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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1933-02-24

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 24 février 1933

Description : 1933/02/24 (Numéro 55).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k297249w

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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A QUOI SERVENT ] LES CRÉDITS GELÉS CE QU'A COMPRIS 1 11~ LA PETITE ENTENTE

La seule vérité absolue, c'est que tout est relatif. Le professeur Foerster a dû y songer ces jours-ci, lorsque, dans sa retentissante conférence de Figaro, il lancait un avertissement salutaire au sujet des prétendues intentions de l'Allemagne de Hitler de prendre la tête d'un mouvement européen pour la des- truction du Bolchevisme. Le fait est qu'il ne s'ensuit aucunement que, parce que Hitler se proclame antimarxiste et joyeux massacreur de communistes, l'Allemagne soit sur le point de rompre les liens militaires tisses depuis douze .ans entre l'Etat-Major allemand et celui de la République des Soviets. Sachons que, en politique intérieure, ce que font les Nazis est exactement ce. qu fait chez lui Staline. Les réactions du, Berlin de Hitler ne sont que celles de Moscou. Tous deux, ils font une solitude qu'ils nomment la paix. Ils n'ont qu'un seul souci, la consolidation de leur pouvoir leur dictature par la suppression de tous les gêneurs. Si Staline fait emprisonner un Conservateur c'est pour la même raison qui fait que Hitler laisse tuer un Communiste. Donc, ne cherchons plus à tirer, d'après la politique intérieure hitlérienne, des conclusions plausibles certes, mais illogiques, sur un revirement de la politique extérieure allemande envers une Russie dont, plus que jamais, elle croit pouvoir avoir besoin.

Si vraiment la France voulait réta- I Mir le jeu des alliances en commençant par celte de la Russie d'une Russie potentiellement utile de nouveau, lorsqu'elle aura vomi le Bolchevisme elle n'aurait pas la naïveté de prolonger l'expérience se sauver l'Allemagne sous le prétexte de s'en servir un jour comme bouclier contre l'invasion communiste: En janvier 1932, j'ai publié dans ces colonnes, sous le titre « Le Secret de l'Allemagne », un résumé d'un accord militaire secret, le traité de Spandau, dont le but était de réunir toutes les conventions verbales antérieures, depuis Rapallo, dans un seul instrument. Depuis mon article d'il y a un an, ont paru d'impressionnantes révélations, notamment celles contenues dans le livre de M. Cecil Mel ville, The Russian face of Germanil, sur les armements secrets de l'Allemagne en Russie. Le livre de M. Melville est remarquable. M. Melville sait à peu près tout ce qu'il faut savoir sur les tractations secrètes entre l'Allemagne et la Russie. Mais il ne dit pas tout. Je crois à propos de corser sa documentation par la révélation du pacte militaire du 3 avril 1922, qui se trouvait à la. base de la sensationnelle conférence de Rapallo de la même année.

Dans ce printemps, il y a onze ans, Novitsky et Stefanow pour la Russie, et von Seeckt, Behnke, Scharf et Petter pour l'Allemagne, ont négocié et conclu le pacte suivant, un pacte que le traité de Spandau, par moi révélé il y un an, n'a fait que renforcer. J'en donne ici la traduction française d'une traduction anglaise du texte allemand l* Z/E~af-Mayor Général Allemand s'engage à fournir à la République Russe Socialiste Fédérale Soviétique .(U. R. S. S.) les armes et les fourniments nécessaires pour armer et équiper 180 régiments d'infanterie conformément aux rôles A (n° 5561/88 du 4 mars 1921). Le matériel nécessaire à l'armement et à l'équipement de ces forces doit être livré par /'E~-A7~'or Allemand par livraisons mensuelles aux endroits désignés, aux frais, par les moyens, cf sous /a 7'espc'nsa&t/~ë de /'E~a~-Major Général A~c/nand

a) Un tiers des armes c~ du matériel à livrer doit être con/orme aux modcles russes (modèle 1891, calibre 299 in., maaas/ à 5 cartouches, vitesse initiale efe 2.035 m~ mire à 3.000 m., avec baïonnette triangulaire de 44 cm.), fouies autres armes et f ourniments devant être conformes aux modèles allemands (fusil Mauser, modèle 98).

h) .L'E~-Mnyor Général Allemand s'engage aussi ef en même temps à fournir l'artillerie de campagne et l'ar~t~crte lourde pour 20 divisions d'infanterie, con/ormemcn~ aux rôles A (n° 5561/88 du 4 mars 1921).

c) La quantité de ces armes n'est pas stipulée dans la conuen~'on du 25 mars 1921.

L'E~-Ma~r Général A~e7?tand j .en</a<ye à /)aj~'c<er à l'organisation de la marine russe dans la Baltique et la A7er A'otrc

1 a) En augmentant les cadres d'ins- ~ruc~eurs de la Mar!ne Allemande conforméii7ent à la c~n~e/~fon du 25 mars 1921.

b) En réorganisant et en !'ns<ru!'san~ les hommes de la Marine Russe conformément aux exigences et aux expériences récentes.

c) En réparant complètement les vaisseaux de guerre de la ~art'ne Russe

suivant les indications de l'Amirauté de l'U. R. S. S.

L'E~Moyor Général Allemand s'engage à livrer à la Russie dans le plus bref délai, en plus des aéroplanes déjà !'nd!'<yues (25 mars 1921), un su/)/emen~ de 500 aéroplanes neufs du type Junker, avec la quantité nécessaire de pièces de rechange.

4° L'Etat-Major Général Allemand N'en<ya~e à fournir les forces techniques de ~/l7'7J!ee Rouge Russe avec les ç!<a7!~CN nécessaires d'équipement technique pour 180 régiments d'infanterie conformément aux rôles A (5561/88 du 4 mars 1921). Cela comprend aussi la livraison de 150 stations de radio-campagne.

5° L'Etat-Major Général Allemand s'engage à informer /'E~a~-Mayor Général de l'Armée Rouge Russe des 7'esttytats des dernières découvertes et des inventions techniques des attaques par les gaz, ainsi ~u'a instruire et à former dans la technique des gaz 60 tns~uc/eH?'s russes qui seront envoyés en Alle- magne par l'Etat-Major de l'Armée Rouge ~usse.

6° L'Etat-Major Général Allemand s'engage à envoyer en Russie le nombre nécessaire de spécïalisfes techniques dans les travaux militaires existant actuellement en Russie, ainsi qu'à équiper les nouvelles usines d'armes de Tula (la seconde fabrique de Tula), Samara et Petrograd.

7° De son c6té, l'Etat-Major de l'Armée Rouge Russe ratifie entièrement les traités dé jà conclus, c'est-à-dire celui du 17 avril 1919 et celui du 25 mars 1921, rassemblant en un tout la présente convention, et s'engage à employer son influence auprès des Gouvernement de l'U. 7~. S. S. pour le transfert immédiat de 20 vaisseaux de guerre de la Flotte Russe, en accord avec l'accord du 25 mars 1921, mais, en raison de la présente situation politique, lesdits vaisseau.E doivent re~er dans les ports russes.

8° L'Elat-Major de l'Armée Rouge Russe oaran~ à l'Etat-Major Général A romand la possibilité de transférer en Russie 3 fabriques allemandes choisies par l'Etat-Major Général Allemand, à savoir une fabrique d'aéroplanes et d'hélices, une fabrique de gaz empoisonnés et une f abrique d'armes à la condition que l'Armée de l'U. R. S. S. s'enf~a~e entièrement a~ se servir des produis desdites fabriques. En conséquence dudit article 8, est d'ailleurs entendu que l'Etat-Major Général de l'U. R. S. S. n'em pêchera ni les o/tCters, ni les spécialistes allemands à participer au travail des fabriques d'armes qui viennent d'être montées en Afglzanistan.

9" L'Etat-Major Général de ?'Armee j Rouge Russe s'engage à maintenir sur la frontière ouest de l'U. R. S. S. pas moins de 18 divisions d'infanterie et 8 divisions de cavalerie un tiers de ces forces conforme aux rôles B (57/69 du 4 mars 1921). En conséquence dudit article 9, ces forces doivent être réunies dans les régions stipulées par le plan fondamental des opérations selon /'accord du 25 mars 1921.

10° L~fa~-Mo~or Général de l'Armée Rouge Russe s'engage à accroître, à partir du mois d'août 1922, la capacité de rendement jusqu'à 12 trains par /our7!ec de 24 heures sur la voie ferrée A~CTandrous/t!/ et A~'A'o~au~sA' De toute /ocon, les embranchements sur le trianf~e PinsTc-Moscou-Pe~rof/rad doivent augmenter leur capacité de transport dans les mêmes proportions.

11° En accord avec la convention politique, rE~a~-A~a/or Général Allemand et /'E~a~-A7a~'or Général de l'Armée Rouge Russe s'en~ayen~ à élaborer en commun un plan assurant à la Russie 1l'accès à la mer Baltique. Présentement, d'ailleurs, la ligne de démarcation entre la frontière allemande et la fron~'e2'c de l'U. R. S. S. est en voie de modification dans ce but. Cette ligne court par ~a~'s-Vo~mar-Os~rou.

12° Les parties contractantes s'engagent à garder secret ce présent accord.

Les parties contractantes, on le voit, n'ont pas su garder secret l'accord militaire qui lie les deux voisins de la Pologne.

Il y a quelques jours, à Berlin, on a fait cette naïveté que j'ai rappelée en commençant de prolonger l'expérience de sauver l'Allemagne sous pré- texte de s'en servir un jour comme bouclier contre l'invasion communiste. L'Angleterre, la France et les EtatsUnis ont complaisamment agréé les propositions des banques allemandes de garder toujours gelées chez elles les monnaies qu'on leur a confiées. C'était il y a juste un an, qu'à la fin du papier déjà cité, Le Secret de l'Allemagne, j'ai écrit ceci « Les créanciers de l'Allemagne sont auerfts. Divisés entre eux, les anciens alliés dégringolent vers la f/uerre, faute de comprendre que la paix de rEHrope dépend de leur réso- ht<:on commune de se moquer du chan~c a~ememd et de se désintéresser du sort du mark. Le renouue/~emeu~ par les banques américaines et a/(ï!ses de leurs crédits à court terme places en j Allemagne serait un crime de lèse Europe. N

Je n'ai qu'à le signer de nouveau. W. Morton Fullerton.

EN C/A~/E~E PAGE

FIGARO AUTOMOBILE

J-, A. P O TL, 1 T? 1 Q 'ET B!

LES INCERTITUDES DE LA NAVETTE

Le projet financier est revenu

~a à la Chambre. La commission

l'a examiné hier le débat reprend aujourd'hui. Pour com-

prendre les incertitudes de cette navette, il faut se rappeler que la volonté du cartel des gauches est influencée par les exigences des fonctionnaires, comme les attitudes du gouvernement par la volonté socialiste. II convient de se souvenir aussi que malgré son glissement à gauche la Haute Assemblée garde un certain sens de l'intérêt généra! et que la compréhension des besoins nationaux n'y est pas altérée par l'idée fixe électorale. Au cours de cette dernière semaine, on s'est sincèrement efforcé, au Luxembourg, de faire de la déflation budgétaire, tout en observant l'égalité des sacrifices et en sauvegardant la sécurité.

Tout de suite, à la Chambre, hier, les préoccupations politiques l'ont emporté sur les soucis de l'équilibre financier. La délégation des gauches, cette formation qui n'a de nom dans aucune loi organique, s'est réunie. Et l'on s'est inquiété de la volonté des fonctionnaires. Les radicaux les ont reçus. Ce ne sont plus les législateurs, en effet, on le sait, qui légifèrent, c'est M. Charles Laurent et ses collègues de la fé- dération qui font connaître leurs décisions. Et le groupe radical-socialiste a appris de ceux-ci que les agents de l'Etat se refusaient à tout sacrifice, qu'ils s'opposaient à tout prélèvement. En vain leur a-t-on répété ce que M. Roy, mercredi, a si bien résumé devant le Sénat, que c'est leur tour de s'incliner devant les fatalités de l'indigence universelle. Us ont répondu par un

L'HEURE QUI PASSE

he génie de l'eniance

J'ai voulu apprendre à lire à un petit" garçon qui m'est aussi cher qu'un fils, et j'ai choisi, pour ce grand objet, l'un des syllabaires préférés dans les écoles.

L'hommelet et moi, nous nous sommes attelés à la besogne lui, plein d'intelligence et de feu, et moi, patient et charmé. Rien n'est plus émouvant que cette introduction d'une âme dans le monde des signes et des lettres, si laborieuse au début qu'il semble que nous soyons devant des haies inextricables, et peu à peu tout s'éclaire et se compose les hiéroglyphes s'ajustent à la réalité les lettres forment les mots; les mots traduisent l'univers.

Vous savez comment l'on procède aujourd'hui. Les lettres ne sont plus tout à fait lesmêmes que celles de notre enfance. L'on a modifié leurs noms. Attendez, j'exagère un peu. Exactement, a été convenu que l'on ne fe servirait pas de leurs noms, pour enseigner leur usage, mais seulement de leur prononciation habituelle, dans le corps des mots. Défense d'expliquer à un enfant que la lettre M, par exemple, s'appelle ou s'épète <~te. L'on se borne à lui montrer qu'elle se prononce MgM/<, à peu près, rmnm. comme un mugissement. Et il en va de même pour toutes les consonnes. Au nom de la raison.

Comme tout le monde, j'étais informé de cette découverte, quel Himalaya mais je n'en avais pas l'expérience. Je puis vous garantir à présent que ce n'est rien, qu'une blague pompeuse. Car il est vrai que l'enfant' doit s'efforcer un peu, avant de comprendre que la lettre cwe et la lettre a nous donnent ma. Mais si, pour éviter cet effort, vous lui enseignez seulement que w se lit Mg!</<, que croyez-vous qu'il arrive ? L'étrangeté demeure. Elle a seulement changé de place. L'enfant n'est pas moins surpris quand vous lui découvrez que le c c'est-à-dire le AeK/! doit s'adoucir en un crépuscule, un certificat.

A mon disciple j'ai donc appris, pour commencer, tout bonnement ses lettres. Par leurs vingt-quatre noms, ses lettres, depuis a jusqu'à s. Je n'ai pas voulu qu'il ressemblât plus tard à certains dadais que j'ai rencontrés et qui ne sont pas sûrs même de leur alphabet, quand ils ouvrent un dictionnaire. En même temps, je lui ai appris la prononciation de ces lettres. Aucune difficulté, voyons. Tout allait du même pas, les petites lettres et les grandes, l'impression et la lettre moulée. L'alphabet n'a jamais été 9a mer à boire. Nos réformateurs n'ont oublié dans cette affaire qu'une seule chose, l'extrême rapidité des enfants à saisir tous les secrets d'une langue.

L'enfant se comporte, en présence du langage, avec une sûreté pour ainsi dire magique., Il n'a besoin ni d'un surcroît de simplifications outrées ni d'une surabondance de logique apparente. Comme dans cette kyrielle de compléments pédantesques que vous avez substitués aux trois de naguère (direct, indirect, circonstantiel) et qui apportent dans sa petite tête un chaos. A quoi bon ratiociner de la sorte ? L'snfant a le don du langage par grâce divine ou naturelle. Il en a le génie. De là ce merveilleux travail d'adaptation dont tous les hommes ont été capables, jusqu'aux plus stupides, lorsqu'ils étaient des enfants.

Entre l'ancienne pédagogie et la nouvelle, j'opte hardiment pour l'ancienne. Il me semble que la nouvelle se trompe deux fois. D'abord quand elle laisse l'enfant à lui-même là où il attend, au contraire, d'être secouru et guidé, puis quand elle l'assomme d'explications inopportunes.

Eugène Marsan.

intransigeant refus. Ils entendent rester une classe privilégiée que la crise ne doit pas toucher et qui conserve tous les avantages de sa situation publique.

Alors, les gauches se sont mises à l'ouvrage pour dissimuler le prélèvement qui s'impose en en réduisant le montant, en augmentant l'abattement de base, en exemptant ainsi d'importantes catégories de fonctionnaires, en étendant la taxe à de nombreux travailleurs de l'industrie, en dressant un barème, bref en abandonnant des principes dont les quatre cinquièmes du Sénat, avant-hier, ont proclamé l'équitable nécessité.

Quant aux crédits de défense nationale, rétablis par le Sénat, leur suppression ne fut l'affaire que d'un moment. La majorité s'est souvenue de la déclaration socialiste la S. F. I. 0. ne vote ce douzième qu'en raison de l'atteinte qu'il porte aux dépen- ses militaires. Les radicaux ne voulurent pas enlever au gouvernement les voix de l'Internationale. « Le Sénat, se dirent-ils, cédera quand la question de confiance sera posée. »

Le Sénat tiendrait-il donc vraiment à cette absence de gouvernement qu'on nomme le ministère Daladier ? Pour conserver au pouvoir les complaisants de la cessation de travail administrativement qualifiée « le trouble limité le Sénat ferat-il courir au pays les risques que ses orateurs ont si fortement dénoncés l'autre nuit ? Quelle abominable comédie aurait jouée la Haute Assemblée, si la séance et les votes de mercredi n'étaient qu'une manœuvre le premier temps d'une navette de capitulation

FINANCES CARTELLISTES

hes conversions à rebours

~&

M. Georges Bonnet se prépare un nouveau triomphe. Après l'emprunt des P.T.T., il autorise l'Algérie à faire appel au marché des capitaux pour rembourser la Trésorerie d'une partie de ses avances. Comme la précédente, cette émission sera sans doute souscrite très rapidement. Le ministre ne manquera pas de célébrer alors, par des airs de fanfare appropriés, le succès des finances cartellistes. Abstraction faite des musiques rituelles d'accompagnement, que valent, en réalité, ces opérations successives de crédit ? Il n'est pas difficile de prouver qu'elles sont la négation même d'une politique de crédit. Les chiffres, à cet égard, sont péremptoires. II faut s'y référer. En septembre, le nouveau 4 1/2 est émis à 100. II y a huit jours, le même titre, ne trouve preneur qu'à 91. A présent, l'on descend jusqu'à 90. Si l'on tient compte des commissions de placement, la dégradation est plus forte 99,25 89,75 86,80. Le résultat serait encore moins favorable, s'il était fait état, dans chaque cas, de la durée de l'amortissement, qui a été réduite de 75 à 25 et 30 ans. En résumé, les gouvernements du Cartel ont emprunté, d'abord, à 4 1/2 0/0, puis à 5 1/4 0/0 et enfin à plus de 51/2 0/0. La première fois, ils ont recueilli 85 milliards la seconde fois, 2 milliards aujourd'hui, ils cherchent 6 ou 800 millions.

Après cela, M. Georges Bonnet est-il fondé à se féliciter que le crédit public soit inébranlable ? Chacun peut en juger. L'on serait curieux d'avoir sur ce point l'avis des rentiers qui ont fait confiance à l'Etat, au moment de la conversion, sur la foi d'engagements solennels. On peut croire qu'ils ne perdront pas de sitôt le souvenir amer de leurs sacrifices inutiles. Il a fallu de longues années de discipline assidue pour restaurer le crédit. Quelques semaines d'emprise socialiste ont suffi pour lui porter les plus rudes atteintes. A la vérité, la liberté du ministre des finances n'est pas entière. Il est facile à son collègue du budget d'exécuter de brillantes variations sur le déficit dans ses rapports avec le mouvement des âmes. Pour M. Georges Bonnet, l'on admet qu'il solt acculé à ces expédients ruineux s'Hs n'étaient pas obligés, ils seraient impardonnables. Du moins est-il permis de le prier en grâce de ne pas trop se vanter de ses conversions à rebours.

F.-F.Legueu. ,1

L'ultimatum japonais I

au gouvernement de Nankin

?y-

''TLe gouvernement japonais a fait remettre, hier à Nankin, au ministre chinois des affaires étrangères un ultimatum demandant le retrait des troupes régulières chinoises actuellement concentrées dans le Jehol.

Dans cette mise en demeure, dont l'envoi était annoncé depuis plusieurs jours, les Japonais déclarent que « si les troupes de Tchang Sueh Liang et les autres éléments hostiles au Mandchoukouo persistent à poursuivre leurs activités dans la province l du Jehol, il sera difficile d'empêcher les I combats de s'étendre au nord de la Chine xj Le document japonais ajoute encore que

< l'armée du Mandchoukouo met actuellement à exécution son programme d'épuration, qui consiste à supprimer les brigands et les bandes de pillards dans le Jehol, mais que si Pou You Lin et ses troupes, ainsi que les autres chefs antimandehous se rendent au Mandchoukouo, ils seront traités avec indulgence ».

Le gouvernement de Nankin a catégoriquement repoussé la demande japonaise de retrait des troupes chinoises. II a répondu qu'il décJinait toute responsabilité pour les opérations qui vont s'engager. Ajoutons que devant la crainte de voir les opérations s'étendre aux zones de Pékin et de Tien-Tsin, exprimées notamment par des agents consulaires américains en Chine, le ministre des affaires étrangères de Tokio a donné pour instructions à ses ambassadeurs d'expliquer aux gouvernements auprès desquels ils sont accrédités les intentions du Japon à l'égard du Jehol et de les assurer que l'Empire n'avait pas l'intention d'envoyer ses troupes au sud de la Grande MuraMIe, à moins qu'il ne soit « provoqué » par les Chinois. A Washington notamment, M. Stimson a été informé des intentions japonaises par M. Debuchi. Les ambassadeurs ont été chargés en outre de faire savoir aux gouvernements que les <: conseils adressés à la Chine et recommandant le retrait des troupes régulières du Jehol avaient pour but de limiter le plus possible l'importance du conflit, pour éviter qu'il ne s'étende en Chine du Nord.

Le ministère des affaires étrangères a démenti officiellement les informations selon lesquelles le Japon aurait menacé de prendre des mesures sévères si le gouvernement chinois ne réussissait pas à mettre fin au mouvement antijaponais. Cependant, ajoute-t-on à Tokio, il semble raisonnable de penser que le Japon se verrait contraint d'agir si les troupes chinoises attaquaient les garnisons japonaises de Pékin et de Tientsin.

En attendant, à cause de la censure militaire prescrite, on sait peu de chose de ce qui se passe dans la province du Jehol. Selon le correspondant de Tokio au D.6; Express, l'enthousiasme est général < à l'idée d'une guerre avec la Chine. Dans les rues de Tokio, une foule de plusieurs milliers de personnes s'est rassemblée pour célébrer le premier anniversaire du « sacrifice des trois bombes humaines s-, en souvenir des trois soldats japonais qui, après avoir attaché des bombes autour de leur corps, avaient sauté dans les tranehées chinoises.. dey,ant.,Changha,I. A la Diète, le général Araki, ministre de la guerre, a déclaré que sa politique tendait à rendre l'armée japonaise aussi cfncace que celles de n'importe quelle puissance occidentale. Pour y parvenir, le ministre demandera la coopération de toutes les ressources industrielles du pays.

N~,m.

EN MARGE

ÉLOGE DE L'HFLBIT ET DU S~O~I~G

M. André de Fouquières vient de jeter un pavé dans les parterres parisiens, où, selon lui, se pava'nent trop de spectatrices en <: tailleur-sport », trop de spectateurs dont l'effort vestimentaire s'arrête au col demi-dur, au costume de ville et aux souliers jaunes. Qui n'a pas comme lui regretté les brillantes « salles d'avant guerre, ces salles où les perles scintillaient sur les épaules nues, où les habits noirs découpaient leur courbe sur les gilets immaculés ? Non seulement les générales et les premières, mais encore les habituelles représentations de la pièce en vogue prenaient alors, chaque soir, l'importance d'un événement mondain. Les soiristes rivalisaient d'esprit pour en chanter les grâces,

Aujourd'hui, il n'y a plus de soirées. et presque plus de « soiristes ?.

Nous avons tous, en hypocrites, déploré cette décadence de la tenue, cet aveulissement du décorum Mais, soyons sincères bien souvent, trop souvent, pour ne pas bousculer un repas savoureux, pour achever en paix un corona, pour rester, un instant encore, dans l'odorante buée du café, nous sommes partis, nous aussi, vers quelque spectacle choisi à la hâte, « comme nous étions au sortir de notre cabinet de travail ou de notre flânerie. Cette petite lâcheté nous était légère. M. de Fouquières, avec raison, veut nous en arracher. Car il est trop vrai que beaucoup d'entre nous ont aussi contribué, inconsciemment, à rogner, rayon après rayon, une part du prestige de Paris. Il n'est que temps de la lui rendre.

Les Anglais, les Italiens, les Allemands s'habillent pour aller aux théâtres de Londres, de Rome et de Berlin. Le fait d'affronter en knicker-bockers les bustes du Français et le grand escalier de l'Opéra les incite à penser que ces grandes maisons ne sont que de petits théâtres. Notre renom y perd. Et l'art dramatique laisse choir sa dignité.

M. André de Fouquieres mérite donc toute approbation lorsqu'il propose l'organisation, par roulement, de fréquentes soirées de gala dans les théâtres parisiens. Soirée~ qui ne seraient pas plus onéreuses que les autres, mais pour lesquelles les spectateurs seraient assujettis à porter l'habit ou le smoking. Cela demandera un petit effort ? Comme si les plaisirs mérités n'étaient pas meilleurs Mais où l'arbitre des élégances atteint à la subtilité d'Ulysse, c'est lorsqu'il propose que les billets de faveur ne soient plus désormais acceptés que des spectateurs en tenue de soirée

Quand on sait de quelles démarches est capable chez nous l'honnête homme pour conquérir ces carrés de papier et s'évader du lot des « payants », on peut être assuré qu'il n'hésiterait pas davantage devant le huit- 1 reflets et les escarpins

Georges Ravon.

GRÈVE PARTOUT

Les fonctionnaires, payés par !e pù-< blic pour le service du public, se mettent en grève. Le public est écrasé d'impôts pour r entretenir les fonctionnaires qui refusent de le servir.

Est-ce raisonnable ? `

Il n'y a pas lieu de payer des servis teurs qui ne veulent pas travailler.: Puisqu'il n'y a plus lieu de payer les fonctionnaires défaillants, il n'y a plus lieu de payer l'impôt qui servait à les entretenir.

La grève des fonctionnaires entraîne et déclenche logiquement la grève des contribuables.

FRANÇOIS COTY.

hes Conférences de figaro

Demain samedi, à dix-sept heures, M. Maurice Muret, membre de l'Institut, fera dans nos salons une conférence sur le sujet suivant « La France depuis sa victoire (Réflexions d'un écrivain neutre.)

La révolte des esclaves

Par BERNARD DE VESINS

Quand Noël Céraigne entra chez Servan Brindèdes, il le trouva d'une humeur massacrante et il se prépara avec sa sérénité habituelle à entendre quelques sarcasmes sans aménité. Cela ne tarda pas. « Tu as vu ce qui se passe à Varsovie ? lui demanda Servan. Non Eh bien on va donner aux chômeurs deux entrées gratuites au cinéma chaque semaine Cela lés distraira un peu, dit Noël. J'en étais sûr, reprit Servan, tu approuves Tâche donc de comprendre Il est nécessaire de secourir les chômeurs que la misère menace. Seulement la façon dont les Etats y ont pourvu jusqu'ici étend le chômage au lieu de le combattre. Avec leur habituelle ignorance, les Etats ont créé les chômeurs officiels, qui sont souvent très différents des chômeurs réels et malheureux. On en a fait des manières de fonctionnaires payés sans avoir rien à faire. Si maintenant on leur assure le spectacle, vraiment l'état de chômeur va représenter l'idéal du bonheur tel que le rêve notre époque stupide. Il me semble que si quelqu'un méritait une récompense ou un plaisir puisque l'on admet que le cinéma soit cela ce serait plutôt le producteur.

Toujours le même système la société ne se trouve de devoirs que vis-àvis des inutiles ou même des malfaiteurs. L'hiver, elle chauffe les prisons mais elle laisse grelotter le pauvre honnête dans sa mansarde elle écoute toutes les excuses possibles des assassins, mais elle se désintéresse de la famille des victimes. Dans la crise qui la ruine aujourd'hui, elle demande au producteur de se tuer de travail pour donner de quoi vivre à ceux qui ne font rien. Si elle y ajoute les spectacles, nous verrons revenir les temps de la décadence romaine « Panem et circenses » s Mais, dit Noël qui cherchait en tout des motifs d'optimisme, ce régime a duré jadis assez longtemps, nous avons donc quelque raison de penser qu'il durera plus que nous.

Tu oublies une chose, seigneur Tant Mieux Du temps de l'Empire romain il y avait, pour travailler, les es-

Les cours à Paris

des monnaies étrangères

DEVISES Cours Cours s

DEVtSES 22 févr. 23 févr.

1 livre sterling. 8654 S6~8 [UOdoUara. a~t.. 9~4:5 K)Ubetgas. ~6.. ~6~ 2j 100 pesetas. 91062 "o~ tt)t) lires. i;c)6o j2()6~. iUO francs suisses. 494.. 495.. LOO florins M~ !M~~ 100 couron. norvégiennes. tOO couronnes suédoises.. 458~0 458..

Encaisse-or (monnaies et Hn~ots) de la Banque de France:

Au 17 février 1933 81.320.100.990 francs. Proportion de f'encaisse-or aux engagements à vue Au 17 février 1933 77,67 0/0.


claves. La civilisation antique n'a duré qu'en refusant la qualité d'homme à des millions d'êtres humains. Le monde moderne court, du reste,. au rétablissement de l'esclavage. C'est commencé en Russie, et à voir ta sympathie mystique suscitée par le communisme, même chez de très braves gens, on comprend que la menace est tout à fait sérieuse. C'était vraiment la peine d'ouvrir en 1789 l'ère de la liberté 1 Le monde est en train d'apprendre à ses dépens que la liberté ne se maintient pas toute seule et que le bonheur ne se trouve pas sur terre dans le confort et le farniente. Pour les procurer à quelques hommes, il faut ou bien qu'il y en ait à qui l'un et l'autre manquent tout à fait, ou bien que l'humantté renonce à en faire la règle de son activité et le but de ses efforts. Le dilemme se pose ou bien il y aura des esclaves, ou bien la société recommencera à honorer les vertus chrétiennes de détachement des biens de ce monde et de résignation en vue de l'autre. C'est la condition même de cette liberté que le christianisme a apportée à l'homme, avec le sentiment de sa dignité de créature appelée à un bonheur éternel. Aussi Fou comprend fort bien que, pour plier le peuple russe à leur esclavage, les Soviets aient, fondé des cours d'irréligion.

Je ne vois pas le rapport, dit Noël. II est pourtant bien simple pourquoi les révoltes d'esclaves ont-elles échoué dans l'antiquité ? C'est que, même à leur point de vue, les esclaves avaient tort. En essayant de sortir par la force de leur condition voulue par les dieux, ils brisaient toutes les conventions sociales d'alors. Le christianisme a renversé cette barbarie. Si l'on veut.refaire des esclaves aujourd'hui, leur révolte apparaîtra comme légitime. C'est la raison des succès du socialisme, puis du communisme. ÏIs se donnent pour des briseurs de chaînes. Après quoi ils établissent leur tyrannie qu'ils présentent comme la rançon du progrès. Les récentes manifestations de paysans, de contribuables, d'associations de producteurs, c'est le réveil de ceux qui pratiquent la loi divine du travail contre la barbarie d'une société qui tend à redevenir païenne.

Je t'assure bien, dit placidement Noël, qu'ils ne voient pas si loin. Bien sûr mais qu'est-ce que cela fait à la nature des choses ? Si l'homme est créé en vue de son bonheur sur terre, c'est le communisme qui a raison tous les biens de la terre sont à qui saura les prendre et tous les moyens sont bons pour cela. La seule question sera qu'il reste des biens sur la terre. Mais s'il y a une personne humaine qui a des droits imprescriptibles, la force elle-même ne peut rien contre elle et s'usera avant de la faire plier. Admettons, dit encore Noël, mais alors cela nous promet de bien vilains jours. Ce n'est pas la question. Nous avons il payer tous les ans, 13 milliards et demi d'intérets.pour la dette de la France. Est-ce toi et moi qui avons emprunté tout cela ? Non, n'estce pas mais nous en portons le poids. De même les doctrines de progrès indéfini, de sensiblerie mal placée, de législation sociale substituée aux vertus personnelles, ont grevé le présent d'une lourde hypothèque de malheur. Nous aurons notre part des misères devenues inévitables. Mais ce n'est pas en continuant dans la voie qui nous a menés où nous sommes, que le monde retrouvéra le calme, la stabilité et par la un peu de bonheur. Là comme en tout, nous n'avancerons qu'à la sueur de notre front.

Ce ne sera même pas si difficile en France. Les moutons commencent à se mettre en colère c'est un heureux présage. Qu'ils reprennent un bon berger qui aura de bons chiens de garde, et le calme reviendra vite. Avec le goût du travail que la plupart des Français ont conservé et la vertu d'économie qu'ils ont toujours cultivée, le rétablissement est assuré. Il n'y a réellement pour les Français qu'un effort initial un peu rude c'est de se débarrasser des politiciens, leurs mauvais bergers. C'est là qu'ils doivent appliquer leur énergie et tout montre qu'ils le sentent. Les députés eux-mêmes commencent à s'en douter.

C'est vrai, dit Noël. Je trouve même cela assez réjouissant et je crois que je ne suis pas le seul.

Bernard de Vesins.

ha Provence vue par les artistes L'intéressante exposition organisée actuellement par te ~~e. Galerie d'Art du Bûcheron. 10. rue de Rivoli, évoque une atmosphère de vie et de soleil parmi de beaux ensembles mobiliers. La visite que vous devez lui rendre sera heureusement complétée par celle que vous voudrez bien faire de l'exposition temporaire de mobiliers modernes, copies d'ancien et rustiques, ouverte récemment par le Bûcheron, au cœur de Paris, 20, avenue de l'Opéra. UNE GRANDE REUNION

DE LA LIGUE DE DEFENSE AERIENNE

Ainsi que nous l'avons annoncé, la Ligue de défense aérienne (section du 5° arrondissement) donnera, le 1" mars prochain, la saUe des fêtes des Sociétés savantes, une grande réunion que présidera le lieutcnant-colonet de La Rocque, président de la Ligue de défense aérienne.

M. le médecin général inspecteur Sieur, membre de l'Académie de médecine, fera une conférence sur Le péril aero-cTumfque et les mesures de protection de la population civile.

Une partie artistique terminera cette tmportante manifestation, avec le gracieux concours de M. Lornea, rénovateur de la saine chanson, et du chansonnier aveugle René de Buxeuil.

On trouve des cartes au siège de ta 5' section, 7, rue Guy-de-La-Brossc. Pa- l

ris §'.

LES COURS, LES AMBASSADE~ LE MONDE ET LA VILLE

Cours

LL. MM. le Roi et la Reine de Danemark ont daigné passer, hier, l'apa-ès-midi à la Bastide-Saint-Marc, à Cannes, chez le marquis et la marquise de Ateyronneit Saint-Marc, ainsi qu'à une réception donnée pour les souverains. Leurs Majestés honoreront de leur présence, demai'n samedi, un déjeuner organisé au PoloClub et assisteront ensuite à un grand match international.

LL. AA. RR. l'Infante Béatrice, l'Infante Marie-Christine d'Espagne et S. A. R. l'Infant do'n Jaime honoraient de leur présence un déjeuner djnné. hier, au Ritz, par le marquis et la marquise d'Urquijo, de retour d'Espagne. La duchesse de La Victoria accompagnait les Princesses.

S. A. R. la Duc des Abruzzes est arrivé hier matin à Mogadiscio et a été salué par le gouverneur de la Somalie, des délégations de l'armée, de la marine, de l'aviation et des associations patriotiques et par une foule nombreuse.

S. A. R. la Princesse Marie-Louise, cousme de S. M. le Roi d'Angleterre, est arrivée à Las Palmas. La Princesse, qui effectue un voyage de tourisme, a été saluée à son arrivée par le consul d'Angleterre.

Dans les Ambassades

S. Exc. l'ambassadeur de France près le Saint-Siège et Mme F. Charles-Roux ont offert, la semaine dernière, une soirée au palais Taverna.

Parmi les nombreux mvités S. Exc. le prince Albert de Ligne, ambassadeur de Belgique près le Quirinal, et la princesse de Ligne prmcesse Elisabeth de Ligne, S. Exc. M. de Jouvenel, ambassadeur de France près le Quirinal, et Mme de Jouvenel S. Exc. le ministre de Yougoslavie et Mme Rakitch, S. Exc. M. de Hory, ministre de Hongrie M. Chvalkovsky, ministre de Tchécoslovaquie S. Exe. le ministre de l'ordre de Malte et la princesse Ruffo della Scaletta, le chargé d'affaires d'Angleterre près le SaintSiège et Mme Kirkpatrick, prince et princesse Altieri, duc et duchesse de Rignano, S. A. S. la princesse Luisâ de Thurn et Taxis, princesse Ippolita Barberini, prince et princesse von der Lynden, prince et princesse de Belmonte, marquise et Mlle Bugnano, comte et comtesse Spalletti, comtesse d'Assaro, marquise Papla Méctiei, prmce'et princesse di Crossedi, prince et princesse dél Drago, comte Fabricotti, donna Elsa Theodoli, Mrs Dodd, comte et comtesse de San Martino, M. et Mme Sejnolia, marquis et marquise de Nobili, comte Aldobrandini, marquise Sailier de La Tour, duchesse De'ntice de Pirajno, marquis et marquise Calabrini, princesse Je Nettuno, M. et Mrs Jebb, princesse Sanseverino di Sant Agata, comtesse et Mlle Manassei, M. et Mme de Bavier, M. et Mme Folke Arnauder, eoroiesse de Asarta, comte et comtesse Robert de Dampierre, donna Giacinta de! Drago, comte et comtesse Guido Bra'nea, comte et comtesse Notaristefani, colo'nel et Mme Lelong, M. et Mme Antonio Allievi, comte et comtesse de Menthon, comtesse Gianuzzi, marquise Theodoli, M. et Mme de Romer, don Averardo et donna Ijea Salviati, donna Immacolata Salviati, marquise et Mlle Cavriani, marquis et Mlle Curtopassi, donna Illedejarda Frascara, baron et baronne Nisco, comte et comtesse Kiasky, M. et Mme Sta'ncioff, donna Costanza Malaspina, comte et comtesse Pecci Blunt, M. et Mme Allary, M. et Mme de Hertelendy, M. et Mme Samson, Mlle de La Somaglia, Mlle de Bergen, Mlle de Dampierre, due della Vittoria Diaz, prince Neuvro Nancellotti, marquis de La Gandara, don Nivio Theodoli, princes Charles et François Schwarzenberg, marquis de Talleyrand, comte Carpegna, duc de Dusmet, comte Gori Mazzolini, comte Nofredo Gaetani, comte Lo Monaco, prince Ruffo di Calabria, comte d'Aspremont Lynden, don Ruffero et~d.jin, .Alexân.dre Farace di Villa Foresta, comte Senni, comte Novatelli, comte. G&lani, don F.rameesco.JRuspoli, don Paoli Enrico Nanceltotti, MM. Rochat, Alexandre Scott, Mario Camperio, Rotter, etc. S. Exc. M. de Martel, ambassadeur de France au Japon, est arrivé à Pékin et a été reçu à la gare par S. Exc. le ministre de France, les membres de la légation et le représentant du maréchal Tcheng Sue Lia'ng.

Monde officiel

Le Président et Mme Poincaré viennent d'arriver à Nice pour y passer quelques jours dans le plus strict incognito.

TEMPS PROBABLE Région parisienne. T~w~r fin peu froid. Ciel nuageux, &«me7<.f, se COKfnMt<. Nouvelles chutes de neige ou de neige et pluie w~eM. Vent du secteur Ouest Modère. ?'cw~e7'a~Kyg stationnaire. Afe~mMw~ 3°.

France. Régions ~«~-OMe~ Sud et ~M~ Ciel très MMOg6HX avec éclaircies et ÇMë~MCJ giboulées. Vent ~Vo~-OM6~< fort. Régions Ouest et Nord Co~MM dans la région parisienne.

Ailleurs Ciel coKfe~ avec c/M; Het~e. Vent raftaMe MO~o'e. Température ~<a<tOKKa~e eH <o?<<ë~ re~oM~

Manche. Neige suivie d'averses ou gratM. F<'K< Ouest puis Nord-Ouest fort. Méditerranée. AfaK~aM temps. Courtes éclaircies averses et graMM. ~~H~ NordOuest fort.

Côte d'Azur. Eclaircies et rares averses. Vent Nord-Ouest assez fort. Corse. Eclaircies e< averses. Vent du secteur Nord-Ouest assez fort.

Côte Basque. Cowme en Corse.

F? A ÏRV L. AND Vous annoncera ici ultérieurement la date de ses soldes de Mars, établis cette année à des prix absolument invraisemblables, et de sa journée spéciale de riches mouchoirs et de dentelles véritables.

UN DISCOURS DE M. DOMMANGE AU COMITE DUPLEIX

Au cours du déjeuner mensuel du Comité Dupleix, après quelques mots de M. G. Bonvalot, président fondateur, et de M. F. Cormier, président du comité, rappelant l'inquiétude grandissante de toutes les classes de la société devant la crise actuelle, devan't le déchainement de tous les égoïsmes, M. Dommange, député de Paris, a montré les conditions véritablement anarchiques dans lesquelles la France se débat aujourd'hui. H est indispensable que tons les éléments actifs et sains de la nation se groupent sans tarder pour réaliser une union nationale, seule capable de mener à bien une réforme générale. La nécessité de cette réforme intérieure est d'autant plus grande, il est d'autant plus nécessaire d'avoir une France robuste que, comme le montra ensuite M. Lesimple, l'Allemagne s'arme de plus en plus, après l'échec compiet de la pofitique briandiste du rapprochement franco-allemand, politique à laquelle on a sacrifié l'Italie.

Au cours de ses promenades en auto, le Président a été l'objet de respectueuses manifestations. de sympathie de la part des pas' sants.

M.' Pornearé a assisté de sa fenêtre au défilé carnavalesque.

Dans !e Monde t i A. La comtesse Brunëel, née ClermontTonnerre, reprend son jour de réception, le jeudi, après quatre heures, pendant le mois de mars.

Brillante réception, mercredi soir, chez Mme Baratier de Rey, à l'occasion de la pré.sentatio-n inédite et privée du film Gitanes, de Jacques de BaronceUi.. Reconnu parmi les personnalités présentes le recteur de l'Académie de Paris et Mme Charléty, comte et comtesse B. de Gontaut-Biron,, vicomtesse de Baroneelli-Javon, comte et comtesse André de Fels, Mme Georges Bonnet, général et Mme Baratier, comte et comtesse de Portes, le professeur et Mme Legueu, comte et comtesse de Sedouy, comte et comtesse de Miribel, Mme Tronchin, vicomtesse de Rouge, M. et Mme Coulondre, Mme Dufrénoy, colonel et Mme de Witt-Guizot, comte et comtesse Cétier, M. et Mme Désiré Ferry, Mme Lamoureux, M. et Mme Schweisguth, M. et Mme Scheidecker, M. et Mme Borromée, M. et Mme Detoeuf, M. et Mme François Gall, M. et Mme Desaché, M. et Mme Bourgeois, M. et Mme Jacques Charpentier, MM. André Maurois, G. de Tarde, Polaillon, prince H. de Broglie, MM. Marlio, Aulois, vicomte de Romanet, Burguet, Zafiropulo, P. Lyautey, J. Knecht, PupuyMazuel, vicomte de Croy, etc.

Un succès tout particulier a été réservé à l'auteur de ce film où se combinent heureusement de belles images, du pays de France et des évocations étranges des coutumes gitanes.

Dernièrement ont eu lieu, à Caen, plusieurs élégantes réunions chez Mme M. de Saint-Victor, Mme de Longuemare, la marquise de Cromières et M. Benoît ~u Rey, Parmi les invités marquise et Mlles d'Aubigny d'Assy, comtesse et Mlle de Guitaut, Mme et Mlle de Sai'nt-Victor, comtesse d'Aubigny et Mlle de Bonnières, Mme et Mlles de Mons, marquise et Mlles de Cromières, comte, corn" tesse et Mlle de Courson, Mme Benoît du Rey, M. et Mme de Longuemare, M. et Mme J. de Saint-Victor,. Mme et.Mlle Delmas,. comtesse et Mlle 'd.e-l.abaTthe,M. et Mme de Gilles, Mme et Mlles de Labbé, vicomtesse et Mlles de Jacquelot, Mme et Mlles d'Agier, M., Mme et Mlle de Saint-Louvent, Mme et Mlle de Vauloger, M., Mme et MIles Sépulchre de Condé, M. et Mme de Kerever, Mme et Mlle Ruellan, Mme et Mlle Gaudin de Villaine, Mlles de Lourmel, Durand-Claye, de La Hougue, de Perei'n comte de La Rochefoucauld, MM. des Pallières, de Labarthe, d'Aubigny, comte de La Moussaye, lieutenant Souriau, MM. de Cauvigny, Benoît du Rey, de La Rochelambert, d'Annoville, vicomte de La Moissonnière, MM. de Clerck, Portalis, de Saint-Louvent, de Gouville, Issaverdens, Hollier-Larousse, lieutenant de Montalivet, MM.. de La Pesehardière, de Jacquelot, etc.

Le comte de Guaqui a donné, au Ritz, un déjeuner qui réunissait S. A. R. la Duchesse de Montpensier, S. Exc. l'ambassadeur du Brésil à Londres et Mme Regis de Oliveira, marquis et marquise de Llano de San Javier, baron et baronne de Maret, comte et comtesse de Gamio, comte de Penha Longa, M. et Mme de Lys, Mme Ross, Mlle E. Botella, Mlle C. Bot-ella, Mlle Alvarez Calderon, Mlle de Goyeneehe, M. J. Nicdiopdulo, M. Rodocamachi, M. de La Escalera, M. Aragon, etc. Naissances

Le baron et la baronne Guerard, née' de Seze,, so~t~he~ureux jde ta~re~.p&rt de~a naissance 'dé'Ieur fils Pierre.

M. Roger' Milhae,' secrétaire générât du parquet de la cour d'appel, et Madame, née Hélène Barbier, sont heureux de faire part de la naissance de leur fille Marie-José.' Paris, le 6 février 1933.

Cercles

Rappelons que les Amis du Livre français se réunissent aujourd'hui vendredi, à trois heures, en l'hôtel de la duchesse de Broglie, 27, rue de Chateaubriand, à l'occasion de la conférence de M. Louis Madelin,

LA MUSIQUE AU THÉATRE

THEATRE DE L'EMPIRE ~n-. ka, opérette viennoise en trois actes et vingt tableaux de M. Rekerfi adaptée. par M. André Barde, Pierre Varenne et Delamare musique de M. Louis Lajtai mise en scène de M. Edmond Roze Ensembles, ballets et danses de M. Max Rivers décors et costumes de M. Vertès.

Au lever dn.MdetMt, iMUfna~o~s été pris d'un petit frisson d'inquiétude: tous ces personnages galamment vêtus de blanc, rangés à la manière des bonhommes d'un jeu de massacre et lançant à gorge déployée de dramatiques tirades lyriques, allaient-ils nous chanter un opéra ou, comme on l'a vu dans trop d'opérettes dites viennoises, débiter de fades romances ? `1 Mais non, ce n'était là qu'un prologue en manière de farce où l'on chante, si l'on peut dire, par antiphrase, et c'est bien d'une franche opérette qu'il s'agit, à laquelle de nombreux apports du musichall confèrent sa plus agréable saveur. C'est moins une pièce qu'un spectacle la musique y joue un rôle plus pittoresque qu'expressif et l'œil y est bien plus sollicité que l'oreille.

Le Wallembourg ajoute un pays nouveau à la géographie de l'opérette. La Révolution vient d'y condamner à l'exil le jeune roi George XX (M. Gaudin), la princesse Sylvie, sa fiancée (Mlle Rita Georg), sa mère, l'incandescente grande-duchesse (Mme Germaine Charley) et celui qui devait être son beau-père, le grand due Léopold (M. André Dubosc). A peine arrivés en Suisse, tout heureux de se sentir libres, les deux fiancés se rendent sans chagrin. leur parole, George pour courir les aventures et filer « l'iir parfait amour s- avec l'affriolante danseuse Lola (Mlle Claire, Franconnay),Sylvie (devenue Katinka pour les nombreux adorateurs dont elle traîne. les cœurs après elle), pour attendre que, la jalousie aidant, elle s'éprenne enfin. de son royal fiancé. En dépit des intrigues que noue Pedro (M. Saint-Granier) tour à tour danseur, portier, chauffeur, vachère suisse, et dictateur, en dépit des gaffes dont le colonel Robeck, inénarrable conspirateur (M. Alcover), jalonne le chemin du retour, George retrouve son trône et, avec l'amour de Sylvie-Katinka, l'amour de ses sujets.

On peut se montrrr surpris que M. Louis Lajtai, authentique compositeur hongrois, n'ait fait que des appels discrets aux rythmes et aux motifs mélodiques si caractéristiques de son pays. Mais, s'il a réussi à se faire une âme viennoise, son œuvre est cependant plus nerveuse, plus vive d'accent, moins noble de contours que celles qu'on nous présente d'ordinaire sous cette étiquette. Si elle ne renouvelle

de l'Académie française « La crise de la politesse sous ta Révolution

Le Polo de Paris vient de recevoir membres permanents

M. Edouard Champion, présenté par le comte Louis de Blois et le comte R. de Rougemont le colonel Cyr de Lafond, présenté par le général Michel Lafont et le prince de Beauvau-Craqn le lieutenant H.-G.-J.-P. Lavergne, du 6° dragons, présenté par M. Henry Couturié et le capitaine de Jessey le lieutenant Raymond Blondel, du H' cuirassiers le lieutenant Pierre de La Chauvelais, du H" cuirassiers, et le sous-lieutenant Bernard d'Arnaudy, du 11° cuirassiers, présentés par le sous-lieutenant comte J.-L. du Temple de Rougemont et le commandant Pinon. La commission sportive s'est réunie sous la présidence du duc Decazes, lundi dernier, La liste des handicaps des joueurs de polo civils et militaires, le programme pour la prochaine saison de Paris ont été arrêtés.

Les membres de la Société artistique des amateurs sont conviés, le samedi 11 mars, à quinze heures trente, au Cercle Interallié, pour y entendre une conférence de M. Octave Aubry sur « Les beaux jours de l'Impératrice Eugénie ».

Au Casino de Cannes, dans le décor de l'Oasis, on vit apparaître avant-hier, aux Ambassadeurs de Cannes, des lions en liberté. Reconnu parmi l'assistance

S. M. le Roi de Suède, LL. MM. le Roi et la Reine de Danemark, LL. AA. RR. le Prince et la Princesse Gennaro de Bourbon-Siciles, le Prince Omar Halim, S. Exc. lord Hardinge de Penshurst, M. et Mme Taky-Corvissiano, comtesse de La Salle, comte et comtesse de Vaulogé, M. Vonwiller, lord et lady Fairhaven, baron et baronne de Ramsay, général et Mme Morgou, baron et baronne Scola-Camerini, lady Viana-Rhodes, lady Joan Verney, Hon. Joyce Montagu, etc.

Cette brillante assemblée, le Tout-Cannes et la Riviera élégante, a bien voulu promettre d'assister à la nouvelle 'féerie Gold Standard, dont Maurice Chalom donne à Cannes la primeur et qu'il fera représenter ensuite à Londres, New-York, Berlin et Paris.

Mariages

Le mari~ge,.de.M,Ue,de Montla.ur avec le baron François, de Bretiz.el.~étp. célébré hier, en l'église Saint.-Honoré d'Eylau, en présence d'une, assistance nombreuse et brillante. La bénédiction nuptiale a été donnée aux jeunes époux par l'abbé de Grangeneuve. et la messe dite par le R. P. de Bretizel, oncle du marié.

Dans le chœur avaient pris place LL. AA. H. et RR. le Prince et la Princesse Pierre d'Orléans-Bragance et le Prince Pierre-Gaston d'Oriéans-Bragance, LL. AA. II. et RR. la Princesse Louis d'Oriéans-Bragance, la Princesse Maria Pia d'Orléans-Bragance et le Prince Pierre-Henri d'Orléans-Bragance. Les témoins étaient pour la mariée, le comte Humbert de Montlaur, son oncle, et la comtesse de Sabran-Pontevès, sa tante pour le marié, M. Bernard de Meurin, son beau-frère, et le marquis de Riencourt, son oncle.

Le service d'honneur était assuré par Mlles Diane de Montlaur, Chantal-Bernard de Meurin, Antoinette de Bretizel, Odette de La Tour, Monique de Bretizel et Dauphine de Sabran-Pontevès, habillées de crêpe georgette azur avec boléro de velours semblable et petits béguins.

La mariée était précédée de deux jeunes enfants, Annick de Guisquet de Keranforêt et Elie de La Faille.

Le cortège, à la sortie de l'église, était ainsi formé baron François de Bretizel et baronne François de Bretizel, comtesse de Montlaur et baron, de Bretize), baronne, de Bretizel et M. Charles-Humbert' de. Montlaur, comtesse Guillaume de Sabran-Pon-, tevës et marquis dé Riencourt, Mme Bernard de Meurin et comte Humbert de Montlaur, comtesse Ludovic de Mieulle et vicomte de Bretizel-Rambures, vicomtesse de BretizelRambures et comte da Silva Ramos, comtesse Humbert de Montlaur et baron Henri de Bretizel, baronne Jacques de Bretizel et comte Maurice de Montiaur, Mlle Caroline da Silva Ramos et capitaine de Beauvillé.

A l'issue de la cérémonie religieuse, la comtesse de Montlaur a donné une élégante réception pour les parents et amis des deux familles.

guère le genre, elle met en circulation quelques morceaux qui, vraisemblablement, jouiront de la vogue Bien moins et ~c'cst une chose surprenante, les deux valses de la partition, que le tango, fort réussi, la romance Au gré du désir, dont le refrain est bien trouvé, la M<H'cAe des /~ouzards et la chanson En ecou/cutf les petits o~eau:)*.

La pièce est brillamment distribuée. Mlle RitaGcorg, jolie, fine, artificieuse, et naturelle, non mpins adroite chanteuse quo soupl~.Gt~~abi&' danseuse a. par ses dons conjugues, conquis sans effort son public parisien. Mlle Claire Franconnay n'a peut-être aucune des quatités requises pour accéder au trône, mais elle possède assurément toutes celles qu'il faut pour tourner la tête d'un jeune roi en rupture de protocole Mlle Germaine Charley dessine aUégrement le personnage de la grande-duchesse que l'amour vient troubler à l'arrière-saison Mme Lyne devers montre du piquant dans le rôle d'une petite princesse éprise d'un officier si séduisant (M. Adrien Lamy) que le sort d'Hippolyte le menace et à l'heure où les bébés dorment les poings fermés, la petite Triquet, dans son compliment au roi rendu à sa patrie, montre un talent, une assurance d'une alarmante précocité. M. Gaudin chante comme Pciléas savait le faire, parfaitement. M. Saint-Granier trouve, dans un rôle à transformations, toutes les occasions de déployer son humour. M. André Dubosc a grande aMure dans le grand-duc Léopold, et M. Alcover compose l'épique silhouette d'un irrésistible agita- teur politique.

Les innombrables collaborateurs de ce spectacle, qu'on ne saurait tous nommer, mais parmi lesquels il faut citer tout au moins M. Edmond Roze, ont dépensé pour le monter des trésors d'imagination et de goût. Ils ont demandé à la lumière, à la scèfie tournante, au décor synthétique tout ce qu'ils peuvent donner de neuf, de vivant, d'agréable au regard. Les ensembles dansés sont remarquables de précision et de discipline. On souhaiterait que pareil sentiment rythmique fût toujours montré en de plus solennelles occasions. Ce n'est un secret pour personne que le Music-Ha)!, dans le renouvellement de l'effet scénique, a marché à pas de géant, laissant derrière lui le théâtre trottiner à pas comptés. En voici une nouvelle preuve. L' Empare transformé, a fait avec Katinka de brillants débuts.

Robert Brussel.

Toute demande de changement d'adresse doit être accompagnée de la somme de un franc cinquante en timbres-poste pour couvrir une partie des frais de renoufe~lernent de la bande.

Deulta

Les obsèques de M. Edouard Desroys du Roure, ancien directeur des finances à la préfecture de la Seine, directeur honoraire au ministère des finances, commandeur de la Légion d'honneur, ont été célébrées avant-hier, en l'église Saint-Augustin.

La levée du corps a été faite par l'abbé Raymond, curé de la paroisse, la messe dite par l'abbé de Pitray, vicaire à Saint-Sulpice, et l'absoute donnée par le chanoine Constantin, curé de cette paroisse.

Le deuil était représenté par Mme René Desroys du Roure, le capitaine Jacques Desroys du Roure. le R. P. Robert, de l'abbaye de Cîteaux M. Maurice Perrin, Sœur M. Saint-Henri, des Petites Sœurs de l'Assomption M. et Mme Albert Cherel, M. et Mme André Olivier, ses fils, filles et gendres, par ses petits-enfants.

Dans l'assistance M. de Selves, ancien ministre, ancien préfet de la Seine le baron de Fontenay, président du conseil municipal un délégué du préfet de la Seine, LL. Exc. MM. Ph. Crozier et Ch. Laurent, ambassadeurs de France, et de nombreuses notabilités du haut personnel administratif.

L'inhumation a eu lieu au cimetière de Viroflay.

On annonce la mort de M. Pierre Bernard, fils du docteur Jean Bernard, professeur honoraire à l'Ecole de médecine d'Amiens. Nous apprenons la mort du commandant Henry Davy de Chavigne, décédé accidentellement dans sa cinquante-quatrième année. Le général de brigade Francis Conway Jenkins a succombé hier, à l'âge de quarantequatre ans. Le général était connu comme étant l'un des premiers aviateurs britanniques et l'un des plus jeunes officiers généraux de l'emp.ire.

Le général Guido Mori vient de mourir à Plaisance.

A Belgrade vient de mourir M. Nastasse Petrovitch. Membre de l'ancien parti radical, il fut deux fois ministre de l'intérieur. On nous prie d'annoncer la mort du docteur Jean Hutinel, professeur agrégé à la Faculté de médecine, médecin des hôpitaux de Paris, chevalier de la .-Légion d'honneur. Les obsèques auront.Iieu,demain samedi 25, février, à neuf heures trois quarts précises, en l'église Saint-Pierre de Chaillot. Le présent avis tient lieu d'invitation. o..

Nous apprenons la mort de Mme Raymond Guerlain, née Marie Jacquin, pieusement décédée à Paris. Les obsèques auront lieu demain samedi 25 février, à neuf heures et demie précises, en l'église Saint-Pierre du Gros-Caillou (92, rue Saint-Dominique), où l'on se réunira. Un second service, suivi de l'inhumation, sera célébré à Dammarie-les-Lys (S.-et-M.) le même jour, à quinze heures. Le présent avis tient lieu d'invitation. On nous annonce de Rouen, la mort, à l'âge de soixante-neuf-ans, de M. André Delamare Deboutteville.

PETIT CARNET

R /MMMC ~<aK!)Mt met en vente cette semaine, dans ~OM MtOga~tM du 28, rue Bo:My-Mg<a~, un grand choix de robes, manteaux, déshabillés, pyjamas, démarqués à des prix exceptionnels. Vente au comptant.

Les- détails concernant la vente des soldes 'organisée par La C/'aH~e ~ifcMOM de ~~N~ pl~ce ~de,.l',0péra, serpnt publiés demain.

Les soldes de La (j'a~e Maison de .B/OMe sont de vrais soldes la vente en a lieu uniquement deux fois par an.

Les soldes souvent déçoivent ceux de La Grande Maison de .B/aM jamais.

S Le très élégant CoH/onMe Palace de Canues, si goûté par les fervents de la Côte d'Azur, est ouvert. On peut louer également au Plaza-Athénée, 2$, avenue Montaigne, Paris (même direction).

LA JOURNÉE

-0-

A l'Arc de Triomphe, la Flamme du Souvenir sera. ranimée par l'U.N.C. (section de NeuiI!y-sur-Seine) les Poilus des 21° et 221° R.I. l'Amicale des A. C. du 38° R.I. Au Grand Palais Salon d'Hiver. Salon des Indépendants. Salon des femmes peintres et sculpteurs.

A la'gare Saint-Lazare Exposition touristique « Châteaux forts sur le réseau de l'Etat~.

Les Rosati de France seront reçus dans !e laboratoire .de ~Rdouard. Branly, l'Jns- titut.càtholique, à. 15 heures. Ils~donneront un festival en l'honneur du grand savant, 19, avenue Kléber, à 20 h. 45.

i3 h, is Courses à Vincennes.

17 heures, salle des Alliés (70, avenue des Champs-Elysées) Conférence de M. René Héron de Villefosse sur « Les Champs-Elysées ». ig h. 30, à l'Odéon Première représentation de Napoléon.

20 h. 45, au théâtre de la Madeleine Première représentation de Cette MM7-M. 20 h. 45, à Cluny Première représentation de La Revue ~a/c~/a~e.

g.A- ET LA

Sont nommés au Collège de France M. Febvre, professeur titulaire de la chaire d'histoire de la civilisation moderne; et M. André Siegfried, professeur titulaire de la chaire de géographie économique et politique.

Le 25 février 1933, aura lieu, dans les Salons de l'Hôtel George V, le Bal du Papier peint et du Linoléum. Un concours de costumes improvisés en papier peint et linoléum réunira de nombreux concurrents. Ce bal est donné au profit de la Caisse Corporative du vieux personnel. Le "ouvernement italien vient d'honorer l'Edition française en nommant M. J.-H. Reece « Commendatore On sait tout ce que M. Reece, fondateur des Editions du Pegase qui ont publié les 'beaux travaux sur la peinture et la sculpture de Marcel Aubert, Paul Vitry, Paul Deschamps, P.-A. Lemoine, été. a fait pour l'art français.

#el

ACADEMIE FRANCAISE En l'absence de M. Maurice Donnay, directeur, M. Pierre Benoit, chancelier, a présidé, hier, la séance de l'Académie, qui réunissait avec lui MM. Henri Lavedan, René Doumic, Marcel Prévost, Henri de Régnier, Pierre de La Gorce, Louis Barthou, Mgr Baudrillart, MM. André Chevrillon, Georges Goyau, Henri-Robert,

Georges Lecomte, Emile Picard, Paul Valéry, Abel Hermant, Louis Madelin, André Chaumeix et le général Weygand. L'hommage de trois 'nouveaux livres a été agrée Souvenirs de li vie frivole, par M. Abel Hermant Thiers, par M. Georges Lecomte Ga~e, par ~t. Paul Valéry.

Puis on a continué la revision du dictionnaire, du verbe perdre, dont le long article a été enfin achevé, au mot père !.nfhH~e/7:e7if.

Ici un exemple a paru d'une ambiguïté inquiétante « Mon chien est le père du vôtre », et l'Académie l'a purement et simplement supprimé.

Au mot perdreau, un autre exemple qui sera peut-être regretté, a été aussi supprimé ce vieux proverbe A la Sc!'n/-7Pem;

Les perdreaux sont perdrix.

Le perdreau, que l'Académie définit « perdrix de l'année s', ou jeune- perdrix, comme le levraut est un jeune lièvre, était expliqué par le proverbe même qu'on avait jusqu'ici conservé. Ch, Dauzats,

Valfleury.

E C HO S

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Danseur mondain.

S'il est un endroit du monde où ne se fait pas sentir la crise, c'est bien dans certain hôtel à Saint-Moritz, que fréquentent plus particulièrement des Ho!!andais et des Allemands. Cette saison, l'hivernant le plus papillonnant, le plus galant, le plus heureux de vivre fut l'ex-kronprinz d'Allemagne, qui se livrait à coeur joie à tous les plaisirs mondains.

Son exubérance, sa vaniteuse satisfaction furent très remarquées. Ne dit-il même pas à une dame, auprès de laquelle il s'empressait, et qui eut l'occasion de le répéter, que les événements prenaient fort bonne tournure pour sa famille, et qu'avant longtemps son second fils serait empereur d'Allemagne ? Avis à M. Paul.-Boncour, chétif gar* dien du traité de Versailles.

Les-épargnés'de l'épargne. Bien que son communiqué officie!,n'en, fasse pas mention. la Commission dea finances de la Chambre a repoussé hier, par 14 voix contre 12, un certain article 85 sexties introduit dans le projet pajf le Sénat, à la demande de M. Caillaux, Ce texte interdisait de faire entrer en compte, pour le calcul de la retraite, toute période ne correspondant pas à des services effectifs.

Une telle disposition avait le mérite de procurer de notables économies au budget, mais elle avait le gros défaut de léser certains parlementaires fonctionnaires qui siègent notamment à la Commission des finances, tels MM. Deyris ou Léon Blum.

Le chômage moralisateur. Dans un groupe de magistrats, devant la porte des bureaux du parquet du procureur de la République, on s'étonne du ralentissement de la criminalité depuis quelques mois.

Nous le devons au chômage ? affir.meunjuge. Vous croyez ? questionne un subs'titut. Mais oui. Ils touchent tous des aiïocations et leurs compagnes aussi, ils n'ont plus besoin de voler pour vivre I Aller à Saint-Jacques.

Nous trouvons l'explication de cette vieille expression typographique, dans le passionnant Bréviaire de l'Imprimerie et du Bibliophile, que vient de faire paraître l'Union syndicale des maîtres imprimeurs « Quand un correcteur s'aperçoit que le compositeur, par distraction, a oublié quelques mots de sa copie, il fait un bourdon avec sa plume, afin que le compositeur cherche lui-même les omissions pour les placer aux endroits ou on a placé ledit bourdon ». Cela s'appelle « Aller à Saint-Jacques ».

Et ce vocabulaire des arts graphiques nous dit aussi que « Mettre de la monnaie dans une composition, c'est en diviser les blancs, interlignes, lingots,.au garnitures, de telle façon qu'il soit possib!e de modifier ces blancs sous presse sans dérangement, ni perte de temps. »

` On trouvé d'ailleurs dans cet ouvrage tout ce qu'engendra le progrès des arts graphiques, en constante évolution. L'invasion des femmes.

Est-il vrai que les Etats-Unis, pour réduire leur formidable chômage, se disposent à renvoyer les femmes à leurs foyers, où les enfants les attendent et parfois même le mari et à rendre aux hommes les places qu'elles leur avaient prises ? Ce n'est pas la première fois que les hommes se plaignent. Aux approches de 1840, il y eut un « scandale de la Comédie-Française ». Tandis que Mlle Mars faisait tenir l'affiche à Mme Ancelot, George Sand y apportait la TYatfie dans ramou)'– titre bien placé et Mlle Gabrielle Soumet, qui ressemblait à Raphaël, y faisait recevoir une tragédie romaine. Au temps de Lysistrata, les femmes ne prenaient le pouvoir que quand les hommes n'étaient pas là.

Revision des noms de rues.

En attendant celte de la Constitution. U serait bon de mieux mesurer l'importance de la rue à celle du nom, et de ne pas rapprocher des gens qui ne peuvent se sentir. H y a une pauvre petite « rue de Musset de 220 mètres. D'abord on doit dire rue Musset ou rue Alfred de Musset. Où l'a-t-on mise ? En humble affluent de la rue Boileau, qui longuement étend ses 975 mètres. Le spirituel auteur des -Sa~-es, lui-même, en serait choqué.

On pratique aussi le gaspillage. Elisée Reclus possède, au Champs-c~-Mars. une magnifique avenue; mais on ne lui en a pas moins laissé une rue minuscule dans un coin perdu du « treizième où s'égarent en clopinant les poètes.

Un sujet de travail pour M. le préfet de la Seine.

Le Masque de Fer.


A. Gr JE TST JE 'V ;E

M P~G!PE DES JMIMGES ESI MREE La faible portée de l'accord

GENÈVE, 23 février (de notre envoyé spécial, par téléphone). La commission générale de la conférence du désarmement s'est prononcée, cet après-midi, en faveur de la proposition française tendant à créer, dans les divers pays de l'Europe continentale, des armées à court terme et à effectifs limités. Telle est la nouvelle qui ne manquera pas d'être montée en épingle, mais qui nécessitait, croyons-nous, quelques explications. Il faut d'abord constater que seuls vingt et un pays, sur une quarantaine, se sont déclarés partisans des milices. Beaucoup ont évité de se prononcer. Parmi ceux qui ont voté pour notre plan, il en est qui ont déjà formulé des réserves importantes. Enfin, l'Allemagne s'est abstenue de prendre position jusqu'à ce que des décisions soient intervenues au sujet de la réduction des effectifs et du matériel. Or, sans l'adhésion de l'Allemagne, il est évident que l'adoption en Europe du système des milices est irréalisabie. Il faut remarquer, d'autre part, que la commission générale, après avoir adopté, dans les conditions que nous venons de dire, )c principe des armées à court terme et à effectifs limités, a décidé de passer a l'étude des conditions dans lesquelles l'uniformisation pourrait avoir lieu. C'est le comité des effectifs qui sera bientôt chargé de résoudre ce problème insoluble. On voit donc que le système des milices n'est pas encore réalisé, ce dont nous ne nous pfaindrons pas.

Mais la décision prise cet après-midi amènera bientôt, à la commission générale, la discussion du problème du désarmement qualitatif. Or, on ne manquera pas de faire ressortir qu'une partie de notre projet sur la sécurité ayant été adoptée en principe, il importe que nous réduisions nos armcmcnt.s. Je sais bien que les décisions successives qui interviendront ne seront pas absolument solidaires. Si nous n'obtenons pas satisfaction en matière de sécurité, nous pourrons très bien, à quelque moment que ce soit, refuser à nous prêter à de dangereuses mesures de désarmement. I) n'en demeure pas moins que chaque résolution nous lie un peu plus. C'est ainsi que, dans le texte voté aujourd'hui, nous avons souscrit à l'idée « d'aboutir, entre les puissances du continent, à une égalité de statut défensif sans qu'il soit fait mention de nouvelles mesures de sécurité.

Je ne m'étendrai pas sur la séance de la commission générale. Il me suffira de signaler que le représentant de l'Allemagne a, de nouveau, vivement insisté pour la modification de la procédure. Il a demandé qu'on se prononce sur la réduction des effectifs et du matériel avant de continuer à discuter le projet d'unification des armées du continent. II a exprimé son regret de ce que le président ait levé la séance, hier soir, avant de lui avoir permis d'exprimer entièrement son opinion. Encore une fois, le représentant de l'Italie brillant second est venu au secours du délégué du Reich, en proposant de mentionner, dans le texte de la résolution française, le problème du matériel. Mais M. Eden, au nom de la Grande-Bretagne, M. Paul-Boncour et quelques autres délégués, ont protesté contre la modification de l'ordre du jour, tout en laissant à l'Allemagne la possibilité d'adhérer sous réserve à la proposition française.

M. Henderson, comprenant que la comédie avait assez duré, mit aux voix les diverses propositions. A tout seigneur, tout honneur. Le projet Nadolny vint en premier lieu. Le président lança l'appel traditionnel <s Que les délégués qui sont partisans du projet de résolution soumis par la délégation allemande veuillent bien lever la main. » Parmi l'attention générale, on vit un bras un seul se lever c'était celui de M. Nadolny. D'un œil anxieux, le délégué du Reich chercha dans la salle une âme soeur il ne s'en trouva point. Le président fit ensuite voter sur

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L'épargne et les gouvernants I M. Lamoureux est au pouvoir. C'est un fait intéressant pour les petits porteurs d'emprunts-or. Jacques Ditte s'applique à l'éclairer dans un article de l'AMI DU PEUPLE et cela avec l'avant-propos que voici Les politiciens ne sont pas libres. Quelle que soit l'étiquette dont ils se réclament, lcur politique est « bonnet rouge et rouge bonnet &, par manque de caractère.

En effet, les puissances occultes, qui nous exploitent et nous gouvernent par-dessus la tête de nos gouvernants éphémères et impuissants, ont bien soin de ne laisser arriver au pouvoir que ceux dont elles sont sûres.

Nous allons donner ici, afin de chacun puisse en juger, une démonstration particulièrement It piquante et frappante de cette impuissance radicale– c'est le cas de le dire où sont les gouvernants gouvernés de mettre leurs actes d'accord avec leurs discours.

Le 12 mars 1929, li. Lamoureux, en effet, faisait à la tribune de la Chambre, une intervention courageuse, claire, bien informée sur le scandale des emprunts-or émis en France avant la guerre par les débiteurs étrangers. Jacques Ditte la rappelle: M. Lamoureux montrait alors l'Importance du problème.

11 estimait le capital nominal en jeu, non compris les emprunts russes, à 38 milliards de francs-or 190 milliards actuels d'où perte nominale en capital 150 milliards perte annuelle en intérêts pour les obligataires français 5.698 millions. « Le Trésor lui-même, ajoutait M. Lamoureux, est frustré annuelle.ment d'une somme de 1 m!ard 490 millions au titre de la taxe sur les coupons. » M. Lamoureux signalait l'urgence du problème en même temps que son importance. Car, par suite des rachats massifs à vil prix des obligations impayées, il se produit une véritable hémorragie financière aux dépens de l'Epargne française laissée sans défense, et qui voit son capital diminuer de quelque 300 m'7- lions par semaine.

<: Je veux vous citer, précisait encore M. Lamoureux, pour vous prouver que je ne dis rien qui ne soit certain, des chiffres que j'emprunte aux propres bilans de la Cie de SaoPaulo Rio-Grandc.

Dans le bilan de 1923, je constate que le gouvernement brésilien a versé, comme garantie d'intérêts 5 millions 75.000 mUreis-o; Les obligataires ont reçu 1 rniHion 638.000 milreisor. Bénéfice pour la Compagnie 3.437.000 m:lreis-or. Et il a été amorti c'est une opération qui figure au bilan 1.857.000 milreis-or de titres rachetés sur le marché français.?.

le projet de résoJution italien. Cinq délé- gations se prononcèrent en faveur de ce texte, à savoir l'Italie, l'U. R. S. S., la Suisse, l'Autriche et la Hongrie. On termina par )e projet de résolution présenté par la délégation française. Comme nous l'avons dit, vingt et un délégués s'y rallièrent. On remarqua l'abstention de la Pologne, qui estime, non sans raison, que )a conférence s'engage dans une voie dangereuse.

M. Nadolny, qui était fort ému par le fiasco de son initiative, expliqua qu'il devait s'abstenir de se prononcer sur la question des milices avant que les problèmes relatifs à la réduction des effectifs et du matériel n'aient été résoins. Il parait qu'il protesta ensuite, dans les couloirs, ainsi que son collègue italien, sur la façon dont le vote avait eu lieu. Le bruit courut un moment qu'il demanderait, au cours de !a prochaine séance, un scrutin par appel nominal. Mais on croit qu'il n'en sera rien. L'incident peut être considéré comme clos. Il 'n'en demeure pas moins que le vote massif contre le projet de résolution allemand aura un très grand retentissement outre-Rhin. On ne manquera pas de montrer l'isolement du Reich et d'insister sur la nécessité pour lui de se retirer de la conférence. On est assez porté à croire, dans certains milieux, que la délégation allemande a agi sciemment et qu'elle sérait disposée à brusquer les choses sitôt après les élections du 5 mars.

r*

L'Allemagne a produit, ce matin, un incident au comité chargé de mettre au point le texte d'un pacte de non-recours à !a force. Le délégué du Reich s'est absolument refusé à l'insertion de clauses rappelant des accords antérieurs, tels que le pacte de la Société des nations ou le pacts de Locarno. « Si l'on supprime tout recours à la force, a dit M. Goebbert, on ne peut prévoir des cas autorisant son emploi. L'Allemagne ne veut pas que le;, puissances garantes du traité de Locarno puissent intervenir contre elle, dans le cas où elle rassemblerait des troupes en Rhénanie démilitarisée. Elle désire ainsi faire disparaître une des clauses essentielles du pacte de Locarno. Elle joue, d'ailleurs, sur deux tableaux. Ou bien on s'inclinera devant elle, et elle aura reconquis sa liberté d'action en Rhénanie, ou bien son opposition empêchera de conclure ce nouveau pacte on ne parviendra pas à condamner tout recours à la force, et le Reich pourra intervenir dans le couloir polonais par un simple coup de main, sans être en opposition avec le pacte Briand-KelIogg. qui ne fait que condamner la guerre et dont les récents débats ont souligné l'insuffisance. Les puissances signataires des accords de Locarno se sont réunies aujourd'hui pour envisager la situation. Le délégué du Reich a proposé de remettre à ses collègues, dans les vingt-quatre heures, un projet de texte d'accord. Mais on ne pense pas qu~jt puisse donner satisfaction à personne. La commission politique serait bientôt appelée à se saisir elle-même de cette très importante question.

Le secrétariat permanent de la Petite Entente tout récemment créé a publié, ce soir, un communiqué sur l'atl'airc du trafic d'armes italo-austro-hongrois. La Tchécoslovaquie, la Yougoslavie et la Roumanie ne paraissent pas disposées à considérer l'incident comme clos. Déjà, hier, elles avaient fait une démarche auprès de M. Paul-Boncour, qui en avait référé à son collègue britannique. Les gouvernements de Prague, Belgrade et Bucarest attendent la réponse officielle de la France et de l'Angleterre. Ils veulent des garanties pour l'avenir. S'ils ne les ont pas, ils sont décidés à saisir de l'aftaire le conseil de la Société des Nations.

James Donnadieu.

Exclamation adroite: < C'est de l'escroquerie. s-

M. Lamoureux. « Au bilan de 1924. même opération. 2 millions 8.000 milrei~-or de titres ont été rachetés. Je pourrais citer bien d'autres exemples, notamment l'affaire de Tokio, celle d'Héraclée, etc.

» J'ai voulu donner à cette foule de braves gens qui, avant la guerre, répondant à l'appel de l'Etat français, ont prêté leur or à l'étranger, le sentiment que désormais ils ne sont plus seuls pour se défendre et que l'Etat, qui a contracté des obligations envers eux, veillera à la défense de leurs intérêts et de leurs droits. J'ai pris à cette tribune mes responsabilités. H appartient maintenant à la Chambre et au gouvernement de prendre les leurs. (V'/s applaudissements.)

On ne s'étonnera pas, ce beau discours relu, que Jacques Ditte s'adresse à M. Lamoureux, ministre du budget

Eh bien Nous deamndons aujourd'hui à M. Lamoureux, ministre du budget, de se souvenir de la courageuse intervention de M. Lamoureux, député d'opposition en faveur de l'épargne et maintenant qu'il est « le gouvernement », de prendre ses responsabi)ités dans la question qu'il connaît si bien et dont il signalait si éloqucmment à la Chambre, en 1929, la gravité, l'importance et l'urgence. M. Lamoureux ne peut pas ignorer qu'aucune des affaires dont il parlait alors n'a encore reçu de solution positive pour les épargnants. Et pendant ce temps, ~'he7)!orraf/e co/t~'Mf. L'affaire de Sao-Paulo est, depuis mars 1929, soit 4 ans, en attente devant la Cour de cassation. Et, sans doute, dans Héraclée et dans Tokio, il y a eu des arrêts définitifs et satisfaisants, mais ils sont inexéclltés.

M. Lamoureux n'ignore pas non plus que les emprunts serbes pour lesquels la Cour Internationale de Haye avait donné gain de cause à l'épargne française sont en souffrance depuis l'échéance d'octobre. Il faut arriver à une solution que le gouvernement yougoslave est le premier à désirer et que les porteurs réclament impatiemment.

M. Lamoureux doit connaître également les inquiétantes tractations relatives aux « fonds ottomans », et qui, si elles devaiert être ratifiées, aboutiraient à un scandaleuse spoliation des porteurs /ran~at. perdant 95 de leur crfa;)ce, alors que la Turquie consacre 45 efc son &Hch?<*f ses nrmemM~.

Allons Monsieur Lamoureux, si vous voulez rétablir la confiance et vous ne pourrez rien sans elle faites d'abord respecter la justice.

Remarquons-le cette requête s'adresse à un ministre du budget à qui il manque plusieurs milliards et qui est le premier à savoir que l'Etat recevrait annuellement 1 plus d'un milliard quatre cents miHions I

D~MM HEURE

A la Chambre hongroise M. Goemboes parle

de la politique extérieure de la Hongrie

BUDAPEST, 23 février. Le Parlement a tenu, la nuit dernière, une séance assez mouvementée qui n'a pris fin qu'à quatre heures du matin.

M. Goemboes, président du consci!, après avoir fait un exposé de la politique extérieure hongroise, a insisté tout particulièrement sur le fait qu'à son avis la nouvelle organisation de la Petite Entente ne devait être considérée qu'au point de vue économique.

Après le discours du chef du gouvernement, le comte PaIIavicini, l'un des leaders légistimistes, a déclaré que la Hongrie, en persévérant dans une politique d'aventures, risquait d'être l'un des principaux artisans d'une conflagration européenne. L'orateur a ajouté notamment que l'une des plus grandes fautes du gouvernement hongrois était de montrer à l'Europe qu'elle entend poursuivre désormais une politique de plus en plus ilalophile. Il a précise que cette même politique, suivie par l'Autriche, avait permis de laisser croire à l'étranger que l'ancienne Triplico avait bien été reconstituée.

M. Goemboes, répondant à l'interpellatcur. s'est élevé contre l'accusation lancée contre lui qui le représentait'comme menant une politique d'aventure.

Le président du conseil a présenté comme un succès de sa politique étrangère son voyage à Rome, « qui visait à resserrer les liens économiques italo-hon- grois puis la conclusion des traités de commerce entre la Hongrie et l'Autriche, la Hongrie et la Tchécoslovaquie, ainsi que la conclusion, hier, des négociations économiques avec la France. « Ceci prouve que nos bonnes relations avec la France ne sont nullement troublées. »

« L'unique voie pour assurer la paix est la revision pacifique de's'traités~de paix a ajouté Bt.Goembocs. «Même les Etats qui ont dicté les traités de paix doivent se rendre compte que de grandes injustices ont été commises envers la nation hongroise. L'idée juste par elle-même d'une coopération dans le bassin du Danube signifie que la Hongrie sera reconnue, dans sa participation aux négociations, avec une égalité des droits. »

L'ANGLETERRE

ET LES EXPORTATIONS D'ARMES EN EXTREME-ORIENT

LoNDKES, 23 février. Dans l'entourage de White Haï), on déclare que le gouvernement britannique poursuit des échanges de vues avec les autres puissances intéressées, en vue d'une interdiction des exportations d'armes et de munitions en Chine et au Japon.

La date des manœuvres de la Hotte américaine du Pacifique

sera-t-elle avancée ? 1

MAKiLLF, 23 février. Les autorités navales déclarent'que les événements act~s en Chine et en Mandchou.rie pourrhient faire avancer la date des manoeuvres habituelles de printemps de la flotte américaine d'Asie, au large des côtes de Chine.

Le boxeur Young Perez vainqueur de Kid Socks

II y avait plusieurs mois que l'ex-champion du monde poids mouche, Young Perez n'avait pas boxé à Paris.

Hier soir, i) a fait sa rentrée sur un ring de la capitale et ses nombreux admirateurs sont venus juger de sa forme actuelle.

Ils n'ont pas été déçus, car devant Kid Socks, jeune boxeur courageux et batailleur, Young Ferez a mené le combat à une allure étourdissante, sans jamais laisser à son adversaire le temps de se ressaisir, du- I rant dix reprises.

d'un règlement équitable de la question des emprunts-or.

i, Le Sénat a voté

Le POPÏ7LA/RE, irrité par le vote du Sénat sur les traitements des fonctionnaires, attaque violemment M. CaiIIaux MM. CaiUaux et Henri Roy l'ont emporté contre ]a majorité de ia Chambre, contre les syndicats des fonctionnaires.

Les mêmes hommes renouvellent les mêmes fautes.

La majorité du Sénat est pourtant composée de membres du parti radical.

C'est M. Caillaux, radical, M. Henri Roy, ra- dical, qui lui ont fait émettre les votes succes- sifs par lesquels les élus du suffrage restreint se sont dressés tout a la fois contre les fonctionnaires, la Chambre et le gouvernement. Dans une intervention audacieuse, M. Caillaux a pu dire qu'il se moquait des agitateurs. Il n'a fait preuve que d'une faculté d'oubli sans égale.

C'est !a classe ouvrière qui l'a tiré de la Haute Cour, qui l'a sauve de pire peut-être et qui a obtenu pour lui l'amnistie. C'est elle qui à Lifte, a Toulouse, ailleurs, a défendu de ses poitrines sa personne menacée.

M. Caillaux a été plus impudent encore. Il s'est vanté d'avoir été fonctionnaire et de n'avoir jamais demandé une retraite. A quel titre y aurait-il eu droit ? '?

M. Caillaux, pour une fois, avait retrouvé sa mémoire.

Mais il a oublié cependant qu'il y a quarante ans qu'il n'est plus fonctionnaire. Et que même it cette époque on n'avait pas droit à une retraite après dix ans de services 1 Le Sénat a pu suivre celui dont naguère il avait fait un condamné et à qui il avait retiré ses droits civiques.

Le dernier mot toutefois doit appartenir à la Chambre. Elle va avoir demain a le dire. Mais nous lisons dans le PopHhfi're un autre article, précisément sur la manifestation des fonctionnaires. li. Léon Osmin, qui est quelque chose dans le parti socialiste, déclare

Démonstration de force, assurément, que celle d'avant-hier, mais également manifestation de puissance. Preuve évidente de ]a souveraineté prolétarienne, quand elle s'exerce avec conscience et méthode.

Enseignement salutaire dont la classe ouvrière saura tirer profit pour son oeuvre émanf:ipatri''e.

La mauvaise 7)er&e on la cOHp'ra

Le régime capitaliste, depuis ion<~emps blessé à mort, chancelle.

« La souveraineté prolétarienne ? Cela est bon à retenir.

1 Par contre, les feuilles radicales or-

A Vienne, le directeur des chemins de fer

est relevé de ses fonctions 1. par M. Dollfuss

VIENNE, 23 février. M. Seefehlner, directeur général des chemins de fer autrichiens, vient d'être brusquement relevé de ses fonctions. Cette décision est en rapport étroit avec l'affaire de transports frauduleux d'armes d'Hirtenberg. Contrai- rement aux accords conclus par les représentants du gouvernement autrichien avec les puissances étrangères intéressées, M. Seefehiner aurait tenté d'envoyer les armes eu Hongrie, et aurait essayé de s'assurer, dans ce dessein, la complicité des employés des chemins de fer. Ces machinations ayant été éventées, il ne restait plus au gouvernement qu'à relever M. Seefehiner de son poste.

Le communiqué officiel suivant a été publié dans la soirée

« Hier, 22 février, M. Dollfuss, chancelier d'Autriche, a appris que le directeur générât des chemins de fer autrichiens avait conféré avec des représentants des employés des chemins de fer, au sujet du transport des armes se trouvant à Hirtenberg, dans une direction ne correspondant pas aux intentions du gouvernement. Eu raison des déclarations faites à propos de l'affaire des armes par le chancelier, ce dernier a informé de ce fait M. Jakoncig, ministre du commerce et des communications, qui, d'accord avec le chancelier et le président du conseil d'administration des chemins de fer fédéraux, a procédé à la mise en congé immédiat du directeur général des chemins de fer. Ce dernier a été remplacé à son poste par M. Schdpfcr, conseiller ministériel. >

Le cabinet de M. Roosevelt

NEW-YoRK,. 23 février. Voici quelle est la liste complète des collaborateurs de M. Roosevelt, telle qu'elle ressort de certaines informations de bonne source publiées hier à New-York

Secrétaire d'Etat M. Cordell Hull (sénateur).

Secrétaire d'Etat à la Trésorerie M. W. Woodwin.

Secrétaire d'E'tat à la guerre M. George Dern (ancien gouverneur de l'Utah). Attorney générai (justice) M. T. Walsh (sénateur du Montana).

Postmaster général (P.T.T.) M. Farley. Secrétaire d'Etat à la marine M. C. Swanson (sénateur de Yirgine).

Secrétaire d'Etat a l'intérieur M. H. Ickcs (avocat libéral de Chicago). Secrétaire d'Etat à l'agriculture M. H. Wallace.

Secrétaire d'Etat au commerce M. D. Droper (qui occupait un poste de l'administration Wifson).

Secrétaire d'Etat au travail Miss Frances Perkins.

M. Robert Bingham est nommé ambassadeur américain à Londres WASHINGTON, 23 février. M. Robert Bingham, grand éditeur du Kentucky, a été choisi par M. Roosevelt pour succéder à M. Melion à l'ambassade des Etats-Unis à Londres.

M. Roosevelt et le désarmement Nnw-YoHK, 23 février. En annonçant le maintien de M. Norman Davis à la tcte de la délégation américaine à Genève, M. Roosevelt a déclaré qu'il n'en avait pas moins l'intention de maintenir une distinction nette entre la question du désarmement et les problèmes économiques. Il a ajouté qu'une réduction des armements mondiaux restait pour lui une nécessité d'importance capitale, et qu'il espérait, pour cette raison, que la conférence de Genève aboutirait à d'heureux résultats à brève échéance.

NOUVELLES DE PARTOUT De Londres. L'amiral Tillard, qui fut autrefois aide de camp du roi Edouard VII, est mort subitement à Londres, il Fage de 80 ans. /Je ~'amt. Un bulletin medica), publié ce soir, annonce que le maire de Chicago, blesse récemment au cours de l'attentat contre A!. Roosevelt, est maintenant hors de danger.

ehestreut un thème de conciliation I entre le Sénat et la Chambre.

Z.~eeufre du Sénat

Tiendra-t-il bon ? Le JOU~Y'A'L DES DEBAr~ écrit

Le Sénat sera l'objet de pressions répétées et invité à céder devant In Chambre. S'il s'y résignait, ce serait une véritable capitulation devant les partis révolutionnaires. Il a suffisamment manifesté sa complaisance pour les compromis au cours de la discussion. Il s'est, sur les deux sujets essentiels, prononcé après réflexion et a une forte majorité. H est soutenu par l'opinion publique. Il doit tenir. Mais. disent les gens timorés, c'est alors le conflit entre la Chambre et le Sénat ? Sans doute. Et âpres ? Ce conflit n'est que l'aspect parlementaire d'un autre bien plus grave qui éclate entre ce qui reste d'Etat et ce qui surgit d'anarchie, entre l'ordre et le désordre, entre l'être et le uon-étre.

Quant au gouvernement, M. MartinMamy (Am DU PEUPLE du soir) note plaisamment

Oui, parfaitement, le Sénat, ayant eu bc- I soin, au cours de sa séance nocturne, de con- naître l'avis suprême du gouvernement sur une question touchant à la défense nationale, a cherché le gouvernement. Il ne l'a pas trouvé. Le gouvernement de M. Daladier a été perdu cette nuit. On ne sait où. Le citoyen qui le retrouverait est prié de le rapporter au commissariat de son quartier. L'objet n'ayant aucune valeur, il n'y aura naturellement pas de récompense.

« Il y a arbitre et arbitre, écrit de son côté le Temps avec un brin d'ironie, et Ponce Pilate a témoigné d'une parfaite impartialité dont l'Histoire ne lui garde aucune gratitude. Que le gouvernement arbitre donc, mais non point en se lavant les mains de tout ce qui lui paraît être sans portée sur les commodités ministérielles. »

Les voies du bolchevisme

Un excellent article de la variante revue anglaise THE PAT~/Or sur les tendances bolchevisantes, outre-Manche

Le succès extraordinaire que les bolcheviks de Moscou continuent à remporter, en tenant le peuple britannique troublé ou animé de sentiments sympathiques à l'égard de Ie l'esclavage que supporte Je peuple russe et de la corruption qui s'étend sur l'enfance et la jeunesse de ce peuple depuis quatorze ans, est dû en grand partie aux efforts importants du socjalisme anglais développés pendant

LES PREMtERËS A L'ODEON < Napoléon pièce en quatre actes de M. Samt-Georgew de BouheHer.

La pièce de M, Saint-Georges de Bouhélier se distingue des autres napoléonadcs par le caractère,historique que l'auteur a voulu lui donner. Celui-ci s'est gardé de faire de l'Empereur un héros de mé)odrame. Il lui a épargne les gestes de théâtre, les mots historiques, bref, il l'a purgé de sa légende. Dès lors, on ne comprend plus qu'il l'ait choisi, de préférence à Charles-Quint ou à Louis-Philippe. Ce Napoléon appelle les mêmes objections que Le .SaHf/ de Daji/o~ du même. auteur. Le talent de M. Saint-Georges de Houhélier n'est pas en cause. C'est le genre qu'il a choisi qui est condamnable. Car on voit très bien le dessein .qu'il se propose dans ces vastes entreprises scéniques nous montrer le drame shakespearien que recèlent des événements authentiques. II n'est pas douteux que la prodigieuse destinée d'un petit officier corse qui, en dix ans, prend le gouvernement de l'Europe pour aller ensuite mourir sur un rocher, contient tous les éléments d'une tragédie. Mais si l'on veut nous la faire sentir, il faut délibérément abandonner l'Histoire, laisser de côté la chronique et reconstruire cnUèrement le personnage. Si l'auteur veut soulever le voile qui s'interpose habituellement entre l'art et les yeux du public, ce n'est pas par une reconstitution fidèle des événements qu'il y arrivera jamais. Imagine-t-on Rodin an'ublant ses œuvres de pantalons et de chaincs de montre pour nous faire sentir la beauté d'un mouvement humain? '? Or, c'est exactement ce que fait M. SaintGeorges de Bouhélicr quand il nous propose un Danton ou un Napoléon replacés dans le cadre exact de leur existence. Ou la tragédie de Napoléon se dégage toute seule des événements, et il faut admettre que toute la France n'a été qu'un vaste Odéon de 1804 à 1815, et il est d'une grande témérité de vouloir résumer en cinq heures une pièce qui devrait normalement durer onze ans; ou bien la tragédie napoléonienne n'est qu'à l'état latent dans les événements, et alors il faut la dégager de sa gangue historique. Il n'est pas douteux qu'il y a dans Napoléon un personnage de théâtre auquel lui-même a été sensible. Il se peut même qu'il s'y soit abandonné en plus d'une circonstance de sa vie et que parfois le ténor ait brisé le masque étroit de l'Empereur. Mais ces belles fins d'actes où il excellait, comme elles paraissent conventionnelles dés qu'elles n'ont plus l'Europe pour parterre. M. Saint-Georges de Bouhélier nous restitue par exemple un des épisodes les plus scéniques de l'épopée celui du défilé de Laffrey, au .retour de l'ile d'Elbe. Le 5° de ligne est groupé, côté jardin, attendant le proscrit. Les accents d'une musique militaire annoncent l'armée fantôme, et les troupes régulières braquent leurs armes du côté cour. Napoléon s'avance par un praticable, suivi de sa poignée de braves. Il prononce l'apostrophe fameuse <s S'il en est un parmi vous qui veuille tuer son Empereur, me voilà La redingote grise s'ouvre aux balles de ses enfants. Et l'image d'EpinaI est consommée.

Ce n'e~t point là le style ordinaire de

LE GALA DE SAMEDI

'AU CASINO DE PARIS

C'est demain samedi, en matinée, que M. le président de la République assistera :iU grand gala organisé au Casino de Paris par nos confrères des associations des Journalistes parisiens et des Nouvellistes parisiens.

Cette unique matinée du samedi s'annonce comme devant être des plus brillantes et des plus élégantes si l'on en juge par les noms du Tout-Paris inscrits sur les feuilles de location. La célèbre Joséphine Baker, toutes les vedettes, toutes les giris, toutes les danseuses du Casino de Paris ont tenu à honneur d'apporter leur concours à cette représentation qui restera comme l'un des « clous de la saison parisienne.

La location reste ouverte au Casino de Paris.

cette période lequel a estimé les revendications bolcheviques trop près de son idéal pour être répudiées et trop utiles pour être combattues. Comme résultat de cet état d'esprit, nous avons aujourd'hui l'étonnante expérience de voir nombre de gens bien pensants vilainement préoccupes de trouver des raisons pour douter de tous les faits accumulés, pour diminuer ou nier tous les actes qui, depuis des années, démontrent que les acteurs de la tyrannie soviétique se trouvent compiètement en dehors de tout respect humain.

ï'Ae Patriot a donné, année par année, des détails qui montrent comment la propagande dirigée par Moscou est arrivée a atteindre notre pays, comment elle a été distribuée par <Ies socialistes et les communistes, et comment les partis et manifestants antisociaiistes se sont montrés trop ignorants ou insuffisam- ment énergiques pour combattre le mal de façon effective. Le parti conservateur a négligé ses grands moyens de publicité qui eus- sent mis le public au courant de l'accroissement constant du parti socialiste et de la nature de sa propagande. Le résultat de cet ,t état de choses fut la victoire socialiste aux élections de l')2H. Les conservateurs sont en train de se préparer une nouvelle défaite par oubli du. passé et par négligence. Les Soviets sont en train d'augmenter leurs activités ptutôt que de les réduire de nouvelles publications continuent a paraître dans ce pays et l'on s'arrange a ce que les précédentes publications et même le souvenir des précédentes manifestations ne soient pas oubliés, comme on nous le rappelle par une circulaire que nous venons de recevoir et qui annonce une réunion prochaine organisée par la société instituée pour établir «des rapports de culture entre les peuples de la Commonweaith britannique et Î'U.K.S.S.

Nous reproduisons quelques noms de fonctionnaires et de patrons, pris parmi les membres si curieusement assemblés, lesquels aident inconsciemment ou consciemment la propagande des promoteurs soviétiques de la révolution mondiale, dont l'admiration pour la « culture a été si bien démontrée par quinze ans de destruction.

r/M Patriot ciœ un bon lot de noms la méthode est excellente.

A la recherche des alliances I M. Herriot qui, la semaine dernière, montrait de la ferveur pour un accord étroit avec Moscou, tourne son regard vers des capitales plus raisonnables il en appelle, dans l'E NOUVELLE, à « l'accord des trois démocraties américaine, anglaise et française )).

L'entretien Roosevelt-Claudel est accueilli par M. Herriot (nui nous avait pr&-

la pièce. Je vous l'ai dit, M. Saint-Georges de Bouhélier s'est gardé d'es effets trop faciles et trop classiques. Malheureusement, on se demande s'il n'a pas eu tort et si, en fin de compte, le ton de l'Ambigu n'est pas celui qui convient le mieux à Napoléon. Faute de pouvoir écrire la véritable tragédie de cet homme, celle qui se dérobe derrière son histoire, il n'y a peut-être qu'à renchérir sur sa légende. Ou Shakespeare ou Sardou. Entre ces deux potes, on ne peut, comme l'a fait M. Saint(ieorges de Bouhétier, que composer un bon devoir d'histoire, intelligent, d'un style agréable, mais qui n'est ni de la. poésie, ni du mélodrame. Et l'on est à cent lieues du théâtre.

Il faut rendre hommage à l'effort considérable qu'a fait l'Odeon pour nous restituer les fastes de l'Empire. Les trente-cinq planches en couleurs qui illustrent cette vie de Napoléon ont été composées avec le soin ]e plus 'minutieux. On aimerait seulement les feuilleter plus vite. L'interprétation n'est pas moins satisfaisante que la mise en scène. Parmi tous ses personnages napoléoniens, échappes de l'annuaire des rues de Paris, il y en a bien quelquesuns dont le visage nous surprend un peu, mais l'ensemble reste conforme à ce que l'on attend. Sauf peut-être M. Arquillère chez qui, maigre de beaux accents, Jacques Coupeau le dispute parfois à l'Empereur. James de Coquet.

Le général Weygand préside l'assemblée de la Société de secours aux familles des marins

Le générât Weygand a préside hier après-midi, la 54° assemblée annuelle des Bienfaiteurs de la Société de secours aux familles des marins français naufragés dnnt le fondateur fut Alfred de Courcy. Après avoir rappelé qu'à cette place présidaient, en 1930, !]'.aniirat Docteur, et, l'année dernière, le président Doumergue, 1 le gênerai Weygand a rendu un émouvant hommage aux marins, disant notamment < Hélas je n'ai aucun des titres de ces illustres prédécesseurs. Toutefois, je ne me sens pas indigne d'être aujourd'hui au milieu de vous, parce que j'aime les marins, Je les ai aimés dès mon enfance. Je les aime plus encore depuis la guerre, sachant tout ce qu'a représente d'héroïsme de leur part la protection de nos convois ft l'arrivée assurée de nos ravitaiDements de toute nature si, pendant quatre ans, jnur et nuit, par tous les temps, les marins n'avaient pas fait, presque toujours obscurément, tout ieur devoir et plus que leur devoir, la lutte n'aurait sans doute pas pu. être soutenue jusqu'à la victoire. Ce que j'admire aussi dans leur noble métier, qu'ils soient de l'Etat ou du commerce, c'est que, en paix comme en guerre, ils vont en quelque sorte au combat dès qu'ils snrtt-nt du port, car la mer est prompte a s'irriter et elle met toujours à une rude épreuve leur courage et leur esprit d'entreprise. Enfin, j'habite la Bretagne, et si !a Bretagne fournit la moitié des hommes de mer de îa France. KO °. des victimes de la mer sont des marins bretons. Lorsque pendant l'hiver, après des journées de tempête, je Jis les noms des ports dont tous les bateaux ne sont pas rentrés, j'évoque par la pensée l'aspect des localités où seul coup la mer a fait tant de veuves et p)us encore d'orphelins. C'est alors un grand réconfort de pouvoir penser que grâce à vous, à l'action de votre société de secours, ces pauvres gens n'auront pas eu le temps de se sentir abandonnés. »

Puis le généra] Weygand a ajouté « Mais j'apprécie plus encore la façon dont vous donnez. D'abord vous vous faites un point d'honneur d'envoyer vos secours dans Je plus bref délai. Vous ne connaissez pas les Jcnteurs administratives, ou si vous les connaissez c'est pour ne point les mettre en pratique.

» Vous faites répartir et distribuer ces secours par des hommes connaissant parfaitement les marins les administrateurs de l'inscription maritime sont pour vous des collaborateurs aussi désintéresses qu'entendus. Grâce à eux, ces secours ne sont pas une aumône, mais des bienfaits durables adaptés aux besoins spéciaux du moment. ))

dit en décembre dernier l'isolement et d'autres catastrophes) comme un acte < de décision, de largeur de vues et de courage de la part de M. Roosevelt. M. Rooscveit montre aujourd'hui, une fois de plus, qu'il veut voir grand et que la conférence économique, la discussion sur les tarifs douaniers ou sur l'or ne peuvent progresser sans un accord avec la France. C'est l'évidence même. M. Hooseve!t aurait déclaré qu'il fallait agir vite pour régler certaines difficultés. C'est notre avis. Et les mêmes pensées sont exprimées dans le discours que vient de prononcer a Londres sir John Simon, au banquet du Pitgrim's Club. Conclusion

Je dis une fois de plus que l'accord des trois démocraties américaine, anglaise, française est indispensable pour protéger la paix et la liberté. Ce fut, c'est toujours l'axe de ma politique. Si mes amis de gauche étaient convaincus au point où je le suis moi-même, ils consentiraient aux efforts nécessaires pour que cet accord soit à l'abri de tout incident. Il est temps de choisir.

M. Herriot nous montre ainsi que son retour au Quai d'Orsay signifiera l'abandon par la France de la liaison entre !os dettes et les réparations.

Procès-verbal de carence

« L'affaire d'IÏirtcnberg se règle hors de nous », constate M. Eugène Lautier dans !'HO~.M LIBRE

Donc, l'affaire d'Hirtenberg serait en voie de règlement a la suite d'une entrevue entre sir John Simon et l'ambassadeur d'Italie à Londres.

Nous ne sommes pas dignes d'un entretien de l'ambassadeur d'Italie, à Paris, sauf lorsqu'il rappelle à l'ordre notre commission des affaires étrangères et qu'il exige un dément!. i. La Petite Entente, pour ne pas nous infliger une humiliation de plus, ne saisira pas. pour le moment, le Conseil de la Société des nations.

Toutefois, la Petite Entente s'inquiète des 32 avions militaires expédies d'Italic en Hongrie.

La, encore, elle risque fort d'être lâchée, et la cause de la paix en même temps. Mais qui garde encore une illusion sur notre diplomatie ?

Le « plat-ventre n'est pas recommande.

Maurice Noël.


LES PROJETS FINANCIERS

Réunions de la « détégat!on

des gauches D

Depuis ces dernières crises on désigne dans tes couloirs, sous le nom de «délégation des gauches », une petite assemblée composée des membres de la Commission des finances qui représentent les groupes de la majorité et de quelques autres membres dé ces groupes doués d'une compétence particuHere en finances.

Cela fait une vingtaine de députes. Cette délégation a procédé hier matin, à 10 heures, a un premier échange de vues sur la question des fonctionnaires. EUe s'est réunie de nouveau vers midi. lorsque la Commission des_ finances eut levé sa séance. Les délégués des gauches retinrent alors une suggestion de .AL Jae'quier. Puisque la proposition du Sénat insfituant un prétevement sur tous les traitements à partir de 9.000 francs semblait inacce'ptabfe aa Carte), on ia rcmplacc):)it par une surtaxe exceptionneUe de crise sur tous les traitements publics. et sur tous tes traitements privés bénéficiant d'une stabilité de </roi'

Les foncttonnaires chez les radicaux Le groupe radical-socialiste de la Chambre a reçu hier matin, 9 h. 30, une délégation de la Fédération des fonctionnaires. M. Laurent, qui conduisait cette délégation, a indiqué au groupe que son organisation ne pouvait accepter aucune réduction de traitement ni d'indemnité. M.Edouard IIerriot.qui présidait la réunion du groupe, a déployé en vain toute son éloquence pour tenter de faire admettre aux délégués l'idée d'un sacrifice de quelques centaines de minions sur les trois miiHards d'indemnités qui sont versées annuellement aux fonctionnaires. Les délégués partis, le groupe échangea quelques impressions sur les prétentions qu'il venait d'entendre formuler et ne laissa pas de les juger sévèrement. Aussi donna-t-i) mandat a ses délégués financiers (t'orienter la délégation des gauches et )a commission des finances vers un prélèvement survies traitements.

Le texte de M. Jacquier

'V'pjcr ta nouvelle !'éda~ii<m.c..l'art.ic!c ~3 proposée par 'M.J~cquit'r~ 'Pendant )'annee 1!)33, une! taxe exceptionl!eHc et provisoire sera perdue sur

a) les traitements, soldes et salaires (autres que les salaires régionaux) .des personnels rétrihués sur )e budget général, les budgets annexes. les budgets des offices et établissements publics de l'Etat. les budgets des départements et des communes

b) des traitements et émoluments des agents <h' toutes catégories, au service d'établissements créés par l'Etat ou chargés de la gestion de services concédés ou qui bénéficient d'un statut leur assurant Jes échelles d'émolu)ncnts stables et la constitution d'une pension de retraite, à l'exception de ceux qui ont subi en 1932 une diminution de leur traitement ou émolument supérieure a 10 par rapport à l'une des deux années précédentes.

Cette taxe portera sur la fraction excédant la somme de 15.000 francs, majorée des déductions pour charges de famille prévues par l'article 47 du décret du 15 octobre 1926 portant codification des textes concernant l'assiette des impôts sur les revenus.

Elle est fixée à

2 sur la tranche de 15.000 à 20000 francs, 3 sur la tranche de 20.000 à :)5.000 francs, 4 sur la tranche de 35.000 à 50.000 francs, 5 sur la tranche de 50.000 a (!5.000 francs, ): sur la tranche t)e 65.000 à 80.000 francs, 7 sur la tranche de 80.000 à 95.000 francs, 8 sur la tranche de 95.000 et au-dessus. En ce qui concerne les personnels départementaux et communaux, ]e produit de la taxe sera reversé aux départements et aux' eomtnu.net.

Pour rappjtjc~tipa ;~ps }H'ësentes. Ntspos!-

tions, l'indemnité parlementaire s'entend du

montant brut.

Notons qu'en vertu de ce barème l'indemnité parlementaire (GO.OOO fr.) subirait une réduction de 1.('50 francs, soit 2,75 Le Sénat proposait un prélèvement de 10 mais applicable seulement au traitement (27,000), soit de 2.700 .francs. Adoption du texte Jacquier à la Commission des Finances La Commission des Finances de ]a Chambre a abordé la discussion de l'article 83 à sa reprise de 15 heures.

Après avoir écarté un amendement de surenchère du communiste Renaud, Jean, instituant une surtaxe exceptionnelle sur les revenus supérieurs à 30.000, la Commission a adopté par 21 voix contre 10 le texte présenté par M. Jacquier et qu'on a lu ci-dessus.

A l'art. 84, modifié par le Sénat, et tendant à opérer une réduction uniforme de 10 sur toutes les indemnités de fonctionnaires, à l'exception de celles accordées pour charges de famille ou correspondant à des remboursements de frais, la Commission, suivant son rapporteur général, a décidé de reprendre le texte voté par la Chambre et tendant à faire réaliser par la commission supérieure des économies, des réductions de dépenses se montant à 400 millions par une revision d'ensemble des indemnités de fonctionnaires.

EUe a également adop)é-at't.8.(iA.. introduit par le Sénat, et relatif à: l'exemption de la taxe prévue à l'art. 83 pour les fonctionnaires retraités pourvus d'un emploi et déjà touchés par les règles restrictives du cumul stipulées à l'art. 85.

LA V!_E_ SPORTIVE

LES COURSES A VINCENNES

Aujpurd'hu), à 1 h. 1K. courses à VincenNps. Gagnants de JF''t'~ro

Prix de Vienne. Herbigny, Halifax II. Prix de T'uurrotnfy. Hcurtebtse II, Houpettc I!.

prix d'y~e<o<. G3-pspjlç, Cista.

Prix de Cnr~nfx. Gribouille, Gai Lu!'())).

prix df- Do~uM. L'EmbaU< FëUeicn. Prix de 7'a)'bes. CHJo'cuse B, Epaminoodas.

Prix d'/tt'ras. Fleur de Mai, Floréal. Autcui! a été victime à son tour de h) neige et du verglas. Les commissaires de la Société des Steep)e-Chnses ont été ubiiges d'annuler la réunion qui devait avoir tien, hier, sur leur hippodrome. Et de trois

.6,.

Les courses de Compiègne Le Comité de la Société des Courses de Compiègne vient d'adopter le projet de programme pour 1933.

En souvenir du regretté fondateur et président de la Société, qui est resté quarante-quatre ans à sa tête, il a été crée un Prix Hobert de l'Aigle, qui se courra Je dimanche (' août.

Les subventions accordées ont été considërabfcment diminuées la Société, néanmoins est heureuse de pouvoir jnnintenir, sur ses propres ressources, ]c chiffre des allocations distribuées en J9:!2.

Les propriétaires apprendront aussi, avec plaisir, que, dans toutes les épreuves où les conditions le permettent, une aUocation sera réservée au quatrième. Les réunions auront lieu aux dates habituelles, h) première le 7 mars prochain.

Les crédits militaires

La' question des crédits militaires est revenue ensuite en discussion à propos' de l'article premier, chiffrant l'ensemble des crédits de mars.

M. Jacquier, rapporteur général, et M. Nogaro, rapporteur du budget de la guerre, ont fourni des précisions sur l'évaluation des dépenses militair.es au cours des années précédentes. ~Patenôtre-Desnoy ers, soutenu 11 par M. de Lasteyric, a demande l'audition du gouvernement sur les crédits militaires, proposition qui a été reppnssée par 22 voix contre 13 et 1 abstention. Le rejet de la ré- duction indicative de 1-000 francs, votée par,le Sénat, a .été déodée par 22 voix contre 10. Elle a ainsi maintenu le montant des réductions des budgets de la Défense nationale, quC la Chambre avait adoptés an"b0))rs delà première délibération sur le projet de redressement financier. Autres décisions

La Commission décidé de fondre en un seul article. les dispositions concernant d'une part l'assujettissement des sociétés de transport automobile à une taxe de 2,20 sur Jours recettes et, d'autre part, l'institution d'une surtaxe de 5 fr. par hectolitre d'essence.

Au cours de sa séance du matin, la Commission des finances avait adopté l'article 83 bis, article nouveau introduit par le Sénat, qui oblige le gouvernement à faire connaître avant le 1" décembre 1933 les économies réalisées sur les personnels de l'Etat.

La ratification des groupes Le groupe radical-socialiste et le groupe socialiste se sont réunis l'un et l'autre, à 18 heures, pour fixer leur attitude sur l'article 83 la ratification par ces groupes de la nouvelle rédaction de l'ar!icle 83, proposée par M. Jacquier, sur laquelle la délégation des gauches, s'était mise d'accord, et que la commission des finances venait d'adopter.. Chez les socialistes, cétta ratification a été acquise par 21 voix contre 10. Le groupe s'est toutefois réservé de conférer de nouveau avec les représentants des syndicats do fonctionnaires. Il le fera ce

matin.

Au grojupe" radical, on a unanimement nnprouye lés décisions de la délégation des gauches~étde.Ja commission des finances,

et résolu, .suivre le gouvernement en fai-

sant jouer la discipline dans les scrutins.

La séance

Le débat publie sur le projet de douzième provisoire pour mars, ictour du Sénat, s'ouvrira ce matin, à 9 h. 30.

Le rapport de M. Jacquier, rapporteur général, était prêt dès hier soir. Il sera distribué aux députés dès le début de la séance.

M. Daladier a reçu tes délégués des groupes de gauche

Les représentants de la délégation des groupes de gauche se sont rendus à 12 h. 50 à la présidence du conseil, où ils ont été reçus par M. Daladier, en présence de M. Lamoureux, ministre du budget. lis ont rendu compte au chef du gouvernement de l'échange de vu~s qui venait d'avoir lieu, à la Chambre, au sujet de l'article 83 et des crédits militaires. II a été décidé que M. Jacquier, rapporteur générât de la commission des finances de la Chambre, préparerait, sur l'article 83, un texte transactionnel qui serait soumis, dans le courant de l'après-midi, à la coinmission des finances.

-Quant aux crédits'millt~ps, t~C'.idëléga-

tio.n a exprimé l'avis qu'i~ importait de

'nsu'ntenir le texte primiti.nent'vo~ par

la Chambre. A l'issue'de cet entretien,'oui a duré une trentaine de minutes, le président du conseil nous a déclaré, avant J<- quitter le ministère de la guerre

On évolue vers un accord entre les deux Assemblées. J'ai constate une bonne volonté manifeste de la part do mes amis de la Chambre. J'espère que les nécessites de la situation, qu'il faut redresser, seront comprises par tous. Je pense que tout va s'arranger. Le temps. d'ailleurs, paraît se mettre au beau. On songe au vers de ~H;/ Blas

Madame, il fait grand u<~t <~ j'ai tué s:T loups. Gazette des Tribunaux Une élection au conseil de l'ordre La mort de M. Je bâtonnier Chenu, laissait une place vacante au conseil de l'ordre des avocats.

Or on ne sait pourquoi jamais il n'y eut moins de noms de candidats affichés sur la liste qu'un règlement nouveau permet d'afficher sur la porte du vestiaire. Six ou sept tout, au plus.

Il y eut hier deux tours de scrutin. Au premier, sur C77 votants, avaient obtenu M'Saiitard, 72 voix, Python, 170, puis .M" de La Taste (a8), Lafarge (83), Doublet (81), Imbrccq (4!)). Au second tour, ces derniers s'étant retirés, il ne restait plus que deux candidats en présence.

M' Saillard a été élu avec 355 voix, M* Python en ayant obtenu 308. G. C.

CCWCOI/~S HIPPIQUE Le Tournoi de Kantea

La réunion du mercredi est une des plus importantes du meeting. Elle comprend le prix de Saint-Georges pour les jeunes espoirs de notre etevage et le Critérium pour les cracks français. Le prix de Saint-Georges s'est dispute en deux séries. Dans Ja première, pour chevaux n'ayant pas gagné 3.00H francs, ;Vu/t~;torcttc; un très beau pur sang par Antivari, fort bien monte par le vicomte de la Horie, u enteve le 1"' prix. 2..SuM/o, par SItadow I)', a M. Lcfsuvre. monté par M. Davonneau 3. 7~idrac. par Angelus IV, a M. Peninon 4. Etoile d'.4mottr, par Seneschal, au comte de Castries et a M~. Oave 5. Faittamas, par Algérien, au comte d'Auber de Peyretongue 6., ~era/son, par Sans le Sou, à MM. Ësnauit-Petterie et Gudin de Va))critt 7. La Fa!co~ par Ignotus, il M. Hardy 8. Dot/en, par Gente, a A!. PJantier, monté par M. Bizard 9. Gracieuse, par Hadin), au baron de Bellaing.

Dans la deuxième série, le 1' prix a été remis à jKea!!r;uaf/c, par Llama, à MM. Claire et Donnio, mon.* par M. Durand. 2. (jrnt~'ur, par Seneschal, à M. Lefeuvre et M. Boucaud 3. A'ffyro, par Monténégro, à MM. Ësnautt-PeJtcrie et Gudin de VnHerh), et Depec/te-yo; 7/, par Quadrille, au vicomte de Saint-Germain.

Primes à Afon~norf'nc. .BMHr't'ase et Grofeur.

Le Critérium, dont le parcours était sévère, a été dispute par 22 excellents sauteurs. Le'paimares a été ainsi étabU t" prix, Cro/xsf/nixy/e. par Relai. au comte d'Auber de Peyrelongue H. X'f/

Zag, par P)ennetie, à M. Lamy 3. Boité-

7;!tCf, par H) Tango, a MM. Ba!ay et Gudin de VaUerin 4. ex :equo A'<7 de C~t~ par Viee-Yersa, au baron Em- i

A LA CHAMBRE

Une !nvaHdat!on *I1 y-a encore des députes qui ne sont pas « admis », c'est-à-dire envers qui leurs coUè~ucs n'ont pas prononcé le D!H< ex.. C'est ainsi que la Chambre a examine hier matin le dossier des opérations électorales dans la deuxième circonscription de Lure (Hsrutc-Saône). Cette pstite comédie s'est. terminée par l'invalidation de M. MontiDot, 1. qui a 'le srand tort d'appartenir à l'opposition. Le rapporteur du huitième bureau, M. Chevrier, demandait une enquête. Son collègue radicai, M. Jean Hérard, réclama l'invalidation. On aurait relevé contre M. MontiHot des faits dépression, de corrup-;tion par promesses ou dons d'argent. Il aurait publie dans son journal une enquêter administrative qui contenait contre so.n concurrent des imputations calomnieusesf Mais surtout, surtout, M. Montillot avait demandé la diminution du nombre des députés et la réduction de l'indemnité par)emcntaire. C'est impardonnable et on le lui fit bien voir.

M. MontiHot se défendit d'ailleurs vigoureusement. Il n'eut pas de peine à montrer qu'aucune preuve sérieuse n'avait pu être apportée contre lui et que, notamment dans la publication du rapport dont se plaignait son concurrent, on ne pouvait le convaincre d'avoir manqué au secret professionnel de l'avocat.

La Chambre repoussa alors les conclusions aux fins d'enquête du bureau. Et M. Bonnevay déposa un amendement tendant à la validation de M. Montillot. Mais le siège de la majorité était fait. Par 210 voix contre 188 l'amendement Bonnevay fut rejeté et les opérations électorales de Lure annulées. M. MontiHot tira en quelques mots la moralité de J'affaire <: Je vous ai demandé la justice, dit-ii à la majorité. Vous me l'avez refusée. Le suffrage universel aura le dernier mot et prochainement. »

Les baux commerciaux

L'après-midi, la Chambre a repris la discussion de la proposition de M. Susset sur la revision des loyers commerciaux. Elle a adopté l'article premier. Celui-ci était, 'ôn~ le pense bi,en, truffé,, d'amende-

INFORMATIONS POLITIQUES

La gratitude des combattants M. Robert Thoumyre, président du groupe des sénateurs anciens combattants, a adressé à M. Henri Roy, rapporteur général de la commission des finances, une lettre dans laquelle il lui exprime la gratitude des combattants « Nos cinquante collègues inscrits au groupe des sénateurs anciens combattants vous expriment publiquement leurs remerciements et vous témoignent la reconnaissance de tous les anaj.ianS ur ap sam; la s)m;~qujoo sua;.) pour la part importante que vous avez prise personnellement dans la conclusion de l'accord intervenu entre notre groupe et la commission des finances du Sénat.

Cet accord consacre le caractère privilégié de la créance des victimes de la guerre et vous donne la certitude que dans le cadre de leurs statuts ceux-ci prendront en sus des charges qu'ils supportent déjà comme simples Contrit.

Nouvelles diverses

Arre&ta.ttpn ~d'u~ce' du « vap~pife de Dortmun~

Muxs'r;ER, 23 février. Le~ principal!

complice du «,ampire de~Dortmund.: un nommé Auguste Schulte,a été.ai'i'Ëté alors qu'il s'apprêtait à franchir ia frontière de Westphalie et d~s Pays-Bas. Schulte est accusé d'avoir participé ? meurtre de deux femmo~'et d'un commer-

çant.

Un autocar tombe dans un ravnt~ Lvox, 23 février. Par suite de.; !a a neige et du verglas, un autocar a dérape, a 25 kilomètres de Lyon, entre les com~munes de Thurins et d'Yzeron, et est tombé dans un ravin profond d'une centaine de mètres.

Mme Pourbièrc, âgée de vingt-sept ans, a été tuée..M. Huvelin a été blessé. Une dizaine de voyageurs, plus ou moins gravement blessés, ont é':é transportés dans une clinique de Saint-Martin-en-Haut. Le vol du Diamant Bleu

LoxDHES, 23 février. D'après le Star, les 'détectives de Scotland Yard ont l'impression que le vol du Diamant Bleu commis la semaine dernière dans le West End, aurait été commis à l'instigation d'un riche étranger qui convoitait le joyau cause de son intérêt historique. Le diamant fut jadis en la possessif?, d'un mMtarquc oriental et figurait au,.iQ~ lieu de sa co'uronnc. Apres de nombreux changements de propriétaire il avait été' vendu sur le marché libre.

Scotland Yard craint que la pierre n'ait été emportée d'Angleterre par une femme, complice des auteurs du vol,

schroth. S-6. 6-3 Journu bat Chevallier, 7-5, 6-2.

Huitièmes de finale. Fëret bat Lotan, w.-o. Oliff bat Edgar Wiu-d, 6-2 6-2 von Kœhriing bat Journu, 6-1, 1-6, 6-2 Maiër bat comte Ziehy, 6-1, 4-6, 6-1 George Wi!Is bat Timmcr, w.-o. Austin bat Jatta, 6-0, 6-0. Quart de finale, Austin bat George WiUs, w.-o. 0

Simple dames (premier tour). Mme Caron Culbert bat miss Lermitte, 6-4, 6-1 Mme Speranza. Wt.ns bat MUe Vago, w.-o.

Deuxième tour. Miss Ryan bat Mme von Cramm, w.-o. Mme de Saint-Ferréol bat MMe Sandcr, 8-6, 6-2 -1 Mme Satterthwaita bat Mme Esseiva, 6-0, 6*0.

Double (premier tour'). Von Crnmm et KJeinsahroth hâtent Jatta et Jaquemot, 6-1, 6-3 BM~sus et Aslangul batten.t lord.CharJcs~'Hope et major Harran. 6-0, 6-1 jM}J-)}n,et Chevallier battent Jack HiH-~a~ et colonel Westmacott, w.-o. *x<

Huitième de finale. Austin et Oliff battent Poiiac!: et Willy, 6-1, 7-5. ~/y~~OB/jLE

La tentative officielle de sir Malcolm Campbell contre le record du monde de la plus grande vitesse en automobile a été couronnée de succès. Les records battus sont

Kilomètre lancé, moyenne 437,449. MH)e lancé, moyenne 437,908.

5 kilomètres, moyenne 414,129. Les autres records étaient

Kilomètre !ancé, moyenne 404,410. Mille Jnncé, moyenne 408,713.

5 kilomètres, moyenne 398,397. II s'agit, comme on le voit, d'une très belle performance qui laisse envisager, pour l'avenir, un résultat meilleur encore, le cap des 450 km. devant être atteint, sinon dépassé.

Ce succès vaut à l'Angleterre, la su-

pain, monté par le vicomte de Jonghe, et JSmuo, par Octroi, au comte de Castries et à M. Clavé 6. J')c/f/an!o, par Labyrinthe, au comte de Mony-Pajo), monté par M. de Combaud-~Roquebrune 7. ~ojemotse~e de la ~;c/)û!sej')e, au comte d'Auber de Peyreionguc. Rellor. TENNIS

Le Tournoi international de Beaulieu BEAunnu, 23 février (De notre corres/)t)7t~Q7)f pur/!c;:h'<!r). Avec le retour du beau temps, ~Tournoi international de Beaulieu a été repris ce matin, et un programme particulièrement chargé a vivement intéressé l'assistance. Journu fait de très jolies choses devant ie redoutable champion hongrois von Kœhriing en lui enlevant une manche d'une façon étourdissante. Andréd'Adhen)ar emporta une belle victoire sur Durall, quatrième joueur d'Espagne.

En haut du tableau, von Cramm, Ferct et Oliff se sont déjà qualifiés pour les quarts de finale, tandis qu'en bas, Austin jouera la demi-finale contre lc vainqueur de la rencontre Maïer contre von KŒhrIing.

Marcel Bernard, malade Timmer, non arrivé, et ~tnrtin-<Legcay, arrivt'' trop tard, ont dû être scatcites dans les simples. Aujourd'hui sont arrives Lesueur et Mme Mathieu, accompagnée de son mari.

Voici les principaux résultats de cette journée

Simple (premier tour, fin). Pierre Chevallier bat Jack Hillyard, w.-o André d'Adhemar bat Durall, 7-5, 4-fi, 8-(i Fëret bat Teschmacher, 6-1, <i- Deuxième tour. Pachowski bat Marce! Bernard, w.-o. ;0!iffi)atPo)!ack, 6-3, 8-(: George Wi))s bat Gas-j lini, w.-p. comte Zichy bat Klein-

ments. M. Perrin fit notamment adopter un6:" disposition qui accorde la possibilûc de révision pour les baux pour lesquels la demande de renouvellement sera postérieure au 31 décembre 1931. M. Tasso fit ajouter les baux dont la date initiale .est antérieure au 31 décembre 1931. A la demande de M. Planche, on décida que la réduction fixée, soit par .transaction amiable soit par décision de justice, sera applicable à partir de la demande et pour -la durée du bail ou de la prorogation restant à courir.

L'alinéa 5 prévoit que les parties pourront demander la revision du prix précédemment établi si les conditions économiques se modifient.

\f. Serol, appuyé par M. Rernot, demanda la suppression de cet alinéa. II fit valoir qu'il consoliderait définitivement trois fois au minimum la valeur de 1914 et qu'on risquait ainsi de paralyser les efforts en faveur de la baisse. M. Serol obtint satisfaction et aussi M. Nast, qui fit refuser le bénéfice de la loi aux so- ciétés commerciales qui ont profits pendant dix ans au moins des prix de 1914.

r

Après que M. François Albert eût répondu à des questions de MM. Petrus Faure et Delcourt sur le chômage, la Chambre, à la: demande de M. Daladier, décida de commencer ce matin même et de continuer « sans interruption l'examen des projets financiers modifiés par le Sénat. Voilà qui nous promet encore une bien belle séance

L'indignation dans les couloirs La proclamation du scrutin invalidant M. Moniillot produisit dans les couloirs une certaino effervescence.

Très entouré, le député de Lure ne cachait nullement son indignation. Il quitta la salle des Pas-Perdus en déclarant à haute voix « On m'a invalidé parce que j'avais inscrit dans mon programme la réduction du nombre des députés et cell& de l'indemnité parlementaire. Mais je ferai ma nouvelle campagne électorale sur cette plate-forme. Les électeurs jugeront. >

buables, une part personnelle et supplémentaire de sacrifices dans le redressement financier du pnys, à l'occasion du vote de la loi de finances.

La participation de la France aux opérations scientifiques

internationales

Au cours de sa séance de l'après-midi, la commission des finances de la Chambre a adopté un rapport de M. Marquet concluant t au vote du projet de loi portant ouverture d'un crédit de ~700.000 francs pour participation du ministère de l'éducation nationale aux frais des trois grandes opérations scientifiques et internationales année polaire internationale, éclipse totale du soleil, détermination des longitudes mondiales.

~r~s~. ,,?dtx-hmt pfïsonniérs itaHen~ Connaitra-t-on jMïlais le secret de ces dix-huit prisonniers, dont une dépêche de Naples signale le; cas énigmatique, et qui se trouvent actuellement, dans l'asile d'aliénés provincial d'Aversa ?

Repris en 1M6, sur le front, par les Italiens, après avoir été faits prisonniers en Galicie par les Autrichiens, ils refusèrent de fournir.sur leur identité la moindre précision. I)s 'formèrent une sorte d'association et, solidairement, refusèrent de travailler.

Ils firent même la grève de la faim. C'est alors qu'ils furent envoyés à l'asile d'Aversa par le commandant du camp, qui se demandait s'il ne s'agissait pas d'un cas « d'anomalie psychique collective ». Dans leur nouvelle retraite, ils consentirent à s'alimenter, mais point à s'expliquer. Voilà sept ans que les médecins les observent sans parvenir à se faire une opinion sur des sujets aussi originaux. Leurs dix-huit pensionnaires sont-ils fous ? Ils se comportent pourtant l'une façon tout à fait normale dans les actes courants.

Alors, quel intime motif leur inspire cette attitude singulière ? Pourquoi ne veu..lent-ils pas reprendre leur place sociale ? A quel étrange idéal correspond leur grou.peinen,t indéfectiMe ? '?

Autant de questions'qût'itttriguent pas seulement les psychiatres, mais les psychologues, et auxquelles nos dix-huit prisonniers volontaires, d'une âme égaie, ne cessent d'opposer leur taciturnité commune.

Les ~mp7%ons de Campbell

après sn fi'cfoi're

prématie, dans le domaine de la vitesse pure, sur terre, en automobile et en motocycle et dans les airs, l'Amérique ayant repris, récemment, le record sur l'eau.

En réalisant son exploit, sir Malcolm Campbell a effectué, en dehors d'une magnifique performance sportive, un beau travail de laboratoire, les épreuves de vitesse profitant à la construction automobile, par Jes enseignements qu'elles comportent. C'est aux recherches effectuées dans ce domaine au cours des années qu'on doit la perfection constructionnelle d,u véhicule moderne, qui nous vaut d'admirables voitures, s~rcs. solides, maniables dans toute la gamme des puissances.

Après son succès, a l'issue duquel il ameliorait sa moyenne de plus de 30 km., sir Malcolm CampbeII a câblé ses impressions à notre confrère le Da!7;/ Mail. Les conditions peu favorables dans lesquelles la tentative a été effectuée, laisseraient à penser que dans une situation meilleure le record sera sensiblement améliore.

Jamais, en effet, a déclare le recordman, conditions plus effrayantes n'ont été rencontrées, et c'est aux qualités de I'0!'s<'aH-B~e!t qu'il doit d'avoir triomphe.

<: Ma visibilité a-t-il dit n'était que « de deux secondes en avant de la voiture (c'est-à-dire quelque chose comme 500 mètres). En outre de cela, la plage était cahoteuse et faisait que la voiture patinait et valsait de façon effrayante en marche à toute vitesse. Tout cela réduisait l'allure. Un réalité l'indicateur de mon moteur enregistrait 3.700 tours à la minute, équivalant à une vitesse de 330 milles à l'heure. Vous pouvez donc imaginer combien j'ai été désappointé quand j'ai appris que l'enregistreur officiel ne marquait que 272 milles sur le mille mesuré. En outre de l'énergie perdue par le patinage des roues, un formidable frein leur était appliqué par les cahots du sable désuni. Le vent aussi était passablement fort et tendait à. accentuer le j[ mouvement

Les travailleurs français

manifestent contre l'abus

de la main-d'œuvre étrangère

Hier matin une assez vive altercation s'est produite sur un chantier 20, rue Lecourbe entre des ouvriers chômeurs du bâtiments appartenant à l'Association des Travailleurs Français (La France Ouvrière, 46, rue Richcr (9') et les ouvriers étrangers qui travaillaient sur ledit chantier. Bien décidés à faire respecter leurs droits qui découlent de pure ]ngique « Du travail en France pour les ouvriers français d'abord », les travailleurs français ont réussi à arrêter toute activité sur le chantier afin de bien pr'~ster contre un abus qui leur cause à tous un préjudice tel qu'il équivaut à une privation de nourriture.

La police a dû intervenir sans toutefois calmer les manifestants qu~ se sont rendus chez l'entrepreneur auquel ils ont apporté leurs revendications.

Le travail a été complètement cessé le chantier fut déserté et gardé par la police. Nous sommes bien placés pour rappeler combien notre confrère ae l'Amt du Peuple, Jacques Dolor, a fait campagne d'abord pour le vote, ensuite pour l'application de la fameuse loi du 10 août 1932 réglementant l'emploi de !a main-d'œuvre étrangère.

Ce qui doit obligatoirement arriver en pareil cas est arrivé hier la carence des pouvoirs publics, carence n'ayant aucune excuse, a accentué peu à peu le dégoût pour les manœuvres parlementaires. Ce dégoût aujourd'hui est ressenti au sein même de la classe ouvrière.

Encore une fois pourquoi !e d~rct d'application de la loi du 10 août 1932 n'est-il pas signé ?

On ne s'étonnera pas que devant l'incurie gouvernementale les travailleurs français chômeurs passent aux actes pour défendre leurs conditions d'existence.

R. D.

A travers quelques stations suisses GSTAAD

,tt-

.s'

On reconnaît, à !a rumeur i'qu! monte du hall ou du salon d'un grand hôtel, à quelle nationalité appartient la majorité des hôtes. Aussi aux jeux dont se divertissent les grands en-. fants désœuvrés qu'on rencontre, en été comme en hiver dans les grandes stations à la mode. En Suisse c'est généralement l'élément britannique qui domine Il n'est pas un Anglais moyen qui n'ait fait au moins une fois dans sa vie un séjour dans l'Oberland bernois, le Valais ou les Grisons. On connaît le dialogue rapporté par un journal humoristique de Londres « Je viens de rencontrer Mr. Smith. Lequel ? Celui qui n'est jamais allé en Suisse.

Les Français ont chez eux, il est vrai, d'incomparables sites alpins, des centres de sports d'hiver remarquablement équipés, Ils vont chez leurs voisins simplement pour goûter toutes les nuances du paysage alpestre, la. douceur d'un climat régulier, ou, en hiver, pour suivre les caprices de la neige. Mais ils n'aiment pas se sentir dépayses. Il leur faut une ambiance de chez eux. Ils la trouvent, évidemment en Suisse, à un degré plus ou moins fort, selon les régions. Mais en arrivant à Gstaad, nous avons tout de suite senti que nous nous y trouverions à. l'aise, cette année, comme pendant là saison .ornière. II nous suffit de franchir le seuil de l'Hôtel Alpina. Peut-être, l'accueil que nous fit à la gare son propriétaire, M. Burri, nous avaitil déjà préparé à cette impression.

L'an passé, pendant le trop court séjour que nous fîmes à Gstaad, le temps ne nous avait pas favorisé. Le « /oe//K ? avait soufflé, transformant, pour trois jours, la patinoire en marécage et les pistes de ski en ornières boueuses. Cette année la neige recouvrait toute les pentes. Et nous connaissons peu de régions, en Suisse, aussi agréables pour y pratiquer, sans grand entraînement, les sports d'hiver. Les excursions y sont nombreuses et variées, les écoles de ski bien organisées et pourvues de professeurs remarquables. M. Oswald de Siebenthal, qui dirige 9e mouvement sportif, a su faire de 'e Gstaad un des tous premiers centres, tant pour le sport de compétition que pour le sport individuel. Il suffisait pour s'en convaincre cette année de se promener en ski sur les pentes qui avoisinent la station, d'assister à quelque impressionnante course de descente à laquelle prenaient part tous les grands skieurs suisses et les meilleurs amateurs étrangers, ou à un de ces concours de saut dans lequel triomphe le fameux athlète Trojani, une des gloires sportives de Gstaad.

Ce qui frappe surtout un Français qui arrive à Gstaad pour la première fois, c'est l'entram et la. gaîté qui y régnent. Les habitants de Gstaad, du reste, ne semblent pas disposés à engendrer la mélancolie. Bons vivants, la crise actuelle ne porte aucune atteinte à leur bonne 1 humeur. A leur insu peut-être ils créent dans t

de valse provoqué par la surface raboteuse du sable. »

Entre les deux tentatives il y eut un court arrêt pour changer les pneumatiques, par pure précaution, les premiers ayant résiste à l'effort qui leur était demandé.

Le parcours n'avait pas plus de 35 mètres de large, avec du sable détrempe d'un côté et. du sable dur de l'autre. Etant donné la mauvaise visibilité et l'étroitessc du parcours, ce fut une (''preuve terrible.

Sir Malcolm Campbeli révèle que mercredi. au cours d'une série d'épreuves, .i) s'était foulé un tendon au poignet gauche. L'effort pour mener l'Of.sEaitBleu en ligne droite était tel que son bras gauche devint inutile après le premier parcours et qu'il ne disposa plus, pour tenir le volant pendant le reste de l'épreuve, que de son bras droit. Dans ces conditions il craint ne pouvoir effectuer de nouvelle tentative pour le moment et il pense rentrer en Angleterre vendredi.

Un beau succès de Ro!!s Royce Campbell a battu le record de vitesse sur terre avec 4;!7 )ims 908 a l'heure il avait un moteur Holls Hoyce. Ce record du monde de vitesse sur terre vient de faire un magnifique pendant avec le record du monde de vitesse dans les airs établi avec 610 kms a l'heure avec un moteur Rolls Royce dans la Coupe Schneider. On ne pouvait faire autrement quf d'enregistrer et de souligner ce triomphe mondial. Le Rallye féminin Paris-Saint-Rapha: Les concurrentes du Rallye féminin Faris-Saint-Haphaët, organisé par l'A. C. (iu Var, ont pris, hier, à Grenoble, une journée de repos. Cet arrêt a été mis profit pour disputer une des épreuves de classement portées au programme, en l'espèce une course de 500 mètres départ arrêté, arrivée lancée.

Il fallait cette trêve pour permettre aux intrépides qui participent à ce pénible concours de se remettre de leurs

Laver votre auto en dix minutes

pour 50 centtmes

est devenu chose possible

Jusqu'à présent, vous considériez le '~e lavage de votre voiture comme une corvée. Aussi, le plus souvent, vous rouliez avec une auto suie. Fini, ce temps-là! Vous avez aujourd'hui le moyen d'avoir une voiture toujours nette et brillante 'comme un sou neuf. Certains Jicpud.es dont les moléculcs"sp!t't extrêmement té&~es ont la propriété d'en'rober d'une nMunbranc Visqueuse tous l'os corps qu'ils lie peuvent .pénétrer. UïA; tache de boue, imprégnée d'UH brouillard de ces liquides, se disloque immédtaicnicnt et forme une pâte onctueuse. Les particules de st!cx qne renferme la bouc sont emprisonnées dans une enveloppe lubrifiante et perdent ainsi leur mordant. Un simple chifl'on suffit alors pour enlever cette boue devenue inadhércnte. Le cambouis, lit graisse et le goudron se dissolvent. Le chiffon récolte le tout pour laisser place au briHant de la carrosserie.

La « VULITE » est un composé judicieux de ces liquides possédant ces qualités à un haut degré tout en restant rigoureusement inoffensif pour les peintures les plus délicates. Cinquante centimes de < VULITE suffisent pour laver une auto tout entière, y compris les glaces. En dix minutes, on transforme une voiture grise de boue là où deux heures de lavage à l'eau n'auraient pu suffire pour le même résultat l'eau rouille d'ailleurs toute la bou)onncrie elle détériore aussi l'appareiDage électrique. La « VULITE », antirouiHe parfait, vous épargnera tous les ennuis inhérents à l'emploi de l'eau. Voulez-vous en avoir la preuve ? Présentez-vous avec une voiture sale à la « VULITE &, 50, rue de Sèvres, à Boulogne-sur-Scine, à proximité du rondpoint de Boulogne (on s'y rend par 1.~ porte d'Auteuil). En dix minutes, sous vos veux, on vous ja. rendra propre et bril]ante,'et cela gratuitement, sans que votts soyez obtigé~d'acheter le produit. (.Cc.'t'viee fonctionne mpme';Ie dimanche~ t(~te la journée.) Les automobilistes qui ne peuvent se rendre à Boulogne n'ont qiî'& nous demander, soit par lettre, soif par i&Icphone (Molitor 02-95), un hidon. de « VULITE de deux litres, suffisant pour soixante lavages, et le pulvérisateur spécial. Le bidon coûte 30 francs et l'appareil de projection 12 francs, port gratuit. Le tout n'est payable qu'après satisfaction complète sinon, il suffit de retourner le bidon, même vide.. et la pompe par colis postal aux frais de la firme. L'essai n'entraine ainsi pour l'automobiliste aucune espèce de dépense. Quant à tout ceux qui ont seulement l'intention d'acheter une voiture, mais qui ne l'ont pas encore, la « VULITE » a édité pour eux une très intéressante brochure illustrée, envoyée sur simple demande. A~o~t. Les personnes qui ont déjà expérimenté la « VULITE en trouven): dans la majeure partie des garages et chez Mcst;'e et BIatgé, au Louvre, au Bon Marché, au Bazar de l'Hôtel de Ville, à Saint-Didier, etc.

L'abondance des matières nous oblige n remettre a demain ~a publication de noire 7'H&r/~Mc<e~/o/:ci'ee/6[~ocfe~, y,' Tentative de sabotage dans ï*0htar!o SAiKTE-CAT!!ERt!<E (Ontario), 23 février. On vient de découvrir une tentative en vue de détruire le nouveau canal WcHand, qui relie les lacs Erié et Ontario, dont la construction a coûte plus de cent minions de dollars.

Un garde du canal a trouvé, en faisant sa ronde, trente-six pétards de dynamite plantés sur les rives du cana).

leur ville une atmosphère de cordialité. Les hôteliers s'efforcent de l'entretenir.

Afin que nous puissions nous en convaincre, M. Burri, avec un désintéressement qui fut sans nul doute apprécié de ses confrères, nous conduisit dans la plupart des hôtels de Gstaad. C'est ainsi que nous avons le souvenir d'agréables soirées au National, à l'Oldenhorn, au Bellevue, au Bernerhof et au Winter Palace. Gstaad, paraît-il, est aussi fréquenté sinon plus l'été que l'hiver. Sa situation géographique, son climat attirent de nombreux étrangers. Et le spectacle est, nous a-t-on dit, fort curieux de la foule bigarrée des baigneurs prenant un bain de soleil autour de la magnifique piscine aménagée sur le plateau, devant le Winter Palace.

La saison d'hiver, malgré une recrudescence du froid et de nouvelles chutes de neige touche bientôt à sa:fin;:Nous ne reverrons plus Gstaad, cette année, sous son manteau blanc. Nous souhaitons vivement de le voir dans la verdure et dans les fleurs.

Louis D~ney.

fatigues, car la journée de mercredi fut pénible. Elle comprenait l'étape VichyGrenoble, par Saint-Etienne, rendue difficile par la neige qui assaillit les concurrents du départ à l'arrivée et plus particulièrement dans le passage du col de la HepuMique.

Il y eut de nombreux abandons et des pénalisations et fort heureusement un II seul accident, peu grave, dont Mme HouauJt fut la victime.

Sur les 38 concurrentes parties de Vichy, 19 seulement arrivent à Grenoble, dont 9 sans pénalisations.

a

HOCKEY SUR GLACE Les Championnats du monde de Prasno Les Etats-Unis ont pris la tête dans les championnats du monde en battant, mercredi, la Suisse avec une aisance parfaite, par 7 buts à 0.

L'Allemagne a triomphe de la Hongrie par 4 buts à 0.

A la suite de ces rencontres, le classement de la poule finale s'établit comme suit 1. Etats-Unis, 2 matches, 2 victoires, + 11 points 2. Canada, 1 in. 1 v. + 5 H. Autriche et Tchécoslovaquie, 1 m., 1 v.. + 1 5. Allemagne, 2 m., 1 v., 1 défaite, 1 6. Suisse, 1 m., 1 def., 7 7. Pologne, 2 m., 2 def., 5 8. Hongrie, 2 m., 2 déf., 5.

TIR ~P/GEC'V5 A Monte-Carlo j

La finale du Prix Léon RadzîwiU a réuni 93 tireurs et a eu les résultats ci-après:

1. A. de Dora et de Strasshurger (29m.),J!)-20;3.de01t;)y(26m.l/4), 15-1H ;4.A)bors(29m.) ;Guestier (2(! ni. 1/4), 13-14 6. de Hemptinite (26 m. 1/4); 7. Sir d'Orr Lewis (24 m.),

12-13:

Poulcs sa};necs par P. de Dora, Hassc!bach, Goetde), Van der Heideu, W. Warreu et R. de Goldschmidt.


i ~l® ® 1 Illli -u ü1n11u'nnsl~~a.

c Ci 1 ~rdt ~I'Rt e 1 >I:i, /j~>@/

LE NOUVEAU COACH 8 CH. SURBAISSE LICORNE

Rappelons !a belle Mc~otre de M. ~{anty, dans !e Ra~t/e (fe Pau, se classant premier au rejtdcmcnt dans l'épreuve de côte, premier des voitures de série (moins de 20.000 francs), succès remportés avec une 6-8 CH. Licorne de sert'e.

Dans le Rallye de Mon~e-Caj-~o, si pénible, la Coupe des Dames a été gagnée par Mme Mareuse et Mlle ~.om&erjfac/f avec Mn cabriolet 301 PEUGEOT à roues avant indépendantes.

~f. C. de Cor<an.:E qui, sur 301 PEUGEOT à roues avant z'ndepcndonfes, a o&<e?tu ~e premier Prt'.t; fie Con/orf ait ~a!!t;e de Afonte-CaHo 1933. D~ GO~T~ Er DE~ CO~LEL/jR~ .)amn:M*<t–

Je n'ai pas la prétention de découvrir qu'une mode régit la carrosserie des automobiles, .mais si I vous êtes libre dans la vie de vous coiffer, monsieur, avec un chapeau de chansonnier montmartrois de la bonne époque, je vous délie bien de faire fixer sur un châssis neuf une de ces spacieuses conduites intérieures. hautes de plafond, qui ne vous obligeraient pas à faire de la reptation pour y pénétrer.

Je ne vous dis pas que si je pouvais racheter la belle carrosserie .'ourde, de bois solide et toute pJteme de garnitures en cuivre dont se lasse l'evëquc de ma ville, et dont a un peu honte la douairière du châtsau, je ferais de gros sacrifices pour la faire équiper sur mes bloc-tubes. Je sais si bien que mes belles amies, la seule vue de mon chariot, refuseraient d'y monter, parce qu'elles supposent que les reins, au contraire des moteurs, n'ont pas d'avantages à être flottants.

Enfants elles pourraient s'installer sur un rembourrage mol et courtois et ne risqueraient pas, à chaque caniveau, à crever le plafond, comme un ministre des finances.

Mais les voitures basses font de plus en plus mode, et vous savez bien qu'il est inutile de discuter. J'ajoute que plus une voiture est '<: profilée s-, plus elle réalise une bette moyenne. On fait trois kilomètres à l'heure de mieux. Ne me demandez pas ce que vous ferez ~ans la journée de ces 3+3+3+3 +3 kilomètres je le sais d'autant moins qu'en arrivant fièrement à rétape le touriste s'interroge avec anxiété

Et maintenant, qu'est-ce qu'on va faire?

Puis il remonte dans sa voiture, pour aller plus loin, comme si l'on s'y attendait.

Mais sa voiture, qui a une jolie ligne, fait une jolie moyenne, et celui qui est au volant n'est pas mal du tout.

Quant aux autres, ce sont des invités, ils n'ont qu'à s'arranger pour le mieux.

Le tout est de .savoir si une automobile est faite plus pour son apparence extérieure que pour son confort intérieur.

Depuis quelques années, les vrais amateurs ne possèdent plus que des roadsters et des cabriolets. L'automobiliste veut d'autant moins emmener avec lui des amis qu'il les sait à sa charge dès l'instant qu'ils ont posé le pied sur le marche-pied. A ia rigueur, s'il insiste, on colïera un vieux monsieur dan§ le spi-

NO 'v.

A GRANDE STABILITE

PAR ROBERT DIEUDONNR

der, où les enveloppes de rechange amortiront les chocs, pour le ramcner de la Sologne à Paris par ~ne pluie battante. Mais il est de ces voyageurs qui n'en meurent pas et qui, même, affirment en descendant qu'ils étaient très bien.

Non sculement chaque année impose une ligne de carrosserie, mais encore une couleur.

L'an dernier, toutes les voitures dignes de ce nom étaient jaune et noir. 'Tous les jaunes, depuis le til)eul et le serin jusqu'au bouton à'or et l'orange mais aujourd'hui ceux qui gardent leur peinture de "an dernier sont aussi méprisabtes qu'une dame qui se montrerait encore avec une jupe au-dessus du mollet.

Cette année, nous en sommes au rouge et noir, au cerise, au brique, du grenat au géranium et au naca' rat.

De quëiïe couleur demain sera-t-il fait ? Je suis bien incapable de vous le dire

Mais qu'importe, puisque vous suivez la mode et que ce sera un beau prétexte, si vos moyens ne vous autorisent pas à changer de voiture, de la faire repeindre et donner ainsi, avec quelques coups de pistolet, l'itlusion à ceux qui n'y connaissent rien que votre situation vous pei-net de ne mettre aucun frein à votre goût du luxe.

M

C'est un bruit qui court, mais il est mal fondé qu'une femme doit assortir sa toilette à sa voiture. Prétention insoutenable Vous n'empêcherez jamais une femme de mettre une robe bleu bleuet ou gorge de pigeon si elle est convaincue que rien ne lui va I mieux au teint mais, malgré tout, et quelle que soit votre faiblesse, c.Ue e ne pourra pas vous contraindre à lui faire peindre une caisse écossaise sous prétexte qu'on vient de lui livrer un manteau qui lui. arrive directement d'Edimbourg.

Il faudrait avoir autant de carrosseries que de robes, et la plus élégante de nos compagnes n'en est pas encore là.

M

Une voiture plait à un homme tant qu'elle conserve sa moyenne à Linc femme, tant qu'elle a l'air de sortir de chez le carrossier. Mais il suffit qu'un ami ou qu'une amie dise « Tiens, vous avez encore votre vieille voiture pour qu'à l'instant l'un et l'autre aient assez vu la fidèle automobile pour laquelle ils avaient encore une si grande affection, dix minutes aupa.rayantt

ALLEZ ALLEZ CtRCULEZ De quelques=uns des devoirs des piétons des agents et des automobilistes.

Suggestions à la Préfecture de Police

Pour augmenter le débit d'un fluide dans une conduile déterminée,il faut augmenter la pression, c'cst-d-dire la vitesse.

Tel est exactement le problème qui se pose pour /actrct!i'a<t'on,o! il faut non seule-

ment augmenter la vitesse dans les liniites de sécurité voulues, mais remplir encoreau,ma.)'tmnm/c/n;/ou,'7a;sser une infiltration possible au malen- contreux et encombrant Piéton auquel il prend le désir tragique de risquer une traversée.

Les rues n'avaient pas été conçues pour endiguer un trafic pareil à celui d'à présent, et l'on n'avait jamais pensé voir des voitures actionnées autrement que trainées par des chevaux ou par des nommes, ce qui ne devait e~ ne pouvait gêner les Piétons-Maîtres qui se trouvaient à cette époque, c~o~nce à peine, plus nombreux que les véhicules, Mais le progrès est venu, et avec le progrès les modifications indispensables. Ces modifications nom&reuses déjà, et pour la plupart neureuscs, se poursuivent sans cesse en uue du perfectionnement du traf ic.

Les voitures particulières, autobus, camions, taxis,et Piétons doivent s'accorder en paix avec possibilité d'éviter les heur/s des uns avec les autres, ce om amène les accidents, les retards innombrables et l'embouteillage.

L'éducation du Piéton doit être bien comprise, et la municipalité devrait se servir davantage des journaux quotidiens pour informer le public des avis indispensables à sa connaissance. Nous avons des clous. Est-ce suffisan~? 7

Le Piéton n'est pas toujours sage. 7~ n'accepte pas les ordonnances avec docilité il les ignore souvent et il suffit qu'on lui fasse quelques observations utiles à sa conservation pour qu'il en éprouve de la mauvaise humeur. Individuellement, les Piétons n'onf pas la même mentalité. Les chauffeurs non plus.

En masse, cela change.

Ce sont deux forces autonomes et contraires qui s'affrontent. La première, ar-

1 1 l' f- 7

mée de sa faiblesse seule, la seconde, du haut de ses 10 CV. Les conflits, lorsqu'il y a contact, sont par trop souvent en défaveur du Piéton, et c'est pourquoi tY est ~on d'avoir établi certaines règles qui, tout en maintenant un trafic intensif, permettent de le protéger malgré lui. Les chauffeurs, mieux armés, doivent observer ces lois avec rigueur et sans ntauuai'se humeur.

Le Piéton est multiforme.

7''rc<<.rrd se lance sur la chftHs~ee, souple et fé&r<7c.

Sportif bombant y<!po!tr;'ncet/'oncantatrauersycs lignes de voitures sans en rien craindre.

7'osophe.'<!ttristé, se confie il /a'~ra:ucrsee.~rr:'ue qne pourra.

Cet autre fait siSned'nrrë~eren/e- vant son bras d'un geste noble de gladzn/eure~ scconMtncn';t'f7repous-

HOTCHKISS est premier du c/ax.sc;)!<'tt< <yef)prnf dft X/ Rallye de ~fn~cCar/o 1933. ~n 1932, HOÏ'C/SS était déjà ;)rcm!'cj' c'c~ UH exploit sans précédent. Jaycus la même marque n'(; gagné ffet;.<; fois fff suite ce Prix d'E.fcp/~c7)ce de la Con.s~j'ucf!on ~tu/on)p~c ~fo7!<7!< La photographie ci-dessus mo~rc la voiture HO'?'C/~A'S M son nrrj~ec à Nice. On rcconnoff, de gauche à droite le mécanicien 7}); .Mftt'ff, ras.sc//e. Ils ttc pnr~chf at«'!n)c trace de fatigue de leur belle randonnée de 3.780 Mome~rcs. russe/yf, it l'arrivée, a n~cnn le t)!«.)-u)tnn; de po/t)~ de tous les concurrents présents dans l'épreuve Mfcc/c)'(;/to;ref';fftf/c.

sera les voitures qui auraient rt'mpt!denced'nt~ncc;

Le quadrillard S'élance d'un bond en avant, fait H;: pas en arrière, repart, s'arrête, hésite et finit par se trouver an milieu de l'encombrement sans savoir où aller, la tête perdue.

LE RAIL ET LA RQUTE VIVE LA LIBERTE I Avec la précision et la clarté qu'il apporte habituellement à l'exposé des grands problèmes de tous ordres, l'Ani7na<e;;r des temps 7)OH;;cau.): a consacré un de ses derniers numéros au pt'obieme du rail et de la route.

Dès Ja couverture, cet opuscule proclame une vérité bien souvent énoncée dans la presse mais que les pouvoirs publics n'ont pas encore réussi à admettre.

« Vive la liberté proclame notre confrère. Donnez-la au chemin de fer. Laissez-la a l'auto, »

Le problème ainsi posé, la solution apparaît lumineuse.

Les chemins de fer, emprisonnés dans le cadre trop étroit de la convention de 1S45 revisée, certes, mais de façon insuffisante ont besoin d'une cure de liberté.

L'auto, libre encore, mais qu'on veut emprisonner à son tour pour l'empêcher de concurrencer le rail, a besoin de conserver sa liberté. L'.4n!ma~ur, par des raccourcis saisissants, se charge de démontrer ces vérités.

Nous voyons ainsi que

« La crise a mis les chemins de fer à bas. L'automobile a bien résisté. » La liberté enlevée à l'un, mais laissée à l'autre, est seule cause de cette situation.

Vive donc la liberté

Il a été dit également que ce n'était pas à la liberté que l'automobile devait de prospérer, mais au ~ait qu'elle a moins de charges financières que le chemin de fer. »

L'~nt'ntafeur se charge de démontrer que « l'auto a plus de charges que le chemin de fer. »

La démonstration est faite également de Favidité du fisc qui, demandant plus d'impôts aux transports, contribue la vie chère..

Autant de vérités qui sont bonnes à dire, qu'il faut répéter sans cesse, afin de les faire admettre par le Parlement, grand maître à cette heure de la revision de la convention des chemins de fer, pour lesquels rien n'a été plus salutaire ces dernières années que la concurrence qui leur a etc faite par l'automobile.

,Andre RetcheL

-««<«**)tttt*t–

Et tant d'autres.

Devant ces attitudes, !e chauf feur doit conserver le calme.

Et les Piétons doivent passer par les clous.

Un fait. Lorsque le Piéton se trouve en voiture, conduit par un ami, :< n'orrf/e pas de déverser sa mauvaise h;tmeur critique sur ceux qui vont a pied et n'u; provoquent les encombrements. fo!irsc<"cnrc7fdrecomp;ed'e<7t;cyque chose, il faut bien connaitre cc~c e chose. 7/ est utile que les agents faisant partie des brigades de ~H circulation soient au courant de la conduite des voitures, ce qui équilibrerait leur jugement. Ils sauraient se rendre C07;)/.)<cdf'~<ço/: précise des difficultés qu'éprouvent les

conducteurs a certains moments e< a certains endroits .engorgés..

Ces mêmes agents devraient surveiller leurs nerfs, et ne jamais se fâcher contre les f/(~!ttfj'Hf)))/7~c.o)[~HC/e poH~O!'r soit courtois. Ce conducteur répD'ntande est dans son tort softfc;)~ /)f:r/o! non Dnns le premier cas, que l'agent donne une con~rftpen~t'on dans le second, qu'il s'abstienne, Mais, d'une /açon oft d';t7;c autre, qu'il veuille bien conserver son calme. Qt; ne se mette j'amatsenco/crc.ntemedcfonf~jnatjvaise foi d'e-Tp/tca~'ons c(/Ht!'ooue. L'agent, c'est l'autorité et, par définition, l'autorité a raison toujours. Alors ?

Enfin un Cric vraiment pratique LE « TELEFAST.. ,MARCHAL, A l'heure actuelle ou les voitures ne connaissent pratiquement plus la panne, la crevaison est la plus redoutée (ies conducteurs et surtout des conductrices.

Pour t'emcdier a la difficulté classique de la mise en place d'un cric sous l'essieu arrière. Marchai vient de lancer récemment un nouveau système de crie, semi-automatique, infiniment pratique le «Te)ëfast 3'.

Ceiui-ci est c'o'nstitue par quatre glissières fixées à demeure, une sous chaque ressort et dans l'extrémité bien

visible desqueHcs o~, introduit un cric spécial. La glissière'faisant office de guide permet de placer instantanément le cric sous l'essieu et de lever la voiture à l'aide d'une manivelle à longue extension, en quelques secondes. Une fois l'essieu levé, la voiture conserve une stabilité parfaite, même sur mauvais terrain, le cric faisant corps avec la glissière.

L'opération de changement de roue devient ainsi très facile, propre et rapide. Un autre avantage du Téiefast, c'est son prix avantageux en effet, le prix de l'équipement complet, avec les quatcc glissières et leurs brides de fixation, n'est que de 290 fr.

II peut se monter sur tous les types de voitures existants en une demiheure.

Des modèles spéciaux permettent le montage à l'arrière des voitures munies de ressorts transversaux ou < inttlever aussi facilement que sous des ressorts normaux.

pen~-a/poHrrQ!~ ê t r e dcfe~oppp, pour les voitures particulières, dans les rues où ne se trouvent pas ffe stattonnentcn~scen- <raH.T:dc/n.i!x.

Les indications peintes en blanc sur le sol devraient être multipliées, et /espancnr<c.fc.t'f.tant j-He Royale, entre la Concorde e t l Fnutonr'). .Sff!n<-Honorc,con)-)/c/cespf)Mr/r;/rot- sièmc file devant /our7!fr n'<y<!uc~< 7!e<jf/c;?!et!~cr/c/rf;/fcr)!cdcjRtMO/« « /tf/<'ftrffcf<!ru<' dcC<)'one,pof;r In file de droite qui peut continuer tout droit pendant/'arrêt.

Il est inutile de parler de la suppression des tram- ;f;f,rc<'f)))n!;efndf'.spfxsn~/f.Ccpcn- f/uf! est-il besoin de répéter ce qui a déjà été tellement (j'!<</tt'ottaf)rn<< pe!t<-e<redM<'n);[7))e?!ccr pnr faire dixpartft~rf? Rc~.t; ;t; qui, M /o;Vc et ftt)(';)!tc dfz Prési<<<'7!7.SO;ftm«-

Les agents doivent exiger que les conducteurs mat7t<icnncn( leur droite cons<an!;Men<,jnejt:cda7!s les rues a sens un!'oue,con/ourne;t</esuot'furesauts/n<to;uie7~ef.'icremc«cn<auss!/d<.sur/eur droite, surtout les ~<s vides, les voiturcs « 7f;ppo » et « 7fMno » mobiles, les voitures en rodage (nouvelle formule) ou se~'OHUU/t/enui/o't'orf/edc~~essc. Qu'ils &'fir;)C;/fe7:f avec rf~ncur les /a;r;.sf7!7)!f!raftc!e</ft:'uon<,s'ffrre<<'t!<, /'ot)fdcsa/j/!ci's<ra;f7au.Tcy<cn/sposstbles, rcpf!r<e7tf avec vitesse, ralentissent encore, sans s'occuper de ce qu'il y n (/err)ert: cH~ ne surveillant que le /ro'toir, et coupent nue file lorsqu'un appel leur est fait.

Que soient surveillés e'yaycnteni'/c.'i co<)(/;tc/ct!rs(/)«,n'a[;/a))<pn.s'un&!i<'precis, se trouvent inquiets d'être les 7n<!i~'<'sd'nncn!ecf;n!~tie/jUt.s'xft;t/ec<;</nn- rées d'fH.T, s'en vont par les rues, hési<ntt<f!dects,!7'rc.of)!<'fper/]/c.re.s',ne sachant de quel c~/e tourner pour éviter ~a contravention probable mènent leur voiture de gauche « droite, coupant /oH~c.es/<7esa;x'cunechnr7naf!<'e!ncons- cience du danger qu'ils sotf~ pour les autres

Que les autobus et les camions, trou~/<'s par la gloire de Ben Hur, ne se mesurent pas en des courses de chars ron!f!!<)s.7/('s<&tenen/cftdu~ue/esd~s autobus c< csutto/is doivent dépasser leurs confrères urre~cs.

est désirable que le conducteur, dans une file, n!;nn/ l'idée de tourner à dro~eoun~f<U(;n<neprcj!ncpefsce~c d<~erm;n~ft'on HU dernier moment, comme le rappel brusque d'un oubli. Qu'il scpreparcdc/otnef<yue,pe~<ape<<f, il arrive à se placer nu bord de la file droite ou gauche, d'où il pourra sortir facilement af{ moment opportun. Des con<r<)C))/:ons doivent être données aux conducteurs qui font de faux s;f/nau.t;oud<'sst';fnau.E:nu~Ves.sse.z souvent ces signaux sont /ourj!s par l'ami rencontre emmené en tw~ure et qui cherche a se rendre utile, on par la petite dame, qui prouve qu'elle est ainsi très au courant de l'automobile. Contravention également à ceux dont la g'/ace' rétroviseur n'est pas bien orien/ee que cette place ne soit plus mise dans les t;o;7ures comme ornement, ou comme objet de toilette.

Création d'agents à Tno/oct/cfe~e. Le stationnement

/f;s'f/e (;<'t;tfc.<j)on.s <'ti/cntc;if«u f/mcj)/f'tit/<s'c/~co~)~rcn!['x,7!)H)xyc/'o/)t ('ft.s''ff;;)!t.sY!n~,frt;<!nf/;<r ironique, en n//H;!< dans le se;)x inverse Je la circ;</n/;o~

Et comme coftc~;st'on.cn/ t

Antoine Gallet.

LA QUESTION

DE

L'AUTO ~ÉBRAYAGE On a dit ici tout ]e bien que l'on pensait dt't'appHcatton déjà roue libre a l'Hutomobiic; on n'a pas ceic, toutefois, que la mise au point d'un tel système ëtaitehose délicate et que le problème de la facilité idëaie de conduire n'était pas entièrement r(''so!u!puisqueic démarrage doit se fai're avec la dextérité habituelle en utilisant la prdale d'embrayage et que le passage des vitesses sans dëbruyer dans les fortes montées est impossible.

C'est pourquoi grandit actuellement, a. juste titre, la réputation de la «commande magique que nous appellerons plus s simplement auto ou servo débrayage. Dans cet ordre d'idée on ne peut évoquer même )c principe de cet appareil sans évoquer le nom de Celer, qui demeure un modèic du genre.

Le principe de l'auto débrayage Celer est!esuivant:]ascuicman(fuvrcdel'aceéI(irateur provoque automatiquement la manœuvre correspondante et correcte du débrayage.

Voici comment on réalise cette interdépendance. L'auto débrayage Celer prend son énergie sur la dépression. Le cylindre du servo agit un peu à la manière d'un enchanteur des temps jadis, par l'intermédiaire d'un distributeur commandé par l'aceëlérateur et le piston du servo solidaire de la pédale de débrayage.

Lorsqu'on lâche'l'accélérateur, la dépression aspjre le piston, provoquant automatiquement le débrayage, le réembravage se produit aussitôt qu'on appuie sur l'aecëjërateur avec progressivité, sans patinage ni secousse.

Tel qu'il est, cet appareil ne présente aucun mystère, ni aucune réalisation compliquée c'est le meilleur garant de son. efficacité de fonctionnement. De plus, ses avantages sont multiples. En voici quelques-uns

La manœuvre de l'embrayage étant supprimée, les passages de vitesse sont toujours impeccables et silencieux, c'est un progrès aussi important que lorsqu'on a substitué le démarrage automatique à la mise en marche à la manivelle; la voiturc fonctionne en roue libre, où et quand il plait à son propriétaire, il lui suffit de lâcher l'accélérateur. A la douceur de fonctionnement s'ajoute une économie très appréciable de consommation et d'usure de moteur qui peut atteindre M 0/0. Egalement, même dans les fortes côtes à 12 0/0, l'auto débrayage agit toujours, ce qui n'est pas le cas de la roue libre.

Quand on veut se servir du moteur comme frein en descente rapide, on appuie sur un bouton placé sur la planche de bord, et c'est tout. Ajoutons enfin que l'auto débrayage Celer est indéréglable, d'un prix très abordable et qu'il peut être posé rapidement et facilement par tous les garagistes sur n'importe quelle voiture. J)6Htandez -no-

LA VOITURE PANHARD DE 1933

S)MP[-tC!TÉ:

TOUTES LES MANOEUVRES A TOUTES LES ALLURES SANS DÉBRAYER, SANS BRUIT

QUATRE VITESSES SILENCIEUSES SUSPENSION AVANT A BALANCIER FREINS AUTO COMPENSATEURS ENSEMBLE AERODYNAMIQUE A Pau, dans ]c Concours d'Elégance, Panhard se voit attribuer le Grand Prix d'Honneur, au-dessus de 10 eh., pour voitures type strictement du catalogue et un Premier Prix en conduite intérieure et faux cabriolet 4 places, 2 portes.

Mme Rouault et M. Quinlin, qui ont enlevé sur S.~Lit~O~V S-4 c. le Rallye de ~on~e-Car/o (deuxième catégorie). C'est SALMSON égale- n!C;au<'csa~-4c., '7"c!o&<e7:!tJ'aprcnt!'er<'p~accdnjRf!edcjPn!

Au départ du 7!a/c féminin Pffr;s-T!'c7:t/-S<7!f-~np7tac7, voici, de gauche à droite Mme D!;6uc-rat'nc, Mme Marie Leconte, présidente de /4n<omobile-Club des Artistes le comte de ~o/tan-Chabo~, président de l'Automobile-Club du Var Mlle Marcelle Praince.

A ro~~ LES ECHOS 'tmtttM–

Le rail et ïa route

Voici un épisode à la fois de la lutte du rail et de la route et de l'association de ces deux modes de transport, qu'o'n voudrait séparer alors qu'ifs sont faits pour être unis.

Les chemins de fer de l'Etat ont, à Par;s-Gare Saint-Lazare, des panneaux de publicité qu'ils utilisent judicieusement d'ailleurs.

D'un côté on pouvait lire dernièrement à peu près ceci Donne-: vos colis aux transports exprès .spcc;<e/ne/~ mis en marche par les c/te:n:M de fer de /'B~ar.~ Lutte contre la route.

De l'autre, par contre, on lisait <s L'alliance du rail et de la route. Antomobilistes, uf: garage a été spécialement créé pour vous à ~Mon/parnaMe. /~M.sc~-v votre f0t<t;r< »

D'un côté comme de l'autre, la concurrence de la route apparaît salutaire.

La question

des poids lourds

Dans la discussion des taxes sur l'automobile au Sénat, un sénateur a dit « Nos routes ne sont pas faites pour des camions de vingt tonnes. » Il émettait ainsi une opinion généralement admise dans tous les milieux mais il oubliait de dire que le rôle d'un gouvernement soucieux de défendre tous les intér~ est avant tout de faire diligence pour do'nner à ces routes les possibilités de recevoir les véhicules les plus lourds comme les plus rapides.

Les refuges inutiles

Les différents problèmes de la circulation à Paris ont été traités depuis quelques années de façon satisfaisante. Il y a cependant des détails qui ont leur importance et qui paraissent être négligés par les autorités compétentes Loin de nous l'idée d'en faire l'exposé complet ici. Qu'il nous soit permis pour aujourd'hui de signaler l'erreur commisè par les services de la voirie qui s'obstinent à maintenir sans raison, à certains carrefours très encombrés, de vastes refuges. Citons ainsi la place de la Trinité, la place Saint-Augustin, la place Clichy. Les automobilistes, victimes chaque jour des embouteillages, se demandent en vain pourquoi aujourd'hui où les tramways ont disparu on n'a pas fait

tice ou essais, 1, boulevard Bineau, LevalJois.PprcircOS-'FS.

Ge dispositif est agréé part'U.N.A.T. (Service des permis de conduire).

Au concours du Bidon de 5 litres, une seule voiture engagée est arrivée première du classement gênerai.

Bien des séductions, ou le voit, pour

<in sunpie Ap.pareH,

disparaître en même temps ces refuges encombrants.

A Saint-Augustin, notamment, la superficie des refuges est scandaleusement grande. Ceci prend ainsi l'allure d'un défi au bon sens. Les services municipaux intéressés maintiendront-ils longtemps encore ces refuges désormais inutiles ?

Les cafés

et les impôts nouveaux

L'automobile, surchargée d'impôts, a fait l'impossible pour éviter de nouvelles tp.xes qui risquent d'entraîner sa mort. Malgré ses protestations, malgré les promesses formelles de 540 députés sur 612. l'automobile, comme l'essence, sera taxée en supplément.

Nous suggérons à ceux qui ont la lourde charge de défendre l'automobile de se renseigner. S'ils sont ainsi l'objet .de nouvelles taxes, c'est qu'ils ne savent pas s'y prendre. Qu'ils demandent donc aux marchands de cafés comment ils .procèdent pour écarter d'eux lés impôts 'nouveaux.

Les divers gouvernements qui se sont succédé et les divers projets soumis au Parlement pour le rétablissement de nos finances n'avaient pas omis l'augmentation des taxes sur les cafés. A la dernière minute, celles-ci ont été supprimées

Quelle main mystérieuse a pu ainsi intervenir pour faire lever une menace qui n'avait pourtant rien d'excessif ? Des pneus de sécurité

Pour aller vite en toute sécurité, il faut un pneu souple et résistant. Le pneu Bergougnan possède ces qualités; qui en fo'nt le pneu supérieur que préfèrent les usagers.

Après avoir monté des pneus Bergou.F"M., faites-leur subir un essai sévère, contrôlé par votre compteur kilométrique, vous serez émerveillés des résni~ts obtenus. w

Les nouvelles Licorne

La Société des automobiles Licorne vient de sortir ses nouvelles voitures surbaissées, formule heureuse d~a par.faite stabilité, obtenue avec des solutions classiques et simples. Le châssis est surbaissé, avec le centre de gravité exactement au point voulu pour assurer le collage parfait à la route, aussi bien en ligne droite qu'en virage.

Les carrosseries sont élégantes, l'arrière du châssis est très large, permettant d'établir l'assise des coussins le plus bas possible, de façon à donner toutes leurs aises aux voyageurs, tout en abaissant le centre de gravité en or.dre de marche avec passagers.

C'est une très jolie réalisation, qù! fait le,plus.grand honneur la Licorne.


MOTS CROISES K"11SO

Ht))'~on;f<~mf;)f. ï. Doctrine hérétique qui n'admet''«Dieu qu'une soûle personne. II. Non falsifté Plante de la famille des labiées. 111. De jneme. IV. Deu}; iettre-i de « I-'ougcres Qui obtient t'as-.cntijnent de tous. V. Fin de verbe Dtmtm~r~n~m~~n~ Pncsic faite de vers empruntes a des poètes différents; Connu.–VIL Article; Em],r))is.–VI!I. Choisit et ctasse: Onomatopée évoquant Je cri d'un anima.IdomcsHque. IX. Commune. X. Port russe. XI. Lac africain Chirurgien en chef des armées de Napoléon.

Vo'ffcotemfnf. 1. Action de faire de plusieurs choses un seul tout. 2. Essence d'un être Note. 3. Prononcé à la fin de ]a messe Ingénue. 4. P'cjne d'agitation (féminin).–u.Abréviattondun titre princier Initiale et finale du nom d'un ministre de Louis XIV. 6. Retour de santé Qui est dn même rang. Prot nom personnel. 8. Instrumentiste dont ia tache est aisée. t. Note PossessM. 10 Sut-certaines enveloppes ;Prennniinas(.jT).–lt. Du verbe avoir; Célèbre actriceitaliennc.

Solution du X°113S

pagnée d'une lettre préface, de pages inédites, do brouillons, d'une aquareUe de Georges Cain, représentant Jtejane d'une lettre de Sarah Bernhardt, du manuscrit du discours prononce par Sardou à la Mahnaison, à l'occasion de la 500' de son chef-d'œuvre d'un instantané d'une répétition, etc., etc. Voilà de quoi exciter la convoitise des collectionneurs les plus sceptiques et des admirateurs nombreux de celui que demeurera une des plus pures gloires du théâtre contemporain.

Maurice Monda.

Expositions

et Ventes d'aujourd'hui EXPOSITIONS

HOTEL DROUOT. Salle A'" 1. Exposition publique. Bijoux composant l'écrin de /'eft ~f;ne -4. ~t!~r; M*' MAUmct: ADEn. successeur de Lair Dubreuil MM. G. Falkenberg, R. Linzeler et H.-D. Fromanger.

HOTEL DHOL-OT. Salle .Y" fi. Exposition publique. Objets d'art anciens. Faïences et porcelaines. Dronzxs. Sièges et meubles. Tapisseries.– M" Hn'<n; ]3At,'Dot\, commissaire-priscur M. Edouard Pape,'Sport. VE.Y!E.S HOTEL DHOUOT. Salle .Y" 9. Vente. Objets d'art d'Extrême-Orient. Céramique, bois sculptés, ivoires, hrnnxes, emar.x. meubles. 'M° REx6 Bo;sXAnn, commissaire-priseur M. Portrer, expert.

HOTEL DROUOT. .Snr<e?V° n. Vpntc. Objets d'art et d'ameublement du xvn!" siècle. Tableaux. Gravures. M" MAUMCE ADER. sHeccsseur de M" Lair Dubreuil MM. Fera), Catroux, Paps et Rousseau.

i

Chronique T. S. F. 3f. ~acguM Co/teatt ef .~fte Gabrt'eHe Gills ~t/;mMt< a S<)'ai&o);rf; une .fof'ree consacrée à Hox.ai'~ et <t l'erlaine. Mme f; cnnn- (<'rn les ~rôties de ~Ht!.fnr(/. ~e Frnncf.s' Po;ftc«c, <'< les pocme.f de Verlaine mis en J!H sique po;' Claude Debft.<)/ et Gnbrfc! Faxre. S;'f;ti[tiM). Ii ~et'pXK; ti't f~ccttcnf concert '< choral cf orchestral de m;t4'te attctctu e {cantate de Mozart, 6° concerto en fa pour r et/mHuittm, n)'c/)est)-c à cordes ef flûtes, de ~«i/dn). r.-D. TEMpt.mn.

Vendredi 24 février

MUSIQUE. Kcct!!<7.!berft, 19 h. 5 Hindemith, Dvorak. Mfdfaxd régional, 10 h. 30: Œuvres de Scariatti.o;ne,19h.45: Musique iMiennc. Pa)'f.s-P.7' 20 h. 30 Musique religieuse.io~[o-Parf.20h.4.): Quatuor de Haydn (nO 11), quintette de ~.ovak. Kœf;t'gs!u«.<er)!ai;ct!. 20 h. 10 Trio de Rave). M;!n;t, 20 h. LocatcUl, Schumann, Gersct'win. !!ave). Mossotow, Wagner. Leipzig, 21 h, 10: Haendel, Mozart, Schubert, Brahms, Haydn.

OPERA. ~n7<f/<)&er'7, 19 h. 30 Zaïde, de Mozart. Prfff/uc, 19 h. 15 Siegfried (acte n), de Wagner. National anglais, 21 h. ~5 Ln découverte de l'Europe, de Darius MiHtaud.

DAKCINR. Vienne 21 h. 55. Stuttmrt 21 h. 10 Vnr.tnmc 22 heures. .hfnffr<e~t0t!n!f22h.35.

J.A rAROI.H. Strasbourg, 20 h. 30 Soirée Ronsard et Verlaine (musK)ue de Poulenc, lionegger, Haye), Fauré, Debussy). Samedi 25 février

Mt'S!QUH. jftadfo-Pnrtx. 9 h. Concert dn Conservatoire. Paris P.7'.ï' 17 h., <:nncert Pasd~Ionp. Lc'pztj7. 18 h. 20 Œuvres de Brahms. JjM;(Htf< jvjytontf!, 19 Ji.~O:H~cita[ d'orgue.–A'o)'t!r''fffo;tC;19h.4S :i!erUox,Doui.'cm;T\ten- detssohn, Liszt, Strauss, ]tintsM-Korsa]:ow. Po.ff'' 7'nrht'cn. 20 ~a Œuvres de Louis

YniHemin. .Sfr~'ttuur~, ~0 !t. Œuvres de

Lucien CItevaitlicr. Londres régional, 21 h. Quatuor de Haydn, op. 66, n'* 6 et quatuor de Schœnberg. Vtn'~oufc~ 21h.'):ŒuvrcsdeCuupm.

i\HJ~[Q( K 1.KHERË. Radio-Parie. 20 h.: Les grands voyages.–fnr~P.y.ï'20 h.0: La Tcrcsinn.d'O. Strauss.(t(7'o-R. 21 !). L'Education utMnqnec. de Chabricr. OI't~HA. 7tftdf'o-.SHmc r<M)!n;tf/e, 19 h. LaTosca.dePnccini.

THEATRK. ï'~ffr Ef~e!, 19 'h. 30 Le Marm~e de Figaro, de BeaunmMhats. DANCf~G. J~Hjf'o-A't~sf j'(~7nf?c, 21 ]). 20. PfMte Parmcn, 21 h. 10. -M'))te~Xl Jt. 30. –n~j-f'BtOna~,

22)).:t0.

POUR LES .ENFANTS. Radio-Paris, 15 h. Les Ondes enfantines.

LA PAROLE. ~atfio-Pnr! 20 h. 45 Poèmes de la mer.

Cours et Conférences

~uj'our~tttf

A l'Université des ~in~cs, salle Gaveau.45,'rueLaBoetie,àlnheurcs: 1 «Confidences d'auteurs. Le Théâtre et )e Monde 9', par M. Edouard Bourdet. Une scène sera jouée par M. Victor Boucher, Marguerite Deval, etc. A 17 heures, conférence répétée: « La Société sous le Second Empire. Emi!e0))ivier. La Guerre », par M.Paul Ilcynaud, ancien ministre.

A la Société des Conférences, 184, bouievard Saint-Germain, a 2 h. 30 Conférence de M. Octave Aubry « Visites au Roi de Rome s<( avec projec- tions).

–t4 h. 30, à l'Institut catholique ? Le saicn de la Princesse Mathildc », parM.Berthault.–15 h. 45 :~La c))uteds l'Empire. », par M. Bidou (réserva aux jeunes filles).

14 h. 45, a rUiuversite lihre de Passy, 5, rue des Vignes « Paul Dukas~. par M. Pierre Lucas.

1R heures, 5, rue des Vignes « Tutelle des mineurs. La femme tutrice narM"YvunneXcttcr.

]f! h. ~iO, 28, rue Serpente «*La Rome de Mussolini », par 'M. Bardot. 16 h. 30, 64, rue du Hocher « La vie de Fragonard », par M. Georges Grappe.

17 h. 15, il l'Institut catholique: « Le schisme d'Antioche et la Papauté 2', par le R. P. Emercau.

17 h. 30, 9 bis, avenue d'Iena « Bach et Haendcl », par M. Chantavoine.

17 h. 45, 5, rue des Vignes « Feuilleton parlé sur les événements po'itiquc's t et économiques de la semaine par I

M.UcneSeydoux.

21 heures, à la Maison des Etudiants (t3. rue de la Bûchcrie) « Pologne lt)33 », par M. Orner Xcveux. 21 heures, & la gare Saint-Lazare (salle des Pas-Perdus) « La tapisserie de Baycux », par M. Henri Gaubert. 21 heures, il l'Institut catholique « Ajexandre VI et Savonarole », par M. Arquiniere.

–21heures.lO,avenued'Iena:«La Faune de l'Afrique Equatoriale par le docteur Gromier.

21 heures, 9, avenue Hoche « Comment !e réseau est parvenu a sélectionner, collecter et transporter les fruits et primeurs par M. Reybaud.

an LES CONFERENCES )MtB MHS s

AMBASSADEURS Samedi MARCEL PREVOST ~SS€5 « La fct)t)uc jnodcrnc Février I victorieuse du tonps Mercredi LEON BLUM M~r's j~ «Déflation ?x Samedi Francis de CROISSET La jt-utifitse tt'nujoMrd'hut Mars La famtHt- nouvelle

LEON BLUM

Samedi LEON BLUM

__«JfAURES samedi RAYMOND RECOULY JLO- «UKTMÏ.A'<'tf)Ntt'<): Mars \~tm!t(H!M!*ALVm:) 'T Professeur'LANGEVtN et Lucien KLOTZ Mars Mte.i'rcdctnst'teMt'e ~ti~~rMdfMh<t)M1MCM

~_ji 'FRANÇOIS PIETRI

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Samedi I~1~. P. «Avril 1933»

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A~rit Carettce de !'AutMrit& x Location ouverte Anjou !)7-CO FauteuUs 10 a. 20 francs 15 h. 30

COURRIER DE LA BOURSE

23 février.

Marché encore lourd et peu actif. Légère baisse des Rentes. Petit recul des banques. Dégagement en Suez. Lourdeur de l'électricité et des métallurgiques. Baisse de la Canadian. Rachat en Rio. Fléchissement de. la Royal et des pétroles de Coulisse. Mines d'or actives, mais irrétrulières. Forte baisse de la Huelva.

Le marché n'a pas été meilleur, mais plus calme que la veille. L'on nn veut pas dire par là que les transactions ont été moins actives, mais que réchauffement des esprits a cesse. C'est avec une pondération retrouvée que les affaires ont été traitées. Ces affaires ne sont pas brillantes, car elles ne peuvent que refléter une situation générale peu encourageante. En France même, la navette des projets financiers se présente sous un aspect fort obscur, tout au moins pour l'homme dans la rue. Ce qui lui apparaît de plus clairement, quand il considère l'attitude de la Chambre, c'est la véhémence de la passion cartelliste. Du point de v'~ technique, d'autre part, l'annonce du nouvel emprunt algérien ne pouvait que gêner les Rentes.

Quant aux nouvelles de l'Amérique malade, elles ne sont pas faites pour rassurer. Le moratoire, partiel et facultatif, des banques est légalement admis dans les Etats de New-Jersey et de New-YorI~. Il est vrai que cette mesure peut s'expliquer par diverses particularités des procédures de liquidation aux Etats-Unis. Il est également exact qu'aucune banque de New-York n'a cherché jusqu'à présent à se dérober à ses engagements et qu'une seule, dans le New-Jersey, n'a pas pu suivre ce bon exemple. Mais ces observations ne changent rien à la valeur subjective de la mesure prise. De toute évidence, elle ne s'explique que par une impérieuse nécessité. Elle en est le signe apparent. Si elle est desUnée. à limiter les conséquences de troubles in; quietants par des procédés drastiques, c'est que ces troubles existent et ont un caractère pressant. Dans le monde financier et économique. le désarroi américain ajoute ainsi aux ennuis personnels de chaque pays et à la lassitude d'une « crise » dont les effets se font sentir, depuis trois ans pleins, de plus en plus durement. Aussi ne peut-on s'étonner si, comme en ce jour, la Bourse est faible presque continuellement, sauf quelques vel-' Jéités de résistance au début, puis lout à fait à la fin de la séance. Au Parquet, la baisse de la Rôrlal Du~cTt, qui a perdu le cours rond de J.400 et entraîné dans son sillage des .S7te// et des De Beers, en Coulisse, des liquidations difficiles en Hue~ua ont propagé la contagion de la mauvaise humeur.

La Bourse, qui anticipe sur les événements, devrait normalement préparer en ce moment la campa Rne de printemps. Ses préoccupations immédiates ne l'y autorisent pas. Elle est tenue de vivre au jour le jour, et non sans peine. N'est-ce pas le moment de rappeler ce qu'écri- vait la Banque de France dans son rapport pour 1932 ? ~Toute crise, quelle qu'en ~Mt~/eur ci: la </Hrec, ~i'n~ pcr <~rc JTMf~rfsef, c~ ~c.t souffrances, par le~Me~es se, patc/it les excès et les erreurs du passe, ouvrent tôt OH tard la voie ait re<ZrcM&men< et à la prospérité.

t Les cours caractéristiques

[m))mi!m MMME

TITRES Mum <e)Hrt! °" )ire;Mmt traitt!

30/0. 7620–0)5 1S 95.57)' 41/S1932A. 9035-035,g.j. 41/Slt)32B. 9)25-045 B. France.)))75.)-35.. 97. Foncier. 456U.20.. 4)2 Lyonnaie. 2050. 5.. '060,' Snex. )55)5.)55.. 594, C.P.D.E.2))0.25.. 2)7, Pt-chincy. 948. 2.. 970 Azote Norv. 742.)).. 998 ~RioTInto. )23!7.. )939. R.Dutch. )393 35 6557~

A TRAVERS LES GROUPES Baisse a peu près générale des Rentes /rf!n~M)'sfs.Le3 0/0 revient de 7635 à 76 20 le 4 0/0 1917, de 87 40 à 87 le 4 0/0 1918, de 86 80 a 86 35 le 50/0 1920, de 119 40 à 118 75 les 4 1/2 0/0. de 90 70 a M 35, et de 91 70 à' 91 25. Une seule exception, :d'ai!!eurs habituelle elle concerne le 4 0/0 1925, .qui a.gagné 30 ccntimes, 3 106 55.

Sans être encore bien fermes, les banques ont pu tout au moins éviter une accentuation sensible de leur baisse. .La Banque de Paris a perdu 10 fr., a t.480;l'!7n;t)n7-'N'rtS!t'n7!e4fr.,à 377, et le Contp<ofr d'~scotnpfe autant, à 1.100 le Crédit Lyonnais 5 fr., à 2.050. Parmi ]es institutions officielles, la ~onq~fte c/e France a regagné 35 fr., à 11.175, tandis que la .HHnqn.e de ~4!f;crx'perdaif75fr.,a9.530,etJeCrc- dit /onc:'er..20 fr., à 4.560.

Suer, toujours faible. L'action de capital revient de 15.670 à 15.515 la part df. fondateur, de 13.710 à 13.400,1 et la part civile, de 3.680 à 3.640. Sauf 16 fr. de baisse sur le A'ord, à 1.429, il n'y a rien à signaler sur les chemins de fer français. Santa Fé recule encore, mais moins vite, et ne perd que 8 fr., à 802.

Bien qu'U s'agisse, df transactions a terme, c'~t" a l'abstention du comp-

tant 'ht les~ortire~ eta'icnt~generaic-

mcnt-r;roupcspMr]r~interme~]iaireset

transfères sur l~autre marcl)e) que l'on doit iaHloifs bonne tenue des valeurs d'électricité. La C..P. D. E. revient de 2.135 a 2.110 l'~ec<J-c'~ de Paris, del.040al.025 ;iaGenera/ed'E~<'ctricité, de 2.130 à 2.115 le A'orJ-~ttmière (ï'r~yicfse), de 1.905 il 1.897 t't/n!ond"B/ecfr!'cftc,de765à756. Au groupe métallurgie (construction mécanique), on doit noter une nout velle et sensible réaction des Mo/eurs i Gnome à 354 contre 370. L'exécution, dit-on, d'un spéculateur défaisant, serait en cause. C~rocn et' Peugeot se sont ressalsis. Ford a encore perdu 3 francs, à 86. Le Creusot est revenu de 1.370 à. 1.35p.

Cuivres et pétroles encore realises, les 'iecands étant cette fois plus touchés que les premiers, contrairement a ce que l'on observait ces jours-ci. Venant .'n 1.428, la ~o;/a! ~n<c7< a perdu 48 fr. un moment pour s'établir ensuite a '.390 et 1.393. La -SneH a perdu 6 fr., A IS3 50. D'autre part, le 7!i'o s'est borné & une baisse de 7 fr., à 1.231 (même ''ours de clôture aux deux séances). tandis que les Haut Katanga perdaient de 30 à 40 fr. Un petit titre ang'ufranco-espagnol, la lIueloa, est outre. hier, dans la voie que lui avait récemment tracée la Pfna. Il s'est effondré de 35 50 à 25, et l'on a cru un moment fm'il serait impossible de coter le dernier cours, étant rappelé* que~o'IM'r~' ï'ier n'a droit au qualificatif qu'autantqu'il peut être établi sans laisser d'ordres .inexécutés.

L'ART ET LA CURIOSITE A l'Hôte! Drouot

La vente de la Galerie Verron-Balasse M* Maurice Ader et M. Georges Guillaume ont achevé cette vente commencée e hier, à la salle 6. Une pendule en ~rofi~c doré, cadran signe Ch. Hey, fut adjugée 1.110 francs une grande fontaine en pierre sculptée, 1.160 francs un antfnMcment de salle a mander, travail flamand de style gothique, 2.120 francs; une commode galbée en ntar'yt;e/er;<; de bois de cott~ur. époque Louis XV, estampille de HcizeII, 4.600 francs une cont;node en p/acof/e de bois de o/ofc~e c~ de rose à ouadr'i'He.s', époque Hegence, 4.100 francs une commode en bois naturel sculpté, travail liégeois du xvnf siècle, 1.250 francs une commode en marqueterie de bois de couleur, xvtit" siècle, 3.400 francs un secre/at'rc en placage de bois de rose, époque Louis XVI, 1.200 francs un cn!onn!frsemainier e7! placage d'acayou /e, époque Louis XVI~ 3.150 francs une armoire d'appui en placage de bois de violette, époque Régence, 1.500 francs un bureau à <'ty!ndre en acajou /r!'xc, époque Empire, 1.550 francs dcM bergères, fin du xv!H* siècle, 1.720 francs, et une tapisserie offrant nn souvcrain assis sous Kne tente, flanqué d'un 7tomme d'armes et recevant un sujet, 2.523 francs.

Tableaux anciens et modernes, sièges et meubles

M* Henri Baudoin, assisté de MM. F. Max-Kann et A. de Boissieu, présentait cet ensemMo a la salle 1. Deux toiles par Dubuisson: Le ~{epos et ~'A~J'cnuo<r, furent adjugées 1.050 francs une toile par Ch. Hegnault: Le jugement de Pâris, 6.500 francs M &o!n~on-eo!!t)<'rt en argent, do style Directoire, 1.205 francs; un fauteuil de bureau, époque Louis XV, 1.000 francs une paire de fauteuils, d'époque Louis XVI, 1.350 francs une chaise longue, de la fin du xvm'' siècle, 1.405 francs une c7)«:se longue, d'époque Louis XVI, estampille de Menant, 4.010 francs un bureau pupitre, style Louis XV, 11.000 francs Hne commode, d'époque Louis XVI, 2.050 francs un petit bureau « cylindre, époque e Louis XVI, 1.950 francs une commode dcmt'nnc, époque Louis XVI, estampille de Stockcl, 6.050 francs une commode de forme galbée, époque Louis XV, 11.000 francs un /ftp;s d'Orient, 1.510 francs, et une tapisserie des 'Flandres du xvu° siècle, 6.000 francs.' Manuscrits de Victorien Sardon « Coilcctionneurpassionne, Sardou conservait précieusement. les documents qui marquaient les étapes de sa magnifique carrière. II les accumulait dans des cartons sans jamais les relire, trop occupé du présent et de l'avenir pour s'attarder au passé, Il les savait lit leur présence. le rassurait sur ses réserves de vie. »

Ainsi .s'exprime M. Georges Moutydans l'avant-propos du catalogue des lettres de personnages célèbres adressées à l'auteur de Madame Sans-Gêne et do ses manuscrits originaux, constituant la collection Jean Sardou collection qui sera dispersée le samedi 4 mars, à la salle !) de l'Hôtel Drouot, par les soins do M° Maurice Ader, assisté de M. Georges Andt'ieux.

Les lettres adressées à Victorien Sardou sont palpitantes d'intërct, comms on peut se l'imaginer, puisqu'<*Hes portent les signatures de. Hecque, de Coppe, des frères Coquelin, de Virginie Dejazet. de Lucien Guitry, de Frederick Lemattre, de Masscnc), d'Octave Mirbeau, de Jacques Offenbacn, do Sarah Bernhardt,

de Jules Verne, etc., etc. Quant aux ma-

nuscrits, dont l'examen est indispensable à qui veut coonaitre les méthodes do tfavaii du maih-e. ils sout passionnants. Qu'il nous suffise de citer ceux do Bernard ~<ff!'s.s-t/ et de F~eur de Liane. qui portent en germe !e talent du célèbre dramaturge; deux manuscrits de Carft'n ceux encore de~ Prés Saint.Ger~a:x, de La Perle noire, de .Srrnp/u'nc, de Afar<ytn'xc, du ~)'<;crcf de Dt~/u, de -Sptritisme, de ï'ncrntM~or et celui, fumeux entre tous, de AfudtTme SH/t.f-GenF, l'oeuvre la plus ceiebi'c de Sardou et la pièce moderne la plus retentissante dans le monde entier. Cette relique est accnm-

Les valeurs sud-africaines, dont !a. tendance à la fermeté reste certaine. tant contrariées dans leur évolution par la mauvaise tenue des autres groupes. Les plus sensibles a l'ambiance ont été les mines de diamants. La De Beers a perdu ainsi 21 fr. Les mines d'or ont mieux résiste, et la Brakpan a même gagné 13 fr. 50, à 482 50.

INFORMATIONS FINANCIERES Situation

de la Banque de France

Les principaux postes de la situation hebdomadaire au 17 février se comparent comme suit (en.francs) par + ou avec ceux de la précédente

A l'f<c/ Encaisse-or, 81.320.100.990 f– 260.630.975) Argent, billon, 1 milliard 469.881.988 (+ 7.532.446) Comptes murants postaux, 513.134.915 (- 110 miUions 403.461) Disponibilités à vue il t'être nger, 2.767.754.516 (- 133 millions 8')!).591) Avances sur lingots et monnaies d'or, 1.431.075.900 (– 215.000) Effets de commerce escomptes. 2 milliards 850.158.U5 (+ 163.701.920) Effets négociabics, 1.524.660.955 (+ 175 millions 070.453) Avances sur titres, 2.609.296.052 (+ 8.459.090) Divers, 2.175.Û05.6"4 (- 117.148.514).

Au passif: Billets en circulation, 83.873.193.470 (- 568.365.785) Comptes courants du Trésor, 433.912.594 (+ 384.340.136) Compte courant de la Caisse d'amortissement, 2.070.470.123 (- 6.022.907) Comptes courants et de dépôts de fonds, 18.608.268.060 (+ 61 millions 722.108) Dispositions et autres engagements à vue, 213.874.868 (- 5.685.449) Divers, 1.687.432.265 (– 133.091.739).

Engagements à vue, 104.699.719.111 (- 133.011.896). Couverture, 77.67 c. 77.82

Situation

<f<! fa Banque d'Angleterre La situation de la Banque d'Angleterre arrêtée le 22 février comporte les principales caractéristiques suivantes (en 1.000 livres sterling)

C/to/x'~re émission. Passif Billets en circulation, 356.250 En banque, 61.000. A l'actif Avances à l'Etat, 245.350 Avances diverses, 14.930 Monnaie d'argent, 3.710 Encaisse métallique. 142.250.

C/tn/x/re ~n~m'fri;. Passif Dépôts compte du Trésor, 26.1-80 Autres dépôts banques, 98.300 Divers. 35.010. A l'actif Avances gouvernementales. 86,380 Autres avenccs escompte et avances, 11.950 Titres, 17.630 Monnaie d'or et d'argent, 740.

Proportion aux engagements, 34,12 Compagnie Internationale des Ciments

Le bilan au 31 décembre 1932, qui a été présenté à l'assemblée du 23 février, fait ressortir un bénéfice de 11.650.505 francs, auquel s'ajoute un reliquat de 426.902 fr. Le dividende des actions a été fixé a 84 fr. net d'impôt sur le revenu, ce qui met à 81 fr. 50 la somme nette revenant aux actions nu p.orteur. Les parts reçoivent 240 fr. brut, soit 199 fr. 10 net au porteur. Ces dividendes sont payables immédiatement.

Compagnie Générale

des Voitures à Paris

Après avoir entendu le rapport des commissaires nommés par eux le 11 février dernier. les actionnaires, réunis en assembtéc extraordinaire le 2. février, en ont approuvé les conclusions et ratifié, en conséquence, l'apport fait a titre de fusion par ]'/?)in)oM;'<rc des l'oitures à Paris, contre remise <1e 2.700 actions de capital de 250 fr. chacune. Houillères de Montrambert et jBerofUtftère

L'exercice 1932 fait apparaître un M~é~c~dc 6.404.280 fr. A J'assemb]ée annuelle, qui se rétt'n'N~ l'in mars, ie Conseil proposera de fixer le dividende des actions a 70 francs, contre 75 francs l'exercice 1931.

BIENFAISANCE

Aujourd'hui et demain, 109, rue BIomt't: Vente de chante de la «Croisade des Aveugles ».

Nous nous pcrincttons de rcconimftnde)-a nos tcctcurs cette œuvre ~i digne d'iuterctetcj[)i\i['titd'ctt'c)'ob.jetd'uno t,))ccialchcncdictioMaj)ostoUfj[ue.

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PIERRE XEME~A

MARIAGE EN PYJAMA

la cote d'azur e~ toK<&

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'B, r!n)..rn!npmifr Ctoture Dernier ~~mtjfn<uf jOoturoCcrnier Revenu ~ruM~T'~MT Ooturo Dernier Re'cnu f*ft)W)ft?THMT' Ctoture Dernier MABPHCEMnAMnHE OôturcBernisr MARpHEQETRNMRFm Ooture ûernier ~'S TERME prS~Mur~ COMPTANT p~eced" cours 1 COMPTANT ~prëced" cours brut COMPTANT preced" cours) brut COMPTANT p,.eced" cours "'aHLHE EN BANQUE pr~d" cours "'aHUHE~ OKnHbEn~ cour 3% 76 35 76 20 M.roc5%l9~ 762 ..j. B&NOUES 1 !Béth.,e LONDRES

-t/ 7A3S 7f,?n Potonne7P~t927.t56)..)5;0.. BANQUhS 25..B4thune(C"de)nouv.5425..5490.. 77 ?7

3% R740 87 FONDS D'ÉTATS Pcr~a/3%)"~ri. 3990 3970 4285ch.rbonnag.sdu Tonkin.29)5 ..29)0.. TERME 3 %Pranpa,s. 22.. 22.

4%1917 87 ~6 87 ~O FONDS D'ÉTATS Pcrtugal 3 %1'" série 3990. 3970. 42 85 Charbonnages du Tonkin. 2915 2910 TERME 3 Français 26 26

R~n.2~ 720 748.. ~=~ ~I.

r 7~929- 906:: 50 = –<p.~ ~e~3. 174.. ~?:: 118

~B. 9?~ -8' = Fra~a~ ~56~ .1. Albi. 449.. 4,1 4 Conscl,des 33 B~. F~ n ~L~ i i ~& '-f. -97 .c c~r~ 1.

~C~ 1662 B. ~7. ~T~ j,~ jjj~ i~

85.. Compagnlo Algerienne. 367 368 -Douanes 1902 112 111 Madagascar.1 6750 ~ô,Dourg.s IIMO 165 Japon 1899 591/2 1112 593/4 .1.

National 1104 11 (y,) Oblig,Ch,ferEtat4"91912'14'i 405" 368 Tributd'EgYPle. 4050 d'Orient.I.1. 30 ..IGrand'combe.501 501.. Ceoutchoucs<S"Financièrede) 94.. 93.. Tortu~at\J' 59 12 59 3/4

~=~~ ~S~F:E~F !=~ ~E:

sa Credit Commerclel de France. 4~80 4560" P.T.T, 5 0"~ 1928 r. Ii 500, 4496Í" :¿1'" Banques de Province, 125 fr. 75.. O.tricourt "11308.. 1280 Chartered 77 50 7625 ghj';tered'45'6' 47 Ó

s~ 2055 112 50 2050 iil 50-4 130n$ du Trésor 1929 5 r. 1924 à 500.. o. Colo-bia jr~ j~ 45; 6 47 6.

Lyonnais de Ilndo.Chine 2()5 '2050 --7%1926 .597 46 546 OBLIGATIONS 1 2) Société MarseIllaise. bOn.. 599.. 137 50 Algerle.TunlS,e (omn,u/Tt).¡1955 Concordla. 38 75 38 50 Ranci 8 M,nes. 4 718 41I11t>

)05 !04 Obhg.dccenna)Mt92a-32. ~aji" .')87)3% ~7..400.. )00..Mckta.~H.did~cLdt500frJMS0..29UO..D.B..r:crdma'i~III'426.. 40;a~font.in. Iiiit)

.Soc.F.nanc.franT.etcoton. 'cai~.aut.nomet~ ~8754% ~1 499. 47 Bor (Mine. de), ordo 1501 ..)1)50 'f6~ 652.. 637..R'oTinto. '4'/4)4),4.

45 Société Générale ',05 104 Oblig,décennalcs 19,32. '9'3' ..193i" :18713% 397.. 400.. 100.. Mokta.e'.Hadid,act,de500fr.lB50.. 2900.. De Seers ordinairo. 426.. 405 ~ege~~fonteln. 14 14 li4,

45 ..Soci.t.G.n.r.).07~ ~76~' 496.. 49> 20 ..L.ne-Bonnicres.crd. 465.. 465..EastGedj!d 392 5U 396 ..M~icanE.g).6'0.~6,9.

~t~F'oncit'r. H85C5~rt9)7aoOdonars) '8922)/2%i~ Z6J.. ACTIONS .NDUSTR~ELLM "O..Dynam.t.(S.c.eteCentra~O.940.t~ ,2).. )t8, ~D.tch.6

45.. Société Générale Foncière 1580" 589" 50 5 Ye r 191' (100 dollar,) '18764% 496" 495 ACT-ONS INDUSTRIELLES 20 0Dy (Société Centrale). 465.. 465 East Rond 39250 396 M~x~can Eagle, 16 516' 16 IJ4.

~Soc~O~.rat. Foncer. j.,5~7 cr)92' 000 doH.r~ '70 ..3)7. ,894-96,2 )/2% 280 M..E~tr..Chin~ Meta).965 96) Equateur ~~î~f~6:)7~

37,. 32 Suez (part de fondateur) .71924 (100 dOllars)1 .1. \189221/2% .128/ 330 33Z ACT~ONS INDUSTRIElLES¡ 110 ..¡Dynamite (Société Métal .5 961 Ea.t Rand. 55 53 50 Sheil Dutch. 251'>2:121/6..

~f~ 7 ~r ,92. <.00 d. 34.0 ..3360 ~S9S s.r~200 ,2e0 ~r~r~ !'6? ~63 3 .i: ~7, 2)737Su.~(c.v.)(c.nqu.~e), Occident. Fran 362..t3S2.. <t9o42n%M.t "'< 334.. 27.. Ou.Gtjouis. ~72.. 386.. 40..M.tièrMCc!or.St-D.nis. 77; ~7. Esccmpt..hor.b.nquo.07/8.,07/8.. S'°~T''±:d°~ni~ ~!90~23.~ 3)50 Ouest-A~n. 24..R~e-Pou~ 734.. 7~F~.p.p~ 7650 77.

~E: :1445 429 Madagascar 1903~1906 0 ~290 50 294 50 180 67~Le Ripolin, jouis 2950 2950 Franco-Wyoming, ord S/New~York 5341 31 341 68

975 825..1825.. Mer o 4 3~1913.? 3 "il '1910 2 3!4~0 269 270 100 Magasins Tunisiens. "1 2355 64 (j5lS.i~t-Gobain. Chauny 1270 1295 Franco-Wyoming, ord, 60 161 50 Rio -Ÿk' cange. 34131 34168

:L ~92 i B~ 25 ~~=: ~S~

,90 50 Parisienne (C fr. Ch.ferProv,)'1237 ::11225 T 3 o/c 1892: .34~ ..1347.J 1923 6%1507, 'l' 508.. 80 Eaux (Etabl. thermal) :115505" 64 331soie (part) 1097 3340.. Gula,Kalumpong. 60.. 60.. Cr~en\metal (comptant). 28 8'9. 28 6/9.

T~ÏS~ 77() 770" Crédit National 15°'1919 ~9:: 9~ ?- ,35..A.r~3225..3.65.. ~250~ ~5;: ~0; 66.. N~-VORK

75.. Eaux et Shang.r"12325 2330 Cr: blig. 500' 5 ',O 1920.. 525 529.. '1929 4 i/2'~C:194~ 949 135 Air comprimé. 3225 3165.. 52 Satins du Midi. 8~0.. 880.. Huanchace 66.. 66 EW-YORK

~P~ d'Electricité 2135 .21 E ~~â' ~r~-d-;S~ ~99.. 890.. ~T~r~ 20010.. Huelva Copper 29- 50 2~344.ih<!68-

80.. Eloctricité de Paris d~lectr'clteIi04O. 11025" 6%1922. 5Z7 ..1527.. ~19304Lots 880.. 874.. 100 El..t,ic;it6 de Stresbourg. 1)3).. 1940.. 55 Transports en Commun Huiles de Pétrole. 291.. 294 Càbles transfers. 344,2). AJ,6B

22 ~r~:d: 655: ~923:. ~0.. 875.. 868.. 2.943 d.V.r~rd. .Tr~p~M~t. !79.78..Hydro.E~.c~ J3650 "C~J:394U.6394~

47 50 Electricité de Gaz '1655, 641.. 6% 'anv. 1923.. 5i2.. 510.. \1931 4% Lots. 875.. B68.. 21943 de Varsovie ord. 1510 1525 .¡Transports Maritimes ,79.. 178.. Hydro.Elec. Cère 136 50137 50 Change sur Paris, vue. 39413~6 J94 516

22 50IElectr'c~t: de la Se,ne. 662.:1655.. 6 juin 1923. 525.. 5U.. 7 .Jagersfont.in. 104.. 103 Atchinson Topaka. 401,8.36 1/7

.< .2115.. = ~j~?- S~ 525:: 5:5 S- _02) ~u~Ë; i 1

9 6' 1924 r ::J:: ~d~ "1365Q Johannesburg 'S~ ~.<

55 ."Enarg!e Littoral Medlterran. 622.. 617. ,01 541 1539 Z ~Com. 880 3% 522.. 51:> 40.. Haut.Rhin 580 5b9 125.. Dlst!lIor'e Cusenler.2025 203) langlaate. 136.. 139 Chesapeake 1 Ohio. 27518 26 J.

z ~i: 4~6~ 835.. 3 1/4

90 Nord-Lumière "1334'' 335" 7~Ó 1927.. I~~ ..11814" cri '1885 260% 245.. 245.. Liévin. 261 256 Missouri Pacific 23/4 118 :4 li2

3250 Union d Electrlcllé d.lo Marne 6" '0°. 508" 504" 1892260% 375.. 375.. 148 60 Main Reef Consolidated. 200 201 U Norfolk & Westsrn .120 3.8 5,8

2.0.. 205.. = ~J~~c~ §:: g:: .F~~V~.A~ ~50 250..c~Fr~32,0..3090.r~ 1 ~E !15 5,8

-30:A: 511 5Jr¡.. = = d~V~ 20:: ~269:60: 34~8~~

30 ..IFor. & Aciéries du Nord et Estl1370 '13)'Õ" du Nord 6 1921. 550818.. 512" 01906 3°0' ~"a 388.. 382.. 40.. d. la Vienne 1 M lS,t2.. 20.. de ¡'lndo.Chine 3 269.. 260.. Michelin (part) Oil ord. 35.. 34 ~O Reading. 26 j',6 24718

E.~ ~~E: :r = ~=~ 28 5t)

'h 595 596.. 7%)927. ~4.. "-p 0,33, 39:).. 390.. 40 Marocaine Distribution .0~6 ..)050. 60 ..Pofiet&ChauEson. 736 725. AHied Chemin 77);4 73 ;4 40..V.co..ne.tNc.ux. 509" 506:' != !9)34%?. 446.. 443.. 25..N.ntais.d~airag. 435 425 66666 .8425..8425..Navig"d.Afriqu.duN.rd. '37.. '37-A~ri~n~ 563/8 50);a

40 Vicoigne et Nœux. 65" 66" 5 1929. 950791 506" f- 1913 4 1 446.. 443.. 25.. Nantaise d'éclairage 435 141;25 666 66 8425 8425 Navlg'. de l'Afrique du Nord 137 137.. American Can 56 318 50 116

RM~ ~OE,T.pr.)9267% 680..675.. 60.. part.45. Pad.ng(Cacutchouca).265;.26),.Am.riMnSm.)tingI"~I:: '~3~8 6MN.ck.). ~o '1 ~Com.)9277% S6)..5o' 1 1657 36..BonMarch~ 400.. 396..penaCoppor 26.)0 2550~ ~~g~ ~di't'd..P~r.a" 84 ViH. d-A)b.rt 6% a- c,~ ,9304% 846 846 75 Pyr~nne d'Envi. E~ctr.. '659 '657 chap.676 .870 Phosphates de Constantine 290 278 Americ~ T~o B' 49 );2 des E"etroles. 2t)350200..Vdt.doR..ms6/4)927.w6 ~uuo.- ~3,~ 90;, ..905.. 5..R.d.o-Ei.ctr.qu.6).67.Coty(Scciét.anonyrr,.). '8! i80..phosphates Tunisiens 8250t.8).d.Copper 63,4 57,8 _Soz.t-Mat.tra. ~j ~7 < -03 u C. 1931 4905 905 i5..Radio-Franc. 390.. 375 750eaieri.BLafayette. 9450 9375piaka!nitza. 3550 3650g, 47~ 4),6 20.uh.mann. 3g6..Eg)is.sdeva.t~6%t928. ~04.. ~rain.S% 785.. 784.. 20 Radi..M.ritim. 203 -03. (part).46100..45050..Randfont.in. 23350 23050g~ct~ j, 45::Pr~sc'hi'n,d.'A~F'r~ 950.. 948.. 5~928. ..9M.. 3~ 298. 293.. ~830SudL~r.p..=r 370.Print~p.rd. 43. 442..R.ndMin.s. 475.. 473..c~d~dGa; 47.

45 Produits ehim, ci'. Alals, Froge. 203 199 \5 504 319 20 Joulssanoe 5990.. 37' 45 Agences Havre 861 861 sh~ii 191 50 5 Dupont de Nemour. 36 1;8 33 7;6

~ChargeuraReunis~ 'ndustrieSucr~r.Pr.6%)927 504.. ~t6% 45..T~graphi..ansFii.?. 376.. 375:: 45 ..Agences Hav. 86).. 86) ..Sh..). )9)50 ,3550~°~

.Transat!ant_qu.crd );3so)ndustrie!sA~c..ns)92). 5'4.. S'°"î~ 38).. 384.. 40 ..Typhon. 573.. 574.. 95 ..O.dct-Bott.n.2090..2080 ..Si)vaP!an. 23.. 22..E.ricBond'.nd'S'har. ~38 t));8

Par. ~,3~902 1921 ~~= .~j– ~30 370 ..D~-M..g.6630 ..6650.. 225:5225::5505:rF~ 305:: 309: J2);4 io7;8

738.. 733 Algérie 35ol9O2 325 321 50 2 io 355.. 34B 50 370.. Dollfus-Mieg .66. 2_5 ..IChalx. 52?5 ..559:> Steau~ Française 305.. 309.. General Motors 12 1/4 10 7~8

30 ..A.rL.qu.de. j~~ ~30 tndo.Ch.no )899-)90S. 325. 32t.)U 50 2 l~2 '530 50 370 [).Ilf.s-Mieg i)0 Libra.rie Hachett. 20J5.. 2055 ..SubNigk.) 603.. 623.nternation~H,rMster '63/4 )5.

30.. Atr LlqU1de. 17950 50 17750 Indo-Chlne 1899.1905.JO)'" 309 339 339 Industrie textile eu 80 110 ..¡L.lbralrle Hachette.20J5 20)5,. Sub N'gkel 603.. internationel Harveatel' 4.. lb 3,4 3~ ~,4 15

40::=~ ~T~3~C2.Y9.7: g: ~8:: ~5:: 38::c~:d-~ra- 785:: :O..A~O~d~625.630..T: .20~ Js: 22~8 ,0~

40 "¡Citroën. s. Tunis 3 1902-1907. 336, 433585" y 6% 458.. 455.. 38.. Centrale d'Éolaira ge(L.ebon).. 783.. 785.. 70 ..¡Afrique Occidental. (C,").11625 1630 Terres Rouges 120 50 118.. North American ,0' 22718 101;4

59.. 86.. Tunisie 3 11 1903 45 40" = 5 408 408.. 10 Air Liquide (parts) ,2520 2530 Tharsis. 252.. 259" Paramount Corp~li~ 0314 Û 314 4

r-~h-C~~u~ ~0:: 79: = ~r. ~A~n~E~ 55'?~g~n. 700.. 100.. Trensvaal Consolidated Land. 142.. 142.. Radio Corporation 4~ 3~2

A..Path.-Cnem.<jou.Mj. ,n~ 3%pusionanc. 339-- 70 ..Aoter.esd~Lonawy. 32).. ~5. Tubes.tF.d.Sosnowic. 50.. 50..R~a~r)utoh.. )9j~ ,y4;s

""P~ 265 ..A~gn.t924(Dav..s~OO~ 7605 ..75)0.. s~Fusionnouv. 34J50 340 30 d.M.chev.n. 680 680.. 45..C,ra9.sFran.is. 705.. 705..Tubi..pr.v. t5750 )44..Sh~ !3i2 ij. -1.

)o6''R~n~'i.s'.tS'ucr.ri.'Js.y '625..)820.g~~ 5225 52.. 2)/2% ,3, 430 .C.ro.n(parts.73..7)..Uni=nCor.orati.n.32t..324..St.ndardOi)N.w-J.r.oy.24)/4:35;S

fineries et Sucrerie, 182; .1820 Angleterr~2)~ 5225 ;2.. 2112% 3~1 323.. 431 430 Cltroen (pa,s?. 73.. 71.. Union Corporatton. 321 324.. Standard Oit New-Jersey. 24.1,4 ::35/6

tUU..Raff.ner.es<.t~ucrer.esMy.. 370 ..Ara.nt!n5%)907 .60 6%)92). 4)6.. 459.. 40..Ate).&Chant)<!rsda!.tLo.r. 43).. 4.)U.Co!onies(G.néra~des). 29).. 290.. U.S.Rubber. 33/4 3)/4

.UnlonEuropeenne. 370 370 Argentin 5%1909.1400 .1400 3%1921. 300.. AO 80 C.n~t. Nord de la France.. 760 HautKatangapriv.200S..2Q60."U.S.SteoICommon. -16 7ib 25

.UmonEuropeenne. °-5%)909.i400 .)400 3%)92t. -Const.NorddetaFranc. 760 Continent. Cot~ipteurs à Gaz. 456 458 HautKataneapriv.2095..2060..u.s.St~Ccmmon: -?7/6 25./

,T=i:SS.- M- ~h: ?:: ~S=-=:js: S:S~ Si! Turc Un.f. 2775Br<sU4%)S89. 4% 369.. 369.. '00 ..ChatiHon-C.mmentry.2070 2055 50..Marc=(C"Gën<r.).du). 374.. 375 ..Vi.iH. Montagne. )320..)300.°"="

.R~n'du'M.xi'.ue'M)5).. 5%Fundmg. 'S.-DecauviHe. 22850 229 ..430..TabacduM.,r==.784S..7600..Vi)!.magn. 2475 25.t,raitfs. )330.SOO

3'.)"~ 480 ..467.. i909(P.rn.mbuco).47)..470..Nord6%~r..F.480..480.. 2070 2M 50 98. 50 .Maroc (C" Générale du).~ 374 375 V.scose (national. 390. 394. 3~. Ottoman. Bulgarie 5%'896. 5% série E. 460.. 460.. 85 ~F.vM.UH.008.. 98~ .LandBankEgypt.WestRand. 99 M )f)f) j

1 £ E E t' 1772 1770.. 4 '/z oio 1907. 163. 4 série 0. 415 415.. 12 50 Forg, 8< Aciér. H~ta-Sanko,a, 460" 340 50 Cred,t Fonoler Franco.Canad, 3960 3950 CHANGES (COMPTANT)

,.E.Cr<d.tFcn~r~p~772.770.. 4~907.63. ~D: ~50 ë~M~ 4~ 460 S~n:?~;

CanadÍan-~aclflç. 71. 70:: oi 21'2 série ¿: 362.. 357 495 491 Sosnowic6: 310.. 314 New.Yo;k: 25 34 25 34

io 1903 = ~~2~ ~495 ~i A~.F:E~

6 ah. Central Mining 1390 1392 Chine Sn L¥03. li3Õ "!ÎÕÕ" a 1,~ 1921 tran A. 3750 .Jeumont. 1439705.. 439501 Suc. Raf, d Egypte(parts).340.. 325.. COMPTANT Allemagne

7ah. Central MIn,"g. 472 50 480:: 4/170J90S. 6 3% 1921. 296.. 2<J8.. 8770 (parts). COMPTANT Belgique (100 belges) 356:: 356 25

7.h. Gedu.d 480. 3~ 296.. 298.. Mcd.t.rr~F~'Chan'O S40 538 COMPTANT B.~OcOb. 356 35625 'R.Tï~ "T:)23'E~t.Un.f~ ~~i60r..ansBon.de=cnnau.7%.520..520. CHANGES <T~M =essoua(Ch.rbon).420..430. ~~°~ .A~?~g;.nn=):733. Pr.v~.e. 5950 59)0 ~454 ..458.. o-L~. Au~y. R.pcrt=R-D.p,rt=B C.=~6M..606. 1025 1025 25 :L.utaroN.trat. ,~M ,~SO & 429.. 4M ~F.B.~Mat.Ch.d.~r. Hutch)nMn.575 ..)565,t, J2960 t2965

45-b-P~ 4~ 497:: = ~n: 346'? :M.ta.:350p OEV,SES .~a 3 mois ~2725::2660~ X55Ô 284i6

"t~ S ~907: 34 35 37 3~ 356 .05 K~ ~~T 0.04~0.,6R. O~T~oT. 6850 6825

6 e ro ma 'di;ià; 142S 1390. japon 3}f 351 37 :.loues, s %no 356 105 Matériel dt Ch. de fer <C. F, Lndreu 10.03 R à 00.16 R. R à 0.4() R Vlsco8e part 5600 ..5450 prague .u.

t o. ~o~~1 ~hd~ T8bacos 131 132.: Japon 59' 1907. 343S 37.. Oues" 3 360 356.. 105.. Métaux (C 18W 18M Londre.0.04 R 0.16 R. 0.20 R 0.40 R. p.r-t 68;0.. 6825 Roumanie. 15 15

f03'!i~r~r~9~: 45t:: 455.4~.9)0. 2~.4. 339..t339.Sen.t~M.ub.u,6M--)CO. N.w-Y.r~.0.03B.0.02R.O.)OB.0.02B. a. .3385 ..3)70..s~d. 45850 458:: ¡, ucrer.e Raffinerie d'Egypte SuiMe. 494..495..


~pectacte

Théâtres

Premières représentations

ODEON (Danton 58-13), à 7 heures 30 Napoiéon, de M. Satnt-Georg'es de Bouhé. lier.

MADELEINE (Anjou 07-09), & h. 45 Cette nuit-là, pièce en trot5 actes et cinq tableaux, de M. Lajos Zllaky, adaptée par 111 Denys Amte).

CLUNY (Odéon 07-76), & 8 h, 4t: La Revue marseillaise,

En soiree

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OPERA (Louvre 07-05), à 8 heures 30 CuerctBUf (Mt)es Yvonne Gai!, Dontau-Blanc, Morere, Lapeyrette, ~t; Endrezë, Mlle Marisa Ferrer, M. rorti). Orch.: M. François BuMmann.

COmED)E-FRANÇA)SE (Gut. 02-22), & 8 h. 45 Le Secret, de M. Henry Bemstem (MM. Roger Manteaux, Yonnej, Pierre Dix; Mmes Marie Ventura, Madeleine Renaud, Andrec de Chauvcron).

OPERA COMtQUE (Gut. 05-76). a 8 heures 45 Madame Butterfly (Mlle Fanny Hetdy; MM. Michetettt, Jean VtcuUIo, Le l'rtn, Morturter, Gcnto, Mlle Deva-Dassy). Orch. M, Paul Bastide.

ODEON (Danton 58-13), à 7 heures 30 Napotéon, de M. Saitit-Georges de BouhéUcr (M, ArquUttÈre et.la troupe de l'Odéon). Demain, à 2 h. 30' « L'Affaire des Potsons »; & 7 h. 30 « Napoléon

AMBASSADEURS (Anjou 97-60), & 9 n, 30 te Cercle, de Somerset Maugham adaptation de M. H. de Carbuecta (HUguette Duftos, Atm6 Clariond et Michel Simon). ANTOINE (Botzaris 21-00), relâche. ATHENEE (Central 82-93), & 9 heures t.éopctd le Bien-Aimé (MM. Raoul Marco, Jean Sttrmcnt, Jean d'Yd, Jacques TarrMe; Mmes Marie Leconte, Arielle, M. Bérubet, lza neyner).

BOUFFES-PARISIENS (Gut. 45-58), A 8 h. 45 Un Soir de Réveillon.

CAPUCINES (Cnt. 56-38), relâche pour répétitions de Le Téméraire, de M. Henri Decotn.

COMEDIE CES CHAMPS-ELYSEES (Elyjsecs 7f-'i2), retache pour répétitions. DAUNOU (Louvre 36-74). tt 8 h. S: Ator, opérette de Gabaroche.

EMPIRE (Eto)!o 40-00), à 8 heures 45: Katinka, aptrettc (MHes Rita Georg, Francmmay, Une Ctevers, Germatne Charley .MM. Saint-Granicr, Alcover. Gaudin, A, Dubosc, Adrien Lamy, etc. Les 50 boys'er girls de Max Rivcr.s).. Mn'E LVRtQUE (AreMves 29-'20), a ,.S h. 30 Le Pays du ~our)re, de M. Franz I.ehar (MM. \ViH.v Thunts, Pau) Darnots ''Mmes Ceor~etto Stmon. CœctUa Navarre et N. Duvaletx).

GYMNASE (Prov. <6-<5). & 9 heures Le Vbleur, de M. Henry Bernstein (Mlle .fane Chcvre); MM. Jean Max, Lucien Btondeau, Jean Clarens, André Gray; Mlle Mayane)

MADELEINE (Anjou 07-09), à 8 h, 45 Cette nuit-là, de M. Lajos Zilaky, adaptation d)' M. Denys Amtct (Mme Madeleine Sorla; MM. L. Rozenberg, Debucourt, etc.). Pretntere.

MATHURINS (Anjou 90-00), à 9 heuret: La Voie lactée, de M. Alfred Savoir. MICHEL (Anjou 35-02), & 9 heures: Teddy and Partner, de M Yvan Noé (MM t'terre Fresnay, Rollln, René Btancard, Robert Darthez et PasquaU: Mlles Renée Devillers. PauUne Carton). Lee Vieux Bébés, de M. André Rlvollet (MUe Maud Loty). MICHODIERE (Rtch. 95-23), & 8 h. 45 i La Fleur des Pois, de M. Ed. Bourdet (MM.

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Notes et informations

On nous communique

Bien que T'e<M'v a)!c! Par<ttef soit un des plus grands succès du Théâtre Michel. MM. Robet Trébor et Brigon se voient dans l'obligation d'annoncer les treize dernières de la première série d: représentations de la pièce de M. Yvan Noé.

Les directeurs de ce théâtre ont, en effet, depuis plus d'un an, .°nf:asé à date fixe Mlle Gaby Morlay, qui doit interpréter le rôle principal de La .PeMtwe en Mone. la comédie nouveUc de M. Marcel Achard, dont les autres créateurs seront Pierre Fresnay, Alerme et Pasquali.

Dans ces conditions, MM. Robert Trébor et Brigon retiennent la date du mercredi 8 mars et du jeudi o mars pour la repjÉtition générale et la première représentation de La Pemnte en Ma)!C.

Quant à. Teddy and Partner, il sera repris avec toute sa. distribution actuelle. A t/OpERA. j~o/:e;:gn'M réunira demain Mme Germain: Lubin et M. Franz dans les rôles d'Eisa et de Lohennrin, Mlle Marjorie Lawrence en celui d'Ortrude, M. Martial Singher. qui chantera pour la première fois le rôle de Tcramund, MM. Grommen, Cambon, sous la direction de M. François Ruhlmann.

La reprise de 7/0)' du Rhin est fixée au vendredi 3 mars.

A LA COMEDIE-FRANÇAISE. M. Pierre Dux jouera ce soir, pour la première fois, le rôle de Denis Le Guenn dans Le Secret. Demain, à 4 h. 30, neuvième matinée poétique Poèmes dits par MM. Ledoux (Victor Hune), Maurice Donneaud (Victor HuRo). Pierre Lecomte (Victor Huno), I.-H. Chambois (Leconte de L'Iste-Emiie Ripert), Claude Lchmann (Victor Hu~o). Echourin (Joseph Méry).

Mmes SeKond-Weber (Victor Huco). Suzanne Devoyod (marquise, de Baye), Nizan (René Ch".Iupt), Henriette Barreau (François Mauriac), Mary Morgan (Paul Jamot), Marcelle Brou (Henri de Régnier). Les GKOM, poème dialogué de Victor HuKo (Théâtre en liberté), MM. Ledoux (Mouffetard), Claude Lehmann. (marquis de Gedëon).

Les notices, de MM. Edouard Champion et Jean Valmy-Baysse, seront lues par M. Jacques Guiihene.

A L'OpÉRA-CoMiQUE. Ce soir, rentrée de Mlle Fanny Heldy dans Madame BMt<e~.

A 1,'ODEON'. Ce soir, première représentation de Napoléon, de M. Saint-Georges de Bouhélier, qui commencera à 7 h. 30, très exactement. La direction, l'auteur et

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ViEux-CoMMBiER. A 9 heures précises, la Compagnie des Quinze joue Violante, comédie romanesque adaptée d'un vieux maître espagnol par Henri Ghéon. Mme ËMe Noréna s ~Vew-yor~. Les journaux que nous venons de recevoir de New-York confirment le triomphe recueilli par Mme Eide Noréna, de l'Académie na- tionale de musique, pour ses débuts au Metropolitan-Opera, dans le rôle de Mimi. de La Vie de bohème.

L'un des critiqu. les plus autorisés, celui du New-York Times. a consacré à l'événement un article enthousiaste où nous lisons

[.MfMe .Et~e Noréna ~o~Me au premier chef la w<n'<7Mc de l'artiste ~af/fMte. La voix est <f«<M ~MïfM~e sans défaut, celle d'Mt soprano lyrique de haute classe. L'artiste n'est à comparer à aucune aKtfe.EKe est CfacteMe et tendre ~K!<7K'~K ~a(y!e<o:tc. Sa Mimi est digne de tous les ~o~Mj Nous annoncions hier le titre d'une pièce nouvelle de M. Jacques Deval Prière pour M! vivants. II n'est pas question pour l'instant de monter cette pièce au Théâtre Saint-Georges, dont la direction nous prie de dire que le succès 'de t'csuvre actuellement représentée se poursuit sans faiblir. Le déjeuner mensuel du Club sportif de l'Union des artistes aura lieu le mardi 28 courant, à 12 h. 30. au restaurant de la Samaritaine de Luxe, 27, boukvard des Capucines, sous la présidence de Tristan Bernard. Christine, de M. Paul Géraldy, vient de paraître en librairie.

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Rappelons que c'est ce soir, à o h. xo, 2. rue RouRet-de-t'IsIe, que Mme Marcelle Meyer et Mme Misia Sert donneront une sotree de musique romantique oricinaie pour deux pianos.

Au programme ~tt~ante et Variations. de Schumann .Ka<Kfo. de Chopin Va~M, de Rachmaninoff En 6~tc et Noir, de Debussy Danses att<MoMM, d'Infante André Baugé chantera au prochain Concert Colonne, dimanche 26 février, à 17 h. i. des fragments de Don 7MOM (Mozart) et des mélodies de G. Fauré. Mardi 28 février, à 21 'heures. Maison Pleyel, à la SaUe Chopin, récital de piano par Maurice Servais

Ray Ventura et ses CoiieKiens. qui, au lendemain de leur grand succès au Trocadéro, ont été donner des concerts à Brest et à Nantes, se feront entendre ensuite à Lens, Nancy, Anvers. Bruxelles et Strasbourg. Puis ils partiront pour l'Europe centrale, où ils se feront entendre à Vienne et à Budapest, où ils rempliront un engagement d'un mois au Labnoia-Theâtre. et en Pologne.

A leur retour au début de mai, ils feront une nouveUc et importante tournée en province française.

Cinémas

AGRICULTEURS (8, rue d'Athènes), 3 h., 9h.(sam.,dim.:2mat.,2h.30et5h.): PuHm<tnn 12, Les montres du P<e. ARTTSTIC-CINEMA Les Trois Mousque<(!irc.

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BONAPARTE (place Saint-Sulpice), à 3 h., 9 h. (Sam., dim., 2 mat.: 2 h. S0, 5 h.) Puttj)~f;~f 12, Les montrer du P<9!e. CA~tHO C/tONcPiou poids plume. CHAMPS-ELYSEES (118, av. des ChampsE)ysëes).Mat.,l'th.a20h.;soir,21h. 15 Prenez garde à la peinture. CINE-OPERA (32, av. de t'Opéra). Permanent de 2 h. à 8 1).; soir., 9 h. Les Kte)f.e;mQK'

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~f.. (Suite)

'"Vous vous étonnerez, senor, de ces déta!k,,mais i! est vrai que, des cette rencca~Pe~muette et brève, je connus autant ce visage bien-aime Qu'après une longue vip amoureuse où je ne m'en éloignai pas. 'Le Prince entra enfin dans l'église, suivi d'un gros de jeunes cavaliers, mais au lieu de se diriger vers le grand autel où sa place était restée vide, il mit un genou en terre devant la porte et sa suite l'imita. Je le voyais de dos et j'admirais l'élégance de, sa personne. Sur sa tête, petite, ses cheveux sombres étaient coupés d'assez près et; entre le col et eux, je voyais une nuque étroite,' renftée, coupée en longueur d'un sillon brun, velouté, que j'aurais voulu remplir de mes lèvres.

:Je n'ai jamais pu me rappeler ce qui suivit. Je sais seulement que, par la senora ~badesa –Dieu l'empoisonne !–la

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bruyantes s'égrène vers 14 heures sur la Grande Place où les Gilles se Uvrent à leurs sarabandes rythmées.

Le soir, à 19 heures, on pourra assister à un embrasement féerique de lo Grande Place. La coutume est très ancienne de ce Carna- 1

Reine me fit mander et que son fils était près d'elle.

La Reine me parut triste et sévère. Le Prince qu'il, soit-sacré par toutes les bénédictions divines à mille pieds audessus du carreau. Je baisai en pensée ses chaussures de brocart et répondis en bégayant (pour la seule fois de ma vie) aux paroles qui me furent adressées. Puis Madame l'Abbesse me prit sous le coude et me remit à la Sœur Socorro (1) qui m'emmena Dieu la châtie Il me sembla que mon âme et mon corps étaient arrachés l'un à l'autre. Je sus plus tard que la Senora Madré, dans un entretien particulier qu'elle eut avec Sa Majesté, lui déclara qu'elle ne pouvait me conserver dans sa pieuse maison où j'étais un objet de scandale, et qu'il y avait lieu de m'exorciser, de nombreux suppôts du diable s'étant certainement logés en moi.

..Su. Magestad,trouva ces paroles pleines de sagesse et d'à propos. Elle en conféra, dans le moment, avec Mgr l'archevêque de Grenade qui vint me visiter après midi. II m'annonça que j'allais être conduite dans une autre maison où j'aurais à observer la règle du silence, et que je ne serais brûlée vive qu'au cas où les efforts des bons inquisiteurs ne parviendraient pas à chasser le démon de mon corps.

Mgr -archevêque de Grenade avait l'air froid et implacable. Toute autre que moi eût été terrifiée par ses discours. Mais personne n'eût eu le pouvoir d'empoisonner l'ivresse effrénée qui, de mon cœur à ma gorge, montait comme l'eau d'un fleuve puissant déborde sur les prés qui l'entou(1) M Sœur Secours. (Note de l'Editeur.)

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rent (1). Je savais très bien que tout était fini entre le couvent et moi et que, bientôt Dieu de ma vie! je trouverais un refuge inviolable dans le sein de mon seigneur.

Ce' fut rapide, en effet. Don Carlos me fit enlever le soir même et mener non loin de la cathédrale, dans une belle maison dont j'aperçus la façade, couverte de sculpturt à la lueur des torches qui m'accompagnaient sans vergogne. Car toutes les rues aboutissant au chemin qu'on me fit suivre étaient gardées, sur une grande profondeur, par des gens d'armes à cheval. Ce fut donc en triomphe que, mettant pied à terre, j'entrai dans ma vraie vie. Sur le seuil, j'oubliai les jeux d'Isabel de Solis, les maux et les plaisirs de Soraïda, les heures sans fin de la hermana Angustias (2) de la Cartuja. J'étais comme un voyageur qui a passé la nuit à chercher son chemin dans les ténèbres et trouve, au soleil levant, la route qu'il doit suivre pour satisfaire enfin à sa destinée et à sa vocation.

Don Carlos, qui craignait Dieu déjà très fortement, n'avait pas hésité à faire enlever une religieuse, c'est-à-dire à commettre un péché dont aucun prêtre n'aurait pu l'absoudre. Pour m'obtenir, il avait consenti à n'être point sauvé, mais il se laissa aller au courant d'une immense félicité en apprenant que je n'avais pas encore été ju(1) Cette image m'étonna d'abord. Mais c'est que, je l'oubliais, Soraïda avait vu d'autres fleuves que le Darros. Elle avait beaucoup vécu en Autriche, en Allemagne, dans les Flandres, etc. (Note de François Liger.) (2) La Sœur Angoisse. (Note de l'éditeur.)

CHRONIQUES DOCUMENTAIRES Le mort saisit le vif

I1 fut une époque où la transfusion du sang apparaissait comme une opéra- tion héroïque, à )aque!Ie on n'avait recours qu'en désespoir de cause. Le nom seul avait un son tragique, et c'est par l'épouvante dont il s'entourait que s'explique le four retentissant de la Bùc/tEron~e, il y a quelque quarante ans, au Théâtre-Français. Moins faisandé qu'aujourd'hui, le publie n'admettait pas qu'on évoquât sur la scène une telle horreur.

Les temps sont bien changés. Grâce aux merveilleux progrès de la technique opératoire, la transfusion est devenue une chose simple, relativement facile et presque sans danger. Depuis la guerre surtout, pendant laquelle elle a rendu d'immenses services, elle est entrée dans la pratique quotidienne, où elle sert couramment, non seulement à gatvaniser les moribonds, mais encore à rajeunir les épuisés.

-M

On peut juger, de l'importance actuelle de son rôle par le fait de l'apparition de « donneurs de sang professionnels, recrutés à tous les étages de la hiérarchie sociale, et dont cette contribution volontaire à l'art de guérir constitue comme qui dirait un second métier.

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gée digne de prononcer mes vœux. De la sorte, il n'avait point dérobé d'épouse au Seigneur.

II ignorait, fort heureusement, les projets d'exorcisme et même de bûcher dont Mgr l'archevêque était venu m'entretenir quelques heures plus tôt. H eût été, sans aucun doute, vivement alarmé par la prétendue possession de ce corps qu'il brûlait d'adorer, et moi qui savais bien que je n'étais possédée que du petit dieu Amour, je me gardai de lui rien dire. Nous devînmes, l'un pour l'autre, une source toujours nouvelle de délices. Ce fut une alliance que rien ne put jamais rompre, et le temps qui, peu à peu, vint à remplir nos jours, ne fit que serrer des nœuds de plus en plus étroits.

De grands desseins remuaient dans la tête fine si vaste de l'Empereur, seul auguste. Dés le premier moment, j'en eus la révélation mystérieuse et le lui dis. Je m'y associai instinctivement, et même avec une telle vigueur, qu'il vit bientôt, dans sa maitresse, malgré un caractère si méfiant, une seconde face de lui-même. Il aimait la guerre et s'y exposait sans prudence. Je ne cherchai jamais à le retenir au piège de mes bras. L'idée d'accroître sa puissance le tourmentait toujours et parfois le subjuguait. Si, à ces heures, j'eusse prétendu, comme toutes les femelles, à l'adoucir, il ne m'eût pas écoutée et fût parti sur l'impression que je l'avais sottement contrecarré. Dieu de mon âme j'éprouvais bien au contraire la même ardeur aux aventures héroïques, la même 1 détestation de ses ennemis, le même désir I enflammé de le voir accomplir des actions

Assez nombreux pour avoir nécessité la création de syndicats corporatifs en vue de la défense de leurs intérêts, les donneurs de sang ne sauraient cependant satisfaire a toutes les demandes. La pratique chirurgicale exige, en effet, une quantité de matière première (si l'on peut dire) d'autant plus considérable que cette matière première doit subir une sélection préjudicielle. Le premier sang venu, fût-il emprunté à un donneur parfaitement sain et robuste, ne saurait être transfusé à n'importe quel patient. Il est des sangs réciproquement antipathiques, partant incompatibles, inaptes à réaliser un mariage assorti. La transfusion ne saurait réussir, elle ne saurait même être tentée, qu'à la condition d'être précédée d'un essai comparatif qui peut être éliminatoire.

Premier risque de déperdition.

Ce n'est pas le seul.

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Etant un liquide vivant, le sang est éminemment altérable. Loin de gagner en bouteille, comme d'autres toniques; il a tôt fait, au contraire, d'y perdre ses qualités spécifiques. En dépit des précautions les plus minutieuses et les plus savantes, il se conserve difficilement plus de quelques jours. Au bt)ut d'une semaine, il est « fini usé, et son emploi est devenu, sinon dangereux, au moins inopérant.

D'où cette conséquence que, dans une grande ville comme Paris, par exem-

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ple, ou après une catastrophe, alors que le salut de nombreux blessés exigerait une transfusion urgente, il arrive que le sang actif fasse défaut. Il ne saurait être question, bien entendu, de recourir au sang d'un animal quelconque qui, faute de la syntonisation nécessaire, ne saurait faire bon ménage avec le sang humain. C'est ainsi qu'un certain docteur Jadine a songé à prélever le sang à transfuser, non plus sur un sujet vivant, mais sur le cadavre d'un sujet mort, sans agonie, assez rapidement pour que le sang n'ait pas le temps de perdre l'intégralité de sa structure, de sa composition chimique, de sa teneur en oxygène, en un mot, de ce qui fait son sort;Iege de liquide vivant et vivifiant.

't-

Parce que le docteur Jadine est Russe et dirige une clinique chirurgicale de Moscou, il ne faudrait pas s'imaginer que cette idée audacieuse devait naturellement lui venir dans un pays où les cadavres étant pour rien, il était toujours assuré d'avoir à sa disposition autant de sang frais que le besoin pourrait s'en faire sentir.

La vérité est que le sang transfusé d'après sa méthode doit être reeueiHi autant que possible à l'abri de l'air. Il ne saurait donc guère être emprunté qu'à des individus ayant succombé, non pas à une maladie de langueur, mais a un brusque accident tel qu'une angine de poitrine, la rupture d'un anévrism?,

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extraordinaires qui le rendraient maître de l'Europe. A dix-sept ans, comme vous savez, il était devenu roi d'Espagne à dix-neuf, empereur d'AUemagne par la mort de l'empereur Maximilien et le vote des Electeurs d'Empire. Son esprit était froid, calculateur, artificieux, intimement dissimulé, pas assez dur aux vaincus, mais j'étais là pour y remédier. Personne n'était ce avec plus de ressource dans la feintise, avec autant de force de concentration, avec une telle réserve de pouvoir sur soimême. Personne ne sut plus longtemps couver un dessein, ni se musser plus vite dans une cachette, ni mieux faire finesse de quelque chose.

Sa .puissance ne l'égara jamais. Loin de se complaire dans la satisfaction de ce qu'il tenait, il rêvait avec anxiété sur les droits éventuels que la couronne lui avait apportés en France, en Itaiie, dans les Flandres. L'empire de Charlemagne était comme une personne volontaire, qui le suivait pas à pas, qui chuchotait à son oreille, qui exaltait un cœur de fer à jamais altéré.

Dieu de l'Eglise catholique Cuirasse et Bouclier Dieu tutélaire Dieu vigilant l'Empereur éprouvait un amer dégoût pour la religion réformée. Le mien était impitoyable. J'excitai Charles-Quint, en toute occasion, contre les princes huguenots. Je fus bien aise lorsqu'il ôta leurs territoires au Landgrave de Hesse ainsi qu'à l'Electeur de Saxe, et nous prîmes souvent plaisir à relever de notre présence les cérémonies des auto-da-fe.

L'Empereur méditait beaucoup sur ses pl""s. Du premier coup je voyais juste, 1

une fracture du cr&ne, etc., ne comportant pas d'hémorragie profuse;

Il parait que plus de cent transfusions posthumes de ce genre auraient été effectuées déjà, sans l'ombre d'uu accident.

Si le fait est confirme, la chirurgie extremis aura réalisé un progrès technique d'une réelle valeur. Et ce sera une preuve de plus que la mort confine d'assez près à la vie pour pouvoir, le cas échéant, la régénérer. Emile Gautier.

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aussi bien pour contracter des alliances que sur l'heure de partir en guerre. II ne décida jamais rien sans m'exposer, dans le secret, la suite des circonstances qu'il fallait considérer. Je suis à la racine de chacun de ses actes et il s'émerveilla souvent de trouver ma fourberie plus inventive que la sienne. C'est moi qui lui conseillai de se refuser à toute fête publique, lorsque le roi François arriva prisonnier à Madrid, pour cette raison « que le malheur d'un roi ne ioit réjouir quiconque C'est moi qui compris que le Connétable était prêt à trahir les armes de la France. C'est moi, en personne, qui négociai avec lui. C'est moi qui, ayant laissé faire le sac de Home, osai recommander la captivité du Pape en prenant sur moi le péché mortel. C'est moi qui eus l'idée du mariage de Madame Eléonora, sœur de l'Empereur, avec notre plus grand ennemi, le roi de France. Après la journée de Cérisoles, où l'armée impériale avait assez malheureusement rencontré le duc d'Enghien, c'est moi qui, pour fêter la Saint-Mathias, jour de naissance de Charles-Quint, sus le conforter si bien que, se conduisant en vainqueur, il porta immédiatement ses armes au cœur de la Champagne. Il admirait ma témérité qui contentait son cœur de grand soldat et il s'amusait franchement des belles ruses que ma tête combinait avec une telle fertilité que, dans les questions qui se présentaient, j'avais toujours plusieurs solutions à lui offrir. Madeleine Clemenceau Jacquemaire. (A sm'ore.)

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