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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1932-11-18

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 18 novembre 1932

Description : 1932/11/18 (Numéro 323).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k297151w

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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VENDREJD7 /J8 NOVEMBRE 1932

FOCH '0

A LA MARNE

Le général Weygand, dont on sait l'attachement à la glorieuse mémoire du maréchal Foch, consacre à l'ouvrage du capitaine Willatte, Foch à la Marne, qui paraitra prochainement, une préface saisissante dont nous sommes heureux, de donner la primeur à nos lecteurs

C'est avec un intérêt grandissant à chaque page que j'ai pris connaissance de votre belle étude Foch à la Marne. Le lecteur y trouvera les précieux enseignements qu'apporte toujours un travail historique mené avec une méthode rigoureuse, sans désir de démontrer la justesse d'une doctrine, et sans autre souci que la recherche de la vérité. Dans votre livre les faits, présentés dans un ordre excellent et accentués par des détails heureusement choisis, parlent d'eux-mêmes.

Dés enseignements qu'on y rencontre je voudrais dégager quelques-uns. En insistant sur les notables conséquences tactiques et stratégiques de l'initiative du chef d'état-major de la 17e division, vous avez montré le bénéfice que trouve une armée à être comme imprégnée d'esprit offensif. Et, constatation non moins importante, en reproduisant un ordre du général Humbert, qui fut une personnification de l'énergie combative, vous avez prouvé que cet esprit offensif n'empêchait pas les chefs réfléchis et expérimentés de se faire une conception juste de la conduite du combat. Les moyens insuffisants mis à leur disposition ne leur permirent pas de la réaliser. Se refuser à doter en temps de paix l'armée d'un matériel, convenable en qualité et en quantité, équivaut à consentir pour le jour de la lutte de sanglants sacrifices. Puisse cette vérité ne pas être oubliée. Quant au commandant de la. 9l. armée, vous n'avez pas campé son portrait brutalement, d'un bloc. Aussi ce portrait n'a-t-il rien d'artificiel. Les touches successives que lui apportent le développement de votre récit le nuancent sans rien lui retirer de sa netteté et de sa grandeur.

On voit un Foch qui n'hésite pas à commander, d'entrée de jeu, à certaines de ses troupes l'observation d'une attitude défensive, ou à la leur prescrire au cours de l'action si les circonstances l'exigent. C'est ainsi que les ordres donnés aux grandes unités de la 9° armée le 5 septembre pour la journée du lendemain présentent, de la gauche à la droite, toute la gamme allant de l'attaque à la défensive absolue et que, le 6 au cours de la journée, le 9° corps d'armée et la 42" division reçoivent l'ordre de cesser leurs attaques et de se borner, pour le moment, à repousser celles de l'ennemi. Le maréchal Foch disait souvent qu'il n'y a pas à proprement parler de bataille offensive ou de bataille défensive, mais une bataille dans laquelle offensive ou défensive ont à jouer leur rôle.

S'il trouvait, dans les hautes régions de son idéal français et dans sa connaissance profonde de l'histoire des peuples, les sources de sa confiance et l'étai de ses conceptions, nul esprit n'était dans l'action plus réaliste que le sien. S'il différait souvent des autres sur les décisions à en faire sortir, il voyait aussi bien que quiconque les choses telles qu'elles étaient réellement. A ce sujet, je veux vous chercher une petite querelle à aucun moment de la journée du 9 septembre, le commandant de la 9e armée n'a espéré de la part de ses troupes l'exécution d'une vaste contre-attaque de sept divisions. Lorsqu'au début de l'après-midi, il me donna mission de coordonner cette opération, il savait que la moitié droite de son armée n'avait plus que « des troupes particulièrement fatiguées dans des positions sans solidité ». En cours de route, je rencontrai l'officier chargé d'assurer la liaison de l'armée avec le 9e corps. Il allait -rendre compte que ce corps disposait à peine d'un ou deux bataillons pour appuyer l'attaque de la 42° division. Je l'arrêtai, car il n'aurait rien appris à mon chef dont celui-ci ne fût déjà informé. Je connaissais d'avance la réponse qu'il en recevrait. N'étaitce pas pour la faire à chacun que le général Foch m'avait envoyé sur le champ de bataille ? Car il savait aussi que l'aile gauche de nos armées progressait depuis deux jours et que l'on y était victorieux ou en passe de l'être. Donc, malgré la rigueur de ses épreuves, la 9* armée devait tenir, et interdire toute rupture du dispositif de nos ar-

mées, tant qu'il serait nécessaire à Y 6b- tention définitive de la victoire. « Aussi, explique le maréchal dans ses Mémoires, je ranime les courages en annonçant l'entrée en action prochaine de la 42° division et la reprise de l'offensive. > Dans la < prescience > du maréchal Foch, il y avait le don, ce qu'il appelait « le coup de vent ». Il y avait aussi le jeu des réflexes créés par une longue étude de ce qui fait les peuples grands ou les jette à terre. Mais il y avait, en outre, pour l'aider à une juste appréciation de la ligne de conduite à suivre dans une circonstance et sur un point donnés, la connaissance où il se tenait toujours de l'ensemble. Commandant du 20e corps d'armée au début de la guerre, il avait déjà sur lui une petite carte au 600 millième où il notait tout ce qu'il apprenait des événements survenus dans les diverses parties du front.

Son ardeur et sa confiance incitaient ceux qui le connaissaient mal à le croire impulsif. Rien n'est plus inexact. Il n'allait jamais à l'aveugle. Lorsque dans ces quatre journées d'une lutte opiniâtre il donnait des instructions* qui'n'ont pas été sans surprendre quelque-uns de ceux qui les recevaient, il savait que si un ordre de retraite est lâché la résistance est définitivement compromise que l'avance unit et que le recul dissocie que les ordres d'attaque obligent à regarder en avant et non en arrière que les plus timides s'imprègnent, de la volonté du chef, lorsqu'elle est nettement affirmée que si tous ne peuvent attaquer, quelques-uns du moins y réussissent que dans l'état d'équilibre instable, où se trouvent le soir de la bataille deux adversaires d'égale valeur, un sursaut d'énergie ou un moment d'abandon peuvent suffire à procurer le succès ou la défaite. C'est tout cela que votre récit met si bien en relief. Aussi l'image qui demeure du commandant de la 9e armée est-elle bien celle du chef à l'âme intrépide, qui jamais ne voulut s'aypuei- vaincu et qui toujours, pour finir, força 'la vitetôTfè; >•<-<̃ ̃-̃̃̃̃̃̃- i V Général Weyg?tl|i de l'Académie française.

Les idées de sir John Simon sur le désarmement

Le gouvernement britannique a jugé opportun, comme on le sait, de sortir à son tour un projet de désarmement. Question de prestige personnel, sans doute, et surtout désir de donner à l'Allemagne les satisfactions qu'il lui avait refusées au lendemain de l'ultimatum singulier de M. von Papen à la Conférence du désarmement. Sir John Simon a donc exposé hier, à Genève, les idées du cabinet Macdonald sur cette insoluble et brûlante question. Il en ressort que l'Angleterre n'accorde qu'un satisfecit mitigé au plan français elle l'approuve pour ce dont nous le critiquons l'adhésion implicite de la France à une modification éventuelle du traité de Versailles elle le condamne pour ce dont nous l'approuvons les conditions indispensables à la sécurité. Sir John Simon, dont nous avions apprécié la fermeté lorsqu'il s'élevait contre les prétentions du Reich, lorsqu'il s'opposait au réarmement, se fait aujourd'hui l'avocat de l'Allemagne dans sa revendication pour « l'égalité des droits » dont le principe, selon lui, découle implicitement de l'admission du Reich à la S.D.N.

A vrai dire, le ministre britannique formule à cette suite de la reconnaissance préalable et la Gleichberchtigung quelques hésitations justifiées par l'inquiétude de savoir quelle utilisation fera ll'Allemagne d'une égalité de droits qui autorise à craindre un certain péril pour la tranquillité de l'Europe.

Il est regrettable que ces hésitations n'aillent point jusqu'à faire partager au gouvernement britannique le souci de la France qu'une solide organisation de la sécurité soit la contre-partie nécessaire de toute concession accordée à un gouvernement allemand dont on ne sait pas au juste ce qu'il sera demain.

La délégation française à Genève affecte de considérer le discours de sir John Simon, si discret en ce qui concerne l'organisation de la paix, comme plutôt satisfaisant. Cet optimisme nous parait excessif. Le délégué britannique s'est abstenu de tout commentaire sur le système de pactes agencé avec plus de subtilité que de solidité par M. Paul-Boncour. Mais il serait présomptueux de conclure de ce silence prudent à un acquiescement aux idéologies du plan français.

L'Angleterre ne consentira jamais à une interprétation de l'article 16 impliquant une renonciation au principe de la liberté des mers. Dès lors que restera-t-il des dépositions de sécurité d'un projet dont sir John Simon n'admet que certains aspects techniques qui, dans la pensée du gouvernement britannique, doivent se traduire par des abandons d'armements qualitatifs? Il était inévitable, hélas que l'hypothèse envisagée par les auteurs du plan français d'une substitution de conventions générales du désarmement aux clauses militaires du traité de Versailles donnerait lieu à des surenchères britanniques dont ne manquera pas d'abuser l'Allemagne. Nous avons mis le doigt dans l'engrenage il est à craindre que les garanties militaires et territoriales du traité n'y passent tout entières.

D-XRapotraBTr» jtts^Ajir'çdxs bôïérsr'

LES MUETS DU SÉRAIL

Français, vos aïeux ont fait la Grande Révolution, vos pères ont établi, dans ce pays, la République génératrice de bien-être et de progrès social. Acceptez-vous de mettre cette Révolution, cette République, au service d'une cause étrangère ? Bien pis au service d'une cause souillée par les crimes les plus monstrueux que l'Histoire ait jamais enregistrés ?

A quel moment essaye-t-on de vous amener à ce désaveu I

Au moment où la République votre République, est encore toute bardée de ce qui reste de l'or produit par votre travail, accumulé par votre épargne.

Par des moyens infâmes, on a soustrait déjà de votre trésor, depuis la guerre seulement, PLUS DE CINQ CENTS MILLIARDS en espèces sonnantes et trébuchantes. Et les auteurs de ce « coup gigantesque sont devant vos

LA DÉMISSION DE M. VON PAPEN

M. von Papen a démissionné. FI serait plus exact de dire j'en demande pardon à M. Abel Hermant qu'il a été démissionné. De même que naguère le chancelier Bruning, le chancelier Papen se voit retirer l'appui de M. von Hindenburg. Et, dès lors, il n'a plus qu'à disparaître. L'événement n'est pas outre mesure surprenant. La situation politique allemande donnait naissance à un dilemme ou bien le maréchal-président continuerait à soutenir M., von Papen, et à, se faire,, par là même, complice de la dissolution du nouveau Reichstag, et alors il procédait à un coup de force et violait le serment qu'il a prêté à la Constitution; ou bien, devant les résistances qui s'accumulaient, il se désolidariserait d'avec son chancelier, et alors c'était la crise ministérielle immédiate.

Or, les sentiments, l'éducation et le caractère du vieux maréchal permettaient assez difficilement de croire à la première de ces deux hypothèses. Que M. von Hindenburg veuille un gouvernement « autoritaire », c'est certain; mais que ce gouvernement pousse l'autorité jusqu'au coup d'Etat, ce n'est certainement pas dans ses intentions. Et, comme M. von Papen s'était engagé dans une impasse au bout de laquelle il n'y avait plus que la chute ou le coup d'Etat, le président du Reich a opté pour la chute.

M. von Papen est donc vaincu. Est-ce à dire que sa politique soit condamnée à mort? C'est une autre question. Le chancelier qui s'en va n'a pas précisément péché par excès d'adresse. Il a, pour user d'une formule vulgaire, mais expressive, « été trop fort ». Il s'est mis tout le monde à dos la Prusse et la Bavière, les industriels et les ouvriers, les nationaux-socialistes et la sozial-démocratie. Et le moment est venu où sa position est devenue intenable.

Mais le « système subsiste. Les milieux de gauche n'ont pas de raisons de triompher. Le départ de M. von Papen ne signifie point que le régime démocratique et parlementaire soit à la veille d'être rétabli dans tous ses droits.

EN MARGE

LE RÉGIME HUMIDE EH MRRCHE

Sur de vastes surfaces des Etats-Unis, la loi de la prohibition semble, selon les dépêches, devenue lettre morte. Certaines boissons sont consommées en public sans que les autorités interviennent. Le gouverneur de la Californie a déclaré qu'il allait libérer un grand nombre de personnes arrêtées pour avoir violé la loi prohibitive. Dans d'autres Etats, les procès commencés sont interrompus.f. Dans les principaux hôtels de New-York, on installe déjà des bars, et les celliers, dans les caves, sont mis en sétat dans l'espoir d'une modification très prochaine de la loi. Les grandes brasseries, qui ont survécu au régime sec en fabriquant de la bière non alcoolisée, se mettent déjà à préparer une fabrication réelle.

Dix-sept Etats ont déjà aboli, en principe, la loi prohibitive. C'est dire que ceux qui violent la loi bénéficient, depuis l'élection de M. Franklin Roosevelt, d'une certaine tolérance. On ferme les yeux. Dès l'avènement du nouveau président, une assemblée des différents Etats se réunira sans doute pour modifier la loi et déterminer le genre de boissons alcoolisées qu'il sera permis à chacun des Etats de vendre.

yeux ils sont cyniquement campés à vos tribunes publiques; ils circulent parmi vous; ils sont en contact avec vous. Vos lois républicaines leur garantissent la sécurité!

Mais dans vos Assemblées qui comptent ensemble plus de NEUF CENTS REPRÉSENTANTS élus par vous COMME DANS LES TÉNÈBRES, payés par vous en de somptueux budgets, confiants dans votre patience et dans votre résignation, pas une voix ne s'élève pour demander compte aux gouvernements responsables d'un défi qui ne saurait être toléré.

Pas une voix! Ils parlent pourtant; ils, parlent tous, partout, -sans • arrêt, sans mesure.

Et ceux qui font le plus étalage d'une vaine éloquence, deviennent muets incurablement quand il faut dire la parole nécessaire.

FRANÇOIS COTY.

Le cabinet « présidentiel > sera simplement remplacé par un autre cabinet « présidentiel », dont le chef, moins brutal que M. von Papen, laissera sommeiller le Reichstag et, sans violer ouvertement la Constitution, gouvernera par décretslois, en s'appuyant sur le commode et très élastique article 48.

Quel sera ce chef nouveau? C'est l'inconnue du problème. N'oublions pas, cependant, que le général von Schleicher $ësfë'"d.£ti5 Ta coulisse. Jugerâ-t-il le moment venu d'entrer en scène et de s'attribuer le premier rôle ? En tout état de cause, il sera sans doute l'âme de la prochaine combinaison, comme il l'était de la défunte combinaison Papen. Ce n'est pas pour rien que le général von Hammerstein, commandant en chef de l'armée allemande, et fort lié avec le général von Schleicher, a prononcé hier matin, au cours d'une revue, les paroles suivantes, auxquelles il a, paraît-il, donné un accent particulier « J'attire votre atten» tion sur le fait que nous sommes à la » veille d'une période grave, où l'esprit » militaire sera plus nécessaire que ja» mais. »

C'est pourquoi la démission du cabinet Papen n'est décisive que pour M. von Papen. Elle n'affecte ni la politique allemande en général, ni, à plus forte raison, les affaires européennes. Elle est, en '•uelque sorte, un simple coup de volant donné par M. von Hindenburg qui craignait que le char de l'Etat ne s'écartât de la voie où il l'avait engagé. Demain comme aujourd'hui, nous aurons affaire à cette même Allemagne dont la propagande, au moment précis où la France se désarme mortellement, subventionne un supplément spécial de la Gazette de Cologne intitulé « La France en armes » et où, sur vingt-quatre pages abondamment illustrées, on voit notre pays menacer le pauvre Reich pacifique et avec lui le monde entier. M. von Papen s'en va l'Allemagne et son esprit demeurent. Raymond Henry.

L'HEURE QUI PASSE

ESPÈCES

DISPARUES

La nouvelle vient d'Espagne du large de Valence, les pêcheurs ont rapporté un grand animal inconnu. Les zoologues l'ont examiné. Ils ont constaté, non sans surprise, et, peutêtre, non sans effroi, que ce grand animal était le représentant parfaitement constitué d'une espèce de phoques, dite monachus, laquelle était considérée comme éteinte depuis ties milliers d'années.

Une pareille découverte fait passer tout un bestiaire du monde rêvé au monde vivant. ^Puisque, depuis des milliers d'années, le phoquéVùonachus continue d'exister dans les profondeurs de la Méditerranée sans que personne l'ait su, sans que personne s'en soit douté, ces profondeurs recèlent assurément d'autres êtres qui ne passent pour fabuleux que parce que, cessant de les voir, on a cessé de croire en eux.

Dans l'un des plus beaux récits poétiques 'de la littérature occitane, Joseph d'Arbaud imagine que Pan, au fond des halliers du Vaccarès, hier, était encore vivant. Conte qui; désormais, n'en est plus tin. Le grand cri qui retentit sur les rivages, à l'écroulement du monde antique, n'annonçait pas la mort, mais le renoncement d'un dieu. Le phoque millé-

naire qui remonte soudain des abîmes, fran-, chissant à la fois l'espace et le temps, est le premier transgresseur d'une loi sous-marine. Il s'est évadé du c gouffre interdit à nos sondes Pan, loin des hommes, continue de régner sur un peuple perpétué.

Il se peut aussi que ce phoque-monachus ait été envoyé expressément par son maître en avant-coureur, en missionnaire. Vient-il annoncer la fin d'une ère, le commencement d'un paganisme nouveau ? La Méditerranée reste le berceau du monde. On peut s'attendre à en voir surgir d'autres messagers. Bientôt, nous apprendrons que les filets d'un marin grec ont capturé une néréide et que, avant de s'écraser sur les récifs vers lesquels ils avaient été aimantés par un chant souverain, des matelots ont vu briller sous la lune la peau glauque et les cheveux verts des sirènes.

Apprêtons-nous à bien recevoir ces beaux monstres. Déléguons, pour les recevoir, les poètes qui continuaient de les évoquer. Hélas 1 on peut le craindre ces curiosités captives risquent d'être barbarement exhibées dans un parc d'attractions, entre l'homme-singe et la femme-tronc. Si c'est une sirène, on l'installera, le dimanche, dans une salle de concerts où; dans un aquarium fondu par Lalique, entre le chef d'orchestre et les premiers violons, elle devra chanter « l'air d'Ulysse » et « la complainte d'Argô ».

Une autre nouvelle, également méditerranéenne, permet toutefois d'espérer que de tels traitements seront épargnés à de tels hôtes. L'Italie vient de donner une île aux oiseaux. C'est Capri où plus un bec-figue, plus une colombe, plus une fauvette ne seront tués. Près de Capri se trouve l'île des Sirènes, qui, si elle a perdu ses habitants, n'a pas perdu son nom. Qu'on la rende, puisqu'elles vont revenir, à celles qui la baptisèrent. Jadis, nous avons vu cette île des hauteurs du rivage, entre Sorrente et Pœstum, posée sur la mer étincelante. Dès qu'on savait comment elle s'appelait, elle embellissait encore un paysage déjà divin. Qui sait, plus tard, lorsque la faune neptunienne régnera de nouveau sur l'île des Sirènes, verrat-on, des gouffres du ciel où ils s'étaient réfugiés, eux aussi, depuis des milliers d'années, redescendre les grands animaux ailés de la Fable Pégase aux sabots d'argent et les deux chevaux de l'Aurore, Lampus et Phaéton. Jean-Louis Vaudoyer.

li'fltnérique contre un nouveau moratoire

M. Roosevelt a télégraphié au président Hoover qu'il arrivera mardi après-midi à Washington et se rendra immédiatement à la Maison Blanche pour y discuter le problème des dettes de guerre.

Cette conférence des deux présidents est impatiemment attendue dans les milieux politiques.

Les nouvelles selon lesquelles les EtatsUnis insisteront pour que l'Europe effectue les versements venant à échéance le 15 décembre sont corroborées de diverses sources.

L'administration Hoover ne fera aucune recommandation au Congrès américain en vue d'une revision des dettes de guerre ou d'un ajournement des paiements avant une entente préalable avec son successeur. Il n'est plus permis de douter que la plupart des membres du Congrès se prononceront contre tout ajournement d'éohéance et, avec plus d'énergie encore, contre toute réduction ou annulation des créances américaines sur l'Europe. M. Henry Raincy, leader du parti démocrate à la Chambre des représentants, qui sera probablement président de la prochaine Chambre, a exprimé l'opinion qu'il serait difficile de trouver dans l'actuelle assemblée un seul député favorable à une mesure semblable.

De leur côté, M. Mac Reynolds, qui sera président du Comité des affaires étrangères dans la nouvelle Chambre, et M. Louis Mac Fadden, républicain, président du Comité bancaire et monétaire de la Chambre actuelle, se sont élevés nettement contre toute proposition ayant pour but une réduction des dettes.

M. Mac Fadden a déclaré notamment « Les efforts déployés par les pays débiteurs pour obtenir un ajustement de leurs dettes avaient été apparemment prévus au cours des entretiens qui ont eu lieu en 1931 entre le président Hoover et M. Pierre Laval, alors président du conseil français. Il est évident que la France et la Grande-Bretagne ont présenté leurs propositions actuelles sur la base de conversations antérieures.

» Le moratoire, conclut M. Mac Fadden, a été battu aux urnes. Le président ne peut certes pas s'attendre maintenant à pouvoir aller de l'avant et proposer un nouveau moratoire. »

Les cours à Paris

des monnaies étrangères

DEVISES Cours Cours

DEVISES 16 nov. 17 nov.

1 livre sterling. 8.1 Í.' S3 98 100 dollars. 2551 --5 2551 25 100 belgas. 353 50 353 Í5 100 pesetas. zo9 6x 20862 100 lires. 13080 130 So 100 francs suisses. 49° Í5 490 100 florins. 1024 15 1024 25 100 couron. norvégiennes. 100 couronnes suédoises.. 448.. 444'.

Encaisse.or (monnaies et lingots) de la Brnque de France

Au 10 novembre 83.233.443.734 fr. Proportion de f'encaisse-or aux engagements à vug Au 10 novembre 77 76 0/0

VENDREDI 18 NOVEMBRE 1932

LA POLITIQUE

UNE LUTTE SOURNOISE

,#.

Notre Directeur, M. François Coty, signalait hier la lourde faute qu'avait été le retard apporté à la formation du grand

parti d'Union nationale. Pour n'avoir pas réalisé cette idée, le gouvernement se trouve aux prises avec les factions, les ambitions, les intrigues qui aggravent les difficultés rencontrées à chaque pas.

La journée d'hier a montré le ministère menacé par ceux-là mêmes qui, au vote, forment une majorité mais, véritablement, ils sont en opposition avec la politique du cabinet, auquel ils imposent leurs exigences et qui a volonté de vivre. Cette jefurnée fut tout entière un effort du Cartel pour amener, sous peine de chute, le gouvernement à accepter un ordre du jour de MM.. Léon Blum et François Albert, certes peu conforme aux tendances prudentes exprimées par M. Gardey dans son discours. Toutes les hostilités se dressaient dans les couloirs pour profiter du désaccord ainsi organisé au sein même du parti de la rue de Valois. Tous les griefs servaient pour créer une atmosphère défavorable.

Ceux des socialistes, depuis Narbonrie, sont connus. « Ne touchez pas aux fonctionnaires » En outre, M. Léon Blum, qui n'a pas caché que le langage patriotique de M. Herriot lui a déplu, clamait hier, dans le Populaire, la déception que lui causait le texte définitif du plan de désarmement. Ce n'était plus ce sacrifice enthousiaste de la sécurité qu'il espérait y trouver, et qui est dès longtemps le plus cher de ses vœux.

Quant aux radicaux, quels reproches font-ils au cabinet qui est leur ? Qu'y a-t-il de changé depuis Toulouse ? Pourquoi montraient-ils, dans l'ordre du jour qu'ils signaient avec la S. F. î. 0., un tel excès d'étatisme ? Pour barrer la route à une offensive du groupe Tardieu ? Oui. Mais aussi, d'une façon plus générale, parce que le leader du parti S.F.I.O., en faisant entrevoir récemment la possibilité d'un ministère socialiste, a déchaîné tous les socialisants. Dans le cabinet même, on nommerait aisément certains membres qui envisageraient sans déplaisir l'éventualité d'une crise. Le ministère, à la fin, l'a emporté, mais pendant vingt-quatre heures, tout était venu servir les agresseurs le plan d'outillage national et le projet du budget, mal accueillis à la commission les critiques adressées au ministre des finances devenues aux mains des « conspirateurs », des armes de partisans. Les gauches lui reprochent surtout de gêner la démagogie ou de tenter d'enrayer la ruine à laquelle elle nous entraîne.

On grossit les moindres incidents tel un simple retard dans des communications de pièces à la commission des finances, et pour lesquelles celle-ci mandait les ministres à sa barre.

On exploite les difficultés plus sérieuses :] les rentrées, hélas décroissantes, les embarras de trésorerie, le déficit, l'énormité des emprunts nécessaires, même le refus de l'Amérique d'ajourner l'échéance En face de ces problèmes, comment l'entente entre nationaux n'est-elle pas faite ? Qu'attend-on ? Que deviendrait cette guerre sournoise ou déclarée, ce jeu médiocre des groupes et des ordres du jour, si le ministère avait derrière lui une masse compacte ce grand parti de la Solidarité française, à laquelle il faudra bien aboutir. Puisse-t-il être réalisé avant qu'il soit trop tard pour éviter la catastrophe.

La séance de la Chambre

UNE INVALIDATION

Après un débat qui a duré toute la mati-née, la Chambre a annulé hier les opérations électorales de la 2e circonscription de Senlis et invalidé ainsi M. Chauvcl, républicain-socialiste qui avait battu le député sortant, le socialiste unifié Uhry. Le 7' bureau de la Chambre à qui l'examen de l'élection avait été confié concluait à l'invalidation. A ses conclusions s'opposait un amendement de M. Bardon, qui réclamait au contraire la validation. Le rapporteur du 7e bureau, M. Totz, énuméra les divers griefs avancés contre M. Chauvel. Le bureau n'en a, à la vérité, retenu qu'un seul, celui de « manœuvres S, et c'est de ce chef qu'il requiert l'annulation.

M. Bardon, qui s'est institué l'avocat du député sur la sellette, montra d'abord que des dix motifs de plainte articulés par M. Uhry, le bureau en avait, à bon droit, éliminé neuf, dont il dénonça, à son tour, l'inanité.

Quant aux « manœuvres elles consistent dans l'apposition d'une affiche répondant à une affiche de M. Uhry, qui avait fait état des signatures de MM. Herriot et Painlevé. M. Chauvel affirma que MM. Herriot et Painlevé n'avaient pas signé cette affiche et qu'ils s'en seraient bien gardés. M. Bardon s'attacha à établir que cette « manoeuvre » n'avait eu aucune influence sur l'élection.

M. Sabiani se déclara disposé à voter la


validation sous réserve d'enquête ultérieure. Mais, au nom des radicaux, M. André Hesse réclama l'invalidation, le fait par M. Chauve] d'avoir prêté à MM. Herriot et Painlevé des propos qu'ils n'ont pas tenus, constitue un « faux moral ». Il suffisait au 2° tour de déplacer 15 voix,; donc on ne peut pas dire que l'affiche incriminée n'a pas eu d'influence sur le scrutin. Le scrutin public fut ouvert. L'amendement de M. Bardon, ordonnant la validation fut repoussé par 256 voix contre 200. M. Sabiani réclama alors l'enquête, à laquelle M. Bardon et M. Chauvel ne s'opposèrent pas. M. Frot estima l'enquête tout à fait inutile et que la parole devait être rendue aux électeurs. La Chambre se rangea à son avis. Par 242 voix contre 200 elle repoussa l'enquête et annula les opérations électorales. M. Chauvel était invalidé.

̃̃••- *̃'̃̃'

Au début de la séance, lecture fut donnée d'une lettre du président de la Grande Assemblée nationale de Turquie, remerciant la Chambre francaise des félicitations qu'elle a adressées à la Turquie à l'occasion de son entrée dans la S. D. N. La politique agricole

A 16 heures, la Chambre reprenait la discussion de la politique agricole. Tout d'abord M. Chasseignc présenta de longues observations sur la spéculation, le warrantage, les prêts et réclama enfin des mesures « rapides et efficaces » taxation, revision des baux ruraux, révision des prix des engrais.

Non moins long discours d'un socialiste, M. Thomas, qui développe à peu près les mêmes idées que son voisin « pupiste », et bataille surtout en faveur de l'Office du blé. Quelques mots de M. Lefas qui, montrant les répercussions monétaires sur la crise agricole, souhaite une revalorisation du franc qui lui donnerait légalement un pouvoir d'achat supérieur.

M. Louis Marin s'en prit à l'insuffisance des mesures prises contre la spéculation et rappela notamment que, malgré ses réclamations réitérées, la commission des spéculations à qui devaient être communiqués les rapports du commissaire spécial de la Bourse de Commerce, n'a jamais été nommée.

M. Brachard demanda au ministre de l'assurer que les cultivateurs recevront un secours immédiat par la > résorption de l'excédent. M. L'Hévéder intervint ensuite pour soutenir une fois de plus les thèses socialistes. Puis la séance fut suspendue. Une vive animation régnait dans les couloirs où l'ordre du jour présenté par les socialistes pour conclure le débat agricole était l'objet de commentaires et de discussions. Il invitait en effet le gouvernement à prendre des mesures nettement étatistes qui. n'avaient pas paru, il y a deux jours, avoir la faveur du ministre de l'agriculture. Embarrassé, le gouvernement tenait de petits conseils de cabinet improvisés. Il acceptait, puis n'acceptait pas, puis acceptait quand même le texte socialiste. Son em- barras était d'autant plus grand que les radicaux, à la nouvelle d'une intervention de M. Tardieu, avaient donné leur adhésion à cet ordre du jour. Le cartel était reformé.

Roger Dardenne.

(Voir, en quatrieme page, la séance de nuit.)

APRES LE CONSEIL DE GUERRE DU « PROMETHEE »

On nous communique un ordre du jour vcté par le congrès des agents techniques de, 4 a marine qui, à la suite des débats du conseil de guerre de Cherbourg, « s'élève contre les conclusions du réquisitoire rendant responsable de la perte du Prométhée l'agent technique Leparmentier » « et demande qu'une commission d'enquête soit nommée pour déterminer les responsabilités et faire la lumière sur cette douloureuse affaire »

Cet ordre du jour vient à l'appui de ce que nous disions ici même en rendant compte des débats on ne saurait comprendre les raisons de la perte du Prométllée sans un exposé technique incompréhensible à toute autre personne que les spécialistes des sous-marins. Il a fallu pour amener la catastrophe un concours de circonstances exceptionnel, et, en outre, une fausse manœuvre. Mais cette fausse manœuvre, l'agent technique Leparmentier disparu avec le sous-marin ne l'a pas faite; il ne l'a pas davantage ordonnée; l'ordre qu'il a donné était correct et, s'il eût été correctement exécuté, rien ne se serait produit. L'auteur du sinistre disparu lui aussi c'est l'homme qui, croyant obéir à cet ordre, s'est trompé et a manœuvré la vanne de sectionnement au lieu de la vanne d'arrivée d'huile.

Personne, ni au conseil de guerre, ni par la suite, n'a songé à-accuser l'agent technique Leparmentier ses chefs les ingénieurs ont au contraire rendu hommage à sa mémoire. Ses camarades, en voulant le défendre, font preuve d'un louable esprit de solidarité mais ils montrent aussi qu'ils n'ont pas suivi les débats, ni bien compris de quoi il s'agissait. A. T.

LE CONGRES DE L'INDUSTRIE ET DE

L'AGRICULTURE FRANÇAISES

La séance d'hier matin s'est ouverte sous Ja présidence de M. H. Le Mire, viceprésident de la commission des douanes de la Chambre, président de l'Association de l'industrie et de l'agriculture françaises.

Le rapport général agricole a été présenté par M. Augé-Laribe, qui a demandé, en conclusion, que notre politique contractuelle s'inspirât du principe de réciprocité.

Le congrès a ensuite entendu le rapport général industriel présenté par M. de La Vergne, délégué général de la Confédération de la production française. La séance de clôture de l'après-midi a été présidée par M. Chapsal, sénateur, ancien ministre, qui a donné la parole à M. Gignou-x, ancien sous-secrétaire d'Etat à l'économie nationale et rapporteur général du congrès.

M. Gignoux s'est attaché à montrer que si la solidarité de l'industrie et de l'agriculture françaises face aux difficiles problèmes du moment est éclatante, la solidarité qui unit notre marché intérieur et extérieur n'est pas moins certaine. M. Gignoux a conclu en indiquant que la production française est prête à s'associer à toute entreprise de collaboration extérieure, basée sur l'égalité des efforts et à affirmer sa confiance dans le rôle efficace pour hâter la fin des difficultés présentes de la collaboration de l'industrie et de l'agriculture associées. M. Chapsal a souligné l'objectivité toute paiticulière des travaux présentés au congrès et conclu que seule une politique de collaboration étroite et de mutuelle compréhension entre l'industrie et l'agriculture françaises peut permettre au pays de sortir victorieux des difficultés actuelles.

LES COURS, LES AMBASSADES. LE MONDE ET LA VILLE

Cours =

Monseigneur le Duc de Guise, accompagné du comte de Baritault, venant de Larrache par la Hollande, ainsi que nous l'avons annoncé, est arrivé au manoir d'Anjou, où réside en ce moment LL. AA. RR. le Comteet la Comtesse de Paris.

Madame la Duchesse de Guise prolongera encore quelque temps son séjour au Maroc. Demain samedi 19 novembre sera célé^ brée dans l'intimité, par la famille royale de Belgique, la fête patronale de S. M. la Reine des Belges.

Dans la chapelle privée de la villa MarieThérèse, appartenant à S. A. R. le Comte de Caserte, Roi de Jérusalem, chef de la Maison royale des Bourbon-Siciles, fils du Rpi.d-e Naples et de Sicile, hôte de Cannes- depuis soixante ans, a été célébrée par le R. P. d'Armagnac une messe intime à l'occasion des noces d'argent de LL. AA. RR. l'Infant don Carlos de Bourbon et l'Infante Louise de Bourbon-Orléans.

A cette cérémonie assistaient LL. AA. RR. le Comte et la Comtesse de Caserte, LL.AA.RR. l'Infant don Alphonse de Bourbon, l'Infant Charles de Bourbon, les Infantes Dolorès, Maria et Esperanza de Bourbon, le Prince Ferdinand de Bourbon, le Duc dé Calabre, la Princesse Immaculée de Bourbon, la Duchesse de Saxe, le Prince Jean-Georges de Saxe, la Princesse Louise d'Orléans-Bragance, la Princesse Josépha de Bourbon, le Prince et la Princesse Gennaro de Bourbon, la Princesse Pia d'Orléans, la marquise d'Aguila Real, la marquise de Balboa et le comte Raffaelo Barberini de Barberino, chambellan du Comte de Caserte.

A midi, un déjeuner a été servi, auquel assistaient ces mêmes personnalités. Dans les Ambassades

S. Exc. l'ambassadeur de France près le Quirinal et'Mme de Beaumarchais ont donné un déjeuner à l'occasion de la présence à Rome des membres français du congrès Volta. Parmi les invités: M. Henry Bérenger, ambassadeur de France, président de la commission sénatoriale des affaires étrangères; M. et Mme Gabriel Hanotaux, M. Denys Puech, MM. ElieJ. Bois et Mario Meunier, M. et Mme Roger Nathan, etc" ainsi ,que; Je personnel de l'am-

bassade.. ̃" V

Le baron Guillaume, conseiller de l'ambassade de Belgique à Paris, est nommé .ministre en Chine, où il a déjà rempli les fondtions de conseiller de la légation et de chargé d'affaires.

Le baron Guillaume, qui était à Paris depuis deux ans, quittera l'ambassade de Belgique dans le courant du mois prochain et prendra un congé d'un mois. Il partira au début de février, pour rejoindre son poste en mars. Le successeur du baron Guillaume sera M. Herry, actuellement à l'Office commercial à Bruxelles, et qui fut conseiller de la légation de Belgique à Berlin.

S. Exe. le ministre de Belgique à Lisbonne et la comtesse B. de Lichtervelde ont donné un élégant dîner auquel assistaient S. Exc. sir Claude Russel, ambassadeur d'Angleterre le ministre des colonies et Mme Armindo Monteiro, le ministre de France et Mme Jessé-Curély, M. A. Oldenburg, ministre de Danemark à Paris, Madrid et Lisbonne le colonel directeur de la Bibliothèque nationale et Mme da Costa Veiga, M. et Mme Guilherme Pinto Basto, M. et Mme Husum, Mlle Alice Infante de Lacerda, M. d'Halloy d'Hocquincourt, M. Maurice Mineur.

S. Exe. M. Hajine Matsushina, nommé ambassadeur du Japon en Italie, est attendu à Rome vers la mi-décembre.

M. Yoshio Iwate, consul général du Japon à Honolulu (Hawaï), a. été. désigné en qualité de conseiller d'ambassade à Rome.

Monde officiel

̃ ,̃̃ jici i;

M. Carde, gouverneur ̃' généraPncîé' ?'A\gérie, accompagné de Mme Carde ""eï" de M. Annet, directeur de son cabinet, arrivera à Paris demain samedi 19 novembre, à huit heures quinze.

La saison des réceptions à la Villa Médicis de Rome s'est ouverte, hier jeudi, par un déjeuner qu'offrait le maître Denys Puech, directeur de l'Académie de France à Rome, et auquel assistaient S. Exc. l'ambassadeur de France auprès du Vatican et Mme CharlesRoux, S. Exc. M. Bérenger, ambassadeur de France, sénateur M. Pierre Dupuy, sénateur, directeur du Petit Parisien, et Mme Pierre Dupuy M. Jérôme Carcopino, de l'Académie des inscriptions, et Mme J. Carcopino M. et Mme Maurice Pernot, M. Mario Meunier, Mlle Puech, M. Gauthier, secrétaire général, et plusieurs pensionnaires de la Villa Médicis. Naissances

̃ M. Edouard de Chatelperron et madame, née de Livonnière, sont heureux d'annoncer la naissance de leur fils Alain. La Rougellerie,-13 novembre..

TEMPS PROBABLE

Région parisienne. Temps froid, brumeux. Ciel généralement couvert. Vent Est à Sud-Est faible à modéré. Température stationnaire. Maximum 5°.

France. Moitié Nord Comme dans la région parisienne.

Moitié Sud Ciel nuageux avec éclaircies, très brumeux le matin. Vent variable puis SudEst faible. Température en baisse.

Aviation. a) Région parisienne Ciel couvert par nuages assez bas, doublés de brume très basse. Vent Sud-Est 30 à 35 kilomètres à l'heure. Visibilité mauvaise à médiocre. b) Vers Londres, Bruxëu,ës, Cologne, STRASBOURG Comme dans la région parisienne. c) VERS Lyon -Marseille Jusqu'à la Saône, comme dans la région parisienne Au delà, brouillard matinal dense, suivi d'un ciel nuageux avec belles éclaircies par nuages élevés et bas. Vent Sud 30 à 40 kilomètres à l'heure. Visibilité mauvaise à médiocre.. Manche. Ciel couvert, brumeux. Vent Est modéré.

Méditerranée. Ciel nuageux avec éclakies quelques averses. Vent variable faible à modéré.

Côte d'Azur. Assez beau temps nuageux avec éclaircies, brumeux le matin. Vent Est ou variable faible. •>

Côte Basque. Assez .beau temps nuageux avec éclaircies rares ondées. Vent du secteur Sud ou variable faible à modéré.

LE CONGRES DE L'EPARGNE FRANÇAISE

Le quatrième Congrès de l'épargne française, organisé par la Fédération des porteurs de valeurs mobilières pour la défense de l'épargne française, président M. Georges Lecomte, de l'Académie française, tiendra sa séance plénière (invitations gratuites, 154, rue de l'Université), le mardi 29 novembre, à 16 heures, Salle des Ingénieurs civils, rue Blanche, à Paris Au banquet de clôture, le soir, assisteront MM, Germain-Martin, ministre des finances Palmade, ministre du budget.

Bienfaisance

En l'église Sainte-Madeleine, mercredi 23 novembre, à dix heures quinze, fête SainteCécile. Messe de César Franck. Mlle Laval, MM. Franz et Cambon, de l'Opéra; Maurice Maréchal. 150 exécutants dirigés par M. Albert Wolff. 1

C'est aujourd'hui vendredi 18 novembre qu'on applaudira au thé Sim-Sou du George-V, organise ~lm profit de l'Œuvre générale de l'enfance (présidente: Mme André Schwob d'Héricourt), la réputée petite danseuse Odette Bradna. Thé à cinq heures attractions à cinq heures et demie.

La vente de charité au profit-du Cercle Pour le Soldat de Paris aura lieu demain samedi .19 novembre, de quatorze à dix-neuf heures, salle •̃̃de«l& Concorde, 274, boulevard, Saint-Germain. ̃>̃ La série des thés-galas organisés à l'hôtel Crillon (place de la Concorde) par S. A. I. et R. la Grande-Duchesse Hélène de Russie, Princesse Nicolas de Grèce, au profit de sesxeuvres, commencera le lundi 5 décembre et durera six jours, de quatre à sept heures. Une exposition des travaux des réfugiés russes offrira aux visiteurs l'occasion d'acquérir à des prix très avantageux des cadeaux de Noël et du jour de l'an des plus variés et des plus pratiques. Chacun des six jours aura son programme et ses attractions. Le lundi 5 décembre: l'orchestre de balalaïkas de .M. Tchernoyaroff et chants russes le samedi 10 décembre, miss Cleora Wood, de l'Opéra-Comique, dans son répertoire le jeudi 8 décembre, de trois à sept heures, gala, de bridge organisé par Mrs Charles Mac Kay, à qui l'on est prié de s'adresser pour retenir les tables (3, avenue du PrésidentrWilson; téléph. Passy €3-73). Le programme des autres jours sera donné ultérieurement. Prix d'entrée: 45 francs, comprenant thé, concert, bridge et .un. billet de tombola. Les cartes d'entrée chez S. A. I. et R. la Grande-Duchesse Hélène, 29, boulevard JulesSandeau.

Une soirée de bienfaisance aura lieu au théâtre municipal de Châteauroux après-demain dimanche 20 novembre, à vingt heures trente, au profit de l'Union régionale des patronages du Berri.

Au programme les excellents artistes amateurs dé- là Petite, Scène Inférieure (président le Lmnrquis de Triqïïërvillè), qui 'interpréteront

avec leur -talent habituel la spirituelle comédie

de R. ̃ Fiers, ;^A; ^de1- Càillayet et Eti'Réy, et sont :-la vicomtesse de Thois'y, Mme Pierre Droz, Mme Gaillac, la vicomtesse de Richemont, MM. H. de Chaudenay, Delmas, Jean de Witt, etc.

Après la représentation, souper dansant au foyer du théâtre avec sketches et chansons. Places au théâtre de 8 à 30 francs. Le dîner Rallye organisé par la vicomtesse Benoist d'Azy en son hôtel de la. rue Fabert, au profit de: la cantine de chômeuses, vient d'avoir lieu et fut extrêmement élégant et réussi Le professeur Remond avait bien voulu mettre sa science occulte à la disposition de l'œuvre et ses horoscopes. intéressèrent vivement les personnalités qui s'adressaient à lui.

Reconnu autour des petites tables Mme de La Barra, S. A. le prince Samad Khan, le prince Durrehedm, comte et comtesse Guy du Bourg de Bozas, marquise de Mun, Mrs Rutherfurd Stuyvesant, Mme Vesniteh, vicomte et vicomtesse. Curial, Mme Carroll de Carrollton, comtesse M.-Th. de Caraman-Çhimay, Mme Serge Wittouck, baron et baronne Tossizza, comte et, comtesse Ch. de Manneville, prince Rospigliosi, comte F. de Champeaux, comte T. de Vibraye, miss Mac Donald, princesse Yousry, Mme François Darcy, Mrs Pfiffer, vicomte de Montreuil, miss Vernonj comte L. de Brantes, M: et Mme Schestéd, comte de Rougemont, Mme de Paats, M. André de Fouquières, M. et Mme Halley Smith, 'comtesse, de -Forestà, "marquis Ksrtfiïar'tz, comte et c6|jîfesse de Mdntale, comte F.-R. de Castéja, comte c Léon de Moltke, Mme de Blest Gana,: Mme e d'Agramonte, comte Morner, vicomte R..Benoist d'Azy, M. de Bernard, etc.

Nouvelles cynégétique»

En Alsace, M. Ch. Merves vient d'offrir, en son domaine de Dbernaslach, deux battues de sangliers auxquelles étaient conviés plusieurs de ses amis alsaciens, parisiens et suisses, qui furent reçus au rendez,vous de chasse de Neufeld.

Au tableau dix-sept sangliers.

Mariages On annonce les fiançailles de Mlle Simone de Dreux Brézé, fille du comte et de la comtesse Simon de Dreux Brézé, avec le comte Henry de Massa, fils du duc et de la duchesse de Massa.

Hier a été célébré, en l'église SaintJean-Baptiste, à Sceaux, le mariage du docteur Louis Moinson, officier de la Légion d'honneur, croix de guerre, avec Mme A. Carter. ̃̃-̃̃-

INSTANTANÉ -i

PAUL REBOUX Çérqrd et les fourmis •^̃^ lifvre d'étrennes l Les jeunes lecteurs récla-

ment des livres d'aventures, dont les enfants soient les héros, du sentiment, et des voyages. Des livres émouvants et qui, en amusant, fassent des révélations sur le monde. Paul Reboux, toujours avisé, a écrit selon ces souhaits Gérard et les fourmis. C'est

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VENTE DE LA COLLECTION DE TIMBRES-POSTE

DE NICOLAS II

~N

On mande de Londres

La collection de timbres du tsar Nicolas Il a été mise en vente hier, au bénéfice du Cuy's Hospital. Elle contient 1.200 pieces, notamment des « essais », des épreuves originales d'artistes, des effigies de tous les tsars de la dynastie Romanpff de 1613 à 1917.

Nicolas II avait emmené cette.collection à Tobolsk, mais il ne put la garder avec hai lors de son départ pour Ekaterinenbourg. Un officier aviateur russe la transporta de T,çbolsk en pays neutre. Après avoir. séjourné successivement à New-York et Stuttgart, elle fut acquise par un des principaux philatélistes d'Europe et fut finalement léguée au Cuy's Hospital. La collection a été vendue pour 250 livres sterling.

QJ±. ET T_

̃ .!̃

Le mercredi 23 novembre, à 11 heures, aura lieu, à l'amphithéâtre de l'Ecole des infirmières, à la Salpêtrière, sous la présidence de M. le docteur Louis Mourier, membre de l'Académie de médecine, la remise de la croix de la Légion d'honneur à Mlle Grenier, surveillante générale de l'Ecole des infirmières, et à Mme Sarrazin, surveillante à l'hôpital de la Salpêtrière.

Nous apprenons les fiançailles de Mlle Thérèse Thomas, fille de M. Henry Thomas et de madame, née d'Huart, avec M. André Viellard, fils de M. Albert Viellard et de madame, née Castellain de Lispré.

On annonce les fiançailles de Mlle Suzanne Leclayt, fille de M. et Mme Alphonse Leclayt, avec M. Jérôme Hervieu, fils de M. et Mme Robert Hervieu.

Deuils

Nous apprenons la mort de FrançoisJean Fabry, fils du colonel Jean Fabry, député de Paris, de « L'Intransigeant », décédé à l'âge as six ans et .demi.

̃ La levée du corps aura lieu demain, à onze heures quarante-cinq précises, 50, avenue de la.,#ottB-,Ricquet. Les obsèques auront lieu ensuite à "Rotheneuf (I.-et-V.).

De la part de M. et Mme Jean Fabry, née Unal, et de MM. André et Claude Fabry. Le présent avis tiendra lieu de faire-part. Une messe sera célébrée aujourd'hui vendredi 18 novembre, à onze heures, en l'église Saint-Pierre de Chaillot (chapelle du SacréCœur), à l'occasion du dixième anniversaire de la mort de M. Marcel Proust.

On nous prie d'annoncer la mort du marquis de Grollier, décédé à Paris, dans sa qua- tre-vingt-treizième année. Conformément à la volonté du défunt, les obsèques auront lieu dans la plus stricte intimité demain samedi 19 novembre, à onze heures, en l'église du Plessier-de-Roye (Oise). Ni fleurs ni cou- ronnes.

Nous apprenons la mort du baron Gaëtan de Chillaz de Livet, conseiller référendaire à la Cour des comptes, chevalier de la Légion d'honneur. Ses obsèques auront lieu demain samedi 19 novembre, à midi, en l'église SaintPierre de Chaillot. Ni fleurs ni couronnes. De la part de la baronne Gaëtan de Chillaz de Livet, sa veuve; de MM. Emmanuel, Pierre, Jean et Philippe de Chillaz de Livet, ses fils de M. et Mme Lamy, ses beau-père et bellemère du baron et de la baronne de Chillaz, de la baronne Jules de Chillaz, de M. et Mme Jean Lamy, des barons Charles et François de Chillaz, de Mme Marié et de la vicomtesse de L'Escalopier. Prière de considérer le présent avis comme tenant lieu d'invitation. –.Nous avons, annoncé la mort du docteur Jules Thirolflix, professeur .agrégé à la Faculté, médecin honoraire de Ja^. Pitié, chevalier de la Légion d'honneur, décédé subitement le -15 novembre. Selon la volonté formelle du défunt, ses obsèques ont été célébrées dans la plus stricte intimité.

Nous apprenons la mort de M. Joseph Josseau, avocat à la Cour d'appel, décédé à Paris le 16 novembre. Les obsèques auront lieu demain samedi 19 novembre, à dix heures, en l'église Saint-Philippe du Roule, où l'on se réunira. Un second service, suivi de l'inhumation, sera célébré à Mortcerf (Seine-etMarne), le même jour, à quatorze heures trente. Le présent avis tient lieu d'invitation. Un service anniversaire pour le repos de l'âme de M. Pedro de Florez sera célébré aujourd'hui, à onze heures précises, en l'église Saint-Honoré d'Eylau.

On annonce la mort de Mme Claude Bergerand, née Emma Jeannin, pieusement décédée à l'âge de soixante-dix-sept ans, après une longue maladie, 3, avenue Sylvestre de Sacy. La cérémonie religieuse a eu lieu dans l'intimité. De la part de M. Bergerand, son mari; de Mme Achille Gonat, sa fille; de ses petitsenfants et de son arrière-petite-fille. Il ne sera pas .envoyé de faire-part.

Nous apprenons la mort de Mme Robert Courteau, née Antoinette Déborde de Montcorin. Ses obsèques auront lieu demain samedi 19 novembre, à dix heures' précises, en l'église" Sâint-PîeTre du Gros-CaîllOu, '-l'on' se réunira. Le présent avis tient lieu d'invitation. Mme Etienne Saint-Hilaire, 27, rue Galilée, dans l'impossibilité de répondre à toutes les marques de sympathie reçues, prie de trouver ici l'expression de ses remerciements. Nous apprenons la mort de Mme Marguerite de Beaufort de Pothémont, en religion Sœur Marthe, fille de la Charité. Elle était la tante de M. Bartholoni, de la vicomtesse Paul de Courtivron, de la vicomtesse du Pin de La Guérivière et de Mme Pierre Brame. Les funérailles auront lieu en l'église Saint-FrançoisXavier demain samedi 19 courant, à neuf heures. Ni fleurs ni couronnes.

Un service religieux a été célébré hier matin dans l'intimité, en la basilique SainteClotilde, à la mémoire de la comtesse de Sardelys, née Decazes.

Le deuil était conduit par le duc Decazes, neveu de la défunte; le marquis de Gouy d'Arsy et le baron de Beaumont, ses cousins. Du côté des dames, par la duchesse Decazes, l'hon. Mrs Reginal Fellowes, ses nièces; la baronne de Beaumont, la comtesse Le Marois,

ACADEMIE FRANÇAISE

if

M. Pierre Benoit, élu le 11 juin 1931 en remplacement de Georges. de Porto-Riche, est venu hier donner lecture de son discours de réception devant la commission récemment nommée par l'Académie et qui a également entendu la réponse de M. Henri de Régnier au récipiendaire.

C'est jeudi prochain, à deux heures, qu'il sera reçu sous la Coupole, en séance solennelle;, présidée par, M. Henri de Régnier, qu'assisteront au bureau M. René Doumic, secrétaire perpétuel,et M. André Chaumeix, faisant fonction de chancelier en l'absence de M, Henri Brémond. L'Académie a demandé à MM. Louis Madelin, Abel Hermant, Paul Valéry et Georges Goyau de paraître en uniforme à cette solennité. Après les lectures d'hier, M. Pierre Benoit a été admis à la séance ordinaire de la compagnie.

Introduit par ses deux parrains, MM. Marcel Prévost et Georges Lecomte, il a été cordialement accueilli et complimenté par ses confrères, réunis sous la présidence de M. André Chaumeix, directeur en exercice.

Etaient présents MM. Henri Lavedan, Maurice Donnay, René Doumic, Marcel Prévost, Henri de Régnier, Louis Barthou, Mgr Baudrillart, Henry Bordeaux, Joseph Bédier, André Chevrillon, Pierre de Nolhac, Georges Goyau, Henri-Robert, Camille Jullian, Georges Lecomte, Emile Picard, Albert Besnard, Paul Valéry, Abel Hermant, Emile Mâle, Louis Madelip, le maréchal Pétain, André Chaumeix, le général AYeygand et le récipieiïdiaire. M. André Chaumeix a parlé des discours que la commission venait d'entendre, en des termes qui promettent pour jeudi une séance des plus brillantes.

Puis on a continué la revision du Dictionnaire sur le substantif pensée et le verbe penser, ainsi défini « Exercer l'activité de l'esprit accomplir quelque opération de l'intelligence concevoir, imaginer, réfléchir. »

La corporation des publicistes chrétiens a annoncé à l'Académie qu'elle fera célébrer, le 26 novembre, à neuf heures et demie, en l'église du Saint-Sacrement, 222, faubourg Saint-Honoré, un service à la mémoire de M. René Bazin. Le R. P. Janvier, de l'Ordre des Frères Prêcheurs, prononcera une allocution. L'Académie est invitée à cette cérémonie.

Ch. Danzats.

Mlle d'Haussonville, la marquise de Bonneval, la comtesse de Saint-Aulaire, ses cousines. Parmi l'assistance: la princesse Edmond de Polignac, la marquise de Breteuil, la vicomtesse de Gaigneron, née Gontaut-Biron; Mme Achille Fould, le comte et la comtesse A. de La Moussaye, la comtîsse François de Chevigné, Mme' Saint-René Taillandier, Mme Alfred Lacaze, née Kingsland; le général Gouraud, le vicomte R. de Villeneuve-Bargemon, le comte de Saint-Aulaire, le baron et la baronne François de Bellet, Mme Alain Bartholoni, Mme Jean Couturié, le marquis et la marquise de Chaponay, la comtesse Vigier, M. de Boislisle, baron Surcouf, etc.

On annonce la mort de la baronne de Saunhac du Fossat, née Bréchillet-Jourdairii décédée à Paris.

Nous apprenons la mort, survenue au Dahomey, du capitaine d'infanterie coloniale Jean Larbalétrier, trente-huit ans, en mission depuis deux ans dans des régions au climat meurtrier. Fils d'un chef d'escadron, cet officier s'engagea comme simple soldat pendant la guerre et fut blessé et cité. Deux de ses frères, officiers également, ont été tués à l'ennemi. Deux autres sont lieutenants coloniaux: l'un est chef des forces de police du Cameroun, l'autre est à Madagascar.

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LA JOURNEE

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11 heures, en l'église Saint-Pierre de Chaillot Messe pour le 10. anniversaire de la mort de Marcel Proust.

A la Bibliothèque nationale Exposition Gœthe.

Au Grand Palais Salon d'automne. Au Pavillon de Marsan Exposition Un siècle de caricature, organisée par le Syndicat de la presse artistique.

A l'Orangerie des Tuileries Exposition du centenaire du Roi de Rome.

Cours Albert-I" 7' Salon nautique international.

128, faubourg Saint-Honoré Exposition de sculpture française ancienne, du xii° au xix* siècle, au profit de la Caisse de chômage du groupement syndical des artisans d'art. 13 heures Courses à Enghien.

16 heures, 37, boulevard Saint-Germain Inauguration du Salon de la Basoche. 21 heures, à l'Institut catholique de Paris Conférence d'ouverture du Cercle thomiste. M. Vignon parlera sur « Le Saint-Suaire de Turin », d'après les derniers documents. A la mémoire de l'inventeur du pneumothorax artificiel

Aux deux dernières conférences de l'Union internationale contre la tuberculose, tenues à Rome en 1928 et à Oslo en 1930, il a été décidé d'ouvrir une souscription dans tous les pays pour élever un monument à la mémoire de Forlanini. L'inventeur du pneumothorax artificiel n'a pas seulement doté la thérapeutique de la tuberculose de la première méthode vraiment active et efficace de guérison de cette maladie, cette découverte a ouvert la voie à tous les procédés dé collapsothérapie grâce auxquels la médecine est

aujourd'hui amplement armée pour triompher du mal.

Malades et médecins de France auront à cœur de témoigner leur reconnaissance à cet illustre fils de l'Italie. Par là' plus modeste obole comme par une contribution p!us élevée, les uns et les autres tiendront à concourir à la souscription en faveur de laquelle le Comité national de défense contre la tuberculose (Paris, 66, boulevard Saint-Michel), chargé de centraliser la participation française, lance, dans un sentiment de solidarité humaine, le plus pressant appel.

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A HENDAYE

Des marins ^espagnols tuent un pêcheur

i–

BORDEAUX, 17 novembre. Suivant des renseignements qui sont parvenus ici, des marins d'une canonnière espagnole en patrouille ont, dans la nuit de mercredi a jeudi, débarqué sur la plage d'Hendaye. Ils se sont avancés en direction des rochers d'Abadi et, ayant aperçu une embarcation de pêche en face de la villa « Gureghedia », ont tiré plusieurs coups de fusils sur les pêcheurs.

Attirés par le bruit des détonations, le brigadier des douanes Pourtau et le préposé Isuel se sont dirigés vers le groupe formé par les marins espagnols et, après avoir parlementé longuement, ont conduit ceux-ci au poste.

Le matin, on a appris qu'un jeune pêcheur, nommé DomeCj âgé de 22 ans, demeurant à Saint-Jean-de-Luz, avait été tué par une balle espagnole.

Le capitaine des douanes a procédé à l'interrogatoire des Espagnols, deux marins et un quartier-maître.

L'ambassadeur d'Espagne à Paris, dès qu'il eu connaissance de l'incident dramatique de Henfîaye, a tenu à faire une démarche au ministère des ait aires, étrangères pour exprimer ses regrets de la .moiît du pêcheur .français.. "M, de Madariaga s'est enquis des renseignements parvenus aux autorités françaises sur les circonstances de l'incident, afin de compléter ses propres informations et de renseigner son gouvernement. Il s'est déclaré prêt à collaborer avec les autorités françaises à toutes investigations nécessaires pour éclaircir ce regrettable incident.

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LES FRAUDES FISCALES

La section financière du Parquet que dirige M. Fontaine a terminé fort tard, hier dans la soirée, l'élaboration des 1.018 dossiers sur les fraudes' fiscales. Ils ont été distribués aux 38 juges d'instruction, lesquels étaient restés en permanence dans leurs cabinets.

Au Sénat

En ouvrant la deuxième séance,. M. Jeanneney fit connaitré qu'il avait reçu, du garde des sceaux, des demandes en autorisation de poursuites contre trois membres du Sénat. Les demandes, ajouta-t-il, sont renvoyées aux bureaux. ̃̃

Les sénateurs étaient rares à ce moment en séance, aussi cette demande ne produisit-elle pas grand mouvement. Mais bientôt, dans les couloirs^ il y eut à. ce moment une suspension cfé longue durée "-<les commentaires allèrent leur train. On sut qu'il s'agissait des affaires de fraudes fiscales récemment évoquées à ta tribune" d*e la Chambre.

L'inauguration du Salon Nautique par le Président de la République M. Albert Lebrun, président de la République, a inauguré, hier matin, le VIlo Salon nautique.

Accompagné de MM. Leygues, ministre de la marine Léon Meyer, ministre de la marine marchande l'amiral Durand-Viel Jean Chiappe, préfet de police Renard, préfet de la Seine Lucien Rosengart Massieu, commissaire gépéral du Salon, etc., etc., le chef de l'Etat a apporté à sa visite une attention extrême, prouvant ainsi l'intérêt qu'il porte à toutes les manifestations officielles de l'industrie française.

Devant chaque stand et, en particulier, devant ceux de Chauyière, dés- chantiers Jouet, de Renault, d'Hispano-Suiza, de Solex, du C. N. Cbatou, de Niclausse, de Rateau, de Delage et de Despujols.

Partout, il posa maintes questions d'ordre général ou même purement technique sur les modèles exposés, sur les recherches effectuées, sur les modifications apportées dans: les" diverses branches de la fabrication nautique.

Aux expositions de la Ligue maritime et coloniale, du Yacht Motor Club., de France, de la Société Générale Aéronautique, M. Albert Lebrun s'intéressa vivement aux.explications qui lui furent données sur les efforts accomplis pour développer le goût du sport nautique et amener ce sport à la portée de tout le monde.

Il s'arrêta ensuite très longuement au stand de 1a marine militaire, où des maquettes fort bien exécutées retracent do manière frappante et avec un grand souci d'exactitude, l'histoire de la marine do guerre française.

Enfin, le président de la République termina sa visite par une promenade sur les quais de la Seine, où de nombreux voiliers, yachts, canots automobiles, retinrent encore son attention.

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UN VŒU DES MAIRES

DES REGIONS DEVASTEES

Les maires des régions dévastées se sont réunis hier après-midi, à Paris, successivement sous la présidence de M. Deligne, député, ancien ministre, puis de M. Léon Escoffier, ancien député, maire de Douai. Ils ont adopté à l'unanimité l'ordre du jour suivant

« L'Association des maires des régions dévastées, représentant les communes des douze départements qui ont été ravagés au cours de la grande guerre, réunie, le 17 novembre 1932 à Paris, manifeste l'émotion des populations du Nord et de l'Est à la pensée qu'au 15 décembre prochain le remboursement des dettes de guerre puisse. être exigé, et, regrettant que la carence de l'Allemagne ne permette pas à la France de se libérer, demande instamment que, tant que la compensation des dettes de guerre j ne sera pas établie, la France ne soit pas tenue d'exécuter des engagements qifelle avait pris en considération de ceux qui I devaient être tenus à son égard par les responsables de la guerre.

» L'assemblée rappelle, d'ailleurs, que 1 l'œuvre de la reconstitution des régions 1 détruites n'est pas encore achevée et réclame, en conséquence, que le délai de remploi soit prorogé d'une année, délai i indispensable pour terminer intégralement I l'œuv.re de solidarité nationale. »


Une conférence de M. Paul Valéry Quelle admirable synthèse de notre époque et du chaos qui la caractérise a donnée avant-hier, à l'Université des Annales, l'éminent auteur d'Eupalinos. Le public écoutait avec ferveur cette parole souve- raine d'où jaillissaient tant d'idées et de vérités. En tableaux saisissants, le Poète de l'ordre et de l'architecture évoqua le désordre actuel, l'humeur bouleversée des hommes, les oppositions, les contrastes de ce monde moderne forgé par les catastrophes. Nous subissons la crise de l'esprit dans le temps de l'incohérence Mais com-

ment résumer en quelques lignes une con-

férence qui mérite d'être le bréviaire du penseur ? Il faut l'esprit de lucidité dans « cet avenir où nous entrons à reculons », disait avant-hier Paul Valéry. Cet esprit de lucidité éclairait l'admirable leçon prononcée hier et que Conferencia publiera, ainsi que les pages lues avec tant de sincérité et de talent par Mme Jules Martin. M. B.

LE DISCOURS DU ROI D'ANGLETERRE A LA CHAMBRE DES LORDS

Londres. 17 novembre. Le discours du roi à la Chambre des lords, à l'occasion de la prorogation du Parlement, passe en revue quelques points de la politique extérieure de la Grande-Bretagne.

Le roi se félicite de l'admission de l'Irak à la S. D. N. comme Etat indépendant ei du règlement durable des réparations allemandes obtenu à la conférence de Lausanne, « comme préliminaire essentiel à la restauration économique du monde D. Le roi exprime également sa satisfaction des conelnsions de la conférence d'Ottawa, raffermissant les liens entre les peuples de l'Empire britannique. U exprime son regret que le problème anglo-irlandais n'ait pu être encore résolu.

Le discours du trône passe sous silence les négociations en cours pour les dettes de guerre.

L'inquiétude de V Angleterre

Une certaine nervosité se manifeste dans les cercles politiques et les milieux financiers de Londres, à la pensée d'un refus possible de l'Amérique à la demande bf.tannique d'ajournement de la lourde échéance du 15 décembre. Toutefois, en dépit de l'hostilité des différents groupes du Congrès américain, on s'obstine, dans l'espoir que la prochaine entrevue entre MM. Hoover et Roosevelt apportera une solution satisfaisante aux problèmes posés à Washington par les demandes des alliés. Le correspondant du Times à Washington annonce que le département d'Etat a laissé entendre qu'une note brève et courtoise, accusant réception. de la communication britannique, serait adressée prochainement à l'ambassadeur d'Angleterre. Le département d'Etat n'a, apparemment, pas l'intention de répondre au gouvernement français, dont la communication a revêtu la forme d'un mémorandum, ajoute ce correspondant, ni à celle de la Belgique, qui a suivi l'exemple de Paris.

Le point de vue Jes financiers américains

New-Yobk. 17 novembre. Dans un discours qu'il a prononcé ce soir, M. Lamont a fait allusion aux dettes de guerre, qu'il considère comme parfaitement équitables, mais impossibles à observer ».

Il s'est déclaré convaincu que pour remédier à la situation actuelle, il était nécessaire de réorganiser le système capitaliste et de s'efforcer de rétablir la paix au point de vue politique et économique.

LA SANTE DE M. MACDONALD

LONDRES. 17 novembre. Pour répondre à certaines nouvelles de presse et à de nombreuses rumeurs circulant dans divers milieux concernant la santé de M. Macdonald, on déclare ce matin dans l'entourage du premier ministre que celui-ci se ressent évidemment des efforts qu'il a dû fournir ces derniers temps. L'abondance et l'importance des travaux dont il avait la charge l'ont considérablement fatigué.

On estime, d'ailleurs, que si le premier ministre se résignait à délaisser un instant ses occupations et à prendre une quinzaine de jours de vacances, il reviendrait à Downing Street complètement reposé. Mais il est peu probable que M. Macdonald, dont on connaît l'énergie, se résolve à abandonner en ce moment son poste, ne fût-ce que pour une semaine.

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Pour la solidarité française U est manifeste déjà qu'à la faveur de la discussion budgétaire, les socialistes vont tenter de s'imposer aux radicaux et au ministère radical.

Senatus (AVENIR) s'arrête à ce danger: II n'est pas douteux. en effet, qne les socialistes jugent le moment venu de jouer leur partie ils ont ramassé des atouts la situation extérieure reste confuse et, à l'intérieur, on ne voit que sujets de préoccupations crise agricole, mécontentement chez le paysan: crise industrielle et cfliômage, mécontentement chez l'ouvrier crise budgétaire, mécontentement chez le rentier, le contribuable. le fonctionnaire, à qui l'on demande encore des sacrifices. Tout cela se traduit au Parlement par des hésitations et du vague à l'àme. On peut railler il n'empêche que M. Léon Blum pose nettement ]e problème politique. Les radicaux, dit-il. ne peuvent gouverner seuls s'ils font appel à nous. nous les soutiendrons tant que nous pourrons, c'est-àdire tant qu'ils «socialiseront» mais s'ils ratent leur coup, nous les remplacerons. Pourquoi les remplaceraient -ils. puisque les socialistes, étant encore moins nombreux que les radicaux, ne pourraient pas davantage «gouverner seuls»? Evidemment parce que M. Léon Blum pense prendre avec le régime les mêmes libertés que M. von Papen avec la Constitution de Weimar.

Le moyen préventif

Je suis persuadé que, si les socialistes escaladaient le pouvoir, on ne les en ferait pas descendre aussi aisément qu'on le croit. Mais alors pourquoi ceux qui les redoutent ne se mettent-ils pas en mesure de leur barrer la route ? Ils le peuvent encore il leur suffirait d'abandonner leur positions de pure critique pour collaborer avec un gouvernement qui fait une politique nationale il ne s'agit plus de disputailler sur la doctrine.

« La doctrine » ? Notre confrère est bien bon nous y trouverions plutôt ces intérêts de partis et de personnes dont notre Directeur montrait hier qu'ils avaient corrompu jusqu'à l'idée politique de l'Union nationale.

De M. E. Buré (ORDRE)

Le problème budgétaire est d'abord politique, voilà le vrai. Tant qu'Edouard Herriot n'aura pas rempli l'obligation qui s'impose à lui de rompre avec les socialistes, il lui sera impossible de faire œuvre positive. Vincent-Auriol a son projet de budget. Flandin a le sien. Entre les deux, le président du Conseil doit choisir.* Qu'il ne choisisse pas. il mourra et son remplaçant aura le même

DERNIERE HEURE

G- E IN" È "V IE

L'exposé britannique sur le désarmement

Genève, 17 novembre. Sir John Simon, ministre britannique des affaires étrangères, a prononcé, ce matin, devant le bureau de la Conférence de désarmement,'le discours annoncé.

Il a dit, tout d'abord, que les propositions françaises sont si détaillées et si étroitement coordonnées, qu'il serait non seulement imprudent, mais même impossible de présenter des commentaires à leur endroit au bout d'un aussi court laps de temps. Ces propositions méritent d'être étudiées de très près. Toutefois, sir John Simon n'a pas l'intention d'en parler aujourd'hui. Le ministre britannique des affaires étrangères rend hommage à la contribution que gouvernement français apporte à la solution du problème du désarmement. « Nous apprécions tous, dit-il, l'esprit qui a animé le gouvernement français dans cette tâche et nous lui en sommes véritablement reconnaissants ». Le représentant du gouvernement britannique a annoncé ensuite que le gouvernement anglais ne cherchera pas, pour le moment, à présenter un nouveau plan, en face des projets détaillés qui ont été soumis par d'autres délégations, pour les concurrencer ou permettre des comparaisons. « Pour le moment, dit-il, nous nous préoccupons d'une question préliminaire qu'il importe de résoudre d'une manière effective, avant qu'il soit possible de passer au plan détaillé. Nous cherchons surtout sur quelles bases on pourrait régler la question de la demande visant à l'égalité des droits. C'est, en effet, cette question qui arrête les travaux de la conférence > L'Allemagne a le droit de discuter sur un pied d'égalité

Sir John Simon, a ajouté

« Le traité de Versailles est un instrument qui lie ses signataires. Comme tous les autres traités, il ne saurait être écarté par un acte unilatéral. Il ne peut être modifié que par voie d'accord. Il s'agit tout particulièrement des aspects relatifs au désarmement et du développement de la confiance qui seul rend le désarmement possible. La possibilité de parvenir sur ces questions à une solution continue, grâce à une bonne volonté mutuelle, constituera pour les hommes d'Etat qui s'occupent des affaires internationales l'épreuve suprême de leurs qualités.

» L'Allemagne est devenue membre de la Société des Nations et elle a le droit de discuter sur un pied d'égalité. »

Les propositions britanniques Sir John Simon a souligné fortement que le gouvernement britannique ne cherchait pas à réaliser le désarmement comme une fin en soi, mais comme un moyen en vue d'une fin, « Le désarmement a pour but essentiel de contribuer à établir une paix solide et durable. >

Le ministre a formulé ainsi les propositions de son pays

« 1° Les Etats européens devraient dire, en une affirmation solennelle, qu'en aucune circonstance ils ne chercheront à résoudre un différend quelconque, présenti ou futur, en recourant à la force; » 2° Les limitations imposées aux armements de l'Allemagne devraient être inscrites dans la même convention de désarmement que celle où seront défiiïtes les limitations concernant les armements des autres puissances;

» 3° Les limitations nouvellement formulées en ce qui se rapporte à l'Allemagne auraient la même durée et seraient subordonnées au même mode de revision que celles de tous les autres pays;

» 4° Reste la question de la liste des armes. »

A ce sujet, sir John Simon a déclaré que l'Allemagne avait dit, à plusieurs reprises, qu'elle n'avait pas l'intention de réarmer elle désire qu'on reconnaisse en principe que les espèces d'armes permises aux autres pays ne doivent pas lui être interdites.

« Il est entendu, évidemment, poursuit l'orateur, que cette question doit être traitée à part et plus tard. >

Le principe de l'égalité qualitative > Enfin, le gouvernement du Royaume-

sort que lui, s'il veut, à son tour, gouverner selon la loi de la cohue parlementaire, fruit I de l'escroquerie électorale de mai 1932. Encore une fois, crise de régime et non pas seulement de gouvernement I

Crise de régime, en effet, qui ne peul être évitée que par le succès au PalaisBourbon de l'idée de solidarité française. Devant Washington

Devant la nouvelle que le Congrès se montrerait hostile à tout moratoire pour l'échéance du 15 décembre, L'ŒUVRE écrit

Du moins peut-on espérer que, d'ici quelques jours, les sénateurs américains, mieux avertis, comprendront la valeur de ce raisonnement. que tiennent certains journaux d'outre-atlantique encore rares, il est vrai. comme le Journal of Commerce

« Si le Congrès persiste dans une opposition illogique et entêtée à toute revision des dettes, les débiteurs alliés suivront l'exemple de l'Ai- lemagne et arrêteront les paiements Les Etats-Unis sans avoir gagné à la chose seront alors accusés d'avoir torpillé d'avance tout espoir de résultat constructif à la prochaine conférence économique mondiale. »

Mais quel est ce raisonnement. sinon celui que, depuis quelques années, l'Amérique nous tenait à nous-mêmes quand il s'agissait des dettes allemandes ? Le plus curieux serait qu'on eût à rappeler aux Américains leur propre doctrine, qui leur serait, tout à coup, devenue inintelligible.

Nous ne voulons point croire à cette soudaine défaillance de mémoire et de logique. Nous avons peut-être, nous Français, la cervelle faite de curieuse façon, mais la logique qui triomphe dans l'argument de L'Œuvre nous paraît puissante.

L'Alsace et le pangermanisme M. de Gerlach commente, dans DIE WELTBUHNE. une récente réunion de la Ligue Pangermaniste à Berlin. Devant les revendications croissantes des pangermanistes sur l'Alsace, le pacifiste allemand écrit

Les journalistes français s'effrayent du fait qu'il semble y avoir tout à coup de nouveau une question d'Alsace pour l'Allemagne. Pen- dant de nombreuses aunées, on n'avait pas parlé de l'Alsace. Voici que, tout d'un coup, ce motif reparaît dans tous les milieux. Une Française, protagoniste passionnée de l'entente i

Uni met en relief deux points 1° le but de la Conférence est de réaliser le maximum de désarmement positif, susceptible de recueillir l'adhésion générale et non d'autoriser au nom de l'égalité un accroissement de la force armée 2° l'application intégrale, dans la pratique, du principe de l'égalité ne saurait être réalisée immédiatement. »

Les modalités du désarmement Sir John Simon a déclaré, au sujet du désarmement naval

« Le principe de l'octroi de droits égaux à l'Allemagne exige que ce pays soit autorisé à construire des navires d'un type analogue à celui qui sera finalement adopté par les grandes puissances navales. » Le gouvernement britannique s'est déjà déclaré prêt à limiter les croiseurs à un type de navire de 7.000 tonnes, armés de canons de 6 pouces, ce qui correspond approximativement à ce qui est imposé actuellement à l'Allemagne.

» Le gouvernement britannique a- insisté à plusieurs reprises sur la nécessité de supprimer les sous-marins. Il considère cette mesure comme la plus importante contribution qui puisse être apportée au désarmement et à la paix mondiale et, accessoirement, le meilleur moyen de faire droit, en ce qui concerne cette arme, à la demande d'égalité formulée par l'Allemagne. »

Au sujet du désarmement terrestre, le ministre a ajouté

« Le gouvernement britannique propose, tout au moins comme première étape, de supprimer tous les chars d'assaut dépassant un certain poids et de fixer ce poids de façon à interdire les chars d'assaut particulièrement propres à un emploi offensif. »En ce qui 'concerne les grosses pièces d'artillerie terrestre mobile, le calibre maximum des gros canons mobiles que l'Allemagne est autorisée à posséder est de 105 millimètres. Ce chiffre est évidemment destiné à limiter ces canons à un type propre aux opérations défensives. Le moyen d'accorder l'égalité de traitement à l'Allemagne, en ce qui concerne ces armes, tout en faisant un grand pas dans la voie du désarmement, est de demander que les canons soient uniformément ramenés à ce calibre. »

Enfin, sir John Simon a déclaré au sujet de l'aviation

« Ce qu'il conviendrait de faire, ce serait de supprimer entièrement, par voie d'accord international, les appareils militaires et navals. abstraction faite des appareils nécessaires à la police dans des localités écartées, et établir en même temps un contrôle international effectif de l'aéronautique civile. »

Le système des milices

Au sujet du désarmement quantitatif, sir John Simon a dit que cette question est de celles qui feront l'objet de négociations longues et détaillées.

« Je me bornerai, pour le moment, à dire que si l'Allemagne désire être libérée de la clause qui lui interdit actuellement le service militaire obligatoire, le nombre des hommes qui reçoivent l'instruction de miliciens en Allemagne devrait être réduit, dans une proportion à établir, du nombre des soldats qui effectuent un service prolongé. De même, la réduction de douze à six ans du temps de service desdits soldats serait, si elle était adoptée, subordonnée à la non-augmentation du nombre des réserves effectuant un long service. En d'autres termes, dans ce cas, le nombre des troupes effectuant un long service sous les drapeaux devrait être ramené de 100.000 hommes à 50.000. » Enfin, sur la question du contrlôe du désarmement, sir John Simon a déclaré que son gouvernement acceptait en principe la résolution adoptée le 23 juillet par la commission générale de la conférence de désarmement. Il est convaincu qu'il est essentiel, pour le bon fonctionnement de la convention du désarmement, de procéder à un contrôle effectif, sous réserve des conditions fixées d'un commun accord et acceptées par tous les Etats représentés à Genève.

franco-allemande; assistait à une réunion dans le nord de Berlin. Toutes sortes de questions lui furent posées. Soudain. le président de l'assemblée l'interpella « Et que ferait la France si l'Allemagne lui demandait l'Alsace, sur laquelle elle a pourtant un droit ? La Française fut tellement abasourdie par cette question, qui lui semblait impossible après Locarno. qu'elle ne sut que répondre. Elle me dit à moi « Là où je voyais des entrées il y a un an encore, je ne trouve cette fois que de hauts murs infranchissables. Si le peuple français a salué le pacte de Locarno avec une joie unanime, c'est qu'il y voyait la solution définitive de la question alsacienne. C'était là un traité signé librement par les deux parties. Les Allemands ne pouvaient pas prétendre. comme à Versailles, qu'il s'agissait d'un Diktat et d'une signature imposée. Et maintenant ? Maintenant! ce traité aussi est mis en question Doit-il aussi n'être qu'un « chiffon de papier > Tous les Français sans exception considèrent l'Alsace comme faisant partie intégrante de leur pays. Tous les Alsaciens, à l'exception de quelques isolés, veulent rester rattachés à la France. Il n'y a de divisions parmi les Alsaciens que sur la nuance d'autonomie qu'il faut accorder à l'Alsace. Si néanmoins l'Allemagne élève des revendications an sujet de l'Alsace. la France en conclura que l'Allemagne songe à une guerre de revanche. > Et mon interlocutrice ajoute « C'est là la raison du programme de réarmement allemand et du boycottage de la conférence du désarmement. »" Cette conclusion est certainement fausse J'en appelle au témoignage de M. von Papen. Il est vrai qu'il faut que je le rende attentif ce fait que sa propre attitude est à la base de la méfiance française.

M. de Gerlach pense juste. Mais que pèse son langage l'heure présente ? Pas plus que semble peser, pour une fraction active et puissante de l'opinion allemande, l'engagement de Locarno.

Le plan constructif

Nous attendions que devant le plan déposé à Genève, M. Blum passât de « la satisfaction à à la critique. Son article d'hier au POPULAIRE est intitulé Déception.

Une fois rédigé, mis en forme, le plan français reste au-dessous de l'attente que l'exposé de Boncour à Genève, et même le discours d'Herriot à Paris, avaient suscitée. Le mode de présentation y est évidemment pour quelque chose. Le document est écrit sur le ton d'un papier d'affaires, sauf toutefois la netteté. Tout ce qui serait de nature à émouvoir la sensibilité, à frapper l'imagination, en est

LA CRISE POLITIQUE ALLEMANDE

La démission

du chancelier von Papen

Berlin', 17 novembre. D'accord avec ses collègues, le chancelier von Papen a décidé de remettre au président Hindenburg la démission du cabinet du Reich. Il a porté, cet après-midi, à 17 heures, cette démission au maréchal. Le président Hindenburg a accepté la démission du cabinet.

Le cabinet von Papen avait été formé le 1er juin dernier. Il ne disposait d'aucune majorité parlementaire, s'intitulait cabinet présidentiel, et le premier acte du nouveau chancelier fut la dissolution du Reichstag, qui eut lieu trois jours après. On se souvient que la nouvelle assemblée, élue le 31 juillet, se montra aussi hostile que la précédente au cabinet des Barons, qui usa également contre elle du décret de dissolution, le 12 septembre, après qu'il eût été battu, par 513 voix contre 32. Le dernier Reichstag, issu des élections du 6 novembre, lui était également contraire. Au point de vue intérieur, la vie du ministère von Papen fut marquée, en dehors de la dissolution de deux Reichstag, par la destitution du gouvernement de Prusse, I le 1!) juillet, par la lutte qu'il entama avec les hitlériens et qui atteignit son point 1 culminant au moment du procès de Beu| then, cinq hitlériens furent condamnés à mort, par les difficultés d'ordre constitutionnel avec les Etats du Sud, et, notamment, avec la Bavière, par la constitution d'organisations militaires de la jeunesse, enfin, par de nombreuses ordonnances économiques et financières qui, d'ailleurs, n'atteignirent pas leur but. Au point de vue extérieur, M. von Papen a obtenu, à Lausanne, l'annulation des réparations et il a posé devant l'opinion publique mondiale la question de l'égalité des droits de l'Allemagne en matière d'armements cette dernière manifestation fut accompagnée du retrait de la délégation allemande à la Conférence du désarmement.

Un communiqué officiel

A la suite de la démission du cabinet von Papen, le communiqué officiel suivant a été remis à la presse

« Le chancelier vient de faire son rapport au Président au sujet des pourparlers qu'il a eus avec les différents partis en vue d'obtenir une plus large base de concentration nationale.

» Tandis que les nationaux-allemands, les populistes et les Bavarois saluent une concentration allemande avec joie, le parti national-socialiste déclare qu'il ne peut accepter que des pourparlers par écrit, à des conditions déterminées, se disant | d'avance en désaccord avec le programme politique et économique du gouvernement du Reich. Dans ces conditions, le gouvernement, qui avait fait tous ses efforts pour suivre la ligne de conduite adoptée en juin dernier, déclare agir dans l'intérêt du pays en remettant sa démission entre les mains du Drésident du Reich.

» Il agit ainsi d'après ses principes bien j connus, sans égard pour les exigences personnelles, exigences auxquelles on ne peut songer en cette heure grave.

» Le chef du parti du centre a déclaré qu'il ne pouvait prendre la responsabilité de former le nouveau gouvernement. Les sociaux-démocrates se sont refusés à collaborer avec le chancelier en ce moment de détresse.

s> Nous désirons faciliter au président du Reich la solution de la crise en lui laissant former un cabinet réunissant les forces allemandes nationales, pour assurer l'avenir de l'Allemagne. »

Les consultations

du président Hindenburg Le président du Reich recevra, demain vendredi, M. Dingeldey, représentant du parti populiste, et le chanoine Kaas, du parti du centre. Il conférera samedi avec Hitler, chef des nationaux-socialistes, et M. Schaeffer, du parti catholique bavarois.

Le maréchal a décidé que les sociauxdémocrates, s'étant rendus coupables d'insultes graves à l'adresse de M. von Papen, ne seraient pas convoqués.

Cette exclusive prononcée contre un parti, qui après le groupement national-

visiblement exclu. Et, bien loin' âe -présenter leur travail comme un effort audacieux, presque téméraire ce qui serait la meilleure chance de succès les rédacteurs se sont évertués, au contraire, a le faire rentrer dans les cadres connus, à le relier aux tentatives passées, à le défendre contre un reproche de hardiesse et d'excessive originalité.

Sur le fond, la critique est plus grave Quand on fait l'effort de se représenter j avec précision ce que serait l'organisation mi- litaire de la France et de l'Europe une fois le plan réalisé, on est saisi par le doute le plus grave. On se demande si, en dépit de toutes les suggestions importantes, de toutes les conceptions hautement louables qu'il con- tient, le projet français est bien ce qu'il devait être, ce que l'opinion universelle exigeait qu'il fut un contrat de réduction effective tendant au désarmement réel.

De la part de M. Blum, qui a systématiquement négligé et les forces réelles et Je potentiel du Reich, le souci est trop clair. Déception dont M. Martin-Mamy éclaire, dans l'AMI DU PEUPLE du soir, la cor- respondance

Le plan a déçu M. Léon Blum.

Quoi de plus naturel, puisqu'il a déçu le Reich ?

Car il a déçu le Reich. Et ce qu'il y a d'ac- cablant pour M. Léon Blum, c'est queie '-ieich est déçu pour la même raison qui 'iéçoit M. Blum.

Si François Coty a donné, dans sa presse, 'tfn effort national si vigoureux, c'est bien parce qu'il avait mesuré la gravité des buts 'poursuivis par le socialisme et ses complices contre la nation. Le fait qu'en toutes circons- tances les thèses d'un Léon Blum rejoignent j strictement les thèses du militarisme allemand montre combien le fondateur des Ami du Peu- pie avait raison et de craindre pour .son pays l'entreprise du socialisme révolutionnaire et d'y opposer ce qu'il désigne la «Solidarité Française», ainsi qu'on le verra dans l'appe! que nous publions aujourd'hui et dont nous j aurons à reparler chaque fois qu'il s'agira de défendre notre pays contre les entreprises d'un socialisme acharné il détruire notr;; patrie. Or, il y a péril.

M. Paul Faure, dans le Populaire, peut juger « intolérables » les campagnes contre son chef Blum et évoquer J'assassinat de Jaurès. Ces campagnes sont nécessaires et ressortissent à une réaction de défense, car, pour nous, ce qui est intolérable, c'est bien l'influence, dans la direction du pays, I d'un homme qui n'est pas attaché à sa patrie d'adoption, J

socialiste, est le plus important au sein du Parlement allemand et qui réunit, dans les organisations ouvrières, plus de 5 millions d'adhérents, indique que le président Hindenburg est décidé à chercher à droite la solution de la crise actuelle.

Dans certains milieux politiques, on fait remarquer qu'il n'est pas impossible que le maréchal modifie par la suite son opinion ou ait des contacts indirects avec les chefs de la sociale-démocratie.

Quoi qu'il en soit, les consultations dureront plusieurs jours, puisque le maréchal a décidé qu'après avoir entendu les quatre personnalités convoquées, il leur recommandera d'engager de parti à parti des pourparlers, afin de ne pas seulement lui proposer des candidats aux différents portefeuilles, mais aussi, et surtout, un programme politique et économique. Il leur fera remarquer que le programme économique ne peut souffrir aucun retard, en raison des circonstances difficiles que traverse l'Allemagne.

Si les partis arrivent à se mettre d'accord entre eux, le président du Reich recevra, une seconde fois, les personnalités dirigeantes déjà convoquées et fera connaitre à qui il a décidé de confier la chancellerie du Reich.

Pour le moment, le cabinet von Papen continue à expédier les affaires courantes, et il est convenu que M. von Neurat.h, ministre des affaires étrangères, se rendra à Genève, comme on l'avait annoncé, à la fin de la semaine prochaine. L'activité des hitlériens

M. Goering, lieutenant de Hitler, et qui fut président du Reichstag élu le 31 juillet et dissous le 12 septembre dernier, était allé à Rome pour participer au congrès international Volta.

II a été rappelé ce soir télégraphiquement à Berlin, par Hitler, qui désire conférer avec lui avant l'entrevue qu'il doit avoir avec le président Hindenburg. Le journal national-socialiste Angriff écrivait, avant même d'avoir confirmation de la démission du chancelier von Papen les lignes suivantes

« Non seulement le mouvement national-socialiste peut réclamer le pouvoir, mais il doit l'exiger. La seule façon de sortir de l'impasse où nous nous trouvons est d'appeler M. Adolf Hitler à la chancellerie.

» Dans tout autre pays, le roi ou le président de la République offrirait le pouvoir au chef du parti le plus puissant. Le roi d'Angleterre n'hésiterait pas une minute. Pourquoi ce qui est naturel en Angleterre est-il impossible en Allemagne ?> :)

Informations

.-ne "v L'allaitement artificiel Dans l'allaitement artificielle coupage du lait s'impose, d'abord par moitié, puis par tiers, pendant le premier mois du nouveau-né, ensuite par quart pendant le deuxième mois, enfin chaque fois que l'enfant souffre de complications intestinales. Le coupage avec de l'eau bouillie est à condamner, parce qu'indigeste. Il faut une eau à la fois rigoureusement pure et légère à l'estomac. L' « Evian-Cachat » réalise au mieux ces deux qualités. En vente partout. Bureau Evian-Cachat, 4, place de l'Opéra (Tél. Gut. 1C-14). En bouteilles et bonbonnes.

Ecole Technique de Publicité Sous la présidence de M. le sous-secrétaire d'Etat à l'Enseignement technique, l'Ecole Technique de Publicité ouvrira le mardi 22 novembre prochain, il 20 h. 45, 2, place de la Bourse, le cycle des conférences qu'elle organise cette année. M. Léon Chancerel traitera

« Théâtre et Publicité ».

Jean de Paris.

Le fisc et les médecins

La PETITE GIRONDE publie l'avis du professeur Cruchet, de Bordeaux, sur l'ef- fort que se propose de faire le fisc sur les médecins On affirme que les médecins ne subissent aucun contrôle, et qu'ils sont des privilégiés par rapport aux autres contribuables, et notamment les employeurs.

L'erreur est flagrante. Evidemment, le con- trôle à l'égard des médecins ne s'effectue pas de la même façon que pour les commerçants, mais il existe néanmoins.

Pourquoi, d'ailleurs, vouloir comparer des professions qui n'ont aucun rapport entre elles ? C'est là le défaut de raisonnement. Tant que le fisc ne voudra pas éduquer spécialement ses agents selon les professions à contrôler, il n'aboutira qu'à de mauvais ré- sultats.

Je connais des contrôleurs qui, ayant pris leur charge à cœur, sont arrives à se rendre compte que les directives qui leur avaient été données étaient fausses. Mais ils me l'ont dit et répété « Nous avons des ordres. On nous accuse de ne pas faire rendre l'impôt des professions libérales. Et notre expérience ne convainc pas, hélas suffisamment nos di-

rigeants. »

Et rien n'est plus vrai. La répartition des 1 impôts pour les médecins, ceci n'est pas douteux, aurait besoin d'être complètement réformée. Les médecins ont beau accumuler les arguments et les preuves, ces messieurs des s finances se contentent de sourire.

Pourtant, il faudrait se résoudre à l'évi- dence. Si vous voulez arriver à un rendement normal et juste pour les impôts médicaux, mettez-vous d'accord avec les médecins euxmèmes. Ecoutez leurs doléances, et aussi leurs conseils sur une matière qu'ils connaissent par expérience. Car, on ne le répétera jamais assez, il est absolument impossible de traiter les médecins comme les autres contribuables. Xon pas qu'ils soient des « privilégiés » ce qui est une sottise mais parce que, leur profession étant absolument différente des au- tres, ne peut être imposée de la même façon. Que les représentants du fisc entrent donc en relation avec les représentants des médecins c'est-à-dire les dirigeants de nos syn- jdicats et il sera facile, en toute, bonne foi, de se mettre d'accord sur une base pratique, légitime, effective, de l'assiette de l'impôt. Un vœu tout à fait raisonnable, n'est-il pas vrai ?

Notre ami M. Henri Omessa, de l'EVEIL DE LA COUSE, accusé de se trouver en

Un budget en équilibre

-N~-

Malgré la crise et les réductions de recettes considérables qu'il a dû subir, Monsieur, aidé de Madame, a pu aisément obtenir ce résultat quasi miraculeux, tout en conservant son confort habituel.

Pour réaliser cette heureuse opération financière, il leur a suffi d'un peu de réflexion

« Pourquoi, se demande Monsieur, payer si cher des anthracites d'origine étrangère quand le coke de gaz les peut si bien remplacer ?» «D'autant, ajoute Madame, que tous les appareils modernes poêles à feu continu ou chaudières de chauffage central se peuvent alimenter au coke de gaz sans subir la moindre modification, » Le coke de gaz est en vente chez les principaux marchands de combustibles de Paris et de Banlieue.

On peut également le commander directement aux Sociétés gazières.

Mais, de toute façon, il est livré à domicile à partir d'un sac d'un hectolitre. Lorsqu'on consomme du coke, il faut généralement opérer un chargement de plus par 24 heures, car le coke est plus léger que le charbon mais, tout compte fait, on réalise une économie de 30 à 40 0/0 par rapport au chauffage à l'anthracite. C'est infiniment appréciable par les temps difficiles que nous traversons.

Un discours de M. Mac Kee contre l'administration de la ville

de New-York

New-York, 17 novembre. Dans un discours prononcé lors d'un dîner à la Chambre de commerce, M. Joseph Mac Kee s'est violemment élevé contre les habitudes de prodigalité de l'administration de la ville de New-York, attaquant ainsi directement les leaders démocrates de Tammany Ilall qui dirigent les affaires municipales depuis 1898.

M. Mac Kee, adjoint au maire de NewYork, avait succédé à M. James Walker lorsque ce dernier avait dû présenter sa démission à la suite des poursuites intentées contre lui. Les personnalités influentes de Tammany Hall avaient tenté de faire procéder à de nouvelles élections, mais les tribunaux avaient décidé que M. Mac Kee devait conserver son poste jusqu'au jour de l'expiration du mandat de M. Walker, c'est-à-dire jusqu'au mois de novembre 1933.

M. Mac Kee s'est fait remarquer par une politique d'assainissement financier inaugurée par une réduction des traitements des fonctionnaires municipaux qui permit la ville de New-York de réaliser une économie annuelle de 400.000 livres sler.ling. M. Mac Kee donna l'exemple en réduisant son propre salaire de 8.000 à 5.000 livres sterling par an.

LE MOUVEMENT GREVISTE A SEVILLE

Madrid, 17 novembre. Le ministre de l'intérieur a annoncé que la grève des transports à Séville prendra fin ce soir. Quelques incidents se sont produits au cours de la matinée, des coups de feu ont été tirés contre un tramway. La police est accourue et une vive fusillade s'est engagée entre la force publique et les agresseurs.

On communique d'autre part de Sévillc que la grève suit son cours. La majorité des chauffeurs de taxis se sont joints eh mouvement. Peu de voitures circulent dans les rues. Les automobiles des médecins portent des banderoles sur lesquelles on lit le mot docteur. L'approvisionnement du pain est assuré. La halle aux poissons n'a pas ouvert.

Les tramwavs circulent sous la stirveillance de la garde civile. Des coups de feu ont été tirés contre l'un de ces véhicules publics. Une voyageuse a et.: blessée. La police a appréhendé tout ini groupe de manifestants qui essayaient de renverser une auto-balayeuse des services municipaux. Des coups de feu ont été tirés. Un communiste a été gravement blessé.

Dans le quartier de la Macarena, alors qu'un camion de gardes d'assaut passait dans les rues, des pots de fleurs ont élé lancés sur le véhicule. Les agresseurs ont été recherchés, mais ceux-ci se sont enfuis, probablement par les toits. Le nouveau gouverneur, M. Labella, a donné des ordres très sévères à la force publique pour que l'ordre, soit maintenu.

Précisions

désaccord avec M. Coty après l'article de notre Directeur sur les droits des anciens combattants réplique avec son bon sens habituel

Un tas de fricoteur.s et de loustics jouent sur ce mot d'« anciens combattants ». Dans l'esprit des gens de bonne foi, qui dit ancien combattant dit fantassin, cavalier, artilleur, aviateur, en un mot toui: militaire appartenant à une arme combattante et qui a séjourné en première ligne. Ceux qui y ont contracté une blessure ou une maladie ont mille fois raison de ne pas admettre que leur créance soit discutée. C'est net, et je défie quiconque de me prouver que j'aie jamais prétendu autre chose.

Mais j'ai dit, et je répète, que parmi les rangs des « vrais anciens combattants » se sont peu à peu glissés, à la faveur d'une législation de plus en plus large et d'un contrôle de moins en moins sévère, un grand nombre d'adhérents qui, mobilisés dans des dépôts de l'intérieur et ensuite réformés et pensionnés pour de vagues infirmités ou maladies, n'ont pas plus droit au titre d'ancien combattant que je n'ai droit au titre d'ancien ministre.

J'ai dit que, dans notre département et dans les autres aussi, sans doute il s'est produit de très graves abus, en matière de pensions, et que certaines d'entre elles sont vraiment scandaleuses, quand on considère que leurs bénéficiaires n'ont parfois même pas quitté la Corse pendant toute la durée des hostilités. Je veux bien qu'ils soient, du moins dans une certaine mesure, des victimes de la guerre. Je ne saurais les qualifier d'anciens combattants.

J'ai dit, et je répète, que les conditions d'attribution de la carte du combattant sont tellement larges que cette carte ne saurait constituer un document indiscutable. La meilleure preuve est que l'autorité militaire en a déjà retiré quelques-unes à des bénéficiaires illicites. Il en reste. Et j'ajoute, également, que parmi ceux qui la détiennent régulièrement, il en est plusieurs qui n'ont jamais mis les pieds au front.

J'ai dit, et je répète, que le devoir de toute association de guerre et aussi son intérêt bien compris est de préconiser la suppression ou la réduction des pensions abusives, ce qui ne peut s'obtenir que par une revision de toutes les pensions pour maladies ou infirmités « non contractées en première ligne ». Je ne vois pas en quoi les vrais anciens combattants peuvent se trouver lésés par une pareille mesure, puisqu'elle ne saurait les atteindre.

Personne ne l'ignore il y a des abus comme il j « de faux ,*̃ poilus ». Maurice Noël.


A LA CHAMBRE

LA POLITIQUE AGRICOLE

Quand la séance fut reprise, la Chambre entérina en un tournemain les propositions des présidents sur l'ordre du jour et décida de poursuivre à 21 heures le débat agricole.

A ce moment le bruit courait que le gouvernement avait obtenu d'importantes modifications de l'ordre du jour qu'on allait discuter après dîner.

LA SEANCE DE NUIT

En réalité, il y en eut une seule, d'importance, il est vrai. Dans le texte dont la paternité incombe à MM. Léon Blutn, à -M. François Albert et à plusieurs de leurs collègues, une phrase fut introduite qui impliquait la confiance dans le gouvernement. On le sut lorsque, la discussion ayant été close, M. Bouisson donna lecture des ordres du jour. Il y en avait une bonne demi-douzaine, dont plusieurs furent retirés.

Avant d'en arriver là, M. Chevrier parla encore de la minoterie, des blés exotiques, des baux à ferme, des producteurs de betterave, du carburant national. M. Bousquet s'inquiéta de la tuberculose bovine. M. Alès vola au secours de la viticulture. M. Boulay parla interminablement de la coopération à une Chambre nombreuse mais inattentive. M. Menant se dit fort désillusionné par les déclarations du ministre.

Et l'on en vint aux ordres du jour. La priorité était demandée pour celui de MM. Join-Lambert et Guérin, ainsi conçu La Chambre, d'accord pour reconnaître avec les ministres et les interpellateurs, l'influence certaine de la spéculation sur la chute brusque des prix des produits agricoles constatant l'absence presque totale de mesures répressives décide de nommer une commission spéciale chargée de rechercher les faits délictueux ainsi que les personnalités coupables, et de proposer les mesures nécessaires pour éviter le retour de ces faits et, repoussant toute addition, passe à l'ordre du jour. Quant à l'ordre du jour radical et socialiste, autour duquel on avait fait tant de tapage, en voici le texte

La Chambre, considérant les dangers résultant pour notre économie rurale du développement de la crise agricole aggravée par le désordre, du marché des céréales et les manœuvres de la spéculation, considérant que la législation actuelle, suffisante pour parer aux dangers do la concurrence extérieure est incomplète quant à l'organisation du marché intérieur, résolue à mettre un terme aux manœuvres dommageables il la fois pour les cultivateurs et la masse des consommateurs, décide qu'il y a Heu de renforcer et de compléter les diverses dispositions prises ou projetées par le gouvernement (déclaration des j stocks de blés, immobilisation d'une masse de j report, primes mensuelles de conservation, etc.) par un ensemble de mesures urgentes qui sont 1° la stabilisation des cours des blés jusqu'à la prochaine récolte, à un cours qui, raffermissant les cours actuels, soit mieux en rapport avec les prix de revient de la culture 2° le maintien de ce cours par tous moyens en son pouvoir, notamment, par 'l' l'achat des excédents au moyen de crédits plus largement et plus efficacement réalises par l'action combinée de la Caisse des Dépôts et Consignations, de la Banque de France et des organisations agricoles 3° la revision des prix de mouture et de panification et la taxa- tion du prix du pain d'après le prix réel du blé 4° la création immédiate d'un Office national des céréales panifiables qui, sous le contrôle direct du ministre de l'agriculture, sera seul chargé de diriger toutes opérations d'importation et d'exportation des céréales et des farines panifiables, d'organiser, suivant; les nécessités de la situation, le stockage, le warrantage et le financement individuel et collectif des récoltes de fixer les taux d m- j corporation des céréales exotiques dans .les,, \,¡ moutures pour les farines panifiables de dresser des statistiques de production, de dé- tention et de vente des céréales et de leurs dérivés de constituer les stocks de sécurité, de. compensation ou de report en procédant à des achats directs sur les marches régionaux à l'aide de crédits nécessaires demandés au Parlement, en un mot de régulariser par tous moyens appropriés les cours des céréales et de leurs dérivés enfin, d'établir et de contrôler le rapport normal qui doit exister entre ces cours et le prix du pain 5° les déclarations des emblavements 6° la révision urgente des baux de fermage sur une base équi- table pour les fermiers si durement éprouves fait confiance au gouvernement et, repoussant touts addition, passe à l'ordre du jour. Cette lecture achevée, le ministre de l'agriculture monta à la tribune et fit des déclarations qui parurent assez différentes de celles qu'il avait faites deux jours plus tôt. En effet, ayant rappelé ce qui avait été déjà fait pour l'agriculture, M. Abel Gardey annonça que le gouvernement avait déposé un projet sur la déclaration des stocks et que dans peu de jours il allait en déposer un autre instituant un Office national des céréales.

< En outre, des dispositions transitoires seront prises une intervention immédiate est apparue indispensable. L'Etat, pendant cette période transitoire, doit avoir le moyen d'intervenir sur le marché pour stabiliser les cours et les raffermir. Un projet de loi sera déposé sans délai pour demander au Parlement les crédits et les autorisations nécessaires. »

Ces déclarations furent, naturellement, fort bien accueillies à gauche. Puis d'innombrables observations furent présentées. On eût pu croire que chacun des députés présents avait un mot personnel à dire dans l'affaire. Enfin, la clôture fut tout de même prononcée. Mais ce fut un nouveau défilé d'orateurs, qui entendaient « expliquer leur yote ». Cela dura encore un long moment, jusqu'à ce que M. Herriot prît la parole.

Intervention de M. Herriot

Il rendit hommage aux efforts du ministre de l'agriculture. Le gouvernement demande aujourd'hui des moyens de porter remède à une crise qui est, d'ailleurs, moins sévère en notre pays qu'ailleurs. La France a eu, en effet, la sagesse de maintenir l'équilibre nécessaire entré l'industrie et l'agriculture. Mais pour conserver cet équilibre indispensable, il ne faut pas laisser tomber le prix de vente des produits agricoles au-dessous de leur prix de revient. Il ne faut pas que le paysan retourne à sa condition misérable d'avant-guerre. « Le producteur et le consommateur, poursuivit M. Herriot, ne doivent pas être des antagonistes. Ils ont un ennemi commun, le spéculateur, contre lequel nous sévirons partout et chaque fois que nous pourrons. v

Le président du Conseil s'expliqua ensuite sur le rôle régulateur qu'il assigne à l'office des céréales. Il montra la nécessité d'introduire de l'ordre dans le marché intérieur et notamment de régler le jeu anarchique des importations. Constatant enfin que l'ordre du jour de M. Join-Lambert ne préconisait que des solutions négatives, il posa contre la priorité demandée pour cet ordre du jour la question de confiance.

LE VOTE

On passa au vote. La priorité fut refusée à l'ordre du jour Join-Lambert par 370 voix contre 190.

Le président mit alors aux voix l'ordre du jour Léon Blum-François Albert, en faveur duquel le gouvernement posa la question de confiance.

Cet ordre du jour fut adopté par 377 voix contre 212.

Séance aujourd'hui, à 15 heures.

Roger Dardenne.

AU SENAT

LES BAUX RURAUX

Le Sénat a consacré hier deux nouvelles séances à l'examen du projet sur la révision des baux ruraux. Ce fut une discussion assez confuse et qui prouve combien il est difficile, lorsqu'on veut faire des lois d'exception, d'arriver à mettre sur pied un texte qui ne heurte ni le droit, ni la jus- tice. Déjà deux fois, la commission de législation a dû sur le métier remettre son ouvrage et, malgré ses efforts, elle n'a pu arriver à donner satisfaction à tous les réclamants. Le président de la commission a fini par perdre courage. « Nos efforts de conciliation ne sont pas heureux, finit-il par déclarer. Que veut-on ? Nous voudrions bien le savoir 1 s

Ce qu'on veut. C'est concilier des choses inconciliables et c'est évidemment très difficile.

A la fin de sa précédente séance, le Sénat avait abordé l'examen de l'article premier. Un amendement de M. Raynaldy avait nécessité le renvoi du projet devant ia commission, qui devait en même temps examiner tous les amendements il y en a une trentaine qui avaient été déposés depuis le début de la discussion. M. Morand, rapporteur, fit connaître, à l'ouverture des débats, les modifications apportées au texte primitif, et qui dans une certaine mesure devaient donner satisfaction aux vœux formulés par les mem- bres de la Haute Assemblée.

On reprit l'article premier. De nouveau, on se trouva en présence de l'amendement de M. Raynaldy. Il porte sur deux points la durée du bail et le droit à la réduction. Combattu par les rapporteurs de la commission de législation et de la commission d'agriculture, il fut finalement abandonné par son auteur. L'article premier fut adopté.

Nouvelle discussion sur l'article 2. Un amendement de M. Dauthy tendait à accorder aux fermiers une indemnité spéciale pour les améliorations de toute nature apportées aux biens loués.

M. Foureade protesta contre cette prétention de faire supporter au propriétaire le remboursement de dépenses qu'il n'avait pas autorisées. "̃'

Mettons, alors, "dit trn sénateur, les- dé-1pensas autorisées par? le propriétaire, Alors, dit le rapporteur, renvoyons le texte à la commission. On reprendra la discussion à la séance de l'après-midi.

A quinze heures, la commission n'avait pu encore achever son examen et on dut' suspendre la séance pour lui donner le temps de terminer son travail. Ce travail fut long, c'est seulement vers cinq heures que la séance put être reprise.

La commission avait rédigé un nouveau texte donnant satisfaction aux desiderata de M. Dauthy. H fut entendu qu'une indemnité serait accordée aux fermiers, mais seulement pour les travaux effectués « avec l'autorisation expresse du propriétaire ».

On discuta longtemps sur ce qu'il fallait entendre par a autorisation expresse ». Plusieurs sénateurs réclamèrent la suppression du mot « expresse ». Finalement, on le maintint, étant entendu qu'il signifiait une autorisation qui ne pouvait être contestée.

L'article 8 porte que si la conciliation demeure impossible, le président du tribunal prononcera la résiliation du bail. Plusieurs sénateurs voudraient voir supprimer cette résilation, d'autres la voudraient voir accorder aux seuls propriétaires.

On maintint finalement la résîHatjon; pour les deux parties et l'article 3" fflfVolté. On reprendra ce matin l'examen d"e Târ-

tiçle 4..v tàu,;

Dans les couloirs de la Chambre LES NEGOCIATIONS

AUTOUR DE L'ORDRE DU JOUR Nous avons relaté les efforts, d'abord malheureux, faits par les socialistes et les radicaux pour rédiger en commun l'ordre ,du jour qui devait mettre fin au débat agricole. Il a fallu encore aux deux groupes toute une journée de négociations et de démarches pour parvenir à un accord entre eux et avec le gouvernement.

Dans la matinée, une nouvelle rencontre a eu lieu entre les représentants des deux groupes. Elle a été infructueuse, les délégués radicaux persistant à repousser la taxation que les socialistes exigeaient. Au début de l'après-midi, on annonça l'accord. Une proposition du radical Brachard, qui tendait à mettre à la disposition du gouvernement un important crédit 120 millions, disait-on pour intervenir sur le marché du blé, ralliait les suffrages socialistes. Les envoyés du groupe S. F. I. 0. firent part à leurs collègues radicaux de cette adhésion. On discuta encore sur les termes de l'ordre du jour, mais les deux groupes, cette fois, s'entendirent.

Vers seize heures, on apprenait que M. Abel Gardey, ministre de l'agriculture, avait accepté l'ordre du jour enfin rédigé de concert, sous réserve toutefois de l'approbation du président du conseil. Celle-ci se fit prier. De nombreuses allées et venues d'émissaires entre le gouvernement et le groupe socialiste agitèrent encore les couloirs. Enfin la nouvelle se répandit que le gouvernement avait cédé à son tour. Comme le groupe radical, il acceptait la création immédiate d'un office des céréales panifiables, doté du monopole de l'importation et de l'exportation. La taxation n'était pas inscrite en propres termes dans l'ordre du jour, mais la stabilisation immédiate des cours par l'effet des achats d'Etat en constituait le premier article. Le gouvernement demanda seulement que le mot confiance figurât dans le texte. Moyennant ce mot, les socialistes avaient imposé leurs vues.

LA VIE UNIVERSITAIRE Conseil supérieur

de l'enseignement technique Le ministre de l'éducation nationale a présidé, hier, à neuf heures et demie, la première séance de la session du conseil supérieur de l'enseignement technique. Il a fait un tableau de la réforme qui est en cours d'exécution et qui consiste à unir dans les cours complémentaires les enseignements agricole, technique et général. On manque d'agrégés

Au lycée de Limoges, nous apprend l'Agrégation, bulletin de la Société des agrégés, le nombre des professeurs agrégés est tombé de dix à huit. Un poste de professeur d'histoire est occupé par un professeur femme pourvue non de l'agrégation masculine, mais de l'agrégation féminine d'histoire. Au lycée de Rouen, lycée hors classe, sur six chaires de grammaire, trois sont occupées par des délégués deux en sixième, un en quatrième l'un des délégués de sixième n'est que licencié. Ainsi se poursuit, lentement mais sûrement, la destruction de l'enseignement secondaire.'

Jules Laurent.

Le Salon de l'Aéronautique 1 Le président de la République l'inaugurera aujourd'hui

Le Salon de l'Aèrônaùtique, ouyre ses portes aujourd'hui. Il les fermera le 4 -dé-' cembre. Dix-neuf jours pendant lesquels, au Grand Palais, le public pourra considérer les productions les plus marquantes de l'industrie aéronautique française et quelques-unes des plus intéressantes créations de certainies aviations étrangères, coinme. l'Jtalie, la Pologne et l'Angleterre. L'effort des organisateurs, effort que nous n'avons pu voir que de façon partielle encore ces jours derniers, doit être couronné de succès. Le 13* Salon de l'aéronautique nous le regretterons quelque peu est presque exclusivement consacré à l'aviation militaire. Toutefois, il sera donné au public l'occasion de voir, quel- ques belles réalisations dans l'ordre cqm-^ îriercial et'privé. Signalons à son attentuin les tri-moteurs commerciaux de Wibauit,7'' Farman, Couzinet, des avions de traùST port, de tourisme, ou de grand sport Far-. man, Potez, Blériot. Des avions, dits « pos-, taux » de Lorraine-Hanriot, de Wibault. Des avions de tourisme de Potez, Farman, Bloch, etc..

Ceci est un aperçu très succinct de ce'" que peut être l'exposition au point de vue civil. Il est bon, dès maintenant, de reconr naitre que des appareils rapides pour les services postaux ont été étudiés. Ces avions, on nous le promet tout au moins, atteignent uen vitesse maximum voisine de 300 kilomètres à l'heure. Acceptons-en l'augure, car l'aviation postale, se dpit d'aller vite, très vite. Son avenir est assuré "1 à cette condition et son développement, le jour où on voudra véritablement s'y intéresser, sera très grand, car les liaisons entre la métropole et ses colonies, et sur- tout les liaisons à l'intérieur de celles-ci, ne pourront s'effectuer pratiquement et t utilement que par lé moyen des avions postaux. L'ensemble de l'expos,ition donc présent tera, tant au point de vue civil que militaire, et particulièrement à ce dernier point de vue, un très gros intérêt. Tous ceux que les choses de l'air passionnent et les profanes aussi –rr pourront prendre d'utiles enseignements en parcourant le Salon, dont nous ne devons pas maïfqïier'fdë dfrè' qu'il "cbirijSôrtR au premierf étpge une remarquable secti&a* i consacrée. au imin^tère ;de l'ajp, aux s^rst vices c(e lg. uiétéorôjogie et à* la, T.S.F, section conçue avec un souci tout parti-' cuiier des détails qui frappent l'imagina-* tion et par là sont un facteur important de propagande.

Le président de la République, M. Albert Lebrun, montrant tout le grand intérêt qu'il porte à l'aviation procédera ce matin à 10 heures à son inauguration. Il sera accompagné au cours de sa visite par' le colonel aviateur Garin, de sa maison militaire.

André Reichel. `

-r, f~ .i-

INFORMATIONS POLITIQUES

J.i

MM. Germain-Martin et Pal1n9.de devant la Commission des finances de la Chambre

La Commission des finances de la Chambre devait prendre connaissance, hier, des renseignements que son rapport i teur général, M. Lamoureux, avait été chargé de recueillir en vue d'une discrimination qu'elle se proposait de faire entre les crédits inscrits au plan d'outillage national. v Un incident a niarqu4. Je' ;4éb«t; denlft» réunion. M. Lamoureux a (. déclaré qu'il Savait pu obtenir iîe; l'administration des^ finances les renseignements -en question;' La Commission s'alarma, et fit savoir aux' ministres des finances et du budget, qui devaient venir devant elle à 17 heures, qu'elle entendait recevoir d'abord leurs explications sur ce refus. MM. Germain-Martin et Palmade apaK sèrent en un instant les commissaires. L'administration n'avait pu, en effet, satisfaire la curiosité du rapporteur général, mais c'était par suite d'un malentendu. La Commission, n'insista pas et, l'incident fut clos, Les ministres feront tenir à la Commission les documents qu'elle réclame, à savoir un classement en trois catégories des crédits d'outillage 1° Les crédits nécessaires à la liquidation des gestions passées; 2° Les crédits d'éntretien et de gestion inscrits pour 1933 dans le projet d'outillage national et qui devraient normalement figurer dans le budget; 3° Les crédits de premier établissement et de travaux complémentaires qui constituent l'outillage national proprement

dit..

dit. Les ministres ont ensuite exposé ce que le gouvernement attendait du plan d'ûu| tillage. Ils ont également renseigné leurs auditeurs sur les perspectives financières et l'état de la trésorerie.

D'après les indications fournies dans les couloirs les commissaires, les ministres dfttiVclfé' devant- e'ommîsSfôjçj quelques ^chiffres impressionnants. Les rentrées" de l'impôt, "au" riïois' d'octobre, ont été inférieures aux prévisions de 750 mili lions.

Par ailleurs, le chiffre total des emprunts, tant de l'Etat que des collectivités auxquelles il accorde sa garantie, s'élèvera, au 31 décembre 1933, à 29 milliards.

Gazette des Tribunaux

Le procès de la Holfra

Les débats de l'affaire Oustric ont continué hier toute l'audience à la première chambre de la cour d'appel.,On a entendu les avocats des parties civiles.,

Un grave accident d'autocar Le 16 août 1930, un autocar de tourisme, appartenant au concessionnaire des Chemins de fer d'Alsace-Lorraine, faisait une excursion dans les Vosges visite du HautBar. Seize voyageurs dans le car. Soudain l'automobile verse dans un ravin. Deux morts et neuf blessés.

D'où procès. Le chauffeur affirmait que sa direction s'était brisée lorsque; la voiture passait sur un des nombreux trous d'une route en mauvais état.

Nous lisons fréquemment cette formule^: y « Une automobile s'est jetée contre un aff" ,bre » ou « contre un mur ».

Or, elle ne se jette 'pas d'elle-même. ttll Nous lisons aussi « Une voiture; a heurté un arbre, ou un mur, par suite d'une rupture de direction ». Cette rupture est possible, mais elle est rare. La plupart du temps, c'est le choc lui-même qui l'a produite.

Dans le cas actuel, l'instruction fut longue, et difficile l'expertise. Or, la cour de Colmar, après plaidoiries de M" Imbrecq et Lot, du barreau de Paris, a condamné le chauffeur et le propriétaire du car à payer des dommages-intérêts aux victimes, somme qui se monte à un million. G. C Toute demande de changement d'adresse doit être accompagnée de la somme de un franc cinquante en timbres-poste pour couvrir une partie des frais de renouvellement de la bande.

NOUVELLES 1 LA VIE

DIVERSES 1.

L'acharnement des cambrioleurs contre un hôtel de Neuilly

^En septembre dernier, l'hôtel particulier de Mme \Villenes, 128, boulevard Bineau, à Neuilly, avait été cambriolé et, un mois plus tard, une nouvelle tentative avait été effectuée contre le même immeuble. Quotidiennement, depuis cette date, l'inspecteur Periot effectuait des surveillances boulevard Bineau.

L'autre soir, l'inspecteur aperçut deux individus qui fracturaient la porte d'un petit pavillon situé au fond du parc. Il parvint à les arrêter et à les conduire au commissariat de police.

Ce sont deux dangereux repris de justice, Joseph Laffitte, 28 jujs, et Marcel Compagnon, 27 ans, tous deux sans domicile fixe, qui ont été trouvés porteurs d'un attirail complet de cambrioleurs et de deux revolvers chargés.

Encore une mairie cambriolée Des cambrioleurs se sont introduits, l'autre nuit, dans les différents bureaux de la mairie de Nanterre. Ils ont emporté une somme de cent francs, des combinaisons de toile kaki réservées aux balayeurs municipaux, et une petite pendule sans valeur. Le drame de Montesson

Nous avons relaté, hier, en quelles circonstances Mme Luce Robin, âgée de trente ans, maraîchère, qui revenait des champs par la route de la Borde, dans la plaine de Montesson, avait été attaquée par son ancien ami, l'ouvrier italien Libéra Rodamini, âgé de trente-deux ans et frappée de vingt-cinq coups de couteau. L'homme a été arrêté hier matin par les gendarmes à Saint-Germain. Il errait depuis.son forfait et avait l'intention de mettre fin à ses jours,

La blessée est maintenant hors de danger.

Une automobile

fauche quatre mutilés

Compiègne, 17 novembre. A Cambronne-les-Ribécourt, éblouie par les phares d'une auto Mme Henriette Maréchal, conduisant l'auto de son mari, industriel à Cambrai, a renversé, au pont du Matz, quatre piétons, pensionnaires à l'école de rééducation des mutilés de Ribécourt. Deux d'entre eux, MM. Julien et Dreux ont été blessés aux jambes et aux bras M, Charles Hublot, gravement atteint, a été transporté d'urgence à l'hôpital chirurgical de Compiègne.

L'incendie de Bar-le-Duc

serait dû à la malveillance

Bar-le-duc, 17 novembre. Il semble maintenant établi que l'incendie qui détruisit huit maisons au cours de la nuit dernière, a une origine criminelle, En effet, le jeune ménage Cochener, qui tenait un café où le feu éclata en plusieurs points différents, avait disparu et on croyait ne retrouver que deux cadavres sous les décombres. Or, le mari vient ̃d'être découvert, errant en ville, vers 10 heures du matin. Il a déclaré avoir fermé son café hier soir vers 21 heures et être parti à pied pour Saint-Amand avec sa femme. Il serait revenu ce matin en apprenant l'incendie et sa femme se trouverait encore à Tronville. La police y est partie en automobile pour la ramener. Le ménage faisait de mauvaises affaires 1et cherchait à vendre son fonds. Cochener, pressé de questions, a nié avoir mis volontairement le feu, mais a reconnu avoir placé lui-même quatre fagots au ibas de l'escalier, sous prétexte que

sa femme devait faire la lessive. Son inter-

rogatoire se poursuit.

L'assassinat

du boxeur italien di Mauro

L'enquête menée sur le meurtre du boxeur italien di Mauro, commis à Lyon, a permis d'apprendre que l'un des meurtriers présumés avait quitté précipitamment sa chambre garnie le mardi matin 8 courant et avait pris le train pour une destination inconnue. Le chef de la Sûreté apprenait avant-hier que le fugitif s'était arrêté à Chalons-sur-Saôiie. Il alerta aussitôt par téléphone le commissaire de police de cette ville, qui procéda hier matin à l'arrestation. Il s'agit d'un nommé Papucci Mario Giuseppe, dit Toscane, né le 21 janvier 1901 à Di Castra de Signa. Un vol de 6 millions de livres sterling Sutton (Surrey), 17 novembre. Une mallette contenant pour six millions de livres sterling de bijoux a été volée. Elle appartenait à un voyageur d'une grande maison de bijouterie de Londres. Cette mallette avait été laissée dans une automobile qu'on a retrouvée bientôt à quelque distance de l'endroit où elle avait été parquée.

-d~P>I-

UN GESTE

DES ANCIENS COMBATTANTS EN L'HONNEUR D'ALPHONSE XIII

Le vœu suivant est actuellement soumis la signature des anciens combattants français, et les adhésions affluent déjà. « Les anciens combattants français, sans distinction de partis, se souvenant de l'inépuisable charité avec laquelle, pendant la guerre, don Alfonso XIII s'est occupé de leurs frères d'armes blessés et prisonniers, seraient heureux si, sans se mêler le moins du monde des affaires intérieures de l'Espagne, et sans vouloir apprécier en rien aucune des mesures prises par le nouveau régime, ni modifier aucun des jugements que ses tribunaux ont portés, ils pouvaient, par leur intervention, obtenir quelque adoucissement au sort des parents et des amis de Don Alfonso, aujourd'hui déportés ou emprisonnés. »

La lettre qui accompagne les feuilles de signatures rappelle que

Tant que durèrent les hostilités, Alphonse XIII ne cessa d'intervenir en fades blessés et prisonniers français. II avait organisé au palais royal un service spécial qui a occupé, sans arrêt, plus de cinquante employés. Il se chargeait lui-même des cas les plus pitoyables et intervenait de toute son autorité auprès des gouvernements ennemis pour obtenir la grâce d'un condamné à mort ou la libération d'un grand blessé.

» Les chiffres sont éloquents Alphonse XIII est intervenu en faveur de 63.400 internés ou déportés civils et plus de 400.000 prisonniers militaires, avec un résultat heureux dans 111.200 cas. » Ses délégués ont fait 2.634 visites dans les camps de prisonniers français et 4.(;00 plaintes reçues par eux furent suivies d'enquêtes et de sanctions.

» II se fit l'intermédiaire des familles pour transmettre aux prisonniers plus de trois millions de francs, et il engagea, sur i sa propre fortune, plus de cinq millions i pour l'organisation du service. Les anciens combattants ne peuvent oublier cela. »

Parmi les premières adhésions, on cite MM. Claude Farrère, Jérôme et Jean Tharaud, le colonel de La Rocque, Le Provost de Launay, Paul Chack, R. Barthié, François Duhourcau, Maxime Real del Sarte, José Germain, Binet-Valmer, Henry de Forges, Pierre Taittinger, etci

RELIGIEUSE

̃il

Pèlerinage diocésain à la relique de sainte Hélène

La confrérie de la Sainte-Croix fera célébrer, le dimanche 20 novembre, en l'église Saint-Leu-Saint-Gilles (92, rue Saint-Denis et boulevard de Sébastopol), la fête annuelle commémorant la translation, en cette église, de la relique de sainte Hélène. Vêpres à 2 h. 30, salut solennel et sermon par M. l'abbé Lambert, aumônier de la prison de la Santé et de l'institution des Sourds-Muets.

La commission permanente

des directeurs diocésains

de l'enseignement libre

La commission permanente des directeurs diocésains de l'enseignement libre s'est réunie, au siège de la Société générale d'éducation et d'enseignement, sous la présidence de Mgr Deschamps. Etaient présents M. le chanoine Singlas, secrétaire Mgr Delabar MM. les vicaires généraux Ardant et Quénard MM. les chanoines Courtois, Lemonnier, Mathieu, Pouget, Salomon et Vianey.

A la demande de messieurs les membres de la commission permanente, prenaient part également aux travaux de la journée Mgr de La Serre, pro-recteur de l'Institut catholique de Paris M. le chanoine Richaud M. Delom de Mézerac, président de la Société générale d'éducation et d'enseianement M. Baussan, secrétaire général M. Groussau, député M. l'abbé Boutinaud MM. Chassagnade-Belmin, Jean Guiraud, Paul Nourrisson, Gélinet, Lestra.

L'assemblée générale annuelle a été fixée aux 16 et 17 mai 1933.

L'INAUGURATION

DE LA STATUE DE CLEMENCEAU

A l'occasion de l'inauguration de la statue de Georges Clemenceau, qui aura lieu le 24 novembre, à 14 heures, par le président de la République, le gouvernement et le conseil municipal de Paris, il est rappelé que le rassemblement des associations quidésirent .prendre part au cortège aura lieu à 13 h, 30, devant le Grand Palais.

Les drapeaux seront réunis sur le terreplein situé un peu à gauche de la statue et en face de l'avenue Alexandre-III.

^+*^

LES SCANDALES DE L'AVIATION

M. Brack, juge d'instruction, poursuivant son information sur les scandales de l'aviation, a interrogé, hier, Serge Luco, en présence de M" Raymond Hubert et Laval.

Luco a raconté ceci MM. André Bouilloux-Lafont et Portais lui auraient dit que M. Chabrol (dont la femme est la cousine du président du Conseil) avait, en juillet dernier, prêté à M. Herriot une déclara- tion selon laquelle les documents de Bouilloux-Lafont lui paraissaient faux. M. Herriot aurait ajouté « J'en suis très ennuyé pour lui. »

Luco prétend encore que c'est M. Chabrol qui a obtenu pour M. Bouilloux-Lafont une entrevue avec M. Herriot. Enfin, il a mis Mme Herriot elle-même en cause. Luco a été ensuite confronté avec Picherie qu'assistait M" Maurice Guerrier. Le juge leur a donné connaissance du rapport des experts Rigault, Bourgin et Miphaud qui détermine la part do chacun des détenus dans la fabrication des faux. r

Picherie reconnaît que Luco lui a dicté les documents.

Luco nie et prétend qu'en ce qui concerne le bordereau du deuxième bureau, on a imité son écriture.

Puis, on parle d'un nommé Chereau qui devait être confronté avec les détenus, mais qui n'est pas venu.

Ce Chereau avait raconté à M. Bouilloux-Lafont, qui l'avait écrit au juge, dans quelles conditions avaient été rédigés les faux. « Mme Hanau en possédait les doubles n, avait-il ajouté.

̃. v~v^^»-

Gardez votre sveltesse Qu'avez-vous, chère amie ? 7 Vous n'avez pas bonne mine.

Un peu faible, évidemment je me fais maigrir.

Toutes pareilles Maigrir. Et que faites-vous pour cela ?

Drogues, bains. que sais-je ?. Evidemment, c'est déprimant. Et, naturellement, vous ne mangez presque plus ? Non, et surtout plus de pain.

A ce régime, vous deviendrez anémique, et peut-être tomberez-vous malade. Vous devriez vous soutenir. Si vous avez peur du pain ordinaire, mangez du pain HOVIS.

Mais j'engraisserai ï

Erreur Le pain au germe de blé ne donne pas de graisse il fortifie et donne des muscles. D'ailleurs, si vous aviez toujours mangé du pain HOVIS, votre nutrition aurait été meilleure. Vous n'auriez pas engraissé, et vous auriez conservé cette belle santé que je vous connaissais autrefois.

On découvre à Naples et à Rome, les restes d'une femme coupée en morceaux

Rome, 17 novembre. Hier, on a découvert à Naples, à l'arrivée d'un train, les restes du corps d'une femme dépecée, cachés dans deux valises.

Un voyageur du même train a déclaré que l'inconnu qui était porteur des deux valises est descendu à la gare de Pise sans emporter son bagage.

Il a, en outre, été trouvé dans les deux valises de nombreux journaux anglais, ainsi que des journaux italiens de Livourne et de Gênes. Aucun autre indice ne permet, pour le moment, d'orienter les recherches de la police.

L'examen médical des restes a permis d'établir qu'il s'agissait d'une femme âgée de moins de trente ans, fort jolie, dont la taille ne dépassait pas 1 m. 68.

D'autre part, ce matin, dans le train venant de Gênes et de Pise et arrivant à Rome à 6 h. 30, un employé du nettoyage, après la descente des voyageurs, a trouvé une nouvelle valise abandonnée qui contenait encore diverses parties du corps de la même femme.

« L'AMERIQUE EN CRISE »

M. Paul Reynaud, ancien ministre des colonies, qui vient de passer plusieurs semaines en Amérique, pendant les heures troublées qui ont précédé l'élection présidentielle, a étudié la situation générale des Etats-Unis et plus particulièrement, leur économie nationale.

Il fera, samedi 19 novembre, à 3 h. 30, au Théâtre des Ambassadeurs, une conférence sur « L'Amérique en crise ». Cette conférence d'actualité, traitée par l'homme éminent qu'est M. Paul Reynaud, est assurée d'un très vif succès.

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IiE IWOKDE ET kfl J1ODE

SPORTS D'HIVER

Règlement et fantaisie

La Montagne appellera bientôt ses adorateurs. Adeptes d'une même religion, ceux-ci endosseront un uniforme qui correspond aux

nécessités de leur culte. Ce vêtement ne varie guère d'une année à l'autre, puisque les conditions du sport qui l'a engendré sont fonction de la nature et immuables comme elle. Ce qui n'empêche point la Mode de se manifester par quelque touche superflue et indispensable, juste ce qu'il faut pour donner à la tenue réglementaire la note « fantaisie a, le « cachet nettement actuel ». Voici pour le règlement couleur sombre, noir, bleu marine, brun sourd plus le cos-

tume sera foncé, plus il sera élégant, car il dessinera mieux de la sorte, sur l'éblouissement des pentes neigeuses, la silhouette longue, dense et effilée de la skyeuse.

Les meilleurs tissus sont toujours les draps, velours, serges et gabardines imperméabilisés avec des garnitures de cuir aux épaules qui rendent moins ardu le port des skys.

La forme générale ne varie guère, s'apparente soit à la combinaison, soit à la veste à poches, soit au boléro écourté, et adhère strictement au corps, au cou, aux chevilles, opposant aux insidieux flocons de neige, lors des chutes inévitables, une barrière hermétique sans solution de continuité.

Et voici pour la fantaisie au pantalon classique dit « Norvégien », ample et retombant sur la chaussure, s'ajoutent la véritable culotte de cheval et le « plus four » des golfeurs. Le goût actuel pour le style Martial et les oppositions de couleurs, se retrouve atténué, mais visible sur les ensembles de sport d'hiver.

Leur boutonnage sévère, leurs lignes nettes, les alliances de tons imprévues des rares accessoires, sont d'un aspect très dernier cri. En effet, le sombre et austère uniforme recouvre une chemise radieuse, un gilet ou un

sweater éclatant l'écharpe ou le mouchoir

que l'on noue autour de la gorge, luisent d'un bref éclair de couleur vive, lorsque s'entr'ouvre la veste, et les gants, le bonnet et les chaussettes, adoptent aussi une même couleur. Véra Borea propose trois versions charmantes du costume de sky l'une est de gabardine beige sous laquelle voisinent avec succès deux sweaters superposés brique et violet l'autre est noire avec un pantalon dérivé du « plus-four j> s'arrêtant à mi-mollet (innovation pratique pour les longues randonnées) et se porte avec des bas blancs, une chemise écossaise et un tricot tout blanc. La troisième enfin est bleu marine, avec des épaulettes de soldat de bois, deux sweaters canari et bleu, et se complète d'un grand pardessus semblable, commode et chaud, à l'heure du retour.

Ces trois costumes sont orné d'une ceinture de cuir qui passe également sur l'épaule comme les célèbres R sanbrowh » helts des « Tommies ». Ces ceintures d'une plaisante crânerie sont terminées par un crochet qui permet d'y suspendre les gants, supprimant de ce fait la possibilité de les perdre lors des haltes.

Chez Hermes, un costume noir dénommé « Zurst » est composé d'un pantalon classique en gabardine noire, s'attachant sur un gilet de daim citron recouvrant lui-même, une blouse, une cravate et un tricot pareillement citron. Par-dessus ce tout lorsque souffle la bise peut se mettre, une charmante veste d'agneau frisé blanc. L'ensemble ainsi réalisé est très séduisant.

POUR PATINER

La meilleure formule est toujours celle qui utilise une jupe très ample, plissée ou cloche, sur laquelle se porte au choix, un boléro, une vareuse, un pull-over bien ajusté au buste et à la taille.

Hermès interprète ce thème avec une jupe en forme en lainage marron, recouvrant une culotte collante de même tissu. Le bonnet, le tricot, l'écharpe et les gants sont striés de rayons bigarrés comme un arc-en-ciel. La robe d'une pièce, avec une ampleur savamment dispersée dans la jupe est préférée par certaines femmes. Vionnet en propse une en velours côtelé bleu sombre égayée d'une cravate rouge, et Marcel Rochas une autre en lainage chaudron avec un effet de boutonnage entourant toutes les figures les plus hardies. Ces robes s'accompagnent de cravates, de toques et de gants garnis de fourrure. Le petit manchon lui aussi est adopté par les patineuses émérites et nous restitue la silhouette désinvolte, svelte et élégante qui oscillait comme une fleur au Palais de Glace de jadis. Comtesse de Sédouy.

̃

Thé au Women's Club

Les « Juniors Members de l'American Women's Club ont donné, samedi dernier, leur premier thé dansant de la saison, auquel assistaient Mrs Conner, Mrs Davenport, miss Owen, la comtesse de Saint-Maurice, Mrs Read, miss Callahan, ainsi que de nombreuses personnalités américaines.

L'aimable présidente, miss Thomas, recevait avec une grâce souriante les nombreux invités qui se pressaient dans le grand salon du club.

Entre les danses, quelques maisons de couture, parmi lesquelles les maisons Révillon, Irmone, Léna Beauvillain, présentèrent de ravissants modèles.

L'entrée d'une délicieuse mariée fut le clou de cette présentation et obtint un grand succès .parmi la jeune et charmante assistance.


LETTRES, THÉÂTRE,' SCIENCES ET ARTS

LES PREMIÈRES

AUX VARIETES « Aurélie >, eomédi» en 3 aetes de Mme Germaine Lefranc. Çfrfistine, Jeanne, Aurélie. Le théâtre effeuille le calendrier. Ces titres, faits d'un nom propre, indiquent clairement que les oeuvres qu'on nous offre n'ont de comédie que le nom. Entendez par là qu'elles n'ont point le même objet que la comédie, celle-ci étant de- peindre des caractères généraux et des traits communs à toute l'humanité. Quand Corneille écrivait Le Menteur, Racine Les Plaideurs, Molière L'Avare et Regnard Le Joueur, ils ne vi- saient pas à nous décrire tel ou tel homme parmi les menteurs, les grippe-sous; les procéduriers ou les amateurs de brelans. Ils voulaient nous les montrer tous sous les traits d'un seul personnage. Les auteurs modernes ont moins d'ambition et ils ne portent plus à la scène des catégories d'in- dividus. Leur théâtre est fait de cas particuliers. Ils nous proposent l'histoire de Christine, celle de Jeanne ou d'Aurélie. Leur théâtre est plus près d'Othello ou de Phèdre que du Misanthrope. C'est le cas d'Aurélie, affreuse tragédie sous les dehors d'une comédie gaie.

Aurélie de Langeac, qui porte sur champ d'azur des fleurdelys et une vache colletée et clarinée d'argent, vit sur sa terre du Périgord entre un beau-frère épais, une belle-sœur précocement gâteuse et une jeune nièce mélancolique. Cette vieille fille, dont son beau-frère Castillard dit qu'elle a l'air d'un trompette, a le verbe assuré, les façons de l'ancien régime et des élans de vivandière. Elle s'habitue mal à la familiarité des fournisseurs et elle hume l'air dans l'espoir d'y découvrir une odeur de chair fraîche, de cette chair masculine qui, dit-elle, « a l'odeur du suif et de la flanelle >. Il y a dans, la maison un jeune pensionnaire de vingt ans venu pour s'initier à l'agriculture. Elle lui demandera en retour de l'initier aux choses de l'amour. Le boute-en-train parti, elle s'offrira au plombier du village, Goupy, un gaillard plein de sang et d'ambition, et quand celui-ci sera sur le point de quitter le pays, elle le suivra et.renoncera pour lui au blason des Langeac.

Sur le vaste plateau des Variétés, Aurélie a contre elle d'abord les dimensions du cadre, ensuite le souvenir d'un répertoire où tout était machiné et truqué pour l'agrément du public. Or, la pièce de Mme Germaine Lefranc est justement dépourvue d'artifices. Elle ne vise qu'à nous peindre l'âme d'une vieille fille de province accablée par le célibat. L'intrigue est assez mince et peu fertile en péripéties. Mais elle est traitée avec une franchise de ton qui compense l'inexpérience de la scène. C'est du freudisme à la bonne franquette. Mme Germaine Lefranc sait donner à la psychanalyse les couleurs de la vie et sa verve ne se dément pas tout au long de ces trois actes, qui, en dépit de quelques maladresses et de quelques outrances, constituent un spectacle d'un attrait indéniable.

Mme Marguerite Pierry, vouée aux rôles d'ogresse, depuis. La- Petite Catherine; figure au mieux cette carnivore exaspérée par un trop long jeûne et son succès a été très vif. Mlle Suzet Maïs traduit d'une façon discrète et charmante les impatiences d'une petite provinciale, M. Marcel Vallée est solidement installé dans son emploi avantageux de mâle, et les autres rôles, qui manquent un peu de relief, sont tenus excellemment par MM. Pauley, Larquey et Berthier, Mmes Mady Berry et Berubet.

James de Coquet

SOUVENUS

SUR fd. PIERRE BENOIT

Le discours de réception de M. Pierre Benoit à l'Académie a été lu hier devant la commission compétente. L'heure est opportune pour évoquer la publication déjà lointaine de son promier roman Kœnigsmark. Kœnigsmark présenté par Carco.

Ce titre surprendra pêjot-être les noninitiés. Mais ceux qui côto/jent là vie littéraire n'ont pas perdu le Jeu venir d'un modeste restaurant aujourd'hui disparu, sis à l'angle des rues de Buci et de Seine, à 1 enseigne des Trois Portes. C'est là que se retrouvaient quotidiennement Pierre Benoit, Carco, Mac Orlan. Le futur académicien se livrait à l'art des vers. En 1914, il avait publié Diadumène, mais il n'avait pas encore abordé le roman.

Dans ce restaurant fréquentait encore l'auteur de Nach Paris 1 et du Boucher de Verdun. Il entra bientôt en relation avec les jeunes gens, connut leurs aspirations. A quelque temps de là, Carco se présentait rue de ConJé et demandait à voir le rédacteur en chef du Mercure de France « Je vous apporte un roman .de Pierre Benoit. Lisez-le. » C'était Kœnigsmark. M. Dumur lut le manuscrit, le montra au directeur, M. Vallette, qui vivement intéressé par le récit du lieutenant Vignerte, décida de le publier dans un prochain fascicule du Mercure. Pierre Benoit était lancé.

M. Marcel Prévost, alors directeur littéraire de la Revue de Parts, en fut ému. Il fit mander M. Pierre Benoit et. le tança « Pourquoi ne m'avez-vous pas apporté votre manuscrit ? Je l'aurais publié. Je reliens le prochain. » Et c'est ainsi que L'Atlantide parut à la Revue de Paris. On a beaucoup médit des cafés littéraires. On leur doit pourtant des chefsd'œuvre. Le Vachette a servi la gloire de Méréas et le Lapin agile devait être le cénacle de la nouvelle école Dorgelès, Carco, Mac Orlan, Benoit. Supprimez ce coin pittoresque du vieux Montmartre, vous risquez de supprimer, du même coup, les échanges d'idées qui devaient rapprocher ces « chefs de file de la nouvelle génération.

Que Carco n'ait point connu Pierre Benoit, celui-ci eut-il songé au roman, ou fût-il demeuré poète ?

Si la poésie y a perdu, le roman y a beaucoup gagné Sans Kœnigsmark et sans L'Atlantide, M. Pierre Benoit ne serait peut-être jamai» devenu immortel. Henry Hugault.

CHRONIQUE DES THEATRES DE PARIS ATELIER (Compagnie des Quinze) t Lanceurs de grainea, troi» actes de M. Jean Giono, décor» d'André Barsacq, costumes dessinés par Mme Madeleine Gautier, mise en scène de Michel Saint-Denis.

y COMEDIE-FRANÇAISE Christine, pièce en quatre actes de M. Paul Géraldy, décors de J. Ruhlmann.

La Compagnie des Quinze a eu de ¡ grands succès, l'an dernier et le précé- dent, au théâtre du Vieux-Colombier. J'ai plusieurs fois, ici même, rendu compte de leurs belles représentations et applaudi la,fougue, l'art, la jeunesse, la nouveauté, la sincérité et le talent de cette troupe exceptionnelle. Noé, in- carné par Fresnay, fut leur début éclatant. Puis La Bataille de la Marne souleva une émotion de si profonde qualité que l'Académie française décerna à son auteur, M. Obey, son grand prix Brieux. La gaie, l'amusante adap- tation du théâtre antique, La Mau- vaise conduite, de M. Jean Variot, fut aussi extrêmement goûtée et Le Viol de Lucrèce d'après Shakespeare si curieusement mis en scène et joué si admirablement, clôtura la saison de la Compagnie par une très grande réussite dramatique et poétique. Après six mois de silence, les Quinze vont jouer à Paris pendant huit mois. Et cela, grâce à Charles Dullin qui, connaissant les difficultés et les obstacles matériels contre lesquels les artistes doivent se battre, à leurs débuts, accueille cette jeune compagnie avec sa haute compréhension de tout ce qui est neuf et plein d'avenir. C'est donc à l'Atelier, alternant avec les spectacles de Dullin, enrce moment, l'intéressant Château des Papes, d'André de Richaud, que les Quinze donneront leur série de repré-» sentatiofts. Ils reprendront des oeuvres, de leur répertoire récent et, comme œuvre nouvelle, ils nous offrent Lanceurs de graines, de M. Jean Giono, dont ce sont les débuts au théâtre.

Jean Giono est célèbre. Il a écrit déjà de nombreux livres qui l'ont très vite le situé comme un des auteurs les plus originaux et les plus puissants de la littérature actuelle. A la fois rustique et poète, romancier abrupt ou lyrique de sa terre natale, très « lui-même » et cependant nourri des lettres antiques, Jean Giono est un talent bien curieux dont les racines plongent dans la nature, dont le feuillage se nourrit parfois d'une atmosphère un peu trop facticement littéraire. L'ensemble est hautement savoureux. Souvent, et sur- tout en son inspiration simple, émue et crue, Giono est un très grand poète en prose. Un de Baumugnes est une sorte de chef-d'œuvre, à la fois rustique et presque sacré. Le Prélude de Pan (qui vient de paraître dans le volume f.$|! nouvelles intitulé Solitude de; Pitié) contient des pages extraordinaires 'et' toutes gonflées de ces mystères de W nature qui depuis les anciens âges font t frémir les hommes. Dans certaines pages du Grand Troupeau, œuvre inégale, parfois manquée en ses desseins ambitieux, mais, parfois aussi, d'une grandeur étrange, circule ce sens secret des forces animales et végétales que l'homme, orgueilleux de son intelligence et de son état d'être pensant, ne sait ni comprendre ni assez respecter. Nous

L'EJLOIG-ïsTEïïdEElïTT IDE PROUST

Ainsi que Figaro Va annoncé, une messe sera célébrée ce matin, à onze heures, en l'église Saint-Pierre de Chaillot, pour le dixième anniversaire de la mort de Marcel Proust. A l'occasion de cet anniversaire, M. Robert de Saint Jean publiera dans le numéro de demain de la Revue Hebdomadaire une suite de pénétrantes réflexions sur l'œuvre du célèbre écrivain considérée du haut de ces dix années déjà écoulées depuis sa mort. Nous détachons de cette intéressante étude ces principaux passages

« Sans doute mes livres eux

aussi, comme mon être de chair,

finiraient un jour'par mourir,

mais il faut se résigner à mou-

rir. On accepte la pensée que

dans dix ans soi-même, dans

cent ans, ses livres, ne seront

plus. La durée éternelle n'est

pas plus promise aux œuvres

qu'aux hommes. »

Marcel Proust.

Où en serait Proust s'il avait vécu ? Aurait-il cédé aux tentations qui guettent l'écrivain célèbre, autrement dit aurait-il monnayé ses dons de romancier dans le journalisme ? Voyagerait-il, répondrait-il aux enquêtes, irait-il au diner de la Revue des Deux Mondes ou ferait-il des conférences aux Annales sur Albertine et M. de Charlus ? Monterait-il en avion, avec sa fidèle Céleste et les petits beurres achetés au Ritz dans la carlingue, pour rattraper le temps perdu ?

M. Jacques-Emile Blanche, qui a imaginé un jour ce qu'aurait pu être la position littéraire et stratégique de Proust si la mort ne l'avait pas emporté, assure que sa situation de « vétéran placé à l'avant-garde » serait vite devenue éreintanté »• Ce n'est pas sûr, car Proust ne se serait peut-être nullement soucié de jouer un rôle de chef de file et de faire, comme on dit, carrière.

Si l'on, considère, en effet, cette œuvre dès ses débuts, on reste surpris de son unité. Malgré les occasions que lui fournissaient des amitiés influentes, Proust n'a jamais travaillé vraiment qu'à un seul livre, à sa Bible. Les articles du Figaro, les Plaisirs et les Jours, les traductions de Ruskin: des gammes ou des premières ébauches. Si un directeur de journal lui demandait sa collaboration, il acceptait mais faisait ce que fait tout écrivain véritable il pensait à lui, jamais au public, il se laissait gouverner par l'égoïsme monstrueux du génie, il se moquait des abonnés et des fidè-

retrouvons ce thème dans Lanceurs de graines. Thème initial, lié à un second, purement humain, s'enlaçant et unis- sant leurs rythmes pour les désunir. en une scène finale pleine de grandeur. Le premier acte, en ses proportions nettes, larges, simplement établies, a la beauté de certaines scènes de l'Odyssée. La veuve du premier maître du domaine d'Arlane, en Haute-Provence, Delphine, s'est remariée avec celui que l'on nomme aujourd'hui maître Antoine. Le grand fils de Delphine, Aubert, qui ressemble à son père, ami de la nature et des rêves, hait ce beau-père qui d'abord lui a pris sa mère, puis lui prend son pays. Car Antoine abat les arbres, éventre le sol il défriche, il sème il pense aux récoltes et à leur bon rapport c'est un homme qui aime l'argent, un bon cultivateur. Aubert a en vain essayé de lutter contre Antoine. Donc, il s'en va il quitte la maison familiale où règne l'intrus. Mais il reste en complicité étroite avec Catherine, une belle servante, qu'il aime et de laquelle il est aimé. Par elle, il saura tout ce qui se passe en la maison quittée. Le départ d'Aubert est beau. C'est Télémaque fuyant une Pénélope infidèle à Ulysse, le jeune homme irrité étant à la fois jaloux de sa terre et de sa mère. Il y a là une rude compréhension des choses humaines et "profondes, des accents forts, pas ,de; longueurs' et uji décor simple et-nu dont L'éclairage est plein d'évocations campagnardes.

Le décor du deuxième acte, la cuisine, à grands carreaux blancs et noirs, avec sa cheminée qui préside et semble la reine de la vie humble, les allées et venues de Catherine, des deux autres servantes, des journaliers engagés pour couper les chênes et terrorrisés par ce travail sacrilège, tout cela a beaucoup de saveur et est admirablement joué. Mais, l'orage qui rend folles bêtes et gens et que semble avoir déchaîné la mort d'un chêne superbe, coupé par les ordres barbares de maître Antoine, cet orage semble avoir un peu obscurci les desseins dé l'auteur. Et l'excès de littérature remplace, ici, la sève vivace et poétique du début de la pièce. Antoine, frappé d'horreur et de folie, en proie à la vengeance des éléments, revient au logis, hagard, et presque fou, et trempé jusqu'aux os. De sa fureur dévastatrice, il mourra. Aubert, revenu, épouse Ca[Itherine. Le domaine .heureux est rendu â,saiif)r.e beauté. Et Aubert, .ayant expiré dans une chambre qui est en haut i de cet escalier que ne cessent de monter et descendre les femmes, Delphine et Catherine tombent en pleurant dans les bras l'une de l'autre.

Les hommes ne rendent pas heureuses leurs femmes (et ceci est le thème numéro deux). Lanceurs de graines, récoltant rêves ou richesses, ils sont toujours ailleurs, errants, chimériques, c au dehors >, et cela, quelle que soit

les lectrices. Cela lui était d'autant plus facile qu'il possédait le plus beau revenu de la fortune l'indépendance.

La question d'argent, si rarement exposée dans les biographies, ou pudiquement voilée, a joué ici comme dans toutes les vies d'hommes de lettres un rôle très important. On n'imagine pas Proust pauvre. Et pourtant i} aurait sans doute tourné

l'obstacle, sVuï ;lr ralentir eMcb're^ son dé-

l'obstacle, 's'alit ',ri\ra1entif ëneb're''son dé-

veloppement,» «"paraître» -a^ l'article1 de la mort ou après la tombe.

Mais le sort a bien réglé les choses, a comblé cet homme au moins trois fois d'abord en lui envoyant une maladie qui le condamnait à la réclusion de la ruche, puis en précipitant son oeuvre dans la guerre au moment opportun, enfin en le supprimant juste à temps. Voilà ce qui frappe, dix ans après la mort de Proust, le lecteur de 1932 après le vide des quatre années de guerre, cette oeuvre-comète surgit, passe au zénith et disparaît presque aussitôt.

On ne peut relier Proust ni à l'avantguerre ni à l'après-guerre, et il faut lui ménager, en dehors du temps, une zone interdite, une place pour lui tout seul. Proust reste en l'air, en marge, et j'imagine que les manuels auront du mal à lui assigner sa situation exacte dans le rang. Rarement on a vu un auteur s'élever si brusquement de l'obscurité à la gloire et d'une courte gloire à la mort. Après une préparation infinie et des difficultés qui en auraient rebuté beaucoup d'autres, Proust réussit à se faire éditer. Mais l'époque ne lui est pas favorable l'année 1914 vient providentiellement crier « Maldonne », et en 1918 l'oeuvre sort transfigurée du chaos aux yeux des contemporains. Noces foudroyantes avec' la renommée. Peu de temps après; comme l'abeille tombe après le vol nuptial, Proust meurt. Les comparaisons entomologiques viennent tout naturellement sous la plume de qui veut parler de Proust, insecte phénoménal, oeil aux facettes innombrables, système unique de trompes, de tubes, d'antennes et de mandibules. Et les comparaisons végétales aussi Car Proust évoque encore ces plantes qui voient et qui se déguisent pour mieux voir, ces fleurs pleines de pièges, il emploie toutes les ruses, tous les mimétismes de l'instinct pour satisfaire son appétit inépuisable de connaissance. Appétit qui le laisse foncièrement indifférent, comme la nature, aux valeurs morales il pousse même cette indifférence jusqu'à l'inhumain,

leur chimère, féconde ou déçue, âpre ou généreuse. Les femmes restent au logis, à attendre, accueillir, préparer, ordonner, à espérer. Et dans la solitude féminine, celle-là que l'on 'ne'

vp^t, pas, elles élèvent au prix de maints,

efforts les enfants qui, eux aussi, les quitteront un jour pour leurs travaux, leurs rêves d'hommes, leurs œuvres in- dépendantes.

Mme Cavadaski est Catherine et joue avec une fierté, une naïveté, une sim- plicité, dont le grand talent est d'une saveur à la fois forte et exquise, et Mme Monys Prad est fort bonne dans le rôle de Delphine M. Louis Raymond est excellent en jeune Aubert, mais M. Boverio le messager' de la Marne, et qui y était si grand a donné au rôle de maître Antoine une emphase qui lui nuit beaucoup. Il psalmodie avec une telle importance que cela devient confus, ennuyeux, inadmissible. Et c'est dommage. Les servantes sont charmantes, le colporteur, exact, et les ouvriers absolument remarquables en leur diverse vérité.

•̃̃̃̃̃ sra

Christine, la nouvelle œuvre de M. Gérady, c'est à peu près le sujet de La Colère de Saison, traité, par l'auteur1 de Toi et moi. De là, un certain déséquilibre entre les idées et l'exécution. Je reproche sans tarder à M. Gérady son type « d'homme célèbre » ce soi-disant poète tient des discours boursouflés et séduit ainsi une jeune femme libre et frivole nous en sommes surpris. Maintes jeunes femmes fuiraient devant des propos si rébarbatifs. « L'amour, c'est donc ennuyeux ? > demandait à propos de je ne sais quelle pièce je ne sais plus quelle ingénue. Ce propos nous revient en mémoire en écoutant certaines scènes de Christine. Car ce sont de « grrrandes amours sur une grande scène et un bien grand divan, en de bien grands fauteuils. Ce décor a été déjà très critiqué. Le mérite-t-il ? Oui, parce qu'il accuse, avec s^es draperies trop vastes, sa trop haute porte, sa trop énorme table de travail, le vide qui règne autour du personnage célèbre et masculin. Non, si on songe que la boursouflure des fauteuils s'apparie par endroits fort bien à celle du texte. Il y eut des moments où j'ai cru que ces deux fauteuils exécutaient aussi un duo s'àits musique. Le personnage de Jacques est insupportable. Quand cesserat-on de mettre à la scène ou dans les romans ces hommes soi-disant de talent, ou de génie, ou illustres, ou célèbres et qui ne sont jamais que des raseurs ? Or, ce raseur-ci est lyrique par-dessus le marché. Donc il séduit Christine il l'aime, la tourmente, l'adore, est exigeant à souhait, puis il l'épouse et elle le trompe. Ça devait arriver. La meilleure scène est

Après avoir marqué ce qui rapproche Marcel Proust de Ruskin et aussi combien la société peinte par l'auteur de A la recherche du temps perdu nous parait déjà lointaine, au delà du fossé de la guerre, M. R. de Saint Jean poursuit

Mais c'est sur le fond des choses que la distance augmente entre Proust. et l'aprèsgjïerïe. Qu'y ,a-t-il de commun entre l'auteur du Temps retrouvé et la génération de l'inquiétude ? Dans leur trouble les « enfants du siècle paraissent grimaUs à côté de ce Bouddha de l'introspection qui observe l'univers intérieur avec une sérénité admirable et irritante, et se tient coi dans sa chambre de malade comme le savant Cosinus dans sa fusée en route vers la lune. Cependant, on ne peut ranger Proust délibérément dans l'avantguerre.

Alors, où le situer ? C'est toujours le même embarras dès que l'on veut insérer ce diable d'homme dans une suite il reste obstinément singulier, brouille nos idées sur l'évolution littéraire, fait mentir les horloges et les calendriers, se présente dans une perspective en trompe-l'oeil extrêmement déconcertante.

On n'a peut-être pas souligné suffisamment un fait qui montre avec éloquence combien Proust, si l'on peut dire, est mort bien avant 1922 malgré son succès instantané en Europe et en Amérique, malgré une force et une rapidité de propagation extraordinaires dans l'histoire des lettres, cette oeuvre considérable n'a influencé aucune oeuvre importante. Si vous citez en France les romanciers qui ont pris leur essor depuis dix ans, vous ne trouverez pas un écrivain de première grandeur façonné par Proust. Même remarque pour l'étranger. Dans le pays où l'oeuvre a peutêtre été le mieux comprise, en Angleterre (et grâce en partie à l'admirable traduction de Scott Moncrief) on ne peut prétendre qu'elle ait exercé la moindre action fécondante. Et pourtant le terrain anglais pouvait mieux qu'un autre lever sous un tel grain (c'est le principe, très juste, du Côté de Chelsea). En Amérique on a tout vu, et jusqu'à un best-seller inspiré par Anatole France (Thornton Wilder), mais on n'a aperçu aucun disciple notable de Proust, ni en Allemagne.

C'est en France, où la tradition de la culture désintéressée n'a point disparu, qu'on devrait le mieux comprendre Proust

celle où Jacques arrache à Christine l'aveu de cette infidélité. Et il la renvoie. Elle aurait bien dû partir avant. Mais l'auteur s'est plu à humilier l'infidèle et à faire de belles considérations sur le malheur de l'homme ou du surhomme, lié à ce « compagnon dont le cœur n'est '1 pas sûr >. Ce pauvre Jacques, s'il ne l'a déjà compris, doit savoir qu'il passera sa vie amoureuse à être trompé, et re- trompé. La femme peut supporter, à la rigueur, l'ennui, mais non la convention et l'artificiel à jet continu. Elle, si amie de l'artifice en modes, fards et beauté, le hait dans la vie, dans les sentiments, dans l'attitude morale et l'esprit. Jacques est un personnage faux. Cela, la femme la plus honnête et même la plus intelligente car, ici, Christine est une oie charmante ne le supportera jamais bien longtemps. En maints endroits, des morceaux de dialogue vrai, juste, empreints d'observation et d'ironie nous allègent un peu ce sont les meilleurs. Vous dirai-je aussi que Jacques finit par avoir, au théâtre, « un triomphe » ? Que tout cela est naïf Et ayant souhaité, malgré sa rancœur, y associer Christine, celle-ci lui apparaît, en rêve, comme dans la charmante chanson des rues « Viens cette nuit, viens dans un songe, ô mon bel ange aux ailes d'or », etc., etc. Cette vision, qui a dit les mots espérés, a réconforté le pauvre Jacques. « Grandi par la douleur et l'amour. Je l'aimerais mieux rendu à un certain naturel et à une humaine humilité.

M. Victor Francen le soir où je l'entendis a contribué, par un jeu très affecté, à « ampouler » le premier acte et à faire de ce littérateur amoureux une sorte de coq, non en pâte, mais en phrases. D'ailleurs, c'est bien un « coq en phrases » qu'a vqulu nous décrire, et peut-être avec des intentions ironiques, M. Géraldy. Aux actes suivants, M. Francen s'était ressaisi et a joué avec beaucoup d'intelligence des mauvais caractères masculins et des exigeances des cœurs vaniteux. Des amis, auditeurs des représentations suivantes, m'ont dit l'avoir retrouvé en pleine possession de sa maîtrise habituelle et l'ont fort applaudi, ce dont je me réjouis, car j'ai eu l'occasion de dire maintes fois à cet artiste toute mon estime. Mlle Mary Marquet a joué à ravir belle, simple, vraie, humaine et sinc^rfj, habillée avec un goût exquis, enfin ravissante, elle a infiniment contribué, par sa beauté et son talent, au succès de Christine, succès qui est considérable. Ce n'est pas ce que je viens de dire qui l'amoindrira et c'est pourquoi je me suis permis cette franchise. Larmes, mouchoirs, bravos sans fin accueillent Christine donc elle atteint une fibre puissante et sensible, celle-là qu'a toujours su faire « vibrer > son public, par ses œuvres, M. Paul Géraldy.

Gérard d'Houville.

demain, mais les circonstances, reconnaissons-le, se montrent peu favorables à cette perspective. N'existe-t-il de public nombreux pour une telle oeuvre qu'aux époques non troublées, et le récit d' « une soirée chez la princesse de Guermantes » ne peut-il intéresser que des lecteurs qui ne redoutent ni la guerre, ni l'inflation ? Vu sous un certain angle, le roman proustien est un produit purement capitaliste et bourgeois que l'on apprécie seulement (je parle de la masse des lecteurs) lorsque aucun bruit d'armée ou de krach ne parvient jusqu'à nos oreilles. La conversion des rentes, l'agitation et la confusion européennes troublent forcément le plaisir esthétique que peut tirer le Français moyen de la description des églantiers en fleurs ou de la mort de Bergotte. Il est possible que nous entrions dans une ère ou le social nuira de plus en plus à l'individuel, et où les chances de luxe de l'esprit seront très réduites.

Ainsi le Temps perdu et le Temps retrouvé, fondus dans un même hier, deviendront-ils historiques, et ce sera la dernière étape de leur étonnante course au firmament littéraire. La solitude du musée, la poussière des bibliothèques, les articles de dictionnaires et les chapitres de manuel, les thèses énormes et minuscules, la légende et l'indiscrétion scandaleuse, les morceaux choisis et les éditions expurées, toutes les tristes rançons de l'immortalité attendent Proust désormais et lui seront infligées, par un suprême privilège, à un meilleur moment qu'à la plupart de ses prédécesseurs. Il y a ceux qui mangent leur gloire en herbe, et ceux qui n'y portent jamais les lèvres. La renommée a fondu sur Proust à la fin de sa vie et sur sa dépouille. Si le destin veut que l'écrivain soit maintenant moins entouré, c'est encore pour le servir, et on peut parier que dans dix ou vingt ans cet homme insatiable et comblé viendra récolter sa seconde moisson. Mais dans quelle France, dans quelle Europe ? Il faudra bien des événements pour ramener à cette oeuvre des lecteurs à son image, des mandarins qui ne songent ni à la prospérité, ni à la mort, ni à la crise, ni à la fin du monde, qui ne croient ni à Dieu ni à diable, mais jugent seulement, selon l'image de la princesse Bibesco, que l'humanité est un grand naufrage « dont chaque homme capable de faire un livre est î« Camoëns > Robert de Saint Jean.

GOURRIER DES LETTRES

De Scholl à Zola

Je pense que tous les amis des lettres lisent avec empressement, chaque quinzaine, dans la Revue de Paris, ces Souvenirs de la vie frivole qu'y publie M. Abel Hermant. C'est, en effet, qu'il semble bien que le grand écrivain de La Discorde n'ait jamais été plus assuré de sa pensée et de son art, ni qu'il ait jamais mieux disposé de leurs ressources. Il y a dans ces pages je ne sais quelle exquise alliance de la recherche et du naturel, les prestiges de la culture et les grâces de la facilité, de l'abondance et de la concision, de la malice, peut-être, en même temps qu'une souveraine bonhomie, et, pour tout dire, un bonheur singulier. Et l'on comprend alors sans peine que M. Hermant aime à citer le mot de Platon et qu'il veuille que l'homme libre soit le maître et non point l'esclave du discours. Mais on voit qu'il ne peut s'empêcher de sourire, car ce pré-' cepte ne convient guère aux maladroits. « Les enfants, écrit M. Hermant au début de ces Souvenirs, reçoivent tout fait des grandes personnes le vocabulaire qui leur servira leur vie durant à s'exprimer, à se déguiser ou à se trahir, dans le même temps que leur mémoire élabore sans contrôle ses premières images, et que leur esprit, naissant mais déjà secret, ébauche ses premières idées et comme l'on ne peut imaginer ni penser que par le moyen des mots, il y a d'abord, il y aura toujours une légère disparate entre les images ou les idées qui sont rigoureusement personnelles à chacun de nous, et ces termes que, pour les traduire tant bien que mal, nous empruntons au domaine commun. » Remarque ingénieuse et charmante aux premières lignes d'un ouvrage où l'auteur veut nous livrer quelques-uns des trésors de sa mémoire, en nous avertissant, avec une aimable discrétion, que l'homme le plus habile à s'exprimer ne peut exprimer à la rigueur sa vérité, qu'il a en chacune de nous un domaine secret qui est proprement incommunicable et que nous sommes heureux de faire seulement entrevoir, enfin que nous sommes toujours un peu mystérieux pour les autres comme pour nousmêmes De plus, il y a un siècle ou deux, on eût trouvé qu'il y avait là bien de l'esprit. Nous avons malheureusement réduit l'esprit à ce que l'on est convenu de nommer les « mots et nous n'avons pas lieu d'en être si fiers. M. Abel Hermant remarque d'ailleurs à ce propos qu'il ne faut point trop médire dé cet esprit du Bouleuard, qui représentait, après tout, une des formes de l'esprit français. Non la meil- leure, assurément, et l'auteur des Souvenirs de la vie frivole ne manque pas d'accuser « le peu d'ouverture des Tortonistes, leur entêtement pour toutes les vieilleries, sous prétexte de tradition, leur résistance peureuse et hargneuse à toutes les entreprises nouvelles », mais il faut bien se contenter de ce qu'on a, ou de ce qu'on avait. Toulet avait certes raison de témoigner quelque horreur pour la race des gens d'esprit,:cette race qui n'avait su accueillir Wagner que par les plus sottes railleries^ mais st l'on peut se permettre de condamner les hommes d'esprit, il est plus prudent de ne pas trop mal parler de l'esprit. Ainsi, nous dit M. Hermant, Goncourt répondit un jour d Zola, qui en médisait < un peu lourdement > Pour oser en parler, il faudrait d'abord en' avoir.

Gilbert Charles,

Un curieux procès

Les Anglais ne plaisantent pas avec la défense impériale Le romancier Compton Mackensie, dont certains ouvrages ont été traduits en français, voulut, après la lecture du livre de sir Basil Thomson, ancien chef de l'Intelligence Service, qui traitait du service secret des Alliés en Grèce, pendant la guerre, apporter à ce livre un certain nombre de corrections. Il lui paraissait en effet que sir Basil Thomson non seulement n'avait pas dit toute la vérité, mais encore l'avait parfois déformée. Et le romancier ne voulut point se soucier de la raison d'Etat. Comme Mr Compton Mackensie avait été attaché, en 1916, comme officier, à PI. S., et précisément en Grèce, il était merveilleusement renseigné et il ne,, se priva point, en publiant un volume de souvenirs sur sa vie à Athènes, de donher d'importantes précisions sur le rôle du service secret britannique, et par exemple les noms des chefs de ce service et des principaux agents.

Le Foreign Office et le War Office invitèrent alors l'éditeur à retirer l'ouvrage de la circulation. Mais ils ne s'en tinrent pas là et Mr Compton Mackensie doit répondre devant un jury de ses révélations. On lui reproche, en effet, d'avoir utilisé des informations qu'il n'avait connues qu'en vertu de ses fonctions. Les débats ont été remis à huitaine.

Noms propres r

La Revue des Deux Mondes du 15 novembre publie, sous la signature de Fidus, un excellent article sur M. Pierre Benoit qui va, comme on sait, être reçu ces jours-ci sous la Coupole. A la fin d'un éloge vigoureux et pénétrant, Fidus écrit qu' « il y a plus de choses dans son œuvre qu'il ne paraît au premier regard > et, tout de même, qu' « il y a peut-être plus de choses en lui-même que dans son oeuvre ». Et certes, bien que nous ne soyons pas de ceux qui font la petite bouche devant l'oeuvre étonnante de Pierre Benoit (pas plus que Fidus d'ailleurs), nous ne pouvons mieux faire que de sous~ crire à ce jugement.

Mais peut-être nous sera-t-il permis de chercher une petite querelle à l'illustre revue, à « La Revue » il ne faut pas d'accent circonflexe au nom de Benoit, mais bien un point sur l'i. D'autre part, Fidus rend an juste hommage à quelquesuns de ces jeunes écrivains qui ne devaient point revenir de la guerre et il cite Alain Fournier, Pierre Gilbert (l'auteur de ces magnifiques Essais de critique dont Marsan a donné une si belle édition) et Dufrenoy. Mais il faut rendre à ce brillant et profond, à ce charmant esprit, le pseudonyme qu'il s'était choisi André Cassinelli signait toujours André du Fresnois


COMMENT ROUBLE CONÇOIT 1 « IT'S TOASTED»

.,Cours et Conférences AUJOURD'HUI i

A l'Université des Annales, salle Gaveau, 5, rue La Boétie, à 15 heures. Confidences d'auteurs. La Tragédie Hier, Aujourd'hui, par M. Jean Giraudoiix, Une scène de Judith sera jouée pltr Mlle Rachel Berendt et M. Roger Karl.

A 17 heures, conférence répétée par Henri-Robert, de l'Académie française, ancien bâtonnier La Société sous lo Second Empire. Un roman d'amour La jeunesse d'Eugénie de Montijo. Son ascension vers le trône.

Chronique T. S. F Beaucoup de musique. Quatuors, sonates. symphonies répandent leurs nobles vertus sur les ondes européennes. Plus avisé, Varsovie diffuse un concert d'orchestre diriqé par Fllelberg el consacré aux œuvres de ,Serge Prokofiev, les plus récentes, comme le Joueur, et les plus célèbres, comme Chant. P.-D. Templier.

Vendredi 18 novembre

MUSIQUE National anglais, 12 h. 1 Récital d'orgue. Prague, 18 h. 20 Sonates pour piano. Tour Eiffel, 19 h. 30 Orchestre (réduit); musique française contomjiofâine. Stuttgart, 19 h. Concert Mozart. Varsovie, 19 h. 15 Œuvres de Serge Prokofiev. Paris P. T. T., 20 h. 30: Musique religieuse, orgue. • Strasbourg, 20 Il. 30 Musique de chambre, Schumann, Lekeu, Chausson, Fauré. liœnigsberg, 20 h. 10 Quatrième symphonie de Schù-

mann. Radlo-SUlsse romande, 20 h. 10 i Quatuors de Mozart (ut être majeur) et de Schumann (la). Vienne, 20 h.: (îerschwln, Taylor. Radio-Paris, 21 h. 30 Sonate pathétique et opus 109, de Beethoven. Lcipxig, 21 h. 25 Musique contemporaine allemande. National anglais, 22 h. La Création, de Haydn.

MUSIQUE LEGERE. Poste Parisien, 20 h. 30 i Œuvres de Messager et de Claude ferrasse. National anglais, 20 h. Œuvres de German.

THEATRE. Radio-Paris, 20 h. Peg de mon ereur.

DANCING. Vienne, 21 h. 15. Varsovie, 22 h. Londres régional, 22 h. 35. Samedi 19 novembre

MUSIQUE. Radio-Paris, 9 h.: Concert du Conservatoire. 10 h. 45 Concert Lamourcux. Stattgart-Mulilacker, 16 h.: Concertos de J.-S. Bach, Ph.-E. Bach, Haendel. Paris-P, T. T., 17 h. Concert Pasdeloup. Breslau, 19 h. Mozart, Beethoven, Spohr, Wagner, Schumann, Zœllner, Pfitzner, Haendel. Radio-Suisse romande. 19 h. 30: Bach, Mozart, Hindcinlth, Strauss, Berlioz. Varsovie, 19 h. Œuvres de Serge Prokofieff. Langenberg, 20 h. Orgue (Bach, Tarllnl, Liszt, Beethoven, Courvoisier). Londres régional, 20 h.: La boutique fantasque (Rosslnl) L'Oiseau de feu (Slrftwiuski). Stultgart-Muhlacker, 20 h. Mélodies de Salvator, Pcrgolèse, Albert Krleger. Londres régional, 21 h. Musique de chambre de Chopin, Duparc, Chabrier, Schubert. Varsovie, 21 h. 5 Œuvres de Chopin.

OPERA. National anglais, 15 h. 20: Deuxième acte de la Walkyrie (Wagner). "THEATRE. Tour Eiffel, 19 h. 45 Les Pirates de la Savane (A. Bourgeois et F. Dugué). MUSIQUE LEGERE. Paris-P. T. T., 20 h. HO R6vo de Valse (Strauss). DANCING. Poste Parisien, 21 h. Radio-Suisse romande, 20 h. 30. RadioSuisse alémanique, 21 h. 20. > National angluis, 22 h. 45. Varsovie, 22 h.

COURRIER DE LA BOURSE 1 > ̃̃̃̃^̃̃̃^ ̃–

17 novembre.

Marché soutenu par les rachats. Tendance générale lourde. Lourdeur des Rentes, sauf de la série exempte d'impôts. Fléchissement des valeurs d'électricité. Léger recul des métallurgiques. Lourdeur des charbonnages. La séance

Comme il y avait tant lieu de craindre, pour aujourd'hui, une séance mouvementée, l'on s'est estimé fort heureux d'observer, au contraire, une tranquillité quelque peu insipide.

Le mérite d'une tenue presque honorable de l'ensemble du marché n'est pas moins réel, en ce sens que les indications fournies par les places étrangère^; n'étaient pas encourageantes. Les mouvements du change, en particulier, ont reflété la ruine, peu près consommée, des espérances fondées, pour le nonpaiement des dettes interalliées, sur le changement du personnel politique américain.

C'est en elle-même que la place a trouvé le moyen de ne pas se laisser troubler par une ambiance défavorable, puisque les cours, d'une façon générale, ne présentent pas de variations importantes. En revanche, l'on doit ajouter, d'une part, que le marché a été fort peu actif et, d'autre part, Que les valeurs proprement françaises, en tête desquelles se classent les Rentes, sont restées lourdes.

La position de place

A n'en pas douter, c'est à la publication des chiffres qui définissent la position de place que l'on doit les rachats qui ont soutenu les cours.

Ces chiffres, rapprochés des précédents, sont les suivants

(En millions de francs)

15/XI 30/X 15/X

Acheteurs 927 913 984 Vendeurs 47.G, 443 445

A'.l oppose des évaluations basées sur' l'observation quotidienne du marché, la masse des vendeurs n'a nullement diminuée. L'augmentation est, au contraire, sensible, à la fois en valeur absolue et en propor- tion. De ce dernier point de vue, l'on trouve, entre vendeurs et acheteurs, un rapport extraordinairoment élevé de 51 0/0.

Cette situation a naturellement suggéré aux baissiers des conseils de prudence, qui ont été suivis en partie, et dont la cote a bénéficié. La faiblesse des Rentes

Sur le groupe des Rentes, Seulement, le désordre des finances publiques et les remèdes saugrenus que le gouvernement propose d'y apporter ont continué d'exercer avec force leur action déprimante. Un journul, dès hier, observait ironiquement que, pour compléter son plan d'inquisition, le gouvernement n'avait plus qu'à interdire la libre exportation des capitaux. Un autre, non moins plaisamment, suggérait ce matin a la Banque de France de préparer en toute hâte l'émission de coupures de 10.000 ou 20.000 francs, de façon à rendre plus, ùu;ile la thésaurisation. Or, si éîrasjf»'>que paraissent première vlifr dft; tels, propos, ils sont en parfaite harmonie avec les dispositions du; projift de budget, et dans la logique rigoureuse de la politique envisagée. C'est dire ce que vaut celle-ci.

Après cela, l'on ne saurait s'étonner que le 4 1/2 0/0 1932, par exemple, soit tangent au cours de 96, et même, pour la tranche B, un peu au-dessous. Si l'on veut se rap- peler dans quelles conditions solennelles ce titre a été émis, on appréciera les vertus de l'action gouvernementale pour la baisse du loyer de l'argent.

En coulisse

Deux introductions nouvelles, celle de la British Tobacco et celle de la Durban Deep, ont marqué la journée.

Les actions de la Britlsh Tobacco ont été cotées 429, puis 430 et, enfin, 431 francs. Un très petit nombre de titres, de l'ordre de 500 environ, ont été 'échangés. En fait, Paris n'a joué ttdcun rôle actif dans ces transactions.. C'est Londres qui a transmis des ordres et les a fait servir ici. Il ne semble pas qu'aux cours actuels l'abstention de la clientèle francaise soit mal fondée. Quant à la Durban Hoodepoort Deep, ses actions ont coté successivement 100 50, 101 et 99 50. Quelque 250 titres ont été échangés. Par une erreur, dans laquelle on parait s'obstiner, une partie seulement des actions émises en Angleterre a été cotée à Paris. L'on manque d'ailleurs de renseignements positifs sur certains éléments non négligeables de la valeur de cette entreprise. Toutefois, si la tactique de ces opérations prête à discussion, la stratégie en est excellente, et l'on se félicite que la coulisse s'efforce d'étendre le champ excessivement restreint de son activité. F.-F. L. Les Cours Caractéristiques

Comparaison MOMBRE

TiTRES wu"5 ad imn do litres

«» ™» irtitdiot irallsi

3 0/0 78 72- 0 12 .184939" 4 1/2 1C33 A. 96 0 15 16392651 4 1/2 1982 B. 95 85– 0 03. lwva>s B. France. 11305 95 17|! Foncier ,4645 30 321J Lyonnais. 1990 + 15 1091 Sdez. 15450 .(- 10 25ù O. P. D. Ë 2040 15 264| Pi'cJilner Il32 + 7.. 778 Azote Norr. 6!B 15 216) Rio Tinto 1317. 6.. 4120J II. fautfch 1494 ̃̃ -23 ̃̃ 3629

Nos Rentes abandonnent encore quelques centimes, mais elles présentent cependant plus de résistance que ces jours derniers. Par contre, le 4 0/0 1925 à change progresse sensiblement. L'augmentation projetée des taux de l'impôt général sur le revenu provoque des demandes sur ce fonds, qui est exonéré de cet impôt. Il clôture à 104 05 (+ 1 65).

Fonds ottomans et serbe» lourds. Etablissements de crédit irréguliers, mais beaucoup mieux défendus qu'hier Banque de France, 11.305 Banque de Paris, 1.466 Lyonnais, 1.090 Union Parisienne, 884 Comptoir d'Escompte, 1.118 Société Générale, 1.088. Le Suez consolide toute sa hausse d'hier à 15.450. Mais le Métropolitain fléchit â 1.210.

Peu de modifications au compartlment électrique Distribution, 2.040 Seine, (585 Littoral, 956 Union, 785. Lourdes au début do la séance, les enpriftires se rélîvent en êlûlaro. et pendant lit déiftcfeme sêanco i S.io, 1.317. Léger recui >des métaux à Londres. On annonce cependant que le Cartel international du zinc vient d'être prorogé d'un an.

Charbonnages îourds.

Métallurgiques calmes.

Produits chimiques résistants Péchineg, 1.132 Kuhlmann, 484 Air Liquide, 782.

Recul des pétrolifères Rogal Dutch, 1.494 (- 23) Shell, 203.

La faiblesse de la livre sterling provoque un peu de flottement *̃ groupe des sud-africaines De Beers, 374 Rand Mines, 357 60.

Central Mining, 1.050.

Un peu de tassement aux eaoutchoutiêrés.

Introduite Aujourd'hui à la cote a terme du marché en banque, la British American Tobacco a évolué de 429 à 436, avec un marché assez calme. INFORMATIONS FINANCIERES Notre commerce extérieur Pendant le mois d'octobre 1982 le total des importations françaises s'est établi a 2.423.950.000 fr., et celui des exportations à 1.702.580.000 fr., en sorte que le déficit de la balance commerclaie a été de 721.370.000 fr. Ce déficit avait étà de 7.637.535.000 fr. pour les neuf premiers mois de l'année il est porté à 8.358.905.000 fr. au bout du dixième mois.

Aciéries du Nord

L'assemblée ordinaire du 17 novembre a approuvé les comptes de l'exercice clos le 30 juin dfifnicr, qui se soldent par un bénéfice net de 14.203.120 fr., donnant, avec le report antérieur, un total distribuable de 18.875.200 fr. Le dividende net, qui sera payable h partir du 15 décembre, a été fixé à 21 fr. par action A nominative, 20 fr. 13 par action A au porteur, et 7 fr. 89 par action B.

Henri Delamotte et Emile Turquem, administrateurs sortants, ont été réélus aux mêmes fonctions.

Etablissernents Orosdi-Back Le 17 novembre, les actionnaires ont approuvé les comptes de l'exercice écoulé se traduisant par une perte d'exploitation de 1.833.421 fr., s'ajoutant à une perte de change de 9 millions 651.217 fr.

Banque de France

Situation hebdomadaire

I Y du 4 au 10 novembre 1932

,y, ACTIF

En initiions de francs Encalbse-or (monnaies et

lingots) 85.433 -1^ 197 Comptes courants'postaux ^46 »8g Disponibilités à vue à

l'étranger j.$S8 -f- « Avances sur lingots et

monnaies d'or i-5>4

Effets de commerce es-

comptés a. 814 83 Effets négociables achetés

en Franco t8 113 Effets négociables achetés

et autres emplois à

l'étranger 1.069 64 Avances sur titres 4.546 13a Bons négociables de la

Caisse auton. d'amort. 6.6»o

Prêts sans intérêts à

l'Etat. J.»oô

Divers *.tf) 88 Passip

Capital de la Banque. »•» Bénéfices en addition au

capital t7»

Billets au porteur en cir-

culation 8j.jij 708 Compte courant du Tré-

sor public. 1.690– 61 Compte courant de la

Caisse auton. d'amort. «.«58 15 Comptes cour. et comptes

de dépôts de fonds «o~*9» -f 673 Dispositions et autres en-

gagements à vue 185 –̃ 161 Divers v r. 1.9 J4. + »94 Couverture des cniragenJe^ à rue Montant des engagements

à vue 107. 040. 575. 47S Proportion de l'encaisse-

or aux cngagem. à vue. 77 76 0/0

L'ART ETJÂJURIOSITÉ A l'Hôtel Drouot

Les tableaux de la collection G. L. Vive animation hier, à la salle 6 de l'Hôtel Drouot, à l'occasion de la vente des tableaux, aquarelles, gouaches^ et dessins formant la collection de M. G. L. M" Adolphe Bellier et M. Jos. Hessel dirigeaient les enchères, qui furent sa- tisfaisantes. Un pastel par Mary CaSatt, La Mère et l'Enfant, fut adjugé 20.25 francs quatre aquarelles par Jongkind firent successivement 1.650, 1.500, 1.450 et 2.400 francs une gouache par Pissarro, Le Ruisseau, fut payé 6.850 fr. une autre, La Gardeuse d'oies, 4.550 fr. un pastel par lioussel, ruse de fleurs, 3.600 francs une aquarelle par Ù. de Segonzac. Le Clocher. 6.100 francs une autre. Paysage, 6.000 francs une trot" sième, Les Canotiers, 7.500 francs une quatrième Paysage, 8.200 francs un pastel par Vu'illa'rd, Cour d'intérieur, 4 100 francs une autre, Femme au jardin, 3.600 francs. Parmi les peintures La Femme au chapeau, par P. Bonnard, 12.500 francs Femme à la chemise, par Bonnard, 15.000 francs Femme au tub, par Bonnard, 13.000 francs Nu debout, par Bonnard, 12.200 francs i Fleurs des champs, par Bonnard, 13.000 francs Paysage au petit vapeur, par Bonnard, 14.500' francs Le Printemps, par Bonnard, 15.000 francs Les Haleurs, par Henri-Edmond Cros. 12.000 francs tes Montagnes mauresques, par le même. 8.500 francs tes Bateaux, par Raoul Dufv, 4,000 francs iVii couché, par de La Presiiaye, 3.100 francs Le Nouveau boulevard de Port-Rouut, par Jongkind, 15.000 francs intimité, par P. Laprade, 4.000 francs Le Clocher à Cosne, par le même. 5.500 francs i Fleurs, par le même, 6.200 francs Jeune femme, par Marie Laurencin, 2.050 francs Le 14 juillet au Havre, par Marquet, 2.750 francs Barques de pèche devant les falaises d'Ëtretat, 32.000 francs Deux nus, par Pnscin, 4.100 francs Le Jardin de Kensington à Londres, par L. Pissarro, 10.000 francs; Pommiers en fleurs, par Pissarro, 16.200 francs Plein Midi. Lu Cavêe, par Pissarro, 34.000 fr.; Nu debout, par Kouault, 3.500 francs Le Nu à l'ombrelle, par D. de Segonzae, 7.250 francs Le Repos, par le même, 17.000 francs La Maison au toit rouge, par Seurat, 9.900 francs Paysage ù ta tourelle, par le même, 8.000 francs Le Moulin d'Edam, par Signac, 7.100 fr. Antibes, par le même, 8.300 francs Les Andelys, par le même. 12.200 francs La Rite André del Sarle, par Utrillo, 14.700 francs Le .salon et la salle ri manger, par Vuillard. 20.000 francs, et La Mère de l'artiste cousunt, par le môme, 40.000 francs.

La collection Georges B. Laisquin C'est en présence d'une affluence considérable que M* Maurice Ader et M. Henri Léman ont terminé hier cette excellente vente. Deux statuettes en porcelaine de Chine firent 2.350 francs deux vases ovoïdes en porcelaine de Chine, 2.900 francs une statuette par Puget, Neptune, 4.300 francs deux sta. tuettes en terre cuite, L'Innocence et La Sagesse, 4.250 francs deux chenets, époque Louis XV, 6.800 francs un globe céleste en métal peint (1727), 6.000 francs deux fauteuils, par Tilliard, 6.500 francs deux chaises, par Delannois, 4.800 francs Huit chaises et un fauteuil, époque Louis XVI, 5.100 frnncs un petit secrétaire, époque Louis XVI, cstanipillo de Manier, 7.100 francs Un guéridon citculaire, époque Louis XVI, modèle de Riesener, 12.500 francs un meuble d'entre deux en acajou, estampille de Kopp, 8.500 fr. une armoire ù deux portes, époque Louis XVI 9.000 francs un bureau plat de milieu, époquo Louis XVI, 6.200 francs un grand régulateur, fin dixhuitième, 6.100 francs un panneau en ancienne tapisserie de Beauvais, Les Amusements de la campagne, 7.400 fr, et un tapis chinois, 5.000 francs. Au cours de la deuxième vacation de ,la quatrième partie de la vente Henri Leblanc, M* 1 Desvouges a obtenu 15.000 francs pour la collection complète do La Caricature, avec la menRUélle et la provisoire; 4.000 francs

pour les Chants et Chansons populaires

tte la France, et 4:600 francs pour A tour through the soutern provinces, par Craven (1821), reliure de Thouvenin. M» Petit et M. Renh Colas ont adjugé: 1.950 francs Les anciens lapis d'Orient,

par Sarre et îrenkwald, et 3.500 francs Stùtia (tel l'art e italiana, par Venturi (1901-1929). ^"Maurice Manda, Manuscrits ft miniature»

Rappelons que M* Giard et M. G. Andrieux vendront quinze beaux manuscrits et de précieux livres ancien*, salle 8, demain samedi 19 novembre. Vente de livers en langues étrangères Les meilleures éditions de meilleurs écrivains étrangers, en belles reliures, seront vendues par M* Giard et M. G. Andrieux, mardi 22 novembre, salle 9. Textes en anglais, allemand, français, langues Scandinaves. Catalogue manuscrit en consultation chez l'expert Andrieux, 154, boulevard Malesherbes. Chez les créateurs de modèles On ne saurait avoir trop de gratitude pour les artistes, collaborateurs de maisons françaises, qui affrontent un jury international pour tenter d'y faire triompher los productions artistiques de notre pays..

M. Gotthelf est de ces artistes là, ainsi qu'en témoigne le premier prix qu'il vient d'obtenir au Concours du Bureau international des expositions. Le talent du créateur de modèles de Roby et des Cristalleries de Baccarat trouve dans cette récompense une nouvelle et éclatante confirmation. Exposition

et Ventes d'aujourd'hui EXPOSITION r

HOTEL DROUOT. Salle n° 6. Exposition publique. Objets d'art et d'ameublement et de curiosité. Argenterie. Meubles du dix-huitième siècle. Tapisseries ancienens appartenant à Mme A. L. M" Henri Bauooin, commissaire-priseur M. G. Guillaume, expert. VENTES

TENTES

HOTEL DROUOT. Salle n° 2. Vente. Succession de M. A. B. Tableaux anciens et modernes. Livres. Objets d'art de la Chine et du Japon. Meubles et sièges du dix-huitième siècle. Tapis d'Orient. il6 Henri Baudoin, commissaire-priseur Féral, Catroux, Mannheim et Bosse, experts. HOTEL DROUOT. Salle n' 11. Vente. Objets d'art d'Extrême-Orient et africains. M' Maurice Adeh, successeur de M» Lair-Dubreuil M. Portier.

SUIS ACHETEUR pierres précieuses, perles et bijoux, meilleurs prix. t PINKMAR (premier étage),

t) 14, rue Lafayette, Paris.

bourse du ±rr nqvem:bre_i932

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4 B. 9590 95 85 f ')' *Tr"^ab V, 7 1929 937.. 943 priv. 57 25 Montrambertetl.B.raudiire. "245 230 Albi 452 449 C°"= 2 74 4 B. 9590 3j4%Amorti8«abl« ̃ 7 '-i 1931 37 80 36 50 20.. Induat. da l'Afr. Nord. 409 410 90 Aniche CMinsa d') 751 795 Ar.es 175 50 176 â^!Cl«il 18 m 2 |Mfl0 i0\l V,2À V\ 8 Ruaaia* 54 1867-1869 20.. Franco-Japonaiso 131.. 131.. 6O..Anz,n 155 1150 Banque Nationale d'Egypte. 2434 |24I8 BZ°" p^?. 60 <' W

«8 33 Banque de Franc 1400.. 11305.. 4 918 9140 91 10 ^7. 460-. M des Pays du Nord 33..|Blanzy 610 606 Brakpan 390.. 39J » £u£d'n9 °° •̃̃• 59..

463 36 do l'Algérie 0000.. 9800 S 192O Amortissable. 20 15 fS Serbi- 5% 1913 38 50 38.. 30.. des Pays du Nord.1. 50 50 Carmaux 823 82a Bruav 227.. 223 Çn'n» 4 /Y »•• 98 60.. do Paris fi, Pay-Bas. 1455 1465 ..4% 1925 (change garanti). 102 4, 104 15 |^be S o^J 13.^ 38 50 38.. 125 Crédit Algérien 85..Carvin 350 ..1350 Cairo-Héliopolis 1004.. <*» Egypte unifie. ^|:« 2 de l'Union Parisienne. 385 384 4 U 1932 A %15 96 |^as » » 94 Crod. Foncier Colonial I 130.. 126.. 67 50 Dourges J65 164 Cambodge 56 55 E«ter,eUr« .6012 661/2 85 ..Compare Algérienne 1515..1507 4 ',o B 96.. 9:> 90 ^s°u8i,1 = °rf8olidéo<1 ,s30. 92.. 91 Indochine Cpart)!l230 1165 30 ..Grand-Combe 505 5<g canadian Ea9le «50 25 i4f •"̃;̃̃̃•• f ̃ ̃• » 1/2 «i C t 1 National lian •' o' ni iTA «ï Douanes 19O2 89.. 91 Madagascar. 10 ..Loire (Mines de la) loi.. 169 CaoutchoucsCS"Financlèrede) 88.. 85 25 £aP°n '?»» ei %J,'

50 Comptoir National d'Escompte H30 1118 Obhg.Ch.f.r État 4% 1912-14. 412.. 408 50 d'Egypte 40 50 50 d'Orient 190.. 183.. 37 50 Maries 53).. 530 Caoutchoucs V 252.. 244 50 £°rtuSai=> 56.-(- 57.

50 ..crédit Commercial de France. 658 ..654 s% 1919. 437 ^c^t 91.. 40 50 d'orient 75 Ostricourt 1260 1260 chartered 7150 70 25 Jure 4 8 8

200 Foncier de 4675 .14645 s; 5 1928 à 500 516 ..515-Priorité Tombac. 91 75 .Ostricourt 1260 269 Ch.rtered 50 7 5 Turc 4 %8

200.. Foncier de Franc 467? 464g p.T.T. S 1928 r à SOO. 516 515 Pr.or.t* 1 ombac Banques d. Province. 12S fr 137 50 Alflérie-Tunisi. (Omnium) 770 1835 Colombia 56.. 54.. 54 Charter. 16 16 Foncier de l'Indo-China 131 .129 4 1929 r à ,SOO.. 4/8 50 486 45 Soc. ©T' Alsacienne de Banque. 929 929 47 Bor (Mines de), ord 520 1515 Concordia 45 25 43 75 ©«d.» «i',l°/4 «i3–

100.. Lyonnais 1976 1990 Bons du Trésor 5 1924 74950730 OBLIGATIONS 25 Société Mar.eilleise 610.. 610.. 100 Mokta-el-Hadid. a-t.de SOOfr. 2945 2900 Crown Minée 557.. 552 £a"£ Mines 863 35/

Lyonnai.1 B~s du 71926 571 5~1 50 OBLIGATIONS 25.. Société Mar.aillei. 610.. 610.. 100.. Mokta-el-Hadid. act.de500fr, 2945 Z9UO Crow. Mines: 557 552 De Minos. 4 li2.é 4 318..

7/0 1926 3/1 3/1 3U De Beers ordinaire 364 374 Beer! •• "7 i;ii 1 '̃?••

Soe Financ franc et colon 115 112 Oblis- déoennalaa 1922-32. .)e7, 3% 394 392 20 Lille-Bonnièreo, ord I!?"414-- Préférence 649 637 Jagersfontein 36/ /3{ 6.

45 Société Générale 1092 1088 Caisse autonome 4 « '/o 969.. 968.. ,I,|7S^ 503.. 499 50 •“ 40 Pétroles (C Industrielle) 455 East Seduld 373 50 372 *'° T"«°-- >5 1/ 2. h I 2 37 Rente .Foncier* 616 618.. 8764% 503.. 503. 1 10 Dynamite (Société Centrale). 1998 2000 East Rand 68.. 67 75 ^exican Eagle m'wifiUVm2

32 iôciéte'Générai^FoncïèVe" 184 180 s H or 191V 000 dollar.) 392212% 289.. 293 50 ACTIONS irJDUSTRIELLtS 50 Elaotro-Chimi. Matai 1013 1000 Equateur 4950 48 75 Royal Dutch 2133221332

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̃6l2 32!u"<y»rtdV^ '280o..)2825..7%or)924()00do~ £ 1898 2% 3«.. 340.. *'J*^v Kali Salnta-Tharêa. 1725 1685 E^trôme-Criont IjO I4? ̃ steeTCommn' 56 S4 i/2

61Z 32¡lsuez (part de fondateur).p2800.. 1?82, 7 9o or 192,4 (100 dollars) ..13500 ',1351).. 18982% 34'J.. ?4°., 1 kali Salnte.Th6rbse. 1725 1~5 Extrême-Orie, nt. 150 147.. S~oclo~da. 35~18ï 3.1'2

217 37 Suoz (civile) (cinquième) 13510 3503 d, 5 1899 2 Met.& '329 327.. 34.. Chemin Est-AMrien 507.. 504.. 40 Matières Color. St-Deni. 723 ̃/» Franco-Polonaiso Petro. 58.. 57 ='eel Common. » ./• .54 I/Z 53 50|st!A.T .r.7..T. --̃- 612..Afrique Occident. Fr.n,.3%.> -a*).. 389 .< ,!o4 2 1^2% M.t.v-345' 345.. 27.. Oueatjouis 397.. 400.. 24 Rhône-Pouiono 728 7I5 Franco-Wyoming. ord 155.. 149 Es^pte hor» banque 078 078 81 80 ..Lvon. 1050 ..i 1050. |ndo.chine 3% 1909 365.. 369. °" 190S 2 3/4 409.. 409.. 3150 Oucst-Algerien 527.. 526.. 180 67 Le Ripolin. jouis 290J 28* 715 ©eduld 464 43? Ç**r ,'V'Y 84 60 fi3 RI 58 50 M w" 886 ..I 895 3< 1913 394.. 394.. ,9,0 2 3/4 Met »4 30?.. 40.. Tunisiens 594.. 590.. 64 65|Saint-Gobain. Chauny 1430 1428 General Mining 15 50 |b 50 | )™"> (change). 84 60 83 81 100 ..Nord 1440 1455 Mada8ascar 19O3-19O5 78.. 76 50 Û 1910 3% 300.. 30j 22 Parisienne ,n.d. Electrique.405 398 Goldfields, Consolidated H».. 175 M ? New-York 33 68 328 50 70 Orléans -942.. 962 Maroc 4 1914 467 407.. 19123% 2?2 272 100 ..Magasins Généraux de Paris.. 2180 ..2230 64 33 Soie Artificielle (Sivet) ̃ •••• Gula-Kalumpono «75 61 7s j*'° ̃•••••. 5- '£• 5 1/2.

90 ..San\a"Fé(CVfrChférProv '«OS 1004 4%i9i8 510.. 507.. lui oblig. décen. 1922 6 ••• ;•••• 85 ..Eaux IComp. Générale des) 1620 1615 25.. (part) 1118 1070 Hotchkiss 1087 1066 Bueno ,-Air es 4193 42 03

50 ..MetroDoMtain oe Paris t232 •̃ l205 •• Tunis 3% 1892 363.. 363.. -J 19236% 525.. 523.. 80 ..Vichy (Établ. thermal) 1475.. 20 Soie art. d'Izieux 835.. 836 Huanchaca 61.. 60 *r9«"t métal (comptant) 18 18 1 8

75 ""m de ShanoaT 931 937.. 4%1918.510.. 1I2I 6 520 520 200 Eaux élect. Indo-Chine 2630 2605 52 50 Salin, du Midi 933.. 930 Huelva Copper 4875 46 25 Cuivre (comptant) 327/8.321516 90 EauTet Édairage (UoAna'is'e): il* .-2125 Crédit National S 1919 612.. 615.. > 1928 5% 995 ..1000.. 800 Port du Ros.rio 20010.. 20005.. Hu.les de Pétroles 322.. 311.. NEW-YORK 80 ..ioî.tr P^aianSe d'l?BotrioU« 2055 .-20"0 •• oblig. SOOr S 1920.. 562.. 553.. 192941/2% 990.. 987.. 135 Air comprimé 3025 ..2950.. 55 Transports en Commun 640.. 640 Hydro-Elec. Cère 113.. 113 NEW YORK 47.50!P|eotricité de Paris i9° 1148 Bons6%1921 535 53! 119304% 913 Bourguignonne Energie 111 110 Transports Maritimes *•" Jagersfontein 103 102 M Cail Money e. m I 1 22 50|Electricité de la Seine"" 684.. 685.. 6%1922 546 547.. ï,!93O4%L0t» 934.. 932 Cables Télégraphiques ,.m Johannesburg 156 50 152 Câbles transfers 330 93. 328 C6.

37 50 Electricité et Gaz du Nord 668.. 660.. 6 janv. 1923.. 530.. 530 19314%Lots 939.. 932.. 40 Edison 900.. 875.. 220 Bénédictine 6705 6700 Kuala-Lumpur 97 75 94 2d change sur Paris, vue 392.391 7/8

37 50JEls.tricité et Gaz du Nord 668.. 660.. 6%janv.1923.. 530.. 530. '19314% Lots 939.. 93 40 ..¡Edison. 900.. 875.. 220 Bénédictine 6705.. 6700.. Kuala-Lumpur 97 75 9425 Change sur Paris. vue 392 3917/8

90 EUctr Ô (C!l Générale d') 2050 ..2045 6 juin 1923. 530.. 527.. 100 Electricité de Strasbourg 1870 ..1873.. 319 20 Bras.erie Quilmès 4020 4000 Langlaate 99 75 100 Atchin.on Topeka .i. 42 1/4 4112 55 in.rgrûtt0P,TMwatar™n:: 966 956 oblig. 6 !924 546.. 548.. u], Corn. 1879 2 60 519.. 519.. 21934 de Varsovie ord 1645 1700 125 Diatilleria Cusenier 2150 2150 Liévin 262 256 Baltimor. at Ohio 121/4 1216 36 ..inerg, E ectr Nord Franc» 630 625 O «Fonc. 1879 3 530.. 521.. 42 50 Energie du Maroc 2000 975 Distillerie de l'Indo-Chine. 623.. 622 London Tin ord 40.. 39 Canadian Pacific 13 3/4 13 1/2

90 Nord Lumière 1910 1895 -,«, .,7 Z 'sCom 18803% 535.. 540.. 60 Forces Mot. Agoûl 1730 ..1735.. 16 25 Grands Mou), de Corbeil, ord. 2^0.. 243 London Tin priv 31.. 30 23 Chesapeake 6V Ohio 24 1/4 23 7/8

Thomao ^Houston: »7 i. 369 ..D«p.rt. d.l'A,.n. 7% ,926.. W7 ^onc. ,lg3 |%J 33O5O 333.. 40.. Haut-Rhin 612.. 6IO.. 60..Nossi-Bé 7»0.Lorraine 81.. 60 2j> Chicago Rock Island. 6. 512

32 50 Union d'ElaotriBit* 777.. 7B5.. rt d 92'- ̃ 6""inS" F 1885260% 356 356 55.. du Refrain 900 901 Sucreries Brésiliennes 183.. 194 Main Reef Consolidated 133. 131 50 Missouri Pacific 41/2 4 3/4 7/6

.Firm?nv d'Electriaité 55" 54.. 6^?2a '??2 -"̃ Corn 1891 3 1% 315 319 60 Forces Motrices du Rhône 1601 1605 Sucreries Coloniale. 98.. 98 50 Maiacca. ord 96 50 92 ̃• New. York Central" 24 .). 23 18

DivT. 28550 284.. da la Marne 6 /i/o >»•• « 1892260% 374.. 416 50|Foro" Motric" du Rhône (parts) 10800.. 16790.. 250 Ciments Français 3550 3525 Malopolska 15 50 15 Norfolk & Westsrn 102J. |02 '30 For & Aci'érïes'duNord'ètËst 525 520 < "Ourt-Jt- \,â"^i' kif, In" Fonc189S28O% 384.. 384 Forces Mot. Vallée d'Aspe 143.. 140 duBoulonnei 308.. 309 Mexican-Eagla Oil ord 3525 34 Northern Pacific. '5. 15. 100 Cchnfider (Creusot> 1300 ..1290.. M.u.el S J4%19 23. 526 527 g. 1899 °" m ^3 (part) .435 .422 20.. de l'Indo-Chin 320 316 Michelin (part) 968 960 Pennsylvania 14 1/4 13 3/4

Tréfifénes et Lam du HavVe 500 500.. > Nord 6 921 539.. 535.. y | | °" ° 3,3 m 40 da la. Vlann. 585.. 579.. 200.. d'Origny 3410 3425 Moteurs Gnome 364.. 356.. Read.ng 32 1/4 32 3 8

̃ io::Jo0.rrî*4a.h™»..™: 354 343- f°/° Ilf-" m" îù" com.i9oii% 386 386.. 6865 0».^ 1350.. 1330 576.. \Pmro 7400 ..7490.. M«.mb,,u. 3950 29 2isouthe9rn-Ra,iway. 71/2 ̃> m

13 Jn. 455. 446.. ~1 ? ilf^=" iïl STO oFono19093% 19> 193. Financière de. Ciment» 23 50 23 50 Novig" de l'Afrique du Nord H3. 143 Southern Pacific 19 1/2 19.

40 vîôôiane et' Nnûx 596.. 585.. Pa»-de-Cala,. 7 ,? 926. 542.. ï*> O 205 202.. 63 (part) 890.. 890.. 80 Poliet & Chausson 1130 1 1 15 Padang (Caoutchoucs) 24> 238 Union Pacific 70 3/4 70.

13.. Lens 455 44.. Pais-de-Celais 7%1926. 542.. 539.. zFonc. 1909 3 9'u~ 19).. 7" Financière des CImenta. 23 50 2350 Nav/g de 1 Afrique du Nord. 14'. 143 Southern Pacific. 191;2 19.

40 Vicoigne et Nœux'15% 585.. 7%1927. 55: 555 LI. Com. 191;2 3 2o5 2Oj" 80 Indochinoise d'Électricité 890 .890.. 80 .Pol,et 8< Cha".aon. 1130 1115 Padang (Caoutchoucs) 24).. 238.. Union Paciflc. 70 i/4 70.

Viooigne et Nœux '»?i22' loin' Fonc 1913 3 1/2 403.. 403.. 40 Marocaine Distribution 1055 ..1050.. 666 66 9500 9325 Pana Copper 72 25 74 50 Allied Chemical ";•••;•• ,7J_ 77,/4

69 5 1929. 1010 Fonc. 1913 3 1/2 ~Vo 403 40 4Ü.. Marocaine Distribution 1055 ..11050 666 661 9500 9325 Pena Copper 72 25 74 5U. A Il,sd Chem'cal. 77 77 114

Bo,io .69.. 69.. viv «ooa "«o S7A H 1913 4% 472.. 466 50 25 Nantaise d'éclairage 420.. 421 Phosphates de Constantin. 258/ 255 •̃ American Can 53 1/2 53 1/2 Penarrova' 284! 284.. Somme 6 !4 1923. 529 526 £ fg2& j°%]][]'m[m 709 ..708 60.. part 1170..1179.. 36 Bon Marché 429 428 Phosphates Tunisiens 75 50 50 74 7J American Smeltina II" I II II 1 1 ti 1/4 15 1/4

Crédit 6én"d"a'»ë*Vroiàà: *••. a2 ̃̃“̃“ H-Alh^B* Corn. 1927 7% 584.. 580.. 75 Pyrénéenne d'Energie Electr.. 1625 1625 125..Chapal 1160 1155 Plakalnitza 32 50 30 25 American Tolephon 107 1/4 [07 I/o

Bo» Malétra 216 211 « d Albert 6% ̃- a. Q 1930 4% 916 931 15 Radio-Electrique 175 .170 Coty (Société anonyme) 183 185 Randfontein 205 50 201 5(J American Tobacco B 63 1/2 63

Bozal-mrelétra 1 216 211 Ville e e Roirns 6% 6 9/o 1927 IW :*1 IJ:: 916 931 15 R d El t, 175 175 ~170 Coty (Société anonyme) \8 185 IS5 Randfontein 205 50 01 SU, i.an Toba.co E3 63 1/2 63

20 KÛhîrnann 481 +34 Ville de Reims 6 /o 1927 1040 1039 <J/Com 193, 4 oj 95O.. 940.. 15 Radio-France 381 385.. 7 50 Galeries Lafayette' 92 50 95 Rand Mines. 363.. 357 30 Anaconda Copper 9 3/4 9 1/4

5..Gaf«r 349 Y. 349 A. 0/ ,0-0 -ilA <ÎI4 Com. 20 Radio-Maritime 196.. 198 (part) 47500.. 48000.. Roumano-Belge de Pétrole. 9.. 9 •• Baldwing Locomotive! 6 1/2 6 5/8 45 •̃ Produits c'hïm'd'Aiài.'Frooés "25 H32 É9'18" <<•»»•*«• f S ?2f- 5 f •̃ ,5Q •• Alsace-Lorraine S 813.. 812.. 18 30 Sud Lumière prior 331 327.. 37 01 Printemps, ord 430 Shans, 2125 20 75 Bethlehem Steel 17 S/o 17 1/4

45.. Produits chim, d'Alaia, Frogt,s 1125 "'11132.. 9 ~es v~ ee. 5 %1928:11016 :1011 Alsace-Lorraine 526 ~13 812.. 18 30 Sud Lumière prior, 331 327.. 37 01 Printemps, ord. 430 Sh. ansl. 21 Z5 2075 Bethlehem Ste.i .7ilb IY 114

Châraéurs Réunis 217 208.. S 1928. 1016 101 1 «« jZ<1"e |0™ 3^ 302 3,9 20 jouiesanc 5895 5860 45 Agences Hav». 873.. 872 Shell 2W 204 W Consolidated Gaz 58. 57 3 8

Transatlantique ord 57 55. filyie.o, 5.3 45 Télégraphie .ans Fil 370.. 360.. 95 Didot-Bottin 1887 1888 Silva Plan 2325 23 23 Dupont d. Nemour 361/2351/2

Voîturesi Paris ord 171 175 nduatrie Sucr.ara Fr. 6% 927 5 3.. 513 -y 433.. 483.. 40 Téléphones 590.. 603.Le Figaro. 72.. 76..Springs 417.. 414.. Coty 3 7/8 35 8 Voitures à Paris Industriels Alsacien. 1921 511.. •• 4% 444.. 443 Alsacienne Industrielle Textile 225..Chaix 4945 4690 Steaua Français 255.. 252 Electrio Bond and Sh.re.. 217/3 2212 30 Air Liquide 785.1782. 304 =n 3%ancienn 398.. 397.. 370 Oollfus-Mieg 6675..6575.. 110 Librairie Hachette 1924 1900 Sub Nigkel 538 533 General Electno 165/8 163/6 Caoutchouc.' ïndô Chine 159 156 Al?*ri° 3 ,'9°2 1 t?J" vt 2 1°2 'M 380.. 379 Industrie, textiles (Générale) 681 70 Afrique Occidentale (C") I68U 1689 Tanganyika 75 25 74 25 General Motors 13 7/8 13 3 4 40 cftroën B Jg 4^, Indo-Ch.na 899-1906 325.. 323.. Industrie textile 520.. 516. 10 Air Liquide (parts) 2b90 2850 Tavoy Tin.. 23 22 International H.rv.ai.r 221/2 2236 Citroën. B 1 19O2. 308 %i m 38 Centrale d'Èclaiça B.(L.bon).. 757.. 745.. 55 Bergougnan "690.. 700 Terre. Rouae. |20.. 1 18 50 Kennecott Copper 111/4 1118 Ford 107 101 Iun'BK]%°?é,}?°7 %}>̃•?£>" 6% 478 478 1 45 Cirages Français 730 725 Tharsis251 •• North Amencan 39. 28 3/8

Ipathicinemâ'fio'JiVa) 93 68 Tunisie 3 /s <J I9O3 462.. ££ •̃ g% 454 452.. 20 Acétylène (i Eiectrc-Métal. 610 Citroën (parts) 73.. 71 50 Transvaal Consolidated Land. lOil 50 105 Paramount Corporation il/4 31/4

PathéCnémaCcaDj 112 109.. A 1931P .j. 865. 865 | g ..403.. 400.. 70 Aciérie, de Lirtgwy 461 46 Colonies (Général, de.) 308 313 Tubes et F. de Sosnowic 55.. 54 50 Rad,0 Corporation. 712 ?- pâunâot 243.1244. 3%Fusionanc 376 376.. 30.. de Micheville 731..711 Consortium du Nord ,335 320 Tubize priv |54.. 153 Royal putbh |9i/o 18 7/8 100 RaffineriêÉ'et'sJc're'rieVsav" 1818 1819 Allemagne1924(Dawes)1OOL 6850 6760 3 Fusion nouv. 378.. 375.. 200 de Sambre-et-Meuse Mît" "V" Part 699 Union Corporation 289.. 284. -Shell 14 3/8 14 3/6 .J Union EurODéenne 375.. 369 Angleterre 2 50 35 2 1/2% 365.. 367 40 Atel. & Chantiers de la Loire.. 487.. 439 25 ..Continent. Compteur, à Gaz. 418.. 419 50 Heut Katanga pri. 20*0 2038 Standard Oil New-Jersey 31 1/6 31. union Européenne Aroentiri S 1907 1130 1145.. 6%1921 472.. 473.. 80.. Const. Nord de la France.. 997 65 Dragages et Trav. Publ 651.. 651.. cap 2200. 2265 U. S. Rubber 51/t 518 ,m 5%19O9 1400 1390 3%1921 312.. 310.. 40 Bonneville 506 510 Gaveau & C" 123.. 121.. div 2275 2245 •• U. S. Steel Common 357/6 35 1/4 •• Russe Consolidé 1™st T lories 4 25 Belgique 2 W 36 36.. 30 Chantiers de Saint-Nazaire. 250.. 250.. 75..BecAuer 819.. 600 Urikany |4).. 121 ̃• Union Carbide 25 3; c 25 1/8 .“•• S 19O6 2 30 t-SL 3% i89S-19OS1"s. 48.. 49 2(1 Midi 6 488.. 485.. 100 Châtillon-Commentry 2100..2200.. 50 Maroc (C" Générale du) 460.. 45O..Vermink 42 75 42 73 Utah Copper 66 66

10.83%lS,rbie 4% amortissable 189S. 32 31/5 6 1923 510 510.. 5% 438.. 435.. 15 Decauville 236.. 244.. 450 Tabac du Maroc 7000 70CO Vieille Montagne 1409 1378 .• Westinghouee EleetHo 23 3/4 27 7/8

Turc Unifié 27 25 °U BrésM 4 1889 4% 397.. 395. Electro-Câble (ordinaires) 28.. 28 Union Comm" Indo-Chinoise. 102.. 105 Villemaone 24 75 25 50 VVestinghouee Eloctri 28 3i4l 27 718 5l/o19l4 U 60 fJ> 40 ̃_ 5%Fundjng 10 Estampage de la Vence 95.. 95 Lano Bank Egypt Vins & Spiritueux |07 105 Titre, traité. 700.000 Banque Nationale du Mexique. 177.- VA •• 1909 (Pernambuco) 382.. 380 Nord 6 série F 490.. 490.. 750 (dixième part) 92.. 92.. 340 Crédit Foncier Franco-Canad. 5450 5500 Viscose (.nationale) 377.. 371.-

3 *̃ Ottomane 429.. 4^ gu| je g ,896 ,93 s%sérieE 466.. 467.. 85 Fives-Lille 1101 ..1101 26 p. 50 Nord-Espagne Wost Ra.id 81 79 31 ̃̃– n

4h;%19O7 230.. 216.. 4% série D 470.. 470.. 12 50 Forg. & Aoiér. Huta-Bankowa. 210.. 211 .Saragosse CHANGES (Comptant)

I E. Crédit Foncier Egyptien 2025 ..1995.. 5 1896 193 3 ancienne 40350 400.. 25.. Marine et Homéc 490 1490 Sosnowic 400.. 390.. 61 79 Londres «M 73 83 98 C.nad.an-P^^ 368.. 359.. Chine 86 86 2 1/2 série C 415.. 408.. 37 50 deumont ^l?-5? Suc. Raf. d'Egypte (parts). 365 .368 COMPTANT New-York 25 51 25 51

.Wagons-Lits ord 74.. 72 C^.na fy°%?<?oa 1250 1265 6 1921-tran. A ••̃ •̃ 87 '70 (parts) !4^l !4Sf Suédoise Allumettes 118.. Allemagne

Wagons-Llta ord.. 74.. 72.. 4Î'Í %1908. 125() 1265.. oï~ 1921 tren. A. 320 319 8770 .p~rts)' 1455 14)5 SuedoIse Allumettes. 116.. ~Charuan) Allemagne.

6.h. S/Mining ^l.. 1062 .o» c~ *b^i9,°98ov. ll '£? 3% 192, 320 3.9,. 53 Med,te™ (Forg. « 0^0. =======!===========_ =™ «^r^ ^,0.. 000 b.w ™ » m »

2 ^"0" ilîî «àS E^t. unifié. « » « 50 Bona décennaux 7%_ SI2 Sl3 M Forge9 Leva, Aulnoye 37O m CHANGES A TERME S"X: .631. mk: l'rîS" W662W862

R,o-T'nto 1315 1308.. Privilé~j'é' 5560 55 35 Orléans Bons décennaux. 7%. 512 513.. 50.. Forges Levai Aulnoye.370.. ;365 CHANGES A TERME Hérac'ee. part. 17!00.. Grèce.

Azot.CNo^eg;;nne). 633 618 Pr-v.l.g.é 55 60 55 35485 110 F. Belge. Mat. Ch. de fer «S"irS?" Report R Déport B Hutchnson 1480 1455 Hollande 1024 25 1024 25 Lautaro Nitrate 46.. 46 6% 440.. 447.. 45 Denain-Anzm 1100..1095.. ngpon n uepon Omn.um-Pétroles 67 69 50 Italie 130 80 130 80 Orientai Caroet 116.. 115 Espagne extérieure 4% 410.. 405 Lorraine Min" 4V Métall. 3S0 Steaua Romana 46 25 44 25 Norvège 45 b. PéWina 396.. 394 Haïti S 1910 497.. 497.. 3 ane 402.. 400.. 70 Matériel de Ch. de fer (C1* Fr).. btl) 800.. DEVISES I moi. i moi. Monaco 2840 2725 Pologne <1OO zloty) 6 6. Royal Dutch"(dixième.) 1520 1485 Italie 3 H 73 20 73 25 25 22 50 Matériel de Transport 235.. 239.. ̃̃ V.scose française 6000 J6050 Prague 7570 75 50 7 e..ipÔrtugue«a de Tabacoa 142.. 139 Japon 5 19O7 39.. 39 Ouest 3 %ano 400.. 399.. 105 Métaux (C" Française) 1835 1855 Londr 0. 11 B a 0.09 R. 0.23 B a 0.17 R part 6975 ..6825 Roumanie •0.3.11 sucrer" et R«fflnâri» d'Egypte 477 473 4% 1910 24 25 2 i/2% .V 379 382 Senelle-Maubeuge 833 816 New-York 0.04 B à P. 0:10 B à 0.02 B. «ia» 13240 ..13200 Suède 448.. 444 •' »/̃ suisse 490 75 490 75


Spectacles

PREMIÈRES AU MUSIC-HALL

MAYOL A L'EMPIRE

Mayol vient de reparaître sur la scène de l'Empire. L'année dernière, il avait dit adieu à Paris, ses pompes et à son public. On sut le persuader qu'il était trop tôt encore. On avait raison la preuve en est faite et parfaite chaque soir dans la vaste salle de l'avenue de Wagram.

Ce soir même, à minuit, dans les coulisses de cet établissement, on fêtera les soixante ans de ce chanteur qui enchanta Paris. Ces soixante ans, Mayol les porte avec une sérénité souriante qui a presque les vertus de la jeunesse. Un peu lourd de ventre et d'épaules, l'image qu'il nous redonne de lui-même ne 'nous déçoit pas, tant il semble allégé, par f| la grâce de sa bonne humeur..

ï Plus que quiconque, il fut fidèle à son art c'est là chose assez rare à notre époque pour paraître touchante aussi le bénéfice lui est-il acquis maintenant de cette fidélité. Mayol, comme tant d'autres, et mieux peutêtre, aurait pu faire figure à l'écran ou au théâtre. Il ne voulut jamais que chanter ses chansons. Il y a là une sorte de dignité professionnelle bien sympathique. Il reste le

Théâtres

Répétition générale

ATHENEE (Central 82-23), à 8 h. 48 L'Affaire de la rue Royale, comédie en trois actes de MM. Max Maurey et Jean Gult-

ton.

Premières représentations

OPERA-COIWSQUE (Gut. 05-76), a 8 heures 45 La Vie de Bohème (Reprise). COMEDIE DES CHAMPS-ELYSEES (Elysées 72-42), ft 9 heures: La Margrave, trois actes de M. Alfred Savoir.

En soirée

OPERA (Louvre 07-05). à 8 h. 15 Elektra (.Mme Germaine Lubin, Mlle Lapeyrette. -Mlle Germaine Hoerner, MM. Le Clézio, Sing-her, Froumenty; Mmes Rex, Mandral; MM. Luccioni, Ernst; Mmes Lalande, Montrort, Manceau, Tcssandrn, Hamy, Marllle't). Orch. M. Ph. Gaubert. Un Divertissement (M. Scrse Llfar, Miles Camille Bos Lorcia, M. S. Peretti. Mlles Lamballe, CÉrés). Orch.: M. J.-E. Szyier.

COMEDIE-FRANÇAISE (Gut 02-22), à 8 h. 45 L'Age du Fer, de M. Denys Amlel (MM Brunot, Chartes Uranval, Ledoux, André Bacqué, Lucten Duhosq, Le Goff, Pierre Lccomtc, J.-H. Chambols, Echourln, Jean Valcourt, Marcel Durresne Mmes Tonia Navar, Irène Brlllnnt, Mary Morgan, Germaine Cave, Marcelle Brou).

OPERA-COMIQUE (Gut. 05-76), à 8 heures 45 La Vie de Bohème (Miles Vera Peeters, Madeleine Mathieu: MM. Mlchelettl, Lanzone, Musy, Dupre, Payen, de Creus). Orch. M. Georges Cloez. ODEON (Danton 58-13), à 8 h. 30 Don Juan, l'homme de désir, de M. Jean Suberville (M. Romuald Joube); L'Habit vert, d'Alfred de Musset et Emile Augier. Demain, en matinée et en soirée « Education de Prince ».

AMBASSADEURS (Anjou 97-60). à 9 h.: Edition spéciale, d'Henry Torrès, d'après Louis WeltzeuKorn (avec Henri Rollan. Germaine Dermoz, Marcel-André, Jacques Varennes et une troupe de 27 artistes). 3 scènes tournantes, 43 tableaux.

ANTOINE (Botzaris 31-00), il 8 ï. 10 Périphérie, do Krantlsek- Langer adaptation de MM Benjamin Crémleux et Henri -Jeanson (Mmes Sylvlé, Camille Calvat; MM. Pierre Rlnnchar, Palau, etc.)

ATHENEE (Central 82-23), à 8 h. 45 L'Affaire de la rue Royale, de MM. Max Maur«y-et Jean Gultton <S1M. Lucien Rozenberg, Marcel Simon, Etchepare, Juvenet, Jean d'Yd; Mmes Pariset, Sarbel, etc.) BOUFFES-PARISIENS (GUI 45-58), a 8 h 45 Axor. opérette de G, Gabaroche. CAPUCINES (Gut. 56-38), a 8 h. 45: Le Progrès s'amuse, revue de Rlp (Tramel, Dallo et Edmond Roze, Goupil, Barencey et Oeorge; Mlles Thérèse Dorny, Edith liera, Régine Paris et Davia, etc.) < COMEDIE DES CHAIYIPS-ELY8EES (Elys 72-42), a 9 heures La Margrave, trois actes de M. Alfred Savoir (Première) (Mme Vera Serg-lne Miles Lucienne Bogaert, Wendling; MM. Louis Jouvet. Renoir, etc.) FOLIES-WAGRAM (Etoile -iTO'ii. relâcne. GAITE-LYRIQUE (Archives 29-20), a 8 h. 30 Le Pays du Sourire, de M. Franz Lehar (MM. Wllly Thùnls, Paul Darnots Mmes Georgette Simon, Cœcllla Navarre et M. Duvuleix).

GYMNASE (Prov. 16-15), à 8 h. 45 145, Wall Street, de MM. Brooks et Lister. Adaptation de Mlle Eve Curie (Jane Chevrel, Michel Simon. Alcover, AImf Clarlond, etc.).

MADELEINE (Anjou 07-09), à 9 h. 15 Mozart, de MM. Sacha Guitry et Raynaldo Hahn (Yvonne Printemps, Mauloy, Jeanne Provost, etc.)

MATHURINS (Anjou 90-00), a 9 heures Prenez garde à la peinture, de M. Renf Fauchois.

MICHEL (Anjou 35-02), â 8 h. 45 Walentin le Désossé, de M. Claude-André Puget (Jeanne Cheirel, Alice Cocea, Pierre Fresnay, et Polairnl.

MICHODIERE (Rlch. 95-23), â 8 h 45 La Fleur des Pois, de M. Ed. Bourdet (MM. ï Victor Boucher. Alerme et Saturnin Fabre; Mmes Marguerite Deval et Yolande Laffon). MOGADOR (Trin 43-69), â 8 heures 20 L'Auberge du Cheval blanc, de Hans Muller. Adaptation de Lucien Besnard, lyrics de René Dorin, musique de Ralph Benatzky (Georges Milton, Gabrielle Rlstorl, etc.).

MONTPARNASSE Gaston Baty (Danton 89-80), à 9 heures Café-Tabac, un acte de Denys Amlel; Comme tu me veux, trois actes de Pirandello, traduits par Benjamin Cré-mlRux. Mises en scène de Gaston Haty. NOUVEAUTES (Prov. 52-76), à 9 heurer Jeanne, de M. Henri Duvernols (Régina Camier, Jacques Grétlllat, Charlotte Barbicr-Krauss, Gildès, Robert Vattler, Chrlstiane Ribe» et Germaine Auger).

PALAIS-ROYAL ( Uut. 02 50), & 9 DeUtes La Maison d'en face, de M. Paul NIvoix (Mines Jane Renouardt, Mireille. Renée Varvllle, A. Champeaux. MM. Louvlgny. avec Duviilles. Paul l'aivre)

POTINIERE (Central 86-21). a 9 neures: Cinq à Sept, de Mme Andrée Méry (Mme Madeleine Lély, M. Fernand Fabre, Mlle Jacqueline Erly et Philippe Janvier, avec Argentin et Louis Scott).

SAINT-GEORGES (Trnd 63-47), 8 9 h Mademoiselle. de M. J Deval (Marcelle Gêntat, Betty Daussmond, Georges Clarins, Christian Gérard et Renée Devillers). SARAH-BERNHARDT (Arch 00-70), â 3 h. 30 La Dame aux Camélias (Mlle Falconettl, MM. Rolla Norman, H. Monteux, A Decœur Mmes Hélène Petit, Violaine, etc) THEATRE FIGARO, 43, Faubourg-Montmartre (Prov. 37-82) Relâche pour répétitions.

THEATRE DE PARIS (Trln- 20-44), a 8 h. 30 0 Une femme ravie, de M Louis Verneul! (Mme Elvire Popesco, MM. Louis Verncull, Jean Perler).

VARIETES (Gut. 09-92), à 9 heures Auréiie, de Mme Germaine Lefrancq (Mmes Marguerite Pierry; MM. Pauley, Marcel Vallée Mme Mady Berry, M. Larquet, Mlle Suzet Maïs).

ALBERT-I" (I.aDorae 21-49), à 8 a. 30 Le Doyen des Enfants de chœur. AMBIGU (Nord 36-31], à 8 a 45: Topaze

ATELIER (Nord 49-24), à 9 neures Le Château des papes.

AVENUE (Elysêes 49-34), a 9 heures La Ronde d.udinilia Pitoëff)

CHATELET (Cul 02-87). a 8 n 30 Nina-Kosa (André Rnugé. Bach et Sirn Vlva) CLUNY (Odeon 07-76), à 8 h. 30: Bourrachon (Signoret)

CCiïiŒDIA (Trin. 10-12), à 9 Heures, Un joli monsieur.

DEJAZET (Arcû. 16-80). à 8 Il. 30 i Joseph est un cochon.

FONTAINE (Trln 10-34), relâche. GRAND-GUIGNOL (Trin. 88-34), à 9 H. Sexualité (M. Mayano).

monnangs qua

maître incontesté d'un genre dans lequel il ne saurait être égalé.

Son répertoire n'a pas changé. Mayol avait su faire un choix excellent. Nous ne saisirons pas, après d'autres confrères, cette occasion de louer la chanson d'autrefois en l'opposant aux productions actuelles. Le principal est de savoir choisir et cette science fut, à coup sûr, une des causes du succès constant de Mayol. Aussi le temps a-t-il passé sur les refrains sans leur enlever leur saveur. Il n'y a pas de génie dans Les Mains de femme, dans La Cabane Bambou, ni même dans les strophes de cette Cousine, qui nous est si familière, que chacun peut se croire un peu de sa famille. Mais il y a dans tout cela, paroles et musiques, tant de mesure, de gentillesse, de légèreté dans la moquerie et dans le sentiment, que nos souvenirs trentenaires en restent tout imprégnés. Une époque revit avec Mayol, et une époque heureuse. Et lui-même a gardé assez de jeunesse, sous son toupet effronté, pour que la grâce de ces souvenirs ne soit même pas mélancolique.

Robert Destez.

MOULIN DE LA CHANSON (Trtn. 69-87). k 9 heures Au Paya du Soleil.

ŒIL-DE-PARIS (EtoIle 36-82), t t Heures Je ne suia qu'un épicier.

ŒUVRE (Trtn. 4S-52), à 9 h. 15 Cabrioles (Berry et Prlm).

PORTE-SAINT-MARTIN (Nord 37-S3), à 8 h. 30 Le Scandale.

RENAISSANCE (Nord 37-03), A 8 h. 45: Douze nuits d'amour.

SCALA (Prov. 08-32), à 8 h. 45 Théâtre chantant de Georgius.

STUDIO DES CHAMPS ELYSEES (Ely- sées 72-44), à 8 h. 30: Dimanche, Le Testament du Père Leleu, Article de Voyage. STUDIO DE PARIS (Trtn. 26-22), relâche.

THEATRE DES ARTS (Waffr 86-03). a 8 h 30 La Leçon d'amour dans un parc. THEATRE DES DEUX-ANES (Marc 10 26), à 9 heures La Conférence d» Nos. Anes.

THEATRE DE DIX-HEURES (Marc. 0748) a 10 heures Dix heures aonnent. THEATRE DES GOBELINS <ioi 60-74) à 8 h. 30 La Cocarde de lïlimi Pinson. TRIANON-LYRIQUE (Nord 33-63), & 8 0. 30 Ciboulette.

P TH. SARAH BERNHARDT P Soir. 8 h.30. Mat. dlm. 2 h. jeudt 21i.3O = La DAME aux CAMELIAS I 1 avec Mlle FÂICONETTI g THEATRE 1 Q HEDUERES de H ̃ FRANCHE

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LOUIS VERNEUIL RAVIE et JEAN PERIER IWl1*

Notes et information. La répétition générale, au Studio de Paris. de Ces Messieurs-Dames, revue de Francis Carco, est remise à demain soir. On annonce

La répétition générale de Bonsoir, Paris, de MM. A. Heuzé, Ch. Tutelier et André Bay, musique de MM. Lionel Cazaux et Jacques Réale, lyrics de MM. Tacques Monteux, Roger Féral et René Toché, aura lieu aux Folies-Wagram, mercredi prochain. Le service de seconde pour Amélie, de Mme Germaine Lefrancq. sera reçu ce soir, aux Variétés.

A l'Opéra. C'est Mlle Yvonne Gall qui chantera demain le rôle de Marguerite dans Faust, avec MM. Villabella, Pernet, Cambon, Mlle Gervais dans tes autres principaux rôles Mlle Lorcia, Mlles Cérès, Simoni dans le ballet, sous la direction de M. Grovlez.

Le mercredi 23 novembre, Boris Godounov, pour les représentations de M. Vanni-Marcoux, qui a créé ce célèbre ouvrage sur la scène française et vient d'y obtenir le plus magnifique succès.

A lA Comédie-Française, Nous rappelons que la matinée de gala. au bénéfice de la Caisse de retraites du personnel de la Comédie-Française, aura lieu demain, à 2 heures.

En soirée, à 8 h. 3o, Mademoiselle de La Seiglière et Les Fresnay.

A i/Odéon. Les répétitions de Le Pavori, la nouvelle comédie de Martial-Piéchaud, ont commencé, sous la direction de M. Paul Abram. Les interprètes en seront Mlles Nelly Cormon (en représenta lions), Suzanne Courtal, Jeanine Crispin. Viovy, Margès, MM. Paul Œttly, Ravmond-Girard, Squinquel, Paul Delon.

C'est toujours devant des salles combles que se joue, au Théâtre Mogador, L'Auberge du Cheval Blanc, d'Erik Chareli, avec Georges Milton, en tête de toute l'incomparable interprétation. Il est donc prudent de retenir ses places à l'avance. On loue déjà pour le Réveillon. Dimanche et jeudi, matinée à 2 h. 30.

La Chauve-Souris, de Strauss, vient d'être créée au Grand Théâtre de Bordeaux, avec un immense succès, par Mireille Berthon. de l'Opéra, et N. Lapeltrie.

Mme A. Berthez, directrice du Théâtre des Capucines, inaugurera, à partir du mardi 2g novembre, en matinée, une série de conférences sur les sujets les plus divers, traités par les personnalités les plus parisiennes. l

C'est définitivement le 24, en soirée, qu'aura lieu, à l'Œil de Paris, la répétition générale de la nouvelle pièce en quatre actes d'Alfred Gragnon. avec M. Valsamaki, Pierre de Guingand, Svlvaine et Joachim, et de Peluche et Mouche. un acte de Sylvaine. |

Mlle Nadia Dauty vient d'être engagée, par le directeur du Trianon-Lyrique. pour interpréter le rôle principal de Madame Favart, qui sera affichée à partir du 23 novembre

M. Aquistapace vient de reprendre, au Théâtre des Mathurins, dans Prenez garde à la peinture. de René Fauchois, le rôle du Docteur Gabarin. au'il a créé avec tant de succès.

Voici quelle sera la composition et la distribution du spectacle présenté au cours du « Gala au profit de la Ligue des mères abandonnées », le dimanche 27 novembre, à 8 h. 30, au Théâtre Albert-I".

La Quatrième Eve, comédie en actes, de Mme Lucie Delarue-Mardrus. avec Yves Renaud Du Sang. urame en un acte, du même auteur, avec Claude Gesvres YoYo, sketch d'Eric Saint-Eric.

Mlle Léonnec chantera des chansons bretonnes et martiniquaises.

Prix des places 20 à 75; francs. On loue au Théâtre et à la Ligue des mères abandonnées, 154, rue du Faubourg-Saint-Honoré (Balzac 52-84).

Une matinée sera donnée spécialement pour les directeurs et la presse le vendredi 2 s, à 2 h. 15 précises.

Mlle Pia Igiriseano, la jeune cantatrice roumaine, vient de triompher à l'Opéra de Prn"ue, et toute la presse tchécoslovaaue souligne non seulement les qualités rares de

sa belle voix, et le jeu expressif, mais encore que cette artiste chanta le rôle de Butterfly en langue française. C'est un hommage rendu à l'enseignement de l'art du chant de chez nous, puisque Mlle IgiriEeano, qui a travaillé à Paris, a voulu exprimer. dans cette manifestation, sa reconnaissance envers sa seconde patrie, qui est la France. Le Moulin de la Chanson offrira, aujourd'hui, en matinée, une représentation de Au Pays du Soleil, aux artistes des théâtres de Paris.

l~usic Halls, Cabarets et Cirques

Premières

CIRQUE D'HIVER, à 8 h. 45, première du Cirque Busch, à Paris.

En soîrëe

CASINO DE PARIS, a 8 h. 30 Revue Sex Appeal Paris 32, avec Marie Dubas. FOLIES-BERGERE, relâche pouf les dernières répétitions de la production de M. Paul Derval La Revue d'Amour, 50 tableaux de MM. Maurice Hermlte et Jean Le Seyeux.

EMPIRE, a 8 h. 30 le célèbre diseur Muyoi, etc. Mat.: Jeudi, samedi, dimanche et lundi.

alh AMBRA, & 8 h. 30, spectacle de. music-tiall. la attractions.

PAVILLON, Music-hall, Lucienne Boyer. De 2 h. â 7 h et de 9 h. à minuit. 13 attractions.

GAUMONT-PALACE, i attractions. LUNE ROUSSE, Dorin, Léon-Michel, P. Dac La revue de La Fouchardière. « CHEZ-ELLE », à tt heures Lucienne Royer (Gut. 02-stl. 1.

CIRQUE MEDRANO, & 8 h. 45 Le Cirque sous l'eau, pantomime nautique, etc. Mat. jeudi, samedi, dimanche

CIRQUE D'HIVER, à 8 h. 46 Le Cirque Busch à Paris (Ce soir, première). Mat.. Jeudi, samedi et dimanche,

LUNA-PARK, matinée 9 b. Dancing (Semaine, entrée libre).

JE RETIENS MON FAUTEUIL.

pour la soirée du

LUNDI 21 NOVEMBRE Ire de gala de

lA ME D'AMOUR

avec

FLORÊLLE aux

FOLIES-BERGÈRE

Courrier Musical

En soirée

A l'église de l'Etoile, à g heures, La Passion selon saint Matthieu (première partie. audition intégrale), par la Société J.-S- Bach, sous la direction de M. Gustave Bret. Salle Pleyel, 22 novembre, Société Philharmonique, Jacques Thibaud.

L'Association des Anciens élèves du Conservatoire donnera, le mardi 2Q novembre, sous le patronage de M. le Président de la République, en soirée, au Théâtre des Champs-Elysées, un Festival Debussy-Ravel, au bénéfice de ses caisses de secours et de retraite, avec le concours de l'orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire, sous la direction de Maurice Ravel et de Philippe Gaubert, de la cantatrice Ninon Vallin et de la pianiste Marguerite Long, Places en location de 10 fr. à 60 francs, au Théâtre des Champs-Elysées.

L. de Crémone.

~A RD

BORCHARD

Au Théâtre des Champs-Elysées, mercredi 23 décembre, à 9 heures. Location au Théâtre, chez Durand et Dandelot.

Cinémas

AGRICULTEURS (8, rue d'Athènes), 3 6., 9 h. (sam., dlm. 2 mat., 2 U. 80 et 5 h.): Scarface.

ARTISTIC-CINEIÏIA (61, rue de Douai). Mat., 14 h. 30; soir., 20 h. 40 Jeunes Filles en uniforme.

BONAPARTE (place Salnt-Sulplce), 3 h., 9 h (sain., dlm., 2 mat. 2 h. 30. S h.) Clair de Lune.

AUBERT-PALACE, de 9 h. 80 a 9 Heures: Un rêve blond (Lillan Harvey et Henry Garât)

CAIVtEO, Le Picador. De 10 h. à 0 h. 30. CHAMPS-ELYSEES (118, av. des ChampsElysées). Mat., 14 h. à 20 h. soir., 21 h. 15 Silence.. on tourne (Harold Lloyd). CINE-OPERA (32, av. de l'Opéra). Permanent de 13 h. 30 à minuit Clair de Lune.

CINESTUDIO MONTCALM (134. r. Ordener). T. 1. J., 3 h. et 9 h. Sam., dlm., 9 mat. D'une nuit à l'autre.

COLISEE, Boudu sauvé des eaux. Mat., 14 h. 30 à 19 h. Soirée, 21 heures. COURCELLES-PALACE (118, r. de Courcelles), eu exclusivité Danton (Permanent de 14 h. 30 â 19 h. Soirée, 21 h. 15 Embrassez-moi.

EDOUARD VII (10, rue Edouard- VII) (Permanent de 2 h. 30 a 7 h. Soirée. 9 h. 15 Wild Girl .(Ch. Farrell). ELYSEE GAUWIONT (rue Quentln-Baucliart ) Clôture annuelle.

ERMITAGE (Th. Pathé Natan), ChampsElysées) Courtisane (Greta Garbo). FALGUIERE. i2. rue Armand- Molssant Queen Kelly.

GAUIMONT PALACE (place Clichy, Marc. 56-02) Perm. de 14 h. à 19 h. 30; soir., 21 h. Baroud.

GAUMONT-THEATRE, 7, M. Poissonnière. De 10 heures à 24 heures Jeunes Filles en uniforme.

IMPERIAL-PATHE, de 14 h. à 24 h. 30: La Femme nue.

LUTETIA-PATHE, mat-, 14 h. 45; soir., 20 h. 45 Cœur de lilas.

MADELEINE CINEMA (Permanent de midi A 2 h. 30' du matin) Le Champion. MARIGNY en exclusivité Fanny, de Marcel Pairnol. avec Raimu.

MARIVAUX-PATHE, permanent de 13 n. a 50 h Soirée. 21 h. mélo.

MAX-LINDER-PATHE. Poil de Carotte. LES MIRACES (100, r. Réaumur), 21 h.: Allô, Berlin? Ici Paris.

MOULIN-ROUGE-CINEMA-PATHE, de i«

heures a 19 h. Soirée, 20 h. 45 Le* Gatté» de l'Escadron.

MOZART-PATHE (51, rue d'Auteull). Matinée, 14 h. 30 soirée. 20 11. L'Atlantide.

OLYMPIA-CINEMA Permanent de 9 n. 30 à 1 h. 30 La merveilleuse Journée. OMNIA-PATHE (Permanent de 14 Q & 1 h. 30) Une petite femme dans le train. PAGODE (57 bis, rue Babylone) Les Vignes du Seigneur (Victor Boucher). Permanent de 2 h. 30 à 7 heures. Soirée, & 9 heures.

PALACE, Faut). -Montmartre (Permanent) La traite des femmes.

PALAIS-ROCHECHOUART (56. boulevard Rochechouart). Mat., 14 h. 30; soir., 21 b. Cœur de lilas.

CINEMA DU PANTHEON (13, rue VictorCousin) Horse Feathers (4 Marx Brothers), 2 h 15, 4 h. 30, 9 h. 15.

PARAMOUNT (Permanent de 9 ù. A S h.): Le Fils improvisé.

LE PASSY, 95, rue de Passy Alraune (Brigitte Helm).

THEATRE PIGALLE, Saison cinématographique.

RANELAGH, 5, rue des Vignes (16«) Jeunes Filles en uniforme.

RASPAIL 216 (Danton 16-44) Le Roi des Schlegnihls (comique); Le Singe et l'Homme (documentaire).

ROYAL-PATHE (av, de Wagram). Matinée, 14 h. soir., 20 h. 45 Tarzan. STUDIO DIAMANT (place Saint-Aug-ustln), 14 h. 30 à 18 h. 30 et 21 h. Cabaret de Nuit (film américain).

STUDIO DE L'ETOILE. 14, rue Troyon. Location Etoile 06-47 Man braucht kein Geld (Pas besoin d'argent). Version origlnale, sous-tltres français. Permanent de 2 h. 30 à 7 heures. Soirée à 9 heures. STUDIO PARNASSE, il, rue Juies-Chapiain (Permanent de 2 h. 30 â minuit 30) Applause, Girls About town.

STUDIO 28 uo, rue rholoze), 3 n., 9 h.: Y. Printemps, Sacha Guitry et Mon Léopold. URSULINES, T. 1. J., 2 h. 30, 4 h 45. Folrées 8 h. 30, 10 h. 45 Les 13 malles de Monsieur 0. F.

VICTOR-HUGO-PATHE, soir., 21 h. Jeudi, samedi, dimanche, 14 h. 15 L'Atlantide. VIEUX COLOMBIER, 21, rue du VieuxColombier. Matinées Jeudi. sam., dtm., a 15 heures. Tous les solr-3, a 21 heures Scandale avant tout (Hot News) Dernières. WASHINGTON-PALACE, 14. rue Magellan (Permanent de 14 h. 30 & minuit et demi).- Thunder Below.

A partir de vendredi prochain, le cinéma « La Pagode » présentera, en exclusivité, le film le plus gai de la saison Les Vignes du Seigneur. La pièce célèbre de Robert de Flers et Francis de Croisset, est jouée à l'écran par le comédien éblouissant qu'est Victor Boucher, dont le J'eu fin et nuancé est depuis longtemps consacré 'par la scène. Victor Boucher déploie dans ce film une au- torité, une fantaisie, une virtuosité que nous aurons plaisir à applaudir.

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Lisez ce que dit la critique

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R. D.

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L,rA J~IIL~L~ES DU 3MLAL.

Le célèbre film d'amour et de m.s'ère qui a fai courir tout Berlin Film allemand, sous-titres français (édition G.F.F.A.) SUE SCEXB s ï=tE3I*JÉ3 DO IIV

LIT Q A £(5 V 05, r. de Passy (Aut. 85-20)

LE r nw<9 t 0:>, r. de Métro Mnette

r N'est-ce pas celle fflj^k dont on doute à laquelle on tient le ÏÏ& plus?Etlesîemmes ||j

le sav nt bien.

TAMARA la complaisante I roman par W& gEORSEfeHIHÉ-COELË impression sur beau papier. Prix I 5 fr. mm ^j~ALB N MICHEt ÉDITEUR jjjjffijy Marchés commerciaux BOURSE DE COMMERCE. Paris, 17 novembre.

BLES Cour., 109 50 et 109 25; déc, 111 et 111 25; janv., 112 50 et 113; 3 de déc., 113 et 113 25; 3 de janv., 114; 3 de févr., 114 50 et 114 25.

Cote officielle 109.

AVOINES. Cour., 86 et 86 25; déc. 86 25; janv., 86 25 à 86 75; 3 de déc., 86 50; 3 de janv., 87 50 à 87 75: 3 de fév.. 88 25 à 88 50.

FARINES DE CONSOMMATION. Cote officieuse 173.

CAOUTCHOUCS. Cour., 2 40 A; déc.,

i Séuncee 2 h. 3Q 4 h, et 9 h.

Séances S h. 30 4 h. 30 et 9 h.

2 50 à 2 55; i de janv., 2 55 à 2 65 févr., 2 55 à 2 65; 3 d'avril, 2 70 à 2 80; mai. 2 80 V.

SUCEES. Cour., 212 et 212 50; déc., 213 et 213 50; janv., 214; 3 de janv., 215; 3 de févr., 210.

Cote officielle 212 50.

ALCOOLS LIBRES. Cour., 910 à 930; déc, 925 à 930; 3 de déc, 930 à 940; janv., 035 à 940; 3 de janv., 945 à 955: 3 de févr.. 950 à 905.

COTONS. Le Havre, 17 novembre. Novj, 225; déc., 224: janv.-févr., 223; mars, 224; juin, 220. Ventes 1.900 balles. CAFES. Le Havre, 17 novembre. Nov., 237; déc, 230; janv., 227; févr., 224; mars. 219 50; iuin, 216. Ventes 750 sacs.

CHEMINS DE FER DE L'ETAT

Une formule nouvelle' le wagonrestaurant-bar

Les Chemins de fer de l'Etat, d'accord avec la Compagnie Internationale des Wagons-Lits et des Grands Express Européens, viennent de mettre en circulation des wagons-restaurant-bar dans les trains 799-798 (Paris-La lloclielle et vice-versa) et 573-572 (Paris-Hennés et vice-versa).

Ces wagons sont divisés en deux parties dont l'une conserve l'affectation ancienne de restaurant et l'autre est un bar où, indépendamment des consommations froides et chaudes courantes, le public peut se ravitailler en sandwichs, paniers-renas, etc. II est rappelé également aux voyageurs que des voitures-buffets circulent dans les trains suivants

DN-ND, entre Dieppe-le Mans et retour. 121-102, entre Paris-le Havre et retour. 35 1 -35 de Paris à Cherbourg et retour. 457-478, entre Paris-Bagnoles et retour. 477-468, entre Paris-Argentan et retour. SBH-HB.S, entre Saint'-Malo-Bordeaux el eiour.

5-14, entre Paris-Dieppe el ictour. 171-136, entre Faria-le Havr* et retour.

LES COURSES

A ENGHIEN

Aujourd'hui, à 1 heure, courses à Enghien. Gagnants de Figaro

Prix du Cambrésis. Lautaret. Hamelet II.

Prix de la Scarpe. Nador, Pricard. Prix de la Vesle. Mah Peli, Arfa. Prix des Conscrits. Sonardière. Bra-

sier.

Prix Valois. Rose Croix, Port Royal. Prix de la Canche. Walencia. Entresol.

Prix Tlenneoal. Donipierre, Ecolière.

A AUTEUIL

Le Prix Pierre d'Arenberg Le ciel était sur nos têtes, et il a fallu mener rondement les opérations. A quatre heures dix tout était fini, et la nuit pouvait achever de prendre possession du champ de bataille apaisé.

My Lord n'a pas été de taille à rendre neuf livres à Sérénade IV dans le Prix Pierre d'Arenberg, et, si ceci n'est pas grandement à l'honneur du poulain, nous devons pourtant reconnaître que la pouliche méritait cette récompense, car elle n'avait cessé, depuis ses débuts sur l'obstacle de faire preuve d'une remarquable honnêteté. My Lord, au contraire, est plus brillant que tenace. C'est un faux bon cheval, et, pour tout dire, ce n'est pas un bon cheval du tout.

L'excellente rentrée récente de Sylvain l'indiquait nettement comme le gagnant probable du Prix Gradignan. Il a remporté, en effet, une victoire facile, ayant été maître de la partie du départ h l'arrivée. Derrière lui Karabagh a fait montre de gros progrès, au contraire de Jupiter IV, qui paraît devoir être en haies aussi décevant qu'en plat. Dark Agnès, mieux placé dans la dernière, a couru une seconde fois en cheval sérieux, mais qui ne donnera sa pleine mesure que sur des distances plus longues. Continuant l'heureuse série des débutants de la maison Torterolo, Roi de Trèfle s'est adjugé le Prix Le Torpilleur, après une course d'attente pleine de tact, dont il convient de féliciter son cavalier. Du moment où ce cheval de classe sautait bien, Fortune Teller ne pouvait plus espérer pouvoir lui rendre six kilos. En se défendant aussi bien qu'il l'a fait, le re-

LES ADRESSES de Madame.

et de Monsieur

Déjeuner et Dîner

G. BOOTH, 16, rue du Colisée. Tél. Elys. 84-22. Cuis. bourgeoise. Son prix fixe avec vin à 15 fr. Soupers. Ouvert à trois heures du matin.

LA COQUILLE, 6, r. du Débarcadère (Maillot). C. et cav. à l'anc. mod. Aug. Bardon, P"-D'. Mme J. Bardon, ch. d. c. S.A.U.

LA MAISONNETTE DES COMEDIENS RUSSES, 36, r. Vivienne. Centr. 73-57 Grand programme artistique. Célèbre < Raphaël i et son orchestre.

VIKING, 14, rue de Marignan (ChampsElysées) et 29, rue Vavin (Montparnasse). Spécialités françaises et scandinaves. Smorgaasbord et Gibier. Menu unique à Paris.

COMPAGNIE ANGLAISE, 6, avenue Victor-Emmanuel-HI. Son salon renommé pour ses thés et ses biscottes Verkade's.

PENY (Gâteaux), les meilleurs de tout Paris. Livraison à domicile. Thés et lunchs, 3 à 16, place de la Madeleine. Téléph.: Anjou 06-75, Central 23-30. RAGUENEAU

202, rue Saint-Honoré, Palais-Royal Thé orchestre 4 à 7

LOUIS SHERRY, rond-point d. ChampsElysées. Elysées 04-37 et 6, rue de Castiglione. Central 84-69.

VIKING, 29, rue Vavin. Thé dansant. VIKING, 14, r. de Marignan (Ch-Elys.) Souper

VIKING, 29, rue Vavin. Danse jusqu'à 4 4 heures du matin.

VIKING, 14, rue de Marignan (Champs- Docteur A. DERVILLEZ, 15, rue Réau? Elys.) Petits soupers froids et chauds. mur. Tél. Archives 28-8.6. Rayons X,

CONCERTS ET RBCITAL.S

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Société Philharmonique Vanni-Marcoux, Jeanne-Marie Darré.

Le piano Marie-Claire de Kersaint. Le chant Lauri Volpi.

Autres séances Bétove, Segovia, La Joselito.

Pour la reprise de ses séances, la Société Philharmonique a fait appel à M. Vanni-Marcoux dont l'autorité de chanteur est grande sur la scène et qui est au concert une étoile intermittente. Il est un des rares artistes qui peuvent soutenir dans ce domaine où brillent les gloires étrangères le bon renom du chant français. M. Vanni-Marcoux n'a pas failli à sa réputation il a interprété avec sa diction sobre et claire où perce un sens dramatique aigu et où chaque nuance est en place, un programme varié allant de Schumann aux maîtres français du lied la partie centrale, composée d'un joli choix de mélodies des seizième et dix-septième siècles, a valu à M. Vanni-Marcoux un succès considérable. Il faut aussi louer les animateurs de la Philharmonique d'avoir mis en vedette la jeune pianiste Jeanne-Marie Darré, dont j'ai eu l'occasion de signaler le tempérament exceptionnel, Maîtresse de sa technique, Mlle Darré a acquis un jeu agréablement velouté qui a de la puissance et de la souplesse toutes ses traductions furent d'une artiste enthousiaste qui détaille avec goût et sert intelligemment les diverses tendances.

Mlle Marie-Claire de Kersaint est également une pianiste que je n'ai plus à ter aux lecteurs de ce journal. Après plusieurs épreuves publiques, sa personnalité se dégage et M. Robert Casadesus l'oriente dans la bonne voie que lui-même a suivie l'influence du maître apparaît dans la manière exempte de tout excès dont son jeu est ordonné. Tout y est clair et distinct et ses exécutions de la Partita II en do mineur de Bach et des Kreisteriana de Schumann sont notamment à louer pour leur aisance et la vitalité de leur rythme.

Le ténor Lauri Volpi a donné son deuxième concert avec l'orchestre Lamoureux, que dirigeait un chef italien réputé, M. Ettore Panizza. Le célèbre interprète du bel canto devait trouver encore plus chaleureusement l'oreille de son public dans les airs d'opéras italiens et les duos non moins connus qu'il chanta avec Mme Vina Boyy. Dans toutes ces œuvres qui ont assuré sa renommée au théâtre et qu'il traduisit d'une voix généreuse, exempte de défaillance M. Lauri Volpi fut acclame et recueillit la juste récompense du concours charitable qu'il apportait aux

présentant Macomber a donc accompli, bien que battu, une méritoire performance. Monté avec plus de décision et plus d'énergie, Captain Shaw aurait fini beaucoup p!us près des deux premiers. J. Trarieux. Prix Alger (steeple-chase, à réel., 10.000 francs, 3.800 mêîre.i). 1. Le lîalaucier, à M. Paul Etlin (T. Dunn) 2. Gobelin, à- M. R. Quiliet (G. Cervo) 3. Surprenant, à M. A. Doux (R. George) (1 long. 1/2, 4 long., 2 long.)

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Au théâtre des Champs-Elysées, Beï' tove nous a fait ses adieux. Nous ne verrons plus l'originale silhouette d'hu^ moriste musicien qui se dissimula sous une barbe et des pieds postiches avant de se montrer sous ses traits naturels lorsque, le succès aidant, sa véritable identité fu découverte. On sut alors que el le compositeur Michel-Maurice Lévy demandait au music-hall les compensations que lui refusait son goût trop dé-,sintéressé pour la musique pure. Betove fait le beau geste de s'en aller quand il est en possession d'un répertoire bien à lui, qu'il pourrait renouveler avec la même verve facile qu'alimentent ses connaissances de la musique. Ce réperr toire plein de saveur et varié, dont les meilleures créations furent les pastiches musicaux de Rossini, Wagner, Debussy, sans oublier la valse de Faust arrangée pour le passage des souverains étrangers à l'Opéra, Betove l'a répété pour la dernière fois l'autre samedi. Il n'a pas dû constater sans regret qu'il. soulevait les mêmes explosions de rires. Voici maintenant deux manifestations de l'art espagnol dans ce qu'il a de. plus caractéristique et de plus racé. M. Andrès Segovia réussit chaque fois', la gageure de tenir durant toute la soi- rée une salle captive sous le charme de sa guitare dont il tire les plus invrai^ semblables sonorités. Mais Segovia n'a pas seulement poussé la technique de l'instrument au point d'être l'unique virtuose de son espèce, il est un musi-j cien sensible qui sait dans ses transcriptions choisir judicieusement les œuvres dont il tire un si séduisant parti.' La Joselito, promue maintenant aus rang des plus grandes vedettes de la danse espagnole, reste fidèle à des traditions qu'elle sert avec une forte per- sonnalité. Fort heureusement, ses succès ont été assez décisifs et rapides pour qu'elle s'en tienne à cette incarnation de la gitane, où elle est inégalable. Ses chants et sa danse ont un accent profond de vérité qui nous rend plus sensibles les suggestions d'un art simple au fond, malgré ses sortilèges; on ne cherche pas à en pénétrer, comme dans les compositions modernes, je ne;; sais quelle énigme. Joselito danse pour elle, pour nous; le frémissement de ses jambes et la grâce amoureuse de ses gestes disent toute la joie ardente* de vivre et de tourner au soleil jusqu'à l'épuisement de ses forces. Elle est proprement irrésistible. L'atmosphère du spectacle était agréablement complé-: tée par les exécutions de musique espa-|' gnole de la pianiste Ady Leyvastre rt du guitariste Juan Relampago.

Georges Mnssy.


La vie sportive

Au Comité National des Sports

Le Sport scolaire et universitaire Le Comité national des sports s'est réuni hier. Son ordre du jour comportait notamment la définition de la doctrine du comité en matière d'éducation physique et de pratique sportive par les scolaires, les universitaires et tous adolescents.

Nous avons dit ici à maintes reprises qu'il était important de réglementer le sport scolaire et universitaire. Il est heureux que le Comité national des sports daigne s'occuper des scolaires.

Sa doctrine, en la matière, a été définie de la façon suivante

A la base Collaboration active avec le ministère de l'éducation nationale, le ministère de la santé publique, le sous-secrétariat de l'éducation physique et tous les pouvoirs publics sur le plan suivant l'éducation physique et la culture physique du scolaire et de l'universitaire doi->vent être comprises dans les programmes de l'enseignement et des fédérations sportives.

Il importe de déterminer des catégories d'âges jusqu'à 20 ans révolus. Les associations scolaires et universitaires ne pourront être ouvertes qu'aux élèves de l'Ecole ou de la Faculté dont elles portent le titre.

Imposer l'organisation médicale dans les associations scolaires et universitaires.

Interdire la participation h toute compétion sans visite médicale préparatoire ou certificat médical préliminaire. Les fédérations sportives contrôleront ces différentes organisations, chacune dans sa sphère.

Hegrettons que la seule formule qu'il importait d'adopter ne l'ait pas été. Il fallait, en effet, tenter quelque chose pour donner au sport scolaire l'autonomie, le dégager complètement des clubs qui l'accaparent actuellement à leur profit, sans lui conserver son véritable esprit.

Il n'est de salut pour le sport que dans Je sport scolaire et universitaire. Encore faut-il que celui-ci soit indépendant. Hors de cela rien de bon à attendre pour l'avenir.

Le Comité national des sports, émanation des fédérations elles-mêmes issues des clubs, ne pouvait, certes, parler de cette autonomie. RegEEttons-le. A. R.

TENNIS

NOUVELLES DES COURTS

Demain soir et dimanche aprèsmidi, à Bruxelles, auront lieu des rencontres disputées par des concurrents anglais, belges, américains et français. Voici le programme de ces deux réunions

Samedi. Miss Sriven et A. Lacroix (Angl.-Belg.) c. Mlle Rosambert et Marcel Bernard (Fr.) Mrs Moody-Wills et Ch. Boussus (Am.-Fr.) c. Mlle J. Sigart et L. de Borman (Belg.) Marcel Bernard et Ch. Boussus (Fr.) c. A. Lacroix et L. de Borman (Belg.).

Dimanche. Marcel Bernard c. A. Lacroix, Mrs Moody-Wills et miss Scriven c. Mlle Rosambert et Mlle J. Sigart, Mlle Rosambert et Marcel Bernard c. miss Scriven et L. de Borman, Mrs Moody-Wills et Ch. Boussus c. Mlle J. Sigart et A. Lacroix.

Ellsworth Vines a été de nouveau mis en danger au deuxième tour des Championnats de la Nouvelle-Galles du Sud par l'Australien Ray Dunlop, qui a tenu cinq sets contre le champion des Etats-Unis, ne perdant que par 8-6 6-2, 6-8, 6-8, 6-4 Keith Gledhill fut battu par Crawford, 7-5, 6-2, 3-6, 7-5.

Dans les doubles, Vines-Gledhill triomphèrent de Moore-Thompson, 6-4, 6-S, 3-6, 4-6, 6-4, tandis que Van Ryn-AIli-

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Le champion olympique des 400 mètres, l'Américain Carr, veut abandonner l'athlétisme pour le tennis. Les Américains voient déjà en lui un grand espoir. Mais on va vite aux U. S. A. 1

Le 10 novembre a été inauguré, à Biarritz, le court couvert de Plaza Berri. A cette occasion, plusieurs matches exhibitions ont été organisés auxquels ont pris part Mlle Peyre, Iribarne, Mmes Lucette Caron-Culbert, Edouard Borotra, MM. Canton, Linares, Potier et Ansaldo.

A Rome, les tournois de plein air se poursuivent. Au T. C. Parioli a été disputé un simple doté de la coupe classique Sabbadini en finale, Palmieri a battu le comte L. Savorgnan, par 6-2, 6-2.

GOLF

A Morfontaine

Résultats du Prix de l'Armistice offert par M. A. Bénédic

1. Mme Monier et comte de Sangro, 112 2. Mme Il. Bechmann et comte de Bremond d'Ars, 112 1/2 3. Mme R. C. Aublin et Miller, 113 4. Mme H. Weinbach et A. Bénédic, 115 5. M. et Mme de Rauch, 115 1/2 0. Mme D. Dreyfus et Boucheron, 116 7. M. et Mme J. Lyon, 116 1/2 8. Mme Cl. Weinbach et Michel Mayer, 118 9'. Mme R. Calmann-Lévy et A. M. Vagliano, 118 1/2 10. Mlle O. Fay et Lévy-Haussmann, 119 1/2 11. Mme A. M. Vagliano et baron G. de Rothschild, 120 12. Mme A. Thibaud et J. Lambert, 121 13. M. et Mme Ph. Clément, 121 1/2 14. Mme L. Baër et 0. Wormser, 122 15. Mlle M. Fay et CI. Weinbach et Mme G. Blad et Blin, 123. Prix des Chrysanthèmes, offert par M. R. C. Auhlin

Eliminatoires. 1. A. Thibaud et comte de Bremond d'Ars, 65 1/2 2. capt. Le Breton et D. Le Breton et comte J. de Saint-Sauveur et comte P. de SaintSauveur, 73 1/2 4. A. Bénédic et M. Delagrave et R. Braun et R. Zivy. 75 6. docteur Perlés et J. Lévy-Haussmann, 78.

Demi-finales Bénédic et Delagrave b. Le Breton et D. Le Breton, 3 et 1 comtes J. et P de Saint-Sauveur b. Thibaud et de Bremond d'Ars, 3 et 1. Finale J. et P. de Saint-Sauveur b. Bénédic et Delagrave, 5 et 3.

EvSCRlME

Le Gala des anciens combattants italiens Le Gala des anciens combattants italiens, organisé par Garagnani, se déroulera ce soir à la Salle des ingénieurs ci-

vils.

Cette soirée, au cours de laquelle le champion olympique, l'Italien Marzi, livrera un assaut, est l'un des événements les plus marquants de la saison d'escrime parisienne. Outre l'assaut de Marzi, plusieurs matches ont été prévus qui mettront aux prises des escrimeurs italiens et français. Au sabre, notamment, M. Lifschitz affrontera le champion du Piémont Trèves de Urban, champion de Paris, rencontrera Mario Garagnani Armand Laffitte, dont ce sera les débuts en public, sera opposé à Artini. Enfin Lacroix, champion de France, sera opposé à Benfratellu, membre de l'équipe italienne au Jeux olympiques.

L'événement principal de cette soirée sera le match entre le prestigieux champion professionnel Aldo Nadi et l'amateur J. Coutrot. Marzi aura Ed. Gardère pour lui donner la réplique et l'on connaît suffisamment le br-io, la décision de ce dernier pour dire qu'il saura se mettre à la hauteur du champion olympique.

Ces quelques notes sur le programme montrent tout son intérêt et, à cette époque où nous regrettons justement la pénurie de grandes épreuves interna-

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tionales, on ne pourra que se féliciter de voir aux 'prises avec les meilleurs Français les meilleurs Italiens.

Le beau sporl des armes doit y gagner, comme nos relations amicales avec les sportifs italiens et nos relations en général. Félicitons-nous donc de cette heureuse initiative. Souhaitons qu'elle se renouvelle le plus souvent possible et surtout qu'elle soit suivie de beaucoup d'autres semblables qui nous donneront l'occasion de voir en action les escrimeurs des pays voisins. Notre escrime ne pourra qu'en profiter.

La soirée sera présidée par l'ambassadeur d'Italie, par M. François Pietri, président de la Fédération Française d'escrime par le baron Maurice de Fontenay, président du Conseil municipal de Paris, et par M. Armand Massard, conseiller municipal, président de la Fédération parisienne d'escrime.

ECHOS DES SALLES

Samedi 28 novembre, entraînement au sabre des escrimeurs de la région parisienne, organisé par la commission de sabre de la F.N.E., dans la salle de la Préfecture de police, de 15 à 18 heures. MM. les professeurs et amateurs sont priés de s'y rendre nombreux.

Le comité des Armes de combat se réunira, le vendredi 25 novembre, à 17 h. 30, au siège social, 10, rue Blanche. L'ordre du jour est le suivant 1° Tirage au sort du Challenge Drouard 2° cotisations 3° cours du soir et corporatifs.

P I N G -P O N G

NOUVELLES DES TABLES

Le champion du monde Barna, qui vient de remporter si brillamment le Championnat de France deviendra bientôt tout à fait Parisien. Il y a déjà six mois qu'il habite la capitale et, pour pouvoir s'entraincr plus commodément, il travaille au garage Marbeuf.

Hier soir, à 21 heures, au Marbeuf, un syndicat de propagande a été constitué, par des industriels et commerçants s'intéressant au développement du ping-pong en France.

Voici une excellente initiative qui ne manquera pas de donner au tennis de table un nouvel élan.

Barna et notre jeune espoil Ha- guenauer, répondant à une invitation de la Fédération anglaise de tennis de table, se sont embarqués hier aprèsmidi pour l'Angleterre, où ils resteront trois semaines. Ils joueront à Londres, à Manchester, à Liverpool, et à Birmingham.

Pour Haguenauer, ce séjour en Grande-Bretaglie, au cours duquel il devra lutter contre les meilleurs joueurs britanniques, s'era certainement plein d'enseignements.

Durant ce voyage, Barna et Haguenauer porteront les couleurs parisiennes.

Les Championnats de Paris par équipes, qui devaient commencer avanthier, ont été reportés au mercredi 23 novembre.

Hier soir, une grosse animation régnait à la Plantation de Colombie, avenue des Champs-Elysées. Une foule élégante se pressait autour d'une table, où luttaient avec acharnement Christian Boussus et Pierre Landry Les champions de tennis deviennent comme on le voit, des fervents du ping-pong. La vogue du ping-pong s'étend sur toute la France. Dernièrement, une équipe composée des plus forts joueurs du monde, Barna, Bellack et Szabados, a joué à Rouen et à Amiens, où une foule nombreuse vint les applaudir.

SPORTS D'HIVER

BRUITS DE GLACE

Pour la rencontre de hockey sui glace Paris-Londres, qui aura lieu de.main, au Palais des Sports, le Comité de Paris a ainsi formé son équipe garde-buts Morisson arrières Lacarrièr.e et Michaëlis avants Besson

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Delesalle, Hassler, Monssette, Cholette. La F. F. S., avec la collaboration de la Fédération des Skieurs des Hautes et Basses-Alpes, prépare l'organisation du vingt-troisième concours international de ski.

Cette manifestation aura lieu du 14 au 19 février 1933, à Briançon-Mont Genèvre.

A Saint-Moritz, les courses de chevaux comprendront, cet hiver, trois journées le 29 janvier et les 2 et 5 février le programme se compose de courses de plat, d'obstacles, de trot et du ski-kjoring.

Lors du célèbre concours de ski à Holmenkollen, les 2, 4 et 5 mars prochain, ou fêtera le cinquantenaire de ces courses, qui remontent à 1883 ce village norvégien est le point de départ de toutes les manifestations européennes du ski.

TIR AUX PIGEONS

Le Meeting de San Remo

Le meeting international de San Remo, comprenant huit journées de tir, a débuté par un très beau succès français dans le Prix 'du Casino Municipal de San Remo, que Léon Deloy, de Nice, remporte avec 27 sur 27, devant Borselli (Italie), 26-27, Saroli (Italie) 20-21 et W. Gould Brokaw (Etats-Unis), 18-19. Cent vingt tireurs prirent part à cette épreuve-handicap sur un pigeon, de 20 à 30 mètres.

A ce meeting, la France est représentée par 9 tireurs, parmi lesquels J. Cavroy, Duvrcux-Picon, Colt, L. Deloy, J. Naegely, Robert Sabbag.

La seconde journée a été consacrée au Prix de la Société de tir aux pigeons de la Ville, 20.000 lire de prix, 1 pigeon à 27 mètres, 75 tireurs.

Voici quel en fut le classement 1. Sandor de Dora (Hongrie), 24 sur 24 2. Ed. Bellver (Espagne), 23 sur 24 3. ex aequo comte Léopold Pullé (Italie) et Gino Paoli (Italie), 17 sur 18 5. Salvator Puglisi (Italie), 16 sur 17 6. comte G. Baldi (Italie), 13 sur 14; j 7. 0. Menicagli (Italie), 10 sur 11. Poules gagnées par MM Zoltan, W. Warren et del Gratta, le doublé par W. Warrcn.

AVIRON

La première journée des handicaps d'hiver Les dix sociétés du bassin de Marne, qui ont conclu un accord pour Vorgani-i sation en commun des épreuves d'hiver, feront disputeivleur première journée de handicap le dimanche 20 novembre le matin, à partir de 9 heures, dans le bassin de Nogent-Joinville.

Des épreuves réservées aux débutants seront disputées en skiff, outtrigger à deux et yole de mer à quatre, sur une distance de 1.200 mètres.

Les handicaps seront organisés mensuellement pour les débutants il a été envisagé deux journées spécialement réservées' aux juniors.

Une épreuve à huit rameurs, pour l'attribution du titre de « Tête de rivière » 1933 dont la conception et l'organisation seront basées sur les mêmes principes que la célèbre épreuve anglaise sera disputée dans le courant du mois de mars prochain.

Le match Oxford-Cambridge

Les élections de la Basse-Seine Bien qu'ils aient encore tout le temps de former leurs équipes, les dirigeants sportifs des Universités d'Oxford et de Cambridge ont déjà fait « travailler » les hommes qui pourraient avoir l'honneur de disputer dans quatre mois le grand match traditionnel.

A Cambridge, Luxton, le chef de nage de la saison dernière, fit sortir quatre huit.

A Oxford, exception faite pour le chef de nage et le « sept », tous les hommes montèrent d'abord en deux, pour terminer par un travail énergique, effectué en équipe.

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Le nouvean comité d« la Bass«-Selne a été ainsi composé.

A l'unanimité, M. Lacoste a été réélu président..

MM Blondel et Decours sont vice-présidents Jean Prieur est secrétaire Durand-Vinet. secrétaire adjoint, et Haussaire, trésorier.

Bocahut est capitaine entraîneur. Drouet, Liedhart, Jacques Prieur, Rousseau et Picard ont été nommés membres du comité.

AVIATION

L'aviation privée

aura très prochainement «on terrai» dans la région parisienne

Nous l'avons déjà signalé ici, un aéroport pour l'aviation privée est en 70ie d'organisation à Toussus-le-Noble. Il s'agit d'un vaste terrain de 60 hectares, à 45 minutes de Paris, par la route, à 7 minutes de Versailles, sur le plateau de Tôussus-le-N'oble. >• Une délégation de la commission d'aéronautique de la région parisienne, conduite par MM Léon Riotor, président le docteur Marie, maire d'Orly, vice-président Lhopitault, conseiller général de Levallois-Perret, secrétaire, et Auguste Lefébure, a visité les installations qui seront inaugurées en mars prochain. Elle a été reçue par MM. Chatin, Shell, Tabourin, délégués de la Société, qui ont dirigé la visite des bâtiments et du terrain.

Il y a là une création pour l'aviation individuelle qui manquait à la région parisienne, la commission a été unanime à le constater.

NOUVELLES AERIENNES

Mrs Mollison a atteint l'Angola Expositions et réceptions

L'activité de la C. L D. N. A.

Mrs Mollison, poursuivant sa ran- donnée vers Le Cap, est arrivée à Benguella hier matin, à 7 heures 25. Beniuella, située sur l'océan, dans l'Angola,: est à 2.500 kilomètres du Cap. A son arrivée à Benguella. Mrs Mollison avait parcouru près de 9.000 kilomètres en 37 heures de vol. Elle avah alors 18 heures d'avance sur le record établi par J A. Mollison. Après ravitaillement en essence Mrs Mollison s'est envolée à 16 heures 30 pour Le Cap. Elle a fait escale à Mossamedcs à 17 h. 20 pour se ravitailler en essence. Elle comptait s'envoler peu après pour Le Cap où elle devait arriver ce matin au lever du jour. Dans le salon d'honneur de l'AéroC lub de France s'est ouverte lundi l'Exposition de ,1,'aviation postale. M. Paul Painlevé est venu visiter officiellement l'Exposition hier. On trouve dans les documents originaux exposés toute l'histoire de l'aviation postale et le public prendra un très vif intérêt à consulter tous ces documents. L'Exposition aura lieu, comme le Salon de l'Aéronautique, tous les deux ans.

Le comité du Club d'aviation Joseph-Le-Brix vient de décider que, jusqu'à la fin de l'année, le prix du brevet serait maintenu à 4.500 francs tout compris. S.

Il faut louer cet effort très méritoire du club dont les soixante-cinq élèves brevetés (chiffre record) par le chef pilote Grandjean, sont le plus éloquent témoignage.

Tous renseignements à la permanence du Club, 169, boulevard Pereire. Téléphone Galvani 44-28.

L'Aéro Club de France organise pour le 23 novembre prochain une réception sous la présidence de M. Paul Painlevé, ministre de l'air, en l'honneur de la mission Verneilh, capitaine Devé et Munch, qui a réalisé la première liaison aérienne France-Nouvelle-Calédonie. Samedi 19 novembre, à la Galerie Dru, présentation des œuvres récentes de Louise Pascalis « Peintures aériennes j>. M. Paul Painlevé, ministre de l'air inaugurera cette exposition. M. Couhé, inspecteur général de l'aviation civile, fera une conférence.

Pendant le mois d'octobre, l'activité de la C. I. D. N. A. a été la suivante s Kilomètres passagers, 290.227 ̃ tonnes

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Les expositions

méditerranéennes

On termine actuellement une organlsation d'une hardiesse inouïe en matière d'exposition de chiens c est le « train bleu des chiens » P.-L.-M qui, en avril prochain, desservira les trois grandes expositions internationales de Monte-Carlo. de San Remo et de Marseille.

Les exposants partiront de Paris par train spécial, où ils seront autorisés à garder leurs chiens dans leurs compartiments une réduction de 50 0/0 sur les tarifs a été accordée par la compagnie.

Les exposants seront ainsi emmenés tour à tour aux trois expositions de Monte-Carlo (8 et 9 avril), San Remo (12 et 13 avril) et Marseille (16 et 17 avril) et ramenés ensuite à Paris. La réalisation de ce beau projet est 'due surtout à M. Ch. Benausse, président de la Société canine du Midi. à Marseille. qui a eu le concours de la Société canine de Monaco et du Kennel Club italien Ces trois clubs offriront aux cvnophiles une « Grande Quinzaine »• sur («*• Méditerranée. Les trois expositions concorderont dans tous leurs détails techniques. On a même établi un tarif d'engagement spécial pour les trois expositions en bloc.

AUTOMOBILE

NOUVELLES DU VOLANT

Bien qu'ayant vu plusieurs arrêtés sur le stationnement annulés par le Conseil d'Etat, la municipalité de Lyon vient d'élaborer une troisième formule de réglementation. Cette formule prévoit que le stationnement sera interdit à tout véhicule ne devant pas servir à un besoin immédiat et que, en aucun cas, le stationnement ne devra durer plus d'une heure.

Au cours du mois de septembre, on a enregistré, aux Etats-Unis, le chiffre le plus bas de la production automobile, avec 86.483 véhicules. Cette production est en baisse de 8,6 0/0 sur la production du mois d'août précédent (94.391), de 50 0/0 sur celle de septembre 1931 (143.212) et très loin de celle de l'année record 1929 (429.729).

Les grandes compagnies de chemins de fer viennent d'autoriser les gardeabarrléres, en cas d'accident d'automobile

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La proposition de M. Emile Faure, conseiller municipal, tendant à l'établissement d'un autodrome sur les routes ceinturant le polygone de Vincennes ne semble pas avoir chance d aboutir, En dehors des difficultés de réalisation, du fait de la destination déterminée de certaines routes, la majorité de la population intéressée est hostile au projet. Le Salon de Paris a plus de succès, auprès des visiteurs, que le Salon de Londres, et cela émeut un de nos confrères britanniques, qui donne en exemple l'empressement des Français à encourager leur industrie.

Les chiffres qu'il publie, sur te nombre des entrées enregistrées aux deux « Show » sont intéressants. Pour Paris, on relève, en 1932, 322.900 entrées eu 1931, 243.500. Pour Londres, en 1932, 185.778 entrées en 1931, 186.773 entrées. Ces chiffres soulignent le succès du Salon parisien de cette année. Les journaux anglais réclament l'intervention du Royal Automobile Club pour l'établissement d'un règlement uniforme pour tous les concours d'élégance et une classification très précise des catégories de véhicules appelés à y prendre part.

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Poule au pistolet de combat. 1. Fiévet 2. Boehm 3. Dormeuil et Ray. Classement par totalisation des points. 1. Fiévet 2. du Jeu 3. Marmier 4 Maisons 5. Ray.

Au Cours Saint-Louis

Résultats

Carabine. 1. Brosselin 2. Samson 1, du Granut.

Pistolet de combat au visé (sur carton). 1. du Granrut 2. Gouin 3. Fabre.

Classement général. 1. du Granrut; 2. Samson 3. Fabre.

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DEPLACEMENTS & VILLEGIATURES DES ABONNES DE "FIGARO

13 novembre

M. le vicomte de Mareuil, au château Salé.

Mme Magnan de Bornier, à Montpellier.

Mme la comtesse Antoine de Maupéou, au château du Doussay.

M. le comte G. de Maistre, à MonteCarlo.

M. le docteur Pierre Mille, à La Garonne.

Mme du Neuffré, au château de Nieppe. Mme la générale Oudard, à Versailles. M. Perreau de Launay, au château de Bois-Sorin.

Mme la duchesse de Polignac, à Versailles.

M. des Portes de La Fosse, à Besse-surIssole.

M. le commandant Pommarès, à Sedan. lt. le marquis ,-de Rosanbo, au château du Mesnil.

M. le comte Ph. de Renesse, à Bruxelles.

Mme Renault-Lebreton, à Angers. M. le vicomte du Rozet, à Moreiat. Mme la marquise de Rochambeau, née Auvray, au château de Rochambeau. M. le comte de Souza Braga, au château de la Bretesche.

Mme la baronne C. de Saulses de Freycinet, à Senlis.

M. Patrice Stephanopoli, à Cargese. M. le comte Olivier de Saint-Seine, à Dijon.

Mme la baronne de Vitrolles, à La Haye.

Mme Whitney-Hoff, au château du Bréau.

14 novembre

Mme la vicomtesse dTAnthenalse, au château de la Jaillière.

Jfine Bourlon de Sarty, à Saint-Jeande-Luz.

M. Léon Bachmain, à Cambremer. Mme Maurice Bazin, à Herm.

lime Bouloumié, a Saint-Raphaël. M. A. Badan, à Saint-Moritz.

Mme Victor Basse, à Rodez.

M. le vicomte Raymond de Bérenger, au château de Trelly.

Mme la baronne Robert Baude, au château des Alpes.

M. le général Chrétien, à Evreux. M. le vicomte Ph. de Chabot, à Tif- fauges.

Mlle de Cadoudal, au château de FrancWaret. ̃

Mme M. Cunit, à Lyon.

M. Raoul Combes, à Mazères-sur-leSalat.

Mme Colmet de Santerre, à Bellevue. Mme la vicomtesse de Cuverville, à Brest.

Mme J.: Dugas de La Boissonny, à Toulon. i-

Mme la vicomtesse Guy de Dampierre, à Nîmes.

M. Maurice Domain, à Madrid.

Mme la générale Dutey,. à Nice. Mme Pierre J. du Bos, à Bordeaux. M. le vicomte d'Espies, à Angers. Mme Emmanuel des Etangs, à Chaumont.

Mme de Fleuriau, à Londres.

Mme la comtesse Arnaud de Gramont, à Pau.

M. le comte Bernard d'Harcourt, au château de Vibrayc. ·

Mme la princesse Handjeri, au Caire. M. Pierre Jorre, à Zemun.

M. François Lefort, à Rabat.

Mme de La Ruelle, à Dijon.

M. Joseph Leconte, à Saint-Gérmain-enLaye.

M. le comte de La Lande, au château d'Harambure.

Mme la baronne de Lavilléon, au château du Bas-Bel-Air.

M. le comte Le Couteux de Caumont, à Versailles.

M. Gaston de Largentaye, au château des Lorges.

M. Jean de Maurepas, à Versailles. M. Paul Perrin, à Grenoble.

M. le lieutenant de Praingy, à Limoges.

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Mme la comtesse Xavier van Robais, à Nice.

Mme la comtesse de Rostang, à SaintSymphorien.

Mlle de Russy, à Séville.

M. le capitaine Riobe, à Beni Oulid. Mme la comtesse de Sade, au château de Condé.

Mme la vicomtesse de Sinety, au Puy. Mme la baronne de Torcy, au Chesnay. Mme Marie Thuillier, à Salbris. M. Guido Uziclli, à Firenze.

M. Auguste Veyan, à Nice.

M. Gustave Verlet, à La Rochelle. M. Jean. Watteau, à Sofia.

Lady Wester Wemys, à Cannes. Mme la comtesse Wrangel, à Stockholm. Mme la baronne de Warenghien de Flory, à Douai.

Mme Whitcomb, à Cannes.

15 novembre.

Mme la baronne François d'Astier de La Vigerie, à Versailles.

M. G. Boussion,.au château de la Poterie.

M. le comte de Blangy, au château de Juvigny.

Mme la comtesse de Beauffort, au château de Montigny.

M. le duc de Broglie, à Cannes. Mme P. Buisson, au château de la Touche.

Mme Vve Th. Cabernes, à Bordeaux. M. le lieutenant Chauvet, à Grenoble. Mme Pierre Claeyssens, à Rouen. Mme la marquise du Dresnay, au château de la Chesnaye.

Mme Maurice Dechélette, à Roanne. M. Pierre Delaude, à Toulouse. Mme Maurice- Filleul, à Orléans. Mme de Grailly, à Vouvray.

Mme A. Lelaurin, à Châtellerault. Mme de La Grandière, au château de la Source.

Mme la comtesse de Lur Saluces, à Toulon.

M. le duc de Lorge, à Lailly-en-Val. Mme de Lestelley, à Grenoble. Mme la générale de La Masselière, à Tours.

Mme J. Mac Leod, à Vendôme. Mme de Mimont, à Londres.

M. le comte F. de Mun, au château de Pornic.

Mme Alfred de Mieulle, à Angers. M. le général Passaga, à Plechatel. M. Pictet de Rochemont, à Genève. Mlle de Pierres, à Marseille.

M. le baron de Sambucy de Sdrgue, au château* Les Roches. ̃ M. Nicolas J. 'Snrsbek, à Beyrouth. Mme Serr-et, au château d'Apigné. M. le docteur 'Salathe, a Saiut-Cluud. Mme Louis, Singer, à Saint-Jean-SaintGermaih.

Mme Velay, à Versailles.

Mlle Alix de Vorges, à Amboise. M. T. de Villeferon, à Palma-de-Mallorca. ?

16 novembre.

S. A. la princesse M.-A. Galitzine, au au château de Germancy. t-rry,

Mme la vicomtesse de Béjarry, au château des Moulins-Neufs.

Mme Breton de La Leyssonie, à Douela-Fontaine.

Mme du Chatenet, à Blaignacé. Mme Maurice Caillaux, au Souk-elIihemis.

M. Georges Cozon, à Lyon.

M. Jean Collette, à Dijon.

Mme la vicomtesse de Cuverville, à Rennes.

M. L.-V. Clark, à Toulon.

M. le lieutenant Chéneau, à Constantine.

Mme Durand, à Montpellier.

Mme la princesse Di Ratibor, duchesse de Sartirana, à Sartirana.

M. A. Douilly, Nice.

Mme Edm. Fabre-Luce, à Cannes. Mme la comtesse G. de Guigné, au château de la Presle.

Mlle de Grave, à Montpellier.,

M. Karl de James, à Lyon.

M. le comte de La Roche Saint-André, à Nantes.

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Mme la vicomtesse Pierre de La Celle, à Versailles.

Mme la baronne Albert de Montesquieu, au château de Brécy.

M. le baron Robert de Nogaret, au Caire. M. le marquis de Nicolay, au château de Montfort-le-Rotrou.

M. Gabriel-Louis Pringue, à Préval. Mlle Portugal, à Oggebbio.

M. le comte de Rochebrune, à Nantes. M. Fernand Rigaut, au Montois. M. Rousseau, à Tours.

Mme Stratty-Scaramanga, à Marseille. M. Wuillaume, au Val-d'André. 17 novembre.

S. A. R. Mme la princesse Louis d'Orléans-Bra,gance, à Mandelieu.

M. d'Amphernet, à Rennes.

M. J. Aubry, à Epinal.

M. le comte de Brive, au Puy. M. Charles Bernard, à Beaune. AI. et Mme Jean Brintet, au Chesnay. Mme Chaland-Barrier, à Hyères. Mme la comtesse Charles d'Erceville, au château de Pontgibaud.

Mme André de Fougères, au château de Chandaire.

Mme Jean Guillemin, a! Ecully. M. Paul Jourdan, à Malzieu.

Mme Raoul Lyautey, à Nancy. M. le marquis de Laplagnolle, au cliâteau de Triac.

Mme de La Hamàyde» au château de Flines.

M. Moussillac, à Bordeaux.

M. le comte de Moustier, à Cannes. Mme la comtesse Antoine de Maupéou, à Angers.

Mme la principessa Pio, à Rome. M. Georges Touchard, à Limoges. Mme de Vismes de Wcymann, à Nice. M. le comte H. de Vergennes, à Diou. Mme Albéric de Wéck, à Fribourg.

RENTREES A PARIS

t ̃: 14 novembre Mlle Blanche Altem, M. Julien Belleville, Mme la comtesse R. Balny d'Avricourt, Mme Beaudoiré,. M. le docteur et Mme Jean Bouchon, Mme la comtesse de Bouthillier-Chavigny, M. Paul Cham'pv, M. R. Carminé, M. Crombez de Montmort, M. le comte de ChâteaunenfRandon, M. le vicomte de DouvilleMaillefeu, Mme Ducerf, M. Demanche, Mme Henrv Defresne, M. le comte d'Esterno, M. Ciscard d'Estaing, Mme Frank, M. le duc de Fezensac, M. Albert Fabre, M. Charles Gallet, Mme la princesse Etienne Galitzine, M. André Gentien, M. Abel Hermant, Mme la baronne Charles d'Huart, M. L.: Javal, M. Krctz, M. Jean Lccomtëï' Mme Lafïil&é, Mme la comtesse de La Fare, Mljjp dê*tôiivon'cotirt,

Mme la marquise de La Béjjassièi-e, Mme

Mme Le Bret, Mme A. Sp^iieu, M. l'é, cohitp de Manneville, hi. le comte de Merlemont, M. le comte Jean de Montbron, Mme Henri Morin King, Mme la générale Mazel, M. le comte de Montcabrier, Mm» Ad. Psichari, Mme Guy Plaut, Mme la comtesse F. du Paty de Clam, Mme la vicomtesse de Puthod, M. le comte de Rochambeau, M. Henry Soulange-Bodin, Mme la baronne C. de Saulses de Freycinet, Mme Philippe Salmon-Legagneur, M. le comte de Sayve, Mme Edgard Stern, Mme Edouard Serre, M. A. Savey, Mme Wibaux.

Mme la marquise d'Andigné, Mme Aubin 'de Saujean, Mme la vicomtesse d'Anglemont, Gaston Arnoux, M. le vicomte H. d'Anglemont, M. le comte Bertrand d'Aramon, Mme P. d'Azaria, Mme S. Bertrand, Mme la marquise de Breteuil, M. André Burin des Roziers, M.. Henry Bacot, M.'Balli, M. le comte de Bruce, M. Charles Chardon, Mme Pierre de Catheu, M. G. Doyen de l'Isle, M. Julien Girard, Mme Hély d'Oissel, Mme Georges Hummel, Mme la com- tesse Philippe d'Harcourt.

M. le vicomte I. de La. Grandière, Mme la comtesse de La Boessière-Thiennes, Mme J. Lecœur mère, Mme la comtesse de La Font de Savine, Maître Manceaux, M. Jules Marcy, Mme Henri Michel-Dansac, Mme Raoul Maés, Mme de Bfaretreville, Mme Paul Marcou, Mme

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Mme Charles Àyliès, M. Ch. Eugène Bonzon, Mme Bufnoir, Maître Baratte, M. le marquis de Bremond d'Ars, M. A. Ph. Bellanger, M. Jacques Béjot, Mme la baronne Cochin, M. Georges Chepfer, M. Albert Castillon du Perron, Mme Henry Davezac, Mme FrançoisMarsal, Mme la comtesse de Fontaines de Logères, M. Vuillams Gastaldi, M. Henri 'Gauthier, :Mme Paul Hottinguer, Mme la comtesse R. d'Harcourt. M. le vicomte de Jourdan-Savonnières, MI. G. Lemarquis, Mme Lambrecht, Mme Lambert-David, M. Le Lasseux, Mme Roger Lehideux, Mme Robert Lehideux, Mme Vve Le Carpentier, Mme la comtesse Albjrt de Nioac, Mme la comtesse Ouvarojf, Mlle J. Sueur, M. Joseph de SainWChamant, M. le baron Eugène de Turckheim, Mme André Vincent. :j:

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Horizontalement. I.i Extraordinaire (fé* minin). II. Se dit de personnes qui agissent isolément. III. Article; Fin de participe. IV. Qui se divertissent la nuit. V. Petit citron. VI. Mince (féminin). VII. Monnaies d'argent des Romains. VIII. Deux lettres de « Gironde » Plus fort que le roi; Plante. IX. Se rendra; Fleur. X. Tout à fait. XI. Pronom. Département.

Verticalement. 1. Branches de l'anthropologie qui traitent de la formation des différentes races humaines. 2. Symbole chimique; Décore. 3. Décisions émanant de personnes d'une grande autorité; Abréviation musicale. 4. Mollusques des mers chaudes; Chiffre romain. 5. Négation; Accumulation; Article. 6. Propre à servir de nourriture. 7. Deux lettres de « Nelson » Suspendre. 8. Frêle; Fin d'infinitif; Pronom. 9. Du verbe avoir; Non préparée. 10. Néant; Chef-lieu de canton de la Seine-Inférieure: Initiales de Points cardinaux. 11. Hardis; Amincissent par le frottement.

Solution du 1044

CHEMIN DE FER DE P.-L.-M.

Les fleurs de la Côte d'Azur

Quand on a vu la Côte d'Azur, on a le désir d'y revenir. Mais en attendant que vous puissiez réaliser ce rêve, ne savezvous pas que vous pouvez en respirer les parfums même aux plus longues distances? Ses fleurs s'épanouissent dans toute leur fraîcheur aux éventaires des fleuristes des grandes villes, car elles voyagent, tout comme le touriste de grande classe, dans les trains les plus rapides. Elles sont à Lyon, Grenoble, Genève, Paris, Berne, le lende,main du jour de la cueillette, le surlendemain à Londres, Bruxelles et Berlin. A

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La Côte d'Azur a été dénommée la « bouquetière dé l'Europe », car de ce pays de rêve partent, chaque jour, des paniers de fleurs vers toutes les directions. Aussi n'est-il pas sans intérêt de, rappeler comment on peut se faire adresser les envois de cette nature.

Pour la France, les colis de fleurs du littoral peuvent être expédiés, soit par trains de messageries, soit par trains express, soit même par trains rapides s'ils sont expédiés comme « colis express ». Pour l'étranger, ils peuvent être expédiés soit en grande vitesse, soit en colis postaux internationaux s'ils ne pèsent pas plus de 10 kilos,, pour la Grande-Bretagne et les

Pays-Bas; 20 kilos pour Belgique et

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C'est ainsi que la gare de Paris-P.-L.-M. reçoit les expéditions directes 'de colis express à destination de la Suisse.

Pour des indications plus détaillées, se renseigner auprès de cette gare.

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Expédition des fleurs en wagons

réfrigérants

Afin que les fleurs de la Côte d'Azur conservent leur fraîcheur, deux trains, l'un de messageries, sur Paris, l'autre de voyageurs, sur Bordeaux, comportent des wagons réfrigérants dans lesquels les paniers de fleurs disposés, grâce a des planchers mobiles, sur plusieurs plans de chargement, voyagent sans risque d'être écrasés ni de s'échauffer

Le premier de ces trains part de Nice à 20 h. 15, de Cannes à 21 h. 36 et arrive le lendemain à Paris à 21 h. 47. Le second quitte Nice à 14 h. 36, Cannes à lo h. 1/ il arrive le lendemain à Toulouse à 5 h. 40, il Bordeaux à 10 h. 51.

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