans le voisinage, était âgé de cinquante-huit, ans origi naire de. Lapoutroit, dans le, Haut-Rhin, il avait été durant" toute sa vie un rude travailleur employé pendant trente années consécutives comme menuisier à la:maison Hubert Coignet et Cie, 19, rue du Louvre, à Paris. 1 Ai force, de privations, Jean Obry était devenu propriétaire d'un coquet pavillon qu'il avait construit lui-même, aidé de sa femme Mathilde, âgée de cinquante-cinq ans. (SUITE EN PAGE. 6* COLONNE.)

Ce soir Forster orchestre

n Dantzig une manifestation paii t fp 1 fi Pn 1 Afin p

LE GAULEITER NAZI RETOURNERA DEMAIN EN ALLEMAGNE

VOROCHILOV en conversation avec STALINE

Le premier maréchal de FUnion soviétique tKL!m ,YQ,R.OC,HD\ILOY' IVoir-l'article en.déuxièmé page)

1-1 1 1.

« In justifiiée en fait

)a jjroruganon

est insoutenable

en droit»

déclare la Ligue des droits de l'homme LA C.G.T. DÉNONCE A L'OPINION PUBLIQUE L'ATTAQUE GOUVERNEMENTALE CONTRE « LES TRAVAILLEURS A STATUTS » (Voir nos informations en et en 5e pages)

Surtout, fouillez prudemment. N'allez pas dé- ¡ terrer )es affaires d'espionnage et de trahison.!

Les négociateurs militaires franco-anglais arrivent ce matin à Leningrad

Seul un pacte loyal et complet peut assurer la paix (Voir en 3e page nos informations et l'article de M. MACNIEN).

François MIOCH

COMITE NATIONAL DE DEFENSE VITICOLE Le bon sens a triomphé Nous avons fait échec aux manœuvres

A1LBY, à son tour en y ajoutant..

BAILBY, à son tour en y ajoutant

une histoire de motocyclistes rouges la révolution motorisée, ma chère l qui vaut son pesant d'or de Moscou prend dans le journal de M. Hennessy ce que celui-ci avait pris dans le journal de M. de Wendel qui l'avait pris chez M. Froideval les communistes vont tout mettre à feu et à sang; c'est le péril tous les efforts doivent être dirigés conlre le communisme; qu'on ` ne nous parle pas de Hitler, nous n'avons pas le temps.

On pouvait se demander les uns et les autres avaient pris tout, cela. Ne cherchez plus le Voelkischer Beobachter décrit avec dés détails terrifiants les pro-

chains projets des communistes français.

Ah qu'il fait beau voir les gens si dociles à reprendre les mois d'ordre ̃ hitlériens nous reprocher de « sacrifier les, exigences de la défense nationale à la doctrine républicaine », parce que nous défendons, précisément quand Hitler et ses complices les menacent, les libertés et les institutions dé notre pays sa raison d'être et sa force f ").

C'est la Journée Industrielle de M. Gignoux qui nous tance ainsi, toute dis- posée, elle, sous prétexte des événements, à et assouplir les institutions ». Les <( assouplir », si l'on ose dire, dans le sens de la rigidité, à la façon des Etats autoritaires

Seulement, Voici que M. Jean Piot lui-même, collaborateur attitré du marchand de cognac, reconnaît que les événements ne sont pour rien dans la prorogation, qu'elle est moins une « adapta' lion aux f aits » qu'une « décision de principe »

C'est donc la Ligue des Droits de l'Homme qui a raison la mesure est « injustifiable en fait » autant qu' « in- soutenable en droit ».

Mais oui N'en déplaise au suppléant de Mourras, le colonel Larpent, paradoxal commentateur de la Constitution républicaine. i',

Si, mon colonel, le droit constitution- nel et le juriste M. André Pierre envi- sagent les pouvoirs spéciaux. La loi de mars 1924 stipule que leurs actes modi- f iànt la législation doivent être ratifiés par le Parlement.

Les pouvoirs accordés ne peuvent donc, excéder ceux des assemblées qui les ont consentis et les entérinent.

Comment un Parlement ou quicon- que donnerait-il d'ailleurs une procuration excédant sa propre capacité ? On nous dit

Mais l'amendement Lapie rejeté, qui interdisait dé proroger par décret, c'était le droit de proroger.

Pardon. L'avis de la Chambre par. surcroît non explicitement exprimé ne suffit pas à modifier la loi organique. Si la Chambre n'a pas le droit de se proroger elle-même et elle ne Va pas peut-elle accorder le droit de le faire à sa place ? 1 < ̃ II ne s'agit pas ici de se perdre dans des arguties juridiques. "i

Il s'agit de défendre la République contre V assaut de ceux qui Veulent. « l'as- souplir » et parmi lesquels' il est inquiétant de rencontrer à la f ois les royalistes et les gens qui démarquent le Vœlkischer Beobachter.

Il n'y a pas 'en jeu l'agitation de partisans. Il y a en jeu le salut de la République et de la pairie, ce qui se confond à cette heure.

Que les émeutiers du 6 février, que les cagoulards assassins d'agents de police se le tiennent pour dit les Républicains s'uniront, par delà les nuances de partis, parce qu'ils se rendent compte que l'attaque contre le suffrage universel et la République marche parallèlement avec l'attaque hitlérienne contre la France.

Voilà ce qui nous guide, nous com- munistes, quand nous appelons au Rassemblement des Français libres et quand nous demandons à nos frères socialistes de conjuguer leurs efforts aux nôtres pour unir plus fortement les travailleurs et tous les républicains.

P. L. DARNAR.

des gros vinassiers La distillation obligatoire. de 2 ne s'appliquera qu'à ceux qui peuvent provoquer la fraude

Les premières listes de pétition contre: la décision de la Commission interministérielle ,d& la viti-

culture qui. ayant repris- le vœu; du

congrès de Reims, avait. demandé que 'chaque producteur sojt,,tenu;de faire la preuve qu'il a distÛJé4e,.j2 de sa récolte,- commençaient:^ nous parvenir lorsque le Joufnal officiel du 4 août a publié un nouveau décret modifiant ,1e. statut; viticole.. Pour l'instant, nous ne nous intéresserons qu'à l'article de ce décret qui concerne le voeu de, la commission interministérielle,. il s'agit de l'article 6 ainsi conçu,:

«. L'article 169 du Code du Vin est complété par la disposition suivante « Tout viticulteur,: cave coopérative ou négociant vinifiçateur qui obtient des tourteaux ou des galettes de lie, doit justifier, avoir expédié en distillerie ou en vinaigrerie une quantité de vin ou de lie au moins égale d 2 de sa récolte ou de Sa production. La justification doit être fournie- â l'expiration de chaque campagne* » Ainsi, d'aprÈs ce texte, le Comité national de défense des petits vignerons peut considérer' avoir obtenu gain de cause. Si nous nous en reportons à la protestation adressée par notre camarade Renaud Jean au mi-


ii'.stre de l'Agriculture, nous v retrou- vefiBgsr^n.el-lc1 noire affirniiilion sui la^fSJK&âfôfiic de pouvoir Midlce tni aux Ub'iïs- concernant los fraudes <u; moyen du pressurage des Ji-es, saiu pour cela, frapper plus -d'un million de- petits vignerons qui, dans leur énorme majorité, ne tirent aucun profit de leurs sous-produits.

Ainsi. donc; ne seront touchés par la décision d-e la Commission interministérielle; ̃ que ceux' qui produiront, des tourteaux ou galettes de lie, c'està-diie ceux qui nressureron.t. par des moyens approprié?, leurs ,sous-produità pour'en tirer Je maximum" de profit, au détriment de la qualité. ."C'est une gr,and,e victoire que les petits "vignerons viennent d'obtenir et que nous ne devons pas sous-estimer. Les vrais défenseurs des petils vignerons1;, n'iont'-p-fis', accepté la tentative faite' par les représentants des grandes associations viticoles études gros

propriétaires., Iqncie'rs. Jls '.ont, par

leur action-. Tait échec à la manœuvre, qui ne consistait pas seulement à frapper ceux qui pratiquent la fraude, mais h enlever aux petits vignerons les avani âges qui leur ont été accordés jusque ce jour par le statut, viticolé. Il n'y a qu'à relire le compte rendu analytique du Congrès de Reims pour se rendre à l'évidence. Oui J les petits vignerons ont' obtenu une grande victoire. Ils ont ramené à de justes proportions les intentions de la grosse propriété foncière et ont déjoué la manoeuvre que le délégué de la Gironde dénonçait en ces termes au Congrès de Reims

« Messieurs, \e serai très, court. Je dois déclarer tout de suite que je voterai contre le projet. J'ai en effet encore l'impression que depuis gue le statut viticole, que tout le monde a accepté, a été voté, on cherche à répartir sur d'autres épaules, celles des non-responsables, les charges qui pèsent sur les responsables de ta crise « .De telle sorte que je demande qu'on respecte tes situations acquises et qu'on ne vienne pas, sous une forme oblique, nous demander le vole ou l'approbation 4e ce congrès, à un projet de loi d'un de nos bons collègues de la chambre qui dit que tout décorant de vin doit fournir une prestation d'alcool. NOUS NE NOUS PRETERONS PAS A LA MANŒUVRE. » (Intervention <te M: Roy, délégué de la Gironde air Congrès de Reims, slénogramme des délibéra- tions du- Congrès, page 27.) Ainsi nous avions eu raison de dire que la répression de la fraudé, la politique de la qualité, cachaient' le désir des associations viticoles de frapper l'ensemble de tons les vignerons. ̃ M. Barlhe, commentant l'article du décret, écrit dans Le Petit Méridional du 5 août « L'incident est clos. Le dernier mot reste au bon sens et à la polilïque:'du bon vin: An bon sens, en effet, mais le ton sens n'était pas du côté de ceux qui, au Congrès de Reims, répondant à une question du délégué de la Gironde, déclarèrent que les 2%, s'ap- pliqueraient" à toute la récolte, consommation familiale comprise et non pas seulement aux quantités mises en vente par les producteurs.. Non. nous nn nous résignerons pas à digérer petit à petit toutes les « innovai foris » que Ton voudra, nous faire avaler et dont le but- évident est de faire comme l'a l'ait justement" remarquer la délégué de laJ Gironde, relômber'sur d'autres épaules que celles des responsables de In crise les charges inhérentes h l'assainissement du marché du vin.

Nous resterons vigilants et prêts a répondre à toute nouvelle offensive des' vinassiers et de leurs complices. F. M1OCH,

secrétaire du Comité national

de défense viticole.

Mlllgni

du blé se réunit aujourd'hui Le Conseil d'administration de ÏQf̃ flee du blé a décidé de convoquer le Conseil central de l'Office .pour aujourd'hui jeudi à 10 heures du matin. L'on se rappelle que notre camarade Jean Plavïen, délégué "de la C. G. P.' T. au Conseil central de l'Office, avait adressé ̃ tous les membres une lettre de protestation contre le décret du 80 avriUettare que nous avons publiée dans nos colonnes, et dans laquelle il demandait la réunion du Conseil central. Les décisions de cette réunion ne manqueront pas -de se faire l'écho des protestations unanimes qui se sont élevées dans les milieux agricoles, contre le décret inique, dont notre camarade R. Jean a dénoncé la malfoisance. Travailleurs, achetez toujours « L'HUMANITE »

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S ô découper et a adresser mn S E GAU<nESBARaÈS,55.B°3arbèsrPARTS-18- S ̃ pour relevait gratuitement l'Album £ tjérwraï d'Ameublement N' 17 { SAVOIR ANNONCE EN f "~PÂGË"

AVEC hESJRAtfftfSi,l¡S ESPIONS

:,RfSfERAIENI~ltS""IMRUNIS 1;

(BOITE DE LA PREMIERE PAGE) Nous croyons savoir qu1 Edouard Daladier ,en possession du dossier AbetZj opinait personnellement pour l'expulsion en bonne et due forme. Il fallait enlever à ce turbulent personnage tout prétexte à braver ensuite Ceux qui l'avaient ménagé.

« Et le meilleur moyen c'était, comme toujours en pareil cas, la vérité. Il est inadmissible en effet, qu'on nous ait tout dit dans la presse du sieur Abets, de son passèj de ses origines, de ses amitiés, de son caractère, de la couleur de ses cheveux, mais qu'a soit' impossible dp savoir à quel genre d'activité il 's'est livré pour que, brusquement la Sûre.té générale ait fredonna à ses oreilles t'invitation au voyage.

« S'il avait été innocent des soupçons qui ont circulé, le gouvernement, nous en sommes convaincu, l'en aurait lavé, aussitôt'. Il ne l'a pas fait jusqu'à présent. C'est donc qu'Otto Abets était

coupable. »

Quant au Populaire, il souligne « Nous ignorons réponse que notre ministre dès Affaires étrangères a faite à M von W elezeek.

« Nous voulons espérer toutefois que M. Georges Bonnet une fois n'est pas coutume aura répondu négativement à une injonction hitlérienne.. « A moins ̃qu'il n'ait eu le courage

DIX-HUIT BLESSÉS dans un accident d'autocar Nantes, 9 août. Au cours de la nuit dernière, un autocar qui ramenait à La Chapelle Heulin dix huit personnes ayant assisté à,un mariage s'est écrasé contre une maison après avoir renversé un poteau électrique en ciment. Les occupants ont tous été blessés pius ou moins grièvement la mère de la mariée est dans un état particulièrement grave. Le chauffeur a eu !a poitrine défoncée par son volant.

L'accident est dû à une rupture de la direction.

y m"

Le conflit sardinier

de Noirmoutier s'est étendu à toute ta Vendée

%a Roche-sw-Yon, 9 août. Le conflit sardinier qui a éclaté hier dans l'île

de Noirmoutier, s'est étendu aujo-.ird'hui

à tout le département de la Vendée- Aucun, des navires sardiniers réservés à la pêche des usines n'a, quitté les ports vendéens.

Toutefois, les bateaux des mareyeurs dont la pêche est réservée à la vente pour la consommation, ont pris la, mer. D'autre part, on signale qu'une" entrevue 'entre les délégués des sardiniers et

ceux des usiniers est envisagée pour

tenter de mettre fin au conflit qui a

trait aux salaires.

Le premier maréchal de l'Union soviétique Klim VQROCHILOV

suite de notre article du 9 août. c L'épopée Lougansk v'- ̃ Aux premières nouvelles de l'invasion des troupes allemandes et des bandes de Petlioura en Ukraine, le Comité central du parti bolchevik lança un appel au peuple de la Russie soviétique pour défendre la patrie, les armes à la main. Klim Vorochilov se rendit immédiatement à Lougansk. Quand il arriva, on savait déjà que les bandes d'envahisseurs occupaient l'Ukraine en violation du traité de Brest-Litovsk.

Les sirènes des usines de Lougansk appelèrent les ouvriers à un meeting.

La patrie est en danger » En proje à une grande .animation, des nrlliers de travailleurs se rendaient au meeting pour. écouter leur chef, Klim Vorochilov

<̃ Des heures graves ont. commencé. camarades Tous ceux auxquels sont chers' les idéaux du prolétariat, tous ceux' qyi savent te prix du sang versé par nos frères pour la libération de la Russie, tous ceux qui aiment le socialisme, libérateur de T humanité, tous, jusqu'au dernier homme, awx armes Battons1 par les armes, en bataillons de fer serrés,

les ennemis du travail, les fainéants,

les gardes-blancs allemands, russes et ukrainiens. »

Ainsi parla Vorochilov.

Et, dans les usines de Lougansk, dans les mines de charbon et de minerai des environs, les volontaires s'enrôlèrent dans l'enthousiasme. Tous ceux qui se présentaient

étaient acceptés. Quelques jours plus

tard ,1a première colonne partit et les'inscriptions furent ouvertes pour une deuxième.

Klim Vorochilov alla d'une usine à l'autre, examina et procura des armes, et dirigea l'entraînement, des volontaires.

«

A Kiev dans une immense salle aux hautes fenêtres, se tenait le maréchal allemand von Eichhorn, gouverneur de l'Ukraine. Jl était en train de discuter les conditions posées aux représentants de la « Ra- da » (gouvernement réactionnaire nationaliste) d'Ukraine pour la destruction complète du bolchevisme et pour le rétablissement de l' u Ordre » en Ukraine. il demandait (10 millions de pouds (1) de blé, 11 millions de pouds de bétail vivant, 1 million de pouds. de volaille vivante, 6,5 millions de pouds de sucre, 1.500 wagons d'œufs et 20 millions de litres d'alcool. En outre, l'Ukraine devait assurer le ravitaillement et payer le prêt de SO0.OO0 soldats. Ensuite, elle devait remettre au général toutes les réserves forestières-et agricoles, tous les chemins de fer, et toutes les entreprises et mines du bassin du Donetz.

Et tandis qu'à Kiev le marchandage continuait entre les représentants'de la Radà et les occupants du

d'accorder le visa demandé afin de cueillir à la frontière l'agent corrupteur du Fûhrer. » ""i H

Nous aussi nous souhaiterions que le ministre des Affaires étrangères dé France ait ce courage. Mais. Ce qu'on dit en Angleterre Mais ce courage, M. Bonnet l'aurat-il ? Et peut -il l'avoir ? Toute là question est I

Si douloureuses que soient pour des Français les accusations portées par la presse étrangère, il:en est qu'on ne peut passer sous silence.

La presse anglaise beaucoup mieux renseignée que les journaux français sur l'affaire d'espionnage s'est laigement étendue sur certaines ramifications.

Un hebdomadaire français publiait hier la traduction,d'un journal anglais The 'Week qui, dans son, numéro 324 du 19 juillet, apportait certaines pré-' cisions.

Que disait The Week ? Voici « .Encore plus importante que le néttoyage soviétique des agents hitlérien: en V.R.S.S., l'affaire des agents hitlériens en France n'est qu'à son début. »

Ce journal anglais ajoutait

« .En ce qui concerne M. Georges Bonnet (le nom en toutes lettres

NOUVELLES EXPRESS

"I~VI V Lt A P t

PARIS. Dans un wagon du métro, on a retrouvé, vides bien entendu, les mallettes arrachées mardi par des bandits à dea' changeurs de la rue def Filles-Saint-Thomas. Un employé- les avait déposées au bureau des objets trouvés.

Hier après-midi des anarchistes espagnols, auteurs d'agression contre des organisations de secours aux réfugiés, ont été condamnés par la 12a chambre correctionnelle Vendalon et Augey, un an de prison Menna, délia Rosa, Munoz, 6 mois Orts, Salinas, Gimenos, 3 mois.

N^W-ÏORK. La police fédérale et toutes les polices locales des EtatsUnis, ont entrepris des fouilles minutieuses dans les batskill mountains, afin de -s'emparer -d'un ganster nommé

l' Lès promotions dans la Légion d'honneur

Plusieurs promotions dans l'ordre de la Légion d'honneur viennent d'être publiées: Nous relevons les noms de nombreux universitaires et personnalités du monde des lettres et des arts. M. Louis Lumière, inventeur du cinéma, nommé graiîd'croix.

MM. Pierre Mille, Tristan Bernard, hommes de lettres, Charles Seignobos, professeur, nommés grands officiers. MM. Adolphe Boschot, critique musical, Maurice Genevoix, Georges Gdyau, hommes de lettres, André Mayer, professeur au Collège de France, Charles Méré, auteur dramatique, nommes com-

mandeurs.

J;11S¡!lqews; 1

Mme Joliot-Curie, MM. Georges Bour-

gin, conservateur aux Archives natio

bassin du Donetz, de la vieille ville •de Lougansk, partit une colonne sous ie commandement du serrurier bol:''chevik iviim Vorochilov. La colonne était petite toute l'armée rouge de Lougansk ne comptait que 700 ouvriers. Plus d'un avait appris de Vorochilov à se servir d'un revolver. Mais le commandant même n'avait ni rang, ni titres militaires. Ce n'était qu'un bolchevik passé par la dure école de l'illégalité, des geôles et des déportations, mais cela suffisait pour que les ouvriers de Lougansk suivent son appel en prenant les armes pour le suivre dans la lutte contre les hOtes indésirables. Aux premiers coups de la révolution d'octobre et aux premiers dangers qui les ̃menacèrent, ils avaient demandé eux-mêmes que le. parti bolchevik leur envoie leur chef Klim Vorochilov de Saint-Pétersbourg dans le bassin du Donetz.

Chef du bassin du Donetz 1

C'est là que dans famiïe d'un garde-barrière et d'une journalière, Kliment Efremovitch Vorochilov était né et avait commencé son chemin de gloire. Adolescent, il dirige les grèves des usines Hartmann et se trouve a la tête du Soviet local. Les gendarmes détruisent le Soviet, ils battent Vorochilov, le tuent.presque et le jettent en prison, Mais Vorochilov n'est plus seul, tous les travailleurs de Loagansk manifestent devant la prison et demandent sa libération. Et, dès qu'il est sorti, ils mettent le feu à ce temple de l'autocratie.

Dans les années où commence la réaction, en 1906, Vorochilov va au congrès du Parti à Stockholm, où il rencontre Lénine. Il revient et prépare son organisation à l'action. Deux fois il réussit à passer la frontière de Finlande et ramène une grande quantité d'armes. Et, plus tard, quand les Allemands marchent sur le bassin du Donetz, il entreprend, à la tête de sa colonne armée, la latte contre les envahisseurs. Dans chaque situation, dans la victoire comme dans la défaite. Vorochîlov reste le fils fidèle du Parti, le compagnon de lutte de Lénine et de Staline. De tout son cœur ardent, il détruit les ennemis et les balaye du sol soviétique.

»

Voilà Klim Vorochilov, à cheval,

à la tète de sa colonne.

A la station Vorojba, la colonne de Vorochilov arrive dans une confu-; sion totale. Des dizaines d'autres èolonnes errent sans commandement unique. se mêlent aux autres; La force admirable de ia fureur du peuple remplit la gare de bruit. Le commandant de la colonne de Lougansk voit avec enthousiasme un soldat qui incarne ce grand peuple qui ne se soumettra jamais au\ envahisseurs. Sonder cette force, lui donner une base idéologique et faire d'elle le poing de fer qui écrasera l'ennemi 1 Des jours et des nuits sans sommeil suivent, et sur les champs noirs marche toute une troupe de soldats

dans le texte) Elisabeth Butiner em- Ploya une technique simple pour le réduire au silence non pas. que M. Bonnet ait besoin d'être « très persuadé » pour travailler dans l'intérêt de l'Allemagne, mais enfin parce que certaines choses pouvaient lui paraître un peu fortes ou trop dangereuses. Elisabeth Butiner convainquit donc adroi- tement Mme B. que la Gestapo et'ses amis les plus haut placés en France étaient en possession' de renseignements très complets sur les faits encore ignorés do M. Bonnet au sujet de l'affaire Stavi&ky et- que, si, M. Bonnet ne, se montrait pas raisonnable. n Nous posons simplement la question; l'affirmation du journal anglais The Week est-elle fondée ?

Nous sommes prêts à enregistrer le démenti. Mais nous faisons observer que cet article a paru le 19 juillet en Angleterre et que le journal qui l'a publié n'a, à notre connaissance, reçu aucune rectification ou démenti. Quand de telles suspicions courent à l'étranger, croit-on servir la France en étouffant le scandale et en laissant un ,Ribbentrop et son Otto Abetz menacer de la justice française les journalistes français qui ont dénoncé leurs néfastes agissements ? 7

La question est posée. BAA~i~'A'IX. L. SAMPAIX.

Lepke déclaré « Ennemi Public 1 ». Une prime de 1 million 300.000 francs est offerte à qui arrêtera ou permettra d'arrêter le gangster.

SAINT-MARCELLIN. Une trombe d'eau s'est abattue sur la région de Saint-Marcellin (Isère). °

Certains quartiers, de la ville ont été recouverts d'un mètre d'eau.

Dans la campagne, les cultures et les plantations ont subi des dégâts. La circulation avait été interrompue sur la route de Grenoble à Valence.. BOSTON. Un incendie s'est déclaré dans la cale du cargo américain « Pipestone County » à environ .770 miles à l'est de Boston. Les navires garde-côtes a Champlain et « Chelan » se portent au secours du « Pipestone », qui est un vapeur de 5.102 tonnes, long de 30 mètres.

nales, André Brunot, de la Comédie- Française, Julien Luchaire, inspecteur général de l'enseignement, Charles Picard, président de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, nommés officiers. MM. Pierre Blanchar, artiste drama- tique, Robert Casadesus, compositeur, Charbonneaux, conservateur du musée du Louvre, Delannoy, compositeur, Fer- rero, architecte des monuments historiques, Le Roy, Mme Marie Marquet, de la Comédie-Française, Mlle Gaby Morlay, Mme Valentine Tessier, artistes dramatiques ̃; MM. Baudry, ivoirier, lauréat de l'exposition nationale du travail « Les meilleurs ouvriers de France », Jolinon, homme de lettres, Charlet, guide de ̃montagne, nommés ̃chevaliers.

à travers la brume printanière, à la rencontre des Allemands.

.Un embrancheriient de chemins de fer, tout près de Konotop et des Allemands. Après avoir envoyé un train blindé en reconnaissance ce n'était qu'une, voiture pullman armée de canons et mitrailleuses et blindée de traverses il place deux canons à l'embranchement. L'infanterie se déploie en tirailleurs et la lutte commence.

Les Allemands n'ont encore eu aucun engagement avec un détachement rouge disposant de mitrailleuses, d'artillerie et d'un train blindé. Ils sont surpris. Les officiers voient par leurs jumelles le blindage sommaire. Il serait facile d'anéantir ces cages sur roues. Mais autre chose les préoccupe on dirait qu'ici commence une guerre terrible et sans merci, une guerre patriotique. Le détachement concentre son feu sur les envahisseurs. Sans aucun moyen de liaison, le commandant dirige la lutte et assure une excellente collaboration entre les différentes armes. L'adversaire peut bien être dix fois supérieur à ses troupes, il monIrera aux Prussiens arrogants de quelle bravoure sont capables les ouvriers et paysans quand ils défendent leur liberté et leur sol.

Uri obus a touché le train blindé. Un instant, on dirait que le détachement rouge- va être écrasé. Mais le commandant qui dans les années, de l'illégalité, avait si souvent bravé la mort ignore la peur. La volonté de vivre est son ressort. Et les soldats ont foi dans cette volonté, rien ne les fera céder. Un ordre précis et les soldats se jettent, farouchement sur l'adversaire et brisent l'étau qui s'était formé autour d'eux.

rit

De nouveau, au bassin du Donetz. à Lougansk. La ville se prépare à la défense. Les Allemands sont proches.

Mais s'ils viennent jusqu'ici, les envahisseurs voraces, ils ne trouveront rien. C'est l'œuvre de Vorochi- lov. Dans les usines qui ont travail lé toutes ces onnées pour ta guerre on a démonté les tours, les courroies de transmission et on les a chargés sur des trains spéciaux. Le cuivre, le plomb, le métal blanc toutes les matières premières sont également chargées dans des trains. Les Allemanda croient pouvoir exploiter Lougansk comme ils l'ont fait de Kiev, ils se trompent. Sur l'ordre de Vorochilov, les travailleurs de Lougansk emportent tout avec eux.

Kliment lefromovitéh, que {aire des tours qu'on ne peut pas charger ?

Démontez les pièces principales, qu'on ne puisse pas les utiliser avant natre retour.

Pressées par l'armée allemande. les troupes de Vorochilov se replient. Mais l'histoire des guerres ne conr.ait pas de retraite comparable à celle organisée par Vorochilov. Toute p une ville se retire avec tout ce qu'elle avait. Et cette grande ville sur roues avec des dizaines de milliers d'habitants et toutes ses richesses, était

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clans le bai® de Wey m«mf h George.' VI, en présence de l'amiral Darlan, a passé en revue les 130 unités de la, flotte britannique de réserve

Londres, 9 août. Le roi d'Angleterre est' arrivé à Weymout'n pour passer en revue la flotte de réserve britannique, ce matin, à 9 h. 55.

Revêtu de l'uniforme d'amiral de la flotte, 1e souverain s'est immédiatement rendu à la jetée de Bincleaves pour se faire conduire à bord du yacht Victoriaand-Albert, où il fut reçu par les membres du Conseil supérieur de l'amirauté, parmi lesquels se, trouvait J'amiral Darlan, chef de la marine française. C'est à bord du porte-avions Centrareous que le roi, accompagné de l'ami- 1 ral Darlan et de l'état-major de l'amirauté passa en revue les 130 navires de la réserve rangés sur quatorze lignes.

Félicitations du roi

Peu après 17 heures, le roi a fait transmettre un message adressé à l'amiral commandant la flatte de réserve dans lequel il déclare notamment La mise en activité de 'tant de navires en quelques jours "prouve le bon fonctionnement de -votre organisation. Je comprends les sacrifices conséntis par un grand nombre d'officiers en retraite, de sous-officiers et de marins ré.servistes en Quittant leur travail ou leur foyer afin de permettre cette addition importante à notre -puissance navctle. A tous ceux de la tlotte de. réserve, j'envoie mes sincères félicitations et mes veilleurs vœux.

_^>

Les manœuvres aériennes Londres, 9 août. Un communiqué sur les manœuvres aériennes précise que dans les premières heures de la matinée les attaques venant de l'« Eastland » ont diminué d'intensité. Entre 8 heures et 9 heures, des avions ont « bombardé » Worthing, sur la côte de la Manche, près de Brighton, et un petit groupe d'avions de bombardement du type dit « Battle » ont été arrêtés sur la rade de Southampton. Un groupe plus considérable d'autres appareils ont tenté, peu après, de bombarder Southampton. mais ont été arrêtés aussi par des avions de combat. i

Les escadrilles de l'« Eastland » sont revenues alors à la charge et ont essayé d'attaquer sur un front plus large, mais de nombreux appareils ont été arrêtés. L'extinction des feux qui devait' avoir lieu ce soir dans la zone comprenant Londres et les comtés du Midland, de! l'est et du sud, a'été retardée de vingtquatre heures en raisons des prévisions atmosphériques iediquant des nuages bas sur une vaste étendue qui rendraient impossibles des observations satisfaisantes. ,Le « black out » aura lieu .demain de minuit à 4 heures du matin, sauf à Londres où il commencera à minuit trente.

.M<Hm..

Une ailette de vingt mois se noie dans un lavoir Yssingeaux, 9 août. A la Chapelled'Aurec (Haute-Loire), la petite Elise Charbonnier, âgée de 20 mois, trompant la surveillance de ses. parents, est tombée dans un petit lavoir situé proximité de la maison de ses parents et s'est noyée. i.

dirigée par le bolchevik infatigable Klim Vorochilov.

La traversée du Don mt difficile et pénible. De tous les côtés, les généraux blancs Mamontov, Fitcheiorov et Denisov faisaient canonner les trains. Chaque station, chaque village, qu'approchaient les ouvriers de Lougansk était pour eux plein d'in- certitude et de danger la mort les attendait-elle ici ?

Mais dans cet étrange camp de nomades, avec, ses 3.000 wagons et plus de 100 locomotives, on' ne connaît ni la peur ni la panique. Le- commandant avait pour chacun des paroles amicnles et réconfortantes. 1

Courage, les amis, nous passerons », disait-il avec assurance. « Passons en chantant »

A la tête de ce convoi, les soldats rouges livrèrent de dures batailles aux cosaques blancs, tandis que les habitants des 3.000 wagons, arrêtés dans la steppe, vaquaient à leurs occupations les femmes lavaient tranquillement leur linge, les vieu's fumaient leur pipe et les gosse-s jouaient au soldat. Une campagne invraisemblable Jamais les plus grands chefs militaires du passé n'avaient réalisé pareil exploit. En général, le train des équipages est un fardeau pour les armées dans les marches forcées, et surtout pendant la retraite. Inévitablement, ils'arréte et'est attaqué.

La campagne de Vorochilov a écrit dans l'histoire de l'art militaire une page nouvelle et admirable. Son armée grandit au cours de la campa-'gne. Et le « train u de 3.000 wagons n'y fut pas un obstacle. Il était difficile de faire une démarcation entre le peuple et l'armée durant cette campagne. Il fallait un bolchevik de' la trempe de Vorochilov pou guide" cette masse d'êtres humains à travers le feu, lui garder sa combativité et sa résistance morale et politique, il fallait un bolchevik inséparable dev aspirations les plus profondes du peuple.

La faim et la fièvre typhoïde, le sang et la mort marquent l'épopée, tragique dans les steppes torrides du Don, entre, les vieux Tumulus et l'herbe argentée de la steppe. Pour: trouver de l'eau pour les locomotives, des milliers d'hommes, sous les ordres de Vorochilov, formèrent une immense, chaîne pour puiser l'ea'i avec des seaux dans quelque rivière proche Pour remplacer les ponts détraits, Vorochilov fit jeter des. pierres dans la rivière, établir des barrages à travers les fleuves, sur lesquels nnt plaça ensuite des rails. Et les rails commençant à manquer, on arrachait ceux qui n'étaient plus nécessaires sur le chemin parcouru pour les remonter devant le convoi. Mais personne, parmi ces dizaines de milliers d'hommes, n'a jamais vu 'Vorochilov somore ou abattu. Fort, -toujours de bonne humeur, il marchait bien souvent a 'la tête de la colonne en chantant l'Internationale, reprise en chœur par des milliers d'hommes. Et c'est aux accents de l'Internationale qu'il menait ses régiments au cornbnt. (A ,re.)

(A suivre.)

)~ 'i~ r !< F f!~ W P

La prochaine entrevue Hitler-Forster aurait lieu la. semaine prochaine

»r-

Berlin, 9 .août. De source bien informée il se confirme que c'est sur le désir de Hitler lui-même qu'a i»a lieu demain la manifestation de Dantzig. Le discours du gauleiter Forster; malgré l'énergie probable des termes, n'apporterait aucune idée nouvells. Une seconde entrevue entre le chancelier nazi et Forster aura lie'' au début de la semaine prochaine, à l'Obersalzberg. Le président du Sénat de Dantzig, M. Greiser, y assisterait.

Les milieux dirigeants hitlérien.- sont peu satisfaits de constater que la Pologne ne cédait ni à la provocation, qualifiée après coup de « fausse rumeur » ni à la menace.

a

ARABIE

9 Le roi Ibn Seowl a accordé à la Standard Oil une concession pour la recherche du pétrole sur tout le territoire de l'Arabie. C'est un échec pour l'Italie et pour le Reich.

Le drame de Gennevilliers

(SUITE DE LA PREM1FBE PAGE)Au mois d'avril 1938, Obry toinba en chômage, ce qui l'affecta très profondément. Néanmoins il cherchait par tous les moyens à occuper ses. bras encore aptes à pousser le rabot ou la varlope. Et rien ne laissait prévoir l'affreux drame qui devait se dérouler au cours de la nuit de mardi à mercredi. Suzanne Obry, employée dans une entreprise de Gennevilliers, devait partir en vacances; hier matin, toute heureuse d'aller respirer le bon air de quelque campagne provinciale. Mais hélas ce beau rêve ne fut pas réalisé.

Il allait être deux heures du matin lorsque les voisins, des grandes maisons à bon marché qui entourent les pavillons de la rue Calmette furent réveillés par les crépitements des flammes, suivis aussitôt des cris « Au secours Au secours » et de claquements secs "provenant d'un revolver.

En un clin dteil, aux fenêtres apparaissent des figures aux traits encore alourdis par le sommeil.

Tout à coup, un cri est poussé par un voisin

« Il y a le feu chez les Obry » En. effet, des flammes apparaissent déjà, passant, à travers les volets des fenêtres, léchant les. murs.

En un instant, la coquette villa est environnée de flammes.

Des autres pavillons voisins, des gens sortent à moitié vêtus, tentant d'approeher du. foyer. Mais la chaleur qui s'en

dégage les fait reculer.

Vi£e_ quelqu'un se dépêche d'aller aler-

terùes pompiers.'

Durant ce temps, la villa se consume rapidement.

Lorsque les pompiers alertés arrivent sur. les lieux, lis doivent renoncer à- né-

Une. Min dn- 'bafoua pniilipé.

dit Piftit coiiinniElsti à Fui! ¥mm

Le bureau politique du Parti commu-

nistea adressé le 2 août au camarade

Paul Faure, secrétaire général du Parti socialiste S.F.I.O., la lettre suivant

Cher camarade,

Le bureau politique de notre parti e s'est réuni ce, jour avec les membres de notre comité central présents à Paris et t tes membres du bureau, exécutif de notre groupe parlementaire.

v En conclusion de cette réunion, une s résolution a' été adoptée, exprimant l'opinion de notre parti sur les nouveaux décrets-lois et la prorogation de la Chambre. Cette résolution dit notamb ment

« Le Parti communiste, soucieux d'assurer la défense des institutions démõ cratiques, appelle tous les républicains à s'unir pour mener à travers le pays une campagne contre la prorogation, pour alerter l'opinion publique et placer tous les parlementaires devant leurs respon [" sabilités, afin de faire abroger le décret de prorogation dès la rentrée des Chainbres.

y « Convaincu que tous les courants de s la démocratie française peuvent collas borer à l'œuvre de défense républicaine g indispensable et tenant compte du. fait I que le Parti socialiste S.P.I.O. a déjà pris position lui aussi contre la proros gation du mandat'des députés, lp bue reàu politique du Parti' communiste s prend les dispositions suivantes l- « Le groupe parlementaire commu'̃- niste. est chargé de proposer au groupe' II parlementaire socialiste la convocation. s par les deux groupes, de 'tous les députés hostiles à. la prorogation en "vue d'organiser, avec leur participation, une t campagne de réunions publiques pour la p défense des droits du suffrage universel « 2° Le secrétariat du Parti communiste est charge de proposer au Parti

Les terroristes

germano-irlandais

voulaient faire sauter le Parlement

Lohdres 9 août. Scotland Yard a révélé aujourd'hui qu'un .nouveau complot de terroristes germano-irlandais pour faire sauter le Parlement de Westminster et plusieurs autres importants .édifices administratifs de Whitehali avait été découvert par son service spé-

cial.

On croit, dit à ce propos l'« Evening News, que fe complot, préparé depuis quelque, temps, devait Être mis à exécution en profitant des exercices aériens au-dessus de Londres, c'est-à-dire à un moment où la poiiee serait occupée. Dès que la .police eut vent de la menace, des mesures exceptionnelles de surveillance furent prises autour aes bâtiments menaces, qui comprenaient aussi l'Abbaye de Westminster et la petite église mondaine de Sainte-Margareth, à Westminster.

Les nombreux visiteurs en ces deux endroits furent soigneusement passés au crible, tandis que- des détectives et agents en civil se mêlaient à la foule à l'intérieur' de l'abbaye,

nétrer dans iC villa. Pourtant le feu s'éteignait bientôt sous l'action des lances.

Puis le jour se leva.

Quand les pompiers,, en compagnie du commissaire de police,-firent leur entrée dans la villa, un spectacle affreux devait se présenter leurs yeux. Dans la pièce du rez-de-chaussée, qui servait à la fois de chambre à coucher et de salle à manger, deux cadavres gisaient sur un lit ceux de Mme Mathilde Obry, et de sa fille Suzanne.

Les malheureuses avaient été tuées à coups de revolver.

Le corps de la mère fut découvert presque complètement carbonisé de celui de sa fille il ne subsistait que quelques débris informes.

Les escaliers ayant été brûlés, on dut installer une échelle pour accéder au premier étage. Là on 'devait trouver le' père, la tête trouée d'une balle, assis sur une chaise, le corps à moitié carbonisé. La scène de ce drame affreux put être facilement reconstituée.

jean Obry, après avoir tué sa femme et sa fille à coups de revolver, avait versé le contenu d'un bidon d'essence dans un récipient, et après, l'ayant placé au milieu de la pièce, y avait mis.le feu. Ensuite, montant dans la chambre à coucher qui se trouve au premier étage, il se tira une belle de revolver. Dans le vestibule, on devait retrouver les deux valises que la malheureuse Suzanne avait préparées pour son voyage. Pendant toute la journée une foule énorme n'a cessé de défiler devant ce petit pavillon, qui abritait hier une famille qui paraissait vivre en parfaite harmonie, et (lue la misère a sans doute détruite.

Ce misérable drame a, comme on peut s'en doiit-er. soulevé une vivre émotion à

Gennevilliers.

socialiste S.F.I.O. la convocation en commun, de tous les groupements et organisations hostiles à la prorogation en vue de constituer un Cartel de défense 'républicaine dont l'unique: objet sera de lutter contre la prorogation. « Pour respect des droits du suffrage universel.

« Vive l'union de la France ouvrièro et républicaine. »

En. raison ,de ce qui précède, nous vous proposons la'réunion, aussi proche que possible, du Comité d'entente, certains de pouvoir réaliser l'accord de nos deux partis pour mener l'action commune = indispensable contre la prorogation, qui constitue une grave atteinte au suffrage universel, expression de la souveraineté nationale.

Recevez, cher camarade, nos saluta.tions communistes.

Le secrétariat.

̃iu«n«"

A la commission d'assurance et de prévoyance sociales de la Chambre

Hier après-midi s'est réunie la. commission. d'assurance et de prévoyance sociales de la Chambre.

La commission a procédé à l'examen du code de la famille et a discuté des insuffisances et' des points obscurs de celui-ci. A l'unanimité, la commission a adopté une motion qui déplore que la question de la retraite des vieux travailleurs n'ait pas été incluse dans le code de,la famille. Elle demande que l'institution de la retraite soit prise par décret et conformément au vœu exprimé par la Chambre. La commission rencontrera à cet effet MM. Rucart et Pomaret, ministres intéressés, au début du mois prochain.


La «guerre des ner au service des munichois IL serait utile de refaire une revue de la presse d'août 1938. On y trouverait M une analogie frappante avec ce qu'on lit en ce moment sur l'affaire de '{ Dantzig. On constaterait que la même méthode paniquarde est utilisée aujourd'hui, avec les affirmations et démentis, les fausses nouvelles et les exposés tendancieux sur les mobilisations, la « douche écossaise » des « menaces' aggravées » succédant aux « négociations engagées », à la « détente survenue ». On observe un synchronisme curieux entre ce que l'on fait écrire par une certaine presse française et anglaise et ce qu'écrit la presse hitlérienne. Hier, c'était « l'amorce de négociations entre Varsovie et le Sénat de Dantzig ». Varsovie dément.

Aujourd'hui, c'est un « conseil de guerre » qui se tiendrait à Berchtésgaden. De leur côté, les feuilles nazies affectent d'être déchaînées contre les Polonais. Les insultes les plus basses voisinent avec les menaces catégoriques d'employer la force. Et. comme fond, l'accusation persistante que « c'est la Pologne qui veut la guerre » et que « le Reich encerclé devra répondre par les armes aux agresseurs anglo-polonais ». Car l'Angleterre n'est pas oubliée cela entre dans le jeu. `'

Alors les partenaires en France et en Grande-Bretagne « répondent » en faisant grand état des forces allemandes et italiennes sur pied de guerre qui seraient, disent certains organes, au complet le 14 août; d'autres annoncent un acte de- Hitler le 17 août (manifestation de Tannenberg); d'autres encore attendent quand même te 3 septembre (congrès de Nuremberg). En marge, on parle de mobilisation possible de réservistes dans les semaines qui viennent. Notons que les affaires d'Extrême-Orient se greffent admirablement sur cette campagne paniquarde. On avait annoncé l'adhésion du Japon à l'alliance italohitlérienne comme réalisée. Il y a du tirage. Alors le général Itagaki, ministre de la guerre, menace de démissionner pour que les militaires alliés ouverts de Berlin et Rome s emparent de tout le pouvoir. Dans tout cela il y a des éléments d'exactitude, mais ils sont justement « montés en épingle » pour servir le, jeu des Munichois, à la faveur du trouble et de la fièvre créés dans l'opinion publique. En Angleterre, comme en France, les Parlements sont mis en vacances. A Berlin on ne s'en plaint pas au contraire, la Deusiche Allgemeine Zeitung, par exemple, manifeste sa joie de la prorogation de façon outrageante pour le gouvernement français.

En réalité, tant au prétendu « conseil de guerre » de Berchtesgaden qu'à Dantzig où Forster doit parler aujourd'hui les hitlériens espèrent surtout dans le Munich n° 2, et en une éventuelle conférence à cinq, comme il en a été question, sur initiative de Londres, entre lord Kemsley et Hitler, à Beyreuth, entre Montagu Norman et Funk à Bâle. et comme la mission Riley à Dantzig doit l'amorcer.

Mais Varsovie se refuse à subir le sort tragique de Prague elle a révisée son attitude de naguère Les déclarations du maréchal Smigly-Rydz ont été un avertissement préliminaire aux prétendus « apaiseurs » impénitents, une affirmation catégorique que la Pologne se refuse à tout fléchissement, à toute atteinte à ses droits, à sa sécurité, à son indépendance.

Cependant, la campagne de panique va se poursuivre et s'amplifier, car tant que le pacte de paix avec l'U. R. S. S. ne sera pas signé, les Munichois pourront manœuvrer et intriguer en faveur des agresseurs fascistes, contre la Pologne laissée sans garantie réelle.

Le souhait ardent qu'il faut donc faire, c'est que les délégués militaires, qui seront demain à Moscou, arrivent rapidement à mettre au point la collaboration des forces anglo-franco-soviétiques, obligeant ainsi les chancelleries de Londres et Paris à en finir avec les, atermoiements si préjudiciables à la paix, à la sécurité des peuples et à la défense de la démocratie. hA. MAGNIEN.

Rentre à Dantziq, Fnrster repart demain pour le Reich

Dantzig, 9 août. Le « gauleiter s Forster est rentré, ce matin, par avion, à Dantzig, venant de Berchtesgaden, où il a séjourné quelques jours auprès de Hitler, avec son épouse et son adjoint.

M. Zàrske. 'o;ê"

On annoncé officiellement qu'une grande manifestation publique aura, lieu à Dantzig demain »oir pour protester contre lés menaces polonaises ». M..Forster prendra la parole à cette occasion.

Le texte de son discours a ete affirme-t-on préparé par Hitler luimême.

U décélera naturellement les instructions dictées par Hitler à Berchtesgaden. Ce dernier a assuré son agent d'exécution d'un appui accru de l'Allemagne dans la nouvelle campagne de violences et d'intimidations contre la Pologne.

D'ores et déjà, la manœuvre pour l'anschiuss économique première phase de l'annexion pure et simple se dessine. Dantzig va « bénéficier » de facilités douanières du côté alle- mand.

On affirme, par ailleurs, aue Hitler va appuyer l'action des nazis à Dantzig par un communiaué oaractéristiaue ou même un appel adressé à la, population de la ville libre.

De plus. on répand à Berlin, systématiquement, le bruit tendancieux que le commissaire de la S. D. N. à Dantzig abandonnerait prochainement son poste de façon définitive.

On apprend de Dantzig que le « gauleiter » Forster, après avoir présidé la manifestation de demain, repartira le lendemain pour l'Allemagne.

La presse nazie poursuit

sa violente campagne

antipolonaise

Un article de YHustrowany Kurjer Codzienny. à propos du discours du ma-

IMITÉ POUR LA PAIX IMITÉ CONTRE LE FASCISME! écrit le « Daily Worker » en publiant la lettre de Maurice THOREZ et Marcel CACHIN adressée au président de II. 0. S.

Londres, 9 août, Publiant la lettre adressée par Maurice Thorez et Marcel Cachin à Albarda, président de l'Internationale socialiste, le Daily Worker » écrit

« Une fois dé plus, le Parti communiste français a fait appel en faveur de l'unité ouvrière internationale.

« Cet appel est à l'heure présente plus urgent et, plus pressant que jamais. Car la presse publie justement des nouvelles sur des mobilisations en Allemagne et en Italie, sous le prétexte de « manœuvres ». Deux millions, d'hommes en armes menacent la Pologne et la France! Et, à l'au-

Une déclaration

de M. ROOSEVELT

•*«

Hyde Parle, 9 août. La coalition républicaine et démocrate au congrès a joué avec la sécurité de 1.500 millions d'êtres humains, en reletant le programme de revision de la loi de neutralité, a déclaré hier M; Roosevelt au cours de sa première conférence de presse depuis l'ajournement du congrès. Il a .ajouta que ces parlementaires lui ont lié les i/juins en ne lui laissant pas pratiquement le pouvoir de faire un effort pour éviter l'ouverture des hostilités. Il a conclu que c'était là une responsàbilité très sérieuse.

Enfin. le président a déclaré q'»o pan plus que la question de la neutralité, ?! ne portera devant le pays la question du rejet du programme de financement des travaux publics dans les trois discours qu'il prononcera pendant son voyage à travers les Etats-Unis.

DU WQgyP E ENTIER

IHIBIlIBIlIBlilBIHMIItWIlI KltlBtlH ̃"̃̃̃'̃ ̃ ̃ ̃̃ ̃ ̃̃

réchal Rydz Smigly à Varsovie,> provo- que la fureur de la presse hitlérienne. Les journaux parlent «-d'une nouvelle provocation polonaise et affirment que « la Pologne revendique la

Prusse Orientale ». ̃ :-•̃- ;̃'̃̃- ̃

Pour le Lokal Anzeiger, « les chauvins polonais sont fous et ont dépassé les limites dans lesquelles on peut encore discuter. »

<t Les Polonais ont perdu- le sens de ta vérité et de la réalité politique, écrit la « Deutsche Allgmeine Zeltung ». Ces manifestations de la folie des grandeurs polonaise se multiplien, et la Bologne est encouragée dans cette atmuae pat l'Angleterre. Le chauvinisme polonais porté à son point d'ébullition par V Angleterre est une menace constante pour la paix. »

L'agence officieuse Pat publie à ce sujet le commentaire suivant

« Parmi les nombreux commentaires de la presse polonaise au discours du maréchal. la presse allemande s'est emparée d'un article de l'organe polonais Csas qui soulignait la détermination de la Pologne de défendre ses droits à Dantzig. La presse allemande se sert de cet article comme preuve des prétendues intentions agressives de la Pologne, en renversant paradoxalement la situation.

« Le fait que la Pologne ne nourrit aucune intention de ce genre à l'égard de qui que ce soit, ajoute l'agence Pat, est une chose universellement connue, et il est non moins notoire que la Pologne défendra ses droits avec une ferme détermination et ne permettra pas que quelqu'un y porte atteinte. » Incident de frontière polonoallemand

Varsovie, 9 août. Suivant une nouvelle de la « Transcontinental Press », une patrouille allemande, composée de trois soldats en tenue de campagne, a passé aujourd'hui la frontière dans les

tre bout de l'Europe, l'Italie transforme ses régions septentrionales en camps retranchés.

« La lettre.rappelle les termes de l'appel du comité exécutif de l'Internationale communiste du l8r mai dernier. Unité pour la paix, unité contre le fascisme, voici ce que demande l'Internationale communiste. Une conférence mondiale des organisations ouvrières devrait être le premier pas vers l'action commune. « Ce serait une véritable conférence de la paix », dit le Parti communiste français. Et il a raison parce qu'une telle conférence mettrait fin aux menaces et aux 1x tentatives d'intimidation du fascisme. »

Constitution du cabinet hollandais

IIJ

Amsterdam (par téléphone), 9 août. Après une crise qui a duré plus de cinq semaines, le baron de Geer vient de former un gouvernement de large concentration, en élargissant la base de l'ancien gouvernement Colyn vers la gauche. Les partisans d'une collaboration plus confiante avec les puissances démocratiques gagnent donc de l'influence dans le cabinet, bien que le portefeuille des Affaires étrangères soit de nouveau confié à un représentant du grand capital hollandais, étroitement lié à la City, de Londres et aux banques allemandes c'est M. van Cleffen. ancien directeur de la Royal Dutch Shell.

Les socialistes hollandais obtiennent deux portefeuilles. J. Albarda, président de l'I.O.S.. devient ministre des voies de communications et van den Tempe», ministre du Travail.

e m v s

Arrivée à Lcnins'ra*] des missions militaires

Ppon~~ipA cr ~ncfi~Spû

française et anglaise

Moscou. 9 août. Le paquebot City oj Exeter, à bord duquel se trouvent .les missions militaires française et anglaise, est attendu cette nuit à Leningrad où il doit arriver vers une heure du matin.

Elles seront saluées à leur débarquement par le chef d'état-major du corps d'armée de la région de Leningrad et un représentant dé la section des relations extérieures du commissariat du peuple à la guerre..

Le paquebot transportant les missions arrivant la nuit, la cérémonie de réception à Leningrad n'aura lieu que le matin, à 9 heures.

Les missions arriveront à Moscou le 11 août, dans la matinée; elles seront saluées à la gare par le haut personnel des ambassades de France et de GrandeBretagne et par le général Chapochnikov, chef d'état-major général de l'armée soviétique, qui, comme on le sait, doit participer aux conversations. M. Strang confère

avec lord Halifax

Lord Halifax a eu. ce matin, un long entretien, avec M. William Strang, qui l'a mis au courant du dernier état des négociations, anglo-frarico-soviétiques.

Lord Halifax restera probablement à Londres jusqu'à vendredi.

Entretien Bonnet-Souritz

M. Georges Bonnet, ministre des afsdrlaéarad rar éar éar raralélr élrré faires étrangères, a reçu. hier aprèsmidi M. Souritz, ambassadeur de l'U. R. S. S. et le chargé d'affaires de Grande-Bretagne.

L'ambassadeur d'Allemagne au Foreign Office

Londres. 9 août. M. von Dirksen, ambassadeur d'Allemagne, a été reçu cet après-midi au Foreign Office, où il a vu lord Halifax, secrétaire d'Etat aux affaires étrangères.

Entretien Rib'bentrop-Csaky Berlin, 9 août. Le ministre dés Affaires' étrangères de Hongrie, le comte Stefan Csaky, a rendu visite hier, à Salzbourg, à M. von Ribbentrop, actuellement en villégiature au château de Fuschl, près de Salzbourg.

Le comte Csaky, croit-on savoir, passera la fin de ses vacances en Italie.

environs de la bourgade de KamienicaKrolewska, district de Kartuzy, et s'est avancée en territoire polonais.

Un soldat de garde-fron1j!ère polonaise ayant aperçu la patrouille à 300 mètres- de la frontière' allemande à tiré, à titre d'avertissement, un coup de fusil en l'air. Cet avertissement S'étant montré inefficace, le garde polonais a ensuite ouvert le feu et a blessé un. des soldats allemands. La' patrouille a alors battu en retraite en emmenant le blessé. >'̃.̃ /• Préparatifs militaires en Slovaquie Londres, 9 août. Le Times publie des récits de touristes rentrés à Budapest après un voyage en Slovaquie. « Les ponts ont été renforces, disentils, pour permettra le passage de chars d'assaut et de pièces d'artillerie lourde. « Les troupes sont plus en évidence que jamais.

« La ville de Zijina, située dans le nord de la Slovaquie, à un croisement de voies ferrées, ressemble, dit-on, à un lieu de rassemblement pour des troupes à l'arrière du. front pendant la guerre. « Plusieurs voyageurs, en arrivant dans cette ville, ont eu leurs passeports vérifiés.

« Cette vérification n'a pas été faite par la police slovaque qui est habituellement chargée de ce service, mais par les membres de la Gestapo, qui n'ont d ailleurs pas cherché à cacher leur identité. »

Découverte au Mexique d'une vaste conspiration nazie

Une vaste organisation nazie ayant à sa disposition des dépôts d'armes destinés à soutenir un coup d'Etat fasciste vient d'être découverte au Mexique. H s agit d'une organisation de gardes d'assaut nazies, dirigée par un Allemand, Helmut Oskar Schrieter, professeur à l'Université de Guanajuato. et d'un nommé Otto Gilbert (Klein). Les deux ont collaboré avec les autorités reactionnaires de l'Etat de Sonora et de Guanajuato.

Comme il a été établi par les organisations ouvrières du Mexique, il s'agit d'une formation d'environ 20.000 mem-'bres, dont la plupart se trouvent dans les deux Etats sus-mentionnés. Bien que les dirigeants officiels soient des Mexicains, les véritables meneurs sont les deux Allemands qui ont fait de grands voyages à travers le pays.

Schrieter a reçu de l'argent d'Allemagne et il était en relation avec le « Fichtebund de Hambourg et les organisations allemandes de proparande antisémitique.

L'organisation nazie, qui a su gagner, dans certaines régions, le soutien de membres du clergé catholique, imite les nazis jusqu'à prendre leurs dénominations les gardes d'assaut (S.A. en allemand) s'appellent « Sin Arauismo » (sans anarchie), en abrégé S. A.. Les S: A. mexicaines sont responsables d'un grand nombre d'actes de sabotage et de terrorisme. Dans le seul Etat de Guanajuato. plus de 500 paysans ont été tués au cours des deux dernières années.

BELGIQUE

9 Les services de la défense nationale ont pris des mesures nouvelles pour la couverture du Luxembourg. Les pour travaux la de caractère militaire nécessaires seront entrepris à bref délai.

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Au lac Khassan, il y a un an l'Armée rouge écrasait l'agresseur

MllllMliiiiiimill

II y a un av' les provocateurs nippons recevaient une sévère leçon au lac Khassan. Nous publions ci-dessous des extraits d'un article de Kurt Funk paru dans le dernier numéro de la Correspondance Internationales

Le 6 août 1938, après la ^préparation voulue par l'artillerie et l'aviation, des contingents de l'Armée rouge passaient à l'attaque générale contre les positions occupées par les Japonais sur la colline soviétique de Zaozernaïa. Appuyée par les tanks, l'infanterie nettoya cette hauteur et, le reste du'territoire soviétique envahi par les Japonais, repoussant au cours des jpurs qui suivirent une ving- taine de furieux assauts des Nippons. Le 11 août, les hostilités étaient arrêtées à la demande du représentant du gouvernement japonais, sauver. Ainsi les tentatives poursuivies des semaines durant par les militaristes japonais pour s'établir en territoire soviétique se terminèrent par une défaite militaire sans réplique, dont la sévérité nif.F,? £ pas seulement au fait que plus de trois mille morts et blessés res- tèrent sur le terrain du côté japonais. Les profondes blessures influées en ces JŒTn£*ft* 19-38 aux agresseurs ja-

ponaispar l'Armée rouge ont eu des

effets, persistants, militaires et politi-

s|rfraoun^ïseardS

dent de frontière" », bien au delà de

l'Extrême-Orient où l'agresseur a été

si durement corrig8

Signification claire

Probablement est-il aujourd'hui un an après les événements, plus clair envrieersqUdV^P°qUeVP0lF beaucoup d'oS- H, ^.Europe et d'Amérique, quelle signification ?<?nér?le- radicale avaient les coups portes aux -Japonais au lac ^an- Entre temps: la Chiné et l'Extrême-Orient ..m ^général sontPdevenus plus présents à la sensibilité et?f la conscience des ouvriers d'Europe. Les travailleurs et les amis de la paix dans les pays capitalistes, saluent la pa^S lls^tr^ 6t ëner£que ^irStree par les troupes sovieto-mongoles aux tentatives .JSWnOrmandchpue! d'intrusion'dans la République populaire de Mongolie, comme la bonne^manière de dompter les agresseurs uc

D'autre part et' ce n'est pas le moins important es amer es décepttiqns éprouvées par la classe ouvrière des pays ^italistea quahtTla « résistance » de gouvernements bourgeoisi^oanT6VétKboïrgTOiSiSMial-<Wmo- crates contre le chantage des agresseurs iasçisfes, a. contribué à faire mieux ressortir encore, aux yeux des ouvriers, rou^eaJnU?dPa^i6s combats de l'Ange rouge.au lac Khassan dans la lutte internationale de la classe ouvrière et des hommes progressistes pour la paix. La paix doit être protégée 1 l'arme à la main

Georges Dimitrov l'a dit à la classe rv£Tei internationale dans s^n analyse Munich* n créée par lés accords

de Munich 1

m" p,ar, un c°uP terrible et rapide comme l'éclair 'P0Sté ^Provocateur japonais 1 armée du pays du socialisme a montré comment la paix doit être protegee larme- a la main, »

hJ^T^^v3^ "le territoire soviétique, /les militaristes japonais, à cette ?#Rq'«« voulaient faire pression sur

i U.R.S.S. ils croyaient que les -compli-

cations dans ,li région du ;lac Khassan pourraient conduire à un allègement de leurs .difficultés dans la guerre contre le peuple chinois.

( Aiguillonnés' pa:r-leUr allié européen, le fascisme allemand,1 ils tentèrent d'une «^démonstration » militaire à la frontière soviétique, dans l'espoir que cette Sp=V^tlOn tle«r. vaudrait l'appui actif des éléments réactionnaires dans le monde entier.

Nombre d'exemples de soumission sans résistance aux ruptures de, traités commises par les puissances fascistes ayant été donnés déjà par des gouvernements bourgeois démocratiques et bourgeois-social-démocrates, les impérialistes japonais esDéraïent pouvoir forcer 1 Union soviétiaue, elle aussi, à reconnaître une violation ouverte de ses frontières, une rupture manifeste des traités. La tentative a échoué

La tentative a échoué. Elle s'est effondrée d'une manière qui a démontré d'un seul coup quelle puissance de premier rang, imposant le respect, représente l'Union soviétique dans le monde Les militaristes japonais furent non seulement contraints à opérer une retraite immédiate: leur défaite les obligea de plus à renoncer pour l'instant à des plans qu'ils, avaient projetés en collaboration avec le fascisme allemand.

Visite à l'exposition! BIEN ETRE GRA ltf DISS AN T de Moscou I nu pu vernir cavtftiaiip

Moscou, 9, août. Après avoir visité les pavillons de Moscou, de l'Ukraine, de la. Mécanisation et constaté le magni- fique essor de la culture cotonnière au pavillon du Tadjikistan, nous arrivons au pavillon de la Géorgie. Le peintre Koltchevski, dans un im- 1 mense tableau, nous invite à contempler le panorama de la plaine colchidienne le soleil se baigne dans les eaux bleues du fleuve Rion, loin, à l'horizon, on wit ( les chaînes de montagne du Caucase, sous le soleil étincelle la cime neigeuse de l'Elbrouz- La Colchide était un pays perdu. Dans la Mer Noire, là où, se trouve le port de Poti, presque à mi-chemin entre Sou- khoum et Batoum se jettent les mauvai- ses eaux du fleuve Rion. Les Romains, les Perses, les Turcs, les Russes vinrent s'installer sur les bords du Rion, mais il était impossible de vivre dans la Col- chide, on ne pouvait qu'y être malade et ] mourir. « H y pleut presque sans discontinuer, écrivait le voyageur français Chardin, < l'été, la terre humide, brûlée par le so- leil torride, infecte l'air et cause des ma- 1 ladies permanentes et souvent la peste. L'air est insupportable. C'est la Colchide d'antan.

Un peuple qui ignore

les difficultés insurmontables L'électricité s'éteint. Nous avons de- t vant nous cette même plaine colchi- 1 dienne, mais elle est méconnaissable. { C'est un pâturage. En Colchide est arrivé un peuple créateur, un peuple qui ] ignore les difficultés insurmontables. 1 Et sur les bords du Rion, les excava- < trices, des centaines de machines, des milliers d'hommes se sont mis au tra- î vail. On construit des canaux, on fait 1 sauter des souches centenaires, on cons- î truit de grandes routes, des ponts et des villages, on aménage des forêts et des < jardins subtropiquaux. < L'assaut des hommes soviétiques fait t reculer les marécages, la fièvre paludéenne fuit, l'air « insupportable se ( purifie. 1

Le gouvernement soviétique ne recula pas d'un pas devant les maîtres chanteurs. Il ne fut pas possible avec lui, en s'appuyant par exemple sur ùh « fait accompli » militaire un « droit » juridique « acquis » par une violation provocatrice de frontière de le contraindre à reconnaitre une violation ouverte du droit. Le gouvernement soviétique ne se laissa pas dicter une « base de négociations, qui eût signifié l'abandon ne serait-ce que d'un arpent de sol soviétique ou d'une lettre des traités en vigueur. Le gouvernement soviétique agit selon le principe énoncé par Staline au 18e congrès du P.C. de l'U.S. en cette phrase classique

« Nous ne craignons pas les menaces des agresseurs et sommes prêt à répondre par un coup double au coup des fauteurs de guerre qui chercheront à violer les frontières soviétiques. »

Les leçons du lac Khassan Aujourd'hui, beaucoup d'ouvriers, beaucoup d'amis de la paix sauront comprendre et honorer la profonde différence qui existe entre une telle défense et sauvegarde résolue de la paix face aux agresseurs et la façon dont nombre de gouvernements bourgeois-démocratiques sont prêts à se laisser dicter par les puissances d'agression des « conditions de négociation qui signifient une reconnaissance a priori des revendications et du chantage des agresseurs. Si les agresseurs fascistes n'avaient pas- compris jusqu'aux événements du lac Khassan que la politique du gouvernement soviétique socialiste se distingue par la conformité absolue de ses actes et de ses paroles, la correction infligée à leurs mercenaires leur a fortement inculqué cette leçon.

Mais ce né sont pas là' les seules le-, çons qui découlent tins combats du lac Khassan. Non moins important est le fait que les troupes de l'Armée rouge qui ont écrasé les Japonais au lac Khassan ont témoigné devant le monde entier, par leurs actes, de la haute qualité des combattants, des commandants et du matériel de guerre de l'Armée rouge.

Le pays du socialisme, où le travail est devenu une affaire d'honneur et de

TDKID somme LONDRES de capituler avant deux jours

Tokio, 9 août. Sir Robert Craigië a conféré hier soir avec le principal délégué nippon, M. Sotomatsu Kato, sur la procédure à suivre lors de la réouverture de la conférence. ̃̃̃

M. Kato, selon l'Agence Domel, a exprimé la vigoureuse opposition de la délégation japonaise aux propositions britanniques tendant à conclure un accord sur les questions de police à Tien-Tsin, séparées des questions économiques. M. Kato a affirmé que les questions de po-;licé et les questions économiques relatives à Tien-Tsin doivent être réglées ensemble '•

Enfin, lés représentants des ministères des Affaires étrangères et de la guerre auraient décidé, déclare l'Agence Domei, de faire des représentations énergiques à la, GranderBr,etagne «contre sa politique d'atermoiements qui prolonge les pourparlers de Tokio ». Cette représentation aurait même été faite ce matin à l'ambassadeur de Grande-Bretagne. Et c'est naturellement surtout sur les injonctions des militaires que cette pression s'exerce.

Les représentants des militaires japonais de Tien-Tsin, qui se trouvent à Tokio depuis un mois, ont annoncé leur décision de retourner à Tien-Tsin. où leurs fonctions les réclament, si la con7férence N'EST PAS OUVERTE DANS DEUX JOURS.

Itagaki démissionnerait pour imposer l'adhésion à V alliance Berlin-Rome Tokio, 9 août. La pression du clan des militaires pour l'adhésion immérdiate du Japon à l'alliance militaire germano-italienne s'accroît et se traduit par un aiguisement du conflit au sein du gouvernement.

Au cours d'un conseil des ministres, M. Itagaki, ministre de la guerre, s'est trouvé seul contre ses collègues « modérés ». En raison de ce fait, il démissionnerait pour provoquer une crise politique qui amènera à la direction des affaires le clan des ultras, partisans de

Une route large mène de la plaine la asséchée aux terres fertiles, où se trouve fc déjà un kolkhoze. 150 nouvelles maison- tE nettes sont noyées dans la verdure et m clans l'opulence des plan-tes subtropica- vi les. Les néfliers fleurissent, les oranges, pi les citrons et les mandarines mûrissent. r< Les palmiers s'élèvent. L'eucalyptus se dresse fièrement, ne craignant ni le vent m brûlant ni les lianes, gardien très pré- ai sieux des jardins et des plantes, car au b< travers du mur formé par les eucalyptus le aucune mauvaise force de la nature ne ni pénètre. aj En face de nous, nous avons le stade le kolkhozien et le club, à côté, une grande dl jcole, l'infirmerie, la crèche et le jardin d'enfants, l'hôtel, le cinéma.

Faisons faire au panorama encore un tour et c'est l'avenir prochain. De la tr Mer Noire dans toute la Colchide s'é- la tendent des plantations subtropicales. vi La Colchide asséchée fournira au pays qi les Soviets du thé, des feuilles de lau- ti< rier, du bambou, des milliers de citrons, G sranges, mandarines, etc. Et cette épo- m ïue n'est pep éloignée, c'est une ques. ce tion de deux, trois ans. m Abondance de la production ?l kolkhozienne la

Tout d'un coup, nous passons de ce SI ;ableau de bois et de toile qui repré sente un des coins de la Géorgie, à l'a- G (ondance véritable, palpable. La démons- tration des succès des-, kolkhoz géor- d< îiens, leur prospérité, leur richesse. 1® Avant la révolution d'Octobre, pour vc [5 exploitations paysannes on ne comp- bi ;ait qu'une seule charrue et pour trois at exploitations qu'un araire.

L'araire en bois antédiluvien nous paraît maintenant chose incroyable. Cerainement que cela est incroyable quand dE !.727 tracteurs cultivent les champs des pe olkhoz de Géorgie, quand 362 ma- pa :hines agricoles combinées font la ré- l'a :olte et 2.000 camions automobiles la si( a-ansportent. br Dans le temps, dans le gouvernement bl. province) de Tiflis, dont le centre était fo a ville de Tbilissi, capitale actuelle de

gloire, est protégé par des combattants qui s'estiment heureux lorsqu'ils peuvent participer à la lutte décisive. Ils savent pourquoi ils luttent. Ils vont au combat en citoyens et en soldats du premier Etat socialiste. Toujours ils se savent entourés de la confiance et cïe l'amour de leur peuple libre, et toujours ils ont conscience de leur grande tâche en tant que membres de l'armée mondiale de la classe ouvrière.

« Notre armée est forte » « Notre armée est forte par sa conscience politique et son activité politique », a dit K. Vorochilov.

C'est une armée qui a prouvé," au feu des combats du lac'Khassan, que chacun de ses soldats et de ses commandants se considère comme un disciple de Staline. Les combattants, qui s'estiment heureux de participer à la lutte décisive, aspirent à se distinguer de façon à devenir dignes de porter le nom de membres de l'organisateur des grandes victoires de l'Etat, socialiste, le Parti communiste.

Les combats du lac Khassan ont fait la preuve du puissant renforcement de l'Armée rouge assuré par la politique du Parti communiste de l'Union soviétique qui a impitoyablement démasqué et extirpé toutes les agences des ennemis en. U.R.S.S. La victoire de l'Armée rouge au lac Khassan a réfuté de façon péremptoire les billevesées d'éléments mal intentionnés parlant d'une prétendue désorganisation des forces de l'Union soviétique.

Au lac Khassan, les combattants de l'Armée rouge ont gravé une mise en garde, visible de loin, à l'adresse de tous les ennemis de l'Union soviétique et du

socialisme.

En même temps, ils ont signé de leur sang'et par leur victoire un document qui donne à tous les amis de la paix et du progrès la certitude qu'il existe UNE puissance dans le monde dont le poing sait frapper dur et juste et dont le bras solide est l'allié de tous les amis sincères de la paix, l'exécuteur de la volonté et des désirs des travailleurs de tous les pays.

Kurt FUNK.

la politique d'agression et d'aventures

de concert avec Berlin et Rome. Arguant de la situation en Europe Itagaki avait pressé ses collègues de le suivre en évoquant notamment la 'dénonciation par Washington du traité de commerce. Il leur avait aussi signifie que l'armée exigeait une décision définitive et immédiate.

Le général Itagaki a de nouveau confère aujourd'hui avec les, chefs de l'armée nippone.

Grave provocation à Swatow Hong-Konp; 9 août. Un détachement de fusiliers-marins du, contre-torpilleur britannique Tenedos .,a été débarauî a Swatow a la requête du consul britannique'dans cette ville. Il s'agissait de protéger le consulat britannique qui avait eM 6[îtc[~M€ pcr la populace avec la complicité des Nippons. 'i

A Tien-Tsin

A Tien-Tsin. la fouille des Britanniques

a recommencé. 4

On enregistre d'autre part que !es restrictions aux barrières de Tien-Tsin deviennent de plus en plus sévères. En Chine du Nord, la campagne antibritannique continue.

Le Comité antianglais a ordonné aux boutiquiers chinois de Peitaho, station, balnéaire connue, de majorer les prix de toutes les marchandises vendues à des Anglais de cent pour cent.

Le Siam est bien complice du Japon

Des informations, non confirmées, ont annoncé que le Siam adhérerait au pacte dit « antikomintern ».

Les légations siamoises à Londres et Paris démentent catégoriquement. Cependant, les dirigeants .siamois aident de toutes façoni, les Japonais. Les directeur et sùus-directeur de la « Oversea Chinese Banking Corporation » et de la « Bank Of Canton » importantes banques chinoises de Bangkok, ont été arrêtés et emprisonnes la semaine dernière POUR AVOIR. ORGANISE DES SOUSCRIPTIONS PARMI LA POPULATION CHINOISE AU SIAM EN FAVEUR DE LA DEFENSE DE LACHINE

Géorgie soviétique, les propriétaires Hiciers possédaient 65 de toutes les ares. Maintenant, les kholkhoz, comte cela est fixé par la Constitution 'soétique, jouissent gratuitement et à perjtuité de 7 millions d'hectares de terîs merveilleuses, fertiles.

Et nous foulons cette terre dont un lorceau a été apporté ici, à Moscou, rec ses riches dons bosquets de bamsu, parmi des buissons de thé, parmi s citronniers, les orangers, autour de aus poussent les pamplemousses, les raves, les lauriers, le coton géorgien, froment géorgien, d'admirables roses, la vigne, des plantations de tabac. La maison natale de Staline Et dans une des salles du pavillon se ouve la maquette d'une petite maison: maison natale de Staline, dans la Ile de Gori, eh Géorgie-. Les paroles le Molotov prononça lors de la récepon au Kremlin de la délégation de la éorgie soviétique viennent à la méoire « Le peuple géorgien a beau>up donné, non seulement à son pays, 1, ais toute l'Union soviétique qui ocipe une place d'honneur dans l'his. ire de l'humanité. Il suffit de dire que Géorgie nous a donné le camarade saline. »

Et tout à coup, nous passons da la éorgie ensoleillée à la Taïga, la toun•a, les glaces éternelles. Tout aa-umr pauvres buissons, le bouleau polaire, pavot septentrional. Nous nous trou>ns à bord d'un bateau. Du pont du •ise-glace, nous découvrons un paysage istère et charmeur de l'Arctique. Richesses des pays du nord Regardez le visage. de notre guide s yeux bridés, mâchoire saillante, la >au d'un mat particulier et hâlée, non is par le soleil, mais par le vent, par lir froid et cinglant qui pendant des jcles, de génération en génération, Ale la peau, la tanne, la rend insensie aux vents septentrionaux les plus

rts.

C'est, un Nénetz, fils ùu peuple de ta

Nouvelle mesure intolérable contre d'anciens Volontaires A EAUBONNE 15 blessés sont arrachés de leur lit d'hôpital par la police

Nous apprenons que 15 volontaires internationaux, tous blessés, amputés ou malades, en traitement à l'hôpital d'Eaubonne, ont été, sans aucun préavis, arrachés de leur lit d'hôpital par les soins de la police et rassemblés à la préfecture pour une destination inconnue, mais qui sans doute sera le camp de concentration. Non, le peuple de France ne permettra pas qu'à l'instar de'Franco, on tente de détruire des hommes parce qu'ils ont lutté contre la barbarie fasciste, pour les libertés démocratiques.

On peut libérer les volontaires des camps de concentration.

L'exemple de la Belgique

Nous dédions les simples faits suivants à M. le ministre de l'intérieur

La Belgique vient encore dé permettre à 53 volontaires immigrés, détenus à Gurs, de rentrer en Belgique, ce qui porte à plusieurs centaines le chiffre des internationaux libérés par l'intervention juste et humaine du gouvernement belge. En France, malgré toutes lés interven-,tions favorables des militaires, qu'a-t-on fait pour libérer les 1.200 volontaires qui habitaient en France avant leur départ en Espagne ?

Un simple fait l'indiquera odieux entre tous

Kleineman est père de quatre enfants français l'aîné vient d'être appelé sous les drapeaux, la mère, française, et ses trois autres enfants habitent Asnières depuis fort longtemps, sauf une courte in-'terruption. Cette bonne Française ré- clame en vain depuis six mois qu'on lui rende le père dé ses enfants, détenu au camp de concentration de Gurs pour avoir combattu cour la liberté et la sécurité de notre pays.

Va-t-on enfin suivre l'exemple de la Belgique et en finir avec cette honte des camps de concentration ?

»

Franco constitue

,un gouvernement contrôlé totalement par la Phalange Burgos, 9 août. Le Bulletin Offi- ciel publie un décret aux termes duquel1' le gouvernement espagnol comprendra? désormais douze ministères affaires! étrangères, intérieur, marine, guerre, air (ces trois derniers formaient autre- fois un seul département celui de la défense nationale, dont le titulaire était le général Davila). justice, finances, industrie et commerce, agriculture, éducation nationale, travaux publics et

travail.

Ce même décret porte création de la junte de défense qui se trouve placée sous la présidence de Franco. Elle comprendra, outre Franco, chef de l'Etat, le président. les trois ministres de la guerre, de la marine et de l'air. Ce décret indique que toutes les activités syndicales dépendront désormais du service des syndicats du parti uni- que, c'est-à-dire la Phalange hitlé- rienne. Un décret spécial spécifie que Franco participe directement au gouverne- ment.

Un autre annonce que le poste de vice-président du Conseil est supprimé. Ces trois décrets signifient un renforcement considérable du pouvoir de la junte politique phalangiste. Ils consacrent le contrôle absolu que les mandataires de la politique de Berlin et de Rome en Espagne exercent et exerceront désormais sur toutes les affaires d'Espagne et spécialement sur les affaires militaires.

Satisfaction à Rome

Rome, 9 août. Les décisions que vient de prendre Franco pour la réorganisation et l'extension des pouvoirs de la Phalange espagnole sont approuvées ,avec enthousiasme par la presse italienne qui estime que « ces mesures marquent une date importante de l'histoire de l'Espagne ».

lointaine Arctique, peuple qui dans le temps dépérissait et. était totalement illettré. Ce Nénetz qui avec le sourire vous montre le présent de son peuple est un étudiant de l'Institut des peuples du Nord. Par l'échelle, il nous fait pénétrer dans la « cale du bateau, dans les stands.

A travers le hublot, on voit l'or, l'argent, les" a-patites, le cuivre. ie nickel' l'étain, le zinc, le cristal de roche chargement précieux. Ce sont les richesses- naturelles du Nord de l'U.R.S.S-plus de 1.600 gisements de riches minéraux sont déjà prospectés.

Une carte de l'Extrême-Orient parsemée d'ampoules électriques et de flèches aux différentes couleurs est exposée La Grande: Voie maritime du Nord allait de la partie européenne de l'U.R.S.S. à la partie Extrême-Orient, est deux fois plus courte que celle du canal de Suez. Et voilà le modèle du brise-glace « Joseph-Staline j, bateau leader de la flotte des brise-glaces de l'Union- soviétique, suivi'd'une escadrille d'avions, de bri??glaces et de modèles de stations météorologiques, de stations de T.S F.. d'attelages de rennes et de chevaux, 1e pe-tit^" maisons où habitent les hiverni^ `, hommes soviétiques audacieux ir.enlîv.it la garde d'honneur dans le co:n le plus éloigné de leur patrie.

« 77 ans, 93 kilos

Gandol enleva mes douleurs. .d'une manière tellement remarqua-

ble ue j'ai pu conseiller les cachets

Gandol à de nombreuses personnes notamment à un médecin qui faisait une cure avec moi à Lamalou-les-Bains. Tous mes amis ont vu leurs rhumatismes améliorés d'une façon étonnante par le Gandol ». (M. Naudin, 7, rue de Rosny, à Montreuil-sous-Bois, Seine). > C'est que le. Gandol après avoir éliminé l'acide uriaue l'empêche de se re- former dans l'organisme. La cure' 14 fr. 60. Toutes pharmacies.


"Injustifiée en lait, la prorogation est insoutenable en droit. déclare la Ligue des Droits de l'Homme

Les organisations démocratiques S'élè'ent vigoureusement contre le décret de prorogation. Demain, le comité national lu Front populaire se réunira afin d'en/isager les mesures prendre. Hier, la jigue des Droits de l'Homme a publié e communiqué suivant

Dès le 27 mai, la Ligue des Droits de .'Homme, émue des campagnes en vue l'ajourner par décret-loi les élections jusqu'en 1942, dénonçait dans la prorogation projetée la violation des engaîements pris par les élus devant leurs lecteurs et une atteinte intolérable au iroit primordial du citoyen:

Cependant, par décret-loi du 29 juiliet, la prorogation est ordonnée. A la date cette décision est prise, quelle raison de fait la justifie ? Le gouvernement invoque lé danger l'agitation qui naîtrait, dans les circonstances présentes, de la Teprise des compétitions politiques, et l'encourage:nent qu'en recevraient les entreprises j'agression. A ces arguments, la Ligue 'les Droits de l'Homme répond 1. Que nul ne peut prévoir, des à présent, ce que sera la situation en avril 1940

2. Qu'en cas de péril évident et imminent, la date des élections serait automatiquement reculée, sans qu'il fût besoin de l'ordonner huit mois d'avance; 3. Que les adversaires de la République osent bien prétendre, contre toute vérité,, Que les compétitions politiques nuisent à la sécurité de la France, mais qu'un gouvernement républicain ne Deut, sans renier la démocratie, s'assoïier à cette calomnie

4. Que les luttes électorales aggravent si peu la situation extérieure que = le gouvernement de Londres, au rebours de celui de Paris, envisage le renouvellement prochain du Parlement britannique ̃ ̃• Abus de pouvoir

injustifiée en fait, la prorogation est

insoutenable en droit Non seulement elle

déroge à la tradition républicaine, mais 5n prolongeant la durée du mandat par (e seul consentement du mandataire et sans consulter les mandants, en dépouil)ant le corps électoral du droit de juger normalement ses élus, «île fausse le jeu ioyal du régime parlementaire.

Telle qu'elle vient d'être décrétée, la prorogation n'est rien d'autre qu'une prolongation, pour une durée de deux ans, des pouvoirs de la Chambre actuelle. Le gouvernement invoquerait-il, à l'appui de sa décision, le consentement tacite dès 322. députés oui ont repoussé, 18 mars, l'amendément Lapie, interdisant la prorogation par décret-loi Mais une Chambre n'a pas plus le droit se proroger que le gouvernement n'a le droit de la- proroger. Si une majorité parlementaire; estime souhaitable la prolongation du mandat législatif, elle peut l'instituer, mais, seulement pour la Chambre suivante, et sous réserve de ratification par le corps électoral; Elle ne.- peut se faire ellemême ce cadeau, ni le recevoir du gouvernement. ̃̃ ';̃ ̃̃'̃' ̃•"̃̃ La doctrine républicaine a flétri la corruption qui, sous le régime censitaire,, mettait le parlementaire, nanti de places ou de faveur's; dans la dépendance du gouvernement elle condamne comme une forme déguisée de corruption l'attribution de deux années supplémentaires de mandat et d'indemnité, et elle fait un devoir aux citoyens de ne plus reconnaître, à la date normale de l'expiration du mandat, aucun

A propos fie l'exclusion des JEUNESSES MIXTES UNIFIÉS D'ESPAGNE

Bernard Chochoy publie dans le Põpulaire d'hier; à propos de l'exclusion des Jeunesses unifiées :.d'Espagne par l'Internationale des jeunesses^ socialisas, un article d'une extrême violence 'erbale contre les communistes et 'Humanité. Ce n'est pas là le signe l'une; ":conscie,nce calme..

Avoir, en 'compagnie de socialistes comme de Brouckère, Léon. Nicole, Jean Zyromski, rappelé les titres de la glorieuse jeunesse d'Espagne, avoir- montré le péril que fait courir à la classe ouvrière tout obstacle ou toute atteinte à l'unité voilà qui nous vaut les ter- mes ̃ de « perfides, menteurs. maîtres chanteurs», etc.. ,> Pourquoi la. Jeunesse.: socialiste' unifiée d'Espagne a-b-elle été exclue ? Pourquoi Bernard Chochoy se yantet-il d'avoir soutenu cette exclusion ?, Eh bien, parce que, figurez-vous, dans cette Jeunesse socialiste unifiée, il y avait des communistes Quel diable de sorte d'unité veut donc .Chochoy, ? Autre crime certain membre diri- geant de la J. S. TJ. s'était permis de" critiquer certains « socialistes ». Par exemple, Santiago Carrillo avait dénoncé « le profascismë de Besteiro » et Bernard Chochoy en est fort offusqué. Mais alors, Bernard Chochoy ne vat-il pas demander l'exclusion' de!, Jules Moch ?

Car le camarade Jules Moch a porté. dans l'Aube sociale de Sète, le '29 juillet dernier, ce jugement sévère mais juste :̃̃̃ ̃ ̃; Depuis 1933, Besteiro s'isolait des uns et des autres il ne prenait plus de part active à la vie du -parti. « .Enfin Besteiro ne participa nulle- ment à la conduite du pays du Parti durant toute la guerre, sauf pour se dresser avec Carrillo -(IX et deux militaires, contre Négrin au lendemain de la chute de 'la Catalogne; et pour négocier la, reddition de Madrid à Franco. « On veut, de l'attitude de Besteiro, tirer une leçon, soit d'anticommunisme

-g->>;J:f '̃̃ r '̃̃̃̃̃̃. 44

Marthe ARNAUD llHiaMJMMMWWIWWWilffi

̃" y ̃ ̃ ̃•̃ .̃̃̃̃̃ ̃̃ -̃•̃'̃̃•̃̃' ̃ LA COLLINE AUX

MWI^^ ^P GRANDES ANTILOPES

DEUXIEME PARTIE

(SUITE)

Tous se turent. G1ang0m.be se leva au milieu du silence, et regrimpa la colline pour aller allumer son feu.

Une rumeur, jrtonta, le fleuve, apportée par des flotteurs qui revenaient de mener leur bois à la grande ville des Biancs, là-bas loin en aval, et par des pagayeurs qui ramenaient les barques transport des marchands blancs. Loundongoué et les autres se le répétaient tout bas, entre eux cet homme qu'on disait frappé de grande maladie, là-bas à l'hôpital de la ville, c'était l'ami de Misi, tous les Noirs le savaient ce,rn.écleçih qui conipreiiait les enfants d'Afrique. Il

pouvoir à la majbriGé qui se maintient abusivement en pince.

Toujours contraire aux principes démocratiques, une ^prorogation de longue dnrée s'aggrave quand elle élude ou retarde le jugement des électeurs sur les changements de majorité intervenus depuis les élections générales. Elle soulève chez: les républicains de légitimes- inquiétudes quand la Chambre qu'elle prolonge a été successivement dépouillée de la plupart de ses moyens d'action. Quand enfin le recul des élections générales s'accompagne, comme c'est le cas, d'une limitation des élections partielles, la. prorogation frustre le pays du droit qu'il a de se faire entendre. ̃̃̃'

La Ligue des Droits de l'Homme n'admet pas que le suffrage universel soit bâillonné. Elle appelle les républicains à la résistance. Elle les invite à s'unir pour établir les droits de la. Nation. Elle leur demande de faire camprendre à leurs élus que le silence devant coup de force sera tenu pour une complicité et que le premier devoir de la Chambre est d'abroger le décret scandaleux.

Au casla majorité se déroberait à ce devoir, ta Ligue compte sur l'opinion républicaine pour exiger dés députés de la minorité leur démission massive, le 1er juin 1940. En vain le gouvernement prétend-il interdire leur remplacement une Chambre réduite de près de moitié ne pourra 'siéger décemment. Nul, en démocratie, n'a le droit d'empêcher que ,s'exprime la volonté de la Nation. Que la Nation se prononce J La Ligue des Droits de l'Homme l'y invite et l'y aidera. .'̃'̃'

r

Pour la constitution

d'un cartel de défense

dans la Charente

Le bureau régional du Parti 'communiste dé la Charente "a adressé aux organisations démocratiques' du département de la Charente un appel afin de former un cartel de défense du suffrage universel et de la, République. Cette lettre indique notamment « .Tous ceux qui désirent vraiment aboutir à l'abrogation du décret-loi doivent rassembler leurs efforts. « C'est animée par ces sentiments que notre région communiste s'adresse à à toutes les organisations démocratiques pour la formation'd'un « Cartel de défense du suffrage universel et dé la République ». ̃ ̃

« ».Le secrétariat de notre région demande la réunion du ̃ Comjté.: départemental du Front populaire pour la seconde quinzaine d'août! Il propose que soit mise à l'ordre du jour la question suivante la prorogation du manMtt p(u!em6?t~a!re. x 1 Il'

Une résolution du bureau régional du Puy-de-Dôme

La région du Parti communiste du Puy-de-Dôme -a adopté une résolution dont voici l'essentiel ̃«• '1

« Le Bureau régional appelle tous les républicains du département à s'unir pour imposer le respect des droits du fTiff rage universel

« II décide de s'adresser au Comité départemental âe 'Rassemblement populaire afin que soit organisée l'action commune de tous les groupements républicains., »

exaspéré, et l'on sait à quels fascisme mène en tout pays l'union sacrée anticommuniste, soit de non résistance aux agressions fascistes de l'intérieur ou de .l'extérieur, qui, elle aussi, installe les dictateurs au Douvoir. »

(1) Ce Carrillo dont Jules Moch soull- gne la complicité avec Besteiro ne doit pas être confondu avec Santiago Carrillo. le vaillant. leader de ka Jeunesse socialiste l unifiée d'Espagne.

Quel vent de mort a. passé sur ce village? Des maisons s'écroulent; dans d'autres demeurent les -objets familiers, qui semblent avoir été abandonnés brusquement, sous le coup d'un terrible d:ame. Partout, c'est le grand silence, au milieu de la plus belle nature. faites avec REGARDS le voyage au PAYS DES VILLAGES FANTOMES, un étonnant spectacle vous attend

ne fallait pas la dire à haute voix, cette chose, car elle blesserait cruellement le cœur de .\iisi.

Le courrier apporta à Lise une lettre de main inconnue son ami lui faisait écrire il avait dû aller la ville subir une opération urgente, des complications inattendues avaient surgi, et on craignait pour sa vie il appelait Lise, v

Comme pétrifié, le regard de celle-ci restait fixé, sur les lettres tracées d'une main malhabile. Puis les mots s'enfoncèrent un à un jusqu'au fond de son àme. Tout, son être se mita à vibrer fiévreusement, et sa pensée travailla agir tout de. suite Un des commerçants blancs lui prêterait l'argent nécessaire, le boy parti immédia-

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Le poudrage

L'humidité du bain ou de l'urine amollit la peau fragile de Bébé et y fait naître des rougeurs. Il faut donc, non seulement le sécher très soigneusement (après l'avoir changé et lavé s'il s'est mouillé ou sali), mais encore le poudrer. N'utilisez pas l'amidon ou la fécule qui fermentent la meilleure poudre est le talc stérilisé. Utilisez de préférence une boite à couvercle perforé. A défaut, puisez dans la boîte avec un tampon de coton que vous jetterez chaque fois après usage. Ne frottez pas ensuite le corps avec vos mains. j Soins du cordon

Jusqu'au 10e ou 15e jour, l'ombilic présente -une plaie touchez-y le moins possible. Après la toilette, remettez tout autour une compresse stérilisée ou un morceau de vieille toile soigneusement bouillie et repassée humide. N'y touchez que du côté qui n'entre pas en èontact avec le cordon par-dessus, du coton bien propre fixez le tout par une bande Velpeaù. formant ceinture. Quand le cordon est tombé, mettez encore une compresse sèche stérilisée jusqu'à ce que la plaie ombilicale soit bien cicatrisée, et continuez à mettre la ceinture qui évite la formation de hernies ombilicales.

« IL Y À El FRANCE 26.000 COMMIINES QUI N'ONT PAS D'EÀÏÏ POTABLE SOUS PBËSSIOIL. .cette hygiène, cette commodité, cette facilité de travail élémentaires. Et Von vient, par économie, de supprimer le crédit de 346 millions prévu pour de tels travaux. »

tement serait'de retour le soir même. Elle emprunterait une pirogue. La tente, la cantine, les biscuits et autres provisions qu'elle avait sous la main, pn sac de manioc pour les Noirs, du poisson sec, du sel pour eux et pour acheter du lait en route. Changombé pour t'accompagner, et quatre pagayeurs.

Inutile d'avertir les missionnaires elle reviendrait. En attendant, l'évangéliste, les instituteurs, l'infirmier qu'elle avait formé, continueraient le travail.

.'obo, Mataiî le gardien, les instituteurs vinrent en file silencieuse et s'assirent comme pour une veinée de mort, puis tous, suivant, le geste du vieux Jobo, s'agenouillèrent et, il prononça, une prière fervente Lise écouta d'une oreille distraite, mais les paroles qui se gravèrent machinalement dans sa mémoire, devaient lui revenir plus tard.

1 *•' ̃̃

Voyage de cauchemar quinze jours sur le fleuve dans la pirogue étroite, avec le sablier de la pensée morbide qui s'écoule et s'emplit, poùi s'écouler à nouveau, encore et encore, le long des.minuies et des heures. Toute la gloire de l'eau mouvante, du cieis des grands vols d'échassiers et de palmipèdes, était incanable de faire taire cette pensée qui martelait un cœur anxieux. Elle continuait pendant les ̃ soirées et les nuits de. campement, peuplées de voix et dans le tronc de l'arbre qui abritait la tente, le tic-tac d'un gâte-

N' 7shj ce cnarmant ensemble exécuté en cretonne imprimée se portera aussi bien à la plage qu'à la campagne. Boléro- et' robe avec poches sur le côté droit sont bordés dune large bande unie. Métrage 3 mètres en 100.

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Les patrons numérotés seuls peuvent être fournis. v

Soins de la tête

Au moment de la naissance, la tête est recouverte du même enduit que le corps. Passez-y de la vaseline du du cold-cream, puis lavez au savon (atten-î tion aux yeux). Ne laissez jamais se former, des croûtes la « calotte ? ou « chapeau »: que l'on respecte dans les campagnes n'est que de la ciasse et peut causer de nombreuses maladies de peau. Si elle se forme, ramollissez-la le soir à la glycérine et savonnez le lendemain. Lavez tous les jours la tête de bébé au coton mouillé. Séchez soigneusement et brossez avec une brossé très douce.

Soins des yeux

Le médecin ou la sage-femme qui a fait l'accouchement nettoiera toujours les yeux de Bébé à l'eau bouillie et y laissera tomber une goutte de nitrate d'argent ne faites jamais cela, vousmême. Si la suppuration provoquée par

ces premiers soins se prolonge au delà

des deux ou trois premiers jours, consultez immédiâetment' il y a peutêtre une infection qui pourrait rendre votre enfant aveugle. Plus tard vous ferez vous-même le nettoyage des yeux de Bébé avec un petit coton bien propre imbibé d'eau bouillie boriquée. Ba-

vez soigneusement -le bord des paupiè-

res et jetez le tampon (fui a servi pour Chaque- œil',

Ces lignes indignées ont paru hier dans le journal du colonel de La Rocque! Faites savoir aux lecteurs du colonel que cette indignation simulée sert à faire oublier que tous les 'députés du P.S.F, ont voté les pleins pouvoirs, par lesquels le gouvernement a précisément supprimé ces crédits.

Démasquez la fourberie du P.S.F. en diffusant dans les campagnes ce tract « LE PARTI DE LA TETE DE MORT » « ENNEMI PUBLIC 1 »

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NECROLOGIE

Syndicat des terrassiers. Nous avons le regret d'apprendre la mort de notre camarade Vincent Fou1llen. Ses obsèques auront lieu. le vendredi 11 courant. à 13 h. 45. On sexêunlra à l'hospice des Petits Ménages, Issy-les-Moulineaux-. Le syndicat adresse à la famille ses sincères condoléances.

bois à son œuvre de destruction lui faisait, écho.

Une fois le monde brûla. De la rive les flammes envoyaient leurs étincelles sur le toit de nattes qui abritait Lise on respirait l'odeur des brindilles carbonisées. Longtemps, un relent d'incendie traîna sur le paysage lunaire, «ris et noir, que le soleil, voilé, n'éclairait pas. Les corps ruisselants de sueur des pagayeurs et le clapotis rythmé des.pagaies dans l'eau étaient les seules choses de vie dans ce monde mort.

.̃̃̃̃̃

Cfn "̃'a'pr.ès-midi,' le payageur d'avant signala une pirogue qui remontait le fleuve. Quand les deux embarcations, furent- liune près de l'autre, elles abordèrent comme il est d'usage en pareille circonstance, pour échanger, .l'es nouvelles.

Lise :s'a'ssit à l'écart ses .préoceupatio.ns étaient trop lourdes pour qu'elle pût s'intéresser aux nouvelles que se communiquaient les Noirs et qui ne la Concernaient sans doute pas. '̃'̃' Mais le chef.ïde l'équipe .étrangère regarda de son côté et dit quelque chose, et Changombé lpi fit signe de parler doucement. Lise vit les gestes, mais elle ne saisit pas les.paroles. Cette nouvelle regarde surtout la femme blanche, disait le chef étranger, car celui dont nous montons annoncer la mort était de sa race on l'appelait lyala et il était docteur il s'est déteint hier matin à l'hôpital des Blancs.

LA CHRONIQUE DE

~&M

Le chapitre des chapeaux est sans limite. Pour l'instant, restons dans une bonne moyenne, bientôt les nouveaux: modèles sortiront et ils 'nous surprendront encore par leur originalité sans cesse renouvelée. Pour les -réunions élégantes, la grande capeline est.toujours de bon ton, elle accompagne très (bien- la robe floue et longue, genre, gardeorparty.

Les visages jeunes gagneront encore en charme avec le chapeau très relevé qui auréole et encadre les blondes chevelures bouclées. Lors de votre retour à Paris, vous aimerez ces deux modèles dont l'un' est en panama blanc, les bords sont légèrement relevés sur les côtés, un peu style 1830. pour attésuer son aspect un peu sec, une voilette se 'drape autour de L> calotte qui est assez haute et élargie vers le haut. Ce chapeau sera tout indiqué pour accompagner le tailleur classique. Une jolie blouse floae en crêpe mat ou en voile de soie assez épais fera habillé..

Celle-ci, est particulièrement gracieuse, un grand nœud souple orne te devant du corsage, les manches bouffantes sont resserrées dans un biais noué "lui aussi sur le bras et la ceinture piquée sur un gros grain en même tissu se ferme sous une boucle en nacre.. Et voici enfin uu trotte'ir en feutre ou en paille noir, c'est en somme un petit canotier que l'on incline bien sur le côté, deux couteaux, l'un noir,- l'autre de couleur vive, sont piqués dans la calotte. Une blouse en mousseline travaillée de plis de la même couleur que le tailleur fera un joli ensemble que vous porterez, soit le matin, soit l'après-midi. v; JACQUELINE..

Lise n'entendait que par cette espèce d'ouïe de l'âme qui nous vient aux heures profondes de la vie, et elle resta comme clouée à sa place, n'osant faire un mouvement. Changomhé se détacha du groupe et vint lentement à elle, s'accroupit, ne1 dit rien ies muscles de son visage travaillaient. Il avala sa saliye et voulut parler. Mais Lise fit un mouvement de la main, et il vit qu'elle savait. Etonnamment calme. Continuons, je vais 'pleurer, le mort, dit-elle.

̃.̃̃

.*•̃.̃.

La pirogue aborda très tard ce soirlà. C'était un endroit plein de désolation une toute petite plage de e' sable blanc, tout juste la place de dresser la tente et d'allumer un feu » Dans les roseaux qui frissonnaient avec un froufroutement de suaire,. nnr pas semblait se traîner, las et lourd s'arrêtant, puis reprenant. Devant; Lise 4 dem^éveillée, des formes émergèrent des roseaux et s'alignèrent en un cortège tout un petit monde. Lise reconnut miss Sutton, Sandongo, Annie, d'autres encore des petits, des vieux, puis la petite chi&nne Pompette celle-ci marchait sur ses pattes de derrière, comme une personne et tous ces fantômes avaient des têtes, énormes sur des jambes courtes. Lise s'étonnait. Tout au bout, parut lyala; il lui fit signe de la main et murmura ̃ ̃̃̃ J'en suis aussi maintenant; Changombé, la tête enfouie dans sa couverture, sursauta. Il rejeta sa cou-

^sSuelques l^on nés Imecettes Rognons, au madère I

200 gr. beurre 2 déciï. pôuillon..

125 gr. champignons fines herbes.

30 gr. Jar ine un jus de citron.

30 gr. oignon sel.

1 décil madère poivre.

Nettoyer; et parer les rognons les cov/per en tranches. Mettre le beurre dans. la poêle et yjaife,sàutër_ les tranches trois à quatre minutes au plus ̃ Retirer, tenir au ç/wad. Ajouter la farine dans la, poêle, laisser blondir, mouiller avec le bouillon. Ajouter les champignons nettoyés et coupés en quartiers, les .fines herbes, l'oignon. Assaisonner, laisser cuire quinze minutes a feu doux. Remettre alors les rognons, ajouter le madère, le jus de citron, laisser chàuffer cinq minutes sans bouillir,, .servir: dans un plat creux. Soufflé au jambon

150 gr. jambon 3/4 l. béchëmel 20 gr. beurre trois œufs gruyère à volonté,

Préparer une béchamel épaisse avec ,ou sans gruyère, y incorporer trois jaunes d'œufs,. puis les blancs battus, 'en neige ferme et enfin le jambon haché, assaisonner. Verser la préparation dans un plat beurré. Mettre à jour chaud, laisser monter 25 à 30 minutes. Servir rapidement.: Gâteau à l'orange

125 gr. de sucre trois œufs; .25 gr. amandes 30 gw, beurre 60 g?, fécule une orange. ̃ ̃ Piler les amandes épluchées. Kaper le zeste de l'iyraitge, battre les jaunes, y incorporer le sucre, la fécule, les amandes, le zeste et le lus de l'orange et enfin les blancs battus. Faire cuire dans un,,?nouie chemisé et beurré pendant 40 minutes à jour moyen. ̃̃

verture, se-dressa sur son séant et écouta Misi parlait, parlait sous la tente, d'une voix d'enfant p.uis elle éclata de rire, :̃̃ ̃̃̃• .-̃ Changombé frissonna, mais il se dirigea vers la tente. Misi était couchée, les yeux grands ouverts et très brillants et la fièvre la secouait par

spasmes.

spasmes. ̃ ̃̃ firent un ̃

et y couchèrent Lise, qui délirait tou-

jours..Ils atteignirent la ville a la nuit tombants. ̃̃•̃ •̃

¡.

Damn, dit le docteur, un Irlan,dais à la mâchoire puissante, vous l'avez laissée s'abimer, cette jeune fille. On prend mieux que cela soin de son matériel humai-nl' Le sang infecté de paludisme, anémie extrême, affaiblissement du cœur. Dès' qu'elle sera en état de voyager, il faudra la rapatrier, autrement elle est perdue, M. Sand, le représentant, dans cette ville, de la Mission que servait Lise, se gratta la tête avec embarras ;l une jolie tuile, qu'il recevait là, lui qui n'en pouvait mais, c'était la pre- mière fois qu'il voyait Lise. "1 Ce sera fait, docteur, dit-iL

̃̃ ̃̃ #*#

Devant le train en partance, il y eut encore- Changombé. Sa natte avec la, couverture, la'petite marmite des' voyages, la tasse, nouées aux deux bouts du bâton, étaient posées par terre- à;, côté de lui.

Dès que je ne verrai plus la fumée du train, avait-il dit, je me mettrai en route pour retourner chez

moi je n'attendrai pas la barque des rnissiannaires; qui doit monter, Je ne puis rester, dans cette ville des Blancs après toi, Misi.

Puis il resta. debout,, sans rien dire,- et les muscles de son visage travaillaient. '̃' rtN

̃"̃•" -FIN'. "̃' ̃̃'̃̃'

(.Copyright bs E. S. t. On volume, 21 francs.; En vente aux E. S. I.)

'l'S'u'ln.an,ité

138, rue Montmartre, PARIS (2») ADRESSE TELEGRAPHIQUE Humanité Paris 93

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S If^ i FROWl M&^RMMMmM

APRES L'ATTAQUE GOUVERNEMENTALE CONTRE LES TRAVAILLEURS A STATUT

¡

LES FÉDÉRATIONS ET LA C.G.T. FOIT APPEL A -L'OPIIIDI PUBLIQUE La Confédération Générale du Travail et les Fédérations intéressées font apposer sur les murs l'affiche suivante

Répondant de plus en plus ouvertement aux exigences du Grand Patronat, des grands Trusts et des Compagnies concessionnaires, M. Paul REYNAUD vient, par ses derniers décrets-lois, de réaliser contre les avantages acquis et le Statut du .Personnel des Services Publics de la Région parisienne, l'attaque réclamée depuis de longues années par toutes ` les Forces réactionnaires du pays.

Pour le Personnel déjà le plus mal payé

La diminution à 50 francs des 100 francs mensuels supplémentaires votés par le Parlement

La non-application des 60 francs par mois de cherté de vie aux retraités

La suppression de l'avancement à l'ancienneté et l'instauration de l'avancemenl au choix, c'est-à-dire à la tète

La suppression d'une part importante des allocations de- maladie accordées depuis plus de .quinze ans

La réduction- considérable des garanties d'emploi, par la modification restrictive du Conseil de Discipline.

EN UN MOT, PRESQUE TOUS LES AVANTAGES, QUI PORTAIENT OFFICIELLEMENT, PAR CONTRAT, COMPENSATION DES FAIBLES TRAITEMENTS IMPOSES DEPUIS TOUJOURS AU PERSONNEL DES SERVICES PUBLICS, SE TROUVENT SUPPRIMES, MAIS LA POLI- TIQUE DES BAS SALAIRES EST NON SEULEMENT MAINTENUE, MAIS AGGRAVEE.

Et pour corser le topt, un décret spécial prévoit le licenciement de 4.000 agents de la S. T. C. R. P. M. Paul REYNAUD, si attaché au respect des contrats et des engagements pris, lorsqu'il s'agit de l'intérêt des banquiers qui soutiennent sa -politique, pratique à l'égard des modestes travailleurs des Services publics la politique du « Chiffon de papier n en se permettant de supprimer d'un trait de plume des avantages solennellement consentis et contractuèllement assurés, pour certains depuis plus de trente ans.

Mais le gouvernement .est, par contre, respectueux des bénéfices illi- cites des Sociétés concessionnaires, auxquelles il n'entend faire nulle peine, même légère bien au contraire, puisqu'il se garde d'interdire, par décret-loi, les augmentations intolérables-du prix du gaz, de l'électricité, j des autobus.

C'est vrai que les décrets-lois ne sont pas faits pour frapper le Grand Capiial 1 Population Parisienne Comprends-tu maintenant combien la C. G. T. avait raison, 'le 30 novembre, de protester contre tous ces décrets-lois ?

Comprends-tu maintenant pourquoi la Grande Presse. aux ordres des Congrégations Economiques, t'a induite en erreur sur le mouvement de défense populaire que la C. G. T. avait alors décidé ?

Nous sommes tous frappés ensemble

Par la taxe de 2 par la taxe dite « d'armement » par le -sabotage des lois sociales; par les augmenterionsServices publics, au profit des ,È~ grandes Compagnies Concessionnaires. Soyons solidaires contre les décrets-lois

Agissons ensemble dans la plénitude de nos droits, dans l'ordre, tenant compte de la situation internationale, pour que le Parlement reprenne conscience de sa souveraineté et fasse connaître son opinion sur toutes ces mesures d'injustice qui frappent les travailleurs, à l'heure où il conviendrait d'unir et non de diviser. Population parisienne

Soutiens la bataille du personnel des Services publics contre les décretslois, c'est la tienne en mémo temps que la sienne 1

Assez de mesures de régression à l'égard de la Classe ouvrière et- de la Population laborieuse

Unissons-nous pour dénoncer les décrets-lois l

L'Intersyndical des Services publics de la Région parisienne la Fédération générale des Personnels des Services Publics

?:~ et de Santé l'a Fédération Nationale des moyens de transports ta Fédération Nationale de' VEclairage et des Forces Motrices la Confédération- Générale du Travail.

Manifestations du personnel des asiles

L'augmentation minime qui vient d'être accordée aux agents de la fonction publique de la région parisienne a été conditionnée à certaines .mesures réactionnaires.

Suppression de l'avancement automatique. réduction ds congés de maladie, etc.. etc.

D'autre part, les hospitaliers nourris par J'administration voyaient augmenter de 50 le prix des repas; pour le grand nombre de ceux qui ne toucheront qu'une augmentation mensuelle de 50 francs cette mesure équivaut à une diminution de salaire.

Eii effet, c'est 2 fr. 60 et 2 francs, suivant les cas, que chaque jour l'administration leur demandera en plus par journée de travail, ce qui fait en admettant une moyenne de 22 repas par mois 57 fr. 20, ou 44 francs en moins sur leur paye.

Pour manifester contre cette nouvelle restriction de leur condition d'existence, mardi, les infirmiers et infirmières de l'asile de Ville juif refusaient à l'unanimité de prendre les repas qui leur étaient servis à jour à l'établissement. Hier, le mouvement s'élargissait à tous les hôpitaux psychiatriques de la

Seine. <

V

(SUITE)

L'homme était blessé à la hanche. il avait perdu beaucoup de smiy. Sa blessure était grave. Il avait de la peîne à se retourner.

Dites donc, vous autres, appeia Natalia, aidez-moi à lui retirer la culotte. Je n'en peux plus.

Accompagné des lazzi de ses camarades, un soldat arriva à la rescousse en rampant.

Je ne vois rien de rien. Où c'est qu'il faut le traîner ?

Tu ne sais pas Tu es un bleu ? 2 le rabroua l'Miirmiere.

Le blessé s'était tu il gisait, coupé en deux par l'écharpe blanche du pansement. Natalia, ouvrant le paquet qu'elle avait apporté, versa du u@ lait dans un gobelet. On entendait re-

A Sainte-Anne, Maison-Blanche, Vaucluse, Moisselles et Ville-Evrard l'ensemble du personnel suivait l'exemple de celui de Villejuif.

Cette large manifestation démontre le mécontentement qui règne parmi les agents des asiles de la région parisienne. Ces derniers se sont aperçus qu'en réalité les quelques francs d'augmentation accordés dernièrement ne compenseront pas les atteintes portées à leur standard de vie. Le syndicat du personnel 4es services publics. Des gaziers

Ces jours derniers, les travailleurs des usines à gaz de la Villette et de goudron ont manifesté contre les décrets-lois. Une manifestation a eu lieu également aux ateliers de Pétrelle et, hier, à l'usine de Clichy-

Et des T.C.R.P.

Hier, à la suite d'une assemblée de dépôt, les employés dés T.CR.P. (Section de la Maltournée) ont manifesté aux cris de « Nos quarante heures Le statut Nos cent francs Réintégration des révoqués t »

Puis ils sont allés remettre un ordre: du jour de protestation. au chef de dépôt.

muer te lait dans la gourde. Le soldat qui avait offert, ses services tendit la main vers le paqu.ii avec l'intention de casser ta croûte. Nalalia le frappa au dos.

Bas les pattes C'est pour les blessés.

Mais pript-êlre bien que je Serai blessé dans un moment, répondait le soldat, facétieux.

Let, «arçons comme toi, ta balle fait un détour de trois verstes pour les éviter.

Laissant Kotchoubey causer avec ses nouvelles connaissances, le chef d'état-rnajur s'assit a côté de Nalalia. Elle portait une blouse d'indienne lé-

gère.

Vous êtes vêtue légèrement, la nuit est assez fraîche, observa Roi en effleurant, sa main potelée.

C'est bon, c'est bon, riposta Na-

UNITÉ D'ACTION

DE TOUTES

LES ORGANISATIONS I

OUVRIÈRES I

INTERNATIONALES.) .réclame l'Union j

départementale du Var ¡

Le Congrès de l'Union départe- mentale des syndicats des travail- = leurs du Var, qui s'est tenu le 23 i juillet dernier, a voté la résolution · suivante =

« Le Congrès de l'Union des syn- | dicats du Var se, prononce ferme- | ment pour l'unité d'action de toutes § les organisations ouvrières interna- = tionales. |

Le Congrès constate que la F.S.l. | organise des réunions communes | avec l'I. O.S. depuis de nombreuses | années. Il ne peut admettre que les | relations extérieures de la Centrale | syndicale internationale se limitent à | des liaisons avec l'Internationale so- | cialiste. D'autant plus que ces réu- = nions communes n'ont jusqu'alors = abouti qu'à l'impuissance dans l'ac- | tion = Considérant que les syndicats sont | des organisations ouvrières ouvertes = à tous les salariés =

Considérant,: d'autre part, que | l'Internationale communiste repré- | sente une force considérable dans le | monde et qu'il est vain de parler | d'unité d'action sans comprendre | cette organisation dans l'unité | Le Congrès déclare » =

Qu'il est pour l'acceptation des | propositions adressées par l'Interna- I tionale communiste à la Fédération s çyndicale internationale le lor mai | proposition demandant la réunion | d'une conférence internationale ou- = vrière. » |

VIOLATIONS CONSTANTES DU DROIT SYNDICAL PAR LES ENTREPRENEURS DU BATIMENT Contre ces agissements, les syndicats parisiens des terrassiers et des cimentiers élèvent une véhémente protestation. Ils s'indignent de voir des hommes se réclamant de la C.G.T. alimenter les campagnes de calomnies du grand patronat.

Les bureaux syndicaux des terrassiers et des cimentiers et maçons, réunis en commun le mardi 8 août, ont procédé à un examen approfondi de la situation faite aux ouvriers de leurs deux corporations 'par les attaques patronales et les. décrets-rlois de misère du gouvernement Daladier-Reynaud. Après cet examen- attentif de leur situation corporative, ils ont arrêté un certain nombre de dispositions pour renforcer la liaison entre eux et pour organiser le travail en commun dans les chantiers de la région parisienne, afin de mieux faire face à l'attaque furieuse des patrons.

Les exemples précis qu'ils. possèdent, concernant les agissements des patrons, leur permettent de constater que le patronat du. bâtiment, aidé par le gouvernement et les pouvoirs publics, redouble de violence dans ses attaques contre les ouvriers et leurs droits acquis. Aux ouvriers menuisiers, un surarbitre vient, au mépris de toute justice, d'imposer par une sentence scandaleuse une diminution des salaires.

Les deux bureaux syndicaux s'élèvent vigoureusement contre cette' sentence inique et affirment leur. solidarité à l'égard des ouvriers de cette corporation D'autre part, une offensive violente, combinée avec'toutes sortes de manœuvres, est menée en ce moment contre les militants syndicaux qui ont montré une activité, dans les chantiers.

C'est ainsi que dans la plupart des chantiers qui s'ouvrent et dans ceux qui sont en. cours et où l'on embauche des ouvriers, les patrons refusent de la façon la plus formelle et la plus cynique d'embaucher les militants actifs qui sont signalés et désignés à leur vindicte. Les deux bureaux syndicaux dénon- cent avec indignation ces procédés arbitraires des patrons qui veulent réduire à la misère la plus noire les ouvriers qui commettent le seul crime de défendre leurs droits et <je se faire respecter. Ils voient, dans cette atteinte au droit syndical, la volonté des patrons de détruire

leurs syndicats qui se sont toujours pla-

7éurs syndï~ts gui se.sont,.tduj~urs..Pla-

ces à l'avant-garde des luttes ouvrières et, en même temps, leur volonté de réimplanter dans les chantiers les conditions esclavagistes de travail que- les ouvriers avaient fait disparaître par leur action directe. Ds demandent à tous

wuia, pas la pemetle me tater, Je ne suis pas à vendre! l

Roï ne s'aUendait pas a cette rebuffade. Il avait touché la main de la jeune fille sans arrière-pensée. ïli lui était désagréable que cette jolie fille blonde qu'il avait souvent admirée de loin eût mal interprété son geste.. ̃ ̃̃'̃ ̃ ̃; y Mais non, .voti* vous trompez, essayâ-t-il de se justifier.

Oui, évidemmeni ie me trompe. C'est bon, fiche te camp. J'-n suis h regretter d'être entrée a- détachement. Vous ôte» tous comme des mouches après moi. Ça me fait mal au cœur.

Vous resterez .ici, dans te ha.meau, dit Rot, décidé à se retirer. Après la prise du bourk, l'ambulance doit retourner a son ancienne place. U est probahle que nous ne la transporterons pa*5 sur l'autre rive avant ilemnin soir.

Kritohoubey se montra nerveux snr ie chemin du retour.

H faut nous dépêcher. En s'éternisant ici les choses pourraient tourner comme qnh les cnmmiasaires prendront Névinka pendant que Kotchouhey ira mordre les queues aux

juments.

11 ordonna catégoriquement Chef d 'état-major, tu laisseras sur le pré l'escadron spécial. Tous les antres, aux ordres de Mitri 11 faudrait. je crois, envoyer avec le détachement, aj: gué, Mikhaïlov et ce blond que Kondraohe a affecté A notre détachement ce soir. Comment qu'il s'appelle déjà ? ':1

Batychev ?

Oui, c'est ça, Batychev. Il m'a tout l'air d'un bon sabreur, tête, co-

Violentes et illégales attaques des loueurs de taxis

contre les conditions de travail des chauffeurs parisiens

L'étude attentive du texte de la « convention collective » proposée par les employeurs du taxi fait apparaître immédiatement la volonté des employeurs non seulement de s'attaquer aux salaires des conducteurs, mais d'apporter également des modifications illégales à un certain nombre de lois sociales. Cela confirme les appréciations de la délégation ouvrière que les loueurs de taxis poussent à un conflit et l'attitude du ministère du travail est d'autant moins compréhensible que le projet de la « convention collective » patronale est déjà entre les mains de ce dernier depuis une semaine. Il aurait appartenu aux fonctionnaires du ministère de rappeler les loueurs à la réalité en leur indiquant que les, lois s'appliquent à tous. y compris aux exploitants du taxi.

En effet, on peut lire dans le texte patronal, en ce qui concerne la durée du travail, que le temps passé par le conducteur au garage, pour préparer, la sortie de la voiture. comme le soir pour sa rentrée au garage pour le règlement de sa journée, est exclu de l'amplitude de la journée de travail, ce qui est une violation caractéristique de toutes les lois sur la protection du travail. Mais les loueurs de taxis ne s'arrêtent pas à mi-chemin le repos hebdomadaire est « assoupli de telle façon qu'un ouvrier ne peut travailler sans se reposer pendant plusieurs semaines. Une seule,obligation, c'est que dans une période de sept semaines, le conducteur se repose effectivement jours.

Respect des lois

Les loueurs de taxis veulent porter le cautionnement de 100 à 200 francs, en obligeant l'intéressé de « remettre à son employeur une formule l'autorisant à retirer tout ou partie des sommes versées, jusqu'à concurrence de celles dues au moment de son départ, ce retrait étant effectué. sous la seule responsabilité de l'employeur qui devra, si besoin est, justifier de ses droits ».

les ouvriers de Téagir avec la plus grande vigueur contre 'ces agissements des pa-

trons

Assez de calomnies

Les deux bureaux syndicaux consta-

tent également que les .attaques dont

te,n~ ,e,g~!e,I, !1en,tIJu,e },es", ,¡at" t~q,u,e, s mois

les ouvriers sont l.'bbj-et depuis des mois

et des mois et qui prennent un caractère plus violent encore, créent chez les ouvriers un grand mécontentement et une volonté de lutte pour mettre un terme à cette situation intolérable et aux décrets-lois de misère le patronat et le gouvernement se rendent de plus en plus compte que la situation qui. est faite aux ouvriers par leurs -attaques répétées et les décrets-lois risquent de faire exploser la colère des ouvriers et c'est ce qu'ils veulent absolument éviter.

pour cela, ils mettent tous les moyens eh œuvre, y compris le mensonge et la calomnie. Ils, sont parfaitement dans leur rôle, en tant qu'exploiteurs soucieux de conserver leurs bénéfices

Mais. ce qui est à la fois révoltant et stupéfiant, c'est <ie voir que le patronat et les Bonnet trouvent dans les rangs de la C.G.T. des militants syndicalistes, comme Froideval, qui représente bien peu de chose à l'intérieur de nos organisations qui ne peut pas prétendre parler au nom des ouvriers, alimenter la campagne des patrons et de la presse servile pour, avec des arguments que les ouvriers flétrissent avec le plus grand mépris, voler au secours des ennemis des ouvriers en défendant les décretslois et leurs auteurs et en s'efforçant de créer la division ouvrière au moment l'union de toutes les .forces est plus que jamais indispensable.

Les deux bureaux syndicaux dénoncent cette attitude indigne d'un militant ouvrier qui sert les intérêts des patrons et de tous les ennemis des ouvriers.

Ils appellent l'ensemble des ouvriers à renforcer leurs organisations syndicales et leur union indispensable, pour déjouer toutes les manœuvres et les tentatives de division, d'où qu'elles viennent, pour défendre leurs revendications, leurs libertés et la paix Les bureaux syndicaux des terrassiers, cimentiers et maçons.

léreuse, uniforme en. règle. A minuit, Mikfiattov s'en alla avec la plus grande partie dn détachement

'• '"̃.̃ ̃;•;̃̃' VI ̃̃' '̃̃

Volodfca, l'estafette de Kotchoubey, fut bien accueilli de Konrirachev, On lui donna à manger et on le garda à l'état-major pour la liaison. Les com- ïnanrtants venaient en grand r.cmbre ici. Les uns ressemblaient aux biillants chefs du détachement Kotchoul*ey. et Volodka avait plaisir à observer leur rudesse affectée et leurs armes précieuses d'autres avaient l'air queiconqne.

Volodka restai! assis devant la porte charretière, sur une souche de chêne. Les battants avaient été enle- vés des gonds, on les voyait appuyés a .la palissade. A tout riment, des cavaliers arrivaient au galop, glis- saient à terre tl. attachant, rapidement leurs chevaux, entraient à l'état major. Des Tcherkesses étaient de garde dans ta cour. Ils se tenaient n côté de leurs chevaux sellés mais débnnes. Ces hommes étaient beaux, sanglés dans ieurs Icherkeskas. Lors- qu'ils parlaient ils le faisaient tous ensemble, et s'ils se taisaient, c'était simultanément aussi, et pour longlemps.

L'homme de liaison de Kotchonbey cria par là fenêtre une voix retentissante. Chez le commissaire Slrnumiline 1

Volodka rajusta son revolver, épousseta sa. culotte de drap et avança lentement vers le perron. Il se sentait le représentant du détachement du commandant Kotchoubey,

Le ministère du travail n'a-t-il vraiment rien à dire sur de telles prétentions patronales ? Nous pensons que si et que ce n'est pas uniquement à l'organisation ouvrière que doit échoir le rôle de rappeler aux loueurs de taxis qu'en France il y a encore des lois sociales, dites de protection du travail et des travailleurs 1

En ce qui concerne les salaires, les employeurs ne se sont pas contentés de supprimer le salaire de base et le remplacer par un pourcentage de 30 jusqu'à 125 francs et 33 au-dessus, ce qui diminue le salaire d'environ 8 francs par jour, ils ont ajouté dans leur texte deux propositions qui méritent une mention spéciale: .1

« Le conducteur.devra apporter chaque jour à son employeur une recette permettant de couvrir au moins les frais de la voiture », et l'autre ff le palier de 125 francs correspond au tarif en vigueur au moment de la signature de la présente convention. Il sera modifié en hausse ou en baisse proportionnellement à chaque hausse ou à chaque baisse de tarif, et dans la même proportion de la fluctuation du tarif ». Cela signifie que

Les employeurs se réservent le droit d'exiger le paiement par les conducteurs de la totalité de la somme qu'ils fixeraient comme un minimum pour couvrir léserais de voitures. 2° Au cas où le ministre du travail leur donne satisfaction en augmentant les tarifs, la rémuneration des conducteurs, d'après eux, s'établirait avec une augmentation du tarif de 10 à 30 jusqu'à 137 fr. 50 et 33 audessus. Ce qui se traduirait par une diminution de salaire d'au moins 10 fr. Quand on ajoutera à ceci le paiement partiel de l'essence par l'institution du paiement de tous les kilomètres dépassant 70 de la recette du compteur, à 0 fr. 50' cela représenterait à brève échéance une diminution journalière du salaire d'au moins 25 francs.

Cette situation est connue au ministère du travail aucun doute ne peut substituer dans l'esprit du ministre que les chauffeurs sont capables d'accepter S de telles conditions de travail. Alors I pourquoi aucune pression n'est exercée | sur les employeurs ? La silence du ministre signifie-t-il son accord avec les loueurs de taxis qui veulent provoquer les chauffeurs à un conflit ?

L'attitude du ministre du travail 'ne s'expliquerait-elle pas aussi par son desir de faire payer aux chauffeurs l'échec qu'il a subi. deux fois devant le conseil municipal pour l'augmentation du tarif des taxis qu'il désirait imposer aux Parisiens depuis déjà plus de six mois ? La chambre syndicale des Cochers et chauffeurs regrette que dans le conflit qui s'exacerbe dans le taxi, il n'y ait que l'organisation ouvrière qui prend une position conciliatrice, voulant sauvegarder les intérêts des, chauffeurs de taxis comme ceux des' usagers, et qu'elle ne rencontre pas d'écho favorable, même g auprès du ministre du travail.

Cet après-midi

meeting à Magic-City

Cet après-midi, à Magic-City, se tient le meeting des petits propriétaires, auquel participera un représentant de,la chambre syndicale des Cochers et chauffeurs. Le vendredi 18 août, dans l'après- midi, à la Mutualité, salariés et petits propriétaires seront: fraternellement réunis pour la défense de leur métier et de leur droit au travail. Le syndicat des Cochers et chauffeurs.

Les obsèques de Michaud Tous les militants de la C.G.T. membres des organisations syndicales camarades et amis de Michaud, ex-secrétaire de la Fédération générale des personnels des -services publics et services de santé, sont informés que ses obsèques auront lieu aujourd'hui jeudi 10 août 1939.

Rendez-vous gare de Versailles-Chantier, cours Chaudey gauche de la gare) à 14 h. 30.

Michaud laissera le souvenir d'un militant actif et dévoué, jamais abattu par les nombreuses difficultés qu'il a rencontrées, luttant, au contraire, pour le mouvement syndical qu'il a aimé et servi avec un courage exemplaire.

La Fédération lui doit quelques-unes de ses réalisations, aussi ses camarades lui rendent-ils le sincère hommage qui lui est dû. La Fédération des services publics.

MISE AU POINT

Le camarade Lucien Chapelain, secrétaire de la Fédération des travailleurs de l'alimentation, né le 2 février 1896, à Paris 14" arrondissement et habitant 162, rue de l'Hay, à Gentilly (Seine), n'a rien de commun avec le Parti socialiste ouvrier et paysan; pas plus qu'aveè les Jeunesses socialistes pu- vrières et paysannes- I

Par conséquent, il. décline toute res-fponsabilité incombant à ces deux orga-fl'nisations politiques. L. Chapelain, g secrétaire de la Fédération de l'alimen-j' tation. I

incomparable à ses yeux, et voulait lui faire honneur.

Détachement de Kotchoubey ? demanda à Volodka un homme blond et souriant qui portait un chandail de soldat.

Oui, répondit Volodka d'un air important.

Ecoute-moi, mon gars, veux-tu me dire s'il y a des communistes dans votre détachement ?

Avant de répondre, Volodka regarda ceux qui se trouvaient dans la pièce des gens aux vêtements poudreux qui avaient l'air d'être des cheminots. Volodka avait connu cette catégorie d'hommes pendant ses pérégrinations d'enfant vagabond. Ils venaient du front, sans doute. Nous n'avons pas de communistes dans le détachement, répondit fièrement Volodka.

Qu'est-ce que je te disais, Sacha 9` Pas de bolcheviks chez Kotchoubey 1 dit Pavel Kovrov, le compagnon de combat du commissaire et son vieux camarade de travail à la mine. Et il écarta les bras.

Volodka rougit violemment.

Tu mens 1 Pas de communistes, évidemment, mais nous avons des bolcheviks.

Qui donc ? demanda Stroumiline, égayé et attentif.

Moi, le batko Kotchoubey, Mikhaïlov, Nalivaïko, Roï, Pélipenko, énumérait Volodka d'une voix entrecoupée. Et il finit par lancer, à brûlepourpoint Nous tous, tout le détachement, on est bolcheviks Lorsque le rire s'apaisa et que le silence se fit, le commissaire ayant expliqué pratiquement la situation aux communistes, les renvoya auprès de

Lettre de Moscou

Nous recevons de Moscou la lettre ci-dessous

Moscou, le 4 4 août 1939.

A la rédaction de l'Humanité Paris

Chers Amis,

Dans la rubrique « C'est comme ça que tout l'pays l'a su » de votre journal du 27 juillet, se trouve une information inexacte sur l'U.R.S.S. Sous le titre Un musée Stakhanov », on dit dans cette information, que Irmino (bassin du Donetz) est la ville où est né Stakhanov. Cela est faux. Stakhanov est un paysan de la région de Kourak et c'est seulement à l'âge de 20 ans qu'il vint au bassin du Donetz.

On appelle Irmino « la ville natale du mouvement stakhanoviste », parce que c'est dans un des puits de charbon de Irmino, que Stakhanov a établi son record d'extraction du charbon, qui marquait le commencement du mouvement stakhanoviste.

Nous vous saluons fraternellement. Chasseurs, sachez chasser Le secrétaire général du parti fasciste vient de ,prendre une décision qui aura force de loi en matière de chasse. Citons le texte même-de cette importante réforme « Tous les chasseurs, lorsqu'ils se rencontrent au cours de l'exercice de leur sport, doivent se saluer et se présenter l'un à l'autre, en se montrant mutuellement leur permis. Ce salut, en même temps qu'il sera un indice de camaraderie et de bonne édu- cation vénatoire, constituera aussi un élément permanent de vigilance et de contrôle exercé par les chasseurs euxmêmes. » Le règlement ne dit pas si en se montrant leur permis de chasse, les nemrods italiens devront aussi crier Vive Mussolini Heîl Hitler 1 Les telles manchettes

Celle de L'Ordre d'hier o Comment se fait-il que la presse italienne ait annoncé l'arresta- tion dé M. Amourellei vingt quatre .heures

avant .la presse anglaise, quarantehuit heures avant la presse françai-

se ? »

Gratis

Les, nazis ont parfois des distractions de tout repos.

C'est ainsi qu'ils organisent pour octobre, à Vienne, une exposition canine qui sera agrémentée d'un concours de beauté. Pour cliie,,ns, bien entendu.

Le Dr Emil Hauck', président du groupe spécial pour les affaires cani- nes d'Allemagne, et U. Max Zochling, directeur de l'exposition, adressent à la presse française un communiqué accompagné de ta. note suivante « Messieurs, nous avons l'honneur de vous envoyer sous le même pli -un entrefilet en vous priant de bien vou- loir le publier gratis et nous vous remercions d'avance de votre obligeance.

",« Heil Hitler I »

Il faut reconnaître que ces messieurs ne manquent pas de culot ̃ I Gratis vous vous rendez compte de l'indignation des journaux u chers » à M, Abetz

n~oa~ .R 0 9 S- E~~ S

~;(. "'t,l,

HORIZONTALEMENT. 1; Permet à des jeunes de prendre des ébats arrêtés toujours trop tôt. 2. Confidente; PSante comestible qui se mange en salade. 3. Soutien de tonneau; Causa du tort. 4. Risque; Petit rongeur. 5. Est habitée « par une société d'insectes des. pays chauds appelés aussi fourmis blanches ». 6. Ce sont les premiers venus. 7. Canton; Salamandre aquatique de la famille dés batraciens. 8.

leurs unités. Tous les communistes étaient attachés à telles ou telles compagnies à titre de combattants du rang, et le commissaire Jui-même était soldat à la première compagnie. Le sott tombait et l'état-majorse vidait peu à peu. Lorsque Kondrachev et Stroumilme eurent disparu dans l'obscurité, les Tcherkesses détachèrent la pique avec le fanion rouge au bout plantée à l'entrée, et allèrent la porter au siège du nouveau poste de commandement.

La nuit et l'attente intense amplifiaient tous les bruissements; lorsqu'il ne murmurait pas, la voix ordinaire de Koodrachev semblait un cri viofent à Serdiouk dans ce silence où l'on ne percevait que le petit frou-frou des lézards et le chant crépitant dès cigales.

Serdiouk A toi le premier coup à diriger sur les ponts Kotchoubey et les gars de la mer Noire se tiendront sur les flancs. Et surtout n'oublie pas, Serdiouk, que l'histoire de l'autre jour ne doit pas recommen- cer.

Serdiouk. commandant de bataillon, homme taciturne et résolu, partit au galop; son cheval laissait, invisible' -dans la nuit, sa trace dans les her- bes humides de La steppe. « L'histoire de l'autre fois ne doit pas recommeiii

cer la o

La honte de là récente offensive avait été notée comme, suit, dans le journal cahier à couverture jaune -tenu par Kondrachev, commandant la seconde division de partisans,, ancien cordonnier et soldat de la guerre mondiale. guerre

« .Après son arrivée, Sorokine me fit appeler et m'ordonna vu que

Restrictions

On peut lire sur la carte d'un restaurant de Dresde l'avertissement ci-dessous destine à ses clients

« Quelques clients se sont plaints récem-

ment que nous n'étions pas en mesure de donner satisfaction à leurs désirs particuliers, notamment en ce qui concerne les portions supplémentaires de beurre ou d'ingrédients tels que l'huile,' les condiments, le raifort, les oignons, etc., que, parfois certains plats de viande, autrefois .servis par centaines de portions, manquent provisoirement ou -ne sont pas de'bonne qualité.

« Nous prions nos clients qui sont enclins manifester a haute voix leur colère, de considérer que notre budget est soumis aux mêmes restrictions que les budgets familiaux et qu'un citoyen patriote accepte volontiers comme nécessaires et provisoires », Les clients ainsi prévenus se gardent bien de récriminer. La Gestapo veille, mais ils n'en pensent pas moins. Quant à la durée de ces restrictions, les clients sont fixés elles dureront autant que le régime nazi. Race française

Notre confrère L'Ordre a publié la lettre ci-dessous d'un' de ses lecteurs Monsieur le Directeur,

Pourquoi' le rédacteur des décretslois écrit-il « Le vaste -programme ̃pour l'amélioration de la race » (Titrê III).

Il n'y a pas de race française. Un groupe ethnique peut-être une nation certainement. Un texte officiel devrait être exempt de termes dangereux et

faitx.

Veuillez; etc., pt E, G. « II n'y a pas de race française. Il y a la nation française », c'est ce que disait Maurice Thorez dans son rapport devant la conférence nationale du parti, le 21 janvier 1939, à Gennevilliers.

Discours publié en brochure sous, le titre « La sécurité ̃ française et l'Espagne- ». En vente au C.D.L.P., 25, rue d'Alsace, Paris.

Au suivant de ces messieurs! Après le Temps du traître Aubin et de herr von Wendel, après Froideval et Jean Piot de l'organe du « Pas pour Dantzig », voici M. Bailby qui, dans le Jour, agite l'épouvantai! d'urï « nouveau juin 1936 ».

« Et suivront alors, écrit gravement M. Bailby, les occupations d'usines, les agitations de toutes sortes que nous avons connues au commencement du ministère Bliim et qui, déjà, essayèrent d'ouvrir une période révolutionnaire. » outre Boufre comme tout cela est bien dit 1

Comme toute cette campagne vient à point, surtout, pour tenter une grossière diversion au moment, dît le pays s'indigne contre le « réseau d'intrigues, d'espionnage et pire encore », et contre l'atteinte à la constitution républicaine par le coup de la prorogation. Et, bien entendu, ceux qui déclament ainsi contre « un nouveau' juin 1936 » sont précisément ceux qui ont participé à l'étouffement du complot des cagoulards et participent aujourd'hui à l'étouffement du complot hitlérien..

Curieux, comme on se retrouve 1

Trois voyelles qui forment suffixe; Plante purgative. 9. Choisis; Préfixe. ÎO. Largeur d'étoffé; Frapper violemment. 11. Dont l'ouverture est large; Sur.le calendrier.

VERTICALEMENT. 1. Ragoût mal fait. 2. Prénom masculin; Ile de l'Atlantique; Pour une proche destination. 3. Qui renferme les cendres d'un corps. 4. Note; Favorable; Interjection plaintive. 5. S'introduit sans invitation. 6. Assembler des chiens de chasse à courre; Consonne doublée. 7. Amas; Déesse égyptienne; En matière de. 8. Ses essais malheureux d'homme volant lui valurent la mer comme tombeau (Mythologie) Changé de couleur après le bain. 9. Marque l'indignation Contrée du Nord-Est de la France qui fut le théâtre de combats sanglants. 10. Propre, claire; Au monde; Dieu du soleil.

Solution du problème n° 887 Horizontalement. 1. Radotement. 2. Elevé Acas, 3. Fine Prose. 4 Roi Remue. 5. Assis IV. 6 En Etier. 7. Ta Jumelée. 8. Mftrl. L&S usï?6- m Hatine: Nie. 1L

Estée Usés.

Verticalement. 1. Réfractaire. 2 Alios Las. 3. Denise TT. 4. Ove •' Injurié. 5. Té R3 Urine. 6. « ;T~ 7. Marmite. 8. Ecouvillona a Nase EE Lie. 10. Tsé; Grêlées.

nous passons à l'offensive aujourd'hui, nous devons faire distribuer immédiatement de l'alcool à volonté à chaque combattant, après quoi nous donnerons l'assaut au bourg de Névinomysskaïa. L'ordre fut* donné. Une heure après, l'offensive commençait. C était à quatre heures de l'après-midi et la journée était chaude. Il n'y avait pas plus de trois ou quatre verstes à parcourir jusqu'au pont. A cause de la chaleur, les combattants ivres se couchèrent un peu partout à travers champs et s'endormirent. Quelques-uns criaient si on nous en avait donné encore un peu, oq marcherait, mieux. Les autres juraient contre les chefs qui les avaient soûlés. Par cette chaleur terrible, on avait de la peine à marcher, même à tête reposée; mais après avoir bu un gobelet d'alcool pur, on tombait à terre, on ne songeait plus à attaquer, tout le mondé avait sommeil. Avant la tombée de la nuit, Gaïtchenets ordonna aux cavaliers de remettre sur pied l'infanterie tout au long du front et de lan- cer l'offensive avec les fantassins. Bien entendu, la cavalerie ne put pas remplir cette mission Au moins servit-elle à couvrir l'infanterie qui était à la merci d'une attaque soudaine des blancs. Voyant la cavalerie inactive, Gaïtchenets part à cheval avec moi sur la route d'Ivanovskoié, vers le pont de Névinomysskaïa et croise plusieurs cavaliers. Il se met à les injurier Vous êtes des voyous et dès idiots, vous n'exécutez pas les ordres qu'on vous donne. On vous dit d'attaquer 1 « L'un des cavaliers veut se justifier. Gaïtchenets ne fait ni une ni, deux, il l'abat d'un coup de revolver. u suivre.).


\LU DAMS LA PRESSE]

La prorogation

L'atteinte portée à la libre expression de la volonté populaire, en prorogeant de deux ans le mandat législatif, est encore, jugée sévèrement par quantité de républicains. Après avoir pris acte de cette protestation, le POPULAIRE écrit sous la signature de 'Mareel 'Bidôux

Pour ajouter à la déception du Temps, indiquons-lui que le secrétariat du Parti socialiste vient d'inviter ses fédérations à entreprendre une « action énergique contre la prorogation ». Et il leur adresse la- recommandation suivante « Pour que cette action ait son plein effet et amène la Chambre, dès la rentrée, à annuler le décret gouvernemental, il importe qu'elle soit méthodique et :persévérante, »"

Pour que l'action ait son plein effet abrogation du décret de prorogation, l'union des républicains est nécessaire et en premier l'union étroite, le coude- à-coude incessant, entre socialistes et communistes ainsi que l'a déjà proposé le Bureau politique dé notre Parti à la C.A.P. du Parti socialiste. Dans la JUSTICE, le député socia- liste Robert Lazurick développe de cu- rieux arguments au sujet de la campagne à engager pour le respect du suffrage universel.

Après avoir indiqué qu'il était douteux qu'on. réussisse à obtenir l'abro;gation du décret de prorogation si « les protestations se développent sous le signe du Front populaire », il écrit

Que voulons-nous ? Revenir à la légalité républicaine, ou bien faire

de l'agitation ? 7

Certains peuvent considérer la prorogation comme l'occasion d'une propagande au bénéfice d'un parti ou d'un rassemblement de partis. Il est normal que ceux-là se groupent au sein du Rassemblement populaire. Cette organisation de circonstance lancera des mots d'ordre, tiendra de vastes meetings. Elle trouvera l'audience d'une fraction notable de l'opinion publique oui n'accepte pas ,l'attentat contre le suffrage universel. Cette bataille ne peut être engagée instantanément'; la situation extérieure demeure au premier plan *de nos préoccupations. En tout cas elle n'apparaîtra pas comme dictée par le seul souci de la sauvegarde, de la, Constitution. Bien vite elle prendra le caractère d'une lutte de politique quotidienne.

Le groupe parlementaire socialiste a été heureusement inspiré en repoussant les offres d'action commune aue lui faisaient ses collègues communistes. Il a compris que ce rassemblement compromettrait les chances de succès. Curieux arguments comme on le voit. n n'a sans doute jamais été question de limiter le rassemblement à ceux qui ont approuvé le Front populaire dans ce rassemblement doivent pouvoir trouver place tous ceux qui veulent le respect de la Constitution. Et une des bases de ce rassemblement n'est-ce, pas l'union de toutes les organisations démocratiques, n'est-ce pas en premier l'union entre socialistes et communistes ? Oublierait-on que c'est l'unité entre socialistes et communistes qui a permis la constitution du mouvement du Rassemblement' populaire ?

« Où il est question

de néo-boulangisme »

Dans L'ORDRE, M. Michel Geistdoer- 1-

i .la plus délicieusement désaltérante. est celle que vous pouvez faire M jaillir instantanément sur votre table, pour SO centimes, en faisant 4 dissoudre dans un litre d'eau tout le contenu d'un seul sachet de =1 I Lithinés du Docteur Gustin". La grande efficacité de l'eau M de table de régime alcaline-lithinée ainsi obtenue est due à la perfection jjl E et à l'extrême pureté des éléments entrant dans la composition des 3 | Lithinés Gustin dont la formule savamment préparée est inimitable jl pour se préserver et se soigner de toutes les affections des 3 1 reins, vessie, foie, estomac, intestin |

4

fer, député radical des Côtes-du-Nord, président de la commission de la marine marchande, publie un article intitulé « Il y a Daladier et il y a le Daladiérisme où il est question de néo-boulangisme ».

J'ai longtemps hésité à prétendre que le Daladièrisme était une sorte de néo-boulangisme, mais je n'hésite plus à le dire devant les faits, devant la campagne menée autour du nom du président du Conseil par tous les journaux de droite et surtout devant l'attitude des partis au cours des récentes élections. i'

Mais le mouvement ̃ daladiériste suit la loi de tous les courants antidémocratiques qui se sont formés depuis 1870 en France.

Aujourd'hui, les candidats les plus réactionnaires se présentent et sont élus « sous le signe Daladier » même avec des voix républicaines; Des journaux d'extrême-droite nous en avons eu la preuve aux dernières élections sénatoriales de l'Oise se servent même du président Daladier pour combattre les radicaux les plus fidèles à leur président.

Le président Daladier enveloppé, ligoté dans le drapeau tricolore, est devenu le prisonnier de la coalition antirépublicaine écoutant plus, ceux qui le flattent que. ceux qui le, conseillent.

Mais le Daladièrisme n'échappe pas Plus que Daladier lui-même au « paradoxe » et il' se trouve qu'en décidant la prorogation, c'est Daladier luimême qui a porté le coup 'le plus pesant au Daladièrisme.

Car avant 1942, bien des. événements favorables à la Paix et à la République auront, espérons-le, eu le'temps de se produire: ¿' En tout cas, le parti républicain aura eu, certainement le temps de se réveiller et de comprendre t

Les projets des munitionnaires Mon Jouhaux, secrétaire général de la Ç.G.T., souligne dans LE PEUPLE les insuffisances du nouveau système de « limitation » ̃ dès bénéfices des entreprises travaillant'pour'la défense nationale.

Tout d'abord, comme nous l'avons vu, la Iimit6.cion des bénéfices en fonction du seul chiffre d'affaires constitue un très grand avantage. pour les industriels qui sont en mesure de faire tourner rapidement leur fonds de roulement et qui peuvent prendre des marchés pour un chiffre très supérieur a leurs capitaux à rémunérer. C'est le cas notamment des usines qui travaillent pour l'aviation pour la société Gnome et Rhône, par exemple, le chiffre d'affaires de 1938 o atteint dix-neuf fois et demie le capital social, et' la maison compte faire mieux en 1939. Un bénéfice de 2 par marche représente donc pour cette société un bénéfice de 39 sur son capital. Voilà un premier point indiscutable. La question des filiales des entreprises ne l'est pas moins. Nul n'ignore, en effet, les liens juridiques et personnels qui unissent entre elles de nombreuses firmes travaillant pour la défense nationale. Ces liens permettent des combinaisons financières, des partages de marchés, essentiellement favorables à fraude.

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1 1 1 1 1 Travailleurs I

1 1 H achetez toujours^

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11 Humanité

I CHEZ LE MÊME MARCHAND

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| Cdurs etîfarcies 1

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HALLES CENTRALES DE PARIS (9 AOUT)

VIANDES. Arrivages 280.000 kilos: Bœuts. (Le kilo) quartier derrière, 7.50-12,50 quartier devant, 5,50-8; aloyau 11,50-21,50 cuisses, 9-14 train entier, 8,50-14,50.

Veaux. (Le kilo) lre qualité, 1416,50 2o qualité, 13,50-14,40; qualité, 12,50-13,40 pan, cuisseau, 13-19,50. Moutons. (Le kilo) Ire qualité, 13,50-17; 2«- qualité, 11,50-13,40 3= qualité, 9,50-11,40 gigots, 14-24 carrés parés, 17-37 épaule, 10-17. ,,1

Porcs (entiers ou demi) (Le kilo) l'e qualité, 14,80-15,80 filets, 18-21 jambons, 16-19,50 lard, 7-9.

BEURRES. Arrivages 34.720 kilos. Des laiteries coopératives industrielles (le kilo) Normandie, 16-18,70; Charente, Poitou, Touraine, 17-20,20 malaxés, Normandie, 15-16-50 id., Bretagne, 11-16. OEUFS. Arrivages 31.430 kilos. (Le 1.000) Picardie et Normandie; 480670 Bretagne, 420-570 Poitou, Touraine Centre, 470-670; Auvergne, Midi, 400-650 outre-mer Maroc, 350-530. FROMAGES, (Les 10) Brie moyen; 150-190 (le 100) camemberts Normandie, 140-290 id. divers, 120-200 Lisieux en boites, 500-600 Pont-l"Evêque, 230340 (les 100 kilos) Port-Salut, 7501.300 Gruyère et Comté, 850-1.325. VOLAILLES. (Le kilo) canards rouennais, 16-18 id. nantais, 15-17 id. de fermes, 11-13,; lapins morts, 12-13.50 dindonneaux morts, 20-22 poulets morts nantais, 20-21,50 id. de Bresse 25-27 poules mortes, 15-18.

POISSONS. (Le kilo) barbues, 1318 bars, 15-35 harengs français vides, 4-5 homards vivants, 15-35; langoustes vivantes, 26-30 maquereaux français petits, 6-10 merlans brillants, 4-4,50 id'. ordinaires, 1,50-3,25; raies, 1,50-4 (le 100) sardines salées, 30 Id. fraîches, 20-25 (le kilo) soles françaises, 20-32 (les 100 kilos) moules, 90-180,

FRUITS. (Les 100 kilos) abricots, 450-700 amandes vertes, 500-700; bananes, 250-325 citrons, 500-600 melons (pièce), 3-12 oranges, 550-700 pêches 120-450; poires, 120-800 pommes, 120280 prunes, Reine-Claude, 130-600 mirabelles, 250-320 raisins d'Algérie, 250-

400 id. du Midi, 250-350 tomates du

Midi, lVîeô.MWi- 25°-350: tomates du LEGUMES. (Les 100 kilos) artichauts de Paris (le 100), 50-140; id. bretons (le colis), 55-65 carottes nouvelles de Nantes-Orléans (la botte), 50-90 id. communes, 25-50; céleri en,branches (la botte), 2-4 champignons de couche, 450700 chicorées, 15-50 choux (le 100), 10-60 choux-fleurs de Paris (le 100), 50250 épinards, 70-120 haricots verts d'Angers et Saumur, 100-420 laitues, 1060 oignons secs, 110-165 oseille. 4080 persil (la botte), 0,40-0,60 poireaux communs (les 100 bottes), 125-200; id. de Montesson, 150-200; pois verts de Paris, 30-170 pommes de terre de Hollande, 90-120 id. saucisse rouge, 80-95 radis de Paris (3 bottes), 0,50-1; romaines (le 100). 10-45.

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BOURSE DE COMMERCE

(9 AOUT)

SUCRES. Août 320; sept. 306 et 360,50; 3 d'oot. 286 et 286,50; 3 de nov. 286,50 et 287; 3 de jànv. 287,50 et 288. Cote officielle 339 à 340.

RIZ. Août 136 V; sept. 123 A; oct. 118 A.

MAIS. Août 90 A; sept. 89 A; oct. 88 A.

AVOINES. Août 67,50; sept. 68; oct. 69; 3 de sept. 69 et 68,50; 3 d'dct. 70,50 à 71; 3 de nov. 71,25; 3 de déc. 71.75. Cote officielle 65.

ORGES. Août 97,25 à 97,75; sept. 97; oct. 97 et 96,75; 3 de sept. 97; 3 d'oct. 96,50 et 96,25; 3 de nov 96.50 et 96,25; 3 de déc. 96,50; 3 de janv. 97.

Cote officielle 92.

FARINES PANIFIABLES. 321. BLES. Cote offic. imposte 216,50. HUILES DE LIN. Août 450 V; sept. 447,50 V; 4 de sept. 445 V; 4 de nov. 440 V; 4 de janv. 435 V.

MAGASINS OUVERTS TOUTE LA JOURNEE, LE MARDI 15 AOUT

LA RADIO

Qu'écouter aujourd'hui ? Poste allemand de la Liberté Tous les soirs à 22 heures:' longueur d'ondes 28 m.

Les émissions soviétiques EMISSION FRANÇAISE sur 31 m. 26 à 3 h. sur 25 m. à 19 h. à 22 h. sur 25 m. et 1.744 m. informations. De préférence

12 h. 50 Radio Paris Orch. Eddie Foy Y 13 h. 5 Paris P.T.T. Théâtre « La princesse des Baux »

15 h..30 Tour Eiffel Relais de Vichy. 18 h. 36 Radio 37 Concert Roger Serrière.

2a h. Strasbourg «La reine des fées» sélection.

20 h. 30 Tour Eiffel. Bordeaux. Strasbourg, Montpellier, Rennes, Nice La fiancée vendue » (retais de Vichy) Marseille Théâtre « La Maréchale SansGêne Le gendarme est sans pitié » Grenoble Théâtre « En fait de meubles Brignolet sa fille ».

21 h. Radio 37 Gala Richard Tauber.

21 h. 46 Lille Musique légère. 'Radio-Paris (1.648 m.)

7 h. Disques. 7 h. 25 Mus. basque. 9 h. 10 Dancing. 9 h. 40 Mus. légère. 10 h. 5 Disques pour les enfants. 11 h Symphonie n° 2 en majeur. 11 h. 30 Mélodies. 12 h. 10 Disques. 12 h. 15 Mélodies. 12 h. 60 et 13 h. 25 Orch. Eddie Foy. 13 h. 50 Valses. 16' h: 15 Mélodies. 16 h. 15 Quatuor tzigane. 17 h. 5 Mus. de, chambre. 17 h. 45 Matinée classique. 19 h. Orch. 20 h. 30 Relais de Vichy. 21 h. 30 Inf. en anglais Paris P.T.T. (431 m. 7)

6 h. 46 Disques. 7 h. 20 Sélection. 8 h. 20 Disques. 9 h. 45 Danses. 10 h. 10 Mus. légère. 10 h. 30 Mus. enfantine. 11 h. 30 Disques. 11 h. 50 Mélodies. 13 h.5 Em. enfantine. 14 h.20 Mélodies. 14 h. 30 Chansons. 16 h. 25 Mus. de chambre. 17 h. 35 Orgue. 18 h. 30 Disques. 20' h. Airs d'opérettes 20 h. 30 Théâtre. 21 h. 30 et 22 h. 45 Inf. en allemand. 22 h. 30 Disques. Tour Eiffel (206 m.)

10 h. 20 Lille. 12 h. 50 Disques. 13 h. 30 Concert. 14 h. 5 Disques. 15 h. 30 Relais de Vichy. 16 h. 30 Chansons. 18 h. 30 Disques. 19 h. Concert. 19 h. 30 Scènes de théâtre enr. 20 h. Disques. 20 h. 30 Relais de Vichy. 21 h. 30 Inf. en italien. 21 h. 45 Suite du relais de Vichy. 22 h. 35 Dancing.

Poste Parisien (312 m. 8)

6 h. 40 Disques. 8 h. 37 Opéras de Verdi. 9 h. 15 Mus. variée. 11 h. 30' Disques. 13 h. 15 Sketch. 13 h- 33 Spectacles. 13 h. 35 Disques. 13 h. 55 Presse anglaise. 18 h. 10 « La flûte enchantée ». 19 h. 13 Mus. enreg. 19 h.45 Mus. sans paroles. 20 h. 20 Le beau Danube bleu. 20 h. 45 Opérette « La fille de Mme Angot ». 23 h. Danses. 23 h. 35 Inf. en italien.

Radio-Cité (280 m. 9)

6 h. 37 Orch. musette. 7 h. 55 Conc. des audit. 11 h. 45 Orch .enreg. 12 h. 2 Histoire d'enfants. 12 h. 37 Opinion publique. 13 h. 5 Présentez vous-mêmes vos disques. 13 h. 30 Variétés. 17 h.45 Orch. 18 h. 20 Mus. italienne ancienne. 19 h. 15 Qui, pourquoi, comment 7 19 h. 40 Chanson des Trois. 20 h. 15 Jeu des questions. 20 h. 46 Bon sens.

20 h. 55 Variétés. 22 h. 42 Jazz swing

23 h. 10 Cabaret. 23 h.'40 Concert. Radio-37,(360 m. 6)

6 h. 40 Pot pourri. 8 h. Music-hall 8 h. 40 Mus. ininterrompue. 12 h. 15 Variétés. 12 h. 40 Le bar des vedettes 13 h. 50 Opinion du monde. 18 h. 35 Concert. 19 h. 10 Les cinq de Paris. 19 h. 55 Grands faits du jour. 20 h. 5 Romance du soir. 20 h. 15 Cabaret. 21 h. et 21 h. 55 Gala Tauber. 21 h. 30 Inf. pour l' Angleterre. 22 h. 45 Soirée à Nice. 23 h. 15 Cabaret.

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Ile-de-France (222 m. 6)

7 h. 30 Accordéon! 8 h. Trios opérettes. 8 h. 46 Tangos. 11 h. 45 Concert. 12 h. 16 Jazz. 12 h. 50 Pète enfantine. 13 h. 15 Danses. 17 h. 46 et 18 h. 5 Concert des audit. 19 h. 45 Opérettes. 20 h. 5 Minute de Gavroche 20 h. 45 Orch. bohémien. 21 h. 30 Inf. en allemand. 22 h. 15 Relais.

Bordeaux-Lafayette (278 m. 6) 7 h. 20 Disques. 11 h. 40 Paris P.T.T. 12 h. 10 Disques. 13 h. 40 Grenoble 14 h. 30 Disques. 18 h. 30 Sonate. 19 h. 20 Fait du Jour. 20 h. 16; Relais 20 h. 30 Relais de Vichy (v. Radio Paris). 21 h. 30 et 22 h. 45 Inf. en espagn. 22 h. 30 Paris P.T.T.

Bordeaux-S.O. (21 9 m. 6)

8 h. Mus. militaire. 8 h. 50 Accord. 12 h. Airs régionaux. 12 h. 46 Danses 13 h. 10 Orgue de ciné. 18 h. 10: Mus. militaire. 18 h. 45 Cocktail musical 19 h. 7 Mus. militaire. 20 h. 10 Chansons. 21 h. 10 et 21 h. 45 Concert des audit. 21 h. 30 Inf. en espagnol. 22 h. 7 Mus. légère. 22 h. 40: Emission coloniale.

Grenoble (514 m. 6)

7 h. 20 Disques. 11 h. 40 Paris P.T.T. 12 h. 10 Montpellier. 13 h. 40 Concert. 14 h. 20 Disques. 18 h. 30 Disques. 20 h. 30 et 21 h. 45 Théâtre. 21 h. 30 et 22 h. 45 Inf. en italien. 22 h. 30 Paris P.T.T.

Lille-P. T. T. (247 m. 3)

8 h. Disques variés. 8 h. 37 Piano 9 h. 7 Cinq symph. en ut min. 10 h. 30: Orch. musette. 11 h. 30 Mus. légère 13 h. 6 Concert 15 h. 47 Mat. enfant. 17 h. Orch. musette. 19 h. 15 Duos. 21 h. 30 Inf. en anglais. 21 h. 45 Concert 22 h. 30 Paris P.T.T.

Limoges (355 m. 2)

7 h. Disques. 11 h. Paris P.T.T. 12 h. 10 Disques. 13 h. 5 Causerie. 18 h. 30 Tour Eiffel. 20 h. Disques. 21 h. 30 Inf. en espagnol. 21 h. 45 Concert. 22 h. 30 Paris P.T.T.

Lyon-P. T. T. (463 m.)

6 h. 40 Disques. 12 h. 10 Montpellier. 13 h. 6 Em. féminine. 18 h. 20 Disques. 20 h. 30 Théâtre. 21 h. 30 Inf. en serbo-croate. 22 h. 45 Inf. en allemand.

Marseille (400 m. 5)

6 h. 40 Disques. 10 h. 30 Pour les jeunes. 12 h. 10 Disques. 17 h. Matin. enfantine. 19 h. 15 Disques. 20 h. 30 et 21 h. 45 Théâtre. 21 h. 30 Inf. en arabe. 22 h. 45 Inf. en italien.

Montpellier (224 m. 5)

7 h. 20 Disques. 12 h. 10 Concert. 13 h. 6 Caus. régionale. 13 h. 20 Disques. 16 h. 7 Quart d'heure des jeunes 17 h. 35 Disques. 20 h. Intermède. 20 h. 30 Relais de Vichy, (v. Radio Paris). 21 h. 30 Inf. en allemand. 22 h. 30 Paris P.T.T.

Nice-P. T. T. (253 m. 2)

7 h. 2 0: Disques. 8 h. 20 Inf. en italien. 12 h. 10 Montpellier. 13 h. 5 Em. enfantine. 14 h. 20 Disques. 14 h.30 Iiif. en italien. 17 h. 35 Dancing: 18 h. 30: Piano. 20' h: Disques dem. 20 h. 30 et 21 h. 45 Relais de Vichy (v. Radio Paris) 21 h. 30 et 22 h. 46 Inf. en italien.

Rennes-Bretagne (288 m. 6) 8 h. Disques. 10 h. 15 Relais. 11, h. 15 Disques. 11 h. 30 Concert. 12 h. 10 Disques. 15 h. 30 et 16 h. 7 Relais. 17 h. 45 Matinée enfantine 19 h. 15 Disques. 20 h. 30 et 21 h. 45 Relais de Vichy (v. Radio Paris). 21 h.30 et 22 h. 45 Inf. en allemand.

Strasbourg (349 m. 2) l

6 h. 40, 7 h. 50, 11 h. 40, 12 h. 40, 19 h. 50, 21 h. 30 et 22 h. 45 Inf. en allemand. 7 h. 20 Mus. orch. 8 h. Disques. 9 h. 10 Mus. légère. 11 h. 60 Disques. 13 h. 6 Orch. 16 h. 10: Variétés. 17 h. 6 Pour la jeunesse. 19 h. Disques demandés*. 20 h.,30 Relais, de Vichy. 22 h. 30 Paris P.T.T.

Toulouse-Pyrénées (386 m. 6) 8 h. 20 Disques. 10 h. Inf. en esp. 10 h: 25 Chansons enfantines. 10 h:40 Audition poétique. 12 h. 10 Disques. 13 h. 5 Demi-heure des audit. 13 h. 50 Inf. en espagnol. 17 h. Matinée enfant. 18 h. Comédie. 20 h Concert. 21 h.30 et 22 h. 45 Inf. en espagnol. 23 h. Dancing.

Radio-Toulouse (328 m. 6) 8 h. Orch musette. 8 h. 46 Danses. 12 h. Orch. de salon. 12 h. 30 et 13 h.16 Quart d'heure des audit. 13 h. 35 Danses. 18 h. 15 Opérettes. 18 h. 40 Concert. 19 h. 45 Fantaisie, 20 h. 6 Bal champêtre. 20 h. 25 Chansonnettes 21 h. 25 Sketch. 21 h. 30 Inf. en polonais. 22 h. 15 Demi-heure des audit. 22 h. '45 Emission coloniale.

Luxembourg (1.293 m.)

7 h. 60, 13 h. 30; 18 h. 30 Inf. presse en allemand. 7 h. 30 Bonjour le monde. 8 h. Concerts anglais. 12 h. 5 Disques 12 h. 15 Récréation enfantine. 12 h. 45 1 Orch. 13 h. 40 Accordéon. 18 h. 10 i Récréation des enfants. 19 h. 16 Disques 19 h. 45 Concert, mus. 21 h. 15 Cône. symph.' 22 h. 30 Dancing.

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La vie des C.D.H, et des Amis de « l'Humanité » UNE RÉSOLUTION du parc de Baillet

« soixante lecteurs de l'Humanité se sont réunis le 8 août au Parc des Loisirs des métallurgistes à Baillet. Nous constatons que c'est grâce à notre unité syndicale si ardemment défendue par lHumanité, que nous avons pu obtenir nos congés et tous nos avantages que nous saurons conserver, grâce à' cette unité.

C'est pourquoi nous invitons toujours tous les républicains, tous les démocrates à s'unir plus étroitement pour sanvegarder la Constitution que l'on cherche à atteindre par les décres-lois et la prorogation.

Nous constatons que la brochure contenant la plaidoirie de M0 de MoroGiafferi, dans le procès intenté à Lucien Sampaix, a été accueillie avec une grande sympathie.

Aussi nous décidons d'en diffuser 50 dimanche prochain.

fêtés du 15 août

à Neuilly-sur-Marne

Les organisations ayant fait des demandes de stands sont priées de venir reconnaître leur emplacement sur place à partir de samedi matin 12 août. Echos de la vente de la brochure Mayenne. « Nous avons manqué de brochures du procès de notre camarade Sampaix, veuillez nous en envoyer 60 de plus par retour. »

Tours. « Nous avons reçu les brochures mais malheureusement nous en avons manqué énormément. Il nous en aurait fallu au moins le double. C'est

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dire que tous les camarades vendeurs ont fait un grand travail à cet effet. Veuillez nous en envoyer 100 de plus pour dimanche. »

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.et surtout pour préparer vos stands à Garches Organisations n'attendez pas, faites de suite votre demande de stands pour la fête de « l'Humanité » en tenant compte des indieations parues hier

CREDIT A PARTIR DE 45 tr. PAR MOIS. Tous bons acceptés.

IIS COURSES

Les résultats d'hier

A DEAUVIU.E

1. Prtx de HenneaueviHe. 1. Toute Vite G., 38.50; P., 10; 2. Pou du ciel P., 7,50; 3. Alcona P., 7,50.

2. Prix Caprice. 1. Mathos G., 19; P., 7,50; 2. Mail Fry P., 8; 2. Précipite P., 6,50.

3 Prix Rigway, 1. AUegory G., 10; P., 6,50; 2. Duroc P., 10,50.

Jumelé 63. 4. Prix de Honfleur. 1. Nuit de Noce: G., 14,50; P., 7,50; 2. Floris P., 10. Jumelé 40.

Prix de Fcrvaccuies. 1. Pindarine, G., 25,50 P., 10 2. Pettycash, P., 10,50. Pari jumelé (unité 10 francs) 131 fr. Clàirefontaine e

1. Prix des Géraniums (steeple-chase, handicap, à vendre aux enchères. '7.500 irancs. 3.800 m.). Bol d'Or. Mon Iris, Sableuse, Salva Rosa; Malik Shah. Barême, Le Marconn., Sauge Bleue.

2. Prix du Mont-Canisy (course de baies. 10.000 fr. 2.800 m.). Propos Galant, Craig le Pâtre, Marmajou, Les rCourbiers, Armure, Shiny Lace, La Maréchale. Roslta.

3. Prix des Tutines vendre aux en 1- chères. 7.500 fr. 900 m.) Nita Raya, Santa Rita, Narguilé, Dariole, Fire.. Girl, Barbacane, La Charmeuse, Michaële, Mi-

sima. :p

4, Prix de la Cahotte (welter-handicap. 10.000" fr: -2.200 m.). La Normandie, Xantiitm'Diëgo II, Velsheda, Saltabadil, Polenta, Venetia, Phénicien, Modem Love, Lord Aprll, Reine d'Ifs, Ton Boy, Impératrice, La Presse, Vieux Colombier, Térébenthine, Ispahan II, Ermengarde, Shiny Lace, Rinaldi, Une Dame, Margarita II, Rosita, Moins Cinq, Thésée.

5. Prix de la ville de Trouville (15.000 francs, 1.800 m.). Pettycash, Scaligero, Xantium, Izaico, La Malouine,. Godichette. Térébenthine, Dream Girl, Istres, Voilée, Belle- Corisande, Reine d'Ifs, Fiteorari, Mizi, Renato, Ogre, Parfortas, Larsinet, Trisse, Souvereine, Bonneville. 6. Prix du Vieux Boure (10.000 fr. 2.600 mètres). Gardon, Blagu Masterful, Djeff, Craig le Pâtre, Saltabadil, Poncé, Alejo, Moniteur, Yoshiwara, Organeau,

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1. Prix de la Roquette (au trot attelé. .10.000 Ir. 2.000 m.). Onyx Williams, Ouest Etat, Osterith, Œillet de Chine, Olympe C, Ondinette, Olivette D, Océano Nox, Orpheline II, Oeagre, Orluret, Opimius II, Œil de Franc. R. Oliva, Oiry T, Orphée V. L., Odessa V, Ophélie, V. L., O Laforêt, Omi, Oaristys. 2. Prix de Jawel (au trot monté. 10.000 fr. 2.100 Ta.). NandaxII, Nina Rosa, Moi Aussi, Merveilleux, Notre Segrienne, Neptune, M. C. T. Lui, Mooréa, Marcello D, Navette, Marissel D.

3. Prix de la Villette (au trot attelé. 9.000 fr. 2.700 m.). Nelly Chipot, Nandax II, Nul Espoir, Nerveuse B, Navailles, Ninon IV, Normandie T, Ne t'en fais pas, Nimet Allah, Neuf de Trèfle, Noémi II, Nausicaa IV, Nicole Gaël, Noëlla, Nelson II, Nénc, Notre Williams, Nozières, V, N. des Champlev., Nac Namara, Nébuleuse II, Némétor, Noble Gosse II.

4. Prix des Archives (au trot attelé. 12.000 fr. 2.700 m.). Karreta, Lardillière, Le Eoi du Blé1, Astrakan K, Jupiter, Kérouan II, Lucette, Kazan, La Crau, Kola, La Mouche, Kaba, Le Loupillon, Kertys.

5. Prix de Genève (au trot monté. International, handicap. 12.000 fr. 2.000 mètres). Kiverra, Merveilleux, Kiki Kerns, Korrigan, Mon Rêve II, Lictor, Knox II. Nudiste, Kabyle II, Jasmin VII, Julot, Reynolda, Calumet Candler, Ca- lumet Edge.

6. Prix de l'Opéra (au trot attelé. 20.000 francs. 2.300 m.). Not Very Well, Monsieur le Major, Norpote, Niagara, Marchepile, Nilor. Minos II, Moscovie.

7. Prix de Rochechouart (au trot attelé. 10.000 fr. 2.300 m.). Muguette III, Metello, Mëdoc, Mimosa III, Lavande, Miranda, Lactol, Loucaïl. Mon Espiègle, Louvain, Mosquée, Mélanie P. Kinney, Madeleine II, La France, JMabel Willces, Magnolia II, Lardilliére. 'La Flèche, Master Port; La Roque, Mnasidika, Léaupartre, Minsk; M'zell' Pépee, Luiu Wllkes, Meylieu, Le Roi du Blé.

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LA F.S.G.T. A STRASBOURG

Les athlètes helvétiques surclassent

leurs camarades français

̃La F. S. G. T. vient d'organiser, à Strasbourg un grand meeting d'athlétisme qui remporta un grand succès. Les travaillistes suisses qui participèrent à cette réunion se taillèrent la part du lion en enlevant 6 épreuves sur 13 qui constituaient le programme de cette manifestation.

Les résultats

100 m. 1. Herlé (Suisse), 10 s. 9/10;1 2. Jenny (Suisse), 11 s. 3. Poincelet (Paris), 11 s. 2/5.

200 m. 1. Herlé (Suisse), 24 s. 2. Brulocher (Suisse) 3. Dibus (Strasbourg).

400 m. 1. Leclercq (Paris), 54 s. 1/5 2. Brulocher (Suisse)., 55 s. 3/5 », 3. Kapp (Strasbourg).

800 m. 1- Hofecker (Strasbourg), 2 m. 11 s. 4/5 2. Mathis (Strasbourg), 2 m. 12 s. 3. Marinot (Paris).

1.500 m. 1. Hoenecker (Strasbourg), 4m. 26 s. 2/5 2. Buhlé (Suisse), 4 m. 27 s. 3. Scherrer (Paris).

Ltmiseîîe FLEURET échoue dans sa tentative contre le record

du 500 mètres nage libre Louisette Fleuret a tenté hier de battre son record du 500 mètres nage libre. Malheureusement la petite championne, qui n'a peut-être voulu forcer en prçvi<=ion du match de sa'medi.a échoué dans sa tentative. Voici ses temps de passage au cours de la tentative effectuée ce matin aux Tourelles. 100 mètres 1 m. 15 s. 8/10 200 m. 2 m. 47 s. 300 m. 4 m 19 s. 6/10 400 m. 5 m. 53 s. et 500 m 7 m. 27 s. Les records étant 300 m. 4 m. 14 s. 2/10 400 m. 5 m. 45 s. 5/10 500 m. 7 ni. 16 s. 2/10. On a désigné les nageurs pour. rencontrer la Hongrie et la Tunisie

Le Comité de sélection de la F.F. de Natation a formé l'équipe de France qui rencontrera la Hongrie à Budapest, les 2 et 3 septembre, puis la Tunisie les 9 et 10 septembre, à Tunis.

Relais 4x200. Talli, Nakache, Pallard, Lebras.– 100 m. libre Nakache, Lebras. 400 m. libre Talli. Pallard, Desbonnet. 1.500 m. Desbonnet. 100 m. dos Zins. 100 et 200 m. brasse J. Cartonnet.

Water-polo. But Delporte arriéres Lefebvre, Padou (cap.) demi Diener avants Vandecasteele, Bernyn, Dewasch. Remplaçants Debonnet (Tourcoing), Nakache. `

A NICE, LE 13 AOUT

Troisième Grand Prix

de la Méditerranée

La natation est une des principales activités du C. R. de la Côte d'Azur, dont la traversée de Nice marque chaque année le point culminant. La foule suit avec attention cette épreuve et la Baie de: Anges, si propice à ces manifestations populaires, est le cadre merveilleux pour. les tritons qui se sentent suivis par leurs amis.

Les Sutra, Vàls, Rizzo seront les têtes de file des équipes de Toulouse, de Paris; de Nice. Une réunion d'attente au port de Nice et une course de kayak seront au programme de cette belle journée, fort utile la propagande pour la natation, pour la Côte d'Azur et aussi pour la F.S.G.T.

ENGAGEZ-VOUS Ï

Challenge du Conseil municipal de Noisy-le-Grand, le 15 août, à 14 heures, organisé par le Club Sportif Noisien sur 38 kilomètres, aux- marcheurs toutes catégories de la F. S. G. T., U. F. M., F. F. A. et aux indépendants. Challenge par équipe de trois hommes; classement par points. Nombreux prix.

Renseignements pour engagements M. Legros. 54. Grande-Rue, à Noisy-leGrand, S.-et-O., téléphone 31. Licenciés 3 fr., indépendants 5 fr. Engagement jusqu'au départ. Vestiaire, Maison Hubert, Café du Cinéma.

**♦

Le challenge Georges Gramlind, 4e année, sera disputé le dimanche 13 août, à 14 h- 30. Course à pied 7 kilomètres, parcours Bue-Grigny et retour, challenge réservé aux licenciés F.S,G.T. Course ouverte aux individuels. Départ et arrivée café Vergnolles 32, rue de la Gare, Bue, téléph. 141. Engagements jusqu'au départ. Nombreux prix.

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La fête sportive

de l'Union des syndicats d'Etampes

Comme nous l'avons déjà annoncé, la grande fête sportive de l'Union locale des syndicats d'Etampes se déroulera dimanche prochain 13 août, sur le stade municipal d'Etampes, sous l'organisation des clubs sportifs ouvriers d'Etampes et de Morigny.

Deux challenges seront en compétition sur les épreuves suivantes 100, 400, 1.500 et 3.000 mètres, poids, disque, javelot, saut en hauteur, relais 4 fois 100 mètres et relais olympique. ° Un prix spécial sera attribué sur quatre épreuves (100 m., 400 m., poids et saut en hauteur) au meilleur régional de la circonscription de l'union locale. Hors challenge courses minimes 60 et 1:000 mètres et 110 mètres haies. Nombreux, et beaux prix individuels. Les épreuves sont ouvertes aux membres de la F.S.G.T. et de la F.F.A. Engagements (5 fr. par équipe) à la F.S.G.T., 9, rue La Bruyère, Paris (9e) et chez ̃ M. Paul Renaud, rue du Bonneau, à Etampcs; M. Portier, rue des Deux-Ponts, à Morigny. Clôture 11 août. <

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Tennis

La commission fédérale de tennis avait pensé organiser, pour le 15 août, un tournoi auquel elle, avait convié les clubs de province. Ceux-ci n'ayant pas répondu au questionnaire qui leur avait été adressé, la commission se voit dans la pénible obligation d'abandonner son projet pour le reporter à 1940. Le camarade Duhau se tient cependant à la disposition des clubs qui auraient l'intention de conclure avec la région parisienne des rencontres amicales.

3.000 m. 1. Hoenecker (Strasbourg), 9 m. 42 s. 2. Buhlé (Suisse) 3. Miquel (Sochaux).

Relais (4x100 m.). 1. Suisse, 46 s. 5/10 2. Paris, 47 s. 4/10 3. Strasbourg.

Hauteur. 1. Mainella (Paris), 1 m. 75 2. Loux (Strasbourg), 1 m. 70 (jun.) 3. Muller (Strasbourg), 1 m. 65. Longueur. 1. Leclercq (Paris), 6 m. 50 2. Wengler (Suisse), 6 m. 16 3. Machi (Strasbourg), 6 m. 12.

Perche. 1. Schatt (Strasbourg), 3 m. 2. Leclercq (Paris), 2 m. 90 3. Acher (Strasbourg), 2 m. 80.

Poids. 1. Reuser (Suisse), 11 m. 19; 2. Friedmann, (Mulhouse), 10 m. 42 3. Keller (Mulhouse), 10 m. 26.

Disque. 1. Reuser (Suisse), 35 m.

51; 2. Stachlein (Suisse), 30 m. 16 3.

Friedmann (Mulhouse), 30 m. 06. Javelot. 1. Voegler (Suisse), 47 m. 53 2. MaineUa (Paris), 44 m. 45 3. Jenny (Suisse), 42 m.

BUFR010NT prend la lre place au Tom du No?d

f

Entêtés, Thys et Deîepelaere rétrogradent

II en est arrivé une bien bonne à Thys et à Delepelaere, les deux premiers du classement général du Tour du Nord, au -cours de la 4° étape RouenDieppe.

En effet nos deux homnvs se sont surveillés tant et'si bien, pris un ne voulant prendre l'offensive pfjtr décramponner l'autre, .qu'ils ?e firent souffler les deux premières plrtr.es au classement général pur deux oiusi-jers, Diufromont et Hermié.

Cette fois-ci, c'est de ne pas avoir « chassé » qu'ils ont p^-du place l Arrivée à Dieppe

Classement de fa quatrième étape. 1. Heirnaert, 212 km. en 5 h. 48 m. 24 sec. 2. Vermeiren, 5 h. 48 m. 34 s. 3. Hermié, m. t. 4. Dufromont, m. t.; 5. Vandenbroeck, 5 h. 48 m. 45 s. 6. Garcia, 5 h. 48 m. 53 s. 7. Sercu, 5 h. 49 m. 8. Varner, m. t. 9- Vassilief, 5 h. 49 m. 31 s. 10. Declercq, 5 h. 52 m. 45 s. 11. Verbeke, 5 h. 52 m. 55 s. 12. Gyselinckx. m. t. 13. Rossels, m. t.; 14. Overdelde, m. t. 15. Beston, m. t. 16. Balduc, 5 h. 56 m. 53 s. 17. Desmedt, 5 h. 57 m. 17 s. 18. Dubuceron, 5. h- 57 m. 17 s. 19. Codron, 5 h. 58 m. "25 s. 20. J. Harmand, m. t. 21. Bouteille, 22. Dubois 23. O. Thys, 24. Delepelaere, 25. Defoordx, 26. Grand-' pierre, 27. P. Chocqué, 28. Windéls, 29: Dechapelaere. 30. Bidinger, etc. Classement général

1. Dufromont, 24 h. 11 m. 37 s. 2 Hermié, 24 h. 15 m. 6 s. 3. Vandenbroeck, 24 h. 18 m. 55 s. 4. O Thys, 24 h. 22 m. 1 s. 5. Delepelaere, 24 h. 22 m. 8 s. 6. Overvelde, 24 h. 23 m. 9 sec. 7. Desmedt, 24 h. 27 m. 4 s. 8. Sercu, 24 h. 28 m. 10 s. 9. Codron 241

h. 29 m. 36 s. 30. Baiduc, 24 h. 31 m.

3 s. 11. Defoord, 24 h. 35 m. 42 s. 12. Vassileff, 24 h. 39 m. 53 s. 13. J Harmand, 24 h. 40 m. 40 s. 14. Dubu- ceron, 24 h. 43 m. 8 s.; 15. Windels, 24 h.

44 m. 43 s.

Aujourd'hui 5e étape Dieppe»Boiulogne-sur-Mer, 180 km. dép. 12 h. 15 arrivée vers 17 h. 35.

gin

Dans le Tour de Suisse, les nationaux prennent l'offensive et s'emparent de la première place au classement général Au cours de la quatrième étape les Suisses se sont réinstallés en tête du classement général. De peu 'il est vrai puisque Didier (Luxembourg) n'est qu'à 39 secondes du leader.

Résultats

1. Zimmermann, 4 h. 48 m. 24 s.; 2 Wagner, m. t.; 3. Egli, 4 h. 50 m. 26 s.: 4. Dubuisson, m. t.: 5. Bolliger, 4 h 54 m. 32 s.; 6. Somers, 4 h. 54 m. 41 s.; 7. Litschi, 4 h.. 54 m. 57 s.; 8., Nieverveldt 9. Diggelman; 10. Mollo; 11. Amberg 12. P. démens; 13. Didier; 14. Simonini .tous m. t.; 15. Oberbeck, 4 h. 59 m. 23 s.

Classement général

1. Wagner, 21 h. 5 m. 42 s.; 2. Didier, 21 h.,6 m. 21 s.; 3. Egli, 21 h. 7 m. 18 s.; 4. P. démens, 21 h. 7 m. 38 s.; 5. Zimmermann, 21 h. 8 m. 25 s.; 6. Bolliger 21 h. 10 m. 38 s.; 7. Amberg, 21 h; 19 m 29 s.; 8. Diggelman, 21 h. 21 m. 6 s.; 9. Litschi. 21 h. 22 in. 23 s.; 10. Lang, 21 h 23 m. 35 s.

Classement par nations. 1. Suisse. 63 h. 22 m. 49 s.; 2. Luxembourg, 63 h. 52 m. 42 s.; 3. Italie, 64 h. 30 m. 15 s.; 4. Belgique, 64 h. 52 m; 13 s.; 5. Allemagne 70 h: 56 m. 40 s.: 6. France. Le 15 août se disputera le 25e Marseille-Lyon

Le 15 août. comme chaque année, une grande et sévère épreuve retiendra l'attention du monde cycliste. Ce sera Marseille-Lyon-Charbonnières qui fêtera sa 25" édition.

Cette épreuve emprunte un difficile parcours de 350 kilomètres, qui suit continuellement la vallée du Rhône. C'est une sélection de cinquante concurrents qui sera admise au départ de cette belle course régionale et, une fois de plus, la participation belge sera difficilëment battable. et, pourtant, il est quelques Français qui possèdent une sérieuse chance de vaincre.

En effet, parmi les sélectionnés, on relève, d'une part, les noms d'Aerts, Schulte, Hardiquest, Colaert, Dufromont, Lanssens, Declercq d'autre part, Cloarec, Louviot, Lauk, Mithouard, Magne, Ducazeaux, Galateau, Bouffier, Cassin, Bertocco, Bernardoni, TroggiNello, etc.

̃fflMIII

Demande de match

~».

P. S. Clichy (1™ réserve, ir» Junior) demande match terrain adverse. les 20, 27 août, 3 septembre sur son terrain. Ecrire M. Monnet Marcel, 137 bis, boulevard Ney, Paris (188).

M~ B~ 1 Em' :1

On 's'opposait

à leur mmkge ils s'unirent dans k mort! M. Gaston James, âgé de 47 ans, chef d'équipe dans une usine d'Argenteuil, habitait une maisonnette sise au 43. rue de la Victoire, pas très éloignée du lieu de son travail..

Travailleur, sobre, Gaston James, veuf depuis longtemps, avait pris pension chez M. et Mme Lucas, habitant, 75, rue de l'Union, à Argenteuil. Bientôt le chef d'équipe sentait naître en lui un sentiment très doux envers la fille de la maison, Violette Lucas, âgée, hélas, de 18 ans.

La jeune file de son côté .s'était profondément éprise de James.

Ils avaient fait le projet de se marier, mais étant donné la différence d'âge, les parents s'étaient opposés à cette union. C'est alors que les deux fiancés décidèrent de mourir ensemble. Ce matin, Mlle Lucas se rendait au domicile de M. James et après avoir écrit des lettres d'adieu à l'adresse de ses parents, la, jeune fille s'étendit sur un canapé tandis que le chef d'équipe qui avait lui-même adressé une lettre d'adieu aux parents de la jeune fille la tuait et se tirait ensuite une balle dans la tempe droite accompagnant celle qu'il aimait dans la mort.

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Meetings de protestation contre la prorogation

14«

BREVANNES. Ce soir, à 20 h. 30, à la salle du Casino, avenue de Verdun, meeting. dé Front populaire contre les décrets-lois et la prorogation, avec GAUTHIER, maire d'Ormesson, conseiller général de la Seine-et-Oise un orateur du Parti socialiste un orateur du Parti radical et d'autres orateurs du Front populaire. ORMESSON. Demain, à 20 h. 30, à la salle Vignon, rue Langevin, meeting de Front populaire' contre la prorogation et les décrets-lois, avec BENOIST, député de Seine-et-Oise GAUTHIER, maire d'Ormesson, conseiller général de la Seine-et-Oise un orateur du Parti socialiste et d'autres orateurs du Front populaire.

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Une sexagénaire non identifiée se jette sous le métro

1 sous le métro

•••

L'autre soir, vers 22 heures, une vieille femme, paraissant âgée de 60 à 65 ans, s'est précipitée sur les voies du métro, à la station Hôtel-de-Ville, au moment où une rame entrait en gare. Par bonheur, le machiniste avait déjà ralenti beaucoup son convoi et put freiner à temps pour éviter de justesse la désespérée. Cette dernière qui avait néanmoins été touchée par le convoi et qui était couverte de contusions, a dû être retirée de- sa fâcheuse position par les pompiers de la caserne Sévigné, qui l'ont fait admettre ensuite à lTEIôtël-

Dieu.

Là elle a farouchement refusé de taire connaître son identité.

CONDUITE PAR MARCEL GITTON Une déléption des sinistrés de Montreuil n été reçue par le Préfet d@ la Seine

La délégation des sinistrés du Bas-Moatreuil que Marcel CITTON conduisait à la préfecture de la Seine. On reconnaît au centre Fernand SOUPE, maire de Montreuil, et Daniel RENOULT, conseiller général de la Seine

L'Humanité a parlé ces faurs-a des inondations dont ont été victimes une fois de plus, les habitants. du Bas- Montreuil, en même temps que des démarches entreprises par les élus communistes de Montreuil et de Bagnolet pour faire cesser une situation qui, si elle se prolongeait, risquerait d'aboutir à un vé-,ritable Désastre.

Hier, une délégation des sinistrés, comprenant des propriétaires, des locataires, des commerçants, artisans, petits industriels, et conduite par notre camarade Gitton député de la Seine, accompagné, de Fernand Soupe, maire' de Montreuil; Daniel Renoult, conseiller général Bellanger, adjoint au maire de Bagnolet, a été reçue à la préfecture pour soumettre au préfet Les revendications des habitants de ce quartier. Notre camarade' Jacques Duclos, député de la Seine, vice-président de là Chambre, qui se trouve momentanément absent..de Paris et qui a déjà eu l'occasion de taire de nombreuses interventions en laveur des sinistrés lors des précédentes 'inondations, s'était fait excuser.

Au cours de la discussion Fernand Soupé et Daniel Renoult sont intervenus, ainsi ?Me de nombreux membres de 12 délégation pour demander le payement d'indemnités et l'ouverture des travaux nécessités par l'état des égouts, dont l'écoulement insuffisant provoque les inondations.

Le représentant du préfet a assuré la délégation que lé nécessaire allait être fait pour permettre le paiement aux sinistrés des indemnités qui leur sont dûes pour les dégâts subis en août 1938. Par ailleurs, l'ingénieur en chef des ponts-et-chaussées, qui assistait à cette entrevue, a indiqué que, en attendant la. construction, du grand collecteur iaxrê- tée, comme chacun sait, en application

Qassaae douté

ACCESSOIRES

Une décoration ? Non, un matériel de décor tout simplement.

Cette jeune femme, qui louche vers son cœur, si j'ose dire, porte accroché à son petit veston de velours est-ce cela, un casaquin un poudrier.

Mais oui Avec houpette et glace et, sans aucun doute, un minuscule bâton de rouge. Ça, c'est l'accessoire utilitaire. Il remplace l'orchidée de prix, la fleur fragile et orgueilleuse. Il a succédé, dans cette débauche de l'accessoire ostenta-

toire. à ta petite montre, à la pochette. Cette fois, on a combiné l'utile à l'agréable, et il'est joli à voir ce poudrier, avec sa broche minutieusement ciselée. Un peu voyant, peut-être, et pas tout à fait fabriqué, sans doute, pour la marche en forêt, à travers les ronces ou les sauts de ruisseaux. Mais les femmes1 nous ont habitués, déjà, à tellement de désinvolture dans' le choix de leurs bijoux, de leurs bibis. Voilà qui remplace, pour la soirée au bal, le sac à main ou son modèle réduit, l'en-cas. Il fallait y penser, c'est tout.

La mondaine, désormais, aura les mains libres. Et l'on va, sans aucun douté, 'voir se multiplier, à tous les prix, sous tous les modèles, le poudrier-breloque.- l'en-cas pendeloque.

Avec là minuscule glace d'intérieur, c'est bien le diable,si la Parisienne ne réussit pas à se faire, ou à se refaire, tout un œil à la fois Bah, elle trouverait bien le moyen de trouver un miroir dans une goutte d'eau pour faire un « raccord » de beauté.

Après, dame, le poudrier-sautoir s'en ira rejoindre, dans la boîte' aux accessoires démodés, tous les autres témoins de l'inconstance du' goût féminin et de la richesse d'imagination des petits inventeurs. Mais nous aurons eu, 'nous, maris mo.dèles ou amogreux fervents, l'occasion de faire, au plus juste prix, un cadeau de p!us. r

L'accrocher sur .son cœur, pensez donc Claude MARTIAL.

des décrets ae misère uaiaaier-rauiReynaud) il pouvait être remédié à cette situation par un rebranchement des égoûts de Montreuil. Il s'agit de travaux de l'ordre de 600 à 700.000 francs dont les crédits pourraient' être dégagés. Notre camarade Gitton a signalé avec beaucoup de force que le renouvellement des dégâts subis risquait d'entraîner des dépenses beaucoup pliis grandes et que,' dans ces conditions, il conviendrait de prendre immédiatement les mesures qui, s'imposent pour assurer la 'sécurité des habitants de ce quartier.

Il a été indiqué à la délégation que cette question allait' être soumise sans tarder au préfet de la Seine.

Ajoutons en conclusion que des listes de pétitions comprenant près de 1.500 signatures des habitants du Bas-Montreuïl, protestant contre cet état de choses et demandant l'ouverture immédiate des travaux nécessaires à la sécurité des habitants, ont été,,remises au représentant du préfet.

Les élus communistes veilleront à ce que les promesses faites soient tenues, que soient sauvegardées les légitimes revendications des habitants de ce quartier, dont les inondations comme celles du 4 août font apparaître plus que jamais l'urgente nécessité.

–M.

Cycliste renversé

Pontoise, 9 août. Circulant à bicyclette, à Marines, où il habite, 26, rue Jean-Mermoz, M. Germer Mourier, âgé de 68 ans, fut, au lieu dit « La Pissolte», sur la route nationale, renversé par une automobile, conduite par un industriel parisien, M. Louis Guibout.

Grièvement blessé, le cycliste, dont l'état est désespéré, a été admis à l'hôpital de Pontoise.

Turfistes

méfiez -vous

des tuyaux

et. de ceux -qui

les « donne'nt> I

Le 20 juillet dernier, M. J. fruitier,

qui est un turfiste impénitent, 'rencon-

trait; à Saint-Cloud, uni individu avec t lequel il lia conversation' èf':qui se fai- ` sait fort de lui donner des «-tuyaux » de premier ordre. La façon do son interlocuteur, son assurance,en imposerent à M. J.qui accepta le rendez-vous que lui proposa le tentateur pour le surlen- demain 22. Comme par, hasard, lorsqu'il arriva sur le champ de. courses, le donneur de tuyaux s'entretenait, de façon fort animée avec un « monsieur fort bien mis qui lui vanta fort les dons de son interlocuteur.. M. J. le même jour, confiait 10.000 francs à jouer sur un cheval qui, lui avait-on assuré, devait gagner dans un `: fauteuil: A la vérité, le cheval n'était qu'un « tocard » qui ne fut à aucun moment dans la course.

Le donneur de tuyau avait cependant remis à sa victime Un ticket de 10 francs pris au P.M.U., mais qu'il avait maquillé en y ajoutant trois zérps.

M. J. qui avait suu'.i la course, eut, devant cetie déconvenue, Quelques soupçons. II présenta alors le ticket au Pari Mutuel et apprit tiu'il avait été surchar- ge fort adroitement. Il porta plainte contre le faussaire, et, hier, l'inspecteur Causquer de la première brigade mobile, arrêtait dans un calé de la porte de Saint-Cloud, le nommé Joseph .Tune,a Philipsbourg, le 5 août 1905, qui a été écroué à la Santé.

iiibiii

FAITS

.t

<~

ET MÉFAITS

SAINT-DENIS. On a retiré de Ir, Seine à Saint-Denis, le cadavre de M Robert Helard, 26 ans garçon de café, 99, avenue de Saint-Ouen à- Paris. CHAMPIGNY. Au carrefour des avenues Thomas et de Sucy, en voulant, éviter un cycliste l'auto de M. David Berta, forain, boulevard de- Belleville à Pans, a monté sur un trottoir elle a renversé Mme Geneviève Soulé, 78 ans, demeurant rue Demours à Paris Grièvement, blessée, la victime a été transportée à la Pitié elle est décédée peu après so7i adinission. ̃ COLOMBES. Depuis quelque temps les ménagères se rendant au. marché v étaient victimes d'habiles voleuses qui leur subtilisaient leur poriemonnaie. A la suite d'une surveillance au marché du Petit-Colombes, on a arrêté en ̃flagrant délit; Andrcc Perindt, 34 ans et Nicole Maffrs, 30 ans. BONDY. Mme veuve Trottin, 51 ans, a été trouvée morte à son domicile ` 166, avenue Henri-Barbusse. Elle s'était suicidée au gaz.

SAINT-CLOUD. M. Jean Nivard, ingénieur, faisait du canoé sur la Durance lorsque son embarcation, prise dans un rapide, coula. Le cadavre de M. Nivard a pu, être retrouvé.

POISSY. Au lieudit la Maladrerie, l'auto de M. Ruel, 131, rue AnatoleFrance, à Levallois, dans laquelle se trouvait Mme Dcfrance, même adresse, 'a été accrochée par un autocar, qui la doublait. M. Ruel et Mme Defrance ont été blessés à la tête et aux jambes. MAISONS-LAFFITTE. Rue de l'Eglise, un cycliste, M. Etienne Buchard 52 ans, a été heurté par une moto, conduite par M. Saillant, 121 avenue de Neuilly à Neuilly. Il a été admis à l'hôpital des jockeys à Maisons-Laffitte. BOULLAY-LES-TROUS. Un autocar conduit par le chauffeur Robert Meunier 28 ans, demeurant à la Plaine Saint-Denis, a renversé le cycliste Phi- lippe Garnier, 59'ans, maçon, demeurant à Boullay-les-Trous. Le cycliste a eu plusieùrs côtes fracturées.

VILLE-D'AVRAY. Une collision s'est produite entre les autos de M. Gaston Marchand, 31, boulevard Arago à Puteaux, et de M. Roger Maupied, 114, avenue de la République à Epinay-surSeine. M. Maupied a eu la jambe droite fracturée.

BIEVRES. Ce matin, dans un stade en construction à la Cité universitaire, ̃boulevard Kellerman, M. Stalkouska, 40 ans, 7 rue de Paris à Bièvres, fait une chute de quatre,mètres. Il est à Cochin avec une fracture de la cheville.

SAINT-CYR-L'ECOLE. En jouant dans l'escalier, la petite Raymonde Moussu, deux ans, qui était en garde chez sa qrand'mère, Mme Riethmuller, 2. rue Philippc-de-Dançicau, a fait une chute dans l'escalier. Elle a été transportée dans le coma à l'hôpital de Versailles.

BOIS-LE-ROL En l'absence de M. Henri Benoit, dessinateur à Paris. des inconnus se sovt introduits par effraction dans, sa villa « Le Rat au Trou » et ont emporté un appareil de T.S.F. d'une valeur de 1.000 francs.

CHAMP AGNS-SUR-SEINE.– Le jeune Jack Rey, 17 ans, demeurant 18., rue du Pas-Rond, qui montait une bicyclette ,i d'homme s'est jeté contre une camionnette. Ayant une fracture'^ du crâne et les deux jambes brisées,'il est décédé peu après.

DÈS AUJOURD'HUI notre insigne est à votre 1,~ disposition

aux « Amis de l'Humanité » 138, rue Montmartre, Paris-2* 15, rue Dezobry, à Saint-Denis 70, rue Caliiéni, à Montreuil 1 place Bernard-Palissy, à Ivry 45, rue Carnot, à Boulogne

Je

Pour toutes les autres organssations, s'adresser à la caisse de « l'Humanité ».


tous les soccts^îclGs

t.Ji.I~" JmL ~t~N~ .j~' ~~tM)' <!<)M~ ~)M~ ,iac"es

LE PREMIER FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM EN FRANCE

ON sait que la France a décidé O d'organiser un grand festival annuel international de cinéma. Nous connaissons maintenant les grandes' lignes du ̃̃ .premier; de ces festivals qui va avoir lieu à" Cannes, d.u i*r'au 15 septembre prochain. En organisant cette grande, manifestation, la France a voulu encourager le développement de l'art cinématographique sous toutes ses formes, et créer entre tous les pays producteurs de films un véritable esprit de collaboration, dans une atmosphère de complète cordialité.

Le Festival international de Cannes se déroulera pendant environ trois semaines, au cours desquelles seront présentés pour la première fois-en de brillantes soirées de gala, les films les plus marquants dé la production mondiale, dont la réalisation est actuellement en voie d'achèvement dans les studios- de -Hollywood, de Londres,- de Paris et des autres centres cinématographiques.-

Les vedettes étrangères et françaises les plus célèbres, ainsi que les metteurs en scène les plus réputés se rendront à Cannes pour participer à cé festival, qui constituera une manifestation cinématographique internationale d'un éclat incomparable. ̃ M. Jean Zay, ministre de l'Education nationale et des beaux arts, présidera personnellement le festival de Cannes, qui a été placé sous le patronagé du grand savant français Louis Lumière, membre de l'Institut de France. Et le gouvernement a chargé l'Association française d'action artistique à l'étranger de l'organisation de cette première manifestation.

Un comité d'organisation, a été immédiatement formé, dont le président est M. Georges Huisman, directeur général des beaux arts, et qui comprend de nombreuses personnalités officielles, 'notamment des 'représentants de la présidence du Conseil, du ministère des Affaires étrangères, du Commissariat général du tourisme, de la ville de Cannés. '<

Le jury sera composé uniquement de personnalités n'ayant aucune attache directe avec l'industrie cinématographique. Les jurés seront des hommes de lettres, de hauts fonctionnaires, en un mot, des hommes avertis,, dès hommes de goût mais non des techniciens au sens strict du mot. On a voulu ainsi éliminer le risque d'une déformation professionnelle, normale, et même logique, chez une personnalité intimement mêlée, par son action quotidienne, à la production cinématographique.

Ce jury comprendra un représentant de chaque pays participant. La France n'y aura qu'une voix, et le choix même du président dépendra du' vote du jury. '<-

En effet, tous les films étrangers et français présentés à Cannes seront l'objet d'une compétition, et ils devront avoir été réalisés dans les,douze mois précédent l'ouverture du festival. De plus,, 50 p. cent des films de long métrage devront être de première vision européenne.

Une des originalités du règlement sera de superposer les compétitions dans le cadré national et dans le cadre international.

Corn-pétitions nationales. Des prix seront, en. effet, attribués aux meilleurs films de chaque nation représentée. II y aura ainsi, pour chaque pays, un Grand prix du festival international de Cannes 1939, qui récompensera le film le plus apprécié, présenté par ce pays.

ICI L'ON JOUE.

M. Marcel Paston, directeur du théâtre Antoine, annonce la réouverture de son théâtre pour le vendredi 15 septembre avec la continuation des représentations d' «̃ Egarements » et de « Charmante enfant », de Pierre'Sabatier.

Samedi 5 août, en soirée, a eu lieu au théâtre antique du- Mqnt^Cotton, à Bagnols-sur-Cèze, une représentation de gala de « Werther », dont la mise en scène était assurée par Georges Finaud, grand prix Taylor 1939, avec le ténor Jean Gatti, du Stattsoper de Varsovie et de Berne, et la grande cantatrice Madeleine Leymo, du théâtre national de l'Opéra et de l'Opéra-Comique. Eclai-,rages,' costumes, figuration mise en scène ont fait de cette soirée une magnifique représentation.

Le théâtre de l'Œuvre présentera vers le 12 septembre « Chaos », première pièce d'un jeune auteur de 22 ans Florian Strauss, qui la jouera lui-même, entouré d'Alain Dhurtal, Solange Varenne, Nina Sinclair, Germaine Enghel, Jamain, Philippe Grey. Une pièce du

Compétitions internationales. La course internationale proprement dite se déroulera entre les metteurs ,en scène, les interprètes, les opérateurs, les auteurs de scénario et les compositeurs. ̃

Un grand prix récompensera le meilleur metteur en scène, tandis que deux autres seront attribués à la meilleure interprète féminine, et au meilleur interprète masculin. D'autres prix ont été également prévus pour l'auteur du meilleur scénario, l'auteur de: la meilleure partition musicale. et le meilleur opérateur de prises de vues. Seront également récompensés les meilleurs films de court métrage, document-aires, dessins animés, actualités', films scientifiques, éducatifs, etc.; Tous les pays producteurs de films ont été invités, et si, faute de temps, toutes les réponses officielles ne sont pas encore parvenues, un nombre important. de. pays ont déjà donné leur adhésion.

C'est ainsi que les Etats-Unis, l'U. R. S. S., la Grande-Bretagne, la Belgique, la Suède, la Pologne, l'Egypte ont annoncé leur participation officielle au festival de Cannes. Dans quelques jours; le secrétariat du comité d'organisation, du festival sera à' même de communiquer la liste des films qui seront projetés à Cannes. Mais déjà l'on peut dire que la Belgique présentera trois documentaires sur l'Acier, Memling et' le Congo. Il est incontestable qu'il y a 1 dans la formule de ce programme de réelles originalités. Il nous paraît bien que la France, qui'n'a voulu faire, concurrence à personne, ni répéter ce qui existait déjà ailleurs, n'ait voulu ni d'un jury uniquement français, ou à prépondérance française, ni de récompenses spéciales réservées aux films français. De même notre pays a tenu à ne participer à ce festival qu'en tant qu'invité, au même titre et dans les mêmes conditions que les autres délégations présentes.

Cependant, nous ne saurions trouver bon qu'une telle' manifestation se déroule à Cannes. Son caractère même exigeait quelle ait lieu- à Paris, et non comme pour favoriser la « saison » d'une plage à la mode, Cannes ou une autre, peu- importe. Cela a beau être sous le signe de la bonne humeur, comme dit le. communiqué, de telles épreuves réclament un climat psychologique plus sérieux que celui- des ébats « côte-d'azuréens ». Car on devine à quel genre de public appartiendront les invités et les spectateurs payants. Pour des raisons analogues, nous faisons toutes réserves sur la compétence du jury. On nous prévient qu'on l'a choisi parmi des personnalités sans attache directe avec l'industrie cinématographique, que les hommes de lettres et les hauts fonctionnaires nommés sont hommes de goût et intelligents, nous voulons bien le croire, mais même pris comme tels, ils n'en représentent pas moins qu'une partie quelconque du public. Il aurait donc fallu, puisqu'on ne voulait se placer ni sur le plan de' la connaissance technique, ni sur celui de l'esprit critique, leur adjoindre des représentants du public populaire, dont les réactions sont au moins aussi importantes que celles des autres classes sociales. Et ce n'est pas la décision, sans originalité ni, audace, du Grand prix national du cinéma français, émise par un jury mystérieux mais sans doute de même composition, 'qui pourrait nous faire changer d'avis. BASTIEN.

même auteur a été retenue par le théâtre Saint-Georges. Valentine Tessier en serait la principale interprète.

A

rhéâtre de l'Etoile. Les Jeunes Comédiens associés, d'accord avec M. Camille Choisy, ayant > accepté depuis plusieurs semaines de donner une représentation de gala de « Vire Vent » au grand casino de Deauville, le théâtre de l'Etoile fera relâche ce soir jeudi mais.reprendra dès demain vendredi en soiré son inépuisable succès. Ajoutons que pour les fêtes du 15 août la pièce de Pierre Rocher sera donnée en matt* nées les dimanche 13, lundi 14 et mardi 15 août.

Le théâtre des Ambassadeurs, dirigé par Henri Bernstein, fera sa réouverture au commencement de la saison. L'peuvre jouée sera naturellement de M. Henri Bernstein. Elle s'appellera « Elyire » et l'auteur-directeur a. déjà engagé pour son interprétation Elvire Popesco, Claude Dauphin, Janine Crispin, Carette et Jean Davy.

ICI L'ON TOURNE.

Les grandes amoureuses vont être à la mode la saison prochaine. On parle d'une Manon qui serait interprétée par Marfha Eggerth avec Jean-Pierre Aumont dans le rôle de Des Grieux, et aussi d'une. Ninon de Lenclos; mise en- scène par M. Paul Mesnier et interprétée par Christiane Delyne.

Le cinéma écrit sa propre histoire. Dans Hollywood qu'on tourne actuelle-

LA GLOIRE. ets a rançon être beau garçon et n'avoir des autographes demandés que par des messieurs. Voilà ce qui est arrivé à Georges Raft à sa descente du train transatlantique

ment en Amérique, nous verrons plusieurs célébrités du muet faire le.ur,ren-,trée en interprétant leur Propre personnage. On peut citer déjà parmi, ceux-ci Buster Keaton et Mac Sennett.

·

Il existe à New-York un cours de des'sin aimé. Son fondateur est Charles B. liastings. L'enseignement de'cet art tout particulier est donné suivant des méthodes soigneusement étudiées. Ainsi il y a-, une classe, consacrée uniquement aux animaux, où des animaux dressés servent de modèles. Dans une autre on apprend dessiner les grimaces des plus jolies filles. Enfin il y a un cours de gags et un autre de « fonds », et, naturellement, on projette des chefs-d'œuvre du genre, ce qui est peut-être encore le meilleur moyen d'apprendre.

Dans Marseille mes amours, que réalise actuellee1nnt Daniel Norman, Reda Caire créera six chansons nouvelles. Et cela ne ralentira à aucun instant l'action de ce film dont les péripéties multiples permettront à Reda-Caire de prouver qu'un chanteur peut être également un excellent comédien.

F.

A

Charles Boyer qui est à Paris depuis quelques jours va donc tourner en France, avec Andrée Daven, Le Corsaire. d'apès la pièce de M. Achard. Nous pouvons enfin donner le nom de la jolie vedette qui lui donnera la réplique Mlle Michèle Alfa.

Conformément sa nouvelle politique, Columbia sortira d'ici la fin de l'année,

Les programmes *«««*

'JL~ ~BJ?&tJ~i.C~m-AARAiL

CINÉMAS

Alhambra, 10, r. Malte-Ile. 14.30-20.30 Ma&da. La Famille Sans-Souci. Alésla-Palaco, 120 r. d'Alésia-Hc Le Petit Chose. Le train de 8 n. 47. Ambigu, 2 bd St-Marlin-10*. P. 12-24 L'Affaire Blatreau. Les Demi- Vierges. •ù Apolio 3u," r. Clicùy-9=. p. 14-2: Les aveux d'un espion nazi.

<r Aubert'-Palace 24, bd ltallen,3-9e. P. 12-1: La règle du jeu.

S Avenue, 5 r. Coli-sèe-8". P. 14-0.45 Charlle Chan a Reno. Démons de la route. Barbes-Païaoe, bd Barbes- 18« Mayorlrns. Josette et Ci«. Cie.,

Bastille-Palace, 4, bd Richard-Lenair-l Le' Romande Werther. Mirages. Bonaparte pi ̃M-dulpice-B» La grande rarandole. La vallée sans lois. H Boul' Mlch', 43 bd St-Micbe>l-ôe. P. 10-11.30 Tumultes. L'Auberge du Petit Dragon.

•d Cameo, 32 bd Italiens- 9». P. 13-4 La baronne de minuit,

ir Cannera, 70 r. Assomption- 16e (Fermeture annuelle). °

̃S Ce Soir-PIgalle 6, bd Clichy-18». P. 12-2i 3 laine. Be-ngale. chasse du comte Zarorr.

•fr Les Italiens, 2,'r. Italiens-»'. P. 12-24: Relâche.

̃£ Clnérire, 45, r. des Acacias-17e. P. 13-1 Les gatte-s die l'escadron. La petite sauvage.

La nuit rouge.

Clné-Aubert, 65 av. Bosque't-7« L'Insoumise. Mon curé chez les riches. Clnè-Ch.-Elysées, 117. Co.-Elys.-8e. P. 14-24: La fêene de ta glace (J. Ci-awford). Ciné de l'HÔtel-de-Ville, r. du Temple-4e Cité des lumières. L'orphelin de la brousse. •& Ciné l'Auto 30, bd Italiéas-2e. P. 14.30 Cette sacrée vérité. L'amour en prein. page. •& Cine-Opora,' 32 av. Opera-2". P. 14 30 La grande farandole. A1IB-. aveugle. ̃& Ciné-Panthéon, 13, r. Victor-Couscn-5». p.- 14-24 Boudu sauvé des eaux. Mme Bovxry. Clnepolls, 25 r. Laborde-8e. P. 12-24: (Fermeture annuelle).

•ir Clnévox-PIgalle 34, bd Cllchy-18a. P. 13-2 Back Street. Belle étoile. Vidocq. ̃S Collsée, 28 Cb.-Elysées-S1». P. 14-1 La règ-le du jeu. 3 août M. Brctonneau. Conventlon'-Aubert, 22, r. Alain-CJiartieT-15e J'étais une aventurière. Le met en fuite. ̃& Corso-Opera 17, bd ltnliens-2e. P. i4-s>4: Knock. · Courcelles 118, r. Courcelles-17» La mort du cygne. J'étais une aventurière. Eden-Jauràs, 34, av. Jean-Jaurès- 10e Guerre au crime. Une fine mouche. Edouard-Vil Chevauctiee fantastique (v. or.),

̃fr Eldorado 4, bd Strasbourg- 10°. P. 12-9 s. 21 Son hussard. Le Club des Fadas. Elysées-ÔIné, 65, Champs-Elysées-S". P. 14-24 Eusèbe, député,

̃ft Ermitage, 72, Ch.-Elys.-8e. P. 14-24 Tragédie de la Forêt Roug-e. \n quelle femme. Fantaslo-Clnéma, 96, bd Barbôs-18e Maffda. Jeunes filles on surveillance. ̃& Folies-Dramatiques, 4, r." Bondy-lOe. P. l2-2'4 Cette sacrée vérité. Femme aoix diam. ̃* Forum, 60, av. Olichy-18e. P: 13-2 La ville gronde. Yvette-Yveti-e. £• Gatté-Cllchy, 76. av. Clichy-17«. P. 13-2 Mon mari conduit l'enq. Pens. jeunes tilles, ̃ù- Gatté-Rooheohouart, 15, .bd B.OCH.-9". P. 13-3 Laissez-nous vivr;. ^oub'.ette. Gambetta 6, r. Belgran<l-20e Relâche.

Gaumpnt-Palace, pi. Clichy-18« Trois valses. L'homme aux cert voix ir Gaumbnt-Théâtre, 7, bd Poissonn:erc-2'. 12-24 Le récif de corail. Grenelle 141, av. Emile-Zola-15e La maison du Maltais. Le mon. en fuite. ̃ù Impérlal-Pathé, 29 bd [tallens-l". P. 13.30-1 Enii-rae cordiale,

̃fr La Pagode, 5, r. Babylone-7e. P. 12-24 La mort du cygne. J'étais une aventurière. ̃& La Royale 25, r. RoyaJe-8». P. il-24 Ernest le Rebelle.

H La Scala, 13, bd Strasbourg-10e. P. 12-2 Fanitôrnos en croisière. L'évadé d'Alcetraz. ̃ft- Le Balzac, 136, av. des Champs-Elj'sées-8«. P. 14-1 Le jeune docteur KIMare. •ù Le Biarritz, 79, Champs-EIysfres-S". P. 14-1 Les hauts de Ilui-levent (vers. orig.). ̃ti Le César, 63, CH.-Elysees-8». P. 14-1: Les aveux d'un espion nazi. •il Le Cllohy, 7, pi. Cliohy-17e. P. 12-24 De recéleuj. Je chante. •ù Le Helder, 24, ba des [ta:liens-fl«. P. 12-2 Les trois Jeunes filles ont grandi. Le Marbeuf, 34, r. Martx?uf-8e clôture annuelle.

̃fr Le Paris, 23, av. Ch.-Elysées-S". P. 14-1 L'inspecteur Hornleigh. Mon mari l'assassin. •& Le Sébaçtopol, 43, bd 3ebastopol-2". P. 10-24 La" (ylu. La course infernale. •ir Les Portiques, 146, Champs-Elysées-8e. p. 14-24 Seuls les anges ont des ailes. ̃& madeleine, 14, bd Madeleine-8*. P. 10-2.30: Le jour s-e lève. Maillot, 74, av. Gde-,Vrm<îe-17«. P. 13.30; s. 21 Le postil. Long-Jumeau. Belle de Mexico. Nlarcadet, 118, r. Marcadet-18e Trois artilleurs au pensionnat. Les réprouvés. â Marignan-Pathé, 27, Ch.-Elysees-8«. P. 14-1: Fric-Frac (M. Simon, Arlelty). ̃d Marivaux, 15. bd ltallens-2e. P. 12-2: Circonstances atténuantes.

û Max-LInder, 34, bd Poissonnière- 9». P. 10. P. 14-1 Les aveux d'un espion nazi. Montrouge, 73, av. d'Orléans -14e Mon curé chez les riches. Naples au baiser de feu. ̃ft Miraoles-Lord-Byron, 128, Ch.-Elys.-S"1. P. 14-1 N'uages sur l'Europe (vers. orig ). Rflontreull-Palace, 137, r. de Paris Comme sur des roulettes. Mon père et mon papa. •& Moulin-Rouge, pi. BlaTO;ne-18e. P. 14-2 Le révolté. La maison du Maltais. ̃& Normandie, 146, av. Cb.-Elysées-8«. P. 14-1: La taverne de la Jamaïque. ̃& Olympia, 28, bd capucines- 9e. P. 12-1 Chemin du malheur. Ma femme et mon patron. Palals-Rochechouart, bd Rodi.-18e Le roi du turf. M. Moto em péril. ̃& Paramount, 2, bd Capucines-9«. P. 12-2.30 Le bébé turbulent. La police privée de Bulldog Drummond.'

<r Parls-CIné, 17, bd Strasbourg- 10°. P. 13-24 La Bandera. Vous n'avez rien à déclarer. Pereire-Palace, 150, r. Courcelles- 17e. P. 14.30-20.45 Fermeture annuelle. Pernéty, 10, r. Peméty-14e Gangsters de l'océan. Poil de Carotte.

•ûr Plcardy, 102, bd 3ébastopoI-3«. P. 14-19 Coiipsde feu. Menaces surla ville. Regina, 123. r. de Rennes-6» Relâche. Rex, 1, bd Poissonnière- 2e. P. 12-3 Blanclieneige et les sert nains. Booheu>r en location. Saint-Denis, 8, bel Bonne-Nouvelle- 10e. P. 12-24 Le voleur de femmes, Baccara. Le secret du coffre.

Saint-Didier, 48, r. St:I)tdier-l6« Le château lies quatr» obèses. Le club des fadas, Saint-Martin, 48,,fg St-Martm-1 0« David Gold&r. La Garçonne. Splendld, 60, av. Motle-Ptequet-i5e Hôtel du Nord. Une main a frar/pe. Templla-Cinéma, 18, r. du Fg-dù-Temple-lle: Gaîtés de l'escadron. Miss Scotland Yard. Vanves Naples au bacser de feu. Les marins de Cronstadt.

CINEMAS PERMANENTS. 'J

plusieurs très grands films dus à des metteurs en, scène de renommée mondiale, tels que Frank Capra, Rouben Mamoulian, Hotnard Hawks, Wesley Ruggles, Alexander Hall.

« M. Smith va à Washington. que termine actuellement Frank Capra, aura pour vedettes Jean Arthur et James Stewart.

L'action se déroulera à Washington et aura pour toile de fond le Sénat des

Etats-Unis. On retrouvera, dans cette, satire, tout l'humour et toute la finesse du réalisateur de « Vous ne l'emporterez pas avec vous ».

Golden Boy révélera un nouveau jeune premier découvfrt par Rouben Mamoulian William Holden fera ses dé-

LES VACANCES. Charles Boyer vient paraît-il, prendre, des vacances en France Or, que lui dit Marcel Achard dès qu'il a mis le pied à terre? i « Quand commençons-nous à tourner te « Corsaire » ? »

1 buts aux côtés de Barbara Stanwyck et d'Adolphe Menjou.

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La Société des Films F. T., qui réalise actuellement le film Sérénade avec Lilian Harvey, Louis Jouvet, Bernard Lancret,sous la direction de Jean Boyer, prépare dès maintenant le second film de Lilian Harvey, Un verre d'eau, d'après la célèbre pièce d'Eugène Scribe.

C'est le décorateur Bijon qui a çons- truit les ou plutôt le décor de Sixième étage que Maurice Cloche réalise actuellement à Saint-Maurice.

Il s'agit d'un pâté de maisons, avec des « découvertes » sur des rues en trompe-l'œil, des escaliers, des chambres, etc.

Un décor à la fois unique et innombrable.

Deux jeunes Anglais, A. Gross et Hoppin, qui ont déjà réalisé deux dessins animés La joie de vivre, présenté à Paris il y a quatre ans, et La chasse au renard, préparent actuellement un grand dessin animé en coiileurs, d'après Le tour du monde en 80' jours de Jules Verne. Ce film qui est tourné en deux versions, française et anglaise est dialogué par Roger Blin. l'acteur de cinéma qui fut le double de Jean-Louis Barrault dans La faim.

Cary Grant, le sympathique héros de «Seuls les anges ont des ailes », vient de prendre; en Europe, quelques semaines de vacances.

Il doit repartir, dans quelques jours, à Hollywood, où,'dès'son arrivée, il tournera aux studios Columbia, sous la direction de Howard Hawks, un film intitulé « The Bigger they are » où il aura Irène Dunne pour partenaire.

Une mission cinématographique, dirigée var Gérard Sandoz, accompagné de Guy Malestroy et d'Hauterives ainsi que de l'opérateur P. Guichard, partira le 11 juillet de Londres pour sainte-Hélène pour réaliser un documentaire sur l'île où Napoléon finit ses jours.

La période historique que retracera le film commence au lendemain de Waterloo et finit au retour des cendres à Paris, en 1840.

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THÉÂTRES

Opéra, Relâche.

Capucines. 21, C'est moi qui al tué le comte.

Châtelet, 13 h. 30-20 h. 30, Michel Strogoff.

Etoile, 21, Vire-Vent.

Grand-Guignol, 21 h.. La Machine à tuer

'la-vie.

Marisny. 21 h., Baignoire B.

Palais-Royal; 15 h.-21 h., La Poule et le Chasseur.

Porte-Saint-Martin, 21. Boudu sauvé des

eaux.

eaUX- MUSIC-HALLS

A. S. C, clôture annuelle.

Alcazar, 15 h.-21 h.. Caprices de Femmes. Casino de Paris, 21 h.; Amours de Paris. avec Joan Warner. Concert Mayol, 13 h.-21 h., Beautés nues. Folies-Bergère. 21. Mme la Folie.

€onsrrier des Spectacles

Courrier des SPCC' l~4cles

'<iniiiiiniiitiiin!!iii|:

CHÂTELET. Au], à 14 h. 30, mat. à px réd. du grand succès « Michel Strogoff. (4 à 24 fr).

Mat.. à px réd. ts les jeudis. Mat.' supplément, lundi 14 et mardi 15 août.

PANTHEON

13 rue Victor-Cousin

2 films de Jean Renoir MADAME BOVARY, de Flaubert, avec Valentine Tessier, etBOUDU SAUVE DES EAUX, avec Michel Simon

Places 6 et 7 francs

Dans voire quartier

Werther, film français- n était difficile de tourner un tel chef-d'œuvre. Honorable.

J'étais une aventurière, film français. A voir. Une des bonnes réussites du cinéma français.

Soubrette, film américain. Une comédie américaine d'après un 'auteur fran.çais. Amusant.'

Marinella, film Pour les amateurs de Tino Rossi. Noix de coco, film français. Du théâtre filmé. Drôle.

La bandera, film français. Un des bons films de Duyivier.

'Le mort en fuite, film français. Un point de départ- amusant. Excellente interprétation avec Berry et Michel Simon.

Pension- Mimosa. Jenny. Les deux premiers.films de Marcel Carné. A revoir.

Nuit d'Andalousie, faux film espagnol. A ne pas voir.

Marins de Cronstadt. Un des derniers films soviétiques que la censure a autorisé à voir.

Mademoiselle Docteur, film français. De l'espionnage à la ~.r.nc;"p

Trois Lanciers du B".ngalc. film sméricain. Demeure un dès chefs-d'œuvre du genre.

Le dernier film de Cinger Rogers Petite mère », connaît un grand succès en Amérique. Voici la star dans sa loge 1

FIGURES DE MUSICIENS Edouard LALO On sait que le XIX0 siècle- surtout dans sa seconde moitié a été particulièrement fertile en musiciens français. Parmi tous ces musiciens, il en est un: Edouard LALO, qui, s'il est ̃ très connu et fort apprécié aujourd'hui combien sont-ils ceux qui ne connaissent du « Roi d'Ys », l'ouverture et la célèbre aubade; n'en a pas moins été l'un de ceux qui ont le- plus souffert dans leur destinée d'artistes. Sa vie, n'a été que déceptions et épreuves.

D'un caractère élevé, il n'a jamais voulu réclamer pour ses œuvres et pour lui-même ',la bienveillance de ceux 'aéjà « en place ». De même, il a toujours tenu à ce que ses conceptions eiihétiques ne fussent point altérées par la dus petite concession au, public.

De là,- tant de déceptions.

Bien qu'ayant fait des études musicales sérieuses, il n'eut pas Ja « curiosité » de préparer Je concours du Grand Pnx de Rome. Peut-être dût-il i cette carence d'avoir été avant tout un symphoniste. On sait que pour le concours de Rome, on doit écrire une. Cantate à trois voix ressemblant par sa composition aux ouvrages de théâtre lyrique que les apprentis compositeurs pourraient être amenés à écrire plus tard. (On se demande vraiment pour quelles raisons on impose aux candidats prix de Rome, d'écrire seulement pour le théâtre ? C'est encore là une des multiples bizarreries de l'enseignement académique.)

Mais revenons à Edouard LALO. J'ai déjà dit qu'il avait surtout l'étoffe d'un symphoniste ajoutons qu'avec E. Chabrier, C. Franck et Camille SaintSaëhs, il a justement contribué au développement du genre symphonique. Mais on lui doit aussi de beaux morceaux de musique de chambre. La « Symphonie en sol mineur », la « Symphonie espagnole » pour violon et orchestre, la « Sonate » et le « Concerto pour violoncelle en sont Je témoignage toujours vivant.

Cependant, le théâtre l'mtéressa aussi, mais fort tard ce n'est qu'à l'âge de 40 ans, qu'il écrivit son premier opéra « Friesque », et ce ne fut que bien après qu'il pensa au « Roi d'Ys » qui ne devait être représenté à l'Opéra-Comique qu'en 1888. L'auteur avait alors 65 ans. Enfin, son ballet « Namoura », d'après A. de Musset, qui est au répertoire de l'Opéra, connaît une juste. notoriété.

En résumé, Edouard LALO est un compositeur essentiellement français par ses qualités d'esprit, de clarté et de fraicheur.

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Chacun explore le ciel. Fera-t-il beau les 12, 13, 14 et 15 août ? Bien sûr, puisque les Amis de l'Humanité organisent à Neuilly-sur-Marne une grande fête. faut du soleil pour camper, pêcher, se baigner ? Il y en aura Pour se rendre au merveilleux site que représente notre cliché, prendre les autobus 113, 114, 116 et 120. Entrée 2 francs. Enfants et militaires gratuit. Ravitaillement sur place

GRAND GALA

AU PALAIS DE LA MUTUALITÉ AU PROFIT DU PEUPLE CHINOIS

DEMAIN VENDREDI 11 AOUT, A 20 H. 30 Sous le patronage de l'Association des Amis du peuple,chinois, le Secours populaire de Paris vous invite à voirja grandiose réalisation sur la Chine moderne

LES 800 HEROS

ainsi que LE CHANT DE LA JEUNESSE, film soviétique sous la présidence effective de M. Tei Wei Lui. consul de Chine à Paris, assisté de M. Feuilloley, professeur d'ethnologie, et d'Emile Bureau, secrétaire du Secours populaire de France et des colonies. On trouve des cartes au Secours populaire de Paris, 17, rue de Lancry dans les. permanences des sections du Secours populaire au siège de la Fédération des « Amis de l'U. R. S. S. », 20, rue du Mail, aux libratries, 138, rue Montmartre, 120, rue Lafayette, 44, rue Le Peletier. et au siège, p.«.s Jeunesses communistes, 23, rue de Lancry.

AFFICHES

DU CAF COIC D'AUTREFOIS Actuellement a lieu aux Arts et Métiers une rétrospective de L'Affiche. Parmi celles qui y figurent pour y représenter- l'avant-guerre s'en trouvé un certain nombre qui nows rappellent le b'on vieux caf conc'. Et ce n'est pas sans une certaine mélancolie qu'on contemple ces immenses lithos en couleur, évocatrices d'un genre de spectacle probablement à jamais détrôné par le cinéma. Car, ces' affiches font mieux .qu'offrir des sortes de portraits légèrement-caricaturaux, elles représentent aus'st elle cadre et l'atmosphère et la' lumière du caf' conc'. Généralement le chanteur est « vu » sur la scène dans une de ses, attitudes caracté-iistiques et, au delà de la rampe, on devine salle enfumée et familière ou.; au contraire, s'il s'agit de l'ancien Alcdzar ou des vieux Ambassadeurs, les fauteuils d'orchestre tout baignés de la lumière jaune et ve^te que renvoyaient les arbres éclairés par les globes à gaz.

Ainsi nous voyons réapparaître le vieux cancan avec la Goulue et Valenlin le Désossé (un des chefs-d'œuvre de Toulouse-Lautrec), ou avec Nini patte en l'air de ce temps-là Les chahuteuses portaient des simples bas de colon noir qui paraissent bien misérables aujourd'hui Voici aussi surgir de l'oubli la grosse JeanneBloch avec son képi de colonel et son; nez en trompette, Jane Avril (autre.chef-d'œuvre de Toulouse-Lautrec^ avec son douloureux musqué blafardyArlette Ttorgère, triomphante conû.. mère régnant sur un fond bleu de nui£- avec sa jupe de gommeuse et sa cansi ne enrubannée. Eugénie Buffet émouvante goualeuse frissonnant dans Iqfc rues désertes et Marguerite Dufay, logeuse femme-canon s' épovmonnant dans un trombone gigantesque. Bu côté des hommes, nous retrou- vons Dranem, son petit chapeau son nez rouge et son œil malignement endormi, Bruant, son grand feutre et son foulard sanglant. Caudieux gros, court et sussurant un peu comme un Mayol avant la lettre. Vieilles gloires. Il est bon de revoir vos images sympathiques, et quel magniliqùe programme on réussirait si l'on pouvait encore vous réunir « pour de vrai » tous sur une même affiche r