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Titre : L'Humanité : journal socialiste quotidien

Auteur : Parti communiste français. Auteur du texte

Éditeur : L'Humanité (Paris)

Éditeur : L'HumanitéL'Humanité (Saint-Denis)

Date d'édition : 1926-11-28

Contributeur : Jaurès, Jean (1859-1914). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327877302

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb327877302/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 28 novembre 1926

Description : 1926/11/28 (Numéro 10214).

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k402267p

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Pour renforcer notre Parti!

f :es indices de la crise econo- I micjue prochaine due ù la po- lilique bourgeoise de revalori- sâtiun du franc et d'assairiisse- ment financier aux. dépens de la classe ouvrière se multiplient. L'ac- livilé. industrielle et commerciale se ralentit, le chômage guelte de nombreux travailleurs, les menaces contre les 8 heures et les sa- laires déjà misérables se précisent, cependant nue la vie augmente sans cesse (l'indice de détail est passé de 597 en septembre à G24 en octobre) et que les impôts Poincaré écrasent les masses labo- rieuses. Nous entrons incontestablement dans une période d'offensive capi- taliste et de redoublement d'inten- site de la lutte de classe. Le proie- lariat, doit résister de toutes ses forces aux tentatives d'asservisse- ment accru du capitalisme. Il doit se préparer sans tarder aux dures batailles qui viennent.

Le .devoir de tous les membre du Parti est d'organiser dès maintenant les larges masses en vue des luttes prochaines de cet hiver et de se: mettre à leur tête pour la défense de leurs revendications. Mais cette tâche urgente ne pour.ra être accomplie que si notre Parest fort, riche d'adhérents, bien lié aux foules ouvrières, c'est-àdire s'il a- des points d'appui sérieux et actifs dans toutes les gran- des entreprises, s'il' manifeste son activité en plein cœur de l'exploitation capitaliste..

Notre récente campagne de rea donné d'excellents résultats. Nous avons pu constater que notre influence grandissait parmi les salariés et parmi les couches appauvries de la population paysanne, artisanne, et même petite-bourgeoise. Nous avons recueilli 6.000 adhésions, nouvelles d'éléments ardënts, combatifs, quai ont immédiatement pris place dans JMU3p8"g et participent déjà large- ïnent à /notre besogne quotidienne et à- la vie politique de notre Parti. Cela ne saurait nous satisfaire. Nous ayons besoin, tout due suite,' de milliers d'autres membres. Nous devons augmenter les effectifs.de. nos cellules d'entreprises, leur, donner une large activité, en créer de nouvelles, vivantes, dans ;outes les -grandes exploitations où nous n'avons pas encore de bases solides. C'est seulement lorsqu'il .aura dés noyaux de,,pénétration et de travail dans toutes les grandes usines, dans tous les [chantiers, dans toutes les administrations, dans tous les bureaux, dans les gares, etc. que notre Parti, vigoureusement impulsé, sera il. même d'accomplir ses tâches im-! médiates de groupement de là classe ouvrière, d'abord dans une résistance acharnée aux attaques du patronat et des gouvernements à sa dévotion, ensuite, dans une offensive sans cesse en développenient, jusqu'à la révolution fibératrice.

Il faut que tous les camarades se pénètrent bien de cette nécessité. Notre dernière campagne ne doit être que le coup de clairon qui a. réveille' les énergies. Notre travail d'agitation, et de recrutement doit se poursuivre à la base, sans arrêt, méthodiquement. Il rie peut y avoir de point d'arrêt dans notre marche à la, conquête des masses, aujourd'hui moins que jamais. Tout le Parti continue être mobilisé, jusqu'au dernier de ses membres, pour un recrutement intensif, pour l'élargisse- ment de nos positions au sein des entreprises. Notre presse régionale, nous, journaux d'usines, nos tracts, doivent attirer l'attention de tous les travailleurs conscienls! sur la situation présente et les dangers formidables de demain. Nos réunions de sympathisants doivent se multiplier il faut montrer à tous ceux qui sont près de nous et nous font confiance, que leur devoir est d'entrer dans nos rangs, de prendre place dans l'avant-garde du prolétariat. 11. n'est pas de réel communiste en dehors du Tarti, de ses cellules, de ses obligations et de ses deNotre agitation, pour être proN fonde, doit suivre de près le 'développement de la situation économique et politique et trouver les mors d'ordre correspondant aux conditions d'une. localité, d'une entreprise, d'une corporation donnée. Elle doit adapter aux circonstances particulières les revendications immédiates de la classe ouvrière augmentation des salaires et échelle mobile, lutte contré les impôts des pauvres et pour le paiement des frais de la guerre par les riches, respect des huit ^heures sans dérogation, paiement par les pouvoirs publics du salaire intégral aux chômeurs, liaison de ces derniers avec les ouvriers restant au travail, lutte contre la répression qui s'exerce

sur la main-d'œuvre étrangère, etc. et la propagande pour la seule solution dans le désarroi actuel des bourgeoisies le -ouvernement ouvrier et paysan. Elle doit s'intensifier chaque jour et se développer dans les moindres coins du pays.

Le capitalisme entend se sauver grâce à la mise en esclavage du prolétariat. Nous l'empêcherons d'arriver ses fins, nous le vaincrons si nous avons, avec un syndicalisme de masse et l'unité syndicale réalisée sur la base de la lutte de classe, un Parti ,communiste puissant, bien organisé sur les lieux de travail. Pour le doublement de nos effectif s, pour une assise solide dans les grandes entreprises, en avant Chaque membre dic Parti doit amener un sympathisant d nos cellules, chajue centre d'exploitation doit avoir sa cellule, nombreuse, active, .résalue. Le Parti fait appel'à tous ses adhérents pour qu'ils soient à la hauteur des tâches qui prochainement leur incomberont. LE COMITE CENTRAL.

LA CHUTE. DES TIMBRES SUR "L'HUMA" Dix heures après la parution du numéro de samedi, le bureau de notre camarade Marcel Gachin était déjà couvert de vignettes multicolores de l'administration des P.T.T. Deux camarades ont été afectées au dépouillement de ce courrier extraordinaire. Merci à tous ceux qui ont répondu si vite à notre appel spécial. Nous en ferons connaître le résultat dès què le décompte en sera fait.

Le courrier afférent à notre souscription n'est pas seulement riche en avantages pour l'action du Parti. • II reflète de façon si vivante et si multiple les états d'âme de l'élite prolétarienne, que nous jugeons utile d'en faüe, le plus tôt possible, l'analyse publique. L. S.

Reçu hier 11.397 fr. 05 TOTAL DE LA SOUSCRIPTION: fr. 60

«vwvwvwvvvxwv«vv».v»xvvvvvvo La Chambre du Cartel accepte la convocation des réservistes

PÀCL-BOXCOUR. Faire le service d'un an, dans la forme actuelle, ce serait courir un périil mortel

('Lire en 2' page le compte rendu. des débats).

Les détenus de Barberousse menacés de contrainte par corps

Le proconsul algérien, dans son désir servile de complaire davantage à ses maitres impérialistes; vient de prendre une nouvelle odieuse -mes-iu'é de brimade il l'égard de nos camarades emprisonnes il Bai'berousse.

Il leur a fait savoir que si 1 amende il laquelle ils avaient été condamnés n'était pas payée, ils seraient maintenus en prison à l'expiration de leur peine. C'est ainsi que Aucouturier, Arrighi et Lozeray devront payer chacun 3.127 fr. d'amende ou faire un an de détention supplémentaire de contrainte par corps que Cazala devra payer 700 fr. ou faire 14 mois de plus à Barberousse, etc. De telles mesures prouvent d'une façon éclatante l'infamie de M. Viollette- de ce M. Viollette il double face, gouverneur co- lonial féroce et vice-président de la Ligue dès droits .de l'homme

No u.s lutterons de toutes nos forces pour que soit rapportée une mesure de rigueur aussi' cynique.

Le Maroc espagnol est de nouveau en pleine ébnîlitioD

La semaine dernière, les Espagnols ont du évacuer sur l'Oued Martin et aux 1 abords de l'Oued deux postes qu'ils n'ont pas pu reconquérir. Devant, l'impuissance de leurs contre-attaques, ils faisaient déclarer que l'évacuation provoquée. par la crue des eaux avait été volontaire Mais, chose singulière, ils avouaient en môme temps avoir laissé des moi'U- et des blessés sur le terrain.

Aujourd'hui, c'est du pays Ktama que les Espagnols sont chassés. Toute celte

Au pays des boyards DE ROUMANIE EST AU HLUS MAL Sa mort qui paraît prochaine cuvrira à Bucarest

une grave crise successorale

FERDINAND DE HOHENZOLLERN roi de Roumanie, et son fils CAROL, Caraïman, dans, le civil, qui aurait des partisans dans l'armée prêts Il le Porter mourrait, cc qui est annoncé comme un événement très prochain

Les intrigues se multiplient à la cour de Bucarest, et elles inquiètent les chancelleries des pays voisins et des puissances occidentales. Le monde politique roumain se la, disparition du roi Ferdinand. Ce dernier est''mortellement atteint un cancer. On considère généralement sa situation comme désespérée. La trop célèbre épouse du souverain la reine Marie, a été rappelée d'urgence en Roumanie et les ministres siègent en permanence à Bucarest. La disparition de Ferdinand ne peut manquer d'ouvrir dans le malheureux pays roumain une ère de difficultés intérieures et de crises redoutables.

On se souvent en effet que le prince Carol renonça l'an dernier à la succession au.trône. La Chambrele llroclama déchu de'ses droits de souverain et lui interdit l'accès du territoire roumain.

Depuis fonctionne un Conseil de régence dans lequel les amis de Bratiano se sont assurés la majorité. Mais dans ces derniers temps, les amis de Carol (ils sont nombreux dans l'armée) s'agitent. Dans l'entourage immédiat du roi, on ne cache pas que le retour du prince paraît être la meilleure solution à la crise.

D'autres préconisent le mariage d'Albert de Habsbourg avec la fille du roi Ferdinand, qui unirait sous la même couronne la Roumanie des boyards et la Hongrie des faussaires. ,̃

Ce projet ne parait point très réalisable. L'hypothèse d'un retour de Carol repose par contre sur des manifestations très réelles qui se multiplient depuis plusieurs semaines. Mais cette restauration ne saurait aller elle-même sans soulever de grosses difficultés. Elle se heurterait notamment à l'opposition du général Averesco, il celle de Bratiano, chef du Parti libéral, et à celle plus faible de Jorga, leader des « démocrates -».

Le prince Carol a pour lui les éléments les lilus troubles de la réaction blanche. Si sa sinistre aventure réussissait, l'Etat roumain, qui étouffe déjà sous le régime odieux que l'on sait, verrait ce régime aggravé encore. L'ère de la dictature avouée du fascisme s'ouvrirait alors pour les malheureux ouvriers et paysans de Roumanie.

LA CATASTROPHE DE ROQUEBILLIÈRE

formelle a élé' luilp aux liabildnis du retourner dans les ̃ tvoir nos cil eu vase.)..

FILM SANS MUSIQUE LE COMPOSITEUR DANS SON tf PIÏÏINÏ M BONAPARTE

Sous la menace du revolver

l'auteur de "QudVadis"

dut remettre ses économie3

Jeun Xoiiguès, compositeur de Quo v a- dis et île ïllomiht. qui vendit son, cl MO au Diable, vient d'être camlhiolé dans son appartement de la rue Bonaparte. film américain; hommes masqués, brownings, cordes, eu.1., rien n'y manqua. Il était environ '.) h. 20 lorsque trois hommes sonno.rwii- n:u logis du musicien. C'est pour une affaire strictement personnelle, déclara l'un d eux uiit valet, de chambre, Hubert Noël, ipri demaiuiait- l'objet de leur visite.

Laissant alors les visiteurs dans l'anti chambre, le domestique alla prévenir son maître, qui eluil couché.

,le ne peux recevoir personne. C'e-t Ja réponse que Robert Nuet vint apporter aux inconnus.

Les domestiques sont ligotés Le valet de cha/nbre avait peine ouvert la bouclm que, se.jetant sur lui, So-s visiteurs le ligotèrent, le bâillonnèrent en un tournemain- et 'enfin l'attachèrent solidement sur une-chaise.

Débarrassés de ce domestique, les malfaiteurs commencèrent la visite de l'ap- partement. Dans la cuisine, ils trouvèrent le chauf- feur, Jean Prodcl, qui achevait tranquillement son pe!it déjeuner. En un clin d'oeil ii fut licelé sur sa chaise comme son camarade Noël.

(( Ton pognon ou je te brûle » Pénétrant dans la chambre du compositeur, l'un des malfaiteurs, le visage, cache par un « loup menaça d'un browning le musicien à peine réveillé. Ton pognon, où je. te -brûlé..

Effrayé, Jean Nouguès ne songea guère a résister. Désignant te coffre-fort, il donna la clef aux inconnus qui s'emparèrent d'environ '4.000 francs.

Lui laissant deux cents francs « pour son argent de poche les trois hommes s'enfuirent après avoir enfermé leurs vicLimes.

Ce n'est qu'un quart d'heure plus tard que !e concierge monta délivrer M. \ouguès et ses domestiques.

Une tentative semblable avait eu lieu le mois dernier chez le voisin de palier du compositeur, M" Lcouzon-te-Duc. en plein jour dans un immeuble habité par de très nombreux locataires, semble indiquer que les auteurs connaissaient parfaHement les habitudes de la maison.

UN DRAME A L'ASILE SAINTE-ANNE Sauvagement

un dément assomme une surveillante L'administration est directement responsable de ce crime

Avant-hier soir, une surveillante géné.rate do l'asile Sainte-Anne, Mme Lemercier, a été littéralement assommée par un dément, au cours d'une crise de folie furieuse. il était 23 h. 30 lorsque les deux in- firmières de service au pavillon de la chirurgie s'aperçurent uue dans une des salles occupées par quatre malades, un dément avaiL rompu ses liens et était en train de se dégager de sa camisole de force.

Elles prévinrent sans retard la surveillante générale, qui accourut. Mais déjà le dément surexcite, douée d'une force herculéenne, av-ait mis en pièce sa camisole de force et s'en prenait à ses camarades.

Mme Lemercier tenta de s'interposer, tandis qu'elle envoyait une des infirmières chercher du renfort dans les services d'hommes.

Le fou, s'avançant tel une furie vers la surveillante, celle-ci tenta de refermer la porte. Trop. lard.

Scène tragique

Le dément avait saisi la deuxième infirmière et la projrhnt au bas de*calier. Puis, s'emparant d'un grand bocal de 10 litres en verre, il le brisait sur la tête de la malheureuse surveillante qui s'affaissait l'n hnssin en rm'l'ii rt un 'broc se trouvaient encore la portée du fou il les écrasa sur le crâne et sur le corps de Mme Lemereier, évanouie. faisant gicler le sang jusque sur les murs.

(LIEE LA SUITE EN DEUXIEME PAGE)

A son poste de combat, comme il sied à un révolutionnaire, Krassine a succombé à un mal implacable. Sa mort, ainsi que nous l'avons relaté, a produit à Londres une profonde impression. Les dépouilles de l'ambassadeur soviétique seront transportées à Moscou. No- tre photo représente le corps de Krassine dans son cercueil à ,Chesham House.

PROVOCATIONS INTERIMPfRIALISTES » nmn-t

Que pense la presse La Deïla Rosa n'étaitaelle pas aussi de F <c Intelligence Service"?

Nous allons rendre aujourd'hui un signalé service à la presse bourgeoise de Paris.

Une fois n'est pas coutume

Et nous ne demandons même pas qu'on nous en remercie

Mais nous voyons nos confrères parisiens tellement mal informés du Figaro-et de à à l'iïônïïête' Quoti- dien, que nous ne résistons pas à l'envie de leur donner aujourd'hui un bon « tuyau n.

Qu'ils n'ont certainement pas, car à défaut des organes politiques, les grands journaux » dits d'information n'auraient évidemment pas raté l'occasion de mener grand tapage autour de la nouvelle affaire. Du reste, nous l'avouons en toute humilité, les journaux de la région niçoise, tout provinciaux qu'ils soient, ont brûlé la presse de Paris en ce qui concerne une information d'ordre « na. tional n et même international C'est à Nice que cela se passe actuellement. Quand nous disons Nice, nous entendons non la ville elle-même, mais la région qui s'étend de Nice à Vintimille, en passant par exemple par Beausoleil. Dimanche dernier, 21 novembre. esl\

LE LAITIER PROCOPE

arrivé à. Nice le commissaire de la police mobile Louis Ducloux, chef de section ait service du conlrc-csfion- nage.

chef dv Bureau, son swpéricitr hiérarchique

Tout le monde cunnaît le 2e Bureau-! Et si ces deux individus ont .débarqué il Nice dimanche dernier, ce n'test pas uniquement pour les beaux yeux Et si les deux policiers ont été à Beausoleil mardi, dernier, 23 novembre, ce n'est pas uniquement pour admirer le paysage

C'EST POUR UNE AFFAIRE D'ESPIONNAGE MIL] T A R E FRANCO-ITALIEN.

Doublement franco-italien car la base de cette affaire, on trouve encore (toujours!) deux agents doubles, misant sur les deux tableaux l'italien et le français (ils l'on avoué) le Laitier' Proco-be et l' horloger Laiapic.

Ces deux bons bougres, arrêtés une première fois le i?, avril dernier, a Nice, par des policiers trop zélés, s'étaient mis il table. Mais, ce moment, le gouvernement français n'avait pas besoin de faire chanter le s'ouvernement italien.

Maintenant, il en a besoin.

II reprend l'affaire.

Et le chef du Bureau, le colonel Laine, opère lui-même

Et là-dessus plane naturellement la double image de Ricciotti Garibaldi et de sa compagne, la Délia Rosa, aeents triplés agents italiens, agents frangais et AGENTS DE 'L'INTELLIGENCE SERVICE

Et voilà qui démontre d'une façon éclatante la netteté et la vérité de la position du Parti communiste dans ces peu ragoûtantes combinaisons es-

pionnage, contre-espionnage, sur-espionnage, qui sont employés indifféremment, concurremment, supplétivement par tous les impérialismes. De temps en temps, pour les besoins de sa cause détestable, un de ces impérialismes joue le mauvais tour à son concurrent direct, de déchirer la toile d'araignée péniblement tissée a coups de corruption, de canailleries et d'assassinats

Le seul, l'unique but vers lequel nous tendons quand nous nous, intéressons à ces jeux interimpérialistes, c'est celui-là démontrer aux ouvriers français, aux ouvriers italiens, aux masses indigènes, au prolétariat mondial en un mot, que toutes ces sales combinaisons politico-policières aboutissent fatalement il une impasse à la guerre. Et cette guerre elle se ferait avec la peau, avec le sang du prolétariat dupé et au seul profit de l'impérialisme international, si les travailleurs n'y mettaient bon ordre

Messieurs de la presse parisienne, à vous' l'honneur! Vous voilà sur la voie. Allez-y Parlez un peu à vos lecteurs de l'Affaire Procope-LatapieMonti Nous vous laissons ce^soin Peut-être du même coup arriverezvous à faire trouver par- la police parisienne qui la recherche, comme elle sait rechercher des documents dé cette nature. une fameuse lettre. UNE LETTRE DONT VOS CONFRERES DE NICE PARLENT D'UN AIR Et, à titre de réciprocité, nous vous tiendrons au courant de l'Affaire Garibaldi-Dclla-Rosa

Nous vous le promettons

SAINT-PREUX.

O

iilîl binait il y contre Riccioili Garibaldi celte Marabulo qui, si' on, cherche à 'trouver le chiffre de cette* correspondance, en termes convenus, avec leri policiers fascisnue, (lès la fin- du mois du septembre, KiccioUi Garibaldi prenait rendez-vous avec la police italienne pour lui coni- muJiitjiier ies in formai ions qu'il cherchait à recueillir sur le complot catalan. II semble bien que Ricciotli est venu iL Paris le 5 octobre, après accord avec la police de Mussolini pour faire son en-; quête sur le complot catalan et mettre au point ses mforvnatiO'iis assez vagues il cet égard.

Le central téléphonique d'Oran est en flammes

Dix millions de dégâts

Ora.il, 27 novembre. Ulumanilé). Un incendie s'est déclaré hier matin il l'Hôtel des Postes d'Oran. Par-suite d'un court-circuit, tout le central téléphonique, comprenant tableaux urbains et inte'r, otft anéanti.

D'ores i-'t déjà, on évalue les dégâts à plus de dix- millions. Un agent a été lésèremenl. blessé.

Il a fallu 1 rois heures d'efforts aux pompiers pour se rendre maîtres des i flammes.

Malgré l'avis des agents mécaniciens, aucuii" surveillant qualifié n'était de service au central iL celte heure matinale. Seul un auxiliaire de 1S ans a tente r! mvf'-te:- les progrès des flammes, mais les extincteurs en nombre restreint ont mal fonctionné.

Toutes les communications téléphoniques étant interrompues, seules les communications télégraphiques Oudja et Marseille continuent il fonctionner. Plus de ccnt auxiliaires seront licen-l ciés.

responsabilité de' l'administration, 'A.'J.

Les funérailles et l'incinération de Krassine

Londres, 27 novembre,. • Les fu- nérailles de Krassine, qui ont eu lieu aujourd'hui, ont revêtu' la plus grande simplicité.

Dans la matinée, le représentant de sir Austen Chamberlain; et des membres de toutes les ambassades et légations vinrent présenter leurs condoléances Li la compagne de Krassine et assistèrent h' la levée du corps, qui eut lieu l'ambassade des Soviets.

Un fourgon automobile transporta ensuile le cercueil contenant la dépouille de Krassine au colombarium de Golders-Green, où eut lieu Tmcitiération en présence d'une cinquantaine de. camarades,- dont la plupart portaient des brassards aux cou- leurs noire et rouge.

Il y eut deux t/jurtes allocutions prononcées par le camarade chef de la délégation commerciale russe Londres et nar le camarade chargé d'affaires de l'U. R.S, S. par inté-, Des délégations de tous- -les grou: pes communistes et socialistes, ainsi que plusieurs centaines de personnes s'étaient rassemblées autour de la, nécropole et gardèrent, le ^silence penclant toute la durée de l'incinération.

Une visite défenseur .de 11 pleut. La Qucue-les-Yvelines, petits.- bourgade de HO habitants à peine, dans, la Seine-et-Oi.se, semblé dormir. Person- ne dans les rues ruisselantes.

Jc m'adresse ù un aubergiste;' M. Christoilean Tout en haut du. pays. La' maison gauche.

Une grille. Quelques arbres dans une cour jonchée de feuilles mortes. Je sonne. On ouvre.

Un brave homme, souriant, jovial,

L'inventeur JUSTIN CIIIu'sTOiXEAXf. et une touffe de foin récolté sut son- toTïdin soumis a'1'édectroculture.

chauve et ras0, en sabots, me tend la! main l'inventeur Justin Christofleau L'atmosphère est cordiale. La glace est de suite rompue.

Dans un modeste bureau, tout encom- br0 de papiers, lettres et documents que classe avec un soin méthodique une auxiliaire dévouée, l'humble savant raconte sa vie.

Je suis né en 65 à Larcey, petit pays de l'Indre-et-Loire. Mon père gagnait 45 sous par jour. Il est resté une soixantaine d'années dans la même maison. Quand il a été à liout. incapable cie rendre cios on l'il mis brutalement la. poi-ltï.'Yous' ("•firiptvncz n'if's sentimenls. Instruit serva do soiiïiôïàéiîxtliuzcux une croyait»