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Titre : L'Humanité : journal socialiste quotidien
Auteur : Parti communiste français. Auteur du texte
Éditeur : L'Humanité (Paris)
Éditeur : L'HumanitéL'Humanité (Saint-Denis)
Date d'édition : 1933-09-02
Contributeur : Jaurès, Jean (1859-1914). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327877302
Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb327877302/date
Type : texte
Type : publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 02 septembre 1933
Description : 1933/09/02 (Numéro 12681).
Droits : Consultable en ligne
Droits : Public domain
Identifiant : ark:/12148/bpt6k404750s
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
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LES ÉVÉNEMENTS SANGLANTS DE L'IRAK
QI=1OI=1B
(De notre correspondant de Damas) ̃ DE tragiques événements se sont déroulés en Irak pendant le mais d'août. Présentés au monde par la presse impérialiste comme des « massacres d'Assyriens par des Iraldens »; ces -événements ont, naturellement, ̃ ému l'opinion prolétarienne mondiale. Les travailleurs du monde entier qui connaissent les Irakiens et les Assyriens comme peuples opprimés et qui ont pour eux la sympathie la plus profonde, se demandent les raisons de itls événements
Là presse impérialiste les cache soigneusement. En France, elle crie aux u massacres » de l'Irak, tandis qu'elle appelle '3a, guerre, du, Maroc .« œuvre de pacification ».
En réalité, ces événements sont l'oeuvre de Timpérialisn-e unglais en même 'tenipa. que français, Quelles "ai'sons ont ces .deux, impérial ismes' pour. que Irakiens et Assy-
riens s'entretuent ? .̃
Les mêmes raisons pour lesquelles
ils font combattr-i Mahométans. et Hin-
dous aux Indes, -D' ruses et Maronites en Syrie, Juifs et Arabes au Maroc, en Tunisie, etc. Diviser- four régner. A cela s'ajôatent 'encore dcs.B.écessi- tés impérialistes bien actuelles. Pour ..l'impérialisme anglais, -il s'a-
git de plonger -l'Irak dans une situa-
tion telle que la S.D.N. d'un côté et la bourgeoisie irakienne de l'autre, « reçbrinaissent » que l'Irak ne peut se passer le l'aide ét^rîu- contrôle' arme .de la Grande-Bretagne, car, comme on le sait, l'Irak fut déclaré « indépendant-» et membre de la S.D.ÎN7. depuis 1932. Certes, l'armée anglaise est res-
tée dans (:e pays prétendu indépendant,
et quoique là bourgeoisie irakienne v ait ^formellement '~>1 consenti (dans le
traité anglo-irakien qui a remplacé le
mandat), Je peuple irakien se révolte rt léchime l'évacuation de son pays par les troupes anglaises. C'est pour j.ustii.i.T. la présence de son armée en -^rSfe.iÙUH.VJui'.sert. à assurer :J es, ^routes impériales vers" PlrtcieTet a' pïëparer l'intervention contre ,1'U.R.S.S.) ainsi que la. Te/pression du. mouvement- popu lairè,' ,que l'impérialisme anglais pro- voq>:e- toutes- sortes de troubles: en Irak
h.y.. ̃̃.8o^̃̃l^̃
DE: son côté, l'impérialisme français suscite et utilise les troubles en Irak pour mieux se,poser, contre l'Àngleterre, tn h- -protecteur des chrétiens d'Orient ». Il en.suscite surtout pour justifier sa politique de division du peuple syrien ainsi que sa répression, féroce contre le mouvement pour l'in.dépendance qui se développe largement en Syrie, mouvement qui menace ses ^privilèges :et ses. bases militaires. C|est ainsi, que l'on a pu voir, à l'origine des récents événements.: f-ra- giques e,n,^ Irak, des: groupes. d'Assyriens armés z'eims. de Syrie, qui sont entrés t»n batailb avec l'armée irakienne.
De l'autre côté, comme le rapporte le journal égyptien Elâhram du Caire, on a trouve des quantités d'armes anglaises chez les Assyriens au ̃ cours des combats qui ont eu lieu.
\te
A -ces faits récents qui montr.ent clairement le rôle criminel de l'impérialisme anglais et français dans les événements tragiques en Irak, ajoutons que des l'établissement, de leur domination en Irak, les impérialistes anglais ont .fait de la minorité assyro-Chaldéemie un instrument de leur oppression. Attisant la haine re- ligieuse et propageant des promesses mensongères, ils ont organisé, avec l'aide du clergé et dès « Aghas » assyîiéns, des troupes spéciales d'Assyriens qui furent employées contre le peuple irakien.
En- 1932,. dans le but d'augmenter les effectifs britanniques en Irak audessus du nombre établi par le traité anglo-irakien, les impérialistes anglais ont simulé une soi-disant révolte des troupes assyriennes. Mais les nouvelles troupes anglaises furent envoyées en • Irak soi-disant "pour -remplacer les troupes assyriennes révoltées, tandis que les révoltés, qui ne furent jamais jugés, furent envoyés dansées: montagnes pour susciter et'diriger; des troubles en Irak, dont les récents événements font partie. Quant à l'impérialisme français, il entretient en Syrie un soi-disant co.mité national assyro-chaldéen qui a pour but de combattre l'indépendance de J'Irak.Ce comité composé d'Aghas (parmi eux quelques-uns chassés d'U. •R. S. S.) et de fonctionnaires assyriens à la, solde de l'impérialisme français, réside à Beyrouth et travaille en collaboration étroite avec les «Dachnaks (section arménienne de la, IIe Internationale), agents impérialistes connus, pires ennemis de l'U. R. S. S. et des peuples arabes. Ce comité fait dé-là, propagande en faveur du refuge des Assyriens en Syrie, et ce sont ces réfugiés qui furent armés et envoyés en Irak. C'e^t cela qui a amené le gouvernement irakien à protester devant les autorités françaises en Syrie, qu'il accuse formellement d'avoir fourni des' armés aux Assyriens. Tels, sont les faits. Et'si la presse impérialiste cria contre les massacres. elle nous rappelle lè voleur qui crie le premier et le plus fort « Au voleur ».. --V-
̃̃̃̃̃̃̃̃<»:̃.
GE F rlui passé en Irak, ce sont des combats entre deux peuples i:, 'dressés par l'impérialisme l'un, contre
Fautr» ̃:̃'̃̃̃ ..̃'̃̃- .̃̃ ''̃̃: '̃'̃: :•̃; ̃̃̃̃̃
Nous n'entendons pas par cela dégager, les féodaux et bourgeois irakiens, instruments volontaires dans les mains, de l'impérialisme de. la part de res'p,oiisabil'ité qui -leur1 incombe ainsi qu'au clergé et aux 'Agitas assyro-chalriéens, agents dociles de l'impérialis-
me.. ̃ '̃ •̃- ̃ '̃ ̃
Ces événements-: sont une confirmation éclatante de la thèse communiste, que la bourgeoisie nationale n'est plus capable de résoudre les. problèmes de la libération nationale des peuples ^arabes.
C'est une -des raisons pour lesquelles les Partis communistes des pays arabes. luttent pour l'instauration d'un gouvernement ouvrier et paysan démocratique, qui seul sera capable de résoudre le problème national compliqué par l'impérialisme, qui exigera avant tout l'évacuation des troupes impérialistes des pays arabes, condition préalable-pour mettre fin aux luttes frâtri-,cides et pour l'établissement d'une entente et d'une harmonie1 entre peũplcs'-eorame.i-ce-la :«s:istè-déjà.;en: Union
soviétique.
soviétique. EL SOÙRY, hliflillillflll~lülllillflllllillllllllplllllllllllllllillIIIIIIIIIillllllllll LE CONCOURS LÉPINE EST OUVERT
iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiii "̃̃*>̃̃̃ UN' DEFI 1 Boris III, assassin
de 35,000 Bulgares est â Paris Le roi Boiis-le-Tueur-de-Bulgares, qui avait été reçu jeudi par, M. Lebrun, à Rambouillet, ai longuement conféré hier, en deux entretiens successifs, avec Daladier et Paul-Boncour.
Les représentants <le la démocratie française et du Kloc des Gauches, ont accueilli le plus aimablement' -du- monde:- le sanglant despote qui depuis le il "août 1923 depuis 10 ans îvside a. l'extermination -'de tous les Bulgares, paysans, ouvriers, intellectuels, qui ont le malheur .de ne pas admirer la dictature des bandes- militaires et des macédoniens
fascistes. ̃ •
Dans l'état de troubles où se trouve l'Europe, le fils de Ferdinand dé SaxeCobourg-Gotha est- venu, d'ordre de son maître Mussolini, intriguer avec les'représentants de la Troisième République pour réaliser, les meilleurs moyens d'appesantir le 'joug' du fascisme sur les peuples balkaniques. On peut penser aussi qu'il vient pour quémander un emprunt, qui servira à payer les bourreaux des travailleurs bulgares.
Le parisien, par une action historique, u lutté contre la terreur blanche en .Bulgarie.. Il a réussi, par des manifestations retentissantes, sauver, là-bas, des têtes déjà promises au bourreau ̃ ̃
H ne peut rester indifférent à la venue dans le Paris de la Commune du criminel monarque, responsable des massacres de la- Commune bulgare en 1923. La présence de Boris III à Paris est un défi "qu'il faut relever.
llllillll!llllllllllllllllllllllli!lll!l!llllll!lllll!lll||l||!l!l|||!l|||||||!| Vous lirez
EN DEUXIEME PAGE
Les mémoires de Francis Charles. Le Congrès mondial des jeunesses, EN TROISIEME PAGE
Le Congrès nazi de Nuremberg.
CONTRE U GJJJRt Bt MAROC
Amx travailleurs
de France
etnpagne
̃ ̃ ̃ .I –•♦« ̃" ̃
Nous publions ai-dessous l'appel que les partis :el l'es jeunesses communistes de France et d'Espagne
adressent. aux travailleurs de ces
pays contre la guerre au Maroc. Cet appel. est publié également auîourd'hui .même en, français et en espagnol daUs le^ journal du Parti communiste, espagnol 'M on do Obrero. Les gouverneineiits de France et d'Espagne liés par des accords militaires -s'qcrets' opèrent en commun ̃contre le peuple marocain luttant pour son indépendance.
Le gouvernement Daladier, soutenu par le pa-rji'- socialiste, et le gouvernement'; Azana, avec ses trois ministres sûdalistRs, viennent encore de; i'i-aiichir une nouvelle étape dans la guerre: de' pillage, da conquête, .d'esclavage ii£fii;ils poursuivent depuis plus de vingt ans au Maroc. Les troupes de ^impérialisme français escaladent' les pentes des montagnes jusqu'aux dernières cirîies où peuvent encore se" poser les pieds des .Jmbntaign.ards marocains qui, affames, arrogés.. "de mitraille par les. armées xi dû progrès., et dé la civilisation » de. la- bourgeoisie 'démocratique, résistent 'pied, à pied, héroYquement,, aux- invasions des bandits de la Banque et de- la Bourse.
De son •côté. l'Impérialisme espagnol dans le Rio de Oro .en attendant que -l'action militaire conjuguée des .deux ̃nations de proie se poursuive,-dqiis cette région et dans le Riff où cléj'à, en 1925, ̃ lés troupes françaises et' espagnoles massacraient les paysans riffains.
,Les Hiilliarcls, .volés aux travailleurs sont jej.éa daiis le gouffre de l'aventure marocaine,7' au profit -d'une infime poignée de possédants parasites.
.t"pi là îevvrai .visage, de. la u ..dermère tranchée de la liberté », en France et de la ,.« République des Travailleurs' -en Espagne. 1
•: Les bourgeoisies de France et d'Espagne emploient la. terreur 'contre-révolu tioiruaire au Maroc et dans "toutes les colonies.. Elles organisent des massacres d'hommes, de 'femmes, d'enfants, de vieillards, et n'Hésitent.. d'ailleurs 'pas à en faire de môme dans les métropoles comme le montre l'exemple de Casas "Viejas, en Espagne. Elles incendient les villages, elles détruisent les récotes,, accaparent les terres, affament les: populations et envoient au bagne des milliers d'exploités des colonies.
frauaitleurs de France et d'Espagne. ̃'
Ouvriers jetés par milliers sur le pavé, spus-aJimentés par la baisse de vos salaires, cependant que l'infernale chaîne accélère sa cadence, Paysans ruinés par la crise, les spéculateurs, les 'gros accapareurs, Ouvriers agricoles sans terre et sans pain, exploités par les propriétaires fonciers,
Petits commerçant écrasés par les impôts des gouvernements ..démo-
cratiques,
Petits fonctionnaires dont on- réduit les traitements faute d'argent, alors: qu'on le jette sans compter, cependant, dans le gouffre marocain, Soldats, ouvriers et paysans, sai-, gnés- continuellement pour engraisser lés capitalistes de votre sang, Dresesz-vous contre, cette, guerre qui engloutit des milliards qu'on vous vole, qui assassine les vôtres, et étrangle mr peuple luttant pour sa liberté. ̃ ̃ Votre ennemi, ce n'estpas ,ie peu- ple marocain.. (Test votre, propre impérialisme. Des colonies, -il tire des 'profits qui renforcent sa puissance de- classe dominante pour mieux vous exploiter. Des colonies, il reçoit de la maind'.œuvre à bon marché qu'il dresse contre vous pour aggraver vos conditions de vie.
Dans, les colonies, enfin, le capitalisme, recrute des forces militaires qu'il arme pour écraser; dans le sang tout, soulèvement populaire, dans la métropole.
Travailleurs :de France et d'Es~pagne Travailleurs socialistes !,̃ ̃ (SUTTE ;EN.3e PAGE, 2° COLONNE)
lllllHIIIIIHIIHIIIIIIIIIlIilllllllllllll tllllilllllllllllllllllljitllllilllllllf IlillMIJflJf llllIllllIIllIJIlilIlIlllIlIIJtlIllllfllJIIllïIIllflllIllIlllJlllIItlIllflllllIllItllIlIllIillfllllllflItliHlIltlIlllllIIlillIIlIllflJlIllIlIl UN N G U V EL H Y D RAV ION GÉANT
g?. .,̃ 1* -̃̃̃ -̃̃-̃̃-̃̃̃̃| i.̃̃̃ -̃̃̃ TTtt^&Pffi^rW- .V V.1.. ̃ *"lt"'1 .P--I !̃ I^M^^fW I !̃̃» ̃[.̃̃̃|iin| 1 ,1 "T | f | f|| Tn-lf- -I il ̃ il hum II^^M^ I ^M IIBII ̃!̃ I ̃ I ̃ i l'
L'incendie du Reïchstâg 1
–.<<
L'AVOCAT BRÂNTING
DÉNONCE LES CONDITIONS I SCANDALEUSES
DANS LESQUELLES VA S'OUVRIR LE PROCÈS DE LEIPZIG
-¡, w' J
11 faut arracher à la hache Torgler, Dimitrov, Tanèv et Popov » Le plus- odieux scandale: judiciaire do, l'histoire va 61 re mis en ;scène le 21 ̃ septembre, à Leipzig, pur les assassins » nazis.
Aussi, il faut que le rnouvoment mondial pour sauver les camarades Torgler, Dimitrov, Tancv el Popov -soit' un. VERITABLE ;ASSAUX flû prOlélarint in-, t
internu-tional et., de tous, les fravîiilleurs
manuels et nitolleçluels, contre ie ,fa=çis-
me, contre rabQiiiinaJjle, crinie,.en prçpa- s
ration en Allemagne !:[. l'.
Il faut agir La ̃ solidarilûMralcrnelle -t r
̃- ̃ .̃•-̃̃ ̃̃̃ c <.
t Me Branîing à Paris (; Le contre-procès qui' va >se; tenir à Londres, le 14.. septembre ..doit, servir à: mobiliser les larges 'masses dans toutes ̃: les formes d'action ;pour '-arracher à la ( mort les'victimes de la provocation de [ l'incendie du Reichstag.
Un des, juristes qui feront le procès de ] Londres, l'avocat suédois Me Brauling, 1 est en ce moment à Çaris. Hier après- midi, à YlMcl Lutecia, Me Branting ̃- a j 1 ̃ mis la presse au .courant deUa situation ( actuelle de cette tragique affaire. M" Branting. donna des, mformajions sur sa correspondance. que' nos lectêurs connaissent avec le procureur i [ général de Leipzig. ̃ j Dans 'une dernière lettre,. ï'éminent j 2 avocat suédois a demandé au procureur 1 si, ce dernier ignore que la presse mon- i '̃ diale entière a accuse nettement Goe- ring d'être l'incendiaire. Brantiug a rie- mandé- pourquoi alors l'instruction n'a f i fait aucune démarche ou recherche en ce sens :? On comprend trop pourquoi ¡ Ale Branting. a souligné qu'il n'y avait 1 aucune possibilité de défense libre et in- ï 1 dépendante des accusés en Allemagne. < On n'a pas permis aux avocats étran- ] gers de connaître le dossier, d'approcher les accusés, d'assurer leur défense. Ue plus, l'avis de tous'les témoins qui.vou, 1 draient aller témoigner à Leipzig contre 1 les hommes au pouvoir, est que leur vie 1 i serait en danger.
Le contre-procès de Londres L'avocat' suédois ,fit savoir- qu'au jour- < d'hiii va siéger à Paris une commission 1 préliminaire des juristes de la défense. ) ] [ Un communiqué sera publié donnant côn- naissance des taches que s'est, fixées le -1 Comité du contre-procès.
A. Londres, tous les documents con- 3 .tenus, dans le Livre Brun seront étudiés, tous les témoins déjà cités entendus. De nouveaux témoins seront- également en- tendus, des hommes ne faisant pas de s politique et d'autres qui. furent présents j l dans le palais du Pieichstag au moment 1 de V 'incendie.
En terminant, .\Ie Branting souligna que • contrairement aux assertions des- jour- naux nazis, il n'est point communiste mais social-démocrate; .L
Un bel exemple de luttecontre la guerre A Troyes
puissantes manifestations contre les manœuvres aériennes
et ja guerre au Maroc
Bagarres contre les gardes mobiles jusqu'à 2 'heures du natin dans la ville, éclairée par des feux de Bengale .e Congrès Mondial de la Jeunesse préparé dans l'action
Après le magnifique meeting de pro- ,estation' contre les manœuvres' aérien- îes qui eut lieu lundi à' Troyes,- l'acti/ilé .Ue la classe, ouvrière de la région
."est accrue-; et', amplifiée..
Par tous les moyens, surtout à l'aide j le tracts, les- différents éléments de la classe ouvrière .'troyénne furent alertés. ̃Aux portes des usines, les orateurs du 3.C. et de comité de lutte reçurent un iccueil chaleureux, et les mots d'ordre. luicés 'unanimement approuvés. Malgré uns attaque d'un- groupement «actionnaire, et la manœuvré de divérsion tentée par. le citoyen Plard,. député te:. l'Aube, la résistance, des forces nantirmemôres s'intensifiait.
En même temps la répression poliïicre aux ordres de la bourgeoisie apeu•ée, s'abattait sur les militants. Thũotte, socialiste du comité d'Amsterdam, ;t nos camarades Sylvain, et Tcistavin, Haient arrêtés et inculpés. L'éhiotion ïrandiSsait- et la réprobation unanime îe la classe ouvrière troyénne obligeait a police à .M. ̃ Daladier .à relâcher nos amarades, qui demeurent néanmoins
rtculpés. '̃'
Vers la fin de. la journée de jeudi, une ïemicre- affiche du Comité, National: de .utle. contre la guerre .et le fascisme saue l'activité des înilitanls troyens, dé;nonce le silence des partis socialiste' ;t radical, complices de la bourgeoisie ît; appelle à la continuation de l'acion.
L'atmosphère-- est ̃ .surchauffée -= et 4'.ôn-L
sent les ouvriers décidés à résister; aux
arovocations. policières ''et de. ï'état-ma-
i°r- '̃ ̃' '̃ :v\
Et deïait, dès 21 heures, dès ''feroupes se forment autour 'de l'Hôtel. \de:
Ville, ̃̃ ;i
La rue aux, travailleurs
A 22 heures, des milliers de. person:ies sont rassemblées place de l'Hôtel le Ville. Des barrages d'agents- et de sardes mobiles. en quantité et ce sont bientôt les charges brutales et les tenta,ives de dispersion et de' division du
.nou veinent.
Les groupes se • ref owriént, résistant lictorieiisemenl aux brutalités des forces policières; la manifestation, réussit. Des :ris(le«' Â bas la guerre, du Maroc, A ban ̃ les manœuvres! s'élèvent.1 Venge- resse, l'Internationale, retentit, chjaritée >ar des milliers de -prolétaires., ) Les charges de police se multiplient; le plus en plus violentes, jusque dans es rues -voisines où de nombreuses 'bagarres s'engagent. Pendant plusieurs lëures, flics et gardes mobiles patro'nilent, renouvelant leurs violences contre es femmes et les jeunes ,50115; mais jusqu'à dux heures du. matin, les Oïiiriers tiennent le pavé. malgré la, ]>o3ic,e jui; opéra une dizaine 'd'arrestations;'1 Les travailleurs 'ont non seulement; "vèigi :contrs la police, mais aussi contre 'arrogance d'officiers qui,, pour échapper i une sévère correction, durent se»pla:er sous la protection des sbires dé Da-
adier-. ̃̃
La presse régionale signale qu'une < erreur regrettable a fut commise par .es flics qui dans, leur- ardeur, ont jna,raqué ie chef de cabinet du préfei de
.'Aubû._ '̃̃ [:/̃
L'échec des mantBuvres Dès le 'coup de sirène ordonnant rex:inotion complète, des lumières des- feux 'le bengale, des feux de paille sont.alîu:ïiés, des fusées sont tirées.. L'essence répandue dans les fontaines publiques s'allume.' La ville de1 Troyes, contrairement ̃ aux prescriptions, est Brillamment illuminée. L'état-rnajor est aux abois. En vain les autos, les estafettes sillonnent la ville, feux éteints,1 multipliant les .ordres- qui se contrarient. "'est l'affolement d'autant plus que tout n'alla pas pour le mieux dans les liaisons de l'étai-major qui furent, parait-il, interrompues par suite fie 'la- rupture des lîls téléphoniques. ̃̃?'[ C'est sans doute sous l'effet de' ces •: conditions atmosphériques, défavorables » 'qu'une escadrille de bompai'demen't- de Dijon dut re.brousser; otieniin" à Montbard. Bel échec de rét^t-majpr. (SUITE EN 20 PAGE, ̃ 7e COLOK^E)
Hier à l'hôpital Saint-Antoine; • "^VI: DRAMATIQUEET INUTILE CONFRONTATION ENTRE VIOLETTE N0Z1ÈRE ET SA MERF Va-t-on se décidera rechercher le complice ?
A grand déplacement de forces policières et judiciaires, hier matin,ainsi qu'il avait été annoncé, une confrontation allait avoir lieu à l'hôpital. Saint-Antoine, entre Violette Nozière etjsa;nrère, où cette dernière est -toujours hospitalisée.
Pourquoi cette, confrontation, entre -la-" -meurtière qui a avoué -da-
vantage même qu elle n a fait sans aucun doute et la malheureuse veuve du clieminot Nozièra ? ̃ 5 D'autres, fâches dans cette myslé-; rieuse affaire, .seraient cependant ? plus iiressantes. 1 Mais l'opération d'hier, à l'hôpi3 tal, devait permettre, par son ̃ tragique, par sa cruauté voulue, de dres- ser à nouveau à l'aide de la grande presse donnant à plein,ropinioncoñ tre Violette .Nôzi'ère seulement ,et faire, oublier Vautre, le complice. Le but a étéî atteint.
Après un, nouvel interrogatoire de
Violette dans un bureau proche de celui du directeur de l'hôpital. Saint11 Antoine interrogatoire sur lequel nous allons revenir la rencontre eut lieu. Elle fut tragique et inutilement cruelle, comme nous le prévoyions hier.
Violette Nozière se jeta aux pieds I de sa mère, s'affaissa plutôt secouée 1 de. plaintes, devant la malheureuse femme assise dans un fauteuil dans I le bureau du directeur, où elle se tenait en compagnie de son beau-frère
la soutenant.
1 -Et les journaux bourgeois relatent
1 com])laisàniment les phrases liaI chées "que lança Mme Nozière, tous 9, nerfs surexcitée, à l'apparition de sa 1 fille c'était la première fois qu'elle I la revoyait depuis le soir terrible. |, Violette, tue-toi Je ne te parI donnerai rien
| Phrases tragiques qui s'expliquent f par les'circonstances et -l'état de pép; nible sui'excita-tion de la malheureuse à ce moment;, •̃
| Cependant que Violette et aucun journal n'a osé dire tout de même ]' qu'elle jouait1 la comédie implo| t le pardui> tle sa mère qu'elle n'a pas voulu tuer.
On dut relever Violette Nozière de sa position où elle •restait prostrée et l'emmener. La confrontation n'a-
lJ!1Li:ilj;Jd.1UL..n.l1LUJU~
vait eu pour résultat que" de provoquer un .éhranlement nerveux dangereux à Mme Nozière,
Quand on est courtois
Nous avons été les premiers et les seuls jusqu'à hier dire que Violette ne pouvait avoir agi seule. '̃' Nos affirmations ont eu un premier résultat. Malgré tout le désir' de la presse bourgeoise et de la pblice -à. accepter ça .'fait si bien leur affaire ce, que., dit Violette, pour sauver -.quelqu'un, on- doit-zcbmiiieri1 cer dans les .sphères, intéressées à faire un pas à la suite de nos questions et de nos précisions. A contrecœur, hiensùr. -Ne- lisaît-on lias. hier matin encore, idans Eiicelsïor, ̃̃ ces lignes te Les nécessités de l'instruction obligent des pères- de ,famille d'une intégrité et d'une moralité par'faites à rendre des comptes ô! la police, à la justice. IL faut. noter d'ailleurs que les magistrats et les inspecteurs de police chargés de cette affaire traitent avec aménité et avec une courtoisie. ,'rare tous ceux qui sont appelés là comparaître devant eux. » ̃' Mais comment donc «.Moralité parfaite », n'est-ce pas, en particulier, celle. du fretillant jeune bourgeois; Jean Datai ? 9 .̃
Et.avec..quii on use non seulement de .courtoisie' «rare » les brutalit.es des flics sont pour les ouvriersmais à qui: on. ne demande 'aucune .précision .sur des questions cependant fort intéressantes; dont on ne contrôle pas les dires '̃ sbyotis courtois^ t et que ̃ -l'on ..rrietf avec le sourire,' hors deScausô. ̃: ̃ (SUITE EN 3° PÀ<3E; ,6" COLQNXE).:
i» '••• f
Pour la semaine de solidarité avec les travailleurs d'Indochine en avant! i
̃*̃.
On lira par ailleurs la liste; des meetings organisés à trayea-s -lg.:France ft l'occasion de la semaine, de. solidarité ind^pcliinoise.
Cette semaine organisée :.pa,r' le -Secours Rouge; et la C.G.T.U. 'doit cbiir naître un très grand succès et voir jin important rassemblement de txavaiH^iirs de toutes tendances. "̃' ̃: Il s'agit en effet d'envoyer; au nom des travailleurs manuels et intellectuels de notre pays qu'ils soient socialistes, communistes ou sans parti, une de'.ûgation qui sur place ira se reiadre compte de' ce qui se passe en. Indochine. ̃ ̃.̃̃̃̃ Mais il s'agit de quelque chose de plus important encore!
Il s'agit d'organiser une vague ^de réprobation formidable contre la terreur inouïe que fait régner, sur les- eooliès et, les na-qués, notre gouvernement. Il s'agit da protester. vigoureusement contre les condamnations à mort, contre les exécutions capitales qui se succèdent à un rythme incroyable sous la houlette du « démocrate ». Daladier.
Il s'agit d'empScher ces e,\éculion= d'assurer le peuple indochinois que toute 'la. solidarité des travailleurs de France lui est acquise, qu'il peut compter sur leur soutien le. plus complet dans la lutte qu'ils ont entreprise contre 1 impérialisme -français -qui les opprime. Il faut que dans les jours qui viennent les meetings du S.FS.I. et de e ]a a C.G.T.U. connaissent une telle affluence, une telle combativité dés travailleurs de France, il faut que ïk semaine de solidarité remporte un succès tel que le gouvernement se voit contraint de reculer dans l'application de ses mesures de terreur..̃̃̃ v
En Avant, camarades!
La social-démocratie
du Danemark veut interdire le Parti communiste K
Copenhague, 31 août. Une proposition de la Fédération des jeunesses socialdémocrates du Danemark recommandant l'interdiction du Parti communiste et des, groupes nationaux-socialistes a été discutée à la dernière séance du Comité directeur du parti socialiste danois. Le ministre socialdémocratô de l'assistance se déclara sans réserve pour l'adoption de cette mesure. Cette proposition fut ensuite discutée par le gouvernement et l'on annonce que le ministère de i;i Justice élabore un projet de loi qui' sera publié à un moment favorable pour lu
socialdémocratie..
Pour l'envoi d'une délégation ouvrière en Indochine!
EN MASSE ALX MEETINGS ORGANISES
PARLE SU. ET U C.G.T.U.
̃♦̃
Aujourd'hui 2 septembre
Armeniières. Schwcnçk, député allemand Guihard, du S.R.I.
Demain 3 septembre
llaXMn. Schwenck, député allemand Guihard, du S. H. I.
Lundi 4 septembre
Marchiennes. Selwencfc, député allemand Guihard, du S.R.I.
Mardi 5 septembre
Seclin. Schwenck, député allemand; Guihard, du S. IL I.
̃Mercredi 6 septembre
Fournies. Scliwenck, député allemand Guihard, du S.R.I.
Tours. Baudin, du S. R. I. Jeudi 7 septembre
Amiens. Lacour, du S.R.I.
• Mulhouse. Rouflianges, du S.R.I. Angers Baudin, du S.R.I.
Romans. Chauvet, du S.R.I. n Vendredi 8 septembre
Àbbcville. Lacour, du S.R.I. Strasbourg Rouffianges. du S.R.I. Nantes. Baudin, du S.R.I.
Privas. Chauvet, du S.R.I.
Samedi 9 septembre
Boulogne. Lacour, du S.R.I. Colmar. Rouffianges, du S.O.I. Saint-Nazaire. Baudin, du S.R.I, Avignon. Chauvet, du S.R.I. Dimanche 10 septembre
Hagondange. Rouffianges, du S.
n» I-
Lundi 1 septembre
Dunkerque. Lacour, du S.R.I. Metz\ Rouffianges, du S.R.I. Arles Chauvet, du SR.I.
Mardi 12 septembre
'Aniche. Lacour, du S.R.I.
Orléans. Schwenck, député allemand; Didier, du S.R.I.
Limoges. Baudin, du S.R.I. Tordon. Chauvet, du S.R.l.
Mercredi 13 septembre
Vierzon. Schwenck, député Allemand Didier, du SRI.
Périgueux. Baudin, du S.R.I. Nimes. Chauvet, du S.R.I.
Jeudi 14 septembre
Rouen Cordier, dfu S.R.I.
Bourges. Schwenck, député allemand Didier, du S.R.I.
Bordeaux. Baudin, du S.R.I. Lyon. Lacour, du S.R.I.
Reims. Citerne, du S.R.I.
Aies. Chauvet, du S.R.I.
̃CTroycs. Barthel, du S.R;I.
Vendredi 15 septembre
Le Havre. Cordier, du S.R.I. Saint-Amand. Schwenck, député allemand Dicfier, du S.R.I.
Agen. Baudin, du S.R.I.
Saint-Etienne. Lacour, du S..R.I. Sedan. Citerne, du S.R.I.
Clermont-Ferrand. Chauvet, du S. R. I.
Samedi 16 septembre
Montluçon. Schwenck, député allemand;'Didier, du S.R.I.
Toutouse. Baudin, du S.R.I.
Grenoble. Lacour, du S.R.I. Saint-Quentin. Citerne, du S.R.I.
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M. Herriot est arrivé à Moscou
Moscou, 1" septembre. {Tass.) M. Herriot, M, Alpliand, ambassadeur de France, et leurs compagnons sont arrivés ce soir à 21 h. 40, venant de Rostov-sur-le-Don. L'homme d'Etat français a été salué à la gare par Litvinov, Krestinski, Karakhan, Boîganine. Kaminskï. président du comité exécutif de la région de Moscou Lerner, vice-président de la Société pour les relations çultureMes entré l'U.R.S.S. et les pays étrangers, par tout le personnel de l'ambassade c'.e France, ayant à sa tête M. Payart, premier secrétaire. de hauts fonctionnaires du commissariat des affaires étrangères et de nombreux représentants de la presse soviétique et étrangère.
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On se moque du public à la mairie du 148
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Un correspondant, mécontent à juste titre, nous indique qu'hier, à' la mairie du XIV, des protestations se sont élevées contre Tes lenteurs d'un des services et contre les passe-droits ouvertement accordés à un Sic De nombreux parents se rendent présentement à. la mairie pour accomplir les démarches qui permettront à leurs enfants de passer d'une classe scolaire à une autre. Or. hier, certains d'entre ces parents d'élèves durent attendre des heures durant. On nous cite le cas d'une mère de famille qui, arrivée à 9 h 1/4, ne passa qu'après midi et demie!
Il n'y a qu'un, employé pour vous recevoir, on n'en mettra pas deux. Ainsi, les insuffisances de personnel retombent sur le public. Et cela, à l'heure o\i dans la presse bourgeoise on tait campagne pour les licenciements de fonctionnaires!
Ce qui porta au comble la colère des parents présents hier, c'est que. se présentant vers midi. un flic, le 1533, passa avant tout le monde pour faire viser en Woc une série de demandes. et s'éloigna en se payant la tête des « vulgaires pékins » qui attendaient.
.FEUILLETON DU a SEPTEMBRE U ISii JACK LONDQN IH3 == FILLE = DES NEIGES (A DAUGHTER 0P THE SNOWS) Traduit par Louis POSTIF :0:hy: xix "i^Uj..
CJu lr~cl~e
Le joumallste attira vers lui le pot à tabac et roula une cigarette. Lentement il froissait le délicat papier de riz entre ses doigts sa, main demeurait ferme,- mais un flux de sang rouge montait de dessous le col de sa chemise, gagnait le creux des joues, couvrait les pommettes et enflammait bientôt tout le visage. C'est bon, Vous m'épargnez une sale besogne, Saint-Vincent. La jeune fille à qui j'ai servi de mère dort maintenant à Dawson et jamais votre sommeil ni le mien n'ont été aussi purs que celui de cette enfant. Saint-Vincent, un petit conseil Vous ferez bien de la laisser en paix désormais.
Le démon auquel Lucile avait fait FiUe des Neiges, par Jack London,. traauetion Louia Portif, vient de paraître en un volume (13 francs) aux Editions Harhelte-. Eu vents partout.
pointes rouges UN BON CONSEIL
̃ «•> Nous l'aurons donc, notre lote.rie nationale
n Et nous qui pensions que les
II jeux de hasard étaient interdits,
jeux de hasard étaient interdits,
V comme contraires à la démocratie, aux bonnes mœurs.
Enfin, puisque nos gouvernants ont décidé de piétiner les bonnes mœurs et les principes de la démocratie pour faire du fric, laissons-les faire, Cela prouve tout simplement qu'il ne faut trop prendre au sérieux les dits principes.
Pour que la campagne en faveur'de la loterie nationale soit bien menée, pour allécher le gogo, on a songé à l'affiche. Un concours a été établi. Et les projets ont afflué. Plus beaux les uns que les autres. En a-t-on conçu des coqs tricolores, des cocardes tricolores, des Mariannes tricolores Heureux les fabricants et les marchands d'encres rouges 1 Trois projets ont été retenus. Le premier. de Gallard, représentant la roue de la fortune et une jeune République te.nant des sacs d'or entre ses bras. On eût pu placer un petit magot dans les bas de- la dame.
Le deuxième projet représente une République encore distribuant les billets de loterie. C'est original. Le troisième est plus simple une grande cocarde tricolore évidemment avec, en bas, une foule de souscripteurs se pressant vers les guichets. C'est ce troisième projet qui a notre suffrage. Non pas pour ce qu'il représente et qui est du plus pur pompier. Mais pour sa signature. L'auteur, en effet, a remplacé son nom par cette devise ce Un tiena oaut mieux que deux iu l'auras ».
Excellent conseil au public Vous avez un peu de pognon. Gardez-le donc! Ne faites pas la blague de l'engager dans la loterie!
Cela nous paraît fort juste
Jean-Claude.
On sait quelles ont été les conséquences pour les petits paysans de la loi sur le « prix minimum », loi qui ne leur donne rien, mais profite largement aux gros agrariens et minotiers. Les mêmes faits se passent pour les blés marocains qui sont achetés au dessous du cours lé-
gal.
Aussi, par circulaire, Queuille vient de dire que les blés marocains ne peuvent être vendus sur le marché français qu'au taux officiel. Des sanctions seront prises, dit-il: Mais il n'en sera rien, bien entendu, et les capitalistes de la minoterie et autres grands spéculateurs sont bien tranquilfes là dessus. Les blés vieux reportés
Au terme d'un décret du 18 aoùt 1933, les minoteries ayant employé des blés exotiques au cours des deux dernières campagnes, sont tenues d'incorporer dans leur mouture 35 au moins de blé vieux, ayant fait l'objet de contrat de report.
ïtens une circulaire, le ministre de l'agriculture vient de le « rappeler aux minotiers et annonce en terminant qu'il « espère que la meunerie, éclairée sur l'étendue de ses obligations (tu parles 1) et consciente des difficultés des producteurs, appliquera le décret. ». Les courtiers protestent
Les courtiers et négociants en grains de la Gironde demandent la modification de la loi du 10 juillet sur le blé. Mais ce n'est pas dans l'intérêt des petits producteurs que ces intermédiaires des gros minotiers protestent.
Et ils menacent de licencier leurs 3.000 employés si la loi n'est pas modifiée. Une fois de plus, ce sont les exploités qui sont menaces de supporter les conséquences de la crise capitaliste, tant agraire qu'industrielle.
3>– •»♦«*-«–
S.D.N.– Le conseil de la. Société des Nations se réunira le S2 septembre, à Genève, trois jours avant l'assemblée générale. L'ordre du jour de cette réunion ne comporte aucune question vraiment nouvelle. ̃
allusion s'animait sous l'effet de la colère
Vous m'êtes antipathique, Saint-Vincent. Je ne Juge pas utile de vous en donner mes raisons. Mais prenez garde Si vous poussez l'audace jusqu'à épouser cette jeune fille, le jour de vos nodes sera le dernier de votre vie. S'il, le fallait, je vous tuerais sous mes coups, mais j'espère trouver un moment plus pro* pice pour me débarrasser de vous. Pourceau d'Irlandais 1
A cet instant, le démon surgit avec une telle violence que MacCarthy se trouva brusquement devant la gueule d'un revolver Colt.
Est-il chargé? demanda-t-il. Eh bien, tirez QuTittendez-vous? Tirez, vous dis-je Comme si vous en étiez capable avec cette prunelle qui tremblote
Saint-Vincent tourna la tête. Regardez-moi en face 1 com- manda MacCarthy. Feu Allons, tirez Tirez donc 1
Leurs yeux se rencontrèrent. Saint-Vincent grinça des dents et pressa la détente,, tout au moins il crut tirer. Mais la lâcheté de son àme lui enleva le courage d'exécuter l'ordre que lui dictait sa volonté. Eh ce petit doigt tremblant est donc paralysé? railla Matt au nez de l'homme en proie à la, torture. Détournez le canon de votre arme et abaissez-la doucement. tout doucement.
Saint-Vincent lâcha le revolver et, avec un léger soupir, se laissa choir sur un tabouret. Il essaya de se redresser, mais son corps s'affaissa en avant et il se cacha le visage dans ses maina,,
"SvZ&r^^ bciiti «tmiI? <> r»crc/Mic « nnvr oofircccimiUCI i P
Alors, M. Rousseau, à quand ces questions du 13 août, chapitre XXI ? Si vous êtes embarrassé, réunissez votre conseil F. C.
XL
La revanche de mon combat avec Rouquet
Le premier combat que j'allais dis: puter sous la direction de mon a:ni Hautemulle, beaucoup plus en cette qualité qu'en celle de manager au sens habituel du qualificatif, appelait la revanche de mon précédent match contre Rouquet.
On se souvient que disqualifié pré:édemment devant Rouquet au cinquième, round, pour coup bas, alors que j'affirme avoir gagné par knock-out d'un uppercut à l'estomac, j'avais de :olère, délacé et lancé violemment mes gants au travers du ring.
C'est donc avec l'idée arrêtée de me débarrasser nettement de mon adversaire, que cette fois j'avais l'intention de liquider ce combat.
J'étais sûr de moi, et je n'avais pas hésité à accepter pour cette rencontre de mettre mon titre de champion de France en jeu.
Hautemulle était aussi confiant que moi. Cependant des bruits lui étaient venus aux oreilles, d'après lesquels une plainte avait été déposée à la F. F. B. contre moi, plainte aboutissant en cas de coup bas de ma part, à une disqualification à vie, pas plus I D'où donc pouvait provenir cette plainte, si ce n'est que de mon adversaire ou de l'organisateur Solal, les deux plus intéressés ? 7
Nous parvînmes à savoir que cette petite goujaterie ne venait ni de l'un ai de l'autre, mais bien indirectement de mon ancien manager qui, dans un désir de se venger de m'avoir vu pla:er ma confiance dans Hautemulle; Aerchait, en me faisant disqualifier à rie à m'empêcher pour jamais de vivre de mon métier, en même temps qu'il satisfaisait sa rancune contre ce dernier.
Ça ne fut pas long. En huit jours de temps, Hautemulle réunit une disaine de managers, s'ouvrit aux boxeurs des besoins qu'il y avait pour eux de se serrer les coudes pour se défendre contre certaines manœuvres, et constitua (en attendant l'occasion de former un syndicat) l'Amicale des managers français de boxeurs -profession-, nels, pour la défense de ceux-ci. La première association de défense corporative était créée dans la boxe professionnelle. Robert Eudeline et François Descamps refusèrent d'en faire partie,
Il y fut alors décidé qu'en cas de préjudice porté à Un boxeur placé par contrat sous la direction d'un quelconque manager associé, les autres seraient solidaires et envisageraient les moyens utiles pour y mettre ordre. Hautemulle me demanda de ne pas boxer Rouquet à l'estomac ni au foie, mais de préférence à la figure pour éviter toutes contestations et toutes accusations de coup bas.
Aussitôt sur le ring, une lettre de la F. F. B. fut remise à Hautemulle pour moi, lettre dans laquelle j'étais informé officiellement qu'en cas de coup bas de ma part, ma licence me serait retirée et que je serais disqualifié. Ainsi, dès le début commenceront, pour Hautemulle et moi, des difficultés qui furent plus voulues qu'accidentelles.
Mon combat, ce jour-là, était en vedette au Cirque-de-Paris et passait à la suite du match Ledoux-Routis. J'attendais donc mon tour de monter sur le <n plateau i lorsque des bruits assourdissants parvinrent jusqu'à ma loge. C'était le public manifestant son mécontentement d'avoir entendu prononcer la victoire de Routis sur Ledoux.
Appelé en hâte pour ne pas laisser, dans l'attente du match suivant, le public commettre des sottises, c'est au milieu d'une véritable tempête de hurlements, de protestations contre la décision, que je traversai la foule et enjambai les cordes du ring ainsi que Rouquet..
Littéralement bombardé de projec.tiles de toutes sortes, journaux roulés en boule, sous de bronze, écorces d'orange, etc. j'attendais, tout en mettant mes gants, placidement la fin de cette manifestation, lorsque je reçus Copyright by Société Nouvelle du tournal {'Humanité and Pierre Manasse, alias Francis Charles, 1933.
Tous droits de reproduction et de traduction réservés pour tous pays, saut VU. RS. S..
Malt remit ses moufles, jeta un re-1 gard de pitié vers cette loque humaine et sortit en fermant sans bruit la porte derrière lui.
XX ̃
Visites intempestives
Vance Corliss essuya la dernière assiette d'étain et la rangea sur l'étagère de sa cabane, puis alluma sa pipe. Allongé sur sa couchette, il contempla le plafond aux interstices bouchés avec de la mousse. Bâtie au flanc de la Montagne Française, à peu de distance de la rivière de l'Eldorado, cette cabane se trouvait toute proche de la piste principale. Son unique fenêtre brillait joyeusement jusqu'à une heure avancée dans la nuit et ranimait le courage du voyageur surpris par l'obscurité. D'un coup de pied, Del Bishop ouvrit la porte. Chargé d'un fagot de bois, il trébucha en entrant. Son haleine, solidifiée au sortir de sa bouche, recouvrait sa figure d'un masque de glace et, ce qui l'ennuyait fort, le contraignait au mutisme. II avança donc son visage au-dessus du poêle.
Bientôt, des ruisselets de glace fondante tombèrent sur le poêle, exécutant une sarabande endiablée au moment où ils entraient en contact avec la plaque métallique chauffée à blanc. Puis les glaçons se détachèrent de la barbe de Del et dé.gringolèrent en produisant un sifflement avant de s'évaporer. Voilà un phénomène qui illustre à tes yeux les trois états de la matière, Del, lui dit Corliss, prenant le
en pleine « faire » une mandarine qui s'y applatit littéralement 1
Du coup, je n'hésitai pas à emprunter un parapluie à une spectatrice du premier rang du ring et je l'ouvris sans plus au-dessus de pa tête. Je le refermai bientôt. Trelli, l'un de mes Entraîneurs, m'affirmaient que j'allais m'attirer les foudres fédérales. Sans tarder, je rendis cet objet momentanément protecteur, préférant continuer de servir de tête à massacre au public que de donner prise à ma disqualification possible.
Une pièce de nickel vint à. nouveau me tomber sur la tête.
«C'est le prélude des marrons 1 s, me cria un fanatique dans le coin. C'est ce qui restait à voir.
Le combat commença donc sous ces heureux auspices agrémentés des cris de Ledoux 1 Ledoux mille fois répétés.
Au premier round, rien de saillant, si ce n'est que Rouquet sentant que j'étais décidé, et voulant éviter la bataille, s'clforça de me tenir à distance par un gauche, qui ne me fit, je dois le dire, aucune impression. Quelques crochets décochés par moi aux côtés et à la figure me donnèrent, au contraire, celle que je devais frapper sec et faire mal.
Moins ardent, mais toujours agressif quant aux juges de la I\F.B. avant donné une mauvais décision, les populaires n'en continuèrent pas moins de manifester leur mécontentement. Quoi qu'il en soit, le second round commença dans de meilleures conditions. Les échanges entre Rouquet et moi furent plus serrés, et j'arrivais assez vite à rentrer en corps-à-corps et à boxer à mi-distance.
C'est ce que je voulais, me gardant d'attaquer mon adversaire de trop loin et, sur un retrait en sautant de celuici, de le toucher bas.
C'est alors que, sur des crochets qui m'étaient destinés tout en rompant, et que je bloquais, je réussis à contrer Rouquet de toute ma puissance, par un superbe crochet du droit à la mâchoire.
Immédiatement battu, celui-ci s'écroulant était compté « out ». C'était mieux qu'une mandarine, et cette fois ma victoire était indiscutable. Il n'y avait pas de décision à donner pour mécontenter le public 1 Je restais champion de France des poids moyens, et la disqualification recherchée contre moi tombait à l'eau, à la joie de Hautemulle et au grand dam de mon ex-manager Eudeline 1 FRANCIS CHARLES. (A suivre.)
«•♦•̃-
Exploits policiers dans le métro
Lundi 21 août, à 17 h. 50, sur le quai du métro Montparnasse. Un ouvrier, pour gagner une rame passe dans le sens interdit pour se rendre .sur le anal un brigadier de service du 140 se précipite sur lui et le refoule très brutalement pour lui faire faite le tour da la grille, à. la grande indignation des voyageurs qui, même de l'autre quai, manifestent leur réprobation. Le voyageur malmené uroteste auprès du flic qui l'a bousculé, reconnaissant toutefois qu'il avait tort d'avoir passé du mauvais côté, mais faisant observer au flic <ju'il était resté poli et que rien ne justittatt une telle brutalité.
Pour toute excusée, le flic lui dit « Pas de scandale, car vous ne pesez pas lourd et je vous emmènerais au quart 1 Comme le voyageur lui répondait qu/il n'était pas effrayé par lui. lo flic se précipita à nouveau sur lui. Mais les voyageurs Intervinrent et lo flic se dégonfla. Les ouvriers présents une centaine marquèrent énergiqtiément leur colère contre les procédés (policiers. Rabcor 6880.
-«•♦«»•
EN ANGLETERRE
Une marche de la faim
»♦«
On télégraphie de Londres
Précédés par une fanfare et vêtus de chemises rouges ou beiges, 400 membres de l'Union nationale des sans-travail ont quitté Londres, cet après-midi, pour se rendre à pied à Brighton, où ils comptent remettre une pétition au congrès des Trade-Unions dont les travaux doivent commencer lundi prochain.
Les principales revendications de ces nouveaux « marcheurs de la faim », qui appartiennent il toutes les nuances de l'opinion ouvrière, sont l'abolition du Means Test (loi sur la vérification des moyens d'existence des chômeurs sccourus), l'exécution de grands travaux publics, l'institution du travail obligatoire, et l'établissement de la semaine de quarante heures sans réduction de salaires.
>-•♦•«
EN POLOGNE
Arrestations de communistes
»'♦̃
Varsovie, septembre. On annonce que le communiste polonais Lampe a été arrêté à la gare de Varsovie.
Trois camarades membres du parti communiste ula'ainien en Pologne auraient été également ârrètés.
ton monotone d'un professeur l'état solide, l'état liquide et l'état gazeux. Quelle température fait-il, Del ?
̃– Je n'en sais rien. Voilà plusieurs heures que le mercure a gelé dans le thermomètre et le froid augmente toujours Veux-tu jouer une partie de cartes'avant de dormir ? Oui, et je vais te battre à plate couture, répondit Corliss, qui se leva et atteignit la lampe a pétrole placée sur l'étagère. Tu crois que la lumière tiendra jusqu'au bout ? demanda-t-il en examinant le niveau du pétrole dans la lampe en verre/ Bishop posa le jeu de cartes sur la table et répondit
J'ai oublié de la remplir, hein ? 2 Trop tard 'a présent. Cela durera sûrement jusqu'à la fin de la partie. Bishop mêlait les cartes, quand, soudain, des bruits de voix arrivèrent du dehors et quelqu'un secoua la porte.
Entrez, cria Del, et cessez votre
tapage
Corliss se leva vivement et Del Bishop tourna la tête. Deux femmes et un homme franchirent le seuil de la cabane et, aveuglés par la lumière, so tinrent debout près de la porte.
Par tous les dieux de l'Enfer l Cornell 1 Cornell 1 Le mineur se leva et, secouant la main de l'homme, l'attira au milieu de la pièce. Cor.liss, tu ne te souviens plus de Cornell, Jake Cornell
L'ingénieur serra la main de Cornell.
Comment pourrais-je t'oublier 1 Tu nous as fait passer une fichue nuit l'automne dernier. En reyan-
Pour le plus grand rassemblement de la Jeunesse ï connu dans l'Histoire
DIRECTIVES DU COMITÉ MONDIAL D'INITIATIVE -BEiraGHinj
A tous les Comités de lutte,
A tous les Comités d'initiative,
A foutes les organisations soutenant1
le congrès mondial de la Jeunesse.
Seulement trois semaines nous séparent du congrès mondial. Malgré les résultats obtenus (des milliers d'adhésions dans tous les pays, plus de 70.000 en France) sa préparation n'est pas encore suffisante. Durant les jours qui restent, elle doit Cire menée tambour battant. Le congrès n'est pas suffisamment connu dans la grande masse des travailleurs manuels et intellectuels. Il faut le faire connaître pour conquérir les milliers de jeunes de toutes catégories qui ne sont pas encore toucher, et aussi les adultes des deux sexes qui ont pour tache d'aider et de guider les jeunes dans leur lutte.
Il. Comment populariser kf {Congrès mondial
Mots d'ordre
1. Apposer sur les murs, dans les cafés, coopératives, magasins, etc., les affiches illustrées du comité mondial d'initiative, incluseSjilans le numéro spécial « Front mondial de la Jeunesse »; lequel est expédié à dix exemplaires à chaque comité. Passer les commandes supplémentaires si besoin est, 237, rue Lafayette, Paris (10e).
2. Diffuser le journal Front Mondial de la Jeunesse dès sa parution le 2 septembre.
Constituer de suite des équipes de vendeurs dans chaque quartier, aidées par les groupes d'auto-défense.
3. Pour la région parisienne, préparer activement les grands rassemblements du 12 septembre, salle Bullier, 20 h. 30, grande fête de la Jeunesse, où Henri Barbusse parlera du 17 septembre à Bagneux, grande parade sportive de tous les sportifs (de toutes tendances) de la région parisienne. Henri Barbusse sera présent et passera en revue les forces sportives du mouvement ouvrier du 17 septembre à Bobigny, manifestation sportive avec concert pour les comités Nord et Est.
4. Le comité d'initiative demande aux autres régions d'organiser des manifestations semblables a celles de la région parisienne.
5. Se servir de tous les rassemblements pour diffuser l'idée et la portée du congrès, soit par tracts ou interventions orales dans les manifestations sportives, les fêtes, goguettes, marchés, foires, restaurants, trains, ateliers, chantiers, gares, lors des mouvements ouvriers, grèves, manifestations contre les manœuvres aériennes, conférences de toutes sortes organisées par d'autres associations. 6. Envoyer de courts articles d'information aux journaux locaux sur la portée internationale du congrès, et les résultats obtenus.
7. Ecrire aux personnalités de la région (artistes, écrivains, personnalités politiques) leur demandant ce qu'ils pensent du congrès. Ecrire aussi aux organisations locales, section socialiste, syndicat, organisation pacifiste, I.O.C. pour les inviter à collaborer.
8. Demander l'aide de la municipalité si elle a été élue sur un programme de lutte contre la guerre.
9. Ne pas négliger la propagande individuelle. Que chaque adhèrent se munisse de liste de' souscription pour recueillir les adhésions et oboles.
10. Faire un appel spécial (ronéotypé pour les jeunes ouvrières) à l'exemple du 14e à Paris qui s'est donné pour tache de conquérir les jeunes filles travail- lant à la Belle Jardinière et à la Samaritaine.
C'est qu'en effet la lutte contre la guerre ne sera jamais victorieuse si elle n'inclue pas tout le prolétariat féminin. 11 Organiser des meetings ou fêtes ou sorties champêtres Et pour cela éditer localement si possible des tracts et des affiches expressives appelant les jeunes de toutes tendances à s unir contr la guerre et le fascisme, (éviter les mots qui ne disent rien). Les tracts seront distribués lors de tous les rassemblements précités, et dans les boites aux lettres, chez les commerçants etc.. Que tous les comités mobilisent immédiatement toutes leurs forces pour la réalisation de ces directives. Il est encore temps.
Notre travail politique
Le congrès mondial ne sera pas seule. ment un vaste rassemblement. Il devra fixer des méthodes efficaces de lutte, continuant ainsi jusqu'à la victoire les ac. tions au travers desquelles il se prépare. 1. Formation de comités d'usines à l'exemple des jeunes ouvriers des usines de guerre Skoda, en Tchécoslovaquie, des jeunes travailleurs de plusieurs usines de Paris et de Saint-Etienne et de Valenciennes, des mineurs de Lens, etc. La lutte contre la guerre ne sera efficace qu'autant qu'elle sera organisée dans les endroits où la guerre se prépare dans les usines, les centres de triage, les ports, etc.
2. Lutte contre les manœuvres aériennes à l'exemple du prolétariat troyen qui a réussi à faire reculer les plans de l'êtat-major. ,0
3. Lutte aussi contre la préparation militaire de la jeunesse les exercices de masques à gaz.
4. La guerre du Maroc dans le Riff et le Rio del Oro fait rage. Des centaines de soldats français tombent chaque jour dans la nouvelle offensive. Il y a des jeunes qui ont là-bas leur frère, leur père même, etc.
che, le rôti d'élan servi par toi au déjeuner était délicieux, lui dit-il. Hirsute et le visage cadavérique, Jake Cornell hocha la tête et posa sur la table une opulente damejeanne. De nouveau, il secoua la tête et jeta autour de lui un coup d'oeil scrutateur et inquiet. Le poêle e attira son regard il y courut, souleva une rondelle et y' lança un crachat couleur d'ambre, puis recula. Bien sûr que je me souviens de cette fameuse nuit, déclara-t-il enfin, les glaçons cliquetant sur ses joues barbues. Je suis joliment con. tent de te retrouver ici.
Il reprit soudain
Le fait est que nous sommes tous trois heureux d'avoir vu votre cabane, n'est-ce pas mes enfants? D'un coup d'œil, il désigna ses deux compagnes. Ma chère Blanche, je te présente M. Corliss. Caribou Blanche, monsieur, Caribou Blanche. Enchantée de faire votre connaissance, dit Caribou Blanche. Elle tendit franchement la main au jeune homme et le regarda bien en face.
Cette femme blonde, au teint clair, avait dû être jolie autrefois, mais les traits de son visage s'étaient émaciés et durcis comme ceux des hommes habitués à vivre au grand air. Fier de ses progrès dans la manière de se tenir en société, Jake Cornell s'éclaircit la gorge et poussa la seconde femme en avant.
Monsieur Corliss, je vous résente la Vierge. La Vierge répëîa-t-, il en réponse au regard interrogateur de Vance. La Vierge. tout sim.plement
La femme sourit et s'inclina, mais
Il y a des jeunes aussi qui travaillent pour' cette guerre sans qu'ils s'en doutent.
A tous ceux-là, le comité d'initiative demande d'affirmer leur volonté de lutte en se groupant autour du congrès mondia], d'organiser des meetings, des actions concrètes et de faire voter des ordres du jour cfe protestation, en un mot dresser l'ensemble des travailleurs contre l'impérialisme.
Dénonciation de toutes les organisations fascistes et de leur programme démagogique cherchant a exploiter l'enthousiasme des jeunes.
Les jeunes qui n'ont pas connu les luttes fratricides entre travailleurs veulent vivre et non pas pourrir sur les champs de bataille, ou subir l'esclavage des organisations fascistes.
Ils veulent construire un monde nou.veau et c'est pourquoi ils se rassemblent autour du congrès mondial des 22-23-2-i septembre.
Jeunes de tous les horizons sociaux et politiques, au travail 1
Elisez vos délégués Vous serez victorieux
Le Comité mondial d'initiative. Aux comités parisiens
Tous les comités doivent mobiliser immédiatement toutes leurs {orecs pour la préparation de la fâte-mecting, salle Bullier, le 12 septembre, à 20 h. 30, où Barbusse parlera. Il y aura de la musique, des chœurs parlés, du théâtre, des exhirbilions sportives.
Passez prendre le matériel à partir de lundi, 237, rue La[ayette (10«).
L'adhésion des jeunes du bâtiment La Commission des Jeunes du Bâtiment de la Région Parisienne réunie le 31 août. après avoir pris connaissance de la lettre adressée à la jeunesse francaise,
Décide de donner son adhésion au congrès mondial des jeunes contre la guerre et le fascisme,
Elle s'engage ainsi à faire tous ses efforts pour que la majorité des jeunes du bâtiment mènent une lute active contre la guerre qui se prépare et contre la guerre du Maroc. Vive le congrès mondial des jeunes! Vive l'action des jeunes du bâtiment! A bas la guerre du Maroc! P.S. Il a été décidé une nouvelle réunion des jeunes du bâtiment (toutes corporations) pour le jeudi 7 septembe à 18 h. 33, rue de la Grange-aux-Belles. L'assemblée revendicative des jeunes coiffeurs
Dans le but d'impulser le travail de la commission des jeunes, la C.E. des coiffeurs, dans la réunion du 30 août, l'organisation d'une grande assemblée des jeunes ouvriers et ouvrières où leurs revendications particulières seront amplement discutées.
De cette discussion sortira définitivement un cahier de revendications et l'énoncé des moyens de lutte pour leur aboutissement.
D'autre part, les dangers de la guerre qui se précisent nous incitent à appuyer de toutes nos forceg le mouvement du congrès mondial de la jeunesse. contre la guerre.
Les jeunes de la coiffure assisteront nombreux à cette importante assemblée, qui a lieu le vendredi 8 septembre, salle des conférences, Mer étage, Bourse du Travail. 3, rue du Château-d'Eau (métro « République » Le secrétariat de ta C.E. des' jeunes de la coiffure: PERRON, MALAGNON, RACIIEL.
Désignation d'un délégué pour une réunion
de front unique
Samedi 26 août, à Charnps-sur-Marne, sur l'initiative du comité antifasciste, a eu lieu une assemblée générale des orga. nisations suivantes cellule communiste, section socialiste, section du S.R.I., comité d'action contre la guerre et le fascisme.
La section S.F.I.O. et les conseillers municipaux socialistes adhèrent au comité d'action contre la guerre et le fascisme sur la base de Pleyel et d'Amster- dam ils adhèrent également au comité pour l'amnistie.
Ils s'engagent à mener toute action contre le fascisme et la guerre. Plusieurs adhésions an comité antifasciste eurent lieu, et un conseiller socialiste demanda à s'inscrire au S.R.l.
A Montivilliers (Seine-Inférieure) 14 adhésions
pour le congrès des jeunes (G9S5 Rabcor) II y a, à Montivilliers, actuellement, un grand nombre de chômeurs et, parmi eux, au moins 35 de jeunes.
Un copain du comité des jeunes du Havre descendit donc et appela les jeunes chômeurs à. une réunion. Après une bonne discussion, l'ensemble des jeunes chômeurs ̃ présents, tous inorganisés et de tendances très diverses, se sont déclarés prêts à envoyer un jeune chômeur
n'allongea pas la main, Corliss répon.dit à son salut et observa avec curiosité cette jolie brune au front bas et au corps souple. Bien que d'une beauté plutôt commune, elle possédait un charme auquel on résistait difficilement. Elle débordait de santé; ses mouvements vifs et spontanés semblaient provenir d'un excès de vitalité.
Un beau brin de fille, hein? dit Jake Cornell en suivant avec approbation le regard de son hôte. Cessez vos plaisanteries, Jake, s'écria la Vierge, d'un ton méprisant. Occupez-vous plutôt de cette pauvre Blanche.
A vous dire vrai, déclara Jake, nous sommes éreintés et Blanche a passé à travers la glace au bas de la piste. Elle craint fort que ses pieds ne gèlent.
Blanche sourit à Corliss qui la conduisit vers le tabouret à côté du feu; sa bouche énergique ne trahissait point la souffrance qu'elle endurait. Il s'éloigna lorsque la Vierge s'empressa d'enlever les chaussures et les bas trempés de Blanche. Bishop farfouillait dans la cabane à la recherche de chaussettes et de mocassins.
Elle ne s'est guère mouillée plus haut que la cheville, expliqua Cornell, mais cela suffit par des nuits aussi glaciales, Voyant ta fenêtre éclariée, nous sommes entrés chez toi. Cela ne te dérange pas trop?
Non, non,
Vraiment?
Corliss le rassuia d'une tape sur l'épaule et le pria de s'asseoir. Blanche soupirait d'aise. Ses bas tendus
choisi par eux au congrès de Paris et â récolter l'argent nécessaire à son envoi. Pour commencer, ils prirent 55 -cartes de souscription & un franc pour les vendre en ville.
D'autre part, ils se sont engagés à amener d'autres copains jeunes la semaine prochaine. Il est à noter, enfin, qu'il existait déjà un comité de jeunes à Montivilliers, petite cité de 6.000 habitants. Le travail contre la guerre continuera à s'élargir. Chaque ville et chaque village, chaque usine importante, doivent avoir leur comité 1
APPEL AUX BABCOBS. Nous adressons un eppet pressant aux correspondants et lecteurs de l' « Huma pour qu'ils nous écrivent sur la situation de la jeunesse à l'usine, aux champs, au bureau, à la caserne, aux bureaux de chômage.
Comment les organisations révolutionnaires préparent-elles le congrès mondial de la jeunesse ?
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La manifestation ouvrière contre les manœuvres aériennes
de Troyes
(SUITE DE LA. PREMIERE PAGE) La rue fut aux travailleurs, malgré toutes les coalitions .malgré la conspiration du silence organisée autour de cette importante contre-manifestation. Aujourd'hui, les journaux locaux publient les communiqués suant la peur. La grand presse le Populaire se taisent'. Fait significatif marquant par In la crainte de la bourgeoisie. L'échec est complet. Il est dû à l'unité d'action des travailleurs troyens, unité d'action où l'on a vu les ouvriers socialistes luttant contre leurs chefs avec le parti communiste et les travailleurs inorganisés. Plus que jamais, front unique des travailleurs pour exiger la levée des inculpations de nos camarades pour la lutte contre la guerre au Maroc, pour la lutte < pour les revendications ouvrières Le congrès mondial de la jeunesse acclamé par les ouvriers troyens en lutte
Des centaines de jeunes ouvriers qui ont assisté au meeting de lundi ont acclamé le Congrès Mondial de. la Jeunesse et la constitution d'un Comité d'Initiative, qui devait avoir lieu jeudi soir. à cette acclamation, en montrant aux, jeunes travailleurs de France et du monde entier, comment on lutte contre la guerre, et comment il faut préparer h: congrès mondial dans l'action. C'est dans les usines de textile où peinent des milliers de jeunes que la réaction contre les manœuvzes a été préparée ainsi que la réunion du comité d'initialive, qui devait avoir lieu jeudi soir. En réponse à L'interdiction de la réunion par la police, les jeunes travailleurs sont descendus par centaines sur la place de l'Hôtel de Ville où ensemble avec leurs camarades adultes, ils ont mis en échec les manœuvres, et étaient à la tête des batailles contre las' gardes mobiles.
Une autre réunion aura lieu dans quelques jours et tous les jeunes travailleurs troyens qui ont lutté dans la rue y sont conviés pour élire quelques- uns des leurs au conrgès mondial et y" apporter leurs expériences de lutte con-, tre la guerre.
-•♦•
RUE SAINT-DOMINIQUE
Le conseil de cabinet
annonce une aggravation du protectionnisme
Boncour prononcera aujourd'hui > au nom du gouvernement
un discours sur les relations franco-allemandes
Les ministres se sont réunis en con- '̃; seil de cabinet au ministère de la guerre. ̃̃; Le communiqué officiel relatif à cette réunion n'est explicite que sur un point la politique commerciale. On y lit « Le conseil a envisagé les modalités à appliquer pour la répartition des contingents de produits dont l'importation sera autorisée à partir du premier octo- bre prochain. Ces contingents seraient désormais négociés contre des facilités équivalentes accordées par les pays étrangers à l'exportation de nos produits. Toutefois, afin de maintenir dans la plus large mesure les courants commerciaux traditionnels, le quart de chaque contingent continuera à être réparti suivant les principes antérieurement appliqués. ̃ A l'exemple de quelques pays, qui ont estimé que cette pratique n'était pas en contradiction avec la clause de la nation la plus favorisée. le gouvernement français se propose de reprendre. tout du moins pour une part, sa liberté dans la répartition des contingents. »
Ces décisions conformes aux revendications du grand commerce français, ne pourront avoir comme conséquence que la vie plus chère.
Par ailleurs le Conseil a approuvé le texte de la circulaire que M. de Monzie va adresser -à son administration, et relative à la position antimilitariste prise par les instituteurs dans leur récent congrès syndical.
On ignore le contenu de cette circulai-,re, mais selon l'Echo de Paris, « les ter. mes en sont énergiques » On sait ce que parler veut dire
P Boncour a entretenu ses compères de la situation internationale le discours qu'il prononcera aujourd'hui à l'inauguration du monument Briand (a Tréburden) traitera des « menées hitlériennes ».
M. Daladier a rendu compte de son voyage aux fortifications de l'Est. Un nouveau conseil aura lieu mardi.; .1 Pas un mot, assure-t-on, n'a été dit de la situation financière.
sur une corde à sécher fumaient déj'à et ses pieds se réchauffaient dans les grandes chaussettes de Bishop. Vance offrit du tabac à son hôte, mais Cornell tira de sa poche une poignée de cigares qu'il passa à la ronde.
La piste est affreuse dans ces parages 'remarqua-t-il tout en lançant un coup d'oeil éloquent vers la dame-jeanne. La couche de glace est minée par les sources et on ne s'en aperçoit que lorsqu'on pose le pieds dessus. Comment vas-tu, Blanche? demanda-t-il à la femme assise au- près du feu.
Mieux, répondit-elle, quoique mes jambes manquent encore un peu de souplesse.
Cornell pencha la dame-jeanne qu'il tenait sous son bras et, ayant demandé d'un coup d'œil l'approbation de Corliss, remplit à moitié quatre gobelets d'étain et un verre à confiture que Del posa sur la table. Que diriez-vous d'un punch? proposa la Vierge. Avez-vous du jus de citron? demanda-t-elle à Corliss. Oui, parfait 1
Elle tourna ses yeux noirs vers Bishop.
Vite, cuistot Prépare ta casserole et fais bouillir de l'eau. C'est Jake qui régale. Du sucre, monsieur Corliss ? De la muscade ? De la cannelle, alors? Bon 1 Tout va bien. Grouille-toi, cuistot 1
Elle est épatante, hein! murmura à l'oreille de Vance Jake Cornell qui,. d'un œil attendri, regardait la Vierge mêler la boisson fumante. Mais la Vierge réservait toute sort attention pour l'ingénieur. ji sittorex)
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dépêches de nos envoyés spécîatix,de nos correspondants particuliers, el des agences
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DANS LA VILLE
DES MAITRES-CHANTEURS > La démon s Ira tloii
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DANS la cité historique des « maîtres chanteurs » le congrès du parti national-socialiste tient ses assises depuis trois jours. C'est une manifestation hautement spectaculaire. Depuis des semaines les hommes en chemises brunes se sont mis en marche vers Nuremberg. Dans la ville même, plusieurs dizaines de milliers de marmites avaient été préparées pour recevoir les quartiers de viande destinés aux congressistes. Le Fuhrer lui-même, troquant la chemise nazi pour .une uniforme incertain a fait hier une entrée solennelle à l'hôtel de ville qu'éclairaient des candélabres.
Le souci de frapper les imaginations est évident. Mais on chercherait en vain dans les proclamations produites hier et avant-hier à Nuremberg la moindre indication précise sur te bilân de la dictature hitlérienne et sur les perspectives de la politique national-socialiste. C'est que ce bilan est à tous égards frauduleux et que ces perspectives sont particulièrement sombres.
Le fascisme allemand a depuis 6 mois enregistré échec, sur échec dans le domaine de la politique extérieure ? Lès chaînes du traité de Versailles pèsent plus lourdement que jamais sur les épaules du peuple allemand. Hitler peut bien conseiller aux congressistes d'être « héroïques » et de a faire le sacrifice de leur vie pour entrer au Panthéon de l'histoire >u Dietrich peut bien sonner « le réveil de la nation des Niebélungen ». L'Allemagne du III0 Empire est celle de la servitude. C'est par excellence l'Allemagne vaincue.
Fait remarquable, jusqu'à présent aucune allusion n'a été faite au congrès aux événements internationaux. On n'a a parlé encore ni de l'Autriche, ni de Dantzig, ni de la Sarre. Ces noms propres évoquent autant d'échecs de l'hitlérisme. Les fascistes allemands se sont bornés à crier <t Heil Mussolini n et à acclamer les salutations que M. Rudolf Hess, parlant au nom du chancelier, a adressées au Duce.
Après quoi, le Fuhrer a parlé. Il a essayé de dégager la philosophie historique du nazisme et a cité. Mommsen Il a annoncé que le parti de la croix gammée lutterait jusqu'à l'extermination de ses adversaires. Puis, montrant le bout de l'oreille et révélant les craintes qu'éprouvent dès aujourd'hui les bourreaux en_ chemises brunes, il a dénoncé « le danger des f erments nationaux de décomposition», annoncé que le gouvernement poursuivrait sa politique de centralisme à outrance- et a prêché .la fidélité. aux « justes principes » nazi a pour les moments critiques que, l'Allemagne traversera peut-être n.
On avouera que ce ne sont plus là les hymnes de triomphe qui retentirent naguère sur,, tes tribunes hitlériennes. <c Ferments de décomposition »,« temps critiques ». Hitler a passé l'époqtre où li chantait son chant du cyçne Le congrès de Nuremberg, en dehors de sa valeur de propagande a cette signification politique précise II doit sonner le glas de la deuxième « révolution ». Il doit sonner l'ârlarme. contre la révolte légitime des prolétaires désabusés qui, après avoir été embrigadés dans les cohortes nazi se révoltent dans des mouvements spontanés et des grèves, contré l'escroquerie hitlérienne,, et se .rebellent dans les camps de concentration. Tel quel lé congrès apporte Une illustration éclatante à l'analyse si instructive .que Piathitsky publie dans le dernier numéro des Cahiers du Bolchevisme sur les événements d'Allemagne..
Les vrais inspirateurs du, congrès de Nuremberg; ce sont les rois de la grande industrie, Thyssen à leur tête, qui hier à peine dictaient au ministre Schmitt son discours sensationnel ce sont les hobereaux aux domaines desquels l'hitlérisme n'a point touché.
Il y a trois semaines encore, on nous régalait chaque jour de statistiques sur la diminution du chômage. De fait le chômage a beau diminuer sur le papier, la somme globale des salaires baisse de mois en mois. Le chômage n'a baissé en réalité que dans les branches d'industrie subventionnées dans les autres, il y a environ 400.000 chômeurs de plus qu'il y a un an.
Le budget allemand n'a qu'un équilibre .apparent, et précaire. Lps subventions d'Etat" aux communes ont été diminuées. Il s'agit dès lors de détourner contre les ennemis du régime, c'est-à-dire contre le prolétariat et son Parti communiste, la colère des masses désabusées par la faillite nazi. Tel est le doublé objet de la démonstration de Nuremberg. Le premier congrès fasciste essaye de masquer la banqueroute frauduleuse des assassins de là croix gammée et de prêcher une croisade nouvélle contre le communisme. Dans son discours d'hier le Fuhrer a rappelé aux bourgeoisies d'Europe qu'il avait sauvé l'Allemagne du bolchevisme. La vérité est qu'il a plongé le Reich dans l'esclavage et la misère. La deuxième révolution contre laquelle il prétend alerter la 3" Allemagne sera la révolution prolétarienne sous la direction communiste.
Gabriel PERI.
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l'assassinat du professeur Lessing
̃̃̃ •♦•
̃̃ Prague, 16r septembre. La presse commente abondamment l'assassinat du professeur Lessing.
L'avis unanime est qu'il s'agit d'un meurtre politique commis à l'instigation de l'étranger. Les journaux réclament des mesures énergiques contre l'agitation antisémite et pour la surveillance des' frontières.;
Le meurtre parait avoir été minutieusement préparé. Récemment déjà, le professeur Lessing, avait remis à la police une lettre anonyme, reçue par lui, contenant des menaces de mort.
D'après la Uokemia, on aurait trouvé sans tes cabinets d'un local du Parti hitlérien de Marianske Lame l'inscription suivante Lessing crèvera le 29 août », surmontée d'une croix gammée.
11 A bas les brigandages impérialistes UN APPEL DES PARTIS COMMUNISTES FRANÇAIS ET ESPAGNOL CONTRE LA GUERRE DU MAROC
–0EBBE3B–
(SUITE DE LA PBEMIEBE PAGE) Aussi bien en France qu'en Espagne, les partis socialistes ont voté les crédits de guerre et les crédits coloniaux et portent la lourde responsabililé des massacres aux colonies. A l'inverse de la II8 Internatio- nale, qui divise, les forces ouvrières dans les métropoles et combat les peuples coloniaux au profit des pillards capitalistes, l'Internationale Communiste lutte pour l'uniié d'action des prolétaires de tous les pays, des travailleurs de toutes les races et de tous les peuples, en bataille contre le joug impérialiste.
C'est pourquoi nous vous appelons à lutter contre la guerre en tenant haut et ferme le drapeau de L'INTERNATIONALISME PROLETARIEN.
Le peuple marocain est votre allié. Sa lutta est la vôtre.
Elle vise votre ennemi commun. Dénoncez par tous les moyens les guerres de conquête, de pillage, votez des résolutions de protestation contre la guerre au Maroc. Créez un courant d'opinion en diffusant des tracts, en collant des papillons, en organisant des réunions d'usine.. Développe:; vos luttes revendicatives, défendez vos salaires que' le capitalisme réduit pour {aire sa guerre ait Maroc.
Organisez de puissantes manifestations de masse dans les entreprises, dans la rue.
Cheminots, dockers, marins, métallurgistes, dénoncez les transports d'armements, manifestez dans les usines, les gares et les ports. Réalisez partout 'votre unité d'action contre la bourgeoisie.
CAMARADES OUVRIERS SOCIALISTES ¡
Vous êtes, comme nous, contre la guerre au Maroc.
LUTTEZ AVEC NOUS.
Constituez avec vos frères communistes et l'ensemble des exploités, des comités de lutte contre la guerre au Maroc, dans les usines, les quartiers' populaires et les localités.
FRONT UNIQUE DE TOUS LES EXPLOITES CONTRE LES MASSACRES COLONIAUX 1
A bas la guerre au Maroc!
Luttez pour l'indépendance totale du Peuple marocain par l'êvacualion immédiate des armées impérialistes françaises et espagnoles!
Vive la lutte commune des peuples coloniaux et des prolétaires des pays oppresseurs
Vive l'action commune des peuples ̃coloniaux et des prolétaires des pays oppresseurs ̃̃
Vive l'action commune des-' prolétaires de France et d'Espagne contre la "guerre aù:,Marôê 1 ̃ Le Comité central du Parti Communiste de France,' le
Comité central dit Parti
Communiste d'Espagne, le
Comité central de la Jeu-
nesse Communiste de, Fran-
cc, le Comité central de ta
Jeunesse Communiste d'Es-
pagne.
A LOS TRABAJABÛRES
DE FRANCIA Y DE ESPANA
Los gobiërnosde Francia y de Espana ligados por los acuerdos militares secretos, operan en comun contro el pueblo marroqui en lucha por su .independencia.
AI gobierno Daladier sostenido por el Partido Socialista y el gobierno Azana con sus tires ministros socialistas, han franquéado una nuevâ étapa en la guerra. de rapina.de conquista de esclàvitud que persiguen desde hace 20 anos.
Les tropas del impérialismo francès escalan las comas de las montanas trasta las cumbres donde aun pueden colocar sus pics los .:mantaneses marroquies. quo, hambrientos, regodos de metrallo por. los :ejercitos del « progreso y de la civilizacion » de la burguesia democratica, xesiston. patmo apalmo heroiamente à la invasion de. los bandidos de Banca y Boisa.
De su lado, el imperialismo espanol opéra en el Rio del Oro esperando que la accion militar conjugada de los dos naciones opresoras, se prosiga en esta region y en él Riff, donde ya en 1925 les tropas francesas y espanolas asesinaban à los campesinos Rifenos.
Los millares robados à los trabajadores son englutidos en el abismo .de la, aventura marroqui, e.n benficio de una infima minoria de poseyentes paTasitorias.
Esa es la verdadera cara de la i ultima trinebera de la liberjad » en Francia y de la « Républica de los Trabajadore.s » en Espana. Las burguesias de Francia y de Espana emplean el terror contrarrevolucionario en Màrr.uecos y en todas las colonias.
Ellos organkan el dogiiello de hembres, mu] ères, minos y ancianos. Y no vacilan desde luego en hacer lo mismo en la métropole como lodemuestra el ejemplo de Casas Viejas en Espana.
̃ Ellos incendian los pueblos destruyen las coseelias, acaparan las tierras, sitian por el hambre las poblaciones y envian a presidio millares de explotados de las colonias. TRABAJADORES DE FRANCIA Y ESPANA 1 ̃
Obreros arrojados por millares à' la calle mal alimentaclos à causa
de la baja de vuestros salarios mien-
tras la infernal cadena acelera su cadencia infernal.
Campesinos arruinados por la crisis, los especuladores, los grandes acaparadbres.
Obreros agricolas sin iierra y sin pan, explotados por los proprétarios hacendados.
Pequenos comerciantes aplastados por las impuestos de los gobiernos democraticos.
Pequenos funcionarios a quienes se disminnye los salarios por falto del djne.ro que se arraja sin contar al abismo marroqui.
Soldados obreros y campesinos
nn.;4;nmn~nfn~ C'gnrtP~rln.C! n.n .on_~
gordar à los capitalislas con yuestra sangre. '̃•̃̃̃
Alzaos contra esta guerra. que consume miles de millones que se os roba que asesma a. los vuestros, que estanguîa à un pueblo lucharando por su libertad.
Vucslro enemigo nos es el pueblo marroqui
Es vuestro proprio impérialismo. De las colonias el saca los bénéficios que for.titican su poder de clase dominante para mejor esplotarvos.
De las colonîas recibe la mano de obra barata que lauja contra vosotros para agraVar vuestras condicionés de vida. En las colonias el capitalismo recluta los fuerzas militares que que arma para ahogar en sangée toda suWevacion popular en la métropole.
Trabajadorcs de Franciaz y de Espana f
Trabajadores socialistas t
1'anto en Francia como en Espana, los partidos socialistas han votado los créditos de guerra, de las colonias y Ilevan la grande responsibîlidad del deguëllo en las colonias. A la inversa de la II? internacional que divide las fuerzas obreras en las métropoles .y- combate les pueblos colonailes et beneficio de los ladrori.es capitalistas, la Internacional communista lucha por la imitad de accion de los proletarios de tpdos los paises,' de los trabajadores de todas las razas y de todos loa: pueblos que luchan contra el jugo imperalisto.
Por eso os Uamamos à luchar contra la guerra manteniendo alto y firme la bandora. de
EL INTERNACIONALISMO PROLETARIO
El pueblo, marroqud es vuestro aliado.
Su luclia es la vuestra.
Ella va contra nuestro enemigo comum.
Denunciad por todos los medios las guerras de' conquisto, de rapina, votad resoluciones de protesta contra la guerra de Marruecos.
Créead un corriente de opinion distribuyendo manifiéstos y pegando pasquines, organizando reuniones de empresa.
Desarrolldd vuestras luchas reivindicativas, défendez vuestros salarios que el capitalismo reduce para hacer la guerra en Marruecos.
Organizad poderosas manifes.taciones de masa en las empresas y en la calle.
Ferroviarios, obreros de los muelles, metalurgioos, marineros, denunciad los .-transportes -de. armas,»-- ma*nifestad ènlos. pueztos y estaciones. 1 -Realizàd por todas 'partes vuestra unidad de acoiori contra la burguesia. ̃
CAMARADAS, OBREROS SOCIALISTAS
Vosotros sois coma nosotros contra la guerra de Marruecos,
Luchad con nosotros l
Cread con vuestros hermanos comunistos y el confuinte de los exploîados comités de lucha contrta la guerra de Marruecos, en las empresas, barrios populares y localidades. Frente unico de todos los explotados, contra las matanzas colonia-
les.
Abajo la guerre de Marruecos Luchad por Ja. in independencia total deL pueblo marroqui por la.evacuacion immediato del ejercito imperialista francès y espanol.
Viva la lucha comun de los pueblos coloniales y de los prolatarios de los paises opresores.
Viva la accion comun de los pueblos coloniales y de los proletarios de los paises opresores.
Viva la accion commun de los proletarios de Francia y Espana contra la guerra de Marruecos.
>-a,+«^
Malgré la pression de la France des conseillers destitués
sont élus en Andorre
Perpignan, l« septembre. On ne connaît pas encore le résultat des élections en Andorre en raison, disent les informations officielles, d'un orage qui aurait coupé les communications avec Andorre.
Il semble qu'en réalité les incidents se soient multiples pendant la journée du 31.
A la paroisse d'Encàmp, un pugilat a mis aux prises le fils du syndic TalJares et le président -du bureau de vote. Dans les parages de Sant Julia de Laria et d'Eiicamp, la lutte a été passionnée.
Les gendarmes patrouillent dans toutes les localités.
Les résultats
Tard dans la nuit les agences espagnoles communiquent les résultats suivants
Conservateurs (partisans des co-princes) Vt sièges Union andorrane [partisans du conseil destitué), cinq sièges Socialistes, quatre sièges.
Au total 23 conseillers élus.
Il manque un siège à pourvoir dans la paroisset d'Ensamp., oit l'élection d'un conseiller est contestée, deux, candidats du parti conservateur ayant été présentés pour le même siège.
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FORD ET ROOSEVELT
~-+-
Nous avons annoncé que le grand patron. philanthrope Ford, qui fut tant vanatô par nos réformistes, refuse ̃ d'accepter le a Code du Travail » du président Roosevelt.
Il prétend d'ailleurs que ses ouvriers (pour qui il a' poussé la bonté jusqu'à Il aménager un cimetière à leur intention) sont plus heureux avec ses méthodes de travail et de rémunération qu'avec celles que le général Johnson, commandant suprême du N.R.A. prétend lui Imposer. Mais il ne veut pas d'ouvriers syndiqués, le patron modèle que Spinasse porta aux nues.
H vient, de prendre comme avocat le sénateur républicain Scball, représentant de l'Etat de Minnesota.
Celui-ci a déclaré qu'il n'y avait qu'une seule solution à la crise rétablissement, de tarifs prohibitifs contre les marchandises étrangères.
Il semble donc que Ford veuille engager une lutte politique contre Roosevelt et le k svstème, de l'Aisle bleu ».
LE PROCÈS DE LEIPZIG
Lï lifussM de Paccnsatien contre Tarsier
est établie par les faits
»+.
Les révélations du Livre brun L'accusation contre froi'fller et Koencn
C'est le 1er mars au soir que le gouvernement de Hitler, par son « service de presse prussien » languit contre les députés communistes au Reichstag Torgler et Koenen l'accusation de complicité dans l'incendie du 27 février.
Elle se basait sur l'affirmation que les incendiaires devaient être des familiers du Reichstag, pour avoir pu, il l'exception de Van der Lubbe, qui étant étranger ne connaissait pas les lieux, se sauver si habilement. En deuxième lieu, elle notait la fréquence des réunions des députes communistes dans le Reichstag pendant les derniers temps. Enfin, trois témoins oculaires avaient élu trouves pour avoir vu dans les couloirs du Reichstag le même jour, Koenen et Torgler parlant avec Van der Lubbe. On ajoutait que ces deux députés s'étaient fait donner leur vestiaire vers 8 11. 30 du soir, et n'avaient quitté le bâtiment qu'à 10 heures par « une autre porte n que celle qui ferme fi 8 heures. Le communiqué officiel enfin niait que Torgler ait été se mettre volontairement il la disposition de la police.
Goei-i»(| se contredit
Or, le 4 mars, le chef de la police annonce que, trois personnes sont suspectées mais que dans l'intérêt de l'enquête et de la sécurité de l'Etat rien ne peut être révélé ? 7
Ainsi ce qu'on pouvait dire le 1er mars sans inconvénient est dangereux à' dire le 4.
Le communiqué du 1er prétend que Torgler et Koenen ont quitté le Reichstag vers 10 h. Or, d'après l'agence Wolff, l'incendie a été découvert entre 9 heures et 9 11. 15 et les pompiers sont entrés en action à 9 h. 15. La police a encerclé alors le Reichstag. Puis arrivèrent Goering, Hitler, Goebbels, Papen et le prince Auguste-Guillaume.
Néanmoins Torgler et Koenen seraient sortis vers 10 heures du Reichstag sans que personne leur pose la moindre question ? ï C'est bien incroyable.
Torgler se serait montré pendant plusieurs heures au Reichstag avec les incendiaires, et notamment Van der Lubbe ? Le bon sens le plus primitif l'aurait retenu de cette inutile exhibition s'il avait été dans l'intention de se livrer à un attentat en sa compagnie.
Il y a un fait que Torgler et Koenen ne pouvaient connaître, mais que Goering connaissait, c'êtaii le changement dans l'horaire des fonctionnaires et employés du Reichstag, changé ce jour par l'inspecteur du palais, un nazi. Si familiers du Reichstag qu'ils pussent être, Torgler et Koenen ne pouvaient connaître comme Goering l'existence et la topographie du souterrain qui reliait le Reichstag à la maison de Goering, président du Reichstag.
Le souterrain, la porte
ou la îenêtre ?.
Or après avoir dit que Torgler et Kôenén., étaient partis ;à 10 heures" par une porte du Reichstag, Goering déclara que les incendiaires s'étaient' échappés par le souterrain menant à son, propre palais. Ceci pour prévenir l'accusation qu'il.sentait venir.
Ensuite, longtemps après que l'enquête fut close, le chef pour la presse de la fraction national-socialiste au Reichstag fit une découverte qui avait échappé à la police et aux enquêteurs une vitre manquait à la fenêtre du bureau de Torgler au Reichstag, et dans la cour sous la fenêtre d'un autre député communiste il découvrit une échelle.
C'est que l'explication de la fuite des « incendiaires communistes par le palais de Goering avait soulevé dans la presse étrangère des commentaires dangereux. C'est que de plus il fallait expliquer le départ à 10 heures de Torgler et de Koenen autrement que par la porte. Il n'en est pas moins vrai que si Torgler et Koenen étaient .partis « par la vitre » et avec une échelle à 10 heures, alors que la police cernait le Reichstag, et que les pompiers étaient sur les lieux, ils se seraient fait tout autant remarquer qu'en sortant par la porte. Enfin, deux garçons du restaurant Aschinger, près de la gare de Friedrichstrasse ont affirmé sous serment que Torgler et Koenen ont dîné dans ce restaurant le 27 février à 8 heures et demie. Ils ont donc quitté le Reichstag peu après huit heures du soir et non pas vers 10 heures.
Goering ne peut pas sortir de ces contradictions.
^«4.0^
Une nouvelle émission nazi contre Dollfuss
•♦»-
Le poste radiophonique de Munich a diffusé un discours très violent de l'inspecteur national-socialiste de Styrie, le nommé Fritz Knauss, qui a pris il partie le gouvernement Dollfuss. Il a déclaré que ce gouvernement avait une attitude indigne et que les soldats, gendarmes el policiers qui passaient en Allemagne ne désertaient pas, mais au contraire « servaient .le peuple allemand d'Autriche ». Knauss a ensuite raillé Dollfuss qui n'a pas d'argent pour payer ses fonctionnaires, mais qui en trouve bien pour ses besognes de police.
La presse gouvernementale autrichienne fulmine contre « cette nouvelle pro.vocation hitlérienne ». ).
Il est certain que les nazis d'Allemagne et d'Autriche ne se gênent pas pour continuer leur action qui se propose la réunion du pays autrichien au Reich hitlérien.
Les démarches il Berlin, contrairemenl aux informations qui ont été données pour tromper l'opinion publique, n'ont nullement influencé le .mouvement hitlérien en Autriche.
L'évasion de l'hitlérien llofer Rome, lor septembre. Voici quelques détails sur la façon romanesque dont Hofer, l'évadé d'Ihnsbruck, est ar.rivé à Bressanone.
[lofer, blessé d'un coup de fusil tiré par un gendarme autrichien, a abandon. né son automobile en territoire autrichien. Avec ses compagnons, Hofer a réussi à franchir la frontière italienne. Mais les forces ayant abandonné Hofer, ses compagnons l'ont déposé à ler.ro, sur la route de Bressanone. L'un d'eux s'est rendu à un poste de police pour demonder du secours, tandis que les au.tres lui prodiguaient les premiers soins. Les autorités itaiiennes ont pris aussitôt des dispositions pour que Hofer soit transporté à l'hôpital de Bressanone, où il a été opéré hier matin.
Une demande d'extradition sera présentée. Un télégramme d'Innsbruck a demandé aux autorités italiennes l'arrestation de l'évadé et de ses compagnons. Cette demande n'a pas été accueillie et ils sont encore aujourd'hui en liberté.
-«c^a,– s
A Saint-Louis (Etats-Unis), 6.000 ouvriers de la confection sont en grève. De nombreuses batailles ont éclaté entre les policiers et les; grévistes..
Les «gangsters » de Luchon
~` 1.
UN DES AUTEURS DU COUP DE MAIN CONTRE^ LA BANQUE EST ARRETE EN ESPAGNE
̃ *»̃
Toulouse, 1er septembre. On sait que hier matin vers t) heures, trois malfaitours faisaient irruption dans une banque de Luchon, et, pendant que l'un d'eux tenait le gérant sous la menuco d'un browning, un autre faisait main basse sur une somme de 50.000 francs, puis les tlex bandits sortaient rapidement de l'établissement et sautaient dans une automobile où les attendait un complice. Cette voiture, qui avait d'ailleurs été volée la veille à Monlrejeau, démarrait aussitôt.
Toutes les recherches pour rolrouvQr les bandits avaient été infructueuses, ceux-ci avant réussi il franchir la frontwre, mais elles étaient reprises aussitôt par la gendarmerie espagnole. Tous les villages' frontières étaient, visités, et, a 15 la 30, les trois bandits étaient decouverts dans une auberge d'Arres-dcDalt, où ils se restauraient. Les malfaiteurs, à la vue des policiers, ont pris fa fuite, niais l'un d'eux, Joseph Tunou, âgé de 30 ans, né à Pauladelena, a pu être rejoint. Il était porteur d'un revolver et d'une somme de 19.800 francs provenant du partage du butin. Les deux fugitifs, Lopez et Sanchcz ont déjà été condamnés plusieurs fois.
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A L.4 GARE SAINT-LAZARE
Un pensionné de guerre se jette sous un train
La nuit dernière, vers li. 10. lo mécanicien du train ̃ de Poissy apercerait, en arrivant à la gare Saint-Lazare, un homme couché sur la voie. Mais il no put arrêter l. temps le convoi qui sectionna la tûte du désespéré. On trouva dans les poches do ce dernier un livret do pension militaire et une feuille tl'assurances-traVail au nom de Edouard Martin, 134, rue Montmartre. Sans doute malade ou blessé de la dernière tuerio, dans l'impossibilité de. travailler, le malheureux a-t-U comme tant d'autres décidé de mettre fin à sa misère par la mort..
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APRES L'ACCIDENT DE IIOFFEN- On arrête le garde-barrière î
Nous avons relaté hier l'accident survenu au passage à niveau entre Hoffen et Hnuspach, où un train broya une auto et ses trois occupants. Le garde-barrière signala qu'une barrière n'avait pas fonctionné et qu'aussitôt il s'était efforcé de faire arrêter l'auto, sans pouvoir v parvenir.
Malgré cette preuve que c'est une fois de plus le mauvais matéiiel en plus du maintien des dangereux passages à niveau qui est la cause de l'accident, le garde-barrière, Henri Clauss a été. arrété et transféré à la prison de Strasbourg pour homicide par imprudence 1 On veut faire supporter à nouveau au personnel i' incurie des compagnies. L'ensemble des cheminots avec la fédération unitaire se dressera contre la repression qui menace leur camarade.
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Après plusieurs mois de prison deux accusés sont relâchés Lille, 1er septembre. Un exemple e de plus qui montre avec quelle cynique légèreté la police et la justice bourgeoises inculpent. Il, y a quelques mois, une cabaretière de" Lille, Mlle Averlon, était assassinée. On "arrêta deux Polonais: Kowaldeck et "Michaîak, surtout parce qu'ils' étaient « étrangers », .donc âou. teux ̃ • Hier en procédant à une reconstitution du crime, on trouvait sous une table du café un livret militaire au nom d'unrepris de justice réputé dangereux. Cela changeait la face des choses. Mais on ne voulut pas cependant relâcher les deux accusés qui ne cessaient de protester de leur innocence. Ceux-ci aussitôt commencèrent la grève de la faim. Enfin, le juge Iit contrôler aujourd'hui l'alibi qu'ils fournissaient. On aurait eu le temps depuis des mois Leurs déclarations ont été reconnues exactes et leur mise en liberté a été décidée. Mais dans une dernière vengeance, on. a signifié aux deux Polonais emprisonnés, bien qu'innocents depuis plusieurs mois, un arrêté d'expulsion dans les cinq
jours 1
jours 1 >_4.,»– (
DES TRACES DE SANG DANS UNE GROTTE.
Toulon, 31 août. Une déclaration a'.otô faite ce soir à M. Susint. commissaire de police du faubourg saint-Jean-du-Var. Des promeneurs ont reinai'aué, devant une grotte profonde que la nature a percée au flanc du mont Faron qui surplombe Toulon, des traces de sang sur une longueur de cinq mètres. Ces traces continuent encore peur se »erdre au fond de cette grotte apprise le Trou du Diable.
Des habitants ont alors fait savoir tra'hier matin des coups de feu avaient été entendus qui paraissaient provenir du côté du Trou du Diable.
Des recherches ont été entreprisas., Vil y a lieu, on fouillera la grotte.
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Un flic fait du scandale aux abattoirs
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L'agent Cassan, no 2757, de service à l'abattoir de la Villette, devait se borner à y assurer la circulation hier matin encore, un cycliste y était renversé par une auto.
Mais le 2757 combat la chaleur de la facon qu'on devine, et il en résulte qu'il i n'était pas, hier, maître de lui-même. Il interpella grossièrement un .groupe da travailleurs qui se faisaient photographier I et, rabroué, sortit son revolver Un des ouvriers présents, ne se laissant point intimider, mit knock-out le flic qui s'empressa d'alerter Police-Secours. Bientôt, cinquante agents « rappli.qualent".
Mais de nombreux témoins de la scène ont porté plainte, parmi lesquels des facteurs assermentés.
L'attitude du 2757 est vivement commentée par les gars de la Villette, oui en ont assez de faits do ce genre, alors que la poUce ne les protège pas contre les vols fréquents dont ils sont victimes. (Rabcbr.)
>–♦«-<-
A bas l'intervention
contre les Soviets chinois!
»+• »
Devant Fou-Tchéou sont ancrés, canons i prêts à tirer r
Trois navires de guerre japonais, deux américains, un anglais et peut-être, en celle heure, des bâtiments français. C'est l'intervention armée des puissances contre les Sov-iels chinois. Ces navires de guerre sont dépêchés là pour massacrer les troupes de l'armée rouge chinoise qui refoulent, dans la province dit Foukien, les forces des bourreaux de Nankin.
Les territoires oit est proclama le ré.r/ima soviétique s' 'ag grandissent. De nouveaux millions d'ouvriers et de paysans se délivrent des exploiteurs, des manda-'rins, des propriétaires fonciers. C'est la révolution chinoise qui grandit, qui monte pour balayer les impêrialismes en 1 libérant le peuple chinois de ses bourreaux nationaux. '•
Les puissances veulent empêcher celle libération sociale et nationale, car, l'ayant déià mise en coupe réglée, elles veulent se partage^ la Chine. Leurs canons, leurs avions, qui ont déjà massacre des centaines de milliers de Chinois, sont prêts à semer encore' la ruina et la mort. On ne peut le permettre Pas les pattes devant la Chine, révolutionnaire •
LE DRAME DE LARUEJ MADAGASCAR
L'inutile et cruelle confrontation
de Violette Nozière et de sa mère
(SUITE DE LA PREMIERE PAGE) Qui?
Cependant, comme nous le disons plus haut, devant nos précisions, l'instruction a dû se préoccuper de certains points laisses jusqu'ici dans l'ombre.
Nous avions dit Violette Nozière n'a pu agir seule, transporter sa mère seule sur son lit, la déshabiller seule Il y a neuf mètres de distance entre l'endroit où Mme Nozière est tombée et le lit 0C1 elle se retrouva.
Mme Nozière, forte femme pesant 70 kilogs, n'a pu être juchée par Violette seule sur son lit, très haut par surcroît. Ces questions ont été abordées hier malin, avant la confrontation, par le juge. Elles ont été les points principaux do l'interrogatoire, après que Mme Noziàre, entendue auparavant, eut confirme qu'elle s'était évanouie dans la chambre de sa fille et s'était réveillée dans son lit.- Violette Nozière a maintenu ses premières déclarations. Notons de plus que le début de l'instruction pouvait être frappé de nullité parce que, contrairemunt à lit loi de 1807, les premiers litterrogatoires, ont été faits sans la présence d'un avocat.
̃ Mais Violette a renoncé au droit qu'elle avait de faire annuler la première procédure.
Ainsi, malgré les dénégations de Violette Nozière, qui veut sauver quelqu'un, [dus clairement que jamais apparaît dans celte nuit tragique la présence auprès d'elle d'un- complice.
Qui? 7
Pourquoi tant, de courtoisie de la police envers les « fils de famille » qui profitaient des faveurs et de l'argent de Violette Nozière ̃?
Qui a adressé, à Jean Dabin, de l'argent en Bretagne ?
Qui a rédigé l'ordonnance disparue ? Autant de questions et d'autres qui doivent être éclaircies. A moins que la courtoisie entre bourgeois ne s'y oppose ? 7
-y^o+a^
Une bagarre à Mantes
.».
Hier soir, une bagarre a éclaté entre des marins ventait de Conflans, où les pouvoirs publics les avaient obligés à- faire les briseurs de grève contre les mariniers et un groupe de passants. Le motif de la discussion qui précéda la bagarre est inconnu.
Au cours de cette dernière, le matelot Collin a été blessé d'un coup de couteau à la cuisse.
Trois arrestations ont été opérées.
̃ >-«»♦«»–*
Comment on vole les titulaires de la retraite du combattant
Un correspondant de Lyon dénonce avec indignation le vol effectué par l'Etat au préjudice de certains titulaires de la retraite du combattant.
i II s'agit de ceux d'entre eux qui sont obligés de se faire hospitaliser en permanence»: les infirmes, les incurables, les « vieillards ».
Que-iso .possë-t-il pour eux .? ̃' En vertu de certaines circulaires, les directeurs des établissements hospitaliers sont autorisés cl relenir au profil de l'administration le montant de la retraite, des .anciens combattants.
Et notre correspondant nous cite la série des textes de la loi et des circulaires ministérielles qui déclarent pourtant incessible et insaisissable cette retraite. On ne saurait protester avec trop d'énergie contre ce véritable vol, et il appartient en particulier aux A. C. organisés d'y mettre fin.
->_«!, 4.
Nouvelles des départements
Haute-Savoie. Au cours d'une excursion en barque sur le Léman, M. Jean Lelmn, procureur royal à Louvain, s'est noyé accl-
dentellement.
Landes. En jouant avec une allumette autour d'une bonbonne d'essence, à Montaut, les petits Jean Lagraulet, 12 ans, et Marcel Lu bot, 7 ans, ont été grièvement blesses par l'explosion qui fit éclater la bonbonne.
Saône-et-Lolre. A Mazille, la jeune Joséphine Desoche, 11 ans, s'est grièvement blessée au bras en tombant sur une faux. Lyon, l'r septembre. Hier soir, en gare de Tarare, <l. la suite d'une (rupture d'attelage, le rapido Milan-Bordeatox a été brusquement immobilisé. Par suite de la violente secousse et do la chute des bagages. six voyageurs ont été contusionnés. Lyon, ler septembre. Sur la route de Vienne, un revendeur. M. Joseph Guttin, a été renversé par un camion et a eu la tête broyée.
Besançon, 1er septembre. Au village d'Houtard, M. Charles Bichet, 67 ans, a été tué par une automobile.
Toulon, lor septembre. Sur la route de Toulon à Lagavde, une automobile concRute par M. Alphonse Vaurin s'est brisée contre un arbre. M. Alphonse Vaurin et son père ont été grièvement blessés.
W'Ii'lfffj'ifflMO^P^ ETUDES PHILOSOPHIQUES r HISTORIQUES, POLITIQUES ^HnlÉHffiyinmmnbk. ECONOMIQUES ET SOCIALES
H 1. MARX ET ENGELS (La formation théorique et la pratique du socialisme. KM scientifique), par D. RIAZIANOV 12 » «I -• LES QUESTIONS FONDAMENTALES DU MARXISME CAspeotS philoRi J»jphiquas), par G.-V. PLEKHANOV 12 » MË 3. LA THEORIE DU MATERIALISME HISTORIQUE (Manuel populaire IXB de sociologie marxiste), par N. BOUKHARINE. 25 » EH 4. L'ECONOMIE MONDIALE ET L'IMPERIALISME (Apergu scientifique H de l'économie contemporaine), par N. BOUKHARINE. 12 » ̃H 6. LE 18 BRUMAIRE DE LOUIS BONAPARTE, par Kart MARX. 12 » mB 6. KARL MARX, homme, penseur et révolutionnaire ̃• 12 » W 7. UNE FPOQUE DU MOUVEMENT OUVRIER ANGLAIS (Chartisme et .c HH Trade.Unionismo), par A. ROTIISTEIN.. '̃ 20 » tKgj S. PRECIS D'ECONOMIE POLITIQUE (Résumé complet du « Capital > ̃R de Marx), par LAPIDUS et OSTROVITIANOV • 30 y 3m ». PAGES D'HISTOIRE (La méthode du matérialisme historique applif&m nuée à quelques problèmes historiques concrets, >,
JH par M.-N. POKROVSKI .• iz~ » Hfl 10. LA GUERRE DES PAYSANS EN ALLEMAGNE, par F. ENGELS 12 Il M tl. LETTRES A KUGELMANN (Evolution de'la pensée et de l'aotlon H de Marx), par Kari MARX .̃ ̃•̃ 13 W MÊ 12. LA MALADIE INFANTILE DU COMMUNISME (Le « communisme de M gauche >). Essai de vulgarisation de la. stratégie et de ia
BH tactique marxistes, par LENINE .M 12 s H 3, LES QUESTIONS DU LENINISME, par Staline
KM Tome I. Définition du léninisme. Ses applications pratiques.. 20 fi HB Tome II. Problèmes principaux de l'Internationale Commu-
fBÊ niste et l'édification socialiste en U. R. S. S 20 »
HH U. TRAVAIL SALARIÉ & CAPITAL. SALAIRES, PRIX & PROFITS, Hi pnr KARL MARX • 12 » EH i 5. REFORME & REVOLUTION, -suivi de
HB La participation socialiste au pouvoir en France, par Rosa
H LUXEMBOURG .t. 15 »
DE 16 PAUL LAFARGUE, THEORICIEN DU MARXISME. Pages Choisies s K| et annotées ̃ .>7.r. •.> i 18 y
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LA POLICE
ENLÈVE DUQUENOY DE L'HOPITAL LARIBOISiÈRE
̃♦̃"
La protestation ouvrière doit s'accentuer
Duquenoy- est arrêté A l'hôpital Lnriboisière, où il était en traitement les Ilice sont venus le chercher hier, à 15 h. 30, après les visites, et, jusqu'à présent, la police judiciaire se refuse à indiquer où notre camarade a âté transféré.'
A-l-il éle jeté dans les infectes cellules; 1 du Dépôt ? Est-il jeté au « droit coirimua » ù la prison de la Santé î II nous 1 été impossible d'obtenir, à ce sujet,
aucune précision,
Lo fait certain, c'est qu'hier encore, le inédecin- déclarait qu'un séjour d'une dizaine de jours ù l'hôpital était néces̃ saire pour la guérison de Duquenoy. ̃ Celui-ci n'est donc pas guéri Et nous posons la question .Uuquouoy a-l-il été enleva de l'hôpital avec on sans le consentement du médecin traitant ? En tout état. de cause, il s'avère, que Chiappe-Daladier veulent poursuivre jusqu'au" bout leur ignoble provocation, quoique tous les faits démontrent l'innocence absolue de noire camarade. Il faut arracher Duquenoy des griffes de Daladi.er il faut qiifi se multiplient les efforts pour dégonfler cette provocation policière.
Déjà, hier, à l'appel du Comité de défense qui s'est formé, des centaines do travailleurs ont participé au meeting de la rue Cadet. D'autre part, nous avons reçu des ordres du jour de protestation du Comité de défense et du Syndicat unitaire des comptables et employés, dont Duquenoy faisait partie.
Mais devant la volonté du gouvernẽ ment radical Daladier de poursuivre ,nbtre camarade, l'action doit se renforcer., Duquenoy est arrêté L'action ouvrière doit le libérer.
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LAV1E TRAGIQUE DES TRAVAILLEURS Aux docks de Satory, deux ouvriers sont ensevelis sous un éboulement
.+.
Un lue, l'autre est blessé
Versailles, V* septembre. Plusieurs
ouvriers terrassiers étaient occupés à < creuser une tranchée pour l'installation 1 d'un r&orvûir, aux docks de Satory,. sur la route dé la Minière, lorsque soudain il se produisit un éboulement. Deux des ouvriers furent ensevelis et il fallut travailler un certain temps pour les déga-
'fer
° Déjà, l'un d'eux, le Portugais Tibursïo, 30 ans, demeurant à Versailles, avait cesse de vivre. Son camarade, Auguste Luquet, 33 ans, a été transporté dans un état grave à l'hôpital de Versailles,. Deux victimes nouvelles des conditions d'insécurité dans lesquelles sont con« traints de travailler les gars de la ter-
rasse.
Chez Renault un ouvrier
fait une chute de 9 mètres.
\h\ nouvel accident s'es produit, jeudi soir, chez Renault, à Billancourt. Un ouvrier de l'entreprise Sabert. de_ SarrebrtïcK nomrnê" Rpuliriei Gustave^ 4ï: ans, habitant Billancourt,est tombé d'une hauteur de neuf mètres par suite de la rupture d'une chaîne servant de montecharge et a été grièvement blessé Exigeons partout des mesures de sécu- rite.
Un cimentier tombe
d'un échafaudage
Grenoble, 1er septembre. Un ouvrier cimentier, Grange Mayeul, 30 ans, travaillait sur un échafaudage, à. Decines, lorsque soudain, il s'abatit dans la rue, d'une hauteur de trois mètres.
Relevé avec le crâne fracturé et les bras et jambes fracturés, il a été. trans- porté à l'hôpital. Son état est désespéré.,
->-«$•<- •
1,6 Havre, 1er septembre. A Bolbëc, un cainioa-citqrne conduit, par M. Gïlgnoll, û"é de ?.s ans, demeurant à Montreuilsous-Bois accompagné de M. Gravrioli, âgé de 33 ans, (lenieuraiit à Fontenayisous-Bois, a dérapé vers 14 11. 30 dans une côte et ©st tombé d'une hauteur de quatre mètres. Le conducteur a été écrasé par la citerne çul s'était détaclice du camion et a été tué sur le coup. ^~n
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11
LA BATAILLE DU BLE
^h ̃ •
Les dupés et les profiteurs QJ=1E1[=]13–
Nous avons indiqué à nos lecteurs au cours de différents miieles la fii<-on dont fut votée la loi du 10 juillet pour la ̃fixation du prix minimum du blé à 115 francs.
'̃̃ Malgré les déclarations que Queuille faisait 21 heures aupiiraviint sur l'impossibilité pour le gouvernement d'assurer l'application d'une loi fixant le prix '• minimum, la loi était néanmoins votée le lendemain, le gouvernement ayant eu peur d'être renversé au Sénat. Seuls les communistes votèrent contre et: déposèrent im contre-projet qui aurait .permis de venir en aide aux paysans travailleurs frappés par la crise.
Le vote de cette loi contribua à renforcer tes illusions parmi ces derniers sur 1 efficacité d'une pareille mesure. Et même parmi nos amis à la campagne, on ne comprenait pus bien pourquoi les communistes avaient voté contre, Les événements, aujourd'hui, démontrent que, seuls, les communistes ont eu raison. ;Seuls ils ont vu juste. La loi ne pouvait vire en effet qu'une vaste escro.'querie- dont bénéficieraient les spéculatours, les minotiers et les gros agrariens. Ceci au ̃ détriment des travailleurs des villes et des campagnes. Il ne pouvait en Pire 'iiutroment. En régime capitalisa, toutes mesures de taxation et de fixation ̃de prix ne pouvant arriver qu'à ee résultat.
Une belle "opération" Lorsque la loi fut' votée, le blé en bourse resta incoté et sur les marchés de province minotiers et marchands de grains firent la grève des achats. Entre temps, on achetait le blé du pauvre bougre qui, ̃̃; pressé par ses créanciers, avait besom d'argent et cédait sa marchandise à un pnx: bien au-dessous du prix légal. Mais la phis belle opération a -été réalisée par <;aux aui avaient les greniers garnis avec •ilù'Mé rallé sur les niarenés courant juin, à une moyenne de 80 francs le quintal. -Car personne n'ignore que l'une des premières conséquences de la fixation du prix minimum fut une augmentation du prix du pain qui atteignit dans- certaines régions 30 centimes par kilo. ̃
P'a,près un journaliste bourgeois, l'augmentation du prix du pain coûterait 1 milliard 500 millions aux consommateurs. Avec assurance, les meuniers dir sent aujourd'hui aux paysans « Nous ne voulons pas de votre blé, nous en avons suffisamment pour attendre plusieurs mois encore. » Vous comprenez ce qui se produit. C'est le blé acheté aux malheureux -à 82 francs, comme aux en.virons d'Etantes, au' lieu de- 113 ou 118, selon le poids spécifique.
"II n'y a pas à s'en faire Mais les meuniers et. les spéculateurs *K! sont pas les seuls à profiter de l'opération. Il y a aussi les gros agrariens. Pour eux. le prix minimum leur est garanti- .dans la mesure où leur blé passe à l'exportation ou bénéficie des primes de report. Pour ceux qui peuvent attendre, ce n'est pas une mauvaise opération,. Tout,, dernièrement,- nous avons ex- porte 150.000 quintaux de blé. Les expor-
tateurs ont bénéficié de la .prime de 80
francs par. quintal accordée par l'Etat 'pour lui permettre d'écouler le blé il L'étranger où ce même blé est vendu 1 •1-1 francs à Rotterdam, 45 francs à Londres et en Suisse. Aussi.les gros agrariens Tont confiance' à la loi.
La. chambre d'agriculture' de. l'Isère est optimiste. D'après la loi, le prix de 1Ï5 francs doit augmenter automatiquement ïle.l-fr. ï>0 ;le premier de chaque mois. Ainsi à l'heure où paraîtront ces lignes, le cours légal sera de .116 fr..50. .A ce sujet, la chambre d'agriculture indique à ses adhérents « qu'il est 4' inutile de se presser, les cours devant léga-
lement augmenter- jusqu'en juillet 193!
pour atteindre à cette date le prix de ̃lU\frgves ». Et il n'y a pas à s'en faire, (jiTil-eUè, pour les minotiers et les boulangers' « le prix du pain étant fixé, 'd'après ces cours, avec une marge bénéficiaire calculée largement en. faveur des minotiers et des boulangers. »
s Ç'p.'à bien ainsi que nous l'avons toujours i-ompr.is. La loi qui, d'après' le gouvernement et ies- socialistes,, devait être urie lui; dirigée. cojitre les minotiers et les
BHIIlllMIIIIMIIIIHIIIIimillMIIHMIIIIMlli™
Les gars du 12» R.A.D. en garnison
à ilaguenau, Bas-Rhin, en même temps qu'ils dénoncent les manœuvres de guerre, la- mauvaise nourriture et les- brimades qu'ils subissent, organisent la lutte collective et nous transmettent lee' mots d'ordre qui servent de base à b'ur action.
Ces mots, d'ordre,' ils sont valables pour toutes. les unités.
Appel simple, direct,- émanant de la caserne, et que voici 'v'i;;i;VVi;;v;
H faut lutter pour ^r:
Le prêt à 1 franc..
La prime d'alimentation à 12 francs. Laiéduclion du temps de' service à 9 mois.
Les 60 jours de perme et tous tes voyages payés par l'Etat.
La suppression de toutes les manœuvres de guerre.
̃ La suppression du salut hors des heures (le 'Service.
Manifestons contre la. répression et en exigeant le renvoi hors des camps, çasernes ou bateaux, des policiers, mouchards, gardes-mobiles M gendarmes il suppression des lribunanx"et prisons militaires pour le droit de vole à l'armée le droit de lire et diffuser la presse ouvrière: la reconnaissance des comités de soldats et marins. Manifestons collectivement et restons en liaison constante avec les ouvriers des usines.
Malgré toutes leurs manœuvres, pour vous 'préparer la prochaine, leurs discours chauvins el ils n'arriveront pas à [aire de nous des assassins de nos frères de classe.
En avant pour l'armée au service des travailleurs. Vive la congrès mondial des
jeunes contre la guerre et le fascisme
Vivo ta révolution mondiale /̃'
Un groupe de soldats rouges
vSi'iî^̃̃'̃ du 12« R.A.D.
spéculateurs, s'avère nettement comme étnnt en leur faveur. Les gros agrariens tirent aussi profit de ses dispositions, en empojhdnt '.es primes de report et d'exportotioîi, nt en attendant, grâce à leurs réSv-rws, le moment où le blé des pauvres nens étant rallé, on pourra faire mouler les cours et bénéficier largement de l'opération.
Une duperie
En repoussant le contre-projet communiste, gouvernement et socialistes ont re- fusa .je venir en aide aux paysans pau vres. Cependant qu'au cours des dernierres semaines. !;?̃ millions de francs, charges qui sont supportées par les contribuables, et en paiticulier par les ouvriers et les paysans, sont passés dans les poches des gros agrariens privilégiés. Placés en présent de la -nion-smii'jso escroquerie dont ils ont été victimes, in.paysans ont, manifesté en maints endroits leur mécontentement contre les responsables d'une pareille opération.. C'est le moment pour nous de démontrer combien la fraction communiste avait eu raison de dire que la loi était une véritable duperie Nous devons aussi sérieusement, a la faveur de cette expérience, détruire les illusions que ̃ les paysans nourrissent sur l'efficacité des mesures tendant faire monter les prix.. Souligner fortement cette impossibilité (lans le cadre du régime actuel et faire la preuve que toutes les mesures se retourneront toujours contre eux
Ceci pour démasquer radicaux et socialistes, qui vont encore essayer de tromper les paysans en leur faisant croire que la loi somme toute n'est pas si mauvaise que cela, et puis, ri la rentrée acs Chambres on- peut toujours prendre des mesures exceptionnelles pour faire en sorte que la loi donne satisfaction' ». Pour nos revendications Et ceci à nouveau, pour entretenir les illusions des. paysans sur l'action parlementaire et les détourner de la lutte .qu'ils doivent résolument mener, pour leurs revendications de classe.
Car il ne suffit pas de faire la preuve, que nous avons eu raison, il faut aussi être capable de pouvoir faire lutter les paysans pour les objectifs révolutionnaires que nous nous sommes fixés. Nous devons orienter l'action des paysans pour l'obtention de secours immédiats mis à leur disposition par l'Etat. Contre toutes les primes accordées aux gros agrariens. Contre la dénaturation des blés,, alors que des milliers de chômeurs, privés,, d'allocations manquent de pain. ̃̃'̃'̃:̃ Pour des allocations de crise. '̃ Pour la suppression de certains impôts pour les paysans.
Pour l'annulation des dettes hypothécaires et usuraires. Mobiliser tes paysans et les ouvriers pour empêcher les ventes et les saisies.
Ce sont là les principales revendications de classe pour lesquelles nous devons faire lutter les paysans au travers de la bataille du blé.. Nos mots,d'ordre d'action pourront .varier suivant les régions et lès catéogriés de paysans auxquelles nous aurons à faire. Mais nous ne devons jamais perdre de vue, que c'est au travers de. leur lutte, que nous pourrons détruire les illusions qu'ils peuvent avoir encore dans les solutions de la bourgeoisie, et les entraîner sur notre plate-forme revendcative. De toute façon Je devoir, des communistes est de se" placer résolument à la tête des pay- sans luttant pour l'amélioration de leurs conditions de vie.. F. MIOCH.
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Haguenau (Bas-Rhin) Au 12" R.A.D., préparation in tensivf à la guerre. Dans la deuxième quinzaine d'août, trois manœuvres par semaine on été prévues. Ces manœuvres ont lieu 1; nuit. Voici comment eut lieu celle de If semaine dernière.
Les soldats ayant été prévenus qu'il 3 aurait manœuvre de nuit, on distribue casse-croûte et vin. Le soir il 7 heures il fallut équiper les pièces et tout prépa rer pour le départ qui avait lieu à 2 heu res du matin. A 1 heure, les soldats furent réveillés pour préparer les chevaux et a l'heure prévue le départ se fit. A 10 heures nous étions de retour, exténués. Plusieurs soldats protestèrent con tre les manœuvres de nuit.
La nourriture est toujours mauvaise. La viande immangeable. Il y en a qu depuis dix mois ne mangent pas de viande. Quant aux légumes, c'est la mê me chose. Des soldats sont tombés ma. lades et certains ont maigri de 12 kilos le premier mois.
La discipline est sévère. Tous les jours il y a dés protestations pour l'amélioration de la. nourriture, mais les gradés n'en ont cure, ils se nourrissent bien! J Contre cela, il faut nous dresser et en. gager la bataille contre l'état-major. Plusieurs fois les soldats ont chanta 1' 'Internationale à. la stupéfaction des grardés qui n'osèrent rien faire contre nous. Au 4e R. I. à Sens
11 faut mener la lutte collective La. presse s'est quelque peu occupée des événements qui avaient eu lieu au début de juillet à Auxerre. On se sou. vient comment, tombaient de fatigue ou d'insolation les jeunes soldats obligés de marcher sous un soleil terrible. On se souvient qu'il fallut la protection des ci.
"i1e '"nne~. AmtiEnhor:.lx :mrorlbc~~ r7n r~l:
LETTRE OUVERTE A M. QUEUILLE
A Monsieur Qucuille,
̃ministre de. l'Agriculture.
Paris, tor septembre 33.
1 Monsieur le ministre,
Dimanche dernier, nous étions vous el moi à Meymac.
Les raisons qui motivaient noire présence étaient différentes Vous, vous aviez besoin de soigner votre clientèle électorale et il était bon que vous organisiez un banquet à l'occasion du comice agricole, afin d'y réunir vos différents agents électoraux qui 'ne sont autres que les experts agricoles officiels et les principaux de la région.
Ma présence à Meymac était motivée d'une la<;on toute différente. Comme chaque année à l'occasion du comice agricole, les paysans travailleurs de la région organisent une assemblée générale de leur syndical où ils examinent la situation de leur organisation et les perspectives de la situation dans l'agriculture.
Oc, monsieur le ministre, il a clé, beaucoup question de vous au cours de celle assemblée syndicale. Considérant que vous avez de larges responsabilités dans la situation actuelle qui est faite aux paysans travailleurs, ceux-ci avaient décidé de profiter de votre présence dans les murs de Meymac pour vous transmettre leurs observations el leurs clé siïs. Et afin de ne créer ni troubles ni incidents inutiles, il, avait, été décidé que ces obseriy lions vous seraient communiquées à l'issue du Palmarès dit comice agricole que vous avez présidé.
En général, ̃ les paysans travailleurs tiennent mieux leur parole que les ministres et ç'csl^ pourquof,- ains-i qu'ils en avaient pris l'engagement, un nombre important d'entre eux se pressaient dans la petite salle où avait lieu celle cérémonie.
.Vous comprendrez aisément quelle fut leur déception lorsque aussitôt que' nos amis demandèrent la parole, avec un remarquable esprit de décision, vous déclariez la séance levée et quittiez, la salle avec une précipitation qui ressemblait singulièrement à une fuite.
Les paysans .travailleurs de ,Meyma.c, comme ceux d'ailleurs des autres régions estiment, avec une nuance de raison, qu'ils sont en droit d'exiger de leur élu des explications el des précisions sur la situation qui teur est faite, surtout si leur élu, comme -c'est votre cas, est ministre de l'agriculture: Vous avez cru pouvoir vous dispenser de leur rendre des camptes et d'écouler leurs doléances. Ceci est strictement voire affaire: Cependant,, mal- gré1 votre absence, nous avons dit ce que nous avions à dire et nous vous rap- pelons aujourd'hui que ce n'est plus des discours, qu'exigent les paysans travailleurs, mais des actes précis améliorant immédiatement leur condition de vie. Les paysans de Meijma-c vous ont mis en accusation. Ils vous accusent, d'avoir fait voter une loi sur le blé qui institue le pillage organisé des petits producteurs au profit des meuniers 'et des marchands de grains ils vous accusent d'avoir concouru ainsi, par voie de conséquence, à accentuer la chute des cours de la viande ils vous ..accusent de. leur, refuser systématiquement les allocations de crise dont ils ont tant besoin ils vous accusent de n'avoir absolument rien prévu pour empêcher la chute- des cours de la viande et Us dénoncent -les insinuations antisoviétiques que vous avez formulées dans votre discours au banquet Ils vous accusent en un mot. d'être, .vous et le régime capitaliste que vous défendez, res-, pànsables de la crise dont souffrent si .cruellement .les- paysans de ce pays.
Ils vous accusent enfin, %n tout dernier lieu, de rte pas avoir 'le courage de, discuter publiquement de ces questions avec et devant ceux que,, démocratiquement, vous prétendez représenter. ̃ ̃ G. FOUILLOUX.
iiiiiiMiiiiHiiiiiniiiiaiiiiMiiiiHifiiiwiiiMiiii^ .'̃a DANS L'ARMEE BOURGEOISE:
I Uappel des soldats du 12e R. A. 0. sera entendu dans tes camps et les casernes iiiimimiiiiimi
'̃ rentrer les copains au pas cadencé du- l" raiu deux kilomètres.
? 11 n'y a à Auxerre que deux bataillons >.èa 4» "R.I., lé'3« est'détaché a.Sens où, J. puisque le même' colon' gouverne, la vie l" n'est pas meilleure..
On y travaille très dur et la inourn'• ture est insuffisante surtout le dimanche ii cause du pain. car, il nous fallait à ? chaque repas acheter 8 sous de pain à i- la cantine.,
t- Ceci n'empêche pas les longues mars ches, les exercices, fatigants où il faut coud r,. ramper, creuser, avec le barda s Sun* le dos.
)- Des copains fatigués allaient noms breux à la' visite, et le major qui connaît nos fatigues nous donnait à tous un jour i- de.re-pos. Cela ne faisait pas l'affaire des autorités supérieures qui ont décréé té que tous les malades seraient privés de sortie pendant deux dimanches. Certains copains ne sont pas allés m perniission depuis leur détente de Noël. Trop éloignés de. chez eux, on leur refuse des 24 heures. Mal nourris, menés durement, des gars e ont le, cafard, à tel point qu'un copain ii qui était en permission n'a pas voulu i- quitter sa famille pour rentrer au ré'gi11 nient. Il a préféré sa nautiler volontaire- e ment en se blessant aux jambes. Et i e maintenant, le conseil de guerre le i- guette. Un autre a, tenté de se suicider j
DANS LA FORÊT LANDAISE
:.̃; ̃ ̃– QI=IDI=IEI .̃̃'̃̃ ̃ '̃̃
Les gemmeurs trahis
'̃ niiiiiBiimnisii!–
« La Commission d'onde dos résineux, réunie à. Dax, le 19 aotit 1933, comprenant les délégués régulièrement mandalés des organismes suivants 1. Chambre d'Agriculture des Lu il il es 2. t'tsdèrqlion des gemmeurs du Sud-Ouest 3. Union fédérative des gemmeurs et métayers du Sud-Ouest 4. Syndicat des propriétaires forestiers du Sud-Ouest 5. Association des communes forestières du département des Landes 6. Union des Coopératives agricoles et distilleries de ̃c/tincs 7. l.'nion des Syndicats confeaéres de VAdour S. Union des Coopé- ratives, du Sud-Ouait 'J. CoopéralC:.rs au f'aijs-llasii'.f; et de VAdour 10. 'Parti radical des Laii'les 11. Parti socialiste (S. F. I.O.)..
« Cliaiijés d'cxamnicr les divers moyens capables de donner aux travail'Ifiu'rs de là forêt le :ninimum fie vie, in- dispensable t
« Apres avoir entendu leclrne île la re- quête piCse.ntée le il août Ji'33, «• A* le ministre de l'intérieur, oor 1 intermédiaire '-do' M. le préfet dés i.anacs. .« Considérant que la baisse des cours de la gemme va' s'ticccn'.wmt dors q<ie le pri;i- du la vie ne diminue fa<>, et qu.b, de ce double fuit, la si-uaiion !a;;{,rûve r.nur les résiniers qui ''̃'̃'• trient ue fins en plus la forêt, n.ggravmt /̃̃) orUe du chômage dans 'a rille, parali,toHi l'arlisunai et lé petit commer-.e
« Déclare
« 1. Que te <rtdU de tn-u'e u-.Hhons dont il est question dans m lequêle susvisée constitue un -ninimuiti c.h?cli:;ncnt indispensable pour être réparti en totalité entre les gemmeurs par les soins d'une caisse de compensation « 2. Que celte caisse de compensation doit être dotée en outre, d'un crédit minimum supplémentaire de dix million. tant puxr compléter éventuellement l'insuffisance, de rémunération du gemmeur, que pour' équilibrer au besoin par des primes provisoires, à l'exportation, la production 'avec la consommation française. -̃•̃ « 3. Félicite et remercie les parlementaires qui ont volé le G juillet 1033, 'l'a-, mcndemenl de M. Robert Lassalle, député des Landes, et compte sur eux pour reprendre une action énergique des la rentrée des Chambres. »
*•
Nous avons tenu à reproduire en entier le communiqué ci-dessus, publié il v a quelques jours par la presse du Sud-Ouest, parce qu'il nous a paru que ce serait en affaiblir la valeur que d'en supprimer même quelques mots.
Nous sommes ici en présence de véritables records.
En premier lieu, record de confusion
i' Que dites-vous de ce singulier amalgame chambre d'agriculture, fédération, des gemmeurs, syndicat des propriétaires, parti radical-socialiste, parti socialiste, syndicats confédérés ?
Lorsque l'on constate que les délégués des métayers et gemmeurs organisés dans la C. G T. et dans la Fédération autonome, consentent à siéger, à collaborer avec les représentants des propriétaires, comment pourrait-on supposer que ces propriétaires landais constituent peutêtre l'élément ,1e plus égoïste, le plus brutal, le. plus féroce de la bourgeoisie terrienne ;_de France ?
Et que penser de la participation 'officielle ̃ du parti socialiste., et du parti radical à une assemblée syndicale 'à l'exclusion des autres par-" tis ? On aimerait connaître, sur ce spectacle, l'opinion de ceux qui reprochent à la C.G.P:T. de compter, à sa tête, un certain nombre de membres ;dii .Parti communiste en compagnie, d'ailleurs, de membres d'autres partis et dé sans-parti.
I
Maintenant, on essaye de le faire passer pour fou.
Pourquoi, s'il est fou, l'avoir pris au régiment ? 2
Tous nous en avons marre
Ces gestes de « défense » qui consistent à se mutiler, ou à se suicider se répètent trop souvent. Les gars, au contraire, doivent s'organiser et mener tous ensemble ta lutte contre les brimades, pour les permes, et contre la mauvaise nourriture, en manifestant collectivement.
Au 61e R. A. D.
camp de Mourmelon
Manifestation dans la prison Au 61° R.A.D., au camp de Mourmelon, on en bave 1 La préparation à la « prochaine dernière » bat son plein. La- semaine dernière, aussitôt après l'arrivée des réservistes, les manœuvres ont commencé. On marchait le matin et l'après-midi, si bien que le soir on était êreintés. Et avec ça. une nourriture manvaise et insuffisante. Si bien qu'à la S° batterie les réservistes en avaient complètement marrè.
Le lundi 7 août, école à feu toute la journée, mais le lendemain, la moitié des réservistes de la 8e se sont faits porter malades. Après la visite, le capitaine les a fait .appeler et leur a fait un sermon,
a; "e"~si "r
Mais ce record de confusion est accompagné par un record de trahi-
son.
C'est ça l'application de la décision de front unique prise en décembre 1932 par le congrès de Labouheyre ? Le métayers, et gemmeurs de Labouheyre voulaient que, dans le délai le plus bref, s'engageât une campagne de meetings de masse témoignant de la force et de la cohésion des travailleurs de la forêt. Dans ces meetings toute les tendances devaient être représentées C. G. P. T., fédération, syndicats autonomes, C. ,G. T., inorganisés y, auraient leur place. Au cours de ces meetings, le mot d'ordre d'allocation de crise serait lancé. Mais aussi les mots d'ordre d'action contre le patronat suppression des redevances, les deux tiers de la résine.
Et voici l'usage que les chefs réformistes ont fait de ces décisions •:̃ les mots d'ordre et revendication dirigés contre le patronat ont disparu
lès représentants des syndicats ré- formistes collaborent avec les représentants des syndicats patronaux lés représentant, des syndicats réformistes collaborent avec des partis politiques, dont les élus, à la Chambre, ont voté à tous les coups contre les revendications des ̃ métayers. (Le 24 janvier 1933, en effet, à deux reprises, MM. Bouyssou, D'eyris, et Lassalle votèrent contre la révision des conditions de métayage.) Je comprends,, camarades landais, et vous aussi, camarades du Boucau, qui avez promis d'aider dans leurs IIIIIMIIllllllllllllllllllllllllllllllllllllNIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIJIHIIIIIHll Cours
et Marchés
f .1
Marche de la Villette
• On cote approximativement les 50 kilos Bœufs. Choix, 330 à 360; première qualité, 300 à 320; entre-deux, 260 à 290; fournitures, 200 à 250.
Veaux.' Brie, Beauté, Oâtinais, 350 à 4-10; manoeaux, 340 à, 430; service, 320 à 380. ̃ 'r'A'g-neaux. ̃– Éxtrï, 680 à 760; ordinaires, 580 à 670.
Moutons.. Choix, 5.80 à 670; ordinaires, 420 à 550..
Brebis Bonnes, 400 à 450; vieilles, 310 à 350. •
Porcs (le.Wlo vif). Extra, 6,50 à 6,60; maigres, 6,30 à 6,50; gras, 6 à 6,20; Midi, 6,20 à 6,40; Ouest, 6,20 à 6,40; fonds de parquets, 6 à 6.20 coches, 4,30 à 5. Bourse de commerce
Avoines.. Courant, 54-53,50; octobre, 55,75-55,50; novembre, 56,75-57; 3 d'octobre, 58-57,50; 3 de novembre, 58,50; 3 de décembre, 50-59,25; 3 de janvier, 60,25. ̃ Blés. 3 de septembre, incoté; d'octobre, 123,75 V; 3 de novembre, 125,05 V. Cote officielle blé disponible: 120.
Farines. Incotées. •̃ Farines- panlflables: '.188;. hausse: 1 fr. Sucres. Courant, 217-217,50; octobre,1 211;, d'octobre, 211; 3 de novembre, -212212,50..
Cote offlciolle disponible: 220,50-221,50.
Halles Centrales de Paris 1 Beurres. Le kilo: 'beurres 'en mottes centrifuges Normandie, 20; Charente, Poitou, Touraine; 21 autres' provenances, 18,50. Beurres -malaxés Normandie, 16,50; Bretagne, 16; autres provenances, 14,50. Beurres en demi-kilos, provenances diverses, 1 5,50.
OEufs. Le mille: Picardie, Normanrtaie, 400 il 600; Brie, Beauce, 480 il 530; Bretag-ne, 320 à. 470; Poitou, Touraine. Centre, 42'0 à 600; Champagne, Bourgogne, Bourbonnais, 480 à 550; Auvergne, Midi, 460 à 470.
̃ Volailles. Le kilo: canard nantais, 12,50; de ferme', 10; lapin Gâtinais mort, 8,50; vivant, 5,75; oie morte, 7; poulets morts nantais, 13,50; Gatinais, 14; Bresse, 16; poules vivantes, 10,50; poules mortes, Bretagne. 11; vivantes, 9. La pièce:' pigeon moyen mort, 6.
quoi cherchez-vous alors à m' embêter ». Ils ont répondu qu'ils en avaient marre de mal manger et de marcher sans arrêt. Les permes du 15 août leur ont été supprimées. Mais malgré tout, ça avait porté, car le lendemain, repos, et maintenant on ne marche plus qu'une fois par jour et pas tous les jours et la nourriture est améliorée.
Dans le même régiment, les punis sont traités comme des chiens. L'autre jour, ils avaient mis à une vingtaine de gars de la salle de police et prison on les avait rassemblés dans une même salle où l'air ne pénètre pas et où la chaleur était intenable. Les gars ont manifesté aux cris De l'air et Vive la libération 1 Le juteux de service est venu devant leur attitude décidée, il en a fait sortir quelques-uns et depuis ils n'y couchent J plus que trois jours par semaine et par 1 batterie. 39e R. I. Ie CM.
Pour quinze heures de voyage J Comment est nourri le'soldat sous le 1 régime de la démocratie française ? s Voici pour 15 heures de voyage ,1 Réveil à 2 h. ,30. Un quart de mau- 1 vais café départ à 4 heures pour arriver t à Sissonne à 17 heures,.
1 boite de singe pour 2 hommes; 1 boîte < de sardines pour 8 hommes 2 ceu.fs ( durs et, '.mauvais nar homme 1 nef.it r t
luttes vos frères de la forêt, qu'il soit pénible de constater qu'une aussi évidente trahison ne suffise pas pour démasquer devant la masse les réformistes complices et instruments du patronat, qu'il soit pénible de constater qu'avec les 30 millions (qu'ils ne leur donneront jamais) réformistes et politiciens puissent encore retenir sous leur influence l'immense majorité des métayers et des gemmeurs.
Je le comprends mieux encore si je songe à tous les bobards à l'aide desquels durant les dernières années ces messieurs ont roulé leurs dupes crise passagère, interpellation de Bouyssou, majoration de 10 °/n consentie par les « bons » patrons, prix minimum de la résine garanti par les « bonnes '» municipalités, mesures douanières contre le white spirit et contre les colophanes espagnoles.
Et j'en passe
• Autant de promesses, autant de mensonges ou de cataplasmes pour jambes de bois.. Et voici pourtant qu'une fois encore gemmeurs et résiniers « marchent » derrière les 30 millions promis par les clubs de « gauche » mais 'dont le gouvernement de « gauche » ne veut pas entendre parler.
J'entends bien qu'il est pénible de voir que les gemmeurs et métayers, pourtant si souvent échaudés dans le passé, se laissent à présent enrôler dans un front unique de confusion et de trahison.
Mais ce spectacle, pour aussi douloureux qu'il soit, ne doit pas vous faire oublier que la masse n'était pas à Dax le 19 août, que la masse, malgré tous les communiqués aux journaux, ne suit ses dirigeants actuels que par routine ou par peur de la répression; i'qu' elle est capable, et très vite, de se ressaisir, qu'il suffit, pour être compris d'elle, d'arriver à lui parler.
Je sais bien que ce n'est pas commode et surtout dans la forêt landaise. Et c'est pour ce motif qu'il vous faut dès maintenant préparer sérieusement la mise en application des décisions du Congrès de Montde-Marsan du 23 juillet.
RENAUD JEAN.
>-m+m. <
CONTRE LES SAISIES
Le syndicat des paysans travailleurs du Perche
fait échec à l'huissier
Le jeudi 31 août, devait avoir lieu à Saint-Avit la vente de notre camarade Gasnier, maire de Saint-Avit, et secré taire du syndicat des paysans travailleurs du Perche.
N'ayant pas voulu payer 15 francs de dommages et intérêts que le sieur Colonnd de Giovilina-Charles, hobereau du lieu, avait obtenu contre lui, grâce la complicité des juges, ce ci-devant noble fit saisir la voiture et le fusil de chasse de notre camarade.
Sentant bien qu'à-travers Gasnier on voulait surtout frapper le syndicat des paysans travailleurs, ce dernier réagit et appela ses militants à empêcher cette injustice flagrante. A l'appel du syndicat, les militants des communes les plus éloignées du département se rendirent jeudi matin à la ferme de notre camarade. Quand l'huissier vint, il trouva devant lui les paysans travailleurs décidés à ne pas laisser toucher aux objets saisis..
Devant l'action de classe de nos camarades paysans, l'huissier se fit mielleux et dut se retirer sans aovir rempli son ministère. Les paysans, d'ailleurs, ne mi ménagèrent pas. leurs quolibets et prévinrent gentiment l'huissier -qu'il n'en serait pas toujours ainsi et qu'il devait s'attendre à voir un jour briller les fourches.
Notre camarade Mioch, représentant la Confédération générale des paysans travailleurs, tira 'les enseignements de cette affaire et appela les militants à être vigilants, car les pouvoirs publics ne se tiendraient pas pour battus et recommenceraient bientôt leur opération. Il invita les paysans à s'organiser et à répondre présent chaque fois que le syndicat ferait appel à eux. Un fermier de la Fontenelle doit aussi être vendu un de ses jours. Que les paysans travailleurs de la région renouvellent l'opération qui a été faite pour le cas Gasnier et. nous forcerons les pouvoirs publics à reculer.
Le camarade Salles fit un appel aux adhésion!. Le syndicat augmente ses effectifs* Six adhésions ont été faites, 23 francs de brochures vendues et un abonnement d'un an à la Voix Paysanne. M.
̃iiimniiiaiiiimiiimiiiiBiiiimiiiniiuii boite de pâté pour 5 hommes et un quart de "vin. Voilà ce que les réservistes du 39a R.I. eurent à manger depuis 2 h. 30 du matin jusqu'à 8 heures du soir. 35e R. I. à Giromagny Voici comment nous sommes'nourris au 35e R.I. à Giromagny. La viande, surtout le dimanche, n'est pas appétissante. souvent il faudrait presque un masque, tellement elle sent mauvais. Souvent aussi nous avons des nouilles qui sentent l'eau'de Javel lorsque dans la semaine et une seule fois on a des frites, on en reçoit quatre. En somme, nourriture dont le chien du commandant ne voudrait pas manger. Au 21 R.I.C., à Clignancourt Les gars protestent
Un murmure de mécontentement général s'élève du 21° R.I.C. caserné à Clinnancourt, et c'est d'ailleurs compréhensible. A 21 ans, on a l'appétit robuste. En outre, quand on fait de l'exercice toute un journée, on aime et c'est normal manger à sa faim.
Or, au 21» R.I.C., sur une semaine, :1 faut compter 5 jours d'exécrable nourriture.
Les rations de viande sont piteuses et minuscules. Les légumes en quantité insuffisante et, pour couronner le tout, du sain dur comme pierre du lundi au dinanche.
La cuisine est faite d'une façon dégoûante et dans une saleté immonde. Il ne 'audrait peut-être pas chercher bien loin es facteurs des nombreuses maladies qui îévissent parmi les soldats. La nourri.,ure est servie dans des plats de campement dans lesquels un chien ne metrait pas son museau.
Si l'on ne veut pas donner aux solïats la nourriture que réclame leur faim, lu'on les renvoie chez eux. Quant à lous, nous saurons passer à l'action
20 BATELIERS ADHÈRENT
AU PARTI
COMMUNISTE La grève de la batellerie vient de 'de- montrer toutes les possibilités qu'a' le parti de recruter des combattants dans ses rangs au cours des grèves. Dans le secteur de Conflans-Pontoise, les mariniers se sont battus comme des lions avec un courage magnifique, conservant jusqu'au bout leur combativité et leur sang-froid,' allant d'une façon sûre vers la victoire s'ils n'avaient été victimes de trahison
lis eurent contre eux toute la presse bourgeoise dont ils chassèrent les journalistes de leurs réunions ils ripostèrent victorieusement aux insultes lancées contre la C.G.T.U. et contre le parti communiste.
L'immense majorité ne connaissait pas le parti communiste avant'la bataille. Inorganisés dans; une proportion considérable, leur grève leur a montré la véritable figure de leur ennemi ils ont appris par leur propre expérience que la solution de leur misère résidait dans une lutte acharnée contre le capitalisme exploiteur.
Les mariniers de Conflans-Pontoise ont compris cela ils l'ont compris parce qu'au cours de tout le développement de la lutte ils ont vu que le parti communiste, le seul parti du prolétariat, était avec eux.
Ils ont vu le parti communiste dans la personne de ses élus, de ses militants, leur apporter son appui le plus entier. Ils ont vu le parti populariser leur grève parmi les ouvriers, activer les souscriptions pour le soutien de la lutte, soutenir leurs emprisonnés qui furent arrachés des prisons de Daladier.
Ils ont vu que l'Humanité, était le seul journal qui les défendait. Ils ont vu que partout les journaux des cellules du parti soutenaient leur mouvement. Ils ont vu le travail des jeunesses communistes et du parti Ils ont acclamé. les distributions de tracts faites aux matelots pour organiser la fraternisation, mieux, ils ont participé. eux-mêmes à ce travail.
Au cours de la lutte, plus de 1.000 bateliers ont adhéré à la C.G.T.U. Et ils sont nombreux aussi ceux qui ont compris que la meilleure garantie du. développement, du renforcement et de la ligne juste de leur syndicat était de créer l'organisation du parti dans la batellerie :.2O adhésions au parti sont enregistrées à ce jour parmi tes mariniers, dont 10 parmi les équipages des remorqueurs. Parmi ces adhésions, il nous faut signaler Celles.de 2 camarades qui appartenaient au syndicat conifédiéré. Cellle aussi, du camarade Martial Grosle qui fut. emprisonné et libéré au cours du mouvement et qui, publiquement, fit son adhésion 'et dénonça le rôle de trahison de Blanckaert envers lequel il avait toute confiance avant le mouvement.
Dix de ces adhésions furent faites dans des conversations personnelles ou par l'organisation de petits groupes de discussion. Les autres furent faites au cours d'un meeting public du parti organisé à Conflans, jeudi soir, dans lequel des mariniers se déplacèrent en grand nombre de plus de 5 kilomètres et au cours duquel ils acclamèrent le, parti et la C.G. T.U. ̃
Nombre de ces nouveaux combattants dans nos rangs ont emporté avec eux des bulletins d'adhésion pour organiser le recrutement.
Nos camarades des jeunesses commu.nistes ont, eux aussi, conquis la sympathie de nombreux jeunes mariniers. Voici les résultats obtenus dans le secteur de Conflans-Pontoise. Est-il besoin d'en souligner l'importance ?
Les mariniers répondent aux Calomnies de la presse bourgeoise, aux, manœuvres de trahison,. en adhérant au parti. Vivent les mariniers 1
Salut aux nouveaux -combattants du
communisme l' MEUNIER,
COW,tllunlsl,ne MEUNIER,
secrétaire du Parti,
de la Région Paris-Ouest.
> –n.
Un bon travail d'un groupe de campeurs du 18*
-++
En partant camper pour leurs vacances un groupe de six jeunes camarades du 8e ont été chez les paysans. Voici le' bilan de leur action un comité de lutte de jeunes contre la guerre de 13 membres. Un délégué ratifié que les camarades du 18« s'engagèrent à nourrir et a recueillir les fonds' pour le congres de la jeunese. Ce comité fut formé à SaintPourçain (Allier), durant leur court sé-
jour.. 1
La « caravane arrivera à la fête'- de l'Huma. Elle y rendra compte, au stand du 18V de l'expérience intéressante qu'elle a faite durant sa .tournée dans l'Allier1 et dans le Puy-de-Dôme. Elle y expliquera la situation des petits paysans de ces régions profondément touchés par la crise et les calamités de la sécheresse.
t.%W\VK\VI,WVV\WW\VWVVYWVn.V
Lire dans
L'OUVRIÈRE pn reportage sur la vie des femmes dans la batellerie
miiiniiiiniiiniiiiiwiiiiBiiiiiHiiimiiiim pour obtenir une nourriture saine et suffisante.:
Veut-on nous faire crever au 150e?
Verdun Ciel de gloire Manœuvres impérialistes 1
Jeunes impatients de connattre la vie militaire, sachez combien souffrent vos anciens le jour, la nuit sans repas, rompus de.fatigue nous partons sur les divers champs de, manœuvre, anciens terrains où combien de nos anciens camarades du 1er bataillon, les compagnies droits ils se battaient.
Parmi ces exercices, citons un de nos derniers la traversée de la Meuse. Nous partons le matin de bonne heure, vers les 3 h. 30, à la fraîcheur de la levée du jour, puis de là, nous traversons la Meuse, après avoir couvert 18 kms en chaleur, suant, de l'eau jusqu'à la ceinture, puis sans nous laisser le temps de pouvoir nous sécher nous partons à la bataille, afin de nous entraîner à la future guerre qui nous guette. Ils ne regardent pas les conséquences de ces exercices préparatoires à la guerre. Nous attrapons des chauds et froids, puis une bronchite, puis passant la visite on n'est./ pas reconnu, alors on quitte l'armée. La maladie a fait des siennes, voici la. tu- v berculose qui guette la plupart de nos camarades, faute de nourriture, le mi- crobe fait son chemin.
Dimanche, 23 juillet, le 1er bataillon •; offrait un aspect bizarre car, pour une fois que nous devions avoir du lapin, il était immangeable. Dans les réfectoires la lutte aussitôt s'organise, les copains reportent les plats en réclamant. D'an- '̃'̃̃ tres vont chercher le service de semai- ne. '̃ ̃' '̃ Résultat de la lutte de tous nos cama- rades du leï bataillon, les compagnies sont obligées de donner un casse-croûte pour remplacer la viande. v
Travaillons activement pour le VIIe Congres confédéral 1
V!i'*|S:il^^t'i;^v;?;HCv% assena
PREPARER
LA DÉLÉGATION EN INDOCHINE. C'est travailler pour
les proches assises syndicales La campagne du et de la C. G. TU. pour l'envoi d'une délégation ouvrière en Indochine est favorablement accueillie par les travailleurs.
Mais chaque militant unitaire doit comprendre qu'il s'agit ici d'une tâche importante qui exige des syndicats un effort tout particulier.
faut, en premier lieu, mener une agitation positive, destinée à clarifier la question coloniale dans les organisations ouvrières et dans l'esprit des travailleurs. La solidarité pour les ouvriers et paysans des colonies, doit s'appuyer, sot la communauté des intérêts de classe, entre les exploités de la métropole et ceux des pays où sévissent les forbans impérialistes.
Chaque corporation est intéressée. Les entreprises Michelin, par exemple, courbent sous le joug des milliers de travailleurs français dans les usines de Clermont-Fenand. Mais elles exploi- tent en même temps les Indochinois dans les plantations de caoutchouc. Le rôle des syndicats unitaires à Clermont-Ferrani, c'est de populariser la lutte des Indochinois contre leur exploiteur com-
mun.
Il faut rappeler la tuerie du 17 décembre, date à laquelle un cortège d'où- vriers des plantations Michelin, protes- tant contre une ̃ diminution des salaires, 'jnt dispersé à coups de fusil. Trois morts, une dizaine de blessés victimes du pa- 1 tronat et de l'impérialisme, tel fut le bi- lan du carnage.
Les ouvriers français de chez Miche- lin, informés de ces événements et saisis par nos soins dé l'envoi d'une délégation ouvrière, apporteront leur appui matériel. Qu'ils s'agisse des mineurs, des agri- coles, des dockers, des marins; mariniers, il en est de même. L'intérêt pour la délégation s'accroîtra si nous savons con- crétiser notre propagande. n Nous devons donner un tableau aussi exact que 'possible des crimes de l'im- ` périalisme, des raisons qui poussent les forbans colonialistes à subjuguer par le fer et le feu les populations des colonies. Il ne s'agit pas de civilisation mais de profits.
La à démocratie française » fait tuer des milliers d'hommes, pour déposséder 1 les peuples coloniaux, dé leur sol et des 1 richesses qu'il contient. v Puis les a requins prennent possession des terresy-des mines, des, forêts. Ils .a réduisent à l' esclavage Jes paysans aux- quels ils ont volé leurs biens sous la protection de l'impérialisme français. La colonisation, comme on le voit, t'est f utilisation des travailleurs de Fran- '1 ce, 'pour conquérir dans leur sang des di- videndes aux requins capitalistes. Et quand les populations indigènes soumises à une misère effroyable reven- diquent, on les réduit au'silence par la mitrailleuse et les bombes d'avions. La délégation doit permettre aux ou- vriers et paysans de la métropole, d'apporter leur- solidarité effective aux tra- vailleurs d'Indochine, de connaître leur situation, de soutenir leurs revendications, ] d'arracher l'amnistie pour les condamnés des tribunaux d'exception qui rendent la « justice «impérialiste aux. colonies: L'activité des organisations .unitaires ` pour la campagne/de propagande, le col- lectage des fonds, ne sont pas. détachés de l'ensemble des tâches- -qui leur incom- i bent. ̃ ̃̃• ̃' ̃̃'•- ̃• -̃ •. ̃̃̃̃̃̃̃ ( La préparation du 7" congrès confé* déral unitaire n'exclut pas le travail pour le soutien des peuples coloniaux et l'en- voi de la délégation ouvrière en Indo^ chine. Bien au contraire, l'un des points ¡ les plus importants du rapport' d'activité 1 et des tâches qui y sont esquissées c'est le problème colonial.- La lutte contre notre propre capitalis' J pie exige que nous le combattions sur tous les, terrains et notamment dam ses i efforts impérialistes,
Les syndicats unitaires sauront corn* r prendre leurs: responsabilités en la cir- c constance, et nui doute qu'aux côtés du ( SïR'.l. et de toutes les organisations' qui participeront à la campagne, ils ne- sachent remplir sérieusement leur devoir de solidarité- de classe. ° 1 RACAMOND. p
Des feuilles tombent. "SPORT" va paraître!
.V'i:; .♦̃
;̃ Uri journal de la F. S. T., c'est le désir, le cri d'espoir de milliers et de milliers de sportifs. C'est une arme merveilleuse à leurs yeux, décisive pour conquérir les sportifs.
Conquérir la jeunesse à sa politique, c'est te problème actuel pour la bour-
geoisie.
Tous les journaux en parlent, la presse ̃sportive en est l'élément essentiel. Devant cette nécessité, celle-ci, comme tout le mouvement sportif, va vers la centralisation, sous une seule direction. C'est la disparition du mensuel Eau, Sport et Soleil, de l'hebdomadaire Sportman, du quotidien -l'Ami des Sports, c'est la transformation du quotidien l'Echo des Sports en hebdomadaire, du bi-hebdomadaire Sporting en hebdomadaire, pour ne citer que les principaux. Cela démontre que la bourgeoisie, sous le' faix de la crise, concentre la presse sportive comme elle élimine les artisans et petits lndustriels.au profit des grands trusts. L'expérience nous a indiqué'- que cela n'indiquait pas un renforcement, comme certains le pensent, mais au contraire un affaiblissement.
Donc, plus de facilités qui iront en grandissant, si l'on considère aussi que nous avons maintenant plus d'adhérents et surtout augmenté notre influence, pour créer un journal sportif de la classe ouyrière. ̃
Car c'est'. là que doit'être notre orien.tation, -tout: comme YHiimanUà, organe du P. C., est lue par cinq -fois plus de travailleurs que ce parti a de membres; 'Sport, organe de la F.S.T., doit être lu aussi par. les non adhérents de la F.S.Tj,,
Le travail dans les métaux de la région parisienne
•>- EEIDEII3–
La, préparation du congrès confédéral chez les métallurgistes parisiens bat son plein. Mais nos organisations de base ne sont pas suffisamment orientées vers la discussion-avec les ouvriers des usines, avec les chômeurs métallurgistes. Il subsiste encore la tendance la discussion du rapport d'activité, en cercle ferme, saus liaison avec la vie de l'usine et .les revendications des ouvriers. Malgré ces faiblesses, le travail est embrayé sur la base du rapport du camarade FracHon à. la dernière assemblée généi-aile du syndicat. Nous posons les problèmes -̃ dans nos sections ̃ d'entre-: prises, dans les localités industrielles. 420 rapports d'activité ont été diffuses. Quels sont les questions posées et dis- cutées dans nos sections ?
En premier lieu, la préparation de la 4llllllllllllllllll!lllllllllllllllllllllllll!llllllllllUIIIII!lllimillllllt Dans les. industries d'art
LES POUVOIRS PUBLICS SE SONT MOQUÉS
DES OUVRIERS
Nous avons signalé hier comment les unitaires avaient été éliminés des commissions tripartites qui devaient discuter de la répartition des 10 millions affectés aux industries d'arts.
Nous avons posé aux camarades les questions suivantes Que pensez-vous que cette somme puisse avoir comme effet sur le chômage dans vos industries, en. général C'est une plaisanterie. Quel intérêt voulez-vous que le patronat ou les pouvoirs publics (à eux tout dévoués) portent aux chômeurs. Depuis l'origine de la crise, tout ce qui s'est passé le démontre qu'il s'agisse de secours en espèces, eii nature, locatifs, médicaux ou d'aidé dans le placement, tout fut fait pour la forme. Jamais peut-être, la loi de 8 heures, ne fut plus souvent méconnue que depuis le début, de la crise, alors que la réduction des heures de travail s'imposait, pour éviter le débauchage. Quand on aura retiré les frais généraux, il restera de quoi occuper au maximum 5. d'ouvriers pendant une semai-: ne ou deux, vouz voyez d'ici le remède au chômage 1
-Que saves-vous sur l'affectation de cette somme ?
I,e Bronze et l'Ameublement, seront dans les sélectionnés malgré la discrétion observée nous avons, pu avoir quelques renseignements. C'est ainsi que nous pouvons dire que certains ouvriers auront à peine de quoi travailler une semaine. Les sujets seront fondus pur les soins du syndicat patronal. un prix de, revient est fixé au patron chargé du travail, exemple le sujet est estimé 1.200 francs, soit 800 francs de .ciselure et 400 francs de monture ;:sur. le prix de la ciselure, il sera payé, au patron .40 do. frais généraux, soit 320 francs. et 00 sur la monture; soit '200 francs.- Comme on peut s'en rendre compte pour qui. connaît les frais généraux des ciseleurs ..et- morjteurs,,lesï chômeurs vont devenir des. gens, heureux: • '̃('•̃̃ • ^'Poliïquoî toules tes ̃ industries ̃ qui avaient été pressenties- ne 'figureronteallGs pas dans la répartition ? '̃'̃'̃̃'<'̃ ̃̃̃'
-7-' A .cela il y a deux raisons la première a dû être l'inftuence que pouvaient avoir certains, patrons tels Contenôl et Leblanc Barbedienne, au sein ou environs des commissions officielles et la seconde c'est que si' toutes lés catégories avaient été admises, le travail donné aux chômeurs aurait été plus insignifiant encore.
Si les représentants de vos syndicats avaient été dans lés. commissions, y aurait-il eu quelque chose de changé dans la répartition des travaux, estimations,
etc.. :̃
C'est possible, quoique incertain, car les patrons et contre-maitres (qui sont leurs créatures) auraient bloqué contre nous, mais nous aurions pu faire entendre notre voix et dire notre méthode en tout cas nous aurions pu nous, présenter devant les ouvriers que nous connaissons tous et répondre aux questions qu'ils.nous posent depuis que cette affaire est lancée.̃•
•Quelle est leur opinion, en général i Leur. opinion, c'est qu'on s'est nio. qué d'eux et que le fait de' nous avoir évincés montre qu'il y avait quelque cho.se de malpropre à cacher.
Avez-vous connaissance qu'un certain Colombo, qui avait été désigné à la commission par la û.'G.l ait déclaré .que. Monsieur Renard, le, Préfet, ne voulaiî pas de communistes au sein des commissions ?
Oui et ce qu'il a dit devait être exact, puisque la composition confirme ses 'aires" âoûs n'en sommes d'ailleurs pas surpris.
Mais nous causerons tout, de même au fur et: à. mesure de l'exécution des travaux, nous demanderons à l'Hupiariilé de nous accorder ses colonnes et" donnerons des détails sur l'emploi des soidisant millions -qui devaient -aller ̃̃ aux chômeurs, nous pouvons compter sur vous ? ?. ̃̃'̃ –-Nous sommes *à 'votre disposition, \ce sera la meilleure façon de mobiliser les, ouvriers des industries d'art pour la dé.
fense de leurs revendications et pour,; la
oréparatiota dri Vlle Cori~rDs cori~dCr~t. l,a
^réparation du VII* Congrès confédéral.
C'est lui qui servira à notre travail de désintoxication, à démasquer la préparation -militaire, contre laquelle gronde la colère de centaines de mille de sportifs, à .organiser leurs luttes, comme l'Huma "sert à organiser les grèves, à faire connaître le formidable 'essor du mouvement sportif en U.R.S.S., le seul pays où, de par leurs conditions de vie et de travail, les travailleurs peuvent normalement pratiquer les sports.
N'est-ce pas à suffisamment d'arguments pour travailler cre tout coeur, de toutes nos forces, au lancement à la vie de Sport.
Nous sommes certains que c'est aussi la volonté de tous ceux qui veulent mettre le sport.au service de la classe ouvrière, et qu'ils nous aideront à réaliser cette tâche.
R. MENSION.
PARIS-CHATEAU-THIERRY organise par le Club Sportif du Ci-oissant-5"
Sans doute, l'annonce tardive de l'annuelle épreuve ̃ réduira le succès qu'elle se devait d'obtenir. < Et pourtant. Son passé parie "eh "sa faveur. Même en les temps ou l'interdiction s'abattait sur elle, elle n'a cessé de trouver faveur auprès des cyclistes ouvriers. C'est l'épreuve type, avec ses 92 kilomètres d'un parcours accidenté à souhait. C'est l'épreuve qui dénote en ceux qui l'accomplissent une dose de volonté soutenue.
D'ailleurs, ceux qui en 'm an' 1rs .vain^queurs précédents ont- toujours marqué satisfaction de leur. victoire.
Ce dimanche nous allons retrouver la cohorte de nos cyclistes venus pour forcer un résultat oui s'annonce chèrement disputé.
Mise sur pied en fin de saison. cette
lutte, t:" l'étude approfondie ie des revendications, 'l'établissement des 'cahiers par usine et les revendications des chômeurs métallurgistes ;en liaison avec les ou'Tiers occupés.' En second lieu, -lé1 problème de l'unité d'action et de l'unité syndicale de sciasse en troisième lieu,
les- questions d'organisation.
y. V ̃ ̃ *'•
̃̃-
̃Les.. sections. "syndicales"' des' usines décisives -on; fait connaître le congrès dans leurs ̃journaux usines ainsi que les '.questions ^cènlraleè'-qùi-- y seront 'traitées. Elles, ont ̃côiimiencû; il- rassembler les ouvriers, à les fairè/disculer en -liaison 'avec la situation dn-ps- l'usine, les revendications" et là -rëèhérclie 'des formes de lutte. Les moyens varient suivant les usines et vont de la réunion ouvertes, au travail clandestin; à -des réunions par invitations, etc.
Prenons deux exemples dans deux usines de la banlieue ouest les comités revendicatifs déjà créés dans ces usines ont, sous l'impulsion de nos sections syndicales, convoqué leurs. adhérents qui ont décidé de discuter du congrès et d'y envoyer des délégués.
Dans une autre usine très importante, connue pour. le mouchardage intense qui y règne, on ne peut penser réunir une assemblée dans l'état actuel de notre travail. Nos copains ont fait des papillons à lit main, des inscriptions à l'intérieur de l'usine popularisant le congrès..Ensuite, ils font circuler des' pétitions pour recueillir l'opinion des ouvriers sur le congrès. Ceci .fait, on a passé des listes pour une collecte. Avec cette méthode, tel camarade a recueilli 80 francs, tel autre 20 francs..
Chez Citroën, un bon travail est enga,gé. Dans cette boite, l'effervescence est grande depuis la grève. Aussi, sur la base de la fermeture de l'usine du 8 au 20 septembre, on travaille à faire aboutir les revendications des ouvriers et à faire désigner les délégués au congrès. Une délégation est en voie de constitution pour venir saluer le congrès.
Dans une boite du 20e, ceci est réalisé deux délégués payés par les ouvriers et une délégation suivront le congrès le soir après le travail.
Chez les chômeurs métallurgistes, le travail se fait sur la base des bureaux de pointage et une assemblée est prévue pour le S septembre où seront désignés les délégués à la conférence du chômage. Nos groupes industriels constitués font aussi leur boulot et auront des délégués. De même pour la préparation du congrès,nous convoquons, aujourd'hui 2 seplembre, tous les collecteurs à 15 heures, Bourse du Travail, 3, rue du Châteaud'Eau, à Paris (10e) pour examiner les méthodes de collectage et les' rendre plus souples.Notre mot d'ordre « II faut faire rentrer 4.000 cotisations men-
suelles.' » '•• ̃ ̃' "̃
L'autre problème qui sera traité, c'est le recrutement. Il faut avoir 8.000 adhérents à là fin de l'année. Cela pose des problèmes d'organisation qui seront examinés a cette importante assemblée, où tous les sociétaires responsables sont aussi convoqués.
En préparant, le conrès confédéral, nous nous attachons au problème de la ̃jeunesse. Les revendications des jeunes sont par trop oubliées. Nous préparons une réunion par secteur de tous les syndiqués de moins de, 25 ans pour examiner ces problèmes à fond et réaliser pour le congrès mondial des jeunes une bonne délégation des ̃ métaux; Déjà,- -Citroën ,donne l'exemple, et un jeune copain de moins de 20 ans est désigné pour ce. .congrès. D'autres vont suivre. Nous pensons aussi aux bases multi-.ples. A côté du contentieux qui fonctionne, de notre caisse de chômage, des renseignements juridiques, nous voulons faire mieux. Nous sommes de ceux qui pensent que,. pour réaliser les bases multiples, H faut des-sous. Que, d'autre part, les bases multiples doivent nous aider à la préparation des luttes. C'est pourquoi nous lançons une souscription de 200.000 francs qui'servlra à constituer une caisse de solidarité et de grève, à soutenir les métallos allemands en lutte contre le fascisme et à lancer un journal de masse des métallos parisiens. Préparation de l'action, tel est le centre de nos préoccupations. Nous ferons le point au congrès confédéral.
A. COSTES.
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Aux Magasins Réunis' les salaires vont être diminués de 10 o/o Le conseil d'administration des Magasins Réunis vient d'annoncer à son personnel qu'il1 est au regret » de diminuer de 10 à dater du 1er juillet, la, tranche des appointements fixes dépassant 500 francs. C'est-à-dire que les employés gagnant 600 francs par mois seront diminués de 10 francs ceux ga. gnant 700, de 20 francs et ainsi de suite. Déjà les, livreurs ont été diminués, de 50 francs par mois et les vendeurs, du fait de la mévente, ont vu leurs salaires diminuer dans de larges proportions. Mais les employés ne sont pas -décides ù se laisser faire 1 Notre section syndicale unitaire qui depuis des années fait :un travail < persévérant, à l'intérieur. du magasin, alerté sans trêve les employés sur les menaces qui pesaient sur eux. Les employés '̃ ne permettront pas da-,vantage à la direction de toucher a leurs salaires .qui ^ont déjà des plus bas. Sans distinctions de tendances et d'opinions, Ms formeront leur: comité d'ac-. tion à la base et se prépareront à la lutte pour la défense de leurs salaires. L'a section syndicale des Magasins Réunis
^5= le;» sport s ss=5
course sera un. digne prélude au Prix Fédéral de la route venant quelques jours 1 après. Un moyen aussi de confronter les efforts, de justifier des aspirations. Comme il en fut autrefois, comme il en fut 3 pour ces dernières années, à l'encouragement qui -lut manifesté à notre club, viendra se joindre la sympathie des spec1 tateurs ouvriers qui nous connaissent bien. Avec eux, avec les coureurs, avec le Club Sportif du Croissant, organisateur, le sport ouvrier vivra une journée qui ne fera pas facile dans toutes les manifestations qu'il connût cette année.
r ̃ • °-
Vestiaire et dossards chez Lapize, au haut de la côte de Villiers-sur-Marne, de 7 heures à 7 h. 43.
̃Départ à S- Heures précises.
Le collectif est assuré au retour pour les coureurs'
1 La nocturne de ce soir -r s au stade des Vallées
s
Voici riiôralre du programme qui se dé1 roulera sans aucun retard et dans l'ordre suivant
20 ti.: séries du 100 yards masculin. 20 h. 15: séries du 100 yards féminin. i 20 h. 25 demi-mille minimes.
3 20 h. -toi quart de mille féminin. 20 11. 50: teii'iailve de record sur le kllomètre. ̃̃"•
21 h.: Biialés du 100 yards masculins 21 n. 10": auditions du. Groupe Mars. 1 21 h. 15: basket féminin.
Si- h. 45: 1.600 mètres seniors.
a 00 11 t»olnlc ASf-VZn tpnfntlvo /la fO^nT-rl
L'offensive gouvernementale ,,1 contre les travailleurs de l'Etat I
L'ADMINISTRATION DES TABACS
S'ATTAQUE AUX MUTILÉS DE LA GUERRE
̃».
Violant la loi sur Ks emi lois réservés, elle veut opérer des compressions parmi cetta catégorie de prokialivs
Dans les Manufactures de l'Etat (Tabacs et allumettes), l'administration centrale fait preuve, depuis longtemps, d'une iniquité scandaleuse, vis-à-vis des victimes de la guerre.
Les lois sur les emplois réservés, sont systématiquement violées, soit en ne'déclarant aucune vacance, soit en en brimant les mutilés occupés dans ces établissements.
Aujourd'hui, allant plus loin, l'administration tente de créer un grave pré-,cédent qui, dans l'avenir pourra léser l'ensemble des victimes de la guerre, dont l'état de. santé se sera aggravé. Un mutilé de guerre avait été nommé, en. mars 192G, dans les manufactures de l'Etat, au titre des emplois réserves, en qualité d'ouvrier du cadre de la fabrication. Il fut affecté à la manufacture des tabacs de Nancy, en mai 1926.
Sa blessure' de guerre vint à s'aggraver (amputation de 2 doigts et' troubles consécutifs) et 'son invalidité fut portée successivement de 25 à 40 puis à 70 Pour ces raisons ce camarade fut déclare inapte à son emploi le 5 mars 1932 par le médecin de la manufacture des tabacs de Nancy.
Considéré comme apte. En .vertu des lois du 30 janvier 1023 et 27 juillet 1928, sur lés emplois réservés, l'intéressé sollicita un nouvel emploi plus en rapport avec ses aptitudes physiques et postula pour celui de garçon de bureau des manufactures et magasins de l'Etat (emploi de même catégorie, et dans la même administration). Convoqué le 15 mars 1932 devant la Commission spéciale médicale,- cette dernière confirma l'inaptitude à l'emploi d'ouvrier du cadre de la fabrication, et conclut à l'aptitude pour l'emploi de garçon de bureau.
.Puis, licencié
Le médecin, de l'administration, appelé à donner son avis, précisa, dans un certificat médical, l'aptitude à l'emploi de garçon de bureau (9-12-32). ` Les conditions essentielles remplies au regard de la législation actuelle, le camarade attendait une vacance, 'qui devait permettre son reclassement d'eniploi. Mais 16 mois après l'instruction de son dossier, il a reçu courant juillet 1933 une note émanant du service des Pensions qui l'informait que là Commission spéciale instituée par l'article 4 de la loi du 30, janvier 1923, modifiée par celle. du 27 juillet 1928,- avait décidé, en vertu de l'article 3 du décret d'administration pulique du 16 mai 1931, de rejeter sa candidature à tout emploi réservé. Voici les faits. La Fédération unitaire s'est occupée de cette victime des agissements des pouvoirs publics. Ceux-ci, en effet, par lé canal de l'actaiinistration des tabacs, viennent même d'aller plus loin. Notre camarade vient d'être avisé qu'il serait licencié dès que: possible, ceci sans même attendre .la, décision du conseil d'Etat, saisi en l'occurrence.
Contre les licenciements! Semaine de quarante heures Ainsi nous invitons tous les travailleurs et travailleuses des- tabacs' et allumettes, sans distinction • de tendance, à faire bloc., et pour la défense de nos revendications mise, à-, la retraite à 50 otis, avec retraite intégrale; contre. les- licenciements, pour la semaine de A0 heures sans diminution. du salaire hebdomadaire.
Le VIle congres de la C.G.T.U. a ces revendications à l'ordre du jour. Travaillons tous à sa préparation.
Ainsi bien, toutes les" organisations. ainsi que la Confédération nationale des mutilés sont maintenant saisies1 officiellement de la grave menace qui plane sur tous les travailleurs de l'Etat.
̃Que toutes les victimes de la guerre prennent garde1 I .̃ Qu'elles renforcent leurs organisations1 pour le respect de leurs droits menacés,1 et demandent avec nous la réintégration de ce camaradeL Piffer. secrétaire de la Fédération- unitaire des tabacs et allumettes. • P.-S. Pour tous renseignernents complémentaires, écrire au siégé de la
Fédération, S,- avenue. Mathurin-Moreau.
Paris- W).. ̃ y ̃̃̃̃̃̃̃
̃ ^•♦̃»-<-
Un exploiteur-type dans la serrurerie
̃̃ ̃ ̃ i *A ̃ iini 'r'
'Dans le 15», 11, rue, de. la Rosière, un' certain nommé Clément possède une entreprise de serrurerie et y exploite un compagnon et un apprenti. i- ̃< Le -'«ompagtion est payé .5" francs de l'heure et l'apprenti 100 francs par quin-
zaine..
lis sont embauchés pour 8 heures par jour, mais 'soit.'le midi, soit les s ir,il y a toujours un travail à finir, et c'est O ou 10 heures que, l'on fait. Mais ce qui est mieux, c'est qu'a la pn'yu il ne veut pas payer les heures supplémealajres et demande à.y être obligé par le prud'homme.. -A noter1 qu'il faut encore ̃ travaillée le dimanche. ̃•̃̃ Pour l'apprenti, c'est, constamment des J >ruta'lités qu'il a droit, et c'est ainsi que l'autre jour, pour un foret- easpë,- il Iuï a- retenu sur sa paye indiquée plus haut.- n Contré de tels faits- et qui sont nom- 1 breux dans les multiples pcti'cs boites n de serrurerie, les ouvriers ̃«̃rrivriers doï- ] vent reR'orcer leur .jwidicat et préparer faction pour un contrat col'hciif qui ga- antira nos us et coutumes. PvWac.
22,. ii, 05: intervention d'un camarade du u comité de lutte. t 22 h, 20: audition de choeurs Campeurs 1.
Rousres. a
22 fi. 30: basket masculin et 3.000 seniors r et juniors. • i Distribution des dossarts de 19 heures d à 19 h. 45. o y 9
.» ï
Grande épreuve de boules r dans la région lyonnaise I
g
Da Commission fédérale de boules informé g à nouveau tous les secrétaires de région £ que le fanion fédéral de boules. sera remis en compétition, Lyon, siége de la section 5 bouliste des Employés municipaux unitaires, d café Vitton, & Villeurbanne, le dimanche à 17 septembre.
Tirage au sort h heures du matin. Inscription par quadrette 20 francs.. Une indemnité sera donnée aux perdants de la i" partie: la- quadirotte, 12 francs; I 2e partie. 24 fr.3« partie: 36 fr.; 4e par- 1 tic: .48 Te.: sous-champion: 60 fr.; champions ,81 francs,
Règlement' du tournoi 'i
Les quadrëttcs devront' être formées par r quatre joueurs du même club, à jour des cotisations. Les quadrettes éloignées-, de la région t lyonnaise devront indiquer, le jour,, l'heure t do leur arrivée' a .Lyon au moins huit jours a l'avance, ce qui permettra une bonne or- t ganisation d'hébergement. l
• ̃ o
Dimanche prochain à Halluin ri
'H' -r l
La:miinicipalité communiste' d'Halluln. or- t
g-dnlso à l'occasion de l'inauguration des L nouvelles écoles un beau programme sportif avec l'appui- de. la- iF.S.T, i
r Lyon7 des listes arrachent par la grève 15 o/o d'augmentation
8¡
II y a, à Lyon, de nombreuses fabriques d'ameublement. Des milliers d'ouvriers y sont exploités. Le patronat, profitant de la "crise, utilisant le chômage, a diminué les salaires à plusieurs reprises.
Le syndicat unitaire du bois, y a donc travaillé ferme; quinze sections syndicales d'usine fonctionnent dont, pour quatre fabriques de meubles, 100 p..100 des ouvriers sont organisés.
Les ouvriers sont alors passés à' l'offensive, sous, la direction unitaire. Récemment, des- mouvements de grève victorieux ont eu lieu chez Muzizano, chez Serra; d'importantes augmentations de salaires ont été arrachées parla lutte. Et, la semaine dernière, c'était la grève d'ouvriers ébénistes de la maison Carruel et Dupuy une des plus fortes so.ciétés de Lyon la manufacture lyonnaise du meuble d'art, au capital de 5.100.000 francs, rue Boileau, 4 à 12, et ayant un magasin à Paris, rue des Taillandiers, 22..
Après quelques jours de grève, les ouvriers ont arraché la victoire, obtenant une augmentation de. salaires de 15 0/0, ]a reconnaissance de la délégation et le droit syndical.. ̃ ̃̃ Une'nouvelle victoire, mais sur laquelle nos camarades de Lyon devraient bien envoyer à VHuma des informations complémentaires. °
>4- <
Les grévistes du bâtiment d'Avignon organisent la résistance
»♦• ̃̃'̃
Avignon, 31 aoùt (6934. Rabcor). Les chantiers Chouard, Biànconi, Dupiiis, soit au total 103 gars du bâtiment, sont en lutte. Leur volonté de vaincre s'accroit sans cesse, mais nécessite de leur part l'organisation de la résistance.. Piquets de grève, collectage de fonds, pointage, sont les taches immédiates mises en application par le comité de grève. ̃ Les grévistes ont sollicité du conseil municipal S.F.I.O. la mise à 'leur disposition du matériel nécessaire pour la réalisation d'une soupe commune. Nos édiles, en vrais défenseurs de prolétaires, n'ont jusqu'à' ce jour fait que promettre, mais sans réaliser ce qui pourtant est indispensable pour .aider. lies grévistes. Devant une telle carence, nos camarades désignèrent, à la suite de la réunion tenue en ce Jour, une délégation pour faire céder le Conseil municipal. Et ce n'est., qu'à la suite de celle-ci que ce dernier céda et s'engagea par écrit à {ournir le matériel utile à la soupe. Socialistes Non! 1
.Détenseurs de la bourçieoisie Parallèlement à la demande dé ce dit matériel, les grévistes adressaient à nos édiles la demande d'autorisation de collectage de fonds sur la voie publique. Ils refusèrent, indiquant ce qui d'ailleurs avait,' été signifié précédemment vis-à-vis des grévistes de Strasbourg que' les quêtes sur la voie publique n'étaient permises que pour les oeuvres « dites d'ulilUé publique ». Ainsi, si des collecteurs passent en ville et tapent les citadins pour les œuvres servant de masque a l'hypocrisie bourgeeoise, ou encore pour la préparation de la « der des der » telle que la journée de l'air –̃ alors cela est d'utilité publique mais si au contraire ces quêtes sont faites au profit du soutien des 'travailleurs en lutte contre leurs exploiteurs, alors là nos édiles interdisent: '( D'ailleurs un camarade gréviste pris en -'flagrant- délit si flagrant délit iip y a, fut conduit au poste. immédiatement nos camarades, sous la conduite de leur comité de grève, allèrent en masse devant l'Hôtel de Ville- et exigèrent que leur copain soit relaxé, et ce n'est que devant la volonté ardente de tous que la police céda. Nous 'saluons la volonté de lutte des gars du bâtiment et les assurons de l'appui moral et mcitëriél dë'; toutes' les forces ouvrières.
>~m -f– < ̃'̃• ̃-
235.850 chômeurs inscrits
Nous; publions ci-dessous les statistiques officielles du, chômage.1 Elles annoncent 235.850 chômeurs inscrits. Nous savons que cela ne correspond pas- la réalité. D'autre part, ort annonce une diminution ,de,2.140, sur. la. semain^ÎBrécédente et de 28 000 sur; la semaine, correspondante de 1932. '•' f ̃̃7.: Les nombreuses lettres de protestation contre les radiations arbitraires -nitirttrént que dans? la plus .grande .partie là 'diminution s'effectue par "l'attaque,. des pou. voirs publics contre lés sans-tra.val|. A "la date -.du -26. août, le nomï^ des chômeurs inscrits était de 235.59Dïtdans lês.fonds'de chômage et de 260 dans les bureaux- de bienfaisance,; soit' au>total Î35.830,, dont :i8p.SS() hommes. rèt<5i. 961 femmes. A; la -fin de la,, semaine ,irécè-
Jente, ce total- était, de 237 ,.732^158=
ÎS7\99.O." H y :a donc eu, :Ja*sem$iH|; dernière, une diminution de chômeurs inscrits dans les deux. catégories d'institutions, dont 37 pour la Seine et 2.1(8 pour les autres départements.
Par rapport à la semaine correspondante de 1932, la. diminution sMlève -à 28.203, soit 10,7 encore faut-il noter jue le nombre des fonds de chômage en activité était à l'époque de 593, alors qu'il atteint aujourd'hui .610. C'est la quinzième semaine que .l'on 'constate une- diminution par- rapport à l'année dernière auparavant, depuis le :début;de -la: crise^ 3'est-â-dire depuis le mois d'octobre 1930; [e nombre des chômeurs secourus était constamment "supérieur; à "celui -dé l'an* aée précédente. ̃ ̃• On comptait, le 28 août, 4.445 chômeurs partiels secourus, soit 121 de plus- que la semaine précédente. =
Ce programme comporte une démonstraion de gymnastique avec les gyama'stss de a et une démonstration de natation, vec une entente de deux clubs de la région rarisienne 1S«, 12«. Cette équipe qui est me des meilleures de la F.S.T.; a l'intention le démontrer aux travailleurs' d'Halluin ce [u'est le mouvement de natation dans notre 'édération et aider au renforcement dé notre nouvement sportif dans la région du Nord. Nul doute que les travailleurs et jeunes portirs des fédérations adverses viendront e rendre compte de la vitalité de notre orranisation et viendront grossir ses rangs. Cette journée sera encadrée d'un pro'ramme théâtral de premier choix avec la larticlpation de nombreuses sociétés de muique et chorales.
Il est certain que les travailleurs répon[ront en masse il cette magnifique Journée. LE 17 SEPTEMBRE
es grands prix pédestres de cagneux Le 17 sep.teiîirbe prochain le club1 ouTier: de Bagneux mettra en comp.étition' Plusieurs challenges. '̃
̃ La coupe des jeunes sportifs se..dispuera sur huit cents mètres et sera, réservée aux pupilles.
Le challenge des jardiniers-hbrticuleurs, section unitaire, sera. disputé sur ;.500 par les minimes. 1
Un challenge dénommé Employés \C'.R-.Pr du dépôt :dé Bagneux récompensera la meilleure équipe. de club des éminimes dont la distance est de I00 mètres. ̃ ̃̃-̃•' Le challenge Eugène Lesaint offert par les organisations â'âvant-garde
L'exploitation des chauffeurs de taxi
e e D[,Lk CI-6l'il CHIAPPE, COMPLICE DE UC.G.V. e BI=IQI=1O
Des milliers de cas d'accidents de la rue sont retombés, malgré l'assurance payée, sur le dos des chauffeurs, par suite de la carence des assureurs; et de l'ingéniosité juridique des loueurs. Mais il est actuellement, parmi les. grandes Compagnies, une, situation particulièrement.' scandaleuse ̃̃ ef menaçante' faite aux chauffeurs de deux de 'ces
.compagnies.
Nous voulons parler de la G7 et de'
la G3..1
« Etre son propre assureur » Ces deux compagnies, forcées parla lui: de couvrir -par .une assurance le ris-.que dès-tiers dans les accidents de voiJures, sont1 leurs propres assureurs.
'Cette formule signifie' purement et sim-
ipieinent, sous "le couvert d'un mode 'liõlit d'assurance,- que nila G7 ni la G3 ̃ne sont .assurées. Elles payent -elles-̃̃îiiê-mes les risques, et voilà-" tout, « EUes' payent », est beaucoup dire à l'heuru qu'il est- la C.G.V. ne 'paye plus aux accidentés que des acomptes.
La situation de la G. 7 est très ferme à l'heure actuelle et, par suite, le danger n'y est pas immédiat.
Mais savons-nous ce que réserve à cette compagnie le développement de la crise ?̃ Est-ce qu'une affaire pouvait ̃avoir l"air plus solide que la C.G.V. il y .a quelques aimées ? 2
La C.G.V. est au bord du gouffre.' Et donc si les 03 sont assurées par leur propre compagnie, cela signifie que la chute de lu C.G.V. aura pour suite pour les chauffeurs de la G3 les responsabilités, les procès et les saisies qui ont suivi les faillites récentes des' compagnies d'assurances.
C'est pourquoi dévoiler les scandales de la C.G.V. et de ses filiales, comme l'Humanité l'a fait au début du mois, n'est pas seulement une œuvre nécessaire pour l'épargne publique, c'est un ncte de mise en garde et de défense des intérêts et de la liberté du travail des ̃chauffeurs, qui paieront de fait un jour les châteaux de Mège-Quennesson, la situation politique des Duboin de Molènes-Bonnet et consorts.
Une thèse scandaleuse
La C.G.V., d'ailleurs, en matière d'accidents, est la promotrice d'une thèse particulièrement scandaleuse et danIllllllllllllllllllillfllltllllllllllllllllllüllllllllilillllllllllllllililllll lit LA VIE DES TRAVAILLEURS
obligera les vétérans à lutter sur les 2.500 mètres de leur parcours. Enfin le challenge Perelti ainsi dénommé- pour rappeler au bon souvenir des camarades les conseils éclairés que l'ancien champion de la. F.S.T..a donnés et qui ont tant servi à l'évolution de notre club.
̃ Le challenge Jouhaux Duverger, sur 7 kilomètres environ-, serait mis en compétition entré les sociétés indépendantes qui désireraient participer à cette grande manifestation sportive.
Une épreuve de trois cents mètres servira de lever de rideau aux grands prix Ci-dessus et la lutte y sera menée gracieusement par les fillettes. la distance prévue sera de trois cents mètres et pourra être réduite.
Engagements gratuits, pupilles, minimes, féminimes et fillettes.
1 fr.: juniors, seniors et vétérans. 1 fr. 50: indépendants; 0 fr. 50 remboursable aux partants.
Engagements des challenges 5 fr; la. coupe pupilles et challenge Lesaint gratuit.
Le règlement des challenges fera l'ob».jet d'un prochain article.
:'̃ '̃ '̃"̃ '̃ •
• ''̃ Le ;I5 sejiteîhbre
assemblée générale des clubs de la région parisienne
Déjà tous nos clubs sopt informés que le 4 octobre paraitra le journal de la F.S.T. A cet effet, tous les clubs sont priés d'envoyer à cette grande assemblée leurs représentants. D'ici quelques jours,
nous indiqueroris'la 'salle où se tiendra la
réunion; nos clubs auront reçu une lettre donnant tous les détails sur la parution du journal,;
«-1=14 6 ':̃
gereuse pour' les travailleurs qu'elle emj ploie.
C'est une auto de cette- compagnie qui avait, renversé une infirmière celle-ci assigna la compagnie qui • fut condam.née.; Mais, en appel, la C.G.V. mit en cause son chauffeur, réclama. el .obtint contre lui une condamnation- solidaire. Ainsi la-C.G.V., a ce que -arofent ses chauffeurs. les assure pour les< risques concernant' des tiers, se réserve en fait le droit: singulier de leur. faire, partager avec elle-même le risque .qu'elle -a promis d'assurer Quelle :est, dans ces conditions, la situation des travailleurs ? î Doivent-ils se réassurer par 'dessus la
compagnie ? 't
On se trouverait alors dans la situation paradoxale d'un chauîf éur ̃ qui s'assure ù ses dépens pour un risque assuré fictivement par sa compagnie 1 Le rôle de la préfecture
Une réflexion s'impose Chîappe, c'est son métier, exige des loueurs et des compagnies qu'ils prennent des polices a assurance contre les accidents de la rue.
En quel honneur autorise-t-il les compagnies des G3 et G7 â être leurs propres assureurs ? c'est-à-dire à ne'- pas s'assurer ï • » «• Dans le cas des G3 est-il possible d'imaginer que Chiappe ignore la situation de la compagnie ? Celle-ci est publique. Le sort des filiales, le jeu de maquillage d'actions qui rend la compagnie mère solidaire des filiales, la série des irrégularités, tout cela, Cluappe na peut
l'ignorer..
Pourquoi donc n'intervient-il pas î La C.G.V. a toujours été, nous l'avons vu, et cela dès le dix-neuvième siècle, en étroits rapports avec la prélecture. Le consortium, est représenté six
mois par lancàG.avPré£eCtUre pas W dé-
légué de la C.G.V.
Quand Chiappe ou quelqu'un de Ees chefaillons a besoin d'une voiture, aujourd'hui encore comme aux temps du directeur Bixio, une G3 est à sa disposition. Quelle est la mesure des attaches de la C.G.V. et de la préfecture De la C.G.V., dont le représentant. à. la préfecture est l'un des principaux agents de l'introduction dans la corporation des chauffeurs de taxi des Russes blancs qui l'empoisonnent, et qui sont bien souvent des auxiliaires de la .police î qui sont, en tout cas, des briseurs de grève, et sur lesquels la bourgeoisie 'compte en cas de révolution.
Mais il ne faudrait pas croire que seule la police est responsable de l'état actuel de la. situation des chauffeurs par apport aux assurances. Nous verrons demain quelle est dans cette truestkin ja responsabilité du ministère du Travail.
-S– «̃♦̃•-<-
APRES LA GREVE DES MARINIERS Les bateliers du Rhône qui luttèrent vingt et un jours saluent leurs camarades
Le syndicat unitaire de là marine fluviale de Lyon (bateliers du Rhône) a adressé au ministère des travaux publics une énergique protestation contre les mesures prises par les pouvoirs publics contre nos camarades bateliers. Ceci nous démontre une fois de plus que le gouvernement dit de a gauche », présidé par le radical Daladier, et soutenu par les élus S.F.I.O.yse range du côté des grandes compagnies fluviales, exploitant cette corporation jusqu'à l'extrême. limite de ces forces.
Le syndicat unitaire de la marine fluviale du Rhône assure les vaillants lutteurs de la solidarité des bateliers du Rhône. JL a,, adressé 200 francs Comme premier secours du comité central de
grève. ̃'
Il s'engage en outre à mener l'action nécessaire pour l'aboutissement des revendications légitimes de cette corporation pour l'application de :1a loi du 28 novembre 1919, réglementant les heures de marche de la navigation.
Le syndicat unitaire rappelle aux camarades bateliers du Nord, de l'Est, ̃ et à la région parisienne, que les bateliers du Rhône ont lutté vingt et un jours pour les mêmes reevndications qu'eux et qu'ils ont été trahis par les chefs de la C.G.T. réformiste Chaintreuil et VivierMerle, ayant tramé leur trahison' au ministère. Que cette expérience serve de leçon à nos camarades. Le bureau- du syndicat unitaire. ̃:
l!IIIIIIIIIIIII!l|||||||llll|[[l!lll!ll!llllllllllll!ll!lllll|[!l!llli!lllllilll Camarade, fais lite cette, page à ceux qu'elle intéresse. 'uiilUIIIIIIIllllllllUlIlliUllllUillllllUlllUtlfllUIIUIIUIllHIIIIHltl i
COMMUNICATIONS
L'Entente Sportive Ouvriers Louyeciennes. Marly fait appel aux jeunes, prolétaires de la région pour venir renforcer nos sections en vigueur cross cydo-pétlestiê et football et reformer notre section de cross-country. Adhésions reçues par les camarades Le.cointo Robert, place da la Gare (Louveeieunes), et par LemaTchant> rue Rachel (Marly), ou au stand du club dimanolje, fête de l' a Humanité », à Garches.. FootbaUers, remise a jour des cotisations pour le renouvellement licences.' u.S.o. Sud. A la veille de la nouvelle saison 19334U34, nous faisons appel à tous les jeunes camarades de la localité pour vanir renforcer nos sections de football, basket et cross.
Vous viendrez nombreux avec nous en réponse à la malpropreté de certains anciens membres exclus pour activité et attitude antiouvrières, ayant formé un club à direction bourgeoise da.ns un" but de taire disparaitré le seul club ouvrier qui met en garde les jeunes sportifs contre les périls de guerre et de fascisme dont on inculque leur esprit dans les clubs à direction bourgeoise ou réformiste.
Dimanche prochain 3 septembre, entraînement des footballers au terrain A. Salratler, voie de Chaiillon, à Malakoff.
Jeudi 7 septembre, réunion générale du club à son siège, café Maubois, 43, jouta Stratégique.. ̃ O.P. S. 11e. Athlètes masculins et féminins à 19 h. SO, porté de VincenheSi solrée nocturne au stade des Vallées. '̃'̃̃ Dimanche, 7 11. 30, gare Saint-Lazare.pour Garclies. ̃ Campeurs rouges': Rendez-vous à ift h. 30 à la porte de Vincennes pour le stade des Vallées.
A.o. Triage. Cyclo-tourisma Diipnanclie 'A septembre, Ta- section organise une sortie à la grande fêta champêtre de 1' « Huma », à Garches.
Départ à s heures, face la gare de Vil.leneuve-Saint-Georges.
itinéraire Çhoisy, Crois-do-Berny Petit- Giamart, ..Versailles. Vaucresson, Garches 70 kilomètres aller et retour. Invitation, Jt tous les cyclistes,
Tous autour de ,'4~ l'Humanité demain à Garches
demain., '0 rc r.
BILLET DE CHEMIN DE FER A PRIX RÉDUIT:
3 FRANCS ALLER ET RETOUR ̃ Nos camarades peuvent bénéficier du billet à prix réduit pour se rendre à Garches (3 francs au lieu de 5 francs). v Ces billets de chemin de fer ne sont- accordés qu'aux camarades munis de la carte de-participation f ixée à 2 francs. Les enfants au-dessous de 13 ans sont dispensés de la carte.
Pour éviter l'attente demain à la gare 'Saint-Lazare, venez retirer aujourd'hui votre billet de chemin de fer à VHuma-
"P-niie.'
v; Dimanche matin, à partir de 7 heures, l'Humanité assurera la. vente des billets de chemin de fer à 3 francs et des cartes de participation à la gare Saint-Lazare, salle des Pas-Perdus, (bureau des renV> seignements) •
Deux séries de distribution sont prévues, l'une à 3 francs, pour les camarades ayant déjà leur carte de participation, l'autre à 5 francs pour la carte et
le biUét. ̃̃
les indications de notre service d'ordre qui les dirigera sur l'endroit qui conviendra. Nous les prions de se munir de monnaie. L'observation par tous, de ces prescriptions évitera l'attente et facilitera ta tâche des commissaires
Nous comptons sur l'esprit de discipline de nos camarades.
HEURES DES TRAINS POUR GARCHES (GARE SAINT-LAZARE)
̃Service régulier 7 h. 30; S h, 30, 9 li. 30, 10 heures, 10 li. ̃3O.li heures, 11 h. 30, 12 heutres, 12 h. 30, 13 h. 30, U heures, ,li hl 30, 15 heures, 15 h. 30. (Durée du trajet. 22! minutes;), ̃
Il sera. en outre, mis en service 'des trains, supplémentaires suivant .l'affluènce..
Nos camarades peuvent donc' 'se présenter entre les heures -ci-dessus.
i
SERVICE AUTOCARS ET CARTES POUR^GARCHES
Paris 158. On trouve des cartes chez ̃
Boucher. 81, rue de Lourmel Couder, S0, rue de Lourmel Moisnc, 67, rue .du Lourmel' Garage Lourmel 80, rue de Lourmel ;Pieolet, 45, rue du Théâtre Lemaire, 45, rue Saint-Charles Arlatto, 39, rue Letellier Pijerol, 5, place. Féli\-Faure dépôt essence, 60, rue Letellier Joseph, 56, rue Labrouste « Café », S8, rue .Taures Lavocat, 7, rue des Sables Pottier, 5, rue SadiCarnot (Zonej Café « A la Grille », 18,
rue Cambronne.
î /Les camarades qui '.n'ont pas encore leur billet peuvent le prendre, ainsi que leur carte .de la fête au
:iô, rue du Théâtre « Cnez Picoiet » 56, rue Labrouste. « chez Joseph » 96. rue de la Croix-Nivert, chez Rayneau 7, rue des Sables, chez Lavocat (Zone) li-i, avenue Sadi-Carnot. chez Pottier (Zone) -43, rue Letellier, coiffeur Léon 30, rue Frémicourt, chez Monteil.
CONVOCATIONS
<" IIIIIIIIIIII9IIIIIII–
CMlCA'MSA'riONS CI'ATliU.IS L'AVANT-GÀRDE. Cdes disponibles tous demain, 0 h., au stand de notre journal à Garches.
FRACTIONS SYNDICAUXGAZ DE PARIS. Fraction gle ce soir, IS h., 8, av. Mathur-in-Moreau.
H.C.R.B. ET CUISINIERS. –Fraction lundi- i, à 15 h., salie du Tapis Vert, 33, rue de la Grange-aux-Belles.
{̃X IIAYOXS AI>H:iT> I
•; ̃.̃̃'̃i.ie. Service d'ordre vour la gare SaintLazare à 0 ;h., 30, salle des Pas-Perdus. Equipe pour Gàrches à 7 h. 30, à Saint-Lazare..
ACHERES. Ass. d'inf. 20 h. ,30, à la mairie.
GROUPES D'ENFANTS
i;;o SECTION, GROUPE THAET.MAÎïN. Tkus en tenue demain dimanche a 7 h. 30, It33, bd de l'Hôpital. Enfants de parents non chômeurs apporter 2 fr. Enfants de chômeurs, gratuit. svNDln.r:
Ai -̃̃.̃ SYNDICAT^
BATIMENT DE «SEINE-ET-OISE ET DE SEINE-ET-MARXE. Réunions corporatiTef ce soir, à -20 11. 30
Rueil Salle de la Coopérative, rue da. Nantewe. Orateur Brout.
̃ Moissy-Crb.tna,i'el Salle du bureau de tabac. Orateur Alain Henaff.
BATIMENT GENEBAL. RUEIL. R. des travailleurs du bâtiment de la région. ̃ syndiqués ou non, ce soir. 20 h. 30, salle, de la Coopé, 28, rue. do Nanterre, à Rueil. Demain, de 10 à lii h., perni. des sections ̃locales ̃̃̃
13o 163, bd de l'Hôpital.
lfie i&. rue Duhesme.
̃ Bagnolet 13, rue Marceau.
̃• Issy-les-Moulineaux 1, av. 'de Verdun. Ivrj- 20, rue de la Mairie, réunion. La Garenne 38, rue de: la Pointe, réunion, ï Leva.!lois 28, rue Cave.
Nanterae 6 bis, rue de la Mairie. Saint-Denis 4, ru© Su^er.
Stains 13, av. de la Gare.
CIMENTIERS ET MAÇOiNS-B R f Q U ETEURS. Xous informons tous nos corporants <iue notre syndicat a décidé de participer à la fête de l' « Humanité » de dimanche.
Un stand sera tenu Par des camarades du conseil, ainsi qu'une permanence pour adhésions et cotisations.
Nous demandons à tous camarades d'y venir nombreux avec leur famille.
Dans ce but, toutes les réunions de sections qui devaient se tenir dimanche sont reportées au dimanche suivant 10 septem-
bre.
COIFFEURS. Pour aller à Garches dimanche, gare Saint-Lazare, à 2 h. 30, pied du grand escalier.
TERRASSIERS. Réunions de sections Palaiseau Hôtel des Nations. Délégué Toudic.
Choisy-le-Roi Chez Maurel, 1, rue de la Halle. Délégué1 Auffret.
Antouy Café de la Gare. Délégué La GàU. ̃Versailles Rue Dangeau. Délégué De-
̃lamaire. •
Poissy 109, rue de. Paris. Délégué Rannou.
Pontoise Hôtel du Coq-Hardi. Délégué
Brunel. ̃
BruneI. S. Iî. 1.
SEVRAN. Ass. gle ?o h. 30. salle de la mairie. Délégué Abadie.
LAG'XT. ASS1. gle 20 h. 45, hôtel de l'Ours, rue Saint-Denis.
HOUILLES. Ass. gle élargie à Bl h., salle municipale à Houilles. Décision uê-
ge'itp.
LIVRY-GABGAN. –Départ Garehes à Gargan, route Nationale halte fausse Maussiou. 7 h. 30. et Lirry terminus. 7 h. 15.
S O I
TiTiAXCT. rr- A /O U. ;i0, aux Chemlns-.des-: T>amf?A, i'l]oi'!ni-iiiiet;, ass. gle ouverte aux sympathlfanls..Projections cinématographi-
çûie^. bï'lêcuû régional.
:tH!MTiSSON. A Co u. 30, salie Dard, av.
~=:a" Iq,t.11 j"nflfi .i1' th¡;t"Il, cn"u
Départ des tiixis à 8 li. 30 précises 1-, pla<« Bemigraïellë ;:plnce de La MoitoPibquel (au Gombronue; et place de la Cunvention. Prix du biUtitaHeretrc-
tour • 1Û francs. 'Retour de- Garclies à 20. h. 30.
Baipmux. Départ. à '8 heures, placé Dampierre, retenir à "il. li'eures: Prix <Je l'aller et retour y francs. Retenir les places au café Alîcaunie, angle rue de Lisette et Serpentine, ou 34, rue Roger, jusqu'à samedi lu heures.
Montrouge. Départ à S heures, place de la Posle. Dram-ij. Départ autocar à 8 heures précises, aux « Qualre Hontes ». \'oisy-lc-$ec. Déport autocar à S heures.- Rendez-vous 70, rue Saint-Denis. Retenir ses places au plus tard samedi soir. Prix du billet aller et retour 12 francs.
Vincennes. Départ en -autocar. Rendez-vous chez Fayette, lie, rue de Fonlenay,. à heures précises.
Pavi.t-Vie. On trouve des cartes au café de la Liberté, 1S-Ï, avenue d'Italie, et chez Pcrich'on,- 1, place Pinel.
BourgAa-Heine 'Autocar pour Carches. Rendez-vous place Gondorcet, à S -heures..Aller et retour 10 francs.
ATTENTION'! ̃;L'emplacement'çïe.s:6tànçlS .a été tracé au plâtr suivant les dimensions demançLêes gj^fj j.ës organisatipins,' lès camarade voudront bien pour la -bonne. organisation de la fête, "respecter les li mites attribuées.
NOTA. Les organisations viendront chercher leur numéro d'emplacemeiï au commissariat de la fête.:
Les organisations NOÏJ INSCRITES ne pourront se mettre QU'EN DEHORJ "HT?Q T.TIUIT'FP.C npôiniat- mi** f*a «lin ,̃•
d'un bal de nuit. avec le concours des Co.quelicots de Viry-Châtillon et au profit des colonies de vacances du S.0.1. Entrée -4 et 2 francs.
SEVRAN. Tous à l'ass. commune, salle de la mairie, à 21 Il., pour l'envoi d'une délégation. eu Indochine.
AMIS 1)1? L'I). li. S.,4*' «
RUSSIE D'AUJOURD'HUI. Fête'de Garchjes, tous les vendeurs disponibles sont priés de passer au siège, de 16 à iO h., retirer le numéro de septembre.
FONTBNAï-SOUS-BOIS. –A 20 h. 30, ass. gle salle 'Loyer, 4, av. do Montreuil. Discussion des rapports. Présence d'un délégué rénional.
VILLÉTANEUSE. 20 h. 30, ass. gle salle Frëdo, 79, rue de Paris. Discussion des rapports. Présence d'un délégué .régional. ̃ AUVERS-SUR-OISE. –A 20 h: 30, ass. gle salle Bonnet, place do la Mairie. Discussion des rapports. Présence d'un délégué régio-
nal.
TREMBLA Ï-LES-GONESSE. 20 h. 30, ass. gle salle Lescure, avenue de la Faisanderie. Discussion (les rapports. Présence d'un délégué régional.
REUNIONS DK'CHOVIFI US Comité régional 14 h. 30, 8, av. MatlnwlnMoreau.
F. I. O I*
Derneière répétition commune des groupes de la F. T. O. F. pour la fête de 1' « Huma » cet après-midi, à. 1-i ïi:. 30, 8, av.
Mathurih-Moreau
GROUPE ARTISTIQUE 5* ET 6«. ..R. à, S h., théâtre de verdure des Tuileries. Ce soir, .< Le Barbier de Séville ». Gratuit pour les chômeurs. ̃ ̃̃ • ̃̃ ̃ .-̃̃. GROUPE ACTION ..13«. Tous les membres du groupe demain, à Garches. A 10 h. sur le terrain, au stand du groupe. GROUPE MARS.1 Ce soir, à 20 h., stade des Vallées.
Demain dimanche 8 b. gare Saint-Lazare, monument aux morts, ou 9 h, 30 à ̃Garches, entrée du camp des campeurs, avec porte-voix et chemisette. '̃̃̃̃̃ ̃ UNION DES FFJVIMFK.
Secrétariat central Comité central .au siège, -rue Chariot, à 15 h.(et non pas Vitry comme indiqué par erreur ce matin)., COMITES DE LUTTE
"mm CONTRE LA (iUEIîRK.
ET LE FASCISME
MONTREUIL. –Grande, réunion de propagande et d'adhésions au comité local ce soir, salle Granger, tabac. 100, avenue Pasteur. Tram 115, place de Villiers. Orateurs Un camarade du congrès d'Amsterdam, un camarade du congrès de Pleyel, Dupernet, du P. C.
F..W .1
C-.S.O. MITRÏ. Dimanche, les .jeunes sportifs ne se déplaçant pas à, Garches se trouveront à 15 h. au terrain de l'Etang pour eutrainenieut général et formation d'équipes football, hasket masculin et ter minin, coureurs à pied, sauteurs, etc.. C. 0. BAUNEUX. Athlétisme A la Nocturne du stade des Vallées, à 10 h. -30 porte d'Orléans pu 20 li, pnrte de Vincennes- Football Dimanche,, match avec Clioisy, 2 h. 30, au vestiaire de Choisy, 7i, av. Victor-Hugo, à Choisy-le-Roi.-
C.A.S. 20«. Campeurs rouges 15 h., gare du Nord. Descendre Pontoise.. 1 1 .C.S.O." 12e. Campeurs ronges 1« 'départ à 13 h. 50, gare d'Austerlitz descendre Saint-Chéron. 2« départ à 19 h. 10. LIVRE-PAPIER. Tous les membres dnclun as h.. gare'Saint-Lazare, pour Gai!-
chbs. ̃ '̃̃•'̃̃ •
c.A.O. tse. Campeurs rouges gare Saint-Lazare, 18 h. 30. salle des Pas-Perdus. Demain, toutes lus sections à S h., place .Tules-Joffrin, pour la. fête de V Humanité » à Carches.
E.R.S. INTERNATIONALE. Coureurs:
à pied minimes et seniors à 10 h. 30; au' stade des Vallées, pourra nocturne.. Marcheurs challenge Sionville aux. Lilas. Métro porte d'Iyry à, 12. h. ii>.
FootbaU minimes,' match contre ̃ Ville:
1-, Rayon, de Boulogne-Billancourt: D6-
t Ip~rt,;v:paitir c(e ITeures,jusqu'à IU heu-
0- pârt.à-.partir de 7' heures,- jusqu'à 10 lieu-
la res, toutes les heures, 125, boulevard Jean,
c- Jaurès..Ketour. depuis 7 .heures du soir a .jusqu'à p. heures. Aller et retour 4 ïr. Chômeurs' 3 francs.
;e CMlly-Mazariii. Départ à, 8 heures le précises; Rendez-vous salle du café du :s Parc,, route de Chilly.
le .Prè-Suint-Gcrvais Départ à 7 h. -î-5, r> à la salle Brunet, ;K), avenue Jean-Jaurès. ̃Versailles. .Service autocar. Renilezvbus'ù. 8 heures précises, avenue de .St4 Cloncl. face passage -Saladin.
-[.SlainsV– Départ à'T h. 30, Maison du o "Peuple, rue du Fort. Aller et retour 10 f,< Ernnc%. Chômeurs et enfants 5 francs, j. \itry. Départ en autocars à. 8 heures '.précises.- Quartier des plâlriéres, un car sera 116, avenue Rouget-de-l'lsle.; Quar1- tier; du' port, un car sera place de la Gai- ïe.. ̃̃ Pour les autres quartiers à l'annexe de. la -.mairie.
U IJrix '10 ïraiies aller 'et retour (enfants
ï, de 7 à 12 ans, demi-tririf).
• Hâtez-vous de prendre tes cartes, jus> -qu'à 17 heures, samedi soir, dernier dé5 lai, aux permanences suivantes A l'annexe, café Leblanc, place Faid-
juif sur son terrain. A 12 h. 45 porte Ivry, vestiaire mairie de Villejuif.
Toutes les autres branches sportives à Garches, 7 h. 30-porté d'Ivry (métro). Footbatlers.et féminines apporter baJlpns. CËNTRE-B1JOU-SPORT. Campeurs et cdes pour installation du. stand, à Ù h. 30, monument aux morts, gare Saint-I,azare,, pour aller à Garches. Tous- adhérents di-' manche, 7 h. :», même endroit.
A.C.A. Tous à 8 h. gare Saint-Lazare, monument aux morts, pour Garches. C.O.P. Tous les membres du club à 8 h., au siège, 5, place ou Combat, 'piHir fêté de.X': "« Humanité à Garches. Pour les non-prêsent?, rendez-vous autour de la Bellevilloise à Garclies.
Ass.-igls, du club mercredi, 34, rue d'Au-
herviliiers, a 21 h..
C-'SîÔ. BOIS.. .Aujourd'hui, tous les dispon'ible.s'à'iSsh.; ail siège du club, pour prendre "le •-matériel du stand.
Demain,, tout le club â. 8 h., gare SaintLazare, sous, -l'horloge salle des Pas-Pei-dus, pour Garches.
GROUPE: CYCLO-TOUKISTE DU C.S.O. jne Dimanche, sortie du groupe à la fête dé l' « Huma à Garches. Rendez-vous place Rambouillet à 7h.
Invitation-: à tous les camarades désirant ̃«e 'TPud-r:? -à Garches en vélo. Aujoiir
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d'hui èp dimanche, camn au bois des Vallières.' Train gare- de l'Est pour I^agny. U S.Ù.- fSUD. 8 h. SO, vestiàiTe pour les membres allant à Garches par l'autocar. A lsiîi., footballers, entraînement au ter-
rain.
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Allocution d'un camarade des J. C. Moyen de transport C S 85 descendre avenue des Ecoles;
Conférences
S. RI. R. ÂUBERVILLIERS. Réunion .publique avec projections lumineuses sur le 'voyage de, la délégation du S.R.I. en U.R.S.S., à 20 h. 30, salle Lebourg, «M, bd Félix-Faure.
Conférencier. Robert,
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RADIO-CONCERTS
.+̃
DIMANCHE 3 SEPTEMBRE LES ONDES CAPITALISTES
Radio-Paris- (1.755). 12 h..30, 15 -h. ff D, 18 h. 30, 19 h.: disqtiBS.
Tour Eiffel (1.1-13,7). 13 h. 30- concert' 14 Il. 30: festival de musique espagnole 50 h. 30: disques. ̃
Eàris-P.T..T. (447,1). 10 h. 15: relais àV Vichy; 12 h. 30: çoiicert par l'orchestre Gosselin; 15 h. 30: relais de Vichy; 19 h. 45: disques; j.O:'B;'4-:3Ôlr'"aioir"ée: Le flibustier, 3 actes; Veuve ̃D.ufosfl, A,, acte. ̃'
Radio-T'i.L. (370,4). -r-.to: h. concert;
11 li. 3Q' disques; 12 h. 30 concert; 12 h. 30 ^'concert; 20 h. 30: concett. T6?te Parisien (328,2) 11 h., iî h. 15: concert: 20 h.: concert, avec le concours de Ter-AbramofT et son Orchestre orig-innl, et' M. Marex Lieven, chanteur; 'au piano1.. M.
Rudoir GrEhr. '̃
̃Rajiio-Vitus (312,8). 12 h., 30, ̃ 15 h., 11:,
SO'h.: concert. ̃'
Bordeaux-La rsyAttfl (;;oi). 31 h.: La vocation de, Tesiiers, 1- acte;. Pas -d'émotion, i 1 "acte, _̃ .j_i^ j
herbe Café. Blanc, avenue de Roiiilly chez Gaby,- 110, avenue, Rougel-de-1'lsle, et-Bovet, 116, avenue Rouget-de-l'lsle.- SERVICE D'ORDRE POUR GARCHES Voici -les dernières instructions
pour ce oui concerne le service d'or-
dre à Gàrches. I:a>s ca-marudes des
C.T):H_ cl du P. C.. sont priés d'en
C. D: Il et (1-it P. (". sui)~t (I"c~,t
prendre bonne noie.
Secteur n°.l, gare Sain t-Lauirc. Ce secteur comprendra- 'tous les camarades des C. D. Il. désignés pour les équipes du dimanche, plus les camarades des lie et 18e rayons du p. c, "̃ :̃̃̃;̃
,Squ service cûmm;pnçe le dimanche, matin, à, 6: :heures- jusqu'à 20
̃heures, par relais.
]̃ ^Responsables, Un camarade des C.'lXH. et.-dcux camarades; du P.C. ̃•Secteur n? 2, passage -à niveau de Giïwhvs: Ce' 'secteur -comprendra lçs camarades désignés pour l'équipe "du samedi soir au dimanche matin. .(C.:D.;H. .et .-P,C.-Pa.ris-Ville).
Commence son service dimanche matin, à 6 heures, jusqu'au dimanche soir 22 heures, par relais. Secteur n" 3,' (jrille d'honneur (pont de Saint-Cioud). • Ce secteur comprendra1 les -camarades désignés pour l'équipe du dimanche au soir au lundi matin (C.D.-H. et P.C.-ParisEst).
Commence son service à 6 heures jusqu'à 22 heures, par relais. Secteur n° 4, Marne-la-Coquette. Ce secteur comprend des camarades qui étaient désignés pour les équipes de samedi soir et de dimanche soir (C.D.H. et P.C.-RégionNord).
Commence son service le dimancheche matin. 6 heures jusqu'à 22 heures, par relais.- ̃
Secteur n° 5, emplacement de la fête. Equipes, patrouilles, garagesvoitures. .'̃•
Mômes conditions que l'équipe n° 4, service assuré par les C.D.H. et les Régions Sud et Ouest du P.C. Commence son service le dimanche matin 6 heures jusqu'à 22 heures, par relais.
Nous prions les responsables des quatre prem.iers secteurs de diriger les camarades qu'ils auraient de trop sur le secteur n° 5, commissariat général de la fête.
̃ ̃♦.
.̃̃ ̃ *̃* '̃
Service d'ordre Paris-Ville H-8 et 18' arrondissements, à 6 heures, gare Saint-Lazare.
Pour lès- autres arrondissements ̃à 7 heures passage à niveau de Garches.
~e~
THÉÂTRE
j. Un .speclacle- pour tous
Du spectacle toute la. journée 1
,felle est la formule, d'un spectacle de niasse, .que nous avons voulu réaliser
pour notre grande '.tète de Garches, avec
le concours des tneUleures troupes de la F.T.O.F. Nos camarades présenteront sur trois l scènes, sans discontinuer, un programme alterné avec des exercices, des jeux sportifs et des danses.
En voici le détail
Groupe Mars
"Pars à la guerre (chœur parlé). Pourquoi '?
Spartakiade
Ouvrier, en .aarde (chœur chanté). Groupe des Blouses bleues de Bobigny En avant ̃! (chœur chanté). L'Antifasciste.
Quittez les- riiachines
Guerre à la guerre!
̃ Ch.ant des paysans -r-
Frbnt rouge
Coup de balai (Saynète). Hitler Pars à la guerre 1 (chœur parlé). Phalange du 18e
Pourrir c'est mourir un peu (saynète). Pactaquatré La Relève Ce programme se déroulera de 10 heures du matin à 16 h. 30, sur trois scènes le matin et deux scènes l'après-midi. A 16 h. 30, sur la troisième scène, scène centrale de la fête, aura lieu la représentation d'une pièce à grand spectacle en 15 tableaux, avec le concours de 120 artistes prolétariens « L'ennemi est chez nous. »
>-•♦•-<-
L'ACTION DE NOS C.D.H. Nos réunions
Poissy. Permanence tous les premiers dimanches du mois, de 10 heures à 12 heures, café;des Sports, 109, rue de Paris,
Pelit-lvry. Réunion, à 20 h. 30, 115, rue de Puris.: Orateur Philippe. Pavillons-sous-Bois. Réunion mensuelle, 52, avenue .Tean-Jaurès, il 20;h. 30.
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A.R.A.C. (section de Saint-Denis). No-us apprenons avec regret la mort de notre crnmirade'Revoz J'usopli, 1)1, clieunin de staiiis (Mutualité), dpcùde suhilement le 31 août. Les otisèques auront -.lieu aujourd'hui 2 septembre, à 3 h. ,30..
Rendez-vous à .la. 'maison: mortuaire,' à 9 h. 15. Les camarades de l'A. R. A. C. disponibles sont priés d'être présents.
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