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Titre : L'Humanité : journal socialiste quotidien

Auteur : Parti communiste français. Auteur du texte

Éditeur : L'Humanité (Paris)

Éditeur : L'HumanitéL'Humanité (Saint-Denis)

Date d'édition : 1933-08-29

Contributeur : Jaurès, Jean (1859-1914). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327877302

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb327877302/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 29 août 1933

Description : 1933/08/29 (Numéro 12677).

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k404746q

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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BNt DÉLÉGATION OUVRIÈRE EN INDOCHINE

Pour une poignée de riz, ces coolies so nt odieusement exploités dans une briqueterie

ENCORE deux condamnations à mort en Indochine Encore du sang' 1 Du sang de nos malheureux frètes annamites dont le seul, « crime est |de se dresser- contre 1 abominable ..domipation de l'impérialisme français 11, est temps de crier Assez Il est temps d'agir afin de mettre un terme au |nartyre de tout un peuple. k «

̃ ;1 ̃ "i '̃. 'r ̃̃̃̃̃̃̃' i.: ^fà*k1{BPl!ttorffiï\ ̃ •̃ i- ;J ;̃̃̃' ̃'l1!-1' '̃̃ :'̃ '̃̃'̃'̃

A PRÈS l'odieux procès de Saïgon, le 7 mai dernier, la campagne du parti communiste obligea le ministre des colonies Albert Sarraut à promettre que lés «condamnations à mort ne seraient pas exécutées. Mais depuis des centaines ld' autres travailleurs annamites furent tôridamnés à de longues années de travaux forcés. Et Sarraut, traître à sa parolèy fit envoyer au bagne de Poulo-Condor &9 des condamnés du procès de Saïgon: ̃ v La, ijs sont torturés et assassinés à la J>remière\ occasion. Plusieurs sont tués à jtoups de fusil, sous le prétexte connu et (classique de tentative d'évasion », et le 10 juin,' Dbân-Van-Hu y est décapité. J^ujourcTh'ui on veut encore en décapiter deux autres I '̃' "}}'}. Et cependant que. l'on. massacre des innocents, les assassins sont acquittés. Acquittés les légionnaires qui se vantent « d'avoir coupé plus d'un cou annamite 'avec une scie l »

Libre, en Fiance, le colonel Lambert qui commanda à ses légionnaires l'assassinat des prisonniers sans défense 1 Libre, le gouverneur Robin qui donna l'ordre de tuer 9 prisonniers sur 10 Depuis le procès de Saïgon la terreur épouvantable, grâce à laquelle l'impérialisme français peut encore maintenir sa Uomiwtion, n'a pas diminué.

Mais pas davantage ne diminue la misère dès travailleurs annamites. Des colonnes de paysans, chassés de leur village par la faim, manifestent jusque dans les thefs-lieux. « < Et, dit le journal colonialiste la Dépêche d'Indochine, en date du 22 juillet, ce n'est que le début. Nous aurons bientôt des événements plus gravés, car déjà Ae toutes parts; les indigènes Idéclarent qu'ils sont dans l'absolue incapacité Je supporter les charges dont ils Ifpni accablés. »

Tant que durera l'exploitation du.peuple annamite par les banquiers et les •côlons français, par les financiers de la Banque d'Indochine amis de M. Blum, comme par les industriels à la Michelin iamis^de M. Varenne, la plus légitime ides révoltes grondera contre les oppres$eurs. ̃̃̃̃̃

Une nouvelle vague de luttes désespéJrees monte en Indochine 1

Toutes les couches de ̃ la population laborieuse s'apprêtent à nouveau à se mettre en mouvement. Avec le prolétariat des villes bouillonnent les grandes tnasses de la paysannerie, et, l'accueil enthousiaste fait à notre camarade Vaillant-Couturier par des milliers de travailleurs annamites lors de son récent et bref passage à Saïgon est un témoignage bien net de ce que les travailleurs d'InIdochine attendent des travailleurs de France.

Ils tournent les yeux vers nous Ils

Alllllillllllllllllllllllllllllllin lllllllllllllllllllllllllllllllllllllillllliillllll IlilIlillIilllllllllIliillllllillllllliHIIIIII lillllllllll llï ILLUSION ET RÉALITÉ ];?:-}';â-ii!iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiihiiiiiii]i:hi!Iiib> '"̃ ̃̃ « le salue la démocratie bulgare ». Edouard HERRIOT.

Episode du coup d'Etat de 1923 en Bulg -arle. Une tchéta macédonienne de l'O.B. "I.M. vient de décapiter un instituteur antifasciste

nous demandent de soutenir leur lutte, la lutte sacrée qu'ils vont reprendre plus vaste et plus âpre que jamais contre leurs bourreaux 1,

̃

LE meilleur et le plus sûr moyen, pour L-' aider efficacement le peuple indochinois en lutte, c'est encore d'étaler le plus largement possible la vérité, la pure et simple vérité, devant tes yeux des prolétaires de France.

Aussi le Secours Rouge et la Confédération générale du Travail unitaire ontils décidé de mener dans tout le pays une vaste campagne pour l'envoi d'une délégation ouvrière en Indochine.

Elle ira se documenter sur place,! réunir en un faisceau puissant es preuves innombrables de l'écrasement de 20 millions d'Indochinois par une poignée de requins coloniaux et de hauts fonctionnaires.

Sa seule présence sur la terre d'Annam sera le plus grand des réconforts pour chaque exploité de là-bas, pour chaque ouvrier, pour chaque nha-qué, pour chaque coolie.

Il faut donc -d-'iirgencé collecter les fonds nécessaires à son voyage, mais cela ne suffit pas i

Pour la formation de cette délégation, il faut se réunir dans chaque ville, dans chaque quartier, en meetings de protestation contre la terreur en Indochine. Il faut d'ores et déjà manifester contre les bourreaux, contre le colonel assassin Lambert, contre le sinistre Pasquier, gouverneur d'Indochine, contre Sarraut, le gouvernement Daladieriesponsable de la terreur, et contre leurs soutiens les chefs socialistes qui se sont depuis longtemps associés à la hideuse politique coloniale. L'appel des travailleurs d'Indochine ne sera pas vain Car c'est avant tout à la conscience de classe des travailleurs français qu'il fait appel et que fera appel la délégation du Secours Rouge et de la C.G.T.U.

̃; •.̃•'̃̃ '-V*' .̃,].̃.

REGARDEZ et comprenez le secret de R la puissance de ceux qui, en France, détiennent en fait tout le pouvoir entre leurs mains. Ils s'engraissent non seulement du profit qu'ils prélèvent sur la peine des prolétaires français, mais aussi de l'exploitation poursuivie jusqu'à à la mort de dizaines de millions. de coloniaux. Leur puissance policière, leur force de réaction et de militarisme, leur politique de monopole et de protection douanière d'où naît la vie chère, repose en grande partie sur ce que Sarraut nomme lui-même aies pilotis coloniaux». La réaction est si insolente et le militarisme si fort essentiellement par suite de la domination impérialiste sur les colonies Aidez les peuples coloniaux dans la lutte qu'ils mènent pour leur indépendance et par là vous porterez un coup redoutable à la domination réactionnaire et militariste que la bourgeoisie exerce sur vous-mêmes..

A l'œuvre donc pour l'envoi de la délégation en Indochine

André FERRAT.

ÉVACUEZ LE MAROC On avoue

que la guerre n'est pas finie en Haut-Atlas

L'information suivante a été publiée hier soir

Casablanca, 28 août. Les derniers bastions, de la résistance au Djebel Ba- `, dou tombent.

Un} farouche adversaire, le célèbre caïd Ous Skounti,. avec cent six familles et une centaine de fusils, qui avait .proclamé une résistance àoutrance, a-fait ce malin sa soumission sans condition au général Giraud, commandant le groupe; mobile L'occupation du Djebel Badou va étre complète. Il ne reste donc 'utus dans le Haut- Atlas central que la tache de dissidence des Djebel Youb et Amshou. On. voit par ces simples lignes le crédit qu'il faut accorder aux affirmations de la grande presse depuis des jours, elle annonce que c'en est fini de ce qu'elle appellera «pacification» du Haut-Atlas. La y dernière tache est réduite clame-t-elle.

Mais' c'est pour dire le lendemain qu'il en reste encore une à « nettoyer ». Et

T^^TÏTmmrr II "i ï'i 'i^n ̃̃ ̃ ,ri «̃̃̃̃̃̃ariHHniM– i^^m^m^^m»

Des paysans marocains de race noire se joignent à leurs frères arabes pour aider ceux-ci à lutter contre l'impérialisme européen

ainsi de suite. A présent, ON nous an;'4pn<jç des opérations à exécuter dans le Djéïséï" Ydub et l'Amshou.

Assez de sang 1 Assez de crimes eolo1 "ïiijiiiatèsrr 7 .™– –• *•.• Les ouvriers français, fidèles à leur glorieuse tradition de lutte contre l'aventure marocaine, doivent imposer la cessation immédiate de la guerre et l'évacuation du Maroc.

uMmmnmuMmHimimuimmmimniuumniiHimiimmiiiiiiimmimimiiHiimmmiiimimmmiiimiiimiimiiiiiiHi n 8 HARMONIES ET FANFARES 320 exécutants -= i CHORALE 100 exécutants =

"La Liberté" de Strasbourg; "La.

Prolétarienne". de Metz Union

Ouvrière de Romilly; Harmonie

de la Bellevilloise; Harmonie mu-

nicipale de Villejuif; Harmonie mu-

nicipale de Bobigny; "Action Ou-

vrière" d'Ivry; Fanfare de Sevran;

Chorale réputée de 1 00 membres.

IN VÉRITABLE FESTIVAL DE MUSIQUE ET DE CHANT Voilà ce que vous applaudirez

le 3 septembre à GARCHES

à la granûe fête champêtre de "l'Humanité"

II y aura aussi du théâtre, du sport, un rallye-ballon, des jeux collectifs, un cirque, 130 stands, un grand bal. Aujourd'hui même, prenez votre carte de participation 2 francs et votre billet de chemin de fer à prix réduit (3 francs aller et retour), à « l'Humanité ». (Voir en 4e page la liste des permanences où sont délivrées les cartes).

llilllIllltlIllIlllllIlililllJllllSIllttf ttf IJIlllIllIllliilIl.lMIItlftlIIlillIlllIIllItlàtlIIlllIlllItlltilIlllillIillIilllCIllIllltlllIllilff ̃lllllfllllllilliïïl

LES NOUVEAUX FLIBUSTIERS DES ANÎIUES il est question de six millions soustraits au fisc

EH3BEJ0

La Martinique. Une lie située, la-bas. dans l'océan, non loin des côtes du Venezuela et de la Guyane. De là, chaque année sont expédiés par milliers les barils de ce rhum des Antilles qui Halte nos palais. Voilà ce que chacun connaît de cette colonie de notre douce France Mais ce,que l'on sait beaucoup moins, c'est que sur cette île, s'est installé en maître, un groupe de financiers sans scrupules.

Le syndicat général des planteurs et manipulateurs de la canne à sucre, plus connu dans l'île sous le nom du Syndicat des usiniers y est roi. Il groupe en son sein tous les planteurs et transformateurs de canne à sucre, exploite sans vergogne les indigènes qu'il emploie, et n'hésite pas, si ceux-ci réclament une augmentation de salaires ou une réduction des heures de travail. a faire appel à la force-publique pour que soit respecté l'ordre qui doit régner dans toute démocratie qui se respecte. Comment on devient roi du rhum Comme on le": voit, nous avons en face de nous des gens bien pensants, dévoués aux institutions et aux lois qui régissent là république.

A leur tête est un sieur Aubéry, non moins féru d'ordre et de discipline républicaine que ses collègues.. i,~

Nommé administrateur de la société

LES DIVIDENDES SANGLANTS Une explosion

fait quatre victimes dans une usine de Fécamp

Fécamp, 28 août. Une explosion s'est produite dans une salle de décortieage d'une huilerie de Fécamp. Elle a fait quatre victimes, dont trois sont dans un état très grave. Ce sont MM. Jules Poisson, 43 ans, Duival-Sénateur, 42 ans, Joseph Fatras, 39 ans, qui ont été brûlés sur tout le corps, 'et M. Paul Houlier, 50 ans, qui a été atteint aux mains et aux avant-bras. Les blessés ont été transportés à l'hospice où les médecins n'ont pas encore pu" se prononcer. La direction est ,:iiiuette sur les causes de ce terrible accident dû sans nul doute, une fois de plus, à l'absence de mesures de sécurité dans Les; bagnes industriels.

-♦.

UN ÉLECTRICIEN TUÉ

Bordeaux, 28 août. Une équipe d'ouvriers électriciens travaillaient à la réparation de fils électriques sur la route de Bordeaux-Toulouse, près de SaintMédard-d'Eyrans, quand l'un d'eux, M. Robert Lateyrou, 28 ans, demeurant à la Tourne, toucha un fil iv haute tension. Il tomba à terre, foudroyé.

La peine de mort au Japon contre les communistes

»•»–

Tokio,, 28 août. –;Le journal' d'Osaka MainUzi s'occupe dans un article des nouvelles mesures gouvernementales destinées à combattre 1er mouvement révolutionnaire au Japon. Il écrit

Etant donné que les idées révolutionnaires se sont fortement répandues parmi i la jeunesse surtout dans les derniers temps, les autorités ont décidé de prendre des mesures énergiques pour mettre fin à celte « peste idéologique ». Il fut décidé en conséquence, d'une part de renforcer la police secrète et d'emprisonner tous ceux qui sont soupçonnés d'être en rapport avec les communistes. De plus, ta loi sur le maintien de la paix et de t'ordre public sera complétée par un paragraphe qui prévoit la -peine de mort pour quiconque tente de se lever consciemment ou inconsciemment contre le système d'Etat dominant n.

Le tournai remarque à ce sujet « Comme les communistes fendent à transformer le système d'Etat actuel, ils doivent être condamnés à mort ou à Vemprisonnement à vie ».

La loi, on le sait, a déjà été devancée à 'plusieurs- repris 'ëSVffer^la polsce-nippoRe,par des assassinats nombreux de communistes. Les nouvelles mesures terroristes de l'impérialisme japonais_ne font qu'indiquer l'essor constant du mouvement ré-' volutionnaire dans les villes et campagnes du Japon, ainsi que dans l'armée même.

tairiiiittiiiiiiiaairjiifiiiiiaiifiJiMiifititiililllllHlllIitlIIfllIIIIIIIIIJI

anonyme de Larimky voici quelque six ans, il mena si bien les affaires de cette société et les siennes qu'il réusit à se rendre acquéreur de la majorité des actions dé cette entreprise.

Dès lors, faire passer à son nom personnel, la société, n'était qu'une simple formalité administrative, ce que sans tarder fit notre homme. Dissoudre la société et la faire passer à son nom,: tel fut le tour de passe-passe 1

Mais voilà. Dans l'arsenal des lois, il en existe une qui soumet à un droit de 12 0/0 de telles mutations de propriété. Ce qui n'est pas très agréable lorsqu'on est propriétaire d'une entreprise valant une trentaine de millions. Comment se dit notre Aubéry, moi, roi du rhum, je devrais" faire sortir de ma poche quelques millions pour les verser dans les caisses de l'Etat Et sans hésiter il déclara son entreprise pour. sept millions.

Dans le maquis de la procédure Seulement à la Martinique comme partout ailleurs fonctionne un service de l'enregistrement. Et- il 'se trouva à ce service un employé qui, n'étant pas dans le secret des dieux de l'île, fit un rapport circonstancié sur cette fraude.

(SUITE EN PAGE; «e COLONNE) j

LE DRAME DE LA RJOE MADAGASCAR Violette Noziëre

a été arrêtée hier soir flans un café

des Invalides

Hier soir, à 20 h. 30 Violette Nozière la jeune criminelle qui empoisonna ses parents dans la 'nuit de lundi à- mardi dernier, a été arrêtée à la terrasse du café La Brune, à l'angle des. avenues La Motte-Piequet et Bosquet, dans le quartier des Invalides, près du Champ-de-Mars où elle rôdait depuis plusieurs aprèsmidi.

Une arrestation dont la police qui- l'a cherchée en vain depuis huit jours ne peut guère se vanter.,

C'est en. effet, à la suite d'un coup de téléphone d'un des multiples « flirts » qu'elle fit depuis son crime, qu'elle fut arrêtée par deux inspecteurs de la P.;J. Emmenée aux locaux de la préfecture^ elle « piqua » une longue crise de nerfs pendant qu'on l'interrogeait. r Des renseignements qu'elle a fournis abondamment, il ressort que Violette No.zière n'a pas quitté lJuhs. Depuis mercredi, jour où elle faussa compagnie au commissaire de police qui devait l'entendre, elle coucha aux hasards de différents, amis de rencontre dans des hôtels du quartier noceur de Montmartre. Chaque fois, elle s'inscrivit sous le nom et l'âge de son amie Madeleine Devize. Plusieurs fois de suite jusqu'à dimanche, elle déjeuna et dîna dans le même restaurant du boulevard de Clichy. Dimanche et hier, elle passa ses aprèsmidi au Champ-de-Mars, où dès mercredi, elle avait fait connaissance de trois étudiants qu'elle revoyait.

Ainsi, sans avoir changé de tenueelle est toujours vêtue, de noir restant à Paris et fréquentant des quartiers soi-disant surveillés, Violette Nozière a pu rester près de 8 jours sans que la police à Chiappe, au célèbre flair, la trouve I

L'interrogatoire s'est poursuivi dans la nuit à la P.J. Mais dès le début la jeune criminelle a reconnu tous les faits, l'em-, poisonneinent, ainsi qu'une première tentative sans résultat et l'incendie dont il a été parlé. Elle déclare avoir agi constamment seule et s'être -procuré ellemême la poudre empoisonnée chez un pharmacien.

Mme Nozière accuse sa fille Mme Nozière va beaucoup mieux. Et elle parle. Elie a bien abandonné sa réserve des premiers jours. Non seulement elle ne cherche plus à couvrir sa fille, mais elle l'accuse énergiquement. Deux données sont fournies par elle à ce. sujet. En premier lieu, pour ce qui est du premier accident des époux Nozière, en mars dernier, aie accuse; formellement Violette d'eu, être 'l'auteur. Violette jr donné déjà à ce. moment à. ses pSri; et mère" "de "ces "pèlïts'sâclïëts' "dô"l.)ôlfdïë Blanche dont elle a le secret et qu elle met régulièrement sur le compte du docteur Deron. Elle avait .affirmé, à, ses parents qu'ils devaient avaler cette poudre pour ne pas risquer d'être contamines par elle

Ensuite, Mme Nozière est parvmiue à se rappeler, et donne à ce sujet de grandes précisions, que dans la nuit du drame, alors qu'elle avait déjà à peu pies perdu connaissance, quelqu'un la frappa violemment à la tête, ce qui explique tes blessures. Elle accuse formeilemeiït sa fille sur ce point. Violette était à la maison et, seule, pouvait avoir'ainsi essayé d'achever sa mère.

♦.

Une teinturière

agressée chez elle

Hier, à 16 h. 20, un individu paraissant âgé de1 20 ans, s'est présenté chez' Mlle Desgrange Yvonne, 25 ans, teinturière, 54, avenue de La Bourdonnais. Il s'est jeté sur elle, l'a frappée de 4 coups de poinçon aux hanches et a tenté. de s'emparer du contenu de la caisse; dans le tiroir. La jeune fille ayant crié,: l'individu s'est enfui. Une patrouille n'a donné aucun résultat.

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Un incendie boulevard des Italiens

Hier matin, près de la place de l'Opéra, un incendie s'est déclaré dans un appartement. Le feu qui a fait de sérieux dégâts fut rapidement maîtrisé par les pompiers que l'on voit cidessus au travail sur le toit de l'immeuble

lllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllll

Les jarââniers californiens sont en grève luiiiliiliiBnnijQiiiiiBiiaiiBiiiniiin»»" i::

Des milliers d'oùvrlérs'fafdiniers de la Californie se s^xu mS'jn grtve pour

obtenir la journée de huit heures et le tarif horaire de 30 cents. Ils organisent de puissantes manifestations. Notre cliché représente l'un de ces cortèges.

APRÈS UNE DERNIÈRE ENTREVUE AU MINISTERE LES GRÉVISTES DE LA BATELLERIE ONT DÉCIDÉ LA REPRISE DU TRAVAIL POUR CE MATIN

̃ ̃ ̃ ̃ _Eir=iBr=iEi .̃̃

Ils enregistrent les premiers résultats de leur action ayant astreint les pouvoirs publics à faire d'importantes concessions mais déclarent vouloir contrôler dans la pratique les promesses ministérielles

tout en s'organisant pour les luttes prochaines

SI LES EMPRISONNÉS NE SONT PAS LIBÉRÉS, LA GRÈVE REPRENDRA

ues grevisies ae ta oaieuene ae Conficms-Sainte-Honorine et d'Eragny ont eu hier une entrevue au ministère des Travaux publics, pour avoir des précisions au sujet des promesses 'faites. précédemment.

Il ressort que sur un nombre important' de points les grévistes obtiennent satisfaction. 'Mais les pout voirs publics ont manœuvré de telle façon qu'à la première occasion ils retireront les concessions faites sous la pression de la combativité dès bateliers.

C'est donc une question de force. Il appartiendra aux mariniers de s'organiser puissamment pour obliger le gouvernement à appliquer les décisions prises.

Les mariniers se son aussi rendu compte que si certaines manœuvres ne s'étaient pas produites, jetant le 'trouble pâ'fmi ëtix, ils pouvaient' arracher satisfaction complète.

Ils ont décidé la reprise du travail en affirmant leur confiance dans C. G. T. U. et leur volonté de s'organiser dans son sein pour continuer la bataille à seule fin de faire triom-. plier l'ensemble de leurs revendications.

A CHAUNY

Chauny, le 28 août. {Humanité). A la suite des décisions prises au cours des précédentes réunions la reprise du travail doit se faire ce matin à fi heures. A cinq heures.trente, rendez-vous avait été donné aux mariniers à l'écluse même, d'où était parti le mouvement. Les camarades Lalouette et Caralp firent un vigoureux appel. Ils soulignèrent que le 5 août les mariniers passaient' en ce lieu inoiy ganisés, depuis ils ont en grand nombre rejoint ^organisation syndicale unitaire. Nos camarades marquent aussi les points positifs du mouvement. Après avoir souligné la nécessité d'une organisation syndicale puissante et la confiance des mariniers dans la C:G.T.U. ils engagèrent ceuxrci à accentuer leur front de classe pour le triomphe de leurs revendications. Sur, l'ordre de l'organisation, le travail fut donc repris ce matin à 6 heures. Mais cet après-midi, le travail qui n'avait été repris qu'à la condition expresse que ̃ les emprisonnés seraient libérés, a été de nouveau arrêté.

Les mariniers exigent la libération immédiate de leurs camarades. '̃̃

Les mariniers emprisonnés `

seront-ils libérés ?

Le ministère des Travaux publics communique la note, suivante

« Conformément â l'.accord intervenu le vendredi 25 août, .dans le cabinet du ministre des Travaux publics, entre M. Joseph Paganon et les délégués des mariniers, la navigation ayant commencé à reprendre dès ce matin, le ministre des Travaux publics a demandé aussitôt à M. le garde des sceaux de vouloir bien ̃examiner d'extrême urgence la possibilité de proposer une mesure de grâce en, faveur des personnes qui ont été l'objet, de condamnations à la suite des incidents .survenus au cours du récent arrêt du trafic sur tes voies navigables. a La chancellerie procède actuellement à cet examen en toute célérité. »

Par leur combativité, les mariniers ont obtenu la promesse de libération de leurs camarades emprisonnes. Le ministre doit faire diligence pour donner satisfaction aux bateliers car ceux-ci sont décidés à lutter jusqu'à la victoire.

lllllllilllillllllllilllllllillllllllllllllilllllllllllllllllllllllllllllllillllill

La délégation aes bateliers qui s'est- rendue hier -après-midi au ministère des travaux publics 1

Les ^ateliers d'Eragny

décident la reprise du travail Eragny, 28 août. (Humanité). jLc^, bateliers d'Eragny se sont réunis ce soir à 20 h. 30 dans la salle du XX" Siècle. Ils ont entendu le compte rendu de. leur délégation qui, aujourd'hui, s'est rendue au ministère des travaux publics. Les grévistes d'Eragny constatent que les concessions arrachées par la lutte sont e déjà un important résultat. Mais ils déclarent

Que les promesses ministérielles seront contrôlées et ne prendront de valeur que dans l'application Que si jeudi les bateliers arrêtés ne sont pas libérés ils cesseront le, travail immédiatement. ;̃̃

D'autre part, les mariniers, font un pressant appel à tous leurs camarades pour un puissant syndicat unitaire .de la batellerie de la région- parisieflrre.•. Déjà les adhésions arrivent en grand notniÉ-e, ,-mais. ïL faut^coBS.tituer. une or?, "gânisâtiori .puissante, capable' de continuer là lutte.:

Les mariniers enregistrent les^impor1tants résultats obtenus. Ils décident clu reprendre le travail demain matin, mais ils s'organisent i puissamment a seule fin 'de continuer la bataille pour le triomphe de toutes leurs revendications.

(SUITE EN ,2» PAGE, COLONMÈ)

«.VkVVVVXVVIVVVVVVlXXXXVXXXVVWVW

Rudesh e i nri i~

-œ¡;

Un aspect oe la manuestatioï»' hitlérienne .'̃̃

̃ {Voir en troisième page 'les infoTjna- lions sur la ̃ contre-manif,eslatiù$. communiste.) ̃̃

lllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllt Avec les petits fermiers des Côtes-du-Nord

par Marcel CAMÏN

E prolétariat révolutionnaire ~a le

LE prolétariat révolutionnaire a le

i devoir urgent de faire venir à lui la jeunesse. 'Il doit aussi renforcer ses liaisons avec les paysans travailleurs. Rien ne doit être négligé pour arracher aux ̃ influences capitalistes et fascistes ces deux catégories sociales essentielles. En ce qui concerne les paysans, on les a beaucoup trop négligés jusqu'à ce jour. Dans leurs difficultés présent tes, il est nécessaire de leur persua- `' der que leurs intérêts sont liés étroitement à ceux du prolétariat. Ils sont ''victimes1 de la crise mondiale, au- tant et plus que les ouvriers. L'issue est la même pour les ouvriers et pour les paysans. Et el.e ne peut être que révolutionnaire.

C'est une vérité que beaucoup d'entre eux aperçoivent de plus en plus clairement. Une propagande intelligente et vigoureuse dans les milieux ruraux est sûre de rencontrer bon accueil, en ce moment où la baisse, des prix devient à la campagne'de plus en plus catastrophique. ̃ ̃ Dans les régions mêmes qui furent considérées {bien à tort d'ailleurs) ̃ comme les plus arriérées, l'action de notre parti et son programme rëiiTnissent dès "maintenant une minorité de paysans organisés, dont le rayonnement s'accroît chaque jour. 11 en est ainsi dans le? Côtes-du-Nord,. en particulier dans les arrondissements de Lannion et de' Guingamp, où sont t constitués deux syndicats de fermiers qui comptent 200 adhérents répartis dans une cinquantaine de communes importantes,

Ces syndicats ont tenu, le 13- août, un congres à Guingamp où furent


discutés avec une rare précision et sans" grands discours,trois des problèmes qui dominent a cette heure la vie des petits fermiers qui sont plus de 10:000 dans la région. La discussion fut poursuivie très sérieusement par cïes travailleurs socialistes, cotninu-.nistes, sans-parti, tous unis fraternellement, unanimes dans leurs résolutions et solidaires dans l'action. Ces .syndicats de défense, des petits fer-miers1 se' sont 'donné pour première tâche de faire réviser les 'prix des batix.. C'est sous' leur pression que la Chambre et le Sénat ont été contraints de voter une loi de révision au cours de ces 12 derniers mois. Mais la loi permet encore une large exploitation des propriétaires, moyens et grands, et l'interprétation de la loi par les tribunaux bourgeois est naturellement toujours favorable aux propriétaires. Quels sont ces .propriétaires ? i'

Il est dans la région bretonne des hobereaux nombreux, les Kerkaradec, lès. dç Kerouaitz, les Huon de Penanster, les Kertanouarn et autres, oisifs en leurs gentilhommières, possédant des centaines et des milliers d'hectares et qui font encore peser sur leurs fermiers une grande servitude matérielle et morale. A côté d'eux, les pires ennemis des fermiers sont les basochiens, parasites de la terre, les notaires, les avoués, les greffiers, les huissiers, tous bourgeois dont la rapacité ne le cède en rien à" celle' des 'hobereaux et des châtelains.. C'est parmi eux que sont choisis les .experts chargés par'la loi et par les tribunaux de fixer le taux des

fermages.. ̃̃

Ces ̃ syndicats de petits fermiers exigent. le droit de désigner eux-mêmes -leurs experts ils veulent que les juges bourgeois tiennent compte dans leurs décisions de l'avis de leurs experts. Et pour obtenir satisfaction, le- congrès a décidé qu'au moment où les." tribunaux siégeront, les fermiers soient mobilisés^ pour assister aux audiences et agir sur les juges. Les bureaux des syndicats ont été chargés de suivre de près les litiges si nombreux en ce moment et de convoquer les syndiqués pour obliger les juges bourgeois à tenir le plus grand compte des expertises faites par les cultivateurs eux-mêmes. •:̃.̃̃̃̃̃̃->̃. ;̃̃̃̃• ̃"̃̃'̃

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La question des saisies a ensuite retenu l'attention des congressistes de Guingamp.

On' se souvient que, l'an dernier, au moment de la Saint-Jean et de la Saint-Michel, aux époques de paiement' des fermages, plusieurs petits fermiers, incapables de s'acquitter de leurs loyers excessifs, avaient vu saisir leurs récoltes, leur bétail, leur cheptel vif et mort. Dans' l'été -de 1932, en. plusieurs communes, les paysans; avaient empêché les huissiers d'instrumenter contre les fermiers. Leur* action directe avait fait reculer les hommes-de loi, agents des propriétaires et .tous les mercantis qui sont toujours à l'affût du malheur des -autres.

Le..congrès de Guingamp a pris les dispositions nécessaires pour organiser la grève des enchères, pour boycotter les exploiteurs qui voudraient s'emparer à vil prix 'du produit du travail des fermiers saisis. Lorsqu'une saisie menacera un fermier, même s'il ne-fait-yas partie du syndicat, les organisations battront le, rappel des paysans et feront ce qu'il faut, sur place, pour empêcher la vente de la victime 'des exploiteurs, de la terre. EJïes' 'pfofiferont .de cette .occasion pour agiter au maximum .l'opinion publique et la rendre favorable à la cause des fermiers. Seront flétris publiquement les gens qui vont s'enrichir. dans_ les saisies. Tous les moyens seront. mis en œuvre pour empêcher quaprès une année de travail, le fermier soit jeté sur le chemin, ruiné au profit du parasite -qui lui loue sa -terre trop cher Là-dessus, tous les petits paysans sont d'accord. Et il faH dir^ qu'à force de subir l'exploitation -et la violence, les idées dé révolte- grandissent dans les esprits des petits fermiers..

C'est av-ic raison que les propriétaires redoutent de plus en plus l'action syndicale de leurs exploités et l'esprit, de classe qui les gagne à mesure -que la crise s'étend en surface et 4;e,n.pj0f ondèur.

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Le" ÏUngrès s'est ensuite entretenu de l'affaire du blé à 115 francs. Dans "les Côtes-du-Nord, comme ailleurs, les mercantis du blé et les minotiers refusent de se soumettre à la loi-dû 10 juillet sur le prix minimum, dii fioment. Ils ont pris la décision, dans leurs organisations corporatives, de ne pas acheter à 115 5 francs. Ils achètent l'orge et l'avoine à des. prix encore en baisse sur l'an dernier car' la loi n'a pas fixé de prix'pour ces deux céréales. Quant au'frbment, ils déclarent ouvertement qu'ils n'en veulent pas. Ils s'abstiendront de tout achat afin de faire réviser ,1a fameuse loi de Triballet, dès Ja:-rentrée. des Chambres.

Les commerçants de blé des Côtesdu-Nord ont offert, il y a quelques jours, un banquet public à tous les députés et sénateurs de leur département. Ceux-ci s'y sont rendus. Ils. ont eu l'audace de publier dans les journaux .régionaux que l'accord s'était fait -entre lej mercantis décidés à vio-

È-EUILLEÏON -DU 29 .AOUT 30

111 JACK LONDON Hi

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E FILLE = DES NEIGES DAUÛHTER OF THE SNOWS) Traduit par Louis POSTIF

T~ XVII e

Père et Fille

Brusquement, il repoussa d'un geste les paroles qu'elle allait prononcer. Frona vint alors s'agenouiller à ses pieds, appuya sa tête sur les genoux de son père et lui serra affectueusement la main.

Non, ce n'est pas encore cela. Je lie trouve pas les termes qu'il faudrait pour exprimer toute ma pensée. Laisse-moi essayer encore, au fond de tous tes actes, je revois l'empreinte de notre race. Au moment de ton départ, je me suis pris à douter et à craindre. J'ai attendu et prié en silence. Enfin, le jour béni de- ton retour est arrivé A l'approche du bateau, j'ai ressenti à la fois une immence joie et un profond dé-

FUle des Neiget, par Jack London, tra. dueiion Louis Pûi vif, vient, de paraître en un volume ;U francs) aux Editions Via. hette. En vent) partout.

pomtesroiiges

VOYAGES il MÛ€E§

Dans le petit pays bourguignon ou je viens de passer quelques jours, je l'avoue humblement, les nouvelles sensationnelles me manquaient. 'Aussi, dès mon retour à Paris, me suis-ie précipité

sur les feuilles de la grande presse à la recherche de ces événements qui n'ont l'air, de rien mais qui révolutionnent tout de même le monde.

Je ne devais pas chercher longtemps. M. et Mme Vanderbilt font .leur voyage de noces»

Ils le font incognito.

C'est pourquoi on ne manque pas de signaler leur présence ici ou là. Pour montrer qu'on est bien informé.

Ainsi fait-on des vedettes.

Mais voici l'information qui concerne le couplé Vanderbilt et que' nous offre un grrrand journal parisien du soir Cannes, 28 août. M. et Mme Vanderbilt qui, après leur mariage, s'étaient embarqués en secret à bord du Rex, sont arrivés incognito à Cannes.

Après leur débarquement, ils se sont rendus chez des amis dans un grand pclace de la Croisètte, et quelques instants après ils s'embarquaient à bord du yacht Argosy pour une destination inconnue. Je suis bien tranquille la destination vers laquelle vogue le ménage Vanderbilt ne sera pas longtemps inconnue. Et nous aurons, en plus, la couleur de la tapisserie de l'appartement dans lequel les jeunes mariés abriteront leur lune de miel.

Mais au fait, qui est-ce donc ce M. Vanderbilt ? Un Américain, comme de juste. Roi de. quoi ? De l'acier. du pétrole, du lard ou du cochon. Peu importe, d'ailleurs. C'est quelqu'un, en tout cas, sur les faits et gestes de qui nous nous devons d'$rre, par notre grrrànde presse, à tout instant renseignés. On n'a pas tous les jours un serpent de mer à se. mettre sous la plume 1. Je^n-Clàude.

L'ARMEE GLORIEUSE

Voilà un lascar qui a commis trois assassinats 1

J'vais vous d'ire, monsieur le commissaire, je fais de ta préparation militaire en vue d'entrer dans la légion étrangère.

lllllllllllltllllilllllllllllllllllillllllllllllllllllliilllllllilliiillilllllli 1er la loi et les parlementaires qui venaient de la voter. On comprend que les petits fermiers -aient lu avec colère ces décisions étalées sans pudeur dans la presse réactionnaire et radicale.

Aussi, le congrès a-t-il adressé aux parlementaires une lettre ouverte où était démasquée l'impudence des représentants législatifs et leur collusion avec les mercantis exploiteurs de paysans. Les congressistes ont avisé les élus que si, d'ici le 29 septembre, jour du paiement des ferma-* ges, ils n'avaient pu vendre leur froment au prix légal, ils payeraient leurs loyers et leurs impôts avec du froment à 115 francs. Ici encore, la carence du commerce et l'indifférence du gouvernement" poussent les cultivateurs à l'action directe, la seule qui puisse faire céder les adversaires de classe des travailleurs, aux,champs comme à l'usine

~J~

̃•̃r.i'?'

Toutes ces résolutions prises, les congressistes ont résolu de les porter à connaissance dej milliers de petits fermiers qui sont encore hors des syndicats. Des tracts vont être rédigés et répandus. Et par surcroît, dix orateurs furent désignés pour la propagande orale en français et en, breton c'était là une initiative hardie pour la région la vie politique des cultivateurs fut trop souvent très faible. A' côté 'des camarades Philippe Le Haux, Le. Falher, Quilgars, Ange], de jeunes fermiers furent désignés pour l'agitation et l'action. Nous saluons avec une bien grande joie ce réveil des paysans bretons excédés de leur exploitation et qui s'engagent dans l'action de classe sous les auspices d'un front uni, cordial et sans réserves. Marcel CACHIN.

sespoir allais-je revoir une Welse: tout à fait accomplie, ou dénaturée par l'atmosphère des -villes? Cette idée hanta mon esprit jusqu'à me rendre fou. La jeune pousse monterd-t-elle droit et vigoureuse? me demandais-je ? Ou .bien tombera-telle molle et sans vie, desséchée au souffle brûlant des grandes cités ? i « Je me réjouissais de te serrer de nouveau dans mes bras, mais quelle angoisse mortelle m'étreignait le coeur durant ces heures d'attente Quand ton bateau apparut, j'osais peine lever les yeux. Jamais personne ne m'a traité de poltron, cependant, à ce moment-là, je connus la peur. J'aurais plus hardiment affronté la mort. Sentiment ridicule, absurde, je l'admets. Bientôt je distinguai un point noir sur le fleuve et mon cœur tressaillit. Tu tenais la torre Tu étais une Welse 1 Ce geste, insignifiant en soi-même, me rassura. Une simple femme n'eri eûtpas été capable, mais une Welse Et lorsque Bishop tomba dans le fleuve et que, ma!tre.sse de la situation, -d'une voix ferme, tu commandas les Siwashes, tout en manœuvrant le gouvernail et en maintenant l'homme hors de. l'eau, alors ma joie ne connut plus de bornes.

Je me suis toujours efforcée de ne point oublier mon enfance, mu<rmura Frona..

Lentement, elle se releva, passa un bras autour du cou de son père et appuya la tète sur sa poitrine. Il posa légèrement un bras sur elle et sa main caressa lft chevelure dorée de. Frona.

'~jp<3k' REVELATION? sur tes DESSOUS delà BOXE PROFESSIONNELLE!

XXXVI

L'erqbour bernent d'un inécène 7 A la suite du match abracadabrani Carpentier-Siki, et de la décision £ transformation nui s'ensuivit, une po

M. ANASTHASIE

Ionique touchant au scandale commença entre ceux qui, dégoûtés, ne virent dans cette affaire qu'une vaste fumisterie, et ceux qui, avant tout, n'envisagèrent que de sauver la boxe professionnelle fortement suspectée quant à sa sincérité.

tLes uns prétendirent que Carpentier avait bien été victime d'un croc-enjambe de Battling Siki les autres dirent tout crument que Carpentier ayant accepté un match arrangé, et le sachant, ne s'était pas entraîné, et qu'il avait été « doublé » (roulé) par le nègre. manquant à sa promesse. Ces derniers rappelèrent même une vieille histoire dans laquelle Carpentier avait déjà joué un rôle plus que douteux et où le mot de « chiqué » avait été lancé sérieusement. Il s'agissait d'un combat à Genève entre Georges Carpentier et un fameux, champion anglais du nom de Jim Lancaster, comptant un record impressionnant, et pour lequel match la publicité dé l'Auto et de Y Echo des .Sports n'avait pas fait défaut 1

Or, en réalité, le fameux champion anglais en question n'était autre qu'un boxeur occasionnel de troisième série au nom de Max Abbat, recruté par le non moins fameux Max Sergy,. matchmaker des tournois de luttes professionnelles du moment, et présenté par lui comme tel à l'organisateur, Théo Vienne, exploitant le Wondérland à la Grande-Roue de Paris. Inutile de dire que l'affaire avait été échafaudée d'un commun accord entre Max Sergy, Théo Vienne, Descamps et les intéress.és immédiats et que le match annoncé eri-20 fouèds k< grands" 'coups de tamtam se liquida' en quelques minutes devant les Genevois. émerveillés. Ce rappel du passé n'était pas précisément favorable à la thèse des amis de MM. Breyer et consorts..Aussi cherchèrent-ils un moyen d'y parer en donnant des preuves de leur sincérité. Mais, voilà, cette preuve que l'on s'évertuait à dire « vouloir trouver v mais qu'on ne trouvait pas, le public la trouva

Le match Carpentier-Siki avait été

filmé

Par la production du film on pouvait retrouver les phases du combat 1 Des objections à cela étaient bien difficiles et il fallait y passer .11 suffisait-de trouver seulement le producteur du film Carpentier-Siki. Ce ne fut pas difficile, car celui-ci n'était autre que M. Boyer, un vrai mécène, propriétaire à la fois du camp d'entraînement de Manitot, près de Vernon, dans l'Eure et en même temps administrateur de la firme PhocéaLocation 1

Comme M. Boyer se faisait un plaisir de recevoir chez lui à l'entraînement les boxeurs professionnels qui en manifestaient le désir, moyennant bien entendu un prix de pension déterminé, il avait fait également le gros sacrifice de traiter pour sa firme d'achat du film en question au prix de 20.000 francs. Il n'avait fait là qu'une affaire normale, le film ayant, pour 20.000 francs, rapporté tout près d'un million, de recettes à

Copyright by Société Nouvelle du jour. noir ('Humanité and Pierre Manasse alias Francis Charles, 1933.

Tous droits de reproduction et de traduction réservés pour tous pays, sauf l'U.B.S.S;

Comme je le disais, l'empreinte de notre race demeure en tous tes actes cependant, il y a quelque chose de changé en toi. J'essaie en vain de le définir. A table, je suis fier de m'asseoir a côté de toi, mais je me sens amoindri par ta présence. Dès que tu quittes les sujets ordinaires de l'existence pour te lancer dans des dissertations d'un ordre plus élevé, je cesse de te comprendre. Seul un fou ne reconnalt pas son ignorance heureusement, je conserve assez de. raison pour avouer la mienne. Que sais-je, moi, de l'art, de la poésie, de la musique? Voilà pourtant les choses sublimes qui, pour toi, offrent beaucoup plus d'attrait que tout le reste. En mon aveuglement, j'espérais que nous serions unis par l'esprit comme nous le sommes par le sang. Ma déception fut cruelle. Je t'ai vue t'éloigner de moi, monter à des hauteurs inaccessibles. Je t'ai entendue citer Browning (1).

Père

Non, non Laisse-moi poursuivre. J'étudiais, l'expression de ton visage, le ravissement qu'il traduisait, alors que les mots ne faisaient que bourdonner à mon oreille comme une musique affolante et dénuée de sens. Et dire que Mme -.Schoville s'extasiait comme une folle sans comprendre plus que moi. Je l'aurais étranglée 1

(1) Robert Browning, poète anglais (1812-1889), le a chantre obstiné de' l'espérance ». Des poèmes ont été traduits par Paul Alfassa et Gilbert de Voisins, précodés d'une intéressante étude sur la pensée et la vie de Browning, N. D. T.

Phocéa-Location C'était d'une générosité ineffable D'autre part, M. Boyer, qui était ami intime de Carpentier et Descamps, était l'associé d'Anastasie au Cirque d'Hiver, mais ce même Anastasie était l'ennemi mortel de François Desca:~ps. Nous verrons pourquoi plus tard.

Or, M. Boyer, co-possesseur du film, vit encore par le moyen de projeter celui-ci, l'occasion non seulement de se mettre « impartialement » tl la disposition justicière des enquêteurs, mais aussi celui de récupérer quelques recettes nouvelles. Seulement, étant ami de Descamps et Carpentier, il lui était assez difficile de faire une telle proposition risquant de « jiche dedans » ses deux amis 1

Il eut alors recours à son associé, Anastasie, dont il connaissait l'inimitié pour. ses deux a copains », et alors qu'il congratulait tous les jours Carpentier et Descamps de son attachement, de sa fidèle amitié et de son dévouement à toute épreuve, il leur « tirait dans le dos » en demandant à leur ennemi Anastasie de faire projeter sous son nom, mais en association avec lui, les fameuses pellicules, ce qu'évidemment Anastasie accepta trop heureux d'avoir sa vengeance. Et c'est ainsi, qu'Anastasie, servant par rancune d'homme de paille à M. Boyer, loua « Le Coavcoac en face du théâtre de la porte Saint-Martin, et fit projeter le film du célèbre et mémorable combat.

On invita les officiels de la Fédération française de boxe, on constata avec eux le déplacement intempestif de Descamps autour du ring, pour aller après le second round s'entretenir avec le manager de son adversaire, mais on n'aboutit pas à fixer » d'une manière précise le croc-en-jambe indiqué par Descamps 1

Pensant que des sourds-muets, privés du son et de la parole auraient des réflexes de visibilité beaucoup plus précis que des hommes jouissant de l'ouïe et de la vue à la fois, on fit venir une délégation de sourds-muets de l'Ecole Nationale instituée en leur faveur. Mais ceux-ci eurent beau écarquiller les yeux, le croche-pied sauveur resta introuvable.

Inutile d'ajouter que la production du film dans cette salle ne produisit pas un sou de bénéfice, bien au contraire, et que M. Boyer., qui aurait pu détacher certaines parties des pellicules gênantes et supprimer la preuve recherchée n'augmenta pas en sa faveur la considération de ses amis 1 Je laisse quant à moi, le soin au public d'en penser ce qu'il voudra Descamps se contentant seulement de conclure « Moi, je m'en fous mes carottes sont cuites ».

Comme quoi il a plus de veine que ses boxeurs.

FRANCIS CHARLES.

(A suivre) )'.+~'

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SOUS LE SIGNE DU PACTE KELLOG

Daladier-le -Pacifiste inspecte les fortifications de l'Est

It.

Par avion, le président du conseil, Daladier, ministre de la guerre, s'est rendu dans la région de l'Est, où il a inspecté les fortifications le long de la frontière. Voyage significatif ù,1. l'heure où toute la grande presse mène une violente campagne contre l'Allemagne, et où Hitler se répand en discours chauvins. Je vais examiner, a expliqué Daladier, l'exécution des .mesures que nous avons prises a[in <iu.ê notre syslème dé-, fensif ait sa pleine efficacité.

Système. défenslf allons donc. Nous l'avons démontré ici même, les formidables fortifications de l'Est sont surtout une buse de. départ pour une offensive foudroyante.

Daladier, entouré de son état-major, a inspecté les immenses villes souterraines, les monstres de fer et de béton, les formidables forteresses qui, demain, contiendront des régiments entiers et cracheront In. mort par tous leurs orifices. Metz, Thionvjlle, Saint-Arold, Sarreguemines ont reçu la visite du ministre de la guerre.

Tournée d'inspection officielle, qui sent la guerre. et qui coïncide d'ailleurs avec une recrudescence des manœuvres aériepnes. qui après Toulon, vont se dérouler sur Troyes

Les travailleurs 'répondront à ces préparatifs de guerre en renforçant leur action et, en rejoignant en masse leurs comités de lutte issus du congrès d'Amsterdam.

)~M~

Le 3 septembre, à Garches, grande fête champêtre de

Y Humanité,

» Une nuit, le croirais-tu, j'ai enlevé ton livre de poèmes et me suis enfermé comme un voleur avec mon butin. Le texte demeurait insaisissable pour moi. Je me frappai la tête comme un dément pour essayer d'y faire pénétrer un peu de savoir. J'ai toujours suivi le même sillon étroit et profond, accomplissant la tâche qui s'offrait à moi. Les années ont passé et jje. ne saurais recommencer ma vie. Moi, un homme fort et puissant, qui ai joué grand jeu avec la destinée, capable d'acheter corps et âme un millier de peintres et de poètes, je reste confondu par quelques méchants feuillets imprimés. »

De nouveau, il effleura de sa main la tête de sa fille, puis il reprit Tentant l'impossible, je .t1 éloignai de moi pour te donner l'éducation qui me manque,conservant l'espoir que nous resterions unis malgré tout. L'empreinte de la race demeure toujours en toi, mais tu sembles parler une langue étrangère à laquelle je. n'entends rien, et pourtant j'en sens toute la beauté Pourquoi te dire ces choses, t'avouer ainsi ma faiblesse.

Oh mon père, toi, le plus grand des hommes

Elle leva vers lui un regard souriant et passa la main dans les mèches grises et touffues qui couvraient le sommet du front paternel.

Toute ta vie tu as lutté et accompli des -pauvres plus sublimes que ces peintres et ces versificateurs. Si ton propre père pouvait admirer ton travail, n'entendrais-tu

La bataille des bateliers

EHSJQIS1B-

(SUITE DE LA PUEM1EKE l'AUE) UNE DÉLÉGATION AU MINISTERE

Une forte délégation des bateliers, en stationnement à Confkins-Eragny, s'est liier, rendue au ministère des travaux publics. Elle a élé re<;ue au cours de l'après-midi. A l'issue ilt: celte réunion, un communiqui'' qu'on lira plus loin, signé d'un batelier d'automoteurs, d'un

batelier des Iractionncs cl dit riugénk'ur

en chef, Soleil, a été rédigé.

Soulignons, tout d'abord, qu'il n'apporte rien de nouveau, sinon en ce sens qu'il- confirme les appréciations que nous formulions hier sur le local et transitoire des mesures prises.

f> document est. non seulement plein de réticences, mais encore pose toutes les questions soulevées, et les promesses faites au ̃conditionnel ou au futur un futur imprécis.

Des instructions (lesquelles ?) seront tlannée.s- (pur qui ?) aux préfets on vue d'insérer dans les reniements parlii:uliers ite police vii, nouvelle article. etc.. Donc, rien outre que des promesses. Enfin, en ce qui concerne le travail de nuit, la vitesse des automoteurs sera ramenée à 60 de la valeur de la vitesse autorisée pendant le four.

Ce qui veut dire que le travail nocturne est ainsi consacré.

Par ailleurs, des formules imprécises telles dans toute la mesure du possible -ce qui laisse la porte ouverte à toutes les interprétations ou encore ralentir suffisamment (quel est le suffisant ?!, éviter l'éclusane dès automoteurs par paquets excessifs (où commence l'excès î) sont, sciemment employées.

De la loi de huit heures, des 9. 10 et 11 heures de travail par jour imposées par le décret olu 28 novembre 19.19 aux bateliers, des 11. 12, 13 heures reconnues pour les chauffeurs, des 12, 13, 1-i heures pour les charretiers, pas un mot. Pour de nombreux points encore en litige, les formules élastiques foisonnent Détails d'application à. étudier; après consultation habituelle, des commissions .réglementation plus précise .extension de la zone interdite dans la mesure utile (?), le tout devant faire l'objet de règlements/ par/tauliers de police pris par les préfets et approuvés par le mi-

nistre.

C'est donc bien la confirmation de ce que nous énoncions hier. Il importe maintenant aux vaillants bateliers de rester groupés dans leur C.G.T.U. et d'imposer par leur action vigilante que les promesses faites soient muées en réalité. Le communiqué

Voici d'ailleurs, le texte intégral du procès-verbal rédigé

Le 28 août 1933, .MM. Guilbert Raymond, du C.-Ducà Hifaut Raymond, du Nelly Henneton Gilbert, du Jame Brigotte Henri, du PaalMra Decarpenterie Paul, du Paulhan Dannez Cahxte, du Vu-Pàrtout Decanls Léonard, du Refrain Vandeville Cléofa, du Cnor Dea Vaudeville Clébert, du V. F. Loret Jules, du Notre-Dame-dt-Bien Poulain, Marcel, du Berger Lagache Albert, du Cellic Riffaut Georges, du Villys Lecleriç Marcel, de V Aide-de-Dieu (marinier moteur ) Decants Albert, de YOrigineG, contremaître Duquenne Désiré, du Point d'Interrogation (contremaître chez Petit); dont les bateaux étaient arrêtés sur l'Oise, entre Conilans et Pontnise, se soilt présentés au ministère des travaux publics et ont demandé à être entendus. Ils l'ont été par le directeur des v^ies navigables et des ports maritimes' Qt;i a constaté, après avoir entendu la cît'-V'gntiou, que sa démarche avait pour objet de se voir préciser les détails d'application des mesures prises ïotV'ieiiremtnt [

par le ministre de.s travaux publics le kt>

août, 1033: "̃'̃

Cette mise au point étant de la compétence des ingénieurs en chef de la navigation intéressée, le directeur dis voies navigables et des ports marii.:iiW3 r.'a pu que mettre la délégation en rapu^rt avec M. Soleil, ingénieur en chef à Coin- piègae, qui se trouvait justement au ministère des travaux publics, cette deuxième réunion n'étant que l'analogue de la conférence tenue il Chauny le samedi 20 août, avec M. Soleil, en ce qui concerne cette dernière région.

Après échange d'explications, il a été précisé ce qui suit

A. Détails d'application immédiate 1" L'ingénieur en chef prendra les mesures nécessaires pour que la manœuvre des ventelles soit effectuée de manière e à éviter, dans toute la mesure du possible, des avaries, aux bateaux et aux câtiles,

L'ingénieur en chef fait connaître que l'administration, en ce qui la concerne, donne des instructions aux préfets des départements traversés par les canaux du Nord et de l'Est, en vue d'insérer dans, les règlements particuliers dé police un nouvel article prescrivant de réduire la vitesse des automoteurs pendant la nuit il, (56- de la valeur de la vitesse autorisée pendant le jour, ceci étant applicable aux canaux et aux dérivations des rivières canalisées à l'exclusion des biefs en lit de rivière. En outre, la nouvelle disposition comporte une clause imposant aux bateaux automoteurs de prendre les mesures nécessaires en particulier de ralentir suffisamment pour lie pas causer -de préjudice aux bateaux en stationnement. 13. Détails d'application à étudier après consultation habituelle de la 'CM. T.V.N. et de la Batellerie en vue de lcur mise en vigueur dès que possible, 1" Amélioration de l'exploitation de la traction électrique en vue, notamment, de la mise en marche des tracteurs (le biefs dans les biefs courts •̃;̃

,2» Mesures destinées à éviter l'éclusage des automoteurs par paquets excessifs, aussi bien aux écluses terminales d'hvuy

pas les mêmes regrets sortir de ses lèvres en.ce qui te concerne ? 7 Oh .1 si, je le' sais, mais. oublions ce moment de défaillance. Mon père était un grand homme. Le mien en est un aussi. Jusqu'à -son dernier souffle, il est demeuré sur la brèche. 1 Le mien y demeurera également..

Il mourut en combattant. Ainsi mourra mon père et mourront Jous les Welse.

Il la secoua joyeusement dans. ses bras sa bonne humeur reprenait le dessus.

Ecoute, Frona. J'ai l'intention de tout bazarder, mes mines, ma compagnie et le reste, pour étudier Browning.

Toujours l'esprit de lutte. Ah 1 tu ne peux renier ta race,' père 1 Pourquoi n'es-tu pas un garçon ? s¥écria-.t-il soudain. Je te vois d'ici, tu aurais été magnifique. Mais la destinée veut qu'une femme, fasse le bonheur d'un homme. Tu me quitteras, Frona, demain, après-demain, l'année prochaine, qui sait ? 2~ Ah 1 je comprends maintenant pourquoi mes pensées ont pris cette voie tout comme toi, je reconnais la fatale nécessité de cette séparation. Mais quel sera l'élu, Frona ? 2 N'en parlons pas. Raconte-moi plutôt la dernière bataille de 'ton père à T.reasure City, lorsque seul il tint tête à dix hommes.

Non, Frona. Rends-toi compte j que, pour la première fois de, notre vie, nous nous épanchons ̃ ù/ cœur ouvert, ..comme père et fille doivent le faire.. Tu as manqué de mère

et do Jiinvillu qu'aux écluses iutennédiiiireg i

Convenance de faire circuler les automoteurs en nombre pair, si cette mesure est reconnue avantageuse Réglementation plus précise des' conditions de trérnatage aux écluses et extension de la zone interdite dans la mesure utile

~>° "Possibilité pour les bateaux tractionnts de coucher aux pattes d'oie. L'ingénieur en chef précise que les mesures relatives à la réglementation dJ us étroite du Irénuilage doivent, comme d'usage, faire l'objet de règlements particuliers de police pris par les préfets et approuvés par le minisire.

L'ingénieur en chef rappelle en terminant que les règlements particuliers de police actuellement en vigueur et que les règlements particuliers qui viendraient à être pris par la suite, seront affictiés aux écluses.

Ces diverses précisions données, l'ingénieur en chef ajoute que, d'après l'accord intervenu le 25 entre le ministre des Ira vaux publics et les intéressés, c'est le lundi 28 août à 0 heures du matin, que la reprise de la navigation aurait être effective sur toutes les voies navigables.

Un représentant des automoteurs Descamts un représentant des fractionnés Hen-

kbion l'ingénieur en chef

Soleil.

ORDRE DE SERVICE. PROVISOIRE L'ordre de service toujours provisoire qu'a pris l'ingénieur en chef Soleil est encore plus conditionnel. Mais il apporte cette précision implicite qu'il n est valable que pour l'arrondissement et pour une période indéterminée. L'affichage des règlements aux écluses demandé par les mariniers est accordé, pour les règlements actuellement en vigueur et pour ceux qui VIENDRAIENT à être pris.

Néanmoins, il y a deux points importants

̃ ail Irùmalage est interdit aussi bien ̃il bief qu'aux écluses., Les bateaux seront écluses d'après leurs numéros d'ordre. Ces numéros seront conservés par les mariniers el seront' valables pour te pas̃̃̃Hie aux écluses successivex pendant toute la durée d'application du présent ordre de service;

2. La nqviya'iion commencera à 6 heures et sera arrêtée à 19 heures.

Ces mesures lie sont prévues que pour toute la durée d'application du présent ordre de service ».

C'est dire que l'ingénieur en t-hef peut •!U prendre un autre quand il lui plaira. Mais il appartient justement aux bateliers de préparer leur riposte vigoureuse il toute tentative de ce genre.

Déjà, ils ont su montrer leur énergie, leur volonté de combat pour leurs revendications et surtout pour que la promesse ministérielle de libération des emprisonnés et de retrait de toutes poursuites soit tenue.

Ceux de Chauny l'ont démontré hier encore par leur nouveau mouvement. Ceux d'Eragny et de Conflans ont pris la décision de l'aire grève jeudi si les emprisonnés ne sont pas libérés. Nul doute qu'ils n'agiront aussi 'résolument si on tente de leur enlever lés avantages conquis par la grève, sous la direction de la C.G.T.U.

Et qu'ils maintiendront leur front unique pour être prêts à arracher ce qu'ils

n'ont pas obtenu la. suppression du

travail de, nuit, l'application de la loi de huit heures.

Mort du professeur Hayem Le professeur Georges Hayem, ancien président d> l'Académie de médecine, est décédé nier Paris. 11 était âgé de U2 ens.

Les nouveaux flibustiers des Antilles

(SUITE DE LA PREMIER PAGE) II y eut procès. Et le 15 octobre 1929, Monsieur Âubéry, ou plus exactement son épouse au nom de laquelle était passée l'ex-société Larimky. se voyait condamnée par le tribunal de 1er instance de Fort-de-France à verser la somme de 6.283.709 francs.

Dos ce moment l'affaire entrait dans sa phase juridique. Et évidemment M. Aubéry n'eut d'autre préoccupation que de faire reporter le jugement qui le condamnait à un si lourd tribut.

Six mois plus tard, le 9 août 1930, il obtenait satisfaction.

La, cour d'appel composée de MM. Limet, président Plassiaii, rapporteur, et Ruvaiilier, conseiller, rendait un jugement déboutant entièrement l'Enregistrement de sa plainte contre Aubéry. Or, dans une brochure qu'il édita récemment, un certain Emmanuel de Lucoste, ancien complice de Aubéry, mais séparé de lui aujourd'hui pour raisons d'intérêt, raconte comment Aubéry obtint de ces juges cet arrêt en sa faveur. Corruption de fonctionnaires L'arrêt, dit-il, fut rendu le 9 avril 1930. J'ignorais tout cela, lorsque quelques jours plus lard, M. Eugène Aubéry, avec lequel j'étais en bons termes, vint me dire que pour une opération qu'il ne me révéla pas, il avait besoin d'établir un chèque au nom de M. Plassiarl sur une banque n'ayant aucune ramification à, la Martinique. Comme j'avais un compte en France la Banque Française de l'Afrique, M Eugène Aubéry me pria d'établir un chèque de deux cent mille francs sur celle banque au nom de Ai. Plassiart. le n'avais pas cette somme.

pour te guider et, comptant sur la voix du sang. je t'ai laissée partir. Mais pour une jeune fille, un moment vient où les conseils, maternels sont indispensable.s et, toi, toi qui n'as jamais connu ta mère. Emue, Frona se pelotonna davantage contre la poitrine de son père et attendit la suite.

Cet homme. Ce Saint-Vincent. Qu'y a-t-il entre vous ? 2 Je. je ne comprends pas ce que tu veux dire, père.

Rappelle-toi ceci, Frona tu es libre de ton choix et seule, juge de ton bonheur. Cependant, j'aimerais à connaître tes intentions, simplement pour te donner un conseil, en cas de besoin. rien de plus. Ce respect de sa liberté la touchait au plus haut point, mais elle ne trouvait rien de bien défini à répondre. Une foule d'idées assaillaient son cerveau. Son père la comprendrait-il ? Puisait-il dans sa philosophie primitive des principes identiques à ceux qui dirigeaient sa vie morale à elle ? Elle. repoussa ces doutes qui lui semblaient injustes et les considéra comme une trahison envers son père.

Je t'assure qu'il n'y a rien entre Saint-Vincent et moi, père. Nous sommes bons amis, nous nous estimons l'un l'autre, voilà tout I Oui. vous vous aimez, n'est-ce pas ? L'aimes-tu comme une femme doit aimer un homme avant d'unir honnêtement son existence à la*sienne ? Pourrais-tu dire comme Rulh à Booz « Ton peuple sera mon peuple, et ton Dieu sera mon Dieu ? »

Les manœuvres aériennes; de Troyes

Dimanche, nous avons inontré le carac?.̃>' tfcre «li'.s ni.'iiiuMivn.'s aériennes qui vont = se dérouler dans la région troyenne ou s moment même de 'laaniversaira de la signature du pacte Briand-Kellog un un symbole.

Le prolétariat de la région troyennç ̃ saura manifester avec vigueur contre' céà manœuvre». Les travailleurs répondront comme il convient aux ordres de l'autorité militaire qui -aura tout pouvoir. Us feront île1 la V luniii.io pour empêcher que ne soit atteint j'objeeiil militaire de bombardement de'ï: ia ville.

Les équipes de nuit manifesteront daiia les ateliers.

Le 2'J, en pleine manœuvre, ils seront ` dans la rue.

A Romilly, où se tiendra le poste de commandement du « parti de défense », les travailleurs ne toléreront pas non plus que leur sentiment révolutionnaire et antimilitariste soit bravé par Les ga- lonnés qui agissent sous la responsabilité du gouvernement.

Si l'action pour la préparation des manœuvres est engagée, l'action contre les manœuvres l'est aussi. Le comité de lutte contre la guerre déploie, à Troyes, une grande activité. Le Parti est à la j pointé et hier matin Troyes s'est réveillée avec ses trottoirs et les murs :> de ses usines couverts d'inscriptions. Conséquentes avec la politique de leur Parti, dont la traction parlementaire a .̃̃̃̃, voté les crédits de guerre, la section so- .cialiste de Troyes et celle de Romilly gardent le, silence le plus complet sur les manœuvres, cependant que dans .̃̃'• d'autres localités, de l'Aube des orateurs socialistes parlent contre la guerre, dans les meetings. ̃

Ce silence place le parti socialiste à Troyf.s aux côtés' de l'état-major. Les travailleurs socialistes, dans un sursaut de conscience, seront avec leurs, lïères dans la lutte antimilitariste et ahtiguerrière; dans la rue, dans l'usine, contre les manœuvres: M. Sylvan. n\V\>»'iwvvu.v«i«i LES MANŒUVRES ITALIENNES

Partout les puissances impérialistes préparent intensivement la guerre. Les manœuvres terrestres, navales ou aériennes se multiplient. Actuellement Mussolini fait procéder deux corps d'armée à de grandes manteuvres dans les Apennins, sur un terrain très difficile. Comme le montre notre cli- ché, les armements les plus perfectionnés sont expérimentés

)tM~M~W~iM.'tM~~<M:M~t.

Contre la guerre du Maroc.

Contre la provocation pollciere, Pour la défense de Duquenoy. militant communiste inculpé d'espionnage. Travailleurs du IX' arrondissement tous au

Grand meeting de protestation vendredi 1er septembre à 20 h. 30, salle du Grand-Orient, 16. rue, Cadet IXe. Orateurs- :• JACQUET, du P. G. TERNET, J. C. LAMPE, secrétariat PariaVille CHAUVET, S. R. I.• FERRAT, du bureau politique.

M. Eugène Aubéry me remit en couverture, le 22 avril 1<J3O, une traite à vue à .̃'» son. ordre de deux cent mille luttes sur'^i le Comptoir d'Escompte de Paris n L. i6S.50l). Celte traite avait été prise par M. Eugène Aubéry à la Banque de la Martinique où, je t'ai su depuis, il s'était := fait ouvrir un compte spécial, ne voulant pas que la Royal Bank of Canada," ;•; il avait son compte courant, fût au cou- ranl de l'opération. Dès lors couvert, {'ai tiré un cfièque ^fc de deux cent mille francs au profil de ̃'&̃̃ M. PlaifiUirl, daté du 8 mai. J'ai daté "ï~ du S mai pour permettre à la couver- ;ï' ture fie se trouuer à mon compte M. Plassiart s'embarqua pour la France le .̃̃̃̃£;' 2G avril, porteur de mon chèque et le \ïi tcvcha le 10 mai, recevant ainsi le prix. de sa forfaiture. D'autre part, on raconte que la veille 53 du jugement, M. Aubérv, ce jour-là vrai- ment malchanceux perdit au poker 80.000'r-v francs au bénéfice de M. Ravaillier, son, juge du lendemain. ï. Ainsi, grâce à quelques centaines de mille francs distribués habilement à ses \V juges, M. Aubéry se voyait libéré de sa dette de G millions envers l'administra- tion. Mais l'affaire n'était fas terminée. ;v Aussitôt après, la colonie signait un î- pourvoi en cassation contre ce, jugement. ̃(•̃ Or, voici quelques semaines, le gouver- ;K: neur général de la Martinique se désista :L de son pouvoir, donnant ainsi partie gagnée définitivement à Aubéry. A la suite de quelles nouvelles manigan- "'̃ ces ? A la suite de quelles interventions politiques ? C'est ce que nous verrons' bientôt. J

N.on. Pour le moment je n'ose affronter cette question. Si le miracle se produit, il viendra sans qu'on sache comment ni pourquoi. Une aveuglante clarté illuminera mon âme, n'y laissant subsister aucun doute. Voilà, du moins, ce que j'imagine, Jacob Welse inclina la tête, comme quelqu'un qui. comprend mais demande à réfléchir.

Père, pourquoi cette question ? Pourquoi me parles-tu de SaintVincent ? J'ai fréquenté d'autres jeunes gens avant lui.

(A wivre.

P~BI~CATI01I~ R~VOl~filOlIh018C~

(Editions du Parti Communiste français) ffiS Maurice Thorez

député de la Seine

secrétaire du P, C. F.

L'AÏSMÏ-LORRAÏNE S«BS LE JOCfi

Discours prononcé à la Chambre

des députés le 4 avril 1933

Préfaça de Marcel CACHIN

t exemplaire.. 0 7B

tjm Exclusivité gen~rate: 0.0.<

I Exclusivité générale: C.D.k.< et 138 de la Presse, 132. Faubourg Ha

St-Denls. Parls-Xe. cu.p. 1719-67 Ira


..11811"1: ;,I:NIE ~11O_IJES ~P~~s ~~s€:wo~es~spëcmux~ ~°e~p~~a~an~~ p~et~ï~ c~ ~en~'

I PROPOS BIHOYAGE tt'HERRIOT Le Populaire

I., et Paul Faure

"soiitiennent"

l'Union soviétique

Le Populaire d'hier s'est livré IL 'ï-une attaque venimeuse contre l'Union soviétique et contre l'Humanité. à propos du voyage d'Herriot en U. R. S. S.

Ces. messieurs de la rue 'VictorMasse parlent des « embarras de 1'Hurrvnité n et osent dire que notre journal cache à ses lecteurs l'accueil fait à Herriot par le travailleurs des kolkhozes et les autorités soviétiques. Nos camarades qui ont lu l'Humanité d'hier sont fixés sur la qualité ̃des mensonges des Rosenfeld. L'Humanité n'est pas embarrassée » par les déclarations qui sont faites, à Odessa ou Kiev et qui, seront faites à Moscou. L'Humanité et tous les Amis de TU. R. S. S., au contraire, sont heureux qu'un homme politique comme Herriot- puis comme le ministre Cot bientôt puisse se rendre compte de' visu des victoires successives et gigantesques de l',Etat ouvrier, de la puissance du pays où s'édifie le socialisme. La situation internationale de FU.R.S.'S. ne peut qu'en être renforcée et, par conséquent, sa lutte infatigable pour la paix dans le monde. -C'est probablement ce qui'met en rage les gens du Po-pulaire.

M. Paul Faure a voulu aussi, personnellement, lancer son venin sans craindre le cabanon. Il accroche une phrase du représentant du gouvernement soviétique recevant Herriot à Odessa,, et qui déclara

« Nous saluons en vous un homme que nous connaissons depuis longtemps pour sa lutte inlassable pour la paix. » Et Paul Faure de. mettre au compte du parti S. F. IO. ce compliment 1 « "C'est avec notre' appui, écriHl en substance, que le rapprochement franco-soviétique fut l'œuvre de gouvernements de gauche». Mais, pour montrer la valeur des « bons sentiments, de la S. F. I. O. à l'égard de l'U. R. S. S., le bon apôtre insinua que le pacte de non-agression s'accompagne « de quelque chose de plus intime », faisant allusion à la calomnie des adversaires de l'U. R. S S. parlant d'une alliance militaire afin de discréditer l'Etat-ouvrier et jeter le trouble parmi les travailleurs. Paul Faure va encore plus loin « En accord certain avec les chefs bolchevistes russes, les communistes français n'ont pas cessé d'affirmer que la France, celle d'Herriot comme celle de Poincaré et de Tardieu, préparait la guerre impérialiste contre la Russie des Soviets. 11 est désormais acquis que c'était faux et que toute la politique des communistes français s'appuyait sur un grossier mensonge. »

Toujours là même politique de tromperie « l'U. R. S. S. n'a jamais été menacée de l'intervention, l'U.R. S.S., n'est pas.en danger d'une agression. 'Les communistes trompent. les masses et nous calomnient, en, .disant que, nous sommes, les alliés des impérialistes leur politique ̃ est un mensonge. »

Si l'on veut bien croire aux sentiments pacifiques personnels d'hommes comme Herrioî,' il ne faut' cependant jamais oublier que les gouvernements qu'ils président sont soumis ̃ aux volontés de la finance et des états-majors dont ils font la politique et que, sous Herriot, comme sous Poincaré et Tardieu, ces puissances ont tout fait pour déclanche,r une agression antisoviélique. ̃ Les socialistes contre l'U.R.S.S. Et les socialistes se sont faits sciemment les agents de ces puissances impérialistes par leurs camipagnes incessantes de calomnies añ tisoviétiques,. par la division du prolétariat", par la participation effective aux complots 'en vue de l'agression antisoviéiique.

Faut-il rappeler à M. Paul Faure le procès des mencheviks et le procès des ingénieurs qui prouvèrent la liaison directe des Abramovitch, Dan, Blum, Renaudel avec les instigateurs du coup de force préparé d'arrache-pied pendant cinq années durant ? Faut-il rappeler à M. Paul Faure la conférence tenue au Palais-Bour- bon entre Kerensky et les députés socialistes français pour envisager les méthodes adéquates pour abattre la dictature du prolétariat en U:R.' S.S. ?..

Faut-il rappeler les déclarations de Boncour en Pologne vantant l'armée de Pilsudsky armée et stipendiée par la France « montant la garde devant la civilisation

Ou encore les récentes attaques mensongères et ignobles des mencheviks à la conférence des débris de la IIe Internationale, venant après Kautsky qui appelle l'effondrement du régime soviétique et proclame que « le danger est à Moscou ? » Et la campagne menée par Rosenfeld et Blum lors du renouvellement du traité de Berlin, présentant Staline, allié à Hitler ? 2

C'est ça qui dit soutenir le rapprochement franco-soviétique, tout en attaquant la politique de paix de l'U. R. S. S., en niant le danger constant de l'intervention armée que justement cette politique de paix ̃ s'efforce d'écarter et, parlant, d'entraver le déclanchement d'une effroyable conflagration mondiale ïi' Il va plus. Hier, à côté des articles fielleux relatifs au voyage d'Herriot, le Populaire publiait intégralement et sans aucun commentaire, une dépêche de source japonaise signalant la note provocatrice du Mandchéou-Kouo adressée à l'U. R. S; S. Le Populaire n'a pas hésité iL publier les assertions mensongères sur « l'invasion du territoire mandchou, les assassinats, les scènes de pillage et d'incendie commis par les membres du Guépéou. »

(::̃: Qui ment ? Qui trompe les travailSileurS' 1 ̃

Nos lecteurs savent donc à quoi s'en tenir quant aux » sentiments n des Paul. Faure, Blum et Rosenfeld l'égard de l'U. R. S. S. Ils n'auront aucune peine a convaincre le.s ouvriers socialistes qui se laisseraient ^troubler par le fiel du Populaire, de fia, vilenie des chefs S. F. I. 0. Et tous ensemble, dans le front V: unique contre la bourgeoisie, ils salii, r.ont lutter pour la défense de 1 U.K.- ;'ï,S.S., pour le soutien de sa politique de paix. M. M-"

Dans la Sarre

25.000 TRAVAILLEURS ONT MANIFESTÉ

CONTRE LE FASCISME ET LE SÉPARATISME Nous avons (lit déjà qu'en riposte à lai

manifestation hitlérienne de Niederwald,'

à laquelle participaient dimanche dernier lit bourgeoisie et une partie de la petitebourgeoisie snrroise. le Parti Communiste de lu Sarre avuit organise Sarrebruek une grande démonstration dirigée à la fois contre le fascisme assassin et contre le séparatisme que propage le capita-

lisme Iran en i.s.

La manifestation a été grandiose. Pendant plus du trois heures, une immense colonne de 23.000 travailleurs au moins a défilé à travers les rues de ta. ville, précédée de fanfares, clamant des chants révolutionnaires, au milieu de la plus vive sympathie de la. foule accourue.. La concentra lion avait lieu sur le stade. La commission d'administration de! l, la Sarre, émanation de la S.D.W, avait interdit tout discours politique, sous peine d'un décret immédiat d'interdiction du Parti Communiste. Après une minute de silence en mémoire des- camarades allemands tombés dans la bataille des classes, un chomr formidable de plus de 25.000 voix entonna un chant qui contenait un serment révolutionnaire de lutte pour une Sarre rouge libre dans une Allemagne soviétique ». La réunion se termina par un triple Bol Front en l'honneur de l'I.C. du P.C. et de l'unité de masse antifasciste pour la libération sociale et nationale.

Le plus grand enthousiasme régnait dans Sarrebruek. La 'démonstration du 27 est un soufflet retentissant, pour les agents de Hitler .en territoire sarrois, en môme temps qu'une réplique imposante aux mitnœuvres séparatistes des chefs social-démocrates liés à l'impérialisme français. Ceux-ci avaient de leur côté organisé une rencontre à Neunkirchen. C'est à peine si 5.000 personnes y participèrent el écoutèrent un discours grandiloquent de Braun sur « la paix dos peuples » et la « démocratie ». Par contre, de nombreux ouvriers socialistes se trouvaient parmi leurs frères communistes. Sarrebruek.

i »-^»a»i C

LE PROCES DU RFACHSTAG Un journal bourgeois hollandais écrit: « Aucune réponse ne peut satisfaire» e

V •♦•

Amsterdam, 28 août. Le Handelsblatt, un des journaux bourgeois les plus influents de Hollande^ commente la réponse du procureur général de Leipzig à Romain Roland et à Branting de la manière suivante « Aucune réponse du' tribunal d'Empire ne peut satisfaire. H, n'existe en Allemagne aucune sécurité juridique, te droit et la loi sont devenus des arines du pouvoir aux mains d'un parti. Comment des adversaires de ce parti pourraient-ils être protégés par elle 1 »

C'est en effet l'action antifasciste des masses mobilisées qui peut seule arracher à la mort Dimitroff, Torgler, Popoff et Taneff. Il faut agir, agir vite et efficacement, par tous les moyens dë'la lutte de clasIeV'?i

–-«6»

De nombreux ouvriers communistes

sont encore arrêtés

Berlin, 27. août. A Remschevd, en Rhénanie, 30 communistes, dont 10 femmes, ont été arrêtés au cours d'une vaste action de police.

A Taiiflingen, en Wurthemberg, un tailleur récemment libéré du camps de concentration du I-Ieuberg a été réarrêté pour avoir écrit sur, ses prospectus recommandant ses services à ses clients a Je suis de retour du Ileuberg ». La police a estimé cette inscription «̃ injurieuse pour les mesures du gouvernement ».

La police a arrêté In femme et la fille de l'ancien député communiste Pieck," actuellement réfugié à l'étranger. Une tonne et demie de documents auraient été saisis a leur domicile.

Berlin, 28 août. A la suite d'une action de police, six communistes ont été arrêtés à Ilirschberg en Silésie. A Erfurt, la police aurait mis la main sur

toute une organisation du Parti.

Lin assassinat

VAgënce Wolff dit qu'a Wiesbaden un communiste blessé il y a quelques jours coups de l'eu, au cours d'une « tentative d'évasion » (on suit ce que cela veut dire a a succombera ses blessures. ̃̃ O Hitler veut supprimer des écoles

Berlin, 28 août. Le gouvernement de Reich communique que, parmi les mesures destinées à simplifier l'administration, il faut aussi envisager la diminution des établissements d'éducation et la mise du personne! enseignant à In retraite. IJans les cadres de la simplification de l'administration, des écoles peuvent être supprimées bu réduites, et les instituteurs et institutrices peuvent Mre mis à lu retraite, m«me si leur incapacité n'est pas démontrée.

^-•♦«m--

M. Herriot

visite les kolkhozes

-+--

Moscou, '• 28 août. {Humanité). Après son arrivée à Odessa samedi, M. Herriot alla dans les kolkhozes de. la région d'Odessa. il eut de longs entretiens avec. les dirigeants de kolkhozes et les paysans kolkhoziens-. Les membres du koikhoze « Krasnyi Loutch » informèrent j

Herriot que le village KoMnevka ayant]

rentpli ses .le village enren5 aYiln:

rempli ses engagements envers l'Etat

procède actuellement à la distribution du j blé parmi les kolkhoziens. Les membres du kolkhoze « Krasnyi Loulch » rece-! vront par tâche journalière 15 kilogram- j mes de blé, 10 roubles d'argent comptant j ainsi que des légumes, etc. La direction du kolkhoze lui offrit un déjeuner; au cours de ce déjeuner.Heiriot s'entretint vivement, avec les kolkhoziens! au sujet de l'édification dans, le village. i Herriot termina sa journée par une visi- te du nouveau fournil mécanique dont l'excellente organisation du travail, les conditions hygiéniques de la fabrication du pain l'impressionnèrent grandement. Herriot inscrivit dans son livre des visiteurs ses impressions, exprimant son admiration devant le travail 'du fournil.

M. Herriot à Kharkov Kharkov, 28 août: Après la visite de Kiev, M. Herriot et les personnalités qui l'accompagnent dans son voyage sont arrivés à Kharkov a 11 heures. Ils ont visité la ville et ont été acclamés par la population.

.m~,w~. f- (

HOLLANDE 350 ouvriers agricoles se sont mis en grève & Oudenhoorn pour une question de salaire.

A la porte, les gardes-blancs

Le général Miller dirige de Paris

les groupes armés de monarchistes russes en Lettonie

Quand le gouvernement Daladier se décidera-t-il a exécuter les clauses du pacte .le non-agression franco-soviétique concernant les gardes blancs russes î Leur presse, surtout la Runamàîice de -Miller-Gorguloff, continue a, paraître pleine des calomnies les plus honteuses contre l'U.R.S.S., calomnies qui sont reprises avec sadisme par la presse bourgeoise. Dans la Renaissance, les Mouratov et Semenov continuent à ne pas se gêner d'attaquer les gouvernements qui améliorent leurs relations avec l'U. R. S. S. en même temps qu'ils chantent la gloire de Hitler et du I1I« Reich. Les écoles militaires de l'Union Générale Militaire continuent à fonctionner à Paris, 31, rue Mademoiselle, et 81, rue de la Faisanderie. Les officiers blancs continuent à comploter, comme par exemple aux réunions militaires secrètes qui se tiennent rlmz certains blancs de notre connaissance.

Et rétul-inujor; de l'Union générale militaire, avec Miller, Touckoul, Sekretiev, continue a diriger tout le réseau renforcé d'écoles de provocateurs professionnels, d'espions à la solde des divers 2" Bureau, d'organisations militaires, tant en France qu'à l'étranger.

Nous avons déjà cité plusieurs faits montrant les hommes de Miller, qui, sont en Extrême-Orient sous la direction du général Diderichs, dans leur rôle d'espions et de provocateurs du, Japon aux frontières de l'U.R.S.S.

L'U. G. M. en Lettonie

Un procès vient d'avoir lieu à Riga (capitale de la Lettonie), qui fournit des renseignements précieux sur l'activité de l'état-major blanc de Paris dans les pays voisins de l'U.R.S.S.

Il y a quelque temps, plusieurs anciens officiers blancs étaient arrêtés {V Humanité: l'a signalé) pour ̃ organisation illégale de société militaire. 4 personnes viennent de comparaître (elles furent condamnées à des peines infimes.). Ce sont le colonel. Zenov,. le commandant Simonov, Mllinsky et un officier de l'état-major letton, Anatole Vulfius,

Ces officiers étaient à la tête du groupe russe en Lettonie pour l'aide aux études militaires? Ce groupe était affilié à -l'Union générale militaire.

Cette association monarchiste avait comme programme « la reconstruction d'une Russie nue et indivisible par l'intervention armée, naturellement. Au cours des perquisitions chez les blancs arrêtés, il fut découvert une quantité d'ordres, de circulaires émanant de la section (ils ont aussi leur 2e Bureau ̃!) de l'Union générale militaire à Paris, des documents signés du général Repiev, un des professeurs à l'Académie militaire blanche de Paris, des ordres secrets, etc..

̃ C'est- le général Krasnov.' qui avait ^fonde §n Lettonie cette filiale de T.U. 'G. M.' pour l'instruction militaire de.s .'Russesblancs. Et l'état-major letton participait à cette organisation antisoviétique par l'intermédiaire du capitaine A. Vulfius. Le colonel Zenov a été désigné à la direction par ordre spécial signé du général Miller.

Expulsion

Ce sont la des ,preuves patentes, indiscutables dé l'activité militaire antisoviétique de l'Union générale militaire qui a son siège à Paris. Les mêmes agissements ont lieu en France, au.vu et au su du gouvernement.

Qu'attend Daladier pour dissoudre l'armée -du général Miller, pour disperser ce nid de vipères antisoviétiques, d'où est sorti dorgulofj ?•'

Leurs feuilles attaquent et menacent qui se rapprochent de l'U. R. S. S. Qu'attend Daladier pour interdire la parution de ces organes ?

La liberté de la presse, invoquera-t-on? Mais, est-ce que les gouvernements de la démocratie -française -hésitent ù supprimer et confisquer les journaux des ouvriers étrangers immigrés qui. luttent pour leurs revendications et contre le fascisme ? 't Les travailleurs français en ont assez de ces organisations blanches. A la porte l'étal-major de l'armée blanche, des espions et provocateurs Dissolution des organisations .blanches La muselière aux. feuilles, pogromistes et calomniatrices M.

Communistes arrêtés en Pologne

–r. <♦̃

Varsovie, 28 août. A la suite de longues filatures, la police vient d'arrêter, au cours d'un raid, un groupe d'ouvriers communistes de 'Varsovie qui dirigeaient le travail illégal dans les usines:

Ms disent et nous disons. iuiiiiiiiiiiiiiii!iiiiiiiitiiiiinii:iiiiiiiiiiiiiiiiiiin<

Les nationalismes

s'épaulent l'un l'autre

Os pas été sans remarquer la coïncidence des manifestations hit-

lériennes de dimanche et du voya-

ge d'inspection militaire de Daladier dans l'Est.

La presse bourgeoise, d'ailleurs, prend'

prétexte de la démonstration .du Nieder-

wuld pour pousser aux armements en France les nationalismes s'épaulent. Le Temps écrit Gomme l'a dit M Daladier dans des rléclarations que nous avons -reproduites hier-- n Nous ne voulons que la paix- et l'ordre ». Il s'agit de protéger l'une ut l'autre contre les dangers que leur fait courir une Allemagne hallucinée il s'agit de prouver au Reich que, quel- ° que ampleur qu'elle puisse donner à sa farces il risque de se heurter à des forces supérieures il s'agit en somme de aicier à sortir de l'hypnosele -plongent ses .maîtres.

Même note aux Débats

L' Allemagne hitlérienne, même surew- citée, comprendra très bien une affirmation de force et sera très capable de re- fléchir aux dangers auxquels elle pourrait s'e.rposer. Mais il faut la faire ré- fléchir en lui montrant, que cette force existe. Malheureusement on rie le fait pas. Tout le malheur de l'Europii vient de là. Nos dirigeants paralytiques el muets [sont-ils également sourds ?) aug- mentent tous les fours, par leur totale défaillance, le péril international. C'est ainsi qu'au nom de la « sécurité » l'impérialisme prépare de sanglants confins. La seule sécurité réelle C'est la lutte prolétarienne contre la guerre qui l'assurera.

L'HUMANITÉ

La tension austro-allemande M. DALADIER A "GARANTS"

L'I~~°'N1 DÉPENDANC~

L'INDÉPENDANCE

DE L'AUTRICHE

\1. Dalartier, qui. dimanche, inspecta les fortifications de la ligne Maginot a fait à MeU quelques déclarations. Le bouchon' est bien en place », a-t-il dit. Parlant de l'affaire autrichienne il a déclaré que la France était résolue à garantir l'indépendance de l'Autriche et que les petites nations avaient autant de droit que les autres.

Ces déclarations auxquelles ce matin la presse française n'a pas fait grand écho sont par contre fort commentées à l'étranger.

« Les déclarations d'hier du premier ministre français, dit le Daily Chronicle. montrent clairement que la France est aussi décidée que l'Italie à garantir l'indépendance de l'Autriche elles impliquent l'acquiescement de la France à l'entente Mussolini-Dollfus.

« La déclaration explicite de M. Daladier est d'une grande importance, non seulement pour l'Autriche, mais aussi pour. la paix de l'Europe. 11 est important et nécessaire que la France et l'Italie trouvent un terrain commun pour une. action commune! 11 est important également qu'une telle action soit basée sur une résistance commune aux desseins do l'Allemagne sur l'Autriche.

Le Duily Herald dit que l'Allemagne doit être maintenant fixée sur les intentions de- la France.

Les déclarations de Daladier ont pour but de répondre à la campagne contre la carence de la diplomatie française et à montrer que l'impérialisme français reste bien sur ses positions.

C'est un fait à marquer dans l'évolution de la crise européenne.

Incident de frontière

Vienne, 28 août. On mande d'Innsbrucli que vendredi soir le policier auxiliaire Franz Haas; membre des Heimwehren, a été arrêté et désarmé sur territoire autrichien par des nazis allemands, puis entraîné en territoire bavarois; L'enquête ouverte par les autorités autrichieimes démontre clairement que le rapt s'est déroulé à quelques mètres. de la frontière en territoire tyrolien. Les autorités allemandes par contre, prétendent que le policier autrichien était sur le territoire bavarois.

La propagande nazi en Autriche Vienne, .28 août; Hier, la station balnéaire de Bad-lschl, ancienne résidence d'été de l'empereur François-Joseph, a été inondée de croix gammées en papier, qui couvraient par dizaines de milliers les rues et les promenades. Le soir, une croix gammée illuminée, montée sur un radeau, descendait le courant du fleuve Traun, qui traverse Ischl, aux yeux dé centaines d'étrangers ébahis.

Un nouvel incident grave à la frontière germano-suisse L'n ouvrier arrêté sur le territoire suisse par les troupes d'assaut Zurich, 28 août. Des membres. des troupes d'assaut, en complet uniforme, ont arrêté un ouvrier d.'vns la localité suisse de Gramsen et l'ont transporté sur fe ''territoire. allemand.

Le journal Neue Zureher' Zeiiung, qui, pourtant; -montre des sympathies pour le régime hitlérien, écrit à ce;, sujet « Les incidents il notre "frontière du .Nord se multiplient d'une façon inquiétante. » tire la conclusion qu'il s'agit d'une violation consciente du territoire suisse et compare cet incident à celui provoqué par le rapt de Rossi, organisé pur la police fasciste italienne sur le territoire suisse, qui proyoqua une action diplomatique de la Suisse à Rome. Une protestation du gouvernement de Berne a été adressée à Berlin.

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,AUX ETATS-UNIS

Roosevelt va conférer avec Montagu Norman

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II s'agit de la baisse du dollar et de la livre

Washington, 28 août: Dans certains milieux américains bien informés on aonne à entendre qu'on envisage la possibilité d'un entretien, dans le courant de cette semaine, à Hyde Park, entre le président Roosevelt et M. Montagu Norman, gouverneur de la Banque d'Angleterre; qui se trouve en ce moment à Ne>v-York. Cette entrevue pourrait avoir lieu également, dit-on, à bord d'un yacht particulier

On déclare également que si ces œnversations ont lieu cela semblerait indiquer- que l'on s'engage dans une nouvelle voie pour le règlement du problèmemonétaire international.

̃La démission de M- Moley La démission de* M. Molley qui était le grand conseiller du président, et que le secrétaire d'Etat IIull a obligé à se retirer, montre à quel point les difficultés sont grandes à la Maison Blanche. Rien ne prouve mieux, que malgré la réclame tapageuse les choses vont fort mal pour le redressement économique.

La singulière « objectivité » du « Populaire »

Au Populaire, on a publié largement les; discours des citoyens Marquet, Montagnon et Renaudel, a Angoulème Et ['on s'est borné à faire précéder ce comp- ta rendu des lignes que voici Xôus reproduisons, d'après l'agence Mavas, et sons un titre dont nous lui laissons l'entière responsabilité, les deux dépêches communiquées par elle, à ta presse, sur la manifestation organisée, à Angoulème par la Fédération de la Charente et laquelle on! participé Marquet, Montagnon, Renaudel, Deschizeaux, Cayrel et Gounin.

Quelle discrétion Quelle «objectivité»! Quelle réserve Quoi ? pas un mot de critique ? Blum a donc émoussé sa plume et Paul Faure rangé son sabre de bois "1

A la vérité, ces messieurs ne savent plus sur quel pied danser. La conférence de l'I O S a donné la victoire aux renaud'éliens, et voila bien en peine nos ducs devant les mous triomphants. Qwh compromis prépare leur piteuse altitude.' Puisque nous- sommes la-dessus, savourons culte appréciation du Temps sur le « programme économique des mar:juettistes

H saute tout de suite aux veux-que ce programme, en -certaines d<> ses puriœs, parait largement inspiré des tendances ̃lénérales 'de l'expérience Roosevelt, en sorte qu'on ne sait ce qu'il y a de plus niquanl, de voir le « nèo-soctahsme « a ta remorque: du pays le plus « capitaliste » du monde, ou de constater à quel point ce grand pays' s'est laissé séduire et engluer par la chimère de l'économie

d(ric~ée,

'pratique, la' Bêpûblique songe surtout

LES RAVAGES DU FEU Violent incendie dans un entrepôt à Grenoble

Deux sauveteurs gravement blessés

Grenoble, 28 août. Un violent incendie s'est déclaré cette nuit, rue EmileGueymard, dans les entrepôts de M. Farcat, entrepreneur de transports. En raison de l'heure tardive, le feu avait pris de grandes proportions avant que l'alarme fut donnée et qu'arrivent les secours. Il semble avoir éclaté dans les écuries où trente chevaux, subitement libérés, se lancèrent affolés dans la foule qui commençait s'amasser aux abords des lieux du sinistre. Tous les, bâtiments en bordure de la voie du P.L.M. étaient bientôt embrassés et l'.on craignit un moment pour les dépôts! de la gare de grande vitesse, qui se trouvent à proximité les wagons en stationnement furent hâtivement évacués.

Il fallut le concours de toutes les pompes de la-ville et de tous les soldats de la garnison pour noyer le vaste foyer et évacuer les maisons d'habitations voisines, très menacées. A 5 .heures du matin, le sinistre n'était pas encore coinplètement éteint. On en ignore, l'origine. Deux» sauveteurs, 'eivijs ont été griève- ment blessés. Les '.dégâts dépassent un

million,

17 toivnes de draperies

flambent-

'VUnj-le-François, 2-3 août. A Drouilly, près de Vitry-le-François, un tracteur et une remorque de vingt mètres de longueur, chargé de 17 tonnes de draperie et soierie, a pris feu'la nuit dernière vers 3 h. 30du matin.

Le chargement avait quitté samedi une usine de Tourcoing pour se rendre à Lyon.

Les marchandises détruites représentent une valeur de plusieurs millions. Ce sont les pneus qui, éclatés, provoquèrent l'incendie par le frottement du caoutchouc, lequel s'enflamma.

Une îerme brûle

Versailles, 28 août. Un hangar, rempli de récoltes et renfermant, en outre des machines agricoles, appartenant à M. Pierre Connétable, agriculteur à Saulx-Marchais, a été complètement détruit par un incendie. Qn évalue les dégâts à une quarantaine de mille francs.

^-»^a»-<–

L'incendie de Claye-Souilly

«.»*

Nous avons rapporté hier l'incendie qui a fait trois victimes dans une ferme à. Clavo-Souilly. Nous recevons les' détails suivants, bien caractéristiques des mœurs des gros fermiers.

Lorsque les pompiers sont arrivés, le fermier Fourchaud, a qui la plus grande partie de la plaine appartient, teur a interdit d'àrriter le) sinistre pour que son assurance lui rembourse la totalité des pertes subies, et' cela malgré l'affirmation d'un rescapé qu'il y avait trois ouvriers batteurs couchés dans les' hottes. C'est aussi malgré lui qu'on a prévenu la gendarmerie, et c'est seulement lorsqu'elle fut sur les lieux environ 3 heures «près le début de l'incendie Que l'on ordonna aux pompiers d'aller l'éteindre là les ouvriers étaient couchés. On découvrit le cadavre carbonisé de l'un d'eux les deux autres avaient réussi à s'échapper.

A signaler que l'un'de ces deux ruvriers était nu et seulement enveloppé d'un sac, et que ce sont les paysans qui ont dû lui prêter des vêtements. D'après ces détails,- on voit combien

nous ;a viotis ra!w) .hier.. ^'élev.er des

doutes' sur la version policière de l'incendie criminel dû à un journalier qui s'est enfui.

NOYADES NOYADES Cannes. M. Barthélemy Guéret, âgé de 50 ans, employé d'hôtel, originaire de Lenax (Allier), qui se baignait dans la rivière La Stagne, près de Mandelieu, a été frappé de congestion et a' succombé. Villeneuve-sur-Lot. Un jeune homme, M. Mayran, qui se baignait près de la plage du «Moulin de Madame », a OLé emporté, par le courant. Ramené par un camarade, le malheureux n'a pu être ramené à la vie.

Aix-en-Provence Un pensionnaire de l'asile, Francesco GenliUi, 42 ans, qui avait obtenu la. permission d'aller à la ppnlie, s'est pris de querelle avec un garçon de 13 ans :qui l'accompagnait. En le poursuivant près de l'eau, le dément s'est noyé.

Douarnenez. On sait que le 15 août une barque montée par cinq jeunes gcns fi fait naufrage. La mer, qui a déjà rendu un corps, continue à rejeter les cadavres. Aujourd'hui les dépouilles de MM. Jacques Lozachmeur et Eugène Le Bras ont été retrouvées.

->^»+o>~<-

Luttes révolutionnaires des paysans au Japon

tokio, 28 août {Humanité) 1 Les sta-

tistiques [itibiityr-; sur les conflits paysans

au cours des six premiers mois de l'année 1933 démontrent une forte aggravation des luttes des paysans contre les propriétaires fonciers. Au cours des si* premiers mois de l'année, il y eut 1.723 conflits contre 1.100 pendant la période correspondante de l'année dernière.

que l'attitude des -droitiers socialistes va i faciliter la vie du gouvernement des gauches, dont le programme est de voler G milliards.' aux travailleurs pour bou| cler le budget de 1934. Elle écrit Le pays attend des réalisations. Maintenant que les éléments agissants (sic) du socialisme en ont clairement pris conscience, la majorité des gauches a la partie gagnée.

La République « oublie » un peu légèrement que la partie se jouera en fait entre le gouvernement et les masses qu'il veut dépouiller mais qui sont résolues ù se défendre 1

L'atroce écrasement

des peuples noirs

ne M. René Maran, au Peuple, cette dénonciation' des crimes de la France Civilisatrice en Afrique équatoriale, et spécialement de ceux dont est l'occasion lu construction de la fameuse voie fer-

rée Congo-Océan.

II s'agit, ici, de ces vingt ou trente mille ̃nègres qu'on a fait « crever » d'inanition sur les chantiers de ce nécessaire Congo Océan pour lequel on a accordé récemment une nouvel emprunt de deux a trois cents millions de ces vingt ou trente mille nègres dont les restes servent de ballast à celle vuie feftêe de 520 kilomètres qui. achevée, ne rapportera quasiment rien à VA.I-F, mais aura coûté près de quatre vnilliards à ta France. Un dernier Mot. pour série de commentaire à tout ce qui précède.

lin 1900,' la population' de l'Afrique

fAïiialoriale Française s'élevait, d'après

les chiffres officiels, à dix ou douze millions d'âmes.

En 1033. la même colonie n'en compte plus, d'après d'autres chiffres officiels, que trois millions

Une jeune femme s'empoisonne dans un taxi qui Femmenait

à Orléans

Orléans, 28 août. Hier, à 21 heures, M. Brun, chauffeur de taxi à Levallois, a été hélé boulevard Malesherbes à 'Paris, par une jeune femme d'environ vingt ans, qui lui a demandé de la conduire à Orléans.

A son arrivée dans cette ville, vers minuit, le chauffeur a constaté que sa cliente était inanimée cfans le taxi. Près d'elle on a trouvé un étui ayant contenu des comprimés somnifères. Des lettres trouvées dans le sac à. main ont permis d'établir qu'elle se nomme Jeanne Vigier. Ses parents habitent Donzenao (Corrèze*. La jeune femme a été hospitalisée à Orléans dans un état désespéré.

y-*+m~t-

UN SOLDAT SE TUE SOUS UN TUNNEL

Vichy, 28 août. Le soldat Maurice Thorailler, originaire de Paris, s'était grièvement blessé à la tête dans la nuit d'hier en se penchant à la portière d'un wagon, sous le tunnel de toaint-Ma-'tind'Estreaux.

Transporté à l'hôpital de Vichy, il a succombé.

Encore une affaire

d'espionnage ?

~♦•

Décidément, les documents de la défense nationale » des divers côtés des ïroinieres Impérialistes sont très demandés ces tempsci et les affaires « d'espionnage », plus ou moins bizarres, se succèdent. C'est ainsi qu'on annonce que, hier, les flics -des renseignements généraux ont mis la main à Strasbourg, sur un ingénieur, lequel possédait un de ces documents de la préparation toujours plus intense à la guerre. L'iii°-énieur a été arrêté au moment où paralt-il, il s'apprêtait à prendre le train dans la direction da la Sarre, et a lail des

« aveux complets ».

^-•♦•-<=-

Cambriolage mouvementé

-(«

Lorient, 28 août.– Deux malfaiteurs, après avoir cambriolé en plein jour l'appartement du directeur de la succursale de Vannes d'un établissement de crédit et volé l'-i.COO francs de titres, et de bijoux, ont été surpris par les agents. Les cambrioleurs ont abandonné leur butin et, après avoir tiré des coups de teu. ils se sont enfuis en autoino-

bile.

Deux Individus, dont le signalement correspond aux cambrioleurs de Vannes, ont loué,: ce matin, à la gare de Lorient, un taxi pour les conduire à Brest. Comme .on leur faisait remarquer que le voyage serait cher, alors que l'express allait partir, lis répondirent (iu'lls voulaient voir le paysage'. On recherche activement le taxi loué et ses occupants.

-+~

LA ROuijANGLANTE

-0+0-

Un mort, qatre blessés

Limoges, 28 août. Dans un virage, près de Céahasse, commune de feaintPriest-Taurion, la voiture de M. Jean Vialle, 47- ans, représentant de commerce il Limoges, se retourna.

M. Vialle fut tué sur le coup sa femme est dans un -état désespéré et, trois personnes qui les accompagnaient sont très sérieusement blessées.

Un chauffard tue et s'enfuit Bordeaux, 28 août. Cette nuit, à Castillonnés, sur la route nationale, une fillette, nommée Montagne, âgée de 12 ans, demeurant à Lougratte, revenait, avec son frère et une amie, de la iete lorsque une automobile a renversé les trois jeunes gens. La fillette a été tuée, et les deux autres personnes ont été légèrement blessées.

rL-iautomobilistev-spr^s-iavflip ^éieint;s;esv

phares, s'est enfui à toute vitesse vers Villeneuvé-sur-Lot

Morts et blessés

A Réaimont, près de Carmaux, une collision fait trois blessés M. Fabre, sa fille et sa nièce.

A Lavardac, un camion se retourne. Le conducteur ,j\l. Edouard Neulat, se tue. ¡,

A Béthune, M. Alphonse Pruvost, conducteur de camion, est renversé, traîné sur trente mètres et meurt peu après. A la Roche-sur- Yon, M. Fernand Guilbaux, 32 ans, est tué par une auto alors qu'il circulait à bicyclette. A Moulins, un négociant de Montluçon, M. Jean Dussaurd, fe tue en auto.

_+-.+-

DRAME DU MAQUIS

L'ancien maire de Portiglicio est abattu par un inconnu

Bastia, 28 août. Un drame rapide et mystérieux vient de se dérouler dans la région de Propriano. M. Paul Mozziionaci, 56 ans, ancien raaire de Portigliolo, rejoignait son domicile en cabriolet, en compagnie de M. Alphonsi Antoine, de Grosso, soudain, alors que le véhicule arrivait au sommet (tu col dé Santa Giulia, un individu qui paraissait être à raffut braqua, son fusil et lira un coup de fe«».

M. Mozziconacci s'effondra, frappé à mort, tandis que son compagnon épouvanté, fouettait l'animal. Cependant le meurtrier, dédaignant le tirer à nouveau, disparaissait dans' le maquis.

Dans le. pays, on rapproche ce drame, qui ressemble à une exécution, de la traaique affaire de Portigliolo. Le 19 octobre 1030, trois jeunes gens François Fratini. Jean-Baptiste Gatsrielli, beau-frère du' bandit Bartoli et Dominique Santoni, venaient porter à Paul Mozzicqnacci, dans sa maison de Portiglio un ultimatum par lequel le redoutable bandit lui enjoignait de renoncer Lt l'acquisition d'un terrain portant préjudice à l'un de ses protégés. 11 en résulta une violente fusillade, ù la suite de laquelle Dominique Podinelli, ne- veu de Paul Mozziconacci avait été mortellement frappé, et Mozziconacci luimême blessé,

L'affaire eut son épilogue devant ia cour d'assise du Rhône qui, en février dernier, condamnait Fratini Gabrielli et Santoni à cinq fins de travauz forcés. >- *,+<<

Dans les immeubles de la Ville

-+-

Rue Mareadet, du 245 au 251, 460 locataires habitent. Ils ont subi, comme tous les autres, les augmentations de leur loyer.

A partir de 9 heures du soir,.seul le ?;>l reste ouvert et, pour rentrer chez eux, ils doivent passer par une cour qui est défoncée depuis le 1er août. Un trou de 1 mètre de profondeur barre complètement le passage, un autre n'a que 0 m. 55 mais la lumière a été supprimée de ce côté. Pour corser le tout, après avoir franchi ces obstacles, l'on se trouve devant un enchevêtrement de rails et

ferrailles.

Unanimement, tous les locataires réclament la réparation de la cour, son éclairage et l'ouverture des 245 et 2-i?. Pour obtenir des conditions locatives en rapport avec le loyer qu'ils payent, pour nnttre les vautours dont la ville

est un des plus beaux spécimens, les lo-

cataires doivent rejoindre la fédération des locataires. 6.393 Rabcor.

> »+e»-<-

RECTIFICATION

Dans 1 »-»̃ le flic de Vit-

Dans 1 article concernant le flic de Vil:

lepinte que nous avons publié avant-

hier une erreur s'est glissée que nous devons rectifier. Il y était dit que les témoins avaient été reçus à la mairie avec la dernière grossièreté C'est gendarmerie et non mairie qu'il faut lire. Nos lecteurs auront d'eux-mêmes rectifié.

LE VAUTOUR DES VOITURES Ce matin, la C. G. V. fait vendre les meublés d'un chômeur

rue Gustave-Rouanet

̃ -*♦♦

Aujourd'hui, un chllmeur va êU'e vendu par l'ordre de la C.G.V. Les baaçtftà détrousseurs de l'épargne, exploiteurs des chauffeurs de taxi, les parasites des assurances sociales, sont des propriétaires impitoyables pour les chômeurs du pâté de maisons de la rue Gustave-Rouanet, dont il a été, le mois dernier, question dans l'Huma.

Il y a quarante chômeurs locataires dans ce groupe de maisons. Quand ils ne peuvent payer, on les saisit. Leurs meubles sont enlevés et mis sous cjel dans une réserve, On leur refuse dé les reprendre pour les vendre et grâce à cela payer en partie leur dette. Robert Denef, le chômeur que l'on vend aujourd'hui sur place, par deux fois saisi, par deux fois en référé, a envoyé des acomptes à l'huissier. Mais celui-ci les refuse.

C'est un huissier de choc que la C.G.V. a a choisi là pour instrumenter contre ses locataires. Le précédent était trop 4oux, la C.G.V. a pris un nommé Obry, renommé pour son énergie.

Quand Robert Denef lui a parlé, Obry a répondu qu'il avait reçu l'ordre de marcher à fond et que la C.G.V. était ira bon client, qu'il marcherait donc à fond. Ainsi, la C.G.V.-vautour, qui sait, pendant des mois, ne pas payer à la Ville ses stationnements, qui a mangé les cautionnements de ses chauffeurs, veut en-core arracher jusqu'à leurs meubles à ̃des chômeurs 1 Les locataires des immeubles Chàm.pionnet ne le permettront pas I ïls.prèa-, dront la défense des chômeurs et s'organiseront contre le vautour des Voitures en entrant dans la Fédération des Joca-V taires

V^–O M> 1^ ̃̃" 'H I illl

LA VIE TRAGIQUE

DES TRAVAILLEURS

Un cultivateur broyé par une vanneuse

*♦»

Luçon, 28 août. M. Alfred Raffin, âgé de 26 ans, cultivateur à Beugnél' Abbé, était occupé à des travaux de battage à la ferme de La Papotiëre quandil tomba du grenier sur la vanneuse et glissa sur le batteur qui lui arracha la. jambe droite.

Transporté d'urgence à l'hôpital de Luçon,. M. Raffin y est décédé. Un plâtrier tombe du 4e étage et se blesse grièvement

Hier après-midi, rue du Moulin-Vert, à Paris, un vieux compagnon plâtrier de l'entreprise Radicon est tombé du 4« él^ge d'un immeuble en construction.. Relevé gravement atteint, il a été transporté à l'hôpital Broussais. Dans cette entreprise, l'insécurité règne. Ainsi l'escalier est sans garde-corps jusqu'à unie hauteur de six étages. Soulignons qu'il y a quelque temps un garçon cimentier est tombé lui aussi du deuxième étage, toujours pou? ab-: sence de garde-corps. Les ouvriers doivent imposer des .me-" sures de sécurité, défendre leur vie Rabcor.

;+~

Terrible explosion dans une mine d'or 5 morts, 22 blessés

Les conditions infernales dans lesquelles travaillent les exploités dans las pays «> ço-v Ionisés » pat' les différents Impériâllsmes sonrconnues. ̃;»̃̃•• -̃:̃̃ ,̃̃̃•- Le$ accidents terribles et les catastrûpiies dues à l'insécurité s'y succèdent.

Hier, dans une exploitation aurifère de Kolar (Indes), une violente explosion a provoqué un écoulement. Cinq ouv-i-lars ont 'été tués. Vingt-deux autres sont Blessés.

>«+<<

COLLISION EN MER

13 disparus

Bilbao, 28 août. A environ G milles 4 du port de Berrnéo, les deux vapeu;rs~Izazu et Ozazua sont entrés en collision. Plusieurs cadavres ont déjà été repêchas. ̃̃ Le nombre des disparus s'élèverait 'à 13. Les détails manquent. ;̃“

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46 AMENDES DE 10 FRANCS à un patron de CJiâlons qui escroquait les versements de ses ouvriers aux assurances sociales s

Châlons-sur-M.arne, 28 août. L'escroc Marcel Roglet, entrepreneur de travaux publics, qui escroquait à ses ouvriers les retenues des assurances sociales qu'il il gardait pour ses besoins au lieu de les verser aux caisses de dilapidation du gouvernement, vient d'être seulement condamne à 46 amendes de 10 francs. Il avait escroque depuis plus de deux ans les versemeents d'une partie de ses ou; vriers, U sur plus de 320, et naturellement n'avait pas versé sa cotisation- patronale pour les salaires de ses ouvriers. M. Roglet a comparu, il s'est acquitté de ce qu'il devait, dit un communiqué, et aurait payé les intérêts des soiïiiiies. dues: Mais tout cela est-il bien vrai ?

Mais, voilà mise en lumière, à CM-, Ions, la façon dont sont gérées les assu-, rances sociales. Depuis plus de deux ans, nombre d'ouvriers du sieur Roglet étaient portés chômeurs, alors qu'il' es- ` croquait leur retenue sur l'assurance. La loi d'assurance sociale, telle qu'elles est, est une escroquerie véritable. H n'y a aucun contrôle, les patrons ce: qu'ils veulent. Si un ouvrier n'avait pas réclamé l'assurance maladie, l'escroquerie aurait encore pu durer longtemps. Réclamons, avec le Parti communiste, les assurances sociales aux frais des patrons et de l'Etat,' sans aucun versement ou- vrier

>^»»– < ̃

Les postiers contre Hitler

A Paris, 18e arrondissement, les'relï- veurs ayant trouve dans les lettrés .£ trier quantité de cartes postales avec la photo de Hitler, ont montré leur haine contre le fascisme en les déchirant.. Malgré les cris du chef, tous ont été solidaires. 11 n'y a pas eu de dénonciation. Que tous' les P. T. T., jeunes et vieux, adhèrent aux comités de lutte contre la guerre et le fascisme. 6S94 {Babcor.)

La Samaritaine a pris, contre les dangers d'incendie, les mesures de protection les plus perfectionnées et les .plus

efficaces.

Grâce à ces protections. elle a pu; avant-hier dimanche, éteindre en quelques minutes un feu déclaré dans une de ces réserves et qui. en raison des rideaux coupe-feu installés partout, ne pouvait que se consumer sans s'étendre. {Communiqué)

La gymnastique de l'appétit Le meilleur entraînement pour une bonne fourchette consiste ù faire une cure de Ouintonine. Agréable au goût, apéritif el fortifiant, la Quintonine. par son pouvoir stomachique, donne de l'appétit, rend la digestion facile et, par cela même, décuple les forces et l'activité. La Quintonine dose pour faire un litre de vin fortifiant, vaut seulement i fr. 9&. Ttes Phies;


LES EXPLOITES

DE LA S. T. C. R. P. PRÉPARENTACTÎVEMENT LEUR ACTION

Of

̃ Ce soir, assemblée Pour l'atelier Championnet La décision prise, à l'unanimité, par l'assemblée des délégués de jeudi dernier, de préparer méthodiquement et activement la riposte des exploités des T. "C. R. P., contre les prétentions iniques de la direction, en accord avec la préfecture, semble avoir Jeté, un très gros émoi dans les sphères de la direction et aussi parmi ses auxiliaires précieux les chefs confédérés.

Notre affiche sur les murs de Paris et de 'la banlieue, rencontre une très grosse sympathie auprès des usagers des T. C. R. P. il nous est signalé que dans certains coins, 60 personnes étaient groupées et commentaient favorablement notre appel. 'Dé part de nos camarades de toute tendance des T. C. R. P. c'est avec joie que l'on a lu ces affiches, et les commentaires vont leur train, favorables à l'action que nous avons entreprise.

La- direction, sentant le danger, tente -de réagir et menace le personnel. Certains camarades contrôleurs nous ont rapporté les ordres qu'ils ont reçus des chefs des secteurs et qui. spécifient entre autres

1° Tout agent en service pris à colter des papillons devra être relevé immédiatement et envoyé au secteur •.̃̃

Tout agent n'étant pas en service, ou tout voyageur pris à coller des papillons,- devra être remis entre les mains des agents pour vérification d'identité.

1 Il est clair que le service des mouches va fonctionner à tour de bras nous devons rappeler ici aux usagers qu'ils doivent faire front uniquement avec le personnel contre ces individus, dont un spécimen est aujourd'hui secrétaire du Syndicat confédéré- des contrôleurs. v

?: L'attitude r^'iïJX

des chefs confédérés

Dans le Peuple de samedi dernier, Lèymarie, dans son article, apporte sa contribution à M. Mariage, en déclarant que la rupture des relations « est un nouveau truc des purs (sic). »

Deveaux-le-scissioniste continue le lendemain dans l'organe du parti socialiste, le Populaire, sur le même ton; Y" v

Il ne fait plus aucun doute pour personne, après ces deux articles, que les, chefs confédérés, ouvertement, prennent position avec M. Mariage contre le Syndicat unitaire des T. C. R. P.

Ils viennent de se démasquer, ouvertement.

Travailleurs des T.. C. R. P. plus que jamais -il, va falloir être actifs et décidés pouç que la lutte engagée se termine par une victoire des exploités de Mariage contre leurs exploiteurs et leurs auxiliaires les chefs confédérés.

Que partout s'élèvent des protestations* de tout genre

Que s'élargisse toujours le « front unique » dans chaque dépôt ou atelier, comme'il vient de se réaliser sur nos listes de pétitions. »

Dans certains dépôts et sur un grand nombre de lignes, les copains confédérés ont signé unanimement avec leurs camarades unitaires et inorganisés..

Les chefs confédérés sont avec M. Mariage.

Les ouvriers confédérés seront avec leurs frères de misère unitaires contre Mariage et les chefs .confédérés. dans la lutte pour leur droit à la vie. ̃ Le Bureau syndical unitaire. P.-S. Meeting de l'atelier central de Championnet, ce soir, mardi, à 18. heures, à la Chaumière, porte de Clignancourt.

Orateurs. Henri Baynaud, secrétaire de la 20e Union régionale l'itomasson, secrétaire du Syndicat unitaire des T. C. R. P.

-♦"

Par manque de voitures

des voyageurs attendent des heures à certains terminus

Depuis quelque temps, la S.T.C.R.P., poussant sa rationalisation à fond, a licencié près de 3.000 agents des deux sexes. Résultat ? 11 y a un manque de personnel très important.

'C'est ainsi qu'au dépôt des « Lilas-Floréal », une moyenne de 15 à 20 services ne sont pas couverts par manque de personnel.

Aussi, depuis une dizaine de jours, c'est un véritable scandale. Suy la ligne 115, de 6 heures du matin à 8 heures et de 17 h. 55 à 19 heures, c'est environ G ou 7 passages de voitures en moins entre la mairie de Montreuil et la porte des Li-

las. ̃̃

Sur les lignes 95 A et 95 B, à la place v Carnot à Romainviile où les deux lighes se rejoignent on compte environ 20 à 25 passages de voitures en moins en direction de la porte des Lilas.

Aussi, depuis trois jours en particulier, c'est 200 voyageurs qui attendent place Carnot' d'uns façon continue entre 6 heuves et 8 heures du matin.

Aussi, las d'attendre, sont-ils réduits à prendre un taxi à 5 ou 6 paur se rendra à leur travail, cependant qu'ils ont payé d'avance leur carte à la semaine. Pour la S.T.C.B.P., c'est évidemment un bénéfice certain. Aussi nous appelons les usagers et le personnel à s'unir ensemble pour lutter contre la rationalisation et ce vol manifeste de la S. T. C. R. P.

Samedi dernier, paraît-il, une délégation d'usagers est allée trouver M. Dargent, maire de Romainviile, pour protester contre le manque de voitures le matin. Nous pensons qu'il est bon que les travailleurs usagers ne se fassent pas trop d'illusions. Ce n'est que par leur lutte qu'ils réussiront à obtenir satisfaction.

Le matin place Carnot et te soir porte des Lilas, en attendant les voitures. les usagers auraient la possibilité de montrer leur mécontentement et de l'exprimer en manifestant ̃

Usagers, à tous les arrêts manifestez en masse votre volonté et exigez que l'on vous donne des voitures pour vous rendre à votre travail, surtout que vous avez payé d'avance 1

Y Pour cela, le personnel dans son entier

sera à vos côtés car les revendications

des usagers et du personnel sont liées .indissolublement.

L'EXPLOITATION DES CHAUFFEURS DE TAXI L'affaire Lemol

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La C. G. V. contre la loi sur les accents du travail,

L'affaire Lemol peut paraître à bien des gens une petite, anecdote-.insigni- ) 'i fiante, mais en fait elle traduit toute la lutte des chauffeurs contre le patronat. dans ces dernières, années, et par la signification juridique qu'elle 1 a prise, elle marque dans cette lutte k une victoire essentielle, du syndicat f unitaiie, qui est à l'avant-garde de cette lutte. C'est pourquoi nous nous j 1 y arrêterons assez longuement. i

` t

Les faits t

Il était une heure du matin quand, j f rue Gide, au coin de la rue Jules- > Guesde, le 7 décembre 1930, le chauf- J feur Lemol, par suite d'une fausse manœuvre, comme il rentrait -sa G. 3 ] au garage de la rue Greffulhes, à 1 Levai lois, monta sur le trottoir, bles- x sant trois personnes. `

Sur le moment, croyant le malheur plus grand qu'il n'était, Lemol, ter- 1 rifié, resta sur son siège. Il n'avait 1 pas eu le ̃ temps de se rendre compte ] que le dommage causé était en réa- l lité fort léger, que deux agents cy- c clistes qui, passaient par là par malheur, se précipitaient sur le chauf- i feur et le descendaient avec la bru- e talité de rigueur. s Lemol veut se relever. Il retombe. J « II est saoul comme une vache » » 1 disent les flics qui s'y connaissent. Ils frappent- dessus et quand ça les l fatigue, décident de l'emmener au l poste. Mais Lemol ne peut pas mar- cher. « Faut-il qu'il soit- saoul » i grogrie un des flics, et il appelle un 1 taxi.

Or, le lendemain, quand lé commissaire veut interroger Lemol, il faut porter celui-ci il souffre terriblement. On se décide à le mener c à Beaujon, mais il y. arrive à l'heure ( du déjeuner. L'interne de service a .j faim, et pas très envie d'examiner t le malade, les médecins sont partis. s Et Lemol proteste qu'il ne veut pas v être hospitalisé. Le flic qui l'accom- pagne parle à l'oreille de l'interne r «.Ah 1 c'est un poivrot ? Alors vous E pouvez l'emmener » j Au commissariat de Levallois, la r femme de Lemol attendait. On lui t annonce qu'on va envoyer son mari c au dépôt. Elle veut lui laisser de l'argent. On le lui refuse elle in- 1 siste, on l'insulte. 1 Après deux jours de commissariat, I deux jours de dépôt, puis quatre jours c à la Santé, on l'engueule quand il e réclame un médecin. Ses souffrances r sont devenues horribles. Il ne peut manger. Il ne peut se lever, même s pour aller aux cabinets. On le laisse c dans l'ordure, on l'insulte.

Enfin, mourant de faim, il est jeté c à la rue. On pousse l'obligeance jusqu'à le déposer au café d'en face. J Là, un taxi vient le prendre et le e ramène chez lui. t Le docteur' Bannes qui l'examine £ constate une fracture du col de fé- mur et l'existence sur tout le corps ç

!lilMlllll1IMIIIIIIIIIIIIl|lll!III|n(lllfl!llll||^1M"MllMIMHII"<Mllllllf)llll!MMI!MI!M!lll!II.M>UJJ1MMIMM)it>i|.uitM>MMMfiMllliflllu Comment à Lyon les chefs autonomes travaillent àTunite syndicale

Dans un court article paru aans Voix du Peuple, de Lyon (orgaiie de la région communiste), du 28 juillet, le bureau de la 15» U.R. mettait les travailleurs en sarde contre la tentative, faite par les chefs autonomes du cartel du bâtiment de Lyon, dé constituer, sous le,masque de l'indépendance du syndicalisme, un comité pour la réalisation de l'unité syndicale. En réalité, ce n'était qu'une tentative de plus, de la part de nos adversaires. de créer la confusion parmi les militants et de détourner la classe ouvrière de l'action de classe.

En effet, la bourgeoisie ne voit pas sans une certaine inquiétude le courant d'unité d'action qui se dessine de plus en plus chez les travailleurs et surtout parmi les ouvriers confédérés. Ceux-ci se rendent de'plus en plus compte de la politique de leurs chefs acceptant, sous le prétexte du moindre mal, toutes les attaques patronales ou des pouvoirs publics contre les conditions de vie et de travail des ouvriers.

L'alliludo des chefs réîormistes. A Lyon, les chefs réformistes ont accepté des diminutions de salaires chez les do&kers, les mariniers, dans le vêtement. Tout dernièrement encore, sous le prétexte mensonger d'une diminution du coût de la vie, la commission paritaire de la ville ,dans laquelle siègent les chefs confédérés, a diminué une nouvelle fois les salaires des ouvriers municipaux et des services concédés de 23 francs par mois Soit une diminution de 186 francs par mois depuis le début des diminutions. Et cela englobe des milliers de travailleurs de la ville, du gaz, des hospices, des tramways, etc.. r- T

Or les dockers ont déserté la C.G.T. les mariniers du Rhône ont passé en bloc à la C.G.T.U.; les ouvrières et ouvriers du vêtement qui, depuis des années, suivaient Jeanne Clievenard ont abandonné le syndicat confédéré qui est apparu aux veux des travailleurs comme le soutien effectif du patronat et. viennent de mettre debout un solide syndicat unitaire. Le mécontentement est grand parmi les milliers de travailleurs municipaux et de l'O T L Déjà notre syndicat unitaire des municipaux de Lyon, par une lettre ouverte, vient de prendre la direction de'la lutte en appelant les travailleurs confédérés à la réalisation de l'unifë d'action. Tous ces faits prouvent que notre tactiaue d'unité' d'action est comprise de plus en plus par les travailleurs. Ils se rendent compte que c'est la voie qui nous conduira à' J réalisation de l'unité syndicale de classe, tant désirée par l'ensemble des travailleurs; '̃:

II faut souligner aussi que depuis le début de l'année nous avons fait, rien qu'à Lyon, plusieurs centaines de no'u1 ic.aux adhérents dans nos syndicats uni-

taires. ̃

.et celle des autonomes

C'est alors qu'afin d'endiguer le véritable courant d'unité pour la lutte, les chefs autonomes du cartel des syndicats du bâtiment de Lyon tentent ta. diversion qu'avait avant eux, créée il y a deux ans les Duinoulin-Chambelland-Boyille-Rnmbaud par leur comité des 22. Ils créent à Lyon un comité soi-disant de l'indépéndunèe du syndicalisme pour la réalisation de l'unité syndicale.

Or, quelle différence y a-t-il entre l'action des chefs autonomes et celle des chefs confédérés ?

F-iut-il rappeler que, comme les chefs confédérés, ils prônèrent la,rationalisa-,tion capitaliste,' ils encensèrent sur leur journal l'Effort le paradis américain en réclamant que de pareilles méthodes i soient appliquées en France. Elles le i sont en effet. Et des milliers de travailleurs sont jetés sur le pavé ou voient leurs salaires diminués pour maintenir les bénéfices patronaux.

Est-ce un secret qu'alors qu'ils voudraient apparaître comme « neutres » ils ne sont, tant par leur organe l'Effort

les plaies faites par les coups des flics et des gardiens de prison. Police et Compagnie

.II- existe à Levallois une feuille 3olicière qui s'appelle Le Réveil, d* Levallois: Cette feuille entre soudain campagne contre le malheureux Lemol. Elle reprend la thèse des ?lics suivant laquelle; Lemol était vre. Cela ne lui suffit pas, il lui 'aut que Lemol soit un poivrot invétéré, un mauvais père de famille, jùe sa femme songeait à quitter. Il ait même parler celle-ci, n'étant pas 1 un mensonge près, et pas. gêné du lémenti quelui adresse Mme Lemol. Cette thèse policière sera celle de a Compagnie. Elle la reprendra jlus tard dans, une petite feuille jaule qu'elle fait imprimer' et distribue 1 tous ses chauffeurs.

C'est que la police veut esquiver a responsabilité de la brutalité poicière. C'est que la C. G. V. ne veut ?as reconnaître à, Lemol son droit t l'assurance, conformément à la loi le 1S98 sur les accidents du travail. La C. G. ̃y. refusé -même de payer 1 Leniol son. demi-salaire. Elle rie lui :nvoie jamais son expert. Tant pis ;i Lemol. reste infirme. Et mieux es médecins refusent leurs soins à emol, sous le prétexte que le nouveau contrat de louage signé en :,oc'obre 1930 par les chauffeurs, sous 'a Pression de la Compagnie a pour ̃êsultat que les médecins ne sont plus garantis comme avant, et ne peuvent ilus se faire' payer par la Compagnie. La Compagnie

contre la loi de 1898 Quand l'affaire vient à la justice le paix de Levallois, l'avocat de la G. V., qui; sait 'bien que même si ^emol était ivre (ce qui ne se souient, pas une seconde), la ..Compagnie ierait responsable, se réfugie derrière an argument juridique. Il fait appel m fameux contrat de louage Il l'y a plus de louage de service, iffirme-t-il, mais louage de matériel. -es chauffeurs ne sont plus des salaiés, mais des locataires, ». Il ajouera même cette affirmation erronée lue les chauffeurs payent à la C. G. ü, «une somme fixe !c'est-a.dire a moyenne. La Compagnie ne gaantit pas les accidents personnels îouyant survenir aux locataires. Ainsi, s'appuyant sur le scandaleux contrat d'octobre 1930, la Compagnie ̃ntend annuler purement et simplenent la loi de 1898 1

Nous venons demain comment le yndicat unitaiie a vaincu le patronat lans l'affaire Lemol, et ce que cela pour conséquences pour tous les :hauffeurs.

P. S. Le conseil syndical élargi à 'ensemble de nos militants de garage 'st convoqué pour te vendredi 1er sepembre à la Bourse du Travail, à 21 h., tour' examiner l'intensification dp la •ampagné de V Huma dans les garages. Le Syndicat unitaire des Cochershaufteurs.

iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

que par toute leur-activité politique, que les auxiliaires, à Lyon, des partis radicaux-socialistes et socialistes.. Ils transportent, dans le cadre d'une importante corporation au passé révolutionnaire et encore combative, tout le poison du chloroforme réformiste.

Certes, pour la diversion et pour montrer aux travailleurs qui les suivent encore qu'Us sont capables d'action, ils organisent des équipes spéciales pour assommer des ouvriers unitaires. Hélas il en était, autrement. Depuis de longs mois déjà, les salaires sont diminues sur un certain nombre de chantiers le. contrat n'existe plus et les dirigeants autonomes n'ont organisé contre le patronat ni leurs équipes de matraquéurs ni: la-lutte collective des ou- vriers. Refus de l'imité d'action

A toutes les propositions d'unité d'action faites .par nos syndicats unitaires pour la défense des salaires, ils ont opposé le silence ou l'insulte.

Lors du lw mai dernier aux propositions' de l'Union unitaire d'organiser en commun cette journée, ils ont fait le plus grand silence. Ils ont odieusement menti à leurs adhérents en regrettant que l'entente n'ait pu se faire, alors qu'ils s'étaient refusés à ré-pondre nos propositions. N'ont-ils 'pas répondu parle silence aux propositions faites à l'occasion du congrès d'Amsterdani de lutte contre la guerre et de Pleyel contre le fascisme ? '? Présentement ne s'apprêtent-ils pas à à constituer, à côté du comité central des chômeurs qui groupe dans, son sein tous les sans-travail, de, quelque syndicat qu'ils appartiennent et inorganisés, un autre comité de chômeurs divisant cette catégorie d'ouvriers au moment où, plus que jamais, ils ont besoin d'être unis pour défendre le maigre morceau, de,pain en face des attaques des gouvernants et du patronat. ̃'̃ L'orientation véritable de ce comité pour la soi-disant indépendance dit .syndicalisme est la lutte .-contre la -C."G. T.U.-

On y trouve le renégat Arnaud-aiijour-' l'hui à la C.G.T., malgré ses promesses de fidélité à la C.G.T.U. .le camnraile ̃Mu, du syndicat de- -l'Enseifjftemerit-uriitaire du Rhônè-qui, au seinr du 'Cartel (les Fonctionnaires, se déclare d'accord avec les propositions unitaires alors que, «Jans son syndicat, il essaye d'entraîner celuici a la C.G.T. v Ne parlons pas de la proposition confuse de certains camarades douaniers de la Fédération autonome des Fonctionnaires qui tous, plus ou moins, sont'des adversaires de 1 action ouvrière et, partant, de la C.G.T.U. ̃̃•̃ El isez vos comités d'unité l'action à la base

Gageons qu'il ne sortira de. ce comité aucune revendication ouvrière.Comme les dirigeants de la C.G.T.. il; /subordonnera toute action à la réalisation'. organique de l'unité au sein de la'C.G.T. afin d'éviter de parler de ,1a lutte inévitable des ouvriers pour la défense immédiate de leurs revendications. Ce comité, sans principe de classe, a aussi pour but d'endiguer le courant déjà fort qui se manifeste parmi un grand nombre d'ouvriers autonomes ét.parnii certains militants des conseils des 'syndicats autonomes qui voient clair dans la politique pratiquée par leurs chefs. Eux veulent sincèrement lutter pour la défense des salaires, contre le fascisme et la guerre. Ils voient dans le rapprochement avec leurs' ffr*ères unitaires et confédérés le meilleur moyen de répondre à l'attaque patronale.

Aussi que de partout, sur les chantiers, se constituent des comités de lutte rassemblant, pour la défense de leurs revendications communes, tous les ouvriers autonomes, unitaires, confédérés et non syndiqués. La Gommission e~éc2ctive d'e!Œ'6~U. R

A MONTMAGNY LES CHOMEURS ONT MANIFESTÉ CONTRE

LE TRAVAIL "FORCÉ"

Depuis mercredi dernier, les chômeurs de Montmagny, petite localité de la Sêineet-Oise, arrondissement de Pontoise, ont chaque jour protesté énergiquement et, à plusieurs reprises, ont manifesté devant la mairie, devant l'habitation du maire et des adjoints et dans la rue, contre le travail obligatoire que l'on voulait leur imposer.

Toutes ces manifestations n'ont pas- été sans effets, à tel point que ceux qui étaient chargés d'exécuter les ordres du maire se-sont dégonflés devant l'énergique attitude des chômeurs. yendredi dernier, la peur de 'nos adjoints était telle "que craignant, une manifestation nouvelle, les gendarmes se baladèrent toute la journée dans la localité, cependant que le renégat Lauze;,craignant une manifestation comme celle de jeudi, o les chômeurs de -Saint-Denis 'et: de Montmagny, lui firent une belle aubade, avait mobilisé les flics parisiens que Chiappe avait mis à sa disposition à l'entrée de la. rue de Villetàneuse..

Momentanément, la menace -du travail

forcé est écartée. Mais les chômeurs >u localité devront être vigilants et si la municipalité veut réaliser une nouvelle tentative, ils répondront par les mêmes méthodes d'action.– Rosarde.

Ceux de Bagnolet

contre

les radiations et les diminutions Depuis une quinzaine; de jours, la. préfecture ainst'allé un de ses employés dans la mairie de Bagnolet afin d'y fouiller tous les dossiers de chômeurs, dans.le but d'opérer des radiations. de.masse. Déjà, les diminutions d'allocations ̃ ont frappé un grand nombre de 'pères de' famille, et de femmes. f Aussi le comité' de chômeurs, alertait-il les chômeurs et les. appelait ces. jours ,de'rniers, à assister à une grande réunion après', le pointage.

400 chômeurs, -répondant à l'appeLde leur comité suivirent -• attentivement tous les exposés qui,-leur, furent faits et c'est dans. l'enthousiasme et -à l'unanimité qu'ils décidèrent d'aller manifester devant la mairie afin, de faire entendre aux. délégués de la préfecture leur volonté d'empêcher les radiations. Pendant près, d'un quart- d'heure les cris de « du ̃ travail et du pain », « bas les radiations-», poussés par 400 poitrines au milieu de- la-, sympathie générale se firent, entendre. Cette belle manifestation est le prélude d'une plus grande action des chômeurs qui veulent se défendre. Bravo les gars! Le comité local des -chômeurs..

~f~C

LES GRÉVISTES ` DE STRASBOURG REPRENNENT

LE TRAVAIL

CE MATIN

Strasbourg, 38 août (Humanité). Après la politique de, trahison, des chefs réformistes et chrétieps, les gars du 'bâtimexit, au ,Jjeu de laisser,, elfrit^f -6ùr mouvement; ont pensé qu'il ëtaàt pfëfè-' rable de reprendre la lutte sous d'autres formes dans les chantiers.

A la réunion de ce matin, on a pu constater la, chose suivante pendant que, samedi, les chefs chrétiens faisaient des promesses pour organiser la continuation de la lutte, dimanche leurs émissaires étaient allés dans les villages semer la démoralisation. Ce matin, il v avait donc des reprises sur plusieurs chantiers. Cela venant, s'ajouter aux multiples manœuvres 'des ̃ chefs- réformistes, que nous avons relatées en leur temps, continuer la -grève était impos-

sible.

C'est ce qu'ont expliqué les représentants du syndicat unitaire, avec lesquels les grévistes se sont déclarés en parfait accord. La reprise du travail a été décidée pour demain mardi. Nos camarades ont donné des directives précises aux grévistes pour leur permettre de poursuivre la lutte dans les chantiers afin d'obtenir, malgré tout, les revendications. Il ont insisté particulièrement sur l'élection de comités de front unique à. la .base, chantiers par chantiers. Déjà, comme première étape, il. faut faire appliquer les 15 centimes d'augmentation qu avaient promis- les entrepreneurs lors des derniers pourparlers. -Billoux.

>– ^-»»> <

A propos de la grève des bateliers ENGIER VEUT MASQUER "SES' RESPONSABILITÉS

Nous apprenons qu'Engler, mis en demeure de s'expliquer sur la présence- du sieur Gélis dans la délégation des marinie de Chauny au ministère des travaux publics, aurait eu le cynisme de déclarer au comité central d.e grève Gélis ? Mais ce n'est pas moi qui l'ai amené, c'est Rqynaud.

C'est un ignoble mensonge fait pour échapper* à une écrasante responsabilité Engler n'ignore pas que nous considérons Gélis comme un être entièrement corrompu et au service des intérêts de

la bourgeoisie.

Engler sait que nous n'ayons avec ces gens-là que l'attitude à avoir avec des adversaires irréductibles de classe et qui plus est, des adversaires pour le moins profondément méprisables. `

/̃Engler n'ignore rien des origines de la; présence du compromettant Gélis..11 sait très bien que celui-ci a été amené par son ami Bour 'et que c'est par lui que Engler et Bour doivent d'avoir été r-eftus, quoique non mariniers par Paganon.

Arrivés au ministère à 16 heures précises, heure où devait être reçue la délégation, nous n'avons trouvé personne ni à l'intérieur ni devant le rnihislèrr». Nous avons attendu dans-les salons du ministre jusqu'à 16 h. 25. heure à la.quelle on nous a éconduits et, malgré nos protestations, mis à la porte, quoique connaissant nos titres et qualités dé représentants des ouvriers.

C'est à ce moment que, sortant du ministère, nous avons aperçu Bour et •Gélis sur un banc, attendant l'arrivée de la délégation de Chauny, qui du reste est arrivée aussitôt en taxi.

Nous n'avons pas adressé la moindre parole à Gélis, ayant immédiatement compris que cet homme de la préfecture de police ne pouvait être là que pour poignarder le mouvement,

La présence et le culot de Bour se joignant à cette délégation, alors qu'il n'avait jamais été vu par les mariniers pendant le conflit, ne nous a pas étonnés car nous connaissons le « citoyen ». Aujourd'hui, Engler, placé devant les faits, cherche à se couvrir et à couvrir Bour par une déclaration plus encore ridicule que mensongère.

Il peut mentir, injurier. Il n'arrivera pas à faire oublier aux bateliers son attitude et à les détacher des militants de la C.G.T.U., les seuls qu'ils aient vus effectivement a leurs côtés. Henry Haynaud et Léon Frot, secrétaires de l'Union des Syndicats unitaires de la région parisienne.

les sports

MARCHE

Bardùcci enlève l'épreuve Gorbeil-Arpajon

et son club le challenge

̃̃̃ _♦♦. '-̃

Le club ̃ d' Arpaj on, actuellement, en-, reforination, organisait, en accord- avec les organisations ouvrières, de1 la région,. une épreuve de marche -dé ̃'̃20 'kifomètres sur le parcours Corbeil-Arpajon, au cours de laquelle était mis en .compétition, pour la première fois, le ch.allenge sde- l'Exploité'.1 L'arrivée, eut .lieu. .sur s le. terrain du. club au milieu d'une nombreuse assistance qui ne ménagea pas ses applaudissements aux- concurrents d'ailleurs, il en-fut de même sur tout Je;,par.cours, les organisations, ayant -fait le travail nécessaire ."̃•̃pour. faire connaître l'épreuve. A l'issue- de celle-ci, ,une.sëance;de' cinéma au cours de .laquelle fut passé un ̃film.- sur ̃ l',U..R>S.S. fit salle. comble. •En'résumé, bonne journée :pour les organisations 'ouvrières' ̃ de la région ainsiVqué pour, la -F.iS'jT- Notons que l'épreuve 'donna satisfaction aux Riarcheurs son organisation, centre autre, était, parfaite. Quelques marcheurs indé-' pendants ,d'Arpàj&n -.firent '?urie: très: belle course. Deux d'entre eux .enlèvent-, les 1 i' et '56 place Bien que le .parcours ne- comportât. ;pas de grandes diliïculté.is, la' chaleur jgêna'beauooup'les marcheurs. Ouelques^uns .fui-eht '"̃' victimes- .d'assez Idirtes défaillances premier; fût Moullard qui put se ressaisir tt Bréligny ensuite Bburçtonneau sûr la fin du parcours. iBarducci mena une- grandeV partie de, .la course- et Fuchs';eût- un réfour.' tor.midable dains -la'; deuxième moitié 1 dû' parcours. ̃; Le challenge fut très disputé, le1 C..S;O. Bois ne renlévant'.que ;par.' un point;- d'écart devant- le EiRvS'M., ̃ > ̃

'̃̃'̃̃* (, ;Qas^ënaenl'' '.•̃̃̃ •̃

l.,B'arducci (C.S.O. 0. B~~), les :,20,Jdlomètres en 2.:h.: 3'm. ;̃ Fuchs (E:R. S.I.): 3. Hœftien Bois) 4.. Lamy,(indép:) :5.-Ga'P:pieiri-(ind.); t6.! -Ni- colas. (EvR.S.li): 7. Bonuonneàu .(E.-R. S.I.) ;,8. iMôulIard :{Séct.iElectr.}:9. Maire (Bois) 10. Anglade. (indép.) .~1. Lastery ̃ 12 Lagaize 13. Fieury :,U-. Cormier; '15.- Alonzeau- ;:16. Mërais 17.

Martini; 18. Marivet 19.. Barafe ;20.

Kouabie. '• "̃̃̃

̃ >'̃*>»<' '-• ̃;•

Athlétisme à Ivry L!U..S.T,. Ivry, organisait cyinàiiche, d'accord;, avec, le? comité, loteal; de- spar.tafciatfe ûne.réunionid'.atMétisme- mixte sur le stade de la-- Mairie, .qui.' a; réuni-un grand -nombre, de travaiûeurs' Y Y Résultats techniques

Féminines. ̃– 150' mètres ;:1. Bellico (Ivry), 24" 1/5 2;. ̃ Harrang- (Drancy) 3. Meauxone. ̃ '̃̃̃̃• 500 métrés 1 Crosnier (15e) 2. -Hœftlein -(Bois): 3. Deiaferme (I.). -̃̃ 80 mètres' 1:, Girardota;(L),' 12" 3/5' 2. Bellico 3. Crosnier.' ̃ ̃̃̃•̃' 4x80 mètres 1. IVry;2. Bdis;3..Mjxte. Poids 1. Cogné,, 6 m. 20 Girardot, 5.m. 12 3. Delaterme. •̃ Saut hauteur 1. Girardot, 1' m. 15 2. Crosnier,. 1 m. 10: 3. Catorque. -Saut longueur 1. BelliC0ïv3--m.Y74;; 2. Girardot, 3 m. 67 3. Andrée 4.: Delàferme 5^ Yvonne.

Masculin. 80 mètres 1. Leyolle (Nord-Est) 2. Guillot \ï.) ;'3. Cdgné-(I'.). 2.000- mètres 1.. Bonhome (11') .•£: Guerrero (18e ;3. André.

.300 -mètres -1. Gènac. (N-E-.) ;:2: Gavalli,(I.); 3.YBerthe:(18«).. Poids 1. Rouillon- (I;), -10 -m..10 ̃ 2;. Guillot, 8 m. 10 .3v,Ço,urtet, 8,m:. 03., lSâut' hauteur' i. "Àjnèlirie-W'te'î, 1 m:;55 2:lCoûrtet, m.5O-3,: VéxaiW,

¥.mM%1' ̃"̃ ̃"̃ ̃̃ ̃'•̃•̃̃: -̃̃' Y;

Saut longueur 1. Courtet '(N.Ë.), 5 m. 93 2. Guillot (I.),- 5 m. 53: ;"3.' Ame-

̃line. -v ̃ ̃ -̃̃• 's. ̃ -̃̃- ̃̃•-

Relais 800,. 400, 200, 100 .mètres 1.

Nord-Est 2. Ivry 3. ,18*.

Résultats

du challenge Camélinat :;••̃ [ a Sevran ̃ -̃̃-̃-

»»•

Demi-finale. Bafeneui bat C.S.O. Bois t)ar 11 à 10.

Finale. E.R.S. Marne bat Bagneux.par 27.'à.7. ̃ ̃̃̃ ̃• •̃̃?̃

Y Y >.̃*̃»* '<, ,'̃ ̃ Y ̃

Le meeting nautique des Tourelles

'H ̃»̃ .̃̃̃̃: M

Voici la fln du classement i: ̃i» 100 m. brassé l'érainine.1 1 Rouet (19'), M' 57" 2/5); a; Wolfman .'•( i'8«)

2' 6!' 4/5).; Serlet"(p:O.P.);,2' 16"3/.5.;

Challenge dé laBeMev1Uolse. –'Re.IiUs trois, fois '50. m:3 -nages- :i.C.A-.O.^i:8*, 1' 5,5"; 2. C.S-O. 12°,' 2' ,175; 3. Unité, 2' .8" 4/5. ̃ YY ̃ 6°- Chalfeng-e du; S.R.I. Plongeons 3 m. ̃̃:̃̃ 1. Husson (14e), 39- points;1 ̃ 2.Lebrun (12e), 30 points ̃ 3. Huinbert ̃(15"), 26 points 1/2. ̃̃̃

7°. 100 m. dos: seniors. 1. Broda (12?)

1' 29" 4/5; 2j Hénocq ( 1S.«)J, 1' 36" "1/5;

3/; Ittartin (Ollçliy), .1' 43"- 1/5. 8» 100 m. béasse juniors. 1.' Lanrjievffle (Troyes)Y 1 38" 2/5; 2.Renvoyer (18e), V 39"; 3.. Laget, l'- 42" 2/,5.• 9<" 50- m. libre minimes. 1. Cunl (14e), 35" 4/5;- 2. Vanliaute ̃̃ (15*) 40". 1/5; 3.

Broda; (1.2«),Y41" 3'/5.

10° 200 m. brasse. 1. Renvoyer (l'8«), 3' 28"; 2. -Lebruii.(.i2*), 3' 28" -Ï/.5; 3.

Garnotël:(e:C), 31 30" 1/5.

> -̃m+m–(r ̃ Y,

Nocturne en athlétisme aux Vallées le 2 septembre Les athlètes- sont invités à venir aujourd'hui 29 à la commission d'athlétisme s'engager pour: la nocture': .pendant, laquelle se déroulera; le programme ntixte suivant: '̃̃'̃ ̃̃̃ Y' Epreuves hors r challenge '•;•. 100 yards masculins et, féminins. '3.000 m." seniors et: juniors, nbrnbreux prix;- ̃̃̃' ̃' ̃̃ Tentative 'de record1: Y Relai 4x350 et; 1.000 mètreSj'.plus une coupe -mise en compétition' et gag'née dé-'l'iiiitivement en. une fois sur le mille an-'glais (1 608 m ) seniors, -1/2.. mille :(804. m .} minimes, 1/4 mille. (402' m.)' féminines. 3 participants .'• par, épreuve, 2 'comptant au, olassemént. Y; Basket-ball

Cette année, d'après les' espoirs, il :,y aura .environ 160 équipes 'dès: deux' sexes, à: faire, jouer et arbitrer tous les dimanches de là ;saison hivernale cela représente donc un gros travail Y C'est pourquoi tous les joueurs et: joueuses de basket sont 'Rpnt:ipquës>.à à une assemblée générale qui aura lieu-: le 4 septembre, à ,20 h. 30,' 8," avenue Ma-

thunn-Moreaû.•̃̃• •̃;

Là seront discutées les meilleures -ftié-' thotlesa emplojvr et '.aussi- la Yconimission sera complétée'' par autgntYde fémi-

nines qu'il faudra ppUr participer, au tra-

vail du .baskèf en général-. Prenè?; noté

également -qu'à cette -réunion seront cios les engagements du tournoi régional. COMMUNICATIÛNS

Dans un précédent: article nous insistions auprès des responsables pouf qu'Us règlent rapidement. leurs comptes de cartes dB la fête de la.; Jeunesse du, I3août. et;qu'ilv Prennent celles de la fête de l'Hunia' ». Or, très peu de clubs ont, réglé; Est-ce de la négligence ? Nous pourrions Te' croire. De toute façon nous insistons encore une lois, de façon que nous puissions régler nos comptes avec la Jeunesse. –Le B.. E. C. 0. Bagneux. /Assemblée. générale du Club Ouvrier de Bagneux demain .mercredi; à 20. h. 30, salle Vjaladë, 150, route'3 d'ôrléans Ordre du Joue? Changement -des1 11cences-et- mise à-jour.; •'̃̃ r Assemblée du. i^r District. Cettôiâ.sseniblée a- lieu -démain ao-août 1333, à; 20 h. 30. café 5, rue du Cliàteau-d'Eau. A l'ordre du Jour Compte rendu du conseil; fédéral préparation du congrès des Jeûnes contre la guerre plan spbrtlf d'hiver du (iistrïc't';1.'

'̃>»W c Y '“̃

la coopérative et les clubs

̃;̃̃ .».

Partout' l'on parle de la Coopérative, de .notre- Coopérative,' celle que, nous dirigeroiis' et; qui no-us évitera d'aller chez un mercanti quelconque lui laisser des sOus.qui lui permettent de vivre, grassement -et- d-Vorgtalser,' pour. soigner sa puWicité et 'Soutenir lès Jédôrations:- baùrlîëo.ises, des épreuves à grands retenusseihérîts'

HVfaût que toutes les directions de club comprennent, (ce7. que les gros clubs n'ont pas M'air de faire),, l'importance de ^existence de notre Coopé.- En effet- si elle vsérvira lés camarades à un. prix inlériëûr- pour une qualité supérieure elle devra être; et elle -sera, une corde de plus. à ̃ notre .'are, ,elde'- sera une arme puissante en contribuant à faire connaî(re::plus largement notre F.S.T. et le sport ouvrier par ̃ l'organisation,' par le idotige, d'épreuves grandioses; .Mais -tout cela,; camarades, ne pourra se1 réaliser- sans votre volonté. ̃iIKfftùl; que- toutes les:' directions de club beaucoup.; sans .relftche, travaillez, 'faites .fiïirè. autour de -vous (ne l'oublez pas) des* -SQuSciuptions dfactions, des' collet tes; ne perdez; jamaâs de; vue qu'une action; -est :• libérable en plusieurs tranchas. Tenez-vous .prêts pour la semaine de: la; Coopé. Aucune' commission,; aucun iïliib, aucun .-̃ adhérent ne doit ̃ faillir, a sa.. tâche. Encore >.un :effort parmi ceux. nombreux, que l'on vous demande, et aussitôt .le '.résultat- sera" acquis.. Vous;: viendrez; vous servir chez vous La-Coopérative'1 sera votre oeuvre et elle

séira,fprte' -̃̃. ̃̃̃.̃>̃ '̃̃

Allons, tous., au travail-! l

Envoyez-les fonds' 32,- rue. des -.PetitsHôtels, -Paris (10«): Pour' la' commissio:n^ provisoire R.' ̃̃ G.

Clubs du 1" district, faire, connaître 'au-Ypius; tôt,, -au, -siège 1) date délia 'plus.'pr.Ocriaine réunion générale'1; 2);-làeu.

-.Y; '.?' "y >♦«»̃ .< Y'

Deuxième assemblée des footballeurs

,••! "I J;Y '•♦• "•̃•Y

;Aujoiird;huiîmardi^9;août, à-21, heures, à iMatlï'urin-Mbireàu, aura lieu, la deuxiè-

me assemblée des- f ootballèrs ̃ de la- régi on

parisienne.- ̃

TQus "les responsables de clubs sont

convoquas. ̃'̃. ̃ ̃ ̃

'On discutera ̃ de 'l'organisation de .la saison Y1933-1934; du; 'tournoi régional. Tci'utés- làsr suggestions1 présentëes;, seronV- djscutêes àrfond.Les clubs doivent dès à ̃.̃ présent prendre leurs dispositions

pour .'engager -le plus grand, nombre

dVéquip.es: aans le tournoi régional et présenter des- "membres pour: les •̃nouvelles commissions de football et ar-

bitres;' •̃̃̃̃ ̃

OUGANISA'I !«\S f ;l H Al JîS P;, C- Région EstrParisien. Permanence trésorerie del7 h. 30 à 19 h., au 1». ruevLafayêtte. ••̃

Y FRAGTiOI\S SYNDICALES vP.T.iT.– Fraction gle ce soir à 21 h., 120,

rue:Làfayette.. '-̃̃

ilETRO. Employés, et ouTriers,- tractloa

gëriérale, demain mercredi, à 17 h. 30, salle 36,, 8,, av. Mat]mrin-MorèaU::

;r: v/1-. ̃•ntAi;|.M>\S-"IHVi-:i{S!'>

vsUe. rue de Cnalou, 46, à 18 h.

;;̃ ̃ HAYONS AIJIJLTI'P

i«o, 2e, .g» Afi&OND. <Mes disponibles pour, affichage -meeting-Duquehoy, à 19 heures :->o, à « l'iluma ». ̃ '•̃̃ Resp. prendre, matériel meeting -vendredi, à« l'Huma », toute la journée. ̃̃<̃'̃'̃:̃̃ ̃ ̃̃̃'̃̃̃ cellules

̃/M. L'ji' '̃•̃'

«7. A 21 h..

.-I3io:. -H'l;=*>- ̃' YY

MIXR Y: (lotissements). –H. 1. h-, Iaiare rentrer matériel et fonds fête du 30-7. y" 'y-y'y;y ;SyNUHiA:rs BATIMENT GÊNËRAIi. 18-h., > CÔmmiaslon 'executive élargie aux secrétaires de sectons techniques.

.̃̃ GHARÏ>ENTiERs:Ees'FER. Conseil syndical élargi aux copains actifs, h. i. n. .habillement-fgurrtjke; a 20 heares 30. salle ;de .commission,. 2e étage, réunion du conseil-, central'.

METHO. p.ëlégviés collecteurs passer d'iUrjg-ençe au siège retirer les" journaux mensuels:

P. T. T. Responsables groupes ou sections retirer urgence «Jeune P. T. T. à à distrihùér pour la préparation congrès des Jeunesses.

yy,v y ;̃.̃•̃̃̃̃ ,'̃ ̃; c,'« I NC>GEN.T.-SDR-MARNE. Assemblée populaire ;à>90 h. ̃», café do la Poste, 80, GrandeRue- ̃- ̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃.̃

.'Y' r: A. R. A. C. yiGNEUX. Réunion à 20 h. • 30,' salle Emile, bureau dé. tabac, place Anatole-Fran-

ce.'ï: '̃̃̃ Y'

CB, COMITES DE LL^TÏE

GON'fRË LA GUERRE

.Y; .'̃ Y Eff LE FASCISME

̃ Réunbn; générale à 20 h. 30,' salle Lo«i-

pech. '̃'̃̃̃̃. '̃̃ ̃ I.

:,̃̃̃; ̃̃ ̃̃ :•. ̃ y ,ys..h.. i.

Trésoriers des ,C-:l'. des -.1'», 3«, ,6«, 7', 90, 13e; 16e, Alfortvjïlè,- Bagneux, Ivry,- Leyallois,

VillèjuifYsont priés, de passer à la trésorerie

régionale retirer le matériel- delà « Semaine de Solidarité »: (cartes, timbres, listes, insignes). ."• ̃̃̃•̃ ̃ te matériel- tracts ,et affiches, pour la « Semaine de Solidarité » /sont" à la disposition

des'C.L: à la:R.E.

KREMLIN-BICETRE. –A 20. h. 30,: ass.

générale,- salle' du Comité Inter, 31, rue du Kremlin.. Délégué Albert.

-y Y-' s o. i. tEVALLOlS. Réunion de laY place ,;da Marché reportée à 1 a Famille Nouvelle, il, 1, rue du Président-Wilson.

Réunion de tous les responsables des organisations chez Bisette, angle rues du Marché1 :et;Trébb,ls. ̃̃̃ .:̃̃̃̃̃

̃^̃̃ ",A1V1|S:DE'L'IJ. It. S. 'S. GENïïLLY. A 1S h., ass. gle extraordlnaïï^ salle Lamburler, rue Auguste-Blanqui. discussion -des rapports.

'SECTEUR DE SEyRAN. A 21 h., réunion: 59, avenue Liegeard, à Sevran, un délégué- de la Tégion. -̃̃ Compte rendu de la délégation ouvrière '̃̃ retour d'U. R. S.-S.

1er oe 3e, ]p ARROND; A 20 h. 30, salle «;A- la Bière », Ml: rue Saint-Denis. -Délégué Oarsel, de chez Hbtchkiss Projections ïti'mi lieuses « Le voyage- de la délégation ».

Vy/ ̃̃'̃ ̃ Y" ".̃' :F..T. O. F. 1".

Répêtitidn commune des groupes, de la F. T.p.F; pour la 'fête de ̃«' l'Humanité »,.demain mercredi, à 20 h..30. '8, av. Mathurin-

Mbreatt: •̃'̃. ̃ Y. ̃̃>.̃̃̃̃

-YY y: *̃̃ '.oiyKH.v

A. b. I. P. Tous les travailleurs de l'A.G.liP. adhérents au syndicat des métaux unitaire'.r amis de' l'UiR.S.S., Secours Rouge lintérnationa^ Comité de défense de « l'Humanité »; assister â réunion ce soir; à/18 h. 15, 183, rue de Tolbiac. CbQ.UEÊICOTS PROLETARIENS- DU 20».

Tous; à -14 ;h., 18, rue de Ménilmontant,

aux- obsèques de. la flUe de nôtre camarade

Brégéon.. ̃ Y ;I.

> ̃ -:i_ ̃̃ '̃̃̃ ̃̃̃̃"̃ '̃;̃?: h. t

CEN.TR&BlibU^SPORT.' Réunion gle des féminines à. 20h. 30, au, 14, rue du PontIjouli-Phllippe. Demain, mêmeendrblt, réunion r des footballërs.

CONVOCATIONS R EÇUES TROP TARD 0 13é;ARRONip. –C.: et, fraction chômeurs.

Y ̃«̃ '• Y;

MERCREDI 30 AOUT

'les ondes- capitalistes

Radip-Pàris- (1.725). 12:h.,15 Disques ¡ 21 h. ao Musfijue symphoniqùe du 18e au 18e siècle..̃̃

Tour Eiffel ,1.445,7). 20 h. 30,: Concert

symphonique. ̃

Paris P: T. T. (447). i2O h. 30 :Soirêe dé fantaisie. •• ̃ Y •̃ >

Radio L.;L. (369)4) -Si h. Concert. poste Parisien (328,2) 2Oh. 30.: Musique de. chambre.

Radio Vitus-, (309,9). 21 il. 30 Disques 22'lïi Musique dé danse.

.Bordeaux-Lafay.ette- (304,9) 20- 30 SQiïée d-'apêrettey.-modernes.

Râdlà-Tbulbusè (385):. 21 h. Concert de la chorale « La Clémence Isaure ». Toulouse-Pyrénées (255). 21 n. Concert -.clasHque du Casino de Luchon.

CONVOCATIONS

DIMANCHE

TOUS A G ARCHES

̃♦̃

Cartes de participation.

N'attendez pas 1

Prenez, dès à présent,. votreYcarte. C'est un moyen de nous aider matériellement ̃ la preparation.de la Fête. Nous rappelons que nos camarades peuvent se procurer des cartes dans leg sièges suivants1,

t'urti communiste, 120, rue Lafayette, Paris.

Hégion- Paris- Ville, 57, rue Chariot (3e)., Région Est, '100 rue de Paris, à Montreuif. Y

Hegion Ouest, 26, rue Cave, Levalloi». Perret. Paris-Nord Mairie de Saint-Denis. Hégion, Sud, place Bernard^PaliasXi Ivry.

Librairie de l'Humanité, 120, rue La»rayette; Paris.

Coopérative « La Famille Nouvelle »» (dans tous les restaurants).. Coopérative « La Bellevilloise », (dans toutes les boutiques et a la' Chope, 28, rue.de Ménilmontant). ',q,'

Coopérative de Rueil, 28, rue, de Nanterre, à Rueil. Coopérative des coiffeurs, 51, rue Fontaine-àu-Rpi, Paris. Fédérations, du bâtiment, de fa^iotOture, du textile, des cheminots Syndicats des cimentiers, des tétras» ̃siers, de l'habillement des méta.uxj,. dès P. T. T., du gaz, des machinistes' «et accessoiristes, des marbriers,' Autonome de la pierre, des producteurs d'énergie électrique,, des produits chimiques, des employés, des cochers-chauffeurs, du Livre-Papier, des cheminots Paris-Nord, des cheminots de Juvisy, du .Livre-Papier, du Métro, des T. C. R. P., des travailleurs municipaux, du bâtiment général, des travailleurs de la viande. v Maison du Peuple, 100, rue de Paris, Montreuil. Maison des syndicats, 33, rue Grange^ aux-Belles et 8, avenue Mathurtn-Moreau

20» Union ^régionale. ̃'̃̃ Syndicat-Taxi, 80, rue de Lourmel, t Paris.

S. O. I., 1U, boulevard de la VU* lette, Paris Y

S. R.; I. 8, avenue Mathurin-Mpreau, Paris. Amis de l'U. R. S. S., 20, rue du Mail;' Paris. ̃̃ A. E. A. R., 13, Faubourg Montmar- tre,- Paris. "̃'<̃<̃ A. R. A.-C.241, rue Lafayette, Paris., Comité de Lutte ,contre la Guerre,. 237, rue Lafayette. ̃' < Ligue Antiimpérialiste, 57, rue Chariot,

Paris. ̃̃̃̃

Union des' Femmes contre, la Guerra ̃et 'la Misère, 57, rue Chariot, Parifl..

̃ -̃♦ ̃

Service d'ordre •«

Nous rappelons que la réunion des camarades du service d'ordre aura lieu le mercredi 30 août, à 20 h. 30, salle de la Rotonde, 120, rue Lafayette.

Biltet à prix réduits 3 f rancs; aller et retour

Nos camarades peuvent bénéficier du billet à prix réduit pour se rendre à Gai» ches (3 francs au lieu de 5 francs.) Dès maintenant, nous tenons ces billçts à leur disposition à « l'Humanité. ». LES BILLETS NE SONT ACCORDES QU'AUX CAMARADES MUNIS DE LA CARTE DE PARTICIPATION FIXEE A DEUX FRANCS. Les enfante au-dessus de 13 ans sont dispensés de cette carte. Nous prions tous nos camarades de se munir de leur billet et de leur carte, dans le courant de .la semaine, pour éviter l'.a^tente et, faciliter le service d'ordre a q^Fet.S^inJ-Laaar.e.ss., «“

N.-B. Les billets de chemin- ée fer

prix réduits ne sont vendus qu'à « l'Humanité ». Appel aux responsables

des harmonies, des fanfares et dé la chorale

Nous prions ces camarades d'adresser, le plus rapidement possible, à « l'Huma^nité », le programme des morceaux 'et chants qu'ils doivent exécuter à la fête de Garches. Y Communication

Le: camarade Henri de rA.E.A;R.. est prié de venir voir Dorval. â « l'Humanité » le plus tôt possible.

18' rayon Y ;]

Autocars pour Garches Se faire inscrire sans faute: avant ieu<Ut soir chez Garrigues, 20, rue Ordener; à»la Coopérative de T.S.F., 31, rue Doudeau;ville' à l'Indépendance, 48;;rue Duhesmej à la Famille Nouvelle, 68, avenue Ydq1 Saint-Ouen. ̃ ,-v Prix 10 francs (entrée de' la fêtièconi-'

prise). ̃'• ̃ | ̃

prise).' ~trE-.

L 'Avant Garde paraîtra demain

•̃̃•̃ '• »♦̃ V-

En raison de la 19« Journée Internationale des Jeunes, V Avant-Garde, particulièrement consacrée à la lutte contre la guerre du Maroc, paraîtra mercredîi matin et sera expédiée en province, le, mercredi soir Responsables de l'A.G., de la R.P.. passez tous dès mercredi au siège du journal.

Partout dans la rue, dans les meetingsï formez vos équipes, organisez la vente.,

~··

L'ACTION DE NOS C.D.H,

Nos réunions

Meudon, 20 h. 30, chez Demoiigeati rué du Départ. Orateur :-Gallays..

3 »_*»+*-<- ( 'Y

NÉCROLX3G1Ë

Coquelicots prolétariens du 20e. V– 'LeC1 obsèques de la fille de notre camarade Brigeau auront lieu aujourd'hui, à 14' heures. Rendez-vous 18, rue de Ménilmontant (pour le cimetière de Thiais)% Demande d'emploi

Métr. vérificateur bâtiment M.>.JPartl .#M, trav. au mois ou mille. Heller, 21, rue VertBuisson, Antony.

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