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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1934-07-20

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 20 juillet 1934

Description : 1934/07/20 (Numéro 201).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k297759s

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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S O M MAIRE

PAGE 2. LES COURS, LES AMBASSADES, LE Monde ET LA VILLE.- Courrier DES LETTRES. Georges Simenon « 45° A L'OMBRE ».

PAGE 3/ Wladimir D'ORMESSON « POlitique EXTÉRIEURE LES DÉCLARATIONS DE m. BALDWIN ». a LA COMMISSION STAVISKY. LE TRIOMPHE DE SAINTCyr.

PAGE 4. LE Théâtre. LE CINÉMA. RADIO. Maurice Levaillant Au JARDIN DES AUTRES ».

PAGE 5. F.-F. LEGUEU « L'EPARGNE TOURMENTÉE ». DÉPLACEMENTS DE NOS ABONNÉS.

PAGE 6. LES SPORTS. Maxime LinDON « GOLF LE MATCH FRANCE-ANgleterre ». LES COURSES. EXAMENS ET CONCOURS. G. CLARETIE « GAZETTE DES TRIBUNAUX ».

Ne pas jouer contre le pays

Le magistral et terrible réquisitoire qu'a prononcé M. André Tardieu devant la commission d'enquête sur les

affaires Stavisky semble n'avoir pas été prévu par les autres membres du gouvernement. Si le gouvernement l'avait prévu, peut-être M. Doumergue n'aurait-il pas changé la date de ses vacances, mais M. Germain-Martin aurait, sans doute, changé la date de son emprunt.

Cela dit, les responsabilités doivent être précisées avec sang-froid, pour épargner au pays un nouveau trouble. Les circonstances présentes, à l'intérieur et à l'extérieur, commandent la prudence à tous.

La déposition de M. Tardieu n'intéresse la responsabilité du gouvernement sous aucune forme. Pour le prouver, un argument suffit c'est que M. Tardieu n'avait à apporter et n'a apporté aucun témoignage comme ministre en exercice. Il a témoigné comme homme public sur des faits passés. Or, on né conçoit pas que, dans un cabinet de trêve des partis, qui groupe, par définition, d'anciens adversaires, une responsabilité et une attitude communes puissent exister à l'égard du passé.

La politique du présent est donc hors de cause. Est hors de cause, par conséquent, le contrat politique entre le gouvernement et la majorité parlementaire.

Mais, dit-on, M. Tardieu, par son réquisitoire, aurait violé la trêve des partis. C'est confondre Jes données de l'incident. M. Tardieu a été appelé devant la commission d'enquête à la date fixée par elle, pour répondre sur des faits évoqués et divulgués, depuis longtemps, par elle, et dans des conditions de polémique personnelle également choisies par elle. Il est absurde de reprocher à M. Tardieu d'avoir violé la trêve parce qu'il a répondu, avec sa conviction et avec son tempérament, sur le terrain même où les méthodes et les manœuvres de la commission le contraignaient ,de se placer.

Il n'y a qu'une responsabilité de nature politique dans l'incident c'est la responsabilité de la commission elle-même, à qui, précisément, son mandat interdit de faire de la politique. C'est la commission qui, non seulement viole la trêve des partis, mais, au lieu de faire la lumière, ne pense qu'à exciter les passions des partis. La vraie question que l'on doit poser, aujourd'hui, n'est pas de savoir si un ministre en exercice, appelé à répondre comme témoin sur des faits passés, a eu raison ou tort de se défendre de la manière qui lui paraissait, personnellement, la meilleure. La vraie question est de savoir si une commission d'enquête, chargée d'éclaircir les scandales Stavisky, réussira, à défaut d'autres résultats décisifs, à renverser le gouvernement d'union qui représente, aujourd'hui, une sauvegarde de la paix intérieure et extérieure.

Les membres radicaux du cabinet Doumergue seraient bien naïfs s'ils se laissaient prendre à ce piège, qui manque de prestige et d'appâts.

Le piège, certes, manque d'appâts. Une crise ministérielle ne peut aboutir qu'à la dissolution prochaine de la Chambre. En dépit des fanfaronnades des uns ou des autres, nous doutons fort que les parlementaires se réjouissent en leur cœur à l'idée d'une dissolution. Nous doutons plus fort encore qu'ils tireraient avantage des aléas économiques et financiers que causerait une rechute dans l'instabilité.

On ne demande pas aux ministres du gouvernement de trêve de s'aimer mutuellement. On ne leur demande pas même d'oublier leùr passé. On leur demande, pour le présent, de penser solidairement au pays. Les vieux spéculateurs disaient « Il ne faut jamais jouer contre son pays. » » Car votre pays, en définitive, c'est vousmêmes.

LUCIEN ROMIER.

M. PAUL LÉON

COMMISSAIRE-ADJOINT DE L'EXPOSITION DE 1937 M. Paul Léon, membre de l'Institut, professeur au Collège de France, directeur général honoraire des Beaux-Arts, est nommé commissaire général adjoint de l'Exposition Internationale de 1937. De son côté, M. Ettori Charles, maître des requêtes au Conseil d'Etat, est nommé secrétaire général.

E C H O S

fOURNEFEUILLE

Je ne voudrais pas cueillir dans un jardin trop de f leurs f ades, mais comment ne pas if suivre, ce matin, celui qui s'y retrouve ? Comme cela doit lui sembler doux On pense à un certain retour verlainien, après les prodigalités

J'ai tout revu. Rien n'a changé. L'humble tonnelle De vigne folle avec ses chaises de rotin. Le jet d'eau fait toujours son murmure argentin. M. Doumergue, le pied à peine posé dans sa maison, a dû se tourner vers son jardin. Les gazons sont secs, sans doute, et les dernières fleurs exténuées. Mais sous cette brûlure, c'est encore le calme, les ombres familières, les souvenirs intacts, les confidences protégées. Aucun reproche, aucune trahison des bêtes et des plantes. Les choses, en somme, telles qu'on les avait laissées et n'exprimant rien d'autre que la fidélité.

Cette entrevue-là n'a pas besoin d'être longuement décrite, chacun de nous la porte en soi, parée de couleurs banales mais bien vraies. On imagine aisément la suite la fin de ce premier repos, par une sonnerie de téléphone, et les tristes assauts de la politique. Il faudra de la vertu, à cet homme âgé, pour ne pas, une fois pour toutes, rompre la conversation et se rasseoir dans le fauteuil abandonné il y a six mois. Je connais un autre jardin un Président, après quelques ingratitudes, vint aussi trouver un repos. Il est à Morges, presque en bordure du Léman, et rassemble une flore ravissante. A la fin de ce mois, comme à la fin de chaque juillet, M. Paderewski pourra, à la f aveur d'un anniversaire le sien y inéditer sur les circonstances de sa vie, si belle et si diverse, et sur la vanité de l'altruisme. Mais les véritables altruistes ne se résignent jamais à la misanthropie. Simplement, de temps en temps, ils retournent à leur jardin. Guermantes.

Les damnés de la terre.

Le Populaire publiait hier le programme d'une grande fête champêtre qui doit avoir lieu dimanche dans les bois de Clichy-Montfermeil.

Ce programme, riche en distractions, est extrêmement précis pour indiquer les moyens de transport, et nous y lisons une recommandation concernant « les camarades qui se rendront à la sortie champêtre dans leur voiture particulière ».

Nous sommes ravis d'apprendre qu'il y a parmi les S. F. I. 0. tant d'automobilistes et nous espérons, quand tous les camarades auront leur voiture, que la question sociale sera résolue, Hitler et les 77.

En visitant le Palais des Doges, Hitler s'arrêta longuement devant le portrait voilé de noir de Marino Falieri. On lui expliqua que Marino Falieri avait été le seul à trahir la République de Venise.

Heureuse République, murmura Hitler, heureuse, parce qu'elle n'aura eu qu'un seul traître.

Hitler songeait à ses 77, qu'alors déjà il était décidé à faire exécuter. Agents d'été

Les automobilistes parisiens qui villégiaturent sur la côte normande, à Villers, à Houlgate ou à Cabourg, ont la surprise d'apercevoir, aux carrefours les plus fréquentés, la silhouette familière d'un agent parisien. C'est que quelques gardiens de la paix profitent de leur congé annuel pour louer leurs services aux municipalités dont la « force publique » est insuffisante pendant la saison.

Tout le monde gagne à ce système les petites stations balnéaires, dont la circulation peut rivaliser ainsi avec celle de la capitale, les agents, qui offrent à leur famille un séjour à la mer peu coûteux, et les estivants, qui retrouvent avec plaisir, au croisement de la rue des Bains ou de l'avenue de la Plage, le souvenir du carrefour de l'Opéra ou de la rue Royale.

Détail à noter les agents en déplacement d'été, s'ils ont leur uniforme habituel, n'ont pas le bâton blanc. Celui-ci demeure le privilège de Paris.

Entrée difficile.

Beaucoup de Parisiens ont négligé de s'apercevoir que depuis quelques années l' « entree principale » du musée du Louvre est sur le quai ce quai que, du matin au soir, des automobiles de tout tonnage sillonnent à vive allure. Par une omission singulière, nul passage clouté n'a été aménagé devant 1 auguste seuil.

Hier, à cet endroit, un artiste célèbre, « que l'âge à présent enchaîne », cherchait vainement à traverser la chaussée pour aller au musée. A peine risquait-il un pas sur le pavé que quelque bolide menaçait de le renverser et que des monstres rugissants l'obligeaient à remonter sur le trottoir. Après plusieurs périlleuses tentatives, l'artiste, au vieil ami qui l'accompagnait, aussi invalide que lui, dit en souriant

On nous l'avait bien dit que nous ne pourrions jamais entrer au Louvre de notre vivant

Le Masque de Fer.

L'ANGLETERRE VA RENFORCER SES MOYENS DE DEFENSE

Un discours de M. Baldwin Londres, 19 juillet. Dans une déclaration qu'il a faite, cet après-midi, à la Chambre des Communes, M. Baldwin, lordprésident du Conseil, a évoqué les efforts poursuivis par les gouvernements anglais qui avaient été au pouvoir depuis la guerre pour faire triompher une politique de désarmement international.

» La politique du gouvernement britannique reste à la recherche du désarmement internationaJ, et nous n'avons, en aucune façon, abandonné l'espoir de réaliser une certaine limitation. Aujourd'hui encore, nous poursuivons de nouveaux efforts pour sortir de l'impasse à laquelle on a abouti à Genève. Malheureusement, à la lumière de l'expérience passée, nous ne saurions escompter un résultat très proche, et, en raison de nos engagements aux termes du covenant de la Société des Nations et du traité de Locarno, de nombreux symptômes d'inquiétude qui apparaissent en Europe et ailleurs^ enfin du' fait que les autres gouvernements se sont abstenus de suivre notre exemple en effectuant des réductions du même ordre que les nôtres, nous nous sommes rendus compte, depuis quelque temps, que le jour était venu où nous devrions examiner à nouveau s'il était possible de maintenir nos armements à leur niveau actuel, en l'absence de réductions comparables aux nôtres dans les armements des autres puissances. »

La défense impériale

M. Baldwin a poursuivi « A la lumière de ces considérations, toute la question de la défense impériale et du rôle que doivent jouer, pour l'assurer, les trois services de défense, a été depuis quelques mois révisée par le gouvernement. Les faiblesses qu'il sera nécessaire de faire disparaître apparaissent principalement dans l'équipement et les stocks de matériel. A cet égard, les résultats de notre enquête se refléteront dans les demandes de crédit des prochaines années, et nous pourrons en discuter de façon plus pertinente lorsque ces demandes de crédit seront soumises à la Chambre. » En ce qui concerne la Royal AirForce, la situation est assez différente, Là apparaît la nécessité d'un -développement qui, à plusieurs reprises, a été différé et qui s'ajoute à celle de remédier aux faiblesses de cette arme. Nous sommes parvenus à la'conclusion que nous ne pouvions retarder plus longtemps les mesures qui doivent, au cours des prochaines années, porter nos forces aériennes à des effectifs approchant ceux de nos voisins immédiats. »

Avant d'exposer le programme du gouvernement, M. Baldwin a tenu à souligner que le gouvernement britannique se réserve le droit de modifier ou d'ajuster le programme à la lumière des circonstances nouvelles. Ceci s'applique également « à l'avenir du désarmement et à l'ensemble de la situation internationale ».

« Sous ces réserves, nous avons arrêté un programme portant sur l'année présente et les quatre années suivantes, qui comporte l'addition aux forces aériennes de 41 nouvelles escadrilles, y compris celles qui étaient prévues au programme de 1934.

» Sur ces 41 escadrilles, 33 seront affectées à la défense du territoire, portant à 75 l'effectif actuel de 42 escadrilles. Les autres escadrilles seront affectées au service de la flotte et au service à l'étranger. Le rythme auquel ce programme pourra être exécuté, au cours des cinq prochaines années, doit dépendre de divers facteurs, parmi lesquels le facteur financier. Nous espérons toutefois pouvoir échelonner les travaux de façon à ne pas faire d'addition trop lourde aux crédits d'aucun des exercices financiers pris séparément. »

A LA CHAMBRE BELGE La discussion

des pouvoirs spéciaux Le gouvernement

a sa majorité assurée BRUXELLES, 19 juillet. (D'un de nos correspoiadants particuliers, par téléphone.) La Chambre a enfin terminé ce soir la discussion générale des projets sur les pouvoirs spéciaux. Il n'a pas fallu moins de trois grandes journées, voire deux séances de nuit, aux parlementaires pour en arriver à reconnaître qu'il était indispensable de voter au gouvernement ces pleins pouvoirs qu'il réclamait. Bien entendu, les orateurs socialistes se sont cantonnés dans la critique systématique du plan'gouvernemental. Mais, dans le discours de chacun d'eux, on sentait percer l'unique souci de sauver la face devant la masse des électeurs. Les dirigeants du parti socialiste sont maintenant bien tranquilles, les pouvoirs spéciaux vont être votés, et M. de Man, fort marri, -doit rengainer son plan de travail, évangile auquel ne croient même plus ses coreligionnaires.

La discussion générale étant close, demain commencera le vote sur les articles pour lesquels le gouvernement est, dès à présent, assuré d'une majorité. Armand Fluche.

Les déclarations de M. Vandervelde Bruxelles, 19 juillet. Au cours des débats sur les pouvoirs spéciaux, M. Vandervelde, au nom du parti socialiste, a déclaré que ce parti voterait contre le gouvernement, « parce que ces pouvoirs marquaient une évolution inquiétante vers le régime autoritaire, d'autant plus inacceptable que le gouvernement qui prétend en être le pivot, est de l'avis de ceux même qui consentent à le laisser vivre, dépourvu d'autorité morale ».

Les suites politiques de la déposition

de M. André Tardieu

Un conseil de cabinet se tiendra cette après-midi Après l'effervescence qui ne cessa de régner à la Chambre fort avant dans la nuit, une sorte d'accalmie, faite d'un peu de lassitude et de beaucoup d'attente, s'est produite dans la matinée.

On vit chez les ministres radicaux beaucoup d'allées et venues et on apprenait que M. Edouard Herriot, légèrement souffrant, venait de quitter Genève pour rentrer doucement à Lyon. Enfin, on annoncait, comme preuve matérielle de cette détente que, contrairement au bruit qui en avait couru, le bureau du comité exécutif du parti radical socialiste ne se réunit-ait point dans la soirée.

Soucieux du maintien de l'ordre qui ne peut être obtenu, dans les. circonstances actuelles, que par un gouvernement d'union, le ministre de l'intérieur, notamment, ne cessa de conseiller à ses amis Dolitiques de ne prendre aucune décision hâtive.

Dans l'après-midi, le téléphone fonctionna sans interruption» entre Paris et Tournefeuille et entre Paris et Lyon. Finalement, la presse fut avisée « qu'a la demande d'un certain nombre de ministres, désireux de s'entretenir de la situation politique, un Conseil de cabinet se tiendrait vendredi, à 17 heures, au ministère de la Justice, place Vendôme, sous la présidence de M. Henry Chéron, garde des Sceaux, vice-président du Conseil ». On ajoutait que M. Gaston Doumergue, consulté, avait donné son plein assentiment à cette réunion et qu'il avait exprimé son regret de ne pouvoir revenir à Paris, en raison des fatigues d'une seconde nuit de voyage en chemin de fer. pour présider ce Conseil.

.Bien entendu, le compte rendu de la délibération sera immédiatement communiqué à M. Doumergue.

Dans les cercles politiques, on précisait que M. Edouard Herriot assisterait à ce conseil de cabinet au cours duquel on échangerait des explications sur la portée de la déposition de M. André Tardieu devant la commission d'enquête parlementaire. Certains considèrent cette déposition comme un réquisitoire contre le parti radical et ses méthodes de gouvernement, alors que M. Tardieu se défend d'avoir attaqué un parti.

Aussi, dans le cas où le Conseil de cabinet de cet après-midi ne parviendrait pas à aplanir les difficultés politiques qui se sont fait jour, M. Gaston Doumergue rentrerait à Paris lundi ou mardi pour arbitrer le conflit.

Les ministres représentant au sein du gouvernement le parti radical continueront-ils à collaborer avec M. André Tardieu ? Telle est, en résumé, la situation. Enfin, on assurait dans les cercles gouvernementaux, que M. Gaston Doumergue ignorait le sens de la déposition que son ministre d'Etat se proposait de faire à la commission d'enquête.

Les obsèques des victimes de l'accident

de Maisons-Laffitte `

Dans la chapelle de l'hôpital militaire de Saint-Germain, a eu lieu, hier aprèsmidi, une cérémonie religieuse à la mémoire de cinq des victimes de l'explosion de Maisons-Laffitte, les soldats Fleurisson, Pidoux, Jaumet, Robillard, Prégent, qui ont succombé à la suite de leurs blessures. L'office a été célébré par l'abbé Rigault, aumônier de l'hôpital.

Un cortège s'est ensuite formé et s'est rendu à la gare de la Grande-Ceinture où les cercueils ont été dirigés vers la Vendée, la Gironde et la Sarthe, pays d'origine des victimes, aux fins d'inhumation. Sur tout le parcours, une foule nombreuse a assisté aux obsèques. Les honneurs étaient rendus par un détachement du 1" et du 6. dragons. D'autre part, la levée des corps des quatre soldats déçédés à l'hôpital Villemin a eu lieu dans cet établissement, hier, à quinze heures, en présence du général Niéger. Le lieutenant-colonel du 6° dragons a prononcé l'allocution funèbre.

Les conclusions de l'enquête Il est à présent établi que le projectile dont l'explosion causa la mort de neuf soldats était un obus de 75, du modèle G. D., qui, durant la guerre, était tiré par les pièces d'accompagnement d'infanterie. Cet obus a été remplacé, depuis 1920, par l'obus Brandt, utilisé par le mortier Stoke.

Il semble donc qu'on doive retenir l'hypothèse d'un vieil obus apporté sur le champ de tir par une personne soucieuse de s'en débarrasser.

La répression

des menées séparatistes en Belgique

BRUXELLES, 19 juillet. La Chambre a adopté, par 85 voix contre 78; une loi permettant de proclamer la déchéance de la nationalité des citoyens qui ne sont pas belges par filiation et qui auront « gravement manqué à leurs devoirs de citoyens ». Ainsi, la nouvelle loi belge est particulièrement importante pour réprimer, par exemple, des menées séparatistes. Elle atteindra ceux qui marquent, par leurs actes, que leur allégeance à la Belgique n'est pas sincère.

Le président Doumergue à Tournefeuille Tournefeuille, 10 juillet (De noire envoyé spécial, par téléphone). Le président Doumergue et Mme Doumergue sont arrivés ce matin en gare de Toulouse-Malabiau par le train de 9 heures dans lequel un wagon spécial leur avait été réservé. Toulouse semble avoir oublié son surnom de Toulouse la rouge d'il y a quelques semaines; les têtes qui se tendent pour apercevoir les illustres voyageurs sont souriantes. Dès que M. Gaston Doumergue apparaît à la portière, faisant avec sa légendaire bonne humeur un geste de la main, une longue acclamation de « Vive Doumergue Vive la France » s'élève du quai où aux personnes admises se sont joints de nombreux cheminots, et plusieurs photographes et opérateurs de cinémas.

Toujours souriant, le président serre les mains tendues. Les autorités sauf, naturellement, les édiles socialistes sont venus l'accueillir.

Suivis d'une escorte de quelques personnes, M. et Mme Doumergue gagnent d'un pas rapide le hall d'un grand hôtel voisin qui a accès sur la place de la gare où stationne leur simple 10 CV venue de Tournefeuille.

Sur tout le trajet, un service d'ordre rigoureux assurait le chemin; les voitures officielles eurent vite atteint Tournefeuille. Le long de la route, un concert de grillons particulièrement endiablé fêta les voyageurs, que les habitants du village, massés aux alentours de la demeure désormais historique, saluèrent avec enthousiasnre.

Je pus m'entretenir pendant quelques secondes avec M. Doumergue, avant qu'il franchît le seuil de la propriété où il va passer quelques jours d'une relative quiétude, loin des regards indiscrets. Deux mots, monsieur le président. Gardez-vous confiance en l'avenir ? Je suis satisfait des résultats déjà obtenus. Il reste beaucoup à faire et il est indispensable que tous persévèrent dans un désir d'union réciproque.

Mais déjà la sonnerie du téléphone retentit. Les obligations du pouvoir poursuivent jusque dans sa retraite M. Doumergue, en communication par fil spécial avec le ministère des Affaires étrangères, où ses deux dévoués collaborateurs MM. Jules et Georges Michel le tiendront constamment au courant des moindres événements.

Bonne vacances, monsieur le président Le village et ses habitants, vos fleurs, et la bibliothèque largement ouverte sur le jardin ombreux, se réjouissent de vous voir parmi eux.

Armand Avronsart.

M. GERMAIN-MARTIN Grand-Croix de l'Etoile de Roumanie

Avant son départ, M. Tataresco, président du Conseil de Roumanie, s'est rendu hier soir au ministère des finances pour remettre à M. Germain-Martin, au nom du roi Carol, les insignes de grand'eroix de l'Ordre de l'Etoile de Roumanie.

UN TÉLÉGRAMME DE M. TATARESCO A M. DOUMERGUE M. Tataresco, président du Conseil de Roumanie, a adressé à M. Gaston Doumergue le télégramme suivant

« Dijon, 19 juillet.

» Au moment de quitter le sol hospitalier de votre pays, je tiens à exprimer à M. le président de la République et à Votre Excellence, et à tous les membres du gouvernement, la reconnaissance pour l'accueil si chaleureux que j'ai trouvé à chaque pas dans l'accomplissement de ma tâche. Encouragé par tant de manifestations de confiance et d'amitié, je retourne dans mon pays avec la conscience du devoir accompli au service de cette grande force constructive que constitue l'amitié franco-roumaine. »

La santé

du maréchal Lyautey M. le maréchal Lyautey veut bien nous adresser la lettre suivante qui rassurera tous ses amit

18 juillet 1934. 1

Monsieur le Directeur,

Je trouve dans le « Figaro de ce matia 1 une information sur ma santé, que je vous demande la permission de remettre au point pour que les personnes qui veulent bien s'intéresser à moi ne se préoccupent pas.

C'est, non pas il y a quelques jours, mais il y.a six semaines que j'ai été très souffrant d'une crise d'ictère. Venu me mettre an repos dans ma maison de Lorraine, je suis aujourd'hui entièrement remis, mais obligé, en effet, de me ménager et de m'abstenir pendant quelque temps de toute réunion à présider. Veuillez agréer, monsieur le directeur, l'assurance de mes sentiments très dévoués.

Lyautey.

C H RÔHIQUE

Songes

0 t

d'un jour dt été Par FRANÇOIS MAURIAC

de l'Académie française.

A marée basse, les bancs de sable émergent comme les dos roux et salés des dieux qui habitent les profondeurs. A l'entour de ces immenses corps à demi engloutis, s'agitent des flots de jade translucide. Puis, soudain, l'eau devient noire là où elle recouvre des abîmes. Seuls les pins gardent, dans leur attitude tourmentée, le souvenir des assauts qu'ils soutinrent, à d'autres époques, contre la mer démente. Mais qu'ils sont calmes, aujourd'hui, entre le sable et l'azur Chacun I d'eux porte, sur son écorce, une cigale pour l'endormir. A l'horizon, leur foule pressée sur la crête des dunes pâles sépare les eaux et le ciel.

Les jeunes corps sombres, qui se courbent, se redressent, se poursuivent au bas de ma terrasse, ont la même teinte que les bancs de sable ils paraissent faits de la même chair que ces dieux endormis sur le calme marin. Ils rient, pleins d'innocence et de bonheur et moi, je regarde ce jour parfait, je le contemple mais eux, ils le vivent. Ce jour ni'apparaît, dès maintenant, tel qu'il sera dans leur mémoire, alors que je serai retourné en poussière. C'est le privilège du poète qu'il n'a plus besoin du temps pour opérer cette transmutation d'un présent toujours confus et trouble, en un souvenir radieux.

Ils diront à leurs enfants « C'était en juillet 1934. Nous habitions la villa Saint-Dominique où avait vécu autrefois Gabriel d'Annunzio. Combien étions-nous de, cousins et de cousines dans le vieux chalet qui avait l'odeur des jouets vernis Des rosiers grimpants embrassaient les troncs des pins, et de grands dahlias miraculeux poussaient dans le sable. En ce temps-là, il y avait encore de beaux étés. »

Rien encore ne leur découvre le complot de l'eau, de la terre et du ciel pour faire croire aux enfants que le bonheur existe. Et nous-mêmes, au commencement du déclin, nous oublions ce que nous savons, attentifs à ce chuchotement, à cette palpitation des vagues, à ce bercement infini, à ce mensonge qui, avant la dernière étape, nous permet de reprendre souffle.

En vérité, c'est nous-même qui mentons à nous-même. S'il n'y avait pas d'œil humain pour contempler cet horizon, ni d'oreilles pour entendre la mer assoupie, son murmure ne serait pas un hymne à la joie les apparences ne contiennent d'humain que ce que nous y avons mis. Comme ces essaims d'abeilles qui, soudain, se condensent, s'épaississent autour d'une branche morte, tous nos désirs se suspendent à ce beau jour. Le paysage n'est qu'une toile tendue où nous projetons notre cœur. J'écris « notre cœur », sans distinguer celui des jeunes êtres qui jouent et s'ébrouent autour des pinasses, du vieux cœur surmené des créatures à leur déclin. Car rien ne ressemble plus au désir de bonheur, chez les adolescents fascinés par tous les mirages, que la faim dont souffrent encore ceux qui pourtant savent, par une dure expérience, que le bonheur n'existe pas ou du moins qu'il n'existe pas comme un objet qu'on possède une fois pour toutes, comme une perle que l'on serre dans sa main, comme un gros diamant incorruptible.

Le bonheur Sans doute il a mis quelque-fois sa main sur leurs yeux, il avait un visage, il tenait tout entier dans le regard mystérieux sur lequel leur front se penchait il avait sa densité, son poids et c'était le poids d'une tête contre leur épaule. Et puis il n'était plus là. Et qu'est-ce que le bonheur qui n'est pas toujours là ?

11 est cinq heures. La marée a recouvert les bancs de sable. La mer est d'un vert plus pâle là où ont disparu les dos fauves des dieux. Le soleil déclinant dessine à la surface des eaux un éventail immense de clarté. 'Ce mot me revient en mémoire que j'ai lu dans te Soulier de satin « Il n'y a rien pour quoi l'homme soit moins fait que le bonheur et dont il se lasse aussi vite. » Peut-être n'est-ce pas lui qui nous fuit, mais nous qui le fuyons. N'y a-t-il pas, chez la plupart des hommes, un instinct qui les pousse à abîmer, à détruire ce qui fut leur partage ici-bas, comme si, à travers ce qui leur est donné au départ, ils cherchaient autre chose dont ils ne savent pas le nom quelque chose qui y ressemble peut-être, et qui pourtant n'est pas cela ? Sur ce bleu sans ombre de ce jour d'été, sur cette mer assoupie où les vagues font de brèves taches d'écume aussi petites que des mouettes, ce que notre cœur projette c'est bien le désir du bonheur, mais d'un ••. bonheur qui ne passera pas « Saintes » douceurs du ciel, adorables idées. » De même que d'instants en instants, à mesure que ce beau jour touche à sa plénitude, l'horizon change (et déjà l'éventail de clarté se referme et cette voile gonflée le traverse en quelques secondes), c'est aussi un cœur toujours changeant dont le paysage marin nous


renvoie le reflet. Qu'importe, soupire une voix, que le bonheur soit essentiellement ce qui ne dure pas ? Car qu'avons-nous à faire d'une vie qui ne serait pas tragique ? Et le tragique de la vie, c'est d'aimer ce qui est éphémère..11 ne serait pas plus fou de s'attacher d'un cœur désespéré à ce beau jour unissant qu'à une créature. Et c'est pourtant' ce que tout homme fait dès qu'il eoimnence à aimer. Quelle folie! mais qui donne la vie un goût si merveilleusement amer qu'il ne faut rien moins que l'amour de Dieu pour que l'homme renonce à ce désespoir.

« Il n'y a rien pour quoi l'homme soit moins fait que le bonheur. » C'est qu'une certaine souffrance, et même un certain désespoir sont aussi du bonheur. Bientôt, peut-être, serons-nous las de cet azur dormant, las de cette mer dont le eommeil est aussi calme que celui d'un enfant (on dirait, la nuit, la respiration familière d'un être très jeune). Il faudra que le vent d'ouest se lève et tire cette mer de son assoupissement. Il faudra que les pins de nouveau agitent leurs cimes tourmentées et. prolongent très loin, à l'intérieur des terres, le gémissement des eaux démentes. Ce soir, criblés par les flèches du couchant (que le soleil est lent à disparaître !), nous songeons à ces jours sombres où les embruns, sur notre figure, auront ce goût de sel qui nous est familier depuis les larmes de la petite en.fance.

François Mauriac, de l'Académie française. Courrier des Lettres Le Panthéon du monde

Un écrivain soviétique, qu'on voit d'ailleurs plus souvent dans les cafés de Montparnasse que dans tes mines de l'Oural, vient de faire traduire ses jugements sur lés écrivains de notre pays. Ou lit dès l'abord, cette déclaratiort « La France n'a pas eu de ces génies universels qui ont aisément réussi à franchir les frontières de l'espace et du temps. Dante, Cervantes-, Shakespeare, Goethe, J^lstoï, n'étaient pas français. La. force de la litlèraturfi française, ne réside pas dans l'universalité de ses idées.x D

C'est assez singulier. Notre confrère russe coimatt-il bien: son histoire, littér raire'?iSftit-il que Voltaire, le roi Voltaire, a réégné bel et bien sur le •monde entier? Et s'il fallait un palmarès des gloires internationales fournies par la France, il serait Un peu- bizarre, mais non pas court Chrétien de Troyes, d'Urfé, Moliere, Delille,' Rousseau, Béranger (mais oui, hélas !)' et le père Hugo qu'il ne faut pas oubliet.' Je ne parlerai pas des rontanciers modernes, qu'on récuserait aisément'; mais enfin Zola et France ont été, sont encore illuslres en tout lieu. Et si notre auteur ne devait renier tout de l'ancien régime, je lui dirais que Paul de Kock a été dix fois plus lu dans son pays que Tols.taï dans le nôtre.

Je ne tire pas de conclusion de ces bartailles statistiques. Mais il faut avouer que si la France a conquis parfois l'audience de l'univers, c'était par ses moralistes; it cause de son culte de l'univegsulismé fusteniènl. Depuis que cette dispfà)iffûih;4'e;s-

prit n'est plus à la mode .UMà'à^M

bafotiër :ét résnier le Panth`é~t^0`al~i~ùS

bafouer et .Ptiuçr le Panthèwr ùji" îrçtri

sommes placés en assez boit rang. Cha* cun n'admettra plus que les auteurs qui plairont à un régime, à une secte, à fin parti. On se contente de jeter dans la balance certains noms arbitraires autant dire des épées. ̃ v La « République des Lettres» » était, jadis une notion assez claire. Alors on ne discutait même pas si tel ou tel pays avait plus ou' moins de titres au patrimoine commun. Et généralement, on s'accordait à l'étranger sur des auteurs que leur patrie avait aussi placés au pinacle. Je jure pas qu'il en soit ainsi aujourd'hui. La « classe internationale- »' de feu Claudp Tillier ou de M. Romain Roland, ou même celle d'Edgar Wallace n'est pas tout à fait l'entrée au Panthéon dont je parlais. Dans un monde compartimenté, seuls les auteurs anciens, les vieux sages, peuvent revendiquer la gloire intemporelle. Et c'est précisément ceuxrla que les parti-: sans, soviétiques ou autres^ oublient volontiers. Ioittiers. André Thérive.

La Ville de Paris

et la tombe d'Anatole France

On lisait au Bulletin Municipal d'hier « Mme Anatole France, veuve de l'illustre écrivain, est décédée en janvier 193U après avoir légué sa fortune à la Ville de Paris, a charge d'entretenir la tombe d'Anatole France, au cimetière de Neuilly ancien. Ce legs avec les conditions qu'il comportait a été accepté par la Ville de Paris.. » Or, il paraît que depuis 1930, lfAdministration responsable n'a rien fait et rien entretenu.

̃»M. Paul Fleurot, conseiller municipal, saisi de la question par un des exécuteurs testamentaires, demande à, M. le préfet de la Seine de vouloir bien d'urgence donner des instructions pour que cette situation inadmissible prenne fin. »

Qu'on l'enrichisse ou non, M. Lebureau n'est pas plus respectueux des morts que des vivants,

Les Alguazils.

FEUILLETON DU' « FIGARO » DU 20 JUILLET 1934 45° A L'OMBRE ROM AN.

IX

(Suite)

La porte était ouverte. On apercevait la coursive, des gens qui se dirigeaient vers la salle à manger. Déjà Huret s'éloignait et Voladieu restait là, aussi saumâtre qui si, à son tour, il eût été en proie au mal de mer.

Gela ne le révoltait pas de voir mourir un homme, une femme, un enfant. Il prévoyait froidement qu'avant d'arriver à Bordeaux on compterait environ sept Chinois de moins et qu'une dizaine d'autres ne parviendraient jamais en ExtrêmeOrient. La maladie, peut-être parce qu'il en avait l'habitude, lui semblait un accident normal de l'existence. Le bébé Huret fût mort à l'instant qu'i! se fût contenté de hausser les épaules. Huret lui-même eût succombé à une ctise d'hématurie, par exemple.

Mais non Ce qui le, mettait en

LES COURS, LES AMBASSADES, LE MONDE ET LA VILLE

COURS

S. M. la Reine Elisabeth vient-de quitter; Bruxelles. L'absence de la souveraine se prolongera jusqu'au mois d'août.

LL. MM. le Roi et la- Reine de.Siam sont arrivés à Stuttgart, venant de Friedrichshafen. A la demande des souverains, aucune réception officielle n'a eu lieu S. A. le béy de '.Tunis, qui séiourneaçtueliement à Evian, s'est rendu à Genève, où il a fait une courte visite au secrétariat de la Société, des Natjons et au Bureau international du Travail.^

V– S. A, R. le Prince Pierre de SaxeCqbpu,rg et Gotha, fils aîné du défunt Prince Louis-rAuguste (né au château d'Eu en. J845 et décédé à Carlsbad en 1907) et de feu la Princesse Léopoldine de Bragance, Princesse impériale du Brésil (décédée en 1871), a succombé à l'àge de soixante-huit ans dans la résidence de Diibling; à' Vienne. Il était le neveu du Tsar Ferdinand de Bulgarie.

-Jt

A L'ELYSÉE

Le président de la 'République a reçu, hier,, à déjeuner. Mme James Roosevelt; mère du président de la République des Etats-Unis d'Amérique.. A ce déjeuner assistaient S. Exc, l'ambassadeur de .France à Washington et Mme de Lâ^oulaye, ainsi que M. Marriner, conseiller de l'ambassade des Etats-Unis.

MONDE OFFICIEL r

Le croiseur Houston,' bord duquel se trouvé le président Roosevelt, escorté du croiseur New-Orîéans, a quitté l'île Clipperton pour les îles Hawàï. où il arrivera le 24 juillet. M. Mussolini a offert un dîner en l'honneur de S. Exc. M. Pita Romero,- ministre d'Etat d'Espagne, nommé ambassadeur près le Vatican, et de Mme Pita Romefo.

Les autres convives, étaient S. Exc. Mgr Duca BorgOgnoni, nonce apostolique; S. Exc. l'ambassadeur d'Espagne près le Quirinal et Mme Gomez Ocerin, MM. Jung, Ercolë, Sta.race, ministres d'Etat; la duchesse Diaz della Vittoria, la duchesse de Laurenzana, le prince et la princesse Borghèse, le co^nseillér de l'ambassade, d'Espagne ;et, Mme de Ojeda, M. et Mme RaWro.'prlnce-et'prrnaesse Orsini, comte Durini de Monza, MM, Senni, Guaroni et différentes., personnalités du monde politique et de la société romaine.

l,

Sans le MdkbE

v^_ Çe càirtte'èt la comtesse de Ch'abrillàn ont quitté Paris pour s'installer en leur beau château de foritaine-FrançaiSé.

Brillante gà.rde'n-party chez Mme Georges Rivollet, à Bellevué, villa des Souvenirs, dans le parc s'élevait un grand'jet d'eau. Sur la scène d'un théâtre du dixrhuitième •siècle,, Mme .Jean-Pièrrc Polaillon, entourée d'une excellente troupe, interpréta deux pièces en un acte elle y fit preuve du talentle plus enjoué, le. plus fin, le plus parisien. Un auditoire nombreux et élégant l'applaudit

chaleureusement.

Le vicomte et la vicomtesse de Gironde, après un co.urf'séjour en Espagne, '.«ont de retour à .Saint-Jean-de-Luz.

NAISSANCES'

.'«*_41fVl.. Hippplyte Barjon et madame, née •Pervenche ^Gôfbin, sont heureux de faire part de la naissance: de leur second fils Philippe, le 9 juillet. ̃•

M. Raymond Lebeuf et madame, nëe Rodberg, sont heureux de faire part de la naissance''de leur fille Dominique.

M. de- Labarrière et madame, née de Lacombe, sont heureux de faire part de la naissance de leur fils Jacques.

M. François R)pert, auditeur au Conseil d'Ëtat, et madame, née Agnès Le Soufaché, sont heureux d'annoncer" la–naissance de leur fils Jean-Marc.

Le .lieutenant Raymond fh.-TissIer et madame, née Claude Gompeî, sont heureux d'annoncer- la naissance de leur fille MarieJosé. Paris, le 10 juillet 1934.

M. et Mme Germain Sée ont le plaisir d'annoncer la 'naissance de leur fils Daniel.

-Pai'is,:le Je 3 jüillat.-

'• Paris, le 3 juillet.

̃ M. Maurice ATchambeaud et madame, née Dumoulin de Pâillart,'sont heureux de faire part de la naissance de leur fils Bertrand. M. Jacques-Arnold Croquez, avocat à la cour, et madame, née Ledoux de Pelissier, sont heureux d'annoncer la naissance de leur fils Hervé-Arnold.

x

CEftCLEb

~T

Malgré la saison qui s'avance, de nombreuses personnalités continuent à se rendre au Cercle Interallié pour le goûter le temps est exquis et le cadre,. ravissant.

Reconnu princesse, d'Arenberg, duchesse Decazes, duc dé Montmorency, princesse Boncompagni, marquise des Isnards, amiral Mornet, marquise de'Castéja", Mme René Doumic, comtesse M. -de .Lévis-Miçepoixj marquise d'Armaille, marquise de Roçhémonteix, M. et Mme Bonnefous, marquise- de- Bryas, comtesse Jean d'Andigné; baronne de Neuflize, comte .et comtesse de Ligm'ville, vicomtesse, de Reviërs de Mauny, comtesse de ,RQstang, comtesse de Bernis, vicomtesse d'Assézat Boutéyrej. gé-

rage, c'était la disproportion entre la cause et le résultat.

Que s'était-il passé, en somme ? '1 Un petit comptable de Brazzaville avait eu un enfant malade et, après des semaines d'hésitation, avait décidé de regagner l'Europe.

Que ce petit' comptable eût dix mille francs devant lui, par exemple, et les choses s'arrangeaient. La preuve, c'est que l'enfant n'était pas mort et qu'on pouvait presque le considérer comme sauvé, maintenant que la température fraichissait. Mais non Jl n'avait pas d'argent On l'installait en parent pauvre dans une cabine de première classe FI avait le mal de mer.

Machinalement, Voladieu se lavait les mains, se donnait un coup de peigne, nettoyait ses ongles avec soin.•̃ > ̃ ;-̃ ̃̃.̃ ̃ Il n'y avait pas-.de drame. Rien,- que des incidents risibles. Et des hasards successifs

Que le commissaire du bord, par

néràlé Lasson, baronne G. de Dorlodot, Mme E. de Laire, comtesse R. de Percin, Mme de Fesquet, M.et Mme Louis Royer, Mme Budin, Mme Laugel, M. et' Mme Dussaud, M. Octave Aubry, Mme Einhorn, Mme de La Motte SaintPierre, baronne de Mégille, Mme Georges Cain, comtesse d'Orsay, Mme Sarrazin, M. et Mme W. Manès, M. Jean Bartholoni, etc.

M. Cyril des Baux rentre d'une -très intéressante tournée de conférences en province, où- il a évoqué dans les plus vieilles villes de France, avec le charme habituel de sa parole, le plus vieil Orient.

'̃̃ ̃'̃' -.s»-' ̃̃

MARIAGES,

S. Exc. Mgr Trehiou, éyê.que de Vannes, a béni; avant-hier, en présence d'une très nombreuse assistance, en l'église de Saint-Léry (Morbihan), !e mariage de M. François Desgrées du Lou, fils de feu M. Emmanuel Desgrées du Lou- et de Mme Desgrées du Lou; avei Mlle Anna des Prez de La, Morlais, fille du lieutenant-colonel de La Morlais, maire de Saint-Léry et de la vicomtesse de La Morlais. Après -une très belle allôcution, l'éminent prélat transmit aux jeune? époux la bénédiction que Saint-Père -daignait leur adresser. %a messe fut dite par l'abbé Le Nuë, recteur de Saint-Léry.

I-es témoins de la mariée étaient: le général de'La Morlais, commandeur de la Légion d'honneur, et M. Violas de Raspillière, ses oncles ceux du marié le comte Raphaël de Lambilly, Son' oncle, et M. Paul Simon, député du Finistère, directeur politique de l 'Ouest-Eclair. Le lieutenant-cplonel de La Morlais conduisit la jeune mariée à l'autel. Le service d'honneur comportait: Mlles Jacqueline de La Morlais, Sonia Gallais, AnneLouise de Vitton, M.-T, Roustang, Simone de Porcaro, Juliette Bouchard, Bénédicte du Genet et A.M. Lœvenbruck, accompagnées par MM. André Gallais, Henri Desgrées du Lou, vicomte Eon du Noday, Henri de Vitton, de Champchesnel, de Meslon, Jacques de Bellefon et Maurice Oudet.

.Venaient ensuite M..François Desgrées du Lou et Mme Desgrées du Lou; vicomtesse Paul de La Morlais et M. Paul Desgrées du Lou, Mme Violas de Rapillière et comte de Lambilly, Mme Hutin et le général de La Morlais, Mme Paul Desgrées du Lou et M. Paul Simon, Mme X. Desgrées du Lou et M. Violas de Respillièré, Mme P. Desgrées du .Lou et M. Paul Hutin, 'Mlle Germaine.de La Morlais'et M. "Verhilhes, Mlle Juliette de'La Morlais et M. du Genêt, comtesse de Ricouart d'Hérouville et M. Emile Desgrées du Lou, Mme Gallais et l'amiral Adam, Mme du Genet et M. de Coniac, vicomtesse A. de La Morlais et comte de Vuyton de Peruys,1 Mme Marie Desgrées du Lou et M. Charreyron,1 Mme Cossé et comte du Bois Tesselin du Bel, comtesse du. Bois Tesselin du Bel et M. Joseph de Bellefon, Mlle de Lambilly et comte Xavier de Vitton du Peruys, comtesse de Vitton du Peruys et capitaine de corvette Adam, comtesse Xavier de Vitton du Peruys et M. Cossé, comtesse Roger de Vitton du Peruys et M. du Cosquer, Mlle de Préau et vicomte'du Noday, Mme de Coniac et .M. Xavier Briot de La Crochais, Mme Courcoiix et M. de Champéhesnel, Mlle de Bellefon

Mme Jaines ROOSEVELT, mère du Président des Etats-Unis, portant hier matin de son domicile en compagnie de Ijl. Th. MARR1NËR, chargé d'affaires ,de l'ambassade américaine à Paris.

Rien de neuf?

A moins d'une tempête, on tiendra. Toute la question est de traverser le golfe. A propos.

Quoi

Il paraît que -L'a chaux continue à faire- des siennes. Il y a un quart t d'heure, au bar, il. a déclaré à .voix haute que sj, à .n'importe quelle heure de la journée, il voyait encore le fou sur le, pont, il se plaindrait à la compagnie. ,11 exigé aussi que l'eau courante lui ;fût fournie à "toute heure de la. journée, · °,

J-g coTUiua-ndanl ?.. 11 est L-nibètél 11 va vous appeler pour ̃(Uscutex.Ja question du. fou. Connue il fait plus frais. ·

IVoladit'ii soupira, n-garda I-aehaux qui îiiangca't une aile poulet avec ses doigts, en forçant à plaisir ja "i-ossièrelé de, ses gesles.

-r-'Qùanl à l'eau, il est difficile de, lui en donner san.s en donner à tous les passagers, puisque c'est la niênie conduite qui dessert les ca-

bines.

On en donnera '?

Jusqu'à la dernière' limite. Huret, bien entendu, n'était, pas là. Volsdieu fut tout surpris de voir ?a cliente, celle qu'il avait fait déshabiller dans sa cabine, couler vers lui un regard ému. Son petit mari man"geaii avec voracité, comme s'il eût voulu raltruper toutes les privations de sa vie coloniale.

exemple, fût pris de peur devant les

appr'tits 'et les imprudences -de Mme

Dassonville d"c"p,cur des

Que celle-ci, le jour des petits

"chevaux, eût jeté son dévolu sur Huiti. dans te seul dessein de faire enrager Neuville. ••̃̃

Que.

Tout 'enfin .Même l'incident .dés billets eje tombola Ces menus faits, quand on les revo.Nail à distance, s'enchevêtraient comme un grouillement de crabes. Résultat. ̃••;̃•' Voladieu haussa quand même les épaules. Le résultat, il ne le connais* sait pa.s, et ii se dirigea vers la salle à mvnycr, de son pas habituel, car rien n'ét.iii capable de ralentir pu d'accélérer ses gestes.

Le commandant, qui n'avait pas osé changer Lachaux de table et qui, d'autre part, ne voulait sans doute pas lui donner la consécration cie sa compagnie, avait fait dire qu'il ne pouvait pas^ descendre. Mme Dassomille, Seule à une table, essayait de faire bonne contenance, exagérait la désinvolture de ses gestes.

1 Lui avait-on dit que Huret était exilé, dans les. deuxièmes classes ? Et, dans ce cas, ne se sentait-elle pas ̃humiliée ? 2

Voladieu serra la main du chef mécanicien, en face de qui il mangeait toujours.

et comte Roger de Vitton, Mme E. Desgrées du Lou et M. Daguzan, Mme du Cosquer et le commandant Adam.

Après la cérémonie religieuse, la; comtesse de La Morlais reçut au château du Lou les parents et. amis des deux familles, parmi lesquels duchesse de Rohan, duc de Rohan, M. E. Pinaud, député d'Ille-et-Vilaine; M. GuilIon, député de Ploermel; comte de ToulouseLautrec, M. Pierre Arthus; M.- de L'Estourbeillon, le conseiller d'Haucour, M. Bidard de La Noë, M. Octave Aubert, etc.

Hier était célébré, en l'église SaintEtienne du Mont, le mariage de M. François Munich, élève à l'Ecole polytechnique, fils de M. Paul Munich et de madame; née Andrieu, avec Mlle Nicole Legrand, fille de M. André Legrand, décédé, .et de madame, née Bizet. La- bénédiction nuptiale a été donnée aux jeunes époux par S. Exc. Mgr Chaptal,'qui leur a transmis ensuite la bénédiction du Souverain Pontife.

Témoins de la mariée M. Antoine Bizet, son oncle, et le docteur Jules Milhit, médecin des hôpitaux, officier de la Légion- d'honneur. Témoins du marié M. Jean Munich, chevalier de la Légion d'honneur, et M. Guy Lens, che- valier de la Légion d'honneur, ses oncles. Le mariage de Mlle Suzanne Sandrin, fille de M. et Mme Louis Sandrin et petite-fille de feu le général Bonnal, avec M. Robert Drbuineau, avocat à la cour d'appel ,de Poitiers, fils du commandant et de Mme Drouineau, a été béni dans l'intimité hier, en l'église Notre-Dame d'Auteuil.

Les témoins de la mariée étaient MM. Lucien Corpechot -et Maurice Boucher,; ceux du marié: MM. Michel et Tipperay.

Le service d'honneur était assuré par Mlles Christiane Morize, Odile de Guilhermy, Claude et Monique Prat.

̃ Mercredi était célébré en l'église de Mézahgers (Mayenne), le mariage de Mlle Hélène du Plessis d'Argentré, fille du comte Gérard du Plessis d'Argentré et de la comtesse, née Montesson, avec le 'comte de Chavagnac, fils, du marquis de Chavagnac et de la marquise, née Quinsorias.

Les témoins étaient, pour la mariée le marquis de Montesson et le comte Robert du Plessis d'Argentré pour'le marié le vicomte de Montecler et le lieutenant: de Legge de Kerléan.

Le service d'honneur était assuré par Mlles Etiennette de Chavagnac, Noële d'Argentré, Thérèse- d'Argouges, Nicole de Montesson, Monique de Quinsonas et Nicole d'Argentré, accompagnées par MM. Henri d'Argentré, Pierre de Montesson, de La Charie, Jacques de Villèle, Hubert de Montesson et Hyacinthe de Quatrebarbes.

A la sortie de l'église, les mariés étaient précédés par un groupe de jeunes enfants Jean, Marie-Gabrielle, François et Alain de Montecler, Henry, Guillemette et Roger de Legge de Kerléan, Paul du. Plessis d'Argentré. La bénédiction nuptiale a été donnée aux jeunes époux: par l'abbé Poirier, ami des familles.- ̃̃ Pendant la cérémonie religieuse, la duchesse de Reggio prit part à un très beau programme musical.

M Lair de La Motte, maire du pays, et tous les habitants avaient tenu s'associer à la

Une « touche.» annonça le chef mécanicien en surprenant le manège de ia; dame.. r Merci

A d'autres moments; :il ̃ eût peutêtre été flatté.' Elle était appétissante, malgré le contraste entre, son corps trop blanc et les, tjras brûlés parle soleil. Nue, elle- paraissait avoir des gants qui fui menaient jusqu'aux aisselles. .• ̃ ̃ ̃̃ Un sale voyage i'grognale chef mécanicien, sans savoir, au juste pourquoi. 'Ce sont des choses que l'qn, sent quand on à l'habitude d'embarquer ainsi, des gens pour troi$ semaines.. Question de flair Dès le premier !jour, on peut. dire si la traversée sera bonne ou sinistre.

Kl vos Chinois ?

Encore trois ou quatre à passer répliqua Voladieu 'en se servant dé compote. 1 1 Il

Le commissaire, qui arrivait en retard, murmura en se penchant sur le docteur

Il est, dans sa cabine. Je viens des secondés et il n'à pas mis les pieds à la salle à manger.

X

Avant d'ouvrir les yeux; avant même d'avoir repris tout à fait conscience, Voladieu savait que c'était une journée pénible qui commençait. Un vague dégoût, une douleur persistante dans la tête, qui de-

cérémonie. Les rues dU village étaient tendues d'oriflammes. Les jeunes gens du pays, à cheval, précédaient un groupe des enfants des écoles tenant des arceaux fleuris devant le cortège. A la porte d'honneur, du parc du château, les mariés reçurent les félicitations de leurs parents et amis; puis, au château du Rocher-Mézahgerj, ta comtesse Gérard du Plessis d'Argentré donna une brillante réception.

A Saumur, en l'église Notre-Dame de la Visitation, vient d'être célébré le mariage du lieutenant Jean de Gouze de Saint-Martin, du 5e régiment de cuirassiers, croix de guerre des T.O.E., avec Mlle Jacqueline Chocheprat. La jeune mariée, qui portait une très jolie robe de crêpe marocain recouverte d'un voile de dentelle en' pbirit d'Angleterre,' était conduite à l'autel par lé colonel de Gaullier des Bordes, officier .de la Légion d'honneur, commandant'en second l'Ecole de cavalerie, son .beau-père. Le lieutenant Saint-Martin donnait le bras à sa mère, Mme Henri de SaintMartin. •• ̃ >•' ̃ La bénédiction a été donnée aux jeunes, époux par l'abbé d'ElbreïIs des Missions étrangères, cousin germain du marié, qui prononça une très belle allocution au cours de laquelle il rap^e.la le glorieux passé des deux familles, évoquant le pieux souvenir du père de la mariée, le, lieutenant. Chocheprat, du 10" chasseurs à cheval, glorieusement mort pour la France au début la grande guerre. Les témoins étaient, pour la mariée 'le colonel de Gaullier des Bordes et le vice- amiral Berthelot, grand officier de la Légion d'honneur, préfet maritime de Toulon pour le marié le colonel 'de Cùrièrës de Castelnau, officier de la 'Légion- d'honneur, chef d'étatmajor de la 16° région, son oncle; et le colonel Daùloux, officier de la Légion d'honneur, commandant le 5* régiment de cuirassiers. Le service d'honneur était assuré par Mlles Gabrielle de Gaullier des Bordes, Antoinette Audras, Marie et Béatrix de Castelnau, Bernadette Touchard, Yvonne de Montmarin, Elisabeth et Antoinette de Salabery, Chantai de Contenson, Nicole Langle de Cary, accompagnées de MM. Alfred de Gaullier des Bordes, Pierre de. Contenson, le sous-lieutenant Paul Chocheprat, Al^in Touchard, Jean Chocheprat, le, sous-lieutenant Feuillâtre, le lieutenant de Montlivault, Jean de Castelnau, élève à l'Ecole spéciale militaire; le lieutenant Joppé et le lieutenant de Boëry. •̃̃̃̃̃

Le 18 juillet à; été béni, en la chapelle de Lirey (Aube),- le mariage de Mlle Roberte de Montgolfier, fille de M. Pierre de Montgolfier et de madame, née Tardiveau, décédée, avec M. Jean Gillier, fils de M. et Mme André Gillier.

̃' On nous prie d'annoncer le mariage de Mme Simone Jaluzot avec M. Henry de Sentenac, qui a été célébré dans la plus stricte intimité. -•

En l'église de Chaon (Loir-et-Cher), le 9 juillet, a été béni dans l'intimité le mariage de Mlle Charlotte Flobert, fille de M. Paul Flobert, expert près' le tribunal' civil de la .Seine,, et 'de madame, née Bourgaux, avec M. Pierre de Graciansky, interne des hôpitaux de Paris, fils du docteur Pierre de Graciansky, décédé, ancien professeur à l'Académie impériale de Saint-Pétersbourg, et, de madame, née Drieux.

On annonce les fiançailles de Mlle Antoinette Weiss, fille du directeur du cabinet de la présidence du conseil municipal et de Mme René Weiss, avec M. Léon Lazare-Lévy, fils du professeur au Conservatoire et de 'Mme 'Lazare-Lévy. ̃•̃ ̃ ̃ >

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Les obsèques du docteur Marcel Léger, médecin-colonel des troupes coloniales, en retraite, ancien directeur de l'Institut Pasteur de Dakar, médecin, de l'Institut prophylactique, ont été célébrées mardi, en la cha.pelle de l'hôpital militaire du Val-de-Grâce. A la levée du corps, des discours ont été prononcés par le médecin général inspecteur Emily et le professeur Mesnil, de l'Institut Pasteur.

Le ministre des Colonies, le ministère de la Marine, le ministère de la Guerre étaient réprésentés, ainsi, que de nombreuses socié'tés savantes.

L'inhumation a eu lieu dans l'intimité au cimetière de Croissy où le docteur Pierre Even, sénateur des Côtes-du-Nord, a prononcé quelques paroles d'adieu.

On annonce la mort de la comtesse Louis du Breuil-Hélibn de La Guéronnière, née Radegondé de Vasselot dé Régné, décé-cée au château de Thouron le 17 juillet. Elle était la femme du comte Louis du Breuil-Hélion de La Gué.ronnière, la mère de M. François du Breuil-Hëliôn de La Guéronnière, la sœur du comte Médéric de Vasselot de Régné et du colonel vicomte de Vasselot de Régné, la belle-sœur du comte Gaston du Breuil-Hélion de La Guéronnière, du vicomte Henry du BreuH-Hélion de La Guéronnière, et de M. 'Marcel RplandrGosselin.- •jpn annonce la mort, à Berne, à l'âge de soixante-six ans[ ;du colonel' commandant de division .Emile Sonrieregger, qui, nommé en 1912, .chef d'état-major du colonel Willè, commanda pendant; ia guerre européenne la 4. brigade de montagne, puis "la 4" division. De Téhéran; on annonce la mdrt de M. Dovlatchahi, ministre des P. T. T. On annonce. la mort de Mme Lucien Pophillat, née /Jeanne Delhomet, épouse de M" Pophillat, ayoijé plaidant à Gien (Loiret). La famille de Mme veuve Berthiot adresse ses. sincères remerciements aux personnes qui ,'bnf.p.ris part à son deuil.

venait plus violente au moindre mouvement, lui rappelaient que, la nuit, il avait fumé trois ou quatre pipes (le plus que d'habitude. Et, quand cela lui arriviil, il était aussi gêné que si quelqu'un l'eût surpris danstine attitude honteuse.

La vue de la petite lampe à, huile lui était déplaisante et il la rangea dans son placard, se prépara un cachet, aussi calme et serein en appa- rence que les autres jours, commença sa toilette. en prêtant parfois l'oreille aux bruits du bateau.

Pourquoi une nuit pareille devaitelle lui laisser autant d'amertume ? Il avait fumé ses pi}>e>, comme chaque soir. Comme chaque soir aussi, là tentation de continuer à fumer lui était Tenue, sa main s'était tendue vers, le pot d'opium, vers l'aiguille. Il avait cédé. Il en était humilié, mais il n'en essayait pas moins de retrouver. quelques bribes de l'atmosphère de la nuit.

Ce n'était pas extraordinaire d'ailleurs. Il n'avait pas fait de rêves échev«lés il n'avait pas eu de sensations rares.

Le bateau dormit. En approchant de ïénériffe, on trouvait une mer lisse, sans un souïfle de vent, que soulevait en laides ondulations une houle,. venue des lointains de l'Atlantique.

Le hublot était ouvert et déversait un air frais qu'on aspirait

On nous prie d'annoncer la mort de Mme André Wallut, née Jeanne Lavoignat, décédée, munie des sacrements de l'Eglise, en son domicile à Paris, 5^ rue Auber, le .19' juillet. Les, obsèques .seront célébrées, samedi 21 courant," à dix heures et demie; et» l'église de la Madeleine, où l'on se réunira. De la part de M. André Wallut, son mari; Ae .M.et Mme Jean Wallut, de M,, et Mme Louis Ferrand, de M. et Mme Lucien Bonnefond, ses fils, filles, gendres et belle-fille; de Mlles Geneviève, Monique, Andrée, Yvonne, Chrlstiàne et Brigitte Ferrand, de MM. Pierre, Georges, Jean, Guy, Robert ét Michel Bonnefond, de Mlles Marie et Jeanne Bonnefond et de M. Jean-Jacques Wallut, ses fcétits-enfantsi Le présent avis tient lieu d'invitation. Ni fleurs ni couronnes.

On annonce la mort de M. Henri Stussy, avocat à la cour d'appel, décédé le 15 juillet.

De la part du docteur Tecon, chevalier de la Légion d'honneur, et de Mme Tëcbn de M. René Laurent, ingénieur des Arts et Manufactures, ses fille et gendres de M. François Tecon, de M. René et Mlle Nancy Laurent, ses petits-enfants.

L'inhumation a eu lieu dans la plus stricte intimité. Cet avis tient lieu de faire-part. -.> Le R. P, Henri. Gauthier, M. et Mme Maurice Gauthier, M. et Mme Jean Gauthier, M. François Gauthier, Mlle Geneviève Gauthier ont la douleur d'annoncer la mort de Mme veuve Gauthier, née Emerson-Daly, leur mère. Les obsèques auront lieu demain samedi 21, juillet, à midi, à l'église Saint-Pierre et Saint-Paul de Villeneuve-le-Roi.

Valfleury.

Une prisonnière de guerre épouse

un ancien combattant Le mariage de .Mlle Marie-Léonie Vanhôulte, chevalier de la Légion d'honneur, croix de guerre, avec M. Antoine Redier, chevalier de la Légion d.'honneur, croix de guerre, a été béni hier, 11 heures 30, eu la chapelle de l'Archevêché, par S. E. le cardinal Verdier, archevêque de Paris. La messe a ité dite par le R.P. Berger, du comité directeur de la D.R.A.C.

Les témoins étaient, pour la mariée, le général Weygand, vice-président du Conseil supérieur de la guerre, inspecteur général de l'armée, médaille militaire, grand croix de la Légion d'honneur, et M. André Tardieu, ancien président du Conseil, ministre d'Etat, officier de la Légion d'honneur.. »̃̃•̃! Pour le marié, le général Gouraud, membre du Conseil supérieur de la guerre, gouverneur militaire de Paris, médaille militaire grand croix de la Légion d'honneur, et le prince de Robech, chevalier de la Légion d'honneur, croix de guerre.. Mlle Louise Thuliez, officier de la Légion d'honneur, croix de guerre, Mme Marguerite Nollet, chevalier de la Légion d'honneur, et Mme Marthe Doutreligne, compagnes de Louise de Bettignies et de Marie-Léonie Vanhoutte, à la prison 'de Siegburg, assistaient à la cérémonie. Dans l'allocution qu'il prononça, S. E. le cardinal Verdier a rappelé le dévouement patriotique de Mlle Vanhoùtte, qui dès le 10 août 1914, installa les ambulances dé Roubaix. Lorsque la ville fut envahie par les troupes ennemies, les civils, par milliers, s'enfuirent; on en arrêta Un grand nombre; Dès lors, Mlle Vanhoutte s'emploiera à délivrer ces prisonniers et à leur faciliter l'exode vers la Hollande, ou l'Angleterre. L'admirable roubaisienne renouvelle ses exploitsjusqu'au moment suFpfise^vellei'est .déférée au conseil de îguerre et .rcpndajftn,é«;, 4. quinze ans de travaux forces. Les victoires françaises et celles des alliés mirent fin à cette détention, pendant laquelle Mlle Vanhoutte et ses compagnes tinrent admirablement tête aux Allemands.

Louise de Bettignies mourut à Siegburg. peu avant l'armistice. Marie-Léonie Vanhoutte qui s'était offerte à soigner ses compagnes typhiques. fut atteinte elle-même par ce mal et faillit mourir. Elle entrait en pleine convalescence quand l'armistice vint la délivrer. Son histoire a été racontée dans La Guerre des Femmes, par M. Antoine, Redier, dont elle devient aujourd'hui la compagne.

LA JOURNEE. La Flamme du Souvenir

A 18 h. 30, à l'Arc de Triomphe t TU. -N. G. Sections de Dijon et de Gouvieux, l'U. N. G. Amicale- des A. C. de Pierrefonds, Expositions

Au Musée- de l'Orangerie Exposition La Fayette (clôture le 30 septembre). Les Courses

14 h. Maisons-Laffitt'e.

TEMPS PROBABLE Région parisienne. Assez beau. Ciel nuageux avec éclaircies, brumeux le matin. Vent d'Ouest modéré. Température sans changement. Maximum 25°.

Aviation. Visibilité médiocre à bonne.. En France. Littoral Manche et région Nord Temps bruineux, ciel couvert ou très nuageux, quelques éclaircies et chutes de bruine à la côte. Vent Ouest à Sud-Ouest modéré à assez fort. Faible baisse de température. Ailleurs Comme dans la région parisienne. Mistral vallée du Rhône.

Aviation. Visibilité Littoral Manche et Nord mauvaise à médiocre. Ailleurs comme dans la région parisienne, sauf brouillards matinaux région Sud-Ouest.

comme un breuvage. Au delà, il y avait un morceau de ciel argenté par la lune.

L'ampoule électrique était éteinte. Seule dansait la petite flamme rougeâtre de la veilleuse et les bouffées d'air du dehors promenaient dans tous les coins de la cabine des relents fades d'opium.

Mais ce- qui. comptait, c'était autre chose. Voladieu, étendu de tout son long sur la couchette, fixait le disque bleu clair du hublot saris le voir. Est-ce qu'il respirait ? Est-ce que son pouls battait ? C'était sans importance ''Il', vivait une autre vie que la sienne. Il vivait dix vies, cent vies, ou plutôt une vie multiple, celle du bateau tout entier.

Il connaissait le décor. Il n'avait pas besoin d'être sur le pont pour savoir qu'on apercevait déjà les hauts contreforts des îles piquetés de quelques lumières. Peut-être même frôlait-on de silencieuses barques de pêche qui disparaissaient aussitôt ? Le commandant était sur la passerelle, yêtu de sa tenue de drap, attentif à la route, cherchant des yeux le bateau-pilote.

Georges Siménon.

(A suivre.)

(Copyright by Librairie Gallimard. Editions de la Nouvelle Revue Française 1934.)


POLITIQUE EXTÉRIEURE

LES DÉCLARATIONS DE M. BALDWIN

M. Baldwin a fait hier aprèsmidi, à la Chambre des Communes, de très importantes déclarations au sujet de la Conférence de Genève et des armements britanniques. Tout en marquant et la formule est rituelle que l'Angleterre avait fait tout ce qui dépendait d'elle pour qu'aboutît une politique de désarmement et qu'elle était même le seul pays qui avait accordé, sur ce point, ses actee avec ses principes (ce qui est faire un peu trop bon marché des réductions opérées par autrui. mais il faut bien, n'est-ce pas, dans les discours officiels, faire la part des préoccupations électorales !) tout en spécifiant, par ailleurs, que l'objet essentiel des efforts du gouvernement britannique restait le désarmement international et qu'il n'avait en aucune façon abandonné l'espoir de réaliser une « certaine limitation d'armements (remarquez la prudence et la modestie du terme), le lord-président du Conseil n'a pas caché que les perspectives de succès lui apparaissaient de plus en plus minces. Dès lors, il a constaté et voici le point capital de son discours qu'en raison des engagements qui découlent pour l'Angleterre du pacte de la Société des Nations, du traité de Locarno, et eu égard aux nombreux symptômes d'inquiétude >qui apparaissent en Europe et ailleurs, le gouvernement anglais s'était, depuis quelque temps, rendu compte que le jour était venu où l'Angleterre devrait examiner à nouveau s'il était possible pour elle de maintenir ses armements à leur niveau actuel. « A la lumière de ces considérations, a dit textuellement M. Baldwin, toute la question de la défense- impériale et du rôle que doivent jouer pour l'assurer les trois services de défense a été depuis quelques mois revisée par le gouvernement. Les faiblesses qu'il sera nécessaire de faire disparaître paraissent principalement dans l'équipement et les stocks de matériel. »

Point n'est besoin de souligner l'exceptionnelle importance de ces paroles. On savait depuis longtemps que l'Angleterrc se montrait très préoccupée de sa défense aérienne, qu'elle la trouvait insuffisante et s'acheminait vers son renforcement. Sur ce point, M. Baldwin a d'ailleurs donné des précisions que nous indiquons d'autre part Mais il ressort des déclarations d'hier que le gouvernement britannique est résolu à s'engager désormais dans la voie d'une révision de ses armements, non seulement dans l'ordre aérien, mais dans rordre terrestre et naval. Ces déclarations ne manqueront pas d'avoir un retentissement extraordinaire, en Europe et hors d'Europe. Elles auront aussi une incidence sur les travaux préliminaires de la conférence navale.

Trois observations se dégagent de prime1 abord du discours du l<*rdprésident. La première, c'est que, comme il arrive toujours, lorsque l'Angleterre voit clairement un péril, elle prend aussitôt ses dispositions en conséquence. Il y a loin en-

LE BAPTEME

DE LA PROMOTION ALBERTO

La nouvelle promotion de Saint-Cyr « été baptisée hier, au cours de la traditionnelle fête du Triomphe. Cette promotion portera le nom glorieux d'Albert 1". C'est là un hommage bien dû au roi-cheva!ier. Quel plus bel exemple à suivre pouvait-on donner aux SaintCyricns qui commenceront au mois d'octobre leur seconde année d'études ? C'est en cherchant à acquérir les vertus de celui qui entra vivant dans la légende qu'ils deviendront ces officiers sans peur et sans reproche dignes de leurs aînés. L'Ecole de Saint-Cyr, avec ses magnifiques carrières où pourraient évoluer des escadrons, entourées d'arbres chenus, se prête à merveille aux fêtes qui ont lieu annuellement. Et pourtant, une fois de plus, ce vaste emplacement se révéla trop petit pour contenir la foule élégante.

Dans la tribune présidentielle on notait la présence de S. Exc. M. de Gaiffier d'Hestroy, ambassadeur de Belgique, des généraux Weygand, Gouraud et Houdemont, de M. Henry Paté, vice-président de la Chambre des députés, de Mme la maréchale Foch, de Mme la générale Mangin et des attachas militaires étrangers en grand unifornié.

A 14 heures, les mousquetaires du roi et les gardes du cardinal envahirent la piste où se trouvait Anne d'Autriche, auprès de qui se tenaient, de chaque côté, Louis XIII et Richelieu. Puis ce furent un tournoi au moyen âge, où les lances se brisaient sur les lourdes cuirasses un rodeo dans la pampa, qui montra les Saint-Cyriens cavaliers virtuoses. D'autres exercices équestres, des scènes burlesques à cheval, une attaque d'anto-chenilles par des Touareg soulevèrent les applausissements.

Et l'on arriva à la cérémonie, toujours si poignante, du baptême des bleus. Les anciens de la promotion de Bournazel entrèrent d'abord et se massèrent près de l'entrée. Leurs cadets firent leur apparition et défilèrent sons les quolibets et les lazzis de leurs aînés. Le Père Système, monté sur son cheval blanc, prononça son discours, que les bleus écoutèrent à genou et où ils se virent gratifiés de tous les défauts

possibles. Puis, s'adressant aa général

Frère, le Père Système demanda Mon général, quel nom donneyeivous à cette promotion ?

Le commandant de l'Ecole se \*w Parmi les noms proposés, dit-il, il en était un glorieux entre tous. n honorera non seulement la promotion,

tre les propos tenus hier à la Chambre des Communes et les formules qui y ont si souvent prévalu. Longtemps végétarienne, la politique anglaise a changé de régime. Elle change dé régime, pourquoi ? Parce qu'elle,est inquiète du j développement de la situation in| ternationale et, notamment, de I l'état d'esprit qui règne en Allemagne et des procédés qu'on y constate. Sans doute, s'ajoute-t-il à ces I préoccupations continentales d'autres soucis plus lointains. En tout I cas, et voilà la seconde observation qui s'impose, on fera bien de méditer, à Berlin, sur l'état d'esprit et les résolutions dont le discours de M. Baldwin témoigne.

Mais on pourrait aussi les méditer à Londres. L'Angleterre voit le danger. Elle rectifie ses positions militaires en conséquence. 'C'est fort bien, et tous les vrais amis de la paix peuvent s'en féliciter, car chacun sait jûsquîà l'évidence que la force britannique est essentiellement une force pacifique et qu'elle constitue, pour certains, i le commencement même de la sagesse. Mais l'Angleterre n'auraitelle pas pu s'épargner le gros effort qu'elle va avoir à fournir sur le plan financier, si elle' avait eu une politique extérieure digne de ce nom, digne surtout de ce grand pays? Si elle n'avait pas ^attendu que le péril soit là pour aviser?' Aurait-elle besoin aujourd'hui de tant de stocks et de matériel si elle avait eu davantage hier le sens de i l'interdépendance des responsabili- tés ? Le' mal dont nous souffrons tous vient de ce que l'on a laissé se développer sans réagir, dans le centre de l'Europe, une situation qui, maintenant, nous menace tous. On se garantit sur le plan militaire. C'est bien. Il eût été mieux de se garantir mutuellement à temps sur le plan politique.

Wladimir d'Ormesson.

LA GREVE,

DE SAN FRANCISCO A PRIS FIN

SA« Francisco, 19 juillet. Le comité général de grève a voté la fin de' la grève générale.

Le service de • ravitaillement reprend sans restrictions. Les hôtels, restaurants et épiceries sont approvisionnés par plus de mille camions, qui apportent des'légnmes, des fruits, de la' viande et d'autres denrées.

Le serrice des communications automobiles et des omnibus, ainsi que des 1.&50 garages, stations-service et débits d'essence e«t presque normal et les tramways reprendront graduellement, à me-.sure que les conditions le permettront.

AU QUAI D'ORSAY M. Louis Barthou, ministre des Affaires étrangères, a reçu; hier 'matin; M. •Saveanu, président de la' Chambre des députés de Roumanie.

Dans l'après-midi, M. Barthou a' reçu M. Kcèst.er, ambassadeur d'Allemagne, M. de Cardenas, ambassadeur d'Espagne; le comte O'Kelly, ministre d'Irlande, M. Rosenberg, chargé d'affaires de l'U.R.S.S., et M. Clichant, ambassadeur de France à Buenos-Ayres.

U E « T R I O M P H B » DE S I W T = C Y R

L'Ecole spéciale militaire de' Saînt-Cyr à fêté hier après-midi sa traditionnelle promotion, qui a reçu cette année te nom de « Promotion Albert; l" ». Une délégation «'eièrei officiera de KEcole Militaire de Bruxelles assistait à cette cérémonie. Voici 1. Dans la tribune officielle, de gauche à droite général GOURAUD, le baron DE GAIFFIER D'HESTROY, ambassade» de Belgique, le général WMGAÎÏD 2. Une scène de duel entre monsqnetaires 3. La reconstitution d'un tournoi da moyen âge; 4. Un Satnt-Cyrien de la « Promotion Albert Ier» 1 offre o» sabre d'honneur à on élève officier belge,

DERNIERE HEURE

Lès .travaillistes critiquent le discours de M, Baldwin aux Communes

Londres, 19 juillet. L'augmentationj par 41 escadrilles, de la Royal Air Force, annoncée cet après-midi par M. Baldwin, représente une addition d'environ 500 appareils aux effectifs actuels. Cette mesure suscite une violente opposition de la part des travaillistes, qni, dès ce soir. se sont, réunis pour préparer une motion de défiance au gouvernement.

Cette motion est ainsi conçue « Tout en réaffirmant son adhésion à un système de sécurité collective dans le cadre de la S. D. N. et en acceptant les obligations qui en découlent, la Chambre des communes regrette qu'en dépit des conversations pour la conclusion d'une convention de désarmement et de pactes européens de non agression et d'assistance mutuelle, le gouvernement britannique se soit engagé dans une politique de réarmement qui n'est pas rendue nécessaire par dès engagements nouveaux, qui n'est pas de nature à renforcer la sécurité du pays et qui ne manquera pas de compromettre les perspectives de désarmement international et d'encourager la reprise d'une course dangereuse et ruineuse de préparation à la guerre. »

C'est le lundi 30' juillet qu'aura lieu, à la Chambre des- communes, la discussion de la. motion- de' censure présentée par l'opposition travailliste.

Lord Allenby est pessimiste

Londres, 19 juillet. Dans un discours qu'il a prononcé aujourd'hui, devant l'Association des anciens combattants de Ramsgate, lord Allenby, qui, durant la guerre, commanda successivement en France les 5e et 3" corps d'armée britannique, pour devenir ensu.ite commandant en chef du corps expéditionnaire anglais en Egypte, déclara notamment,: i

̃ « Ce n'est pas pour la gloire que la Grande-Bretagne a combattu durant la grande guerre, mais parce que c'était son devo;r de le faire. Il est très possible que la jeune génération soit appelée, un de ces jours, à faire ce que nous avons fait. »

L'AFFAIRE PRINCE Une conférence

au Palais de Justice MM. Ordonneau, juge d'instruction du parquet de la Seine, Bara, procureur de la République de Dijon, Rabut, juge d'instruction à Dijon, Limouzineau, juge adjoint de M. Rabut, le commissaire Guillaume, les brigadiers Moreux et Piguet, de la police judiciaire, sont restés en conférence de trois à cinq heures du soir. Rien n'a transpiré de ce qui s'est dit au cours de ce long entretien, et les magistrats ne parleront que lorsqu'il y aura un résultat acquis.

Les dossiers d'enquête

ont failli être brûlés

̃ L'autre nuit, à une heure, un violent incendie a. détruit, à Dijon, les entrepôts d'uue droguerie situé* Eue, Larooivnoj-e, Tous les bâtiments et les stocks de n\aMères inflammables entreposées ont été la proie des tlammes, ainsi que deux automobiles.

Les dégâts atteignent 800.000 francs. L'incendie a également endommagé les locaux de la brigade de police attenants, et a en partie détruit te bureau des, commissaires, la pièce, de la 1'.S.F. et l'atelier de photographie. L;es, archives et les dossiers ont pu être sauvés, dit-on, mais un important ;natériel photographique et de T.S.F., aimi qu'un stock d'imprimés ont été consumés. On ignore la cause du sinistre.

L'un des bureaBx de la onzième brigade* mobile atteint par t'incendie, était occupé par le commissaire Comps, souschef de brigade. H a, paraît-il,, été impossible d'arracher aux flammes les- papiers de M. Comps. Or, ces papiers ne seraient .autres que les dossiers d'enquiête^à' Dijon de l'assassinat:du.:conseiller Prince.

Le commissaire Comps étant parti en vacances, le commissaire divisionnaire' GabiHot, questionné sur J'importance des dossiers disparus, aurait répondu que le dossier Prince est jntacti

M. MACDONALD

EST ARRIVE A QUEBEC

Q.ukbec, 19 juillet. M. Ramsay Macdonald, accompagné de sa fille, miss Ishbel Macdonald, est arrivé à Québec ce matin à 8 heures, à bord du Duchess of Richmond.

« Je ne participe plus pour le moment aux affaires internationales, a-t-il dit en débarquant, mais je fonde toujours des espoirs sur la paix internationale, qui est un objectif plein de grandeur. » Le premier ministre a eu un entretien d une heure environ avec M. Bennett, premier ministre canadien, puis il a quitté Québec en automobile pour Sh erbrooks, d'où il a pris un train devant le mener à Dighy, en NouvelleKcosse.

Le Premier

aura-t-il une entrevue

avec le président Roosevelt ? Londres, 19 juillet. Il semble que l'idée d'une rencontre entre M. Macdonald et le président Roosevelt trouve désormais quelques partisans parmi les membres du gouvernement britannique. Le premier ministre en avait lui-même formé le projet, avant son départ, mais ses intentions avaient trouvé une vive résistance chez ses collaborateurs. Ces derniers estiment maintenant qu'une entrevue' entre les chefs des deux gouvernements permettrait une discussion utile de divers problèmes à l'ordre du jour, et notamment des problèmes naval et économique. Dans les milieux américains de Londres, on exprime, au contraire, quelques doutes sur l'opportunité d'un échange de vues. Au point de vue naval, dit-on, toute négociation serait prématurée avant. le mois d'octobre, et, sur le terrain économique, il serait vain d'attendre aucune modification de la politique américaine avant que l'expérience Roosevelt ait été conclue.

La répression de l'espionnage en Sarre

Sabkbbhuck, 19 juillet. Emue par diverses fuites de documents ou d'indiscrétions qui s'étaient produites dans divers servies de la commission de gouvernement du territoire de la Sarre, la direction de l'intérieur a fait procéder à une enquête.

Avant-hier, sur réquisition du parquet de la cour de Sarrelouis, un sujet allemand nommé Sehaefer, ancien commandant, depuis quelque temps arrivé dans la Sarre, a été traduit devant le juge d'instruction sous l'inculpation d'espionnage et arrêté. Une perquisition effectuée chez Jui a fait découvrir de nombreux documents.

D'autres perquisitions faites en diverses localités auraient également abouti aujourd'hui à l'arrestation d'un gendarme sarrois.

Enfin, ce soir, une perquisition a été faite par de nombreux policiers au quartier général du Front allemand, qui occupe un important immeuble à Sarrebruck, Waterloostrasse, oii des documents ont été saisis et mis sous scellés.

Un cablogramme de M. Renard à M. Antonetti

M. Edouard Renard, nommé gouverneur 'gënëi-ai de vient d'adres- ser au gouverneur général' Antonetti, le cablogrammè suivant

« En attendant te plaisir vous rencontrer, je tiens à me rappeler, votre bon souvenir et à vous donner l'assurance que je .m'efforcerai tir continuer l'œuvre magnifique que vous avez réalisée et à laquelle votre Dom' Veatera attaché. »

ACADEMIE FRANÇAISE Quatorze académiciens, dont M. Louis Barfhbii, sont venus hier travailler au Dictionnaire et ils ont presque achevé la lettre R. Il ne leur reste plus.. en effet, que deux ou trois mots avant d'aborder l'S. ̃ ̃•

Ruisselet,: rôi'ss.ellement, rupestre et ruolz ont été admis; oe dernier avec la définition « métal argenté par la galvanoplastie dont on fabrique principalement des couverts de fable ».

Le prix du budget (éloquence-) ̃ a1 été prorogé à l'an prochain sans qu'un sujet ait été choisi jusqu'ici. Gh. DauzâtB.

Le chancelier Dollfuss rencontrera M. Mussolini à la fin du mois

Rome, 19 juillet. L'entrevue entre M. Mussolini et le chancelier Dollfuss aura lieu vraisemblablement les 27, 28 et 29 juillet, à Riccione.

On sait que, depuis le 15, Mme Dollfuss et ses enfants sont installés en: villégiature sur cette plage de l'Adriatique, voisine du château Rocca delle Caminate, qui appartient au duce, et où Mme Rachele Mussolini passe une partie de l'été. La prochaine entrevue de Riccione aura donc un; caractère intime, presque familial. Il ne semble pas que des décisions politiques importantes doivent en sortir.

Les engagements moraux pris par le duce et par Je führer à Venise, en vue de faciliter le retour des relations normales entre l'Autriche et l'Allemagne, pouvaient avoir des conséquences rapides. Mais il n'en a rien, été. On a constaté la continuation de la campagne terroriste des nazis en Autriche. Celle-ci a eu pour conséquence de hâter la transformation du gouvernement autrichien, et le (renforcement du pouvoir du chancelier Dollfuss, d'accord avec les Heimwehren, c'estrà-tclire dans un sens conforme à la politique d'amitié intalo-autrichienne. Les nazis autrichiens

ne livrent pas leurs armes ̃"VièssE. ''lfl' 'juillet: On mande d'Inssbrûck que deux nazis, soupçonnés d'avoir participe à l'attentat de cette nuit contre la gare terminus du funiculaire de la Nordkette, à Innsbrück, ont été arrêtés ce. matin.

On signale par ailleurs qu'outre l'attentat commis contre la gare, un mât de la voie ferrée a été détruit par l'explosion d'une bombe près de Hafelekur, à 2.500 mètres d'altitude.

On communique, en outre, qu'une tentative d'attentat a' été commise cette nuit contre la voie ferrée près de Muerzzuscjilag, en Styrie, sans toutefois causer de dégâts. Le trafic n'a pas été interrompu. Le peu d'empressement mis par les nazis à se défaire, pendant le délai de grâce, des explosifs qu'ils détiennent, est dû, déclare-ton dans les milieux nationaux-socialistes, à un ordre formel reçu de Munich de ne pas donner suite à l'invitation du gouvernement autrichien, sous peine de représailles.

On communique, en effet, ce matin, de source bien informée, que j'appel du gouvernement n'a pas eu l'effet qu'on en attendait et que les quantités d'explosifs remises aux autorités policières par les terroristes sont relativement peu importantes.

Rappelons que tous ceux qui seront trouvés détenteurs d'armes ou d'explosifs sont passibles de là peine de mort.

LE CRIME DE BRIGHTON Le mystère de la malle n° 1 Après l'arrestation de l'auteur du deuxième, crime de Brighton, la police eroit être sur une piste qui lui permettra de percer le premier des mystères de cette ville, celui de la femme coupée en morceaux dont on retrouva les restes dans une malle.

II s'agit d'un personnage qui a voyagé le 6 juin, date dit dépôt de la malle tragique a la consigne de Brighton, de ;Dartfprt a Brighjon. (

b'aulrè part, on recherche également un marin sur lequel certaines indications furent données à la police par une jeune femme qui était en relations avec lui. Enfin. on s'efforce toujours de retrouver l'identité d'une femme blonde vue à Brighton il y a septqu huit semaines. Un corps de femme

1 sur la voie ferrée

Londrbs, 19 juillet. ̃ Un nouveau crime mystérieux vient d'être découvert aux environs' de Woking. Le tronc nu d'une femme a été trouvé ce matin sur la ligne du chemin de fer à Bourn-ebridge, par le "mécanicien d'un train. Il s'agit d'une. Canadienne, Mrs Bigger, très connue dans la société anglaise et canadienne, et dont le mari est le chef de service des archives caadiennes à Londres.

La police incline à penser que Mrs Bigger a été victime d'une crise de somnambulisme et que c'est dans cet iétat qu'elle a quitte son appartement situé près de la voie ferrée.

A LA COMMISSION STAVISKY

LA LETTRE

DE M. PIERRE CHAUTEMPS

Après la séance sensationnelle de la veille, les réunions de la commission d'enquête n'ont offert hier qu'un intérêt médiocre.

On sait que M. Philippe Henriot a ver-t sé au dossier de l'enquête parlementaire une lettre de M. Pierre Chautemps portant la trace d'une démarche faite par lui à l'intérieur en faveur d'un interdit de jeu.

Ainsi que M. Vallat a eu l'occasion de le faire observer, il s'agissait pour la commission de savoir si la lettre était authentique et rien de plus. Pourtant, plusieurs témoins avaient été convoqués pour préciser dans quelles conditions M. Henriot se l'était procurée.

C'est tout d'abord M. Rophé, destinataire de la lettre. Il l'a donnée à M. Binda qui, dit ce témoin, « l'a mise dans sa poche à mon insu » 1 M. Rophé affirme que M. Pierre Chautemps n'a pas touché d'honoraires pour sa démarche en faveur de l'interdit de jeu.

M. Peigné, ancien chef de cabinet de M. Camille Chautemps, déclare qu'il n'a pas été l'objet d'une démarche de M. Camille Dreyfus à propos de la lettre de M. Pierre Chautemps. Cependant, il connait M. Dreyfus qui apportait des «informations» à l'intérieur. Gratuitement?dessus, ..M. Peigné est de marbre. M. Camille Dreyfus est entendu ensuite. S'il faut l'en croire, il dissuada M. Binda d'utiliser la lettre, mais il accepta d'aller, pour le compte de son ami M. Marcel Binda. la proposer à l'intérieur. M. Landowski, avocat, a fait connaître à M, Pierre Chautemps le sort fait à sa lettre imprudente, et celui-ci, d'après M. Dreyfus, aurait déclaré qu'il s'en moquait. M. Landowski se retranche derrière le secret professionnel pour ne rien dire.

Enfin M. Pierre Chautemps déclare que sa démarche à l'intérieur lui parait parfaitement normale. Il n'a jamais vu M, Leng>a'nd, mais seulement M. Rophé, l'intermédiaire. Il n'a jamais touché d'honoraires. D'autre part, il est étranger à l'affaire Jaeir, dans laquelle son cousin, M. Hobert Chautemps, et non lui, est intervenu.

Comme on reparle de cette affaire Ja-

là Il km de Paris: CAS I N O D'ENGHIEN

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cir, M. Lafont rappelle que M. Justin Godart et M. Rucart, « en dépit de son démenti », sont intervenus en faveur de l'indésirable Syrien. Un regret de la commission Après les dépositions, la commission s'est livrée à un court débat sur un autre sujet. Les commissaires de gauche ont relevé et regretté la nomination de M. Rateau au poste d'avocat général, à la Cour de cassation. M. Rateau figure, en effet, au nombre des témoins dont la commission a transmis les déclarations au garde des sceaux.

Après la mort

de Mlle Jacqueline Chautemps AI. Roussel, juge d'instruction, a entendn trois témoins qui n'ont pu donner aucune précision sur les circonstances de la mort de Mlle Chautemps. Le juge a désigné M. Kohn-Abrest, directeur du laboratoire de toxicologie, pour J'analyse des viscères, et M. FJobert, pour un examen du revolver dont s'est servie la jeune fille.

D'ANCIENS COMBATTTANTS FRANÇAIS

VONT SE RENDRE AU PORTUGAL Poursuivant la série de ses manifestions commémoratives, l'Association nationale des camarades de combat organise, pour la première quinzaine de septembre, une visite aux anciens combattants portugais.

Ce voyage, au cours duquel des réceptions célébreront la fraternité d'armes, permettra aux combattants français et à leurs familles de visiter, dans des conditions très avantageuses, une région d'Europe très pittoresque et peu connue.

Pour tous renseignements, écrire ait président de l'A.N.C.C, 5, rue du Cardil nal-Mereier (9e).

Tous les Dimanohes

Le chancelier Hitler

a quitté Berlin pour Munich BF.m.m, 19 juillet. Le chancelier Hitler a (fuitté aujourd'hui Berlin pour Munich, Il ira sans dnute se reposer dans sa propriété de Berchtesgaden.

Les autres membres du gouvernement quitteront sans doute aussi prochainement la capitale du Reieh.

Les vacances gouvernementales dureront vraisemblablement jusqu'au congrès du parti national-socialiste, qui se tiendra a Nuremberg dans les premiers jours de septembre.

mais l'Ecole, le corps des officiers de France et l'armée entière. C'est celui du roi Albert I" de Belgique. Ce nom est. synonyme, dans le monde entier, de loyauté et d'honneur.

i Après avoir évoqué le râle du roichevalier pendant la guerre, le général ajouta

Nous donnons aussi ce nom à la promotion pour marquer notre amour envers la Belgique qui a tout tait pour sauver son indépendance en nous aidant à conserver la nôtre. Lorsque des hommes ont rempli cote à côte cette mission sublime, rien ne peut les séparer. » La nouvelle promotion sera celle du roi Albert l" »

La Brabançonne retentit, tandis que le major de la nouvelle promotion embrassait le chef du détachement de jeunes élèves ofliciers belges.

Après la Marseillaise, le Père Système s'adressant à ceux qu'il appelait auparavant, d'une manière dédaigneuse, « les hommes »

Et maintenant, les officiers, vous allez chanter pour la première fois Le Pékin, et ensuite La Galette.

Ces refrains classiques, clamés de tout cœur, la promotion qui venait d'être baptisée déflla crànementdevant les tribunes, son major en téte, tandis;que tes anciens applaudissaient cette' fois ceux à qui ils avaient passé le flambeau, la garde de ces traditions héroïques qui firent s'élancer sous le feu des mitrailleuses allemandes les Saint-Cyriens, casoar au képi et gants blancs à la main. P. à.

AU PERE-LACHAISE

La mémoire

de l'explorateur Foureau Demain samedi 21 juillet sera célébré, au cimetière du Père-Laehaise, l'annivcrsaire de l'arrivée à Brazzaville, après sa traversée de l'Afrique depuis Alger, de l'explorateur Fcrnand Foureau.

Rendez-vous à 16 henre-s, à la porte de l'avenue du Père-Lachaise.

M. Grandidier, qui fut pour la grande île de Madagascar ce qu'a été Fernand Foureau pour le Sahara, parlera au nom de la Société de Géographie, dont il est le secrétaire général. l.

Le lieutenant-colonel Alexis Metois, de la Société pour l'Encouragement des chercheurs français et pour 1 utilisation des bonnes idées, socéte qui a pris l'initiative de cette commémoration, exposera d'autre part l'œuvre scientifique de 3'iîlustre explorateur.


«AJBY MORLAY et HENRI ROLLAN" dans nne scène an < SCANDALE Qui pnmse aëtQeUement an cinéma SInrivnux.

LE THEATRE

LE THEATRE ANTOINE N'A PAS ETE VENDU Les campagnes de presse portent parfois leurs fruits. Malgré les protestations de M. Antoine, qui ne voulait pas que,son nom pût servir d'enseigne à n'importe quel spectacle, le titre Théâtre Antoine devait être vendu hier, dans l'étude de M' Videcoq, notaire à Paris.

Les journaux et le Figaro tout le premier se sont fait l'écho des protestations de M. Antoine. Le résultat ? Lé liquidateur, M. Planque, a renoncé à la- veritè annoncés, du moins pour le moment. Il consultera d'abord le juge des référés pour connaître exactement quels sont ses droits.

Nâiis avons pu joindre hter après-midi une personne renseignée sur ce qui s'était passé.

r t* liquidateur, nous a-t-il dit, n'a pas vouIU insister, étant donnée la campagne menée par la presse. Il y a quelques mois, quand k Théâtre Antoine a été mis en venté une première fois, l'affaire aurait pu se faire, personne n'avait alerté l'opinion. Mais ce n'est pas fini.

Nous nous en doutons bien. Ce n'est pas

AMATEURS DE THEATRE Quelles réformes souhaitez vous

dans la présentation des spectacles ?

Réponse de M. Jules Cocheris Réponse du marquis de Migré

Depuis trente-cinq ans et plus, je vais au théâtre au moins une fois par semaine. J'y suis d'abord allé par devoir j'y vais maintenant par habitude. J'ai donc connu la belle époque. et celle d'aujourd'hui. Votre enquête auprès de vos lecteurs est intéressante et doit porter des fruits. Voici mes réponses à vos questions

i" Les pièces actuelles sont scandaleusement courtes. Le public veut des pièces plus copieuses et ne souhaite pas le rétablissement de l'insipide lever de rideau. 2° Le rideau devrait se, lever à S h. 1/4 exactement et ne se baisser qu'à minuit. 3" Vn seul entr'acte au milieu du spectacle.'Mais toutes les pièces ne comportant pas pareille mesure deux entr'actes très courts. Pas d'attractions, ni d'actualités cinématographiques, généralement mauvaises et qui détournent l'attention du spectateur. Le coût des places est aussi scanda* !eux que la brièveté des pièces. Soixante francs un fauteuil Avec les faux frais et les taxis deux cents francs à trois. C'est de la folie ~?

Pas d'observations pour les frais accessoires.

Il y a une crise du théâtre, oui. C'est la faute des- directeurs. Qu'ils s'entendent pour refuser des cachets de 5 ou 6.000 francs à une vedette parfois sans talent. Ils pourront réduire Je prix dé leurs places.

QUESTIONS DE LITTÉRATURE ET D'HISTOIRE Au jardin dès autres (Revues et Magazines)

Un poète, comment sied41 de le représenter? Sous les traits d"uh inspiré qui pêche la lune et discourt aux étoiles, pu comme un sage qui, dans s l'ombre d'une chambre, tend, à travers ses livres, l'oreille aux voix de toutes les Muses cadence patiemment les rythmes, pèse les mots sur des trôbuchêts d'or, rature, polit, cisèle?

••̃^•̃

Barrés et le « Mandoliniste » ta juste définition, où les doctes hésitent, c'est à Michel Pons qu'il eût fallu la demander; ou plutôt, sa vie la donne, qu'il vient de terminer à soixante-dix ans, dans la banlieue de Nîmes, et que M. Léon de Griffe conte avec une sympathie souriante dans la Muse Française. Michel Pons commença par être berger saisi par l'amour du rythme, il voulut

'A l'instar du qrillon

Chanter dans U sillon.

iTëls furent ses premiers vers. Bientôt» homme d"équipe à Nîmes, il inséra dans les journaux de la ville, à l'adresse des « personnes qui désireraient faire partie d'une société littéraire, une invitation à se rendre tel jour, à telle heure du soir, au café du Grand-Cours ». Quatorze amateurs se présentèrent. Ils formèreht la Société des Mandolinistes car Michel Pons fonda, pour lui et pour eux, la revue La Mandoline. Mandoline et mandolipistes vécurent près d'une vingtaine /'années. Michel Pons, devenu restaurateur à Paris, publia « deux ou trois

fini. Ce qui n'est pas fini surtout, c'est la confiance qu'Antoine peut avoir en ses athis de la presse, en tous ceux qui savent le respect qu'on doit avoir pour un titre comme celui de Théâtre Antoine.

Il serait bien surprenant que demain, plus qu'aujourd'hui, l'opinion publique, représentée par la presse, laisse commettre la mauvaise action de galvauder un nom illustre dans l'histoire du théâtre cdhtemporam. D'ailleurs, celui qui s'en aviserait, pourrait bien se trouver en présence de grosses difficultés, soulevées et par la Société des auteurs et par l'Union des artistes. il est bon de rappeler de temps en temps que d'autres forces que têlks de l'argent Ont agissantes.

« Jeanne Doré » à l'Odéon Au cours de la saison prochaine, l'Odéon va reprendre Jeanne Doré, de Tristan Bernard. Le rôle créé par Sarah Bernhardt sera tenu par Mme Suzanne Després. Un autre rôle changera forcément de titulaire, celui que tenait M. Raymond Bernard, le fils de Tristan Bernard, qui alors sortait du Conservatoire, et jeûne tômédien, ne pouvait prévoir la place.qu'il occuperait au cinéma.

\]" Longueur des spectacles. ïl devrait y avoir 2 h. 3/4 de spectacle, plus les entr'actes.

il. L'heure du lever et du baisser au Hdeau. 8 H. 3/4 et minuit.

III. Entr'acles. Deux enti'actes d'un quart d'heure' chacun.

Pas d'attractions, pas de projections d'actuâlites.

IV.. Le prix des places. Certains théâtres sont trop chers. En principe, le prix des places ne devrait pas dépasser 40 francs. V. Frais accessoires. Suppression complète des frais d'ouvreuses, de programme et de vestiaire comme dans certains cinémas.

Réponse de M. Louis Girard Les spectacles sont actuellement suffisamment longs et copieux. Une journée à Paris est toujours très chargée. I^s meilleures choses sont souvent les plus courtes. Le retour du lever de rideau est inutile. L'heure du lev:r de rideau devrait êtlrê avancée à mon avis pour permettre une sortie moins tardive des théâtres. Ëritr'actés deux suffisent il ne faut pas les prolonger dans l'intention de faire durer la pièce jusqu'à II h. 45 Pendant que l'on laisse donc la paix au pubilc. Un entr'acte est fait pour que ls public se ressaisisse, pense, juge, critique, admire ou s'en aille. Pourquoi cette manie actuelle de bourrer l'attention comme à dessein pour

recueils dè vers et se présenta à l'Académie française. Sa candidature fit quelque tapage dans .les journaux. Il obtint une voix celle de Barrès. Comment remercier le grand écrivain? Vite, il se met en quête d'un statuaire lorrain, il lui commande un portrait de Barres et il fait couler ce portrait en bronze, avec cette inscription Eh souvenir d'un beau geste, suivie de sa signature. Un soir, le portrait, voilé d'une serviette, est placé sur une des tables du petit restaurant.

Le grand homme à proriiis de venir ce soir-là, au sortir d'un banquet électoral il arrive; avec une suite d'amis et de journalistes. Michel Pons, d'un « beau geste », découvre le médaillon: Quand te suis allé vous faire visite, mon cher maître, vous m'avez dit « Mon » ami, je ferai quelque chose pour vous. » Je retiendrai votre nôrii. » Ce nom, vous l'avez porté dans votre tête étj le jour de l'élection.

Ici, Barrés interrompt

--Ah ce poète, Voilà qu'il dévoile tous les secrets!

.Lé jour de l'élection, vous l'avez mis dans l'urne. C'est pour moi un encouragement. Je suis fier.

Cela continua encore quelques minutes. Barrès remercia, brièvement, jovialement, serra la main de son admirateur, félicita le sculpteur, mais eut l'à-propos d'ajouter en contemplant son image

C'est magnifique! C'est trop beau! Et cette inscription! Jamais les membres de mon comité ne permettront que j'emporte chez moi cette oeuvre d'art Jls vont exiger que je la mette dans notre permanence.

Le Programme d'à ujo strd'hui

THEATRES

EN SOIREE

OPERA (Opéra 07-03), à 8 h. 15 B»rason et Dallls (Mlle Almorta, MM. S&liit^Crlcq, Jean Claverie, Narçon, ete.). Danse Mlles Soutzo, Binoln.

Soir de Fête (Mlle Loicla, M. Pei-etti). Orch. M. Henri Busser. COMEDIE-FRANÇAISE (Richelieu S 2-70), à 8 h. 15 S»pho, pièce d'JUphonse Daudet et Adolphe Belot. (MM. Dessohîies, Yonnel, Ledoux, Dorival, Chnmbrenil, de Itigoult; Mmes Mary Marqudt, Jeanne Faber, Madeleine Barjac, Tonia Kâ*ah eanne Sully, etc.)

THEATRE MOGADOR (Trin. 43-69), à S H. Sfl I/Âabéifeé du Cheval-Blanc. d'Erick Charell. (Dorval, Vilbert, Derbil, Goavec. Bever; Mlles Hélène Regelly, Rose Carday, HeVelly, Motiette Dinay).

PALAIS-ROYAL (Richelipu 84-29), à 9 heures Un trou dans le mur, de M. Yves MIrande. (Marguerite Pierry, Duvallès, Jane Magùenat, Luce Pabiole, H. Ebstein, G. Ratt, Andrée Ghampeaux).

DEJTAZET, la 9 heures! Uhe robe en l'alr.

GRAND-OLIGNOL, 9 9 heures Le Système du docteur GoU- dron et du professeur Plume.

MABIGNY, à 8 h 45: L'Ecole des Contribuables. THEATRE DE DIX-HEURES (Mare. 07-48), à 1» heures Martial (en exclusivité), D. Bonnaud et 1a revue. •

MUSIC-HALLS, CABARETS, CIRQUES EN SOIREE

FOLIES-BERGERE, à S h. 30 Folies en Folie, revue en 50 tableaux de MM. Maurice Hermlte et Jean Le Seyeux, sketches et chansons de M. Albert Willemetz, avec Mistipgùett, Randal et Félix Paquet..

DEUX-ANES, à 9 heures Manions l'escroc, revue; et les chansunniers.

ALCAZAR, à 9 heures Viens Poupoulc (revue 1900). CASINO DE PARIS, à 8 h. 40 Paris-New-York (Cécile

Sorel)

LUNA-PARK Attractions.

CINÉMAS

STUDIOS

STUDIO DES ACACIAS Virginité.

STUDIO CAUMARTIN Two hearts in a WSItz iinte. STUDIO DE L'ETOILE Symphonie inachevée. STUDIO HAUSSMANN Valses impériales.

STUDIO 28 (10, rue Tholozé) Dollars et Whisky; 15 Ity

21 h.

STUDIO UNIVERSEL (31, av. de l'Obéra) Nuits de Broad1 w»y. Perm. de 11 h. à 20 h. Soirée à 21 h. ̃

Almavîvâ.

Vendredi 20 juillet

Les Linottes, d'Edouard ifathi, d'après le roman de Georges Courteline c'est nhe dés meilleures opérettes françaises, une de celles où la tradition n'est ni déguisée, ni négligée. A. National Anglàis, le grande cantatrice Çonchita Superpia dans Un des chefsd'œuvre de iiûnteverdt, Balo délie Ingrate. P.-D. T.

10 h. 16: Radio-Parts: Concert syihpnonliiue de Vichy. 12 h. B-. Poste parlslett: Musique légère. 12 h. 30: PartsP. T. T.: Orchestre national: Radlo-Parie: Concert varié. 18 h. 10: Huizen: Concërt d'oriùe. 13 h. 16 Parls-P. T. T.: Reportage du passage; ft Bourg-Madame, dll Tour de France cycliste. 16 h. 80: Paris-P. T. T.: De Vichy: OEuvres de Mozart, Kunc, Massenet, Waldteurel.. 17 heure*: Strasbourg: Musique de chémbre de Mttan, S'chmhaiin, Chopin. la h. 20: Kœnigswusterhausen: OEuvres de Brahms et de Beethoven pour violon. 18 h. 30 Berlin: Sonate de Pfitzner. 18 h. 3B National anglais: Musique légère. 19 h. 40 Parls-P. T. T. Commehtalrès, sur la 15» étape du Tour de France. 18 h. 65: Suisse alémanique. Mélodies de J. Strayss, 20 heures Bruxelles français: compositeurs belges. Radto-PaMs: Pages de Kipling. Copenhague: Musique russe. Londres régional: Piano (Mendelssohn, Searlattl, Brahms, Lls'zt, Dohnanyi). 20 h. 16: Kœnigswusterhausen OElivres de Mozart, Schubert, Weber, Wolf, Régur. «0 H. 26 vienne: Opérettes. 20 h. 30 Paria-P. T. T. Le» Llnottes, opérette de Mathé. 20 h. 46:

tuer la pensée Un entr'acte est une méditatjpjj donc sacré. Par pitié, qu'on laisse d&fc'à l'homme la pensée,. sa1 pensée, au théâtre, je dis au théâttS^Ceux qui y apprécient la réclame* cinématographique ou non, le bruit, la vulgarité annoncée par les chocolats glacés et les pastilles de menthe, né savent pas ce qu'est le vrai, le beau théâtre qllè Paris doit avoir.

Réponse de M. Russell 1° Beaucoup trop long. 11 n'y a pas de pièces qui méritent plus que trois actes. Pas de lever dé ridéâU*

2° Non.

3" Oui, oui, oui! toi seïil erltr'àfcté et qu'il soit court. Àllôns-y polir les âctlialités du ciné.

4° Trop cher.

Pat de frais accessoires. Les programmes doivent rapporter assez avec leur publicité pour être donnés gratuitement. Et pour lés ouvreuses. pour l'amour du ciél, faites mettre i franc sur le prix de chaque billet, mais que nous soyons préservés de leurs hurlements pour leurs sous et de leurs jérémiades.

Réponse de M; Jean Vidil Je crois que le nombre des théâtres devra plutôt diminuer, et qUe le théâtre se défendra victorieusement s'il vise de plus en plus 4 qualité 'du spectacle et non à son abondance. Dans ce séhs-là, je répondrai à votre première question. Je crois que les spectacles présentés sont assez copieux et ne suis nullement pour le rétablissement de la pièce eh un acte lever de rideau.

Les membres du comité acquiescèrent. Où donc est, aujourd'hui, le médaillon de Barrés? Michel Pons dort parmi les prairies nîmoises jusqu'à son dernier jour, il demeura fidèle à son amour des vers. Cela lui était venu en écoutant chanter le grillon Son histoire ravira les âmes sentimentales.

Le Coffret de pierre

Ëxiste-t-il encore beaucoup dé ces s âmes? A ceux qui en douteraient, M. Emile Vuillermoz conseille, dans 17/ittslràtion, d'accomplir le pèlerinage qU'iî vient de faire à Vérone. Là, sous les arcades d'un « charinarit petit cloître aux proportions exquises, dernier vestige d un antique couvent de capucins », ils trouveront la tombe de Roméo et Juliette; au-dessus d'elle, un grand sarcophage de pierre. Ce Sarcophage est le plus original des coffrets Il est rempli de bristols de tous styles et de toutes langues, les liris, aristocratiques et finement gravés, les autres, touchants de simplicité et dé modestie, mais tous attestant une égale ferveur. Voici la Mecque de l'amour vers laquelle se tournent les derniers croyants de cette religion, que l'on dépouille progressiveilient de son mysticisme. Et maintenant, devant cette tombe, les êtres de toutes les races qui n'ont pas abdiqué cette foi viennent se compter. Ce sont eux qui, dans Un geste de touchant symbolisme, déposent leur carte de visite dans cette antichambre de l'idéal. Effeuillez et faites couler entre vos doigts, comme une jonchée de fleurs devant un reposoir, tous ces petits cartons qui sont des pétales arrachés à l'immense rose blanche de la tendresse humaine.

Effeuillez et comptez et peut-être que vous ne désespérerez plus des puissances d'amour et de foi qui, jadis, passaient vous l'affirmiez, poètes! pour recréer sans cesse, et pour mener le monde!

̃ :̃̃ •̃:̃̃-•

AUBERT-PALACE (24, bd des Italiens): Le Congrès s'amuse. AGRICULTEURS (8, rue d'Aihènes) Morning Glory. 3 h.,

APpLLOï.Sa Douce Maison, Fblle Semaine.

PLLO. .Sa DollC.8 ~ai.on.Fblle Sematbe,

CAMEO: Tout en musique.

CAPUCINES Back Street.

CINE-OPERA (32, av. de l'Opéra) Topaze, Dr JecklH et Jl. Hy«e. a h. à 8 h. S. 9 h.

CINEMA DES VOYAGES Le Désert blimè.

EDOUARD- Vil (pli bd.-VII) Little Women, passe à 14 h. 25, 17 h. 5, 21 h. 45.

FOÛES-DRAMATIQUES Fanny.

GAUMONT-PALACE (place Clichy) Thomas Garner, passa à 15 h. 10, 17 h. 45, 22 h.

GAUMONT-THEATRE Matricule 33.

IMPERIAL (29, bd des Italiens) L'Heure joyeuse de a Mickey ».

MADELEINE CINEMA (14, bd Madeleine) Les Compagnons de ta Nouba (Laurel et Hardy), passe à 12 h. 5, 14 h., 16 h., 18 h., 20 h., 22 h., 24 h

MARIGNAN (27, Champs-Elysées) Poliche.

MOULIN-ROUGE Ipl. Blanche) Le Troin de 8 h. 4T, passe 4 14 h 50. 17 h 25. 22 h. 10, 0 h. 7.

OLYMPIA (28, bd des Capucines) Si tu veux Bonbonroche. Perm. de 9 h. 30 S 3 h. 30 du matin.

OMNIA-CINEMA-INFORMATIONS (5, bd Montmartre) Le 28" Tour de France les coureurs se reposent à Perpignan. Pario Obsèques de l'ambassadeur de lU. R. 8. S. Actualités mondiales. Consécration épiscopales.

PARAMOUNT Le Masque qui tombe. Passe à 9 h. 15, 11 heures 45,. 13 h. 40, 16 h.. 18 h. 15, 20 h. 35, 22 h. 50, 24 h. 40. REX (1, bd Poissonnière) Tout mon cœur. Veronika. Perm. de midi à 2 h. 30 du matin.

BONAPARTE (place Saint-Sulpice) Morning Glory, passe à .3 h., 9 h. 15.

PAGODE Jeunes Filles en uniforme.

PANTHEON Bottoms ùp, Tonnerre sur le Mexique. RÀSPAIL 216 (216, bd Raspail) Tessa.

CHAMPS-ELYSEES (118, Champs-Elysées) Le Désert blane (Dernière exploration du prince Sixte de Bourbon). CLUB D'ARTOIS (45. rue d'Artois) Le Maitre du crime. COLISEE '33, Champs-Elysées) Lac aux Dames. Perm. de 14 h. à 19 h. Soirée à 21 h.

ELYSF.ES -G AUMONT Princesse par intérim. ERMITAGE (72, Champs-Elysées) New-York-Miami, passe a 15 h. 45, 22 h

LORD-BYRON (122, Champs-Elysées) Trois jours chez les vivants IFrédéric March). Pusse à 15 h. 10, 17 h. 20, 22 h. 30.

MARBEUF Massacre, avec Rarlhelmess.

MARIGNAN (27, Champs-Elysées) Potiche.

ViCTOR-hUGO-PATHE«: Le Baiser devant le miroir. WASHINGTON Charmeuse d'hommes.

RADIO

Ritttlo-Par!s: La Femme et te Pantin, d'après P. Loliys' (l'rbndale). 21 h euros Strasbourg Musique militaire. Kœnlgsberg: OEuvres du Weber, Bizet, Delibes, Bliinkenburg. WcSt régional: Divertissement. Prague: OEuvres de Dvorak, Glazounow, Rlmskl-Kdrsakow, Katillg. Scottlsh régional: Airs de Mozart. Lalo, Bach, Strauss, Saint- SaBns, Arne, Elgar. Stockholm: Deux pianos (.Mozart, Weissruann, Dottmann), Suisse italienne: Chansons russes et tziganes. 21 h. 16 Varsovie OEuvres de Wagner, Franck, Liszt. 21 h. 25 National anglais Conohita Supervia, dans Ballo del Ingrate (Monteverdi). 22 h. 16 Copenhague OEuvres de Schubert, 22 h. 20: Budapest Dancing. 22 h. 30 National an-

glais Dancing.

Samedi 21 juillet'

On ne pourra signaler ce soir Que la commémoration du quatrièrne centenaire de Jacques Cartier, lransntise de Renncs par les Postes d'Etat. Musiques bretonnes et canadiennes, et le concours de trois conférenciers. Pas tnoins, L'émission prend fin sur une « Ode an Canada, à l'entente cordiale et à la paix du monde, par le poêle L. Berthattt ». P.-D. T.

i9 h. 15 Radio-Pâris Concert symplionique de Vichy. 12 h. Radio-Paris Mutfqtic de danse. 12 h. 30 P,îris-T. T. T. Quintette, 12 h. 45 Poste Parisien Tangos et valses. 15 h. RadioParis Les Ondes enfantines. 16 h. 30 Strasbourg De Vicny Œuvres de Mo-

Pour votre seconde question, je crois que les heures actuelles du théâtre correspondent bien aux habitudes de la. vie moderne pu, malgré des moyens de communications rapides, on semble êtie toujours en retarch il me paraît impossible d'avancer l'heure des théâtres. Je ne crois pas qu'on puisse non plus la reculer.

Je crois que le. nombre des enfcr'actes dépend un peu de la façon dont l'auteur a conçu sa pièce. Il ne me semble pas exagéré d'avoir dsux entr'actes (formule généralement adoptée), si ces entr'actes ne sont pas trop longs. L'ehtr'acte doit être un repos et non un prétexte à nouveau spectacle attractions. Tout au plus un peu de publicité si le théâtre y trouve son compte.

Je crois que le théâtre dans sa lutte avec le cinéma ne s'en tirera qu'en donnant des spectacks de très bonne qualité. S'il peut un peu baisser ses prix, tant mieux. Mais je crains que le théâtre bon marché (au prix du cinéma) ne soit destina à être toujours battu par le film parlant. Ises frais accessoires. Sur le vestiaire, je ne vois pas grand chose à dire, mais ne pourrait-on réduire cette mendicité à peine déguisée, qui existe aujourd'hui, et redonner aux ouvreuses le soin de vendre elles-mêmes comme autrefois les programmes et justifier ainsi, dans une petite mesure, l'obole qu'on leur remet pour des services hypothétiques.

Quand, d'autre part, on pense que beaucoup de programmes, qui ne sont qu'une série de rêclames sans une seule jolie photographie (du texte, je ne parle même pas),

L'amour, affirme M. Jean-Jacques Brousson dans les Nouvelles Littéraires, permet seul de résoudre l'énigme que pose à l'Histoire l'aventure équivoque du chevalier d'Eon. Ce chevalier fut-il une chevalière ? A quarantecinq ans, après avoir servi héroïquement sous l'uniforme de dragons, après avoir été mêlé au « secret du roi » par une mission accomplie en Russie, il récut l'ordre de revêtir l'habit féminin. Que fut-il au juste? Un homme, une femme, ou les deux à la fois? Une victime de la nature ou de la politique? Un secret, dit M. Jean-Jacques Brousson, est au fond de son aventure Le secret, Gaillardét, l'auteur de la Tour de Nesle, signée par A. Dumas, l'a donné en 1836, Le chevalier avait compromis « une auguste personne ». Ce sont les termes mêmes de 1 ordre du duc d'Ai«liillon qui condamna aux jupes le draon. Cette auguste personne était la reine d'Angleterre. Voilà la thèse niée par de Broghe et son école. Mais ils n'apportent pas même une hypothèse. Si on la rejette, il n'y a plus ni histoire, ni légende d'Eon. Il y a l'absurde. Demeurent toutefois les lettres de Louis XV et la convention négociée par Beaumarchais avec le chevalier. Quels étaient ces papiers si importants, si secrets, qu'on expédiait en Angleterre, pour les acheter, l'homme à tout faire le plus souple, té plus spirituel, le moins scrupuleux, Beaumarchais?

D'Eon aurait été, ainsi, une sorte dé Masqué de Fer demeuré en liberté; à la Bastille ou à la Tour de Londres, il aurait préféré les guimpes, le rouge et les mouches. La politique ne badine pas avec l'amour.

Coups d'ongle sur une mappemonde Non plus, comme il convient, avec la haine. M. Octave Aubry entreprend, dans la Revue des Deux Mondes, de dépeindre avec une précision pittoresque et émue la vie que « la haine du

MONTMARTRE OPERA ̃ BOULEVARDS 8

,3. h. 15. ̃•••

RIVE 'GAUCHE ·

CHAMPS-ELYSEES ETOILE

zart, L:i!o. Kh. Biiton, Sclimilt, Massenet, Cliabrlcr. 16 h. 40 Hllversiim Rlgoletto, opéra de Verdi. 17 h. 10 Rome Musique espagnole. 17 h. 50 Munich Sonate op. 31, (le Beethoven. 18 h. 20: Breslau Piano (Schumann, Schubert, Bramns, Niemaim). 18 h. 30: Strasbourg Une heure gaie. 18 h. 6 National anglais Musique légère. 19 h. 15 Kœnifrsberg Trio il cordes (Mozart, Beethoven). 19 h. 40: Paris- P.T.T. Commentaires sur la seizième étape du Tour de France, 20 h. Radio -Paris' Muslc-Jiall. Berlin: Concert de vnlses. Londres rtfcioriaï OEuvres de Purcell, Hsendel, Mozart, Franck, Schubert. National anglais Variétés. Fuisse rotnande OEuvres de Jacques palcrozo. 20 h. 18 Huizen Carmen, oiîéra do Bizet. Leipzig Le Château enchanté, opérette de MUlœcker. 20 h. 30 Paris-P. T. T. De Rennes Commémoration du quatrlèmè centenaire de Jacques Cartier. Tour Eiffel Théâtre La Femme juge et partie, de Montfleury (1669), comédie en cinq nctes' 20 h. 45: Copenhague Radio-bal de musique ancienne. Milan Isiibeau, opéra de Mascagni Suisse romande Musique viennoise. 21 h. 15 Londres régional Piano et chant. National anglais Quintette. 21 h. 20 Suisse romande OEuvres de Clmnrosa, Grieg, Btzet, Dukas. 21 h. 30 Nord régional Divertimento w> 15, de Mozurt, 21 h. 48 Midland réglonal Ballades. 22 h. Luxembourg OEuvres de d'indy, Ibert, Fauré, pour piano et orchestre. 22 h. 30 Londres régional Dancing.

sont vendus au même prix qu'un numéro de l'Illustration. N'y a-t-il pas là une exploitation honteuse qu'il faut faite cesser ? 7

v. ̃̃̃,• W ««(«/-«AU,

Nous serions très obligés à nos lecteurs de bien vouloir adresser leurs réponses au Courriériste des Théâtres du < Figaro ». Notes et informations de théâtrp

L'assemblée générale de l'Orphelinat des Arts, présidée par Mlle Rachel Boyer, a eu lieu, hier, au siège social de l'oeuvre.

Ont été élus notamment au conseil d'administration Mme Paul Desmarais, Roland Doi'gleès, Marie Leconte, Magdeleine Popelin, Armand Dayot, Colette Yver.

Mme Cécile Sorel et Mme Ritta Ciampi ont été élues au comité d'honneur, ainsi que Mlle Marie Adrien, Mmes Chené, Marcelle. Ragon, Auguste Villeroy. Jeanne Géiiiat.

André de Richaud vient de terminer une nouvelle comédie en trois actes, Le

Fourpi arabe, que M. Marpel Herrand,

directeur, dij « Rideaii de Paris), vient de retenir pour la saison prochaine.

M. Roger Vitrac vient de terminer une nouvelle pièce Réception an château.

D'Eon ? D'Eonne ?.

A ̃̃̃

BARRY « BUSTUR », CRABBE et IDA. LUPINO dan» une sc*«»e de < L'ECOLE DE LA BEAUTE » que t'on Verra prochainement à l'Ei-inltag*.

LE CINEMA

COURRIER CINEMATOGRAPHIQUE

Là troupe de Sidonie Panaché rentre en France

Après avoir tourné en Algérie, sous une température qui dépassa 60", la troupe de Sidonie Panache, ayant à sa tête Bach et Florelle,' sera de retour à Paris au début de la semaine prochaine.

Aux environs de Laghouat, une, des scènes lés plus importantes de Sidonie Panache fut tournée avec plus de cinq mille figurants. Il reste encore d'autres scènes d'envergure qu'Alex Nalpois compte faire tourner à Biot, dans une partie des décors ayant servi pour les Misérables. Naturellement, ces décors seront modifiés pour la circonstance. Ajoutons que les scènes d'intérieur seront tournées aux studios de Joinville.

« Le Masque qui tombe » Sons un titre prometteur d'angoisse et de mystère, dans le cadre cosmopolite des palaces méditerranéens et dans la splendeur des paysages de la Côte d'Azur, Le Masque qui tombe, un film de Mario Bonnard, commence sa carrière cette semaine nu Théâtre Paramoânt. Tout dans cette œuvre demeure palpitant, depuis la lutte sourde des passions politiques et des intérêts particuliers qui en forme le côté dramatique, jusqu'à l'intrigue sentimentale, pleine de fraîcheur et de jeunesse. L'interprétation, d'une homogénéité exceptionnelle et d'une parfaite dualité, réunit les noms de Tania Fédor, Jean Worms, René Fbrté, Alexandre Miha,lesç> Lambert, P4cas£B»,4,acfluelinc-.Dalx», Lucienne Lemarchànd, Maurice Lagrenée et André Burgère. Sont à signaler également à ce programme, l'orchestre symphonique Pierre Millot, qui interprète avec brio une sélection de Hûns le joueur de flûte, et sur la scène, deux surprenantes attractions « Bernt et Partner » et « la troupe Gavrilof ».

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SALLE REFRIGEREE

monde » autant que celle de l'Angleterre obligea Napoléon de mener à Sainte-Hélène. Le principal tourment de l'Empereur était d'ordre moral l'Angleterre refusait de reconnaître son titre et sa grandeur elle le traitait comme Un simple général captif. Lui, se roidit dans sa dignité non sans souffrir. De cette souffrance, M. Octave Aubry, qui était, l'an dernier, à Sainte-Hélène, a découvert un témoignage inattendu. Il a retrouvé « au château de Jâmestown, où elles avaient échoué sans que nul connût leur provenance », les deux sphères, l'une céleste, l'autre terrestre, qui ornaient la pièce assez vaste prolongeant le salon de l'Empereur; or, sur le globe terrestre, autour de l'île minuscule de SainteHélène, s'aperçoivent des éraflures produites par « de nombreuses traces d'ongle ». Est-il difficile de reconstituer la scène qui dut souvent se répéter dans « le parloir » où Napoléon avait accoutumé de dicter ses souvenirs à Las Cases et à Montholonî Parlant vite, de sa voix sourde qui monte lorsqu'il s'anime, il va et vient, de la porte du salon à la porte de la véranda, de chaque côté de" laquelle sont disposées les deux sphères. Sans doute, en passant, les tourne-t-il souvent de la main. Geste machinal, mais parfois aussi il doit chercher sur le globe terrestre, dans l'énorme étendue bleue de l'Atlantique, ce point infime où T'énfernient la haine et la peur du monde. Sa main caresse les continents, les mers qui ont retenti de son nom. Du doigt, il peut parcourir les étapes dé son ascension, celles dé son déclin. Il détourné les yeux de la forme si réduite à présent de la France. Il voit, dans le lâc méditerranéen, l'île où, l'année d'avant, il était déjà prisonnier, mais encore monarque, avec les attributs de grandeur et de vanité mêlées que Sainte-Hélène lui refuse et dont le refus consacre son suprême abaissement.

L'ongle du lion s'enfonçait en vain dans la mappemonde pour protester contre T'injustice d"un pareil destin.

La grande fête champêtre du Cinéma

La caisse primaire de l'industrie cinématographique créée par la Mutuelle du Cinéma annonce une grande fête champêtre qui sera donnée le dimanche 2 septembre, dans le cadre pittoresque de sa maison de retraite d'Orly.

Outre le déjeuner eh plein air, iirvl par petites tables, des réjouissances multiples, grand bal musette, tir, guignol pour lés enfants, concert, attractions, prises de vues, tombola; etc. seront offertes à tous ceux qui participeront à cette fête.

Les inscriptions sont reçues dès h présent au siège social, 5, avenue dé l'Opéra; et par les délégués des différentes firmes, aux conditions suivantes Transport par car aller et retour, .déjeuner, participation à la fête et billet donnant droit à la tombola 18 francs. Transport seul par car, aller et retoùH 5 francs.

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L'auto de Greta Garbo

Tout ce qui concerne Greta GârBb passionne le public américain mais la mystérieuse star suédoise est toujours aussi rebelle à l'interview, et l'on doit se contenter de petites nouvelles.. Ainsi, l'autre jour, un reporter a découvert que l'automobile de Garbo, qui est d'un modèle 1925, avait un essmeglace modèle 1934, et cette information a fait le tour de la presse américaine. s Jijjc3.eq flWt.Afl,s,, sa ,yoiture,. en. Amérique, n'est pas un signe de prodigalité et confirme ce qui nous a été dit lors du retour de l'étoile à Hollywood qu'elle n'y était revenue qu'à regret et qu'elle était bien décidée à renoncer au cinéma dès qu'elle aurait reconstitué ses économies perdues dans le kTaoh suédois.

iijii>,Li!»<ii?,i?ii?iiiij CINEMAS PÀTHE-NATAN

CHAMPS- ELTSEES

MnrlBunn-Pnthé-Nutnn t

POLICHB

(Marie Bell, Constant Remy) GRANDS BOULEVARDS

Marivaux > t,E SCANDALE (Gafty Morlny, H. Rollno)

Impérial. L'HEURE JOYEUSE DE « MICKEY »

Omnln-CIné-Informntlài» i

ACTUALITES MONDlAIiBS

Consécration éplscopnle

MONTMARTRE

Moaliii-RouRO-I'atlié i

LE TRAIN DE 8 H. 47

(Bach. Fernandcl)

ETUI LE

Victor-Hugo i

te Baiser devant le Miroir (Vers. cris., s. -t. fr.)

Napoléon ne possédait plus rien qâh ses souvenirs.

'A y •;

En six semaines.

Un joli souvenir, c'est celui qtié M. Georges Lecomte vient de confier à M. François de Roux, qui l'enregistre pittoresqtienient aux pages de 1934. L'auteur dé tant de beaux livrés fut, à ses débuts, un auteur dramatique fort applaudi. Il ne rêvait cependant que de romans, en écrivant des critiques sur le théâtre. Dans son destin passa Antoine. « Vous avez sûrement le don du théâtre, dit-il. Il faut m'apporter Une pièce. « La huit suivante. le jeune auteur « bâtissait le scénario1 d'une pièce en quatre actes, la Meute », qu'il écrivait sans désemparer. La pièce finie, il « s"offrit un dlnër à la Taverne Pousset »

J'emportai avec moi mon précieux manuscrit, de crainte que durant mon absence, il n'y eût le feu dans mon appattement! Pendant que je dînais, je vis arriver Antoine (j'ignorais alors qu'il était un habitué de la Taverne Pousset). « Votre pièce? », me dit-il. « La voilà », lui répondis-je. Les choses ne traînèrent pas. e surlendemain, je lisais La Meute à Antoine, rué Blanche. Après le premier acte, il me dit « C'est rigolo. » Même réflexion après le deux et le trois. Après le, quatre, j'entendis encore « C'est rigolo », et notez bien que ma pièce n'était pas particulièrement ie. Je ne fus vraiment rassuré que lorsque Antoine ajoutâ au quatrième « C'est rigolo s, cette douce phrase Je vais monter votre pièce tout de suite. » Ce qu'il fit. En six semaines* la Meule aura été conçue, écrite, acceptée et jouée. Elle etit un grand succès. En six semaines. La chance avait passé, mais aussi le travail. Bel exemple car te chance passe plus souvent qu"on ne croit; à la plupart des artistes, ce qui manque, c'est l'énergie né^ cessaire pour lui courir sus et pour l'arrêter.

Maurice Levailîant. t


M ARC H E S FIN AN C I E R S

L'ÉPARGNE

TOURMENTÉE

L'épargne mérite, ou plutôt exige des ménagements dont il n'apparaît pas que l'on prenne un soin attentif. On parle beaucoup de l'épargne. On y pense plus rarement. Au temps de sa prospérité, on gardait envers elle les ménagements les plus attentifs. Aussi longtemps qu'un emprunt d'Etat était en cours de souscription, l'on s'appliquait, d'un consentement unanime et dans l'intérêt commun, à éviter n'importe quel éclat susceptible de troubler une indispensable sérénité. A qui faut-il l'apprendre ? 7 Les temps ont changé. L'épargne est à moitié ruinée et passablement écœurée. Quelles précautions ne conviendrait-il pas de prendre à son égard 1 C'est bien simple on trouve plus commode de passer outre à toute prudence.

Ce n'est. pas ici le lieu d'apprécier d'aucune manière les querelles politiques. C'est au contraire la place de supputer les conséquences qu'elles risquent d'avoir pour le crédit public et pour le marché financier. Depuis six mois, un redressement remarquable s'accomplit par étapes régulières. Pour le moment, un palier est occupé par le lancement d'un emprunt de consolidation. De cette opération, la réussite est hors de discussion. Mais l'instant n'est tout de même pas propice à des exercices de haute école parlementaire. L'épargne, que l'on brime et bouscule à plaisir, ne renonce pas à l'espérance. La spéculation, que le Parlement vitupère rituellement, ne manque pas de confiance. A la hausse, le découvert est assez important. C'est la preuve édifiante d'un optimisme raisonné. L'erreur serait lourde d'en tirer prétexte pour entreprendre des gambades inopportunes. Par elle-même, une position à la hausse de 1.800 millions n'est pas d'un volume tel qu'il puisse faire Baître aucune espèce d'appréhen.sion. Pour la stabilité du marché, il convient cependant de l'examiner par rapport à la masse infime des transactions quotidiennes. Cette semaine, par exemple, il a été traité, de séance en séance, de 2 à 3 et, iiier, 5 millions de rentes 4 1/2 A et B. C'est-à-dire que le capital moyen déplacé était de l'ordre de C0 millions. C'est la notion de ce filet dérisoire d'échanges qu'il faut garder présente à l'esprit pour comprendre que le marché ne s'accommoderait pas sans embarras sérieux de vicissitudes brutales.

Ce que l'on en dit, c'est fort posément. 11 n'y a à faire état d'aucun péril pressant. Seulement l'été doit servir à la consolidation des progrès antérieurs et à la préparation de réserves morales sur lesquelles il y a lieu de prévoir, à l'automne, de substantiels prélèvements. Si ces mois de recueillement et de détente étaient employés autrement, il vaudrait mieux se prémunir de longue main contre toute déception. F.-F. Legueu.

BOURSE DU 19 JUILLET 1 934 TERME Cl6ture i Demier COMPTANT mm Derni<ir COMPTANT mim Dernier COMPTANT Clôture {dernier [I M1..H< EN »Èumt j Clôture Dernier IC.KPIC. précéd"! cours wWPIt- inw I prto<(l,. Murt WWriWIl t précéd", court WmrTMIT préeM"] cour» "«'HE EN BANQUE préwjd,, mn

3% 76 75 75.. C«lss«Nat.Cr.Ajr.S%1933 972 50 973 Alsace-Lernine S 786.. 774. fyrénéenne d'Energie EleetrJ 1260 ..1258 TERME

4% 1)17 8645 85.. S « or 1917(100 dollar*); i 3% 293.. 280.. Radio-Frinoe. 363 364.. TERME'

4 q 1818. 86 40 83 5" or 1917 100 dollaro; 2875 "~2880 Alsandoroaine 3:!y 1933.. 870 815 ·. Secilor Plaoe Clichy 363. 364 Bons Metit~ae" ?i9 50 229 50

4% 1918 8S 40 8380 7 or 1 921 1 00 dollars 2875 2880 AUaee-Urraine 5% 1933.. 870 845 Sectjur Plaoe Clich» 2535 '2560 Bons MexiufM 229 50 229 50

B%192OamortiSMble 113 92 112 90 1% or 1S24 (100 dollars}.. 2905 2890 E«t6% 461.. 463.. Rira Qauche Albi 4S2 4M

4% 1925 (échange) 102 10 102 10 Afrique Occident. Franc. S %{ 375 372.. 4% 396 50 392.. Sud-Lumière prior 279.. 289.. Banque Nationale dlovirte" 2860 2906

4<|%19èlA. 90 45 88 90 Inde-Chine 3% 1909. 347 3 ancienne.. 368. 364. jouissance 4605 4610 Barcelona Traction 232 228 50

4«%_ B 9105 89 7S _i 3ji 1913 .i 378 369.. 2% 350.. 350.. Télégraphie uns Fil 420.. 420.. Brakpan 638 635 Ohiro. du Trésor 4 "i 1933 1001 996.. Madagascar 1903-1908. I ••• ..i 379 5% 1933 866 ,851 Téléphones 578.. 580.. Bruav 178 174 50 Obl:tr.4U%193î(out.nat.) 895 886 Maroc4%1914 409 EUtS%1933 866 .851 VerslillalseTram.etDistrisu.l 880 865 Cameodge 'Y 88 jo1 184 S0 Joue Tr.iiOa«s4!/J% 19331 999 800.. S 1918 478 Lyon 3% 185G 354 358 !s790 s725 Canadien Eajl 24 25 24 25

BoniTr. àSans5?b1933..|1OI2 1007 Tunis 3%1«92 345 L 1% 457.. 457.. P'SÎk ArtilM (B^V T94O Caoutchoucs (Financière) orl 120 50 120 50

BonsTr.5-10-1Sans5%1934!lOOO 998.. Crédit National 6 1919.. 574.. 572.. _3%Fuslonanc 334.. KîK?Tl$M. «rw ans" Caoutchoucs act. ï .Y, 408 50 404 Caisse autonome 4 ;| 913.. 906.. oblig. 500' ïV» 19J0 515 516.. 3% Fusion noir* 338.. 338.. '«*•'» f«*le •• •• Chartered 85 50 86 Banque de Franco. 11100.. 10935.. Bons 6 1921 «22.. 521.. 6% 1921 440.. 435.. ffîîf,, ifVi,ï:Vir:taV i?2n ii?S City Oeap 139 139

de l'Algérie. 19010 t% 1922. 535 535 3% 1921 298.. 290.. Sî'ftl'^iraie (Lebon). 1140 125 ColJmb"p., 52 29 51 50

Banque de Parfs* Pays-Bas 1426 1407 6 janv. 1923 536 538 5% 1933 867 853 ?°t"'d^. 1/™ i.' Vai 3165 "3165 c°ow« iMi.ie 952 7^ 946!? Transatlantique. 435,. 433.. _S% Juin 1923. 530 •̃ S31 •• Midi 6 456.. 451.. £»"§•» "r«8« 3>» 31°5 Btm,mUk .530. 523 de l'Union Parisienne 172.. 161.. obUj.SK <924 «S •• 545.. S% "»0 410.. Gaz de Pan. 390.. 385.. ol'g'eerê ordinaire 356 350

Compagnie Algérienne 1455 ..1465.. -4% 380,. 380.. Acétylène l Electro-Métal.. 370 380.. préférence 571. 572

Comptoir d'Escompte 991.. 9aO Départ, de l'Aisne 7% 1926 540.. 536.. S 1933 865.. 859. Aciéries de Longwy 201.. 200.. Durban Deep 169 50 173 50 50 Crédit Commoraalde France. 711.. 703 L 7 1 927! 628 628.. Nord E oérie F 465.. 466.. de MicWille 451.. 450.. E»st SeAi™ 663 658 Foncier de France. 4440 ..4405 if 192111035 1035 S série E 457.. 457.. Atsl. Chantiers de la Loire 505 500.. Eastern 8350 82 75 Lyonnais.. 2055 2CW) de la Marne t U 512 512.. 4 sérîo 0 425.. 423.. Const. Nord de la France 735.. 738.. East fland 178 50 178 50 Société Générale 1085 1081 de Meurt.-et-M.'9%! 5"> •• 505.. 3% ancienne 398.. 392.. Bonneville 234.. 228.. Franco Wyominj 155 50 155 Rente Foncière 531.. 524.. de Meuse 6 > 1923 516 515.. 2 y; série C 375.. Chantiers de Saint-Hazaire. 520 S17 General Mining 263 50 266 50 Suer 18355.. 18870.. du Nord S% 1921 514 508.. s% 1933 i .870 855.. Chétillon-Commentry 1555 1550 Goldfiélds,286 284 Suez (part de fondateur). 16400.. 116400,. 6% 1923. 533.. 526.. Orléans Bons déeennauic 7 j 520 516.. Fiïes-Lille | 810 810.. Gula (alunpono 92 50 93 25 2d Suez civile) (cinquième). 4180 ..4175 7% 1927. 540.. 538.. 6% 456.. 453.. Forg. t Acier. Huta-Baokowai 155 148.. HoUhkiss. 1310 1290

Ert.?. 773.. 766.. Pas-de-Calais ïV 1926 »7 4% 390 ..| 386 Marine et Homéo! 302 300 Huanchaca 51 50 75

Lyon 975 983 7%1927i 540 .535 3%anc: 375.. 368.. Jeumont 379 382 Hydro Cère 66 50 66 75 Midi 773.. 5fi1929! 980 979 5 1933 872..|860.. (parts) 769 730 jjLnesburo ..l. :265 266 50 Nord 1375 1351 Somme 6 1923 512 0uest3%anc 38g.. 380.. Méditerranée (Fora. etChant.Ji 769 760.. Langlaagte 128.. 122

Orléans.. 880 877 /"°' î% 340.. 340.. F. Belge Mat. Ch?dé Fer ..J1511 1502 "!« Tn crf. 50 50 52

SanU-Fè(C»fr.Ch.ferProv.) 433.. 435.. Ville de Reims 6% 1927. !034 1042 2 340.. Denain-Anzin 1890.. 881.. Mam R«f 21950 219.. Métropolitain de Paris ;1160 1160 Eglises dévastées 6 1928.1 gO3 504.. Bi0 Malaoca, ord 124.. 126.. Parisienne Industrie 346 347.. ̃_ j% 1928.1 «80 975.. Matériel de Ch. de Fer(C!'Fr.) 880 8;0 MMiCain-Eagle ON ord 3475 3450 Tram, de Shangai 1832.827.. Indust. Sucrière Fr. 6% 1927! 507 507 BâHBUES Métaux (C- Française) 1839 1840 Michelin (part) 1075 1055 Eauxet Eclairage (Lyonnaise) !2550 ..|2540 Industriels Alsaciens 1921. =13.. 513.. B»n«uto Senelle-Maubeuge 660.. 660.. Minière des grands Lacs. 526.. 517.. Distr. Parisienne d'Electricité 2335 •• 2300 Algérie 3% 1902 378 BMlmm It* *l mi» 4895 4840 Moteurs Sneme 518.. 512.. Electricité de Paris 851.. 855.. Indo-Chine 1899-1905 &S Chirtonnadas du Tonk'in"" 1600 1610 Mozambique 20 50 20 50

llîaStérttedrtw" S»* ÏS^o/19,0923119°7 ^0" ™8:: Banque Afrique Occidental. 400.. 402.. ïï£^££%&«\\m\. gj* ?* 3275 3250

£Iectrlc!t~ de la Sline.. .1427 4~ ·, Tunls,3 1902-1907. 800" ·· 7~ ·. 8anque Afrique Occidentale. 400 ,f02 Commentry-Fourehambault. '1 367 ·· 349 Nlrquta .:· 32 75 32 150

Hectnc~(C"Et<6rt)ed )70)..)700. d<)aEttade!mM ~930 )90'; )))MtrM)b!!rttt~B<rMditM)3)0 )265.. PfeM.)393..)380..

EnergieLittoralMêditerran.. 841.. 836.. Allemagne1924(Dawes)100L3™O •• ®°° ̃̃ f. ï.™* "••'• 193° '• 1W5 ̃• KîKînas d'i >5« Phesphates de Constantine.. 295.. 293..

Energielittoral Mld,tarran.. 841 s. 836.. Aliemagne193~(~~wes)100LI6220'" de la 6u ane, 'l' Aniche Mines d' .11520 ·· 1542 ·· Phosphatas, de Conltlnt.ine,295 293

Energie Electr. Nord France.. 623.. 625.. Angleterre 2-V, f?» « ^Sf:; «s 'ia ÎSzin 730 725 Pointe à Pitre. 255 251.. Nord-Lumière 1910 1885 Argentin 5 1*07 |™ de la Kioue" 2220 lia zi 560 560 Randfontein .179.. 185.. Thomson-Houston 175.. 171.. S $ 1909 »*" -i|'«0 S ÎSS" "i^ K" m 700 Rand Mines 537.. 537.. Union d'Electricité 728 721 Belgique3%1895-19051"s « 50 55 |a «èunion. ,zszo Z8Z5 çarmaux 850 850 Roand Antelape 98.. 98 25

For. «Aciéries du Nord et Est 385 370.. 6<s%1923 |'» •• ̃«« •• "«•»• 1PW w- j HJS 440. 428 I. Shell Transport 182.. 182..

Schneider (Creusot) 1605..1600.. Brésil 1909 (Pernambuco) ,f°. ,SS LduiT l'Afr Nord 304 302"' OsMmùrt 930.. 980.. Springs Mines 545.. 550..

TréfilerieseUam. du Havre. 365.. 382.. Chine i% 1908. 13|5 ..1360 Indust d,| M KOrdj dO4 duz.. Dstricourt *»̃̃ >*» J ̃ m g~~

sc~n,elder. (Creusot) .1605..11600.. Br~sI11~~9,(Pernambueo)"!1355"11360" Indust.da"Afr.NOrd 304. ao2" Ostricou.rt. 9!KI.. 980." ro. .,nos. 545.. 550..

Courrières 271 271 Congo obt i% 1901 435 ..i 440 Brrz Hat S ^ë^cSS et f'iVd* i SV3 S^ Algérie-Tunisie (Omnium). .•••̃ Tanganyika 64 75 58..

Couroidrea. 271 271.. Congo obi, ,Ó, 1901. "1"" ::1. Banq, Nat. p, le-Com, et l'Ind,¡ 513.. 512., Algérle- Tun~1e (~mn,um). 12785 i2ili TlnganYlka. 6475 58..

Lens. 354 351.. Egypte Privilégiée •"• •• -U- •• ""• Î'V«« ,il Nord Bor (Mines de) ord < 2785 ..2725 Terft,i|80,K 242.. iV)

VicoignesetNoux 505 503.. Hafti S% 19T0 497 •• m •̃ cïïdit Alnérîin 1880 1880 Guerjour acV ;650 ..655.. Tharsis..?. 249.. 250

Bolèo. 87 50 8550 Italie 3 K% Lj£ •• -AA erfât InSuit «Véommmiii 645 640 "okta-el-Haciiu cap. (déjà ins.);2675 ..2665 Townshys (South Afriean). 66 75 67.. Nickel. 343.. 33350 Maroc S 1910 .«g ̃• ™. •• M \Z "^LS M 600 Française des Pétroles' | 715 720.. TrM8y/,| {ni ,72 172 50

Penarroya 173.. 171.. Pologne 1% 1927 |8« •• fg Çréd t Fon .d Algérie-Tunisie w «uo Li||e Bonnières Colombes (ins ) 377 377.. Tubin 116 50 114

Ind. et U. des Pétroles.46.. 46.. Portugal 3% 1" série •• •• crtdtFm* ndo-tttoSVBartl* 455 112.· P«helbronn 246.. 260.. Uqlon Corporation 513 512 SfTf-ïïï 25" 2?" "»"ms»illfl%'9|20/B»lls-- ÎS" 1* S ditFoncier ^Mad.g3. W. Y. Dynamite (Société Centrale). 1616 1610 Minière Haut KaUngapri. 1840 1811

Phosp~ates ,de ~fsa: ,1.484.. 481 ~'9~ 610 S"Fraaç, de BanquaetDépot&: 333.. 3Z8.. Efectro-Chimie Ugine. 9!O.. 946. cap, '949 1810

BM~??.. 1~0 ..1208.. 7; 1931. 267 264 s~A~843:842:: ~d.Fr,3565::3580:: ~.tSpiri~ 196.. 194

Sa~t-Sm~n.1194..1)94.. SMH-Fe5';it1910. 154 <~i<KMat«.n.i<t 00 ~3f) A111 Saiats-Tkdse. 732 720 1)7.. 11850

.8». SI:: iîl:: SÊ'A*1. sSSS^HS" S:: »&" ^"2™ We8tSpri"°' 17Ssom"

C~arge~rs R6unlS. 141.. 141.. Suiese 5 II(¡,13 2240 2245:: SousCompt.des£ntreprenlur,' 166 ..16.31.. Le Ripolill, jouis, 2495 2475.. West Sprlngl 17 150 174

CaoutehOBCS de l'Indochine.. 340 339 SUisse Foncière Lyonnaise 11265 ..11235 Saint-Gobain, Chauny 1190 1192 =============**

!'ûJSSλ«Yb^ ,2l .i?î ̃' OBLIGATIONS Immobilière Marseillaise 2385 2325 Soie Artificielle (Givet) '2080.

Compteurs a Saz 1515 1511 Soie art. dlsieux. 645 6oO COMPTANT

««[,• •̃̃• •••.••; 55.. 5550 /1871 3% 385.. 385.. Salins du Midi 597 595

Pathé-Cinémr(jouiss.)' 41 41 50 A «75 40/ 486 487 Port du ™_ «, 8ittaroise Foroe et Lumike, 3pG 280

Pathé-Cinèma(cap.>. 62. 62.. VtlthïY.Y.Y.Y.Y.'J^ Y. m Y. f'rt.iu Rosario. 10300.. 10500.. Bitteroise Force et Lumière. 308 280

Peugeot 353.. 353.. 1S92 2 «i .265.. 264.. ACTIONS INDUSTRIELLES Auxiliaire Nanjatioi 420.. 420.. Roubaisienne d'Eclairage. 2075 .J2O45

Raffineries et Sucreries Say.. 2005 1990 i894-96"2'<i 271 266 70 Toua3e «t "«""rquage H3 112 Bardin, Renard, Couche .11260 ..il260

1 Raffineriesetsuerer'essaY"i~1990.. 189B 2 271 ..1266 Touage et Remorquage. 69 Forgu Ren,rd, C,ouch~ ""11260 4550

Union Européenne .j 357 353 18S8 2% 310 3U 311 Transports en Commun 665 ..| 695 Forges de la Providence W J4550

Allemagne BV.% 30 Fj.ïoung 410 405.. 11899 2% Met 296 "I 290 Y. Bénédictine 5060 ,.| 4875 Czeladz. 376.. 376.. Busse Consolide 1~et2' séries 19.. 19.. a U 954 2 1? Met 309.. 306.. Buenos-Ayres (chemins de fèr) 318 320. Brasserie Oullmès 3240 ..3180.. Steana Romana 4025 40 50 Serbie 4% amortissable 1895 147.. 145.. ||i910 2% Met 285 285 Oakar à Saint-Louis 1405 1401 Damoy (Julien) 'l662 1690 Djebel Dierissa cm. 835.. 849.. Turc 7 %1933 300.. 302.. *i9103%. 265.. 260.. Chemin Est-Aloérifn | 430 440 Distillerie Cusenier 2255 .,2255.. Ouasta et Mieloola 370,. 368.. i Banque Nationale du Mexique 216.. 215 50 <a\i9i23% 257.. 258.. Indo-Chine et Yunnan. 745 Distillerie de I'lndo-Chi«e.i 464 465.. Talcs de Luienac. 1995 1955 Banque Ottomane 338 331 3 JOblio. dècen. 1924 6%. 508.. 507.. Maroc. I.635 .635 Entrepôt de Grenelle 1252 Hydrj Carbures de St-Banis. 316.. 321., Crédit Foncier Egyptien 2140 ..12155 d|i92Î5% 898.. 885.. Chemin Ouest-Algérien 466 Grands Moul.de Corbeil, ord. 188.. 187.. Hutohmsen. 1610 1590

Canadian Pacific 21950 223.. »-li9294l' 889.. 889.. Besario à Puerto Belgrano.135 .127 Nicolas 440.. 440.. fjlatura Schappe de Lyon cap. 1915 1900

CaMd!MPM!fM. 21950223.. 19304;b 889.. 889.. ))cMMJ!PMrt<)Be~M.)35.)27.. HiM~s. 440.. 440.. F!tm<SchtpMdtLyMMp.l915..1900..

Wagons-Lits ord 80.. 80.. 11930 4% 813 811 Tunisiens (chemins de fer).451 .470 Nossi-Bé 1368 1250 Viscose .française 7200 7175

l Central Mining 1518 1641 1 1 930 4 Lots 831 ..1827.. Tram. et Eclaira, de Beyrouth .592 .592 Olida I2830 2750 BrasseriedelaCométeaot.anc. 2955 2955

Geduld 660.. 661.. 1931 4% Lots 815 810 Tram, de l'Indo-Chine cap.345 .340 Potin(Félix) 132.. 139.. Union Sucrière de l'Aime 222..

R^iiS:4??- $^£tZ%ïm SI :• S:- ^"prrw k>° ̃̃*?*̃̃ "Sirt-é.- lf%~X- &Ti^ 'S hgg

Rio-Tinto ,1374.1374.. ~?.84 Magillns 6n l'lUX de PaJ'18',2300 ..2225.. ",men.. ran~1S" 436:: ~(205::

̃jgff*"i gags- ̃ r- i»i«4iK S 97, isSStî^llg?: km^y.y iS:: HJ:: "*»«*»» («"» wJ»..

Royal Dutch (dixièmes). 1562 1567 "Com 1879260% 511 511 Vittal, 321 ..1321 AodMarchd: 4050 E80..

Poi'tuguese de Tabacos. 446 :.1 446 Cs,u, 1879 5.20" 5.20" Eaut (Etabl, thINII~I) .1750 1732.. Bon lIIarch6.280.. 143 CHANGES

Sucrer"etRaffineried'£gypte 446 446 Conc"ft3~I' £aUX élect. IndO-Chlne.II05.5 "'1050. Coty JSOCIéU Anonyme ). 193"1143. CHANCES

Fonc. 1883 354 298.. 300. Aircomprimé 3)20 ..3125.. (..rtV i248Oo' 23900 ̃" fftWitrTAWiMf "85 260% 321.. 321.. Algérienne Eclairage 340.. 340.. Pri^empS ™"r" 2^ SI ».

COMPTANT Cm. 18913% 301.. 308.. 306 Edison 835.. 830.. eao «ïence ffivas Havas 803 803 802 80t MB'

11 1 S 1882 260% 35150 35O.. Electricité de Marseille 700.. 700.. Sidot Bottin 1975 2000 Urina. 76 32 76 61 55 58 58

I~I = Com,18913% 346 am 345 308.. ElpctricHB Edison, 835.. t820 830.. Aijence Havas. 803.. 802.. 75 15t7

cmint ivtT»™ | Fonc.1895 2 80% 346.. 345 Electricité de Strasbourg 1820 1820 °i Fisa" i"" 111 106 New-York. 1515 1517 75 1517

FONDSDETATS S Com. 1899 260% 324 322 50 Energie Electrique (S") 755 750 chaix I2780 2750 Bruxelles.. 353 75 353 75

3%. 7675 7505 Fonc. 1903 3 361.. 364.. Energie du Maroc 1625 1635 ubrairiV Haôhetti; I 1950 Y. 1960 Maulrid 207 25 207 35

3% Amortissable.. 80 45 S Com. 1306 3 341.. 343.. Energie Rhin.. 236.. 235.. Lor8lrle T™. Zl «ome 130.. 130 10 130

3»/, Amortissable 96.. 95.. «Fonc.19093% 180 178 Sud-Ouest 1489 1461 Afrique Occidentale (*•). 1 1 195 1209 Berne. 494 ..I 494 494 50 4% 1917 86 55 85.. s Corn. 1912 3 173 50 173 50 Est-Lumière 423.. 422.. Air Liquide (part») 1890 1870 Amsterdam 1026 75 1026 50 1026 75 4% 1918 8534 83 70 g Fonc. 1913 3 ̃ 357.. 360.. Forces Mot. AmNit 1275 1270 BergevgMa 647.. 642. 5*41920 Amortissable. 114.. 112EO 19134% 439 435 Haut-Rhin 170.. 470., Cirages Français 473.. 479.. LONORES 4%1925[chanoe«aranti).. 10220 102.. fc Emp. 1926 7% 665 650 Forces Motrices du RMne. '1526 ..1525 Citroln (parts) 24.. 24.. ̃. ̃̃ i% 1832 A .9045 89 05 S Com. 1927 7 555.. 550.. Forces Motrices de la Truyèrel 550 I 555 Colonies (Générale des) 205 201 Lj™Vn* SDMI ̃««""̃̃" L B.9105 89 70 g Com. 1938 4% 801 ..1788.. de la Vienne i 338 335 Continent. Compteurs a Gaz 490 488 « *]* /•"• -| °»' 5 0443

0blig.ch.fer£tat4% 1912-14 389 380 Com. 1931 4% 830 835 Havraise d'Energie Eleet. 1100 ..1110 Dragages et Trav. Publ 485 487 ̃» < Jl «J« 3 »/»

L 5%1919 I 416 417 Com. 1932 4 856 .J 850 Hydro Electrique Auverone..iU52 ..|ll50 Bec Auer l .| 340 B«enei-»yr«s œ 62 26 sz

P.T.l.5% 1928 r. a 500.. 485.. 485.. Emp. 1933 5 I923.. 922.. Indochinoise Electricité (cap.)! 511 ..| 513 Maroc (C<" Sénérale du) 355 | 355 mw

4K%1929r à 400 464 455 Emp 1934 5 995 994.. Marocaine Distribution 1220 1205 Tabac au Maroc 1 7890 ..(7600 KW-TMÏ

ont du Tresor 5 1924.. 758.. 757.. Bons 100 fr. 1887 | 70 50 71.. Nantaise d'éclairage 402 -.1400 Crédit Foncier Franu-Cenad.; 1590 11565 Paris 6 60. 6 591/2

0118 !%19Ï6.. 55050551.. 1 ,Bons 10g lr.1B88, 7925 80.. CtestPaniiM. 376 ..375.. SMMWJM. 192.192.. l.Mdfts.5037,~8.5345/8

7% 1926.. 5505Oj55I.. \Boas 100 fr. 1888 '.J 79 25 80.. Ouest Parisien ..] 376 ..• 375 Sosnowice 192 192 Londres !5 037/8JS 345/8

.11

PARIS

Gros recul des rentes et faiblesse de nombre de valeurs industrielles françaises. Bonne tenue et activité du Suez. Résistance des valeurs d'automobiles. Peu de changement sur le Rio et la Royal Dutch. Baisse importante de Tanganylka. Fermeté des mines d'or, Tris mauvaise séance. La Bourse ne fait pas de politique, mais elle est sensible (au point d'en être chatouilleuse) aux répercussions de la politique sur le marché des affaires, et il faut comprendre l'impression qu'une possibilité de rupture de la trêve a produite sur elle. Voilà toute l'explication de la baisse dont nombre de valeurs ont été victimes, à commencer par les rentes. C'est en même temps la raison de la tendance à la hausse que les changes et certaines valeurs internationales, comme le Suez, ont marquée.

Fonds d'Etat. Le 3 0/0 a perdu 1 fr. 75 à 75 francs le 4 0/0 1917, If r. 45 à 85 le 4 0/0 1918, 1 fr. 60 à 83 80 le 5 0/0 1920, 1 fr. 02 à 112 90 le 4 1/2 0/0 A, 1 fr. 55 à 88 90 et le 4 1/2 0/0 B, 1 fr. 30 à 89 75. Quant au 4 0/0 1925, qui s'est maintenu à 102 10, la hausse des changes justifie son impavldité,

L'emprunt Young a perdu 5 francs à 405 francs. Il n'a été traité qu'un seul genre de primes sur ce fonds, alors qu'il y a quelques semaines encore on traitait à toutes les échéances et avec tous les dédits possibles.

Banques. La Banque de France est revenue de 11.110 à 10.935 le Crédit Foncier, de 4.440 à 4.405 la Banque de Paris, de T.426 à 1.407 le Crédit Lyonnais, de 2.055 à 2.030 la Banque de l'Union Parisienne, de 172 à 161. Une seule exception la Compagnie Algérienne, qui a gagné 10 francs à 1.465. Transports et Electricité. La spéculation ne s'est pas encore attaquée aux parts Suez, mais elle a déjà commencé à rechercher l'action de capital qui a gagné 270 francs à 18.870.

Recul des chemins de fer, proportionnellement moins important que celui des rentes. Le Nord a perdu 24 fr. à 1.351. Allure encore assez soutenue des valeurs d'électricité toutefois la C. P. D. E. et le Nord-Lumière ont sérieusement baissé. Métallurgie. Schneider n'a que peu baissé, mais les Forges et Aciéries du Nord et de l'Est ont perdu 15 fr. à 370. Quelques rachats ont été observés sur Citroën qui a pu s'avancer ainsi de 179 à 184.

Produits chimiques. Lourdeur à peu près générale, sauf sur Saint-Gobain qui avait déjà baissé la veille.

Mines. Les charbonnages se sont assez bien affranchis de l'ambiance. Faiblesse, parmi les mines métalliques, du Nickel à 333 50 c. 343, et surtout de Tan- ganyika à 58 c. 64 75. Cette dernière valeur a été très affectée par la publication des comptes du dernier exercice. Les résultats sont déficitaires alors que l'on se plaisait à croire que les mines de culvre africaines, par l'importance de leur production et la modicité de leur prix de revient faisaient la loi sur le marché du métal. Le Rio a très peu varié à 1.371 c. 1.376.

Pétroles. Royal Dutch extrêmement calme à 1.568 c. 1.570, Les Eagle consolident leur avance de la veille. La Shell ne varie pas.

Sud-africaines. Les mines d'or n'ayant pas baissé à Londres un jour de hausse de la livre, les opérations de l'arbitrage auraient dû les faire monter à Paris. Le fait ne s'est produit que pour la Durban Deep, la General Mlning, la Randfontein, la Springs Mines.

Changes. Les demandes de devises anglo-saxonnes, déjà enregistrées en séance officielle, se sont renouvelées en fin de journée. La livre s'inscrit ainsi à 76 53 et le dollar à 15 1675.

Métropolitain de Paris

La Compagnie du Chemin de Fer Métropolitain de Paris nous communique S « Nous avons eu connaissance, au début de 1933, de la mise en circulation de quelques titres faux d'obligations d'un emprunt du Métropolitain. Immédiatement, nous avons, par circulaires confidentielles, renseigné les établissements financiers et la Sûreté nationale. Nous avons la certitude que, grâce à la rapidité de notre action, aucune transaction sur ces titres n'a eu lieu.

» Nous avons ainsi la conviction d'avoir protégé très utilement les intérêts de nos actionnaires et obligataires en aidant Us diligences de la justice, qui ont heureusement abouti. » PRINCIPALES TRANSACTIONS En francs de rentes. 3 0/0, 705.912 4 0/0 1917, 253.979 4 0/0 1918, 491.871 5 0/0 1920 (amort.), 321.385 4 0/0 1925, 143.898 4 1/2 0/0 1932 (A et B), 5.068.449.

En titres. Banque de Paris, 787 Banque de l'Union Parisienne, 1.535 Crédit Lyonnais, 366 Lens, 675 Penarroya, 233 Kuhlmann, 697 Péchincy, 540 RhônerPoulenc, 514 Saint-Gobain, 236 Air Liquide, 734 Citroën, 1.894 Peugeot, 411 Young 5 1/2 0/0 1930, 1.560 Turc 7 1/2 0/0 1933 et 3', 603 Banque Mexique, 938 Canadian Pacific, 3.761 Wagons-Lits ora., 934 Geduld Mines, 914 Rio, 94 1/10' Royal Dutch, 431 Kali Sainte-Thérèse, 180 Crédit National 1923 1" et 2*. 1.302 Ville de Paris 4 0/0 1930 à lots, 159 5 0/0 1921 (6 grands réseaux), 3.749.

PRIMES LES PLUS TRAITEES Au Parquet

3 15 août, d/1 75,90.

4 1917, 15 août, d/1 86.

4 1918, 15 août, d/0,50 85,75. 5 1920, f. août, d/1 114,75. 4 1/2 A, f. jull, d/0,50 89,80-89,95. 4 1/2 B, f. août, d/1 90,90.

Bq. France, t. août, d/200 11.450. Bq. Paris, 15 sept., d/20 1.500-1.505. Cr. Lyonnais, 15 août, d/40 2.080. Suez cap., f. août, d/250 18.990-19.000. Suez cap., 15 oct., d/250 19.180.19.250. Citroën, 15 oct., d/10 200.

Can. Pacifie, 15 août, d/5 226-220. Geduld, 15 sept., d/20 679.

En Coulisse

Bons Mexicains, f. août, d/10 238-239. Can. Eagle, f. sept., d/250 27-27,50. De Beers, f. sept., d/10 384-387. Goldlields, f. sept., d/20 291-196. Mex, Eagle, î. sept., d/2,50 36,25-36,50. Ht. Katanga priv., f. août, d/60 1.8751.885.

Tanganyika. f. août, d/2,50 62-63.

COURS COMMERCIAUX Londres. Cuivre comptant, 29 11/3 terme, 29 17/6. Etain comptant, 230 10/ terme, 230 7/6. Plomb comptant, 10 15/ terme, 11. Zinc comptant, 13 5/ terme, 13 10/. Argent comptant, 20 7/16 terme, 20 9/16. Or 137/10.

Caoutchouc. Fumé feuille disponible, 7 3/16 août, 7 1/4 sept., 7 5/16; oct.-déc, 7 3/8 janv.-mars. 7 9/16 avril-juin, 7 11/16. Para fine hard disp., 5 1/2 août-sept., 5 1/2. Alexandrie. Coton Sakels juillet, 15 69 nov., 16 33 janv., 16 42 mars, 16 35 mai, 16 65.

New-York. Cuivre septembre, 670 décembre. 688. Argent septembre, 4.670 décembre, 4.720. Caoutchouc septembre, 1.500 décembre, 1.537. Sucre septembre, 172 décembre, 179. -r- Coton cotobre, 1.314; décembre, 1.324.

Winnipe*. Blé juillet, 86 3/8 décembre, 89.

Chicago. Blé juillet, 99 5/8 décembre, 102 7/8.

Le Havre. Coton juillet. 259 décembre, 261. Café juillet, 154 décembre, 157.

LONDRES `

La livre s'est inscrite en hausse sensibli, mais sans contrarier la tendance à la fermeté des sud-africaines. Les autres compartiments dont la tenue a été satisfaisante sont, ceux des fonds d'Etat britanniques et des valeurs de caoutchouc. Un peu de faiblesse sur les cuivres.

Consolidés 2 1/2 80 9/16 c. 80 1/2 War Loan 3 1/2 104 3/16 c. 104 1/16; Emprunt Young, 44 3/4 c. 44 1/2; HydroElectrlc, 5 3/32 c. 5 1/8 International Holding, 1 9/16 c. 1 1/2 Imperial Tobacco, 125 3/4 c. 125 7/8 Steel Com., 39 1/2" c. 33 3/4; De Beers, 4 1/2 c. 4 7/16 Jagersfontein, 1 (inch.) Brakpan, 162/6 (inch.) Central Mining, 19 13/16 c. 19 7/8; Crown Mines, 12 1/16 (inch.) Eaèr Rand, 46/6 c. 45/3 Gedu!d, 8 3/8 c 8 5/16; Goldfiélds, 74/4 1/2 (inoh.) Rand Mines, 137/6 (inch.) Tati Goldflelds, 5/6 à 5/9 (inch.) Chartered, 22 c. 22/3 Rio Tinto, 17 3/4 c. 17 7/8 Tharsis, 65/ (inch.) Tanganyika, 15/ c. 16/3; Anaconda, 56/3 c. 55; Royal Dutch, 20 5/8 c. 20 1/2 Shell, 2 5/16 (inch.) Mexican Eagle, 7/9 c. 7/10 1/2 Anglo Pcrsian, 46/3 (inch.) Gula, 24/4 1/2 (inch.) Rubber Trust, 34/6 c. 34/ Malacca, 32/6 (inch.) Couvtaulds; 47/ (inch.); British Celanese. 11/7 1/2 c. 11/9 Atchison, 61 1/2 c. 59 Canadian Pacifie, 13 7/8 c. 13 13/10 Union Pacific, 117 c. 115. NEW.YORK

La tendance du marché à l'ouverture était ferme tt les cours ont résisté pendant presque toute ta séance. Des réaiisations ont provoqué une réaction particulière des métaux. Aux matières premières, les céréales ont été fermes, mais le colon réactionne.

Nombre de titres traités 610.000 Air Réduction, 99 Allied Chemical, 135 American Can., 100 1/2 American Smclting, 40 7/8 American Tel. and Tel., 113 3/4; Anaconda, 13 3/4; Atchison, 61 3/4; Canadian Pacifie, 13 3/4; Case, 50 1/2 Celanese Corp., 24 3/8 Ch'csapeake and Ohip, 46 3/8 Columbia Carhon, 71 1/4 Commercial Solvents, 20 1/2; Consolidated Gas, 32 1/8; Coty,. 5 1/2 Chrysler, 40 Dupont, 91 Electric Bond and Share,-13 3/4 General Motors, 31 3/8 Inter. Harvester, 33 ̃; Inter. Nickel., 25 .3/4 Inter. Tel. and Tel., 12 Kenuecott, 21 1/4 Mac Intyre Mines, 48 8/8 Montgômery, 28 National Biscuit, 36 1/8 National Dairy Products, 18 1/4 National Distillers, 20 New-York Central, 26 3/4 North American, 16; Pensylvania, 29 1/8; Public Service, 35 1/8 Radio, 6 3/8; Reynolds, 46 Sears Rœbuck, 44 Standard Oïl of N. J., .44 3/8 Southern Paciflc, 22 3/S U. S. Smélting, 136 3/8 U. S. Steel, 49 Westinghouse, 35 3/4. BRUXELLES

L'importante réaction de la Tanga. nyika et la baisse de Paris ont eu raison de la fermeté dont le marcld avait fait preuve la veille. Assez bonne tenue des mines de pétrole; lourdeur caractérisée des valeurs françaises.

Tubize, 164,60 c. 166,50 Sidro (priv.), 376,50 c. 380 Sidro (ord.), 357,50 c 362,50 Barcelona Tract., 325 c. 330 Brazilian Tract., 186,50 c. 186 Heliopolis, 1.230 c. 1.220 Nitrate Railways, 340 c. 347,50 Banque de Paris, 2.000 c. 2.030 Elect. Seine, 597,50 c. 605 Elect. Gaz Nord, 617,50 c. 630; Métro, 1.650 (inch.) Coucordia, 61 c. 62 Pétroflna, 535 c. 537,50.

INSTRUCTION ÉDUCATION

Littérature enfantine

Le jury Jeunesse », qui sous la présidence de il. Paul Ilaiard, professeur au Collége de France, groupe divers membres de l'enseignement et quelques écrivains, comme Mmes Marcelle Tinayre, Simone Ratel, ilf. Charles Vildrac, etc., devait ce mois de juin décerner un prix de Littérature enfantine. Il vient d'y renoncer et de reporter à l'année prochaine l'attribution des récompenses promises, aucune des oeuvres qui lui furent soumises ne les méritant complètement.

Certes, on savait qu'écrtre pour la jeunesse est chose fort difficile, ou n'ont pas toujours réussi des auteurs réputés. Certains gros succès de librairie, des succès persistants comme ceux des ouvrages de la comtesse de Ségur. ont donné lieu des controverses, que Von n'a pas oubliées, mais dont l'histoire est la meilleure des leçons, le critérium le plus sur.

Qui donc a fait le succès des fantaisies de M. Jaboune, des aventures sans fin de Bécassine, du brave Babar, sinon les enfants eux-mêmes ? Les confidences du créateur de Babar, soumettant à ses enfants son manuscrit et ses illustrations, et corrigeant selon leurs indications, voilà les statuts des prix de Littérature enfantine. A. de Boismilon.

cour» et Institutions

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Verticalement. 1. Entr'ouvre légèrement. 2. Note; Chiffre. 3. Commerçants. 4. Eloignement nécessaire 'pour juger une chose. 5, Attaquer vivement. 6. Met en ordre; Emplovée pour la nourriture des chevaux. 7. Richesses. Ce qui retient dans les bornes du devoir. 8. Adjectif indéfini Temps pendant lequel l'eau se transforme en glace. 9. Plus mauvais; Porte avec violence. 10. Couper le haut des arbres Conjonction. 11. Deux lettres d' « Anvers » Façon.

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Mme Félix BALAY, à la Berner!».

M Geôles BASSEREAU, à Lure.

Mme Charles BAUDIER, à Salnt-Cierguei. M. Gaston BAZIN, à Sauveterre».

Mme la comtesse DE BEAUCHAMP. au château do In Guignardlère.

M. le baron J. DE BEAUUEU, au chiL-au de là Saussaye.

Mme BEAUM0NT, au ̃ Pontouvre.e

M. René BEJOT, au château de Cassas. Mme Michel BELLAIGUE, au château de Ran- chicourt.

Mme la baronne DE BELLAING, à Croin-de-Vîe. M. le comte F. DE BERNARD, à Beg-Meil. M. Maurice BERNARD, A Evian-les-Bains. M. René BERTHOMIER, au château de SaintGermain-Beaupré.

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M. le lieutenant de vaisseau C, DE BOYSSON, à Hendaye-Plage,

M. HELIE DE BREMOND D'ARS, marquis DE MIGRE, à Saintes.

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M. Albert BUISSON, au château de Rouza». M. DE CAILLEUX, à Plombières.

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Mme DUFORT ROUSSEAU, à Trfvol. M. le docteur DUVELLËROY. à Bavent. M. André EMERY, à Cauterets.

M. le docteur M. EONNET. au Pouliguen. Mme la vicomtesse DE FADATE DE SAINT. GEORGE, à Tonnerre.

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Ces candidats devront répondre à l'àppel qui sera fait au lycée Louis-leGrand, à Paris, le 30 juillet, à 7 heures. Les candidats admissibles faisant par- tie des centres précédents et dont les noms suivent, devront répondre à l'appel qui sera fait au lycée Saint-Louis, a Paris, le jeudi 2 août, à 7 heures. Barbaro, Bergez, Blanc-Lcvet, Chardonnet, Fouchier, Cusset, Journot, Leîbeile, Loisel, Messager (Jacques), Mes-sager (René), Perraud, Petit, Raoux, Rochette, Roii"'m, Vallée.

A l'Agence économique de l'Indochine

M. Blaiicliard de La Brosse, directeur de l'Agence économique de l'Indochine, récemment mis il la retraite, a passé les (Services de l'agence à son successeur, le résident supérieur Le Fol.

M. Pierre Laval voulant donner à M. de La Brosse un témoignage de particulière estime au moment où il quitte le cadre colonial, l'a nommé gouverneur général honoraire des colonies.

Un don de 25.000 francs

à des bureaux de bienfaisance M. Achille Villey, préfet de la Seine, a reçu de M. David-Weill un chèque de 25/000 francs dont le montant est destiné aux bureaux de bienfaisance des communes de Neuilly-sur-Seine, Boulogne-sur-Seine, Levallois-Perret, Couribevoie et Puteaux.

Ce don sera employé par lesdits bureaux, suivant les indications du donateur, en secours d'alimentation et de chauffage aux vieillards né-Mssitéiïx et aux familles nombreuses indigentes, au. cours de l'hiver 1934-1935.

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MM. 1. Chamoux, lycée Henri IV 2. Tréheùx, Henri IV 3. Scherer, Loaislé-Grand; 4. Piobetta, Henri IV; 5sine, Henri IV; 6. Voguet, Lyon; 7. Kronijlhague, Henri IV; 8. Duval, Louis-leGrand !). Brachin, Louis-le-Grand; 10. Tranchand, Henri IV; ll.'Ikor, Sorbonne 12. Kosczinsko, Henri IV; 13. Dorival, Condorcet; 14. Ghardonnét, Louisle-Grand 15. Pons, Henri IV; 16. Mlle Lavergne, Louis-le-Grand; 17. M. Deschamps, Henri IV; 18. Bcckér, Henri IV; 19. Mourot, Nancy; 20. Michard, Louisle-Grand; 21. Marache, Lakanal; 22' Lévy, ̃ Louis-lé-Grand; ̃ 23. Dubourdieu, Henri IV; 24. Pagosse, Henri IV; 25. Bailhachc, Henri IV; 26.- Triomphe, Henri IV; 27. ex œquo Guédenet et Martin, Henri IV; 29. ex œqtio Bloch et Mégret, Louis-le-Grand.

Faculté de Droit de Paris Prix Rossi. Législation civile. Une mention et une récompense de 2.500 fr. sont attribuées à chacun des deux mémoires déposés. Conformément aux règles du concours, le no.nvdes deux lauréats ne sera communiqué que sur leur demande;

Prix Rossi. Droit constitutionnel.M., Yves Devadder.

Concours (le thèses. Prix Dupin aîné,: M. Nicolau. Prix Woutcrs 1\ lllllé Blanjeault Prix de la Société d'économie politique M. Bàradez.

Pria: de la Faculté .-Histoire du droit et droit romain. Prix MM. Nicolau, Paoli, Qauvillier mentions MM. Roussiér, Bernard, Leinercier, Pommeray, P. Daudet.

Droit privé. Prix Mlle Ripert, M. Bosvieux mentions MM; Cordier, Perret, de la Vega.

Droit public. Prix MM. Laroque,' Moreau-Rebel, Bélin mentions MM., Pinte, Romieu, Bollecker, AngelescoMouteoru, Ling Chong Yun.

Economie politique. Prix MM. Julien, Catiforis; mentions MM. Alaux, Maresçhe, Truptil, Goby.

Concours de licence, année. Droit romain. Prix l'r. M. Gaudemet 2" M. Godon. Mentions MM. Naeslin et Ghenadieff, ex aequo. Droit constitutionnel. Mettions' 1" M. Gaudemet 2° M. Fallofe» Concours de licence, 2e année. Droit civil. Prix 1" M. Sabeau 2° M. Tixier. Mentions 1" Mlle Françoise Lebeau et M. Tharasse 2" MM. Rabut et Ladreit de Lacharrière 3° Mlle M. L. Jousselin et l'auteur de la composition n" 12; 4° MM. Basdevant et Bruant. Droit administratif. Prix 1" M. Donnedieu de Vabres 2e M. Basdevant. Mentions 1" M. Tixier et Mlle Françoise Lebeau 2° MM. Bernard, Lièvre et Ladreit de Lacharrière 3° Mlles Simone Lainy, Nelly Levasseur et M. Co-

herier.

Cnocoitrs de licence, 3e année. Droit civil. Prix 1" M. Bertrand M. Robïôt; Mentions 1"' Mlles Jacqueline Aucuy, Simone Genis 2e MM. Petrusca, Blot et Bendayan 3" .Mlles Catherine Labevrie, MM. Guillaume et Malinverni. Procédure civile. Prix 1er M. Biot; 2" M. Bertrand. Mentions 1" M. Olivier Mlle Denise Martin; 3" MM. Àubré, de Saint-Michel, Dunezat, Morice. Ecole coloniale

Voici le classement des élèves- brevetés de l'Ecole coloniale

MM. Comprain, Paul Moreau, Ropion, Mattei, M.aës. Bertrand Lembezat, Durand-Viel, Le'Lidec, Risterucci, Pierret, Daunic, Bordes, Gribelin, Mérot, Chalier,

Çcityy, Le CheyantoOf R«yiré,. Bontban.-

rieaù, Ferrie, Dard,' Foyer," Diëlmariri, Atzeuljnffer, Plottin, Monthëard, Valdant, Maurice Thomas, Lùciani, Devaux, Jean Moreau, Jalton, ÏQrre, Le Jan, Sanimario,. Bourassier, Bergerot, Durand, Louis, Morizet, Lantier, Dévigne, Rivbal, Vàleritin, Pierre Moreau, Neui'ihcfc, Chabanon, Jean Martin, Balési, Céleste,! Claude. Thomas, Rives, Périé, Ceccaldi, Vandiau, Gienger, Connillière, de Lanux,p Arnauld, .PûïjJy'Baco, Guidi, Roure, Andrieu, Gennardi, Dasqué, Ranfaste Jullien, Vieroz, Salet, Lalanne, Daui-el, Déshé, Fonty, Larsonneur, Brachet, Clément, Douvisis, Olivier,. Sabeau.

Le monumept de Villers-Cotterets sera remis après-demain au Souvenir Français

On nous communique ̃ Le monument commémoratif des,combats de 1918. élevé et inauguré il y. a quatre ans sur la route nationale entre Soissons et la forêt de Vil1el'S-Cotterets sera officiellement remis à l'association du Souvenir français, dimanche- prochain, à 11 h,- 15.

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LES COURSES Plaisante victoire

à Saint-Cloud

de l'inédite Anecdote Ce n'est point que les courses traversent une période particulièrement prospère. Les recettes, au contraire, ont été. rarement si basses. Mais les chevaux se moquent de ces contingences et continuent à faire bravement leur beau métier. C'est ainsi qu'hier encore' nous avons eu un course de deux ans fort intéressante, lé Prix Durbar, qui nous a valu de faire la connaissance d'une pouliche de grand intérêt. Nous savons qu'une des concurrentes connues les plus en vue, Ushuaïa, a eu des malheurs au départ, et nous savons aussi que les conditions, de l'épreuve, avantageaient l'inédite. Toutefois, cette inédite, Anecdote, a fait preuve d'une telle supériorité sur la récente gagnante Fairy Queen qu'il convient de la tenir pour excellente et de' juger probant son premier succès. L'écurie Edouard de Rothschild n'a point encore sorti un nouveau Brantôme, mais elle paraît riche en espérances féminines, et le trio Stratosphère, Péniche, Anecdote semble avoir toutes chances de réussir brillamment dans la' vie.

J. Trarieux.

Société des Courses de Montmirail (Sarthe)

La Société des Courses de Montmirail (Sàrthc) donnera, le dimanche 22 juillet, une réunion de courses sur son charmant hippodrome, que domine le château historique de Montmirail, et qui est, en cette saison, un but de promenade des plus agréables.

A SAINT-CLOUD w

̃'̃• ••̃'••̃ PRIX MONTGERON

(A vendre. 7.000 francs, 800 mètres) 1. Coupole (M. Iiolliérou) .G. 14 » à M. Georges Pelât P. 7 50 2. Golcpnde (G. Vatard) V. P. 10 50 2 long., courte tête.

PRIX DE COLOMBELLES

(12.000 francs,, 2.200 mètres)

1. London Traffle (P. Villecourt)G. 16 50 à M. le baron E. de Rothschild P. 8 50 2. Miss Biribi (F. Rochetti) P. 9 » 2 long., 5 long.

PRIX BE MELUN' v

(A vendre. 6.000 francs, 1.500 mètres) 1. Madeleina (R. Sancho) G. 82 » à M, Henri Ballière P. 14 » 2. Towtôn (W. Johnstone) P. 7 » 3. Ortygic (N. Pelat) .P. 6 50 4 long., 1/2 long., 1 long. 1/2.

PRIX DES SABLONNETS

(Handicap. 20.000 francs, 2.000 mètres) 1. Horizon (Piergiovahni) G. 17 » à M. François Rom P. 9 50 2. L'Opulent (E. Tournié) P. 10 50 Courte tête, 2 long.

PRIX DURBAR 'i

(12.000 francs, 900 mètres)

L'Anecdote (P. Villecourt) G. 35 » ̃à- M. le baron E. de Rothschild P. 7 50 2. Fairy Queen (C.-H. Semblât) ,.P. 6 » 3. Usljuaia (A.-J. Russel) ..P. 5 50 3 long., èncol., 2 long.

PRIX DE FOUGERETTE

(10.000 francs, 1.300 mètres)

1. Roxelane (C.-H. Semblat) .G. 13 » à M. E. N. Adès ..P. 8 50 2. Heidi (R.. Brethès) ,<. i,P. 16 » 2 long. 1/2, 4 long.

A MAISONS-LAFFITTE

"Aujourd'hui, à 14 heures Courses à MalsonsTLatlfitte. Gagnants, du Figaro Prix de Uorainvilliert. Wildfire, Donine. Prix de La Gaillardière. Prétentieux, L'Eldorado.

Prix des Andelys.– Iron Duke, Allée. Prix de Pèpinvast. Gouyaté, Iroquois. Prix Papillon Rosé. Rhadamante, Xady Cisula.

Prix de Grisy. Ecurie de Rivaud. Aviso. Prix du Galibier. Angkor Wat, La Curée.

-sivT'

GAZETTE DES TRIBUNAUX La mère monstrueuse •On dît souvent, qu'en France, on n'exécute pas les femmes. On l'a fait cependant, et on peut encore le faire demain, puisqu'on les condamne à mort. Mais on les a, je né sais pourquoi, toujours graciées depuis 1887. Cette- annéelà à Romorantin, Deibler trancha la tête d'une femme qui ayait brillé vive, sa mère dans une cheminée. Mais la condamnée ameuta la foule par ses cris elle se débattit si bien que le bourreau accomplit mal son office, et fit ensuite gracier de monstrueuses criminelles. Sëra'-t-ëlle graciée, cette femme Cournée, dont la chambre criminelle de la Cour 'de cassation 'rejeta hier le pourvoi ?

Le 1" mai 1933, à Archerie-en-Leprestre (Ille-et-Vilaine), elle tua ses deux filles en les étranglant avec une ceinture. Tout simplement parce que la mère était avare et qu'elle trouvait ses enfants trop coûteux à nourrir.

Le père du Petit Poucet se contentait de les perdre dans la forêt.

La cour d'assises de Rennes condamna ce monstre'.à mort. La misérable n'a plus qu'à attendre sa grâce. Mais il se pourrait bien qu'un jour, on ne graciât pas automatiquement les tueuses d'enfants. Georges Claretie.

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S P O R T S

OPINION

Le respect

des règlements Un de nos confrères de province commentant une récente menace de sanctions faite' par la Fédération d'athlétisme à Georges Leclerc, écrit: « L'athlète Georges Leclerc, plusieurs fois champion de France et international, actuellement à Montpellier, serait disqualifié à vie par les dirigeants de la F. F. A., pour avoir contribué à l'organisation, parait-il irrégulière, d'une réunion en province. Allons, les bêtises recommencent à la Fédération. Non contente d'avoir disqualifié Ladoumègue, elle s'en prend maintenant à Leclerc qui pourtant défendit plusieurs fois ses couleurs. »

Nous ne connaissons pas les môtifs de cette disqualification, mais les arguments donnés par notre confrère dans sa protestation sont sans valeur. Le fait qu'un athlète a été plusieurs fois champion de France et qu'il a défendu les couleurs de la F. F. A; n'implique pas 1° que cet athlète a le droit de se mal conduire; 2° que la F. F. A. ne puisse jamais prendre de sanctions contre lui. Où irions-nous sans cela ? Et il est juste que les grands champions comme les petits puissent être frappés s'ils ont manqué aux règlements auxquels ils doivent se soumettre en s'enrôlant sous la bannière officielle des Fédérations.

Qu'un simple sportif méconnaisse ces règles élémentaires de discipline et d'ordre, passe encore, mais qu'un confrère sportif, chargé comme les dirigeants de maintenir le bon esprit sportif, et la discipline, élève des critiques aussi déplacées dépasse l'entendement. A. R.

CONCOURS HIPPIQUE Le Tournoi international de Lucerne

Le Concours hippique international officiel de Lucerne qui a eu lieu du 7 au 15 juillet a réuni les équipes militaires belge, française, irlandaise, italienne et suisse.

L'équipe française comprenait Le commandant de Laissardière, chef de la mission les capitaine Clavé, Berger, Gudin de Vallerin, les lieutenants de Bartillat, Bizard et de Castries. Sur neuf épreuves disputées, l'équipe française s'adjugea quatre premiers prix, dont la Coupe des Nations et le Premier Prix du meilleur parcours individuel, deux deuxièmes prix et 23 autres prix. Le capitaine Clavé (Volant et Irish Quaker) et le lieutenant de Castries (Tenace et Wednesdày) se classèrent premiers ex a;quo dans le Prix du Saint-Gothard, qui réunissait 74 partants. Le Grand Prix de la Ville de Lucerne fut gagné par le lieutenant de Castries (Wednesdây) devant 58 autres concurrents.

Enfin, la Coupe des Nations fut attribuée à l'équipe composée du capitaine Clavé (Volant III}, du lieutenant Bizard (Arcachon), du lieutenant de Castries (Tenace). Le lieutenant Bizard remportait le-prejnier Prix du meilleur parcours individuel.

Le's succès de nos représentants à Lucerne furent d'autant plus méritoires que nos équipes venaient de prendre part presque sans interruption aux concours hippiques internationaux de Varsovie, de Lisbonne, de Madrid et de Londres et que dans ces deux dernières oompétitions ils s'étaient adjugé le trophée si envié de la- Coupe des Nations.

CYCLISME

VE TOUR DE FRANCE

Aujourd'hui 15* étape

Perpignan-Ax-les-Thermes (158 kms) Les 41 coureurs restant qualifiés dans le Tour de France, effectueront aujourd'hui la quinzième étape, de Perpignan à Ax-les-Thermes, soit 158 kilomètres. LA VOILE

Les régates internationales du Havre Hier, ont débuté, en rade du Havre, les régates auxquelles prennent part les grands yachts anglais de la classe 6, qui sont •< Britannia », à Sa Majesté George V le « Velsheda », le Shamrock » et le « Candida ».

La course a été remportée par 1' « Astra n, en 5 h. 16 m. 40 s., devant « Candida », en 5 h. 28 m. 39 s.; « Shamrock », en 5 h. 29 m. 42 s.; « Velsileda », en 5 h. 48 m. 54 s. La course a été courue par vent d'ouest moyen et mer belle. Le « Britannia a a abandonné presque à la fin de l'épreuve.

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Lé match France-Angleterre aura lieu demain à Wentworth

AVextwoeth (de noire envoyé spécial). C'est demain que se disputera pour la première fois une rencontre officielle entre les équipes masculines de France et d'Angleterre.- Le match a licu sur le magnifique parcours de Wenlworlh et promet d'être pour nos joueurs une expérience des plus profitables.

La Fédération anglaise a. en effet, voulu montrer l'importance qu'elle attachait à cette rencontre et en quelle estime elle tenait nos représentants, en sélectionnant la plus forte équipe possible. Voyez plutôt les états de services des joueurs choisis

Stanley Lunt. Champion d'Angleterre 19IH, champion du Worcesterslrire 19114, a représenté l'Angleterre contre l'Ecosse, le Pays de Galles et l'Irlande sans interruption depuis 1932.

L. G, Garnett, Bien que ne jouant au golf que depuis quatre ans, il était

A. M. VAGLIANO

capitaine, non joueur, de l'équipe de France qui rencontrera demain l'équipe d'Angleterre à Wentworth. premier des amateurs après les deux premiers parcours de l'Omnium Britannique de cette année. Il a atteint la demifinale du Championnat amateur oit il fut battu par Lawson Little. Cet amateur est plus long, dit-on, que la plupart des professionnels.

'Eric Fiddian. Champion amateur d'Angleterre en 1932, finaliste en 1933, international anglais depuis 1929. Il représentera cette année la Grande-Bretagne dans la Coupe Walker.

H. G. Bentley. C'est celui de tous nos adversaires qui nous est le plus connu. Il a été champion de France amateur en 1931 et 19,'i2. Cette année, dans la rencontre amateurs contre professionnels, il a égalisé sa partie contre Cotton. C'est un équipier de la Coupe Walker. T. A. Bourn. Champion de France amateur de 1928, il a été champion d'Angleterre en 1930 et finaliste en 1933, année où il fut également finaliste du Championnat de Grande-Bretagne. Il a représenté l'Angleterre dans ses rencontres internationales depuis 1928. D. H. R. Martin. Après avoir gagné cette année le « President Putter », il fut en tête des amateurs dans le Championnat Omnium, après le premier parcours.

Voilà; sommairement présentés, les redoutables adversaires avec lesquels nos champions seront aux prises. La rencontre se disputant sur un de leurs terrains, ce serait folie que d'envisager une victoire de la France. Chaque match gagné ou même partagé constituera même une performance magnifique pour ceux de nos joueurs qui l'auront réussie. Evidemment, le résultat de cette première rencontre risque d'être fâcheux pour notre amour-propre, mais n'oublions pas les scores écrasants de nos premières parties de rugby internationales. D'ailleurs, il vaut mieux être battu, même copieusement, que se considérer comme indigne de comhattre.

Voici le programme probable de la rencontre

Le matin les foursomes Lunt et Garnett contre Carlhian et de Montgomery,

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GOLF

Fiddian et Bentley contre Le Quellec et Gobert, Bourn et Martin contre Léglise et de Bagneux.

L'après-midi les simples Lunt contre Carlhian, Garnett contre Le Quellee, Fiddian contre de Bagneux, Bentley contre Gobert, Bourn contre de Montgomery, Martin contre Léglise.

Bien entendu, l'ordre dans lequel joueront nos représentants pourra être modifié au dernier moment et nous faisons toute confiance au capitaine non joueur A. Vagliano pour tirer le meilleur parti possible de son équipe.

Maxime Lindon.

S. Brews contre Kirkwood

dimanche à l'American Country Club Un match exhibition aura lieu dimanche prochain, à 15 heures, sur le parcours de l'American Country Club, à Ossoir-lâ-Ferrière, entre S. Brews et Joe Kirkwood.

Cette rencontre nous promet une belle démonstration de tous les coups possibles en golf.

S. Brews s'est classé cette année second dans l'Omnium Britannique derrière Cotton et enleva récemment le Championnat Omnium de France à Dunkerque devant Boyer.

Kirkwood, lui, est sans doute une des figures les plus curieuses du golf professionnel.

Il est d'une adresse» prodigieuse n'a-t-il pas, d'ailleurs, exécuté des numéros de music-hall avec des clubs spéciaux ?

Il réussit les coups les plus stupéfiants, avec une désinvolture de prestidigitateur il est champion professionnel du Canada et d'Australie.

L'activité dans les golfs français Hardelot. Créée en souvenir du viceprésident du club, le regretté André Huet, victime d'un tragique accident d'aviation survenu en Afrique ce dernier automne, la Coupe qui porte son nom, foursome libre, fut disputée par 35 équipes.

Elle fut remportée par MM. Vandenbrouck et Edwards (10) qui terminèrent en 77 net. Ce score fut aussi égalé par Mme René Lacoste et le comte de SaintSauveur, mais ils furent seulement classés seconds comme ayant compté un demi-point de plus pour les 9 derniers trous.

Venaient ensuite Mme Heindrick et A. Wattinne (17), 78 miss de Montmorency et comte Ch. de Grammont (5), 79 M. et Mme A. Sirot (13), 81 Mme A. Wattinne,et Wallaert (12) 82 M. et Mme Dupont^Lemière (17), 83.

Citons parmi les autres équipes Mlle C. de Rothschild et comte de Saint-Sauveur. miss de Montmorency et comte Ch. de Grammont, baronne Davilliers et A. Wisner, Mme Lassalle et P. Herdebault, etc., etc.

A Evian. Le Prix du Casino, concours par coups. M. Duchateau (9) fut le gagnant avec 76 baronne Etienne de Lassus et M. Lalou furent ex œquo seconds, avec 77 M. Robert Peugeot et Mme Lévy-Blad, ex œquo troisièmes, avec 78.

M. Lalou a offert une belle coupe pour un handicap course au drapeau. M. Lorrain Cruse (18), qui a planté son drapeau sur le 19" green, fut premier, suivi de près par Mlle d,e Rcauxegard,. seconde, qui a fini sur le "19* green baronne E. de Lassus et M. F. Gruse, ex œquo troisièmes.

Il y aura un handicap contre bogey mercredi 25 juillet, pour un prix offert par le Cercle.

Autres membres et visiteurs inscrits au Cercle M. et Mme Peyerimhoff, Mr et Mrs Reed, Mr Knox, M. et Mlle Maitrepierre, M. et Mme Scognamilio, M. et Mme Emile Charbonneaux, M. et Mme Lévy-Blad, M. et Mme Paul Gillet, M. et Mme Henriot, M. Gallard, Mme de la Maisonneuve, Mlle de Beauregard, M. et Mme Manus, M. et Mme Beghin, M. F. Pollet, M: J.-C. Descamps, M. et Mme Demeestère, Mlle Aumont, M. Gatinais, baron et baronne Etienne de Lassus, M. Margot, M. Le Noir, M. Lauret, M. Del Monte, M. et Mme Epstein, Mlle Barrer, comte Butler d'Ormond, M. Boussiron, Mrs Finch, M. Gulhaud de Bistrate, M. Emile Dubonnet, M. Pierre Dupont, M. Carlibach, etc.

TENN IS '•̃̃•'

Le Tournoi Perros-Guirec Le championnat du Tennis-Club de Trestaou en Perros-Guirec (Côtes-du-Nord) se déroulera sur les excellents courts du club, du 30 juillet au 5 août.

De nombreux joueurs de deuxième série sout déjà inscrits. Cinq épreuves. Clôture des engagements le 29, juillet. Nombreux prix.

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Le Grand Prix

de TAéro Club de France Demain et dimanche dix avions effectueront le voyage

Deauville-Cannes-Deauville L'Aéro Club de France, ainsi que nous l'avons déjà annoncé, fera disputer pour la première fois les 21 et 22 juillet « la Coupe Armand Esders ». Cette épreuve se courra pendant trois années consécutives, en 1934, 1935 et 1936.

Le « Grand Prix de l'Aéro Club de France » est doté de 200.000 francs de prix en espèces et de la Coupe Armand Esders, qui sera attribuée à l'expiration de la troisième année au concurrent ayant réalisé la vitesse la plus élevée au cours de l'une des années de compétition.

L'épreuve est internationale. Pour la première fois, le règlement a été publié pour trois années de façon à ce que'les concurrents connaissent à l'avance le programme imposé.

L'épreuve consiste en une course de vitesse sur l'itinéraire Deauville-Cannes et retour, soit 1.658 kilomètres en deux étapes elle est réservée aux avions terrestres dont la cylindrée des moteurs est au plus égale à. 8 litres. La limite maxima de la cylindrée est donc la même que pour les deux grandes épreuves qui viennent de remporter un magnifique succès la « Coupe Deutsch de La Meurthe » et les « 12 heures d'Angers ». L'Aéro Club de France a voulu ainsi recueillir les meilleurs résultats de cette formule, ainsi que permettre aux constructeurs d'effectuer un effort réellement productif.

« La Coupe Armand Esders est en quelque sorte la transposition dans le domaine pratique des résultats obtenus par la coupe Deutch de La Mcurthe; En effet, les appareils monoplaces de la Coupe Deutsch de La Meurthe sont établis suivant une formule de construction complètement libre, tandis que pour la Coupe Esders la possession du certificat de navigabilité est imposée.

D'autre part, les machines monoplaces ou multiplaces doivent être susceptibles d'être utilisées, soit comme appareils de voyage, soit comme engins postaux' s'ils sont monoplaces dans ce cas, ils sont munis d'une soute renfermant une charge de 30 kilos de lest s'ils sont employés comme appareils de voyage, ils transportent outre le pilote un passager adulte.

Nouveffes aériennes

L'aviation sportive I,

La commission sportive de l'Aéro.Club de France a prononcé, à la date du 12 juillet, les homologations suivantes 1" Record de vitesse sur 100 kilomètres pour avion léger 2- catégorie, battu le 2 mal 1934,, par M. Raymond Delmotte, sur avion Caudron 362 moteur Renault Bengali spécial, à lit vitesse de 345 km. 622 à 1 heure, sur la piste Villesauvage-La Marmogne.

2° Record de vitesse sur 100 kilomètres sur avion Caudron 450, moteur Renault 300 CV, battu par M. Raymond Delmotte. le 24 mai 193,1, à la vitesse de 431 km. 654, à l'heure, sur la piste Villesauvagè-La Marmogne.'

AUTOMOBILE

Le Meeting de Dieppe

est appelé à un gros succès Comme chaque année, Dieppe va voir sb dérouler son. meeting classique qui est appelé à un gros succès et-se déroulera sur trois journées, cette fois, aujourd'hui 20, demain 21 et après-demain 22 juillet. La manifestation débutera par un rallye qui doit avoir lieu les 20 et 21 juillet. Les participants ont dans cette "épreuve sportive et touristique l'occasion de, passer quelques jours agréables sur la belle côte normande et en même temps la perspective d'assister à la grande épreuve du circuit de vitesse dont la réputation n'est plus à faire.

Le règlement du rallye a été établi spécialement, avec la plus grande simplicité, afin que lés concurrents trouvent dans l'application des formules simples le repos escompté pour deux jours de vacances. Tout, dans ce règlement, est net, précis, et ne porte à aucune confusion, ce qui classe cette épreuve au moins autant comme performance sportive qu'une agréable distraction pour tous les amateurs de l'automobile.

Le concours d'élégance Le 21, à Dieppe même, dans l'après-midi, aura lieu le concours d'élégance en automobile qui se déroulera sur l'esplanade du Casino. A ce concours défileront les modèles de voitures les.plus variés et dans le cadre de cette exposiUon les plus belles toilettes jetteront une note de gaîté. Le grand prix d'honneur hors concours, consistant en une coupe, sera attribué à la plus belle voiture toutes catégories. Des. grands. prix d'honneur et d'excellence, divers fanions et plaquettes seront offerts à chaque concurrent, lin grand prix d'honneur sera attribué à la plus belle, voiture présentée par une dame.

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