Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 1 à 12 sur 12

Nombre de pages: 12

Notice complète:

Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1932-12-17

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 17 décembre 1932

Description : 1932/12/17 (Numéro 352).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k297180j

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 75%.


GUERRE

LARVEE

Depuis que nous connaissons la mise en vigueur du pacte franco-soviétique, nous ne ressentons qu'une stupeur obscure, avec le sentiment humilié d'être dupés une fois de plus, mais nous ne paraissons pas comprendre tout ce que nos mandataires ont signé en notre nom. Presque aussitôt, l'histoire non moins extravagante des dettes américaines, puis celle du triomphe de la thèse allemande du désarmement à Genève, sont venues à point pour détourner notre attention sur des objets plus grossièrement menaçants. Le tour est joué et bien joué.

"A l'annonce de l'armistice, Lénine mandait, déjà à Zinovieff « Notre triomphe est complet », et la Gazette rouge publiait la nouvelle avec cette îii|içhette « Capitulation complète de la^ïBburgeoisie ».

La Bourgeoisie capitaliste aurait bien ri si on lui avait dit à ce moment-là que l'idéologie wilsonienne travaillerait à son élimination méthodique. Elle n'y voyait encore qu'affaires et coups de bourse où s'enrichir elle ne se rappelait pas que, dans le fameux message du 8 janvier 1918, qui promulguait les Quatorze points, le Prophète de la Maison Blanche avait trouvé dans la façon dont les bolchéviks formulaient leurs propositions de paix à Brest-Litovsk, « une franchise, une larpeur de vues, une générosité d'esprit, un sympathie humaine et universelle qui doit provoquer l'admiration de tout ami de l'humanité ». Elle s'imaginait qu'il suffisait de couvrir les murs d'affiches où l'Homme-au-couteau-entre-lesdents ferait peur aux petits enfants. Mais l'Homme au couteau entre-lesdents attendait son heure. Il savait que les Girondins préparent toujours le Ht des* Montagnards. Ses papiecs. étaient cil règle, ir était Te Progrès .-Et comme, pour les purs, il n'y a pas d'ennemis à gauche, avant même la victoire du Cartel, en mars 1924, était fondé un Comité des Nouvelles Amitiés franco-russes sous les auspices du Très Illustre Frère Ariès 33", secrétaire général du Grand-Orient.

Ce Comité avait comme vice-président M. de Monzie les présidents d'honneur étaient, pour la France, MM. Herriot et Painlevé pour les Soviets, Rakowsky et Krassine. Le F. Ariès se trouvait être tout naturellement secrétaire général. Le 17 juin 1924, M. Herriot annonçait, dans sa déclaration ministérielle « Nous préparons dès maintenant la reprise des relations avec

la Russie. » II disait la Russie, et non les Soviets, pour donner le change. Deux mois après, un décret nommait M. de Monzie président de la Commission interministérielle pour la reprise des relations diplomatiques avec la Russie. En septembre, M. Herriot acceptait le principe de l'admission des Soviets dans la Société des Nations, et en novembre Krassine arrivait à Pa- ris avec le titre d'ambassadeur. Pour r

faire accepter cette nouvelle extraordinaire à l'homme de la rue, on l'abusa en lui montant cette farce énorme que les Soviets reconnaîtraient les dettes de la Russie impériale. Le vrai, c'était que le marxisme international était reconnu officiellement comme puissance par les

EN QUATRIEME PAGE

.11 Le conflit sino-japonais

LA S. D. N. VA JUGER SUR DES FICTIONS

par le Dr A. LEGENDRE

EN CINQUIEME PAGE w

.1 LE POISON

(NOUVELLE)

Par KATHERINE MANSFIELD

i

Les cours à Paris

des monnaies étrangères

Cours Cours

DEVISES 5 15 déc. )6déc.

1 livre sterling. 84 48 8k 68 100 dollars 2:;625° 256250 tUU belgas. 355. 100 pesetas. 2°9" 208 Si -j lUU lires 131 10 IF 15 100 francs suisses. 49?" 493" LOO florins. 1030 25 1029 i5 ~100 couron. norvégiennes. 437" 100 couronnes suédoises.. 462. 460 75

Encaisse-or (monnaies et lingots) de la Banoue de France

Au 9 décembre 83.343-869.563 fr. ̃|»reportion de l'encaisse-or aux engagements à vue Au 9 décembre 77 93

Etats nationaux avec toutes les immunités diplomatiques en usage (1). Huit ans ont passé et nous venons de retrouver au pouvoir les mêmes personnages qu'en 1924, MM. Herriot, de Monzie et Painlevé. Ce traité de nonagression, appelé ainsi sans doute par antiphrase, n'est qu'une entrée en campagne d'une guerre larvée. Les naïfs ne voient la guerre que sous la forme militaire, mais celle qui vient, née dans le sang de la précédente, sera avant tout une guerre sociale, omniprésente et totale. « A' bas la guerre déclarait Lénine dans un rapport du 14 avril 1917, ne signifie pas qu'il faille jeter les fusils, cela signifie le passage du pouvoir d'une classe à une' autre. »

L'Allemagne, avec une joie non dissimulée, prend date et donne le vrai sens de l'accord. La Germania plus féroce, la Kœlnische Zeitung plus pateline, font ressortir que ce traité interdit à la France toute politique d'intervention contre les Soviets et qu'il en est de même pour. la Pologne, l'astucieux Litvinoff ayant traité à dessein séparément avec ces deux nations de cette façon la meiiace qui, pesait sur Moscou d'une coalition àntisoviétique, qu'elle fût politique ou économique, n'existe plus. Et, par contre-coup, notre solidarité d'intérêts antirusses se trouve rompue avec l'Angleterre concernant le Proche et l'Extrême-Orient, les Indes. Quant à la Roumanie, isolée par son propre traité auquel nous l'avons contrainte, elle est aussi abandonnée aux convoitises de ses voisins, sans autre gage de sécurité que la parole des Soviets de ne pas l'attaquer.

Mais, pourrait-on objecter, une alliance avec la Russie renforce la position française en face de l'Allemagne ? Erreur le traité de Rapallo subsiste toujours pour répondre aussi bien à une offensive polonaise qu'à une attaque antisoviétique. Dans leurs traités séparés avec la France et la Pologne, les Soviets ont eu l'habileté de réserver leur liberté d'action dans le cas où l'un des signataires provoquerait un troisième EiaU.en autxe, dans ..le. pacte .a#£c la Pologn'é, la, garantie des frontières de celle-ci n'est même pas stipulée. La Kœlnische Zeitung ajoute, avec un froid sourire, que maintenant, à Genève, la France ni la Pologne ne pourront plus arguer du danger russe pour légitimer leurs armements.

Crime politique que ce traité, mais aussi crime économique la France s'engage à ne jamais exclure de son commerce et de ses opérations de crédit l'Etat soviétique et à ne participer à aucune entreprise internationale de cet ordre. Non seulement elle ouvre ses frontières au dumping, mais comme le plan quinquennal a besoin de fortes avances de capitaux que l'Angleterre renonce à fournir, pour décider ses pro-

près banques la France couvrira leurs avances et achèvera d'y engloutir ce qui reste de la fortune du pays. Et cela, en un temps où nos importations continuent d'excéder gravement nos exportations. Ainsi les Soviets seront favorisés à la fois au détriment de nos commerçants et à celui de nations qui nous sont amies.

Mais ce n'est rien encore. Derrière ces tractations s'avance un esprit, une idéologie fanatique, qui va exercer, avec plus de virulence encore, sa sombre séduction sur une jeunesse en plein désar-

de revendications que publie la Nouvelle Revue Française du 1" décembre, sont un symptôme caractéristique. L'Ecole unique est là pour enseigner cet Evangile de damnés ivres de s'immoler à la Machine. Ce que le public ignore, c'est que l'Ecole unique a été créée pour la première fois en Russie par les Soviets en 1919. Au cours du voyage de quarante-huit heures qu'il fit à Paris pour régler l'arrivée du futur ambassa- deur Krassine, Rakowsky, alors ambassadeur à Londres, fut reçu le 6 octobre au comité des Nouvelles Amitiés francorusses par le Très Illustre Frère Ariès. Dans son allocution, Rakowsky exalta « le magnifique effort fait par les Soviets pour instituer cette Ecole unique en faveur de laquelle luttait encore la Démocratie française». M. de Monzie, qui se trouvait alors vice-président de ce comité, était, hier encore, ministre de l'Education nationale, afin d'imposer cette Ecole unique dont Krassine vantait les bienfaits. « Voici le moment, s'écriait-il à Abbeville il y a deux mois, voici le moment, où, après avoir été combative, la laïcité doit être constructive. »

C'était en effet l'Enfer soviétique qui se construisait par les soins de notre Education dite nationale.

Robert Vallery-Radot.

(1) Le Cartel maçonnique contre la France. La Libre Parole, 33, rue Bobillot. On trouvera dans cette brochure toutes les références désirables.

Contre l'isoleînent France,

provoqué par la propagande

des Financiers qui mènent le monde,

Contre la rupture du Front unique des Alliés, Contre la lutte des classes et la désunion nationale. LA SOLIDARITÉ FRANÇAISE SON PREMIER ACTE DÉGISIF

Comme nous Façons dit à ^cette place, la France, victime- :>dtane< propagande calomnieuse, atroce, a demandé par les voies diplomatiques ordinaires,*1 et dans les formes les plus courtoises, un court moratoire aux Etats-Unis pour l'échéance du 15 décembre car il, fallait permettre à notre Economie nationale crv- surmonter les graves difficultés, issues de la mesure qu'a imposée brutalement, au mépris dès intérêts de toute l'Europe, le Président Hoover, lancé une fois de plus par ses maîtres occultes et par ses maîtres avoués au secours de l'Allemagne défaillante.

Le peuple américain n'a-t-il pas été le premier à reconnaître et à condamner les fautes incalculables et l'écrasante responsabilité de M, Hoover ? L'élection de M. Roosevelt à une majorité sans précédent n'est-elle pas un verdict formel contre les, attitudes et contre la politique du Président qui va disparaî-

tre ?

Notre appel, si correct, n'était nous l'avons dit que la demande bien nâ^ turelle d'un simple report de paiement il ne s'agissait que d'attendre l'époque"très prochaine où le nouveau chef de la grande République américaine endossera, pour quatre années, la responsabilité de l'Economie mondiale. Et nous savons par avance, puisque c'est le sens, de 'sfln eïéçtfoii, que la politique de MvRoosevelt sera diamétralement opposée à la politique suivie par son prédéces-

M. Hoover nous a témoigné d'une étrange manière sa reconnaissance pour le service que lui avaient rendu nos hommes d'Etat. Qui s'en souvient ? Combien de Français l'ont su ? lorsqu'ils s'abstinrent, pour ne pas compro-) mettre le succès de la candidature Hoover, de notifier en temps utile l'article des accords Mellon-Bércnger qui nous donnait de plein droit 90 jours de délai pour la présente échéance du 15 dé?cembre l ]}.

C'est par un refus catégorique que fut accueillie la première noté du gouvernement français au sujet d'un report. Une seconde ;note^ plus pressante, provoqua un refus non moins catégorique. Et pour couper tous les ponts x& ces instances si légitimes, les Etats-Unis signifièrent à l'Angleterre, qui paraissait vouloir marcher d'accord avec France, que non seulement ils n'accorderaient aucun moratoire, mais qu'ils étaient plus décidés que jamais à n'accepter qu'un paiement pur et simple, à l'exclusion de toutes réserves.

-.11 ?

En agissant ainsi, M. i Hop ver entendait, une dernière: fois, 'tromper '.ses compatriotes ait détriment des. Alliés, qu'il avait notoirement et assidûment

LA CRISE MINISTÉRIELLE M. CHAUTEMPS A ÉCHOUE

M. PAUL-BONCOUR EST APPELE

M. Camille Chautemps, hier soir à huit heures, est allé à l'Elysée porter au prédent de la République sa réponse réponse négative. Cet échec de ses démarches était prévu. M. Chautemps avait été appelé pour succéder à M. Herriot. Par un louable sentiment d'amitié il ne voulait pas se séparer de son ancien président du con-, seil. Et, pour le maintenir dans la combinaison projetée, il s'efforçait de concilier ces contraires le projet que la Cnamiye, a repoussé par 402 voix et qui concluait au paiement de l'échéance et la motion de la commission qui lui a été préférée. II se heurtait en même temps aux menées cartellistes qui prônaient dans les couloirs un cabinet Paul-Boncour, et à l'opposition de la commission des finances du Sénat, opposée au vote de plus d'un douzième provisoire à la fois.

Mais la question essentielle ou le prétexte principal était le maintien de M. Herriot. Il voulut consulter à ce sujet les commissions de la Chambre. Il pria MM. François Albert et Malvy de les reunir officieusement pour les interroger. Dans quelle mesure les membres des commissions estimaient-ils qu'il.fût possible de revenir sur leur décision, en faveur de l'ajournement du paiement ? La plupart des 1$ commissaires ainsi

desservis,Mous -couleur de faciliter la ̃lâche, defson; successeur dont les pouvoirs ,ner sont pas encore effectifs. Le lamentable vaincu facilitant la tâche de son vainqueur Qui donc-pourrait croire à sa Sincérité ?' `

-̃• ̃" ̃•"̃ tîA-

.Alors, qu'est-iï arrivé? .,> Le Parlement français, las d'être toujours manœuvré contre les intérêts du pays, a décidé de prononcer le NON que les Français attendaient cette fois de son patriotisme et de sa vigilance. On était, il faut bien le reconnaître, habitué à d'autres attitudes.

De là l'émoi qui s'est manifeste en France comme en ,4nSleterre' comme en Amérique et surtout, naturellement chez les Financiers qui mènent le monde car ces"potentats gardent encorë l'espoir de dégeler, le plus vite et le plus complètement possible, les fameux milliards engagés avec une imprudence et une prodigalité sans égales au profit d'une œuvre démente.

Ne voilà-t-il pas, pour M. Herriot, l'occasion unique de peser exactement le poids d'une erreur passée ?

Déjà, en Espagne, il a pu juger luimême le degré de notre impopularité ;dans le monde par l'accueil quejui on^ ;fait « nos amis espagnols '».

Il peut évaluer aujourd'hui avec encore plus de précision, la lourde faute qu'il commit lorsque, succédant à M. xJoincaré en 1924, il prit sur lui de supprimer purement et simplement (titre, fonction, ressourées) les crédits de propagande que dès notre retour des Etats-Unis, nous avions obtenus de l'ancien Président -du Conseil. Une somme de 1.2Q0.Q00 francs par an, était encore bien modeste pour une pareille tâche. Mais il est certain que, si elle avait été employée intelligemment depuis septjaçs, elle aurait servi à prévenir bien dés -malentendus, à créer aux Etats-Unis, en faveur de la France, l'atmosphère de sympathie et de confiance à laquelle nous avons tant de titres.

i 'Le.:g€&='rs~~e'M. Herriot, fut mesquin lest- conséquences, aujourd'hui, sont graves. Combien de fois.héla& ne sommes-nous- pas obligés d'en déplorer de pareils

Jl nous reste à. préciser les raisons d'espérer que nous donne la politique future de M. Franklin Roosevelt dont nous avons saisi depuis longtemps la délicatesse, et îla.çoin^lexité. Nous le ferons dans un prochain article. c- ;ï,; François COTY.

consultés par'M. François Albert jugèrent que la Chambre ni les commissions ne pourraient revenir sur leur vote. M. Malxy procéda parmi les membres de la commission des finances à une enquête analogue. Il a obtenu la même réponse « La commission des finances n'est pas disposée à modifier ses décisions sur la question des dettes ».

Cette double réponse, MM. Malvy et François Albert la portèrent à M. Chautemps qui, découragé, décida de décliner l'offre du président de la République. En quittant l'Elysée, M. Camille Chautemps dicta la déclaration suivante « Mes négociations, soit sur la formatio'i d'une majorité parlementaire, soit sur les problèmes budgétaires, se sont poursuivies dans les meilleures conditions. •> Mais mon attention devait être principalement retenue par le problème essentiel des dettes extérieures dont la solution était pour moi la condition préalable de .mon acceptation.

En effet, ayant toujours été étroitement associé à faction de mon ami M. le président Herriot, j'entendais maintenir avec ce dernier ma pleine solidarité, tout en respectant les décisions du Parlement. Je me suis loyalement efforcé dere-

chercher entre la thèse de la Chatnbre et celle du précédent cabinet une forftiule de conciliation qui aurait permis le retour,aux affaires du président .Herriot, soitcomme chef, soit au sein du gouvernement. J'ai à cet effet conféré à plusieurs reprises avec les présidents des grandes commissions parlementaires et les chefs des groupes de la majorité et je les ai priés de s'informer du sentiment de leurs collègues. v Entre temps, j'ai recueilli, tant au ministère des affaires étrangères qu'à celui des finances, les informations nécessaires, et il m'est apparu qu'il serait hautement souhaitable pour les intérêts matériels et moraux du pays de ne pas laisser se prolonger le malaise international résultant d'un conflit de la France avec-les EtatsUnis d'Amérique.

» En dépit de mes efforts un accord s'est révélé quant à présent impossible entre les thèses opposées et, dans ces conditions, résolu à ne pas me départir de la communauté d'idées qui m'unit au président Herriot et qui est la règle constante de ma vie politique, j'ai préféré renoncer à constituer le nouveau gouvernement. » M. Chautemps a ajouté

Je crois que celui de mes collègues qui sera maintenant appelé devrait pouvoir aboutir sans grande difficulté. Le problème sera plus aisé pour un homme qui se condamnera moins à la solidarité nur

nistérielle. -̃> •̃- .= -•̃.

M. Albert Lebrun a fait aussitôt appeler M Paul-Boncour (dont on annonçait depuis deux joues, dans les couloirs, le désir de former un cabinet de cartel avec la collaboration de quatre socialistes unifies). L'ancien ministre de la guerre a été, dans la nuit, chargé de former un cabinet. Cela ne signifie pas qu'il pourra.

Lire le compte rendu de la journée à la 4e PAGE et en Dernière HEURE le revirement du Congrès Américaine.

L-A. POLITIQUE

AFFAIRES

COURANTES

Le Cabinet démissionnaire est, selon la formule, chargé de l'expédition des affaires courantes. D'après le diction-

naire, ce sont les affaires ordinaires. Or, la France est actuellement aux prises avec des âiïawes exJraor<dinaske&piM& r]eurs g*%yiité, é t#J»t à l'intérieur qu'à l'extérieur. Mais les affaires extraordinaires sont aussi, au sens étymologique du mot, des affaires courantes. Elles marchent sans nous et contre nous. Elles courent, même très vite, elles galopent, elles se précipitent en trombe, d'autant plus que n'étant pas des « affaires courantes » au sens usuel du mot, il n'y a personne en France pour les « expédier », c'est-à-dire, en l'espèce, pour les arrêter ou les mettre au ralenti. L'Histoire ne chôme jamais, elle n'observe ni le repos dominical, ni la trêve des crises, elle en profite même pour accomplir son œuvre plus librement. Loin de la mettre en vacances, la vacance du pouvoir en France laisse le champ libre à ses forces hostiles. Prenez, par exemple, la situation financière. Les traitements des fonctionnaires courent sans se demander si les mesures à prendre pour les payer sont ou non une affaire courante. L'échéance américaine du 15 décembre n'était pas la seule. Il y a aussi l'échéance du 31 décembre. Où prendre l'argent pour y faire face, l'Etat étant en déficit ? Il y a bien l'emprunt, l'emprunt à court terme, par émission des bons de trésor, forme d'inflatidn' qui; âétl "remise çii honneur, ce qui est tout, naturel, dès l'avènement de M. Herriot qui avait juré de n'y jamais recourir. En octobre, il y en avait déjà pour 5 milliards. Il y en a maintenant pour environ 8 milliards. Ce papier circule, c'est donc une affaire courante, ou une affaire flottante, car c'est un élément de la dette ainsi qualifiée. Oui, mais la limite légale, 8 milliards et demi, est virtuellement atteinte et les impôts ne rentrent pas. L'alternative est entre le recul de cette limite ou un emprunt de consolidation. Dans les deux cas, alors surtout que la rente convertie a baissé de 7 points, c'est la nécessité de restaurer d'abord notre crédit par la réforme budgétaire. Mais ce n'est plus une affaire courante. En matière financière, la seule affaire

qui court, bride abattue, avec, en croupe, la banqueroute, c'est le déficit.

Dans l'ordre extérieur, l'interrègne ministériel n'arrête pas davantage les événements. C'est là surtout qu'il les accélère par la suppression de tout obstacle, si, toutefois, l'existence d'un Cabinet tel que celui de M. Herriot était un obstacle. En tout cas, ce Cabinet était incapable de les suivre, encore plus de les précéder pour les diriger. L# veille même du 15 décembre, date de l'échéance américaine,' était incertain de sa propre pensée. N'ayant pas prévu le non-paiement, il n'a rien prévu pour déjouer la campagne de dénigrement que no.tre refus inspire contre la France. Si la propagande antifrançaise, ainsi do.pée par M. Herriot, court toujours, le pangermanisme, son cavalier, brûle les étapes. Sans attendre la fin de notre crise, le général von Schleicher. prononce un discours radiodiffusé pour le féliciter d'avoir franchi l'obstacle de la gleichberechtigung et l'enlever sur le prochain la révision des traités. La France assiste à ce steeple sur le char mérovingien de l'Etat en panne.

Des Dettes interalliées à la Crise ministérielle

Par G. SCAPINI

député de Paris.

Ainsi donc, le sort en est jeté, la crise est ouverte.

Le gouvernement voulait payer, la Chambre en a décidé autrement. A l'occasion de cette crise ministérielle se pose tout le problème d'un régime pariementaire en porte à faux.

Constitutionnellemeiit, le gouvernement détient le pouvoir exécutif, la Chambre le pouvoir législatif cela veut dire que le gouvernement prend sa responsabilité et qu'ensuite la Chambre le juge.

Un pareil système rie peut fonctionner de .manière utile qu'à la condition qu'un gouvernement disposé d'une majorité 9«i lui- fasse confiance", c'est^à- dire d'une majorité homogène, Û'aceord sur l'exécution d'un programme défini. Mais la machine ne peutip^s fonctionner si dans sa déclaratiori ministérielle le gouvernement n'a pas exposé un programme précis, ou si les éléments de sa majorité divergent sur des points essentiels du programme gouvernemental. ̃̃

C'était bien en présence de la seconde hypothèse que nous nous trouvions dans la nuit de mardi à mercredi. • La minorité, qui, par définition, n'a pas confiance dans le gouvernement, sollicite de lui des explications sur ce qu'il compte faire à l'occasion de l'échéance, du 15 décembre. La majorité, dès le moment où elle se joint aux instances de la minorité, par là même refuse sa confiance au gouvernement, puisqu'elle l'oblige à s'expliquer avant qu'il n'ait pu accomplir son acte de pouvoir exécutif.

Le débat venant devant la Chambre, avant la décision de l'exécutif et avec son accord, le gouvernement accuse sa faiblesse, puisqu'il accepte, contre l'esprit (jg laÇpristitutïp.n, qjue..le pouvoir législatif substitue la responsabilité parlementaire à la responsabilité gouvernementale.

C'est là le propre même de la confusion des pouvoirs et le signe certain qui décèle la faiblesse d'une majorité et la faiblesse d'un gouvernement.

Mais le gouvernement acceptant le débat doit permettre à la Chambre de prendre sa responsabilité en toute connaissance de cause il doit donc apporter le dossier dans sa totalité, c'est-àdire non pas des affirmations mais des pièces, tous les éléments dont il dispose. Dans le fait, si la forme du discours de M. Edouard Herriot était d'une parfaite tenue littéraire, le fond manquait de substance. Son argumentation peut se résumer ainsi

Je veux faire honneur à la signature de la France.

Ma politique repose sur un accord avec l'Angleterre.

Si vous ne payez pas l'échéance américaine, en février l'Angleterre vous demandera le payement de sa créance. En conclusion, le président du conseil énumérait la série des catastrophes qui fondraient sur la France au cas où la Chambre prendrait une décision contraire à celle qu'il était dans l'intention d'adopter.

Je dis que le dossier était incomplet et présenté de manière dangereusement tendancieuse. L'honneur de la signature de la France n'était pas en cause. M. Pernot l'a démontré aussi bien en

droit qu'en équité et quelle que soit l'opinion personnelle de M. Edouard Herriot sur ce point le président du Conseil se devait de tenir un autre langage, par exemple celui que tint M. Piétri, et qui se résume ainsi « Nous estimons avoir toutes les raisons juridiques et de fait pour ne pas payer, mais pour des considérations psychologiques de haute politique et d'opportunité nous croyons préférable de faire face à l'échéance du 15 décembre, tout en conservant notre opinion sur le fond. » Les successeurs du ministre des affaires, étrangères ne se seraient ainsi pas trouvés en face de l'affirmation précise du président du Conseil français que la signature de la France était engagée. L'atmosphère eut été plus favorable aux conversations qui deviennent inévitables du fait du vote de la Chambre.

Notre politique d'accord avec l'Angleterre ? Le président du Conseil n'a défini, à aucun moment de la discussion, de quoi était faite cette politique d'accord

1 ° Y avait-il accord pour payer avec réserves préalablement acceptées par l'Amérique ?

2° Y avait-il accord pour ne pas payer du tout si les réserves étaient repoussées ?

Y avait-il accord pour payer pu-


rement et; simplement dans le cas de refus d'acceptation des réserves- ? et, dans cette hypothèse, y avait-il accord pour que l'Angleterre ne nous réclame pas le payement de sa créance à l'échéance de février ?

Autant de questions qui sont restées sans réponse.

Et cependant le président du Conseil semblait bien nous laisser entendre que pour le cas où nous eussions adopté la même solution que l'Angleterre elle ne nous aurait pas réclamé notre dette en lévrier sur quoi s'appuyait cette supposition ?

Avant que la Chambre ne se fut prononcée, c'estrà-dire avant même^ que l'on pût savoir à Londres que «être attitude serait différente de celle de l'Angleterre, un député. M. le colonel Wedgwood, avait posé à la Chambre des Communes la question suivante. Nous sommes-nous engagés dès maintenant à participer à la formation d'un front commun ? < ",•

M..̃̃ Chamberlain répondit, dans le même temps que M. Herriot parlait Nous ne nous sommes pas engagés à un front commun et nous avons l'intention d'obtenir, si nous le pouvons, un règlement séparé, des Etats-Unis, De plus, le ministre des Affaires étrangères avait indiqué que l'Amérique acceptait les réserves anglaises. Là encore il était mal renseigné.

Xa Chambre, à une immense majorité, a exprimé son sentiment et ce fut la chute du Cabinet.

Je ne sais ce que sera demain. Je ne veux rien connaître ni de ce qu'exige la règle du jeu parlementaire non plus que là conséquence qui doit découler des élections cartellistes il importe seulement de savoir .ceci un certain nombre de socialistes et.£)d©r,i'a(ïieaux, d'hommes appartenant à tous les partis» ont fait la déinonstpiiqn\*qu£ sur un problème objectif et d'intérêt national il était possible de trouver une solution commune c'est là le point essentiel. Il ne peut plus s'agir pour aucun gouvernement de faire triompher telle ou telle doctrine abstraite dont on espère un résultat idéal mais à longue échéance. Des problèmes concrets, précis, se posent, dont dépend l'avenir immédiat de ce pays équilibre budgétaire, assainissement financier, réorganisation administrative. Ces graves difficultés ne peuvent être résolues que par un gouvernement fort, constitué tout exprès pour les résoudre et dont les éléments seront pris dans toutes les fractions de l'Assemblée. Ce pays attend un gouvernement qui dispose de l'autorité et qui ait le goût et le sens du pouvoir, c'est-à-dire un gouvernement qui replace le système parlementaire dans son axe constitutionnel.

Il en sera ainsi, ou bien à- brève échéance ce sera la gâchis.

->" .-̃̃: G. Scapihi, '̃' ̃Député. dajPariÇi û'

MEUX, WEIlihEUR PRCJ1É AU CHATELET, Etabliss. ALLEZ Frères Actuellement

Etrennes utiles

Chauffage, ménage, brosserie,

porcelaine, éclairage, jardinage,

clôtures, quincaillerie, literie, ameublements, mobiliers complets. Articles de 1" qualité.

-^y^

Le Congrès des Maires

Le Congrès des maires a clos hier soir ses travaux, après deux séances très char-

gées.

Dans la séance du matin, que présidait M. Rcy, adjoint au maire de Lyon,. le congrès a voté un vœu tendant à mettre à la charge de l'Etat, qui, seul, signe les conventions, les dépenses d'assistance des étrangers résidant en France.

Puis il a commencé la discussion d'un rapport de M. Vautrin, maire de Metz, relatif aux mesures qui pourraient être envisagées pour remédier aux répercussions du 11 chômage, dont le poids, pour les coinmunes, est écrasant. On a beaucoup commenté une thèse présentée pni" M-. C.hâïgiîeau; industriel, maire de Toiinay (Nié-:vre), et mettant i la charge des industriels qui adoptent de plus en plus le machinisme les conséquences de la raréfaction de la' main-d'œuvre, au lieu de les faire supporter par l'Etat et les communes. La discussion s'est poursuivie dans la séance de l'après-midi et s'est terminée par le vote des conclusions du rapport, qui tendent surtout à obtenir de l'Etat une aide aux communes plus importante.

Ont été également adoptés de nombreux vœux sur la fréquentation scolaire, sur les plans d'aménagement et d'extension des petites agglomérations présentant un caractère pittoresque, artistique et historique, sur les taxes de la radiodiffusion, sur les emprunts communaux, sur les indemnités de logement au personnel enseignant, etc.

On a renvoyé au bureau de l'Association des maires un voeu favorable au vote des femmes pour les élections municipales de 1935.

Après avoir renouvelé son bureau, avec M. Paul Morel comme président, le congrès a terminé ses études.

Puis les congressistes ont été reçus par la municipalité, au nom de laquelle des allocutions ont été prononcées par MM. de Fontenay, président du Conseil. municipal, et Jouhânnaud, secrétaire général de la préfecture de la Seine.

M. Paul Morel a remercié au nom de ses collègues et la réception s'est achevée par la signature du Livre d'Or et un lunch".

La chaussée s'effondre

rue Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle Vers 10 h. 30, une excavation mesurant un mètre de, diamètre sur. 5 mètres. -deprofondeur s'est produite subitement, hier matin, devant le numéro 6 de la rue NotreDame-de-Bonne-Xouvelle. Toutes les- mesures de protection ont été prises aussitôt.

Collision de trains en Allemagne Berlin, .16" décembre. L'express Breslaù-Wurzburg a tamponné ce matin un train do" marchandises., à l'entrée de la gare de ^V.urzbHrg. Une dizaine de pcrsonnes ont été blessées.

LES COURS, LES AMBASSADES, LE .MQNDE ET LA VILLE

Cours

Un buste de S. M. le Roi des Belges sera inauguré à Nice en mars prochain. Il s'élèvera dans un magnifique jardin situé au centre de la ville ,et qui s'appelle déjà « Jardin du Roi Albert I" >>. buste est dû au ciseau d'un sculpteur liégeois, M. Georges Petit. La cérémonie d'inauguration donnera lieu à des manifestations de sympathie franco-belge dans une ville où la colonie belge est des plus importantes.

LL. MM. le Roi Albert et la Reine Elisabeth ainsi que S. A. R. le Duc de Brabant ne pourront pas assister à ces fêtes, mais on pense que Leurs Majestés et Son Altesse Royale seront tes hôtes de Nice en avril prochain. S Dans les Ambassades

S. Exe. l'ambassadeur de France près le Saint;Siège et Mme F. Charles-Roux ont offert, mardi, au palais Taverna, un dîner dont les convives étaient S. Exc. l'ambassadeur d'Allemagne près' le Saint-Siège et Mme von Bergen, ;S. Exe; le ministre d'Autriche près le Saint-Siège et Mme Kohlruss, S. Exc. le ministre de l'ordre de Malte et la princesse Ruffo della Scaletta, S. Exe. le ministre de Roumanie près le Saint-Siège, marquis et marquise Theodoli, comtesse Gori Mazzolini, prince et princesse Clemente del Drago, le chargé d'affaires d'Angleterre près le Saint-Siège et Mrs Kirkpatrick, marquis et marquise Talamo, capitaine de corvette et Mme Sanson, comte et comtesse de Bourguignon de Saint-Martin. Rappelons que, aujourd'hui samedi 17 décembre, à midi et quart précis, sera chanté, en l'église .russe de la rue Daru, un Te Deum solennel à l'occasion de l'anniversaire de S. M. le Roi Alexandre I" de Yougoslavie. Aucune réception n'ayant lieu à la légation à cause d'un deuil récent, le ministre de Yougoslavie et Mme Spalaïkovitch recevront les félicitations en l'église même, à l'issue de la cérémonie religieuse.

S. Exe. le ministre de France et Mme Gaussen "ont donné un dîner honoré de la présence de S. M. le Roi de Suède. Parmi les invités le maréchal du royaume et la comtesse Trolle, le grand chambellan de la Cour et la comtesse Erangel, le premier maréchal de la Cour et la baronne Rydbeck et d-^ufres- personnalités de l'aristocratie suédoise et corps diplomatique. ̃ ̃̃

Dans le. Mofndé, 'l ̃ '̃̃•̃ ̃

d o~ia~a.;

Mme Ernest Mà'IIet recevra les 19, et 26 décembre, ainsi que les lundis, de ja'nvier et février, de cinq à huit heures.

M. Bernard Shaw, accompagné de Mme Bernard Shaw, a quitté Londres pour faire un voyage autour du monde.

Avant-hier, la comtesse de La Grana a offert à ses amis une séance musicale au cours de laquelle le maitre Balbis accompagnait Mlle Adrienn.e Beryà, dont la belle voix a été très applaudie.

Naissances `

Le comte Alain de la Laurencie et la comtesse, née de Guerne, sont heureux de faire part de la naissance de leur fils Stanislas. Paris, 8 décembre.

M. Jean Dognin et madame, née de Lavaissière de Lavergne, sont heureux d'annoncer la naissance de leur fils Francis, 9 décembre.-

M. et Mme Jean Vilgrain sont heureux de faire part de la naissance de leur fille Chantai. Bienfaisance

C'est de quatorze à dix-huit heures, aujourd'hui- samedi 17 et demain dimanche 18 décembre, que l'Association Léopold-Bellgn fait- ,sa vente de charité annuelle à l'InstitiuV professwnnel féminin, 64 bis, rue duRqçïier, Acheter à l'Association, 'c'est* faire une bonne œuvre sans dépense inutile, car tout est ii vendu aux prix du commerce.

On dansera, on assistera à des séances de prestidigitation, on dira la bonne aventure des jeux et une loterie seront organisés. Rappelons; que, le lundi 19 décembre, une troupe d'amateurs donnera, à Tours, au théâtre municipal, une revue en trois actes de.MM. H.de, Lsage de Meux et Jean Féline, au profit de l'œuvre si intéressante de Bourdigal, créée par la vicomtesse de La Panouse. M. Jean Féline jouera le rôle qu'il a créé à Paris au printemps dernier..

Le mercredi 21 décembre aura lieu, de quatorze à dix-neuf heures, en l'hôtel de Mme Alexis Godillot, 70, boulevard Flandrin, la vente des fruits et fleurs (corbeilles et garnitures de table, de vases, etc.) exécutés et vendus au profit de la Société de charité maternelle et dont la composition et les ravissants ensembles sont inimitables.

L'Orphelinat des Arts donnera. le jeudi 22 décembre, à trois heures, son arbre de Noël à l'orphelinat, 14, rue de la Montagne, à Courbevoie (Seine). |

TEMPS PROBABLE

Région parisienne. i-s-> Temps médiocre et hu-jyïdè, Ciel ïfi'itjiert 0u tf'ès nuageux, bru-:vieux iuit peu, de pluie. Vent Sud, puis SudOuest modère Température stationnaire. Maximum 70,

France.. Régions Sud Amélioration progressive. Ciel, couvert ou très nuageux pluie intermittente faible. Vent Est ou Sud-Est modéré. Température stationnaire.

Régions Nord et Nord-Ouest Ciel couvert avec quelques pluies. Vent Sud-Ouest fort. Température stationnaire.

Ailleurs Ciel nuageux avec quelques éclaircicsr brumeux. Vent Sud-Est faible. Température en baisse.

Aviation. a) Région parisienne Ciel très nuageux ou couvert par nuages moyens doublés de brume très basse, puis de nuages bas, avec quelques pluies le soir. Vent Sud 30 à 50 kilomètres à l'heure. Visibilité mauvaise à médiocre.

b) Vers Londres, Broxeues, Coiogne Ciel couvert par nuages très bas avec pluie intermittente. Vent Sud-Ouest 70 à go kilomètres à l'heure. Visibilité mauvaise à médiocre.

c) Vers Strasbourg Comme dans la région parisienne.

d) Vers Lyon -Marseille Ciel nuageux avec éclaircies par nuages moyens doublés de brmnp très basse discontinue jusqu'à Lyon, couvert, par nuages assez bas/et bas avec averses au delà. Vent Sud à Est 35 à 45 kilomètres à l'heure. Visibilité mauvaise à moyenne au delà de Lyon.

Manche;–» Pluie et averses .courtes éclaircies. Vent Sud-Ouest fort.

Méditerranée. Temps médiocre, averses et grains ou orages, courtes éclaircies. Vent du secteur Sud-Est modéré à fort.

Côte d'Azur. Ciel très nuageux avec éclaircies et quelques, grains. Vent Est fort. Corse. Comme Côte d'Azur,

Côte Basque. Ciel nuageux avec éclaircies et rares averses. Vent Sud-Est mo-

déré.. ,.• ,J

Un grôupe'dè teWfflës' d'œtrvres, ayant'à sa tête Mme du Vachat, vient d'organiser, à Chambéry, une soirée de gala au profit des œuvres paroissiales. Dans ce but, lés organisatrices ont demandé le concours des TréteauxMondains (directrice-fo'ndatrice: Mme Suzanne Devoyod, sociétaire, de la pomédie-Française). Cette Compagnie, présenta un spectacle qui obtint le plus vif succès.«. l'annonce de la venue de la grande sociétaire et de sa troupe, la location était entièrement assurée, plusieurs jours d'avance.

On applaudit Mlle Christiane Durand-Darnis, le comte de Mareüil, M. Jean des Brosses, compositeur G. Chaumette; puis l'acte délicieux de 'M. Louis Verneuil, Hautes Etudes. La seconde partie se composait d'une revue au cours de laquelle M. Jean des Brosses déploya, son habitude; son esprit étlncelant Jouée au pied du Mdnt Revard, elle s'appelait Au Revard; Paris et comportait une douzaine de sketches'1 don^t chacun formait une spirituelle petite comédie. On y applaudit, avec M. Jean-dés Brosses, l'auteur, le comte de Mareuil, Mlle Ch. DurandDarnis, la comtesse de Sonnaz, la comtesse-de Seyssel, Mlles de Fonclare, de Cordon, de Maistre, A. Picolet d'Hermillon, H. Picolet d'Hermillon, M.-F.. Putz, de Jubécourt, de Renty, J. Béniet, S. et E. Putz, MM. G. Chaumette, le baron R. Decouz, le comte- de Seyssel, P. Léroy, le baron A. Angleys, le comte de Sonnaz, B. du Vachat, J. Bénier. Les accompagnements et arrangements étaient dus à Mme de Jubécourt et à M. G. Chaumette, qui se révéla dans la revue un excellent acteur. En résumé, une excellente représentation pour l'art et la charité.

Cercles A l'Automobile-Club de France viennent' d'être admis r.

M. Raymond Boussac,, présenté par MM. Pierre Forgeot et Jacques Ledan; MM. Maurice Moyrand et André Rouli'er,,présentés par MM. Robert André et Reh&Margot;Afc. Henri Guih-, lermin, présenté par M. Charles -Pasteur et le prince d'Essling- M. Ijouis Citroën, .pré- senté par M. Hugues» "Citroën et lesprofesseùîrSacerdote M. Guy, iPaucnet; présenté pan M. Louis Blériot et le/doeteur VictdnPauchët-;j M. Gaston Breton, 'présenté par M> -PatilrH. Ziegler et le.' comte de Vogiié ̃̃; M. Pierre Brisson, présenté, par. M. Abel Hermant.et.le comte Gérard de Ghambure M.. Gordon Michler, présenté-pa-r->MM. Louis Parent 9p. Robert André M. Guillaume. Somerset- Mail- ghan, présenté par MM; ̃ AbeF Hennant e.tl H, de Carbuccia.1 :<? ̃• Le Comité France-Amérique vient d'of-ï frir un dîner à la Maison des Nations américaines, sous la présidence de M. maréchal Franchet d'Espérey, ainsi que notis l'annoncions hier, en l'honneur de la= mission astronomique française aux; Etats^Uh-!s, qui revient de Cambridge, où. elle était d3îégijée='à- l'assemblée générale de.. l'Union, astronomique internationale. Le maréchal salas;'5 dans ,tfn« brève allocution, les savants feançaisj présents. M. Esclangon, de l'Académie des-sciehcès, directeur de l'Observatoire de Paris^retraça ensuite l'objet de la mission française aux Etats-Unis et exposa les résultats des travaux de rassemblée à laquelle elle avait pris part.

Parmi les personnalités américaines et françaises qui assistaient à ce dîner princesse Camille de Polignac, comtesse de Gonçàlves Pereira, marquis et marquise de Créqui-Montfort, Mme Perrier, le sous-directeur d'Amérique aux affaires étrangères et Mme Cosme, M. Cristobal Botella, le commandant Henri Laraque, conseiller de la légation d'Haïti, et Mme Henri Laraque Mme W. Mac Lain Freeman, M. Truchy, de l'Institut, et Mme H. Truchy M. Jacques Thiérard, Mrs Bates Batcheller, vicomtesse de Salignac-Fénelon, Mme dal Piaz, comte et comtesse de Chilly, 'Mlle de Créqui-Montfort, miss de Groot, comte du Chaffault, M. Charles Houssaye, vite-président du ,cjo,nseir;,d;admÂnistrati9np d&iè' Agence Havas; colonel Gros, etc.. ̃̃>, ;i ̃ Mariages .• r

Une assistance ,aussi nombreuse que choisie se pressait dernièrement, à Lyon, en l'église Saint-Pothin, toute fleurie et illuminée, pour la célébration du mariage de Mlle Yvonne Haour, fille de M. Armand Haour, chevalier de la Légion d'honneur, ingénieur des Arts et Manufactures, et de madame, née Bassot, avec M. Jan Kluczinski, fils de M. Pierre Kluczinski, chevalier de la Légion d'honneur, ancien consul de Pologne à Lyon, et de Mme Kiuczinska, née Bertchold. La bénédiction nuptiale fut donnée aux jeunes époux par le R.' P. Mariste Philibert Haour, ` médaillé militaire, croix de guerre française et belge, grand blessé de guerre, qui, dans un- discours de haute, élévation de pensée, rap?. pela d'émouvants souvenirs de famille. La messe était servie par deux sokols polonais en uniforme blanc, cravate et ceinture rouges. De chaque côté^df l'autel, deuk.ançjëns soldats polonais coiffés de la chapska nationale, portaient des-drapeaux -atrc-oouleurs-dê- leur pays, avec l'aigle blanche des armoiries

INSTAKTAKÈ

A 3 fr. 75 -v%-

dans « Hier £t Aujourd'hui >Y Xoa/'s// de Jjavière "°:- y*

P»r JACQUES BAINVILLE.

Du jour où la musique l'emplit^ d'une extase miraculeuse jusqu'au'jour truvâràm^- où, après avoir été interné par, un oncle avide, -de le remplacer au pouvoir, il' sWfuit et senaya dans le lac de Berg, c'est toli'te la vie étrange et pathétique du roi Louis.II.de Bavière que Jacques Bainville ressuscite ici- en pages magnifkques. Ne manquez pas1 d& lire cet exquis- volume,' dans sa présentation luxueuse et' économique. (Flammarion, 3 fr.:7s.} Le Foyer des mères abandonnées Le siège social de cette oeuvre dont nous avons parlé hier dans la « Bonté en action est 54, rue de la Bidassoa.

jr

LE COLONEL POUDEROUX VA PRENDRE SA RETRAITE

Dans le rapport qu'il vient de rédiger au nom de la deuxième commission du Conseil municipal, sur le fonctionnement du service d'incendie rapport que nous avons analysé hier M. de Puymaigre annonce que le colonel Pouderoux, qui commande le régiment de sapeurs-pom, piers, sera admis à la retraite au mois de février prochain et remplacé par son ad^ joint, le lieutenant-colonel Islert. Le colonel Pouderoux, qui était sorti de Saint-Cyr en 1895, avait servi tout d'abord dans l'infanterie. Ce fut en 1899 qu'il entra dans le corps des sapeurs-pompiers. Au début de la guerre, il s'engagea dans l'aviation et fut tour à tour observateur, pilote de chasse et commandant d'escadrille. 11 eut notamment sous ses ordres l'escadrille La Fayette, à l'époque précise où celle-ci eut à déplorer la mort de l'un des fils du président Doùmer qui en fai- sait partie.

Vers- la fin de la guerre, il commandait toute l'aviation de^nuit. A l'armistice, il était à la tête de l'école d'Lstres, qu'il venait de réformer. Il réintégra le corps des sapeurs-pompiers an mois de juillet 1919 et ne le quitta plus; ̃* -•- •>

de-l'ancienne Pologne, remises au jour à la guerre par les légions polonaises combattant datis~ les; -rangs des alliés,

Les témoins étaient pour- la mariée, M. Marius Blanchet, commandeur de la Légion d'honneur, et le docteur Jean Haour, son oricle pour le marié, M. Marcel Kluczinski, 'son frère, et le docteur Hans Hphl, son beaufrère. *-?.

Le service d'honneur était assuré par M. Marcel Kluczinski et Mlle Josette Haour, M. Pierre Cuénod et Mlle Monique Haour, M. G. Perret et Mlle Taty Haour, M. Aug. Isaac et Mlle J. Sibillofte, M. A. Kesselring et Mlle Eva:Gravers,M. Pierre Isaac et Mlle Mary Gonon, M.' Paul Damour et Mlle Marie-Rose Lavirotte, M. Victor Delubac et Mlle Simonne Lafond- de. Lormel.

> Les jeunes fîlles étaient habillées de très

J)lies toilettes' de style en crêpe- de chine ljiLral,' avec béguin, boléro et souliers de velours camaïeu.

La jeune mariée portait une fort belle robe de velours neige souple bordé d'hermine, avec très long voile retenu par un bandeau d'hermine de la forme de la coiffure polonaise. Le cortège à la sortie de l'église était ainsi formé: M. Jan Kluczinski et Mme Jan Kluczinska, suivis de quatre jeunes enfants: Suzanne et Colette Haour, Pierre. Haour et Jacques Bassot, qui portaient la traîne extrêmement longue de la mariée. Venaient ensuite le service d'honneur, puis le docteur Jean Haour et Mme Hans Hohl, M. André Bassot et Mme- Jean Haour, le docteur Hans Hohl et Mme André Bassot, M. Auguste Bassot et Mme Bertchoid, M. Marius Blanchet et Mme Auguste Bassot, le consul Pierre Kluczynski et Mme Armand Haqur.M; Armand Haour et Mme Klucz'ynska, etc.

Après la> cérémonie, religieuse, une grande réception eut lieu, à laquelle assistaient de nombreuses personnalités de la société lyonnaise et du.corps consulaire, etc.

Nous apprenons les fiançailles de M. Henri Bezard,; lieutenant au spahis, croix de- guerre» des Tï-Q. :.̃£;, fils du colonel Bezard et de madame, née Alquier-Bouffard, avec Mlie-Potiety fille1 du ̃ commandant Potier et de madame,- oiéerBéguie, et '4e; M. Michel Bezard, auditeur à i?Eeole coloniale, avec Mlle MarieFrance Philippon, fille du général Philippon et de madame, née Desvignes.

i-- Le docteur Daniel Hally-Smith, officier de la Légion d'honneur, et Mme Hally-Smith ,©nt l'honneu^ d'annoncer fë mariage de leur fille Suzanne avec M'. Georges Lillaz, député, officier de la Légion d'honneur, qui a eu lieu hier 16 décembre dans la plus stricte intimité. Deuils

-^Le çorflte.et ]a. comtesse André du Tertre on'tyi^ douleur de faire part d«; la mort de leur fils/ Jacques,, décédé!; |, /Bruxelles, à l'âge de sept ans. Les funérailles auront lieu en l'église Saiot-Hilaire, à Givet, le lundi 19 décembre 1932, à onze heures.

Nous .apprenons la mort de la comtesse O'Kelly douairière, née du Verdier de la Sorinière, décédée dans sa quatre-vingt-septième année, le 15 décembre.

Nous avons annoncé hier la mort du baron Paul Guerard. Il était le fils de M. et Mme Alfred Guerard; née de Saint Geniès, tous deux décédés; le frère de M. Jean Guerard, du lieutenant-colonel Pierre Guerard, tous deux tués à l'ennemi, et de Mme de Varanval, décédée,

̃ On nous prie d'annoncer la mort du viceamiral Beaussant, survenue à Bordeaux le 12 décembre. L'inhumation aura lieu à Toulon aujourd'hui samedi 17.

Nous apprenons la mort de Mme veuve Paul Mouchet, décédée, munie des sacrements de l'Eglise, le 16 décembre, en son domicile, 55, rue de Rome. De la part de Mlle Germaine Mouchet, de "M. et Mme Henri Chardon, de Mme André Mouchet, de M, et Mme Robert Pépin Lehalléur. Les obsèques seront célébrées lundi 19 décembre, à dix heures, en l'église Saint-Augustin, où l'on se réunira. Inhumation au cimetière du Père-Lachaise. Ni fleurs ni couronnes. Le présent avis tient lieu d'invitation.

Les obsèques du contrôleur général de première classe de la marine Maurice Arnould, directeur du contrôle au ministère, commandeur de la Légion d'honneur, étaient célébrées hier mâtin, a dix heures, en l'église NotreDame-d'es-Champs.-

Le deuil a été représenté par Mme Maurice Arnould, qu'assistaient les parents proches. Les honneurs militaires n'ont pas été rendus. Le vice-amiral Darlan représentait le mi.nistre de la marine. "̃̃.

Parmi l'assistance: les amiraux Durand-Viel, HeFr, Hervé, Cambon,. Morris; MM. Chavin, directeur, et Mauger, chef du cabinet civil de la marine; les membres du contrôle général au ministère1- et de .'nombre|ix contrôleurs, ingénieurs géhérajix^rnédeci'ris généraux de la marine; une délégation du corps de contrôle de-4^droin4*tF*tio«--de-4^acmée,- etc.

Aucun discours n'a été prononcé. Le cer-

Mlle FLORELLE

DEVANT LE TRIBUNAL CORRECTIONNEL D'ANGERS

I Angers, 1& décembre. ^^G'est devant ian public nombreux que s'est ouverte l'auîdience du tribunal correctionnel qui doit examiner les circonstances de l'accident d'auto, au.pours: duquel Florelle fut blessée. Orf se rappelle que la voiture de la célèbre artiste, au cours du mois de septembre dernier, vers 4 heures du matin, fut prise en écliarpe par une autre automobile, conduite par M. Ricbou.

C'est sur appel du Parquet que l'affaire vient devant le tribunal; Lés torts sont partagés. Mlle, Florelle est là.r à l'ouverture de l'audience, et répond avec calme aux questions du président, qui lui reproche de ne pas avoir klaxonné eh abordant le carrefour du IJbcage, s'est produit l'accident. Il lui reproche, en outre, de ne pas avoir ralenti son allure.

Je roulais à 70 à l'heure, répond la sympathique vedette cinématographique, et si je n'ai pas annoncé mon arrivée par un coup de trompe, je l'ai fait en manoeuvrant mes phares. A Paris, la,nuit, c'est une manœuvre courante, car il ne faut pas corner. Mlle Florelle ajoute que ce n'est pas sa voiture qui a heurté celle de M. Richou, mais cette dernière qui s'est jetée sur la sienne.

Après l'interrogatoire de M. Richou, qui déclare qu'il roulait à 15 kilomètres à l'heure, et l'audition des témoins, l'affaire sest mise en délibéré. Le jugement sera ren'du le 29 décembre.

1 .¡'

̃ +**̃*̃*+• ̃

UNE CONFERENCE DE M. EMIL LUDWIG

M. Emil Ludwig fera ce soir, au théâtre des Ambassadeurs, une conférence en français. Conférence entièrement inédite, au cours de laquelle l'auteur du Mondé tel que je l'ai vu et des Entretiens avec Mussolini parlera du « citoyen d'Europe tel qu'il est et tel qu'il sera en 1960. L'anticipation est hardie, même pour le présent,si l'on ose dire car y a-t-il un « citoyen d'Europe » ? Les événements ne le font guère apparaître.

M. Emil Ludwig doit -parier, en outre, de la situation actuelle et des problèmes du moment sa conférence, pai'ait-il, sera fort curieuse- et fort intéressante.

cueil a été transporté à Toulon, où aura lieu l'inhumation.

On annonce la mort de M. Alfred Meggle, directeur de l'Office commercial français à Gênes, frère de M. Armand Meggle, directeur du Comité national des conseillers du commerce extérieur de la France.

C'est en présence d'une assistance très nombreuse qu'ont été célébrées hier,matin, à onze heures, en l'église de Vincennes, les obsèques de Mme Coudy.

Une profusion de couronnes couvraient le char funèbre. On remarquait notamment celles offertes par les divers services du « Petit Parisien et des publications annexes; celles des journaux parisiens, des Messageries Hachette, etc.

Le deuil était conduit par M. Julien Coudy, codirecteur du « Petit Parisien »; 'par 'ses deux fils, M. Galat, son gendre, et les autres membres de la ramille.

Parmi l'assistance: M. et Mme Pierre Dupuy, M. et Mme Cleray, prince et princesse Guy de Polignac, MM. Pierre Laval, de Chappedelaine, Pierre Forgeot, André Hesse, François Arago, Jacques Chastenet, Emile Mireaux, Lenicque, E. de Nalèche, et nombre de personnalités du Parlement ou de la presse, les rédactions du « Petit Parisien », d' « Excelsior » et des autres publications annexes. L'inhumation a eu lieu au cimetière de Vincennes.

Le service pour les obsèques de la vicomtesse de Savigny-Moncorps, née de Villerslafaye, présidente de la Croix-Rouge de SaintRaphaël (S. S. B. M.), dont nous avons annoncé la mort, a été célébré à Saint-Raphaël (Var). L'inhumation aura lieu dans le caveau de famille en l'église de Clomot (Côte-d'Qr). On annonce la mort, survenue dans sa quatre-vingt-septième année, à Paris, de Mme Beaussart, mère du chanoine Beaussart, directeur du collège Stanislas, archidiacre de Saint-Denys.

M.René Destailleur, ancien président du tribunal régional de Montpellier, vient de mourir.

Nous apprenons la mort de M. Jean-Valentin Chabrol, professeur honoraire à l'Ecole nationale supérieure des arts décoratifs. Valfleury.

PETIT CARNET.

S Jeanne Lanvin, 22, faubourg Saint-Sonore, solde aujourd'hui samedi toute la journée, une importante collection de robes, manteaux, chapeaux, lingerie et costumes d'enfant, ainsi que de nombreux coupons de soieries ou lainages. Prix exceptionnels. Vente au comptant.

S Joindre l'utile à l'agréable est difficile. Vous le pourrez cependant en offrant, à l'occasion de Noël et du Jour de l'An, un briquet automatique Lancel, le plus élégant, le plus pratique. Pour Madame et Monsieur depuis 85 frs, pour le bureau et le boudoir depuis 250 frs. Modèle sphérique, 105 francs.

S Chanel, 31, rue Cambon,

solde, à partir du 16, importante collection de robes, chapeaux, gants, écharpes, jerseys, lainages. Grand choix de cadeaux pour Noël. Vente strictement au comptant.

S On a beaucoup remarqué au Salon d'Automne une estampe de Mariette Lydis en eauforte enluminée, représentant les Tables du Destin est un très original Oracle qui réunit dans un, ensemble artistique, et savant. tons :leâ, éléments magiques, qui permettent de connaître l'avenir. Tirage très restreint. En vente avec la Flèche du Destin chez les grands marchands d'estampes ou aux Editions d'Art, 3, rue Frédéric-Bastiat (VIIIe). Téléphone Balzac 48-50.

S Une seule adresse.

A la Coupe d'Or, vous trouverez un chocolat incomparable à un prix raisonnable. 87, boulevard Haussmann.

S A la Compagnie Nouvelle de la Chine et des Indes, une Exposition de cadeaux de fin d'année est organisée actuellement porcelaines anciennes, pierres dures, petites lampes, tables basses, colliers et bijoux en jade, etc. Prix très modérés, 3c, avenue Friedland.

S Chez Ritz.. Dorey et Shanley feront une exhibition de valse et de tango pendant le dîner de gala du dimanche 18 décembre.

LA JOURNÉE

i*

A l'Arc de Triomphe, la "Flamme d,u Souvenir sera ranimée par '̃l'Association des mutilés et A. C. de là grande guerre (région de l'Est) et l'U.N.C. (section de Deuil-Labarre), A la Bibliothèque nationale Exposition Gœthe.

A l'Orangerie des Tuileries Exposition du centenaire du Roi de Rome.

Au cours d'un déjeuner, attribution du prix littéraire de l'Aide aux femmes de professions libérales.

13 heures Courses à Vincennes.

14 h. 30, au Pavillon de Marsan Conférence de M. Gaston Poulain sur l'exposition Un siècle de caricature.

17 h. 30, 11, rue Berryer M. Robert Garric parlera de « Quelques livres nouveaux». Enquête sur la jeune littérature.

20 h. 30, en l'église Saint-Etienne du Mont Sermon de charité au profit de la Conférence de Saint-Vincent de Paul de l'Ecole des Chartes, par M. le chanoine Sudour, curé de Saint-Etienne du Mont.

21 heures, 5, rue Las-Cases Conférence par M. Bœgner, agrégé de l'Université, sur « La philosophie de la société, d'après Augustin Cochin ». Présidence de M. André Bejlessort. 21 heures, au Théâtre des Ambassadeurs Conférence par M. Emil Ludwig sur « Le citoyen d'Europe ».

21 h. 30, au Théâtre des Champs-Elysées: Gala de la Publicité.

Académie des Inscriptions

Election, hier, de quatre correspondants M. Paribeni, membre de l'Académie des Lincei, directeur des antiquités et beaux-arts à Rome de MM. les professeurs L. Homo, Fliche et Montet, des universités de Lyon, Montpellier et Strasbourg.

L'Académie des inscriptions a, d'autre part, accueilli quatre candidatures nouvelles au fauteuil de M. Holleaux celles de M. Henri Hauvcttc, professeur à la Sorbonne de M. Dupout-Ferrier, pro-,

fesseur à l'Ecole des Chartes de M. Collinet, professeur à la Faculté de droit, <16 M. Henri Maspéro, professeur au Collège de France.

A l'unanimité, elle a proposé la candidature de M. Leschi, professeur de l'Université d'Alger, à 1-- direction des anti- quités de l'Algérie, en remplacement de M. Albertini, nommé professeur au Collège de France.

M. René Cagnat, secrétaire perpétuel, a offert, en hommage à l'Académie, au nom de Youssouf Kemal, les « monuments cartographiques de l'Afrique et de l'Egypte -• fascicule 2 du tome II, faisant suite aux atlas de ce grand ouvrage qu'elle avait déjà reçus.

M. Foucher a déposé sur le bureau le premier Dictionnaire sanscrit-français, qui vient d'être édité M. Coville, les étu- ̃" des de M. l'abbé David sur la Pologne médiévale.

M. Adrien Blanchet a déposé, à son-" tour, le deuxième fascicule de la çartè archéologiques de la Gaule romaine (in-4° de .85 pages, 4 planches, et figures dans Içq s textes), et un atlas in-folio comprenant, une carte et un plan de Fréjus antique. Ce deuxième fascicule, auquel ont col-, laboré MMi Paul Couissin, le docteur Donnadieu, Paul Goby et H. de Gérin-Rïchàrd, avait été retardé par la mort du premier de ce's érudits.

Le volume comprend le texte entier relatif au département du Var.

Ch. Dauzats.

« Amateur de bon chocolat, dit le célèbre Brillat-Savarin, nous nous sommes fixé à M. Debauve, chocolatier du Roi, en nous réjouissant de ce que le rayon solaire soit tombé sur le plus digne. »

Les amateurs de bonbons de chocolat se rencontrent toujours chez Debauve et Gallais, 30, rue des Saints-Pères.

La princesse Lucien Murât évoque ses souvenirs

Devant un public plus nombreux encore s'il est possible que lundi dernier; S. A. la princesse Murât a évoqué de nouveau, hier, la figure si captivante de la princesse de MÀtteimich, bien digne de 1 figurer dans cette galerie des « errants.de

la.glpjre 2»,lllih,u vi ̃ .;o: -̃̃•:

S. A. la prin'eessè Murât le don "cbn-1 ter. Elle le fait -en termes d'une- charmante' simplicité. Et c'est un véritable régal de l'entendre égrener pour nous le chapelet de ses souvenirs. Car il ne s'agit de rien de moins que de souvenirs la princesse Mu* rat a vécu, peut-on dire, familièrement, entre la touchante et douloureuse impératrice, la malicieuse princesse Mathilde et la princesse de Metternich, adulée de toutes les cours d'Europe.

Pour notre émerveillement, son enfance se déroule comme un film devant nos yeux. C'est son premier flirt, le prince de Sagan, qui lui fait cadeau d'un chien la princesse Mathilde, qui sera, plus tard, la marraine de son fils, le prince Achille Murat la duchesse de Mouchy, qu'on allait voir, les cheveux frisés comme un caniche le général de Gallifet « au ventre d'argent », qui paradait sur les boulevards la comtesse de Beaulaincourt, que Proust épinglera plus tard, sous les traits de Mme de Villeparisis. Autant de portraits que nous ne saurions oublier. Mais la princesse Murât semble garder une prédilection pour cette princesse de Metternich dont les caprices faisaient loi. Notre conférencière avait alors dix-sept ans lorsqu'elle fut présentée à la cour de Vienne, à l'occasion du mariage du duc d'prléans qt de l'archicluchpsse MarieJosèpha. C'est là .qu'elle -rencontra la princesseMetternich, dont Aurélien Sclioll disait « Elle fume comme un bateau à" vapeur. »

Elle la retrouva plus tard à Paris, servant de secrétaire à son mari, ambassadeur d'Autriche auprès de notre gouvernement. Elle fait fureur dans les salons et les duels se multiplient autour d'elle. Chàrnacé, qui l'a traitée de « petite peste », devra rendre compte de ses paroles au général de Gallifet. Le prince Murât se mesurera à son tour avec Rochefort qui, rendant compte plus tard, à la princesse' Murat, de cette rencontre, déclarait « s'être battu pour la sainte Vierge».

C'est encore elle qui tenta d'imposer Wagner. On n'a pas oublié los sifflets qui accueillirent le ,musicien allemand, que Baudelaire devait bientôt venger. La princesse de Metternich fut plus heureuse avec Stràvinsky.

Après que Bismarck eut empêché le mariage d'inclination de la France avec l'Autriche, c'est le prince de Metternich qui devait sauver la malheureuse impératrice et la soustraire à la furie de la populace. Nous retrouvons la princesse de Metternich à la Jonchère, où l'impératrice lui fera porter ses bijoux par la maréchale de Malakoff et Pepa, la fidèle femme de cham- bre espagnole.

C'est toute l'histoire du second Em« ̃pire, ses -fastes, sa chute, l'exil, qui vient d'être évoquée. J3e menus faits, dont le témoignage demeure précieux. H. H.

Chez Madeleine Vionnet 50, avenue Montaigne

Les soldes de fin d'année auront lieu aujourd'hui, samedi 17 décembre, de 9 h. à midi, et comprendront des robes, manteaux, fourrures, lingerie, sacs, ainsi que des tissus lainages et soieries. Paiement strictement au comptant.

L'AFFAIRE CANELLA-BRUNERI REBONDIT. ET SE COMPLIQUE

Florence, 16 décembre. Le typogrà- phe qui prétend être le professeur Canella et que la justice considère comme étant le nomme Mario Bruneri, fait de nouveau parler de lui. Une demande de saisie vient, en effet, de lui être notifiée. Les frais du procès s'élevant à près de 8.000 lire, une requête à payer lui a été présentée au nom de Bruneri. Il a accepté d'en prendre connaissance, mais il a signé l'accusé de ré- ceptionXJanella. Bruneri étant sans argent, ̃ la requête allait être abandonnée, quand l'office judiciaire s'est avisé qu'une certaine somme, 1.000 lire environ, avait été dépbsée à la direction de la prison par la famille Canella pour les besoins du prisonnier. L'autorité judiciaire voudrait faire saisir cette somme. Bruneri a été invité à comparaître. mais celui-ci déclarant toujours être Canella et iion Bruneri, contre qui est dirigée la requête, se refuse à comparaître. Toutefois, il a nommé un avocat pour assister à l'audience qui aura lieu demain.

Ç^_ ET LA

^5 Le général de division Brécard, an* cien membre du conseil supérieur de la guerre et gouverneur militaire de Stras-'»"/ bourg vient, d'être appelé à la présidence de la Société des Foyers U. F. A., en reinr .-̃•. placement du regretté général Ilcrr.


LE PROGRAMME NAVAL JAPONAIS

Lors de la 59" session du Parlement japonais, M. Uchida (Shinya), député inscrit au groupe du Seiyukai le parti constitutionnaliste demanda au secrétaire d'Etat de la marine, qui était à ce moment l'amiral Abo, si le programme naval au sujet duquel il demandait des crédits était le seul qu'envisageait le ministère de la marine. Il s'agit seulement de la première tranche, dut avouer l'amiral Abo. L'état-major général de la marine envisage une seconde tranche, et lorsque celle-ci aura été terminée, les forces navales de l'Empire seront portées à leur efficacité maxima, dans les limites autorisées par les accords internationaux. Cet aveu provoqua, en son temps, une émotion considérable chez les principales puissances navales où l'on se demanda quelles étaient les surprises que pouvait réserver la tranche encore inédite. Les événements de Mandchourie et la gravité de la situation internationale en Extrême-Orient qui en est la conséquence ont amené V étal-major général naval et le ministère de la marine à ne plus différer la mise à exécution de la deuxième et dernière tranche du programme naval.

L'amiral Okada, secrétaire d'Etat actuel, vient de faire savoir au ministère des finances que la note totale à payer s'élèverait pour la deuxième tranche à 460 millions de yens, soit plus de deux milliards et demi de francs, à répartir sur quatre exercices somme d'autant plus considérable que la situation financière du Japon est déjà fortement obérée et le sera davantage avant douze mois. Le budËet, tel qu'il a été enfin arrêté par le cabinet de l'amiral vicomte Saito porte, en regard de dépenses s'élevant à 2.110 milJions de vens des recettes ne dépassant point 1.330;000.000 de yens, soit un déficit de près de « 40 0/0 ». Il faudra, pour combler la différence, recourir à un emprunt de plus de 800.000.000 de yens. Or, déjà en janvier dernier. les souscriptions publiques arrivaient difficilement à couvrir les 64 0/0 du montant de l'émission. Et la situation financière, du Japon a, de-, puis, empiré considérablement.

L'état-major général de la marine le sait. Si, donc, il persiste à réaliser intégralement son programme naval, c'est, d'abord, parce qu'il juge la situation internationale, dans le Pacifique, comme extrêmement grave. C'est, ensuite, parce que repose sur lui. le soin de défendre l'empire. C'est, enfin, parce qu'il a dû conclure que ruiné pour ruiné, mieux valait l'être en construisant des navires, en demeurant forts avec la possibilité de vaincre que d'être défaits, faute de disposer d'une marine maxima et d'être ruinés parce que défaits.

Que demande l'amiral Okada ? 1

La construction d'un navire porteavions de 8.000 tonnes, celle de deux croiseurs de 8.500 tonnes, armés de canons de six pouces, la mise en chantiers de sept destroyers de 1.400 tonnes, la construction de six sous-marins, grands et petits, celle d'un mouilleur de mines de 5.000 tonnes, enfin le lancement d'un certain, nombre de dragueurs de mines et de torpilleurs. A cela, il faut ajouter la formation de cinq nouvelles escadres aériennes, qui renforceront les forces navales de l'air 100.000.000 yens sont prévus à cet effet, les 360 millions restant devant servir à la construction des unités précitées. Ce second programme a été élaboré avec 3e plus grand soin par l'état-major général naval et les services du ministère de la marine travail cependant singulièrement facilite par suite de la désignation' des adversaires éventuels. On sait comment ils sont armés

Le journal Tokyo Asahi Shimbun affirme que les autorités navales ont tenu le plus grand compte des restrictions imposées par les accords internationaux. D'aucuns se sont toutefois demandé si le Japon în'avait point dépassé les limites permises, notamment en mettant en chantier les deux croiseurs armés de canoris de six pouces et les six sous-marins.

L'état-major naval japonais juge peutêtre qu'un certain nombre de navires de la flotte nippone sont trop vieux et qu'on ne peut attendre pour les remplacer. On ne peut attendre sous la poussée des événements. Auguste Raynal.

REVUE JD E3 X-. -A* I=> R, El S SES

La solution de la crise

Aux commentaires confus et incertains que les journaux de gauche désemparés consacrent à la crise, la presse nationale oppose quelques vérités.

La première, sous la plume de M. Mar-' tin-Mamy (AMI DU PEUPLE du soir) Que la formule concentrationniste n'est pas jnùre, que les radicaux-socialistes qui ont compris sont encore en trop petit nombre et que le mouvement de salut publie préconisé avec tant de clairvoyance politique par Francois Coty, sous le vocable singulièrement expressif de « Solidarité française », ne se déclenehera au Palais-Bourbon qu'après une suite de ministères fantômes qui, comme les marionnettes de la chanson, feront trois tours et s'en iront.

Traduit en langage parlementaire, ceci trouve son expression dans la motion par laquelle le groupe socialiste annonçait hier qu'il ïie soutiendra qu'un gouvernement cartelltste. Exprimé en français, ceci veut dire qu'on iie pourra songer au pays que lorsqu'il lui sera arrivé quelques malheurs de plus. Cependant le TEMPS fait cette leçon aux radicaux résignés encore au joug socialiste

M. Herriot, s'il a été renversé sur la question des dettes, était condamné à l'avance. et condamné par la contradiction existant entre son programme et sa majorité. Il s'était présenté en cabinet national, et nous devons reconnaître qu'il s'est efforcé, avec loyauté. de gouverner natioualement. Mais on ne fait pas la politique de la patrie avec une majorité de partisans. Pratiquement, durant les mois qui viennent de s'écouler, le gouvernement a été aux ordres d'une majorité qui recevait ellemême les ordres du marxisme.

Tel est bien le premier changement qu'imposent les événements la liquidation de la formule cartelliste.

La confession de M. Blum

La tranquille explication par M. Blum du vote des socialistes en substance « Nous avons voté contre le paiement dans l'intérêt de l'Allemagne » est relevée, avec vigueur, par Jacques Ditte (AMI DU PEUPLE)

Si M. Léon Blum, représentant doublement qualifié de l'internationale judéo-financière, a paru défendre les droits de la France, ce n'était point par amour de la justice c'était pour permettre de mieux duper le pays en lui ôtant l'argument national de la monstrueuse iniquité dont il eût été victime, qui risquait de le regrouper t

Si M. Léon Blum a dû se résoudre « après avoir épuisé tous les efforts de transaction »

D E R N I E R E HEURE

.A. QUE S T I Ô UST DES JD E T T E S Les Etats-Unis vont-ils changer d'attitude?

Le Congrès américain

semble souhaiter la conciliation Washington, 16 décembre. Dès l'ouverture de la séance du Sénat, M. Harrison, le premier orateur inscrit sur la question des dettes, a déclaré

« Certaines circonstances étant survenues, il apparait préférable de différer le débat. »

MM. Borab et Reed, qui devaient également prendre la parole, se sont abstenus. M. Harrison a ajouté « Il y a eu dans la tournure des événements des changements qui peuvent faire prévoir la continuation des relations cordiales, qui ont toujours existé, entre la France et les Etats-Unis et, pour cette raison, je crois sage de ne pas faire mes observations, à l'heure actuelle. »

M. Harrison a déclaré aux journalistes « II n'y a eu aucune pression de la part du département d'Etat celui-ci a fait connaître Jes efforts et les difficultés pour constituer le nouveau gouvernement français et il ne désirait guère que l'on fit, au Parlement, des remarques quelconques pouvant embarrasser le gouvernement français et lui rendre sa tâche difficile. » Le sénateur ajouta que plusieurs entretiens avaient eu lieu, dans la matinée, à ce sujet et qu'en conséquence il avait pris la décision de garder le silence. Les déclarations du sénateur Harrison, qui a ajourné son discours, ainsi que MM. Borah et Reed, « parce que, ont-ils dit, certaines circonstances étaient survenues qui travaillaient au mutuel avantage de la France et des Etats-Unis », ont fait sensation.

Elles ont été interprétées comme signifiant la réouverture dës négociations franco-américain es.;J

En effet, M. Claudel, ambassadeur de France, a eu une longue conversation avec M. Stimson, de midi à midi quarante-cinq. Quoique les milieux diplomatiques se refusent à toutes déclarations, on croit que l'entretien a été très cordial.

Comme on le sait, le département d'Etat, en voyant le texte exact de la résolution de la Chambre, a eu l'impression que la

LA CRISE MINISTERIELLE BELGE

BRUXELLES, 16 décembre. Les gauches libérales de la Chambre et du Sénat ont délibéré sur la solution du problème gouvernemental. M. Devèse a fait un rapport sur les négociations. L'assemblée a estimé par 24 voix contre 11 et 5 abstentions qu'il n'y avait pas lieu de prier M. de Broqueville d'ouvrir de nouvelles négociations avec le parti socialiste.

M. Devèse a fait ensuite connaître que M. de Broqueville était d'accord avec lui pour que le gouvernement respectât l'équilibre dans les négociations.

Les gauches libérales, après discussion, se sont ralliées, par 32 voix contre 4 et 4 abstentions, aux conditions arrêtées entre MM. de Broqueville et Devèse pour la collaboration gouvernementale. Les -catholiques collaboreront donc avec les libéraux. M. van Cauwelaert a décliné l'offre d'entrer dans le futur gouvernement. M. de Broqueville a poursuivi dans la soirée ses consultations. On croit que le nouveau cabinet pourra être constitué demain.

-rm

MANIFESTATIONS

COMMUNISTES EN ALLEMAGNE

Berlin, 16 décembre. Des manifestations communistes ont eu lieu aujourd'hui à Cologne. Les partisans de la III* Internationale ont lancé des briques sur les détachements de police appelés pour rétablir l'ordre.

à émettre un vote qui déplût à l'Amérique, ce n'était point par amour de la France, mais bien pour ne pas exposer sa chère Allemagne où il venait justement d'aller prendre le mot d'ordre à de regrettables représailles. Telles sont les vraies raisons de son vote.

Voilà donc ce « député français », chef d'un grand parti politique, qui prétend jouer un rôle important dans le pays, peint par luimême au naturel, sous ses véritables couleurs ennemi déclaré de toute tendance nationale, étranger ou indifférent aux intérêts et aux droits de la France, agent dévoué de la finance judéo-américaine, mais avant tout et pardessus tout défenseur et serviteur de l'Allemagne.

La pensée profonde de Blum, son souci dominant, c'est Deutschland über ailes 1 Peuple français, souviens-t'en

Il faudra bien que tôt ou tard notre peuple comprenne la contradiction qui existe entre ses intérêts et le socialisme international.

Les conséquences

de la décision française

Les partisans du paiement non différé nous prédisaient des catastrophes les représailles, l'isolement, le gâchis Nous ne trouvons pas dans la presse internationale le moindre signe avant-coureur de ces réels malheurs.

La presse anglaise prend acte, certes, de la rupture de front, mais le geste de la France lui semble heureusement utilisable pour l'objectif commun la revision satisfaisante des accords. Et nous voyons le Times, comme le Daily Telegraph, assurer que le paiement anglais est bien le dernier dans le cadre des accords existants. Le DAILY TELEGRAPH écrit

Loin de nous de vouloir critiquer l'attitude de la Chambre française qui a refusé de payer l'Amérique jusqu'à ce qu'on ait commencé les négociations au sujet d'une revision de la question des dettes cela regarde la France. Néanmoins, nous sommes en droit de faire ressortir que cette décision prouvera qu'il n'existe pas de front uni des débiteurs européens contre le créancier américain. Ensuite, le fait que nous ayons payé, alors que la France refuse de payer, ne manquera pas de faire voir aux Américains l'iniquité de l'accord des dettes. La situation est grotesque par son injustice. Ces considérations, nous vaudront peut-être la sympathie américaine, mais cela ne suffit pas. Les conditions économiques devront obliger le peuple américain à se rendre compte du fait que les dettes de guerre étranglent le commerce de l'Amérique aussi bien que les affaires des autres continents. Espé-

divergence de vues entre les deux pays éfait peut-être moins sérieuse que les débals de la Chambre ne l'avaient tout d'abord fait supposer.

On pense qu'il ne serait pas impossible de trouver une formule acceptable, puisque le gouvernement américain serait disposé à recevoir le paiement de la Fran.ce, quoique l'échéance soit passée.

11 semble que le gouvernement américain fera son possible pour aplanir un malentendu qu'il regrette. Il s'agit de savoir quelle sera l'attitude du Congrès et s'il se prêtera à un compromis acceptable. Les paroles amicales que M. Harrison a prononcées, bien qu'il soit un adversaire déterminé de la réduction des paiements, et la réserve qu'ont montrée MM. Reed et Borah, sembleraient indiquer un désir de conciliation de la part du Congrès si ces efforts trouvent un écho en France. II paraît évident que lé département d'Etat cherche actuellement un compromis, mais l'attitude du congrès le rend difficile.

Pour satisfaire l'opinion française, on voit comme solution que la France, en effectuant le paiement, fasse une réserve en déclarant qu'elle effectue le dernier paiement avant la revision générale des dettes. Le gouvernement américain, tout en répondant qu'il ne peut pas s'engager d'avance, laisserait entendre qu'il a accepté déjà le principe d'une révision qui suivra les paiements. <̃̃̃>̃̃ ̃̃/ On voit que le gouvernementîaméricain; est tenu par le Congrès et ^qu'iK ne peut, pas aller très loin, malgré son désir sincère* dans la voie d'un compromis, mais il se confirme que le message présidentiel serait entièrement différent, si ,]z France paye ou non. •̃ ̃ ̃•'

Les seules, intentions présidentielles que l'on connaisse sont de traiter différemment les nations qui ont payé et celles qui ne l'ont pas fait. Comme il été indiqué précédemment, le président aurait l'intention de demander la constitution d'une com-' mission, soit composée uniquement de membres du Congrès, soit en partie coinposée de membres du' cabinet, pour examiner à nouveau "le problème des' dettes.

UNE GRANDE FETE YOUGOSLAVE A PARIS

C'était hier grande fête en Yougoslavie, jour anniversaire de la naissance de S. M. slave de Paris a tenu à rendre hommage le roi Alexandre I". La colonie yougoà son souverain, au cours d'une cérémonie dans la grande salle de la Maison de la Mutualité, 22, rue Saint-Victor. Cette fête de l'union nationale yougoslave était placée sous les auspices de l'Association des amis de la Yougoslavie et de l'Association parisienne des Poilus d'Orient. Elle s'est déroulée en présence de S. Exc. M. Miroslav-Spalaïkovitch, ministre plénipotentiaire, sous la présidence de M. le maréchal Franchet d'Esperey, président d'honneur des Amis de la Yougoslavie, assisté de M. Louis Marin, ancien ministre, président des Amis de la Yougosla-/ vie, et de M* Albert Ulmo, président de l'Association parisienne des poilus d'Orient.

Aux côtés de ces personnalités, avaient pris place à la tribune d'honneur le général Expert-Besançon, qui commanda sur le front d'Orient M. Haumant, professeur en Sorbonne, et M. Labbé, directeur de l'Alliance française.

Après quelques paroles prononcées par le maréchal Franchet d Esperey et M. Spalaïkovitch, des artistes firent entendre des morceaux choisis du folklore national. Puis fut présenté, pour la première fois en France, le film Yougoslavie, intéressant documentaire sur ce « pays de contrastes ».

rons que le peuple américain ne- tardera, -pas trop à s'en apercevoir

Il existe là une solidarité de fait.

Appels à la raison °

Le grand publiciste américain, M. Walter Lippmann, dans un article de l'HERALD IRIBUNE, conseille aux hommes d'Etat d'attendre, avant toute décision, le retour de la sérénité

Il faut que ces hommes d'Etat s'efforcent de comprendre la situation avant d'entreprendre un nouvel échange de vues- au sujet de la question. 11 est inutile que M. Hobver enga'ge des négociations que1 MJ Roosevelt devrait terminer si ce dernier ne prend pas un part quelconque aux premières phases des pourparlers. La façon dont a été traitée l'échéance de décembre a déjà rendu la. situation plus difficile.

L'état d'esprit à l'étranger est devenu beaucoup moins conciliant à notre égard et, en agissant sans largeur d'esprit dans la question peu importante des paiements semestriels, nous avons rendu beaucoup plus difficile aux hommes d'Etat de l'Europe de faire des concessions dans le règlement final du problème.

La mise hors de jeu de M. Hoover est le bon sens même.

A Paris, c'est M. Eugène Lautier (HOMME LIBRE) qui exprime l'avis que rien n'est perdu

En Amérique et en France tout annonce que la conversation sur les dettes reprendra l'année prochaine. Nous avons différé le paiement de l'échéance d'hier en attendant des négociations plus larges et qui ne laisseront pas la porte ouverte à des contestations périodiques. D'autre part, un télégramme de New-York à l'Agence Havas fait prévoir la nomination d'une commission « chargée de se rencontrer avec les représentants des pays débiteurs ». Attendons l'apaisement des esprits, la bonne volonté réciproque, l'occasion propice. Jusque-là, nous avons de l'ordre à mettre dans la maison. Les problèmes à résoudre n'exigent pas la toute-puissance des dieux, mais ces vertus humaines qui se nomment le bon sens, la raison, le courage. On les trou- verait, on les trouvera dans le Parlement français à la condition que l'intérêt public ne devienne pas l'enjeu des partis.,

Sans doute devra-t-on à la décision de la France un important progrès pour la solution du problème des dettes. Les représailles

LES ECHOS dissipent l'épouvantail des représailles.

On avait pensé que le gouvernement américain pourrait mettre l'embargo sur les avoirs français déposés dans les banques américaines, constitués principalement par les actifs du.Trésor et surtout par ceux de la Banque de France. En particulier, on avait estimé

mais uniquement en faveur des nations qui ont payé.

M. Hoover n'a fait aucune déclaration à ce sujet, et la raison du retard de son message serait autant son désir de donner à la France le temps de payer, que les conversations qu'il poursuit actuellement avec les membres du Congrès.

M. Hoover entend rester libre du choix d'établir lui-même, avec l'assentiment, encore très incertain, du Congrès, l'organisme destiné à examiner les dettes, mais il resterait fidèle à son principe, maintes fois exprimé, de traiter séparément avec chaque débiteur. C'est pourquoi la demande de la Chambre française, qui désirerait une conférence générale des dettes, ne trouve aucun écho.

M. Roosevelt se réserve

LONDRES, 16 décembre. On mande de New-York à l'Agence Reuter

D'après ce qu'on dit dans l'entourage de M. Roosevelt, le futur président ne compte pas prendre part à un nouvel entretien avec le président Hoover sur la question des dettes.

Les prochaines négociations

franco-américaines

Londres, 1.6 décembre. On est assez surpris, à Londres,. qu'à Washington l'on annonce .aujourd'hui comme imminente une démarche britannique au sujet des dettes. Cette nouvelle est pour le moins prématurées Il convient, en effet, d'attendre le prochain message que le président Hoover doit adresser au Congrès pour prendre une décision. Il n'en est pas moins certain que des conversations anglo-américaines sont en cours, par voie, diplomatique, comme en témoignent les visites de M. Mellon à l'Office des affaires étrangères et à la Trésorerie.

Une mission britannique dont ferait partie M. Neville Chamberlain se rendrait aux Etats-Unis, au début de l'année prochaine, pour négocier la revision de la dette anglaise.

M. Mellon, ambassadeur des Etats-Unis à Londres, quittera demain l'Angleterre pour rentrer en Amérique.

L'INDEPENDANCE

DES ILES PHILIPPINES

WASHINGTON, 16 décembre. La législation relative à l'indépendance des îles Philippines donne lieu à divers projets de loi qui, semble-t-il, vont aboutir à un compromis. Deux projets sont actuellement à l'étude. Le premier, sous le nom de loi « Hare », propose d'accorder l'indépendance aux îles après une période d'essai qui devrait durer huit ans. Quant au second projet, mis en avant sous le nom de loi « Hawkes Cutting », il recommande une période d'essai de dix-huit ans. Le Sénat semble en faveur d'un moyen terme. La durée d'essai, avant l'octroi de l'indépendance à titre définitif, serait de quatorze ans, aux termes des dernières dispositions.

II se peut que toutes ces discussions se terminent sans résultat direct sur la législation coloniale, car le président Hoover pourrait fort bien opposer son veto à cette motion. Les milieux gouvernementaux font remarquer que M. Stimson est nettement hostile à l'émancipation des Philippines.

Voyages aux pays du soleil Maroc Algérie Tunisie Sahara

Voyages individuels à prix réduits organisés pour les lecteurs de « Figaro ». Renseignements détaillés sur demande. Bureau de Voyages de c Figaro », 14, Rond-Point des Champs-Elysées.

̃ -b <>̃ ̃̃> .̃̃

qu'il- serait tentant pour le gouvernement de Washington de se saisir de l'or appartenant à nutre banque d'émission et conserve en réserve a New-York. Mais, au cours des douze derniers mois, soit par politique délibérée de liquidation des avoirs en devises, soit par précaution élémentaire dans la crainte d'une saisie possible, soit enfin par suite des mouvements de capitaux ou des variations intervenues dans la situation monétaire internationale, la Banque de France a réalisé la presque totalité de ses avoirs en Amérique. C'est ce qui res,sort nettement de son bilan. Quant au Trésor français qui a été naguère propriétaire de .'plus. de 12 milliards de francs en devises étrangères, il en est aujourd'hui à peu près complètement démuni. Le risque de voir tous ses actifs saisis ou bloqués n'existe donc plus aujourd'hui. Enfin, pour ce qui est des banques privées qui, pour les besoins de leurs opérations, sont obligées d'entretenir des comptes dans les banques américaines, on peut être assuré qu'elles ont pris leurs dispositions en conséquence.

Notre confrère conclut que clés appréhensions qu'aurait pu éveiller le geste de la Chambre des députés, relativement à ses suites possibles, sont donc parfaitement vaines. »

L'annulation

Dans une étude des ANNALES, M. N. Murray Butler conseille à ses compatriotes l'annulation par les arguments que voici

On a tellement discuté la question des dettes de guerre internationales qu'assurément le moment est venu de passer aux actes. C'est une initiative qui revient au gouvernement des Etats-Unis. Il existe une grande partie de l'opinion américaine qui est d'avis que les Etats-Unis devraient considérer les dettes de guerre qui lui sont dues dans l'esprit de l'accord de Lausanne, signé le 8 juillet dernier. C'est perdre complètement son temps que de continuer à répéter que, si le gouvernement américain ne reçoit pas ces payements, ils retomberont sur le contribuable américain. Le contribuable américain a été privé de son capital et de sa capacité de payer les impôts par la situation internationale créée par ces dettes de guerre. Les pertes en capitaux que cette situation a fait subir au peuple des Etats-Unis sont de beaucoup supérieures à la somme totale des dettes de guerre réclamées. Il est encore temps de rajuster celles-ci pour activer le retour de la prospérité américaine et retirer des épaules du contribuable américain le fardeau accablant qu'elles lui imposent. Puisse M. Murray Butler être écouté outre-Atlantique 1

Echos d'outre-Rhin

Nous donnions hier une idée du cynisme, en vérité imprudent, qui répond, dans la plupart des journaux allemands, au vote de la Chambre.

L'or anglais va partir

pour l'Amérique

Londres, 16 décembre. La Banque d'Angleterre a conclu un accord avec le Lloyd, pour l'assurance des lingots d'or d'une valeur de 19 millions et demi de livres sterling, qui vont être transportés aux Etats-Unis.

Ces lingots d'or, qui représentent la tranche de la dette de guerre britannique, venue à échéance le 15 décembre, seront expédiés, avant la fin du mois, par les paquebots Majestie, Mauretania, Britannie, Lancastria et Aurania.

WASHINGTON, 16 décembre. On déclare de source autorisée que l'administration du président Hoover serait disposée à discuter avec Paris de la révision de la dette française, mais serait, par contre, opposée à une conférence générale sur les dettes.

L'entente franco-britannique ne doit pas être brisée

LONDRES, 16 décembre. Sir Walter Lavton qui fut expert au Comité de Bâle écrit dans l'Economist

« L'utilité du payement d'hier se vérifiera si l'on arrive à s'entendre avec les Etats-Unis d'ici le 15 juin. »

Passant à la question de la politique franco-britannique, sir Walter Layton écrit

« S'isoler de la France, constituerait une grave et désastreuse erreur. » Plus loin, il ajoute

« Non seulement, si nous faisions sentir à la France que nous nous dissocions de sa politique, les accords de Lausanne se trouveraient menacés dans' leur essence même mais tout espoir de collaboration amicaie devrait être abandonné et le spectre du nationalisme se lèverait, menaçant. »

Sir Walter Layton conclut en soulignant la nécessité pour les débiteurs des EtatsUnis de s'entendre avant d'entrer en négociations.

L'ALLEMAGNE, LES DETTES ET LE DESARMEMENT

BERLIN, 16 décembre. Le baron von Neurath, ministre des affaires étrangères, a fait ce matin, devant la commission du Reichstag pour les affaires étrangères, un exposé détaillé sur les négociations de Genève au sujet de l'égalité des droits de l'Allemagne en matière militaire, et sur les négociations de Lausanne relatives aux réparations.

M. Nadolny, délégué principal de l'Allemagne à la conférence du désarmement, accompagnait le ministre. Un représentant du ministère de la Reichswehr, le chef de la section de l'aviation au ministère des transports, le ministre des finances du Reich et le secrétaire d'Etat von Bulow assistaient également à cette réunion, dont les débats cont confidentiels.

LES JAPONAIS

EN MANDCHOURIE

NANKIN, 16 décembre. M. Soong, ministre des finances M. Sun-Fou, fils de Sun-Yat-Sen, et ministre de l'industrie, ainsi que M. Wu, ancien ambassadeur à Washington, ont présenté au Congrès du Kuomintang une motion demandant que le peuple chinois s'unisse pour libérer la Mandchourie par la force des armes. Cette résolution demande l'envoi immédiat d'un corps expéditionnaire en Mandchourie et insiste sur le développement du boycottage de tous les produits japonais.

Des exceptions. Le VORWAERTS, socialiste, écrit

La décision de la Chambre française est une leçon pour l'opinion américaine. Ces gens qui ont réalisé des profits pendant quatre ans et demi de massacres, qui n'ont considéré les problèmes mondiaux que sous l'angle du dollar, en donnant en même temps des conseils hautains au reste du monde et en sauvegardant leurs intérêts financiers et impérialistes, devront finir par comprendre que l'Europe est autre chose qu'une machine à payer des intérêts. Après l'excitation du premier moment, l'opinion américaine comprendra sans doute qu'il est de son intérêt de ne pas pousser les choses à l'extrême et de ne pas se laisser former un front européen.

Secouer ie joug des financiers américains impérialistes et les contraindre à un accord avec leurs débiteurs, c'est là une nécessité et une condition d'une solution de la crise mondiale, dont les égoïstes capitalistes américains sont en partie responsables.

Les arguments du Vorwaerts ne peuvent être les nôtres. Nous n'avons pas les mêmes souvenirs du rôle des Etats-Unis dans la guerre. Mais, du moins, la feuille socialiste garde-t-elle quelque décence. C'est le cas aussi du Tagebuch pacifiste. Du VORTRUPP, qui imprime avec courage des vérités qui valent pour toutes les nations

Le gouvernement américain a tout fait pour qu'à Lausanne les réparations fussent pratiquement supprimées en ce qui concerne l'Allemagne il a approuvé d'un mouvement de tête complaisant les criailleries contre les tributs il a même donné à entendre qu'après un pareil règlement on «pourrait causer avec lui » puis, à l'échéance des dettes de guerre, il présente sa facture comme si rien ne s'était; passé. Les énormes profits dé guerre faits par l'Amérique en vendant du matériel et en fournissant des crédits aux belligérants, profits qui doivent maintenant être payés, ce ne sont pas, aux yeux de l'Amérique, des tributs, ce sont des dettes sacrées.

Une question

M. Philippe Barrès, à Berlin pour le Matin, signale comme suggestif ce texte de la GAZETTE DE VOSS

Entre l'Allemagne et la liberté, il n'y a plus la confiance de l'humanité et le respect des traités, mais seulement quelques centaines de milliers de soldats français, belges, tchèques ou polonais un obstacle bien plus facile à vaincre. Pour la première fois l'Allemagne a devant elle un chemin libre, rapide, pour atteindre la revision complète des traités. Elle n'a d'autre embarras que le choix des moyens: 1° Agir malgré la France 2° Agir en collaboration avec la France.

Or, malgré le récent déclassement des sympathies internationales qui vient de se faire dans un sens favorable à l'Allemagne, une tentative de s'évader des chaînes de Versailles,

UN TRAIN DERAILLE w PRES DE PERPIGNAN 7 morts. 30 blessés

Perpignan, 16 décembre. Le train omnibus 3965 qui part de Quillan à 13 h. 56 pour arriver à Perpignan à 16 h. 29, a déraillé à Maury (PyrénéesOrientales).

Le train avait pris les voyageurs du rapide de Paris qui était resté en panne à Carcassonne, la voie étant interrompue entre Salse et Fitou par suite des inondations.

Voici dans quelles circonstances l'accident s'est produit

A 15 h. 30, un automobiliste avait rencontré sur sa route le passage à niveau de la gare de Maury et avait renversé la barrière dont les débris avaient obstrué la voie. L'automobiliste voyant arriver le train a retraversé la voie et a pris immédiatement la fuite.

La garde-barrière qui avait été témoin des agissements de l'automobiliste et qui n'avait pu dégager la voie des débris de la barrière, avait fait des signaux qui avaient été aperçus des mécaniciens. La première machine avait freiné immédiatement, mais la seconde avait continué sa route et en arrivant sur le passage à niveau les deux locomotives ont déraillé la première est sortie complètement des rails pour aller se renverser dans un champ, et la seconde s'est renversée sur la route, écrasant un chauffeur.

Le wagon de troisième classe qui suivait a été complètement démoli. Les autres voitures du convoi sont sorties des rails, mais ne se sont pas renversées.

On compte 7 morts MM. Alary et Anglade, les deux mécaniciens Delseriys, limonadier MM. et Mme Torreilles, un inconnu.

Le corps du chauffeur reste sous la machine, malgré les efforts des sauveteurs. Il y aurait trente blessés.

-̃^̃̃^̃̃^̃̃^

Chez Joseph Paquin Lundi 19 décembre, grande journée de soldes. Manteaux, robes d'après-midi et du soir, de 200 fr. à 950 fr. Robes et manteaux à façon, 800 francs.

10, rueidë Castiglione.

LA SANTE DE M. MACDONALD LONDRES, 16 décembre. On déclare, ce matin, que l'état de santé de M. Macdonald s'est amélioré et que si les progrès enregistrés continuent, le premier ministre pourra partir demain soir pour Lossiemouth, afin d'y passer les fêtes de Noël. CHEZ FAUVETY SO, Faubourg Saint-Honoré

Les plus beaux cadeaux de Paris inédits, élégants, et à des prix de circonstance ses robes, manteaux, à 100, 200, 300 francs.

.̃^̃̃^̃̃^

L'INCIDENT DE DOORN

DUSSELDORF, 16 décembre. Henri Fuecker, ce déséquilibré qui s'était introduit dans les jardins de la résidence de l'ex-kaiser, à Doorn, a déclaré à la police allemande qu'il n'avait eu nullement l'intention de tuer Guillaume de Hohenzollern. Il a précisé qu'il avait acheté l'arme à feu, trouvée chez lui, à un Hollandais inconnu afin d'effrayer les chiens de garde de la cour du château de Doorn et qu'il avait escaladé le mur de cette cour à l'aide d'un fil de fer.

Fuecker qui, d'après ses propres déclarations, éprouve le besoin morbide d'être mêlé à des affaires sensationnelles, sera examiné par des experts aliénistes.

Informations

Etrennes et Cadeaux

Pour qu'on se rase avec plaisir,

En voyant clair sans s'éblouir,

Brot créa, nouvel avatar,

L'œil éclairant du Mirophar.

Chez Brot, 8, rue Boissy-d'Anglas. Jean de Paris.

malgré la France, reste dangereuse. Faire violence aux Français, dans la minute actuelle pourrait amener un revirement de l'opinion française, et la France qui, sans nul doute, est gouvernée actuellement par le pacifisme, pourrait revenir au nationalisme du temps de l'occupation. Même si l'on considère cette dernière hyppthèse comme invraisemblable, la France ne manque pas, sur l'Allemagne, de moyens de pression que l'Angleterre ni l'Amérique ne pourraient empêcher.

Situation qui fait pencher la feuille dé« mocrate à l'idée d'un rapprochement. temporaire.

Un nouveau confrère

Nous avons sous les yeux le premier numéro d'un illustré bi-mensuel NOUS (46, rue Richer, Paris) sous le luxe et l'originalité des images se manifeste le souci de bien informer et de divertir sainement le public.

NOUS présente son premier numéro en ces termes

Au sein du grandissant tumulte de la vie moderne, par l'abondance des bruits et des images, le bourdonnement des informations plus ou moins incohérentes, la poussière des détails, l'homme s'éloigne de sa propre connaissance et se sent égaré, pour peu qu'il ait le goût de la réflexion.

Nous avons l'ambition d'aider les Français à sortir de cette brume en notant pour eux, chaque mois, tout ce qui vaut la peine d'être retenu, et seulement cela.

Nous ne prétendons nullement engager nos compatriotes à se replier sur eux-mêmes. Nous avons pour ambition de leur présenter la vie politique, sociale, économique, intellectuelle du monde, non pas, comme le font les organes d'information ou de dernière heure, dans un fourmillement de menus faits, mais dans leur ensemble, leurs tenants et leurs aboutissants dans le temps et dans l'espace. Dans le temps par le rappel des références historiques, dans l'espace par les aspects mondiaux de ces problèmes.

Nous sera une revue dans le sens le plus exact du terme. Bien que nos procédés matériels ultra-modernes nous le permettent, nous ne viserons pas l'information sensationnelle de dernière heure, à quoi trop de publications ont sacrifié la forme et la substance. A chacun son métier aux quotidiens l'information rapide aux publications périodiques l'agrément de la présentation, le choix dans la composition.

Quant à notre ligne de conduite, elle se résume ainsi Nous sommes convaincus que rien ne peut mieux servir l'ordre et la paix dans le monde que la renaissance d'une conscience française. Notre pays doit être le premier à retrouver son équilibre et ce sera pour le plus grand bien de la civilisation, des collectivités, des familles, des individus. Nos vœux vont à ce nouveau confrère. Maurice Noël.


LA CRISE MINISTÉRIELLE

I (SUITE DE l\ PREMIÈRE *AGE) M. Camille Chautemps avait repris, hier matin, ses négociations. Il se rendit au Quai d'Orsay, oit il eut un nouvel entretien avec M. Edouard Herriot qui l'attendait, en compagnie de M. Georges Bonnet. Peu après onze heures, arrivaient à leur teur, au ministère des affaires étrangères, MM. Germain-Martin, ministre des finances démissionnaire EscalJier et Bizos, directeur et directeur adjoint du mouvement général des fonds, et M. Julien Durand, ministre du commerce. Au cours de cette véritable conférence, qui se prolongea jusqu'à midi trente, les problèmes financiers et budgétaires furent examinés très attentivement par M. Camille Chautemps. D'ailleurs, M. Israël, sous-secrétaire d'Etat à l'intérieur, donna sur cette conférence le communiqué suivant ̃•̃ « M. Camille Chautemps, après s'être particulièrement occupé, dans la soirée d'hier, du problème des dettes, a conféré, de nouveau, ce matin, de cette question, avec M. Edouard Herriot.

» II s'est longuement attaché à se documenter sur la situation financière. Il a eu, à cet égard, des entretiens avec MM. Germain-Martin et Georges Bonnet. Il compte rencontrer de nouveau diverses personnalités, notamment MM. Malvy, président de la commission des finances, et M. François Albert, président de la commission des af-

ItE IOHDE ET LA PDE

Y A-T-IL

DES JOUETS NOUVEAUX ? Les jouets, plus que tout au monde, dépendent de l'actualité la plus immédiate, puisqu'ils sont fonction des désirs juvéniles dont le mimétisme est la base. Copier servilement les faits et gestes des « grandes personnes étant la joie primordiale des enfants, les jeux qu'ils préfèrent sont ceux qui leur donnent l'illusion d'approcher de cet idéal. Gçt instinct nécessaire à- ̃ leur- formation leur fait aimer et rechercher tout '"ce- qui' lés' fait participer au rythme universel. De là l'éternelle tendresse des filles poup les poupées, les maisons, les ménages ,.e| les .chiffons, et l'attirance invincible dés garçons pour les jeux mécaniques, où s'affirme leur imagination créatrice.

La Star, Joséphine et l'Aviatrice Parmi les jouets que souhaitent les petites filles, les poupées ont toujours la meilleure place. Premier et définitif amour où s'essaie leur instinct maternel, elles empruntent leurs séductions variées à tous les types de beautés féminines et internationales bébé jumeau traditionnel et joufflu, fillettes aux joues roses un cartable à la main, élégantes vêtues de fourrures et de soie, aviatrices moulées 'en des cagoules de mécano, négresses lisses habillées de raphia, elles offre'nt à tous les étalages le sourire prometteur de leurs visages de porcelaine. Leurs yeux immenses comme ceux des stars aux cils postiches, leurs chevelures platinées ou dorées, leurs imperceptibles bouches carminées, leurs corps potelés, recouverts de matière plastique imitant trop bien le grain tiède de la peau vivante, forment un troublant amalgame d'artifice et de vérité dont l'excessive perfection effraie un peu l'amour. A leur côté se trouvent les berceaux, les voitures, les mobiliers et les trousseaux indispensables à de si belles personnes et que mainte petite fille a demandé dans sa lettre au père Noël. Voisinant de compagnie, se trouvent aussi l'établi de la repisseuse et la charrette de la marchande des quatre saisons, dont les affriolants légumes semblent tenter les singes de peluche. Ces ingénieux jouets enchanteront petites et grandes et les occuperont sagement pendant plusieurs heures. Le Dompteur, V Ingénieur

et l'Architecte

Les garçons, curieux, avides de tout connaître et de tout comprendre, sont plus difficiles à satisfaire que leurs sœurs. Les jeux de construction, les jouets électriques, les animaux mécaniques leur plaise-nf généralement et leur apprennent en jouant à reconnaître le visage multiple de la création.

L'éléphant balourd, le chien hargneux, le chameau dégingandé, la vache à l'oeil vague qui se laisse traire, les chats au dos rond, le cheval classiquement pommelé qui emprunte aux coursiers de Rocroy leurs grands airs caracolants, l'ours à toison rose aimé des toutpetits, l'arche de Noé aux innombrables Occupants, sont d'une ressemblance si frappante et d'un dessin si spirituel que les parents trouvent à les contempler plus de divertissement que leurs rejetons. En compagnie de cette faune plus vraie que nature, nos bambins apprennent sans peine à développer leur sens irnié de l'observation.

Dans le domaine de la mécanique, les jouets suivent pas à pas les plus récentes découvertes de la science, soit qu'ils reproduisent en réduction fidèle les derniers modèles ^é.lpcomotives, de bateaux ou d'avions, soit qu'ils! ém'pruritent à la!1' nature son dynamisme ë'n' ddnnant' 'ù'rie voix aux poupées et une mobilité quasi Vivante' aux bêtes les plus diverses.

Les chemins de fer possèdent des wagons éclairés, des signaux, des rails aux courbes savantes, des gares dernier cri, et amusent pendant de longues années les garçons qui peuvent y ajouter, au gré de leurs étrennes, un pont, un aiguillage ou un passage à niveau. Les autos, dès leurs premiers pas, apprennent aux bébés à se conduire droit sur les troitoirs et jouissent de tous les perfectionnements mécaniques. Sortant souvent des usines de Citroën, d-e Bugatti et d'autres, elles ne diffèrent que par la taille de celles des adultes. Quant aux bateaux, qui donneraient à Gribouille lui-même la vocation de loup de mer, ils reproduisent l'immense variété de navires qui furent créés sous le soleil, depuis la barque ronde des Phéniciens, en passant par la caravelle de Christophe Colomb, les frégates des corsaires et les galères de Louis XV, pour aboutir aux derniers modèles de croiseur britannique, de sous-marin français ou de paquebot transatlantique. Marchant sur le courant électrique, gréés comme de véritables voiliers, manœuvrant selon les règles strictes de la navigation, ces bateaux sont des jouets dé prix devant lesquels rêvent bouche bée mille futurs Jean Bart.

Parmi les jeux de construction, le célèbre < Mécano s> augmente chaque année la gamme de ses combinaisons et offre actuellement une î>oîte complète permettant de construire une auto, semblable en tous points à la familiale » de père et mère.

Au Pays des Merveille.'

Plus que les jouets les plus dispendieux, les livres évocateurs de pays féeriques, de prouesses admirables; d'aventures inouies, plaisent à nos enfants, car ils ouvrent les portes au rêve, au merveilleux, contentent le perpétuel besoin d'être ailleurs qui tourmente la race humaine et apportent à leur dévorante imagination une pâture indispensable. Laissons-les enfourcher Cadichon, poursuivre les deux Nigauds, suivre Alice in Wbnderlarid, pleurer sur les contés d'Andersen, se passionner au sujet de Peau d'Ane, s'étouffer de fou rire aux cabrioles de Mickey ou de Félix le Chat, car, pleins du périple de Jules Verne, ils subtiliseront le journal défendu pour lire à la dérobée les récits du professeur Picèârd -descendu de la lune 1

Comtesse de Sédouy.

.w,x,

faires étranges de", la Chambre. M. Camille Chautemps poursuit ses négociations. »

DERNIERES DEMARCHES M. CamiHe Chautemps eut ensuite, et toujours au Quai d'Orsay, un entretien avec MM. Malvy et François-Albert, présidents des commissions des finances et des affaires étrangères de la Chambre. Pendant ce temps, M. Herriot avait quitté le Quai d'Orsay pour aller présider, dans un hôtel voisin de la Madeleine, un déjeuner qu'il offrait à ses anciens ministres et sous-secrétàires d'Etat.

A l'issue de ses ponversatiohs avec MM. Malvy et François-Albert, le ministre de l'intérieur démissionnaire fit aux représentants de la presse une longue déclaration d'ans laquelle il a dit notamment J'ai été étroitement 'solidaire du président Herriot, et j'éiitehtls le demeurer. J'ai donc le devoir de chercher une conciliation entre la doctrine qu'il a défendue et la position prise par la Chambre. Selon moi, il ne devrait pas y avoir impossibilité, car il est certain que le retard du payement à l'échéance ne supprime pas le problème. Des négociations demeurent indispensables et, dans mon esprit, comme dans celui de M. Herriot, elles supposent le payement. Il reste à en déterminer les conditions et c'est sur ce point que l'accord reste à établir entre le gouvernement et la Chambre.

JIM. Malvy et François Albert ont bien voulu se charger de revoir un certain nombre de leurs collègues. Je préfère, en effet, une information pessimiste à une information inexacte. Je tiens essentiellement à une information exacte, car il ne faudrait pas qu'après avoir reçu l'assurance d'un accord et décidé M. Herriot t collaborer avec moi, ce qui demetire toujours là condition sine qua non de mon acceptation, on se trouve de nouveau en opposition avec la Chambre.

l, Camille Chautemps revint à 15 h, 30 au ministère de l'intérieur. Il y reçut, jus-

que près de 19 heures, MM. Paul Strauss,

président de l'Union démocratique et radicale du Sénat; Bienvenu-Martin, président de la Gauche démocratique du Sénat; Renaitour, secrétaire de la Gauche indépendante de la' Chambre; Georges Bonnet, député, ancien ministre AIHde Delmont, secrëktiré -en -g"roû"p%- dès indépendants de • gauche1 làGhïfmbi'K; Rio, président de la e.Oiuiuissio.n-sé.milortaJe de la marine, et, .enfin, J1JL, Malv>y e(, Fcapcois-Albert, qui vinrent lut rapporter les résultats des conversations qu'ils avaient eués dans le courant de la journée avec plusieurs de leurs collègues dés commissions.

Dès cet instant, on eut l'impression très nette que M. Chautemps allait décliner l'offre qui lui avait été faite de former le nouveau ministère.

A dix-neuf heures, il se rendait au Quai d'Orsay et avait un ultime entretien avec M. Edouard Herriot. De là il gagna l'Elysée où, à dix-sept heures quarante-cinq, il apporta officiellement au président de la République son refus. L'entrevue de M. Chautemps avec le chef de l'Etat se prolongea une trentaine de minutes environ. A sa sortie du palais présidentiel, M. Chautemps, entouré par les journalistes, leur dicta la déclaration dont nous donnons le texte d'autre part, déclaration dans laquelle il expose les raisons qui le déterminèrent à décliner la mission dont l'avait chargé M. Albert Lebrun.

M. ÊAUL-BÔNCOUR CHARGE DE FORMER LE CABINET Celui-ci recherche les possibilités qu'il a de former un cabinet M. Camille Chautemps avait à gème" -quitté l'Elysée que déjà M. Magrç, sècrê' | -taire général de la présidence* 'de la République, partait en automobile pour aller chercher; ait' ministère de la guerre, M. Paul-Boncour.

Le sénateur du Loir-et-Cher arriva à vingt heures trente-cinq à l'Elysée. Immédiatement introduit dans le cabinet du chef de l'Etat, M. Paul-Boncour conféra avec M, Lebrun pendant une heure un quart environ. Si son entrevue avec le président de lit République fut longue, ses explications à la presse furent brèves. Le président de la République, a-t-il dit, m'a fait appeler pour me parler des possibilités de constitution d'un cabinet. j'ai demandé tres respectueusement ait Président de n'envisager cette possibilité qu'après ht visite que je vais faire à mon ami d'hier et de toujours, au président Edouard Herriot.

Avant de remonter en voiture, et comme on le pressait de questions, M. Paul-Boncour fut amené à donner cette précision assez importante, comme on le verra lt n'y a pas eu d'offre, avoua-t-il ne vous y méprenez pas. Le Président ne m'a pas chargé de former le cabinet. Pour le moment, il 111/ a qu'un échange de vues. Comme on lui demandait s'il commencerait ses négociations dans la soirée, M. Paijl-Bôncô'ur répondit

Tout- dépend du résultat de la conversation que je vais avoir avec M. Her-

riot.^

̃ lue sénateur dë-Leir-et-Chet 'réèérVe sa ¥èponàë jusqu'à ce matin En quittant l'Elysée, M. Panl-Boncour, accompagné. de son fils, gagna directement le Quai d'Orsay où il arriva à 22 heures. M. Herriot le reçut aussitôt et s'entretint avec lui pendant une trentaine de minutes environ.

Les journalistes furent quelque peu surpris lorsque, à 22 h. 30, ils virent MM. Herriot et Paul-Boncour sortir ensemble et monter dans la même voiture, celle du ministre de la guerre démissionnaire. M. Herriot se borna, pour toute réponse, à faire cette galéjade

Je suis un pauvre littérateur en chômage. Je n'ai aucune qualité pour vous dire quelque chose.

On apprit pourtant bientôt que MM. Herriot et Paul-Boncour se rendaient à l'Elysée.

On alluma en grande hâte quelques lus-

A fHOTÏkPE VILLE

f.e crt~e dat~rogement J

La crise dulogement j

Dans sa séance d'hier, le Conseil municipal a continué la discussion de la politique de l'habitation suivie, en ces dernieres années, par la Ville de Paris. Le débat a mis en présence deux thèses doit-on poursuivre la construction des habitations à bon marché et suspendre celle des appartements à loyer modéré, ou faut-il ralentir l'une et l'autre 2 Les partisans de la première, au nom desquels a parlé M. Contenot, ont apporté des. critiques sur la façon dont on a paru sacrifier les habitations à bon marché au bénéfice des immeubles à loyer moyen. Ils ont préconisé la continuation de la construction dés premiers dans Paris, en utilisant au besoin les terrains de là zone' militaire primitivement affectés aux tet-i rains de jeux. c M. François Latour, rapporteur général, a contesté certaines' des affirmations apportées à la tribune, sans toutefois s'opposer à de nouvelles constructions u'H. B. M. si le besoin s'en fait sentir. Quant à M. Edouard Renard, il a indiqué qu'il veillait à ce que le rythme de l'édification des immeubles à loyer moyen soit strictement réglé sur celui de la location.

Contre les dépenses

L'assemblée a adopté une résolution présentée par M. A. Be?ud, ayant pour objet Je renvoi, devant les commissions compétentes et le bureau du comité du budget, de toutes les propositions susceptibles d'occasionner des dépenses. Ces propositions n seront soumises à l'assemblée que lorsque l'avis des deux organes (commission et comité) auront donné leur avis.

Le débat qui s'est institué au sujet de cette résolution a amené le rapporteur général du budget à déclarer que le chapitre des subventions était précisément l'un de ceux qui pourraient 'Blre visés par

la motion de M. Bcuud. A l'l«;uro actuelle,

il y a pour plus d'uhe'dîzaiue(de millions

d francs de demandes tic slib'ventio'rtk "Ht ce sont elles qui, le plus souvent, pa"sscrit i à la tribune sans être discutées., M. François Latour a déclaré qu'il était prêt, à supprimer ce chapitre si l'assemblée en manifestait le désir. r;ti "£? :'n**J- ï: On reviendra sur ce sujet.' -«osotir hï) tMu

Légion d'honneur

Ministère de la justice u M. Louis Véràfi/^iroMre'Borlà^islimtLéger, est nommé, tjhevajjjcr* it Ministère de l'éducation nationale

EnseigâVinéntfeéliniqttè1 ̃̃̃

Sont promus officiers

MM, Aimé BaiJ|y( sous-directeur de l'école des Hautes études commerciales Clément Gaucher, inspecteur général des services administratifs au sous-secrétariat: d'Etat de l'cnseignemnt technique Albert Toussaint, directeur de l'Institut aéronautique, professeur suppléant au Conservatoire national des arts-et-métiers. °

Sont nommés chevaliers

MM. Emile Poimafous, Léon Brun, Jeau Cazes, André Debric, Léon Dufes, Justin Grimaud, Jean-Baptiste Lafont, Paul Mercadier, Léon Muller, Edmond Poix, Charles Schmidt, Gabriel Touchard, Raoul Vergcot.

Ministère du budget

Sont promus

Commandeur. M. Tétrel, directeur général des contributions directes et du cadastre. Officier. M. Guinard, administrateur de la direction générale de l'enregistrement, dés ,1 domaines-et du timbre. ̃•̃-3 •̃ï-'J j

a~i ï

très du palais présidentiel, mais le service d'ordre, mat informe, ne voulut mênie point laisser pénétrer dans la cour 4'faonneur les journalistes. M. Herriot fut d'abord reçu par le président de la République, et ce ne fut qu'après le départ du chef du gouvernement démissionnaire que M. Albert Lebrun conféra avec M. Paul-Boncour. A 23 h. 15, M. Herriot s'en alla le premier, et c'est sur un ton goguenard qu'il fournit aux repré-.sentants de la presse ces laconiques explications

Je suis, dit-il, tenu communiquer à M. le président de la République, cortimo c'est mon devoir ne suis-je pas chargé de l'expédition des affaires courantes ?4-r- un certain nombre de pièces et do télégrammes importants.

.que vous ayez probablement montrer à M. Parti-Bdïlcour, lui fit-on re^

marquer.

Un quart d'heurfi^pj'-is i&Vflcce Jyt f»u tour de M. Paul-Bon epur, à quitter l'Elysée, Et tandis que l'è/ï pliotbftrîffjîiiàit'ïè séjiVteur de Loii'-eWCfii'ïY eelui<'î! faisait îàPla1 presse la courte: déclaration suivante .lnr" J'ai été cette fois l'objet d'une offre(le constituer le nouveau cabinet. Comme il est trop tard pour que je puisse, consulter maintenant mes amis, j'ai demandé au président de la République de vouloir bien me laisser réserver nia réponse jusqu'à de-3 main matin. J'ai, en effet, le désir de voir dans la matinée quelques amis, notamment mon compatriote M. Camille Chautemps. ]", En remontant dans sa voiture; il affirma qu'il allait dîner. et sga=çj»JChe{> .i Ainsi se termina celte troisième ipunjée de crise ministé'.Heîlé. *J'ni<» 1' DANS ;jp|?:oi^pït^v; i DU PAy^ISTlOURBON

On a beaucoup îpàlàbré, hier encore^ dans les -couloirs .'de -'lit Chambre, niais aucune décision n'a été prise dans les groupes. L'assemblée radicale-socialiste^ réunie à la fin de l'après-midi s'est bornée à attendre les hoiiveHes et à commenter celles qui arrivaient de quart d'heure en quart d'heure.

M. Margaine, qui expédie présentement

les affaires courantes du sous-secrétariat d'Etat aux travaux publics a laissé paraitre, assure-t-on, un vif mécontentement. Il aurait déploré tout d'abord qu'on parût attendre les décisions de l'Amérique pour résoudre une crise ministérielle en France. Il se serait étonné ensuite de voir M. Chautemps entreprendre de former un Cabinet sans être venu devant le groupe radical solliciter l'autorisation prévue par les rè-r glements du parti. Le président du groupe a répondu qu'il fallait poser cette question à M. Chautemps lui-même.}i Vers 19 heures, M. François-Albert a fait connaître au groupe l'échec de la tetita-, tive de M. Chauiemps.. '•

..•;• -iï.

te groupe des républicains de gauche entendu M. Baféty rendre compte de son entrevue de la nuit avec M. Chaiitemps, et des déclarations qu'il avait été amené à faire sur l'attitude des républicains de gauche.

Le groupe qui, dit son communiqué, « envisage avec faveur toute combinaison qui s'orienterait vers la concentration », a décidé de suivre les phases de la crise au cours de réunions quotidiennes. La gauche radicale en fera autant.

:j-J -Vs^ ̃

Toute demande de changement d'adresse doit être accompagnée de la somme de un fra,nc cinquante en timbres-poste pour couvrir une partie des frais de renouvellement de la bande.

NOUVELLES DIVERSES ̃̃ < If

Le trafic des stupéfiants

:.4 la suite d'Uije longue surveillance, des. inspecteurs de la brigade mondaine ont arrêté CtïaPles-Tijoury, 42 ans, demeurant 58, rue Parmentier, à Houilles. Ce dernier avait été surpris au moment où, moyennant 50 francs, il remettait deux grammes de cocaïne à un grand mutilé de guerre à qui son- jmédecin n'accordait qu'une quantité beaucoup moins importante pour soulager ses souffrances. Ce trafiquant a été trouvé en possession de vingt-neuf paquets de cocaïne et d'héroïne. D'autre part, on a appréhendé André Baillon, demeurant 148, rue de Javel, qui allait livrer 50 grammes de cocaïne à son amie. Il recevait ordinairement des stupéfiants de Marseille par lettre, recommandée et adressée poste restante.

Encore les autonomistes bretons Rennes, 16 décembre. Dans la nuit de jeudi à vendredi, des milliers de tracts autonomistes ont été collés sur différents édifices de la ville, voire même jusque danSj la niche aujourd'hui vide de l'hôtel de ville. Là police rennaise a surpris trois jeunes gens porteurs de nombreux papillons destinés à être collés. Ils vont subir un interrogatoire.

Est-ce de la cocaïne ?

A la demande de Mi Georges Hirsch, M. Lanqire» juge d'instruction, a ordonné l'analyse du produit saisi sur les architectes 'Boeder et Wpndel, qui prétendent que ce n'est pas de la cocaïne. C'est M. Kohn-Abrest, directeur du Laboratoire de toxicologie, qui est chargé de l'analyse. L'ex-lieutenant David

M. Normand, juge d'instruction, a procédé à l'interrogatoire de l'ex-lieutenant David, qu'assistait M0, René ldzkowski. L'inculpé a reconnu1 qu'il avait emprunté de l'argent à ses fiancées; que, s'il ne les a pas épousées, il étjaii tout prêt à les désintéresser. En attendant, l'escroc va être sbaaiisjiàï dn;esanieâ mental. Uncautoca* se jette contre un arbre ilffië^PjNii, 1%' dêïèmlfrë. Un autocar farsàhiT'iè s'erviëè fehtrë Monpont et Bordeaux ai ce matin, heurté un tracteur puis s'est jeté contre un arbre, à l'entrée de Hbourne.rSix voyageurs Qnt été; blessés, dont deux; grièvement. .̃?.̃

Les inondations

1

Pan,^le, Roussillon PpRRi^èK, ,16, dèësnjhre. La situation créée dansdoS'Pyi'énées-Qrientales par les inoculations .reste toujours critique. La pluie continue et la limite maxima de Saturation est atteinte. La circulation ferroviaire -demeures interrompue entre Perpignan et Nàrbounè, J<es;dégâts causés aux jardins maraîchers sont" importants. 1 D'autre part, le grand pont de la route d'Espagne, à proximité d'Elne, menace de s'écrouler. La neige tombe dans le haut arrondissement de Prades et, si le temps s s'adoucit, la fonte rapide peut rendre la situation plus redoutable.

Dans le Languedoc

Mont^fxliëiî, 16 décembre. Le mauvais temps persiste dans la région du Midi. A Béziers, deux automobilistes, cernés par l'inondation, ont été recueillis par des pompiers en tournée avec une barque. Par suite de l'infiltration des eaux, une ` partie de la voûte de l'église Saint-Jacques, a Béziers, s'est effondrée. Les grandes orgues ont été détériorées. Plusieurs usines sont envahies par l'eau. La Salvetat est plongée dans l'obscurité depuis deux jours, es turbines électriques, étant noyées.

x,

ÉC HECg

Problème 177

Etude, par M. F. AMELUNG

Blancs :R6R Tl FD P2TR Noirs: R1R F4TD P6R P7CR Les Blancs jouent et font partie nulle

Solution du problème175

̃ ->[-> ̃ (Ma'x'FEÏGL)

1 F F D et mat au coup suivant par ,7. variantes

1 F 6 D estmâuVàïs à cause de la réponse Cofrî.1 ̃ -• j;

1 gU.yv.'r if- ^V :\ui\: rt

Jj'Jûïi £°l|4ions juste»

« M;M. -tàeoî^es Tripier, à Aubervilliers '(il1*, n^iii.flA. .loiianne, à Enghien-les> Bains -Â.7J. Maiil«ud, à Paris Lambert îde Loulay, à Paris Lucien Schneider, à Paris R. Sorèt, à Môntigny-lès-Cormeilles (S.-et-Ô.) E. Léonhart, à Moosch (HautRhin) Miije ,de Korew;0-Jous!}elin, à La 7flaute-Boide (Loir-et-Gher) "j.'MÎI. Loui.ï Ouin, au Mcsnil-Bacley (Calvados) Lau-renf Plombin, à Paris René Audoui, à Paris P.-H.- David, à Enghien-les^Bains Albert "Hu.- à ïa.verny (S.-et-O.) Henri Dorjiijiliguee4 -Sente* .n.

I -nr/ oiéhrml site «rusi. Peusthès.

Parcours magique de Cavalier Par M. E.;tIEUBRAY (Peusthès)

Constante 260

> i •< -̃-̃• ̃̃ !.•̃•

M. d'Ocagne, de l'Académie des sciences, à qui nous avons soumis la construction ci-dessus de notre collaborateur, nous écrit « La solution trouvée par M. Lieubray d'un carré magique engendré par la marche du cavalier sur un échiquier est du plus grand intérêt aux yeux des mathématiciens versés dans la théorie des nombres. Car, il ne faut pas s'y méprendre, une telle solution est bien loin de n'avoir que la valeur d'une simple amnsette il y a effectivement là une difficulté vaincue d'ordre purement mathématique.

Jusqu'en 1911, on ne connaissait que 88 solutions d'un tel problème. Depuis lors, c'est-àdire depuis. -21- uns, aucune nouvelle solution n'était venue s'ajouter à ce groupe.

Celle de M. Lieubray mérite donc de retenir l'attention et d'exciter l'intérêt de tous ceux que captivent les mystérieuses propriétés des nombres entiers. »

.̃•.̃• < N. D. L. R.

LE COZDTZFJLjIT SI1TO JAPONAIS

LA S. D. N. VA JUGER SUR DES FICTIONS

II apparaît aujourd'hui clairement que le problème de Mandchourie, si dangereux pour la paix, est mal posé par la S. D. N.,

Ce problème, d'ailleurs si complexe et qui exige une connaissance profonde du milieu asiatique, échappe naturellement au Comité des dix-neuf, sous ses aspects divers. Ils se retranchent donc derrière des principes, appliquent les formules juridiques d'une société qui a eu le tort de les considérer comme applicables à tous les peuples, quel que soit leur degré d'évolution, et en toute circonstance ce qui va contre le bon sens. On assiste même à Genève à ce spectacle extravagant d'une nation hautement policée comme le Japon, et d'un pays en pleine anarchie comme la Chine, admis sur le même pied devant un tribunal qui prétend symboliser la suprême justice ainsi que la moralité politique internationale. Et cette Chine a de prétendus délégués, MM. Koo et Yen, qui exploitent à fond la candeur de la S. D. N. et qui lui font accepter les plus audacieuses déformations de la vérité. Mais pourquoi hésiteraient-ils à la duper ? Celle-ci leur continue plus que jamais ses faveurs, ne veut rien comprendre elle a toujours affecté d'ignorer les terribles soulfrances du peuple chinois, d'ignorer l'évangile de haine prêché contre nous dans les écoles, évangile qui explique sans peine les énormes progrès du bolchevisme en Chine et dans les colonies du Pacifique. Aussi ne saurait-on dire, en toute justice, que la S. D. N. a travaillé pour la paix en Asie. Aujourd'hui, certains délégués du Comité des dix-neuf ne sont pas plus sages, puisqu'ils viennent de rédiger une brutale résolution visant à disqualifier le Japon. D'ailleurs, pourquoi se gêneraient-ils, ces Ponce-Pirate: ? i Leur responsabilité' c^iiulfe1, d^ûti4^ part, que savent-ils "'Mîsâéîeniént "dé* la" question en litige ? Et ce n'est pas le rapport Lytton, où les conclusions jurent avec les prémisses, qui les éclairera il les induit plutôt en erreur. Bref, le sort des peuples asiatiques est en bonnes mains

Mais comment se présente, à Genève, le problème mandchou ? Toute la thèse Lytton, qui sert de base de discussion, repose sur deux affirmations d'une grande portée 1° que la Mandchourie, historiquement, est une terre chinoise et que la population compte 95 0/0 de Chinois. Pareille affirmation est-elle en accord avec les faits historiques ? Nous l'avons prouvé la Mandchourie, au cours des siècles, a dominé la Chine, mais n'a jamais été conquise par elle. Quant à la population, sur un total de 25 millions au plus, on compte 7 millions d'hommes des Bannières, soit 4 millions de Mandchous et de Mongols, plus 3 millions de Chinois du Nord, leurs frères de race, émigrés très anciens. En outre, on compte 3 millions de fermiers, vieux émigrés aussi, hommes-liges des Bannières, fondus dans ces groupes. Tel est le blpc le plus ancien: i0 millions d'âmes. Restent 15 millions de Chinois, toujours du Nord 10 millions environ d'entre eux sont d'anciens émigrés et se disent Mandchous, comme l'Européen transplanté en Amérique se baptise Américain. Quant aux émigrés récents, 5 millions environ, ce sont des familles ayant fui, ces dernières années, devant la misère et la mort, ayant abandonné leurs provinces ruinées par le Kouo-Ming-Tang. Aussi, que la S. D. N. leur propose donc de réclamer l'extension à la Mandchourie du régime de Nankin La réponse de ces pauvres gens la fixera vite. Je le sais bien il y a les 1.500 lettres hostiles au Mandchoukouo pure farce que n'a pas comprise la mission Lytton. Aussi que penser d'enquêteurs qui se laissent ainsi duper ? Leur rapport perd donc singulièrement de sa valeur documentaire.

Mais j'en reviens aux émigrés récents est-ce que la venue de tant de familles chinoises sur un territoire étranger doit avoir pour résultat de changer le statut primitif de ce pays, d'enlever leur droit de souveraineté aux autochtones, c'est-à-dire aux vrais possesseurs du sol ? Tels sont les faits ethniques et historiques. D'où la conclusion fausseté de la thèse Lytton, fiction pure d'une Mandchourie terre chinoise.

2" La mission Lyttoli admet qu'il existe à Nankin un véritable gouvernement, un gouvernement central qu'elle baptise encore « national ». Or, elle se donne un démenti par le tableau qu'elle fait de la situation rupture de toute unité, lutte acharnée entre les divers cîans de féodaux, détresse générale, bolchevisme triomphant solidement implanté sur un vaste territoire bref, line Chine à la dérive, sans pilote. Précisons les provinces du sud sont indépendantes tout l'ouest immense vit de sa vie propre le nord de même et dans le centre, le bassin du Yangtze, l'armée rouge chinoise dispute avec succès le pouvoir au pseudo-gouvernement de Nankin. On se bat au Shantong on se bat au Setchouen on se bat au Thibet on se bat dans les provinces centrales. Dans ce chaos, la faction de Nankin n'émerge, et si peu, que par le soutien de la S. D. N., des EtatsUnis et de la IIe Internationale, après avoir été portée au pouvoir par Moscou. Elle parle de son armée « nationale », mais ce n'est qu'un ramassis de reîtres èl de brigands appartenant au toukiun Tchang Kai Chek et si peu payée par lui qu'elle vit surtout de rapines et terrorise les paysans au point qu'ils préfèrent les « Rouges », moins rapaces. Donc, ni gouvernement central, ni armée nationale. La mission

Négociations d'un pacte

de non-agression russo-chinots

Naxkik, 16 décembre. Au ministère chinois des allai res étrangères, on confirme aujourd'hui que Litvinoff, commissaire soviétique aux affaires étrangères, et le Dr Yen, représentaht de la Chine, négocient actuellement à Genève, un pacte de non-agression russo-chinois. Un projet d'accord serait sur le point d'être paraphé.

Lytton le reconnaît elle-même, malgré ses volte-face, puisqu'elle demande l'intervention des puissances pour rétablir l'ordre.

Bref, nous avons établi que la Mandchourie n'est pas une terre chinoise que s'ensuit-il ? Vue conséquence capitale c'est que les Japonais n'ont pas porté atteinte à la souveraineté de la Chine, n'ont pas violé ses front" >res, ne lui ont arraché aucune province. C'est au Mandchoukoito de protester s'il çstime qu'il y a violation de son territoire. Ce n'est pas l'affaire de la Chine, encore moins du gouvernsment-farf- tome de Nankin. C'est tout l'échafai- dage Lytton qui croule.

Quant à vouloir placer la Mandchousrie, cette vieille nationalité, sous le talon du toukiun Tchang Kai Chek, de son petit clan qui ne riez pas fait partie du Conseil de la S. D. N., c'est une mauvaise plaisanterie. La S. D. N. ne sauvera pas ainsi sa « face »; au contraire, elle la perdra totalement. D' A. Legendre.

Instruction

Education

Décembre, mois des étrennes, voit revenir pour beaucoup d'entre nous la préoccupation du cadeau à faire, du livre à choisir pour les enfants qui nous entourent. Et que de traquenards dissimule cet innocent problème 1 Les enfants ne s'en laissent pas imposer^et d'un mot font bon marché des meilleures intenfions. I.a nature, en compensation de leur · faiblesse, les a doués de mogens de défense qui nous mettront à leur merci, en cas « d'étrennes utiles », ou de livres choisis sans discernement. Ils ont un flaipquasj, miraculeux pour devinar z sous la reliure éclatante et les tranches dpxée^ les livres instructifs, les ouvrages célèbres mië à téur portée.' .1: :j M, Paul llazard, professeur au Collège d^a France, vient d'étudier, en un volume rempli f des observations les plus justes et des sugges- tions les plus fertiles, l'importante question de la littérature enfantine. l'eut-élte, après sa lec- ture, serez-vous encore bien embarrassé dans le choix que vous devrez faire, mais vous sati? rez qu'en dépit de toutes les dissertations les s enfants du vingtième siècle aiment le merveilleux d'on leur goût pour les contes de fies et les aventures fabuleuses les ouvrages ins- pirés par une connaissance exacte de leur mentalité en formation, et que leur crédulité s'àecommode de l'invraisemblable si l'auteur a su glisser avec sérieux des détails vrais.

Cours et Institutions.

COLLEGE RICHELIEU, 4, rue de Garches, Saint-Cloud. Etudes second., vie au grand air, confort, auto matin et soir, reste ouvert pend. les vacances. Revision du baccalauréat. COURS SUCHET, 3 à 10 ans. « ECOLE ACTIVE », 31, boulev. Suchet (16°). Face au Bois. ECOLES FONTANES, Paris, 9, r. Montalembert (VIle). Ext., demi-pens. de la 4e au Bac. inclus. Succursale à Brunoy. Int. et ext. à partir de la 7». INSTITUTION LA BRUYERE, Internat, externat jeunes filles, 6, rue Verdun, Choisy-]e-Roi (Seine). Confort moderne, grand jardin. Prép. à tous examens, Brevets, Baccalauréat, Arts d'agrément, Education physique, Gymnastique ` toute sorte, agrès, corrective, suédoise, rythmique, acrobatique, souplesse, sports, tennis, natation. Tél. 289.

Cours par corpespondanga,"

COURS CHATEAUBRIAND, 75, ay. des Ternçs, Paris (17°). Toutes les classes de 1 enseignement secondaire et cours de droit. Classes élémentaires (9°, 8% 7') spécialem. recommandées. Ecoles de plein air

L'ENFANCE HEUREUSE, Ecole Montessori de plein air pour enfant: 3 à 12 ans. Hiver à Vancresson, été à Andernos, bassin d'Arcachon. Ecrire Directrice, à Vaucresson (,Z. ct-O\). Jardins d'enfants

LES ENFANTS CHEZ EUX, 3 à 10 ans. Ecole active. Av. Clos Toutnin, Vaucresson. Tél. 74V> Service auto avec Paris.

Langues vivantes

ANGLAIS, Allem., Esp., Franç., etc. Prép. liac, prof. Nat. « United P'ofessors », 19, r. Drouot. ESPAGNOL littéraire et commercial. Met. dir. Juan Manuel, 19° année, o4, r. de la Victoire (9')' Gymnastique

EDUCATION ET MOUVEMENT, Enf. et adultes;' Cours dans 7°, 8", 14°, 18°. Ecrire Mlle Pleclge, 79, rue Denfert-Rochereau.

LISA DUNCAN, 147, av. de Versailles. Lit.24-97. Gyii.J. harmonieuse. Eduuut. musicale. Danse. Renseignements scolaires

MONDOVER, 12, r. d'Aguesseau, Paris, donne des conseils autorisés sur Ecoles et familles (France et étranger). Cours de Dansa

TANGO, RUMBA, VALSES, etc. Mlle Ar.gentil»,- Studio n" •>, Ploycl, 2.V2, Fg Sainî- Hoi)bré,'Carm>t 33-S6. Cours de souplesse, ciiiiïs., pour enfants.. ̃ ACADEMIE INTERNATIONALE de Danses artistiques N. Kremnuff, 6, r. Laferriére, Paris-9e Chant

MADELEINE MANSION, mcmb. de l'Acatl. du chant. Leç. part., techu. vocale. 20 bis, av. Map- Mahoii. Etoile 35-23.

Cours de Cuisine et Pâtisserie

Tous les jours, de 15 à 18 heures, leçons, 129, Faubourg-Saint-Honoré (8e), et 71, rua de la Pompe (16e). Abonnez-vous la Revue Culi- uaire LE CORDON BLEU, 30 francs par an. Séjour à la montagne i

MAISON D'ENSEIGNEMENT second. officiel. autorisée. Ttes classes pr enfants et jeunes gens. Prépar. au bac. Jeux et sports d'hiver. Le Hameau, Mégève (Hte-Savoie). 1.300 m. ait. SUISSE

Gstaad, par Montreux

ECOLE ALPINA « MONTESANO »

Internes et externes Classes anglaises et fr»n-« çaises. Maison d'enfants de tout premier ordre. ETUDE, SANTE. SPORTS

BEAU-SOLEIL (ait. 1,150 m.). Pensionnat Jeûnes filles. Tous sports. Instruction trançaise. Langues. Arts. Cours ménagers. Directr ice I Mlle Tschumi. Prospectus sur demande. u' CHALET MARIE-JOSE (Alt. 1.150 m.) reçoit garçons et fillettes de 5 à 12' ans. Vie do plein air. Classes françaises régulières. Gymnastique. Sports d'hiver. Surveillance médicale. Lausanne

BRILLANTMONT, Inst. jeunes filles désirant avantages climat suisse et école internationale. A. Château Brillantmont lang., arts agrém. li. Villa Brillantmont arts ménagers (théor., pratiq.), lang. Sports d'hiver et d'été. Rolle, par Lausanne

LA COMBE, Inst. jeunes filles 11 à 16 ans, Ecole Nouvelle à la Campagne. Prépare tous ptxyi.inmies. tous les sports d'été et d'hiver. Direction Ch. Dédie. M. A.

Villars-sur-Bex

L'ALPE FLEURIE. Institut pr enfants de 4 a 14 ans. Prog. scolaire français, anglais, allemand. -Tous sports. Soleil et plein air. Séjôui1 de vacances. Entrevues Paris et voyages accompagnés. Broch. re illustrée, références. Directrice-propriétaire: Mlle M. B. Seiler.


LA VIE LITTERAIRE

Défense

de la Langue française

UNE RENGAINE

Hélas le temps n'est plus où il suffisait de parler grec pour se faire embrasser par les femmes savantes. Le vent du snobisme a tourné. On risquerait au rebours de se faire moquer de nos Bélise et de nos Philaminte. Eussent-elles la bouche plus sensible que cette pierre de Lydie dont les changeurs de l'antiquité se servaient pour éprouver le titre de l'or, elles déclineraient l'honneur de siéger parmi les arbitres du concours de baisers que nous dépeint Théocrite en l'une de ses plus charmantes idylles, si Vadius ou Trissotin en devaient être les plastrons. Je dois donc m'excuser de ma science (entre nous fort superficielle), bien plutôt qu'en faire parade. Il va pourtant falloir que je dise deux mots de latin d'abord, ensuite deux mots de grec, pour exorciser deux de mes correspondants chez qui la possession se manifeste par un étrange phénomène le ne explétif les hante

Je me suis toujours élevé contre les ci-devant cancres qui, pour se justifier de n'avoir pas appris la grammaire au collège, crient sur les toits, en mauvais français, qu'on ne s'est jamais soucié de ces chinoiseries-là qu'aux époques de décadence, que Paris est déjà, comme un chacun sait, Babylone, Sodome ou Gomorrhe au choix, qu'il peut s'en tenir là et ne pas devenir Byzance pardessus le marché. J'avoue cependant que moi-même, Lancelot, je ferais plus volontiers aujourd'hui un article sur les dettes et sur les cent façons de répondre « non », dont quelques-unes sont assez vertes et si françaises plus volontiers, dis-je, qu'un article inactuel sur le ne explétif. Mais un ancien élève de l'Ecole polytechnique, membre de la Société X-Grammaire qui ne cesse de me pousser des colles à propos de ce ne, et un confrère de lettres ne me permettent pas de marcher dans les rubriques d'autrui bon gré mal gré, ils me ramènent à ma grammaire et au ne. L'un des deux m'écrit

« .Et il y a le fameux ne de Je crains qu'il ne vienne, ce ne gordien que l'on tranche en disant qu'il est explétif Ce n'est que la faute d'un savant ignorant qui a fait, il y a quelques siècles, un contresens en traduisant le Timeo ne veniat latin. Il n'a pas su que ne était une conjonction signifiant que. Il a confondu avec la négation, comme s'il ne pouvait pas y avoir, en latin, des homonymes, comme en français Timeo je crains, ne que, veniat il vienne. Supprimons donc, partout, ce mot parasite qui cause de perpétuels non-sens. »

Je serais navré de chagriner un correspondant qui signe ses lettres, dont les intentions sont pures et dont la courtoisie est irréprochable mais il faut bien que je lui avoue sans fard que son mot-à-mot de timeo ne veniat est quelque chose de proprement énorme. Et si je ne mets pas à énorme, comme Flaubert, une h aspirée et un au à la place de l'o, c'est qu'il ne me plaît d'imiter ni son orthographe romantique ni celle des commerçants qui pensent attirer la clientèle en annonçant des semelles Kisuzpa et des étrennes Prisunic. Je ne suis pas fâché de revenir un moment à l'actualité par ce biais.

Mais retournons au ne latin. Il comporte une idée de négation, tout ainsi d'ailleurs que notre ne dit" explétif. Timeo ne veniat pourrait se traduire ainsi « Ah pourvu qu'il ne vienne pas mais je crains. » Ou bien « Ce que je souhaite en craignant d'être déçu c'est qu'il ne vienne pas. En français, le contraire de Je crains qu'il ne vienne est Je crains qu'il ne vienne pas, et je demeure d'accord que cela n'est pas d'une logique rigoureuse, puisque pas n'ajoute rien à ne où toute la vertu négative est contenue mais je n'y peux rien, c'est l'usage. En latin, la négation est redoublée Timeo ne non veniat mais comme deux négations valent une affirmation, ce ne non est souvent remplacé par ut, que cette fois mon correspondant aurait quelque raison de traduire par que. Cependant Timeo ut veniat ne signifie pas Je crains qu'il vienne, mais précisément Je crains qu'il ne vienne pas.

J'ai promis du grec, il faut bien que je m'exécute. Si je l'imprime en caractères romains, c'est que je n'en ai pas d'autres à ma disposition, ce n'est pas afin de moins effaroucher mes lectrices. La syntaxe grecque est, dans le cas qui nous intéresse, exactement la même que la syntaxe latine. Après le verbe qui signifie « craindre », on met la conjonction hopôs qui équivaut à notre que, suivie de la négative mè qui équivaut à notre ne et quand on met hopôs sans négative, comme ut en latin, cela équivaut de même à une double négation Je crains qu'il ne vienne pas.

Telles sont les origines, tels sont les titres de ce ne qui met l'Ecole polytechnique en rumeur. On voit qu'il ne s'agit pas tout à fait un contresens d'un savant ignorant, lequel ne se serait point avisé, voilà quelques siècles, de traduire tout bonnement le ne latin par que. Il ne s'agit pas non plus d'un mauvais

usage nouveau, comme parait le croire mon autre correspondant (celui de l'XGrammaire), qui s'indigne que l'Académie française, « greffier de l'usage, mais avec un droit de regard », ne prescrive pas de n'employer le ne que conformément à la logique, et ne défende pas formellement de le « galvauder (sic) « comme la mauvaise habitude s'en répand de' plus en plus ». I! suffit de parcourir les exemples du Littré pour se persuader que les classiques ont « galvaudé le ne encore un peu plus que nous ne faisons.

Lancelot.

Choses

et Gens de Lettres

A SAINT-BARTHELEMY

Tous les lettrés connaissent Jeanne Duval, l'ensorcelante mulâtresse dont les noirceurs physiques et morales exercèrent sur la vie de Baudelaire tant d'influence et lui inspirèrent tant d'immortels poèmes. Cependant, jusqu'à présent, malgré toutes les recherches, on n'avait pas réussi à déterminer le lieu de naissance de la sombre « déité ». Les uns parlaient de la Martinique, les autres de la Réunion, d'autres de SaintDomingue. Mais on n'était pas fixé. Or. dans le récent numéro de la Vie, M. Sébastien-Charles Leconte nous .apporte une anecdote qui semble bien résoudre le problème, puisque cette fois c'est Baudelaire lui-même qui en fournit la clef.

A ses Samedis de l'Arsenal, nous relate M. S.-C. Leconte, Heredia contait volontiers qu'un jour Baudelaire lui avait posé cette étrange question « Sait-on que j'ai pour maîtresse une négresse suédoise ? Devinez un peu ce que cela peut être ? » « Parbleu, fit Heredia, qui savait tout et qui, en outre, comme originaire de Cuba, connaissait bien le voisinage, parbleu, votre maîtresse est tout bonnement née à Saint-Barthélemy. »

Cette îlette des Antilles était en effet, à l'époque, la seule que possédât la Suède sous les tropiques. Dès lors le recoupement devenait facile. Et rien de plus simple que de deviner comment Jeanne Duval pouvait être simultanément négresse et Suédoise.

Mais, en 1878, la Suède nous ayant recédé Saint-Barthélemy, dont au surplus toute la population gardait nos mœurs et notre langue, du coup, nous avons récupéré Jeanne Duval. Alors, pourquoi ne lui consacrerions-nous pas là-bas une plaque commémorative, comme on a fait ailleurs pour la Laure de Pétrarque ?

Evidemment, c'était un autre tempérament que Laure de Noves et de façons bien plus libres. Mais en poésie ces questions de vie privée comptent peu près des résultats acquis. Et si ceux qu'on doit à l'inspiratrice du Canzonero lui valurent les célébrations les plus éclatantes, comment ne pas rendre le même hommage à la Muse des Fleurs du Mal ?

Fernand Vandérem.

LE COUSSIN

ENTRE LES CŒURS

A tout instant, et hier encore, une dame lève son revolver et tire sur le monsieur qui l'aime, alors qu'elle ne l'aime plus, ou qui a cessé de la chérir, quand elle garde encore du goût pour lui. Il en est d'autres qui se poussent tour à tour et brusquement par la fenêtre. Je dis tour à tour pour ceux qui habitent au rez-dechaussée, car, de la sorte, la chute n'est point trop grave, et le précipité, rentrant à l'instant au logis, pâle ou le front vermeil, suffocant ou livide, peut jeter, à son tour, son bourreau dans le vide.

J'entends bien que tous nos contemporains, et je m'en réjouis, ne passent pas leur temps à manier des armes à feu ni à lancer vers la croisée les regards furieux et mystérieux de la préméditation mais il faut avouer que les humains, si on leur parle d'un problème qui ne les intéresse pas, la conversation languit, se traîne et meurt, et si on les entretient de quelque idée ou sentiment qui ait des racines vivantes dans leur cœur, pour peu qu'on les contredise, et même avec courtoisie, ils débordent assez rapidement d'une magnifique violence. Que de volcans secrets qui soudain répandent des arguments enveloppés de fumée et des syllogismes en fusion Ne peut-on point parler de ce qu'on aime, sans aussitôt manier des torches, et faut-il toujours que l'amour soit tout mêlé de fureurs ? Mais est-il véritable amour, et j'entends même et, peut-être, surtout, amour des idées, qui ne soit nourri de flammes ? Que ne peut-on faire comme le langage, qui, lorsqu'il y songe, place entre les voyelles prêtes à se heurter, l'ingénieux coussin du t euphonique. On ne dit pas arriva-il mais arrivat-il et la rixe de l'a et de l'i se trouve de la sorte écartée.

J'ai connu un poète, pacificateur des voyelles, qui se riait de l'hiatus. Il fourrait de ces t partout. Il déclarait

Vous direz que c'est un abus

C'est, en tout cas, une technique

Quand il y-t-a-t-un hiatus,

Nous mettons un t-t-euphonique.

Entre deux passions, que ne fait-on de même Mais que le docte mortel, résolvant le problème, séparant deux courroux, les pourra modérer ? Son front serait lauré de palmes immortelles, s'il gilssait un coussin comme entre deux voyelles entre deux cœurs humains prêts à se dévorer.

Tristan Derème.

-s F> O I S O IV 2=

( NOUVELLE )

Le courrier était très en retard. A notre retour de promenade avant le déjeuner, il n'était pas encore arrivé. Pas encore, madame, dit Annette, d'une voix chantante, en courant vers la cuisine. v Nous portâmes nos paquets dans la salle à manger. Le couvert était mis. La vue de cette table préparée pour deux personnes, deux seulement, et néanmoins si achevée, si parfaite qu'une troisième n'eût pu y prendre place, me donna, comme d'habitude, une brève et singulière émotion, comme si j'eusse été frappé par cet éclair argenté qui frissonnait sur la nappe blanche, sur les verres étincelants et sur la vasque des frézias.

La peste soit de ce vieux facteur Que peut-il bien lui être arrivé ? dit Béatrice. « Posez tous ces paquets ici, mon chéri. »

Où voulez-vous que je les mette ?. Elle releva la tête en souriant avec une douceur espiègle. N'importe où grand nigaud Je savais trop bien qu'un tel; endroit n'existait pas pour elle, et je serais resté à tenir la bouteille de liqueur pansue et les bonbons pendant des mois et des années, plutôt que de m'exposer à troubler encore le moins du monde son sens exquis de l'ordre. Ici. je vais les prendre.

Elle les posa sur la table, avec ses longs gants et un panier de figues. La Table du Déjeuner, nouvelle de. de. (1) Elle me prit par le bras. « Allons sur la terrasse, » Et je la sentis frissonner. « Ça sent la cuisine. », dit-elle doucement.

J'avais remarqué depuis peu il y avait deux mois que nous habitions le Midi que lorsqu'elle voulait parler de la nourriture, du climat, ou plaisanter sur son amour pour moi, elle s'exprimait toujours en français.

Nous grimpâmes sur la balustrade, à l'abri du store. Béatrice se pencha pour regarder au loin, vers la route blanche où les lances des cactus montaient la garde. La beauté de son oreille rien que son oreille était telle que, cessant un instant de l'admirer, j'avais envie de murmurer à toute cette mer étincelante qui s'étendait au-dessous de nous « Vous savez, son oreille. Elle a des oreilles qui sont vraiment les plus. »

'•

<

Elle était tout en blanc, des perles au cou, du muguet à la ceinture. Au troisième doigt de la main gauche, elle portait une perle, pas d'alliance. Pourquoi en porterais-je une, mon ami ? A quoi bon jouer cette comédie ? Qu'est-ce que cela peut bien faire aux gens ?

Et, naturellement, j'avais accepté, encore qu'à part moi, dans le secret de mon cœur, j'eusse donné mon âme pour me trouver auprès d'elle, dans la vaste église d'un quartier distingué, une église pleine de monde, avec des prêtres vénérables, des hymnes, des palmes, l'odeur de l'encens sachant d'avance qu'un tapis rouge et des confetti nous attendraient dehors et ailleurs un gâteau de noces et du champagne, et qu'on jetterait un soulier de satin derrière notre voiture (2) si j'avais pu glisser une alliance à' son doigt. Non pas que je me soucie de ces affreuses exhibitions, mais la bague eût peut-être, à mon sens, atténué cette impression terrifiante d'absolue liberté, sa liberté, bien entendu

Mon Dieu! quelle torture que le bonheur quelle angoisse

Je levai les yeux vers la villa, vers les fenêtres de notre chambre mystérieusement dissimulées derrière' ces stores de jonc vert. Etait-ce possible qu'elle fût venue dans cette lumière verdâtre, avec ce sourire secret, se sourire brillant et langoureux qui m'était destiné ? Elle passa 'son bras autour de mon cou l'autre main, doucement, impitoyablement, repoussait mes cheveux en arrière.

Qui donc êtes-vous ? lui dis-je. Qui était-elle ? Elle était. la Femme.

̃•:̃•• a

.Par la première chaude soirée de printemps, quand les lumières brillent comme des perles dans l'air mauve et que des voix murmurent dans les jardins qui viennent de refleurir, c'était elle qui chantait dans la haute maison aux rideaux de tulle. Quand on se promenait en voiture, au clair de lune, dans la ville étrangère, c'était son ombre qui s'allongeait sur l'or frémissant des persiennes. Quand la lampe s'allumait, c'étaient ses pas qui, dans le silence retrouvé, résonnaient devant notre porte. Et c'était elle encore qui, dans le crépuscule d'automne, et toute pâle dans ses fourrures, nous regardait, pendant que l'automobile l'emportait.

J'avais, à vrai dire, vingt-quatre ans à cette époque. Et quand, étendue tout de son long, ses perles sous le menton, elle me disait en soupirant « J'ai soif, chéri. Donne-moi une orange (3) »,

(1) En français dans ie texte.

(2) C'est une coutume anglaise de lancer des confetti aux mariés au moment où ils sortent de l'église, et un rite traditionnel de jeter un soulier derrière leur voiture pour leur porter bonheur. (Note du traducteur.) (3) Eu français dans le texte.

j'aurais plongé avec joie pour aller retirer une orange d'entre les mâchoires d'un crocodile, à supposer que les crocodiles mangent des oranges.

Si favais deux ailes de plume Et si j étais petit oiseau.

fredonna Béatrice.

Je lui saisis la main.

Vous ne vous envoleriez pas Pas très loin. Jusqu'au bas de la route seulement.

̃ Pourquoi justement là ? ?

Il ne vient pas

Qui ?. cet imbécile de facteur ? Vous n'attendez pas de lettres ? Non, mais c'est tout de même enrageant Ah

Elle éclata de rire tout à coup, en s'appuyant sur moi.

Le voici Regardez On dirait un scarabée bleu. ,-̃̃

Et nous restâmes joue contre joue en le scarabée bleu monter la colline, j

Mon chéri soupira Béatrice. On eût dit que ces mots flottaient dans l'air, qu'ils vibraient comme une note de violon.,

i '=^ Qu'y a-t-il r-f- •^•^̃=–

Qu'y y a- -1 ,<

Je ne sais pas, répondit-elle doucement, en riant. Une vague. une vague d'affection, sans doute.

Je l'entourai de mon bras.

Alors, vous ne vous envoleriez pas-?- ̃<>. < ii'lsâ'1 ̃>̃̃

Avec vivacité, mais d'une voix douce, elle s'écria

Non, non pour rien au monde Non, vraiment j'adore cet endroit. Je me plais ici. J'y resterais des années, il me semble. Je ne me suis jamais sentie si heureuse que depuis deux mois. Et vous avez été parfait pour moi à tous égards, mon chéri.

J'éprouvais une ielle félicité c'était si extraordinaire, si nouveau, de l'entendre s'exprimer de cette façon que je fis semblant de plaisanter.

Ne parlez pas ainsi on dirait que vous me dites adieu.

Oh quelle sottise, quelle sottise! Il ne faut pas dire cela, même pour rire

Elle glissa sa petite main sous ma veste blanche et me saisit l'épaule. Vous avez été heureux, n'est-ce pas ?

Heureux ? heureux ? Oh dieux si vous pouviez savoir ce que j'éprouve en ce moment. Heureux ma merveille ma joie

Je sautai en bas de la balustrade, et, m'emparant d'elle, je la soulevai dans mes bras. Tout en la tenant, je pressais mon visage contre sa poitrine, en murmurant « Vous êtes à moi ? » Pour la première fois, depuis des mois que je lui étais désespérément attaché, et même en comptant ce dernier mois de. béatitude. sans aucun doute. je la crus vraiment lorsqu'elle me répondit

Oui, je suis à vous.

Le,grincement de la barrière et les

Le grincement la barrière et les

pas du facteur sur le gravier nous séparèrent. Je me sentis un moment tout étourdi. Je restais là, souriant, me semb!e-t-il, d'un air assez stupide. Béatrice se dirigeait vers les fauteuils d'osier. Allez. allez chercher les lettres

me dit-elle.

Je. enfin. je' chancelai presque. Mais j'arrivai trop tard. Annette accourait déjà en disant

Pas de' lettres (1). °

Le sourire audacieux par lequel je iui répondis, pendant ,'qu'elle me tendait le journal, -dût surpendre. J'étais ivre de joie. Je lançai journal en chantant « Pas de lettres, chérie a tout en m'approchant du coin Béatrice s'était étendue sur la chaiselongue.

D'abord, elle ne répondit rien, puis, lentement, en déchirant la bande du journal

Qui oublie le monde sera par le monde oublié, dit-elle.

.VW

Il y a des moments une cigarette est exactement ce qu'il vous faut. C'est même plus qu'une complice c'est une amie discrète et parfaite qui sait tout, comprend tout. Vous la regardez tout en fumant, d'un air joyeux ou maussade, selon les heures. Vous aspirez profondément, puis rejetez la fumée en un long panache. Je connus alors un de ces moments.

Je m'avançai vers le magnolia et m'imprégnai* de son parfum, puis je revins m'appuyer contre l'épaule de Béatrice, mais, d'un geste rapide, elle lança le journal sur la pierre. Il n'y a rien, là dedans dit-elle. Rien, si ce n'est une affaire d'empoisonnement. Un homme a tué ou n'a pas tué sa femme. et vingt mille personnes ont suivi chaque jour les, débats et on a télégraphié des millions de mots dans tout l'univers après chaque audience.

Quel monde stupide m'écriai-jc

(1) En français dans le texte.

en me laissant tomber dans le fauteuil le plus proche.

Je voulais oublier le journal, pour retrouver, avec prudence, cela va sans dire, l'instant qui avait précédé la venue du facteur. Mais au ton de sa réponse, je compris que cet instant avait fui, momentanément, du moins. Tant pis, je consentais à attendre, cinq cents ans s'il le fallait, maintenant que j'avais une certitude.

Pas si stupide répondit Béatrice. En somme, il n'y a pas seulement una curiosité morbide chez ces vingt mille personnes.

Qu'y a-t-il donc, ma chérie ? Dieu sait combien cela m'était indifférent 1

Des remords s'écria-t-elle. Des remords N'avez-vous jamais compris cela ? Ils se sentent fascinés comme le sont les malades par n'importe quoi. n'importe quel détail concernant leur propre cas. L'accusé est peut-être innocent, mais ceux qui l'entourent sont presque tous des empoisonneurs. N'avez-vous jamais réfléchi. (Elle était toute pàle d'agitation.) au nombre d'empoisonnements qui ont lieu ? C'est une exception que de rencontrer des gens mariés qui ne s'empoisonnent pas, mutuellement. Des gens mariés et des amants. Oh ce nombre de tasses de thé, de verres de vin, de tasses de café qui contiennent à peine une trace de poison Quelle quantité j'en ai eue moimême que j'ai bue, sans le savoir, ou en le sachant. "et en en courant le risque La seule raison, ajouta-t-elle en riant, pour laquelle tant de couples survivent, c'est que l'un des deux a peur de donner à l'autre une dose mortelle. Il faut de l'audace pour s'y risquer Mais cela arrive fatalement tôt ou tard. On ne revient plus en arrière, une fois qu'on a donné la première petite dose. C'est le commencement de la fin, en réalité. N'est-ce pas votre avis ? Vous voyez ce que je veux dire ?

Elle n'attendit pas ma réponse. Détachant le muguet de sa ceinture, elle s'allongea de nouveau, se caressa les yeux avec ses fleurs, puis reprit Mes deux maris m'ont empoisonnée. Le premier m'a donné une dose énorme, presque dès le début mais le second était vraiment un artiste dans son genre. Juste une minuscule pincée, de temps à autre, et habilement déguisée. Oh si habilement Jusqu'à ce qu'un matin, à mon réveil, j'en eus un petit grain dans chaque particule de mon corps et jusqu'au bout des mains et des pieds. Je m'en suis aperçue à temps.

L'entendre parler de ses maris avec un tel calme m'irritait, et surtout un tel jour. Cela me blessait. J'allais lui répondre quand elle s'écria soudain, d'un ton lugubre i Pourquoi ? pourquoi cela devait-il m'arriver ? Qu'avais-je donc fait ? Pourquoi ai-je été toute ma vie désignée par. c'est une conspiration

Je tentai de lui expliquer qu'elle était trop parfaite pour ce monde abominable. trop exquise, trop fine. Cela effrayait les gens. J'ajoutai, en manière de plaisanterie

Mais moi, je n'ai jamais essayé de vous empoisonner.

Béatrice eut un petit rire singulier et se mit à mordiller l'extrémité d'une tige de muguet.

-Vous s'écria-t-elle. Vous ne feriez pas de mal à une mouche

Etrange c'était néanmoins blessant, affreusement blessant.

A ce moment, Annette survint avec les apéritifs. Béatrice, se penchant en avant, prit un verre sur le plateau et me le tendit. Je remarquai le reflet de la perle sur celui de ses doigts que j'appelais son «doigt de perle-.». Cqmment pouvais-je me sentir blessé de ce qu'elle venait de dire ?

Et vous non plus, répliquai-je en prenant le verre, vous n'avez jamais empoisonné personne.

Il me vint une idée que j'essayai d'exprimer

Vous. vous faites tout le con- traire. Quel nom pourrait-on bien don- ner à quelqu'un qui, comme vous, au lieu d'empoisonner les autres, les remplit. tous, le facteur, le cocher, le batelier, la marchande de fleurs, moi. d'une vie nouvelle, d'une partie de son propre rayonnement de sa beauté, de

sa.

L'air rêveur, elle souriait, et du même air rêveur, elle me regarda

A quoi pensez-vous, ma belle chérie ?

-Je me demandais, dit-elle, si, après le déjeuner, vous voudriez bien descendre jusqu'à la poste prendre le courrier de J'après-midi. Cela vous ennuierait-il, mon amour ? Ce n'est pas que j'en attende. mais, je me dis que, peut-être. s ce serait absurde, s'il y a des lettres, de ne pas les avoir. N'est-ce pas? Ce serait stupide d'attendre jusqu'à demain.

Elle faisait tourner la tige du, verre entre ses doigts. Sa belle tête était pen- chée. Je levai alors mon verre pour boire et je bus lentement, lentement, j ] en contemplant cette tête sombre et en.j songeant aux facteurs et aux scarabées bleusi aux adieux qui ne sont pas des. adieux et. Seigneur Etait-ce une fan- taisie de mon, imagination.? Certainement pas. La boisson avait un goût glacé, amer, bizarre.

KATHERINE MANSFIELD.

(Traduit de l'anglais par Madeleine T. GuÉHlTTEi)

Promenades avec Mozart (I)

LE REQUIEM INTERROMPU

Par HENRI GHEON.

L'exaltation passagère dans laquelle Mozart vivait depuis le succès de la Flûte et qui le trompait sur son mal, tomba soudain. Il se replongea dans son Requiem et dans ses funèbres pensées. Constance le retrouva abattu, pâle, le regard terne, indifférent à tout ce qui n'était pas son travail, même aux sollicitations si flatteuses, si avantageuses aussi, qui lui venaient de plusieurs pays étrangers de Hongrie ou une Société d'amateurs lui offrait une pension annuelle de mille florins contre un certain nombre d'œuvres nouvelles de Hollande de Londres, où Da Ponte se faisait fort de l'établir solidement, etc. Il ne répondait pas il s'agissait d'achever son ouvrage, cet ouvrage, le seul qui comptât, et de ne point le laisser imparfait. Tant qu'il n'aurait pas répondu à la commande de l'au-delà, il n'en entreprendrait pas d'autre.

Constance s'affola. Elle fit venir son médecin. Prudent dans son diagnostic, il fut alarmant dans son pronostic. Fièvre miliaire ? méningite ? phtisie ? `.' Usure simplement ? Elle s'en prit à ce Requiem et s'efforça d'en distraire Mozart. Elle le promenait en voiture, invitait ses amis à le visiter mais il était ailleurs il échangeait quelques mots avec eux et se remettait à écrire. Alors elle s'empara de la partition, l'enferma et cacha la clef. PeuNHre même provoqua-t-elle la commande de cette cantate maçonnique, Eloge de l'amitié (K. 623, W. 280), souriante, presque enjouée. Il semble que Mozart la composa d'assez bon cœur il la dirigea en personne. Courte trêvei Peu de jours après, assis auprès de sa femme au Prater, sous les acacias qui perdaient leurs dernières feuilles, il se mit à lui parler de la mort, et à lui dire que c'était pour luimême qu'il composait le Requiem. Des larmes lui vinrent aux yeux, et, comme sa femme cherchait à le tirer de ces sombres pensées Non, non, dit-il, je le sens trop bien, je n'en ai plus pour longtemps. Le vœu d'un mourant est sacré on lui permit de se remettre à son ouvrage.

Egaré, soupçonneux, une idée fixe s'emparait de son esprit « un ennemi lui avait versé du poison ». Prononçat-il le nom de Salieri ? Du moins le laissa-t-il entendre. Accusation sans fondement et, quand on y réfléchit, tout à fait absurde. Le temps des cabales était passé. Mozart, persécuté presque toute sa vie, avait droit, dans sa déchéance physique, à un peu de « délire de la persécution ».

Ses pieds et ses mains enflaient il ne pouvait plus travailler tout seul Sussmayer l'assistait, notant ce qu'il dictait sur la portée. De temps en temps, sans doute à l'insu de sa femme, il se traînait dehors, jusqu'à la Kartner^asse, la longue rue proche de son logis qui est encore aujourd'hui l'artère centrale de Vienne. Il entrait chez Joseph Deiner, à la brasserie du Serpent d'argent. La dernière fois qu'il y vint, dans les derniers jours de novembre, par un temps « maussade et froid. il se jeta sur un siège et laissa tomber, sa tète sur son bras replié ». Il commanda du vin et n'y toucha pas. Le patron vint le saluer. Il remarqua sa pâleur et la négligence de sa coiffure. Ils échangèrent quelques mots. Je sens, lui dit Mozart, que ce sera bientôt fini de faire de la musique. Je suis saisi d'un froid que je ne puis m'expliquer. Deiner, buvez mon vin et prenez ce siebzehner. Venez demain matin chez moi. Voilà l'hiver et nous avons besoin de bois. Ma femme ira en acheter avec vous je me ferai faire du feu aujourd'hui même. Le lendemain matin, Diener se rendit chez Mozart on l'introduisit dans la chambre. « Mozart était couché dans un lit t à couverture blanche. » Il entr'ouvrit les yeux et dit très bas Joseph, il n'y a rien il faire aujourd'hui, nous avons affaire à docteurs et apoihicaircs. Son état s'était aggrave on avait dû quérir le docteur Closset dans la nuit. Peulêtre une grippe maligne s'était-elle greffée sur la maladie, brightisme ou tuberculose, déjà maîtresse de ce pauvre corps. Le 28, il y eut consultation avec le docteur Sallaba, médecin-chef de l'hôpital général la condamnation était irrévocable.

On jouait toujours la Flûte cnchantée. Bien qu'elle eût déjà rapporté huit mille florins au théâtre, l'ingrat Schikaneder n'avait pas encore versé à Mozart la totalité de son dû. L'avenir n'élait rien moins qu'assuré Constance n'avait plus que soixante florins en caisse. La pensée de laisser sa femme et ses deux enfants sans ressources occupa-t-elle beaucoup l'esprit du mourant? Non; il avait appris à vivre au jour le jour. D'ailleurs, qu'y pouvait-il ? Si passionnément qu'il aimât Constance, si désolé qu'il fut de devoir la quitter, il savait qu'il la reverrait il ne douta jamais de l'immortalité de l'âme. Il reverrait le petit Karl il reverrait son dernier-né Wolfgang, qui avait tant de dispositions pour la musique quand son père était au piano, il bramait dans le même ton. Il reverrait Marie-Anne, sa sœur, Aloysia, ses premières amours, Sophie qui le soignait si bien, Puchherg qui l'avait tant aidé, le bon corniste Leitbcg, son souffre-douleur bénévole, le pauvre clarinettiste Stadler dont il avait sauvé la mise avec son Concerto en la.

Il reverrait tout son monde, bien sûr, et tout d'abord Anne-Marie, sa mère, et son excellent père Léopold. La mort était bien « l'amie » qu'il pensait, au temps de sa sérénité, quand il en parlait à son père. Il était résigné à lui livrer CD Desclée .île -Brouwer, crtit.


son corps, son âme tout excepté ,son art; l'art ne vous suit pas au tombeau.

C'était son unique pensée, son unique souffrance, son unique révolte. Peu importait ce que le ciel lui accorderait en échange. allait quitter la musique, lui, Mozart. On l'exilait du royaume des sons dont il était roi, de naissance, sans qu'il eût eu le temps d'en compter toutes les merveilles, d'en capter et d'en révéler tous les trésors. Le chant du monde allait continuer sans lui. Le peu qu'il en avait saisi pour sa joie et la joie des hommes, il tentait en vain de le retenir.

Il ne finirait pas cette Messe des Morts, qu'il s'était promis de laisser parfaite. Pas même elle Etait-il trop tard ? Ne pouvait-il indiquer tout au moins comment il la rêvait, la pensait, l'entendait ? Car elle existait déjà dans sa tête. Dieu et les hommes ne, lui feraient-ils pas la grâce de lui laisser, les moyens de la mettre au jour ? Il est deux heures de l'après-midi il mourra demain. Il a autour de lui son beau-frère Franz Hofer, son Zarastro, Franz Gerl, son Tamino, Bsnerlikt Schack. qui sont venus prendre de ses nouvelles. Il se dresse, il commande on ouvre sur son lit la partition du Requiem où il a noté de sa main le début du Lacrymosa. Il tient à l'entendre chanter avant de poursuivre le départ du thème est trop beau pour qu'il ne le mène pas au but. Il prend lui-même la partie d'alto sa faible voix se joint aux autres.

Lacrymosa, dies illa.

Qua resurget ex favilla.

Mais déjà il s'est tu il pleure.

Oh non il ne craint pas « ce jour de larmes » le coupable « homo reus » renaîtra pour être jugé. Il s'est efforcé jusqu'au bout, à la dernière limite de ses forces, de faire honneur au don gratuit qu'il a reçu sans l'avoir demandé. En a-t-il mal usé ? n'est-il pas resté pur, humble, laborieux, fidèle, autant du moins qu'homme peut l'être en cette place insigne et dangereuse où Dieu ta mis ? Dans le moment du suprême renoncement, il lui est bien permis de pleurer la musique. Il mourra dc:lans, comme il y est né.

Le soir, sa plus jeune belle-sœur, So- phie, poussée par un pressentiment, se présenta à la maison. Mozart sortit de son rêve pour la saluer.

« C'est bien d'être venue, soupira-t-il, chère Sophie. Il faut que tu restes cette nuit. Il faut que tu me voies mourir. » II ajouta

« J'ai déjà le goût de la mort sur la langue. Qui assisterait ma chère Constance, si tu n'étais pas là ? »

Constance, épouvantée, pria sa sœur de ramener un prêtre. Celle-ci s'adressa aux prêtres de Saint-Pierre et eut bien 1 de la peine à en décider un qui vint trop tard. Soit volonté, soit incapacité, I soit hostilité, soit détachement, il ne semble pas que Mozart eût réclamé son assistance. Comme tant d'esprits vraiment religieux gagnés par l'utopie du siècle il était sans défense sur le plan intellectuel il avait décidé ou pris l'habitude sans doute de ne plus demander au catholicisme que ce qu'il jugeait convenab!e et digne d'un homnie de progrès. La pensée perdue dans son Requiem, il se figurait voir en face la miséricorde de Dieu qu'il n'avait jamais mise en doute. Nous voulons croire qu'il ne s'abusait pas. Son œuvre inachevée à laquelle on a reproché une sérénité trop tendre, épouse l'esprit de la liturgie funéraire qui est avant tout de paix et d'espoir, qui est grave mais n'est pas sombre, et qui ne tonne, ne fulgure que pour trouer la nue et nous faiie entrevoir la lumière du paradis. Lorsque Sophie rentra, sans prêtre, elle trouva Sussmayer auprès de Mozart qui lui expliquait d'une voix mourante de quelle façon il convenait d'achever le Lacrymosa. Il eut encore la force de recommander à sa femme de tenir sa mort secrète, tant qu'elle n'aurait pas avisé leur ami Albrechtsberger. Il grelottait, il avait la tête brûlante. On courut chercher le docteur. Il ordonna des compresses froides sur le front. Elles secouèrent tellement le pauvre malade, I nous dit Sophie, « qu'il ne reprit plus connaissance jusqu'à ce qu'il trépassât ». « Son dernier souffle, ajoute-telle, fut comme s'il voulait avec la bouche, imiter les timbales de son Requiem, je l'entends encore. » Il s'éteignit moins d'une heure après minuit, par une tempête effroyable, le vendredi 5 décembre 1791. ,.s ü Constance faillit devenir folUSï elle s'étendit sur le lit, auprès de WolîSang, dans l'espoir de prendre sori mal. La servante Elise, en sanglots, fut au Serpent d'Argent chercher le bon Joseph Deiner afin qu'il habillât son maître. Mozart fut mis dans le cercueil et revêtu du poêle noir de la confrérie de la Mort, puis porté dans son cabinet et placé à côté de son piano-forte. Est-il sûr que beaucoup d'amis défilèrent dans la journée ? Ils furent peu nombreux au service le lendemain. Celui-ci fut expédié à trois heures de l'après-midi dans la chapelle de la Croix, à la cathédrale Saint-Etienne, où Mozart tenait le. poste de maître de chapelle suppléant rapidement et sans musique. Le riche baron van Swieten avait conseillé un convoi de troisième classe, pour éviter à la veuve des frais. II assista à la cérémonie bâclée avec Sussmayer; Salieri, Roser, Joseph Deiner, plus les deux beauxfrères Hofer et Lange quelques autres aussi, j'espère mais on prétend que Schikaneder n'y fut pas. La tempête de neige, mêlée de pluie, redoublait depuis le matin. Le petit cortège essaya peutêtre de conduire jusqu'au cimetière qui se trouvait à un quart d'heure de la ville la dépouille mortelle du cher Wolfgang. ais la tempête fui plus forte que l'amitié. Devant la fosse béante, les croque-morts se trouvèrent seuls. C'était dans le coin réservé aux pauvres il arrivait souvent, la famille n'y veillant pas, qu'on négligent de planter sur le tertre une croix portant le nom du défunt. Un pauvre a-t-il un nom ? Wolfgang-Amadéo-Chrysostùme Mozart descendit sans nom au tombeau et jamais plus on ne le distingua des autres pauvres. Pour un enfant né dans la gloire, pour un homme qui travailla sans relâche à la mériter, qui la mérita plus qu'aucun autre homme, n'est-ce pas suprême ironie la perfection de l'humilité ?

Oui, Mozart inconnu. On ne le connait pas encore. Henri Ghéon.

Henri Ghéon.

SUR LES 'TERRABSEB- DE BICILE

MONREALE

il V v.

Pourquoi, dans la merveilleuse église de Monréale, rivale de la chapelle Palaline, et dans le cloître voisin. l'un des I plus beaux du monde, suis-je inquiet et distrait ? Cest que j'attends autre chose. Je songe à Henri de Régnier,qui, au cours de cette même .visite, .se .sentait attiré au dehors par l'arôme de fleurs invisibles..» ̃-

En, pénétrant dans le petit jardin qui fait suite -au cloitre, je comprends l'émoi du poète'et son ravissement. C'est l'un des'ehdroits de làHerrePoij rêve aussitôt de s'arrêter et de fixer sa tente, où l'on] reste muet près d'une campagne muette, tous deux enchaînés par un mystérieux attrait. Le soir où y vint Henri de Régnier;, montait, dans l'air pur et tendre du printemps sicilien, J'odeur déjà nocturne des orangers. C'est par un matin de mars que je contemple les vergers de Palerme. alors' que Jes amandiers en fleurs les tachent de rose et de blanc.

Quel cadre, pour la scène d'amour d'un roman Mais il serait bien difficile de n'y pas faire succomber les plus platoniques amants. Comme au bord du lac de Côme, dans cette villa Serbelloni où j'écrivais l'Amour sous les lauriersroses, il me revient une phrase des Martyrs, oit Chateaubriand déclare qu' « il est des climats dangereux à la yertu par leur extrême volupté », A certains jours plus thauds, de tels effluves, dit-on, s'élèvent de cette conque embaumée, que les habitants de Monréale ne peuvent laisser leurs fenêtres ouvertes et,que les chien^, siir le sol. perdent j"a;,tr$ce. du ..gibier*? [^ s t

Sous *1el lïiui^îrllres à' caoutchouc qui orftb'r'âgent le minuscule jardin, "accoudes aii petit mur qui borde la ter- rasse, nous voudrions' arrêter l'heure fugitive et .prolonger notre rêverie. Nous sommes suspendus au-dessus de la Conça d'Oro, comme, du Giardino di Fronte de Pérouse, ©n domine la plaine ombrienne. Mais alors que, là-bas, en face des blanches murailles d'Assise, c'est une vision- d'austérité et, de recueillement, iei se déroule le plus voluptueux des pa3'sâgesï A l'horizon, au1 bord de la mer bleue, Palernie étale ses palais, ses maisons et ses jardins. A nos pieds, la vaste plaine couverte d'orangers et de citronniers s'étend jusqu'à la colline de Parce. Quelques fermes parmi des oliviers gris en rompent la monotonie. Par place chantent les notes claires des amandiers auxquels le .printemps târdit n'a pas encore mis" leurs feuilles surchargés de fleurs, ils ne ressemblent point .à ces arbustes des estampes japonaises, aux branches rares et écartées, ornées de,, quelques pétales quie l'nn pettt frileux encore de la neige récente ils forment d'énorme .bouquets'' âuj| fleurs serrées sous lesquelles. disparaît presque le bois noir.

A l'ombre légère et parfumée des arbres en fête, les paysans travaillent les champs et .commencent à soigner la vi- gne qui s'éveille. Ils évoquent pour moi le temps où les hommes étaient assez sages pour chercher ,le bonheur dans l'amour de la terre et le culte des dieux. Tout ici prend un air heureux. Comment ne pas savourer la douceur de vivre ? Certes, ainsi qu'ailleurs, les êtres y souffrent et y meurent. Mais faut-il s'étonner qu'ils ne voient pas les choses du même œil qu'un paysan de la Maurienne ou un mineur des Flandres, n'ayant comme horizon que des terres noires ou glacées, avec des silhouettes de rochers nus ou de mornes corons ?

JTO R RiiRËPE SAINT- C O S M E

Les ossements de Ronsard

viennent d'être retrouvés.

(Les journaux.)

C'était dans une vieille caisse à bougies un petit tas d'ossements. De très anciens ossements cribleux, décolorés, quasi pulvérulents deux tibias, un fémur, quelques vertèbres, le maxillaire inférieur.

Comme je me penchais sur ces pauvres restes, mon hôte me dit On vient de les trouver à SaintCosme ce sont peut-être les ossements de Ronsard.

Ronsard Un sursaut me dressa Je volerai tout vif par l'univers

Eternisant les champs où je demeure De mon renom engressés et couvers. Les champs éternisés les champs s glorieux de son repos. cette vieille caisse à bougies

Quel thème pour une sombre méditation à la Shakespeare l'

Cependant, voyons un peu.. -M

.v'v\̃ ?*̃ •r. v

~4~.· ~IL.'k

Ronsard, nous apprend le savant chanoine C-uignard, auquel nous devons tant d'érudites contributions sur le « gentilhomme vend6mois », Ronsard depuis longtemps malade et tout noué de rhumatismes avait, à la (in de juin 1585. quitté Paris pour son cher prieuré de Croix val.

Il y parvient en juillet, mais déjà sa vie douloureuse n'est plus qu'une lente agonie.

Vers la mi-novembre, l'esprit hanté par la mort, l'envie lui prend de retourner à Saint-Cosme, cette abbaye dans la banlieue tourangelle, dont il avait, vingt ans plus tôt, obtenu le bénéfice. Il espère encore d;wis les soins des médecins. Peut-être parviendronl-ils à lui

? AGRIGENTE

l De la terrasse de l'hôtel, au milieu de, jardins luxuriants, nous contemI pions la ville et les temples épars dans la campagne. Sur ce littoral plus chaud qui regarde l'Afrique, les amandiers déj fleuris ont déjà leurs feuilles et la terre jaune est presque entièrement revêtue d'un uniforme manteau vert. Je regrette d'arriver ici quelques jours trop tard et de ne plus voir les temples se dresser parmi cette floraison qu'un jeune .poète d'Agrigent.e a chantée dans un poème intitulé ̃ Sève di Sicilia. A l'hérizon; -la mer. frangée d'écume est pilonnée de barques regagnant Porl-Lm1pédocle dont j'aperçois les jetées. Nous sommes, en effet, dans la patrie d'Empédocle, où devait également naître Pirandello. L'écrivain d'aujourd'hui n'a'pas encore fait oublier son illustre et lointain concitoyen. En traversant l'Agrigente moderne, j'ai vu plusieurs boutiques à t'enseigne du philosophe que j'avoue mal connaître, malgré l'éloge presque dithyrambique de Renan. « Empédocle ne le cède, dit-il, à aucun de ces génies extraordinaires de la philosophie grecque anté-socratique, qui furent les vrais fondateurs de la science et de l'explication mécanique de l'univers. Les fragments authentiques que nous avons de lui nous le montrent soulevant tous les problèmes, approchant souvent dès solutions qu'on devait trouver deux, .mille deux cents ans plus tard, côtoyant Newton, Darwin,, Hegel. » Empédocle conçut même, paraît-il, la chimie des corps organisés et se passa de la divinité dans ses hypothèses. Lui-même se croyait presque un idemirdiau;" quand" :Ursortait; dans tes rués<aK'èè une couronne d'or et un cor- tègé de jeunes- disciples qui l'accla- maient.

Mais je ne s,uj$ point ici pour rêveir de philosophie je' sbng'e'à cette Agrigente que Pinffàre déclarait la plus belle cité des mortels, La préfecture d'aujourd'hui, trop loin de la mer pour en jouir et en prof itéïj, semble [Tigée dans la tristesse d'avoir été et de n'être plus. Que sont devenues ses richesses fabuleuses et ses habitudes de voluptueuse mollesse qu'enviaient les cités méditerranéennes ? Gœthe n'y trouva même pas une auberge et dut coucher dans un atelier où l'on -fabriquait du vermicelle. L'hôtel nouveau, en pleine campagne, entre la ville moderne et les temples, permet les longues siestes sous les verdures et les fleurs de ses terrasses. Les blés verts ondulent à la brise qui vient du large. Cerisiers, pruniers et poiriers dressent leurs énormes bouquets vers un ciel aussi bleu que ht mer. De grands asphodèles mauves bordent lëschemins. Une sorte d'ivresse vernâïé émane de la nature en fête.

D'ici, les temples donnent moins cette impression de lourdeur que tout à l'heure, près d'eux, j'ai ressentie je ne distingue plus les colonnes qui me semblèrent bien trapues et rapprochées pour le poids relativement léger qu'elles supportent. Je ne vois que l'ensemble de leur masse à travers les feuillages. J'avais oublié, du reste, que les architectes bâtissaient sur un sol agité et mouvant ils durent se résigner à faire leurs monuments moins élégants pour qu'ils fussent plus solides et, somme toute, ils y réussirent, puisque l'un d'eux subsiste encore presque en entier. Les lignes en, sont d'une simplicité logique et leur plan sans mystère se livre au premier regard. Et puis, comment oublier ces beaux 'chapiteaux doriques, •̃;

rendre le sommeil perdu, malgré les décoctions de pavot dont il use et abuse tous les soirs;' --•-> ̃̃̃̃ ̃̃ '-̃̃-

Pour la dernière fois, laforêt de Gastine'voit passer son-poèfer.. Le voyage est affreusement pénible. Le malade ,geint, dans: son coche, « n'ayant gardé de, la, vie que le sentiment de la douleur »,.

Il arrive enfin, mais dans quel état « décharné, dénervé, démusclé, dépoulpé ». ̃̃̃;̃'

Le soir même, il fait venir l'aumônier Jacques Desguez « Je veux mourir en la religion catholique, comme mes aïeux, bisaïeux, trisaïeux, et comme j'ai assez témoigné par mes escripts ». Le dimanche 22 décembre, il fait son testament, répartit ses biens entre l'Eglise, les pauvres, des serviteurs et ses parents.

Le jour de Noël, il se confesse au sous-prieur qui célèbre la messe dans sa chambre et lui administré l'extrêmeonction.

Le lendemain. le moribond tombe durant une heure « dans un profond assoupissement ». Ranimé, il prie1' « qu'on prenne la plume pour escrire ce qu'il nommera. et pour lors récita et dicta deux sonnets ».

Inauguration d'un buste de Victor Hugo

Ainsi que nous t'ayons annoncé avanthier soir, au siège de la Dante Alighieri », 12, rue Sédillot< en présence de l'ambassadeur d'Italie et de nombreuses personnalités littéraires françaises et italiennes, M. Eugenio Cosèlschi, député, a inauguré un buste de Victor Hugo, beau marbre du sculpteur Vatleronlï M. Cosèlsehi, présenté par l'éniifu-nt italianisant M. Eugène ̃Bestaux, a parlé -ci» français de l'œuvre Qu

dont la noblesse s'allie à la netteté et dont la flexibilité de courbe n'a jamais été dépassée ?

Merveilleux et complets artistes furent ces Grecs qui savaient choisir les plus nobles emplacements pour y dresser leurs chefs-d'œuvre et les rendre dignes de l'emplacement. L'art suprême est l'achèvement de la nature par l'homme. Ajouter de la beauté à la beauté de la terre tour de force bien rarement réalisé au cours des âges, jamais mieux en tout cas que par ces Grecs du cinquième siècle qui poussérent en même temps à la perfection presque toutes les formes de l'art. Peut-être dans cette Trinacrie, qu'ils traitèrent un peu en vassale avant d'y voir une rivale, n'apportèrent-ils pas à la construction des monuments autant de soin que chez eux; ils les élevèrent, non en marbre, mais en un calcaire grisâtre, de qualité inférieure, que dégradent facilement l'humidité et les changements de température. Ils dissimulèrent les tares de la pierre sous un revêtement de stuc celui-ci tombé, tous les défauts paraissent. Mais, d'ici, on ne les remarque plus et l'on ne voit que la splendeur des temples, surtout à la chute du jour, lorsque le soleil agonisant met sur leurs blocs des teintes fauves et d'or roux. Au loin, l'eau se pare de reflets changeants; elle complète le décor et lui donne sa véritable grandeur. N'est-ce pas sur les bords de cette mer que naquirent les deux plus nobles cultes sortis du cerveau de l'homme, ceux de la, Raison et de la Pitié ? q

.i

TAORMINE

L'emplacement de Tâbrminè et le paysage qu'elle domine sont d'une telle beauté matérielle, si j'ose dire, que nul n'y peut résister. Ils donnent une véritable jouissance physique. On ne saurait imaginer un spectacle comblant plus vite; et plus à fond tout ce que peut désirer le regard humain. Un guide local raconte que la fondation de la cité est due à un prince du nom de Tauro qui, ne trouvant nul cadre plus parfait pour y abriter ses amours avec la belle Mena, créa la ville et lui donna son nom joint à celui de sa maitresse. Que l'amoureuse légende convient bien à cette ville où s'abritent tant de couples passionnés 1 ̃•:̃ ;.̃ ̃ ,•

Au-dessus de nous, la mer violette étincelle aux derniers rayons du soleil, se nuance de reflets moirés, harmonieux mélange de bleus et de verts dent la gorge du paon peut seule donner une idée. Machinalement, les vers de la comtesse de Noailles me viennent aux lèvres .̃̃ ̃

Et puis toujours, là-bas, je voyais, pure et [vaste,

La mer1 àw yrand renom, qui touche dans ses ̃̃•-̃.̃ ̃ [jeux

Le rivage d'Ulgsse et celui de Jocaste, [jeux L'herbe où les bergers grecs préludaient deux '"̃ [par deux.

Dans ce décor, il ne faut guère d'imagination pour prêter flûte ou syrinx à ces jeunes pâtres aux yeux de braise que l'on rencontre, le long des routes, couchés dans l'herbe haute. Continuentils les jeux d'Alexis et de Corydon ? « Viens te blottir dans mes bras, murmurait Menalcas à l'oreille de Daphnis tout en surveillant nos troupeaux mêlés, je lancerai mes chants à la mer de Sicile. » Peut-on, ici, n'être pas indulgent ? Ce n'est point sur ces rivages que le pilote Thaumos aurait entendu l'étrange voix lui annonçant la mort de Pan.

Nous regardons un grand bateau blanc, si petit vu d'ici, se hâter vers le détroit de Messine que Maupassant, dans son ardente imagination, trouvait

Ce sont ceux qui commencent par ces vers

Il faut laisser maisons et vergers el jardins.

twafeEMaiOMWWg*- ̃ '«.̃ ̃̃ -̃̃va»..

et'l~è:>jt

"et"

̃ 'V ̃̃̃-̃£* af. <;»2.e-0 •̃– plus heureux qui

Heureux qui ne fut oncq; plus heureux qui

A peine balbutié le dernier tercet, une faiblesse le prit.

Et « cy finist sa vie avec ses vers, nous dit un vieux biographe. C'estoit sur les deux heures de la nuict, le vendredy vingt-septième du mois de décembre mil cinq cens quatre vingt et cinq ».

Depuis le Il septembre 1524, celui auquel Cassandre Salviati, Marie l'Angevine et Hélène de Surgères doivent l'immortalité, avait vécu soixante et un ans, trois mois et seize jours.

Il fut enterré sans pompe, avec une discrétion toute monacale.

Je défends qu'on ne rompe

Le marbre pour la pompe

De vouloir mon lambeau

j Bastir plus beau

Mais bien je veux qu'un arbre

M'ombrage au lieu de marbre,

Arbre qui soit couvert

Toujours de vert.

Victor Hugo en mettant en relief son caractère universel. L'orateur a montré l'influence du grand poète français sur Carducci et d'Annunzio et a souligné les rapports intellectuels entre Victor Hugo et Dante, dans lequel l'auteur des Contemplations voyait un des plus grands génies de l'humanité et 1 -e-'plus haut symbole de la pensée italienne.

« parfumé comme une chambre de femme ». Je ne sais d'où viennent les senteurs qui flottent autour de nous et nous enveloppent comme un nuage d'encens sans doute des terrasses fleuries accrochées au flanc du coteau et des vergers d'orangers qui suivent la courbe du rivage et lui font une ceinture odorante.

Jardins suspendus avec, pour toiles de fond, l'immense azur miroitant de la mer d'Ionie et les flancs glacés de l'Etna quel autre site d'Europe offre pareilles richesses ? Les plus beaux coins du golfe de Naples ne peuvent rivaliser avec lui, d'abord parce que Taormine n'est pas à même le rivage, mais suspendue comme un nid d'aigles audessus de la mer, et puis, parce que le Vésuve semble un jouet d'enfant à côté du cône géant où le feu couve sous des neiges éternelles.

La perpétuelle menace que le volcan fait peser sur le paysage y ajoute l'émoi du danger possible. Toute beauté s'accroît quand on' songe qu'elle est périssable et que la seconde qui vient peut nous la ravir à jamais. La crainte d'un malheur, comme la sourde approche de la mort, donne son plus grand prix à la vie. Jadis Maurice Barrès, sur les flancs du Vésuve, s'exaltait au contraste de l'heureux paysage et de la menace sur lui suspendue. « On doit ce paradis à l'enfer qui le porte, déclare-t-il dans ces pages inédites sur l'Italie dont je parlais récemment aux lecteurs de Figaro. Par ce beau jour, je m'enivre, avec une claire conscience, aux deux coupes du monde, l'une bleue frangée d'écume et l'autre enveloppée de vapeurs funèbres. Ces deux coupes de vie et de mort, posées sous le plus beau ciel, c'est un drame 'mystique, ̃unei messe, l'éternel office divin. Ce côté mystique disparait ici dans la sensualité du paysage. La côte d'Ionie n'est qu'une terre de volupté à laquelle l'Etna ajoute, pour quelques-uns, les raffinements du danger et de la peur. Mais la plupart des milliers de touristes qui envahissent Taormine y savourent le plaisir à l'ombre dorée des orangers, sans penser à la mort, comme ces amants-de la fresque de Pise qui ne voient pas ricaner derrière eux la vieille virago aux ailes de chauve-souris.

Déjà la nuit tombe. Du balcon de notre chambre, au-dessus des jardins du couvent de San-Domenico transformé en palace, nous attendons l'heure où l'Etna se dégage des nuages qui l'entourent souvent dans la journée. Le voici, presque irréel dans sa blancheur, se détachant sur le fond sombre du ciel. A travers les arbres qu'éclairent les globes électriques, par-dessus les lumières clignotantes de la petite ville, c'est presque une apparition de rêve. Je songe à ce Fousi-Yama que l'on aperçoit, entre des branches fleuries, à l'arrière-plan de tant d'estampes japonaises. A peine distingue-t-on le mince panache de fumée, juste ce qu'il faut pour mettre un léger piment dans notre plaisir. Pourquoi faut-il qu'un vent frais se lève soudain et nous empêche de jouir plus longtemps du spectacle ? Printemps trop tardif, nous t'en voulons de ne pas nous donner une de ces chaudes soirées de Sicile, où, dans les jardins assoupis, on se sent défaillir sous les parfums, une de ces belles nuits païennes où l'on rêve de Phœbé et d'Endymion. Endormons-nous du moins au murmure de cette mer où chantaient les sirènes, de cette mer d'Ionie, propice à toutes les idylles, qui entendit les strophes alternées des bergers de Théocrite et les soupirs de Sapphô.

Gabriel Faure.

[retourne.

Sa volonté fut obéie même trop bien respectée. II n'obtint pas la satisfaction de cette ombre indulgente. Après un office conventuel tout simple, le corps du chanoine Ronsard fut inhumé sous le carrelage de l'église, « à gauche de l'autel », sans autre précision.

Trois ans plus tard, Etienne Pasquier voyageant devers Tours, s'en fut visiter l'endroit où reposaient les restes d'un homme qu'il avait aimé. « Ronsard fut enterré en sa prioré de SaintCosme, à coté senestre de l'autel, si vous entrez dedans l'église, sans qu'il y ait aucune remarque de tombeau, tors une vingtaine de carreaux neufs de brique au milieu de plus vieux, qui fust la cause qu'un jour de saint Marc mil cinq cens octante neuf, oyant vespres en ce lieu, poussé par son influence ou d'un juste dépit de voir ce grand personnage en une sépulture si pauvre, je luy fey sur le champ cette autre épitaphe Si Cosme, en grec, dénote l'univers. Je devais cela à sa mémoire et à l'amitié que nous portions l'un à Faùtre >. >

Ici, non plus, nulle indication exacte. Or, l'année suivante, une grave alerte jetait l'émoi dans la cité de saint Martin. Les Huguenots réussissaient un coup de main sur ses faubourgs. L'église Saint-Cosme, précise Joachim de la Chétardie, prieur-commendataire de l'abbaye, « fut pillée par irruption violente et sacrilège. « Plusieurs tombes violées et saccagées, les cendres qu'elles contenaient furent jetées au vent. Celles de Ronsard, qu'on savait enterré là, de ce Ronsard qui avait si fort honni, j tant poursuivi de ses invectives les « traislres injurieux et cryards » auraient-elles donc été respectées par des fanatiques ?. l

Ce n'est pas tout encore.

Au milieu du dix-huitième siècle, par I

manque de ressources, la vie canoniale ne put se maintenir à Saint-Cosme. On décida d'abandonner le prieuré en unissant les débris de son revenu à la mense de Saint-Martin.

Le curé de Saint-Hilaire mentionne l'événement en ces termes, dans son Journal, à l'année 1742

« Ladite fabrique avait des revenus insuffisants pour ses charges. Par suite, on a fait détruire l'église de SaintCosme. Y furent seulement trouvés plusieurs cercueils de pierre, qu'on transporta dans une cour à côté, pour servir d'auges ou d'abreuvoirs aux chevaux. Ils y sont encore. »

Voilà pourquoi je suis resté sceptique devant les ossements de la caisse à bougies.

A. Augustin-Thierry.

LE CENTENAIRE

DE GUSTAVE EIFFEL

1 C'était à Liège, lors d'un banquet où la chère, ma foi, se manifestait exquise. Tout aux douceurs d'un bon mets, j'entendis soudain mon voisin qui m'entreprenait sur ce mode

Monsieur, me disait cet homme, professeur à Luxembourg, vous avez fait quelque chose d'abominable.

Et quoi donc ?

Vous avez demandé, monsieur, la suppression de la Tour Eiffel. Un si beau monument

Je dus expliquer à cet ami de la Tour que poser cette question en tant qu'enquêteur de la Revue Mondiale « Faut-il renverser la Tour Eiffel ? et décider de cette action sensationnelle en tant qu'homme privé, cela faisait deux choses très différentes.

Mon voisin respira et je pus continuer de bien manger. Mais

Vous aimez beaucoup la Tour ? re=pris-je.

Ah monsieur 1

Et ce « Ah monsieur est, je crois bien, le plus bel éloge qu'ait reçu la Tour Eiffel de toutes les quarante années qui séparaient sa naissance 1889 du banquet où 1929 l'exclamation était prononcée. Aussi je ne doute pas que l'amoureux de la Tour ne réserve, le 15 décembre 1932, une pensée à Gustave Eiffel, le constructeur, le père Car si la' Tour a aujourd'hui quarante-trcis ans, Gustave Eiffel en compterait cent, qui naquit lors de la mi-décembre 1832.,Son buste en atteste, qui rappelle sa naissance et sa mort, survenue en 1923, son buste, œuvre de Bourdelle, modestement placé au pied de la Tour et qu'un audacieux voulait voir mais beaucoup plus grand au sommet. La Tour Eiffel est célèbre bien plus que l'ingénieur ne peut l'être. Combien de gens, qui disent « Nous sommes montés à la Tour Eiffel », savent qtt'Eiffel n'est le nom du monument qu'autant qu'il est le nom du constructeur ? Peu. Et moins encore savent que Gustave Eiffel est l'auteur, non pas seulement de la Tour de 300 mètres, mais du pont Maria-Pia sur le Douro, du viaduc de Garabit, -i- œuvres dont l'idée de la Tour jaillit, et du pont de Grenoble, de la gare de Pesth, du pont des Messageries à Saïgon, du pont portatif de Dong-Nhyen, etc., etc. Qui, même parmi les mieux renseigné. saluent le. souvenir d'Eiffel à travers la coupole de l'Observatoire de Nice, le Casino des Sablesd'Olonne, la statue de la Liberté à NewYork ? 7

r*

La Tour Eiffel, écrivait Sully Prudhomme, m'apparaît « comme un témoin de fer dressé par l'homme vers l'azur pour attester son immuable résolution d'y atteindre et de s'y établir ». Le poète, disant cela, ne prévoyait pas que l'homme, depuis, promu oiseau, a atteint, s'est établi plus haut. Au fait, la Tour, dont les contemporains d'Eiffel niaient l'utilité, ce à quoi le constructeur répliquait qu'elle serait le meilleur des observatoires, a son rôle dans l'histoire de la conquête de l'air. Non pas uniquement parce qu'elle domine la terre de plus haut qu'aucun monument ne l'avait pu faire, mais à cause qu'elle servit de point de repère, en quelque sorte de but, par exemple, dans i'épreuve dont triompha Santos-Dumont (mort récemment) il y a quelque trente ans. Quand Mme la Tour, donc, était une petite fille de onze ans et quand je dis petite. très grande pour son âge l'Aéro-Club, à l'inspiration de ^1,, Henry Deutsch, mit au concours cette épreuve « Partir du parc d'aérostation de l'Aéro Club (situé sur les coteaux de Saint-Cloud, à 5 kilom. 500 de la Tour Eiffel), décrire, sans toucher terre et par les seuls moyens du bord, une courbe fermée de façon que l'axe de la Tour Eiffel soit à l'intérieur du circuit; revenir au point de départ dans le temps maximum d'une demi-heure. »

Le 13 juillet 1901, Santos-Dumont accomplissait le parcours en 40 minutes. Le 8 août, parcours trop rapide. Le dirigeable allait à la dérive vers la Tour, sans que Santos-Dumont eût d'autre moyen d'éviter le terrible écueil que de briser, son ballon sur le toit de quelque immeuble. Ce qu'il fit, précisons, sur la corniche d'un hôtel de la rue Alboni. Le 19 octobre, Santos-Dumont gagnait le prix de l'Aéro-Club (100.000 francs). Et lors de la remise d'une médaille d'or, laquelle commémorait sa victoire, il disait « Je conserverai avec reconnaissance, comme premier et précieux souvenir de mon voyage du 19 octobre, l'image si artistique du plus haut monument du globe, appelé à jouer un rôle dans les régates aériennes. »

Les « régates aériennes », depuis, se,, tiennent au-dessus des mers. Mais Paris reste le but essentiel et pourquoi sinon que la Tour Eiffel attire l'avion comme le plus haut aimant du monde? Ayons une pensée pour Eiffel, qui, s'il n'a pas vécu cent ans, a doté Paris, l'univers, la terre et le ciel d'un monument dont mille ans 'et plus n'amoindriront pas plus la renommée qu'ils n'en abaisseront la taille. Les prolestations de quelques hommes de lettres et artistes, en date de 1889, n'ont plus cours. « Gardons la Tour! », disaient unanimement ou quasi les enquêtes de la Revue mondiale. « La Tour Eiffel a été le chef-d'œuvre d'un constructeur et d'un entrepreneur génial qui a ouvert un âge », écrivait M. Camille Cet âge, nous n'avons pas fini de le vivre. Et le souvenir de Gustave Eiffel s'inscrit dans le fer tout pétri de son génie.

Gaston Picard.


LECTURES FH^WRISES

QTTE3L.QTTEiS IRETVCJ ES

Quand l'espoir est lassé, quand l'horizon est noir, faut-il décidément céder au pessimisme? Non, mais demander à l'esprit de s'élever au-dessus des jours fragiles, de prendre un peu de hauteur dans la perspective des temps, de plarer même dans le ciel des idées. C'est alors que le cri virgilien monte aux lèvres « paulo majora » Aux altitudes, l'esprit libéré rencontre toujours la poésie. Cette pure compagne le soutient et le console non qu'elle t'enivre seulement d'illusions magnifiques mais*i: elle l'aide à discerner, derrière les ternes apparences, l'âme souriante des choses. La poésie, disait Cicéron en l'un de ses jours attristés (il en conput plusieurs, comme tous les hommes politiques), la poésie est de tous les âges elle marche du même pas que ses fidèles sur le chemin de la vie.

>

STANCES D'AUTOMNE ET D'HIVER C'est peut-être qui sait ? lorsqu'ils ont accompli déjà une partie de la route qu'elle se fait pour eux plus consolatrice et qu'elle leur dicte les plus beaux chants. Comment ne point le croire lorsqu'on lit, dans la Revue des Deux Mondes, les « Stances de l'hiver », où M. Pierre de Nolhac vient d'enfermer, sous une forme délicate et harmonieusement classique, tant de substantiel lyrisme ? Chacun de ces poèmes ne comporte qu'un double quatrain mais M. de Nolhac sait donner à l'octave la plénitude suggestive du sonnet le souple déroulement des méditations et des images à travers ces rythmes pleins de gravité compose, au total, une sorte de « De Senectute » poétique, d'où se dégage une émotion profonde. Le « poète de l'humanisme » cette fois parle directement, sans l'intermédiaire des traditions et des symholes il ose dire « je » mais .avec quelle discrétion Ses confidences, élevées au ton général, sont celles-là même de tous les cœurs qu'assiègent les brumes de l'automne et les brouillards de 'l'hiver. En ces mélancoliques saisons, c'est vers le passé d'abord que l'on se retourne car il semble contenir tout Je bonheur

J'ai pris tant de bonheur à la beauté des choSi largement goûté le plaisir des errants, [ses, Si longtemps voyagé sous des cieux différents /Je l'éternelle neige aux éternelles roses, Que mes regards, malgré la nuit où je des[cendx,

Privés de ces splendeurs les possèdent encore, Et qu'enture toujours de jeunesse et d'aurore J'écoute en mon hiver les voix de mon prir.[temps.

Mais ces voix ne parlent plus qu'en songe faut-il en gémir ? Les souvenirs sont doux ou cruels tour à tour l'illusion avait ses charmes la vérité procure d'âpres plaisirs

J'aimais pour ses dangers la terre où j'allais [ viure

Je l'aime mieux encor pour les avoir connus. Hommes mûrs ou vieillards, c'est à la vérité qu'il faut demander les plai• «irs durables M. Pierre de Nolhac, au soir rayonnant d'une carrière vouée à l'histoire et à l'humanisme en même temps qu'à la poésie, loue la vérité d'avoir été sa plus constante passion Je ne regrette pas de t'avoir écoutée, Forte voix de l'esprit qui gardas mes vingt "Discipline imposée à mes pas hésitants [ans; Et dont sur l'œuvre entière une empreinte [est restée.

'l'ayant toujours servie, ô sainte vérité! Je veux rester soumis tes lois éternelles; Mon cœur passionné se reposait en elles Et c'est le seul amour qui ne m'ait point [quitté.

Le seul amour. et avec lui, et par lui, la seule joie constante, c'est de vivre par l'esprit, dans le travail qui féconde et qui crée est-il plus pathétique appel que ce cri jeté par le bon ouvrier vers son « outil » ?

Cerveau que soixante ans de fièvre ont habité, Ardent outil enclos dam, la substance grise Par qui la vérité tant de fois fut conquise Et qui, sur mon désir, en fis de la beauté, Es-tu las d'obéir et de servir une âme? Kon, tu restes docile à ses appels pressants; Une heure est cependant proche, que tu pres[sens.

̃Ainsi la torche au vent voit vaciller, sa

j ̃̃ ̃̃• [flamme 1

Une angoisse perce, ainsi, jusque dans la méditation sereine. C'est avec sérénité cependant que le poète se représente l'heure éloignée et suprême

Feuilleton de FIGARO du 17 Dec. 1932

L'affaire

de la rue des Maçons

__1; sooa

Il. Un maître d'hôtel

(Suite)

Il ne voulut point se servir de cet avantage. Il acceptait la charge de ce loyer. Il demanda simplement à Mme Mazel qu'il tut permis à sa femme Magdeleine, et plus tard à ses enfants, de venir lui présenter r, régulièrement leurs hommages. i: Le Brun'installa donc son foyer à Fahvi ̃*r des mauvais exemples. Pour que ce ne lui v. fût pas une gêne, il devait choisir un endroit proche de son travail. Il trouva, à cent mètres de la rue des Maçons, un logement dans la rue de La Harpe, aux por- tes mêmes du Collège d'Harcourt. Le collège d'Harcourt est devenu le lycée SaintLouis, et cette partie de la rue de La Harpe a fourni le tronçon du boulevard Saint-Miche) qui va de Cluny à la place Edmond-Rostand.

Le Brun continua de passer la plupart de ses nuits sous le toit de Mme Mazel, comme c'était son devoir, mais il ne négligea point ses obligations d'époux, et il eut de Magdeleine Tisserelle cinq enfants, quatre filles et un garçon, qu'il éleva parfaitement bien et avec une extrême tendresse. Mme Mazel avait tenu à être la marraine de l'aînée.

Abandonne à demain la phrase commencée; Pose la plume. Eleins la lampe. 11 est minuit. l'a, solitaire et las, dans la maison sans bruit Demander au sommeil la paix de ta pensée. Or, voici que, ce soir, une ombre suit tes pas. Xe l'atlendais-tu pas, cette sombre visite? Tu la nommes déjà, car ton cœur bat plus [vite.

La page d'aujourd'hui ne s'achèvera pas. Quel rêveur, cependant, jeune ou vieux, ne s'est imaginé sous la forme d'un fantôme qui revient errer auprès de ceux qu'il aima ? La méditation du poète sur la vieillesse s'achève avec quelle mélodieuse douceur par cette vision d'immatérielle survivance Quand je ne serai plus qu'une ombre au clair [de lune,

Lorsque ma main de chair ne tiendra plus tl Et que j'irai parmi les roses du jardin, [mair., Sans pouvoir en cueillir aucune,

Rappelle-toi combien Il résonna souvent Mon pas qui n'émeut plus l'écho de ta de[meure;

Rappelle-toi, tandis que mon souffle t'effleuCombien cet être fut vivant. [re, Et puis, l'image même du fantôme s'évanouit l'esprit pur seu.l subsiste, souvenir, soupir, présence muette, mais enveloppante présence

Je t'entoure à jamais de pair et de silence, Plus constant près de toi que si j'étais vivant; Reconnais les soupirs que t'apporte le vent; Dans l'ombre, chaque soir, accueille ma pré [sence.

Avec des mots humains je n'ai que trop parlé; Dans le monde inconnu ma voix n'est point [pareille;

Ce langage nouveau n'atteint pas ton oreille, Mais le cœur qui l'écoute en est mieux conçoit-.

Ainsi vont ces stances d'automne et d'hiver, de la première mélancolie inspirée par l'âge au suprême dépouillement inspiré par la méditation de l'immortalité confidences balancées sur des rythmes purs, elles feront leur consolante musique dans le nouveau recueil où, sous le titre symbolique et virgilien Le Rameau d'or, M. Pierre de Nolhac assemblera prochainement ses poèmes sur l'humanisme les méditations de sa vieillesse y rejoindront ainsi celles qu'à ses rayonnants débuts lui dictait déjà l'Italie, mère des sérénités classiques.

AU PRINTEMPS DE GAMBETTA. Les débuts du futur tribun. en qui, sous la « tyrannie » de Napoléon III, s'incarna la mystique républicaine. furent classiques à leur façon ils rappellent ceux de Cicéron qui, au forum, se dressait contre la tyrannie de Sylla. On ne les connaît plus guère aujourd'hui où l'histoire de la républiqus sous l'Empire a pris figure de légende; M. Robert Dreyfus, dans la Revue de France, les évoque avec une précision pittoresque. C'est en 1863 que Gambetta fit entendre pour la première fois l'explosion de son éloquence dans une réunion publique arrivé depuis six ans à Paris, il cherchait sa voie avec une indolence tumultueuse à travers ies cours de la Sorbonne ou du Collège de France, les brasseries du Quartier Latin et les cabinets d'affaires ses premiers auditeurs avaient été « as- sourdis par ses grondements de fau- j ve » un poète oublié, Gustave Matthieu, arriva un jour dans un cénacle après l'avoir entendu « Il y a, mes enfants, s'écria-t-il, un tonnerre nouveau. Tant pis pour M. Veto Mirabeau est ressuscité » Mirabeau, peu après, affronta une réunion électorale dans le redoutable faubourg Saint-Antoine, pour voler à la rescousse de Jules Simon en péril

II escalade la tribune, échevelé, en sueur. On le hue. Alors il hurle « Faubourg Antoine, on t'a confié la statue de la Liberté, et tu me refuses la parole » L'auditoire, médusé, se tait pour entendre cette forte voix inconnue.

Il fallut cependant cinq ans encore pour que Gambetta trouvât une occasion à sa taille. Un procès politique la lui fournit. Trois journaux républicains sont poursuivis pour avoir ouvert une souscription qui devait permettre d'élever un monument au représentant du peuple Baudin, mort héroïquement sur les barricades, en 1851. Gambetta accepte de défendre Delescluze, le directeur du Réveil

Sa harangue est sobre, brève et violente, un de ses discours pouvant le mieux se relire.

Tout ce petit monde, ayant grandi, fut fort exact à venir saluer la dame, qui éprouva pour eux une grande affection, comme pour les parents. Elle songeait à s'attacher un jour les aînées comme filles de chambre. Elle s'en ouvrit à Le Brun, qui écarta cette nouvelle offre. Il préférait pour ses filies un tout autre métier il les pousserait vers celui de dentellière, dès que cela serait utile.

Eh bien Le Brun, qu'il soit fait selon votre volonté. Vos filles auront ma pratique et je les recommanderai.

Et elle ajouta que, le moment venu, et si elle était encore de ce monde, elle leur chercherait d'honnêtes maris, de même qu'elle avait procuré à leur père cette brave femme de Magdeleine Tisserelle.

Sentant se creuser l'usure des annies, elle rédigea, en 1685, son testament, où elle nommait René de Savonnières, son fils ainé, légataire universel, à charge pour lui de recueillir l'abbé Poulard et de subvenir à sa nourriture et à son entretien comme elle-même l'avait toujours fait. Mais elle n'oublia pas le brave Le Brun, qui était à son service depuis un quart de siècle, et elle lui assigna un legs de six mille livres ou une rente viagère de cinq cents livres, à son choix et option. De plus, elle lui abandonnait la moitié de sa garde-robe, l'autre moitié étant attribuée à sa femme de chambre Anne Doyen.

Que de fois Mme Mazel, comparant un Le Brun à un René de Savonnières, déplora que le ciel n'eût pas accordé à son fils, à l'héritier d'un si grand nom, conseiller au Parlement de Paris, membre de l'ordre des Juges, la sage conduite d'un simple maitre d'hôtel

Mais il nous faut ici rebrousser chemin.

(3)

M' Gambetta;i Ce qui vous juge le mieux, parce que c'est l'attestation de vos propres remords, c'est que vous n'avez jamais osé dire Nous célébrerons, nous mettrons au rang des solennités de la France le 2 Décembre comme un anniversaire national Et cependant tous les régimes qui se sont succédé dans ce pays se sont honorés du jour qui les a vus naitre. Il n'y a que deux anniversaires, le 18 Brumaire et le 2 Décembre, qui n'ont jamais été mis au rang des solennités d'origine, parce que vous savez que, si vous vouliez les y mettre, la conscience universelle les repousserait.

Eh bien! cet anniversaire dont vous n'avez pas voulu, nous le revendiquons, nous le prenons pour nous nous le fêterons toujours, incessamment chaque année ce sera l'anniversaire de nos morts, jusqu'au jour le pays, redevenule maître, vous imposera la grande expiation.inationale au nom de la liberté, de l'égale, de la fraternité. (S'adressçint a M. l'àvocàt impérial) Ah vous levez les épaules M. l'avocat impérial. Mais ce n'est plus de la plaidoirie.

C'était de l'éloquence une éloquence où un souffle de poésie, émané des Châtiments, enflammait les rythmes et les mouvements de l'époque ré.volutionnaire quel magnifique «montagnard eût été Gambetta sur les bancs de la Convention?

W .7

M. G, LENOTRE

HISTORIEN DE LA REVOLUTION Tous ceux qui siégèrent sur ces bancs fameux, ceux de là Montagne, mais ceux aussi du « marécage », et les « purs », et les «tièdes »,' les « trembleurs », les '^séides -secrets de Capet », les « incorvuptibics ,,»,, M. G. Lenôtre les connaît, non point seulement par leurs noms, mais par le.urs, visages; par leurs demeures, leurs manies, leurs tics, leurs carnets de comptes, leurs maladies et leurs verrues il connaît d'eux, en vérité, tput ce qu'on peut connaître d'eux et de,, leurs contenuporains, et "de tous les acteurs, grande ou petits, qui parurent, peu ou prou, sur la scène de la tragédie révolutionnaire M. G. Lenôtre habite quelque cent quarante ans en deçà de notreépoque, dans le Paris 'de* la Révolu^tion. C'est par! une déplorable modes-

LES LIVRES DU JOUR

CHOIX DE POEMES

par Henri de Régnier (Mercure de France) LES MAITRES DE LA SENSIBILITE FRANÇAISE AU XVIIIe SIECLE par Pierre Trahard tome III (Boivin) M. Henri de Régnier aurait-il le dessein de ne plus faire paraître de recueil de poèmes ? Je me refuse à le croire, et cependant voici qu'il publie aujourd'hui, extraites de ses neuf volumes de vers, quelques-unes des pièces qui lui semblent représenter le mieux les aspirations de son génie.

L'œuvre de M. Henri de Régnier, si diverse, niais toujpurs-infiinimeînt noble ..et pure, est caractérisée par une profonde unité due à l'épanouissement d'une sensibilité qui s'impose à notre attention» La part de la vie et la part du rêve sont à peu près égales dans ces volumes où se déploie une série d'images empruntées aux thèmes éternels de l'humanité, renouvelées avec un art précis et vigoureux, et dont la chaude lumière est atténuée grâce à la splendeur des symboles et à l'enchantement de l'expression.

Sa fidélité à la Poésie n'a pas empêché l'auteur de La Sandale ailée d'user tour à tour du vers libéré et du vers libre, et dans ses poèmes les plus récents d'avoir surtout recours à la forme classique. L'émotion domine la technique, et M. Henri de Régnier emploiera tel ou tel rythme, selon le besoin du moment. Ressentir d'abord, se laisser aller ensuite au gré de l'imagination, n'est-ce pas la loi à laquelle se soumet un poète digne de ce beau titre "? Une tristesse souveraine emplit ide son mystère les idées développées par M. Henri de liégnier, et sa conception, de l'amour qu'il ne sépare pas, avec raison, de celle de la volupté n'est point dépourvue d'une certaine amertume.

Les baisers pour jamais meurent avec les y ̃: 5"; ̃̃ [bouçfes.

Pourquoi n'ai- je janiais-oublié ce vers admirable qui contient à lui seul les regrets et la mélancolie suscités par la passion ? Baisers envolés, baisers, perdus, baisers que l'on voudrait retrouver sur d'au-

III. Orages de famille

Marie Le Mairat avait donné à René I" de Savonnières sept enfants René II, né le 26 juillet 1637 Georges, né en 1638 Michel l'aîné Michel le jeune une Marie, une Catherine, et une Elisabeth. Seuls, les deux premiers importent à celte histoire. (1) ̃ .y-- '̃̃'̃>̃̃ Toutes les espérances s'étaient naturellement concentrées sur René II, seigneur de Lignières, le nouveau chef du nom et des armes. (2)

Certes, le déclin de la dynastie, qui touchait d'ailleurs ses diverses branches, obligerait René II à rester dans la Robe où son père était entré, premier de la famille et il devint en effet conseiller au Parlement de Metz en 1663, puis au Parlement de Paris en 1667, après la mort de son père. (3) Dans l'intervalle de ces deux dates survint un événement, le plus banal en soi-même, le plus grave par ses circonstances et ses suites René II de Safvonnières se maria.

Sa mère souhaitait pour lui un mariage riche. Il pouvait répondre que c'en était

(1) Michel l'aîné fut major au régiment de Piémont il mourut avant sa trentième année, après avoir contracté une médiocre alliance avec une Marie-Anne Bedé. Michel le jeune fut capitaine au régiment de Navarre, ensuite à celui de Piémont. Marie, Catherine et Elisabeth furent religieuses à Troyes. (2) L'antique maison des Savonnières s'était divisée en plusieurs branches celle de ta Bretèche, branche ainée celle, de Meaul ne celle d'Entre-deux-Bois celle de la Trochc qui donna une amie et une correspondante, surnommée la « Trochanîre s la marquise de Sévigné celle do la Gaillardière et celle de Lignières, la nôtre.

(3) Bibl nat. mss f. fr. 11.427, fol. 10 v" Liste des nominations au Parlement dé Paris XVII" Siècle). /̃̃ O

tie qu'à propos de son œuvre il parle ou laisse parler de « petite histoire » cette œuvre a tous les mérites de If: grande elle est précise, elle est vivante, elle est vraie. M. Edmond Pilon met en exacte, valeur ces qualités en présentant dans la Revue Universelle un portrait au pastel, joliment nuancé, du nouvel académicien Dans cette œuvre diverse, touffue, sont d'abord les grandes fresques, les tableaux d'ensemble Paris révolutionnaire, Tournebut, le roi Louis XVII, Robespierre et la mère de Dieu, la Proscription des Girondins, etc. M. Lenôtre y excelle, et il est le peintre qui sait mettre en valeur tous les incidents, tous les détails, qui sait aussi, par la crédibilité qu'il apporte à ses récits, communiquer à ceux-ci un surprenant relief, une animation extraordinaire. Mais un autre être encore, à côté du descriptif et du biographe, cohabite en M. Lenôtre et C'est le portraitiste, nous allions dire l'entomologiste. Ainsi que Maeterlinck ou Fabre ont fait des insectes, lui aussi, comme à la loupe, a étudié les hommes de ces temps farouches.

C'est Victorien Sardou qui aiguilla les premières curiosités de M. Lenôtre vers les vieux logis parisiens où subsistaient encore les souvenirs de l'illustre époque

Du logis de Robespierre à celui de Danton ou de Carrier, de la Conciergerie et des Carmes au cimetière de Picpus et au Temple, on ne vit bientôt plus que ce fureteur qui semblait par d'inlassables enquêtes, d'opiniâtres recherches, vouloir arracher leur secret même et celui de leurs habitants à ces logis fermés, cadenassés, verrouillés, eût-on dit, sur un inavouable passé de crime et de terreur. Mais autre chose encore attirait ce prestigieux animateur des temps révolutionnaires. C'était le Vieil hôtel des Archivés, ses riches trésors amoncelés, infinis en ressourcés et en découvertes. Et peut-être que « cet impérieux besoin de résurrection » qui caractérise sa manière, M. G. Lenôtre l'éprouva ici, mieux qu'à la vue des maisons anciennes.

Vieux papiers, vieilles maisons une «me y sommeille. il faut le contact d'une âme bien vivante pour la réveiller celle de M. Lenôtre possède des réserves inépuisables de magnétisme. Comment le définir ? Autant que le sourcier, l'historien a son secret. ̃ Maurice Levaillant.

très lèvres, baisers que l'on évoque et dont on a hâte de goûter la douce fraîcheur ou la divine brûlure.

Je n'emporte avec moi sur la mer sans retour Qu'une rose cueillie à notre long amour, murmure celui qui a écrit les strophes des Médailles d'Argile, et cette rose; ne l'a-t-il pas cueillie dans ce jardin du Roi, de la Cité des eaux, d'où monte, par les crépusi cules d'octobre,

.ce parfum du soir et cette odeur d'automne Qui s'exhalent de l'ombre avec la fin du jour. Le décor et l'esprit du dix-huitième siè* çle planent souvent sur le,s poèmes et sur les romans de M. Henri de Régnier Un souvenir royal, mélancolique et tendre, ` Erre dans le palais el rôde par l'allée, Destin à qui la Mort tragique s'est mêlée, Poudre et fard devenus du sang et de la cendre. Et dans cet élan qui l'entraîne vers ce cadre et vers ces attitudes, ne faut-il pas voir un touchant hommage rendu à une heure de notre histoire où l'on aima l'amour ?

« Dévoré du besoin d'aimer sans jamais l'avoir pu bien satisfaire, a dit Jean-Jacques Rousseau en nous expliquant l'origine de la création de la Nouvelle Héloïse, je me voyais atteindre aux portes de la vieillesse, et mourir sans avoir vécu. Et il a dit encore « Je suis le plus sensible des êtres, » Aussi, déclare M. Pierre Trahard dans le tome III de son magnifique ouvrage, Les Maîtres de la Sensibilité française an dix-huitième siècle « On est avec Rousseau dans une sphère supérieure, où les limites' de la réalité et du rêve s'effa;cent la sensibilité bouleverse l'individu, régénère le monde, aspire au divin. » Pour se manifester librement, pour être maîtresse de cet homme qui passe dans la vie quotidienne sans se heurter à aucun obstacle, sans rien regarder, pareil au prome• neur solitaire qui fuit l'hostilité et la méchanceté du monde, la sensibilité doit se mouvoir dans une paix totale. Nous entrons dans le domaine de la rêverie cher à Jean-Jacques, puisqu'elle lui a permis de s'installer dans ce « vagabondage intellec-

un. Du moins l'exigèait-elle accompagné d'honneur. Hélas son fils avait été harponné par une créature aussi étrange que belle, d'un caractère désordonné sous une apparence exquise, mais appartenant à une famille dont le néant, pour ne pas dire plus, fit hurler la veuve de Savonnières, en dépit d'une abondance d'écus dangeureusement amassés la veille. Et voici la brève histoire de ces nouveaux riches. Le père de la future était issu d'un portier d'une des portes d'Amiens. Il s'appelait Claude de Fleur (on sait que la particule ne signifie rien). Né avec le siècle, il débuta par être domestique chez un sieur Matharel, avocat. Il n'était point sot. II se haussa, et devint clerc chez son patron. Il y avait là une servante. Il en tomba si amoureux qu'il l'épousa, et il eut d'elle une fille, dont le prénom est resté inconnu. De clerc, il devint huissier de la Chancellerie. Un nouveau bond, et il devint receveur des épices à la Chambre des comptes. Alors il trafiqua de 'tous côté réunit des sommes énormes, qu'il jeta par les fenêtres.

Ayant perdu sa servante, il s'était remarié à une Louise Parque, fille d'un notaire. Prenons garde qu'un notaire était fort peu de chose à cette époque. Furetière, dans son Roman Bourgeois (1666), fournit une liste des filles à marier et une liste des partis auxquels chacune peut prétendre selon son sac. Les notaires y figurent presque au bas de l'échelle, en dessous des avocats, et tout juste supérieurs aux mouleurs de bois.

De Louise Parque, l'ancien domestique de Matharel eut un fils, Claude comme lui, et une fille, Marie, celle-là même qui allait capter René II de Savonnières. Il faut dire que la main des Grâces avait pétri Marie

tuel », était spécial propre à cet ami de la chimère, épris d'indépendance absolue, et qui lui procure la force de s'évader hors des limites ordinaires de la société. Avec sa sensibilité exacerbée, Jean-Jacques se réfugie dans l'insoupçonné, dans l'inaccessible. Il est constamment en quête de ce qu'il ne possède pas « Quand tous mes rêves se seraient tournés en réalités, ils ne m'auraient pas suffi j'aurais imaginé, rêvé, désiré encore. » Et ailleurs il énonce cette opinion qui prouve une fois de plus la nature inquiète de son insatiable réflexion « On jouit moins de ce qu'on obtient que de ce qu'on espère, et l'on n'est heureux qu'avant d'être heureux. » D'après Jules Lemaître, Jean-Jacques serait doté d'un tempérament du même ordre que celui d'un Byron, d'un Léopardi ou d'un Musset. Jean-Jacques, de par l'influence des effets de sa sensibilité, est donc un des pères du romantisme. Le ramène-t-il tout à lui? Le reste n'importe guère et « s'il avait eu un blason, écrit M. Pierre Trahard, il aurait pu l'orner d'une gigantesque chimère aux ailes à demi brisées ».

Seulement, on est en droit de se demander si ces chimères qui étaient siennes, et qu'il a défendues avec une ardeur quasi maladive non dénuée d'angoisse, ne sauvegardaient pas, dans sa conscience, la liberté de penser.

Jean-Jacques préconise la retraite, car il méprise les hommes, et pourtant il conseille de les aimer. 11 a la ville en horreur et prône la vie saine de la campagne « Quand on vit seul, on en aime mieux les hommes, lit-on dans sa correspondance avec Mme d'Houdetot .couchez-vous de bonne heure, levez-vous matin suivez à peu près la marche du soleil et de la nature.; point de toilette, point de lecture prenez des repas simples aux heures du peuple en un mot, soyez en tout une femme des champs. » Evidemment, il ne s'agit pas de suivre à la lettre les avis de Jean-Jacques on ne saurait nier que ses paroles sont d'une parfaite actualité, puisque de bien des côtés on nous exhorte à revenir à une simplicité nécessitée par les circonstances, et que des voix nombreuses, appartenant à tous les partis politiques et à toutes les confessions, s'élèvent pour nous inviter à Retourner à la terre. Marc Varenne.

G.LENOTRE

NAPOLÉON

Croquis de l'Ëpopée

Ce volume est le premier

d'une série qui sous le titre

"LA PETITE HISTOIRE"

par G. LENOTRE va

paraître chez GRASSET.

1 vol. illustré I5fr.

JOURNAL DES NATIONS

AMERICAINES A PARIS

sans les auspices du Comité France-Amérique Journal hebdomadaire illustré à S pages

/o<~Ha/ /;f4~om<!f<<e <7<Mt~ a S ~M

5 Journaux en 1

L'AMÉRIQUE LATINE

LE BRÉSIL

PARIS=CANADA

FRAÎfCE-.VMERIQVn DU NORD » LA VIE FRANÇAISE

Au Sommaire

Correspondance spéciale d'Amérique Latine par avion J.-H. Ricard, anc. ministre Ed. Clavery, ministre dc France Fernand Laudet, de l'Institut, etc dans les prociiains numéros, les exixjsés sur l'Amérique Latine de M. André Siegiried, de l'Institut. 9 et 11, av. Victor-Emmanuel, O f r. 75 35 fr.(France). 45 et 55 fr.(Etranger) EN VENTE LE DIMANCHE

L'HOMME AU CHAPEAU BLEU par Cardona

Le prestigieux auteur de la vie du célèbre Boldini nous donne, dans l'Homme au Chapeau bleu, le roman d'un être étrange et mystérieux. Qui est-il? (Figuière, 12 frs).

et Claude. Croirait-on qu'une pièce du cabinet d'Hozier, rompant avec le style généalogiste, s'oublie à nous décrire ce Claude « un beau fils, du bel air, aimable et bien fait, avec une très belle tête » II devint auditeur, puis maître des Comptes. Il trafiqua, lui aussi il acheta des immeubles à tour de bras dans Paris, par les soins de son oncle le notaire Parque. Il ambitionnait de se faire recevoir à la Chambre même des Comptes. Il n'était plus éloigné de sa ruine (1). Une brume nous cache l'union de René II de Savonnières avec Marie de Fleur, ou tout au moins les conditions dans lesquelles il se fit. Le prétendant s'imaginait encore épouser le Pérou, en même temps que Vénus, soit Mais un accroc fâcheux et trop visible à la casaque des de Fleur, compte non tenu de leurs origines, aurait retenir le descendant de Saint-René près du PontNeuf, sur le quai des Grands-Augustins, se déployait un marché dit « la Vallée » ou plus communément « la Vallée de Misère ». On y débitait surtout de la volaille et du gibier, mais on y vendait aussi un tas d'objets rebutés, usés, crasseux, comme dans nos actuelles « foires aux puces »"(2). Or, dans le coin réservé à cette vile brocante, régnait une vendeuse de vieilles ferrailles qui n'était autre que mademoiselle de Fleur aînée. Se donner comme belle-sœur une marchande trop connue de « la foire aux puces » lorsqu'on est soi-même conseiller au Parlement de Metz en attendant de passer au Parlement de Paris, voilà ce que Mme

(1) Bibl. Nat. Cabinet des titres. Pièces originales 1164, et Cabinet d'Hozier 141. (2) La Vallée a été démolie en 1870.

Occasions Littéraires LIBRAIRIE INCIDENCES

24, rue Laffitte, Paris (IX'). Tél. Tait. 11-28 EDITIONS ORIGINALES AUTOGRAPHES Catalogue en distribution envoi sur demande. Livres, dessins p. étrennes à prix très réduits M. Paul Géraldy signera ses œuvreç le samedi 24 décembre, de 17 à 1S heures.

A L'ENSEIGNE DE L\ VERDURE DOREE G. TISSOT, 43, rué de la Pompe, Paris 16. RENE KIEFFER, Editeur et Relieur

18, rue Séguier, PARIS (Danton 47-11) GERARD DE NERVAL « La Main enchantée », 40 bois gravés en camaïeu, par Constant Le Breton, sur japon impérial numéroté avec suite sur chine, au lieu de 1.000 frs. net 250 fra; sur vélin, au lieu de 250 frs, net 75 frs. GEORGES MONGREDIEN « Les Grands comédiens au XVII' siècle », préface de Mme Dussane et 10 reproductions de portraits, édition originale sur papier pur chiffon Bright White numéroté, au lieu de 60. frs, net 25 frs. Jack LONDON « Construire un Feu », traduction française de P. Gruyer et L. Postif, édition originale illustrée de 10 lithos, sur vélin d'Arches numérotés, au lieu de 120 frs, net 40 francs.

Catalogue franco sur demande.

MAISON DU LIVRE, 75, Boulevard Malesherbes Paris, 8". (Laborde 74-16)

BARBEY D'AUREVILLY « Les Diaboliques », ill. de Lobel-Riche, Romagnol, dem. mar., 1.500 frs. BOYLESVE « Leçon d'amour dans un parc », ill. de Carlègle, Mornay, un des 51 hollande, 425 frs. COSTER « Légendes flamandes », ill. de Rops, édit. orig., dem.-veau signé, couv., 650 frs. DAUMIER « Les Cent et un Robert Macaire », 2 vol., premier tirage, 450 frs. DINET « Le Désert », un des 60 japon, suite à part, étui, 2.250 fr. FLAUBERT Œuvres, Conard, 18 vol. deml-chag., Canape, premier tirage, 1.500 frs. LOUYS « Léda », 1893, édit. orig., ex. hollande, rare, 150 frs. PROUST « La Bible d'Amiens », édit. orig., 175 frs. RIVIERE « Poh-Deng, Piazza », un des 50 japon, suite à part, étui, 1.200 frs. Catalogue en distribution, franco sur demande.

LIBRAIRIE EDOUARD LOEWY

137, Boulevard Raspail (6"). Littré 74-00 OCCASIONS A SAISIR (Livres à l'état de neuf). « Daphnis et Chloé », ill. Carlègle, édition Pichon, sur japon, 1.000 frs. MAETERLINCK « L'Oiseau bleu », ill. Lepape, 275 frs. VERLAINE « Fêtes galantes », ill. Bonfils, 200 frs. COLETTE « Chéri », ill. LobelRiche, 750 frs. GOURMONT « Le Songe d'une femme », ill. Laboureur, ex. avec suite, 600 frs. LARBAUD « Beauté, mon beau souci », ill. Laboureur, 750 frs. -COCTEAU « Le Livre blanc », ill. de 17 grands dessins coloriés de Cocteau, 300 frs. GIDE « Les Nourritures terrestres », ill. Galanis, 450 frs. PROUST « Un Amour de Swann », ill, Laprade, 350 frs. DUHAMEL « Journat de Salavin », ill. Berthold Mahn, 300 frs « Code civil », ill. Hémard, 275 frs « Formulaire magistral », ill. Hémard, 225 frs « Sonnets du Docteur », ill. Laboureur, 180 frs (avec suite en sanguine). VALERY « Odes », ill. Vera, édition originale, tirée à 125 ex. sur whatmann, envoi signé de l'auteur, 750 francs.

Demandez notre Catalogue de beaux livres pour cadeaux. Prix très réduits.

Une revue vraiment encyclopédique LE bflRQUSSE MEflSUEli ILLUSTRE

Il y a, tout le monde le sait, un livre qui renseigne sur tout c'est le Larousse. Quel exceptionnel intérêt peut donc avoir une revue qui transpose sur le plan de l'actualité les méthodes encyclopédiques qui ont valu au Larousse son universelle renommée C'est ce que fait le Larousse men~suel littérature, arts, sciences, politique, inventions et découvertes, etc., etc. ses articles précis et documentés, qui n'enregistrent les faits qu'après contrôle, et ses tableaux des événements du monde entier, tiennent le lecteur absolument au courant de tout. Ajoutons qu'il est magnifiquement illustré et présenté de la façon la plus attrayante c'est véritablement la revue idéale, et c'est encore la moins chère, car chaque numéro représente la matière d'un volume et l'abonnement ne coûte que 44 fr. par On an. s'abonne chez tous les libraires. La Librairie Larousse, 13-21, rue Montparnasse, Paris (6'), envoie sur demande un numéro spécimeit au prix réduit de 2 fr.

Les Goncourt ont voté,

mais le public a choisi t.

V O Y M © E

AU BOUT DE

LA NUIT

de L.-F. CÉLINE

48e édition

Prix REIMAUDOT

625 p. 24 fr. DEHDÉL el STEEL1

Mazel que nous appellerons désormais ainsi par commodité ne pouvait souffrir.

René de Savonnières, ébloui, ne voulut pas entendre les remontrances matérnelles. Le 20 avril 16C5, il fit établir son contrat de mariage. Ses témoins furent son frère Georges et deux cousins Pierre et René Catinat (ce nom n'était pas encore illustre). Pour la mariée, son frère Claude, en tout et pour tout. Mme Mazel s'abstint (1). Mais, chose curieuse ce contrat, établi chez les notaires Thomas et Lemoine, n'est mentionné ni à la date du 20 avril 1G65 ni à aucune autre dans le minutier des dits notaires, qui est conservé aux Archives nationales et dont la tenue n'offre pas la moindre lacune, ni dans le minutier du notaire Parque ni dans aucun de ceux qu'il a été possible de consulter. Que s'est-il passé ? Quelle opposition ? Quels orages ? Quels retards '? On ne sait.

Entre la .belle-mère et la bru, ce fut tout de suite la guerre allumée, et bientôt aggravée par la ruine des de Fleur. L'ancien domestique de Matharel, maintenant beau-père de René II, avait commencé par faire la culbute. Le beau-fère Claude connut le même sort non seulement il n'obtint pas l'entrée de la Chambre des Comptes, comme fils de traitant, mais il dut abandonner sa charge. Les grands biens si aisément acquis se dispersèrent en fumée; et nos de Fleur vécurent complètement « gueux ».

Gérard-Gailly.

(A suivre.) ''̃'̃ (1) Bibl. nat., mss. Dossiers bleus 602.


i?euillez

JOIE DES ENFANTS FAIX DES PARENTS

Un vieil homme ah que je le connais bougon depuis toujours est venu me consulter pour les étrennes. C'est son devoir il a des petits-neveux et il les reçoit, par une solide tradition, toute la journée du jeudi. Mais ce bon ami est bougon et il m'a déclaré en préambule « J'aime, j'adore les livres d'enfants. > (J'ai aussitôt levé sur sa vieillesse un regard qui fut le plus poli des démentis). « Je les aime dans l'exacte mesure où je n'aime ni la trompette ni le tambour ni la scie du chemin de fer mécanique sur mes tapis, ni le vol de l'aéroplane d'aluminium qui « dégringole mes ampoules et m'oblige à remiser préventivement quelques vases. Vous me comprenez ?•-> J'avais compris. Je me demande même aujourd'hui pourquoi « La Ligue contre le Bruit ne fait pas, à l'époque des étrennes, un important effort de propagande en faveur des livres d'enfants. Si le réflexe n'est pas très noble, il est du moins assez commun vous avez vu tout un jeudi d'hiver votre salon transformé en campement de Robinson une table précieuse, déplacée et bousculée, a reçu le nom de « hutte debout sur un fauteuil, un jeune sauvage de huit ans prétend, à grands gestes, diriger une pirogue dans le combat naval ';•* cela finit par du carnage, une rixe, des cris.i Et vous vous surprenez à soupirer « Tout le monde ne peut pas être sans descendance Eh bien j'ai assisté à des miracles tout le long d'un jour de pluie, j'ai vu deux fameux garçons recroquevillés dans un large fauteuil de cuir ne détendre ni les jambes ni les bras ils avaient les yeux sur un livre. Je confie, de bon cœur, mon expérience.

La devanture des libraires resplendit, ces joursci, d'images et de fables, n'écoutez pas les ignorants qui s'en vont répétant On ne fait rien en France pour les enfants. Entrez. Penchez-vous sur les cartonnages somptueux arrêtez-vous aux radieuses images de « Babar », de « Tiloulou la Girafe », des Contes d'Andersen illustrés par Albert Uriet, du « Magnificat de Bazin, de combien d'autres Lisez même. Mais ne lisez pas trop avant. Car c'est un trait que les enfants, dans leur politesse stricte, dissimulent, mais ils s'aperçoivent fort bien que les parents prennent parfois un plaisir tout de même singulier aux cadeaux qui ne leur sont pas destinés. Les petits ne savent pas encore que l'enfance ne fait que sommeiller chez les grandes personnes. De là ce reproche muet mais pénétrant qui s'élève d'eux à l'heure où père et mère, avec un sans-gêne, incroyable et autant d'égoïsme, se sont saisis du beau livre, s'y absorbent, l'accaparent. L'enfant prend très tôt le sentiment du caprice injurieux de la vie.

Jean Fréteval.

France d'abord 1

Papier français, auteurs français, illustrateurs français ». C'est en ces termes que M. Henri Cyral aime à définir sa Collection Française qui a obtenu un succès singulièrement solide puisqu'il s'est poursuivi sans défaillance jusque dans la crise qui a atteint le livre de luxe. Du chauvinisme '? L'éditeur Cyral sourit volontiers « Pourquoi iraisje chercher à l'étranger ce que j'ai sous la main ? » Et nous mettant entre les doigts une feuille de papier Madagascar ou de Rives, il poursuit « Estil moins beau que les autres ? Et ces aquarelles de F. de Marliave sont-elles inférieures aux panneaux cubistes de Montparnasse »

Bon sens tranquille et sûr. Il faut croire que le bon-sens n'est pas une arme ébréchée les volumes; classiques les Fables de La Fontaine par exemple et, les Voltaire, les Stendhal ainsi que les volumes modernes de Henri de Régnier et Edouard Estaunié à Pierre Benoit, connaissent la faveur du public.

La critique parlée

II existe, en France, une critique parlée donj on;> ne soupçonne pas toujours l'importance. Un écrivain de nos amis, aujourd'hui célèbre, aime à attribuer à cette critique parlée les troubles auriculaires dont il souffre plus vivement, déclare-t-il, dans les semaines qui suivent la publication d'une œuvre nouvelle.

On sait que les vieilles et solides Editions Boivin ont l'heureuse fortune d'éditer les ouvrages de Mme Jeanne Roche-Mazon, nouvel astre et ils sont rares de la littérature enfantine française. Qui ne connait aujourd'hui ces Contes du Ver Luisant, qui ont obtenu le Prix du Lycéum. et le savoureux Mariage de la Tour Eiffel ? Et voici, tout fraîchement sortis des presses, les Contes de la Couleuvre qu'a illustrés Ivan Bilibine. le grand imagier russe, aujourd'hui en exil.

C'est à propos du Mariage de la Tour Eiffel que nous avons assisté à une scène amusante, dans une librairie de Rouen. Une mère adorable venait rendre l'exemplaire « Certes, cet ouvrage est déli- cieux nous avons passé, mon mari et moi, tout une soirée à le lire jamais nous ne nous sommes tant amusés. Mais ce n'est pas un livre pour les enfants Songez donc la Tour Eiffel qui se promène dans Paris, qui traverse l'Atlantique et finit par épouser le Serpent de Mer » Et cette mère avait une délicieuse assurance de petite fille. Tel est le secret. Le libraire, homme d'esprit, souriait.

Mort du surréalisme.

M. Ribemont-Dessaignes affirme dans la N.R.F. que le surréalisme est mort, sans doute parce qu'il, a cessé 'd'en faire partie, mais l'esprit surréaliste n'est pas mort et nous le retrouvons dans tous les domaines, non seulement de la littérature, mais de l'art il transpose avec cocasserie les rêves et les dictées de l'inconscient qui ont fait l'originalité des livres d'Aragon, d'André Breton, de Trisfan Tzara, de Paul Eluard et de quelques autres. Un des plus étranges de ces peintres est Salvador Dali à qui René Crevel consacrait un livre récemment et qui publie lui-même un curieux Badaouo qui ne manque pas d'intérêt.

Les Editions Desclée, de Brouwer et Cie se sont spécialisées, avec beaucoup de bonheur, dans les livres d'enfants. Leurs collections « L'année en fêtes pour nos enfants », « Choses divines et petit» enfants », « Finn » et « Alain-belle-humeur réunissent des œuvres fraîches et ingénieuses qui savent plaire aux âmes enfantines.

Promenade à Versailles

Les amis des beautés de la France ont perdu, avec André Hallays, un guide prestigieux quel art inoubliable de décrire la rivière, un simple horizon, une vieille demeure en retenant dans la phrase tous les charmes sensibles des choses 1 A André Hallays, succède l'érudit aimable et le poète qu'est M. Edmond Pilon. Son Versailles, recemment paru, enchante les vieux habitués du Palais et du Parc.

La Nouvelle Histoire Universelle de l'Art, en deux tomes, qui est publiée sous la direction de M. Marcel Aubert, comble une lacune. Le public lettré n'avait, jusqu'ici, le choix qu'entre des manuels insuffisants et l'importante Histoire de l'Art d'André Michel, qui demeure la plus complète, mais se trouve d'une telle étendue qu'elle entre dans le do.maine de l'érudition.

M.- Marcel Aubert a groupé, pour cette oeuvre, les meilleurs des historiens d'art d'aujourd'hui. L'illustration est l'objet d'un choix particulièrement médité chaque tome contient plus de cinq cents figures tirées en héliogravure.


L'art tTé&cirè

Lit-on encore Anatole France ? De Sirius on pourrait se le demander. Dans ces temps surtout on la fureur de la découverte .-lait Jenir pQUrjane révélation du génie un auteur qui accumule/ d<tn& chaque page, les Qu'il me dit, AQpnié que je m'en, souviens, Moi j'avais jamais rien dit, etc., ejtc.w. Ce serait à croire que l'art d'écrire a subi-, une révolution. Ou plutôt qu'il consiste tout -nouvellement à piétiner syntaxe, vocabulaire, élégance -et concision exquise de la forme, et t retrouver les fçâ|r. cheurs du balbutiement primitif. Et pourtant France est lu. On continue d'acheter ses œuvres. Un collaborateur des Editions Calmann-Lévy, qui élèvent )e magistral monument' Les Œuvres complètes d'Anatole. France -~t beau papier, format agréable, illustrations de goût a répondu à notre question par un sourire. et a. ouvert ses registres administratifs Evidemment, quelques cervelles agitées ont enterré prématurément Le Lys rouge, les Bergercl, Çrainqiiebille, etc.: Et cela fait douter «nie les Français soient condamnés:, à parler dans trente ans quelque charabia .si distrait que soit un lecteur, il lui faut bien; prendre, avec France, le goût du beau langage.; 1

LIVRES LOÎsTGS Ç)U OUVRES ÇQURIS

.E-

Aimez- vous, les livres longs on courts? Avez-vous hâte, quand vous prenez un livre, d'arriver à 1* fin de l'histoire ou préférez-vous, au contraire, pé« nétrer si profondément dans ce monde magique du romaii, artificiel et cependant souvent plus vrai et plus réel que la réalité elle-même, que vous n'ea quittez l'atmosphère qu'avec regret ?

La tendance, cette année, est bien au livre long, puisqu'il n'est question que de romans-fleuves, les uns avec une telle diversité de sources et d'affluents, comme ceux de Jules Romains, qu'une table des per* sonnages est nécessaire au lecteur pour s'y retroq^ ver, les autres avec de grandes chances de se perdre dans les sables les sables de l'indifférence tellement le filet d'eau est mince et encourage, peu les lecteurs'à venir s'y désaltérer.

Soucieux de ne pas risquer de rebuter les' foc-' teurs des prix littéraires, le jury de Fémihà s'«tàit5 arrêté à un moyen terme en couronnant « Le Pari » de Ramon Fernandez, qui n'a que trois cent vingt pages, imprimées en petits caractères, il est vrai, mais ne voilà-t-il pas que le prix Goncourt nous vaut la querelle: du Céline et du Mazeline ? Impos- sible d? se |ir«B«SAter dans un salon .sans avoir iméw opinion; On nous somme de prendre- parti et, sansi être tenus ôisjleaïàïoir lus l'un et l'autre; jusqu'à sii cent Vingtième page, devons-nous* du moins, en. avoir une connaissance suffisante pour déclarer ï t C'est illisible, c'est grotesque, je n'ai pas pu dépasser la vingtième page. »

Mais l'amateur de livres longs sera satisfait, chaeuh de ces volumes représente un bon mois de lec- ture. Avec « La Tragédie Américaine », «̃ Villette et « Les Buddenbrook >, il en a pour son année. Et que deviennent les autres auteurs, me direzvous, ceux qui font des romans de taille normale, bien constitués, et non des monstres ? Heureusement, le livre court aura toujours ses lecteurs. II eu à même de diverses sortes. Celui qui choisit un livre, sur le quai d'une garé, en fonction de la distance qu'il va parcourir, et à moins de ne prendre l'OriehtExpress jusqu'à Constantinople, il ne prendra ni Mazeline ni Céline. Il y a celui qui ne peut pas s'endormir avant d'avoir fini le livre qu'il a commencé et qui risque, s'il a l'imprudence d'ouvrir « La Tra- gédie Américaine », de ne pas dormir de huit jours. Enfin, il y a le lecteur qui n'a pas dé parti pris, ° qui ne considère pas seulement le poids, qui achète un livre sur là foi d'un titre, sur la réputation de l'auteur, sur le conseil du libraire, ou même, il y en a Encore, après avoir lit l'éloge d'un critique. v

cr .1':<,lfjtif" .,¡,,1'\).1. 7:,a;: ;J'"T" ùrE~

i Georges Pilleineitt. Vi

Les Français au Canada

Il y a un mystère Louis Hémon, on nous promet de l'éclaircir bientôt, et peut-être se décidera-t-on à rééditer un de ses livres, tiré à cinquante exemplaires et qui a été passé sous silence.

Louis Hémon a, du moins mis le Canada à la mode et M. Ccmstantin-Weyer, sans doute parce qu'il se délasse en écrivant des livres de cuisine, ̃: ne se lasse pas de nous décrire ce pays où il it, longtemps vécu et dont il a subi profondément le charme. Son dernier livre Source de joie en est le vivant témoignage.

Prescience de Joffre

On sait qu'en 1914 nous n'étions pas prêts pour la bataille. Le matériel manquait. L'instruction des troupes et de leurs cadres était insuffisante. Les Mémoires de Joffre en expliquent minutieusement les raisons. Mais, par contre, et si le temps leur à fait défaut pour mener à bien les réformes, les chefs de notre armée tenaient pour une certitude l'imminence de la guerre.

Dans son intéressant ouvrage Avec Joffre d'Aga- dir à Verdun, le général Alexandre, qui fut le chef de cabinet du généralissime depuis 1911, puis son' collaborateur les deux premières années de la guerre, :eÔnte' ûrig anecdote révélatrice. Le commandant Alexandre accompagnait Joffre, un jour du printemps =de 4&12, dans une promenade à cheval du côté de Ltfrtgchamp, et lui déclara • Je pense à la prochaine revue du 14 juillet. Ce jour-là est pour moi un des plus agréables de l'année. Pendant que, dès la première heure, vous accompagnez le président de la République, je reste tranquillement dans mon lit, sans me soucier des pompes officielles.

Oh répondit Joffre, la revue,: la revue. oui, à condition qu'elle ait lieu l

Et pourquoi n'aurait-elle pas lieu î Si nous avons la guerre.

La guerre, mon général. Vous n'y pensez pas. Si, j'y pense, j'y pense même toujours nous l'aurons, je la ferai, je la gagnerai. J'ai toujours réussi dans ce que j'ai fait, comme au Soudan. Il en sera encore ainsi.

Alors, mon général, èe sera pour vous le bâton de maréchal.

Mais oui, répondit Joffre avec tranquillité. A-t-on reconnu le merveilleux optimisme du: vainqueur de la Marne ?

Au Luxembourg

Les beaux arbres du Luxembourg, à qui nombre de parents provinciaux attribuent l'échec de leurs fils aux examens, jettent leurs ombrages jusque sur cette délicieuse Maison de l'Artisan du Livre, que dirige Mlle Choureau. Et dans ce beau lieu, synonyme de flânerie et de loisir, viennent au jour des œuvres savantes comme le Sylla ou la Monarchie manquée, de M. Jérôme Carcopino, qui a complètement bouleversé nos notions historiques sur ie dictateur romain, comme l'Ame hellénique d'aprèf- les vases grecs, du professeur Meautis, ou encore les Lettres des femmes pythagoriciennes, qu'a traduites et étudiées M. Mario Meunier. « II y a aussi du luxé et du plaisir dans la science vivante et dans l'édition des recherches nouvelles > déclare volontiers Mlle Choureau.

Nousle voilions nouveau nous tenons à ce qu'il soit élégant il ne nous déplaît pas enfin qu'il rende discrètement service. Où trouver un cadeau si rare ?. Chez Larousse. Dictionnaires, grands ouvrages illustrés, collections littéraires, etc. toutes les publications de la célèbre maison, sont soigneusement tenues au courant des derniers progrès. Toutes y compris celles qu'on* ilonrle aux enfants intéressent, charment, et sont par leur typographie, leur illustration et leur présentation, de beaux spécimens de l'art moderne du livre.


V

Française d'Eclairage

et de Chauffage par le Gaz Réunis le 16 décembre en assemWée ordinaire, les actionnaires ont approuvé les comptes de l'exercice clos le 30 juin 1932, se traduisant par un bénéfice net de lô.4i)2.074 fr., ce qui forme avec le report antérieur de 1.220.128 fr. un total disponible de 16.712.202 francs. Le dividende a été fixé à 110 fr. brut par action de capital 0. ou P. et à 90 francs brut par action de jouissance. Il sera mis en paiement le 15 janvier prochain sous déduction de l'acompte de 30 fr. réparti le 15 juillet dernier sur les actions de capital, à raison de net 67 fr. 20 an nominatif et 63 fr. 65 au porteur pour les actions de capital 0. et P. et de 75 fr. 60 au nominatif et 69 fr. 22 au porteur pour les actions de jouissance.

Textiles Chimiques du Nord et de l'Est

Le 16 décembre les actionnaires se sont réunis en assemblée extraordinaire pour statuer sur un projet de réorganisation financière dont l'économie est la suivante

Réduction du capital de 100 à 20 millions de francs, ce qui permet d'amortir intégralement les résultats déficitaires des exercices antérieurs et d'appliquer aux immeubles, au matériel et à la participation prise dans la Société des Textiles du Centre les réductions que le conseil a jugées nécessaires.

D'un autre côté les dirigeants de l'affaire se sont préoccupés d'en alléger les charges. Ils sont donc entrés en pourparlers avec les créanciers dont les principaux ne sont autres que les sociétés fondatrices qui ont consenti à convertir, jusqu'à concurrence de 28 millions 198.000 fr. leurs avances en actions.

Le capital devant, une fois réduit à 20 millions, être reporté à 50 millions, la différence entre 28.198.000 fr. et 30 millions sera couverte par une souscription en espèces, assurée par les mêmes créanciers.

Les actions nouvelles seront exactement de même catégorie que celles qui résulteront de la réduction du capital. Celle-ci est effectuée, sans changement de valeur nominale, par diminution du nombre des titres il sera substitué 80.000 actions de 250 francs aux 400.000 anciennes.

Toutes les résolutions présentées à l'assemblée ont été adoptées.

Orfèvrerie ChristoHe et Cie Le 16 décembre, les actionnaires ont approuvé les comptes de l'exercice an 30 juin 1932, faisant apparaître une perte de 323.490 fr., partiellement compensée par le reliquat'de 106.693 fr. de l'exercice précédent.

Le conseil était soumis dans son entier à la réélection les administrateurs renommés sont donc MM. E. Isabelle, R. Théry, H. Alby, P. Aubert, Borletti, T. Bouilhet, Chrétien, A. Donati, G. Mendelssohn. J. Ramas et F. Urruty.' Association des actionnaires et obligataires des chemins de fer

L'association a tenu hier après-midi son assemblée générale.

A la suite du rapport du secrétaire général, M. Léon Baréty, député, ancien ministre, a fait une conférence sur le déficit des chemins de fer. Il ne croit pas que la fusion puisse être un remède admissible des difficultés présentes il attend beaucoup, au contraire, d'une coordination des services des réseaux enfin, il tient pour indispensable d'assurer l'égalité fiscale du rail et de la route, dont les fonctions sont complémentaires.

Telegraph Corporation

et Société suédoise Ericsson On annonce de Stockholm qu'un accord définitif est maintenant conclu entre la Société américaine Telegraph Corporation et la Société Suédoise des Téléphones Ericsson, qui faisait partie du groupe Kreuger. La créance de la Société américaine, qui se montait à 11 millions de dollars, avec intérêt à 6 0/0, depuis le 22 juin 1932, a été compensés par la remise cette société d'actions de la Société "suédoise. Toutefois, le nombre de ces actions a pu être limité de l manière à laisser le contrôle des Téléphones Ericsson aux Suédois.

Chronique T. S. F.

COU RRIER DE LA BO U R S E

LES GRANDES VENTES PROCHAINES Collection d'un amateur

Il n'est pas, pour les amateurs d'art, de meilleure joie que celle de trouver dans une collection la preuve du goût de celui qui l'a formée. Cette joie leur sera donnée par cette Collection d'un amateur, dans laquelle cette recherche de la beauté apparaît sous les formes les plus diverses, avec peut-être une prédilection pour les faïences anciennes. Aussi quel émerveillement quand demain elle paraîtra sous les yeux du public. Nous ne pouvons signaler toutes les pièces qui valent de retenir l'attention elles sont trop, pour les limites restreintes de cet article. Mentionnons seulement quelques-unes d'entre elles.

D'abord de remarquables faïences de Marseille deux petits cache-pots ronds, décorés de bouquets de fleurs une saucière et son plateau ovale, à, décor de fleurs et rocailles deux vases à anses un charmant porte-fleurs à quatre faces.

Dans les objets provenant de la fabrique de la Veuve Perrin, nous trouvons la même exceptionnelle qualité sucrier ovale à quatre pieds plat creux, à bord festonné jardinière applique avec couvercle repercé,; fontaineapplique, décorée de fleurs, avec, sur chaque côté, une tête d'oiseau en ronde bosse vase pot-pourri, daté 1765 des compotiers, des légumiers, des verrières, une admirable soupière ronde, des assiettes décorées. Signalons aussi quelques belles faïences de Moustiers et de Rouen, et dans les porcelaines de Sèvres, deux vases à fond rose Pompadour, décorés de paysages, avec couvercle repercé dont le bouton est formé d'une fleur.

Le charme des pendules aux cadrans signés Bastien à Paris, ou Courvoisier à Paris, la richesse des bronzes des époques Louis XV et Louis XVI, nous les retrouvons dans les sièges et les meubles grand fauteuil de bureau, signé S. Brizard, pour lequel le maître-ébeniste semble s'être surpassé chef-d'œuvre attribué à Riesener, ce petit secrétaire de voyage, donné par Louis XVI à son ministre des affaires étrangères, le comte de Montmorin Saint-Herem trois tables, une commode portent les estampilles de C. Topino, de P. Roussel, de G. Dester.

Aucune pièce ne sera jugée indifférente répétons-le, il faudrait pouvoir tout citer, aussi bien les chaises, les consoles, les pièces d'orfèvrerie, que ce panneau de la Savonnerie du temps de Louis XIV et ce tableau par Lagrenée

Vaine.

l ̃̃̃ Jacques Beyllane.

Wilfred George Sketch To lately of Cape Town, whose present whereabouts la unknown

TAKE NOTICE that by Citation issued from and filed in the Office of the Registrar of thc Cape of Good Hope Provincial Division of the Supreme Court of South Africa, you have been cited ta appear before the said Court at CAPE TOWN on the 15th day of February 1933, at 10.30 o'clock in the forenoon to plead to the provisional claim of THE CAPE OF GOOD HOPE SAVINGS BANK SOCIETY, of Cape Town, made under Security, with Costs, for the Sum of TWO THOUSAND FIVE HUNDREÛ POUNDS (£ 2500), together with Interest thereon at the rate of 6-1/2 0/0 per annum from the Ist July, 1930, less £ 55:1: Od paid on account, which you owe to and unjustly detain from the said Society upon by virtue of certain Mortgage Bond N° 6838 dated 21st September, 1920, passed by GIDEON BRAND VAN ZYL, Conveyancer, of Cape Town, to and in favour of MARIA JOHANNA HERMAN (born van Breda), Widow, and by her ceded on the 19th Day of October, 1925, to the Board of Directors of the Cape of Good Hope Savings Bank Society, who is still the legal holder thereof the said Sum, plus Interest aforesaid, having become due and payable in terms of the said Bond in consequence of your failure to pay the Interest due thereunder on the 31 st December, 1930, and since, as it is said; and at the same time to show cause, if any, why the property specially mortgaged by the said Bond shall no be declared executable in the Sum above demanded and to join issue theron. DATED at CAPE TOWN this 25th day of November, 1932.

Sgd. J. ASHMEAD

ADDL Assistant Registrar of the Cape of Good Hope Provincial Division of the Supreme Court of South Africa

Sgd. DU TOIT DOWER ET TURPIN Plaintiff's Attorneys, D. R. Church Chambers, 5 Bureau Street, Cape Town.

-♦

Cours et Conférences Aujourd'hui -<̃<̃̃ 14 h. 15, au Musée du Lpiivre « La vie artistique et mondaine au temps de Théodose », par M. Diehl, membre de l'Institut.

14 h. 30 (rendez-vous à la sortie du métro « Cité ». Visite-conférence par M. Andrieu "Notre-Dame et l'Ile de lajGité"»r~> ̃̃ 15 heures^ <64i»#tie du Rocher i « Remède à la vje moderne », par le docteur Vachet.

20 h. 30, à la ;Sorbonne (AmphiDescartes) « Les problèmes économiques dn temps ,présej|t », par M. Becq, ingénieSur, ancien élève de Polytech-

nioue»v ̃ •̃̃ '̃̃

20' h. 30, 20, rue La Boétie « Histoire de notre établissement pacifique au Laos », par M. Blanchet.

21 heures, à la « Dante Alighieri » « L'Italie de Stendhal», par M. RolandMichel.

En soirée

Au Théâtre des Ambassadeurs, à 9 h. 30, conférence inédite d'Emil Ludwig.

L'admirable conférence qu'entendit avant-hier l'heureux public de l'Université des Annales M. Paul Valéry parlait de Gcethe. Il le présenta comme une sorte de dieu de lumière. Goethe animateur, créateur, savant, galant, épris de toutes les libertés, lucide, prophète européen, héros des lettres.

« Il y a dans la nature de Gœthe de l'inépuisable, s'écriera l'éminent académicien. On dit Gcethe comme on dit Orphée. Son nom évoque un monde de forces il contraint la postérité. » II faudra lire dans Conferencia cette magnifique étude à laquelle M. Reinhold de Warlich, en chantant des poèmes de Goethe, ajoutait la splendeur de sa voix.

L'ART ET LA CURIOSITÉ

Maigre fin de semaine. Des transmissions, qui ne sont pas toutes du meilleur goût, mais de radio, point. Première audition d'une comédie que nous ne croyons pas radiophoni?ue, à la Tour Eiffel. Londres Régional deux trios, dont un à cordes, de Beethoven, et l'autre pour hautbois, basson et piano, de Francis Poulenc ensemble favorable au micro. P.-D. Tempueb. Samedi 17 décembre

MUSIQUE. Radio-Paris. 9 h. Répétition de la Société des Concerts. 16 h. 45: Concert Lamoureux. Paris-P.T.T., 17 h.: Concert Pasdeloup. Londres régional, 20 h. Trios de Beethoven (mi bémol) et de Poulenc. Varsovie, 21 h. 5 Œuvres de Chopin.

MUSIQUE LEGERE. Radio-Suisse romande, 19 h. 45 Soirée populaire. Paris-P. T. T., 20 h. 30 Le Paradis de Mahomet, opérette de Planquette. Radio-Paris, 20 h. 40 Le Pays du Sourire, de Lehar (De la Gaité-Lyrique).

OPERA. Rome, 20 h. La Vie brève, de Manuel de Folla.

THEATRE. Tour Eiffel, 19 h. 30 Turcaret, de Le Sage (fragments) L'Honneur professionnel, de H. Picard; Les Plaisirs du dimanche, de Tristan Bernard.

DANCING. Poste Parisien, 21 h. Vienne, 21 h. 20. Londres régional, 22 h. 35.

Dimanche 18 décembre

MUSIQUE. Paris-P. T. T., 15 h. Concert du Conservatoire. Langenberg, 17 h.: J.-S. Bach, Liszt, Weber, Palestrina, Reger. Radio Suisse romande Musique de chambre de Haendel, Weber, Titi. Radio-Suisse alémanique, 19 h. 15 Cantate de la Création, de Walter Dietiker. Londres régional, 21 h. 5 Orchestre B. B. C. (Mendelssohn, Mozart, Delius, Enesco). MUSIQUE LEGERE. Radio-Paris, 20 h. Orchestre.

OPERA. Prague, 17 h. Opéras-minute, de Darius Milhaud.

THEATRE. Paris-P. T. T., 20 h. 30: La Dame aux Camélias, de Dumas fils. Strasbourg, 20 h. 30: Le Malade imaginaire, de Molière.

DANCING. Kœnigsberg, 21 h. 15. Langenberg, 21 h. 45. Varsovie, 22 h. Strasbourg, 22 h. 30.

LA PAROLE. Radio-Paris, 12 h. Causerie, par le R. P. de Parvillez.

Objets d'art et d'ameublement à Mme K. M' Maurice Ader et M. Edouard Pape, qui présentaient ce bon ensemble, ont obtenu des enchères plus que satisfaisantes. Deux toiles de l'école de Vernet, furent adjugées 3.200 francs deux flambeaux de jardin, époque Louis XIV, 6.100 francs un petit lustre, époque Louis XVI, 5.500 francs un fauteuil garni de tapisserie au point, 2.550 fr. une bergère, époque Louis XV, 4.150 fr.; une paire de chaises chauffeuse en acajou, époque Louis XVI, 8.450 francs un grand lit en bois naturel, époque Régence, 7.100 francs une table bureau, fin xviii", 3.700 francs un meuble en acajou, époque Louis XVI, 4.000 francs; un guéridon en fer et bronze doré, fin du xviii", 4.200 francs, et une armoire à portes pleines, époque Régence, 15.100 francs.

A la salle 3, M" André Couturier a adjugé 5.000 francs, un paysage, par Pillement 11.000 francs, un paysage, genre Hubert-Robert 6.500 francs, une toile de l'école anglaise La réprimande 5.100 francs, une toile par Michel Vanloo Enfant 3.800 francs, une toile de l'école allemande 3.000 francs, un service à thé en porcelaine d'Hœcht; 4.350 francs, une soupière en porcelaine de Sèvres 1.840 francs, un bureau Empire en acajou 4.500 francs, un tapis d'Aubuscon, et 6.000 francs, un lustre Empire.

La bibliothèque de feu Georges Barbier M" André Desvouges et M. L. GiraudBadin ont achevé avant-hier la dispersion de la première partie de la bibliothèque de l'excellent artiste Georges Barbier Faune parisienne, par Ramiro (Pellet, 1901), fut adjugée 2.450 francs Histoires naturelles, de Jules Renard (Floury, 1899), 7.000 francs Scènes mythologiques, d'Henri de Régnier (1924), exemplaire sur Chine, 2.100 fr.; La Chanson des Gueux, de Richepin (Pelletan, 1910), 2.050 francs Le Roman de Tristan et d'Iseult (1828), 2.100 francs Falbalas et Fanfreluches, par G. Barbier (Meynial, 1922-1926), 2.550 francs Personnages de comédie, par G. Barbier (Meynial, 1922), 5.200 francs; Les Cttçtnsonts de Bilitis, avec aquarelles originales de Barbier (Corrard, 1922), 6.100 francs Les Chansons de Bilitis, avec dix aquarelles originales, sept esquisses au crayon, etc. (1929), 17.100 francs Le même ouvrage, avec deux aquarelles originales, 6.950 francs, et Les Vies Imaginaires, de Marcel Schwob (Livre Contemporain. 1929). 3.850 francs. :i irè ̃• La bibliothèque

jj jTTde, feu. Mi Henri Lenseigne M* Marcel Poghon et M. Léopold Carteret continuent la dispersion de la deuxième partie de cette importante bibliothèque. A la vacation d' avant-hier, l'édition originale de L'Homme qui assassina, de Farrère, sur papier de hollande (Ollendorff, 1907), avec envoi autographe, fit 2.700 francs celle sur japon Simon le Pathétique, de Giraudoux (Grasset, 1918), 1.250 francs, et celle sur hollande de La fille Elisa, d'Edmond de Goncourt, 905 francs. Objets d'art et d'ameublement

à M. A. Le Vasseur

M" Maurice Ader et M. Ed. Pape ont obtenu au cours de cette vacation 1.480 francs, pour deux épreuves par Bonnet The milk woman et The prelîy \osegarl 1.500 francs, pour une toile par Trouillebert Paysan à l'entrée d'un village 1.550 francs, pour un panneau par Werlin Monsieur de Pourceaugnac; 1.800 francs, pour un plat en porcelaine de Rhodes 1.650 francs, pour un samovar en argent, maison Aucoc 1.920 francs, pour un coffre d'argneterie, maison Martial Bernard 2.950 francs, pour un canapé et quatre fauteuils époque Louis XVI 8.100 francs, pour six chaises et cinq fauteuils-cabriolet, époque Louis XV 5.600 francs, pour un mobi.lier de salon en bois sculpté et doré, garni de tapisserie, style Louis XVI 2.000 francs, pour une table de salle à manger en deajou 1.940 francs, pour un buffet bas en acajou 2.400 francs, pour deux petites servantes, époque Louis XVI 2.600 francs, pour- une petite commode à pans coupes, époque Louis XV, et 2.500 francs, pour un secrétaire en bois de placage, époque Louis XVI.

Maurice Monda.

16 décembre.

Marche généralement ferme. Consolidation des derniers progrès acquis. Vive reprise d'activité au comptant. Amélioration des Rentes. Nouvelle avance des banques, des valeurs immobilières, da t Suez >, des chemins français. Royal > hésitante.

Le marché a confirmé aujourd'hui ses brillantes dispositions de la veille, avec ce mérite supplémentaire qu'il n'y avait plus, cette fois, de liquidation pour lé stimuler. Toute la cote, en définitive, a bénéficié de ce mouvement en avanl. En'ce qui concerne les valeurs internationales, l'explication est aisée: c'est la reprise de la livre sterling qui, automatiquement, s'est traduite par la hausse de leurs cours. Pour les titres français, le motif principa1 de leur fermeté doit encore être cherché dans les achats de vendeurs, qui, décidément, s'ajustent en toute hâte, à l'allure nouvelle de la Bourse. Restent enfin à considérer les progrès remarquables et, pour tout dire, quelque peu étonnants des Rentes nationales. Les raisonnements positifs se trouvent ici en défaut. Deux suggestions, pourtant, sont admissibles. On peut imaginer, d'abord, que les caisses publiques ont intéressé leur toute-puissance aux transactions de ce jour. On doit surtout observer, d'autre part, que les opérations au comptant ont été brusquement beaucoup plus nombreuses que d'habitude. Or, par tradition, cette sorte de clientèle ne néglige pas les fonds publics.

Le renouveau du comptant est même la principale caractéristique d'une séance où, pour la première fois depuis de longs mois, l'on revit des commis débordés. Il paraît confirmer ce que l'on a noté ici des mouvements qui troublent la léthargie profonde des capitaux. Cette constatation n'est nullement en contradiction avec ce que l'on sait d'une recrudescence de la thésaurisation. Deux courants opposés se superposent. D'une part, les diverses absurdités fiscales, que le feu gouverner ment a sottement mises en avant, ont bien provoqué de nouvelles stérilisations des pouvoirs d'achat mais il est, d'autre part, des capitaux qui, mis en disponibilité depuis longtemps déjà, se ravisent à présent, et cherchent quelque forme d'emploi moins totalement improductive. Accessoirement, l'on ne manquera pas de relever la coïncidence de ces manifestations avec les rites majestueux de la crise ministérielle. Le marché, apparemment, n'y attache aucune importance. Il passe d'avance condamnation sur une équipe dont on lui annonce qu'elle sera de transition », et, ne comptant avec raison que sur lui-même pour assurer sa sécurité, il s'applique de son mieux à l'organiser. F.-F. L.

Mines métalliques fermes Rio, 1.474. Légère amélioration au Metal Exchange. Les charbonnages et les métallurgiques sont en progrès Courrières, 373 Liévin, 288 Forges Nord Est, 554. Peu de modifications aux pétrolifères Royal Dutch, 1.565.

Sud-africaines encore très fermes De Beers, 445 Randmines, 376 50 Crown, 600.

Caoutchoutières calmes.

Les Cours caractéristiques

COURS Comparaison NOMBRE

TITRES aa cours de titres

TITRES du Jour J' précédent traités litre,s,1

3 O/O. 76 40 0 75 1 15.693' 4 1/3 ltSS À. 9S'55 +- 0 40 ,,5| 4 1/3 1932 B. 93 45 '0 45 ""̃j B. France. 12390 -f|70 44 l~ Foncier. 4825 -f 5 532i Lyonnais. 2155.. +30.. 3186! Suez. 17300 +125 1326; C. P. D. E 2215 + 20 54SJ

Péchiney. 1303. 4. I300J

Azote Norr. 820 + 10 2752

Rio Tinto 1474 + 15 3392

Rio Tinto. 1474., + 15 339~

R. Dutch. 1565. 9.. 5671|

INFORMATIONS FINANCIERES Emprunt Ville de Paris 4 1/2 0/0 1932

La souscription a été close le 16 décembre, à midi, avec un plein succès. Banque Transatlantique

Le conseil d'administration, conformément aux décisions prises par l'assemblée générale extraordinaire du 14 novembre 1932, a décidé l'annulation des 28.000 actions de 500 fr. rachetées en Bourse, et a fixé en conséquence le capital social à 66 millions de francs au lieu de 80 millions de francs précédemment. Le conseil conserve la faculté de racheter sur le marché, dans la suite, un complément de 12.000 autres actions. Société André Citroën

L'assemblée ordinaire, tenue le 16 décembre, a approuvé ^çs comptes de l'exercice çlosTie 3.0 juin 1932, se soldant !par un bénéfice net de 32.761.'363 tr. 59. Sûr la proposition du conseil, i'âssemblée a décidé d'affecter tout d'abord 1.638.068 fr. 17 à la réserve légale puis, sur le solde augmenté du report antérieur de 1.849.518 fr. 31 et porté ainsi à 32.972.813 fr. 73, elle a affecté 24 millions au paiement d'un dividende de 8 0/0 aux actions B et 7 millions à celui d'un dividende aux actions A. Le solde, soit 1.972.813 fr. 73 a été reporté à nouveau.

Les dividendes, qui correspondent h 40 fr. par action B et 35 fr. par action A, seront payables, sous déduction des impôts, à partir du 15 janvier 1933. contre remise du coupon n* 7 pour les actions B et du coupon n° 10 pour les actions A.

L'assemblée a donné quitus et décharge aux administrateurs de leur gestion, elle a donné quitus difiriitif à la succession de M. Georges-Marie Haardt, administrateur décédé, et réélu M. Alfred Pommier.

Hauts Fourneaux de la Chiers Présidée par M. Maurice Jeantet, l'assemblée du 16 décembre a approuvé les comptes de l'exercice clos le 30 septembre dernier qui se soldent par un bénéfice de 7.831.559 fr., formant, avec le report antérieur de 155.842 fr., un total disponible de 7.987.401 fr. L'assemblée a décidé la distribution d'un dividende net de 20 fr; par action A nominative de 16 fr. 70 par action A au porteur de 10 fr. par action B nominative et dé 8 fr.35 par action B au porteur, contre remise du coupon n° 51. La date de mise en paiement sera fixée ultérieurement par le conseil.

MM. André Amidieu du Clos, Georges Focquet et Marcel Blage ont été réélus administrateurs.

HIGH LIFE TAILOR 112. RUE RICHELIEU

offre pour cet hiver

Costumes tailleur, sur mesures. 395 fra Manteaux, garnis fourrure, sur mesures 425 fr» Complets et Pardessus, sur mes. 300 fr» Prix, coupe et qualité introuvables ailleurs que 112, RUE RICHELIEU HIGH LIFE TAILOR BAT LES RECORDS DE TOUS LES TAILORS

'–•

Le grand timbre

« Joie de Vivre >

Après expositions, particulière le dimanche 18, publique le 19, à la Galerie Georges Petit, 8, rue de Sèze, cette collection y sera vendue le mardi 20 décembre, par M' Henri Baudoin, commissaire-priseur, assisté des experts Féral, Catroux et Mannheim.

Les journaux philatélistes disent que le grand timbre « Joie de Vivre » noir, rouge et or, fera un joli effet sur les glaces des automobiles et les vitres des maisons, avec ses reflets métalliques il fera un effet plus joli encore sur le succès de la lutte antituberculeuse. Achetez le Timbre-Auto-Vitrine à 5 francs, 10 francs, 25 francs, à 50 fr. ou à 100 francs.

Achetez ce porte-bonheur et collez-le sur votre auto et sur vos fenêtres vous ferez un geste agréable et utile 1

COLLECTION INDJOUDJIAN

Les amateurs des arts précieux de la Perse apprendront avec intérêt que M. Indjoudjian se sépare de ses plus beaux objets d'art des grandes époques. Ils trouveront à cette vente que M6 Ed. Petit, assisté de M. Arthur Sambon, dirigera le lundi 19, à la salle 11, après exposition demain dimanche, de rares enluminures, des faïences aux délicats reFots métalliques, des bronzes, des étoffes ohatoyantes, de magnifiques tapis de Perse et de Khorassan, etc.

CHEMINS DE FER DE L'EST ET D'ALSACE ET DE LORRAINE

NoSI en Alsace

Messe de minuit et Réveillon à Strasbourg Visite d'Obernai, de Sainte-Odile, etc. Une excursion en Alsace des plus agréables, organisée par les réseaux de l'Est et d'Alsace et de Lorraine, avec le concours de l'Union nationale des agences de voyages, vous est offerte à des prix très réduits sans que vous ayez à vous soucier des détails du voyage.

Les prix, comprenant tous les frai», chemins de fer, repas, autocars, pourboires, etc., sont de 227 francs en deuxième class« et de 183 francs seulement en troisième classe.

Le départ par train spécial est fixé au 24 décembre 1932, à 17 heures, à la gare de Paris-Est, le retour à Paris aura lieu 1 le 25 décembre, à 23 h. 40.

Pour tous renseignements et adhésions, s'adresser au bureau de tourisme à la gare de l'Est; à l'Agence des Chemins de fer d'Alsace et de Lorraine, place Saint-Augustin, à Paris à la Maison de France, 101, avenue des Champs-Elysées, à Paris, et aux principales agences de voyage.

Ventes d'aujourd'hui

HOTEL DROUOT. Salle n' 1. Vente. Succession de M. R. Meubles et objets d'art anciens et modernes. Tableaux. Me Maurice Ader, successeur de Me Lair-Dubreuil MM. Carré et Ratton.

HOTEL DROUOT. Salle 1. Vente. Collection de M. R. Gravures anciennes du xvm" siècle. M* Maurice Ader, successeur de M" LairDubreuil M. Maurice Rousseau. HOTEL DROUOT. Salle 10. Vente. Bibliothèque Henri Lenseigne (2« partie). Me Pognon, commissairepriseur M. Léopold Carteret, expert.

Vive reprise de nos fonds nationaux 3 0/0, 76 40 ex-coupon (+ 0,75) 4 0/0 1918, 89 35 (+ 0,80) 4 0/0 à change, 106 95 (+ 1,05).

Légère avance des fonds ottomans. et serbes.

La hausse des établissements de crédit se poursuit Banque de France, 12.390 (+ 170) Banque de Paris, 1.698; Lyonnais, 2.155 Union Parisienne, 460; Comptoir d'Escompte, 1.228, Le Suez fait un nouveau bond en avant à 17.300 (+ 125).

Valeurs d'électricité calmes Distribution, 2.215 (4-20); Générale, 2.305 (+35) Nord Lumière, 2.040.

Toute demande de changement d'adresse doit être accompagnée de la somme de un franc cinquante en timbres-poste, pour couvrir une partie des frais de renouvellement de la bande.

BOURSE IDTJ ±e PECEiMIIBRE ±O3a

*gj :TERME ̃ffgl'S» COMPTANT feDc^ COMPTANT ffg.| »# [ -gT COMPTANT ffS». ̃£? | "SF -COMPTANT ffS*. ^j «ARCHE EN BANQUE » °^| MARCHÉS ÉTRANGERS ̃"&̃»̃»# 3% 7765 pX°nf7%9,9iv:i6o§::iMÔ:: BAN(>UES a B«hUn. <c « n™ »»•̃»«•• tERME 3% Fr.n°"°R*l »•{•»•{• •̃•̃ f$Vc»Ï7 ̃•"•• 696C 9005 '5 FONDS D'ÉTATS Portugal 3 V série « 85 Charbonnage du Tonkm. 3445 3500 RME J 28342734 ifa\VZ 88 65 89 35 •"ONUa Roumanie 4 1922 Bons. 190 Banque Afrique Occidental. 725 760 36 Comm.ntry-Foureh.mbaul 590 590 28 VI

5%1920,amortissable"11I720 7630!7640 Rente unifiée 4:;0' 46.. 4410 255" d.I'lndo.Chine.3335..3375.. 25..Dombrowa(Houillères)pa'ts. 530 ~"BonsMe..c.,ns6%19)3.6'8. ~7~~f,~

4% 192SC. change). ° 1 » À^rtis^ble 80 50 5 /c 52 30 EUroP.C.nt.CP.y.)ord -3U (Houillères & Ch.f.r d-) 2?0 290 Albi 476 Ar«ntirM898 W.I.53I.

4,1' %1932 A "1 93 15 93553 o~Amortissabla 1 7/01929. 935 "193). priv. 20.. Ep,nac(Houdler.s&Ch,f.rd') 290.. 290.. Albi 463.. 476., Argentin 1898 55 .1. 53 ¡'

*.V.afl?32A • 9315 93 5 5 Amortissable 90 = 7 g 1929 >>» ̃»> P m 25 Montrambert et la Beraudière. 320 372 Areas.. 179 50 18! Argen t n W ^yyy'y-y |7,}2 ̃ B 93 9J454%1917 «9* S ^Russie 4% 1867-1869 170 165 20.. Franco-Japonaise 137.. 137.. 90 Aniche CMin.s d') 900 900 Banqu. National. d'Egypte. 2472 2470 *res.l ^9- ..641/4643/4 |222O 12390 '918 $ 25 ,?? »S Santa-Fé S 1919. 375.. 375.. 30.. des Pays du Nord 60 Anzin 12l5 12^0 Brakpan 407.. 411 Chino 4 jS;9"" 97.7. 97.

46338 l'Algérie.9900 ,,10100.. 4 1925 (change garanti). 10j 71110é 90 Se~be 5 ,°, 1~)3. 305°1 315C Crédit Algérien 2100 603 .s !:S-E:F 234.. 240.. 9 97:¡: 973'4

60.. de P"arIS&"pays.Ba, s. ,1670 ,,¡1698"4,'}' %"932, A 9jl5 .935sSuede31/2,oI895. 125.CredltAlg.r,en.2100..2100. 50 Carmaux 603.. 836 "Calro-Hél,opolls.1029.. 1022.. 7~ Extérieure 651/2651/2

.ï"°°"hS:: '°S.o: St. !<r.)!!i0. g,.C.r. ~C.~i.~E. 26M 50 *?; H.j. .1 il!jt

^«?sk= f ::p := â ~r ES<T:: a ::>M *•. = e »=; ï I ïk&eeee; | | :r:z:; » :«ïp== » £ » i 1

',l'ObI' ;Ch'f fer Étai 4 ?. 1912-14 39050' 390., Douanes 1902. 90 ,"h!i? {¡\ Madagascar. 675QDourges.12oo ..1<.20.. Caoutchoucs (S"Financièred~) 103 104 aponI899. 58'¡" 58

50 Comptoir National d'Escompte '2UO U^ _a 5%i9i9. 426.. 426.. I r but d tgypte d'Orient 37 50 Maries 569 ̃ 565 Caoutchoucs V 317.. 3b "rc /o 16 16/

.Cred'tCommerc.aldeFrance. /20-. 724..pTT50/ ,soo. 5U.. Pr.ont. Tombac Banques de Province. ,25' fr. •' 75 oXîc\urt ..W. i" 1340 1353 Chartered 72 50 ghar e d 1 6 16 îiirz- BS:5H»s!l;:î!g^r--5II^:iïiSï 5C ^™- -«*̃. ss£asa«.ï= s- s %*v^&œ£=^&™°E^^fcr$.

100. Lvonnals.2d5 ..l'l'55 7~Ó1926 550 5475ú 'OBLIGATIONS 25.. Soc,eto Marse,lIa,se. 603.. 605" 137 50Algerle.Tunl. (omnlurT,).II960. Concord,a. 4975 4925 Rand Mines. 5 51'16. 1 114..

•̃ |2| 125 Oblig. décennales 1922;32.•̃••••̃• ,18713% 395.. 396.. 100 Mokta-el-Hadid'. acl.de 5OO fr. »50 3165 Oa Beers ordinaire.. ifî 111 R^Tinto I I 17 1/4. 17 3/8!

Soc. F mano. franc, et colon. ^1 ̃• |^ •• Caisse autonome 4 955.. 960.. f 75 495.. 498. 47 Bor (Min.s d~), ord, préférenc «i m? Maxicân EanV." 7/4*4 7/4)4.

45.. Société Générale 1099 13 Caisse autonome 955 960 /18754 !9. 495 498 preference 671 678.. 1 4"2 714 Ji

45 ..Société Générale 670 680 876 4% 492 498 20 Lille-Bonniéres, ord «6 439 Eaat G.duld 384 381. Mex.ça n Eagl. 181116181/2.

37 Rente Foncière «0 680 'or 191"/ 876 4 ̃;•••••••••• m m ACTIONS INDUSTRIELLES "0 •̃ Dynamite (Société Centrale). 910 855 East Rand 67 75 67 Royal Dutch ?,^ 2

J2..|oc,eté Générale Foncer JJ" S r»9J/.flOO aollarsj 32JO,, 3 190 Jiftle 2 Î/2X "II 290.. 290. lN D' ,T ,R,' ,lELLEsl 50 Electro-Chimie .Métal I0o0 JO55 Equateur –••••, ,g j6 ̃ ^Iconds "I" I 2 3/B 25/ 16,

605.. Société ,117 05"1 '~3O" 7 or 1921 (100 dollars) 3m"3450" (/) 1894'9~ 2 112 290.. 290.. 1 50 "IElectro-Chlmle.Métal.¡I060.. 1055 Estrellas Equateur 62.. 61.. hell. 2 3/8.. l 5116

,,6i232S~~z(pa~tdef,?ndateur)"iI5425.1 43fJO 1& or,1924 (,WO,dollar,Ia '~151' ¡¡: lagg 2mét. ~2~ se ,Estr~lIasMIn,na. 10850 109..Aliaconda"50.

53 50 Est 770 '000 ¡l¡fl'Iqu., Occident, Fr~anç. 3 %1 382 M6 Q. 190421,2 Mét 343 341 27 ouest louis j80 378.. 40.. Matières Color, St-Denis 792.. 79J Escompte hors ban!!u. 0 314 0 112

80.. Lyon'1 ~I ..il.. Indo-chl,ne 3%1909. 3 0 38" 301 "l' 411.. 3150 ?: 51~ ..1 511 ~=S.-=. .7.~ 84 31 84 65

|^r. "»» .«.d»^»»,»». 4 £:: ;|»|% g:: g:: “»,».. rïïgy^r.»c~S::S::8™,»i™ ̃ ̃̃ S:.™x,v.v =

100 Nord. 14,6 1475.Madagascar 1903-1905 76 7(, 01\1910 3 290 290 180 67 Le Ripolin. jouis 3025 ..¡3010 S,New-York 534' 3:'

70.. Orléans Ó4'¡ Ma,oc 4 1914. 4Z5 50~" 1912 3~:o 267 ",268.. 100.. Magasins Généraux Paris.. 2310 .2350 64 65 Saint-Gobain, Chauny 1389 13&1 General Mining 111 110.. RIO 5 3/4. 5 3/4..

,90 ..Santa.Fe(C fr.Ch ferProv,) 1050 .l, 4 512 507 UJ Obl'g decen, 19226% 85" Eaux(Co,mp"Ge"eraledes)'1660 1690 Goldflelds consolldated. 185.. 187.. Buenos-A,res. 171161 "1"

50 MétrOPolitain, de P, a~iS"111315 ..III~~ Tunis 3 1892 .I,36l.. j 19236% 512 ..1 Sl5" 80 .V",icPW, ',(Etabl. th,:e ;al)"1150S ;iI515, ",64 33Soia Artificielle (Givet).4100 .4175 GUI,a_KaIU;"Pong, 7,425 77.. Argent (comptant) 27 1316iZ8 i¡i¿

22.50 Parisienne Industrie. 461.. 943" 601 602 19246% 520.. 520" 200 E. élect"lndo-Chino,28oo .7.830.25.. (part) 1365.. 1374.. Hotchkiss. 1210 ..11190.. CUivre (comphnt).

75.. Tram, d.,Shangaï. 94S "123&1 Crédit National 5 1919.1 ..1 602 19285% 97) 985 1 i'" '1 20.. Soie art, d'lzieux 1<J70 1080..

I I^SÏSŒg "-S ̃̃ FîtfMte I 1 » $•= 1 i^ScÉr^ ïJ *&£&;=& «ii S=^ J ï J « JZZZL j 8.

80 Di.tr. P.risiann. d'Elaetricité fl90 22 > B°™ %i\i 547 I! 547.. \]Hot%iôts 890 .,890. ..100 EÎectHcité de Strasbourg l8*?-"»2. 55 •̃ Transports en Commun 685 | 676 Hu.les de Pétrole 337. ,337 Câbles transfers |^ \f «

47.50 Electricité de Parts ̃••••74 714 |%anv 1923" 518 .518.. i Iff 4% Lots 887 219 34 de Varsovie ord 1985 2015 Transports Maritime Hydro-Elec. Cèr 17.. 7 -• Change sur Pari,, vu 411/^1

47.50 Eloct,icit.6 de la Seine I~I~ ..11714:: 6 j.n~. "11 516 518:: ~1931 4 Lot 890.89,' O. ,100 Eleè:tricité de StrasbOUrg"jI899.. 1882 5; ,'Transports en Commun. é8j "'l' 676 Hu>!es de Pétroles. 337 ili Atchinson Change transiar~1329 14, 330 43:

22 50 Electricité de la Seine iiZ ̃ 7(15 io/1 ,oÀ 516 518 1\931 4% Lots. 890 ,̃̃ 219,34 d. ord. 1985 l015.. Transports Marltlmee Jagersfontein 109.. 1 1 1 50 Atchinson To peka ,1' « mJ,M

37 50 Electricité et Gaz du Nord. ,^| •• 6 A .juin 1923. •• 535" -• S09 .509. 42 50 Energie du Maroc 2025 2075 220 Bénédictine 6170 6100 Johannesburg 4b.. J^ 50 Baltimor-e «t Ohio ";̃ ,9. 3 &

90 Electricité CC" Générale d').2*y ̃• obhg. 6 /o 1924 Corn. 879 2 6O /o 522" 522 522 60 =. Forces Mot. Agoût 1730 1749 319 20 Brasserie Quilmès 4020 4020 Kuala-Lumpur 05.. 09 Canadien Pacific £; j

55 ..Energie Littoral Méditerran. gJ ̃ -• oblig, 6% 1924 '1 35. o1 jFom .879 3 A 510 512 40 I. Haut-Rhin 625 635 125 Distillerie Cusenier 2100 2140 Langlaate 103.. 102 50 Chesapeake & Ohio 26. i 4 f 36 ..Energie Electr. Nord France.. ̃̃ Départ. d. l'Aisne 7 1926 535 535 Z Corn 880 3,» 316 315. 55. du Refrain ,?£•?£ Distillerie de l'Indo-Chine. 636 642 Langlaate. 103.. Chicago Rock Island \->- ||M

90 ..Nord-Lumière 410" 410 51 7%192V.- 6|8 619 ,Fon.. 8|| 3 g 3 60 Forces Motrices du Rhôn "> 745.. 16 25 Grands Moul. de Corbeil, ord. 240.. 23B..L..vin 278 288 Missouri Pacific 2^ f 8

Thomson-Houston £g 820 5G 6 1928.. 10^7 1031 u_ ||= /0 317.. 319 416 50 Fore" Motric" du Rhône (parts) '200.. 1 1 100.. 60..Nossi-Bé 673#. 683 Lorrain. 97 50 97 New-York Central lli 1M ,fs f 7

32 50 Union d'Electricité B1* OU" de la Marne 6 '/3 520.. 522.. ICom. 1891 3,0. m'- J7, 41650 Forc"Motric"du 1. 60 .Nossi-Be. 67; 683 Main Reef Consolidated H8 50 \4â 50 Norfolk & Westsrn '? I 2

^96 304 deM.urt.et-M 6% 519.. 520.. 8922|0/o ̃̃ 3JS 378" Forces Mot. Vallée d'Asp If *>. ̃ 250 Ciments Franp.i. 3660 3820 Malacca. ord .09 '"« Northern Pacifie .\l\ J14 112

Dive. Xv, ̃̃ SI" de Meuse 6 1923. ^03 5Ud I Fore. B|b U SO ,j ^Q 354 416 4]5 ,4|U Boulonnais 265.. 26j Malopolska 17 75 » Pennsylvani» {?. f'4 \f. 8

,3O..For.8<,Ac,ér,esduNordetEst¡137U"1379" du Nord 6%1921" 5L7..1527.. ~\Com,18992~Olfu. 395" 395" (parÚ'5~5bS" 2()- du Boulonnais -65.. 26,Malopolska, 1775 18JúPennsyl,ania, 30 1,~ 30 liz

-30 ..For. Aciéries du Nord et Est! 536 .554 du Nord 6 »/o ,921. 527.. 527.. J| com. 899 2 6O •• m ̃̃ -̃̃ d. |a Vienne 560 565 20.. d. l'Indo-Chin 325.. 325 Mexican-Eagl. Oil ord 37 25 37 Reading 30 1^ JO I i

100 Schneider (Creusot) 524' 526 6 1923 lit Ô[r \t%î l 382 382. 68 65 (part) 1333 1 200 d'Origny 3475 3600 Michelin (part) 1081 1075 Southern-Railway ,u { ,7 V,i

Tréfileries et Lam. du Havre ^4 |* 7%1927. «9.. 539 "(Corn. 906 3/o ,9|" ,94" °° 576.. (part) 7175.. Moteurs Gnôm 4^0 Southern Pacific. '»•• \7 «

20 ..Courri.r.s ^4 3/3 P.d.-Ca.l.i. 7 1926. 531 531 glFonc. |O9 3 192 II 192 80 Indochinoise d'Électricité ,£,5 ̃̃ ,^3 d~llndo.Chln. lne ,n5n Mozambique 32 25 32 5 Union Paoifio af 1)4 «0 1 7

Tréfileries et Lam. du Havre 364 1 -71927 539 539 ZCe,. 1906 3 19, 194 576 (part) 7175 Moteurs Gnamle 44() Southern 18 17 718

13 Lens M8 Ml 7%1927. 5«.. 534.. u. ICom. 9 J 3 /o 4M Marocaine Distribution 1090.. 1080.. 80 Poliet & Chausson 1050 ..1050.. 32 i~ j2 Allied Chemical «' ,J 4 8U. J 2

40.. Vicoi0n. et Ncux bf~ b* S 1929. 10 4 .1002.. Fonc. 9 3 3 1/2 A 458; g ^^VéctaTrag. T. «0 439 666 66 Poliet 9350 9700 Navig" d. l'Afrique du Nord !«•• •• American Can 54 5 6 54 3 8

40.. Vlco,gn..t Nœux. 71." 64 0-mme 5"'0'19'29 1014 5]d Fonc, 1913 31J2% 402.. 40 40.. Marocaine Dlstrlbut,on I09J.. 43 80 ..¡po"et & Chausson. 10SO.. 1050.. Allied Ch.mical 9 BJ IJ~ 80112

.Bolée 25' 264 Somme 6 1923. 518 5 la.. E 1913_ 4 A,. 690 686 60.. part 1200 ..1273., 666 66 .9350 Padang (Caoutchoucs) 292 289 American Smelting ,n7 i h ,n7 I ?

8 SO,Nlcke.! 3IU:: 3hl.. ,~IEmpr, 192670,0. 566:: 567:: 60.. par~1 36 ..Bon Marché. 420.. 420 Padnng (Caoutchoucs). 2~f 93 American Téléphone 2

8 5ONickel f- |Y3 -2 P 1Q077V 566 567.. 36 Bon Marché 420.. 420 Pena Copper 9150 93 American Telephon '°{ i'S lOu ?

Penarroya ̃• Ville d'Albert 6 ̃" •̃ •̃ Ccôm 930 4% 855-- *>̃̃ 75 Pyrénéenne d'Energie Electr.. 1670 1700 125..Chapal 1105 1015 Phosphates de Constantin. 305 310 American Tobacco B '6 ,8/2

Crédit Gé~, ét 23:> 2't: Villa de Reims 6%,° 1927 .11034 ..jlQ45 ü)com, 1930 4}ij. 855 8W 75.. Pyrénéenne d En.rg,e Electr.. -157 1670 "1158" 1?5 .Chepal. 1 ~1015 Phosphates de Constantine 305 ai 31U.. American Toba cco B. 5 -3 71186li4 5,b 58 1/2

Crédit Gén. des Pétroles ,£ •• £ ville de Reims 6 1927 1034 1045 o/^™- |f?* o/° 905. 905.. 15 Radio-Electrique -157.. 158 fCoty (Société anonyme) 178.. 172 50 Phosphates Tunisien 8150 80..AnacondaCopper. 7 6 6'j

Bozel-Malétra 530-543" Ville de Reims 6 1927 sl, c17 'Com.19314/o 905 905 15 Radio-France 425 ••?,?" ? 50 Galeries Lafayette 94 75 95 Plakalnitza 34 34 Baldwing Locomotive ,s î .? fm

20 Kuhlmann «2 419 Églises dévastées 6 1928. ,516 517 ,0 801 800 20 Radio-Maritim [9b--2f, <P«rO 46900.. 47900.. Randfontein 2W 50 197 5U Bethiehem Steel Ig 12 i S

5..Gafsa iVul il300 S 1928. 1000 -i l000 ̃• Alsace-Lorrame f 0- 298.. 18 30 Sud Lumière prier 341).. M/ 37 01 Printemps, ord. 419 427 Rand Mines 369.. 3/6 50 Consolidated Gaz. 59 59 3(4

45 Produit, ehim. d'Alai». Froge. 'J/J ••! 725 5 1928.1ooo cl. 319 20 jouissance 610J..&2UO.. (part).46900.47900.. Randfonteln. 200 50 197 Dupent de Nemour »f, 36.. Chargeurs Réunis ^f 'j 62 Industrie Sucrière Fr. 6%1927 513.. 514. Est6. ^3 45 Télégraphie sans Fil 4W 4U4 45 Agences Havss 905.. 916 ..Shell 210. 2M Coty | 5/fc 312 Transatlantique ord. iSn m"" Industriels Alsaciens 1921 508. Est 6 ,0 •• m 40 Téléphones 619.. 620.. 95 Didot-Bottin 21 10 2105 Silva Plana {\ 23 50 E'ectric Bond and Shar 9 3,4

Voitures à Pari lou..|l/o 4,o. 3?s Le Figaro 75..Springs 433.. 424 General Electric I6"4 16 1/8

Voitures à Pari ..1' 389 4,0 4.. 378 40 Te ephones 95.. D,dot-Bottin. 5000 9 ~5 Spring Plana 298 433 29b 424 5U E'ectrlc Bond and Share 6161/6 3/1~ 19 j/4

858 i865 Algérie3%1902 392.. 389.. 3 /o aneienn. 370 DoMfus-Mi.g' 6765 ..672. 225..Chaix9 5000 5195 Steaua Française 298.. 29ô General Motors 13 3, « ,3 7/8. 30 Air Liquide. Tm en' 20' Indo-Chine 1899-1905 320 3 5.. 2 1/2 ,0 70.. Dolfus.Mleg 6'1 1 10 Librairie Hachette 1970 2033 Sub Nigkel */̃̃ 3%. <̃̃ International Harvester. ^2 3 4 22 12

Caoutchoucs Indo-Chine Xm 19O2 311.. 3U =o/.occ 350 355 Industrie textile. 535 Tanganyika « « 80 50 Kennecott Copper ,5 7' 6"'8

",Ca,?utchoucs Indo-Cnin.1 543 50: ;.9 n 0: ,ne 1902: 311 :312 Lyon 0' %ISSS 350 355 industrie textile '555 110.. Librairie Hachett. 1970 20j; i-anganyika 541 15 545 International H~t; 2Z 3/4 221/2

40 Citroën." B ;••. | 543 b* Tunis 3 1902-19O7 362 362 Lyon 3 /o 1855 ™> ̃̃ 35 ™™ïrah fd'Èelaira ge(Lebon)! 802 816 70 Afrique Occidentale (C") 1800 1760 Terres Rouges H> ̃ |4j| 50 North American 29 I t 28 7/8 /8

..• ̃ '̃'̃' ̃"̃ W:;n; 107 10 Tunisie 3 54% 1903 •̃:•• à? 435 435 434 10 Air Liquide (parU) 3070 3045 Tharsis 268 M 268 50 Paramount Corporation ] 17/8

̃ .Ford. I 02 102 5t < 1931 863 •• ̃ %i\ 388.. 389.. 20 Acétylène a, EledtrA^tiî' 600 630 55 Bergougnan 720.. 725 Transvaal Consolidated Land. 106.. |U8 50 Radio Corporation 5 1,4 51/8

.iPathé-Cinéma (jouiss.) "i ïï J ̃ ̃̃ M" 35S 361.. 70 Aciéries de Lonqwy' 474.. 480.. Tubes et F. de Sosnowic 65 50 60 50 Roya| Dutch 19 3/4 19 5/8

Pathé-Cinéma (cap.) jS"275 «“ ,QOAm ,,nftl 7100 7100 3 Fusion anc «8 36 30 Acer, es de Longwy ;25 740 45 ..Cirages Français 775 770 Tubize priv 208 203 5C Shell 14 4 M 1/4 .Peugeot. ̃̃>> Allema,gn e1924(D,w.s) 1ÇJ0L /IW 3 A Fusion nouv 354." 351 de 725 70.. Citroën (parts) 77.. 77 Union Corporation 28o 2«6 standard Oil New-Jersey 29342918

10) ..Raffineries et Sucrerie, Say.. 1945 ..jl93^Angle^rr» 2/»% Î%2,Â\ 454 V. 454 40 At.l. & Chantier, d. I. Loire.465 471 Colonies (Général, des) 385.. 392.. U.S. Rubber 4 4 4 14

.Union Européenne 423 426 Argentin 5 907 Z 3 || 30150 305.. 80.. Const. Nord de la France.. 950.. 965.. Cltroen (pa~ts~ 77.. Haut Katanga priv 2278 2285 u. S. Steel Common 311/8 30 12 Russe Consolidé i J 4 50=, Si/lf 36 36 3,0 1921 4)4.. 15. 40 ..IAte!.& Chant,.rs dela'Lo,ra.. ,4(,5 965" 25 Continent. Compteurs a G.z. 430 440 cap 2500 2492 Union Carbid | 26 25 7/8

Ru. Consolidé 1" et 2- .ries ^B.lgiqus 2A *̃••̃̃•••••"••• S 50 5l'V ° 458 I 464 40 Bonn.ville 491.. 494.. 65 Dragages et Trav. Publ 670.. 670.. div 2495 2485 Utah Copper 52.. 52.

10.83% Serbie 4 amortissabl.1895, 30 50 321 5400 3701895-19051 1- 50 50 5131.. Midi 6 458 ..1 464.. 40.. Bonneville 491 494.. 65.. Dragages et Trev. Publ 670 670.. div. 24)5 2485 Utah C.pp~r 5z ~i,. 52

10.83%, s.rbi. 4% amortissable 1895. » 50; 3150 3 189S-19OS 1 s. 50 50 ^Mid, 6/« 431 420 50 30 Hhânïïr. ï, Saïnt-Nà»;™ 225.. 238.. 75..BecAuer 800 i. 823 Urikany 132 .129 Westmghou.e Electric 28 5 /b 28 3/8 Turc Unifié 5%1914 • o/.goô 10 80 .1140 I 1% 360.. 380.. 100 Châtillon-Commentry 2185 ..2200.. 50 Maroc (C" Générale du) 448.. 460 Vieille Montagn 1445 ..1445.. Westtnghou.e Elect.;c 28 5/t!128 3/8

5%1914 m1 "m Bré"l;™. */0 ,5 Decauvill 236.. *»5.. 450 Tabac du Maroc 7495 7500 Villemagn 29.. 35 Titre, traité. 910.000

Banque 5 1914, 2 50, Brésil 42î 1889, .10 80. 40 4% 3eO.. 380.. 100 .Châtillon.commentry 218, Z45 50.. Tabac du Générale du). 448.. 460 Vieill. Montagne. 1445 1445.

Banque National, du Mexique, "j-- S /o Funding Ui-- 489 485 15 DacauvllI. 236.. 45.. 450.. Tabac du Maroc. 7495 7500 Vi.cos. (national.) 462.. 461..

3. h. Ottoman. 0: "58.. 455 1909 (Pernambuco) 384.. 384 Nord g .ér,e F 465 465 85 Five.-Lin 1070.. 1095 L.nd Bank Egypt We.t Rand 82 75 82 50

Bulgarie 5% 18!¡j6. 205 2w 5% série E. 465.. 465.. 85.. Fiv.Lilio 1070 1095. Land Bank Egypt. West Rend. 8275 8250

20m 2065 _r' 4K%?9O7 190 167 i; Z 4 .éHe D 452 448.. 12 50 Forg. 6V Aeiér. Hut.-Bankow.. 205.. 208.. 340 Crédit Fonci.r Franco-C.nad. 5050 5175 CHANGES (comptant)

1 « E. Crédit Foncer Egyot,.n 34s'-353"" */ï/»'9°7 ™~ *Ô"°- 381.. 382.. 25.. Marin, et Homéc 489 502 28 p. 50 Nord-Espagn ====: Londr.. 8448 8468

Canadian-Pacific J™ «J d /o ancienne. 395 25 Marine et Homéc 489 502 Sosnowic 420.. 420.. New-York 25 62 25 62

Wagons-Lits ord »•• »| .•• Chin. 5 19O3 •••• 6%192?trânÀ 37 50 Jeumont 527 530 Suc. Raf. d'Egypt. (part.).. 395.. ,.«“ -ki,. Allemagne

6 ih. Central Min.ng ïw 493 ^>9O8 1230. S 11?, A 305.. 305.. 87 70 (parts) 1454 ..1470.. COMPTANT Belgique (1OO belgas) 355

TA. Geduld ̃•̃•fS 50 Congo obi. 4% 1901 518.. 518.. 3 /o 1921 *»•• 55 Méditerranée (Forg. év Chant). 520 525 COMPTANT Espagn 209 208 87

12 L. Montecattn' 134 14134 50 Egypte obl. 4 0/o 19(~l*1 66. ° 55.. Medlterrane. (Forg, & Chant), 520.. 525 Espagne 209.. 208 87

12L. Montecatini lifin 1475 Egypte Unifiée 66 r>rl*»n« B,. ^n. 1% 516.. 515.. 2 CHANGES (TERME) Cessou. (Charbon) 425 430 Grèce R,o.Tinto 1460 ..1475 »_ privi|éié8 57 60 Orléans Bons décennaux 7 /o. ^io 455 4~ 50 Forge. Levai Aulnoye 420.420.. o n ^.o B Czeladz 672 695 Holland 1U30 25 1029 75

.Azote (Norvégienne) 810^ 620 0 |/ «» J } ]Q F or, L .v. Au n oye 128O.. 1320.. Report R Déport B Hutchinson 1520.. 515 Italie 131 10 131 15

L.utaro Nitrate 3U w 3U b /o 426.. 4 110.. Denain-Anzin 1175 ..1199.. SteauaRomana. 59 50 55 75 Norvège 437..

Oriental Carpet JJ6.. 121 Espagn. extérieur. 1 AA (“ 414 *B ^Tn" Métall. 35Op ;• ̃• DEVISES 1 moi. 3 moi. Monaco 2720.. 755 Pologne (1OO zloty) 287

Oriantal fins 422 1 Espagn. ederlaure. 4 414.. 408.. 45.. Matériel de 1175 858 ¡ Steaua Romana. 5950 5575 Norvèga 437

-| fc R-oTïïutch =: \p !4j?^ g » 50 7 » :r # Ch uœ- «g « 0IOBè01OR ^777^1. V1– '-r'– v: 38 52s:B;;v: is 20

i 7 el. Portug¡;esa de 12~3 ..113! 5L Japon 5691907. 39.. 40.. Ouest 3 %nc,j 376.. 376" 105.. Métaux (C Française). 187? 1880.. Londres .0,10 B à 0.10 R. 0.19 B à 0.21 R. --part .8000 ..18000 Roumanie. 1520

^ilS^Vt^ff^Ë^ S: *0rtl/2r.J. ».. ^,1^ m., m.. ^ork o.v B P o.«b4o.o2b B ,u. |3575 ••3580--iutdsV.l^75 $!?

£0.3. ],Sücrer' et Raffinerie d'Egypte 489 49j Su,ose 4927) 493..


Sp e c t a cl e s

Théâtres

Répétition générale

BOUFFES-PARISIENS (Gut. 45-58), a S heures Un Soir de Réveillon, opérette de MM. Armont et Gorbidon, couplets de M. Jean Boyer, musique de M. Raoul Moretti.

̃•'̃̃̃̃/ :̃-

Premières représentations

OPERA-COMIQUE (Gut. 05-76), à 8 heures 45 Madame Butterfly (Reprise). ODEON (Danton 58-13), fi S heures 45 L'Embuscade, de M. Henry Klstemaeckers (Reprise).

BOUFFES PARISIENS (Gut. 45-58), à 8 h. 45 Un Soir de Réveillon, opérette de R, Morettl (Réception du service de première.. Demain, réception du service !de se-

conde). v;

DAUNOU (Louvre 36-74), à 8 h. 45 Azor, opérette de Gabaroche (Réouverture). SARAH-BERNHARDT (Arch. 00-70), à 9 heures Mon Bébé (Pour les représentations de M. Max Dearly), Première à ce théâtre.

En matinée

ODEON (Danton 58-13), à 2 heures 30 Education de Prince, de M. Maurice Donnay (MM. Jacques Dumesnil, Chamarat, Guy Parzy, André Wasley, Georges Cusin; Mmes Llly Mounet, Eva Reynal, Paulette Marinier, etc.)

ANTOINE (Botzaris 21-00), à 2 h. 15: Andromaque (Vera Sergine, Germaine Dermoz MM. Maurice Eà'cande et Samson Fainsilber). Les Précieuses ridicules (Lerner, Germaine Risse et Nita Malber). Spectacle présenté par M. Benjamin Crémieux.

Même spectacle qu'en soirée

Ambigu, 2 h. 30; Folies-Wagram, 2 h. 45; Grand-Guignol, 3 heures; Porte-Saint-Martin, 2 h. 30; Renaissance, 2 h. 45; Théâtre des Deux-Anes, 3 heures.

En soirée

OPERA (Louvre 07-05), à 8 heures 30 Thaïs (Mlle Solange Renaux. MM. André Pernot, Raoul Gilles, Mmes Martinet, Manceau M. Froumenty, Mlle Montfort; MM. ftladlen, Forest. Danse Mlle Lamballe, Mlles Y. Franck, Binois). Orch. M. Gabriel Grovlez.

COMEDIE-FRANÇAISE (Gut. 0i>-22), à 8 h. 45 L'Age du Fer, -de 3t Denys Amtel (MM. André .B.runqt, Charles, Granval, Ledoux, André Bacciue, Marcel' Xè" Marchand, Le GofT, J.-H. Chambois, Echourln, Jean Valcour.t, Marcel Dufresne Mmes Tonia Navar, Edwlg-e FeuilIÈre, Mary Morgan, Vera Korène, Germaine Cavé).

OPERA-COMIQUE (Gut. 05-76). à 8 h. 45 Madame Butterfly (Enrico di Mazzeï, Mlle Marcelle Denya, M. Roger Bourdin, Mlle Deva-Dassy SIM, Hérent, Morturler, Génio). Orch.: M. G. Cloez.

ODEON (Danton 58-13), à 8 heures 45 L'Embuscade, do M. Henry Kistemaeckers (M. Arqullllôre, Mme France Ellys). Demain, en matinée et en soirée « L'Affaire des Poisons ».

AMBASSADEURS (Anjou 97-60), relâche. Le 20, reprise de Le Cercle.

ANTOINE (Botzarls 21-00), a 9 heures Périphérie, de Frantlsek-Langer adaptation de MM. Benjamin Crémieux et Henri Jeanson (Mmes Sylvie. Camille Calvat; MM. Pierre Bliinchar, Palau, etc.)

ATHENEE (Central 82-23), à 9 heures: L'Affaire de la rue Royale, de MM. Max Maurey." et Jean Guitton.(MM. Lucien Rozenberg, Marcel Simon, Etchepare, Juvenet, Jean d'Yd:. Mmes Parfset, Sarbel, etc.). BOUFFES -PARISIENS (Gut., 45-58), à 8 h. 45 Un Soir de Réveillon, de MM. Armont, Gerbldon, J. Boyer et R. Morettl (Henry Garât, avec Meg Lemonnier, Arletty et Dranem, Moussia, Robert Ca'=a, etc..) Première.

CAPUCINES (Gut. 56-38)., à 8 h. 45: Le Progrès s'amuse, revue de Rip (Tramel, Dalio et Edmond Roze, Uoupll, Barencey et George;, Mlles Thérèse" Dorny; Edith Méra. Régine Paris et Davia, etc.)

COMEDIE DES CHAMPS-ELYSEES (Elys. 72-42), â 9 heures La Margrave, de M. Alfred Savoir (Mme Vera Sergine; Mlles Lucienne Bogaert, Wendling MM. Louis Jeuvet, Renoir, etc.)

DAUNOU (Louvre 36-74), a 8 h. 45: Azor, opérette de Gabarochc.

FOLIES-WAGRAM (Etoile 27-02) à 8 h. 30: Bonsoir, Paris! (MM. Roger Dann, Lyne Clevers, Pierre Pradier, Mlle Paulette Dubost, M. Jean Sorbier).

GAITE LYRIQUE (Archives 29-20), a 8 h. 30,: Le Pays du Sourire, de M. Franz Lehar (MM. Wiily Thunis, Paul Darnols Mmes Georgette Simon, ctecllia Navarre et M. Duvalcix).

GYMNASE (Prov. 16-15), a 8 h. 45 ». 145, Wall Street, de MM. Brooks et Lister. Adaptation de Mlle Eve Curie (Jano Chevrel, Michel Simon. Alcover. Aimé Clariond, etc.).

MADELEINE (Anjou 07-09), & 9 h. 15 Mozart, do Mil. Sacha Guitry et Raynaido Ilabn (Yvonne Printemps, Mauloy, Jeanne Provost, etc.)

MATHURINS (Anjou 90-00). & 9 heures Prenez garde à la peinture, de M. René Fauchols.

MICHEL (Anjou 35-02), à 9 heures Valentin le Désossé, de M. Claude-André Puget (Jeanne Cheirel, Alice Cocea, Pierre Fresnay, et Polaire).

MICHODIERE (Rich. 95-23), & 8 b. 45 La Fleur des Pois, de M. Ed. Bourdat (MM. Victor Boucher, Alorme et Saturnin Fabre; Mmes Marguerite; Deval et Yolande Larron). MOGADOR (Trin: 43-69), a 8 heures 20 L'Auberge du Cheval blanc, de Ilans Muller. Adaptation de Lucien Besiiard,,lyjiics de René Dorin, musique de Ralph Benatzky (Georges Milton, Gabrielle Rlstorl, etc.).

MONTPARNASSE Gaston Baty (Danton 89-90). à 9 heures Café-Tabac, un acte de Denys Amlel; Comme tu me veux, trois actes de Pirandello, traduits par Benjamin Crémieux. Mises en scène de Gaston Baty. NOUVEAUTES (Prov. 52-76), à 9 heurer Jeanne, de M. Henri Duvernols (Réglna Camter, Jacques Grétillat, Charlotte Barbler-Krauss, Gildès, Robert Vattier, Chrtstiane RIbes et Germaine Auger).

PALAIS-ROYAL (Gut. 02-50), à 9 lieutes La Maison d'en face. de M. Paul Mvoix (Mmes Jane Renouardt, Mireille, Renée Varville, A. Champeaux, MM. Louvigny, avec Duvallès. Paul Faivre).

POTINIERE (Central 86-21), à 9 heures: Cinq à Sept, de Mme Andrée Méry (Mme Madeleine Lély, M. Fernand Fabre, Mlle Jacqueline Erly et Philippe Janvier, avec Argentin et Louis Scott).

SAINT-GEORGES (Trud. 63-47), â 9 h. Trois et Une, de M. Denys Amiel (M. André Luguet, Mlles Gabrielle Dorzlat, Alice Field, M. Jean Wall, etc.».

SARAH-BERNHARDT (Arch. 00-70), à 9 heures': Mon Bébé (M. Max Dearly; Mmes Jeanne Saint-Bonnet, H. Petit; MM. Joë Saint-Bonnet, H. Monteux). Première. THEATRE FIGARO, 43, Faubourg-Montmartre (Prov. 37-82). Relâcho pour répétitions.

THEATRE DE PARIS (Trln. 20-44), S 8 h. 30 Une femme ravie, de M. Louis Ver.neutl (Mme Elvire Popesco, MM. Louis Vùrneutl, Jean Perler).

VARIETES (Gut. 09-92), a heures: Aurélie, de Mme Germaine Letrancq (Mmes Marguerite Plerry; MM. Pauley, Marcel Vallée;» Mme Mady. Berry, M. Larquet).

ALBERT-I" (LaDorae 21-49), à 8 h. 30: Le Doyen des Enfants de chœur.

AMBIGU (NOrd 36-31), à S h. -45 Topaze.

ATELIER (Compagnie ûoi Quinzc) (Nord 49-24). Relâche.

AVENUE (Elysêcs 49-34), à 9 heures La Ronde (Ludmilia PitoëfX)

CHATELET (Gut. 02-87). à 8 n. 30 Nina-Rosa (André Baugé, Bnch et Sim Vlva). CLUNY (Odéon 07-76), à 9 heures: Ces Dames aux Chapeaux verts.

COMCEDIA (Trin. 10-12), à 9 heures, Un Joli monsieur.

DENFERT-ROCHEREAU, à 9 heures: Etc. Etc.

DEJAZET (Arcn. 16-80), à 8 h. 30 Joseph est un cochon.

FONTAINE (Trin. 10-34), a 8 h. 30: nouveau spectacle.

GRAND-GUIGNOL (Trln. 28-34), & 9 h. Hystérie, Incognito.

MOULIN DE LA CHANSON (Trln. 69-87), & 9 heures Au Pays du Soleil.

ŒIL-DE-PARIS (Etoile 36-82), & 8 h. 45: La Femme d'une heure; Mouche et Pluche. ŒUVRE (Trln. 42-52), à 8 h. 45 Une Vilaine Femme.

PORTE-SAINT-MARTIN (Nord 37-53), !l 8 h. l.j Cyrano de Bergerac (M. Sig-noret, Mlle Ghislaine)

RENAISSANCE (Nord 37-03). à 9 heures Avril.

SCALA (Prov. 08-32), à 8 h. 30 Boby chéri.

STUDIO DES CHAMPS ELVSEES (Elysées 72-44), à 9 heures Les plus beaux yeux du monde.

STUDIO DE PARIS (Trln. 26-22), à 8 h. 30 Ces messieurs dames.

THEATRE DES ARTS (Wagr. 86-03), à 8 h. 45 Trop vrai pour être beau. THEATRE DES DEUX-ANES (Marc. 1026), à 9 h. La Conférence de Nos. Anet. THEATRE DE DIX-HEURES (Marc. 0 748), à 10 heures Martini, Rleux et Loulou Hésroturu.

THEATRE DES GOBELINS (Gob. 60-74), à 8 h. 30: La Tosca (Daniel Vigneau). TRIANON-LYRIQUE (Nord 33-62), à 8 U. 30: Miss Helyett.

THEATRE NATIONAL POPULAIRE (Trocadéro, à S h. 30 Mireille, de Michel Carré et Ch. Gounod.

TH. SARAH BERNHARDT

Tous les soirs à 9 heures

Demain matinée à heures 30 M. MAX DEARLY joue

MON BEBE

IMMENSE SUCCES COMIQUE

Notes et informations

Rappelons que c'est ce soir, au Théâtre des Champs-Elysées, qu'aura lieu le Gala de la publicité.

Au programme

Mmes Damia, Davia, Laure Diana, Thérèse Porny, Jacqueline Francell, Claire Franconnay, Garcia-Frappa, Edmonde Guy, les sœurs Guy, la Kazanova et ses tziganes, Manuela del Rio, Max Blot, Meg Lemonnier, rMoussià, Parisys, Lucienne Parizet, Rama Tahé, Germaine Roger et les Rowe Sisters.

MM. Robert Ancelin, Géo Charley, Dranem, Duvalex, Henry Garat, Gilles et Julien, Henry Laverne et les Girls des FoliesWagram, Montigny, Pasquali et les Girls de l'Empire, Préjean, Saint-Granier. accompagné par Jean Wiener, Jean Sorbier, les trois Waltons. m

La répétition générale de Un Soir de Réveillon, qui aurait dû avoir lieu hier au soir, a été reportée à aujourd'hui en matinée.

A i,'Odéon. Voici la. distribution de L'Embuscade, de M. Henry Kistemaekers, dont la reprise aura lieu ce soir M. Arquillière (Jean Guéret), Mme France-Ellys (Sergine Guéret), MM. Roger Clairval (Robert-Marcel), Roger Weber (Gontran de Limcuil) Gautier Sylla (comte Tcherkoff), Baconnet (le Père Brosse), Bonifas (Paget), Guy Parzy (Maurice Hermès), Chamarat (Pierre Durand), Jean Clairjois (Georges Durand), Fresnac (un domestique). Couvreur (un garçon de bureau), Auger (invité), Locatelli (le violoniste) Mmes Suzanne Stanley (Christiane de Servais), Janine Press (Anne-Marie). Rachel Dubas (Agnès Morel), Simone Viovy (Mlle Chomet), Simone Texier (Dolly d'Esoereux), Bolti (une femme de chambre).

Voici la distribution de Mon Bébé, dont la première aura lieu ce soir, à 9 heures, au Théâtre Sajah-Bernhardt

iX. Max Dsarly, Mmes Téanne SaintBonnet, Hélène Petit, Marcelle Barry, Mad. Thomas, Carvalho et MM..Toë Saint-Bonnet, Henri Monteux, Albert Decceur et Ginet.

A l'Opéra. Lundi, pour les représentations de M. Vanni-Marcoux, Boris Godounov, avec le célèbre artiste dans le rôle dont il a fait sur la scène française une de ses plus admirables créations.

A LA Comédie-Française. Aujourd'hui, la Comédie-Française donne, au Grand Théâtre de Lille, une représentation officielle de La Jalousie et de Psyché, au bénéficc des typographes lillois, avec le concours de MM. Alexandre, Jacques Guilhèns, Jean Weber, Dubosq. P. Dux, Lecomte. Mmes Suzanne Devoyod, Gabrielle Robinne, Nizan, Gabarre, Brou.

Mme Delvair jouera Yanetta de La Robe Rourc, mardi et jeudi soir.

Pour la soirée du Réveillon Christine.

M. Alexandre et Mme Gabrielle Robinne feront kur rentrée le 2.ï décembre, en soirée, dans La Jalousie.

La répétition générale du Secret aura lieu le 27 décembre, en matinée.

L'Auberge du Cheval Blanc, d'Erik Charell, Qui remporte tous les soirs un formidable triomphe au Théâtre Mogador. sera donnée en' matinée demain dimanche et jeudi 2i déceiiibre, avec Georges Milton eh tête de toute l'éclatante interprétation. On loue pour le Réveillon.

Au GYMNASE. 134, Wall Street ne sera plus joué que ce soir et demain dimanche, matinée et soirée.

La belle adaptation de Mlle Eve Curie sera interprétée jusqu'au dernier jour par les merveilleux artistes de la création Jane Chevrel, Michel Simon, Alcover, Aimé Clariond, André Burgère, Lucy Léger, Maria Promet. André Nicolls, Lucien Blondeau, Lucas Gridoux, Georges Pally, Jean Ciarens, Tony d'Algy, André Gray, Casado, Raymond Marcel.

Lundi, reprise de Félix, l'émouvante et célèbre pièce de M. Henry Bernstein, pour la rentrée au Gymnase de Mlle Gaby Morlay, avec Constant Fémy, Berthier, Blondeau, etc., etc.

Mireio, l'immortel chef-d'œuvre de F. Mistral, adapté au théâtre en langue provençale, par Paul Giran, musique de scène de Jean Gabriel-Marie, sera donné à la Comédie des Champs-Elysées. les 20 et 24 décembre, à 2 h. 30.

La Compagnie des Quinze rappelle qu'en raison d'engagements antérieurs à Bruxelles, elle fera encore relâche ce soir. Elle donnera, au Théâtre de l'Atelier, les quatre dernières représentations du Viol de Lucrèce et de Vénus et Adonis, demain en matinée et soirée, lundi et mardi.

A la grande salle des conférences de la Société industrielle à Amiens, Mlle Marie Leconte, de la Comédie-Française, et M. Guillot de Saix ont fait une causerie dialoffuée très applaudie sur Jean de La Fontaine (ses fables à travers la fable de sa vie). L'assistance, nombreuse et chaleureuse, a eu la primeur d'un petit acte La Dernière visite, dans lequel le poète met en scène le fabuliste et l'épouse de qui il vivait séparé.

Demain, à n h. 1.=;, en l'église du SaintSacrement, 222, rue du Faubourg-Saint-Honoré, Messe de l'Union catholique du théâtre. avec sermon par le R. P. Wébert. M. Philippe de Brémond d'Ars, orKaniste, jouera 1" Trio (Bach) RhaPsodie sur deux Noëls de la Basse-Bretagne (Guy Ropartz) 3° Puer nobis nascitur (Le Bègue) 4° Toccata-de la 3e symphonie (Vierne).

Musïc Halls, Cabarets

Music Halls, Cabarets et Cirques

Même spectacle qu'en solree 1

FOLIES-BERGERE, à 2 h. 30.

EMPIRE, ,1 S h. 3 0.

CIRQUE MEDRANO, a 2 h. 30.

CIRQUE D'HIVER, â 2 h. 30.

ALHAMBRA, a 2 11. 30.

LUNA-PARK. à S h. 30.

En soirée

CASINO DE PARIS, à 8 h. 30: La Joie de Paris, revue nouvelle, avec Joséphine Baker.

FOLIES-BERGERE, à 8 h. 30 La Revue d'Amour, 50 tableaux, de MM. Maurice Hermite et Jean Le Seyeùx, avec Florclle et Dréan.

EMPIRE, à 8 h. 30 Une heure de revue, avec Saint-Grnnler, Jacqueline Francell et Pasquali, été. Mat.: Jeudi, samedi, dimanche et lundi.

ALHAMBRA. à 8 h. 30 spectacle de music-hall, 13 attractions.

PAVILLON, music-hall Damia, Spadaro, Serg-elys, etc. De 2 h. à 7 h. et de 9 h. à minuit.

LUNE-ROUSSE, Le Pays du fou-rire, revue de René Sarvil (Dorin, Léon-Michel, P. Dac).

GAUMONT-PALACE, Lolita Benavente, et 3 attractions.

« CHEZ-ELLE », à 11 heures: Lucienne Boyer (Gut. 02-81).

LE ROBINSON, 1G, rue Volney, à 10 h.: soirée dansante et attractions.

CIRQUE MEDRANO, a 8 h. 45 Le Cirque sous l'eau et les fauves de Hafirenbeck, etc. Mat.: jeudi, samedi, dimanche. CIRQUE D'HIVER, à 8 h. 45 Le Cirque Bush ballet d'éléphants, lions. tigres, ours, etc. Mat.: jeudi, samedi et dimanche. LUNA-PARK, 2 h. 30, 8 h. 30: attractions, dancing. :•:

»>-e-a ca ̃'

I/Amdur conduit le

monde. à la

REVUE d'AMOUR avec FLORELLE et DREAN aux FOLIES BERGERE Aujourd'hui et demain matinée Cinémas

AGRICULTEURS (S. rue d'Athènes), 3 H., 9 h. (sam., dim. 2 mat., 2 h. 30 et 5 h.); Huit Jeunes filles en bateau.

ARTISTIC-CINEMA (61. rue de Doual). Mat., 14 h. 30; soir., 20 11. 40: Clair de Lune.

AUBERT-PALACE, de 9 h. 30 à 2 heures: Ben Hur.

BONAPARTE (place Saint-Sulpice), a 3»., 9 h. (Sam., dim., 2 mat. 2 h. 30, 5 h.) Huit Jeunes filles en bateau.

CAMEO, La foule hurle. De 10 heures h 0 h. 30.

CHAMPS-ELYSEES (11 S, av. des ChampsElysées). Mat., 14 h. a 20 h. soir., 21 h. 15 Silence.. on tourne (Ilarold Lloyd). CINE-OPERA (32, av. de l'Opéra), -Permanent de 2 h. a 8 h.; soir., 9 h.: Gll uomiiii. che mascalzoni (Les hommes. Quels mufles!)

CINESTUDIO MONTCALM (134, r. Ordener). T. 1. J., 3 h. et 9 h. Sam., dim., 2 mat. D'uno nuit à l'autre.

COLISEE, Blonde Vénus. Mat., 14 h. 30 à 20 h, Soirée. 21 heures.

COURCELLES (118, rue de Courcelles): Marche au Soleil, 2 h. 30 à 7 h. 30; soirée, 9 heures.

EDEN, 7, av. de Clichy Le Port maudit (R. Tauber).

EDOUARD VII (10, rue Edouard- VII) (Permanent de 2 h. 30 à 7 h. Soirée, 0 h. 15 Six hours to live (Warner Batter).

ELYSEE GAUMONT (rue Quentin-Bauchart) Maurin des Maures.

ERMITAGE (Th. Pathé Natan), ChampsElysées) Violettes impériales.

FALGUIERE, 12, rue Armand-Molssant Devil and the Deep (Gary Cooper). GAUMONT-PALACE (place Clichy, Marc. 56-02) Cinq attractions. Perm. de 14 h. à 19 h. 30; soir., 21 h. Le Roi des Palaces.

GAUMONT-THEATRE, 7, bd. Poissonnière. De 10 heures a 21 heures: Embrassei-moi, HOLLYWOOD, 42, rue Fontaine Opéra1; de Quat'Sous.

IMPERIAL-PATHE, de 14 h. a 24 h. 30: Stupéfiants.

LUTETIA-PATHE, mat., 14 h. 45; soir., 20 h. 45 L'Homme que J'ai tué.

MADELEINE-CINEMA (Permanent de midi à 2 h. 30 du matin) Arsène Lupin. MARIGNY en exclusivité Fanny, de Marcel Pagnol. avec Raimu.

MARIVAUX-PATHE, permanent de 13.. h. a 20 h. Soirée, 21 h. La Belle Aventure. MAX-LINDER-PATHE. Poil de Carotte. LES MIRACLES (100, r. Réaumur), 21 h.: Allô, Berlin? Ici Paris.

MOULIN-ROUGE-CINEMA-PATHE, de 14 heures, à 19 h. Soirée, 20 h. 45 La Mer- veilleuse Journée.

MOVIE-GARDEN (34, rue MarbeuD Thé- Cinéma. MOZART-PATHE (51, rue d'Auteuil). Ma-1 tlnée, 14 h. 30; soirée, 20 h. Un homme sans nom.

OLYMPIA-CINEMA (Permanent de 9 h. 30 à 1 h. 30) Sa meilleure cliente.

OMNIA-PATHE (Permanent de 14 h. à 1 h. 30) Rocambole.

PAGODE (57 bis, rue Babylone) Boudu sauvé des eaux (Permanent de 2 h. 30 a 7 heures. Soirée, à 9 heures).

PALACE, Faub. -Montmartre (Permanent): Une affaire de mceurs.

PALAIS-ROCHECHOUART (56, boulevard Rochechouart). Mat., 14 h. 30; soir., 21 n. Le Champion du régiment.

CINEMA DU PANTHEON (13, rue Victor- Cousin), 2 h. 30, 4 h. 30, 9 h. 15 Nous* Davided, S.-T. franc.

PARAMOUNT (Permanent de 9 h. à 2 b.): Pour vivre heureux.

LE PASSY, 95, rue de Passy: Conduisezmoi, Madame.

THEATRE PIGALLE, Saison cinématographtque.

RANELAGH, 5. rue des Vignes (16«) Les 5 Gentleman maudits.

RASPAIL 216 (Danton 16-44) Le Roi des Schlernihls (comique); Le Singe et l'Homme (documentaire).

REX. Les trois mousquetaires. ROYAL-PATHE (av. de Wagram). Ma-Iitinée, 14 h.; soir., 30 h. 45 Un Rêve blond. STUDIO DIAMANT (place Saint.-Augustin), 14 h. 30 à 18 h. 30 et 21 h. Annie Christie (Greta Garbo).

STUDIO DE L'ETOILE, 14, rue Troyon. Location Etoile 06-47 Man braucht kein Geld (Pas besoin d'argent). Version originale, sous-titres français. Permanent de 2 h. 30 à 7 heures. Soirée à 9 heures. STUDIO PARNASSE, il, rue Juies-Chaplain (Permanent de 2 h. 30 à minuit 30) The man who played God.

STUDIO 28 (10, rue Tholozé), 3 h., 9 h.: Panurge (film français), av. Danniello Darrleux, Paul Polret.

URSULINES, T. 1. j., 2 h. 30, 4 h. 45. Sot. rées 8 h. 30, l0 h. 45 Les 13 malles de Monsieur 0. F.

VICTOR-HUGO-PATHE, soir.. 21 h. Jeudi, samedi, dimanche, 14 h. 15: Un Rêve blond. VIEUX COLOMBIER, 21, rue du VieuxColombier. Mat. jeudi, sam., dim., â 15 fi. T. les soirs, n 21 h. La Pluie, de Jôris Iveiis, et A l'Ouest rien de nouveau, Uiius

sa version Intégrale allemande. Loc. Lit. 57-S7. --̃ ,?<̃ -"T WASHINGTON-PALACE, 14, rue Magrèllan (Permanent de 14 h. 30 à minuit et demi).- IKake me a Star (J. Blonclcll).

Le film de Julien Duvivïer, Aller, Berlin ici Paris, est doté d'un accompagnement musical qui en souligne fort heureusement tous les effets. Cette partition originale est l'oeuvre du Dr Rathaus, et il est juste de rendre à es collaborateur du metteur en scène la part qui lui revient dans le succès que le film remporte actuellement, et depuis plusieurs semaines, au Cinéma Les Miracles ». ̃-

Le Rex va donner' des concerts de T.S.F. A partir du 18 décembre, la grands et nouvelle salle du Boulevard Poissonnière, le Rex, théâtre Jacques Haïk, le seul théâtre atmosphérique français, donnera tous les dimanches, de midi à 13 heures, des concerts de T. S. F., diffusés par les stations des P. T. T. et de la Tour Eiffel.

Ces concerts auront lieu, avec le grand orchestre du Rex, composé de cinquante virtuoses, sous la direction de Pierre de Caïllaux. •̃

En outre, des V^dîtrc* du théâtre, du

music-hall et du cinéma prêteront leur concours à ces diffusions dominicales qui s'annoncent comme devant remporter le plus grand succès auprès des auditeurs. Le premier concert du Rex aura lieu dimanche 18 décembre. Au cours de ce concert, M. Henri Diamant-Berger parlera de la réalisation de son film Les Trois Mousquetaires, qui passe actuellement au Rex, et présentera devant le micro deux des vedettes, Mlle Blanche Montel et M. Aimé Simon-Girard, qui chanteront les airs du film (musique de Jean Lenoir)

On sait que Les Trois Mousquetaires se composent de deux parties, l'une qui passe actuellement au « Rex », et l'autre qui sortira dans le même établissement, en février sous le titre de Milady. La Compagnie universelle cinématographique retient dès à présent les dates des 10 et 11 janvier pour les présentations corporatives, au Gaumont-Palace, de ces deux films qui forment l'œuvre totale réalisée par H. Diamant-Berger,, d'après le roman d'Alexandre Dumas, Les; Trois Mousquetaires.

Le film Ce Cochon de 'Morin, réalisé par Georges-' LScombe et' tiré de' nouvelle'* de Guy de Maupassant, a été retenu par G.F.F.A. pour ses salles d'exclusivité. sortie de Ce Cochon de. Morin, est prévuft pour fin décembre. %i-s

Par autorisation spéciale

Service Secret version ïntégr. allé »),;«. -titres ïrtinç. avec Gustav FRQHUCH et Charlotte SUSA

AU RASPÂÏL 216

L.OC. Dan. 10-44

.x':t~t- ~~3 a!

Courrier Musical p` En matinée ̃• ̃ •̃

A la Salk Gaveau, à 4 h. Vf, Concerts Lamoureux, sous la direction A. Wolff, avec le concours de M. Sçhlusnuss. Symphonie 13 (Haydn), Mélodies de Durante, Gluck, Haendel. Schubert, chantées par M. Sçhlusnuss. La Mer (Debussy). Capricio Espagnol (Rimsky-Korsakow). Violon solo R. Charmy.

Concerts Touche, 16 h. 30, neuf heures. 8, boulevard de la Madeleine.

En soîrëe

A la Salle Pleyel, concert de Yehudi Menuhin. Tout étant entièrement vendu, il sera ajouté. des chais.es sur l'estrade au prix de 40 francs. On peut retenir celles-ci à l'avance, en s'adressant uniquement au bureau de location de la Salle Pieyel, à partir de u heures du matin. Salle des Quatuors 'Gaveau, lundi soir lo décembre, concert du Quatuor Danois. Location à la salle, chez Durand et Dandelot.

Mme Yvette Guilbert donne mardi prochain 20 décembre, de 6 à 7 heures, à la Salle Chopin (Pleyel), Une Heure de chansons. Cette série se terminera samedi 24 décembre, dans la Grande Salle Pleyel, par une belle soirée de Réveillon. Au programme Au temps du Chat Noir. Mme Yvette Guilbert chantera les chansons de cette époque et présentera aussi la célèbre pièce d'ombres, La Marche à l'Etoile, de G. Fragerolles, chantée par Mme Delprat, de l'Opéra-Comique, accompagnée à l'orgue par M. Jeisler.

Ce sont les samedis, îi S .heures, qu'auront lieu, Salle Pleyel, les concerts Siohan, entre janvier et Pâques. M. Robert Siohan dirigera le grands oratorios avec chœurs, des œuvres nouvelles avec le concours d'artistes en renom. ̃ t.

Manijcstation_ 2rausisale ir Berne. Le docteur Fritz Brun, chef d'orchestre du Bernischen Musikgesellschaft, a eu l'heureuse intention de donner deux concerts consacrés, la musique française..L'œuvre si.iïà- thétique Et mine et sejwitcr* du, jeune compositeur Marius Casadesus. y tenait la plus large place. Elle fut acclamée, ainsi que l'auteur, qui assistait à l'exécution, par un public enthousiaste. M-, -de Marcifly, ambassadeur de Franc2, et madame, étaient présents aux deux concerts. Des fragments de Pelléas et -4r/Mf );)!&; tenaient l'autre. partie du programme de cette intéressante manifestation musicale,

L. de Crémone.

.'̃ ̃̃̃*

<fe HEURE II CMTEUÎfiJf

Samedi 17 Décembre à 17 heures i; avec le concours ils M. G. EIVESCO Symph. classique, Prokofieff. Concerto,1' Beethoven. Après-niirti d'un faune; Debii-ssy. Suite ut 111:1.1., Encsco, sous dir. auteur. Danse marattre, S.-ilnt-Saens. Concert dirigé par SI. Gabriel PIERXE CONCERTS PASDELOUP (THEATRE DES CHAMPS-ELYSEES) FESTIVAL DE MUSIQUE RUSSE AujourtVlmi Samedi 17 dée. 17 heures Mlle Ziiiaida Lisïtchklua» ex lre ennt. de l'Opéra de Moscou» chantera des fragments d'opéras. Au progr. Symph. pntnétiuue, Tsehaikowsky. Pétrouehka, Stra^vïnsky.

Chef d'oreil. M. Michel Steiiiiait, ex-chef de l'Opéra de Moscou

'̃' mm w

ORCH. SYMPH. de PARIS. Salle Pleyel Dimanche 18 décembre à 17 heures PIERRE MOXTEUX dirigera Symph. 1 de Borodine et 1™ nud. de Final dans le mode rustique, Barraud GRETCHAXI\O^F dirigera

1re audition mondiale concerto de violon

.loué par RohorJ Jvitain

I. MARKEVÎTCH* dirigera son

rébus, suite syiiiphonique

Place» à à 25 fr. Salle, Durand, Eschig*

,«»

Cérémonies, fêtes et réunions 20 heures, au Cercle Militaire Banquet, suivi de bal, de la Société d'éducation physique « l'Alsacienne et la Lorraine de Paris ».

r- 21 h. 30, 51, rue de Clichy Bal de nuit donné par « La Touraine à Paris », au profit de sa caisse de secours. 22 heures, 2, rue Rouget-de-PIsle Bal de l'enseignement professionnel. 22 heures, a la mairie flu 46 arrondissement Bal de nuit.' organisé par

J'Assqci.ntion nationale des iiautilçs. j.lcs

yeux. ""̃' 1

LA VIE_SPO_RTI¥E

fa.i;i«:iK*«îitn?raa

LES COURSES

A VINCENNES.

Aujourd'hui, à 1 heure, courses à Vlncennes. Gagnants de Figaro

Prix du Bcarn. Héloïse VI, Haifa II. Prix de Loudun. Hardipilc, Hermonville II.

Prix Louis Tillaye. Huron II, Hernani III.

Prix de la Meuse. Germaine D, Gitane XI.

Prix de Troarn. Florentine, Fifi Zada. Prix de Champagne. Fructidor, Frère d'Armes.

A ENGHIEN

Prix de la Dailc (steeple-cha«e, à vendre, 7.500 francs, 3.700 mètres). 1. Prince de Savoie, à Mlle P. Quint (M. Brunet); 2. Orgera, à M. L. Lanzenberg (H. Gleizes) 3. Sylla, à M. André Bérard (J. Luc) (2 longueurs, encolure, 1 long. 1/2).

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 239 fr. 50. Placés Prince de Savoie, 45 fr.; Orgera, 14 fr. 50; Sylla, 8 francs.

Prix da Notjonnais (course de haies, 8.000 francs, 2.700 'mètres). 1. Gunnar, à M. A. Noël (J. Léger) 2. Hildebrand, à M. René Lecomte (A. Palmer); 'S. Nepetateati, à M. René Bédet (J. Luc) (2 long. 1/2, courte tête, 2 long.)

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 147 fr. 50. Placés Gunnar, 34 fr. 50 Hildebrand, 70 fr. Nepetateau, 12 fr. 50. Prix du Calaisis (haies, à vendre, 6.000 francs, 2.500 mètres). 1. Badinguette, à Mme H. Eosenfeld (R. Chaussat); 2. Indienne, à M. H. Davison (A. Palmer); 3. Heure Bleue, à M. H. Hassaine (R. George) (1/2 long., 1 long. 1/2, 3 long.)

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 61 francs. Placés Badinguette, 14 fr. 50 Indienne, 9 fr. 50; Heure Bleue, 7 francs. Priai Killarncij (steeple-chase, 20.000 fr., S. 400 métrés). 1. Kami, à Mme J. Larriteir '(H. Feger); 2. Emté, à M. A. Doux (R.' George) 3. Alta, à M. Jean Stcrn (M. Bonaveijture) (2 long 1/2, 6 long., 3 long.) J:aui mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 28 francs. Placés Kami, 10 fr.; Emté, 6 francs.

Prix du Sanlerre (steeple, hand., 12.000 francs, 3.200 mètres). 1. Khartum, à M. Ernest Ronot (J. Lue); 2. Oman, à M. le comte de Rivaud (R. Trémeau); 3. Diplomat', à Mme L. Doucet (P.Férat) (5 long., 3 long.j 6 long.)

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 19 i.francsi. Placés :Khartum, 9 fr.; Oman, iU ̃>francSi"Diplomat, 12 francs.

Prix de la Thiérache (haies, handicap, 10.000 francs, 3.100 mètres). 1. Marsac, à M. Georges Pelat (C. Haubert); 2. Fortunio, à M. André Bérard (R. Trémeau) 3. Le Ludion, à M. A. Veil-Picard (H. Brierre) (1 longiy 1/2 long., encolure).

Pari mutu-el à 5 francs (unifié). Gagnant 18 francs. Placés Marsac, 8 fr. 50 ForUmm^'J^fr. 50; Le Ludion, 11 francs. PrUo<litgent (au trot monte, 7.500 francs, 2.275 mètres). 1. Gitane XII, à M. M.-Ch. Duclos (L. Pottier); 2. Gladiateur III, à M. H. Saintagne (H. Picard); Gitane W, à ̃M. le comte de "Wazières (Ph. Hanse). Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 30 francs. Placés Gitane XII. 11 fr. 50 Ghfdiateur III, 20 fr.; Gitane W, 36 francs.

AU COMITE NATIONAL DES SPORTS

Vers une caisse autonome

Le Comité national des sports, dans une de ses récentes réunions, vient d'admettre le principe d'une caisse autonome. Sans doute, ce principe n'a pas été admis avec un fol enthousiasme, cependant il marque une certaine évolution des esprits au sein de ce grand groupement sportif.

Il n'y a pas longtemps encore, nous avions montré ici que les pouvoirs sportifs allemands, se libérant du concours parfois gênant de l'Etat» .avaient ̃décidé de prélever une taxe sur les manifestations sportives afin de crénr des fonds pour la préparation olympique. Nous émettions le vœu qu'on imitât ce geste en France.

Le vote du Comité national des sports est un premier pas vers la réalisation d'un projet, vieux déjà de quelques années. Il semble toutefois que les dirigeants marquent une certaine hésitation à s'engager dans cette voie et à prélever sur les recettes de leurs clubs et de leurs ressortissants les fonds nécessaire à la bonne marche du sport. Aussi, dans leurs délibérations récentes, ont-ils laissé la porte ouverte aux dérobades. C'est à la formule de la cotisation « bénévole » qu'ils se sont arrêtés. Il a a une erreur, croyons-nous, et le mieux serait de ne pas trop croire à la générosité des fédérations si l'on veut un jour voir la caisse autonome du Comité national des sports faire des affaires prospères. André Reichel.

MEUBLES ET IMMEUBLES

Commissaires

Priseurs

VÉîîTK Hôtel Drcuot, salle 1 lundi 19 décembre 1332, à 2 heures Exposition publique, 1S déc, 2 à. 6 h. Meubles l'iiùblre et du XVIII0 siècle, objets; ti'art, Tableaux anc. et modernes, Porcelaines de Chine,d'Allemagne et aut. t, Piano, Tapisseries, Tapis d'Orient appartenant à divers amateurs. M" BONDU, com.-pris., 2, rue Provence MM. Oernis et Guillaume, experts.

Officiers ministériels

Fils RtPAQQFRîF' au

Ile DK/\3oEI\IEr FERREUX, S. «1.

Réi>ubli<iue.M.àPx:50.000 f. (ptêt.b.).Mat. et inarçh. en sus. Cons.:35.000 f.esp. Adj. Et. R. Dauchez, not., 37, qu. Tournelle, le 3a flêcembre 1932, 14 h. 30. S'y adr.

Et. de M* Vallée, not. à Clermont (Oise). RPAI1 r'HAT*311 meublê av. gd parc, DDAU *^»I^*sis à.Vaux-s-Cambronne

Y/VJQC\ A vend. par adj.le 7 janv.33, à \U13CJ 15 h. Clermont,en l'Et.VnlIée

Fpté de rap1 ri «j 82

<?v^ïïï.) R. François-Miron « et r. de Fonrcy, nos 5 et 7. Cce 1.311 m. Mev. br. 11G.0S8 fr. M.àPx:Un million. A adj. Ch.Xot.,17janv. S'ad. auxNot., Roger Kastler et Dufour,15,BdPoissonnière, dép. ench.

JPA1RIB

Appartements à vendre

lOloile. app.mod. grd cft, déc. 5 p.,gal.2 s.bs 4" ét. rue, sol. Px à déb.ïcl.mat. IS1.15-24.

Mngrn. npitart. ét., 8 p. pr., 2 s. de bs, îçd cft. S'adr. pour vis. Conc, 19 bis, Bd Uëlesser't (10e) pr aut. rena. Tait. 8»-91.

Appartements meublés

Taixeinbour^ Gd conf., 5 pièces, cuisine, bains, une ch. de bonne. Frs i.tiOO par mois. 7. rue Huywmnns.

TENNIS

NOUVELLES DES COURTS

A Helsingfors, les joueurs français ont termine leur match contre les Finlandais par une nette victoire. Ils ont, en effet, emporté 4 matches sur les 5 disputés.

Les derniers résultats ont été Cientien b. Schildt, 7-5, 6-4 J. Brugnon-Genticn b. Gralm-Grottcnfeld, 6-2, 6-1, 6-3.

En rencontres d'exhibition, Brugnon a battu du Plaix par 7-5 et Mlle Lindfors-Hackman ont triomphé de Mlle Brunon-du Plaix. par 7-5, 0-6, 6-2.

La tournée Tilden s'embarquera dimanche à Brème pour les Etats-Unis. L'Allemand Nusslein accompagnera Tilden et Barnes. Son compatriote Najuch ne peut être du voyage puisqu'il doit se rendre sous peu en Suède comme entraîneur officiel de la Fédération suédoise. Le dernier spectacle donné par la tournée a cu lieu à Hambourg. Les résultats ci-après furent enregistrés Barnes b. Rohrbach, 6-1, 6-0 Tilden b. Najuch, 10-8, 3-6. 6-4 Tilden-Barnes b. Najuch-Nusslein, 6-3, 6-3.

Les joueurs américains qui sont actuellement en Australie ne joueront pas à Perth, comme il avait été primitivement décidé.

Ils disputeront encore trois tournois les 24, 26 et 27 décembre, à Melbourne; les 31 décembre, 1er et 3 janvier à Adélaïde les 12, 13 et 14 janvier à Sidney. La Fédération italienne fera disputer les trois tournois internationaux de la Côte d'Azur italienne en janvier, aux dates ci-après à partir du 13 janvier Bordighera à partir du 20 San Remo; à partir du 27 Alassio.

Les tournois italiens seront ensuite complètement suspendus jusqu'aux premiers jours d'avril, dans le but d'éviter des rencontres de date avec ceux de la Côte d'Azur française. Ce geste très sportif a fait une grosse impression dans les milieux du tennis du Littoral français. D'ailleurs, pour les trois tournois de janvier, on a eu recours, en Italie, à l'heureuse formule de les faire commencer le vendredi, tandis que les tournois français débutent le lundi. Un bon nombre de joueurs pourront ainsi prendre part simultanément aux tournois en deçà et au delà de la frontière.

Un tournoi de double mixte à l'américaine vient d'être organisé au Gallia L. T. C., à Cannes, à l'occasion de la prise de pouvoirs du nouveau secrétaire honoraire de ce club, le comte de Miraiftle. b L'épreuve a été gagnée par Mrs Cumming et Everett Colby, devant l'équipe formée de Mlle Emmanuelli et Elie Sineux. Une dizaine de couples prirent part à ce tournoi dont l'organisation fut parfaite.

M. Sineux qui, depuis la fondation de ce club, en 1922, en avait été le très actif dirigeant, conserve ses fonctions au sein du comité et comme délégué au comité régional de la Côte d'Azur de la F. F. L. T.

L'Anglais H. W. Austin participera aux Championnats de France sur courts couverts qui auront lieu au T, C. de Paris du 28 janvier au 5 février prochains. HOCKEY SUR GLACE La deuxième exhibition d'Edmonton à Paris

Les Canadiens rencontreront ce soir une sélection française

Après la brillante partie des joueurs canadiens mercredi soir, au Palais des Sports, face à l'équipe de Paris, on reverra avec un vif plaisir l'équipe d'Edmonton Far West Superiors. Elle sera opposée ce soir samedi à une sélection des meilleurs joueurs opérant en France. Cette sélection comprendra les joueurs mie voici

Garde-buts Morisson arrières Lacarrière, Michaëlis avants Hagnaucr. Delesalle, Besson, Cholette, Moussette, Hasslcr.

Cette équipe, légèrement plus forte que celle de Paris, doit figurer plus brillamment devant les redoutables Canadiens.

M. et Mme Brunet-Joly, champions du monde de patinage artistique, feront mu exhibition, ainsi que la gracieuse Jacqueline Vaudecrane, dont les démonstrations sont de plus en plus parfaites et obtiennent un légitime succès.

D'autre part, on verra à nouveau les hockeyeurs, crosse en main, disputer une course de vitesse. Cette formule nouvelle a obtenu pour ses débuts un très gros succès.

Moussette, Cholette, Zannettos, Hassler, Ch. Ramsay, Besson, les trois Brown et Kelly Walker sont engagés dans cette épreuve.

Une nouvelle démonstration de sport humoristique sera donnée par les joueurs

Locations (Offres) AV PftfH Splend. appart. plein soleil, ni o ri/Vil jj sai., 6 ci1-t s. à. mang., gde galerie, 3 bs, 2 otfices, 5 eh. dom, etc. Uar. Vue impren. sur Bois. Tr. b. rdeept. Haut. j>l!if. o m. 70. Tt le. gd ccitf. mod'

AV 1~1(1f'1.1p '3 elr., 2 sal. s. m~S.

AV HMHE2 galeries, 2 bain à., ling'

i\y UUV1JL, 2 galeries, 2 bains, lins./

corif., 3 ch. dom. Prix intér. Immeuble grrHiuI luxe. Pour tous renseigrn. s'adres. RAMIMCCAV 40> avenue Alontalgue.

DUnnerUY Elyjé-s H-Sl-SZ.

Jf. Bil Gouvloii-St-Cyr, 5e ét., 5 pièc., 2 2 bains, 16.000 + charges, tout en façade, soleil, grand' confcrt.

J AV. MONTAIGNE. MagnTtTâppart. 6 bel. pièces, lingerie, bains, conf. Galer. 21X3. Renseignements pr conditions à BO.VNEFOÏ. 411, avenue Montaigne Cf\ R. COPEHNIC, très bel appart., gde «'"galer., 5 ch., 2 sal., s. mang.,2 bains, 3 toi! grand confort, 4 chamb. domest. 118, R. DE LA FAISANDERIE

Oe )F'TAf:p ° eliainl)., 3 salons, salle à.

3a p'TAfjp ° chamb., 3 salons, salle à

1 EInUC manger, 3 bains, gd conf.

Rez-de-ch. 7 pièces, 2 bains, lingerie. QA AV. MALAKOI'F, et ét. fôrm. hôtel, bel. appartement, S pièces, bains, confort 38,000 + charges.

70 R PAIMP 2e et 4* ét-> 6 bel- P'êc-

I 7, IV. IWiTIC bains, 14.000 plus ch., très clair et aéré, bourg, ou mixte. VU'. Stud.10 m.x5 et 2 p. bs. cuis., 5' et.' pi. sol., conf. 22.000. Dec. nve mod. et gd luxe. BONNEFOY, 49, avenue Moiitnignc. Hl'E S(3HKFFERr"6~et 7 pièces, bains, confort, état propre, 20.000 et 25.000 fr. Sans reprise.

YVHe 5 belles pièces, bain, 11.000 fr. sans reprise. BOXXEFOV, 49, avenue Montagne.

2Q R. Poussin, 6 b.p.,ling.,b. tt cft.16.500 4 4 bel. pièc, bs, tout conf., 12.000. Porte Dauphine 5 gdes pièc. sur rue, cft, eau ch., 15.000, lib.,1 rez-ch. sr r., 4 p. cft, libre. 10.000. 10, r. Mnrbeau <lGe). CHÂTEAU DËTlNCENNES **£. nus mûtro, bord Bris, vastes apparts super-confort 3, 4, 5 ou 7 p. 3. louer. S'adresser sur place 4, nv. Focli. INVAljIUKS, app. 3 p., tt conf., sur jardins, pi. sol., 7.500 +. cliariçes. 2 autres cour tr. aérée, ti.000. t", r. H»u»srlet (7«). Appt 4 n., vue sur Ktoile, pi. Midi, loy. 10.500, cession inst., conf. mod., gd. s. bs, chauff. cent., eau ch., pend.Tfil.Eto.12-62. MnBiiif. nmit 7 p., 2 bs, tt en faq., tt cft, avril, 1, av. rrésident-Wilson,24.000+ch. Jolis npntg 4 p., 2 bs, off., vest., tt eft,air, soleil, vue, 40, qu. d'Auteuil, 12.000-fch. Appt tt cf., décor., part., 2 bs, av. HenriMartin, 22.000 fr. + eh. Mat., Troc. 19-47. Face parc Monceau, mag. appt 10 p., tt cft, 2 bs, 72, Bd Courcelles, 45.000 + ch. Pour irnusc iléiiarl, sup. appt 5 p. pr., tt confort, belle décoration, à céder unnu rcn. S'ad. Conc, 14,r.Fréd.Passy,Ncuilly.

de hockey avec balais. Nous croyons sa-1- voir qu'on fera appel cette fois à ,de,s athlètes peu expérimentés.

'I~

ESCRIME `

̃. *>j

-'̃̃.̃ ̃ ̃̃ f ̃'

ECHOS DES SALLES

Les finales des challenges-défis et Prix d'Hiver se sont déroulés au Cercle Militaire sous la présidence de M. Adolphe Lion. Résultats '̃̃̃ ';̃̃̃' Finale du challenge-défi. Première; série 1. (après barrage) André Gardère 2. Ed. Gardère 3. F. Flachçr, 1. Deuxième série 1. Ferri (Cçr.clç Militaire) 2. Bonin 3. Jourda. Prix d'Hiver. 1. Antony (Bourdon) 2. Foirët 3. Cogncau. -̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃ Poule d'entraînement. T. Antony (Bourdon) 2. Courcelle 3. Morvillcz; Dans l'assistance, nous avons 'noté MM, Henri et Lucien -Picot, Lemoinc* Thiébaut, Perroud, de Barros, lieutenaut, Fauré, de Vazelhes, Drakenbcrg, docteur Guérin, E. Mercier, Galict, docteur Fischer, les maîtres Gardère, Flaclier, etc. Les présidents de jurys étaient MM. Lucien Gaudin, A. et C. Lion, Jeanty et' Dodivers.

Aujourd'hui samedi 17 décembre, de 15 heures à 18 heures, à la salle d'armes de la Préfecture de police, mise- gracieusement à la disposition de la .commission sportive de sabre de la Fédération parisienne d'escrimeurs, séance d'entraînement au sabre, réservée aux maîtres et élèves des groupements affiliés à la F. P. E. Les épreuves du challenge HenriPaul se sont déroulées, au Creusot, à la- salle d'armes de la rue de la Chaise, sous la présidence de M. Roher.

Après deux éliminatoires en deux touches, la finale mit en présence sept ti-' reurs.

Le moniteur Picard, tenant pour \y.nnée 1931, remporta pour la deuxième fois la victoire par 6 victoires sur 6 as- sauts en 5 touches effectives, ne ie:çvant que 5 touches au total. 1

Par décision de l'Académie de Pa-' ris, le maître Léon Jeanty vient d'être nommé professeur d'escrime au lycée Henri-IV. Il y succédera au maître AdolJ phe Rouleau, obligé de se retirer pour raison de santé.

Une quarantaine de tireurs ont pris part au, tournoi ..fleuret .qHlorganisajt,- le Contré de Quarte, de "Be^Air xlans sa,

uoirypllc;. salle du quai de, Vajrn'y.

Les résultats furent les suivants Première poule (2" tour). 1. C'os- set, 5 v. (Riposta Parisienne) 2. Mortegoutte, 4 (Contre de Quarte de BelAir) 3. Hersain, 3 v. (Chain pionn et Sport) 4. Cerny, 2 v. (U. S. Samari* taine) 5. Dunand, 1 v. (C.S. Samaritaine) 6. Rossi, 1 v, avant abandon' (Championnet Sport) 7. Polet,ti, 0 v. (U.A. du Chantier). Deuxième poule. 1. Romèl, 6 v. 8 t. (Champiounet Sport) 2. Stéifier, 6: v. !) t. (Armes de Reuilly) 3. Taillandier, 5 v. (Amicale Sambre-et-Meuse) 4. David, 4 v. 11 t. (Riposte Parisienne) ô, Schneider, 4 v. 13 t. (U.S. Samaritaine) 6. Signoret, 2 v. (Riposte Parisienne) 7 Belli, 1 v. (U.A. du Chantier) 8. Hahusseau, 0 v. (U.S. Samaritaine). RUGBY

Les Championnats de France

Les Championnats de France d'Excellence et d'Honneur vont débuter demain. Dans l'un et l'autre, six poules ont été constituées, comprenant chacune neuf clubs. Les gagnants de ces poules seront répartis en deux poules de trois, doiit les vainqueurs disputeront le titre national.

Cette formule d'éliminations rapides va donner lieu à des luttes d'une extrême sévérité. Il faudra dés arbitres sachant manier avec tact une autorité absolue il faudra surtout que les joueurs sachent garder un esprit véritablement sportif. Mais il faudra aussi que les spectateurs n'ajoutent pas à l'énervement naturel des adversaires par des manifestations déplacées. Le rugby. on ne cesse de Je dire, est un sport qui oppose des qùa~lités athlétiques de grande valeur il est, de ce fait, assez violent, dans sa technique et dans sa pratique. Seul un véritable esprit sportif peut le maintenir dans ses règles pas de « bourrades s inutiles et dangereuses, mais aussi pas de mièvreries absurdes.

En Excellence, vingt-trois rencontres seront disputées, parmi lesquelles il convient de faire une place spéciale aux suivantes du seul fait des chances égales et de la qualité des adversaires. En poule R, l'i". S. Dacquoise rencontrera le Stade Bordelais et, étant donnés les progrès de ce dernier, on peut au-

Hôtels particulier.

mmmw~

Snis achet. Iiût. part, ou appt formant hôtel, ô à 6 p., av. vue. Max. 359.000, Tr.

sér. Ecr.Esep,ab.P.G.P.,176,BdIIaussmann

;K;. ¡, ̃•; -̃̃ <'̃ -;ï

?;? Environë

Cie Paris

et province

Propriétés

A\/rj\inDE c°wm- de Chaudafonds s.

VCnUKC Layon (M.-ot-L.),, ferme dite du « Hus-P*> », 24 ha. prës!, champs,

mais. 4p., gren.1, ûtab.,liang. Kiev, chasse.

Prix ( 70.000 fr. De Ijabarrc, notaire 10. Cours du XXX-Juillet, Bordeaux. fo<vta1:vi<:iii.j>î.\x", pet. chatëâu, gd cft, situation idéale, salon, pet. salon, cuis., office, G/7 ch. maîtres, 3 domest. 2 sa.lles de bains, pavillon cc-ncierge, garage, dép. Tt parf. état et Qualité, terrain pour tennis. Jardin ].,i(mi m. S'adresser M" K1VAIY, notaire

F O X T A I X B Itl E A TT

SUISSE

On offre à vendre Pâturages et- moiltagned boisées, excellent terrain, garanti de bon rapport, intérêt assuré. On se chargé de la gérance. John FILET, garde de triage. Château d'Ocx (SUISSE)

Agences Immobilières Maisons recommandées Papl s s

F. LOONEN, 7, Tue d'Art^t*. Elysées 2 3 -4 O et 41.

Propriétés. Villas. Domaines. Ckâteay i Le Comité Foncier Toutes opération» fimnobilièrea

11, Placs de la Madeleine,. Il Anjou 9O 4O 90.41

Gôte Basque

BENQUET

BIARRITZ, 5t-JEAN- Jc-LVZ, HENDATB Agence la plus auci:nus ds 1* rigion


gurer que les Dacquois auront du mal à triompher.

En poule D, l'U. S. Quillan et les Arlequins Perpignanais seront les principaux acteurs de la journée. Il est difficile de dire qui sortira vainqueur de cette lutte acharnée.

• En Poule F, lc R. C. France sera pour la troisième fois de la saison en présence du C. A. Sports Généraux. Battu dans le Championnat de Paris, le R. C. France a porté ses efforts sur la compétition nationale et est décidé à prendre en cette occasion une revanche sur .'c C. A. S. G. qui, de son côté, a à cœur de unir un Tôle actif dans le Championnat de France.

Le Stade Français fera sa rentrée officielle contre le S. S. Primevères et nous aurpns ainsi une ligne exacte de la valeur des Stadistes par rapport aux autres équipes parisiennes.

Signalons en terminant que ces deux derniers matches auront lieu au Stade de Colombes. M. C.

Allemagne contre Champions de France Le: Lyon Olympique Universitaire champion de France -recevra 'demai.a,

à Lyon, une équipe formée des princi-

paux .joueurs allemands. -iée des

Cette j-euçontre sera d'un intérêt tout particulier.. EJle fournira sur la valeur actuelle du rugby allemand des données précieuses en effet, ce sport est, outrelihin^en période de formation. Les Allemands, avec la ténacité qu'ils apportent en toutes choses, ont certainement acçqmpli- depuis J'an dernier des progrès importants. Si un match France-Allemagne doit avoir lieu en cette saison, la rencontre de demain sera d'un utile enseignement.

Tout en ne voulant pas « vendre la peau de l'ours », on peut augurer que les Lyonnais emporteront la victoire. Mais 'il' leur faut se souvenir de ce France-Allemagne où les joueurs français furent battus par leur dilettantisme exagéré et jouer avec tous leurs moyens, sans jamais relâcher leur ardeur.

LA VOILE

Les Régates de Cannes

Le calendrier des diverses régates internationales de la voile à Cannes, nu cours dé cet hiver, vient d'être établi de. façon définitive.

La saison cannaise débutera par les trois journées de course pour la Coupe Westward, offerte par M. Davis, qui s.es_ dérouleront les 25, 26 et 27 janvier. La Coupe des Nations, dite « Larchmout Ti-ophy », et réservée aux 6 mètres, de la jauge internationale, sera disputée trois journées, les 29, 30 etitt 'janvier.

Le- 2 février commenceront les régates royales, en l'honneur de S.. M. le rii Christian de Danemark; réservées encore aux 6 mètres, ces régates prendront fin. le 8 février, tandis que les régates internationales, du 10 au 14 février, comprendront les 5 mètres, 6 m. 50, S mètres, 8 m. 50 et stars.

Enfin, il y aura une épreuve spéciale pour les 12 mètres, sous le nom la, « Journée des Ailes », en souvenir de Mme Virginie Hériot, qui, depuis de longues années, avait augmenté considérablement l'attrait des régates de Cannes.

AVIRON

Un défi italien aux Etats-Unis

La Fédération italienne d'aviron a décidé, ces jours-ci, de lancer un défi aux Etats-Unis, pour un match de revanche en huit, entre le gagnant de cette épreuve aux régates olympiques et le Canottieri Livournesi qui, en finale, fut battu par quelques dixièmes de seconde.

L'Italie invite ce huit à venir pour cette rencontre en cas de refus, la Fédération italienne se déclare prête à envoyer son huit une seconde fois au delà de l'Océan.

AVIATION

NOUVELLES AERIENNES

Le comte de Sibour, qui séjournait depuis olusieurs mois dans sa propriété du Haut-Nil, doit rentrer prochainement en trance.

Il reviendra accompagné de sa femme, son fils et du mécanicien Damet, à bord de son avion Farman à moteur Gnome et, Rhône Titan Major. Il traversera l'Afrique jusqu'à Niamey, survolera le Sahara et gagnera la France par la côte espagnole:

L'aviateur allemand von Gronau se montre très sceptique sur les perspectives: d'un service aérien transatlantique. « Les exploits audacieux des aviateurs ne suffisent pas, a-t-il déclaré, aussi longtemps que la rentabilité d'un trafic transatlantique ne sera pas assurée. L'Allemagne, en particulier, ne peut pas se payer le luxe d'entretenir pour des raisons de prestige une ligne aérienne. Faut-il souligner que pour une ques-

LES BONNES MAISONS 1

L'Alimentation

Dinde-XOEL troussée, 20 fr. te. (la retenir). Confiture prunes, postal 10 k., 79 fr., tout' .franco. ROGER, Moyvillers :(Oise). Confiserie

CHOCOLATS

̃̃'̃CHOCOLATS ^S3

̃Dragées, Fruits confits, Boitages soignés. Qualité extra. PRIX DE GROS.

RAYNAUD» fabricant, 105, r. Quincampoix (M° Et.-Marcel). Remplissage de boites. Coiffeur

Coiffeur, réf. i" ord., dames et enf. Se rend àdomic. Ecr. Henri, 18 bis, r. Brunel (17e) Couture

Manteaux-Tailleurs exéc.par ex-coupeur Mson Paquin. Modèles. Michel, io bis,r.Châteaudun PARPC mant., fourr., hte coût. à faç. KUOCO, Suzy May, 130, Fbg St-Denis.

situations

DEMANDES

^Directeur retraité succursale import. Etabl. Crédit, .55 ans, longue expér. affaires, très actif, cherche situation admin., financ, contrôle, inspect. Hautes références. Ecrire N°. 5860, Figaro (Annonces).

Mr, 45^ a., actif, exe. éd., lie. en dr., réf. if" ordre, conn. génér., dés. pi. secr. ou régiss. propriétés. Ecrire N° 5878, Figaro (Ann.). Le. coin

du Chercheur

OFFRES

OBLIGES réduire cons. not.stock, SOLDONS moit. prix plus. millions mobiliers chambres, s, à m^ de 600 à 8.000 fr., studios, cosys. Direct. A L'USIXE, 17, r. s-Diamants (près pi. Italie). Ouv. égal. sam. ap.-m. Auc. suce. Ouvert les dimanches 18 et 25 décembre. Cause dép., sup. lit L. XV, faut., divan mod., meubJ. divers à vend. Dubois, 49, avsuffren. Cause départ, désire vendre clavecin Erard XVÛI", table, commode anciennes, etc. Concierge, 11 bis, rue Cernuschi, Paris.

tion de prestige cependant le gouvernement allemand entretient la ligne de zeppelins Allemagne-Amérique du Sud ? 2 -Cet après-midi le président de la République inaugurera, à 14 heures 30, l'Ecole nationale supérieure de l'aéronautique, 32, boulevard Victor.

Mrs Mollison, poursuivant son voyage de retour vers la Grande-Bretagne, a quitté Beni-Ouniff hier, à destination d'Oran-la-Senia. Elle est arrivée hier après-midi et a déclaré ne pas vouloir repartir avant ce matin.

Il est vraisemblable qu'elle atteindra Londres dans la Journée.

Victor Smith, le jeune pilote sudafricain qui s'était envolé jeudi de Croydon pour tenter de battre le record An,cle!erre-Le Cap, a dû atterrir à SaintMalo trois heures après son envol. A la suite de cet atterrissage forcé, Smith a décidé de rentrer en Angleterre et de reprendre sa tentative un peu plus tard.

Grâce au don fait par M. Weisweiller a là Maison des Ailes d'un cinéma sonore, une première séance cinématographique sera donner aux pensionnai-'res du château de B mlains (Seine-etMarne), demain dimanche 18 courant, à 17 heures.

La Société des films Osso bien voulu confier à la Maison des Ailes, pour la circonstance, deux bandes particulièrement intéressantes « Rouletabille aviateur », avec Roland Toutain, dont ce sera une des premières représentations, et un dessin animé « Tohy aviateur ». Un film d'actualité complétera ce programme qui fera de la séance du 18 décembre une belle première à laquelle sont cordialement invités tous les pilotes, ainsi que tous les amis de l'œuvre de Mlle S. Deutsch de La Meurthe. Itinéraire Porte de Charenton, BrieComte-Robert, Melun, Le Châtelet-enBrie. A l'entrée de ce village, prendre le chemin qui mène au château de Boulains (i kilomètres).

AUTOMOBILE

Le déjeuner

de la Fédération internationale des transports commerciaux

Le déjeuner offert aux délégués étrangers par la Fédération internationale des transports commerciaux par automobiles a' eu lieu hier, dans les salons de l'Aéro Club de France. Assistaient à ce déjeuner une soixantaine de convives, parmi lesquels on notait MM. Blum, président de l'association Grimpret, directeur général du comité des chemins de fer aux travaux publics Launay, directeur de la voirie routière Mole, président de la C.N.C.A. Dum?.nois, Beyris-j-Pouzetj A. Breton, députés, et les délégués des fédérations, suisse,

allèrtiatt'de~ _àufricllièùne, yôuâoslacc,

allemande, :âutricljienn.e, yougoslave,

^tchécoslovaque, hollandaise, belge, polonaise, espagnole, anglaise, etc. -Bluni, A l'issue du déjeuner, MM. Blum, Kaundihg, de la fédération suisse Théodore et Deyris prirent la parole et s'attachèrent à démontrer l'urgence qu'il y avait à résoudre le problème du rail et de la route, problème qui ne se pose pas que dans notre pays, mais à l'étranger également. Les solutions préconisées maintes fois doivent trouver rapidement leur application, notamment celles qui tendent à" remplacer certains transports par voie ferrée, actuellement déficitaires, par des transports automobiles sur route, qui présenteront non seulement le précieux avantage de ne point coûter de l'argent, mais encore de desservir les. intéressés beaucoup mieux que ne le fait actuellement le chemin de fer. Si donc on veut bien ne pas opposer l'un à l'autre ces deux grands moyens de transport, si, an contraire. on s'attache à les faire collaborer, alors qu'il est temps encore, on doit non seulement sauver les chemins de fer d'un déficit qui s'accroît de façon inquiétante, mais encore assurer le complet développement d'une industrie vitale pour notre pays celle de l'automobile. A. R.

Nouveaux engagements

pour le Rallye de Monte-Carlo

La nouvelle formule adoptée par les organisateurs du Rallye de MonteCarlo produit déjà d'heureux résultats puisque les engagements, dont le nombre est bien supérieur à celui parvenu l'an dernier à pareille époque, sont répartis sur les différents itinéraires qui, de tous les pays d'Europe, convergent vers Monte-Carlo.

C'est Tallinn et John O'Groats qui paraissent obtenir la faveur des concurrents, puis Valença, Athènes, Bucarest, Stavanger et Uméa qui verront également de nombreux départs.

Nous ne saurons qu'après le 24 décembre l'itinéraire adopté par chacun des engagés, les organisateurs, pour ne pas avantnger les retardataires, se faisant une règle de ne dévoiler le choix des points de départ qu'après la clôture des inscriptions.

Voici la deuxière. liste des engagés 30. -H. Battu 31. E. M. Liddell-H. C. Liddell 32. P. von Guillcaume (Adler); 33: F. Pousse (Amilcar) 34. R. Guyot (Renault) 35. J. W. G. M. Staal 38. ,T. van Abbe 37.-P. M. K. Povcl 38. P. Despouys (Renault) 39. Douglais-Ch.

Joaillerie

BRILLANTS » 1 J inriV EMERAUPEKLEb D I J U U A DES RPPlSiAPn et Cif achètent cher-

22 rue- Capucines, -r

Téîépfaûiie Guttnbe'rg; si-27. :\}

V1' ̃̃' ^-r^-T- '̃' V--

Le Home '•;̃ l" r }'

"hAENTQES FRÈRES

blEUBLES IilODERNES ET DE STYLE

MEUBLES MODERNES ET DE STYLE

6, rue Titan, Paris (11e arrond.). Téléphone Roquette 25-45-

A LA GRANDE MAISON DE

RUSTIQUES

Meuble* de toutes provinces françaises 172. avenue du Maine Facilités de paiement- Soins de Beauté

HYGIENE ET BEAUTE. 0. BURY, 32, rue Legendre. Wagram 28-73.

Soins

et traitements

Grippe, Coqueluche, Toux, Bronchite. Guérison rapide assurée.

Phie St-Michel, 71. Bd St-Michel. Odé. 14-36.

hôtels et pensions Chambres meublées

Passy (M° 'Muette), ds h, part gde çh: m. conf., 400 fr. 24, rue Bois-le- Vent; Paris. Villégiatures ,t

NICE. D5 imm. neuf centre, ch. av. ou sans s. de b., luxe, conf., milieu choisi, cuis. à vol. Px mod. « Cyrano 34, aven. Auber, NICE. MONTAGNE

VILLARS (Suisse): Hôtel Chalet Anglais. Tous sports d'hiver. Pension premier ordre. Cuisine renommée. Depuis 55 francs. enseignement

COURS ET LEÇONS

f/OF 1PP Vous recevrez 50 leç. si par.wv/Ul E faites que vs couperez toutes robes, nouv. méthode, contre 35 fr. à Prof. Elisa Jaro, 82 Rueil, S.-O. Not.gr.Timb.rép. AI I P/M Prof- «^P*1- Mme WOLF, /\L,LCr/Tl. 35_ avenue Malakoff, Paris

have 40. Mrs R. Gough 41. J. S. Couldrey 42. P. Gr. Cristea 43. Max Klinke 44. Mrs L. Martin 45. H. Welch 46. lord de Clifford 47. Herbaux-Flipo (Peugeot) 48. W. T. Tqwnend (Talbot). Clôture le 24 décembre. NOUVELLES DU VOLANT

En Angleterre, les "associations du commerce, de l'industrie et de l'agriculture ont courageusement pris position contre la proposition d'augmenter sensil lement les impôt sur les automobiles et les camions, ainsi que le taux de la: concession pour les transportsprofessionnels de marchandises par route formulée par la Commission instituée par le ministère des transports pour étudier le problème « Rail et Auto ». 66,des plus grandes associations économiques du pays ont adressé une protestation au gouvernement demandant un nouvel examen de là question sur une base neutre. U

L'Auto Moto Club Haut-Màrnais vient d'être constitué, 1\ comprend trois sections: Chaumont. Saint-Dizïer et Làngres, dont les comités constituent le conseil d'administration sous la présidence de M. Lindeker;

La conséquence de la .baissé de 50 0/0 des impôts forîàitaires sur les voitures de tourisme et les motocyclettes et de 25 0/Ô sur les camions, survenue au printemps dernier dans l'Etat libre de Dantzig, a eu pour répercussion un accroissement remarquable de la circulation des véhicules à moteur. C'est ainsi que l'effectif dès véhiculés à moteur s'est encore accru de 78 unités an' septembre, atteignant ainsi un total de 4.221.

Pour le Grand Prix d'Endurance des 24 heures du Mans, on a enregistré .l'en*,gagement du prince Nicolas de Roumanie. L'Automobile Club Lorrain, qui compte 10.000 adhérents, a tenu sois as- semblée générale. Le comité a été constitué comme suit président, SL. PierreGérard vice-présidents MM. CharlesGérard, Lhommée, Marcot, Riston," Woriters secrétaire général M. Mathieu adjoint M. Ehlinger trésorier jM*. Odionot adjoint M. Henriquet. '̃)«

'̃>;û" w;[$

̃̃̃. ;t-c »t!nr

̃"̃̃̃̃ TIR '̃̃'̃ :;ilp: s^'

̃ • iirert.qjs"

Nouveaux records du: monde iyj Deux nouveaux records du nwjïfijçqgrç' pistolet ont été établis récemment' îors d'un tournoi international à' Santiago (Chili) où presque toutes les républiques sud-américaines étaient représentées. ̃̃̃'•' ̃ ̃ L'équipe "chilienne, fçrm,ée de LuisVargas,. Muelle'r, La" Lane. Huidpfaro et Hess totalisa, en effet; 2;659 points, alors que le précédent record ïnondial détenu par la Suisse n'était, que de, 2..651.».. D'autre paît, Vargas obtint, individuellement 543 points,' tandis que ^e titre mondial avait, jusqu'ici, appartenu au Suisse Zulauf, avec 542. –«,«_=-=, DANS LES T. C. fc.iHT A partir du lundi 19 dèceniWë'*19ï2f les modifications suivantes seront apportées à la contexture du Réseâii

i M. «à«

a) la ligne de tramway g.9 «" Sairit-D.enis, (Eglises-

Jardin des Plantes; » in-

sera supprimée et remplacée par une ligne d'omnibus portant l'indice et la dénomination

CF « Saint-Denis (Théâtrë)-

Jardin des Plantes. »

Le terminus Nord de cette nouvelle ligne sera ramené au Théâtre de SaintDenis, aux lieu et place de l'Eglise Neuve. ̃•• De plus, un certain nombre de voitures feront terminus du commencement du service à 10 heures à Saint-Nicolasdes-Champs, et ensuite au Châtelet. fc) la ligne de tramways

N° 48' «^Saint-Denis (Barrage)-Opéra » sera supprimée et remplacée par une ligne d'omnibus portant l'indice et la dé-

nomination xï.

CG «^S&'iit'-Denis (Barrage) -Opéra (rue Scribe) »

Le terminus « Opéra est reporté rue Scribe pendant toute la durée du service. /̃• c) La ligne de tramways ç

N° 53 « Saint-Denis (Mairie)-

République » :r

sera supprimée et remplacée par une ligne d'omnibus portant l'indice et la dé* nomination '•̃

CH « Saint-Denis (Mairie)-Républîque »

Florêïnë^

CRÈME DE BEAUTÉ <U«1 U PEAU DOUCE. FRAICHE. PARFUMÉE

i y~~ 'y Cl~5'

,=:== w, DA,.RAISSANT .TOÙS,. >wES J OURS SAUF LE DIMANCHE ~A t~ "-J:¡;i.i'

enseignement (suite) COURS ET. LEÇONS (suite);

Xe.. BRIDGE est un sport. Ven^z ,vp)j?

r$.. est -un sport. Venez

eiitfaiiîer à ̃ ACADEMIE -DE BRIDG^ Direction Baronne de Latoùr, 15 bis, rue Geôrges-Bizet, 15 bis. Passy 35-01. chiens & chats

PEKINOIS, élevage particulier, jnes, adult., 19, r.Mt-Valêricn, St-Cloud, Val-d'Or 10-60 offres d'emploi

GOUVERNANTES D'ENFANTS. Gouvernante française-anglaise, avec excellentes références, est demandée pour fillette de quatre à six ans. Ecrire donnant tous détails 5746, Figaro (Annonces). Gens de maison

BONNES A'TOUT FAIRE

J. cuis. genre b. à tt f., 2 maîtres. Le matin 14, rue Raynouard (40 à droite). Bonne à tout faire, 18-25 a., 2 personnes. Docteur CHENE, 8. av. de la Gde-Armée. Alvarès, 32, r. Desrenaudes, d. bne à tout faire. Sér. référ. Se prés, dimanche ap.-midi. Dame sle d. b. à t. f. 30-40 a., sér., fais. très bne cuis., conn. bien serv. Bons gages. Réf.v.ex. 129 bis,r.Faisanderie. Dimancb.2-5 Onxd. b. à t. f. sachant cuisine. Se -prés, ce jour ou lundi mat. 50, Bd Flandrin. CUISINIERES

.Famille italienne cherche cuisinière 'italienne capable. Excellentes références exigées. Ecrire R0 5777, Figaro ̃. (Annonces): Cuis. aidant mén., pr serv. av. f. ch. Sér. réf. 1 exig. Carmel, 1,12 avenue de Versantes.' Bne cuisin. f. mén., exc. référ. esig. Se prés. 9 à 12 b. Vte R. de B., 74, r. Raynouard. On dem., extra ou stable, excell. cuisinïèrepâtiss., âge 25 à 40, fais. un peu ménage. S'adresser le matin, 7, r. Hervieu, Neuilly. Cuisin. bonne à t. f., 25 à 45 a., cap., très soigneuse. Réf.. verbales. Ecrire ou se prés. de 10 à 12 h. Fabre, 48, avenue Kléber. FEMMES DE CHAMBRE

On dem. f. de ch.-m. d'hôt., prés. bien, parf. cour.serv.table,argent.,vét. Prés. 9 à 10 et 2 h. 7 h. Lovenbach, 64,av.Malakoff, Pass. 28-39. Fme de ch. stylée, 3o a., serv. cour., cout. Bnes réf. exig. Matin. Guest, 141, r. la Tour Pers. sér., 30 a., bonne cuisine, sérieuse, active. 18, Bd Emile- Augier (métro Muette). Dem. personne sérieuse, active, genre fme de ch., 40 a. maximum, sach. cuisine, service simple, mais soigné, avec femme de ménage. Excréf.exig. Ecr. 5849, Figaro (Annonces).

MOTS CROISES 1OTO "• :̃- '̃̃̃-̃ ̃

Horizontalement. I..Dignitaire des églises ort?iQdojces. ;H? Reipede. III. Possessif Du verbe avoir.: IV. Qui concerne l'art" des athlètes grecs. V. Eu la faculté de; Charpente d'un édifice. VI. Préfixe; Poème d'Hésiode. "VII. Petit cours d'eau; Du verbe être; 'Article. VIII. Toute sorte de monnaie; Pronom.' IX. Conjonction L'opposé de l'endroit. X. Parentes. XI. Relatifs aux habitants de la Haute Ecosse; Tache naturelle sur la peau. Verticalement. 1. Celui qui interprète un auteur. -2. Sorte de serpe; Abréviation d'un titre princier. 3. Règle; Domestique,?. 4. Deux lettres de « Rochefort ». Fruit. 5. Exceptais; Abréviation de points cardinaux; En matière de. 6. Considëratles (fém.). 7. Initiale et finale–d'une ville du Canada; Possessif. 8. Qui est ^permise par la loi; Prénom masculin. -9. Fin de verbe; Adjectif interrogatif.10. Sert aux dessinateurs; Substance azotée. 11. Divinités imaginaires; Crochet. Solution du JV° 1069

ERRATUM

aux mots croisés énigmes

C" du 11 décembre

tTJne erreur s'est j^ïsséë dans la reproduction de la grille. l'inter-section.. des --ligues

Xt no'r pl»r-p ft Tinterspction. des -lignes..

horizontale V et verticale 7 est a suppri- mer. jr- '-̃' î*çl .»" ̃ '1

hrtarii coiinicâuf

:=.m.N3_ ~L~ ,i!t'

BOURSE DE COMMERCE. Paris, 16 décembre.

BtES'. Cour., ill 75; janv., 113 25 et 113; févr., 114 25; 3 de Janv., 114 50; 3 de févr.; 116 25; 3 de mars, 117.

Cote: officielle 109.

AVOINES. Cour., 82 50; janv., 83 75; févr., 84 25 à 84 75; 3 de janv., 84 50; 3 de févr., 85 25 à 85 50.

FARINES. Cour., 143 V; janv., 146 V.

FARINES DE CONSOMMATION. Cote officieuse 1G8.

CAOUTCHOUCS. Cour., 2 45 A; janv., 2 50 à 2 60; 3 de janv., 2 55 à 2 70; févr., 2 60 à 2 65; 3 d'avril, 2 70 à 2 75 mai, 2 70 A.

SUCRES. Cour., 210 50 et 211; janv., 211 50 à 212; 3 de janv., 212 50; 3 de févr., 213 50; 3 de mars, 215.

Cote'efficielle 210 50 à 211.

ALCOOLS LIBRES. Cour., S45 à 900; janv., 900 à 910; 3 'de janv., 910 à 920; févr., 905 à 920; 3 de févr., 915 à 930; 3 de mars,. 885 S' 935. ̃; COTONS. Le Havre. Dec, 215; janvier-févr., 211; mars-avril, 212; mal, 213; juin, 214. Ventes 6.S50 balles. CAFES. Dec, 214 50; janv., 209; févr., 206; mars, 204; juin, 198 75. Ventes: 750 sacs.

CHEMIN DE FER DE PARIS A ORLEANS Admissions des voyageurs

dans les trains express

La Compagnie d'Orléans vient d'apporter de nombreux adoucissements aux règles d'admission dans ses trains express en rendant certains d'entre eux accessibles. sans restriction, aux voyageurs de toutes classes et en réduisant au minimum les restrictions imposées aux autres par des nécessités impérieuses.

Pour tous renseignements, s'adresser aux bureaux et aux gares tle la Compagnie d'Orléàns -ou aux agences de voyages, ou consulter lés indicateurs.

PARAISSANT TOUS LES JOURS SAUF LE ̃DIMANCHE .}//]' "^tSr

offre, s r 1

offres d'emp. [suite]

V,ïief* NUKSE&

Nar»çJdipli,i»3 ss^fo a pour beLe » «ois 'SfoS t

lôâs. <ïéf. ireib. Vig, -p, mcBue d'ilnaP

r ft »

demandes d'emploi GOUVfi^ANTES K;tNfERlEUK 0Mcè DAJaESrpyiÇOMPAffNR,

Dame instruite rj v --)

Dame instruite, 'partan-r^n^h,, ^Drmèjie lit

enfant ou malade; donnl-so^Bo leçons Jt l tite rétrib. Référ.; EcrJ^ÏTgfjTlKlro (\nn ) .Gouvernante grands hoteU tr cap ding int. pers. âgée, malade, docteur, s'occup. enf j. filléfôù f. de :ch. dame. \ojager Excell référ. verb/ LG^ïrot, 45 r de Acacias, 4 SComtesfee/ deJF6ntena> recom etrano distinguée gouv. au pair, argent poche, piano, tricot, 3, rue Copernic \intes (Loire Inf J GOUVERNANTES D'ENFANTS Etudiante- allemande ch. place au pair dans famille. franc. L: Meier, 8, r. de la Sorbonne. Jeune Anglaise dem. place Paris pour enfants Ecrire Miss 3etty Wearing, 49, Queen St- Ellesmerë, Port, Cheshire .(Angleterre). Jeune Allemande bachelière dipl., anglais et gymnastique, "cherche situation auprès dé grands enfants partir du 5 .janvier. Mile WILD, s, .rue Lagrange, 5.

'̃- CIREURS Cireur parquet,1 lave 'et nettoie tout. Prix modéré. ALEXANDRE' Gobel. 76-or; INFIRMIERS

Valef infirmier dévo,ué dem. place. Sér. ref Villechangè, 12, rue.. Alfred-âe-Vigny, 12. V' INFIRMIERES Infirmière des familles dipl., expér mcil! réf., prendr. n'imp. quel malade, Paris, pro^ Prix to: mod. Ecr. 5877, Figaro (Ann INSTITUTRICES

J. f. tr,, disingt, excell. music., angl. part., B. S. haute cult., réf., dés. occupation de 9 à 15 heures: Ecr. 5768, Figaro (Ann.). JOURNEES BOURGEOISES

Dem. jnées coût., race., tous trav. ou extra par fme de ch. expér. Suzanne, 2O,r. Saussure Dame tailleur Jrav. à façon mant. dames, fillettes; pardessus et cost. garç., réparât, vêtem. hmes. Mme Fraysse, 18, r. Mesnil. Couturière de grande maison demande journées bourgeoises. Francine,. 35, Bd Pasteur. REPRÉSENTATION

M. du monde, jne, act., ay. auto, ch; occup. gre représ., rapport situat. province Nord, région parisienne. Ecr. 5767, Figaro (Ann.)

1:t:;t, i _u"

DEPLACEMENTS ET VILLEGIATURES DES ABONNES DE FIGARO

3 16 décembre M.le lieutenant-colonel de Bailliencourt- Courcol, à Meknès. 1

Mme Ferdinand Balay, à Saint-Etienne. M. René Baschet, à Boulouris-sur-Mer. Mme la marquise de Belloy, au château de Cirez-sur-Vezonze.

Mme Ettore Belluschi, à Milan. Mme la comtesse de Bourbon-ChaluSj au château de Wez.

Mlle Caze d'Ortail, à Toulouse. Mme la comtesse de Cazenove de Pra- dines, à Morvillars.

M. le colonel Dodun, à Nancy.

M. le marquis des Dorides, au château de Marsay.

M. de Glos, à Clarens-Montreux. M. Blaise Granier, à Nice.

M. Jean Guillemin, à Biarritz.

Mme Hettier de Boislambert, au château du Fief-Pelloquin.

Mlle Hirn, à Courbevoie.

M. Henri Jeannin-Nâltet, à Chalon-surSaône.

M. de Kerever, à Saint-Brieuc.

M. le comte de Kerouartz, à Bézier». Mme Roland Kiener, à Mulhouse. M. de Lagarenne, à Helsingfors.

M. J. de Largentaye, au château de Craffault.

M. le baron S. du Laurens d'Oiselay, à Avignon.

M. Paul Loubet, à Montélimar.

M. Pierre Martel, à Montana-s.-Sierre. Mme Pierre Marville, à Nice.

"Mme là vicomtesse de Noue, au château de Montmirail.

Mlle Van Overbeke, à Collebasse. Mme la marquise de Panisse-Passis, au château de Villeneuve.

Mme la comtesse de Saint-Georges, à Angers.

M. J. Taillefer, à Dax.

M. René-Augustin Thomas, à Soissons. Mme Valette, au château d'Arcy. M. le lieut. de Villeneuve, à Casablanca. Mlle de.Vimont, à Poitiers.

M. Ch irles de Vivis, à Lucerne. M. de Vriès, à Villefranche-de-Rouergue. RENTREES A PARIS

_-°°"` 16 décembre. Mme Baudon de Mony, M. Roger de Fontenay, M. Laumond, M. Paul Leféburc, Mme la baronne Marochetti, Mme la duchesse Pozzo di Borgo, Mme Albert Pu)nl, Mme Maurice Ilochecouste, Mme la baronne Aymar de Verna. ÂIa RELIBIEUSE -DEUIL IMMEDIAT £. RneTrM)''hpt-3X- r'tt<:od<Ia.Madet«tn!.t~ CHEMINS DE FER DE PARIS A ORLEANS: ET DU MIDI

'Sports d'hiver à 'Superbagnire»

Relations directes entre Paris

et Luchon

Train -rapide de première et deuxième

.ï' îïvC classes

""̃*A nartir du 19 décembre, à l'aller, du 2flf dslembre, au retour, et pendant toute 'ta sailotf des sports d'hiver 1932-1933, voiture directe quotidienne, de première et deuxième classes, comportant des places de "lits-toïlêtte et coucliettes en première classe entre Paris-Quai d'Orsay, et Luchon. et vice- versà.

Wagon lits de première et deuxième classes entre Paris-quai d'Orsay et Luchon et vice versa: Les 19. 20, 23, 24, 30 et 31 décembre, et les 6, 7, 13, 14, 20, 21, 27 et 2S janvier, au départ de Paris; Les 20, 21, 26 et 27 décembre et lés 2, 3, 9, 10,' 16. 17, 23, 24, 30 et 31 janvier, au départ de Luchon.

Aller. Paris-quai d'Orsay, dép. à 17 h. 21: arrivée à Luchon à 7 h. 37.

Retour. Luchon, départ à 19 h. 27; arrivée Paris-quai d'Orsay à 10 h. 15. NOTA. Jusqu'au 31 mars 1933, il sera délivré des billets spéciaux valables 21 jours, non seulement pour Bagnères-de-Luchon et Superbagnères, mais aussi pour Font-Romeu, Odeillo-Via, Gripp, LarunsEaux-Bonnes et Mont-Louis-la-Cabanasse. CHEMIN DE FER.DE PARIS A ORLEANE Fêtes de Noël 1932 et du Jour de l'an 1933 Train express (toutes classes) sur Limoges les samedis 24 et 31 décembre

Départ de Paris-quai d'Orsay^ a 13' heures. Arrivée à Vierzon, 15 h. 58; Limoges, 19 h. 21.

Principales correspondances assurées: A Vierzon, sur Tours, Bourges, Montluçon, Cosne, Saincaize et Argent, ainsi que pour toutes les gares comprises entre Vierzon et Limoges;

À Châteauroux, sur Montluçon et Tours; A Saint-Sulpice-Laurière, sur Busseausur-Creuse.

ÇAP,F-FF!M F ire cl.Facuiré de Paris

OH UL I L III lu L [gnsulmions de u s b.

M"' rhfittint) .1. r. du Cole.e!.MoU, Paris Eton@)

lime [brl', stl'ne ferrand J, r. do C41.MoU. Pari. (droite

LDllilia8 iBFfdllû Rez-de-chaussée à droit*

AFFAIRE. EN FORMATION dans cadre existant déjà, recherche directeur-acheteur. Premières références exigées et participation minimum de 80.000 francs. Téléphonez à Louvre 57-00, pour rendez-vous.

dem. d'emploi (suite) EMPLOIS DIVERS mV\ RIEK~PEINTRE. Décor coll patin.,Wbttoy Fort pu iaç Px mod-v deplac prov, GUJLLO1 64 Bd de la Gare Gab, ii-Ss Bon 'ouvrier tapissier cherche travail chez particulier M\LRICE, 71, r. Nollet (17e). Jnt hme 24 a près bien, ch. pl. interprète, c«. et. pTt 011 autre parle franc ang! 1 fin bolland K '^Sfcr. sSso, Figaro (An.)

,.f C': Ü;Jr'1'

Emplois de bureau /• H;

SECRETAIRES

J SFCRET ST D<\CT, A\GL ET ESP. El SHA'OS E\C REF \tae ALLOU, 201, BOULEV. BRUNE (14e)

Lie. en droit conn. lang. étrang dem sit. BEAU, 9, rue du Parc, a Meudon (S et-O.). J f. sténo-dactylo dem. secret, part. h. de lett ou anal. Ecr 57->3, Figaro (Ann.). J. h..éducat. parf. ch. place secrétaire ou chauffeur, France ou étranger. Urgent. Desprez, 81, r. de Saint-Cloud, Billancourt. Gens de maison

BONNES A TOUT FAIRE

B.à t.f.Belge, b.cuis., d. pi. stable ou extra. Bnes réf. Ecr. Pauline, 46, rue Laborde (8e) Pers. 35 a., très sér., ch. pi: chez M. seul. Réf. verb. S'adr. l'après-midi, 11, r. Pérignon Personne sérieuse, bonnes références, demande place chez dame ou monsieur seul. Mlle Germaine PELLETIER,

à Bruyères-le-Châtel (Seine-et-Oisè). CHAUFFEURS-MECANICIENS Ch.au.ff. tr. bnes références, voitures franc, et étrangères. Berg, i, r. St-Rustique (iS°)< '1res bon chauffeur-mécan., céljb., 38' à., excell. réf. verb., d. pl., accept. nourri, logé, camp aider. Ecr. 5747, Figaro (Annonc.). Excell. ch'auf.-méc, 36 a., 20. a. expér., réf. v ier o., Paris, voyages. Paul, ii.r.Descombes Chauff.-méc. 32 a., cél., d. pi. m. b. Sér. référ. verbales. Armand, 195, Fg-St-Honoré. Chauf.-méc. cônn.parf.Rolls,Hisp., d.pl.st. ou ext.Réf.icr o. Bignens, 37,r.Carnot, Levallois CONCIERGES

Ménage 34-36 a. demande loge femme seule occupée. Ecr. 5806, Figaro (Annonces). CUISINIERS

Chef cuisinier-pâtissier chï pl, mais. bourg., Paris, étranger. Jean, 24, r. des Sablons. Chef de cuisine demande place. Voyagerait. B. Bartoso, 17, av.. Familles, Joinvijle-!e-Pt. Tonkinois cuis,-valet ttes mains, sér. référ., d. pi. i-i maitres. Van, 21, r. Bayard (8*).]

Premiers WUKTj^i

._Jo, ;1:

MËCESIITÉS DE LA fl~~N~aû~O~ aQÛ~JC~ddC~

Le cadeau le 'plus brlgliial et qui sera certainement le plus. apprécié, c'est un voyage d'une journée à Londres. Les Chemins de fer de l'Etat et le Sou- thern Raliway, en< collabqïfction ayie le» agences Wagons-Lijs C^ok-vous permettront d'offrir ce voyage^le 2B décembre prochain,

pour .l.ë.-pffit es'iie'ntlçitmet .iae .1.98 francs,

comprenant tous5' les 'frais trajet en chemin de fer et en bateau, les trois repas et la visite de Londres en auto-cars, etc. Adressez-vous aux bureaux de tourisme des gares de Paris-Saint-Lazare, ParisMtmtparnasse, Rouen-Rive droite à la Maison de France, 101, avenue des ChampsElysées, à Paris; aux^agèneé"s Wagons-Lits Cook et au Southern fiailway, 13, rué Au- ber; à Parts;-

renomtoée "^#^1,, j Q y E II R J=aaia8iX

r -L~ il, 1 N'~E~

1'- 1. D 0 M monciia~e

DUSAUSO Y

fiRWD CHOIX «F HI.I«l\ niODERIIfES IHalson fondée en 1S1O. Les plus hautes récompenses. 11, boulevard des Capucines, Paris

dem. d'emploi [suite) CUISINIERES

Excèlî. cuisinière d. place, oui extra, ans même maison, jEcr.Br«zon,&,r.Ruhmkorff*, *Exce^ euisinièrè-pâtissière prop., honn., 4. pl. Bnes référ. Pauline, 51, r. Lauristori. Cuisinière-pâtissière, 35 ans, désire place stable ou extra. Lib. de s. F. salle à manger. ALBERTINE, 70, r, de Longchamp, 70. Cuisin.-pât. d. pl., recomm. par maitres. aille Marais, 1, av. du Maréchal-Maunoury. sérieuse cuisiniére-pâtiss., 48 a., bnes référ., dem, place stable. Berthe, 76. r. Dutot (15") Cuisinière-pâtiss. bonnes' références, demande extras. LOUISA, 198, boulev. Pereire. FEMMES DE CHAMBRE

Fme de ch.-m. d'h. d. extra tte la journée uu pi. non couch. Simone, 79. Bd Malesherbes Viennoise ch. pl. stable ime de chambre. Bonnes référ. Ecrire Greta, 51, r. Lauriston. Fme de ch. gde-malade, 45 a., ts~ soins à infirme, nerveux, etc., fais. Hng., mén. Bnes références. JANE, mercière, 2, r. Dufrénoy. Fme de ch. 26 a., bnes référ., dem. place. Ecrire: ANNA, mercière, 2, rue Dufrênoy. GARDES-MALADES

J.hme 24 a., 1,76, ch.pl.garde-mal., M. seul. B.réf. Roger, 16, Bd Versailles, Suresnes. Garde-malade très dévouée, donn. soins chez elle ou à domicile et pass. nuits.; Ecrire: Mme RIEUX, 28, rue Bonaparte,- Paris. '̃' MENAGES

Chauff.-méc. 40 i., sans enf., t. voit., réf. i'r ord., et f. de ch. tr. b. cout., s.coup., ch. pl. Paris, camp. Pierre, 22, r. ^Roussel. Val.-m. d'hôt. cap., Chauff. expér., 'conn> Paris et cuisin. -pât., fais. mérti,* réf Isér./ dem. pl. Ecr. Librairie, 16, r.Chart\«s,' NtuiJly M.d'hôt,sfylé, sob" f.~hT!™ia^;7*rep'siin. Lohg.réf. Léo, 158, r. Longchamp, Paris. NURSES

Nurse diplômée Norvégienne cherche placé. Références. Ecr.: 5867, Figaro, (Annonc.) VALETS DE CHAMBRE

MAITRES D'HOTEL

J. h. 18 a. ayant travaillé avec m. d'hôtel, dés. pi. garçon d'office ou valet de chambre. Libre de suite. Remi, 10; r. de Solferino. Val. ch. ttes mains, sér., av. référ., cherche place. Ecrire Joseph, 10, r. Guénégaud (6") Valet-maître d'hôtel, 1 m. 75, 28 a., dem. place stable. Encore en place. Sérieuses réf. Robert Bernier, 9, rue Octave-Feuillet (i6°)^ Valet-m. d'hôtel, 30 a., grand, prés. bien, bnes référ., ch. place. Jean. 1, r. Le Nôtre. Val. de ch.-m. d'h., -44a., conn.tr.b.serv., d. pi. ou extra, Paris.prov. Eugène, s.pl.Teraes.

D z~ s

.1)

f

t~ p e

Pl l z

Ul ONT ÂDAPTÉ ~EN Pnom AUM

l. PARIS

"1, .1: ""(

CHEMINS DE FER DE L'ETAT

Un cadeau de Noël

.̃̃̃ v. ^OÀIIililER FABRICANT ̃ /Ha\\

dem. d'emploi [suite] ;1, VALETS DE CHAMBRE (.suite) MAITRES D'HOTEL (suite)

̃ CmiBCTjjeanrt ffh&tet. *-e^ipÎK(«pt>èS-inî8ii.ou

̃*erv.~teMk jTf jnfccV -Olèl, jî,r-T> :de 'Prpny. Valet-m. d'hôtel, i.m. 78, 31. a., bnes référ., ch. place ou extra..René, 20, av. Mac-Mahon Val.-m. d'h. ttes m., 46 a., soign.,d.pl. Paris, camp.Pas exig. Marius, 35,Bd Tour-Maubourg M.d'hôtel-valet, grand,' 49 a., idem. ̃ place ?aris ou ailleurs. Louis, 165^ rue de Grenelle. Valet .deniànde place.' FISCHER, 2, rue Saint-Guillaume," à Strasbourg. recherches

détectives

TiOPON ex-chel de la Sûreté de Paria l|l/l\Wi'l Renseignements Ennuilei Surveillances. S. r. de Berri (Elysée 28-18) CABINET ASHELBE srl. Enq. ds int. familles. 34, r. La -Bruyère. occasions

AMEUBLEMENT Warrants Rive Gauche. 107. Bd St-Germain (M° Odéon), occas. en mob.. bronzes, marb.. tapis, lust., argent Expéd. monde, entier yLÀNOS

Liquidation Erard, Pleyel, etc., dts.ét qiieue. Depuis. 900 fr. Locat. 35 fr. Long crédit. Ouvert dimanches. 62, rue Saint-Antoine. VETEMENTS

joo Modèles haute couture, manteaux, robes 250 fr. chez .Mme MAR¥, 40, r. Desrenaudes (M" Ternes), .Etoile 35-86. Achat belles garde-robes et fpnrrures dames et messieurs. ï; 7 DIVERS WARRANTS.vr.de la Douane, 4. Mob. comp., lustr., bur., bronz., tapis, obj, d'art, etcl, à moitié valeur, (62* année). Auc succursale Paris. Imprimerie de tigato.

̃'̃ ii, feônd;iPôint 'dès' Champs-Elysées. Imprimeur-gérant DETOT

JL ». F*piera des Papeteries Navarre.

!t'A""

AVIS FINANCIERS

Compagnie Générale du Gaz pour là France et l'Etranger L'intérêt semestriel des obligations de 1.000 francs, 5 (jouissance janvierjuijlet) n°s 1 à 100.000, coupon n? 8, sera payé à partir du 1" janvier prochain, à raison de

Par titre nominatif.Fr. 25 > Par titre au porteur. 23 74 A la Banque de Paris et de.» Pays-Bas, 3, rue d'Antin, à Paris,

Au Crédit Lyonnais, à Paris, et dans ses succursales de province.

DUS'AUS'I\y'

AUTOMOBILES

,.1/ tijn

GAKAGE D'HIVER GARAGE D'HIVER pour VOITURES au REPOS sur calés, bien organisé, chauffé, 1.000 places numérotées et réservées depuis 50 francs par mois. 108, rue de la Jarry, VINCENNES. Téléphone.: Daumesnil 16-&3.

DEMANDES D'EMPLOI

Nouveaux prix (la ligne; J

TARIF

DES ANNONCES classées Dtmnmles d'emplof, la ligne B fr. OITre.s d'emploi 7 OO l^iiHeignemçiit (I » Autres rubriques 8 » tl .Minimum.. deux lignes par insertion Annonces en caractères a capitales »^ 1 franc de supplément pat ligne. Réexpédition du courrle» nous pnrvèniint èo réponse aux annonces pnrues S t'rauca.

̃ NOS'

PETITES ANNONCES ̃̃' «ont répàaf! :). AVANT 18 HEURES 1

A Ptgaro, 14, Kond-Pomt des ChampsEI>sées, f. ̃ AVANT MIDI s

Garde Meubles Delagrangc, 30,- ru"e' Drouot.

Aux Librairies s Mauger, 14 'rue de Bellechasse (7«). 'c L. Martin, 72, boulevard de La rou>. Maiibo'irg (.7')

Perrodot, 59. boitlev^.d Malesherbes (S") (Saint-Augustin).

Debaré, 26, rue de Constantinople 18e) (place Villiere).

« Arts et Livres », 60. rue de Cooife'- 'celle: .(8°) Chevrier, t4, rue Vintimille (9#). .laillotj 7, rue de l'AIboni (16e). Clievillet. 114. rue La Fontainf (i6#), .Prayez^2. rue Dufrénoy (i6*)

Deschênes. 62, rue Boissière (16*). Dufiime, 16, rue de Chartres, Neuilly8ur-Seine.