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Titre : L'Humanité : journal socialiste quotidien

Auteur : Parti communiste français. Auteur du texte

Éditeur : L'Humanité (Paris)

Éditeur : L'HumanitéL'Humanité (Saint-Denis)

Date d'édition : 1938-02-07

Contributeur : Jaurès, Jean (1859-1914). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327877302

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb327877302/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 63335

Description : 07 février 1938

Description : 1938/02/07 (Numéro 14295).

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k407349f

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Derniers trophées de l'armée de Franco ces petits enfants de Barcelone, arrachés à leurs jeux, à l'amour de leurs mères, à la vie

HiftBif^ secourir les mères au cœur meurtri

m 1 1 1 1 fa que 'e 'a*' ne Tnanclue Pas aux petits 3 5y Q& § H tous ceux qui oni faim et froid LA FRANCE A EXPRIMÉ pendant les journées de sacrifice

Plus de 3.000

Vierzonoais font

a Maurice THOREZ une réception

enthousiaste

Cette foule de travailleurs de Vierzon attend de défiler 'devant le se- créfaire général du Parti communiste pour lui faire signer plus de sept cents livres « Fils du Peuple » et des centaines de photos

Nos lecteurs trouveront en 2" page le compte rendu des diverses phases du magnifique accueil que Vierzon fit à Maurice Thorez.

A LEVALLOIS

Jeudi 10 février Maurice THOREZ l signera son livre « Fils du Peuple » à la librairie du Parti, 15, rue du Président-Wilson, de 17 h. 30 à 19 h. 30.

P.-S. « Fils du Peuple » sera

̃vendu sur place au moment de la signature.

̃ SAMEDI 12 FÉVRIER ̃ dans toute la France

'MAli œ fl'SIAJœOIl'

DU SO,IJJVlllœ:l.-

A PARIS, GRAND RASSEMBLEMENT IllBB PLACE DE LA RÉPUBLIQUE H

.-LES SECRETS'

BU TEUST

>11 BLANC I 1-- par Pierre MARS

IX. Nous sommes volés C'est, il y a un mois, le 7 janvier teur pour un litre de lait, depuis le dernier le jour même où l'Humanité 10 décembre dernier posait la question « Où en est l'en- producteur 1 fr. 15; distributeur quête sur le frix du lait >y– que le (grossiste) o fr. 60; crémier o fr. 25. Ct.mite national de surveillance des

prix publiait, trente jours encore après (SUITE EN 4e PAGE, 1r« COLONNE); son communiqué de décembre'annon- ̃

çant qu'il « réservait sa décision »!àu sujet de la légalité de l'augmentation Un bigame sous les verrous a la consommation, c'est le 7 janvier, ̃

disons-nous, qu'enfin le comité faisait coc.iaître que les intéressés convoqués Thfortuille 6 février. Un certain

avaient donné les détails _1 suivants sur Thionmlle^ 6 février. Un certain

1-- famn Hnnt CP r^ortisc^t TLr,r 1= Spiels, âgé de.36 ans, a été arrêté, dans

1 aî°? dont se répartissent pour la la régi6n de Thionville, sur ordre du

:rroouction et la distribution les deux Parquet de Colmar ^ous l'inculpation

p:o.ductlon et la dlstnbutIon les Parquet de Colmar ,sous l'inculpation

îr^ncs qui sont exigés du consomma- de bigamie,

Q"^MyçlI"HJ EOSTÏON PARISIENNE

KÈdacrioB et administration

138. rue Montmartre Paris (2") LE NUMERO

40 CENTIMES c"

sa sympathie active a v

l'Espagne

républicaine Des centaines de milliers de francs, des tonnes de vivres et de médicaments ont été recueillis par les collecteurs, souvent pourchassés à la^ suite de quels ordres ? /.̃̃y-- ptt-Mypolfcè'y. ̃'̃̃"̃ .'̃̃

•̃̃̃̃̃;• ̃̃ ̃ ̃ ̃̃̃•;̃

Ceux qui feignaient, d'ignorer des ̃ sentiments du pays- à l'égard de l'Espagne républicaine -doivent être aujourd'hui1 mes. ̃ ̃ ̃ ,̃̃• Les journées de sacrifice organisées'! par la Jeunesse française ont montré, en effet, quels trésors de sensibilité, de bonté recèle le coeur du peuple de France toujours prêt a soulager la détresse et l'infortune quelle admiration et quelle sympathie il .éprouve en- vers le vaillant' peuple d'Espagne. Des ̃ centaines de milliers de: francs' ont été recueillis pendant ces deux der-, nièr.es. journées par des jeunes! gens, et Ses jeunes filles qui -ont parcouru les rues de toutes les villes et les villages de Francs pour recueillir argent, vêtements et Murés, qui porteront quelque réconfort ail cœur meurtri des mamans' espagnoles et des vaillants combattants: Au siège du Comité national d'orga4 nisation ou noii} nous sommes rendus S. plusieurs reprises on nous a signalé une multitude' de gestes vraiment touchants que nous nous en voudrions de ne pas signaler..

Une journée de travail Un ouvrier des usines Citroën à apporté la somme de 75 francs en déclarant « C'est le montant d'une* journée de travail. »

;(SUITE EN PAGE, COLONNE);

Fondateur jean JAURÈS

Paul VAILLANT-COUTURIER, (Redactat» en chef 1926-W37)

Directeur Marcel CACHIN

Sénateur de la Seine

DANS L'ORNE

Deux automotrices entrent en collision Aux premières nouvelles Trois morts

Quinze blessés (.Voir nos informations en 2e page)

IÎIE

Pi-

BEAtitf'

Les'Corses de Paris ont élu leur « Madelon 1938 au cours d'un gala donné à la mairie du Xe arrondissement. C'est Mlle Simone BABANI, J9 ans, qui a été choisie

Sur le chemin de la guerre lliic diplomatie cent pour cent nazie 1 Une armée dotée du commandement unique I

̃"̃.̃̃̃ ̃ '"ÏÏV !|

De gauche à droite. HITLER, Rudolf HESS, HIMMLER, RIBBENTROP, COEBBELS, GOERING .ieWe est Notre ami Warocquy est élu la '̃- nouvelle- conseiller général en Moselle A H H Voici les résultats du scrutin de ballottage des élec/"ft /l(P17iTrJ)<fll(f7//rB^P' tions au Conseil général, à Moyeuyre-Grande nMlU^UnUfUl^jlUU^ WAROCQUY, communiste 1.846 voix ELU Thomas, réactionnaire 0 1.335

-Jl JP •* IL. n/rtkin A l'annonce du scrutin, la population a manifesté Cf/SIf II (LffifjlJi ©il sa joie. Un cortège s'est formé, qui a acclamé l'élu du Parti communiste.

<y ^> Rappelons qu'au premier tour les voix s'étaient dé.̃ comptées ainsi

(Lire en 3e page l'article de Ga- .^rocquy 1.468 voix. Thomas, 679 voix. Plocard, (urec»^t»>s<i>i' socialiste S.F.I.O., 362 voix. Larchez, réactionnaire, 556 briel PERI.) voix. Caillette, radical, 42 voix.

ACOMMENTRY

En voulant éviter un cycliste le conducteur d'un autobus projette son véhicule sur une maison

Un mort, sept blessés

Montluçon,. 6 février. Cet aprèsmidi, à Commentry, au carrefour du Vieux-Bourg, le conducteur d'un autobus allant de Moulins à Bourges, en voulant éviter un cycliste, a donné un brusque coup de volant et a projeté son véhiculle sur une maison.

Le conducteur, M. Leroux, âgé de 35 ans, grièvement blessé au ventre par le volant, est décédé en arrivant à l'hôpital de Montluçon.

L'autobus transportait vingt cinq voyageurs, dont sept ont été blessés. Deux de ceux-ci, M. Louis Soirège, de Voussac (Allier) et Mme Michalot, de La Châtre (Indre), atteints assez gravement à la tête, ont été conduits dans une clinique de Montluçon ainsi que le cycliste, M. Bernard Raoul, 40 ans, mineur à Commentry, qui a une jambe

cassée. ̃

35° ANNEE. N° 14.295

LUNDI 1

7 février' 1938

CINQ EDITIONS

Sans nouvelles de l'aviateur CLOUSTON

parti hier matin de l'aérodrome de Graveseiid pour tenter de ravir à Miss Jean Batteft le record Angleterre*

Nouvell&Zélande et retour II était attendu à Alep (Syrie) première étape de son raid r hier à 15, heures

(Voir nos informations en page)

LES FEMMES D'ALFORÏVILLE ONT LEUR FOYER

{ Une vue du superbe bâtiment dont Marcel CAPRON, maire w communiste, a confié hier la gestion au Comité des femmes il d'Alfortville .1

Des rues ensoleillées,

des dizaines de mi!hers de spectateursl enthousiastes

ont vu hier passer la if

~[K~E 0E~ ~[K.~E:~ que gagna

PEYRACCH

Des app!audissementscha)eureux sa) uèrent, du départ. à les efforts des coureurs et le passage des VEDETTES DU SPORT

DE LA SCÈNE ET DE L'ECRAN réunis par l'Humanité pour cette grande fête des \ME~~

~a~

Armés et dirigés par l'étranger y PARLEZ, KEBILLIS u Oui, les cagoulards ont été armés -par Hitler et Mussolini)) avoue le directeur de "l'Epoque qui en. profite pour "taper les industriels JN CflEr DE BATAILLON DU C.S. A.R. EST ARRÊTE Mais Tardieu ? Et lavai ? Et Doriot

NE nouvelle arrestation La police a mis la main, hier, sur un M. Dorléans, entrepreneur de peinture, établi, 15, rue d'Assas, à Paris.

On a pu établir que ce Dorléans, ancien croix de feu, était le commandant du bataillon du C. S. A. R. Ayant été chargé d'effectuer, comme entrepreneur, des travaux de peinture, 93, rue Saint-Lazare, où fut découvert un important dépôt d'armes, Dorléans -y fit la connaissance du concierge Hâsenïuss et il finit par Le décider, à s'incrire au C. S. A. R. C'est encore lui-même qui mena le concierge prêter serment chez un adhérent dont la police n'a pas encore établi l'identité.

Lés armes saisies au cours d'une perquisition chez l'antiquaire Mauler, rue de Rotrou, étaient, si nous sommes bien renseignés, destinées au bataillon commandé par Dorléans. Les aveux de Kérillis Ces armes, on s'en souvient, étaient en particulier des fueyils-mi-

devant H NET (Flandres)

M. de KERILLIS

̃ »™ ^bv^h^ ^p- aBH^ a^^H ^p

trailleurs allemands et italiens et des- ̃• grenades fournies par Mussolini/ I Jusqu'ici, nous avions' été à peu près seuls dans la presse, avec notre I eonfrère Ce Soir, à dénoncer systématiquement l'origine étrangère des armements de la Cagoule.

Mais voici qu'une aide précieuse1 nous arrive. Précieuse et inespérée _1 ̃ I C'est M. de Kérillis lui-même qui I pour des raisons qu'on lira plus loin vient confirmer ce que nous, écrivons depuis septembre dernier.1- I Dans l'Epoque d'hier, le vicomte écrit en effet J

I « Le Parti de BERLIN est parvenu à faire pénétrer ses antennes au sein d'une organisation anticommuniste le C.S.A.R. dont les fonI dateurs étaient sans doute animés 1 d'intentions excellentes, mais dont" I l'activité n'a pas tardé à devenir Te-" doutable, et s'est traduite PAR DES* ATTENTATS TERRORISTES. l L. SAMPAIX.; \t [CSUITUE EN 2» PAGE, .COLONWE.)]


~.rMIMi~~

È BOU'G'ES

.un– ~iL~ <~ )Ti! ri ri n

La Compagnie Minière chérifienne; 224, rue Saint-Denis, à Paris, ayant besoin d'une sténo-dactylo, fit ces jours derniers insérer une annonce dans un journal 'du. soir.

L annonce demandait une débutante. Les débutantes sont légion. Elles furent ^Ombreuses à se présenter.

^"̃Et voici ce que nous conte l'une, -d'elles, 17 ans, brevet commercial ̃: On m'a offert, pour tout salaire, le remboursement de mes frais de trans-

vJ?orL

Evidemment, c'est plutôt maigre. '-Mais la Compagnie Minière chérifienne ^st bonne fille. Nous n'eri voudrions pas r_ï!jçdire. Car ce. premier salaire n'âîlait pas durer longtemps. Laissons parler fhdtre débutante

\-ui- La Compagnie, en revanche, s'engage, après un mois de stage, et si sa 1-TKtuoeïïe recrue fait i'affaire, à porter le ".salaire du remboursement des frais de transport à. 150 f rancs par mois. La débutante, déçue, n'a pas accepté. D'autres ont fait comme elle. Une, probablement, est restée. Fera-t-elle l'affaire au bout d'un mois et gagnera-t-elle 150 francs, cette privilégiée ? Peutêtre Sinon, d'ici quelques semaines, nous reverrons une annonce de la Comjpîagrue Minière chérifienne..

-Dont les actionnaires, ces mécènes, «encouragent la jeunesse à travailler 1 'fi/' .-̃ JEAN-CLAUDE.

HORIZONTALEMENT. 1., Beaucoup. 2. Qui ne se plaint pas d'avoir -une bonne couche. 3. Rejoint. 4. Outil de menuisier Pronom. 5. Subjonctif d'un verbe gai Bouclier. •– 6. Arrose Saint-Omer. 7, Fine avec tendance à nuire. 8. Devancera mort naturelle Préfecture. 9. Ville frontière espagnole l'on est étendu. Ï0. Epouse d'un monstre dévorant Pronom. 1 1 Conjonction exclusive Elles se manifestent par des températures élevées. '^YËR.TJCÂLJEMENT,. ;l.Pojjssé,e: ,.d>n :g*aifi,T-% 2. Diphtongue Soudainement1 révélé, 3. Une jolie femme en a plus d'un- 4. Homme d'une noblesse douteuse Entre les bas-côtés. 5. C»mique Démonstratif Note, 6. Ëmieité gjj|re les doigts Partage. 7. Place î fin d'infinitif indice un bref itinéraire. 8. Du verbe avoir Qui fait -souffrir, •– 9. Abréviation pieuse Pronom Continuation. 10. Porte chez "l'indocile Sujets de discours.

i .H»-

^Solution du problème n° 375 *i Horizontalement. 1. Apparaitra. 2. "Palvëriséà S. Prié Siens. 4. Russie f f. Tdi. 5/ El Nisus. 6. Cédera EV, .7. Ni Solo Ee. 8. AtU Clan. 9. ""̃.Ajusteur. 10. Intestat. 11. Oui Veau. 12, Nèfle Esse,

~–verticaiemont. l, Appréciation. "'• Purulent.! Nue. 3. Plis'; Hâtif. 4. AtFesnes Je. 5. Ré Robuste. G. Arsenal St. .7, III Octave. 8. Tsétsè L#es, g. Renouveau As. 10, Assls

HWQUé. ̃̃̃.̃'̃̃

Plus de 3.000 travailleurs vierionife font à Maurice Thorez lie réception enthousiaste

'Iî,

,lVierzo?i, 6 février. (De notre envoyé spécial.') La population laborieuse de Vierzon a fait notre camas r»de- Maurice Thorez un accueil chaleureux et enthousiaste.

-A 16 h. 45, le rassemblement s'opère place de la République où. bien avant l'Heure des 'milliers de travailleurs attendent déjà.

Lorsque Maurice Thorez arrive, les, cris montent nombreux « Vive Thorez Vive Thorez Thorez au pouvoir » » L'orchestre joue la Marseillaise et l'Internationale, reprises en chœur par la foule qui grossit sans cesse.

Mais le cortège s'organise pour se ren- dçe, à la mairie où aura lieu la réception par le conseil municipal communiste de ,1a- ville.

Une grandiose manifestation par un clair soleil de. printemps iy Aux accents d'une marche entraînan- te; le cortège s'ébranle. En tête, nous remarquons aux côtés de Maurice Tho- "rez, -le camarade Maurice Gosnat, ad- joint au maire d'Ivry-sur-Seine, ancien secrétaire du syndicat des Etablissements militaires de Bourges, révoqué ,pour son action syndicale; Cornavin, député communiste de Vierzon; Georges trousseau, maire de Vierzon; Ernest Gazeau, adjoint et conseiller général; Ga- "Mgnpn, .secrétaire régional;, Kayser, secrétdire départemental des syndicats -Girerrier, conseiller d'arrondissement ipabeîeau, conseiller général de Saint^Amand;' Fontaines et Michel, conseillers -d'arrondissement, ainsi que de nombreux maires et des militants de la région. -̃ n fait un temps, splendide.. De chaque ';côté, de nombreux travailleurs, de nomJtaeuses travailleuses se pressent et sa3uent le secrétaire général de notre Parti met les militants locaux qu'ils connaissent Tbien. La joie d'avoir parmi eux Maurice ^Tiiorez se lit sur tous les visages des •travailleurs de Vierzon.

Le vin d'honneur à la mairie Nous, voici maintenant à la mairie. A ^'arrivée du' cortège, une charmante i jeune fille offre une gerbe de fleurs à irMfturice Thorez. Puis, c'est la réception £par le Conseil' municipal. Sur la place, pa foule, est massée et écoute les discours •«qui sont transmis par les haut parleurs. Tour à tour le maire de Vierzon, le Secrétaire régional, le député communiste souhaitent la bienvenue au secrétaire général du Parti, au nom, de la ̃^population laborieuse de la cité berrii-chonne. Puis Maurice Thorez va parler. !™L'orchestre joue la Marseillaise et, très "ému, Maurice Thorez répond et remercie

JI.V9lVlV~. Qll~lfelLlJl~ tllnJlr9t'lllil 11ll11L.i

Un chauffeur de taxi lyonnais

attaqué

et blessé

en pleine nuit

Ses agresseurs se sont enfuis avec t'auto, abandonnant le malheureux sur la route ̃ Lyon, 6 février. Un chauffeur de taxi, ..étant en. station, hier soir, dans le quartier de Vàise, chargea un client qui lui demanda de le conduire à Trévoux, à une trentaine de kilomètres de

Lyon. ̃

Ir était à ce moment-là 23 heures. Une heure plus. tard, à 2 kilomètres: de Trévoux, près du village de Beyrieux,. un automobiliste découvrait le chauffeur, M. Bonnet-Ligeon, étendu sur le bord de, la route. Le malheureux, qui était* sans connaissance, avait été blessé d'une balle tirée par derrière. Il fut transporté à l'Hôtel-Dieu de Lyon et opéré immédiatement.

Ce matin, il a été entendu par la po-* lice et il a pu donner le signalement précis de son agresseur. C'est un jeune homme de 18 ans, qui lui a dérobé son taxi, une conduite intérieure noire portant le n° 9944-P.F.-6.

L'auto retrouvée

La Sûreté lyonnaise a retrouvé, au début de l'après-midi, la voiture automobile du malheureux Bonnet-Ligeon. La voiture stationnait montée de l'Eglise, à Oalluire.

D'autre part, l'enquête n'a encore donné comme résultat que celui d'avoir retrouvé la trace du taxi au cours de la nuit, à Lyon. Il était monté par .quatre personnes et avait au volant l'agresseur. ̃̃. ̃.̃̃

Ll .WgMI.ii.ij.. ̃

A LYON

La mort suspecte

du quartier

de la Groix-Rousse

L'autopsie révèle

qu'elle fut naturelle

Lyon, 6 février. Nous avons relaté: la mort, qui avait paru suspecte au médecin, de la femme Henriette Bicard, âgée de 39 ans, mère de six enfants, survenue hier dans le quartier de la Croix-Rousse, Son ami, dont l'attitude n'avait pas paru très claire, avait été

arrêté.

L'autopsie du cadavre a été pratiquée ce matin à l'Institut médico-légal, et le médecin légiste a conclu à une mort naturelle.. Au cours de la journée, la femme avait bu à elle seule un litre de pernod.

Son ami, Louis Hancoulaine, a donc été remis en liberté, aitissi que son mari Félix.

M, I III,! ,4»! Il

Agréablement surpris,

un collectionneur découvre

̃̃ ̃̃̃ :ùr un tableau un. ̃̃- •̃

tiinteee-poste de 136.000 francs

u ¡;i~{¡l ~r il..

Amsterdam, 6 février. Un brasseur hollandais qui avait acquis pour quelques florins un tableau fait en timbresposte et représentant; un cheval a. eu l'agréable surprise de découvrir Intact, sur la croupe de l'animal, un exemplair** jaune d'un penny des Iles Maurice. « l'a vendu à Amsterdam poar 8.000 flo-

rins.

C'est le neuvième exemplaire jusqu'ici connu de ce timbre rarissjjme,

La Bégum AH Shah

mère de ï'Aga Khan

est morte

-H--

Bagdad, 6 février. ̃=» La mère. de l'Aga Khan, la Bégum Ali Shah, aux; diamants innombrables dont jamais la valeur n'a pu être estimée, vient de ae->céder à Bagdad à l'âge. 4e, 90. ans.

« au nom de notre Parti, à'1 qui s'adresse l'accueil affectueux ^que voas-me fai^s ».,

Evoquant, la, situation politique pres-

sente et parlant des luttes sociales, Manrice Thorez déclare que la. classe ouvrière ne permettra pas que leg conquêtes du front populaire soient remises en question. Il traite ensuite du statut moderne du travail, actuellement en discussion devant les commissions parlementaires et il déclare à ce sujet que l'institution de l'échelle mobUe des, sa? laires est absolument indispensable. Sous les applaudissements iinaiûmes, il termine son allocution en rappelant les luttes des communistes contre la guerre. Sa péroraison, est saluée par l'Internationale et cette grande manifestation se termine dans l'enthousiasjne- général.

Le banquet

A midi. un banquet fraternel rassem-r blait à l'Hôtel de France,, autour de. Maurice Thorez, les élus et militants communistes régionaiix et de la section de Vierzon ainsi que plusieurs militants socialistes et des diverses organisations du front populaire.

Au dessert, Maurice Tfaorez prit à. nouveau la parole. Il salua les représentants du parti socialiste et du front populaire ainsi que les militants, régio-- riaus de notre Parti.

La signature de « Fils du Peuple » L'après-midi, de 15 heures à 17 heures, Maurice Thorez signait son livre Fils du Peuple dans la grande salle municipale des changes.

Comme le matin, cette manifestation avait attire un' nombre considérable de travailleurs membres du parti et aussi de nombreux sympathisants.

Plus encore que dans la. région paj> sienne, cette cérémonie devenue maintenant rituelle, revêt en province un caractère particulièrement émouvant. De nombreuses délégations étaient venues des localités environnantes de Bqiu>ges, Vornay, Issoudun, Graçay, SaintAmand, Basses, Mehun, Poëcy, Aubigny, etc., etc.

716 exemplaires de Fils du Peuple furent signés, dont 429 vendus sur place. Ces chiffres sont remarquables si l'on tient compte que Vierzon a seulement 25.000 habitants,

A l'issue de la cérémonie de la, signa- ture, nos camarades Gosnat et Crimavin tirèrent, devant 1,500 travailleurs rassemblés dans la cour, les conclusions d." cette magnifique journée tout à l'honneur du prolétariat vierzonnais et de notre grand parti.

E. NERON.

™" ̃̃̃̃Muni .ii-iii–. ̃ i: jxiuilcUJUtiC ""̃»»"̃ iimmiiMiw «il ^»w-r iiiuiiyiiiiinBani

A' Da recherche

d~ groupe P~p~faSm)~

Le petit navire en bois « Mourmanetz », que l'on voit sur notre cliché, a pu approcher à 300 kilomètres de l'îlot sur lequel se trouvent tes quatre savants. Son rôle est d'étudier sur place les mouvements des glaces, ainsi que les phénomènes météorologiques. Il reste en liaison constante par radio, avec la station en dérive et avec le brise-glace « Taymir » qui doit le rejoindre. Et, pendant ce temps, les quatre savants continuent à effectuer leurs observations scientifiques'

Jean Batten avait mis 12 jours à franchir les 40.000IU!. Anglsterre-Nouvëlle-Zélande et retour Clouston fera-t-il mieux ?

Londres, 6 février. Devançant de 24 heures la date prévue de son départ, l'aviateur britannique A.E. Clouston s'est envolé ce matin, à 4 heures, du terrain de Gravesend, pour tenter d'enlever à l'aviatrice néo-zélandaise, miss Jean Batten, le fameux record Angleterre-Nouvelle-Zélande-Angleterre établi par elle, seule à bord, dans le temps surprenant de douze jours.

Clouston est accompagne du jeune pilote et journaliste Victor Ricketts l'appareil qu'ils utilisent est un bimoteur c Cornet », celui qui termina quatrième la course Istres-Damas-Le Bourget, C'est avec un appareil de même type que W.H. Scott et Campbell Blanck remportèrent aisément la course AngleterreAustralie.

Une cinquantaine de fervents et d'amis assistaient ce matin, dans la nuit fraîche, au décollage des aviateurs qui s'effectua dans d'excellentes conditions, après un parcours au sol de 1.200 mètres environ, ̃"

Les deux hommes se relaieront au poste de pilotage, Ricketts prenant le « manche » juste le temps de laisser son co-équipier dormir quelque peu. Le journaliste a emporté une petite machi-

PÂRL~Z, M. KERILLIS !a~

(SUITE DE» LA PREMIERE PAGE)'. Son armement, ses mitraUleuses,: ses grenades, ses explosifs, tous de provenance. ITALIENNE ET ALLEMANDE, ont pu franchir la frontière qu'avec l'AUTORISATION DES AUTORITES OFFICIELLES et farce que l'Allemagne et. l'Italie y avaient MU INTERET EVIDENT. Tous les nationaux ne devraient-ils pas être, d'accord pour réclamer la lumière, totale et. des sanctions impitoyables cantre les vrais coupables, ceux qui ont eu DES CONTACTS DIRECTS AVEC L'ETRANGER et QUI NE POUVAIENT IGNORER les raisons de l'aide qu'ils recevaient de lui ?. » La veille. M. de Kérillis, écrivait, « Nous nous sommefs. frouvé'$x il y. a, quelques: jours, devant les preuves; évidentes d'une CONJURATION ETRANGERE. De bons Français, qui croyaient s'armer contre le péril communiste, sont tombés, dans les filets é'ag-ents ital;a-allemands: qui leur ont fourni des mitrailleuses- et des grenades AFIN DE DECLENCHER dans notre, ^ays une- GUERRE CIVILE SANGLANTE. Vous imaginez où nous menaient les insensés qui faiisaient sauter les immeubles de- la rue* de Prës.bouig. et qui déposaient des pétards de *mélinite, peut-être pourrai-je ,uwî jour vous en dontiw ̃ t'ex,0cati&n, chez le général Prételat. » Ainsi, M. de Kérillis. prétend pour- ̃voir donner l'explication des attentats de la rue de Presbourg et de celui dirigé contre le général' Préte-

lat, ̃ .̃̃̃̃ ̃̃

Nous avons, nous, donné nos explications. Ne serait-il pas utifc que M.. de Kéifillis s'exprime bien plus clat rement q.u'il ae le fait aujourd'hui ou, au besoin, qu'on l'interroge soit à la Sûreté nationale, soit, çiez. le juge d'instruction. Car nous ne laisserons pas M. de Kérillis mener une importante opération financière avec l'affaire des Cagoulards.

En effet, le directeur de l'Epoque, se pose, après cela, « en seul défen'seur de la France :» et il réclame cinq millions pour sauver son «grandi journal national indépendant ». Il fait appel aux industriels.

«. 'A vous d'estimer, dît-il, si vous, devez alerter vos conseils d'administration, vos. collègues du monde des affaires.)) »

Appel adressé aux mêmes indus-

triels qui financèrent le complot des cagoulards..

Le Parti de Berlin

M- de, Kérillis, qui défend habilement les u braves nationaux trompés par l'étranger », semblent vouloir s'en tenir à une imprécision, absolue dans ses révélations.

N'écrivait-il pas avant-hier i « Le 3 mai 1937, à 0. heures du. soir, je recevais un coup de téléphone. qui m'apparut extrêmement insolite, de l'une des personnes qui fut parmi les plus acharnées contre te colonel de la Rocque et dont le nom est mêlé à l'affaire du C.S.A-R. Elle, me deman- dait de venir la voir d'extrême urgen- ce. J'y allai et elle entreprit, sans y parvenir, en présence d'une haitle personnalité, de me dresser contre la colonel de la Rocque'.

« Quelques jours après, c'était. la tentative d'assassinat moral. Et il y a plus troublant encore. » Il est évident que la « personna-

ne ;à écrire pour taper ses « papiers »! sur le raid. La. iwemière étape prévue est Alep. ̃ ̃̃ Sans nouvelles

Alep, 6 février. A 21 h. 10 (heure locale) .:• on était sans nouvelles de l'aviateur Clouston.

Clouston était attendu à 15 heures (heure locale) à Alep, qui devait être sa première étape depuis son départ de Gravesend, la nuit dernière.

Les ouvriers de l'aérodrome de Francazal

se mettent en grève

Toulouse, 6 février. Pour protester contre la non-application, de la part des patrons, des sentences arbitrales leur accordant des augmentations de salaires, les ouvriers des chantiers de construction des casernes et hangars de la 10lo base aérienne de l'aérodrome de Prâncazal se sont mis en grève et, ce matin, le mouvement sera effectif: I

Hiiiiliiiiiiaiiiaïuiiiiiiiiiiiliiiii

lité la plus1 acharnée contre le colonel de La Rocque est le duc Pozzo di Borgo. II est .non moins évident que la HAUTE '• PERSONNALITE en présence 4e: qui eut lieu ta conversation rappelée par M, de: Kérillia, n'est autre que -M. Tardieu à moine que ce ne eoit M. Laval.

Et que le parti de Berlin, le « parti hitlérien » quç vise le directeur de! l'Epoque n'est autre que le parti de M. Doriot. Est-ce exact, monsieur de Kérillis ?

INFORMATIONS POLITIQUES

Un discours de M. Chautemps

au banquet es journalistes

républicains

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Hier, à 1a mairie de la rue Drouot, s'est tenue l'assemblée générale de l'association des journalistes" républicains. Dans,, la soirée, sous la. présidence de M, Camilte Chautemps,. un banquet ia réuni les. journalistes. Le, président! du conseil a prononcé un diseours où il a notamment parlé de la liberté et du contrôle de la presse. Le seul contrôle efficace pour garantir une presse saine et assurer la. séçn-i rite. du pays, c'est de s'assurer des ressources des journaux, du contrôle de' leur tirage et de réclamer, qu'ils fournissent chaque année leur bilan, comme le fait, seule, l' « Humanité ».

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M. Rcm-adier, ministre du Travail,' a présidé hier le banquet dif, Cercle des Aveyronnais ».

Le 15 février prochain, sera lancé à Saint -Nazaire le paquebot « Pasteur »

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tl est destiné à remplacer

l' « Atlantique sur tes lignes de l'Amérique du Sud

Saint-^asaire,. 6 février. Le paquebot Pasteur sera lancé aux Chantiers de Saint-Nazaire, le 15 févrteiv

Cette cérémonie aura lieu sous la présidence de M. Eibel, ministre de la Marine marchande.

Le lendemain, M. Edouard Herriot, président: de la Chambre, viendra égaf ement à Saint-Nazaire pour faire une èanlérence sur la vie de l'illustre savant, dont îe'nayire portera, le nom. Le Pasteur, qui est appelé à remplacer l'Atlantique sur les lignes de l'Amérique du Sud, est. de conception moins, luxueuse ç(ue. son devancier, mais ses caractéristiques lui permettront d'atteindre une grande vitesse.

On arrêt©

le voleur dm timbres-poste de Montceau-les-Mine»

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Montcem-tes-Mines, 6 février. Au cours d'un cambriolage commis, en janvier, à Montceavi-les-Mines, un important stock de timbres-poste avait été emporté. Toutefois, un coffre-fort, contenait 3-500 francs, avait résisté aux tentatives des malfaiteurs.

L'enquête a abouti, à l'arrestation d'un nommé. Anatole, Mouçhiet, 29 ans. dangereux repris de justice

TEÂRIBL.E

CATASTROPHE FERROVIAIRE DANS L'ORNE 3 morts 15 blessés s

Mortagne, 6 février. Un grave accident s'est produit, ce soir, à 19 heures, sur la ligne de chemin de fer de Mortagne à Laigle. à 500 mètres de la gare de Randonnat (Orne).

Les freins n'ayant pas obéi, l'automotrice venant de Mortagne brûla la gare de Randonnat et à 500 mètres plus loin, entra en collision avec l'automotrice venant de Laigle, dont l'avant fut entièrement enfoncé.

Des débris de la voiture de Laigle, on dégagea trois morts M. et Mme Mercier, tous deux âgés de 50 ans, habitant Randonnat.

Une quinzaine de blessés ont été transportés dans une maison voisine de la gare de Randonnat, où les docteurs leur donnent des soins.

Deux des blessés sont dans un état désespéré.

Les sapeurs-pompiers de Randonnat coopérant au sauvetage des blessés. Les edeux conduoteurs des automotrices sont sortis indemnes de l'accident. Le parquet de Mortagne s'est rendu sur tes lieux.

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1 Le temps aujourd'hui I Ciel ensoleidlé, quelques bru- 1 mes matinales, rares ondées, if

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A CAEN

« Allez donc voir

ce qui se passe

dans une

de vos chambres »

Quand l'hôtelière revint

20.000 francs de titres

avaient disparu avec leur voleur Caen, 6 février. Au cours de la journée, un jeune homme âgé d'une vingtaine d'années, se préentait dans le bureau d'un hôtel meublé de la rue SaintPierre, à Caen, tenu par une dame Toutain, et déclarait à cette dernière que quelque chose d'insolite se passait dans l'une de ses chambres.

Inquiète, Mme Toutain, laissant seul l'individu, se rendit 'aussitôt dans l'appartement indiqué où elle ne constata rien d'anormal.

Mais, à son retour, elle s'apercevait que son visiteur avait disparu, après s'être emparé d'une liasse de titres d'une valeur de vingt mille francs, déposés dans un meuble qui,àvait été fracturé. La police recherche l'audacieux malfaiteur.

Nous touchons là au cœur même du complot, M. de.KérilUs en a trop dit ou pas assez. Va-t-on l'interro- ger? 7

Son chantage1 aux industriels doit cesser pour faire place à l'établissement de la vérité, sur la conspiration ourdie contre les libertés ou peuple et la sécurité de la France.

Avec lui, Tardieu, Layal et Doriot doivent être entendus par. le juge

d'instruction '•̃

L. SAMPAIX,

• M. Robert LassaUe, ministre des Pensions, a assisté, hier, à Confolens, au congrès de la Fédération départementale des mutilés et anciens combattants de la Charente. A, l'isêue. du con-, grès, le ministre a présidé un banquet au cours duquel il protionça une allocution. ̃ ̃ ̃̃:̃ 9 M. André Liautey, sous-secrétaire d'Etat au ministère de l'Agriculture, a assisté, à CoJmctr, au congrès de la Fédération radicale-socialiste du Haut-Rhin, où il a prononcé un discours.

M. Lafctye, squs-seerétaire àiEtat au Travail, a présidé, hier, à Bordeaux, un banquet de la Fédération girondine de

l'U.S.R,

çHier a eu lieu, sous la présidence de M. Yvan Delbos, ministre des Affaires étrangères, qu'entouraient M. Paul Valéry, ftf. Abel Bonnard, M. Edmond Jaloux, le banquet annuel de la revue « Yggdrasihll », consacrée à la poésie de tous les pays,

Cent cinquante personnalités de l'en-,seignentent, de l'Université et de la littérature, assistaient à ce déjeuner.

Un crime mystérieux

dans un séminaire protestant d'Oxford

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Le cadavre d'un jeune homme est découvert

sur le toit de l'établissement Londres, 6 février. Le cadavre d'un jeune garçon de 16 ans a été découvert aujourd'hui sur ïe toit d^un séiruiiu-e protestant d'Oxford, Wycliffe Hall. L'enquête menée jusqu'ici a abouti à l'arrestation d'un étudiant du collège. Harold Matthews, la. victime, employé au séminaire comme domestique, avait. été vu pour la dernière' fois samedi der- nier, vers midi, alors qu'il se rendait a l'étage supérieur d.u bâtiment pour ré-; pondre au -téléphone. Il était alors gai1 et, plein d'entrain,, disent les témoins. Tard dans l'après-midi, lorsqu'on s'aperçut de l'absence d'Harold Mathews, les autorités du collège procédèrent sans succès à des recherches qui, avec l'aide de la police, se poursuivirent toute la nuit dans le parc de l'Université, en bordure uquel se trouve Wyclifîe Hall. Ce matin, l'immeuble a été, fouillé de1 fond en comble poiu; aboutir à la. macabre découverte.

La plus. grande discrétion est obser-1 vêe sur cette mystérieuse affaire. Le printemps est proche

•*«

Metz, 6 février. On signale' le passage d'une bande d'oies sauvages volant vers le Nord, ce qui est une annonce du printemps prochain.

«̃̃̃«̃̃miiibiimmmihjw^^ 7-2-38 a»w– LES JOURNÉES OE SACRIFICE POUR L'ESPAGNE RÉPUBLICAINE

(SUITE DE LA PREMIERE PAGE) Une maman, accompagnée de deux bambins, donne un billet de 100 fr. en disant « Ah I mmasieur, si vous saviez comme j'ai pu déjà penser aux petits enfants espagnols depuis que ces bandits loncent leurs bombes. » Elle n'achève pas la phrase et pleure en s'en allant.

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Une lettre parmi tant d'autres. Elle vient des sapeurs du 5° génie et dit notamment

Les sapeurs du 5° génie, ayant été cruellement touchés par la disparition de leur cher camarade Alfred Chapusot, victime des assassins du C.S.A.R. dans la terrible explosion de Villejuif, ont tenu à répondre présent en coltejiar.t la somme de 210 francs.

Ainsi, les soldats du 5°, qui n'ouWiev.t pas qu'ils sont des fils du peuple, participeront au triomphe de nos camarades espagnols, qui vaincront le fascisme international, tueur â'enfan!.$, de femmes et de vieillards.

«

Dans le 10°, les Jeunes filles de France quêtent et sont chaleureusement accueillies par la population.

La police arrive, les arrête. On les emmène au poste de police^gjù elles sont fouillées, comme si elles fwaient volé. On leur dit

« Si vous recommencez, vous passerez' la nuit entière au poste. » Dès qu'elles sont libérées, elles se rendent à nouveau dans les cours du 10° elles chantent et continuent de recevoir des pièces, des paquets de vêtements. Leur dévouement est bien payé puisqu'elles ont recueilli 9.500 francs, plus de 50 pull-over, des jupes, dea manteaux, des pardessus, des vivres en grande quantité.

Place du Combat, il. heures.; Des'' ''gens viennent en foule remettre argent et vêtements à la permanence. Deux quêteuses s'écartent assez loin vers le boule vard de la Villette. Elles croisent un couple richement vêtu qui ne témoigne nullement son désir de les rencontrer. Une des jeunes filles avance son tronc « Pour l'Espagne » dit-elle. Le monsieur ne répond pas et presse le pas. L'autre quêteuse dit « C'est pour les petits Espagnols » Alors, la dame revient susses pas et avec un sourire « Tenez, mademoiselle, voici 20 francs. » Des jouets L'argent d'un voyage à Nice– 10 francs d'un grand mutilé Serge R., quatre ans est venu au co-. mité d'organisation, 8, rue Saint-Marc. et a dit gentiment, en tendant une partie de ses jouets « Ça, c'est pour les petits enfants d'Espagne et je donnerai aussi un franc chaque semaine. » Après lui, une jeune fille a remis 300 francs que lui avaient" donnés ses parents «"J'ai fait un contrat avec ma mère. Je ne sortirai pas pendant trois mois. De l'Epeylade (Puy-de-Dôme), cette lettre touchante d'un grand blessé de guerre « Je réponds à, votre appel. Je ne puis que vous adresser 10 francs, car je suis sans travail depuis quatre ans et ne possède que ma petite pension. » Et voici ce qu'écrit une « amie » « Pour la première fOIS de ma vie (et j'ai 60 ans), j'ai voulu aller à Nice voir les mimosas en fleurs, mais quand j'ai

Y.2ÎE? %»£gL«â&, sacrifice pour. l'Es-

:ùtYæap~9.LSaCrifice.,po..ur, l'Esc

>agne, j'a?iaBcT3FaS°nTpTIBTnniffiF; mars de donner la somme de 300 francs (ci jointe) pour ce malheureux, mais courageMx peuple. »

ELECTIONS DU DIMANCHE

n.- »

Election municipale

complémentaire à Croslay

(Seine-et-Oise)

,.̃ Hier, à Groslay (Seine-et-Oise), pour une élection municipale complémentaire, la. liste d'unité ouvrière, pour laquelle le Parti communiste s'était désisté, a obtenu

Hervier, S. F. I. O 331 ELU Chapuis, S. F. I. O. 307 voix Çornut, S. F. I. O. 306 Liste réactionnaire

Lelut 339 ELU Teil 336 ELU Liste radicale-socialiste, moyenne 45 voix.-

Il est à remarquer que le maintien, au deuxième tour, de la liste radicale, a favorie les réactionnaires qui, de ce fait obtiennent deux sièges.

Pour un conseiller général aux Saintes-Maries-de-la-Mer Pour le deuxième tour de l'élection d'un conseiller général aux Saintes-Maries-de-la-Mer, ont obtenu ̃: Mouton, communiste, candidat

du Front populaire 149 voix Audibert, réactionnaire 215 ELU Au premier tour, notre camarade Mouton avait recueilli 135 voix le camarade Delagne, S, F, I. 0., 105 voix, et le réactionnaire Audibert, 115 voix. Sur les 105 voix socialistes, notre camarade Mouton n'en & recueilli que 14; cette défection a donc assuré le succès de la réaction.

Dans le 8° canton de Marseille Pour une élection au conseil général dans le 88 canton de Marseille, ont obtenu

Quigues, candidat du Front

populaire 2,506 voix Oanedier, réactionnaire ̃ 3-933; ELU A Rouen

Hier,, élection d'un conseiller d'arrqndisgeiment dans le premier canton de Rouen. Ont obtenu

Poissant, rad. soc., 1.004 voix Chardon, P.S.F., 1.092 voix, élu.

L'hitlérien Doriot

chassé par la population <i« Teil

Le Teil, 6 février. (Par téléphone). Après de multiples provocations, et en liaison avec la grève des usines Lafarge, le PJP.F. avait cru marquer un grand coup en annonçant la venue de l'hitlérien Dàriot, H n'a pu enregistrer qu'un échec cuisant, malgré certaines complicités des autprités départementales. Malgré les ordres d'interdiction don- nés au préfet de l'Ardèche par le ministère, Doriot est venu, et s'est heurté à une puissante riposte de la, population laborieuse de notre cité.

Face à la centaine de fascistes dont les trois quarts étaient venus de l'extérieur rassemblés au. Café du Commerce, sous la protection de 500 gardes mobiles ou gendarmes, plus de 4.000 travailleurs ont clamé leur indignation et leur haine du fascisme.

Pendant quatre heures, cheminots, ouvriers de Lafarge, fonctionnaires, petits commerçants/ ont interdit aux nervis de Doriot l'accès des rues du Teil. Ce n'est que grâce à la protection de la police que Doriot lui-même put quitter le repaire de ses amis, sous les huées de la foule.

Des faits semblables, nous pourrions en citer à longueur de colonnes, En voici encore quelques-uns. Une jeune infirmière sacrifie 50 francs prévus pour l'achat de livres d'étude. Un cuisinier en chômage donne quatre boîtes de lait et des articles de pansement. Une dame élégante accompagnée d'un officier demande Pour quelle Espagne? et donne 50 francs. Un commerçant du 188 donne 50 kilos de riz et dix paquets de cigarettes.

En vrac

Dans le 20e, deux camions de vivres, vêtements et produits pharmaceutiques et 9.052 francs dans le 4°, très grande quantité de savon, des souliers, des légumes secs, des vêtements et 4.000 francs à Argenteuil, 500 kilos de vêtements et denrées, plus la somme de 9.184 fr. Dans les 19", 1.3817 fr. 65 5", 5.691 fr. 95 4«, 3.860 francs. Le total des sommes inscrites au livre d'or, 5.201 fr. 15. En quelques minutes, au terminus des autobus, dans le 18° une collecte a rapporté 400 francs. A Vélizy, une permanence du Comité mondial des Femmes a recueilli 345 francs et une grande quantité de vivres et de vêtements. La cellule 8.143 A Citroën-Gare a décidé que chaque membre laisserait une heure de travail par mois en espérant que ce geste serait suivi par l'ensemble des ouvriers.

Un beau départ

Reconnaissons que c'est là un début bien réconfortant. Les journées d'hier sont en effet le commencement d'une vaste campagne, de solidarité à laquelle le peuple de notre pays continuera de répondre avec la même générosité qu'il le fit hier. Un pacte d'émulation a d'ailleurs été conclu entre la France et l'Angleterre. Un concours de générosité. Voilà qui plaira aux Français, toujours si sensibles, toujours prêts à se prodiguer pour les grandes causes humaines. Le dépôt des dons

Le dépôt des dons en nature pour Paris et la région se trouve 8, rue Botzaris, métro « Buttes-Chaumorit ». La permanence est ouverte de 8 heures du ̃matin à 19 h.- 30.

On continue à signer le livre d'or chaque jour de 9 heures à 19 heures, 8, rue Saint-Marc, Paris (l'y. L'argent peut être adressé par le chèque postal Paris 2158-46.

Qui a donné l'ordre de pourchasser

les collecteurs ?

Ainsi, tout était très bien, sauf l'attitude de la police qui, dans certains cas, a trop souvent, au cours de ces deux journées, pourchassé et même arrêté de dévoués collecteurs.

Samedi, déjà, de nombreuses arrestations ont été effectuées dans les 5e, 9e, 11° arrondissements, ainsi que dans la banlieue, comme à Levallois et Issy. Dans le arrondissement, le commissaire de, police a fait arrêter plusieurs collecteurs et a confisqué l'argent contre décharge.

Les mêmes faits se sont produits faubourg Montmartre (2°), à Aubervilliers, dans le 10° arrondissement et en de nombreux autres endroits. Ces mesures sont bien déplacées, lorsqu'il est question d'une œuvre aussi noble et aussi désintéressée, et lorsqu'il s'agit de venir en aide à une population martyrisée et massacrée; par les bOm?bes impitoyables de Mussolini et de

̃SaOes^ ,̃«, ̃:

Mais qui a donné à la police ces oxrdres singuliers ? Voilà ce que nous vou*drions savoir.

Les émouvantes obsèques à Montât aire

d'un .membre du Parti lâchement assassiné

Ht

Nous avons relaté, il y a quinze jours, l'attentat dont avait été victime notre camarade Gaston Lamarre, membre de notre Parti, délégué de l'usine Marinoni, lâchement poignardé par un énergumène influencé par les agents de Doriot à Montataire.

Notre camarade est décédé des suites de sa blessure. L'agresseur est écroûé. Les obsèques de notre camarade se sont déroulées hier après-midi, au milieu d'une nombreuse affluence, évaluée à plus de 4.000 personnes, précédées de soixante-dix drapeaux des organisations syndicales et politiques. La population ouvrière de la région, indignée, demande que les criminels soient châtiés durement, et que les vrais responsables, les Doriot. et La Rocque, soient enfin mis en prison. Au cimetière, lejs délégués des organisations ont pris la parole Meunier, de la 'mimicipalité socialiste de Montataire Gourdin, du Parti communiste; Gruny, du syndicat des métaux Cassé, conseiller d'arrondissement, maire de Thiverny Gambier, de l'union départementale des syndicats Bioudi, député socialiste de Creil

A Pantin

Election municipale partielle

Assemblée des membres du parti le mardi 8 février, à 20 h. 30

Salle Martin, 60, rue Victor-Hugo La carte du Parti sera exigée à l'entrée

n ma» f

Un ordre du jour

des socialistes et commumstes de Malo-ies-Bains

Après examen des 'derniers événements et devant les attaques du fascisme à l'intérieur de notre pays comme à l'extérieur, la section socialiste et la cellule locale de Malo-les-Bains, Estiment indispensable l'application du .programme du Rassemblement, po-

pulaire;" J

©emandent que le Serment du 14 ̃juillet 1935, signé par les différentes organisations appartenant au Rassemblement populaire, soit respecté;

Se prononcent pour un gouvernement constitué à l'image du Front populaire; Souhaitent que des rapports de plus en plus cordiaux existent entre les membres des deux partis frères afin que l'unité a laquelle aspire la classe ouvrière soit réalisée au plus tôt.

o

Commémoration du 6 février 1934 Hier a eu lieu la commémoration dit putsch fasciste, qui échoua, le 6 février

19S4.

On se rappelle que ce mouvement, conduit par les Chiappe, La Bocque et autres Topazes, a coûté 22 morts à la population parisienne.

Quelques dizaines de bouquets et couronnes furent déposés par les associations abritant les ligues dissoutes. La réprobation du peuple de France pour les fauteurs de guerre civile fut affirmée par le petit nombre de ceux qui défilèrent à la Concorde.


LE HP REICH S'ORGANISE EN VUE':DE LA GUERRE L'Allemagne d'après 1 4 lévrier l'Espagne et l'Enrope centrate

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Bruits de remaniement ministériel en Tchécoslovaquie

»L nous faut attendre la séance du Reichstag, convoquée le 20 février à l'Opéra Kroll, pour connaître d'une façon exacte l'orientation prochaine de la politique du nouveau Reich après le coup d'éclat du 4 février.

Dès maintenant, cependant, des lignes générales peuvent être dégagées, dont le gouvernement déviait tenir le plus grand compte pour déterminer sa politique à l'égard de l'Allemagne nazifiée à 100 p. 100.

Certains observent que quelques-uns des personnages promus à la direction des leviers de commande par la décision du Führer comptaient parmi les amis de l'infortuné von Schleicher. Ce serait, dit-on, le cas de von Keitel et de von Brauschitsch. On en conclut un peu trop aisément qu'Adolf Hitler a opéré un dosage savant entre l'armée et la Reichswehr. Cette interprétation ne résistera pas à l'épreuve du temps. En fait, ceux qui viennent d'être « litnogés » s'étaient signalés par les doutes qu'ils avaient émis tant sur les vertus de l'axe Rome-Berlin que sur l'excellence de la politique antireligieuse de l'Allemagne officielle. Ils redoutaient enfin que la conception du plan quadriennal chère aux maîtres du Reidh ne compromît l'efficacité du réarmement allemand.

A ces craintes, à ces réticences, à ces réserves nous ne disons pas- à ces protestations restent attachés les noms du docteur Schacht, de von Fritsch,' de von Neurath. Oit se souvient que lors de son voyage en Europe centrale, M- Yvon Delbos tint à rencontrer von Neurath en gare de Berlin. La rencontre ne pouvait être profitable qu'à ceux qui poursuivent la désagrégation du système d'alliances de la France. Aussi, von Neurath s'y prêta-t-il de bonne grâce. Dans la suite, le ministre français fit souvent l'éloge de la « grande compréhension » de son collègue allemand.

Le collègue s'appelle maintenant von Ribbentrop En définitive, pour qui néglige l'accessoire et ne veut retenir que l'essentiel, l'acte du 4 février se solde par ces deux grands résultats

Désormais, l'Allemagne a réalisé l'unité du commandement de son appareil militaire. Elle a satisfait-a une né-

LE FASCISME i CONTRE L'ÉGLISE .1 l Après plus de sept mois de détention préventive, le pasteur Martin Niemoeller passe en jugement aujourd'hui devant le tribunal spécial de BerlinMoabit, qui siégera à huis clos. Ni la presse allemande, ni la presse étrangère ne seront admises. Cependant des délégations anglaises et hollandaises se sont rendues en Allemagne ainsi qu'un avocat belge.

Selon un communiqué du ministère de la Justice du Reich, Niemoeller est accusé de délits contre la « loi de sournoisie » (Heimtuecke-Gesetz), pour abus de chaire, pour invitation à la désobéissance. Le D.N.B. déclara officiellement après son arrestation que depuis longtemps, dans ses sermons et ses conférences, Niemoeller a tenu un langage d'excitation, qu'il a offensé des personnalités dirigeantes de l'Etat et du mouvement national-socialiste et qu'il a répandu de « fausses nouvelles » sur les mesures prises par l'Etat, tout cela pour exciter le peuple.

Avec un courage admirable, Niemoeller se fit, en effet, l'apôtre de la liberté religieuse, des droits de la personne humaine, de la justice et de la vérité. A plusieurs reprises, et notamment dans un sermon prononcé fin mai 1937; Niemoeller déclara qu'il n'était. pas vrai que les nazis aient sauvé le christianismé de la destruction par le polchevisme.

De larges couches de la population allemande considèrent la lutte de Nie- moeller pour la liberté religieuse comme une partie de leur propre lutte pour les libertés démocratiques, pour le droit de parole, de réunion et d'association. Aussi, la Gestapo, en la personne de Niemoeller, veut frapper en même temps que l'Eglise confessionnelle et tous les chrétiens les démocrates, les amis de la liberté et de la paix.

Le Centre international pour le Droit et la Liberté en Allemagne lance 'un

ROMAN INÉDIT DE GUY D'ANTIN

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Qui a tué ?

SUITE

Comment cela ? Où je me rase ? 2 Où je me rase?.

Oui. Où vous faites-vous la barbe chaque matin ? 2

Ah j'y suis. Mais qu'est-ce que.

Soyez gentil. Décidez-vous à répondre à ma question.

Bon. Bon. Je me rase à la cuisine.

Avec un rasoir mécanique ? 2 Non, avec.

Merci.

Valentin Dubois avait dit cela d'une voix si sèche que, d'instinct, Victor Durieux comprit que, pour le moCopyrigiit by s Opera Mundi ».

DU iyiOl D E E HI T 1ER

cessité inéluctable du temps de guerre. Les mesures du 4 février ne sont compréhensibles que si l'on tient compte malgré les bonnes blagues que raconte .depuis quaxante-lhuit heures le directeur du bureau de presse de notre Quai d'Oisay que la guerre est la perspective toute prochaine de l'Allemagne. Dans quelques semaines, lors du voyage du Führeren Italie, ce ne sont pas deux chefs d'Etat, ce sont deux seigneurs de la guerre qui se rencontreront à Rome. 2° Désormais, le nazisme militant inspirera la Ipolitique extérieure du îil" Reich. La politique du nazisme militant, c'est celle du renforcement de

Vo.i RIBBENTROP,

l'homme des revendications coloniales et de la politique anticommuniste, promu ministre des affaires étrangères du IIIe Reich

l'axe. Il n'est pas sûr que von Papen aille à Salamanque. Par contre, il est certain qu'il sera remplacé à Vienne par un nazi orthodoxe. Cette mutation est exigée par le parti nazi autrichien qui reprochait à von Papen ses relations avec les pangermanistes autrichiens concurrents des nazis. Les hitlériens veulent avoir à Vienne un spécialiste des putschs. Ils exigent qu'à Rome l'Allemagne soit

Le procès du pasteur Niemoeller à Berlin

appel à la solidarité internationale dans 'l'esprit des paroles admirables du député catholique à la Chambre française, M. Ernest Pézet

« Catholique sincère, scrupuleusement soucieux d'agir partout et toujours en chrétien, j'ai considéré que, comme tel, je vous devais mon approbation, ma collaboration, mon témoignage,

« Ma conscience me commandait d'élever comme vous, avec vous, ma voix en faveur de tous ceux qu'Hitler opprime et persécute. Ma conscience me commandait aussi de ne pas distinguer entre les victimes de l'oppression catholiques ou juifs, chefs religieux ou milit a n t s socialistes e communistes, croyants ou libres penseurs vous ne voulez voir en eux et comme vous je ne vois en eux que les victimes d'une oppression révoltante, des esclaves modernes. enchaînés au char d'un moderne tyran. Je ne me fais pas juge ici de leur

Les Jésuites quitteront l'Espagne rebelle

Bayonne, 6 février. Une importante réunion de pères, jésuites a. eu lieu, ces jours derniers, dans la basilique d'Azpeitia, à Loyola (Guipuzcoa).

L'objet Ne ce grand conseil de la Compagnie de Jésus était d'étudier en commun l'encyclique du pape et d'examiner la question de savoir si, étant donné la situation actuelle en Espagne rebelle, les jésuites devaient encore poursuivre leur action en territoire franquiste, ou s'il n'était pas préférable pour eux de quitter l'Espagne.

Après une longue discussion, il fut décidé par la majorité que la Compagnie de Jésus abandonnera le territoire rebelle, après avoir au préalable consulté Rome pour l'instruire de l'esprit qui

ment, on ne lui demanderait plus rien. Son regard se posa, interrogateur, sur M. Doucet, qui lui répondit par un mouvement de la tête. Alors, le neveu de Marthe Revenge se leva lentement, puis, sans quitter des yeux l'inspecteur principal, à petits pas, il gagna la porte, à reculons. Avant qu'il ne l'ait franchie, Amédée Doucet lui fit cette dernière recommandation

Monsieur, lui dit-il, vous aurez sans doute à recommencer votre déposition devant le juge qui instruira cette affaire. Tenez-vous prêt. à répondre sans retard à une convocation. Ne quittez donc pas Paris sans nous prévenir.

Oui. Bien Monsieur le directeur. Est-ce que.

Il bégayait. E. dans ses yeux hagards passaient de si étranges flam-

pensée je ne veux voir que leurs personnes. Ce sont des opprimés que leurs souffrances et leurs malheurs retombent sur leur bourreau et ses complices 1 »

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Des injures contre le pape Berlin, 6 février. Des attaques contre le pape et l'église catholique paraissent dans le numéro de 'février de la Revue des jeunesses hitlériennes « Wille und Macht », en un article intitulé- « L'infaillibilité dans la haine ».' Cet article est illustré d'une caricature du pape.

La Revue, revient sur le message de Noël de 1937, dans lequel le souverain pontife a protesté contre les persécutions religieuses en Allemagne. Elle nie l'existence de persécutions et s'efforce de discréditer l'action catholique dans le monde.

anime les Jésuites d'Espagne qui assistèrent à cette réunion. Les pères Vilarino et Chalvau, dont les opinions franquistes sont bien connues, ne sont pas venus au grand conseil de Loyola..

»

Demain, aux Communes

Grande séance demain à la Chambre des Communes.

Deux sujets de discussion et d'inquiétude La guerre, contre la piraterie. Les remous de la politique nazie et leurs conséquences internationales.

représentée par l'une des personnalités les plus .élevées de la hiérarchie nazie, le docteur Franck, et qu un nazi détienne le poste de Tokio.

La politique extérieure du nazisme est celle de la propagande coloniale, de l'agitation dans le monde arabe. Le nouvel ambassadeur du Reich à Londres. M. Stohrer, représentait jusqu'ici son pays au Caire. C'est lui cjùi organisa l'action des officines de Tétpuan contre la France et qui poussa à la diffusion des traductions de Meini Kampf en langue arabe.

La France est-elle prête à affronter les problèmes multiples que suscitent les chambardements du 5 février. Le plus grave surgira ces jours-ci dans la Médi- terranée. Les nouveaux maîtres de l'Al- lemagne s'installent en réaction contre ceux qui résistèrent à une intervention massive en Espagne aux côtés de Mussolini. Le débarquement de 50.000 soldats italiens en Espagne, avec tout ce que cela signifie pour la sécurité de la France, n'est plus une possibilité, c'est maintenant presque une certitude. En face de cette menace, quette est l'attitude de la France ?

Quelle est son attitude en face de la menace qùe constitue pour l'Autriche et pour la Tchécoslovaquie la constitution de la nouvelle Allemagne ? 7 Pourquoi feindre toujours l'ignorance? JI y a deux jours, le Quai d'Orsay était informé qu'un remaniement ministériel se préparait à Prague, que deux jascistes entreraient 'vraisemblablement dans la nouvelle combinaison, d'où M. Krofta le Titulesco tchécoslovaque, l'ami de Benès serait exclu.

Les événements de ces dernières heures n'ont-ils pas précipité cette redoutable évolution ?

Et l'irréparable ne s'accompliraitril pas si le mutisme, l'absence. la passivité étaient les .seules expressions de la politique française ? Cabriel PERI. 190 OFFICIERS SUPERIEURS ONT ETE ARRETES

Londres, 6 février. En plus'des généraux limogés, 190 officiers supérieurs de la Reichswehr auraient été arrêtés. H'autre part, tous les congés réguliers dans l'armée auraient été suspendus.

mes que Valentin Dubois, à part lui, se demanda s cet homme n'était pas un pitoyable candidat à la démence. Qu'y a-t-il ? demand M. Doucet. Est-ce que. je. je dois faire

entrer la fille de. enfin, ma cou-

sine. 1

Non. Tout à l'heure. Un mot encore l'adresse du jeune Decceùr ? q 81, rue du Cheyalier-de-daBarre.

Lorsque la porte se fut r.ef ermée, les policiers se regardèrent, et, tous en même temps, résumèrent leurs impressions.

Drôle de type.

C'est un « cinglé ».

Un malade, en tout cas..

Il a peur, dit simplement Dubois. Peur de quoi ? demanda Amédée Doucet.

Je n'en sais rien encore. Mais s'il est une chose dont je suis certain. c'est bien de celle-là il a peur. Ah sacré Dubois reprit familièrement M. Doucet, il a -toujours des idées extraordinaires. Il ne s'agit pas de se laisser impressionner, et je suis plutôt de l'avis de Morelleux c'est un nerveux un malade dont cet événement a aggravé le déséquilibre. Il y a des milliers de demi-fous dans son genre. Laissons cela. Voyons. Résumons-nous.. Euh auparavant, Dubois, qu'est-ce que c'est que cette histoire de rasoir, hein ? Une piste sensationnelle ou un truc d'interrogatoire ?

C'est un truc, évidemment, dit Valentin Dubois, sur un ton curieusement neutre.

Le brave « Santo » regarda son chef avec une stupéfaction non dissi-

Les 22 hommes d'équipage de I'« Alcira », bombardé et coulé vendredi dernier au large de Barcelone par'deux hydravions italiens sont arrivés à Marseille ainsi que le contrôleur de la « non-intervention ». Ils ont confirmé les informations que nous avons publiées sur les circonstances de l'agression

LES REBELLES ONT ATTAQUÉ

AU NORD DE TERUEL

 l'ouest les gouvernementaux ont consolidé leurs positions

Barcelone, 6 février. Sur le front nord de Teruel les rebelles ont attaqué en direction de Pancrudo pour arrêter les infiltrations républicaines dans le secteur de Singra.

Pancrudo, que les factieux ont occupé à la fin d'une journée très dure, est situé au sud-ouest de Montalban qui se trouve sur la route de Teruel à Lerida. Les rebelles ont attaqué en force et ont mis en ligne une imposante aviation. Leur action était soutenue par une puissante artillerie. Leurs tanks se sont lancés à l'assaut des crêtes occupées par les républicains. Ceux-ci ont, à leur tour, déclenché le feu de leur artillerie et ont pu contenir pendant quelque temps l'avance de l'adversaire.

Les avions, des deux côtés, ont appuyé l'infanterie. Plusieurs combats aériens ont eu lieu et, malgré leur infériorité numérique, les républicains n'ont pas laissé aux ennemis la maîtrise de l'air.

Après plusieurs tentatives, les troupes du général Franco ont obligé les gouvernementaux a céder le terrain. La conquête de Pancrudo leur a coûté beaucoup d'hommes.

Autour de, Teruel, dans le secteur de La Muel?. les républicains ont occupe la cote 1040. Cette cote était, après la cote 1076, la hauteur qui dominait toule.'lâ -réeion de La Mùela de Teruel. La cote 1076 était au pouvoir des! républicains elle leurs. permettait de neutraliser ̃•l'occupation;, dei 'La Muela:par; les •o'.ipés du général Franco. L'occupation de la cote 1040 permet maintenant aux gouvernementaux de protéger presque totalement leur ravitaillement et leur circulation sur la route de Teruel à Villastar.

L'opération a été menée par surprise mais les rebelles contre-attaquèrent très violemment pour reprendre le terrain à trois reprises ils lancèrent leurs vagues d'assaut sur les positions nouvellement conquises par les gouvernementaux. Leurs trois assauts furent repoussés. Les républicains s'installèrent sur les hauteurs, en liaison avec les troupes qui occupaient la cote 1076, prirent les assaillants sous leur feu et les obligèrent à reculer.

En résumé, les deux opérations qui ont eu lieu sur le front de Teruel ne modifient pas sensiblement la position des deux parties. Au nord,, les rebelles ont. eu l'avantage à l'ouest, les gouvernementaux ont consolidé leurs positions.

_♦_

Pour une protestation américaine contre les bombardements rebelles

*»<

Washington, 6 .février. Plus de 470 personnalités au nombre desquelles des pasteurs protestants, des directeurs de collège, des acteurs de cinéma, ont signé une lettre adressée au président Roosevelt dans laquelle elles lui demandent de protester au nom du peuple américain contre les bombardements de la population civile d'Espagne par des avions insurgés. La lettre se termine ainsi.

«, Nous croyons,.monsieur le Président, qu'une protestation morale de la part de l'Amérique, jointe à celle formulée en Angleterre par M. Eden et en France par M. Chautemps ne peut que contribuer à mettre un terme à ces massacres barbares et inhumains Nous sommes heureux de constater que le gouvernement espagnol a promis de ne pas user de représailles à condition que les insurgés cessent ces bombardements terroristes ces derniers doivent les cesser au nom de tout ce qu'il y a de sacré dans la civilisation. »

mulée Un truc ? se disait-il, un truc ? Je suis tranquille. » Mais Dubois ne répondit1 pas' au regard de son fidèle collaborateur. Il était de nouveau plongé dans l'étude du petit carnet vert.

Et puis, le patron « résumait » Pour moi, disait-il, je ne vois pour le moment qu'une piste, sinon très sérieuse, du moins vraisembla- ble celle du jeune filleul de.la victime, le petit Constantin Decœur. Il est venu à onze heures et demie. Il est redescendu quelques minutes plus tard. Or, quelques minutes suffisent à un jeune homme vigoureux pour étrangler une vieille femme et fouiller les meubles. Que fait ce garçon-là ? Vendeur: dans-un magasin de la .rive: droite,- paraît-il, répondit l'inspecteur Lerond.'

Nous sommes samedi, fit remarquer le commissaire Guillaume Tardif. Semaine anglaise.

Exact, reprit^ Amédée Doucet, on ne le trouvera pas à son magasin, ni chez lui probablement. Voyons. Il avait une poulette à éblouir. Il lui fallait de l'argent. Il est venu voir sa marraine, soit pour la voler, soit pour lui emprunter quelques louis. Refus ? Discussion ? Crime ? Ça se tient. Dubois et Santonini. voulezvous vous occuper de cela ? Etre chargé de la vérification de cette piste n'enchantait pas l'inspecteur principal. Et, même, son visage exprimait très visiblement la contrariété qu'il éprouvait. Non seulement son flair lui disait qu'elle n'avait aucune chance d'aboutir à un résultat positif, mais encore, il avait la certitude, depuis qu'il avait commencé à feuilleter le carnet d'adresses de

iiiiiiniiiiiiiiaiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

Depuis le début de l'année les bombardements aériens ont fait

dans la population civile 1.OO7 morts

1.969 blessés

Barcelone, 6 février. D'après la liste des bombardements effectués par l'aviation rebelle sur les villes et villages de l'arrière républicain, depuis le 1er janvier 1938, on constate que l'aviation rebelle a effectué 57 bombardements de villes de l'arrière, faisant 1.007 morts et 1.969 blessés parmi la population civile. Relevons au passage les dates sinistres qui doivent rester toujours présentes dans notre mémoire

ler janvier Barcelone. 49 morts, 60 blessés.

19 janvier Barcelone, 200 morts, 342 blessés.

20 janvier Reus, 40 morts.

22 janvier Valence, 38 morts, 106 blessés. ̃. ,• 26 janvier Valence, 125 morts, 226 blessés. ̃̃̃̃̃

30.' janvier Barcelone, 300 morts, 500 .blessés. ̃ ̃̃̃̃ ̃'̃̃̃̃" ̃̃'̃ }̃̃/̃̃̃ ̃̃̃̃̃̃ Et la liste s'allonge tous les jours. Femmes, vieillards, enfants sont massacrés par les bombes des rebelles. Redoublons.notre vigilance. Montrons de plus en plus notre solidarité envers le peuple espagnol qui souffre, qui a faim et froid. Exigeons l'ouverture de la frontière et le rétablissement du droit international »

C'est ce que « Radio Nacional » appelle « bombarder

des objectifs militaires »

*♦•

Salamanque, 5 février. « Radio-Nacionai » a diffusé ce soir une note répondant aux protestations du gouvernement de Barcelone contre les bombardements des villes sans défense de l'arrière.

« Les avions nationalistes prétend cette note, au mépris de tous les témoignages ne lâchent des bombes que sur des objectifs militaires, quoique les « rouges », dans un but de propagande, cherchent à prouver le contraire. »

̃»

"La Méditerranée est nôtre" écrit M. Virgilio Gayda

.i,

Rome, 6 février. L'adhésion italienne aux mesures proposées par la Grande-Bretagne, en vue de mettre fin à la piraterie en Méditerranée, est présentée par M. Virgilio Gayda, dans l'édition dominicale du Giornale d'Italia, comme « une preuve de la clarté de la politique italienne et de l'esprit de collaboration dont ne cesse d'être animée l'Italie ».

M. Gayda ajoute que « l'Italie a intérêt, plus que n'importe quelle autre puissance, à ce que l'ordre, la clarté et la sécurité règnent en Méditerranée ». « La présence de ses volontaires en Espagne, dit-il, est elle-même en fonction directe de ses besoins de sécurité sérieusement menacée par les tentati-

Victor Durieux, d'être sur le chemin de la vérité. Il sentait qu'il avait accroché le fil conducteur.

Bien, patron, fit-il. Cependant, je n'ai pas l'impression que la clef de l'énigme soit de ce côté. –i- Vous êtes plus malin que moi, répliqua M. Doucet sur un ton assez aigre, si vous pouvez dès maintenant porter un jugement aussi net et précis. Si je négligeais l'examen de cette piste la seule que nous ayons, je le répète, à l'heure présente seraitce faire acte de bon policier ? 9 Excusez-moi, patron, reprit Valentin Dubois. Evidemment, nous devons tout.suivre, tout voir. Mais j'aurais aimé enquêter dans ce milieu-là (et il désignait les colonnes de noms remplissant certaines pages du carnet.)

Allons, allons, mon cher Dubois, ne vous affligez pas. Si la piste Decœur s'avère sans consistance, vous aurez tout loisir d'explorer le Marais. Aussi bien faut-il que nous regardions aux « sommiers » les fiches de tous ces bonshommes, et il y en a bien pour deux jours.

A la main lourde et grasse qui se tendait vers lui, Valentin Dubois, lentement, comme à regret, tendit le carnet vert.

C'est vrai, patron, dit-il. Vous avez raison. »

Il disait « Vous avez raison ». mais, au fond de lui-même, souffrait d'une gêne inexplicable. Quelque chose lui échappait.

Il allait se lever lorsque, de nouveau, on frappa à la porte et le gardien de la paix réapparut

C'est le médecin légiste, dit-il en portant la main droite à son képi.

ves de la révolution rouge, qui voudrait implanter à Madrid et à Barcelone les menaces et les inconnues de Moscou. » Ce besoin de sécurité est encore plus fort aujourd'hui qu'hier pour l'Italie, car, dit M. Gayda, « la Méditerranée est devenue aujourd'hui, cutre la base de la vie nationale, la seule et unique route vers. l'empire, et c'est une fatale erreur dont nous ne saurions dire dans quelle mesure elle est volontaire que celle de certains Britanniques qui affectent d'en douter et qui, par ce doute, forgent de leurs mains le fantôme d'une menace italienne. »

PROTESTATION SOVIÉTIQUE A BOME

Moscou, 6 février. L'Agence Tass annonce que le gouvernement de l'U. R. S. S. a chargé son ambassade en Italie de protester énergiquement auprès du gouvernement italien contre le jugement rendu par les autorités judiciaires de Milan à l'égard de la représentation commerciale de l'U. R. S. S. en Italie

On sait que le 20 janvier le tribunal de Milan a pratiqué une saisie arrêt sur les biens de TU. R. S. S. déposés à la succursale milanaise de la Banco di :Rôma;t à = titre "de ? garantie préalable pour les poursuites engagées par la firme italienne Ansaldo contre la re-

présentation commerciale de l'U. R.

S. S. en Italie.

L'ambassade de l'U. R. S. S., ajoute l'Agence Tass, demandera l'annulation de l'arrêt pris en violation du traité soviéto-italien et des règlements du droit international, en rejetant' sur le gouvernement italien la responsabilité du préjudice causé à l'U. R. S. S. par cetet action illégale.

Le Caire; 6 février. De graves désordres se sont produits samedi dans la bourgade de Nazlot (Haute-Egypte), entre des membres de groupes politiques rivaux. Plusieurs coups de feu ont été échangés. Onze personnes ont été tuées et 53 autres blessées.

Ah I dit M. Doucet. Eh bien faites-le entrer. Ii arrive à pic. Grand, sec, le regard vif et son étonnante moustache en bataille, le docteur Paulot apparut. 17.622 expertises criminelles et 83.224 autopsies; le docteur Paulot était une personnalité très parisienne, aussi remarquable par son talent de praticien que pour sa légendaire affabilité. Tous les policiers qui se trouvaient là, il les avait connus à leurs débuts. Aussi les tutoyait-il tous et leur parlait-il sur un ton de familiarité joviale.

Comment vas-tu, dit-il à Amédée Doucet ?

Il serra la main des commissaires Tardif et Morelleux, et eut un mot aimable pour Valentin Dubois,. Lerond et « Santo », puis, comme il apercevait le cadavre étendu sur le lit

Où l'a-t-on trouvé ? demandat-il. A cette place ?

Ah non, répondit M. Doucet. Le corps gisait à terre, devant le lit, un peu en travers.

Le docteur Paulot dut éprouver de ce transfert prématuré une vive contrariété.

Pas malin, dit-il, de me' compliquer la tâche de cette façon. Il s'approcha de la morte et se pencha sur le visage.

On n'y voit rien, fit-il, éclairezmoi.

L'inspecteur Santonini orienta la lumière. Après quelques secondes d'examen, le docteur releva la tête. Strangulation 1 Et par un type d'une force pas ordinaire. Tu as vu ces traces ? Larges comme trois doigts ? Vous m'envoyez tout de sui-

Le Japon

ne révélera pas

ses projets navals

ses projet MVÈ

Tokio, 6 février. De l'Agence Domei

« Au cours de la conférence qui s'est tenue, ce matin, au ministère de la marine, il a été décidé de ne pas révéler les projets de constructions navales japonaises. ̃̃•̃ « On ajoute que le ministère de la marine conseillera au gouvernement japonais de répondre dans ce sens, avant le 20 février, aux notes des gouvernements américain et britannique demandant si le Japon construira des super-cuirassés dépassant les limites prévues au traité de Washington. « La conférence, qui réunissait le ministre de la marine, le vice-amiral Isoroku Yamamoto, chef du bureau des affaires navales le contre-amiral Inouye et un officier supérieur d'étatmajor, a duré deux heures. »

Le ministère des affaires étrangères a publié le communiqué officieux suivant

« Le Japon, déclare-t-il, n'étant pas lié par un traité de limitation des constructions, estime qu'il n'est pas tenu d'accepter les propositions qui lui sont faites à cet egard, ni même de répondre aux notes qui lui ont été remises. Cependant, il répondra dans une certaine 'mesure, dans le souci de respecter les principes de la moralité internationale. Le gouvernement décidera de son attitude, après avoir consulté les autorités navales. » A VIENNE

Les nazis se livrent

à des attentats antisémites

ili

Sans doute, les nazis autrichiens ontils voulu marquer, "hier soir, par une reprise d'activité, les espoirs, que leur donnaient les nouvelles d'Allemagne ? Ils se sont livrés à dés manifestations concertées dans les 2°, 5e, 18e, 20e et 21- arrondissements, où, surgissant en automobiles, ou à bicyclette, un peu avant 18 heures, ils ont brisé une trentaine de devantures de magasins israélites. Ils ont également essayé dïncéndier une synagogue du 38 arrondissement, en jetant, par une fenêtre, une torche enflammée qu'un des assistants eut la présence d'esprit d'éteindre. LISEZ AUSSI LA PUBLICITÉ. REVEILLEZ LA BILE DE VOTRE FOIESans calomel et vons sauterez du lit ̃ le matin "gonflé à bloc" a

n faut que le foie verse chaque jour un litre de bile dans l'intestin. Si cette bile arrive mal, vos aliments ne se digèrent pas, ils se putrëtient Des gaz vous gonflent, vous êtes constipé. Votre organisme s'empoisonne et vous êtes amer, abattu. Vous voyez,tout en noir l "'̃

Les laxatifs sont des pis-aller. Une selle forcée n'atteint pas la cause. Seules les PETITES PILULES CARTERS pour le FOIE ont le pou, voir d'assurer le libre afflux de bile qui vous remettra d'aplomb. Végétales, douces, étonnantes pour faire couler la bile. Exigez les Petites Pilutes Carters pour le Foie. Ttes Pharmacies 9frs 75,

te ma cliente à l'Institut, n'est-ce pas ? Je verrai ça de plus près. Entendu, dit Amédée Doucet. Dans une heure elle sera « chez vous ».

Le docteur Paulot prit congé. On l'entendit descendre rapidement. les étages.

Sortons, à présent, déclara, M. Doucet. Nous n'avons plus rien à faire ici, je pense. "̃̃̃̃'

(.4 suivre.).

.1111111 1U1I1U11U1 lU 1U1I1!I1I1I1I1I1I1I1I1I1U11II!1II1II1I1U1l1l1U"lIIli l'Hpiiiaitité

138, rue Montmartre, Paris (2«)

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.Z.~

m: LES ̃ k

SECRETS DU TRUS1 BLANC {j,

XL « «NOUS SOMMES VOLÉS »

ï ^(SUITE. DE LAPREMIERE PAGE) Ces chiffrés sont-ils exacts ? On peut répondre tout de suite que pour les deux premières catégories, ils sont

fauxi

Et quant à la troisième, nous aurons l'occasion dien discuter.

Çiûi a donne les renseignements pour les producteurs et la laiterie en gros? Pour ces derniers, c'est évidemment, la Laiterie Industrielle, c'est-à-dire MM. Gënvrain, Castagnier, Laloy.

La laiterie en gros touche-t-elle soixante centimes par litre (c'est une marge à peu près semblable et même moindre qui a permis aux parts de ces messieurs de passer en quarante ans de 20.000 francs à près d'un milfcion !) ou davantage ?

ifoiii -pouvons tout de suite dire que MM:. Gënvrain et O° ont trompé sur ce point le Coinité national de surveillance des prix, qui doit les convoquer immédiatement.

Car les producteurs, dans leur ïtnmense majorité, n'ont nullement touché du 16 décembre au 31 décembre 1937 la somme de i fr. 13. Nous ne savons pas si ce sont MM: Robineau ou Donon qui ont fourni les renseignements sur les prix payés aux producteurs, ou si MM. Genvrain,, Vergé et Cte se sont substitués à eux. Nous ne savons pas si les coopératives et te syndicats » laitiers paient i fr. 15, mais ce que nous savons, c'est que les prix payés par les Fermiers Réunis, Haùser, Maggi (et nous avons dit qu'ils régnent sur la grande partie des secteurs de ramassage) n'atteignent pas 1 fr. 15* mais en moyenne i fr..05. C'est-à-diré que la marge n'est plus de o fr. 6o, maïs de o fr. 65 à o ft. 70.

Des lettres.

Des dizaines de lettres que nous vaut notre campagne contre, le trust odieux et-rapace, nous n'avons qu'à prendre au hasard pour apporter des preuves de ce que nous avançons.

Seul un producteur de la région de Lagny (dans la grande banlieue de Paris) nous a annonce que le lait lui est payé i fr. t5 .depuis le ro 'décembre 1937. C'est que Lâgny ̃ est 'bien près, de Paris, et que les paysans y sont en contact avec les ouvriers 1 C'est aussi qïte les producteurs fv'jirràient bien avoir la teriiàlïori de vendre directement aux travailleurs' 'habitant les lotissements qui les en-'touren^ Le trust a cependant trouvé let moyeni même là;, d'augmenter sa!! marge de o fr. o;, car can^: trâireâient à ce que croit notre correspondant, les crémiers n'ont que o fr. 25 -au maximum. Enfin3 le prix

1 Le «hatgeiftéirt eu «train blanc » à la gare des BatigncUlès

'dottnê à qnelqties milliers de producteurs quand on ne peut faire aument sert de paravent et de ̃couverture pour îé refuser à -des «dizaines de milliers d'autres C'est la tactique du trust.

Vingt et vingt et un sous.

Là preuve ? 7 En .yoici, au hasard des lettres

D'Ailly-sur-Somme (Somme)

ci Le lait qui est ramassé par la société Maggi dans une quarantaine de communes j qui rayonnent sur déni cantons (Ailly-sur-Noye- et Moreuil), \tjst destiné entièrement à la consom-

Les yièux veulent leur rttilîtê

Le Front populaire, aux élections de mal 1936, a déclaré solennellement qu'il appliquerait son programme, tout son programme, dans lequel il est prévu une retraite pour les vieux travailleurs. Ce programme a été ratifié à nouveau par tes élections cantonales de 1937, et les vieux attendent toujours.

Cette comédie va-t-elle durer longtemps encore '1

Ils sont las d'attendre; ils souffrent, Ils veulent ce qui leur est du. Ils l'ont démontré en assistant nombreux à la démonstration organisée le 29 Janvier, de la Bastille à la Nation, avec l'Union des comités de chômeurs, et dont Ils sont le plus grand nombre, n'ayant aucune perspective de retrouver un emploi.

Nous étions émus en les entendant clamer leur détresse, réclamant du pain, cette rétraite qui leur permettrait de terminer leurs vieux Jours dans la tranquillité.

Cette retraite, on peut la donner; on doit la donner.

Les vieux ne comprennent pas cette carence et Ils constatent avec effroi que ceux qui devraient l'appliquer commencent par eux-mêmes. Ils ne peuvent admettre qu'en comparaison de leur misère véritable, que ceux qu'ils ont Investis d'un mandat législatif pour les représenter s'octroient une augmentation de vie chère de plus de 7.000 francs par an, tandis que lès vieux travailleurs attendent toujours.

C'est un scandale

Notre comité de liaison et d'action est d'accord pour appuyer les justes remarques du camarade Grèsa, député communiste, lorsqu'il déclara à la Chambre des Députés ((""Lorsque !e fonds national de chômage aura été institué, lorsque la retraité des vieux travailleurs aura été twîée, le Parlement pourra ensuite déiittér de son sort. »

matitin et est dirigé szir là Chapelle. (Cela confirme ce que nous avons dit' sur l'origine du lait destiné à la con-

sommation.J

<c Les prix de l'au dernier ont été o fr. 7Sj o fr. 80, o fr. 90 ACTUELLEMENT t fr. 05. (Mais il existe une, prime secrète four les gros fournis- seurs.).

̃ De Sotleville (Seine-Inférieure) « Dans notre région cauchoise^ le lait est payé ail mois par le trust. Samedi dernier il a été payé 1 fr. ïo le litre pour décembre, soit b fr» 65

d'augmentation, n

Il a été augmenté de b fr. 1.5 à Paris 1 De SoMMecaise (Yonne)

« La société Maggi a payé pour septembre. 1937.' o fr. 83; octobre o fr. 93/ novembre t franc décembre x fr. '05. )>

Voilà qui est clair de septembre à décembre, le lait a augmenté de o fr. 40, dans la région parisienne il a augmenté chez ces producteurs de 22 CENTIMES. Et les crémiers touchent toujours 25 centimes. Le Comité de surveillance des prix peut conclure 1.

D'Authou (Eure)

« Les Fermiers Réitnis nous ont payé en décembre 1937 1 fr. 65 (ils rainassent dans la région de Bernay, C ormeilles-Pont-Audemer Routotj Elbeufj Le Neubourg).

et En janvier 1938 (pour décembre 37) UN FRANC, (Là encore il y >a\ une prime qui ne va qu'aux gfos pro-, priétaires.) »

Le trust a menti Voilà des chiffres, des faits.

Que l'on consulte sur place les livrets des fermiers pour en avoir la confirmation, comme nous l'avons fait en particulier pour la Sarthe, placêei sous la coupe des Fermiers Réunis et de leur associé, la Laiterie Hauser. Là, les prix sont passes de o fr. 85 pour septembre à 1 fr. 05 pour le lait livré en décembre. La différence est donc encore plus élevée que plus haut c'est VINGT CENTIMES qui sont « disparus » entre le producteur et le consommateur

Il faut s'inquiéter de cette disparition qui n'a rien de mystérieux. Pour, aujourd'hui, nous disons Voilà des preuves on peut 'en trouver des dizaines d'autres 'que le, trust a fourni des 'Chiffres faux dans leur ensemble au Comité national de surveillance des prix. Dès aujourd'hui, des explications doivent être exigées 'àe MM. Gënvrain et Ci0 -sur la raison des renseignements sciemment erronés qu'ils ont fournis "à un 'organisme offi-

ciel. Si le comité n'est pas assez énergique, c'est au gouvernement à intervenir immédiatement 'et au ministre de la Justice 'en particulier. Car nous n'avons pas encore dit l'indignation 'que les producteurs de.province exprimaient

Ckmiment, « ils disent à Paris que nous touchons ï fr. 15 C-'es't fu~cx~ Alors, nous sommes volés!

Avec un peu de bonne volonté et de volonté tout court, on ipeùt trouver le voleur.

(A suivre.) Piem ~MARS.

Pierre MARS.

-"r"– ~f" '-r' '.rirr )'

Malgré ces Justes paroles le projet fut voté par 381 voix.

Cela démontre que les vieux travailleurs des villes et des champs doivent tout particulièrement compter sur eux-mêmes, se grouper dans de fortes et nombreuses amicales, créer de l'agitation, agir avec les comités de chômeurs et s'affilier au COIflWE NATIONAL DE LIAISON ET D'ACTION POUR LA RETRAITE Dfâî VIEUX et arracher coûte que coûte cette promesse du Front populaire

Une retraite pour les vieux travalHflàfs i La secrétaire général Cil. BESSG.

Qu'écouter aujourd'hui? Pour les émissions «les partis communistes1 espagnol et italien et le poste allemand de la Liberté, voir le numéro de mercredi. Les émissions soviétiques EMISSIONS FRANÇAISES à 14 h. sur 25 in., à 22 h. sur 1.744 m. et i 1 h. 80 tiundi) sur 50 m.

De préférence.

9 h. à 12 h. Poste Parisien Concerts variés Radio-Cité bisques,

11 h. 45 Poste parisien Mus. variée (dir. Locateili).

12 ii. Radio-Paris Or en. Porée.

13 h. 40 Radio 37 Œuvres d'Irving Berlin.

14 h. Lille Orgue.

14 h. OS Radio-Paris « L'Ombre de la ravine a, com. de Syngc.

14 h. 45 Bordeaux Hommage à M. Ravel Luxembourg œuvres de Mozart. 15 h. Radio-Paris f olklore hongrois. 16 h. Paris-P.T.T. Orgue.

17 h. Radio.Paris Bep. le Salon des Arts ménagers, mus. variée (dir. Giardino). Marseille Quatuor de Mozart.

17 h 45 Nice Quintette de C. Franck. 18 h. 30 Paris-P.T.T. s Œuvres de Paul bupin.

19 h. 35 8ordeaux-S..O. (309 m. 9) Sél. sur a La Fille de Madame Angot ». 20 h. Tour Eiffel Chant et piano 1 Lille a La Donation u, pièce d'Hervillez f Radio-Cité crochet.

20 h. 30 Paris-P.T.T. Humour sur te cinéma Radio-Paris « Les Brigands », ti'OITenbach Lille: Mus. symph. Limoges oonc. symph. i Rennes et Nice Trois comédies.

21 h. parie-P.t.T. Trio TZipine. 22 h. 30 .!̃ Radio-Cité Festival Chopin. 22 h. 45 paris-P.T.T. Erti, d'espêranto.

'.XVI

Le corps d'un ennemi m6tit

sent toujours bon

SUITE

PageSi écuyers, gentilshommes de bas étage, chiens et chevaux marchant sur les flancs et en arrière, faisaient cortège royal une véritable armée. Derrière cette armée venait le peuple ou, pour mieux «LiVe, le peuple était partout.

Le peuple suivait, escortait, et précédait il criait à la fois No_ëî et Haro, car, dans le cortège, on distinguait plusieurs calvinistes ralliés, et le peuple a -de la rancune.

C'était le matin, en face de Catherilië et duc de Guise, que Charles IX. avait, comme d'une chose toute naturelle, parlé devant Henri de Na-

varre d'aller visiter le gibet de Montfaucon, ou plutôt, le rcorps mutilé cte l'amiral, qui était 'pendu. Le premier mouvement de Henri avait été de se dispenser de prendre part à;cétt« vilsite. C'était là où' l'attendait Catherine, Aux premiers mots qu'il dit exprimant sa répugnance, elle échangea un coup d'œil et un -sourire, avec le duc dé Guïse. Henri surprit l'un et l'autre, les comprit, puis, se reprenant tout à coup Mais, au f ait, dit-il pourquoi n'irais-je e pas ? Je suis

catholique et je me dois a ma nouvelle religion. Puis s'àdressant â Charles IX Que Vos Majesté compte sur moi, lin dft-iî, je serai toujours heureux €é raccompagner partout où elle ira.

Et il jeta autour de lui un coup d'œil rapitie pour comipter les soumis qui 'se ïronçaïen't.

Aussi celui de tout le cortège que Ton regardait avec 'le plus de curiosité, peut-être. était ce fils sans mère, ce roi sans royaume, ce huguenot 'fait catholique. Sa figure lon'gue et caractérisée, sa tournure un peu .vulgaire, sa familiarité avec ses inférieurs, familiarité qu'il portait à un. degré presque inconvenant pour un roi, familiarité qu'il tenait aux habitudes montagnardes de sa jeunesse ï&t qu'il conserva jusqu'à sa mort, le signalaient aux spectateurs, dont <juelques-uns lui ̃criaierit

'& ïa messe,. ;HènrioX, fà'ia*aesse ï Ce à -quoi Henri ré-ponâaî't

Ty ai été hier, j'en viens aujourd'hui, et j'y retournerai demain, Ventre-saint-gris Il me 'semble cependant que c'est assez comme cela. Quant à Marguerite, elle était à •cheval, si belle, si fraîche, si élégante, que l'admiration faisait autour ^elle un concert dont quelques notes, il faut l'avouer, s'adressaient à sa compagne, madame la duchesse de Nevers, qu'elle venait -de rejoindre, et dont le cheval blanc, comme s'il était fier du poids qu'il portait, secouait furieusement la tête.

Eh bien. duchesse ûït la reine dé iNayarre, quoi #e nouveau ? 2 Maïs, madame, répondit tout haut Henriette rien que je .sache. Puis tout dp

Et le huguenot, demanda-t-elle, qu'est-il devenu ? ï

Je lui ai trouvé une retraite à peu près sûre, répondit Marguerite. Et le grand massacreur de gens, qu'en as-tu fai "i

'–̃Û a voulu être 'âe. la fête il monté Ile cheVai de bataille -de M. de Nevers, un .cheval grand îcomme un éléiphant. C'est 'ua cavalier, effrayant Jfe lui ai permit d assister à la •cérëmonie, parce qu ? ]'ai pensé que prudemment ton huguenot garderait la chambre et qui de cette façon il n'y aurait pas de rencontre à craindre. ̃– Oh ï -ma foi répondit Marguerite eu souriant, fût-il ici, et. il n'y est pas, je crois rq'u'il n'y aurait pas de rencontre pour cela. C'est un beau garçon que mon huguenot, maïs pas autre chose une colombe 'et non un milan il roucoule, mais ne mord pas. Après tout, fit-elle avec un accent ïhtraa'uisible et :en 'haussant légèreinent les épaules après tout, peut-être l'avons-nous cru huguenot,

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Radio-Paris (1.648 «ii.|

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Faris-P.T,t. *(431 ;m- ï\ '•̃

8 h 30 ïnî. disaues. 11 h. 45 Mus.

variée <dir, (tocatelli). 1Z h. 45 Inf., concert, méloctles, tourisme. 1*» h- 30 Dep. la Stat. col. orch. O«lmoii. 16 11. Concert d'orgue, lecture, mélodies, livres, disques, causeries. 18 h. 30 Œuvres de P. Dupin. 19 h.: Journal. 20 h. Chansons. 20 h. 30 Humour, sur le cinéma. 21 h. Mus. de chambre. 22 h. I* pied de la. table vous parle. :22 tu 45 Eia, «n espéranto.

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7 11. 10 Disques, presse. 9 il. à 12 h. Concerts variés. -12 H. OS Opérettos..films, conc. symph. 17 h. Bel,, du Lido. 18 h.

tandis qu'il était brahme, et sa religion lui défend-elle 'de répandre le

sang.

Mais où donc est le duc d'Alerlçoa demanda Henriette, je ne l'aperçois point.

Il doit rejoindre, il avait mal aux yeux ce matin et désirait ne pas venir mais comme on sait que, pour ne pas être du même avis que son frère Charles et son frère Henri, il penche pour les huguenots, on lui a fait observer que le roi pourrait interpréter à mal son absence et il s'est t décidé. Mais, justement, tiens, on regarde, on crie là-bas, c'est lui qui sera venu par la porte Montmartre. En effet, c'est lui-même, je le reconnais, tà.it Henriette. En vérité, mais il a bon air aujourd'hui. Depuis quelque temps, il se soigne par-

ticulièrement il faut qu'il soît amoureux. Voyez donc comme c'est bon -S'être prince du sang il galope sur 'tout le 'monde, et tout le monde se range.

En effet, dit en riant Marguerite, il va nous écraser. Dieu me pardonne 1 Mais faites donc ranger vos gentilshommes, duchesse cair en voici un qui, s'il ne se range pas, va se faire tuer.

-Eh, c'est mon intrépide î s'écria la duchesse, regarde donc, regarde. Coconhas avait en eïïet quitté son rang pour se rapprocher de madame de -Nevers mais, au moment même ou son cheval traversait l'espèce de boulevard extérieur qui séparai! la rue du faubourg Saint-Denis, un cavalier de la suite.' du duc d'Alençon, ̃essayant en vain de retenir son cheval emporté, alla en plein corps heurler Coconnas. Coconnas ébranlé vacilla sur sa colossale monture, son ̃chapeau faillit tomber, il le retint et se retourna furieux.

Dieu 1 dit Marguerite zen se p'en«liant à l'oreille de son amii' !&, de La Moleî ~f

'Ce bea-H jeune homme pâle ̃! s'écria la duchesse, incapable de maîtriser sa première impression. Oui, oui celui-là même qui a failli renverser ton Piémontais. Oh 1 mais, .dit la duchesse, il va se 'passer des choses affreuses ils se regardent, ils se 'reconnaissent! En effet, Goconnas en se retournant avait reconnu la figure de La Mole et, de surprise, il avait laissé échapper la bride de son «heval, car il croyait bien avoir tué son ancien ̃'compagnon, ou du moins l'avoir mis pour un certain temps hors de combat. De son côté, La Mole reconnut Coconnas et sentit un feu qui lui montait au visage. Pendant quelques secondes, qui suffirent l'expression de tous les sentiments que couvaient ces deux hommes, ils s'ëtreignireEt d'un regard qui fit frissonner les deux femmes. Après .quoi La Mole ayant regardé autour de lui, et ayant compris sans doute que le lieu était mal choisi pour une 'explication. piqua son cheval et 'rejoignit le duc d'Alençon. Coconnas resta un moment ferme à la même place, tordant sa moustache et en faisant remonter la pointe jusqu'à se crever l'œil après quoi. voyant que La Mole s'éloignait

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8 h. 30 :'rRâdïo-Parts. 12 h. CohcorL

sans lui rien dire de plus, il se remit lui-même en route.

Ah ah dit avec une dédaigneuse douleur Marguerite, je ne m'étais donc pas trompée. Oh pour cette fois c'est trop fort.

Et elle se mordit les lèvres jusqu'au sang.

Il est bien joli, répondit la duchesse avec commisération.

Juste en ce moment le duc d'Alençon venait de reprendre sa place derrière le roi et la reine mère, de sorte que ses gentilshommes, en le rejoignant, étaient forcés de passer devant Marguerite et la duchesse de Nevers. La Mole. en passant à son tour devant les deux princesses, leva son chapeau, salua la reine en s'inclinant jusque sur le cou de son cheval, et demeura tête nue en atten-

dant que Sa Majesté l'honorât d'un regard.

Mais Marguerite détourna fièrement la tête.

La Mole lut sans doute l'expression de- dédain empreinte sur le visage de la reine, et de pâie: qu'il était devint livide. De plus, pour M pas choir de son cheval il fut forcé de se retenir à la crinière.

Oh t oh dit Henriette à la reine, regarde donc, cruelle que tu es 1 Mais il va se trouver mal

Bon! i dit la reine avec un sou-,rire écrasant, il ne

nous manquerait plus ;qùe cela. As-tu des sels ?

Madame de Nevers se trompait. La Mole, chancelant, 'retrouva des forces, et, se raffermissant sur son cheval, alla reprendre son rang à la suite du duc d'Alençon,

Cependant on continuait d'avancer, on voyait se dessiner la silhouette. lugubre du gibet dressé et étrenné par Enguerrand de Marigny. Jamais il n'avait été si bien gairni qu'à cette heure. bien garni qu'à cet-

Les huissiers et les gardes marchèrent en avant et formèrent un large cercle autour de l'enceinte. A leur approche, les corbeaux perchés sur le gibet s'envolèrent avec des croassements de désespoir. Le gibet qui s'élevait à MontfauVcon offrait d'ordinaire, derrière ses s colonnes, un abri aux chiens attirés par une proie fréquente et aux bandits philosophes qui venaient méditer sur les tristes vicissitudes de lai fortune.

Ce jour-là il n'y avait, en apparentée du moins, à Montfaucon, ni chiens îii bandits. Les huissiers et les gar-i des avaient chassé les premiers en, même temps que les corbeaux, et les autres s'étaient confondus dans la, foule pour y opérer, quelques-uns de ces bons coups qui sont les riantes vicissitudes du métier.

Le cortège s'avançait le roi et: Catherine arrivaient les premiers, puis venaient le duc d'Anjou, le duc d'Aïençon, le roi de Navarre, M. de; Guise. et leurs gentilshommes; puis1 madame Marguerite, la duchesse de 'Nevers et toutes les femmes composant ce qu'on appelait l'escadron volant de la reine puis les pages, les écuyers, les valets et le :peuple, en, tout dix mille personnes. Au gibet principal pendait une masse informe, un cadavre noir, souillé de sang coagulé et de boue blanchie par de nouvelles couches de poussière. Au cadavre il manquait une tête. Aussi l'avait-on pendu par les pieds, Au reste, la populace, ingénieuse comme elle l'est toujours, avait remplacé la tête par un bonchon de paille sur lequel elle avait mis un masque, et dans la bouche de ce masque, quelque railleur qui connaissait les habitudes de M. l'amiral avait introduit un cure-dents. Alexandre DUMAS père.

(A •siJïwe.i

Illustrations nouvelles

de Max LINGNER.

(.Reproduction autorisée par la Maison Ôalmann-Léw,)

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Quand Maurice Thorez signe « Fïls du Peuple » à Amiens

Notre cher Maurice Thorez, samedi 22 janvier, signait son livre Fils du peuple^ salle de l'Union, 52, rue de Beauvais, à Amiens.

Notre camarade arrive à midi 30. Les militants de la section d'Amiens et de la région l'attendent et lui font visiter la salle de l'Union. Notre camarade est heureux de se retrouver dans cette ville, où il a vécu plusieurs années, comme réfugié, puis comme soldat. Tout de suite, Maurice Thorez nous demande de l'accompagner à quelquesuns à Dreuil-les-Amiens, Ailly-sur-Somme, Picquigny. Notre camarade Wattebled part en voiture avertir les camarades de ces localités.

La section et la région ont organisé un repas fraternel d'une vingtaine de couverts. Chacun se restaure rapidement pour partir sur Ailly,. Picquigny. Partis en voiture à 14 h. 15 d'Amiens, la course n'est pas longue c'est la scierie Brunei, où, à 14 ans, Maurice travaillait puis Dreuil, le long du canal, où il est tant de fois passé comme batelier le café, près du pont, où, avec son grand-père, il jouait aux cartes le dimanche, où son grand-père le faisait chanter après chaque partie. La patronne, brave femme, est toujours là elle se souvient elle se fait photographier avec notre camarade à la porte du café. Les voitures ronflent, puis s'arrêtent: c'est Ailly-sur-Somme. Toute la population, hommes, femmes, jeunes et vieux, pressés à étouffer dans une salle de bal. Maurice entre acclamations sans fin « Thorez au pouvoir », ce cri mille fois répété. L'émotion nous étreint les larmes brouillent les yeux. Maurice est à la tribune. Il est ému. Il fait un effort sur lui-même, parle, rappelle sa vie dans cette localité, loin de sa famille, chassé par la guerre. Il parle de ceux qu'il a connus, de la mère Clovis, cette vieille qui coupait du velours et chez laquelle il prenait de l'eau tous les jours. Il rappelle la misère des travailleurs et travailleuses à cette époque, travaillant dur, gagnant peu, mangeant dû lard froid toute la semaine. Maurice, de sa voix sûre, convaincarfte, parle de notre Parti, du parti du peuple au service du peuple, comment, par sa politique d'union, les travailleurs sont déjà plus nombreux, plus forts

Oui, toujours unir pour le fionheur, pour la liberté et pour la paix. Nous quittons cette foule enthousiaste sous les acclamations et au chant de l'Internationale et arrivons à Picquigny, où, en une heure également, la population laborieuse s'est rassemblée. C'est l'Internationale qui gronde! « Thorez au pouvoir » Notre vieux et vénéré camarade prend la parole. Il rappelle le passage de Marcel Cachin, il y a trente et un ans.'Il rappelle que c'est Cachin qui, dans cette localité, sema la première graine du socialisme. Il présente le camarade Dubois, survivant de cette époque qui, comme lui, avait, dès ce jour, compris la nécessité dé lutter contre le capitalisme. Très ému, notre camarade souhaite la bienvenue à Maurice Thorez. La salle se dresse, l'Internationale gronde, les visages sont tendus. Notre camarade Thorez parle. Sa vie dans cette localité est brièvement rappelée II rappelle la misère des travailleurs et leurs espoirs, parle de notre grand Parti, marque notre volonté

Pou»1, un Congrès

dé^CimiJié^^4lëv--l.Frbiit ̃̃ pop-ulàira-

Le comité de, Front populaire de Clamart, réuni en congrès le 29 janvier, demande au comité national du Rassemblement populaire

Une attitude plus énergique de nos représentants à Genève pour l'application du pacte ainsi que pour la modification de ce pacte obligeant les gouvernements contrôlant la vente du pétrole et de toutes les matières premières'à ne, plus fournir les gouvernements responsables de l'agression.

Proteste contre les procédés de. diplomatie secrète incompatibles avec les régimes diplomatiques.

3° La réouverture de la frontière espagnole permettant la reprise des relations commerciales avec le gouvernement espagnol choisi par le peuple espagnol, ainsi que l'aide à ce gouvernement républicain en lutte contre les factieux. Politique intérieure demande au comité régional et national

La constitution d'un gouvernement à l'image du Rassemblement populaire pour la réalisation intégrale de son programme et qui ferait passer dans toutes les administrations, civile, militaire et coloniale, le véritable souffle républicain

Il réclame de toute urgence la retraite des vieux travailleurs l'ouverture de grands chantiers pour la résorption du chômage.

L'adaptation des salaires au coût de la vie.

Et, pour financer ces dépenses' A. La réforme démocratique du système des impôts

B. La création de la carte d'identité fiscale et sa mise en application immédiate.

Invite le comité régional de la région parisienne à provoquer un congrès régional de toutes les organisations adhérentes au Front populaire.

H signale à l'attention, du comité régional la situation tragique des immigrés dont le statut juridique "n'a pas encore été adopté.

En outre, le congrès proteste contre l'emploi de. la force armée mise au service du capitalisme dans les conflits du travail.

Le congrès rappelle les vœux émis au

aucumammmm

-G

de faire triompher la cause du peuple, et, sous les acclamations, nous repartons sur Amiens.

16 h. 15. salle de l'Union.

Dans le passage, acclamations formidables. C'est Maurice Thorez qui arrive. Impossible de se frayer un chemin. Des hommes, des femmes de tout âge se pressent. Les enfants sont dans les bras des parents. Tous ont quelque chose à faire signer. Tous veulent voir Maurice Thorez.

Installés rapidement, c'est le défilé à un rythme accéléré. Cinq cent quatorze « Fils du Peuple », des photos, tous défilent. Des délégations de vieux travailleurs, profondément émus, avec une gerbe, prononcent un discours. Les employés des tramways, les cellules, des gerbes remises par des enfants. Maurice embrasse les gosses. Les gerbes succèdent aux gerbes. Un vieux ménage, M. et Mme Boivin, habitant le faubourg de Hem, cent quatorze ans de présence dans la même usine, chez Cosserat. Braves vieux qui attendent la retraite des vieux travailleurs. Un homme aux cheveux blancs passe, encore très S alerte « Bonjour, Maurice », dit-il Notre camarade relàvj la tête II se dresse d'un bond et s'écrie « Âh le père Henique » Maurice le serre dans ses bras c'est son compagnon de travail a la scierie Brunel il y a plus de vingt ans. Il le fait passer, avec sa famille, derrière lui pour la réception qui est organisée à 18 heures

L'heure tourne 18 h. 10. c'est fini. Des centaines de camarades sont restés là. La réception fraternelle va commencer. Les représentants des organisations invitées sont là, presque tous Le camarade Gontier, du parti S P I O vient saluer notre camarade Maurice Thorez. Il marque son accord pour multiplier nos efforts communs pour unir les travailleurs des deux grands partis de la classe ouvrière. M. Lallemant, du parti radical, souhaite la bienvenue à notre camarade Thorez. Avec vigueur, il félicite notre parti pour sa juste politique et, en particulier, dans la défense de la paix. Nos camarades Lenglet, "de l'Union départementale Ducrotoy, de 1 Union locale; Couvillers, de 1'A.RAC des municipalités de Longueau, Cagfty nos élus de Camon. et j'en passe. Tous sont là. ̃

Maurice Thorez prend la parole. Il rappelle les années passées dans cette région d'Amiens, puis analyse l'activité de notre parti, la situation politique, ce qu'il reste à faire devant les dangers pressants qui nous menacent. De sa parole chaude et convaincante il fait appel au renforcement de l'unité du Front populaire pour l'application du programme et termine en insistant sur la nécessité de réaliser rapidement 1 unité organique entre les deux partis de la classe ouvrière pour assurer la victoire du peuple de France.

Cette journée du 22 janvier 1838 marque une date dans la vie des militants de notre région et, ëh particulier. pour nos camarades d' Amiens.

Oui., il reste du travail à faire, mais le prolétariat peut compter sur le dévouement, l'esprit de sacrifice des communistes de la région picarde pour hâter la victoire du peuple Amand BRAULT.

(Extraît du « Travailleur de Somme et Oise », -numéro -du 29 janvier nu 4 février 1938.)

sujet du vote des femmes et tie leur égalité civique.

Les 22 organisations du Front populaire représentées au congrès par 109 délégués constatent l'entente absolue existant entre elles par le vote unanime de cette résolution et proclament leur volonté de lutter contre le fascisme pour la paix, le pain, la liberté. ̃

Le comité de Rassemblement pôptt- laire de la région de Sedan, réuni eh assemblée générale le mercredi 2 février 1938, salle de la Ruche, à Sedan, à l'unanimité, demande l'application intégrale du programme du Rassemblement populaire et particulièrement le vote rapide de la retraite aux vieux travailleurs. Demande l'arrestation de tous les coupables, si haut placés soient-ils, et le châtiment exemplaire de tous les factieux qui troublent l'ordre public.

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LES MINEURS SONT LAS DE FAIRE DES SACRIFICES

i- L'arrêté du 29 janvier, prévoyant une prolongation de 38 heures 45 du temps de .présence de chaque ouvrier, avant le 30 avril 1938, dans les mines de charbon, a causé une grande émotion parmi les travailleurs. du sous-sol. Nous étant rendus au siège de la fédération ouvrière, nous avons rencontré Victorien Duguet, secrétaire-adjoint. PoM~aM-<2~ lui avons-nous demandé, nous donner quelques explications sur le problème des heures supplémentaires ? 2

Très volontiers. Pour une bonne compréhension du problème, il convient de distinguer, d'une part, le décret du 21 décembre 1937, aggravant le primitif de 31 heures et, d'autre part, la demande de 5' journées supplémentaires d'ici le 30 avril 1938 faite à notre comité national. °

Que ̃penses-tu du décret du 21 décembre ?

Qu'on le veuille ou non, il constitue une atteinte à la semaine de 40 heures. En aucun cas les mineurs ne peuvent l'accepter, c'est pourquoi le comité national l'a unanimement cotir

damné. "r'f'M''Mj-

Lés ''5 journées 'f:

supplémentaires

Et les cinq journées supplémen-

taires f

Je ne te cacherai pas que,. sur ce point, plusieurs, opinions se sont manifestées, -tant dans notre bureau fédélal qu'.à notre dernier conseil national. Moi-même et quelques autres camarades, du C. U. avons estimé que dans les conditions où la question nous était soumise il n'était pas possible d'y donrer un avis, favorable.

« En exprimant notre opinion, nous n'avons nullement voulu sous-estimer le problème de la productï&n 'charbonnière. Nous savons très bien que notre pays consomme beaucoup plus de charbon qu'il en produit et qu'il est dans l'obligation d'en acheter à l'étranger. « Et c'est justement paice que nous avons le's.ouci de l'intérêt supérieur de notre pays que nous pensons que l'amélioration réelle de la production doit être recherchée ailleurs que dans les heures supplémentaires.

r Comment améliorer jpfe la production ?

Par quels moyens peut-on améliorer j à ton avis* la production charbon* uiére

Je l'envisage d'abord par l'augmentation massive de l'effectif il. y a encore des. centaines d'ouvriers qui ne peuvent obtenir leur embauchage. Et puis l'on ne veut embaucher que de véritables mineurs. Or il y a des milliers de. manœuvres qui ^pourraient. trouy|rt place Tdans 'les '̃̃ mines,/ si es compagnies acceptaient la classement au « grade )i de mineur de centaines d'aides qui feraient de bons mineurs moyens.

« Dans ce domaine, on peut également rétablir les trains ouvriers ou réorganiser ceux qui existent, de façon à permettre le retour à la mine de beaucoup d'ouvriers habitants des localités éloignées.

« Ensuite, il faut donner des prix de tâches plus élevés et aussi plus stables. Il faut abandonner cette pratique ciui consiste à diminuer le prix de tâche sitôt qtîe le mineur peut gagner 2o sous de plus. De plus, il faut améliorer l'organisation du travail. Il faut supprimer la « chasse » aux bois en les apportant à pied d'oeuvre supprimer la « chasse » aux bennes en organisant mieux la répartition dans les tailles, quartiers et chantiers. » Les patrons n'ont pas tenu leurs engagements

Duguet insiste ensuite sur l'importance de l'outillage et souligne tout ce qui peut être fait pour l'améliorer et le développer.

Lorsqu'en 1937 les mineurs ont accepté des heures de dérogations, les compagnies n'avaient-elles pas pris des engagements sur tous les points gue tu viens de rappeler f

Si, mais elles les ont tenus dans une bien faible mesure. C'est d'ailleurs pour cette raison que nous avons été quelques-uns au comité national à refuser les heures de dérogation qui nous ont été demandées et qui ont fait l'objet du décret du 29 juin 1938. Peux-tu nous indiquer d'Une manière précise. quels étaient ces engagements ? f

u moment de l'accession au pou.aËak voir du gouvernement actuel, les journaux de la City, tout en faisant semblant de poser des questions, lançaient des bruits sur la politique financière qui allait être suivie.

Les Financial Nens affirmaient que les autorités françaises laisseraient glisser le franc, comme sous le ministère de M. Georges Bonnet.. Le Statist envisageait plusieurs éventualités un emprunt à Londres, la « réévaluation » de l'encaisse-or de la Banque de France (pour « gagner » de l'or pour le fonds d'égalisation des changes et du papier pour le Trésor) enfin, la surveillance des devises.

Lundi dernier, M. Marchandeau a affirmé, dans son discours, que sa politique financière serai» « défense du franc et équilibre du budget ». Le Conseil des ministres de jeudi semble avoir, d'après le communiqué, adopté ces principes à l'unanimité.

Ces principes sont excellents. Mais le diable lui-même peut citer l'Ecriture, et c'est ainsi que l'oligarchie a préparé la dévaluation en jurant fidélité au franc, et organisé le déficit en rendant hommage au principe sacré de l'équilibre budgétaire. En réalité, la défense du franc et le redressement financier ont été, sous les gouvernements réactionnaires, non des buts réellement poursuivis, mais des prétextes pour faire payer les 'pauvres..

Il est bon; de poser à présent avec force, devant le pays, la nécessité de défendre le franc et de réaliser l'équilibre du budget. Seulement, Il ne suffit pas de poser des principes, il faut les appliquer.: Dès lors, il faut voir ce qui nous est proposé et examiner si les moyens proposés sont efficaces. ^Voyons d'abord la défense du franc r Défendre le franc, c'est défendre sa valeur, et défendre sa valeur,, c'est défendre son cours c'est empêcher le franc de baisser et. la livre de monter. Y est-on décidé et a-t-on les moyens

If R B, E fR O W T DU TR A V A M L

Oui, les compagnies avaient promis de procéder à une large embauche, de relever les prix de tâche, de mieux organiser le travail en tenant compte des rapports que pourraient établir les délégués mineurs, d'améliorer l'outillage et les installations. Dans quelles mesures ces fromçsses mit-elles été. tenues ? r L'effectif devait être augmenté de 10.000 unités il ne l'a été que de 7.000. Et cette -embauche n'a été ob-

y. ducuet

secrétaire-adjoint de la fédération du sous-sol

tenue que par de multiples démarches de la fédération et de ses syndicats. La promesse d'augmenter les prix de tâche n'a pas 'été tenue. Rien n'a été fait 'en ce qui concerne les rapports des délégués mineurs. Eh ce qui concerne l'outillage, les réalisa» tions ont été tout à fait insuffisantes.

ÂUMiiii sastefion pour fait de grève Te/ est le mot d'ordre des ouvriers ée ï'diimtritQtïon en lutte depuis sept semaines.

AU quarànte-huïtièrnè jour de grève, nos camarades des usines et entrepôts et des boutiques d'alimentation sont encore prêts à doubler le cap du lundi. Nous arrivons à la huitième semaine et nous constatons le moral toujours aussi élevé des grévistes.

Fait unique dans nos corporations alors qu'avant juin 36 les travailleurs étaient peu organisés, ils ont su, en 'deux années à peine, s'organiser sérieusement et se préparer < courageusement aux luttes ardentes des travailleurs. Désireux de faire aboutir leur droit légitime, ils sont prêts à lutter jusqu'à complète satîsïMïtion.

Aucune sanction pour fait de grève, tel est leur mot d'ordre, et ils entendent le faire respecter* Aujourd'hui, en liaison avec la Confédération générale du travail, toutes dispositions ont été prises pour alerter la population laborieuse de la région parisienne.

Plusieurs centaines de milliers de tracts sont distribués pour mettre tous les travailleurs et consommateurs au courant de notre conflit et déjà nous sommes avertis que de nombreux ordres

M L'ACTIVITÉ SYNDICALE H

Ce mâtin, congrès national do la Fédération des fonctionnaires Le Congres annuel de la Fédération générale des fonctionnaires s'ouvre ce matin, grande salle de Fêtes, au Centre Marcelin-Berthelot, 28 bis, rue Saint.Dominique, Paris (7°).

Assemblées syndicales

m

Monteurs-électriciens. Ass. générale a 17 h. 45, 33, rue de la Grangre-aux-Belles. Bourse du Travail. La commission administrative de la Bourse du Travail se réunira a Î8 h. 3 0, annexe de la Bourse, 67, rue de Turbigo.

Carreieufs-faïehclers. –'Ass. gôn. à 17 h. a MaMiurin-Moreau.

Contrôleurs T.O.R.P. Ass. g-ôn. mardi S février, à 21 h., salle Fenrer, Bourse du Travail.

Métaux (Bronze, vitrines, étalages)- Réun. de dôlég-uéa a 18 h., 94, rue û'Ang-oui&me, salle 42. ̃ •̃

de mettre en pratique cette décision ? 1 M. Marchandeau a proclamé sa vo*lonté de défendre le franc. H a affirmé, en même temps, sa fidélité. la politique monétaire actuelle, au franc flottant, au fonds d'égalisation des changes.

Ces deux attitudes sont-elles conciliables ?

Jusqu'ici, la politique monétaire actuelle a permis aux oligarchies de faire tomber le franc à 50 de sa valeur de 1928. Elle n'a donc pas su le défendre. Sera-t-elle plus capable de le défendre demain ? 7

Si demain les oligarchies organisént à nouveau la fuite des capitaux, il faudra défendre le franc, conformément à là déclaration de M. Marchandeau. Seulement, pour défendre le franc, il faudra perdre de l'or provenant de la Banque de France.

M. Marchandeau a proclamé également, et avec raison, sa volonté de dé+ fendre l'or de la Banque de France. Car si le sort de millions de Français est lié au franc, la sécurité de la France est liée à ses réserves d'or. L'or doit donc être défendu. Seulement, pour défendre l'or, il ne faut pas en perdre il ne faut pas défendre le cours du franc il faut donc laisser le franc tomber.

La politique monétaire actuelle laisse aux oligarchies la liberté d'exporter les capitaux. Mais l'exportation des capitaux amène un dilemme défense du franc ou défense de l'or.

Cela prouve que la politique monétaire actuelle est incompatible avec la défense du franc.

Pour sortir du dilemme il faut s'attaquer au problème posé par l'exportation des capitaux.

M. Marchandeau le sent et, après avoir stigmatisé les fuyards, il cherche à les convaincre qu'ils se mettent en contradiction avec eux-même.

Mais ou ne peut combattre l'exportation des capitaux en invoquant la logique.

--=- "1:

Pour toutes ces. raisons, nous avons estimé "que nous ne pourrions prendre en considération la demande de journées supplémentaires que le jour où les compagnies auront fait preuve de leur bonne volonté non par des promesses, mais par des actes.

Le relèvement des salaires Oit en est maintenant la question des s journées ? 2

Le gouvernement n'a pas perdu de temps Des le 29 janvier l'arrêté a été pris, avant même que soit engagée la discussion entre patrons et ouvriers.

Une entrevue a eu lieu le 3 février sous la présidence de M. Queuille, ministre des Travaux publics. En ce qui concerne les 5 journées supplémentaires, des promesses ont été faites à nouveau. L'embauchage doit être poursuivi, la question des prix de tâche doit être examinée prochainement par le troisième comité d'enquête sur 'la production une commission pour la construction de logements doit être créée.

La deuxième question en discussion était le relèvement des salaires. Un fi accord fut conclu sur la base de 6 à dater du 15 février 1038. S-ar ce chiffre, au moins 4 doit s'appliquer à tous les salaires. Le reste doit aller aux allocations familiales et aux salaires des catégories défavorisées. Si je comprends bien, tu.n'as pas été d'accord, pour les 5 journées sup-

plémentaires f

C'est exact. Depuis le comité national* je n'ai pas changé d'opinion., « D'ailleurs, à 1 Entrevue du 3 février dont je te parle; j'ai déclare nettement que j'acceptais évidemment le protocole pour la partie concernant les salaires, mais que pour les g journées supplémentaires, n'étant pas d'accord, je ne prenais aucun engagement, D'autres camarades se sont joints à ma «déclaration. »

Pierre DELON.

du jour sont parvenus près des pouvoirs publics. Merci aux travailleurs'la région parisienne, qui démontrent, une fois de plus, que la solidarité n'est pas un vain mot parmi la classe ouvrière.

Conscients de nos droits et de nos devoirs, nous lutterons jusqu'à complète satisfaction. Le gouvernement, issu du Front populaire, doit lui aussi agir «ne» glquement contre ceux qui, délibérément, veulent reprendre les droits acquis, Il ne le permettra pas. Nous désirons ardemment la paix sociale, mais à condition qu'elle ne soit p&s â sens unique. M, Chautemps a indiqué très nettement, à la Chambre, de quel côté on ne respectait pas les lois sociales. Nous en avons une preuve de plus et nous pensons que les pouvoirs publics se feront un devoir de faire respecter ceux-ci. Le bureau du syndicat, P.-S. Tous les responsables de sections du syndicat sont priés de passer ̃chercher les tracts « Dans l'alimentation » pour les grèves en cours daas l'alimentation.

Aux salariés des bains et bains-douches

Une section syndicale des employés des établissements de bains s'est formééj sous la tutelle du syndicat des coiffeurs, pour élaborer un contrat de travail.

Une grande réunion d'mïorrnatibh se tiendra ce soir, à 21 heures, 7, rue Darboy (métro Concourt ou Farméntièr).

~t".r"r"T:`~'wr~.r~

La grève Taillet

Après, vingt jours de grève, le personnel de cet établissement 'poursuit la lutte et occupe toujours les locaux. Une instance en conciliation au ministère du travail n'ayant donné aucun résultat, la procédure d'arbitrage à ètés engagée, et les arbitres désignés par les deux parties doivent se réunir incessamment. Pour le conifté i Eossias.

LA POLITIQUE FINANCIÈRE {>pr Georges POLIT2 E R

Les oligarchies ont voulu la dévaluation du franc elles veulent garder encore la liberté de dévaluer davantage. C'est pourquoi elles tiennent à 'la liberté des capitaux. Car, pratiquement, la liberté d'exportation des capitaux, c'est la liberté de dévaluer.

Il est vrai qu'on invoque la « liberté monétaire » pour l'opposer au « contrôle ».

Ce qu'on oublie de dire, c'est que le franc n'est pas « libre » lai monnaie française est actuellement contrôlée par les oligarchies capitalistes, au moyen de la masse énorme des capitaux dont elles peuvent organiser la fuite ou le retour. La « liberté monétaire c'est en réalité, actuellement, le contrôle du franc par les oligarchies qui appellent ce contrôle « liberté », comme M. Gignoux appelle « liberté syndicale » le contrôle du syndicalisme par le grand patronat. La liberté monétaire, c'est, en même temps, le nom nouveau de la politique e de dévaluation, appelée précédemment « réforme monétaire », « alignement monétaire », etc.

Le véritable problème monétaire en France n'est pas de passer d'une liberté qui existerait à un contrôle qui n'existerait pas. Le véritable probleme est de libérer la monnaie nationale du contrôle des oligarchies pour réaliser une politique de défense véritable du franc. Comme c'est au moyen de l'exportation des capitaux que les oligarchies contrôlent le franc, défendre le franc, c'est appliquer les mesurer précises inscrites dans le programme du Front po-

LA DERNIÈRE SÉANCE DU CONGÉS

DES SERVICES PUBLICS PAIUHP

Au cours des discussions qui se sont poursuivies vendredi en séance de nuit et samedi toute la journée, le congrès a adopté là résolution que nous publions ci-dessous et élu le bureau dont nous donnons la composition.

La résolution de protestation Le congrès du personnel des services publics et de santé, siégeant à la Maison des Syndicats, 33, rue de la Grange-auxBelles, après avoir adressé au début de ses travaux un télégramme au préfet de la Seine, proteste énergiquement contre l'insolence manifeste de celui-ci, qui n'a pas daigné répondre aux lettres de 1; organisation syndicale, et ce depuis plusieurs mois, de même qu'il n'a fait aucunement réponse au télégramme qui lui a été adressé.

Placés devant un'tel défi, qu'ils considèrent comme une nouvelle provocation à l'égard du personnel* les délégués au congrès décident de donner mandat à la commission exécutive pour examiner les moyens d'action, afin d'appeler les travailleurs à répondre comme il convient à la mauvaise attitude du préfet contie les employés et ouvriers des services municipaux, départementaux et de l'Assistance publique et, en particulier, en ce qui concerne le forfait Imposé au personnel des T.A.M., qui est une atteinte à la loi des 40 heures. Les délégués au congrès attirent l'attention du ministre de l'intérieur et du: gouvernement sur le conflit ouvert entre là préfecture de la Seine et son person-i nel, conflit qui, s'il devait se prolonger pourrait amener des- incidents graves dans la région parisienne. Ils affirment leur entière confiance >'n leurs militants et qu'ils ne sauraient en"; aucun cas accepter que les pouvoirs publics leur fassent supporter la responsabilité des incidents qui pourraient surgir dont seul le préfet de la Seine devra en être tenu comme responsable.

Ils mandatent la commission executive pour prendre les mesures indispensables dès sa première séance. La composition du bureau Secrétaire générai, Pommier trésorier général, Margelli secrétaires responsables aux loisirs, Lartigue, Philippon à la documentation, Maupas liaison avec les retraités, Glérant responsables de la branche santé Celton, Launais, Ferrare, Pacaud.

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Un meeting des dockers de Marseille

mw-

Les dockers, ensacheurs et primeuristes de Marseille ont cessé le travail à la fin de la matinée de samedi. Ils se sont réunis à la Bourse du Travail. L'objet de la réunion était de protester contre une proposition du syndicat patronal des entrepreneurs de manutention tendant à la suppression, dans une convention collective à l'étude, de l'échelle mobile des salaires.

L'ordre du jour adopté affirme la volonté des travailleurs du port de ne pas accepter la convention collective proposée par le syndicat patronal des entrepreneurs de' manutention d'obtenir le maintien de l'échelle mobile. Il envisage, en cas de refus, une action collective qui s'étendrait à toutes les corporations en cause et à tous les ports méditerranéens.

Les dockers ont décidé en outre de refuser tout embarquement de marchandises à destination de l'armée japonaise.

agrégé de l'Université

pulaire pour empêcher et pour réprimer l'évasion des capitaux.'

i_On dit que c'est contraire à l'accord tripartite ?

.En fait, pas une ligne des textes publiés n'empêche l'emprisannement des spéculateurs et la « confiscation de la contre-valeur en francs des capitaux exportés ».

L'accord tripartite n'empêche pas Roosevelt de lutter contre les trusts en ce moment même. Il n'en empêche donc pas davantage le gouvernement français. >

Qui osera soutenir que « l'accord de trois grandes émocraties » sera rompu le jour où le peuple français enverra Un membre des 200 familles méditer en prison certains effets de la « technique moderne de la monnaie » 2

Un examen sincère du problème budgétaire conduit de la même manière à la nécessité d'appliquer le programme. /M. Marchandeau, tout en affirmant la nécessité de l'équilibre budgétaire, ne préconise cependant pas, dès maintenant, la liquidation du déficit. Il préconise sa limitation.

Malheureusement la situation est telle que même sans aucune réforme sociale nouvelle Zes dépenses de l'Etat doivent augmenter.

Le budget ordinaire pour 1938 vient d'être voté avec 54.750 millions de dépenses. Par rapport à 1936 cela représente une augmentation de 36 pour cent. Or, entre les votes de ces deux budgets, les prix ont augmenté de 68 pour cent.

Les fabricants de chaussures ne veulent plus de l'échelle mobile dont Mniciaiènt leurs ouvriers

Il. Pourquoi les travailleurs exigeront le maintien des avantages acquis

Dans l'intérêt même du patronat il serait souhaitable qu'une convention collective nationale soit signée entre les organisations patronale et ouvrière de la chaussure.

Cette industrie est en effet fortement décentralisée, les patrons se plaignent amèrement de la concurrence qui se fait d'un centre à l'autre. N'est-il pas évident qu'une convention collective nationale régulariserait les conditions de la production ? i D'autre part l'industrie de la chaussure est la seule qui soit régie par un texte légal en ce qui concerne la. production. La loi Le Poullen en effet interdit depuis mars 1936 l'ouverture de nouvelles usines, le développement et le déplacement des établissements déjà existants, en un mot elle s'oppose à toutes les mesures qui auraient pour effet d'augmenter la production. Lorsque cette loi fut votée, les patrons s'étaient engagés à réorganiser leur industrie. Pour cette réorganisation n'est-il pas nécessaire qu'une collaboration s'éjablisse entre les çatrons et. les ouvriers, et pour ce faire les pouvoirs publics n'ont-ils pas le devoir d'intervenir, et d'imposer aux patrons la signature d'une nouvelle convention consacrant les avantages acquis dans celle qui va être échue le 28 février ? P

Enfin, malgré cela, malgré le droit incontestable des ouvriers au sujet du rajustement des salaires découlant automatiquement. des clauses de la convention collective nationale, les orga-^ nisations ouvrières étaient prêtes à chercher un compromis. Les patrons refusent de discuter, Mais n'est-ce pas le président, de cette fédération qui donne 'le mauvais exemple ? Tout en conseillant à ses collègues d'accorder là primé de vie chère à laquelle les ouvriers ont droit, dans sa propre usine, ce monsieur a extorqué à ses ouvriers une déclaration par laquelle ils renoncent au bénéfice de la prime. Cette signature ne put être obtenue que sous la menace de fermeture de l'usine. Le procédé est inqualifiable et d'autre part incontestablement illégal.

Tout ne va pas pour le mieux d'ailleurs dans le camp patronal. Les industriels parisiens sont évidemment plus que les autres intéressés à la signature d'une convention Collective nationale. Ils sont en effet obligés de tenir compte des salaires des autres industries, de •Is.' région- parisienne et voient non sans déplaisir la différence s'accentuer entré l'es tarifs qu'ils accordent à leurs ouvriers et les tarifs accordés par leuffs collègues des autres centres, Limoges, Fougères, Romans, etc.

Alors, en guise de protestation, le syndicat patronal parisien a démis-

Comment va-t-on,alors assurer le fonctionnement des services ?

Par des compressions ? Par le retour à l'ascétisme recommandé par M. Bergson ? Par la grande pénitence recommandée par M. Caillaux ?

L'expérience de la déflation a montré que cela est impossible.

En fait M. Bonnet, pour présenter un budget en équilibre, a sous-évalué les prévisions de dépenses. Cet artifice, dénoncé d'abord par Jacques Duclos, est aujourd'hui reconnu partout. Il a été souligné par M. Jammy-Schmidt, rapporteur du budget à la Chambre, et M. Abel Gardey, rapporteur au Sénat. Et nous lisons dans le dernier numéro de l'Activité Economique, revue de l'Institut de statistique de l'Université de Paris Quelles sont les perspectives pour l'année 1938 ? Le Parlement a voté un budget ordinaire en équilibre, les recettes et dépenses atteignant un total de 54.750 millions. Mais on est en droit de se demander dans quelle mesure cet équilibre n'est pas fictif. Voyons d'abord du côté des dépenses. Dans un grand nombre de cas elles sont nettement sous-évaluées. (p. 323)

Donc, « pour limiter le déficit » on demande au pays de renoncer aux réformes sociales. Seulement cela ne suffit pas pour limiter le déficit.

M. Marchandeau s'en rend compte, puisqu'il souligne qu'il faut augmenter les recettes de l'Etat.

Comme moyen, il préconise l'accroissement du revenu national.

Malheureusement, entre le revenu na-

sionné et s'est retiré de la fédération adhérente à la "C. G. P. F. de M. Gignoux.

Quoi qu'il en soit, la Fédération des cuirs et peaux entend défendre énergiquement les droits des ouvriers. Déjà dans plusieurs centres de l'industrie de la chaussure des manifestations ont eu lieu mercredi dernier. Des milliers de travailleurs ont protesté contre la violation par les patrons des accords signés.

Ils sont décidés à obtenir l'indemnité mobile de cherté de vie à laquelle ils ont droit et ils sauront exiger une nouvelle convention collée-,tive d'où ne seront pas exclus les avantages accordés par la précédente, Paul PESLIER.

"̃̃' lirai

Université Ouvrière

8, avenue Mathurin-Moreau, Paris (M)*)

8, dlrënse (Métro Combat) Prtrla (1~J

Aujourd'hui à 20 h. 45

1. T. S. F. (groupe de travail); 2. Espéranto, Jean-François; 3. Sténographié, E. Dellong, sténographe diplômé; 4. Espagnol (cours 'élémentaire); 5. Anglais (élémentaire), B. Lahy: 6. Français (débutants), Mme Ooueshon, institutrice. N. B. ̃ Jeudi prochain 10 février, le camarade Billiet, conservateur adjoint des musées nationaux, continuera son cours sur l'histoire de l'art ». Il traitera ie sujet suivant « l'Art roman et les origines de l'Art gothique (11e et 12e siècles), l'Orient ».

Ci-dessus fàc-sirfiilé de la couverture de notre magnifique atbutn 66 pages, 6 couleurs, sur papier luxe grand format (24. X 32)

Bulletin de Souscription au prix de feveur de 10 francs réserve aux lecteurs de «'HUMANITE, aux militants et aux organisations syndicales ` valable jusqu'au 10 février

Veuillez me faire parvenir dès sa parution, à, t'adresse suivante i *> Nofn .a.jcb:»».*>â.jï.k.x-j*«̃" Adresse .•:• ••.• ••:•.•«.>•• .> i.j.2. u. «: un exemplaire de l'album tes Trusts contre la France », au prix de 10 francs que je vous 'fais parvenir à votre C/C pos tal Paris 209-61

ci-Joint en un mandat (1).

(1) Rayer la mention inutile.

Découper ce bulletin suivant le pointillé, et le retourner à ÏHUMANlTEi

138, rue Montmartre, Paris .<2»J, AVAÎiT LE 10 FEVRIER AU PLUS TARD.

tional et l'Etat s'interpose lé système fiscal. Le nôtre est caractérisé par le fait qu'il est incapable de saisir le revenu des riches et les bénéfices de leurs entreprises. Les oligarchies ont pu ainsi accroître leurs richesses et maintenir l'Etat dans le dénuement. L'accroissement des bénéfices capitalistes, sans la réforme fiscale démocratique, ne provoquerait pas aujourd'hui non plus nhê augmentation parallèle des recettes de l'Etat.

Et puisque, selon le ministre lui-même, il est nécessaire d'augmenter les recettes de l'Etat, il faut appliquer le programme financier du Front populaire, tendant à faire payer les riches alors on pourra liquider réellement le déficit, tout en réalisant les réformes sociales promises au pays.

Mais est-il possible d'augmenter encore « le prélèvement que l'Etat opère sur le revenu national » ? M. Bonnet ayant chiffré sur la base de ses dépenses sous-évaluées à 28 milliards les besoins d'emprunt de l'Etat pour 1938, M. Marchandeau a dit « Si l'on rapproche cette somme que l'Etat devra bien emprunter aux revenus actuels des Français, soit quelque 200 milliards, on se rend compte que les besoins d'emprunts pour l'Etat et les collectivités ne représentent pas moins de 15 de ce revenu. »

Comme on raisonne souvent de la même manière pour prouver qu'on ne peut pas demander plus d'impôts aux riches, disons tout de suite que les raisonnements de cette sorte sont dépourvus de base, parce qu'en réalité on ne connaît pas en France, d'une manière sérieuse,' le revenu national. Les évaluations sont faites par M. Dugé de Bernonvillef qui écrit, à propos de son évaluation pour 1936 « Nous ne pouvons que renforcer les réserves déjà faites sur la valeur de ces estimations, dont beaucoup d'éléments constitutifs restent incertains, faute de bases statistiques suffisantes. » ( « Revue d'Economie Politique, maijuin 1937.)

LES OUVRES

DES USINES LAFARGE AU TEIL (Ardèche) POURSUIVENT LA LUTTE

Depuis deux mois les usines de la Société Lafarge et du Teil, et ValletteViellard, dans l'Ardèche, sont aux prises avec le patronat pour le respect de leur convention collective, pour le res- pect du droit syndical et le libre exer- cice des fonctions de délégué. Nous avons fait le plus large appel' à la solidarité auprès de nos camarades des usines de la région parisienne, ap-vpel qui a été entendu puisque des différents syndicats des sommes sont parv.ènues à la Fédération. Cependant nous insistons à nouveau, il est nécessaire que les ouvriers se montrent jusqu'au bout et le plus étroitement solidaires de ceux qui, dans l'Ardèche luttent non seulement contre la puissante firme Lafarge, mais contre tout le cartel des chaux et ciments au sein duquel Poliet et Chausson, Lambert, et les Ciments Français sont compères avec les Hobreaux de l'Ardèche pour l'exploi- tation des travailleurs des usines à '•'̃̃̃̃ chaux et ciments..

La Fédération du Bâtiment nous communique la dernière liste des sommes reçues ̃̃̃

Glaisiers de Provins, 200 ïr.; plâtriers de Villetaneuse, 200 fr. plâtriers de Tremblay-les-Gonesse, 300 fr.; cimente- '̃̃• ries de Guerville, 1.500 fr.; cimenterie •;̃>: de Limay, 165 fr: 50; cimenterie de Beaumont, 300 fr.; plâtriers de Romain- ville, Noisy-le-SeC, 358 fr. 50. ̃ Cet effort doit se poursuivre, malgré, 'i, tous les bruits intéressés que peuvent faire courir les patrons le conflit n'est pas terminé. Jusqu'à ce que soit rendue et appliquée une décision surarbitrale, les ouvriers ardéchois auront besoin <̃" d'une solidarité qui ne doit pas se dé- .-• mentir. ̃-̃'̃̃

Nous renouvelons notre appel.

y

'Envoyez les fonds à la Fédération Na^ S tionale du Bâtiment, 40, rue de Paradis, Paris-106. Le secrétaire du cartel pavet:

Est-ce sur de telles bases qu'on peut s'appuyer pour refuser la retraite aux vieux travailleurs, sans parler de la réforme fiscale démocratique, car ces évaluations sont basées sur les statistiques fiscales actuelles faussées par la fraude '?

Cela étant donné, indiquons que le. revenu national a été évalué, en 1935, à. 172 milliards, et pour 1936, à 189 milliards. M. Marchandeau donne 200 milliards pour « actuellement », c'est-à- H dire, sans doute, pour 1937. Cela veut "• dire qu'il admet entre 1935 et 1937 un accroissement de 16 Mais qu'est-ce qui permet d'affirmer qu'à une dévalua- tion de 50 de la monnaie n'a cor- -u responau /qiu'une augmentation de 16 du revenu national ? En fait, rien. Et la proportion élevée des dépenses de l'Etat par rapport au revenu national vient du fait que le revenu est systé- ';?: matiquement « sous-évalué ». >i!

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̃̃ ̃̃̃ll' ̃

La « technique monétaire moderne » donne plus d'un expédient, et il y* des gens qui, devant le déficit, ne rêvent que des 18 milliards que « don- nerait » la réévaluation de Tencaisse-âr. de la Banque de France. Ce n'est là ni la défense du franc, ni l'équilibre bud- •; gétaire..

Le redressement financier ne doit plus être un prétexte pour ne pas réa- liser les réformes sociales ou un moyen de chantage pour arracher aux pauvres des sacrifices toujours nouveaux. Il faut en faire une réalité. En dehors du programme du Rassemblement populaire, il existe beaucoup d'expédients depuis les formes les plus ouvertes jusqu'aux, formes les plus cachées de l'inflation Mais le redressement financier luimême n'existera que par ce programme qui permettra de réaliser les réformes sociales tant attendues et qui nous évitera l'humiliation d'arguments qui rappellent la k hiérarchie » du canon et du beurre.


tTne animation particulière régnait hier matin devant l'immeuble de notre journal.

*'l Dès huit heures, autos, motos, vélos se 'rangeaient le long des trottoirs de la -Tue Montmartre.

'.Les responsables de l'organisation sont .affairés. Les uns sont occupés à remettre aux suiveurs automobiles les macarons officiels et les fanions. D'autres pointant dans le local de la Coopérative ""des porteurs de journaux, l'arrivée des ""concurrents à qui ils remettent les sept .̃«.jetons qui devront être remis dans les -différents contrôles pour attester de leur passage.

La foule des courses cyclistes, les amis de notre journal et de notre parti, arrivent. p

A neuf heures, la rue est noire de monde.

Chacun veut voir de plus près, les coureurs, les vedettes de la scène, de lîécran et,du.sport qui ont accepte de parrainer les vaillants porteurs.

s groupes se forment l'on discute sur les chances des concurrents.. Et voilà vedettes et champions Successivement, arrivent vedettes et champions.

Voilà Marianne Oswald, bien connue du public parisien; Jean Renoir, le réalisateur du grand film La Marseillaise; =·André Léducq, le populaire champion "cycliste; Angelman, champion du mon-de de boxe.

'̃̃'Tous sont conduits à leur voiture et ^conversent amicalement avec leur filleul. i* "Essoufflée, Nadia Sifairskaia, toujours aussi gracieuse, s'excuse

v Je croyais être en retard

Andrex, l'une des vedettes du film ̃ Carnet de Bal, la rassuré

Tu n'es pas la dernière.

.-̃ Effectivement, le boxeur géant, Panî-cho Villar, arrive, accompagné du champion du monde, Sangehili, puis les as cyclistes Auguste Wambst, Louis Chail"lot, les catcheurs Navailles, Zwàfilen et ̃bien d'autres

"Le service d'ordre fait dégager la rue; ls trottoirs sont trop étroits.

Notre rédacteur en chef, Georges ̃Cogniot; notre administrateur, Jean Dorval, et Lucien Sampàix, secrétaire général de l'Humanité, sont acclamés lorsqu'ils montent en voiture.

En route pour le départ officiel Les moteurs des motocyclettes de l'Amicale de France viennent d'être mis en route.

Tout le long du parcours, ils feront, avec une rare adresse, l'impossible pour que les coureurs, ne soient pas gênés. Un coup de sifflet retentit, la longue caravane s'élance vers la place Clichy, deux cyclistes de la F.S.G.T. encadrant 'chaque concurrent.

La foule applaudit les coureurs et crie: « Vive lhuma l'

Quelques minutes après nous sommes place Clichy, où a lieu le départ officiel.

La place, le terre-plein, les trottoirs du boulevard de Clichy sont remplis du grand public qui, patiemment, attend. Le car de Radio-Cité est là pour en,registrer le départ de notre grandiose ^épreuve, initiative de notre journal. Nombreux, du reste, ont dû être nos lecteurs qui, par le soin de ce poste, .ont pu constater l'importance de cette manifestation sportive.

JLe .drapeau du starter vient de se baisser; ils sont partis

Et tout le long du parcours, à Maillot, Montparnasse, Italie, où la place est complètement noire d'une foule en délire acclamant les coureurs et l'Humanité, la Nation, Combat et jusqu'à l'arrivée, une foule formidable applaudit le passage de la course.

"Dans tous les quartiers,'dans tous les faubourgs les coureurs sont acclamés. Les vedettes et champions reconnus au passage reçoivent également leur part de bravos.

« Vive Renoir » Vive Marianne » sont répétés cent fois. Quant à notre journal, il n'est pas

L~ 1~;1~~1111L11~,1 (Trocadéro) parrainé par AUGUSTE WAMBST

a enlevé ta ''Cowrsedes Courses' organisée par l'HUMANITÉ"

à plus de 37 KM. A L'HEURE

Bien sûr, la ..course annuelle des porteurs de journaux a toujours fi''guré comme, un « event » populaire tant par sa formule que par la physionomie bien parisienne de ses acteurs, ceux que'le peuple de nos faubourgs a surnommés les « roule-toujours ».

Mais, hier, cette légitime popularité a dépassé et de loin le succès de tous les critériums des'années précédentes. -C'est que cette épreuve était à nouveau organisée par notre grand journal qui en,fut,: rappelons-' le, l'initiateur au lendemain de la guerre mondiale, mais que d'autres journaux avaient patronnée publicitairement à l'époque la réaction exerçait sa répression contre nos organisations ouvrières.

Hier, ceux qui firent un vilain nez

Aussi satisfaits t'un que l'autre le vainqueur PEYRACCHIA et son parrain Auguste WAMBST

Vedettes et porteurs furent applaudis par une foule enthousiaste

oublié, et, les cris de c Vive l'Humanité jaillissent de,partout lorsque passent les voitures portant notre fanion. A la gare Montparnasse, une aubade est faite par une harmonie ouvrière lorsque défile l'énorme peloton.

La même atmosphère, la même ambiance règne .sur la butte..

Les voilà

Fort heureusement, la rude côte de la rue Lepic a départagé le peloton de tête, car -étant donné l'affluence incalculable, un seul coureur peut franchir la ligne d'arrivée. Une formidable ovation est faite au vainqueur, malgré tout. Les suivants et le dernier ne sont pas oubliés. La place est trop petite, les voitures officielles vont se garer dans les rues adjacentes. Le haut parleur de notre voiture retentit à nouveau pour inviter les vedettes, champions et porteurs, a un vin d'honneur. ̃

Avec beaucoup de difficultés, les invités s'approchent en se faufilant. Une maman désigne à sa,: fille Jean Renoir. Le public parisien aime voir, aime cotoyer ceux qu'il admire. Les champions et les vedettes y sont, du reste, très sensibles et sont visiblement impressionnés de l'affection du peuple de cette grande cité dont le panorama se découvre du haut de ce vieux Montmartre.

Quelques-uns de nos dévoués vendeurs sont là aussi, heureux d'être .les artisans de la vie de l'Huma, qui permet des .manifestations, de. telle, ampleur et de telle sympathie.

Le vin d'honneur

chez la Mère Catherine

Ce restaurant portant cette enseigne est un des plus vieux de la capitale. H est situé sur la place du Tertre, à quelques mètres de la mairie de la Commune Libre.

C'est là que l'Humanité avait organisée une petite réception au cours de laquelle un vin d'honneur fut offert aux parrains et coureurs de la Course des Courses.

Jean Dorval, administrateur de l'Humanité, après avoir rappelé l'origine de la Course cycliste des porteurs, tint au nom de toute l'administration de remercier les vedettes et les champions qui, avec les coureurs, contribuèrent au grand succès d l'épreuve.

Après lui, notre camarade Georges Cogniot, député de Paris, rédacteur en chef de notre grand journal, eut la parole.

En quelques phrases claires. il définit combien était grande la satisfaction qu'éprouvait notre journal et notre Parti.

Quoi de plus beau, dit-il, que cette association de personnes qui, dans des sphères différentes, ont le même souci, celui d'élever plus haut encore l'art qu'ils affectionnent et pour lequel ils travaillent.

Comme notre Parti, notre journal est, à la disposition du cinéma, des sciences, des lettres, du théâtre, du sport, il est votre journal..

Grâce à vous, grâce à l'union de tous, nous ferons de l'Humanité le premier journal de France au service du peuple de France.

Debout, l'auditoire applaudit longuement Georges Cogniot.

Et un triple ban fut battu en l'honneur de cette réalisation.

Puis Langlois, au nom de la coopérative des Porteurs, remercia à son four notre journal pour son initiative ainsi que du concours précieux des vedettes. Il est midi passé, dehors la foule est aussi dense.

Lentement,» les salles de « La mère Catherine » se vident, cependant que les spectateurs applaudissent encore, les champions, vedettes, coureurs, artisans de ce succès grandiose. Pour conclure, un gavroche parisien s'écrie La course des courses 1938 a vécu, Vive l'Humanité

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furent les élégants godelureaux fasciste du quartier de Monceau, qui saluèrent notre caravane « à la romaine ».

Mais dès que les premiers maillots bleus des <c roule-toujours » atteignirent Grenelle, l'enthousiasme de la foule alla crescendo pour les coureurs et pour notre journal dont quarante-deux voitures, battant pavillon rouge,, transportaient à travers cette haie mouvante quarante-deux vedettes du sport, de la scène, de l'écran, lesquelles patronnaient chacune un humble porteur de notre vlluman. Ce trait d'union entre des catégories professionnelles si distinctes, seuls notre journal et notre Parti, par leur action tenace et continue pour l'union du peuple de France, pouvaient le réaliser.

Du côté de "la place d'Italie, une

PHLESPItOlSIiPItS 1. Trocadéro

2. Flandre `

3. Saint-Michel

4. Combat

5. Gros Caillou

Temps 42 m. 10s.

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LE FILM DE LA COURSE

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C'est au milieu d'une nombreuse assistance, qui stationnait depuis plus d'une heure, que le départ fictif est donné à 9 h. 45 devant l'Humanité, 138, rue Montmartre. Le défilé des coureurs et des voitures contenant les vedettes jusqu'à la place Clichy, où les concurrents sont regroupés, a lieu entre une haie de spectateurs qui ne ménagent pas leurs applaudissements à la caravane.

Après- l'appel des noms, le départ est donné à 10 h. 15 aux 42 vaillants porteurs, tous revêtus du maillot bleu offert par la Coopé « Les Sports », portant dans le dos en lettres jaunes le nom de la course qu'ils représentent. La foule est encore plus dense et ce n'est pas une mince tâche que de réussir un départ régulier. Pourtant, l'envol des concurrents est impeccable.

De suite l'allure est extrêmement, vive, et la sélection ne tardera pas à s'opérer. Macé (Beaugrenelle) mène avec une dizaine de longueurs d'avance sur le gros du peloton. Mais à 500 mètres du départ, il est absorbé par le peloton d'une douzaine de coureurs qu'emmènent Breuskin (Barbes) et Peyracchia (Trocadéro)..

Deux impatients s'échappent Avenue des Ternes, Breuskin et Peyracchia se sont échappés et précèdent le gros de la* troupe d'une centaine de mètres.

Au premier contrôle, à Maillot, les deux leaders ont près de 300 mètres d'avance sur un peloton dans lequel sont tous les favoris, notamment Hinet, Verdier, Troualen, Speurt. Krauss. Smout, Tixidie, Macé, Jamain, etc. Les vaillants porteurs sont applaudis chaleureusement, les vedettes reconnues au passage par la foule attentive à identifier ses favoris, sont acclamés. Il en sera de même tout le long du parcours.

Plus qu'un

Le train augmente encore, et Peyracchia est absorbé par le peloton. Breuskin, qui semble vraiment très fort, est alors seul en tête, et dix coureurs lui donnent la chasse. Dorez (République), accroché par une voiture, tombe avenue de Tokio.

Jamain (Italie), qui gagna trois fois le Championnat des Porteurs, est en difficulté avenue de Saxe, et il décolle. Puis c'est au tour de Smout.

Ils sont encore une dizaine en peloton qui courent à la poursuite de Breuskin. Mais Verdier (Combat) et Peyracchia trouvent que cela ne va pas assez vite, et ils s'échappent à la poursuite du fuyard. Es ont bientôt 50 mètres sur le peloton.

jamain revient, mais redécolle De Montparnasse à la place de la Nation, il ne se produit pas grand changement. Nous avons toutefois la surprise de voir revenir Jamain (Italie) qui surgit au milieu des voitures suiveuses et va recoller au peloton. Mais quelques minutes après il sera à nouveau lâché et nous ne le reverrons pas à l'arrivée. Bien des pronostiqueurs ont dû verser des larmes A Belleville, on ne peut dénombrer ceux qui sont venus se presser au contrôle pour acclamer notre Humanité. Des milliers de voix encouragent les « roule toujours ». Des vivats retentissent à l'adresse des vedettes populaires que l'on identifie au vol. Le fuyard est rejoint

Après le 5e contrôle, place du Combat, les poursuivants rattrapent enfin

voix perdue dans la foule particulièrement compacte, s'écria: « La course des courses patronnée par l'Humanité, c'est la fête à Gavroche 1 » Oui, le terme s'applique à merveille à ces titis, qui, chaque jour, rue du Croissant, en attendant la sortie du papier, échangent les lazzis, comme les plus graves discussions avec leurs copains, les typos, dans le bruit cacophonique des rotatives. Qui ne corinait leur tenue pittoresque et leurs tours d'acrobatie à travers l'embouteillage parisien, quel que soit le temps qu'il fasse ? Qui ne connaît leurs histoires burlesques, lears bons mots dont certains devinrent des «̃ scies » universelles ? >

Il convient de féliciter sans aucune réserve tous ces travailleurs dont la plupart ont repris, dès la course terminée, leur dur labeur, car ils n'ont pas à accomplir seulement le portage de notre journal. Complimentons également les talentueux organisateurs de la coopé des porteurs, de la F.S.G.T. et aussi de notre journal pour avoir su mener à bien la tâche aussi difficile et périlleuse de lancer une telle caravane de coureurs et de voitures une allure record, au milieu des artères si fréquentées du parcours. N'oublions pas non plus les conducteurs dont les réflexes furent soumis à rude épreuve, du Croissant à la Butte Montmartre, en passant par le grand tour.

Comme toutes nos organisations sportives, la « course des courses » aura d'autres éditions. Il faudra en parfaire encore la facture. L'accueil populaire nous est acquis d'avance. Et dans ce domaine si particulier, comme dans tout le reste de son activité, l'Humanité démontrera ainsi son rayonnement parmi les couches toujours plus larges du peuplé de France. Alex BALLU.

RUGBY A XIII

»H

Les parties de Championnat de France, jouées hier, ont donné les résultats suivants

Côte Basque bat Bordeaux par 8 à 7. Toulouse bat Paris par 42 à 10. Villeneuve bat Lyon-Villeurbanne par 18 à 3.

Catalans battent Pau par 12 à 0. Albi bat Dax par 33 à 16.

Breuskin, mais le peloton a fondu en route. Il n'y a'plus que Peyracchia, Verdier, Hinet, Lahalle, Troualen, Fabre et Speurt. Les autres sont échelonnés sur 3 ou 400 mètres.

Mais l'arrivée approche, et à la place Blanche Breuskin, Hinet et Peyracchia mènent légèrement et attaquent de front la dure rampe de la rue Lepic où la décision va se faire irrémédiablement. Insensiblement, Peyracchia, follement encouragé par un public déchaîné, se détache. Puis Hinet lâche Breuskin; derrière eux, Lahalle, Verdier, Troualen sont ensemble. Nous dépassons alors les concurrents et allons les attendre sur la ligne d'arrivée, tracée place du Tertre, noire de monde.

La rue Lepic rend son jugement Peyracchia, qui ne semble nullement épuisé par son rude effort, passe la ligne. 42' 10" après. le départ, suivi de Hinet à 10". Puis, alors que nous'attendions Breuskin, ce sont trois hommes qui surgissent ensemble, trois porteurs que la rue Lepic n'a pas été capable de départager. Et, au sprint, Lahalle bat Verdier d'une roue, Troualen finissant très près.

Breuskin ne passera la ligne qu'en huitième position. Ce courageux porteur, qui mena toute la course, fut serré par une voiture au milieu de la rue Lepic et obligé de se garer dans une rue à gauche pour ne pas être renversé. Pendant ce temps, les autres passaient, car ils finirent tous très près les uns des autres les sympathiques porteurs de journaux.

La place du Tertre retentit de cris, de rires, de chants et de vivats. La foule entoure les concurrents et les vedettes, les presse, les acclame, félicite les uns, serre les mains des autres et bien longtemps après le départ des protagonistes de l'épreuve, 'il y aura des groupes sur la place qui discuteront le coup et parleront de cette belle matinée de sport. LES RESULTATS <[ (

1. Peyracchia (Trocadéro) en 42' 10"; 2. Hinet (Flandre), en 42'20"; 3. Lahalle (St-Michel), en 42'30"; 4. Verdier (Combat), en 42' 31" l 5. Troualen (Gros-Caillou), en 42' î 32"; 6. Fabre (Grenelle); 7. Speurt | (Lepic); 8. Breuskin (Barbès); 9. J Moreau (Gambetta) 10. Krauss t (Saint-Ouen).

11. Smout (Bastille); 12. Tixidre S (Tocqueville) 13. Macé (Beaugre- y nelle); 14. Couturier Roger (Ter- J nés) 15. Le Briseux (Vanves); 16. ï Seugnot (Rochechouart) 17. Ma- J zoyer (Saint-Antoine); 18. Fialaire ( (Monge) 19. Richebourg (Tem- ple) 20. Couturier L. (Champs- S Elysées).

21. Reignez (les Boulevards) i

22. Ancourt (Daumesnil); 23. Le C Quellenec (Marais) 24. Cornil J (Maine); 25. Bouillard (Roquette); a 26. Lohat (Villette); 27. Piennic- karck (Saint-Marcel); 28. Roggero S (Auteuil); 29. Berthelot (La Cha- pelle); 30. Ourselle (St-Martin); I

31. Sarrauton (Avron) 32. Crost ï (Vaugirard);33. Dilimermant (Lion 1 de Belfort), en 55' 34. Lévy (Bu- { ci), en 1 h. j

Le contrôle a été fermé 1 h. 10 après le départ.

Le fàacmq et le Red-Sta/i se sont qualifies pour

les quarts de finale

de la Coupe de France de football Le dernier club amateur

» Béthune, éliminé par Fives ,rill!IBilill!ir'

Les deux clubs parisiens de football ont passé hier avec succès les huitièmes de finale de la Coupe de France. En effet, à Nancy, la lanterne rouge du championnat, le Red Star, a battu Sète par 3 à 2, tandis qu'à Marseille le Racing Club de Paris éliminait Antibes par 2 buts à 0.

Le dernier des clubs amateurs qui était encore en course, Béthune, a dû s'incliner à Roubaix devant Fives par 3 buts à 1.

Au Parc des Princes, Metz, qui jouait sans Backuys, a quand même triomphé de l'Excelsior par 2 buts à 1, tandis qu'à Reims Marseille battait Boulogne par 2 buts à 0 et qu'à Lyon, Lille battait Toulouse par 1 à 0.

Il fallut des prolongations, à Montpellier, pour que Cannes parvienne à vaincre Charleville.. Le score, qui était à la fin du score réglementaire de 2 à 2, fut finalement de 4 à 3.

Mais à Clermont-Ferrand les prolongations ne permirent pas au Havre et à

L'équipe du Racing-Club de Paris qui s'est qualifiée pour les quarts de fin de la Coupe de France de football en battant Antibes

̃ ̃'

RUGBY A XV

:•_ Voici Jes.resultats des «,; poules de cinq. du Championnat de France; Poule A. Biarritz bat Vienne par 12 à 0 Béziers bat Decazeviille par 13 à 6.

Poule B. Montferrand bat Tarbes par 28 à 0 Dijon bat Gujan-Mestras par 8 à 7.

Poule C. Brdve bat Perpignan par 3 à 0 Soustons bat Aurillac par 6 à 0. Poule D. Pezenas et Lyon O.U. a 0 à 0.

Poule E. Stade Bordelais bat U.S. Metro par 6 à 3 Carcassonne bat Tyrone par 8 à 6.

Poule F. Agen bat Stade Français par 8 à 0 Racinq bat Grenoble par

3 à 0.

Poule G. Lons-le-Saunier bat Avignon par 12 à 6 Narbonne bat Auch par 14 à 3.

Poule H. Périgueux et Pau 0 à 0; Bayonne bat Libourne. 10 à 3. Challenge du Manoir. Stade Nan- tais et Stadoceste Tarbais, 3 à 3.

Baudoin est champion de France militaire de cross-country

Le championnat de France militaire de cross-country a été couru hier dans la forêt de Saint-Germain. C'est Bau- doin qui en est sorti vainqueur battant El Ghazi, qui produisit son effort beau- coup trop tôt.

Par équipes, le Régiment de tirailleurs de Belfort n'eut aucune peine £, l'emporter, battant le 5° R.T.M. de 29 points.

1. Baudoin (24" R.I.), 28'35" 2. El Ghazi (8° R.T.M.), 28'40" 3. Aïssa (.& R.T.M.), 28'53" 4. Abd el Kader (8° R.T.M.) 5. Thar (5" R.T.M.) 6. Si- card (12e R.T.M.) 7. Lebon (125= R.I.) 8. Ben Aïssa (8e R.T.M.) 9. Le Tisse- rand (107° R.A.T.).

10. Abdallah (6* R.T.M.) 11. Saïd (6e R.T.M.); 12. Amed-el-Larbi (5e R. T.M.) 13. Laborde (12» R.T..M.) 14. Ali-ben-Cadou (5e R.T.M.) 15. Rhébault (32° R.I.) 16. Salam ben Omard

CROSS CYCLO-PÉDESTRE

OUBRON ET LA FRANCE ont gagné le Critérium International

Le Français Robert Oubron a enlevé, hier matin, pour la deuxième fois, au I Mont Valériei., le cross cyclo-pédestre international devant le Suisse Hart| man. Oubron, qui se montra nettement le meilleur tant sur route' que dans les I sous-bois, battit également très largement le record de l'épreuve.

Par équipes, la France s'octroya le challenge international en l'enlevant pour la 3e fois. La Suisse qui se classa I seconde, ne fut battue que d'un tout petit point. Sans doute la victoire fran) çaise eût-elle été plus nette si les sélectionneurs n'avaient pas laissé de côté Saunier et Guhaire, qui enlevèrent la plupart des épreuves françaises de cyclo-cross cette saison.

| IMPRIMERIE FRANÇAISE (Société anonyme)

I 123. rue Montmartre. Paris a»)

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Travail exécuté utë j

par des ouvriers syndiqués a

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Le oérant Eueène·BERCEONNEAD

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Nice de se départager. Rien n'avait été marqué en fin de partie. Après les prolongations 1 à 1.

II reste donc pour les quarts de finale sept clubs de division nationale et (le match à rejouer opposant deux clubs de division) un seul club de deuxième division. C'est la victoire des vedettes. A noter qu'aucun des demi-finalistes de l'année dernière n'est qualifié.

Le championnat de 2e division Voici les résultats des matches joués hier Saint-Etienne bat Reims par 2 à 0 Colmar bat Dunkerque par 1 à 0. Dans la poule complémentaire Bordeaux bat Hautmont par 3 à 0 Longwy bat Nîmes par 4 à 2 Troyes bat Montpellier 2 à 0.

Maîches internationaux

A Rouen, le F. C. de Rouen a battu l'U.S. Coblentz par 4 buts à 1 à Prague, Strasbourg a battu Prague par 3 à 1 Allemagne et Suisse ont fait match nul 1 à 1.

'7

Le classement

1. Robert. Oubron (France), en 42' (record battu) 2. Hartmann (Suisse), à 51" 3. Kneepkens (Belgique), à 1'23"; 4. Veranassen (Belge), à l'56"; 5. Peuziat (France) à une roue 6. Webêr (Suisse) à une demi-long. 7. Ott (Suisse), à une long. 8. Vaast (France), à une :^ng. 9. Mersch Josy (Luxembourg) à 2'28" 10 Louis Ferrando (Italie) à 2'31", etc.

Par Nations

France, 14 points Suisse, 15 points Belgique, 22 points Luxembourg, 34 points Italie, 35 points.

Au Vel' dW les spectateurs ont réclamé avec véhémence Chaillot et Michard

Hier, au Vel' d'Hiy' le grand prix de l'U.C.I. de vitesse a été enlevé par Sherens devant Van Vliet et Richter. AuLes spectateurs, qui reconnurent sur la pelouse les coureurs Chaillot, Michard, Aug. Wambst, Lacquehay, les entourèrent et, pendant un long moment, réclamèrent Chaillot et Michard sur l'air des lampions.

C'est un avertissement pour la direction du Vel' d'Hiv'La prochaine fois, le public, qui déjà ne vint pas en très grand nombre hier, pourra peut-être lui aussi se mettre en grève pour protester contre le limogeage de ses vedettes favorites. Le.petit prix de l'U.C.I. fut enlevé par Loatti, battant Barateau, et Chrétien et le prix .Ellegaard par Jezo,,qui, lui-aussi, dut attendre longtemps avant que le Vel' d'Hiv' se décide à l'engager.

La course poursuite comptant pour le brassard-route -fut gagnée par Girard de 50 mètres ce qui, évidemment, est une surprise. ̃

Enfin, sur le kilomètre lancé derrière motos, Severgnini fut premier avec 45" devant Paillard 45" 4/5, tandis que Aug. Wambst et Lacquehay regardaient tourner leurs camarades.

CATCH

Ce soir, au Palais des Sports, Charles Rigoulot sera opposé à Joe Savoldi, Martinon à Burnett et Kwariani à Kostantinoff.

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Qetites foouaelles de la kaimeue

RUEIL. M. Louis Rujjin, 36 ans, blanchisseur, 4, rue de la Renarde, s'est asphyxié au gaz d'éclairage. On ignore les motifs de son désespoir.

AULNAY-SOUS-BOIS. Neurasthénique, Mme Odette Jean, 27 ans, 28,rue des Mariniers, a absorbé du gardénal: Elle est à l'hôpital de Gonesse.

Mme Louise Cécile, 10, avenue de Mun, a, été blessée dans une collision d'autos.

ynXENETtJVE-LE-ROI. Mme Chevalier, 32 ans, rue Edmond-Rostand, est tombée sur son poêle et s'est grièvement brûlée au bras.

VILLENEUVE-SAINT-GEORGES. Etant à vélo, le. jeune Marchetti, 17 ans, 10, allée des Fauvettes, a été renversé par une auto. Il a la colonne vertébrale iracturée et son état est très grave, ATHIS-MONS. On a admis à l'hôpital M. Leclerc, 46 ans, rue des Alouet- tes, et M. Louis Fradet, 68 ans, rue Merlet, blessés dans une collision. M. Leclerc était à moto et M. Fradet à bicyclette. ISSX-LES-MÔÙLINEATJX. ,4m cours d'une ronde de police, plus de deux cents 'personnes ont été interpellées. Une cinquantaine d'individus ont été arrêtés. Huit d'entre eux, trouvés porteurs de couteaux à cran d'arrêt, ont été, inculpés de port d'armes prohibées.

CHENNEVIBRES.: M. Henri Beaurin, Z, rue Jecmne-Doréé, a été blessé

PROGRAMME DES SPECTACLES

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S3 Agora :(64, tid CUeny). P. 14 ù, SO a 2 h. du mat. Masques de cire. Wonder Bar.

fcH Apollo (20. r, Glic<nyj, P. da 14 h, a 8 ft. du mat. Une

E+J dournée de printemps. Voici t'escadre (film anglais, 5. -t. trançais).

Agriculteurs ;(S, r. d'AWônes). La mort du cygne. ffî AuberWpalaoe\(24, JKi Italiens).. P. de 12 H. à 0 Sx. 45 Les pirates du rail.

tfj Avenue (5. p. collsée).– P. ôe 14 a, a 1 h. mat. Kldnappai-mol, Monsieur. ̃ <:̃

;'t Bellevillols (,S5, r, Boyer). Cent Blagues. Gribouille. Bonaparte (pi. St-Sulplce). J'accuse (V, Francen).' paméra (70, y. Assomption) Le Roman de Marguerite r Gautier.

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t+j Clnépolls (35, r. Laborde). P. 0& 12, S. à 24 Q, L'homme sans visage.

ÈK Çllchy-Paiace (49, av. Clichy). P. de 14 n. à 20 n. et de 20 h. 30 à 2 n. du mat. Trois du trapèze. Un homme 4 disparu.

Collsée (38, CD.-Elysûes). Le Puritain.

ÎK Comœdla (47, bd Clichy)'. p. de 14 h. fi 2 il. mat. Tempête sur la ligne. Le Prisonnier de Zenda.

Convention (20, r, Alain- Cuairtler). Forfaiture. Le comte

Bill y.

fK Ermitage [(72, Cn.-Elysées), P. de 14 n. 30 a t n, 30 mat. Le dim., perm. a partir de 13 b. 30 J'accuse, (avec V. Francen).

çtî Forum (50. av. CMeny). P. de t2 h, 4 1 h. 30 mat. t Nick.gentleman détective. Le Chevalier de Londres. + Corso-Opéra (27, M Italiens), P, de (4 Û. a mtnuti t Les bleus de la marine,

+ Eldorado (4, M Strasbourg). P. de J2 h. a minuit L'Homme qui vécut deux fois. Un carnet de bal,

+ Elysées-Clnéma (05, Cn.-Elysûea). P. de U n. a 24 Û- L'Hablt vert.

&* Folies-Dramatiquas '(4. r. Bundy). P. de 12 n, 30 & 24 lu Voshiwara. Les évadée de l'Ile du Dlabla.

+ Qalté-Rocheohouart (15. bd noeUt'Ctlouaft). P. de 12 h. a 20 h, et de 20 n, 45 a 3 h, du mat. Pensions d'artistes. ;+" Gaité-Cllchy (70, av. Clicny). P. de 13 H. A 20 h. et de 20 h. 30 a 2 il. mal. i Furie de l'or noir. Exclusive. Gambetta (G, r. Uelg-rand), Forfaiture, Le comte Bllly. Vf; Gaumont-Théâtre f7. Ud Poissonnière), P. de t9 û. a 24 tt. •' Gueule d'amour.

Qaumont-Patace (pi; Clichy), Les Hommes sans nom, Grand Ciné Aubert (G5, av, Bosquet). Forfaiture» Le 1 comte Bllly.

Grenelle (lit, av. EmUe-Zola). L'ombre qui tue. Le prinoe et le pauvre.

;+ Imperial-Pathé (v>9. tid Halleîis). P. de 14 Il. â 1 H. mal. Naplcs au baiser de feu.

Le César (63. Cti.-Elysees). Claudine ù l'école. + Le Clichy <7. pi. Clichy), p. de ts h. a minuit te sam. et (l!m., de 18 li. à 2 h. da mat. La Marche du Temps. Feu.

+ Le Helder (24, Dd Italiens)'. P, je 12 1. a t H. mat, DemolseHe en détresse.

;+" Klnérama (g, bd pt-Martln), P. de 13 n. a 0 h. 30 mat.: Sous tes ponts de New-York. Le chant du printemps. + La Balzac (i, r. Balzac). P. de 14 Il. a minuit J'ai deux maris te serment de M. lïlota.

i~ L'HEURE OU GRAND FILM

iiiihiiiiiiihiimii

Apres 10. 11.37, 13.14. 15, 16.4S, 18.42, S0.29, 22.16, 0.10,

Max-LInder

Balthazar 9.45, 11.37, 13.29, 15.48, 18.5, 20.22, 22.39, 0.31, Paramount

Charme de la Bohème 15, 17, 22, Studio Etoile Cette sacrée vérité 14.30, 16.30, 18.45, 21.10, 23.10. Miraoles-Lord-Byron

Demoiselle en détresse 13.10, 14.30, tfi. 55, 19.21). 21.45, 0.15, Le Helder Journée de Printemps 15.15. 18. 05, 20,55, 23.45 Apollo J'accuse 14.55, 17.30, 21, 23;50 Ermitage J'ai deux maris 15.8. 17.54, 20.25, 23.11 Balzao Laurel et Hardy au Far-West 15.25, 17.30, 19.30, 21.35, 23,40, Le Paris

(Photo Humanité.')

à la tête au cours d'une collision entre son auto et celle de M. Georges Wagda, 4, rue Bretonneau, à Paris.

MAISSE. M. Albert Matenod, 70 ans, demeurant au hameau de Courty, a été renversé par une motocyclette que pilotait M. René Retis, 38 ans, habitant a Baulne.

M. Matenod a été tué sur le: coup. Quant au motocycliste, il est si grièvement blessé qu'il n'a pu encore être interrogé.

LARDY. M. Hippolyte Vetleyen, 69 ans, cultivateur au hameau du Cochet, s'est pendu.

".i I«<MII

Harmonie du groupe

des originaires du Nord On nous communique

Le Groupe des originaires du Nord rappelle que l'harmonie fait ses répéti-

tions le jeudi de cliàque' semaine, à 20

heures, salle dê"I*Iïbterde-~Vïtîé"au 13" arrondissement.

Il rappelle que les musiciens nordistes

qui voudraient en faire partie peuvent le

faire en se présentant aux répétitions ou bien en s'adressant au siège du .groupe « Café Cléry », place de la Gare, à Ivry-sur-Seiïie.

;+; Le Blarrtti '(79, CÙ-'Eiysées)', P. de 10. n. a ? fi. mat,

Rue sans Issue, de la Il. à e 4. mal.

Les Miracles-Lord Byron (122, C&«-Elys(!es). P, de 14 K.

à t8 tt. Sokée à ?t h. Cette sacrée vérité.

,-f-J Ifladeieina (14, j>d Madeleine). P. de 10 n. a g U. 30 mat.; Nuits de prince.

H-J Warignan-Pathé (27, Cn.-Elys6es) -s. P. de 14 n. a 1 n. 30 mat.: Orage.

,+j Marivaux (20, M italiens)., > P, de JQ n. a t ft, so mau Quadrille,

Marcadet (110, r, Mareadet). Forfaiture. La comte Bllly. -}- Maillot (H. av. Grande-Ai-mée). P. de 14 n, & ïo n. Solrûe a 20 li. 301 panique dans ta Jungle, Forfaiture. + Wlax-Linder (24, jkj poissonnière.)., P. 4a 10 fi, ft » ft, SO mat. Après.

Montrouge (73, av. d,' Or Jeans);. Le prisonnier de Iend.a. Normandie (doe,),

-{» Moulin Rouge (pï. 'Bia^ctie). p. de »3 Iju 6, 24 6, Titin des Martigues, Sur scène Ray Ventura,

H-; Normandie (lie Bïs cn:-Elysées). P. de 14 h. a 1? û.

et ûi* 20 û, 45 a i n. mat.: mollenard (Baur et Préjeàn), Olympla (28, t»d Capucines), «^ Rel&eUe, pour tpaMfonnat. H-j Le Courcelles (its, r. Çourçelles), -™ p. de. H û. 30 4 19 ». Soir, a 21 ti.: Deanna et ses boys.

+ La Pagode (57 bis. r, Babyione). P. de 14 n. 30 a 19 h. Soirée à 21 ft.: Un Jour aux courses (Marï JBrgtlw^rs) + Palals-Rochechouart (5&, bd Roçneoliouart). P. de 13 ti. 45 a 20 h. et de 30 h. 3Q a 3 h, "du ma.t. Trois du trapèze* Un, homme a disparu.

Paradis (-J0, r. de ee«eylU§K «,̃ L.a prlsonnlSf 49 Zsnda. Normandie (doc.). Le pris nal" dO Z~ndg~

̃f- Le parla (93, çti.-EIysêes), ̃ p. ae t4 n. 30 a. 2 U. mat. Laurel et Hardy au Far-West.

H-î Paramount (2; bd dea Capucines). p, de 8 U, 30 a S a. mat. Balthazar, Sur scène Lyne élevées,

•f Pépinière (9. f, Pôp-mtere), p, da t? ft, » 1 6. mat, Mon père avait raison. Le comte de Monte-Cristo, ;-)-; Paris-ciné (i7, ba strasbûurg-). p, oe 18 n. $ 94 B. Yoshlwara. Le cantinier de la coloniale.

Reglna. (155, r. Pennes), Forfaiture. Le çomte Billy. :+: Pigalia m, pi, ptratle), P, da.}4 h. 3Q a2 u, omt, ï J'açouso (V, Franeen).

'+ Rex (t, bd Poissonnière). P. de lf li. 1 1 Ji. mat. t Aloha ou le chant des. Hea.

+- Rivoli (80, >. Rivoll). P. de 18 B. à 24 H. Le tys brisé.

T' Rlv.QU (80,.\HVO!1). P. de 10.n. IJ,2..b"L.a Lys brisé,.

+ Soala ()3, bd Strasbourg'), P. de 12 h. à 24 1}. L'a,yen^

ture de minuit. Maman Colibri.

;-}-' Salnt-Benls f8, bd Bonne-Nouvelle). P, de iS n. a t 0. mat. La Rebelle^ Le secret d'une vie. j'arrange, la fisc. Saint-Paul (73, f. saint-Antoine), ^Forfaltupe, Le comte Billy.

Splendld (60, av. Molte-Plcguet). A Paris tous les trois. La loi du milieu.

Studio Bertrand (00, r. s&vres), Stella Dallas, ;+; studio de l'Etoile (14, r. Tfoyon).- P. ue u o'. 30 a 1? h. Soirée a 21 h. Le charme de la Joheme.

H-î Studio 2a (to, r, T&olozé). Mat. a 15 ft. et 17 Û, Soirée a 21 h. Romance burlesque.

+ Studio Universel (31, av. Qpére). ™, P. 4e 1? U, 30 4 roïnult L'habit vert.

;+* studio Parnasse (i\, y, luies-Cftartain), P. de 14 h. a 19 h, soirée Il 20 b. 4Q Le Rosier de Mme Husson. La femme au gardénia.

+• Studio de la Bohême (115. r. Vauglrard), –.P. de t4 0. à 24 ï, Le crime de M. Lange. Jeunesse bouleversée. ;+' Théâtre Piflalle (10, rue Plgalle). Sam. mat. 14 h. mm- permanent de 14 h, a minuit J'accuse I

Tivoli .(H, r. Douane). Forfaiture, La comte Blily. Tolbiac (108, r. Tolbiac). Pépé le Moko. Joyeuse dtvorcée.

C4J Vlvionne (40, r. Vlvlenne). P. da 1$ R, a 2 ft, mat. Vogues 33.

Voltaire (95 Dis, r. Roquette). Forfaiture, Le Comte Bllly.

Les + indiquent les cinémas permanents

(̃̃(̃'̃̃in*

L'Alibi tO.20, 12,15, 14.10, 18.10, IS.JO. 20, 83, S3vBQ, Marivaux

La Rue sans Issue 14.28, 1G.33, 18.3S. 20.43, 22.25, ?4, La Biarritz

Le Puritain S 14, 16, 18. 19.45, St.50, 83-50» Co4lsée Mollenard 14,55, 17,10, 21,30, 23,45, Mormandte Nuits de prince 12.42, 14.56, 17,10, 19.24, 21.38, 23.52 Madeleine

Orage: 14.35, 16.4$, 18.55, 21. 05, 23.15. IWarlgnan Paramatta 14.20, 16.30, 18.30. 22. Ciné Champs-Elysées Pirates du rail 12.43, 14.53, 17.03. 20.03, 21.13, 213.08 Aubert-Palace

Quadrille 10, 12.10, 14.20, 16.40. 19, 21.30, 23.45 Marivaux Romance burlesque 15, 17, 22. Studio 28 Voici l'escadre 14, 10.50, 19.35, 22.25, 1.15 Apollo

La colère mauvaise conseillère Couteau de table au poing

un mari jaloux frappe sa femme à plusieurs reprises

to~

Fort heureusement a

tes blessures faites

ne sont pas trop graves

Une dispute mettait aux prises, samedi vers 21 heures, dans leur logement, 22, rue du Bac-d'Asnières, à Clichy, les époux Le Vay. Le mari, Francis, employé des chemins de fer de l'Etat, âgé de 29 ans, reprochait à sa femme, âgée de 27 ans, de voir beaucoup trop souvent leur voisin qui lui était antipathique.

On ne sait exactement ce qui s'est passé. Toujours est-il que soudain, au comble de la fureur, François Le Vay s'empara d'un couteau qui avait servi au repas et, devant ses quatre enfants terrifiés, il se mit à frapper sa femme.. Celle-ci, atteinte au côté gauche, fut ensuite conduite à Beaujon où son état ne paraissait pas très grave.

Quant à Francis Le Vay, il a été entendu au commissariat de Clichy où il

a exprimé des regrets un peu tardifs

de son geste de fureur. En raison des soins qu'il doit donner à ses quatre enfants, tandis que leur maman est à l'hôpital, il a été laissé en liberté provisoire,

AVIS AUX AMATEURS

Ce qu'il en coûte d'aimer le gibier et d'avoir un joli coup de fusil Quinze jours de prison

et confiscation d'une auto

̃- _H<

M. Léon Lorand, demeurant 14, rue de Yalmy, à Etampes, vient de vivre une aventure assez peu banale et, en tout cas, fort coûteuse. Il est bon, néanmoins, que chacun en soit informé car, nous n'en doutons pas, nombreux sont ceux qui pourraient être tentés de l'imiter.

M. "Lôrand, il y a quelques jours, passait en automobile dans le petit village de Courances (Seine-et-Oise). Devant une belle propriété, son attention fut attirée par de magnifiques faisans qui picoraient tranquillement.

M. Lorand n'hésita pas une seconde. Il arrêta sa. voiture, saisit le fusil qu'il; avait dans le coffre arrière, mit en joue, tira. Un coq fut tué,

Fort satisfait de son adresse, M. Loi-and s'apprêtait à. démarrer j. après, avoir. soigneusement enveloppé son » faisan, lorsqu'il fut interpellé par un gardechasse.

Quelques jours plus tard, M Lorand connaissait le prix de « son » faisan quinze jours de prison, plus la confiscation de son auto. Quelle que soit la taille du volatile, ça fait cher la iivre Et, maintenant, avis aux amateurs.

Au Conseil général de la Seine Les élus du peuple ont ils encore voix au chapitre ?

̃ **«–

Nos camarades protestent contre la parution au Bulletin municipal officiel, d'une pseudo-délibération de l'assemblée départementale Une délégation- de la fraction communiste du conseil général, composée de nos camarades Vassart, Grandel, Daniel Renoult, Le Bigot, Magnaval, s'est rendue, hier après-midi, auprès dû préfet de la Seine, pour protester contre l'introduction dans le compterendu de la dernière session, paru au Bulletin Municipal Officiel, d'une pseudo-délibération/ du conseil général, modifiant la répartition des dépenses d'assistance à la charge des communes.

La délégation, après avoir rappelé qu'à aucun moment l'assemblée n'a-

Albert VASSART,

maire de Maisons-Alforr

vait été saisie d'un tel projet et n'avait pu en délibérer, a demandé que soit considérée comme nulle, la délibération fictive insérée au Bulletin du 16 janvier et ayant pour objet de doubler les charges d'assistance des communes de banlieue pour 1938. Nos amis ont déclaré qu'ils s'opposaient fermement à ce que se perpétuent à niOtel de Ville des méthodes qui déconsidèrent les élus et Padministration et sont la négation des pouvoirs <?es assemblées délibérantes,

Compte rendu de mandat des élus communistes

fraction communiste au Conseil1 municipal de Goussainville rendra compte de son activité au sein de l'assemblée municipale ce soir, 7 février, salle de l'Eden Cinéma, à 20 h. 30, sous la présidence du camarade Chardavoine, maire de Stains et conseiller général de Ja Seine.

TrfMfS.~Tfi~jK~

Opéra. 20 il. Don Juan.

Opéra-Comiquo. ReSUlCte.

Comédie-française, 20 ft. 45: La Robe roug-«,

Odéon. 20 h. 30 Le Misawhrope. Les Précieuses ridicules.

Ambassadeurs. T. 1. s. 21 &̃; dlm. 15 n.: Paclficiue.

Antolne. 21 Ji. Sapho,

Alcaiar. uose de Marsejlle. opêr.-revue A.. Turey. T.l.a, î» h. Mat. lundis, ]ëu<«s. samedis, dim. et fêles a 15 L.

Atelier. T. 1. J. 20 h, 45 Mîtf. dloi. U h. 45 Pltitus.

Athénée. T. J- 1. 20 tt. 45; mat. 41m, 15 ù.: Knoek, avec Louis jouvfit.

ft, B. C. ï.j.j. mat. 15 û.? softp. 2t B, t La Revue de la Joie,

Bouffes-Parisiens, T. 1- J. 20 h. ̃45.

Jjat."ii h. 30 Trois Valses.

Châtelet. T. l. S. 20 h. 30. Mat. t. les

lundis a prix réduits irr? tj. 30, Mat., les

Jeudis a 2 ft, 3Q Jea dira, a 2 h. Le chant du tzigane (av- A,ndrê Baugé).

Casino de Parle. T. 1. soirs 20 U. S0

t Féerie, de paw$ », avec Miatingruett. Matin,

à 14 h, 50 jeudis, sam., aim. et fêtes. Concert, (Hayoi T,l-J. Il U- mat. Sam, lundis, dim., jeudi a to o,, nus. sa,. Ddjazet. Reprise de la pièce ae RleuxDarteutl « Jules couche-toi 1 >, T. i. s, 21 il.: mat. dlffl. 15 Ù..

Deux-Masques. Relâche.

Fûlles-Bargàre, T.l.s, 20 ». 45; sam., dtm. 14 0, 45 ffoites en fleurs, Galté-Lyrlque.– T. s. 20 n. 30 dan. 14 h. 30; Les Mousquetaires au Couvent. Mathurins-Pltoëft. T. 1. ]. 21 h.; mat. dira. 15 ia.: La Sauvage,

Th. Montparnasse. 21 a, mat. atm. et retes, U ft. 45 1 Madame capet.

Nouveautés. 1 Le Train pour Venise avec Huf uette. Dutlos et Louis Verneuil. œuvre. t.l.j. 21 b., dim., mat. 15 iM Les indifférents.

Paia|a-Royal. Mat. a ta n,; scitr, 21 û.: Bizous les dam«s.

Porte Saint-Martin. T. L i. 21 H.; mat, jeudis, samedis, dim. 15 ù La Margoïton

au bataillon.

Th. de U'Etolle. TJ.S, 21 H,: L'Ecu«« watson..

Théâtre de Paris. T.l.J. 91 n-i mat. aim. 9 H5 n. La Chance,

Renaissance T. 1. J. 20 h. 45. Mat. dim. 15 h. Via L'Travail.

Th. Sarah-Bernhàrdt. T. 1. s. 20 h. 45. Mat. dim. 14 ft. 45 ront aux Caljres. Variétés, T. 1, s. ?1 ù.: maim, dtm. t4 n, 45: La Revue des Variétés, avec Dorin. Sftlnt-Gramer, Dorville, Yvonne teiul,.

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Cirque d'HI*er. T. 1. J. 21 Û, » Les avewures de la princesse de Saba ». Matîn,. dim., lundi. Jeudi, samedi, s 15 t Clpgua IWédrano. T.1J. ft 21 n.; mat. jeudi, sam., aim. à 14 û. ,45.

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Aujourd'hui à Versailles

Confrontation générale des quatre inculpés `~` de l'affaire Weidmann

»n

M. Berry, juge d'instruction, chargé de l'affaire Weidmann, va rassembler, aujourd'hui, dans son cabinet, les quatre 1 inculpés. Il a, en effet.décidé une confrontation générale, après avoir, depuis de longues semaines, organisé différents « duos ».

L'intention du magistrat en réunissant Weidmann, Million, Blanc et Colette Tricot serait de savoir exactement autant qu'il est possible d'approcher dans cette affaire de l'exactitude ce qui s'est passé au cours de ce qu'on & appelé « le conseil de famille » tenu au restaurant de la rue Amelot chez les époux Guichonnet.

On sait que ce conseil avait eu lieu quelques jours après l'assassinat de l'itnpresario Roger Leblond et que le père de Million y avait participé.

D'autre part, le magistrat instructeur élucidera également ou tentera d'élucider la question de la montre-bracelet dérobée sur le corps de Leblond et dont Million se débarrassa en la jetant dans un ruisseau, près de la gare de Nantua.

Nul doute que cette confrontation ne soit mouvementée, car on sait que Weidmann et Million ont fourni chacun une version opposée du drame, s'accusant réciproquement du meurtre du jeune imprésario.

•–

Dans la nuit, à Châtenay

Des geEdarmes

firent plusieurs Dalles sur un voleur i'auî© qui refusait de stopper

Obligé de descendre de voiture par suite d'un accident, le bandit parvient néanmoins à s'échapper Dans la nuit de samedi à, dimanche, sur la route de Versailles, à Châtenay, des gendarmes de la circonscription effectuant une ronde remarquaient l'auto 7371-RK-7 qui avait été dérobée .peu de temps auparavant devant le domicile de son propriétaire, le docteur Ides, Jï. rue Albert-Thomas, à Châtenay,

Les représentants de l'autorité donnèrent l'ordre au conducteur de stopper, mais celui-ci, appuyant sur l'aceéléra- teur, braqua son, volant sur les gendarmes qui eurent juste le temps de Se garer pour éviter d'être écrasés. Ils tirèrent alors sur le malfaiteur et la voirture vint se jeter contre un arbre en. bordure de la route. i Le voleur, qui mesure', !!crolt-On, e&j viron 1 m. 70, âgé de 25 à 30 ans, a reu»». si à disparaître dans les bois du voisinage. On suppose qu'il a été blessé et des recherches sont entreprises ce matin dans les hôpitaux et pharmacies. D'autre part le commissaire de police de Sceau': a chargé deux inspecteurs de retrouver ce malfaiteur.

mil ̃?–

Le noyé de Poissy a-t-iî été assassiné ?

-q~

A la suite de la découverte,, l'autre- jour, aux écluses de Carrières-sousPoissy, d'un noyé inconnu le Parquet avait ordonné l'autopsie du cadavre. Le médecin-légiste a déclaré que la mort était due à l'écrasement du, bassin on supposait que la victime avait été tuée par une auto et que le chauffard l'avait ensuite jetée à l'eau. Cependant, certaines constatations troublantes ont empêché la police de se rallier à la thèse de l'accident le corps, quand on l'a repêché, était entièrement nu d'autre part, on avait pris soin d'enlever au mort son râtelier.

Le policier chargé de l'enquête a> déclaré hier

Je n'ai jamais vu un chauffard .prendre de telles précautions il faut, pour cela un sang-froid dont on voit peu d'exemples le chauffard classique abandonne ordinairement sa victime sur la route et prend la fuite, sans s'occuper d'elle. Au surplus, il n'aurait pas intérêt à empêcher l'identification du corps. L'hypothèse d'un accident paraît donc discutable et l'on se demande maintenant s'il ne s'agit pas d'un crime. Il sera toutefois difficile de mener une enquête sérieuse tant que le corps n'aura pas été identifié on s'étonne que personne ne se soit encore présenté pour le reconnaître à la morgue,' de Poissy la mort doit remonter à un mois environ.

L'inconnu, de forte corpulence, paraît âgé de 50 à 60 ans, il a les cheveux châtains de plus. l'autopsie a révélé qu'antérieurement il avait eu une fracture d'une côte droite. Certains détails, enfin, laissent supposer qu'il s'agissait d'un, homme d'une situation aisée. Un garage est ravagé par un incendie

Un important incendie s'est déclaré,' hier matin, à 5 heures, dans un garage situé 10, rue des Pavillons, à Charenton. Les pompiers de la localité se rendirent immédiatement sur, les lieux, mais le sinistre prit bientôt de graves proportions et il leur fallut faire, appel à leurs collègues parisiens. Ce n'est qu'au bout d'une heure et, demie de travail qu'ils parvinrent sa maîtriser les flammes.

Les dégâts sont très importants. Un ` petit bâtiment contenant des moteurs, des outils, des. objets divers et un camion fut presque entièrement détruit. Le commissaire de Charenton a ouvert une enquête.

« NI–MU

Les préparatifs

du duc et de la duchesse de* Windsor

au château de la Maye Versailles, 6 février. Le duc et la duchesse de Windsor ont fait, cet après» midi, une courte apparition au château de la Maye, à Versailles, afin de se rendre compte des dernières: dispositions qui ont été prises à l'intérieur de la propriété dont ils doivent définitivement prendre possession à partir de demain, lundi.

De nombreuses personnes ont stationné aux abords de la propriété, examinant la, façade du château désormais, historique. i

A ALFORTVILLE

Le Patronage municipal

le Foyer de la Femme et de la Jeune Filie ont été, hier, officiellement ouverts

Notre camarade Marcel CAPRON, député-maire d'Alfortville, est entouré de visiteuses au cours de l'inauguration

La municipalité d'Alfortville avait

convié hier la population à visiter les nouveaux locaux qui constituent maintenant Je Patronage- municipal et le Foyerde la Femme et. de la Jeune Fille. De 14 à 16 Heures, un flot ininterrompu- de curieux purent à leur aise parcourir les salles aérées, spacieuses, où d'on trouve les jeux les plus divers, le cinéma parlant, etc.

Le Foyer, destiné aux femmes et aux j eunes filles, très coquettement aménagé,, intime et gai, obtint le plus grand succès.

Autour des bâtiments, de vastes ter-

A [f À fWA!f ÏP ~T~ JLn~-<\ '~R~ ~-)\tL~~

~W,V.w"u.

Hier matin, Aquiatapaee, que l'on voit en tête ci-dessus dans le dernier virage, a enlevé la finale dominicale du prix de l'Humanité (Unité) devant Decourcelles, Chevry et Clavel.

Voici les autres résultats enregistrés au cours de cette réunion.

Prix du Populaire (Essor). -*̃ li' Degeorges, 2v Feyret, 3. Gauthier. Prix du Peuple. 500 m. 1. Debaty, 35" 2/5: 2. Couvidat, 37' 1/5; 1.000 m. 1. Nicollet, 1' 17" 1/5; 2. Rocco, T 18 Se.condes 4/5.

Prix de la Coopé des Sports (poursuite). Challenger 1. Nicollet» 4' 24"; 2. Pouessel, à 4 m., Brassard 1. Oger, 4 m. 22" 1/5; 2. Desvarennes, à 2 m. Prix de la Vie Ouvrière (individuelles). (Rouge) 1. Tricottet, 2. Isselin, 3. Lozach. (Noirs) 1. Lafournière, 2. Molet, S. Faber. (Réserve) 1. Bigàno, 2. Rocco-, 3. Pouessel.

Prix Sport- (américaine). 1. IsselinMolet, 2. Batard-Waugartner; 3. MoletBlanche, 4. Nicollet-Lafournière, etc.

jr- tu mi

Le football à la F.S.G.T.

lit

En division d'honneur Ivry lre bat Clichy lr« par 3 à 0>

En hors-série Ivry l™ B bat F.T.T. i™ par 3 à 1. 1

En & série Ivry bat 12° par <5

à3:

En pupilles Ivryl^ bat Clicy ire par

4 a 0. Ivry l~ bat

En minimes Ivry 1» C et Halles font match nul par 1 à 1.

En minimes Ivry A bat Bagnolet F«. par 3 à l.

Basket féminin

Challenge des femmes travailleuses (1/2 finale) Ivry 1"> bat Cuirs, et Peaux lro par 52 à 7. •̃̃

Finale. Ivry bat Habillement par 25 à 23.

Le 12 février

réservez votre soirée pour la grande fête annuelle de l'Orphelinat

L'Avenir Social

SALLE JAPY

'WL

Vous y entendrez FRÉHEL i

(Photo Humanité.)

rains de sport sont prêts à recevoir les sportifs et les sportives.

Au cours de la réunion, qui termina la visite de cette réalisation communiste, notre camarade Marcel Capron, l'actif député-maire d'Alfortville, dit toute

la joie de la municipalité d'avoir pu me-

cl- ge :a m.MMtefpaKM d'apotr pM ?Ke-

ner à- bien cette œuvre magnifique. Après lui Cilly Vassart et une représentante des 'Jeunes Filles dé France, remercièrent chaleureusement les administrateurs communistes de la ville qui viennent de doter si généreusement les enfants et les femmes de leur cité laborieuse.

A AULNAY-SOUS-BOIS I

Le monument «Louis Coutant » sera inauguré dimanche prochain,

_», ¡J,j, i

Nous avons signalé à,plusieurs reprises à nos lecteurs qu'un comité d'amis, ,de notre défunt camarade COUTANT, ancien gérant de « l'Humanité », s'était constitué pour perpétuer fa mémoire"jdu disparu.

Leurs efforts ont abouti et c'est .dimanche prochain) 13 février, qu'un monument sera inauguré en l'honneur du vieux militant intègre et dévoué qu'était celui qu'on appelait familièrement <r le père Coûtant »., Nous donnerons ultérieurement te déroulement de la cérémonie r ",c,

m

A NEUILLY-SUR-SEINE

Une auto monte sur le trottoir >~ un passant est fauché et tué

>*»-

Hier, vers midi, M. Bigeolli, directeur des usines S. I. M. 0. A., à Nanterre, 1 demeurant 1, square Maurice^Barrès, à

Neuilly, regagnait son domicile, au

volant de son automobile. ',2,

Soudain, comme il arrivait à proximité du square, dans le boulevard Maurice-Barbès, sa voiture monta survie e trottoir. On ne sait pas encore pour quelles raisons M. Bigeolli fit cette terrible embardée. Mais, elle devait être fatale à M. le docteur Jean Sarrau"d, domicilié 5, square Maurice-Barres, qui fut brutalement fauché par le véhicule. Immédiatement transporté à l'hôpital de Neuilly, le docteur Sarraud, très gravement atteint, ne tardait pas succomber.

Le commissaire de police a ouvert 'une enquête pour déterminer les causes de ce pénible accident.

W" ii- =^~

APRES « L'ESPAGNE VOUS PARLE-» La seconde exposition l'Espagne se défend L'exposition « L'Espagne vous parle » s'en est allé, après, avoir accompli, avec un succès mérité, sa mission qui était de donner un panorama historique de la République espagnole depuis sa fondation en 1931 jusqu'à juillet 1936, de faire comprendre les raisons de rébellion, d'illustrer le sens de la lutte héroïque que le peuple soutient contre le fascisme international.

Mais,, comme la République espagnole est en train de forger les armes qui lui permettront de mettre fin à cette lutte, par la victoire, la belle manifestation organisée par le Comité d'aide ne pouvait prendre fin sans donner naissance à une autre manifestation qui la continue en la complétant.

Après L'Espagne vous parle », fresque historique, voici i maintenant « L'Espagne se défend », où tout le drame de l'actualité revit avec force. C'est toute l'épopée de la création de l'armée populaire qui s'inscrit sur les nouveaux panneaux. Nous reviendrons en détail sur ces documents que tous les travailleurs, que tous les républicains, que tous les amis de la paix se doivent d'aller voir 28, boulevard Bonne-Nouvelle.

RECTIFICATION

«M

A ta suite d'une erreur, la Commission des îlots insalubres a été convoquée pour te lundi, 7 Février, alors que ta réunion aura lieu la semaine suivante, soit le LUNDI 14 FEVRIER, à 14 h. 30, au BUREAU DU CROUPE, à l'Hôtel de Ville.


1 rjifec les mammeu/is |

| des ^milices pulmcs | par Lucien Monjauvis [~

CONSEILLER MUNICIPAL DE PARIS |

''lllllllllllllllllllllillllllillllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllll''

©e nombreux camarades écrivent aux • élus communistes pour leur demander ce que contient la délibération du 25 janvier sur l'application aux personnels de la ville de Paris et du département de la Seine des relèvements accordés aux fonctionnaires de l'Etat.

Il n'est pas inutile, en effet, je crois, d'y revenir, ne serait-ce que pour faire le point. Voici donc, d'abord, quelques chiftes ':̃. ̃; ̃"

Le supplément de 1.200 francs par ̃ an donné par l'Etat à ses fonctionnaires est accordé aux agents de la ville et du département dont le traitement est compris dans les limites de 9.000 francs brut et 30.000 francs net, à partir du ler octobre 1937, ce qui porte à certains d'entre eux le supplément temporaire à 3.000 francs (traitements de 9.000 jfrancs, par exemple).

Toutefois, ,pour tes agents recrutés

après' le 25 mai 1937, cette indemnité totale n'atteint que 2.400 francs. Pour tes traitements au-dessus de 30.000 francs, cette indemnité est fixée uniformément à 1.000 francs.

i Les retraités reçoivent, comme ceux de l'Etat, un supplément. de 720 francs pour. les retraites d'ancienneté (plus de 25 ans de services) et de 360 francs pour les retraites proportionnelles au temps de 'service ou d'invalidité. Quant à l'indemnité de résidence, elle passe de 2.464 francs (y compris la majoration de 10 p. 100 d'avril 1937) à 2.700 francs.

Toutes ces dispositions, malgré une -intervention vigoureuse, de notre ami Léon Mauvais, ne sont pas applicables aux personnels payés au tarif régional et le supplément de vie chère pour ceux qui n'effectuent pas un service complet sera fixé par « décision spéciale ». La majorité .^réactionnaire du Conseil municipal a donc subi un échec important, sinon complet, et nous pouvons nous réjouir des améliorations apportées à la situation si peu reluisante des tiavailleurs de nos services publics dont -la conscience et le dévouement, si souvent louangés, n'ont jamais été affectés, même par les pires ingratitudes.

La grève elle-même, contrairement aux affirmations tapageuses de M. Failliot, président des conseillers municipaux réactionnaires de Paris gui, lui, fit- tapisser les murs de ta capitale d'affiches

_L_

DANS LE XI<> ARRONDISSEMENT La fête de la crèche laïque a remporté un vif succès

>

La fête organisée samedi soir, salle ""des Fêtes de la mairie eut un grand succès.

Présidée par le fondateur, Emile ̃ Chausse, âgé de 87 ans, ancien conseiller municipal du quartier Sainte-Marguerite pendant plus de 40 ans, elle. permit aux nombreux spectateurs de. "'passer d'agréables moments. Aux côtés du maire, M. Viet, de l'adjoint, M. Tabary, et de nombreuses autres personnalités, se trouvaient nos ca.marades Plorimond Bonté, Georges Cognlot, députés, et Vital Gaymann, conseiller municipal, qui ont manifesté leur complète solidarité à l'égard de cette. œuvre magnifique de solidarité humaine.

Le restaurant populaire

fête son deuxième anniversaire

Hier matin, a eu lieu la fête comme• morative de la fondation du restaurant populaire du IIe qui, depuis 6 mois, a distribué plus de 45.000 repas.

Au cours d'un vin. d'honneur présidé par nos camarades Lesage et Roger, et auquel assistaient les représentants du Comité de Vigilance du Parti socialiste, du Comité de Chômeurs, et les conseillers municipaux Boissières et Fiquet, nos camarades Vital Gaymann, au nom de nos camarades Frot et Gardette, conseillers municipaux communistes, et Florimond Bonté, au nom du Parti communiste, et de Georges Cogniot et Henri ""Lozeray, députés, ont exalté le dévoûement des administrateurs et du personnel du restaurant, et assuré les chômeurs de l'actif soutien des élus et de la section communistes.

Ils ont appelé à l'union de tous les hommes de bonne volonté pour soula-:ger la misère et la détresse des chômeurs, et furent vigoureusement1 ap^ plaudis.

De sa fenêtre, un enfant fait une chute grave

Le jeune Gustave Hacheché, âgé de 2 ans et demi, demeurant chez ses parents, 18, rue Charles Louth, a fait hier une chute par la fenêtre ,du logement de ses parents. L'enfant, qui a été grièvement blessé, a été transporté, et admis d'urgence à Bichat,

payées par les contribuables, n'a pas été une brimade à l'égard de la population, mais une protestation indispensable, calme et disciplinée, en riposte à la prjo-, vocation d'édiles qui n'ont assurément pas, pour vivre, des ressources aussi modestes que celles de ce personnel à 9.000 ou I,2.OGq francs par an. La démonstration en est, d'ailleurs, 'I faite maintenant si le Conïeil muni- ( cipal avait commencé par où il a fini, j il n'y aurait, pas eu de grève des services publics à Pans et nous n'aurions pas eu non plus à regretter que l'eniploi de la force et-du désordre (parce que c'est :j qu'aurait été le désordre) ait été en- i visage par le gouvernement. ï Celui-là aussi aurait bien s' aper-; t cevoir que le seul objectif poursuivi par c ces réacteurs parisiens et leur jeu était clair– c'était de lui faire sup-, | porter et,' par répercussion, de faire sup- j f porter au Front populaire la, responsabilité des restrictions qui atteignaient, dans £ ses conditions d'existence et dans sa di- t gnité, un personnel déjà mat 1 rétribué, t Ils n'ont pas réussi, mais il faut tenir compte de ces manœuvres des « mal- J élus » pour l'avenir. D'autant plus que. j t la situation du personnel n'est- pas rp- 1 glée définitivement. Il reste; entre au- très choses, à faire ténéficier tes auxi- t liaires régionaux"; et les agents "recrutés c après1 le 25 mai 1937 de toutes les amé- 1 liorations qui viennent d'être acquises ï par leurs camarades. Il reste 'aussi à' faite e incorporer les indemnités temporaires de i vie chère, dans les échelles de traitement I et à obtenir pour les retraités aux rêve- J nus amoindris la péréquation -des retraites- i qu'ils attendent; depuis si longtemps. Et ce ne sont, qpe des mesures d'élém«i- ;J taire justice. v j En, accord avec l'intersyndical des services publics, nous poserons à nou- veau ces questions à la tribune de 1 HôV tel de Ville, mais, des maintenant, ce n'est pas. trop préjuger de la clairvoyance du personnel intéressé que de lui' demander ;de juger les .hommes eti les partis/ non sur leurs déclarations, mais sur leùri .actes. ̃̃̃ ̃{ *Ëii"te'^s, ^-ttôtîsé'pàrti ëtsés élus ont ̃ eu une attitude qui restera demain ;àuâsi "̃; r et te et sans équivoque qu'elle fut hier.

Il fait encore nuit. Il est à peine. six heures..Et déjà, arroseuses et balayeuses municipales roulent les unes derrière les autres, légèrement ,dév calées,"7 pour' 'amener détritus et papiers dans" le; caniveau. ̃̃' ̃ ̃̃̃'̃ :i ̃"̃ Le trot saccadé des chevaux halant les voitures laitières résonne, pendant que grincent ;l.es: lourdes; poubelles s amenées ysur le bord du trottoir,par,,les

concierges.

Ici, un coup, sec (a un petit coup- sur l'os»),- nous rappelle qu'un- boucher, est grpçhe, .car; d| jà, le 'patron détaille .-les quartiers de viande. ̃'̃-• Là,' Un1 rideau 'de1 "fer, dont crémaillère manque de graissage,' se lève' et nous permet de décoùviir. la vitrine d'un crémier. i Plus'loin, dans un.café,-un'« perco, » siffle. '• Paris va se- réveiller. Mais « ceux des boutiques » se réveillent avant lui. Premiers clients

Dans tous *r les quartiers de la ca"pitale, les "mêmes scènes se.' reno'J.vêl., ̃lent.. Commerçants et boutiquiersméneerit leur' journée; ̃ Elles se répètent du reste, et à quelques rares iexceptionà- près, du i?*f'jah-, vier • à la Saint-Sylvestre, qu'il fàspe. beau ou-^ que le thermomètre- marque

i '̃̃̃

Petit->à:pëtitj 'les: étalages s'installent. r ̃'̃ "La réclame jour -est mise. en évi-

^Depuis ptusieurs heures, le commerçant parisien-est, debout. Quelques mères de famiile ont déjà fait leurs achats

.< -"(' "'0' <: '1 "i"

La cachette

était vide

La disparition

d'un pendentif

évalué à 2 millions de francs a+elle été funeste à sa propriétaire C'est ce gu'jaffirme

un domestique

L'ejr-çomtesse russe Hélène de MersChov, âgée de" 97 .ans, vivait seule, dans un lux aeux hôtel particulier, 4, rue dePomereù, dans le 16^ arrondissement. ̃Un valet de chambre, avait toute sa confiance, et vieille dame -lui faisait volontiers des confidences. C'est ainsi qu'elle lui montrait souvent: un magnifique ..pendentif; orné d'une superbe émeraùde entourée de dix'huit pierres précieuses' très fines: -montées sur or. En 1928, la comtesse avait fait expertiser ce joyau -,qui, fut alors estimé à deux millions .de .francs.

•La^. comtesse avait avoué à son domestiqué que ce bijou de famille lui était très cher et que sa perte lui serait

funeste." •̃" ̃'̃'

Gr,- vendredi "dernier, la vieille dame entrait dans le /coma. Le domestique, ,fràppé de .ce fait, vérifia aussitôt si le pendentif était toujours à l'endroit habituel. Le bijou ne s'y trouvait plus. Le valet de chambre se précipita au commissariat du quartier de la Porte

Dauphine, raconta l'histoire du penden

tif et établit un rapprochement entre l'agonie de Hélène de Mersçhov et la disparition du joyau:

Le commissaire se rendit à l'hôtel particulier, de la rue de Pomereu. Il questionna le personnel, pénétra dans la chambre de la moribonde, mais, ne pût: alors ̃. procéder; aux investigations, étant donné l'état de la malade. Le lendemain, la vieille dame mourait. Le commissaire, assisté du' juge de paix et du notaire, vint, cette fois, procéder à une enquête minutieuse. La literie fut explorée: Le" bijou resta, introuvable. .-•̃

La magistrat se trouva alors dans l'obligation d'interroger toutes les per-. sonnes qui, depuis un mois avaient rendu visite à Mme de Merschov. Jusqu'ici, ces interrogatoires n'ont donné aucun résultat..

« Cinq ans de régime. hitlérien ))

On nous communique

Dans la. journée: rd'hier~ dimanchei le succès de l'exposition a dépassé toutes les •' espérances. -Dés: milliers de péi "satines ont défilé dès le matin et, dans l'après-midi, l'affluence des visiteurs fut considérable.

Ate&g mil int(p>{]i<n><r<& p&n§ii<em ̃==

E: ou JRi E E

t EM E!~ ~W t E

~E'Mr§.tE

dence, chacun, avec amour, fait le maximum pour q-ae rien ne laisse à désirer..

'Paris est réveillé. >. ̃̃:

La porte d'un hôtel s'ouvre rapidement; un jeune homme'en sort en courant, et après avoir bu un cafécrème au comptoir le plus proche, se dirige vers la première station de métro; ̃

̃̃̃̃ Hâtivement,' des ménag-êres^en. che-:veux vont acheter .lait et croissants. Une jeune femme dépose son panier chez l'épicier, avant de se rendre à l'atelier. L'épicier va conduire ses enfants/à' l'école. ̃•'•

.Neuf, heures. Paris, vit f ̃'

Depuis plusieurs heures, le commerçant parisien est debout. Quelques mërès de, famille ont déjà fait leurs achats. Les livraisons ont1 été faites. Rentrant. des.JHalles, le. marchand de légumes quitte, sa blouse bleue pour le. tablier.

Le « coup de feu »

De' midi >à: heure c'est la. grande affluence pour, tous. Et le boutiquier ne peut déjeuner qu'après, au début fdé; la. seconde, partie de Aa, journée. ,'Le panier déposé le matin sera; repris après avoir été rempli. 'La marchande de légumes cuits reçoit la visite de la -Parisienne pressée. ̃: ̃ :*•̃• lia1' capitale connaît maintenant sa grande 'animation. :•'•̃̃ Chapeliers, chemisiers sont consultés. Un divan qui vient d'être vendu

LES REINES PENSENT

A LA LESSIVE

= ::===:=;:==

Avant de partir pour New- York où elles vont représenter l'élégance française à l'Exposition internationale de 1940, deux charmantes championnes des concours de beauté visitent le salon des Arts ménagers. L'intérêt qu'elles semblent porter à cette machine à laver les repose un peu de leurs soucis royaux 1

DANS LE XVIIe ARRONDISSEMENT Une spectatrice récalcitrante mord un agent

qui l'emmenait

L'agent Marceau Wehrmuller, du 17° arrondissement fut requis hier pour expulser une spectatrice récalcitrante. Celle-ci, Mine Maria Saissat, âgée de 43 ans, demeurant 12, rue Chance-Milly, à Clichy, se mit à injurier le gardien puis, fort surexcitée, le frappa à coups de pied et de poing et finit par le mordre..

L'agent a dû cesser son service. Il sera examiné par les médecins de la Maison de la santé des gardiens de la paix. Le commissaire du quartier des Epinettes a consigné Mme Maria Saissat à sa disposition..

.Place d'Italie, Mlle 'Madeleine Veau, âgée de 34 ans, demeurant 12, rue Fagon, a été renversée par un taxi et transportée à la Pitié.

est chargé dans un taxi. Autobus, voitures de livraisons, triporteurs, sillonnent les rues de Paris.

18- heures.

Sous terre, les guichets; les couloirs connaissent, à cette heure, la grande affkience après la sortie des usines et des bureaux.

Dehors, Paris revêt son véritable visage; Les enseignes lumineuses s'allumàntr" âlteriiativèmeilt,- les_ ̃'étalages dont les articles les plus divers, disiposés avec goût, ont encore, sous le feu de puissantes lampes, plus d'éclat. .Dans les cafés, où le chrome des per-i éclateurs scintillé, les comptoirs s'emplissent. Les garçons s'affairent pendant que le patron serre la main de ses clients, ayant un mot aimable pour chacun.

Les conversations vont bon train c'est Paris, la « Ville-Lumière ». Chalands du soir

Ayant plus de temps que le matin, l'employée ou l'ouvrière, qui a la tâché de préparer le dîner, fait' les achats ^indispensables' pour la confection'du repas.

'Successivement, elle rentre chez lfépicier, le charcutier, le crémier et le boulanger. ̃'̃̃

« Bonjour Madame: Deux livres de fendu » a Sûr 'le comptoir en marbre blanc, les; pièces résonnent. « Un, deux, deux cinquante », compte à voix basse la

irjin»» ̃i»iinnnn,-nrrfininnn>MirjTnfVTfWTrfJTrLir

pjssaae douté.

0'

R.ofâi'ËV;,

Heureux pays que la Suède Heureux métier que celui de roi

Gustave V n'a point de tels soucis, sur son trône, qu'il ne puisse, assez souvent, prendre, sur tes courts de Paris et de la Côte d'Azur, des vacances payées, qui le délassent du protocole, de sa propre cour. Il joue au tennis, tout comme un simple mortel. Et il a lé temps de jouer au tennis avec des partenaires qu'il' ne fatigue pas trop. On se fart, de part et d'autre- du filet, des politesses. Le roi a droit à des félicitations pour son jeu 'de volée, ses partenaires sont à complimenter pour la précision avec laquelle ils visent la raquette royalei

Cependant, à Stockholm, l'Etat est administré tout comme si Sa Majesté ne jouait pas au tennis. Heureux métier, je vous l'ai dit. Métier de rentier couronné. Autant que cela dure, c'est charmant. Dame, ça ne dure pas fatalement toujours. Il y a des rois qui cèdent le trône, tout simplement parce que leur partenaire n'est pas « née », D'autres qui, sans quitter la place, passent les rênes à un Duce. ̃̃.

Mais, en fonctions, si l'on peut dire, ou exilés, il n'est pas de monarques qui réclament leur inscription au chômage ou la retraite pour les vieux travailleurs. Oui, vraiment, un bon métier. Dommage, seulement, que le nombre des places soit aussi limité et la fonction un peu démodée.

Claude MARTIAL.

COMPTE RENDU

DU CONGRÈS D'ARLES

'11

XVIIIe arrondissement,

Le compte rendu du Congrès d'Arles réservé aux membres du Parti des quartiers de la Chapelle-Goutte-d'Or, sera fait, dans le XVlIlv aujourd'hui 7 février, à 20 h. 30, salle « Au Petit Trou », rue de la Chapelle. Orateur Gaston AUGUET, conseiller municipal du XVIIIe, secrétaire général de Paris-Ville, membre du comité central.

A LA GARE ÛE L'EST

Un mécanicien f

tombe de sa locomotive et se blesse grièvement

A la gare des marchandises de la compagnie de l'Est, rue Pajol, M. Mpular.d, âgé de 38 ans, mécanicien, demeurant 37; ïue "Se Gnâtêàu-Eâriaon, est Jtûïnbe hier de sa locomotive en chargeant du charbon. n a été grièvement blessé et transporté à Lariboisière.

brave femme, <jai 'cherche dans le: fond de son porte-monnaie o fr. 15 pour faire l'appoint. Rêveuse, la boulangère dira d'abord « Merci », pour se reprendre et ajouter

« Encore un petit sou, depuis ce matin le kilo est à 2 fr. 70. » u.–r Encore augmenté allons-,

nous J » .«.. :.̃ ̃̃ j

En quelques mots, presque honteuse, la commerçante explique qu'elle n'y est pour rien. ,̃ ̃

Filets à provisions plus ci moins chargés, l'on termine, ses courses ,pour, rentrer à la maison. Là, les enfants, avec curiosité, vident les différents paquets.

9 heures, 9 heures 1/4. Des foyers l'on se repose après la journée de travail, parvient le bruit des- rideaux de fer ou' des volets en bois. Les boutiquiers ferment leurs portes.

Les lumières, les belles illuminations qui, tout à l'heure, donnaient un cachet si vivant, s'éteignent les .unes après les autres.

Si l'on comptait ?

Dans la rue, de temps à autre, seule, une lueur filtre par les impostes ou sous les portes des boutiques. Car, pour la plupart des commerçants, la journée n'est pas encore terminée.

La femme fait la caisse pendant que l'homme aligne sur les livres comptables quelques chiffres, indispensables en cas où le fisc voudrait faire une vérification immédiate. Le fils, la fille ou un parent, note rapidement le réassortiment que l'on devra commander. acheter aux Halles dès le lendemain matin.

Puis,- fatigués, les uns et -les aùtresr regagneront leur lo.gement, leur cham-i bre, en commentant les affaires de la journée.

« Mais non, il n'y a fias à se désoler Toits les ans, à cette époque c'est la même chose »

Enfin, l'on se coachera. Malgré la fatigue l'on se -.retournera plusieurs fois en pensant à lïéehéance prochaine, à la feuille du percepteur, en même temps qu'à d'innombrables sou-

cis.

Et après quelques heures d'un sommeil lourd; l'on recommencera à; se remettre, au. travail. Du soir au matin, voici les heures que vivent, tous les commerçants,, petits et moyens, de notre capitale. Edouard BOULANGER.

(A suivre.')

Une exposition, sûre du succès, vient de s'ouvrir- à la gare d'Orsay. On y voit de magnifiques violettes de Parme ainsi que des lilas de. Vitry 1 Sans compter les sourires des exposantes 1

Jeudi prochain à la salle de la Mutualité GRAND MEETING INTERNATIONAL EN FAVEUR DE L'ESPAGNE RÉPUBLICAINE

Le Comité international' coordination et d- information pour; l'aide à' l'Espagne républicaine vient de recevoir: de' M. M^artinez .B.arxib, pré:sident des Cortès, le télégramme suivant i Au nom du Parlement, j'accepte avec remerciements votre invitation à participer om meeting organisé le 10 février. Télégraphierai demain noms députés qui représenteront l'Espagne.

Martinez Barrio, président des Cortès.

"r ce: grand meeting, auqueL assisteront 1es 34 parleméntaires (I¡e '148 pays d'Europe, qui ont été témoins des derniers bombardements de Barcelone, sous la présidence de M. Maurice ̃•Viollètte, sénateur^ ancien ministre, le comte Listowel, membre du Parlement de- Grande-Bretagne Georg Branting, sénateur de Suède Théodoroff, ancien ministre de, Bulgarie; Ramette, député communiste Morizet, sénateur S.. F. I. O., donneroh* on compte rendu de leur voyage en Espagne et Paul Robsori, le célèbre artiste nègre, chantera.

iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiaiiiuiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiuiiiiiiiuii INTOXIQUE PENDANT SON TRA-, VAIL. A l'Ecole Polytechnique, au cours de son travail, M. Bernard Collin, âgé de 53 ans, plombier, demeurant 53, rue Paillard, à Marsan (Seine-et-Oise), a été intoxiqué par des émanations de gaz alors. qu'il était en train de réparer une conduite de gaz. Il a été admis à Cochin.

MOTOCYCLETTE CONTRE TAXI. Avenue de Saint-Ouen, une moto est entrée en collision avec un taxi. Charles Corette, âgé de 29 ans, demeurant 8, impasse de. la Défense, qui < occupait le> siège arrière de la moto, a été projeté sur le sol et grièvement blessé. Il a été admis à Biçhat.

INANIME SUR LA CHAUSSEE. André Rousseau, âgé de 40 ans, demeurant 148, rue Etienne-Marcel, à Montreuil, a été trouvé inanimé. Il a été transporté à Bichat. On croit qu'il a été victime d'une congestion.

LES CAMBRIOLEURS OPERENT. Rue de Grenelle des cambrioleurs se sont introduits avec des fausses clés dans un dépôt Hauser. Ils ont fracturé le tiroir-caisse et se sont emparés d'une somme de 250 francs et de très nombreuses marchandises.

UN PAVILLON EST LA PROIE DES FLAMMES: Sentier des Poiriers, au numéro 22, sur-la, zone annexée du 20°, un commencement d'incendie, dont on

̃̃ LES JOURNÉES DU SACRIFICE ̃ ï .'S ̃.

Sur i~U C®~°O~âQo I;

.notre camarade Clément MACNAVAL, conseiller municipal, président des Jeunesses communistes de Paris, vient apposer sa signature, en présence de TERNET, administrateur de « l'Avant-Carde », LAFOND, membre du bureau de la fédération! des J.C., LECHAUX, rédacteur en chef de a l'Avant-Carde », Léonce CRANJON, secrétaire de la fédération des J.C., ESCURE,Comité central des J.C., Raymond LATARCET, secrétaire de la fédération des J.C.; Claul. dine M1CHAUT et Henriette SCHM1DT, secrétaires de l'Union des Jeunes filles d« Franco (Bhato Humanité^.

iiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiuiiiiiiiuiiiiiiiuiuiiuiiiuiiiini ignore les causes, s'est déclaré dans une maison en bois appartenant à 'M.- Cariebœuf .II n'y a eu aucun accident de personne, mais malgré' l'intervention rapide des pompiers de la caserne • Saint-Fargeau, la maisonnette a été entièrement détruite. `

PRISE DE MALAISE, ELLE TOMBE ET SE BLESSE. Passage des Postes, Mme Julie Saget, âgée de 32 -ans,, Ccmeurant 31; rue Froideveau;-a été 'r<.Ppée de malaise et est tombée sur le soi. Elle s'est bLessée à la tête et a ébe admise à Cochin.

DANGEREUX CONSOMMATEUR. Rue Labrouste, au 7, dans un café.'à la suite d'une discussion avec le débitant, Adala Bén Mohamed, demeurant 80, rue du MourUlon,.a. frappé, le débi*tant, avec un. fleuret, transformé: en poignard. Il a été désarmé et le débitant n'a eu que des blessures insignifiantes. UN TAXI HEURTE UNE BORNE. Boulevard Voltaire, un taxi est entré en collision avec une borne lumineuse. Le conducteur et trois voyageurs, légèrement blessés, ont pu regagner leur domicile. ̃ r..

Mais une passagère été plus grièvement atteinte; R s'agit de Mme Bassard demeurant 82, rue Lafayette, qui a au être transportée à Saint-Antoine.