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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1933-03-08

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 08 mars 1933

Description : 1933/03/08 (Numéro 67).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k297261j

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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LES JEUNESSES nu Monde

La guerre et les sports ont mis la jeunesse à la mode. A la faveur de ce mouvement dés moeurs, les sociologues, les psychologues et les romanciers se sont penchés sur les cœurs adolescents. On a créé le poncif de leur inquiétude, puis celui de leur sécheresse et de leur désenchantement il semhla un moment qu'il n'y eût plus par le monde qu'un pullulement romantique de petits Renés, promenant sur les routes et assoupissant dans les bars leur ennui taciturne. « Mon âme, écrivait l'un d'eux en 1926, est née au milieu des ruines », et il entendait aussi bien les débris des morales et des religions que les décombres des régions dévastées. Un autre déclarait à une femme c Je ne sais pas si je vous aime. Je suis sûr que «Je ne puis vous offrir qu'une tristesse .morose, sans profondeur et sa ii3 poésie. »

Or,' dans cette enquête méthodique et nombreuse sur les garçons et les filles, on ne s'est jamais préoccupé que de rechercher ce qu'ils éprouvaient ou n'éprouvaient pas de l'amour en quoi leur sensibilité différait-elle de la sensibilité de leurs aînés ? Par ce souci même, nous marquions ingénument ce qui nous séparait d'eux ils comprenaient à peine notre question, dédaignaient d'y répondre, et c'est ainsi que, par une obsession invétérée, on a méconnu, le fait principal, qui était l'avènement de la jeunesse à la vie politique.

Mais, dans tous les pays du monde, la vie politique ne se limite plus aux frontières tout nationalisme, dès qu'il s'échauffe, aboutit à la nationalisation de l'univers. Reste à savoir si cette conquête peut' se faire par des moyens matériels oii par un rayonnement spirituel. Présentement, la faillite matérielle est évidente comment les jeunes génëniHons^ne setôurnëfàient-elles-pas- vers un impérialisme de l'esprit ? 7 Dès 1929, dans ces universités monumentales et champêtres qui constituent avec les cimetières la principale séduction des villes américaines, j'avais été frappé de découvrir chez quelques étudiants d'élite le pressentiment de l'erreur dont leur pays n'a pas encore achevé de liquider toutes les conséquences et la vision prophétique d'un idéal nouveau. Américains ils restaient par la certitude que leur pays devait demeurer le souverain du monde, mais humains ils devenaient par la croyance (fue, contrairement à l'expérience manquée du machinisme et de la prospérité, cette domination des Etats-Unis ne pouvait être que morale. Cette mission semble, aujourd'hui, très clairement sentie et exprimée par les jeunes porteurs d'Evangile à qui la. fermeture des banques ne peut manquer de faciliter leur tâche rédemptrice. Le monde sera sauvé par ceux qui ont risqué de le

perdre. '̃̃ ̃̃̃' {-

Et voici que, fin octobre 1932, à Rome. pendant les fêtes par lesquelles l'Italie entière célébrait le dixième anniversaire de la Révolution fasciste, j'ai pu constater le fait le plus extraordinaire de l'époque présente, la transformation, âme et corps, d'un peuple. Non seulement la technique gouvernementale a changé la nation, mais elle a modifié, le citoyen elle l'a modifié jusque dans l'apparence, dans le geste et l'attitude, dans l'intonation. Et la jeunesse des stades, en cette atmosphère unanime, a retrouvé sous l'uniforme l'esprit dominateur de la Roine antique elle se sent dépositaire d'une mission séculaire qui est de façonner le monde à l'image de son pays. Sans doute les vrais fascistes, un peu choqués de toutes les contrefaçons, proclament que le fascisme est une chose spécifiquement italienne, mais ils sousentendent, quand ils sont jeunes, que toutes les nations doivent être italiani-

sées..

t)é même, après tes élections de dimanche où l'on a vu des milliers de garçons et de filles porter leur hulletin enthousiaste aux urnes hitlériennes, commetittlouler que notre observation ne s'applique plus rigoureusement encore au nouveau mysticisme de la jeunesse allemande?. Non seulement cette jeunesse vote. mais elle écrit; Des livres nouvellement parus confirment les plus récentes enquêtes sur les aspirations des dernières générations. L'AIlemagne et le monde, pense-t-on de l'autre côté du Rhin, ont également besoin d'être restaurés, mais le monde ne 'sera restauré que par la nouvelle Allemagne. et tout ce qu'il y a de valable dans l'humanité ne peut être que néogermanique. La vérité, la justice, le bonheur et surtout la paix se fabri-

quent au centre de l'Europe et c'est à la jeunesse allemande d'exporter ces produits pour le salut des hommes. semble donc que le nationalisme spirituel, qui vaut mieux que l'autre sans doute, mais qui n'en est peut-être qu'un déguisement ingénu, prédomine actuellement dans la plupart des jeunesses du monde. Une foi pareille les emporte et, en les rapprochant, les oppose. Or, les idées ne mènent-elles pas les hommes et les nations bien plus dangereusement même que les intérêts et les convoitises ? En tout cas, pour répondre à ces jeunesses enfiévrées, quelle est l'unité morale de.la jeunesse française ? Quel message se réservet-elle à son tour d'apporter à la nation inquiète et à l'univers désorbité ? 7 Gaston Rageot.

LA CRISE DU DOLLAR 1 ET L'OR

En attendant que le dollar lui soit de nouveau .soumis* cfriq monnaies seulement, j, parmi toutes celles du monde, restent fidèles à la règle de l'or. Aussi de bons esprits se dehiahdent-ils si la défaillance de la devise américaine ne va pas provoquer, à bref délai, l'abandon universel de l'étalon d'or.

Qu'ils se rassurent 1 La faveur dont bénéficie le métal jaune est grandie, semblet-il, par chaque apostasie nouvelle. C'est un fait indiscutable. Il correspond à cette notion capitale que rien de possible, ni même de positif, n'a jamais été proposé pour remplacer l'or comme étalon de mesure des valeurs. Cette fonction que l'or gardera quoi qu'il puisse arriver, fait de lui le refuge suprême. En période troublée, les théories comptent peu les règlementations sont vaines les prohibitions vont à l'encontre de leur objet.

HlçJ-, une obscurité complète continuait d'envelopper les destins du dollar-papier. Mais le cours des « eagles » n'a nullement fléchi. Bien mieux des achats assez importants d'or ont été signalés à Paris, pour compte hollandais, et à Londres, pour compte suisse. A ne considérer que la cote des changes helvétiques et néerlandais, ce sont pourtant les mouvements inverses de métal qui, techniquement, de'Viraient seuls être permis. Puisqu'il en est» autrement, c'est que les embarras de Berne et d'Amsterdam, au lieu de détourner, le public de l'or, l'incitent, au contraire, à s'en procurer sans tarder, là où il peut en trouver facilement, quitte à le payer un peu plus cher.

L'application de la règle de l'or est momentanément compromise. Les vertus du métal jaune n'en sont pas diminuées. L'on serait- mêm.e. tenté d'écrire qu'elles sont

plébiscitées,? i;'v

S^r-SrH- F.-F. Leguen.

Les mesures urgentes

envisages par M. Roosevelt

"'̃̃̃

Le programme que présentera jeudi M. Roosevelt au Congrès comporterait un ensemble; de mesures d'urgence pour lesquelles :ttfèins 'pouvoirs seraient donnés *au Président. L/assemblée ratifierait les propositions présidentielles autorisant les banques à limiter les retraits de dépôts à la fin des vacances bancaires.

Le Congrès établirait également des règles pour la constitution de nouveaux dépôts sans limitation de la faculté de retrait, lesquels devraient être conservés par leshanques en espèces, déposés aux banques fédérales de réserve, ou employés à acheter les bons du gouvernement. On aurait également envisagé une garantie du gouvernement pour les nouveaux dépôts, ce qui, rassurant le public, ferait rentrer dans' les banques les millions de dollars actuellement cachés dans les coffrestïôrts et' 'les remettrait dans la circula-

tion;

M. Roosevelt recommanderait également d'employer les certificats des clearingbouses-çrdçime moyens d'échange. Par ailleurs, des mesures permanentes seraient envisagées. M. Roosevelt prendrait en considération le projet du sénateur Glass, adopté par le Sénat et rejeté par la-commission financière de la Chambre. Ce projet prévoit une utilisation plus prudente de l'actif des banques fédérales de réserve et de l'Association des banques nationales, la régularisation du contrôle interbancaire et l'interdiction de l'emploi des fonds à des fins spéculatives.

L'idée de constituer un système bancaire centralisé serait sérieusment envisagée.

Républicains et démocrates se sont engagés à adopter rapidement le programme présidentiel, de manière à lui donner son maximum d'efficacité.

Les cours à Paris

des monnaies étrangères

.r. JC

DEVISES Court Oou.

6 mars 7 mero

l'livre sterling 88 88 80 100 dollars t00 belgas. 354 25 a54 io 100 pesetas. 9" 2 J; 100 lires J290, 129 in ,1OU francs suisses. 490 75 4°0 75 100 florins, 1001'. 1018.

)t)()couron.norTé~enae-). 456..

1 .1'1° couron. norvégJennes. 456

iÛU couronnes suédoises.. 46'1;0 470 50

7Enoai«»e-or (monnaies et lingots) de la Sanaua

1\ -lin08i~ .or de France de 1. Sa'1ouo

Ij Au 34 février 1933 81.016.694.534 francs. Proportion de l'enoaiase-or aux engagements i vue J Au 34 février 1933 77)20 0/0.

L -A- ? :E> CD IL, I T I Q TJ E

La 4 Chambre a voté l'Emprunt CONTRE LA CONCENTRATION

La Chambre a voté l'emprunt. Le Sénat fera de même. M. Louis Marin, dans un discours préalable, a

groupé toutes les critiques qu on peut adresser à cet appel-au crédit lancé avant le budget équilibré, et à des conditions qu'on ignore. Le ministre des finances a dû reconnaître que ce n'était pas là, en effet, un emprunt de consolidation, mais de remplissage des caisses vides. Emprunt, c'est un emprunt. Les milliards serviront à payer les dettes de l'Etat prodigue. Et comment ne pas faire face aux lourdes charges de Trésorerie que le ministre a finalement énumérées et qu'on' lira plus loin ? Cet emprunt, disent les tecà» niciens, sera largement couvert, en raison de la situation monétaire du pays, unique dans le monde. Il est heureux pour cette réussite que le succès ne dépende pas de la situation politique intérieure.

Un duel Herriot-Tardieu sans merci l'a tristement étalée, à la séance d'hier, pendant deux heures. Et ces messieurs se sont promis de recommencer Les partis, derrière ces deux chefs, étaient les uns contre les autres déchaînés. Les deux anciens présidents du conseil puisaient à loisir dans leurs fautes passées des reproches qu'ils se lancaient d'une travée à l'autre. Les vieilles polémiques aigries leur remontaient à la mémoire. Il y a dix ans déjà, sous le ministère Poincaré, aux temps de la Ruhr, les deux futurs chefs de gouvernement se dressaient, simples députés, presque aux mêmes places, pleins des mêmes véhémences. Aujourd'hui, nul ne conteste la nécessité de ce que les uns appellent la concentration, les autres l'union de ce qui sera, là trêve des partis, conclue au nom de cette solidarité française que nous défen- dons depuis tant de mois ici. Mais qui

LE :déS-A.:r:m::e:m::e!:n"T

M. MACDONALD VIENT A PARIS

M. Macdonald, premier ministre britannique, et sir John Simon, secrétaire d'Etat au Foreign Office, seront nos hôtes demain soir. Les ministres anglais, se rendant à Genève, ont tenu à s'arrêter à Paris où ils auront d'importants entretiens avec M. Daladier et M. Paul-Boncour. M. Macdonald et sir John Simon partiront vendredi soir pour Genève, accompagnés de notre ministre des affaires étrangères, et fort probablement de notre président du conseil.

Le but du voyage des ministres britanniques est, on le sait, de trouver une solùtion au problème du désarmement, qui est actuellement dans une impasse. 11 seittble bien que M. Macdonald soit intervenu à Rome et à Berlin pour que M. Mussoliiji et le chancelier Hitler prennent part au'jç entretiens qui vont avoir lieu à Genève. Mais il n'est guère probable que les chejfs des gouvernements italien et allemand repondent à son invitation. On voit mal le Duce ou le Führer siéger au côtés de M. Macdonald ou de M. Daladier, encore moins auprès de M. Paul-Boncour, qui traita naguère de façon si cavalière le chef du gouvernement italien.

Des télégrammes d'agence annoncent que M. Macdonald souhaiterait de suspendre, pour une durée indéterminée, les travaux de la conférence du désarmement, après la réalisation d'un accord restreint. Une trêve des armements serait décidée et un « médiateur » M. Macdonald, sans aucun doute s'efforcerait de rapprocher les points de vue français et allemands. S'il n'y parvenait point, le premier britannique serait d'avis de tenter un accord, aussi large que possible, entré la France, l'Italie, la Petite Entente et la Pologne, écartant les nations qui se seraient elles-mêmes exclues de l'œuvre de rapprochement.

Il n'y a point de doute qu'il faille mettre fin, au plus tôt, à la conférence du désarmement, .qui ne peut nous réserver que de désagréables surprises.

Mais le danger serait grand de réaliser un compromis, qui nous amènerait à réduire tant soit jpeu nos moyens de défense, sans obtenir la inoindre1 'èontr>e-'pàï-f tie dans le domaine de la sécurité. îLa, commission politique de la conférence) de Genève a bien adopté, hier après-midi, par quatorze voix contre cinq, le principe d'un pacte continental d'assistance mutuelle. Mais l'Allemagne et l'Ilalie ont voté contre, tandis que la Russie s'abstenait. Ces trois puissances ont même décliné l'honneur qui leur était fait, de participer à un comité chargé de préparer le texte d'un tel pacte. Or, il est évident que rien ne peut être tenté d'utile en Europe, dans le domaine de la sécurité, si l'Allemagne, l'Italie et la Russie soviétique se désintéressent de l'œuvre à accomplir.

Le Reich, d'autre part, se refuse à con-

prendra la tête de ce désarmement salutaire ? Les candidats sont nombreux, en dehors de ceux qui, publiquement, s'affrontent. Parfois ils se rencontrent un réquisitoire leur vient aux lèvres dans un lieu où l'on parle les applaudissements de leurs partisans les excitent. C'est une atmosphère lourde de discordes qui se répand autour d'eux. Comment avec eux espérer les rapprochements, l'accord ? 2 En 1926, pour le bien du pays, un Poincaré silencieux attendait, sans impatience, qu'on fît appel à son dévouement. Quand il parut, les colères s'apaisèrent dans l'intérêt national. Ce fut le renouveau de la Confiance. Une séance comme celle d'Jiier tuerait toute confiance, si le pays, par bonheur, n'était blasé. Il n'attache à ces luttes politiques, à ces rivalités des hommes et des groupes qu'une importance limitée. Et d'ailleurs que lui importe le fond de ces controverses. Les faits sont là. Et le contribuable, songeant à l'avenir parmi les menaces de l'heure, se soucie médiocrement des polémiques rétrospectives. Il s'inquiète du but vers lequel on le mène. Hier, on a, pour franchir le prochain relais, donné un blanc-seing à M. Bonnet. Les socialistes le lui ont accordé, n'oubliant pas qu'ils sont les maîtres de ce gouvernement qui croit, dans le désordre et parmi les disputes, avec leur soutien anticapitaliste et international, pouvoir restaurer nos finances et l'autorité de l'Etat

Dans le débat politique qui s'est institué à l'intérieur du projet d'emprunt, quelle fut l'attitude de M. Daladier ? Il a failli intervenir. Il s'est levé pour parler, puis il s'est rassis sans avoir rien dit, comme convaincu de la vanité des discours, songeant qu'une séance mauvaise pour la i concentration était bonne pouru son cabin.e|, et que c'était là quelques jours de plus.

dure une trêve des armements. Si les autres puissances ne désarment pas, il entend réarmer, afin de pouvoir utilement appuyer ses imminentes revendications territoriales. La tentative de médiation de M. Macdonald sera donc vaine, à moins que la France ne soit décidée à recourir au suicide. Dès lors, on voit mal l'utilité d'un accord entre la France, l'Italie, la Petite Entente et la Pologne. Le principal danger se trouve, pour nous, en Allemagne. La question essentielle est donc de savoir ce que fera l'Angleterre lorsque le Reich aura signifié sa volonté de réarmer. L'heure est venue où chacun doit prendre ses responsabilités. Souhaitons que le cabinet de Londres sache prendre les siennes, avant qu'il ne soit trop tard. James Donnadieu.

–~t- *r^- ̃

La victoire de Hitler Comment l'exploitera-t-il ?

Le triomphe de Hitler semble avoir produit un effet profond sur l'opinion allemande. On ne s'attendait pas, évidemment, à un succès d'une telle ampleur. Et personne ne: conteste plus que les nationauxsocialistes ne soient désormais les seuls maîtres de l'Allemagne.

Ils le sont en effet. Il reste à savoir comment ils vont utiliser leur puissance. A cet égard, M. Goering, dépositaire de tous les secrets du « bel Adolf », vient de faire une déclaration fort significative. Il a dit que le Centre catholique, pour la première fois depuis Bismarck, avait perdu son rôle d'arbitre, et que les gouvernements des Etats du Sud de l'Allemagne n'avaient plus le droit de rester en fonctions, puisque la population de ces Etats s'était, elle aussi, prononcée pour Hitler.

Ces paroles laissent prévoir une intervention directe et énergique du Reich dans la politique des Etats fédérés. Or, plusieurs de ceux-ci, parmi les plus importants, la Bavière et le Wurtemberg en particulier, «sont dirigés, par le Centre catholique. Çe,lui-ci se trouve donc directement menacé,' et il est parfaitement exact qu'il est déchu de la position toute-puissante qu'il détenait, du fait qu'aucune combinaison gouvernementale ne pouvait se maintenir sans son appui.

Aussi peut-on se demander si le Centre, qui s'est toujours montré fort opportuniste, ne va pas essayer de se rapprocher des nationaux-socialistes. Pour Hitler, l'accord présenterait un certain intérêt. Son jeu consiste en effet à faire le coup d'Etat sous les formes légales. Il y gagne de ne pas être traité d'usurpateur et d'avoir une position beaucoup 'plus solide au point de vue moral. Si, un jour prochain, il veut modifier.

la Constitution de Weimar modifier est naturellement un aimable euphémisme il lui faudra la majorité des deux tiers. Le Centre pourrait l'aider; la trouver. Dans cet ordre d'idées, et en dehors de toute autre considération, l'interdiction du parti communiste pourrait également servir la politique hitlérienne. Si, en effet, on diminue le nouveau Reichstag des 80 mandats représentant les effectifs communistes, la majorité gouvernementale s'accroît d'autant. Et même ce qui n'est pas à dédaigner dans un Reichstag réduit à 570 sièges, Hitler aurait à lui seul la majorité absolue, sans être davantage tenu de recourir à l'alliance avec M. Hugenberg. Verra-t-on celui-ci, pour éviter d'être « débarqué », s'efforcer d'empêcher l'interdiction du parti communiste ? Ce ne serait jamais qu'un paradoxe de plus dans la politique allemande, qui-en est déjà si riche. Raymond Henry.

L'HEURE QUI PASSE

LA CONQUÊTE

DE L'INFRA ROUGE

A deux pas de l'Opéra, dans une galerie de la rue Louis-le-Grand, sont depuis hier présentées des photographies obtenues en Angleterre ou sur nos côtes par des opérateurs de notre confrère The Times, et aussi dans l'Ile-de-France par un ingénieur qui habite Paris, M. A. Volkart. Ces images dont la perfection technique est grande et dont la précision et le relief sont remarquables, offrent des particularités qui saisissent le regard le moins averti. Aussi bien sont-elles de mémorables curiosités, puisque leurs négatifs ont été uniquement impressionnés par les rayons infra-rouges.

Tout le monde sait que nos yeux ne peuvent pas percevoir cet ultra-violet et cet infra-rouge qui prolongent à ses deux extrémités le spectre découvert par Newton. Mais l'objectif est un outil dont toutes les docilités n'ont pas encore été démontrées sans doute et la plaque photographique est sensible à des ondes que notre appareil optique n'a pas conscience d'enregistrer. Ce qu'on est convenu d'appeler le voile atmosphérique enferme chacun de nous dans un perpétuel isoloir, et ne nous permet qu'une vue restreinte de la partie d'univers qui nous entoure. Mais les vapeurs d'eau et les poussières qui flottent constamment dans l'air dispersent ^moins-Ja lumière .rouge quelles autres rayons lumineux. Et par le truchement d'un anàstigmat à long foyer et d'un écran approprié il devient possible photographier à très longue distance. à condition d'avoir à sa disposition une plaque vraiment sensible à l'infrarouge. Cette plaque est enfin trouvée les chimistes et les physiciens de la société Ilford sont arrivés à rendre d'un emploi pratique ce qui n'avait pu franchir les portes du laboratoire. On reste confondu devant les exploits des photographes du Tiines et des résultats qui semblent tenir de la magie. Voici la côte française photographiée de Douvres l'île de Man photographiée de Wast Water, à 64 kilomètres Aran Mawddwy, Aran Benllyn, et le Berwyn Range vus à 80 kilomètres voici l'île de Wight prise à une altitude de 6.000 mètres, alors qu'un brouillard épais l'enveloppait complètement.

Comme de juste, l'aspect des épreuves est assez spécial. Elles nous montrent un visage presque inédit de la nature, puisque les rayons auxquels notre vue est accoutumée n'ofil pas eu de part dans l'enregistrement des images. Les feuillages, notamment, parce qu'ils réfléchissent fortement l'infra-rouge, semblent sur l'épreuve positive être couverts de neige. D'autres matières que nous considérons comme claires paraissent soudain assombries. Certains des paysages photographiés ont quelque chose de polaire 'd'autres font penser à 'ces descriptions des sites lunaires que tenta la fantaisie des romanciers ou des poètes. Tout cet imprévu n'est d'ailleurs pas sans attrait et les vues de mers et de nuages sont même d'une impressionnante beauté.

Dans une époque où d'excellents tempéraments d'artistes ont adopté comme moyen d'expression la photographie,-la plaque infrarouge offrira aux chercheurs une belle occasion d'exécuter sur des thèmes anciens de neuves variations. Mais c'est au savant surtout qu'elle procurera des possibilités auxquelles on se plaît à rêver par une anticipation que justifie ce qu'ont voit aujourd'hui chez Braun. Demain, ces plaques déjà si parfaites deviendront plus rapides des objectifs spécialement corrigés seront construits des résultats plus surprenants encore seront obtenus. L'astronome va demander à la plaque d'Ilford de l'aider dans les prospection qu'il fait de la voûte céleste l'expert s'adressera à elle pour établir entre les matières des distinctions subtiles le médecin exigera sa collaboration afin d'établir rapidement un diagnostic sûr le biologiste, grâce à elle, découvrira des secrets. Car l'infra-rouge décèle ce que cachent notre derme et notre épiderme il montre l'homme blanc qui subsiste sous le nègre; la moustache qui se dissimule derrière une lèvre bien rasée l'ossature délicate du petit animal dont la carapace ne semblait perméable que pour le radiologue. Et surtout, dans la guerre de demain puisque, hélas, à moins d'être. fou, il faut toujours et plus que jamais penser à elle l'aviation et l'artillerie ne pourront pas. se passer des indications que leur livrera sans bruit la photographie aux rayons infra-rouges.

Mais pourquoi insister -Chaque conquête photographique depuis cent ans a ouvert tant de voies inconnues Qui peut dire quelles seront les immenses conséquences artistiques, scientifiques, historiques de la petite exposition que croit devoir signaler un annaliste que son temps intéresse ? L'imagination ne saurait prévoir tout ce que donnera dans un proche avenir un des moyens les plus récents que l'homme ait inventés d'asservir les puissances dont le contrôle échappe à ses sens imparfaits. Raymond Lécuyer.

GflflPS

DE E:

OÉGOUGEUTRBTIOH ?

Le ministre de l'Intérieur de Prusse émet nous l'avons noté hier une hypothèse dont, sans doute, il souhaite la réalisation à savoir, que les masses communistes jugées indésirables sur le territoire allemand pourraient, se rabattre sur les pays voisins, c'est-à-dire sur la France..̃.̃̃

Il y a longtemps que nous pré* voyons cet événement, et que nous en redoutons les conséquences. Il y a longtemps aussi que leai congénères, les auxiliaires, les compli" ces des communistes allemands s'y, préparent. Dans leurs conseils secrets et même dans des réunions publiques, ils ont examiné les mesures à prendre pour que les redoutables immigrants trouvent en France des cantonne* ments et des ressources en attendant le Grand Soir.

L'exode des bolchevistes allemands serait, selon la formule bien connue,] « un repli stratégique sur des posi* tions préparées d'avance ».

Et les positions préparées d'avance naturellement, ce sont nos grands centres industriels surtout, Paris et sa ceinture rouge.

Nous avons assisté, il y a quelques années, à la répétition générale d'une mobilisation communiste. Un grand nombre de magasins en conservent les traces. ;.<,•'̃.• .̃ ;•

Les forces de police qui maintien* nent l'ordre dans la rue, au moins contre les extrémistes de gauche, suffisent à leur tâche en face de leurs adversaires actuels.

Mais si l'armée bolcheviste se voit soudain renforcée par PLUSIEURS CENTAINES DE MILLE communistes d'Allemagne, parmi lesquels se trouveront inévitablement quelques milliers de provocateurs, de meneurs, de chefs obéissant à D'AUTRES CONSIGNES, D'ORIGINES DIVERSES, l'équilibre sera rompu 1 La défense de l'ordre républicain, la défense de l'ordre social, la défense de la civilisation française, peut être écrasée, balayée au premier choc. C'est un péril effrayant il faut y; aviser tout de suite.

En régime soviétique, les tsars rouges et le Guépéou n'hésitent pas les mitrailleuses d'abord ensuite, pour les survivants, des camps de concentration où la faim, le froid, le knout achèvent l'opération.

Nous, qui sommes des civilisés^ nous ne préconisons pas ces méthodes. Nous voulons et c'est par là que nous risquons de périr concilier le soin de notre sécurité avec les doctrines humanitaires.

Nous demandons seulement que le Gouvernement français ne laisse pas s'effectuer une invasion en masse, une concentration des envahisseurs sur les points dangereux nous demandons qu'il divise le flot et le canalise nous demandons, s'il n'a pas le courage ou le pouvoir d'établir un cordon sanitaire comme en cas de peste ou de choléra, qu'il crée des camps de « dé* concentration ».

Nous ne nous lasserons pas de le redire si la France ne sait pas se préserver du fléau, elle en sera bientôt le foyer, ce qui donnera PRETEXTE à toutes les agressions contre son honneur et contre son existence.

François COTY.


A-LA CHAMBRE I Le vote de l'emprunt

Dès romçertiire.v^jc la séance de l'aprèsmidi. hier, le rapporteur général de la cçiupjjssion; des finances, M. Jacquier, donna lecture d'un rapport concluant à l'adoption du projet d'emprunt déposé le matin même par Bonnet.

Aussitôt, M. Louis Marin se leva pour demander que le débat fût ajourné. En effet, expliqua-t-il, l'équilibre budgétaire n'est pas rétabli et'le taux de rinlérêt~'dr-'nifîÎHé.Qrv de l'avis rnênîe dii niînislre" du budget, un emprunt de consolidation n'étnif possible que lorsque" ces deux ;conditioris auraient été 'rem plies.

Les obligations qu'on veut 'émettre le, softMft. d'après le projet, pour couvrir à titre définitif -l'insuffisance des trois derniers exercices. Mais des obligations, fusst-jil-elles à long terme, no couvrent a"ien

à-tifï-e -(léfirfilif.

« C'est jh première fois, au point de vue de la procédure, que le Parlement est invité à donner un pareil blanc-seing à un ministre des finances. Celui-ci, en fait, fera ce .qu'il voudra. Ktcc -qu'il veut faire, c'est une opération' de trésorerie. Mais elle elle difficile!

» Va-t-on encore réduire les revenus des prêteurs touchés par la 'conversion des renies? ̃' ̃̃•'̃̃ » On a converti à 4.50 des prêteurs' qui touchaient du fi 0/0. Que va devenir la plus-value de capital que leur avaient annoncée des prospectus officiels? Où sont les «. placements sûrs » promis l'an passé par, M. Herriot à nos épargnants? > A quel taux l'emprunt va-t-il être émis? Prérogative gouvernementale! Que diront les convertis quand ils verront une émission faite à 5 ou 5,50 0/0?

» II faut, que la loi fixe elle-même un taux qui 'n'occasionne aucune perte nouvelle ces, convertis! »

̃Est-on, sûr, au surplus, que les banques ne se? montreront pas très exigeantes à l'égard d'un gouvernement muni d'un blanc-seing si complet Il y aura des « profiteurs' de l'emprunt », et les fonds obtenus /empêcheront la r-çalisation des ficono.iniesfmassives qui sqraient .nécessai--

res. ̃̃:ii:1^ ̃ ,'•

Par 44 voix,- ;co,ntre 114^:la- Chambre/ re? poussa l'ajpurnement et, a mains, levées, i'arJ4cie.jUniqije;- du projet fut'adpptê. Mais la-discussion ne f lit ppint close po»p autant, car M. Louis ,Marin déposa deux amendements disposant, l'un que les porteurs de rentes converties seront admis à bénéficier du nouvel emprunt au pair, et l'autre, que la commission à 'Ver-'ser aux rbanques ne pourra dépasser en aucun-cas 0 fr. 10 par l<)0 francs. Le ministre des finances combattit les deux amendements.

M. Bonnet récapitula les diverses raisons de difficulté de la Trésorerie. Il en, omit une seule, que M. Peissel lui rap- pe.la d'un mot la carence allemande. Il

ajouta

Tout compte fait, c'est à une dou- zaine der milliards que le Trésor devra faire face d'ici la fin de l'année. Il s'agit de payer des dépenses faites, de liquider le passé. Impossible de s'en dispenser. Le présent emprunt empêchera du reste l'augmentation, de la dette à court terme et ceci a son importance-

» M. Marin a évoqué la conversion et ses conséquences et dit que c'était la ''première' :'f ois qu'un pareil blanc-seing serait accordé" au gouvernement. 11 n'en est rien. Toutes les autorisations d'emprunt ont été demandées et données dans les mêmes- conditions. Un blanc-seing.? -II. n'en, a été donné qu'un en 192(i, air gouvernement de;

M.'Poincai'é1 dont M. Marin -faisait, partie,.

» Quant aux commissions des banques^' ce. problème eût pu être soulevé tout aussi' bien sous la dernière législature. 11 ne l'a pas été. »

.Ici, M. Tardieu éleva la voix Dans le gouvernement de M. Poincaré, dit-il, le parti de M. Georges Bonnet était représenté. »

Qu'est-ce que cela veut, dire? interrogea .M. Herriot du ton de Jupiter ton-,

nant..

M. Bonnet se hâta de conclure. Il représenta à la Chambre que la situation financière de la France est plus saine que celle des autres nations et il pria l'assemblée de l'aider a remplir sa tâche. «Aussi bien, les dépenses à régler n'incombent ni au gouvernement actuel, ni à la Chambre présente. »

C'est toujours la même antienne, constata M. Marin. Vous vous bornez à rejeter les responsabilités sur les voisins. QUERELLES DE PERSONNES On eût pu s'en tenir là. Mais les passions ne s'apaisent pas aisément Et pen-

dant pnès- de deux heures on assista à

une série' de disputes entre anciens ministres, chacun- rejetant sur d'autres les responsabilités de la situation. Spectacle pénible^ démoralisant même à l'heure l'union "est si nécessaire, où- l'intérêt na-

t ionaFi3Itf#Jrt^îp^tr^" ^ta^'ha^^r^4es

consMénations- de parti, J'inutilité d.e, ces querelles rétrospectives devrait écla*1 ter aux yeux d'hommes' d'Etat véritables. Ce fut tout d'abord M. Tardieu qui défendit sa gestion et posa en terminant cette question « L'emprunt à émettre est-il destiné à rembourser les bons du Trésor émis depuis dix mois, ou à faire face à l'avenir, un emprunt de consolidation devant s'ajouter aux emprunts de dette' flottante? »

Naturellement, M. Herriot s'institua surle-champ défenseur de la « majorité répuhlicaine ». A grand renfort de chiffres, il rejeta les responsabililés du passé sur M. Tardieu « qui annonce sa volonté de prendre pour l'avenir de grandes responsabilités hors de la Constitution ». M. Tardieu répliqua, rappelant qu'il avait offert aux radicaux, pendant la campagne électorale, une collaboration et que M.' Herriot, ancien collaborateur de M. Poincaré, avait préféré la compagnie "de ceux qu'il baptisa « révolutionnaires en peau de lapin ». M. Herriot contre-répliqua, parlant de mensonge et citant Disraéli. Incidemment, M. Germain-Martin attesta qu'il avait toujours bien servi ses présidents du Conseil. Puis M. Malyy mit en 'causé M. Paul Raynaud à propos des degfévemcnls. M. Paul Reynaud riposta avec sa vivacité çoutumière. Il n'est pas jusqu'à M. Nogaro qui n'eût son mot à | dire en l'affaire?.

̃Erfflnt pressé par M. Louis Marin, le ministfe des finances, qu'on avait tout à fait oùbjié, reparut et répéta qu'il lui fallait tenir les engagements de ses prédécesseurs*.

_i_l Bref,' trancha M. Tardieu, les dix miliards de l'emprunt ne doivent pas servir au remboursement des bons du Trésor: 'Dans ces conditions, le blanc-seing que vous demandez je ne peux pas le donnerVà un gouvernement qui a sollicité un héritage qu'il se plaint aujourd'hui d'avoir recueilli.

Les gauches seules travaillent au relèvement de nos finances, clama à plein gosier M. Herriot. °

Allait-on recommencer à se chamailler? La Chambre, fatiguée, réclama la clôture. On n'empêcha point pourtant le redoutable Ernest Lafont de placer, de sa voix

^ES COURS, LES AMBASfAEpS, LE'MONDE ET LA VILLE ECHOS

̃-̃-••̃̃ ̃-̃ •' i ̃̃̃̃: ̃ ̃• ••̃̃ ̃•̃'̃ ̃ ̃='>*»! s»i ̃_•̃̃

Un grand mariage franco-belge L'église Safnt-Honoré d'Eylau était trop petite, hier, pour, contenir les innombrables personnalités venues assister au mariage de Mlle de Gaiffier d'Hestroy, fille de S. Exc. le baron E. de Gaiffier d'Hestroy et de la baronne E. de Gaiffier d'Hestroy, née comtesse du Monceau, avec le comte Victurnien de Mortemart,: fils =dïi marquis de'Mortemart et de la marquise, née Montauban-Palikao. S. Exc. Aigr Maglione, nonce apostolique, qui présidait la cérémonie, avait pris place dans Je 'chœur, sur un trône, et après avoir prononcé une allocution des plus élevées à l'occasion de ce mariage qui unissait deux 1membres de la haute aristocratie 'française et belge', les grand.es nations amies.et alliées, | donna 'la1,' 'bénédiction nuptiale aux jeunes

épOÛX.1" >' Hù-? '̃̃•̃ r; i ^r/

S. A. R. la Princesse Geneviève d'Orléans,, comtesse de Chaponay. représenfant, ,son auguste mf re; "S. A. fi: Mme la- Duchesse de Vendôme; "avait pris place dans le chœur, ̃̃ Dans 'le. chœur se "tenait également S. A. R. la Pri'ricésse Sixte de Bourbon-Parme, accompagnée du capitaine de vaisseau Bertrand. Les' témoins étaient pour le marié, le duc. de Mortemart et le comte Henri de Mortemart pour là mariée, S. A: le prince de Ligne et le .baron, de' Gaiffier d'Hestroy, gouverneur de la province de Namur, Le service d'honneur était assuré par quatre petites filles habillées de robes longues en crêpe satin perle,, froncées à la taille; avec petits béguins assortis, et qui étaient Mlles J. et. Y. d'Oilliamson, 'Elisabeth de Caumont La Force et J. de Bryas.

La jeune mariée portait un superbe ensemble d'une ligne très pure en souple satin lilial avec immense traîne et très grand voi!e de tulle retenu par une couronne de petits arums de velours blanc à pistils d'argent. Dans les bras une, longue gerbe de fleurs. A la sortie de L'église, le cortège était ainsi formé

Comte V. de Mortemart et comtesse V. de Mortemart, S. Exc. le baron E. de Gaiffier d'Hestr-oy et comtesse de La Rochefoucauld, née de Rochechouart-Morten:art comte H. de Mortemart et baronne E. de Gaiffier d'Hestroy,' S. A. le prince de ,Ligne et comtesse de Mortemart, duc de Mortemart. et Mlle M.-L. de Gaiffier d'Hestroy,, baron de Gaiffier d'Hestroy; et Mme de Saint Olive, comte de Mortemart et baronne de WoetmorfV'M. P: de Gaiffier d'Hestroy et .CQtntfgsç H, de- Mortemart, marquis de Lariglë'èr "comtesse de Villers, lieutenant-général, vicomte Jolly et comtesse G. de Mortemart, M. François de Saint Olive et comtesse Cécile du Monceau, lieutenant-général chevalier de Selliers de Moranville et comtesse de Gramont, comte G. de Mortemart et Mme de Selliers de Moranville, baron H. de Gaiffier d'Hestroy et comtesse Guy de La Rochefoucauld, comte de Gramont et baronne H. de Gaiffier d'Hestroy, baron F. de Woelmont et comtesse de Rougé, comte Guy de La Rochefoucauld et comtesse de Ghellynck, comte de Meeus et princesse E. d'Arenberg, duc d'Estissac et comtesse de Meeus, chevalier Fr. de Selliers de Moranville et duchesse de Morte- mart, comte P. de La Rochefoucauld, et Mlle de Woelmont, comte M. de Ghellynck et Mlle de Mortemart, comte de Rougé et Mme Fr. de Selliers de Moranville, baron L. de Woelmont et comtesse d'Esgrigny, comte de Bryas et Mlle M. de Villers, comte de Lannoy et Mlle H. de La Rochefoucauld, baron de Cartier de Marchienne et Mlle Th. de Villers.

Après la: cérémonie religieuse, la baronne E. de Gaiffier d'Hestroy a donné une réception des plus brillantes dans les salons de l'ambas- sade, et à laquelle assistaient d'innombrables personnalités appartenant au corps diplomatique au grand complet; ,au monde officiel, à la haute société belge et parisienne ainsi qu'aux diverses colonies étrangères de Paris, qui avaterafôteau!' a apporter leurs vœux de bonheur aux jeunes.

"Io");?~<~ ~r~- '1. A' .1:~ ~J r

criarde, un couplet acrimonieux contrôla minorité.

Les deux amendements de M. Marin furent repoussés, le premier par 357 voix contre 23!), le second par 361 voix contre 235. L'ensemble du projet fut ensuite adopté par 300 voix contre 185. A jeudi!

LES BAUX COMMERCIAUX Aussitôt après le dépôt du projet d'emprunt par M. Georges Bonnet, la Chambre a repris, hier matin, la discussion du projet sur la revision des baux commerciaux. On en revint à l'article 2 qui fixe le prix du bail après revision. Plusieurs amendements furent déposés, notamment par MM. Clamamus et Planche, qui auraient voulu établir un « plafond » pour les nouveaux prix. Combattus par M. Pernot, qui montra les inconvénients d'un « plafond n, les amendements ne furent pas reteifus et l'article 2 fut adopté. L'article 3 le fut également. Une longue discussion juridique s'institua sur l'article 4, dont la suppression fut demandée sans succès. L'article 5 fut renvoyé à la commission et l'article 6 adopté.

Le président remit à la commission de la mari-n-e" marchande un rapport d'enquête suri l'incendie du Georqes-Philippar "et la séanéefu't levée; 'l v ̃

-̃• ̃̃•v*v. ̃ ̃ •̃••̃̃ Rog«e-Jfta*deni|e.

VERS LE FRONT UNIQUE DES ETUDIANTS FRANÇAIS Comme l'a souvent dit notre directeur, M. François Coty, la France ne triomphera de la crise politique, économique et financière qui l'éprouve actuellement, qu'a la seule condition de refaire l'union sacrée dans un vaste e mouvement de collaboration nationale loyale et pratique des classes, des collectivités, des individus.

C'est à seule fin de réaliser ce mouvement que la Ligue nationale des Jeunesses françaises fait, en tout premier lieu, appel aux étudiants français. Elle organise pour vendredi prochain 10 mars, à 21 heures précises, salle des Société Savantes, 8, rue Danton, à Paris, une réunion à laquelle sont cordialement invités tous les étudiants français.

Nettement indépendante et placée eri dehors et au-dessus des partis, la Ligue nationale dès Jeunesses françaises prend l'initiative de la refonte totale du « front étudiant » pour la conservation d'une 'discipline intellectuelle

française. ?* f •*•

Puisse sa tentative être couronnée de succès auprès de ceux qui représentent l'âme et l'esprit de notre jeunesse, et l'élite de la France de demain.

Pour un monument aux morts ̃ de la cote 304

Verdun,,? 7 mars. Pour l'érection d'un monument Su souvenir et de la reconnaissance, qui sera consacré à la mémoire des dix mille combattants tombés à la cote 304, à Esnes, un comité vient d'être constitué sous le patronage du maréchal Pétain. L'inauguration du monument a été fixée au dimanche 1er octobre prochain.

mariés et leurs -félicitations à l'éminent ambas- sadeur et à là baronne E. de Gaiffidr d'Hestroy, qui ne comptent en Fra'nce que des amis sin- cères heureux de leur témoigner une fois de plus leur profond' attachement et, la- recpnnaissa-nte sympathie que mérite l'amitié dévouée que l'ambassadeur et l'ambassadrice ont toujours témoignée: a -notre pays. · .['. t- Cours ;?:$Zfji}$âlfâit\ *TV-' LL. MM. le Rolèf la Reine de Dane- r mark, arrivés avant-hier à, Paris, ainsi .que nous l'avohs,annoncé, sont repartis hier matin à destination. de Dunkerq.ué,\d'où le .courrier. régulier les .conduira au Danerha'rk. Lés souverains ont été salués sur le quai de la gare du, Nord, par. S'. Ex.c. M. 'Oldëiibùrg, ministre du Danemark; par haut personnel dç. la légaîipn et,, par', de .nombreuses persOnn. lités app,arte.naht"à ]a .coibnie danoise résidant 'a Paris, ̃' ̃ ":î *? LL. MM. le Roi et, la Reine d'Italie/ qui' 'terminent 'leur .voyage en Haute-Egypte; ont,: traversé le Caire, se- rendant à, Alexandrie. Naissances .-•̃;•• ̃̃<

M. et Mme André Rambaud sont heureux d'annoncer la naissance de leur fils Jacques-

Georges. ̃ r,

M.' Raymond Laùprêtre et Madame, née Antoinette Sfernpowska, sont heureux de faire part de la, naissance de leur fille Marie-Claire. Le.Havre' de Grâce, le 22 février 1933. –-•M. Jean -de Vaubernierçt Madame, née Alexandre de La Pallière, sont heureux de faire part de la naissance de leur fille Catherine. Asnières, le 19 février,

Bienfaisance '<̃ .'̃ ,j .•'

C'est aujourd'hui mercredi, 8 mars qu'a lieu, au théâtre .des Capucines, la très, intéressante matinée dç, bienfaisance donnée au profit des tuberculeux de P.raz-Coutant, comportant une causerie de Mme-Marie-Gasquet, suivie d'auditions de Mme -Marguerite

Deval, Mme Catherine. Fqnteney, -et danses

de Mlle Madourah. Places au théâtre des Capucines et ''̃. chez Mme Jean Stem, 18, rue Octaye-Feuillet,' 'Rappelons que la vente au profit,: de l'hôpital Foch « Les Médaillés' Militaires. •> qui aura 'tieuiide'rhafn,îeu.(ii:et'à{jrès^derh''ain 10 mars, tdans1 les salons du' gouverneur ml*. litaire de faris^ 2, boulevard des Invalides.,1: sera honorée de la visite ;de Mme -Albert,. Lebrun, de M. le maréchal J?étai,n, président général- des médaillés militaires de Mme la. maréchale Foch; de Mme la maréchale Lyau-f- tey, du général Weygand, du général Gouraud, du baron de Fontenay,. président du conseil municipal de -Paris de cM. Moussât, président du conseil. d'administration des médaillés militaires, etc. (' 1_

Outre les comptoirs habituels, ^e nombreuse livres d'art, de beaux manuscrits autographes. littéraires et musicaux, de quelqvies-unes des plus célèbres personnalités contemporaines, formeront un' comptoir spécial.

Une matinée de bienfaisance, au profit des colonies de vacances et placernents d'enfants de la Croix-Rouge (S.S.B.M.), aura lieu le jeudi 16 mars, à quatorze heures quarantecinq, au Cercle militaire, 2, avenue Portalis. Un groupe de très jeunes artistes amateur? interprétera, pour venir en aide aux petits enfants pauvres et malheureux,'une revue en un acte dé la vicomtesse H. de Thoisy Au Temps des petites filles modèles. ̃ ̃ Cette troupe enfantine, déjà acclamée, corn- prend Mlles A. Bazin, F. Bellaigue, 0. Ber- nard-Dubois, 0. de Escatha, J. de Ferron, C. et H. Le Cour-Grandmaison, S. Massias, A. de Sazilly,.M.-L. de Richeinônt, M..SabatiéGaratf'MM.vR.'<et A, Bazin, v®. «de /.F.erron. G. de Richemont et B. de Roger.

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TEMPS PROBABLE'

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“̃̃!̃̃ .'•• -.<̃: ̃ ,r.

Région parisienne, -r- Jlemps assez" beau, vwins doux. Ciel nuageffi avec belles éclakcies. Veut variable faible a.vwléré. Tem- perature en .baisse. Maximum n". France. Moitié Ouest Comme dam' la région parisienne.' Moitié Est Ciel très nuageux avec éclaircies et averses, -s' améliorant l'.après-midi. Vent' Nord modéré, fort dans le Sud-Est.. Température eu baisse générale. ̃

Aviation. a) RÉGION parisienne Ëclaircie matin et soir et, dans l'intervalle, nuageux par nuages assez bas. Vent Nord-Ouest, à Ouest 30 kilomètres à l'heure-. VjèÊilité bonne

après brarrrie trtatinale. ~c'

après brume matinale. ̃ '̃̃̃

b) VERS LONDRES, Bruxelles Comme e dans la région parisienne. r* .( c) VERS Cologne, Strasbourg Nuageux] avec éclair des par nuages moyens et1 bas à" assez bas averses. Vent Nord-Ouest 35'Mo-l1 mètres -à l'heure. Visibilité bonne. T

'1.' '). '>1

d) Vers Lyon-Marseille ffi° Jusqu'au Rhône, comme dans la région parisienne ;< Ait

delà, coinme.. vers.ÇoXognp^nai^ayej;. SSlAiQ^î^ a

lontètres à l'heure de vent. £) Toulouse -Alicante-Gasablanca it* fusqu'en Catalogne, commet de vers Marseille 20 Au delà, comme vers Cologne.

Manche. Eclaircies et rares ondées. Vent Ouest modéré. 'f

^̃^̃^̃^̃^ _j

M. DOÛMERGUE SOUFFRANT INTERROMPT SON VOYAGE

Ismailia, 7 mars. Légèreriient souffrant, M. Doumergue a renoncé à continuer son voyage par la Palestine et la Syrie. L'ancien président de la République s'embarquera, 14 mars, à Alexandrie pour Marseille, à bord du ChampoUion.

-i; ^^s^s<

A LA SOCIETE FRANÇAISE DE NUMISMATIQUE

La Socîété française de numismatique, tenant son assemblée générale annuelle, en l'hôtel de la Monnaie, a constitué son bureau pour l'année 1933-1934 et a élu pré-:sident, M. J. Coudurier de <Jhassaignë vice-président, M. Albert de Bary secré-. taire, M. C. Pradel trésorier, M. Pierre Prieur membres du comité, général Cd-«zàlas, M. lé docteur P."KoJb.

L'assemblée générale a décidé d'offrir à S. M. le roi. d'Italie, membre, d,'honneuK ide,; la société, un exemplaire en vermeil du, nouveau jeton de la Compagnie, œuvre de; M. Bazor, graveur de monnaies.

On sait que S. M. Victor-Emmanuel III est un des numismates les plus éminents de l'époque actuelle.

Le. nouveau président, M. C.oudurîer de Chassaigne, correspondant >,de Figaro à Londres avant la guerre, et anéien président d'honneur de la Foreign Press Association in London, a été le président de lâ; section numismatique de l'Exposition coloniale internationale de 1931 il est actuellement chargé de mission (lu musée permanent des Colonies et président de la 1 commission numismatique, à quna été confiée l'organisation du département numismatique de ce musée en formation.

[ Danses de,:sty3,e^tcaractère par Mlles J. de Ferron et O. ite'Escatha, et prestidigitateur. Oit .trouve dçs..places à 20, 15, 10 et 6 fr.

Ja- 'Croix-Rouge (S. S.B.M.), 21, rue Fran-

çois-Ic', et chez la baronne ds Ladoucette, 19, avenue Bosquet.

4- Un bal-bridge, au .profit des familles nombreuses, des jeunes enfants, et des vieillards des régions dévastées, dont s'o.ccupe « .^Aiguille française de yendée », aura lieu, le samedi t mars, dans les salons des Centraux, 8; rue Jean-Goujon. On trouve ,dès cartes chez Mme de Cavailhès du Ché, 23, boulevard de La Tour-Maubourg chez Mme Paul Pâtéj 9, rue Cortambert, et chez Durand, .4,; place de la Madeleine. 20 francs par carte. îll,y;aura un ravissant intermède, par quatre, des meilleurs élèves de M. -.R-aymond,: de

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jQercIes. ?,, ,L, ̃

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Au Lyceum de France, 17, rue de Belle- ï châsse. ta' conférence, donnée par la section de littérature, que préside la princesse A-. Galitzine a lieu aujourd'hui, à quinze heures trente, et sera- faite, par le général KœchlinSchwartz, secrétaire général de la société des Amis de'Sainte-Hélènfej sur« La vie de Napoléon à Sainte-Hétèfl& », accompagnée de pro-

jections;- J -1 ̃̃ v!i"

Martagea-' '̃-̃; <i; .»̃̃; Pi :iïr .̃•" .<h\ ̃̃ •• On annonce -les, .fiançailles de Mlle Marthe Gardette, fille du docteur Victor Gardette et de Madame, née Magdinier, avec le docteur Joseph Belle, fils, de M, Septime Belle et de MadaB^H.ée J.qire.

Deuils

,\0

Les obsèques de Mme Jean Vacaresco, décédéé le mois dernier à Paris, ont eu lieu, à Bucarest, au "milieu d'une affluence énorme venue de toutes parts pour apporter à la regrettée défunte et à ses filles, Mlle Hélène Vacarésco et '̃ Write Caribol, leurs condoléances douloureusenietit émues.

S. M. le Roi de Roumanie s'était fait rejprésenter par le colonel Drosse, préfet du ipalais,et S. M. ta Reine Marie par Mme Simone1 '-Lah'pva-ry et Mme 1 rène 'Procopiu, ses

!damè%- ''d'ii'onneur. ,-••̃'

Tôtité :la -'haute soeiété rbumai'n«1 'les 'chefs1 dès- partis.' pdlitjq'ttes, dés éefivaitts fctMës' joUNï jnàlîstés émjnents,- dés délégations* des pay*' sans des domaines! de Mme ;Vadaresco' -assis-" taient"à la cérémonie; qui .fut particulièrement :toûchantê. ::La. princesse Alexandrine Ganta-: buzène .prçnonça- un beau discours au nom des» .femmes 'roumaines.

'Les; instituteurs du village de Vacareshti, au nom des paysans, rappelèrent les nobles qualités de patriotisme et d'activé bonté, de Mme Vacare&!co :et la dignité avec laquelle elle sut porter un des noms les plus illustres et des plus anciens de son pays, ainsi que son attachement peur la France et pour Paris, qu'elle habita durant un grand nombre d'an-" nées et où elle comptait tant d'amis et de relations, -iïv

De Rome, on annonce la mort du prince Marino Torlonia, qui a succombé subitement avant-hier, âgé, de soixante-seize ans. Le représentant de lg, plus vieille aristocratie romaine avait adhéré au fascisme, il participa même au défilé des chemises noires le long du Corso au lendemain de la marche sur Rome. Nous apprenons la mort de M. Stéphane Aubert, ministre plénipotentiaire honoraire, ancien consul général au Transvaal et à Amsterdam, officier de la-Légion d'honneur, décédé à l'âge de quatre-vingt-sept ans. -T– JV1. Napoléon Magne, ancien député de la Dordogne, a. succombé en son domicile, 4,.ave? nue Frédéric-Le-Play.v -> "̃'lsit ?! :>"v.

̃- ̃ «y. *A '«V- V

̃ '̃• .:T. *-1 7 :̃> y H fpr.ir ,mçjj^ ̃

LA JOURNÉE J

A l'Arc de Triomphe, la Flamme du Souvenir, sera ranimée par les associations des officiers- d'admmistratioii-'de 'réserve de l'intendance du G.M.P. ̃ ̃

Réouverture du miisée du Luxembourg. Exposition des, acquisitions nouvelles. Au Musée d'ethnographie (Trocadéro) 140 dessins'de M. Géo Fourrier, sur l'Afriquc équatoriale firançaise (Oubangui Chari et Tchad)'. '̃"

14 heures, II, rue Royale Vernissage du Salon des Humoristes.

14 heures, à TOpérh-Comique Répétition générale (reprise), de Tarass-Boidba. 14 heures Courses à Enghien.

17 h. "30, à "l'Institut colonial français (98 b is, boulevard,, Haussmann), sous la présidence. dé. M. Paul-Reynaud. Conférence de |V1. Pierre Lyautey « Avons-nous une poli(igue' en;Extrême-Orient ? » -21' heures, au Théâtre Michel Répéti- |ién' 'g êttéf aie de La Femme en blanc, i 21 heures, aux Ambassadeurs, v^remière-

représentation de Bonheur. l

mm, -m<mw<-<'i-r: '̃,̃-̃ ̃̃̃• .• i ;;f ,•.• 3

m.T. "-̃ ^y>

LE IkÔCfpAIN VOYAGE

PREélDÉfOEL A LYON

.Lyox-, 7 mars. Voici le programme du voyage du président lie la République à

Lyon [ .-•

Le Président arrivera à Lyon le samedi 11 mars, à 15 h. 50. Il sera accompagné de quatre ministres et de plusieurs membres du corps diplomatique.

Dé la gar:e,; le Président se rendra à l'hôtel de yjîlé il sera reçu par M. Herriot, maire,, entouré des conseillers municipaux. Il repartira à 17 h, 15 pour la préfecture aura lieu une réception. Le Président dînera à la préfecture dans l'intimité. A 21 h. 30, M. Lebrun se rendra à l'Opéra. Après la -représentation, le Président retournera à la préfecture il passera la nuit.

"Dimanche matin, M. Lebrun recevra.les maires du dépàrteriient du Rhône dans la salle du conseil général.

A ,10 h. 30, départ pour la Foire avec arrêt au monument aux morts où. les honneurs lui- seront rendus par un bataillon de "chasseurs alpins. Du parc, le "cortège se rendra au Palais de la Foire où son arrivée,, est prévue pour 11 h'eures. Visite du palais et notamment des stands étrangers. Le Président inaugurera;ensuite le Palais de l'alimentation. De là- M. Lebrun se rendra au Palais du commerce où aura lieu, après* réception du tribunal de commerce et de l'a compagnie des agents de change, un grand banquet de six cents couverts offert par le conseil ..général, le conseil municipal, la chambre de commerce et la Foire de Lyon.

Des discours seront pronp.qcés par MM. f. Celle, "président de la' chambré d 'corn-'merce Lïgnon, président de1' là Foire Herriot, maire de Lyon, et le Président de la République.: .̃̃•̃̃

A 15 heures, départ pour la Faculté de médecine. Arrêt place de la République pour permettre à M. Lebrun de déposer une gerbe au». pied du monument élevé à la mémoire du président Carnot. A la Fa-

'T'i~a~a~.

M. F. Houbre, ancien adjoint, qui fit fonctions de maire de Belfort pendant Ja guerre, vient de mourir à l'âge,, àe. quatre-, vingt-cinq ans. Il avait été élu cqriseiller.tintinicipal en 1893. :v;5ub :>. On annonce la mort du marquis de Romance-Mesmon, décédé à Amiens dans sa soiante-quinzième année.

-r M. Maurice, Besnier, correspondant de l'Académie des inscriptions, professeur d'his-,toire ancienne à la Faculté des lettres de l'Université de Caen, vient de mourir dans cette ville. Il était également chargé de conférences à l'Ecole des hautes études. Nous apprenons la mort de M.- Léon Pimienta, dont les obsèques ont eu lieu hier matin, dans la plus stricte intimité, selon* la volonté du défunt. Il ,étaït .përe de 'MM. Robert Pimienta, professeur agrégé de ..l'Uni-. Versité Gustave Pimienta, sculpteur* "(e.i Paul' Pimienta, avocat la cour. Lùndiont été. célébrées,. ,3 Sjaintyjacques e du Haut-Pas, les obsèques de M! Daniel, Bertraud, de .Laf lotte, croix de guerre, avocat à la cour d'appel de Paris, administrateur des œuvres de mer. Le deuil était conduit par le baron, de Sainte-Fare, son gendre MM; Jean et' Guy de Sainte-Fare, ses petits-fils MM. LecoqVallon, Lefébure, Bergeron, Bruneau de Laborie, ses cousins du côté des dames par Mme Daniel Bertrand de Laflotte, sa veuve la baronne de Sainte-Fare-, sa fille Mlle Jehanne de Sainte-Fare, sa petite-fille Mmes Lecoq-Vallon, Lefébure, Bergeron, ses j cousines.. •̃>'•' 5.~ .̃̃ç>' '̃' M. le bâtonnier de l'ordre àps ,avô,ç|jsy-accompagné d'une délégation cjù ̃'barreau de Paris, précédait la famille. De nombreuses délégations des différentes associations dont faisait partie Me Bertrand de Lâfldtte, suivaient dans le cortège. Une messe pour le repos de'l'âme de la comtesse de Somalie, née Denion du Pin, sera dite, vendredi 10 mars, à dix heures et demie, en l'église Saint-Pierre ,du Gros-Ç^illou. Une messe anniversaire, ^ouç» le. comte de Thiollaz sera célébrée, .le'. ïl mars, à, dix heures, en l'église Saint-Symphorien, à Versailles.

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Nouvelle direction,

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culte médecine, le Président sera reçu par 1VÏ, Lirondelle, recteur de l'Université, entouré des doyens de la Faculté et du corps enseignant. Visite de la Faculté. Des discours seront prononcés par MM. Lirondelle, recteur, et de Monzie, ministre de l'éducation nationale. La visite de la Faculté sera suivie de celle de l'hôpital de Grange-Blanche, en voie d'achèvement, d'où le cortège se rendra directement à la gare de Perrache. :•• ̃̃ ̃=. Le train présidentiel partira. p©iïï;Paris à 17 h. 5. ^v. ,1 ̃

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LA PROPAGANDE FRANÇAISE A L'ETRANGERrifi-dêif:,

». ̃̃?:> Ir.T-

Dans le dernier Bulletin des interprètes militaires interalliés, on lit l'ordre du jour suivant « Les associations d'intefpfëtës, mifitaires interalliés A. D. S., I. G.~W:, G." KM. G., A. 0. L. A. A., réunies dernièrement en un banquet au cercle d'Iénn- pour recevoir et entendre leur camarade Sieper, secrétaire général de la Chambre de commerce française des Etats-Unis, le félicitent du remarquable exposé qu'il leur.a fait au sujet des relatiqns politiques, financières et conunérrcialés entre les Etats-Unis, et fe Fv.aijfie.; » Après avoir examiné les moyens de combattre' énergi<mement. les campagnes tenda,ncie,uses qui nuisent considérablement aux rapports amicaux entre la France et les autres pays, les associations,,précitées, dans l'espoir que tout sera mis en œuvre pour établir la vérité, ainsi que pour intéresser les-étrangers à acheter chez eux les produits français et à venir voyager ou vivre en France se ralliant aux suggestions des camarades Daumas et ïhomineret, offrent dès maintenant a,u£-nP,ouvoirs publics et aux groupements nationaux intéressés (compagnies de transports, industriels, commerçants, spectacles, etc;), la bonne volonté et les concours, aetifs: de leurs membres répartis dans le, monde entier. » .•

Les Interprètes anciens combattants n.on affiliés sont priés de communiquer avec les « Sphinx ̃», 11, rue Edouard-VII, à Paris.

̃̃̃^̃

Le budget de la Ville de Paria et l'heure des restrictions

Dans quelques jours s'ouvrira la, première session du conseil municipal de Paris,. pour l'année 1933. '̃̃

A cette occasion, le rapporteur général du budget, M. François Latour, croit* devoir donner à ses collègues un avertissement sur ses intentions. T Tout en,, déclarant que (la trésorerie de la ville est à son aise, xe! qui' surprend beaucoup, le rapporteur général déclare que, cependant « il ne faudra pas compter sur sa générosité ». La situation réclame la plus stricte prudence et la persévérance dans les économies d'autant plus que la crise de chômage exige de gros sacrifices financiers. Il se montrera particulièrement sévère sur les subventions. En marge, M. François Latour indique que au cours de cette session qui sera courte d'ailleurs, le conseil sera^ appelé; à. fixer son choix sur l'emplacènie'nt à .désigner pour la future exposition: jinternationale, mais il ne précise pas quelles seront ses préférences ni même le "motif pour lequel il retient plus spécialement cet jjbjet des prochaines délibérations de,, ses collègues.

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Les prophéties de M. Léon 'Blum sur ` Hitler.

M. Léon Blum prend volontiers des allures de prophète, mais il n'est pas heureux quand il s'essaye à vaticiner.

Le 28 octobre 1932, il disait « Dans quatre semaines, la défaite définitive d'Hitler sera consommée. s> Dans le Populaire du 8 novembre, il affirmait que le. chef, des nazis était « exclu. de. l'espérance du pou- voir ». Dans le même journal, le lendemain, il déclarait « La social-démocratie « a » eu » Hitler. »

Or, Hitler est au pouvoir et il a remporté) dimanche, le succès électoral que l'on

sait.1- '•'••̃•̃ '-•̃'̃ -M- »' ̃'•"̃

M., Blum prend ses désirs pour des réa- lités; >; et^ cette fois-ci, ii^y-a He.u? ?de le re.-<,« gratter, vc- :?.<̃) *'< £;̃ <- vis,. -m- --v.̃•̃

Le-, Magasin pittoresque a cent ans. Un centenaire qui mérite de ne pas passer inaperçu, c'est bien celui de la publication charmante qui enchanta, quel que fût leur âge, nos grands-parents. Quand elle parut, petits et grands raffolèrent de ses gravures sur bois, de ses chroniques, de ses variétés consacrées aux divers sujets intéressant la culture et l'imagination. Le souci de la mode, celui de l'actualité immédiate,! celui de la vie mondaine ou prétendue telle était loin d'être sensible en ces pages Seulement, que de récits de voyage, de notices historiques, de conseils pratiques intéressant la cuisine, la pêche, la médecine domestique Les « amusements de société » auxquels étaient réservées quelques portions de colonnes évoquent un temps calme et une sécurité qui seraient bien souhaitables aujourd'hui.

Quand nous retrouvons, au hasard des bibliothèques, un tome relié de la vieille collection du Magasin pittoresque, nous feuilletons ses pages piquées de rousseur avec

une dévotion qui n''est ni sans'regrets, ni

une dévotion "q^Ui if' est ni sans 'regrets, ni-

sans plaisir. ̃ ̃* ̃̃ •-̃̃ V;1, ̃;̃'̃

-No^èi'tâtb'à;c.<j;i:v; '•" ̃ "v;v

Dans l'une de nos' provinces, qui donnait beaucoup de tabac, l'Auvergne, les propriétaires auraient entièrement renoncé à cette culture. Pour quelle raison ? A cause des infatigables exigences de l'administration.

Notre Régie a ses mérites. Elle est, notamment, d'une scrupuleuse honnêteté et sa compétence est grande. Les cigares et les cigarettes qu'elle vend présentent quelquefois des défauts de fabrication, d'ailleurs beaucoup moins fréquents. Ils tiennent, ou ils tenaient, aux fantaisies d'une maind'œuvre un peu trop indépendante. Mais les produits sont irréprochablement choisis et traités. Nous nous plaisons à le reconnaître; Pourquoi faut-il qu'une administration à tant d'égards exemplaire se montre si chinoise qu'elle en décourage, comme il est arrivé dans le cas que noùs signalons, ses fournisseurs français ? ?_

L'aménagement des fortifs coûte cher. ̃ Un de nos édiles vient de dresser, à grands- traits, le bilan de1 la démolition des

foitïficàtiÓns et* de' l'a~~nagémènt t de' '1(\

̃ fortifications et de l'aménagement de la

zone.. C'est tout simplement éblouissant. A l'heure actuelle, on a engagé pour 568 millions de dépenses, tandis que dans la colonne des recettes, où devrait s'établir l'équilibre, figurent 220 pauvres millions. Selon la convention passée en 1919 entre la Ville de Paris et l'Etat, la première, après avoir payé 100 millions au second pour prix de la fortification, avait la faculté de vendre les matériaux et les terrains pour faire face aux frais de l'opération. Dans !e cas d'un bénéfice, les deux contractants auraient partagé l'aubaine en parties égales. Il n'apparaît pas que cette heureuse circonstance soit proche.

Le Masque de Fer

j* j*

ACADEMIE DE MEDECINE L'Académie de médecine a élu hier correspondants étrangers, au premier tour de scrutin et à de fortes majorités le docteur Pedro Belou, professeur d'ànatomie à l'Ecole de médecine de Buenos- ̃' Aires, et! le professeur de physiologie Demoor, de. la: Faeullé de médecine dc;t Bruxelles, chef des travaux du laboratoire de physiologie à l'Institut Solvay, membre de l'Académie royale de médecine de Belgique, .̃.

Des expériences récentes ont démontré qu'il est possible de vacciner efficacement contre la tuberculose les enfants d'âge scolaire, les adolescents, et même les adultes, en leur faisant absorber le vaccin B. C. G. par voie buccale, comme pour les nouveau-nés, mais à la condition qu'ils ne soient pas déjà bacillisôs et qu'ils ne réagissent pas à la tuberculine.

Le professeur Cahnette, sous-directeur de l'Institut Pasteur, estime qu'il serait désirable que cette méthode si simple, et parfaitement inoffensive, fût appliquée dès à présent pour mettre le personnel infirmier des hôpitaux et sanatoriums, et les étudiants en médecine, avant leur admission dans les services tuberculeux, à l'abri des risques d'infection tuberculeuse. Il demande que chaque étudiant en médecine soit vacciné non seulement contre la tuberculose, mais aussi contre la diphtérie et contre la fièvre typhoïde avant d'être autorisé à commencer ses stages hospitaliers.

Si ce souhait était réalisé, dit-il, beau- coup de vies humaines, parmi les plus précieuses au point de vue social, seraient sans doute sauvegardées"

Le professeur Léort Bernard a dit qu'à la Cité universitaire on songe £ faire ainsi vacciner les étudiants, et" il s'est pleine- °° ment associé au vœu de M. Calmette, que l'Académie a transmis 'immédiatement à f sa commission d'hygiène.

̃ Ch. Dauzats.

Accident mortel d'aviation `

~i.

SFAX, 7 mars. L'hydravion qui fut défruit la'nuit dernière avait heurté au départ l'aile d'un autre appareil. L'hydravion capota à la suite de ce choc et prit feu. Les occupants purent se dégager et furent recueillis par la vedette du port, à l'exception du commandant, le capitaine Fonquernie. Ce n'est que cet après-midi, en retirant l'épave, que son corps a été retrouvé.

Le lieutenant Lainé, le premier-maître Labous et le quartier-maître Petit ont été blessés légèrement.


-A.TT SÉ3STJ^T

ha propriété commerciale

Une fois de plus, de Sénat s'est trouvé hier en présence du projet de loi sur la propriété commerciale, véritable travail de Pénélope que les deux assemblées se renvoient, l'une s'ingéniant h défaire ce que l'autre a péniblement tissé.

Et ce qui est grave, c'est que chacune de ces « navettes >, loin de retrécir le fossé qui sépare les deux conceptions, l'élargit chaque fois davantage. Et maintenant la haute assemblée se trouve en présence de textes qu'elle avait acceptés tels que la Chambre les avait rédigés et que cclle-ci, de nouveau, a modifiés. En revenant ainsi sur des textes qu'elle a votés, la Chambre « a introduit dans la loi certaines énormilés », a déclaré M. Morand, rapporteur du projet.

M. Morand insista vivement sur la nécessité de mettre fin au « régime extra-légal des prorogations qui n'a que trop duré ». D'aillcurs, la pénurie des locaux qui avait justifié tant de mesures exceptionnelles n'existe plus.

Conciliation entre les droits des commerçants sur leurs fonds et ceux des propriétaires sur les immeubles tel est le but poursuivi par la commission sénatoriale de législation. M. Morand estime que la Chambre aurait une tendance trop marquée à amoindrir le premier de ces droits au profit du second. C'est ainsi qu'elle refuse, par son nouveau texte, au propriétaire de reprendre son immeuble sans indemnité, même lorsqu'il veut loger ses ascendants ou permettre à ses descendants d'y exercer un commerce. Ce sont là les conséquences du « grignotage » exercé depuis 1920 sur le droit de propriété, grignotage annoncé depuis 1919 par M. Jean Bon, déclarant à la Chambre qu'il voterait la loi sur la propriété commerciale parce que cette loi était la première brèche ouverte dans le droit sacro-saint de la propriété. L'évolution des propositions successives a montré le bien-fondé de cette prédiction ?

M. Morand a invité le Sénat à s'élever contre semblable tendance, qui aboutirait, sous couleur de création de propriété nouvelle, à la destruction du principe même de la propriété.

Le rapporteur a ensuite indiqué rapidement les divergences existant entre les deux assemblées quant aux textes relatifs à la durée, au champ d'application et aux effets de la propriété commerciale. Et il a conclu en disant que si « la Chambre n'acceptait pas le texte tel que le Sénat va le voter, il faudrait revenir purement et simplement à la loi du 30 juin 1926 ». M. Penancier, garde des Sceaux, estima que M. Morand se montrait trop intransigeant. Il demanda au Sénat de faire des efforts pour arriver à une entente entre les deux assemblées.

Après cette brève observation, on passa à l'examen des articles. La discussion fut longue. On batailla sur des alinéas, des demi-alinéas, des phrases et des mots. Il serait fastidieux d'entrer dans le détail de tous ces textes qui ne constituent en somme que des propositions faites par le Sénat, et dont la Chambre va être saisie à nouveau.

L'ensemble du projet fut finalement adopté.

Le Sénat décida de se réunir cet aprèsmidi à 15 heures pour recevoir le projet de loi sur l'emprunt.

VISITE DES ETUDIANTS

AMERICAINS AU SENAT

M. Lucien Hubert et les questeurs ont reçu hier les étudiants des Etats-Unis. M. Monsservin, questeur, leur a souhaité la bienvenue et a dit avec quel sentiment de confiance 'la France applaudissait à l'entrée en fonctions du- président Roosevelt, qui prenait possession de sa haute magistrature. Faisant ensuite allusion aux difficultés économiques mondiales, il a dit que les Etais-Unis et la France devaient s'efforcer de les résoudre dans un esprit de généreuse solidarité.

Les nations jalouses, a-t-il ajouté, reprochent souvent à la France l'or déposé à sa Banque nationale, et le sourire optimiste qu'elle conserve. Cet or, qui n'est qu'un dépôt fait par les outres pays, est un hommage à l'honneur de la France et a la sécurité qu'offrent son peuple et ses institutions son sourire est le reflet sincère de son âme, tantôt âme de martyr, tantôt âme d'apôtre, qui u'a jamais désespère du triomphe de l'idéal de justice et de paix.

M. de Chambrun, qui est l'arrière-petitfils de La Fayette et l'allié du président Roosevelt, a, dans une allocution prononcée en anglais, rappelé les souvenirs qui l'attachent à la grande nation américaine et proclamé l'union indispensable des Etats-Unis et de la France. Enfin, M. Lucien Hubert a développé cette pensée qu'il était souvent plus difficile de vivre ensemble que de mourir ensemble, mais que les collaborations de la paix exigeaient pour l'équilibre du monde et le bonheur des nations l'abnégation et la solidarité qui avaient assuré le triomphe des alliés pendant la guerre. ̃;•.•̃ ,.̃̃•• >- ̃• ̃ •«

TQ E V T TT E D E T A TO TE? E S T?'

REVUE JD E I-. -A. -F> R, E S S E

Après la victoire de Hitler L'événement le plus important le scrutin de dimanche ouvre la voie à une unification complète du Reich. Après Hambourg, Liibeck, la bourgeoise patrie de Thomas Mann, et la Hesse sont soumis au règne nazi. La date est importante dans l'histoire de l'Allemagne.

Le TEMPS écrit à propos de la question monarchique en Bavière

Une tentative monarchiste dont les partisans ont manqué l'occasion ces jours-ci, soit par indécision, soit par un sens averti de risques excessifs, soit enfin par le refus du prétendant lui-même et peut-être pour ces trois raisons réunies ne se conçoit plus guère dans l'état de choses créé par les élections du 5 mars qu'en accord et sans doute en liaison avec Berlin. Si, en effet, les Hohenzollern doivent y reprendre la couronne de Prusse ou la couronne impériale, la Bavière suivra aussitôt ou même précédera de peu l'exemple de Berlin mais ceci est le secret même de la future lutte d'influences entre les partisans de la monarchie et ceux de la dictature dans la coalition qui allie la bannière noir-blanc-rouge de Hugenberg et von Papen au drapeau rouge à croix gammée des hiltériens. Hitler élevant ses mandats de 196 à 2SS, tandis que le front nationaliste reste stationnaire avec 52, est le grand vainqueur de la journée de dimanche. Entend-il exploiter à fond sa victoire dans un sens tout personnel ? C'est de cette énigme berlinoise que semblent, dès maintenant, dépendre toutes les solutions sud-allemandes.

La perte des libertés provinciales n'est pas impossible. La DEUTSCHE ALLGEMEINE ZEITUNG, l'organe de la haute industrie, accueille avec une désinvolture mémorable l'esprit de la dictature allemande

Des jours amers viendront pour beaucoup d'Allemands, surtout pour les adversaires du gouvernement, mais l'Histoire ne demande pas si la justice à laquelle chaque individu peut prétendre est violentée. A l'intérieur comme à l'extérieur, il faudra qu'on accepte le troisième empire comme un fait.

INFORMATIONS POLITIQUES

Le texte du projet d'emprunt Voici le texte du projet d'emprunt déposé hier matin par le gouvernement sur le bureau de la Chambre

Article unique. Le ministre des finances est autorisé à procéder, dans la limite de 10 milliards de francs, à des émissions d'obligations dit Trésor à long on à moyen terme dont le produIt sera consacré à couvrir à titre définitif et à due concurrence l'insuffisance des exercices 1930-1931, 19:11-1932 et 1932. Les conditions de ces émissions seront fixées par décret.

L'organisation de la propagande La sous-commission de la propagande constituée par la commission sénatoriale des affaires étrangères s'est réunie sous la présidence de M. Henry Bércnger.

Le président, a rendu compte des entretiens qu'il avait eus avec M. Paul-Boncour et M. Alexis Léifcr et qui ont eu pour résultat de créer une liaison constante entre tes services d'informations et île presse du ministère et la sous-commission pour la réorganisation de ces services dans le cadre des crédits existants. M Eccard a ensuite présenté son rapport sur les diverses activités du comité alsacien d'études et d'informations et sur la section de l'étranger dont il a assumé la présidence. Ce rapport sera transmis par M. Henry Bérenger au ministre des affaires étrangère» en vue d'étendre une action analogue à d'autres secteurs des intérêts français à l'étranger. M. Mené Uesnard se tiendra en communlcation avec le Quai d'Orsay pour préciser les points de vue de la commission sur la réorganisation d'ensemble.

La démission de M. Blum

Chez les socialistes. on a également très vite résolu de voter l'emprunt, auquel la politique socialiste ne s'oppose pas. En outre, M. Marque! a rendu compte de la démarcha qu'il avait faite, en compagnie de MM. Weill et Bracko auprès de M. Léon Blum, pour l'inviter à revenir sur sa décisiou. Le chef S. F. I. O. avait déclaré ne pouvoir répondre avant le retour de M. Vincent-Auriol, actuellement absent de Paris.

Le groupe n'a pris aucune décision, laissant ce soin à la commission administrative du parti, convoquée pour le soir.

Quatre élections législatives Les collèges" électoraux de Fougères (Ille-ctVilàine), Brioude (Haute-Loire), Marjevols (Lozère). Briey 2" (Meurthe-et-Moselle) sont convoquée pour le dimanche 2 avril, à l'effet d'élire chacun un député en remplacement de MM. Lefas, Fayolle, de Chambrun et François de Wcudcl, élus sénateurs.

LES 83 ANS

DU PRESIDENT MASARYK

PRAGUE, 7 mars. Le quatre-vingt-troisième anniversaire du président Masaryk a été célébré aujourd'hui par toute la nation tchécoslovaque. Une cérémonie a été organisée par la garnison de Prague. La ville est tout entière pavoisée. A dix heures, au château de Prague, M. Masaryk a reçu successivement les félicitations et les vœux des présidents des deux Chambres, du président du conseil, des représentants de l'armée tchécoslovaque et de la mission militaire française, des membres du corps diplomatique, etc. Un grand nombre de dépèches de chefs d'Etal étrangers ont été remises au Président.

LA SAISON

Da NICE. Le duc de Connaught au Palais de la Méditerranée. S. A. R. le duc de Connaught, qui séjourne depuis quelques semaines au cap Ferrât, en sa villa Les Bruyères, a inauguré, pour sa première sortie officielle, les Floralies de printemps, exposition florale qui a lieu, chaque année, à Nice, en ce moment. Reçu par le préfet des Alpes-Maritimes, le maire de Nice et le directeur du Palais de la Méditerranée, le duc a prononcé une très brève allocution dans laquelle il a félicité les horticulteurs des résultats obtenus dans la culture des fleurs, ces « ambassadrices parfumées » de la Côte d'Azur.

La visite à peine terminée, le duc de Connaught s'est rendu dans la salle des fêtes pour présider le thé de gala donné au bénéfice du Queen Victoria Memorial Hospital. A son entrée, il fut accueilli par l'hymne royal anglais, suivi de la Marseillaise. Autour du duc avaient pris place les personnalités officielles, le docteur de Lavis-Trafford, président du Conseil d'administration de l'hôpital l'amiral Long, le général Chédevillc, M. Baréty, M. Léon Garibaldi, lady Taylor, M. et Mme John Jaffé, major Crawford, etc. Un programme artistique permit d'applaudir les artistes du ballet de l'Opéra et miss Sybil Crawley, de l'Opéra de Monte-Carlo. -:H. R.

QJi. ET LA

̃

J* M. P.-E. Flandin, ancien ministre des finances, accompagné de sa femme, est parti hier, pour Londres, à bord du bimoteur français du service de 9 h. 30.

Un beau mot. Nous l'avons souligné. Par contre, le BERLINER TAGEBLATT déclare

Un système fasciste qui donnerait à un parti le monopole 'du pouvoir n'est pas possible tn Allemagne ]cs différences sociales et régionales y sont trop grandes.

Un proche avenir répondra.

M. Rosenfeld (POPULAIRE) s'arrête au point névralgique l'entente entre Hitler et les nationaux de Hugenberg.

On prête à Hitler l'intention de déclarer hors la loi le parti communiste. Cela lui permettrait d'annuler simplement les mandats communistes. De ce fait, les députés nazis seuls auraient la majorité absolue. Hitler pourrait alors se passer de l'appui des nationalistes. Mais il semble que von Papen et Hugenbcrg ne l'entendent pas ainsi. Leur groupe ue constitue qu'un appoint, certes, mais un appoint indispensable aussi longtemps que Hitler restera dans le cadre de la «légalité». Cela permet aux représentants de l'aristocratie terrienne et du grand capitalisme d'exercer une sérieuse influence sur la politique gouvernementale, pour neutraliser les tendances anticapitalistes de l'hitlérisme.

Or, l'antagonisme des tendances anticapitalistes des hitlériens, stimulés par la victoire de dimanche, et de l'esprit de conservation sociale de l'aristocratie et du capitalisme ne pourra que s'accentuer.

On peut donc prévoir qu'à brève échéance un conllit se produira entre les éléments disparates du gouvernement.

Hitler a son armée brune. Mais von Papen et Hugenberg peuvent compter sur la Reichswehr et le Casque d'Acier.

Deux forces armées s'opposent. Elles peuvent entrer en conflit du jour au lendemain. Et si aujourd'hui von Papen et Hugenberg hésitent encore à entrer en lutte ouverte contre Hitler, c'est peut-être seulement par crainte du prolétariat 'socialiste.

Des inconnues, assurément.

L'antisémitisme

Le VINGTIEME SIECLE signale un exode

Beaucoup de Juifs, craignant le» repré-

A DANTZIG

he représentant de la S. Û. fi demande le retrait

du contingent polonais Le renforcement du corps de garde, qui occupe dans le port de Dantzig l'emplacement spécial concédé à la Pologne pour entreposer ses munitions, le Westerplatte, a provoqué au Sénat de la Ville libre une très vive réaction.

Dans la journée de lundi, un échange de lettres a eu lieu entre le président du Sénat et le haut commissaire de la S. D. N., M.Rosting. Hier, ce dernier a remis à M. Papee, haut commissaire polonais, une note demandant le retrait du contingent supplémentaire de troupes polonaises. Par ailleurs, le Sénat a publié un appel à la population annonçant que le statut juridique de la Ville libre avait été* violé et demandant à la population de garder son sang-froid.

Les journaux parus à treize heures annonçaient que le chef de la police a mobilisé la garde municipale (Einwohnerwehr) et que les effectifs de la police ont été renforcés. Les Dautzigcr Neuesle Nachrichlen, organe nationaliste, attaquaient violemment la Pologne, qualifiant le renforcement de la garde polonaise de c tentative pour supprimer l'indépendance de Dantzig et soumettre la Ville libre à la force polonaise ».

En Allemagne, la décision de la Pologne avait provoqué une très vive réaction de la presse nationaliste.

LA FETE DU SPORT

De nombreux spectateurs ont assisté, hier soir, à la Fête du Sport organisée par notre confrère l'Auto au Vélodrome d'Hiver, au bénéfice d'une œuvre de bienfaisance.

Fort bien composé, le programme était divisé en deux parties l'une, réservée à des épreuves sportives l'autre, consacrée à des attractions.

La plus originale de celles-ci celle qui obtint le plus de succès fut une course pédestre de 1.500 mètres dénommée Je «Grand Relais des Vedettes», dans laquelle Jules Ladoumègue, partant seul, luttait contre six équipes de trois, vedettes choisies parmi les plus brillants spécialistes de tous tes sports.

Houdet, Delfour et Beaufumé, représen-*tant respectivement le rugby, le football, et le basket-hall, enlevèrent la première place, devant R. de Buzelet, M. Carlhian et Vologe tennis, golf et hockey. Jules Ladoumègue, vivement acclamé par les spectateurs, prit la troisième place. Un match de hockey sur glace opposa l'équipe d'Anvers à celle du Racing Club de France et fut gagné par ce dernier par 2 buts à 1, après une bataille disputée avec une belle ardeur.

Un match de boxe fut disputé sur la glace par un boxeur et un patineur, tous deux montés sur patins.

Ernst Baïer se produisit dans une exhibition de patinage artistique.

Hartung, à ski, effectua un tour de piste complet, accroché derrière une motocyclette.

Les champions cyclistes rivalisèrent d'ardeur dans différentes épreuves très applaudies.

Dans le Relais des Vedettes, le boxeur Marcel Thil, l'aviateur Assolant, l'automobiliste Bouriat, l'escrimeur Lemoine d'autres encore disputèrent leur chance avec une telle vigueur que Winter, champion de France du lancement du disque, tomba, légèrement épuisé, après avoir passé la ligne d'arrivée.

Les opérations dans le Jehol

Tokio, 7 mars. Les troupes nippomandchoues contrôlent la Grande Muraille de Chine, qui forme la frontière entre le Mandchoukouo et la Chine, depuis qu'elles occupent toutes les passes qui permettent t de franchir la Grande Muraille. Le détachement de Kawahara, qui a été le premier à entrer à Tcheng Tch, capitale du Jehol, a occupé la passe de Kou Pei Kou, bloquant ainsi la seule passe qui soit restée libre et qui permettait aux troupes chinoises de s'enfuir du Jehol et de se réfugier dans la Chine du Nord. Après un violent combat, l'avant-garde de l'armée Kawahara a ensuite mis en fuite les troupes ennemies et a occupé San Kien Fang dans l'après-midi.

M. Matsuoka à La Haye

LA Haye, 7 mars. M. Matsuoka, chef de la délégation japonaise à la Société des nations, est arrivé hier soir à La Haye. Il a déclaré que le but de son séjour en Hollande était seulement de convaincre le gouvernement et la nation des Pays-Bas des intentions tout à fait pacifiques du Japon. Il ne s'agit pas, a-t-il dit, de la conclusion d'un pacte de non-agression sous une forme concrète. |: 1>~

sailles des hitlériens, quittent l'Allemagne. Plusieurs d'entre eux se sont dirigés vers la Belgique et vers la Hollande.

D'autres se sont dirigés vers la Pologne. De son côté, M. Maurice Muret écrit dans la GAZETTE DE LAUSANNE

On annonce J'extension de la Terreur blan- che à la population juive. Il s'avère une fois de plus que M. Emil Ludwig est un habile homme. Il a flairé le vent de Prusse et, plein d'inquiétude, est venu planter sa tente parmi nous. Ses alarmes sont en train de se justifier. Ce qui n'empêche pas M. Emil Ludwig, devenu citoyen suisse, d'être, sous le masque européen, un excellent agent de pro- pagande allemande. i On signale un exode précipité des Israélites d'Allemagne. Beaucoup d'entre eux viennent se fixer à Paris. Faut-il vraiment s'attendre à des « pogroms » ? Ce serait affreux. Il y aurait de quoi désespérer. On voudrait mettre amicalement l'Allemagne hitlérienne en garde contre une si manifeste erreur. Un gouvernement quel qu'il soit se compromet dans les' persécutions. Au surplus, les Allemands ne devraient pas oublier qu'Israël a donné à l'Aile- magne Ballin et Rathencau. Déjà la presse juive des Etats-Unis gronde et menace au nom de cet esprit de solidarité qui lie les juifs du monde entier. Xous avons sous les yeux les articles significatifs t.u Jewish Exponent, de Y American Habrew et même du Brooklyn Eagle. M. Hitler n'a rien à gagner à l'aliéner l'Amérique après l'Europe.

Le pouvoir ch.,nge heureusement les hommes.

Une ligue parisienne, dite Ligue internationale contre l'Antisémisme, composée d'éléments qui furent germanophiles avec fureur, menace l'Allemagne de « boycottage moral ». La Républiq. lui fait écho L'opinion mondiale veille.

Si le président Hindenburg et les éléments raisonnables de la droite n'ont pas l'autorité nécessaire pour arrêter ce qui menace, ils travaillent non seulement contre l'honneur du J' Reich, mais contre son intérêt. 1

DERNIERE HEURE

A GENEVE

Adopté en commission le pacte d'assistance mutuelle est pratiquement rejeté

GENÈVE, 7 mars. La commission politique de la conférence du désarmement, réunie cet après-midi, s'est prononcée sur le projet français de pacte continental d'assistance mutuelle.

Avant le vote, le représentant de la Grande-Bretagne, tout en déclarant que son pays, lié déjà par les accords de Locarno, ne pourrait prendre, sur le continent, aucun nouvel engagement dans le domaine de la sécurité, avait recommandé aux Etats européens la conclusion d'un pacte d'assistance mutuelle, susceptible de développer la confiance et de permettre un désarmement plus vaste. C'est alors que le vote est intervenu. Ses résultats ont été que, sur une Conférence qui compte environ cinquante membres, une trentaine d'Etats au maximum ont participé au scrutin qui a eu lieu a mains levées.

Quatorze se sont prononcés en faveur du principe d'un pacte d'assistance mutuelle qui, comme on sait, est l'une des pierres maîtresses du plan français de sécurité et de désarmement.

Les Etats qui ont voté pour sont: France, Pologne, Yougoslavie, Tchécoslovaquie, Grèce, Roumanie, Finlande, Lituanie, Lettonie, Estonie, Espagne, Danemark, Grande-Bretagne, Portugal.

Ceux qui ont voté contre sont Italie, Pays-Bas, Allemagne, Hongrie, Autriche. Parmi les abstentionnistes figurent la Bulgarie, la Turquie, la Belgique, la Suède, l'Irlande. l'Albanie, la Norvège, la Suisse et l'U.R.S.S.

11 résulte du scrutin qu'une seule grande puissance européenne puisque la Grande-Bretagne a déclaré ne pouvoir souscrire au Pacte s'est déclarée prête à apposer sa signature éventuelle, et ce pays est la France.

L'Italie, l'Allemagne, la Hongrie et.l'Autriche ont fait bloc contre le projet. Les Pays-Bas ont également voté contre, en arguant de ce que la Grande-Bretagne a déclaré ne pouvoir participer à un pacte d'assistance européenne. La Belgique s'est abstenue pour la même raison. La Suisse, par la bouche de M. Motta, a déclaré s'abstenir en raison de sa neutralité. Les résultats du scrutin ont encouragé à la résistance le bloc des Etats européens hostiles au projet. En effet lorsque, suivant la proposition faite par les délégations grecque, yougoslave, roumaine, tchécoslovaque et finlandaise, le président a demandé à la commission politique de nommer un comité restreint chargé de préparer le texte d'un projet de pacte, aussi rapidement que possible, pour le présenter à la discussion de la commission, un événement, absolument inédit dans les annales de la Société des Nations, s'est produit le bureau de la commission politique ayant établi une liste des membres du comité prévu dans lequel aurait siégé l'Italie, l'U. R. S. S., l'Allemagne et la Hongrie, chacun de ces Etats, à tour de rôle, a refusé nettement d'en faire partie.

M. von Seekt estime inconcevable une entente politique

entre la France et l'Allemagne

Berlin, 7 mars. L'idée d'une alliance militaire entre la France et l'Allemagne est qualifiée de grotesque, par le général von Seekl, ancien commandant en chef de la Heichswchr, dans un ouvrage ou il invite l'Allemagne à ne pas renoncer à l'appui de la Russie, tout en combattant le bolchevismc dans le Reich.

Von Seekt admet qu'à la rigueur une entente franco-allemande économique peut tire avantageuse à certains égards pour les deux pays, mais il estime inconcevable une entente politique durable entre l'Allemagne et la France.

» Depuis des siècles, prétend-il, l'Allemagne s'est vu imposer la lutte contre la France cette lutte dure encore les traités de paix n'influent que sur la forme. Le but de la France étendre sa puissance à l'Est est resté toujours invariable. >

LA HOLLANDE EST RESOLUE A CONSERVER L'ETALON-OR

Amsterdam, 7 mars. Parlant aujourd'hui devant les membres de la chambre de commerce de Rotterdam, M. Trip, président de la Banque d'Etat néerlandaise, a déclaré que la Hollande était résolue à conserver l'étalon-or. Il a souligné que les réserves de métal jaune de la Banque étaient plus que suffisantes pour faire face à toute éventualité.

Un boycottage moral se prépare qui peut accélérer la perte de leur pays.

Nous ne sommes pas sûr que de telles interventions venues de Paris aient, à Berlin, l'effet désiré.

Le troisième Reich

L'étude qu'a consacrée dans la REVUE HEBDOMADAIRE M. René Gillouin à l'idéologie du troisième Reich, est pleine ile richesses. On arrive malaisément à croire que de telles idées aient pénétré dans des cerveaux équilibrés.

Un échantillon

Dans sa contexture idéale, le Reich germanique se compose de trois cercles. Le premier, la plus restreint, est le Reich proprement dit. en tant que fédération de peuples allemands. Ces peuples restent ce qu'ils sont et sont simplement consolidés politiquement par leur participation à l'Empire.

Le deuxième embrasse les Etats qui entourent immédiatement l'Allemagne, à l'ouest et à l'est peuples germano-slaves et Lotharingie.

Le troisième comprend tout l'Occident chrétien, sur lequel l'Empire ne revendique pas le pouvoir proprement dit, mais l'influence, l'autorité, la majesté. C'est le Reich qui garantit ainsi l'ordre européen, par la coopération dans la paix et dans la justice. Il reste bien entendu que les nations comprises dans l'Empire conservent leur indépendance dans uns unité plus haute. La France libre, en particulier, veut bien nous concéder le Dr Mirgeler, garantit le principe fédératif du Reich, où l'Allemagne de son côté sauvegarde le principe de l'hégémonie et de l'unité.

Bref, conclut le Dr Mirgeler, le Reich de demain doit être conçu comme une fédération d'Etats libres dans laquelle le peuple allemand. prinius inter pares, représentera le principe d'unité et la France le principe d'indépendance. Là et là seulement, précise-t-il, réside la possibilité d'une entente franco-allemande sur la base d'une compréhension et d'un respect réciproques, pour le plus grand bien des deux nations et pour la paix et le bonheur d'une Europe unie.

On croit rêver quand on prend connaissance

Le général Plastiras

a remis le pouvoir à Athènes entre les mains

du général Othoneos Athènes, 7 mars. Les incidents d'hier qui ont abouti à la formation du cabinet d'affaires mixte, civil et militaire, sous la présidence du, général Othoneos, se résument ainsi

Les élections parlementaires de dimanclic ont donné au groupe Tsaldaris la majorité, puisqu'il a réuni environ 1311 sièges, tandis que le groupe venizeliste n'en obtenait que 111.

Lorsque ce résultat a été connu, le général Plastiras, craignant que l'ordre ne soit compromis, s'est mis h la léle de quelques officiers et a fait saisir les journaux du matin, s'est installé au ministcre de la guerre et a lancé le manifeste qui a été publie. Ce coup de main a été désapprouvé tout d'abord par M. Venizelos qui, entrant en contact avec M. Tsaldaris, s'est mis d'accord avec celui-ci pour se réunir dans l'après-midi chez le président de la République.

Au cours de cette réunion, M. Tsaldaris, chef de la majorité, a consenti à la formation d'un cabinet d'affaires composé de civils et de militaires, sous la présidence du gçnéral Othoneos.

Immédiatement après la formation du nouveau gouvernement, le général Plastiras lui a remis le pouvoir.

L'état de siège a été levé et la censure a été supprimée.

Un communiqué officiel a annoncé que le nouveau gouvernement avait pour mission d'assurer l'ordre et le calme dans le pays et qu'il ne resterait au pouvoir que très peu de temps.

Dans une déclaration à la presse, le général Othoneos a confirmé qu'il remettrait le pouvoir à un gouvernement parlementaire légal dès la réunion des Chambres. Le gouvernement provisoire a ordonné l'arrestation du général Plastiras.

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Le nouveau Reichstag

se réunirait au début d'avril

Berlin, 7 mars. Le président von Hindenburg a reçu ce matin le chancelier Hiller, le vice-chancelier von Papen, le ministre de l'intérieur Frick, le ministre de la Reichswchr, le général von Blomberg et le ministre de l'intérieur prussien Goering.

On déclare de source autorisée que l'entretien a porté sur la forme qui sera donnée à la séance d'ouverture du Reichstag dans l'église de la garnison de Polsdam. Dans les milieux politiques, on annonce toutefois que le nouveau Reichstag se réunira à Polsdam entre le 3 et le 8 avril. La date précise de la première séance n'a pas encore été arrêtée. Une note officieuse annonce que le gouvernement espère, grâce à l'appui éventuel du centre et du parti populiste bavarois, obtenir la majorité des deux tiers nécessaire au vote d'une loi octroyant des pouvoirs plus étendus que ceux dont il dispose actuellement. Avec 'l'appui des deux partis catholiques, le gouvernement aura pour lui 440 voix sur lcs.-647, soit un peu plus des deux tiers du!:Jiouvcau Reichstag.

Les. mesures contre les journalistes étrangers

Le gouvernement du Reich a renonce provisoirement à rendre effective la mesure d'expulsion qu'il avait arrêtée contre certains journalistes étrangers résidant à Berlin, auxquels on reprochait d'avoir transmis des comptes rendus malveillants sur la situation et lcs événements d'Allemagne.

Cette décision a été prise au conseil de cabinet qui a été tenu aujourd'hui sous la présidence du chancelier Ililler. Graves troubles à Hambourg Des troubles très graves ont éclaté la nuit dernière à Hambourg. La police a dû isoler tout un quartier de la ville. A un moment elle a dit avoir recours h des tanks munis de mitrailleuses. Le docteur Frick, ministre de l'intérieur, a nommé ce matin un commissaire pour le pays de Hesse, qui est entré en fonctions immédiatement.

Le nombre des victimes est assez élevé. Les hitlériens s'emparent

du gouvernement de Hesse

La totalité des pouvoirs dans l'Etat de Hesse est maintenant entre les mains d'un membre national-socialiste de la Diète de cet Etat, le docteur Muller-Hasfeld, qui a été nommé, par le cabinet Hitler, comriiissairc du Reich pour la Hesse.

d'un tel programme. Mais enfin, il est développé par des gens sérieux, à grand renfort d'arguments philosophiques et historiques, et, quel que soit Je sort que l'avenir lui réserve, il vaut, en tout cas, comme le témoignage des aspirations et des ambitions allemandes. Ainsi. tandis que l'Allemagne, à Genève, se contente de réclamer l'égalité des droits, voilà sur quel immense horizon se déploient ses patientes et tenaces revendications quotidiennes. Ce qu'il lui faut, ce n'est rien de moins que l'hégémonie politique, morale et spirituelle sur l'Europe, entière. Et sans doute, cette hégémonie, nos Allemands se défendent de vouloir l'imposer 'par la force. La plupart du temps du moins, ils paraissent n'attendre la réalisation de leurs vœux que des puissances idéales de la persuasion et de l'attrait. Mais si l'Europe ne veut pas se laisser persuader, si elle reste insensible aux charmes du Reich germanique, l'Allemagne résistera-t-elle à la tentation de faire son bonheur malgré elle?

Ainsi que sa « mission > lui en fera un devoir.

Et le fameux théoricien du troisième Reich, le Dr Gunther, déclare encore « Jusqu'ici, nous autres Allemands, nous nous sommes abstenus de toucher aux cartouches de dijnainile dont le sol de l'Europe est parsemé mais le jour où notre conscience nous l'ordonnera, nous hésiterons aussi peu à faire sauter l'Europe que Luther a hésité, il y a trois siècles, à faire sauter V AV -magne. >

Le cas Hulin

L'Amt du Peuple g publié le fac-similé du procès-verbal de la section de la Ligue des Droits de l'Homme, où l'actuel soussecrétaire d'Etat à la Guerre est déclaré coupable d'actes « contraires à l'honneur et à la probité >, « d'escroqueries bien caractérisées D.

M. Gaston Hulin, interviewé par le MATIN déclare

Je n'ai rien à ajouter à ce qnt f ai déclaré,

AUX ETATS-UNIS

La crise bancaire

entraînera-t-elle l'abandon de Fétalon-or ?

WASHINGTON, 7 mars. Un important conseil de cabinet, réuni sous la présidence de M. Roosevelt et qui a duré deux, heures, a permis de préciser les points esscn-licls du programme de réforme financière et monétaire qui sera présenté par le président jeudi au Congrès.

D'accord avec M. Roosevelt, le secrétaire d'Etat au Trésor, M. Woodin, a publié un décret autorisant les opérations bancaires suivantes

1* Acceptation de traites et autres effets se rapportant a l'expédition, au transport ou la livraison des vivres.

2° Acceptation de paiements ayant pour but de régler des engagements de clients envers les banques.

3° Echange de billets contre des coupures.

Autorisation de permettre aux clients l'accès de leurs coffres.

5° Paiement de chèques tirés sur le Trésor américain, à condition qu'aucun billet représentant de l'or ne soit donné en paiement;

G" Ilestitution sans restriction de tout l'argent 'comptant, les chèques ou autres effets déposés après la dernière fermeture des banques, à condition qu'ils n'aient pas été portés entrés sur le livre d'enregistrement;

7° Paiement sans restriction de tout nouveau dépôt fait dans les comptes spéciaux, a condition qu'il ne soit fait aucun paiement en or;

Règlement total des chèques tirés avant le 4 mars, à condition que ces règlements n'entraînent pas un paiement en argent;

9° Restitution aux clients de documents ou titres mis par eux en dépôts; 10° Toutes les opérations bancaires habituelles en relation avec les besoins locaux en vivres, médicaments, secours, salaires, allocations de chômage;

11" Dépôt d'effets subsidiaires pour garantir toutes les avances faites aux succursales dans les pays étrangers; 12" Les Chambres de compensation sont autorisées à émettre, à partir du 10 mars, des certificats garantis par l'acte des établissements bancaires.

13" Les banques sont autorisées à coutinuer à agir comme représentant des exécuteurs testamentaires, des administrateurs de succession, et à remplir toutes autres fonctions analogues, à condition qu'il ne soit fait aucun versement en argent.

M. Woodin a autorisé les organismes de clearing a émettre, a partir du 10 mars, des certificats, ou « scripts », destinés à servir de moyens d'échanges.

La nouvelle réglementation promulguée par M. Woodin est entrée en vigueur immédiatement et dans de nombreux Etats. M. Lehmann, gouverneur de l'Etat de New-York, a fait aussitôt usage des pouvoirs qui lui ont été conférés pour faire délivrer des certificats aux clients des banques rie son Etat.

Les chemins de fer, les théâtres et autres organisations qui jusqu'ici n'acceptaient que des espèces acceptent maintenant de se faire payer en chèques ou même en nature.

On note d'ailleurs des symptômes d'un retour (le confiance, et une grande banque de New-York annonçait ce matin que nombreux étaient ceux qui rapportaient leur or thésaurisé pour le déposer dans lès comples de dépôt spéciaux autorisés par le gouvernement.

Des banques rouvrent leurs portes A la suite de l'arrêté de M. Woodin, les banques de quatorze Etats ont rouvert aujourd'hui. 11 s'agit des Etats de New-York, Missouri, Pensylvanie, New-Jersey, Kentucky, Michigan, Floride, Ohio, Caroline du Sud, Caroline du Nord, Californie, Illinois, Kansas, Massachusetts.

Toutefois, de nombreux établissements ont fermé leurs portes peu après, notamment dans les Etats de Massachusetts et de New-York, à la suite de l'incertitude et de la confusion résultant de l'interprétation de l'arrêté de M. Woodin et du manque d'instructions des autorités bancaires des Etats intéressés.

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et répète que, pour s'assurer de la prétendue authenticité des documents où je suis mis en cause, on n'a qu'à se livrer à une enquête soit nu comité central de la Ligne des droits de l'homme, soit à la section locale, soit auprès des signataires.

II existe des photographies et l'Ami du Peuple ajoutait dimanche qu'il « reste des témoins >. M. Hulin déclare encore Je ne peux que me réjouir qu'une interpellation ait été déposée, et je souhaite qu'clic soit discutée le plus tôt possible, car elle me fournira l'occasion de m'expliquer complètement à la tribune et d'y faire justice de l'accusation portée contre moi.

Remarques de l'AMI DU PEUPLE Ce souci de prendre pour juge une Chambre dont la majorité soutient résolument le ministère dont il fait partie rend un son des plus suspects. M. Gaston Hulin ne pourrait-il donc se justifier autrement que devant une assemblée politique qu'il sait prévenue «n sa faveur ?

D'autre part, les preuves qu'il donne à sa décharge ne sont pas très positives. On peut avoir été rayé d'une ligue et m trouver en faire de nouveau partie vingt-neuf ans plus tard cela s'est vu. Des procès-verbaux peuvent avoir disparu d'archives privées sans que leur absence signifie qu'ils sont imaginaires. Enfin, nos hommes politiques n'ont pas une telle fixité de sentiments qu'il soit impossible à l'un d'eux d'être devenu l'ami d'un homme qu'il aurait, trente ans plus tôt, exclu comme indigne.

On comprend que devant l'attitude véhémente mais embarrassée de M. Gaston Hulin notre confrère Le Matin ait prudemment conclu « Les' documents incriminés portent sept noms. Aux signataires de s'expliquer. > C'est ce qui parait, en effet, indispensable. La suggestion que faisait dimanche dernier l'AMI DU PEUPLE garde toute sa valeur un jury d'honneur pour l'audition des témoins qualifiés, entendus sous la foi du serment,

Maurice Noël,


Le crime de Delafet, qui tua six personnes de sa famille L'ASSASSIN EST CONDAMNÉ A MORT

Agen, 7 mars (De notre envoyé spécial). L'homme qui a tué six personnes, deux fois parricide, quatre fois assassin, le meurtrier de ses enfants, a été condamné à mort. Comment d'ailleurs pouvait-il en être autrement ? Et cependant, telle est aujourd'hui notre veulerie dans la répression que certains doutaient encore. Quelques-uns pensaient qu'on lui accorderait peut-être des circonstances atténuantes. Lesquelles aurait-on trouvées ? Si Delafet n'eût pas expié de sa vie les six cadavres de sa famille massacrée, qui aurait jamais après lui mérité le châtiment suprême ? Mais rien ne l'a ému, pas plus la sentence que la vision de son bébé massacré au berceau.

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Ce procès sinistre aura eu qui l'eût dit des instants de vraie gaieté. Ainsi, pour aller plus vite, lundi, et entendre les derniers témoins, on a fait une audience de nuit mais, comme elle s'est prolongée fort tard, on ne siégea pas le lendemain matin, si bien qu'on n'a pas gagné de temps.

Les derniers témoins de la défense sont toujours amusants. Voici l'un d'eux, qui vient déclarer que Delafet, qu'il a connu tout jeune, était un enfant très sage. Son père, par contre, avait des insomnies Delafet dort mal.

Ne serait-ce pas là, murmure un des avocats, un signe de démence précoce ? Mais tous ceux qui dorment mal ne massacrent pas leur famille. Ensuite, ce fut à la barre une assez joyeuse controverse médicale entre le docteur Dide, que la défense a fait venir de Toulouse, et les experts nommés par le juge d'instruction. Le docteur Dide, long, maigre, tout blanc, parle d'une voix lente et d'un ton doux fort triste. Devant lui, petit, trapu, le'docteur Anglade, ardent, pétulant, aux paroles rapides.

J'ai lu votre rapport, dit le docteur Dide. Il est remarquable, mais il ne m'a pas convaincu. Vous n'avez pas parlé de l'obsession, de l'idée fixe.

Mais, répond le docteur Anglade, Dclafet ne pleure jamais. Ce n'est pas un anxieux, il n'a donc pas d'idées fixes prémonitoires.

Mais il a des insomnies.

Cela n'explique pas l'idée fixe. La conversation a, jusqu'à présent, un tour aimable, mais dans un instant ces deux neurologues vont se jeter à la figure leurs titres, leurs fonctions, ils invoqueront tous les auteurs, Magnan, Claude de Mirambault, Roger de Pussac, bien d'autres encore. Pourquoi, continue le docteur Dide, rejetez-vous la démence précoce; comment expliquez-vous que Delafet, qui massacra sa famille, soit tendre pour les animaux ? Des psychasténiques peuvent être des déments précoces.

Mais, réplique l'adversaire, la démence précoce' fait naître des actes subits. D'accord, mais avez-vous songé à l'cpilepsie syphilitique ?

Sous forme de gomme, oui, et puis nous ne sommes pas ici pour faire l'histoire de l'avarie. L'épilepsie n'est pas nécessairement spécifique, et Delafet n'est pas épileptique. En 1871, un homme avait ¡' tué son père et sa mère.

Et moi, je connais un coiffeur, enfermé dans un asile, puis libéré. Il a repris son métier et dit vouloir couper le cou de ses clients quand il les rase. On frémit à l'idée que cet homme exerce toujours.

Et puis, continue le docteur Dide, je ne vois pas de mobiles cohérents à l'acte de Delafet. Il y a disproportion entre son acte et les désaccords familiaux. Nous n'avons pas été chargés, riposte le docteur Anglade, de retrouver les mohiles, mais de dire si ceux qu'il donnait cl aient pathologiques.

Un juré, posant une question, suggère que le massacre de la famille pourrait peut-être être un crime passionnel provoqué par la rupture de la liaison de Delafet avec la femme mariée qu'on a vue à l'audience.

Oui, l'élément sexuel joue parfois un rôle, répond le docteur Dide.

Cela, on le savait depuis longtemps. Et le comique continue. A la barre s'approche un gros homme irritable. Il porte un nom basque compliqué et se dit ancien officier.

Mais vous avez été plusieurs fois condamné pour vol, lui dit l'avocat général.

C'est prescrit.

Non, monsieur.

C'est amnistié, et, d'ailleurs, le maréchal Lyautey, le général Gouraud m'ont adressé des éloges.

Et voici en deux mots sa déposition qui déchaîne le rire

Delafet était un mou, à la fois fantasque et patraque. Il m'a dit un jour

LA VIE SPORTIVE

Après le match Charles-Stribling PAS D'ARBITRES

PROFESSIONNELS

L'attitude scandaleuse de Stribling face à Pierre Charles a soulevé des critiques unanimes. Elles sont variées cependant, mais peu de confrères, pour ne pas dire aucun, réclament des sanctions contre le boxeur américain. C'est pourtant à la Fédération Française de Boxe qu'il appartient de mettre un terme à des incidents semblables.

Stribling, grand responsable, est seul coupable en la matière et doit supporter tes conséquences de sa mauvaise tenue.

Aussi est-ce avec étonnement qu'on a vu certains rendre l'arbitre du match responsable de l'attitude de Stribling. M. Schemann, arbitre, aurait, dit-on, troublé Stribling par des remontrances. Curieux, en effet 1

Si M. Schemann commit parfois quelques erreurs lundi soir, sans aucuu doute celles-ci n'ont eu aucune influence sur l'attitude de Stribling, qui commença, de toute évidence, à boxer irrégulièrement si l'on peut appeler ce qu'il a fait de la boxe avant d'être réprimandé.

Cette responsabilité de l'arbitre ayant été découverte, on va jusqu'à demander la création d'arbitres professionnels. La conclusion est inattendue Comme si un arbitre rétribué pouvait mieux connaître son « métier » qu'un arbitre amateur.

Notre horreur du professionnalisme, ici, lie va pas jusqu'à nous dicter des critiques contre les arbitres professionnels mais s'il est un homme qui doit être libre et indépendant en sport, c'est bien un arbitre.

Or, un arbitre professionnel ne pourra

« Je suis malade et je m'en moque, mais » s'il fallait donner ma vie pour l'un des » miens, je la donnerais tout de suite. » Or, les siens, il les a tués tous.

Et pendant toute cette audience nocturne, Delafet ne dit pas un mot. On ne le regarde même plus. On ne pense plus au crime. On s'amuse.

Après la pluie torrentielle de la nuit dernière, le soleil du Midi s'est mis à luire et la foule, malgré les barrages des soldats annamites, des chevaux qui piaffent, assiège les portes du Palais pour assister à la dernière audience..

On pense que l'avocat général va immédiatement prendre la parole. Pas du tout. Des témoins ont demandé à venir apporter « des révélations ». Il en vient toujours à la dernière heure, de ces témoins qui peuvent ainsi trouver une place à l'audience. L'un fut le médecin qui soigna la première Mme Delafet. Son mari était, dit-il, très bon pour elle, très bon aussi pour la seconde, celle qu'il assassina. De même, excellent père pour l'enfant qu'il massacra. Mais la belle-mère du médecin vit, quelques jours avant le crime, Delafet, et lui trouva un regard bizarre.

C'est tout à fait important en psychiatrie, s'écrie M° Péreau.

Le second témoin est un cultivateur du village de Serre.

Je n'ai pas dormi cette nuit, et j'ai tenu à venir dire la « véritable » vérité. J'ai vu deux fois Delafet tomber devant moi. C'était peut-être un 'étourdissement, mais je ne l'explique pas.

On rit. Enfin M. l'avocat général Carcassonne peut prendre la parole. Pittoresque figure de magistrat. Avec sa longue barbe grise, sa robe rouge, son immobilité de statue, il semble être une sorte de Michel de l'IIospital en cire. Pas un geste, mais des paroles graves, lentes, martelées, tombent de ses lèvres comme des sentences. Pour défendre Delafet, on ne pourra pas faire appel à la pitié, parler d'une mère, parler d'enfants. Non,, ici, pas de vieille grand'mère, de mère, pas de femme, pas d'enfants, personne. Tous, tous, il les a tués. Deux fois parricide, quatre fois assassin

Et pendant que l'avocat décrit la tuerie, les cranes broyés, le sang qui coule, raconte la mort du tout petit être au berceau, le meurtrier, la tête basse. écoute. Impassible, oui mais les joues se creusent et le front se ride, et les lèvres se serrent. De temps à autre, on voit la poitrine se soulever intensément. Est-ce l'eveil de la conscience ou la crainte de la mort ? 1 Les mobiles du crime, pour l'avocat général, sont ceux que Delafet a donnés luimême le premier jour. « Je voulais, disaitil, vivre seul, ayant peine à suffire aux besoins des miens. J'avais des discussions avec eux et je haïssais l'oncle Médolle, qui avait voulu séduire ma première femme, et j'avais décidé mon crime il y a une quinzaine de jours. » Crime d'égoïste cupide qui veut pour lui tout seul la maison, le jardin, la terre.

C'est, tout naturellement, la peine de mort que réclame l'avocat général « Delafet, dit-il, l'a méritée six fois. » Quelques applaudissements éclatent dans la salle.

PLAIDOIRIE

DE M' DE LACViyiER Ml Tâche bien lourde pour la défense, ,que plaider pour un homme que les experts ont déclaré responsable. Alors, on plaidera qu'il ne l'est pas. Mais s'il ne l'était pas il faudrait l'acquitter et les médecins aliénistes ne l'enverraient pas dans un asile, il serait rendu à la liberté. Telle est la dif- ficulté à laquelle se heurte la défense en plaidant l'irresponsabilité de Delafet. Elle ne prononce pas le mot d'acquittement et n'ose pas le faire, mais demande aux jurés de dire que celui qui a tué six fois n'est pas coupable, parce qu'il n'est pas responsable « Condamner, s'écrie M" Lacvivier, serait un véritable meurtre légal. » Et immédiatement Delafet, qui tenait la tête baissée, la relève et, tout rasséréné, regarde le jury.

C'est un malade, dit M' de Lacvivier. N'a-t-il pas eu, lors de son service militaire, la dengue, à Beyrouth. Parfois, il tombait comme les épileptiques. Un taciturne qui aimait se promener tout seul la nuit. C'est un homme poli et doux. (Rires dans la salle.) Comment un homme qui aimait les siens « a-t-il pu se transformer en fauve » ? Parce que c'est un irresponsable. En tout cas, il y a un doute, disait le docteur Dide.

Voilà la thèse. Un tel crime ne saurait être l'œuvre d'un homme normal. Et le bâtonnier nous révèle un détail sinistre sur l'insensibilité de Delafet. Quand il revint de Clairac, Mme Barthe lui donna des gâteaux pour les enfants, ces enfants que Delafet avait tués la veille. Il les prit et il n'y eut pas un geste d'émotion chez ce père monstrueux 1

MI Pérau est, dit-on, communiste; Dela-

pas remplir les conditions ci-dessus. Il lui arrivera tôt ou tard de succomber et de se prêter à des combinaisons plus ou moins régulières. Nous irions ainsi, à l'époque où nous vivons et où le spectacle et le commerce l'emportent le plus souvent sur le sport, vers un contrôle impossible de la régularité des matches. Ce contrôle ne peut donc être assuré que si les dirigeants qui sont appelés à l'assurer sont des sportifs désintéressés.

Si l'on veut conserver aux spectacles de boxe un certain caractère sportif, qu'on n'impose pas, de grâce, l'arbitre professionnel. André Reichel. GOLF

A Morfontaine

Le Prix des Pins, offert par J. Joussein, a été disputé à Morfontaine et favorisé par un temps idéal. Voici les résultats

Messieurs. 1. Comte P. de SaintSauveur-vicomte de Saint-Sauveur, 66 A. M. Vagliano-comte Ch. de Gramont, 70 3. R. Braun-R. Zivy, 71 4. Michel Mayer-A. Gillou, 72 5. duc de Gramontcomte Gr. de Gramont, 74 6. docteur Pcrkès-D. Dreyfus et comte de Muncomte de Saint-Sauveur, 75 8. A. Thibaud-comte de Brcmoud-d'Ars, 76 !•. Ph. Clément-G. Halphen, 79 10. M. Dalagrave-H Weinbach et J. Lyon-J. Levy Haussmann, 80 12. M. Monteux-Cl. Heichenbach et comte H. de Gramontcomte J. de Gramont, 82.

Dames. 1. Mme R. C. Aublin-Mme ̃V. Thibaud et Mme D. Dreyfus-Mme Cl. Weinbach, 70 3. Mlle de GunzbourgMme A. M. Vagliano et Mme H. Weinbach-Mme M. Dclagrave, 72 5. Mme A. de Rauch-Mlle de Vanssay, 73.

D'autre part, sur les links de Morfon-

laine, on a remarqué ces jours-ci les personnalités suivantes

S. A. Je prince P. de Monaco, prince et princesse de Beauvau-Craon, duc et duchesse de Gramont, duc de Guiche, M. et Mme A. Bénédic, comte de Saint-Sauveur, princesse de Faucigny-Lucinge, lord Tyrrell, M. et Mme A. M. Vagliano, comte et comtesse de Mun, comte et comtesse de Gramont, Mr et Mrs Scotten, Mme de Sanchez Elia, comte et comtesse de Sangro, capitaine D. Le Breton, (comtesse de Beauchamp, princesse de Po«ignac, M. J. Dupuv, comte de La Cimera, M. C. de La Huerta, M. P. Corcuera, lI. Guimier, comtesse de La Rochefoucauld, M. et Mme H. Weinbach, marquis de Narros, comte S. de La Rochefoucauld, Mme Paz de Gainza, M. et Mme R. C. Aublin, comte Gr. de Gramont, comte E. de Bremond d'Ars, M. et Mme M. Delagrave, Mr et Mrs J. Lithiby, Mlle A. de Gunzbourg, vicomte de Saint-Sauveur, M. Rollins, M. A. Gillou, M. et Mme D. Dreyfus, docteur et Mme Devraigne, M. et Mme Ph. Clément, M. et Mme R. Rraun, M. Hill, M. Roche, Mlle de Vanssay, M. et Mme L. Cartier, M. et Mlle Halphen, M. et Mine R. Zivy, M. J. R. Carter, Mr et Mrs B. S. Carter, etc. A Saint-Germain

Les médailles mensuelle de mars disputées au golf de Saint-Germain ont eu les résultats ci-après

Mpssieuis. Première série A 1. M. Mayer (9), 72 2. H. Morison (7), 72 ç 3. Kollstede (9) et C. J. Holdrege (8), 74 5. J. Percepied (7), R. A. Dormeuil (.9) et C. S. Lipscomb (2), 75.

Première série B 1. Munich (11), 66 2. Floersheim (16), 70 3. Percepied (12) et Land (18), 74 5. Arrault (18). Fay (17), L. Percepied (15), G. Pierard (15) et P. Bellocq (18), 75. La Coupe Butler au Golf de Nice NICE (de notre correspondant particulier). Tandis que la Coupe Butler

fet l'a-t-il adjoint au bâtonnier pour le cas où il y aurait parmi les jurés des communistes ? Il plaide avec de. grands gestes, un porte-plume dans la main droite et une grosse voix. « Condamner Delafet à mort, dit-il, serait un véritable meurtre, car c'est un fou. Sinon ce serait dire que la société a tous les droits et aucun devoir »

Et Me Pérau va, vient, tout rouge, en sueur, et crie à la foule « Mon confrère et moi, nous avons travaillé cette affaire d'une façon tout à fait désintéressée, je n'en dis pas plus. » Puis il essaie d'établir que Delafet n'a pas prémédité son crime, et que celui-ci n'a aucun mobile raisonnable? Et M8 Pérau plaide que Gorguloff et Troppmann' étaient des fous épileptiques, et qu'on a eu tort de ne pas examiner le liquide céphalo-rachidien de Delafet. Il termine sur le petit couplet classique contre la peine de mort Vous n'avez pas le droit, dit-il, d'envoyer à l'échafaud un épileptique, un syphilitique, un paralytique, un tuberculeux peut-être! l

A mort! crie une voix dans la foule. Avez-vous quelque chose à ajouter, Delafet?

Rien.

Et ce fut la mort, après quarante minutes de délibération, que rapporta la sentence du jury. Ce n'est que normal et juste. Le contraire eût été stupéfiant, et Delafet, l'homme qui ne pleure jamais, a pourtant courbé le front très bas lorsque le président a lu la sentence terrible et qu'il a entendu les mots de « mort, tête tranchée, place publique, échafaud, parricide, voile noir. Les yeux se fermaient, les joues se creusaient, les lèvres se serraient. Avait-il alors la vision de la maison sanglante et de sa famille massacrée ? Mais, tranquillement, il se laisse passer les menottes et emmener par les gendarmes.

Georges Claretie.

A L'UNION DU COMMERCE ET DE L'INDUSTRIE

Une conférence de M. Gignoux Hier, au déjeuner que l' « Union du commerce et de l'industrie a donne dans un restaurant de la rive gauche, M. Louis, Dubois, ancien ministre, qui, présidait, a prononcé une allocution, et M. C.-J. Gignoux, ancien sous-secrétaire d'Etat, a fait une conférence sur le sujet suivant « Le capitalisme a-t-il fait faillite ? »

A la faveur de la crise mondiale, a dit M. Gignoux, le régime capitaliste subit devant l'opinion de fréquents et violents assauts. Il semble désormais admis que la guérison de nos maux actuels et plus généralement tout progrès économique et social ne puissent plus être le fait que du socialisme ou de ses dérivés plus ou moins honteux. Les tenants de cette opinion n'aperçoivent pas que le mécanisme du capitalisme est aujourd'hui précisément faussé par une lente pénétration du socialisme et par le désordre matériel et moral né de la guerre. Le redressement du capitalisme est la condition du retour à l'équilibre mondial, et il n'en est pas d'autre.

Après avoir défini le capitalisme « le régime sous lequel le développement économique est assuré par des capitaux fournis par l'économie privée, appuyés sur la propriété individuelle », l'orateur a montré comment le régime avait été faussé par les besoins anormaux nés de la guerre, par l'activité spéculative qui s'en est suivie, puis par la prolongation de cette activité exceptionnelle, au moyen d'une inflation de crédit partie des EtatsUnis. Ceux-ci, actuellement, en portent eux-mêmes la peine.

Pour liquider cette situation et revenir au régime capitaliste normal, on se trouve gêné, sans parler des conditions politiques mondiales, par les progrès d'un étatisme, qui est le fait, soit d'une pression socialiste de caractère politique, soit même de mesures partiellement inévitables (subventions à des sociétés en mauvaise posture) prises par des gouvernements « bourgeois » pour défendre contre les effets de la crise les diverses économies nationales- La politique commerciale, la fiscalité et une certaine conception de la politique sociale offrent de ce qui précède d'innombrables exemples.

Il appartient, en conséquence, au capitalisme de réagir de deux manières 1° En se disciplinant lui-même, grâce à l'organisation corporative et à l'organisation internationale de la production 2° en résistant au socialisme ouvert ou larvé, notamment par la démonstration de l'impuissance de ce dernier, fabriqué en 1850 par Karl Marx et singulièrement dépassé par les événements. Visant M. Renaudel, qui voulait « prendre l'argent où, il est », M. Flandin a dit justement « Je sais ce qui a fait faillite c'est l'insupportable prétention des esprits primaires à régenter fô.yie, »

Très applaudi, M. Gignoux a conclu par un chaleureux appel à ses auditeurs « pour la défense \Tune civilisation en dehors de laquelle il n'est pas de chances de pro- I grès pour l'humanité ».

de tenais est disputée actuellement à Monte-Carlo, une autre coupe, offerte par le sportif Américain, vient d'être mise en compétition au Golf de Nice. Elle fait l'objet d'une épreuve de double mixte handicap oit les équipes doivent être formées de membres d'une même famille.

Son succès a été complet. Voici les résultats 1. Mme et M. Robcrtson (9), 3 au-dessus 2. Mme et M. Oelsner (9;, 5 au-dessus 3. baron et Mlle de Beltet (11), Mme et M. Hallas (8), Mme et M. Eslowe (11), Mme et M. H. L. Cowan (14) et Mme et M. Batchelor (10), 7 audessus.

TIR AUX PIGEONS A Monte-Carlo

Prix Robinson, handicap, 43 tireurs. 1. Mme P. Trussy (20 m.), MM. le comte de Changy (24 m.), vicomte du Verne (27 m.), 7 sur 7 4. Xarranaga (24 mètres 75), 6 sur 7 5. A. Ducreux-Picon (27 m.), B. de Grazia (24 m.), 5 sur 6. Poules gagnées par MM. le comte de Changy. Nesa, Roux, Chavaneau, Trotsky, Lamarche, Palanca et de Strassburger. Prix MackintosH série 47 tireurs 1. baron de Royer (22 m.), Lagnier, Pallanca (29), 14-14 4. de Glaria (24), 13-14 5. Albalat (22), 11-12 G. comte de Changy (24), 10-11.

Poules gagnées par comte de Changy, Carmelich, Lagnier, Emery, de Strassburger, Nesa, A. de Dora. ESCRIME

Vingt-six tireurs des différentes salles de la Fédération ont participé à cb championnat qui a permis d'admirer quelques jeunes tireurs dont l'avenir parait être brillant: MM. Bitchiné, Bcnoit, le lieutenant Simoncau, de Nancy, et Jacques, de Bar-le-Duc.

Résultats

Finale par élimination directe en dix touches effectives. Premier tour

M. Causeret, préfet des Bouches-du-Rhône, tué à Paris par Mlle d'Anglemonf ~~>' S'AGIT IL D'UN MALHEUREUX ACCIDENT ?

Un drame s'est déroulé hier, au début de l'après-midi, dans un immeuble situé 8, avenue du Parc-Monceau. A cette adresse habitait, depuis une. quinzaine d'années, Mile Germaine-Yvonne Huot, dite d'Anglemont, née le 3 novembre 1888, à Paris, fille d'une ouvrière qui était monteuse en bronze.

Mlle d'Anglemont avait loué à cette adresse trois appartements qu'elle souslouait en meublés puis elle abandonna • deux de ces appartements, gardant le plus petit, qui se compose d'une entrée, d'un grand salon à droite, à gauche d'une chambre à coucher et, dans le fond, d'un petit salon et d'un cabinet de toilette. Elle possédait en outre un hôtel particulier, 103, rue de la Faisanderie, où elle était domiciliée. Mlle d'Anglemont avait mis récemment cet hôtel en vente. En réalité, elle se tenait dans son appartement de l'avenue du Parc-Monceau.

Hier, vers 14 h. 30, elle recevait la visite de M. Jean Causeret, préfet des Bouchesdu-Rhône, qu'elle connaissait depuis une dizaine d'années. Mlle d'Anglemont avait auparavant demandé à une agence de police privée du huitième arrondissement quelques renseignements sur la vie privée de M. Causeret. Cette agence lui aurait donné une réponse par téléphone. M. Causeret se trouvait alors dans la chambre, face à l'armoire à glace, lorsque Mlle d'Anglemont prit un pistolet automatique du calibre de 7,65 placé sur une commode et dit à brûle-pourpoint à M. Causeret « Mon petit, il ne faut pas me mentir de la sorte. » Le préfet se retourna et aurait, avec le bras, touché l'arme et provoqué le départ du projectile. Telle est la version qui fut donnée aux enquêteurs par la meurtrière. Puis elle appela par téléphone deux médecins. Le docteur Mogilewsk, demeurant 17, rue de Madrid, arriva le premier et constata que M. Causeret avait reçu un projectile au côté gauche pour ressortir au côté droit. Il se pencha sur la victime, qui respirait faiblement, et lui dit « Ne remuez pas ainsi, vous augmentez votre douleur. » M. Causeret ne tarda pas à succomber dans les bras du médecin. Lorsque le docteur Robinovitch, qui dirige une clinique à Neuiliy-sur-Seine, 2, boulevard du Château, arriva, il ne put que constater le décès.

Le ministère de l'intérieur, puis la police furent alors prévenus. M. Pressard, procureur de la République M. Moser, substitut M. Roussel, juge d'instruction M. Guillaume, commissaire divisionnaire à la police judiciaire, et le docteur Paul arrivèrent sur les lieux. Le corps de M. Causeret était étendu dans la chambre, entre la porte et le lit. Mlle d'Anglemont fut interrogée et resta sur la version accident. Invitée à s'expliquer sur les deux revolvers, un de 7,65, l'arme du drame, et un autre de 6,35, qui se trouvaient sur la commode, elle déclara

« J'avais autrefois des chiens pour me garder, mais depuis que je suis seule, j'ai peur et c'est pour cette raison que j'avais acheté ces armes. »

Le corps de M. Causeret fut, vers 4 h. 30, transporté à l'Institut médico-légal, où une chapelle ardente sera dressée. L'autopsie sera pratiquée par le docteur Paul dans le courant de la journée.

M. Jean Causeret était marié et père de deux grands fils.

Il était arrivé à Paris depuis lundi matin. Vers 13 heures 30, une heure avant le drame, il se trouvait au ministère de l'intérieur, dans le bureau d'un de ses amis, qui est directeur.

Sa famille,qui a été aussitôt prévenue avec les ménagements désirables, doit arriver ce matin à Paris. Le drame, quant à ses causes, demeure mystérieux, Mlle Germaine Huot d'Anglemont affirmant qu'il s'agit, non d'un meurtre, mais d'un accident. Elle a été conduite à la police judiciaire.

Mlle d'Anglemont suivait assidûment les séances de la Chambre et était diton également en relations avec M. Camille Picard, député des Vosges. Un communiqué du ministère de l'intérieur

A 21 heures, le ministère de l'intérieur a communiqué la note suivante « M. Causeret, préfet des Bouches-duRhône, de passage à Paris, est mort cet après-midi d'un coup de revolver tiré dans des conditions restées jusqu'ici imprécises. Le procureur de la Republique s'est rendu sur les lieux. M. Roussel, juge d'instruction, a été chargé de l'information. »

Le passé de la victime M. Jean Causeret est né le 27 novembre 1883. Son père, ancien recteur de l'Université de Clermont-Ferrand, est actuellement maire de Bourgueil (Indre-etLoire). Après avoir occupé les fonctions de chef de cabinet auprès de plusieurs

Bontemps bat Janniard, 10 à 7 Benoit bat Segueilla, 10 à 7 Bitchiné bat Gauny, 10 à 3 Ricome bat P. Couillard, 10 à 7 Comesse bat Hcl, 10 à 4 Jacq bat Aublet, 10 à 4 Simoneau bat Erpclding, 10 à 5 Robert Elbel bat Simon, 10 à 2.

Deuxième tour. Bontemps bat Benoit, 10 à 4 Bitchiné bat Ricome, 9 à 11 Comesse bat Jacq, 10 à 8 Robert Elbel bat Simoneau, 10 à 8.

Troisième tour Bontemps bat Bitchine, 10 à 6 Comesse bat Robert Elbel, 10 à 11.

Quatrième tour Louis Bontemps bat Comesse, 10 à 6.

ECHOS DES SALLES

Dimanche s'est disputée, à la salle d'armes de la caserne des Grenadiers, à Bruxelles, la coupe « Michel Rouvrov », tirée par équipe de trois tireurs (un épèiste, un fleurettiste et un sabreur). Les élèves du professeur Deleu, MM. Bourgeois. 8 victoires, Cox, 7 victoires et Lazard, 6 victoires, remportèrent la victoire par 42 points à 30 pour l'équipe du 1" Guides, composée des sous-officiers Chlum et Devos et dirigée par le capitaine .Toris.

On remarquait, dans l'assistance, Mil. Paul Anspach, auditeur-général, président de la Fédération internationale d'escrime; Henry Langlols, président de la Fédération belge d'escrime» Emile de Bel, président de l'Académie d'armes de Belgique le capitaine d'Hooghe, du 1" grenadiers; MM. Potelet. Parmeutier, .Edouard Yves, olympique au sabre et fleuret; Delporte, ancien champion olympique à l'épée.

Le jeudi 9 mars, à l'Ecole Sainte-Marie, à 14 heures, Championnat Scolaire de Fleuret, organisé par la Commission scolaire et universitaire de la Fédération Parisienne d'Escrimeurs. Ce championnat prendra fin le dimanche 12 mars, au lycée Janson-dc-Sailly, pour la finale, le jeudi 9 mars, à 14 heures, le dimanche 12 mars, à 9 heures du matin.

Le Championnat d'épée

de Lorraine-Champagne

AUTOMOBILE

LE CONCOURS D'ELEGANCE FEMININE DE NICE

Mme Desgranges remporte le Grand Prix Le Concours Fiat d'élégance féminine a remporte, à Nice, un très franc et légitime succès. Favorisée par un temps

préfets, M. Causeret fut successivement secrétaire général de la Haute-Loire, en 1909 sous-préfet de Bar-sur-Aube, de Montmorillon et de Nogent-le-Rotrou. Mobilisé en 1914, il fut blessé, comme maréchal des logis d'artillerie, aux Eparges, et décoré de la Médaille, militaire. Réformé, le gouvernement le nomma secrétaire général d'Indre-et-Loire, puis souspréfet de Valognes et secrétaire général de la Haute-Vienne. En 1917, M.' Pams l'appella au ministère de l'intérieur comme chef de son cabinet. M. Causeret, nommé ensuite maître des requêtes au Conseil d'Etat, fut chargé des fonctions de directeur du personnel du ministère de l'intérieur. Il devint, en 1924, directeur des affaires algériennes, et quitta son poste en 1926, pour être nommé secrétaire général du gouvernement de l'Algérie. Enfin, le 2 mai 1930, M. Tardieu le nomma préfet des Bouches-du-Rhône, en remplacement de M. Delfini.

M. Causeret, qui avait été décoré par Clemenceau en 1918, était commandeur de la Légion d'honneur.

Une ambulance stationnait avenue du Parc-Monceau

Les déclarations d'une locataire de l'immeuble permettent de situer à peu près exactement l'heure du drame.

Je sortais, nous dit-elle, vers 13 h. 30, lorsque je me suis heurtée, dans le couloir, à Mlle d'Anglemont, qui se précipitait vers la rue et semblait dans un état d'affolement indescriptible.

» Une demi-heure plus tard, alors que je regagnais mon domicile, une ambulance automobile stationnait devant;la porte cochère. Ma voisine était sur le trottoir, elle paya le conducteur et la voiture repartait à vide. »

La concierge, interviewée à nouveau, confirma les renseignements donnés par sa locataire

J'ai vu, en effet, Mlle d'Anglemont remettre au chauffeur le prix de son déplacement, et l'ambulance s'en retourner vers une clinique de Neuilly.

» A dix-sept heures, un monsieur pénétra dans ma loge.

» Je suis le docteur Paul, me dit-il, » je viens pour l'accident qui s'est produit » chez vous; »

» Comme je n'étais au courant de rien, je ne pus renseigner le médecin, qui se dirigea pourtant directement vers l'appartement qu'occupe Mlle d'Anglemont. Avez-vous entendu des détonations ? demandons-nous. La disposition de ma loge, qui se trouve sur la rue, ne me permet guère de distinguer les bruits provenant de la cour. Mlle d'Anglemont habitait-elle depuis longtemps votre immeuble ?

Depuis seize ans.

Ne possédait-elle pas également un hôtel particulier rue de la Faisanderie ? Je n'en sais rien.

Devant notre insistance, la concierge se décide à parler, mais avec beaucoup de réticences.

En effet, jusqu'au mois de décembre 1931, ma locataire n'utilisait son rez-dechaussée que comme pied-à-terre. Elle demeurait rue de la Faisanderie et ne venait qu'assez rarement, probablement pour y recevoir des visiteurs qu'elle ne tenait pas à introduire chez elle. Mais, depuis seize mois, elle avait élu domicile avenue du Parc-Monceau, car elle avait mis, je crois, son hôtel particulier en vente. Recevait-elle souvent des visites ? Notre interlocutrice se montre particulièrement discrète sur ce point.

̃ Et M. Causeret, le connaisslez-vous 1 De vue, certainement, mais j'ignorais qui il était.

S'était-il installé chez votre locataire ? Non, dit-elle fermement il était simplement venu aujourd'hui en visiteur. Il est impossible d'en obtenir plus long de la concierge, qui affirme, encore une fois, quelle ne connaît rien des circonstances du brame qui s'est déroulé dans l'immeuble dont elle a la garde." A Marseille

A 19 heures, ce soir, un grand quotidien marseillais annonçait la tragique nouvelle sur le transparent de sa salle des dépêches située sur la Cauebiére. Une foule eribnne stationna devant cette annonce jusqu'à une heure fort avancée. Chacun déplorait la disparition d'un homme qui avait su gagner la sympathie de tous.

A la même heure, M. Guérin, chef du cabinet particulier du préfet, se rendait auprès de Mme Causeret; il lui annonçait que son mari avait été victime d'un grave' accident d'automobile à Paris et que sa présence était nécessaire auprès de M. Causeret.

M. Jacques Causeret, frère de la victime, fut également prévenu et, peu après, ac-

splendide, l'épreuve eut lieu sur la promenade des Anglais, face au Palais de la Méditerranée, au milieu d'une foule dense et empressée.

Pendant deux heures, défilèrent lcs 28 voitures de ce concours, fort original puisque chaque candidate avait assorti l'ensemble de sa toilette aux coloris de la voiture qu'elle allait piloter.

Devant les membres du jury, au nombre desquels se trouvaient la comtesse Maeterlinck, la cantatrice Jlalvina Bovi, la célèbre star de cinéma Florelle, Mme Higgins et le peintre ,T.-G. Domergue, berlines, coupés et roadsters sagement menés par les concurrentes, pius élégantes et plus jolies les unes que les autres, passèrent par trois fois devant les tribunes.

Sous les acclamations, ce fut Mme Desgranges qui, de blanc vêtue, dans un roadster de même couleur, remporta à "unanimité les suffrages le jury, d'ailleurs, ne fit que ratifier le jugement de la foule. Le Grand Prix d'élégance féminine, sous la forme d'une 0 CV Fiat irançaise, lui fut donc attribué. Le Grand Prix d'originalité revint à miss Vera Sherevood, le Grand Prix d'élégance sportive à Mlle Monique Genin, la Grande Coupe d'honneur de 1 « Eclaireur de Nice » à Mme Laffon de Ladebat et Mme Després et le Prix .le la saison de Cannes Mmes Paul Guérin et Vieil-Bertin.

Au total, une manifestation splendide digne en tous points du renom d'élégance dont jouit partout en France la Fiat française.

TENNIS

Le double-mixte Critérium est gagné par Mlle Fréville et Roche

L'épreuve double-mixte du Critérium, dont la finale n'avait pu être jouée di- manche dernier, a été disputée hier au Sporting Club de Paris.

Mlle Fréville et Roche ont triomphé de Mme Roche-L. Laurent par 8-6, 6-3, après une partie attrayante où les concurrents ne ménagèrent pas leurs efforts.. ;-•̃•̃,

compagné de sa femme, il se rendit à là préfecture.

Là, régnait la consternation.

En déux heures, toutes les hautes personnalités de la ville et du département étaient accourues à la préfecture. Personne ne voulait croire à l'irréparable. Le flls aîné de M. Causeret, étudiant en droit, âgé de dix-neuf ans, se trouvait à la maison de l'Association des étudiants lorsque plusieurs camarades jentrant dans la salle du bar dirent à haute voix « Le préfet a été assassiné. » On juge de l'émotion du jeune homme, qui, en toute hâte, se rendit chez lui il trouva son frère, âgé de seize ans. qui ignorait la nouvelle. Ce n'est qu'à 22 heures que Mme Causeret apprit que son mari étîjit décédé, mais toutefois sans connaître la cause du décès. A 22 h. 30, Mme Causeret, accompagnée de ses deux enfants et de M. Guérin, prenait place dans le rapide de Paris. M. Causeret père, âgé de quatre-vingtdeux ans, demeurant à Bourgueil (Indreet-Loire), et M. Giraud, parrain du préfet, âgé également de quatre-vingt-deux ans, demeurant à llarscille, 3, avenue LéonGambetta, ont été prévenus avec tous les ménagements nécessaires.

Nouvelles diverses

Une auto monte sur le trottoir, une morte, quatre blessés

Par suite d'une embardée une automobile, conduite par le chauffeur Marccl Joanne, 73, rue Monge, qui longeait la rue de la Monnaie, est montée sur le trottoir et a renversé un candélabre, qui blessa dans sa chute plusieurs personnes. Mmes Bcrthe Roy, sentier du Lion-d'Or, à Villejuif Germaine et Blanche Favart, 11, rue Férus Jeanne Fène, 35, rue du Château, et M. Jean Berrie, 2, rue de Vanves. Mme Roy mourut en arrivant à l'Hôtel-Dieu. L'état des autres personnes n'est pas grave. Le chauffeur a été gardé à la disposition de la justice, et le commissaire de Saint-Germains-l'Auxerrois enquête. Violente explosion en Belgique dans une fabrique de films

Bruxelles, 7 mars. Une violente explosion vient de se produire dans une fabrique de films cinématographiques, à Tervueren, près de Bruxelles.

Cinq morts ont déjà été retirés des décombres. On compte de nombreux blessés. Les détails manquent.

Une fabrique clandestine

de stupéfiants en Bulgarie

Sofia, 7 mars. Les autorités sanitaires bulgares ont découvert, i Radomir, une fabrique clandestine de stupéfiants destinés à la contrebande.

Environ 30 kilogrammes de morphine et d'héroïne ont été saisis à la fabrique même. De nombreuses arrestations ont été opérées un membre de la bande a été arrêté au moment où il se disposait à s'embarquer à Bourgas. Il a été trouvé porteur de 18 kilogrammes d'héroïne. Les recherches se poursuivent.

Les scandales de l'aviation

La chambre des mises en accusation S rejeté, vu la gravité des faits, la demande de mise en liberté provisoire formulée par M. André Bouilloux-Lafont.

Un gardien de la paix tue sa femme Un drame s'est déroulé hier après-midi, vers 17 heures, à la préfecture de police. Le gardien de la paix Eugène Dufour a, après une brève discussion, tiré une balle de revolver, qui l'a atteinte à la poitrine, sur sa femme, dactylographe au service des renseignements généraux à la préfecture de police.

La malheureuse a succombé peu après à l'Hôtel-Dieu.

Le sous-intendant Frogé

demande à être inculpé

BELFORT, 7 mars. Ce soir, le Sousintendant Frogé a remis au procureur de la République, qui la transmettra au parcruet général, une lettre dans laquelle il demande à être inculpé.

D'autre part, M0 Jean-Charles Legrand, avocat du sous-intendant Frogé, a adressé ce soir au général commandant la 7" région à Besançon, une lettre dans laquelle il lui demande de prendre contre cet officier l'ordre d'informer qui, seul, peut permettre de faire toute la lumière sur l'affaire.

CITATION A L'ORDRE

DE LA NATION

Le gouvernement de la République a cité à l'Ordre de la Nation M. Louis Dabadie, administrateur adjoint de 1" classe, en service au Soudan

« Fonctionnaire d'élite, animé par un sentiment élevé de son devoir. Au cours d'une très grave épidémie, qui a sévi au Soudan, s'est prologue sans compter pour assurer les opérations d évacuation de la population de la ville de Kayes. A contracté la terrible maladie alors qu'il visitait les quartiers les plus contaminés, en vue de leur assainissement, et a succombe a son poste, victime de son dévouement, le 13 novembre 1932. »

Le Tournoi de Moate-Carlo

est de nouveau interrompu par la pluie Après la journée ensoleillée de lundi, on pouvait croire que les épreuves du tournoi international de Monte-Carlo allaient enfin pouvoir être terminées ce soir.

Malheureusement, les espoirs ont été déçus et la pluie a de nouveau interrompu hier les rencontres.

AVIATION

L'Aéro-CIub de Picardie va fêter ses noces d'argent ·

L'Aéro-CIub de Picardie va fêter cette année sa vingt-cinquième année d'existence. A cette occasion, le Conseil d'administration de l'Aéro-Club, réuni ces jours derniers à Amiens, sous la présidence de M. de Berny, a décidé d'organiser une série de manifestations aériennes particulièrement importantes. Le programme, dont les grandes lignes ont été arrêtées, comprendra un rallye aérien international et un concours réservé aux avions privés. concours qui se déroulera à travers le département sous le nom de « Circuit aérien de Picardie » et pour lequel une somme 'minimum de io.000 francs de prix est d'ores et déjà réservée.

Pour ces fêtes, l'Aéro-Club de Picardie a retenu les dates des 8 et 9 juillet et a confié l'organisation technique de l'ensemble de sa manifestation à la Société pour le développement de l'avia-

tion.

NOUVELLES AERIENNES

A l'occasion de la Foire qui se tien- dra à Vienne du 12 au 19 mars, une réduction de 10 pour 100 est accordée sur l'aller et sur le retour aux passagers empruntant l'avion Flcche-d'Orient, de la C. I D. N. A. Nous rappelons que l'avion quitte Le Bourget à 7 heures du matin et arrive à Vienne à 16 h. 40.

Dans le sens retour, le départ de Vienne a lieu a 8 h. 20 et l'arrivée à Paris h la h. 50.

L'aviateur Lefèvre, de retour de Saigon, est arrivé à Benghasi. Le but de la prochaine étape est Tripoli.


LETTRÉS. théâtre; SCIENCES ET ARTS

LES IDEES ET LA SCIENCE

La théorie ou la, lampe merveilleuse Une jolie femme, et qui a de l'esprit, il est rare d'être Mme de Staël et Mme Récamier en même temps, me faisait récemment beaucoup de peine. « Qu'est-ce donc, disait-elle, qu'une découverte purement théorique ? Comment croire à la vertu d'une idée sans réalisation pratique?' » ̃, ̃. ̃ .• Remarquez à l'inverse combien d'autres personnes reprochent à :1a science d'aujourd'hui ce qu'elles appellent ses fins utilitaires. Et comme les manifestes ou les pamphlets volontiers grossissent la voix, on parle alors de « trahison ». Plaintes contradictoires, conclurezvousl Ici, l'on décide que la science se perd dans les nuées de la mathématique. Là, qu'elle descend au contraire du ciel sur la terre, et que désertant l'esprit elle s'encanaille dans la pratique. Alors, la réponse est faite les arguments opposés se détruisent, l'accusée sort indemne de reproches qui se neutralisent. La science poursuit sa route. Quant à nous, cultivons notre jardin.

Mais peut-être n'est-ce là qu'une échappatoire. Et je voudrais m'efforcer de répondre à l'un comme à l'autre grief. Naturellement, selon les principes de la stratégie, nous ferons face successivement et non simultanément aux deux adversaires.

Laissons pour une prochaine fois le f« crime contre l'esprit ». Aujourd'hui, c'est à l'objection contre la stérilité des théories que j'en ai.

Or, la vraie réponse, c'est que théorie et application sont étroitement mêlées, complémentaires tuer l'une, c'est 'condamner l'autre à mort. Pour appliquer, il faut appliquer quelque .chose et ce, quelque chose, c'est la théorie. Pas de source, pas de fleuve! Tout le mal vient de ce que peu de personnes, contemplant le fleuve, remontent à la source.

Elle est souvent lointaine Poincaré rappelait volontiers à quel point les navigateurs de toujours sont redevables aux Anciens qui observaient le ciel ou spéculaient sur la géométrie. La source est souvent voilée soyez assuré que Rœntgen, le jour qu'il découvrit, par hasard d'ailleurs, les rayons X, ne songeait .pas le moins du monde à la médecine, non plus qu'à l'art de déceler la fraude en peinture.

Si les savants du dix-huitième siècle avaient délaissé la minuscule électricité naissante, nous n'aurions rien eu du formidable essor que vous savez. C'est une remarque où se sont diversement complu Henri Poincaré encore et M. Paul Valéry.

r*

A vrai dire, les faits abondent tellement que poursuivre serait refaire l'histoire de la science elle-même. Je préfère offrir en témoignage un exemple récent et détaillé. Prenons, si vous voulez, l'un des. triomphes le .plus évidents de la science appliquée, la' lampe de T. S. F. Un Américain, Lee de Forest, l'inventa, en 1910, pour servir de détecteur radiotélégraphique. C'est, avant tout, une ampoule où le vide a été poussé le plus loin possible et dans laquelle se trouve un filament incandescent. Elle suppose donc acquis, d'une part, les résultats dus aux recherches de Knudsen et Langmuir sur les propriétés des gaz raréfiés, recherches qui améliorèrent si fort la technique du vide.

L'invention de la lampe découle, d'autre part et surtout, des travaux du physicien anglais Richardson. Ce pur théoricien étudiait, en 1901, la conductibilité électrique au voisinage des corps chauffés à haute température (cela s'appelle « les phénomènes thermioniques »). Ses idées furent confirmées tout de suite par l'expérience il reçut le prix Nobel en 1928.

La lampe merveilleuse, fille de ces études, a changé beaucoup de choses. Les progrès de la radiotéléphonie, grâce à elle, permettent depuis quelque trois ans de « se parler » d'un bout de la terre à l'autre. C'est même pour cela sans doute que Paul Morand retourna le dénouement du Voyageur et l'Amour. Car. enfin, dans la version d'abord publiée,, l'absent,, le voyageur, avait tort; tandis qu'à la représentation, la jeune amoureuse est rendue à la fidélité par- un lointain appel radiotéléphonique et conclut avec transport il n'y a plus d'absent! De sorte que la petite lampe aussi peut dire, comme PortoRiche

J'aurai peut-être un nom dans l'histoire du [cœur.

Si le phonographe est de plus en plus affiné par l'enregistrement radioélectrique, si le cinéma sonore existe, si des auditeurs de T. S. F., de l'autre côté du monde, entendent un concert plus tôt qu'un spectateur placé au fond de la salle, si la jeune femme du Voyageur a renversé le cours de ses sentiments, c'est parce qu'un savant désintéressé fit naguère la théorie pure de l'émission électronique dans les vides élevés, en rapport à la théorie cinétique des métaux.

Et j'aurais pu remonter plus loin, bien entendu. La science appliquée suppose toujours la science pure, déclarait Claude Bernard. Tout se tient, les savants sont solidaires les uns des autres dans le présent et dans le passé plus encore.

N'oublions pas que la science, qui sort de l'humanité, se compose comme elle de plus de morts que de vivants.

André George.

A LA SOCIETE

DES GENS DE LETTRES

Dans asa séance du 6 mars, le comité de la Société des gens de lettres, réuni sous la présidence de M. François Mauriac, a élu sociétaires

MM. Charles Andlcr, l'abbé Bastide, Fernand Benoit, Alphonse de Chateaubriant, Henry Coutant, le docteur L. Dartigues, André David. lé commissaire général de la marine Dugaud, Paul Galland, Mme R. Gaston-Charles, MM. Georges Imann, René Le Cœur, Charles Leleux, Mario Meunier, Claude Morgan, Gabriel Paysan, Henri Strentz, Marc Varenne.

LA VIE LITTÉRAIRE

Si j'avais su, par Marie-Louise Pailleron, 1 vol. (Flammarion). Souvenirs de la terre, par Jean Cassou, 1 vol. (Corréa).

Au temps où « florissaient » en librairie les « collections », dans celle que dirigeait chez l'éditeur Emile Paul M. Jean-Louis Vaudoyer et qui s'intitulait Le Portrait de la France, Mme Marie-Louise Pailleron nous a dessiné la figure historique et pittoresque de Chambéry. Mme Pailleron nous y montrait qu'elle est aussi apte à rendre les traits d'une ville que ceux de tel ou tel personnage imaginaire ou réel. Nous devons, en effet, à Mme Marie-Louise Pailleron des romans Le Coucou et La Ratoune et de très vivantes biographies où elle a su évoquer de la façon la plus précise et la plus vivante des existences d'autrefois. Elle nous a conté dans L'Enlèvement à la belle étoile un curieux et singulier épisode de lavje, au dix-septième siècle, les mélancolies laborieuses de Sainte-Beuve à seize ans, la destinée pathétique d'une Pauline de Beaumont et l'éclatante carrière d'une Mme de Staël. Avec ces dames illustres nous atteignons une époque particulièrement chère à Mme Pailleron, celle du Romantisme, sur laquelle, dans ces quatre volumes de son François Buloz et ses amis, elle nous a apporté tant de documents inédits tet "de renseignements précieux. -Petite-fille du célèbre fondateur de la Revue des Deux Mondes, Mme Pailleron est restée fidèle à cette Savoie d'où était originaire François Buloz. Chaque année. .elle, y revient dans la maison de famille où vit le souvenir du « grand directeur ». De cette belle région, elle aime les beaux paysages, les lacs et les montagnes, mais elle en connaît aussi les mœurs et les caractères. Elle n'ignore rien de la Savoie et des Savoyards, aussi est-ce là qu'elle a placé les scènes du roman qu'elle vient de publier sous le titre de Si j'avais su, très vivante et très ironique étude de vie provinciale, amusante chronique d'une petite ville savoisienne à laquelleMme Pailleron donne le nom de Saint-Joseph-de-Joux. Laissons-y nous conduire et allons-y faire la connaissance des choses et des gens. Mme Marie-Louise Pailleron nous y servira de guide. Mlle Zoé Buttet, directrice de « La Volière », sorte de patronage fondé par l'importante Mme Gonay-Le Praz, est une charmante fille qui serait même une fille savante, car elle est agrégée d'histoire, si un heureux naturel ne l'avait garantie de tout pédantisme. Zoé Buttet,, malgré ses parchemins universitaires oies-t restée simple, franche et naïve. Comme elle -a à assurer sa subsistance et çftlle de sa mère, elle a accepté de diriger cette « Volière où elle fait de son mieux, ce qui n'est pas toujours facile, car les dames qui s'occupent de l'œuvre ne sont pas toutes bienveillantes

ANCIENNES MAISONS DES CHilMJPS

Les premiers beaux jours vont voir bientôt les Parisiens se rendre dans les propriétés, ^petites ou grandes, qu'ils possèdent autour de la capitale pour y faire ou y commander les premiers travaux de printemps. Notre époque qui s'imagine naïvement avoir découvert beauçbup choses ne se doute peutêtre pas que, le rythme de la vie parisienne était absolument le même il y a cent ans et plus.

« Le moment est venu, écrit Paul de Kock, où nous allons atteler le cabriolet et faire visite à nos tonnelles et à nos pelouses. Nous ferons retourner la terre des massifs, on ouvrira la petite maison fermée depuis plusieurs mois, on époussettera les meubles, on ouvrira les fenêtres, on battra les sièges et l'on se promènera dans les allées du jardin. Vous ne sentez pas déjà la bonne odeur de la campagne^?. »

Bien avant Paul de Kock, sous l'ancien régime, les environs de Paris étaient aussi fréquentés par la bourgeoisie et la petite noblesse qui y avaient des. propriétés. Les maisons des champs abondaient autour de la capitale, surtout sur les rives de la Seine. Les Affiches de Paris en décrivent un grand nombre à vendre ou à louer pour la saison d'été.

Tantôt ce' Isojtit de somptueuses résidences que l'on décore du nom de Folies et où l'on a prodigué les richesses artificielles et naturelles. Treillages, bassins, jets d'eau, cabinets de verdure et « belvédères en belle vue se pressent dans des parcs à l'anglaise avec jardins français, terrasses et « potagers à la chinoise ». Tantôt ce sont de modestes habitations, « entourées de buissons », avec remises et lavoir et le petit jardin joliment dessiné qui vient finir au bord dé la Seine. Mais, grandes ou petites, on en trouve à foison et, jusque dans l'enceinte du Paris actuel. Rue d'Enfer, la maréchale de Lautrec a de superbes parterres à l'anglaise autour d'une belle demeure dans laquelle elle passe l'été. Rue de Clichy, un M. Boutin possède une maison enclose de grands jardins à l'italienne. Dans le haut de Belleville, c'est la maison des champs de l'architecte Soufflot à Gentilly, celle du graveur Cochin à la barrière de Reuilly, celle de l'abbé Dandelot.

Un peu plus loin, à Fontenay-auxRoses," c'est le modeste logis de M. et Mme Suard qu'ils ont acheté avec leurs économies. En vraie femme du dix-huitième siècle, Mme Suard adore les champs, la nature, les oiseaux, tout ce qu'on peut voir, tout ce qu'on peut entendre, les fenêtres ouvertes, par une belle journée, du fond d'un cabinet de

pour cette jeune agrégée au frais visage et aux opulents cheveux blonds. Mme Pailleron nous fait de ces dames, de leurs prétentions, de leurs petitesses, de leurs susceptibilités de bien amusants portraits. Grâce à elle nous sommes vite au fait de la société de SaintJoseph-de-Joux, et la peinture de"cé' milieu provincial est excellente.. On y- compte un certain marquis, ,d,e Saintr,Sorlin sur qui la' verve humoristique et satirique de la romancière nous renseigne de la plus agréable façon. Ce marquis, veuf et saugrenu, est père de trois filles et deux fils dont le plus intéressant et le plus inquiétant s'appelle Claude. Claude.n'a pas grand goût pour la maison familiale et n'y séjourne que le moins possible. Paris l'attire et c'est à Paris qu'il déploie ses grâces de beau garçon séduisant. Sur l'usage qu'il en fait il ne faut pas trop s'appesantir, de même que sur la manière dont il se procure les subsides nécessaires. Il les demande à un vague journalisme, car il n'est pas en humeur de sfastreindre à un travail régulier. Claude de SaintSorlin est de son temps, d'uii! temps où la jeunesse n'entend pas « «e donner de peine et il se conforme à cette doctrine. Et puis quand, à Paris, la situation devient trop difficile, Claude a toujours la ressource de se réfugier chez son père qui a pour lui une affection aveugle et touchante, mais ces séjours à Saint-Joseph-de-Joux sont bien sévères pour 'ce ;séduisa'nt' 'gaillard et1 il y> périrait, d'ennui si ùneaimabl^ Mme' du! Vernet ne l'aidait à supporter son exil,! Elle se nomme Pia, cette Parisienne « ensavoyardée » et elle est fort jolie. Elle aussi s'ennuie sous la férule d'un- mari absurdement jaloux, et elle n'est pas insensible au charme dangereux de Claude de Saint-Sorlin, mais, quoique pourvu en elle d'une maîtresse fort avenante, ce Claude n'est pas, sans avoir remarqué la blonde chevelure- et le teint éblouissant de Mlle Zoé Buttet aussi entreprend-il « sa conquête »,'Aux assiduités de Claude, la naïve, Zoé Buttet n'attribue que des intentions honnêtes et loyales, mais la société de SaintJoseph-de-Joux s'est aperçue des manèges de Claude. N'est-ce pas un scandale de voir la directrice de « La Volière » se prêter à la cour que lui fait Claude de Saint-Sorlin ? Cette cour n'a pas non plus échappé aux yeux de Mme du Vernet. Quoi, cette jolie Zoé ne co,mprend-elle donc pas que Claude se joue d'elle et que, compromise par lui, il ne l'épousera pas. Avertie par Mme .du Vernet, Zoé Buttet se rendra- compte que Claude de Saint-Sorlin est indigne de son aniour et elle aura fait ime triste expérience qui risquera d'influencer toute sa vie sentimentale. Aussi est-ce le cœur brisé qu'elle quitte SaintJoseph-de-Joux, la « Volière et les oies

travail tapissé de livres, et elle a incité son mari à acquérir ce charmant pavil- lon dans une contrée où elle\s'est pro- menée bien souvent, avec Saint-Lam- bert et avec Delille. Maintenant elle y passe tout l'été. M. Suard a acheté un cabriolet et il fait la navette entre Fontenay-aux-Roses et l'Académie. La vallée de Montmorency n'est pas moins peuplée d'amoureux de la nature d'Alembert et Mme d'Houdetot y reçoivent une partie, de l'année dans, leur maison des champs. La Popelinière et d'Argental ne sont pas loin d^ Paris non plus, à Sceaux et à Saint-Mandé. Ainsi, comme' on le v'oit,;Ies environs de la capitale sont autant, sinon plus,1 fréquentés que maintenant, la fureur de, la villégiature bat son plein comme au- jourd'hui, du moins dans la noblesse et la bonne bourgeoisie, et La Harpe^ peut écrire, en 17/4, à !"uta -cle'sès corres* pondants « L'été nous a tous dispersés dans les champs. »,

f'

En ces demeures, petites et grandes, à quoi employait-on son temps ? D'abord aux choses de la terre, qui préoccupaient d'autant plus que les sciences naturelles et la botanique étaient à la mode et que chacun rêvait d'herboriser à la manière de Jean-Jacques.

La bonne société donnait l'exemple la comtesse de Mirabeau et Mme de Poilly fauchèrent devant leur château, la duchesse d'Aiguillon avait une baratte dans son cabinet de toilette et fabriquait elle-même son beurre, Mme de Miramont se donnait tout entière à la culture de la vigne, Mme Suard soignait jalousement les rosiers de son grand jardin, Mme Helvétius, dans sa propriété d'Auteuil; n'avait souci que de ses « plantes aromatiques » et de son potager, tenant chaque jour de gi'a-j. ves conseils avec ses deux jardiniers. Enfin Mme de Marchais, celle qu'on appelait Pomone, avait un faible pour les arbres fruitiers, les beaux fruits en espaliers qu'elle soignait dévotement dans sa propriété de Meudon.

Ces exemples qui partent de haut incitent la grande et la petite bourgeoisie à faire, de même dans leurs modestes maisons des champs. Au fur et à mesure que le dix-huitième siècle s'avance, les jeux rustiques trouvent davantage d'amateurs. Selon la fortune de chacun, on veut avoir le grand parc à la francaise ou les bosquets à l'italienne ou les coquettes allées à l'anglaise. On multiplie les tonnelles, les jets d'eau, les « salles de verdure et les « salons de

provinciales qui cancannent à son sujet, pour se réfugier en Provence, chez sa tante Didis, qui accueille tendrement la gentille pigeonne de Savoie, blessée à l'aile de la double flèche de la médisance et de l'amour.

C'est une exquise vieille dame, cette? tante Didis, et sa maison est délicieuse, en plein Comtat, parmi les vignes et les 'chênes verts, avec son jardin parfumé que hantent les oiseaux et où bourdonnent les abeilles. En ce doux séjour, comment ne pas guérir et ne pas reprendre confiance en la vie Cette convalescence d'un jeune cœur, Mme Pailleron nous la conte avec une émotion qui s'attendrit. Elle nous rend avec un charme discret l'atmosphère de cordialité dans laquelle la tante Didis achève son existence un peu mystérieuse. Pourquoi l'a-t-elle ainsi passée dans la solitude ? Quel est le secret dé la tante Didis ? Ce secret, nous l'apprendrons aux dernières pages du roman de Mme Pailleron, lorsque la tante Didis, sentant la mort proche, conte à sa nièce Zoé sa pauvre histoire de femme victime d'un amour malheureux et que l'attachement à ce triste souvenir a empêchée de refaire sa vie. C'est parce que la tante Didis n'a pas su « guérir » qu'elle a vieilli solitaire. Que sa nièce Zoé ne suive pas son exemple et qu'elle n'ait pas en ses vieux jours'à répéter le triste « si j'avais, su » qui est la -devisé mélancolique des dest'i'îiêes niariqUées. Sur ce thème, Mme Marie-Louise Pailleron a écrit un roman de, très fine et très juste analyse sentimentale qui est aussi un très pittoresque et vif tableau de certains milieux provinciaux dont elle nous fait sentir le comique avec Une verve où l'ironie s'allie à la bonne humeur en un mélange fort savoureux.

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J'ai lu, je ne me souviens plus où, que le châtiment des damnés est de se répéter éternellement « Si j'avais su », en y ajoutant un « Et je le savais », qui est le refrain éternel de leur imprudence désespérée, mais je n'ai pas retrouvé ce propos dans les paroles qu'échangent, au delà de la vie, le Claudius et la Claudia de M. Jean Cassou dans l'étrange et beau livre que l'auteur de L'Eloge de la folie et des Harmonies viennoises a intitulé Souuenirs de la ferre. C'est, en effet, du fond des abîmes de l'Enfer que les brûlants héros de, M. Jean Cassou se rappelilënt:.leur existence terrestre. Ces abiimes infernaux, M. Jean Cassou ne nous les décrit pas avec la précision dantesque et il ne les peuple pas de la foule gémissante et suppliciée des damnés. Il ne nous en énumère pas les peines et les tortures. C'est un lieu de

société » sous les hautes frondaisons, on dessine les jardins potagers, on consulte les traités d'arboriculture. A la ve|lle de la Révolution, on se met à initier les jeunes filles aux travaux rustiques. La « petite maîtresse de maison »., la « petite fermière », la i« jolie jardinière deviennent les chapitres de l'éducation nouvelle. La maison des champs, disait-on, a fait découvur à beaucoup de femmes la maison jtout court, le plaisir de l'arrangement idès choses, les joies domestiques.

1

i Un peu plus tard, Mme de Genlis imaginera une école d'éducdtioïi rurale IqUïTserait établie au milieu des champs. ;À la» maison serait jointe une grande !ferme avec toutes ses dépendances, 'moulin, basse-cour, colombier, jardin potager, verger, prairie, etc. On donnerait aux élèves des notions d'histoire, de géographie et de calcul, on leur apprendrait tout ce qui concerne l'économie intérieure de la maison à diriger une lessive, à savonner et repasser ellesmêmes, à 'conduire une basse-cour, à prendre soin du fruitier. Elles dirigeraient la cuisine, pratiqueraient l'arf de la distillation et connaîtraient les différentes manières de faire du pain de ménagé. Ainsi elles s'intéresseraient peu à peu au rôle qu'elles doivent jouer plus tard lorsqu'elles seront maîtresses de la maison à la campagne.

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Lorsqu'on est las de la nature dans ces maisons des champs, on se rejette sur la lecture et sur le jeu.

Non seulement les châteaux possèdent de riches bibliothèques, mais les jplus. modestes propriétés ont les leurs auxquelles est adjoint'parfois un embryon de « cabinet de physique » Marniontel avait la plus grande partie de ses livres à la campagne, M. Suard ̃Vouait qu' « il n'aurait pas pu vivre 'Vans un millier de volumes autour de lui. » Petites ou grandes, ces bibliothèques étaient toujours constituées par un excellent fonds les classiques, les auteurs latins, beaucoup d'ouvrages sur l'histoire, de nombreux livres de piété. Les manuels sur le jardinage, les travaux rustiques, la ferme et le potager ne font guere leur apparition qu'après la Révolution. En revanche, beaucoup de recueils de chansons dont on fredonne maints couplets sous la tonnelle après le repas pris en plein air. Quant aux jeux de société, on les retrouve sur toutes les tables de salon ils s'appellent le trictrac, les échecs, les dames, le loto, ou bien ce sont les

feu et de cendre qui s'étend autour du couple humain dont il nous dit la descente vers un terrible et inonsi rueux inconnu. 1 1 Ce couple, sur la terre, a connu des heures véhémentes, passionnées et criminelles. Claiwlius, fils de domestiques,, a été élevé avec le fils de la maison. Un jour, en un geste d'envie et'de haine, il a levé sa bêche sur ce compagnon jalousé et détesté. Epouvanté de son acte, il a simulé la folie et s'est ensuite réfugié dans un couvent où il s'est fait moine mais, dans un couvent voisin, est enfermée une jeune fille, Claudia, qui y a été conduite à la suite d'un drame d'amour. Or, dans la ville flamande où ils vaquent aux devoirs de leur état, Claudia et Claudius se sont rencontrés- et, entre eux, est née une passion coupable et furieuse. L'un et l'autre ont trahi leur foi et leurs serments. Nonne perverse et mauvais moine, ils ne peuvent s'appartenir qu'en des possessions furtives, parmi les remords et les craintes, en une luxure qu'attise le sentiment du péché. Puis survient une épidémie de peste qui les sépare jusqu'au moment où ils se retrouvent hors du monde des vivants. Mais leur histoire vit en eux et c'est cette histoire que commentent et ressassent ces misérables dans le dialogue qu'ils poursuivent avec une implacable âpreté durant leur descente vers les bas lieux. Brûles par une flamme inextinguible, souffrant dans leurs corps dont ils n'ont plus que le souvenir, ils maudissent cette terre où ils n'ont goûté que les affreuses joies du péché dont ils ont conservé la convoitise charnelle. Se sont-ils aimés, se sont-ils haïs ? Etaient-ils seulement eux-mêmes ? Ah s'ils pouvaient retourner dans leurs couvents, y trouver la paix, la pureté, mais l'Enfer les étreint et la chute s'accentue. Bientôt, ils vont atteindre le fond de l'abîme où ils contempleront la face même du démon.

J'ai tenté en vain de résumer cette œuvre singulière, d'un ton tout à fait inusité dans la littérature courante et qui contient des pages d'une farouche et terrible beauté. Il faut lire ce dialogue plein de douleur et de poésie, écrit en une langue où la phrase est tantôt juteuse comme un fruit pourri, tantôt sèche comme un os calciné. Ces Souvenirs de la terre tiennent dans l'œuvre de M. Jean Cassou une place particulière. Si M. Jean.Cassou n'a pas tout à fait créé un « frisson nouveau », il a retroïlvjé- 'celui que nous ont fait ressentir lés .gr'àïids visionnaires de l'Au-delà. Avec eux, il peut dire « Ef ego in Infernis »

Henri de Régnier,

de l'Académie française.

cartes avec le piquet, l'impériale, le réversi, l'hombre et le quadrille. Le théâtre d'amateurs constitue alors un divertissement qui fait fureur à la campagne. Marmonlel constate qu' « il n'est point de château, de maison des champs, petite ou grande, qui n'ait ses acteurs et ses actrices empressés à monter la comédie à la mode ». Nous nous faisons difficilement une idée aujourd'hui de l'engouement dont bénéficie ce théâtre de société. Bien entendu, les châteaux ont tous leur salle de spectacle. A Brienne, elle est située dans le sous-sol, éclairée par deux lustres et meublée de banquettes en velours cramoisi. A La Grange, elle occupe la moitié du rez-de-chaussée. A la Ferté, elle s'étend sur tout le second étage. A la Chapelle-Godefroy, c'est un théâtre véritable avec une scène éclairée de bougies, pourvue de portants, de toile de fond et de machinerie.

Parfois l'orchestre n'est composé que d'un clavecin, parfois aussi il y a tous les instruments le duc d'Aiguillon n'a pas moins de vingt-cinq musiciens à demeure. Lorsque ces musiciens n'accompagnent pas Rose et Colas, Annc.ttc et Lubin, La Mariée dit village, on les emploie à faire danser.

La danse, voilà, en effet, le grand divertissement des soirées campagnardes dont ne se lasse point la société française. Le menuet et la gavotte sont pratiqués avec entrain. Lorsqu'il fait trop chaud dans la maison, on transporte la salle de bal dans le parc, sur l'herbe, à la façon des paysans. Au besoin, l'on se costume en berger ou en villageoise, l'on ouvre toutes grandes les portes du jardin et l'on invite au bal le pays tout entier. Les vrais paysans accourent des hameaux voisins et se mêlent gauchement aux invités. On les paiera de retour lors de la prochaine fête au village Diderot a conté de quelle façon divertissante les hôtes du château et lui-même se glissaient parmi les rustres et sautaient aux sons du crin-crin et de la vielle. On savait se distraire dans les maisons des champs. Jules Bertaut

Découverte archéologique

Le service des fouilles du musée arabe, sous la direction de M. Gaston Wiet, a découvert des fresques de l'époque des Fatimites aux dixième et onzième siècles, représentant des personnages et des animaux.

Cette découverte sans précédent est importante dans l'histoire de l'art musulman.

CO URRIER

DE5 LETTRES

M. SEIGNOBOS NOUS PARLE II est impossible de traiter sans respect la personne de M. Seignobos et son grand ûgc. Il est plus difficile d'admirer soir influence et son œuvre, où il a mis trop de passion de parti. Et enfin il s'agit d'un maître réputé, d'un professeur de l'enseignement supérieur et d'un historien, autant de litre~ r~udt'ej/cc du public, mais aù- tant d'occasions offertes à la critique, à,

l'examen.

!If. Seignobos a reçu la visite de M. Fré->.déric Lefèvre, pour /'interview d'usage, dans son rez-de-chaussée de la rue des Ecoles, quartier qu'il n'a pas quitté depuis cinquante ans. « Né en 1854, écrit le visiteur, dans un village des lIautes-Cévennes qui dépend de l'arrondissement de Tournon, le célèbre historien [non, célèbre est certainement excessif] garde, à près de quatre-vingts ans, une vitalité et une jeunesse étonnantes. » Ce qu'il a immédiatement expliqué, pour répondre aux félicitations, dans les termes qui suivent « C'est que, voyez-vous, je n'ai jamais fait aucun excès. Je ne fume ni ne bois, je mange peu et me couche tôt. Je n'ai jamais pu veiller et n'ai fait qu'un seul réveillon dans ma vie, chez Augusta Ilolmès, et malgré tout le plaisir que j'avais pu y prendre je me jurai bien de ne pas recommencer. »

M. Frédéric Lefèvre n'a pas fait connaître son opinion. Il n'a posé aucune question indiscrète. Il a continué d'écouter. « Aucun excès, cher monsieur, cela conserre. C'est ainsi que je ne me suis jamais 1 marié. J'ai ponrtant aimé une fois dans ma vie, mais même celte fois-là j'avais l'impression qu'au bout de huit jours, j'en au-

rais' assez. »

A ce moment de la confidence, V-histo-> rien rit a noté son interlocuteur.« d'un rire plein de gaité ». Car M. Seignobos a pu faire de sa vie un Sahara, et se complaire dans ce chef-d'œuvre d'aridité. Et comme il a exclu pareillement, et dès l'enfance, scmble-t-il, toute espèce de foi religieuse, le radicalisme politique excepté, il a été entièrement débarrassé, vraiment pur de toute flamme. Le plus plaisant, ou le plus triste, est de l'entendre, après cela, traiter d'assez haut un Fustel de Coulanges, en lui reprochant « son ignorance de la vie moderne » 1

Des poètes qu'il a pli rencontrer (oh tout à fait-par hasard), AI. Seignobos parle comme suit. Sur Mallarmé « II f aisait déjà des vers que personne n'appréciait, il passait pour un grotesque inoffensif c'était d'ailleurs un très mauvais professeur. » Sur Villiers de l'Isle-Adam, nommé tout de 1 suite après Dierx, Emile Blémont et Anatôle France « Une autre espèce de dégénéré que l'on a gratifié depuis d'un semblant de gloire posthrrme. » Ef pour achever de nous éclairer, son interlocuteur lui ayant demandé s'il était grand lecteur de romans, il confie « II faut distinguer. Je ne lis pas les romans français pour mon plaisir,' mais pour me renseigner sur le mouvement littéraire contemporain. Ceux que je lis pour mon plaisir, ce sont les romans' anglais. Ah! mais.

L'on ne s'étonne plus que M. Seignobos ait pu voir dans l'amour presque l'invention du douzième siècle. 'Car c'est lui qui, ayant très justement observé la profonde originalité des poètes du douzième siècle dans l'expression de l'amour courtois, est. allé se figurer qu'ils ont aussi inventé le sentiment lui-même, la dévotion et le dévouement dans l'amour. L'on lie s'étonne plus non plus qu'il soit un historien, exact ou controuvé, selon que sa marotte politique lui joue des tours ou non, mais toujours pâle.

Eugène Marsan.

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Le Prix Alphonse-Peyrat

La commission chargée d'attribuer le prix fondé par la marquise Arconasti-Visconti sous le nom de son père Alphonse l'eyrat, et destiné à récompenser un ou- vrage sur l'histoire de France depuis 1774 paru dans les trois dernières années, s'est réuni à la Sorbonne sous la présidence de M. le recteur Charléty. A l'unanimité, les membres de la commission, MM. Camille Bloch, Caron, Justin Godart, Pages,. Sagnac, Simiand, ont désigné M. Georges Lefcbvrc, professeur à l'Université de Strasbourg, pour son livre sur La Grande Peur de 1789. La commission a expressément voulu donner ainsi en même temps à M. Georges Lefebvrc un témoignage d'estime pour ses études antérieures sur l'histoire des classes rurales pendant la Révolution" et pour une vie de travail désintéressé.

Carnet du Lecteur

Les Munitionnaires, par Pierre Couturaud (Ed. Jules Tallandier).

Avant d'être, sous l'absurdité démagogique, un terme péjoratif, le mot « munit 'iontiaire » a désigné une charge royale. Mais le râle du munitionnaire dans la grande guerre a subi une novation importante l'Etat s'est saisi des matières premières, les a distribuées à son gré et a établi le contrôle dans les usines de production.

M. Pierre Couturaud, gui est un technicien de la thermodynamique, doublé d'un pénétrant observateur de l'évolution politique et économique de notre temps, a choisi la forme roman- cée pour peindre les mœurs administratives et manufacturières, dans ce régime, alors nouveau, de mobilisation industrielle. Mais impossible de s'y tromper le document a l'accent de la vérité c'est une œuvre d'expérience et d'observation directe.

Le héros de M. Couturaud, officier dans le service d'approvisionnement de l'aérottautique, a pour mission de hâter la fabrication de radiateurs à tubes pour les avions. Une belle mission. Son histoire est de se heurter à la bureaucratie, aux politiciens qui envahissent volontiers les bureaux, à la faune de fournisseurs improvisés. La conclusion est sévère pour cette tentative d'étatisation.

Cet ouvrage documentaire est le premier à découvrir un aspect de la guerre, peu connu et surtout faussé par les passions politiques il est précis, clair, vivant. La connaissance dit milieu et des méthodes y laisse le pas à la verve d'une bonne peinture sur le vif on y trouve à la fois mi enseignement de choix et le dangereux sourire de Cowteline.

Jean Fréteval.


1 LES COLLECTIONS NOUVELLES Il

LE SOIR

(ROBES)

(CAPES, BOLÉROS)

A LA VILLE j: (ENSEMBLES) (TAILLEURS, BLOUSES) i* 1

SPORT

PARTICULARITES

UNE MISE AU POINT

Trop de femmes méconnaissent encore

l'usage et les avantages multiples des

gaines en tricot élastique. Soit par pré-

jugé, soit insuffisamment renseignées,

elles ignorent souvent que le tricot élas-

tique se lave avec autant de facilité

'[ qu'un tricot de soie. Une gaine portée à

même la peau se nettoiera donc aussi

aisément qu'une parure en crêpe de

j Chine. Ceci est d'autant plus vrai qu'il

n'est même plus nécessaire avant cette

i; opération de retirer les parties rigides,

aujourd'hui fabriquées dans une matière

parfaitement inoxydable.

On ne sait pas assez non plus que ces

gaines conviennent à toutes les tailles

et à toutes les corpulences, puisqu'il

en existe de différentes épaisseurs et de

( '•' résistances diverses.

C O U 1~ ° ,~`~ -ta, °~ ~sa'~ ~`~a~ °~

MADELEINE VIONNET De la mousseline imprimée. Des crêpes mats travaillés de biais. Robes montantes devant, très évasées du dos. Enroulements et drapés moulant la poitrine. Décolletés souvent bordés d'un large ourlet légèrement coulissé. Des j oppositions hardies de couleur violet et rouge, blanc et orange, etc.

De grandes capes en forme couvrant devant le seul haut du buste. Mouve- j ment analogue sur une cape courte une large bande d'hermine enveloppe le haut de la gorge et les épaules et se rattache derrière à une pointe de satin prolongée en ceinture et nouée à la taille.

Des manteaux à manches demi-longues. Des robes imprimées à taches par- semées, accompagnées de petites capes également prolongées et nouées en cein- turcs. Une robe de mousseline rouge sous un manteau noir. 1

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COURRIER DE LA BOURSE «mm

7 mars.

Marché très ferme de bout en bon Activité parfois très vive. ̃ Reprise des Rentes. Ferme des banques. Nouvelle .avant du Suez. Bonne tenue de l'éle tricité. Nouvelle avance du Ri et de la Royal. Hausse des m nes d'or. Rachats et achats e caoutchouc, cuivre et pétrole. Après quelques brèves hésitation la séance a pris une allure fort bri lante, qu'elle a conservée, avec ur remarquable continuité, jusqu'à so terme. •?,

Cette Interprétation, de la cris américaine peut surprendre elj est cependant conforme à u'àsi'li i' d'une rigueur presque physique, < qui rappelle assez exactement cell des vases communicants. Par cor traste avec les embarras d'une è> trême gravité dans quoi s'empêtrer les Etats-Unis,. la douce France sen ble une nouvelle Arcadie. En fai il est incontestable que les probli mes qui sont à résoudre entre la Lj et la Bidassoa ne dépassent nulli ment les ressources d'homme d'énergie moyenne. Il est vrai qu' ne s'en est pas trouvé de tels, ju: qu'à présent, au sein du Carte Mais, en dépit des fautes et des ni gligences, la monnaie française rest seule au monde des devises de pri mière grandeur, et bien qu'aucun position, en ce domaine, puiss être tenue pour inébranlable, rie n'apparaît présentement qui puiss menacer cette éclatante primauté. C'est assez pour que, de l'étrar ger, des ordres d'achats nombreu soient venus gonfler les cours. L hausse eût même été d'une fâcheus brutalité, c'est-à-dire incomparable ment plus forte que la cote ne 1 montre, si des réalisations, en quai tités appréciables, n'avaient étal partiellement le courant des achat: A cet égard, le raisonnement de Français ne peut être le mêuj^qu celui de la clientèle extérieure. Il sont d'abord directement frappé par une fiscalité' épuisante; Ils ar précient plus exactement les diïfîcu] tés d'un redressement réel. Enfir comme le bon sens n'a pas perdu ic tous ses droits, ils se refusent chercher dans un cataclysme de motifs d'optimisme. En particuliei l'on ne saurait trop les confirme dans cette réflexion que, dans le conditions présentes du monde, 1 dévalorisation des monnaies ne prc voque pas nécessairement et autc matiquement une hausse des pri: qu'elles expriment. Ce paradoxe ap parent correspond aux désordre nouveaux qu'engendrent fatalemen les accidents monétaires. A chaqu devise abattue, la crise se fait plu profonde et, par conséquent, le prix, qui sont fonction de la dépres sion universelle, ont tendance ù fit chir. C'est à quoi l'on souhaite vive ment que veuillent bien réfléchii si cela leur est possible, les apôtre de l'inflation.

Ces observations, qui doivent ser vir à décomposer les mouvement de la Bourse, ne valent pas pour le ressortissants de pays dont la mon naie est, sinon menacée, du moin discutée. Pour eux, le problème es de trouver un refuge et, s'ils ei aperçoivent un qui soit, à la fois sûr et rémunérateur, l'on conçoi aisément qu'ils s'y précipitent. C'esl pratiquement, ce que l'on constat depuis deux jours. F.-F. L.

t Les cours caractéristiques

ut# rmlB, Ctnpinlni HOMBRfc

TITRES /"u" si cours de litres

-té TITRES du jour Il tours de litres

!té ̃'•" prÉtédent traités ce ;p- 3 0/0 77 40+ 0 80 183.919 II tlO 4 1/3 «32 A. 90 25+ 0 20 475 82J tl- 4 1/2 1033 B. 91 25 + 0 25 21 en B. France 1 1550 +155 160 Foncier. 4730.. +50 168 Lyonnais 2155 + 50 124S Suez. 17010 +115 812 lr' l C. P. D. E 2165.. + 40.. 261 Péchiney 1030.. +47.. 771 ne e Azote Norv. 801 + 28.. 1915 On Rio Tinto. |390 + 45 4250 R. Ontch 1511 + 26 7012

£. A TRAVERS LES GROUPES oi *V -̃••'̃ -t. ̃ et Fonds d'Etat

'e Fermeté générale des Rentes frann" çaises, et sans aucune exception puisx- que le 4 0/0 1925 n'a obéi à ses nt habituelles tendances particularistes n- qu'end se maintenant au cours de it, 105,35 déjà coté la veille. Il y a eu è- 80 centimes de hausse sur le 3 0/0 et ys sur le 4 0/0 1918 à 77,40 et à 86,80. !e- Le 4 0/0 1917 a suivi de près, à 86,15 es c. 85,52 mais les 4 1/2 0/0 n'ont ga'il gne que 20 et 25 centimes à 90,25 et ls- à 91,25. `

el. L'emprunt Young a gagné 13 fr. dans é- la première séance à 613, et a été un te peu moins ferme ensuite à 608. Tout e- s'est passé comme si la parole avait été successivement donnée à ceux qui voient se en Hitler le restaurateur de l'ordre, puis :n à ceux qui redoutent sa gallophobie. ses Banques

1 Développement de la hausse esquisn- sée la veille. La Banque de France finit IX à 11.550 c. 11.395 la Banque de Paris, _a: à 1.560 c. 1.527 le Comptoir d'Esse compte, à 1.130 c. 1.119 le Crédit Lyone- nais, à 2.155 c. 2.105 le Crédit Foncier, le à 4.730,c. 4.680. La Banque de l'Algé]]. rie reste cependant à l'écart et elle cote 9.650 c. 9.700.

[S- Les banques étrangères ont poursuivi, elles aussi, leurs progrès Crédit es Foncier Egyptien, 1.950 c. 1.910 Banle que Ottomane, 481 c. 457:

iis Transports* et Electricité

Transpo:rts<et Electricité

p- On a, rechcrçlié encore les actions de il- capital et' lés parts de fondateur du n, Suez elles ont gagné 115 fr. à 17.010 ci et 295 fr. à 14.895 mais les parts ci:i viles ne se sont avancées que de 4.030 ss à 4.070.

rt Prenant toujours exemple sur les et' Rentes, les chemins français ont gaes gné un peu de terrain, notamment le la Nord, à 1.415 c. 1.390; et l'Orléans, à p. 972 c. 952. Fermeté également du Métropolitain, à 1.270 c. 1.258 de Santajx Fé, à 825 c. 810 des Tramways de p. Shanghaï, à 829 c. 813.

Ls Mouvements plus importants que de ^1 coutume sur les valeurs d'électricité 45 fr. de hausse à 2.390 sur la Lyonnaise 40 fr. à 2.185 sur la C.P.D.E. 40 fr. également à 2.215 sur la Générale e] J._ d'Electricité. Métallurgie

e- Le Creusot n'a gagné que 7 francs à r, 1.395, mais Dives a été plus ferme à 2s 184 contre 170. Par ailleurs, Citroën a compensé son recul de la veille par un redressement vigoureux, de 478 à 500, {"" tandis que Hotchlciss marquait le pas ls à 1.194 c. 1.197. Rachats sur Gnome, ce es qui fait remonter la valeur de 363 à ™- 395.

lS M. P.

st Mines et Pétroles

m La première séance a été marquée par s, une nouvelle et importante avance du it Rio, à 1.400 c. 1.345, et de \aRoyal Dutch, ;t, à 1.520 c. 1.485. Puis on a un peu réalisé e te pendant la seconde séance qui n'a d'ailleurs pas beaucoup de raisons d'être en

ce moment puisqu'elle sert, en principe, à l'établissement des parités avec les premiers cours de Wall-Street. Le Rio a reperdu aussi 10 fr., et la Royal Dutch, 6 francs.

Les Haut-Katanga ont gagné de 40 à 60 francs la Tharsis, qui était bien délaissée depuis quelque temps, s'est avancée de 262 à 270 et a été traitée à primes à toutes les échéances. La Mexican Eagle et la Shell ont modérément remonté.

Valeurs sud-africaines

Leur attitude est redevenue plus conforme à la logique des choses sans doute, d'ailleurs, parce que les réalisations de la veille avaient fait place nette. Parmi les mines d'or, il faut citer Union Corporation, à 291 c. 276.50 Rand Mines, à 454, c. 436 Croutn Mines, à C76 c. 662 Central Mining, à 1.310 c. 1,278 parmi les mines de diamants De Beers ordinaire, à 430 c. 410, et De Beers préférence, à 638 c. 600. INFORMATIONS FINANCIERES · Fermeture des Marchés

américains

Les marchés financiers et commerciaux des Etats-Unis ont été clos le 7 mars en raison du moratoire général et resteront fermés jusqu'à nouvel ordre. i Banque Renauld

L'assemblée des créanciers tenue à Nancy le 7 mars, après avoir entendu le compte rendu du juge commissaire et des liquidateurs, a désigné à l'unanimité comme contrôleurs M. Lallement, géomètre à Nancy, président d'un des syndicats de créanciers de la Banque Renauld, et M. Bertin, inspecteur d'assurances, représentant d'un autre groupe de créanciers.

Peignage de Reims

Les comptes de l'exercice 1932, qui seront soumis le 29 avril aux actionnaires, font ressortir un bénéfice de 3.334.649 fr. contre 2.706.791 fr. en 1931. Le dividende proposé sera de 40 fr. brut par action, égal au précédent. Société des Hôtels de l'Etoile L'exercice 1932 s'est soldé par un bé- néfice de 1.338.557 fr. contre 327.782 fr. en 1931. v Ce bénéfice sera appliqué à un amortissement de la restauration de l'hôtel

Astoria.

La Shannon Française Le 7 mars, réunis en assemblée extra- ordinaire, les actionnaires ont décidé de J réduire le capital de 3.200.000 francs à 2.300.000 francs. Celui-ci sera désormais divisé en 23.000 actions de 100 fr. dont 3.000 de priorité, dites A, qui conser- J vent leur droit de vote plural, et 20.000 ordinaires, ou B. i Anglo Persian Oil

On annonce que des négociations di- { rectes vont, en vertu des arrangements r intervenus à la S. D. N., s'engager de ] nouveau entre l'Anglo Persian Oil et le ( gouvernement persan. Le gouvernement britannique ne serait pas représenté à ces négociations. j Banque de Bruxelles Le bilan de l'exercice 1932, dont les 1 comptes seront soumis à l'assemblée an- '1 nuclle convoquée pour le 23 mars pro- t chain, fait apparaître un solde disponi- I ble de 43.272.299 fr. belges.

Le dividende proposé sera de 25 fr. c belges par action. l

L'ART ET LA CURIOSITÉ A l'Hôtel Drouot

Peu de ventes hier rue Droaot, mais quelques expositions qui nous promettent, dès aujourd'hui, des enchères superbes.

Objets d'art et d'ameublement M# Maurice Ader et M. Gaston Lefebvre achevaient la dispersion des objets d'art et d'ameublement, des faïences, porcelaines, bronzes, sièges et meubles provenant du château du Pré (Seine-etMarne). Deux grosses potiches en ancienne porcelaine de Chine furent adjugées 2.200 francs une paire de chenets, du début de l'époque Louis XV, 2.600 francs une paire d'appliques en bronze doré, époque Louis XV, 5.300 francs une pendule en bronze doré, époque Louis XV, mouvement marqué Herbeault, 13.600 francs une pendule en marbre blanc, époque Louis XVI, cadran marqué Sotiau, 3.300 francs; une pendule en marbre et bronze, époque fin du xviu* siècle, .mouvement marqué: Pilcard à Paris, 2.500 francs un lustre à dix-huit lumières, commencement du xix° siècle, 3.500 francs quatre chaises en bois mouluré, époque Louis XIV, 2.000 francs · trois chaises, époque Louis XV, 2.000 francs deux fauteuils cabriolets garnis de tapisserie à fond rose, époque Louis XV, 2.800 francs une paire de larges fauteuils garnis de tapisserie ancienne, époque Louis XV, l'un estampillé Lefèure, 5.800 francs; un canapé corbeille garni de tapisserie au point, époque Louis XV, 3.600 francs; une bergère gondole, estampille de Brizard, 1.350 francs deux fauteuils et deux chaises, époque Louis XVI, l'un estampille de Sené, 2.800 francs une bergère, deux fauteuils et deux chaises garnis de tapisserie au point, époque Louis XVI, 3.200 francs une commode à hauteur d'appui, estampille d'Aubry, 2.020 francs deux encoignures en marqueterie, époque Louis XVI, 2.350 francs; un bureau bonheur du jour, époque Louis XVI, 2.540 francs une console en bois sculpté, époque Louis XVI, 3.100 francs une paire de dessertes en acajou, estampille de Jacob, 2.580 francs, et un tapis d'Aubusson, 2.700 francs. Ameublement

Avant-hier, à la salle 2, M' Georges Tixicr a adjugé 16. 300 francs un mobilier de salon, d'époque Louis XV, garni rie tapisserie au point 4.500 francs un salon Louis XVI, garni de toile de Jouy, et 4.000 francs une bergère Régence, Boisnard a vendu 2.600 francs une salle à manger moderne en marqueterie. L. de Cagny a Obtenu 3.200 'francs pour HrtVl/4 de:' queue Steel; • 2.410 francs pour une chambre anglaise en acajou, et 1.700 francs 'flour un tapis persan.

M* H. Baudoin a adjugé -4.020 francs une commode en bois de placage 1.530 francs un lustre en bronze 1.100 'rancs une statuette de baigneuse en •narbre 1.100 francs uu bronze Lion '.t Homme, et 2.000 francs un groupe en voire Le marchand d'oranges. M" Desvouges et M. Pape ont obtenu: Î.700 francs pour nn portrait d'homme le l'école allemande 2.500 francs pour ine nature-morte de l'école hollandaise; 1.400 francs pour une toile de l'école le Vernet Pêcheurs 6.200 francs pour in salon d'époque Louis XVI, et 2.600 'rancs pour une chaise à porteurs Louis XV aux armes de la famille de ïoubriac d'Aragon.

M° Bezançon et M. Gaston Demis ont loté 1.650 francs pour deux pendants Jar Van Balen, et 1.155 francs pour une ̃liasse au sanglier, attribuée aux Le via in.

M" Le Ricque et M. G. Guillaume ont )btcnu 15.500 francs pour un salon en lois naturel, d'époque Louis XV, et

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ECHOS E LES BONNES HABITUDES

Nous ne croyons pas inutile de repre duire les quelques lignes qui accompagne] les invitations adressées par MM. Tréb( et Brigon, pour la présentation de la noi velle pièce de M. Marcel Achard < Voi aimez le théâtre. Aussi venons-nous vol demander, si vos loisirs vous le permetten de vous « habiller » pour notre répétitio générale ou notre première représentatiol » Ne croyez-vous pas que vous pourri* faire pour le théâtre (salle éclairée), même effort que pour le cinéma (salle ob: cure) où toutes les présentations d: filn ont lieu devant les spectateurs en tenue c soirée. »

PREMIERE AU CIRQUB

Nous avons remarqué trois numéros exee lents au cours du nouveau spectacle de M< drano. Tous les autres éléments de la so rée ayant leur valeur, voilà donc un pn gramme de cirque fort complet.

Nous citerons en tête les Descamps, dt d'acrobates fantaisistes qui ont composé, al tour d'une double barre l'ai, une coméd d'un entrain irrésistible. Les trouvailles li plus cocasses se succèdent avec une rapidil et une sûreté d'effet éblouissantes. Ce m méro est réglé avec la minutie qui convien et qui est insaisissable. La souplesse et force musculaire des deux hommes sont ir tégralement mises au service de leur scienc du comique. Nous avons rarement vu, dai le même genre, réussite plus complète. Ensuite, les athlètes de la troupe Raven; quintette de beaux gars aux muscles sar défaillances. La perfection de leur commu entraînement communique une véritab beauté à leurs exercices qui sont très savan ment et harmonieusement présentés. Enfin, la « comédie aérienne J, que net donnent, au-dessus d'un filet rassurant, 1< trois Alexim, qui se croisent dans l'espa< et s'échangent mutuellement d'un trapèï à l'autre. Ce qu'ils ont voulu introduire c farce dans ce numéro n'est pas le mcillei élément de leur travail. Par bonheur, 1 jeune trapéziste chargée du rôle clownesqi ne saurait s'empêcher de demeurer gn rieuse dans ses bouffonneries les plus accer tuées grâce à quoi notre plaisir reste sau 3.650 francs pour une tapisserie du xvn: siècle Sujet de supplice.

Maurice Monda.

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HOTEL DROUOT. Salle N' 1. Exposition publique. Objets d'art t d'ameublement anciens. ̃ M* Mauric Auiîn, successeur de M" Lair Dubreuil M. Pape.

GALERIE ANDRE SCHOELLER. 1: rue de Téhéran. Exposition partieu lière. Collection de M. Georges Aubri Tableaux, aquarelles et dessins pa Eugène Delacroix. W Maurice Adei successeur de M" Lair Dubreuil M. J Schoeller.

HOTEL DROUOT. Salle 12. Dessins aquarelles, gouaches et ta bleaux. Dessins par Boucher, Carmon telle, Claude Gelléc, Pillement. Toile par Corot, Boilly. Estampes anciennes c modernes par Daumier Fantin-Latoui Jongkind, Meryon, Lautrec, etc. M Pnuvosr, commissaire-'priseur M. Jea Cailac, expert.

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T PROPOS a

(

VARIETES, AU G AU MO NT ET AU REX 1 )- Au programme du Gaumont, cette se- tt maine, des cyclistes comiques, des danseurs, )r un bon jongleur américain, mais surtout les ] j- quatre Kennys qu'on nous donne pour ( is acrobates platiques. Nous avons vu souvent, us au cours de ces derniers temps, des numé- it, ros. de ce genre une femme aux prises avec m des hommes qui la font tournoyer et vol- n. tiger de mains en mains. Il faut reconnaître ] :z que la» troupe des Kennys apporte beau- le coup d'élégance dans ce travail qui demande 5- autant de force que d'habitude et de précias sion.

le Au Rex, un bon orchestre, comme toujours, puis une scène musicale, dont nous ne | blâmerons pas le goût, puisqu'il a semblé convenir à une importante fraction du pu1. blic.

e_ Le morceau de résistance est l'Escalier I enchanté, une mise en scène très agréable t j. à l'œil de M. Francis A. Mangan. Nous re- trouverons toujours avec plaisir le docile io toupeau des girls du Ra, que conduit une f exacte discipline.

je Mlle Andrée Vavon les accompagne de sa } ;s voix harmonieuse à l'avant-scène, répétant J lé à loisir un refrain d'une sentimentalité as- 1- sez banale.

t La scène se termine par la présentation |a' de Mlle Loti Nest, lauréate du concours des « vamps >. Félicitons cette « wamp » 1 :e idéale ». Quand on a vu sur l'écran les 1S concurrentes dont elle triompha, c'est mieux que des félicitations qu'il convient de lui %j adresser, mais plutôt des remerciements. !s Nous avons gardé pour la fin le meilleur n épisode Harold et Lola, un danseur et le une danseuse acrobatiques la puissance et j. la certitude musculaires de l'homme et sur- tout la souplesse serpentine de la femme va]5 lent proprement d'être qualifiées d'extraor;s dinaires.

̃c '°` Robert Destez. I

Ir =e Théâtres 'f I

la

le Répétitions générales

1-

OPERA-COMIQUE, à 2 heures Tarassj Boulba, (le M. Louls de Gramont, d'après Gogol; musique de M. Marcel Samuel-Rousseau. (Reprise). Première, le 10 mare, à S h. 30.

[* MICHEL, à 9 heures: La Femme en blanc, de M. Marcel Achard.

Première représentation

AMBASSADEURS (Anjou 97-60), a « h. Bonheur, comédie en trois actes de Mme Karen Bramson. (Réception du service de première). ̃̃'̃

!t En matinée

GRAND- QUIGNOL, A S Heures: même spectacle qu'en soirée.

h En soirée

'r œ OPERA (Louvre 07-05), à 8 heures 30 Guercœur (Mlles Yvonne Gall, Donlau-Blanc, Morère, Lapeyrettc, M. Endrc'ze, Mlle Marisa Fcrrcr, M. Fortl, 'Mlles Tessandra, Laval, M. Gilles). Orch. M. François Ruhlmann. 1- COMEDIE-FRANÇAISE (Gut. 02-22), à

h. 45: Les Marionnettes, de M. Pierre iVoirr (MM. Jacques Gullhène, Ledoux, Paul îerbault, André Bacque, de Rlsoult, M. Le Marchand. Jean Marflnelll. J.-H. Chamhols, Claude Lehmann; Mmes Marle-Tnerèse Plê•at. Catherine Fomeney. Nlzan, Tonla Narar. Irône Brillant. Mary Morsran). OPERA-COMIQUE (GlU. 05-76), a 8 heũes Louise (Mlle Fanny Heldy; MM. Verllère, -Félix Vleullle; Mlle Calvet, M. Durel. Sine Solange Schwarz, M. Azéma, Mlle Ma:hleii Oeorg-etie, M. Morturler).

ODEON (Danton 58-13), ù 8 heures 45 -'Affaire des Poisons, de Victorien Sardou. Demain, en matinée • L'Ecole des Fenines « La Bonne Mère »; en soirée napoléon •.

AMBASSADEURS (Anjou 97-60), a 9 heũes Bonheur, de Mme Karen Bramson (M. laplKiel nurios, Mme llugueite Duriôs; MM. .us-né toc, Jean Worms, Sellier et Clarioiid). Première.

ANTOINE (llolzarla 21-00), relâche. ATHENEE (Central 82-23). à 9 Heures -éopold lo Bien-Aimé (MM. Raoul Marco, eau Siinnent, Jean d'Yd, Jacques Tarrldc; «mes Marte Leconte, ArleUe, M. Bcrubet,' za Hoyner)

BOUFFES-PARISIENS (Gut. 45-58), a II. 4!> Un Soir de Réveillon.

CAPUCINES (Gut. 50-:i8), a 8 h. 45 Le Téméraire, de M. Henry Dccoln (Blanclie Montel, Constant Remy, Claude Dauphin, ïit. Roze, Guy Derland, Lestelly, Dertle et ;nrlstliine Dor).

COMEDIE DES CHAMPS-ELYSEES (Elytées 72-42), à 8 h. 30 Intermezzo, dp M. Jean Glraudoux (Mlles Valentlne Tes>ler, Chrlstlane Laurey, naymone; MM. Louis Jouvet, Pierre Renoir, Romain Bouquet).

DAUNOU (Louvre 36-74), relâche Jùsju'iin IS mars.

EMPIRE (Etoile 40-00), a 8 heures 30 Katinka, opérette (Mlles Rlta Georg, Frannonnay. Llno Clevers, Germaine Charlcy MM. fcaint-Granlcr, Alcover, Gaudln, A. Dubosc, Adrien Lamy, etc. Les 50 boys et glrls 3e Max Rlvcrs).

GAITE LYRIQUE (Archives 29-20), a ̃ BONHEUR B de Mme Karen BRAMSOh avec

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4X B. 91.. 912540J{~17mO .sss e. '8;55 55 'i;6Î5 15 7};%1931.3860 .3;5020.. Indust.del'Afr.Nord. 400.. 400.25..MontrambertetleBeraudière.I380..1375"Areas. 1/!J.. 162..Argentin1898. 6î'l, 62.

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463 38 de l'Algérie. ~700.. 9650.. 4 5 ie 1925 1920 (c~ao:g~s=:ra~tj): 10540 105 25 Serbe 5 1~13. 25 50 2 5 Bruay. 223.. 230.. Chlno 4 V2 98 ¡' .96 1/4

M de Pari &Pay.-Bas. 1527 ..1560 ^'925 (change garant,). 105 40 g Suèd8 3 ,/2 ia9S 125 Crédit Algérien 2015.. 33..Blanzy 625.. 620 c^rO-HéToVoM. -980 993 Egypte unifié 1/2 98 1/2

60 de l'Union Parisienne. 404 4U5 .? A '932 W U5 f SuisSB ^o3 9? 40 95 25 Créd. Foncier Colonial 115.. 114.. 50 50 cYrmauï. 816 810 Cambodge 58.. Û2 Extérieure 61 b2 85 il Compagnie Algérienne 1640 I65S .•" B- 05 Turquie consolidées 189O. 110 Indochine (part) 1045 1015 85 Car" >«I Can^.n E.gl. I 23.. 24..Italien .28.. 27 1/2 %7 V.U Douanes 19O2 110.. 113. Madagascar 100.. 67 50 Douroes 1175.. 1190.. Japon 1899 5l 53 12 50 Comptoir National d'Escompte UI9.. 1 130 Obhg. Ch.fer Etat4 y | 2-14. 367 >M Tribut d,Egypta 40 50 d'Orient 209 30 SranTcomb. 503 501 c.oUtchouc.(S»Fin.noi.r.d.) 95 50 98 Portugal, 62!i1e2!{4 5C Crédit Commercial de France. 7f. 764.. 5/0 1919. 4935Õ 493:: priorité Tombac 37 50 Maries ,535 539 Caoutchouc. V 282 29^Turc4% 812 81/4 200 Foncier de France 4660 4730 P.TV T. S \J,io9 r i SoÔ'" "65 460 .•• Banqu^i. de Province. 125 fr 75 Ostricourt 1259 1285 Charter»d 73.. 76 75 Chartered 15/6. 15/6 »:: = [^!s^««2::2i»:™ ?Sî? obl.oat.on. S ÎZ& ûïïïffiKfcd:.f. %< S:: w»A^TmM.»^™™Z^z:»::Srï^SifiS.}SÎ*.

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1 O~g. décen;les P3~2-32: 0 47.. Bor (Mines de,), ordo 1455 ..149; Crown Mines 662 H 676 De Beers H:U. 4 7/16, 4 3.'4..

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100..Nord.1399.. 972..MadagascarI903-1905. 4~050 50 410 0 19103~ 269" 16067LeRiPolin,jouis.2965..2960.. SNaw-York.

100 Nord '399 1415 Modagascar ,903-1905 '0 50 7150 0,9,03% 295.. 291.. 180 67 Le Ripolin joui 2965 2960 S/New-York

70::Orléans 952 972 Mar0| 4 y ,9]4 410 410 t9123% 269.. 269 100.. Magasins Généraux d. Pari. 2350 2330 64 65 sâint^Gobain Chauny 1300 1310 © MInIn 134.. 136 Rio 5 1/4.. y],^ ,90 Santa-FéCCfr. Ch. ferProv.) 810 825 4%1918 480.. 480.. w ofc,ig. décen. ,922 6 ̃•• ;•••̃ 85 Eaux IC.omp. Générale des) 650 660 Goldfield., Consolidated 176.. 186 50 Buenos-Aires 40 34 39 gu

50.. Métropolitain de Paris 12H 127() Tunis 3%1892 ".J 192366°.. '5 ~W.. 80.. Vlchy.Œtabl. thermal) 157g 1555.. 64 33 Soie Artificielle (G,ve!). 3255 3400 Gula-Kalumpong. 60.. 62. Argent métal (comptant) 17 1116 17718.

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75 Tram.deShangaT. 613.. 39ù..CréditNatlonaI5%1919. '31" 19285%940.. 3"" 20 Soie art. d'Izieux. 845.. 675.. ,J'

^LTetdÉ^|f(^v.^ 2345 i165" oblig. 500' 5 |" liillfe: «:: | m. «».»§.• ™Y^Y^Y^Y. »u.^ L.Jj 69 NEW-YORK

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47 50E).=tricit6d.Par~060.. 6%1922. 13" 513" t9304%Lot~ 100.. Electr,c.té de Strasbourg. 1910 1950.. 5).. Transports en Commun. 691 69'n~ 308 3'5.n~3499!6

22 50 E.ectricité de la Seine 646.. 650.. 6 janv. 1923.. 513.. 513.. \,93l4%Lots 872.. 860.. 219 43 d. Varsovie ord H50 Transports Maritim 176.. 178 Hydro-El.c. Cèr 136 50 « 50 ^le^transf.r. 3499/16

37 50 Electricité et Gaz du Nord.. 6~l 2215.. -6 0/a juin 1923. S44". Jagersfontein 96 25 10).. Atchinson To; vue. 38 1,'4

^K!™ = .b-8. f œ9.2.?: 544:: ^y. Com. 187926O% 520 42 50En.rSi.duM.roo ™~™£~ ™eéné«Mn 5850 «* j^ntr; I?' »|g j? ê^S^ïï J^sS-1–- litë 55 Ensrgie Littoral Méditerr.n. ^••fS'c" O Fonc. 1879 3 » •• 511.. 60 Force. Mot. Agoût I60O..I66O.. 319 20 Brasserie Quilmè •̃ 3030 Kuala-Lum pur ?4.. 96 75 clnl7°an P3 eff^c 9 %y^y.™y.§::o^< «:: | rzMlï II p |;à S:: = i ï;œrn: || ^y^v^y^y^y^^ -"•••• •" •̃ '"5Ogn^SSS£: 2 É

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Thomson-Houston. «5.. X2 | |27.. ̃̃ I(X)5 K 188S 2 60 3>0 346 50 60 .-Force. Motrice, du Rhône 585 598.. 16 25 Grands Moul. de Corb.il. ord. 232.. 236 L,évln 260.. 270 ££«8° Rock [^

32 50Uniond-E.ectricit* 765.. 763.. £ «28. C.m. 1891 3% 312.. U 416 50 Forc"Motric"du Rhône (parts) 10200. 10,00.. 60 Nossi-Bé 665.. 670 Lorrain. » N^Tor^ntrYlY.YY.Y.Y.YY 15 î 5

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30 For. & Aciéries du Nord et Est ."J 53i de Meuse 6/, ^1923. c Com. ,899 2 6O 345 342 4Õ" (parO 380 .400 du Boulonnais 161 180 Malopolska 13- '< pêmsyTwWa 536

100 Schneider (Creusot).. 475" 464" Nord 6 o~ 1921 510.510.. Fonc.19033% 362 362 50 4o de la Vienne 519"121" 20.. -ci. 1»1.do-Chine 218.. 2L5..Mex.can-EegleO¡I,or¡l. 3425 35 Reading 2J

Tréfileries et Larn. du 475 484 355" 7 1927'" 5¿8' 530.. !90~ 191 190" 66 65 -2~ = 3255 3260 Michelin (part). 1060 1088 Souther~~R~¡I" 4 7'8

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13.. Lans. 595" 607" 7%1927' 538" 540.. tL Com.1912 3% 390" 394" ..Indochl~o..ed' !octricité. 775.. 1043" Mozambique. 2550 2 Union Pacifie 69 1&1

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40.. Vicoigne et N",ux. 63" 65" 5% 1929' 970 965.. Forte. 19133 1/2% 438" 444 50 4< Nantaise Di.tr,bution .1064.. 435 60.. Poliet & ChauSlon. 710.. 740 de l'Afriqu.'d~ Nord 136 50 137 Allied Chem' 'j' 77'jl~ :E

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8 IL 80: Le Paye du Sourire, de M. Franz Lehar (MM. Willy Thunls, Paul Darnols Mmes Georgette Simon, ccrcilla Navarre et M. Duvalelx).

GYMNASE (Prov. 16-15), i. 9 heures: Le Voleur, de M. Henry Bernstein (Mlle Jane Chevrel; AIM. Jean Max, Lucien Blondeau, Jean Clarens, André Gray; Mlle Mayane)

MADELEINE (Anjou 07-09), à 9 h. 10 » Cette nuit-là, do M. Lajos Zilafcy, adaptation <lc M. Denys Amlel (Mme Madeleine Sorla; MM. L. Rozenberg, Debucourt, etc.).

MATHURINS (Anjou 80-00). a 9 heures: La Voie lactée, de M. Alfred Savoir. MICHEL (Anjou 35-02), a 9 heures: La Femme en blanc, de M. Marcel Achard (Mlle Gaby Morlay; MM. Pierre Fresnay, Alerme, H. Blanchard et Pasquall. (Répétition générale).

MICHODIERE (Rlch. 95-23), n 8 n. 45: La Fleur des Pois, de M. Ed. Bourdct (MM. Victor Boucher, Alerme et Saturnin Fabre; Mmes Marguerite Deval et Yolande Larron). THEATRE MOGADOR (Trln. 15-37), à 8 h. 30 L'Auberge du Cheval-Blanc, d'Erick Cnarell (Georges Milton, Robert AIlard, Charpin, Goavec, Bever; Miles Gabrielle Rlstorl, Rose CardJiy, ReVorelly, Moneile Dlnay, Hélène Regelly),

MONTPARNASSE (Gaston Baty) (Danton 89-90), a 9 heures: A l'ombre du mal, M. Il.-I!. Leiiorrnand Tôtes de rechange, de Jean-Victor Pellerin, mise èn scène et decors de Gaston Baly.

NOUVEAUTES (Prov.' 52- 36).. à 8 h. 45 Oh! Papa!, do André Barde et Maurice Y vain (M. Boucot; Mines Jacqueline Francell, Suzanne Delielly, Davla; MM. Pierre Feuillère, Germain Champell, Mlle C&rlstiane Nere. M. Robert Dnrthez).

PALAIS-ROYAL (Gut. 03-50), a 9 heures: La Maison d'en face, do M. Paul Mvoix (MM. Louvigny avec Duvallès, Mlles Mona Doll et Mireille, Paul Faivre, Renée Vnrville. Andrée Champeaux).

POTINIERE (Centr. 86-21), il 0 heures: As-tu le droit?, de M. Marcel Schulz (Mmes ̃Marguerite Valmond, Simone Jarnac, Suzanne Stanley, MM. Rolla-Norman, MathllIon, Philippe Janvier). Exciting, de S. Veilloi, (Mme Simone Jarnac).

SAINT-GEORGES (Trtn. 63-47), A 9 11. Trois et Une, de M. Denys Amlel (M. André Luguet, Mlle3 uabrlelle Dorzlat, Alice Field, MM. D Lecourtols et Jean Wall).

SARAH-BERNHARDT (Arch 00-70), â 8 -h. 30 Mon Curé chez les riches, de MM André de Lorde et Pierre Chaîne (MM. Henry Laverne, Henri Monteux, A. Decœur, J. Dumontier Mmes Jeanne Jehunno, Mad. Thomas, Alice Tissot).

THEATRE DE PARIS (Trln. 20-44), & 0 heures Monsieur le Comte, de MM. Yvan Noe et Il. de Vere-Stacpoole. (M. André Lcraur, Mme Jeanne Provost; MM. Marcel Carpeiitinr et Jacques Grétlllat)

VARIETES (Gut. 00-92), a 9 heures Une Poule sur un mur, de M. Léopold Marchand (M. Pauley, Mlle Betty Daussmond, M. Marcel Vallée, Aille Germaine Aurer; MM. Palan. Larciuey et M Maurice Éscaiide). VIEUX-COLOMBIER (Cle des Quinze), à ) 9 heures Violante, comédie romanesque, ndaptée d'un vieux maître espagnol par AI. Heur] Ghéon. Musiaue ot danses.

JfLnERT-l", 8 h. 30 L'Affaire Broc7t. AMBIGU (Nor 36-31), 8,45: La Mais. Tellier ATELIER, 9 heures Cijpricn, La Paix. AVENUE (Compagnie Pitoëff), relâche. CHATELET (Gut. 02-<S7>, à 8 h. 30: Nina-Rosa (Bach et Sira Viva).

CLUNY (Odéon 07-76), à 8 h. 45 La Revue marseillaise (Aliberl).

C'OMŒDIA. à 9 heures l.a Joyeuse Nuit. DEJAZET, à 8 h. 30: Tire au Flanc. GOBELINS, 8 h. 30 Chanson d'Amour. GR.-GLICNOL, 9 h. La Prison du Vice. MOULIN DE LA CHANSON, relâche. ŒUVRE (Trin. 42-52). 4 « h. 45 Une Vilaine femme.

CONCERTA ET REÔITÀUS

Le Chant Yvette Guilbert, Nadéja Pie- vitzkaia, Reinhold de Warlich.

Séance de Sonates Irène Jacobi et André de Ribeaupierre.

Evincée des scènes populaires, la bonne et substantielle chanson française a trouvé dans les salles de musique une hospitalité bienveillante. Mme Yvette Guilbert, qui défend sa cause devant des auditoires cultives, s'attriste de voir notre époque sombrer dans les distractions vulgaires. « Sommes-nous plus bêtes aujourd'hui ? » s'écrie-t-elle avec une feinte malice, sûre d'un triomphe qu'elle doit, pour le moins autant à son inégalable talent qu'à ce qu'elle chante. La grande divette trouve dans l'évocation do plusieurs siècles d'esprit français des raisons d'espérer en l'avenir de la chanson. Son répertoire, fait de balJudçs des vieux conteurs, de bluettes et de pochades romantiques, des chansons satiriques du Chat Noir, reste malgré tout très actuel. Mme Yvette Guilbert paraissant à la salle Gaveau dans un gala russe, a réussi, par son instinct de la mise en scène et par sa diction si simple et expressive, à mettre en joie un public composé en grande partie d'étrangers, certainement familiarisés avec notre langue, mais qui n'ont dû qu'à l'art de l'interprète de saisir toutes les subtilités do son programme. L'opinion des jeunes n'est pas moins favorable à Mme Yvette Guilbert et aux «euvres qu'elle chante. On en voit beaucoup suivre avec intérêt ses « Heures de Chansons et s'étonner qu'on prit autrefois la peine de mettre tant de sel et de vérité dans les modestes couplets d'une chanson.

Sans posséder en revanche le russe, on peut apprécier les qualités vocales de Mme Nadéja Plevitzkaia,douée d'une

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Meuble» anciens et modernes. Piano 1/2 queue « Erard »." Tapisseries; Aubusson Vente HOtel Drouot, salle 2, le 15 mars à 2 h. Exposition le 14 mars de 2 à 6 h. C«»-Pris.: RAYMOND OUPAH.D, 48, r.Richelieu, Mo R. TABOUH.PEATT,n,r. Bleue Collection de Mme In baronne de Gunzlinrg

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p 12.Exp.M.M. Hnro,43,r.L,afayette Experts MM. Hàifo-Lôgé et Ricard, Commissaire-priseur M* ROGER WALTHER, 1B, rue de'Proveincë, Paris:

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RENAISSANCE (Xord 37-03),' rélâche. SCALA, à s li.' 4a t. Le Pr.o'grès s'amuse. STUDIO DES "CtœVIPS-ÈLYSEES, 9 h. Le Chant du Berceau, la Afiniature. STUDIO DE PARIS,* S'il. 15 L'Ange. THEATRE DES ARTS, à 8 h. 45 Maman, marie-toi. ̃ ,< :t

THEATRE DES •'DÈU&-ÀNES (Marc. 1020), à 9 h.: A la Poulbot.

THEATRE DE DIXrlïEURES (Marc. 07- 48). à 10 heures-r Martini, -Rieux et Loulou Hégoburu. -r --g :>̃̃ r,

THEATRE NATIONAL, POPULAIRE. Relâche. '•' '̃;̃

TRIAN.-LYR., h. 30: Si J'étais Roi. A LA GAITÈ-:LYRIQU&

« LE PAYS DU SOURIRE » est le plus grand des succès

On parle trop dans Paris de la fameuse opérette de Franz Lehar, Le Pays du Sourire, pour que tout k' monde n'ait pas le désir d'aller à. 1a Gaîté entendre cette belle œuvre lyrique et voir ce spectacle somp- tueux qui connaît âctitcUciiicnt grande vogue.

Ouï Il faut. aller voix Le Pays' du "Sourire,' opérette charmante qui connaît en France un succèsprodigieux, un succès mérité, après des milliers de rc'présentations triomphales dans le monde entier. C'est dans cette œuvre fort divertissante qu'il y a l'air connu « Je l'ai, donné mon cœur », chanté par le ténor cinq fois tous les jours devant une « salle en délire ».

La musique de Franz Lehar séduit et amuse. Son entrain est comnjunicatîf, son esprit alerte, sa couleur rêyeuse et poétique En un mot, il faut, reconnaître la valeur de cet ouvrage qui triomphe^ tous les soirs, les jeudis et dimà'nciiés çn inatinée avec tous les créateurs,.

Quand on dit que Le Pays. du. Sourire est le plus grand des succès, 6n dit' la vérité.

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Notes et informations

On annonce

La direction du Théâtre Daunou retient la date du 18 mars, en'1fiâ"fthée, "pour la répétition générale de 10 ans. opérette en trois actes de MM. Jean Bastia et Paul Nivoix, musique de M. Pascal Bastia. La première aura lieu le soir.

Peau d'Espagne est le titre de la prochaine pièce de M. Jean Sarment, qui fera fite, smS'la. scène de l'Athénée, .£' Léopold

Bien-Aimér r '<;̃' ou,?.; ̃

f\,{\' J." o

̃") Mlle Marie Marquet étant souffrante, la répétition générale de La Francerie. de M. Paul Raynal, qui devait avoir lieu samedi prochain à la Comédie-Française, a été repprtée au mercredi 1% mars, en matinée. A L'OPÉRA. Ainsi que nous l'avons an-,noncé, c'est Mlle .Fannv/Heldy. qui chantera vendredi le- rôle de Salonjéïdans Hérodiade, avec M. Franz en celui de Jean. Mlle Bachillat, MM. Endrèze,. Grommen, Cambon dans les autres principaux rôles, sous la diiection de M. François, vRu-ljlmann. A tA Comédie-Frakçâisi; ̃ Demain, à 2 heures, abonnement billets blancs Hernani à 8 h. 30, abonnement A Le Gendre de Monsieur Poirier, Le Médecin malgré lui. ̃'̃

belle voix nu timbre chaud, qui a de l'ampleur et qui porte. Mme Plevitzkaia a chanté, en costume national, des Chants populuirùs russes harmonisés par A.-ï. Gretchaninoff. Le ton 'et l'interprétation de ces mélodies contrastaient par leur réalisme plus rude et leur accent dramatique avec celles de Mme Yvette Guilbert, mais ce folljlore, comme le nôtre, 'puise son, charme plus amer dans 'les sô-nfenirs "dâ- terroir et dans la survivance d'un heureux passéV M. Reinhold de Warlich a fait sa rentrée dans un récital dédié à Brahms. On sait l'intérêt que suscitent les auditions de ce chanteur sobre et puissant. La voix est 'ferme, d'une" belle égalité do couleur. L'artiste la plie avec beaucoup de souplesse et d'intelligence aux plus subtiles nuances du texte l'articulation nette conserve aux [ieder toute leur valeur expressive et toute lenr poésie. A vrai dire, jasscii peu de spécialistes du chant 'sont capables de nous donner dans ce genro difficITe un plaisir aussi complet.

Nous avons dit récemment tout le bien qu'il fallait penser du violoniste André de Ribeaupierre dont la maîtrise d'archet et le style d'une pureté toute classique ont été mis ..çn évidence par un premier récital. AL de Ribeaupierre a donné, avec Mlle Irène Jacobi, pianiste. une séance dont le programme comportait trois Sonates de Mozart. Ernest Bloch et Debussy. Mlle Jacobi possède un excollent mécanisme ion, j^eu est net, juidicieusement rythmé mais sans grand relief. Elle ne sutipas toujours s'élever au niveau d'éloquence de son prestigieux partenaire, qui se montra, lui, plein de conviction et remarquablement inspiré. Georges Mu ssy.

Georges Mussy.

)ROPR. à St-Manr-des-Fossés, 42, av. Foch. Libre. A adj. Ch. Not. Paris, 28 iars 33. C. 4.000 mq. M. à. px 350.000 f. 'ad.à M» VIncent.not.Paris, 43,r.Clichy. 3t. de M« Louis Vallée, av. Versailles, 5, r. Sainte-Sophie. Vente- Et. de Jelançle, nctaire â. Maisons-Laffitte, le samedi 25 mars 1933, à 14 h. 30. *ropr. à Maisons-Laffitte 1, r. du Marëchal-Foch. Xlbre de locat. I a px 49.000 f. S'ad. Delangle, not. Maisons-Laffitte. A V«.rsa,illes M" dallée, Salone -et Pelaûnay, avoués. A 3aris Mo Baehejez, not..S, r. Turbigo. 3our visiter à Mme Dubois A Maisons^affltte, 26, r. St-Njcolas, mardi, jeudi, :amedi et dimanche de 14 ,h.3O à 16 h.30 mmeuble Bd Magenta, »1. A adj. Ch. ù Paris D JT1 Not.Paris',21 mars 33. îev.br.7e.717 f.+ch.rernb.M.a px 050.000. J'ad. Picard, not., 85,r. de Richelieu.

A 1,'OpÉRA-CoinQtH! Voici la distribution de Tarass-Boulba, dont la répétition générale a lieu aujourd'hui, à deux heures précises

M. Micheletti (Andry), Mlle Lillle Grandval (Xénia), M. Claude-Got (TarassBoulba), MUe Calvet (Maroussia), M. Raoul Girard (Bogdus), M. Baidous (la Voïvodc), M. Jean' Vieuille (Balaban), Mlle Lcbard (Sirka).

Au troisième acte Danse cosaque par Boris Kniassoff.

Au cinquième acte Mazurka (chorégraphie de Carina Ari), dansée par Mlles Solangé Schwarz, J. Rosne et le corps de ballet. .y Orchestre sous la direction de Paul Bastide.

En raison de l'importance de l'ouvrage, l'Opéra-Comique serait reconnaissant à ses invités d'arriver à l'heure.

A l'Odéon. Mlle Claude Génia fera ses débuts, demain en matinée, dans le rôle d'Agnès de L'Ecole des Femmes. La distribution, presque entièrement nouvelle, comprendra les noms cle MM. Chamarat (Arnolphe) Bonifas (Chrysalde).. Barp;in (Alain), Guy Parzy (Horace), Harry-james (un notaire), Jean Schneider (Enriquç), Bryonne (Orontc) Mlle Pauletfc Marinier (GeorKcttc). La Bonne Mère, de Florian. qui complétera le spectacle, sera interprétée par MM, Tcan Clairjois, Paul Delon, Charpentier. Floùrens Mmcs Suzanne Courtal, Jeanine Crispin.

L'Odéon vient de mettre en répétition un acte de M. Jacques Farncs; II n'est jamais trop tard. dont les rôles seront te-,nus par Mmes Eva Rcynal, Colette Adam, Lucy-Laugier MM. Roger Wcber, Bargin. L'Auberge du Cheval Blanc, qui obtient tous les soirs un formidable triomphe au Théâtre Mogador, sera donnée en matinée, demain jeudi et dimanche, à 2 h. 30, avec Georges Milton en tête de toute la brillante interprétation.

Le Contrôleur des Wagons-:Lits; le fameux vaudeville d'Alexandre Bisson, vient d'être transformé en opérette par M. André Bisson et le compositeur italien .Romolo Alegiani. La création à Paris de cette opérette, qui a déjà été représentée en Italie, aura lieu le 30 mars, au Théâtre Comœdia,. L'Avenue, qui a fait relâche hier et ne joue pas davantage ce soir, pour permettre à Mme Ludmilla Pitoëff de se reposer, reprend, à partir de demain jeudi soir, Maison de Poupée, qui sera joué encore pendant quelques jours.

Rappelons, d'autre part, que la répétition de Marc-Aurèlc a été remise à une date qui sera fixée prochainement..

Le Théâtre Albert-I" annonce Jes quatre dernières de L'Affaire Brock, -avec Genq, Ferny et Tony Pary.

J..¡:¡k.;¡""i71h.c~1Ú. .Quj.s tu;da:j~C-<.

main Rheal.

L'Atelier vient de donner, avec un grand succès, L'Avare, au Théâtre municipal de Grenoble. Ajoutons que la centième représentation éi La Paix sera fêtée le 1% mars, place Dancourt._

M. Saint-Granier, qui avait été grippé, reprend dès ce soir, à l'Empire, son rôle dans Kalinka.

C'est à Londres qu'on va fêter le 25" anniversaire do la Chauve-Souris, puisque h compagnie de Nikita Balieff, fondée à Moscou en 1008, y donne actuellement des représentations au Vaudeville-Théâtre. Les amis que Nikita Balieff compte en France, et tout particulièrement à Paris, qui' désireraient le féliciter à cette occasion, pourront lui adresser leurs compliments à son domicile parisien 63, avenue Mala,koff jusqu'au 12 de ce mois, date à laquelle leurs messages seront groupés puis transmis à Londres en temps opportun par les soins d'un courrier spécial.

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M. le comte G. Baroux, à Sorgues-s.Ouvèze.

M. Charles Clerget, à Aisey-sur-Seine. Mme la comtesse Albert du Chastel, à Bruxelles.

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MOTS CROISES 1139

Horizontalement. I. Arguments oppose; à une thèse. Il. Comme il faut; Pronom indéfini. -.III. Finesse de goût. IV. Refuse de reconnaître; Mesure itinéraire chi.noise Initiales de points cardinaux. V. Prénom masculin; Du verbe avoir; Petits cours d'eau. VI. Furies. VII. Table ( servant pour les sacrifices; Prudent. VIII. Prénom masculin. IX. Galettes légères; Initiales de points cardinaux. X. Dans Ja Seine-Inférieure Réfutations.. XI. Eclairé Faite depuis peu. Verlicalement. 1. Règles religieuses. 2. Deux lettres de « Bizerte » Jeta en arrière les pattes. 3. Petite croix d'or qu'on porte au cou. 4. Complète Petit champ herbu. 5. Règle; Pronom; Initiale répetée d'un point cardinal. 0. Pronom personnel Laps de temps. 7. Obliquité. 8. Chiffre romain; Prénom féminin. 9. Dépouillés; Bas de l'épine dorsale; Connu. 10 Jeune matelot; Sur certaines enveloppes. 11. Domestiques; Prénom féminin. Solution du 1138

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