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Titre : L'Humanité : journal socialiste quotidien

Auteur : Parti communiste français. Auteur du texte

Éditeur : L'Humanité (Paris)

Éditeur : L'HumanitéL'Humanité (Saint-Denis)

Date d'édition : 1933-04-25

Contributeur : Jaurès, Jean (1859-1914). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327877302

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb327877302/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 63335

Description : 25 avril 1933

Description : 1933/04/25 (Numéro 12551).

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k4046184

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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MALGRE LA POUCE, LES PRESSIONS, LES ^MŒ^VRES.

1III«¡'.vII:;et.coisaDt':éGHec,à.. l'aff!aÛ1êot:.Citroèn

\900/:QOO8 ôu,rierspoufsoÎvel1f'lâlllte

:], '̃̃ ̃̃ ̃̃̃:••̃̃̃'̃; V "'̃; eebisiei– '.̃ vo ̃' ̃ :•̃ ;̃: ;v'

LE GOUVERNEMENT A FAIT PROCEDER A L'ARRESTATION PREVENTiVE DE PLUSIEURS MUTANTS A la Bourse du Travail et à Grange- aûxr Belles

puissants meetings de 10.000 combattant:^ 11

t;' ES journaux de la bourgeoisie an- § '^npnçent mensongèrement que « te le .̃̃ -'travail arepris- aux usines Citroën ». Mais par une -contradiction qui semble; pas lès gêner, ils sont* obligés de convenir que les réunions des grévistes ne furent jamais plus nombreuses qu'hier matin. On compte que plus de 10.000 travailleurs ont assisté aux réunions; et, d'autre part, la volonté de lutte est manifestement plus nette qu'au premier jour. Après cela, l'impudent potentat de l'automobile peut faire dire par sa presse vénale' que 62 p. 100 des ouvriers ont repris le travail I^a vérité, c'est qu'à Saint-Ouerii à L.evallois,< à ClicHy; les rentrées du lundi ont été nulles, en dehbrs 'de celles de la maistrance. Et à Javel, on ne compte pas, au dire des témoins, plus'de 15 p. 100.

Le gouvernement et Chiappe avaient inondé le 15° arrondissement de troupes de police en nombre inusité. Partout des cars chargés de'policiers, partout des patrouilles ̃ de cyclistes, des pelotons de gardes mobiles un quartier en état de siège. Pour n'en pas perdre l'habitude, Chiappe a lait arrêter « préventivement » un "grand nombre de camarades respon- sables.̃

Michel Marty a été refoulé au commissariat pour « cris- séditieux d. Songez donc En -voyant un aussi somptueux

VÏVENÏ LES GRÉVISTES PES USINES CITROEN

.t-t~

Rien -n'a été: ménagé- par Citroën pour' que l'ouverture. cte ses usines amène un fléchi^sexnënt dans _la combativité des grévistes, une division; dans leur bioc'

Les communiqués patronaux à la presse, "affectaient une grande confiance, la quasi certitude que Tïai-Inense majorité des ouvriers1 rentreraient.- La T. S. F. fut mise i gracieuseniénf à la, disposition dû 'magnat de l'automobile, IS.'JOO IeWës: informant ."chaque-, "destinataire que. la «, lfficrté » "du travail serait assurée: par la police et que ceux qui ne se rendraient pas à l'iiivifalion .seraient considères /comme licenciés. 'L'échec de Citroën n'en est .que plus; -retentissant. Combien ils avaient raison les- milliers, de -grévistes! de: Célébrer avec ̃.entliousias- mèy !,dans fleurs, -assemblées d'hier. matin, leur nouveau succès.. Il est liîçn leur œuvre, le résultat de leur volonté de vaincre, .de leur activité ̃ dans l'Organisation et la direction leur mouvement.

Dès les premiers jours- ils ont fait confiance aux syndicats unitaires. Gelfe confiance! n'a. fait qup..se renforcer au cours des semaines de' lut; te. Ils ont vu! nos organisations et nos ^militants' à l'oeuvre, les conseillant!, les -guidant dans leur, action parfois difficile, ils les! ont vus!. cha: quêfjour à la tôte de leurs ̃ picjuets; de :grève.. v. !•' ̃̃'̃ Le parti socialiste, par la plume d'un de ses leadèrs.t de u gauche »,; Leb'as, essaie aujourd'hui; d'atténuer l'importance de la bataille.- e t des ef- forts: .faits par les, -grévistes, leur, comité ..central ..de grève et les orgaiïi-1 sations unitaires. ̃̃̃̃̃̃̃

Pour. le parti: socialiste .et Xebas, la chose la plus abominable et celle qu'il,. faut retenir dans- ce mouve-iment, c'est le; .lock-out..Volontaire;nient r, le chef -sociaïis te 'veut ignorer, l'action vigoureuse engagée depuis prè,s d'un- mois, -d'abord- dans les; usines, puis h l'extérieur; par les- exploités de. Citroën. Il veut ignorer que,sans cette action, sans les: ef^ forts dépensés' depuis des semaines pour'son organisation, u n'y-aurait pas .-eu" de loclc-out' mais l'appliation des!dé;cisions: de .Citroën et la ,djLminut'ion' des salaires, de 10 à 25 M:'vL'ebas vent ;bien convenir que Ia!! démocratie française.: soutient Citroën- contre .ses /exploités,: mais ce gu!il :;neV dit" :pas, -c'est que :les .poli-

I^QUR ^TIFIER LA DÉLÉGATION GUV'RIËRË: | :QUI- PART: POUR ^UNIQN SOVIÉTIQUE 1 | SOUS L'ÉGIDE DES AMIS DE :L'U.R.S;S. ï A « Magic-City ce soir, à 20 h. 30 1 PRESENTATION DES DËLÉGUÉS |

p4r.l.era du .proccs; dc` .Moscôu

FERNAND GRENIER fera le bilan du premier plan quinquennal | et exptiquera ce que sera Je second plan |

PARTIE ARTI;STL~rUE

Entrée 2 francs chômeurs: 1 franc

:RO,UR;;P;RqTESTER CONTRE LES- MESURES | ANTISOVIÉTIQUES ̃̃ j

PRISES PAR ̃ LE GOUVERNEMENT ANGLAIS:!

étalage de police à pied et à cheval, il avait crié :!« Vive la démocratie.! M On peut,dire que la majeure partie de l'opinion parisienne est avec les grévistes. Il faut entendre les réflexions populaires autour des affiches de nos camarades qui sont toujours aussi lues que' dimanche ̃̃̃

Mais il ne serait pas sufifsànt de manifester sa sympathie verbale aux travailleurs de l'aùtoniobile qui luttent si courageusement et avec tant d'enthou- siasme Chaque, journée qui passe atteint les petites réserves des ménages de grévistes. Et il est tout à fait nécessaire de leur venir en aide sans aucun retard. Toutes les organisations ouvrières, les unitaires comme les confédérées,, sont intéressées à la victoire décisive des victimes de Citroën. Une défaite, de la grève Citroën aurait à coup sûr des répercussions immédiates sur les salaires de toute l' industrie de la mécanique et sur les autres par ricochet. t C'est pourquoi des centaines de mille d'ouvriers de notre Région parisienne doivent exercer leur devoir .de solidarité effective .yis-àvis de leurs camarades en lutte. Déjà, les collectes furent fructueuses. Elles doivent déyenir plus: importantes encore pour assurer l'échec définitif de • l'orgueilleux exploiteur de J avel 1

Marcel CACHIN.

ciers et les moiichards' auxquels se heurtent"' les grévistes au cours de leurs piquets de grève, c'est, le budgét'.d'e: Cette! démocratie et les.;fû:ridfî secrets qui les paient et que lui 'avec tout le. groupe socialiste a voté buàV- gct de police et fonds secrets. ̃:

̃̃ ̃*̃ A'

Hier, pour, la, deuxième! fois, .les métallurgistes de Citroën' ont transformé "lé :lock-oùt !en grève. Et nous le répétons, ce n'est pas par des lamentations ou- des. constatations

comme celles de. M. Lebas qu'ils

1 C(101mcce]JesdC, tel Lcbasqu,il$

sont. arrives &un :tel résultat. .(;

1 Un- dés éléments des' .succès- ©bter! nus jusqu'à- ce jour, c'est 'le souei-: constant du comité central de grèvi^

de maintenir intact- le blbc des courir

battants.' Il ,a, su \combattre de, avec 'énergie: et une certaine liâb'ileté ̃ toutes jes: manœuvres des adversaires qui .tendaient ù séparer ravanl-garde, la partie^ Ja-c plus combative des ouvriers de la niasse dos grévistes. Aux prétentions, de. Citroën, il ,n. a. opposé des contre-propositions, qui OJÏt rallié la presque totalité des ouvriers; ̃ .̃;•̃ II fallait! les entendre discuter ces membres ,d.u comité de .grève lorsqu'ils élaboraient leurs coiitrc-propositions. jamais, ù a.ucun .moment;, chez aucun; d'eux., n'est, venue la pensée .qu'ils iJOUiTaiéntpriJ'lager les sacrifices, .a-vice- ÀCitroën. Un .unique souci nos conlre-propositioris nous' permettent-, de rallier, les ̃hésitants.! de renforcer nosilpositions,de continuer le. combat en bloc. '̃• Quelle différence entre, ces prolétaires et lès .dirigeants réformistes signant 'les •diminutions'! de..salaires chez les mineurs'" cpri'fre Ja volonté unanime des travailleurs du, sgùs-;sol..prêts a.ractiqn, et- brisant. ainsi leur élan, les divisant, acceptant ,,̃ le, vote, de la diminution des traitements -des fonctionnaires alors .queceux-ci ayaient -démontré qu'ils étaient; décidés: au -combat .pour empêcher cela. "̃̃̃̃ •'̃̃

Chez, les dirigeants réformistes: une- seule volonté empêcher le dé-: yeloppenïent! des: jutt.es. ouvrières, diviser les prolétaires, lès /soumfittre aux exigences patronales plutôt que de les •• voir «engager l'action.. Chez les militants de ;ia:grève = Citroën' l'eaprit tendu ;vcrs; le- renfor- cernent: de -la, grève, -la ̃̃. réalisation: toujours plus .étroite de l'unité 'dès

combattants. IIs_savont, que l'échec qulils" infligefolïf:afnS-à leur patron renforcera considérablement leur possibilité Ui;l,érieur.e; d'action'. Les métallurgistes- de: Citroën don-̃rien t'- a tous, les. -'prolétaires un exemple •magnifique. Nous sommes sûrs qu'aujourd'hui, dans toutes les en-

treprises, les :résultats d'hier, seront

commentés très. ..favorablement- et créeront l'enthousiasine autour i de la grève. .-̃̃̃̃̃̃•

Mais que. chacun sache bien que la -bataille n'est pas terminée. Nbs camarades de chez Citroën font.' depuis des'semaines un effort -considérable- et quotidien. Us oui' oesoin de l'appui- de tous. Il faut le leur donner et vite. Que partout, dans les •entreprises, dans les- localités s'organisent des, réunions, qu'y soient discutée la. grève et son soutien, que soit utilisée cette expérience pour élaborer les revendications 'et préparer l'action.

Il, reste encore huit jours pour préparer; le '̃1er .Mai. Quel meilleur moyen de le faire qu'en popularisant la grève des métallurgistes -et en .assurant leur victoire. B. FRACHON.

̃' ̃

Devant les mines

Dès heures du ma ti n par cen laines

les. grévistes .amyaient rue ."Balurd.'

La a tranquillité » de -Citroën lës: flics de Chiappe vérifiant- les laissez̃ passpr de deux; jaunes, rue Balard Pur ..qrou|)cs- massifs, les piquets -de grève s'organisaient. Et' c'est bientôt 'pluSieurs, ̃.̃milliers de grévistes, ̃mohUmt -la gai'de aux portes des usines, situées dans- ce .-quartier du là»' ùrrondissemont. En munie Icmps.les pelotons de .-frar'<livs moitiés ù cheval/ les sardes républicains- et <les centaines à'o flics pre- niaient -position-. 1 .Oes.centaiiKs de u monehes se melent, aux, grévistes. Certains de ces messieurs tentent de provoquer, d'autres p),us:iiabiles,,se livrent à unracoJage des plas éhontés,, pour le compte de Cï'troën. Mais les- métallos sont et ̃ ils -veillent aui'gniin..

(SpITE PA.GE, 5= COLOGNE)

COOPÉRATION ET LUTTE DE CLASSE ̃ •̃ .̃̃̃• »b.».' ̃'̃'̃ Rue Saint-fiomin^ue les blouses Marines et les feux cijls

'•' ̃ '-r-r -qi=ieu=ig]- ''̃ ̃•̃

C'est presque.au bout .de Ja.. rue. ̃Saint-Dominique, dominée. -par la carcassé brimé de la Tour Eiffel, au^ioi, que se tient îe restaurant -coopératif., succursale de ta « F.aarille. Nouvelle ». 11^ est; midi, et la saite'. du rez-dechaussée est déjà pleine; beaucoup ::dë ceux qui sont la en sont a la moitié' ou à! la fin du repas.

'{–.Lus ouvriers i/ue tu vois ?cij me dit ]e copain, gérant, sont: des travailleurs des ̃'̃ fhantisrs voisins. Mais à la salie dit haut lu' trouveras des cm-, ployas. -Tiens,, midi est fasse, les voilà qui commencent à arriver des bureaux et des magasins

̃ Jeunes .femmss que leur travail oblige à s'habiller « bien », et « pro-

^léta'iresien -faux-col » venant de laisseï c( le 'parte-plume ou les casiers adminis- ni ti-atif s, déîii-ant par dizaines emre les rang-ées de gars aux mains calleuses.. De "l'Huma "au journal mural Ttr saisy.rn.fi dit le gérant, qu'ici] comme dam les autres' succursales de la « Famille », le nombre de ceux qiit ̃viennent '.augmente sans cesse. On ̃aura-'V occasion de -te parler d'ailleurs de certain"" plan, d'émidalicû. Mais, une recommandation tout de suite. Tu viens four manger? EU bien! situ teux avoir une place .grouille-toi, car

d'ici feu, là-haut, ce sera complet

̃̃-̃ ̃'• ̃MA:RS..

li MARS.

(SOITE EN 28 PAGE, COLONNE)

UN HYDRAVION FRANÇAIS DE LA LICNE

MARSEILLE-SAIGON

A DISPARU EN MER

II avait Huit personnes à bord

Un hydravion commercial français' de la ̃ligneSalgûii-Marseille, pafti de'Côrfou ;liier matin,' à- 4' li 40,: pour Naples et -Marseille, a, disparu -avec-, tmit personaes' à bord. ̃'̃̃;̃' '̃̃'̃ On ignore, ce qu'est devenu l'appareil, et l'on suppose que le .mauvais tcnip's.ra .contraint d'aniérir dans la; baie :de Policaslro. '•̃'̃' ̃ ̃ Mais les nouvelles' les -plus contradictoires". circulent' sur le lieu de'disparitioo do l'hydravion. Le pai'cours. de l'appareil

entre -.Gprfpu et Ka.ples comprend, en effet, le survol d'une bande de, terre large de G0. liilomotres, entre, la mer Ionienne et la mer Tjïrhéniènno. L'hydravion a-t-il .pu .-gagner. la mer, ou, a-t-il été plaqué au sol" par une bourrasque ?

Des -avjons survolent cette partie de In. Caiabre! et, d'autre part, les .recherches .continuent en mer. Mais le temps, extrêmement mauvais, gêne les ̃recherches. L'appareil du liïajor Sfiridri, parti "à la découverte, est rentré fi, sa. base à 10 h. 30 ̃sans avpir'reti'Ouvé l'hydravion.' ̃ baùx-'pqnlrc-torpilleuTs'et un vapeur xonlinuent à patrouiller. -L'appareil disparu est un tiydravion bi-irioteurs à'coque et avait à son bord le piïlote -Courouge, le mécanicien Çallo, le ra;diotélégraph.iste Guitleteal et cinq passãgers Mme Gigandet, M,M.' John. ,vari ,jChef,;Rpbert>Duché,Jean Eslève et Emile jDelibos. !̃̃̃̃̃ ̃

De grandes manœuvres navales en t Wérfïterrarré^

'•̃Le cuirasse Jcan-Bari et quelques croiseurs et torpilleurs de ̃ la escadre ont quitté Toulon hier.

Dans, quelques i'iqurs, .lc,:JJ.mui, le,ireste 'de.l'escadre quittera 'l'oulon ii.: sou tour !.et toute l'escadre, 40 navires et 10,000 lioiiimes, se livrerai, en l'ace de Bizerte. (ù, -d'-iiiipôt'lunles' manœuvres .navales. Ensuite, l'escadre' de la Médilorranôo ralliera le Maroc par Qran, Tanger et Clisablanca, elle opérera sa .concentration avec l'escadre du Nord qui, do son côté, quittera Brest au début de ma* après avoir exécuté, du 25. au -29 avril des exercices sur la côte sud de Bre- '.ta'gnc. ̃̃ ̃̃ .-̃ Au Maroc, toules Jes forces -.navnles 'd> rimpérialisine français se retrouveront 'doiie- concentrées vers, le- 15 mai. Là.1 .elles' exécuteront de.s maiiœùvrcs-'dé vas te envergure. Après quoi, chaque. esca dre continuera .sa croisière par le Ma 'roc, .riLspague et rejoindra soir port.d'at ̃tache à ia fin juin.On :peut se rendre compte, à Tcxposi5 do ço.prograiinnie do inaiiœuvr.es,à ̃' que) ien tratnemei.it intensif l'impérialisme fran çais.; soumet sa marine de guerre:- v- Gomliien- de -millions vont' être ains1' dépoiiâési en vue. do; la préparation -à la guerre, alors que' le régime capitaliste s'avère incapable de subvenir aux b'e

soins de milliers de. travailleurs qu'il

SOJIlS, de, 1,]]"l11,l,e1:5 ¡je, travaillcurs qU'i]¡'

a réduits, la, misère ï

1 Aujourd'hui DENICB

A MULHOUSE

ET A RUELLE

̃ »,» ̃̃ .-̃ '̃/

IL semble que le mot d'ordre des communistes et dés unitaires « Un seul meeting, une seule .manifestation » a été entendu et approuvé par les prolétaires sur beaucoup Je points, du pays, et que nous aurons certainement à saluer, le soir du. Premier Mai, le succès de nombreuses démonstrations de front unique.. ̃ ̃̃̃ ̃ ̃̃̃

Hier, nous apons appris que les syndicats conf édérés de Nice, répondant faûorablement aux propositions de V Union locale unitaire, organiseraient et assureraient en commun, aoec les syndicats unitaires, une manifestation Je rue. Aujourd'hui, nous portons à la connaissance des travailleurs qui nous lisent deux autres exemples de front uni,que. A Mulhouse, l'Association Sportive Ouvrière de la Région frontière, grou- pant une majorité de travailleurs socialistes, a: décidé, dans sa séane du avril, d'organiser sa participation aux démonstrations du Premier Mai «sous le signe du front unique ». Les sportifs socialistes, de Haute- Alsace se sont adressés au parti socialiste et au Parti communiste, demandant à chacun de; déléguer leur orateur pour la grande assemblée du Premier Mai. Les ouvriers socialistes euxmêmes exigent que soit entendu un militant de notre Parti dont ils proclament, par même l'attachement au front unique. '̃̃̃:

A Ruelle, l'entente s'est faite entre les trois syndicats, confédéré, autonome et unitaire. Le comité d'action a élaboré un programme d'unité d'action comportant d'abord les revendications propres au personnel civil de la fonderie, puis les articles suivants 1 i a) lutte p-our l'obtention de la semaine de quarante heures, sans diminution de salaires.

b) Lutte contre la guerre et le fascisme. '̃

c) Lutte pour une pratique plus généralisée du comité d'action. ,̃.̃ i'

Les camarades d a Ruelle ont réglé (( A' emploi du temps y^pàur'iQutè, Ja-jptir- née.du Premier Mai

a.) Matinée meeting avec orateurs confédéré, autonome et unitaire. h) Après-midi' manifestation de rue. c) Soirée baL ̃

Les militants tie Ruelle ont. raison souligner, dans leur appel aux travailleurs 'de la Fonderie, u l'importance d'un tel accord ». Et cela pour deux raisons essentielles, indépendamment, du premier but poursuivi, qui est réussite d'un puissant Premier Mai de front unique.

Premièrement', les camarades de Ruelle ont placé en tête de leur programme les revendications des travailleurs de l'entreprise. Ils ont donné à leur front unique une base solide, la défense des intérêts quotidiens, grands et petits, des prolétaires. sur le lieu même de V exploitation. Deuxièmement, l'accord de Ruelle prévoit « une pratique généralisée du comité d'action », C" esl-à-dire que nos camarades unitaires, confédérés et auiqjioT1Jesresserrelli davaniage encore, a l'occasion du Premier Mai, les liens fraternels et organiaues qui les unisserii. Et ils ma-,ni) estent la volonté, non seulement de ne pas relâcher ces liens après le' Premier Mai, mais bien dit contraire de les mieux nouer pour l'avenir.

La manifestation du Premier Mai, à à Ruelle, sera dès lors le commencement d'une èigoureuse action de front unique contre l'ennemi capitaliste

Est-il besoin d'ajouter que nous, cojnmutiistes, nous nous réjouissons de ces progrès du front unique aui triomphe peu à peu, malgré et contre les obstacles que les dirigeants socialistes et confédérés s'obstinent bien en vain à dresser sur la voie où s'engagent irrésistib lement leurs troupes. Est-il besoin d'ajouter que noire Parti communiste entend persévérer, avec une ardeur que redoublent les premiers: succès, dans son œuvre de rassemblement ef a" organisaiioji de tous les prolétaires, après comme avant le Premier Mai, en vue dé V action commune et immédiale contre la bourgeoisie.

Est-il besoin d'ajouter tout particulièrement que nos militants et nos organisalions se tourneront plus. résolument que jamais Vers les ouvriers socialistes, nos frères, dont un si grand nombre combattent, d'ores et déjà, à nos côtés contre l'ennemi commun, la bourgeoisie qui provoque notre misère, qui Veut nous étouffer par le fascisme, et qui prépare fébrilement de nouvelles hécatombes. Maurice THORÉZ.

Demain, nous^ publierons une impor-. tante résolution de front unique votée au Havre par la section socialiste et le rayon communiste.

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'1

PROCHAINEMENT Le cabaret

de la dernière chance LE CHEF D'ŒUVRE ° DE JACK LONDON Traduction de Louis POSTIF

..1. (j. Il ~-4w

O.ES^ POURPARLERS CORDIAUX

SOUS LA_ÇR0|OAMMÉE

Le Po C. Allemand inculpé

d.ê\'DS,. !'mcendte

du Reichstag!

,-̃̃̃ ̃ ̃»̃

.Berlin, Zi- avril. La police et .les autorités judiciaires- ebargées d'enquêter sur la -provocation; du -'Reichstag se trou- veiit 'dans une situation des 'plus embar- < rassantes/. ̃ Apres avoir, tout d'abord' annonça qu'el- les étaient en; possession de documents .accablants » sur la, liaison' de Van 'der Lubbe". avec le parti communiste. et en particulier avec /ïôr.glcr, il leur! faut -battre en retraite: ̃̃' ̃̃

Le gouvernement, pour des raisons po- liliques. résultant' de l'attitude; « loyale » du parti socialdéuiocraic, a naturellement ] laissé tomber depuis longtemps ses affir- mations sur les rapports entre Van der Lubbe et le parti socialdémocrate. 1 Maintenant, il lui faut reconnaître l'ini- J possibilité do démontrer les liaisons ,du Parti' communiste allemand avec le provocateur Van der Lubbe

Le,-1 conseiller du tribunal du Reîch. r Vogt, vient de se pinindr.e de ce que « 'les dùulàmlions de Van dur Lubbe restent contradictoires- », et de ce que à. lu con- l [ronlàlioh du, Torr/ler a donné ̃̃.clés résultais, contraires à ceux que désirait le gouvernement. » =. i 11 va sans dire que les bourreaux et t faussaires: nazis ne désarment pas Bien mieux L'agence tc-légrapbique otfihiftuse Conli annonce: que le tribrtnal du. lieicli préloiKl raltacher. îuainlenaiit ] l'affaire de ̃' r-inoeriflii; du Réinhsta'g aux < nombrea.siiis procédures en cours pour- ( « haute tt;aiiisoh », visant le Parti communiste da.ns son ensemble^.

Ainsi, le cabinet-; se débarrasiSeraif:cle'l'Qlïligation.'do.£purnir- les preũviss de- -.la1 ;pMlend.ue participation de Tprgler et de nos trois camarades bulgares

arrêtés. •' ̃̃ ̃̃ ̃

Il se 'contentera de présenter les' accusés comme' '̃révolutionnair'es et attendra dès lors les !'ver<l|c.ts',çl(j: mort décidés par la i chancellerie des son accès au pouvoir, La menace.: qui pèse 'contre Tlmelmaii, Dimilr'ôf" et nos cainarades s'affirme. Nous, lie de vous, pas- perdre une minu-

te ̃:̃'̃ ̃̃'•'•

11. fa'ut que p.arloul s'affirme la volon-

ter de les sauver, i" voloii-

̃' ̃.̃^•̃•̃»V*rwn.W^3ï^<#>J.i*r4«;?"V"

1^6 Algériens

envoient 1.240 francs Nous avons eulii-c les iiiains. une liste. Elle, est non -seulement iuipl.'ess'ion.nanle p.'U1 les 1CG. 1101ns ijui se suivent, serres, et par le total, de la stiimno .'qui ruccoivi.ija-^ii'.e, 1.240 francs.. Mais, nus.si cite doit nous îïimplir; -d'éuxolioiij. ;(.eâp,Q)ï' et d'éfitlioaisiasDie.. '•

Elle arrive frOTicansv-ilte.- ̃ du dûIiarlement d'Alger. Les noms arabes, berbe,rc;.s, .juil!ss',y môliOiit aux noms françéiis <jii;ilaliL'iis.. ̃ ''Prélevant sur 'leurs maigres res- sources, ces ti'availte.iirs coloniaux,

opprimés, et sm-exploi'iés .par, la faus-

?,]1J)"rünqs r'L, "S.l,l~'C:Pl,~}i,j, 6S, J' ),~1,[' 1<1. fau,8,I'

so 'démoaralic ït.'ançaise, adi'es-,

se 11 1; 2 francs, i fra;nc au1 Parti qûi,; seul, los libôi'ora. Et ceux qui..ont pu faire! plus n'o-'ùi.pas hésité à" le., laire, fût-ce au prix de sacrifices lourds. ̃Rcpondbnj; confiâriçe l'a nos caniarades' d Orléans ville, qn i. se lournep.t vers.lcs coiuinuuis-tes pour fai-, re ''çê'ssci'' ̃l'oppression sociale et l'oppression' de race. MQntrez-lcur qu'ils .pou vent compter. -ïsuïr\ 'les travailleurs.. ;de France pour cette lutte, à'.co-inniencer par le cqnïl|at contre le' colonialisme meui1triér-'et affameur de France I Souscrivez pour aider, votre Pair ti a i:emplir! sa ;mis'siaii'

SOUSeiUPTION contre la misère mb le fascisme et la guerre J Total précédent.. 2O;913 50 Reçu. 1.729 45 Total au 24 avril. 22.642 fr. 95 C. C. « Humanité » 209-61, Paris

500SLE MASQUE" TROMPEUR DE LA DÉMOCRATIE

"̃̃ .̃̃̃ ̃̃̃' ̃'̃ ̃ Par André FERRAT ̃ -||

Dans lés discours qu'ont prononcés dimanche Daladieiy Bùncour, Blum ̃ et divers autres, et jusque dans une lettre que. M. P.-P. Pairiîevé a ;ëproUvé le besoin- d'adresser' au inaire .d'Orange en tant que ((républicain adoptif du Vaucluse », reparaît: comme, un leit-motiv l'idée de la « défense de la déiïiocràtie française)). ̃ !G''eSt-s'0us ce mot d'ordre que l'on appeireula. claése ouvrière et la po- pulation ̃ ̃ laborieuse de. ce pays à' at- tendre patiemment, avec confiance,1 eti dans tordre surtout lesbienheureuses réformes: que le gouvernement;in:a .pas ;pu réaliser hier, qu'il ne peut entreprendre de suite, mais qu'il abordera; "demain; sansplus tarder, pourvu que1 comme au petit poisson ;>Dieu lui prête vie.; '̃̃̃̃>̃ ̃:̃'̃̃ ,̃̃̃ •̃ 'On invite la population à descendre, sans distinction d'âge ni de se-, xe, dans la « !tranchée de la liberté » laquelle est, comme l'on sait, béton-

LES CONVERSATIONS DE WASHINGTOH- Un compromis serait intervenu entre les Etats-Unis et la Grande-Bretagne

̃̃ ̃'̃ '̃. •»• r~r

On est aussi mal renseigné que possible sur le développement des entretiens' de Washington. De la. masse • des, télégrammes qui relatent les messages radiodiffusés, les réceptions, les exploits de M. Hèrriot devant les appareils photographi-r epaes, deux nouvelles émergent. Il senible que dans les jours qui .viennent et qui coïncident avec la pénible réouverture de! la Conférence de Genève le problème du désarmement va faire l'objet. de la couversation triangulaire. anglo-francoamérieâine.

D'autre part, le correspondant de l'agence Radio, communique la dépêche suivante ̃ « On exprime l'opinion, dans les milieux hian informés, qu'un accord ùa principe sera réalisé dans la jour-: ̃nce entre M. HooseveU et $1. Mac^-M Bonalfi en nue de la stabilisation \dei. la livre, et du dollar. ;;̃'̃ Mais l'entente n'était pas i encore, intervenue, entre les experts/ sur les taux de stabilisation. II faut donc, avant de juger, :at-> lei.Klre.des précisions et une confit'- !'̃; nuation., Jùsqn'iei, en effet, l'Angle- ̃"̃" terre.opposa.il; ri ne résistance l'aroii-. die ,'ivix pi-étentioiiis stabilisatrices --̃des:,]vtats-l.înis.

L'abandon de l'étalon-or, la crainte d'une 'concurrence' victorieuse a-

Dans -Isg environs de ,'VVashington, dés ̃ chômeurs isont eccupés à planter ̃ des arbres, suivant le plaii de reboisement de Rcoséveit

t-ellc fait, fléchir une résistance, que dans les prùiniôres heures, Ramsay MacDûnuld, semblait avoir maintenue ?

Supposons que l'information sus- jnentioiniée soit complétée et .c.pniir-i niée. ̃'•

Quelle est alors Ja contre-partiq

offerte par' l'interlocuteur améri-

cain, ? Car, comme bien l'on pense, contrainte à abandonner son régimo monétaire présent, c'est-à-dire' à faire,1 en ̃ partie tout au moins, litière de l'avantage que ses 'exportations tiraient de l'existence d'une devise non convertible en or, la CrandeBretagne n'aura point consenti gratuitementce sacrifice.

Quelle est la ndtui-e du marchandage intervenu au cours des conversations qui "se dérouJèrent dimanche sur les eaux du Potomac ? i"!v!ï Voilà'- la. première question qui #! sollicite, une -réponse.

Et voici la seconde.. Gomment va se- comporter la; délégation française, devant le compromis' brusquemenfi' réalisé. entre, MM. !Roosevelt et Ramsay- MacDonald ? 2

'On imagine l'espèce de paniqua qui, depuis le début de.- cette sensationnelle équipée, s'est, emparée des .représentants de la France. Partis pour discuter d'accords commerciaux,' de tarifs douaniers, de con- tingeritemdnts, ils apprennent brusquement l'effondrement du dollar. qabriel PERI.

"(SUITE EX3t PAGE. Ho nmnvxTi

née sur des centaines de kilomètres ;munie; d'appareils ̃ antigaz,- défendue par l'artillerie lourde la plus puissante et -.survolée' par des. centaines et des centaines d'avions dont une partie ..vient de manœuvrer brïilaînment à.AIetz, toutes choses qui font; de la France la. plus pacifique des patries,- ̃grâce; aux quelque 18 mil. ` :liards'de crédits de guerre quenous devins: l'obligeance conjuguée de MK1. Daladier, Blum, Marin: et Franklin-Bouillon.

Mais tout en appelant au soutien de cette vieille grue métaphysique comme, aurait dit Paul Lai'arsue ,;Dàladier a un tantinet oublié de montrer de quelle façon la susdite démocratie avait été particulièrement soignée depuis quelques mois. Sa démocratie, ça a 'consista' d'abord à rassurer les possédants à ne pas toucher un sou aux milliards distribués démocratiquement par Tardieu-Flandin ou R-eynaud aux grandes banaues et


aux trusts, ça a été de continuer cette tradition démocratique en distribuant quelques nouvelles centaines de' millions aux démocratiques flibustiers, de l'Aéropostale ou de la Transatlantique, plus trois cents millions aux banques tout en convertissant' les petits rentjers, plus trois cents millions à l'Autriche fasciste plus une amnistie intégrale aux fraudeurs de l'impôt.

Aux anciens combattants, la dé-

rnocràtie a .supprimé ceriains avan-

tagea acquis. Elle les menace de nouvelles réductions.

Aux ouvriers, elle a refusé l-'assuraiice-cntSffiaige, mais elle a en revanche favorisé par son offensive contre les traitements, une réduction générale des salaires. Et si deux dignes représentants de la démocratie Chiappe et Citroën, se heurtent aujourd'hui à- la résistance admirable de 20.000 métallurgistes parisiens, tout en arrêtant démocratiquement et préventivement les militants syndicaux, c'est précisément parce que ces derniers n'entendent pas du tout donner 15 de leurs salaires au démocratique casino Deauville non plus qu'à l'amélioration de la race chevaline. A la ampagne, la démocratie .en haussant ses tarifs douaniers, haussait ainsi le coût de la vie, n'a fait que favoriser les gros paysans sans entraver le moins du monde le développement de la crise agraire qui -ruine le petit cultivateur.

̃ Emprunts à court terme, emprunt de; dix milliards, perspectives d'inflation par suite d'un-' budget même pas bouclé' aux neuf dixièmes, cependant que la police et gardes mobiles s'engraissent démocratiquement avec un budget 14 fois plus élevé qu'en 1913 et. qu'un milliard cinq cents nouveaux millions so,nt engagés pour hérisser de baïonnettes la « tranché*,

de lai liberté ».

Qui ne voit qu'une telle « démocratie,'», n'est que. le pouvoir de la bauirgeoisic cherchant à se tirer de ta crise sur le dos des prolétaires et des petites gens et leur préparant un rû-!gime plus féroce encore ? '1 Soutenir Une telle démocraties c'est suivre le même chemin qu'ont suivi les socialistes .d'Allemagne, soutenant le régime de Weimar » le pluâ démocratique » pour arriver au fascisme.

Léon Blum faux naïf disait dimanche à Salon qu'il y a deux S0i> 'Ibs-û-: rodicaux les boitis et les mauvais. Sophiste cc.rn.me toujours, il prétend jjiôicr dans un môme i>arti

las radicaux d'autrefois, petits-bour-

geois oj.»poaition-nel8. luttant de façon progressiste.- A les grands banquiers

modernes forment, actuellement

Vhme '{iolii de ce parti de l'oli*ganchie -ir riaiist-e. qu'est le parti

i'adi"fj,i ̃ ̃̃ ̃

̃IjaàmVi'à'lJOncour,. il fe«ônAalt, à

SàMt-Àiùftftii,c}ue la démocratie fi'ati-

i;a|&é tst bien soutenue, grùce a la

snbiyno ûtiitude du parti socialiste

oui vote les crédits dé défense nationale, l'unanimité française est réalpsc« r '̃̃'̃̃̃ ̃̃̃ ̃ Nous, prolétaires* constatons que la p.âèudo-'démocratiG, dont i3uladier, irioncour et Blunl sonè les chantres, foUle aux pieds les véritables rêvendioations démocratiques (lui sont celles de ta. classe ouvrière. Le droit des prolétaires à ne pas crever de faim, c'est-à-dire la Suites contre les diminutions de salaires, les assurances sociales garantissant le chômaga, aux seuls frais de l'Etat et du patronat. Le, droit syndical, le droit ̃de rêunio,n èi de manifestation, la lutte contre les monopoles de la grande presse pourrie et la T. S. F., empoisonneurs de cervéaUX* la représentation proportionnelle en place dit véreux scrutin d'arrondissement et ̃ l'amnistie potor nos militants que Vous nous refusez depuis un ap, malgré vos promesses.

Des 'revendications démocratiques? Mais n'est-ce pas tout d'abord le droit des peuples à disposer d'euxmènies, à appliquer aussitôt à l'ÀIsace-Lorraine? N'est-ce pas l'évacuation immédiate des colonies qui ré-

clamient leur indépendance-

Et. c'est l'impérialisme qui opprime G0 millions d'esclaves coloniaux, qui guillotine en Indochine ceux qui luttent pour l'indépendance de leur pays, qui possède l'armée la plus puissante du monde, qui est le sotltien des puissances de terreur, et le' protecteur des gardes blancs, qui' ose parler de démocratie ? Certes, nous appelons les travailleurs à lutter pour tout cela, Nous lutterons pour la défense des libertés que la classe ouvrière a arrachées âti cours de plusieurs décades- de lutte de' classe nous lutterons pour cofisêryef les quelques réformes <jùi furent Imposées a bour-

geoisie par l'action de masse du pro-

'létariât. Nous le ferons en développant la lutte autonome de la classe ouvrière pour arracher, de nouvelles libertés et faire aboutir de ïiouvei- l~ îe| et inipéVieuses révêndiça.tions contre la bourgeoisie française. C'est par la lutte classe contre classe^ et nOft pas en soutenant tel ou tel gouvernement prétetidu démocratique, que le prolétariat marchera dans la voie sa libêratiôfii ̃; i ̃ Aiiifrp FiRttAf,

FEUILLETON DU 2~ ,.AVJ1IL Si

r' H..G. WEU,$

ïMm w ̃

DOCTEUR MOREAU

ROMAN

Tradujt Je I'anglaSa

m-- '̃'

^HESRY-IXPAVISAY s

•••̃ v ̃̃" 'xtir. ̃ '-̃ Sçul avec les aïonstpps

La brute n@ fit nullement miné dé iùivi Son -poil so hérissa, sOs oreilles se rabattiront. et tout son corps se replia. Je visai entre les yeux et fis feu.. Au môme moment te monstre se dressait d'un bond, s'élançait sur mot et me renvcrâait comme une quille. Il essaya de me saisir dans ses informes "griffes et m'atteignit Am visage i mais son élan l'emporta ̃trop loin et je me trouvai fitendU sous la partie postérieure, de /.Son corps. Heurousiiihunl.. je i avais atteint iV l'cndroii visé et il était mort en gautonL Je mi? dégageai de sotis son "̃ç-orijp pe.viHl. fl. t'refiibltint, je mn rcieviii. rxîiMi'iniint In bote se* youcv vw'nif .fin fn.'bles spasmes. t'è'Utii |n|i-i!f.- un iiniù',(.'i- de moins,

Us liai ailleurs tyafsiens miilliiÉnl les protestations conlre i'ipêrialisme tranafs il les affaie «*̃<*̃»,>; "̃̃ 13E1EIE1E1 •i.w:vi, j, ) '• r,

Lés manifestations qui se sont déroulées ̃ ii Tunis le dimanche de Fùques et qui ont' -revêtu, ù certain moment un caractère particiiUi-Toilient violent, posent" question de la situation Clans cette coloiiiu.de l'iilipérialisine français, Huppelons. brièvement les fuite Los ulémas (prêtres iiitisuimuns) suivant léd directives û eux données parie gouvernement général 'de la Tunisie, pro-

elanmksnt derniérenuînt une ordoniianoe

icconlultt dO,ruièl',I,ll,}(J/lt"lIlie ordOJUI,aIICe.¡'

accordant uux TUnisjclis naluriilisés

Français Ot faisillit preuve de repentir avant leur mort, le droit d'ûlre enterrés au cimetière musulman.

Une telle ordonnance: -.Acé prêtres vendus à 'Kimpérialisniu inovoqifa un 'vif éounint de îiiécontenienient parmi la population.̃

Le S avi'il, le bôy vdnan! a Tunis pour la- fête tiwsulmutie de l'Aid-Kéb:r, fut reçu à iti Mare pu1 -.uuu foulu imposante aux cris de « A lias les naiui'allsalions » Les commerçants tunisiens s'élaiéilt joints à' la ilénlûtistri'utjon et avaient en ce jour fermé boutiques et magasins. ̃̃̃

Saiiiedi 15 avril, un événement' devait faire rebondir' cette agitation populaire. Un musulman naturalisé' niounuu Aussitôt toute la ville arabe fut en ébqilition. Toute la nuit et dimanche toute la journée, les manifestants se gto(ipéi'ent du coté de ia maison du mort pour empêcher son inhumation un cimetière musulman. Les magasins, les cafés furent fërtnés- en signe de protestation, Le gouvernement, devant l'ampleur de la manifestation) envoya des chasseurs d'Afrique, dus. Sénégalais, des autosmitrailleuses. La place- Dab-Souika ressemblait ù un .camp, retranché. Autour du domicile mortuaire, des patrouilles Circulaient. La1 police; et les gradés,' par

leur attitude arrogante, provoquaierity et

dus bagarres assez sérieuses eurent ̃ lieu entre la population et lu troupe, au cours desquelles' des dizaines de munilestunts

furent arrêtés. Dans l'après-hiiili, poui1-

déjjager la place Bab-Souika, d'une automitrailleuse, deux coups de canon de 37 m/m. furent tirés. Notons en- passant que pas un tirailleur tunisien ne fut occupé, pour le service d'ordre, et en ville des bruits circulaient selon lesquels certains d'entre. eux auraient Incité la population a une lutte plus active.

̃: ̃

Pour les travailleurs de France, ces ma» nifesialions aut-our de riniiumution d.'un musulman. naturalisé peuvent paraître da peu d'importance.

En fait, elles sont l'expression d'un très puissant mouvument de méconlen< tement des, travailleurs, et paysans tunisiens, contre lu politique impérialiste de la France; en ce pays qui les réduit & une situation misérable.

Dans les inities de fer, de plomb, do Biiicyie travail est â l'heure actuelle près* que' complètement arrêté. La production du pliospliiite est aussi fortement fulen*

lie, De ce fait* un grand nombre de: ira*

vailleurs se trouvent réduits au chômage) à lu misère.

l;*oUr les paysan?, la situation est aussi désastreuse. Là récolte -lié se vend. plus. Lés' tellahs criblés de1 dettes coïliractéèâ à des usuriers à des taux scandaleux, atteignant jusqu'à 80%, ne peuvent même plus en payer les intérêts. Alors ils sont menacés -de saisie. Et chaque vente est l'occasion pour les grandas entreprises de réaliser des Wn^lices importants au détriment des paysans. Comme exemple on peut citer le cas de > ce fellah auquel on achète C<X) francs un tracteur qu'il avait payé 28.000.,

Et:noq seulement. le gouvernement gô'nâriil représentant en Tunisie l'impérialisme frunçais, ne preiKj aucune mesure pour venir en aide aux travai!Îeiirs accablés pat' la. misère, mitis c'est lui qui aide uii -vol des terres 8és fellahs, sous pi'étéxte:de saisie. ponr'- non paiement deà dettes. ̃̃̃ ̃ Dernièrement, le gouvernement de la métropole dépCchà en -Tunisie- une çdhî+- mission d'enquête, la comniission^Tardy. Elle en est revenue avec des propositions qui. sont un véritable défi à la misère des niasses. '̃. ̃ ̃ En fait, ses propositions d'aide financière aux (îgi'icuitoUrs pour lft coosqIh dation de leurs dettes se "limitent à ;la couche des': gros agriculteurs et des gros colons. ̃̃

So,nt exclus de ces prêts «toutes les enlrapHsès- 'dont le passif dàpdsse--l'àùiît et dont lés revenus ne permallent pas de rembourser les annuités des emprunts ». C'est-à-dire qu'on abandonne a leur triste sort lès tnïlliers de petits paysans dans te cas, qu'on les voue a la saisie de leijfs terres, opècatian dont profitent seulement les grosses entreprises capitalistes* ̃̃

Chet les ouvriers acculés au chômage, sans ressources; chez les paysans dont' la seule perspective est de se: Voir dâpouiilcr de leurs ̃ terres, un profond itibuyenlofil niccontenteiiient se développe conlfe H politique de colonisation qui if est pour eux que génératrice de nlis6r«s4

De? campagnes, les pôtitiong afduent au gouverneur général. Des villages entiers refusent du payer leurs impôts. Le mouvement nationaliste pt'end une nou,yc-lië- vigutùf. Des organisations se créent) d'aiitresv telle le Destour, qui

E'éUût enijsô dans une politique de coi-

îaiMration à ûutraficè avec rimpéfialisme, pf eiinetit une • figure Plus i'adicàle sous la poussée des masses.

Le 12 avril, au GraSd GonscildiigôU* veriiunient général, organisme ûonsiljtati{, la îiiajprité des délêfc'ués tunisiens îippdés a cliscutef dès1 conclusions de là commission Tattiy, refusent participer aux travaux du ConseiL

Des feVeiKiictilions plus précises sont pleine posceSj telle la, suppressitin du Gfârid Conseil et son rêmpiaçelïlênt par une assemblée législative excllisivetneiit tunisienne, éliie au suffrage universel, (J.a Vaste mouvement çoiifïê j'impéfià^

Iisme français nuit, se développe et peut

être appelé dans; les jours pfochaifis ̃& U. 't, prendre une grande extension.

C'est dans le cadre de ce inouvement

îpaisj seulement, In 'p'rérriïère. û'ùne' série de rechutes dans la .bestialité «lai, j'en étais sûr, allaient se pro-

fjûifèi ̃̃̃̃'̃'

Je brûlai les deux cadavres sur uri bûcher de Éroiissailîes. Alors, je vis clairement qu'à moins de .quitte?' l'île, sans tardèf, ma mort n'était plus qu'une question de jours, Sauf une ou deux exceptions, les monsires. avaientv it ce moment, laissé lé ravin pour se fairfr des repaires, sui- vant leurs gdût^ parmi les fourres de l'île. Ils i;6daient rarement de jour et la plupart d'entre, eux dormaient de ï'Étuî>e au soir, et. !'ilê eût pu sembler' déserte ii quelque nouveau venu. Mais, la nuit, l'air s'emplissait de leurs appels et de leurs hurlements. L'idée me vint d'en faire un massacre –r d'établir, des trappes et.de Jos attaquer à coups de Oouloau, Si j'avais eu assez t de cartpuches,, je n'àùrrais: pas iiôsilô un instant ù çomTmeneer leur, ̃ e jj torir) inn on Car il ne devait guère rester qu'une vingtaine dp carnivores clangéreux, les plus féroces ayant déjà été lues. Après Iq, mort dn rtiallicureiîx Momirie-Chion, mon dernier ami» j'adoptai fi.nssîj dans une '.certains mesure, Thabiludà de dorniir .dans lo jour, flfln d'étro sur mes. gardes :fien;dant: Ici nuit- Je reconstruisis ma cabane, entre. les ruinas des murs de l'enclos, avec Une ouverture si étroite qu'on ho pouvait tenter d'entre!' sàilS faire un vncafflie considéi\able> Des monstres d'ailleurs avaient dé'âa[)t)riâ l'art de faârs du féu et itt orflinte des flârhmés leilf était venue. Une fois encore, je me rerriis ayêc ^assiéà à' rasseffiljleir et 4 iiër dès pieux et déf I?fati4!iès finit ïoftnêt

national populaire qu'il faut placer tes Cvéneirieiits il? Piques à 'l'unis. Seul il explique pourquoi la population indigène s'est, U réss'iie .avec uns telle Vigueur contre une mesure dictée par l'impérk' iisme qui tend à augmenter le nombre îles 'naturalisations et, pur cela même, à briser ie mouvement nulionul,

Quelle ne sera pas la' rancœur des travailleurs socialistes d'apprendre que leur parti a, au cours do ces événements, embrassé la cause de l'impérialisme l'ruilçais ."? journal "sotilaliilc du Tmils, l'idole en cela a l'attitude colonisatri'C de. son parli, prenait fait et cause pour la police louant lo saii^-froid, l'habileté, l'intelligence des commandants du police, (le gendarmerie et des troupes qui, pur leurs .provocations, .avaient, fait éclater des bagarres,

Mieux, ii raille la colère des musses conlro la inèsilré impérialiste concernant les naturalisations et justifie à l'avance tontd" meâui'o do répression smiglante

contre la population tunisienne, « /<J tre

crois 'en-. aucune manière, écrit le rédacteur de Tunis socialiste, que le Destour et le parti national Hmiskn aient Voulu fomenter une émeute. S'IL EN RTA1T AUTREMENT, LR GOUVEIINEMENT ^•AURAIT l-'AIT QVfi SON DEVOlil RN .MATANT LES EMEUTIEHS. ATTA- QUE, LE POUVOIR SE DEFEND. ». Cette position cîe laquais il l'égard .'de l'impérialisme français, adoptée pttf le parli .socialiste ii Tunis, n'est pas pour nous surprendre,' Elle fait suite aux appeis à la répression lancés par la fédération Socialiste' d'Indochine1 au moment de ,Yen*Buy. Mais elle éclairera les iraVailleurs coloniaux sur la politique Inipérialiste des socialistes qui, aux colonies, se révèlent comme les soutiens actifs et conscients de l'impérialisme. ̃ Alors que notre bourgeoisie fait de gros efforts pour sortir de la crise qui l'étreint en renforçant son exploitation des colonies, 'en "spoliant, en volunt sans rc-lenue les travailleurs des colonies, en les acculant à la plus -çrande mlsùre( le mouvement national qui se développe .en Tunisie revêt polir les1 travailleurs français une grande importance.

La réussite da plan de mise en cotipo réglée, de ses possessions d'oUtre-mer, que notre goùvercement radical se prépara a mettre sûr pied à une conférence iffl- périnle convoquée pour le iïiois prochaiu, signifierait pour, les travailleurs tl"icf, par répercussion, une nouvelle aitaque( une nouvelle ôfl'énsiv.-î contre -leurs conditions d'existence,

Or, le inOUVement (le mécontentement qui agitOicn ce moment les masses indi*

Cènes de Tunisie et qui !es* dresse conlrû

la politique- impérialiste de la bourgeoi- sie françifis, est susceptible, s'il ee.dÔVe» loppe, s'il est fortement appuyé 'par les travailleurs, de mettre en éched tout cd plan de nos dirigeants.

C'est donc pour tes travailleurs de Ffan^ ce se défendre eux-mêmes que d'appôr-» 1er la plus grande oidè, le1 plus grand soutien' à leurs frères travailleurs tunij siens.

M~M~t~~it!M~Mt~

CHIFFRES.

CHIFfRES.

Heureuses gens que nous som- i.. mes l '̃̃ Nous voilà dotés d'un nou- veau journal mais d un journal dîène de ce nom, qui débite la vérité, loùte la vérité, mais -rien

que, la vente,, .a dix sous la pièce, i Le R^rnpaç^^doiîç, pour cimîupnte centimes, nous donnera quotidiennement un; aperçu, exact àe.c^-qw se passe dans le monde,

Qr, dans son prerftier numéto, Le Rempart s'apitoie &ur\le' sort' des ingénieurs saboteurs anglais. Oui, lui aussi. Que .va-t'en faire» stands dieux, de ces braves ? Les fourrer en prison» « dans la fameuse cellule liège », où, ne voyant rien, n'entendant rien, ils auront le choix entre la folie et ie Suicide ? Brrr l

Mais, laissons-lui la parole, à ce bon Remporta, du capitalisme

est également paisible que MM. Thorfttm et M(icDùnaH 'soient internés datis l' île de SofWfe'.

L[ës statistiques des itidtt$ dans lieu sinistre sont étnpvvaniês 1925 18.530? 1926 14.750; 1927 î 19.450; 1926 s 40.933; 1929 72.000.

Ce Jsélît passage a suscite à un 4e nos ïàbcôrsréflexion suivante

« ptogressiôn g«'o(iaétj iqu^ ̃ éto| presque parfaitei datis ces chîwes, j'ai fait un petit calcul qui ? a indiqué cfu'en ce mornënt ,il mourait 1 .280.000 prîsûn^ nîérs et (qu'il en mourra _80.000.00Ô 0n 1940. Nos bons bourgeois peuvent dor- mir tranquilles, car 1940 hfesi pas lôjii et on peut être çertair) qû*à cette date il. ne restera plus un seul barbare de côjraftU" riîstè sur terré, tous ayaftt été; enéantis dans i'île-Solctvki.i. »

O grandeur des chiffres i

À. 'ce c<i«npte-là, mon cher Ràbc<3f, eh 1 940, il. n'y aiifa également plus un seul

lecteur du Rempart l

JEAN-CLAlipE,

un. radeau sur lequel je .polirl*aiS m'ehfuîr.

Je rencontrai mille diffietiltéëi A l'éjioquè je fis meg études, on n'avait pas encore adopté les mé? thodes ̃ de Slpjd, et j'étais par conséquent l'ort-inalhahile de mes mains; mais cependant d'une façon ou d'une autre, et par des moyens fort compliqués, je vins fi. bout dé tôufes les exigences de mon ouvrages et cette fois je me préoc-oupai partictlliêre^men-f de la solidité. Le seul obstacle insurn'iontable fut que je flotterais sur ces mers peu fréquentées, J'au.rais bien essayé de fabriquer quelque poterie, mais sol ne contenait pas d*argile. J'arpentais l'Ile en iotis sens, essayant, avec toutes lés res« sources mes "facultés, da' 't'éâou»' dre ce dernier fil'pblànie. Parfois, je me laissais aller à de farouches accès de r'age^ et dans ces moments d'intolérable agitation, |e tailladais à coups de hachétie- le t'rohc de quelques malheureux arbi?es sans parvenir pour cela à trouver quelque solu- tion.

Alors vint un jour, un jour prodî^gieux que je passai dans l'extasu,: Vers le siid-puest, j'aperciis une voile mimiscuie comme pelle d'un pe.tit schoon-fti'i «t aussitôt j'allumai une grande pile. de broussailles et je. restai en olJservatipn, sans me Boucier de la chaleur du brasier ni de l'ardeur du soleil de midi. Tout le jônrj j'épiai cette Voîlo, ne pensant ili à. manger, ni à boire, si bien, que la tète me tourna; les bôlea v&naient îfle regardaierit 'hvèd d«s yeïït survpris .et. s'en allaient. L'embarcàfioû était eiifiôM fort éloignée quand l'ob-

Coopération

et lutte de classe

(&tfiïl£ DE LA PREMtMfi PAGE) Me voici Installé. lien?, Vïftitna sur, la table, à côte du ri-ienti. ^ersoaaj n'est venu encore cependant. Ce n'est donc pas un oubli. \'oh, me dit la carii^rsltîf c«r- veuse, c'tst nous, c'est U' ̃pùpattiïel de

lu « Favtille n f/ni 'prélève colleùtive'

ihetit sur sou salaire, la somme nécessaire fiâtir quime numéros dé' /'Hu-

manité chaque jour.

« Et vflih savez qu'elle est Ute} et

tjtie chcique meinèro circuit! tu

En effet,' déjà, voici un brave efcployé "lorgnon, faux col, cravate x'oire qui tïéplie 'é. journal t'.ouvéîi a sa place, et le parcourt, après ayoiï commundé son premier plat, Là-bas^un, deux, trois, six, hommes ou femmes/ font la même chose.

Dwpain, les Huma seronT sur d'au-

tres tables.

Que l'erisemtjle de nos camàradea de la « Famille Nouvelle » çaf ceci Le. fait partout soient. rerpçrçjés de leur heiirease- initiative qiji contribue, à cliasser la presse bourgeoise des foyers ouvriers.

Tiens, njai-?, voici autre chpEe une feuille ro?e, imprimée. C'est yri appel pour un meetipg contre la terreur fasciste. Ce tract, tout à l'heuie posé sur le rebord du verre, sera lu, com-

mentïï.

Mais voila encore du nouveàij qui attire les i égards le Journal mur<il. •Un g'i-and assemblage de photos, de carkuturea décojpées Voici des p,afniets de, 'lies, des nouvelles de la gre- ve Citroën, la terreur nazi en Allemagnc, la .q-ueule, de Mussolini. Ça, c'est le régime capitaliste.. A droite, d'autres photos l'U. R. S. S. Restaurants coopératifs fabriques cui« sines aérées, clubs clairs ^u syndicat des travailleurs de -l'Alîméntattoii, maisons de repos ensoleillées. Tout à l'heure, avant de repartir-, les exploités des bureaux s'aîrêterohtj regarderont le journal mural des deux

Hioildns.,1

Une forme de la solidarité

̃ Maintenant^ les fables sont garnies. Les serveuses habiles, chargées da pliats, vont et viennent, apportant la cote de mouton aux pommes oupetit suiâse. ̃ ̃.̃̃̃ Mes voisins des habitués par* lent etitre eux. –̃ Je n'ai pas pu avoir ma table h*a» bituelle, ilt ùm femme: C'était pris par un <<. :nouveau n.

Oui, cju^eât'Ce » qu'ils » font i îï y a toujours plus de clients. On iw'pçut pas dire, ce n'est pas cher et c'est aussi boii, aussi propre ciu'ailleiitS; A côté,,l*on^ allait avant, il fallait 7 à S francs. Ici, ..pour la théine chose, c'èst:4p sous de moins Paraît qu'ils achètent ëti £ras. Et puis ïlifférferitës autres choses bieri comprises; paraît-il, que le gérant nous l'KpIiqiiait l'autre \û\itj letir petrnet c«!a. En tout Cas, on n's qu'à

s'en -félicitéf.

Me5 voisins viennent de dire aiiisij sans que je leur demande, ce que je yculais savoir; Maintenant, an parle dia dimanche (c'était la Veillé), du traVaîl, Et voici l'heure. de l'addition 5 fr. 75,"6 fr. 25,'4 fr;'oQ. Chiffres 'Jas que permet évidemment, la ^modicité des prix, du i-estaur^nt. mais qui. indiquent aussi -de .bas ?alkifeSi Salaires misérables que l'on Veut encore' dimintiery cornrnë. Citroëtt, -veut 1^ faire. Mais ses exploités luttent soutenus, oornrne nous l'ayons vu hier, par la '< Famille Nouvelle » l La « ebopé » n'a pu faire ce geste de solidarité qui, préçjsons-le, n'est pas dirige contre les. petits coWniarçants., puisqu'il contribue à la défense des moyens de Vivre (et de consommation) des ouvriers que pjjf ïç nombre toujours croissan: des roJisOiii.mateurs,. tfians ses succursales. Ainsi, venir à la « Famille Nouvelle », c'est aussi un geste de solidarité de classe. Ils sont) de plus en plus nombreux a le cottiprendfë, comme ils Sauront imiter les métallos de Citroën1 gafs du bâtiment et employés défendront leur pain' contre 1rs exploiteurs.

̃̃̃.y.. y y. ̃ Mm*

Un mouvement de front unique

dans les Pyrénées -Orientales

'.̃̃̃̃ > .̃;>»̃ i.'

Perpignan, 2t avril. {ttutftitniiè,) Hiérs a- Rivpsslt<js, malgré le rafUsla Eiius pa.* la HiutilcjpnlUè. pr«ss de Hitlle personnes 'assistaieni au niue^ing organisé par le pqjïiitû de llilte contre ia guerre. A près les interventions de Rius, ilû P. C. Poupy, socialiste Klme-'iréinv, de la Ligue pacifiste des femmes catalanes, le serment .d'AnistercliiW lut voté à l'unanimité. Le front unique, est réalisé. La section socialiste a donné son adhésion son secrétaire, Escara, était au pfésidium, Des socialistes adhérant au "eorniW da lutte de Peffjignati êtaiPiit yehu's. Le même îîiouvehïiint de front unique s'étend dans tous les

Pyrénées-Orientales. fîiùs.

scarité descendit et l'engloutit; toute

la huit je m'extônUfli à eiitretenir1 mon feu, et les flainmeg s*élèVaîorit hautes et bt'jllantes, Wftdiâ que, dans

les téïièbresi ^es. yêtlx GùfietJ.S çtës

hôtes étineelaiêiit, Qlietnd l'aube fe^ vint, I'emhàfcatioil était plus proche et je plis dis,ti|lgiieJ*la Voile £1 bou'i^ cet d'uiié péhW bttfque. Mèa y.êUx étaient fatigués de tpa longue ôbsôlvvafipri et rnàîgfé ih.eà efforts pôuf vpif distinctement je tiè pouvais les croiM, Deux hoiïittïBS ét&lent dans barcjUâ, assis tros bas, l'un à l'ayant, l'autre près de la bâfre. Mais le bateau gouvernait êtfàtîjieririéiitj sans l'ôsicr sous le vent ot tirant des Embardées,' Quand !o jour deviht plus .eiaïr* ̃ je ë me nais â agiter,' comme ssi^ttftîj lés, derniers VeatigeS de ma Vâr'opoi Mais ils fit» semhltii-ent pas 46 iPemâî-quer et démeuisèrefit assis l'un en face de l'autre. J'allai jusqu'à l'ôx-t. trftme point du promontoire hàB, gesticulant et hurlant, sans obtenir de (̃éponse,- tandis que! la barque -cbriU»' 'huait' sq course apparemment sans but, maig qui la rapprochait. presque insensiblement de ta baie. Soudain, sans qu'aucun des ùea% hommes he fasâo le plus pelii, mi-uivëment,- un

graiiçl oiseau blanc s'enyoia- dans les

airs sur ses énormes ailes étendues,

Alors, je. cessai mes cris et m'asseyatit, le menton dftns ma main, jo suivis du regard l'étrange bateau( LonJehierH. lefitement, la barqtie déri* vait vers rôuest. J'aurais pu la re^ joindre h lo nft|e, mais quelc]ue chose commg une vague crainte me retini Dans i'après^ihidh la marée vint l'êchoUef sur sable et ta laissa à en-

LA BATAILLE DES METALLOS DE CiiKOtf>

;<i.n.1.)~f~H~ .L.

.(SitlTÊ- UK'tÀ PRSMlEKÉ l'Aûfi' II*' veillent si bien qtse la du-èeUon n'ose ouvrir les portes rue BaiiM'U. Seul, mi petit guichet, de dix oenUmè!i;es car-

r«s, tiCGUoiltt! tes quelques diajiheg

a JftuneK « qui, uii Iftisaaz^pusser à lu j ifialii, se présentent. Piinni ces jaunes, 11 y a d'une part, uni! partie du lu maîtrise, quelques employés'et iiiissi. "du"ji.ergpnli(îl de Qriup>e, liiiblllé, pour la circonstance, en prolOtairua;

(jo^uiiiuiMls, los grévistes regardent ce ti personnel » partir, sous la protection de. lu policé, et fuiru tu low île l'usUie pour pom'-U'er enfin pnr l'ènlrée du 'quai d.e Javel, un fiitrtiye des plus tévères est -orytiniëc1-.

lintro: téj'npSi les' biirragiis.sie sont éta- blis, les rues adjacentes sont occupées par les forces policièr.esv Les flics- se tout ..•lus brutaux 0t dégagent lf;s abords de

l'usine,, tuais chaque fois, ils giirs se- re-

groupent et reviennent vers ratine Cela duré iilitsi jusqu'il h, 30 heure à laquelle (iitroën fait fei'rner les portes. .N(ftis ce inoment) comme une traînée de poudre, le bruit se répand que Tirabifult est arrêté,. Et le mot d'ordre cir* çule Tous au çom.tnis#arittt

Devant le commissariat rue Lacordaire

1 Par groupes, les grévistes ss dirigent Vers la: rue Laeonlau'e, les militants fjrK'lés sont enfermés nu commjssariut. La police, tente de barrer les rues, ma.is bientôt, plusieurs centaines do nié- \Ullos sont masses devant la porte, Les cris montent «Libérez Timbaullu u L'Internationale «rondo diins les rangs. Cette manifestation durera une demlheùre; sans que les flics. osent intervenir:, Mais les renforts ha tardent pus k venir et c'est -lu. charge.

A coupa du pieds, a coups de poings, tes bru tus frappent. Des ouvrières sont violemment bousculées. Le eommissuire Litsserre se distliijïiic piirtirtillèronicnt {1 frappe deux femntes k coups de pied dans le dos, puis s'achàrimnt sur un' camarade isolé, il l'abat d'un coup de pied au bas-vontre.

La foulo crlo boh indisnation et dos camarades. relev.iuit le blessô, le conduisent à l'hôpital Boucicaut. Toujours manifestant, les groupes rôfîa.aiiont le ini'trot»ur so rendre ji la Bourse du Travail et, (tons tes couloirs et tes wagons, s'élève la chntison de « Citroen »,

̃̃. .'l.»r,

A Saiitt-Ouait

G heuros. Les Hiétrpâ on direction de Sàint'OUsn, sont Ijontlés de prolos parmi lesquels beaucoup de métallos.

On s'interpelle. PoianfiB de mains. Lft

discussion roulé sur- la grévo..Chez tous la: confiance; Et ùt, volonté do btte so lit dans loi yeux.

Dos.flies (lails lfis mélfo, à lft porte (Je:,Saffit'Ptleiï. dans les rues. Les nutoscars, tes voitures ̃: Renault' slllonnont la Ville. ̃ ̃' ̃ Ntms Voici nvehiie de la; gare, ti'usinâ drasge ses hauts bfttiiuents. La porte est grande ouvoi'te. Mnls les ouvriers sont da.ns lrt ̃Sut;, en fti'nSsos compliclos. ° Les forces de police sont considérables, Los: officier. do paix; s'ilpifént. L'un d'eux, en mal cl'avithcemoiit, tli'^lrriiix de plairQ à l'ami de -Ctiiappu, so montré partfoiiHôf e'ment oxnito. Il va même jus(iii'fl pi'oyoqiiRi' les ouvriers dans les oa* les, les tirer par le bras.. Cir'cufaï'i't Allez vous pfometiBVii, .Aile; itavailler ou rentres aucalè^ Et les grévistes sont refoulés fjitfis toutes les rues. 'irljacenlBS ou tlaiis H<s ca-f(3s\. Aux not'Uis de ceUx-fil deux flios se nvïUent °n fraction ompêchànt les métallos de sortir1, 11 "est absolument interdit de strttion' ner ovdniie de la gare. Le Zèle des polidiets Vii nieïne jusqu'à interpeller leurs collègues en civil,

V Scènes de la rue ,]' Le 'moral lies ouvriers est excellent.- 'AuDçiii"énsn-emeftt. 'La confiance aug<- mente d'heure en heure qtXind on Voit le fiasco de réouverture. AH tu n'es pas rentré* tresl «en» dit un iiîôtiUio tt un de ses copains en lui sefrant alfecttioiistiment: lit ntain. .Lentement un gars se dirige vers la porte. Un autre riiilorfRjlle,

viis-tu ? Tu rentres ?

̃ Oui C'est diiTi in. eomprendSi f'af ,UfV ffOSSB,

Un çiàsse ? !\faîs i'Sn ai «l,t moi ai Continue lut te. je (iantie'ràï dus tous si lu Veux* du pat». On patlagettk Mais ne fflis pas le jeu de CitroCn. Et l'ouvrier fuit demi-tour, 8 heures,. Les jjîirs reviennent vers tit Roche, Jieiireux do. se retrau'yef tous soudés autour de leur comité de grève. (J'esi bôali, enteïi(l-on, 'NOUS tenons Citroen,

Éa ̃' dehors dti pei-sonjiel dd maîtrisé les réntt'êes sont insiginfiuntos, Les ate* ïiejrs' sont Inertes'. Un silence de mort plane sur Pimmonse Usiné.

bientôt la cour de lft Ruche est pleine, IIS' sont la i.BOO, pe-iit-êtrê plus, lucnê sur une table. Wpekélétn les hafângiië et tire la conclUslon.de la jdurneê; Une camarade- chfimeiise de Saint-Liè-. nis •" car les ch6tnéUf& étalent Venus en nombre soutenir les iiiétnllos en lutte ̃»- apporta la soilctàritë et l'appui ûes gans-tfavflïl'. ̃ ̃ ..̃̃̃̃ .̃̃

Et pnjssahte « l'Itilernaii'onïiie » s'élève, chantée: avec ferveur p&f ces courà-: geus lutteurs,

~F:lt"ŸaW;w

,A Mais

Des avàRt. 0 héurëSi des groupes d'bijvriers se forment autour des entrées

des flêus lisines Lëvallois, mais par-

ticulièrement Sttf le quai tsllchelet, Des forces de police, comme, partout, sont déjà masséesj en voici encore qui ̃ arrivent ii pleins camions,

"\M Sfaïlde entrée; est à heures et '(ternie. Les deux côtés du., qufû sont noirg d'ouvrléi's qui attendent et que la fli-

vlrôfi u'iièiCëtiiàine mètfës â Totlést des, ruilïès de. î'e&oWs,

Î.M hommes (jùi l'ôccupaienj "étajéïlt morts 5 Ils étalent morts depuis al Iotigtempt.: qu'ils tfimbùrônt pat1 moroeatix lorsque je voulus les en sortir,. L'un d'aux ftVaîl une épaisse chevelure rousse comme le éftOitaine de la GhaticcRpùge et, au tond du hatÈflU, se trquv&it un béret blanc tout sak. Tandis, que' j'étais ainsi occupé auprès de l'embarcation, trois des njonslf es se glissèrent f iltttyëment liors des buissons et s'âvancërept vers niolen reniflant. Je TUs pigâ leut" vue -d'un tlè mes ggaames de dôguût.. Je poussai 1-e petit bateau de todtéa mes forcés poijr le remettre à flot et sautai dediïfis. Deux des brutes plaient dés loups qui' ven&leiit, les narines irémiëBantoë et tes yeux brillantâ la troisième était cette indeâçHptible horreur faite d'ours et de taureau, ,• Quàïïd je lés, vis s'approcher de ces misérables restes, que je les. entendis grogner eli ëy méhaçdnt et que j'aperçus le refttit de leurs délits bîanchèSi tihè terreur' frénétique succéda à répulsion, Je telir tdurtîaj dos,' amenai la voile et me mis à pttgâj-er1 vers la pleine mer, sans osar me retourner, ̃ Cette mlit-là, je itte tiiis entre les récifs et l'Ile au matin, j^ajlfti jUsqu'au cours d'eau pour remplir le petit baril que je trouvai dans la barffue. Alors, avec. toute la patiênDé dont je fus capable, je recueillis une certaine .quantité dâ-fhjîls, guettai et (Uni deux lapina avec fri.es trois dernières cartouches pendant ce tehipê j'âvaiâ laissé Hia barque amarrée à

cftille n'ose pçis essayer de disperser. Mtl¥« cas ccnuilnes et ces centaines de métallos, qul sont là.1 no sont pas venus pour travailler1. Ih sont venus môniref. à Ctrofn (|irils ik; voulaient pas capituler, iju'llis voulaient vaincre Voici qaeliïues iiri'lv'ïinls uialgrefflëiit (Solieloiiné-s qui s't'iigi>uifi'(?nt sous le nuit porche oïl des directeurs et souridiï'jictL'ilr'S Il'odt lias" l'air très 'satisfaits' des appels « rentrez pas, camaradex <> retentissent "Un peu partout, hn! nicaille vient an stic'Olii'S de Citroën trois ouvriers sont arrêtés et emineiié-) dans une Henatilt; .̃-

Mais ça n'entre toujours pas beaucoup. ̃

Encore deux tllailues' qui, honteiix, rentrent et une Sonnerie retentit sept heuros et demlo Niais les haijtes jiortes du bagne ne se referment pas encore. La direction espère. sans espoir Enfin, cinq minules apr(>s, olte se décide à boucler la grande majorité, ..des métallûa -n'a pas bougé.

On est 120 â l'outillage, dit un ouvrier, -j'en ai l'U jutic six lit tous conirïiènteiU avec enthousiasme, .attendant un quart d'heure encore avant de t'çpaï'tir, le nouvel échec que vient de. subir Tuffitmour.

Ils ont hâte maintenant de rejoindre les camarades des autres centres*. Et. apres^ une .courte réunion énthouÉiastô, rue Cave, c est la tnonlée wi blocs oompaets. vers la Bourse du Travail, Signalons enfin cfu'& Giichy des piqufite de grève rnassifs monteront une garde vigilante devant l'usine. Montrées- insigni- •fiantes,

'"•'̃ v La Bourse du Travail

est trop^ petite

Dur. heures, los salles de la BOUfije du Travail se réinpliôsont, elles seront bientôt trop polîtes, 'feint les groupes da grévistes débouchant du métro se font pins -nombreux minute en mimite. Le .débarquement sur-jca quais du Mû* li'O se fait en musique au cri de « Ci- troën, hou hou 1 et de la la chanson « adRptOe pur le» {,'rCvisies « eitiWM a Cparenlon ton talnn. » ptils On en fera du saueissoti' ton ton, » Joyeux do leur force, de leur victoire devant la .tfeï'nièr'e inaiioêiivre de Citroisn, les grévistes se pressent, ia dé* marohe assurée, La confiance dans los

yeux,

Bientôt la sâtlë Vèvtèr est pleine' a craquer, la salin des. grevés aussi, et les rapports commencent.

15n haut, ̃' comme: un Dos, au milieu

des 'acclamations, parlent tour ii lotir lfjs

délègues du comité cti.iilral de grave, nos rmlitiilits1 ttci4 organfiriiiions syndicales unitaires. Coslos, Hçtiaff, dalopin, Wfidksein, elc. dont les nettes et courtes- interventions sont. fréquemment ncelmiiee; ue ces aeoiîimrtlipits, de la vIluioiip avec lanuôlio.ies «ré^-lstes btlt tWHdad alter a -13 h, 30 devant les usinas -empOcliOr .les ronlrées, se dégageait une inipression de rorce, de confiance on eux-

tnfimes, animant .'les exploités de CilfôPrt.

poitrines cltMurant les meetings d'hier signifiait ù CilroÇn son piteux "échec de îû journée, A la Grange-aux-Belles Toutes les salles de la fjoursë son! pleines. Impossible de rentrer. Un 'mot d'ordre circule « 'A. -la Gran-

ge-nilx-Bctles » Un cortège se forme i-t

Se dirige vers la ha Maison des SyndiCals. D'ijis le cortège* nous reeonnnfesbns de nombreux militants de la C.W.'l'.U. qui ont participé aux piquets- de grève. La foule s'engouffre dans le passage Çhaijsson Bientôt ̃ 1«- grande, salle est pleine les ..galeries sont bondées,' L'erlth'oiisiasriie est à son comble. ,u\ ..Lorsque les niililanls du, comité central de grève et du syndicat unitaire' rlég;rn.é^taux npjjfirtiisséiit sui' la'tribiihei fasseinblée so dresse d'un bond etentodne une puissante internationale.' ̃̃ ̃ Les diffêreiits orateurs parlent nu fniIieii" des acc'liiiilalions et appellent .les métallos-' à continuer la lutte jusqu'à la victoire. :e .#̃ .̃̃ r- Les arrestations

Véritable dtat de slt'ge autour des usines du 15". Flics* gardes, partout. Les petites, Hen&tilt circulent sans arrêt.: Des patrouilles parcourent les rues.i Mais, malgré toutes ces mesures; hombre'ux sont les ouvriers qui Circulent, redonnant confiance aux hésitants. bu métra, la foule monte sans cesse. Dans la rame botiri'ée qui nous a ame^1 né, un ouvrier a pris tout c coup la pa» fOle ̃ '̃̃̃: Carhuràdes Citroen veut, nous à!fâ^ mer. Le coinHi centrai de grave vous appelle à poursuivre la, lutte, à teni? jusqu'à victoire Ce malin, pas uniaunel

Tous les1 gars approuvent; Et l'orateur descend pour remonter dans Uii' autre wagon i Tous les métros îiiréht ain^l vi; sites, tous les Voyageurs alertés.1 L'état desprît est, partout excellent., i Lit riianosuvre de Çltroun semble, déjà sô* i'iêusemerit compromise, `

Npus sommes arrivés h peine depuis quelques minutes que des flics en civil s'approchent et, malgré nos prôlesta,tlOn$<

malgt'é la prôsentaticifl de notre coupe-*

file, nous font, ehimefiér au côinmlssa> riat de la rue Lacôrdère. •̃ 'Lùj nous féirôuvôns ,nos- citmafadés feynftud, Bfiugfanfl, Louis Paul, Zukst Pinson et un ouvrier chez 'Citroen.. Par la suite, d'nulres: camarades arrive-* ront- Michel Miiitty, une ouvrièrei Pl&ui ry, Lattipo, Timbaut.: ̃ > Michel Marly, devant lé déploiement à*es forcés policières^ avait crié t-WiPQ

tirie saillie avancée du récif,; par

crainte des, monstres;

̃ {A [SlityPêj )

GRAND PRIX tïlUSIE DE « L HUMANITÉ » BULLETIN DENGACEfUENT

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Préïiotns i .4 ], » s » ,-« v-.»-* y

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̃ËÉvoycr ce bulletin, accompag'hçj du tiroJi li'çnS'ag'ement ae 4 francs (manaât ou tim-

b~s~stp) tl !`Hw~anitm, (99. l'rn ~titM&i'-

IWçs^siç) &' i-Muwahitôi 138, f»é moïitîtS&i1- M travail, 32, rue des Petits-Hûtéis, Paris

11 Ati9: ~a~

la démocratie v II lut emmené ppi.n Cris ̃ jfè<ioux..

̃.Les. autres camarfjdae furent arrûtâ.1 parce ique reconnus (xir dés brutes Qui les faisaient immédiatement ernméuer ai poste ̃̃̃ Mais des que ces arrestations ont d\> connues des prolcis, rcfieï'Vc.scenr-e grau dit aux portes: des usines. Ils viemwn à plusieurs r-mitaines devant le ccuiimis sariat. Kl nous qui sommes i'inlil-rJeiir nous cnleridoiis tout 'à. coup tes cris qu montent •'«̃' Libérez, les prisonniers:. IÏôU: Hou Libérez Timtmud » Les flics s'affolent1; Les coups de téléphone ko multiplient. l,es gardes sortent en vitesse. Mais durant près de MO inliiiiles la manifestation se, poursuivra.

(j'aixnnni f|un (le, nouvelles, iniinifestnlions se produisent, on fajt; transféra six camarades dan.s un aitlfty poste.. A 1 i hoiivcis, do riouyofuix ouvriers étaient arrêtés, certains en sortît nt du café un imiploye" de lu S.T.G.Jî.l1.. -.qui attendait sa femme,: fut appréhendé et gardé su po»tti On vit itiijme un ouvrier tj'tii avait travaillé le matin cbez Citroën, arrêté alors qu'il passait dans la rue. 11 eut .cette- réflexion « Won d'étonnant que Ton se révolta devant de luis actes » Ce n'est que vers 10 heures 'que nous fûmes relfiehés, non sans avoir eu connaissance d'un procès-verbal nous incu.lpapt d'entrave à ta liberté du travail lït quand nous déelarames que notre arrestation constituait une entrave à Jçt liberté de la presse, le commissaire répondit en souriant « Vous en êtes "encore » Cynisme 1

̃̃̃ ̃̃ •^̃̃; ̃ ̃ ̃̃;̃ [

La police provoque

1 îles bagarres

La, décision prise par l'unanimité des 10.0ÛÙ grévistes chiffres, avoués par la presse bourgeoise assistant nus wvxtings du matin ot appelant ù 13 h. ;sp tout le • monde devant les portes des usi? lies, a -été appliquée, malgré la police do Git!'ofin-Clilflpî>e.. Mais la ùolice provoqua, des.'ba^ri'fMi notamment duns ie.'1.5», où. les, flics ûharrgérant çônuye, des brûles. Dos cuniîinir. des loinrnes, alors qu'elles se li'ôuvnferjj; tm peu isolées aux environs de, la place Balnrd, turent -assaillies et frappées par les brutos policières..

Vers 11 heures, a l'usine jaygl, tes Mrs « officiels » furent appelés par Dorïfioy* chef des policiers « officieux » «la l'usine, pour oiwsser i)n groiipo de efti. niarades rentras pour fak'e, débrayer les' jaunes, ̃ Quatre camions dé {lias eitivùvehi duna. l'usine, .toisant ainsi une démonstration de: In soumission directe ,,tlc la police de Daladier aux ordres de Citfôlin.

A l'usine de Saint^Onen, û JS'h. 30, la police, provoqua é<jalGlllGiit une btb garro, mais les grévistes se dèlendirei.ti

avec aliccfts, comme nous raconta l'un

d'au* il Les [lies ont pris la' pUI't/e, ca-

marades .»'̃̃ <

Hier soir encore, dans le là*, après

l'bciiro do « sortie « des nsihcs4 des 1>m- gah-ês so sont produites' et uns gi'fH'ida effervescence règne dons le quartier. {Lire en 4S parje Va suite as noè tiifor- malions A •̃ ̃ ̃

̃' ̃ ̃•' Y [yi> >'̃+*< .'̃̃̃<̃ r •;̃̃̃̃̃̃̃̃• 80 travailleurs des éâiix sont en grève

à Neaîlly-siir-Marne

Ge matin, débr&y©gè

au?C xâsjnes de Chôisy-lé-Roi ̃ et Nogent '.̃ ̃̃̃ -̃'̃̃ Le syndicat unitaire àë, la -ré^iR des eaux yroupfi 95 p. 100 dès 'travailleur;, du' cet important service' public occupant 2.000 ouvriers dans plusieurs r Usines-» 13ah=s toutes leâ Hianjfff.statiûas: pour la défaniHe rtus salaires: el: traitemenjst nos? camarades. 'O'nt -toujours, répondu! ,,âux up-

4J#Is.d.je'l'4l1'1 '1/1:: ih~ ¡, .)!

C'est ainsi qu'hier, suivant les mois 3, d'ordre de lâ.C.O.TiU., ,80^bUVriéfs de l'usine dos filtres de ̃ Neuilly-sur'-MaJrne ont riposté à une' attaque, partielle par la grève. Des camn rades avaient été licenciai Sous jii'éteJitede manqué' travail. Les délégués des ouvriers défflohtrèfent à la directiori que cela n'él(iit pas exact; et1 qu'il: s'agissait en réalité, de cdfnpression^pouf- raison: « d'écanomié »» La direction, demeura, intransigiuahte; Alors, unanimes, les 80 fravaillçùrs ont) hier matin, déserté l'usin^ 1.4 même menace de lîcenèîeniénEs plane sur i'00 tfaviiilléurs des usiiies rta' Clioisy-le4toi et Nogent-sur-Mame (filtres). ̃ -lifte ̃ délégation du personnel et du syndicat unitait-o s'est( liiéf après^inidij rendue ;i la directiori qui a fait montre de la même intransigeance que pôUJ* les camarades de NèUilly-su>Marne. Aussi,, les 200 travailleurs 4e3 eau^ tnt-ils décidé de ne pas reprendre le' travail ce matin» Ce mouvement peut encore s'étendre et toucher a. ooo ouvriers. Soulignons que cette volonté do. travailleurs des sérvieesi publics de défendi'e leurs' conditions da vie, de lutter contre le chômage et les licenciements, mérite d'etrë citée m e.x(jpiple: aux- travailleurs de [îéaiori pai'isienne., Aux cq Wse.t avec les .métallas des Usinos Citroën, les ouvriers des eaux, indiquent ht voie à suivre par tous lés pi'olétaires.

Le syndicat unitaire, lance a tous ies môtg d'Ordre suivants, Pas. de licenciements Pa* 4'aUaques ?] *i m ?'ïfif •' Ràfiùnclèi par in gréve à

f~crle ultertala, mDrne, p~rlt~,ile, ~-vo~ ao.a,.

i.»m,,>,r..m,,V- “•< ̃T|||-|i||tr:.t.i.̃̃̃ y ̃. rj L'usine Sehwin en grève .'̃ ̃̃"•̃̃ -à'. Gennevilliers ".̃>

̃̃ » Ht» ̃̃̃̃

,70 n)étttUos orévts~('$d

Ijîer les ouvriers de ja niaisoii Sejnvin, entreprise de, chaudronperia à Uennevilhefs, 7S; rue des Çub.éuïs,- iju no(iibre de la- totalité ont débrayé à m' h pour exiger leur pave que te piitron ne Veut .pus léitt* payer, ïtiettré Ûivà .l-'escroquecio &ux assurances Bécilliâs tjùer ce

iiatroii,. émule/de CihiQRii,rprati(:)ii6 sur.

lo dos :de. ses ouvriers, et pour la suppression des heures sùpplénientaires. Uier soir les grévistes se sont réunis, dm élaboré -leur eàhier de revenitic.V tions et ont décidé d'être tous devant leur ̃usme ce matin à h, 15, De syndicat unitaire' des Métaux, 'a p. pelé'pur lés -grévistes, est' déjà, à leurs côtés1 pour lès 'àidyf dans leur lutte.: n rr '• fr" :"̃̃>♦̃)̃- < ̃ -̃̃̃ UNlVËÉSlfÊ 'OUVRIÈRE colitate sur i'u.is*5. EN 1933 v

La conftfënôé de Mitrcei Çàchin sur VU: R. S. S, en 1033, qui. aura lieu stutiedi ÈolrSO ftvi'il, grande salle (ia la .Màiî'Oft dés' 'Syndicats. 33. rue de la Gra.riHe-nH,K*rielles, présente- lo..plus afahd iijtérôt d'actualité pour iès.tii'availleurs manuels. et intellectuels. fjt ils sont .nombreux » qui Se firéoccupt-nt aV"c UT. èhth'olisiagnia «Vaiidissa^l de' ce qui se passe 'en 'Miyssie soviétique.. Non seulement 'Marcel Cachin fera le TilISfr pif>Ris des résultats décisifs de laoepstruotion socialiste/ Mats encore il

répondra atJX; allépatlons de MAI. Boret l

et Delbos, l'nruen mipiâtrcç radicaux.. qui, tout •Jerriiéfemeiit. ont visité l'IJ. 1!. S. S. et :ienrifîiit rie; publieir. Igurs << impres-

sions « de voyage.

D'àutes part' nii rriomOTt an rcdnublpnt

dVictivilé. los intrigues impérialistes contre i'U.:l{. B. %s, a'exposé de Marcel L Cûcliiix est appelé a avoir une grande portât. ̃̃'̃̃̃'

Miss], sortîmes-nous GOGVflipçiis' que celte csnférfefice fflai'qtîera.ûri hôiïve.'iu et éclatant succès a l'actif des coiiféfiiiici'S ptJbUçiUes da l'Univefsils Ouvriore;1


•̃ déP^^s ^e ROS ^^Qy^5 sP^aux.de nos correspondants particuliers. et des agences

Défendons M. R. S. S. menacée UNE NOTE ÉNERGIQUE

DU VICE-PRÉSIDENT

AUX PROVOCATEURS

M MANDCHEOD-KOIO

..1 ̃ « ̃

frontières 'orientales de l'Union Soviéti-1 que. Le lapon affirme de plus en pins sa volonté de s'emparer du chemin de 'fér de V Est-chinois et de provoquer un conflit armé. ̃

̃ "̃̃' Nous. avons déjà: signalé les' récents in*

cidints de {routières à Pogranilchndïa,

des. soldats japonais tirèrent coups de [usiisur un irainsoviétiqtie. La troupes nippones. et du Màndchèou-Kouo continuent à se concentrer à la, frontière et aux points stratégiques du chemin de fer de J'Est-chinois.

,£e gouvernement-laquais mandchou

joue.: son-rùle provocateur 'avec ses notes ̃ coinminàtolres, insolentes et mensonge'.Mi, dans -Je. 0»! d'açerotlre la tension et rf? faciliter '.le coup de force. L'aQence Tàss publiait Mer un.'communiaué di-

sant: ̃̃̃̃̃.

Lettres provocatrices

̃ Moscou, -H avril. Le camarade Kouz-

netzov, vice-président du conseil d'administration du chemin do ter (le l'EslÇMnpis, a, reçu, les 12 et 1S avril, deux -lpltres adressées, 'par M. Li Cbao Ken,

président du conseil d'administration de

̃ la même compagnie, à propos-de la si-

tuation créée à ïa gare1 du Maucbouli. Dans su première lettre, M. Li Choô Ken affirme que lu chemin do l'or de TOssouri doit à VKîitrÇlviifois uii gf anct nciribre do y.'figons et insiste s m' la nécessité, çle, les lui retourner d'urgence, ainsi 'que les locomotives passées sur lo

'̃' Icii-itoiro do lT.li.S.S.

Dans sa seconde lettre, .M'. Li Chao Ivefi déclare tjiio les actes de violence dés autorités mandchoues û la {.'are MhiK

̃ oliouli, fermeture (tes aiguilles reliant la

voie de Vlisl-Chiiwts au chemin de lei1 troiisbaîkalien, intei-dictlon des comimj̃ iiicatious: directes, du transit, etc., oiil, ét-i e.f[ectuiks sur l'ordre du ministère JMt voies, et eommvnieattans poiil" « sàuvûgardsr la propriété du chemin do -foi' », et que les Konimunicatiofis directes sans

rsôlmi'geîuept sont suspendues.

Mise au point énergique

Le camarade Konzneizov a répondu à eés. lettres le 20 avril. Il h indiqua qu'il ju'ftvqit pus trouve dans lettres de M. Iji Chaû Keii la., réponse a sa lettre prùcûdonle du ;IO avril, dans laquelle ilpfoteslait ̃catégori'-iiietuent -contre les actos de Yioience commis pur la police du chëiiiin de fer à la gxire de Klnneliouli, et rtûMiait toutes explications sur le droit tle l'U.n.SiS." 'aux "transports directs Gt de. transit sur la, lijinc cln. VËsl-Chinois

en, vertu dep traïlés existants;

Kôuznetzov, exigeait it également dans nette lettre que des mesures fussent prises pour suspendre afflmârliatemenl; toute action illégale.] annuler;, tes ordres, dpn;

n'es et "Vînfûrrâer de la diite à! laquelle

côititnehcprcSn't ;le"s pourparlers proposas par le niinistère des voies et communications du goLivernenient mandchou pour ;• conclusion: d'un 'accord spécial rVlulif 'attx' cùmniuriiéh lions directes entre \'Ksi-ÇMnoh.'eï les chemin. de fer l'U.R.

S.S.KOu?.!)etzqv;.ajoulalt .•

̃ « Eri'preiràerlieu, je dois inriiftuer que e •- L'afrirmîftion de >vatre lettre '.disant « <îue le chemin de fer de VKsl^iihnioÏ3'-<x\ une entreprise ̃ commune aiix deux Etats » confojid-ln question de la propriété avec calle. do ï'adniinixtralion. Vous suve?, que la j chemin' aie fer est la propriété de ,1'ir.R.S.S; et, que l'administration sûiiiêtrrenîBstmlxte. »

,«Ce s'ont les autorités ̃ dii Mftntclieoiikoiio qui ontrn vent\ les comnuinications directes entre l'Europe et l'Asie, et notammenfc, les. repréaenliinffi du ministère des. voies et communicntïons^ sur. les indications desquels les autorités policières de la gare' de blanchouli ont adopté des..̃̃'mesures' fis violence- illégales et lèse les: intérêts, du chemin de fér (le Vlist'̃'̃Chiïioia. et des chemins fer desservant, l'Eufope et l'Asie. J'espère que vous réussirez à, faire donner les1 ordres tiôcessaires'aux- autorilés do gare de Mancliouli potîr ffSîfn* cesser les abus ̃ commis par. ulie et que. vous "obligerez les

représentants, du ministère û informer

officiel lemcnt. les personnes qu'ils avaient avisées dë3 mesures adoptées qus ces mesures. sont rapportées, ai ̃̃'̃'

Actes de violence

1 Rappelant que le point de vtie du gou "vertiement soviétique sur lu question, dus wàgofïs et locôniotives a été 'exposé dans la déclaration laite par Karakban k H. Ota, utWJa^sadeui' du! japon î'i Moscou, airisi' que dans la lettre que SluvouUk!, cohsill général d'U. H, 'S. S. à, Khàrbidç, a adressée k l'iigeiit diplomalique du gou-

vernement màlidchoii K'Ouyiet'zov indique

ensuite: que. sous prétexte de ̃ défendre

les droits de propriété du chemin de 1er de l'Ësl chinois,, les autorités mandchoues ont commis de nombreux actes do

violence, qui avaient surtout pour. but

d'entraVet' le service normal du chemin de fer èl- ont (iorté ailisi un gi'ave préjudice aux intérêts .de l'U. n. S., S. Il reproche aux membres mandc'hoiis de l'ddfinuiStfaUort' .du chemin de 1er de n'avOir pris aucune mesure pour sàuvc-

gai'dér ses întérètâ'. in pour lu if e cesser

la Clélériorâtiou d'une graiide partie du matériel roulant, ce qui a provoqué deâ catastrophes sur le tronçon orientai du çhéinin de fer, ni pour réstiloef le

'quai de tléc!mr»ément: apparteriaiit. n J'

1 Est chinais,, ni pçur. assurer tir sécurité du personnel et deé biens des' ouvriers et des employés. '̃'̃̃•̃•̃

Kouxïietxov conclut en expritnflfiti l'espoir que M. Li Cliao Ken fera les démarches nécessaires afin de ï'égjer ces questions et qu'il réussira à faire donner. des

iOrdres i)"x.. autorités de garé de Man-

cho'jti pour qu'elles ne mettent pas

chputi' pour qu'elles, ne mettent pas

d'obstacle au service du. chemin de for qui relié l'Europe a l'Asie et qu'il assurera- uhé exploitation légale des trans- ports en transit, avec les ciieriiins de fer tïè Vit. U. S.1 S. et la' création de. conditions nécéssnlrps au fonctionnement normal du; clieniin de fer de l'Est chinois, par Ifi. stricte ohserVation des accords 'et -des statuts.de V Est chinois]

»^i. ̃,̃̃;̃ ^J^m^m^ <̃•̃ ̃̃̃̃̃̃>

toes millier? d*htomês

sent massaicr'ës

au nord de Pékin

̃̃' j ̃ ̃,»» ̃'

'Des combats ixtrémemérii violents et sanglants se. déroulent maintenant au ttorc! de Pc;):. Le.s' ./apo!ta~. 7n<t)frfs des roules en direction de Tien-Tsin, portent actuellement leurs efforts sur lêis voies menant à PçWnj en vue. (lu. ïnen&f en*suite une offensive générale sur içul Ic ji-aïtl pour l'occupation.simultanée des"

deux 'Villes,

.SiOOO'CVi'/noN ont été tués dans un comhût au sud Koii-Peî-Kbu, à 73 ttUotn'èlrcs au nord de Pékin. Près de~ ShiShia,\ 'vri, coup de nia in chinois a (ail. résider les Sipp/ms qui onl perdu 200 hojnmes, mais un bombardement iniensii pttr t'iirl'dteiie et les avions a obtujé

les Chiiwi.y <i reculer.-

Cil?, 'iriihilfl nitrique inponiiinb a été tiéclànchée in'iUii-tiier à l'nnbc. l.ès Chinois

fuient i.mt*»uitii el h'* Jrijmnn'ts ne' fai-

sant pas de pii.innniers. cinq mille hom-

n-fs nnrnpt)! éi'é tiinsjntTès.- M loSalilù

de 'h'nn-Tihi-Mén, jirés tiè Ml- Y un, ri été oaiij'ée. *:̃"̃,

La' situation taslo tQut aussi âratie aux

SOUS LA CROIX GAMMÉE

Traîtres réformistes et hitlériens

préparent activement la «journée nationale du travail»

Berlin, U-i ,a\Til. (D'un correspondant .) Nazis, chrétiens, réformistes préparent en commun la « journée nationale du travail », sous le signe de la croix gammée.

Hier, les directions da la C.G.T, allemande (A. D. G, H.] et des syndicats chrétiens ont adresse aux secrétaires de province ou de syndicats. qui ne sont pas encore disloqués par la- trahison réformiste •– des instructions leur enjoignant « de prendre- contact avec les comités officiels pour l'organisation des fêles du Premier Mai et d'exprimer ainsi leur volonté de participer avec les dil.% comités à la journée nationale, du uavail »..̃•̃'̃. C'est le Berlliier Tageblalt qui publia aujourd'hui cette « instruction ». Soulignons que les « comités officiels» sont naturellement entre los mains dos nazis loctmx, elles agents d'exécution d'Hitler.

Aujourd'hui, les groupements patronaux chantent la trahison des bonzes de la C.G.T. et appellent leurs adhérents à soutenir en pavoisant, oîï fermant leurs usines lundi cette fête nationale,

Lo Montiig Morgm, commentant « (a nouvelle orientation.' socialiste » oât Obligé de reconnaître que celle-ci a provoqué une désortion massive des, rangs du P. y. et des syndicats jxir les ouvriers-. Face tVcQltc twdiisoii, seul notre hûroï^ nue P.C. A. poursuit la lullo, A la Veille du Premier Niai vient de Jàncer uu vibrant appel au front unique aiilllascis< le, à l'action révolutionnaire 1

UN NOUVEAU NUMÉRO

DE LA "ROTE FAHNE"

DIFFUSÉ^ BERUN

tJerlih, 2-t avril. Un fiOUveîiu numéro do là Ilote h'ahïic Vient d'ôtro mis en Vente et diffusé à Berlin. En tête du journal, un appel de la Direction régiomile du P. C. de Berlin» Brandenbourg appelant le prolétariat hefllnôis à tenir, malgré la terreur sans précédent et les répressions sanglantes. L. appel dit encore « Nos moyens sont réduits Chaque petit bout de papier écrit ou imprimé qui tombe ontffl vos mains, travailleurs de Berlin, est rédigé malgré les plus grandes diffimtltés. 'Notre Rote l'nhne n'en subs'tela pfis moins.! elle' deincurc noire poHcparole elle reste le guide qui vous appelle à la lutte I

Israélites assassinés

Wïcsbadm, 2\ avj-i}.' Deux isr.aéiites ont ëtu lues tr coups de revolver, dans leurs domiciles respectifs, où la police les a trouvé' gisant dans une mare de sang. Ce sont Kaséei et Salomon Ronsenstraiich. Le crime aurait été commis par dés hitlériens.

r– S~m4na*~<u:: .{ '.<: -̃^DES^îiïi'stïLïW's :ï>AtiirïiiL^ C,Z Les partis antigouvernementaux l'emportent aux élections

municipales en Espagne

Madrid, Si.avril,– Hier en Un d'aprèsmidi. 12.81)8 cJriseillers élus étaient connus, au ministère dei l'Intérieur Les .partis gouvernementaux obtenaient alors, 3. ffili sièges, soit Action ̃ ré'pubiï* caine, 1.012 radicaux-socialistes, l.itU socialiàies, 1.55? républicains galic- gos. 21-i..

Mais les partis anligouvei'nementau:; l'.eni]wrlaiotii avec 7.078 sièges,, dont Agrai'iens, z 025 radicaux, i.'JW • repu hheains conservateurs, l.ilo nationalisie», 50G traditionnulistes, 411: action populaire. 339 catholiques. 320, ̃ Cm resulluts ne sont pas encore définitils mais sont ̃̃d'ores et déjà favorables dans leur ensemble aux partis 4e droite et antigoUvemeihentaus, Ge sont ies agrarieîis et les radicaux de ̃̃Lerroijx' qui paraissent devoir remporter lo plus grand nombre de Sièges, 'précédant iès socialistes. En tous casdl apparail nétler ment que la consultiiliofi de dimatK'.hë se traduira par une défaite pour le 'gouvernement, ̃

Suivant les informations rie province, à ooville les candidats socialistes et communistes soni, i.-ii tête. ̃̃

En Navarre, ies traditiônnalistes pt las nationalistes obtiennent une victoire écra* santé, ainsi du reste que tous les blocs d'opposition au gouvernement,

A Avda, la majorité est remportée pW les opposants mi gouvernement,

m mMj®M& Mots w_ ̃.

Daladier, président du Conseil, a reçu,' hier aprî:s-niidi, Dovgaiewskj. ambassadeur en france dé l'Utiiôn des

républiques soviétiques. ët: M. IJàerstor.

amiiassadeiir d'Allemagne il Paris.

LIBERTÉ Egalité î Fraternité L>

L lnÉh2> Ega¡¡t~ r rràtétllité 1".

Démocratie Justice Pjiijç t L Travail Ce sont sous les àijspices de ces vieux chaudrons fêlés 6 avec -i'î^quels les politiciens de toutes les couleurs de l'arc-en-ciel politique nous ̃assourdissent les oreilles, que Gommènce en Frâpde également à se dérouler la plus lugubre tragédie de

Iniumanité. i>

Ainsi commence le discours d'un ouvrier, devant une centaine de proie

taii;e.3 réunis, dans i'ârrière^saUe1 d'Un

petit café, non loin d'un' quartier- i:siliier. Hautes cheminées, murs d'enceinte nus et 'roids," pprtails de fçr deftiëre lesquels oh aperçoit l'îippa-̃ reil de pointage, toiture en vitraux chevauchain à. perte de, vue, Encore des cheminées, des longs murs nus et froids,, des portails de fer, enfin tout fn quartier immense à la Byméti'ie frqide d'une esth'étic|tié brutale conformé au moderne esclavage ;'le salariât: ̃ ̃

La pain droite tendue en avant, la main gauche sur Je dos d'une chaise que, par inotnuiit, il fait pivoter sur l'un des pieds de derrière par mouvement lier /eux;, le regard ooîJlnie piongd loin. devant lui, comme s'il .lisait

sur Ja, page d'imtoirfi de demain. ce

dernain qu'il essaie do fâii'e entrevoir ;>_ la centaine d'ouvriers qui l'écoutent l'orateur ouvrier, communiste, continue

tt Tragédie qui étreint l'univers Cîijûtalisto et dont les classes laborieuses sont appelées à faire lès frais le ̃chômage Le ChôiSagë, camarades, est là! »

Ces mots, laïiccs; p^r Cet ouvrier r

peintre qui çlvônie lui aussi chô-

p~iDtre èjuÎchôrÏ1e, lui i.m~¡ çhôc

iQetïr parti!?! ̃– de^jâ bientôt trois

'Y.0~I;I;+~f~N'8

Après l'abdication socialiste AUX ÉLECTIONS MUNICIPALES D'INNSBRUCK

LES MIS AUTRICHIENS KARiENT UNE AVANCE CONSIDÉRABLE

w^t–i

Vknne, H avril. :̃– Hier ont. eu lieu a Innsbruek les éleclions pour le roiiouvetlemont de la moitié des membres du cpn- seii municipal. Voici les résultats défim< de cette cartipagne menée pur. lo» nuis, dans, une atmosphère (fo terreur ̃: .NationavEx-socialistoâ lî-JUtî voix, H mandats. ̃̃̃ ̃̃̃̃

.iSociuux-dôrriocratcs 9.. 032 voix, G. mandats ̃ .̃•̃ rhn?tienS',soçi«uN? p.«!0.1 voix, 5 maniais. ̃ Le nouveau conseil municipal d'irtnsl'urk se composé'-1. maintenant de '15 soctanx-démocrates, 12 chrétiens-sociaux et i nationaux-socialistes. Au total M membres, landes que l'ancien était composé dé 18 sooiaux-démdbrtUes, it chrétienssociaux, s grïinds-ffllc-mands.

l.o succès remporté par les tinzis aux élections d'In,n.5bniok est d'iniportnncu. Us obtiennent'-praliqiiement 55 p .100 îles suffrages .contre 3 p. 100, aux cloutions précédentes. Les chrétiens-sociaux sont tombés de :l.r a 2$ p. 100 et les social-démocrates

le .r, ii S0 p, 100.

Si le conseil municipal avait ôlô .enlicrément renouvelé, les nazis mirniuiit en- levé 15 p. 1.00 des mandats, soit 1S sur 40. On no peut manquer de rapproelhïr ces chiffres de ceux des 'dernières élections allemandes.- ̃Soulignant ̃– au cours des dernières semaines l'attitude des chefs social-

démocrates:, leur composition avec le c:i-

'i. de, dictature, nous avons dénonce es répercussions quu'iie manqueraient pas (lavoir In trahison 'do la section au- ̃i-hieunc de la Ititemationale et ses! appels, à la conîlaiiee dans les pari is bourgeois- ,u.ne,-éi'ù'hiUon dos élémenis >v classes moyennes vers lo l'asclsine un trouble au sein do la classe ouvrier/ .Lu fait, plus dû cleliN mille ox-cilo, tours soeja listes ont voté pour les nayjnaux-soeialistos 1 .'̃

-+«m+m.rt* r1,

̃ LE VOYAGE D'IiERRïOT Comment se développent lès entretiens

de Washington

(SUITE DE LA PUEIIIËUIS PAGE) Cti n'est donc pins d'accords 6ct>UôiniqUcd: et de ̃ Inj'lfs c\uc l'on discûIcni, mais .tic problèmes, moneiaires. Les conseilleurs s 'empressent la France, disent-ils,, a. un rûle cl'arb!tre à ̃ jouer dans la bousculade aftglafaméncalhe. Quelle sache donc utiliser cob incomparable alout, Or, pendant qu'on formulait à1 PaHs; ces avis Solennels, MacDoîiald et Roose- volt concluaient une transaction en1; dehors du délégué de In t'ra/ice. Que. devient 'dans ce troc le nro^ blême de, la, ..(..dette » ..?, 11 est impossiWe 'TqH'il;; ri;nlt,pçis élé .évoqué; .au. «.QW&n.-rtes,. ,eii|lpp.Qll,.iei3.Çi,r,>a%lQ7,aiHéKir câ'In.s.

El s'il a été évoqua, quelle com« binaison- suggèrent les créanciers ? En face de cette Combinaison, rjucllu sera l'attit.ude du délégué de la France1.' Force nous est, en cette fit) dp journée,, d'ttligner des points d'inter- rogation,

Mais une constatation s'îràppse à nos ..espril8f que nous avions 'enre*gistrée déj,^ lorsque Ropsëvelt lança ses .invitations»

Des consultations américaines, un seul grand p&yâ a été exclu, c'est rU;R.S.S,Il se trouve que l'un des .interlocuteur^' de, Washington vèprésente un gouvernement qui est eh guerre économique ouverte avec l'U. R.S.S., et qu'au môme instant le territoire soviétique est directement menacé par lu soldatesque japonaise. La découverte d'une -'issue ..aux contradictions impérialisies présentes dans la lutte en commun contre l'Etat: prolétarien, ne hante4-elle pas quelques-uns, des négociateurs dé Washington

Ûabriei |»gtt],

»'n-hl.n:g| r ̃̃

Les entretiens

de la Maison Blanche Washington, 24 ̃ -avril; -4 M. MacDo^

tiaid 's'est, fendu ft la Maison Planche

vers 10 heures, afin de reprendre les conversations avec liôosevëlt. auxquelles ont assisté 'MM. Hull et Philippe, respectivement secrétaire et sous-sacrétaire d'Iïlat-. ̃ ̃

MaeDonald est retourné à 14 h, 30 à la Maison Blanche pour une nouvelle conférence privée avec IWosèvéit. Uomot a eu une conversation avec MOosevelt a 18 heures, puis il a conféré avec MacDotiàld.

Wl* CONCOURS OR flalp^NyW^N Jx X M' ̃̃ n iF^ t*|SMÛ-QJ3!i '̃i, i, M1 CJf\À î f* 11 ̃ ̃̃'̃'̃̃.̃̃. ̃' ifH£5lGlt3Ë)O rr' '"y. -:V ̃'• ̃ '̃̃'̃̃̃

mois. par-dessus l'auditoiie composé de travailleurs, don: la majorité' déjà souffre de la. crise, fon; sur çhnciin d eux; un effet douloureux, comme, un froid' Les front; "se crispent/ Un frisson lr;s secoue. L'image de la faim, de la misère, du froid pttssé comme Uh éclair devant les yeuX de tous. Le chômage, chose à laquelle beau? coup1 d'entré, eux croyaient, il v a quelques rïioîs eacore, comme U:io Chose impossible en Prancc, est pn effet ̃ C'est ce qtt'cxpliqu<! maintenant Lutan., j'ous>heiJ orateur, qui continué. Il raille les médecins du capitalisme frohçais qui: prêchaient l'immunisation de ce paVs contre le mal, ;dors que le parti qu'il représente et dont 1* veut expose/ le programme, avertissait le prolétariat de la ciise montante. ̃. ̃̃̃̃.

« Ltl 1-rance I s'«cnG*t>tl, elîe n est pas dans la lune! elle est partie iritégnuiie de- la mâppehioïide éçono'nnri.no et politique du capîtaiisSie. «Le chômage est le produit logi» c,Up. dejl'évoluUon du régime càpitaiistej ÎÇotra pnf'i seu! t'avait prévu! Iance4«il «vec force. Aujourd'hui l'angoisse vaug etreint. Les lendemains sons effraient, Vous attendez des so huions pour « du pain et du travail » Eli bien

aUINZliME «ÏVERSAIBE le monopole

du commerce extérieur a contribué

à lindusfrialisation de rnnion soviétique

Moscou, 24 avril. [Tass.).– A l' occasion du quinzième anniversaire du nio-'

nopole du commerce extérieur, la presse

publie. un message adressé au.\ travailleurs dépendant du ̃ commissariat du commerce extérieur par le comité central du Parti communiste et les commissaires du peuple de l'U.R. S. S. Ce message déclure

« Le monopole du commerce extérieur, créé sous la da'cclion de Lénine, a été cl reste une des armes les plus puissantes da l'édification du socialisme el la base de l'économie soviétique.- Les lâches du monopole du commerce extérieur coopération à l'œuvre d'induslrialisiUion de l'U. It. S. S., reconstruction socialiste, des campagnes1 projection du socialisme contre, le capitalisme, ont été et sont remplies par tes niasses laborieuses el les travailleurs dépendant du commissariat du commerce extérieur, sous ia direction de Lénine cl aE de Staline qui, pendant quinze ans. ont sauvegardé TintangibilUé du monopole du commerce extérieur, garantie- de l'indépendance économique. « Le monopole du commerce extérieur H clé Voliict d'àltainics qui ont été toutes repousaées. Actuellement, ce monopole est envie pal les Etals, capitalistes qui, allants par la crise, tentent vainement de la réaliser e/ie; aux, au moins partiel- lement. Cet Etals ne comprennent pas que, la monopole ne peut être établi que d.ans des pays ayant supprimé la prol'ioiu privée, lo. commorco privé et la spé- culation, et érigé lo' socialisme. Ce n'est que dans un pays de sou/o/s, pays ayant hdifié le socialisme, -que 1,1 monopole du commerce cx-léf-ieu'r constitue lu seule lormo Qe-relutions économiques avec les autres pays ». ̃»

D'nutrcs'oi'ffaiiiBatiûiis ortt adresse également des félicilations aux travailleurs" des services du commerce extérieur. Suivant une ordonnance du présidium du Comité central exécutif de riiJi.S S plusieurs fonctionnaires dirigeants du Commissariat du peuple dii commerce exloriour sont décorés des 'ordres de Lénltio ou du Drapeau iïûuge.

La progression constante des exportations

et importations

Le cumapado MlUoya». commissaire du peuple, saluant les travailleurs du commerce extérieur, a déclaré que « le commerce extérieur n lutté nu cours des 13 dernières années pour appliquer lu teclïhiquo inodjirno étrangoro a la roeonstnictiûji socialiste de l 'indus trio et de l'ayriculturo ». •̃̃̃̃;̃

̃Jj(i prossodo Moscou «̃publie des données particulièrement intéressantes sur 1 o.vohition des ̃importations et exportations Si) viatiques depuis, les premières années do régime soviétique. Eu 1910, les.- importations 'sovietUjucs sé!eu:ient ni! millions do roubles-or. En l'.WO, plus d'un- milliard Diills l'intervally, entre, ces ileux datas, les importations augmenteront intensément d'an* née en. année,, <'

f\'« .'àpurs, 'dès. lfi années piteséçs^ ln-vn- l8i,U'çlês inarehandises étran«èi'es imporn -fl^^di? l'e'Fuuilcf en u!lfo."fe. fut "de .8 mjilli.'irds et. demi c)b roubles-or, dont, ouvli'on 00 venant ̃ d'ÀllenmL'iip, d'Àngloierro, des Etats-Unis ensenible. En i!)10, lo commerce avec l'Angleterre était presque nul. Les opératlons^so déyclofipérent doux années; Plus tard, les importations atteignirent 1.1.1 millions de roubles dus 1025. Eiies s'élevèrent à llù mil liens en 1020.

Après le raid de l'ArcQs et la rupture des rapporta; les importations anglaises en ̃L.R.S.S. baissèrent brusquement. En \KS ,11 millions do roubles, avec le rétablissement des rapports la courbe monta continuellement.

̃Au cours dus 15 ̃années, les matières et moyens de production importés de l'étrariVer. s'élèvent à, plus do â milliards de roubles. Durant les années du pre.mier nia n quinquennal, les exportations di» 'ruiK.S.S.' montèrent à 5 milliards gijO mi liions de roubles,

Au cours deâ ni'eniiôres an fiées du ftiônoiJolo du coiiimerce fxtèrieur ont été créées des buses importantes pour l'èXjx-rtidlon du hois, pétrole, pelleterie. K arnitvs, etc..

I)ÀNS LES BAtKANS Le procès hiaïchcjt, ,Hicr a conijheiicè" h' Belgrade "lé procès du leader paysan croate Dr MatcheK, inculpé de haute trahison, pour avoir par un manifeste demWlqé certaines libertés pour la Croatie.

L'accusé s'efforce de timiter la portée de son manifeste. Verdict aujourd'hui. Dans tes rue dé Zagreb, tes étudiants ont manifesté aux cris de « Vive la Croatie libre »

Evolution, 'politique en Albanie (?) Le gouverhemefit de Tirana vient do prendre la décision de fermer sur le territoire albanais diverses institutions ou écoles étrangères et en particu»ner italiennes. Le bruit court que ce ne serait qu'Une première étape vers ta dénonciation de l'accord Halo-albanais de Tirana,

-Eh bièti- que l'on flanque les

ouvriers étrangers, g la porte et il y aura dû: boujot pour nous, .inteirompt i-'n ouvrier.

A cette interruption, la salle nianîfene «îversemeiit. Quelques auditeurs applaudissent. Certains murmurent.

G(,«;iihb protestent contre l'interrup-

teur. I.a majorité attend que l'orateur s'explique entendu.

Celui-cj a entendu. D'un x'qdp d'oeil

doxtre et1 circonspect, il se'rend compte de ld disposition d'esprit de son auditoire. Il sait que cette piasse de chômeurs, grossissant chaque jour à tra»tout le pays, inquiète de l'avenir, peut trouver dans sa détresse même la fbfcc et la puissance de sa délivrance, comme elh peut tombar encore- plus bas pour de longues années, contribuer à se ̃forger des chaînes nouvelles Rn liant son sort i celui du capitalisme sous le prétexte étiquete l'intérêt gç- nc-tii] < comme le lui conseillent, par des discours doucereux, tous 1rs dé-

magpgues de gauche et. lès matra-

quek des flics. eL.. les ta. l.Ucan sait cela. Il faut qu'il expH- que les solutions préconisées par soit ̃ parti et les mots d'ordre, les l'evetidi.cations immédiate: 11 faut qu'il éclaire, dans son langage simple d'oU' vrifr, cette brigade de rimmense armée des chômeurs. 'j

DANS LA HAUTE-SAONE

'̃K i.' ̃'̃̃ -'̃̃̃'

De sgmglaMs incidents

ont suivi l'élection ̃; ̃̃de;Lure' ;i

'l .-̃ ~♦*

I.ure. 2't avril'. A la suite de l'élscIjon législative de Lure, dont on eoib naît les résultats le réactionnaire Mon. tillqt élu,' avec onze liulletius de vote conlésles. des incidents entre partisans du radical-socialiste et de Montillot ont Ou lieu, dont certains ont pris une tournure tragique.

Dans la nuit de .dimanche h lundi, après la proclainiHiou des résultats, un rassemblement d'adversaires s'est formé devant; le café de la permanence de M. Montillot, ses amis se tenaient. Des cris hostiles ont été poussés et les vitres brisées par des pierres.

.A Saint-toup-stir-Senouze et à Luxcùil, des bagarres ont éclaté.

̃ Mais l'incident le plus grave s'est pro- duit au petit village de Fonlaine-les"-Luxeuil, où un électeur, Leclerc, au cours d'Une discussion, a «'l'ièvement blesse un adversaire, fii'Qsjean, d'un coup de cassetête, paraît-Il. Ensuite, il n tirtf un coup

̃fusil ;sVir Gav'otto, mécanicien, pfiru-

snn 'le Mîirosçlll. et l'a tué. Le meurtrier, qui est un partistm de l'ulu Montillot, a: été urr.eté ce .matin,

;“̃ r >i 'hj»»<»-3 ouvrier

victime d'une explosion

»»«>̃

Metz, 21 avril. f /ouvrier Albert Cnny voulait éclairer l'intérieur d'une citerno de vidange, à yaint-Eloi, avec son briquet. La flammes a causé une1 violente déflagration. Cuny a été projeté à pliisiours- mètres et est décodé. Lu victime était îigia do 25 mis.

–i~

Le préfet de la Gironde blessé dans un accident ;,̃'̃' d'auto ̃' Uoi'detnuc, 21 avril. -.̃ M. Amlrô l'iolifl(ml,,pmfet de la ̃(JIrnnilo, a été rouversti pal" une autoinoliile devant le Grand Tiiéâti-o. Transporte a l'hûlel de la préfccluïti, il a été examiné par trois pro* fesspurs la faculté, qui ont diugnos> .tiqué une fracture du fémur. ,a»'iM ̃' ̃̃̃>»̃»<»̃̃»< Ti'i iwrM Deux soldats fauchés

par une auto

-nainsi a avril. DbUn soliiitts ré- s'crvislos dii |-2« d'aviation, t|tii phssninnt. Ih huit deiHiiôre, près de lit terme Plerquin, rorilrttnt à leur quartier, Oht 6lë renversés par- util; automobile. L'Uli d'eux fut tue sur le coup, Soi! cflmiirutlo. grièvement bleèsé, dut être iraiiS* îiOrté à. l'hùpital. ̃̃̃ .'̃ >~<m+ii*.<>. ̃̃̃, ̃}. Un vapeur japonais

s'échoue dans le Pacifique

.,j. ̃̃̃ "/>»'̃̃;»• •–̃' ̃̃'•' ̃̃̃̃̃•

Lçs paâsaapi's sont sfiuvcs Tolào, 2't arril, Uii .messaso roc-tv par T. S. F. informe que Ir;' paquebot ,jaiionnis Bhidzurka. de '(1.200 tonnes, s'est ôchojJiV un mille et demi du l'QÇlicr dl. Y;i[). dniis 1g raeifiquo, L'eau ppitétruill par la cdle a déjà atteint 4 ^ïiièti'Cs do hautpiir. ̃ ̃ ̃̃ ̃• i Un. niiviro du ^ôtivofnehien't, ]6 KdrùJitte'-Marv.'qin assure lo sprvice des, Mfci's du sud, a pris à son bord .130 rJàSsngei'f: du .bateau naufragé.

-'̃»"̃ 'V- ̃ y-i^^à^ '̃̃ ?'vv" -va; ̃'̃̃ ::r' ai] MfifVGJÉ;: .y- ]:/̃̃ Un match de football

qui fitiit mal

Lisbonne; 2-i avriL Une violente' ba.garre s'est produite h. Cuimaraes, à l'issue' (l'un!, match de football entre' une équipe, 'locale et Une équipo de !3raf,ra;; match comptant pour le championnat du Portugal.̃

Les jojioùrs do Bragn ainsi que do nombreuses personnes qui les fte,eomp,>iftnoient ont été 'violemment frappés et des pierres r. ont été lancées sur leurs voitures.- La garde républicaine pst intervenue 'pour rétablir l'ordre. Plusieurs personnes .ont, été biôssées. dont imn grièyemenf douze arrestations ont ôté opérées.

̃ i >»<>><. ,r ̃ A l'aide des émigrés politiques d'ÀHeDiagaë

Les hordes fascistes de HiJlef sofll dechainées *n. Allemagne,

Dès centaines de Iravailléurs miinuels et intellectuels poursuivis et traqués se voient actuellement dans l'obligation de fuir le champ, cfé bataille où résistant et lultent pied à pied (souvent. viotorieUsement) les organisations révolutionnaires, fortement, enracinées dans la masse des travailleurs allemands. Le Secours Rôiige international, dont le but et la charge est de lutter contre ta répression capitaliste, mais aussi de soutenir ses victimes, vient de lancer une grande souscription nationale destinée a

apporter los premiers, secours ôlémôritm»

res et indispensables aux réfugiés, poli" tiques d'Ailefnagne.

Faites bon accueil flux ̃collecteurs du S.R.I. et envoyez directement les forids au siège du S.FLL, 12, avenue Mathurifi'Moreau, chèques postaux pour la. Région Parisienne Gillot, 1.422-70, et pour province Derjaz, 1.07-WO,.

Un peu pille, La main gauche pervpuséihent jerispâe sur lé dos de la obaise, dei'ant lui le bras droit, nialn fermée sur la hanche, il répond d'une voix lente mais forte, qui tésonne mal dans cette salle aux parois dp briques basse, peu cl-iire, s'entasse eut au-

ditoire ouvrier, ̃̃̃̃'

« Camarades ne tombez. pas dans le panneau. La crise ira s aggravant; Certains politiciens ne savent que ritius offrir cela lil main'd'œuvrt; étraii- gère à nous inolfre sous la dent. C'e=t un piège, camarades. Un dérivatif ;> os justes colères contré les vrais nesponsables le capitalisme et les gotwvornruncntS' à sa §oldè. Un dérivatif à vos revoadications. »

Lucati explique, écoùtç avec attention, avec étootion même par ces ou- vriers que l'avenir inquiète autant et plus que! le présent, que la crise ne disparaîtra qu'avec le tégirne. Karl ïFarjt a prévu l'itiatauratidn de cette arnir'e .permanente de chômeurs,. S'augmentent tous les jours, tant que vivi'ncapitalisme, copime une chose iné- vitable de l'évolution de celui-ci. C'est ctftte période douloureuse polir les travailleurs que nous commençons à vivre il' faudra .̃mettre bas ce r'égime! 'clama-t'-il. Mais 6n attendant il faut viyre. Il ne1 faut pas que nos gosées, aient faim

Les drames quotidiens

~»~-

A SAINT-MANDÉ

UN CHAUFFEUR DE TAXI THE SON ANCIENNE MAITRESSE

.«».

Hicr, vers 11 h, 30, le chauffeur do

taxi Edouard Danjou. figé de 28 uns, lux̃int 1), rue Charlcnianne, ù Paris, attendait à Sauil-Mandé son ancienne maîtresse, Germitine, Heurgue-Tissicr, ftgee de iS ans, logée n Paris, près la place Mauhert, qui vcvjilt do conduire un fils

elle a l'institut Pointeau.

Us romontirent ensemble jusqu'au coin de t'avenue Herbillqn et de la rue Jeanue-d'Arc, Ils se disputaient. Scuiiiin, devant la boutique de .Ni. Vinel. épicier, l'homme sortit un revolver et fit

U'U.1'

femme, qui avait, t'ait un geste pour se réfugier dans ta boutique, torn-ba. '̃l^uard Danjou lui logea encore trois balles dans le corps, puis il s'enfuit. M. Vinel et des voisins réussirent le rejoindre. II se laissa arrêter sans resistance.

Puis il conta sa triste histoire. 11 avait connu Germaine Ileurgue-Tissier il Y u un an. fis devinrent amants,1 puis so Séparéi'ent. Ils renouèrent et la jeune femme eaiprunlû 2.(K)0 frunes p. son ami pour monter un tir forain qui fonctionne actuellement à la Foire au pain d'épieos. Nantie de l'urgent, Germaino Heurgue-Tissler abandonna de nouveau 10 chauffeur:

Celui-ci élait venu la guetter tt la fois pour lui demander de reprendre la vie commune et pour lui réclamer l'argent. Lo double refus de la jeune femme jo mit on furour. Il tira. Gerrmdne Heurgue-Tissier fut tuée sur placei Le meurtrier a été écroué.

11 tiifii son polit fjai'çon vndoi-ml Amiens, 21 avril. Voici une effroya- ble tragédie de la misère, de l'abandon

et aussi do l'ivresse.

Bans Une maisonnette .du quartier

Saint-Jacques, composée d'une unique

picce. vivaient misérablement l'ouvrier Mautico Bastien, su i'emmo ot leurs trois

enfants.

Mme Baslieii avait, déjii une première

t'ois quitte son mari, puis' elle était re-

venue. Mais il y a huit jours elle partit

de; nouveau, Li liult

Lo malheureux sombra dans le déses-1poir. DiiiKinclie il but plus que du raisoii ot. l'idéo monstrueuse '.lui vint UltïP ses trois eultuils el do se suicider. Il l'entra chez tui, vers minuit; ses trois enfants dormaient. Lo pèro s'ttppi'ocha du lit l'aîné, le petit Maurice, reposait, et d'.une balle dans l'oreille,

il le tua net.

floureusoment l'arme s'enraya et le meurtrier ne put anéantir de même- les [totites Josiane et Maud, âgées respoctivenu'iit, de i et 3 ans.

Colnplèletnent affolé, s'enfuit, erra dans les rues et alla se constituer prisonnier.

-,vl,l;>l4|ft<, .f,-fl ,̃̃ AVENUE BOLIVAR*

Un charcutier est assommé dans son magasin

̃ 'ii »i»r- ̃̃

M. linhto Bonlni. 21 ans, charcutier, avenue Simon-Bolivar, regagnait son doniicilo la nuit dérhiéro, après avoir passe la solréo htl cirjérna.

II eut la surprise de constater que la porte de son- magasin était cntr'ouverlo oi se Irotiva on présence de doux individus qui se livraient aun pillage en rè,.A la "vue dii; commerçant, les deux inconnus se ruèrent sur-lui et le frapperont d'Un violent" coup de barro de fer i après quoi, ils prirent la fuite.

Après avoir rèrju, rtes soins à l'hôpital -To'nnn:1 Njv'Bbfijiï(,n'piii regagner éoti;

.d'ciinclle.'1, ,?;J ,r-.>

ACHllçHe. ~-<j.<

II Messe sa mère

d'un coup de réveil-matin A la suite d'une discussion, Libéro Tosi, 18 ans, peintre en bâtiment, demeurant avenue Ibsen, a blessé sa mère d'un1 coup de rûveil-matin ù. la tBte. La,, blessée a été transportée à Tenon où ,ëon état a été jugé gravé.

̃"̃̃̃. ̃̃̃- •>4'4ii;«> ̃ ̃̃-̃ LA JEUNESSE PERVERTIE On arrête deux cambrioleurs de 16 à 19 ans

Limoges, 24 avril. On a arrête a Chateuuneuf-la>FOrût Frédéric Monpère, âgé de .10 ans, et Albert Billard. 16 ans, qui avaient commis, quatro cambriolages dans la nuit de vendredi à. samedi. ..Ces deux malandrins so sont Vantés d'être les auteurs de plus vingt vols et cambriolages. .1 Tristes spécimens des effets corrupi leurs du régimô capitaliste que ces deux dévoyés, & peine sortis de l'enfance, et qui sous l'iriihience du milieu Social dâmoralisant, des lectures policières et des spectacles abrutissants du cinéma, Sont devenus des gredins endurcis, Un jeune homme

grièvement blessé au cours d'une fête villageoise

̃̃ ̃̃̃ ̃ ..̃-̃ .-•♦•̃̃- ̃'̃̃ ̃̃, ̃-

La liochè-Mir-Yan, H avril. A l'ôc-

câSiofl de la fête locale do MoUilleronJeiCaptif (Vendée), un groupe de six- ̃jeunes gens, venus d'une localité voisinevse prirent de querelle avec un groupe de jeunes gens de Mouillerôri.

Soudain, un cultivateurMouillérôh. Kl. Georges Bouchereau, 24 fins, s'abattit il venait dé recevoir un coup de ûouieau dans la région lombaire. Son -état est désespéré,

Et il énumère alors les revendica«tions itoinédiatiîs que les chômeurs par leur action, en union avec leurs camarades encore au travail, sans distinction de nationalité doivent faire aboutiri ̃̃̃̃ ̃•'̃̃:̃ '"̃̃ •̃•, Terminant, il s'écrie »: Rappelez^ vous que notre Parti sera toujours votre guide et votre soutien. Ne suivez pas es démagogues qui vous font entrevoir sinon la fin, du moins une atténuation, de la crise par l'expulsion

de nos camarades étrangers. La misère

n'a pas de patrie le chômage est une

détresse ur.iversalle!

« Ces camarades refoulés, il n'y aura pas un emploi- de plus à l'embauelie, spuvMiez'Vous-eru La crise subsis»

fera entière. Elle a d'autres origines.

Les solutions sont entre vos mains

egHlcnTRht »,

l.ilran a terminé.

Aussitôt les têtes .tendues se replient comme au -epos. Chacun regarde sen voisin d'a-côté ou devant lui; des groupes se forment et les conversations vont leur train,

i. {A suivre).

CONCOURS IEBONm

DE «à

A UhCOUI'tlt ET A CU.NSEHVEH

LE MAUVAIS TEMPS

La gelée provoque de graves dégâts dans les vignobles et tes vergers

*♦̃ -i;

Cltalon-siir-Suône, 24 avril. Bien que la sécheresse continue et à elle seule constitue dûjii, dans la canipagnt'.la terra, ussoiiïée d'eau, se fendille, une véritable catastrophe, le thcnuomelre «•> descendu, dans diverses régions, à. plusieurs degrés au-dessous de zéro; Dans lu région do Clmlon. à VSninl.Marcel-los-Chàlon, enli'e autres, on fi relevé une température de au-dessous qc zéro. II en est résulté que la. culture maraîchère a élu durement éprouvée», Des melons. des concombres ont ge!6 ̃ sous les châssis protecteurs des .ma- raîchers. ̃̃̃

D'autre part, des vignobles ont crueikment souffert, il semble que la plaine chalonnaise et les coteaux- dû"' la 'valléâ do la Dheune soient les plus touclife. l.,e^ plants d'oberliiï ̃ et les jeufits vignes greffées., plus avancés en végétation, ont plus pair que les vieux vignobles.. Do Cliagny à Beaune. les bas-côtés cl les plaines sont atteints, et, dans coi'- taincs communes viticoles, la gelée ;i Ciiusé des ravages tels qu'ils prennent k-s proportions d'un véritable rlûsastic. Quant aux arbres frutiers, ils sont. sérieusement touchés, et les fleurs ro£o> ou blanches sont maintenant., devenues noires, Krillées par la gelée.

Mâcôn, 2i avril. Cette 'nuit,, 'le thermomètre est à nouveau descendu de quelques degrés au-dessous de zéro. La gelée a causé des ravages 'dans les jardins et les vignes. >' La ncijic csl lotubéo dans lo ^Iier liowyas. 2-i 'avril, t- Un froid vif rt'giic dans lo Cher.. Dans la région .do Sà'.icerro, une chute do neige s'est produite- et lo thermomètre, est descendu' â trois degrés au-clossous de Wro. 'Les vigrioblés et les vergers ont parliculiéi't'mefil, souffert.,

Les viiinobk'S du Midi

soni é|>i"oUvés

Ntmes, ïï avril., La, golûc noire survenue nuit dernière a caiisû des dégfds aux vigtioblos. Eh ceftaittà endroits, grappes et Cops ont été brûlés.

'••»'̃ ».»»#».,<N,m*.îr,itl Une église détmite

Rouen, 2i "avril. Iliot» ëôlf^ itti violent incendie s'est déclaré ù Mauquitichy,. Le l'eu, qui. avait pris naissance dans une ferme, s'est étetidU rapjderfieht et, mni.Lji'ë les efforts des pompiers! gngné .('église toute proche. Lo clâcher s'est effondré et l'église est aux trois quarts détrUiie.

Le feti a également détruit los: bâtiments rie la ferme et plusieurs bestiaux ont été carbonisés.

L'inccuJie serait dû h la malveillance. > <1>«>.<. ̃•̃̃- ̃̃ Le feu au Bois de Boulogne Un comnienccinent d'iticendie s'est déclaré sous bois, a ̃ l'angle de I'âlléô de la llc'itiO'Margtterito et de la route de rilippodrpinu, au bois de Boulogne. Les dégâts matériels paraissent assez Importants. •̃̃

̃̃ ;>>^4»r-<rB.j>vt,T1.ml-

Un enfant se tue en jouant

̃- «>»–

Verdun, 2t avril. Alors qu'il Jouait sur le terrain de irifinœuVrésile'liédrrana Je. jaune: .Roger Jftcquin..fi.nns. fit -tomber ̃Rur; hli ;tino ..langue .-pêi'chc- qui,, lui Traetui?a le crâné.

L'enfant a succombé: aussitôt.

^̃f~ -:̃ ̃>̃ ,,rliJii4^><M ;-r,v rr Un moteur fait explosion.

̃ -.»j.-rl- ̃

tin' ouvrier liié, lih blessé MOnlaiiliân, H avril. Aux Oliviers, dans la banlieue dé- Montauban, mo- tenr a huile lourde a fait oxplôsîon. Un ouvrier, Pictov Tomolo, 54 ans, a été tué. L'n autre, Joseph Bordes", 5? ans. a été blessé.. ̃ ̃ »» i -:y' Cinq enfants asphyxiés

.A la, cdsorne ̃ d'Hollywood, comté de Dc\yn, les cinq enfants d'un caporal d'infanterie irlandaise ont été asphyxiés par une fuite.de gaz.

'• 1 -»^^»^.< Une (afflllle de nettï persoMes Mme d 'aa accident û 'auto

̃»• -v

NQ7iies, 2-i ayril. Sur la route ds Pflimbœul, une ai^tomobile, dans laquelle se trouvaient neuf personnes jvh et .Mme Chauvière, de Nantes, et leurs sept enfants, a capoté et s'est écrasée contre un poteau télégraphique. Mme Chauvière a été tuée net sur son stèse son mari et ses enfants ont été grièvement .blessés.

Un tramway

̃heurte une camionnette

Toulon, M avril. Sur ia routé de la Juliette-, une Camionnette a été heurtée par la ;riotrico d'uti tramway, M, Alexandre Sorasir, 23 ans, qui se" trouvait sur le rtiarclie-pied do la voitUro, a été tuû sur le coup. '̃̃• L'n' cycliste tué par une auto SainMazaire, 2't avril. ^f. Abraham Oresko, marchand forain, demeurant tue des Halles,, Paris, a heurte, avec son uutomobilq, un cycliste. M, Jean Çluivain, garde-barrière à la .Ganvi-en-Montoir Le malheureux cydisto fut tué sur is coup. > ̃ ̃ ,'• | Pour retrouver votïe inértiéir^ «, Par suite d'ennuis.- et. de sùrmeringi1, .j'avais des difficultés ïr travailler '••" nia pensée surtout était fatiguée et ii ,,iiii3'"îai- i< lail faire un gros effort pour- me sbiivejiir de choses mémo élqnicnUviresî Je dois la, Quiulonino d'avoir retrouvé .njio'ri âçtivi'le normale 'd'esprit,: je l'attrib'ùe en partie ti l'équilibre" nerveux4 que j'ai'ressc-nti au bout- de quolques jour? de, traitoment et aux nuits de somriieif'Vepflraitçi.ir que j'ai connues. » O. Lorpliolin, 124, avenue Victor-Hugo, Paris. La Quintonine, vaut seulement 4 fr, 05. Tics pharmacies.

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Urirs pOStauï). Pâtir toUà autres pày# i kû, 440 fr. 6 tuois, ̃»2'S rr. < 3 mois, so francs.


M-our un JPr entier Mai

] d'unité d'action

l'INITÎATIVE

DE CHATEAURUUXC.G T. U. 'a lance le mot d'ordre d' une seule réunion et <T une seule manifestation pour le: Premier Mai.

vChâteauroux, il nous vient un premier" écho de cet appel, qui prouve que les travailleurs sentent la nécessité de s'unira la base et de faire du Premier Mai 'une journée de lutte. En mars dernier, lés militants de rUnion départementale confédérée, de l'Union locale unitaire et de la Fédération autonome de l'Indre, se réunissaient à la Bourse du Trapail de Châteauroux. Une résolution est sortie de cette réunion où, après avoir firis acte de l'agitation menée par 'divers groupements à tendances fascistes, les militants unitaires, confédérés et autonomes

Protestent contre les diminutions gouvernementales des traitements et, des sã. j/fl/i-as,' qui: ne peuvent;, que favoriser lé capitalisme exploiteur; ° ̃̃'̃̃: Déclarent qu'ils ne laisseront pas toucher au droit syndical, ni au statut des coQiJératioes^ ni aux Assurances sociales, ni aux monopoles d'Etat: `'

Réclament le contrôle par les organisations syndicales les travailleurs de la 1 terre des monopoles de fait (par exempie, engrais, blé j assurances, etc.), qui procurent des bénéfices scandaleux malgré' la crise– aux sociétés capitalistes, qui les exploitent.

.Réclament la suppression des impôts indirects, chiffre d'affaires, impôts "sur les salaires, etc. et leur remplacement par un impôt sur, le capital suffisant

pour faire supporter les frais de la crise

aux responsables. j

Réclament l augmentation du taux de l'impôt sur les gros revenus.

.'̃ Réclament "une répression impitoyable de la, fraude fiscale, et notamment delà fraude à l'impôt' sur le revenu au sujet .de laquelle des exemples nombreux et honteux se constatent dans V Indre. Affirment qu'ils s'opposeront par tous les moyens aux premières tentatives d'application des odieux exemples de Hitler •et de Mussolini. ̃̃̃̃ .Confédérés, autonomes, unitaires 1 pour. le syndicalisme, sauvegarde du prolétariat;, contre le capitalisme, contre le fascisme, le Premier Mai 'vous groupera dans des manifestations de masses I Préparez-Vous à démontrer ce jour-là là force du prolétariat dressé contre ses exploiteurs 1

Tepant compté de certaines faiblesses 3e~"ceï~'appëî, qui ignore par exemple les inorganisés, ne précise aucune forme d'action pour le Premier Mai, ne donne' aucune indication pour la réalisation de l'unité d'action à la base, sur le lieu même du travail, T imprécision des mots d'ordre, c'est tout de même un 'premier pas dans la réalisation d'un front unique de' lutte plus conséquent et de noire mot d'ordre une seule manifestation, un seul, meeting le Premier Mai.

Vendredi, réunion des cheminots Les .militants, cheminots, de la Région Parisienne, réunis le vendredi 31. avril, ont décidé tenir une nouvelle réunion pour accentuer la préparution de la journée du ler Mai. et pour coordonner leurs: efforts, le maximum d'action.1 Cette réunion aura lieu • le vendredi 'JS .avril, à iS h. 30,. S, avenue Mat-nurin-

\[<">reau, .salle Pelioulier. Tous .nos ̃militants actifs doivent prendre, leurs ̃ dispositions ̃̃.̃pour, assister a. cette réunion importante.

Demain, assemblée d'information pour les cimentiers maçons Nous'- demandons tous les militants de, noire ^organisation ̃ 'd'assister- à J'asscntJMOé d'information- de -toiis uos cadres, demain- 2ti"" avril, à 1.7 lieuros. au siège. ̃ Tous les membres du Conseil central, ainsi que les membres, des; conseils des Keèfiôns' techniques1,- des plâtriers, du souterrain, des cimentiers, des hriqueIcnrs, des rayaleurs. des: payeurs, ainsi que les. niilihints, ,,dc. ces corporations doivent être: présents, ainsi que les délé-: gués 'de 'chantiers.

-T,'n'-poi.ntage sera effectué. Le Secréiarkit; h ̃

> «̃̃»«», <" ̃;̃ tes chauffeurs de Bicêtre

dans leur onzième semaine de lutté Les GO 'chauffeurs de taxi du garage Poitreau-Légeret, de Bicétre; sont entres îiifef dans leur onzième semaine de. lutte, -toujours aussi décidés à ne reprendre Vie travail .qu'avec le 50 sur. la recette, au îièu .dé' 45 que voulaient leur imposer les exploiteurs. ̃ ̃ -̃̃̃. Us se sont réunis hier matin et ont enregistre un premier succès1 le loueur- Berkqv de l'agence Métropole,, rue Dutoi, a pris .l'engagement de refuser, désormais' de faire sortir les voitures dë'Pbilrea:u-Légerèt. ̃ ̃̃̃̃'̃'̃. ̃̃

i L'Union des- Loueurs, l'organisation patronale. commence à les sentir passer )> 'C'est .ainsi qu'au eour de sa dernière réunion' ses membres ont décidé do lancer, un appel, la solidarité. des patrons1.; ̃" ̃̃̃

Les'chauffeurs de taxi de ̃ tous lés gartigcs .sauront,, eux. répondre comme il il convient:" à. 'cette solidari patronale, en y opposant la solidarité ouvrière.. ̃Que partout soient prises tes cartes de solidarité à 1 franc, éditées. par nos cainn.rades grévistes..

Tît, ce;'rnatin, ^qu'e les 00 grévistes, soient présents à la réunion, à 8 heures précises, "au -lieu habituel. ̃' ̃• .̃"̃ ̃ »-«t»V < ̃̃ Manœuvres patronales

à la literie L. Rachline

.Les.: ouvriers de la literie Lazare Tiach-" âinè. ,259, boulevard Ornano, h SaintDenis-, Tcunis .'iiwr matin ont. décidé de continuer, lu- lutte pour arracher 'leurs revendications- ̃̃̃

Au. cours de In journée deux délégations se sont rendues auprès du patron.. T. tv patron fit entrevoir ;le matin, les j possibilités d'accord, laissant même entendre, qu'il ̃'était prêt à élaborer un «entrât ofi les 10 supprimés l'hiver dernier seraient: rétablis.

Promesse visant a obtenir, des, reDlr.ôcs' &l.li.- 30. ̃ Mais cette manoeuvre échoua ̃pifeusemc-nl ̃: l.'iiprès-midi,' délégation accompagnée d'eu délégué du syndicat- unitaire des métaux, niais MM. Rachline, jreiiisèi'éiit de la, recevoir. ̃

Aux "délégués ils ̃ indiquèrent que les ouvriers -n'ayant1, pas repris le travail û Jt fli. -30, .ils –es renvoyaient. .«Malgré ces menaces, le personnel es*, plus décidé ;qué jamais a tenir et à vainGl'G." Tous, seront-. ce mutin à la .réù- jnion au lieu habituel. ̃'̃ ̃̃

Mous avertissons, en outre, tous les pamarades travaillant dans la corporation

que la maison Riichliiie est à l'index,

ils, doivent donc refuser tout travail des- l jLïnë. à cette maison. Le comilè de. Brève.

LES BATAILLES OUVRIÈRES

Hier, nouvel échec de Citroën

̃ .̃̃̃̃̃ ^_rnr=irin=iri. ̃ -.•.̃̃̃̃

Citroën sera vaincu

-Gilroën -a essiiyé hier un troisième et cinglant échec. Par des communiqués grassement payés il avait fait annoncer par la presse" a sa dévotion la réouverture de ses usines le 24 avril: sur lu demande, affirmait-il avec impudence, d'un grand nombre de ses- ouvriers.

a u dû compter une fois de plus avec le Comité central de grève. Son mot d'ordre Pas ime rentrée ne s'eflectuera aux concluions de Cilroë, a été appliqué quasi-unanimement;

Après, les' piquets de grève plus de 10.000 grévistes ont assisté aux trois ̃ meetings tenus à' la Bourse du Travail et- dans la grande salle de la Maison des Syndicats, à.. la .:Grunge-aux-Belles. Jamais une telle aftluence n'avait' été itleinte depuis le début: du mouvement. Tout le bluff, de Citroën ne parviendra pas a atténuer cette grande victoire des grévistes., ̃.̃ '••̃ Dans son communiqué à la ,presse il annonce la rentrée de :G2% de son.persQnnel. Citroën ment Pour tes différentes usines du .15° arrondissement, le contrôle serisux..effectué .par le Comité central de grève .permet d'affirmer' que le chiffre des rentrées, personnel de maîtrise .compris, n'atteint pas 20% A l'usine de Sainl-Ou&n-Gare, sur un effeqtif,de 3.000 les rentrées, y compris In maîtrise, ne dépassaient pas. le matin 250, "après-midi ce-' chiffre descendait ù 100 au maximum.

Aux,. "Epihettés, sur 000 ouvriers, 8 rentrées. ̃ A Lcvàllois, sur 1.682 ouvriers contrôlés, par le Comité local, de grève, 1S3 seulement reprirent Te travail.

A Cliehy, exception faite pour l'atelier de enoutehouc, il n'y a ou que quelques rentrées individuelles. '̃• Plus do 80% des ouvriers restent dans la- lutte, telle est .la vérité. C'est .le plus important pourcentage do grévistes enregistré jusqu'à ce jour..

Et cela malgré la terreur policière, les arreslatiqns préventives; le matraquage des ouvriers et 'ouvrières. Le Comité central; tient a élever au nom des grévistes une -protestation énergique contre ces arrestations et brutalités. ̃̃ II' dénonce- devant les travailleurs le caractère fallacieux des promesses du ministre du Travail qui dans une entrevue avec la délégation des grévistes avait déclaré qu'aucune arrestation préventive ne -serait effectuée..

Il appelle- les ̃ grévistes à assurer la protection de ses militants et décline toute responsabilité pour les incidents qui pourraient surgir en raison des provocations policières.

Le Comité central, ^interprète, de la volonté des grévistes, après la nouvelle 'victoire ̃ remportée hier sur l'affaméur CiIvbi'tn, décide de continuer la lutte jusqu'à la capitulation de celui-ci. ̃Il précise que le ̃conflit peut prendre fin sur lp-, hase. de l'acceptation des contre-propositions ouvrières.

Seul, Citroën, en lés- refusant, prolonge le mouvement en créant la misère dans les foyers ouvriers. Mais la ;faim ne fera pas céder les, grévistes. Par la "solidarité active "des..travailleurs ;de:'ta- régipn parisienne et de tout le pays ils tiendront jusqu'au bout.

Plus vigilants que jamais ils sauront faire je travail- de conviction auprès de la poignée d'inconscients ayant eu un mouvement de faiblesse.

̃̃'•Tous se- retrouveront •'̃ ce .matin à 6: heures -aux; piquets ̃ de grève, et à 9 h .30 a l-'asseinblée générale la Bourse* du du, Travail et à la Grange-auxTBéHes. ̃ 'En avant, la victoire 'est "dans nos mains, Citroën sera vaincu.– Le Comité Central de: Grève des Usines Citroën,

Les 6.000 tisseurs d'Armentières ont repris le travail au chant "l'Interiiationale"

.̃•. <̃̃.•̃ ̃̃̃,•"•̃ ̃' '.♦El-»-. ̃ '̃̃̃ ̃•"̃ ::̃•'̃̃̃ •'̃̃.̃̃ ̃̃"̃.̃̃̃'

.̃Une" dépêche qui nous parvint. avanthier soir trop tard pour être insérée ̃– informait- nos: lecteurs-' des-, conditions dans lesquelles, les chefs chrétiens et confédérés ceux.de la Ç.G.T. coinme ceux dû' syndicat" chrétien. avaient signe un accord avec le- patronat; sans avoir préalablement consulte les grévistes. ̃•̃ ̃ Tout, d'abord, éi.iiciit précises1 les évé-

nements de dimanche1.

-Ce matin, nous déclaraient nos cama-

Cematîn, nqua dr cl n viezit 110S "C;HI1;I-

rades, la. colère anime, les/ ouvriers contre les chefs confédérés, tes Smels i;l V-igreux, et coiitre le1 chef chrétien Lèsartqui les ont trahis. Aujourd'hui, .les manœuvres- ̃conjuguées des patrons et de ces chefs syndicats' ouvriers ..ont été plus fortes. Dans les journaux régionaux, .et en pre.mière page, était publié le procès-verbal d'accord signé par '"Ira délégués de Tintérsyndicale. Des affiches dès chrétiens étaient 'apposées sur Tés :murs et lançaient :1e! mot: d'ordre Tous au boulot lundi T1 r ̃' Notre, syndicat, unitaire, de son côté, n'est pas. resté inactif..De nombreux appels à; voter contrera rentrée, s'étalaient sur les murs et de nombreux tracts furent -distribués ce -niatin-.de; bonne heure. -̃̃̃ Malgré les efforts, des unitaires, le référendum a donné ̃̃ 1.970 voix pour:, la: rentréé: et 1..109 voix contre. Ainsi, 3.000 grévistes se sont abstenus, troublés,, découragés par l'attitude des chefs de l'intersyndical^1. L«s manœuvres des chefs réformistes et .chrétiens ont donc abouti à faire brè-

che dans l'admirable front des grévis-

tes. Il' Mut dire que deux de nos camarades unitaires, influencés par le préfet Laugeron et les chefs confédérés, ont commis une grave faute: ils ont aussi signe l'accord de trahison;:

Ce fut une arme entre les mains des adversaires! 'des grévistes, l'arme là, plus empoisonnée,, qui a .permis, de tels réstiltdLsl .̃̃̃ ̃ :̃̃̃• Front unique dans les usines! L'après-midi, h l'assemblée, unitaire groupant près de.SOO ouvriers, parmi

lesquels de nombreux ouvriers confédé-

rés, toute la lumière a été faite suivies derniers événements.. Explication fut

donnée de la faute .commise par nos

deux camarades unitaires. is e", ¡ml' n, oS'1

1 Les: ouvriers furent invités à s'unir plus solidement que jamais, a causer fraternellement entre eux, quelles que soient leurs tendances. Par. leurs applaudissements., les ouvriers ont indiqué qu'ils comprenaient que ce serait une "deuxième défaite -ouvrière que de ren-trer désunis^ dans les usines. Ils comprennent que la fissure qui a pu être créée dans leur bloc, si elle existait de-main dans les usines, permetlrait.au patronat d'accentuer son attaque et d'imposer des conditions encore plus dures. Lundi malin, :aux portes .des usines, quelle .-que soit Ta décision: qui 'sera prise par .les. ouvrier. ceux-ci ont juré de rester.unis. :•̃> •" La dure expérience de, C.000 grévistes,: groupés dans une intersyndicale, véritable, caricature de direction' de front

unique, apporte ̃.les', premiers résultats

prévus par la Fédération du Textile et la C.ij.T.U. Une telle expérience ne se

renouvellera plus.

Les chefs' confédérés et, chrétiens sont

déconsidérés. Mais il faut encore convaincre tous les ouvriers de ces deux organisations. ''•̃•̃̃̃ ."1

.Mais la: bataille: -n'est pas- ̃ 'finie. Le patronat d'Armentières sait qu'il n'aura pas la victoire définitive. Le prolétariat de laïcité de la toile n'est pas abattu^ se rassemblera plus que jamais autour de son organisation de- classe': Te Syndicat Unitaire, pour les inéluctables luttes futures.. ̃•̃-̃

UNE CANAILLERIE POLICIÈRE

-.̃ » •̃'

Une protestation

de la 20 Union régionale contre l'arrestation

des militants

L'union des syndicats unitaires, de- la région parisienne, élève ëonlre les arrestations préventives dont été victimes un certain nombre de ses militants et, en particulier, ;un de ses secrétaires, aiitour des usines Citroën, sa.. véliéinente: protestation contre cette violation systématique :de la liberté individuelle et du droit syndical. ,̃'• Elle dénonce l'atittude de ce gouvernement dit de n gauche » qui utilise exactement les mêmes procédés que les gouvernements de droite précédents pour renforcer, sa. diclnture antiouvrière et n'hésite pas à utiliser ràrrestatipn préventive que,, les me'mbres dti gouvefnu-' ment uctue), en. tant qu'hommes politiques, dénonçaient hier démagogiquenient' 'pour- tromper Tes ouvriers. ̃ Elle dénonce surtouit l'hypocrisie' raffinée des méthodes employées "pour cacher le caractère odieux de ses aiT.estations. ̃ '̃- ̃̃' '•̃ ̃̃̃'̃' Tous, Tes camarades arrêtés, pour la plupart des militants connus de la police, l'ont- été' sur 'la base de-rapports mensongers.: établis: par des inspecteurs les Oi-y.usant «. d'avoir, harangué' les' ouvriers [ait de l'entrave ta liberté du travail >.».. ̃ ̃ Ces rapports, quoique ayant irait à dos arrestations .préventives opérées souvent loin des usines et de tout groupe d'.ouvriers, dans >des circonstances très diverses, sont, l'ail extraordinaire,, presque tous identiques dans le fond,, comme' dans le libellé do l'accusation, co qui démontre qu'il s'agit là 'd'une mise en scène préparée par le ministère de l'intérieur pour nier: le caractère préventif des arrestations et tenter de mainte-' nir dos inculpations contre les militants qui ne sont que « libérés provisoirement ». ''̃.̃ ̃" C'est une canaillerie policière dont le ministère' de l'intérieur, à plat ventre devant Citroën, porte l'entière responsaDih'té. Au nom du droit syndical, foulé aux pieds, l'union des syndicats. unitaires ne se contente pas d'élever sa plus vive protestation, mais se prépare à. riposter avec l'ensemble des Travailleurs contre ces procédés d'ordre fasciste /d'un gouvernement au service du plus odieux des exploiteurs.

Elle appelle les grévistes à renforcer les piquets de grève, a consolider leur magnifique victoire d'hier, malgré les manœuvres de la police, et tout te prolétariat parisien à soutenir de plus en plus les ouvriers des' usines Citroën pour arracher le triomphe définitif et préparer un Premier Mai de masse, d'action commune, de manifestation unique: L'union des syndicats .'unitaires de la Tégion~;paHsienne.~ :̃-̃ ̃̃ -:•̃̃̃•̃ ̃̃̃̃-̃̃̃ .) «t*^ Le mouvement s'élargit à Marseille-

A Marseille: les soudeurs et environ 6(Xj métallos sont lock-ou tés depuis plusieurs semaines. Samedi Tes métallos :de la Société Provençale de Constructions Navales, (1.000 ouvriers environ), ont cesse le. travail a leur tour et se sont joints au. mouvement'. ̃;̃̃̃*

Le contre de trahison Ajoutons que,, dans' la journée dé dimanche, les délégués de l'intersyndicale avaient essayé de faire croire1 aux ouvriers qu'ils n'avaient signe qu'un simple procès verbal île séance. Or, ainsi :que nous le disions hier, les -journaux régionaux à, la .solde du patronat firent lu Oéniônstralion- que c'était -uff contrat de (ravuil, en bonne et due forme qui avait- été signé sans consulter Tes gré\-islus. •̃̃̃ Km. el'l'i'l, on.p.ouvaitTire, dès dimanche innlin, i.-i.'o lignes caractéristiques Les iiitjHuliiires de ce a procès verbal tl'iicçoni. s'cnriayeul;. à détendre, devant

'les -nrciHsies- lus* points .suivants

La rej.iiise du travail se~ fera à l'ancien tarif diminué de î> ̃. ̃ ̃ •• t'undaiW vije pùrjo'do du quatre .mois, il sera procéda Viuslallalioii des compteurs' de Nulles dans la proportion de .20 yi da noml)reLtotul-'dcs métiers et une comparaison ̃ entre les deux tarifs 'se/a établie. ̃ ̃ •• ̃ ̃'

La nombre de- métiers automatiques çpnfiôs à un ouvrier sera limita par L'e[[ort normal qui peul êlre demandé â cet ouvrier. ̃̃. .Lés syndicats s'engagent à ne pas cornaatl.re. la. rationalisation: En conséquence il n'y aura pas.de renvoi pour iaiï de grave, etc- ̃_ Cet accord- honteux, la trahison: de l'Intersyndicale, la faiblesse des deux .-délégués: -unitaires- ont eu raison de l'admirable .courage des grévistes. Et pourtant,' même -dans le référendum, on trouve encore des traces de la volonté de lutto; dès ouvriers. ̃ ̃ ̃ Les 3,000. ouvriers qui n'ont pas .pris part au vote pensaient sans, doute indiquer ainsi nettement qu'ils étaient, écœurés. 1.100 ont voté contre la rentrée. Et do nombreux bulletins furent: annulés qui portaient écrits, en: termes énergiques \e sentiment des grévistes envers ceux qui les avaient trahis'. "•̃:̃

La rentrée

Ce matin, ce fut donc la rentrée des ouvriers, la: rage au cœur. Chez Colombier, Ta .plus importante usine dont le patron est président de la chambre de commerce, les ouvriers sont rentrés: en chantant l'Internationale. On le voit, aucune garantie pour l'avenir n'est donnée aux ouyi'iers Leurs salaires sont diminués de 5 Eu outre, dans quatre mois, le patronat peut, en application de cet accord, réduire les salaires do certains ouvriers de 15 a 20: Le patronat établira ses comparaisons ̃sur. les ouvriers .les-pïus habiles et prouvera que le salaire journalier de cet ouvrier n'est pas diminué. Mais, pour Ten-

sçuible des travailleurs, ce -sera des per-

tes de salaires, beaucoup plus grandes. Il y a pire encore Le conlrat collectif, la; tarification: qui unissaient entre eux tous les travailleurs des tissages sont

déchirés. Le patronat a la liberté d'éta-

blir des tarifs par usine. ;Il peut faire conrtuire' aux tisserands le; nombre :de métiers1 qu'il, veut. Il n'y. a, pas de liniilation. ̃ Enfin,, la. dernière clause est. Ta plus ̃hfiintcuse pour un.: syndicat prétendant défendre les intérêts1 (les, ̃•travailleurs S'engager à 'ne. pas', combattre la rationalisation capitaliste^ c'est abdiquer de- vaut l' ennemi, Te patronat.:

L'Intersyndicale,^ telle qu'elle fut conslitué.e, ne, pouvait conduire les, ouvriers à la victoire; En: fait,, elle Tes a :amenés: à des conditions d'exploitation honteu- ses. ̃'̃̃̃̃;̃. ̃̃ Le front uni des travailleurs va demeurer .plus solide que jamais;

Pour la bataille de classe

Les travailleurs textiles d'Armentières et d'Houplines restent unis et préparent

Les pionniers avec les combattants "Vendredi' dernier, une délégation des pionniers était venue à l'assemblée gérale apporter le salut de leurs ,'cama.ra(les. de Vitry. Samedi, ils se Tendirent aux portes -dés usines voir l'activité des piquets de; grève..

Hier matin ils se mêlèrent il nouveau aux grévistes au cours (les assemblées et apportèrent la somme, de 250 francs produit de collectes organisées par eux. ljravù,,les pionniers. Et que les adultes suivent leur bel exempte.

Réunions de, ce jour

Tous aux piquets de grève à 6 heures. Comité central de grève à 9 heures. Assemblée générale Bourse du Travail à- y h. 30.

L'après-midi, réunion de tous les. syndiqués et de ceux qui veulent adhérer à l!organisation: a 15 h. 30, dans les per-

manences locales.:

.15» aiTondis,sem. 18, rue Gambronne Saint-Oueii à la Ruche

Levallbis 2S, rue Càvé

Cliehy 115, rue' du Bois.

̃t Héunion des délégués 'ayant eu a occuper des questions de chômage. à 9 heures du matin, petite salle des grèves. ̃•' ̃ v '• t

Ordre du iôttr ̃:

Elargissement de la commission de chô-

mage.

Pour Tous renseignements concernant le chômage, s'adresser à la permanence qui aura lieu de 10 à 12 heures, ̃; petite sidledes graves. Présence assurée do Monjauvis et" de Péri, -députés.

Béunion des grévistes de Citroën habitant, Argenteuil ce soir thardi, il 20 h. 30, lu permanence centrale, maison Biormaz. avenue du Maréchal-Focli Les responsables du mouvement syndical local sont convoqués.

'̃̃'̃ -'<»'

Communiqué de la commission des emprisonnés

Ce matin, à 10 heures, Bourse du Travail, salle du Syndicat dès Métaux, réunion de la Commission des .Emprisonnés. Présence d'un avocat et d'un militant délégué du Secours Rouge International. Tous les camarades qui ont' été emprisonnés ou victimes de ̃ brutalités policières devront assister a cette réunion afin'1. de donner tous les renseignements nécessaires a la. commission qui, en accord1 avec le Secours Rouge,. est chargée d'assurer leur défense et le respect de leurs droits. .̃-̃ » Solidarité;

des modeleurs-mécaniciens L'assemblée générale des modeleursmécaniciens de la région parisienne, réunie le vendredi; 21 avril, décide de continuer la lutte contre toute diminution de salaire et pour le respect', du tarif ̃ syndical ̃̃ ̃̃

S'engage à soutenir les camarades de chez Citroën en continuant à refuser ̃̃•xPcuter les modèles pour Citroën, et en versant 3 heures de salaire par semaine. ̃ ̃ ̃ ̃̃̃

rie 1er Mai. Les accents de l'Internationale, dont les échos vibrent encore, sont là pour nous démontrer la volonté nette des travailleurs anrientiôrois. BRUNEAU.

Des déclarations caractéristiques du chef chrétien Lesart

Dimanche, s'est tenu à Lille un Congrès régional des syndicats chrétiens. Au cours do ces assises, le chef chrétienLesài't, d'Arinentières, a fait les décla-. rations, -qu'on lira, ci-dessous; Nous les- détachons du compte rendu donné par le. Journal de lloubaix

,«; relever les explications données

par. M. Lesart sur la conclusion -de: la

grève d'Armentières: la la « Ce -niiiilant rappelle qu'au début, du coniïit: les .industriels- ne voulaient: pas, à ̃̃ cause', dés unitaires,, causer.: avec les

représentants des, syndicats' ouvriers.

«Vendredi derniei1,. :1a réduction de salaires 'que l'on avait/voulue de '25. étant ramenée à 5 et la commission mixte étant rétablie, nos idées triomphaient, -dit M. Lesart; ̃̃'̃ « -Notre décision de. reprendre le tiavail' hindi a été alors définitive. « Devant notre attitude, la !C. G. r., qui, en raison, de l'obstruction unitaire, Tors de la réunion générale, s'en remeltait à vn référendum qui devait avoir lieu lundi, a déeidé d'avancer ce référendum à dimanche et d'ordonner la reprise quel qu'en soit te résultat. » ̃> •♦»:< ̃'̃̃ Solidarité pour les 130 grévistes carriers-plâtriers de Livry-Gargan Depuis le -S avril, les 130 '.ouvriers et ouvrières de la' Fosse Maussoin. à Livry-Gargan, sont en lutte, revendiquant une augmentation de salaires.

Le cap du lundi a été passé sans défaillance. Pas un gréviste ne rentrera sans la victoire. Mais, pour: cela, que dans toutes les usines à plâtre, et les carrières, les listes de souscription circulent' ̃̃̃.̃.

Une ]es gros sous des carriers-plâtrier'; viennent a'der leurs frère de misère- de Livry-Gargan, à battre le patronat. Hier matin, le directeur tentant une manœuvre do démoralisation, a voulu embaucher une équipe d'ouvriers algériens. Ces malheureux presque en lo*w*, parce- que depuis très longtemps eu rhômage,. étaient encadrés par les gardes mobiles- en armes.- ̃̃

Nous ferons comprendre à ces exploits leur devoir de classe, et la manœuvre ̃ h direction .échouera.

Adressez les secours, de toute urgence au camarade Clairet, <j, avenue de Chan- zy, à Pavillous-s.-Bois (Seine), trésorier du Comité de grève, ou à la Fédération iiiiîi.ire du du Bâliment, 33, rue de la Grange-aux-Belles, Paris (10=). ̃ NÉGRoEoGÏË~

-'•'♦•. ̃̃̃.̃'̃̃ .̃.̃̃

!\la<-ùnnçrie-\)icrra.. Nous avons le regret d'apprendre le décès du ̃ fils de notre camarade Marcel Lavigne. Les obsèques auront lieu aujourd'hui. Rendez-vous/à l'hôpital Trousseau à H h 30 23, rue des .Marquettes {&);

Nous présentons- à -nôtre camarade et àsa.Tamille nos condoléances attristées. Pierrçfille. Nous apprenons Te décès du camarade Fernand .Collée, membre actif de\ diverses organisations révolu-.tionnaires.

Les obsèques auront, lieu aujourd'hui à 11. heures.

Rendçz-vous à l'a porte du cimetière de Pierrefitte.

les sports

tes sports

Notre camarade Labesse

gagnante du cross [le "l'Humanité" grièvement blessée

.Vendredi spir, à l'issue de.;Ta, grandiose fêle anniversaire de: l'Humanité, en sortant de la salle Bullioroù elle venait do reccvoirla juste récompense que: méritait sa j'ilàce de première féminine du cross du l'Huma, notre 'camarade Simonne Labesse l'ut renversée, avenue- de l'Observatoire, par une voiture automobile.'

Notre malheureuse camarade fut transportée dans un état grave à l'hôpital Coclii'nles ̃ docteurs diagnostiquèrent une Tract ure du crâne.

Aux dernières nouvelles, nous apprenons, que ce déplorable accident rie met pas sus jours en danger'.

L' Humanité formule à. notre camarade, ainsi qu'à, sa famille, ses vœux>de prompt rétablissement.

̃ '.̃" '• ̃̃'

N.OTRE COOPERATIVE La CQmmisslou .d'étude élargie la Coopérative,, pour la vente d'articles do sport,, est convoquée pour mercredi prochain. Celte. rçimion, la Di'emière depuis l'assemblée des clulu'.du B avril, est clés plus importantes. ̃̃;̃̃, i lia/cbmniission'' d'étude doit préparer lo' suecôs nuancier de l'entreprise et réunir en trois, mois environ -les -versements des: 2.000 acittpns'do' 25 fr.L )iccessaii;es-< pour, l'onvertu.i.Mî. du. /magasin. 'cpqnëi'àïïl. -la 'compiission- d'étude Sij uoit aussi de réunir toute la flocuiueii ta tion c t 1 es prix de ̃rassortiment nûcessaire; Les ciuhs et --les,- membres de ia F.S.T.. facilileront ce travail en nous taisant parvenir: les prix et leurs conditions d'achat.- ̃ -1 :'̃- ̃ ̃̃' Egnleineiit, les moyens de propagande et de puljliciié, pour lo lancemem.de la, « CooPê. », uécessUeront. u.u -effort (le.reclier.cUes dans, lés mojeus et .dans la réalisation. •Un empècfiemeni no nous/ a pas permis de donner le compte rendu de l'assemblée du a, nous en tirerons les enseignements dans' nos articles prochains sur la Coopé. P.S. t- Les camarades, qui se sont fait inscrire, pour ;Ia. connuission d'étude sont convoqués par la- présente note. ïiéunion mercredi, 'so'.ïi. -55: au sièso; '3-2, rue des Petits-Hôtels uo°).̃̃̃

RESULTATS -fy:-t; "•̃ V1 /;ATH,i.ETisryiE Le C.XiO. 18o faisait liier disputer ses prix d'ouverture.

Résultats masculins

so m. l. ̃ Berthé, 9" 4/5 2. Guignard, 3.. Scliamb 111, A. Vigne. 300 m. 1. Scliamb II, 2. Guignard, ,3. Hourtleaux, -l. Ziegard.. 000 m. 1. Scliaml) II, 2.. Henocli,' 3.. Mineur, i. -heiei'.

1.200 m. 1. Scliamb ï, 3' 45" 1/5 2. Cliatron, s. Vigne, 4. C ros.

"Poids. ̃ ,1. Scbainb I S m..28 2.,Uenocqv ̃̃• Longueur. 1. Giygnard, ,2. eBrthe. -Hauteur. 1. Henocq, 2. Scliamb II, .3, Vigne.. ̃' Relais .ixSO. -1. Equipe, B, 2.. Equipe C, lielais 400 x 300x200x100.' 1. Equipe A, 2. Equipe B.

Résultats .féminins

co. m. Il Cordon, 2. MaLbeng, 3. Ster- mann.. Hauteur. 1. Stermann, 2. Cordon. Longueur. i. Stermann, 2. Gordon. ̃ Le O.S.O. Kord-Est a fait disputer dimantlie ses ̃ -dernières ,épreuY£s-coiùp'tant.po.ur lo critérium- de classement. Voici les- résul-" tats SDO'm. 1'. Cénac, 2. I.evolle, 3..Eegniër. i;2oo m.'1– ̃i.Cénac, 2. Régnier:, 3. ̃ Uoçheiv '̃•̃̃ .̃•̃̃̃' -̃̃̃ ̃ ̃•̃;̃̃ touguetir/ 1. Levblle, 5 m. 65 ;;2. Reguier, 5 m. 40 ;-3. Cénac, 5 m. 28. Disque. 1. Levolle, 24 m. 00 -2. Falempin, 24 m. 75 3. Bernova. 23 .m. 80. Classement général après 10. épreuves ,.̃ 1; Cénac, 80 points ;2. LevoUe, 701 3. Régnier, en 4. Falempin.' 02 5. Hasen, '34 6. Larclié,, 23 ;7.. Gediin,' 22 8. DesrAies, 17 9. Rocher 16 10. JOonaty, 15 11. Bernova, 13 1/2 12,. ̃Rplliri,: 10 13. Bienlait,, 10 U. -Amiaa'd, U: 15. Gazeau, S ;:etc. ̃ ̃ ̃ :k; Alfortville. En accord avec .l'U1. S. O.'i3ï, "is C/l'.S. 11« organisait, sur las-plsto muiiicipalo d'Alfortville, leurs prix cl'ouvertutfe qui, devant un. nombre respectable, firent 'de -la' bonne'. propagande, clans- cette

cité ouvrière et l'ait augurer- une bonne

saison. et, aug,urer, "uue ,bonn, (\1'

,:̃̃:̃ Résultats :tecnniques

i',r\ m fi'iniiii nos 1 ̃ Vni"i'Pt. /TT ̃ R O

130) 2. Mado iD.S.O. 13e)' 3'. Delbart (G. P. S. 11e) etc. 500 m. fôininïnes. ,1. Delliàrt (C.P.S. 11=) 2. Nogrot (UIS.O.. 13o) 3, Carmen (D.S.Ô. 13=) ;-i. Gi-andmange (U.S..O. 13> Poids léminincs. i: Nog.ïeti(U.S;0. 18») 2. Xatanson (IIP) 3. Forinl (li«) ̃ etc.. C0 m. miuiinés. 1. Enscli (11e) ;-2.Krotk'ino (11e) a. lïctiaçk (11?) etc. 150 111. mitimu-'s. 1. Fusch (11e) 2. Ki.-ol.Iune (11^) 3. Kp'rlj .-(11") etc. 600 m. mintmes. i. Korti': (11e) 2. BrotIvino (11°) S.-ruscli/:(rie) etc..

So ni: "seniors". 1. Meunier (I).S.O. 13») 2. -'Menissier (t:.e) ;'3. Bla.ng-is (11e) etc.. 300 .m. "seniors.' l..Yiiiçon ̃ (13«) ;.2. Menissier (l.v) ;i. 'Blimpis (il6)- i etc.. l.'JOoin.' seniors. 1. ilocUmoi' (11e), ;'2. Leconte {1V-) ̃'̃ 3. HoHmanir (13e)' Èoiils seniors 1. '.Tulos (13«) ;2.. Is'ogri:t (i:i«), ;'3." Vinçon (13°)' ;etç;. /Kt'iais eodx.'ÎOOx2(WxlOrt. 1. C/.P.S. 11° (Ai 2. U.S. G; IS-b 3. C.PlS". 11» (B). ÉPREUVES DE LA F. SM ̃'̃̃ NATATION

Ce soir, la piscine des Amiraux Cette aiiihûe, au. cours de nos .'fêtes nautiqueb. une tientnlne.ùe nos records lûdëraux furent battus ou fybattus. Pour nous, record battu sisniJio l'amélioration constante de notre contingent nageur: et aussi moyen de coiia'uéri.r les najrçùi's des clubs adverses Ce soir, /au' cours "do la soirée d!entraiEemcht a la piscine des Amiraux, le ;c.A.O. IS? liliro .tentera d'abaisser ,1e record du ̃4x100 déjà 'battu au cours de sa -fête. L'étjuiiie. coiiip.repolïa Xraîorest. Guiot, Hf>- nocq. Ilinst. Eeinplaçant Abry

Cliranométfeur officiel. 20' h; précises à à la- piscine., .̃̃; ÇOMMÙNiÇATÏONS

Tous .les,- camarades désignés pour la .commission d'agit.-prop.' rfédérale: .et ̃régionale doivent de' toute urgence .assister ce. soir à la 'réunion de la commission, à 20 lii.30, à 1 « lîuinà :>\ 138, rue Montmartre, burtau des rabcors.'

Ce soir, 6, ruo des Archives, à 20 h. 30, assemble générale des tennismen. Mardi 'JS, réunion .des clubs, de la commission athlétisme.. •'̃•̃̃: Clôture des engagements ̃ pour les prix d'ouverture au stade des Vallées.; Juniors: Epreuves 00 .m:200 ni., 800 m.; 2.0tw m. poids, 2 sauts.

Seniors. –Epreuves S0 m., 300 m., 600 mètres, 1.200 -m., -3.000 m, poids, 2 sauts. 1 i > *̃»̃»'"< '̃̃. ̃̃Petite correspondance avec nos ràbeôrs

̃̃̃• ̃•' '»>̃' '.̃ ̃̃

7280. Passé à l'Ouvrière..̃ 7150. Ayons- fait:, lii page' plus "tôt que nous avions prévu. Conservons ta lettre .et utiliserons si -possiWê.

̃iS02. Sans valeur si on ne donne pas le nom,: l'adresse, les qualités, » ̃du capitaliste mis 'en -cause-, ̃•; -,r Ai. Considérations générales sur TU.R.S.S., le communisme, le fascisme, etc., 11e1 nous donnent pas ce que nous attendons des rabcors. Par contre, ce qui concerné' la.' vie de deux couturières de Bretagne serait intéressant si on coil-' naissait la localité et le. nom.de- la patronne. ̃ j 3962. Ecrire à a'A.E.A.R:, 13, rue du ..faubourg Montmartre, Paris (9°). ù. à Nouvion-sur-Meuse '] r– :Pour. insérer ;et pour t'envoyer un numéro il fau f que nous recevions ton. adresse pré- cis'ov1 '̃̃̃̃ ̃• ̃ '̃̃ .̃"̃̃ ̃ Chantiers: dy Havre.. ̃ Ton informa- tion est- -intéressante, mais il aurait fallu que. tu nous donnés ton nom^ et ton adresse et que tu. nous indiques la date de: l'incident.̃̃'• .̃̃

L'Humain w Ml- eiécutâe ou ae» synaiaué»

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.-̃ .c. 1.

Assemblées nour la préparation du !"»̃ à ;Etampes salle delà mairie, à 20 h. 30. Orateurs Frot et un camarade du C I. Jlajàliof f 20- h. 30, salle du patronage. 2fl, av. Pierre-Larousse. Orateurs :.lo secrétaire ta CI., un camarade des Mnnicipaux et. Quincey. S,' (;. Ir

̃' ;̃̃̃ S. R. L

GREIL. Ass., «-le à 20 Ti. 30, 'salle de rilôtel de France, 1«'- étage, 13, rue de Paris. Délégué Ratîgnier. 1::1

"BOBIGNX. 20 h. 30, annexe, C. E. élargie: Régler matériel vendu. Rapporter toutes listes' de souscription mûme en Manc> Régler bi'lleis Commune, dernier délai. F. T. O. F. COQLTEUG0TS 20e. Tous en tenue à 20 'li. 30 B. du T., salie Ferrer. `

.-̃̃ .F.' S. T.: C.S.O. 12e. Ass. gle des nageurs ft; 20 h. 30, cliez Moretta, 17, .cours de. Vin-' cennes.. '.̃

Ceux qui veulent, pratiquer .l'athlétisme à 20 h. 30, ;>.12, rue de Charenton. Résultat du dimanche. E.S.O. StainsGarges (1) bat Unité-Nomades (1) par 2 à 1. E.S.O. Stains-Garges (minimes) et E.S.O. SiainsGarg-es (2), nul 1 àl. DiVER~

"-̃ ̃ ̃"̃ divers

LE TRAVAILLEUR DE LA BANLIEUE 'SUD. Aujourd'hui, dernier délai pour règlement, des -aboimenieuls devant, compter, pour l'envoi du: premier numéro;

Perm. extr. au siùgo, 1", place BernardPalissy, ivry-sur^Seino, do 17 ;i 10 h. v CONVOCATION REÇUE TROP TARD II; C.R.B, Fraction.

t~Mt~t't~et~~t~t~

Appel aux comités de défense et aux clubs de la F.S.T. Nous p'riorxS nos camarades ayant placé "des cartes de la -fête- de faire le; versement des fonds recueillis- le" plus rapidement possible «»Vt«M.VVV>.V\VVVl».VVWVVVV«.VÏ 'FavaiMeurs de FHabiHement ..Grande conférence sur. la ^Russie ^soviélique par la camarade G. Bpdineau, ce soir, à 20:li. 30, Bourse du Travail, 3, rue du Çhâteau-d'Eau. Partie artistique.

cutiee yiiiiuue. ̃ ̃̃̃̃•. 0.VVVWWXVVWVWWVXXXWVVWVXXX1 Au profit de « La Barricade » Ce soir, iV 20 11. 30, salle." du bal des Fleurs, 58, boulevard de l'Hôpital. Grancfe soirée artistique. -̃̃

-Allocution de L. Monjauws, député du 13=. ̃ ̃ Entrée 3 francs cliômeurs :.l franc. vxxxxxxxvxwwxxxvvwxwxxxxxxxxv Université Ouvrière

̃ Programme des cours

Ce soir, à, l'Université Ouvrière,, seront donnés les cours suivants .'•

l.'Mar.K et .Proudhon. .Ra.ppoport. 2 Organisation scientifique du travail Wallon,- professeur ù, la Sorbonne. .3.Dessin politique: Adam.

̃A: Langue fraiiçaise (composition) Jipulhonnier, .'professeur E.P.S. '.5' .T.S.F. Dclavcau, ingénieur -électricien. ̃ ̃ •' i\vv\vw\vwvvvvv\vu\m AMIS DE L'U. R. S. S. Ce,:soir, à 20-h. 30, grand meeting, à. Mugic-Gily. -̃̃• Orateurs • Fernand Grenier VaillantCouturier qui parleront sur le procès dès ingénieurs anglais. Partie artistique.. ,1

> <»»K r-

EXCLUSIONS DU P.C.

̃ --♦̃•– ̃

Par une première décision delà C,C. C;.P., le camarade Gaston Ducas a été écarté1 de tout poste responsable dans lo;P.C. et- invité à ne militer qu'à la base.

Malgré cette injonction,' Ducas s'est glissé parmi les hommes de confiance du- P.C. au: cours d'une importante réunibn.:

Ducas a disparu sans avis ni explication et laissé à l'abandon, dans son domicile, des cartes, listes et documents appartenant à diverses organisations du

P.C., .̃̃̃̃̃

Enfin,, avant, de partir sans* laisser d'adresse G. Ducas a soutiré à une camarade du P.C., en lui promettant par écrit de la lui rendre sous peu de jours, une somme de 500 francs. ̃ Pour ces motifs, la C.C.C.P. déclarp G. Ducas exclu du P.C. et met en garde contre lui toutes les organisations du P.C. La C.C.C.P.

̃

L'Indochinois Jack s'est refusé, deux reprises de domier des explications à la C.C.C.P. Son attitude politique, ses fréquentations douteuses ̃ et sa conduite priyée' sont incompatibles. avec celle d'un membre clu Parti. ̃̃

-Eléinent. suspect et dangereux, la- C. 2.C.P. prononce, l'exclusion de Jack :les rangs du Parti Communiste. –La c.cx-.p..

CAMARADE

ï As-t u déjà lu le N"- spécial de ^^̃̃e^^ LE FASCISME? Diffuse-le î C'est une arme solide qui t'aidera à renforcer ta lutte contre le fascisme

Le Sang

est en mouvement Les humeurs, se déplacent, tachent |la peau de boutons d'acné, de: plaques dartreuses ou de vésicules herpétiques, ou provoquent de cruelles démangeaisons empêchant de dormir, des .eczémas, prurigos, psoriasis, érythèmes. Les :jainbés Se gonflent de varices, avec menaces de phlébite,1 et d'ulcère. La région !du dos est douloureuse, ce oui signifie peut-être congestion rénale et' néphrite. E même temps, les fonctions mensuelles' se font mal et l'état général est franchement mauvais -lai malade n'aide: goût à rien. Mais le Dépuratif Richelet, ce puissant « rectificateur » de la masse sanguine/ va remonterle moral en guérissant immédiàV tement le physique, comme chez la signataire de cet irrécusable témoignage: II n'y a plus de doute, je suis maintenant, après ina cure de Richelet, bien guérie de l'eczéma qui avait résisté à tous les autres traitements. Je vous suis reconnaissante- de m' avoir redonné la santé. ''•̃ ̃̃̃'̃

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L'ACTION DES C.:D. II.

Ceux qui soutiennent

matériellement notre jonrna! et nos G. P. H.

>: Les exemples:, qui nous parviennent des comités' sont malheureusement', p'eu^'noàj* ̃Dreux: :Combien de comités :qui, frivalisaiit d'initiative, obtiennent 'des résultats (et omettent -dO" nous-les transcrire. ̃' ̃| Nos camarades, ne 'doivent pas garder .pour: eux "ce. qui est profitable, à l'ensèmble de. nos comités ',1a persévérance;

dans ;.]e travail: .d'esprit .d'initiative, que.'

nous devoirs., no,us efforcer de 'rendre

collectif.. ̃ ̃

'Voici' CKlessohs- des exemples de "bon. travail de: liaison constante avec le centre que nous enregistrons avec 'joie C'est J\cuilly-sur-Sei.ne qui nous trans-. met 'en -deux versements la'somme <1p. 70, -francs, reliquat de la. vente d'une cliarison.

B.'aufrë part, Malakoff (quartier -Glos^ Mûnthoion) nous remet 100 francs .pour, les C.: P. IL, fruit d'une goguette. Voici,. encore Bussy-SaintrGearges qui n'ous'Vcr,se; également '100' francs,V- bénéfice d'unp goguette.-

Enfin; Saitit-Denis-la-Rougë, .'qui'-renïporta, un .fanion d'honneur- a .la fête de 1' «: Humanité », verse 500 francs; pour l' « Hurrianité ». 140 francs aux. C. D. H. et 10 francs pour la cotisation, que: nos comités doivent verser au centre pourl'envoi 'd'uùe' délégation à Cpp'erihague; Seuls notre journal' et ses comités de défense peuvent. et doivent espéper de tels succès.- ̃.̃̃̃̃ ̃ ̃ Camarades des C. D. H. vous avez lit parole. Ecrivez- vous, envoyez-nous vos suggestions,, vos- exemples.

A. SEMAT.. ̃̃̃ ̃. <

A,;SGMAT, Nos réunions

•Vilry-Local." Comité, élargi à tous les responsables des comités, à ,2'0; h. '.4b; Maison des Syndicats. 4. rue du Château. VITOY. Demain 26 avril, grande soirée cinématographique, salle du Central-Cinéma, rue- Sâint-Àubin .ci La tragédie de la mine» « Le Turksïb» « Constans' Jacfcs », les célèbres clowns; de Médrano.. Allocution de Maurice THOREZ, secrétaire du P. C. F.

Entrée 5 Ir. Chômeurs 2 fr. 50. Enfants 2 fr.

La Garenne. v– Réunion de sympathi-: sants et de tous les lecteurs de l' Humanité ». 'Ordre, du :jpur L'action révolutionnaire ̃ dans la, période écoulée Les tâches de l'avenir.'Aujourd'hui 25 avril, à 20 h. 30.

Le G~ratzt Maurice'Cf~E~°~

'?~a~ric~cî*

̃' ;4.; ̃"̃'̃'̃ V r; •/?