Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 1 à 8 sur 8

Nombre de pages: 8

Notice complète:

Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1934-07-16

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 16 juillet 1934

Description : 1934/07/16 (Numéro 197).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k2977558

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 75%.


SOMMAIRE

PAGE '2. LES COURS, LES AMBASSADES, LE MONDE ET LA VILLE. COMTESSE JEAN DE.PANGE :«Au VAL DU LOUP ?. MORT DE M. RENKIN, ANCIEN PREMIER MINISTRE DE BELGIQUE. TRISTAN DEMÊME « BILLETS DOUX ».

PAGE 3. W.-MORTON FULLEITTON PoLITIQUE EXTÉRIBURE LE BATEAU IVRE ). ADOLPHE DE F.A*L6AIROLLF' « LETTRE DE MADRID. LA GRAVITÉ DU CONFLIT CATALAN ?. PAUL FUCHS « LA PASSION A NANCY». –.DERNIÈRE HEURE.

RAGE 4. ROGER DARDENNE « LE CONSEIL NATIONAL SOCIALISTE ?.–MiRON MÀLKlEL-JiRMOUNSKY « UNE ERREUR DE PERSPECTIVE, HISTORIQUE LA DÉCOUVERTE DE L'AMÉHIQUE ». PAUL LESOURD « LA VIE RELIGIEUSE ». GÉRAHD D'HÔUVILLE « CHRONIQUE DES THÉATRES DE PARIS ?.

PAGE 5. MAURICE NOEL < MiROIR DE PARIS ». COURRIERS DES LETTRES ET DES ARTS. E. DE GUICHEN « L'EsPRIT ALLEMAND ?.

PAGE B. LE THÉÂTRE. LE CiNËMA. RADIO. « 45° A L'OMBRE ?, ROMAN, PAR GEORGES SIMÉNON.

PAGE 7. DÉPLACEMENTS DE NOS AJ30NNÉS. LES COURSES.

PAGE 8 LES SPORTS. ARMAND MASSARD « DE PARIS A LA MER DANS UN CANOT DE 4 CV 1/2 ».

FIGARO-SPORTS

LES PURITAINS NUS 1.1

Qui reconnaîtrait l'Angle- terre en ce juillet torride ? `? L'Angleterre, c'était jusqu'ici le déluge sur une

éponge, les matches de cricket sous des parapluies rouges et les garden-parties en imperméable. Mais cette fois-ci les pelouses sont jaunes comme la Chine, les jardins à bordures herbacées ne forment plus qu'un fouillis de foin sec, les rivières n'ont plus d'eâu il est défendu de laver les voitures et d'arroser les gazons une Angleterre sans gazons, est-ce concevable ? Ce gazon est devenu l'ivraie de l'Ecriture il est roussi comme le sol sous le pied fourchu de Satan.

Qui reconnaîtrait les Anglais dans «e nouveau peuple Jhu, nu du haut en bas du corps, du haut en bas de la société ? Toutes les filles vont culottées court, cheveux d'or au vent, jambes d'or au soleil, la poitrine ouverte, le torse dessiné sous les chemisettes de soie artificielle à dix francs des uniprix elles pédalent derrière leur garçon, à tandem (ô 1900 !) ou bien elles ceinturent à pleins bras le motocycliste aimé (je connais peu de spectacles plus ravissants que ces corps accouplés qui s'enfoncent ainsi dans la vitesse, la nature et le vent). A la deuxième saison ensoleillée, l'Angleterre, n'y tenant plus, s'est déshabillée. Partout l'on se jette à l'eau. Finis les bains si froids de Brighton ou de Scarborough, d'où les corps rouges comme des crustacés sortaient en hâte d'une mer glacée, ardoisée, aux vagues baveuses. Aujourd'hui, sous un soleil grec, cette race de géants plonge dans les piscines. C'est une folie de piscines appartements avec piscine commune, piscines sur la rivière, dans les hôtels, thés-thermaux,.garagesplages où, derrière le poste à essence, vite on se paye une immersion rafraîchissante, même la nuit aux lampes voltaïques, une tasse de thé, et des strawberries and cream, jusqu'au prochain relais. Ces garages s'appellent souvent des As de Pique (il y en a un peu partout au croisement des routes). Musiques mécaniques bains mixtes pour quelques shillings même dans les clubs sportifs les plus conservateurs, au Ranelagh, à Roëhampton, derrière les'palissades de ciment armé, on entend maintenant dans l'eau la chute éclaboussante de jeunes cétacés. Sont-ce là les fils des Têtes-Rondes de Cromwell, des rigides colons d'Amérique ? Désormais, ils ressemblent moins aux puritains vêtus de noir, comme la Bible, qu'aux Indiens tatoués. Est-ce le soleil, est-ce Freud qui a eu raison de leur vêtement, cette hypocrisie du corps ? Ce qui est certain, c'est qu'aujourd'hui, chez nos voisins, l'homme s'est découvert et a retrouvé le paradis il sait qu'il est nu, mais il n'en a plus honte il s'est dépouillé de ses habits, et il a ri à moins que ce rire frais ne soit celui du grand Pan, du dieu-bouc, le plus ancien des dieux. Paul Morand.

à ta huitième page

Le Figaro Sports

La santé du général Weygand Le général Weygand a quitté, en parfaite santé, la clinique où il avait- dû entrer pour plusieurs jours de repos. La direction de l'établissement a fait savoir que « M. Je général Weygand, dont l'état est satisfaisant, a passé quelques jours à la clinique, après y avoir subi un traitement susceptible d'être renouvelé. »

E C H O S

LA STAR DE CINQ ANS Shirley Temple vien,t de signer à Hollywood un contrat de cinq millions et qui la lie pour sept ans. Sept ans, c'est beaucoup pour une star mais il est vrai que dans sept ans Shirley Temple n'aura que douze ans à peine ,et que ce contrat ce n'est pas elle, mais ses parents qui l'ont signé pour elle. Bien des vedettes envieront sans doute cette célébrité qui hypothèque sans danger l'avenir pour plus d un lustre et parait assurée d'une renommée que deux ou trpis films n'effaceroni pas. Le cinéma qui consomme tant de beautés met plus de temps à dévorer la vraie jeunesse. Il attend qu'elle se détruise d'elle-même c'est le sort des enfants prodiges dont le prodige, aux yeux de la foule, apparaît moins dans leurs dons que dans leur précocité.

J'avoue que l'extrême précocité, même et surtout lorsqu'elle se nuance d'un reflet de génie, m'a toujours un peu inquiété et donné un rien de malaise. Je n'écoute pas un virtuose de dix ans en toute sérénité. Je connais à l'entendre une inquiétude d'une sorte pareille à celle qu'on ressent devant une table pleine de grâce chargée de trops lourds objets. Il y a dans ces talents extraordinaires un défi, non point seulement à nos habitudes, mais aux lois physiques. Je redoute toujours de voir se plier et se rompre ces génies si tôt tendus.

Et puis, il y a les à-côtés de ces gloires extraordinaires l'argent qui les accompagne et dont les parents deviennent peu ou prou les benéficiaires. Comment ne pas soupçonner jusque chez les moins égoïstes une vanité intéressée, les petites tricheries avec l'âge, et vis-à-vis de leur enfant des sentiments qui ne sont pas tout à fait ceux qu'on réserve à l'enfance ? Déception de voir naître l'adolescent, amertume contre les jours qui diminuent le prodige comme une peau de chagrin. Voilà je demande aux petites f illes qui ne sont pas célèbres de ne pas trop envier Shirley Temple. *•̃̃ Guermantes.

Vers Bayonne r

On avait d'abord annoncé pour semedi soir le départ de M. Barthou à destination de Bayonne. Des journalistes s'étaient rendus à la gare d'Orsay et, ne voyant pas arriver le ministre des affaires étrangères à l'heure prévue, attendirent la formation du train suivant. Vainement encore. Finalement, on apprit que M. Barthou ne partait que le lendemain. Alerte, souriant, il taquina un de nos confrères qui fit le voyage avec lui. « Allons, avouez-le. Vous aviez craint un nouveau faux bond de Bayonne »

L'utile préoaution

Le 30 juin, M. von Papen, secrètement averti du danger qu'il pouvait courir, ne crût pas devoir se contenter de l'auguste, mais lointaine, protection du maréchal Hindenburg. Ses amis de la Reichswehr lui offrirent leurs services. Aussi vit-on arriver de bonne heure devant chez lui un important détachement qui, devant sa porte, installa une mitrailleuse. Un vieux maréchal, cela'peut ne pas suffire contre des nazis échauffés. Derrière une mitrailleuse, M. von Papen était plus tranquille. Que le général Schleicher n'en fit-il autant ?

L'élégant mineur

Il faut convenir que les hommes politiques d'aujourd'hui portent un coup heureux à la légende du Français peu soucieux de sa tenue. M. Pierre-Etienne Flandin, qui représentera le gouvernement, le mois prochain, aux fêtes célébrées au Canada en l'honneur de Cartier, jouit, lui aussi, d'une réputation justifiée de dandysme.

L'élégance, confiait-il récemment à l'un de ses amis, est une chose fort relative.

» Savez- vous- quelle tenue m'a semblé la plus agréable ? Celle de mineur. On m'avait donné des vêtements de porion pour descendre dans les mines d'Anzin. Je ne me suis jamais senti ni plus à l'aise ni plus sportif.

Sur la route

Les automobilistes qui ont passé, les fêtes du 14 juillet aux environs de Chartres ont pu, ayant traversé l'agglomération d'Agiot, voir quelques voitures arrêtées à l'entrée du village de Gibet.

Tiens, s'écria Saint-Granier, qui « roulait » par là, toute la vie d'un financier

Une rubrique nouvelle.

Le mot « événement » employé au pluriel et accolé à une date ou à un nom de lieu signifie qu'il s'agit d'événements fâcheux et devient le synonyme de « troubles ». Exemple les événements du 6 février; les événements d'Allemagne. L'Académie quand elle sera revenue à la lettre E nous doit ce paragraphe. Félicitons-nous d'ailleurs qu'en ce qui nous concerne ce mot fâcheux ne soit lié qu'à une seule journée de notre histoire politique. L'Allemagne a depuis longtemps passé ce stade. Ses « événements » occupent tout le calendrier. Leur périodicité est telle qu'on en a fait une rubrique.

Le Masque de Fer

Hier, à Bayonne, la France, la Pologne,

l'Espagne et le Portugal eut honoré la mémoire des soldats et volontaires morts au champ d'honneur

Dans un éloquent discours, M. Barrhou définit à cette occasion la politique française soutenue par lui au cours de ses voyages en Europe

Bayonne, 15 juillet. (De notre correspondant particulier.) Louis Barthou, accompagné de MM. de Chlapowski, ambassadeur de Pologne; le colonel Blasezynsky, attaché militaire, et de Cardenas, ambassadeur d'Espagne; est arrivé. ce matin à 9 h. 24, à Bayonne. La ville avait pavoisé en l'honneur du ministre des Affaires étrangères et des personnes qui venaient avec lui inaugurer le monument aux morts.

A leur arrivée à la gare, les voyageurs furent accueillis par MM. Mireur, préfet des Basses-Pyrénées; Anthelme, sous-préfet de Bayonne le docteur Lafourcade, maire de la ville Jean Augustin, sous-préfet d'Oloron Lillaz, député, ancien ministre les membres du conseil municipal Ghamisee, consul de Pologne Bermejo, consul d'Espagne, et le général Hug, commandant la place.

Une immense foule s'était massée sur la place de la Gare. La musique du 18e d'infanterie exécuta la Marseillaise. M. Louis Barthou et les ambassadeurs montèrent alors.cn voiture, cependant que la population saluait le ministre des Affaires étrangères des cris répétés Vive la France Vive Barthou »

Après la réception à l'hôtel de ville, les hôtes de Bayonne, entourés des autorités civiles et précédés d'un peloton de gardes mobiles, se rendent au monument des morts de Bayonne, où veillent les statues du combattant de 1914 et du berger basque. Deux plaques de pierre sont fixées dans le mur des remparts on y lit les noms des volontaires tchécoslovaques et espagnols morts pour la France. Deux autres plaques, qui commémorent les Polonais et les Portugais volontaires également tombés au champ d'honneur-, vont être inaugurées. ̃ On sonne aux champs. MM. Louis Barthou.de Chlapowski et le commandant Portella déposent des couronnes et des gerbes au pied du monument. La musique inunicipale exécute l'hymne polonais, et M. de Chlapowski monte à la tribune pour prononcer un vibrant discours dans lequel l'ambassadeur exalte l'amitié franco-polonaise. Incidemment, M. de Chlapowski fournit un curieux détail sur la pierre commémorative des Polonais morts pour la France, surnommés les Bayonnâis « La plaque en pierre polonaise qui sera apposée au monument des morts de Bayonne est une pierre de Rackawice village qui a été témoin d'une victoire, en 1794, par laquelle a débuté l'insurrection conduite par Thadée Kosciusszko. »

Le commandant Portella, attaché militaire du Portugal à Paris M. Cardenas, ministre d'Espagne M. Lafourcade, maire de Bayonne, prononcent des allocutions. A son tour, M. Barthou paraît à la tribune.

Discours de M. Barthou

Après avoir remercié les habitants de Bayonne de leur chaleureux accueil et rappelé en quelles circonstances les Polonais firent en 1914, à Bayonne, leur instruction militaire, le ministre des Affaires étrangères exalta l'âme de la Pologne héroïque qui veille à l'éxtrême-Est « Dernièrement, je suis allé dans un grand pays ami, un? des seuls, avec le nôtre, à défendre encore la cause des libertés parlementaires. J'y ai reçu un accueil cordial, si le mot cordial est pris dans toute son acception, un accueil particulièrement amical et si, dans la vie publique, dans la diplomatie et dans le courant de. la vie humaine, les résultats importent plus que les intentions, je puis penser sans qu'on. m'accuse d'exagération, que j'ai rapporté quelques résultats.

» Actuellement, y a-t-il de plus noble souci que celui de la paix ? Mais, comme le disait le représentant des anciens combattants, tout à l'heure, la paix ne saurait se séparer, pour nous, de la dignité de la France et de la sécurité.

» A Genève, j'ai parlé pour la sécurité. A Londres, j'ai montré le même souci celui de la sécurité.

» Partout où là paix peut être, assurée, il faut l'assurer. Nous en somme tombés d'accord, nos amis britanniques et moi. » Qu'adviendrait-il si le pacte régional que nous proposons n'était pas accepté ? » Que tous entendent la voix de l'Angleterre et la voix de.la France Et puisque l'ambassadeur de Pologne affirmait, tout à l'heure, la fidélité admirable et immuable de l'alliance franco-polonaise, je puis lui donner l'assurance que le pacte régional que nous préconisons ne pourra, en aucun cas, diminuer nos amitiés ni ruiner l'esprit, les conditions et les conséquences de notre alliance.

» Me voici venu au terme de mon discours. Je dois féliciter les organisateurs de leur magnifique réussite et la population bayonnaise pour l'accueil qu'elle m'a fait.

» Les luttes furent, ici, ardentes autrefois. Je me souviens des moments où je venais y porter la parole républicaine. 1, » Je n'abdique rien de ma foi ancienne, mais aujourd'hui je tiens à souligner que cette fête est une fête d'union.

» Ici, nous sommes tous ou presque des Basques ou des Béarnais, c'est-à-dire des Français.

» Nous célébrons la mémoire de ceux qui sont morts pour nous, de ceux qui sont morts pour la France, mais je veux également saluer le sacrifice des enfants de Bayonne, morts au champ d'honneur. » Ce sont bien tous nos morts qui nous unissent leur union pour la guerre doit faire notre union pour la paix. » Ces paroles furent longuement applaudies.

Puis un chœur de jeunes filles exécuta une antique cantate basque-espagnole.

M. Louis Barthou, les ambassadeurs, les corps constitués se rendirent alors au musée, basque.

Le musée basque

On peut se demander pourquoi l'inauguration de,ce Musée qui a ouvert ses portes au- -public en 1924 a été différée jusqu'en 1934. C'est simplement parce que ses organisateurs ont tenu à remettre officiellement à la ville de Bayonne, non. point une vague ébauche, mais une œuvre solide nettement arrêtée en ses contours essentiels. Toute l'histoire de Bayonne. y est résumée toute l'importance linguistique et ethnographique du Pays basque, tant franrais qu'espagnol, y est résumée..

Pendant les nombreuses villégiatures qu'il fit à Saint-Jean-de-Luz, M. Camille Jullian ne manquait jamais de venir visiter le Musée basque et de la tradition bayonnaise, qu'il entourait de sa sollicitude et dont le développement provoquait son admiration.

C'est avec une admiration toute semblable que M. Louis Barthou et les éminents hôtes de. Bayonne visitèrent les salles du musée où sont accumulées les richesses du folklore basque.

Cette visite achevée, le ministre et sa suite gagnèrent l'hôtel de ville, où la municipalité donnait un banquet.

POLITIQUE EUROPEENNE ET POLITIQUE FRANÇAISE Dans le grand et très beau discours qu'il a fait à l'issue du banquet de Bayonne, M. Louis Barthou a abordé le problème de la politique générale en Europe; ce lui fut une occasion de déclarer, clairement et nettement, à son. habitude, ce qu'il pense de cette, politique et de la politique française. Voici les passages les plus caractéristiques de. ce discours, ceux qui concernent les difféçeijtes missions du ministre dès Affaires étrangères.

». En mon nom personne}, ./au nom de mon pays, j'ai. dit qu'il fallait dissiper cette atmosphère ouatée, mystérieuse dans laquelle finissaient par se diluer tous les grands problèmes de l'Europe. Mieux vaut faire face à ces problèmes et dire ce que l'on veut: ne pas dire « oui » quand c est «non » et ne pas dire « non » d'une manière mystérieuse. A Genève, j'ai dit « non » à l'Alllemagne, présente tout en étant absente et puissante en raison de son absence même. J'ai dit que chacun devait prendre ses responsabilités. » Nous n'avons pas plus de conditions à subir que de conditions à imposer. J'ai dit à l'Allemagne qu'il fallait en finir avec cette absence pleine de dangers pour tout le inonde, parce que tout le monde devait ipéttdre part à ses responsabilités. Je crois SÉfcir; rendu par-là service à la France et |fol,'Europe; Si nous avons couru quelque raSqûe, la délégation française est cepenqiiht parvenue à faire voter à l'unanimité, moins deux" voix, le projet final dé la conférence" du désarmement.

̃jî .M. Macdonald m'a fait dire alors son désir de me. voir à Londres^ pour y. conférer. et développer avec moi les rapports de nos deux pays.

";>. Jersuis allé vers la grande Angleterre. L'accueil qui a été fait à ma personne, je n'en parlerai point. Si, parfois, il était arrivé que l'on fût pessimste à ce sujet, je puis dire que j'ai reçu l'accueil personnel le plus cordial, le plus amical et que, d'autre part, je n'ai pas seulement constaté l'autorité que la France avait quand elle définissait1 clairement et légitimement ses buts, mais encore l'appui qu'elle pouvait trouver, auprès des hommes d'Etat britanniques, appui sincère et effectif. » Notre politique est faite de quelques idées nécessaires et consiste essentiellement dans la recherche de la paix. Non la paix organisant des blocs de puissances s'opposant les uns aux autres, mais une paix par des pactes régionaux garantissant à ses signataires qu'ils seront assurés contre toute agression et respectés.

» Ces pactes, en liaison avec le Pacte de Locarno, inspirés par les mêmes sentiments, lés mêmes préoccupations et les mêmes espérances, ont pour but d'associer avec la France à cette politique de paix tes pays qui y sont également intéressés. » La thèse que nous avons fait triompher, non pas par une adhésion étroite ou modérée mais par une communauté de vues agissante, s'est manifestée de la manière suivante

» Parti le mardi de Londres, j'étais consulté le mercredi, par le gouvernement britannique, sur les démarches qu'il allait faire consécutivement à l'accord que nous avoirs conclu. A aucun moment, je n'ai rien eu à aliéner des intérêts français. Si l'on m'avait demandé de négocier le désarmement pour obtenir la conclusion du pacte de l'Est, je n'aurais pas admis un parallélisme que rien ne justifiait. Personne ne peut savoir ce que sera demain. Je ne veux pas préjuger de l'avenir, mais

Je fais une hypothèse si quelques ques-

tions m'avaient été posées, je dis que, quelle que soit l'horreur de la guerre que je ..puisse avoir avec le pays tout entier, j'estime que la France doit prendre ses précautions et doit attendre avant de négocier le désarmement. Ce que l'on peut dire, c'est qu'une fois réalisés ces pactes régionaux, on peut penser qu'avec Locarno une ère nouvelle peut s'ouvrir qui puisse permettre d'examiner la portée de ces pactes sur le désarmement.

> Que des négociations puissent s'ouvrir comme une conséquence à la réalisation des pactes régionaux, oui, mais qu'elles puissent s'engager comme une condition à ces pactes régionaux, je dis nettement non. Voilà ce que j'aurais répondu si les questions que je supposais ni'avaient été posées. » ̃•̃••̃

EN ALSACE

La mémoire

de l'Abbé Wetter GRAND PATRIOTE

Colmar, 15 juillet (de notre envoyé spécial), Les fêtes patriotiques d'Alsace ont continué à se dérouler hier et aujourd'hui avec un plein succès. Elles ont été très officielles et, pourtant, aussi peu banales que possible.

La journée d'hier a commencé par une revue des troupes passée sur la place qui fait face à la gare de Colmar. Il fallait voir les chasseurs au pas rapide, les soldats de ligne, les artilleurs, manœuvrant impeccablement au milieu d'une foule nombreuse et enthousiaste. ̃ Les prix de français

Puis Mme Langweil, directrice de l'œuvre du Prix de français en Alsace, a gagné Kintzheim, la ville du roi, près de Sélestat (Bas-Rhin). Là, des fleurs lui ont été offertes par une fillette délicieusement vêtue Corsage marron, fichu de soie, longue robe rouge, tablier de dentelle, sans oublier un ruban rouge dans les cheveux. On sait qu'ici la robe rouge désigne les catholiques, la robe verte les protestantes. Cette charmante petite Alsacienne a prononcé sans erreur un véritable discours en l'honneur de Mme Langweil. Pour Mme Langweil, entendre parler en bon français est la suprême récompense. Le maire a dit ensuite quelques mots

Tout le monde s'est rendu ensuite dans une cour ombragée d'arbres où l'Ami Fritz eût aimé à rêver. Malheureusement une pluie torrentielle a obligé les pompiers à transporter tous les accessoires de la fête, chaises et livres de prix, dans la grande salle de la mairie. M. Bastier, sous-préfet du Bas-Rhin, à lu des dissertations enfantines prouvant que les petits savent observer et même qu'ils ne sont pas dénués de sens poétique. L'un d'eux n'a-t-il pas parlé de « La route sereine et argentée ». Il a fait l'éloge des admirables sœurs de Ribeauvillé qui transforment les petites filles du peuple en petites filles du grand siècle. Celles-ci ont, avec un accent charmant, chanté l'Alsace « si fidèle dans ses idées, ses mœurs, ses traditions ». M. Oberkirch, député, ancien ministre, après avoir défendu les parlementaires contre les malicieuses remarques des fillettes, a parlé en philosophe. Il a observé que les enfants ne s'exprimaient pas comme des perroquets mais que la concordance-des mots qu'ils prononçaient, de leurs gestes et de leurs intonations, prouvait qu'ils comprenaient parfaitement tout ce qu'ils disaient. M: Charles Meyer, instituteur de Neuve-Eglise, grand mutilé, a reçu une médaille d'honneur. Puis le président des Amitiés de Mons, suivi d'une vingtaine de Belges, a-fait sou entrée. Le sous-préfet les a salués et a dit très justement « Les Alsaciens et les Belges trouvent qu'ils 'se ressemblent ».

L!après-midi a été consacré au village protestant de Sundhouse. Le pasteur a prononcé une éloquente allocution en dialecte. Puis M. Oberkirch a parlé, et puis M. Roland Marcel, préfet du Bas-Rhin. M. Louis Marin, ministre de la Santé publique, a prononcé une allocution charmante où il a salué la sagesse des fillettes déguisées en vieillards octogénaires à longues barbes. La cérémonie de Colmar

Ce matin une plaque commémorative a été apposée par les soins de Mme Langweil, cette Alsacienne au grand cœur, sur la. maison natale de l'abbé Wetterlé à Colmar. Il y avait là le général de Pouydraguin, MM. de Leusse, Pfléger et Gegauff, sénateurs, Burrus, député; Kuntz, sous-préfet Haenggi, rédacteur en chef des « Messagers » qui fut l'ami de l'abbé Wetterlé. Des discours ont été prononcés, du haut d'une blanche tribune, par MM. Kubler,.Dumont-Wilden, Bonfils, Lapouzade, Pfléger, et par M. Mallarmé, ministre des P. T. T. M. Pfléger a rappelé que pour l'ardent patriote français Wetterlé, l'autonomie de PAlsace-Lorraine, avant 1914, était seulement un projet transitoire. On a découvert ensuite le médaillon de l'abbé, qui porte ces mots « Ici naquit l'abbé. Wetterlé, grand patriote et député français (1861-1931) ».

Henri Charliat.

Les officiers belges-

rendent un émouvant hommage au roi Albert

Le général Mariaux a accueilli, hier matiu, sur le seuil de la chapelle des Invalides, lès officiers de réserve belges, accompagnés par les généraux Ponlhus et Warney, les colonels Aerts et Lenz, et par le lieutenant-colonel Carville et le capitaine Virât, de l'Union Nationale des Officiers de réserve.

Après avoir conduit ses hôtes, devant le tombeau de. l'empereur,, et leur avoir montré l'emplacement réservé au tombeau du maréchal Foch, le général Mariaux les a guidés dans la visite du Musée de l'Armée. Dans la salle des Alliés, M. Javaux, dans un geste émouvant, déposa devant le portrait du roi,,Albert un vase de grès, aux armes françaises et belges, renfermant quelques fragments du rocher au pied duquel le souverain trouva la mort. Une messe a été célébrée, à l'issue de cette courte cérémonie, dans la chapelle Saint-Louis, en présence des généraux Gouraud et Niessel, suivie d'un service de Requiem à la mémoire du roi-soldat. Les officiers belges ont visité, dans la matinée, le château de Malmaison et ont admiré, l'après-midi, les grandes eaux de Versailles.

Ils ont quitté Paris dans la soirée.

En cinquièmé puge

MIROIR DE PARIS Opinions d'Eugenio d'Ors, Alfred Kerr, Angelo Gatti, Ven-

tura Garcia Caldéron

recueillies par^MAUBiCE Xoel.

LES CONFUSIONS DE L'ÉPOQUE

Fêtes

et Expositions Par JEAN GIRAUDOUX

Le spectacle que nous ont donné les fêtes de Paris ne nous permet plus d'entretenir beaucoup d'illusions au sujet de la future Exposition des Arts Décoratifs. Improvisées comme elle, réglées comme elle par un consortium dépourvu d'imagination, de malice et de joie, elles se sont déroulées dans des conditions de splendeur qui ajoutent bien peu au lustre de Paris chef-lieu de canton, et encore moins à celui de Paris capitale. Nous ne pouvons vraiment plus espérer jouir de e cette fête qu'est Paris, contempler cette exposition qu'est Paris que dans les intervalles laissés par les manifestations solennelles. Mais ne sommes-nous pas déjà habitués, pour parler d'autres domaines, à ne plus guère trouver l'art, l'audace et le goût français qu'en dehors de leurs cadres constitués

La réussite, au milieu de cette braderie, de trois ou quatre fêtes particulières, est la confirmation nouvelle d'un soupçon que je ne suis pas le seul à nourrir.: il y a maintenant chez nous une équivoque presque sur chaque mot entre ceux qui administrent et entre ceux qui créent. Le vocabulaire des premiers est vidé de toute réalité, de toute force, et les mots Fête et Exposition nous en fournissent aujourd'hui tristement la preuve.

Qu'est-ce qu'une fête officielle dans une communauté?. C'est l'ennoblissement d'une foule conviée pour quelques heures à des spectacles inusités. C'est l'occasion attendue et d'ailleurs rituelle où le roi ouvrait son palais à la foule et où ses trésors appartenaient aux visiteurs. Le jour où les sanctuaires du pays reluisent, où les grands hommes, morts ou vivants, sont visibles aux petits hommes, où la représentation imagée de la nation, c'està-dire ses unîtOviiies, b-'s «Hniirg, les spectacles naturels et artificiels de ses Ç|tés sont rehaussés à l'usage des citoyens. Peu* dant la fête, tout leur est facilité, l'accès dans les lieux réservés, théâtre et opéras, l'accès dans des domaines de l'esprit réservés. C'est l'élévation passagère du niveau moral d'un peuple. On me permettra de douter que le niveau moral des Parisiens ait pu monter d'un seul degré du fait de l'érection sur la place de l'Opéra d'une guillotine en guimauve et de l'adjonction de deux drapeaux tricolores au fronton de leur tramway quotidien. Le principe des fêtes semble bien plutôt avoir été leur encombrement, leur incommodement, l'assurance qu'il leur faut des spectacles faciles et médiocres, la persuasion de leur banalité, de leur incuriosité, de leur manque de jugement bref, et en fin de compté, leur avilissement.

Qu'est-ce qu'une Exposition officielle? C'est une nation qui s'expose. C'est l'exaltation soudaine d'un pays qui veut donner au monde un exemple de sa, civilisation, de son imagination et de sa force productrice. C'est un examen qu'il se fait passer à lui-même, et lui-même, hors de toutes contingences et de toutes nécessités, dans des conditions de désintéressement et aussi de facilité qui lui assureront sa force probante. C'est l'expérience décennale où il met ses éléments à nu, le miroir décennal où il pourra voir son visage. Quand Copenhague fait une exposition, Copenhague se voit et voit son avenir. Quand Berlin fait une exposition, le monde voit ce que sera Berlin. Que verra-t-on de Paris et de la France dans la prochaine exposition ? Qu'y verrontils d'eux mêmes, et qu'est devenu ce mot magnifique dans le vocabulaire administratif ? Il désigne, non pas ce champ libre, libéré de toute limite et de toute hypothèque, que l'Etat devrait donner à l'architecture et aux arts, mais quelques piteuses enclaves prises à regret sur des terrains déjà restreints et morcelés. Le champ d'Apollon, c'est un angle du Champ de Mars, un pré suburbain, une gare désaffectée entre Seine et quartier populaire, dans lesquels les pavillons s'entasseront avec la noblesse et l'ordre qui président à nos lotissements, mais autour desquels coulera, seule unité de la manifestation, le flot de la limonade et des sauces régionales. Pour le Parisien, ce sera et nous n'avons plus qu'à reprendre les termes du précédent paragraphe une leçon d'encombremeut, d'incommodement, c'est-à-dire, dans la vie moderne, d'avilissement.

On voit par ces exemples à quel divorce irrémédiable entre nos arts et leur application peut conduire cette défaillance de notre langage public, car ce qui est vrai des mots Fête et Exposition, l'est aussi, par exemple, de tous les mots qui commandent notre urbanisme, c'est-àdire notre existence individuelle et nationale même. Les mots d'Avenue, de Boulevard, de Stade, de Bassins, de Promenades, de Feux d'Artifice se vident, sur les lèvres de beaucoup de nos édiles, de toute leur magnificence et aussi de leur raison. La Ville nous annonçait récemment, à grand son de trompe, qu'elle


Çttféndait substituer désormais, à sa, polît jqtte- de jardina, une politique de squares. Ce n'est paa seulement par souci fi.nancier. C'est qu'elle ne peut faire autrement. C'est que, pour elle, un square est un jardin, et l'avenue Percier une avenue, et la place Maillot une place. Mais bientôt, du fait de cette modestie, la France ne sera plus le pays qu'on aimé à voir d'un avion.

Jean Giraudoux.

AU VAL DU LOUP Deux de mes aïeules ont décrit Chateaubriand dans des cahiers de souvenirs encore inédits. L'une, Céléstine, de VmtimiHe.-duLuc, qui devait épouser le général Philippe de Ségur, rencontra Chateaubriand Méréville vers 1806. Elle le vit ainsi « M, de Chateaubriand était petit, assez mal fait. Ses yeux étaient grands et beaux. Il n'avait rien d'aiihabie dans le caractère. Un fond de tristesse amère jetait dans sa conversation une mélancolie naturelle qui n'était pas sans charme. Il détestait l'affectation, se moquait impitoy'ablement, presque durement, des personnes .prétentieuses. Il donnait t ses travaux littéraires un soin et une recherche infinis et copiait et recopiait plusieurs fois les mêmes passages. Il se plaignait de la peine extrême que lui donnait la composition de ses ouvrages. Dans certains moments il était rieur comme un enfant, dans d'autres silencieux, presque morose, mais toujours original et attachant ». Quinze ans plus tard, en 1822, la jeune duchesse de Broglie, fille de Mme dé Staël, fait aussi un portrait de Chateaubriand montant à la tribune pour prononcer un discours « II était fort ému et pâle; sa figure est agréable, ses yeux surtout sont magnifia qués, il a une grosse tête et un petit corps, et la tribune, en cachant une partie de sa taille, le servait bien. Sa manière était assez convenable quoiqu'on y vit l'effort pour sç: mettre à l'aise. On voyait qu'il tâchait à se donner l'air simple et impartial pour faire contraste avec sa réputation. C'est un être bien superficiel que M. de Chateaubriand qui a exploité tous les sentiments, toutes les douleurs pour en faire du talent ou de l'effet, et qui n'a rien conservé d'intime entre lui et Dieu »

.Et je pense à tous ces êtres qui se sont rencontrés sans toujours bien se comprendre. que nous regrettons de n'avoir pas connus, et que nous cherchons à mieux évoquer en parcourant les lieux qu'ils ont aimés. La lune de juin monte derrière les grands arbres de Verrière et d'Aulnay-sous-Bois. Le vallon si calme va se décolorer sous le rayon d'argent, tandis que la petite maison toute blanche s'ouvre accueillante à ceux qui se souviennent. Le diner de la Société Chateaubriand est une des rares réunions de l'année où l'on se sente en communion de pensée avec ses voisins. C'est un des lieux prédestinés, selon Barrès, où souffle l'esprit.

Comtesse Jean de Pange.

LES ÉLÉGANCES A AUTEUIL > Hier, la dernière réunion d'Auteuil avait gai'dé toute son élégance; si elle était moins nombreuse, elle n'en était pas moins sélect, et c'est avec regrèt que nous quittons ce cadre fleuri.

Reconnu dans la tribune réservée et au pesage

Duchesse de Noailles, ensemble de crêpe de Chine blanc à, dessins jv>i:.s,ii)iiiipc Uuqiioisc, ea.jae.li ne npu* aA'ACi-gajWture: et. (jachc-peijjnc do ..rtiuibcht's bleu-vert princesse d'Arcnberg, vçste de. jieau. d'an^c Wan.chc' stur,4iipe satiu ciré ucûr» grande capeline de feutre piqué noir; comtesse de Périgny,, ensemble de crêpe de Chine noir, écharpe bleu roi, forme bengale noir garnie bleu roi comtesse d'Orsetti, en crêpe de Chine bleuet fleuri blanc, capeline de paille blanche garnie velours bleuet comtesse de Belmont, en voile de soie bleu et lilapc, cloche blanche comtesse des Cordes, robe cle crêpe de Chine noir à ramages blancs, panama blanc comtesse de Lézardière, en crêpe gaufré noir à pois blancs, petite forme de bengale noir garnie de pâquerettes; baronne dé Xcxon, ensemble de foulard géranium imprhnc blanc et noir, panama noir vicomtesse de." La Maitric, ensemble ile crêpe de Chine marine à fleurs bleues nattier et blanc, grand canotier Assorti garni épis nattier générale de Crozals, en piqué de soie neige avec capeline même ton Mme Gairal, ensemble de crêpe de Chine noir et blanc, canotier noir comtesse M. de Beaiicorps, en crêpe de Chine blanc, petite paille noire Mllc.dc Souey, ensemble lin naturel avec gilet bleu à pois blancs, grande cloche de paillasson bleu vicomtesse l-\ de Loié, petite vpsle beige sur jupe noire, béret de soie piquée noire baronne Pierre de RouviUe, en crêpe de Chine imprimé noir et blanc. grand canotier en liséré noir Mille Louis de La Brosse, en crêpe de Chine blanc imprimé vert et noir. grande forme en paille laquée noire princesse Duleep Singh, ensemble de crêpe de Chine émeraude A -fleurs blanches, paille assortie Mme Baoul Duvai, <¥n crêpe de Chine noir, paille noire Mme Harold Fileh, robe en marocain pervenche avec grande capeline d'Italie garnie de fleurs Mme de Anchorena, en foulard blanc à fleurs rouges et noires, béret noir Mme Harry La Montagne, en sliantûng grège à pois bleu faïence. capHine bleue Mme Bernard de La Brosse, tailleur marine avec blouse d'organdi et panama blanc; Mme Lucien Kahn, en crêpe de Chine noir imprimés or et coq de roche; capeline de picot noir Mme Jean Turnier. manteau trois-quarts de marocain noir sur robe bleu pastel, paille noire Mlle MaUiiïde Sée, en crêpe georgetté blanc et noir, forme relevée de picot noir Mlle Dewavrin, en ciêpn de Chine tilleul imprimé noir, capeline d Italie, etc., etc.

MORT D'UN SENATEUR

Btois, 15 juillet. M. Edouard Boudin, sénateur du Loir-et-Cher, président du Conseil général de ce département, est décédé ce matin des suites d'une douloureuse maladie.

Le défunt, qui était âgé de 74 ans, appartenait au parti de la Gauche démocratique.

TEMPS PROBABLE Région j>»rl»lenne. Assez beau. un peu )>lus chaud- Ciel nuageux avec belles éclaircies, légèrement brumeux le matin. Vent Ouest à SudOuest modéré, Maximum 26°.

Aviation. Visibilité mauvaise le matin par places, bonue ensuite.

En France. Littoral Manche et région Nurd Temps bruineux. (;iel très nuageux ou couvert, petites pluies ou bruines. Vent SudOuest modéré à assez fort. Même température. Ailleurs Même temps que dans la région parisienne. Vent Nord-Ouest modéré dans le Sud et le Sud-Est et variable faible dans le Sud-Ouest.

Aviation. Visibilité Côtes Manche et Nord, très mauvaise à passable. Ailleurs: mauvaise à bonne..

Manche. Temps brumeux, petites pluies ou bruines. Vent Sud-Ouest assez fort. Mer agitée.

Kousslllon. Assez beau, plus chaud. Vent Xord-Ouest modéré, ̃ Mer houleuse à agitée.

Côte d'Azur et Corse. Beau, plus chaud. V*nt N'ord-Ouest modéré, diminuant. Mer agitée à belle.

Côte Basque. Assez beau, plus chaud. Vent «aime.

Mer belle.

LES COURS, LES AMBASSADES, LE MONDE ET LA VILLE

COURS

LL. MM. le Roi et la Reine d'Angleterre ont assisté, avant-hier, aux courses d'Hamilton Park et ont été chaleureusement acclamés par Tassïsta-nce. •̃ .•»'̃. ">̃- ̃

DANS LES AMBASSADES A l'occasion du récent séjour à Tokio du co-nfre-amirat Richard,- commandant les forces navales d'Extrême-Orient, et de sa présentation officielle à S. M- l'Empereur, S. Exc^ l'ambassadeur de France au Japon et Mme Fernand Pila ont donné un diner intime auquel assistaient la plus grande partie de là colo-nie française de Tokio, quelques résidents français de Yokohama ainsi que quelqUes-uns de nos compatriotes alors de passage au Japon. S. Exe. le ministre de Suède et la comtesse Ehrensvard quittent Paris aujourd'hui, pour se rendre à CauSerets, et passeront quelques jours à Paris le mois prochain avant de quitter définitivement la France, ils laissent tant de regrets.

S. Exc. M. Grandi, ambassadeur d'Italie à Londres, se rendant à Rome, est arrivé à la gare du Nord avant-hier soir par le rapide venant de Calais, et est reparti pour l'Italie le soir même.

jr .̃.̃••̃̃•

MONDE OFFICIEL

M. le maréchal et Mme la maréchale Franchet d'Esperey sont arrivés dans leur propriété de Perros, près de Bubry (Morbihan), pour y passer l'été.

Lady Campbell. femme du gouverneur de Malte, et miss Campbell ont quitté Malte pour Londres. ̃̃'̃ r

Le général Vuillemin a quitté définitivement le Maroc. Il s'est embarqué hier sur son avion personnel avec Mme Vuillemin et leurs enfants. Le départ de l'ancien chef de l'aviation marocaine a été émouvant, car le général Vuillemin était entouré de l'amitié respectueuse de tous, civils et mititaïïes. Dei nombreuses délégations de l'aviation civile 'étaient venues le saluer sur le terrain de Rabat. Les honneurs étaient rendus par un détachement de cavalerie et tout ce que Rabat compte de personnalités s'était rassemblé pour. cet au revoir. Le général Vuillemin laisse ici le 'souvenir d'un chef de grande classe, bienveillant et énergique, véritable modèle du soldat de l'air.

:JS

DANS LE MONDE

M. et Mme Pierre Cartier, venant de New-York, sont arrivés à Paris pour retrouver leurs gendre et fille, M. et Mme Pierre Claudel. M. Pierre Claudel esr le fils de S. Exe. notre ambassadeur actuel à Bruxelles, qui représenta également la France à Washington et est à la fois un remarquable diplomate et un poète de grand talent. ̃•̃̃•, Mme André Maurois vient de donner, dans les jardins de Pembroke Lodge, Richmond Park, une garden-party des plus élégantes- â laquelle assistaient

LL. AA. le Prince et la Princesse Christian de Hesse, la duchesse de Portlandi S. Exe. l'ambassadeur du Brésil et Mme Régis de Oliveira, S. Exc. l'ambassadeur d'Espagne et Mme Perez de Ayala, S. Exe. M. Corbin, ambassadeur de France Mme et Mlle Paravicini, S. Exe. le ministre du Pérou et Mme Alfredo Benavides, le chargé d'affaires de Roumanie et Mme Buzdugan, la comtesse d'Oxford et Asquith, Mme Frarsçois Piétri, le comte et la çojntesse GranviUe,. Je marquis et la marquj&é Qàstellârte, .comtesse douairière de Jersey, lady. Vansittart, ,lady Chamberlain1 et iniss Diana Chamberlain^ la comtesse d'Antrim, Mrs Walter Runcimarn et miss Ruth Runciman, le général et la vicomtesse de La Panouse, la comtesse de Minto, lady Leslie, Mrs Neville Chamberlain et miss Dorothy Chamberlain, la comtcsse de Gosford, l'Honorable Mrs .Ronald Greville, le comte et la comtesse d'Abingdon, lady Stonehaven, le général sir la'n et l~dÿ Hamilton, le vicomte et la vicomtesse Lee of Fareham, lady Celia Coatés, làdy Hood et le vicomte Hood, la comtesse Middleton, lord et lady Derwent Violet, lady Melchett, lady Leconfield, lord et lady Macmillan, lady BonhamCarter, comtesse de Lagarenne, lady Struthers, le général sir John et lady Asser, lady Kindersley, la générale Wray, Mme Roland de Margerie, M. et Mrs Ralph Wigram, le général et Mrs Weich, M. et Mme de Laszlo,- le comte Ghislain Clauzel, M. Frank Douglas; M. Saffroy, etc. ••.̃

̃ ̃•»̃̃̃ ̃̃. •; ̃;

NAISSANCES

Le comte et la comtesse Louis" de La Morandière sont heureux de faire part de la ̃naissance de leurs' fils Jean et Gilles.

CERCLEb t.

-Le Tendez-ou§ et' l'arrivée' à'.i.Màison-' Blanche' du '̃rallye .de Ch.atitil-ly> "a *u';Iieu;ë.ni pFésence de nombreux spectateurs ̃ avec feoii succès habituel. V. "-̃ ̃ Les gagnants étaient M. Claude «Dupont, le vicomte -de- La Rochefoucauld et Mme de Trafford, :qui ont -reçuylèsVplaques çt ïlots-des mains de Mme Grosby, Mme: Blànchet et M: de

Coster. "•' •. '̃; ̃ ̃

.Etaient présents^: comte et comtesse de Pourtalès, Mlle de Là. Mézière, M. et Mme Roussel, M. T. Roufesel, Mlle Lamy, Mlle Kirnkhine, M.Mme et. Mlle .Lazard, comte Armand de La Rochefoucauld, M. Galoppe, Mme Driant, Mme Claude Dupont, Mlle Çrosby, Mme Rolland, M. et M-meCKambers, Mme Winchester, MM..Boisseau, M. et Mlle Le -Brasseur, Mlle Masson, M. JouTdan, M. Schlumberger, Mme Fournier-Piétain, M. Géraud-Piétain, Mme Rouzière, Mme et Mlle Watson, etc. Samedi, rendez-vous au Crochet-de-Coye (forêt de "Chantilly), près- du village de Goye. Réunions très élégantes au golf de Pon-

taillac-les-Royan.

Reconnu: S. À.; le prince Samad Khan, M., Mme et Mlle deGrailly, comte et comtesse. C. du Reau, MHè, Perpigna, :eon)te'«t coftitçsse- Espierre, M. et Mme Maurice ̃' Firmé-Martéll; comte et comtesse des Dorides," comte et com-' tesse R. de Lestrangei;M..êt-JVinie.Gille, ;màrquis et marquise des Courtisé de; .Groye, comtesse Louis de Foueaud, comtesse et Mlle. duiPaty de Clam, Mme Forte!, Mme Poinsi-! gnon, comte et comtesse de Pindray, comte eteomtesse "Fruchart, M. et Mme Dizard, conite et comtesse de Rochequairie, comte de Vert)1amon, ,vicomte, vicomtesse, et Mlle de- Ver-' thamon, colonel et Mme ArgueyroUes,; coratesse^de Cham béret, baronne de Vaux, vicomte et vicomtesse de Castellane, M. et Mme Gflap- tal, Mme de Neuville, M. et Mme Heriar.d,' Aille de Lauriere, Mlle Danièle Darrieux, Mlle- S'. Deiaire, M. Jean Fragonard, M. Bârses,etc>

MARIAGES

En l'église Samt-Jean-Bapfiste de Rou-' baix vient d'être célébré le mariage de'Mlle Berths d'Halluin, petite-fille de Mme Jules d'Hatluin-Lepers' et de Mme Alfred1 Motte-

Screpel, fille de M, Jules dîHalluin, -b«He-fll!e

de Mnie jules d'Halluin-Balay, avec M. Roger'

de Mme Jutes d'HaHuin-B&!ay, avec M. Roge~

Berthon, garde:, général des eaux et foïêts, flls. •de ,|, Etienne .Berthon, .inspecteur principal des eaux et forêts, chevalier, de la Légion d'honneur, et de Mme Berthoîi. ̃ La messe, fut dite jjan l'abbé.; Decock,. curéde ta paroisse, et l'allocution -prononcée" par' le R. P. Ernest Screpel, chevalier de la Légion d'honneur, croix de guerre, cousin de la mariée, qui donna la bénédiction aux jeunes époux. Les témoins étaient, pour la mariée: MM.

Jules d'Halluin fils, son frère, et Maurice Motte, son oncle pour le marié: MM. Maurice Berthon et Louis Painvin, officier de la Légion d'honneur, ses oncles.

Dans la plus stricte intimité a été célébré ces. jourSfCi,. çij la chapelle des Jésuites, à Limoges, le mariage de M. Guy Petiniaud, docteur en droit, avec Mlle Colette de La Saigne du Boucheron Les témoins- étaient, pour le marié: Mine J. Fraissejz du Bost, sa tante, et, pour la mariée: M. Guy de La Saigne du Boucheron, son .frère.. • ̃

Le mariage de Mlle Etiennette d'Amboix de Larbont, fille de M. d'Amboix de Larbottt et de madame, née Louise de Pourtalès, avec M. Gérald Monod, fils de M. Pierre Monod et de madame, née Dollfus, à été béni dans l'intimité par le pasteur Russier, en l'église réformée d'Auteuil.

Les témoins de la- mariée étaient: Mme de La Bruyère, sa tante, et le comte Hubert de Pourtalès, son oncle ceux du marié M. Micheli et le docteur Fernand Monod. Récemment a été célébré, au temple de Grandson (Suisse), le mariage de Mlle Micheline du Pasquier avec le baron Rémy de Blanay. La baronne Godefroy de Blonay a donné, après la cérémonie, une réception au château de Grandson.

On nous prie de rappeler que le mariage de M. François Munich, élève à l'Ecole polytechnique, avec Mlle Nicole Legrand aura lieu le mercredi 18 juillet 1934, à midi, en l'église Saint-Etienne du Mont.

Le présent avis tient lieu d'invitation. On annonce les fiançailles de Mlle MarieMadeleine de Pazzis avec M. André Lambert, inspecteur au Crédit Foncier Egyptien.

DEUILS

̃ S. Exc. le ministre des Pays-Bas et Mme Loudon, très touchés des nombreuses marques de sympathie qu'ils ont reçues à l'occasion de la mort de S. A. R. le Prince consort des Pays-Pas, prient les personnalités qui les leur ont adressées de trouver ici l'expression de leurs bien sincères remerciements.

De Lyon, on annonce la mort du R. P. Paul Pernoud, de la Compagnie de Jésus, décédé subitement à la suite d'une opération. De Blois, on annonce la mort de M. Edouard Boudin, sénateur de Loir-et-Cher, président du Conseil général de ce département, décédé hier matin des suites d'une douloureuse maladie.

Nous apprenons la mort du marquis de Boisgelin, pieusement décédé en son domicile, 14 bis, avenue Bosquet, à l'âge de soixante-dix-sepi ans. Il était le père du comte de' Boisgelin, chef d'escadrons au 3° spahis marocains; de la comtesse Henry de Vienne, de Mlles Anne-Marie et Elisabeth de Boisgelin. Les obsèques auront lieu le jeudi 19 juillet, à dix heures trente, en l'église de Louchy-Mbntfand (Allier), où l'on se réunira. Le présent avis tient lieu d'invitation. On apprend la mort, survenue dans ses propriétés du Cher, de M. A. -R. Fontaine, industriel, commandeur de la Légion dthonneur, fondateur et ancien président du conseil d'administration de la Société française des Distilleries de l'Indochine. L'inhumation aura lieu au caveau de famille du cimetière Montmartre, où l'on se réunira le mardi 17 juillet, à dix heures trente. De la part de sa veuve et des familles Tissier, Teiller, Fontaine et Samson. Le présent avis tiendra lieu de faire-part. Nous apprenons la mort de M. William d'Eichthal, chef de là Maison de Banque Mira.baud e{ X|e,: .régfcnt de la Banque de France, officier de "la L'égfôn d'honneur,décédé en son domicile, '15, place Malesherbes, dans sa soixante-huitième année. De la part .de Mme William d'Eichthal, de M. Robert d'EichthaJ, de ̃ M. et Mme Daniel Coste. Les obsèques auront lieu mercredi 18 juillet, à dix heures précises en l'église de l'Etoile (54, avenue de la Grande-Armée), où l'on se réunira. Ni fleurs ni couronnes. Le présent avis tient lieu d'invi-, tation,

Nous apprenons le décès de M. Félix Verne*, régent de la Banque de. France, officier de la. Légion d'honneur, Croix de guerre. M. Félix Vernes était l'époux de madame, née Mallet, le père et le beau-père de M. et Mme Pierre Vernes, de M. et Mme Gérard Vernes, de M. Edouard Vernes et de Mlle Elisabeth Vernes. Les obsèques auront lieu le mardi 17 courant, à quatorze heures, en l'église de l'Etoile (54, avenue de la Grande-Armée). L'inhumation se fera ultérieurement dans la plus stricte intimité.

VILLES D'EAUX

DEAUVILLE

vj Un bon vent Ouest-Nord-Ouest a favo.risé" la" première journée des grandes régâtes' internationales de Deauyille, .et c-est par un temps vraiment idéal 'que se sont déroulées' lés diverses épreuves organisées sous le patronàge du Yacht Club de fiance .avec- "te*règlements de l'Union internationale du Yachting de course et de l'Union .des Sociétés nautiques françaises: Une foule élégante: et nombreuse a suivi de )a .place baignée de soleil ces joutes pacifiques tandis que- sur la, ter- rasse du Palais des Régates MM Hcrpul.ot, commissaire général du Yachting -Club,.et Ma-- 1

Le BEY DE TUNIS fait actuellement un séjour à Vichy. Le voici sortant de l'établissement thermal.

Valfleurjr.

riolle, du Havre, assuraient le pointage. Voici les résultats des différentes compétitions qui ont été disputées saris incident Coupe Edmond Vidal, mémorial challenge C.U, P. et Coupe « Etoile filante », série des 8 mètres J. I. (parcours 9 milles). i: VimCh.-Prince, en 1 h. 32' m;- 40 S.; 2. Aile-Vl, :aux P:IotinF.'dii Havre.

Coupes Aronia et Henri Lilaz, série des 6 mètres J. I. (9 milles). 1. Thora-lll, Voght Hàrisen (Norvégien), en 1 h. 38 m. 40 s. 2. Normand-IV, Maurice Drieger;2 1 h. 42 m. 45 s. 3. Nanoussa-Hl, Mme de La Bruyère, 1 h. 43 m. 12 s.; 4. ~ornt~-W, Ch. Dteàgét; 5. Mano-Il, Gaulthier; 6. Le-Courlis,' Caudermen.

Coupes Yvonne Esders et Ch. Prince, série des papillons (6 milles). 1. Argentine, de Catalano, 1 h. 25 m.; 2. Marquita-II, Bouteleùx, 1 h, 27 m. 7 s.; 3. Jaco, Le Sauvage, 1 h. 27 m. 15 s.; 4. Calmpso, Genestal; 5. Flo. rianc, Chardon; 6. Caja, Jeuffrain.

LE TOUQUET

Le Toùquet connaît actuellement une période d'animation complète.

Plus de 500 couverts furent servis au dîner de gala du casino de la Forêt.

En l'honneur du 14 juillet, l'orchestre joua « La Marseillaise » devant une salle tout entière debout et recueillie.

Reconnu lord Kilmorey et sir WyndhamPortal la comtesse de Harrington, Mrs Charles.Weeney, M.. P. G; Wodehouse, l'auteur de « Jeeves » Mme Jean Rosenthal, le comte G. Cahen d'Anvers, le comte de Saint-Sauveur, Mme Aboudaran, le baron Schroeders, MM. Jacques Parisot, Prudhomme, le baron Guy de Rothschild, M. André Strauss, le baron de Panz, etc.

La fête se prolongea tard dans la nuit et fut extrêmement' brillante.

A l'étranger AMOLETERRE

La Princesse royale a ouvert une nouvelle section à l'hôpital d'Anglesey Carnavonshire, une des plus grandes formations du Pays de Galles.

LL. AA. RR. le Prince de Galles, la Princesse royale, la Princesse Helena- Victoria et la Princesse Marie-Louise ont honoré de leur présence une garden-party qui vient d'avoir lieu à Marlborough House en faveur de la « Longue of Mercy », dont le Prince de Galles est le président et la Princesse royale la présidente.

Parmi les personnalités qui reçurent le Prince et les Princesses lord de Chifstead, lord Cornwallis, vicomte Wakefield, lord Rochard Nevill, lord Brockett, lord Luke, lady Dimsdale, lady Tree, etc.-

suisse ;'̃'̃'̃•. -r- M. Léon Delafosse, l'illustre virtuose du clavier, fait en ce moment un séjour aux bords du lac de Genève.

Le monde musical suisse, qui garde un fervent souvenir de l'art prestigieux du grand artiste français, sait que M. Léon Delafosse n'est pas seulement un pianiste admirable, mais encore, par ses remarquables composi.tions, un des princes de la musique d'aujourd'hui.

BELGIQUE '̃ ̃ .*• ;•

Le chevalier et Mme Le Fçvere de Tenhove, aidés de leurs Villes, ont offert un thé en leur domaine « Le Carqp », à. Gentbrugge. Parmi les invités :Vlme Si. Piers de Raveschoot, Mme Ch. de Smet de Naeyer, comtesse J. de Hemptinhe, Mme Cardon de Lichtbuer/ baronne A. de Cronîbrtigglië ,àe* Loori.nghej Mme R., de Hemptinne, Mme 'de Maurissens, Mme de La Croix d'Ogimont, Mme Henri de Frahan, Mme A. de Kerchove d'Ex.aerd-e> Mme Verhaegen, Mme de Schietere de Lophem, Mlles van Langenhove de Bouvekercke, Rosine^ Piers de Raveschoot, Monique van de Walle de Ghelcke, Marie-Louise ,et Monique de Wouters d'Oplinter, M. A. Kerwyn de Marcke ten Driessche, Madeleine,van der Meerschen, Monique van Maldéghem, Marie-Anne et Monique Dautricourt, Marie-An'ne Halleux, Anne de Bengy des Porches, François et Yvonne de La Kethulle de Ryhove, Geneviève et Jacqueline Solvyns, Jeanne Plissart, Claire van de Kerchove, lsabellè de Ghclin, Eliane Moles Le Bailly, M.-M. Kervyn de 'Meerendrë, M.-C. de Kerchove d'Exaerde, Adrienne de Ghellinck d'Elseghem, Marie-Louise de Brouchoven de Bergeyck, Jeanne Everarts de Velp, Josette de Radzisky d'Ostrowick, Albine van Tieghem de ten Berghe. Maghi de Le Court, Francine Ryelandt, Gisèle Lippens, Monique de Sègonzac, Monique et Marie'sRose de Smet, Huguette et Lisette de La Kethulle de Ryhove, Agnès Coppieters, Godelieve Le Fèvere de ten Hove, Peggy Rjttweger; Marie-Louise dé Montjoie, Irène de Lirnon Triest, Maddy Herry, Daisy I Kervyn de Meerendré, MM. J. Cardon de Licht- buer, A. Mois, J.. Plissait, P, de Kerch.ove ̃ d'Ejcaerde, chevalier M. ûh Ghellinck "d'Efse-' i ghehi, barons :F.. et, E'. Kervyn 'de 'Volkaarsheke' MM. ;Pau1 de Hemptinne»! J.van;:Crom:briàghe, Ph. Piers de Rave&choo't, F. VercTuysSe de Sala/t,. baron \jm. Pottelstêrghe \Ht LLfotiecie.- MM; A.et E. van Ey.ll, :Idès;Delebeckjue, -Fritz ;Wo]d«r5^Ph. et.Çh; 4e;La.Kethulle:de;,Ry,hove,

G. Kervy'n, de:M,eerendré,?vJcomte .F. ̃dc-JSpoe!

bergh, MM. J. -Verplancke- de Diepenhede, iL. Alltel de Westgaver, L. van; Pradellès de-

;Palmaert,; Ch..et ,J.: Le Fèvere ;de ,Tenhove,

i F; d'Hoop.J. d!Orçye,, F. etj. Storms, R-. Maus,

M. et Ch. Tercelin, A. de Limon Triest, G. d'Almada Schiappa d'Azevedo, baron F. de Crombrugghe de Looringhe, etc.

M. et Mme Norbert Laude ont réuni, à Anvers,, en un déjeuner intime, les membres de la mission diplomatique de S. M. le Roi des Belges près le Saint-Siège.

Assistaient à ce déjeuner le baron Houtart, ministre d'Etat; M. Pappeians de Morchoven, ministre plénipotentiaire; M. Iweins de Wavrans, le baron et la baronne de Troostemberg, le baron et la baronne Francis Houtart, le chanoine A Michiels, aumônier de l'ordre de Malte; Mlle Eliane Laude, M. Norbert Laude junior. A Ostemerée a. été célébré, au milieu d'une immense affluence, le mariage de la comtesse Marie-Thérèse de Ribaucourt, fille du comte Adrien de Ribaucourt, décédé, et de la comtesse, née Stoclet, avec M. Antoine de Halloy, fils du lieutenant de Halloy, mort au champ d'honneur, et de madame, née vicomrtesse de Jonghe d'Ardoye.

La bénédiction -nuptiale leur a été donnée en l'église paroissiale de Serville par l'abbé comte Xavier de Ribaucourt, aumônier militaire honoraire, adjoint de première classe, oncle de la mariée, qui prononça une très belle allocution. Les témoins étaient, pour la mariée: le comte Victor de Ribaucourt et le comte Adolphe de Ribaucourt, ses frères; pour le marié: M. Jean t'Serstevens, son beau-frère, et le vicomte de Jonghe d'Ardoye, so-n oncle.

La quête fut faite par la comtesse Madeleine de Ribaucourt, accompagnée du vicomte Fernand de Jonghe d'Ardoye et de Mlle Louise de Jonghe d'Ardoye avec le comte Albert de Ribaucourt.

A l'entrée de l'église, le cortège était ainsi composé M. Jules de Montpellier d'Annevoie et Mlle Gaby de Pierpont de Rivière; M. Emmanuel de Formanoir de la Cazerie et Mlle Maid Terlinden, comte Philippe de Jonghe d'Ardoye et Mlle Sabine de Trannoy, M. Christian de Meester de Betzenbroeck et Mlle Claude Lancksweert, baron Hervé d'Huart et Mlle Myriam de Jonghe d'Ardoye, M. Guy.de Borchgrave et baronne Lilette de Royer de Dour de Fraula, comte Charles della Faille de Leverghem et Mlle Louise de Jonghe d'Ar.doye, M. Edmond de Meester de Heyndonck et baronne Sébastienne della Faille d'Huysse, comte Amédée de Beauffort et baronne de Jamblin-ne. de Meux, vicomte Guillaume de Jonghe d'Ardoye et baronne Berthe della Faille d'Huysse, baron de Jamblinne dis Meux et Mlle Lily de Jonghe d'Ardoye, vicomte Joe de Jonghe d'Ardoye et comtesse Amédée de Beauffort, comte Georges de Meeûs et Mme Louis du Roy de Blicquy, vicomte Fernand de Jonghe d'Ardoye et vicomtesse Desmaisières; baron Adolphe de Royer de Dour de Fraula et comtesse Edouard de Robiano, baron de Jacquier de Rosée et comtesse Georges de Meeûs, vicomte Desmaisières et baronne Baudouin d'Huart, vicomte Eugène de Jonghe d'Ardoye et vicomtesse Obert de Thieusies, comte de Meeûs et comtesse de Pinto, comte de Pinto et baronne de Royer de Dour de Fraula, vicomte Charles de Jongh'e d'Ardoye et comtesse Gaëtane de Ribaucourt, baron de Royer de Dour de Fraula et vicomtesse Etienne de Jonghe d'Ardoye, M. Louis du Roy de Blicquy et vicomtesse Camille Desmaisières, comte Gaston de Ribaucourt et vicomtesse Jean de Jonghe d'Ardove, etc.

A la sortie de l'église, de très nombreux fermiers à cheval précédèrent le cortège, qui défila à pied au milieu des invités.

Une réception de plus dé trois cents invités eut lieu dans le cadre magnifique du château d'Ostemerée.

ITALIE ̃>̃:̃ •. ̃̃> A

̃ ,:T7,L'L,»AA. RR. le .Prince et- la, Princesse.,

Louis-.AJphonse ""de" 7 B6ur"bôn-B'ra<gâ;n'ce, Uveç

une suite fle plusieurs personnes, sont, ainsi que nous l'avons annoncé, en ce, moment à Assise.

Ces jours derniers, pendant la messe de onze heures, S. A. R. le Prince Louis-Alphonse, pour maintenir une promesse faite à saint François, a exécuté au violon magistralement. dans la superbe basilique, plusieurs oeuvres de musique sacrée Le £ tel a visité la Terre, de Gounod; Le Sommeil de la Vierge, de Massenet l'Ave Maria de Schubert Largo de Hasndel, accompagné à l'orgue par le vaillant musicien Giuseppe Buremi.

L'exécution a été vivement admirée par les nombreux fidèles qui assistaient à la messe. EGYPTE ̃

Dans le magnifique parc de Santa-Stefano, à Ramleh, près d'Alexandrie,'S. Exc. le ministre d'Italie et la comtesse Pagliano ont offert une brillante garden-pahy, qui fut des plus réussies.

Sur les pelouses du parc, à l'ombre de palmiers séculaires, dans une oasis de fleurs, une assistance élégante de plus de trois cents personnes était présente.

La fête avait lieu en l'honneur de la colo.nie italienne d'Alexandrie, qui est la première communauté étrangère d'Egypte par le,, nombre -iie '̃personnalités éminentes dans Tart;f 'la' finance set la vie intellectuelle du pays, -à; jeôté; de noms très-connus dans les -milieux: lit" jtéraires, artistiques, universitaires. D'autres' jde >l'aristocr.?tie et "de" la ?plutôcratie italienne is'y. étaient joints. J ;Tpus les. invités étaient reçus par le comte 'et la comtesse Pagliano, qui' les accueillaient avec ieiir- bonne: grâce habituelle.; ̃

M; NoitniSi -premier secrétaire de la Légation, et M. Fontana, consul général- d'Alexandrie, avec. les .personnalités de la. Légation et du Consulat, àidaient a faire les honneurs de ,1a réception. ̃ • Le parc présentait un coup d'œil ravissant par son décor naturel et par les ravissantes "toilettes ainsi que grâce à l'animation générale qui régnait dans l'élégante assistance. réunie autour d'un buffet somptueux. Pendant la fête, un orchestre italien fit entendre: des œuvres italiennes. La fêté se termina par la « Marcia Reàle:;» et « Giovi- nezza. ̃ i 'La Légation -d'Italie, grâce à l'initiative du comte et de' la comtesse Pagliano, est devenue à Alexandrie" un grand centre d'activité élégante ainsi qu'elle l'est au Caire. `

PETIT CARNET

S La. mode des -vacances d'été sur la Riviéi ra. La Plage du Cap Ferrât,

A'uXjrând Hôtel du Cap-Ferrat, près Nice, vous êtes sûr de trouver, dans un panorama admirable, l'étèrnél .beau temps, une chaleur agréable, tempérée par la brise de mer, et chère exquise, ̃'

Le géh êral Den air» ina u g u re la gqre aérienne Bourges Au, coprs d'une fête organisée sous les auspices de la municipalité et de l'Aéro Club du Berry, a été inaugurée hier la gare aérienne constrûi le sur le terrain de. l'aéroport, de' Bourges'.

Cette^ -cérémonie a été présidée par le générai Dénain, ministre de l'Air, qui, parti à 10 heures de Villacoublay en avion, a atterri à 11 h. 15 sur le terrain de Bourges, ̃̃̃ "̃̃•̃• ..•••. ••̃•.̃.• ̃ i Le ministre a été reçu par MM. Moulonguet, préfet du Clier" Henri Laudier, sénateur, inaife vde, Bourges Gesiat, président du conseil général par Jes parlementaires. du département, ainsi que par les généraux Heu.sch, commandant le corps d'armée Boutry, commandant la place de Bourges, et les généraux d'aviation Cheutin, Tulasne et Féquant. Après avoir visité les établissements où

sont installés l'école' de pilotage et l'atelier de construction d'avions, et assisté à des présentations de prototypes, le ministre a inauguré la gare aérienne, tandis que les pilotes ayant participé à la Coupe de l'ti'nion' dos pilotes-civils disputaientsur le terrain un concours de messages lestés. Un banquet de plus de 400 couverts a été servi dans un hangar situé sur le terrain d'aviation. Toutes les notabilités du département y* assistaient.

Mort de M. Renkin

ancien Premier ministre » de Belgique

M. Jules Renkin, ancien premier ministre belge, membre de la Chambre des représentants, ministre d'Etat, ancien bâtonnier du barreau.de Bruxelles, est mort hier matin à Bruxelles, à l'âge de 72 ans. M. Jules Renkin estait né à Ixelles, le 3 décembre 1862. Il avait fait de brillantes études au collège Saint-Michel, à Bruxelles et à l'Université de Louvain.

Tout de'suite, il s'occupa de politique et devint président de la « Jeune Garde Catholique », organisa l' Avant-Garde Conservatrice » et, plus taird, avec le comte Henri Cart6n de Wiart, fonda l'Avenir'Social, auquel succéda, en 1895, la Justice Sociale, De 1895 à 1897, il fut conseiller communal d'Ixelles, et en 1896 élu député de Bruxelles qu'il ne cessa de représenter à la Chambre.

En 1902, il participa à la >création de la ligue nationale pour le suffrage universel et la représentation proportionnelle. En 1907 il prit le portefeuille de la justicé dans le ministère Trooz. Il conserva ce portefeuille jusqu'au 30 octobre 1908, date à laquelle il assura la charge de ministre des colonies.

Pendant la guerre au cours de laquelle son fils ainé fut tué sur l'Yser, il fut l'organisateur de l'expédition militaire belge en terre d'Afrique, qui permit au général Tombour" de s'emparer de différentes villes. Pendant toute la guerre, il défendit la politique de revendications énergiques des droits historiques de la Belgique. Après l'armistice, abandonnant le ministère des colonies, il devint ministre des chemins de fer, postes et télégraphes. '-• En décembre 1919 il prit le portefeuille de l'intérieur et, en 1920, le roi Albert le nomma ministre d'Etat.

ISçin 1921 il dénoua la crise ministérielle créiée par la chute du cabinet Jaspar. A la fin de 1932, il se refusa à procéder à la dissolution réclamée par les libéraux, et c'est alors que M. de Broqueville lui succéda.

,L'HEURE QUI PASSE

BILLETS DOUX En ce temps où la lecture des roma'ns d'aventures policières il en est de charmants incite parfois les personnes les plus paisibles à chercher de mystérieux moyens de s'exprimer en leurs lettres innocentes, vous ne me défendrez >pas, je vous en prie, de vous conter deux historiettes.

J'ai connu un* vieux monsieur qui se plaisait, selon la couitume, aux souvenirs de sa jeunesse et qui n»3 se rappelait pas sans un sourire heureux le temps où s'il comptait rendre visite à je ne sais plus quelle belle, qui lui était -tendre*- il ..glissait, pour la prévenir, dans l'enveloppe, uti billet où elle pouvait .Ike. «. Monsieur. île ^percepteur, j'ai l'honneur de. vous accuser réception de votre avertisse-

ment et ne manquerai pas de me présenter à votre bureau après-d«main mercredi, à quatre heures de l'après-midi. Veuillez agréer. » De la 'sorte, aj,ôutait-il, si ma lettre était tombée entre des mains pour q'utï elle n'était pas destinée, qui eût pu rien 'entendre à ce billet doux ?

Plusieurs fois, dans un ,salon où nous étions assez nombreux et où less dames écoutaient volontiers les discussions 4es poètes, j'ai rencontré un jeune homme quî, à chaque réunion, nous lisait un poème si bretf qu'il ne comptait souvent pas plus de quatre vers et j'ai noté deux de ces poésies fugitives, dont voici la première, qui remonte à trois semaines Je. tenterais en vain de vous dHte mes peines flous ririez sans pitié de mes humbles tour.[ment s.

Aitne-t-on qui ne veut vous accorder des [chaînes

Madame ? C'est folie et voyez si je mens, y C'était assez bas au-dessous du médiocre mais le quatrain qu'il nous fit entendre hier m'étonna

'A l'ombre d'un troène où chante un rossignol, \Demain, non plus qu'hier, à ma peine n'importe. '.Six oiseaux vers l'azur peuvent prendre leur

[vol./

Heures tristes, ma vie à l'espérance est morte.; Quelle mélancolie Mais pourquoi cette ma-' nière de s'exprimer qui me semblait gênée ? Pourquoi ce nombre de six ? J'y rêvais, quand je découvris qu'à lire seulement le premier mot de chaque vers, on entendait distinctement A demain, six heures. A qui, dans le salo'n, s'adressait ce discours ? Je l'ignore'; et.* :cbnsidérant de même le premier quatrain, il. in me fallut pas être grand clerc pour démêler que les flèches de l'Amour sont, comme •an sait, parmi les plus rapides du monde. Tristan Derème.

UN DON DU ROI GEORGE: A L'ILE DE CEYLAN

Le roi d'Angleterre a décidé de rendre À. 'Ceylan l'ancien trône des rois de Kandy, qui, depuis plus d'un siècle, était conserve au château de Windsor.

Kandy fut une province de l'île, de Ceylan, restée indépendante à l'époque les Hollandais s'étaient rendus maîtres <le l'île, après en avoir chassé les Portugais. Dans cette entreprise hardie, les Hollandais avaient été aidés par le roi de Kandy, dont le royaume resta ainsi libre. En 1802, par le traité d'Amiens,. l'île dé Ceylan fut cédée aux Anglais. L'année suivante, Kandy fut envahi et occupé par eux. Mais le royaume ne devint vraiment anglais qu'en 1815.

Le trône de Kandy fut alors transporté en Angleterre, à Windsor. Il servit à 'George IV et fut ensuite placé dans la salle du trône avec d'autres souvenirs de la conquête de l'Inde. Plaqué d'or et relevé d'iu•erustations, il est d'une grande richesse. LA JOURNEE LA Flamme du Souvenir

A 18 h. 30, à l'Arc de TriniQphe l'Associa* tion f raternelle des A. C. de Cbevry-Çossigriy, la Fédération nationale des A. Q. résidant hors de France, la Fédération des A. C. français de `

Xcw-York.

Expositions o

Au Musée de l'Orangerie Exposition La Fayette (clôture, le 30 septembre). Les Courses:

14 heures Sahit-Cloud.


POLITIQUE EXTÉRIEURE

LE BATEAU IVRE

Verlaine exhala sa lassitude d'être contraint à l'exercice répété de changer son fusil d'épaule sans cible humaine ou but divin. L'observateur des choses européennes depuis cinquante ans commence également à être excédé, mais pour, des raisons exactement opposées à celles de Verlaine. N'est-ce pas, vraiment, le cas de le dire si j'ose dire qu'on en a marre devant le spectacle obsédant de l'éternelle Allemagne ? Et comme on se lasse, à la fin, d'être obligé de dire toujours, oui toujours, la même chose de formuler toujours les mêmes avertissements La nécessité que chaque nouvelle génération éprouve sans l'éprouver, hélas car nulle génération ne s'en rend compte d'apprendre même les vérités banales de l'histoire courante est tragique. Il y a de potentielles « le- çons de choses » mais elles ne servent à rien. Ainsi; il a suffi, ces jours-ci, qu'un jeune ministre allemand, sans expérience aucune, s'en aille en Prusse orientale afin de crier, devant le micro, aux anciens combattants de France Faisons ensemble la paix, mais si vous venez nous attaquer sur notre sol vous serez écrabouillés », pour que toute une presse mondiale interprète ce langage de primaire déchaîné comme preuve touchante de la conversion de l'âme allemande J'ai même là, sous la signature de correspondants éminents, à la suite de l'appel à la France lancé par M. Rudolf Hess, des remarques comme celles-ci « Le IIIe Reich est désormais incapable de poursuivre sa politique arrogante vis-à-vis de l'étranger. Le 30 juin a définitivement mis un terme à cette politique ». Quelles illusions Quelle ignorance de l'Europe Les faits sont exactement le contraire. Tous les signes sont concordants. Pour l'instant, certes, les gouvernants de l'Allemagne mais qui sont-ils ? se rendent compte que c'est par leurs propres gaffes qu'ils se sont isolés parmi les nations. Ils s'avouent que depuis un an ils ont subi d'écrasantes défaites diplomatiques. Ils savent qu'ils ont eu leur bataille de la Marne politique. Quelle est, alors, leur conclusion ? Comprennent-ils la sagesse de modifier, d'urgence, leur stratégie ? Ils font la manœuvre de sembler battre en retraite. Provisoirement, ils se retirent sur une ligne Hindenburg en recul.

Mais cette manœuvre-là "est cïas^ sique. Il s'agit tout simplement de reculer pour mieux sauter. Cependant, toute une Europe et une considérable Amérique, au lieu de se méfier, voient, dans ces ruses, les indices d'une réconfortante bonne

A Vitry-le-François, Jes Anciens Combattants de la batellerie assistent à la remise d'un bas-relief et au baptême d'une cloche

L'Association des anciens combattants de la batellerie française avait organisé hier, à Vilry-le-François, l'une des gares d'eau les plus importantes du Nord-Est, une imposante et touchante cérémonie à la mémoire de ses morts tombés pour la France.

En présence des autorités civiles, militaires et religieuses, l'association a inauguré, en effet, un bas-relief du sculpteur Paul Sylvestre, prix de Rome, récemment exposé au Grand Palais à Paris et tout dernièrement posé à l'entrée de l'église de Saint-Nicolas-du-Bas-ViIlage, la rustique chapelle que les mariniers du dix-septième siècle ont construite à l'époque où la Marne était une grande voie navigable, et que les dits mariniers, brelleurs et cordiers formaient à Vitry-leFrançois une corporation unie et puissante.

Plusieurs centaines de bateliers venus de l'Ouest, de l'Ile-de-France et du NordEst ont assisté tout d'abord au baptême d'une cloche offerte par M. Fléchet, président d'honneur de l'Union des usagers des voies navigables françaises. puis les anciens combattants de la batellerie ont remis le bas-relief à la municipalité de Vitry-le-François.

La musique de Cumières a prêté son concours à cette manifestation et, au bauquet qui a suivi, MM. Prud'homme, maire de Vitry-le-François Giraud, conseiller de préfecture Poittevin, député et Mgr Tissier, évêque de Reims, ont prononcé des allocutions très applaudies et ont demandé le classement parmi les monuments historiques de la chapelle Saint-Nicolas, bâtie, ornée, sculptée et embellie par les mariniers du dix-septième siècle.

L'explorateur Sven Hedin donne de ses nouvelles

Londres, 15 juillet. Une dépêche de Pékin à l'Agence Reuter annonce que l'explorateur suédois, le Dr Sven Hedin (que l'on croyait prisonnier des Chinois « rouges »), a lui-même fait savoir qu'il 6e trouvait actuellement à Ouroumchi. LEGION D'HONNEUR

M. Louis Raynaud, bâtonnier de l'Ordre des avocats de Lyon. est nommé chevalier de la Légion d'honneur.

EXPLOITATION TELPHOMIQUE Le ministère des P. T. T. nous communique

Le 8 juillet courant, les communications télégraphiques ont été interrompues sur l'artère est de la voie ferrée de Paris à Lyon vers le kilomètre 8 à Maisons-Alfort, à la suite d'un incendie! qui s'était déclaré dans un immeuble situé en bordure de l'artère.

Les fils ont été rompus et mis hors d'usage sur une longueur de 50 mètres et déréglés sur 700 mètres.

Le rétablissement des communications a été terminé dans l'après-midi du 9 juillet. I Les circuits suivants ont été mis en service

Le 16 juin Granville-Sacqueville (Eure).

Le 28 juin Le Puy-Langogne.

Le 1" juillet Albi-Montpellier.

volonté. De nouveau, l'on aperçoit è l'horizon « la bonne Allemagne ». Pourtant, le document Hess, comme le document Goebbels, comme le document Hitler sont vraiment de la poésie pure, des morceaux d'anthologie tous sont parfaitement caractéristiques de certaines façons, cousues de fil blanc, qui' sont coutumières des Germains.

On commence presque à regretter Bismarck. En tout cas, Bismarck n'était pas un amateur. Bis.marck avait de la brusquerie. Mais il avait tout de même de la finesse, et il savait ce qu'il faisait. Guillaume II renvoyait le pilote. Depuis lors, l'Etat allemand flotte sur les hautes mers comme une si.nistre épave désemparée, se jetant, ça et là, d'après les caprices des remous, à travers toutes les voies de grande communication internationale du globe. On dirait que pour l'homme d'Etat moderne, depuis plus d'un demi-siècle, tout l'art de navigation consiste à éviter une collision avec ce bateau

ivre

ivre

En face de l'orgie d'assassinats, plus que wagnérienne, orchestrée par delà le Rhin, par un plus que nietzschéen imprésario, il est prudent de se souvenir de certaines vérités européennes. Une Confédération telle que 'le troisième Reich car il rie faut pas être dupe de l'einheit allemand se soutiendra aussi longtemps qu'il restera avantageux à la majorité de ses membres de coopérer harmonieusement à l'œuvre commune. Lorsque cette coopération aura cessé de payer économiquement ou qu'elle ne répondra plus à la nécessité de repousser une agression étrangère, l'heure de la dissolution sonnera fatalement. C'est de cette inéluctable échéance que, cartes sur table et cœurs ouverts, on a a parlé ces jours-ci, devant lord' Tyrrell,dans un déjeuner historique offert à son domicile par M. Baldwin au ministre français des Affaires étrangè- res. Que s'est-il passé pendant cette intime causerie, dans la bibliothèque de M. Baldwin qui est parent de Rudyard Kipling ? On ne me l'a pas dit. Mais je sais que le peuple britannique se rend compte, enfin, que la frontière du Rhin n'appartient pas uniquement à la France. Et je ne serais pas étonné d'apprendre qu'au lettré qui s'appelle Baldwin, le bibliophile qui s'appelle, Barthou ait rappelé les paroles, du Dampysel de la Mer, dans YAnutdis des Gaules « S'ils voient seulement vos visages asseurez, je suis sûr qu'ils ne les pourront souffrir. Donnons dedans, car Dieu nous ayde » W. Morton Fullerton.

LES RELATIONS

ANGLO-SOVIETIQUES Moscou, 15 juillet. M. Litvinov, ministre des affaires étrangères de l'U. R. S. S., et lord Chilston, ambassadeur de Grande-Bretagne, ont échangé des lettres par lesquelles les gouvernements consentent à nommer auprès de leurs ambassades respectives des attachés militaire et aéronautique.

UNE FÉERIE NOCTURNE DANS LE CIEL DE PARIS

Les réjouissances du 14 Juillet ont pris fin sur une série de magnifiques feux d'artifice. Voici trois instantanés de celui tiré du pont de la Tournelle: Ils reflètent l'embrasement splendide. de Notre-Dame et du Pont-Neuf.

DERNIERE HEURE

LA QUESTION

DU DESARMEMENT

Les Japonais examinent un mémorandum relatif à la prochaine

conférence navale Tokio, 15 juillet. Selon le journal Nichi Nichi, le président du conseil M. Okada, a convoqué hier'le conseil de cabinet des cinq ministres afin de discuter le mémorandum relatif au désarmement, transmis par le département .de la marine aux ministères des affaires étrangères, et de la guerre.

Les buts essentiels du Japon, dans ce mémorandum, seraient tout d'abord ie chercher au cours'de la prochaine conférence navale de désarmement à se libérer des obligations qui lui incombent en vertu des traités de Washington et de Londres en second, lieu, d'affirmer à nouveau le principe de la parité navale troisièmement, d'exiger la concession d'une force suffisante à assurer sa sécurité enfin de conclure un nouvel accord prenant comme étalon de base l'armement des puissances les plus fortes et »sous la réserve d.e .la. création d'une clause d'adaptation proportionnelle à la condition que jes nations les plus puissantes opéreront des réductions d'armements.

Les milieux autorisés laissent enten-1 dre que la Grande-Bretagne, l'Amérique 6t le Japon ont convenu de repousser au. mois d'octobre les conversations engagées à Londres avant la conférence du désarmement, leur prolongation ne pouvant, dans les circonstances actuelles, donner aucun résultat.. ̃̃ II est possible que les trois gouvernements fassent une déclaration :ommune le 1'7 juillet à ce sujet. Bien :;u'on ait1 discuté la date de la conférence ?t de certains autres détails et que l'Angleterre et l'Amérique aient été josrjf^à tenir des réunions d'experts chargés de

la discussion technique, un écart nota-

ble n'en demeure pas moins entre Lurs points de vue puisque le conseiller naval japonais n'est parti pour .LonJt'cs que le 12 juillet et que M. Norman Davis est sur le point de regagner l'Amérique.

La police autrichienne

intervient

dans une réunion communiste Vienne, 15 juillet. La police a surpris une réunion de plus de 1.000 communistes à Kaltenleutgeben, près de Vienne.

Les manifestants opposèrent une vive résistance aux agents qui, se voyant menacés, firent usage de leurs armes. On compte deux tués et plusieurs blessés. ̃ De forts détachements de gendarmerie et de police auxiliaire demandés d'urgence sur les lieux ont dispersé les manifestants, qui se sont sauvés dans les bois avoisinants.

Un seul meneur a pu être arrêté, mais l'identité de cinq autres est connue de la police.

Trente-deux nazis sont arrêtés dans ira faubourg de Vienne ViBNWE, 15 juillet. La police a ar^ rêté trente-îdeù'x nazis qui se livraient à 'dès exercices militaires nocturnes dans te faubourg viennois de Sfrëbe.rs-

dorf. ̃'

Un attentat

contre une ligne électrique Vienne, 15 juillet. La direction des usines électriques de Vienne communique

Cette nuit, un màt de la conduite électrique à haute tension qui fournit le courant à une grande partie de la Styrie, de ta Basse et de la: Haute-Autriche, a été détruit par une explosion près de Gratkorn, en Styrie.

Cet attentat a causé une interruption de courant de vingt minutes à Graz. La conduite détruite étant reliée au réseau électrique viennois, le courant a été également interrompu à Vienne pendant une demi-heure ainsi qu'il a déjà été annoncé.

Jusqu'à présent on n'a aucune trace des auteurs de cet attentat.

AUX ETATS-UNIS

Une grève générale serait déclenchée

aujourd'hui

sur la côte du Pacifique Sàn-Francisco, 15 juillet. C'est par

560 voix contre 15 que le comité straté-

gique des syndicats a voté la grève générale pour lundi. Aux .27.000 dockers du port, se joindront 65..000 travailleurs de San-Francisco, 40.000 de Oakland et d'Alameda.

La secrétaire, au travail Mrs Perkins se tient en communication constante par télép'hone avec la côte du Pacifique elle tient également au courant de façon continue le président Roosevelt, qu'elle informe des progrès de la situation par radio.

Le gouverneur de la province, M. Merriam, a pris des dispositions spéciales pour assurer le trafic des vivres et des médicaments par la troupe pour alimenter les quarante hôpitaux de l'Etat, et aussi les hôpitaux navals et militaires. La circulation dans la ville est à peu près complètement interrompue en raison du manque d'essence.

Les maires de plusieurs villes des environs de Sin-Fi-anciseo- se sont réunis pour envisager les mesures à prendre pour assurer rapprovîsiqnnetnent. Mais dans toutes' ces villes, les provisions sont presque •épuisées aussi bien pour ce qui est vivres que pour ce qui est combustibles. Les camions de lait continuent à arriver à San-Franeisco mais on craint que ce service ne s'arrête bientôt aussi. Renforcement des forces ̃ de police' \['.

Les forces de police régulières, qui sont de 1.300 hommes seraient renforcées par 500 hommes, de. patrouilles d'urgence, 2.200 de la. police spéciale et 4.400 de la garde de l'Etat. Six mille membres de la'Garde nationale pourraient: en outre être réquisitionnés en quelques heures.

Dans tout l'Etat on .prend des dispositions pour assurer les provisions et tes vivres à San Francisco. Mais les effets de la grève commencent à se faire sentir sur toute la côte du Pacifique entre Vancouver et Los-Angeles. A Oakland, 40.000 travailleurs du bâtiment se sont joints aux grévistes de San Francisco; à Portland, dans l'Oregon, un blessé au cours de bagarres qui ont eu lieu hier, a succombé, ce qui porte à huit le nombre des morts depuis le début de la, grève dans cette ville. A Vancouver les ouvriers du port, réunis en assemblée générale, ont décidé de refuser de participer au chargement et au déchai'geinent des vapeurs américains. A Los-Angeles, une bagarre entre 300 syndicalistes et non-syndicalis-.tes a fait quatre blesses, et a motivé huit arrestations.

Proclamera-t-on la loi martiale à San Francisco ?

San Fhaxcisco, 15 juillet. M. Rossi, maire de San Francisco, a déclaré que la grève actuelle était la pire calamité qu'ait connu la ville depuis le tremblement de terre et l'incendie de 1906. M. Rossi a demandé pleins pouvoirs pour assurer le maintien de l'ordre. On croit qu'une des premières mesures prises sera la proclamation de la loi martiale. Les tramways ont déjà cessé de fonctionner de nombreux magasins stont fermée et lés, rues présentent un- aspect lugubr.e-/rf»,;{. ,<̃•, ,•>̃. ̃ U

Incidents entre étudiants

de l'Université de Gœttingen Beri.tk, 15 juillet. De sérieux incidents se sont produits à l'université de Gœttingen, entre corporations d'étudiants et étudiants libres.

Le Frankfurter. Zeitunq rapporte que, tandis que les éudiants membres de corporations avaient occupé les locaux du restaurant de la mairie, les étudiants libres s'étaient massés sur. la place de l'Hôtel-de-Ville. Ssule mie intervention de la police, à l'aide d'une voiture d'arrosage, réussit à séparer les manifesrtants au moment où ils allaient en venir aux mains.

A la suite de ces faits, qui ont causé une vive émotion dans les milieux universitaires, deux groupements d'étudiants ont été suspendus et une enquête disciplinaire a été ouverte par le recteur.

LE PROJET DE PACTE ORIENTAL

La Pologne ne doit pas prendre des décisions trop hâtives

dit la « Gazeta Polska » Varsovie, 15 juillet. La Gazeta Polska, organe officieux, écrit « La visite de M. Barthou à Londres a apporté des éclaircissements sur l'attitude britannique au sujet des pactes

de garantie. Lé gouvernement britannique a consenti à prendre une ittitude bienveillante à cet égard! après avoir obtenu des modifications au projet initial et en maintenant sa décision de ne pas participer à ces pactes. Il n'y a .1 rien de nouveau dans la situation qui en résulte.

» La Pologne est restée jusqu'ici dans l'expectative, ce qui ne veut pas dire inaction ou passivité. Le seul fait que

c'est son alliée, la France, qui a oosé

la question Miffit pour que celle-ci soit étudiée consciencieusement par le gouvernement polonais. Il est cependant évident que les éléments qui ont servi à fixer la décision de la, France ne doivent pas nécessairement décider a priori de l'attitude de la Pologne, surtout lorsqu'il s'agit de problèmes auxquels notre pays est plus particulièrement intéressé, et depuis plus longtemps que la France. C'est précisément le cas du pacte de garantie concernant les Etats balles. » La Pologne n'a jamais refusé ni ne refuse son concours aux travaux qui ont pour but de rechercher la paix. Voilà pourquoi elle estime que la nécessité d'étudier le problème s'impose. Mais tous les éléments indispensables pour déterminer sa décision ne sont pas précisés. Nous ne savons rien, par exemple, de l'attitude de l'Allemagné concernant la conception française 'de lier le pacte avec la Société des nations. Nous ignorons pareillement ,1'attitide de ]'U. R. S. S. et nous remarquons que la Roumanie qui est l'alliée de la Pologne a été omise dans Je nombre des Etats qui doivent jouir des garanties. Ce ne sont pas là des questions négligeables.

» L'abréviation « Locarno oriental », qu'on a adoptée dans le langage politique de l'Europe occidentale, est loin de simplifier le problème, faute d'une analogie précise. En fait, l'analogie devient douteuse du moment que l'Angleterre renonce à participer au pacte oriental d'assurance.

» L'idée d'arrangements régionaux trouve en Pologne l'accueil le plus favorable et une bonne volonté de < alisation confirmée d'ailleurs par les faits. Toutefois, la Pologne envisage d'une façon réaliste les conditions auxquelles doivent satisfaire les accords pacifiques régionaux. Nous devons donc examiner attentivement si le groupe d'Etats, dont le choix ne correspond à aucune méthode précise, paraît opportun et si la Pologne peut trouver dans cet accord des avantages réels. Le gouvernement polonais doit rechercher les garanties dune paix durable dans les limites dictées par ses intérêts fondamentaux. »

La Gazeta Polska estime que rien n'oblige' la Pologne de prendre des décir sions trop hâtives, car des accords de non-agression ont déjà été conclus par elle avec l'Allemagne et TU. R. S. S.

:¡-

Le prince Starhemberg, à Venise, rencontrerait M. Suvich

puis M. Mussolini

ViBKNB, 15 juillet.. Le bruit court, ce soir, dans les milieux politiques viennois, que le vice-chancelier prince Starhemberg se rencontrera probablement demain avec M. Suvich, secrétaire d'Etat des affaires étrangères d'Italie, à Venise, et qu'il aura en outre un entretien avec M. Mussolini mardi et mercredi. Quant au voyage de M. Dollfuss,' il reste fixé au 29 juillet. Mme Dollfuss est reçue par Mme Mussolini

Rome, 15 juillet. Mme Dollfuss, accompagnée de ses deux enfants, est arrivée à Ancôiie à 12, h. 30. Elle a été reçue par Mme Mussolini avec laquelle elle a poursuivi son voyage vers Riccione. On sait que le chancelier Dollfuss avait accompagné sa famille jusqu'à la frontière italienne.

LETTRE DE MADRID

La gravité du conflit catalan

Le comte de Romanonès, vieux routier de la politique, a déclaré récemment que depuis 1888, le problème catalan pesait sur la politique nationale, et que, faute de la compréhension des gouvernements qui se sont succédé en Espagne depuis 46 ans, le mal devenait chronique. On croyait, en effet, que l'octroi par le nouveau régime d'un Statut autonome aux Catalans devait supprimer tout conflit. VEsquerra, ou* gauche barcelonaise ayant gagné quelque appétit au festin des libertés provinciales, domine au Parlement autonome catalan. Ce dernier a préparé une loi agraire socialisante. Les Droites levantines se sont trouvées immédiatement d'accord avec les Droites du reste de l'Espagne, et elles ont fait appel devant le Tribunal des Garanties contre cette loi, au nom d'un désaccord entre certains articles de la Constitution espagnole et certains articles du Statut. Le Tribunal, non seulement a reconnu une discordance entre le précepte constitutionnel et les facultés du Statut, mais encore il a refusé au Parlement catalan le pouvoir de légiférer. Cette décision, sans appel par définition même des attributions du tribunal, a provoqué, un conflit entre Castillanistes et Catalanistes, tel qu'il semblait que la République .ne devait plus en connaître. •̃•̃••:

Depuis vingt-cinq jours, les Droites espagnoles demandent au gouvernement une répression décisive dés velléités catalanes. Le cabinet se sentant faible, voulait, avant les vacances des Cortès, obtenir pleins pouvoirs afin dé modifier la base 22 de la loi ,agraire espagnole, par la reconnaissance à la Catalogue du droit de légiférer sur ce point; mais au dernier moment, il a dû renoncer à cette solution. M. Azana en a profité pour reprendre position dans la politique personnelle qu'il mena lors de sa présidence du Conseil. Unissant le sort de la République au maintien intégral de l'autonomie, q'ui fut; ne l'oublions pas, une des conditions essentielles du pacte de San Sebastian, préparatoire de la Révolution, M, Azana accuse les Droites d'avoir déplacé le problème juridique pour le faire glisser sur le terrain politique. Non seulement il

Le voyage de M. Barthou Le spectacle aux arènes (SUITE DE LA première PAGE)

Après le banquet, le ministre des affaires étrangères et sa suite allèrent à l'hôpital civil de Bayonne, porter quelques secours aux malades, avant de se rendre aux arènes de la ville avait lieu une manifestation franco-espagnole comportant des chants et des danses régiona!es.

L'entrée du ministre des affaires étrangères dans la tribune officielle fut saluée par une immense ovation de la fo.ule, qui avait envahi les gradins et qui ne se calma que lorsque rententirent i les accents de la Marseillaise, exécutée par les différents orchestres des délégations françaises et espagnoles participant à la fête. 1 C'est avec la plus vive attention et ^es mai'qiies' d'un contentement profond que M. Louis Barthou. replongé dans l'atmosphère natale; suivit les différentes phases de la réjouissance au cours de laquelle Basques espagnols et français, pâtres des Landes et du Béarn rivalisèrent de grâce et de vigueur.

Louis Barthou'prendra deux jours de repos à Biarritz et rentrera à Paris mercredi matin.

DANS BAYONNE EN FETE Les fêtes présidées hier par M. Louis Barthou se sont continuées le soir par une brillante retraite aux flambeaux, avec défilé de chars fleuris, qui a remporté le plus vif succès auprès de la population. bayonnaise.

La foule, très dense et pittoresque en ses costumes locaux, se pressait sur les trottoirs au passage du cortège. Le défilé a été suivi de bals populaires qui se sont prolongés tard dans la nuit.

en appelle à l'Histoire du temps ou Philippe IV, le dernier roi comme tel de la Maison d'Autriche en Espagne, bombarda Barcelone, mais pour appuyer l'autonomie catalane, il évo- que les jours où, en lutte avec Madrid, les Levantins proclamèrent notre Louis XIII roi de la principauté de Catalogne. M. Azana envisageraitil que les Catalans, en conflit pvec Madrid, puissent en 1934 et suivant cet illustre précédent, en appeler à la France ?. L'ancien président du Conseil de la Constituante arrive à conclure que des incidents catalanocastillans seraient uniquement l'œuvre des Droites et il les prévient que ses partisans n'hésiteront pas à défendre par'les armes le seul endroit d'Espagne vraiment républicain, à son sens la Catalogne.

A ces affirmations sensationnelles de M. Azana, les Droites répondent que VEsquerra catalane entachée d'extrémisme, orientera de nouveau le pays puisque le régime s'affirme solidaire d'elle vers la politique à tendances ultra-socialisantes qui fut précisément celle de M. Azana et à laquelle les dernières élections portèrent un blâme dans l'Espagne castillane. Sans vouloir établir une relation de cause à effet, signalons que dés poursuites viennent d'être engagées contre le fils de Primo de Rivera, pour détention d'armes. Va-t-on aussi poursuivre les « chemises vertes des séparatistes catalans ? En somme, la question religieuse paraissait devoir ne plus offrir de matière à discussions, et, de ce côté-là, la République s'installait. La réapparition du duel-BarceloneMadrid remet en question les sentiments qui, précisément, furent à la base de l'action du colonel Macia, de ses tendances à la gauche une fois au pouvoir, et du grand mouvement républicain levantin, Laisser supposer, cette fois, que la Droite a autant de puissance pour brimer les revendications catalanes que sous l'ancien régime, serait une imprudence, estiment les républicains non combattifs, qui croyaient sincèrement la République capable de résoudre définitivement la question catalane.

Adolphe de Falgairolle.

La Passion à Nancy Un prélat dont l'ardente foi s'alliait à une incessante activité, le eliaiioiiie Petit, créait, en 1904, le théâtre de la Passion de Nancy. Ce n'était qu'un essai. Dix ans plus tard. cette audacieuse ini-*tiative, constamment améliorée. prenait une ampleur qui plaçait cette représentation du drame sacré sur le même plan Il que celle d'Oberamergau. vint la guerre. La voix du canon fit taire celle des coryphées mais en 1920 le théâtre, que les obus avaient partiellement détruit, était relevé de ses ruines et, chaque année, la foule l'emplissait à nouveau, En 1932, Mgr Petit, qui avait été nommé prélat de la Maison de Sa Sainteté, monrait subitement. Mais son disciple, M. le chanoine Petit, recueillait le glorieux hé- ritage, et c'est grâce à ses soins éclairés que la foule nancéenne, accrue de nombre de Parisiens et d'étrangers, vient, celte 'année encore, d'assister à un speetàcle auquel l'ampleur, le souci artî'stique et la ferveur comniune des interprètes et du public donnent un caractère d'inoubliable beauté.

Le texte de la Passion de Nancy, qui suit les Evangiles, a été établi à l'aide des plus anciens mystères, et illustré à la façon de vieilles imageries. Le drame divin commence à l'entrée du Christ à Jérusalem, escorté d'une innombrable foule et" d'un frémissement de palmes il se déroule selon tes Ecritures vendeurs chassés du temple, adieux du divin Maître à sa mère, angoisses du jardin des olives, trahison de Judas, haine de Caïphe, hésitations de Pilate, condamnation du Christ, montée au Calvaire, crucifixion. Ces vingt-deux tableaux s'accompagnent d'une importante partition musicale, due aux soins de l'abbé Langlais, chef de t'orchestre et des chœurs, et dont les éléments sont empruntés, tantôt à des œuvres classiques, mélodies grégoriennes conformes à l'édition vaticane, fragments de la divine Passion selon Jean de Bach, du célèbre lamento de Haëndel, de l'Afhalie de Mendelsohn, tantôt de compositeurs modernes, MM. Kling et Caspar, qui ont, l'un et l'autre, assez d'art et de talent pour supporter sans être écrasés par eux le redoutable voisinage des vieux maîtres.

L'action se déroule sur une scène très vaste, augmentée d'un proscenium de 21 mètres de large sur 7 de profondeur et sur lequel s'ouvrent deux portiques c'est par lit que débouchent des chœurs aux costumes multicolores qui commentent le drame. Sur la scène même, une suite de scènes, intercalées dans le drame, évoquent les passages de l'Ancien Testament du Paradis terrestre au sacrifice d'Abraham et aux lamentations de l'Epouse du cantique des cantiques qui unissent la tradition biblique au drame de la Rédemption.

Les acteurs, au nombre de 500, tous gens du peuple et anonymes, ont toutes les qualités les défauts aussi des amateurs. La foi les guide elle les fait agir et parler. Le Christ est, de son état, comptable aux environs de Nancy. Il consacre ses rares loisirs à se pénétrer de sa mission. Le rôle redoutable l'écrase parfois, mais son accent de terroir et son ardente ferveur s'harmonisent avec cet ensemble de bonnes volontés multiples et de foi agissante.

Dans la très vaste salle, plus de deux mille spectateurs, émus, haletants, communient avec les acteurs dans un silence religieux. Louange à toi peuple de Lorraine au patriotisme ardent mais sans jactance et conscient du danger toujours proche, qui jette ainsi chaque année pardessus la frontière, selon l'appel du divin Maître, un message émouvant de Paix et d Amour.

Paul Puchs..

Si votre portefeuille pouvait parler, il hurlerait chaque fois que vous achetez un bidon d'une huile quelconque.

II serait si simple de faire des économies en augmentant d'ailleurs votre sécurité par l'emploi exclusif de Mobiloil. V

Détraqué par la constipation. ̃ Ballonnement, vapeurs, somnolence, migraines, vertiges. que ne devez-vous pas à la redoutable constipation ? Combattez-la. Prenez ré«ulièrement le « Sel de Fruit » ENO « Fruit Sait ».

Poudre effervescente, sans sel minéral purgatif, sans sucre, fine, hautement concentrée, très agréable à prendre, « ENO » possède beaucoup des propriétés bienfaisantes des fruits frais. Correctif des malaises digestifs, « ENO » est incomparable pour stimuler doucement la muqueuse intestinale, préserver de la constipation. Une cuillerée à café dans un verre d'eau matin et soir. Toutes phai îacies 15 francs le flacon.


LA JOURNÉE POLITIQUE Le Conseil national socialiste L'unité d'action avec les communistes est décidée

Le Conseil national du parti socialiste, réuni hier à la Maison de la Mutualité, a consacré toute sa journée à l'étude de l'organisation d'une action commune avec les communistes.

Bien que les séances du conseil aient lieu à huis clos et que le secrétariat se borne à communiquer à la presse un procès-verbal des débats, on a pu savoir, que le projet d'entente avait rencontré des objections assez vives. Plus d'un membre du conseil redoute que le parti socialiste ne joue en l'occurrence un jeu de dupes. Ces hommes méfiants ne le voient pas sans appréhension s'engager dans la voie où le pousse l'extrême gauche et notamment la Fédération de la Seine.

C'est ce que vint dire dès le matin M. Salomon Grumbach. Déjà M. Longuet avait fait quelques réserves. M. Grumbach fit valoir que les deux partis ne pourront jamais accorder leurs conceptions de la défense nationale et de la démocratie. Chercher l'unité dans le cadre national lui paraît besogne vaine. Il faudrait que, d'abord, les deux Internationales s'entendissent.

Cette thèse fut, l'après-midi, combattue par M. Zyromski. Comme M. Marceau Pivert le matin, celui-ci soutint l'urgente nécessité de l'union. Il ajouta que la question de la défense nationale pouvait être réservée. Son discours fut souvent interrompu. Favorable en principe à l'unité, M. Bracke n'en montra pas ,moins une prudence digne d'Ulysse quant aux conditions présentes de la réalisation. Et c'est aussi la prudence que recommandèrent les citoyens Paulin et Dormoy. L'attitude passée -des communistes n'est, à leur sens. guère encourageante pour l'avenir. Très longuement, M. Paul Faure intervint ensuite. Il accepte, quant à lui, le programme d'action commune contre le fascisme et la guerre. Mais il veut que les campagnes diffamatoires cessent. Et surtout il proclame qu'il n'acceptera jamais de modifications à la doctrine.

M. Paul Faure termina en s'élevant avec vigueur contre la conception « d'une recherche systématique de la, violence » et notamment contre les combats de rues. Et comme le citoyen Marceau Pivert interrompait, le secrétaire général lui répliqua « Les événements qui se sont passés le 1er mai à la cité Jeanne-d Arc ne sont pas des événements révolutionnaires ils ne sauraient changer l'ordre social. »

Le point de vue de M. Paul Faure

La Fête nationale française célébrée à Genève

Gkîckvf., 15 juillet. La colonie française de Genève a célébré hier la fête nationale, sous ln présidence du comte Clauzel, ambassadeur de France en Suisse. M. Péron, consul général de France, a reçu les membres de la colonie française dans les salons du con-,ul-.It, puis un banquet ^officiel a. été servi a midi au parc des Eaux-Vives, à 400 convives, parmi lesquels on remarquait les représentants des autorités' genevoises.

Au dessert. M. Pérou, consul général de France les conseillers dé l'Etat genevois, MM. Nicole, Picot, Braillard et Cazal, le président du conseil administratif de la ville de Genève, M. Albarct, ont pris la parole. M. Clauzel a constaté que M. Louis Barthou qui, à Gcûève, sut s inspirer avec un sens aigu de l'opportunité et avec une clairvoyante sagacité des travanx de ses éniinénts prédécesseurs, vient de remettre en honneur les pactes régionaux d'assistance mutuelle, qui doivent constituer lcs meilleurs gages la sécurité. L'amb.'tssadsuv a mtuHpné. le magnifique redressement que viennent de réaliser, dans lu domaine de la politique intérieure le chef vénéré du gouvernement français et le cabinet d'Union nationale. Il a terminé en portant un toast à M. Albert Lcnrun et à la France.

Puis NI. Xico.ïe, président du gouvernement genevois, a dlt que la fête nationale française est aussi celle le la Confédération suisse comme elle est celle de tous les peuples qui espèrent une humanité plus raisonnable «t jar conséquent plus juste et plus fraternelle.

C H R O N I Q U E D E S f. H É A T R E S D E PARI S

P. JACOBSON La Pêychologte de l'ûçteur (Revue Philosophique dé la France et de l'Etranger).

J'ai toujours pensé que, être actrice ou acteur devait être la vie la plus intéressante de toutes les possibles existences d'art et de travail. Ce métier passionnant, qui oblige à se dépouiller de soi-même pour entrer dans la peau d'un être imaginaire, vous enlève à votre réalité pour vous en imposer une au- tre, fictive et momentanée, mais souvent plus forte et plus durable, d'interprète en interprète, que la vie de chair, ce métier tient de la magie. Lorsque des travaux fort 'habiles, savants et troublants, contestèrent l'existence de William Shakespeare, nous avons pu penser, à ce moment, que l'auteur de « Etre ou ne pas être » avait beaucoup de mal à être lui devant ces historiens et ces chartistes. Si> être soi, est difficile, et cela en toute circonstance, car se connaître et parvenir à épanouir sa personnalité totale et profonde n'est pas un pouvoir donné à tous, par contre, ne pas être ,Bôi, par moments, par périodes, par étapes, est une ambition de repos, d'oumî, qui n'est jamais sainement comblée. Les drogués, seules, détiennent ces puissances redoutables. Mais, s'abolir dans l'anesthésie, le rêve opiomane, la démente coco, s'exciter à l'optimisme ou abrutir ses peines dans l'alcool, c'est s'abêtir, s'endormir, s'anéantir, ce n'est pas changer de personnalité. Le grand acteur, et cela certainement, malgré le Paradoxe ,sur le Comédien où Diderot soutient que l'acteur ne cesse jamais d'être lui-même et de savoir qu'il joue, se surveillant, se travaillant, se ménageant et ne s'oubliant jamais tout en se surpassant le grand acteur change pour un soir sa destinée. Horrible ou magnifique, le rôle le décharge pour quelques heures de ses propres joies ou

est évidemment, à ce propos, bien loin de celui où se placent les communistes.

M. Lebas ne dit que quelques mots en faveur de l'unité, telle que les négociations qui ont précédé le conseil l'ont déterminée.

Quant à~ M. Blum, il prononça un discours assez ambigu où, tour à tour, il montra ce que les proposi-. tions communistes faisaient naître d'espoirs et engendraient d'inquiétudes.

Il estime que la France, sur l'équiquier diplomatique, est devenue une pièce essentielle pour le gouvernement des Soviets. C'est la raison pour laquelle l'Internationale communiste a donné à sa section française l'ordre de faire à tout prix alliance avec les S.F.T.O.

Quant aux élections, qui peuvent présenter certaines difficultés, la question sera réglée, dit M. Blum, le moment venu.

Ce n'est pas, on le voit, extrêmement chaleureux.

Finalement, une commission fut chargée de rédiger le texte qui serait soumis à l'approbation du Conseil. Vers onze heures, après une longue suspension, M. Paul Faure commenta les motions rédigées au nombre de quatre, plus .un additif qui envoie à la deuxième Internationale les résultats des délibérations de la journée et l'invite à demander à la troisième Internationale si elle est décidée à faire, sur le plan international, ce qui vient d'être fait, en France, sur le plan national.

La première motion acceptait avec les garanties données, l'unité d'action. M. Paul Faure ajouta quelques mots pour dire qu'il souhaitait que les communistes fussent sincères dans l'action qui va être tentée. A cela, M. Frossard répondit que ses amis et lui seront disciplinés mais qu'ayant fait de sérieuses réserves, ils tenaient à opposer un texte à celui de la commission.

Ce texte était 'semblable à celui qui a été voté par la minorité de la Fédération de la Seine au Conseil fédéral de lundi dernier.

On procéda au vote, qui donna les résultats suivants

Motion Paul Faure 3.471 mandats motion Frossard, 366 absents, 67.

La motion Paul Faure représente les trois motions favorables à l'action commune.

Il ne restait plus qu'à chanter Y Internationale. Les délégués n'y manquèrent pas. Roger Dardenne.

LES MANIFESTATIONS DE SAINTES

II n'y a eu aucun incident On estime à 15.000 le nombre des personnes ayant assisté à Voiville, prés de Saintes, la réunion organisée par les groupements nationaux.

4.500 à 5.000 personnes seulement ont répondu à l'appel du « Front commun » qui tenait un meeting à Courbiac, à 3

"KHônïètrcs^de Saintes.'

;v. Ljts deux réunions se sont déroulées sans! incidents et aucune collision ne s'est produite après la dislocation des deux groupes.

M. TaittiilgM présidait la manifestation de Voivilîè MM. Dorgère, Je'an Renaud, Scapini, René Richard, Philippe Henriot ont pris la parole. A Courbiac, le meeting du Front commun était présidé par le professeur Langevin, assisté de MM. ScnnaC et Georges Pioch.

Anx Indes anglaises, un temple est détruit par un incendie

CALCUTTA, 15 juillet. Trente ncrsonnes ont trouve la mort et quarante ont été sérieusement blessées dans un incendie qui a détruit un tcmple près de TinneVelly. Alors que les fldèles lançaient eu l'âir des balles de tissu enflammées, l'Une dettes a atteint le toit de chaume du temple auquel le fra fut communiqué. L'incendie s'est propagé avec une extrême rapidité et une centaine de personnes n'ont pas en le temps de s'écfcâiiper par la seule porte que possédait le temple.

de ses propres douleurs. S'il n'est pas transformé jusqu'au fond de ses puissances les plus secrètes, il vit au moins dans une sorte d'état second où sont refoulées dans l'ombre, emprisonnées pour trois heures, ces douleurs ou ces joies. Quelle délivrance Et, certes, elle est telle en sa bienfaisance et son allègement, cette délivrante, que les artistes de théâtre vieillissent beaucoup moins vite que les autres humains. Le fait répété de pouvoir déposer, chaque soir, le fardeau de leur identité, semble effacer de leur calendrier des heures et des jours et les marques du temps sur leurs corps et leurs visages. Ils ont une vigueur, une santé pour la plupart, victorieuses de l'âge, des maux et des infirmités. Il y a donc, en leur art, une hygiène mystérieuse, une économie des secrets vitaux. Si j'étais psychiatre ou philosophe, je consacrerais une étude à ces intéressants phénomè* nes, L'usure de l'organisme et de l'esprit vient-elle de l'uniformité des sensations ? Et une vie aventureuse et diverse, en mettant de côté les malchances des maladies et des accidents, serait-elle favorable à l'endurance et à la longévité ? Les tragédiens, les comédiens, vivent, dê plus, les aventures de personnages qui ne sont pas eux. Et, loin d'additionner ces émotions fictives à leurs émotions particulières, il semble' au contraire, que le héros imaginaire, remplaçant le vivant coutumier, le laisse au repos, et que les dépenses de l'art, ses flammes, ses sueurs et ses larmes, loin d'épuiser l'acteur, le régénèrent parce qu il n'a pas pleuré sur lui mais sur X ou Z et, s'il meurt sur la scène, il se retrouve ensuite en sa loge, exténué, en apparence, mais régénéré en son inconscient, parce que, pendant ces heures de drame scénique, il n'a pas vécu pour son compte. Ces idées et ces réflexions m'ayant très souvent occupée, j'ai lu avec un intérêt d'autant plus vif l'article de P. Jacobson. traduit par M.

"i i ̃ imiiiminiim m ̃

La découverte de F Amérique

On insiste souvent sur l'imporiance qu'a eue la découverte de l'Amérique au quinzième siècle.

Si les légendes des anciens Irlandais nous inclinaient déjà à croire que ces navigateurs en savaient plus qu'on ne l'admet généralement, si nous sommes aujourd'hui sûrs que les Scandinaves ont visité le continent américain au plus tard vers le onzième siècle, tout cela n'a qu'une portée relative. Ces voyages restés sans suite n'ont rien apporté pour l'histoire de la civilisation.

C'est seulement, dit-on, beaucoup plus tard que commence!'« histoire de l'Amérique et son développement continu, quand ce pays fut découvert de nouveau, au quinzième siècle, par les Espagnols, comme on l'enseigne généralement.

La poussée vers l'Orient Tâchons de remonter le courant des siècles et voyons de près quelle fut la place de cet événement parmi les grands faits historiques.

Nous savons que l'expansion des peuples européens, spirituelle et économique, les poussa, dès le onzième siècle, vers l'Orient. Les rapports, et des rapports intimes et suivis, existaient déjà, autant dans le domaine spirituel qu'économique. Les doctrines philosophiques d'un John Scott Erigène ou d'un Averrhoès en font foi, les vestiges des styles artistiques, byzantino-sassanide, byzantino-syrien, le confirment. Mais le contact direct ne se présentait que dans des cas isolés. Ce sont les Croisades qui ont préparé un nouveau mouvement et le goût pour les explorations géographiques. Au cours des treizième et quatorzième siècles, les échanges avec l'Orient, malgré quelques obstacles, furent assez réguliers. Les épices, le sucre, les pierres précieuses, les matières colorantes, les tissus de soie, etc., deviennent de plus en plus indispensables dans le commerce. Il suffit de rappeler que le poivre jouait, à cette époque, le rôle de la monnaie. Les droits de transit, les impôts, les dettes et même les dettes internationales se payaient souvent avec ce produit. D'autre part, le développement industriel, le développement du trafic avaient pour conséquence le développement des routes commerciales, par terre et par mer, et la recherche des nouveaux débouchés.

L'incendie

de la forêt du Lavandou est éteint

Hier matin, au lever du jour, l'incendie de forêt du Lavandou était maîtrisé. Néanmoins, les troupes sont restées sur les lieux, afin de prévenir tout retour offensif du sinistre.

Quatre cents hectares au moins de Ïiins et de chênes-lièges ont été détruits. fort heureusement, la magnifique forêt domaniale du Dona a pu être préservée des llammes.

Le danger écarté au Lavandou, un nouvel incendie s'est déclaré dans la région toulonnniscv .sur les pentes du mont Faron activé par un violent. vent (d'ouest, 'le,' feu prend des '^proportions Les pompiers de Toulon et des détachements de soldats de la garnison se sont rendus sur les lieux pour combattre le sinistre.

Les chômeurs provoquent des désordres à Glasgow Londres, 15 juillet. ̃ ̃ Plusieurs centaines de chômeurs ont provoqué des désordrees à Glasgow, attaquant et pillant une trentaine de boutiques, presque toutes des épiceries. La police à cheval a dû procéder a plusieurs charges au bâton, avant de pouvoir disperser les mécontents. Sept personnes ont été arrêtées.

Le général chinois Ma

se réfugie

en territoire soviétique

Moscou. 15 juillet. Le général Ma Telrong Yimgi trois tle se» officiers et une centaine de ses partisans qui, depuis plusieurs jours, étaient pourchassés par les forces chinoises régulières, se sont réfugiés en territoire soviétique, où ils ont été désarmes et internés.

Emmanuel Levinas dans le numéro de mai-juin de la Revue Philosophique r La Psychologie de l'Acteur. Cette étude constitue un abrégé d'un travail plus important qui ne peut être publie en son entier pour le moment. «" Toute une série de problèmes psychologiques des plus sérieux découle de l'essence propre de l'art théâtral », dit Jacobson, et rien n'est plus vrai. « L'homme, dit Jacobson, se place spontanément dans une situation artificielle par luimême créée et organise sa conduite en conséquence d'une part, une situation fictive très compliquée. d'autre part, la très sérieuse activité de l'acteur qui cherche à s'adapter à cette situation fictive. L'acteur monte en scène avec la conscience d'aller représenter une personne imaginaire. Mîiis son action sur la scène résume un grand travail. Il a réfléchi sur le texte, il a tenu compte et des tâches proposées par le régisseur et du style de la pièce et des partenaires. Il escompte sur la scène le temps des répliques et suit le fil du jeu. Il a conscience d'exhiber son jeu aux spectateurs. n a conscience de son propre moi créateur. Tout cela détermine son monde psychologique. Et la fiction qui est à la base de toute son oeuvre donne la forme à la vie mentale et la revêt inévitablement d'une série de caractères spécifiques ». Et toute l'étude est très complexe, très subtile et très serrée, de la Position du Problème aux conditions de la naissance des sentiments scéniques, aux particularités caractéristiques de ces sentiments scéniques. Je ne pourrai donc suivre point par point cette étude si curieuse, si vivante, mais simplement y renvoyer certains lecteurs que ce sujet intéresse particulièrement et esquisser pour les autres les points les plus amusants ou qui me semblent lés plus significatifs. Les sentiments scéniques sont-ils autre chose que des sentiments inauthentiques ?. « Malgré les efforts volontaires auxquels ils sont dûs, ils dé-

UNE ERREUR DE PERSPECTIVE HISTORIQUE

do

L'exploration de l'Univers au quinzième siècle

Le grand « fait » du quinzième siècle, le fait qui domine toute cette époque, fut l'élargissement de l'univers « exploré ». Le monde musulman, le plus souvent hostile et jaloux de ses droits (surtout après le développement de la puissance des Turcs), constituait une barrière qu'il fallut franchir.

Encore au quatorzième siècle, des esprits supérieurs comme Ramon Lull et Marino Sanuto conseillaient de supprimer l'obstacle par voie maritime, en contournant l'Afrique, pour découvrir la route des « Indes ». D'autres proposaient d'atteindre l'Orient en suivant la route occidentale, à travers l'Atlantique. .Mandeville, au quatorzième siècle, Gilles Bouvier au quinzième, témoignent que c'était une idée répandue chez leurs contemporains. Seulement sa réalisation exigeait la solution préalable de plusieurs problèmes techniques.

Une série de travaux spéciaux publiés récemment nous montrent combien d'efforts successifs et méthodiques ont été faits pour résoudre la difficulté. On étudia les agents physiques à la surface des océans, les divers régimes des vents et des courants par des efforts tenaces et suivis on réussit à avancer la science nautique, on créa le type de bateau adapté aux longs voyages et facile à manoeuvrer, la caravelle. On élabora des plans de voyage sur des bases scientifiques, on fit des explorations préliminaires.

Ce sont Jes Portugais qui, prédestinés par leur situation géographique, procédèrent avec le plus de méthode et de ténacité. L'infant Dom Henrique (1374-1460) fut le premier à établir la politique des grandes découvertes. Malgré là « politique du secret » pratiquée par les dirigeants du Portugal, qui cachaient soigneusement les plans et les voyages réalisés (ainsi, par exemple, les papiers, les livres de science, les cartes et les rapports de ses commandants furent séquestrés après la mort de l'infant), nous avons actuellement une idée assez juste de la portée des efforts de ces audacieux navigateurs. Le chroniqueur de l'infant et son contemporain, Azurare, souligne que le premier mobile du prince fut un mobile désintéressé il voulait « avoir sur toute chose la certitude manifeste ».

Diego Gomes, un de ses capitaines, ajoute qu'en organisant des navigations transatlantiques il avait « le désir de connaître les régions éloignées de l'Océan occidental et les lies et les terres fermes en dehors de celles que Ptolémée avait décrites ».

Un peu plus tard, sous Jean II, le plus grand effort fut dirigé vers l'Est. On entreprit, tout d'abord, des explorations par terre (premier voyage de Pero Covilha aux Indes) et par mer (celui de Bartholomeu Dinz, "autour, du cap de Boniïe-Esp'érance et le long de la côte orientale de l'Afrique jusqu'à Rio-de-Infante). Ces étapes successives montrent bien que les Portugais se rendaient compte de la situation réelle de l'Inde et des routes qu'il fallait suivre pour l'atteindre.

D'autre part, les savants, tels que Sofus Larsen, J. Bensaude, J. Cortesao et Pereira da Sllva, ont démontré d'une façon incontestable que les frères Corte Real ont été en Amérique du Nord plusieurs années avant Colomb, et qu'une expédition composée de marins portugais et norvégiens a exploré le Groenland et, peut-être, le continent américain juste vingt ans avant le messager des rois de Castille.

Mais le fait le plus frappant, et qui n'a pas attiré suffisamment l'attention générale, est que les Portugais connaissaient aussi bien les routes occidentales que celles de l'Orient. D'un côté la route qui menait aux Indes, plus tard anx îles de l'Océan Indien et du Pacifique, aux côtes de là Chîrtê et du Japon, de

terminent néanmoins, larmes, rougeurs et pâleurs involontaires. » Car, sauf exception, les acteurs ne peuvent que rarement pâlir, rougir ou pleurer volontairement» Deux acteurs seulement sur vingt interrogés à ce sujet, ont répondu par l'affirmative. Les larmes et la pâleur apparaissent donc' comme conséquence de sentiments réellement éprouvés. J'en étais sûre. L'acteur, en scène, ayant déposé sa vie, dite vraie, en sa petite loge, avec ses vêtements de ville, vit une autre vie et en subit les rigueurs, les émotions, etc., selon les lois physiques de son organisme, mais ces émotions d'une vie autre ne l'usent pas, ne l'éprouvent pas comme celles de la vie dite vraie et pour le moment suspendue, en repos, en dehors des vibrations de tout ordre. Revenons à l'étude de Jacobson la panique, le trac. Qu'est-ce que le trac ? L'impossibilité de rester maître de soi. Ce n'est plus la fièvre du rôle. C'est donc n'avoir pas pu oublier sa personnalité d'acteur, c'est n'être pas encore un autre; c'est un état de transe entre l'imaginaire et le réel avant que cet imaginaire, devenant réel, ait aboli la réalité coutu«jière. Est-ce bien cela, M. Jacobson ? Du moins c'est ainsi que je le comprends. Pourtant et là, M. Jacobson me semble avoir raison les sentiments scéniques sont-ils tout à fait authentiques ? ils se renouvellent; ils se répètent dé représentation en représentation. Ils peuvent être de grande force mais « Us ne sont pas enraci» nés dans la personnalité réelle de l'acteur »; jamais, sur la scène, un acteur ne perd la parole; ses cheveux ne blanchissent pas de désespoir, etc., etc. Et, pourtant, « les sentiments scéniques, ne sont pas non plus de simples sentiments flottants ». Ce sont ceux de cet état second, d'arrachement à la réalité et de transformation en un autre, dont je parlais tout à l'heure, c'est le magnifique oubli de soi-même. L'actrice Yermolova car ce sont des

l'autre aux terres occidentales au delà de l'Atlantique.

La carte de Cantino envoyée à Hercule d'Este montre la Floride et le Groenland avec un contour très précis et la Terre-Neuve à une distance à peu près exacte de Lisbonne. Le célèbre explorateur F. Nansen prétendait, on le sait, que ce tracé supposait déjà non seulement des expéditions réitérées en Amérique mais aussi des tentatives restées inconnues pour trouver un passage du nord-ouest. Et, à l'époque même, quand Americo Vespucci, en qualité de piloto mai/or de Castille, organisait l'expédition (1508) qui allait rechercher le détroit ou la nier ouverte pour aller jusqu'aux Epices, Duarte Pacheco découvrait (en 1505) la quatrième partie du monde « explorée par les Portugais », reconnue par ces derniers pour un grand continent qui s'étendait sans interruption depuis 70° de latitude Nord jusqu'à 28°30' de latitude Sud. On pourrait rappeler aussi l'histoire de la découverte du Brésil, connu probablement déjà sept ans avant l'aveu des documents officiels (1501), puisque le traité de Tordesillas (1494) obligeait les rois catholiques à accepter une démarcation mettant le Brésil dans l'hémisphère portugais.

La « politique du secret » et la découverte de Colomb Ces faits sont bien connus des historiens portugais. Malheureusement leur connaissance n'est pas assez répandue chez nous. Sans doute, le silence que gardaient les organisateurs des grandes entreprises maritimes sur leurs réussites, qu'ils voulaient monopoliser, est une des raisons de cette ignorance. Mais la politique du secret n'explique pas entièrement la méconnaissance des faits par trop manifestes qui, malgré les précautions prises jadis, durent percer et ont été de temps en temps évoqués par quiconque eut l'occasion de compulser les documents de l'époque. Néanmoins, on a beau insister sur la vérité, l'illusion qui met dans une certaine ombre l'activité des Portugais reste.

C'est qu'il y a, probablement, une autre raison plus grave qui expliquerait l'erreur commune elle est dans l'essor qu'a pris l'Amérique depuis.

En effet, en observant le rôle important qu'a joué au dix-neuvième siècle, que joue et que jouera sans doute encore l'Amérique, on ne s'explique pas comment ceux qui l'ont, les premiers peut-être, explorée, ceux qui se rendaient parfaitement compte de sa position réelle et de son étendue, n'ont pas su monopoliser ce pays, mieux défendre leurs droits et leurs revendications? Comment ont-ils laissé leur échapper la grande partie de ce continent, et la gloire de cette découverte ?

D'abord on oublie que le hasard a mené Colom!j_i'ers sa glorieuse destinée, le hasard qui. a sans doute embarrassé fort les rois du Portugal et qui les abrouillés, comme on- le sait, avec les rois de Castille. Mais une autre raison peut être évoquée, qui expliquerait cette « molle résistance » qu'ont montrée les Portugais, du moins à l'Occident, aux exploits des étrangers. C'est qu'à cette époque on pouvait considérer l'entreprise de Colomb comme un échec, une aventure destinée presque à rester sans suite.

La route des Indes

Ne perdons pas de vue qu'on cherchait, avant tout, la route des « Indes », la seule route réellement importante. On voulait, en outre, resserrer les liens spirituels avec l'Orient. Les navigateurs portugais ont pour ainsi dire tenu et gagné la gageure. Les colonisateurs achevèrent leur œuvre.

Il suffit, pour s'en convaincre, de suivre pas à pas là sàgé politique d'un Afonso Albuquerque, d'étudier son système de colonisation pacifique, qui nous parait correspondre à celui que préconi-

sent les méthodes les plus modernes de la politique coloniale. Cette pénétration intelligente dans une autre culture, ancienne et estimée, cette heureuse tentative de réaliser un contact direct et l'interpénétration de deux grandes civilisations ouvrent effectivement un nouveau chapitre de l'histoire universelle. Les marchés mondiaux les plus importants se trouvaient là, les foyers d'une spiritualité indiscutable 's'y trouvaient aussi. La clef de la politique mondiale peut-être aussi. Car c'est sur l'Océan Indien, et plus tard sur les côtes de l'ExtrêmeOrient que nous pouvons observer, pendant les siècles qui suivent, la lutte acharnée entre toutes les grandes nations portugaise, espagnole, hollandaise, française et anglaise. C'est là que furent probablement créées les plus importantes parmi les conditions de la politique mondiale de nos jours, c'est là que se décidera, peut-être, notre avenir. Que pesait la découverte de l'Amérique, de ce pays dont l'intérêt ne fut révélé que beaucoup plus tard ? Les seules richesses matérielles brutes dont l'or (et encore leur importance fut très exagérée combien plus de richesses a-t-on trouvé à l'Orient 1) ne suffisaient pas pour en faire le centre de l'intérêt universel. D'ailleurs, cet or qu'on y trouva ne servit même pas de stimulant pour un effort de production nationale, cet or qui traversa l'Espagne et la démoralisa. Il est curieux de constater qu'il vint s'échouer dans les dépôts des Flandres laborieuses et riches déjà de leurs propres industries, et ruina les conquérants espagnols..

jt

Tel fut, semble-t-il, l'état réel des choses. Le développement ultérieur de l'Amérique, la création et la cristallisation d'une nation, réalisés presque à nos yeux, ont embrouillé la perspective historique. Ce développement merveilleux et spontané a fait oublier le passé. On jugea les événements perdus dans le passé lointain d'après leur évolution ultérieure. Ce fut une grande erreur historique. Si l'Amérique de nos jours est un des éléments les plus importants de l'économie présente, lors de sa découverte elle n'avait rien qui permettait de prévoir qu'elle jouerait un tel rôle.

Miron Malkiel-Jirmounsky

LES ACCIDENTS

DE LA CIRCULATION Cattc année, comme les précédentes, les fêtes du 14 juillet ont été l'occasion de nombreux départs, mais, malheureusement aussi, d'accidents déplorables. A Savenay, une automobile dans laquelle avaient pris place M. Salmon, chancelier du consulat de France en Syrie, et trois de ses amis, est entrée en collision avec une autre voiture qui transportait le curé de Saint-Laurent. Tous les occupants, plus ou moins grièvement ̃ blesses, ont ét^' transportés à l'hôpital de Nantes. ."• î Rue Froide, à Caen, une fillette de huit ans traversait la chaussée devant le domicile de ses parents, lorsqu'elle a été heurtée par un camion. EUe est morte peu après.

Un cycliste âgé de quatorze ans, domestique de culture, a été mortellement blessé par une automobile, sur la route de Cortevatx à Massïly, aux environs de Mâcon.

Au lieu dit La Planche, entre Albi et Saint-Juéry, une automobile a été renversée par une automotrice, M. Edmond Roquette et son fils, âgé de neuf ans, ont été grièvement blessés et transportes dans une clinique d'Albi. Une automobile dans laquelle avaient pris place M. Louis Berard, sa sœur Mireille Bérard, et M. Chaperot, publiciste, a dérapé pub capoté, près de Saint-Plerre-le-Moutler, en voulant dépasser un groupe de cyclistes. Mlle Bérard a été relevée avec le crâne fracturé et des lésions à la colonne vertébrale son frère a été blessé à là tête, l'autre voyageur sortit indemne de l'accident.

Les deux blessés ont été transportés à l'hôpital de Moulin-s où l'état de Mlle Bérard a été jugé très grave.

artistes russes qui font le sujet d'expérience de cette enquête, avoue « En jouant la mort de Tatiana Repina, je me suis un jour complètement oubliée; j'ai rompu mon collier de perles et j'« réduit, en le mordant, mon oreiller en chiffons. Je ne me souviens pas de ce qui est arrivé par la suite ». L'acteur Petrovski dit « Quand je ne revis pas la vie du personnage, mon jeu est taible et mauvais. Je me fais moi-même- etc., etc. » Et Plotnikov nous fait cet aveu savoureux « J'aimais une jeune fille. Il nous fallait jouer dans une pièce où je devais l'embrasser. Je me promettais de le faire pour de bon. La scène du baiser arrive. Mais, bien plus tard seulement, dans les coulisses, je m'apercois ne pas avoir donné le baiser que j'avais préparé. Je n'y avais plus pensé pendant le ou ». Donc, l'acteur a à lutter avec des sentiments personnels; il leur oppose des sentiments scéniques. « Ces sentiments scéniques appartiennent à une totalité de conscience que nous appellerons la conscience créatrice de l'acteur ». Et nous passons en revue le caractère fictif des sentiments scéniques, ces sentiments et la scission de la conscience et la conscience de leur arbitraire, etc., etc. « Je ne perçois d'aucune façon la réalité, je sens tout le temps le théâtre », dit l'acteur Katchalov. « J'ai toujours le sentiment du conventionnel. Je sais inconsciemment que tout cela n'est que du théâtre, bien que je sois complètement entré dans le rôle », dit Belevtzeva. D'autres acteurs sont d'un tout autre avis. Chtchepkin se met dans la peu du personnage, « absorbe les sentiments du rôle »; Smirnova « vit une vie double ». La Kossitskaïa, en jouant Catherine dans l'Orage, d'Ostrovski, pleurait de vraies larmes. faisant pleurer toute la salle et oublier à l'actrice Mikalova son propre rôle tant elle était noyée de pitié pour cette Catherine. « La vie mentale sur la scène est supra-personnelle »* dit l'auteur Tchekhov. Rossi, le grand

LA VIE RELIGIEUSE LE MOMENT

DE NOTRE DAME D ftVIOTH

Montmédy, 15 juillet. C'est devant une assistance nombreuse évalués à 10.000 personnes que les fêtes du couronnement de Notre-Dame d'Avioth ont commencé aujourd'hui par une messe pontificale chantée par Mgr Cawet, évèque auxiliaire de Namur, assisté de Mgr Ginîsty, évêque de Verdun, Mgr Ohollet, archevêque de Cambrai, Mgr Jansoone, évêque auxiliaire de Lille et Mgr Heylen, évêque de Namur. Ce soir, le R. P. Gillet, maitre général des Dominicains, fera le panégyrique de la Vierge d'Avioth.

Voici les principaux passages de la lettre qui a été adressée à Rome, lettre rapport qui a demandé l'autorisation du couronnement de Notre-Damed'Avioth et exposant l'historique de la basilique d'Avioth

« Au village d'Avioth, jadis du diocèse de Trèves, maintenant de Verdun, est demeurée, depuis le moyen âge, une statue de la bienheureuse Vierge Marie, vénérée sur tes frontières de France, de Belgique, du Luxembourg et dans toutes les régions qui appartenaient jadis au duché de Luxembourg.

s L'examen de cette vénérable effigie, faite à Trèves par l'éminent archéologue qu'était Mgr Barbier de Montault, permet de lui assigner pour origine le douzième siècle, peut-être la fin du onzième.

» Tout document officiel a disparu par suite des guerres dont fréquemment fut affectée cette conU'ée. Cependant des traditions immémoriales existent parmi les peuples touchant le début de cette dévotion. Elles ont été consignées dès 1168 par le vénérable prêtre Jean Delhotel, curé de la paroisse d'Avioth, en un manuscrit conservé parmi les archives paroissiales. Il est rapporté dans ce manuscrit que la statue de la Vierge Mère, encore honorée aujourd'hui à Avioth, fut trouvée un jour par des paysans au lieu même où elle est maintenant.

» Du treizième au quinzième siècle, les pèlerins ne cessèrent d'affluer à Avioth dont l'église romane fut peu k peu transformée en un magnifique- gothique dont le style s'apparente aux églises rhénanes et aux célèbres cathédrales de Reims et d'Amiens. »

Nominations

dans le clergé de Paris `

Par décision de S. Em. le cardinal archevêque de Paris ont'été nommés chanoines prébendés M. l'abbé Lescurc, curé d'Arcueil M. l'abbé Bouthors, premier vicaire honoraire de Saint-Vincent de Paul M. l'abbé Huguet, aumônier honoraire du lycée Montaigne. M. l'abbé Louis Léger, vicaire à SainteMarguerite de Fontenay-sous-Bois, a été nommé second vicaire d'Ivry.

La fête de saint Vincent de Paul Le jeudi 19 juillet, la fête de saint Vincent de Paul sera solennellement célébrée en la chapelle des Lazaristes, 95, rue de Sèvres à 9 heures, messe pontificale par S. Exe. Mgr Maglione, nonce apostolique. A 14 heures 30, vêpres m'iitificales, panégyrique de saint Vincent .par le R. P. Padé, dominicain, provincial de l'Ile-de-France, salut solennel. Des places seront réservées pour MM. les membres des conférences de Saint-Vincent de Paul et pour les Dames de la Charité.

Tous les jours de l'octave, à 18 h. 30, salut. Jeudi 26, salut solennel de clôture, vénération des reliques. Pendant l'octave, de 9 à 11 h. et de 14 à 18 h., les fidèles pourront vénérer le corps de saint Vincent de Paul.

,J

,P,,etriè8 nouvelles

Dans la collection « Les Maîtres de la pensée religieuse », le R. P. Weoeit, dominicain, publie un Saint Thomas d'Aquin, « le génie de l'ordre Il y montre comment « cette pure lumière spirituelle rayonne sur les plus ;:<tnds problèmes qui aient excité la curiosité humaine. »

Dans la collection « La Vie chrétienne », M. Charles-F. Jean, chargé des cours à l'Ecole du Louvre, publiè sous le titre La Bible et les récits babyloniens un parallèle entre la littérature biblique (à l'exclusion des écrits Léotestamentaircs) et la littérature babylonienne, ou plus exactement les littératures sumerienne et akkadienne. C'est un livre bien émouvant que celui où la comtesse d'Adhémar nous conte sous le titre En quête d'une Eglise. Ma jeunesse protestante sa irunesse et sa conversion. « Je dédie, ditelle à la fin de son prélude, ces pages écrites sur le seuil de l'éternité eux esprits préoccupés de la fusion des élites chrétiennes dans le sein de l'E^l'se. Ils comprendront qu'une conversion est un acte de conscience, est une adhésion due à la Vérité qui, seule, mène' à l'Amour. »

1 Paul Lesourd.

Italien, appelait son rôle « un vampire s'abreuvant de sa vie personnelle » et se sentait « un instrument entre les mains d'un musicien étranger ». Stanilavski, dans le rôlô de Stockmann, avoue que un moment vint où ses propres sentiments devinrent ceux de Stockmann « J'ai connu en cette circonstance la plus haute joie d'artiste, celle d'énoncer sur la scène les pensées d'autrui, de s'adonner aux passions d'autrui, d'accomplir les actes d'autrui comme les miens propres ». Aussi, certains acteurs aiment leurs rôles leur faisant exprimer des passions et des émotions et des sensations qui sont très loin de leurs milieux et intérêts habituels. « J'aime les rôles où se produisent des phénomènes psychologiques que je ne me connais pas », dit Petrovski. « Le désir de jouer n'est, au fond, qu'un désir d'évacion, le désir de se donner la joie d'une manière impossible dans la vie réelle », dit Koonen. Un autre avoue l'importance du maquillage, du costume, des décors qui contribuent à lui donner l'impression de la transformation. Smirnova, elle, déclare que les « émotions scéniques constituent tout le charme du jeu, la conscience que tout cela n'est que provoqué par nous, et ne peut pas nous dominer comme dans la vie » Cela, c'est une impression de ces rêves demi-conscients que nous connaissons tous. « Je n'ai jamais connu la jalousie dit Yermolova à qui on donne un rôle de jalouse. Mais, en commencant à jouer, j'ai senti quelque chose de' particulier, de nouveau, j'ai éprouvé un sentiment fort. Comment nier cette possibilité magique d'être Un autre, de vivre autrement, de sentir autrement que dans la vie terrestre unique qui nous a été donnée L'art scénique, chez les grands artistes, est tout aussi èxtraordinaire que les révélations des médiums.

Gérard d'Houville.


Courrier des Lettres

SUR UNE TACHE D'ENCRE Une nouvelle édition de Daphnis et Chloé vient de paraître dans la collection Guillaume Budé. Hé quoi, dira-t-on, après Amyot et Paul-Louis Courier ? Sans doute. Le nouvel éditeur et traducteur, Georges Dalmeyda, professeur tt la Sorbonne, qui est mort malheureusement avant d'avoir vu paraître son ouvrage, explique fort bien dans sa préface que si un chef-d'œuvre a inspiré d'autres chefs-d'œuvre et montré ainsi sa vitalité, c'est une raison de plus de travailler à le conserver et à le faire connaître dans sa teneur originale. La célèbre pastorale de Longus est àu nombre des ouvrages qui ont eu la survie la plus glorieuse. Gœthe voulait qu'on la relût une fois l'an. Elle a inspiré la peinture en la personne de Corot et la musique en celle de Maurice Ravel. C'est pourquoi une bonne édition de Daphnis et Chloé n'est pas une œuvre d'érudition pure.

L'édition d'aujourd'hui rapporte en appendice l'histoire de la tache d'encre de Paul-Louis Courier. On connaît l'affaire. En passant par Florence, en 1807, Courier s'avise qu'un manuscrit de la Laurentienne contenait des passages de Daphnis et Chloé que l'on croyait perdus. II entreprend de les copier. Alors survint l'accident que Courier explique en ces termes « Pour marquer dans le volume l'endroit du supplément, j'y mis une feuille de papier sans m'apercevoir qu'elle était barbouillée d'encre en dessous. Ce papier s'étant collé au feuillet y fit une tache. » Une querelle s'ensuivit. Le bibliothécaire, bel Furia, accusa Courier d'avoir volontairement maculé le manuscrit, pour rendre illisible le passage dont Il avait été le premier à prendre copie. L'affaire, qui dura quinze mois, fut portée devant le directeur général de la librairie et le ministère de l'intérieur, sans qu'on ait jamais su si Courier. était coupable ou seulement maladroit. Ce qui est sorti de plus intéressant de cette querelle, remarque Georges Dalmeyda, ce son! les textes étincelants qu'elle a inspirés à Paul-Louis Cou-

rier.

Ajouterai-je qu'une remarque me paraît,n'avoir jamais été faite. C'est que l'excuse que Courier donne de sa tache d'encre est bien mauvaise, et que la maladresse, dans certains cas, n'a rien de véniel. Le maniement des manuscrits ne fait-il pas partie, pour un érudit, de l'éducation élémentaire ? Ce sont les écoliers qui font des taches. A la Laurentienne cu à la Vaticane on doit être aussi prudent avec l'encre, qu'avec une cigarette dans une poudrerie. Supposez qu'on apprenne aujourd'hui que M. Henri Martineau a maculé irrémédiablement un manuscrit de Stendhal à Grenoble il aurait beau dire qu'il ne l'a pas fait exprès, ce serait pour lui une fâcheuse affaire,, Courier n'apeut-être pas vb'ulùrSdëirïtire le texte qu'il avait découvert il a pour le moins montré qu'il était un helléniste dangereux pour les manuscrits inédits.

André Rousseaux.

Contre Victor Hugo

Ce fut une manière de mode, il y a quelque trente ans, dans certains cénacles, non seulement de dénier à Victor Hugo toute intelligence et tout savoir mais encore de mettre en doute son génie. C'était l'époque où de faux intellectuels s'en allaient répétant un peu partout le mot fameux « Oui, mais bête comme l'Himalaya » pour le citer d'ailleurs à contre-sens. Dans un pamphlet récemment paru Le Pontife dé la Démagogie, Victor Hugo, M. Georges Batault a cru bon d'enfourcher de nouveau ce dada, depuis si longtemps au rancart. Et sans même avoir, hélas, le mérite de l'originalité M. Batault a prétendu que Victor Hugo n'était à tout prendre qu'un charlatan, un saltimbanque et un fourbe, voire « un écrivain d'un génie littéraire d'ailleurs contestable ».

Notre distingué confrère M. Emile Hcnriot, à ce propos, écrit fort justement dans le Tcmp$

« Que M. Batault s'en prenne au dixneuvième siècle (mais c'est déjà fait, et plus drôlement), et qu'il laisse nos poètes tranquilles. Ce ne sont point quilles politiques. Ou alors, qu'il s'en aille demander des comptes au guelfe Dante, au nom des gibelins, au protestant d'Aubigné au nom de la Ligue, ou à cet autre républicain de Lamartine, au nom de la foi monarchique de ses vingt ans Il y aura toujours à reprendre les poètes sur leur position politique, pour peu qu'on en ait une contraire. Au surplus, cette querelle à Victor Hugo est absurde, car s'il a été démocrate et socialisant, partisan de la paix et « sociétédesnationiste », il a aussi superbement chanté Napoléon et même célébré la Restauration de quoi plaire, somme toute, à tout lé mondé. Au reste, qu'il se soit trompé sur la bonté du peuple, les crimes des rois et l'avenir azuré du monde, il n'importe. Vous Siire2 beau faire et beau dire, multiplier les anecdotes rapetissantes ot les citations ridicules, vous n'empêchérez pas l'homme des Fouilles d'automne, dés Contemplations, de la Légende et de l'Année tettîbtè d'être un sujet de vénération pour la majorité des Français, émus de reconnattre en lui, sans considération politique, outre la grande idée française qu'il représente dam le monde et l'aède inspiré de tons les sentiments humains, notre grand poète national et le chantre sublime et p4é\ix de la Patrie. Ce qui devrait suffire à le rendre sacré. Mais qui l'est à des partisans ? » a

Vertueux réveil

Pendant que l'Amérique se dispose à de lourds sacrifices financiers pour proscr|re les films condamnés par la morale, une croisade analogue se poursuit dans bien des pays pour exterminer lit littérature malsaine. Nous avons signale le vœu émis récemment par le roi Carol de Roumanie qui souhaiterait que les livres pernicieux fussent frappés d'un impôt au profit des bons ouvrages. Hier ce sont le» jeunesses suédoises qui ont présenté au prince héritier une requête recouverte de 126.000 signatures deriiattdant que la littérature licencieuse ou pornographique soit impitoyablement condamnée.

Le prince a exprimé sa vive satisfaction au reçu de ce placet et a fait remarquer combien il lui était agréable que l'initiative de ce mouvement pour la sauvegarde de la jeunesse ait été prise par la jeunesse elle-même. Les Alguazils.

MIROIR DE PARIS

Vous sentez-vous vieux, statiques, inféconds, indifférents aux nécessités nouvelles de la civilisation ? 2 Il parait que Paris est tout cela. Et on l'apprend sous la plume de tel correspondant parisien d'un journal de Rome, de Moscou on de Berlin. Ce n'est pas seulement une façon gentille et toute humaine de dire du mal de son prochain. Lorsque le correspondant a télégraphié ses précieuses découvertes, il arrive que cent mille, deux cent mille être humains se réunissent sur quelque prairie ou quelque place pour s'entendre dire que leur capitale est d'ores et déjà la première du monde, que leur nation a pris la tête et ouvert les voies nouvelles de la civilisation. Pourquoi cette exaltation de l'orgueil et de l'œuvre suppose-t-elle toujours un regard « en coin » de notre côté, du côté de Paris ? Tout simplement un salut au mourant. La primauté de Paris n'avait jamais été mise en doute. L'écrivain allemand Ernst-Robert Curtius écrivait naguère que Paris était, après la Rome antique, le siège d'un phénomène unique parce qu'il avait réussi à représenter parfaitement la culture aux éléments divers du pays dont il est la capitale, et surtout parce qu'il est le centre vivant de la culture universelle. « Ni Londres, ni Vienne, ni Berlin, ajoutait Curtius, ne peuvent prétendre à une pareille destinée. »

Est-ce encore vrai ? Depuis quelques années, il y a eu dans le monde un grand remuement, des révolutions et ce que l'on appelle si curieusement des expériences. Paris, apparemment, n'a pas bougé. Contre lui autant de capitales revendiquent la mission civilisatrice qu'il y eut de villes en Grèce pour aspirer à l'honneur d'avoir, donné le jour à Homère. Il me faut citer encore un petit texte pour illustrer la sourde contestation que je signale. On l'a lu dans une étude remarquable du LUterary Times; un auteur anonyme s'y est efforcé de définir l'universalité de Paris « C'est, écriUil l'esprit latin s'exprimant sous la forme du goût dans un univers déjà civilisé, et conquérant le monde non par une voloMè virile, mais par une puissance de séduction féminine. Paris restera la métropole de la civilisation moderne aussi longtemps que la culture saura apprécier l'élégance, que l'énergie rejoindra les raffinements de la pensée, et que la gloire trouvera son complément dans le plaisir. »

Qu'en est-il aujourd'hui ? Devant l'ébranlement en cours, quel est le rôle de Paris et quel est son destin ? Il faut naturellement un témoin .qui ait quelque recul je suis donc allé poser ma question à quelques écrivains étrangers. Au hasard des séjours et des passages. Le hasard est un bon maître: un philosophe et. esthéticien, un grand critique; un romancier et moraliste, un poète et diplomate il me semble que l'on ne saurait emprunter des chemins plus divers pour atteindre une image de la nature propre de Paris.

Eugenio d'Ors

« Tâchez de l'interroger à l'improviste 11 est parfois surprenant et vous trouverez, dans cette pensée spontanée, un spectacle éblouissant.» J'ai suivi le conseil d'Eugène Marsan. M. Eugenio d'Ors, de l'Académie espagnole, philosophe, écrivain d'art et surtout prince de la culture, avait à peine passé le seuil d'une librairie de l'avenue Marceau que je le pressais de me livrer son image de Paris.

Et voici mon malheur en me laissant gagner par le mouvement d'un esprit qui va aux symboles et aux aperçus rares avec des bût!es de sept lieues, j'ai souvent oublié d'écrire. je ne rapporte que la charpente le devis de l'architecte d'une explication si brillamment ornée. Le trait unique de Parts est assurément la stabilité des choses. Il

Les mutilés français se rendent en pèlerinage an rocher tragique de Marche-les-Dame»

NamOh, 15 juillet. Les mutilés frangais sont arrivés aujourd'hui à Naniur. La caravane a gagné Marchc-lcs»l)nmes où le conseil communal l'attendait au pied de la falaise. Le éôlônél Vailland, délégué du ministre des pensions, a déposé dans l'enclos Une gerbe ent-ubannée aux couleurs françaises, pnts à évoqué, en quolquos mot», la mémoire du roi Albert.

Les mutilés français, revenus b Nâmur, ont gagné l'hôtel de ville par les rues pavoiséés âu* couleurs bolges et françaises, sous les applaudissements de la foule massée sur les trottoirs. Un banquet a été servi en fin de journée.

Le Congrès des Anciens Combattants du Tarn Les anciens combattants du Tarn ont tenu hier matin leur congrès départemental à Àlbi. Plusieurs parlementaires y assistaient.

M. Henry Pichot, président de l'Union féaérâlé nationale, a prononcé un discourt dans lequel Il a Insiste sur la nécesslté de l'Union de tout les combattants à quelque parti qu'ils appartiennent. 11 a déclaré également qu'un gouvernement stable âyaflt l'autorité nécessaire pour accomplir son programme était indispensable et a réclamé une repréâeiitation des forcés économiques et professionnelles de la nation.

A lissue de la séance, lés congressistes ont déposé une palme au pied du monument aux morts.

L'ACCIDENT DE L' « ALBATROS » Des son retour de Londres, M, Piétri, ministre de là marine, mis au courant du pénible accident survenu à Toulon, et qui a causé la mort de deux marins de l'Albatros, n prescrit une enquête immédiate dont il désire avoir les résultats dans le délai le plus bref et qui donnera lieu i toutes Jes sanctions nécessaires.

existe des villes progressistes et qui changent. Il existe aussi des villes historiques figées dans le passé Paris, tout en étant vivant, se montre constant. Je le connais depuis plus de vingt-cinq ans, il est toujours pareil à lui-même.

Mais oui, en dépit d'apparences toutes superficielles, le visage animé de Paris n'a pas changé il n'a fait que se déplacer légèrement dans

l'espace. P a r exemple, 1 e s Champs Elysées ont succédé aux boulevards, qui avaient euxmêmes dépossédé les Tuileries, le PalaisRoyal la vie urbaine y obéit à des lois constantes. Depuis Julien l'Apostat, sans doute,

Paris insiste sur les mêmes formes. C'est un prodigieux spectacle que de le voir réunir la vie et l'éternité. Rome s'est beaucoup renouvelée, mais elle tend à reprendre une allure impériale et à retourner à des formes anciennes. Aussi mérite-t-elle son nom de Ville Eterizelle mais, si ce mot est possible, je voudrais dire de Paris qu'il est la Ville Sempiternelle.

Non, certes, cette stabilité n'est pas une tare. Au contraire plus l'ensemble social est civilisé, moins il change. Méditez l'expérience de l'ethnographe Westerman, qui a vécu plus de dix ans près de peuplades primitives de l'Afrique centrale après un long contact avec une tribu, il s'absentait quelques mcis et à son retour il constatait que certains éléments folkloriques mêmes avaient disparu, que, par exemple, adultes et vieillards ne se rappelaient plus les chansons qu'ils répétaient deux ou trois trimestres auparavant.

Le secret de cette nature de Paris? On peut l'approcher en se souvenant qu'en politique la campagne ne bouge guère les grande mouvements viennent des villes. Eh bien, à mon sens, la caractéristique en quelque sorte anatomique de Paris est d'être une ville dont les fondements essentiels sont à l'image de la campagne de ce délicat équilibre du passé et de l'avenir, de là encore cette sourde résistance il la soif de modernité comme à l'archaïsme. Et pour l'avenir ?

Je ne crois pas qu'il soi! assez de dire que Paris exercera toujours, dans le monde, nu arbitrage du goût. Sa fonction est plus profonde toutes les nations et toutes les capitales peuvent changer, aller à des formes nouvelles, lui seul apporté les éléments susceptibles de constituer des assises à un changement valable. La ville-canon, m'a dit dans une dernière poignée de main le philosophe espagnol l'image du Doryphore de Polyclète réduit les séductions du dandysme.

Alfred Kerr

M. Alfred Kerr est un ancien dictateur littéraire qui n'a aucun goût pour la dictature politique et pour celle du Troisième Reich en particulier il a mis entre M. Hitler et sa personne une distance assurément prudente.

Il y a deux ans, M. Kerr régnait encore en « tyran éclairé » sur l'art dramatique allemand. Nous avons eu nos Sarcey, nos Henry Baüer, c'est-à-dire une autorité redoutable dans la critique, mais il est tout de même impossible d'imaginer à Paris un pouvoir semblable à celui de ce célèbre feuilleton du Berliner Tageblatt il faisait et défaisait les carrières d'auteurs et d'acteurs. Parfois, une petite phrase incisive suffi.sait.

Aujourd'hui, l'exil. Les livres. les biens, les revenus d'écrivain, tout est saisi. L'un des princes de la vie berlinoise d'après-guerre et de l'Al-

UESPRIT ALLEMAND

A la veille de l'armistice do 1918, nous conversions à Zurich avec des personnalités appartenant aux î^UleilS politiques et universitaires, à ces milieux dû tant d'hommes ont rté élevés en Allemagne et se sont iniprégnes de son esprit. On nous tragait alors la llgae de conduite quo tes nllits devaient suivre et on précisait Jes trois points suivants Rompre l'unité allemande, maintenir à l'Allemagne ses colonit-s et, en lin, point capital éclairer la tnsntalité du peuple, qui ne Sait rien, Deux ans après, nous nous trouvions à Munich, pendant la saison d'automne. Un nmi pjsrsonnel, affilié aux plus hautes t>phère? politiques, nous mena un jour visiter lés campagnes plantureuses qui se déroulaient aux environs de la ciipitale bavaroise, Des cm lames de paysans évoluaient autour des magnifiques épis d'or qu! sfc dressaient flerénient tu milieu de là plaine, et notre compagnon nous dit, ftvcc un fin sourire « Interrogez-les donc. Vous verrei ce qu'ils vous répondront» »

Nous nous exécutâmes sur-lè-champ. Tous, s&ns exception, répliquèrent · « Eh oui c'est la France qui eut la grande coupable. La prease nous l'a répété sans trêve. Mais, tout de même, quand vous rentrerez en France, dites bien que la Bavière n'aime pas la Prusse »

Ces paroles nous revenaient à la mémoire à la lecture de cet extrait da lettre qui nous est parvenu par une voie détournée «Jamais, depuis 1918, l'esprit de la jeune Allemagne n'a été plus faussé, Depuis l'instituteur à l'école primaire, jusqu'aux plus hauts professeurs, on s'attaque à la France; on la réprésente comme la destructrice possible de l'Allemagne partout, on entend évoquer les souvenirs de 1807 à 1813. Tout est mis en oeuvre pour nous avilir »

zVoilà peut-être aujourd'hui le seul grand atout d'Hitler le mensonge permanent. En 1919, nous n'avons pas cherché à instruire ce peuplé allemand par des Illustrations, .par des journaux, par des reproductions photographiques nous n'avons jamais envoyé de missionnaires compétents et nous nous retrouvons devant un pays de 65 millions

lemagne intellectuelle est à Paris, comme un passant anonyme. Je pense qu'en gravissant l'escalier de la maison meublée de l'Etoile qui abrite M. Kerr, d'autres se sont attendus, comme moi, à trouver le spectacle accablant de l'exil. Nous, Français, nous aurons longtemps dans les oreilles, en pensant à l'exil, les grandioses périodes, d'une mélancolie tragique, qu'à Guernesey Hugo jeta au début de son William Shakespeare.

La porte s'ouvre sur. un visage à l'accueil gai. Et peut-être, en effet, M. Alfred Kerr n'est-il Das en exil à Paris ? Voici trente ans. dans un petit livre, Die Welt im Licht, il s'employa à louer notre capitale et les Parisiens de si pertinente façon qu'on peut dès l'abord lui supposer une intimité.

Ce que représente Paris entre les capitales? Autant nous dire ce que j'ai reçu de Paris et d'abord le bonheur ici seulement j'ai vécu heureux à mon printemps et ainsi encore dans les épreuves présentes. Berlin m'a pris à la façon d'un sitecès d'estime, j'ai aimé, là-bas. le rythme du travail mais Paris reste à mes yeux comme je l'ai écrit au début du siècle, la plus belle des habit(]itions humaines, belle parce que nulle part ailleurs ne sont aussi présentes les meilleures richesses de l'instinct humain. Plus l'esprit est pur, plus il est à son aise ici. mieux il se développe. Quant à son charme, il me semble que c'est celui d'une ville agréablement arriérée.

Arriérée? avec un pareil mot vous perceriez le. cœur d'un Parisien. Je crois que vous visez la prépondérance que, bon gré mal gré, nous accordons à la tradition mais il y a eu de bons' 'iuteurs pour remarquer que l'instinctive épreuve par le passé, à laquelle nous soumettons la' nouveauté, atteste une maturité morale. L'adulte est-i! arriéré par rapport à l'enfant ?

Je ne le crois pas ainsi, mais à Berlin j'ai vu partout s'exercer l'esprit de tentative, parfois de façon frénétique et dans tous les domaines de la vie ici, il me semble que vous avez besoin de faire des choses sûres.

Non, rien ne déplaît à Paris et dans la vie ̃ parisienne, ou alors des défauts qui sont en même temps des vertus. Ainsi, je me résigne à mettre sur le compte de ce que nous appelez

la sociabilité un trait de là vie parisienne qui n'a pas cessé de me frapper l'art de n'être pas ponctuel. Les Parisiens nie font t penser aux marchands d'O-, rient qui vous placent aussitôt un vase entre les mains

« Cet objet vous appartient > Ne souriez pas Pensez plutôt au danger vous êtes « gâtés » et vous n'avez pas besoin de ruse. Vous ne eonnaissex pas l'énergie des affamés. Vous oubliez que l'Europe n'est pas peuplée de gentlemen.

C'est l'avertissement de Heine! Vous le renouvelez à 'un siècle de distance.

Ce que j'ai reçu de Paris encore ? Une leçon de clarté ef de précision pour l'esprit. Vous en trouvez le fruit dans le travail que j'ai fait subir à la langue allemande de la phrase longue, confuse, et dont la lourdeur ne cachait trop souvent que du vide, je suis allé à la phrase courte, claire, incisive. Ce style dit « expreSsioittüste » a été tré~ ilttfté 6M Allemagne.

-Ce pourquoi vous avez été brûlé. Sous les espèces seulement, je vous en félicite, de vos reuvres complètes, et la voix de M. Goebbels vous poursuit de sa sentence solennelle « Parce qu'il a fait mal à la

d'àmès où la haine de la France «st le grand levier dont se servant les pouvoirs public3 quand ils sont à bout d'autres arguments.

Voilà le grave danger, l'éternel dan ger, auquel on ne pense j)as assez. Et qlïâfidcôrrespolidant du Jotlf signale si justement là fureur de la jeunesse à notre égard, il ne fait quo constater une évidente vérité.

Et pourtant, il y a quelque chose de cliâugé Dèuâht ta fùim, là grande semctise de désordres, devant le désarroi des niasses après vingt an» de souffrances aiguës et dix-huit mois de régime hitlérien, beaucoup de voix commencent à murmurer, d'autant pins que dans une partie de l'Allemagne, surtout à l'Est, l'esprit religieux s'âmousse pour faire place à l'indifférence, Alors, lès âmes n'ont plus ds frein et on peut s'attendre à tout Que disent les grands organes d'opposition réfugiés à l'étranger ? « Le fittsco de la politique extérieure allemande apparaît partout à Moscou, Nadol«y doit disparaître à la suite d'échecs répétés à Washington, Luther chancelle, » Ainsi parle la Wêltbùhne. Et encore « Les universités et les Eglises se tournent contre le même ennemi l'absolutisme d'Elat. Et encore « Le cardinal F'auihauber a excité de nouveau, par sa parole, l'enthousiasme pour la parole de Dieu. Son courage k reconduis à l'Eglise dès millions d'âmes; » elles sont les opinions d'hommes comme MM. Budzislawski, Striibé et Grimm.

Ainsi la révolte s'étend. Voilà où Hitler a abouti. Les" relations ïussôallemandes sont très froides, ces relatioas qui étaient un dogme séculaire à Berlin et à Moscou Schulenbourg remplace Nadolny, Mais 11 ne pourra pas avantage fléchir l'hostilité allemande a reconnaître les pactes de garantie que recherchent les Etats baltes, de connivence avec Moscou, car la Prusse, comme en 1815 convoite ouvertement ses voisins de l'Est, devant l'acuité du problème agraire. La Mme ZÛrchêr ZeiiUtia n'hésite pas a écrire «La, retraite, de Xadotng .sera peut-être un jour le signal d'une tragédie européenne. » Ah si, en 1918 et 1919, le peuple allemand eût été éclairé, n'y aurait-il

langue allemande, et à cause de son arrogance, a

Je réveille un rire voluptueux chez Alfred Kerr, et j'emporte une dernière phrase joyeuse « C'est délicieux d'être un fuyard à Paris, et voyez que je dois être reconnaissant à Hitler » »

Angelo Gatti

Un seul roman a rendu célèbre M. Angelo Gatti. Ce qui n'est pas tout a fait un mira-

cle pour qui l'a lu en traduclion française: Jlia et Albert Il pris très aisément une e place e marquante dans la littérature européenne, tandis qu'en Italie elle s'inscrivait, avec son originalité propre, dans la

filiation des Fiancés de Manzoni et des plus beaux récits de Fogazzaro. Ce n'est pas tout. Je veux dire qu'il y a une autre surprise. On l'a éprouvée l'an dernier en écoutant, au Cercle Interallié, M. Gatti disserter de l'art du roman avec une vive originalité d'esprit il était un brin piquant de penser que nous nous trouvions devant l'ancien chef d'étatmajor de Cadorna, le général Gatti, qui fut l'assistant du chef militaire italien dans les négociations de Versailles en 1919 après l'avoir été à Vittorio-Veneto, sur la Piave. En France aussi il est arrivé aux lettres et aux armes d'être liées, mais de Vauvenargues à Laclos et à Vigny, aucun de nos écrivains ne s'est permis dans le passé d'atteindre le grade de général. Pas plus qu'un chef d'état-major, la cinquantaine franchie, n'a songé à doter sa patrie d'un chef-d'œuvre du roman. Ce qui fait de Paris une ville unique au monde c'est que tous les hommes y sont chez eux.. A Londres, à Berlin, à Moscou, l'on est à l'étranger. Pourquoi ce sentiment d'être chez soi ? Paris est le feu où viennent se mettre à l'épreuve tous les sentiments, toutes les idées philosophiques, sociales, économiques, militaires tout ce qui, au monde,

est pensée et action vient rebondir et se concentrer dans ce creuset ainsi chacun retrouve-t-il ici quelque chose de lui-même et Paris, qui semblè d'une seule coulée, est fait en réalité de mille petits Paris. Une fonction passive ?

Non pas, non pas. Au contraire, une fonction admirable, unique Elle est dans l'art de l'alliage de même que sur le visage d'une jolie femme la beauté n'est pas particulièrenient dans les yeux^ ou !a bouche, ou le front, 'mais. trouve son unité dans l' cime qui] vivifie les traits physiques. Dans ce heurt des idées, des manières de vivre et des conceptions générales, beaucoup de scories tombent, mais voici l'important reste un noyau qui est presque toujours la sagesse. Paris met au point les indécisions, apaise les bouleversements, redresse les erreurs il es! vraiment le filtre de l'intelligence humaine. Nous arrivons à l'éloge de la mesure, du juste milieu.

Eh bien, oui, vous n'apportez pas au monde une idée du génie, vous ne vivez pas sur l'idée du héros. Ce que nous apprenons de vous, c'est une idée de la civilisation. un art de vivre aussi. Quant au r6le de Paris dans l'avenir, sans être propre, je le vois assez clairement tur le destin de l'esprit humain, il agira à la façon d'une sorte de caisse de compensation.

Même devant Rome ?

> Même devant une Italie qui, par le génie de son chef, a instauré un ordre politique et social nouveau, plus jeune.

Nous savons que Rome a déjà ses solutions pour des problèmes qu'il nous faudra bien aborder à nô-

pas aujourd'hui un redoublement de haine pour les tendances de l'Etat prussien i

Nous nous sommes parfois demandé, dans uè journal, s'il n'y Ru'ratl pas enfin en Allemagne un sursaut de 1 âme nationflle, un réveil de la conscience humaine, après tant de siècles d'oppression et de servitude.

Ce jour serait-il prochain ?

E. de Gliiehén.

M. Edouard Herriot inaugure à Lyon des habitations à bon marché M. Herriot, maire de Lyon, ministre d'Etat, a inauguré hier la cité des habitations à bon marché édifiée au Clos Jouve, sur la colline dé la Croix Rousse, La cité porte le nom d'Edouard Herriot. Cette cérémonie s'est déroulée en prétence des autorités civiles et militaires. A son arrivée, M. Herriot a été salué par. une foule nombreuse. Après avoir coupa le ruban tendu devant l'entrée de la nouvelle cité, II a visité les bâtiments modernes élevés grâce à la collaboration de la ville de Lyon et de l'Ofllce des habitations à bon marché. M. Lévy, président, a prononcé les paroles de oienvenue à l'âdresSê du maire de Lyon, qui a répondu en Une Courte allocution,

Ayant fait fortune, un émigré est tué par des gangsters Kansas Gitv, 15 juillet. M. Qiovanûi Lazzari qui, de pauvre et obscur émigré qu'il était, avait réalisé une grosse fortune et occupait une situation prépondérante à Kjns-City, a été grièvement blessé à coups de pistolet-mitrailleur par des gangsters. 11 a succombé pendant qu'on le transportait à l'hôpital.

Deux condamnations à itiùtt en U. R. S. S.

Moscou, 15 juillet. Le tribunal principal a condamné à mort deux paysans pour vol de bétail ils ont été exécutés.

tre tour et nous savons aussi que, par sa plus lointaine mission historique, Rome c'est la loi et c'est l'ordre. Seulement, en France, nous avons besoin d'un certain « jeu », d'une certaine marge entre l'homme et la loi, où nous plaçons notre amour de la liberté.

L'on vous attend à l'œuvre. Dans une Europe où les nations seront unies et en paix entre elles", car il le.faut ainsi si elles veillent résister a l'action d'autres peuples de l'Orient, et même de l'Occident. C'est une idée mussolinienne. Paris, par son génie classificateur, par son esprit d'ordre et de hiérarchie, par la force de son raisonnement, qui change en démontré ce que d'autres ont sent' ou pres- senti, Paris sera peut-être, sera sans doute l'élément conservateur et réf ormateur de l'Europe. Il restituera aux peuples, clarifié et vivifié, ce qu'il aura trouvé et tout d la fois ce qu'il aura reçu d'eux.

V.G. C

Je l'apprends sans dorte à plus d'un bibliophile il existe un V. G. C. comme il y a un H. B., et tout aussi rare.

M. Ventura Garcia Caideron est montré vivant un jjeu m-.ins: librement que n'en a usé Mérimée avec Stendhal dans la petite pUqtiftte célèbre. Faut-il le regretter ? Autant souhaiter la mort de M. Calderon, car on ne parle bien que des morts. Pour plus d'une raison. M. Ventura Garcia Calderon éveille l'idée d'une parenté avec Stendhal, mais je veux choisir la plus proche de mon propos il est citoyen de Paris avec le même art et la même fureur tendre que Beyle fut le Milanesc, Si Parisien que l'on oublie, à l'entendre, le grand écrivain sudaméricain qui est en lui. et à qui nous devons la découverte à travers la poésie fulgurante de Danger de mort, de Couleur de sang, d'une âme inconnue.

Paris devant les autres capitales ? Mais je ne vois pas d'autre capifale que Paris. Connaissez-vous une autre ville d'où rayonnent sur le monde un charme invinrible, une puissance magnétique qui fait, par exemple, qu'une création de Paris devient universelle même si par nature elle est destinée à rencontrer des résistances ? L'histoire de Boussaingault et de ses corsets se renouvelle sans cesse.

Et quelle est cette histoire de

corsets ?

Un curieux ùvenlurier, Jean \Boussaingault, arriva en Colombie e au temps de Bolivar. Il avait dans sa cargaison les premiers corsets que l'on ai vus à Bogota. Les

/emmes por- UAKCIA CALDERON talent alors, et

depuis fort longtemps, les robes amples à l'espagnole. Les plus élégantes se montrèrent fort curieuses du corset « Croyez-vous que l'on puisse vivre, marcher dans cette mécanique » Et puis elles ont adopté le corset, elles en étaient fort gênées, mais l'image, l'idée de Parts consolaient de la gène.

J'ai, moi aussi, entendu parler de capitales dynamiques toutes prêtes à usurper la grande magistrature d'un Paris statique, arriéré, indifférent aux nécessités nouvelles. L'on parle aussi d'un homme « nouveau ». Peut-on croire à cala ? Tant qu'il y aura une civilisation, Paris en sera le centre vivant.

J'étais tombé, avec M. Ventura Garcia Calderon, sur un amoureux, c'est-à-dire le plus mauvais témoin. Maurice Noël.

NOUVELLES DIVERSES DEPARTEMENTS

Le trésor de l' « Egypt » Bmmt, 16 juillet I! reste encore à bord de l'Egypte 156 lingots d'or et une trentaine de lingots d'argent, mais lors de leur dernière descente sur repaye, les scaphandriers de VArtiglio ont constaté que la chambre du trésor était vidfe. Un panneau à dû cêdêr et tes lingots ont dû tomber dans une cale du navire. Les sauveteurs vont pratiquer une ouverture pour récupérer le restant du trésor, estimé à environ 20 millions.

Un accident

au Simplon-Orient-Express Par suite d'une erreur d'aiguillage, deux locomotives venant, l'une de Lyon et l'autre du dépôt de PârSy-lê-Môniàl, sont entrées en collision la gare de Céty, Les mécaniciens et chauffeurs des deux machines sont indemnes < les dégâts matériels sont très importants. tes .pyïÔiiés électriques et dê nombreux fils ont été brisé*. Les machines se sont ren»versées sur les deux voies qui ont été rendues impraticables au trafic. Une douzaine d'heures de travail ont été nécessaires pour rétablir la circulation.

BTRÂNCER

M. Max Cosyn» prépare

une nouvelle ascension stratosphérique

BnfxgLtKS, 1S juillet. Lès préparatifs de l'ascension stratosphérique sont entrés dans une phase plus ppsitive et il semble que le jour de l'ascension du P.tf.R.S. s'approche.

La nacelle d'aluminium est sortie de l'Université de Bruxelles et a été placée sur un camion automobile à la fin de la matinée. EUe est achenïifiée lentement vers les Ardennes, accompagnée de M. Max Cô«yn8 lui-même, ainsi que de M. Vandtr E)st, qui sera son coéquipier au cours de l'Ascension.

Ce départ veut pourtant pas dire que l'ascension soit pour demain. II faut attendre une amélioration sérieuse du temps et on croit que, d'ici peu de jours, il est vraisemblable que letroisième départ stratosphérique pourra avoir lieu.

Courrier des Arts

LA SOCIÉTÉ INTERNATIONALE DES FEMMES PEINTRES

ET SCULPTEURS

Au terme d'une «saison d'art » exceptionnellement riche, et même prodigue d'expositions, « la Société internationale des femmes peintres et sculpteurs a a la sympathique intrépidité de convoquer le public à voir et à juger, dans la galerie Georges Petit, un ensemble d'œuvres choisies avec un grand et assez nonchalant éclectisme.

Bien qu'il y ait des artistes américaines et suédoises, ottomanes et canadiennes, grecques et australiennes, argentines et finlandaises, il faut reconnaître que la plupart de ces toiles semblent avoir été peintes dans le seul quartier Montparnasse, où selon les enseignements divergents que l'on reçoit des maîtres disparates qui « corri,qenf x les professionnels et les amateurs des deuxmondes dont pullule ce quartier fameux. Gageons que, sans le catalogue, il serait malaisé de deviner si celte nature morte ou celte figure a été peinte à Montréal ou à Oslo, à Paris ou à Sydney. Pourtant, les travaux montrés ici par des artistes anglo-saxonnes (Mmes et Mlles O'Cohnor, Lillian Cotton, Agnès Goodsir, Yan Mac-Leod) ont entre eux un air de ressemblance. Ils se distinguent par un bon goût, une discrétion, une limpidité et une élégance de facture qui a du moins le mérite et l'agrément de faire songer aux intérieurs confortables et aux jardins bien tenus ils ont été faits.

Quelques « personnalités » se détachent spontanément de ce confiant bataillon. Et, d'abord, Mme Marie I Laueencin, dont on reconnaît de loin la manière sentimentalement frivole; et qui séduit line fois de plus par ses « nrran,gements u en ,qris-et-ro.se en rose-et-bleu. Sur le panneau qui fait pendant il celui Mme Laurencin expose, on a accroché quatre toiles de Mme la duchesse de La Rqchefoucauld, laquelle n'est pas seulement le poète au métier ferme et sobre qui signe Gilbert Mauge, mais, aussi, un peintre très bien doué. Ces quatre peintures. lumineuses répudient résolument les mystères et les facilités du clair-obscur; leur pâte a l'épaisseur dense et pulpeuse des pétales bombées de la rose, des pétales effrangées de l'œillet. Pleines et nourries, elles sont agréables à regarder comme des éventaires de fleuristes. Mais elles plaisent aux yeux sans renoncer à intéresser l'esprit. Ce sont vraiment des portraits, d'une clairvoyance attentive et sensible. Lun d'eux est celui de Paul Valéry. L'auteur de Charmes a été surpris par son peintre dans l'un des moments où le plaisir passager de la conversation donne à un visage mobile et changeant une expression de gaîté, presque ingénue. En regardant ici Paul Valéry, on croit l'entendre, s'amusant d'un rien, et tirant avec une gentillesse narquoise, d'un propos cueilli en l'air, une remarque qui, sous son apparence éphémère et cursive, a, pour celui qui la surprend et la retient, la valeur d'un précieux petit cadeau.

Retenons encore, de cet ensemble bigarré, les excellents ou bons portraits de Mmes Georgetle Maret, Lucie Decsèhuièt Kàte Muenzer,"la nature morte de Mme 'Renée Gérin, et les paysages de Mmes ou Mlles Matiielei"e Dagot, Plga Slom et Mari; Day Watrous.

Jean-Louis Vaudoyer.

Un muaée Léandre

,»/& municipalité de Domfront vient de décider de préparer une salle de la mairie de cette ville, en vue d'y abriter un musée Charles-Léandre.

Ce musée sera constitué par une association des Amis de Léandre, actuellement en voie de formation, et dont s'occupe activement M. Auguste Chevalier, professeur au Muséum.

La restauration du temple de la Victoire Aptère

De nouvelles fissures ayant été constatées dans le temple de la Victoire Aptère, sur l'acropole d'Athènes, des travaux de-consolidation ont été entrepris au cours desquels une citerne a été mise

à tout,.

Le mur sud, qui date de l'occupation turque, sera refait. On espère, au cours de la restauration, trouver des statuettes et des inscriptions.

La balustrade qui existait & l'époque classique sera rétablie autour du temple et ornée des bas-reliefs dont les originaux sont au musée de l'Acropole. ,On sait que la « Victoire Aptère,. de l'Acropole était en réalité Athéna Niké

ACADEMIE FRANÇAISE Au cours de la dernière séance, l'ordre du jour appelait le règlement d'une important* question concernant lé troisième centenaire de la Compagnie. *t. Pierre .tIc NolhlU>. dont la présence était une joie pour ses confrères, a pris la parole et les a entretenus du choix d'un artiste pour. la médaille commémo-

rutivç.

Sur sa proposition, ils ont décidé d'en confier l'exécution à M. Paul-Marcel Dammann.

Une fois de plus, M. de Nolhac a prouve ainsi qu'en tout poète il v a uh artiste et qu'en tout véritable artiste vibre l'àme d'un poète le plus parfait de nos humanistes a reconnu en M. Dammann J'apôtre des disciplines classiques, en même temps que le représentant des plus pures aspirations de l'art moderne. Ch. Dauzats.

Que devient le monument de Paul Déroulède ?

M. Alfred Bour, conseiller du quartier de l'Europe, a questionné le préfet de la Sêiliè sur la date à laquelle sera terminée la réplique en bronze de la statue de Paul Déroulède, mutilée par les objecteurs de conscience en novembre dernier, s'étonnant des retards apportés à l'exécution de ce monument.

Le préfet de la Seine a fait connaître que l'artiste, auteur de la statue, résidait Rome où il dirigé l'Ecole française, ce qui explique le retard dont se plâint M. Bour. On pense que la statue pourra être terminée à l'automne prochain. Une manifestation patriotique des Sarrois

de nationalité française

Les membres de l'Association des Sarrois de nationalité française, au nombre de 3.000, ont fêté, à Sarreguemines, la fête nationale. Ils ont déposé une couronne au monument des morts de Sarreguemines et reçu, des mains de Sf. Doeblé, député de Ja Moselle, un deapeau rrançais auquel ils prêtèrent serment de eur attachement à France.


LE THEATRE

A qui appartiendra le titre Théâtre Antoine ?

x Comme nous l'avons annoncé/ le Théâtre Antoine sera mis en vente jeudi. Précisons qu'il s'agit du titre Théâtre Antoine, Jeudi, ce titre sera vendu aux enchères, et l'acquéreur pourra en faire ce qu'il voudra. Il pourra le donner à n'importe quel établis-

sement'

̃ ta mise à prix est de io.ooo francs. Pour quelques billets de mille, le premier venu aurait-il te droit d'intituler Théâtre Antoine 'la baraque des puces savantes, ou un « beuglant de troisième ordre ? ̃ Espérons, pour l'honneur du théâtre, qu'il n'en sera pas ainsi. Quand Antoine donna son nom au Théâtre des Menus Plaisirs, J a fut pour que M. François- de Curel lui donne Le Repas dû- Lion, La Fille Sauvage et La Nouvelle Idole M. Brieux Résultat des Courses, Pàlçrnilè, Les Avã ries, Les Remplaçantes G. Courteline Les Balances, Le Gendarme 'est sans pilié, L'Article 330, Les Gaîtés de l'Escadron; M. Bernstein Le Marché MM. Lucien Descaves et Maurice Donnay La Clairière et Oiseaux de Passage, et tant d'autres écrivains, le meilleur de leur œuvre

Depuis 1906, date de l'entrée d'Antoine à :l'Ot|é.on,8ous Jes directions de Gémier et ̃ de M. René'Rocher, au Théâtre Antoine ont été créés un grand nombre de beaux ouvra-

ges;'

Tout -un' passé glorieux reste attaché à ce nom.: 'Théâtre -Antoine,' If paraît impossible qu'il soit jamais permis de le galvauder. Aî:navira. 14 Juillet aux lampions Roland Dorgelès avait invité, l'autre soir, quelques amis à venir voir. de ses terrasses, les feux d'artifice du 14 juillet. Ce fut, 3

Notes et Informations de Théâtre

A l'Opéra. C'est M. Franz qui chantera, mercredi,, le' rôle de Siesumuul dans La Walki/ric, avec Mlle Marjorie Lawrence, M. André Pernet, Mlles Germaine Hoerner, Bacbilliat et M. Etcheverry dans les autres principaux rôles, sous la direction de M. François Ruhlmann. ̃

A l'Ookon. On donnera, dans le courant du mois d'octobre, une série de représentations de Pile ou Face, avec le concours de Mme Elvirc Popesco et de M. Louis Verneuil.

AU CASINO DE DEAUVILLE Mme Dussane, de la Comédie-Française, et Mlle Edmée Favart, de l'OpéraComiquc, feront le 19 juillet, au Casino de Deauville, une conférence dialoguée sur les « soubrettes de comédie et d'opérette » au cours de cette conférence, Mme Dussane dira des poèmes et Mlle Favart chantera.

+

CONCOURS DE CHANSONS Conformément au règlement du concours de chansons ouvert par l'Association Léopôld-Bellan pour l'année 1934,. le jury, s'est réuni pour choisir. les oeuvres, littéraires') susceptibles d'être pro-, posées aux compositeurs qui prendrontpart à la compétition, musicale. Dix-huit manuscrits, sur cent soixante-dix qui avaient été présentés, ont été retenus pour être mis à la disposition des musieieiis qui en' feront la demande, à par-

En débarquant à Paris, hier au soir, Tenant d'Amérique, Daniele PABOLA, l'héroïne de « La Veuve Joyeuse », a dédicacé pour nous cette photographie.

FEUILLETON DU « FIGARO» DU 16 JUILLET, 1934 (20) 45° A L'OMBRE ROMAN

VIII

(SUITE)

Le steward s'éloigna, disparut du côté des cabines, et trois minutes ne s'étaient pas écoulées q-n' Lachaux arrivait à soit tour, sans ia-jx-col, les pieds hus dans des saniaî's

A son attitude on devinait qu'un drame allait éclater. Cyniqviement, il regarda les personnes e::rore présentes en fronçant ses grcii sourcils gris.

-r- Barman Allez me chercher le commissaire.

Je crois que. M. le -commissaire est couché.

Eh bien, fous lui dnez qu'il n'a qu'à se lever.

Tout le monde entendu. Sarbarin, qui avait aperçu Lachaux de loin, revenait vers la terrassa- tandis que le coupeur de bois pénéirai! dans le navire.

Et Lachaux se taisait, ̃estait debout, large et pesant, au ..nilieu du bar. Les officiers, en continuant leur belote, ne le quittaient p^s (les yeux.

la 'lueur des lampions tricolores disposés en guirlande, une fête très intime et très réussie., qui réunissait, autour de Roland. Dorgelès et.d'Hania Routchine, de nombreuses personnalités du théâtre et des' lettres, 'parmi lesquelles on reconnaissait Pierre Wolff, Thérèse Dorny, Ghintini, André Dunoyer, de Segonzac, Francis Carco, France Ellys, Maurice Rostand, Pierre..Plessis, André Thérive, juliani, Koubitzky, Fernand Divoire, Mme Taglio Fero, Mme Cou.rtelinc, Mme Aghion, M. et Mme André Billy, M. et Mme Gérard Bauer, M. et Mme Zyg Brunner, M. et Mme Georges Dolley, M. et Mme Alexandre Arnoux, M. et Mme Paul Largy, M. et Mme Yves Gandon, M, et Mme Claude Chéreau, etc., etc.

Réunion charmante, sous le signé de l'amitié. On dansait tandis que la nuit- s'illuminait de ̃ lointains feux d'artifice. Etait-ce en pensant au' Sacré Cœur' illuminé que Roland Dorgelès avait mis la chemise rouge que ses amis de 1014 reconnaissaient bien,? Un «tour de chant » improvisé permit d'applaudir, dans un répertoire de choix, Thérèse Dorny, France Ellys, Yvonne Cherrcau, André Dunoyer de Segonzac, et naturellement Francis Carco, « qui eût été chanteur s'il n'eût été poète».

Les amis de Roland Dorgelès avaient vu, du haut des terrasses pavoisées, mourir le soleil ils le virent naître du même observatoire.

M. HENRI RABAUD EN ARGENTINE M. Henri Rabaud, qui n'est pas seulement directeur du. Conservatoire, mais aussi l'admirable auteur de Marouf et de Rolande, va partir pour la République Argentine. « Là-bas, selon l'expression de M. Georges Huismàn qui le dit à la distribution des prix du Conservatoire, il travaillera pour la musique et pour l'art de !a France », soit en dirigeant des concerts, soit en faisant des conférences.

tir du 1" août 1934, au secrétariat de l'Association Léopold-Bdlan (concours de chansons), (>4, rue du Hocher, Paris ('S"). Les inscriptions seront reçues jusqu'au 31 octobre.

Le Comité national de propagande pour la musique organise, celte année, un concours entre Ics compositeurs de nationalité française pour la composition musicale d'une petite suite de six courtes pièces pour piano à quatre mains.

Cette œuvre est destinée à former le goût musical de jeunes enfants apprenant le piano, à habituer de petites mains à la musique d'ensemble. Le lauréat de ce concours touchera un prix en espèces de deux mille francs. Les envois devront parvenir au siège social du comité, 10, avenue d'Iéna, Paris (16"), avant le 15 décembre 1934. Pour obtenir le règlement, dont la connaissance est indispensable pour participer à ce concours, écrire avec timbre pour la réponse, au secrétaire général du Comité national de propagande pour la musique, 10, avenue d'Iéna, Paris (16e.

La grande cantatrice Conchita Supervia a subi, à Londres, une opération chirurgicale, à la suite d'une piqûre d'insecte venimeux. Elle est aujourd hui complètement rétablie, et nous en profitons pour signaler le triomphe exceptionnel que l'admirable artiste a remporté dans La Cenerentola de Rossini, au Covent Gardon.

Il avait rarement été d'aussi mauvaise humeur que ce soir 'à, peutêtre parce que, parmi i ?s jeunes gens de seconde, il y avai? deux de ses employés, des petits jtjnes ^ens dans le genre de Kuret.'cj-j'iJ avait feint dé ne pas reconnaître.

Au moment où on le-, envoyait, il ayait saisi une phrase at1 vol, prononcée dans un gr.iape voisin « 11 y en a bien qui voyagent er première avec un billet de srcor.rk v Qui est-ce? avait .-Jeti.andé Lachaux à Grenier, le coupsur de bois. Et celui-ci de designer Huret du menton.

Je crois que c'est !ui. I! a une femme ou un enfant màiu'e, je ne sais pas au juste.

Alors Lachaux av.-îit çvomoielé une menace à l'adresse le la compagnie, celle de se faire rembourser -la différence entre le prix de ia première et celui de la seconde c'îss'? Cet incident, moins bruyant que le premier, avait passé inaperçu. Maintenant, le commissaire du b-jrd accourait à pas pressés, d'usant plus qu'on l'avait retrouve surit pont des

Le Programme d'aujourd'hui

THEATRES

EN SOIREE

OPEJIA (Opéra 07-05), à 8 heures RigoUtto (Mine Solange Delmas; M.M. Richard, Raoul Jobin, Marot, Mlle Alurona, M. Froumenty, Mme Blanchard, etc.) Orch. M. Henri Busser.

La Nuit ensorcelée (Mlle Camille Bos, M. Serge Peretti). Orch. M. J. E. Szyfer.

COMEDIE-FRANÇAISE (Richelieu 22-70), à 8 h. 30: Le Monde où l'on t'ennuie, comédie d'Edouard Pailleron. (MM. Jacques Gullhcnc, Ledoux, Pierre Bertin, Dorival, de Rigoult, Le Golf, Jean Martlnclli Mmes Suzanne Devoyod, Marie-Bell, Xizan, Catherine Fonteney, etc.) Un Châtiment, pièce de M. Jules Truffier et Jacques Chanu, d'après M. Paul Bourgrt. (MM. Denis d'Inès, Jean Weber, Chumbreutl, Le Goff, Jean Yalcourt).

THEATRE MOGADOR (Trin. 43-6'J), à 8 h. 30 L'Auberzc du Cheval-Blanc. d'Erick Charell. (Dorval, Vilbert, Derbil, Goavce, Bevc-r; Mlles Hélène Regelly, Rose Carday, Revelly. Monette Dinay).

PALAIS-ROYAL (Richelieu 84-29), à 9 heures Un trou dans le mur, de M. Yves Mirande. (Marguerite Pierry, Duvallès, Jane -Maguenat, Luce Pabiole, H. Ebstein, G. Ratt, Andrée Champeaux).

DEJ.VZET. à !l heures Une robe en l'ah'

GKAND-GLIGNOL, 9 heures Le Système du docteur Goudron et- du professeur Plume.

MAHIGNY, a 8 h. 45 L'Ecole des Contribuables, THEATRE DE DIX-HEURES (Mare. 07-48), à 10 heures Martini (en exclusivité), D. Bonnaud et la revue.

MUSIC-HALLS, CABARETS, CIRQUES EN SOIREE

POLIES-BERGERE, à 8 h. 30 Folies en Folie, revue en nO tahleaux de MM. Maurice Hermite et Jean Le Seyeux, sketches et chansons de M. Albert Willemetz, avec, Mistinguett, Randal et Félix Paquet.

DEUX-ANES, à 8 heures Manions l'escroc, revue; et les chanswanlers.

ALCAZAR. à 9 heures Viens Poupoule (revue 1900). CASINO DE PARIS, à 8 h. 40: Paris-New-York (Cécile Sorel)

LUNA-PABK Attractions. •̃ •• ̃.

̃•

CINEMAS

STUDIOS

STUDIO DES ACACIAS Virginité.

STUDIO CAUMARTIN Two hçart» in a Waltz time, STUDIO DE L'ETOILE Symphonie inachevée. STUDIO H^USSMANN Valses impériales.

STUDIO 28' (10, rue Tholozé) Dollars et Whisky, 15 h., 21 h.

'STUDIO UNIVERSEL (31, av. de l'Opéra) Nuits de Broadway. Perm, de 14 h. à 20 h. Soirée à 21 h.

Lundi 16 juillet

10 h. 16 Radio-Paris Depuis Vichy (Musique légère). 11 h. 45 ParisP.. T. T.: Reportage du départ de Cannes de la douzième étape du Tour de France cj-cliste. 12 h.: Radlo-7'aris OEuvres de-.CImarosa, Beethoven, Haydn, Rosslnl, Schubert. -Wagner, Oounod, Lalo, Chabrier. 12 h.1 6 -Poste Parisien: Musique légère. ̃ 12 h.' 30 Parls-P. T. T. Orchestre national. 15 h. 30 Paris-P. T. T. Concert .symphonique de' Vichy. 16 heure» ,30 iHadjo-Eîarls On .'Conservatoire américain de Fontainebleau (OEuvres de Hœnrlel, I.ulll, Mozart, Schumann, Samazeuilh, Duparc). 16 h. 45: National anglais Bach, Chopin. 17 h. 16 ParisP. T. T. Reportage de l'arrivée à Marseille du Tour de France. 18 h. 10 Breslau Piano (Reger, Schubert). 18 h. 16: Bruxelles 'français OEuvres de Mozart et de Sevenants, pour deux pianos. 18 heures 20 Leipzig Chœurs de Palestiina, Beèthoven, Brûckner, Kleslich. 18 h. 30 Berlin OEuvres de Bach, Stamitz, Sixt, pour violon et piano. 19 h. Leipzig Musique de chambre de Haendel, Beer, Huber. 19 h. 10 Hilversum Violon (Beethoven, Krelsler, Schubert, Falla). '19 h. 40 Paris-11. T. T.: Commentaires sur. la douzième étape du Tour de Finnce. 19 h. 60 Vienne Œuvres de Weber, Verdi, Mozart. 20 h. Radki-I",ris ̃ Musique de chambre. National :.ng]als Jack Payne. 20 h. 10 Poste Parisien: Mélodtes napolttaines. 20 h. 40: Kœnlgs-

É H as DU CI Ni M A

Comment fut tuée

la jolie Dorothy Dell

Le 8 juin dernier, vers deux heures, une grosse voiture allait de Pasadena vers Beverley Hills. Le Dr Carl'Wagncr ramenait chez elle, après une petite fête chez des amis, la jolie Dorothy Dell. A un tournant, le docteur allant trop vite. perdit la route. La torpédo, lancée à toute vitesse, trancha trois poteaux télégraphiques et alla s'écraser contre une borne en béton armé. La voitura fut complètement démolie, et Dorothy Dell était morte, horriblement mutilée, tuée sur le coup le docteur mourut six heures plus tard, sans avoir repris connaissance.

Dorothy Dell fut la charmante interprète de Wharf Angel et Little miss Uarka elle était âgée de 19 ans.

"«*'̃.

Les Mémoires de Lloyd George à l'écran

David 0. Selznick, directeur de production de la Métro-Goldwyn-Majfer, qui vient de passer plusieurs semaines en Angleterre, annonça à son arrivée à New-York, qu'il avait conféré avec David Lloyd George, dans le but d'adapter À l*écran les mémoires de guerre de l'ancien Premier anglais.

M. Lloyd George et M. Selznick ont sérieusement discuté la possibilité d'une adaptation cinématographique de ces mémoires. Mais cette adaptation devra respecter scrupuleusement les points historiques qui sont relatés dans ses mémoires.

Si ce film est réalisé, M. Lloyd George devra également approuver le choix de chacun des interprètes, ainsi que chaeuh des détails de la production. Cette production serait réalisable soit à 'Hollywood, soit en Angleterre. I

secondes, tout à l'arrière, dans l'ombre, en compagnie de la « Marianne », à qui il expliquait avec insistance qu'il n'était pour riin dans ce qui s'était passé. c..

Monsieur le commissaire, je voudrais que l'on procédait à une enquête sans tarder, car il y a un voleur à bord.

Il l'avait fait exprès de parler à voix haute, et les dix personnes à peu près qui se trouvaient sur la terrasse entendirent, tournèrent en même temps la tête.

Dans ces cas-là, le petit Neuville était généralement assez ti.'pJomate. II s'empressa de répondre

Si vous voulez vons -knner la peine de me suivre dîiiis raon bureau, je prendrai note de votre plainte et.

Ta ta ta Il n'i' a pas besoin de bureau, pas besoii. dr notes, répliqua Lachaux en lai mettant sa grosse patte molle sur l'épaule. C'est ici que le vol a eu ieu, il n'y a pas dix minutes. Je sais pciiiqioi vous voulez m'emmener. La compagnie n'aime pas les histoire», et tout à l'heure vous allez m'offrir dp me dédommager.

Les regards du commissaire et de Voladieu se rencontrèrent. Neuville semblait demander conseil. Le docteur était devenu grave.

Venez par ici. Il y a jix minutes encore, j'étais assis i c°tte table avec deux personnes, M. lîarbarin.,

MONTMARTRE OPERA BOULEVARDS

AUBERT-PALACE (24, bd des Italiens) Le Congrès s'amuse, passe à 1U h., 11 h. 50, 13 h. 5i, 17 h. 55, lU h. 50, 21 h. 50, 23 h. 5(1.

AGRICULTEURS (8, r. d'Alhènes) Hypnose (Irène Dunne); passe à 15 h., 21 h. 15. Dim. 14 h. 45, 17 h. 20, 21 h. 20. APOLLO Sa Douce Maison, Folle Semaine.

CAMEO Man's Castle.

CAPUCINES Back Street.

ÇINE-OPERA <32, av. de l'Opéra):: Morning Glory (Katarine Hepburn). Perm. (le 14 11. à 20 h. soirée à a h. 15. CINEMA DES VOYAGES Le Désert blanc.

EDOUARD-VII (pi. hd.-Vll): Little Women, pas6e à 14 h. 25, 17 h. 5, 21 h. 45.

FOLIES-DRAMATIQUES Fanny.

GAUMONT-PALACE (Place Clichy) ,Le Saut dans l'abîme, passe à 15 h. 10, 17 h. 45, 22 h.

GAUMONT-THEATRE Les Ailes brisées.

IMPEHIAI. (29, bd des italiens) Le Grand Jeu, passe 14 h. 18, 16 h. 42, 1» h.. 22 h.

MADELEINE CINEMA (11, bd Madeleine): Les Compagnons de la Nouba (Laurel et Hardy), passe à 12 h. 5, 14 h., lli h., 18 h.. 20 h., 22 h., 24 h.

MARIVAUX (16, bd des Italiens) Le Scandale (Gaby MnrIay), passe à 14 h. 20, 16 h. 50, 19 li. 15, 21 h. 45, 23 h. 50. MOULIN-ROUGE (pl. Blanche) Le Train de 8 h. 47. passe à Mh, 50, 17 h. 25, 22 Il. 10', 0 h. 7.

OLYMPIA (28, bd des Capucines) La Prison en folie, Mamz'ile Nitouche. Perm. de » h. 30 à 3 h. 30 du matin.. OMNIA-CINEMA-INFORMATIONS (5, bd Montmartre) Le 28e Tour de France 10° étape (Diurne-Nice) La Revue du 14 juillet.

PARAMOUNT: Le Chant du Berceau. Passe à 9 h. 45, 11 heures 45, 13 h. 40, 16 h., 18 h. 15, 20 h. 35, 22 h. 5(1, 24 h. 40. REX (1, bd Poissonnière) Sorrell et son fils. Perm. de midi à 2 h. 30 du matin.

RIVE GAUCHE

BONAPARTE (pl. Saint-Sulpice) Topaze; D' Jeckilt et W Hyde, passe à 15 h.. 21 h. 15.

PAGODE Les Sans-Soucis.

PANTHEON Bottoms up, Tonnerre sur le Mexique. RASPAIL 216 (216 bd Raspail) Tessa, passe à 15 h., 17 h., 21 h., 23 h.

CHAMPS-ELYSEES ETOILE

CHAMPS-ELYSEES (118, Champs-Elysées) Le Désert blanc (Dernière exploration du prince Sixte de Bourbon). CLUB D'ARTOIS (45, rue d'Artois) Le Maître du crime. Matinée à 15 h.; soirée à 21 h.

COLISEE 133, Champs-Elysées) Lac aux Dames. Perm. de 14 h. à 19 h. Soirée à 21 h.

ELYSEES-GAUMONT Princesse par intérim. ERMITAGE (72, Champs-Elysées) New-York-Miami, passe à 15 h. 45, 22 h

LORD-BYRON (122, Champs-Elysées) Trois jours chei les vivants (Frédéric March). Passe à 15 h. 10, 17 h. 20, 22 h. 30.

MARBEUF: Le Chat et le Violon. Prochainement Massacre. MARIGNAN (27, Champs-Elysées): La Cinquième empreinte, passe à 14 h. 15. 16 h. 30. 19 h., 21 h. 25, 22 h. 30. VICTOR-HUGO-PATHE Primerose; C'était un musicien. WASHINGTON Charmeuse d'hommes.

R A D I O

borg Les petits chanteurs ihurlng'UMis (chœurs rie Telenimin et chansons anciennes). 20 h. 45 I.cip/ig- Sérénades. Paris-P. T. T. Concert de musique itatienne (Vivaldi, Castelnuovo, Tedesco, Catozzo, Resptghi, Verdi). 21 h.: Londres rcgïoniil Trio. 21 h. 10 Puisse aliSn.iinique OEuvres de Cornlli, MumoHii. MoZiirt. 21 h. 16: .Sfuttgarl-MuhlnckGr Marches et danses d'opéras. 21 h. 26 Vieillie- .Musique viennoise. 21 h. 36 Kœnifrslienr Musique' de chambre de Cavalllnl et Rietl. 22 h. Poste Parisien Jazz. Copeiihng-ue Musique française moderne (liifflielbrecht, Ducassc, Salie). 22 h. 30 Londres régional Dancing-. 22 h. 50 H.-imboui'K Concert symplionl-1que. 23 h. Fnincrori. Musique de chambre de Reger, Beethoven, Schubert.

Mardi 17 juillet

Variétés sérieuses à Radio-Paris if. Fernanti Fleuret, qui a fait goûter récemment les chansons bachiques du moyen âge, consacre aujourd'hui sa causerie « illustrée » aux' chansons du 17*- siècle. Emission suivie d'une « Fantaisie belge » et de mélodies françaises du 18» siècle, chantées par Mme Marcelle Ragon. Une comédie lie Bernard Shaw à Paris P.T.T. P.-D. T.

10 h. 30 Paris'-P. T. T. Concert symphonique. 12 h.: Parls-P. T. T.: Reportage du départ de la treizième étape du Tour de France cycliste. RaUlo-I'avts

La Photographie et le Cinéma en relief

Une interview de M. Lumière Lyon, 13 juillet. On fêtera bientôt le jubilé de M. Louis Lumière. A cette occasion, le savant lyonnais a exposé à un de nos confrères l'état de ses recherches sur la photographie en relief en 1934. II a déclaré

« J'avais construit un appareil assez complexe et fort volumineux, qu'on a pu voir dans un des stands de la Foire de Lyon, puis dans un magasin du passage de l'Argue on a exposé en même temps les portraits que j'avais moimême tirés de M. Herriot, du maréchal Foch, de M. Poincaré et de M. Millerandï Cette exhibition, qui n'a jamais eu de suites industrielles et commerciales, a pourtant rapporté quelque argent, une trentaine de mille' francs, que Mme Koehler a employés pour envoyer des petits Lyonnais à la campagne. » Actuellement, je réalise la' projection stéréoscopique en relief sur de larges dimensions, mais avec des écrans colorés qui, établis sur des bases scientifiques correctes, ne fatigueront pas du tout la vue comme le font les stéréoscopes ordinaires: Ces écrans colo-'rés donneront néanmoins une image noire et blanche. Il s'agit bien entendu de projections fixes, mais je m'occupe d'appliquer le principe en cinéma et mes travaux sont à cette heure a^sez avancés, quoiqu'ils .exigent des .disposi2ions optiques extrêmement délicates, pour que j'ose espérer en proposer une présentation à l'Académie des sciences avant la fin de: cette année. »

que j'aperçois, et le coupeur de bois qui est monté à Libre v'.Ùe.. M. Grenier ?.

Son nom m'est égs1. A certain moment, j'ai tiré mon porte, euille de ma poche, pour leur monter un document, un article de pe!;t journal qui m'attaque et me traite d'assassin. Il était ravi de crier ce'»; aussi fort qu'il pouvait.

Quand je suis parti, il y a cinq minutes, j'ai oublié le portefeuille sur la table. J'en suis sûr Je ne suis plus un gamin. Une fois dans ma cabine, je me suis aperçu que je ne l'avais pas en poche et j'ai aussitôt envoyé le steward le chercher. Le portefeuille n'y était déjà plus t k

Il contenait une forte somme ? eut la maladresse de demander le commissaire.

Cela ne vqus regarde pas Qu'on m'aie volé cent francs ou cent mille, c'est mon affaire, et je veux retrouver mon portefeuille. Je veux surtout découvrir le voleur et lui apprendre à vivre.

Cette fois. la partie de belote s'était arrêtée, bien que les cartes fussent données. Les joueurs regardaient la table qui était proche de la leur et on les sentait gênés. Tout le monde était gêné, d'ailleurs, car tout le monde, en somme, pouvait être soupçonné du vo!, même Barbarin, qui s'approchait maintenant de Lachaux.

La femme que Voladieu avait fait déshabiller le matin était toujours

Musique légère. 13 h. 20 Posta Parisien Orchestres tziganes. 16 h.: ParisP. T. T.: OEuvres de Mozart, Massenet, Busser, Vouniiins. 17 h. 20 ParisP. T. T. Reportage fie l'arrivée à Mont- pellier du Tour de France. 18 h. Scotllsh régional Musique légère. 19 h. 6 ^Munich Don Juan, opéra de Mozart. 19 h. 26 Bratislava Quatuor en sol mineur, de Mozart. 19 h. 40 Parls-P.T.T.: Commentaires sur la treizième étape du Tour de France. 19. h. 45 Farls-P.T.T.: Discours de M. le président Doumergue. 19 h. 55: Vieillir; Fragments d'opéras-1comiques1, de Kreutzer..Meverbeer. Lortzing. 20 h. Radio-Paris Variétés. Bruxelles flainunri Opéras français. Londres régional Or.clicslrc avec soprano (Strauss, Rcrlloz, Fauré, Ilowells, Dvorak). National anglais Concert symphonique. Suisse italienne Concert Chopin. 20 h. 10 Breslau Concert. Varsovie Tristan et Isolde (R. Wagner). 20 h. 26: Bratislava Chansons de Rlmski-Korsakow. 20 h. 30 Parls-P. T. T. Le Héros et le Soldat, comédie de Bernard Shaw. Nord régional Orgue et chœurs (Bach. Stanroi'd, nyrd. Purry, Wood). 20 h. 45: Strasbourg- Musique viennoise. Milan La Femme perdue, opérette de Pietri. Prague OEuvres de Gllnka, Scrlabine, Tschaïkowskl. 20 h. 66: Poste Parisien: Petite musique du soir (Mozart). 21 h. Paris-P. T. T. Musique légère.. 21 heure» 46 Poste Parisien Dancing. 23 h 30 Londres' régional Dancing. 23 h. Budapest Orchestre tzigane.

« Tonnerre sur le Mexique » au Cinéma Panthéon

Un des plus grands critiques américains, Robert. Wagner, a dit du film Tonnerre sllr le Mexii/ue, qui passe actuellement en exclusivité au cinéma du Panthéon, que c'était le rejeton d'un mariage entre Hollywood et Moscou, et il ajouta Comme il arrive souvent, l'enfant est plus beau que chacun de ses parents, s

Toutes les femmes auront la curiosité de voir Mme Charles Boyer « Pat » Paterson, la célèbre comédienne anglaise, dans son premier film, Bottoms Up, réalisé :'i Hollywood par David Butler, avec comme partenaires Spencer Tracy et John Boles.

On tourne

M. Georges Marret donnera demain, à Epinay, les premiers tours de manivelle de Jeanne, d'après l'œuvre d'Henri Duvernois.

La distribution comprend Gaby Morlay, André Luguet, Hélène Perdrière, Jeanne Lyon, Vattier, Sinoel et Nadia Sibriskaya.

On verra bientôt à I'Apollo- La Tri-)le Enigme, un film policier, avec William Powell.

An même programme, Ruth Chatterton dans Toute la femme,

C'est li Laghouat (Algérie) que M. Wuschleger a donné le premier tour de manivelle de Sidonie Paiiaehe. Il a emmené avec lui, pour les- extérieurs Bach. Florelle. Monique Bert, Artaud, Mihalesco, de Bagratide, Allibert, Clergel., etc.

Le séjour de l'expédition sera de trois semaines environ.

Georges André-Martin, que l'on a souvent applaudi au cinéma, joue actuellement La Princesse au Théâtre Albert-I".

là, en compagnie de son mari qui dressait une petite tête inquiète sur son cou maigre.

II faut que j'en réfère au commandant, balbutia le commissaire pour gagner du temps.

-'Appelez-le si vous voulez. Ds toute façon, j'exige une enquête immédiate, car le portefeuille ne peut être loin.

Neuville aurait bien voulu attirer Lachaux à l'écart,' le calmer, lui promettre n'impprte quoi pour éviter un esclandre. II savait, lui, que le portefeuille ne contenait pas grand'chose, étant donné que Lachaux lui avait confié ce qu'il avait sur lui, c'est-à-dire cinquante cinq mille francs, pour les mettre en sûreté dans le coffre-fort. Il n'avait dû garder que quelques centaines, de francs pour les besoins quotidiens.

Steward Voulez-vous dire an commandant que M. Lachaux insiste pour lui parler à la terrasse du bar ? Lachaux se promenait de long en large, les mains derrière le dos, sans prendre garde à la présence de Neuville qui, en attendant, vint s'asseoir près de Voladieu. j

Vous étiez ici ?

Je n'ai pas bougé.

Alors

Je ne sais pas 1

Il est capable d'exiger qu'on fouille les passagers et qu'on visite les cabines.

Barbarin, de lui-même, pérorait

LE CINEMA

COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE

FASCISME ET CINEMA l Maë West et Mussolini; l

Le Duce, auquel nulle question n'apparaît négligeable, a décrété que « la maigreur est une forme de la laideur », et incite les femmes italiennes à devenir plus rondes. L'influence de Maë West s'étendrait-elle jusqu'aux bords du Tibre. Xotre déformation professionnelle nous porte à le penser.

En apprenant cette nouvelle, la truculente interprète de l.àcltj l.ou de s'ex-

Ïjk tfrnèlpnx aonrlrc d'une jeune vedette. Murriel CARR. que voux verrez prochainement dans 1' « Ecole de la Béante ».

clamer « Evidemment, le Duce sait bien qu'une femme ne saurait être heureuse en ne mangeant que des toasts. » Ni heureuse, ni de bonne humeur lés pâtes seront de nouveau à l'ordre du jour, de l'autre côté des Alpes.

La campagne

contre l'immoralité

de certains films

Le groupe des églises protestantes, qui comprend 22 millions de fidèles, se joindra à la campagne menée par la « Ligue pour la décence » catholique contre l'immoralité de certains films. Cette décision a été prise hier au cours d'une conférence des représentants de diverses églises affiliées au « Conseil fédéral des églises du Christ en Amérique ». Cette conférence a adopté une résolution reproduisant celle de. là « Ligue pour la décence », qui sera, distribuée par les pasteurs. Ceux-ci s'efforceront de recueillir les signatures 'des fidèles Les signataires s'engageront à s'abstenir d'assister à des spectacles offensant la morale. Toutefois. aucune liste ne sera publiée pour indiquer, aux signataires quels films il» <ievront boycotter, cette question étant laissée à leur propre appréciation, ̃•

« Poil de Carotte ».

Enorme succès pour Poil de. Carotte, dans tout le Japon, et particulièrement à Tokio. Le film de Julien Duvivier est considéré là-bas comme le meilleur film étranger de l'année.

« Mickey-Mouse »

et les « Silly-Symphonies » Il y a un livre anglais, qui est célèbre et qui s'appelle Alice au. pays des Merveilles. 11 a jeté dans le ravissement des générations de petites filles et de petits garçons et son charme n'a pas cessé d'opérer.

On pense à ce livre et à ses enchantements quand on voit s'animer sur l'écran ces petites féeries coloriées que Walt Disney a conçues et dessinées en grand artiste du crayon, et surtout en poète. Il semble bien, quand on voit Mickey et les Silly-Symphones, qu'on feuillette un de ces livres merveilleux, où les merveilles désormais s'animent et chantent un de ces livres capables, cette fois, de nous ravir tous, petits, et grands.- ̃•

Aussi, L'Heure joyeuse de Mickey, ce spectacle si complet,' organisé par les Artistes Associés, au Lord-Byron, obtient-il'un vrai succès partout où il passe. Il faudrait pouvoir raconter tout au long ces histoire^, raconter les cent trouvailles, l'ingéniosité d'une œuvrette comme la Cigale et Les Fourmis, par

devant le groupe des officiers, proposait la même chose.

On n'a qu'à nous fouiller tous Pour ma part, j'accepte de vider immédiatement mes pochés. Je suis parti après Lachaux. Je suis allé jusqu'au bastingage et je suis revenu presque en même temps que lui. Evidemment Qu'on nous fouille approuva le capitaine d'infanterie coloniale.

Personne n'osait aller se coucher, par crainte que cela fût considéré comme un indice de culpabilité. On dansait toujours, en seconde. On voyait des ombres passer derrière les rideaux éclairés du salon. Quand le commandant arriva, il portait la redingote d'uniforme qu'il avait arborée au diner et, de loin déjà, il essayait de se rendre compte de ce qui se passait. Le commissaire voulut aller à sa rencontre, mais Lachaux l'arrêta 1. Un instant! Je tiens à m'espliquer moi-même. ''I

Il le fit avec la même brutalité que la première fois,

H y a un voleur à bord et il faut qu'on le retrouve, conclut-il. Vouï êtes maître à bord après Dieu. C'est à vous de prendre les mesures nécessaires en attendant qu'a Bordeaux je porte plainte.

Au fond, cette histoire le soulageait. C'était l'ouverture soudaine d'une soupape, qui lui permettait de déverser sa bile. Désormais, pour lui, il n'y avait plus des passagers, co- j

exemple, ou comme Les Petits Lapins, ou bien encore comme ces Trois Petits Cochons, déyenus célèbres dans le monde entier. Mais la plume s'arrête. là où le crayon d'un dessinateur génial com-

mence. •̃

-.Jt:

La Renaissance italienne à l'écran

L'Italie du seizième siècle semble avoir trouvé à l'écran la fidèle traduction de sa somptuosité, de ses passions violentes, de l'éclat de la vie des riches seigneurs florentins dans Les Aventu-

res de,Cellini, qu'on verra bientôt à Paris.̃

Les Aventures de Cellini, dont la,mise en scène est due à Gregory La Cava, nous restituent non seulement la splendeur de la Renaissance italienne, mais aussi son esprit léger, subtil. Ce film, en effet, tire son charme de ce qu'il ne prétend en rien à l'historiographie. C'est un conte gai, bien près de ressembler à une satire.

Sous les traits fins et énergiques de Frédric March, Cellini nous apparaît tour à tour artiste orgueilleux, génial, on bien amoureux fougueux, irascible et jaloux. Constance Bennett prête son élégance et sa beauté au rôle de la duchesse de Florence, et Frank -Morgan a campé, avec autorité et un sens de l'humour très approfondi, un duc de Florence extrêmement drôle. Quant à la jolie Fay AVray, elle incarne avec grâce la « muse » du grand artiste, et le moins qu'on puisse dire est que Cellini lui-même ne l'eût pas dédaignée comme modèle

La Toilette fait la Femme « L'aspect d'une femme ne dépend que pour 25 0/0 de sa personne et 75 0/0 de son apparence revient à sa toilette ». Cette opinion a été formulée par Claudette Colbert, après l'étude des costumes qu'elle devait revêtir dans son dernier film Cléopâtre.

« Si la fameuse reine de l'Egvpte avait porté des'robes de colon, des jupes de serge bleue et des dessous sans élégance, sur des chaussures montantes, nul doute qu'aucun homme n'aurait jamais jeté plus d'un regard sur elle. >

I1 I

CINÉMAS PATHÉ-NATA* CHAMPS-ELtSERS

Mnrif;niin-Pathé-i\ii«s<ii

LA 5" EMPREINTE

(Alice Pield)

GRANDS BOULEVARDS

M.ri-raux LE SCANDALE (Gaby Morlaj-, H. Rdllau)

Impérial LE GHAXD JED (P.-R. Wllm,. Marie Bell)

Omnia~Ciné-Iii(orniatioit

ACTl'AMTES MONDIALES

En Croisière sur l'Adriatique MONTMARTRE

Mnulin-Ronisre-Pnthé s

LE TRAIN DE S B 47

(Bach, Fernandel)

ETOILE

Victor-Hugo «

Primer™»*. C'était un musicien.

Ions, planteurs, fonctionnaires, officiers ou employés de factorerie il n'y avait plus que des suspects Barbarin, qui mangeait à la table du commandant, se permit d'intervenir

Ces messieurs et moi sommes d'accord pour demander qu'on nous fouille immédiatement. Depuis la disparition du portefeuille, nous n'avons pas quitté le pont et, par conséquent, nous ne pouvons nous être débarrassés d'un objet quelconque. Le commandant ne bronchait pas. II gardait toute sa dignité, mais son assurance était de surface.

Je ne peux pas vous empêcher de prouver votre innocence. dit-il enfin, après un regard au commissaire et à Voladieu, comme s'il eût voulu s'appuyer sur eux.

Ce fut à la fois grotesque et, dramatique. Barbarin, vida ses poches une à une, aligna sur la table u.v trousseau de clefs, une pipe, une blague à tabac, une boîte de cachou, un mouchoir, sans compter le mouchoir rouge qu'il avait auparavant autour du cou. Puis, il retourna ses poches, tandis que de la poussiè-e e de tabac pleuvait sur le pont.

Les officiers se levèrent à leur tour et prirent la chose très au sérieux. Georges Siménon.

(A suivre,)

(Copyriflht bg Librairie Gallimard. Editions rie la Nouvelle Revue Française 1934.)


MOTS CROISES

̃<- V ̃! ̃' ̃

Horizontalement. I. Débitante. IL Fïri de verbe Deux lettres de « Vienne » Convenu. III. Celui qut sollicite. IV. Vases Abord. » V. Pronom. VI. Superbe (fém.) Potence. VII. Pronom Ancienne ville Ingénue. VIII. Prénom féminin. IX. Brun Qui sert à quelque/ chose. X. Deux lettres de ̃ Locarnp » Durillons De bonne heure. XI. Sur, la' rosé des vents Issue de'j'Suècêde au re-; nouveau. .i: ̃ V

Verticalement. 1. Se "dit d'une matière Bolide que l'on peut transformer en liquide. 2. Deux lettres de, « Tourajne » j.Sur-: le champ. 3.ï>oSsessif Fin 'de parti-,cipe. 4. Grand* arbre qui borde ies.~a.ve-1. nues Suite de .numéros. 5. Proposltipn qu'on soutient comme vraie. C. Dépàr-" tement Note. 7; îtéprisante. 8. Deu> lettres d' « Ecosse:» Affirmation d'outreRhin. 9> Qualité d'une personne qui peut être instruite,. 10,. S'amuser Abréviation postale Département. 11. Conjonction Pavsagè ,cons.idéré, au, .point de vue de son aspect ;piUoresçrae, Dit verbe

être.

̃|\ eHEJIIN,,PJS;FEft DU NORD

B)C ;Stè DE TBANSPORTS' AUXILIAIRES

J.A~·t0~RT1)U A'UHD~IAIRES

DE ̃ LA. REGION DU NORD

La Compagnie du Chemin de fer du Nord et la Société de Transports Auxiliaires de la région du Nord organisent, depuis le 1* juillet jusqu'à fin septembre 1934, un circuit automobile qui part tous'les dimanches, à 13 h. 30, de la place de la gare de Laon, traverse toute la zone des champs de bataille de l'Aisne, en empruntant le Chemin des Dames, du fort de la Malmaison au plateau de Californie, et revient au point de départ 18 h. 30, après visite du château de Marchais et de la, basilique de NotreDame de Liesse.

Le prix de ce circuit est de 30 francs ,,(timbre compris). Les coupons d'autocars "sont délivrés jusqu'à la veille, à 17 heures, au bureau des renseignements de la 'gare Paris-Nord, ou au moins trois jours à l'avance Il une gare quelconque du réseau du nord. L'achat de ces coupons donne droit à une réduction de 40 0/0 sur les prix des Wllcts simples de parcours en chemin de fer permettant de se rendre à Laon et d'en revenir,

Tous renseignements complémentaires peuvent être obtenus au Secrétariat général de la S. T. A. K. N., 22, rue de Dunkerque, à Paris (10°).

HfyCeublei

çt Immeubles

'OFFICIERS MINISTERIELS Vente an Palais de Justice h Paris, la Ï8 juillet 1»B4. à 14 heures s ^f6 CASINO D'HOULÛATE à Houlg-atc (Calvados): Cont. 4.000 mq. env, M. à p.! 4I5O.00O Ir. S'ad. à M" Savy, Houssard, Rougroot, avoués à Parts et à M' Fontana, notaire a. Paris. Fto BOULANGERllZ^o" :k,U

M.à ».! 180,00». pt Ct.b.:C.35.f)00.. Ad1.2'5

juil.,14 h.30.Et.M» Bnrlllot,n.,4.r.de Bérri Etude de Paul Chnirler, avoué, 4, place Massêna, Nice. VBSïTK eBohére» publiques sur 'saisie immobilière après surenchère du sixième, au Palais da Justice, place du Palais, le jeudi ÏV juil,lét.; 'Î934;- à '• S heures dw matin 1 J^IEUBLE DE RAPPORT

ile<ê'^ur. resï-de-û^âitssêe,- construit- en

maçeiiineVie' avec iîeùx graiids lbcfaux'àu

rez-de- WpKt IQffl PII "a*enle

chaussée .4." BE'lU'SOL'EIL' "~venue

chaussée ̃ Ml^flkw*3vJUliIl« Miramar

M. k p. (outre frais et charg.): 2BS.500. Paul Chavrter. avoué.

Pour tous renseignements, s'adresser de 15 à IS h.; à l'étude de M« Charrier,

HOTELS ET PENSIONS

ADriA Pens.compl.dep.35 fr,; pr 2 pets. 6s t\tJUt\ I2j r Juliette-Lamber. M" Wagram NEIULLÏ. Lès Chlrmeïïes, 9, villa Roule (74,av.Koule), cuismign.. réîimes.Pens.d.Js f. NEUILLY. Villa Etmit«e, nitos, r. JacquesDulud. Tout confort Pension depuis 35 fr. VILLA AMPERE, 49, r. Ampère. Ouverture: Pension ds. Hôt.. patiic, .calme, cadre élégant.

pACÇV PENSION, i», av. Jules-Janin

JL CSSSY (z2. r. de 'e ia Pompe). Jul.Joolo

» A33I (u, c. de la Pompe). Me rési-

dtnec. fera. Cuissoig S.de b. Pens.dep.qo fr EES MARRONNIERS. S4,r.des Martonâîêîê I16*) Pension ou demi-pens: Service appart jéitte concurt Gd cft. air.. soleil. terrasse paris=dFnârd ̃gr 89 eh sp bains; ch dep 3o tr Pens., so it Réduction 10 aux lecteurs du .Figaro. DPWÇlifïrWrî" ordîe~Dep. 40 It 7. *v.. r diaiUl^l p^id -Wilsoa (Ch.-glytées) Pensions dans famiHe

l'rot létl. math. pr. enf. pçns. vac. La Baule. Ecœur, ti, r. de la Sablière, Paris (140).-

̃ VILLEGIATURES

Logis St-Nico!as-<ïes-Boh, Damigny (Orne).. Cure air' pr .forêt. Pens:dt'p.rS fr. Enf.seul,i2. Mégève (Hte-Sav.). Les Capucines.Home pr i. fil. Tf. cft, .surv.méçi.,termis,golf. 50-60 p. jr. VICHV-LlS COLIBRIS ">ens. famille tout conf. Forfait pour cure ? 770 francs* C.ATEAU de BARNEAU, "tél.. 9 à Coubert (S.^t-lO. La camp, à 40 km. Gd[ parc, tenn, piàc. Véns. dep.3ofr. au. s. de b. privée, spfr.

LES COURSES '[ ,:Â AUTEl^L Ç- Bellovaque gagne, à Autëuil l'épreuve Importante

de la journée

Bernier Autetrtl' avant l'automne. Ceux, dont nous sommes, qui aiment leurs aises et le calme, ne peuvent que le regrettér-; •“ Il nous restait une bonne épreuve au programme, l'ancien Prix Maurice de Ghcest, couru cette année sous le nom de Prix du 25e Anniversaire de l'Association des Propriétaires. Ceci nous a valu un petit étonnement l'Association des Propriétaires a donc vingt-cinq ans 1 Elle a cet âge magnifique, où l'on se sent capable de toutes les initiatives, voire même de toutes les audaces Ah 1 vraiment, la belle surprise A la juger sur les apparences, nous tenions cette Association si sage pour un organisme beaucoup plus âge.

Toujours est-il que le Prix de son 25e Anniversaire a donné lieu à une fort belle course, terminée par une arrivée serrée entre deux concurrents pénalisés d'une surcharge, El Ombu pénalisé de six kiIds et Bellovaque de quatre, Dix mètres avântle'poteau, El Ombu paraissait bien tenir ,1a, victoire, mais Bellovaque surgissait alors en' trombe et avait le temps de le réglet nettement. Minnehaha, pourtant Avantagé- -do- .onze livres vis-à-vis d?EÏ\Omhu,.ji'a pas fait sa course. Un autre cheval en 'vue, Dry Martini, est tprilbéiNéan m'oins, ^11 est permis d'attacher, iipe. certaine, importance au résul,ta,t« ,E1, Omtju et BeJlovaque ont le droit se •considérer cjomme, les deux meilleùrs';rrois ans ;aotùellement sur les obstacles. S£rieiix.-Tiui -et l'autre, finissant courageusemellt; .Teùi's. courses, ce sont sûrement de très, utiles recrues. Regrettons ̃seuletiient. etf-cè qui concerne Bellovaque, que l'état 'du terrain soit préci-

sément beaucoup mieux a sa convenance le dimanche où, l!<jn pense moins à lui que le dimanche 'où tous les yeux sont fixés sur sa chaînée. «

Des autres couirsea'j notons que Hiérommus.. a très bien 'monté Mourad Bey dans le Prix Qèographie, et moins mal qu-on rie le croit Dugreygall dans le Prix Gaïantin. C'est plutôt Dugreygall qui a ̃eu des courses dures et qui n'est plus dans toute sa fraîcheur. Quant au Prix Old' Bridge, que se sont partagé Dejazcomba et Ferdinand; n'hésitons pas à dire. qu'il, serait revenu à Monroë seul si.Ho-wes avait bien voulu se rappeler qu il- Intentait Monroë, c'est-à-dire un cheval avec lequel il faut attendre et lie venir, qu'ejj une :fai& à la fin.

.̃̃ J.Trarienx.

PHIX GONTBAN

(Haies, à vendre. 10.000 fr., 3.500 m.) 1. Cyclamen III (R. George) G. <9 » (à M. Ph. Brown). p. la » 2. Fanteria (L. Nlaudot) p. 12 » 3. Kern (R. Trémeau) p. 18 » (1 1. 1/2, encolure, courte encol.).

PRIX GEOGRAPHIE

(Steeple. 15.000 francs, 3.800 m.) 1. Mourad Bey (P. Hiéronimus).G. 13 » (au comte de Hivaud) P 7 50 2. Sunspot (G. Cervo).P. 8 50 (2 long., 1 1. 1/2).

PRIX DU 25» ANNIVERSAIRE

DE L'ASSOCIATION DES PROPRIETAIRES (Prix Maurice de Gheest)

(Haies. 50.000 francs, 3.100 mètres) 1. Bellovaque (J.-G. Costadoat).G. 58 50 (à M. Ed. Leleu) P. 20 » 2. El Qrnbu (H. Howes) P. 16 » 3. Norah (E. Dumé) p. 14 50 (1/2 long., 1/2 long., 2 1. 1/2).

PRIX DE VITTEL

(Steeple, hariU. 20.000 fr., 3.500 m.) 1. Maori (H. Howes). G. 15 » (à M. P. Vareille) P. 8 50 2. Dillénie'1 (L. Nlaudot)./ P. 10 50 (Encol., S long.).

PRIX OLD BRIDGE

(Haies, hand. 15.000 fr., 3;800 m.). 1. Ferdinand (A. Néel) G. 12 50 (à M. M. Pantall) ,P. S 50 1. Dejazcomba (P. Hiéronimus).G. 8 » (au comte de Rivaud) P. 8 » t. Print Latin (P. Sentier).P. 16 50 (Dead-hent, 3 long., 2 long.).

PRIX GALANTIN

(Steeple. 20.000 francs, 3.5,00 m.V ~,t

.F.T.~e '1:1\11'11, JI.(H,. Ha'<5) ;I. 7.' "'¡' a

(a >rme S. Fpckenbçrg), i..P, ï j>ft

2. "Duitreygall (P. Hiéronirnus) P. 6 50

(llonj; 1 long.). ̃

AU TOUQUET

PRIX DE LA PlèARDIE

(A réel, 6,000 francs, 1.000 mètres) 1. Take Mv (C. BIvaux) G.' Cl s U. M. Pantall) P. 16,50 2. Tragopan (C. Herbert) .P. 12 50 (1 1. 1/2, encolure).

PRIK DE CHANTILLY

(Hors série. 10.400 fr., 2.000 m.) 1. Serrand' (C.-H. Semblât) P. 11 » (à M. R. \,Vattine). P, 7 »

2.' Chant du Coq (C. Herbert).?, 10 50

(2 long., 1 1. 1/2). 10 àO

HANDICAP DE LA CANCHE

(Hors série. 13.000 francs, 1.600 m.) 1. Don't Marry (C. Lombard)..P.* 15 »M. G. Lombard).P. 15 » 2. Bibelot (W. Sibbritt) P. 7 50 3. Tête d'Or (J. Thompson) P. 9 » (1 long. V2,- W long., 3/4' long.). GRAND PRIX DU TOUQUET

(Internat. i 50.000 francs, 2.200 m.) r.' La Vestale (F. Roehetti). G. 14 50 M. Terlez).

(3 partants. -2 2 1/2, 3 1. 1/2).

A SAINT-CLOUD

Aujourd'hui. à 14 heures Courses à Saint-Cloud. Gagnants du FUjara '• Prix d'Hardicourt. Chistosa, Myrode- Prix Cadet Roussel. The Sheik, Sabine. Prix de Vernoulllet. Fistoulic, Fidélité. é'j' Prix Massine. Aviso, Folle.

Prix de Pompaiiour. Renard Argenté, Eudes. ̃•

Prix Moiis/co. Karaway, Channing. i

PARIS

Jne Holland., prof., sachant franc. dem.: pour mois août pension dans famille «listing., cath., bord mer. Préférence jeunesse. Ecrire dé.tails à M. G. VAN WEES, NIGTEVECHT (Hollande).

Ds sit. uniq.au mil. Jsrd.^ gr, ch., sal. bains, av. pens., hôt. part., tt conf. Auteuil 40-S0. Chambres meublées

PARC M6NCEAU!enzmi>tstud!

.g.!us.l).,tél.dif. 9, r.Rçiissel. Carnot -93-51. TERNES. "Slais. part., cosy, ci. conf. raod- ri, rue Saussier-Leroy. Carnot 99-29. Chambres meublées. 34.rue Dcsrenaudes (17')- T.c, tél..ascenseur, repas, pensions. prii modéiés. Tel Etoile 49-14 Métro f -Ternes. Petits meublés t

I P HflMP ̃'olies chambres, tt cft,.cuiT

ILIE HOME J~lles ch¡Ul1brcs. tt dt,.cui;

L<JU Hi/IîlC sinette, serv. hôt., depuis 350 fr, par mois. -1 7, squarti Grange (22, r. r. de la Glacière). Chambres voyageurs, ij fr.

BOURGOGNE. Chât.dè FLAMMERANS, pr. Dijon. Séj.id. Gd parc.Alt,2OsmXonf.rx niod.

VII I BDC-S'-MER. r REGINA. Digue. TlUHwIVo pensiQn. depuis 40 fran<is. ̃"̃ MONTAGNE ANNECY. Tranq., bne tab., "prox.lac. Villa « Les Chèvrefeuilles j>, 49, av. Parratlan.

pBPUACPMErST^ PT VILLEpIATURES ̃• V'- ^JDES?-.Àfe'Ô.NÎNÏ.é!iS-'iïtj:RlJClÀRO

M. André D'ANDOOOE DE SERIEGE, i Ciqueiranne.

M. le baron D'AREXY, à la Bralicre.

Mme ALANIESSE, à Tipge-lez^pa.

Mme F. AUDRAIN, à Betz.

Mme la marquise D'ANDIGNE, au château de Craon. 111. Edmond AUBIN, i la Ferté-Vidame. Mme APERT, au château de Terrides.

Mme la comtesse Joseph D'ARMAILLE, eu château de Villeneuve.

Mme François AUBERT, à Villerville.

Mlïié Paul AUDY à Bourbonne-les-Bains. Mme AGHION'. à Saint-Nectaire.

M. Alfred ADET, à Saint-Jean-de-Lur. Mme la comtesse DE BERU, au château it Cauappeville.

M. le lieutenant-colonel DE BESDEtlEVRE, au château de Boussay.

SI» Maxime BERTRAND, au Mont-Dore M. René BERTHOMIER, au château fe Saiatr Gfvinain-Bèauprc..

M. Henry BURNIER, à Treboul.

M. le docteur Georges BAUDOIN, e iaint-t'lo- ~'i

.•ou(-lç-Vieil.

M. Hélie DE BREMOND D'ARS, h Sainte. 11. le baron G. DE.BALORRE, à Saumur. M. général et Mme BOCQUET, à Veyrier«u-Lac.

Mme Ch. BAVELIER, à Trestraou.

M. le vicomte BON DE BOURDOU, à Nampsau-Mont.

Mme DE BIEVILLE. à Langrune-snr-Uer. M. BARRIOL, à Evian-les-Bains.

Mme Maurice BERNARD, au château de Mon.1sous-Vaudrey.

M. Louis BRUNO, à Gros-Rouvres.

Mme D. André BAUDEU, à La Baule.

MilcBERTHON, à Quimperli.

Ai. Louis BILLARD, à Teillet.

M. Paul-Richard BERENGER, à Mess. Mme René BORNICHE. à Caboarp.

M. le duc DE BRISSAC, château de Brîssac Mme BOUTET, :i Locrniqoej.

M. BOURDERY-VIELIJARD. rhonon-iesBains. ` M. R. BOUBAL, à Flers-de-1'Orae.

Mme la baronne DE CORAL, au château du Palais.

Mme Ernest CAILLE, à SanviC

M. E. COMBES, à Castelreng.

M. FELIPE CESTIA, à Baratier.

M. le vicomte PERRET DU CRAY, au château de Grandscille.

M. Edouard CLIQUET, à Berck-PUge. M" René CLERISSE, àBiarritz.

M. et Mme André COSSERAT, au thitein de la Vacherie.

M. L. CORDELLE, aux Rousses.

Mlle CARON. à Versigny.

̃M. A. CLEMF.NT-BAYARD, à Hetnnnvrile. sur-Mer.

Mme Louis CABAT, à Saint-Lunaire.

Mlle DE CADOUDAL, au châttfau de' Parer lignât.

M., le marquis DE COURSEUIXES, au châtMtt de Barbeville.

Mme la comtesse CARL COSTA DE BEAI' REGARD, à Fontaines-les-Nonnes.

Mme Robert DE COURCEL, à Vigneux-su* Seine. i Mme Jacques COCHIN. au château d'Escôrpain. ̃

Mme la comtesse Guy DS COSNAC, au cal tesu de Louvigny.

Mme la comtesse J. DE CAUVIGNY, i Agdf Mme Denyse CAZOT, aux Lorinettes.

Mme Jacques CHAUCHAT, à Salvadora. M. André CLERC, au Touquet-Paris-Plage. M Paul CHAPUY, au château de Rochepleine. Mme CHASSAING DE BARREDON, au château de Corneville.

M. te baron E. DE CAMBRAY, au paviKoa de Cambrav.

Mlle Marie-Louise CARRE, à Mégève.

Mme Camille CONROY, à LcpanEes.

Mme Jean COTTREAU, au château du Ros3av. Mme la comtesse B. DE CHARNACE. au clidteau de Royet.

Mme Georges CARAPATA, au Touquet-I'arâPlage.

Mme Pierre J. DUBOS, au ch&teau de Caute-

merle.

M. Eammnuel DECAMPS, à Hurdelot. Mme Florentin DEBRAND, à Jougne. Mme Yves DELAGENIERE, à Pontaillac. M. H. DEBROISE. à Saint-Gildas-de-Rhœ-s. Mme Fiançois DELAMOTTE. à La Garde-deSaint-Cast.

Mme Fi'lix DECORI, à Mcuns-sur-Loire. .M. le général André DETROYAT. à Thrrfesv sur-Creuse.

Mme la duchesse DE DURAS, au château dr Chastellux,

M. DUPLAN, au domaine de Batbea»

Miss DEMAIN-SAUNDERS. à Heitiorii. M. René DELOS, à Saint-Gcrtn»

M. DUHAMEL, à La Baule.

M. Léon DALES, à Saint-Picrre-Dautil». Mme Jean DONNAY, à Etable», ̃•

Mlle DELMAS. à Randonnal

i .M. Charte .DOPUY,. à. Colpmbat;, .̃. > >• >

M." DECROOCQ, i Pirt^Saint-Ones.

M. L. DOUCE, à P?;?ï»Si£. T r.' vA Mme Marcel EPINA*. à Vicfcy. <l «« 4j M. Edouard D'ESPELOSIN. au chîteiu des

Basses-Rivières.

Mme Maurice ESCOFFIER, au «hâteau de P.eyrieux.

M. Etienne FOUGERON, an ohateauide \rîtleprevost.

M. le lieutenant DE FRQIDEFOND. 1 Alfjngsur- Loire, ̃̃' Mlle FEUVRIER, à NuiB-Saint-Georses. Mine Mate FROMENT-MEURICE. à La Moilaye. ^f,. DE FRANCA. au château de Foudrons.. Mme André FQULD, au cfc&t5a.u de ViUette. Mme la primes» DE FAUCIGNY LUCINGE, â Deauville.

M. André DE FOUQUIERES. i VErmitage des Damps.

Mme FOURNIER SARLOVEZE, a Comptogne. M. le prince GERARD DE FAUCIGNY HtCINGE, à Bulcie.

Mme FORBES FRASER, à Bains-les-Bains, Mme Jules FANTAUZZI, à Châtel-Guyon. Mme DE FAURA, à Uriages-les-Bains.

M. le baron Robert DE FOUCAUCOURT. au château de Bellevtie.

Gaston FANTAUZZL à Saint-Tropez. Mme la comtesse Pierre DE FRANCE DE TER. SANT, au Mirauldin.

Mme Daniel GUESTIER, à Arcachon.

M. le lieutenant-colonel V. GARD, au château de Loubejac.

M. GAMARD CLAIRIN. à Lavaladr.

M. le vicomte DE GUliRRIF, i Nantes. M. Maurice GUIZOL, au château de Davayat. M. GODARD, à Chamonix-XIont-Blanc. Mme la comtesse DE GUENYVEAU, au châ. teau de la Minée.

Mme la comtesse Robert DE GERMINV, à Gouville.

M. André GEORGE, à Saint-Valéry-en-Caux. Mme la comtesse ARNAUD DE GRAMONT, à Savennières. i

le calme, fitud.

M~B

Annonces Classées PARAISSANT TOUS LES JQVftS SAUF LE DIMANCHE

O FFR ES D'EMPLOI

Gens de maison

FEMMES DE CHAMBRE

Fme ch.-Tingère, long, référ. 36, Bd Maillot (Porte Maillot). Téléph. Maillot 6i-6S.

DEMANDES D'EMPLOI

GOUVERNANTES D'ENFANTS Gouv.angl., cath.,tr. exp., 5 a. réf., soins mat., rétrib. Ecrire 16,552. Figaro (Annonces). INSTITÛTRICias

Instit. anglaise, camp., munie bonnes référ., dés. pi. dans bon. tam. franc, aoùt-sept. Miss Laiiib,Denton Jïanor, Grantham (Angleterre) EMPLOIS DIVERS

OUVRIER PEINTRE, Décor., coll. pat»., uettoy.' Forf, ou faç. Px inod. Dépl. prov. OUILLOT, 64, Bd de la Gare. Gob. îi-8» Gens de maison

BONKES A TOUT FAIRE

2 geçurs, cuis, bonne à tt f. et fme de ch., dem. est. Paris ou mer p.4 ou 5 mait., réf,3 a. Ecr. Mlles Jfartin, 3, av. de Champaubert. C^UFFEUKS.ftîËCANÏ5JE!Nii s Chau-ff. ttes mains dem. place. Bnes référ. Anadori, 11, quai Voltaire, Paris (7e). CUISI.MEK8

Cuisinier ou valet-cuis., 46 ans, 13 ans même maison, libre de suite pr 3 mois, remplacerait bhe cuisinière. Recommandé par maître. Verrier, 5 bis, villa Madrid, Neuilly^ur-Seins,

Mme Jean GIBERT, à Evian-les-Bains. Mme DU GUET, à Aix-en-Provence.

Mme E,. GAGE, à Dinard-Saint-Enogat. M. le colonel GUILLAUME, au château de la

Motte.' ̃ ̃-

Mme DE GOSSELIN, au château de [Beauregard.

M. Camille GRONKOWSKI, à Dinard.

M. Jacques GUILLOT, à Triel-sur-Seine. M.1 L. GIRAULT, à Annecy.-

Mme la vicomtesse DE GOUSTINE, an châtfiaa de Blossiers.

Mme Jean GUILLEMIN, aux Houches. Mme E. GAILHAC, à Deauville.

Mme Louis HEYDT, à Versailles.

Mme Jean HELD, à Ailly..

Mme Henri HABLOT, à Cabourg.

M. le docteur et Mme AchiUe HAUSER, à Erian-îes-Batns.-

M. le vicomte D'HENNEZEL, à Marault, Mme Julio HERRERA, à Vichy.

Mme la comtesse M. DE JACQUELIN, à Vichy. Mme L. JOL'EXXE, à Coutances.

M. Francis JOIN-LAMBERT, à Meulan. Mme Daniel JOUET, à Ville-Haute.

M. René JAHAN DE LESTANG, au château de Lestang.

M. André IRIBARNE, à Boyayrdville.

Mme Louis KIENTZ, à Buzancy.

Mme la vicomtesse TONY DE KERDREL, à

Kerbruc,

Mme Ella DE KOHL KOLHENEGG, à Marienbad.

Mitre Louis DE KOENIGSWARTEK, à Ramsgate.

Mme Jacques KEMPF, à Neuchâtel.

Maître Julien KRAEHLING, à Badgastein. Miles LE SOURD, au château de la Molière. M. et Mme Jean LATTY, au château de Clayes. M. LENOUVEL, aux Grandes-Dalles.

Mme LOMULLER, à Brignosan.

M-. LECOUPEUR, à Trouville..

M. Jules LEMORGE, à Andemach-am-Rhein. Mme Georges LAGRESILLE; à' Laiou-Nancy. M. le professeur M. LOEPER. à NaçqueviUe. U. le projesseur F. LEGUEU, à Poissy. Mme DE LUXER, à Dinard-Saint-Enogat. M. LECOURT, au Touquet-Paris-Plage.

M. Pierre LACAZE, au château de la Masselicre.

Mlle DE I-APEYRERE. à Saint-Jean-de-Luz. Mme la baronne P. DE LANGLADE. au chââteau des Cuts.

Mme la, baronne DE LA ROCHETER, à SaintBohaire.

Mme la' comtesse Robert LE COAT DE KERVEGUEN, au château de Vigny.

M. Guy DE LA MOTTE SAINT-PIERRE, au château de Morenchies.

Il. Arsène LEJEUNE, à Audresselles.

Mme Jacques LARUNGET, à Ciboure.

M. Floris LINGEMAN. à Saint-Su!j>ice-de-Pavières.

M. te marquis DES MELOIZS, au château de Tbizoy.

M. DE MONVAL, au domaine du Gron Mme MAZE-SENCIER, au château de Boscth^ roulde.

M. André MOUFFLET, à Challes-les-Eaux. Mme C. b. MKTMAN, au château de Gouvii.

Mme MOUSSET .QimNBACH,ià Dieppe,.

M. Martin LAVIG,\W à Orsay-- ,• M. Robert MIREPODt, à Sorhitt, M. Claude MONNIER. au château de Laindj'en-Plouigneau.

Mme la générale DE MAZIEUX, au château de Riols.

Mme la comtesse A. DE MUN, à MEgève. Mme la comtesse Edouard DE MAREUIL, au château de Massemea.

AI. Edouard MOLLARD, à BianiUL

M. le contie-atniral DE ME VNARD. au château de Savignac.

M. le docteur MALHERBE, Le Saultroy, a Salnt-Denis-d'AiiiaH

M. Jean NICOLAY. à Boulogne-»ur-Mer. Mme Loul» NOUGULEe, m Frlez-de-Ribeaucourt.

M. Robert NEVEUX, à Poissy.

M. George OPPERMANN, à Marseille.

Mme la comtesse Henry D'ORNANO,. à Biarritz. Mme la vicomtesse D'ORIGNY. au «hâteau de la Couettcrit.

M. le marqua D'ORMESSON. ait château de- Saint-Fargeau.

Mme H. PEDEBIDOU. à CauttrtU.

Mme A. PIERRAT, à Saiat-Dl*. ̃

Mme la marquise DE PAULEON. à Saint-Georges-'du-Bols.

M. FEGON. à Moraine.

Mlle PIERRET, à Chatel-Cuyoa.

Urne Robert F£RR£AU. à Saint-Laurent-surMer.

Waitre Pierre,PFTIT, à Saint-Valéry-en-Caux. U. le comio Gabriel DE PQ.NTAC. à Auss. Mattre Ch. Maurice PRUD'HOMME, i Ktau-

phk-le-Chilcau.

M. le commandant FEUXQN. 1 Salat-Ieia-dcLui.

M. Eugène PLANTET, à Ufauvillel

M. André PRACHE. à Trfgastel. M. le vicomte Kene PORTALIS, au Fouligutn. M. le baron DE POLHES. à Amblie.

Mme la duchesse DE PLAISANCE, née LA

Mme la comtesse Guillaume DE FRACOMTAL.

à;5fia(orife "*•. tu. 21 j"i

à~~for<t trs 11" <i

Wat h contes» Hàtti DE QUATRraARÏES.

au Home-sur-Mn.

Mme Georges ROBINET, à RheinfeWen. Mme la vicomtesse »E .^ROCHECHOUART. à Craa5-5ur-Sierr». »

Mme la \-icomtesse François DE REVIERS DE MAUNY, au château de- Villebùsière.

M. et Mme Jean REY. à Ax-les-Therme«. M. Paul RADIUS,, à Dinard.

Mme la vicomtesse DE ROHAN, au Lude. Mme la «araulse DE RANTS DE SAINTtRIS^ON, au château de Courcella.

M. le comte DE ROCHAIIBËAU» à Saint°Advesse.

Mme la baronne RENGERS, à Veenklooster. M. J. RATTIER, à Charbonnières.

Mme la comtesse' DE ROMAN ET. au caateau d'Aunay.

Mme Georges RICHET, au château de Fourchettes.

Mme Marc RATT, au château de Saulne». M. Georges REY,. à Trégastel.

H. Jacques SlBEN, à Zimnicroach.

Mme SERVOrs, au château de Chal!\Tj. Mme DE S1ÎVEDAVY. à Créances.

Mme H, David DE SAUZEA, i Saint-CTénwnl. Mme la, comtesse S. DE SOPRON DE MQNTALE.à Spa.

M. SILVA, à Bois-le-RoI.

Urne J. SPIESS, à Deauville..

Mme Jeanne Ch. SARRUS, à Anglc:-la-Foiët, Mme' la comtesse 'Pierre DE SAINT-GERMAPJ, au château de Montsaugeon.

M. et Mme Jean DE SAINT-MAURICE, à Carantec.

Mme la comtesse XT. DE SAINT-POL. i La Malou.

Mme Jeu THOMAS, au château de Grainbouvtlle.

Mme Anna TONY-NOEL, i Chambon-sur-Vo. neijrc. M. le commandant THQMAZI, à Féeanrp. M. TaURE.\U-D.\NGIN. au château de Mwracuase.

Je cherche fme de chambre aimant les enfants pour service courant, service de table, couch. à l'appart. Bons gages. Réf. sérieuses exig. Ecrire 16519, Figaro (Annonces).

CUISINIERES

Culs, et fme de ch. ch. pl. extra ens. ou wp. Ecrire Courcelles, 54. rue .Madame (fi?) Bonne cuis., .34 a., sér. réf., ch. pi. st. ou exira. Ecr. > Marie, 79, rue Lauriston. FEMMES DE CHAMBRE F.ch., 27 a.,b.serv.,réf.,d.pl.mer,préf.Xormand.

Ec.Mâria,Moxinière,Brain-s.-Longuenée,M.et-L L

F. de ch. cap., ttes m., dem. extra. Prêtent, raisonn. Puçret, 54 bis, avenue Mosart (16e). femmëïTde mejîage

F. de ra<n. dem. pi. 4 heures le matin. Marie, 6, rue du Bois-de-Boulogne Paris. MENAGES

Mén. valet et cuisin., 32-30 ans. chère, place stable ou extra. Référ. 6 ans et demi même place. Bouquin, 45, avenue George-V (8e), NOURRICES, BONNES D'ENFANTS Dame recomm. chaud, une AngL, bébé, enf. tt ge, stab. ou ext. Me Doîmel,2i,r.Vx-Colombier NURSES

Nurse dipl. ch. pi, aup. d'un nouv.-né dans tam. franc, ou étrang.Ec.: i65S5,Figaro(An.)

M. CASTERAN, M. André CALMETTES Mme Yvonne DASSOUS, Mme Ernest DUBOIS, Mme EINHORN, M. Jack GAUTHIER-LATHUILLE Mlle Lucienne GODIK, M. G.-A. HECTOR M. Bernard JAC, Mme la baronne Louis De' LA ROCHETTE, M. le conte Charles DE LA JONQUIERE, Mlle NOURTIER, Mme Georges VAU.

Rtnj«l9n«m«n(j iiulispenMbles sur les moyens d">cct»> lu F«s»ources, lu distractions. Ifs prix des hôtels et des pensions <fe toutes nos Stations balnéaires, thermales, estfrales, (!kMtiares, tounstiques. d'altitude et de Sports d'hiver.

ue vot- oe *oo paoes bn vente chei tous LES LIBRAIRES. FMNCQ «•». Htndu «. IS francs >u> ÉDITIONS CORPORATlVES.is.rua*u..r.t«*»»is CHEMIN 1>E FEU DU NORD

ET SX DE TRANSPORTS AUXILIAIRES DE LA REGION DU NORD

de nié-de-Fpanc^* -• j SUta "rafeloij», située enteè Chantilly et l'Isle-i

~~ani, l'utie des plus Plltoresques dr 1'Ilc-

Admn. Turie des plus pittoresques de rile-

cle-Franee, est sHlonuéc, 1rs dimanches et jours de fêtes, par trois circuits d'autocar organises, en accord avec le Chemin de fer du Nord, par la Société de Transports Auxiliaires de la Région du Nord (S.T.A.R.N.). Circuit « A »

Dépurt k 10 h. 5 de la gare de Chantilly. Fcaft du Lys, abbaye <1r lloyamnont, forêt de Caniclle, lorèt de l'IsIe-Adam, plage de l'Isle-AUam, Arrivée & 12 h. la. Prix 10 fr. Circuit «. B »

Départ à 14 h. 15 de la Rare de l'isleAdam. Table de Cussnii, église île lieaumont-sur-Oise, vallée de TOise, abbaye de Royaumont, forêt de Carncllc, plage de l'Isle-Adam. Arrivée à 17 h. aO. Prix.: 15 fr. Circuit «C »": Déjiart à 18 heures de gare l'Islc- Adani. l'oièt de Ciirncllc, abbaye de Hoyatimont, forêt du Lys, Chantilh-guve. Arrivée à 19 h. 45. Prix 10 francs. Les coupons d'autocar sont délivrés Au guichet 15 de la gare de TurisNord; jusqu'à la veille, à 20 heures, pour'le circuit « B » et jusqu'au jour même de l'excursion, à 9 heures, pour le circuit «A», et, à 14 h. HO, pour le circuit « C » A 1h gare de l'islc-Adam, jusqu'au départ de l'autocar, pour le circuit « JJ » A toutes les autres $al*e« du réseau du Nord, fpieliues jours à t'avance. Les possesseurs de ces coupons peuvent obtenir les billets de chemin de fer comportant durée de validité supplémentaire et réduction de 40 0/0, à utiliser pour rejoindre les points de départ des autocars. En outre, ils bénéficient d'une réduction de 5ft 0/0 sur le prl^ d'entrée à la plage de l'Isle-Adam et de 33 0/0 sur le prix d'entrée à t'abbaye de Royaunjont.

DEMANDES D'EMPLOI 1

Nurse-gouv., diplôra., eic. réf., d. place. Ecrire 16545, Figaro (Annonces). VALETS 1>E CHAMBRE

MAITRES D'HOTEL

Tt. bon v.-m. d'hôt., 49 a., célib., 1 ni. So, b.réf.^ dem. pi, Fema'nd, 165, r.de Grenelle.

occasion*

AMEUBLEME.N1

nip/tfw FOUJOCABLE de MEUBLES

sr' OCK' .FOUUDA~LE de MEUBLES

\«MK de bureaux

alUVIV d'occasion

à réaliser pendant quelques jours seulement Bureaux, "bibliothèques, classeurs, fauteuils, chaises, vitrines, comptoirs, étagères à des prix sabrés, M. B. 0., place de la Bastille. 2, rue de la Roquette. Diderot 8?-9O. ̃ '̃̃'̃ PIANOS

PIANOS LABROGSSE, 41, Bd Batignolles. Pleye!, Erard, Gavcau, Bord dr., dep. 1.500 f. Queue depuis 4.000. Echange, Réparit Location simple 45 f; Location-vente joq fr. Orgues toutes marques depuis 700 ir. Paris, » Imprimerie du Figaro,

14, Rond-Point des Chamys-Elyseei Imppimea^gfaant 1 DETOT

R. 3.

Papiets dw Papeterits Navarre.

M le baron ÈuEêne DE TURCKHE1M, aux Rousses.

M. A. TOUSSAINT, à Vichy

Mlle Hélène TUROUET DE LA BQISSERIE à

Smlfs. ̃

Mme Je.iu DE TRINCAUD LA TOUR, à Saint-

lean-d*»-j.ujr

M. Jules TRUFFIER, de la Comédie-Française, à Vcqles-les-Eoses

M. Guido I72atFiLL à Calett» di CastigKoncello.

M. le comte R. J. DE VOGUE, à Saran. »1. le ciiratc Fr. DE vn.LOUTREYS au château de Kuaux.

Mn.« Max VAUERY-MASSON. au château de

Deveny

AI. le comte J. DE VIBRAYE, à Toulon. Mme Paul VIGIER DE GASTON, à la Poutcade.

Mme VERDON. au château de Vaux.

Mme VAN DER VLIET. au Marcaloup. M. A. VERGNEAULT, à Dax.

Mme DE VANSSAY, au château de Courtoulin. Mme Pierre DE VIEVILLE, au château d'Am-

pilly.. ̃

Mme VELUT-ROARD, à Breteuil-sur-Iton. Mme R. VIALLON-GAUCHER.à à Mazargues. Maître WATTRE, à La Baule.

.M. L. WOUTERS, à Evian-les-Bains.

Mme Robert WYBO, à Saint-Germain-en-Laye. Mme, la comtesse DE WARREN, à HardelotPlage.

M. Jean WATTEAU, à Dieppe.

bille Evelyne XÉNOPOHLO, à Vittel.

RENTREFS A PARJS

̃ ̃ ̃i.:< ̃̃ ̃

TIEK.. ̃̃

A LA RELIGIEUSE DEUIL IMMEDIAT Z, Bas Troachet 32. Fia» d« la MaiJeleino. PARIS

Tout acheteur d'un v*lum« p«ut flasnvr un bonweak -end de 3 jours, valable pour 2 p«rsonnas dane un hôtel de ts ordre. eu bord d* ta mer.

(S. T. A. R; N.)

̃ ̃:̃-̃

Toupiara» dana la rôfflon nord

VALJiTS-CBAUFFEPBS

Chauff.-vaî. viennois,: 32 a., d. pi. st. ou ex.tra. Bnes réf. Maier, 10, rue Lauriston, Chauff.-val., cél.. Fr., perm. av.-gu., préf. camp. Ttes m. Joseph, 2, Bd Garibildi, 2,

anim., chiens, etc.. Fox, scotch, bouledogues, loulous, cockers, etc., les plus beaux. 14, r, St-Roch. Qpé.58-64 agences placement St Franc, de Sales. Pers, domest. tt. catég. av. b.réf. 5, r.Brémonticr (M« Wagr.). Carn.26-4i AG. PASQCÏÊR l\Z*Sr

recherche*

CAB1NEÎ Ancien chef de la Sûreté de fiOPOM f^- Enquêtes, «Ufveillaacea, UVIWi^diTOtce». 8,t.Berri (S»).Ely.s8-28 sciences occultes Mme Hûtlan, Médium, 02, Bd Magenta.Paris, donne moyen "pr réussir en tout. T.s les jrs et dira, de 10 à 19 h. Par corresp., 15 francs.

HBBNN!

HH RÉPUBLIQUE FRANÇAISE OBUiÂTIOlS il f liSOR & 01 BS31BO9ESABLES â 1.400 Frs Ti HP PAR OBLIGATION DE 1.000 Frs Le remboursement aura lieu en 50 ans au plus, par tirages au sort semestriels EXEMPY5SDB TO)~ Ta~ SPÉCIALES snr les Valeurs MoM!i6res

̃ ̃

Les coupons semestriels de 20 frs seront HB payables les 16 JANVIER et 16 JUILLET. Ces obligations seront inscrites au Grand Livre de la Dette Publique et bàiéfi- cieront de tous les &riuilèg&, et immunités aitackés aux Rentes françaises.

m ̃̃̃̃̃ ̃̃•̃̃•̃

PRH D'EMISSION :S5Q frs ff^giS&T

ION 5f) de capital nomilaal.

On souscrit: soit en numéraire, soit par la remise de Bons du Trésor 5% 1924-1934 qui sont repris à raison de frs 756,25 par Bo~n~. Au gré du sou~eripteur: Obligations au porteur de 1000 et de 5000frs, Obtisatione

nominatives de 1000 ou multiples de 10 frs,

'J.

On souscrit aux Caisses suivantes J^™*», «»•̃>«• HHH

(Service de» Emissions. Pa- ̃s^m

«lion de Flore) Recette centrale des Finances et Recettes-Perceptions de la Seine HHHH 1 rttomits générale» Recettes des Finance» Perceptions Recette de. 9R9NIH foites et 1 ««graphes Banquede France Banques et Etablissemente de Crédit. ^H^iBl

CHEMINS DE FER DE L'ETAT

5 jours à Paris pour 375 francs Tous les problèmes du déplacement sont résolus avec le minimum de dépenses avec le carnet de séjour à Paris, permettant la visite en autocars de luxe, de Versailles, La Malmaison, Fontainebleau.

Le, prix du carnet de 375 francs comprend les frais d'hôtel et de restaurant, les trans.ports en. autocars, tes entrées dans les mur sées et les monuments, tous les pourboires. Ce carnet donne droit sur présentation, dans toutes les gares du réseau de l'Etat, à une réduction de 40 0/O sur le chemin de fer et à une validité exceptionnelle de 10 jours. Départ chaque samedi.

Pour tous renseignements et pour l'achat du carnet de séjour et du billet de chemin de fer, s'adresser au moins 48 heures à l'avance dans toutes les gares du réseau de l'Etat.

P.-L.-M.

Le repos et la grand air,

le dimanche, à peu de frais Quelle joyeuse perspective, en cette saison de beaux dimanches, de partir il la découverte des nids d'ombre, de fraîcheur et de verdure de la Haute-Seine, du Morvau, de la Savoie, du Dauphiné, du Jura! Vous pouvez vous rendre à bon compte dans ces régions, en utilisant les billets de fin. de semaine, avec réduction de 40 0/0. Ces billets sont valables du samedi midi au lundi midi, pour les stations de la vallée de la Haute-Seine et du Morvan, du vendredi midi au mardi midi. pour celles du Jura, de la Savole et du Dauphiné. Ces quelques journées en plein air seront pour vous le plus délicieux avant-goût des grandes vacances.

1 AUTOMOBILES

| OCCASIONS } Cabriolets

Ci fi 1 1 IXP Fx cabr- J pI- *id- iraV3* U LUAC peK, Téi: Arch. s..33, Conduites intérieiurea

CI AT CV 31, CI. noire, abs.c.nve 7.000 l/»1 CI. luxe, 6 gl., imp 7.600 Charte, 6, r. Martin-Garat <2O«). Roq. 35-20 Oivers

Donnet 1930 7 CV 7 pi., part. état, tr. bonne aff, pour vacances j.aoo. S'adr, Café, 312, av. Porte-de-Montreuil, PARIS (20e).

Nous rappelons à nos lecteurs que tes Petites Ak- r nonces et les ANNONCES Immobimëhes du FIGARO sont reçues sans frais aux. librairies et Agence ci-dessous, jus.qu'à midi

7* Arrondissement t

Manger, I4jr. de BtHechasse L. Martin, Î2. boul. LatourSlauUourg.

Arrondissement

Agence Pasquier. 10, rue Pasciuier.

Perrodot, 09, bôul. Maiesherbes (Saint-Augustin). € Arts et Livres », 60, r. de Courcelles.

Burguiêrç, 9, r. (Se Moscou.

P. O-MIDI

Saison thermale 1934

Relation rapide de jour (toutes claasea) de Paris avec La Bourboùle et le Mont-Dore

:̃̃ (Ds».uia «a juin* ̃̃• ^v,,

A l'aller, jusqu'au 29 septembre inclus départ de' Piirls-qual d'Orsay à 10 h, 35; arrivée à La Bourboùle à IS h. 27 et au -Munt-Dore a 18 h. 4».

Au retour, jusqu'au 30 septembre inclus déplut du Mont-Dore à 'J h. 12 et de La Bourboùle à fl h. 57; arrivée à Paris-quai d'Orsay à 17 h. 39.

Voitures directes toutes classes de 'Paris au Mont-Dore et vice versa. Wagnn-restaurant de Paris a Montluçon, à l'aller, et d'Eygurande-MerUnes à Parii, au retour.

Service automobile entre le Mont-Dore et Saint-Nectaire et vice versa, jusqu'à 2» septembre.. ̃ •̃ P. O.-MIOI

La Route des Monts d'Auvergne au départ de Rocamadour (Lot!)

Excui'sio;i de trois jours en autocar, i>uv Vic-sur-Cè.rt', le Mont-Dore, La liourbouïe, Salnt-Flour, Aurlllac.

Prix du transport 350 francs. (Jusqu'au 10 septembre). Pour les jours de mise en marche et tous renseignements et billets, s'adresser aux Agences P. O.-Midi, 10, boulevard des Capucines et 116, bd Haspail; à la Maison de France, 11)1, avenue des Champs-Elysées, à Paris; aux gares intéressées.

CITROEN' C-4 30 8-10 CV B, iolC» norm., dep. n.300; CI. 4 et 6 pi. 7.000 CITROEN C-4 F, torp. comm. c. neuf 7.300 CITROEX C-6 F berl., cabr., lx cabr, 4.500 LICORXE LO-4 1932, C. I. 4 pi. tôlée 7.500 LICORXË HO-3 1030, cabr. 2 places, 6.000 MATHIS QM I93O.C.I. commerc. r CftA MATHIS 5IY 1931, C.I. 4 places. «î.aUU PKUGKOT 301, CI. 4 p! pneus conf. 11.000 TALBOT K.74. Cf. 5 places tôlée 7.600 VEXET, 9, rue Chartran d;'). Galv. 43-s 3 ÎA| fin 33, tte beauté, à enlever, i3.Soo. t^ 4, rue Pierre-Picard.

Part. vend à part, ce jour Prima C.Ii* hue, c. nve, 7.200- Rio, 3, r. Londres. Tri»; 15-4S. Vend Monasix 1930. Achète Monasix .1931. Lévy, 31, Bd Auguste-Blanqui, 31.. [LOCATIONS AUTO. | "location sans CHAUFFEUR

GARAGE, 8, rue Emile-Alleï.

_9* Arrondissement

Librairie Çhauth, 30, rue Drouot.

10" Arrond|g»cnient

CheviHet, 114, r. Lafontalne Librairie Gabon, 69, r. La Fontaine.

Frayez, 2, rue Dufrénoy. 14s Flambeaux. 62. r. Bois. siêre,


L E F I G A R O S P OR T S

MOTEURS ET MOTIFS A EXPLOSION

De Paris la mer

tons un canot de 4 CV lk Après • les exploits des hors-bord et des canots automobiles en Seine, puis à Herblay et enfin sur le lac du Bois de Boulogne, la croisière des auto-canots avait fait preudre à tous les nautoniers la route liquide de Paris à la mer.

Il fut un temps oie cette croisière s'intitulait course.

Nous avons connu, depuis cette époque, d'autres courses à la mer plus héroïques et' autrement meurtrières. ̃ A chaque annonce du renouvellement de l'épreuve nautique, chère aux cœurs de Mmes H. Schoeller et L. Rosengart, je ne puis m'empêser d'évoquer la première tentative que j'accomplis dans ce genre, il a a trente-deux années, et qui précéda de douze mois et déclencha l'organisation de la première course nautique de Paris â la mer.

J'étais parti de Nogent-sur-Marne sur un canot de 6 mètres 50 (le Quand-Mëme !») propulsé par un moteur De Dion de 4 CV 1/2, dans le dessein de rallier le Hat)re, puis Trouville et de là, Ouistréham, se trouvait ma famille.

Mon intention n'éttiif point d'établir un record, mais sentemerif d'expérimenter en touriste les possibili-,tés d'une embarcation jaugeant soixante centimètres de tirant d'eau. A bord était monté avec moi mon regretté collaborateur et ami Daniel Cousin, qui rédigeait alors la chronique sportive de « La Presse ». Dire que les parcours accomplis â une vitesse moyenne de douze à quatorze kilomètres à l'heure, avec quatorze écluses à franchir, ne lassèrent point certains jours notre patience, serait mentir, mais nous tînmes bon et réussîmes notre excursion réalisée en. quatre jours et demi une journée par cheval-vapëur J'effectuai le retour ait mois de septembre avéc' mon père. Après ces timides exploits, on peut concevoir sans mal que mon admiration pour le voyageur solitaire Alain Gerbault n'auait point de limites:

II me souvicnt particulièrement du morne ennui qui m'assaillait lorsque je participai à la première course de Paris à la mer, et que je m'adjugeai, au cours de l'étape de SaintPierre-du-V auvray à Rouen, par un soleil implacable tel que celui qui s'évissait la semaine dernière, la coupe de régularité.

On gagne ce que l'on peut Avec un moteur de 4 CV 1/2 on ne peut prétendre à enlever l'épreuve de vitesse, qui avait été gagnée, si i' ai- bonne mémoire, par un 5 CV Mercédès, devant un « Trèfle-à-Quatre » (moteur Brasier) de puissance à peu près équivalente.

Le principe de l'épreuve, muée en corn-se-croisière, a subsisté. Les concurrents qui terminaieiit hier seront sans doute encore au Havze on bien ils y reviendront pour les régates internationales qui s'y dérouleront à la fin de cette semaine.

Qui donc prétendait que :les arts assagissent ? Je serais bien incapable d'affirmer assez de patience pour recommencer le même parcours â la même allure.

Armand Massard.

A TRAVERS

LES SPORTS

Automobile

KAYE DON IRA-T-IL

EN PRISON ?

Accuse d'homicide par imprudence, le célèbre automobiliste anglais Kaye Don a été reconnu coupable par le tribunal de l'ile de Man. Le verdict ne sera cependant rendu qu'aujourd'hui lundi. Kaye Don a été laissé en liberté provisoire.

On se souvient qu'au cours d'essais pour la course de l'ile de Jlan, le 23 mai dernier, liaye Don avait été victime d'un grave accident d'automobile dans lequel son mécanicien François Tayler a été tué. Kaye Don qui lui-même avait été grièvement blessé d qui avait été soigné pendant plusieurs semaines à l'hôpital, avait été depuis accusé de négligence, reconnu coupable d'excès de vit<î6se à un tournant de route et tenu pour responsable de la mort de son mécanicien. UNE EPREUVE MONSTRE C'est en'Allemaguc qu'on vient de mettre sur pied une épreuve monstre qui sera la fête de l'automobile. Elle aura lieu les 21 et 22 juillet, et sera caractérisée par une épreuve de 2.200 kilomètres à travers l'Allemagne.

Plus de 900 motocyclettes et 187 avec sidecar, et 650 voitures y participeront. De plus, 84 voitures et 144 équipes de trois motocyclettes participeront au classement par équipes.

Le service d'ordre sera assuré par 150.000 'volontaires et le départ des 1.738 véhicules, montés par 2.575 conducteurs et passagers, nécessitera plus de 11 heures et demie.

CHIQUITO DE CAMBO

en action au Fronton de Paris

Vous qui aimez aller vite et désirez réaliser de belles moyennes sur de longs parcours, adoptez

Spido thuile de sécurité pour autos et motos

'1.

Un curieux départ des nageurs dans le championnat de France du 100 mètres dos disputé hier aux Tourelles.

tv.

̃*̃ ̃̃ ;̃• ta o L- r "'y y ̃̃:[' '̃̃

La Coupe Thion de la Chaume s'est poursuivie hier

auTouquet

LE TouQUet, 15 juillet. (De notre envoyé spécial.) Journée sans surprise, hier, au Touquet. Les troisième et quatrième tours de la Coupe Thion 'de La Chaume se sont déroulés normalement, au plus grand .profit des équipes favorites. Mais aucun nom français ne figure dans les demi-finales. Mme P.-P. Munier-Miehel Carlhian, après avoir .battu miss Ne\ve!l-I)upas, ont dû s'incliner devant miss Pim-IJeek et Mlle de Giinzbourg-Hicàrdo, qui avaient, dans lamatiné?, dominé aisément les vainqueurs de Mme Laeoste-Vagliano, furent battus dans l'après-midi par les tenants de l'épreuve, miss Fishwick-Ge Critchlcy. Il ,semble bien, d'ailleurs, que cette dernière équipe renouvellera sa victoire. Mlle Tollon et le comte de Montgomery ne purent vaincre miss ,D. Esraond et l'hon. Michael Scott.

Les demi-finales qui ont lieu ce matin, opposent, d'une part, miss PecchN. Layton à miss Pim-Beck d'autre part, miss I>. EsmomWion. Michaçl Scott à miss D. Fishwick- gén. Critchley. On peut prévoir, après des luttes sans doute assez serrées, les victoires de miss Peech-Lavton et de miss Fishwick-gén.

Critchley"

Voici Ifes résultats

tour miss Gariiham-K. Morrice b. Mme Le BIan-duc de Mouehy, 3 et 2 miss Peech-N. Lltyton h. M. et Mme R. Thion de La Chaume, 5 et 4 miss D. PiWHBcck b. M. et. Mme J. Nouel, 7 et 6; Mme P.-P. Municr-M. Carthian b. miss NeWcH-Diip'as, 4 et 3 iniss D. Esmoiidhon. Michael Scott b. Mlle F. Tolloneomtc de Moutgoxnery, 3 et 2 miss A. de Mbntmor2iiey-Dalc Bourn b. miss Cradock-Harloff Sweeny, 5 et 4 miss D. Fishwick- gén. Gritohley b. Mme Decouf-A. Strauss, 5 et .8 Mlle de Gunzbourg-Rieardo b. miss B. Pyman-A. Wattinne, 7 et 6.

4" tour miss Peech-N. Layton b. miss K. Garnham-K. A. S. Morrice, 3 et 2 miss D. Pim-Beck b. Mme P.-P. Municr-M. Carlhian, 2 et 1 miss Esmond-hon. Michael Scott b. miss A. de Montmorency-Dale Bourn, 4 et 3 miss D. Fishwick-gén. Critchley b. Mlle A. de Gunzbourg-Ricardo, 4 et 3.

L'activité dans les golfs français A Fourqueux

Prix Eclectic. Messieurs 1. Baron G. de Dampierre (4) 67 (9 derniers trous en 32); 2. Coste (0) B7 (9 derniers trous en 35) 3. Aumont (10) et Hoppenot (4) 68; 5. Pearson (5) 70; (i. M. Saillard (7); Adlington (7) et Percepied (7) 71; 9. 0. Erltch (5) et Piccioni (10) 72; 11. Baguenard (9 1/2) 72 1/2; 12. Blazy (8) et Grimbach (7) 73; 14. Boulot (7 1/2) 73 1/2 et M. Meycr (3 1/2) 73 1/2; 16. Fnvre (5); Le Gendre (9) et L. Houtard (5) 74 19. lîertrand (6 1/2) et L. Murat (8 1/2) 74 1/2. Dames Baronne de Dampierre (12) 74; 2. Mme Cauivet (3 1/2) 75 1/2; 3. Mme Perlés (5 1/2) 76 1/2 4. Mme Raffard (5 1/2) 77 1/2; Mlle Durand et Mme Harding (9) 78; 7. Mme Fourcade (9) et -Mme Galtier (6) 79; 9. Mme Luchard (12) Mlle Murât 114) et Mme Piat (9) 80.

A P American Country Club Prix Boissiêre 1. B. Oswald (11) 66 2. comte J. de la Chapelle (19) 69; 3. Mme E. S. Pratlier (14), Dean Holt (14) et comtesse-J. de la Chapelle (14) 70; 6. Mrs R. X. Oswald (11) 71; 7. S. T. Wenbars (33) 84.

NAVIGATION AUTOMOBILE La course-croisière

de Paris à la mer

..L

Les! participants à la course-croisière de Paris à, la nier ont pris part hier, à Caudebec-eu-Caux, des .régates organisées à l'occasion de leur passage. Partis mercredi de Poissy, ils ont fait escale aux Andelys et à Pout-de-1'A.rche, puis ils sont arrivés mercredi soir, à Rouen, où ils ont été reçus par les représentants de la municipalité et par" SI. Wacquet, administrateur en chef de l'Inscription maritime. Commandée par M.. Raymond Leslonnat, membre du Conseil supérieur 'de la marine, l'escadrille comprend les yachts « Thébé •»; à M. Jacques Menier; « Jean-Guy» à M. Toux; « Espadon », à M. Raphaël Gérard « Ma.di- reine », à M. Maurice Vasseur;« Atalante », à M. Chaityière; « Mlreillo », à M. Desnol- = Hère; « Tom-Souville », à M. de Coninck; « Boterp »."à"M. Souet; « Charybais », à M. Bierke (pavillon suédois) « Tariafs », à M. Vinsous; « Gab », a M. Clerk (pavillon américain).

Les yachtmen et leurs, compagnes ont pris part, vendredi soir, à' un l>anqu<t présidé par -MM.- Lestonûat et Wairy, adjoint au maire, puis, samedi matin,, ils ont continué de descendre la Seine. Ils ont été, à Duclair, les hôtes du Cercle de la Voile de la Seine maritime. Enfin, ils se -çont dirigés sur Caudebec-en-Caux, ou, après les régates, qui sont suivies par une. foule importante massée sur les deux rives'du fleuve, aura lieu la dislocation.

BOXE

Marcel Thil bat. René Devos aux points

Hier soir, au palais des Sports, Marcel Thil, champion du monde des poids moyens, a battu le boxeur belge René Devos, ancien champion d'Europe, en un match de 10 rounds.

Ce fut une très nttte victoire aux points du boxeur français qui, à la seconde reprise, avait envoyé son adversaire à terre. Devos avait récupéré assez rapidement, mais, cependant,le combat fut loin d'être animé et de nomi breux spectateurs exprimèrent leur raé-

i'fini put pmi'nt

Faut-il

démocratiser le golf ?

A ]a suite de notre enquête, sur la démocratisation du golf, nous avons reçu de nombreuses lettres de nos lecteurs que la question intéresse vivement. Nous reproduisons aujourd'hui la lettre dt M. Jean Vidil qui, tout en reconnaissant que le golf est un sport idéal, démontre les difficultés qu'il y aurait à le rendre populaire.

A voire question « Peut-on démocratiser le ijotf ? » je répondrai sans hésiter je ne le crois pas.

Si vous admettez qu'un petit golf de neuf trous demande au moins une quinzaine d'hectares, voilà déjà un capital. Or sur ce aolf de neuf trolls vous lie pouvez faire jouer que relalivement peu de monde à la fois et vous admettez que tes gens qui travaillent sont prenne tous libres aux mêmes jours et aux mêmes -heures.

Il y la question de l'entretien du terrain qui est très dispendieux. De même la question des balles qu'on perd souvent, c'est chaque fois plusieurs francs. Si donc une municipalité ou une collectivité a quelques millions à dépenser pour les sports populaires, je crois. qu'elle en trouvera un meilleur emploi qu'un terrain de golf.

Le qolf est le sport idéal pour l'homme de bureau habitant des nilles qui a des soucis d'affaires. Il peut passer un «week end » .dans te calme et la verdure. Pris par le jeu, en même temps qu'il fait de l'exercice, « oublie, forcément pour un temps ses préoccupations, ce qui peut n'avoir lieu s'il s'agit d'une simple prome-

nade.

Si le golf est un jeu gui convient à tous les actes', c'est un jeu très .difficile, et rare» sont 'ceux qui arrivent à une' grande mattristisans avoir. commencé- jeunes. Le tennis s'est démocratisé et, a beaucoup de points de vue, ça peut être heureux mais c'est de ce moment seulement que nous avons vu trop de joueurs chercher a vivre du jeu et cela est fâcheux à mon très humble avis..

11 est an sport que j'aimez-ais voir en France encouragé par les pouvoirs publics. C'est la pelote basque. Pourquoi n'y a-t-il de frontons populaires que dans le pays basque

A'e croyez-vous pas que ce sport pourrrait être développé dans d'autres régions pour le plus grand profit de la race française ? '1 AVIATION

Nouvelles aériennes L'aviation privée

̃+ Déplacements des membres des AéroClubs particuliers

Aéro-Club de Picardie Gibert, Decaix, Langlois et Germain, à Rouen de Clermont-Tonnetre, à Paris; Remy, de Berny, Jacques Leleux et Baron, à Paris; Bllger, à Deauville; Gibert Decaix, Baron, Cuiset et Yard, à Lille; Alexandre, Maulny, à Mérn. Vols d'entraînement Allaire, de Gilles, Lallemant, Deflesselle, Dupuis, Dauphin, Lefebvre, Maeght, Marchai, Douillet et Bollel. Elèves à l'entraînement Bougeant et Occis. >'

Ecole station Henry Potez, à Orly. Vols d'entraînement Grandeau, Barbou, Iirb .et. du député Bouessé. Touristes de passage Célerier, Dreyfus, allant à Mulhouse, et Cornez, allant à Kaney. Un élève breveté Rouyez. A l'entraînement Humond, Lesticnne et Bardy. Elèves en double commande la comtesse de Czuykowska, du Saillant, GinSsty, Jean Ginisty, Quillevre, de Dampierre, de Rohan, Kreib, Barbade, Gagneraud, Herhault, Ruboudy, Ouededieu, Pisani, Rossignol et Le Grauclaude. Aéro-Club de l'Ile-de-France Genhac et Grand, à Chartres; Gatidin et Grasset, à Deauville; Champeleauvier et Dondelinger, à Beauvais Neveu et l'outin, à Rethel Régnier, à Poitiers et à Bourges. Vols d'entraînement Brassard, Chautemps, Jouanneau, Lemoine, Nicot, Guillemot, Quevremout, Boudier, Dupuy, Maillard, Lemaux, Gamier, Plnmère et Mme Vautier. Elèves à l'entraînement Caffin, Potier, Prunier, Rolland, A. Jules, Pallu, Lennad et Vidrequin.

La fête de Saint-Christophe Le rallye désormais classique sur SaintChristophe aura lieu le 22 juillet. Amateurs de rallye, amateurs de gymkana, amateurs d'art participeront à cette manifestation automobiliste et: artistique à laquelle prendra part la Schola Cantorum Saint-Odon qui fera entendre ses morceaux des grands maîtres de la .musique religieuse médiévale. Renseignements à l'A.C. Ouest au' Mans.

Àwwt de quitter les Alpes, les coureurs du Tour de France défilent dans les derniers cols devant les canons des chasseurs alpins venus pour applaudir les champions du cyclisme sur route. I-

NATATION

LES CHAMPIONNATS DE FRANCE

AUX TOURELLES

Belle lutte entre Mlles Fleuret et Salgado'. Des progrès dans les plongeons.

La Fédération Française de Natation n'a pas connu hier un plus grand succès populaire que la veille. Pourquoi ? Ses épreuves sont pourtant de qualité et voient à leur départ des champions de valeur sensiblement égale qu'il est passionnant de voir aux prises pour la possession des titres de champion de France. Malheureusement, la F. F. N. S. a mal choisi' les dates de ses championnats. Placer ceux-ci dans la période du 14 juillet, alors qu'il y a deux jours de vacances et que les Parisiens n'ont qu'une hâte, fuir Ja capitale, est une erreur que la Fédération paie cher aujourd'hui. Selon la formule. les absents ont eu tort. La seule lutte entre Mlles S. Salgado et Fleuret au 400 mètres nage libre, lutte émouvante et indécise tellement indécise que les deux nageuses arrivèrent ensemble au but valait le déplacement des Tourelles.

On a pu constater hier également que les plongeons étaient en nette progression. Poussard au tremplin fut éblouisksa-nt et exécuta des plongeons en très grand champion. Voici pour les finales disputées dans l'après-midi dont les résultats ont été les suivants

200 mètres brasse (messieurs). 1. Scliœbel (C. N. PO, 2 m. 55 s. 3/5; 2. Benoit (E. N. T.), 3 m. 2 s. 2/5 3. Lauby (S.N.M.). 400 mètrcs nage libre (dames), 1. L. Fleuret (C.N.P.), 6 m. 0 s. 3/5; 2. S. Salgado (Mouettes), 6 m. 0 s. 3/5; 3. Anglessy, 6 m. 43 s. 3/5.

Très jolie lutte entre les deux premières, qui luttent ensemble sur le but.

100 mètres nage libre (Cadets). 1. Freiohmosc (Perpignan), 1 m. 12 sec.

SÇHŒBEL

gagnant du 200 mètres brasse,

et POtISSARD, champion de plongeons 800 mètres relais MX2Ô0 mètres). Messieurs 1. C. N. Paris, 10 m. 10 s. 1/5; 2. R. V. Alser. •̃

Championnat^ de plongeons au tremplin (messieurs). 1. Poussard (S. C. U. F.), 153 pts 63, champion de France; 2. Lepage (C. N. P.), 151 pts 67; ii. Hemkelé (S. C. ti. F.), 146 pts 33.

Championnat de plongeons de haut vol (danits) 1. Rigolade (Mouettes), 30 pts M; 2. Pest (U. S. M), 29 pts 68; 3. Poirid

(C. N. P.).

Les épreuves en nocturne ont vu la victoire de Taris Au cours de la nocturne, Taris a conquis son quatrième titre de champion de France celui du 100 mètres. Il a couvert la distance en 1 m. 2 sec., battant de très peu Nakache, de Constantine de 2/5 de seconde. A noter les victoires de Taïeb (Tunis), dans le 100 mètres dos messieurs en 1 m. 17 sec. 4/5. Celle de Mlle Renée Hlondeau, dans le 100 mètres nage libre dames, et enfin la belle course de 1.000 mètres relais que gagna le.C.N. Paris grâce à Diener et Taris.

Voici les résultats de la nocturne 100 mètres (messieurs). 1. Jean Tarris (C. N. Paris), 1 ni. 2 s.; 2. Nakache (J. N. Constantine); 3. Diener (C. N. Paris). 100 mètres dos (messieurs). 1. Taïeb (Maccali-ïunis), 1 m. 17 s. 4/5; 2. Barlit (C. N. Choisy-le-Roi) 3. Borocco (C. N. Paris)'.

200 mètres brasse (dames). 1. Mlle Gueth (S. R. Colmar), 3 m. 25 s. 1/5; 2. Mlle Maurer (S. N. Strasbourg); 3. Mlle M.L. Maès (E. N. Tourcoing)

100 mètres nage libre (dames). 1. Mlle R. lilondeau (Mouettes), 1 m. 12 s. 2/5; 2. Mlle Th. Blondeau (Mouettes), 1 m. 10 sec. l/ô; 3. Mlle Berlioux (C.'N. Paris), 1 m. 17 s. 3/5.

300 mètres (3 nages dames). 1. Mouettes (li'(l), championne de France, en 1 m. 19 s. 2. Mouettes (2»), eh 4 m. 36 s. 3. C.N. Paris, en 1 m. 38 s. 4/5.

1.000 mètres relais (10 nageurs). 1. C.N. Paris, champion de France, en 11 m. 29 s. 4/5 2. E.N. de Tourcoing, en 11 m. 34 s. 2/5- 3. S.C.U.F., 12 m. 22 s. 3/5.

TENN IS

En battant par 3 à 2 la Tchécoslovaquie, l'Australie s'est qualifiée pour rencontrer les Etats-Unis dans la finale interzones de la Coupe Davis L'Australie a gagné, hier, à Prague, la finale de la zone européenne-, de la Ciiupc; Davis, en battant la Tchécoslovaquie par :i victoires à 2. Résultatprévu, mais difficilement acquis.

La dernière journée fut particulièrement émouvante. Le premier match apposait Menzei à Crawford. Le puissant Tchèque, balayant le court de ses coups de boutoir, enleva les deux premiers sets devant un Crawford nonchalant, perdit le troisième, mais s'accrochant à chaque balle, arracha la quatrième manche par 8 jeux à 6.

Les deux pays se trouvaient ainsi à égalité.

Le dernier match devait décider du sort de la rencontre. Mac Grath ou Hechi ? L'Australie ou la Tchécoslovaquie ? '?

Ce fut l'Australien qui l'emporta. Après un bon début, Hecht enleva le premier set, mais Mac Grath ayant réglé ses coups, pris constamment le Tchèque de vitesse dans les deux manches suivantes et gagna la quatrième, 7-5, malgré un bel effort de son adversaire.

L'Australie est ainsi qualifiée pour rencontrer les Etats-Unis dans la finale interzones qui aura lieu les 20,' 21 et 23 juillet, à Wimbledon.

R'éaullats Menzei (T.) b. Crawford, 6-4, 6-4. 2-6, 8-6 Mac Grath (A.) b. Hecht, 3-6, 6-2, 6-1, 7-5.

L'Australie bat la Tchécoslovaquie par 3 victoires à 2.

Le match France-Belgique Pénible victoire française par 11 à 10

Le match France-Belgique de tennis, qui a débuté samedi il Liège et qui, après la première journée, s'était terminé à l'avantage des joueurs français, qui menaient par 6 victoires à 5, a pris fin hier.

Marcel Bernard, battu la veille, a été battu à nouveau hier, ce qui laisse croire que le jeune espoir français est actuellement en mauvaise condition. Après un match très serré et longtemps indécis, l'équipe de France l'a emporté de justesse sur l'équipe de Belgique par 11 victoires à 10.

Les matches joués hier ont donné les résultats suivants

Ewbank (B.) b. Billaudot (F.) 4-6, 6-3, 6-3 Destremeau (F.) b. de Borman (B.) 9-7, 7-5 Van der Heyden (B.) b. Jamain (F.) 6-1, 3-6, 6-3 Nayaert (B.) b. Marcel Bernard (F.) 6-1, 8-6. Mlle Sole CB.) b. Mme Olivieri (F.) 3-6, 6-3, 6-0 Mlle Horner (F.) b. Mme de Radigues (1B.) 6-0, 6-3.

Double Marcel Bernard et Billaudot (F.) b. de Borman et Nayaert (B.), 6-3, 6-4 Ewbank et J. Borin (B.) b. Jamain et Destremeau (F.), 7-5, 3-6, 6-4. Double mixte Mme Olivieri et Marcel Bernard (F.) b. Mme Dupont et^ de Borman (B.); 6-4, 9-11, 6-1 Mlle Horner et Billaudot (F.) b. Isaac et J. Borin (B.X 3-6, 7-S, 6-3.

Finalement, la France bat la Belgique par 11 victoires à 10.

Le tburnoi de Strasbourg

revient à Mme Mathieu et à Boussus La finale du Championnat simple dames de Strasbourg a été disputée hier. Elle a été Baguée par Mme Mathieu, qui a battu Mme Friedieben (AH.), par 6-4, 6-1.

Eu finale du simple, Boussus, qui s'était qualifié en battant Gosewich, de Francfort, par 8-6, 6-4, a triomphe de Vodicka (Tchèque), par 7-5, 6-1, 7-5.

En double, les équipes Grandguillot-Maneff, Rodel-Buss, Brugnon-Boussus sont arrivées en demi-finales, alors que le mixte se disputera entre les quatre équipes Mme Durand-Mercier-Brugnon, Mme Michel Bernard-Maneff, Mme Speranza-Wyns-Buss et Mme Mathieu-Grandguillot.

Le double dames verra aux prises la paire franco-allemande Friedleben-Spéranza d'un côté et, de l'autre, Mathieu-Michel Bernard.

LE TOUR DE FRANCE CYCLISTE [ RENE VIETTO ENLEVE L'ÉTAPE y NICE-SOSPEL-CANNES

Après une journée de repos à Nice, les coureurs du Tour de France, au nombre de 43, ont repris la route hier à 13 h. 30.

Bien qu'ayant atteint la mer, les coureurs n'en avaient pas tout à fait terminé avec les Alpes. Il leur fallait encore passer par la boucle classique de Sospel avant d'atteindre Cannes. Les cols de Braus et de Castillon ont été favorables, une fois de plus, aux meilleurs grimpeurs, et c'est à René Vietto que revint la victoire. Avec lui, Martauo, Antoniu Magne, Trueba, sont aux places d'honneur.

La onzième étape, qui partait de Nice pour aller à Cannes, par Sospel, était longue de 126 kilomètres. Peu après le départ de Nice, René Vietto, qui s'était échappé dans le col de Braus, prenait une avance sensible sur ses adversaires. Au sommet du col de Castillon, Vietto avait 1 m. 27 s. d'avance sur Martano et 2 minutes sur Magne. En traversant Menton, entre deux haies compactes de spectateurs enthousiastes, Vietto était toujours seul en (tête. Dans la Turbie, cependant, Mar-

Dans le Grand Prix de Vichy, quelques instants avant le départ de la premier série, les mécaniciens s'affairent autour des véhicules.

LES GRANDES EPREUVES DE L'AUTOMOBILE e

L'Italien Trossi

a gagne le Grand Prix Je Vichy

Le Grand Prix de Vichy s'inspirant de la formule du Grand Prix de Monaco a été couru hier sur un circuit restreint tracé à travers la ville.

La course comprenait deux séries sur 30 tours, soit 70 km. 710 et une finaie sur 60 tours, soit 141 km. 420.

Le tour du circuit mesure 2 km. 357. Les cinq premiers qualifiés de chaque série ont disputé la finale.

Les deux séries ont donné les résultats que voici

Première série. 30° tour (moyenne 80 km. 405) 1. comte Trossi 2. Falchetto 3. Etancelin 4. Scaron 5. Veyron, tous classés pour la finale. · Deuxième série. 30° tour (moyenne 74 km. 500) 1. Straight 2. Lehoux 3. Dreyfus (Brunet ayant abandonné) 4. Lord Howe 5. de Villapadierna. Le meilleur tour est accompli par Lehoux en 1 m. 40 sec. 6/10.

Tous ces concurrents sont classés pour la finale disputée par îes 10 coureurs classés dans les deux éliminatoires pour la finale générale, dont le départ a été donné à 16 h. 33.

La finale a donné lieu à une lutte serrée sur 60 tours du circuit, soit 141 kilomètres 420. C'est finalement le comte Trossi, gagnant de la première série, qui l'a emporté de peu sur l'Américain Straight.

Voici le classement de la finale s 1. comte Trossi (moyenne 80 km. 080), en 1 h. 45 m. 44 s. 6/10 2. Straight, 1 h. 45 m. 49 s. 6/10 3. Etancelin, 1 h. 46 m. 52 s. 4/10 4. Dreyfus, 1 h. 48 m. 13 s. 4/5 5. Lehoux, 1 h. 48 m. 18 s. 3/10 6. Scaron 7. Lord Howe.

Le vainqueur employait l'huile AéroShell qui triomphe ainsi en même temps dans le Grand Prix d'Allemagne et dans le Grand Prix de Vichy, les deux plus grandes épreuves dé la journée. LE RALLYE DE VICHY Victoire de Clermont

Les concurrents du Rallye de Vichy, après les épreuves de régularité sur dix kilomètres, de démarrage et de freinage ont été classés dans l'ordre suivant 1. Clermont (Fiat) 597,2 2. Dessante (Peugeot), 597,2 3. Provost, 592,3 4. Duruy, 590,1 5. Pouderoux, 582,2 6. Mlle Thibault (Peugeot), 580,4 7. Pousset, 590,3 8. Duplan, 580,1 9. Vazelle, 587,1 10. Rossi 577,4 etc. C'est donc Clermont, sur Fiat 100 0/0 française, qui l'emporte. Il convient cependant de signaler la belle performance de Dessante sur Peugeot, qui est premier ex aequo, mais ne figure en premier au classement, la Fiat l'emportant par suite de sa plus faible cylindrée. La première dame classée est Mlle Thibault, sur Peugeot, et le meilleur temps dans l'épreuve de freinage, démarrage et marche arrière a été accompli par Rossi sur Ford.

tano parvenait à rattraper Vietto et les deux coureurs repassaient ensemble à Nice et jusqu'à Cannes rien ne devait être changé. L'arrivée s'effectuait dans l'ordre suivant

1. Vietto, en 4 h. 9m. 7 s. 2. Martano, même temps 3. Magne, en 4 h.

VIETTO

12 m. 11 s.; 4. Trueba.; 5. Lapébie, en 4 h. 15 m. 26 s. 6. Veryaecke, même temps 7. Meini, 4 h. 18 m. 47 s. 8. Louviot 9. Morgnoli 10. Pastorelli; 12 ex-œquo Ezquerra, Gotti, Canardo, Geyer, E. Maes, même temps 18. Molinar.

A. Magne reste premier du classement général.

Il est de tradition que la boucle de Sospel soit la cause d'une modification au classement général. Elle n'a pas failli à sa réputation.

En effet, si Magne conserve son maillot jaune, il n'en reste pas moins que sa situation devient des plus précaires. Les 2 minutes 5 secondes d'avance qui lui restent sur Martano peuvent être comblées par ce dernier en une seule étape. On peut donc dire que Martano a mar-

L'Allemand Hans Stuck enlève le Grand Prix d'Allemagne

La revanche

de l'industrie allemande Le Grand Prix d'AHemagne a été coutu! hier sur 25 tours du circuit du Nurburg Ring, soit 570 kilomètres. Il présentait ce fait particulier qu'il mettait aux prises les concurrents qui s'étaient alignés, il y a quinze jours, dans le Grand Prix de l'A. C. F.

La question se posait de savoir ce que ferait, cette fois, l'industrie allemande face à l'industrie italienne. Or les Allemands ont triomphé, prenant ainsi une éclatante revanche do la défaite que leur

HANS STUCK VON VILLIEZ qui S gagné hier le Grand Pri* d'Allemagne.

avait infligée l'industrie italienne Montlhéry.

Hans Stuokvon Villiez, sur une voiture Auto-Union avec le moteur à l'arrière, est premier à 123 de moyenne, suivi de Luigi Fagioli au volant d'une Mercedes, et de Louis Qhiron, troisième. La seconde manche revient donc aux Allemands. La «belle» n'en sera que plus passionnante, et celle c belle aura lieu le 29 juillet prochain, à Spa-Francorchamps, où les concurrents d'hier, se retrouveront aux prises dans le Grand Prix de Belgique.

La victoire de Hans Stuck Favorisé par un temps splendide le Grand Prix d'Allemagne s'est disputé en présence de 150.000 spectateurs, parmi lesquels on remarquait, dans la tribune d'honneur, le baron von Eltze Rubenach, ministre des transports du Reich le directeur des Chemins de fer, M. Dorpmuller M. Huhnlein, chef du groupe national-socialiste pour Je sport automobile.

Peu avant le départ, les dix-neuf voitures concurrentes viennent s'aligner devant les fribunes et s'ébranlent .chacune à leur tour, tandis que la foule debout salue, le bras levé.

Après des péripéties émouvantes, au cours desquelles l'Anglais Hamilton, sur Maserati, Achille Varzi, Balestrero et Battilana, tous trois sur Alfa Romeo, sont obligés d'abandonner, la course se termine par une victoire de l'Allemand Hans Stuck sur Auto-Union, en 4 heures 38 min. 19 sec. 1/5, soit une moyenne horaire de 123 kilomètres.

2. Luigi Fagioli (Mercedes Benz), 4 h. 40 m. 26 s. 1/5 (moyenne horaire 122 kilom.) 3. Louis Chiron (Alfa Romeo), 4 h. 46 m. 32 s. 4/5. Moyenne horaire 119 km. 400 4. Nuvolari (Maserati), 4 h. 55 m. 10 s. 1/5 5. Geyer (Mercedes Benz), 4 h. 59 m. 05 s. 3/5 6. Ulrich Maag (Alfa Romeo), 5 h. 4 m. 48 s. Le vainqueur Hans Stuck von Villiez employait l'huile Aéro-Shell, dont les succès au cours de cette saison ne se comptent plus et prouvent nettement ses brillantes qualités.

Le Grand Prix des Motocyclette* de Belgique

Le Grand Prix des Motocyclettes de Belgique a été disputé hier à Spa. Tous les records ont été battus; Malheureusement, un accident est venu endeuiller cette journée. Le coureur hollandais Van Dalsum fut déporté dans un virage et précipité sur la route il fut tué sur le coup. Quelques spectateurs et le coureur belge Lambert ont été blessés. Résultats

Catégorie 500 «ne. 1. Handley, couvrant 416 km. en 2 h. 4 m. 32, s., moyenne 135 km. 322. 3

Catégorie 350 emc. 1. Simpson, couvrant 386 km. en 2 h. 55 m. 37 s. 4/5, à la moyenne de 132 km. 026.

Catégorie 250 cmc. 1. TyreU Smith, couvrant 356 km. 735 en 3 h. 00 m. 23 s. 2/5, à la moyenne de 118 km. 590.

Catégorie 175 cmc. 1. Goor, couvrant 297 km. 280 en 2 h. 52 m. 00 s. 3/5 (moyenne 103 km. 367).

Gros succès pour l'industrie britannique.

qué un point dans ce duel franco-italien qui dure depuis cinq ou six jours. Que penser de l'attitude de Vietto ? Devait-il, non seulement laisser Magne se débattre seul contre son rival, mais même emmener celui-ci ? C'est une faute contre l'esprit d'équipe que beaucoup lui reprocheront. Mais il y a la contre-partie. Peut-on empêcher Vietto de tenter ` sa chance ? N'est-il pas désormais troisième du classement général ?

Aujourd'hui, douzième étape: CannesMarseille (195 kilomètres). Départ 12 heures.