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Titre : Documents inédits sur la guerre des Rustauds / [publié par Henri Lepage]

Éditeur : L. Wiener (Nancy)

Date d'édition : 1861

Contributeur : Lepage, Henri (1814-1887). Éditeur scientifique

Sujet : Lorraine

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34102408f

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (XXII-281 p.) ; in-8

Description : Collection : Recueil de documents sur l'histoire de Lorraine ; 6

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k338146

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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RECUEIL

DE DOCUMENTS SUR

L'HISTOIRE DE LORRAINE


L'HISTOIRE DE LORRAINE. e

DOCUMENTS SUR


PUBLICATION DE LA SOCIÉTÉ D'ARCHÉOLOGIE LORRAINE.

i2S Exemplaires.


DE DOCUMENTS

L'HISTOIRE DE LORRAINE.

RECUEIL

SUR


NANCY,)MPNMEMEMA.MPA6E,GRANDB-MB,i~.


DOCUMENTS INÉDITS

SUR LA

GUERRE DES RUSTAUDS.

I.

Deux événements principaux marquèrent, dans notre pays, la fin du xv° siècle et le commencement du xvi° la guerre de René H contre Char)es-!e-Téméraire et celle du duc Antoine contre les Rustauds.

Ces événements, accomplis à cinquante années environ d'intervalle, présentent des contrastes et des analogies qu'il n'est pas sans intérêt de faire remarquer. Dans les deux circonstances j la Lorraine fut menacée d'une grande révoiution ici, politique, par l'aristocratie là, religieuse et sociale par la démagogie. Le duc de Bourgogne trouva des adhérents près d'un certain nombre de gentilshommes ambitieux, avides de richesses et d'honneurs les Rustauds rencontrèrent des sympathies chez des paysans alléchés par l'appât du pillage.

La Lorraine fut sauvée de ce double péril par ('énergie de ses princes, par le dévoùment, la fidélité et le bon sens de la nation.

Ces deux tuttes~ plus ou moins glorieuses pour elle, ont eu chacune leur poète et leur chroniqueur Pierre de Blarru et Nicolas Pillard ou Pilladius, l'un et l'autre chanoines de Saint-Dié Chrétien de Châtenoy, secrétaire de René II, et Volcyr de SérouviXe, secrétaire du ° duc Antoine.La~Vanc~Me et la Rusticiade se ressemblent sons p!a~A~p~ port mais )a première, supérieure à )a seconde, est restée~beMeoup ~r' plus populaire, comme répondant mieux d'ai))eursA~un'sentiment. v national. Quant à l'auteur, maintenant connu, de/M'tihronique.de ~t\ Lorraine, il laisse bien loin derrière lui, par la simp)i<i~et i'anjmatio&~ ¡ da récit, l'historien ampoulé et dissert de )agQefrëdesRnstaaas. 1

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Néanmoins, ils ont eu l'honneur, sans distinction de mérite, d'être réimprimés tous deux plus de trois cents ans après leur mort, et de revivre ainsi devant la postérité'.

D'autres écrivains lorrains out aussi parlé, mais secondairement, de la guerre des Rustauds tels sont Emond du Bouttay, dans sa Vie et trespas des deux princes <~ paix, imprimée en 13~7 Jeau Herquel ou Hercutanus, chanoine de Saint-Dié comme Pierre de Btarrn et Pilladius, dans sa Vie du duc Antoine; enfin, Nicolas Boucher, auteur d'un étage pompeux du cardinal Charles de Lorraine et de François, duc de Guise, publié, en 1S79, sous le titre bizarre de La Conjonction des lettres et des armes des deux très-illustres princes <o)'ff!t)ts, etc.

Il faut mentionner aussi quelques passages intéressants des Chroniques de Metz, que j'aurai occasion de rappeler~.

Mais c'est surtout dans Volcyr qu'ont été puiser nos historiens c'est à lui qu'ils ont emprunté la plupart des défaits qu'ils rapportent. Je ne voudrais pas récuser absolument t'antorité de l'historiographe d'Antoine, toutefois, la position qn'i! occupait près du duc, sa propension à l'emphase et à t'exagératioa, me le rendent quelque peu suspect. Aussi l'a-t-on, peut-être justement, accusé de partialité, tout en reconnaissant que ses détracteurs ne sont pas à l'abri du même reproche.

Il s'agit, en effet, dans la guerre des Rustauds, d'une de ces questions brûlantes où la politique et la religion sont à la fois en jeu, et devant lesquelles les écrivains, à quelque opinion qu'ils appartiennent, conservent rarement le calme et la modération qui permettent d'apprécier sainement les faits.

Les documents que j'ai eu le bonheur de découvrir ne sauraient encourir le blâme adressé à Votcyr ou à ses adversaires aussi me semblent-t-ils avoir une importance majeure et jeter un jour tout aoui. /!ect<et!dedoeMmem<s ~Mr f/ns<0)re<o<aMM,t.t!etV. 2. Recueil de documents sur l'histoire de que renferment et V.

2. Dans un volume manuscrit du xme siècle que renferment les

Archives communales de Saverne, se trouvent, entr'autres pièces, un manifeste du comte palatin du Rhin au sujet de la révolte des paysans (1S25), et un récit, sous forme de journal, de cette même guerre; récit animé qui embrasse toutes tes opérations de la Ligue de Souabe contre les paysans et le duc de Vurtemberg. On n'a aucune donnée sur le nom de l'auteur de ce manuscrit. (Annuaire du BasRhin, 1847, p. 95 et 96.)

Parmi les ouvrages imprimés ou manuscrits, sur la guerre des Rustauds, étrangers à la Lorraine, je dois citer les chroniques alsaciennes de Herzog, Traush, Wenker et Speckle.


veau sur les circonstances qui accompagnèrent le sontèvement des paysans d'une partie de la Lorraine.

Avant de les examiner je crois devoir entrer dans quelques explications destinées à tes rendre plus compréhensibles.

II.

Les gens qui prirent part à l'insurrection de 1325 sont vulgairement désignes sons le nom de Rustauds du latin rustieus on les trouve appelés quelquefois bourres' ou bnrres~, par corruption de l'allemand bauer, qui veut dire aussi paysan mais les documents lorrains ajontent toujours au mot paysan i'épithète injurieuse de tuthérieu~, pour indiquer la condition sociale des insurgés et l'opinion religieuse qu'ils professaient ou étaient censés professer.

Le chroniqueur messin, qui les qualifie de bourres, après avoir exposé la situation malheureuse des campagnards de la basse Attemagne, raconte deux faits isolés de barbarie qui mirent le comble à leur mécontentement et firent éclater la rébettion~.

Le récit de ces actes de cruauté, colporté partout, gagna bientôt de nombreux adeptes à la cause des paysans aAveceutx se joindirent, n s'il faut en croire la Chronique, plusieurs grans seigneurs, gentil ') hommes et capitaines, et davantage plusieurs clercs et scientifiques ') personnes et voyant la chose estre ainsy advenue, se disoientestre n envoiez de Diea pour mettre police sur les abus du monde, tant sur les prestres que sur les seigneurs.

Les paysans se nommèrent alors un chef, arborèrent une bannière sur laquelle M estoit en peinture la remembrance du crucifix, avec plusieurs aultres enseignes de leur mestier5 n, et firent composer par i. Les Chroniques de la ville de ~/e~, pubtiéesparJ.-F.Hnguenin, p. 8i5.

2. On lit dans le compte da domaine de Boulay, pour l'année tSM1H2S f L'officier faict icy despence de dix huictz frans, monnoie de Lorraine, qu'ilz a paiés pour avoir faire cuyrre les deux cent quartte )' de bté en pain pour furnir l'armée de nostre (rèsredoabte et soun verain seigneur monseigneur le duc alors quant nostredit. seigneur s'en alloit à l'encontre des assemblé des 6Mrres. n

3. Je trouve, dans le compte du receveur généra) de Lorraine, pour t'année iB2a-lS26, la mention d'un individu condamné à une amende de 32 sous pouravoirdit à un autre <' qui valoit pis que ung luthérien 4. Chroniques de la ville de Metz, p. 8<6.

Plus loin (p. 82t), le chroniqueur dit que cette bannière portait peints, d'un côté, un crucifix avec Notre-Dame et saint Jean de l'au-


gens clercs et imprimer un manifeste en douze articles, qui contenait leurs plaintes et leur profession de foi.

Ce manifeste, qui joua un grand rôle dans l'insurrection des paysans, n'est pas seulement l'expression des griefs que ceux-ci croyaient avoir contre leurs seigneurs ou contre lc clergé; sa forme et les indications de passages bibliques cités en marge, prouvent qu'il émane d'un homme imbu des idées nouvelles, et donnent au soulèvement des Rustauds un caractère religieux qu'il n'avait peut-être pas à son début. La plupart des écrivains attribuent cette pièce, soit à J. Heugtin, soit à Schaeppter, teprédicantdeMemmingen. On peut juger, du reste, par le texte du premier article et du dernier, que je vais reproduire, en indiquant seulement la substance des autres, que les paysans n'avaient pas uniquement pris les armes pour conquérir la liberté politique, mais encore pour amener une révolution dans le sens des doctrines préchées par certains réformateurs.

<t Art. l". D'abord voici notre humble requête, notre volonté et notre opinion. Nous exigeons qu'à t'avenir chaque commune ait le droit de choisir son pasteur (1. Timoth., 3) et de le destituer s'il ne se conduit pas convenablement (Tit., 1.). Ce pasteur nous prêchera t'Evangite purement et clairement, sans y ajouter aucune ordonnance d'invention humaine (Actes, 14). Car si on nous annonce la vraie foi, nous aurons occasion de demander à Dieu de nous accorder sa grâce, afin qu'il nous confirme dans cette foi vivante (Deuteron., 17 Exod., 31). Autrement nous restons des hommes de chair et de sang, ce qui nous serait trës-dommageabte(Deuteron.~O;Jean, 6), car l'Ecriture nous enseigne que nous n'arriverons à Dieu que par la vraie foi, et que sa miséricorde seule peut nous rendre bienheureux (Gai., 1). Donc nous avons besoin des pasteurs que nous demandons, et notre requête est fondée snr l'Ecriture'. x

Dans les articles suivants, les paysans demandent un nouveau mode de perception et de distribution de la dîme en grains et l'abolilion de la petite dime l'abolition du servage le droit de pêche pour les communes la permission de prendre le bois de chauffage et de construction dans les forêts la suppression des services autres que cenx anxquels leurs pères ont été tenus la défense aux seigneurs d'imposer tre, l'aigle de l'Empire, Il et dessoubz icelle en manière d'une strichouse.

Les habitants do landsraviat de Stuhlingen avaient un drapeau noir, rouge etjanM, qui est celui de l'Empire.

i. V. jNts<ofe ffe ~oMerre des paysans, par M. de Bussierre, t. p. i23.


de nouvelles charges le règlement des redevances de telle sorte que le paysan ne travaille pas pour rien l'exécution des dispositions de la vieille loi écrite, et sans considération d'aucun genre la restitution aux communes des prés on des champs qui leur ont été enlevés t'abolition de l'impôt mortuaire, dit todfall. Les articles se terminent par le suivant f Conclusion. Douzièmement et pour conclure, nous disons Que si un ou plusieurs des articles que nous venons de proposer n'étaient pas conformes à la parole de Dieu (ce que nous ne pensons pas), et que cela nous fût prouvé par l'Ecriture, nous renoncerions à l'article ou aux articles en question. Et si dès à présent on consentait à l'admission d'articles qui plus tard seraient reconnus injustes, ils cesseraient au moment même d'être en vigueur. De même, s'il existe encore des choses non mentionnées dans cet écrit et qui puissent être démontrées contraires à la parole de Dieu et à la charité envers le prochain, par t'Ecriture-Sainte, nous nous les réservons pour agir conformément à l'enseignement chrétien. Nous prions Dieu le Seigneur de nous accorder ce que seul il peut nous donner. Que la paix du Christ soit avec nous tous. Amen. o

Ce premier manifeste subit, par la suite, plusieurs modiScations ainsi, il diffère, sur quelques points, des douze articles adoptés par les insurgés réunis à Heiligenstein, et de ceux qui furent proposés par les paysans du margraviat de Bade et acceptés, le 22 mai, par les négociateurs de la ville de Strasbourg et les négociateurs badois'. Lequel de ces trois textes fut-il introduit en Lorraine et présenté aux paysans du duché pour les engager h faire cause commune avec les Rustauds ? C'est ce qu'on ignore; toujours est-il que ce manifeste, plus ou moins attéré suivant les griefs des habitants de chaque village ou de chaque seigneurie, fut comme le signe de ralliement de l'insurrection sur les différents points où elle éclata.

Il faut reconnaitre que le ton de modération affectée qui y règne, l'équité apparente des demandes qui s'y trouvent formatées, étaient de nature à gagner des partisans à la cause des Rustauds. C'est ce qui arriva; aussi le chroniqueur messin n'hésite-t-it pas à dire que, si le duc Antoine ne se fùt présenté en personne dans les Vosges, tout n le pays ou la pluspairt se fussent tournés devers iceulx bourres et fussent esté de leur alliance; car il leur sembloit que leurs articles et oppinions estoient raisonnables et qu'ilz estoient souvent taittés, maingés et rongés sans cause. '<

1. Ces deux pièces sont imprimées dans l'ouvrage de M. de Bussierre, t. H, p. i03et ii6.


u Iceulx bourres, ajoute-t-il, se faisoient aimer de tous ceulx par n où ili passoient, pour plusieurs raisons. Premier, ilzavoient en eulx n si grant discrétion qu'ilz se fussent avant détournés d'une tieue, que n par entx eust esté gasté ung champ de blé oy aultre semence ilz n ne prenoient rien de personne, sans paier, forsque sur t'égtise, espéciatement sur les abbayes mal réformées; car à ceulx H menoient la guerre et prenoient là plus part de leurs biens pour se nourrir et '< en despartir aux poures gens, disant que iceulx biens estoient les n biens des poures, et que telz gens (les moines et abbés) ne dévoient avoir que leur vivre et leur vestir tout simplement. Et s'ilz véoient qu'ilz fussent trop de moines en ung couvent mal reformé, ilz les expulsoienl et bouttoient dehors.

n Ilz avoient encore une aullre manière de faire; de quoy ilz se fain soient aimer, car tous mairchants et tous passants, ilz ne leur oset toient rien du leur, s'ilz o'estoient de guerre; et avec ce les con~ ') daisoient s'ilz en avoient besoing. Et davantaige deffendoient à tout n mairchant et aultre de payer passe port, pont ni passaige ni aultres n mattetottesnigabettes, sinon qu'il feust deu selon Dieu et raison, et que ce fust pour l'entretenement des ponts, de la chaussée, de la te muraille, et pour la défense et gairde desdits ponts et passaiges, et non point pour le plaisir du seigneur.

)) S'il est vray que leurs faictz ensuissent leurs parroles, et que la ') lin soit telle comme il se monstre à l'acommencement, il n'y auroit n que bien; mais, pour ces choses et plusieurs aultres, on se doubloit )) très fort en Metz et faisoit on grant gait de nuit et de jour, tant '< aux portes que sur la muraille; car alors, pour tant de mutinerie ') et de sourdes nouvelles, les seigneurs et recteurs de la cité n'estoient pas trop assurés. 't

Tant que les Rustauds s'étaient bornés à piller les abbayes, à établir, selon leur manière, la réforme dans les coavents, à s'affranchir de certains droits que l'Etat percevait sur les ponts, qu'il avait charge d'entretenir, surtout si cela se passait dans les terres du due de Lorraine', le chroniqueur messin leur était resté complètement sympathique il n'en est plus de même dès qu'il voit la révolution grandir et menacer l'ordre social tout entier. Metz, où la Réformation compte cependant de nombreux adeptes, commence a s'alarmer de l'approche des Rus1. Les mauvaises dispositions de la cité de Metz envers le duc Antoine ne sauraient être mises en doute, lorsqu'on la voit expulser ceux de ses habitants qui avaient combattu sons la bannière de ce prince. (Huguenin, p. 823.)


tauds et à craindre les excès de ces terribles niveleurs ta cité ferme prudemment ses portes et fait guetter de jour et de nuit sur ses remparts. Strasbourg autre ville favorable aux idées nouvelles, se met également à l'abri de l'invasion derrière ses murailles'. C'est que, partout, les paysans donnaient par leurs actes le démenti le plus formel à la modération de leur manifeste. Le pillage, le menrtre et la dévastation étaient le châtiment inévitable de la plus légère résistance, et, dans toutes les parties de l'Alsace où ils s'étaient déjà répandas, leurs traces étaient marquées par l'iucendie ou la démolition des châteaux et des monastères~. ')

m.

C'était vers le milieu du mois d'avril que les premiers désordres avaient éclaté dans ce dernier pays, depuis Bâle jusqne Wissembourg. Toutefois le Snndgaa et la hante Alsace furent facilement pacifiés mais l'insurrection devint redoutable dans la moyenne Alsace. Plusieurs troupes de Rustauds s'y formèrent, et, quelques jours après Pâques, trente mille paysans environ se trouvaient rassemblés dans la plaine d'Altorf, près de Motsheim. L'une de ces bandes avait signaté son passage en pillant le couvent d'Alspach et l'abbaye de Pairis.D'Attorf, dont l'abbaye ne devait pas être épargnée, une partie des insurgés s'était rendue à Heiligenstein d'où fut lancé le manifeste calqué sur celui des paysans de la Souabe. Ce fut là qu'on déféra le suprême commandement à un bourgeois de Motsheim~ Erasme Gerber, qui se distinguait entre les autres par l'ardeur de son fanatisme. Après avoir parcouru la basse Alsace, les bandes des paysans se rassembfèreat et tinrent une assembfée générale dans la Haardt, vaste plaine qui s'étend au pied des Vosges, près de ta vitte de Motsheim. Un Lorrain, fait prisonnier, leur avait appris que le duc Antoine réai. M. de Bussierre, 1.1!, p. 112 et 113.

2. M. Beaupré, Recherches sur les commencements et les progrès de l'imprimerie en Lorraine, p. <58.

Les Rustauds avaient, entr'autres, occupé la seigneurie de Lichtenberg, appartenant au comte de Hanau. Il existe, à ce sujet, au Trésor des Chartes, layette Bitche domaine! n°8, une pièce en allemand, ainsi intitntée u Philippe, comte de Hanau, quicte à certaine action qu'il avoit intentée contre monseigneur le duc Antoine en la Chambre impériale, en considération de l'aide et secours à luy faiet de ta part de mondit siegneur (tenant lors le siège devant la ville de Saverne) an recouvrement de la seigneurie de Liechtemberg occupée par les paysans luthériens, x


nissait une armée, à la tête de laquelle il se proposait de pénétrer en Alsace par Saverne.

Les Rustauds décidèrent alors que vingt mille hommes partiraient aussitôt pour cette ville afin de fermer le passage des montagnes au duc de Lorraine, qu'ensuite ils envahiraient les états de ce prince, et detapénétreraientent'rance.

En gagnant Sterne, tes paysans saccagèrent l'antique et riche abbaye deMarnMutier, et cette de Saint-Jean, occupée par des religieuses bénédictines.

Pendant ce temps, un corps de quatre mille hommes s'était dirigé vers Sarrebonrg et, descendant la vallée de la Sarre, avait gagné les environs de Sarreguemines.

La présence des insurgés an centre du bailliage d'Allemagne, dont les habitants étaient en communauté de langage avec eux, produisit une vive agitation. Des émissaires, envoyés de tous côtés, employèrent, tantôt les promesses, le plus souvent les menaces, pour entraîner les paysans dans leur parti, et bientôt des soulèvements, plus ou moins généraux, eurent lieu dans les châtellenies de Dieuze et Marimont, Hombourg et Saint-Avold, ainsi que dans les prévôtés de Boulay, Puttetange, Forbach, Morhange et Sarreguemines. L'insurrection avait également trouvé des adhérents sur d'autres points de la Lorraine: dans la vallée de Liepvre, à Saint-Hippolyte et à Sainte -Marie-aux.Mines. Trois cents serfs du comté de L~abo s'étaient aussi joints à une bande qu'on nommait l'armée des Tondus, et les châteaux de Grevenstein et de Lindenbrown, appartenant à Emich de Linange, avaient été incendiés'.

Les Rustauds avaient, en même temps, essayé de surprendre SaintDié aussi avait-on jugé à propos de mettre la ville et le château d'Epinal en état de défense, pendant que l'on convoquait à la hâte les bannières des prévôtés d'Arches, Bruyères et Remiremont2. 1. V. Gnodalius, liv. H, p. 58 Laguille, Hist. d'Alsace; Beautien, le ComMt~e D<6ot; p. 2i8.

2. Y. au Trésor des Chartes, Compte de la recette d'Epina), pour l'année <B24-iS2S. On y trouve 'tes mentions de sommes payées à des messagers envoyés à Amery, près de Thann, pour savoir la vérité de l'assemblée qui se faisait des Luthériens; à Lure, en Bourgogne, savoir des nouvelles des Luthériens à Saint-Dié, touchant les assemhtées qni se faisaient aux Allemagnes à un individu envoyé par plusieurs fois à Arches, Remiremont et Bruyères, porter lettres pour avertir les officiers touchant les assemblées qui se faisaient ès Allemagnes. Beaucoup d'autres mentions sont relatives aux dépenses faites pour artillerie mise sur les remparts, achat dé munitions, etc.


Le péril était grand on le voit, et Antoine n'avait pas de temps à perdre pour le conjurer il en mesura toute l'étendue et sut y faire face. <t C'étaft, dit un écrivain dont je me plais à reproduire ce passage c'était le 15 mai 1525 que les Rustauds devaient entrer en Lorraine le duc en avait été informé le i~ mai, et déjà, le S de ce mois, son armée sortait de Nancy, marchant à leur rencontre. Le succès fut aussi rapide que les préparatifs avaient été prompts. Arrivée, le ~6 au matin, sur les hauteurs de Saverne, t'armée lorraine écrase, le même jour, six mille Rustauds à Lupstein le lendemain, quinze mille sont massacrés à Saverne, et, trois jours après, le combat de Scherwiller en détruit douze mille et disperse le reste. Le 22, les Lorrains repassent les Vosges au col du Bonhomme, et, le 2~ Antoine et 1. Le 25, ajoutent plusieurs historiens, Antoine et Renée de Bourbon, son épouse, se rendirent en pèlerinage à Saint-Nicolas-de-Port, et le duc y fonda une messe quotidienne, que l'on annonçait par seize coups de cloche, pour rappeler qu'il était resté seize heures à cheval le jour où il avait vaincu les Rustauds à Scherwitter.

Dom Calmet, qui rapporte le premier cette particularité, dit l'avoir empruntée à une histoire de Saint-Nicolas, par D. Chartes George. Ce dernier écrivain a commis une erreur qu'il n'est pas inutile de rectifier. Le due Antoine fonda en effet, dans t'égtise de Saint-Nicolas, une messe qui s'annonçait par seize coups de cloche, ainsi que cela résulte d'un chapitre du compte du receveur général de Lorraine, pour l'année l!!l3-i5i4 (ceux des deux années précédentes n'existent plus), où on lit

M Mondict seigneur, pour la singulière et fervente dévocion qu'il a au glorieux corps sainct confesseur et amy de Dieu monsieur sainct Nicolas, son bon advocat et patron, a présentement et nouvellement ') fondé et institué une messe cothidianne estre dicte et céfébrée perpétuettementa à l'aultel de l'ymaige dudict monsieur sainct Nicolas, à l'honneur et révérence de luy, afin qu'il soit intercesseur envers Dieu le tout puissant pour le salut et remède de l'âme de lui et de ') ses prédécesseurs. Laquelle mondict seigneur entent estre dicte et célébrée entre les xj et xij heures, en manière qu'elle soit achevée et finie environ le midy. Et pour à icelle appeler et co?:!)oc~!fer ') le peuple, il soit soHnf* de la plus grosse cloche de ladicte église M seze cops assez attraict et distinctz l'un de t'autre, nompas à ') brante. Comme toutes tes choses dessus apperent et sont bienautoing 't déctairées ez lettres de mondict seigneur, données à Nancey le pén nullième jour de novembre mil v" et unze.

En rapprochant cette date des événements auxquels prit part le duc Antoine, on verra que la fondation faite par ce prince doit avoir eu lieu en mémoire de la bataille d'Agnadet, d'autant plus que nos historiens rapportent qu'au retour d'Italie, Antoine alla en pèterinage à SaintNicolas-de-Port pour remercier Dieu et le saint évéqae de Myre.


ses frères font à Nancy leur entrée triomphante. Une campagne de vingt jours environ avait ainsi préservé la Lorraine de l'invasion des paysans, détruit à ceux-ci plus de trente mille hommes, refoulé le Luthéranisme sur le Rhin et sauvé la religion catholique en France.' n J'ajouterai et l'ordre social. Les Rustauds, en effet, n'avaient pas seulement déclaré la guerre au catholicisme, mais à l'ordre social tout entier. Après le pillage et la destruction des abbayes et des châteaux, venait inévitablement le pillage des villes après les prêtres et les seigneurs, la bourgeoisie ne devait pas trouver grâce devant ces impitoyables niveleurs. La liberté et l'égalité n'étaient qne les premiers mots de leur programme le communisme brutal en était le dernier. Cela explique, sans cependant les absoudre, les cruautés qui marquèrent cette courte et cruelle guerre. On peut accuser les vainqueurs, mais il faut aussi tenir compte des passions qui étaient déchaînées de part et d'autre et de l'ardeur aveugte des partis qui se trouvaient en présence.

Si l'on veut étudier les faits avec calme, se reporter à t'époqne où ils s'accomplirent, examiner les circonstances qui les amenèrent, on arrivera à des appréciations plus justes et plus raisonnables que celles de beaucoup d'historiens.

IV.

J'ai essayé de tracer rapidement les principaux épisodes de l'invasion des Rustauds je vais rechercher maintenant quel caractère eut le soulèvement des cantons de la Lorraine où l'insurrection trouva des adhérents.

Si l'on en juge d'après ce que disent la plupart des écrivains, on doit croire que le soulèvement des paysans lorrains eut les mêmes causes et présenta la même physionomie que le soulèvement des paysans d'Allemagne; c'est-à-dire que, fatigués de l'oppression sous laquelle ils vivaient, ils coururent aux armes pour s'affranchir du joug qui pesait sur eux.

Bien que la Lorraine fût soumise au régime féodal, ses habitants n'avaient pas à se plaindre d'actes de cruauté pareils à ceux que raconte, avec une légitime indignation, le chroniqueur messin. Sans doute, les gens des campagnes étaient sujets à des redevances et a des corvées qu'on a le droit, à notre époque, de trouver onéreuses et vexa< M. Beaupré, p. 1~2.


toires mais, teor condition était-elle véritablement malheureuse, et la somme d'impôts qu'ils étaient tenus d'acquitter, soit en argent, soit en nature, était-elle intolérable ? tt est permis d'affirmer le contraire, tout en reconnaissant que quelques-unes des charges qu'ils avaient à supporter constituaient une servitude blessante pour la dignité humaine.

Néanmoins, accoutumés à cette condition, ils la subissaient sans gémir, et le cri d'affranchissement poussé par les paysans d'outre'Rbin ne trouva qne peu d'écho parmi eux. On ne vit pas, en effet, éclater d'insurrection proprement dite, ayant ce caractère de spontanéité qui marque les révolutions; ils n'y eut que des soulèvements partiels,.et encore ne se manifestèrent-ils presque partout qu'à la suite d'instances réitérées ou de menaces ils furent génératement l'effet de la crainte, bien plus que d'une aspiration vers la liberté.

H suffit, pour s'en convaincre, de lire avec attention le document' qui va être mis au jour pour la première fois, et qui, s'il présente an récit moins coloré que le poème du chanoine de Saint-Dié ou qae la narration de l'historiographe d'Antoine, a, ce qui vaut beaucoup mieux, le mérite d'être dépouillé de l'emphase et des exagérations qu'on peut justement reprocher à Pilladius et à Volcyr.

1. Ce document, qui fait partie du Trésor des Chartes ( V. p. 1228 du texte), sous la cote B. 780, forme un registre petit in-folio, de 172 feuittets, couvert en parchemin. Je l'ai copié textuellement, laissant aux mots leur orthographe, malgré les variantes sans nombre et parfois choquantes qu'ils présentent. Je me suis permis d'ajouter, entre crochets, quelques mots évidemment omis par le greffier chargé de transcrire les dépositions des témoins ou des accusés mais je n'ai pas cru devoir adopter le système des annotations, qu'il aurait fallu multiplier à l'infini. J'ai mieux aimé m'en rapporter à la sagacité et à l'intelligence du lecteur.

Les noms propres des personnes m'ont offert des difficultés, souvent difficiles à vaincre, et je n'oserais pas affirmer que, nonobstant le soin que j'ai apporté à leur lecture, quelques-uns ne soient pas estropiés mais c'est une chose de peu d'importance.

Quant aux noms de lieux j'en ai donné une liste à la fin du volume, en les reproduisant d'après leurs anciennes dénominations et en plaçant les appellations modernes à la suite, accompagnées de courtes notes géographiques. Cela ne m'a pas été toujours possible, soit que, parmi les focatités mentionnées dans le manuscrit, les unes aient disparu, soit que les autres s'y trouvent indiquées d'une manière tellement différente de la forme actuelle qu'il ne m'a pas été permis de les reconnaître.

Le même travail a été fait pour les pièces qui accompagnent le document auquel ce volume a été plus spéciajemeot consacré.


V.

Ce document capital, sur l'importance duquel on ne saurait trop insister, voici comment et dans quel but il a été rédigé. 'Dès que la guerre fut terminée, le duc Antoine voulut savoir queUe part les paysans de ses Etats avaient prise à la levée de boucliers provoquée par les Rustauds. Deux commissaires, Jean d'Ilelmestadt, capitaine de Ilombourg, et Jacob Bermeringer, prévôt de Château-Salins, reçurent ordre de se rendre dans le bailliage d'Allemagne', de faire comparaître devant eux les prévôts, maires et habitants, de procéder à t'interrogatoire de chacun d'eux et de s'enquérir de ce que les absents étaient devenus.

Ces réponses, semblables à celles d'un témoin ou d'un accusé devant le magistrat instructeur, ne sont pas toujours l'expression complète de ta vérité, mais celle-ci perce à travers les réticences calculées ou les mensonges desprévenus, et il est presque partout facile de ta discerner. Les faits principaux qui ressortent de celle enquête judiciaire, corroborent ce que je viens de dire des caractères qui distinguent le soulèvement des paysans lorrains de celui des paysans d'Allemagne. Parmi les nombreux individus interrogés par les commissaires, on n'en voit aucun se plaindre de vexations exercées contre lui, soit par son seigneur, soit par les officiers du souverain. Les griefs allégués par quelques-uns pour excuser leur conduite, n'ont pour objet que des taxes sur la vente du vin, des amendes pour contraventions dans les bois, des corvées pour l'entretien et la pèche des étangs de la chàtellenie de Dieuze.

Ce qui atteste encore le peu de gravité de ces plaintes, c'est que les préposés du domaine ne sont poursuivis nulle part; c'est que, dans la Lorraine proprement dite, pas un gentilhomme, pas un château ne sont attaqués.

En revanche, les paysans s'en prennent aux presbytères, aux prieurés et aux abbayes, mangeant ce qu'ils peuvent y trouver, buvant surtout jusqu'à la dernière goutte le vin conservé par les curés ou les religieux.

Beaucoup d'entre eux, sans doute, ont juré les douze fameux articles d'outre-Rhin mais ils semblent s'en préoccuper médiocrement c'est le pillage qu'ils demandent et qu'ils exercent sur toutes les personnes hors d'état de leur résister.

V. la note à la p. xvu.


Quant à ceux qui suivirent les Rustauds, et dont quelques-uns trouvèrent ta mort sous les mars de Saverne, l'enquête explique parfaitement comment ils avaient pris les armes.

Des divers points où ils s'étaient rassemblés, notamment de Diemering et d'Herbitzheim, les Rustauds avaient envoyé dans les campagnes des émissaires chargés de recruter des adhérents, et ceux-ci avaient rencontré, comme s'en trouve aaxépoques d'agitation,qnefques hommes disposés àles seconder. Ces derniers appartenaient généralement aux classes pauvres de la société et comptaient sur nn'touteversement pour sortir de leur condition malheureuse. Ces hommes, hardis et déterminés, devinrent, à leur tour, des agents actifs de l'insurrection. Ils s'en altèrent partout, colportantles nouvelles les plus absurdes, mais que des gens complètement ignorants de ce qui se passait, devaient aisément accueillir; ils racontaient, entr'autres choses, que tes Français qni marchaient vers la Lorraine, couperaient les blés aux champs et gâteraient les herbes des prés que le pays des Lorrains était tout perdu -que le duc n'avait point d'armée etc.

Quand cela ne suffisait pas pour émouvoir les paysans, ils avaient recours aux menaces, leur disant que, s'ils ne voulaient les suivre, des bandes allaient venir piller et brûler les villages et emmener de force les habitants. Les villes, qui pouvaient se tenir à l'abri derrière leurs murailles résistaient presque toujours à ces menaces mais les gens des campagnes, abandonnés à eux-mêmes finissaient par se laisser entrainer; et, comme ils n'avaient obéi qu'à la violence, la plupart saisissaient la première occasion de fuir et s'empressaient de regagner leurs foyers.

C'est ce que l'enquête établit surabondamment, et la preuve en est encore dans le nombre, relativement très-restreint, des habitants de fa Lorraine allemande qui se joignirent aux Rustauds. J'ai eu la curiosité d'en faire le relevé, vittage par village, et je ne suis pasarrivé au chiffre de douze cents, pour les offices ou prévôtés de Morhange, Dieuze, HomhourgetSaint-Avold, Putlelange, Sarreguemines, Boulay, Forbach, Marmoutier, Saareck, la ville de Sarrebourg et la seigneurie de Fénétrange'. Si l'ou y ajoute ceux qui, sous divers prétextes, refusèrent 1. Je dois ajouter que les prévotés ci-dessus indiquées ne formaient qu'une portion du bailliage d'Allemagne, lequel, d'après le dénombrement du duché de Lorraine, en 189~, par le président Alix, comprenait encore celles de Sierck, Siersberg, Mertzig, Schambourg, Vaudrevange,Belrain, Fauqnemont,Rettern-Ostern etduSargau. L'enquête ne s'étendit donc qu'à la moitié tout au plus de qu'on appelait la Lorraine allemande, et les chiffres que je donne ne peuvent s'appliquer


de comparaître devant les commissaires, on atteindra peut-être celui de quinze ou dix-huit cents. De ce nombre, tes ans allèrent seulement jusqu'à Diemering ou Herbitzheim, la majeure partie jusqu'à Saverne' maisla plupart s'en retournèrent avant )a venue des troupes torraines. Une soixantaine périt devant cette dernière ville, et deux ou trois à Scherwiller plusieurs, redoutant la punition qui les attendait, se réfugièrent à Strasbourg enfin, ptos de trois cents, animés de la même crainte, demeurèrent par <M&, suivant l'expression des commissaires, c'est-à-dire s'expatrièrent jusqu'au jour où ils crurent pouvoir sans danger rentrer dans leurs maisons.

Voilà, d'après un document anthenthique~ à quelles proportions se réduit le soulèvement des paysans lorrains. Devant ces faits tombent et les exagérations de beaucoup d'historiens, et les déclamations emphatiques auxquelles a donné lieu cet événement.

VI.

H me reste à éclaircir plusieurs points et à relever quelques erreurs, plus ou moins graves, qui se sont accréditées. Ainsi, on a dit que l'insurrection des paysans n'avait été suivie que de très-rares exécutions capitales'. Cela résulte, en effet, de l'enquête mais d'autres documents semblent prouver le contraire. Ainsi, un chapitre du compte du domaine de Dieuze, pour l'année 1S24-1S2S, établit que le prévôt des maréchaux de Lorraine fut chargé de parcourir les châtellenies de Dieuze et d'Insming et d'y faire exécuter un certain nombre de prisonniers.

C'était ceux qui avaient été trouvés porteurs d'offices, émoteurs, chefs et principaux des paysans «, et il faut reconnaître que le châtiqu'à la partie de ce pays visitée par les commissaires. 1) faudrait les doubler à peu près pour combler la lacune que présente t'enquêter Dans tous les cas, le nombre des paysans qui se seraient joints aux Rustauds, ne modifie pas le caractère que j'ai cru pouvoir assigner à l'insurrection.

1. Quelques-uns de ceux qui déclarent avoir été jusqu'à cette vitte, disent que ce fut Il pour voir Brubach )i. Jean Brubach capitaine de Sarreguemines, avait été fait prisonnier dans une rencontre avec les Rustauds, qui l'avaient conduit à Saverne, d'où il.ne sortit que la veille de la prise de possession de cette place par les troupes lorraines. 2. Je ne parle pas ici de t'exécntion du religieux augustin Jean Châtelain, ni de celle du curé de Saint-Hippotyte, lesquelles n'ont qu'un rapport très-indirect avec l'insurrection des Rustauds.

5. V. l'Appendice; p. 329.


ment qu'on leur inuigea, si sévère qu'il fût, était parfaitement légitime. Pour le commun des insurgés, on se borna à prononcer contre eux des confiscations, qne même le duc, en permettant à ses vassaux d'en frapper leurs sojets rebelles, se réserva le droit de limiter. C'est ce qui se fit, notamment, à l'égard de René, comte de Deux-Ponts, seigneur de Bitche et de Lichtenberg~, et de Philippe de Hérange~. Ce genre de punition fat, avec l'amende, celui qu'on employa le plus fréquemment contre les paysans qui avaient fait cause commune avec les Rustauds, et on y joignit l'enlèvement de leurs bâtons c'està-dire de leurs armes, leur laissant seulement un petit couteau pour tailler leur pain. Quelques-uns furent emprisonnés ou bannis d'autres, subissant les lois de la guerre, furent cruellement rançonnés par les lansquenets, Albanais ou autres mercenaires à la solde du duc. La plupart des villages s'empressèrent, en masse, de demander grâce, reniant leurs folies, comme ils disent eax-mêmes, et jurant de demeurer fidèles à l'avenir.

Aucun document ne nous apprend s'il fat fait droit à ces requêtes mais cela'est vraisemblable. C'est ce qni eut lieu pour les habitants de Saint-Hippolyte, auxquels le duc Antoine voulut bien accorder leur pardon, mais à charge de faire une solennelle amende honorable.et de lui payer une redevance annoelle en via et en argent3.

Le village de Liepvre avait également été le théâtre de graves désordres tes paysans de cet endroit et des villages voisins avaient envahi de force le prieuré, rompant les portes, brisant les fenêtres de l'église, pillant et emportant tout ce qu'ils pouvaient trouver. Ces désordres et ceux qui suivirent avaient été commis à l'instigation d'un individu qui fut arrêté et enfermé dans les prisons de Saint-Dié. La femme, les enfants, parents et amis de ce matbeureux, présentèrent au duc une supplique à l'effet d'obtenir sa grâce, et, malgré la gravité de sa faute, elle leur fut octroyée*.

Ces faits prouvent que, si des rigueurs furent exercées, le souverain sut user aussi de clémence et ne punit que lorque le pardon lui parut impossible. Aussi, la mémoire du duc Antoine ne sanrait-ette, à mon sens, mériter la Qétrissure qu'on a voulu lui imprimer, en l'accusant de cruautés qui le rendraient indigne da surnom de Bon que l'Histoire lui a donné.

V. l'Appendice, p. 231.

2. V. ibid., p. 235.

5. V. ibid., p. 23S.

V. ibid., p. 239.


VII.

L'armée avec laquelle Antoine avait vaincu les Rustauds, se composait des éléments les plus divers on y voyait des corps de cavalerie albanaise et stradiote faisant partie des troupes que le comte de Guise avait amenées de Champagne des bandes de piétons allemands conduites par le tomte de Vaudémont un corps de douze cents arquebusiers italiens, quelques compagnies de lansquenets envoyées par Charles, duc de Gueldres, oncle d'Antoine des troupes du duché d'Anjou et du comté du Maine, des Italiens, Espagnols, Mentariers français et lorrains, des gentilshommes du Luxembourg, des compagnons de guerre pris à la solde du duc, et qu'on trouve désignés sous le nom d'emspennichnetz, emspenuigtes', emspennis, etc.; enfin, des bannières ou milices des prévôtés du duchés de Lorraine et de la compagnie des archers ou arquebusiers de la garde d'Antoine.

Ce prince, manquant de ressources pour solder les auxiliaires qu'it avait recrutés à la hâte de tous côtés, dut recourir à des moyens extraordinaires pour faire face à ces dépenses. Les habitants de SaintNicolas, petite ville qui, grâce à son commerce, jouissait d'une certaine opulence, lui offrirent, à titre d'emprunt, des sommes assez condérables, sur lesquelles furent payés, notamment, les lansquenets gueldrois~.

Les habitants de Toul se rachetèrent du service militaire auquel ils étaient attenus, en versant cinq cents francs entre les mains du receveur général de Lorraine3. Le chapitre de Saint-Dié donna deux mille francs'. Les doyennés ecclésiastiques du diocèse de Toul composèrent moyennant certaines sommes qui formèrent un total de près de sept mille francs5. Les villages, prieurés, francs gagnages et autres, qui devaient d. Le compte du domaine de Boulay pour l'année iS2~-iS2S, et celui du receveur du bailliage d'Allemagne, pour l'année d525-'t526, renferment beaucoup de mentions de paiements faits à des compagnons de guerre et même à des gentilshommes retenus au service du duc. Parmi ces derniers figure Salentin, seigneur d'Issembourg, justifier des nobles du duché de Luxembourg. Dans le compte du domaine de Dieaze, pour t'aanée 1524-1525, il y a un chapitre intitulé u Gages de emspeninknecht et antres serviteurs jusques au bon plaisir de monseigneur.

2. V. l'Appendice, p. 2~2, 2M et 2S2.

3. V. ibid., p. 2~3.

4. V. ibid., p. 244.

5. V. ibid., p. 2~3-247.


fournir des chars pour mener les munitions on l'artillerie payèrent pour être affranchis de cette obligation*.

Outre la somme de cent florins d'or qu'avait donné < le concile i< de l'archidiaconé de Toul, le chapitre de la cathédrale, dont le trésor était vide, délivra, comme prêt, à Balthazar du Châtetet, abbé de SaintEpvre, et à Jacques de Saint-Hillier, président des Comptes, que le dnc lui avait envoyés, deux cent vingt-deux marcs et demi-once de vaisselle d'argent. De plus, tout en s'opposant, en raison des conséquences qu'un tel précédent pouvait avoir ponr l'avenir, à la levée d'un aide sur lés habitants de ses terres, le chapitre composa pour une somme de quatre cent cinquante francs~.

Enfin, les Etats du duché accordèrent à Antoine au mois de jaittet 1825, un premier aide de six blancs par semaine à lever sur chaque conduit ou ménage~ et, au mois de janvier 1527, ils votèrent un second aide destiné à couvrir les frais de la guerre, qui n'avaient pas encore été intégralement acquittés*.

La campagne terminée, Antoine s'empressa de payer les dettes qu'il f"\ avait contractées~ et non seulement il remboursa intégralement ceux qui lui étaient venus en aide, mais il indemnisa encore tous les individus qui avaient en des dommages à supporter6. t. V. l'Appendice, p. 2~7.

2. V. ibid., p. 284, 255 et 256. 5. V. au Trésor des Chartres, Registre des (eoz, conduytz et mesnaiges dn bailliaige des Vosges pour l'ayde de six blancs par semaine chacun conduyct, reddigez par escript par Girard de Harauconrt, seigneur d'Ubexi, et François Snllaire, receveur de Chastenoy et Neufchastel, commissaires sur ce ordonnez audit ayde octroyé on moys de juillet estant en l'année mil cincq cens vingt cincq. ') Recepte des six blancs par sepmaine des conduys de la terre et seigneurie de Sareck auprès Salbourg, en l'an mil v" et xxv, levé par Jacop, passagear au tien de Salbourg, suivant le contenus d'ung mandement de monsieur le président et gens des Comptes de Lorraine estans à Nancey et délivré à monsieur le trésorier génératle des finance de nostre souverain seigneur, par la vertus dudit mandement de messieurs de ladite Chambre. (Layette Steinsét, n° 1B.)

4. V. au Trésor dès Chartes, layette Etats-généraux Il, n" 2. S. V. l'Appendice, p. 250, 2S2 et2S7.

6. On lit dans le compte du receveur général du bailliage d'Allemagne, pour t'année i32S-iS26, f. 170 u Par l'ordonnance de monseigneur le due, payé par ledit receveur aux bonnes gens de la prévosté de Sierqaes, pour pleussieurs chevalx qui ont esté perdu en l'année précédente en servant,nostredit seigneur on pays d'Aulsays, en y menant vivres pour t'armée de nostredit seigneur contre lez rebettans


Antoine n'oublia pas non plus les gentilshommes ni les serviteurs plus obscurs qui l'avaient accompagné dans son expédition aux premiers, il donna des terres ou des pensions de ce nombre furent Jacques de Viifeneuve~ chambellan du duc et gouverneur du jeune marquis do Pont, et Nicolas de Lutzeibonrg, bailli el capitaine d'Epinat aux seconds, parmi lesquels Humbert Perrin et Humbert de Gyvrecourt, il accorda des lettres d'anoblissement.

Cette reconnaissance des services rendus est un point d'analogie de plus entre la guerre de René H contre Chartes-te-Témëraire et celle d'Antoine contre les Rnstands les deux princes se montrèrent, sons ce rapport comme sous tous les antres, dignes de la nation qu'ils étaient appelés à gouverner et si, en 1B2S, une partie de cette dernière ou- b)ia pour un moment la fidélité dont elle avait fait preuve lors de la guerre contre le duc de Bourgogne, elle sut racheter cet instant d'oubli par des siècles d'attachement à ses souverains.

Cet attachement, qui ne se démentit plus, rendit inutile l'alliance que, dans t'appréhension d'une invasion et d'un soulèvement semblaNes à ceux qui venaient de menacer ses Etats, Antoine contracta, le <~ <3 mai i826, avec Richard, archevêque de Trèves, et Louis, duc de Bavière. Cette pièce, qu'aucun historien n'a encore publiée, termine ta série des dotomeatsqnej'ai pu découvrir sur la guerre des Rustauds'.

HBNtu LEPAGE.

paysans, la somme de vij'* ij fr. ij gr. et demy. n Le compte du receveur général de Lorr~'ue, pour l'année lS2S-i32S, f" 205-206, contient également plusieurs mentions de sommes données des individus pour pertes de chevaux durant la guerre.

Jacob Bermeringer, l'un des commissaires chargés de l'enquête, ob.tint une rente de 80 fr. sur la châtellenie de Dienze, en récompense de cent bêtes a cornes qui lui avaient été entevées le chateao et la terre de Marimont furent donnés à Bans Brubach, le capitaine de Sarregnemines, que tes Rustauds avaient fait prisonnier etaecabté de man. vais traitements. (Trésor des Chartes, reg. des lettres patentes de i S29-1 S50, fo 82 vo, et i S32-3S, fo 291.)

i.V.)'Appendice,p.260.


PAPPIER DES NOMS ET SURNOMS DU FAIT ET GOUVERNEMENT DE L'ENTREPRISE DES PAYSANS LUTTHÉRIENS

DES BONNES VILLES ET VILLAIGES DU BAILLIAIGE D'ALLEMAIGNE, PAR ORDONNANCE DE NOSTRE SOUVERAIN SEIGNEUR MONSEIGNEUR LE DUC DE CALABRE, DE LORRAINE ET DE BAR, VISITÉS, RÉDIGÉS ET EXAMI-

NÉS EN TOUTE DILIGENCE PAR

JEHAN DE HELMESTAT CAP-

PITAINE DE HOMBOURG, ET

JACOB BERMERINGER

PRÉVOST DE CHASTEL-

SALLIN, DEPPUTÉS

ET ORDONNÉS

POUR CE

FAIRE.

FAIT EN L'AN MIL CINQ CENS ET VINGTCINQ.


La ville de Morhanges.

Premiers.

Le prévost dudit lieu dit et déclaire qu'il est vray qu'il ait fait le commandement à tous les villaiges de son office, quant il fut advertis de l'assemblée des paysans i leur disant tous ensembles quelz assurance qui debvoit avoir à eulx selon le bruyt de ladicte assemblée qu'estoit ensembles au lieu de Herbesseim. Lesdits subgectz respondérent audit prévost qui ne se debvoit que bien assurer à eulx; monseigneur le Ringrafvet, comme leur seigneur, leur avoit faicte quelque nouvelleté, assavoir qui vouloit mectre quelque vin à bronches pour vendre le jouf de sainct Fiacre pour son plaisir, requerrant audit que ladicte communalté fut abolly. Ainsi ledit prévost respondit que voulo.it faire rapport et debvoir à sondit seigneur et maistre, en espérance que toutes choses viendroit à bonne fin et raison. Sur ce firent le serement de nouveau audit prévost de faire comme bon et léal subject, ainsi qu'il estiez tenus de faire, tant à nostre seigneur monseigneur le duc que ledit seigneur Ringraff. Mais ledit prévost disoit qui n'oseroit laissiez déposé ny mectre par escript aucun de son office sans ordonnance de sondit seigneur et maistre. Au!tre chose n'en vouloit dire ne faire, mais seulement disoit qu'il en voloit advertir ledit seigneur Ringraff.

Néantmoins lesdis paysans demeurent ensembles environ trois jours audit Morhanges, mais ilz ne fissent peri. Jean VII, rhingrave de Kyrboorg.


sonnes riens, sinon seulement aux gens d'églises qui les rançonnoient, l'un payoit iij florins et l'autre iiij. Après, lesdictes communaltés et subgectz de l'office entièrement disans que aucunes nouvelles estoient venues comment les Françoys venoyent au pays et faisoient gros dommaiges. Ainsi, les doubtans envoyons deux hommes devers lesdis paysans de Herbesseim pour avoir ayde, selon le contenu de la response desdis paysans de Herbesseim, que lesdis de Morhanges ont par devers eulx. Sur quoy nous, commissaires, demandèrent qui avoit envoyé lesdis audit Herbesseim devers lesdis paysans. Respondit ledit maire de Morhanges que s'avoit il fait, mais c'estoit par ordonnance de ceulx dudit Morhanges et tous les subgectz de ladicte office; mais lesdis de Morhanges et subjectz nyvoulloyent confessés. Néantmoins ledit maire tenoit tousjours sa parolle, disant Vous me l'avez fait faire, et y avoit plus de cent hommes quant vous me le fiste faire, et qu'ainsi soit vous m'avez ordonnés de leur donner argent pour leurs despens, lequel argent est venus d'ung pbrestre, comme vous savés. Et nous, commissaires, leurs demandèrent qui c'estoient ceulx qui avoient estez audit Herbesseim disent qui n'estient pas à la ville. Aussy nous, commissaires demandèrent s'ilz avoient fais quelque cappitainne, disent Ce estoit Niclaus, le barbier, le cappitainne de la ville dudit Morhanges, et le maire dessusdit estoit cappitainne des paysans desdis villaiges. Aussy nous summes estés advertis quant lesdis de Morhanges retournèrent de Herbesseim, ilz.firent assemblées la communatté de ladicte ville et de l'office hors dudit Morhanges, lesquelz apportèrent ung double des douze articles desdis paysans, lequel double fut Uct tout hastement devant eulx, et après, les cappitainnes leurs deman-


dèrent qui sont ceulx qui sont délibérés de ayder à soustenir lesdis douze articles, qui liève ung dois de la main. La plus grande partie le levèrent desdis paysans. Aussy ont apportés lesdis une lettre des paysans de Herbesseim, selon le contenu du double cy rendu ànosdis commissaires. Item, quant nous, commissaires, remonstrent ausdis prévost et communa)té de ladicte ville de Morhanges et de l'office, selon le contenu de nostre commission, nous aviez fait tout nostre debvoir tant qu'il nous estoit possible pour sçavoir leurs secretz; mais jamais nous n'eusmes raison ny avoir parolles d'eulx pour faire devoir selon nostre ordonnance. Et davantaige, aucuns disoient, quant ilz auroient bien mérités d'estre pugnys, se seroit affaire à monseigneur le Ringraff, comme leur seigneur, et non pas à monseigneur le duc.

Et dient messieurs les commissaires que la pluspart dudit Morhange et de la seigneurie sont autant coulpables de l'affaire que le maire dudit lieu et Niclaus, le barbier, cappitaines, et les deux qui furent envoyés à Herbessheim par les maire et commune dudit Morhange et de la sei-

gneurie.

gneurie. Rode après de Morhange.

Ceulx de Rode après de Morhange, qui sont à messire Phelippe, sont comparu par Kurin, filz du mayer Barthemin, et Henry, maire dudit lieu, et nonobstant qu'ilz n'ayent procures suffisantes, si vueillent ilz faire tout ce qu'il plaira à nostre souverain seigneur, en nombre de viij à ix feuz; lesquelz et tous autres nostre souverain seigneur a donné, de grâce spéciale, audit messire Phelippe. Harange.

Henry Kauffman, Claus Momeirhaussen Claus, ambdeux


de Harange, sont comparus pour tous ceulx de ladicte ville, et pour autant que nostro souverain seigneur a donné son droit de la confiscation dudit lieu à messire Phelippe Harange, ont esté supporté d'estre renvoyé pour rapporter procure comme les autres.

La ville de Dieuse.

Le maire et justice dudit lieu, et par l'ordonnance de la communatté dudit lieu, en leur présence, disent par leurs seremens qu'il espère avoir fait comme gens de bien et. qu'itz ont tousjours obéy et faire bonne garde par tout ainsi qu'il a pleu et ordonné par monseigneur de Créhanges, commis pour leur cappitaine avec monsieur le gouverneur, leur otEcier. Lesquelz ont tousjours acomplis leurs comandemens comme bons et loyalz subgectz sont tenus de faire; et si ledit gouverneur savoit aucuns qui n'eust pas fait son debvoir comme dessusdit, lesdis maire et justice supplient qui soit bien pugny affin q'un autre y prengne exemple; car lesdis de justice et communalté entendent ainsi le faire et veullent tousjours obéyr à leur souverain seigneur et à leur officier; et plus n'en diseat, exceptés qu'il en y a eu deux ou trois jonnes folz marié qui en sont allé de leur vouloir et ne sont encore retournez. L'officier en saura bien faire.

Kierberg et Gueberstorff.

Le maire dudit lieu a demeuré ou chastel de Dieuze comme le chastellain l'a certimer.

Luc Mathis, dudit lieu, a dit qu'il estoit allé jusques à Stambach, prés de Wargavitte, soy voulant retourner en sa maison mais fut constrains par les paysans d'aller avec eulx, comme il dit.


Marcellouff, dudit lieu, aestéweyberousergentàta bende desdis paysans, et demeura avec eulx jusques à Sauverne.

Werlin est demeuré pardelà.

Maurieus, le masson, a demeuré en sa maison pource qu'il estoit malaide.

Remy Charrue a retourné des paysans de Dymeringen. Le grant Simon a demeuré pardetà.

Jehan, moitrier, a retourné desdis paysans au lieu de Sauverne.

Abert Mathis Petter est demeuré pardelà.

Stothower a pareillement demeuré pardelà.

Greben Clausquin est demeuré en son hostel.

Niclaus, maire de Sainct Anthoine, a demeuré en sa maison.

Schmitz Hanss Anstien a demeuré pardelà.

Sclichen Ctessgin est allé jusques à Wargaville avec lesdis paysans, et depuis a retourné en sa maison. Le gendre Luc Mathis est demeuré pardelà.

Le moitrier monsieur le bailly de Nancey est demeuré en sa maison.

Geberstorff.

Mathis Wagnaire dit qu'il estoit allé jusques à Stembach, près de Wargaville, luy pensant retourné; mais par constraindre desdis paysans, luy fut fors d'en aller jusques à Herbesseim, et depuis, dudit Herbesheim il a retourné en sa maison. Lequel Mathis ses biens sont estés confisqués à monseigneur le duc, et a donné la confiscation à maistre Nicolas Mengin, secrétaire, comme il ap-


pert par mandement dudit seigneur, cy rendu. Ledit Mathis n'est encor composé.

Ulrich, dudit lieu, a retourné depuis Sauverne. Nickel, filz dudit Mathis Waguenaire, a retourné de Herbessem en sa maison.

Lorrentz Anthoine a retourné de Dymeringen en sa maison.

Sybert Hanns est demeuré pardelà.

Wirich a retourné de Herbessem en sa maison. Item ont estés remonstrés ausdis paysans de Kierperg et Gueberstorff tout ce qu'a esté neccessité par nostre souverain seigneur, présens les officiers de Dieuze, selon les articles déclairées et ordonnées de nostredit seigneur, lesquelz paysans doyent entendre que tous leurs biens meubles et héritaiges présens sont confisqués à la volunté' de nostredit seigneur, et que lesdis paysans ne distribues aucuns desdis biens en nulles manières quelxconques, sinon seulement pour leurs vivres, et incontinent apporter tous leurs basions' à chastellain de Dieuze, lequel a esté ordonné de rédiger lesdis bastons par escript et les mettre en lieu seure pour en rendre compte. Touttesfoys, si lesdis paysans vouloient estre bons et obéyssans subgectz qu'ilz pourroyent aUer quérir et demander leur grâce devers nostredit seigneur. Et cela fait, nous soubscriptz leurs avons donnés terme ung mois. Sur quoy lesdis paysans ont ditz et respondus que jamais n'avoient cure de faire aucunes choses contre nostredit seigneur, mais le maire Niclaus, de la court de Mersperg; Adam Keissler, de Guermanges; Ditch, deKuttingen, et This, le tixerant, dudit lieu, les avoient menassiés et leurs donnèrent grosses <. Armes de tont genre.


craindres et grosses parolles, disans s'Hz ne venoient après eulx, qui boutterient le feug en leur maison. Néantmoins confessèrent d'avoir oSencé contre leurdit seigneur, suppliant trèshumblement à nous leur pardonner et donner terme de sercher grâce envers leurdit seigneur; lesquelz demandèrent terme ainsi de faire dedens ledit mois, comme dit est; ce que leurs avons octroyés; par ainsi que tous leursdis biens ne soyent distribués, comme dessus est déclairés; et tout ainsi l'ont ilz promis de faire.

Et par nous commissaires dessusdis avons remonstrés, tout ainsi selon le contenu de nostredicte commission, à chacun officier, prévost et communatté des villes et villaiges, ce que estoit profffitables servantes à ladicte charge et matière.

Blanche Eglise.

Claude, cordonnier, dudit Blanche Eglise, a esté jusques à Herbesseim et a retourné depuis en sa maison. Colas, dudit lieu, a pareillement retourné dudit Herbesseim en sa maison.

Jacob, le fHz Jehan, dudit lieu, a demeuré ou chastel de Dieuze.

Nickel, le filz Mertins Hans, a esté audit Herbesseim et retourné en sa maison.

Countz, dudit lieu, pareillement esté audit Herbesseim et retourner en sa maison.

Hensel, le tanneur, est demeuré en sa maison. Nickel, maire de Sa!nct Anthoine, lequel a demeuré en sa maison.

Martin Arnoult a semblablement demeurer en sa maison. Claude Joly a esté jusques à Herbesseim et retourner en sa maison.


Marcus a pareillement [esté] audit Herbesseim et retourné en sa maison.

Dédier, moitrier, a demeuré en sa m?\son.

Mengin Ste!ssgin est demeuré en sa maison.

Fridrich le viel est demeuré en sa maison.

Backs Hanns semblablement est demeuré en sa maison. Curien a esté jusques à Herbesseim et depuis retourner en sa maison.

Laurentz pareillement esté auditHerbesseim et retourné en sa maison.

Barthel, le cordonnier, a esté à Salverne et retourné en sa maison.

lehan Chastellain a esté à Herbesseim et a retourner en sa maison.

George est demeuré pardelà.

Laurentz Hanns a esté audit Herbesseim et retourné en sa maison.

SchaSen Hanns est demeuré pardelà.

Hanns Elser pareillement demeuré pardelà.

Urbain semblablement demeurer pardelà.

Anstien meismement demeurer pardelà.

Jehan est aussy demeuré pardelà.

Hanns a demeuré pardelà.

Thierrion aussi demeuré pardelà.

Jacob pareillement demeuré pardelà.

Item, a esté remonstrés ausdis paysans de Blanche Eglise, par nous soubscripts, comme cy devant est desjà déclairés en semblable ordonnance; lesquelz nous ont priés et suppliés d'avoir grâce de nostre souverain seigneur; et nous ont respondus lesdis paysans qu'ilz estoyent estés horriblement menassés par Nickel, maire de Lore; Nic!as,


maire de la court de Mersperg; Ditsch, de Kuttingen, et This, tetixerant, dudit lieu; et tout ainsi l'ont confessés ainsi qu'en l'article cy devant est devisée et dectairée. Jehan von Helmstatt. J. Bermrynger. Bispingen.

Mathis Wagnaire a esté à Herbesseim et a retourné en sa maison.

Henry, dudit lieu, a esté audit Herbesseim et retourné en sa maison.

Kerstz Simet a esté à Dymeringen et depuis retourné en sa maison.

Crestien a esté audit lieu de Dymeringen et retourné en sa maison.

Jacob, charpentier, semblablement esté audit Dymeringen et retourné en sa maison.

Schwerss Rensel a demeuré en sa maison.

Joste Hanns a pareillement demeuré en sa maison. Steffen, charpentier, a esté à Dimeringen et retourné en sa maison..

Hanns, l'ollier, a esté audit lieu et retourné en sa maison. Peffers Nickel a pareillement esté audit lieu et retourné en sa maison.

Kippers Hanns a esté audit Dymeringen et retourné en sa maison.

Butschers Mathis a esté audit lieu et retourner en sa maison.

Brullen Hanns a esté audit Dymeringen et retourné en sa maison.

Hensel a pareillement esté audit lieu et depuis retourna en sa maison.


Michiel le boiteux, dudit lieu, est demeuré en sa maison. Sinders Jacob, le charpentier, pareillement demeuré en samaison.

Schinders Petters a esté jusques à Dymeringen et depuis retourné en sa maison.

Roschers Jacob a esté audit Dymeringen et depuis a retourner en sa maison.

Casper a esté à Salverne et retourné en sa maison. Le Reber a demeuré en sa maison.

Fricschen, son filz, a esté jusques à Amanges et depuis retourné en sa maison.

Veltins Hanns est demeuré en sa maison.

Crestien a esté on bois de Guebelenges et depuis retourné en sa maison.

Lorrens Mathis a esté ou val de Gueblenge et puis retourné en sa maison.

Christemann a esté à Dymeringen et retourné en sa maison.

Hermann a esté audit lieu et retourné en sa maison. Loys est demeuré pardelà.

Nickel, charpentier, a esté au lieu de Dymeringen et a retourné en sa maison.

Gueddemann a esté à Herbesseim et retourné en sa maison.

Lamprecht a esté audit lieu et retourné en sa maison. Paulus, dudit Bispingen, a esté à Dymeringen et depuis retourné en sa maison.

Sybert Henrich est demeuré en sa maison.

Niclaus Gerber a aussi demeuré en sa maison. Claude Waguenaire a esté jusques audit Dymeringen et a depuis retourné en sa maison.


WiHen Mathis a esté à Sainct Jehan, prés de Sauverne, et retourné en sa maison.

Wassen Nickel a esté à Dymeringen et retourné en sa maison.

Eawe! Hanns, maire dudit Bispingen, a demeuré en sa maison.

Demenge, doyen, a aussy demeuré en sa maison. Le viel maire a pareillement demeurer en sa maison. Item, ont semblablement estés remonstrés ausdis paysans dudit Bispingen, par nous soubzscripts, comme il est cy devant déclairé en semblable sorte et ordonnance; lesquelz de Bispingen nous ont humblement priés d'avoir la bonne grâce de nostre souverain seigneur, et nous ont respondus qu'ilz avoient esté fort menassés par Petter Rutter, de Luderfingen; le husgier de Kuttingen, et Clein Hanns, dudit lieu, ainsy que lesdis paysans de Kuttingen l'ont tous ensembles certiffiés par devant nous.

Jehan von Helmstatt. J. Bermrynger. La court et mairie de Linde.

NiderHnde.

Premièrement.

Le grant Laurent, dudit Niderlinde, est demeuré en sa maison.

Mathis Scheffer est demeurant pardelà.

Joste, le tixerand, est demeuré pardelà.

Niclaus Schinder a demeuré en sa maison.

Jacobs Hanns a esté à Sauverne et retourné en sa maison. Le viel WoiiT est demeuré en sa maison.

Demenge a esté à Salverne et retourné en sa maison.


Laurentz a esté prins audit Salwerne par ung tanssknechtz appellé Mathis Dolmes, et ait payé de ranson lx florins d'or.

Le filz Scheffers Niclaus Andreu a esté à Dymeringen et depuis retourné en sa maison.

Peter Becker est demeuré en sa maison.

Martin est retorné en sa maison.

Sybert a esté à Sauverne et retourné en sa maison. Hugels, le jonne, a esté à Sauverne et retourné en sa maison.

Jacob est demeuré pardelà.

Heillemann pareillement aussy est demeuré pardelà. Martin, de Bura!torH, est demeuré pardelà.

Bastien a esté à Salverne et retourné en sa maison. Humbert pareillement avoir esté audit Sauverne et retourné en sa maison.

George est demeuré pardelà.

Toussaint est demeuré pardetà.

Le vie! Hanss Elsser a esté à Herbesseim et puis retourné en sa maison.

Countz a pareillement esté audit Herbesheim et depuis retourné en sa maison.

Le doyen, nommé Sigel Hanns, a demeuré en sa maison. Clessgin est demeuré pardelà.

Le maire Everard, lequel est demeuré en sa maison. Oberlinde, de ladicte mairie.

Primo.

Bastien, dudit Oberlinde, est demeuré pardelà.


Eckart, maire de Sainct Anthoine, a esté à Salverne et retourné en sa maison.

Bonnen Jackel est demeuré pardelà.

Christemann Karcher est demeuré en sa maison. Haumann Karcher a esté à Sauverne et retourner en sa maison.

Estienne, le moitrier, pareillement esté audit Salverne et retourné en sa maison.

Le petit Christien a demeuré pardelà.

Hensel a esté à Crapstal et depuis a retourné en sa maison.

Jacob, de Riche, est demeuré pardelà.

Rothhosen Laurents a esté à Salverne et a retourné en sa maison.

Le Schwitzer, maistre eschevin, a demeuré en sa maison. Semanges, de ladicte mairie.

Kerber Hanss, duditAmange', lequel a esté à Sauverne et depuis a retourné en sa maison.

Michiet Wisse a esté audit Sauverne et retourné en sa maison.

Schinders Haumann est demeuré en sa maison. Son gendre a esté à Salverne et retourné en sa maison. Roth Hanns est demeuré pardelà.

Schinders Nickel a esté prins audit Sauverne par les mains de Wo!B' Krantz, et doit payé de rançon vingtz flo- rins d'or.

Symon est demeuré pardelà.

1. Lisez: Semauges.


Tachempfull, encores de ladicte mairie.

Premièrement.

Errard, dudit lieu, a esté à Salverne et retourné en sa maison.

Symont, charrier, est demeuré pardelà.

Soumers Hanns est pareillement demeuré pardelà. Eberhart est demeuré en sa maison.

Mathis Jacob a esté à Sauverne, et devant il se desrobit au lieu de Tachempfull et en mena ledit maire dudit Tachempul au lieu d'Esserstorff.

Mathis Schwetzer est demeuré en sa maison. Anstien, maire de Sainct Anthoine, est demeuré en sa maison.

Fridrich est demeuré pardelà.

Stecker Nickel est demeuré pareillement pardelà. Le viel maire a aussy demeuré pardelà.

Le maire à présent est demeuré pardelà.

Guermanges, encores de ladicte mairie.

Premièrement.

Dothmann Nickel, dudit Germanges, a esté à Dymeringen et retourné en sa maison.

Thiedrichs Nickel est demeuré en sa maison. Diedrichs Hanss a esté audit Dymeringen et retourna en sa maison.

Mathis Hanss est demeuré pardelà.

Wolff a esté à Dymeringen et retourné en sa maison. Gueltzen Nickel a esté à Sauverne prias par ung gentilhomme appellé Sensius, de Chastel surMuzeHe, et payé douze florins.

Niclos Schwitz a esté à Dymeringen et retourné en sa maison.


Endres a pareillement esté audit Dymeringen et retourné en sa maison.

Witchenn est demeuré pardelà.

Henrich Walle est demeuré pardetà.

Cremers Nickel a esté à Dymeringen et retourné en sa maison.

Gueddemann Hanns a esté à Sauverne et retourné en sa maison.

StefFWurt, hoste, a demeuré en sa maison; mais, comme il dit; il a envoyé son filz Hanns avec les paysans. Gingers Guedmann a esté à Salverne et retourné en sa maison.

Bourren Petter est demeuré en sa maison.

Guetten Endres a esté audit Sauverne et a retourné en sa maison.

Karius a esté audit Sauverne et retourné en sa maison. Giners Hanns a esté audit Sauverne et retourné en sa maison.

Endres, le tixerant, est demeuré en sa maison. Fridrich a esté à Sauverne et retourné en sa maison. Dontzen Nickel a esté audit Sauverne et retourné en sa maison.

Adam Kessler est demeuré pardelà.

Guetzen Nickel est demeuré en sa maison.

Kroppen Hensel a esté prins à Sauverne par deux landtzknectz, et a payé dix florins d'or.

Souffen Nickel est demeuré en sa maison.

Fouss Hanns, dudit Guermyngen, est demeuré pardeià. Nicke!, dudit lieu, a esté à Dymeringen et retourner en sa maison.

2


Steff, le xourdel, a esté à Herbesseim et retourné en sa maison.

Juncker Guedmann est demeuré en sa maison. Thiebels, le filz Endres, a esté à Sauverne et retourné en sa maison.

Stèff Walle est demeuré en sa maison.

Le maire dudit lieu a semblablement aussy demeuré en sa maison.

Angwiller, de ladicte mairie.

Gretten Simet a esté à Dymeringen et retourné en sa maison.

Hanness Hanns a esté audit Dimeringen et retourné en sa maison.

Demenge Nickel a esté audit lieu et retourné en sa maison.

Henry a esté audit lieu et retourner en sa maison. Laurentz PiS'a esté à Craffetal et retourné en sa maison. Claude, le marlier, est demeuré en sa maison. Conrard, le charrier, a esté à Dymeringen et retourné en sa maison.

Claussmann a esté à Sauverne et retourné en sa maison. Kippers Hans a esté à Dymeringen et retourné en sa maison.

Nictos, !emoitrieret lieutenant en lieu du maire, est demeuré en sa maison.

Item, ont estez remonstrés ausdis paysans de ladicte mairie, par nous soubscripts, ainsi qu'il est déclairés cy davant en semblables choses, et nous ont demandés et priés d'avoir grâce de nostre souverain seigneur; et disent


qu'ilz ont esté menassés par les devantdis, comme ilz ont recongnuz par devant nous.

Jehan von Hetmstatt. Jacob Bermrynger. Gelucourt, où que nostre souverain seigneur est hault justicier et saulf gardien.

Pieresson, gendre de K~ppels Hanns Barnard, te parmentier Lampricht, le parmentier, et Oster, tous demeurans audit lieu, lesquelz quatre sont estez à Herbesseim et ont retournez en leur maison.

Hock Nickel est demeuré pardelà.

Michel, de St Avolt, est pareillement demeuré pardelà. Laurentz est demeuré pardelà.

Adam, son frère, aussy demeuré pardelà.

Stofflus est demeuré pardelà..

Nickel Giger, jeune filz, demeuré pardelà. Wargavitle.

Hanns, le chappellier, dudit Wargaville, est en prison. Conrard, le bollengier, dudit lieu. i Lequel Hanns, dessusdit, est en prison au lieu de

Dalheim, près de Berrains, en les mains de Kinterhusen frère de madame de WargaviHe* mais ladicte dame avoit desjà mis la main à tous ses biens. Aussy ladicte dame a pareillement fait mettre la main ès biens dudit Conrard cy dessus escript, et a banny ledit Conrard hors dudit Wargaville.

Gynderstorff.

Krouss, dudit lieu, est demeuré pardelà.

t. L'abbesse de Vergaville.


Zerwel est demeuré pardelà.

Andolff est demeuré pardetà.

Le jonne Curien est demeuré pardelà.

Martin le Schwappe a esté à ëauverne et retourné en sa maison.

Cristeman a esté àDymeringen et retourné en sa maison. Bartholomeus Hanns a esté au lieu de Sauverne et retourné en sa maison.

Barnard a esté audit lieu et retourné en sa maison. Clessgin a esté audit lieu et a retourné en sa maison. Les dessusdis aviez desjà composés à madame l'abbesse de Wargaville, comme leur seigneur et maistresse, selon le contenu des plais annalz et franchises et doit ung chacun payer la somme de soixante livres et trois angevinnes, et fait ladicte livre dixsept gros deux deniers; et doyent estre lesdis subgectz à la bonne et male grâce de ladicte dame abbesse, ainsi qu'il est contenu èsdis annalz plais; et a reprins les dessusdis en nouvel serement, et sont tetenus de payer par termine en deux ans s'ilz ne peullent avoir meilleure grâce de ladicte abbesse laquelle a envoyé son officier par devers nous, priant et suppliant à la bonne grâce de nostre souverain seigneur les laisser en leurs anciennetés; de quoy nous avons fait responce que nôstredit seigneur en feroit son rapport et begnin plaisir. Melecey.

Diedrich sun Welter a esté à Berbesseim et retourné en sa maison.

Scheffers Hensel est demeuré ou chastel de Dieuze. Anseling Hanns a esté à Herbesseim et retourné en sa maison.

Adam a esté audit lieu et retourné en sa maison.


Le vie) Conrard est demeuré en sa maison.

Thiebels, le doyen, a demeuré ou chastel de Dieuze. Steff est demeuré en sa maison.

Martin Stap a esté à Herbesseim et retourné en sa maison.

Michiel, bolengier, est demeuré en sa maison. Nesen Christemann a esté à Herbesseim et retourné en sa maison.

Hensel, de la Voite Rue, a esté à Dymeringen et retourné en sa maison.

Dedier Salle est demeuré en sa maison.

Thomann a esté à Herbesseim et retourné en sa maison. Barnard, le moitrier, a esté audit lieu et retourné en sa maison.

Diedrich Banns a esté audit, lieu et retourné en sa maison.

Petter, le filz Henrich, a esté audit lieu et retourné en sa maison.

DedierBlosson a esté audit lieu et retourné en sa maison. Henry, le masson, est demeuré en sa maison. BartzHans a esté àHerbesseim et retourné en sa maison. Martins Simont a esté à Sauverne et 'a retourné en sa maison.

Cruselin Simont a esté à Herbesseim et retourné en sa maison.

Fridrich Hans Henrieh est demeuré en sa maison. Martin, de Bathelémont, est demeuré en sa maison. Fritchen Hanns est demeuré en sa maison. Péter Wogier a esté àSauverne et retourné en sa maison. Le maire dudit lieu a demeuré ou chastel de Dieuze.


Licnard est demeuré pardelà.

Hensel Becker est demeuré pardelà.

Weilmess Nickel est demeuré en sa maison.

Item, ont estés remonstrés ausdis de Metecey, par nous soubscripts, comme il est cy devant déclairés ès articles en icelle ordonnance. Ilz nous ont priés et requis d'avoir grâce envers la bonne grâce de nostre souverain seigneur, et nous ont dis qu'ilz estoient estés terriblement menassés et injuriez par le maire Nickel, de Lore; Adam Keisster, de Germyngen, et This, le tixerant, de Kuttingen, comme Hz ont confessés par devant nous soubscriptz. Jehan von Helmstatt. J. Bermrynger. Assenoncourt.

Hanns Waguenaire, dudit Assenoncourt, a esté à Craffetal et puis a retourné en sa maison.

Le maire de Sainct Anthoine est demeuré en sa maison. Wagners Nickel est demeuré pardelà.

Mayers Simont a demeurer aussy pardelà.

Hanns Karcher a esté à Herbesseim et retourné en sa maison.

Cleyn Petter a esté jusques à Craffetal et retourné en sa maison.

Michiel Nickel a esté audit lieu et puis retourné en sa maison.

Clein Nickel'est demeuré pardelà.

Clomes Jacobs est demeuré en sa maison.

Andreu, son filz, a esté à Crapffetal et retourné en sa maison.

Sumers Nickel est demeuré en sa maison.

Cless Hensel est demeuré en sa maison.

Cleinsel est demeuré pardelà.


Hanns Kerber a esté à Craffetal et retourné en sa maison. Zwick est demeuré pardelà.

Gellen NicIas est aussy demeuré pardetà.

Colin Schmitt a esté à Craffetal et retourné en sa maison. Wock Petter a esté audit lieu et retourné en sa maison. Nickel Iungmann a esté à Craffetal et retourné en sa maison.

Le maire est demeuré pardelà.

Anthoine Barbelin est.demeuré pardelà.

Schwit Hanss est demeuré pardelà.

Berhartz Hensel a pareillement demeuré pardelà. Mellen Hanns a esté à Craffetal et retourné en sa maison. Claussien est demeuré pardelà.

Grossen Niclaus a aussy demeurer pardelà.

Diedrich Nickel a esté à Craffetal et a retourné en sa maison.

KeHers Hams, lequel est demeuré pardelà.

Countz a esté à Craffetal et retourné en sa maison. Frawen Hensel a esté à Sauverne et retourné en sa maison.

Bock Thiedrich a esté à Craffetal et retourné en sa maison.

Bock Hanss est demeuré pardelà.

Laurents est demeuré en sa maison.

Metz Nickel a demeuré en sa maison.

George, son filz, est demeuré pardelà.

Barthel est demeuré en sa maison.

Hensien Petter a esté à Craffetal et ay retourné en sa maison.

Keller Cunsst.

1. Ces mots ont été ajoutés sur le manuscrit et ne sont suivis.d'aucune annotation.


Hosen Petter est demeuré pardelà.

Schinders Hanns a esté à Cranetat et depuis retourné en sa maison.

Hensel Waguenaire est demeuré en sa maison. Barnard est demeuré pardelà.

Michiel, le maire, ait fait serement avec les paysans, et le fit ou prey emprés de Dieuze, et s'en alla jusques à Wargavitte et puis s'en retournit en sa maison. Petter Weber est demeuré pardelà.

Henrich Sumermacn.est demeuré en sa maison. Item, ont estés remonstrés lesdis paysans d'Assenoncourt, par nous soubscriptz, comme il est contenu cy devant ès articles déclairées de nostre souverain seigneur, en telle ordonnance; lesquelz paysans nous ont priés de demander la grâce de nostredit seigneur, et disent tous ensembles qu'ilz estient estés fort menassés par le maire Nickel, de Lore Adam J&.eisster, de Guermyngen, et This, le tixerant, de Kuttingen. Iceulx trois luttériens aviez promis de bruller les maisons et autres desdis paysans, ainsi que lesdis paysans l'ont certimés par devant nous conjoinctemens ensembles.

Jehan von Hetmstatt. J. Permrynger.

La court de Mersperg.

Arnoult, le masson, dudit lieu, est demeuré pardelà. Symon, le hugier, a pareillement demeuré pardelà. Monsieur le bailli d'Allemaingne l'envoia pardelà avec le cher dudit baHty'.

Petter Wirt a esté à Sauverne et retourné en sa maison. Thiellemann Stemmeltz est demeuré pardelà. Hensien, cousturier, est demeuré en sa maison. i. Ces deux lignes sont écrites en marge de la page.


Hanns de Marsal, dudit lieu, a esté à Salverne et puis retourné en sa maison.

Leben Henchienn est demeuré pardelà.

Symon Zimermann est demeuré en sa maison. Kierten Gouitz a fait serement ès paysans, et s'en allit jusques à Munstre, et depuis retourné en sa maison. Clesel a esté à Sauverne et retourné en sa maison. Ozen Petter est demeuré pardelà.

Guers Mathis, lequel a eu son serviteur après luy, ung nommé WotS', le filz Pintin, et a esté à Dymeringen et retourné en sa maison.

Joste a esté à Sauverne et retourné en sa maison. Michiel Spygler est demeuré pardelà.

Le maire, nommé Goullen Nicias, de la court de Morssperg, demeurant à Giesslingen, absent*.

LuderEngen, de ladicte mairie.

CountzenNicke! est demeuré pardelà.

Le filz Renard Simont est demeuré pardelà.

Fleiss Arnoult a été jusques à Salverne et retourné en sa maison.

Bourwurt a esté audit lieu et retourné en sa maison. Jacob a demeuré en sa maison.

Encores Ludernngen, hommes de madame la contesse de Thiersteim.

Curien, maire de ladicte dame, a esté à Sauverne et retourné en sa maison.

Kunctener a demeuré pardelà.

Fiscken Bout a esté prins par les landzknechtz, et a payé unze florins d'or, et puis retourné en sa maison. i. Cet alinéa fait partie des notes additionnelles des commissaires.


Lucus Barnard est demeuré pardetà.

Le Keuner a pareiUement demeuré pardélà.

Encores Luderfingen, hommes de monseigneur de Bitsch.

Kugel WurS est demeuré pardelà.

Der ait Hoing est demeuré en sa maison.

Adam est demeuré pardelà.

'Jacob aussi demeurer pardelà.

Kuttingen, les hommes de monseigneur le duc. Else Mathis, dudit Kuttingen, a esté à Dymeringen et retourné en sa maicon.

Thiebers a demeuré en sa maison.

Le filz du Missart a esté à Sauverne et retourné en sa maison.

Wickel Martin a demeuré en sa maison.

Hanns Weber a esté à Dymeringen et retourné en sa maison.

Kipper Hensel a esté à Herbesseim et retourné en sa maison.

Claude a esté à Dimeringen et retourné en sa maison. Lucus Simont a esté audit lieu et retourné en sa maison. Coben Petter a demeuré parde!à.

Schinders Endres a esté à Dymeringen et retourné en sa maison.

Michiel Kastmazcht a esté audit lieu et retourné en sa maison. Il a esté exécuté*.

Steffen a esté à Dymeringen et retourné en sa maison. Bousser Nickel a esté audit lieu et depuis retourné en sa maison.

i. Ces derniers mots sont écrits en marge de la page.


This Weber a demeuré pardetà.

Futschen, le bouchier, a esté à Salverne et a retourné ensamaison.

Clein Hanns Nickel a esté audit lieu et retourné en sa maison.

Etel Simet a esté à Dymeringen et depuis retourné en sa maison.

Emich a esté Herbesseim et retourné en sa maison. Le filz Petter a demeuré pardelà.

Mayger Simet Soun est demeuré pardelà.

Schwartz Hanns a esté à Dymeringen et retourné en sa maison.

Hers Hanns Nickel a esté à Sauverne et retourner en sa maison.

This, le tixerant, dudit lieu, absent'.

Encores Kuttingen, les hommes à monseigneur de Bitsch.

Laurentz Hanns, dudit Kuttingen, a esté à Salverne et a retourné en sa maison.

HoffNickel a esté à Dymeringen et retourné en sa maison. Clein Mathis est demeuré pardèlà.

HonnychNickel a esté à Sauverne et retourné en sa maison. Anstien est demeuré en sa maison.

Koben Petter, homme à monseigneur de Créhange, a demeuré en sa maison.

Domenheim.

Wiss Hanns, dudit Domenheim, est demeuré pardelà. Niclaus Schwitzer a esté prins au lieu de Sauverne des landzknechtz et prévost de Chastelsallin, et payé xxx florins. i. Cette ligne est une note additionnelle des commissaires.


Georgen Hanns a esté audit Sauverne et retourné en sa maison.

Conrard est demeurer en sa maison.

Andreu, son filz, a esté à Sauverne et a retourné en sa maison.

Humbert a esté à Dymeringen et a retourné en sa maison. Stillen Petter a esté audit lieu et retourné en sa maison. Wo)n' Niclaus a esté à Herbesseim et retourné en sa maison.

StUHanns aesté à Dymeringen et retourné en sa maison.. Nicias, charpentier, a demeuré en sa maison.

Clasel a esté à Dymeringen et retourné 'en sa maison. Countzen Hanns a esté à Herbesseim et retourné en sa maison.

Mayers Hanns a esté à Herbesseim et retourné en sa maison.

Mctssen Nictas est demeuré pardelà.

Anthoine, mareschal, eschevin, a esté à Sauverne et retourné en sa maison.

MetssenNides a esté à Dymeringen et retourné en sa maison.

Henrich Schinder a demeuré en sa maison.

Bartz a esté à Dymeringen et retourné en sa maison. Bessingen.

Ploum Stein Hanns a esté à Herbesseim et a retourné. Prins et mener à Nancey.

Weltin a demeuré en la maison.

Niclaus Surlevoix a esté à Sauverne et retourné en sa maison.

Le filz Mathis Aguenel est demeuré pardelà.

Hupprich Ranns a envoyé son serviteur pour luy.


Haumann Casper a demeuré pardelà.

Peter Scher a demeuré en sa maison.

Hensel Casper a esté à Sauverne et retourné en sa maison. Peter de Lore a demeuré en sa maison.

Bessen Anstien a esté à Sauverne et retourné en sa maison.

Schinders Hanns a esté audit lieu et retourner en sa maison.

Laurentz a demeuré pardelà.

Hanns de Sulsen a demeuré en la maison.

HannsDatbena esté àëauverne et retourné en sa maison. Luddemes Nickel est demeuré pardelà.

Arnoult Weber a demeuré pardelà.

Hanns Moulter a demeuré en sa maison.

Mathis a esté à Sauverne et retourné en sa maison. Ginsslingen.

Gellen Nickel, maire de la court de Mersperg, n'est encores retourné en sa maison.

Jacob, hoste, a esté prins par les landtzknechtz et prévost de Chastelsallin au lieu de Sauverne, et a payé lij florins. Zumermann Hans est demeuré pardelà.

Thiebelt Becker a esté à Herbesseim et retourné en sa maison.

Paulus est demeuré pardelà.

Schenhenchienn a esté à Sauverne et retourné en sa maison.

Michiel est demeuré pardelà.

Thiedrichs Mathis a esté à Sauverne et retourné en sa

maison.

Gueblinger.

Barnard, dudit lieu, a demeuré en sa maison.


.La court de Buderstorff.

Landtzknechtz Hanns a esté à Herbesseim et retourné en sa maison.

Claussmann Houppert a esté à Dymeringen et retourné en sa maison.

Mayer Mathis a esté à Sauverne et retourné en sa maison.

Mayger Siebert est demeuré pardelà.

Peter, le marlier, est demeuré en sa maison.

Eben Hanns a esté à Herbesseim et retourner en sa maison.

Rodolff a esté à Dymeringen et retourné en sa maison. Schreppen Hanns a esté à Dymeringen et retourné en sa maison.

Nickel, le filz Conrart Weber, a esté à Herbesseim et retourné en sa maison.

Le viel Parmentier a demeuré pardelà.

Petter, le viel doyen, a esté à Dymeringen et retourné en sa maison.

Hensel Niclos Fogler a esté audit Dymeringen et retourné en sa maison.

Berrenfinger, doyen, a esté à Herbesseim et retourné en sa maison.

Oenset a esté à Herbesseim et retourné en sa maison. Huppert est demeuré pardelà.

Wogtus Petter a demeuré pardetà.

Jacob a esté à Herbesseim et retourné en sa maison. Happets Hanns a esté à Dymeringen et retourné en sa maison.

Anthoine a esté à Herbesseim et retourné en sa maison. Guetzen Walle a esté audit lieu et retourné en sa maison.


Le jonne Parmentier a demeuré pardelà, et est retorné depuis la besongne de Sauverne'.

Bernard Nickel est demeuré pardetà.

MathisKustcheraesté à Sauverne etretourné en sa maison. Juncker a demeuré en sa maison.

Peter Weber a demeuré en sa maison.

Cremers Hans a, esté à Herbesseim et retourné en sa maison.

Leben Mathis a esté à Sauverne et retourné en sa maison. PetterKyer~.

Lore.

Nickel, maistre eschevin de ladicte court, l'un des cappitainnes générales, a demeuré pardelà. Mort. Cleyn Hans a esté à Sauverne et retourné en sa maison. Luderfingen, de ladicte court.

Paulus, dudit Luderfingen, a demeuré en sa maison. Hensel Zawers a demeuré en sa maison.

Dick Kopf a esté à Saulverne et retourné.

Koben Hanns a demeuré pardelà.

Koben Simet a pareillement demeuré pardetà. Anstien a aussi bien demeurer pardelà.

CoHinNickeP.

Kuttingen et Bessingen, de ladicte court.

Ditch a esté prins à Sauverne des landtzknechtz, et a payé iiij florins d'or. L'en dit que c'estoit luy qui aidoit à rançonner les gens d'église au lieu de. Herbesseim~. i. Cette dernière partie de )a phrase a été ajoutée sur le manuscr~ 2. Même observation qu'a la page 23.

3. Idem.

4. Cette dernière phrase a été ajoutée sur le manuscrit.


Oaus Eanns a esté à Salverne et puis retourné en sa maison.

ïtem, ont estés remonstrés tesdis paysans de ladicte court, par nous soubscripts, comme cy. devant est déclairés ès articles en semblables ordonnances; et nous ont priés et demandés d'avoir la grâce de nostre souverain seigneur. Et disent lesdis paysans qu'iiz ont estés bien menasses par le maire, le maistre eschevin et le doyen de Buderstortf, et leurs aviez dis qu'ilz brullerient tous ce qui trouveriez d'eulx, ainsi qu'ilz ont certiiEés par devant nous~.

Comme ainsi soit, selon le contenu que les paysans ont déclairés par leurs seremens, selon les articles cy devant escriptes depuis le commencement de Morhanges jusques à Amanges, contenant xix f. et demy. Tesmoingz noz seingz manuelz cy mis.

Jehan von Helmstatt. J.. Bermrynger. Chastelvouel.

Le maire Nictaus dudit lieu dit par son serement qu'il est vray que les oniciers dudit lieu ont fais assembler la communalté dudit lieu en les demandant quelle assurance qu'ilz doyent avoir à eulx, selon le bruyt qui courroit pour le présent. Sur ce lesdis prinses conseil de respondre ausdis officiers quatre jours. Et aussi le curé dudit lieu comme son parent, l'avoit. prié à disné ung dimenche au mattin. Et ainsi qu'Hz estient ensembles, ledit curé ly j. Une note additionnelle des commissaires porte que tes habitants de Buderstorff et de la Court se soumettent, entrautres choses,

aux corvées qn'its doivent ponr tes estangs, dont ilz sont esté reBasans". Oa peot voir dans les Communes de la ~eMr<Ae, aux articles des villages de ta chàtellenie de Dieuze, en quoi consistaient ces corvées.


commença à parler comment il estoit adverty que les sub*gectz de l'office de Dieuze et Merssperg avient pilliers le curé de BéderstorB', tuy disoit Je vous prie que vous at!é jusques au lieu de WargaviUe pour ouyr comment ils sont gouverner, auin que je puis oster quelque chose de bonne heure. Et à la requeste dudit curé, ledit maire s'en alleit avec Becker Hanns, officier de monsieur de Germeny, pour luy tenir compaignie, en devisant d'aultres choses jusques hors de la ville. Et ainsi que ledit maire estoit bien avant hors de ladicte ville il ouys tirer aucuns ung cop de hacquebuches, mais ne savoit que c'estoit; ainsi se arresta, pensant et ouyt. Sur ce, aucuns de !adiete communalté et aultres vindrent et s'ans allèrent ensembles jusques à Wargaville, sans rien dire ny déclairer de nulles affaires; et nalleirent ainsy ensemble audit Wargaville et marrendérent à l'hostel de Paulus, le pelletier, dudit lieu. Et quant Hz eussent marrander, ilz souppérent ensembles après ladictè marende; lesquelz devisient de retourner ensemble à la ville; mais ledit maire pris l'avantaige et s'en alla à Altorff devant, les attendant grant pièce hors de la ville. Aussy là plus grande partie s'ans vient après et se prinses de parolles ensembles et se bapteirent trop bien. Ung nommé Frichen Kieffer commença à dire audit maire Maire, il fauli que vous venez avec nous au lieu de Herbesheim. Ledit maire le respondit qui n'en feroit rien, car il avoit fait le serement à ses seigneurs, et n'estoit pas son fait de ainsi parler; ledit Friche Kieffer tira sa dague et l'en donna ung cop à traverse dudit maire, en jurant Vous y viendrés avec nous; et ledit maire respondit tousjours qui n'en feroit rien, et s'ans allist tousjours devant. Néantmoins lesdis communaité le contraindient de faire serement de personne rien dire ledit jour à nulluy. 3


Aussy ledit maire estoit devant, il ouy que lesdis estoient à l'huisse du prieu.' d'Allerange pour le faire lever; mais ledit maire ne s'arcstoit point, car il tiroit tousjours à l'hostel pour estre quicte d'eulx, comme il dit. Et après deux ou trois jours, les aultres qui avoient demourer à leur maison venient aucuns bien tard devers luy, assavoir Bastion, maire de Sainct Anthoine, luy déclairer comment il avient deviser et conduire d'aller quérir et prendre les bestes de l'abbé de Sallival. Sur ce il respondit avec licence des officiers disient que nous gardé vous don ce que vous faicte, car si vous le faictes, il faut que vous habandonné le pays. Et sur ce ledit maire s'en nalla couchier en sa maison. Toutcsfois, lesdis se missent sur chemin, et toutesfois ilz retournèrent chacun en sa maison sans rien faire.

Hanssgin, moitrier de monseigneur de Chastelvouel, Jehan de Helmestat, cappitainne de ladicte bende, dit comme serement que le maire dudit lieu les avoit mis ensembles sur les nouvelles que le filz du mareschal demeurant à Wargaville avoit dit qu'il y avoit beaucop de gens pour les aller veoir; sur ce ilz s'en nallèrent, et quant i)z vindrent près de Nostre Dame de Alleranges, envoyarent ung homme devant demander au prieur une paires de quartes de vin pour l'argent; et ainsi ledit prieur luy donna les deux quartes de vin; et quant ilz eussent beu ledit vin, ilz demandèrent combien qu'il en payeroit respondit ledit prieur rien, et qui leur donnoit de bon cuer. Sur ce s'en allèrent ensembles audit lieu de Wargaville marender, et souppeirent ensembles, et en souppant, Frich Kieffer print son chappel, dit Messieurs, qui est d'oppinion de venir après les aultres, qui touchassent son doy en mondit chappel; et ainsy la plus grande partie y tou-


chat. Et ainsi ilz retournèrent devers ledit Chastelvouel et quant Hz arrivèrent près de ladicte porte de Nostre Dame d'Alleranges, deux serviteurs pelletiers commencèrent à dire Messieurs, depuis que nous summes icy, il fault piller ledit prieur, car il vault bien mieulx que le faissiens que aultres. Et ainsi demandèrent audit prieur sy vouloit composer avec eulx; et ledit Hanssgin avec les aultres compossèrent avec luy pour ij florins; ledit Hanssgin les receut. Sur ce Hz s'en allèrent à Chaste!vouet, en leur maison, et chacun print son baston et s'ans nallèrent après lesdis paysans. Et quant ilz arrivèrent au lieu de Wurmyngen, trouvèrent ceulx d'Amanges et aultres, lesquelz avoient desjà pillier le curé de Bermeringer, et firent bonne chère et s'en allèrent avec eulx jusques à Amanges. Et estoit présent quant le prévost de Chastelsallin, accompaingnië de monsieur le cappitainne d'Albstorff, leur remonstrant et par prière de demourer audit lieu d'Amange. Néantmoins, lesdis de Chastelvouel ne volèrent point demourer et s'ans allirent à Herbessheim; et quant ilz arrivèrent audit lieu, ilz rendons lesdis deux florins cy devant au cappitainne Niciaus de Lar, etdudit Herbessem, ledit Hanssgin s'ans alla à Sauverne et de là retourner en sa maison.

PienersPetter, deChastetvoue), ditpar sonserementtout ainsi comme fait ledit Haussgin dessusdit, excepté qui dit que le filz dudit mareschal de Chastelvoucl, lequel apportaste une quarte de vin et dit Messieurs, tous ceulx qui sont délibérés d'en aller avec la bende, je leur douray à. boire, car moy meisme je suis délibéré en aller demain après.

Connemann Frysche dépose par son serement tout ainsi que fait le dessusdit Hanssgin, moitrier et cappitainne.


Otzen Hanns, dudit Chastelvouel, dit par son serement tout ainsi comme ledit Hannssgin, cappitainne cydessus et davantaïge, que le filz dudit mareschal apporta une quarte de vin, laquelle la donnast à boire, leur disant Messieurs, j'ai intencion de vivre et morir avec vous, et moy meisme viendray demain du matin après vous. Endres, cordonnier, dit par son serement tout pareillem~nt que fait le devantdit Hanssgin, moitrier et cappitainne de la bende.

Hanns de Clingen Mynster dit par son serement tout ainsy comme le devantdit Hanssgin, moitrier et cappitainne, excepté qu'il ouy dire qui vouliez constraindre son père pour aller avec eulx, leur disant Laissez mon père, je veulx aller pour luy; et sur ce il nallit avec eulx jusques à Amanges et quant il ouy la remonstrance dudit prévost de ChastetsaUn, il s'en retourna incontinent en son hostel; mais il a aydé à despendre les biens du curé de Bermeringer.

Hanss Wiegerman dit par son serement qui ne scey du tout rien de ladicte affaire cy devant escripte; mais qu'il est bien [vrai] qu'il estoit ung samedi au lieu d'Altorff près de Wargaville, quant l'office de Dieuze et de Mersperg s'ans allèrent a Herbesheim; aussy s'en alleit après eulx, leur demandant où qu'il aviez cure d'aller, et eulx respondèrent audit Herbesheim; et sur ce s'en alleit avec eulx, et delà à Sauverne, et saillit par dessus la murraille dudit lieu, et puis retourna en sa maison. Hanss, mareschal, dudit lieu, dit par son serement qui ne scey du tout rien des affaires cy devant déclairées, car il n'est pas esté de la compaingnie; dit bien qu'il est vray que Bastien, le cordonnier, demeurant audit lieu, est venu devers luy, disant qu'il y avoit tant de gens devers Nostre


Dame d'Alleranges que vcuHent pillicrs le prieur, et qu'H entendirent les nouvelles pour aller veoir se il !ë pourient avoir, disant lesdis Bastien et Hanss qu'Hz estient délibéré de prendre les bestialles de l'abbé de Sallival, car ledit abbé les avoit une fois coustengiés à faire prendre leurs bestialles au bois par ceulx de Chastelsallin, et pour ce estient délibéré de luy faire une venue. Et ledit mareschal respondit qui ne vouloit estre de leur compaingnie, et davantaige leur disoit Si vous le faictes, vous ferez mal, car le prévost de Chastelsallin en sera adverty et en serés mat iogié. Et plus n'en dit.

Clein Hanns, dudit lieu,

Bastien, maire de Sainct Anthoine,

Clein Hanns

Lang Hanns, moitrier,

Brych Hanns 1

Johan Reckringen

Symon Cheffer

Collin Bourguenon, moitrier de monsieur de Germeney, Disent tous par leurs seremens qu'Hz estoient délibérés

d'aller quérir et prendre les bestialles de F abbé de Sallival, mais ilz trouvèrent, par bon advis et conseil, qu'ilz demeuront, et ainsi ont ilz fait. Et plus rien disent, pource que ne sont pas este de la compaingnie des autres cy devant escripts*.

Ceulx de Wisse.

Item, le maire dudit lieu dit par son serement qui ne 1. Une note additionnelle des commissaires porte

Hanssgin, moytrier de monsienr de Helmstat, estoit cappitaine des paysans dudit lieu.

Et sont tous les autres aussi coulpables que luy, assavoir ceulx qui s'en estoient allez.


scey du tout rien de l'affaire cy devant, pource qu'il estoit à Marsa), faisant ouvrer et bcsoingncr en sa maison dudit Marsal.

Item, Hanns, le parmentier, dudit lieu, dit par son serement que leurs officiers de Chastelvouel veniez devers culx leur demander, selon le bruyt qui couroit, s'ilz avoient besoing d'eulx, si lesdis le vou!)iez ayder et secourir, et lesdis disent que ouy, par ainsi que leurs seigneurs les voulissent laisser en leurs anciennes coustumes et usaiges et tenir les xij articles des paysans. Aussy il est vray que luy et autres aviez ung mauvais voloir, assavoir d'aller prendre les bestialles de l'abbé de SaIMva!, pource que ledit abbé les avoit coustengiés plusieurs fois. de faire prendre leurs bestes et harde ès bois. Mais toutesfois ilz trouvèrent, par conseil et advis, de les laisser; aussi ont ilz fais. Et plus n'en dit.

Comme ainsi soit, selon le contenu des articles cy dedens cscriptes, depuis Kuttinges jusques à Amanges, contenant v feullet. Tesmoinz noz seingz manuelz cy mis. Jehan von Bfetmstatt. J. Bermrynger. Amanges.

Hanns Flesshor, lieutenant dudit lieu, dit et dépose par son serement à luy enjoinct, qu'il est vray que Kalpetter, messaigier, demeurant à Dieuze, vint audit lieu, reqoerrant, parlé.chastellain dudit Dieuze, que incontinenttoute la paroche et l'office soit preste et mises ensembles avec leurs bastons, affin, si nostre souverain seigneur en avoit affaire meisme si ledit chastellain la mandoit quérir, qu'elle fust preste,pour marcher en aucuns lieux. Ledit lieutenant, sur ce, fit son debvoir cuydant bien faire, fit commander et mectre tous ses gens et subgectz ensembles,


lesquelz arrivèrent audit Amanges; mais itz n'aviez qn'à maingier. Ce véant, venirent devers moy Wattrin et Steph Kieffer, duditAmanges, accompaigniésdeptusicurs autres, demandans licence pour aller pilliers le curé de Ebersingen pour avoir quelque chose à mangier. Ledit lieutenant leur respondit qui ne leur deffendoit point d'y aller et ne leur voulut octroyer. Aussi du.cure de Bermeringer. H est bien vray que ledit lieutenant leur disoit qui n'y auroit que bien d'y aller pour avoir quelque chose à mangier. Lesquelz y allèrent. Aultre chose ne scey. Touchant le cappitainne qu'a esté fait audit lieu, dit le lieutenant qu'il estoit présent avec eulx pour ayder à faire ledit cappitainne, et fut fait Simeth Hanns mais it ne fut fait contre nostre souverain seigneur ny tous ses officiers; mais si ledit Ka!pettre n'eust fait ledit commandement cy dessus, rien n'en fust esté.

Le gros maire d'Amange dit par son serement, touchant les parolles cy dessus nommées, n'en scey du tout rien ny voulu meller mais dit bien qu.il a esté présent aydier aHaire ledit cappitainne cy dessus avec les officiers et de peur que ledit maire craindoit qu'on ne luy face quelque desplaisir, fors fut de faire ainsi. Et plus n'en dit. Le maistre esehevin dudit lieu dépose par son serement à luy enjoinct, qu'il est vray qu'il a ouy dire que le lieutenant d'Amanges avoit secrètement remonstrés à aucuns paysans dudit Amanges, par trois jours apparavent comment il estoit adverty que aucuns nombres des Françoys voulloient marchier ès pays de nostre souverain seigneur, en disant qu'ilz copperient les blez et gattericnt les herbres des preys aux champs; et ledit lieutenant doubtoit qu'ilz estiez délaissez et que personne ne tes soustiendroit, et depuis qu'ainsi estoit, il estoit d'advis d'en aller à Herbes-


seim, ce faisant seront soustenus. Mais, par la remonstrance du pyévost de Chastelsallin, et en présence du cappitainne d'Altorff meismes par ledit lieutenant et maistre eschevin, tous ensembles, demeurèrent pour ceste fois lesdis paysans. Et estoient en nombre de treze viHai.ges. Bien, dit ledit maistre eschevin, qu'il est vray que mangea avec eu!x, mais c'estoit par craindre et doubtrence d'avoir quelque desplaisir d'eulx, car Hz le menassient fort. Touchant des biens du curé de Bermeringer, ledit maistre eschevin n'en scey rien au vray, seullement qu'il ouy dire que ledit lieutenant leur avoit fait faire, assavoir par la bouche de son frère Champen Mathis, Waltrin, Michel Weber, lesquelz disent que ledit lieutenant leur avoit commandé de piller ledit curé de Bermeringer; et est à craindre que quant les gens oyrent les parolles dudit lieutenant, prins >s cela en fantasie et se mit sur bout pour partir et aller avec lesdis paysans audit Herbesseim; mais, à la requeste dudit prévost, il retourna, comme dit est.

Jehan Kippen, dudit lieu, dit par serement qu'il a esté présent pour ayder prendre et despendre les biens du curé d'Ebersingen, à la requeste de Simet Hanns et Eiffers Hanns, dudit lieu ;'toutesfois, avant que partir, il demandit à lieutenant d'Amange si debvoit partir avec eulx, en présence de Wattrin et Niclos, le tixerant, dudit Heu et ledit lieutenant luy respondit qu'il ne luy octroya point. Sur ce estoit délibéré pour aller audit Herbesseim avec ses voisins; mais, à la requeste du prévost, il retourna en sa maison.

Amanges, les hommes à monseigneur le duc. Conneman, cousturier, dudit lieu, dit par son serement qu'it a esté avec la commanatté dudit Ueu avec son baston,


cuydant aller à Herbesseim, et, à la requeste du prévost, a retourné en sa maison; et a dit qu'il avoit esté avec ses voisins ayder à mangier des biens des curez de Ebersingen et de Bermeringen. Aultre chose n'en scey.

Jacob, le ruyer, dudit lieu, dit par son serement qu'il n'en scey du tout rien, car il estoit fort mallade pour lors. Néant'.

Jacob, le mareschal, doyen dudit lieu, estoit présent quant il vist partir ses voisins pour aller à Herbesseim mais, à la requeste dudit prévost, il retourna en sa maison. Bien a ouy dire de Champen Mathis, Wattrin, Niclaus, le tixerant, Anthoine, le mareschal, et Hanns, le tixe- rant, lesquelz estoient délibérez d'aller piller le curé de Ebersingen. Et plus n'en dit. Néant.

Schwops Banns, dudit lieu, dit par son serement que Simet Hanns et Niciaus Zallemberger, officiers de messire Philippes de Harranges, luy ont fait faire pillier ledit curé cy dessus, et a esté présent ayder à despendre lesdis biens. Aussy a esté présent avec ses voisins pour aller audit Herbesseim mais, à la requeste du prévost, a demeuré en sa maison.

Durbecker, dudit lieu, s'a absenté de bonne heure pource qu'il avoit aucune question avec le cappitainne Broubach, et est encore pardelà, et n'est retourné pardeçà. Schamppen Mathis dit par son serement qu'il est vray que l'officier dudit sire Philippes Herranges et luy, et Simet Hanns, Kuffer Hanns, Friderich de Remelingen et Anthoine, le mareschal, devisoient ensembles comment qu'il debvoit passer ung cher de vin parmy Ainanges, qui 1. Ce dernier mot est écrit en marge de la page, comme à l'alinéa suivant.


estoit au curé d'Ebersingen. Ledit officier dudit Philippes disoit que se seroit bien fait de le prendre et l'arrester audit Amanges. Et, en devisant, ilz commencèrent faire promesses ensembles d'aller pilliers'ledit curé en sa maison et disient lesdis officiers et Simet Hans qu'ilz voulloyent estre les cappitainnes pour cela faire; et sy ensemblérent cinquante hommes pour aller ayder à pilliers ledit curé; et promirent lesdis officiers Simeth Hans et Kuffers Hanns d'estre leurs cappitainnes et garans, et aydièrent à despendre lesdis biens avec ses voisins. Aussi a esté présent ledit Schampen Hans avec sesdis voisins quant ilz vollient partir pour aller à Herbesseim, mais, à la requeste dudit prévost, il retourna avec sesdis voisins en sa maison.

Gramels Couret dit par son serement qu'il a esté présent à ayder à despendre des biens des devantdis curés. Aussy a esté avec ses voisins quant Hz voulient aller à Herbesseim mais, à la requeste dudit prévost, il retourna en sa maison.

Nassenvelss Hanns dit par son serement qu'il. a esté présent à ayder à prendre et despendre les biens des deux curés cy devant escripts; aussy a esté avec ses voisins quant ilz voulliez aller à Herbesseim mais, à la requeste dudit prévost, il retourna en sa maison.

Hanss Bourre dit par son serement qui n'a esté q'une fois mangier desdis biens avec ses voisins aussi a esté sur chemin d'aller avec eulx à Herbesseim mais, à la requeste du prévost, il a retourné.

Claus Switzer dit par son serement qu'il a esté avec son curé au lieu de Herbesseim, comme maistre eschevin de i'ég)ise d'Amange; de quoy ledit curé estoit mandé et menassé desdis paysans pour composer avec eulx comme


autres curez ont faiz d'allentour; et sur ce ledit curé composa avec culx et retourna en sa maison.

Cfenart, dudit lieu, dit par son serement qu'il a esté, à la requeste de Simet Eans, avec les autres pour ayder à prendre et despendre des biens du curé de Ebersingen pareillement a esté avec ses voisins quant ilz voullient aller à Herbesseim, et, à la requeste dudit prévost, a retourné en sa maison.

Symetz Hanns, cappitainne dudit Amanges, dit par son serement que Kallepetter, de Dieuze, est venu au lieu d'Amanges et a requéry que toute la parroche et les subgectz dudit lieu soyent prestz de leurs bastons aCSn, si le chastellain dudit Dieuze les mandoit, qu'ilz fussent prestz pour aller aux affaires de nostre souverain seigneur. Ainsi que lesdis paysans sont estés ensembles ilz sont estés en la prioré dudit Ainanges et on esleu ledit Symet Hanns pour estre leur cappitainne; lequel office ledit Simet Hanns l'a eu refusé; toutesfois il a pris la charge en telle manière de rien faire en l'encontre de nostredit seigneur ny en tous ses pays ny subgectz, comme il déclaira, le iiij~ jour de may, en présence desdis paysans, du cappitainne d'Altorff et du prévost de Chastelsallin. Aussy dit ledit Simetz Hans que luy et l'officier de messire Philippes Herranges et Kuffer Hans, ont fais l'entreprinses de courre et pillier le curé de Ebersingen, et que la communalté dudit lieu d'Amange et autres, à leur requeste, sont allez pillier et courre ledit curé et ont aydier à despendre lesdis biens; et ledit Simet Hans estoit encores avec les autres pour aller à Herbesseim mais, par la remonstrance dudit prévost, il remonstra ausdis paysans et ladicte communalté qui retournirent en leurs maisons; ce qu'ilz firent. Albrecht dit par son serement qu'il a esté, à la requeste


de l'officier de messire Philippe Herrenges pour aydcr à prendre et despendre des biens du curé de Ebersingen, et qu'il estoit prest pour aller avec ses voisins au lieu de Herbesseim; mais, à la requeste dudit prévost, il retourna en sa maison.

Anthoine, le mareschal, dudit lieu, dit par son serement que, à la requeste dudit officier de messire Philippes Herranges et Simet Hans, qu'il a aydier à prendre et despendre les biens dudit curé. Aussi dit avoir esté au lieu de Honkierchen, à la requeste de Hensel et Paulus, dudit lieu, prendre trois genys, lesquelles estoient à madame l'abbesse de Craffetel, et ont esté mangiez audit Amange comme le xaffenaire de ladicte dame a fait plaintif à messieurs les commissaires.

Fleiss Hans, maire de Sainct Anthoine dudit lieu, dit par son serement qu'il'ne scey du tout rien de ceste affaire, car jamais ne s'en voulu meller à cause que pensoit qu'il n'en viendroit point de bien.

Kochen Mathis, dudit lieu, dit par son serement que, à la requeste de Simet Hanns et Keuffer Hanns, dudit tieu a esté présent de ayder à prendre et despendre les biens du curé de Ebersingen; aussy estoit prest pour aller à Herbesseim avec ses voisins, comme il dit; mais, à la requeste du prévost, il a retourné et demouré en son hostel. Encores Amanges, les hommes du conte de Bitsch. Lesdis n'ont point voulu obéyr ny riens dire, disant que leur officier n'en a voulu rien faire. Pour ce, nichil. Encores Amanges, les hommes à messire Philippes Herranges, 'chevalier.

Zellers Niclos, officier dudit sieur de Herranges, dit par


son léal serement à luy enjoinct, que Simet Hanns, dudit Amanges, est venu, ung jour passé, par devers luy, luy demandant s'il voulloit aller avec luy ayder à prendre au curé de Ebersingen ung cher de vin; et ledit officier respondit que non. Et après, ledit Simet Hanns demandoit encores audit officier Vouliez vous estre i'ung des nostres ? Sur ce, ledit officier luy respondit Ouy; mais il dit par son serement qui ne pensoit que ce ne fust que mocquerie. Néantmoins il dit qu'il a envoyé son serviteur avec ledit Simet et autres audit Ebersingen pour ayder à pilliers ledit curé. Et plus n'en scey, comme il dit. Sur quoy nous, commissaires soubscripts, luy avons demandé s'il estoit audit Amange en faisant leur cappitainne. Dit que non; mais les autres officiers disent qu'il estoit présent,

Kuffers Hanns dit par son serement que Zellers Niclos, officier de messire Philippes Herranges, luy disant que, ung jour passé, comment luy et les autres officiers dudit Amanges aviez avisez ensembles d'aller quérir quelques bestialles au curé de Ebersingen. Sur ce, ledit Kuffers Hanns s'en alla en la maison du lieutenant dudit Amange nommé Flasshor, et lui demandait si ainsi estoit, et ledit lieutenant respondit Ouy; et par ainsi, ledit Kuffers Hans et Simess Hans se trouvèrent ensembles et montirent à chevaix et s'en allèrent devant au lieu dudit Ebersingen et les autres paysans vindrent après et pillèrent ledit curé. Encores dit ledit Kuffers Hanns que tous les officiers et justice dudit Amanges ont esté présens à leur prieroré d'en faire le cappitainne. Et plus n'en dit.

Item, que le prévost de Chastelsallin dit, quant il arriva audit Amanges, il envoya quérir ledit Kuffers Hans, pource qu'il estoit adverty que ledit Kuffers Hans avoit esté au


lieu de Herbesseim, luy demanda des nouvelles des paysans dudit Herbesseim. Respondit ledit Kuffers Hans audit prévost qu'il n'osoit rien dire à cause qu'il avoit fait serement ausdis paysans. Et daventaige, disoit ledit Kuffers Hans que le pays des Lorrains estoit tout perdu. Lesquelles parolles ledit Kuffers Hans les a nyés présent monsieur de Helmestat. Et tient on ledit Kuffers Hans fort suspect de ladicte affaire.

Fridrichs Steff, de Nellingen, dit par son serement que Claus Hanns, dudit lieu, est venu devers luy, luy demandant s'il vouloit venir avec luy et autres aydier prendre des biens du curé de Ebersingen, et luy respondit qu'il avoit ordonné de ainsi faire. Ledit Claus Hans dit que s'avoit fait l'officier dudit Philippes Herranges, et davantaige, ledit officier avoit fait promesse avec eulx d'estre comme eulx. Sur ce, ledit Fridrichs respondit Puis que -mon officier est de la bande, je ne demeurerai pas le dernier et sur ce il s'en alla avec les autres aydier prendre lesdis biens dudit curé.

Item, dit encor ledit Fridrichs que Creden Hans, maire de Sainct Denis au lieu de Honkerchen, venoit ung soir bien tard au HeudeNeHingen, et appella ledit Fridrich dedens son lit où il estoit couchiet, pour venir avec luy pour ayder prendre les biens du curé de Bermeringen; et ledit Fridrichs Steff luy demanda s'il avoit ordonnance d'ainsi faire, et de qui. Ledit Creden Hans luy respondit que c'estoit par l'ordonnance du lieutenant d'Amanges; et sur ce s'en allist avec luy. Aussy dit ledit Stcff qu'il estoit prest d'aller avec ses voisins à Herbesseim mais, à la requeste du prévost, il a demeuré en sa maison. Nickel Kouketberg dit par son serement que, par l'ordonnance du lieutenant d'Amanges, a esté aydier à prendre


les biens du curé de Bermringen; lequel lieutenant luy disoit Compère, allés y; j'ai donné ordonnance à Bonnen Hensels George de.Grunyngen; aussy je luy ai donné une enseigne adressante an maire de Wurmyngen, de vous fournir deux grans chers; allés y avec les autres et faicte vostre debvoir. Aussy dit il avoir esté sur bout d'aller avec les autres à Herbesseim; mais, àtarequesteduditprévost, a demeuré en sa maison.

Wagueners Henrich, de Nellingen, dit par son serement qu'il n'a esté en nul lieu; mais il est vray qui disoit audit lieutenant d'Amange que c'estoit mal fait de ainsi pilliers les curé de Ebersingen et de Bermringen; et ledit lieutenant luy respondit qu'il ne savoit qui disoit, car c'estoient deux mauvais garsons, et qu'estient estez exécuteurs d'un testament du curé de Thennechen, et luy aviez prins son argent sans rendre compte, lequel argent debvoit appartenir audit lieutenant. Et puis n'en scey, seullement que ledit Wagueners a esté une fois aydier à mangier desdis biens avec ses voisins. Aussi estoit délibéré d'aller avec ses voisins au lieu de Herbesseim mais, à la requeste du prévost, il a retourné en sa maison.

Steffen dit par son serement qu'il s'a trouvé, aucun jour passé, au lieu d'Amange, desoubz la halle, et Zellers Nickel, officier dudit sieur Philippes, Kuffers Hans et Simess Hans luy faisient faire promesse d'aller pillier le curé de Ebersingen; et pource que ledit Zelles Nictas estoit son ouicier, il pensoit bien faire; et ut ladicte promesse et sur ce s'en allit avec les autres aydier à prendre les biens dudit curé. Aussy dit ledit Steff que ung homme appellé This George, de Witerssperg, luy appellit en sa maison quant il vouloit allé couchier, pour aller avec luy pour ayder pillier le curé de Bermringen; et ledit Steff luy


demandoit s'il avoit la charge des officiers; lequel This George respondit ouy, et que le lieutenant d'Amange avoit donné charge et enseigne Bonnen Hans Georgc de Grunyngen, adressante au maire de Wurmyngen, pour luy fournir de deuz grans chers, et que lesdis Simess Hans et Kuners Hans estient les cappitainnes du fait des deux curé. Aussy estoit ledit Steff prest d'aller avec ses voisins au lieu de Herbesseim; mais, à la requeste du prévost, il demoura en sa maison.

Hanss, le tixerant, dit par son serement que Steffen Kayser luy disoit que, ung jour passé Ne veult tu pas venir avec moy et autres pour prandre les biens du curé de Ebersingen? Zellers Nickel, officier dudit sieur Herranges est tel que nous et est délibéré de venir avec nous. Sur ce s'en alla Hans dessusdit en la maison dudit officier, luy demandant si ainsi estoit, et ledit officier luy respondit ouy, et daventaige luy avoit fait promesse, en demandant aussy audit Hans s'il vouloit faire promesse. Sur ce ledit Hans respondit qu'il n'avoit que faire de faire promesse mais depuis qu'il yvouloit aller, qu'il estoit délibéré d'atter avec luy, mais il n'avoit encor point souppe; et nalla ledit Hans souppé, et après souppé, s'en retournit en la maison dudit officier demander s'il vouloit partir pour aller à Ebersingen; lequel officier respondit que non, à cause qu'il estoit homme viel et caduc; mais il envoya son serviteur en son nom, et qu'il seroit telz comme tuy et les autres aux buttins. Sur quoy il s'en allèrent audit lieu; et Kuffers Hans et Simeth Hans estient leurs cappitainnes. Et estoit aussi prest pour aller avec ses voisins au lieu de Herbesseim mais, a la requeste du prévost, il retourna en sa maison.

Niclaus, tixerant, dit par son serement que, ung jour


passé, il se trouva dessoubz la halle dudit Amanges; Zèlles Nickel, son ofucicr, Kuffers Hans et Simess Hans lùy appellèrent avec eulx, disant qu'ilz estoient délibérés d'aller pillier le curé de Ebersingen, et ledit Niclaus leur respondit Messieurs, gardés que ne faicte chose qui ne soit bien faites. Sur ce ledit Zérles, officier, luy respondit Vous est tousjours le plus craindant de la compaignie; je y veult aller moy meisme et promis d'y aller, et fault que vous allez avec moy aussi bien que nous. Sur quoy ledit NicIaus est allé audit Ebersingen craindant sondit ofSeier et y estoit Kuffers Hanns et Simess Hanns cappitainnes. t dit fedit NicIaus qu'il estoit depuis délibéré d'aller à Herbesseim avec ses voisins; mais, à la requeste du prévost, il demeura en sa maison.

Wattrin dit par son serement comme le devantdit Niclaus, tixerand; et davantaige dit que le lieutenant dudit Amange et les ouiciers, le maistre eschevin et la justice tous ensembles, et la communatté de toute la parroche dudit Amanges, ensembles les villaiges, assavoir ledit Amanges, Nellingen, Remyngen, Rorbach, Witersperg) Honckerchien, Gryningen, Alliegmer, Diffembach, Wurmyngen, aucuns de Chastelvouel et autres, se trouvèrent ensembles en la court de la prioré dudit Amange et firent ung cappitainne nommé Simet Hanns, dudit Amanges, assavoir pour donner response tous attans et venans et a toutes affaires qui pourroient sourvenir. Et après, ilz eslisent encores quatre hommes entr'eutx pour ayder en ayde ledit cappitainne, assavoir Paulus, deHunkerchien; Con-~ rat, de Rorbach; Niclaus, tixerant, d'Aniange, et ledit Wattrin. Sur ce, le prévost de Chastelsallin arriva audit Amange le lundi premier jour de may, bien tard. Le mardi au matin, il prioit à la communahé dessusdicte de leur 4


donner audience laquelle leur fust aggréé; et nous fist ledit prévost une bonne et grosse remonstrance de nous départir et que ung chacun debvoit retourner en sa maison avec autres bonnes parolles encores que ledit prévost nous remonstrates en présence du cappitainne d'Alstorff. Sur laquelle remonstrance, ladicte communalté promectirent de demourer et continuer selon ladicte remonstrance. Mais, sur ce vcnirent aucunes nouvelles comment ceulx de Boucquenon, de la ville d'Albe et la ville de Salverne aviez tourner bande de la partie des paysans de Herbesseim. Incontinent ladicte communatté se mist debout pour aller audit Herbesseim, craindant les parrolles et menasses desdis paysans de Herbesseim. Et incontinent ledit prévost estre adverty, envoya après eulx et les fist cncores autre bonne remonstrance, en sorte que ladicte communatté retournirent audit Amanges; et sur ce vendirent les bestialles dudit curé d'Ebersingen. à ung homme appetté Moutz, dudit lieu, ou. nom dudit curé, et employèrent l'argent à leurs despens; lequel argent ledit cappitainne et quatre hommes l'ont receuz et payé les hostes que vendoient vin. Et plus n'en sceit.

George, de Nellingen, dit par son serement qu'il a esté en aydant à prendre et despendre les biens du curé de Ebersingen, à la requeste de Ctaus Hans, dudit Nellingen, lequel luy disoit que c'estoit par commandement de l'officier messire Philippes de Herranges, comme il dit par sondit serement, qui a esté présens de prendre les biens dudit curé, encores du curé de Bermeringen, à la requeste de Sippen Hans Tetter, homme à monseigneur de Bitsch demeurant à Nellingen, lequel disoit que c'estoit par l'ordonnance de l'officier dudit seigneur de Bitsch. Aussi dit il qu'il estoit détjbêré d'aller à Herbesseim; mais, à la


requeste dudit prévost, il a retourné en sa maison. Henrich, de NeHingen; dit par son serement qu'il a esté présent de prendre les biens du curé de Ebersingen, par le consentement de l'officier mcssire Philippes Herranges; Kuffers Hans et Simet Hans estoient leurs cappitainnes. Et lors ainsi fust prest ledit Henrich pour aller à Herbesseim avec ses voisins, et ordonnance de sondit ofucier, lesquelz luy disoient qu'il se gardast bien de demourer à la ville; mais, à la requeste dudit prévost, il a demouré en sa maison~.

NoHingen, les hommes de monseigneur le duc. Bulmanss Nickel dit par son serement qu'il a esté présent de prendre et aydier à despendre les biens-dés deux curés, assavoir le curé de Bermeringen et Ebersingen, à la requeste de Creden Hans, de Hunkierchen; et dit qu'i!

t. Une note additionnelle des commissaires porte ce qui sait tt Hanss Flachshar, tientenantd'Amange pour te cha:te)ain de Dieuze. Nota qu'il est cause du pillage des prebtres et non point de la sédition du peuple.

te Siemondls Hanss, cappilaine des xiij villages de t'ofnce. si Kueffers Haos, cappitaine pour te pillage des prebtres est fort chargé d'avoir induits te peuple, et sceit tous les secrets des paysans. M Niclaus Zelenberger fort chargé touchant le pillage des prebtres est officier de messire Philippe a demeuré audit lieu,

te Waultrin, demeurant audit Amange, fort chargé touchant le piltage.

)) Paulus, demearant à Huckirchen.

') Conrat, demeurant à Rorbach.

)! Niclaus, usserant, demenrant audit Amange.

Ces iiij estoies commis conseiliers avec le cappilaioe.

si Champpen Mathis, demeurant à Amange.

n Le sergent de SI Denis, demeurant à Amange.

n Ceulx d'Amanges qui sont à monseigneur le duc se soubzmectent à la bonne grâce de. nostre souverain seigneur. '<


estoit prés pour aller à Herbesseim; mais, à la requeste du prévost de Chastelsallin, il a retourné en sa maison. Snappoff, dudit lieu, a déposé par son serement et à la requeste de Petter, de Noitingen, homme monseigneur de Bitsch, qu'il a esté aydier prendre et despendre les biens s du curé de Bermeringen; mais ledit Petter luy disoit que c'estoit par ordonnance des officiers d'Amange. Aussy dit il qu'il estoit prest pour aller à Herbesseim; mais, à la requeste dudit prévost, il retourna en sa maison. Jackel, dudit lieu, dit par son serement qu'il a esté présent aydier de prendre et despendre tes biens des deux curez de Bermeringen et Ebersingen, à la requeste de Claus Hanns, de Nollingen, lequel luy avoit fait promesse audit Amanges, à la requeste de Boullemans Nickel, dudit P~oiHngen. Aussy dit ledit Jacquet qu'il estoit prest pour aller avec ses voisins au lieu de Herbesseim mais, à )a requeste dudit prévost, il a retourné en sa maison. Claus dit par son serement qu'il a esté présent d'aydier prendre et despendre les biens des curez de Ebersingen et Bermeringen. Aussy -a esté présent avec aucuns qui ont fais des promesses ensembles, assavoir Simet Hans, Kuffers Bans et Schampen Mathis, lesquelz disient que l'officier de messire Philippes de Herranges avoit promis aussy avec eulx d'estre de leurs compaignies pour aller aydier à prendre les biens du curé dudit Ebersingen. Pareillement a esté présent quant ses voisins voullient aller à Herbesseim mais, à la requeste du prévost de Chastelsallin, retourna en sa maison.

Mathis, dudit lieu, dit par son serement qui ne scey du tout rien des affaires cy dessus, mais qu'il a venu au lieu d'Amange, aucun jour passé, voyant mangier ses voisins desoubz la halle dudit Amange, et mangea avec eulx, et fit


la bonne chiére. Aultre chose n'en sceyt, seullement qu'il a esté à la compaingnie avec ceulx qui vouliez aller audit Herbesseim; mais, à la requeste dudit prévost, il retournit en sa maison.

Bulmanss Fridrichs dit par son serement qui ne scey du tout rien, excepté qu'il a esté une fois mangier avec les dessusdis desoubz la halle dudit Amanges, et estoit présent quant il voulloient aller audit Herbesseim; mais, à la requeste dudit prévost, il retourna en sa maison. FrytchenAlbrecht, dudit lieu, ditpar son serementque, à la requeste de Sent Hanss, de Rorbach, [a esté] prendre et despendre les biens du curé de Bermringen; et a esté présent quant les autres voulliez aller audit Herbesseim mais, à la requeste dudit prévost, il retourna en sa maison. Demeuré à Amanget.

Rennyngen, hommes de monseigneur le duc.

Guedmann, dudit !ieu, dit par son serement qui ne s'a du tout en rien mallé de toutes les anaires cy devant. Néant~.

Willen dit par son serement pareillement qu'il ne s'a voulu maller desdictes affaires, excepté qu'il allist avec les autres environ une demye lieue; mais, à la requeste du prévost de Chastelsallin, retourna en sa maison; de laquelle requeste en fut ledit Withem bien aise. Konchen Hans dit par son serement que, à la requeste de This Nickel a esté aydier prandre et despendre les biens du curé de Bermringen. Aussy il a esté avec les

i. Annotation des commissaires. 2. Ce mot est écrit en marge.


autres une-demye quarre de lieue pour aller audit Herbesseim mais, à la requeste du prévost, il a retourné en sa maison.

Conratz Hetchius Wirich dit par son serement qu'il a esté présent de prendre et despandre les biens du curé de Bermeringen, à cause que Conrart, de Rorbach, l'appella pour aller avec luy. Aussi estoit prest ledit Conratz pour aller audit Herbesseim avec les autres; mais, à la requeste dudit prévost, il a retourné en sa maison.

Henry, filz du Woustz Fridrichs, .a esté aydier prendre et despendre les biens du curé de Bermringen, et a esté' présent et prest pour aller avec les autres audit Herbesseim mais, à la requeste dudit prévost, il retourna en sa maison.

Endres dit par son serement qu'il a esté aydier prendre et despendre les biens dudit curé de Bermringen, à cause que This Nickel, de Witersperg, luy appellit; et fut prest pour aller avec les autres audit Herbesseim mais à la requeste dudit prévost, il retourna en sa maison. Encores Rennyngen, hommes à messire Philippes. de Herranges.

Depper Nickel, dudit tieu,*dit par son serement qu'il ne s'a point voulu maller du fait devantdit, mais il est envoyé son filz pour aller ayder à prendre les biens du curé de Bermringen, et fut prest pour aller audit Herbesseim mais, à la requeste dudit prévost, a retourné en sa maison. Fritschen Hanns, dudit lieu, dit par son serement qu'il a esté aydier prandre et despendre les biens dudit curé à cause que This Nickel luy appellit; et a esté prest pour aller audit Herbesseim avec les autres; mais, à la requeste dudit prévost, il a retourné en sa maison.


Frichen, dudit lieu, dit par son serement qu'il a demouré en son hostel, à cause qu'il estoit banwart de la ville.

Metzen Hanns, dudit lieu, dit par son serement qu'il a esté présent pour aller aydier prendre et despendre les biens du curé dudit Bermeringen; et estoit prest comme les autres pour aller audit Herbesseim; mais, à !a requeste du prévost, a retourné en sa maison.

Heilligmer, les hommes de monseigneur le duc. Le maire Wettin, dudit lieu, dit par son serement qu'il est vray que Simet Hans, cappitainne d'Amanges Kuffers Hans et Wattrin, tous trois dudit lieu d'Amanges, sont venus au lieu de Heiligmer, devers ledit maire, luy demandirent sy ses gens estiez prestz, selon le commandement qu'il avoit eu. Ledit maire respondit ouy. Sur ce, lesdis respondirent que c'estoit pour aller prendre des biens appartenans au curé d'Ebersingen et ledit maire leur dit qu'il les avoit ordonné d'ainsi faire. Lesdis respondirent que c'estoit par les licences des lieutenant et officiers d'Amange. Et, sur ce, ledit maire leur disoit qu'il en advertiroit ses subgectz. Et quant lesdis subgectz fusent advertis, ilz demandèrent audit maice si c'estoit par son consentement d'ainsi faire. Respondit ledit maire Je ne le vous deffend point, aussy je ne vous commande point d'y aller. Sur quoy, aucuns desdis subgectz se missent sur trayn d'en aller; et ainsi qu'ilz estoient sur chemin, lesdis d'Amanges les racontèrent au retour d'Ebersingen, et aviez desjà pilliers ledit curé, disans lesdis d'Amanges ausdis de Heligmer Vous aviez trop demeurez, allez au curé de Lawiller et au curé d'AItrippen, et admenez leurs bestes. Sur quoy ilz s'en nallirent devers lesdis curez et compo-


sèreot avec eulx de la somme de iiij Honns d'or, comme tedit maire l'a ouy dire de sesdis subgectz. Et dit ledit maire que, incontinent après cela fait, il s'en alla devers Casper de Carpen, pource qu'il est seigneur en partie de Heligmer, et demoura ledit maire avec luy jusques ad ce que la paix fut faicte. Et plus n'en dit.

Encores dit ledit maire Weltin, devantdit, que Georgc Drayer a esté avec Kuffer Hans, Simet Hans et Wattrin tous trois demeurans à Amanges, et sont allez aydier à prendre et despendre les biens du curé de Ebersingen., Aussy ledit maire estoit présent pour aller avec les dessusdis à Herbesseim mais, à la requeste du prévost de Chastelsallin, a retourné en sa maison. Et depuis a encores retourné avec tes paysans parde)à. Mort, comme l'en dit. Encores Heilligmer, gens de monseigneur le duc. Le jonne Guerman Hanss, Mathis EsseHer~ Kuffer Hans Diffembach, Greben SteiT, Mathis, gendre du March de Helligmer, Joste, mareschal, et le viel Elsser, dudit Heligmer, lesquelz n'ont du tout rien, comme en dit, et sont estez sur chemin, comme dit est, pour aller ayder à pillier le curé de Ebersingen. Ainsy, passant chemin, ilz trouvèrent Kuffer Hans, Simet Hans et Waltrin, dessusdis lesquelz firent allez par les dessusdis prendre les bestes des curez d'Altrippen et de Mawiller; et composèrent Icsdis curez pour iiij florins d'or; néantmoins ont laissiez encores ausdis curez deux pièces de rouge beste. Ainsy dit le jonne Guerman dessusdit; et dit encores qu'il estait délibéré d'en aller avec ses voisins audit Herbesseim mais, a la rèqueste du prévost, il a retourné en sa maison. Nyeren Mathis, dudit lieu, dit par son serement qu'il est [allé] ayder a mangiez des bestialles des devantdis cu-


rez; et plus n'en scey, seulement qu'il estoit allé avec les autres pour aller à Herbesseim; mais, à la requeste du prévost, il a retourné en sa maison.

Swartz Nickel, dudit lieu, dit par son serement.qu'il avoit ayder à mangier lesdites bestialles desdis curez, aussi a il esté au lieu d'Amanges pour aller avec les autres audit Herbesseim; mais, à la requeste dudit prévost, il a retourné eh sa maison.

Jacob Hanns, de Thennegin, a esté aydier à mangier des bestes desdis curé, et fust présent pour aller avec les autres audit Herbesseim, et, à la requeste dudit prévost, il retourna en sa maison.

Niclaus, de Tennechien, dit par son serement qu'il a esté présent aydier à mangier les bestes desdis curez et estoit prest pour aller avec ses voisins audit Herbesseim mais, à la requeste dudit prévost, il retourna en sa maison. Encores Heiligmer, hommes à monseigneur le duc. Claus, de Thennechien, dit par son serement qu'il a esté présent ayder à mangier les bestes des devantdis curés aussy estoit prest pour aller à Herbesseim avec les autres; mais, à la requeste dudit prévost, il a retourné en sa maison.

Lienhart, de Zelle, dit par son serement que pareillement il est aydé mangier des bestes desdis curez, et estoit prest pour aller à Herbesseim; mais, à la requeste du préyost, il retournit en sa maison.

Barthel, de Thennechin, a dit par son serement comme les devantdis.

Heckeo Nickel, dudit lieu, pareillement a déposé comme ledit Claus dessusdit.


HeckelHeiltemann, dudit lieu, ditparsercmentàluy fait comme ledit Lienard.

Le viel Gueden Hans Dieffembach dit par son serement comme les autres cy dessus escripts.

Niclaus, filz Clausmann, de Wreton, dit par son serement ainsy que ledit Lienard dessusdit.

Humelss Paulus, de Heiligmer, ditpar son serement qu'il n'estoit point à la compaignies aydier à despendre les biens des devantdis curez, mais qu'il estoit présent avec ses voisins pour partir et aller à Herbesseim; mais, à la requeste dudit prévost, il a retourné en sa maison.

Heillemann dit par son serement comme dessusdit. Cost Hanss, dudit Heiligmer, dit par son serement telz que dessus.

Cremess Hanns, dudit lieu, dit par son serement, qu'il a esté présent à ayder à manger les bestes desdis curés, avec ce estoit prest pour aller à Herbesseim avec ses voisins mais, à la requeste du prévost, il a retourné en sa maison.

Nic!os Cryer, de Grunyngen, dit par son serement pareillement comme ledit Cremers Hanns.

Hennechin Hanns, de Grenyngen, dit par son serement comme ledit Cremers Hanns cy dessus.

Le viel Greben Hanns, de Nollingcn, dit par son serement qu'il est [allé] aydier à despendre les biens desdis curés; avec ce estoit prest pour aller à Herbesseim avec les autres; mais, à la requeste du prévost, il a retourné en sa maison.

Schinders Fridrich, de Remyngen, dit par son serement tout ainsy comme ledit Greben Hanns.


Adam, de Heilliegmer, dit par son serement qu'il n'est esté tant seulement q'une fois aydier à mangier lesbiens des devantdis curé; avec ce estoit présent avec ses voisins pour aller à Herbesseim, et, à la requeste du prévost, a retourné en sa maison.

Nictaus, cordonnier, dudit lieu, pareillement a esté au lieu d'Amanges pour aller avec ses voisins au lieu de Herbesseim mais, à la requeste dudit prévost, il a retourné en sa maison. Et depuis s'en alla avec les paysans et demeura devant Sauverne mort.

Anthoine Diffembach dit par son serement qu'il a esté présent pour prendre et dèspendre [les biens] des curé d'AItrippen et de Lauwitter, et est esté avec les paysans au lieu de Sauverne, et puis retourna en sa maison. Friedrich HanssWotffDieS'embach dit par son serement qu'il a demeuré à son ouvraige en sa maison et ne s'a voulu maller de leurs affaires.

Ceulx de Elimer qui sont à nostredit seigneur se soubzmectent à la bonne grâce de nostredit seigneur*. Encores Heilligmer.

Les hommes de monseigneur le cardinal, dudit tieu a cause de l'éveschié de Mets, ne sont pointvoulu comparre. Encores Heilligmer, les hommes de Krantz et Herranges. Champpen Hanns, chastellain dudit Krantz audit lieu dit par son serement qu'il a demeuré ou chastel dudit lieu et ne s'a voulu maller d'autres affaires.

Simon Parmentier, maire desdis Krantz et Harpanges 1. Ces deux lignes se trouvent dans les notes additionnelles des. commissaires.


dit par son serement qu'i) ne s'a voulu entremettre d'autres affaires que de la sienne et a demeuré à son ouvraige. Aultre chose n'en dit.

Barthel, dudit lieu, dit par son serement tout ainsi que fait le dessusdit Simon, maire.

Petter Rachen, homme à Casper de Karpen, dit par son serement qu'il estoit mandé par aucuns d'Amanges de venir avec eulx; et ainsi qu'il estoit sur le chemin d'en aller, venoit aucun qui le signifia comment ilz estiez délibéré d'aller à Herbesseim; mais, à la requeste du prévost de Chastelsallin, ilz ont tous retournez. A ceste cause, ledit Petter retourna audit Hetigmer et demeura à la ville et ne se malla plus de rien-, sinon que de son ouvraige, comme il dit.

Joste Hanns, dudit lieu, dit par son serement à luy enjoinct ainsy comme fait ledit Petter Rachen. NicIas, le barbier, maire de l'abbé de Longeville, dudit lieu, dit par son serement qu'il n'est pas esté au pays, et a esté devers le Rin, demandant aucun blé qu'on luy debvoit pardelà, et puis retourna en sa maison de peur des paysans. Et plus n'en dict.

Encores Heligmer, homme à Krantz et à Casper de Carpen. Crappen Hanns, Montzel Thiedrich, Thiebels Schinder, WëiHemess Hanns, Krappen Petter, Thenebartz, Schoumess Hanns Montzen Petter, Christeman et Kinnan, dudit Heligmer, disent par leurs seremens qui ne sçevent du tout riens des pilleries desdis curés cy devant nommez mais bien est it vray qu'ilz oyens dire que tous leurs voisins à l'entour d'eulx estoyent au lieu d'Amange. Sur ce nallérent ensembles devers leurs officiers pour demander conseil comment Hz se debvoicnt gouverner et s'ilz deb-


voient ftter au lieu d'Amange devers les autres ou demouro'. C'est que lesdis oiBciërs leurs respondirent qu'ilz ne sçaviez eulx meismes comment ilz devoient faire, et qu'ilz ne leurs commandoient point d'y aller ny demeurer. Et ainsi ilz ouyrent dire que lesdis d'Amanges estoient desjà sur !e chemin pour partir;' et lesdis paysans se mirent aussy sur chemin, seulement pour ouys quel chemin lesdis d'Amanges voulliez prendre, comme ilz disent. Et ainsi qu'i!z estient environ une demye quarte de lieue dudit Heiligmer, les nouvelles venues que tous les paysans dudit Amanges estient retourné et chacun en son hostel à la requeste du prévost de Chastelsallin, en présence du cappitainne d'Altorff, incontinent se retournirent audit lieu de Heiligmer et demeurèrent en leur ouvraige. Bien disent ilz qu'ilz ont ouys dire que aucuns desdis de Heiligmer avoient prins. aucun bien ès deux curé d'Altrippen et de Lawiller mais ilz ne sçevent quelz gens qui sont faiz, pource qu'ilz ne se sont point maller de rien prendre, comme ilz disent. Wittersberg, hommes à monseigneur le duc.

This, dudit lieu, dit par son serement que Champpen Mathis, d'Amanges, luy a dit qu'il convenoit aller pillier le curé de Ebersingen, par commandement de Hanns, te tixerant, sergent de Sainct Denis au lieu d'Amange; et ledit This a aydier à despendre les biens dudit curé; avec ce estoit délibéré d'aller à Herbesseim avec ses voisins; mais, à la requeste du prévost, il a retourné en sa maison. Le filz Mathis, dudit lieu dit par son serement qu'il a esté présent aydier prendre et despendre les biens du curédudit Ebersingen et aussy estoit délibéré avec les autres pour aller audit lieu de Herbesseim; mais, à la requeste dudit prévost, il a retourné en sa maison.


Wenne)in, dudit lieu, dit par son sereinent, qu'a esté présent aydier à prendre et despendre les biens dudit curé, sur les parrolles dudit doyen de Sainct Denys dudit Amanges, et estoit avec ses voisins pour aller audit Herbesseim mais, à la requeste dudit prévost, il a retourné en sa maison.

Cleyn Hanns, dudit lieu, a dit par son serement aussy qu'il estoit allé aydier prendre et despendre tes biens du curé dudit Ebersingen, par commandement du sergent du maire de Sainct Denys dudit Amanges; Kuffers Hans et Simet Hans estoient desjà comme cappitainnes audit Ebersingen et y avoit ung homme appellé Champpen Hanns lequel chassoit tousjours les hommes devant la halle après lesdis cappitainnes, devant, devant. Avec ce estre présent quant lesdis paysans faisiez lesdis cappitainnes. Aussy a esté ledit Clein Hanns audit Amanges pour aller avec lesdis paysans au lieu de Herbesseim; mais, à la requeste du prévost, il retourna en son hostel.

Martin Schwops, dudit lieu, dit par son serement qu'il a esté aydier prendre et despendre les biens du curé de Ebersingen, par le commandement du doyen de Sainct Denys; mais Simet Hans et Kuffers Hans estiez desjà devant audit Ebersingen comme cappitainnes. Aussy dit avoir esté audit Amanges pour en aller audit Herbesseim avec ses voisins; mais, la requeste du prévost de Chastelsallin, il a demeuré en sa maison.

Mathis dit par son serement qu'it a aydé à mangier des biens dudit curé, avec ce avoir esté audit Amanges avec ses aqtres voisins pour aller audit Herbesseim mais, à la requeste dudit prévost, a retourné en sa maison. Durwart, dudit lieu, dit par son serement que, par le commandement dudit doyen de Sainct Denys et par les


parrolles de Champen Mathis, il a esté aydier prendre et despendre les biens dudit curé; et Kuffers Hans et Simet Hans, cappitainnes, estiez desjà allé devant en la maison dudit curé; et a demeuré en sa maison.

Martin, cordonnier, dit par son serement qu'il a esté ayder à despendre les biens dudit curé, et après a demouré en sa maison.

Dur Nickel, dudit lieu, dit par son serement que, par les parrolles de Champen Mathis, Waltrin et Hanns Weber, d'Amanges, et par le commandement du sergent de Sainct Denys a esté présent d'aller prendre les biens des curez d'Ebersingen et Bermeringen, dont Simet Hans et Kuffers Hanns, cappitainnes, estiez allez devant. Aussy dit il qu'il estoit délibéré d'aller à Herbesseim avec ses compaignons, et, àtarequesteduprévost, retournit en sa maison.

This George, dudit lieu, dit par serement que le sergent de Sainct Denis, dudit Amanges, est venu en sa maison luy commander qu'il aille avec ses voisins prendre les biens des curés d'Ebersingen et Bermringen, et luy disoit George de Grunyngen que c'estoit par l'ordonnance du lieutenant dudit Amange; et quant ledit This arrivit audit Amanges, Champen Mathis et Mathis Weber le chassirent après les autres. Aûssy dit avoir aydier à despendre lesdis biens, et a esté audit Amanges pour aller audit Herbesseim avec ses voisins; mais, à la requeste dudit prévost, il a retourné en sa maison

Encores Witersberg, les hommes du conte de Bitsch. Peter, filz de Joste, dudit lieu, dit par son serement qu'il a esté, par commandement du sergent de Sainct Denys, d'Amange, par la parrolle de Champpen Mathis, du-


dit lieu, et a esté aydier à prendre les biens du curé de Ebersingen, et aussy les a aydier à despendre, dont Simet Hans et Kuffers Hanns estiez desjà devant comme cappitainnes. Et estoit ledit Petter d'oppinion d'aller à Herbesseim avec ses voisins mais, à la requeste du prëvost, a retourné en sa maison.

Themynger, dudit lieu, dit par son serement qu'il a esté pareillement commandé par le sergent de Sainct Denys au lieu duditAmanges; mais, par la parrolle deChamppen Mathis, dudit Amanges, a esté ledit Themynger aydier prendre et despendre les biens desdis curé; et Simetz Hans et KueffersHans, cappitainnes, estiez desjà allez devant. Avec ce estoit d'advis d'aller audit Herbesseim avec les autres; mais, à la requeste dudit prévost, a retourné en sa maison.

Rorbach, les hommes à monseigneur le duc.

Schwitzer Nickel, dudit lieu, a dit par son serement que, ung jour passé, estoit à Amanges, et Champpen Mathis, dudit lieu, luy disant Je vous prie, faictes venir icy voz voisins, car nous avons fais quelque promesse ensembles icy entre nous d'Amanges; et ledit Schwitzer Nickel fit son debvoir. Ses voisins luy demandirent s'ilz y voulliez aller, et il respondit puis que ce n'estoit par ordonnance des ofSciers, qu'il n'y auroit que bien de demeurer. car moy meisme n'y veulx point aller. Bien, dit il, qu'il est vray qu'il a aydé à faire la bonne chère des biens des devantdis curé. Et estoit à la compaingnie desdis [d'] Amanges pour aller à Herbes'seim avec eulx; mais, à la requeste dudit prévost, a retourné en sa maison. Conrat, dudit lieu, dit par son serement qu'il est vray qu'il a esté présent de aydcr prandre et despendre les


biens du curé de Bermringer, à la requeste de Bonnen Hensel George de Grunyngen, lequel disoit qu'il avoit ordonnance de ainsy faire par les officiers dudit Amanges. Avec ce, ledit Conrat a esté avec ses voisins pour aller à Herbesseim; mais, à la requeste dudit prévost, il a retourné en sa maison.

Symon, dudit lieu, dit par son serement qu'i) a esté ayder à despendre les biens dudit curé, et a esté à Amange avec ses voisins pour aller à Herbesseim mais, à )a requeste dudit prévost, il a retourné en sa maison. Barthel, dudit lieu, dit par son serement qu'il a esté ayder à despendre les biens des curés cy devant escrips et a esté à Amanges avec ses voisins pour aller à Herbesseim mais, à la requeste et par la remonstrance du prévost de Chastelsallin, a retourné en sa maison. Anthon dit par son serement et dépose comme le dessusdit Barthel.

Mathis, dudit lieu, dit par son serement en pareille forme comme les dessusdis..

Hanns, gendre à Joste, dudit lieu, dit par son serement qu'il a esté présent d'ayder prendre et despendre les biens du curé de Bermeringer; mais il dit que s'a esté par les parrolles de Bonnen Hensel George, de Grunyngen, lequel luy a dit que s'estoit par le commandement du lieutenant d'Amange. Aussy dit il estre présent quant ses voisins dudit Amange voulliez aller à Herbesseim; mais, par !a remonstrance dudit prévost, revint en sa maison. Jacobs Hanns, dudit lieu, dit par son serement tout ainsi et en pareille forme comme le dessusdit Hanns, gendre à'Joste, dudit Rorbach.

S


Wirmyngen, hommes à monseigneur le duc.

LangHanns, maire dudit lieu, dit par son serement qu'il est vray que George, de Grunyngen, et Creden Hanns, dudit lieu, arrivèrent ung jour passé, audit Wirmyngen devant sa maison, bien tard, et disient que le lieutenant d'Amanges les avoit envoyer devers luy; et lesdis George et Creden Hans donnèrent quelque -enseigne adressante audit maire, venante dudit lieutenant, pour leurs fournir de deux chers. Ledit maire cuydoit bien faire, pour obéir à son officier; fist son debvoir et fournissa lesdis ij chers. Après lesdis George et Creden Hans, dudit Grunyngen alliens secrètement contre son vouloir; car il ne savoit du tout rien, et appellarent aucuns de Wurmyngen, assavoir Stofflus, Henry Parmentier, Jacob WaHe, le filz Jehan Schinder Simon, Laurents, Conrard Hurtz, Nickel, serviteur du maire de Sainct Anthoine, le serviteur Petter le charpentier, et Michel, dudit Wirmyngen, lesquelz nallirent tous ensembles pilliers le curé de Bermringer; et quant ilz retournèrent dudit Bermeringer, ledit maire estoit fort esbay, leur disant Messieurs, c'est mal fait; mais il n'y avoit homme qui respondit rien; bien, dit il qu'il a esté avec ses voisins audit Amanges pour aller à Herbesseim mais; à la requeste et bonne remonstrance du prévost de Chastelsallin, Hz retournèrent tous en leur maison. Lorman, dudit lieu, dit par son serement qu'il a esté ayder prendre et despendre les biens dudit curé, et a esté à Amanges avec les autres pour aller audit Herbesseim mais, à la requeste dudit prévost, il a retourné en sa maison.

Stoflus, dudit lieu, dit par son serement tout ainsi que ledit Lorman a déposé, et plus n'en sceyt.


Henry Schinder dit par son serement tout ainsi et par la forme et manière devantdicte que ledit Lorman a déctairé,etptusn'cndit.

Wirich, dudit lieu, dit par son serement qu'il a esté une fois au lieu d'Amange par commendement, et plus n'en scey.

Errard, le mareschal, dudit lieu, dit par son serement qu'il a esté présent d'aydier à prendre et despendre les biens du curé de Bermeringen, et après s'en allist à Amanges avec ses voisins pour aller à Herbesseim; mais, à la requeste du prévost, il retourna en sa maison. Le maire de SainctAnthoine dit par serement qu'il avoit demouré en son hostel.

Fridrich, dudit lieu, dit par son serement tout ainsi et en semblable manière comme ledit Errard, mareschal dessusdit.

Petter Jungmann, dudit lieu, dit par son serement qu'il a esté présent de ayder à despendre les biens dudit curé au lieu d'Amange, et pensoit aller avec ses voisins à Herbesseim mais, à la rcqueste dudit prévost, il retournit en sa maison.

Jacobs Walle, dudit lieu, dit par son serement qu'il a esté ayder à despendre et prendre les biens dudit curé, et estoit à Amanges pour aller avec ses voisins à Herbesseim mais, à la requeste dudit prévost, il a retourné en sa maison.

Symet, le parmentier, dudit lieu, dit par son serement tout ainsy et en semblable manière comme le devantdit Jacob Walle.

Hanns, tanneur, dudit lieu, dit par son serement qu'il a esté à Amanges aucunement pour aydier à despendre les biens du devantdit curé, et pensoit aller à Herbesseim


avec ses voisins; mais, à la requeste dudit prévost, il a retourné en sa maison.

Homess Michel, dudit lieu dit par son serement que son serviteur a allé ayder à prendre les biens dudit curé de Bermeringen, et pensoit aller depuis Amanges à Herbesseim avec les autres; mais, à la requeste dudit prévost, il a retourné en sa maison.

Btaptius Knoifre dit par son serement qu'il a demeuré en sa maison, faisant sa besoingne.–H a trové de payer'. Le viel Bock, dudit lieu, dit par son serement qu'il a demeuré en sa maison pour ce qu'il estoit bien viel. Néant~.

Petre, le charpentier, dit par son setement qu'il a esté à Amanges pour aller avec ses voisins à Herbesseim mais, à la requeste du prévost, il a retourné en sa maison. Lollier, dudit lieu, dit par son serement qu'il a demeuré en sa maison, faisant son ouvraige.

Schenten Hanns, dudit lieu, dit par son serement qu'il a esté aydier et despendre les biens dudit curé, au Heu d'Amange, et de!à vouloit aller avec ses voisins à Herbesseim mais, à la requeste du prévost de Chastelsallin, il a retourné en sa maison.

Wirich Hanns, dudit lieu, dit par son serement qu'il a demeuré en sa maison, faisant son ouvraige.

Lacrentz, dudit lieu, dit par son serement qu'il a esté prendre et despendre les biens du curé de Bermringen, au lieu d'Amanges, et delà voaloit aller avec ses voisins à Herbesseim; mais, à la requeste dudit prévost, il Fetourn&

en sa maison.

t. Ces derniers mots ont été ajoutes. 2. Ce mol est écrit en marge.


George, dudit lieu, dit par son serement tout ainsi comme fait ledit Laurentz; et plus n'en scey.

Mathis Scheffer, dudit lieu, dit par son serement qu'il a aydier et despendre les biens dudit curé, au lieu d'Amange, et delà s'en vouloit allé audit Herbesseim avec ses voisins, et, par la remonstrance dudit prévost, il a retourné en sa maison.

Conrartz Hurtz dit par son serement qu'il a esté prandre et despendre les biens dudit curé de Bermeringen, au lieu d'Amange, et cuydoit aller avec ses voisins audit Herbesseim mais, à la requeste dudit prévost, il a retourné en sa maison.

Honkierchen, hommes de monseigneur te duc. Fritchen Petter, dudit Honckierchen,. dit par son serement qu'il a esté ayder prendre et despendre les biens du curé d'Ebersingen, par commandement de This George de Grunyngen; Simet Hanns et Kuffers Hanns estoient tousjours davant comme cappitainnes. Et a esté à Amanges ledit Fritchen cuydant aller avec ses voisins à Herbesseim mais, à la requeste du prévost de Chastetsatlin, il a retourné en sa maison.

Fupchen Hensel.

Simet dudit lieu, dit par son serement tout pareillement comme ledit Fritchen Petter dessusdit.

Becker Hanss, dudit tieu dit par son serement tout ainsi et pareillement comme ledit Fritchen Petter dessusdit. Hensel, dudit lieu, dit par son serement qu'il a envoyé son serviteur Michiel pour luy; lequel Michiel a fait le pareille cris comme le dçssusdit Fritchen Petter. Hans Brantz dit par son seremeat tout ainsi et par la manière dessusdicte, comme fait le dessusdit Fritchen Petter.


Jacob, dudit lieu, dit par son serement qu'il a esté prendre et despendre les biens du curé de Ebersingen, par le commandement de This George, cy devant escript. Simet Hanns et Kuffers Hanns, d'Amanges, estoient tousjours devant comme cappitainnes. Et estoit allé ledit Jacob audit Amanges avec ses voisins pour aller à Herbesseim mais, à la requeste du prévost, a retourné en sa maison.

Deckers Hanns, dudit lieu, dépose par son serement qui n'a point esté aydier a prendre les biens dudit curé à cause qu'it estoit boiteux, mais il les a aydier à despendre au lieu d'Amanges; et delà vouloit aller avec ses voisins à Herbesseim mais, à la. requeste dudit prévost, retourna en sa maison.

Greden Nickel, dudit lieu dit par son serement en la semblable manière comme fait ledit Deckers Hanns. Hanns Champon, dudit lieu, dit par son serement qu'il a esté à prendre et despendre les biens du curé d'Ebersingen, par le commandement de This George, de Grunyngen et Kuffers Hanns et Simet Hanns estoient tousjours devant comme leurs cappitainnes; et dit avoir esté à Amanges pour aller avec ses voisins audit Herbesseim mais, à la requeste dudit prévost, il a retourné en sa maison.

Schampannado, dudit tieu, dit par son serement tout ainsi et en la pareille forme que fait Hanns Champon dessusdit et plus n'en scey.

Paulus, dudit lieu, dit par son serement pareillement comme fait ledit Schampannado.

Cleyn Hanns, dudit lieu, dit par son serement qu'il a esté à prendre et despendre tes biens du curé de Bermeringen, par commandement de This George, de Grunyngen; et dit


avoir esté à Amanges avec ses voisins pour aller à Herbesseim mais, à la requeste du prévost, il a retourné en sa maison.

Anstien, dudit lieu, dit par son serement tout et en la pareille forme et manière que ledit Clein Hanns. Henrich Krutz, dudit lieu, dit par son serement tout ainsi et semblable forme comme ledit Clein Hanns. Cristeman, dudit lieu, dit par son serement qu'il a esté aydier à despendre les biens dudit curé, au lieu d'Amanges lequel disoit qu'il vouloit aller avec ses voisins audit Herbesseim; mais, à la requeste dudit prévost, a retourné en sa maison.

Paulus Kenobeloch, dudit.lieu, dit par son serement qu'il a esté aydier prendre et despendre les biens du curé d'Ebersingen; et Simet Hans et Kuffers Hans estient tousjours devant comme leur cappitainne; et dit ledit Paulus avoir esté à Amanges pour aller avec ses voisins audit Herbesseim mais, à la requeste dudit prévost, il a retourné en sa maison.

Jackei, dudit lieu dit par son serement tout ainsi et semblable comme ledit Paulus Kenobeloch.

Hans Gawer, dudit lieu, dit par son serement qu'il a esté despendre les biens dud.it curé d'Ebersingen, au lieu d'Amanges, et delà vouloit aller à Herbesseim avec les autres; mais, à la requeste dudit prévost, a retourné en

sa maison.

Encores Honckerchien, les hommes à monseigneur de Bitsch.

Lesquelz n'ont vouluz rien dire ny obéyr, et disent que c'est par le commandement de leurs officiers d'Amanges lesquelz officiers leurs ont commandez et ordonnez de rien dire sans !e sceu de leur seigneur, comme Hz disent.


Grunyngen.

Bonnen Hanss George, dudit lieu, a este interrogué par son serement du fait des biens du cure de Bermeringen pource que les autres cy davant escrips s'aviez fort excusé sur luy, e.t que ledit Bonnen Hanss George leur avoit dis et déclairés que le lieutenant d'Amanges luy avoit ordonné d'ainsi faire. Dit ledit Bonnen Bans par son serement qu'il est vray qu'il a esté à Bermeringen aydier à prendre les biens dudit curé mais que s'a esté par ordonnance dudit lieutenant d'Amanges, comme ainsi soit que ledit lieutenant luy a donné une enseigne secrette adressante au maire de Wurmyngen, pour aprester deux grans chers, en présence du vieil This, de Witersperg; du Krier de Grenyngen, de Sepan Hans, Petter, de Nellingen, et encores en présence les gendres dudit This de Witersperg, quant ledit lieutenant donna l'enseigne et l'audience audit Bonnen Hans. Et ledit maire a aydier aucunement à boire et mangiez les biens dudit curé. Dit estre présent à Amanges quant ses voisins voulliez aller à Herbesseim; mais, à la requeste du prévost de Chastelsallin, ilz retournèrent en leur maison.

Chiers Mayer Heillemann dit par son serement qu'il a esté aydier prendre et déspendre les biens du curé de Bermringen, et donne entendre de Bonnen Hans George de Grunyngen, lequel luy disoit que le lieutenant d'Amange luy avoit ordonné de l'appeller avec luy d'ainsi faire, comme dessusdit. Aussi dit estre présent avec ses voisins pour aller à Herbesseim; mais, à la requeste du prévost de CbastetsaUin, il retourna en sa maison.

Thiricus Hanns, dudit lieu, dit par son serement toute pareille et semblable ordonnance comme le dessusdit Chiers Mayer.


Nesen Hanns, dudit lieu, dit par son serement tout ainsi et par la manière que fait le dessusdit Mayer. Gerhartz Hanns dit par son serement qu'il a esté ayder à despendre les biens dudit curé, au lieu d'Amange, et estoit délibéré avec ses voisins pour aller audit Herbesseim mais, à la requeste du prévost, il a retourné en sa maison.

ï[ semble à nous soubscripts, selon que nous summes estés advertis, que si Kalpetre, messaigier de Dieuze, n'eust fait le commandement qu'il fit aux bonnes gens cy dessus nommez, de l'office d'Amanges, qui ne fustesté rien du mal qu'est advenus ausdis d'Amanges. Touchant le mal que lesdis paysans ont fais aux hommes d'églises disent que c'estoit par famines, véant ce qu'ilz estoient tous ensembles à cause dudit commandement cy dessus et par le conseil et advis desdis hommes, s'en attirent tous droit à Herbesseim après les autres; mais ilz retournèrent, par la bonne remonstrance du prévost de Chastelsallin. Le val de Kingner. Les hommes du commandeur de Sainct Jehan de Basset, chappitre de Munster, monsieur le bailly de Nancey, Philippes de Herranges et Casper de Raville.

Oberkingner.

Mathis Kicher, dudit Oberkingner, a demouré en sa maison.

Wentzwitter.

Wacken Endres a demeuré en son hostel pource qu'il est banvart.

Claus Jackel est demeuré à l'hostel pource qu'il est marlier.


Countzen Claus est demeuré en sa maison pource qu'il est boiteux. Lesquelz trois l'ont soustenus par leurs se-

remens.

Stembach.

Hensien, dudit lieu, dit par son serement qu'il a esté jusques à Craffetel et puis retourné en sa maison. Cleyn Nickel, dudit lieu, dit par son serement tout ainsi comme ledit Hensien.

Mathis, dudit lieu, dit par son serement tout pareillement comme ledit Hensien.

Laurents, bolengier, est demeuré mort devant Sauverne. Jacob Mennel, dudit lieu, est demeuré mort devant ledit Sauverne.

Scwecks, encores dudit val.

Bousshans Nickel dit par son serement qu'il a demeuré en sa maison, car il estoit boiteux.

Hanns, tixerand, s'en est allé à Sauverne, et ne peut on savoir où qu'il est.

Boutz Hanns est demeuré à Sauverne mort.

Adwiller.

George, dudit lieu, dit par son serement qu'il a esté jusques à Herbesseim et retourné en sa maison. Kungner.

Hanns Deckel dit par son serement qu'il a esté jusques à Craffetel et retourné en sa maison. Et plus n'en dit. This Mathis a esté à Dymeringen et retourné en sa maison. Becker Hanns dit par son serement qu'il a esté jusques à Craffetel et retourné en sa maison. Et plus n'en dit.


Le viel Becker Hanns est demeuré en sa maison pour cause qu'il est vieil homme.

Guechemann, dudit val, dit par son serement qu'il a esté jusques à Craffetel et puis retourné en sa maison. Et ptasn'endit.

Nickelchien dit par son serement'qu'il a esté jusques à Herbesseim et puis retourné en sa maison. Et plus n'en dit. George Maire a esté jusques à Herbesseim, comme par le serement qu'il a fait, et retourné en sa maison. Symennel dit par son serement qu'il a esté jusques à Craffetel et puis retourné en sa maison. Et plus n'en dit. Henrich Denraigner dit par son serement qu'il a esté jusques à Herbesseim et puis il a retourné en sa maison. Et plus n'en dit.

Les hommes dudit val appartiennent à monseigneur le cardinal* à cause de l'éveschié de Mets, de l'office d'Altorff. Lesqu&!z n'y ont comparus ny rien dire.

Et comme ainsi soit, selon le contenu que les paysans ont déclairés par leurs seremens, selon les articles escriptes cy devant, depuis le villaige d'Amanges jusques à la ville et à t'ouice de Humbourg, contenant xxiij feulet et demy. Tesmoing noz seingz manuelz cy mis.

Jehan von Helmstatt. J. Bermrynger.

La ville de Hombourg, assavoir la moitié à monseigneur le duc et l'autre moitié à monseigneur le cardinal, à cause de t'êveschié de Mets.

Item, le maire et justice dudit lieu et toute la communalté ensembles, disent par leurs seremens qu'il n'y a i. Charles de Lorraine.


homme de ladicte ville qui ayt esté avec les paysans, mais ilz ont tousjours obéys à leurs officiers ainsi qu'itz sont tenus et désire de faire journellement, affin qu'ilz peullent demeurer tousjours à la bonne grâce de leurs princes et seigneurs.

Le villaige de Hombourg.

Laurentz, barbier, dit par son serement qu'il a esté jusques à Herbesseim, seulement pour ouyr les entreprinses desdis paysans, et retoumit en sa maison; et il passit par le villaige de Rode, prés de Guemunde, cuydant trouver son parent, le curé, pour parler à luy, et trouva en sa maison ung pot de couvre, et non plus rien, pource que lesdis paysans l'aviez desjà tous pillié; lequel pot l'apportit avec luy jusques en sa maison; mais il entent de rendre ledit pot audit curé, son parent. Et plus n'en dit. Scleck, bolengier, dit par son serement qu'il a esté audit Herbesseim pour veoir tant seulement la bande des tuUhériens, dont luy voulirent faire serement pour estre avec eulx; dit que non, et sur ce respondirent qu'il se retirasse de leurs compaingnies et qu'ilz n'y voultiez personnes constraindre de faire le serement avec eulx. Hanns le pelletier, dudit lieu, dit par son serement qu'ilestoit occupé à son mestier de pelletier; pource qu'il oyoit parlé d'un gros nombre de paysans qui s'assembloient a Herbesseim, et pour autant qu'il estoit bien prés, il nallit veoir audit lieu; et ainsi qu'il arriva, il fut prins d'aucun pour faire le serement avec eulx; disoit que non sur ce le lassirent allé, disant qui ne voulliez personne constraindre pour faire le serement avec eulx. Et plus n'en dit. Les officiers dudit Humbourg disent qu'ilz ne scevent plus personnes qui ayent bogis de leur maison dudit villaige, ainsi qu'itz ont tesmoingniés.


Sainct-Avolt. Les hommes, assavoir la moitié à monsei-

grieur le duc et l'autre moitié à monseigneur le cardinal, à cause de l'éveschié de Metz. Combien que nostre commission n'en faisoit mencion, mais, par ordonnance de monsieur le grant maistre d'hostel, nous summes allés audit lieu.

Le maire et justice dudit Sainct Avolz entièrement disent

par leurs seremens qu'ilz n'y a bourgeoys de ladicte ville qui ayent party ny avoir cure ne talant d'aller avec les paysans; mais Hz ont tousjours respondus à monsieur de Helmstat, comme leur cappitainne et officier, qu'ilz demeureront et obéyront tousjours à leur- deux bons souverains princes, comme ledit officier et cappitainne le tesmoingne.

ObervHIer.

Barthotomeus, maire dudit tieu, dit par son serement, par ordonnance et par la bouche de !a communalté, présens, qu'ilz sont tousjours ternis bons subgectz et jamais ne se voulcissent empeschiés de la folie des paysans, comme leur ofEciers ont tesmoingniés.

Fribuss.

Henry, maire dudit lieu, dit par son serement que par la bouche, ordonnance et de toute la communalté dudit lieu estans présens, qu'il est vray qu'ilz aviez ouys dire qu'il s'assembloit ung gros nombre de paysans au lieu de Herbesseim, estans près d'eulx. Sur ce s'en allèrent devers leur cappitainne, monsieur de Helmstat, au lieu de Hombourg demander conseil de ceste assemblée; lequel leur respondit qu'il n'aviez rien affaire de ladicte assem-


blée et qu'ilz demeuriez en leur hostel, faisant leur ouvraige et ainsi ont i!z fait. Et plus n'en dit.

Maxstatd.

Le maire dudit lieu dit par son serement que par la bouche de toute la communatté dudit lieu, présens, il est vray que Joste, de Heligmer, a esté par devers elle pour la cuydier tirer avec ceulx de Berbesseim. Sur ce, ladicte communalté envoya aucuns devers leur cappitainne, au lieu de Humbourg, pour demander conseil lequel cappitainne leur conseilla que demeure en leur ouvraige. Bien dise qu'il est vray que Hanns, de Humbourg, beaufrère de Albrecht, de Maxstat, a esté présent de prendre les biens du curé d'Ebersingen, et après s'en est allé avec ceulx de Heligmer. Et plus n'en dit.

Hocschitt et Holach.

Fridrich, maire dudit lieu, dit par son serement que toute la communalté dudit lieu, présente, et par leur ordonnance, que le maire et le moitrier d'Elwiller, appellé Jehan, sont esté en la maison dudit maire, disant à sa femme, incontinent qu'il retourneroit en son hostel, qui vienne à Herbesseim avec ses voisins, ou autrement il seroit mat togié. Sur ce, ledit maire assembla ses voisins et en envoya aucun d'eulx au lieu de Humbourg pour demander conseil à leur cappitainne, lequel cappitainne leur remonstroit qui se gardiez bien de faire ses follies et qu'ilz demeuriez à leur ouvraige; et ainsi ont il fait. Et plus n'en disent.

La mairie de Fremestorff et Lannyngen, les hommes de monsieur de Créhange.

Le maire dudit lieu et toute la communalté disent par


leurs sermens qui ne scevent homme de leurs voisins qui sont esté à la compaingnie des paysans, excepté q'un pouvre malheureux qui nest allé avec sa femme et enfans; mais il ne scevent là où il est allé; aussy n'en dit il rien. Et plus n'en scey.

La mairie de Lyxynen et Ebersingen.

Jacob, maire desdis villaiges, avec la communalté, di sent par leurs seremens qui n'ont jamais party pour ceste affaire touchant la guerre des luttériens. Et plus n'en disent. La mairie de Mâcher et de Emerswiller.

Peters Michel, maire desdis villaiges, avec toute la communalté, disent par leurs seremens que Karius Nickel, de Sainct Bouss, est venu devers eulx, disant avoir charge des paysans de Herbesseim de leur dire s'ilz ne veniez avec leur bande audit lieu de Herbesseim, qu'ilz les viendroient quérir à leurs gros dommaiges; mais lesdis Peters et communatté n'ont voulu jamais rien faire de leurs menasses et ont toujours demourer en leur maison. Fridrich, bolengier, dudit lieu, dit par son serement qu'il est chargié de cinq petis enfans; il est vray qui cuyte une charrette de pain pour vendre. Ainsi que chargoit son pain sur sa charrette, vint ung homme de Herbesseim qui achapta ladicte charrette de pain, et luy pria de luy cuyre encores une autre charrette de pain dedens cinq jours préBs mais ledit homme de Herbesseim ne s'i trouva plus, et ledit pouvre homme vendit son pain en ung villaige près de Guemunde, comme il fit serement. Disent et certifnes les officiers de Humbourg qu'il est bien pouvre homme, comme ilz ont fait seremens, et non point des plus saige.


La mairie de Sengbuss et Beningen.

Henry, maire desdis villaiges, et la communatté, disent par leurs seremens comment ceulx d& Herbesseim les aviez mandé par ung homme qui ne congnoisse pas, qui veniez incontinent audit Herbesseim avec eulx, ou autrement lesdis paysans les viendriez quérir, à leurs gros dommaiges. Sur ce, ladicte communalté envoya aucun d'eulx devers leur cappitainne, au lieu de Hombourg, pour avoir conseil et advis; lequel cappitainne leur commandirent qu'il demeuriez; et ainsi ont ilz fait. Et plus n'en disent*.

Roncherren, Morspach, Emerswiller

et Felkellingen.

Bartho!omeus, maire desdis villaiges avec toutes les communaltés, ont dis par leurs seremens que le curé de Dublingen est venu devers eulx, leur disant que les paysans de Herbesseim luy aviez prins tous ses biens efqu'i! estoit assuré sy lesdictes communaltés ne partient pour aller avec eulx, que brullerient tous leur maison et prandriez tout ce qu'ilz trouveriez. Sur ce, ledit maire s'en allit à Humbourg, devers le cappitainne, remonstrant les nouvelles, pour avoir sur ce son bon conseil et advis c'est que ledit cappitainne les deffendirent d'y aller, et qu'ilz demourent en leur maison, et s'ilz aviez quelque chose en leurdicte maison, qu'ilz le facent admenez audit Hombourg, et il seroit bien seure. Sur ladicte ordonnance, ladicte communalté demeurèrent en leur maison. i. Une note additionnelle des commissaires porte

Karius Nickel demenrantaSainct Bouss, en l'office de Hombourg, mort. 0 o


Fer Ewérschwiller.

Le maire et la communalté disent par leur serement que les paysans de Herbesseim sont plusieurs fois esté mandé pour aller avec eulx; mais ilz n'ont voulu partir, exceptez ceulx cy après déclairez. Premier.

Fingen Hanns dit par son serement que son filz Stofflus a esté à Herbesseim, et, par sa remonstrance, il a retourné en sa maison; et après, il estoit adverty que lesdis de Herbesseim menassiez son filz de le tuer. Sur ce, ledit Fingen Sans, son père, s'en alla audit Herbesseim et fit la paix avec lesdis paysans pour son filz, principalement devers un cappitainne appellé Anthoine, pelletier, de Bliderstorff, de l'office de Guemynde, et puis incontinent il retourna en sa maison, comme il dit.

Claus, moitrier au lieu de Ferewreichwiller, dit par son' serement que son filz Nictas a esté à Herbesseim et de)à à Dymeringen avec les paysans, et dudit Dymeringen il a retourné en sa maison.

Errard, dudit lieu, dit par son serement que son filz Petter a esté audit Herbesseim et dudit lieu à Dymeringen avec les paysans, et dudit Dymeringen il a retourné en sa

maison.

Walmen, près de Saint Avolz.

Krynn Hanns, maire dudit lieu, dit et dépose par son serement, par la bouche de toute la communaUé dudit lieu, que tousjours ont accoustumés, quant il viendroit quelque guerre au pays, que les ouiciers les doyent signiuier; et pour ce qu'ilz ne sont esté adverty de nulle guerre, ilz ont tousjours attendu des nouvelles desdis officiers, et ont demourez en leur maison à leur ouvraige,

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et ne s'ont voulu maller des follyes desdis paysans. Ainsi ont ilz fait serement, et les officiers l'ont ainsi tesmoingniés. Folschwiller.

Heintz, maire dudit lieu, dit et dépose, et par la communalté dudit lieu, tout ainsi et par la forme et manière devant dicte, comme le maire et la communatté de Waimen. La ville de Forpach.

Le maire dudit lieu et toute la cbmmunatté ont déposé par leur serement qu'il est vray que les seigneurs du chastel de Forpach les ont assemblés avant que partir de Forpach au service de, nostre souverain seigneur, leur disant quel voloir qu'ilz aviez selon le bruyt de l'assemblée des paysans pour lors. Sur ce, ladicte communaité respondit qui vouliez demourer, vivre et morir ayec leur souverain prince et avec eulx; et ainsi ont ilz fait et sont délibérez doresenavant de ainsi continuer de jour en jours comme bon et loyal subgect. Au surplus, disent par leur serement qu'il y a ung homme appellé Conrat Spengler, lequel s'en est allé et naguière demourer audit Fourpach, et ne peulent savoir où il est, et les seigneurs du chastel ont fait mettre la main à tous ses biens.

La Landt, mairie de toute la seigneurie de Forpach. Ledit maire dit par son serement que tous ses subgectz à cause de son office ne sont allés à nulz lieu et ont promis à leurs seigneurs d'en faire tout ainsi comme la communalté de Forpach, cy devant escripte, excepté ung homme appellé Melchior, d'un villaige nommé SentzSngen, lequel Melchior s'en est allé, et n'est du tout rien, et sesdis seigneurs luy ont ordonné qui face tout belle-


ment, et si ledit maire le peut avoir, luy mettre la main à colet.

Les deux officiers dudit chastel de Forpach, assavoir Stofflus et Guérard Myne, disent par leurs seremens qu'il est tout ainsi comme ledit maire l'a déposé. Et davantaige, y a ung villaige appellé Wintringen, près de Herbesseim, lequel villaige tous les payssans sont estez à Herbesseim; et est ledit villaige à leurs seigneurs de Forpach, et les ont pugnis et rançonnez en argent; mais ilz ne peulent savoir la somme qu'on leur demande, comme ilz disent. La ville de Pnthelanges.

Le maire et la justice dudit lieu, avec la communalté dudit Puthelange, disent par leur serement qu'il espère qu'ilz ont fais comme gens de bien, car ilz ont tousjours gardé la ville jour et nuycte, comme leurs seigneurs les avoient commandés, et n'y a hommes perdus de ladicte ville, ains tousjours demeurer ensembles. Et disent que les paysans de Herbessem veniez assaillir ladicte ville en nombre de deux milz et daventaiges, pour avoir aucuns biens qui estiez à t'abbé de Wadgass; et, par conseil et advis de leurs officiers, et principallement par le conseit de Johannes, secrétaire de monseigneur le conte de Salme, lequel estoit pour lors avec eu)x, trouvèrent, par conseil, d'envoyer quatre hommes de Puthelenges devers les paysans, et firent leur marchié avec eulx, et acheptons lesdis de Puthelenges, pour six florins, lesdis biens dudit abbé pour les retenir et estre quicte desdis paysans. Aultre chose n'ont faiz que tousjours estre bons subgectz, comme les officiers l'ont tesmoingniés.


La mairie de Halbyngen, de l'office dudit

Puttlanges.

Hanns, maire dudit lieu, dit par son serement qu'ilz ont eus tant de messaigiers et menasses des paysans de Herbesseim, que fors luy a esté, et tous ses subgects, d'aller avec eulx; et luy meisme avoir esté audit Herbessim et delà à Dymeringen, et puis .H a retourné en sa maison.

Houppers Nickel a fait serement qu'il a esté audit Herbesseim et dudit lieu à Dymeringen, et retourné en sa maison.

Paulus Schutter a demeuré pardelà.

Buben Nickel a demeuré pardelà.

Martin Nickel a fait serement qu'il à esté audit Herbesseim et depuis à Dymeringen, et retourné en sa maison. Nickel a pareillement fait serement qu'il a esté audit lieu de Herbesseim et deià à Dymeringen, et retourné en sa maison.

Hanns, de Richelingen, a esté seulement jusques audit Herbesseim et retourné en sa maison.

Messen Hans est demouré pardelà.

Hanns Wurt dit par son serement qu'il a esté audit Herbesseim et retourné en sa maison.

Son filz, WoMF, a fait serement qu'il a esté à Herbesseim et à Dymeringen et retourné en sa maison. Mathis, de Richelingen, a esté audit Herbesseim et retourné en sa maison.

Encores de ladicte mairie, du Val de Holdingen. Adam, d'Oubesseim, est demeuré pardelà.

Hermes, de Richelingen, dit par serement qu'il a esté à Herbesseim et retourné en sa maison.


Laurentz est demeuré en sa maison, mais l'a fait serement avec eulx, et a envoyé Thiédry, son filz, pour luy, lequel a retourné en sa maison.

Nickel, de Bolleringen, dit par serement qu'il a esté audit Herbesseim et retourné en sa maison.

Symet, dudit lieu, dit par serement qu'il a esté audit Herbesseim et Dymeringen et a retourné en sa maison. Simet Mengin. dit par son serement qu'il a esté jusques à Sauverne, et fut prins, mais il eschappa et puis retourna en sa maison.

Kass Nickel, de Batteringen, dit par serement qu'il a esté jusques à Sauverne et retourné en sa maison. Adam, dudit lieu, dit par serement qu'il a demouré en sa maison et a envoyé Niclaus, son filz, pour luy, lequel a retourné de Dymeringen en sa maison.

Schwen Hanns dit par serement qu'i! a esté jusques à Herbesseim et puis retourné en sa maison.

Fritchen Hanns dit par son serement qu'il a esté audit Herbesseim et retourné en sa maison.

Mossen Nickel dit par serement qu'il a demeuré en sa maison, mais il a fait serement avec eulx et a envoyer Paulus, son filz, lequel a retourné de Dymeringen en sa maison.

Soumer Hanns, dudit lieu, dit par serement qu'il a esté à Dymeringen et puis retourné en sa maison. Balmess Hanss dit par serement qu'il a esté audit Herbesseim et retourné en sa maison.

Adam Hensel de Hintzsingen, dit par serement qu'il a esté à Dymeringen et a retourné en sa maison. Nickel Stersslel dit par serement qu'il a demeuré en sa maison, et dit que son filz Andreu a esté pour, ly et non point pour luy..


Cleyn Hanns dit par serement qu'il a envoyé son filz Nickel, lequel a esté à Dymeringen et retourné en sa maison.

Nickel, le barbier, de Hintzzingen, dit par serement qu'il a esté à Dymeringen et delà retourné en sa maison. Laurens, de Herlebach, dit par serement qu'il a esté à Herbesseim et delà retourné en sa maison.

Bith Nickel dit par serement qu'il a esté à Herbesseim et retourné en sa maison.

Adam, de Herlebaeh dit par serement qu'il a esté à Herbesseim et puis retourné en sa maison.

Paulus, de Helbach, dit par serement qu'il a esté à Dymeringen, et là les paysans le prindent par force avec son filz Luddenen et les mennèrent à Sauverne, et delà ont retourné en leur maison.

Anthoine, tixerand~ dit par serement qu'il a esté jusques à Herbesseim et retourné en sa maison. Loude, de Herbach, dit par serement qu'il a esté audit Herbesseim et delà retourné en sa maison.

Karchen Hanns, de Thitterfingen, dit par serement qu'il a esté à Herbesseim et delà retourné en sa maison. Péter, dudit Thiterfingen, a esté jusques à Sauverne et delà retourné en sa maison.

Thilmess Hanns a demeuré à la ville pource qu'il estoit homme viel.

Hohhess Hanns, dudit lieu, a fait serement qu'il estoit esté prins à Herbesseim et mené à Sauverne, et puis retourné en sa maison. Sur ce m'ont estez demandez par nous commissaires si aucun leur a donné le conseil de ainsy aller; disent que personnes, sinon que eulx meismes. Encores disent ledit Val* que eulx xxv hommes ont per1. Les habitants du Val de Haibicgen.


dus ij~ xxxv pièces de rouge bestes, lesquelles sont esté menées à Puttelange pour les gendarmes.

GrennewiUer, Louberschhussen et Remeringen, de l'office de Puttelange.

Bitsch Hanns, maire desdis lieux, dit par son serement que, quant il ouy dire que ses voisins estiez prestz pour aller à Herbesseim, que luy meisme se mist debout et s'en allit avec sesdis voisins au lieu de Herbesseim, et delà retourné en sa maison.

Gass Hanss ait demeuré en sa maison à cause de viellesse.

Gich Hanns dit par serement qu'il a esté à Herbesseim et retourné en sa maison.

Le maire Hermann, de Gregnienviller, ait demeuré à la ville pour cause de viellesse.

Gass Nickel ait demouré mort à Sauverne.

WolïT dit par serement qu'il a esté à Sauverne et delà retourné en sa maison.

Sillen Hanns a demeuré pardelà.

Bastien a esté à Dymeringen commensement et delà retourné en sa maison.

Sigelmans dit par serement qu'il a esté à Dymeringen et delà retourné en sa maison.

Hanns Joste, de Remeringen.

Moringuers Paulus, dudit lieu. Mennel, de Remeringen.

Jacobs Hanns, dudit lieu.

Fritschen Hanns, de Louberschhussen. Heintz, dudit lieu.

Hermans Meinnen, dudit lieu.

Peter, dudit lieu.


Lesquelz disent par leurs seremens que sont tous estez jusques à Herbesseim et puis retourné en leurs maisons. Endres Hanns dit par serement qu'il a demeuré en sa maison.

Lesquelz disent par leurs seremens que sont estez jusques à Herbesseim et puis retourné en leurs maisons. Item, disent ceulx de Remeringen qu'ilz ont perdus xxiiij pièces de rouge bestes.

Lesquelz ont tous soustenus par seremens qu'itz estoient tous allez à Herbesseim et delà retourné chacun en !eur maison..

Gross Hanns, dudit lieu.

Fridrich, doyen dudit lieu.

La mairie de Mutzingen.

Hannann., maire dudit lieu.

Adam, dudit lieu, a esté mort en sa maison.

Anthon Hanns Richard, dudit lieu.

Guérard, dudit lieu.

EeiHer ait demeuré en l'ostel.

Symennel, dudit lieu.

Paulus, dudit lieu.

Hobmann, dudit lieu.

Rose Hanns, dudit Heu..

Aubertin, dudit lieu.

Partz, dudit lieu.

Schleynztz, dudit lieu.

Henrich, dudit lieu.

Jackel ait demeuré en t'ostet.

Clessien, dudit lieu.

La court de Warswiller.

Webers Hanns, dudit lieu.


Henry, cordonnier.

Symon, le barbier.

Cleyn Nickel.

Peter, tixerant. °

Schwitzer Hans.

Adams Hans.

Schinders Hanns.

Adam est demeuré pardetà.

Heilmess Petter a demouré en sa maison.

Peter, le mareschal.

Nolver Hanns est demeuré en l'ostel.

Haunnenneien, son filz.

Marx.

Schinders Simet.

Christemann.

Nic!as GuerwiUer ait demouré à t'oste).

Eber Tannel.

Gronnen Claissien.

Figen Hans ay demeure à l'ostel.

Hanns Waguenaire est demeuré en l'ostet. Zienen Adam.

~icios B~uiTers.

Le cordier.

Walter.

Weber Hans a demouré en l'ostel.

Henrich.

Lesdis disent par leurs seremens qu'ilz ont estez à Her-'

besseim tous ensembles et puis retournez en leurs maisons. CappeUen, encores de ladicte court.

Schwartz est demeuré à fostet pource qu'il est maire de Sainct Anthoine.


Mathis Petter, dudit lieu.

Cremers Hanns.

Oster est demouré en l'ostel.

Conrat Michel.

Henrich, de Louberschhusen.

Le jonne homme.

Trippen Simet.

Broucken Henrich.

Gueress Nickel.

Petter.

Herschauwer.

Schwym Petter.

Haumann, bolengier.

Claus Nickel.

Wullenmachers Petter.

Lesquelz disent par leurs seremens qui sont tous estez à Herbesseim et delà retourné en leur maison. Drebbingen, encores de l'office de Puttelange.

Niclaus Weber.

Errart.

Schinders Hanns ait esté hors des pays à sa marchandie. Countz.

Jacob Inderhecken.

Schuntzen Hanns.

Lesquelz disent tous par seremens qu'Hz sont estez jus-

ques à Herbesseim et puis ilz ont retournez en leurs maisons.

Encores des hommes de Cappellen se disent à Fénestranges et sont ez seigneurs de Warpon.

Le maire Jacob, dudit lieu, dit par son serement que


Gossen Nickel, de Greitwiller, de l'office de Putlange, l'a tant preschez, luy et ses subgectz à cause de son office lesquelz sont allez à Herbesseim, et sont environ demeurez trois jours avec les paysans et delà retournez en leur maison.

Classien, dudit lieu,

Trippen Nickel est demeuré en l'ostel.

Laurentz pareillement demeuré en son hostel. Pasters Nickel.

George.

Symont, son gendre.

Niclas, tixerant.

Petter.

Jackel est demouré en l'ostel.

Anstien, parmentier.

Gellen Nickel.

Trippen Clessien.

Lesquelz disent par seremens qu'ilz ont estez audit Her-

besseim trois jours et puis retournez en leur maison. Farschwiller, encores hommes setgneurs de Warsparg.

Joachin dudit lieu.

Countz.

Thomas n'est pas esté à la ville à cause qu'il estoit en Flandres.

Paulus.

Niclaus Tuppinet.

Schiers Nickel.

Gierge.

Lesquelz dessusdis disent par seremens qu'ilz ont esté

à Herbesseim et depuis retournez en leur maison


~tathis Petter, dudit FarchwiHer, est esté ou pays d'Aussay quérir du vin à la requeste des officiers de Puttlanges, et, au retour, les paysans dudit Herbesseim le trouvèrent et luy demandèrent où qu'il menoit le vin; respondit que c'estoit pour les officiers de Puttlanges; sur ce, lesdis paysans luy prindrent sa charrette, chevalx et vin, et le rançonnèrent encores pour iiij florins d'or. Ainsy l'ont certifiez lesdis officiers.

Item, les paysans dessusdis disent que les seigneurs leur ont demandé xl florins pour l'amende, pource qu'ilz sont estez à Herbesseim. Encores lesdis seigneurs veullent donner quelque pugnition ausdis paysans, mais ilz ne scevent que c'est, comme ilz disent.

Ellwueller, hommes à madame l'abbesse de Nuwemunster.

Le maire moitrier dudit lieu, dit par son serement et en présence de la communalté, qu'il est vray qu'il est ung jone garson qui est de petit entendement, lequel a esté à Herbesseim; aussy a retourné; mais tous ceulx de ladicte communalté n'ont party de la ville ny de leur ouvraige, et quel messaigier et menasse qu'Hz ayent euz des paysans de Herbesseim, ont tousjours demeurez en leur maison comme gens de bien. Et plus n'en dicte.

Remmerynger, hommes à madame l'abbesse de Herbesseim, lesquelz s'appellent les enfans de Saincte Mairie. Hermans Schwitzer, maire dudit lieu, et toute la communalté dudit lieu, disent par leurs seremens' et par ordonnance, qu'il est vray que les paysans qu'estiez à Herbesseim en nombre de iiij", arrivèrent au lieu de Oberscken, en une maison appartenant à frère Nicolas Bermerin-


ger, commandeur de Sainct Jehan de Bassel, et pillèrent ladicte maison entièrement, sans rien laissier; laquelle maison est ung demy traict d'arbeleste près dudit Remmeringer et quant il eurent pilliez ladicte maison, ilz envoyons cent hommes devers aucuns de nous, nous menassans et disans sy nous venions l'autre jours après audit Herbesseim qu'ilz nous viendriez piiïiés tous ainsy qu'Hz aviez fait de 'ladicte maison. Et pource que tous noz voisins, devant nous, derrier nous et de tous costez, estiez desjà devant party, et sur ladicte menasse et craindre, nous allismes tous ensembles audit Herbesseim, et environ deux jours, nous retournasmes en'noz maisons, comme cy après est déclairez, nom pour nom.

Premiers.

Hermans, dudit lieu.

Symet Hanns.

Thiébault, son E)z.

Martin.

Fitz Nickel.

Mathis, doyen.

Lesquelz six ont fais seremens qu'ilz estoient estez à Herbesseim et puis retourné en leur maison.

Hermans Hanns.

Laurentz, filz Katherine, vefve.

Remey.

Le jonne Schitz Hans.

Sybert est envoyé son serviteur.

Jacob Gucquel.

Sybet Gucquel.

Nickel Gucquel.

Piffers Hentz Gucquel.

Adam, parmentier de rebeck.


Le viel Schitz Hans.

Hans, de Dimehoben.

Sigelmans, le mareschal.

SibetHanns. Tous ceulx dessusdis disent par leurs seremens qu'ilz

ont estez à Herbesseim et puis qu'ilz ont retournez en leurs maisons.

Grentwiller, hommes à ladicte abbesse de Herbesseim. Toulles, dudit lieu., °

Hermans, dudit lieu.

Miche], dudit lieu.

Lesquelz trois disent par leurs seremens qu'ilz ne sont estez que deux jours au lieu de Herbesseim, à cause que les paysans les menassiez si fort.

Nostre Dame de la Traitre.

Frère Michiel Materun, scëlérier de Nostre Dame de la Traite, dit par sonserementqueMathis et Jehan, tous deux chartons, serviteurs du chastel de Frawemberg, avec autres deux dudit villaige de Frawemberg, l'un appellé Clein Hanns, de Nonkierchen, et l'autre l'hoste dudit Frawemberg, lesquelz ont constrains par force les pouvrcs religieulx leur donner du vin, et après, quant ilz eurent beu à leur plaisir, ilz rompèrent les verriètes des chambres, et principalement y avoit des armes de nostre souverain seigneur, comme hault seigneur dudit lieu, lesquelz disoient qu'elles ne debvoyent pas estre là, et les rompèrent en pièces. Et davantaige, avoient ung grant cher avec eulx, lesquelz constrandèrent lesdis pouvres religieux pour avoir de l'avoinne pour charger ledit cher; et fut chargé; et usiez lesdis paysans merveilleusement de beaucops et villainnes parrolles ausdis religieulx.


Messire Piere et messire Jacob, tous deux religieulx dudit monastère, disent par leurs seremens que incontinent arrivarent audit monastère plusieurs paysans, assavoir Petter, cordonnier, de Keisswiller; les Wisskerbe, dé Wittemon, le varlet du tixerant de Frawemberg; Arnoult, serviteur du procureur de Kackenchem.; Pettgin, de ForpewiHer, et autres; et estoit Niclaus, de Butten, leur cappitainne, lesquelz firent gros oultraiges et prindrent beufz, vaches, veaulx et tous les biens meubles qui pouvoyent avoir. Le parmentier de Butchien, qui est à mareschat de Lucembourg, est le traytre desdictes bestes'cy dessus, et Lorrents, de Bliederstorff, luy dit de grosses et villaines injures.

Dit ledit cappitainne de Guemunde que Henry Guldinger, seigneur de Sarensmyngen, a print ung homme, l'un des porteurs d'enseignes, lequel estoit bien secret ausdis paysans. L'en dit qui scey beaulcop de secret de leurs entreprinses à l'encontre des princes; mais ledit Henry Guldinger l'a laissés aller de prison, et a payé xxv florins d'or, et est encores audit lieu de Sarensmyngen. Et comme ainsi soit, selon le contenu que les paysans ont déclairés par leurs seremens, selon les articles cy devant escriptes, depuis la ville de Hombourg jusques à la ville de Guemunde, contenant xv feullet. Tesmoingz noz seingz manuelz cy mist.

1. Une note additionnelle des commissaires porte

Mathis et Jehan, chartiers et serviteurs au chastel de Frawemboarg appartenant aux sieurs de Rechiecourt, et Klein Hans, de Nonkirchen, et l'hoste dudit Frawembourg, sont cause de la pillerie de l'abbaye Nostre Dame de Lestraiete, dit Grevental. ') Et Nidas, du Batten, appartenant au conte de Nassaa à cause de la conte de Sarwerden, en estoit cappitaine.

Le peietier qui est prisonnier à Gemande, cappitaine, est fort chargé. Soit dit au capitaine de le mectre en justice, n


La ville de Guemynde.

Le maire et justice dudit lieu, par ordonnance de toute la communalté dudit lieu et en leur présence, disent par leurs seremens qu'ilz espère qu'ilz ont fais comme gens de bien, car tout ce qu'il est pleut à leur cappitainne, ilz ont obéys; et davantaige, si leur cappitainne savoit aucun de ladicte ville qui se montra autrement, il supplie qui soit pugny, à l'exemple d'autres; car de tout ce qu'il plaît à nostre souverain seigneur ou leur cappitainne de leur commander, treshumbtement et tant que leurs corps et biens peullent durer, s'employerorit comme bons et loyalz subgectz doyent faire. Ainsi l'ont tesmoingniés ledit cappitainne et officiers de les avoir trouver en ceste sorte. Encores ceulx de Guemynde, pour le faict du monastère de Nostre Dame de la Tràicte, où que nostre souverain seigneur est hault justicier et saulve gardien.

Item, Hanns, musnier, et Marcellouff, eschevins, tous deux dudit lieu; Anthon, bolengier; Simon, le mercier; Niclaus Schinder et Jacob, le tanneur, disent par leurs seremens que Broubach, leur cappitainne, les avoit envoyés audit lieu de Nostre Dame la Traicte pource qu'on disoit que les paysans de Herbesseim y aviez envoyés aucuns pour destruyre ladicte église et de pillier tous ce qui trouveriez en ladicte église; et disoit ledit cappitainne, si trouviez lesdis paysans, et qu'il les prioit d'avoir les ornemens de ladicte église et toutes autres choses qu'ilz pourriez tirer devers eulx. Sur ce, lesdis se trouvèrent audit monastère, et trouvèrent audit lieu Anthoine, pelletier, de Gros Bliederstorff, de l'office de Guemynde, qui se faisoit cappitainne, lequel est à présent en prison audit Guemunde


avec autres paysans dudit Herbesseim; lequel Anthoine cappitainne désdis paysans, demandoit es dessusdis Que faicte vous icy? Et lesdis de Guemynde respondirent que leur cappitainne les avoit envoyer icy; et ledit cappitainne Anthoine leur fit response que n'avoit que faire de leur cappitainne. Lesquelz dessusdis de Guemunde luy respondirent Anthoine, Anthoine, quel intencion avez vous; voulez vous si tost obliés ie bon prince à qui nous summes? Vous savez que vous et nous suâmes tous à nostre souverain seigneur le duc de Lorraine, qui est si bon prince. Sur ce, ledit Anthoine, cappitainne desdis paysans, lcur respondit Monseigneur le duc de Lorraine n'est pas mon seigneur, mais Dieu et l'empereur sont mes seigneurs. Je suis asseuré que vous est icy pour quérir noz biens qui sont à nous, vous perderés temps, et vous prometz, si vous le commencé, je ne l'enduray point, et vous donray à entendre que vous avez mal fait. Sur ce, lesdis de Guemynde s'en allirent devers deux hommes qui estiez porteurs des enseignes desdis paysans, l'un appellé Nosseus et l'autre Hanns, le mareschal, tous deux dudit Gros Bliederstorff, de l'office de Guemynde, et leur remonstrirent ceulx de Guemynde qu'il leur sembloit que c'estoit mal besongner de ainsi destruyre ledit monastère, car c'estoit ung lieu ancien et dévotion, et leur sembloit que seroit bien fait de les laisser du moins prendre les ornemens de ladicte église pour mener audit Guemynde. C'.est que lesdis Nosseus et Hanns, le mareschal, dessusdis, consentirent de ainsi faire; mais ledit Anthoine, cappitainnedesdis paysans, jura, en faisant le mauvais, qu'il n'en seroit rien. Toutesfois lesdis de Guemynde se mirent en debvoir et allirent prendre lesdis ornemens et ce qu'ilz pouviez avoir, et'les chargèrent dedens ung tonnel, avec ung tonnel de 7


vin, et les emmenèrent audit Guemynde, en la main dudit Broubach, cappitainne dudit lieu; lesquelz ornemens sont esté délivrez en la main du prieur du monastère. Et plus n'en scèvent.

Encores autres de Guemynde qui parle du devantdit monastère.

Swessen Nickel, eschevin de la justice de Guemunde Hanns, charton, Elsar Hanns, Fridrich Kipper et Paulus parmentier, dudit Guemunde, sont estez depuis envoyer aucun cher audit monastère de Nostre Dame de la Traite, pour veoir s'ilz pouvoyent encores retirer quelques choses, affin que trestous ne soit perdus et quant lesdis arrivèrent audit monastère, ilz trouvèrent aucuns de ceulx de Gros Bliederstorff et de Cleyn Bliederstorff, assavoir Nocentius et Guedmann et plusieurs autres qui ne sauvroient nommez, qu'estoient de la bande des paysans de Herbesseim, lesquelz prinsent deux tonnelz de vin avec chair sallée, et eussiez grosses parrolles lesquelles parrolles sont hors de mémoire, et ne lassirent du tout rien, comme ilz disent. Et plus n'en scèvent.

Nunkierchen.

Schick, maire dudit lieu, dit et dépose par son serement et par l'ordonnance de la communalté dudit lieu, qu'il est vray que ladicte communalté ont esté mandés, par grosses menasses, par les paysans de Herbesseim, assavoir par deux hommes que leurs ont portés les nouvelles, l'un appellé Haussman, de Bynyngen, qu'est au conte de Bitsch, et l'autre Paulus Gayner, de SaincteWa)uert; sur lesquelles menasses ilz ont envoyés devers teur cappitainne de Guemunde pour avoir son conseil lequel leur conseil-


loit et'disoit Demeurés en vos maisons. Et davantaige i ilz envoyons encores aucuns de la communalté avec une requeste, au lieu de Nancey, par devers nostre souverain soigneur, assavoir Eberss Hans, dudit lieu, pour donner entendre à sa bonne grâce lesdictes grosses menasses que lesdis paysans de Herbesseim leurs faisiez journellement et pleust à nostredit seigneur de respondre audit Eberss Hansqui retourne en sa maison. Et ainsy porta ledit Eberss Hans les nouvelles à ses voisins; mais, davantaige, il leur disoit Monseigneur le duc nous veult venir secourir, comme il dit, mais jamais je n'ay veu gens autour de luy pour le'faire et pour nous ayder. Sur ce-lesdis pouvres gens lassirent leur maison et nafHrent à Herbesseim et aucuns delà à Sauverne, comme cy après est déclairiez. Et confessent avoir fais une grande follye et requièrent de demander grâce et miséricorde envers nostredit seigneur..

Jacob, dudit lieu, dit par son serement comme le devantdit maire, et dit avoir esté prisonnier à Sauverne mais il n'a rien payer à cause que Et ungmassaige à Kiesshoffen pour achapter ung prisonnier, et pour ce il fust quiet.

Adam, dudit lieu, dit par son serement comme ledit maire, et davantaige, il a esté jusques à Sauverne et fust prisonnier, et dit avoir payé ij florins, mais il ne sceyà qui. Conrart, cousturier, dudit lieu, ditparson-serement comme dit ledit maire, et davantaige, dit qu'il s'absenta de bonne heure, car les paysans faisiez leurs monstres, et y donna j florin avec son baston à ung autre et puis retourna en sa maison.

Ebers Hanns, dudit lieu, lequel.estoit envoyé à Nancey par devers nostredit souverain seigneur par la communalté,


dit par son serement comme ledit maire excepté qu'il avoit dit que nostre souverain seigneur n'avoit personne autour de luy pour le secourir. Et le cappitainne de Guemunde lui disoit, en présence de nous comment il avoit usé de grosse parrolle quant ledit cappitainne estoit prins par les paysans, disant Tu as costé beaucop d'argent à t'ofSee de Guemunde lequel Ebers Hanns le confessit, non pas en la sorte que vous l'avés entendu.

Ledit cappitainne le tehoit fort suspect, mais il n'en vouloit plus rien dire.

Bietrissen Hanns, dudit Nunkierken, dit par son serement qu'il n'en scey rien, mais qn'it a esté une fois à Herbesseim et puis retourné en sa maison.

Albrecht, dudit lieu, dépose par son serement tout ainsi comme le devantdit maire, et qu'il a esté aydier à mangier les biens du monastère de Nostre Dame de la Traite, et a esté à Sauverne avec les paysans, et puis retourné en sa maison.

Conret, filz de Hensiens Hanns, dudit lieu, dit par son serement comme le dessusdit maire, et davantaige, qu'Anthoine, pelletier, qu'est en prison à Guemunde, est cause de tout )e mal de Nostre Dame de la Traite; et a esté à Dymeringcn et puis retourné en sa maison.

Marcs Wagner dit par son serement comme ledit maire, dit avoir esté présent aydier prendre et despendre les biens dudit monastère, et que Anthoine, pelletier, qui est en prison au lieu de Guemunde, estoit le cappitainne et qu'il a esté audit Herbesseim et puis retourné en sa maison. Le cappitainne de Guemunde le tient fort suspect, mais il n'est plus rien dit.

Hcnsif-n, dudit lieu, dit par son serement comme le devantdit maire, et davantaige, il a esté aydier à despendre


les biens du monastère de Nostre Dame de la Traite, et a esté à Sauverne et puis retourné en sa maison. Hanss, bolengier, dudit lieu, dit par son serement comme ledit maire, et a esté audit Sauverne, et depuis il a retourné en sa maison.

Peter de Willer, dudit lieu, dit par son serement qui n'a esté en nul lieu et a demouré en sa maison avec ce peu de bien qu'il avoit.

Classien, mareschal, dudit Heu, dit par son serement comme dit le devantdit maire et qu'il a esté à Herbesseim et puis retourné en sa maison; et a aydier prendre et despendre les biens du curé de Ramsspach. Hanns tailleur de train, dudit lieu dit par son serement comme dit le dessusdit maire, et davantaige, dit qu'il a ayder à despendrc les biens de Nostre Dame de la Traite et les biens du curé de Ramsspach et a esté jusques à Sauverne et depuis retourné en sa maison.

Folmen, dudit lieu, dit par son serement qu'il a aydé prendre et despendre les biens du curé de Ramsspach, et après a demouré en sa maison pource qu'il n'estoit marier. Folmer, l'eschevin dudit ticu, dit par son serement comme fait le devantdit maire, et davantaige, dit que ceulx de Bliederstorff sont estez quérir et pilliers le monastère de Nostre Dame de la Traite, et qu'il a mangier seulement une fois avec eutx. Et plus n'en dit.

Gross Hanns, dudit lieu, dit par son serement comme le devantdit maire, et qu'il a aydier à despendre les biens dudit monastère, et a esté à Herbesseim, et à Sauverne et depuis retourné en sa maison.

Niclaus, parmentier, dudit lieu, dit par sonsereaent comme ledit maire; dit qu'il a aydier à despendre les biens


dudit monastère cy dessus, et qu'il a esté à Sauverne et retourné en sa maison.

Hensien, dudit lieu, dit comme ledit maire par serement; lequel a envoyé Anthoine, son filz, pour luy, à aydier à prendre et despendre les biens du curé de Ramsspach; et a esté jusques à Sauverne, et puis retourné en sa maison. Paulus, dudit lieu, dit par son serement qu'il a demouré en sa maison, mais il a esté présent d'aydier à prendre et despendre les biens du curé [de] Ramsspach.

Mayer Hanns dit par son serement qui ne scey du tout rien, sinon [ce] que ledit maire est déclairé cy devant, et à demouré en sa maison.

Hanns, le cousturier, dit par serement comme ledit maire, et a esté aydier à despendre les biens du curé de Ramsspach; et a esté audit Herbesseim et retourné en sa maison.

Geronimus dit par son serement qu'il a aydier à despendre les biens du curé de Ramspach, et a esté à Satverne et puis retourné en sa maison.

Schentz Hanns, dudit lieu, dit par son serement comme ledit maire, et a aydier à despendre les biens du curé de Ramspach, et a esté à Sauverne et depuis retourné en sa maison.

Kratz Hanns, dudit lieu, dit par son serement comme dit ledit maire, et qu'il a esté à prendre et despendre les biens de Nostre Dame de la Traite et du curé de Ramsspach, et esté à Herbesseim et puis retourné en sa maison. Keppers Thiellemant est demeuré pardelà.

Laurentz, mareschal, a demeuré en son hostel, mais il a aydier à prendre les biens du curé de Ramspach. H.°de! Hanns est demeuré pardetà.

Hanns, le cordier, dudit lieu, dit par son serement qu'il


a esté à Herbesseim, et avoir aydier prendre et despendre les biens du curé de Ramsspach, et puis a retourné en sa maison, et laissiez son filz Countz avec les paysans dudit lieu; lequel Countz a esté à Sauverne et puis retourné en sa maison.

Item, lesdis paysans des pluspartz disent que tous les malz qui sont estez fais, qu'ilz ont laissiez leurs maisons et sont allez audit Herbesseim, s'a esté tout par le conseil de Anthoine, le pelletier, qui est en prison au lieu de Guemynde et davantaige, quant les paysans arrivèrent audit Herbesseim, s'en alla au devant d'eulx, leur disant Messieurs, venés vous icy, il est bien temps; nous avons desjà l'office de Guemynde, j'espère que nous aurons bien tost le prince de Lorraine.

Grossbliederstorff, de l'office de Guemunde. Le maire Claussquin, dudit lieu, dit par son serement que, le jour de Sainct Marc, ung homme d'un villaige nommé Awers Macker, appellé Spauyer, venoit par devers eulx, leur remonstrant de l'assemblée de Herbesseim, comment que c'estoit pour ung gros bien. Sur ce venoit encores Anthoine, cappitainne, qui est en prison au lieu de Guemunde, lequel leur fit encores plus grosses remonstrances et de grosses menasses qui leur faisoit, sy lesdis ne venoient audit Herbesseim, qui leur feroit merveille, et que la chastellenie de Dieuze estoit desjà partie. Et sur ce, ledit Anthoine, cappitainne, se partist et s'en allist audit lieu de Herbesseim; et les envoyoit tousjours des menasses pour les tirer après luy. Craingnans lesdictes menasses, s'en allèrent après luy audit lieu de Herbesseim.

Nous, commissaires, l'avons sur ce interrogué par son-


dit serement, s'il ne scey rien de ceulx qui ont fais la pillerie de Nostre Dame de la Traite et du curé de Ramspach dit que s'on fait aucuns de ceulx de Bliederstorff, comme il a ouy dire, mais il ne les congnois pas. Aussy dit il que aucuns de ladicte ville qui sont estez en la maison du curé de Bliederstorff prendre du blé mais il ne scey aussy qui qui sont. Aussy dit encorcs qu'il a envoyé son filz Hauman en son lieu, avec les paysans, au lieu de Herbesseim, lequel a esté jusques à Sauverne, et depuis retourné en se maison.

Jackel, dudit )!eu, dit par son serement qu'il a aydé à despendre les biens de la devantdicte Nostre Dame de la Traite et du curé de Ramsspach, et a esté à Sauverne et retourné en sa maison.

Niclaus, dudit lieu, dit par son serement qu'il est demouréafavitte à cause qu'il estoit banvart; maisAnthoine, pelletier, et Petter, !e tanneur, le voulliez tousjours contraindre d'y aller.

Haumann, le fils du maire, dit par son serement que ledit Anthoine, pelletier, dessusdit, est cause qu'il a party et qu'il a esté présent d'aydier prendre et despcndre les biens de ladicte Nostre Dame et du curé de Ramsspach, et qu'il a esté à Sauverne et depuis retourné en sa maison. Peter Gruyer dit par son serement comme le devantdit maire, et qu'il a esté présent de prandre et despendre les biens dudit curé de Ramsspach, et a esté à Sauverne et retourné en sa maison.

Jacob dit par son serement que Gueddemann, du Petit Bliederstorff, a porté les nouvelles parties, et qu'il a esté présent à aydier à despendre les biens dudit monastère et dudit curé, et qu'il a esté jusques audit Sauverne et puis retourné en sa maison.


Kenechtiges Adam, eschevin dudit lieu, .dit par son serement que le mal qu'il a fait s'a fait Anthoine, !e pelletier, pour aller à Herbesseim, et qu'il a esté présent aydier à despendre les biens de Nostre Dame de la Traicte et du curé de Ramsspach, et a esté audict Sauverne et depuis retourné en sa maison.

Joste, dudit lieu, dit par son serement que, par les parolles et menasses dudit Anthoine, il a party de sa maison et a esté aydier despendre lesdis biens dessusdis, aussi avoir esté audit Sauverne et retourné en sa maison. Messeh Hanns, dudit lieu, dit par son serement qu'il est vray qu'il a esté à Ramsspach prendre et despendre les biens dudit curé; a esté à Herbesseim et depuis retourné en sa maison, pource qu'il ouy dire audit Herbesseim desdis paysans qu'ilz estiez délibéré de courir sur les pays de nostre souverain seigneur.

Bastien, dudit lieu, dit par son serement que Guedmann, de Clein Bliederstorff, a causé que luy et ses voisins partirent pour aller à Herbesseim, car it portoit les nouvelles et a aydier à despendre les biens de ladicte Nostre Dame et du curé, et avoir esté à Sauverne et retourné en sa maison.

Jehan, le cordonnier, dudit lieu, dit par son serement qu'il a esté présent pour aydier à prendre et despendre les biens du curé de Ramsspach, avoir esté à Sauverne et retourné en sa maison.

Henry dit par son serement comme ledit Jacob dessusdit dépose, et dit avoir esté prins au lieu de Sauverne par les François, et a payé six escus.

Classgin, dudit lieu, dit par son serement qu'il a tousjours ensuyvre les autres jusques à Sauverne, et qu'il a


esté aydier à prendre et despendre les biens de Nostrë Dame de la Traite et du curé de Ramsspach. George, eschevin dudit lieu, dit par son serement que Anthoine, le pelletier, est cause de son partement et de son mal, et qu'il a aydier à despendre les biens de ladicte Nostre Dame et dudit curé avoir esté à Sauverne et retourné en sa maison.

Haumann filz du moitrier, dit par son serement qu'il a tousjours ensuyvy les autres jusques à Sauverne, aussi avoir esté aydier à prendre et despendre les biens de NosDaine de la Traicte et du curé de Ramsspach. Niclaus, cordonnier, dudit lieu, dit par son serement qu'il s'en est allé avec les autres jusques à Sauverne et puis retourné en sa maison.

Hanns, le tixerant, dudit lieu, dit par son serement qu'il a aydier à prendre et despendre les biens du curé de Ramsspach, et a esté à Sauverne et retourné en sa maison. Peter, le tanneur, dépose par son serement qu'il a esté aydier prendre et despendre les biens du monastère de Nostre Dame de la Traite et dudit curé et a esté à Sauverne et retourné en sa maison.

Errard, dudit lieu, dit par son serement qu'il est demouré en sa maison à cause qu'il estoit banvart, mais il a aydier à despendre les biens dudit monastère et dudit curé. Niclos, bolengier, dit par son serement qu'il a esté à Herbesseim avec les autres et retourné en sa maison pour cuire pain pour mener au campe, et ledit cappitainne de Guemunde estre adverty, il y fit prendre sa charrette et ses chevalx. Aussy dit avoir esté à prendre et despendre les biens dudit monastère et ledit curé, et a esté à Sauverne et puis retourné en sa maison.

Schunss Hanns, dudit tieu, dit par son serement qu'il


a esté l'un des porteurs d'enseignes desdis paysans et qu'il a aydier à prendre et despendre les biens du monastère de Nostre Dame de la Traite et du curé de Ramspach, et a esté à Sauverne et depuis retourné en sa maison. Swirlin, dudit lieu, dit par son serement qu'il a envoyé son filz Nickel pour luy jusques à Herbesseim, et puis il a retourné en sa maison.

Paulus Hanss dit par son serement qu'il a aydier à despendre les biens desdis monastère et du curé, et a esté jusques à Sauverne et fut prins par les Jandlzknechtz, et a payé x florins d'or.

Hanns Schouller, dudit lieu, dit par son serement qu'il a esté aydier à despendre les biens dudit monastère et dudit curé, et a esté jusques à Dymeringen et puis retourné en sa maison.

Not Hentz, eschevin dudit lieu, dit par son serement que Guedmann, [de] Clein Bliederstorff, les ait mis par belles parrolles pour aller avec les autres à Herbesseim, et a esté porteur de porter l'une des enseignes desdis paysans lequel a esté jusques à Sauverne et puis retourné en sa maison.

L'officier de Guemunde le tient fort suspect, mais il n'a rien voulu dire autre chose.

Bautzen Nickel dit par son serement que ledit Anthoine pelletier, ait fait tout le mal par ses grosses parrolles que sont allé à Herbesseim, et qu'il a aydier à prendre et despendre les biens de Nostre Dame de ta Traite et du curé de Ramsspach, avoir esté à Sauverne et retourné en sa maison.

Bourren Clessgin, dudit lieu, a demeuré pardelà. Mauricius a demeuré pardelà.

Peter, le mareschai, a demouré pardelà.


Arnoult Petter, dudit lieu, est demeuré pardelà. Clein Hanns a demeuré pardelà.

Sybert, dudit lieu, a demouré pardelà. Folmess Hanss a demeuré pardelà.

Weberz Clessgin ait demouré pardelà. Henrich Hanns Petter a demouré pardelà. Konchen Hanns, dudit lieu, a demouré pardelà.

Ceulx dudit Bliederstorff qui sont esté en pilliers le mo-

nastère de Nostre Dame de la Traite et au lieu de Wintringen à monsieur Sainct Loup, par les deux prieurs desdis lieux;

Arnoult Jackel.

Hensius Jacob.

Peter Kriger.

Piffer NickeL

Ebers Nickel.

Krussers Hanns.

Sont esté à Winetringen pilliers monsieur Sainct Loup. Ceulx qui sont estez pilliers le monastère de Nostre Dame de la Traicte.

Nosencius.

Bautzen Nickel.

Haumann filz du maire.

Schenndre Hanns.

Petter, tanneur.

Ebers Nickel;

Keysers Hans.

Wolmes Hanns est demouré mort pardelà. Schusters Nickel.

Lesquelz sont tous allez pilliers audit monastère.


Vechingen, de l'office de Guemunde.

Paulus, maire dudit lieu, dit par son serement que Mollen Nicken a receu des nouvelles d'un homme de Rorbach, appartenant à monseigneur le conte de Bitsch, a esté envoyer devers culx par les paysans de Herbesseim et qu'il est cause qu'il s'en a allé devers fesdis audit Herbesseim. Aussy avoir esté aydier à prendre et despendre les biens du monastère de Nostre Dame de la Traite et du curé de Ramsspach. Et plus n'en scey.

Pettien Hanns, dudit lieu, dit par son serement comme ledit Paulus, et daventaiges, que Becker Nickel estoit présent de prendre les devantdis biens.

Hanns, tixerant, dit par son serement qu'il a demouré en sa maison à cause qu'il estoit boiteux, mais il a esté présent à aydier à despendre les biens dudit monastère et dudit curé.

Karchen Hensel a demouré pardelà.

Encores Wechingen au conte de Nassawe et à Henry Guldingen, seigneur de Sarenssmyngen.

Fignen Hanns maire dudit lieu, dit par son serement

que le filz le maire.Bischemes, homme à monseigneur de Bitsch, les signifia de venir au lieu de Nunkierchen et à aydier à despendre les biens de Nostre Dame de la Traite et du curé de Ramsspach et delà les autres sont allé à Herbesseim,. mais~ il a retourné en sa maison. Hanns, musnier, dit par son serement qu'il a esté aydier boire les biens du prieur de Wintringen et du curé de Ramsspaeb, et a esté Herbesseim et puis retourné en sa maison.

Adam~ dudit )ieu, dit par son serement qu'il a esté avec


deux cappitaines à Nostre Dame de la Traite, et ny avoit aucuns de Bliederstorff et de Fackingen qu'estiez présens, mais ilz ne savoit leurs noms; il leur sembloit qu'ilz estient peu de gens; et lesdis capitaines envoyons encores quérir une douzaine d'hommes, et puis ilz s'en allons piltiers les biens dudit monastère et le curé de Ramsspach; et a esté à Sauverne et puis retourné en sa maison. Bayers Hanns dit par son serement qu'il a esté aydier à prendre et despendre les biens du prieur de Wintringen et du curé de Ramsspach et a esté à Sauverne et puis retourné en sa maison.

PeterNickel dit le semblable comme teditBayers Hanns. Jacob, dudit lieu, dit par son serement le semblable comme ledit Bayers Hanns, excepté qu'il a demouré en sa maison et qu'il n'a pas esté à Sauverne.

Boumen Schinder, dudit lieu, dit par son serement qu'il a esté prendre et despendre les biens du prieur de Wintringen et ledit curé de Ramsspach, et a esté à Sauverne avec les paysans et retourné en sa maison.

Hanns, tixerant, dudit lieu, dit par son serement tout semblable comme ledit Boumen Schinder.

Jacob Ballirer, dudit lieu, dit par son serement tout ainsi et semblable comme ledit Boumen Schinder. Clein Hanns, dudit lieu, dit par son serement le semblable comme fait ledit Boumen Schinder.

Greden Hanns, dudit lieu, dit par son serement tout ainsi et le semblable comme dit ledit Boumen Schinder, excepté qu'il a esté jusques à Herbesseim et puis retourné en sa maison.

Gross Hanns, dudit lieu, dit par son serement tout ainsi comme fait ledit Boumen Schinder. Diedrich, dudit lieu, dit par son serement tout ainsi


comme fait ledit Boumen Schinder, excepté qu'il n'a esté seulement jusques à Nunkierchen et delà il a retourné en sa maison.

Weltin, bolengier, dudit lieu, dépose par son serement tout ainsi comme ledit Boumen Schinder.

Laurentz, barbier, dépose par son serement'tout ainsi que fait ledit Boumen Schinder, mais qu'il a esté jusques à Herbesseim et retourné en sa maison.

Gross Nickel Hanns dit par serement tout ainsi comme fait ledit Boumen Schinder.

MouUen Nickel, dudit lieu, a demeuré pardelà, et estoit l'un des principal.

Endres est demouré pardelà.

Mathis a demouré pardelà.

Greden Petter a demeure pardelà.

Michiel a demouré pardelà.

Henrich a demouré pardelà.

Peters Mullers Michiel est demouré pardelà. Sumers Kuntz demeuré pardelà.

Maistre Hanss a demeuré pardelà.

Martin a demouré pardelà.

Karch Hanns ait demeuré pardelà. < Countze Ballerer a demouré pardelà.

Bryeders Nickel a demeuré pardelà.

Disent les hommes dudit conte de Nassawe que les

officiers du conte de Salbruch les ont envoyez quérir pour composé.

Semblablement disent les hommes dudit Wechingen qui sont audit Henry Guldigen, lesquelz ont payé d'amende cinquante florins d'or et ont délivrez leurs bastons, et ont fait serement de non jamais porter bastons, sinon seulement ung petit coustel pour tailliez leur pain.


Clein Bliederstorff, hommes à monseigneur le duc. Le maire Hanns, tixerant, dudit lieu, dit par son serement que ung homme appelté Joste, du lieu d'Awermacker, a apporté des nouvelles des paysans de Herbesseim, en menassans les pouvres gens dudit Cleyn Bliederstorff, et qu'ilz les viendriez quérir, à leur gros dommaige; et, sur ce, les paysans s'en allirent audit Herbesseim avec eulx. Mais, pour ce que ledit Hanns, tixerant, avoit porté la requeste à nostre souverain seigneur, comme cy davant est déclairé, il est demourer en sa maison; mais, à !a requeste de Anthoine, pelletier, qu'est en prison à Guemunde, son filz s'en est allé avec les autres.

Guedmann, dudit lieu, dit par son serement que Joste, d'Auwersmacher, a esté cause, par ses grosses parroiïes et menasses, que la communalté partirent pour aller à Herbesseim; et porta les nouvelles à Gross Bliederstorff, à la requeste dudit Guedmann; et dit avoir esté présent de prendre et despendre les biens de Nostre Dame de la Traite, et a esté à Sauverne et retourné en sa maison. Hesen Hanns, dudit lieu, dit par son serement qu'il a esté à Nunkierchen aydier à despendre les biens de Nostre Dame de la Traite et du curé de Ramsspacb, et a esté à Sauverne et puis retourné en sa maison.

Peter, le barbier, dudit lieu dit par son serement qu'il a aydier à despendre les biens dudit curé, et a esté à Sauverne et puis retourné en sa maison.

Ctaus, dudit lieu, dit par son serement qu'il a aydier à despendre les biens du~ curé de Ramsspach, et a esté à Sauverne et puis retourné en sa maison.

Hensels Hanns, dudit Heït, dit par son serement qu'il a


aydier à despendre les biens desdis gens d'église, et a esté à 'Sauverne et puis retourné en sa maison.

Issart, dudit lieu, dit par son serement, à la requeste de Joste, d'Auwersmacher, qu'il a allé aydier prendre les biens au lieu de Nostre Dame de la Traite et du curé de Ramsspach, et a esté à Sauverne et puis retourné en sa maison.

Haumann, dudit lieu, dit par son serement qu'il a demouré à la ville et ne s'a voulu maller des affaires, à cause qu'il se pensoit que la fin n'en,vauldroit rien. Et davantaige, le cappitainne de Guemunde luy donna charge de admenner des vins d'Allemaingne pour fournir ceulx qu'estoient en garnison audit Guemunde; et quant il retournit avec son vin les François vindrent à luy et luy prindrent sa cherette et vin, et ledit Haumann, et n'eust jamais rien; de quoy il est pouvre homme, comme ledit cappitainne le tesmoingne.

Lemes Nickel, dudit lieu, dit par son serement que le maire luy a constraint avec ses voisins et aydier à despendre les biens desdis gens d'église, et a esté à Sauverne et retourné en sa maison.

Paulus Thiebels, dudit Ueu, dit par son serement et le semblable comme le devantdit Lemes Nickel.

Bouren Hanns, dudit lieu, dit par son serement qu'il a demeuré en sa maison; bien est il vray qu'il a aydier prendre et despendre les biens du curé de Ramsspach. Thielleman Haman, 'dudit lieu, dit par son serement que, par la remonstrancc du cappitainne de Guemunde il a demouré en sa maison.

Kethges Hanns dit par son serement que Thibelchin dudit lieu, l'avoit commandé d'aller avec les autres à Her8


besseim, mais il n'a voulu rien faire; toutesfois dit bien qu'il a esté aydier et manger des biens desdictes églises.

Volmar.

Hanns, filz du maire dudit lieu, a demouré pardelà. Son gendre, Schinders Nickel, est demeuré pardèlà. Bitschen Nickel, dudit lieu, a demouré pardelà. Gross Countz, dudit lieu, est demouré pardelà. Hanns Ziersel, dudit lieu, a demouré pardeià. Lickellen Henrich a demeuré pardelà.

Le petit Thiébault a demeure parde)à*.

Auwertz Macherre, de l'office de Guemynde. Le maire ThieHeman, dudit lieu, dit par son serement

que, parlesmassaiges et menasses que faisoient Fayen Foimer et Albrecht, tous deux de Nunkierchen, principalement Anthoine, le pelletier, qui est prins au lieu de Guemunde, et craindant lesdictes menasses, il s'en allist avec les autres au lieu de Herbesseim.

Paulus, dudit lieu, dit par son serement comme le dessusdit maire, et qu'il a esté à RarSspach aydier à prendre et despendre les biens dudit curé, et a retourné depuis Herbesseim en sa maison.

Jacob Kneffers, dudit lieu, dit par son serement tout ainsi comme ledit Paulus, et qu'il a esté jusqaes à Sauverne et retourné en sa maison.

Joste, dudit lieu, dit par son serement tout ainsi comme ledit Paulus, et puis a esté à Sauverne et retourné en sa maison.

t. Une note additionnelle des commissaires porte

u Gross et Petite Bliederstorff.

Innoncius estoit pôrtear d'enseigne, et Gnedman, dadit )iea. Schmids Hanss dndit Gross Bliederstorff, portenr d'enseigne.


Petter, dudit lieu, dit par son serement qu'il a demouré

en sa maison, car sa femme estoit nouvellement mort et ledit estoit mallade.

Thillen Hanns Paulus, eschevin dudit lieu, dit par son serement tout ainsi comme ledit Paulus dessusdit, et qu'il a esté à Sauverne et puis retourné en sa maison. Thomas Spagniers, dudit lieu dit par son serement qu'il a esté à Ramsspach et à Nostre Dame de la Traite aydier à prendre et despendre lesdis biens, et a esté à Sauverne et puis retourné en sa maison.

L'officier de Guemunde le tient fort suspect. Aussi sont les autres; mais il n'a rien voulu dire autre chose. Thielmes Hanns a demouré parde)à.

Pinguen Nickel, dudit lieu, a demouré pardelà. Thille Hanns Petter, dudit lieu, dit par son serement comme dessusdit, et qu'il a esté à Sauverne et puis retourné en sa maison.

Harteman, dudit lieu, dit par son serement comme le dessusdit Thomas, et davantaige, disoit qu'il vouloit retourner en sa maison de Dymeringen, mais le Kryer, de Bliederstorff, le constraindoit par force d'a))cr à Sauverne, et depuis luy a reprouchier, et ledit Kaer luy respbndit qu'il avoit fait par ordonnance d'un autre.

Mathis, dudit lieu, dit par son serement qu'il a esté aydier prendre et despendre les biens desdictes églises, au lieu deNunkierchen, et delà a retourné en sa maison pource qu'il fut blassier en une jambe.

Colben Hanns, dudit lieu, dit par son serement qu'il a esté aydier à despendre lesdis biens des gens d'église, et a esté à Sauverne et delà retourné en sa maison. Thiellemann, dudit lieu, dit par son serement tout ainsi comme ledit Colben Hanns, cy devant escript.


Curien, dudit lieu, dit par son serement pareillement comme ledit Colben Hanns, cy devant escript, excepté que luy a retourné de Herbesseim en sa maison.

Yerdens Mathis, dudit lieu, dit par son serement qu'il a esté aydier et despendre les devantdis biens et puis a demouré en sa maison pource que sa femme estoit acouchée, et estoit banvart.

Huppert Nickel dit par son serement tout ainsi comme ledit Thiellemann et qu'il a esté aydier à despendre les biens des devantdis curé, et a esté à Sauverne et depuis retourné en sa maison.

Tenthelingen, hommes au commandeur de Beckingen et sieurs de Forpach et de Harranges.

Le maire Barthel dudit Ueu, dit par son serement, présent toute la communané, qu'il est vray qu'ilz ont prins Hanns, forestier de Dublingen, et a, esté en leur villaige les signiucr et menasses de venir au lieu de Herbesseim et ladicte communalté respondit qu'il n'en feriez riens et par ainsi ont demourez en leur maison, comme le cappitainne de Guemunde le certiHie.

Ebersingen, de l'office de Guemunde.

Le maire dudit lieu dit par son serement, présent la communatté dudit tien, et par le consentement et ordonnance de ladicte communalté, qu'u est vray que les paysans de Rymelfingen et de Rorbach, hommes au conte de Bitsch, les ont constrains par grosses parrolles et menasses qui sont allez à Herbesseim avec eulx.

Barthel, dudit lieu, dit par son serement comme le dessusdit, et qu'il a retourné en sa maison.

Fridrich, dudit lieu, dit par son serement comme dessus, et qu'il a retourné en sa maison.


Bartrand, maire de nostre souverain seigneur, dit par son serement comme dessusdit, et qu'il a esté jusques à Sauverne et retourné en sa maison.

Adams Nickel dit par son serement comme dessusdit et qu'il a esté à Sauverne et retourner en sa maison. Barthelmus, le parmentier, par son serement'a déposé comme dessusdit, et a esté jusques à Herbesseim et retourné en sa maison pource que les paysans de Herbes-'seim l'ont bouttez hors de leur roolle.

Albrecht dit par son serement comme ledit maire, et qu'il a esté à Sauverne et retourné en sa maison. Nic)os Hanns, dudit lieu, a demouré pardelà.

Jacob, dudit lieu, ait demeuré pardelà.

Ryennen, hommes au conte Emich de Linenges et Jehan de la Leye.

Le maire Hanss, dudit lieu dit par son serement qu'il venoit ung homme, luy disant que le prévost deBitsch estoit à Rollebach et les avoit mander quérir; et pour ce que monseigneur de Bitsch est saulve gardien dudit lieu de Ryennen, ilz s'en alliez tous ensembles comme il est de coustume, cuydant trouver ledit prévost; mais ilz trouvèrent six cens paysans et ung cappitainne qui s'appelle le thieullier de Schorpach; et quant ilz viendriez là, ilz les constraindons, et nallirent aucuns à Herbesseim et de Herbesseim à Sauverne; et tous ceulx qui sont allez audit Sauverne ilz ont demourez pardelà.

Mathis, le tuppenier, dit par son serement qu'il a demouré en sa maison.

Albert Henset a demouré en sa maison.

Le filz Gérard a dit par serement qu'il a demouré en sa maison.


Gross Petter est demouré en sa maison.

Le musnier a fait serement qu'il a esté trois jours à Herbesseim et retourné en sa maison.

Albrecht a demouré en sa maison.

Lorrentz a demouré en sa maison.

Les dessusdis disent et soubstiennent par leurs seremens qu'il est ainsi comme dessusdit, et ont payé l'amende à leurs seigneurs xxx florins d'or; et disent qu'ils ont encores payé vj florins au cappitainne de Guemunde pource que aucuns ont estez à Wintringen à aydier à boire le vin du prieur; mais le maire regnie qu'itz n'y a personne estés de son office.

Thietteman, dudit lieu, a demouré pardelà.

Fabian, dudit lieu, a demeuré pardelà.

Melcher, dudit lieu, a demouré pardelà.

Petter, le chartreux, est demouré pardelà.

Der Watte a demouré pardetà.

Balthazar, dudit lieu, est demouré pardelà.

Herzen Michiel a demouré pardelà.

Albertz Hanns est demeuré pardelà.

Le mareschal dudit lieu a demouré pardelà.

Symet, dudit lieu, a demouré pardetà.

Countz, dudit lieu, a demeuré pardelà.

Martin, dudit lieu, a demouré pardetà.

Guérars Hanns a demouré pardelà.

Herztog Hensel a demouré pardelà.

Gerswitter, hommes à l'abbesse de Wadegassen. Le maire Curien, dudit lieu, et par la communatté, déposent par leurs seremens qu'il est vray que Petter, le cordonnier, dudit lieu, est venu à luy et luy a dit que Biennen Nickel, maire d'un villaige appeDé Hachkierchen, le-


quel avoit dit audit maire Cnricn et ses voisins de venir au lieu de Herbesseim avec les paysans et si dargiez plus d'un jour, lesdis paysans envoyeriez des gens assez pour boutter le feug en leur maison; et par ladicte menasse et crainde de perde leur maison et leur bien s'en allirent audit Herbesseim; mais ledit maire demoura en sa maison et laissa courir ung chacun ainsi qu'il l'entendoit, ainsi comme il dit.

Peter, cordonnier, dudit lieu, dit comme dessus; et a esté à Sauverne, et a esté prins par ung landzknechtz appellé le Clerc, et a payé en rançon v florins d'or. hlichiel, dudit lieu, dit par son serement qu'il a esté à Herbesseim et puis retourné en sa maison.

MarceUoufi, dudit lieu, dit par son serement tout semblable comme ledit Michiel.

Peter, dudit lieu, dit par son serenient qu'il a demouré en sa maison, mais il a envoyé son filz Hanns pour luy; lequel a esté jusques à Herbesseim et puis retourné en sa maison.

George, dudit lieu, est demeuré pardelà.

Errard, dudit lieu, a demeuré pardelà.

Hanns, dudit lieu, dit par son serement qu'il a esté jusques à Herbesseim et delà retourné en sa maison. Blasius, dudit lieu, dit par son serement qu'il a esté à Herbésseim et delà à Sauverne, et depuis a retourné en sa maison.

Crestien, cousturier, dit par son serement qu'il n'est point estés au pays, comme les autres l'ont cértiffiez. Broucken, hommes aux sieurs de RaviHe, Créhanges, Carpen et Wappon.

Coune, maire desdis lieux et desdis seigneurs, dit par


son serement et par ordonnance de la communatté, qu'il y avoit ung homme appellé Kipper Nickel, de Obredkellebac, lequel villaige est au conte de Bitsch, les pressoit tant de grosses parrolles et menasse, que tous les voisins laissiez toutes les maisons et s'en allirent à Herbesseim et dudit Herbesseim à Sauverne, et retournèrent en leurs maisons.

Ces hommes cy après nommez sont à Henry Guldigen et Harranges à cause de la ligne de Mathciemer. Le musnier dudit lieu dit par son serement qu'il a esté comme dessusdit, et qu'il a esté à Sauverne et puis retourné en sa maison.

Le mairelier est demouré en sa maison à cause de son otnce.

Le filz Metzen Hanns a esté à Sauverne et depuis retourné en sa maison.

Niclaus, le mareschal, dudit lieu, a demeuré pardelà. Fridrich, dudit lieu, a demeuré pardelà.

Urbain, dudit lieu, a esté à Sauverne et a retourné en sa maison.

Lesdis ont composés avec leurs seigneurs.

Willer [de] l'office de Guemunde.

Le maire Mathis, dudit lieu, dit par son serement et en la présence de la communalté dudit lieu, qu'il est vray que le Haymer mayer de Habkierchen est venu devers eulx et leur a signiffier et.remonstrés comment tous les hommes du conte de Bitsch estient ensembles au lieu de Rorbach et les mandiez de venir par devers eulx, ou autrement leur feriez gros dommaiges. Sur ce, ladicte eommunatté se mist se bout et tirons tout droit à Muwekierchen, et ceulx


dudit Muwekierchen nallirent avec eulx, et tirons tous ensembles devers Nostre Dame de la Traicte et au curé de Ramspach, et prinsent ce qu'ilz pouvoient avoir; et delà tirons Herbesseim et dudit Herbesseim à Sauverne. Mais ledit'maire est demouré en sa maison et a envoyer Nickel, son filz, pour luy; lequel Nickel a esté à Herbesseim et dudit Herbesseim à Sauverne, et puis retourné en la maison de son père.

Dorether Petter, dudit lieu, dit par son serement comme le devantdit maire, et dit qu'il a esté à Sauverne et puis retourné en sa maison.

Le viel maire Petter dit par son serement comme dessusdit, et a esté à Sauverne et depuis retourné en sa maison.

Gross Hanss, dudit lieu, dit par son serement telz que dessus, et a esté à Sauverne et retourné en sa maison. Simet, dudit lieu, dit par son serement comme dessusdit, et dit avoir esté à Sauverne et puis retourné en sa maison.

Gross Peter Nickel est demouré pardelà.

Le cappitainne de Guemynde dit que lesdis paysans de Willer ont partis huict jours devant les autres de son office et ont encores forte pressés les autres de sondit office.

Gerschen, à l'abasse de Herwitzheim.

Nicolas, maire dudit lieu, dit par son serement et en présence de la communatté et par leur ordonnance que ung homme à conte de Bitsch est venu devers ladicte communalté et leur a dit comment que toute l'office de Medeltzheim estient ensembles, et les prient fort qui viennent parler à eulx pour leur grant proffis. Sur ce, ladicte com-


munalté s'en nallirent ensembles devers eulx, au lieu de Rorbach, et~quant ilz estient illecques, lesdis paysans, qu'cstient ensembles hommes audit conte de Bitsch, leurs demandiez s'ilz vouliez estre telz que culx pour aydier à soustenir le droit et les remectre dessus et faire une autre ordonnance. Lesquelz maire et communalté les fissent responces que ce n'cstoit point à eulx affaire de commencer telle entreprinse. Incontinent, lesdis paysans de Rorbach les commencèrent donner grosses parrolles et menasses, J en sorte que fusent forcé d'en aller avec eulx; et tirient tous à Herbesseim et de Herbesseim à Sauverne, et delà ont tous retournez en leur maison.

Niclas, dudit lieu, dit par son serement comme le devantdit Nicolas, maire, escript; et a esté à Sauverne et retourné en sa maison.

Jacobs Hanns, dudit lieu, dit par son serement comme le devantdit maire, et qu'il a esté à Sauverne et depuis retourné en sa maison.

Schinders Henrichs dit par serement comme fait ledit Jacobs Hanss.

Elsser Petter, dudit lieu dit tout semblable par son serement comme ledit Jacobs Hanns.

Becker Hanns, dudit lieu, dit par son serement tout semblable comme fait ledit Jacobs Hanns.

Curien, dudit lieu, dit par son serement tout pareillement comme fait ledit Jacobs Hanns.

Joste, dudit lieu, dit par son serement tout semblable que ledit Jacobs Hanns.

Joste Becker dit par son serement qu'il a demouré en sa maison, car il est viel homme.

Werness Henrich dit par son serement qu'il est demouré en son hostel pource qu'il estoit marlier.


Hennechien, dudit lieu, dit par son serement comme le devantdit Nicolas, maire, et qu'il a esté à Sauverne et depuis retourné en sa maison.

Mathis Hanns, bolengier, dudit lieu, dit par son serement comme le devantdit Nicolas, maire, et qu'il a 'esté à Sauverne et depuis retourné en sa maison.

Gerhartz Simet dit par son serement comme le devantdit maire, et a esté à Sauverne et puis retourné en sa maison. Thieifeman, dudit lieu, est demouré pardelà. Simetz Nickel est demouré pardelà.

Michiel pareillement demeuré pardelà.

Smytz Henrich a demeuré pardelà.

Wernerss Henrich Sotine a demeuré pardelâ. Thiébautt a demeuré pardelà.

Herrich Hanns ait demeuré pardetâ.

Nickel, maire dudit lieu, a demeuré pardelà.

Maygers Hensel ait demeuré pardelà.

Paulus, le mar ait demeuré pardelà.

Happkierchen, prés de Guemunde, hommes à monseigneur de Trièves et au conte de Nassawe.

Arnoult, maire de Sainct Anthoine, et Martin, serrurier, dudit lieu, disent par leurs seremens qu'il est vray que Fridrichs, de Brucken, homme au conte de Bitsch, lequel est venu audit lieu de Hapkierchen, disant que les paysans du conte de Bitsch estoient desjà ensemble près de la justice de Rorbach, lesquelz paysans l'avoye envoyer par devers eulx, leurs requérans de non faillir de venir devers eulx, ou autrement les iriez visiter, à leurs gros dommaiges; et~principatiement le maire d'Obrekelbach avoit ainsi ordonné audit Fridrich de faire ainsi le message ausdis de Hapkierchen. Craindant lesdictes parolles, ilz s'en


allèrent tous ensembles devers eulx audit lieu de Rorbach et quant Hz estiez là, Hz eussiez voluntiers retournez mais par force les presser par lesdis de Bitsch, fors leur fust d'aller à Herbesseim et dudit Herbesseim à Sauverne, comme cy après est déclairiez, nom pour nom. Ledit maire de Sainct Anthoine dit par son serement qu'il n'a voulu partir de sa maison à cause de son office. KirchNicke!, dudit lieu, dit par son serement qu'il a esté à Sauverne et delà retourné en sa maison. Endres, dudit lieu, dit par son serement qu'il a esté à Sauverne et puis retourné en sa maison.

Schinders Adam dit par son serement qu'il a esté à Dymeringen et depuis retourné en sa maison.

Petgin, dudit lieu, dit par son serement qu'il a esté à Sauverne et puis retourné en sa maison.

Schwen Nickel, dudit lieu, dit par son serement qu'il a esté à Herbesseim et depuis retourné en sa maison pource qu'il estoit malade.

Mentsien Hans, dudit lieu, dit par son serement qu'il a esté à Herbesseim et retourné en sa maison.

Barnard, dudit lieu, dit par son serement qu'il a esté à Sauverne et depuis retourné en sa maison, et qu'il a esté de devant aydier à prendre et despendre les biens de Nostre Dame de la Traite.

Hanns, tanneur, dudit lieu, a demeuré pardelà. Fridrich Berg a demeuré pardelà.

Schinders Nickel a demouré pardelà.

Peter, tixerant, a demouré pardelà.

Endres a demouré pardelà, et avoit desjà cy devant esté à monastère de Nostre Dame de la Traite aydier à prendre et despendre les biens dudit monastère.

Symont, dudit lieu, est demouré pardelà.


Abels Jacob a demeuré pardelà.

Sibels Petter a demouré pardelà.

Matrion a demouré pardelà.

Figels Nickel, maire dudit lieu, ait demouré pardelà.

Le chastel et l'office de Frauvemberg appartenant ès seigneurs de la Pierre et de Ribelkierchen.

Myngen.

Sweygen, tous deux de ladicte office.

Bolchin, hommes ès deux seigneurs de Frauwembourg et à mareschal du pays de Lucembourg, lequel mareschal a deffendu à ses subgeetz de non venir devers luy. Disent plusieurs gens que lesdis de Bolchin ont estez à Nostre Dame de la Traicte, à Wintringen et à monsieur Sainct Loup aydiers à pilliers les biens dudit lieu, et principallerrient ung homme appellé Countz Schinder, lequel a trahy les bestialles et les a fait prendre par lesdis paysans de Herbesseim dudit monastère de Nostre Dame de la Traite.

Roullingen, près de Guemunde, hommes à monseigneur le duc et Barnart de Carpen.

Henry, dudit lieu, dit par son serement et par l'ordonnance de la communalté, qu'il n'y a homme qu'a party ne bougy de ladicte ville, 'et ont demeurer à leur ouvraige parlesremonstrancesde leurs seigneurs et officiers, comme lesdis l'ont tesmoingniés.

Rodemborm, hommes ès seigneurs de Fourpach, Adam Geburchin et à Barnart de Carpen.

Michiel maire, dudit lieu dit par son serement et par


l'ordonnance de toute la communalté dudit lieu, disans qu'ilz n'y a eu homme du monde qu'a esté party ny bogy de leur maison, mais ont demeurez à leur ouvraige, par les bonnes remonstrances de leurs officiers, comme ilz ont certiffiés.

Mandeibach, hommes es seigneurs de Fourpach, es seigneurs de Helmstat et les seigneurs de Brucken. Les maire et communalté dudit lieu disent tout ainsi comme le maire et communalté de Hapkierchen et font leur excuse toute semblable.

Adam, bolengier, dudit lieu, dit par son serement qu'il a demouré en l'ostel pource qu'il estoit boiteux. Becker Henset dit par son serement qu'il a esté à Sauverne et puis retourné en sa maison.

Trippen Nickel, dudit lieu, dit par son serement qu'il a esté à Herbesseim et puis retourné en sa maison. This, dudit lieu, dit par son serement qu'il a envoyé son filz pour luy avec cu!x, lequel a esté à Sauverne et retourné en sa maison.

Le petit Walter, dudit lieu, a demeuré pardelà, et dit on qu'il a esté aydier à pillier Nostre Dame de la Traite cy devant.

Thomas Artz, dudit lieu, dit par son serement qu'il a esté à Sauverne et depuis retourné en sa maison. Gross Walter, dudit lieu, dit tout le semblable par serement.

Laurentz, couvreteur, a demouré pardelà.

Son filz, Clein Nickel, dudit lieu, dit par son serement qu'il a esté à Sauverne et depuis retourné en sa maison. Boben Hanns dit tout semblable comme dessusdit.


Boben Nickel dit tout ainsi comme dessusdit.

Zinner Hanns est demouré pardelà.

Escherringen, hommes au commandeur de Salbrucken, l'abbé de Wadigasse, Ferry de la Haye, Jehan de Lenweysteyn et le prieur de Nostre Dame de la Traicte. Hanns, le maire dudit lieu, dit par son serement et en la présence de toute la communalté, que le maire Ormerssoun, qu'est à monseigneur de Trièves, est venu devers eutx, leur donnant grosses parrolles et menasses de par les paysans de Herbesseim, s'ilz ne veniez incontinent avec eulx, que leur feriez ung gros dommaige. Et pource que tous leurs voisins estiez desjà party, ilz ne saviez comment faire. Sur ce Hz s'en allirent devers leurdit commandeur, leur seigneur, luy demandant conseil comment ilz se debvoient conduire; lequel leur respondit qui facent comme leursdis voisins et autres, comme ilz disent. Ce faisant, s'en allirent à Herbesseim avec lesdis paysans, et delà à Sauverne. Aucuns ont retournez en leur maison et les autres ont demeuré pardelà, comme cy après est déctairés.

Primo.

Hanns Rollebach, dudit lieu, dit par son serement qu'il a esté à Herbesseim et delà retourné en sa maison. Lutten Hanns dit par son' serement qu'il a esté à Sauverne et depuis retourné en sa maison.

Barnart, cordonnier, dudit lieu, dit par son serement comme ledit Lutten Hanns.

Clesgin Nickel dit par son serement qu'il a esté à Sauverne et delà retourné en sa maison.

Le jonne Stier Nickel a demeuré pardelà.

Briden Hanns, dudit lieu, a demeuré pardelà.


Wurtz Hanns, dudit lieu, est demouré pardelà. Clesgin, mareschal, dudit lieu, a demouré pardelà. Ruffers Hanns a demouré pardelà.

Elschen Hans a demeuré pardelà.

Henrich a demeuré pardelà.

Henrich Nickel a esté à Herbesseim et retourné en sa maison.

Henry, son père, s'en est allé pour luy et a demeuré pardelà.

Sareinsmyngen, hommes à Henry Gutdingen.

Sybert, maire dudit lieu, dit par son serement, en présence de la communalté et par leur ordonnance, que ung homme de Nunkierchen, de l'office de Guemynde, nommé Marcx, le ruyer, disoit audit maire avec ses voisins que venissicz après eulx à Rorbach. Incontinent vint ung autre messaigier, appellé Guérart, maire de l'office de Frawembourg, qu'est ès seigneurs de Forpach, lequel maire leur disoit qu'il estoit envoyé de par lesdis paysans avec ledit Marx pour venir incontinent avec eulx, ou autrement ilz seroient mal logiez. Et sur ce, craindant lesdictes menasses, se mirent de bout et s'en allirent à Herbesseim~ et ledit maire Sibert demanda congié au cappitainne Dotz de Herbesseim et au thieullier de Schorpach et Hanns, passaigier de Rememingen, lequel passaigier estoit cappitainne générale; et après, ledit maire a retourné en sa maison. Conrat, dudit lieu, dit par son serement qu'il a esté à Dymeringen et depuis a retourné en sa maison. Peter, le mareschal, dit par serment que, par prier, il a eu congié et a retourné en sa maison.

Peter, qui estoit maire alors, a demeuré pardelà. Le musnier a esté jusques.à Sauverne ét a ésté prins


par ung landtzknechtz et a payé xxij pièce Rollebach, et puis a retourné en sa maison.

Errard, dudit lieu, dit par son serement qu'il a esté à Herbesseim et, par congié, il a retourné en sa maison. Hanns Bickensel dit par son serement qu'il a esté à Sauverne et retourné en sa maison.

Conrat Henrich [dit] tout le semblable par serement. Hanns, cordonnier, dudit lieu, dit par son serement comme ledit Hanns Bickensel.

WetteHngen Jacob, dudit lieu, dit par son serement qu'il a esté fl Dymeringen et retourné en sa maison. Adam a demouré pardelà.

Berthel dit par serement qu'il a esté à Herbesseim et retourné en sa maison.

Errard est demouré pardelà.

Conrat Hanns dit par serement qu'il a esté à Sauverne et puis retourné en sa maison.

Albertz Schinders Wolff a esté à Dymeringen et retourné en sa maison.

Thiébault, dudit lieu, dit avoir esté à Sauverne et a retourné en sa maison..

Hanns, de Wettelingen, a esté à Herbesseim et retourné en sa maison.

Le jonne cordonnier est demeuré pardeià.

Endres dit [qu'il a') esté à Herbesseim et puis retourné en sa maison.

Claus, le pescheur, a esté à Dymeringen et puis retourné en sa maison.

Thiebels a esté à Dymeringen et puis retourné en sa maison.

Jàckel, pescheur, dit [qu'il a] esté à Sauverne et puis retourné en sa maison.

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Wolff dit par son serement qu'il a esté à Sauverne et a retourùé en sa maison; et incontinent qu'il arriva en son hostel, Henry Guldinger, son seigneur, le prins et le mit en prison six sepmaines, et a payé d'amende xxvj florins d'or, pource qu'il estoit l'un des porteurs d'enseignes desdis paysans.

Figen Nickel dit qu'il a esté à Herbesseim et retourné en sa maison.

Petter, le masson, a esté à Dymeringen et retourné en sa maison.

Schwartz Hanns a demeuré pardelà.

Nictas, bolengier, dit par son serement qu'il a demeuré à Herbesseim cuyr pain pour eulx mangiers.

Simon, pescheur, dit avoir esté à Sauverne et puis retourné en sa maison.

Mauricins dit estre à Sauverne et retourné en sa maison fort mallade.

Caspere Rutter a laissiez son filz pour luy, Nickel, à Herbesseim, lequel a esté à Sauverne et delà retourné en la maison de son père.

Countzen Niclos Hanns dit estre à Dymeringen et retourné en sa maison.

Hugels Hanns dit avoir esté à Herbesseim et deià retourné en sa maison.

Item, lesdis ont tous fais seremens comme cy devant est déclairés, et disent daventaige que leur seigneur les a pugny de l'amende de lx florins d'or et vj cherrées de vin, et leur print tous leurs bastons; et ont fait serement que jamais ne porteront bastons, fors que ung coustel pour tailliez leur pain.

Rumelfingen, hommes à Caspar de Raville.

Mathis, maire dudit lieu dit par son serement et en la


présence de la communalté et par leur ordonnance, qu'il est bien vray qu'il est venu deux hommes de Sàrensmyngen, l'un nommé Jacob et l'autre Barthel, lesquelz leurs ont dit franchement Il faut que vous venés à Herbesseim, car nous summes envoyés pour ce faire, ou autrement on vous fera gros dommaige. En craindant lesdictes parrolles, aucuns en sont allés et partis audit lieu de Herbesseim et sont retournez, selon la déclaration cy après et ledit maire n'a esté qu'une nuyctie audit Herbesseim et puis retourné en sa maison.

Niekct, de Ermyngen, dit avoir esté à Herbesseim et delà à Dymeringen et puis retourné en sa maison. François, dudit lieu, dit [avoir] esté à Sauverne et puis retourné en sa maison.

Hanns, tixerand, dit avoir esté audit Herbesseim et puis retourné en sa maison.

Niclos, le tuppenier, 'a esté à Sauverne et retourné en sa maison.

Cleyn Hanns ne s'en est pas voulu maller et a demeuré en sa maison.

Grosfen Hanns dit par son serement qu'il s'en a allé dedens la ville de Guemunde et n'a voutu partir de là jusques que toutes choses a esté passées.

Gellen Nickel, dudit Rumelfingen, est demouré pardelà. Hennenn Hanss est demeuré pardelà.

Thiebelt a demeuré pardelà.

Symon, gayeneur, a demouré pardelà.

Item, lesdis ont tous fais seremens conjoinctemens en-

sembles comme cy davant est desjà déclairiés, et ont esté pugny, pour ce qu'ils ont habandonné leurs biens et ont payé d'amende par eulx composés avec leur seigneur pour la somme de xxvj florins d'or.


Sant Welffert, hommes en parties de monseigneur de Trièves et aux seigneurs de Forpach et de Helmstat, lesquelz seigneurs tiennent en fiedz et hommaiges avec ledit seigneur de Trièves.

Petter Poster Nickel et Hanns, le barbier, dudit lieu déposent par leurs seremens que ledit villaige et toute fa court de Sant Welffert sont allés à Herbesseim, par conseil d'un homme appellé Henry de Sant Welffert, et sont party tous ensembles, et arrivarent à Herbesseim et delà à Dymeringen, et puis retourné en leur maison; et les seigneurs cy dessus les veullent pugnys et faire payer une grosse amende.

La ville d'Albe sur Sar.

Le maire Cleinsel, pescheur, avec toute la justice, nous ont respondus, par le consentement de toute la communalté dudit lieu, qu'ilz ont fais comme gens de biens, et nous ont refusés tout plainement de nous donner les noms de ceulx qu'estoient esté de la bende et du couraige desdis paysans, disans qu'ilz aviez une franchise d'un évesque de Mets, espérant que ledit seigneur évesque les laisseroit en leur anciennetés; et n'en ont vouluz faire aultre chose. Après, ledit maire, sur ce, nous dit si nous voulliez cncores ouys ladicte communalté, qu'il la feroit encores le .londemain assemblée; et sur ses parrolles et conclusion qu'il avoit dit que c'estoit par le consentement de ladicte communatté, il nous sembloit que ce seroit tousjours tout ung. Et la responce icy a esté faicte en présence de demoysel Henry Beyer, comme seigneur en partie dudit Albe, et !e chastellain de monseigneur de Chastelbreheim, lesquelz estient bien malcontant desdis maire et justice de leur response.


Les deux Hambach et Rode, hommes ès seigneurs d'Albe, qui sont en la sauvegarde de nostre souverain seigneur, de l'office de Guemunde.

Gierge Henrich, de Hambach, dit par son serement et par les communales, dit que Hanns le recouverteur, de Herbesseim, est venu par devers eulx, leur requerrant qui viennent avec les paysans dudit Herbesseim; lesquelz n'ont voulu rien faire. Après est venu ung aultre appet)é Michiel Cryer, disant que s'ilz ne viennent avec nous, qu'Hz s'en trouveront malz. Encores ung autre est venu devers une femme aux champs, appellée la femme le Hardier, disant à ladicte femme Dictes à vos voisins, s'ilz ne viennent audit Herbesseim, qu'on les yront quérir. Et de rechief encores vint ung autre nommé Paulus Gryner, de Sant Wulfurt, lequel menessoit fort lesdis de bruller leur maison. Sur ses parrolles et menasses, s'en allèrent tous audit Herbesseim,-comme s'ensuit.

Nickel, maire dudit lieu.

Schullers Hentz.

Hannesien.

Omtz Hanns.

Jacob Arnoutt.

Hanns Simont.

Kerrigen.

Mayers Hanns.

Lesdis disent par seremens qu'ilz ont tous estez à Herbesseim et depuis ilz ont retourné en leur maison. Eyc Hanns Hensel.

Cleyn Nickel.

Rode Hanns Simet.

Ces trois disent par seremens avoir este audit Herbesseim et puis retourné en leur maison.


Faber.

Wolff.

Claus Musner.

Petter.

Countz.

Jocken Hanns.

Billyngen Nickel.

Kudhanns.

Countzel Nickel, de Rode.

Casper, dudit lieu.

Hanns, de Rode.

Lesquelz ont estez à Dymeringen et retournez en leur maison.

Hanns Herman.

Zuppert Adam.

Le Schuller, de Hambach.

Grynengen, dudit lieu.

Ilz disent par seremens qu'ilz ont esté jusques à Sauverne et retourné en leur maison.

Disent lesdis paysans que monseigneur de Chastelbreheim leurs a prins xxviij pièces de rouges bestes; demoysel Henry et Jehan Bayer, frères, leurs ont prins aussy autres xxviij pièces de rouges bestes, lesquelles derrenières xxviij pièces lesdis paysans les ont rachaptées pour la somme de vingt huict florins d'or. Et disent encores qu'ilz ont payé à leur seigneur, pour une amende, cent florins d'or.

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Sultzen, près de Hambach, hommes à l'abbesse de Herbesseim.

Nickel, maire dudit lieu, dit par son serement et en présence de la communalté, qu'ilz ont receu plusieurs me-


nasses et parrolles avant que partir de leurs maisons pour aller audit Herbesseim. tt est vray que ladicte abbesse avoit mis secrètement xxix chevalx et xxvij vaches, et ainsi Haumann, dudit Herbesseim, Tuschen Nickel et Hanns, le couverteur, dudit Herbesseim, sont venus audit lieu de Sultzen accompaingniés de Billen Nickel, de Hapkierchen, Thiebelt, barbier, d'Ingenviller, et Claus Nickel Hanns dudit Herbesseim, allèrent prendre lesdis chevalx et vaches audit Sultzen et les mennèrent audit Herbesseim, et incontinent retournirent audit Sultzen, disans: Messieurs les maire et communatté, nous voulons savoir si voulez partir ou non, en les menassans de grosses parrolles; et ainsi ledit maire et communalté partirent et s'ans allèrent audit Herbesseim, comme il appert par la déclaracion cy après escripte.

Caspere dit par son serement qu'il a esté jusques à Sauverne et depuis retourné en sa maison.

Arnoult, dudit lieu, dit par son serement qu'il a esté jusques à Ermyngen, au delà de Herbesseim, et depuis retourné en sa maison.

Hanns, dudit lieu, a esté à Sauverne, comme l'a fait serement, et a retourné en sa maison.

Folmer Nickel a fait serement'qu'il a esté à Dymeringen et puis retourné en sa maison.

Martin dit par son serement qu'il a esté à Ermyngen au delà de Herbesseim, et depuis il a retourné en sa maison.

Steffen, dudit lieu, a demouré pardelà.

Barthel, dudit lieu, a demouré pardelà.

Item, ilz disent par seremens qu'ilz ont payez et délivrez à George Wentz, de Guemunde, pour le prévost du Pont à Mousson, à cause que ledit prévost avoit prins leurs


bestialles, la somme de vingt cinq florins d'or ou xxvj albus pour le florin.

Teddingen, hommes au conte de Nassawe comme hault seigneur, les seigneurs de Forpach, Henry Guldinger et Niclaus de Guendersspergen.

Item, Luddeman et Simon, dudit lieu, et toute la communalté, disent par leurs sëremens que Henry Krusslich, de Wisswiller, qu'est à monseigneur de Bitsch, les a venu quérir par grosses menasses, par ordonnance des paysans qu'estoient à Rolbach; et ainsi, craindans lesdictes menasses, sont mis sur bout et sont allé audit Rolbach, delà à Herbesseim et autre part, comme cy après est déclairés. Jullius dit par son serement qu'il a esté à Herbesseim trois jours, et puis il a retourné en sa maison. Jacob, le maire, dit par son serement tout semblable comme fait ledit Jullius.

Killen Hanns dépose par son serement qu'il a esté jusques à Dymeringen et puis retourné en sa maison. Paulus dit par serement qu'il a esté à Sauverne et delà retourné en sa maison.

Guermann dit par serement qu'il a esté jusques à Sauverne et depuis retourné en sa maison.

Hanns Weber a demeuré pardelà.

Niclos, sergent dudit lieu, a esté à Herbesseim et retourné en sa maison; et a esté trois jours mallade et puis il est mort.

George, l'hoste dudit lieu, dit par son serement que au commencement, il s'en alla au lieu de Guemunde et se s'a tousjours tenir illecques jusques tant que le bruyt a esté passé.

Hanns, maire, dit par son serement qu'il a tousjours


demeuré en sa maison pource qu'il estoit homme de bon aige et caduc.

Claus, bolengier, est demeuré pardelà.

Ramsspach, hommes à l'abbé de Horembach et aux seigneurs de Warsperg.

Le maire Greden Hanns, dudit lieu, a fait serement, et

en présence de la communatté, qu'il est vray que Hanns musnier de Bolchin, près de Guemunde, homme à mareschat de Lucembourg venoit audit lieu de Ramsspach disant qu'il avoit charge des paysans de Rorbach, appartenant au conte de Bitsch, de les venir quérir; et pource que lesdis de Ramsspach, oyans ces parrolles et menasses qu'ilz leur faisoit, et que leurs voisins estoyent desjà. partis, comme il disent, ilz se mirent ensembles et s'ans allèrent jusques à Herbesseim; et ledit maire envoya son filz pour luy; lequel a demeuré pardelà.

Closler Hanns dit par serement qu'il a esté à Herbesseim et retourné en sa maison.

Anthoine dit par serement qu'il a demouré à l'ostel, par consentement, et fait serement avec eulx, et a aydier en partie despendre les biens de son curé.

lung Hanss dit par serement qu'il a esté à Sauverne et depuis retourné en sa maison.

leronimus dit par serement qu'il a esté à Herbesseim et depuis retourné en sa maison.

Clesgin dit par serement qu'il a esté jusques Putten et retourna en l'ostel pource qu'il estoit banvart; mais dit avoir aidier à boire deux mesures de vin de son curé. Hennen Nickel dit par serement [qu'il a] esté à Sauverne et puis retourné en sa maison.


Jacob Schinder pareilement fait serement tout et en semblable manière.

Barthel dit par serement en la manière dudit Jacob. Stocken Jacob dit par serement semblable comme ledit Jacob.

Balthasar dit par serement qu'il a esté à Herbesseim et depuis retourné en sa maison.

Schoullen Nickel dit par serement avoir esté audit Herbesseim et puis retourné en sa maison.

Schinders Hanns.dit par serement d'avoir esté une nuyctie audit Herbesseim et puis retourné en sa maison; lequel a aydier à despendre les biens du curé dudit Ramsspach. Thiebels dit par serement qu'il a esté à Dymeringen et delà retourné en sa maison.

Hennechien dit par serement qu'il a esté à Herbesseim et retourné en sa maison.

Albertz Nickel dit par serement qu'il a demouré en l'hostel, mais il a fait serement avec eulx.

Adam, moitrier, dit par serement qu'il a esté à Dymeringen et retourné en sa maison.

Sybert a demouré pardelà.

Paulus a demeuré pardelà.

Clein Nickel a demouré à l'hostel et est fait serement avec eulx; autrement, a esté une nuyctie audit Herbesseim et a retourné à l'ostel. Lequel a aydier au boire deux mesures de vin de son curé.

Le filz Acker Nickel est demouré pardelà.

Nickel, maire de Sainct Anthoine, a demouré pardelà. Jacob Schinders dit par serement qu'il a esté à Sauverne et'retourné en sa maison.

Peter Colhass, dudit lieu, est demouré parde!à. Endres a demouré pardelà.


Remy dit par serement qu'il a esté à Rollingen et puis retourné en sa maison, aussy avoir aydier à boire deux mesures de vin de son curé.

Greden Hanns Paulus est demouré pardelà.

Greden Hanns, le josne, a esté à Dymeringen et retourné en sa maison.

Eckels Thiebels a demouré pardelà.

Hawers Nickel dit par serement qu'il a esté à Sauverne et retourné en sa maison.

Son père est demeuré en la maison à cause qu'il est viel homme.

Schinders Hanns dit par serement qu'il a esté à Herbesseim et depuis retourné en sa maison.

Florch Willer a demeuré pardelà.

Hanns, son filz, ait demouré à l'ostel pource qu'il est musnier, mais il a esté aydier à boire les deux mesures de vin de son curé.

Barthels Mathis dit par son serement qu'il a esté à Sauverne et retourné en sa maison.

Heintz Nickel, maire dudit lieu, ait demeuré pardelà. Adam Keyseter dit par son serement qu'il a esté une nuyctie à Herbesseim et puis retourné en sa maison. Kinen Nickel a esté à Dymeringen et depuis retourné en sa maison.

Aibrecht a envoyé son filz Nickel, lequel a aydier à boire les deux mesures de-vin de son curé, et a esté à Sauverne et retourné en sa maison.

Michiel dit par serement qu'il a esté à Herbesseim et retourné en sa maison.

Adam, tixerant, a demouré pardetà.

WettersNicket, serviteur du monastère du prieur de


Nostre Dame de la Traite, lequel est demeuré en sa maison à cause de son service.

Item, nous leurs avons demandés s'il est possible de savoir ceulx qui ont pilliés ledit curé de Ramsspach; disent que s'ont fais ceulx de Nunkierchen, d'Awersmaker, de Wechingen et aultres, car le nombre estoit si gros que personne ne les congnoissoit.

Disent encores lesdis [de] Ramsspach qu'Uz ont payé xxvij florins ès mains de Georges Wentz de Guemunde pour achapter leurs bestes rousses.

Grinyngen, hommes aus contes le Ringraffe de Nassawe,' de Bitsch et à l'abbesse de Herbesseim.

Thiebels, dudit lieu, dit par serement, en la présence de la communalté, qu'il est vray que le thieullier de Sorpach, cappitainne des paysans, avec ung autre cappitainne, Oulrich, mareschal de Herbesseim, les ont mandés par ung homme appellé Adam, venant dudit Herbesseim, lequel leurs disoit que si ne veniez audit Herbesseim, qu'on les viendroit quérir, en les menassans terriblement; et par ainsy, lesdis pouvres gens doubtoyent, oyans cesdictes menasses lesquelz s'en allèrent audit Herbesseim. Jacob, dudit lieu, dit par serement qu'il a demeuré en sa maison pource qu'il estoit boiteux.

Remy, dudit lieu, dit par son serement avoir esté audit Herbesseim et retourné en sa maison à cause qu'il estoit banvart.

Sarmennel.

Huff Luddeman. Mathis Adams. Schmitt Hanns. Jacob Pieffer.


Germain.

Brunen Hanns.

Iunge Hanns Petter.

Tous ceulx cy dessus disent par leurs seremens qui sont estez jusques à Dymeringen et retournez en leur maison. lungHanns.

Laurents.

Casper.

Endres, le mareschal.

Nickel Boume.

Haumann.

DieschWDbeim.

Schinders Hanns.

Henry Vougt.

Henry, le rouyer.

Niclaus Stouedt.

Mathis Hanns.

Welff.

Simet Kerbs Hanns.

Steffen.

Lesquelz tous ensembles disent qu'ilz ont estés à Dymeringen et puis retourné en leur maison.

Henry, le musnier, dit par son serement qu'il s'a desrobé de la compaingnie et puis retourné en sa maison. Jackel Hanns lequel a demeuré pardelà.

Cristemann.

Clein Hanns.

Mathis Nickel.

Schuntingen Hanns.

Ceulx disent qu'ils ont estés à Sauverne et puis retourné en leur maison.

Symont, le tanneur, dit par son serement qu'il a esté


prins par ung landzknechtz, à Sauverne, et a payé dix florins d'or, lesquelz x florins Henry Bayer luy a presté. Herbesseim, hommes à l'abbesse dudit lieu.

George, le cordonnier, Fouss Adam, Jacques et Hanns, tixerant, disent par seremens, en la présence de la communalté, qu'il est vray que Endres et Lentz, tous deux de Ackin, ung villaige qu'est au conte de Bisch, lesquelz sont venus au Heu de Herbesseim, leur requérant de venir avec eulx envers les paysans de monseigneur de Bitsch, qu'estoient à Rollebach. Sur ce vint Utz, le mareschal, lequel est en présent en prison à'Sa!brich, lequel Utz bachit la cloche et fit assembler la communalté; et ainsi nallirent ensemble devers les paysans du conte de Bitsch, et les trouvèrent en ung villaige appellé Butten, qu'est au conte de Nassawe, et delà retournirent ensembles audit Herbesseim. Après, ilz leurs conseillèrent et fissent des cappitainnes et officiers ensembles, assavoir le passaigier Hanns, de Rymelingen, cappittainne générale de toute la bande; Peter Sullf, le Siegler, Jacob Siegler, de Schorpach, Schousler Hanns, Nickel, maire de Lore, et plusieurs autres officiers, qui ne scevent leurs noms. Et plus n'en disent.

Welters Clessgin.

Countz Nickel.

Le noire Culmann.

Hentz Hanns.

Hanns Schinders.

WeMKien'er.

Henysig, ruyer, est envoyé son filz Hanns à Sauverne et a retourné en sa maison.


Nickel l'hoste, a envoyé son serviteur à Sauverne et a demeuré pardelà.

Fuths Jackel.

Thielmans Jacob.

Fuchs Adams.

Steff Hanns.

Schuster Hanns a esté cappittainne.

George, bolengier.

Scheffers Nickel.

Laurents.

Thiebett.

Lesquelz paysans sont tous allez à Sauverne et puis retourné en leurs maisons.

Hensel dit par son serement qu'il a esté prins à Sauverne par les landtzknechtz, lequel a payé 1 florins d'or. Thomas Paulus a esté à Sauverne.

Pexius.

Kuffers Mathis, lequel a esté prins des landtzknechtz et a payé xx florins.

Henrich Auder Stayer.

Walhein Wilhenne.

George, cordonnier.

Coussman.

Hanns, tixerand.

Krick Hanns.

Schinders Michiel.

Rollebach.

Mutzmauss Nickel.

Bliessen Clessgin.

Classien Henrich.

Walhein Hanns.


Wallein Claus.

Giergel.

Tous ceulx disent par leurs seremens qu'ils ont estez à Sauverne et retournez en leur maison.

Ctaus Niclas Hanns est demeuré en sa maison, mais il a fait serement avec eulx.

Cemptein Henrich a fait le semblable.

Touschen Nickel ait fait le semblable.

Haumennel a envoyé son filz pour luy.

Mathis, de Weytesein, a fait serement qu'il a demeuré à l'hostel.

Hanns Beyer est allé en son pays.

Jehan est demouré en sa maison et fait serement avec eulx.

Hensel a fait tout semblable.

Schumers Petter a fait le semblable.

Le vieil Duc a fait le semblable.

Clein Hanns a esté malade, pource n'est point esté de la bande.

Guerart Piffert n'a esté au pays.

Barthelin est demouré à l'ostel comme fait serement. Mathis Adams Countzen a fait le semblable comme ledit Barthelin.

Crappel est tout bourne, pource n'a esté à la bande. Hanns Beck ne s'a rien du tout mester pource qu'il estoit boiteux.

Reben Henrich a esté mallade.

Gauss, l'officier du conte de Nassawe audit lieu, a envoyé son filz Hanns pour luy; lequel est prisonnier à Esdain, et n'est pas encore retourné.

Weltin, le cousturier, n'est point esté au pays.


Banns, le recouverteur, a esté à Dymeringen et retourné en sa maison.

Clein Vougtin n'a point esté à l'ostel, car il est marchant. Schmitte a esté cappitainne de la bande, et a esté en prison à Salbrick.

Frichs, le mareschal, a demeuré à l'ostel, mais il a fait serement avec eulx.

Elcken Conneman a demeuré à l'ostel, mais il a fait serement.

Abkouck a esté porteur d'enseignes desdis paysans. Le viel Bartel Hanns a demouré à l'ostel, mais il a fait serement.

Schutters Nickel ne s'a voulu maller à cause qu'il estoit vie).

Thynnen Paulus a demeuré à l'ostel pour ce qu'il estoit banvart, mais a fait serement.

Adams Hanns a demeuré à l'ostel, mais il fait serement. Adams Nickel est fait le semblable.

Hennechien, dudit lieu, serviteur de ladicte abbesse lequel a demeuré après d'elle.

Marcus a demeuré en l'ostel et fait serement avec eulx Halbinger a fait le semblable.

Hanns Hurtz a fait le pareille.

Folmess Colmer a fait le semblable.

Tuschen George a demouré pardelà.

Le jonne Bartels Hanns a demouré pardelà. Laurentz Schinders a demouré pardelà.

Tempten Hanns a demouré pardclà.

Barnard Clessgin a demouré pardelà.

Zimmers MarceHou' a demouré pardelà.

Scellen Nickel a demouré pardelà.

Rousers Jacob a demeuré pardetn.

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Marcus Henrich a demouré pardelà.

Simcr Hennechien a demouré pardelà.

Le jonne Duc a demouré pardelà.

Marcelloff, le cordonnier, a demeuré pardelà. Claus Nickel, filz de Henrich, a esté pour son père et a demouré pardelà.

Niclas, cordonnier, a demeuré pardelà.

Fritchel a demouré pardelà.

Nickel, l'oste, a envoyé son serviteur et demouré pardelà. Jacob, le ruyer, a demouré pardelà.

Steff, le mareschal, a demouré pardelà.

Reben Henrich a envoyé ung homme pour luy et a demouré pardelà.

Myrschels Anthon est demouré pardelà.

Endres a demouré pardelà.

Karchen Nickel a demeuré pardelà.

Broun Hensel a demeuré pardelà.

Christeman a esté prins par les emsspeninknechtz. Mort. Claus, le rouyer, a demeuré pardelà.

Rebes Nickel Henrich ait demouré pardelà.

Countz est demouré pardelà.

Steff, le tixerand, a demouré pardelà.

Schers Hanns a demouré pardelà.

Henrich, le barbier, a demouré pardetà.

Martin, parmentier, a demouré pardelà.

Jacob Struppel ait demouré pardelà.

Scheffers Hanns a demouré pardelà.

Peters Nickel a demeuré pardelà.

Raberstock a demouré pardelà.

Touschen Jacob a demouré pardelà.

Clesgin, le parmentier, a demouré pardelà.

Scheffers Niclos Adams a demouré pardelà.


Kess Castel, prés de Herbesseim, encoresàtadicte abbesse. Symet Hanns, maire dudit lieu, dit par son serement que -lesdis de Herbesseim, cy davant, les ont tant menassés que fors leur a esté d'aller avec eulx.

Tous ceulx dessusdis ont estés à Dymeringen et retournez en leur maison. `

Lesquelz disent qu'ilz ont allés à Dymeringen et puis retourné en leur maison.

WaHen Henrich a demeuré pardelà.

Wallen Euvrat a demouré pardelà.

Hanns, le pelletier, a demeuré pardelà.

Fridrich, dudit Kess Kastel.

Hanns Petter a envoyé son filz.

Stock.

Anstien.

Countzen Adams.

Henrich Anstien.

Thiellemann.

Hense).

Jackel.

Countzen Hanns Nickel.

Jacob.

Arnoult.

Mathis George.

Luddeman.

Maistre Hanns.

Clessgin Adams.

Lorrentz.

Barthels Laurens.

Oster.

Casper, le tixerant.


Le filz Clausmann.

Guerlach.

Schentzen Hanns.

Niclaus Piffer.

Clein Nickel Henrich.

Hanns Anstien.

Niclos Wurtz Hanns.

Thielmes Nickel.

Weltin Anstien.

Laurentz Kieff.

Tous ceulx disent qu'ilz ont estés jusques à Sauverne et depuis retourné en leur maison.

Rodolfs dit avoir esté par serement à Herbesseim et puis retournés en sa maison.

Bourn, l'hoste, n'est pas esté au pays.

Stock Niclos a demouré à l'ostel et a fait serement avec eulx.

Casper, dudit lieu, a fait le semblable.

Countzen Hanns, dudit lieu, a fait le semblable. Clein Hanns, dudit lieu, a fait le pareille.

Schulmss Nickel a esté à Herbesseim et puis retourné en sa maison.

Clessgin a demeuré en l'ostel et fait serement avec eulx. Son filz Nickel a demouré pardelà.

Laurentz n'est pas esté au pays.

Symon, le musnier, a demouré en l'ostel, mais il a fait serement avec eulx.

Hanns Schit a fait le pareille.

Wickemes Petter a esté à Herbesseim et puis retourné en sa maison.

Hanns Schinder a demouré en l'ostel et a fait serement avec eulx.


Niclos Endres Hanns a fait le pareille.

Nictas~ mareschal, a esté à Herbesseim et retourné en sa maison.

Peters Hanns a demouré en sa maison et a fait serement avec eulx.

Hanns, son filz, a encores esté pour luy à Sauverne et a demouré pardelà,

Kamet a demouré en l'ostel, car il estoit fort mallade. Niclos Wurtz a demouré en l'ostel, telz comme eulx. Laurents Nickel n'est pas esté au pays.

Hanns Bourhutz a demouré à l'ostcl pource qu'il estoit fort mallade.

Euvrard a demouré en l'ostel pource qu'il a fait serement avec eulx.

Mathis Stricher a fait le semblable.

Clousel Hanns a fait te pareille.

Hasen Clasgin a fait le pareille.

Conrat est demouré pardelà.

Wiesswiller et Wolfflingen, hommes au conte de Nassowe, conte de Bitsch, George de la Leye, Barnart de Carppen, Henry Guldinger et Niclaus Gentersperger. Item, le maire Nickel desdis villaiges dit par son serement, en présence de la communalté, qu'il est vray q'un homme de Remelingen appellé Albrech barbier, qu'est au conte de Bitsch, lequel venoit devers eulx, leur disoit Messieurs, il y a ung loup aux champs, et, selon nostre coustume, ceulx de Remelingen m'ont envoyés ici pour aydier à prendre ledit loup. Sur ce, lesdis cuydoyent que ainsi estoit, et s'en allirent ensembles audit lieu de Remmetingen, et quant ilz arrivèrent audit lieu, ilz trouvèrent tous les paysans de monseigneur de Bitsch ensembles,


lesquelz aviez jà fait des cappitainnes, assavoir le thieullier de Schorpach et Nickel, le ruyer, dudit Remmelingen; lesquelz cappitainnes et paysans les contraindirent de faire serement avec eulx pour soustenir leurs bons drois et allirent destruyre tous monastères, abbés, abbesses, prieurs et tous autres gens d'église. Et par ainsi sont allez avec eulx, comme cy après est déclairés. Et ledit maire a envoyé son filz Arassmus lequel a esté jusques à Dymeringen et puis a retourné en sa maison.

Bartz Henrich a esté à Herbesseim et puis retourné en sa maison, à cause qu'il estoit banvart.

Symont a esté à Herbesseim et retourné mallade en sa maison.

Bartz Hanss a esté à Sauverne et puis retourné en sa maison.

Le jonne Laurents.

Claus, le mareschal.

Claus Nictas Hanns.

Meglicken Hanns.

Hanns Nèciùs.

Joste.

Marcel.

Endres.

Barthelmus, son niz,

Lesquelz sont tous estés par seremens au lieu de Sauverne et puis retourné en leurs maisons.

Grisslichs Henrichs a mandé ceutx de Tedingen, par ordonnance des autres, pour venir à la bande, et puis l'ont laissiés en sa maison pource qu'il est viel homme. Arnoûtt dit par serement qu'il a esté à Herbesseim et puis retourné en sa maison mallade.

Acker Hanns a esté audit Herbesseim, comme il a fait


serement, et a retourné en sa maison à cause de viellesse. Henrich dit par serement qu'il a esté audit Herbesseim et puis retourné en sa maison maiïade.

Laurentz a demouré pardelà.

George Nickel a demouré pardelà.

Eber Marcel a demouré pardelà.

Son'filz Christemann a demouré pardelà.

Hasen Hanns ait demouré pardelà.

Errasmus, mareschal, a demouré pardelà.

Hanns Marchât a demouré pardelà.

Peters Schinders a demouré pardelà.

Barthel a demouré pardelà.

Le Schwops a demouré pardelà.

Gellen Nickel a demeuré pardelà.

Oster Nickel a demouré pardelà.

Barthelmus, son filz, a demouré pardelà.

Le filz Lucius Henrich a demouré pardelà.

Paulus a demouré pardelà.

Woluingen.

Mathis, le maire, a demouré pardelà.

Fridrich Steff.

Wîrss Hanns.

Casper.

Anthon.

Cleinsel.

Adams.

Conrat Hanns.

Adams Steuer.

Albrecht.

Lesquelz disent par seremens qui sont estez à Sauverne et puis retourné en leur maison.


Cremers Nickel est demouré en l'ostel à cause de sa vie!esse.

Adams Hanns a demouré pardelà.

Thomas, cordonnier, a demeuré en l'ostel à cause de viellesse.

Hamennel est demeuré pardelà.

Wagueners Nickel a esté cappitainne des paysans; a demeuré pardelà.

Petter a demouré pardelà.

Guérart a demeuré pardelà.

Laurentz Conrart a demeuré pardelà.

Dymegin a demeuré pardelà.

Roullen a demeuré pardelà.

Le filz du mareschal a demouré à l'ostel à cause qu'il est mallade.

Trassman a demouré à l'ostel à cause qu'il estoit boiteux. Conrat a demouré à l'ostel comme ledit Trassman. Rine Hanns a demeuré pardelà.

Diedyngen, hommes au conte de Nassauwe, Guldinger et Niclaus Guttensperger.

Le maire Steffes Nickel dit par son serement et par l'ordonnance de la communalté, cy après nommés, qu'il est venu ung homme devers eulx, appeUé le Schwops, de Wyntryngen; dit aussy que ung homme de Acken, appartenant au conte de Bitsch, leurs ont dis qu'itz estiez envoyer par les paysans et toute la bande pour tantost marcher avec eulx; et incontinent s'assemblèrent et tirirent devers eulx en craingnans leurs parrolles et menasses tirons à Buttingen et delà à Herbesseim. Ausquels lieux firent des cappitainnes entre eulx, assavoir Hanns, pessaigier, cappitainne générale de llymelingen; Petter Hallen


Utz, mareschal, de Herbesseim; le thieullier de Schorpach Antoine, pelletier, deBtiederstorn', et autres, et fissent toute la bande serement de ayder à soustenir les drois des paysans, tant à deffaire et rompre les monastère, abbés, abbesses, prieurs et autres gens d'église, lesquelz menoient ung mauvais trayn pour le présent, comme ilz disent.

Premier.

Bechtoult.

Petter.

Clément.

Petter, le filz Frausel.

Lesquels disent par leurs seremens qu'ilz ont estez jusques à Dymeringen et retourné en leur maison. Stofflus Nickel, maire dudit lieu, dit tant seullement qui n'a esté qu'une fois à Herbesseim et puis retourné en sa maison.

Martins Hanns a esté prins par les landtzknechtz, à Sauverne, et a payé ix florins d'or.

Gorius, dudit lieu, dit qu'il a esté à Sauverne et retourné en sa maison.

Gross Hanns, dudit lieu, dit le semblable comme ledit Gorius.

Adams a esté à Herbesseim et retourné en sa maison. Henry, dudit lieu, a fait le parreille.

Frentzel, dudit lieu, a fait le semblable.

Thomas, dudit lieu, est fait le semblable car il estoit venu mallade.

Hanns, tixerant, a demouré pardelà.

Wyntringen, hommes ès seigneurs de Forpach à cause de la seigneurie dudit lieu.

Fingen Nickel, dudit lieu, et Guerman, dudit lieu, disent


par leurs seremens, par l'ordonnance de la communatté que Simon, le filz du parmentier d'Acken, appartenant au conte de Bitsch, lesquelz signifuèrent èsdictes communatté de venir incontinent à Rorbach, car tous les autres paysans y estiez. Sur ce se mirent en debvoir et s'en allèrent audit Rorbach et delà à Herbesseim, et ont demeurez comme cy après est déclairés.

Wilhelm.

Nessen Petter.

Lewen Nickel.

Juncker.

Nickel Rost.

Nickel Frantz.

Nessen Henmann.

Le Schwops.

Jacob Schennetz Soun.

Tous ceulx disent par leurs seremens qu'ilz ont con-

joinctemens ensembles aller à Sauverne et puis retourné en leurs maisons.

Hensel, barbier, a demouré pardelà.

Haumann, pescheur, a demouré à l'hostel pource qu'il estoit viel homme.

Son filz Petter a esté à Dymeringen el retourné en sa maison.

Adams, le parmentiér, a envoyé son filz avec les autres et puis retourné en sa maison.

Adam a esté pour son frère Jacob, dudit lieu. A demeuré pardelà.

George a esté à Herbesseim, comme il a fait serement, et depuis retourné en sa maison.

Metssein Hanns a esté jusques à Buttingen et puis retourné en sa maison.


Souss Hanns a demouré pardetà.

Guérart, ruyer, a demeuré en son hostel pource qu'it est viel homme.

Martin a demouré pardelà.

Thyringen a demouré pardelà.

Anthoine, musnier, a esté à Herbesseim et puis retourné en sa maison.

Item, lesdis paysans disent que lesdis seigneurs de Forpach veullent avoir iiij" florins d'or d'amende. Et comme ainsi soit, selon le contenu que les paysans ont déclairés par leurs seremens, selon les articles escriptes cy devant, depuis la ville de Guemunde jusques à l'office de Morhiostier, contenant xlviij feulet. Tesmoingz noz seingz manuel cy mis.

Jehan von Be)mstatt. J. Bermrynger. Mormostier.

Michiel; bollengier, prévost de Mormostier, en présence de la communalté et par leur ordonnance, disans par leurs seremens qu'il est vray que, parmi le karesme, aucuns jours derrier passer les officiers dudit lieu firent sonner la cloche et mirent la communalté toute ensemble, leurs remonstrans comment il y avoit aucuns des paysans ensemblés on monastère d'Altorff, mais ilz ne saviez contre qui. Néantmoins ilz estoient ung petit adverty que c'estoit contre le monastère de Mormostier; et lesdis officiers dudit monastère, de par leurs seigneurs, deffendèrent à !adicte communalté, sur pugnition de corps qu'il n'y ait homme de la ville qui se mallèrent avec cutx. Ainsi demandèrent alors lesdis officiers quel fience et assurance qui dcbvient avoir à ladicte communalté, si besoing faisoit.


Sur ce, lesdis prévost et communatté demandèrent ausdis officiers si lesdis seigneurs dudit Mormostier avoient aucunes deffiences en guerre, leurs prians de leurs remonstrer. Lesqueiz officiers respondèrent que ne saviez de nulles guerres ny deffience, mais il n'appartenoit point à eulx, comme officier, à cause de leur serement, de laisser oultraiger ny de faire aucun mal audit monastère dudit Morinostier, car leursdis seigneurs estoient saulves gardiens et kass vougte, et se toute ladicte communalté estiez délibéré de faire avec eulx comme gens de bien. Lesdis prévost et communalté se conseillèrent et ordonnèrent de demander encores une fois sy nosdis seigneurs avoient guerre ou deffience, et s'Hz aviez guerre, vouldriez faire comme gens de bien tant que noz corps et noz biens pourrient attendre. Lesdis officiers respondèrent ausdis prévost et communalté que leur aviez desjà dis par cy devant qui n'estiez de guerre ny deffience, excepté que pour ledit monastère dudit Mormostier. Ladicte communalté respondit ausdis officiers qui ne se vouliez pas meller dudit monastère, car il ne saviez le voloir desdis paysans d'Altorff, ny quel intencion qu'ilz aviez; car leur bande estoit puissance, et que les murrailles dudit monastère ne valliez guières; aussy n'aviez ilz artilleries ny pouldre. Et lesdis officiers leurs respondèrent que nostre souverain seigneur Monseigneur le duc de Lorraine estoit délibéré d'envoyer milz chevalx à ladicte office dudit Mormostier, si besoing estoit, et pour ainsi faire nous ostiez tonnelz et cuyves de noz chalcheux et faire nectoyer toutes les marchaussies pour mectre lesdis chevalx. De rechiefladicte communatté ordonnast audit prévost de respondre ausdis ofuciers, puis que nosdicts seigneurs n'aviez point de guerre ny deffience, il leur sembloit que n'aviez que faire desdictes gens ny des


chevalx, craindans avoir desdis aucuns dompmaiges. Et pour lors ilz se départirent.

Après environ trois ou quatre jours arrivarent deux hommes de la bande desdis paysans d'Altorff devers nosdis officiers dudit Mormostier. Incontinent lesdis officiers envoyons quérir leur conseil et moy prévost avec eulx disant Il y en a deux d'Altorff icy, nous sommes d'advis de les envoyer quérir et de oyr leur intencion et lesdis deux envoyez par lesdis paysans et vindrent. C'est que lesdis officiers demandèrent leur intencion; et lesdis deux hommes respondèrent et demandèrent de par toute ladicte bende desdis paysans d'Altorff, disant Messieurs les odciers, nous summes icy envoyer de par ladicte bende devers vous et devers ledit prévost, le conseil de la ville de nous laisser entrer avec ladicte bende à monastère de cestedicte ville et de nous laisser pugnir tous les pbrestres et leurs biens, à nostre voluntés, sans faire nulz dommaiges aucuns princes, seigneurs, bourgeoys ny pouvres hommes de ladicte ville.

Lesdis officiers firent tirer appart lesdis deux hommes cy dessus et demandèrent audit conseil de Mormostier et à moy prévost sur ce nostre advis. Ledit conseil et moy leurs fismes response qu'ilz estiez mieulx débattus de ceste affaire que nous, aussy n'aviez jamais ouy de faire telle requeste, priant lesdis officiers d'en deviser ensembles et en parler comme gens entendus; disans lesdis officiers qu'il n'appartenoit en nulles manières, à cause de nostre serement, d'endurer de faire aucuns dommaiges audit monastère. Mais ilz estoient d'advis de leur donner une responce qui n'estoient pas seigneurs ne maistre et estoient délibéré d'en advertir leurs seigneurs ensembles, et ce qu'ilz trouveriez par response, leur signiffieriez dedens


trois jours. Incontinent lesdis donnèrent response ausdis deux hommes envoyés par lesdis paysans, lesquelz respondirent ausdis officiers et à nous qui n'aviez puissance d'atendre lesdis trois jours, car la bende estoit desjà bien prés d'eulx, et n'estoit pas en leur puissance de les faire retourner. Lesquelz s'ans nallèrent sur ce et dëpartèrent. Après, tesdis officiers, le conseil et moy avons demourés et devisés ensembles de ceste affaire, avons trouvez, par délibéracion de conseil et consentement de nosdis oGiciers, d'envoyer quatre hommes du conseil de la ville avec nosdis ofuciers devers ladicte bende aux champs pour les veoir et visiter si nous estiez gens fort pour eulx, et en faire quelque requeste à eulx, comme Hz scevent. Ainsi partirent lesdis officiers avec quatre hommes de ladicte ville et allèrent visités ladicte bande, et parlèrent à eulx, en sorte que lesdis paysans respondèrent qui n'estoient délibérés d'oultraiger ne faire dommaiges princes, seigneurs ny pouvres gens, aussy n'estiez point délibéré de constraindre homme vivant pour faire serement avec eulx.

Item, lesdis officiers retournèrent sur ce à la ville et firent remonstrances comme devantdit, et que la bende desdis paysans estoit trop fort pour eulx, et firent allez chacun en chiez lui repourter leur baston. Sur ce arrivèrent lesdis paysans audit Mormostier, dedens ledit monastère, et demeurèrent là huict jours. Apprès, envoyons une lettre adressante à moy prévost et conseil de ceste ville, laquelle lettre j'apporta à noz officiers pour leur demander sur ce leur conseil et oppinion, car ilz mestient en leur lettre ce qu'ilz se debviez assurer sur nous. Lesdis officiers respondèrent leur oppinion de leur faire responce. Lesquelz nous ont promis de non personne constraindre de faire serement avec eulx, ny faire dommaige à nulluy d'icy,


Après, lesdis cappitainnes et bende se retirent. Trois jours après ilz escripvèrent encores une autre lettre adressante à moy prévost et conseil de ladicte ville et demandiez le iiij° hommes de ladicte ville à leur bande à leur ayde, et si nous Je refusiez, que besongneriez alencontre de nous tous ensembles comme alencontre desdis hommes d'églises devautdis. Laquelle lettre fust licte devant ledit conseil et apporté devant lesdis officiers, lesquelz lisons ladicte lettre et nous conseillons d'ordonner deux ou trois hommes pour aller à Moultzen devers lesdis paysans, leur priant de les laisser en paix, car ilz aviez des gens desjà assez de leur office, aussy ne vouliez point deffendre à personne d'y aller, ains laisser chacun en sa franche volunté, espérant de oyr ladicte response de ce contenter.

Pour satisfaire à l'ordonnance et conseil desdis officiers, eslisent quatre hommes, assavoir Mathis, cordonnier; Zwanger, Steffen et Hanns de Hasslel et moy prévost avec eulx et quant nous arrivasmes audit Moltzen fismes nostre debvoir et responce et p rières comme dessusdit. Lesdis cappitainnes s'achaffèrent contre nous et nous donnèrent de grosses parolles, disans Vous avez ung conte palentin en vostre sain; nous vous le boutterons hors et fault que vous faictes selon le contenu de noz lettres à vous escriptes, ou autrement vos biens nous serons aussy bon que les biens des pbrestres. Encores nous donnèrent une autre lettre adressante audit prévost, justice et communalté dudit Mormostier, laquelle lettre faisoit mencion que vouliez avoir le iii)" hommes de ladicte ville, et queladicte communatté dudit Mormostier debvoit faire serement en la main dudit prévost et ledit prévost en la main desdis paysans pour ayder à soustenir les articles et faire selon le contenu des Euvangilles et obéyr ausdis cappi-


tainnes, et tout ce que ladicte bende desdis paysans feroit, de ~airc avec eux, sans faire dommaige aux princes, seigneurs ny autres.

Et quant lesdis conseil, justice et prévost ouyrent !e contenu de ladicte lettre cy devant narée, incontinant s'adressèrent à leurs officiers, ceulx qui estoient à la ville dudit Mormostier, assavoir demoyse! Renart Maygen officier de monseigneur de Ribalpierre, et Endres Latorn, officier de monseigneur le conte de Bische, leur monstrant ladicte lettre pour avoir sur ce leurs advis et conseil comment ilz se debviez gouverner doresenavant, à cause que le cas leur venoit trop pesant. Et quant lesdis deux officiers cy dessus ouyrent ladicte lettre, respondirent Puis que lesdis paysans ne nous veullent laisser en paix, ilz vous fault faire comme pouvre gens; vous pouvez bien faire le seremeut, car ladicte lettre disante qui ne veullent dommaigiez princes, seigneurs ny pouvres hommes, et faictes sur cela le serement, mais réservez vos seigneurs, faisant ledit serement; comme ilz ont faiz, par ordonnance desdis officiers. Et lesdis officiers m'ont envoyés de.rechief audit Moultzen, devers lesdis cappitainnes, les priant encore une fois nous laisser en noz maisons. Ce que j'ay fait mon debvoir avec lesdis trois hommes, leur priant et requérant comme dessusdit. Mais n'en voulurent riens faire, disans qu'ilz voulliez avoir lesdis quatre hommes ou ilz nous feriens crestiens.

Après nous summes retournez audit Mormostier et avons fait nostre responce devant les douze du conseil et les treze juriez de ladicte ville lesquelz ont remonstrés comme cy davant est déclairés, à toute ta communalté disans s'ilz estiez délibéré d'ainsi faire; laquelle communa!té respondit Ouy, depuis que force estoit, et par dé-


libéracion et conseil de leurs officiers d'ainsi faire; que c'estoit aussi bien tout ung d'estre des premiers que des derniers.

Et incontinent, toute la bende de Altorff arrivarent audit Mormostier et demourarent là à leur plaisir. Pour ce, fors nous estoit de faire comme pouvres gens, et nallismes avec eulx au lieu de Sauverne, sans faire nulz dommaiges aux monastères ny prebtres d'église, exceptés que nous avons rompus les murrailles de la court à l'entour de nostredit monastère dudit Mormostier; mais s'a esté par force et constraindre desdis paysans; car il nous disient si nous ne le faisiens que eulx le feriens à noz fraiz, dommaiges et coustenges; priant ledit prévost de demander à toute ladicte communalté et chacun seule par leurs seremens si ainsi est comme cy devant est escript, ou non. Touchant nostre petite enseigne de nostredicte ville, je Michiel, prévost devantdit, dit par mon serement quant la bende d'Altorff arrivaste à Mormostier, les cappitainnes Assimus, le tanneur; Petter, de Norten, et Thiebels, de Dalheim, et aultres cappitainnes, disnèrent. chez moy et commencèrent à deviser de ladicte enseigne, priant de la vendre ou prester. Incontinent fit assembler le conseil et justice dudit Mormostier et les advertis du cas, et fut conclus entre nous que nous le la venderiez point ny prester sans le consentement de noz officiers. Et ledit conseil m'envoyons devers noz officiers dudit lieu de leur remonstrer ladicte affaire et avoir sur ce leur advis. Sur quoy s'en allit devers eulx, leur devisant de ceste affaire, principallement à demoysel Wolff Bon Maistre, leur disant Je vous prie, donné moy conseil; car le conseil m'a envoyé devers vous de vous remonstrer que lesdis cappitainnes veullent avoir nostredicte enseigne. Sur ce, ledit il


WoKT Bon Maistre luy disoit Priés les de vous laisser telle demande, car ceulx de Strasbourg n'ont point voulu octroyer ladicte enseigne, laquelle est plus grande que ceste ville, meismes nous en pourroit venir ung gros mal. Et par ainsi je retint ladicte enseigne pour ceste fois. Item, la derreniére fois que lesdis cappitainnes et paysans arrivèrent en ceste ville de Mormostier, au matin, quant ilz volirent partir pour aller à Sauverne, ilz me demandèrent encores ladicte enseigne, disant qui la vouloient avoir. Sur ce je leur respondis qu'ilz ayent encores pacience quelque peu, pour tant que j'estoye délibéré assembler le conseil de la ville dudit Mormostier pour avoir sur ce leurs advis, et fit mon debvoir. Et ledit conseil me respondit qu'ilz aviez desjà devisé de ceste affaire et qui n'estiez point délibéré d'y besongner autrement. Et sur ce je retourna en ma maison pour donner réspondre ausdis cappitainnes et paysans. Et quant j'arriva en madicte maison, l'aviez desjà prins ladicte enseigne et l'emportient envoye, comme je le veult apparoir et prouver par aucuns de la ville dudit Mormostier, et encores faire serement ainsi qu'il appartient en tel cas.

Sur ce, nous, commissaires cy après, avons demandés à toute la communatté, ung chacun seule, par leur serement, si ainsi estoit comme ledit prévost avoit dit et fait mettre par escript. Disent tous, par leurs seremens, que ouy; mais, touchant le derrenier point de l'enseigne qu'estoit estée prinses par iesdis cappitainnes des paysans, que la pluspart de ladicte communalté n'en saviez riens; nous supplians de supplier à la bonne grâce de nostre souverain seigneur leur pardonner leurs follyes, considérant qu'ilz n'aviez rien fait que par conseil, advis et ordonnance de leurs officiers, et qu'ilz aviez desjà payez trois cens florins


d'or à un gentilhomme monseigneur de Beaulieu, comme nostredit seigneur en est bien adverty, et lesdis se monstrient. dorcsenavant bons et loyalx subgectz et prierons Dieu pour luy.

Les réplicques et excuses que les officiers de Mormostier

font sur la responce et donné entendre que lez prévost, conseil, justice et toute la communalté d'illecques ont faictes ensembles à messieurs les commissaires commis et depputés par monseigneur le duc de Lorraine, assavoir par Jehan de Helmestat et Jacob Bermeringer, prévost de Chastelsallin.

Disent lesdis officiers qu'ilz se contentent des parolles

que ledit prévost de Mormostier confessent c'est que lesdis officiers ont estez devers eulx pour savoir s'ilz se debvient assurer sur eulx de ceste affaire, assavoir si les paysans vouloyent faire aucuns dommaiges audit Mormostier. Aussi nous leurs avons deffendus sur leur vie de non aller avec lesdis paysans; et sur ce on peult bien congnoistre leur bonne volunté qu'ilz aviez à nous pour ayder à deffendre ledit monastère, car eulx meismes ont fais dommaiges audit monastère, comme ilz disent. Nous acceptons aussi la congnoissance dudit prévost et communalté à leur response qui font, car si ladicte communalté eust voulu croire nostre conseil, nous les eussiez bien garder d'estre en telz dangiers et indignacion qui sont pour le présent, pour ce que nous leur donniez entendre que monseigneur le duc de Lorraine leur venoit secourir de mil chevalx comme dit est en leur article. Et pour ce on peut bien considérer et penser s'ilz aviez bon vouloir de user et faire par nostre conseil, car ilz ne voullirent jamais entendre parler desdis chevalx ny gendarmes~ et


devant qui voullirent avoir lesdis chevalx, disant qu'ilz s'en iroient devant avec lesdis paysans pource qu'ilz n'aviez point d'ennemys ny de guerre, et que lesdis paysans estiez leurs bons amys et sur les parolles qu'ilz usient devant nous, nous ne saviez desquelz estre, leur disant si ladicte communalté estoit trop chargiée d'aucune chose, le nous déclairer pour le remonstrer à noz seigneurs pour estre quicte de leur mauvaise parolles. Peut estre que ledit prévost respondit que cela se debvoit faire par leur advis et conseil et qu'il seroit bien aisier à faire. En oultre, dit ledit prévost que nous avons devisés et priés les deux paysans qu'estiez envoyés devers nous il est vray; mais c'estoit tousjours pour garder ledit monastère, et y avons tous ensembles prins peines et traveilles et demandés quatre hommes de la ville pour aller devant la bende desdis paysans pour deviser et parler avec eulx les fort prians de laisser ladicte ville et monastère en paix. Sur ce, lesdis cappitainnes et paysans respondèrent qui n'estoit plus possible de faire retourner ladicte bende mais nous respondèrent qui ne voulloient faire nulz dommaiges aux seigneurs ny officiers ny pareillement tous les bourgeois, exceptés que les moynes, prebtres et gens d'église, lesquelz estoient leurs ennemys; aussy ne voulliez constraindre personne de faire serement comme eulx ny aller avec eulx. Lesquelles responses nous avons déclairées à ladicte communalté de quel oppinion qu'ilz estiez de faire sur ceste affaire; et incontinent ladicte communa)té requiéroit premier à nous de quel vouloir nous estiez, de les déclairer au premier. Sur ce leur respondirent que nous estiez iiij hommes, et si chacun estoit d'un oppinion, il se vouldriez deffendre contre eulx. Mais nous véons le voloir d'aucuns, et la pluspart que sont bien joyeux que


ladicte bende est venues, nous nous y ouseriez assurer, et ne sont pas délibéré de vous mal conduire pour ce que n'avons point d'ayde. Peut estre sur cela que les avons octroyer de reporter leurs bastons en leur maison, et estoit force laissiez d'aller la force son trayn; mais que nous debvons avoir consentis et octroyés ausdis paysans d'entrer à ladicte ville de Mormostier, disant que non, car si nous eussions euz quelqu'ung de ce voloir d'octroyer en cestedicte ville, nous eussions mis noz corps contre luy pour le deffendre.

Au sourplus, dit ledit prévost qu'il a monstrés les dernières lettres à noz deux, assavoir Renert Mayer, officier de monseigneur de Ribalpierre, et Endres, officier de monseigneur le conte de Biche, faisant mencion de faire le serement avec les paysans il nous estoit possible de les conseitter ny de les ayder autrement d'en faire comme pouvres gens, mais que debviez réservez leurs seigneurs en faisant leurs seremens en peut bien penser s'ilz les ont réservez ou non, et s'ilz ont fais selon nostre conseil. Pareillement, disent lesdis officiers que se trouvera bien à la serte et à ta vérité en toutes manières comment que ladicte communalté avoit usé de nostre advis et conseil, comme ilz disent. Il n'y a rien plus vray que nous avons commandés tous noz subgectz à cause d'office, sur peinne d'estre pugny de corps et des biens, de ce non meller ny hanter avec ladicte bende en manière que soit et les fuyr de toutes choses quelxconques; néantmoins, quel commandement qui leurs a esté fait, aucuns se sont tirez desjà de bonne heure devers lesdis paysans au lieu d'Altorff. Aussi avoir aydier ausdis paysans prendre et despendre et achapter des biens et rompre les murrailles dudit monastère sans nous demander conseil. Et davantaige, ont fait


sans nous ung nouvel régime et estat, assavoir ont commandez et ordonnez des gens dudit Mormostier pour aller à Sauverne avec lesdis paysans, et firent ung autre curey qui usoit et preschoit en manière de lutterriens. A ceste cause, l'en peut bien penser s'ilz ont tousjours fait par nostredit conseil et advis, comme ilz disient et prennent leur excuse et faire leur cas bon par nous, de dire qu'ilz ont tousjours usé de nostre conseil. Nous espérons que toutes choses ayés bien entendues comme cy devant est déclairés, qui se .trouvera bien du contraire; car se ladicte communahé eussiez voulu croire nostredit conseil, touttes choses s'eussent bien portées, et se joindre avec nous, et eussions.mis noz corps et noz biens avec eulx pour servir à ladicte affaire, comme bons et loyalz subgectz doyent faire et que nous désirons journellement de faire. Sur lesquelles parolles et responces cy devant escriptes, avons rédigés et translatés de l'alleman en françois, comme il appert par les articles cy rendus en allemand que les officiers et communalté dudit Mormostier ont délivrées*. Mormoustier.

Hack, messaigier de nostre souverain seigneur, homme à monseigneur de Strabourg, dit et dépose par son serement que les paysans et la communalté dudit Mormostier i. tci se trouvent, dans le manuscrit, quatorze pages en allemand commençant par un rapport du maire de blarmoustier sur la conduite des paysans et sur ce qui s'est passé dans cette ville.

Ce rapport, et une autre pièce qui l'accompagne ne sont, à part quelques passages, que la reproduction, à peu près textuelle des dépositions faites en français. C'est ce qui résulte de l'examen qu'a bien voulu en faire pour nous M. t'abbé Soulié, directeur du pensionnat Saint-Léopold. Nous avons donc cru pouvoir nous dispenser de donner cette partie de l'enquête, dont la traduction littérale présente d'ailleurs de très-grandes difficuttés.


ne vouliez so uffrir ny laissier à la ville ledit Hack si doncques ne faisoit serement avec ladicte communatté. Sur ce, il s'en allit devers Michel bolengier, prévost dudit Mormostier, en. ~y disant qu'il vouloit faire le serement. Ainsi ledit prévost print son serement. Et quant ledit Hack fut advertyque lesdis paysans voulliez aller à Sauverne, il nalla devers ledit prévost, comme il dit, luy disant Prévost, il me semble que vous est délibéré d'en aller à Sauverne, vous ne le debvez faire. Ledit prévost luy dit Ouy, nous y voulons allez, et plus avant, jusques à !aWestrich, et chasserons le duc de Lorrainne bien arrier. Que ainsi soit que Hanns, de Wissemburg, le serviteur de Countz cordonnier, qu'estoit présent, ouys les parolles. Sur ce, nous avons ouys ledit Hanns, de Wissemburg, par son serement, qui dit et dépose qu'il a bien ouy parlé ledit prévost et messaigier ensembles, car il estoit assis devant la maison de son maistre, et ouy que ledit prévost disoit Que voulez vous gaigier que le duc de Lorrainne sera déchassier de son pays comme le duc de Wirtemberg a esté? Et plus n'en scey.

Michie!, bollengier, prévost dudit lieu, dit et dépose par son serement que Hack, messaigier, est venu en sa maison devers luy, disant que Hanns Mourner, son maistre, officier de nostre souverain seigneur, lùy avoit ordonné de luy dire que face le seremént aux paysans pour ledit Mourner et en son nom, et nyes les parolles totallement dudit messaigier, cy dessus escript, et que c'est par aucune haynne qu'il est en luy; et dit ledit prévost qu'il ne vou)droit avoir dit ne penser les parolles à l'encontre de nostre souverain seigneur. Et davantaige, ledit prévost ne vouloit jamais rien achapter à l'abbaye dudit Mormostier jusques tant qu'il auroit demandé conseil à sondit officier s'il en


debvoit achapter; lequel officier luy respondit à son advis que c'estoit tout ung, car aussy bien seroit il pardu, et que ledit Hack luy ayt dit lesdictes parolles de sondit officier et maistre, il nous supplye de oyr deux hommes qu'en saurons bien dire quelque chose.

Sur quoy nous avons ouys Claus, bolengier, de la ville d'Albe sur Sar, serviteur dudit prévost, par son serement, qui dit et dépose qu'il a bien ouy parlé ledit Hack et le prévost ensemb)es, mais il n'a pas ouy les parolles. Il est bien vray que incontinent ledit Hack laissa ledit prévost ledit prévost revenoit devers luy, luy disant Je ne scey ce qu'en pourra estre et ledit Hack me dit, quant les paysans viendront icy, que son maistre m'a ordonné de faire le serement pour luy et en son nom.

Hanns, de Hassel, l'autre proeuve du prévost, n'estoit point à la ville.

Les officiers dudit Mormoustier, tous ensembles, disent que Hugels Weltin homme au conte George de Bitsch lequel Hugels Weltin prins et user des follyes des lutterriens, oultre le vouloir et contre le commandement que lesdis officiers luy ont peu faire, jamais n'a voulu cesser et davantaige quant nostre souverain seigneur arriva à Mormoustier et toute sa bande debvoit venir, ledit Hugels Weltin ledit venoit et fit une alarme Messieurs, gardez, gardez, tuez, tuez; les Françoys veullent venir; tuez tous ou aultrement nous summes mal logiez!

Sur ce, avons ouys ledit Hugels Weltin, disant par son serement et confesse, qu'il est vray d'avoir receu le sainct sacrement en manière des lutterriens, comme dessusdit, mais il cuydoit bien faire. Et dit encores qu'il est vray qu'il vint venir des gensdarmes audit Mormostier, lesquelz


le chaissons; à ceste cause fit ladicte alarme comme dessusdit.

Encores disent lesdis officiers que ledit Hugels Weltin a achapté une petite maison en l'abbaye dudit Mormostier aux paysans qu'estoient alors, pour cinqblapars, et l'a fait rompre en pièce de soy meisme et de sa voJunté. Sur ce, ledit Hugels respondit que Endres, charpentier, avoit desjà commencé à rompre ladicte maison.

Ricken Henrich, homme au conte Henrich de Bitsch, dit par son serement qu'il a esté présent de aydier à desrompre les murrailles du monastère dudit lieu, par commandement, et a aydier à despendre le vin qui estoit là dedens. Aussy dit estre depputé et ordonné par les xxv hommes de la ville pour aller à Sauverne et a esté prins par les landtzknechtz et a payé quinze florins d'or, et a aydier à payé les trois cens florins de la brauschatz dudit Mormostier.

Arbogast Kuffer, homme à monseigneur de Strassbourg, dit par son serement qu'il a esté aydier à desrompre lesdictes murrailles dudit monastère, par commandement, et esté une fois à Sauverne pour veoir Broubach, et puis a retourné en sa maison.

Hanns, de Jibstedt, homme à monseigneur le duc, dit par son serement qu'il a aydier à rompre lesdictes murrailles dudit monastère, par commandement, et qu'il n'a esté en nul lieu pource qu'il estoit de la garde dudit lieu. Hanss Kenobloch, l'un des xxv hommes de la ville, dit par serement qu'il a aydier à desrompre lesdictes murrailles, par commandement, et a esté à Sauverne, par ordonnance, avec les autres, et depuis a retourné en sa maison.

Sur ce luy avons demandés qu'esse que les xxv hommes


aviez à la ville. Rien autre chose, qui donne response à la communatté tout allant et venant, affin que les pouvres gens aillent à leurs ouvraiges.

Hanns, barbier, homme au conte Henry de Bitsch, dit par son serement qu'il a esté, par commandement, aydé à rompre les murraittes du davantdit monastère, et qu'il a esté, par commandement, à Sauverne avec les. paysans. Luy a esté demandé quil luy a donné ledit commandement, lequel disoit que c'estoit par l'ordonnance du conseil et la justice dudit lieu.

Lentz, de Yerbstein, homme à monseigneur le due, dit par serement qu'il n'a esté en nul lieu, seulement qu'il a aydé, par commandement, à rompre lesdictes murrailles dudit monastère.

Metgier Hanns homme à monseigneur de Strabourg dit par son serement le semblable comme le dessusdit. Hanns Schinder, homme au conte Henry de Bitsch, dit par son serement tout ainsi comme ledit Lentz cy dessus escript.

Hermann, mareschal, homme au conte de Bitsch, dit par son serement qu'il a esté ordonné estre sergent des devantdis xxv hommes de la ville. Luy a esté demandé quel charge aviez lesdis xxv hommes. Dit seulement pour respondre tous allans et venans, et lesdictes responses se doyent faire par conseil et consentement de tous les officiers de ladicte ville; et qu'il a esté présent aydier à rompre lesdictes murrailles dudit monastère.

Thiébault, de Sainct Curien, homme à monseigneur de Bitsch, dit par son serement qu'il n'est pas esté à la ville et qu'il estoit en Lorrainne quérir des fromaiges, et que les François luy-prindent ung cher de vin en sa maison. Blasius, le parmentier, homme à monseigneur le conte


Bitsch, dit par son serement qui n'estoit point à la ville mais, par commandement, il a aydier à rompre les murrailles dudit monastère.

George, l'ollier, homme audit conte Henry de Bitsch dit par son serement qu'il a esté présent pour aydier à rompre lesdictes murrailles du monastère, et qu'il a esté à Sauverne, par le commandement des xxv hommes, et a esté prins par les François, et a payé cent florins d'or de rançon.

Killius, homme audit conte Henry de Bitsch, dit par serement qu'il a demeuré à la ville, car il estoit malade mais, par commandement, il a esté présent de rompre lesdictes murrailles.

Wolff Kneffer, homme à monseigneur le duc, dit par serement qu'il a demouré en sa maison, faisant son ouvraige, mais il a esté présent, par commandement, de aydier rompre lesdictes murrailles dudit monastère. Maréellouff, le tixerand, homme à monseigneur de Rebapierre, dit par son serement qu'il a envoyé son serviteur, par commandement, pour ayder à rompre les murrailles du devantdit monastère de Mormostier, et qu'il est l'un des xxv hommes de ladicte ville. Sur ce l'en luy a demandé quelle charge que les xxv hommes avient. Dit rien autre chose, mais qu'Hz estiez fait pour tous allans et venans qui veniez audit Mormostier. Et plus n'en dit. Wainguel Diedrich, homme au conte Henry de Bitsch dit par serement qu'il a esté, par commandement, aydier à rompre les murrailles du dessusdit monastère. Et plus n'en dit.

Niclos, charpentier, homme à monseigneur de Ribappierre, dit par serement que, par commandement, qu'il a esté présent pour aydier à rompre lesdictes murrailles


dudit monastère, et que, par t'ordonnance desdis xxv hommes de la ville, il a esté à Sauverne et depuis retourné en sa maison.

Iheronimus, homme au conte de Bitsch, dit par serement qu'il a demouré à son ouvraige, mais qu'il a esté, par commandement, aydier rompre et briser les dessusdictes murrailles.

Hanns, de Hoschepierre, homme à seigneur de Ribalpierre, dit par serement qu'il a esté, par commandement, aydier rompre lesdictes murrailles; aussy dit avoir esté à Sauverne, seullement pour veoir le cappitainne Broubach, et puis retourné en sa maison.

Hanns, de Benwelzhein, homme à seigneur de Ribalpierre, dit par son serement qu'il a demeuré en sa maison mais il a aydier à rompre les murrailles du devantdit monastère; en oultre a demeuré en sa maison. Hanns, le bouchier, homme audit seigneur de Ribalpierre, dit par son serement qu'il a esté à Sauverne, par ordonnance des xxv hommes, et a esté prins par ung landtzknechtz appeiïé Martin Mayembourg, et a payé six florins. Aussi dit il qu'il ouys dire que les paysans voulliez aller à Herbesseim, il y envoya son serviteur à toute diligence pour les advertis, et a envoyé, par commandement, l'un de ses serviteurs pour aydier à rompre lesdictes murrailles.

Endres, charpentier, homme à monseigneur de Strassbourg, dit par serement qu'il a demeuré en son ouvraige, mais, par commandement, il a aydier rompre lesdictes murrailles.

KuntzenWettin, homme au conte de Bitsch, dit le semblable comme ledit Endres.


Hanns Schinder, homme au conte de George (sic), dit tout pareillement comme fait ledit Endres.

Claus Lappen Zornein, homme au conte de Bitsch, dit par serement qu'il a demeuré en sa maison, faisant son ouvraige, et qu'il a esté, par commandement, aydier à rompre les devantdictes murrailles du monastère de Mormostier.

Laurens Kuffer, homme audit conte de Bitsch, dit par serement tout ainsy que fait le dessusdit Claus. Michiet Ress, homme au conte de Bitsch, dit par serement en semblable manière comme ledit Claus. Symon Schawel, homme audit conte de Bitsch, dit tout semblable comme ledit Claus, excepté qu'il n'a pas été présent pour aydier à rompre les murrailles dudit monastère.

Lazaruss, le bouchier, dit par serement qu'il a esté seulement une heure à monastère d'Altorff demander une debte à ung homme qui estoit à la bande, et incontinant retourna en sa maison, et n'a esté présent à rompre les murrailles dudit monastère.

Martin, le tuppenier, homme audit conte de Bitsch, dit par serement qu'il a esté à Sauverne pour aller veoir son frère, et a esté prins, et a payé iiij florins de rençon. Michiel, masson, de Nancey, homme à monseigneur de Strabourg, dit par serement qu'il a esté à Sainct Jehan près de Sauverne, ouvrez de son mestier en retournant, il a esté prins par les Atbenoys, et a payé de rançon vj florins.

Philippes, barbier, homme au conte de Bitsch, dit par serement qu'il a esté à Sauverne pour gaingnier quelque chose de son mestier, et a esté prins, et luy ont prins ses


utensilles. Aussy avoir esté, par commandement, aydier à rompre les murrailles dudit Mormostier.

Peter, de Vormes, homme audit conte de Bitsch, dit par serement qu'il a esté à Sauverne, par ordonnance des xxv hommes de la ville, et a esté prins par ung landtzknechtz, et a payé vj florins d'or. Avoir aussy, par commandement, aydier à rompre les murrailles dudit monastère.

Hanns, de Hassloch, homme audit conte de Bitsch, dit par serement qu'il a esté envoyé à Moltzen l'un des xxv hommes de la ville envers Errasmus, tanneur, de te prier qu'il lassist ceulx de Mormostier en leur maison; mais ledit Errasmus l'en voulu rien faire. Et luy a on demander quelle charge que lesdis xxv hommes aviez à Mormostier. Dit seulement pour respondre à la communalté pour aller à leur ouvraige. Dit aussy avoir esté prins à Sauverne par les landtzknechtz, et a payé cent florins d'or de rançon. Aussi avoir esté, par commandement, aydier à rompre les murrailles dudit monastère.

Connemenn Thiebelt, homme au conte George de Bitsch, dit qu'il a demouré en sa maison, faisant son ouvraige, et qu'il a tousjours dis qu'il n'en viendroit point de bien de leur entreprinse; et qu'il a esté, par commandement, [aydier] de rompre lesdictes murrailles devantdictes. Hanns Siegler, mercier, homme à seigneur de Ribalpierre, dit par serement qu'il est l'un des xxv hommes de la ville, et qui n'a esté en nul lieu. On luy a eu demandé quelle charge que les xxv hommes aviez. Dit seulement pour donner respondre à la communatté affin que autres pouvres gens demeurissent en leurs ouvraiges. Et a esté présent, par commandement, d'aydier à rompre lesdictes murraittes.


Caspere, mareschal, homme au conte de Bitsch, dit par serement qu'il a esté à Sauverne pour demander une debte qu'on luy debvoit, et incontinant retourna en sa maison. Aussy a envoyé ung autre pour aydier à rompre les murrailles dudit monastère.

Balthasar, magnier, homme à seigneur de Ribalpierre dit par serement qu'il a esté, par ordonnance des vingt cinq hommes de la ville dudit Mormostier, au lieu de Sauverne, et a retourné en sa maison; et a esté présent, par commandement, aydier à rompre lesdictes murrailles dudit monastère.

Claus, parmentier, homme à monseigneur le duc, a fait serement qu'il ne scey rien du tout de ceste affaire, car il a esté loingtemps bien mallade.

Peter, boDengier, homme à mondit seigneur, dit par serement qu'il est l'un des xxv hommes de ladicte ville, et qu'il a demeuré en sa maison. Et luy ont l'en demander quelle charge que les xxv hommes avient. Dit seulement que c'estoit pour donner response à la communatté pour faire aller les pouvres gens à leurs ouvraiges. Aussy dit avoir esté, par commandement, aydier à rompre les murrailles cy dessus.

Hanns, serrurier, homme à monseigneur de Strabourg, dit par serement qu'il a esté à Sauverne, par ordonnance des xxv hommes, et a esté prins par le conte Guerlach d'Issemberg, lequel conte luy a quicté sa rençon pource qu'il a esté son lacquée trois mois. Aussy dit avoir mi& ung homme en sa place pour aydier à rompre lesdictes murrailles.

Mathis Dorleder, homme à seigneur de Ribalpierre, dit par serement que, le lundi, s'en allit à Sauverne pour achetter du cuyr pour son ouvraigc, et quant il voulit re-


tourner en son hostel, le bruyt venoit que nostre souverain seigneur venoit à grosses puissances devant la ville et chacun retournit à la ville, et framirent la porte; ainsi demoura ledit Mathis, et fut prins par ung landtknecht appellé Jehan de Munster, et a esté rençonner pour iiij florins d'or; et sur ce ledit landtkenestre le mena avec luy à Charwiller pour ayder à faire la bataille nostredit souverain seigneur; et fit tel debvoir audit lieu que ledit landtknecht luy quicta lesdis iiij florins. Et dit que sa femme mist ung homme en sa place pour aydier rompre lesdictes murrailles, par commandement.

Martzellofin Hanns, cordonnier, homme à seigneur de Ribalpierre, l'un des xxv hommes dudit Mormostier, dit par son serement qu'il a demouré en son hostel. On luy a demandé quelle charge que lesdis avoient. Respond que c'estoit pour donner response à la communa!té pour demeurer à leur ouvraige. Dit avoir esté présent pour aydier à rompre les murraitte~ du devantdit monastère de Mormostier.

Franch, homme à monseigneur le duc, dit par son serement qu'il a demouré en son hostel et a aydier, par commandement, à rompre les murrailles dudit monastère. Schappetten Contze, homme au conte George de Bitsch, dit par son serement qu'il a esté à Sauverne pour achapter du cuyr pour son ouvraige. Ainsi qu'il vouloit saillir hors de ladicte ville pour retourner en son hostel le bruyt estoit que nostre souverain seigneur estoit arrivé en tramant la porte, et luy demoura dedens, et, au plaisir de Dieu il retourna en sa maison; et avoir esté, par commandement, rompre les murrailles dudit monastère. Haydels Mattarn, homme à seigneur de Ribalpierre, dit par son serement qu'il a demouré en l'hostel à cause qu'il


estoit mal habillié et viel homme; mais, par commandement, il a esté présent à rompre les murrailles dudit monastère.

Jeorius-, homme à seigneur de Ribalpierre, dit par son serement qu'il est demeuré en l'ostel, mais il a esté présent pour aydier à rompre et briser lesdictes murrailles dudit monastère.

Michiel, bolengier, homme à monseigneur le duc, dit par serement qu'il a demouré en son ouvraige, et que c'est l'ung des xxv hommes de la ville. Luy a esté demandé quelle charge qu'ilz aviez. Dit seulement pour respondre pour la communalté affin de demeurer à leur ouvraige. Weuling, mareschal, homme à nostredit seigneur, dit par serement qu'il a demouré en son ouvraige et, par commandement, a aydier et rompre lesdictes murrailles. Beltzen bouchier, homme au conte de Bitsch, dit par serement qu'il a demouré en l'ostel et a esté, par commandement, aydier à rompre les murrailles de ladicte ville. Henrich, bouchier, homme à nostredit seigneur, dit par serement qu'il a demeuré en sa maison et ne s'a voulu rien empeschier des affaires.

Haye MarcettoH', homme à nostredit seigneur, dit par serement qu'il est l'un des xxv hommes, et dit comme les autres cy devant escript, et en oultre a demeuré en sa maison; aussy avoir esté, par commandement, de ayder rompre lesdictes murrailles dudit monastère.

WonTGaueck, homme au conte George de Bitsch, dit par son serement qu'il est l'un des xxv hommes de la ville, et dépose comme les autres ses compaignons aussi aydier à rompre les murrailles dudit monastère.

Hanss Wyden Nouessel, homme à seigneur de Ribalpierre, dit par son serement qu'il est demeuré en l'ostel. 42


Aussi avoir aydé à rompre les murrailles du davantdit monastère de Mormostier, par commandement. Wester Hanns, homme au conte George de Bitsch, dit par son screment que, touchant des affaires, ne s'en est du tout rien empéchier à cause qu'il estoit jonnement marié.

Schier Mayers Thiebels, homme à monseigneur de Strabourg, dit par serement qu'il est l'un des xxv hommes de la ville; dit comme les autres ses compaignons cy devant escrips, avoir aussi, par commandement, ayder à rompre les murrailles dudit monastère.

Lang Clauss, homme au conte George de Bitsch, dit par serement qu'il a demeuré en l'ostel et ayder, par commandement, à rompre lesdictes murrailles, comme dessus. Thiebelt, deMytiïeim, homme à nostre souverain seigneur, dit par serement qu'il a demeuré en son hostel et a esté présent, par commandement, de rompre lesdictes murraiites.

Jungen Hanss, homme à seigneur de Ribalpierre, dit par serement qu'il a esté, par commandement et ordonnance, au lieu de Sauverne, par les xxv hommes, et a esté prins par ung nommé appellé Craff, de Mets, et a payé de ranson xxx florins d'or; et a esté présent aydier à rompre les murrajlles du devantdit monastère.

BurrenPetter, homme au conte George de Bitsch, dit par serement qu'il a esté à Sauverne, par commandement et ordonnance des xxv hommes de la ville de Mormostier, à cause qu'il avoit deux chevalx et le hayn, pourcc qu'il estoit moitrier à l'abbé dudit lieu, comme il dit. Adam, rouyer, homme audit conte, dit par serement qu'il a demeuré à l'ostel mais il a esté, par commandement, [aydier] à rompre lesdictes murrailles cy devant.


Wangen Clesscl, homme audit conte, dit par son screment qu'il a demeuré en sa maison, et, par commandement, a esté aydé rompre les dessusdictes murrailles. FritehenMaterrin, homme audit conte, dit par serement qu'il a demeuré en l'ostel à cause qu'il estoit bien mallade, et, par commandement, a esté rompre les devantdictes murrailles dudit monastère.

Hartinges Thiebelt, homme à seigneur de Ribalpierre dit par son serement qu'il a demeuré en l'ostel avoir aussy, par commandement, rompre lesdictes murrailles. Fryers Thiebelt, homme audit seigneur, dit par son serement qu'il a demeuré en l'ostel, et, par commandement, avoir aydier rompre ladicte murraille cy dessus. Kar Hanss, homme au conte George de Bitsch, dit par son serement qu'il a demeuré en l'ostel, et, par commandement, a esté à rompre les davantdictes murrailles. Wangen Hensel, homme audit conte de Bitsch, dit par son serement qû'H a demeuré en sa maison, car il est homme viel, pour ce ne s'a voulu meller de ceste affaire. Pi)gcrs Hensel, homme audit conte, dit par son serement qu'il a demeuré en son hostel, et a esté à rompre lesdictes murrailles, par commandement.

Fleysch Bastien, homme à seigneur de Ribalpierre, dit par son serement qu'il a demeuré en l'ostel, et, par commandement, a esté à rompre lesdictes murrailles du monastère de Mormostier.

Georgelff, homme à monseigneur de Strabourg, dit par son serement qu'il a demeuré en l'ostel; aussi avoir esté, par commandement, aydier rompre les murrailles cy devant nommez.

L'officier le tient fort suspect à cause des grosses parrolles qu'il a dites.


WoifT Siegcrs, homme au conte George de Bitseh, dit par serement qu'il a demeuré en l'ostel à cause qu'il cstoit marlier; mais a esté présent d'aydier à rompre les murrailles dudit monastère.

Steffes Jacob, homme à monseigneur de Strabourg, dit par son serement qu'il est demeuré en l'ostel, et, par commandement, il a aydier à rompre ladicte murraille. Hanns Triebel, homme à nostre souverain seigneur, dit par son serement qu'il a esté à Sauverne, par commandement desdis xxv hommes de la ville, et a eschappé aussy avoir esté aydier rompre lesdictes murrailles.

Schiermaigers Martin, homme à monseigneur de Strabourg, dit par son serement qu'il a demeuré en l'ostel lequel a envoyer son filz pour luy aydier rompre lesdictes murrailles, par commandement.

Huss Brickels Thiebelt, homme à monseigneur de Strabourg, dit par son serement qu'il a demeuré en reste!, et, par commandement, il a esté présent à rompre lcs murrailles du devantdit monastère.

Moirlen Hanns, homme au conte George de Bitsch, dit par son serement qu'il a demouré en l'hostel, et a esté aydier à rompre lesdictes murrailles.

Trielel Steff, homme à monseigneur le duc, dit par son serement qu'il est demouré en l'ostel, et a esté présent aydier à rompre lesdictes murrailles, par commandement. Andolff, homme à seigneur de Ribalpierre, dit par son serement qu'il a demouré en sa maison, et a esté, par commandement, aydier rompre lesdictes murrailles. Hanss, de Humbourg, dit qu'il a esté serviteur de bolengier et ne s'a voulu mesler de ceste affaire. Touschen Martin, homme au conte George de Bische i'un des xxv hommes de la ville de Mormostier, dit comme


les autres ses compaignons, et daventaige, dit avoir esté à Sanverne demander de l'argent du vin qu'il avoit vendu aux paysans; mais, à grant peynne, a il retourné en l'ostel; aussy avoir esté présent ayder à rompre lesdictes murrailles.

Lorrents Wagners, homme au conte George de Biche dit par son serement qu'il a demeuré en l'ostel; aussi ne s'a vollu mcller ny obéyr au commandement qu'on luy a fait de rompre les murrailles dudit Mormostier, pensant mal faire et qu'il n'en viendroit point de bien de ainsi faire. Garletz AdetS', homme à nostre souverain seigneur, dit par son serement qu'il a demeuré en l'hostel, et a esté présent, par commandement, d'aller aidier à rompre lesdictes murrailles.

Triebel Claus, homme à nostre souverain seigneur, dit par son serement qu'il a demeuré en son hostel; mais, par commandement, il a esté rompre lesdictes murrailles !equel a obéy.

Kix, homme à nostre souverain seigneur, dit par son serement qu'il a esté à Sauverne, le lundi, pour aller quérir des paxels de vingnes; ainsi qui vouloit saillir hors de la porte, laquelle estoit fermée, fors fust de demourer audit lieu; mais, par l'ayde de Dieu, luy eschappa et retourna en sa maison. Aussy a esté rompre, par commandement, lesdictes murrailles dudit Mormostier. Graff Michiel, homme au conte George de Biche, dit par son serement qu'il a demourer en sa maison, et, par commandement, il a aydé à rompre lesdictes murrailles. Zwang Lienhart, homme à monseigneur de Strabourg dit par son serement qu'il a esté à Sauverne quérir ung cheval qu'.il avoit perdu mais il ne pouvoir ravoir sondit cheval; et incontinant il a retourné dudit Sauverne pource


qu'il estoit homme viel et caduc. Et aussi avoir esté, par commandement, à rompre les davantdictes murrailles dudit monastère.

Endres Clauss homme à monseigneur de Ribalpierre dit par son serement qu'il a esté à Sauverne, le dimenche, pour veoir le cappitainne Brubach, et incontinent retourna en l'ostel; aussi avoir esté aucune fois avec !n bande, et a esté avec eulx boire du vin dudit abbé. Avoir aydier à rompre les murrailles devantdictes.

Steffes Hanns, homme à seigneur de Ribalpierre, dit par son serement qu'il a esté à Sauverne quérir deux petites garses de ses enfans qui estient audit lieu; et ainsi qui voulu partist, les portes furent framées, en sorte qui demeura, et se quaschit en ung tonnel et eschappa. Aussi avoir esté, par commandement, à rompre lesdictes murraillés.

Endres, homme audit seigneur, le viel marlier, lequel s'en allit quant nous arrivesmes audit Mormostier. Nous avons donné puissance et ordonnance à l'officier dudit lieu de mettre la main à ses biens et les mettre par inventoire. Steffes Schermers Martessoun, homme à monseigneur de Strabourg, a demeuré mort à Sauverne.

Zwanguer Steff, homme audit seigneur, a demeuré mort à Saulverne.

Anthon, de Dastel, homme audit seigneur, a demeuré mort à Sauverne.

Melcher Keffer, homme à nostre souverain seigneur, a demeuré mort à Sauverne; et a esté prins et rançonner vj florins, et payé ladicte rançon.

Ertz Stefi, homme à nostredit souverain seigneur, a demeuré mort à Sauverne.


Matterd, de Ettlheynen, homme à seigneur de Ribalpierre, a demeuré mort à Sauverne.

Lorrentz, mareschal, homme audit seigneur, est demeuré mort à Saulverne.

Thoman, de Wyntzenen, est encor prisonnier. Demechen Hanss, homme audit seigneur, a demeuré mort à Salverne.

Euvrart Niciaus Hanns, homme au conte George de Bitsch, demeuré mort à Sauverne.

Sclappen Gorge, homme audit seigneur conte de Bitsche, demeuré mort à Sauverne.

Rennerss Mathis, homme audit seigneur, a demeuré mort à Sauverne.

Cergen Endres, homme audit conte de Bitsche, a demeuré mort à Sauverne.

Lienard, tuppenier, homme audit conte de Bitsche, lequel a pareillement [demeuré] mort à Sauverne. Petter Buch, semblablement au conte George de Bitsch, a demeuré mort à Sauverne.

Hanss, de Haydeltzheim, homme.au conte George de Bitsch, est demeuré mort à Sauverne.

Hanss Hurneckel, homme audit seigneur de Bitsch, lequel a esté pendu à ung arbre.

Claus, bouchier, homme au conte George dudit Bitsch, a demeuré mort à Sauverne.

Bénédict, le tixerant, homme audit conte, lequel est demeuré mort à Sauverne.

Wolff, le gendre de Matterren Moner, homme audit conte de Bitsch, est demeuré mort à Sauverne. Sedohensel, homme audit conte de Bitsch, a demeuré mort à Sauverne.

Magdalène, vesve de Matarn, dudit lieu, a esté exami-


née, présens les officiers dudit lieu, par nous commissaires soubscrips, pour )e fait, charge et bruyt qui courroit que ladicte Magdalène avoit bruité ung ymaige de Nostre Dame. Et dit ladicte Magdalène que jamais ne le vouldroit penser ny faire, et qu'il est vray que autrefois les questains sont estez logés chez elle lesquelz laissiez tousjours ung ymaige, lequel ymaige les a tousjours tenir bonnestement et honnourablement et les tient encores journellement mais qu'il est bien vray qu'il est environ xviij ans que son feu maryt faisoit ung petit ymaige de bois pour faire jouer les enffans, lequel ymaige a esté gecté parmy la maison et sa derrenière chambrelière l'a, au dernier, gecté ou feu mais que s'estoit ung ymaige de Nostre Dame, dite que non. Aussy disent lesdis officiers qui n'en scèvent rien au vray, mais qu'il y a aucune femme dudit Mormostier qui a bouttée hors les nouvelles; laquelle femme est assez bien légière de la langue, comme itz disent; et ne scèvent autres choses de ladicte Magdatène, qu'elle est assés bien malaisié et aucunesfois de mauvaise parrolle et ligière langue de ladicte affaire; mais ce sont parrolles de femme, comme y veulent dire. Néantmoins, l'officier de nostre souverain seigneur ait mis la main à tous les biens de ladicte Magdalène. Sur ce, no~s avons priés ledit officier de tonner quelque chose p6ur elle vivre, jusques autre ordonnance de nostredit souverain seigneur.

Hanns, le mercier, homme à nostre souverain seigneur, dit par son serement qu'il a esté à Bauverne, le dimenche, pour veoir le cappitainne Brubach, et a retourné en sa maison. Aussy dit que, quant lés paysans estient à Mormostier, qu'il en y avoit six en sa maison, lesquelz paysans s'en nallirent à l'abbaye dudit Mormostier et apportirent du vin, lequel Hanns en ben sa part.


Endres, l'oste, dudit lieu, homme au conte Georgo de Bitsch, dit par son serement qu'il a demeuré en sa maison et gardé son affaire; mais il a aydier à rompre, par commandement, les murrailles dudit monastère, comme les autres.

Gyers Wotff, homme a nostre souverain seigneur, dit par son serement qu'il a esté à Sauverne, par commandement, comme les autres, et a esté prins par ung landtzknechtz appellé Craff, et a payé xxx florins d'or. Aussi a aydier à rompre les murrailles, par commandement, comme les autres.

Hanns Beuller; homme au conte George de Bitsch; dit par son serement que, durant ceste guerre, n'est pas esté au pays, et n'en scey du tout rien.

Balthasar, homme à nostre souverain seigneur monseigneur le duc, dit par son serement qu'il n'est pas esté en nul lieu et est demeuré en son ouvraige avec sa mère mais a esté aydier à rompre la murraille par commandement, comme les autres. Aussy avoir aydier à boire aucunesfois du vin de l'abbaye.

Blasius Thoman, le cordonnier, homme à nostrédit souverain seigneur, dit par serement qu'il a esté Sauverne, et a esté prins, et payé à landtzknechtz ij florins d'or; et a esté à rompre les murrailles comme les autres~ par com~ mandement, et aussy boire du vin dudit abbé. Triebels Hanns, homme à nostre souverain seigneur, dit par son serement qu'il est demeuré en sa maison, et aydé à rompre la murraille, comme les autres.

Marx, homme à seigneur de Ribalpierre, dit par son serement qui n'a point esté eri nul lieu et ne s'a voulu mallèr de teuf affaire; mais il a bien aydier à boire du vin de: ladicte abbaye aucunement.


Allhanns, homme à seigneur de Ribalpierre, dit par son serement qu'il est demeuré en sa maison, mais il a esté à rompre ladicte murraille et aucunement aydier boire le vin dudit abbé.

Triebels Mathis, homme à nostre souverain seigneur, lequel dit par son serement qu'il est demeuré en sa maison pource qui doubtoit qu'il ne viendroit point de bien de ceste affaire. Aussy avoir esté à rompre les murrailles dudit monastère et boire du vin de ladicte abbaye. Wiihemeu, le filz Countz Claus, homme à seigneur de Rebalpierre, dit par serement qui n'a esté en nul lieu, doubtant qu'il n'en viendroit point de bien touchant de leur affaire. Avoir ayder boire dudit vin et rompre lesdictes murrailles.

Hanss Kaeffer, homme au conte de Bitsch, dit par son serement qu'il a esté à Sauverne pour parler à aucuns de la ville; et quant il voulit retourné en sa maison, il fut rechasser par les gendarmes audit Sauverne; et a esté prins par les landtzknechtz, et a payé xj florins d'or. Pareillement a aydier à rompre les murrailles et aydier à boire du vin de ladicte abbaye.

Steffen, sergent de tous les seigneurs de la ville, dit par son serement qu'il a demeuré en ladicte ville et n'a esté en nul lieu, à cause de son office, et fait serement avec eulx, par le conseil de Rainhart May, officier du seigneur de Ribalpierre, et autre chose.

Singelsperg. Appartient à la communatté de Mormostier. Schilmes George, dudit lieu, homme à nostre souverain seigneur, dit par son serement qu'il est demeuré en sa maison, et a esté présent, par commandement, de rompre ladicte murraille cy devant.


Thiebelt Schnem, homme au conte George de Bische dit par son serement qu'il est demeuré en l'ostel, et a envoyé ung serviteur, par commandement, ayder rompre ladicte murraille cy devant escripte.

Gangolffz Steffen, homme à nostre souverain seigneur, dit par son serement qu'il a esté à Sauverne, mais c'estoit pour achepter des paxelz pour ce wayn; et ainsi qui vou!oit saillir de la ville, en ferma la porte et demeura là; et a esté prins par ung landtzknechtz et a payé viij florins d'or; et a esté par commandement, rompre lesdictes murrailles.

Sumers Hanns, homme au conte Jorge de Bitsche, dit par serement qu'il a demeuré en l'ostel, et a [esté], par commandement, rompre lesdictes murrailles.

Kobben Thiebelt, homme à seigneur de Ribalpierre, dit par serement qu'il estoit en son ouvraige, assavoir en ses vingnes, et ainsi la bande des paysans arrivèrent et le prindent dedens sesdictes vingnes pour monstrer le chemin à Sauverne. Ainsy fit y, mais c'estoit par force. Et dit qu'il n'a pas esté ayder à rompre les murrailles, car il y gravoit, et pour ce n'y a pas allé toutesfois il fut menassés des paysans, néantmoins on ne luy a rien fait.

MarceUouu', homme à nostre souverain seigneur, dit par son serement qu'il a esté, le dimenche, à Sauverne, seulement veoir la bende, et sans baston; et incontinent retourna à l'ostel, et, par commandement, a esté aydier rompre les murrailles du devantdit monastère. Kieffers George, homme à seigneur de Ribalpierre, dit par son serement qu'il a esté à Sauverne, ~e lundi, quérir des paxelz pour se wayn; et ainsi qu'ilz estient chargier sur le cher, la porte estoit fermée; et fut prins des landtz-


knechtz, et eschappa sans rien payer. Aussi avoir esté aydier rompre les devantdictes murrailles.

Clostel Cleser, homme à nostre souverain seigneur, dit par son serement qu'il a esté à Sauverne, le lundi, aussy achapter des paxelz pour ce wayn; ainsi qu'il avoit chargié lesdis paxelz, la porte estoit fermée; fors fust de demeurer, et perdit cher et chevalx, et puis retourner en sa maison bien mallaide; et envoyer son serviteur, par commandement, aydier rompre lesdictes murrailles. Tuschen Endres, homme au conte George de Bitsche dit par son serement qu'il a demeuré en sa maison, et n'a esté à rompre lesdictes murrailles pource qu'il estoit fort mallade.

Rosse Thiebelt, homme au conte George de Bitsche dit par son serement qu'il a demouré en sa maison, et a esté, par commandement, rompre lesdictes murrailles devantdictes. ·

Clauss, homme au conte de Bitsche, dit par serement qu'il est demeuré en l'ostel pource qu'il estoit paistre de la ville.

Metzen Hanns est mort à Sauverne.

Banns Schaffer pareillement mort à Sauverne. Welffel est mort à Sauverne.

Eygers Welff, homme à nostre souverain seigneur, est en Lorraine seillier du bled, et a esté à Sauverne, par commandement de xxv hommes de la ville de Mormostier, et a esté rompre ladicte murraille, par commandement. Gros Euvrat, homme à monseigneur de Strabourg, est demeuré en l'ostel, mais il n'a voulu obéy au commandement aydier rompre les murrailles dudit monastère, car il ne s'a voulu de rien maller.

Hanss Hardy, homme au conte de Bische, dit par son


serement qui n'a esté en nul lieu à cause qu'il estoit fort mallade.

Hegauwe, de l'office de Mormostier.

Hensel, musnier, pour le présent prévost dudit Heu dit par son serement et par ordonnance, en présence de la communalté dudit lieu, qu'il est vray que Kipples Clauss jadis prévost, lequel est demouré devant Sauverne mort, lequel prévost receupt une lettres d'un nommé appellé Ludwich de Sickerich, laquelle lettres venoit des paysans d'Altorff, faisant mencion de venir tous ensembles devers eulx, autrement ilz perderiez tous leurs biens et le corps pareillement. Ainsi disoit ledit feu prévost quelx remonstrances qu'il faisoit à ladicte communalté, n'en voulliez riens faire pour luy ny pour ladicte lettres. Et envoyrent au lieu de Mormostier, pensant trouver leurs officiers pour avoir conseil touchant ceste affaire. Le buwe maistreWotS' de Ingellein et Hans Morner aviez desjà party de la ville et les autres officiers s'avoient desjà cachiez, et ainsi ne saviez lesdis pouvres gens à qui parler ny adresser. Trouvèrent le prévost Michiel, dudit Mormostier, leur comptant leur cas, et leur monstrit leur lettre. Lequel prévost leur respondit Je ne scey que c'est; noz officiers ont desjà conclus et passé de les laissier entrer à la ville, car ilz disent qui ne désiriez rien faire à noz seigneurs ny ès subgectz de la ville, seulement ès monastères et ès prebtres meismes je ne puis savoir que c'est; je doubte que la fin n'en vauldra rien. Sur ce, lesdis pouvres gens retournirent à leur ville et firent le serement audit prévost; et incontinent lesdis paysans subitement arrivent audit villaige, et en sont allez avec eulx, comme cy après est déc!a)ré& nom pour nom.


Weltin, homme viel, dudit lieu, homme à nostre souverain seigneur, dit par son serement qu'il est demeuré a l'ostel.

Wolff, homme de nostredit souverain seigneur, a esté à Sauverne et a retourné en sa maison, mais s'a esté par le commandement de son prévost.

Balthasar, homme au conte George de Bitsch, dit par son serement qu'il a esté à Sauverne, mais par commandement de son officier; lequel a retourné en sa maison. Wurtz Hanns, homme a nostre souverain seigneur, dit par son serement qu'il a esté à Sauverne, par commandement de son officier, et a esté prins par les landtzknechtz, et payé xx florins d'or.

Euvert, homme à nostredit souverain seigneur, dit par son serement que ce n'estoit alors que ung serviteur, à ceste cause il ne s'a voulu maller du fait.

Weltins Hanss, homme de nostredit seigneur, dit par son serement qu'il a esté à Sauverne par commandement de son officier, et a esté prins prés Chapel, et retourné en sa maison.

Matarin, homme à monseigneur de Strabourg, dit par son serement qu'il a esté à Sauverne avec le secrétaire George pour luy apporter xiiij sols, monnoie de Lorrainne, pour du blé qu'il y avoit différent et pour en avoir de l'autre pour ses pouvres enfans; et ainsi lui fut fors de demeurer à la ville, car en ferma la porte; et après il eschappa et retourna en sa maison.

Jacob Thiebels, homme à nostre souverain seigneur, dit par son serement qu'il a esté à Sauverne par ordonnance de son officier, et a esté prins mais il a nchappé. Endres Hanns, homme à nostredit souverain seigneur, dit par son serement qu'il a esté, le dimenche, à Sauverne,


seulement pour veoir la bande, et incontinent il retourna en son hostel, comme il dit.

Thiebels Jacobs, homme à nostredit souverain seigneur, dit par serement qu'il a fait le serement avec les autres craingnans les gros menasses; mais il a demeuré en l'ostel pource qu'il avoit huict petis enffans.

WurtzHense!, homme à nostredit seigneur, dit par serement qu'il a esté à Sauverne, par commandement de son officier; mais incontinent qu'il ouy que nostre souverain seigneur venoit à Sauverne, il se desroba de la ville et s'en allist en ung bois, lequel il demeura iij ou iiij jours. Huchs Hanns, homme à nostre souverain seigneur, dit par son serement qu'il a esté à Salverne, seulement pour quérir du pain pour ses petis enfans et ainsi qu'il entrat à la ville, la porte luy fut fermée, et fut fors de demeuré là, et fust prins et relaichiez en oyant son excuse. Hanns Kaudel, homme à nostre souverain seigneur, est demeuré mort.

Mutwetz, homme à seigneur de Ribalpierre, est demeuré.

Hanss Bartel homme à nostre souverain seigneur, est demeuré.

Krebers Clauss prévost, homme au conte George de Bitsche, est demeuré mort.

Countzel Steph, homme audit conte de Bitsche, est demeuré mort.

Eberhart, homme à monseigneur de Strabourg, dit par son serement qu'il a esté à Saulverne pour achapter du pain pour ses petis enn'ans, et incontinent il a retourné en sa maison.

Martin, homme à nostre souverain seigneur, dit par son serement qui n'a pas esté en nul lieu, mais il s'en est allé


avec son frère en ung bois, et en portons du pain en une besasse, et ont demeurez environ huict jours, et quant ilz retournirent du bois, ilz ne trouviez rien en leur maison que les petis enfans.

Kieblers Gorge, homme au conte George de Bitsche dit par son serement qu'il a esté à Sauverne sans avoir baston avec luy, mais seulement pour veoir le peuple et pour passe temps, le dimenche; il est encores retourné ledit jour en sa maison, et plus n'en scey.

Closter Hanns homme au conte George de Bische, dit par son serement qu'il a esté hoste audit villaige de Hegauwe, et s'en alla audit lieu de Sauverne, le dimenche quérir du blans pain, et quant il voulit retourner en sa maison, il trouvint aucuns gendarmes; en ce craingnant et retournant audit Sauverne; lequel a demeuré là, et a esté prisonnier des landtzknechtz, et a payé iiij florins. Ludirich Schmitt, homme à seigneur de Ribalpierre a demeuré.

Erhartz Hanss, homme à nostre souverain seigneur, a demeuré.

Thoman, homme à seigneur de Ribalpierre, et retourné de Sauverne bien blessier et a esté mort en sa maison. Claus Griblick et demeuré pardelà pource qu'il estoit esté à Sainct Curien, et est cause que les chevalx de t'abhé de Alstorff sont estés prins.

Dompfyetter, meisme de ladite prévosté, appartenant à l'office de Mormostier.

Petter Reymalt, homme au conte George de Bische, dit par serement qu'il a demeuré en l'ostel à cause qu'i! estoit viel homme.

Metz Nictas, homme audit conte de Bische, dit par se-


rement qu'il a esté à Sauverne. au mollin, et puis incontinent retourné en l'ostel.

Endres, cordonnier, homme à seigneur de Ribalpierre dit par son serement qu'il a esté à Sauverne, par commandement de son officier, et a esté prins et relachier quicte. Lux, homme à nostre souverain seigneur, dit par son serement qu'il a esté à Sauverne, le dimenche, ouyr messe, et puis retourné en sa maison, comme il dit.

Sieppert NicIas, homme à nostre souverain seigneur, dit par son serement qu'il a esté, le dimenche, à Salverne, seulement ouyr messe, et puis retourné en sa maison comme il dit.

Suppert Jacob, homme à seigneur de Ribalpierre dit par son serement qu'il a demeuré en son hostel, mais il a fait serement avec ses voisins, par force et constraint [de] sondit prévost.

Claussen Schouve, homme à seigneur de Ribalpierre, dit par son serement qu'il a demeuré en l'ostel, mais il a fait le serement, comme les autres ses voisins, par force et constraint de sondit prévost.

Fleysch Claussen Hanns, homme audit seigneur, dit par son serement qu'il a esté à Sauverne, )e dimenche, pour achapter une charrue, et puis a retourné en sa maison comme il dit; et fit le serement, par contraint de sondit prévost, avec autres ses voisins.

Metz Hanns, homme au conte George de Bische, dit par son serement qu'il a esté à Sauverne, par commandement de sondit.prévost, et ait retourné en sa maison. Seleffcrs Matterinen, homme au conte George dudit Bitsch, dit par serement qu'il a demeuré en sa maison à cause qu'il est fouy ses bestialles ou bois, et les a gardé 13


mais il a fait le serement, par contraindre de sondit prévost, avec ses voisins.

Miller Jacob, homme à seigneur de Ribalpierre, dit par son serement qu'il a esté à Sauverne, le dimenche, marender et veoir les gens, et puis retourné en sa maison; et fit le serement, par contraint de sondit prévost, avec ses voisins.

Reinhart, homme à nostre souverain seigneur, dit par son serement qu'il a esté, le dimenche, marrander à Sauverne, et puis retourné en sa maison et fit le serement avec ses voisins, par contraindre de sondit prévost. Erhartz Hanns, son père, homme à nostre souverain seigneur, est demeuré mort davant Sauverne. Thiebelt Mynet, homme au conte George de Bische dit par serement qu'il a esté à Sauverne, et a esté prins par les tandtzknechtz, et a esté mené en ung chastel Beaulieu, et fault que paye cinquante florins d'or pour lesquelz ung gentilhomme de Strabourg, appellé Bernart de Gosneme, lequel a demeuré pour luy.

Jacobs Hanns, homme à seigneur de Ribalpierre, dit par serement qu'il a demeuré en sa maison et ne s'a point voulu maller de ceste affaire et a tousjours print peyne et traveille pour norir ses pouvres enfans,

Metz Thiebelt a esté ayder à pillier les chanoynes de Hassloch.

Lux Mylner, homme à seigneur de Ribalpierre, a esté aussy aydier pillier les chanoynes de Hassloch; avoir aussi esté à Hesse et à Rentingen pilliers les pouvres sœurs, et depuis aller à Sauverne, par commandement, comme dessusdit.

Thiebelt, filz de Hense! Mylner, prevost de Hegauwe a esté à Sauverne, mais il s'ans est allé avec les landtz-


knechtz ayder faire la bataille au lieu de Charrewiller, plus relaichié pource que se monstrient gratis compaignon. Aussi esté à Hesse, Lixingen et à Rentingen pilliers lesdis monastères.

Item, disens lesdis paysans des deux villaiges Hegauwe et Dompfyetter que Murner, l'officier de nostre souverain seigneur, leurs a demandés deux cens florins. Touttesfoys ilz ont composés avec luy pour cent florins d'or, desqueiz c florins ilz ont desjà payer audit officier cinquante florins, et du surplus ilz ont terme jusques à la Sainct Martin. Et supplient à la bonne grâce de nostre souverain seigneur les laisser à ladicte somme et pugnition, considérés que lesdis sont quasy les derreniers qui sont bouttés à la follye, et tousjours treuver jusques tant que leurdit prévost les a quasi contrains et ainsi faisant, ilz seront bons et loyalz subgectz, comme il désire d'estre et demeurer. SaHenthat, l'office de Mormostier.

Martin Kech, prévost de SaHenthat, dit pSr son serement, en présence de la communalté et par leur ordonnance, qu'il est vray que ung homme appellé Ludwich, de Singkeistel, leur a apporté unes lettre de la bande des paysans de Altorff, disant que viennent avec eulx audit lieu de Altorff, ou autrement ilz leur feriez gros dommaiges tant en leurs biens et maison. Et pource qu'ilz oyrent dire que ceulx de Mormostier estiez desjà de leurs compaingnyes, lesquelz estient leurs officiers, par ainsi sont allé avec eulx, comme s'ensuit cy après déc)airez nom pour nom. Et après ledit Martin a demeuré ou chastel de Bar faire la cousine, comme monsieur de Helmstat le tesmoingne.

BrunenCiauss, homme à seigneur de Ribalpierre, dit


par son serment qu'il a esté à AItorff, à Hassloch, à Mormostier et à Sauverne, et, le dimenche, il a retourné en sa maison pource qu'il pensoit et sembloit que la cause n'en vauldroit rien. Et a aydier prendre et despendre les biens des prebtres et gens d'église.

Claysels Thiebelt, homme à nostre souverain seigneur et au conte George de Bische, dit par son serement qu'il a esté au premier à Aistorff, à Hass)och, Mormostier et Obersteygen, ayder prendre et despendre les biens des gens d'égtises et des monastères; et a esté à Sauverne, et retourné en sa maison, comme il dit.

Dyne Kellers Clauss homme au conte de Bische, est demeuré mort à Sauverne.

Der Selenmer, homme au conte George de Bitsche, dit par serement qu'il a esté à Altorff, à Hassloch, à Mormostier et Obersteygen, èsquelz lieux y a esté maistre du buttin, et a aydier prendre et despendre les biens des monastères, gens d'église et autres; et a esté à Sauverne, et a esté prins, et payé à ung landtzknechtz iiij florins. Sennipart Hanns, homme à seigneur de Ribalpierre, dit par son serement qu'il a esté à Altorff et à Obersteygen èsquelz lieux il a eu xxj deniers strasburgis pour son buttin et ayder prendre et despendre les biens des devantdis monastères et gens d'église, et n'est pas esté à Sauverne pource que son père y estoit pour eulx deux.

Stumpt Hanss, le viel, homme audit seigneur, dit par son serement qu'il a esté à Sauverne, par commandement' de son prévost et justice, lequel a achappé et retourné en sa maison et a esté à Mormostier ayder despendre les biens dudit monastère.

Hanns Schinder, homme de nostre souverain seigneur,


dit par serement qu'il a demeuré en son hostel mais il a fais serement avec les autres.

Hanss Keyssler, homme à seigneur de Ribalpierre, dit par serement qu'il a demeuré en son hostel mais il a fait serement avec les autres.

Bun Hanns, homme à seigneur de Ribalpierre, dit par son serement qu'il a demeuré à l'hostel, mais il a fait serement avec les autres ses voisins.

Bernue Clauss, homme audit seigneur de Ribalpierre lequel a demeuré mort à Sauverne.

Claus Thiebels, homme à nostre souverain seigneur, dit par son serement qu'il a esté à Sauverne, seulement veoir la bande, et puis incontinent retourner en sa maison; mais it a fait serement avec ses voisins et autres.

Dymstal, l'office de Mormostier.

Winters Erhart, homme à nostre souverain seigneur, dit par son serement avoir esté à Sauverne, par commandement du prévost et justice de Salenthal, et a esté prins par ung Françoys, piéton, et a payé viij florins d'or. Winters Hanns, homme à nostredit souverain seigneur, dit par son serement qu'il a esté à Sauverne, seulement achapter des cordes; et ainsi qu'il vouloit saillir de la ville, les portes estoyent fermées; fors fut de demeurer, et fut prins par ung François, piéton, et a payé viij no"rins d'or.

Hensels Petters, homme à nostredit souverain seigneur, dit par son serement qu'il a demeuré à l'ostel, mais il a fait serement comme ses voisins.

Hensels Endres, homme à nostre souverain seigneur, dit par son serement qu'il a esté à Sauverne, seulement


veoir les gens et puis retourner en sa maison; mais il a fait serement avec les autres, comme ses voisins. Winters Nlaterinen, homme à nostredit souverain seigneur, dit par serement qu'il a demeuré en sa maison, mais il a fait serement avec les autres sesdis voisins. Hensels Claus, homme à nostre souverain seigneur, a demeuré mort à Sauverne.

Hanns, son filz, est demeuré pardelà.

Henry, le braconnier, est de Santzyer, et n'a esté en nul lieu.

Ludwich, homme à seigneur de Ribalpierre, a demeuré à son ouvraige.

L'officier ne leur est rien demander.

Tous ceulx desdis villaiges sont estés commandés, sur peynne de perdre corps et biens, par toute la seigneurie de Mormostier, qui n'y ait homme qui se bouge ne qu'il ne se mesle des paysans ne de leurs affaires; mais lesdis paysans n'en ont riens fais, ny par commandement, comme cy devant est déc!airés.

Sing Cast, de l'office de Mormostier.

Premièrement.

Reben Adam, prévost dudit lieu, dit et dépose par son serement, en présence de la communalté et par leur ordonnance, que ung homme appellé Ludwich Saingkast lequel apporta des lettres de la bande des paysans d'Altorff, leur remonstrant de venir avec eulx audit Altorff, ou autrement ilz perderoient corps'et biens. Quant ilz ouyrent ses menasses, et que ceulx de Mormostier estiez desjà de leurdicte bande, fors leur fut de ainsi faire comme les autres, et en sont allés comme s'ensuit. Et, sur ce, ledit prévost prins la promesse en nom desdis paysans de ses subgectz à cause de l'office, et luy la fist arriére en la


main de la capitainne desdis paysans; mais ledit prévost debvoit faire ladicte promesse, mais il ne l'a pas faicte. Bartholomeus, homme au conte George de Bitsche, dit par son serement qu'il a demeuré en sa maison, mais a fait serement avec les paysans.

Broun Countze, homme audit seigneur conte de Bische, dit par serement qu'il a esté à Sauverne, seuUement veoir les gens, et retourné en sa maison; mais il a fait serement avec ses voisins.

Durren Bachs Petter, homme à seigneur de Ribalpierre, dit par son serement qu'il a esté à Sauverne, seulement pour veoir antrer la bande en la ville, et a retourné en l'ostel; mais il a fait serement avec ses voisins. Oswalt, dudit lieu, homme au conte George de Bische, dit par son serement qu'il a esté à Sauverne, le dimenche, veoir les gens, et puis retourné en sa maison. Et a esté à AIstorSaprès son filz Hanns, murcier, et puis retourné. Aussi esté à Mormosticr aydier à despendre les biens dudit [monastère], et fait serement avec les aultres. Le jonne Coune Hanns, homme audit conte de Bische dit par son serement qu'il a demeuré en sa maison et qui n'a pas esté au pays.

Currius Thiebolt, homme à seigneur de Ribalpierre, dit par son serement qu'il a esté à Sauverne, le dimenche veoir la bande des gens, et retourné en l'ostel; et a aydier, à Mormostier, à despendre, ung jour, les biens dudit Mormostier, seulement; lequel fit serement avec ses voisins.

Wiss Clauwel Thiebelt homme à seigneur de Ribalpierre, dit par son serement qu'il a esté à Sauverne pour veoir les gens de la bande, et puis retourné en sa maison; et a esté aydier à despendre, ung jour, du vin de l'abbé


dudit Mormostier, et aussy fait serement avec ses voisins. Hunss Ktebech, homme à nostre souverain seigneur, dit par son serement qu'il a esté à Sauverne, seulement pour veoir autre que la bande, et puis retourné en l'ostel; et a esté à Mormostier ayder boire le vin seulement de ladicte abbaye. Avoir fait serement comme les autres ses voisins.

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Kurrius Adàms Petter, homme a sosneur de tubat-

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pierre, dit par son serement qu'il a esté à Sauverne veoir autre que la bande, le samedi et le dimenche, et a retourné en sa maison, et a esté à Altorff. Le jour de Pacques quant il y arriva, ilz luy voulliez faire faire le serement mais il ne le voulu faire, et retourna incontinent en sa maison; et a esté boire vin, ung jour, en ladicte abbaye de Mormostier. Lequel fit serement avec ses voisins. Wiss Thiebelt, homme a seigneur de Ribalpierre, dit par serement qu'il a esté à Sauverne, et achappa le mardi, avec les autres. Aussy avoir esté ayder, ung jour, boire vin dudit monastère de Mormostier, et a fait serement avec ses voisins.

Petter von Kampsteim, homme à seigneur de Ribalpierre, dit par son serement qu'il a demeuré en sa maison et ne s'a point voulu maller de ceste affaire, comme il dit; et a fait, par force le commandement, le serement avec ses voisins.

Balthasar, homme à monseigneur de Strabourg, dit par son serement qu'il a esté à Sauverne, seulement veoir la bande, et a retourné, le dimenche,. en l'ostel; et ayder boire le vin de l'abbé de Mormostier, et a fait serement avec ses voisins.

Luddwich, homme à seigneur de Ribalpierre, qui ap-


porta les lettres aux vittaiges à l'entours pour venir la bande; lequel est mort devant Sauverne.

Wissen Lentz, homme à seigneur de Ribalpierre, dit par son serement qu'il a esté à Sauverne, seulement veoir la bande, et retourné en sa maison; lequel a aydé à boire le vin l'abbé de Mormostier, et a fait le serement avec ses voisins.

Wolff Gauge,. homme à nostre souverain seigneur, dit par son serement qu'il a esté à Sauverne, seullement veoir la bande, et a retourné en son hostel. Aussy avoir esté aydier au boire le vin dudit abbé, et a fait serement avec ses voisins.

Bastien homme à nostre souverain seigneur, a fait serement qu'il a esté à Alstorff, à Hassloch et à Mormostier ayder pillier les abbé et gens d'églises, et depuis allé en Lorrainne sillier des blez pour le présent.

Martzellouff, homme au conte George de Bische, a esté à Altorff veoir les gens de la bande, et a esté à Sauverne veoir aussy ladicte bande, et retourné en sa maison. Avoir aydier au boire le vin l'abbé de Mormostier, et fait serement avec ses voisins, et, pour le présent, aller seillier des blez en Lorrainne.

Marx, homme à seigneur de Ribalpierre, a esté à Alstorff, seulement veoir les gens de la bande, et a esté aussy à Salverne veoir ladicte bande. Aydier à boire le vin de l'abbé de Mormostier, et est, pour le présent, sillier du blé en Lorrainne.

Mathis Lorrents, homme à nostre souverain seigneur, a esté à Sauverne veoir ladicte bande, et a esté ayder à boire le vin de l'abbé de Mormostier; lequel est seillier du blé en Lorrainne.

Disent tesdis communalté de Sing Cast que l'officier de


nostre souverain seigneur les a mis à l'amende de deux cens florins d'or. Sur ce il a desjà receu content lxij florins d'or. Desquelz ij*= florins lesdis communalté aviez congier dudit Murner de prandre tous les biens dudit Ludwich pour les vendre et despendre; mais la femme n'en veult rien faire ny payer, et dict que c'est par l'ordonnance du seigneur de Ribalpierre.

Gottzhussen, de l'office de Mormostier.

Le maire Welff, dudit lieu, dit par son serement et par l'ordonnance de toute la communalté, qu'il est vray qu'il a esté à Sauverne, seulement veoir Brubach; et quant il voulit retourner, ne luy a esté possible, et a esté prins par les gendarmes, et a payé xij florins.

Vix, homme au conte George de Bische, dit par serement qu'il a esté à Sauverne pour veoir Brubach, et ne peut plus saillir de la ville, car il a esté arester par les paysans, et a esté prisonnier.des landtzknechtz, et rendre quicte; et dit que l'officier de nostre souverain seigneur luy a demander cinquante florins d'or, mais il n'ont encores rien payé.

Philips, homme à seigneur de Ribalpierre, dit par serement que son curé a demeuré à Sauverne, lequel luy avoit prié de venir audit lieu; à sa requeste il s'en nest allé, et quant il ouy dire que nostre souverain seigneur estoit venu, il s'absenta du lieu et puis retourna en sa maison.

Tiburcius, homme à seigneur de Ribalpierre, dit par son serement qu'il a esté à Sauverne, le dimenche, et son intencion estoit de retourner en son hostel; mais il demeura audit lieu en gardant les gendarmes; aussi demeurer


à ladicte ville, et fust prisonnier par les landtzknechtz, et apayéiiijnorins.

Galle, homme au conte George de Bitsche, dit par son serement qu'il est bien vray qu'il a fait serement avec aultres, par forces mais depuis il laissa sa femme et enfans et s'en allit au bois, lequel y ait bien demeurer cinq journées, en mangeant seulement du pain, et puis retourné en sa maison.

Clauss, homme à nostre souverain seigneur, est demeuré encor pardelà.

Wurtz Claus Michie!, homme à nostredit souverain seigneur, demeuré encor pardelà.

Oster Hanss, filz de Philips n'a point marié, lequel a esté à Sauverne contre le vouloir de son père, et n'est encor de retour.

Item, disent ceulx de Gotzenhussen que leur officier leurs a demander cinquante florins d'or aussy; mais lesdis n'ont encores composés en riens, car Hz demandent tousjours miséricorde et grâce de nostredit souverain seigneur. Wieller Immeloch, l'office de Mormostier.

Premier.

Erhartz Clauss, prévost dudit lieu, homme à nostre souverain seigneur, dit et dépose par son serement, en présence de la communalté dudit lieu et par leur ordonnance, qu'il est vray que plusieurs nouvelles et lettres luy sont venues des paysans et de la bande de Alstorff, adressantes à luy et à ladicte communalté lesquelles nouvelles ledit prévost les ait toutes sallées et sans les monstrées. Toutesfois, au derrenier, quant ladicte bande d'Altorff arrivent au lieu deWasIein, qu'este à la cité de Strabourg, et que n'est seulement qu'une petite lieue près d'eulx, ung


homme appeHé Luddwich lequel portoit une autre lettre et leurs faisoit grosses menasses pour venir avec la bande desdis paysans; lesquelles lettres ledit prévost la portast à Mormostier pour monstrer à ses officiers pour avoir sur ce leurs advis et trouva seulement Andreu, ofncier au conte de Bische, et luy monstra sesdictes lettres, luy priant sur ce avoir son advis. Lequel Andreu luy respondit qui ne luy sçauroit conseillicr autrement, sinon que faire comme ses voisins. Et davantaige, ledit prévost fut adverty que meisme ledit officier et ses compaignons de l'office, la plus grant partie, aviez desjà fait serement avec les paysans, et meismes ceulx de Mormostier. Et, sur ce, il retourna à la ville et fit le semb)abte comme ses voisins lesdis paysans; et incontinent, le samedi, il arriva avec la bande de Mormostier à Sauverne. Dit ledit prévost que luy estoit l'un des 1 hommes qu'ilz estoit esleu des paysans pour concluire avec nostre souverain seigneur, comme il estoit devisé. Sur ce, les nouvelles vindrent que les lansquenettes commenciez battre les gens, et luy devant et fuys jusques à Strabourg.

Item, disent lesdis officiers que lesdis paysans de Willer Imeloch aviez desjà commandement en général de non aller avec lesdis paysans, faute de perdre corps et biens. Zix, homme à seigneur de Ribappierre, dit par son serement qu'il estoit commander par son prévost et la justice pour aller à Sauverne; mais, pource qu'il estoit homme viel, il est envoyer son filz, Gai, lequel a retourné à l'ostel. Martin Droscher, homme audit seigneur, dit par son serement qu'il est demeuré en sa maison, mais il a fait le serement avec ses voisins.

Contpen Clauss, homme au conte George de Bische, dit par son serement qu'il a esté à Salverne par commande-


ment dudit prévost et la justice, et a esté prins par ung gendarme françoys, et a payé xx florins d'or, et fait serement avec ses voisins.

Clingnerss Hanns, homme à nostre souverain seigneur, dit par son serement qu'il a esté à Sauverne pour veoir la bande, et puis il a retourné en l'ostel et a esté à Mormostier aydier boire du vin de l'abbaye.

Lentzen Frich, homme au conte George de Bische, dit par son serement qu'il a demeuré en sa maison, mais il a fait serement avec ses voisins.

Bryed Hanns, homme à seigneur de Ribalpierre, dit par son serement qu'il a esté à Sauverne, seulement veoir la bande, et a fait le serement avec ses voisins, et retourné en sa maison.

Lentzen Hanns, homme au conte George de Bitsche dit par son serement qu'il a esté une fois à Altorff et à Sauverne, seullement veoir la bande, et retourné en l'ostel. Aussy avoir aydier boire le vin de l'abbé de Mormostier, et faire serement avec sesdis voisins.

Eucharius, homme audit conte de Bitsche, dit par son serement qu'il n'a esté en nul lieu, pourtant qui ne se vouloit maller de leurs affaires; mais il estoit avec ses voisins, et a fait le serement, par commandement dudit prévost.

Thoman, homme à nostre souverain seigneur, dit par son serement qu'il estoit allé au mollin de Sauverne avec du blé; aussi s'en allist ledit Thoman veoir ladicte ville et quant il voulit retourner en son hostet, les portes estoient fermées, et fut prins par les landtzknechtz, et a payé xxxiiij florins. Lequel a pareillement esté à Alstorff, et retourné en l'ostel. Avoir esté aucunement aydier boire le vin de l'abbé de Mormostier.


Schomp Hanns, homme à monseigneur de Strabourg dit par son serement qu'il a esté à Sauverne, par commandement de son prévost et justice, et saltist par dessus la murraille de la ville, en fouy en sa maison; et ayda à boire le vin de l'abbaye de Mormostier, et fait le serement avec ses voisins.

Jacob Kieffer, homme à seigneur de Rebalpierre, dit par serement qui ne s'a point voulu maller de l'affaire mais, par commandement, il a fait serement avec ses voisins.

Jacob Kieffer, homme à seigneur de Ribalpierre, dit par son serement qu'il a esté à Altorff seulement ung jour, après incontinent retourna en sa maison, car l'affaire ne luy plaisoit point, comme il dit. Après, sonprévost!uy commanda [d'aller] à Sauverne, et a esté prins là, lequel a payé iij florins d'or et a esté à Mormostier, et les paysans luy ont donné aucunes fois à boire.

George Richenbach, homme audit seigneur, dit par son serement qu'il a esté à Sauverne, seulement pour veoir le cappitainne Brubach, et puis incontinent retourné en son hostel; mais il a fait serement, par commandement de son prévost, avec ses voisins.

Foltze Hanss, homme à nostre souverain seigneur, dit par son serement qu'il a esté à Sauverne, cuydant ramener son père en sa maison, lequel estoit, par commandement, comme les autres dessusdis; et quant il voulit retourner, les portes estiez fermées, et a esté prins par ung cappitainne des landtzknechtz, lequel le venda à cappitainne Krantz; et ledit a composé avec ledit cappitainne Krantz pour la somme de xx florins d'or. Et a esté à Attorn'; mais, quant il eust veu, incontinent a retourné en son hos-


tel et a esté à Mormostier, lequel a aucunes fois beu du vin de l'abbaye dudit lieu.

Holtz Claus, homme à nostre souverain seigneur, lequel a esté à Sauverne, et par commandement du prévost. H a demeuré mort audit lieu.

Liess Claus, homme à monseigneur de Strabourg, dit par son serement qu'il est demouré en son -hostet pource qu'il luy sembloit que leur cause ne duroit point, et ne s'a voulu de rien maller de toute leur cause, comme il dit. Heltzels Hanns, homme à monseigneur de Stràbourg dit par son serement qu'il a esté à Sauverne, seulement le samedi, pour aller au mollin, et incontinant il a retourné en l'ostel. Et a esté aucunes fois au lieu de Mormostier ayder au boire le vin dudit monastère, et ait fait le serement, par commandement dudit prévost, avec ses voisins. Husz Halters Lentze, homme au conte George de Bitsche, dit par son serement qu'il a demouré en l'ostel pource qui luy sembloit que ce n'estoit pas chose durable. Thiebels Clein Lentze Sune, homme au conte George de Bische, dit par son serement qu'il estoit en son ouvraige durant ce wayn, et ouy dire que nostre souverain seigneur avoit une belle bande gendarmes devant Sauverne, et les vouloit aller veoir. Ainsi qui venoit près de ladicte ville lesdis gendarmes le chassirent jusques dedens ladicte ville et a esté pris là d'ung landtzknechtz, et a payé xxx florins d'or. Et a esté à Altorff pour aller quérir l'un des parent, par ordonnance de son père, pour retourner à l'ostel; mais il n'y estoit point.

Smyde Hanns, homme au conte dudit Bische, dit par son serement qu'il a esté à Sauverne, le samedi, seullement pour veoir la bande, et puis retourna en l'ostel et


ait fait serement, par commandement de son prévost, avec ses voisins.

Jygen Jacob, homme à monseigneur de Strabourg, dit par son serement qu'il a esté à Sauverne pour veoir le cappitainne Brubach, et puis il a retourné incontinent en l'ostel. Aussy avoir esté à Alstorff pour veoir la bande qu'estoit là, et puis il a retourné en sa maison, comme il dit. Lequel a esté à Mormostier ayder boire le vin de l'abbaye dudit lieu et a fait serement comme les autres. BaderHanns, homme à nostre souverain seigneur, dit par son serement qu'iL a esté à Sauverne, le dimenche, pour veoir les gens, et puis il a retourné en sa maison. Et a esté à Mormostier ayder boire le vin dudit abbé.

Martzellouff Gall, homme à seigneur de Ribalpierre, dit par son serement qu'il a demeuré en l'esté!, doubtant qu'il n'en viendroit point de bien touchant de ceste entreprinse mais ait fait serement, par commandement de son prévost, avec ses voisins.

En le tient suspect d'avoir mené le tabourin à Alstorff mais il le nye.

Lauwels Hanns, homme au conte George de Bitsche dit par son serement que, le lundi, il s'en alla à Sauverne pour ferrer son cheval à mareschal; et quant il voulcist retourner, les portes estoient fermées, et a esté prins toutesfois il a trouvé manière d'eschapper. Et ait aydier boire du vin aucunement de l'abbaye dudit Mormostier. Adolff, homme au conte George de Bische, dit par son serement qui vouloit aller quérir à mollin de Sauverne de la farrine, le lundi, avec son filz; et quant il vint prés de la ville, la bataille ce commensa, en sorte que perdit son filz et le cheval; et luy a esté prins, et a payé à ung landtknecht viij florins. Aussi ait aydier boire deux ou trois fois


le vin de l'abbaye dudit Mormostier, et fit serement comme les autres.

Kier Hanns, homme au conte George de Bische, dit par son serement qui n'a esté en nul lieu pource que luy tient le four bannal des seigneurs dudit lieu; mais il a esté une fois ou deux aydier boire le vin de l'abbaye dudit monastère.

Thiebelt, tixerant, homme à nostre souverain seigneur, dit par son serement qu'il a esté à Sauverne, seulement pour veoir le cappitainne Brubach, et a retourné incontinent en l'ostel; et a esté à Mormostier aydé boire, une fois ou deux, du vin de ladicte abbaye.

Le jonne Erhart, frère dudit prévost, homme à nostredit souverain seigneur, lequel a esté à Alstorff, Sauverne et Mormostier, et n'est pas en l'ostel.

L'officier le tient fort suspect.

Michels DochrenmanMarce))ou', le ménestrel, n'a pas voulu comparu, et a esté à la ville.

Le beau filz de Itel Thiebelt a esté à Alstorff, à Hassloch, Sauverne et Mormostier, mais il est à Strabourg. Le filz Six, appellé Erulle, n'est pas voulu comparu. Paulus, le filz Bastien, a esté àAIstroH', à Sainct Curicn, à Mormostier et à Sauverne, et est à Strabourg. Martin Moutte est mort à Sauverne.

Le filz Bastien Hanns est mort à Sauverne.

Jackel n'a point voulu comparroir devant nous soubscript, et estoit à la ville.

1 L'ollicier de nostre souverain seigneur leur ait demandé ij~ florins d'or, mais ilz n'ont encores riens composés. Goille, homme à seigneur de Rihaipierre, dit par son serement qu'il a esté à Altorff deux jours, et après retourné en la maison de son père, et par commandement 14


dudit prévost et a esté prisonnier, et eschapper. Aussi avoir aydicr à boire du vin dudit monastère de Mormostier. Rittemberg, l'office de Mormostier. Ceulx qui ont desjà

commencé au premier du fait de la guerre des paysans luthériens, assavoir mangier de la chair en karesme et aultres choses contre les églises, et tousjours mal obéy à leurs officiers, comme ilz nous ont déciairés et devisés. Premièrement.

Les quatre prévostz dudit lieu disent par leurs sere-

mens, en présence de la communalté dudit lieu et par leur ordonnance, qu'il est vray que aucuns de ladicte ville sont allez devers les paysans d'Altorff oultre le commandement de leurs officiers, pource que les cappitainnes desdis paysans leurs ont tousjours escrips des lettres pour tirer avec eulx. Et davantaige, le vendredi devant qu'on arriva à Sauverne, lesdis cappitainnes envoyons une lettre devers lesdis prévost, les menassans de prendre leurs biens et boutteriez le feug en leur maison. Oyans et craindans lesdictes menasses, et qu'ilz aviens desjà ouy dire aucuns des officiers de Mormostier qu'ilz aviez fait le serement et que lesdis cappitainnes avoient promis de non rien faire à leur seigneur, à ceste cause s'en nattèrent avec eulx, et confessèrent avoir ainsi fait une grosse follie, suppliant trèshumblement à la bonne grâce de nostre souverain seigneur, comme leur prince souverain pour le présent et à qui ont fait le serement, et qui désire de demourer dessoubz luy, leur pardonner cestedicte follye, et doresenavant ilz seront bons et loyalz soubgectz.


Ceulx qui sont allez devant Altorff. oultre les commandemens de leurs officiers, et qu'ilz ont estez causes de ta movement des aultres et tout lejna!~ aussi ayder rompre les monastères dez églises, pilliers, prendre et despendre. Jergeh Claus, homme à monseigneur de Strabourg, est audit Strabourg.

Symmennel, homme audit seigneur, est à Strabourg. Junge Less Hanns, homme audit seigneur de Strabourg, lequel est demeuré mort devant Sauverne.

Schinders Hanns, homme à seigneur de Ribalpierre, a esté clerc du buttin, et est audit Strabourg.

Grub Bastien, à seigneur de Ribalpierre, est audit Strabourg.

Menells Thiebelt, à seigneur de Ribatpierre, est à Strassburg.

Kieu'ersOessgin, à seigneur dùdit Ribalpierre, veulle constraincte l'oste, la femme Cless Hanss, de luy à donner mangier de la chair oudit quaresme, et est à Strabourg. Wiette Clessel, homme à nostre souverain seigneur, et a esté !'ung des chappellain des lutterriens, et est audit Strabourg.

Miller Hanns, homme au conte GeorgedeBische, et est audit Strabourg.

Wess Hanns, homme audit conte, est à Strabourg. Hurst Hanns, homme audit conte de Bische, est à Strabourg.

Martin Stegman, homme audit conte, est audit Strabourg.

Endres, prévbst de monseigneur de Strabourg, dit par son serement qu'il a esté mallade bien six sepinaines et, par conseil des médecins, il a inangier des œufz et ge-


lines mais dit qu'il ne leur faisoit en mal prisier en rien comme il dit.

Disent les aultres prévostz qui n'en scévent riens mais le prévost à seigneur de Itibalpierre dit par son serement qu'il a aussy esté mallade bien fort et a mangier d'un girbolot de veaul à Wassteim, et non fait en mal prisier en rien comme rien. Mais les officiers aucuns disent que luy ont remonstrez cy devant que c'estoit mal fait d'avoir mangier de la chair, luy respondit que ce n'estoit point mal, fait, Dieu ne l'avoit point deffendu de non mangier chair. Aussy ledit prévost dudit seigneur de Ribalpierre a esté à Sauverne par commandement de la communalté et a eschapper dudit lieu en sa maison.

Getzchen Hanns, homme à seigneur de Ribalpierre dit par son serement qu'il a esté à Sauverne seulement pour veoir le cappitainne Brubach, et puis retourna en sa maison. Et a esté boire aucunement du vin de l'abbaye de Mormostier et ait promis avec ses voisins.

Thiebelt, de Bossedorff, homme audit seigneur de Ribalpierre, dit par son serement qu'il a esté à Sauverne, le dimenche, pensant aprester du blé pour son mesnaige; mais quant il vouloit retourner, il ne pouvoit pource que les portes estoient fermées toutesfois il eschappa, comme il dit.

Jorge, tixerant, homme audit seigneur, dit par son serement qu'il a demouré en sa maison, mais a fait le serement avec les aultres.

Adam Elerbach, homme audit seigneur, dit par son serement qu'il est demeuré en l'ostel, car les nouvelles estiez venues que les gendarmes estient à Sauverne; mais il a fait le serement avec les autres.

Hanss, de Wiessemburg, homme audit seigneur, dit par


serement qu'il a esté à Sauverne, seulement pour veoir le cappitainne Brubach, comme l'en disoit qu'on le vouloit faire passer les picques; et ainsi les gendarmes sont venus, et les portes fermées, tellement qui demoura à la ville, et a esté prins, et payé ij florins et mengier en karesme deux dimenches, de la chair au lieu de Wassleim avec plusieurs autres; ayder aussi boire du vin de l'abbaye de Mormostier.

Mertins Hanns, homme à seigneur de Ribalpierre, est demeuré mort devant Sauverne.

Kugel Lentze, homme audit seigneur, a demeuré mort devant Sauverne.

Claus Bac, homme audit seigneur, est demeuré mort devant Sauverne.

Hanss Richart, homme audit seigneur, demeuré mort à Sauverne.

Bastien Spede, homme audit seigneur, mort audit Sauverne.

Hiresselss Hanss, le jonne, homme à monseigneur de Strabourg, dépose par son serement qu'il a esté à Sauverne, et eschappadessoubzl'eauc de Sauverne, et retourna en sa maison. Dit qu'il a esté à la bande de la bonde des princes, et a mangier de la chair en karesme mais c'estoit par fault d'autres vivres, comme il dit; et ait fait le serement comme les autres ses voisins. Mathis, de Wintzettin, homme audit seigneur de Strabourg, dit par son serement qu'il a demeuré en son hostel, mais il a fait le serement comme les autres ses voisins. Byrekels Thiebelt, homme audit seigneur, dit par son serement qu'il a esté à Sauverne et a esté prins par ung landtknecht appellé Melter Brich, et a payé vij florins; et ait esté une fois ayder boire deux quartes de vin de l'ab-


baye de Mormostier; et fit le serement avec les aultres ses voisins.

Thoman, tixerant, homme à monseigneur de Strabourg, dit par son serement qu'il a demouré en sa maison; mais a esté à Mormostier boire le vin dudit monastère, et a mangier une fois en quaresme de la chair, au lieu deWisslein, de quoy il s'en rcpentoit bien après, comme il dit. Lez Hanss, homme audit seigneur, dit par son seremeot qu'il a demeuré en sa maison et ne s'ans a point voulu maller de ladicte affaire, comme il dit.

Turter Clauss, homme audit seigneur, dit par son serement qu'il est demeuré en sa maison, car il luy sembloit que point de bien n'en viendroit. Avoir aydier une fois à boire du vin de ladicte abbaye, et ait fait le serement avec les autres.

Iheronimus, tixerand, homme audit seigneur, dit par son serement qu'il a esté à Sauverne, le dimenche, seulement pour veoir Brubach, et puis il a retourné à t'oste.t, et fait serement comme les aultres.

Birckels Jacob, homme audit seigneur de Strassbourg dit par serement qu'il a demouré en sa maison, mais il a mangier deux ou trois fois du fromaige en karesme, et s'ans est repenty, et s'en a confessé et reocu sa pénitence, et fait le serement avec ses voisins.

Endres Hanns, homme à seigneur de Strabourg, dit par son serement qu'il a esté envoyer Altorff de par son père avec les aultres trois prevost pour oyr si les bendes faisient dommaiges aux gens et incontinant U a retourné en son hostel; et a esté à Sauverne, par commandement de ses ouiciers, et a esté prins, et payé iiij florins, et fait le serement avec ses votsins, et aydier boire deux fois du vin de ladicte abbaye.


Balthasar, de Orren, homme audit seigneur de Strabourg, dit par son serement avoir esté à Sauverne, et a esté prins, et a payé à ung landknecht xxx florins; aussi esté à Mormostier et ayder boire vin, une fois, dudit abbé; et ait fait le serement avec ses voisins.

Thomann, de Meydeltzhein, homme audit seigneur, dit par serement qu'il a esté à Sauverne, le dimenche, pour veoir le cappitainne Brubach, et puis retourné en l'ostel mais il a esté à Mormostier aydier boire le vin de ladicte abbaye, et fait serement avec les autres.

Byrekels Claus, homme audit seigneur, dit par son serement qu'il n'a esté en nul lieu, seulement en son ouwaige; mais il a fait le serement avec ses voisins. Byreckels Hanns, le viel homme à seigneur de Strabourg, dit par son serement qui n'a esté en nulz lieu, car il est fuy avec sa femme et ses enffans à Strassbourg; et ait fait le serement avec ses voisins.

Renhart Cuchs, homme audit seigneur de Strabourg, dit par son serement qu'il a esté à Sauverne, seulement pour veoir le cappitainne Brubach, et depuis retourné en sa maison, ny ne s'a voulu meller de leurs affaires ny serement, comme il dit.

Miders Steff, homme audit seigneur de Strabourg, dit par son serement qu'il a esté à Sauverne pour veoir le cappitainne Brubach, et a achapper avec plusieurs autres, et ait fait serement avec les autres ses voisins. Litmanss Hanns, homme au conte George de Bische dit par son serement qu'il a esté à Sauverne, seulement pour veoir le cappitainne Brubach, et puis il a retourné en sa maison; aussy avoir esté à Mormostier aydé, ung fois ou deux, [boire] le vin du devantdit monastère; et a


mangier du fromaige en karesme, et fait le serement avec ses voisins.

Der lungVessenThiebott, homme au conte dudit Bische, dit par son serement qu'il a esté à Altorff, seulement [veoir] si la bende faisoit dommaiges ez gens des villaiges, et a incontinent retourné en l'ostel; avoir aussi esté à Sauverne, et a eschapper au mattin, et puis retourné en sa maison; mais est fait le serement avec autres ses voisins. Lauvich Hanns, homme audit conte de Bische, dit par son serement qu'il est demeuré en l'ostel, car il estoit homme ancien; mais il a esté à Mormostier et ait beu une fois ou deux du vin dudit monastère, et ait fait le serement avec ses voisins.

Cunratz Hanns, homme au conte George de Bische, dit par son serement qu'il a demeuré en sa maison, car il ne s'a rien voulu meller des afl'aires; mais il a fait serement avec ses voisins.

Der Iunge Hayntzen Hanns, homme au conte George de Bische, dit par son serement qu'il est demeuré en l'ostel, car il ne s'a rien voulu entremectre desdictes affaires; lequel ait fait serement avec les autres ses voisins. Rebe Hanns, homme audit seigneur conte de Bische dépose par son serement qu'il a esté à Sauverne, par commandement, comme les autres, et~a esté prins, et payé deux florins et est ayder boire avec les autres du vin de l'abbaye de Mormostier; et s'a fait serement avec ses~ voisins.

Materim Marles Haulzen Soun, homme audit seigneur, dit par son serement qu'il a esté à Sauverne, et a esté prins, et a payé xviij florins, et ait esté fait le serement avec les autres.

Reybelz Herrich, homme au conte George de Bische


dit par-son serement qu'il est demeuré en sa maison, et a fait serement avec ses voisins.

Wessen Thiebelt, homme au conte George dudit Bische, dit par son serement qu'il est demeuré en sa maison; mais. a esté aydier boire du vin de l'abbaye de Mormostier aussi fait serement avec ses voisins.

Kutschen Martins Michie!, le jonne, homme audit seigneur conte de Bische, dit et dépose par son serement qu'il a demeuré en sa maison mais qu'il a aydé à boire du vin dudit monastère, et fait serement comme les autres ses voisins.

Wessen Thiebolz Matterim, homme audit conte de Bische, dit par serement qu'il est demeuré en l'ostel, mais il a fait le serement avec les autres ses voisins. Veltin Schelinen, homme au conte George de Bische, dit par son serement qu'il a esté à Sauverne et Alstroff, seulement pour veoir le monde, et puis incontinent retourné en sa maison; mais il a esté une fois ou deux aydier boire le vin du devantdit monastère, avec ce le serement qu'il a fait avec ses voisins.

Renners Hanns, homme au conte George de Bische, dit par son serement qu'il a esté à Sauverne quérir des sarpes et pour veoir les gens, et puis a retourné en sa maison mais il a aydier à boire du vin dudit monastère une fois ou deux, et fait le serement avec sesdis voisins. Haytzen Adam, homme audit conte de Bische, dit parson serement qu'il a demeuré à l'ostel et ne s'a point voulu meller des affaires, mais a bien fait le serement avec ses voisins.

Adams Hanns, homme au conte de Biche, dépose par son serement qu'il a demeuré à l'hostel, mais il ait aidier boire du vin de l'abbaye du pouvre monastère de Mormos"


tier, seulement une fois ou deux; pareillement ait fait le serement avec ses voisins.

Hentzen Hanns, homme au conte George de Biche, dit par son serement qu'il est demouré à l'ostel mais il a aydier semblablement boire du vin dudit monastère, et fit serement avec les autres ses voisins.

Rembertz Jacob, homme audit conte de Biche, dit par son serrement qu'il a esté, le dimenche, à Sauverne, pour veoir les gens, et puis retourné en sa maison avoir aussy aidier boire du vin dudit monastère.

Wieck Hanns homme à nostre souverain seigneur, dit par son serement qu'il a esté à Sauverne, seulement veoir la bande, et puis retourné en sa maison; et a esté boire une fois ou deux, du vin de l'abbaye dudit monastère et fait le serement avec ses voisins.

Michel Wick Clessels Soun, homme à nostre souverain seigneur, dit par son serement qu'il a esté à Sauverne, ou fautbourg, seulement veoir le cappitainne Brubach, et puis il a retourné en l'ostel; et ait fait serement avec autres ses voisins.

Mayers Michiel, homme à nostrcdit souverain seigneur, dit par son serement qu'il n'a voulu aller en nul lieu à cause qui luy sembloit que ce n'estoit chose durable. Il est bien vray qu'il ait esté à Mormostier, une fois, marrendé, et les officiers luy envoyèrent quérir deux quartes de vin à l'abbaye de Mormostier, lesquelles deux quartes les ayda au boire; et fit le serement avec autres ses voisins Councen Claus, homme à nostre souverain seigneur, dit par son serement qu'il a esté seulement le dimenche à Saulverne veoir le lundi, et puis incontinant retourna en sa maison, et jamais ne s'a voulu maller de ceste affaire et


àit fait serement, par commandement, avec les autres ses voisins.

Siebertz Adam, homme à nostre souverain seigneur, dit par son serement qu'il est demeuré en sa maison, car il est homme de bon aige, et ne s'a youHu jamais maller de ceste affaire.

Syebertz Thiebolt, homme à nostredit souverain seigneur, dit par son serement qu'il est demouré en son hostel, car il se pensoit qui n'en viendroit point de bien; aussi a aydier au boire ung peu de vin de ladicte abbaye. Le jonne Less Hanns, homme à monseigneur de Strabourg, lequel a demeuré mort à Sauverne.

Zentius, homme audit seigneur, a demeuré mort audit Sauverne.

Diedrichs Countze, homme à nostre souverain seigneur, demeuré mort à Sauverne.

Duge! Hanss, homme à nostredit souverain seigneur, demeuré mort pardelà.

Le jonne Wieck Hanns, homme à nostredit souverain seigneur, demeuré mort à Saulverne.

Claus Lorrents, homme au conte George de Bische, demeuré mort à Sauverne.

Reynerritz Hanns, homme audit conte de Biche, est de- meuré dehors.

Mieller Thiebelt, homme audit conte de Bische, est demeuré dehors.

Merlins Hanns, homme à seigneur de Ribalpierre, de- meuré mort à Sauverne.

Zix Mattis, homme audit seigneur de Ribalpierre, demeuré mort à Sauverne.

Engel Lentz, homme audit seigneur de Ribappierre demeuré mort à Sauverne.


Claus Bander, homme audit seigneur de ltibalpierre demeuré mort à Sauverne.

Hanss Richart, homme audit seigneur de Ribalpierre demeuré à Sauverne.

Disent lesdis quatre prévostz des seigneurs du davantdit Wietterberg que l'officier Murner de nostredit souverain seigneur au lieu de Mormostier, leur ait demandés la somme de six cens florins d'or pour l'amende mais ilz n'ont encores riens composés pource qu'ilz ne sçauroyent payer ladicte somme, et sont totallement destruytz, tant de leurs chevalx, bestialles et meubles, et n'ont aultres choses que les pouvres biens qui sont aux champs comme leurs vivres, comme ilz disent.

Et comme ainsi soit, selon le contenu que les paysans ont déclairés par leurs seremens, selon les articles cy devant escriptes depuis Mormostier jusques à la ville de Salbourg, contenant xlix feulet. Tesmoingz noz seingz manuelz cy mis.

Jehan von Hehnstatt. J. Bermrynger. Salbourg.

Le prévost dudit lieu a fait le serement à toute la communatté dudit lieu dit ledit prévost qu'il n'y a homme à la bende de ladicte communalté qui a esté délibéré pour aller avec les paysans. Il est vray que monsieur le bailly d'Allemaingne avoit esté audit lieu de Salbourg, lequel avoit assemblé ladicte communalté, par ordonnance de nostre souverain seigneur, leur demanda quel oppinion et voloir que ladicte communatté estoit du bruyt et affaire qui courroit desdis paysans pour le présent; lesquelx prévost et communa)té firent response audit sieur bailly qu'ilz estoyent délibéré de vivre et morir avec nostredit souve-


rain seigneur et faire tousjours comme bons et loyalz subgectz, ainsi qu'ilz ont tenus de faire, et ne désire aultre chose sinon qui continueront de bien en mieulx tant que leurs corps durera.

Sur ce, le cappitaine dudit lieu nous a remonstrés en présence de la communalté, comment il y avoit ung homme appellé Piere, bolengier, lequel estoit venu devers monsieur le bailly, en sa présence, et dit Messieurs, Countz, ie parmentier, m'a dit que vous aviez mis aucuns en voz registres et pappiers par escrips; il les fault boutter dehors ou moy meisme avec des autres les y boutterons et les affasserons hors desdis registres. Il sembloit ausdis officiers que c'estoient parrolles qu'on ne debvoit endurer de luy ni des aultres; à ceste cause, luy, comme officier, et par son serement, nous en ait rien voulu advertir. Après et incontinent toute à l'heure, nous avons ouys le devantdit Petre, bollengier, en la présence dudit cappitaine, prévost et communalté, dict qu'il estoit adverty qu'il avoit mis aucuns des bourgeois en pappier, que c'estoit mal fait, à cause qu'ilz aviez quelque privileige de nostre souverain seigneur, et sy l'officier prétend de demander aucunes choses ausdis bourgeoys de Salbourg, qui les doit pourchasser par devant justice du lieu. Et plus n'en dit. Encores avons demandés espart ausdis prévost, le maistre eschevin, le clerc juré et les neufz du conseil dudit lieu par leurs seremens, s'ilz savoyent quelq'ung qui eust party de la ville pour s'acompaingner avec lesdis paysans disent qu'il n'y sèvent personne, seulement ung homme appellé Wolff Cremppe, lequel avoit usé aucunes parolles; mais il s'a absenté et n'ait nul bien du monde.

Item, Juncker Hensel a esté en prison pour aucunes parolles qu'il avoit usées, et par une lettre de nostre sou-


verain seigneur mandant audit cappitaine le retaicher jusqués la venue de noz commissaires. Mais ledit Juncker Hensel ne s'a point comparu à nous, pource qui n'estoit point à la ville.

Item, dit le cappitaine qu'il n'y auroit que bien que nostre souverain seigneur envoyaste aucuns au lieu de Salbourg, pour deux ou trois folz qui se mellent encores ung peu bien secrètement du fait des Luthériens, comme t'en dit.

La grant mairie de l'office de Sarreck et autres villaiges à l'entour de Salbourg.

Premièrement.

Petre, le parmentier; grant maistre desdis villaiges, dit par son serement que Stiff Nickel, LuxetHannsLothemann, lesquelz ont apportés unes lettres des paysans de Herbesseim, lesquelles lettres ledit maire print et les porta à la cappitainne, à Salbourg, comme son officier et seigneur en partie, luy demandant sur ce son conseil et advis. Sur ce, ledit cappitainne leur disoit et remonstroit qui se gatdiez bien d'en faire telles grosses follyes, car nostre souverain seigneur estoit sur chemin de les garder de forces et tors desdis paysans et d'autres. Sur quoy ledit maire avec les pouvres gens desdis villaiges retournèrent en leur maison, faisant leurs ouvraiges et ont fais comme bons et obëyssans subgectz.

Humertingen, encores de ladite mairie.

Dit encor ledit maire et communalté dudit tieu.tous le semblable comme cy devant escript.


Rudingen.

Ledit maire dit encore et communalté le semblable tout comme dessus.

Eyche.

Aussy pareillement dit ledit maire et communalté comme les dessusdis, en semblable manière.

Beut.

Ceulx dudit lieu que sont allez avec lesdis paysans, comme s'ensuyt.

Schvartz Martin est demeuré mort à Sauverne. Nyppen Hanns demeuré mort audit lieu.

Crismann Brasser. I! s'en est allé avec les paysans, mais on ne peult savoir où qu'i~est.

Jacob Drayge a demeuré mort à Sauverne.

Wiss Nicket, son filz, a demeuré mort à Sauverne lequel n'est point marié.

Ensel, filz du maire dudit lieu, ait esté à Alstorff, et a demeuré mort à Sauverne.

Encor Cristemann dessusdit s'ans est allé à Altorff quérir son frère, comme ledit maire, son père, et n'est encor retourné, et ne peut on savoir où il a. Il est retourné à pays.

Petter, filz dudit Jacob Tragen, a esté à Sauverne et n'est encore retourné mais on ne peutt savoir où qu'il a. Nickel, filz de Thomas, dudit lieu, aesteàAttorftët. retourné en sa maison.

Nytder WueHes, hommes au conte de Salverne et à cappitaine de Salbourg.

Mathis, maire dudit lieu, dit par son serement, en pré–


~ence de la communalté dudit lieu, dit qu'il n'y a homme qui les ait mander ny escripre, et davantaige, si aucuns les eussiez mandez, il n'en eussent riens fais sans le conseil de leurs officiers; mais il y a eu trois hommes cy après nommez qui sont allez de leurs plains grés et y ont demourez.

Primo.

Michiel, paistre des petites bestialles, a demeuré mort à Sauverne.

Clément Mathis a demeuré mort à Sauverne.

Nickel le filz Materin, a esté à Sauverne, mais on ne peut savoir où qu'il est.

La petite mairie de l'office de Sarreck. Primo Altorff. Stiffe Nielaus dit par serement et par l'ordonnance de la communalté, que Hanns Haguenowe et Rotter Nickel, de Wyers~ de la conté de Salverne, sont venus audit AItorff, leur disant qui veniez de Herbesseim et qu'il avoit ouy dire des paysans dudit lieu si l'office de Sarreck ne vient point devers eulx, qui serient en grans dangiers, et qu'il y avoit des gens guières loing d'eulx pour ainsi faire. Oyant ledit Stiffe Nictas lesdictes parrolles, en fit la remonstrance à ceulx de Steinssel et ceulx de Dollffingen lesquelz villaiges envoyons deux hommes, assavoir Niclaus, d'Àltorff, et Syben, de Delmyngen, sur chemin tirant dudit Herbesseim, pour ouyr si ainsi estoit comme dessusdit. Ainsi lesdis deux allèrent et se trouvèrent audit Herbesseim, et le cappitaine desdis paysans firent mettre la main à eulx et les fissent mettre en fer, et nssent escripre une lettre par le cappitaine, adressante à tous l'office de Sarreck, disans ausdis deux Endres et Sibert dessusdis, s'ilz voulient porter une lettre à leurdis voisins,


qu'itz eschapperient. Ainsi, pour achapper, prinsent ladicte lettre et l'apporlient audit lieu d'Allorff, audit Stiffe Niclaus lequel Stiffe Nidaus assembla ladictc communalté dudit Altorff et leur monstra ladicte lettre. Après, print ung homme avec luy, appellé Hanns Othemann, lesquelz deux portient ladicte lettre au lieu de Hommertingen et a Redingen audit grant maire Pettre, parmentier, cy devant nommez; lequel grant maire leur respondit Messieurs je ne scey que c'est; je suis d'avis et délibéré d'en porter ceste lettre à monsieur le bailly d'Allemaingne, qu'est au lieu de Salbourg, ou à monsieur le cappitainne dudit lieu, nostre officier, pour avoir sur ce leurs advis et conseilz; et s'il vous phit d'envoyer aucuns audit Salbourg vous oyerés meismes leurs conseil et ordonnance, affin que nous ne faissiez choses qui ne sont affaire. Ainsy se trouvèrent devers ledit cappitainne, en l'absence dudit sieur bailly, lequel cappitainne leur conseilla de demourer à leur maison et à leurs ouvraiges, et qu'ilz se gardiense bien de faire follye comme cy devant est déclairez.

Steynsel, encores de l'office dudit Sarreck.

Claus Ganinel dit par son serement, par l'ordonnance et communatté dudit lieu, qui ne scèvent autres choses et qu'il est tout ainsi comme le devantdit Stiffe Niclaus est déclairé; et qu'il est vray qu'il y a ung homme appellé Acker Hans, demourant audit Steinsel, lequel est allé de luy meisme au lieu de Herbesseim et a demouré avec les paysans environ deux jours, et quant il vit le pouvre estat desdis paysans, il retourna en sa maison, comme il soubstient par son serement.

DoICngen, encores dudit office de Sarreck.

Tout ainsi et semb)abte disent lesdis de Dolfingen comme 15


ont fait ceulx de Steynsel, cy devant, comme ilz sont soustenus par leurs seremens, et qu'ilz ne scevent homme qui ait party de sa maison pour aller avec les paysans~. Gosselmyngen, les hommes qu'appartient à l'office de Sarreck.

Le maire Wendel dudit lieu, de ladicte office de Sarreck, avec ses subgectz à cause de son office, dit par serement qu'il n'y a homme qui s'a voulu meller de l'affaire cy devant en rien du monde; et plus n'en scèvent. Sainct Jehan de Basse), appartient à frère Nicolas Bermeringer, commandeur dudit lieu.

Item, Mathis Kelle, maire de ladicte commanderie, dit par son serement qu'il n'y ait personne qui s'a voulu mel1er de ladicte affaire, tousjqurs craindans qui n'en viendroit point de bien.

Gosselmyngen, hommes audit commandeur de Sainct Jehan de Bassel.

Dit ledit maire dudit commandeur, par serement, qu'il n'y a eu homme du monde qui s'a voulu entreprandre des affaires des paysans, pensans qu'il n'en viendroit point de bien.

i. Une note additionnelle des commissaires porte

u Sarreck.

o Ceulx de la basse mairie de Sarreck, assavoir Attorff, Obersteynsel etDo)f6ngen, ne sont point trouvez avoir esté avec les luttériens et ne se sont boagé.

« Hemtz, de Bnbel, dit long Hensel de Sarburg, se mect à la bonne grâce.'< il


Bettbornn, hommes au commandeur dudit Sainet Jehan de Bassel.

Dit et dépose ledit maire cy devant, par serement, que homme du monde de ladicte commanderie n'a eu bogis de sa maison ny meller des affaires desdis paysans cy devant escrips, excepté q'un homme appellé Stiffe Mathis, lequel a esté prins par les officiers de Fenestranges, à cause de la haulte justice dudit lieu, car il avoit fait beaucop d'oultraiges et menasses à ladicte commanderie; lesquelz ouiciers l'ont mis par devant justice au lieu dudit Fénestranges et luy ont fais trenchier la teste.

Desslingen, encores hommes audit commandeur dudit Sainet Jehan Bassel.

Le maire dudit lieu dit par son serement et en présence de la communalté, qu'il n'y a homme qui a party de sa maison ny de son ouvraiges, exceptés deux hommes nommez Christeman et Hanns', barbier, iesquetz sont estés pugnys par l'officier de Fribourg, par ordonnance de monseigneur le cardinal de Lorrainne, comme hault seigneur dudit lieu à cause de l'éveschié de Mets, et par ledit commandeur comme seigneur foncier dudit lieu et principalement ledit Hanns, barbier, n'a du tout rien.

Comme ainsi soit, selon le contenu que les paysans ont déclairiés par leurs seremens selon les articles cy devant escriptes depuis Salbourg jusques à Fénestranges, contenant vj f. et demy. Tesmoingz noz seings manuelz cy mis. Jehan von Helmstatt. J. Bermrynger.

Fénestranges.

Ourry de la Rouche, seigneur en partie dudit lieu 9


soustient par serement que toute sa part de la seigneurie dudit Fénestranges, il a perdus six hommes, et en y a deux des mors; lesquelz six en sont allés par menasses et par la requeste des paysans de l'office de Dieuze. Et dit ledit seigneur qu'il a print tous les bastons de ses subgectz, et qu'il avoit desjà pugny lesdis quatre hommes, en sorte qu'il espère qu'ilz feront comme bons et loyalz subgectz. Item, les autres officiers dudit Fénestranges disent par leurs seremens qui ne scèvent hommes de leurs offices qui soit partis pour aller avec lesdis paysans, que aucuns de Munster, de Lore etdeWyberswitter; que s'a esté par grosses presses et menasses des paysans dudit Dieuze mais incontinent ilz sont retournez, par leur requeste, de Herbesseim en leur maison. Seulement ung homme appellé Petter Srubles, de Besporn, qu'est usé beaucops de grosses parrolles et menasses; pour ce ilz ont mis devant la justice et a esté condampné avoir la teste trenchiez; ainsi l'ont il fait faire. Aultre chose ne scèvent pour le présent. Supplient sur ce à la bonne grâce de nostre souverain seigneur de laisser la chose en telle estat, pour advertir leur seigneur car, sans ordonnance de nostredit seigneur, lesdis officiers ne ouserient autrement faire ny besongner.

Comme ainsi soit selon les deux articles de Fénestrenges, de l'autre part escriptes, ainsi que les officiers nous ont déclairés et fait seremens. Tesmoingz noz seingz manuelz cy mis.

Jehan von Hetmstatt. J. Bermrynger.


APPENDICE.

.E'.E<rot< du compte du domaine de la châtellenie de Dieuze, pour l'année 1524-1 S2S*.

Despcnce soustenue par le chastellain, en l'an de ce compte, tant pour messieurs les commissaires qui ont rédigez par escrips les paysans qui ont adhérez les Lutthériens, pour monsieur le bailly d'Allemaingne, sa bande et arbellestriers et collevreniers de Dieuze, que pour monsieur de Walhey, prévost des mareschal, pendant qu'il a fait faire exécution de partie d'iceulx paisans tant des offices de Gneminde que des offices de Dieuze et Mersperg. Ledit chastellain fait icy despence de la somme de soixante quinze frans douze gros et demy qu'il a détivré à Jehan de Helmstat et à Jacob Bermeringer, prévost de Chastelsallin, commissaires à rédiger par escript tes paisans qui ont adhérez les Lutthériens, tant ceatx qoi sont estez tuez devant Savernes que ceulx qui sont retournez en leurs maisons.

Plus fait despence de la somme de trente frans quatre deniers qu'il a payé à Simon Demenge, hostellier deDieftze, pour despence faicte en son hostel par lesdis commissaires en rédigeans par escriptles paysans des offices de Dieuze 1. Au Trésor des Chartes de Lorraine.

1.


et Mersperg qui pareillement ont adhérez et estez avec lesdis Lutthériens.

Encores fait despence icy de la somme de vingt ung frans quatre gros qu'il a payé au viel maire de Dieuze pour despence faicte en son hostel par monsieur le bailly d'Allemaingne avec sa bande lors qu'il fust envoyé audit Dieuze pour conclure et adviser les moyens de prendre le maire de Gunsslingen, le Kessierl et autres Lutthériens. Plus fait despence !e chastellain icy de la somme de vingt neuf frans trois gros six deniers qu'il a pareillement payé audit viel maire, de l'ordonnance de monsieur le bailly d'Allemaingne, pour despence faiete en son hostel par les emspeninknecht de la retenue de nostre souverain seigneur et autres lors qu'ilz admenèrent de nuyct prisonniers audit Dieuze lesdis maire de Gunsslingen et autres ensemble ceulx d'Amanges.

Plus fait encores despence de la somme de cinquante neuf frans cinq gros deux deniers qu'il a fournys et payé pour despence faicte au lieu de Dieuze et autre part par le sieur dcWathey, prévost des mareschal, en faisant faire l'exécution de partie desdis prisonniers, tant au lieu de Dieuze que au lieu de Guemunde.

A Nicker der lung Dillinger, hostctHcr de Walheim, et à Hensel de Rottalben, demeurant à Mersperg, la somme de huict frans quatre gros deux deniers, pour despences faietes en leurs maisons par tes arbellestriers et collevreniers dudit Dieuze, allans, séjournans et retournans de Nebanges, où Hz estoyent estez envoyez, de l'ordonnance dudit sieur bailly, pour admener les paysans prisonniers d'Amanges et d'autre part.

4. Adam Kessler, de Guermange.


Encores fait ledit chastellain despence de deux frans deux gros douze deniers que Kalpetter, messaigier de Dieuze, a soustenu, de l'ordonnance de monsieur le bailly d'Allemaingne, lors qu'on envoya prendre les dessusdis prisonniers.

II.

Permission de monseigneur le duc ~H~Aotne à René

conte de Deux Ponts, set~MCMr de Biche, de chastier e< punir pour ceste fois ses subjectz qui ont adhéré au party des paysans luthériens contre mondit seigneur'.

Anthoine, par la grâce de Dieu, duc de Calabre, de Lor-

raine et de Bar, etc. A tous ceulx qui ces présentes lettres verront, salut. Savoir faisons comme une grande partie des subjectz de noz haulx et autres hommes et vassaulx du costé de nostre bailiage d'Alemaigne et d'alentour, se soient, de leurs téméraires, mauvaises et iniques voulentez, sans occasion, eslevez contre nous et ladicte noblesse et adhérez aux assemblées sédicieuses des paysans rebelles et désobéyssans, estans en grant nombre contre nous dont, par plusieurs foiz en une sepmaine, Dieu le créateur nous a donné victoire. A l'occasion desquelz forfais, monopoles et séditions, tesdits subgectz de nosdits haulx hommes et vassaulx comme rebelles crimineux de lèze souveraine et dësobéyssans à nous leur souverain seigneur, ont encourrus et méritez envers nous pugnition corporelle et criminelle, et dont il nous loyt et appartient et non à autres en faire la pugnition. Et il soit que nostre trèscher et féal cousin René, conte de Deux Ponts, seigneur de i. Trésor des Chartes, layette Fiefs du duché de Lorraine, nu 69-.


Bitsçh et Liechtemberg, se soit transporté devers nous et nous ait supplié que, pour autant que aucuns de ses subjectz, et la plus grant part qu'il a soubz nostre.souveraineté, sont et estoient du nombre desdits séducteurs populaires, nostre bon plaisir soit vouloir luy permectre et consentir, de grâce spéciate, congnoissans la pugnition nous appartenir, luy en laisser faire icelle pour ceste foiz, en faveur meismement desdits services. Savoir faisons que nous, en considération de ce, et qu'il s'est trouvé en propre personne en armes avec nous contre lesdits paysans inclinans à sa requeste, luy avons, de nostre grâce spéciale, pour ceste foiz, ondit cas, laissé et octroyé ladicte pugnition de sesditssubjectz, pour les pugnir, chastier et en faire ainsi qu'en tel cas appartiendra, à son bon point et plaisir, et tout ainsi que nous ferions et eussions faict avant cestuy nostre présent don et octroy; en réservant à nous s'il excédoit ladicte pugnition et correction, le regard et la tauxation pour en faire à nostre bon pleisir. Si donnons en mandement à tous noz mareschaulx, bailiz président, gens de noz Comptes, officiers, justiciers, leurs lieutenans et tous autres noz subjectz, commissaires ou autres qu'il appartiendra, meismement à noz officiers de Dieuze, Gemunde, Sarburg et autres, que nostredit cousin laissent et seulfrent joyr et user de nosdits présent don et octroy, sans luy faire ne à ses gens pour ce aucun trouble, destourbier ne empeschement au contraire. Car ainsy nous plaist estre fait. Donné en nostre ville de Nancy, l'an mil cinq cens vingt cinq, l'huictyesme jour de janvier. Ainsy signé Anthoine.


III.

Don de coH~scatton pour messire Philippe de Haranges, /'<ttc<c par ses Aa~ttaMs*.

Anthoine, etc. Comme une grande partie de noz subjectz en nostre balyage d'Almaigne et autres se soient, de leur témérité, mauvaises et iniques voulentez, sans aucunes occasions, forces ne contrainctes, eslevez, en allez et adhérez aux assemblées sédicieuses des paysans rebelles et désobéyssans contre nous, le clergé, la noblesse et toute la chose pubticque contre lesquelles assemblées estans en grans nombres, par plusieurs fois en une sepmaine Dieu le créateur nous a donné victoire. A l'occasion desquelz forfais, monopoles et séditions, ilz ont encourus et mérité pugnition corporelle et criminelle, comme rebelles, crimineux et désobéyssans à leur souverain seigneur, dont, entre autres, quant à ceulx qui ont adhérez à telles sectes et séditions populaires, en avons trouvez des subjectz de nostre trèschier et féal conseilier messire Phillippe de Harange, chevalier, lequel nous a trèshumblement supplié que, en considération des bons et loyaulx services qu'il nous a fait par cy devant, meismement en ladite guerre contre lesdits paysans rebelles, il s'est employa &t nous a, servy de sa personne, estant tousjours auprès de nous sans nous habandonner, nostre plaisir soit luy vouloir, de grâce spéciale et noubstant que n'y fussien& tenus, donner et 4. Trésor des Chartes, reg. des-lettres patentes des années ~23 à < S2C, f ij'= xj vo. Aa registre intitaté Nature et qna)ité des Mz do duché de Lorraine (Trésor des Chmtes, tayette Fiefs du duché de Lorraine, no 663),cettepièce a pour titret c PermissiottdemoaseigaeuE (e due Antoineh Phelippe de Harenges, en considération de ses services, de chastoyer ses subjectz qui avoient adhéré au party des paysans inthérfens.


octroyer la pugnition de ceulx qui sont ses hommes et subjectz pour les pugnir et lever les amendés pour ce deues ainsi que faisons sur les nostres propres, et qu'il confesse nous pouvons et debvons faire sur iceulx ses subjectz comme seigneur et prince souverain à qui il appartient et non à autre. Savoir faisons que nous, ayans regard à sadite prière et requeste, et en considération de sesdits services, pour ces causes et autres raisonnables à ce nous mouvans, de nostre grâce spécia)e tuy avons donné et donnons par cesdites présentes les amendes, confiscations et compositions en quoy sesdits subjectz sont encheuz envers nous, comme dit est, d'avoir adhérez ausdits paysans rebelles, pour par luy, ainsi que nous meismes comme seigneur souverain ferions et faire pourrions et eussions fait faire par noz officier et commis si ne luy eussions fait ce présent don, le tout à applicquer à son proffit, pourvu qu'il n'en prendra ne exigera point plus que eussions fait et faisons sur autres villaiges de semblable affaire, en réservant à nous le taux, si plus il en exigeoit et prenoit; en retenant à nous semblablement la; pugnition du crime si aucuns desdits subjectz estoient trouvez avoir esté porteurs d'offices, esmoteurs, chefz et principaulx desdits paysans. Et sont cy les lieux et villages où sont demeurans sesdits hommes que luy avons ainsi donné, assavoir les hommes nommez les urlebecher, demeurans on village d'Amange, en nostre office de Morssperg. Item, ceulx de Rimgern on Rimgertal. ttem, Rode auprès de Morhanges et Haranges. Sy donnons en mandement aux président, gens de nostre Chambre des Comptes de Lorraine, mareschaulx, séneschaulx, bailis, justiciers, officiers, hommes vassaulx et subjectz, procureur général et autres qu'il appartiendra que de ceste nostre présente grâce et octroy


facent, seuffrent et laissent ledit Philippe joyr et user plainement et paisiblement, en la forme et manière que dessus, sans luy faire ne souffrir luy estre fait, mis ou donné aucun ennuy, destourbier ny empeschement au contraire. Car tel est nostre plesir. En tesmoing de ce nous avons à cesdites présentes, signées de nostre main faict mectre et appendre nostre seel. Donné en nostre ville de Nancey, le septiesme jour de décembre, l'an mil V= ving cinq. Ainsi signé Anthoine.

IV.

Articles sous lesquels le duc Antoine a accordé pardon

aux habitants de Saint Hypolite ~e faute qu'ils avoient commise en prenant les armes et s'alliant avec les paysans luthériens'.

Articles que nostre souverain seigneur entend estre ob-

servez doresenavant par tes habitans de Sainct Hypolite sur les peines cy après déclairées, pour réparer les faultes par eulx faictes en adhérant aux paisans qui se sont voulu distraire de l'obéissance de leurs supérieurs. Et premièrement, pour recongnoissance de leurdicte offence envers Dieu, feront une beite procession générale, en laquelle les jeunes enfans au dessoub de l'aage de douze ans iront nudz piedz et testes descouvertes et deschevellées, et les autres habitans dudit SainctHypolite tous testes nues, et quatre des principaulx de la justice et conseil de ladicte ville porteront chacun ung cierge allumé en la main durant ladicte procession, après laquelle se fera ung sermon par quelque homme d'église qui remonstrera au peuple la détestable secte luthériane, ad ce de divertir ledit peuple i. Trésor des Chartes, layette Saint-Hippolyte, n" 42.


d'y aucunement adhérer, ains se conformer aux ordonnances de nostre mère saincte Eglise, que nostredit souverain seigneur entend estre entretenues et observées comme du passé, et ce sur peine de punition de corps et de biens à l'encontre de ceulx qui yroient au contraire. Item, et après ce, nostredit souverain seigneur entend veult et ordonne que tous les bourgeois et habitans de la ville dudit Sainct Hypolite seront convocquez par le capitaine ou son lieutenant ou autres commis et députez de nostredit souverain seigneur, pour par devant luy se représenter et faire nouveau serment de fidélité d'estre et demeurer bons et loyaulx subjectz à nostredit souverain seigneur, procurer son bien et promet et obvier à son mal et dommaige de tout leur pouvoir, en renonceant à tous sermens qu'ilz pourroient par cy devant avoir faict au contraire de ce présent, et mesmement à la conjuration et alliance faicte avec lesdits paysans; et par la bouche de l'ung d'entre eulx (avoué de tous les autres), requerront et demanderont en la personne dudit capitaine ou commis pardon et miséricorde à nostredit souverain seigneur. Item promecteront, en la. présence desditz officiers que doresenavant ilz ne porteront aulcun baston de deffence ny harnois, réservé quelque dague, et que ceulx qui seront trouvez les portans sans congé de nostredit souverain seigneur ou de ses commis, confisqueront corps et biens et ce pour raison que aulcun d'entre eulx se sont trouvez armez et embastonnez. eu bataiiïe à l'encontre de nostredit souverain seigneur, leur naturel et droiturier prince et seigneur.

Item, promecteront lesditz habitans, s'ilz ont prins aucuns joyaulx ou ornemens d'église, qui les restitueront entièrement avec tous autres dommaiges qu'ilz pourroient


avoir faictz, tant aux gens d'église comme ès églises, maisons et appartenances d'icelles.

Item, promecteront que sy quelques uns, de quelque condition et qualité ilz fussent, s'ingéroient les induire et provocquer à délaisser les ordonnances de l'Eglise, comme devant est dict, ilz en advertiront incontinent leur capitaine, officiers ou autres commis de nostredit souverain seigneur, pour en faire la punition selon l'exigence du cas; s'ilz estoient négiigens ou deffaillans de ce faire, ilz encourront les peines dessusdictes.

Item, et pource que nostredit souverain seigneur est adverty que aucuns, au contempt et mespris des ordonnances de nostre mère saincte Eglise, par suggestion dyabolicque, n'ont faict par cy devant difficulté de menger chair le vendredis et autres jours prohibés et deffendus au grand destriment de leur conscience et scandai de nostre foie catholicque, leur est ordonné et deffendu expressément, de la part de nostredit souverain seigneur, sur les peines dessusdictes, de s'abstenir de telles insolences, [et si quelques uns] d'entre eulx congnoissent qu'il fût par quelques ungs desditz habitans faict le contrairé et seroient négligens d'en advertir les officiers de nostredit souverain seigneur, en ce cas encherront ez peines dessus déclairées.

Item, entend nostredit souverain seigneur que doresenavant lesditz habitans satisfacent et payent les dismes, rentes, censes et oblations dheues aux églises parochialles et autres, ainsy que de toute ancienneté on avoit accoustumé de faire, ad ce que le service divin se puisse à l'advenir faire et continuer, en l'honneur de Dieu et selon les fondations d'icelles églises, et les prières pour les trespassés continuer comme du passé.


Item, lesditz de Sainct Hypolite, assçavoir !e corps de la ville entièrement, seront tenus doresenavant, à tousjours et en perpétuité, faire et fournir à nostredit seigneur et à ses successeurs ducz de Lorraine ce que s'ensuit. Premier, que à tousjours ilz envoyeront, en temps de vendenges, audit seigneur, en quelque lieu que Sa Grâce soit en son duché de Lorraine, trois chevaulx chargez de raisins aux frais desditz de Sainct Hypotite; et sy nostredit seigneur estoit hors de sondit duché, lesditz de Sainct Hypolite amèneront à Nancy et les délivreront à messieurs des Comptes, pour par eulx en faire ainsy qu'ilz trouveront estre à faire.

Item, .tesditz de Sainct Hypo!ite bailleront et délivreront au receveur général de Lorraine, en ce lieu de Nancy, dedans le terme de Sainct Martin d'hiver prochainement venant, la somme de cinq cens frans, pour les délivrer par ledit receveur à aucuns à qui nostredit seigneur les a donnez sur les amendes et confiscations desditz de Sainct Hypolite.

Et moiennant ladicte somme de cinq cens frans, lesditz de Sainct Hypolite joyront des biens de leurs combourgeois qui ont esté dernièrement en guerre avec les Luthériens contre nostredit seigneur.

Item, lesditz habitans de Sainet Hypolite et leurs successeurs audit lieu sont et seront tenus rendre et délivrer par chacun an, au temps de vendenges, douze charrées de bon vin blanc de leur creu, de plain bouge, chacune charrée de vingt quatre mesures, au lieu de Raon, et icelles mettre ez mains du receveur de la Tappe, pour par luy les faire mener là part qu'il luy sera ordonné, saulf que à ceste prochaine vendange, ne seront tenus que de dix


charrées, et les autres années chacun en douze charrées comme dict est.

Item, lesdictes douze charrées de vin de rente lesditz de Sainct Hypolite et leurs successeurs peuvent et pourront rachepter à tousjours, à une ou deux fois, à leur choix, en payant la somme de mil frans [lisez florins] d'or à nostredit seigneur ou ses commis; et s'ilz font ledit réachapt à deux fois, sera à chacune fois par moictié et en faisant le premier rachapt, descherra à la moictié de ladicte rente, et lesditz milz florins payez, n'aura ladicte rente plus de cours.

Et moiennant ce que dessus, nostredit seigneur leur a pardonné leurs faultes etmespris commis envers Sa Grâce*. V.

Rémission pour ung lutérien héréticque du vau de Ztepure~.

Anthoine, etc. L'umble supplicacion et requeste des femme, enffans, parens et amys du grant Hannezo, de Liepvre à présent détenu en noz prisons de Sainct Diey, avons receue, contenant que darnièrement, peu avant la journée de Zaverne, ledit Hannezo, comme mal conseillé et séduit par aucuns tenans la faulce perverse secte et séductive doctrine des Luthériens, de sa volunté désordonnée se sont condescendu et adéré à leur mauvaise entreprinse, tant des habitans du val de Liepvre que d'autres paysans leurs voisins, lesquelz, par conspiration et d'un 1. Cette pièce a été donnée mais seulement par extrait, dans la Justice criminelle des duchés de Lorraine et de Bar, par M. Dumont, t. H, p. 10S.

3. Registre des lettres patentes des années <S25 à 1S26, f" )xxj v~

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y


commun accord, entrèrent par force on prioré dudit Liepvre, rompans les huisses, les livres et fenestres de l'église d'icelluy prioré, y faisans et portans de gros et merveilleux dommaiges auquel lieu survindrcnt les femmes et enfans du villaige, buvant et mengeant ce que les deux chappeteliers qui auparavant s'en estoient fuyz, y avoient laissé de leur provision, comme vin, chair, pain et autres vivres, pillèrent et emportèrent tous les blefz, foings, pailles et avoines et autres biens y estans. Et davantaige fut ledit Hannezo incité par ungnommé Jacquest, de Lusse, de sonner la cloche affin de faire assembler le peuple dudit lieu pour jurer et faire serement à eulx. Ou)tre plus que ledit Hannezo feit dès lors le serement aux paysans luthériens et jura certains articles qui lui furent mis en avant, c'est assavoir d'estre ennemys aux prebtres et de courrirent sur eulx, pareillement aux seigneurs et de ne point payer de dismes, et que les rivières, les chasses et les bois demouroient commungs, et autres choses plus au loing contenues et déclcrées ésdits articles. Depuis ce fait, ledit Hannezo, avec sesdits compaignons et aucuns des subjectes estans aux seigneurs de Ha)stat, s'en allèrent au lieu de Honcourt, devers l'assemblée qui y estoit desdits paysans, eulx présentons d'estre de leurs cappitaines on val dcVIUers; lesquelz le refusèrent et ne le voulurent recevoir. Ce véant, se deppartirent dudit Honcourt et s'en allèrent devers la bende qui pour lors estoit à Sainct Ypolitte, entrèrent dans la ville, ausquelz il fut demandé par le doyen de la bande s'ilz vouloye estre comme eulx; lesquelz respondirent tous d'un accord que oy, et leur baillèrent leur foy pour serement et leur fut faiete l'article briesve et leue en leur présence, en leur donnant la charge de faire jurer la communalté dudit Liepvre; ce qu'ilz ac-


ceptèrent pour mettre a exécution leur charge. Et après icelle déclairée aux maire, jurez de la justice et commune dudit Liepvre, lesquelz feirent reffus de y acquiescer et obtempérer; mais assez tost après survindrent les cappitaines de la bande, entre lesquelz estoit le jeune prévost de Senonville, en la main desquelz les habitans dudit Liepvre, ceulx de Saincte Croix et de Saincte Marie feirent et paissèrent le serment, et dès lors destroussèrent et prindrent ung cher de vin estant à ung marchand de Raon avec certains prisonniers lorrains, lesquelz ledit Hannezo ayda à mener audit Liepvre. Et depuis feirent, du consentement de la commune, une nouvelle justice, fut esleu pour cappitaine ung nommé Jehan, mareschal, et ledit Hannezo pour son doyen, et autres dudit lieu pour maire et officiers de ladite nouvelle justice. Pourquoy nous ont lesdits remonstrans trèshumblement fait supplier que, actendu et considéré la ligèreté dudit grant Hannezo et que par l'enhortement des dessusdits ses compaignons, il a fait et commis lesdites folles entreprinses et cas dessusdits, en considération mesmement que, pour iceulx, il a tenu prison à Sainct Diey sont plus de quatre moys, les jambes au cept, en grande misère et pouvreté et de sa femme et petis enffans qui n'ont de quoyvivre; aussy qu'il ne fut jamais actainct ne convaincu d'autre vilain cas, blasme ne reprouche, que nostre plaisir fût luy vouloir remectre et pardonner lesdits cas et offences qu'il a commises et perpétrées contre Dieu, l'Eglise et nous. Savoir faisons que nous, inclinans à ladite prière et requeste, avons, de nostre certaine science, grâce spéciale, auctorité et plaine puissance, par l'advis et meure délibération des gens de nostre conseil, ledit cas ainsi par ledit Hannezo commis et perpétré, remys, quicté et pardonné, et par la

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teneur de ces présentes luy remectons, quictons et pardonnons. En tesmoing de ce, nous avons à cesdites présentes, signées de nostre main, fait mectre et appendre nostre seel. Donné en nostre ville de Nancey, le vingt cinquiesme jour de décembre l'an mil v" vingt cinq. Ainsi signé Anthoine.

VI.

Compte de George des Moynes, receveur général de Lorraine, pour ung an commenceant le premier jour de janvier mil cinq cens vingt quatre et finissant le dernier jour de décembre mil cinq cent vingt cinq.

Receple d'argent emprunté à plusieurs bourgeois marchans de Sainet Nicolas pour ayder t'entretenement de t'armée de Monseigneur contre tes Luthériens.

Le viel Nicolas Ferriet a preste mondit seigneur, pour aider à l'entretenement de ladite armée, mil frans, valent viij'=iibvres. Pastel, ijc fr. qu'il a pareillement presté, valent. vnj" Nicolas Parisot, drapier, xxx fr., valent. xxiiij Nicolas Pierresson,cfr. iiij". Vincens, cl fr., valent. vj" Jehan de Sainet Dié, 1 fr., valent. xt François Grillot, drapier, lx fr. xlviij Jehan de la taincture, ijc fr., valent. viij~ Nicolas Salvaige, 1 fr., valent. xl 1. Belliati, maistre eschevin, xxx fr. xxiiij Nicolas Husson, le mercier, xxv fr. xx. Michiel de l'Agnus Dei, xxv fr., valent. xx 1. d. C'est-à-dire huit fois vingt, ou 160 livres.


Acrangnes, mercier, xxv fr. xx l, Thirion Voisgien, xxv fr. xx 1 Denys, bolengier, xxv fr. xx 1. HugueninBai))ehautt,ifr. xl 1 François, potier, xxv fr. xx 1 C)audëDou!cette,xxfr.xvj 1 Claudon, l'oilyer, xxv fr. xx 1 Jehan Lymosin, bouchier, xl fr. xxxij 1 Jehan Tailloncourt, xx fr., valent. xvj 1 Didier de Rosières, xviij fr; xiiij 1. viij s Menget,)eboureUer, xxv fr. xx 1 Martin Thiéry, cordonnier, xx fr. xvj 1 Henry, pasticier, xxv fr. xx 1 Girard Badel, xx fr. xvj 1 Jacquet, le cirier, xx fr. xvj 1 d.ermyte, 1 fr. xl 1, Thouvenin,!ebouchier,cfr. iiij"' 1 Claudon Savoye, c) fr., valent. vj" 1. Somme des deniers empruntez pour )a première foys..

ij"'iiij"ij).viij s. Àuitre recopie de ceulx de la cité de Tout qu'ilz ont donné à mondit seigneur pour estre quictes du service qu'ilz estoient tenuz faire ad cause de la guerre des paysans luthériens.

Comme i) soit ainsy que toutes et quantes fois que messeigneurs les ducs de Lorraine font armée et mectent gens dessus en armes, tant à pied que à cheval, pour la deffence du pays, ou leurs lieuxtenans, capitainnes et officiers, ceulx de la cité de Toul sont tenuz et obligez de servir en armes de certain nombre de gens, tant de chevaulx que de pied, et que présentement ilz ayent estez sommez et requis de faire ledit service, néantmains ilz ont fait supplier et requérir à la grâce de mondit seigneur les exempter pour


ceste foys, au moyen de quoy ilz ont donné libéralement à mondit seigneur, pour ayder à l'entretenement d'icelle armée, la somme de vj~ fr. que ledit receveur a rcceu desquelz il fait icy recepte, que valent. iiij~ iiij'x 1. Autre recepte de messieurs les vénérables chapille de Sainet Dyé, qu'ilz ont donné pour ayder à l'entretenement de la guerre desdits Luthériens.

Ledit receveur fait icy recepte de la somme de ijm frans, xij gros pour franc, que messieurs les vénérables doyen et chapitle de Sainet Dyé ont donné à mondit seigneur pour ayder à l'entretenement de t'armée de mondit seigneur contre les Luthériens; pour ce icy lesdits ij" frans valent xvj'= 1. Autre recepte d'aucuns de Sainet Nicolas qui ont encor presté argent

pour ayder à la paye des lantzquenetz estans audit Saiact Nicolas au retour de la journée de Xenonville et de l'armée de moudit seigneur. Jehan de Rozières, cent frans, valent. iiij~ ThouveninPaste, xj fr.iijgr., valent. iiije ix 1. x gr. ij d. Thouvenin le bouchier, dit le Soufflart, v" fr. iiijc 1. Nicolas Husson, mercier, c fr., valent. iiij" Lermyte, ij" fr. viijxr 1. Jehan Lymosin, c fr. iiij" 1. Nicolas Pierresson ij'= fr. viij" François Pierresson, vij" xij fr. vj"j 1. xij s.

Claudon Savoye, cent frans, valent. iiij" 1. Nicolas Fcrriet,ij'=fr.,va)ent. viij" Le maire Mengin Cawey, c fr., valent. Hij" 1. Jehan de la taincture c fr., valent. iiij" 1. François Grillot, xl fr., valent. xxxij

GirardBadel, ni}" ij fr. viij gr. iiij d., valent. lxvj iij s. Estienne Xomack, iiij xx xv fr. j gr. et demy, valent Ixxvj ij s.


Somme des deniers empruntez pour la seconde foys, ij")xiiiji.xvijs.

Antre recepte des gens d'église de l'éveschié de Toul, assavoir les doyeunez et concises qui ont donné à mondit seigneur pour ayder à la guerre estant à l'encontre de Luthériens, composez et appoinclez par monsieur de Sainct Epvre, Johannes de Valleroy (auditeur des Comptes) et ledit receveur ad ce commys, comme il s'ensnyt. Le doyenné de Port a esté composé et appoincté à la somme de xv~ frans, sur quoy ledit receveur en a receu la somme de xij~ 1 fr. vij gr. ix d., vntent. mit x s. j d. Le concille de Vitel, viij" xxviij fr., sur quoy ledit receveur en a receu viij" fr. viij d., valent vj" xt I. viij d. Le conciUe de Denneuvre a composé mil frans, desquelz l'en en a quicté au doyen dudit concille xx frans pour aucuns chappellains estans en maisons de gentilshommes qu'il n'a peu recevoir, comme sccyt ledit Johannes de Valleroy. Rest ix° iiij" fr., valent. vi~ iiij" iiij t. Le concille de l'archidiachoné de Toul, cent florins d'or, xxvij gros pièce valent. ix' ). Le conciHe de Preney, !xx florins d'or, xxvij gros pièce, valent. vj" vj ). Le concille de Dieulewart, 1 ûorins d'or, valent iiij" xl. Le concilie de Chastenoy a composé à iiij" ) fr., dcsquelz fault rabattre v fr. viij gr. et demy que l'en n'a peu avoir. Ainsy rest iiij° xliiij fr. iij gr. et demy, vatentiij~ lvl. viij s. viij d.

Le consille du Neufchastel, vj'" x florins d'or, que sont ij° iiij" xij fr. et demy, et ledit receveur n'en a receu que ijc x[ fr., combien qu'il en ait fait son devoir, valent lesdits ij'=xt fr. ix" xij t. Le concille de Jorxey, viij' florins d'or, valent ij° iiij'~ viij t.


Le consille de Poursas vjc ix fr., et ledit receveur n'en a receu que v~ Ixviij fr. vij gr. et demy; valent iiij° liiij i. xviijs.

Le concille de VëzeHse, iij" florins d'or, valent v*~ xiI. Le concilie de Bourmont, cent florins d'or, valent ijc xxv fr.; mais, pour ce qu'il en y a beaucop des rebelles qui sont du royaulme, n'ont payé que ix'" xviij fr. et demy, que valent. vij" xviij xvj s. Le consille de Remiremont, vij~ florins d'or; valent lij 1.

Le consille d'Espinal, v~ fr., valent. iiije 1. Le consiiïe de Rynel n'a voulu obéyr ne payer aucune chose pour ce qu'il est on royaulme de France. Le consille de Gondrecourt a composé à la somme de iii° fr., desquelz ledit receveur n'en a receu que viij'~ xij fr. ix gr. xij d.; valent. vju xviij L v s. Le consille de la Rivière de Meuze a composé v~ fr., desquelz ledit receveur n'en a receu que iiij° xvij fr. iiij gr., pour la deffense et empeschement que y a mis le capitainne de Vaucouteurs des curez et chappellains estans on royaulme de France valent lesdits iiij° xvij fr. iiij gr., iij<= xxxiij 1. xvij s. iiij d.

Autres consilles estans on duchié de Bar, desquelz ledit receveur fait 'icy recepte de ce qu'il a en a receu seulement, elle receveur généra) de Barroys a rendu compte du seorplus, comme il appert par le compte cy rendu.

Le consille de Bar avoit composé iij" fr., mais ledit receveur n'en a recen que ij" Iv fr. ix gr. et demy, que valent. ij" iiij 1. xij s. viij d. Le consille de Dompmarie a composé ii° xxv fr. mais ledit receveur n~en a receu que cxxX fr. valent. ciiij 1. Le consille de Robert Espaigne a composé iij° xxx fr.


mais ledit receveur n'en a receu que ij~ iiij" xij fr.; valent ije xxxiij 1. xij s.

Le consille de Liney a composé iij° fr.; mais le receveur n'en a receu que ij° fr. valent. viij'" 1. Le consiUe.de Belrain a composé ix" frans; mais ledit receveur n'en a receu que iiij" v fr. j gr. valent Ixviij t. xvj d.

Le receveur a encores receu des v consilles cy devant escripts, par les mains du receveur général de Barroys qui a tenu le compte du rest de la composition desdits concises, comme il appert par icelluy, iiij" x fr. valent lxxij 1.

Somme des deniers des concilles, vjm vij< lxxvj 1. j s. ix d. Autre recepte et composition faicte, en présence de Johannes de Vafleroy, de plusieurs villaiges pour estre exemps de servir et fournir chers pour ayder à mener et charrier tes municions et vivres de t'armée de mondit seigneur.

Le villaige de Flavigney, xvj fr.; valent xij 1. xvj s. Les clercs de Vermois, xv fr., valent. xij Ceulx de Roville, vj fr. iiij 1. xvj s. Le ban de Crévy, xl fr. xxxij Le ban de Réméréville, xvj fr. xij 1. xvj s. Du receveur de Vaudémont qui a appoincté pour tous ceulx du conté de Vaudémont qui n'ont point servy à ladite guerre, iij° Ix fr,, valent. ij° iiijxx viij Somme, iij° Ixij 1. viij s.

Autre recepte d'aucuns priours, francs gaingnaiges et autres qui doient Je charroy quant l'artillerie se met sur champs et qui n'ont servy pour ce que subitement partit, etc., tant da baittyaige de Nancey que de Vosges.

Le priour de Léomont a appoincté, pour ses chevaulx et charreton, à la somme de vj fr. valent. iiij 1. xvj s.


Le moitrier de Sainct Fely, pareillement ad cause dudit charroy qu'il n'a fait pour la cause dessusdite, vj fr. valent. iiij 1. xvj s. Le priour de Sainct Don, pareillement pour xix journées de ij chevaulx et ung homme, vij fr. j gros et demy; vatent. vt. xiiij s. Le curé de Loupcourt, vij fr. j gros et demy, v) xiiij s. Le priour de Neufvittcr, vij fr. j gros et demy. vt. xiiij s. Le priour de Landéeourt, vij fr. j gr. et demy. v). xiiij s. Le priour de Froville. tt a payé sur Relenges et n'a rien payé pour Froville ad cause qu'il a esté fouldroyé. Nichil. Le priour de Bonneval n'a rien payé pour ce qu'il a tout destruit son prioré et a esté mys en prison à Vy pour son maulvais gouvernement. Nichi). Le prieur de Blanzey et le gaingnaige Sainct Pierre aux Nonnes, à Metz, pareillement vij fr. j gr. et demy valent v!. xiiij s.

Le gaingnaige de Ranzey, pareillement vij fr. j gr. et demy; vatent. vt. xiiij s. Le moitrier Sainct Ylaire, vij fr. j gr. et demy, valent v!. xiiij s.

Le priour de Vendeuvre, vij fr. j gr. et demy. vI. xiiij s. Le moitrier de Baptheleymont. II a fourny ung cher au charroy pour mener les vivres d'Envitie. Nichil. Le moitrier de Bures, iiij fr. lxiiij s. Le moitrier de Sainct Pancrey, pareillement vij fr. j gr. et demy, valent. vl. xiiij s. Le moitrier de Wadrecourt a payé par les mains de Walhey, qui le tient, vj fr. iiij 1. xvj s. Le moitrier de Foucquerey, à l'abbé de Lunéville, nichil, pour ce qu'il a donné à mondit seigneur une somme de deniers. Nichil.


Le priour de Chastenoy, pour trois sepmaines de son cher et chevaulx avec ung homme, que l'artillerie a esté aux champs, non comptez les dimenches, que sont xix jours, viij fr. viij gr. et demy, valent.. vj 1. xix s. iiij d. Le priour du Neufchastel, pareillement pour ledit temps, viij fr. viij gr. et demy, valent vj 1. xix s. iiij d. Madame l'abbesse de l'Estainche, pour tout et de ses gaingnaiges, pareillement viij fr. viij gr. et demy, valent v fr. xix s. iiij d.

Le gaingnaige de Rugney, au maistre de l'ospital de Remiremont, iiij fr. iiij gr. iiij d.; valent. lxix s. viij d. La Neufvile soubz Montfort, iiij fr. iiij gr. iiij d. Ixix s. viij d.

Le ban de Bazoilles, pour ung cher, viij fr. viij gr. et demy; valent vj 1. xix s. iiij d. Remoncourt, pour ung cher, viij fr. viij gr. et demy, dont fault cheoir iiij fr. iiij gr. iiij d. pour le tier dudit Remoncourt qui ont apparu lettres de franchises et exemption dudit charroy. Ainsy rest iiij fr. iiij gr. iiij d. valent. lxix s. viij d. Le ban de Wallefroicourt, pour ung cher, viij fr. viij gr. et demy, valent. vj ). xix s. iiij d. Rowre la Chestive, pour j cheval, et est comprins avec ma dame de l'Estainclie, pour ce icy. Nichil. Rancourt, pour j cheval, xxvj gr. xxxiiij s. viij d. Le gaingnaige de Lemerey, pour ij chevaulx, iiij fr. iiij gr. iiij d. valent. Ixix s. viij d. Le priour de Relenges, pour Relenges et Froville, estoit tauxé xij fr. iiij gr. iiij d.; mais ce que leprioré de Froville a esté fouldroyé, il a esté redduyt à vj fr. iiij gr. vaient. v ). La Neufveville soubz Chastenoy, pour ung cher, viij fr.


viijgr. et demy; valent. vj 1. xix s. iiijd. Howeycourt, pour ung cher, pareillement viij gr. viij d. et demy; valent. vj 1. xix s. iiij d. Somme, c xxxix 1. xxvj s. viij d.

Despence pour le remboursement d'aucuns deniers ponr aydcr au fournissement de la guerre des luthériens, ainsy que s'ensuit. Payé par ledit receveur à monsieur le trésorier général, pour et on nom de Nicolas Thiriet, gendre de feu Nicolas Ferriet, marchant, demourant à Sainct Nicolas, qu'il avoit presté à mondit seigneur pour aider au fournissement de l'armée de mondit seigneur à l'encontre des Luthériens mil fr. valent. viij° 1 1. À Pastel, marchant, demourant à Sainct Nicolas, qu'il avoit pareillement presté pour ladicte armée, ij" fr.; valent. viij"). 1. A Nicolas Parisot, dudit Sainct Nicolas qu'il avoit pareillement presté comme dessus, xxx fr. valent. xxiiij i. A Nicolas Pierresson, marchant, qu'il avoit presté comme dessus, cent fr.; valent. iiij" t. A Vincens, pareillement qu'il avoit presté comme dessus, el fr. valent. vj" A Jehan de Sainct Dyé, dudit Sainct Nicolas, qu'il avoit pareillement presté pour aider audit affaire, 1 fr. vatent. xi 1. A François Grillot, drapier, demeurant audit Sainct Nicolas, qu'il avoit pareillement presté pour ayder au fournissement de ladite armée, lx fr. valent. xlviij t. A Jehan de la taincture, marchant, demeurant audit Sainct Nicolas qu'il avoit pareillement presté ij° fr. matent. viij" 1. A Nicolas Saulvaige, marchant, demourant audit !ieu qu'il avoit pareillement presté, 1 fr.; valent. xl 1.


A Beliati, maistre cschevin dudit Sainet Nicolas, qu'il avoit pareillement preste, xxx fr.; valent. xxiiij A Nicolas Husson, mercier dudit tieu, xxv fr. vatent. xxl. A Michiel de l'Agnus Dei, xxv fr. valent. xxl. A Aucraingnes, marchant, demourant audit lieu, xxv fr. valent. xxI. A Thirion Vosgien, pareillement xxv fr. valent. xxl. A Denys, bolengier, pareillement xxv fr.; valent.. xxt. A Huguenin Baillehault, qu'il avoit presté comme dessus, 1 fr. valent. xl 1. A François, potier, qu'il a pareillement presté pour ayder au fournissement de ladite armée, xx fr. valent xx!. A Claude Doulcecte, dudit lieu, qu'il avoit pareillement presté comme dessus, xx fr. valent. xvj l. A Ciaudoh, l'oylier, dudit lieu, qu'il avoit presté pareillement, xxv fr.; valent. xxl. A Jehan Lymosin, bouchier, demourant audit Sainct Nicolas, qu'il avoitpareillement presté, xl fr.; valent xxxij 1. A Jehan Tailloncourt, dudit lieu, qu'il avoit presté comme dessus, xx fr.; valent. xvj 1. A Didier de Roziéres, qu'il avoit presté comme dessus xviij fr.; valent. xiiij t. viij s. A Mengeot, bourelier, qu'il avoit presté pareillement pour ayder comme dessus, xx fr.; valent. xy 1. A Martin Thiéry, cordonnier, qu'il avoit presté pareillement, xx fr.; valent. xvj ). A Henry, pasticier, dudit Sainet Nicolas, qu'il avoit parei)!ement presté pour ayder au fournissement de ladite armée, xxv fr. valent. xx 1. A'Girard Badel, dudit Sainet Nicolas, qu'il avoit preste


pareillement pour ayder au fournissement de ladite armée, xx fr.; valent. xvjt. A Jacquet le cirier, dudit lieu, qu'il avoit presté pareillement,xxfr.;va)ent. xvj 1. A Lermithe, marchant, demourant audit Sainct Nicolas, qu'il avoit presté pareillement, 1 fr.; valent. x) A Thouvcnin, le bouchier, dudit lieu, qu'il avoit presté pareillement, cent frans; valent. iiij" 1. A Claudon Savoye, marchant, demourant audit Sainct Nicolas, qu'il avoit pareillement presté, ci fr. valent

vj"L

Le petit Robert a presté cinquante resaulx de bled qu'il a délivré aux bolengiers d'Aiseloy, qu'ilz ont cuyct en pain et mené après l'armée de mondit seigneur.

Autre despence pour ung autre remboursement de deniers empruntez pour ayder à la paye des lantzqueoelz estans à Sainct Nicolas au retour de la journée de Xenonville, en Aulsay.

Payé par ledit receveur à Jehan de Rosières, marchant, demourant à Sainct Nicolas qu'il avoit presté à mondit seigneur pour aider à la paye des lantzqucnetz estans à Sainct Nicolas au retour de Xenonville et de t'armée de mondit seigneur, la somme de cent frans; valent. iiij"' t. A Thouvenin Paste, marchant, demourant audit Sainct Nicolas, qu'il avoit presté pour aidicr à la paye comme dessus, v~xjfr.iijgr.;vaient. iii~ix 1. A Thouvenin le bouchier, dudit lieu, qu'il avoit presté pour aidier à la paye dessusdite v= fr. valent. iiij~ 1. A Nicolas Husson, mercier, demourant audit Sainct Nicolas, qu'il avoit pareillement presté comme dessus, c fr. valent iiij" A Lermitte, marchant, demourant audit Sainct Nicolas qu'il avoit pareillement presté pour aidier à ladite paye


j< frans; valent. vîij" l. A Jehan Lymosin, bouchier, demourant audit Sainct Nicolas, qu'il avoit pareillement presté pour aidier à la paye dessusdite, c frans valent. iiij~ 1. A Nicolas Pierresson, marchant, demourant audit lieu qu'il avoit pareillement presté pour à cause que dessus ij'frans;va]ent.viij" A François Pierresson, dudit lieu, qu'il avoit presté pareillement, vij"xij fr. valent. vj" i. xij s. A Claude Savoye, marchant, demourant audit lieu, qu'il avoit pareillement presté, la somme de cent frans; valent. iiij" A Nicolas Ferriet, dudit lieu, qu'il avoit pareillement presté, ij~fr.; valent. viij" t. Au maire Mengin Cawé, dudit Sainct Nicolas, qu'il avoit pareillement presté, cent frans; valent. iiijn 1. A Jehan de la taincture, marchant, demourant à Sainct Nicolas, qu'il avoit pareillement presté pour ayder à la paye dessusdite, cent frans, valent. iiij"" 1. A François Grillot, dudit lieu, qu'il avoit presté comme dessus, xl fr. valent. xxxij i. A'Gérart Badel, dudit lieu, qu'il avoit presté pareillement pour la cause que dessus, iiij" ij fr. viij gr. iiij d. valent. Ixvj 1. iij s. et demy. A Estienne Xomach, marchant, demourant audit lieu, qu'il avoit pareillement presté pour aidier à la paye dessusdite, iiij" xv fr. j gr. et demy. valent lxxvj 1. ij s. et demy.


VII.

Extrait du registre des actes capitulaires de la cathédrale de Toul, de 1300 d 1540, touchant les sommes prêtées au duc et la levée de l'aide dans les terres du chapitre.

Die martis 2a maii, mit xxv.

De par monsieur de Sainct Epvre, Ba)[(hasard] du Chas-

tellet et Jacques de Sainet Hyllier, président des Comptes de Lorraine, ont apporté et présenté en chapitre lettres de créance de trèsillustre prince monseigneur de Lorraine, par ta déclaration desquelles ont remonstré les grosses charges que ledit seigneur a pour conserver ses pays, meismes qu'il a envoyé partout amasser et faire gens pour reboutter les Luthériens estans déjà ez lisières de ses pays, destruysans les églises et nobtess'e, et que, pour ce faire il n'a assés argent et n'y sçauroit fournir sans avoir recours à ses voisins et amys; à raison de quoy ilz ont prié et prient pour ce, on nom dudit seigneur, le vouloir secourrir de quelque somme d'argent pour ayder à fournir à la despence qu'il luy fauldra faire et supporter en ce que dessus, et stipendier ses gens, intendant avoir et prendre tcUe somme par emprunt et à condition de la rendre. Sur quoy messieurs se voyans n'avoir argent, ains leur trézor tout vuyde ad cause de la prinse de leur place et chasteau de Voy, ont trouvé et mis ensemble entre eulx deux cens vingt deux marcz demie once de vaisselle d'argent en plusieurs sortes, qu'ilz ont délivré ausdits sieurs de Sainet Epvre et président, commis, et ce par prest qu'ilz en font audit seigneur, et dont Hz entendent avoir lettres d'obligation d'iceluy seigneur de les rendre.


Mercurii xxviij" junii.

Le sieur Philippe de Haraucourt et le contrôleur Melian se sont trouvez en chapitre, ayans lettres du prince à messieurs, demandans sur chacun feu de leur terre deux solz par sepmaine pour trois moys, pour subvenir et aider à entretenir deux mil piétons et ij~ chevaulx que ledit seigneur prince met sur les frontières de ses pays pour résister aux Luthériens; et ont exhibé leur commission sur ce, à laquelle mesdits sieurs ne voulans obéir, affin de ne se rendre subjectz à iceluy seigneur, et pour obvier à la conséquence, ont, gracieusement et sans préjudice, avec lesdits sieurs commis, pour toutes leurs terres, et sans nommer les feux ou conduictz d'icelles, composé à iii]~ 1 fr. pour trois moys, y compris le moys de jun passé, à payer à la fin du moys de jullet prochain au trésorier D[idier] Bertrand. Et ont accordé au devantdit seigneur la somme que dessus, soit qu'il tiengne les ijm piétons et ij" chevaulx. ou non durans lesdits trois moys; dont se donnera descharge deùe.

Mercuri xija julii.

Pource que l'église est endebtée de plus de vij mil vjc fr., tant pour et à l'occasion de la prinse de la place de Voy comme pour autres foules et gros affaires qu'elle a souffert et soustenu par et durant ces temps de guerres a esté advisé et conclu, pour trouver argent, qu'on lèvera les vj blancs par sepmaine sur chacun feu des terres et seigneuries de chapitre, qu'on n'auroit volu permettre ny consentir aux commis et députez de monseigneur le duc jecter ny lever sur les subjectz dudit chapitre, ains pour tout composé à iiij~ 1 fr., ainsi qu'en la page précédente.


Pour lesquelz vj blancs lever a esté commis et député monsieur l'escolastre, D. Tarillon, ès mains duquel chacuns feuz et conduictz des prévostez de Vicherey et VHtey se nommeront; et pour les villaiges de Pangney, Dompmartin aux fours, Trondes et le Mesnillot, ez mains de monsieur le chantre, CI. Gerlet, dont ilz rendront compte pour ce, affin de rembourser en partie le chapitre des foules et despences grandes, pour et à l'occasion de leurs subjectz et pour iceulx dépendre, portées et soustenues. Lune x~ decembris mil v~ xxvj.

Le trésorier de Lorrainne a escript qu'on alla quérir l'argent dehu de reste de la vaisselle prestée à monseigneur de Lorrainne pour aller contre les Luthériens, montant ledit reste à ij mit iiij" xiiij frans i:ij gr. viij d. Pour quoy faire sont esté commis maistre Pierre Lustre et le recepveur, ensemble le messaigier.

vni.

Quictance de tt't~ l fr. pour le chappitre de Z'OM~. Quictance de iiij° 1 fr. donnée à monseigneur le duc par le chapitre de Toul pour aider à entretenir ij~ chevaulx et ij"' piétons que mondit seigneur a mis puisnaguéres sur les frontières de ces pays pour la tuission et garde d'iceulx contre les paisans luthériens. De laquelle somme de iiij° 1 fr. mondit seigneur c'est tenu pour content, etc., et en a quicté lesdits de chapitre, leurs hommes et subgietz. Sy mande à Didier Bertrand, son trésorier général, et autres 1. Trésor des Chartes, registre des lettres patentes des années IS25 à 1526, f" yiij~ viij v°.


qui seront commis à lever les deniers par ses pays, qu'ilz tiennent quictes lesdits de chapitre et leursdits hommes de ladite somme, sans pour cedit affaire autre chose leur demander, qui sont six blans par feu pour chacune sepmaine, troys moys durans, etc. En tesmoing, etc. Fait le xvij" jour de juillet, l'an mit xxv. Signé Anthoine. IX.

Lettre d'intelligence entreRichard, archevêque de Trèves, Louis prince palatin, et Antoine, duc de Lorraine1.

Nous Richard, archevêque de Trèves, électeur du Saint Empire romain; Louis, prince palatin, duc de Bavière, et Antoine de Lorraine, duc de Calabre, marquis de Pont-àMousson et de Vaudémont, faisons connaître par cette lettre qu'en l'année iS28, les paysans, oubliant leur honneur, leur foi, leur serment et teurs devoirs, se sont révoltés contre leurs seigneurs, et dans plusieurs endroits, avec vol, incendie, rapt et effusion de sang, de la manière la plus tyrannique ce qui est prouvé par mille faits malheureusement trop éclatants.

La foi chrétienne l'exige, et nous en aurons tous plus de pouvoir et plus de dignité, parce que ce n'est que par la grâce du Tout-puissant que les révoltés ont été si forte1. Trésor des Chartes lay. Trèves, n" 54. L'original est en allemand. La traduction en a été faite par M. rabbe Soulié, 'directeur do pensionnat Saint-Léopotd.

II existe encore, au Trésor des Chartes (lay. Marmootier, no 30), une autre pièce en allemand portant la date du mardi après Jadica i82!i j et intitatée n Recès de la journée de Marmontier, où sont contenus plusieors règlements, notamment contre cenx qui se conformaient aux Luthériens.

17


ment punis l'année passée; mais il est à remarquer que cette mauvaise herbe n'est pas détruite, que le feu couve sous la cendre et peut d'un moment à l'autre se rallumer plus fort que jamais. Pour arrêter cette révolte, pour protéger nos principautés, nos sujets et alliés et nos biens de vieille tradition, pour la gloire de Dieu et sur la demande de la sainte Eglise romaine et pour la conservation de nos Etats, nous nous sommes unis amicalement comme membres et parents de l'Eglise. Nous nous unissons sciemment par la force de cette lettre pendant les dix années qui vont suivre et d'après les conditions que nous allons indiquer. Avant tout, nous promettons de garder et d'observer fidèlement tous les articles que nous aurons établis Art. Aucun de nous n'entreprendra rien, ni contre les Etats, ni contre les sujets, ni contre les protégés des deux autres, sur aucune route, aucun chemin, aucun marché, quel que soit le commerce auquel nos sujets se livrent.

Art. 2. Cependant, s'il arrivait que l'un ou l'autre de nous ait à lutter contre ses propres sujets sous la dépendance des autres à cause d'une certaine protection, dans ce cas, le prince protecteur ne doit pas soutenir ses protégés contre leur seigneur naturel, pour que celui-ci puisse les porter à l'obéissance et obtenir d'eux ce qu'il aura le droit de réclamer.

Art. 5. Nous nous engageons à ne pas dépouiller les sujets les uns des autres qui se trouvent dans nos Etats réciproques au contraire, nous devons les protéger, leur rendre justice et les traiter comme nos propres sujets, soit dans le négoce ou toute autre affaire.

Art. 4. Nous nous engageons également à ne pas prêter assistance aux ennemis les uns des autres, soit par des


vivres ou par l'hospitalité, leur donnant par là moyen de continuer leur coupable entreprise.

Art. 5. Et si ces ennemis allaient dans les duchés des autres seigneurs, sur les chemins, les marchés, dans les châteaux, le prince dans le pays duquel les sujets rebelles se trouveraient, serait obligé de donner ordre à ses officiers et lieutenants de les poursuivre, de les punir, sur la requète et avec l'agrément de leur seigneur nature!, même de peines corporelles, en tenant compte de l'importance des personnes.

Art. 6. Cependant il peut se faire que ces ennemis soient accompagnés d'une personne de considération, et d'ailleurs inoffensive, pour se livrer à une affaire quelconque sans intention hostile; dans ce cas, il n'y a nulle obligation de les inquiéter.

Art. 7. Tous nos sujets doivent avoir pleine et entière liberté d'aller dans les duchés des autres pour leur négoce, leur industrie, suivant leur besoin et sans contrariété, sans difficulté, sans payer un nouvel octroi établi pour les étrangers uniquement.

Art. 8. Mais si, dans un temps plus ou moins rapproché, il arrivait que quelqu'un ait à se défendre contre ses propres sujets révoltés, ou contre ses sujets unis aux sujets d'un autre, comme il y a quelque temps, alors les deux autres sont obligés, sur la demande du seigneur attaqué de lui envoyer un prompt secours pour le lieu et la fin indiqués par ce seigneur, et qui consistera en 200 chevaux, une enseigne de serviteurs avec 4 pièces armes de campagne. Si le prince attaqué demandait moins, il en serait libre; mais si, pour la délivrance de ses Etats et de ses sujets, il avait besoin d'un plus grand secours, les deux autres seraient obligés de lui envoyer encore 200 chevaux,


une autre enseigne de serviteurs avec 4 nouvelles armes de campagne, de manière qu'il y aurait 400 chevaux, 2 enseignes de serviteurs et 8 armes de campagne, et chaque enseigne doit contenir 500 hommes équipés, le tout aux frais et dépens des princes auxiliaires, qui de plus devront se soumettre aux commandants du prince attaqué' et se plier à toutes les peines et difficultés auxquelles une guerre expose le soldat.

Art. 9. Mais si les deux princes ou seulement l'un d'eux avait à défendre ses propres Etats, dans ce cas, il n'y serait pas obligé, vu qu'en se défendant il défendrait les intérêts des deux autres mais aussitôt que la paix serait rétablie dans ses Etats, il serait obligé d'envoyer le secours indiqué à l'autre prince, si celui-ci était obligé de continuer la guerre.

Pour établir solidement notre alliance et éviter toute difScutté qui pourrait résulter d'une demande de secours mal comprise ou mal interprétée, ou d'une infraction aux articles établis, nous avons bien tout examiné, et nous sommes convenus que le plaignant exposerait ses raisons dans une lettre qu'il enverrait à l'accusé, qu'alors l'un et l'autre choisiraient deux hommes parfaitement libres; ils prêteront serment et décideront ensuite de la dimculté proposée avec la plus stricte justice possible, et leur jugement sera exécuté dans un temps déterminé par eux. S'il arrivait qu'un de nous princes fût attaqué par les sujets de l'autre, le prince attaqué aurait le droit de se faire justice à lui-même, d'enlever aux ennemis tout ce qui serait nécessaire pour réparer le tort qu'il aurait subi; cependant nous exigeons que les coupables soient jugés par les juges de leur pays.

Toute ruse, toute explication qui ne serait pas natu-


relie, qui ne serait indiquée par le sens propre des mots, est à jamais exclue.

Quant à nous princes, nous nous sommes parlés, nous nous sommes félicités et avons promis sur notre honneur, dignité et gloire de prince, d'observer tous les articles contenus dans cette lettre et de ne rien faire qui puisse nuire à leur exécution.

Cela établi et reconnu, nous, Richard, archevêque de Trèves, Louis, prince palatin, et Antoine, duc de Lorraine, nous avons reçu cette lettre, nous avons reconnu l'exactitude de son contenu, nous y avons appliqué notre sceau et en avons remis une copie à chacun.

Donné à Saint-Avold, le d3 du mois de mars t526, lelundi après Lœtare.


TABLE ALPHABETIQUE DES NOMS DE LIEUX

MENTK~NÉS DANS LES DOCUMENTS Ct-DESSM~.

Ackin, Acken. 142,132. Achen, Moselle, arr. Sarreguemines, cant. Rorbach.

Adwiller. 74. Audwiller, Moselle, arr. Sarregtiemmes, cant. Sarralbe.

Aiseloy. 252. Azelot, Meurthe, arr. Nancy, cant. Saint-Nicolas.

Albe, Albe sur Sar. 50, -t52, 133,168. Sarralbe Moselle, arr. Sarreguemines, chef-lieu de canton. Albstorlf, Altorff, Albtorff. 35, 40, SO, 61, 7a. AIbestroff, Meurthe, arr. Château-SaHns, chef-lieu de canton. Allerange, Nostre Dame de Alleranges. 34, 37. AIrange, ferme, Meurthe, arr. et cant. Château-Salins, comm''° Vuisse. Prieuré.

Alliegmer, Heilligmer, Heiligmer, Heligmer, Heilliegmer, Elimer, Heligmer. 49, 55, 56, 57, 89, 60. Hellimer, Moselle, arr. Sarreguemines, cant. Gros-Tenquin. Altorff. 33, 33, 43. Bourgahroiï, Meurthe, arr. Château-Salins, cant. Dieuze.

AttorS-, Alstorff, Alstroff. 155, 195, 196, 209, 210, 217, etc. Altorf, arr. Strasbourg, cant. Molsheim. Abbaye de Bénëdictins.

Altorff. 224, 226. Sarrattroif, Meurthe, arr. Sarrebourg, cant. Fénétrange.

<. V. tes derniers alinéas de la note p. xv de )'tntroduction. J'ajouterai à cette note qce j'ai empioyé tes points d'interrogation poar indiquer tes attributions douteuses, et que je n'ai point mis de renvois aux pages pour quelques noms de lieux qui sont répétés trop fréquemment.


Altrippen. SS, 56 59, 61. Altrippe Moseue, arr. Sarreguemines, cant. Gros-Tenquin.

Amanges, Amange. 12, 33~ 38, 39, 40, 44, 51, 60, 61 234. Insming, Meurthe, arr. Château-Salins, cant. AIbestroff. Prieuré de Bénédictins.

AngwiUer. 18. Angviller, Meurthe, arr. Sarrebourg, cant. Fénétrange.

Assenoncourt. V. EsserstorH~

Aussay, Aulsay. 92, 252. Alsace.

Awers Mâcher, Awersmacker, Auwersmacher, Auwersmacker, Auwertz Macherre, Awersmachere, Awertzmacherre. 103, 112, il3, il4, i40.–Auersmacher, Prusse. Baptheteymont. 248. Buthegnémont, ferme et château, Meurthe, arr. et comm"" Nancy.

Bar. 19S. Haut-Bar, château, Bas-Rhin, arr., cant. et comm"~ Saverne.

Bar. 246.–Bar-!e-Duc, Meuse, ch.-t. du département. Bathelémont. 21. –Bathetémont~ hameau, Meurthe arr. Château-Salins, cant. Dieuze, comm"' Saint-Médard. Batteringen. 85.–Betring, Moselle, arr. Sarreguemines, cant. Sarralbe.

Bazoilles. 249. Bazoilles, Vosges, arr. et cant. Ncufchâteau.

Beaulieu, château. 194.

Beckingen. 116.–Becking, Prusse. Commanderie. Bederstorff. 52, 33. –BédestroiT, hameau, arr. Château-Salins, cant. Dieuze, comm"~ Bourgaltroff. Belrain. V. Berrains.

Beningen. 80. Béning-lès-Saint-Avold, Moselle, arr. Sarreguemines, cant. Saint-Avold. Benwelzhein, fief aux seigneurs de Ribaupierre. 172. Bermeringer, Bermeringen, Bermringen, Bermringer. 38, 36, 41, 47, 83, 65. Bermering, Meurthe, arr. Château-Salins, cant. Athestrou'.

Berrains, Belrain. 19, 247. Bérus, Prusse. Bessingen. 28, 31. Bassing, Meurthe, arr. ChâteauSalins, cant. Dieuze.

Bettbornn, Besporn. 227, 228. Bettborn, arr. Sarrebourg, cant. Fénétrange.

Beu), Buhel. 225, 226. Buh!, Meurthe, arr. et cant. Sarrebourg.


Bispingen. 11. Bisping, Meurthe, arr. Sarrebourg~ cant.Fénétrange.

Bitsche, Bische, Bitche, Bitsch, Biche. 149,217, etc.–Bitche, Moselle, arr. Sarreguemines, ch-t. de canton. Blanche Eglise. 9. Blanche-Eglise Meurthe, arr. Château-Salins, cant. Dieuze.

Blanzey. 248.–Btanzey, hameau, Meurthe, arr. et cant. Nancy, comm~Bouxiéres-aux-Chenes. Prieuré de Bénédictins.

BiiderstorH', Bliederstorff. 81, 95, 104,108.–L'un des deux villages de Clein-Bliederstroff et Gros-Bliederstroff. V. ces mots.

Bolchin. 125, 157. Blies-Bolchen, Prusse.

Bolleringen, 85. Ballering, Mosette, arr. Sarreguemines, cant. Sarralbe.

Bonneval. 248. Bonneval, ferme, Meurthe, arr. et cant. Lunéville, comm'"= Hénamënit. Prieuré à l'ordre de Prémontré.

Bossedorfr. S12.–BossendorS', Bas-Rhin, arr. Saverne, cant. Hochfe!den.

Boucquenon. 50. Saar-Union, ville composée de SaarBockenheim ou Bouquenom, et Neu-Saarwerden, BasRhin, arr. Saverne, ch-t. de canton.

Bourmont. 246. Bourmont, Haute-Marne, arr. Chaumont, ch-t. de canton. Doyenné ecclésiastique. Broucken, Brucken. 119,123, 126. Blies-Brücken Moselle, arr. et cant. Sarreguemines.

Buderstorfr. 30, 53. Bidestrotï, Meurthe, arr. Château-Salins, cant. Dieuze.

Burattortf. 14. Bourgattroff, Meurthe, arr. ChâteauSalins, cant. Dieuze.

Bures. 248. Bures, Meurthe, arr. Château-Satins cant. Vie.

Butten, Butchien, Putten, village au comte de Nassau, dans les environs de Grafenthat. 95, 137.

Buttingen. 1S2.–Butten, Bas-Rhin, arr. Saverne, cant. Saar-Union.

Byningen. 9)'<. Béning-tès-Rorbach, MoseUe, arr. Sarreguemines, cant. Rorbach; ou Sarre-Buebingen Prusse, dans les environs de Grafenthal.

Cappellen. 89, 90. Cappelle, Moselle; arr. Sarreguemines, cant. Saint-Avold.


Carpen, Karpen, Carrpen. S6, 60,12S, 149.

Charwiller, Charrewiller, Senonville, Xenonville. 176, 19S, 241, 244, 252. Scherwiller, Bas-Rhin, arr. Schélestat, cant. Villé.

Chastelbreheim. 134.– Château-Brëhain, Meurthe, arr. Château-Salins, cant. Delme.

Chastelsallin, Chastelsalin. 3S, 56. Château-Salins Meurthe, ch-i. d'arrondissement.

Chastel sur MuzeUe. 16. –Châte)-sur-Mose)!e, Vosges, arr. Epinal, ch-t. de canton.

Chastelvouel. 32, 3S, 49. Château-Voué, Meurthe J arr. et cant. Château-Salins.

Chastenoy. 245, 249. Châtenois, Vosges, arr. Neufchâteau, ch-t. de canton. Doyenné ecclésiastique; prieuré de Bénédictins.

Cleyn Bliederstoru, Petit Bliederstorff, Clein Bliederstorff, Petite Bliederstorff. 98,104, H)S, 112,114.–KteinBliedersdorff, Prusse.

Crapstal, Craffetal, Crapffetal, Craffetel. 15, 18, 22, 44, 74. Kraffthal ou Kraunthat, ancienne abbaye de femmes dans les environs de Morhange. (V. Dom Calmet, Notice de la Lorraine, t. t, c. 295.)

Créhanges, Créhange. 6, 78, H9.–Créhange, Moselle, arr. Metz, cant. Faulquemont.

Crévy. 247. -Crévic, Meurthe, arr. et cant. Lunéville. Dalheim. 19, 161. –Datem, Moselle, arr. Thionville cant. Bouzonville.

Dastel. 182. Dürstel, Bas-Rhin, arr. Saverne, cant. Drulingen (?).

Delmyngen. 224. Dehtingen, Bas-Rhin, arr. Saverne, cant. Saar-Union.

Denneuvre. 24S. Deneuyre, Meurthe, arr. Lunéville, cant. Baccarat. Doyenné ecclésiastique.

Desslingen. 227. Desseling, Meurthe, arr. Sarrebourg, cant. RëcMcourt-)e-Château.

Diedyngen, Diedingen. 1S2. Déding, Moselle, arr. et cant. Sarreguemines.

Dieulewart. 248. Dieulouard, TMeurthe, arr. Nancy, cant. Pont-à-Mousson. Doyenné ecctésiastique. Dieuse, 6, etc., 228, 229. -Dieuze, Meurthe, arr. Château-Salins, ch-t. de canton.


Diffembach. 49. Diffembach-lès-Hellimer, Moselle arr. Sarreguemines, cant. Gros-Tenquin.

Dimehoben. 94.

Dollffingen, Dolfingen, Dolffingen. 224, 226.-Dolving, Meurthe, arr. Sarrebourg, cant. Fénétrange.

Domenheim. 27. Domnom, Meurthe, arr. ChâteauSalins, cant. Dieuze.

Dompffyetter, village de l'office de Marmoutier. 192, 19S.

Dompmarie. 246. Dammarie, Meuse, arr. Bar-leDuc, cant. Montier-sur-Saulx. Doyenné ecclésiastique. Dompmartin aux fours. 2S6. Dommartin-aux-Fours, Meurthe, village détruit, près de Pagney-derrière-Barine. Dublingen, Diebbingen (et non Drebbingen). 80, 90, 416. Dibling, Moselle, arr. Sarreguemines, cant. Forbach.

Dymeringen, Dimeringen. Diemeringen, Bas- Rhin arr. Saverne, cant. Drulingen.

Dymstal, Dympstal. 497. Dimbsthal, Bas-Rhin, arr. Saverne, cant. Marmoutier.

Ebersingen. 39, 40, 41, 79. Va!-Ebersing, Moselle arr. Sarreguemines, cant. Gros-Tenquin.

Ebersingen. 116. Blies-Ebersing, Moselle, arr. et cant. Sarreguemines.

Elimer. V. Alliegmer.

Elwiller. 78. Laywiller, ferme, Moselle, arr. Sarreguemines, canto Saint-Avold, comm"' Holbach. Ellwueller. 92. Elwiller, Moselle, arr. et cant. Sarreguemines.

Emerswiller. V. Oberviller.

Emerswiller. 83. Emersweiller, Prusse.

Enville. 248. Einville, Meurthe, arr. et cant. Lunéville.

Ermyngen, 131,138.–OErmingen, Bas-Rhin, arr. Saverne, cant. Saar-Union.

Escherringen. 127. Eschringen, Prusse.

Esdain. 144.

Espinal. 246. –Epinat, Vosges, chef-lieu du département.

Esserstorff, Assenoncourt. 16, 22. Assenoncourt Meurthe, arr. Sarrebourg, cant. Réchicourt.


Ettlheynen. 185. Ittlenheim, Bas-Rhin, arr. Strasbourg, cant. Truchtersheim (?).

Eyche. 223. Eich, hameau, Meurthe, arr. et cant. Sarrebourg, comm"~ Réding.

Fackingen. V. Weckingen.

Farchwiller. V. Warswiller.

Felkellingen. 80. Folckling, Moselle, arr. Sarreguemines, cant. Forbach.

Fenestranges, Fenestrenges. 90, 227, 228. Fénétrange, Meurthe, arr. Sarrebourg, ch- de canton. Fer EwerschwiUer. 81. -Fareberswiller, Moselle, arr. Sarreguemines, cant. Saint-Avold.

Ferewreichwiller. 8t. Farschwiller, Moselle, arr. Sarreguemines, cant. Forbach.

Flavigney. 247. -Flavigny, Meurthe, arr. Nancy, cant. Saint-Nicolas. Prieuré de Bénédictins.

Folschwiller. 82. Folschwiller, MoseHe, arr. Sarreguemines, cant. Saint-Avotd.

.Forpach, Fourpach. 82, 125. –Forbaeh, Moselle, arr. Sarreguemines, ch-t. de canton.

Forpewiller. 95. Folpersviller, Moselle, arr. et cant. Sarreguemines.

Foucquerey. 248. Foucrey, ferme, Meurthe, arr. et cant. Lunéville, commne Serres.

Frawemberg, Frauwemberg, Frauwembourg, Frawembourg. 94, 93, i25. Frauenberg, Moselle, arr. et cant. Sarreguemines.

Fremestori!78.–FrémestroS', Moselle, arr. Sarreguemines, cant. Gros-Tenquin.

Fribourg. 227. Fribourg, Meurthe, arr. Sarrebourg, cant. Réchicourt.

Fribuss. 77. Freybousse, MoseHe, arr. Sarreguemines, cant. Gros-Tenquin.

FroviUe.248,249.–FroviUe, Meurthe, arr. Lunéville, cant. Bayon. Prieuré de Bénédictins.

Geberstoru'. V. Gueberstoru'.

Gelucourt. i9. Gelucourt, Meurthe, arr. ChâteauSalins, cant. Dieuze. Commanderie.

Germanges. V. Guermanges.

Gerschen. 421. Geischeim près Meidelsheim (Cassini), Bavière.

Gerswiller. 118. Gersweiller, Prusse.


Gicsshngen, Ginsslingen, Gunsslingen. 26, 29, 250. GuinzeUng, Meurthe, arr. Château-Salins, cant. Albestroff. Gondrecourt. 246. Gondrecourt, Meuse, arr. Commercy, ch-t. de canton. Doyenné ecclésiastique. Gosselmyngen. 226. Gosselming, Meurthe, arr. Sarrebourg, cant. Fënétrange.

Gottzhussen, Gotzenhussen. 202, 203.- Gottenhausen, Bas-Rhin, arr. Saverne, cant. Marmoutier.

Grennewiller, Gregnienviller, Greitwittcr, Grentwiller. 87, 91, 94. Grundwiller, Moselle, arr. et cant. Sarreguemines.

Grevental. V. Nostre Dame de la Traitre.

Gros Bliederstorff, Grossbliederstorff. 96, 98,103, H2. Gros-Btiederstron', Mosette, arr. et cant. Sarreguemines.

Grunyngen, Gryningen, Grenyngen, Grinyngen. 47, 49 88,72,140.–Grening, Moselle, arr. Sarreguemines cant. Gros-Tenquin.

Guebelenges, Gueblenge. 12. Guéblange, Meurthe arr. Château-Salins, cant. Dieuze.

Gueberstorff, Gcberstorff. 67. Guébestroff, Meurthe, arr. Château-Salins, cant. Dieuze.

Gueblinger. 29. Guébling, Meurthe, arr. ChâteauSalins, cant. Dieuze.

Guemunde, Guemynde, Gemunde, Gueminde. 79 81 9S, 96, etc. Sarreguemines, Moselle, ch-1. d'arrondissement.

Guendersspergen, Gentersperger, Guttenspergen. 136, 149, 182. -Gendersberg, ferme, Moselle, arr. Sarreguemines, cant. Bitche, comm°° Hanwiller.

Guermanges, Germanges, Guermyngen. 16,17.–Guermange, Meurthe, arr. Sarrebourg, cant. Réchicourt. Gynderstorff. 49. Guénestroff, Meurthe, arr. Château-Salins, cant. Dieuze.

Hachkierchen, Habkierchen, Happkierchen, Hapkierchen. 118, 120, 123,15S. Habkirchen, Bavière. Hambach. 155.–Hambach, Moselle, arr. et cant. Sarreguemines.

Halbyngen, Holdingen, Holdyngen, Halbingen. 84, 86. Holving, Moselle, arr. Sarreguemines, canton Sarralbe. Autrefois chef-lieu d'un val comprenant Holving ou Hol-


bing, Ballering, Betring, Diderfing, Hinsing, Richeling et la cense de Schmalhoff.

Harange, Harranges, Herranges, Harranges, Haranges, localité inconnue qui semble avoir été voisine deMorhange. S, 41, 44, 50, S4, 89, 420, 233, 254.

Hasslel, Hassel, village dans les environs de Molsheim; peut-être Haslach. (V. le suivant.) 159, 1C8. Hassloch. 174, 194, 196. Nieder-Haslach et OberHas)ach, Bas-Rhin, arr. Saverne, cant. Molsheim. Dans le premier, une collégiale, dans le second une abbaye de Bénédictines~.

Haydellzheim. 183. Peut-être le même que Medettzheim. V. ce mot.

Hegauwe, village de l'office de Marmoutier. 189. Herbesseim, Herbessheim, Herbessem, Herbesheim, Herwitzheim. 3, 4, S, etc., 92, 121, 142, etc. –Herbitzheim, Bas-Rhin, arr. Saverne cant. Saar-Union. Abbaye de Bénédictines, qui fut détruite pendant la guerre des paysans.

Herlebach, Helbach, Herbach. 86.–Hirbacb, Moselle, arr. Sarreguemines, cant. Sarralbe.

Hesse, 194, 19S. Hesse, Meurthe, arr. et cant. Sarrebourg. Abbaye de Bénédictines.

Hintzsingen, Hintzzingen. 85, 8C. Hinsing, Mose!!e arr. Sarreguemines, cant. Sarralbe.

Hocschitt, localité inconnue, voisine de Holach. 78. Holach. 78. Holbach-lès-Saint-Avold, Moselle, arr. Sarreguemines, cant. Saint-Avo)d.

Hommertingen. V. Humertingen.

Honcourt. 240.–Honcourt, Bas-Rhin, arr. Schélestat, cant. Villé, commue Saint-Martin.

Honkierchen, Honkerchen, Honckerchien, Hunkerchen, Hunkerchien, Hunkierchen, Hunkirchen, Honckierchen. Ea ~S2S, Georges Schultheiss, préYÔt de Rosheim, un des chefs des paysans révoltés, vint, avec une bande, mettre à contribution les chevaliers de Saint-Jean, près Dorlisheim, après avoir, à Nieder-Hastach.pitiëie chapitre, dévasté l'église et profané la châsse de saint Ftoren), dont il jeta les os sur le pavé et emporta la châsse à la Commanderie là il partagea avec ses soldats l'or, l'argent et tes pierreries dont elle était ornée. (Annuaire du Bas-Rhin, <84i, p. iii.)


44, 46, 49, Si, 69, 71. –Hunskiricb, Meurthe, arr. Château-Salins, cant. AthestrofT:

Horembach. 437.– Hornbach, ancienne abbaye de Bénédictins dans le duché de Deux-Ponts.

Hoschepierre, fief aux seigneurs de Ribaupicrre. 172. Howeycourt.250.–Houécourt, Vosges, arr. Neufchâteau, cant. Châtenois.

Humbourg, Hombourg. 75. –Hombourg-Haut ou Hombourg-l'Evêque, Moselle, arr. Sarreguemines, cant. SaintAvold.

Humertingen, Hommertingen. 223, 225.–Hommarting, Meurthe, arr. et cant. Sarrebourg.

Ingenviller. 133. Hanweiller, Prusse.

Jibstedt. 169. Irmstett, Bas-Rhin, arr. Strasbourg cant. Wasselonne ( ?).

Jorxey. 248. Jorxey, Vosges, arr. Mirecourt, cant. Dompaire. Doyenné ecclésiastique.

Kackenchem. 95.

Keiswiller. 95. Blies-Guerschwiller, Prusse. Kess Castel. 147. Keskastel ou Kâskastel, Bas-Rhin, arr. Sarreguemines, cant. Saar-Union.

Kierberg, Kierperg. 6, 8. Kerprich-lès-Dieuze Meurthe, arr. Château-Salins, cant. Dicuze.

Kieshoifen. 99. Reichshoffen, Bas-Rhin, arr. Wissembourg, cant. Niederbronn (?).

Kingner (le val de). V. Kungner et Oberkingner. Kuttingen, Kuttinges, 8, 24, 26, 51 38. Cutting Meurthe, arr. Château-Satins, cant. Dieuze.

Landécourt. 248. Landécourt, Meurthe, arr. Lunéville, cant. Bayon. Prieuré de Bénédictins.

Lannyngen. 78. -Laning, Moselle, arr. Sarreguemines,' cant. Gros-Tenquin.

Lawiller, Mawiller, Lauwiller. S5, 56, 39, 6i. Leywiller, Moselle, arr. Sarreguemines, cant. Gros-Tenquin. Lemerey. 249. Lamerey, hameau, Vosges, arr. Mirecourt, cant. Dompaire, commue Madonne.

Léomont. 247. Léomont, ferme, Meurthe, arr. et cant. Lunéville, comm'Vitrimont. Prieuré de Bénédictins. L'Estainche. 249. -Etanche (L'), Vosges, arr. et cant. Neufchâteau. Abbaye de Cisterciennes.

Leye (La), la Haye. ii7, i27, i49. La Leyen.


Liechtemberg. 231. Lichtenberg, Bas-Rhin, arr. Saverne, cant. la Petite-Pierre.

Liepvre. 239. Liepvre, Bas-Rhin, arr: Colmar, cant. Sainte-Marie-aux-Mines. Prieuré de Bénédictins. Lindë. 13. Lindres. V. Niderlinde et Oberlinde. Linenges. 117. Linange, petit pays dépendant de l'Empire, avec le titre de comté.

Liney. 247. Ligny, Meuse, arr. Bar-le-Duc, ch-I. de canton. Doyenné ecclésiastique.

Lixingen. 195. Lixheim, Meurthe, arr. Sarrebourg, cant. Phalsbourg. Abbaye de femmes qui n'avait plus de religieuses sur la fin du xv~ siècle.

Longeville. 60. LongevitIe-tés-Saint-Avotd, Moselle, arr. Metz, cant. Faulquemont. Abbaye de Bénédictins. Lore, Lar. 11, 24, 31, 5S, 228. Lhor, Meurthe, arr. Château-Satins, cant. Atbestron'.

Louberschhussen. 87. Loupershausen, Moselle, arr. et cant. Sarreguemines.

Loupcourt. 248. Lupcourt, Meurthe, arr. Nancy, cant. Saint-Nicolas.

Luderfingen. 13, 23, 31. Loudrefing, Meurthe, arr. Château-Salins, cant. AibestroH'.

Lusse. 240. Lusse, Vosges, arr. Saint-Dié, cant. Saales.

Lyxynen. 79. Lixiug, Moselle, arr. Sarreguemines cant. Gros-Tenquin.

Macher. 79.-Macheren, Moselle, arr. Sarreguemines, cant. Saint-Avold.

Mandelbach. 126.

Mawiller. V. Lawiller.

Maxstadt, Maxstat. 78. Maxstadt, Moselle, arr. Sarreguemines, cant. Gros-Tenquin.

Medeitzheim, Haydeltzheim, Meydeltzhein. 121, 183 21 S. Medelsheim, Bavière.

Melecey. 20. Mulcey, Meurthe, arr. Château-Salins, cant. Dieuze.

Mersperg, Morssperg, Merssperg. 8, 24, 26, 229, 234. Marimont, Meurthe, arr. Château-SaHns, cant. AlbestroH'.

Mesnillot (le). 256. Ménillot, Meurthe, arr. et cant. Toul.

Moltzen. V. Moultzen.


Morhanges. 6. Morhanges, Moselle, arr. Sarreguemines, cant. Gros-Tenquin.

Mormostier, Mormoustier. 155, 156. Marmoutier Bas-Rhin, arr. Saverne, ch-1. de canton. Abbaye de Bénédictins.

Morspach. 80. Morsbach, Moselle, arr. Sarreguemines, cant. Forbach.

Morssperg. V. Mersperg.

Moultzen, Moltzen. 189, 174. Molsheim, Bas-Rhin arr. Strasbourg, ch-1. de canton.

Munstre, Munster. 25, 73, 228. Munster, Meurthe arr. Château-Satins, cant. Albestroff. Collégiale. Mutzingen. 88. Metzing, Moselle, arr. Sarreguemines, cant. Forbach.

Muwekierchen. V. Nonkierchen.

Myngen. 125. Blies-Mengen, Prusse.

Myltleim. 178.

Nancey. 75, 99, 173. Nancy, Meurthe, ch-1. du département.

Nassawe, Nassowe, Nassauwe. 136, 149, 132. Nassau (!es comtes de).

Nebanges. 230. Nébing, Meurthe, arr. Château-Salins, cant. Atbestro(F.

Nellingen, Nollingen. 4C, 47, 49, 51, 58. Nelling Mosette, arr. Sarreguemines, cant. Sarralbe.

Neufchastel. 245, 249. –Ncufchâteau, Vosges, ch-I. d'arrondissement. Doyenné ecclésiastique.

Neufveville soubz Chastenoy (La). 249. Neuvevillesons-Chàtcnois (La), Vosges, arr. Neufchâteau, cant. Châtenois.

Neufville soubz Montfort (La). 249.–NeuveviUe-sousMontfort (La), Vosges, arr. Mirecourt, cant. Vittel. Neufviller. 248.–NeuviHer-sur-Mose))e, Meurthe, arr. Nancy, cant. Haroué. Prieuré de Bénédictins.

Niderlinde, Nyderlinde. 13, 14. Lindre-Basse, Meurthe, arr. Château-Salins, cant. Dieuze.

Nonkierchen, Nonkirchen, Nunkierchen, Muwekierchen. 94, 95, 98, 120, 140.–Neunkirch, Moselle, arr. et cant. Sarreguemines.

Norten. 161. -Norten, Moselle, arr. Metz, cant. Boulay.


Nostre Dame de la Traitre, de la Traite, de la Traicte, Nostre Dame de Lestraicte dit Grevental. 94, 93, 408, etc. Graafentha), Prusse. Prieuré de Guillelmites. Nuwemunster. 92. Neu-Munster, abbaye de Bénédictines au duché de Deux-Ponts.

Nytder Wuelles. 224. Niderviller, Meurthe, arr. et cant. Sarrebourg.

Oberkingner, 73. Oberkinger, Moselle, arr. Sarreguemines, cant. Sarralbe.

Oberlinde. 14. Lindre-Haute, Meurthe, arr. Château-Salins, cant. Dieuze,

Oberscken. 92.

Obersteygen. 196. Obersteigen, hameau, Bas-Rhin arr. Strasbourg, cant. Wasselonne, comm*~ Engenthal. Oberviller, Emerswiller, 77, 79. Petit-Eberswiller, Moselle, arr. Sarreguemines, cant. Saint-Avold. Obredkellebach, Obrekelbach. 120, 123. Obergailbach, Moselle, arr. Sarreguemines, cant. Volmunster. Pangney. 256. Pagney-derrière-Barine, Meurthe, arr. et cant. Ton!.

Pont à Mousson. 135. Pont-à-Mousson, Meurthe, arr. Nancy, ch-l. de canton.

Port. V. Sainct Nicolas.

Poursas. 246. Pôussày, Vosges, arr. et cant. Mirecourt. Chapitre de chanoinesses.

Preney. 245. -Preny, Meurthe, arr. Nancy, cant. Pontà-Mousson. Doyenné ecclésiastique.

Puthelanges, Puthelange, Puthelenges, Puttlanges, Puttelange, Putlange. 83, 84, 87, 91. Puttelange, MoseHo, arr. et cant. Sarreguemines.

Putten. V. Butten.

Ramsspach, Ramspach. lui, 102, 421, 137. Ranschbach, Prusse.

Rancourt. 249. Rancourt, Vosges, arr. Mirecourt, cant. Vittel.

Ranzey.248.–Ranzey, fief, Meurthe, arr. et cant. Lunéville, commne Serres.

Rebapierre, Ribappierre, Ribalpierre, Reba)pierre. 471, etc., 220. Ribaupierre, château détruit, près de Ribauvillé, Haut-Rhin, arr. Colmar, cant. Ribauvillé. Rechiecourt. 95. Réchtcourt-te-Chàteau, Meurthe arr. Sarrebourg, ch- de canton.

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Relenges. 249.–Retanges, Vosges, arr. Mirecourt ~cant. Darney. Prieuré de Bénédictins.

Remelingeti, Rementmgen, Remmelingen, Rymelingen. 41, <28, 442, 149, 150, 132. Rimeling, Moselle, arr. Sarreguemines, cant. Volmunster.

Réméréville. 247.–Rémërévi[te,Mcurthe, arr. Nancy, cant. Saint-Nicolas.

Rcmeringen. 87, 88, 92. Rémering, Moselle, arr. Sarreguemines, cant. Sarralbe.

Remiremont. 246, 249. –Remiremont, Vosges, ch-1. d'arrondissement. Chapitre de chanoinesscs.

Remoncourt. 249. -Remoncourt, Vosges, arr. Mirecourt, cant. Vittel.

Remyngen, Rennyngen. 49, S3, 84,88.Réniug, Mëurthe, arr. Cliâteau-Salins, cant. Albestroff. Rentingen. 194, 195. Rinting, ferme Meurthë, arr. et cant. Sarrebourg, comm"~ Bébing. couvent de Dominicaines.

Riche. 15. Riche, Meurthe, arr. et cant. ChâteauSalins.

RicheHngen.84.–R:che!ing, Moselle, arr. Sarregue-'mines, cant. Sarralbe.

Rimgert ou Rimgertal, aux seigneurs de Hérange. 234. Rittemherg, Wietterberg. 210, 220. Reutenbourg Bas-Rhin, arr. Saverne, cant. Marmoutier.

Robert Espaigne. 246.–Robert-Espagne, Meuse, arr. et cant. Bar-le-Duc. Doyenné ecclésiastique.

Rode après de Morhange. 5, 234.– Rode, MoseUe, arr. Sarrcguemines, cant. Gros-Tenquin.

Rode près de Guemunde. 76, 133. Roth, Moselle, arr. et tant. Sarreguemines.

Rodemborn, aux seigneurs de Forbach. 12S.

Rolbach. V. Rorbach.

Rollingen. V. Roullingen.

Roncherren. 80.–Cocheren, Mosctte, arr. Sarreguemines, cant. Forbach.

.Rorbach. 49, 64. Petite-Rorbach (ta), Mose!te, arr. Sarreguemines, cant. Sarralbe.

Rorbach, Rolbach, Rollebach. H6, 122,123., 136., 157, 142, 1S4. -.Rorbach, Moselle, arr. Sarreguemines~ ch-i. de canton.


Routtingen, Rollingen. 123, 139. Roulin, Mosettc arr. et cant. de Sarreguemines.

Roville. 247. Roville, Meurthe, arr. Nancy,. canton Haroué.

Rowre la Chestive. 249.–Rouvres-la-Chétive, Vosges, arr. Neufchâteau, cant. Chatenois.

Rudingcn, Redingen. 223, 225. Réding, Meurthe arr. et cant. Sarrebourg.

Rugney. 249. Rugney, Vosges, arr. Mirccourt, cant. Charmes.

Ryennen, aux comtes de Linange et de La Leyen. 117. Rymelfingen, Rumelfingen. lt6, 130.–Rémetung, Moselle, arr. et cant. Sarreguemines.

Rynel. 24C. Reyne!, Haute-Marne, arr. Chaumont, cant. Andelot. Doyenné ecclésiastique.

Sainct Avolt, Sainet Avolz. 77.-Saint-Avold, Moselle, arr. Sarreguemines, ch-t. de canton.

Sainct Bouss, Sengbuss. 79, 80. Seingbousse, Moselle, arr. Sarreguemines, cant. Saint-Avold.

Sainct Curien. 170, 209.–Saint-Quirin, Meurthe, arr. Sarrebourg, cant. Lorquin. Prieuré de Bénédictins. Sainet Don. 248. Saint-Don, prieuré de Bénédictins à Dombasle, Meurthe, arr. Nancy, cant. Saint-Nicolas. Sainct Dyé. 244.–Saint-Dié, Vosges, ch-t. d'arrondissement. Chapitre de chanoines.

Saincte Croix. 241. Sainte-Croix-aux-Nlines HautRhin, arr. Colmar, cant. Sainte-Marie-aux-Mines. Saincfe Marie. 241. Sainte-Marie aux-Mines, HautRhin, arr. Colmar, ch-). de canton.

SaincteWatfertt, SantWetu'ertt, Sant Wulfurt. 98,132, 133. Welrerding, Moselle, arr. et cant. Sarreguemines. Dans un titre de 1590 (Trésor des Chartes, iay.Guemunde, 21), ce village est appelé Sainct Welfridt, Sainct Wetffert, Welfferting, Wetn'ertingen, Welferdingen. Sainct Fely. 2~-8.–Saint-Ftin, ferme, Meurthe, arr. Nancy, cant. Sa!nt-Nico)as, comm°~ Art-sur-Meurthe. Prieuré de Bénédictins.

Sainct Hypolite, Sainct Ypolite. 238, 240.–SaintHippolyte, Haut-Rhin, arr. Colmar, cant. Ribauvillé. Sainct Jehan de Bassel. 73, 93, 23C. Saint-Jean-deBassel, Meurthe, arr. Sarrebourg, cant. Fénétrange. Commanderie.

Sainct Jehan près Sauverne. 13, 173. Saint-Jean-


des-Choux, Bas-Rhin, arr. et cant. Saverne. Abbaye de Bénédictines.

Sainct Nicolas, Port. 242, 244, 245, 250, 252.-SaintNicolas ou Saint-Nicolas-de-Port, Meurthe, arr. Nancy, ch-). de canton. Archidiaconé.

SainctPancrey. ~48.–Saint-Pancrace, ferme, Meurthe, arr. Châtcnu-SaHns, cant. Vie, comm"" Bures. SainctYtaire. 248.– Saint-Hilaire, église champêtre, Meurthc, arr. Nancy, cant. Saint-Nicolas, comm"" Villeen-Vermois. Village détruit.

Salhourg. 220, 222, 226. Sarrebourg, Meurthe, chd'arrondissement.

Satbrutk, Satbruckcn, Salbrick. 127, ~42, ~45. Sarrebrück, Prusse, et la commanderie de Saint-Jean près de cette ville.

Sallentlial. d95. Salenthal, Bas-Rhin, arr. Saverne cant. Marmoutier.

Sallival. 34. Sa!ivat, Meurthe, arr. et cant. ChâteauSalins. Abbaye de Prémontrés.

Salverne. 50. Vieux-Saarwerden, Bas-Rhin, arr. Saverne, cant. Saar-Union.

Salverne, Sarwerden, Saarwerden.93,224,225.–Saarwerden, comté réuni au territoire du Bas-Rhin. Salverne, Sauvernc, Salwerne, Savernes, Zaverne.–7, etc., 229, 239. Saverne, Bas-Rhin, ch-1. d'arrond. Sarensrfiyngen, Sarenssmyngcn, Sarcinsmyngen. 93 109, 128. Sarreinsming, Moselle, arr. et cant. Sarreguemines.

Sarreck. 222, 224, 225, 226.–Saareck, château, Meurthe, arr. Sarrebourg, cant. Fenétrange, comm"~ Oberstinzel.

Schorpach. H7. Schorbach, Moselle, arr. Sarreguemines, c.~nt. Bitche.

Scwecks. 74.–Schweix-!ès-Sarra)be, Moselle, arr. Sarreguemines, cant. Sarralbe.

Semanges. ~5. Zommange, Meurthe, arr. ChâteauSalins, cant. Dicuze.

Sengbuss. V. Sainct Bouss.

Senonv ille. V. Charwiller.

Sentzfingen. 82. Zinzing, hameau, Moselle, arr. Sarreguemines, cant. Forbach, comm' Alzing.


Singelsperg. 486. Sindelsberg, hameau, Bas-Rhin arr. Saverne, cant. et comm"" Marmoutier.

Singkcistet, Sing Cast 193, 198. Singrist, Bas-Rhin, arr. Saverne, cant. Marmoutier (?).

Stambadi, Stembach. 6,7. Steinbach ferme Meurthe, arr. Château-Satins, cant. Dieuze, comm'Vergaville.

Steinssel, Steynsel, Steinsel, Obersteynse). 224, 225, 226. Oberstinzel, arr. Sarrebourg, cant. Fénétrange. Stembach. 74. Steinbach, Moselle, arr. Sarreguemines, cant. Sarralbe.

Strabourg, Strassburg, Strassbourg. ~79, 2M, 2~, etc. Strasbourg, Bas-Rhin, ch-). du département. Su!zcn. 134. Silzheim, Bas-Rhin, arr. Saverne, cant. Saar-Union.

Sweygen. 123.–BHes-Schweyen, Moselle, arr. et cant. Sarreguemines.

Tachempfull, Tachempu). 16. Tarquinpol, Meurthe, arr. Château-Salins, cant. Dieuze.

Tcddingen, Tedingen. 156, 150. Theding, Moselle, arr. Sarreguemines, cant. Forbach.

Tentlielingeti. 116. Tenteling, Moselle, arr. Sarreguemines, cant. Forbach.

Thennechen Thenne9;in, Tennechicn, Thennechien Thennechin. 47, 57. Petit-Tenquin, Mosctte, arr. Sar" reguemincs, cant. Gros-Tenquin. <

Thitterfingen, Thiternngon. 8C. Diderfing, Moselle arr. Sarreguemines, cant. Sarratbe.

Toul. 243, 245, 2S4, 256. Toul, Meurthe, ch-L d'arrondissement.

Trondes. 2S6. -Trondes, Meurthe, arr. et cant. Toul. Vaucouleurs. 246.–Vaucou!eurs, arr. Commercy, cb-I. de canton.

Vaudémont. 247. Vaudémont, Meurthe, arr. Nancy, cant. Vézetise. Collégiale.

Veckingen, Wfchinget), Fackingen. 109, 110, 140. Fecking ou Ficking, Prusse.

Vendeuvre. 248. Vandœuvre, Meurthe, arr. ,et cant. Nancy. Prieuré de Bénédictins.

Vermois. 247. Le Vermois, petit canton comprenant les villages de Lupcourt, Manoncourt, Ville-en-Vermois,


Gérardcourt, Azelot et Burthecourt, Meurthe, arr. Nancy, cant. Saint-Nicolas.

Vézetise. 246. –Vézeiise, Meurthe, arr. Nancy, ch-t. de canton.

Vicherey. 2a6. -Vicherey, Vosges, arr. Neufchâteau, cant. Châtenois.

Vit~ers. 240. –ViDé, Bas-Rhin, arr. Schétestat, ch-i. de canton

Villey. 2SC. Villey-Saint-Etienne Meurthe, arr. Toul, cant. Domêvre.

Vitel. 248.–Vittet, Vosges, arr. Mirecourt, ch-1. de canton. Doyenné ecclésiastique.

Voy. 254, 25S. Void, Meuse, arr. Commercy, ch-L de canton.

Vy. 248. Vie, Meurthe, arr. Château-Satins, ch-t. de canton.

Wadgass, Wadegassen, Wadegasse, Wadigasse. 83 <18, 127. –Wadgasse, Prusse. Abbaye de Prémontrés. Wadreconrt. 248. Vaudrecourt, ferme, Meurthe, arr. Château-SaUns, cant. Vie, comm' Arracourt. Wallefroicourt. -Valfroicourt, Vosges, arr. Mirecourt, cant. Viltel.

Walmen. 81. -Valmont, Moselle, arr. Sarreguemines, cant. Saint-Avold.

Wargavit!e.d9,33.,54.–Vergavitte, Meurthe, arr. Château-Satins, cant. Dieuze. Abbnye de Bénédictines. Warpon, Warsparg,Wappon, Warsperg. 90, 91, H9, 137. Varsberg (Warsberg ou Warnersperg), MoseHe arr. Thionville, cant. Bouzonville.

WarswiHer, Farschwiller, Farchwiller. 88. 91, 92. Farschwiller. Moselle, arr. Sarregucmines, cant. Forbach. Was)ein.2)2, 2t3.–Wassetonnc,Bas-Rhin, arr. Strasbourg, ch-I. de canton.

Wentzwiller. 75. Wenstwiller, Moselle, arr. Sarregucmines, cant. Snrralbe..

Westrich (la). dC7.–Westrich, contrée arrosée par la Sarre, et dans hqueUe était comprise, notamment~ la principauté de Lixheim.

Wettelingen. 129. WœUerdingen, Bas-Rhin, arr. Saverne, cant. Saar-Union (?).

Weytesein. 144. Weidesheim, Moselle, arr. Sarreguemines, cant. Rorbach.


Wieller Immeloch. 205. ViHer-tmtoc, hameau dépendant de-Soltzweiller, Prusse.

Wietterberg. V. Rittemberg.

Wii)f'r. 120. –Witter, Bas-Rhin, arr. Saverne, cant. Saar-Union (?).

Wintringen, Wyntryngen, Wyntringen. 83, i32~ iS5. Witring, Mosette, arr. et cant. Sarreguemines. Wintringen, Winetringen. ~08, 409, HO, 448. –Vintring, prés de Ranschbach, Prusse.

Wislein. 214. Weislingen, Bas-Rhin, arr. Saverne, cant. Drulingen.

Wisse. 37. Vuisse, Meurthe, arr. et cant. ChâteauSalins.

Wissemburg Wiessemburg. 167, 212. Wissembourg, Bas-Rhin, ch-t. d'arrondissement.

Wiswiller, Wiesvmer. I3C, d49.–W)swi!!er,Mose!!e, arr. et cant. Sarreguemines.

Witerssperg, Witersperg, Wittersberg, Witersberg. 47, 49, S4, 61, 63. Vittersbourg, Meurthe, arr. Château-Salins, cant. Albestroff.

Wittemon. 95.

Wolfflingen, Volflingen. 149, iSi.–Wœtuing, Moselle, arr. et cant. Sarreguemines.

Wreton. 38.

Wurmingen, Wurmyngen, Wirmyngen. 33,47, 49, 66. Virming Meurthe, arr. Château-Satins, cant. AlbestroS'.

Wyberswiller. 228. -Vibersviller, Meurthe, arr. Château-Salins, cant. A)bestroiT.

Wyers. 224. Weyer, Bas-Rhin, arr. Saverne, cant. Drujingen.

Wyntzenen, Wintzellin. d83, 2i3. Winzenheim, Bas-Rhin, arr. Strasbourg, cant. Truchtersheim (?). Xenonville. V. Charwiller.

Ycrsbstein. 170.-Imbsheim, Bas-Rhin, arr. Saverne, cant. Bouxwiller (?).

Zelle. 57. –ZeH, Moselle, arr. Sarreguemines, cant. Gros-Tenquin. Prieuré de Bénédictins.


TABLE DES MATIÈRES

CONTENUES DANS CE VOLUME.

Pappier des noms et surnoms du fait et gouvernement de l'entreprinsedes paysans tutthériens des bonnes villes et villaiges du bailliaige d'Allemaigne, par ordonnance de nostre souverain seigneur monseigneur le duc de Calabre, de Lorraine et de Bar, visités, rédigés et examinés en toute diligence par Jehao de Helmestat cappitaine de Hombourg, et Jacob Bermeringer, prévost de Chastelsallin, depputés et ordonnés pour ce faire. Fait en l'an mil cinq cens et vingtcinq. i-228 Extrait du compte da domaine de la chàtellenie de Dieuze, pour t'année < S2~-1S2S. 229 Permission de monseigneur le duc Anthoine à René, comte de Deux-Ponts, seigneur de Biche, de chastier et punir pour ceste fois ses subjectz qui ont adhéré au party des paysans tuthériens contre mondit seigneur. 23t ( Don de confiscation pour messire Philippe de Haranges, faicte par ses habitans.233 Articles sous lesquels le duc Antoine a accordé pardon aux habitans de Saint Hyppolyte de la faute qu'ils avoient commise en prenant les armes et s'alliant avec les paysans luthériens. 255 Rémission pour ung tutérien bëréticque du vau de Liepvre. 239

Extrait du compte Je Georges des Moynes, receveur général de Lorraine, pour )'aanée~S2~-iB2S, touchant les prêts faits au duc Antoine les sommes à lui données par les ecclésiastiques les remboursements faits par lui, etc.

2~


Extraits du registre des actes capitulaires de la cathédrale de Ton), de HIOO à 1540, touchant les sommes prêtées an duc et la levée de l'aide dans les terres du chapitre. 2S4 Quittance de ~50 fr. pour le chapitre de Toal. 2S6 Lettres d'iatettigeaee entre Richard archevêque de Trèves, Louis, prince palatin, et Antoine, duc de Lorraine. 266 Table alphabétique des noms de tieux. 262