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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1932-11-01

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 01 novembre 1932

Description : 1932/11/01 (Numéro 306).

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k297134b

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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p -f o rL O G I E DES PEUPLES

II

La « psychologie des peuples » s'est longtemps fondée sur quelques vérités conventionnelles et typifications sommaires. Aujourd'hui, nous ne pouvons plus nous contenter, pour les juger, de l'Anglais, de l'Allemand ou du Russe symboliques, aux attributs simplistes. Il nous faut réviser, par le voyage, par l'étude, par les relations personnelles, ces concepts caricaturaux.

Encore qu'il ne faille pas repousser sans examen l'image habituelle et légendaire qu'im peuple se fait de ses voisins.. John Bull existe, avec ses favoris et ses lorigugs dents. Et si les Anglais se-tf bmpéht en taxant chaque Français de « mangeur de grenouilles », ils n'ont pas tout à fait tort quand ils affirment qu'il est décoré et redemande du pain. Le « charme slave », autre schéma bien irritant; n'en comporte pas moins une certaine vérité. J'avoue même qu'après avoir traité de poncifs ces divers préjugés traditionnels, il est assez vexant de les constater dans la réalité, où ils font; soudain plus vrai que nature.

Mais si ces caricatures présentent parfois quelque exactitude, leur contraire est souvent plus véridique. Ainsi Marius, de Marseille, vaniteux, sensuel et blagueur, se rencontre, soit néan- < moins un autre Provençal, aussi au- thentique, c'est Vauvenargues, chaste, silencieux et farouche. Personne, en dé- pit de l'opinion courante, n'est plus se- vère, plus maître de soi, plus puritain que certains Italiens, et il arrive à l'Espagnol, malgré sa ferveur catholique, de trahir un anticléricalisme forcené. Toute la psychologie des peuples méri- dioaaas^'3'ailleuÉs, serait à refaire il J faudrait mettre enfin en évidence leur profond sérieux, 'et même leur tristesse, née peut-être d'un excès de soleil. Quant aux Germains, Mme de Staël les avait dépeints comme des philosophes débonnaires et sentimentaux. On le lui a reproché. Mais ils le sont. Et ils sont également l'inverse, bien entendu. J'ajoute que les peuples changent au cours de leur histoire, et que tel portrait, juste autrefois, cesse de l'être. L'Anglais cynique et débraillé du dixhuitième siècle s'est transformé en Anglais victorien, digne et prude à son tour, celui-ci est en train de se modifier sous nos yeux. L'Italien viril et fier d'aujourd'hui ne rappelle en rien le Romain flâneur des anciens Etats pontificaux. « Les Français, cette race violente. », ai-je entendu dire à un Nordique qui évoquait 93, 1830, 48, 71, toutes les révolutions du siècle parties de Paris ailleurs, c'est Louis XIV et Napoléon qu'on évoque. Mais c'est méconnaître que la France ne recherche plus la gloire militaire ni les bouleversements sociaux, et quelle' est aujourd'hui conservatrice dans-iou* les ordres, c'est-à-dire pacifique.

Les peuples changent donc. (Et même physiquement cent années de gymnastique rationnelle ont transformé les Suédois, qui étaient petits, en grands et beaux gaillards.) Mais on peut soutenir, avec une égale vraisemblance, que leur identité subsiste sous des apparences diverses, et qu'on trouve chez eux des constantes séculaires. C'est qu'ils sont conditionnés par la géographie, par le climat, qui ne se modifient guère ils conservent, des habitudes psychologiques, des goûts plus encore que des principes, des habitudes de. vivre qui leur forment indéfiniment le caractère. Le Français de 1932 est aussi sociable que le contemporain de Mme de Sévigné, il attache autant de prix à la conversation, à l'amabilité dans les rapports personnels. L'Anglais ne cessera jamais d'être un insulaire, même mora- lement. La politique des Russes, qu'ils soient tsaristes ou bolchevistes, sera toujours de chercher à atteindre la mer libre. L'Allemand celui de Hitler, comme celui de Bismarck, comme celui de Fichte souffrira jusqu'à la fin des siècles d'un complexe d'infériorité. Ces permanences venues du passé, quiconque est physionomiste peut les reconnaître sur les visages eux-mêmes. Les grandes époques façonnent un type physique, qui continue à se reproduire même quand les conditions ont changé. On dirait la mémoire charnelle de la race. Dans l'animation de la rue, dans un lieu public soudain surgit à vos yeux, parmi la foule plus banale, une rude figure qui semble sortir du moyen âge, une autre brillante de vivacité, qui a l'air contemporaine des Encyclopédistes. L'effet de ces réviviscences est d'au-

tant plus saisissant quand elles apparaissent dans un petit Etat qui a connu des heures glorieuses et même possédé la puissance politique, mais qui n'occupe plus de aos jours qu'un rang se- condaire. Le contraste souligne ainsi la durée du caractère, devenu insolite. Tel Hollandais, par exemple, m'a involontairement rappelé, par ses traits et ses manières, la magnificence de son histoire et qu'il appartenait, malgré le petit nombre de ses compatriotes, à un grand peuple.

Là encore, donc, se multiplient les contradictions. Mais ce sont elles justement qui rendent passionnante l'étude des nationalités.

̃ Robert de Traz.

L'HEURE QUI PASSE

c/La bord de la cRznce

A l'heure du couchant, la Rance se laisse lentement envahir par la marée. Contemplé du bord élevé. de là rivière, le spectacle de cet envahissement a une mystérieuse poésie. Les nombreuses découpures acérées des rivages défendent la vue de la pleine mer, de sorte que Ton se croirait devant un lac fermé, sans cette étrange et sourde palpitation des eaux, qui ressemble à ce que décèle de force et de vie la respiration d'un corps endormi.

Le soleil déclinant dore les molles et mobiles convexités du miroir liquide. La rivière est habitée, remuée dans ses profondeurs, çb'rrifflè les bassins des jardins zoologiques où piô^ues

'«rotafi'ës ̃iWténT*Bfrtïs'"se "isfsSêF Wr ..Cës'cùtps-

à-côflps der l'èitf Héuce- et de l'eau salée se font en silence :et l'on ne serait pas beaucoup surpris si, de ce champ clos désert, surgissait tout à coup quelque triton à trident, emportant dans ses bras visqueux une ondine pâmée. Le long de la Rance, sur les deux rives, les Malouins, pour assister à ces combats nautiques, ont édifié des tribunes et des balcons à ciel ouvert, réunis aux maisons de plaisance par de vastes jardins.

La plus belle de ces maisons, qui se nomme Montmarin, a été construite par une fameuse e famille malouine. Les Magon étaient à la fois armateurs, trafiquants et corsaires. Ils avaient des comptoirs à tous les bouts du monde mais, bien souvent, leurs vaisseaux n'avaient pas à gagner les Indes ou le Pérou, et prenaient à la course, 'au large, assez de navires hollandais ou anglais pour former des flottes entières « En dix ans, écrit M. André Savignon, les corsaires de Saint-Malo capturèrent 3.000 bâtiments de commerce et 300 vaisseaux. »

Un Magon épousa une reine de Naples un autre Magon prêta douze millions au roi de France. A Saint-Malo même, strictement ser- réé dans des remparts qu'enceint et bat la mer, pas moyen d'étaler le moindre faste. Dans un t«rnp^r;0Ù. Pinaid, notait qu'un hameau, ces riches Malouins choisirent les anses protégées de la Rance pour y construire leurs maisons des champs. On aimerait qu'un album à images fût consacré, par quelqu'un qui les connaît bien, à ces « malouinières », comme d'autres albums le sont aux villas des rives de la Brenta, aux châteaux des rives de la Loire.

Ne vous représentez pas de voyantes et vaniteuses demeures. Ces « malouinières » portent d'austères habits, taillés dans le granit breton, qui a le gris de l'acier, et que le temps s et le vent tachent et marbrent de verts saurs, de bruns mordorés. Mais si, à l'extérieur, ces maisons ont les couleurs sans éclat de l'écorce de l'huître, elles sont, au dedans, comme l'huître aussi, toutes nacrées. Le salon de Montmarin est entièrement revêtu de boiseries d'un blanc de perle ici et là rehaussées d'or. Dans les chantournements légers courent et chatoient des diaprures roses, bleues et incarnates elles font rêver à des colliers d'escarboucles, à des bouquets de fleurs exotiques, à des touffes de plumes de colibris. Les parquets sont faits de bois des îles, et un grand lustre de Venise, comme une constellation captive, pend du pla.fond.

Dans ce 'î^ontmarin que ses propriétaires actuels ont si bien su préserver, le jardin n'est pas moins beau que la demeure. Parterres, terrasses et charmilles conduisent avec une noble douceur le promeneur jusqu'à des pelouses et. des bocages à l'anglaise, où durent encore de rares essences qui ne sont pas d'ici. Et voici, étroit, profond et secret comme un fjord, le port particulier où, jadis, un savant système d'écluses retenait, à marée basse, assez d'eau salée' pour que, farcis des trésors d'El Dorado et de Golconde, les navires des Magon pussent être déchargés loin de tous les yeux avant de repartir vers de nouvelles aventures et de nouvelles flibustes, dans ces pays où « les hommes sont si méchants qu'ils sont tout rouges », mais où l'on trouve « des feuilles d'or épaisses autant que rongle », que l'eau des fleuves porte à la mèr comme des poissons fa- buleux.

;••̃ Jean-Louis Vaudoyer.

LA POLITIQUE,

LA CROISADE DES PATRIES

Un télégramme de Bucarest nous apprend que, dans la question du pacte de non- agression avec les Soviets. le

gouvernement roumain approuve, a. i una- nimité, le point de vue du nouveau ministre des affaires étrangères, M. Titulesco. Celui-ci n'en aura certainement'pas changé en arrivant au pouvoir, qui pour lui est un moyen de faire triompher son opinion, non, comme pour tant d'autres, une excuse pour en changer. Ainsi la Roumanie, qui a le redoutable honneur d'être à l'avantrgarde des patries contre le communisme, est solide à son poste. Elle est bien placée pour ne pas oublier l'axiome. proclamé à Moscou par Lénine et répété à Budapest par Bela- `. Kuhn « II faut toujours négocier avec les gouvernements bourgeois, parce que c'est le meilleur moyen de les pénétrer, de les du- I per, de les ébranler. »

L'exemple de la Roumanie, bastion oriental de la civilisation occidentale, vient à son heure, au lendemain du jour où, à l'autre extrémité du front unique à constituer pour la défendre, en Belgique, l'association anticommuniste « Action et ciuilisaüon » sonné le ralliement. On sait que ce groupement, présidé par le lieutenantgénéral baron de Ceuninck, ancien ministre de la guerre, après avoir exprimé à notre directeur, M. François Coty, sa gratitude pour son courage et sa clairvoyance dans la lutte contre la barbarie bolcheviste, l'a nommé, à l'unanimité, président d'honneur de la section française de l'Associa.tion.

L'endroit et l'heure où cette initiative se produit en doublent le prix.

L'alliance de la Belgique entraîne l'alliance de ces divinités Justice, liberté. Conscience, Vérité qui, dans les batailles de la paix, comme dans celles de la guerre, j où s'affrontent deux conceptions du monde, planent au-dessus des hommes, de même que, dans les combats légendaires, les dieux de la Mythologie au-dessus des Titans. Mais, dans le camp où se trouve la Belgique, au-dessus des dieux, il y a Dieu, le Dieu de la chrétienté, dont la Belgique et Ja France sont les soldats et à qui le bolthevisme a déclaré la guerre.

La patrie du cardinal Mercier n'est pas 1 seulement un des hauts lieux de l'humanité, I c'est aussi la patrie des esprits clairs et des cœurs résolus. Déjà, au commencement de cette année, le 30 janvier, les anciens combattants belges s'étaient réunis pour acclamer un message de François Coty et ces paroles de l'ancien premier ministre, M. Theunis, aujourd'hui ministre de la guerre. qu'ils adoptèrent comme la profession de foi de tous les civilisés « Il est grand temps que nous comprenions que nous n'avons pas à fournir des armes à nos pires ennemis et à leur permettre de s'organiser pour mieux nous détruire. »

Enfin, la Belgique, grande puissance morale par son héroïsme, puissance mondiale par son commerce et ses colonies, est une puissance continentale par sa position et ses relations. C'est un carrefour où, dans la paix et dans la guerre, s'amorcent les voies de l'avenir. Placée entre la France, l'Angleterre et l'Allemagne, elle est prédestinée à être le lien de l'Entente cordiale et le filtre du germanisme à l'usage de la latinité. Par la fille de son Roi, qui a épousé l'héritier du trône d'Italie, elle peut agir à Rome dans le sens d'une coopération dont notre sœur latine est un élément es- sentiel.

Cette coopération est aujourd'hui plus nécessaire que jamais, le virus bolchevique n'ayant jamais été inoculé au monde en doses aussi massives, en profondeur et en étendue.

En profondeur dans le domaine économique par le dumping et le plan quinquennal 'dans le domaine intellectuel, par une propagande qui contamine même les hautes classes d'une société qui, par crainte de n'être pas assez « avancée «, l'est jusqu'à la décomposition.

En étendue dans toute l'Asie, en Chine et dans l'Inde, afin d'ébranler la puissance anglaise, et de préparer, par la révolution universelle, les voies à l'hégémonie allemande. Le Reich, allié des Soviets, les utilise comme une fabrique de bacilles contre lesquels il s'immunise par son régime. Ce péril mortel ne sera conjuré que par la croisade des patries, pour la défense de la paix et des bases de notre civilisation l'Ordre, la Raison et la Religion.

EN CINQUIEME PAGE

CHRONIQUE DES THEATRES DE PARIS

Par GERARD D'HOUVILLE

I LE SALON D'AUTOMNE

Par RAYMOND LECUYER

M. HERRIOT A MADRID

3i.T-A.ieïei-VDâH

Madrid, 31 octobre. C'est à 9 h. la ce matin que le train présidentiel est entré en gare de Madrid. Le temps est magnifique et la foule innombrable. Dès que le train a stoppé, M. Herriot, accompagné de Mme Herriot, de M. et Mme Herûette, de MM. Dalimier et Malvy, et de M. Salvador de lfadariaga, ambassadeur d'Espagne à Paris, descend de son wagon. Il est accueilli par M. Azana, président du conseil, et les membres du cabinet, ainsi que par de nombreuses personnalités littéraires, notamment MM. Miguel Unamuno, Maranon, Ramon de Valle Inclan et les représentants de la colonie française de Madrid.

Acclamé par les ouvriers massés autour de la gare, le président du conseil exprime le désir de faire une courte prome•̃ d'acte clans M/àdrid" avant dë-gagnei" i'-am" bassade de France. Le cortège officiel a traversé la capitale espagnole toute pavoi- sée aux couleurs françaises et a gagné le parc du Retiro.

Un groupe d'ouvriers s'est approché du président du conseil. M. Herriot leur a serré la main et a échangé avec eux quelques mots très cordiaux en espagnol. Le président du conseil a embrassé plusieurs enfants qui étaient en train de jouer dans le parc. Puis, M. Herriot s'est rendu à l'ambassade où il a pris quelques instants de repos.

A onze heures, il se rendait au Palais National ancien Palais royal afin de remettre au président de la République les insignes de grand cordon de la Légion d'honneur.

MM. Dalimier, Zulueta, ministre espagnol des affaires étrangères, et de nombreuses personnalités assistèrent à cette cérémonie d'un caractère tout intime qui eut lieu dans un bureau personnel du président Zamora. L'entretien entre M. Zamora et M. Herriot fut extrêmement cordial. Il dura vingtïcinq minutes. M. Zamora présenta les membres de sa maison civile et militaire, et rappela qu'il avait autrefois, au cours de diverses réunions, eu le plaisir de connaître le président de la République française.

Avant de se séparer, MM. Zamora et Herriot posèrent devant l'objectif et après s'être entretenus pendant quelques instants I awee tes journalistes espagnols,. le pr.ésident du Conseil français jeta un coup d'œil sur la garde d'honneur formée par un détachement de la jeune garde républicaine espagnole dont l'uniforme est copié sur celui de la garde républicaine française. AUX CORTES

M. Herriot se rendit alors aux Cortès où il fut reçu par le président du Parlement. Celui-ci dit aux journalistes, à l'issue de la visite i

« Je suis très satisfait, car j'ai eu avec M. Herriot une conversation tout à fait cordiale. Le président du conseil français est un hoinme aussi intelligent que simple. Rien de ce que nous avons dit n'est mystérieux. M. Herriot s'est intéressé aux choses d'Espagne et aux problèmes auxquels nous avohs à faire face, notamment dans le domaine parlementaire et pour la mise en œuvre de la réforme agraire.

1 TVf TTor-T*ir»t n r»nrl£ nnimiPTTlP.îlt de DO-

» M. Herriot a parlé uniquement ae politique générale. Il a insisté pour qu'on n'attribue à son voyage aucun but secret. Le président du conseil français désire qu'on l'interprète comme une visite amicale que la République française devait bien à la République espagnole, car si l'amitié entre les deux pays a existé de tout temps, elle doit être chaque jour plus étroite. En somme, la visite que nous fait M. Herriot est un voyage romantique. Le chef du gouvernement français est ensuite allé chez le président du Conseil espagnol, M. Azana, où il a déjeuné dans J'intimité.

LA VISITE

A ALCALA DE HERNANES A deux heures et demie, M. Herriot et sa suite arrivaient par la route à Alcala de Hernanes, lieu de naissance de Cervantes, situé sur la route de Saragosse, à 35 kilomètres de Madrid, et où était autrefois située une université fameuse. M. Edouard Herriot, longuement acclamé par la foule, fut reçu par l'alcade, entoure de tous les membres du conseil municipal. Le président du Conseil français visita tout d'abord les vieux bâtiments, où sont soigneusement conservées les archives nationales, puis les bâtisses imposantes et intactes de ce qui fut l'Université, s'intéressent surtout aux styles des divers amphithéâtres. Traversant les jardins, le président s'arrêta quelques instants dans la vieille hôtellerie des étudiants où il se désaltéra d'un verre d'eau fraîche.

Toujours à pied, et suivi par plusieurs centaines d'habitants, M. Herriot se rendit à l'hôtel de ville qu'il visita avec soin. Le président du Conseil fut reçu dans la grande salle des fêtés par l'alcade, qui lui demanda de bien vouloir signer le livre fi'or de la ville. Avec bonne grâce, M. H.er- riot, assis dans le fauteuil du maire, sous un tableau de Cervantès, écrivit « Avec mon souvenir bien reconnaissant pour l'accueil que j'ai reçu à Alcala. Vive. ,1a i ^République espagnole! »

-V Accédant aux demandes pressantes de foule massée aux abords de l'hôtel de ville, M. Herriot apparut sur le balcon extérieur de l'édifice. Après avoir prononcé quelques paroles de remerciements, il ̃s'écria « Vive la République espagnole » chaleureusement applaudi par les assistants.

1 La cérémonie prit fin et l'automobile de M. Herriot roulait déjà sùr le chemin du retour, vers Madrid, que les cris de « Vive la France 1 » retentissaient encore dans les rues de la petite ville.

Après un moment de repos bien gagné, et toujours à l'ambassade de 'France, M. Herriot présida un diner donné en l'honneur des directeurs de journaux madrilènes.

LA LIQUIDATION DE LA SÉCURITB t UN PLAN A LA FOIS NWL ET DANGEREUX

Les commentaires des officieux, l'or- 1 dre du jour voté par la Chambre, les i déclarations de M. Paul-Boncour à la presse ne sont pas faits pour éclairer l'exacte portée du fameux plan cons- tructif de l'hégémonie prussienne. Tout i cela est imprégné de la plus fumeuse ] logomachie genevoise et l'on voit bien qu'à l'origine il n'y a rien de réellement français.

Cette constatation négative comporte cependant une leçon d'intérêt supérieur le désordre mental et donc politique, social, économique, dont souffre ie monde s'aggrave chaque jour par manque de guide, de directives, d'exemple, rôle séculairement tenu par la France pour le plus grand bien de là civilisation la France manque doue à tous- ses devoirs, non seulement envers sa propre destinée, mais encore envers toute la chrétienté, en capitulant, en cessant d'être elle-même, en empruntant les desseins et jusqu'au charabia d'institutions internationales irresponsables.

Nous voici donc, selon les informations reçues de la bouche du ministre de la guerre et publiées dimanche par Figaro, en présence d'un projet comprenant trois pactes, un grand, un moyen, un européen, et dont le texte, encore informe, sera oral le 3 novembre et fixé par écrit quelques jours après.

On dit que M. Norman Davis a été enchanté d'entrer dans la confidence je n'en suis pas autrement surpris, ayant eu l'occasion, à Genève, de voir des Anglo-Saxons savourer d'ahurissants produits de ce style S. D. N. dont nous avons eu l'occasion de présenter des aperçus à nos lecteurs et j'ai toujours regretté que le manque de place ne permette pas de reproduire l'extravagant tableau récapitulatif des projets présentés par une quarantaine de délégations, tableau ayant servi de base- à la rédaction, par i'infortuné M. Benès, de la fameuse résolution contre laquelle l'Allemagne s'est dressée.

•̃'̃̃̃•

Nul doute que le plan de M. PaulBoncour ne soit à son tour submergé sous le flot des amendements, additions, contre-propositions, rapports d'experts et comités de rédaction. Les conditions qui font suite à l'organisation des milices sont précisément celles sur lesquelles la Société des Nations discute depuis douze ans la deuxième a trait au contrôle et au droit d'investigation la troisième au pacte d'assistance mutuelle et à la constitu-

L'ANGLETERRE

ET LE DÉSARMEMENT

Au cours d'une réunion du cabinet britannique, consacrée à. la question du désarmement, les ministres ont examiné le plan dont M. Herriot a fourni à la Cham- bre les grandes lignes.

Dans les cercles officiels, on évite encore de se prononcer, mais on déclare ( que ce plan constitue le pas le plus im- j ] portant qui ait été fait par la France dans la voie du désarmement. On reconnaît, de même, que le gouvernement français a ] tenu compte, dans le projet actuel beaucoup plus que dans les précédents, de la répugnance britannique à souscrire à- de nouvelles obligations continentales. Enfin, et tout au moins dans une certaine mesure, on admet la nécessité d'étudier le désarmement dans ses rapports avec la sécurité. Ceci, d'ailleurs, doit être considéré comme une impression première, que l'étude du document, quand on l'aura reçu, permettra de confirmer ou de mo- difler.

En ce qui concerne le premier point, il convient d'observer que la proposition française a causé à Londres une certaine surprise. On ne s'attendait évidemment pas à voir la France présenter un plan allant aussi loin que celui annoncé par M. Herriot. On accorde à la suggestion une attention d'autant plus grande que l'accueil allemand semble être nettement favorable.

Aucune objection fondamentale n'est formulée à rencontre des pactes régionaux, mais on ne recueille pas l'impression que l'Angleterre soit disposée à contracter des engagements autres que ceux résultant pour elle du Covenant, des traités de Lo- carno et du pacte Kellogg. On considère en effet que les devoirs assumés par le Royaume-Uni en vertu des pactes sont de la plus haute importance, étant donné que la Grande-Bretagne entend faire face aux obligations qui en résultent. Il n'est pas impossible d'ailleurs, estime-t-on, que le gouvernement de Londres saisisse cette occasion pour confirmer son attachement aux engagements pris par ses prédécesseurs. Par contre, il semble bien que l'idée d'une participation britannique à la constitution d'une force internationale ne doive toujours pas trouver d'écho favorable.

tion d'une force collective la sixième à l'arbitrage obligatoire. Quant aux quatrième et cinquième, elles rappellent les devoirs de tous les Etats, avec: cette différence que les membres de la S. D. N. devront se conformer à l'article 16 du pacte, cependant que les Etats-Unis choisiront eux-mêmes la nature de leurs obligations. Heureuse U. S. A. dont l'altruisme bien connu nous réserve certainement d'agréables surprises. Il n'y a rien là-dedans dont nous n'ayons eu à maintes reprises l'occasion d'exposer l'inanité. De quelque nom qu'on les décore, ce sont les vaniteuses et puériles ambitions condamnées depuis Babel. r Pour réagir contre la fatalité, connue dit M. Hêrriot, il faut d'abord; dans nos difficultés actuelles, faire la part du mensonge, celle de l'ignorance, celle de la lâcheté. Alors la fatalité sera réduite à peu de chose.

Faire ce partage, forcer ainsi la porte d'airain du président du Conseil, c'est rétablir la vérité.

La vérité, c'est qu'un peuple numériquement fort est en état de rébellion ouverte contre les contrats dûment signés et contre la paix du monde. Il en est de cette rébellion internationale comme de toutes les émeutes la capitulation des éléments d'ordre doit provoquer le déchaînement des violences. Aucune réfutation n'a seulement été tentée des démonstrations cet état de choses, faites depuis longtemps dans nos colonnes. Les discours de M. Herriot, tant au Palais-Bourbon qu'au manège de Poitiers, n'ont pas pu dire le contraire ils ont seulement laissé percer l'espoir de remettre à plus tard les échéances et les mesures de salut. L'histoire de France est sévère pour Louis XV, accusé d'avoir, lui aussi, fui la responsabilité et différé d'agir pour le bien commun. Du moins le BienAimé ne 'prenait-il" pas l'initiative de tendre la perche à l'adversaire.

C'est cependant ce que vient de faire M. Paul-Boncour, au dévouement duquel personne ne peut plus croire. Et l'adversaire marque un point, sa propagande claironne déjà à travers le monde que le Parlement français vient de lui reconnaître l'égalité des droits. Nous ne croyons pas, pour les raisons que nous venons de dire, que le plan de l'étonnant et même détonnant successeur de Maginot fasse à Genève une longue carrière. Mais il vient, avant d'avoir pris forme, d'ouvrir le champ à la course aux armements qu'il prétendait supprimer à jamais.

Lucien Souchon.

MOMENT

MAL CHOISI

r par JACQUES FIESCHI

J'ai soutenu récemment, dans des articles qui m'ont valu de nombreux témoignages d'approbation, que la tradition jacobine, dont le parti radical est l'héritier, répugnait à un pacifisme humilié, qu'elle veut une République ennemie de la guerre, mais toujours prête à l'affronter, si on la lui impose, que le chantage italo-allemand est insupportable et commande un regain de fermeté et de vigilance.

C'est du même point de vue que nous devons juger à la fois l'étrange polémique Blum-Weygand et le débat, quelque peu confus, de la nuit du 28 octobre. Il n'est aucunement établi que le chef de l'Etat-major général ait dépassé là limite de ses fonctions en ne manifestant aucun enthousiasme pour un projet qui semble avoir été plutôt celui du ministre que celui du généralissime. N'oublions pas que le jour venu, si un destin tragique en décidait ainsi, ce n'est point le commandant Paul-Boncour qui tirera l'épée et assumera l'écrasante responsabilité de sauver le Pays. La seule et vraie question est de savoir ce que vaut ce projet, et non point de dévier un débat aussi grave vers le- règlement d'un conflit secondaire. S'il est exact que le plan Boncour tende sérieusement, et toute manœuvre de politique genevoise mise à part, à substituer au service d'un an, lui-même techniquement discutable, le service de neuf mois, que tous les grands spécialistes des problèmes militaires considèrent comme catastrophique, le devoir du parti radical serait de se dresser contre lui, sans égard au jeu des alliances parlementaires ou au souvenir des combinaisons électorales.

-J'ai peine à croire que Paul-Boncour, qui si souvent affirme son patrio-


tisme, ait choisi un moment comme celui que nous traversons pour songer à affaiblir la puissance offensive de

l'Armée.

ffîEtv qu'on ne se scandalise pas, surtiÈ>iitjf de ce mot d'« offensive qu'une pudeur cocasse écarte de la terminologie militaire actuelle. La seule formule défensive applicable à notre territoire national est celle d'une couverture vigoureuse, prête à la contre-offensive à la première attaque. Et il est clair qu'il faut, pour la réaliser 1° des effectifs suffisants 2° des troupes instruites deux conditions qui, jusqu'à plus ample informé, ne paraissent guère compatibles avec le service de neuf mois, lequel nous ramène .presque; à la vérité, au système jauressiste des milices. Libre à MÀiPaul-Boncour âë inafquer, en doctrine, une sympathie filiale pour ce système! mais de là, et dans la pratique, à en'brusquer l'application et en vouloir la réalisation dans le moment même où nos voisins jouent aux soldats de la plus inquiétante façon et ne dissinjulèfft j-ien de leurs intentions ou de l^urs pronostics, il y a une marge qu'à sa. place j j'aurais préféré maintenir encore quelque temps, même dans ce qui peut apparaître une simple feinte de l'escrime internationale.

'i Qui a prononcé ces paroles de sagesse ? « II faut épargner à nos milieux la lourde faute où ils s'enfoncent de laisser aux autres le privilège de la vigilance* »

y C'est St. Paul-Boncour lui-même ij.-JJe demande à nos amis de les médite»*, /(<te. -.conseil qu'elles leur donnent vaut peut-être mieux que le projet qu'on leur soumet.

Le ministre de la guerre, au cours de la séance de la Chambre, semblait écouter avec quelque indifférence la djefjense qu'en faisait avec éclat M. Herriot. Il a fallu toute l'immense confiance que nous avons dans le chef respecté et écouté du parti radical pour faire taire nos justes inquiétudes. pour l'instant tout au moins. Nous aurons à y revenir. #4, JACQUES FIESCHI.

Le 31 octobre 1932.

fyjon cher Monsieur Coty,

Je ne vous ai jamais laissé ignorer ma qualité de radical-socialiste, très attaché à son parti, fidèle en cela à la mémoire de mon regretté père, condamné politique du Second Empire. Encore moins vous ai-je caché mon dévouement admiratif au Président Edouard Herriot. Aussi ai-je été profondément surpris de l'article outrancier de Mme Fontanges si désobligeant ponr le chef de mon parti et qui froisse mes sentiments les plus intimes.

Enfin, à maintes reprises, le vous ai déclaré qu'à l'exemple de mon père j'appartiens à une famille d'esprits dont les doctrines ont été souvent maltraitées par vos collaborateurs. ̃- c,

Vous m'aviez tout à fait tranquillisé en m'assurant qu'il n'y avait chez vous aucune exclusive contre ceux qui ne partagent pas vos convictions philosophiques. Vous ajoutiez que vous ne mettiez pas en doute,1 par exemple, les sentiments patriotiques des francs-maçons, dont le concours particulièrement opportun a suffi porter Doumer à la présidence de la République. En raison de cela, vous comprendrez mon émotion en prenant connaissance des termes hostiles contenus dans les derniers paragraphes de la lettre ouverte à M. Charles Maurras.

Je vous demande instamment de m'éclairer sur le cas que je dois faire des expressions qui m'ont déconcerté moimême et quelques amis dans le vœu je suis d'une sincère Union Nationale que vous-même avez déclaré être votre dessein le" plus fervent.

En vous remerciant d'avance de votre mise au point, je vous prie de croire à ma sincère et fidèle amitié.

'=' JACQUES FIESCHI.

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"'̃ ̃̃' Cher Monsieur F^CjOiJ Ju"' Je m'empresse de vous mettre en garde contre une susceptibilité qui me paraît excessive. Je n'ai jamais, quand il s'agit d'Union Nationale, exclu aucun parti quel qu'il soit et sur ce terrain, je n'ai jamais fait acte d'hostilité contre ceux des Juifs ou des francs-maçons dont j'ai eu si sonvent l'occasion d'éprouver le patriotisme, notamment dans la question de la Présidence de la République, où malgré tous les pointages, une majorité nationale s'est dégagée pour barrer définitivement la route aii candidat de l'internationalisme. Ne me suis-je pas expliqué, du reste, copieusement, sur ces points essentiels, et n'est-ce pas dans cet état d'esprit que vous m'avez trouvé et que je me suis placé pour soutenir la politique d'un chef que vous vénérez et que je respecte pour "ce qu'il représente exactement du point de vue français ?

En ce qui touche vos observations concernant Mme Fontanges, je vous répondrai simplement ceci ses écarts de langage à l'égard du Président du Conseil pourront facilement se régler en famille radicale. Cette af faire vous regarde.

Espérons que cette brève explication aura rassuré et apaisé vos amis je vous prie de croire à mes sentiments très cordialement sympathiques.

FRANÇOIS COTY.

31 octobre 1932.

^s>s^~

fl(OTRE NOUVEAU FEUILLETON Noiis commencerons demain la publication d'une œuvre inédite de l'émi`. nent écrivain

André Lichtenberger

VENT DU SUD

« Roman en vingt-quatre heures x I

LES COURS, LES AMBASSADES, LE MONDE ET LA VILLE

Court- ̃̃ •: ̃̃̃̃ .•̃.

S. M. la Reine d'Italie, venant de San Rossore par la route, est arrivée avant-hier à Massa Carrara, où la souveraine s'est rendue à l'hôpital civil auprès du professeur Morelli, blessé gravement au cours d'un .accident. LL. AA. RR. le Duc et la Duchesse d'York sont arrivés samedi à Londres, venant de Glamis Castle (Ecosse) et ont été, hier, à dîner, les hôtes de LL. MM. le Roi et la Reine d'Angleterre.

S. A. "R. la Princesse Ingrid de Suède est l'hôte en Angleterre du comte de Athlone à Brantridge Park (Sussex).

S. A. R. l'Infante Béatrice, fille des Souverains, espagnols, qui a subi la semaine dernière une intervention chirurgicale dans une clinique de Fontainebleau, se rétablit peu à peu..Les médecins traitants de la famille royale ont autorisé la jeune princesse à s'ali.menter légèrement.

S. A. R. la Princesse Hélène a quitté Bucarest pour rejoindre, à Florence, sa sœur, S. A. R. la Princesse Irène.

S. A. R. le Prince Charles de Belgique, comte de Flandre, est en ce moment à Londres.

S. A. R. la Duchesse de Montpensier vient d'arriver à Paris.

Dans les Ambassades

Ainsi que nous l'avons annoncé, S. Exc. l'ambassadeur de Turquie et Mme Suad Bey ont donné, samedi dernier, une réception à l'occasion de l'anniversaire de la proclamation de la République turque.

En un toast fort applaudi, S. Exc. Suad Bey a porté tour à tour la santé de Mustapha Kemal, président de la République turque, et à celle de M. Albert Lebrun, président de la République française, en se félicitant des liens d'amitié toujours plus étroits qui unissent les deux pays.

Le ministre des Pays-Bas à Londres et Mme Van Swinderen ont donné une élégante réception à l'occasion du départ pour l'Egypte de Mr et Mrs Hoyn-Millar, leur gendre et

fille. ,# .̃•“̃ ;i> fL; :•̃̃'̃

;̃̃̃•̃– r-Mf.>Â!Kfi*dfe -WtfryV ministre de Hongrie près le Quirinal, a donné une très élégante réception en l'honneur de l'écrivain Cécile de Tormay, de la comtesse Alice Radoy et de la comtesse Nora Ambrozy Mighzzi, déléguées de l'Association nationale des femmes hongroises, venues à Rome pour exprimer au Duce, à l'occasion du Décennal, la reconnaissance et l'hommage du peuple hongrois.

TEMPS PROBABLE

Région parisienne. Temps un peu froid, Ciel nuageux avec belles éclaircies le matin, se couvrant ensuite lentement. Pluie le soir. Vent Ouest à Sud-Ouest modéré. Tempé- rature en faible baisse ou stationnaire. Maximum o°.

France. Quart Nord-Ouest Comme dans la région parisienne.

Ailleurs Ciel nuageux avec éclaircies passagères et averses toutefois, les éclaircies seront plus vastes et les averses plus rares dans le Sud-Est que dans les autres régions. Vent du secteur Nord-Ouest assez fort et mistral. Température stationnaire. •̃'̃̃'

Aviation. a) Région Miàtài$m% ï

louages élevés puis moyens, se doùfitàiâ Vaprès-

midi de nuages bas; pluie le sàfai..y.ent'Quest à Sud-Ouest 30 à 50 kilomètres à l'heure (augmentant). Visibilité assez bonne.

b) Vers Londres Nuages moyens se doublant l'après-midi de nuages bas avec pluie. Vent Ouest à Sud-Ouest 40 à 70 kilomètres à l'heure. Visibilité assez bonne.

c) Vers Bruxeu,Es Comme dans la région parisienne.

d) Vers Cologne, Strasbourg Amélioration. Ciel nuageux avec éclaircies par nuages moyens et assez bas à bas rares averses. Vent Nord-Ouest à Ouest 35 à 45 kilomètres à l'heure. Visibilité assez bonne.

e) Vers Lyon-Marseii,i.E: i* Jusqu'à Lyon, ciel très nuageux avec éclaircies par nuages moyens et bas averses. Vent Nord-Ouest 50 à 60 kilomètres à l'heure. Visibilité moyenne Au delà, beau peu nuageux par nuages élevés. Vent Nord-Ouest 80 à 100 kilomètres à l'heure. Visibilité bonne.

f) Touï6usë-Ai.icantë-Casablanca Ciel très nuageux par nuages moyens et bas averses ou grains. Vent Nord-Ouest 70 à' go kilomètres à' l'heure .jusqu'en Catalogne, 60 à 40 kilomètres à l'heure au delà. Visibilité assez bonne.

Manche. Eclaircie matinale, puis ciel se, couvrant par V Ouest avec pluie. Vent Ouest

̃ modéré à-Sud'Oueshfpfi. /(

Méditerranée. Eclaircies et averses ou grains. Vent du secteur Nord-Ouest tempétueux à fort.

Côte d'Azur. Beau, peu nuageux. Vent Ouest très fort à fort.

Une visite qui n'engage à rien Après avoir consulté Dusausoy, expertjoaillier, vous pouvez prendre telle décision qui vous convient pour la vente, l'achat ou la transformation d'un beau bijou, 41, boulevard des Capucines.

MOUVEMENT ADMINISTRATIF Est nommé préfet de Tarn-et-Garonne M. Malick, secrétaire général de la préfecture de Seine-et-Oise, en remplacement de M. Berthoin, appelé, sur sa demande, à d'autres fonctions.

A^^

LES HISTORIENS

A L'HOTEL DE VILLE

Une importante délégation d'historiens français et belges, membres des comités des sciences historiques et de la société d'histoire,' a été reçue hier soir, à l'Hôtel de Ville, par la municipalité parisienne. Les honneurs de cette réception ont été faits par MM. de Fontenay, président du Conseil municipal, et Jouhanneau, secrétaire général de la Préfecture de la Seine, qui ont souhaité la bienvenue aux hôtes de la cité.

MM. Morizet, président de la société d'histoire moderne, et Van Kalcken, professeur à l'université de Bruxelles, ont remercié au nom des sociétaires.

S. Exe. le baron de Gaiffier d'Hestroy, ambassadeur, s'était fait représenter par M. Halot, premier secrétaire de l'ambassade de Belgique, à cette cérémonie où l'on remarquait la présence de MM. Emile Bourgeois et Coville, membres de l'Institut; Smets, recteur de l'université de Bruxel- les; Hersin, Ganshof et Hismans, profes- seurs aux universités de Liège, Gand et Bruxelles. i

Le comte Senni, ministre d'Italie- à La Haye, a présenté ses lettres de rappel à S. M. la Reine des Pays-Bas, qui lui a conféré la grand'croix de l'ordre d'Orange-Nassau.. Monde officiel -i

M. Maiiceron, ministre plénipotentiaire, résident général de France à- Tunis, et Mme Manceron ont quitté hier Paris, ainsi que nous l'avons dit hier, pour se rendre à Marseille où ils ont pris l'avion qui doit les ramener à TuTiis.

M. F. Knobel, secrétaire d'ambassade, chef du cabinet de la résidence générale, a également pris l'avion pour rejoindre son poste. M. Lucien Saint, résident général ,de France au Maroc, quitte Paris ce soir pour rejoindre son poste.

M. Lucien Saint a été reçu hier matin par M. Paul-Boncour, ministre de la guerre, puis par M. Léon Meyer, ministre de la marine marchande.

Le général Samsonovici, ministre de la guerre; vient de quitter Bucarest pour se rendre à Paris. ̃̃̃ ̃̃̃•.• Vénerie

Suivant la tradition, les sonneurs de trompes de chasse du Cercle Royal SaintHubert à Bruxelles, qui commémore cette année le cinquantième anniversaire de sa fondation, sonneront la messe de saint Hubert le jeudi 3 novembre, à dix heures cinquante, en l'église du Sablon.

Rallye La Purée, maîtres d'équipage baron d'Argenton et M. de Menildot, chasse le renard en forêt de Sillet et de Concise (Mayenne) et fera un déplacement en novembre à La Haichois (Ille-et-Vilaine) chez le comte et la comtesse de Toulouse-Lautrec.

Cercles

Au dîner donné en l'honneur du bâtonnier William D. Guthrie, président du comité France-Amérique de New-York de M. Frank D. Pavey, président de l'Alliance française aux Etats-Unis et au Canada, et de M. Edward H. Bennett, secrétaire^ général du comité France-Amérique de Chicago, assistaient notamment ",lê| }>erso:nnalités:suivanfê"sÀ-i: Â.i M. le maréchal Pétain, général Gouraud, M. Gabriel Hanotaux, de l'Académie française, et Mme Hanotaux M. André Chevrillon, de l'Académie française; M. de La Barra, ancien président de la République du Mexique M,: Cosme, directeur d'Amérique aux affaires étrangères, et Mme Cosme; comte et comtesse de Chilly; le secrétaire général de l'Alliance

L'hommage annuel de Paris aux morts

Comme tous les ans, des couronnes seront déposées, aujourd'hui, au nom de la Ville de Paris, dans les différents cimetières, sur les monuments du Souvenir A Bagneux, à Ivry, à Montparnasse, au Père-Lachaise, à Pantin, sur les monuments aux soldats morts pour la Patrie A Pantin, sur le monument des soldats anglais; à SuresneSj.sur les tombes des soldats américains; au Père-Lachaise, sur le monument des soldats belges et sur celui des soldats tombés au champ d'honneur en 1870-1871.

Une couronne sera déposée sur la tombe: des victimes des zeppelins au cimetière du Père-Lachaise. > "d A 9 h. 15; ce matin, M. de Fontenay, président du Conseil municipal, accompagné des membres du bureau, déposera des fleurs sur la tombe du Soldat inconnu, à l'Arc de Triomphe.

A dix heures, des gerbes de fleurs seront déposées également par la même délégation sur les tombeaux des maréchaux Joffre et Foch, aux Invalides.

Puis, le président et le préfet de la Seine iront, à onze heures, déposer des fleurs devant les plaques scellées, salle SaintJean, à la mémoire des fonctionnaires et agents de la Préfecture de la Seine morts au champ d'honneur. Dans l'après-midi, des cérémonies auront lieu au Père-Lachaise devant les monuments des travailleurs municipaux, morts victimes du devoir et tombes au champ d'honneur. Enfin, de 10 à 16 heures, les familles des fonctionnaires et agents de la Préfecture de la Seine morts pour la France seront admises à défiler, salle Saint-Jean, à l'Hôtel de Ville.

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UN NOUVEAU CARBURANT LONDRES, 31 octobre. On fiiande d«rBelfast au Daily Express que trois chimistes ont achevé la mise au point de la découverte faite il y a quinze mois d'un?; huile de '£r£ps.pte susceptible de remplacer:? l'essence/ Ce carburant, qui a donné de bons résultats cet été serait déjà employé par plusieurs compagnies d'autobus.

A LA RECHERCHE

DES TRESORS ENGLOUTIS

Les journaux de Rome annoncent qu'une société spécialisée dans le recouvrement des trésors engloutis par la mer a identifié l'emplacement où coula, en 1808, le vaisseau Polluce, à bord duquel se trouvaient d'innombrables objets d'art appartenant au roi Ferdinand IV de Naples. Des travaux avaient déjà été entrepris en 1860 pour récupérer le précieux matériel, mais ils furent bientôt abandonnés.

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UNE ADRESSE

DES ANCIENS ETUDIANTS DE STRASBOURG A M. HERRIOT Les anciens étudiants alsaciens et lorrains de l'université de Strasbourg qui furent, sous le régime de l'annexion, parmi les plus fervents mainteneurs de l'idée française, se sont réunis dimanche à Strasbourg, conformément à une ancienne tradition. On remarquait le docteur Pfleger, sénateur du Haut-Rhin, de nombreux représentants des professions libérales. Les anciens étudiants ont adressé à M. Albert Lebrun, président de la République, et à M. Edouard Herriot, président du Conseil des ministres, un télégramme ainsi conçu « Les anciens étudiants de l'université de Strasbourg, réunis pour le quarantequatrième anniversaire de leur banquet traditionnel, présentent leurs respectueux hommages au chef de l'Etat et au président du Conseil et chargent leurs amis qui sont parlementaires de leur communiquer la profonde appréhension de nos populations de la frontière devant les menaces croissantes et impudentes d'un voisin altéré de revanche, appréhension qui est aggravée par les propositions de désarmer. Les anciens étudiants sont restés foncièrements pacifiques et font confiance au gouvernement conscient des graves responsabilités de l'heure. >

française et Mme Paul Labbé, M. de Lapradelle, professeur à la Faculté de droit de Paris amiral de Faramond, vicomtesse de Salignae-Fenelan, M. François Carnot, M. SaintPaul, ancien président de section au Conseil d'Etat; général et Mme Azan, M. et Mme Bosworth, le président de la Cour Suprême et Mme Donald Labori, comte du Chaffault, comtesse de Roucy, comtesse de Buyer-Mimeure, Mlle de Groot, M. et Mme Hoffbauer, etc. Les courses d'Angers ont donné lieu à de très élégantes réunions.

Reconnu

Duc et duchesse de Brissac, marquis et marquise de Broc, comtesse et Mlle d'Olonne, comte et comtesse d'Humières, comte et comtesse de Sesmàisons, comte et comtesse de Coulanges, Mme de Rochecouste, M. et Mme Finaz, comtesse A. de Bertier de Sauvigny, Mme et Mlles de Waru, Mme Philippe, M. et Mme.A. Say, Mme Delaoutre, comte et comtesse de Sailly, M. et Mme U. des Ormeaux, MUes de Fontenay, de Candé, Desnoës, comte E. de Lévis-Mirepoix, baron de Ohamprel, comte de Charnières, barons de Candé, prince de Carini, comte de Saint-Germain, baron Christin, marquis de La Garde, comte de Nouël, M. Guy de La Biliais, baron de Cholet, vicomte E. de Rougé, comtes de Trogoff, Giroux de Fermont, Boux de Casson, etc. Mariages

Lundi prochain 7 novembre, à midi, en l'église Saint-Pierre du Gros-Caillou (chapelle du Sacré-Cœur) sera célébré le mariage du vicomte Raymond de Berenger avec Mlle de Chàmbray. Il ne sera pas envoyé de faire-part. Nous apprenons les fiançailles de Mlle Geneviève Gibert de Chazotte avec le capitaine Henri Benoit d'Entrevaux.

En l'église Saint-Philippe du Roule, vient d'être 'célébré, au milieu d'une brillante assistance, le mariage de Mlle Marie-Françoise Mendy, fille du médecin général Henry Mendy, commandeur de la Légion d'honneur, croix de guerre, et de Madame, née Jeanmaire, avec le lieutenant de cavalerie Jean Robelin, de l'étatmajor de la 8° région, fils du médecin lieutenant-colonel Abel Robelin, mort pour la France, chevalier de la Légion d'honneur, et de Madame, n€e -Bourse- ;?:. '-̃̃;̃

La bénédiction nuptiale a €té donnée aux jeunes époux par le chanoine Hogard, curé doyen de Saint-Epvre, chevalier de la Légion d'honneur, cousin de la mariée, qui a prononcé une très éloquente allocution et leur a transmis la bénédiction que le Souverain Pontife daignait J leur adresser.

Les témoins étaient, pour la mariée le I colonel Paul Hellé, officier de la Légion d'hon-

Un prochain centenaire à l'Académie de Médecine Le 8 novembre prochain, la séance de l'Académie de médecine sera consacrée à fêter le centenaire du docteur A. Guéniot ce dernier, jadis réputé comme le premier accoucheur de la capitale, aura eu cent ans dans la semaine de la cérémonie. Ancien président de l'Académie de médecine, il continue de se porter le mieux du monde, se rendant à pied aux séances alerte, aimable, souriant, indulgent aux hommes et aux choses, exempt d'amertume, ayant écrit il y a deux ans un petit livre plein de sagesse et d'expérience et intitulé Pour vivre cent ans.

Pour atteindre ce grand âge, rien ne, vaut une hygiène bien comprise, îa modération limite les écarts et où la mesure règle les habitudes.

La sobriété joue un grand rôle. toutefois. M. Guéniot n'est nullement ennemi du vin. Et que diront les abstinents à entendre ses conseils? Il recommande soixante centilitres de vin par jour pour un travailleur intellectuel. La dose peut être doublée pour un homme voué à l'effort physique soit 1 litre un quart par jour, grand maximum. Lui-même, depuis sa jeunesse, consomme, après le repas de midi et autant du soir, deux grands verres à bordeaux de vin de Bordeaux et, pour terminer, un verre de bière. Ce sont les chiffres qu'il nous a confiés à l'Académie, où nous sommes voisins.

Chose curieuse, il se produit vers la centième année une crise de vitalité parfois étonnante non seulement le cerveau se dégourdit et acquiert un rajeunissement de lucidité, mais un phénomène plus extraordinaire encore a été constaté par des juges sérieux. Hugelaud, médecin grave et réfléchi, écrit « J'ai connu un vieillard qui vivait à Reehingen, dans le Palatinat, et qui mourut en 1791, dans sa cent vingtième année. En 1787, c'est-àdire à ï'âge de cent seize ans, alors qu'il avait depuis longtemps perdu ses dents, ii lui en poussa tout à coup huit à la fois. Elles tombèrent six mois après, mais furent remplacées par de nouvelles molaires aux mâchoires supérieure et inférieure.

» La nature prolongea sans arrêt ce travail pendant quatre ans et jusqu'à quatre semaines avant la mort. > Les dents nouvelles servaient peu, elles tombaient tout de suite et, dans les vides qu'elles laissaient, il en pointait et poussait de nouvelles. C'est ainsi qu'à l'âge de 114 ans cinquante dents nouvelles avaient apparu. Les contes de fée ne sont pas plus invraisemblables. M. Guéniot le rapporte et la chose est certaine.

Les dents de notre charmant et vénéré collègue n'ont pas repoussé, mais son esprit se complaît à évoquer les souvenirs du passé et c'est d'une âme sereine qu'il juge les compétitions jalouses, les ambitions mesquines et la déraison de ses semblables.

Depuis Chevreul, l'Académie de médecine n'avait pas fêté le centenaire d'un de ses membres. Dans dix ans environ, ce sera au docteur Hayem de décrocher la timbale et après lui, le suivant de près, viendra le docteur Pinard. On vit très vieux à l'Académie. Les médecins sont des sages que favorisent les dieux.

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LES SCANDALES

DE L'AVIATION

Serge Luco, par l'intermédiaire de ̃M° Raymond Hubert, a fait remettre au garde des sceaux une demande en revision de son procès, au sujet des fusils livrés à la Serbie, où il fut condamné, après une instruction du juge Jousselin, à quatre ans de prison, le 4 janvier 1925. Luco revient sur ses aveux qui, dit-il, sont en contradiction avec les témoignages reçus. Tout ce qu'on lui reproche, il l'a fait avec l'autorisation du 2e bureau. Ne doutant qu'on se serve de cette condamnation dans l'affaire en cours, il réclame une réhabilitation.

M. Brack, juge d'instruction, a rejeté la demande de mise en liberté formulée par M. de Lubersac, que défend M" Addé-Vidal. La journée s'est terminée par une confrontation entre MM. Bouilloux-Lafont et Chaumié elle n'a rien donné de nouveau.

neur, croix de guerre, et le général Emile Hellé, commandant la 8e région, commandeur de la Légion d'honneur, croix de guerre, ses oncles; pour le marié le général Robert Altmayer, inspecteur général de. la cavalerie, commandeur de la Légion d'honneur, croix de guerre, et M. Henry Bourse, chevalier de la Légion d'honneur, croix de guerre, son oncle. Deuils

Hier ont eu lieu, en l'église Saint-Pierre de Chaillot, les obsèques du comte Jean de Ferol.

La levée du corps a été faite et l'absoute donnée par Mgr Jean Gaston, protonotaire apostolique, vicaire général, curé de SaintPierre de Chaillot.

Le deuil était conduit par le colonel comte de Bremoy, son beau-frère, et par ses neveux. Du côté des dames par la comtesse Jean de Ferol, sa veuve Mlle de Ferol, sa fille, et la comtesse de Bremoy, sa belle-sœur. L'inhumation a eu lieu au cimetière du PèreLachaise.

Nous apprenons la mort de M. Gustave Bémont, préparateur honoraire à l'Ecole de physique et de chimie- de la Ville de Paris, chevalier de la Légion d'honneur.

On annonce la mort de M. Maurice Gail, président honoraire à la cour d'appel de Paris, officier de la Légion d'honneur.

De Londres on annonce la mort, survenue dans une clinique, de sir Sydney Armitage-Smith, ancien expert de la trésorerie, qui représenta ce département à la conférence de paix en 1919, ancien secrétaire général de la commission des réparations.

NOS HOTES

Parmi les personnalités récemment arrivées à Paris, nous notons

A l'Hôtel Mercedes 7

Mlle Gomez, Me Pello, M. Paperziki. A l'Hôtel Scribe* %fa^fif *9<r* M. Zabal, M.' L'^lC M-" *nedlander, Al. Metzger, M. Maeght, M. Berger, M. Darblay, M. Bateson, M., Grosvenor, M, Hay, M. Heim. M. Rodd.

A l'Hôfel de France et Choiseul

Mrs Hepburn, lady Nauton, sir George et lady Arthur, Mrs Lough, Mrs Mullock, Miss Mac Donald.

LA JOURNEE

A l'Arc de Triomphe, la Flamme du Souvenir sera ranimée par la Fédération interalliée des évadés de guerre.

A la Bibliothèque nationale Exposition Gœthe.

Au Cours-la-Reine Exposition internationale d'horticulture.

Au Grand Palais Salon d'automne. 13 h. 45 Courses à Auteuil.

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J^e général Herr

A-fç!o- 1Mt, •̃̃̃ :.<, .̃̃>̃

1 a liS'î'rance vïent'de perdre un des grands acteurs de la Guerre Mondiale le général Herr est mort le 27 octobre dernier après une longue et cruelle maladie, et sur son cercueil le maréchal Pétain a tenu à venir lui-même rappeler, en une émouvante oraison, ce qu'a été ce grand soldat. C'était en effet une belle figure d'officier français que ce fils d'Alsace, qui a été le Grand Maître de notre artillerie pendant la deuxième partie de la campagne. Cavalier élégant et plein d'allant, artilleur savant, intelligence souple et claire, s'intéressant aussi bien aux lettres et aux arts qu'à la science guerrière, il avait ce je ne sais quoi des grands chefs qui, sans efforts, impose l'obéissance et suscite le dévouement comme une chose toute naturelle. Tous ceux qui ont travaillé avec lui l'aimaient, depuis ses camarades à Polytechnique jusqu'à ses poilus du front. Ces belles et solides qualités n'avaient pas tardé à lui valoir pendant la guerre un rôle de premier plan. Parti comme général de brigade, il était, dès le mois d'Août 1915, après sa brillante intervention aux Eparges, nommé au commandement de la Région Fortifiée de Verdun, la fameuse R. F. V.

Depuis les dernières .sacû'ùsses de~J,â.b'a- taille de la Marne; cette région sommeillait entre les deux enfers de l'Argonne et de la Trouée de St-Mihiel. Mais ce calme apparent ne disait rien qui vaille à son nouveau chef, et celui-ci, malgré la précarité de ses ressources, dont on le démunissait d'ailleurs pour les autres théâtres d'opérations, mit tout en œuvre pour hâter le plus possible l'organisation défensive de son secteur.

Bientôt, au début de 1916, des indices de plus en plus sérieux lui donnèrent à penser que, dans le lointain des lignes ennemies, un orage s'amoncelait sur ses troupes. Il alerta le G. Q. G. Mais le général Joffre ne voulait se démunir de ses réserves qu'à bon escient et non sur de simples présomptions.

Réduit à ses maigres ressources, le général Herr, avec son esprit de décision habituel, prit une série de mesures qui devaient avoir une très heureuse influence sur la bataille prochaine: construction de tranchées et d'abris, amélioration des routes, consolidation des ponts, réparation des voies ferrées, et enfin évacuation des habitants. Et il attendit le coup de foudre. L'ouragan éclata, comme on sait, le 21 Février 1916, ouragan d'acier inouï, qui en quelques heures transforma la région en paysage lunaire.

Les Allemands comptaient broyer par leur formidable artillerie^ toute résistance, permettre ainsi à leur infanterie d'aller occuper le terrain presque sans combat, « l'arme à la bretelle », et amener rapide- ment le Kaiser triomphant à Verdun. Ils avaient compté sans l'énergie du chef de la R. F. V., qui, faisant passer dans l'âme de ses officiers et de ses soldats son indomptable résolution de défense à outrance, disputa le terrain pied à pied. On se rappelle ce qu'ont été ces cinq journées de combats épiques, qui, limitant l'avance ennemie à sept kilomètres, permirent à nos réserves d'arriver avec, à leur tête, le général Pétain.

En dépit de ces efforts, on voulut faire du général Herr le bouc émissaire de ces journées d'angoisses, ingratitude passagère i

dont il ne s'est jamais consolé. Mais le général Pétain, après avoir tiré les faits au clair, écrasa dans l'œuf les racontars ineptes en prenant pour adjoint dans son haut commandement de la région le chef qui avait su si bien en préparer et commencer la défense. Et, dernièrement encore, au milieu de l'émotion de la foule accourue autour du cercueil, il a tenu à renouveler ce témoignage en proclamant avec son imperatoria brevitas coutumière « Je tiens à rendre ici un éclatant hommage au général Herr en affirmant qu'il a fait tout son devoir ».

Bientôt le généralissime, mieux éclairé, confirmait cette confiance dans le général Herr en le chargeant de créer et de diriger la Réserve Générale de l'Artillerie. Alors le brillant chef de troupes se transforma en un organisateur remarquable. C'est véritablement lui qui fit de l'artillerie française cet organisme puissant qui devait donner au commandement un si précieux i outil de victoire.

Jusqu'alors les efforts des artilleurs avaient été plutôt décousus, sans doctrine d'ensemble et par conséquent sans rendement suffisant. Esprit à la fois scientifique et réalisateur, le général Herr leur donna un corps de doctrine, des principes techniques et tactiques qui ne devaient pas tarder à faire de l'artillerie française une arme de précision irrésistible. « II sut, comme vient de le dire le maréchal Pétain, donner vie et flamme à cet organisme. Les résultats qu'il obtint lui mériteraient la vénération de tous les combattants. »

Et, la paix venue, bien qu'arrivé à l'âge de la retraite, le général Herr refusa de prendre un repos qu'il avait bien gagné, pour continuer de servir son pays. Dans un livre qui a fait époque et qui restera un guide précieux, il a, pour ainsi dire, écrit son testament militaire, en montrant ce que doit être pour nous l'artillerie de l'avenir, et comment on doit, avec le minimum de dépenses, en préparer l'organisation dès le temps de paix.

Déjà, avant la guerre, envoyé en mission auprès des belligérants balkaniques, il en avait rapporté une doctrine nouvelle, et avait réclamé d'urgence une artillerie de bataille puissante et à longue portée. Hélas sa voix n'avait pas été écoutée et cela nous à coûté cher.

De nos jours, si la situation budgétaire n'a pas permis et il s'en faut de beaucoup de suivre complètement ses derniers conseils, il serait imprudent de les oublier dès que les circonstances permettront de s'y conformer.

Dans leurs Mémoires, les généraux allemands, en particulier Ludendorff, reconnaissent que l'artillerie française a été sans conteste supérieure à la leur, et ils la regardent comme un des principaux facteurs de leurs revers. Ce magnifique hommage rendu par un ennemi et un ennemi qui s'y connaît n'oublions pas que c'est beaucoup au général Herr que nous le devons.

Colonel Romain.

̃

Pour le monument

Paul Doumer en Corse

Après avoir déposé une gerbe de fleurs sur la tombe de son regretté président d'honneur, M. Paul Doumer, au cimetière de Vaugirard, le Comité des fêtes corses de Paris a -donné sa grande fêté de nuit, salle des Horticulteurs, dont le produit sera versé au comité d'érection de la ville de Bastia.

Une foule élégante et choisie avait ré1 pondu à l'appel pressant du Comité, voulant ainsi apporter par sa présence son précieux concours à la pieuse pensée de graver dans le marbre de Corse la figure de celui qui fut son représentant au Parlement depuis plus d'un quart de siècle et aux côtés duquel on se souvient que M. François Coty se tint étroitement naguère pour déjouer les machinations les plus noires.

Parmi la nombreuse assistance qui se pressait autour de M. Claude Farrère, qui présidait, nous avons noté la présence de MM. le duc Pozzo di Borgo, présidentconseil Dominique Molinelli, président d'honneur du Comité François Piétri, ancien ministre de la défense nationale Lemarchand, ancien président du conseil municipal de Paris Piérangeli, sous-préfet I de Rambouillet le colonel Ferrandi et le commandant Pinelli, conseillers municij paux de Paris le commandant Léandré, grand-officier de la Légion d'honneur Paul Valot, directeur de la Jeune Corse, à Ajaccio Casabianca, représentant du Petit Marseillais Laurenzi di Bradi, honime de JeUfjes, président des « Enfants de Sartène » le docteur RateauLarïa*eviiïë le docteur Laurenzi, président des Corses de Boulogne-sur-Seine le docteur Simon, de Pornic le docteur Buse, directeur de « Toubib » MM. Sampieri, Giannelli, secrétaire général de la Vicolaise Santelli, président des Corses de Versailles Bellonte, le célèbre aviateur de la traversée Paris-New-York, accompagné de M. Bardel, directeur de l'Air-Union et de Réginensi, autre vaillant pilote, directeur à la propagande du Comité. Dans une improvisation charmante et émue, le jeune et actif président, M. Pierre Moracchîni, dit combien le comité général des Fêtes corses de Paris était heureux d'apporter son concours à la réalisation de i ce monument qui doit s'élever sur une dîs plus belles places de Corse.

M. Pozzo di Borgo, président-conseil, dans un discours d'une portée littéraire admirable, retraça la vie toute de beauté et de travail de l'homme intègre et loyal qu'était le chef de l'Etat, lâchement assassiné.

Après avoir remis la médaille militaire au secrétaire général du comité, M. Martin César, jeune brave de la grande guerre, sergent de zouaves, plusieurs fois blessé et cité, le duc Pozzo di Borgo remercia chaleureusement M. Claude Farrère d'avoir présidé cette fête du souvenir et de la reconnaissance.

Qui n'a pas entendu parler M. Claude Farrère ne peut deviner toute la richesse de pensée qui se trouve développée d'une façon aussi claire et limpide qu'une eau de source s'échappant comme par miracle sur le vert feuillage d'une forêt vierge de Corse. Paroles éinues qui attirèrent tant de larmes de cette foule silencieuse et triste que celles prononcées par le brillant écrivain. La description du drame présidentiel par celui-là qui en fut une des victimes fil passer un frisson dans le cœur de cette foule qui ne peut étouffer de muets sanglots.

M. Micheletti, art vivant de cette scène lyrique qu'est l'Opéra-Comique de Paris, avait organisé lin concert cle choix par le nom des artistes dont il s'était assuré le concours, il :a réussi un tour de force dont nous le remercions vivement.

Successh empnt, Mlles Marcelle Pocidalo, Bernadette Dclprat, Garnier, Lardaut et MM. Musy, Baldous, Micheletti, de l'Opéra-

Valfleurjr.


Comique, et le ténor de l'Opéra Lucioni, apportèrent à cette manifestation nationale du souvenir et de la reconnaissance tout l'éclat de leur grand et inégalable talent. Toutes pt tous trouvèrent dans les applaudissements de la nombreuse assistance des remerciements sincères.

Tous les Corses de Paris, de l'Ile de Beauté, de la métropole et des colonies, au micro de leur T. S. F., ont dû suivre avec plaisii et joie les heureux échos de cette charmante soirée, tout à l'honneur du dévoue organisateur.

Que l'union des coeurs corses est belle. Puisse-t-etle être toujours aussi sincère et l'Ile de Beauté gardera le rang merveilleux qu'elle n'a cesse d'avoir dans l'ombre de la patrie française.

BOURSE DE LONDRES

Londres, 31 octobre. Fonds d'Etat fermes. 3 0/0 Français, 24 5 0/0 Français, 29. 1/4 4 0/0 1917. 27 3/4 4 0/0 1918, 27 1/4 Consolidés, 77 1/4 Argentin 4 0/0 1897, 65 Brésil 1889, 18 1/2 Funding, 61 Chine. 4 1/2 0/0, 96 Egypte unifiée, 98 1/2 Extérieure, 64 1/2 Italien, 29 1/2 Japon 1899, 55 Portugais 3 0/0, 54 3/4 Russe 1906, 1 Russe 1909, 0 3/4 Turc, 7 3/4.

Américains plus fermes. Atchinson Common, 64 1/2 Baltimore Ohio nouv., 19 1/2 Canadian Pacific nouv., 20 5/8 Chicago Milwaukee, 3 1/2 Eric Common, 10 Louisville Nashville, 33 1/2 New-York Central, 36 Southern Pacific, 30 Pensylvania, 22 1/2 Union Pacifie, 96.

Mines calmes. Chartered, 18/4 1/2 East Rand, 15/9 Goldfields, 36/10 1/2 Randmines, 85/ De Beers, 4 1/4 Jagersfontein, 1 1/8 Rio Tinto, 14.

Pétrolifères soutenues. Mexican Eagle, 7/1 1/2 Royal Dutch, 17 1/4 Shell, 29/32 North Caucasian. 0/6.

Divers calmes. Anaconda, 2 13/16 Steel Common, 53 Cable et Wireless 7 1/2 A, 29 Malacca, 10/ Kuala, 18/9.

Changes. Escompte hors banque, 0 3/40 13/16 Prêts, 0 1/2 Sur Paris, 8365 Sur New-York, 32843 Sur Belgique, 23635 Sur Berlin, 13835 Rio, 5 1/2 Valparaiso, 58 Buenos-Aires, 4243 Argent comptant, 18 1/8; Argent 2 mois, 18 1/4.

BOURSE DE NEW-YORK

New-York, 31 octobre (Wall Street, clôture). Gall Money C. M., 1 Câble transfers, 32868 change sur Paris' à vue, 392 3/4 Atchinson Topeka, 42 1/8 Baltimore et Ohio, 12 7/8 Canadian Pacifie, 13 1/2 Chesapeake et Ohio, 22 3/4. Chicago Rock Island, 6 1/8 Missouri Pacifie, 5 1/2 NewYork Central, 23 7/8 Norfolk et Western, 97 Northern Pacifie, 16 7/8 Pennsylvania, 14 5/8 Reading, 34 Southern Pacifie, 20 Southern Railway, 8 1/8 Union Pacific, 64 1/2 Allied Chemical, 73 5/8 American Oan, 51 3/4, ex-div. American Smelting, 14 5/8 American Telephone, 103 1/2 American Tobacco « B », 63 Anaconda Copper, 8 3/4 Baldwin Locomotive, 6 Bethlehem Steel, 17 1/4 Consolidated Gas, 56 3/4 Coty, 3 1/2 Du Pont de Nemours, 34 Electric Bond et Share, 24 General Electric, 15 5/8 General Motors, 12 3/4 Internatiomal Harvester, 21 Kennecott Copper, 11 Montgomery Ward, 11 1/2 National Biscuit, 36 3/4 North American, 28 5/8 Paramount Corporation, 2 7/8 Radio Corporation, 6 3/4 Royal Dutch, 18 1/8 Shell, 14 1/8 Socony Vacuum, 9 1/2 Standard Oil of New-Jersey, 30 U. S. Rubber, 5 1/8 U. S. Steel, 35 5/8 Union Carbide, 24 Utah Copper, 61 Westinghouse Electric, 26 1/4.

Titres traités 400.000.

NOUVELLES DE PARTOUT

De Hambourg. Plusieurs collisions sanglantes entre nazis et républicains se sont produites à Hambourg. Des coups de feu ont été tirés de part et d'autre, et de nombreuses personnes ont été blessées.

ÏmLÎ<o~]nnLaLti<OTCh.8

Sur la Côte d'Azur varoise

Les dégâts occasionnés paroles inondations sur la Côte d'Azur varoise ont été rapidement réparés. A Sainte-Maxime, Saint-Raphaël, Saint-Tropez, Le Rayol, La Croix, Cavalaire, Le Lavandou, ils ont été en grande partie localisés dans les quartiers bas commerçants et agricoles. C'est dire que les informations tendancieuses, en partie d'origine étrangère, qui ont été publiées sur l'importance des dégradations sont exagérées ou erronées. Grâce aux efforts de tous la vie est absolument normale sur la Côte d'Azur varoise, tous les hôtels sont ouverts et prêts à recevoir leur clientèle d'hiver dans les conditions habituelles de confort et d'agrément.

Jean de Parts.

REVUE D E Li -A. FINESSE;

Après l'initiative française

Le TEMPS voit bien que Berlin retient du plan constructif un coup délibéré aux traités et il déclare

Il ne faut pas que l'on se méprenne, à Berlin ni ailleurs, sur la pensée qui commande véritablement l'initiative du gouvernement de la République. La France, sûre d'elle-même, sûre des moyens de défense qu'elle tient de sa propre volonté et de l'héroïsme de ses fils, ne redoute aucune éventualité qui lui serait im- posée par les circonstances, mais sa volonté de paix est telle qu'elle veut tenter en toute sincérité un suprême effort pour sauver l'Europe et la civilisation occidentale par une soaide organisation de la paix. Seulement, ce qu'elle propose en toute bonne foi dans l'intérêt de tous les pays forme un tout. Sa formule de réduction des armements et d'unification du système militaire européen est inséparable de sa formule de sécurité. Les sacrifices qu'elle est disposée à consentir doivent avoir pour contre-partie les garanties qu'elle réclame pour toutes les nations également. L'erreur serait de croire qu'on pourra, par una diplomatie peu scrupuleuse, nous arracher les sacrifices sans nous accorder les garanties. Le gouvernement et le peuple français, pleinement conscients de leur responsabilité, seraient aussi fermes et résolus dans leur résistance à une telle duperie qu'ils le sont dans leur volonté de faciliter l'organisation de la paix du monde.

Cela est bien certain et le Temps a raison de l'écrire avec netteté. Mais les remarques de Pertinax (ECHO DE PARIS) sont aussi à retenir

Le système n'est guère réalisable. Ni les Etats-Unis, ni l'Angleterre ne paraissent être d'humeur à l'accepter, tout au moins de façon à lui laisser quelque valeur. Lisez plutôt la récente déclaration de sir John Simon aux Communes sur la désignation de l'agresseur. Et n'oubliez pas que les bonnes paroles de M. Stimson sur lesquelles M. Herriot fonde ses espérances n'ont pas reçu, il s'en faut de beaucoup, l'approbation du Sénat américain. Les Allemands auront donc beau jeu à dire « De cette Gleichberechtigung que vous êtes disposés à nous reconnaître, serons-nous pri- vés en raison d'une politique américaine et d'une politique britannique sur lesquelles nous n'avons aucune influence ? Serait-il équitable de nous pénaliser en raison d'une décision américaine et d'une décision britannique indépendantes de notre volonté ? ».

Voilà pour les conditions politiques. Quant aux conditions militaires, le projet français prévoit lui-même toutes sortes de moyens par lesquels elles peuvent être tournées. La Reichswehr doit s'effacer, c'est entendu, devant les milices. Mais elle est autorisée à subsister en tant que cadre de ces milices et «H îaa* gue

DERNIERE HEURE)

L'élection à la Maison Blanche M. Smith expose les projets du parti démocrate

New- York, 31 octobre. M. Al. Smith, démocrate, publie dans le magazine New Outlook les grandes lignes du programme que le gouvernement démocrate appliquera s'il gagne la partie aux élections présidentielles.

II parle tout d'abord de la suppression de la prohibition, du vote d'une taxe sur le chiffre d'affaires, de la réduction des allocations aux anciens combattants, d'économies strictes et d'un impôt sur les bières et vins légers.

Le moratoire des dettes intergouvernementales sera prolongé on élaborera également un nouveau plan pour la réduction des dettes ds guerre, des armements excessifs et des tarifs.

En ce qui concerne ce dernier point, M. Al. Smith dit textuellement

« U faudra réduire les tarifs et les armements excessifs; il faudra aussi, par des négociations avec les autres puissances, rajuster les dettes intergouvernementales, afin de ranimer le commerce international et de rouvrir les marchés à nos produits agricoles et industriels. Il faudra stabiliser les changes et promouvoir la paix. » Il faudra présenter à nos débiteurs européens un plan défini pour la réduction de leurs dettes, plan basé sur la valeur de leurs importations en marchandises américaines.

» Le nouveau gouvernement devra adopter une politique étrangère libérale. On ne peut pas continuer sur la base de déclarations sans signification selon lesquelles on percevra jusqu'au dernier « cent » de ce qui nous est dû, sans tenir compte de la possibilité de paiement des nations étrangères. »

LE DESARMEMENT NAVAL

WASHINGTON, 31 octobre. M. Norman Davis, chef de la délégation américaine à la Conférence du désarmement, a informé le Département d'Etat qu'au cours des conférences qu'il avait eues avec M. Macdonald et d'autres ministres, il n'avait nullement été question de la conclusion d'un accord naval définitif entre la Grande-Bretagne et les Etats-Unis L'atmosphère dans laquelle se sont déroulés ces pourparlers a toutefois été excellente, a ajouté M. Norman Davis.

Ce dernier s'est enfin déclaré confiant que les cabinets de Washington et de Londres régleraient de façon satisfaisante les difficultés que présente actuellement la question de tonnage.

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LE REICH ET LA TREVE DES ARMEMENTS

Berlin, 31 octobre. L'Allemagne ne participera pas à la prolongation de quatre mois à partir du 1er novembre du moratoire des armements qui a été décidé le 20 juillet dernier par la Conférence de Genève.

On déclare dans les milieux autorisas allemands que le gouvernement allemand n'a pas adressé de réponse à la circulaire qui a été envoyée à cet effet par la Société des nations aux puissances, parce que, dit-on, l'Allemagne ne peut pas s'associer à une mesure de cette nature tant que sa revendication pour l'égalité des droits en matière d'armements n'a pas eu satisfaction.

M. Trendelenburg

nommé sous-secrétaire général de la S. D. N.

GENÈVE, 31 octobre. Le secrétaire général de la Société des Nations vient de nommer M. Trendelenburg sous-secrétaire général, sous réserve de l'approbation du Conseil.

On sait que M. Trendelenburg fut soussecrétaire d'Etat au ministère de l'économie nationale.

force spéciale appuyée par du matériel de guerre interdit aux milices, destinées à combattre, le cas échéant, l'ennemi commun de la civilisation, l'agresseur.

Une énergie d'âme peu commune sera nécessaire à M. Herriot pour ne pas se laisser entraîner par le projet maximum français vers une sorte de Locarno militaire encore plus malfaisant que l'autre. On ne peut que lui souhaiter désormais de savoir employer tous les prétextes pour s'accrocher au projet de désarmement minimum privé, grâce à la résistance du général Weygand, de la plupart de ses traits dangereux. Mais M. Herriot pourrat-il s'arc-bouter et se tenir en équilibre sur la pente savonnée, avec M. Paul-Boncour auprès de lui ?

La France a deux sortes d'adversaires les dirigeants étrangers et les siens propres. Le « non » américain

M. Stephane Lauzanne télégraphie de New-York au MATIN

La dépêche adressée de Paris à l'Associated Press et reproduite par tous les journaux d'Amérique, confirme pleinement le càblogramme que je vous ai adressé hier concernant le débat sur le désarmement à la Chambre française et l'ordre du jour qui le clôtura. Cette dépêche dit en propres termes que AI. Norman Davis a déclaré hier au président Herriot que les Etats-Unis étaient incapables de s'engager à recourir à la force sous une forme quelconque pour défendre le 1 pacte Briand-Kellogg. M. Norman Davis, il est t vrai, aurait ajouté que c'était là son opinion personnelle, mais cette opinion est indubitablement celle de l'Amérique presque entière. Le New York Times publie aujourd'hui un article de son rédacteur en chef, M. Edwin James, qui exprime un sentiment analogue. Parlant plus spécialement de la question de l'arbitrage international, M. James rappelle les vains efforts du président Hoover pour que le Sénat américain ratifie le compromis comportant l'adhésion des Etats-Unis à la Cour d'arbitrage de La Haye. Bien que ce compromis accorde, dans chaque cas à arbitrer, le droit au Sénat américain de décider si on recourra à l'arbitrage, la Haute Assemblée a refusé de le voter.

Ceci montre, écrit M. James, que, si nous avons solennellement juré de ne jamais régler nos différends autrement que par des méthodes pacifiques, nous ne sommes pas encore prêts à nous engager d'avance à les régler tous par la voie de l'arbitrage. Cette conclusion, qui est l'expression de la vérité exacte, mérite qu'on la médite à Paris. 1 Tout à fait clair les impressions recueillies par M. Lauzanne prouvent que le pacte Kellogg est, humainement, un zéro et que l'organisation juridique de la paix ne trouve pas d'oreitles à Washington.

La préparation ̃

de la Conférence monétaire et économique de Londres

GENÈVE, 31 octobre. La commission préparatoire de la conférence monétaire et économique de Londres s'est réunie ce matin, à Genève, pour la première fois. La France y est représentée par MM. Rist et Parmentier.

M. Avenol, secrétaire général adjoint de la S.D.N., a ouvert la séance. Il a parlé de la mission de la commission préparatoire, qui est d'établir un ordre du jour,, M. Avenol a fait ressortir que ceci revient en réalité à faire, parmi les nombreuses questions qui viennent à l'esprit, un choix de celles qui paraissent offrir le plus de possibilités de résultats pratiques. Peut-être la commission estimera-t-elle pouvoir faire un pas de plus, c'est-à-dire préparer un accord sur certaines questions.

Sur la proposition du délégué des EtatsUnis, M. Day, la commission a désigné M. Trip, représentant des Pays-Bas, comme président.

En prenant possession du fauteuil présidentiel, M. Trip a fait ressortir que les circonstances actuelles rendaient indispensable un effort ferme en vue d'une amélioration rapide de la situation. La commission a ensuite décidé qu'elle tiendrait des séances privées, puis M. Jahn, représentant de la Norvège, a été invité à siéger au sein de la commission, afin d'établir une liaison avec le rapporteur des questions financières au conseil de la S.D.N. Les modalités de la participation à ces travaux des trois représentants de l'organisation internationale du travail, parmi lesquels M. Jouhaux, ont été arrêtées. On a ensuite parlé de la participation possible d'un représentant de l'Institut international d'agriculture de Rome, M. de Michelis. Quant à la Chambre de commerce internationale, ainsi que certaines autres organisations internationales, il a été entendu que si ces, institutions présentaient des mémoires ou des propositions, ceux-ci seraient examinés et l'on pourrait éventuellement inviter des délégations à venir exposer leurs vues. Au cours d'une nouvelle séance tenue l'après-midi, la commission préparatoire a décidé de commencer sans délai le travail en sous-comités.

Au sous-comité monétaire, sur la proposition de M. Rist, appuyé par M. Philipps (Grande-Bretagne), M. Beneduce (Italie) a été élu président à l'unanimité.

Le sous-comité a décidé d'examiner successivement les problèmes relatifs à la politique des crédits. Il a commencé une discussion sur l'étalon-or et les conditions de son application.

Le sous-comité économique a désigné comme président M. van Langenhove (Belgique). Ce sous-comité a décidé qu'il commencerait par examiner une liste de questions qui pourraient être inscrites à l'ordre du jour de la conférence. Il s'occupera demain des questions relatives aux restrictions apportées au commerce prohibitions, contingentements, etc., tendant à restreindre le trafic international. Aux Communes il est question de la guerre civile chinoise

LONDRES, 31 octobre. La situation existant actuellement dans l'intérieur de la Chine a été évoquée cet après-midi à la Chambre des communes.

Répondant à plusieurs députés, sir John Simon, secrétaire au Foreign Office, a exposé que des hostilités avaient éclaté dans les provinces de Se-Tchouen et du ChangToung.

« Dans le Chang-Toung, a ajouté sir John Simon, la ville de Chefou a changé plusieurs fois de mains et est occupée maintenant par les forces du général Han Fou Chou, président du gouvernement pro- vincial.

» Les combats continuent, mais aucun danger ne menace actuellement les vies et les biens des résidants britanniques. » Le secrétaire au Foreign Office ajouta que la menace communiste semblait diminuer, car à la suite d'opérations militaires dans le centre et le sud de la Chine, de nombreuses bandes bolchevistes avaient dû se disperser.

Milices ? l'

M. William-Martin -écrit dans; le JOUR- NAL DE GENEVE 1!! On a dit que le projet du gouvernement s'était heurté à des objections de la part du général Weygand, et aussitôt la presse natio- naliste s'est efforcée de monter en épingle le général, ses idées et son nouveau livre. Mais il ne faudrait pas croire que ce fût là un conflit des civils contre les militaires. L'idée da milice a de nombreux partisans dans les milieux de l'état-major, et l'on croit savoir que M. le maréchal Pétain lui a donné son appui. La discussion Weygand-Boncour est plutôt, en réalité, une divergence WeygandPétain ce qui laisse au gouvernement la pleine liberté de son choix entre les avis de techniciens également compétents.

Les Débats déclarent, à propos de cet article, qu'«il est impossible d'insinuer avec plus de perfidie des choses plus inexactes ». Cette cinglante réplique s'adresse à M. William-Martin et on ne s'étonnera pas que le Journal de Genève en ait fourni l'occasion.

L'armée outre-Rhin

C'est la GAZETTE POPULAIRE DE COLOGNE, l'organe même du chancelier Bruning, qui nous éclaire sur la place de la Reichswehr dans les affaires allemandes

La Reichswehr' est parvenue à occuper au sein de l'Etat une position décisive de «puissance politique », position que ne lui octroient ni l'esprit ni la lettre de la Constitution. A coup sûr, la Reichswehr fait sans cesse valoir qu'elle est « au-dessus des partis », et elle est froissée quand on rejette cette affirmation comme objectivement inexacte et, dans de nombreux cas, comme personnellement malhonnête. A cet effet, la tactique de la Reichswehr est simple elle qualifie de « national », de « redressement national », seulement ce qui est conforme à ses propres vues politiques, ce qui lui permet ensuite de ne jeter qu'un regard méprisant sur les positions de parti ou sur ce qui est simplement i « politique ». Or, ce qu'elle qualifie de « national » est exactement de la « politique de parti », comme toute autre politique de parti. C'est que nons tous nous sommes des Allemands, et tous nous sommes ce que l'on appelle « national », et nul ne devrait prétendre au droit de flétrir comme chose anti-nationale des convictions divergentes au sujet ,t de ce qui est politiquement indiqué. Dans chaque parti, hélas on trouve, à côté de beaucoup d'idéalisme, une politique tre? souvent d'intérêts purement particuliers, inté-

La Conférence de la Table Ronde L'attitude de l'Angleterre à l'égard de l'Inde

Londres, 31 octobre. Sir Samuel Hoare, secrétaire d'Etat pour l'Inde, a défini devant le comité parlementaire conservateur de l'Inde la politique du gouvernement à l'égard de la prochaine conférence de la Table Ronde.

II a expliqué que la convocation de cette assemblée n'impliquait aucune modification de la procédure prévue pour la nomination d'un comité mixte choisi parmi les deux cents membres du Parlement, mais que, contrairement à sa déclaration du 27 juin dernier, tout un concours de circonstances rendait impossible aujourd'hui l'examen sur place par le comité consultatif des problèmes en cours.

Le ministre a ensuite précisé que bien que la prochaine consultation doive être représentative de tous les grands groupements indiens, à l'exception du congrès, il avait été décidé cependant de limiter cette fois le nombre des délégués, afin de faciliter et de hâter les travaux de l'assemblée.

M. Tsaldaris reçoit la mission de constituer le cabinet grec ATHÈNES, 31 octobre. La conférence des chefs politiques qui s'est tenue sous la présidence de M. Zaïmis, président de la République, a décidé de confier la formation du nouveau cabinet à M. Tsaldaris. M. Venizelos a déclaré que son cabinet doit être considéré comme démissionnaire. On espère que le cabinet Tsaldaris sera constitué d'ici mercredi. Il sera toléré par les vénizelistes et les cafandaristes.

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LA CAMPAGNE PRESIDENTIELLE AUX ETATS-UNIS

NEW-YoRK, 31 octobre. M. Hoover est parti pour New-York où il doit prononcer le dernier discours de la grande tournée électorale qui marquera la fin de la campagne présidentielle.

A toutes les gares du parcours M. Hoover a harangué la foule de ses partisans qui s'étaient massés sur les quais.

De son côté, le gouverneur Roosevelt fait une tournée dans l'Etat du Maine, afin d'essayer de consolider le succès remporté par son parti en septembre dans cette région considérée jusqu'ici comme une des forteresses de la Republique.

Un attentat contre le train du président Hoover

New-York, 31 octobre. On mande d'Athens (Ohio) que les autorités locales ont découvert aujourd'hui que des inconnus avaient dévissé une partie des boulons maintenant les rails de la voie ferrée du « Baltimore-Ohio » sur laquelle le train spécial dont se sert le président Hoover durant sa campagne électorale, a passé dans la soirée de samedi. La sabotage a été commis à environ 6 kms d'Athens, à un endroit où la voie, en courbe, se trouve sur un remblai de 12 m. 50 de haut. rFort heureusement, les. criminels, probablement dérangés dans leur tentative, n'avaient pu dévisser que des boulons 67 au total situés sur la face intérieure des rails. Les boulons extérieurs ayant tenu, une catastrophe a pu être évitée.

UN BATEAU SUEDOIS DISPARAIT AVEC DIX-HUIT JEUNES GENS Stockholm, 31 octobre. Un bateau de pêche à bord duquel avaient pris place dix-huit jeunes gens n'a pas reparu depuis dimanche. Il était parti du petit port de Burgsvik (île Gottland), pour voir de près l'escadre russe qui effectuait des manœuvres dans les eaux de l'île Gottland. Les voiles du bateau étaient en mauvais état et le vent soufflait très fort.

Des aviateurs suédois ont commencé des recherches.

rêts non seulement de classes, mais encore de groupes et de personnes. La Reichswehr elle-même n'en est nullement ezempte. La Reichswehr n'est donc pas seulement un instrument de force, ce qu'elle devrait être, mais aussi par elle-même une puissance politique. Ce qu'elle appelle « être, quant à elle, au-dessus des partis » n'est pas autre chose que la puissance de ses canons et de ses mitrailleuses. On sait qu'au cours des derniers mois la position de parti politique prise par la Reichswehr a joué un grand rôle. Pendant longtemps, le national-socialisme semblait avoir si bien pénétré l'armée, notamment la couche des officiers inférieurs, qu'il crut que la Reichswehr serait inutilisable comme arme de l'Etat contre le national-socialisme. A l'époque qui a précédé la chute de Bruning. on ne se faisait pas une idée claire, dans les milieux qui ne sont pas enclins à voir des fantômes et restaient en contact étroit avec l'armée, de l'attitude qu'adopterait la Reichswehr en cas de conflits graves. Ni le rôle joué par les dirigeants politiques de la Reichswehr lors de la réorganisation du cabinet Bruning en automne 1931, ni celui qu'ils ont joué lors de la formation du cabinet von Papen, n'ont été quelque peu éclaircis dans l'opinion publique.

Voulant faire abstraction des quelques détails intéressant quelques personnalités, nous tenons seulement à constater ce fait aujourd'hui bien établi que dans la tension présente du monde politique nul ne peut devenir président du Reich s'il n'a pas la confiance de la Reichswehr et s'il n'est pas l'homme auquel, en cas grave, la Reichswehr soit prête à obéir. C'est là une vérité fort amère, dont il faut prendre son parti. Nous n'avons rien contre un gouvernement dit « présidentiel » dans des circonstances aussi graves que celles d'aujourd'hui. mais nous avons tout lieu de ;nous élever contre l'influence exercée par les généraux de la Reichswehr en ce qui concerne le poste de président d'empire, c'est-à-dire, en d'autres termes, contre un gouvernement des généraux de la Reichswehr sous le masque d'un gouvernement « présidentiel ». La Reichswehr n'est plus seulement aujourd'hui une force organisée dans l'Etat avec des vues nettement politiques, mais un Etat dans l'Etat. Or, que fait le gouvernement français avec son plan constructif ? Il en vient à demander aux chefs de la Reichswehr, qui sont les véritables dirigeants de l'Allemagne, le déclin de cette armée

Pour le budget

M. Louis Forest (MA TIN) propose cette suggestion qui se relie à la belle campagne de l'Ami du Peuple sur les emprunts-or MJM. GermainyMartin et Palmade s'efforcent,

La boxe au Palais des Sports

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Marcel Thil, vainqueur

de Len Johnson par abandon à la septième reprise

Par abandon au début de la septième reprise, hier soir, au Palais des Sports, Marcel Thil a battu le mulâtre britannique Len Johnson. Le moins qu'on puisse dire de ce boxeur est qu'il n'avait pas sa place face au champion du monde. Ainsi apparaît comme tout à fait déplacée la publicité faite depuis plusieurs semaines autour de Len Johnson, dont la classe est vraiment très ordinaire. Rarement, on vit Marcel Thil disposer, avec autant d'aisance et une aussi grande sûreté, d'un, adversaire. Le combat, d'ailleurs, que Johnson accepta très courageusement, fut mené rondement par Thil, dont on a pu admirer le style précis, la décision, l'adresse et la puissance. Il est dommage qu'on né puisse cependant tirer de ce combat d'utiles enseignements sur les possibilités actuelles du champion du monde. Il est sans doute apparu très sûr de lui, plus puissant et plus en verve que jamais.

Mais qu'avait-il aussi devant lui t Dans ces conditions, le mieux est de s'abstenir et de ne pas accorder à cette rencontre plus d'importance qu'elle n'en eut en réalité.

En second combat, Anderson a battu le Britannique Walter Brown aux points en dix reprises.

Brown fit mieux que se défendre et surprit l'assistance et son adversaire luimême par sa résistance et ses contre-attaques. Sa belle tenue face à Anderson aurait mérité le match nul. Quant au vainqueur, il faut s'étonner, alors qu'on parle de lui pour rencontrer Thil, de l'avoir vu aussi peu brillant devant un adversaire quasi inconnu jusqu'à ce jour.

YOUNG PEREZ PERD SON TITRE DE CHAMPION DU MONDE Dans un combat disputé hier à Manchester et comptant pour le titre de champion du monde des poids mouche, Jackie Brown, champion de Grande-Bretagne, a battu notre compatriote ypong Perez, qui détenait le titre. .̃̃̃̃̃̃̃

Young Perez a abandonné à la 13* reprise d'un combat qui en comportait 15. Ce résultat, après le k. o. qu avait subi Young Perez des mains de l'Ecossais Me Guire, n'est pas tout à fait inattendu. Il est, d'autre part, la conséquence de l'inaction presque totale dans laquelle s'était confiné le jeune Perez depuis qu'il était détenteur du titre. A noter qu'il perd celuici dès le premier combat qu'il livre et où il l'avait mis en jeu.

LA VOUTE D'UNE EGLISE S'EFFONDRE A TOULOUSE Douze fillettes blessées

TOULOUSE, 31 octobre. Pendant la ̃leçon de catéchisme donnée dans la chapelle de la congrégation, en l'église NotreDame de la Daurade, une partie de la voûte s'est effondrée.

Deux fillettes, Andrée Longre, dix ans, et Georgette Gonthier, douze ans, grièvement blessées par des matériaux, ont été transportées à la clinique infantile de l'hospice de la Grave. Dix autres fillettes, grièvement contusionnées, ont été transportées à leur domicile. Le parquet a chargé le., commissariat central de l'enquête sur les circonstances de l'accident.

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LES BRAVES GENS

LE MANS, 31 octobre. Cet après-midi, dans la petite église de Parcé, a eu lieu, à 14 heures 30, le baptême du vingt-deuxième enfant de la famille Boissé, la petite Alberte, dont le parrain est M. Albert Lebrun, président de la République. Le chef de l'Etat était représenté par un député de la Sarthe.

Mgr Grente, évêque du Mans, a procédé lui-même au baptême.

La famille Boissé est une famille très méritante qui, à force de travail et d'économies, est parvenue à acheter la ferme qu'elle exploite actuellement. Mme Boissé a 48 ans et son mari 52. Seize enfants sont actuellement vivants.

avec une inlassable bonne volonté, de mener 1 à bon port, à travers mille écueils, le vaisseau surchargé et troué qui porte, le budget public. Ils annoncent, par exemple, que pour r trouver quelques francs de plus, ils vont renforver le contrôle sur le payement des coupons.

Mais il y a un autre problème depuis la guerre, qu'a fait l'Etat pour faire rentrer dans les caisses particulières, avant de les attirer dans ses caisses publiques, des millions de coupons qui sont dus aux Français par des Etats étrangers défaillant ? Il ne s'agit pas d'une paille. On peut évaluer ce capital qui manque à la Frauee à 500 milliards 1 Qu'a fait l'Etat pour faire reconnaître leurs dettes par les Soviets ? Comment ? L'Etat achète aux bolcheviks pour des centaines de millions de pétrole, et personne n'a eu l'idée d'imposer chaque litre en faveur des Français porteurs de coupons russes impayés ? Autre exemple le Brésil. Que d'argent français placé dans ce pays Et on n'a pas prévu, sur chaque sac de café brésilien entrant en France, un petit quelque chose pour payer leurs coupons aux porteurs français de fonds brésiliens ? Ce serait normal et juste 1 Il ne faut pas que l'Etat s'étonne si l'impôt sur les coupons ne rapporte plus, car, protecteur de cette épargne qu il doit protéger, par égoïsme bien compris, pour se protéger lui-même, il n'a rien fait de pratique dans ce but. Et on avait des moyens

L'information de M. Forest est incomplète des débiteurs étrangers payent en monnaie-or partout, sauf en France. Et le rédacteur du Matin ne devrait pas laisser ignorer pourquoi.

Roosevelt ou Hoover

M. Georges Lechartier, dans le JOURNAL DES DEBATS, conte cette histoire qui appuie les pronostics généralement favorables à M. Roosevelt

Un fait significatif, et qui a été passé sous silence par la presse républicaine tandis qu'il était commenté avec une satisfaction amusée par îa démocrate, fut le discours que prononça M. W. W. Atterbury, président du Chemin de fer de Pensylvanic et leader du parti républicain, devant un aréopage choisi de grands banquiers et capitaines d'industrie, tous républicains notables, la semaine passée, à Chicago. Après un préambule plein d'humour, M. Atterbury constata que tout faisait prévoir l'élection prochaine de M. Roosevelt le moment était donc venu, pour des hommes de sagesse reconnue, comme ses amis et lui-même, de s'ajuster aux réalités et 'le s'y préparer sans plus attendre. Il suggéra

UN DOUBLE ASSASSINAT DANS LE GARD

1 "Nijn^ '$iÇ o ctobre. Un double assassinat- vrent '-d'être découvert à Saint-Christol, petite localité du Gard, située à quatre kilomètres d'Alès. M. Eugène Lapointe, 81 ans, retraité des Eaux et Forêts, et sa femme, âgée de 70 ans, ont été trouvés chez eux lardés de coups de couteau. LA VIE A BRUXELLES (De notre correspondant particulier) On a annoncé il y a quelques jours que S. Exc. Mgr Micara, nonce apostolique, rentrant occuper son poste à Bruxelles après une visite à Rome, avait été chargé par S. S. Pie XI d'apporter au roi Albert la plus haute décoration dont dispose le Souverain Pontife, l'Ordre suprême du Christ.

Il n'est pas étonnant que cet ordre soit conféré au souverain, étant donné la très haute estime et l'affection qu'a pour lui le Saint Père. Je puis citer à cet égard les paroles que Sa Sainteté a prononcées il y a quelques mois, au cours d'une audience particulière accordée à une personnalité belge de passage à Rome. Le Saint Père, après avoir dit combien il appréciait le haut caractère du roi et de la reine, ajouta « Votre roi, lors de sa dernière visite, m'a particulièrement touché en m'offrant ce Christ; qui est toujours sur ma table de travail, dit-il en montrant ua grand Christ d'ivoire. Le cadeau de votre souverain me charma d'autant plus qu'il avait tenu à le porter dans ses bras jusqu'ici, ne voulant le confier à personne. > Sur toutes les photographies du Saint Père assis à sa table on aperçoit toujours ce grand Christ dans le coin à sa gauche. La sculpture de l'ivoire est extrêmement fine. En entendant le Souverain Pontife raconter ce détail de la visite royale on sentait combien il avait été sensible à cette attention.

L'ordre est plus connu sous le nom de « Christ du Portugal a il a été institué en 1318 par Denys I" et Elisabeth de Portugal, lors des luttes contre les Maures qui s'attaquaient à la chrétienté. A la fois militaire et religieux, le Pape en était grand maître. A dater de 1878, il laissa au Portugal le droit de nomination dans toutes les classes sauf dans la suprême, destinée aux chevaliers du Saint-Siège. Pie X, dans un bref du 5 février 1905, indique

que la première chose à faire était de s'rbstenir désormais de répéter en toute occasion et à tout vqnjuit les clichés républicains au sujet des désastreux effets d'une victoire démocrate sur les affaires, et que « Hoover vaincu, c'est la ruine ». Au contraire, il conseillait à ses amis de croire et dire que Roosevelt, après tout, n'était pas un homme dangereux. Il était convaincu, quant à lui, que, une fois entré à la White Housc, comme tout paraissait l'indiquer, Roosevelt « prendrait assurément conseil des hommes les plus capables de les lui bien donner ». Pourquoi, dès lors, s'efforcer de le décourager ? Mais, poursuit M. Lechartier, « est-ce à dire que l'élection de M. Roosevelt à la présidence des Etats-Unis soit assurée ? > Ce serait aller un peu vite en besogne. On ne doit pas oublier, en effet, que le scrutin final, à la majorité absolue, s'opère par vote électoral des Etats un vote électoral, qui ne comporte qu'une majorité de 150 voix est tout aussi décisif que si la majorité était de 150.000 voix or, dans de nombreux Etats du Moyen Ouest et de l'Ouest, la majorité républicaine peut être encore assez forte pour perdre beaucoup de votes individuels et garder la majorité du vote électoral. En outre, le vote final dépend souvent de l'impression de la dernière heure et les imprévus, tel le récent et regrettable discours de l'ancien rival et dangereux ami de M. Roosevelt, M. AI. Smith, sur la question religieuse tel encore le succès inattendu du candidat socialiste, M. Thomas, dans les votes, de ville, enlèveront certainement des voix au candidat démocrate.

Troisième point à considérer moins de 45 pour cent des quelque 11 millions de chômeurs, adversaires les plus décidés de M. Hoover, sont inscrits sur les listes électorales la plupart, constamment errant d'un Etat à l'autre en quête de travail, ont perdu leur résidence électorale et ne pourront voter le 8 novembre autant de voix perdues pour M. Roosevelt. Autre fait M. Hoover, en dépit des concessions de son programme et de ses discours sur l'application à venir de la loi Volstcad, est avéré dry, et, par là, assuré du vote, nullement négligeable, des « secs » et de celui de la majorité des femmes. Faut-il remarquer encore que, à supposer que le vote prédominant de l'Etat de New-York, qui a élé longtemps hostile à M. Roosevelt, s'affir> me, finalement, ainsi que celui du Massachuset's, en faveur de M. Hoover, le candidat démocrate pourra emporter finalement le vote de trente et un Etats et perdre, néanmoins, l'élection.

Des réflexions pour les amateurs de paris.

Maurice Noël.


que c'est là l'ordre suprême de tous les ordres de chevalerie pontificaux.

S. S. Pie XI n'a conféré cette haute distinction qu'à peu de personnalités en dehors du roi Albert. Il y eut M. Pessoa, président de la République du Brésil M. Leguia, jadis président de la République du Pérou, et cette année S. M. le roi Victor-Emmanuel d'Italie, ainsi que son fils le prince Humbert de Piémont.

Le collier auquel est attachée la croix est orné de deux médaillons montrant alternativement la croix de l'ordre et les armoiries pontificales.

Le mois de novembre est un heureux mois pour notre famille royale le 3 est la date anniversaire de la naissance de S.A.R. le duc de Brabant, qui sera fêtée dans l'intimité au château de Stuyvenberg à Laeken en même temps que l'anniversaire de son mariage avec la princesse Astrid, qui fut célébré à Stockholm le 4 novembre 192G. Le mariage religieux eut lieu à Bruxelles le 10 du même mois. Le prince naquit au palais de la rue de 1 la Science, où on était fort soucieux à cause de la date probable de la naissance I du futur héritier la proximité de la Toussaint fit craindre qu'il vint au monde ce jour-là ou le lendemain. Cela fit dire à Léopold II, le 2 au soir e Nous avons heureusement passé les mauvais jours. » Aussitôt que le vieux roi apprit l'heureux événement, il se fit conduire à toute vitesse au palais du jeune couple, impatient de voir celui qui lui succéderait un jour. C'est le 26 octobre qu'on a inauguré, par une représentation de gala à laquelle assistait S. A. R. la duchesse de Brabant, le plus grand cinéma de Belgique, qui s'appelle le Métropole.

S. A. R. était accompagnée de LL. AA. RR. le prince Olaf de Norvège et de sa femme, née princesse Martha de Suède. La salle, qui contient 3.(500 places, est d'une grande richesse tout en étant du meilleur goût. La décoration, eu or patiné, est due à l'architecte décorateur parisien M. Raymond Nicolas, tandis que l'architecture du bâtiment, qui est une véritable merveille, est de l'architecte belge Adrien Blomme. C'est un monument qu'il faut voir pour se rendre compte de ce qu'on peut réaliser dans le genre moderne, sans tomber dans l'erreur. On y admirera l'éclairage splendide et la distribution qui fait que tous les spectateurs voient et, entendent également bien à toutes les. places. La première soirée qui réunit l'élite ide la société bruxelloise était dédiée à la charité la recette était destinée aux oeuvres de S. M. la reine et aux caisses de secours de la presse. Au programme, une primeur avant Paris, la mise à l'écran de Fanny, l'œuvre savoureuse de Marcel Pagnol, interprétée par MM. Raimu, Pierre 1 Fresnay, Charpin, Mmes Orane Demazis et Alida Rouffé. Le succès fut très grand. Charles Wolff-Fonson.

Un Code international du Bridge

II

Le nouveau code (i) n'apporte aucune modification à la marque du bridge-plafond. Parmi les « préceptes », quelques-uns ont subi certains changements.

Ainsi, pour le tirage qui sert à désigner les partenaires, la carte la plus favorable, en Angleterre comme en France et dans le reste de l'Europe, était la carte la plus faible. Cela respectait entièrement la logique, car, dans tout tirage au sort, ce sont les numéros les plus bas qui sont considérés comme les meilleurs. Les Américains en avaient décidé autrement, depuis quelque temps déjà, et c'était chez eux la carte la plus haute qui était la plus favorisée. C'est une opinion qui peut également se soutenir. 'Le point de vue européen avait en tout cas pour lui une fort longue tradition. Mais comme les Américains semblaient attacher une très grande importance à leur usage, les Anglais et les Français finirent par leur donner satisfaction sur ce point. Que les traditionnalistes les plus inébranlables veuillent bien nous pardonner cette concession, en se rappelant avec nous l'antique adage de minimis non curât prœtor

Un nouveau précepte, encore pour le tirage, rencontrera peut-être en Europe moins d'enthousiasme qu'il semble en avoir suscité en Amérique c'est celui qui consiste à défendre, pour la désignation des partenaires, de tirer une des quatre dernières cartes de chacune des extrémités du jeu étalé. Mais ici encore, Anglais et Français ont cédé aux Américains. Il faut espérer que, sur l'ancien continent, les générations futures ne verront dans ce nouveau procédé aucun inconvénient.

Quant aux règles de procédure, les changements nui y ont été apportés sont assez limités..Tafmi ces changements, deux d'entre eux ^seulement sont, reconnaissons-le, plutôt sévères: désormais une carte touchée au Jeu mort par le Demandeur sera considérée comme jouée et on ne pourra plus prendre connaissance d'une levée « claquée ». Ainsi l'a voulu l'esprit de discipline de nos amis anglais et américains. A nous maintenant de nous discipliner

Mais les changements les plus importants sont dans les sanctions. En les passant en revue on peut constater combien d'idées nouvelles se sont fait jour à côté des emprunts aux législations précédentes, et l'on peut dire qu'une fois de plus « du choc des idées a jailli la lumière ».

Les sanctions nouvelles concernent l'attaque faite par le Demandeur de la main qui n'y a pas droit, les déclarations insuffisantes ou hors tour, les cartes montrées pendant le coup et autres matières d'ordre secondaire.

La modification principale s'applique à la renonce. Une première renonce coûte 2 levées et les renonces suivantes une levée chacune. Mais,, comme il en était dans la législation française, ces levées sont entièrement assimilées aux levées faites par le Côté auquel elles reviennent et peuvent contribuer au besoin à lui faire marquer les chelems. En outre les renonces qui se produiront à la fin d'un coup et qui n'auront pu causer aucun trouble ne donneront souvent lieu à aucune sanction. Enfin, si, déduction faite des levées perdues par suite d'une renonce, le Demandeur se trouve encore avoir accompli son contrat, il ne connaîtra plus le « puits » et pourra, le cas échéant, gagner la manche.

Ce n'est pas à la légère que la Commission française du bridge a abandonné le principe des 3 levées que recommandait une tradition centenaire. Mais au fur et à mesure que le whist devenait bridge, puis s'enrichissait de l'enchère et enfin du contrat, le joueur possédait des éléments d'appréciation de plus en plus nombreux sur la répartition des cartes, et le trouble qu'une renonce pouvait apporter à un coup est allé en décroissant. La Commission française du bridge n'a pas hésité à s'adapter à des conjonctures nouvelles, et l'éclectisme dont elle a fait preuve lui a permis bien souvent de (1) Voir Figaro du 31 octobre.

NOUVELLES DIVERSES La disparition d'une étudiante Mlle Lise Ebersolt qui demeurait chez ses parents, 9, rue Casimir-Pinel, à Neuilly, a disparu depuis samedi dernier. Ayant subi les épreuves du baccalauréat elle s'était rendue ce jour-là vers 15 heures à la Sorbonne où devaient être publiés les résultats de l'examen. Depuis lors, personne ne l'a revue.

L'hypothèse d'une fugue paraît invraisemblable à tous ceux qui connaissaient la jeune fille. Peut-on admettre que celleci, affectée par son échec, n'aurait pas osé rentrer chez ses parents ? Cela même peut sembler étonnant, car Mlle Lise Ebersolt aurait sûrement trouvé chez les siens le même accueil d'indulgente bonté à laquelle ils l'avaient toujours habituée. Le commissaire de police de Neuilly fait une enquête sur cette énigmatique disparition.

Mort du bâtonnier du barreau de Saverne.

STRASBOURG, 31 octobre. Mme et M* Schauffler, bâtonnier du barreau de Saverne, avaient quitté Strasbourg avanthier soir, vers neuf heures, pour rentrer à Saverne, près de Furdenheim, leur auto se jeta dans un fossé.

Mme Schauffler a reçu des éclats de vitres à la figure. Son mari, dont la tête avait porté contre le plafond de la voiture et qui n'avait reçu qu'une blessure sans gravité, est mort hier d'une embolie, son état ayant brusquement empiré dans la nuit.

Le chauffeur a été blessé au poignet. L'arrestation d'un trafiquant d'opium Voici dans quelles conditions a été arrêté à Saint-Nazaire, le nommé Lucien Lagadec qui transportait de l'opium. Profitant du mouvement intense provoqué par les visites du paquebot à bord duquel il sert comme garçon, Lagadec quittait le bateau porteur d'un volumineux paquet. Mais un douanier l'apercevant, l'invita à ouvrir le paquet qui renfermait 10 kilogrammes d'opium. Lagadec avoua qu'il connaissait la nature de ce qu'il transportait, mais -il. déclara qu'il avait trouve ce colis d'opium caché à bord et qu'il avait eu l'idée de s'en emparer pour essayer de le vendre.

Après interrogatoire, Lagadec, qui habite Le Havre, a été écroué.

Le voyage d'Alain Gerbault

GIBRALTAR, 31 octobre. Le yachtman Alain Gerbault, qui avait quitté Marseille le 29 septembre, est arrivé à Gibraltar aujourd'hui.

faire triompher la tradition là où ies circonstances n'avaient pas varié.

Un point très délicat a été la manière de traiter certains petits actes, peut-être plus ou moins, conscients, mais qui sont contraires à Testhétique du jeu. Certes le Code ne saurait envisager des pratiques vraiment malhonnêtes pour lesquelles existent d'autres juridictions, même de simples juridictions de fait mais que penser, de ces hésitations, de-ces -intona-tions, de ces mots ou de ces gestes; qui constituent autant d'indications données .illiçitement au partenaire ? Nous avions, dans notre législation, fait tomber ces actes sous le coup de la règle et y avions attaché des sanctions comme pour d'autres infractions au jeu proprement dit. A la vérité, ces sanctions n'étaient que rarement appliquées. Aussi avons-nous trouvé opportun d'admettre la conception anglaise et américaine qui consistait à dresser de tous ces actes douteux, une « liste noire » celle-ci se trouve à la fin des règles dans un supplément. Cette liste contient même la défense, après que l'on a commis de bonne foi une première renonce, de la dissimuler par d'autres renonces. Certes il n'est pas dit que l'on doive avouer sa faute, mais si l'on s'en aperçoit, il faut tâcher de la réparer en fournissant, dès que faire se pourra, la carte qui avait fait l'objet de la renonce. Ici nous entrons pleinement dans la morale de l'intention et c'est la conscience du fautif qui en définitive sera l'unique juge. C'est pour cela que, dans un souci d'équité, les législations françaises du whist et du bridge n'avaient pas hésité à tolérer ce qu'eues n'avaient aucun moyen d'empêcher. Mais nous sommes persuadés que, le bridge étant un jeu moralisateur, la morale même la plus inaccessible fera auprès des bridgeurs d'incessants progrès.

,|Ja,. -tout .cas, ;oa. (doit admettre qu'aucun joueur ne voudra se dispenser d'obéir à tout ce qui, aux yeux du monde entier, constituera une obligation morale. Cette obligation, tout au moins pour des faits patents, comportera d'ailleurs, contre ceux qui n'auraient pas l'habitude de s'y conformer une sanction, et même des plus rigoureuses. Les Anglais, faisant appel à des souvenirs classiques, lui ont trouvé un mot assez pittoresque l'ostracisme. Et cela, en bon français, signifie l'exclusion de la partie. Espérons cependant qu'il n'y aura pas d'exemple d'être obligé d'en arriver là. Qu'on veuille bien à présent nous laisser formuler un voeu à l'égard de nos compatriotes. Il est très regrettable que, dans certains milieux, on voie commettre quantité de fautes sans qu'elles reçoivent jamais de sanction. Cela part peut-être d'un bon naturel, mais cela provient aussi d'une idée fausse que ]'on se fait du jeu et c'est pourtant un manquement aux lois de l'association constituée par les deux partenaires. Si un joueur était seul à faire des générosités, passe encore mais il devrait se dire que chaque fois qu'il absout un adversaire, il lèse son partenaire. Et la répugnance manifestée, par exemple, pour faire étaler une carte montrée ou pour exercer le droit de commande, devrait être, désormais corrigée par le désir de conserver à ia gamme des sanctions toute l'unité que les législateurs ont cherché à lui donner.

Exercer une sanction n'est pas seulement un devoir envers son partenaire c'est encore le meilleur moyen d'éviter des discussions et de rendre ainsi les tables de jeu d'autant plus agréables. Que les bridgeurs soient donc désormais des juges inflexibles pom les autres. et pour eux-mêmes

Enfin, pour éviter un flottement entre l'application des règles jusqu'ici en usage et l'application des nouvelles, la Commission française du bridge a décidé, en ce qui concerne les Cercles qu'elle représente, que le Code international n'entrerait officiellement en vigueur que le i" décembre.

Pierre Bellanger,

Secrétaire général

de la Commission française du bridge.

LA VIE RELIGIEUSE S. Em. le cardinal Verdier présidera les fêtes du 60. anniversaire de l'ordination sacerdotale

de S. Exc. Mgr Rumeau

évêque d'Angers

Le mercredi 16 novembre, à Angers, S. Em. le cardinal Verdier présidera les fêtes religieuses du 60' anniversaire de l'ordination sacerdotale de S. Exe. Mgr Rumeau, évêque d'Angers. On annonce également la présence de tous les archevêques et évêques de la région universitaire, des Révérendissimes Pères ahbés de Solesmes et de la Trappe de Bellefontaine. Rumeau célébrera lui-même la grand'messe pontificale, et le discours sera prononcé par S. Em, le cardinal-archevéV que Paris. i Une ordonnance

de S. Exc. Mgr Dubourg

évêque de Marseille

S. Exe. Mgr Dubourg, évêque de Marseille, vient de publier une ordonnance relative au chant religieux dans son diocèse. Il y établit des règles destinées à organiser et à faciliter la bonne exécution du chant des fidèles dans les églises et il annonce qu'une commission diocésaine de musique sacrée a été instituée pour s'occuper de tout ce qui concerne cet art si important. «Elle veillera notamment, écrit Mgr Dubourg, à ce que, dans nos églises, la musique soit toujours, suivant l'expression de Pie X, l'humble servante de la liturgie. »

Le pèlerinage national et annuel au Sacré-Cœur de Montmartre de la Fédération nationale catholique S. Em. le cardinal Verdier présidera le 6 novembre, à 9 h. 30, au Sacré-Cœur de Montmartre, le pèlerinage national et annuel de la Fédération nationale catholique. A l'issue de la messe le général de Castelnau renouvellera la consécration au Sacré-Cœur de la Fédération nationale catholique.

La messe du Saint-Esprit

à l'Institut catholique

S. Em. le icardiaal. ¥érdier présidera, lei jeudi 3 novembre, à. S; .h. 3.0, en l'église, i de l'Institut catholique, la messe du SaintEsprit, qui sera dite par Mgr le pro-recteur.

S. Exc. Mgr Baudrillart prononcera le discours d'usage au cours de la cérémonie.: L'intronisation de l'archevêque de Vienne

VIENNE, 30 octobre. La cérémonie de l'intronisation de l'archevêque de Vienne Mgr Innitzer, s'est déroulée ce matin avec la pompe accoutumée, au milieu d'un grand concours de population.

L'archevêque est arrivé à 10 heures à l'église des Augustins, a traversé les principales artères du vieux Vienne, accompagné d'une procession où figuraient les députations provinciales allemandes en costume national, l'Université, le haut clergé et un grand nombre d'associations catholiques, et a fait son entrée solennelle, à 11 heures, à la cathédrale de SaintEtienne, où avaient pris place le président de la République, les membres du gouvernement et ceux du corps diplomatique. Après les allocutions d'usage du vicaire capitulaire et de l'archevêque, un Te Deum a été chanté, pendant lequel le clergé a prêté l'hommage au nouveau dignitaire. P. L

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Informations politiques

Avant le Conseil national socialiste En prévision du conseil national que la S. F. I. 0. tiendra dimanche à la mairie de Montrouge, le conseil fédéral socialiste de la Seine 'e vient de se réunir, à Pantin, sous la présidence de M. Graziani. Il a examiné le cas de MM. Alexandre Varenne, Frot, Camboulivcs, Lebret et Hamadier, députés, qui, en juillet dernier, s'étaient séparés du groupe socialiste en votant pour les projets financiers du gouvernement, puis contre la suppression des périodes militaires demandée par M. Renaudel. Mme Suzanne Buisson a proposé, hier, le vote d'un blâme contre les cinq députés indisciplinés. Mais MM. Joublot et Marceau Pivert ont fait décider par la fédération qu'il soit proposé au conseil national du « novembre 1° L'exclusion de MM. Camboulives, Frot, Ramadier et Varenne 2° Que M. Lebret, qui avait émis seulement pour la première fois un vote d'indiscipline, fùt frappé d'un blâmc 3° Que le groupe parlementaire socialiste fasse fonctionner énergiquement le système des boitiers, de façon que tout élu exigeant la reprise de son bulletin pour émettre un vote différent des décisions de la majorité du groupe soit « ipso facto s déféré devant là commission nationale des conflits ».j§

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CEREMONIE PATRIOTIQUE Hier, à Neuve-Eglise, près de Strasbourg, a été inaugurée la stèle rappelant la mémoire des quatorze habitants du Val de Ville, tués par les Badois les 17 et 18 août 1870.

Cette cérémonie avait été organisée par le « Souvenir Français », M. Roland Marcel, préfet du Bas-Rhin, accompagné de M. Bastier, sous-préfet de Sélestat, assistaient à cette inauguration.

Le Parlement était représenté par le comte d'Andlau et M. Oberkirch, ancien sous-secrétaire d'Etat, député de Sélestat et conseiller général du canton de Ville. Les généraux de Pouydraguin, Winckler et M. de Lecho,,vski, consul de Pologne, étaient également présents.

Le « Souvenir Français » était représenté par MM. René Baumeister, Paul Bourson, Frémiot, Wischcs, Jules Reiser, secrétaire général de l'Œuvre des Tombes. Plusieurs discours ont été prononcés, notamment par le général de Pouydraguin, MM. Oberkirch, René Kuder.

M. Roland Marcel, en termes éloquents, a tiré des événements d'août 1870 les nécessaires enseignements adaptés à l'heure présente, la France s'applique de toute ses forces à restaurer une ère de paix et à donner au' pays l'indispensable sécurité.

–L.

LE BETAIL COUTE MOINS CHER MAIS LA VIANDE NE BAISSE PÀS|

Lapalisse, 31 octobre. La commission de lutte contre la vie chère, réunie sous la présidence de M. Gardas, souspréfet, a constaté que la baisse sur le bétail s'est encore accentuée depuis un mois et qu'actuellement les cours s'établissent ainsi

Bœuf 325 à 350 francs le quintal, sait une baisse de 50 francs. Vaches de boucherie 250 à 300 francs^ soit une baisse de 25 à 30 francs. Génisses et iaureaux 350 francs, soit une baisse de 50 francs.

Veau 5 à 6 francs le kilo, soit une baisse de 50 centimes à 1 franc.

La commission a constaté que les prix de détail ne faisaient ressortir aucune di-' minution.

LA VIE UNIVERSITAIRE Le rapport de M. Abry,

proviseur de Louis-le-Grand, sur les économies possibles

dans l'enseignement

secondaire

^Le ministre de l'éducation nationale avait demandé à M. Abry, proviseur du lycée Louis-le-Grand, président de l'Association des proviseurs et directrices de lycées, c des suggestions relativement aux économies et aux réformes qui paraîtraient réalisables dans les lycées, sans compromettre la bonne marche des établissements ».

Dans sa réponse, M. Abry souligne, tout d'abord, que les abattements ne peuvent être effectués sur les dépenses proprement dites d'enseignement, car ces dépenses sont déjà à peine suffisantes c au moment où une clientèle accrue impose à la fois de nouveaux besoins et de nouveaux devoirs

Peut-on, réduire les dépenses de personnel ? Oui, si l'on allège le travail des écritures et des recettes de l'économat. Oui. si l'on simplifie la comptabilité des traitements, la comptabilité matières. Oui, enfin, si, « à l'instar de l'Ecole normale supérieure et de certains lycées », on confie à des soumissionnaires les services de nettoyage, de chauffage et de nourriture.

Etudiant le problème de la gratuité, M. Abry affirme qu'aune inflation secondaire serait un danger, non seulement pédagogique, mais social et risquerait de sacrifier un grand nombre aux succès de quelques-uns ».

« Si une sélection bienveillante et féconde, écrit-il, intervient en temps opportun, il n'est pas à prévoir que l'effectif global des établissements secondaires, double déjà de ce qu'il était vers 1910 dans un pays dont la population a peu augmenté, se développe au point d'imposer des charges sensiblement plus lourdes. Sans doute est-il nécessaire, si l'on veut que les maîtres puissent avoir leur pleine action, que les classes ne soient pas trop nombreuses. Mais les dédoublements indispensables pourraient être compensés, partie par une revision de la carte scolaire, partie ^pat- une réorganisation de la f)réparation aux- grandes.. écoles..dans les ycees.

» Ces établissement dépendent de ministères différents et fixent leurs programmes d'admission sans se préoccuper les uns des autres. Il semble que sans inconvénients graves, des parties communes pourraient exister plus souvent, et permettre dans les lycées de province à préparations multiples et peu nombreuses des groupements d'élèves et certaines économies. Il est probable aussi qu'on pourrait spécialiser certains établissements pour des préparations déterminées, puissamment organisées, et supprimer des préparations qui végètent. »

Dans la dernière partie de son rapport, M. Abry réclame une revision sérieuse des programmes et des horaires, mais il se hâte d'ajouter « II importerait que cette revision fût entreprise à la lumière d'un principe et non dans la confusion d'une lutte entre spécialités rivales. »

Pour M. Abry et ses collègues, la cause profonde du malaise secondaire paraît être l'absence d'une doctrine pédagogique adaptée aux temps modernes ». Les vieilles méthodes ont semblé anachroniques. Sans qu'on en prit nettement conscience, peu à peu, sous la pression de la vie, sous l'influence aussi, de la spécialisation grandissante de l'enseignement supérieur et, par suite, du personnel secondaire qu'il prépare," on a perdu de vue le but essentiel et la fonction propre de l'enseignement secondaire former le jugement et l'acquisition des connaissances a pris dans les lycées le pas sur l'acquisition de la méthode.

Quant au travail personnel, base de la culture secondaire, il n'existe presque plus. Autrefois, « des efforts lents et prolongés vers l'art et la composition, des lectures substantielles, un enseignement moins dense mais plus assimilable, formaient des aptitudes et développaient des personnalités. Dans l'enseignement anglosaxon, au contraire, et notamment en Allemagne, le travail était essentiellement collectif. Les heures de classe étaient nombreuses, parce que presque tous les exercices s'y faisaient sous la direction du professeur, le travail à la maison étant réduit d'autant».

Mais « les programmes de 1925 ont marqué un pas dans cette voie différente. Les heures de classe ont foisonné et l'acquisition des connaissances a paru si bien l'essentiel de leur emploi qu'on a cru devoir leur ajouter, sous le nom de direction de travail, de véritables classes de méthode. Mais il ne suffit pas de changer des programmes pour changer des habitudes ». Et M. Aabry se résume en ces termes « Au moment où doit se réorganiser l'éducation nationale, nous pensons qu'il convient ̃ate.i>dtërerriiinër'Hettement la mission de renseignement secondaire. S'il doit laisser à des enseignements plus courts le soin de donner une formation plus pratique s'il est, lui essentiellement, un enseignement d'imprégnation où l'on poursuit moins des résultats immédiats que la création d'un potentiel si l'on doit en sortir non pas savant, mais apte à apprendre toute sa vie, le travail, individuel doit y retrouver toute son importance. Quant aux heures de classe, leur durée vraie est essentiellement variable il en est de lentes et creuses, il en est de rapides et pleines. Qu'on fixe le but nettement, qu'on facilite au début la formation pédagogique des jeunes maîtres, et qu'on fasse ensuite confiance aux professeurs. Us sauront, même dans un temps restreint, aller à l'essentiel, aux notions formatrices, et la classe, complétée par un travail personnel orienté et contrôlé, sera vraiment féconde. » La rentrée de l'Université de Paris La séance solennelle de rentrée de l'Université de Paris aura lieu samedi prochain 5 novembre, à trois heures, dans le grand amphithéâtre de ,1a Sorbonne.

Au cours de la cérémonie, les nouveaux docteurs honoris causa de l'Université de Paris recevront le diplôme et les insignes de leur grade.

Jules Laurent.

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LA REPONSE DU JAPON AU RAPPORT LYTTON

Tokio, 30 octobre. M. Yoshida, ambassadeur japonais à Rome, est parti aujourd'hui, par le Transsibérien, pour Genève, porteur de la réponse du gouvernement nippon aux conclusions du rapport de la commission d'enquête de la S. D. N. en Mandchourie.

M. Yoshida est attendu pour Je 15 novembre à Genève où il remettra officiellement le document japonais au secrétariat de la S. D. N.

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Toute demande de changement d'adresse doit être accompagnée de la somme de un franc cinquante en timbres-poste pour couvrir une partie des frais de renouvellement de la bande.

LE MAUVAIS TEMPS

•*•

Tempêtes, pluies, inondations Le mauvais temps est général en France Si l'on n'enregistre à Paris que de violentes averses tourmentées par un vent brutal, dans diverses régions c'est une véritable tempête qui, depuis plusieurs jours, fait rage.

Sur les côtes de la Manche, la mer est démontée. En différents endroits la navigation a dû être interrompue.

Au cours de la première croisière du chalutier Pierre-Gustave, le matelot Jean Ledez, âgé de vingt-huit ans, habitant an Portel, blessé pendant une manœuvre, est tombé à la mer près de Boulogne et a été englouti par une lame. Le corps du malheureux n'a pu être retrouvé.

La tempête a causé des dommages importants sur le littoral du Calvados, où des villas situées au bord de la mer ont été plus ou moins endommagées.

A Asnelles, Ver-sur-Mer, Villers-sur-Mer et Blonville, la digue de Rive-Plage a été endommagée. A Ouistreham, le boulevard Aristide-Briand a été en partie coupé. Le trafic de Caen à Courseulles s'arrête à Ber- nières-sur-Mer, les flots ayant gagné la voie ferrée.

En Bretagne, Je service du port de SaintMalo est suspendu. Le quafre-mâts JeanDunois, revenant du Groenland, a subi d'importantes avaries.

La vedette des ponts et chaussées RederMor est allée s'échouer sur les rochers sous Saint-Servan. Les pertes s'élèvent à 200.000 francs.

De nombreux petits bateaux qui se trouvaient en rade ont été endommagés. Une très forte tempête sévit dans le golfe de Gascogne. Le vent du nord-ouest souffle avec une telle violence et la mer est à ce point mauvaise, qu'aucun navire n'a pu franchir les passes de la Gironde. Le baromètre marque 758.

Pour le moment, on ne signale pas d'accident.

A l'intérieur des terres, la situation est la même.

Les pluies torrentielles qui tombent ont provoqué une forte crue de la Marne, de la Saulx et de l'Ornain, qui ont envahi les prairies, les bois et les routes autour de Vitry-le-François..

Entre Frignicouft e,t Blaise-d'Arzillikres, l'eau monte le long de la voie ferrée.; Les premières maisons de Blacy commencent à être inondées. La prairie de Loisy, tout le long de la voie ferrée Paris-Nancy, est submergée. Sur la route de Vitry-en-Perthois, le terrain d'aviation est inondé; les près et bois bordant la Saulx entre Vitry-en-Perthois et Merlant sont coupées, la route est menacée par la Chée qui déborde.

Dans la région de Bisseuil et de Ma-

La Manécanterie des Petits Chanteurs à la Croix de bois

Vendredi prochain 4 novembre, salle Plevel, à neuf heures du soir, les amis de la Manécanterie se réuniront pour célébrer le vingt-cinquième anniversaire de sa fondation. Les petits enfants, revêtus de l'aube blanche, chanteront à cette occasion quelques-unes des plus belles pièces de leur répertoire de vieux Noëls, un chant grégorien, l'Alleluia de l'Assomption, trois motets palestriniens, un Choral de J.-S; Bach, la Belle Aronde de Claude Lejeune et d'anciennes chansons populaires, parmi lesquelles L'Apothicait'e facétieux et Malbrough s'en va-t-en guerre, harmonisés par Vincent d'Indy.

Vingt-cinq ans d'une action continue, fervente, opiniâtre, en faveur des plus hautes conceptions de l'art musical, en faveur de la foi et de la paix sociale. Que de souvenirs jalonnent cette route où n'ont manqué ni les traverses difficiles, ni les rudes cahots, ni les ornières où s'enlisent les meilleures volontés, ni les précipices où les mieux armés risquent de choir lorsqu'ils ont le cœur aventureux.

Et c'était une aventure où s'engageaient, en 1907, quelques jeunes gens qu'avait enthousiasmés la renaissance de l'art grégorien et palestrinien. Enflammé par la croisade entreprise à la Schola Cantorum et aux Chanteurs de Sairit-Gervais par Charles Bordes, Vincent d'Indy, Alexandre Guilmant, fidèles à l'esprit et aux directions du Motu proprio de Pie X, ils voulaient, renouvelant. d'anciennes méthodes, renouant d'antiques traditions, « élever l'âme des enfants par la musique la plus pure » selon la formule de M. Paul Berthier, l'un de ses fondateurs en les réunissant dès le jeune âge en un chœur où les générations à venir trouveraient de nouveaux apôtres et de nouvelles sources d'inspiration.

C'est au cours d'une soirée de plein été, en 1906, que ce rêve prit la forme de la réalité entre les murs blancs d'une cham- bre de l'Abbaye de Tâmié, en Savoie, parmi les sonnailles des troupeaux, dans la sérénité parfumée des prairies, au milieu du pieux recueillement du monastère. Ce soir là, M. Pierre Martin, premier initiateur du projet, l'un des membres les plus passionnés de ce groupe de jeunes adeptes de l'art grégorien, s'en ouvrit à son ami Paul Berthier, qui devait devenir quelques années plus tard l'un de nos meilleurs organistes.

A la rentrée d'automne, ces deux jeunes hommes, dont le nom demeurera indissolublement lié à l'histoire des origines de la Manécanterie, ralliaient à leur cause sept partisans décidés et, parmi eux, l'auteur des Heures bénédictines, Edouard Schneider. Chacun d'eux versa vingt francs à la caisse commune et c'est munis de ce léger capital que ces « mousquetaires de l'art grégorien » entreprirent leur tâche.

Quelques mois après, ils avaient réuni une centaine d'enfants qu'ils initiaient aux beautés de la musique dans un vieil hôtel entouré d'un jardin organisé une colonie de vacances à Noirlac, une abbaye cis- tercienne des douzième et treizième siècles étonné les fidèles par leurs exécutions, notamment pendant un Salut à Saint-Germain-l'Auxerrois provoqué l'intérêt de S. M. la Heine Marguerite d'Italie mérité l'amitié d'hommes tels que le duc de Trévise, M. de Noirmont, Biaise de Montesquieu qui fut élève de la Schola, Georges Haller, coeur d'or, esprit délicieux, tempérament d'artiste, nature héroïque qui devait se révéler pendant la guerre où il est mort obtenu un bref louangeur de Pie X reçu un prix de l'Académie française et rallié les suffrages de musiciens tels que Vincent d'Indy, Ch. Widor, C. Bellaigue, Lucien Capet, Louis Diemer, Blanche Selva, Tournemûre, Vierne, Marcel Dupré, Edouard Bisler, Gabriel Pierné qui les fit participer à ses concerts, Amédee Gastoue, enfin à qui ils devraient leur titre de Manécanterie et qui se trouve ainsi être leur parrain.

Depuis lors, la « Mané », comme la nomment ses amis, s'est développée dans le sens que souhaitaient ses fondateurs. De même que sa renommée, son répertoire s'est largement accru. II comprend la plupart des grandes œuvres grégoriennes et 1 de style palestrinien messes, motets, antiennes, répons quelques madrigaux bien I

LIBRAIRIE

| Mémoires du Maréchal Ijoffre

ii

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reuil-sur-Ay, la Marne accuse une crue importante.. Dans les Vosges, la neige s'est mise à tomber à gros flocons dans la nuit de samedi à dimanche et actuellement elle recouvre les coteaux environnant Gérardmer.

Au Collet et à la Schlucht, la neige atteint une épaisseur de 80 à 90 centimètres.

Enfin, le mauvais temps sévit avec intensité dans toute la région dauphinoise. Les cours d'eau sont en crue. Cependant, la neige tombée en abondance enveloppe toutes les montagnes autour de Grenoble, à une basse altitude.

-^s<s^-

LEGION D'HONNEUR

Parmi les chevaliers de la Légion d'honneur récemment promus, nous relevons le nom de notre confrère, Charles René-Leclerc, trésorier de l' Association des rédacteurs en chef de France et des colonies » (que préside M. le sénateur Mario Roustan, ancien ministre) et secrétaire général du « Comité de l'Afrique du Nord », dont M. Victor Berti, commissaire général adjoint de l'Exposition coloniale, est le président.

–s^s^–

FONCTIONNAIRES

j PREVARICATEURS

,t.v

M. Besson, jugé d'instruction, a renvoyé devant la cour d'assises, pour corruption de fonctionnaires, faux et usage de faux, Charles Deleuze et Albinet, vérificateurs des contributions indirectes, et deux négociants, Roulier et Paul.

Ils ont fait sortir des Halles aux Vins de l'alcool en fraude. Ils seront défendus par M" Dorville, Torrés, Klotz, Alléhaut et Kraemer.

choisis de la Renaissance française, de vieux Noëls, d'anciennes chansons populaires.

Les petits chanteurs se sont fait entendre cn province, partout où il y a une belle église, de grands souvenirs et un public épris d'art sacré. Ils ont chanté la grand'messe sur un pic des Pyrénées et, au sommet du Mont-Blanc, l'antienne Ubi caritas, qui est un peu leur Chant de reconnaissance et, si l'on peut dire, leur Hymne national. ̃;•.̃̃ Ils ont même- traversé les mers, tout d'abord, pour se rendre en Algérie où les attendait le plus chaleureux accueil, puis, pour accomplir une longue tournée, au Canada et aux Etats-Unis, où leur passage a déchaîné l'enthousiasme et laissé une trace profonde. Rien à cet égard de plus consolant, de plus réconfortant que la lecture du récit de ce voyage dans les Chroniques de la Manécanterie.

Ces petits enfants dont l'âme a été formée au goût des belles choses et au respect des expressions supérieures de l'art, ont, avec leur voix pure et leur cœur innocent, bien servi leur pays.

En quittant Vaugirard, où elle a vu Je jour, en s'établissant, en 1924, à Ménilmontant, en y installant ses répétitions, ses leçons et ses méthodes, en s'adonnant au scoutisme, la vie du corps assurée en même temps que celle de 1 esprit, la Manécanterie n'a rien abandonné des principes sur quoi elle a été fondée. Elle est demeurée semblable à elle-même et son regard est fixé sur la même étoile qui a guidé ses premiers pas. Ce qu'elle était rue Lecourbe, elle l'est encore rue des Rigoles un foyer où, sous l'égide de la foi, ce que la musique a produit de plus pur est révélé à de jeunes âmes pour qu'elles apprennent à l'aimer.

Pour peu qu'on ait passé quelques instants, à, se réchauffer a cette flamme, on ,ei\. conserve. 'fé,! vivant souvenir. L'abbé Maillet,' l'excellent musicien, l'animateur infatigable qui l'entretient aujourd'hui de tout son zèle, de toute son intelligence, de tout son savoir, fait de ces enfants des hommes capables de se mieux connaître et de se mieux aimer. Il y a là comme un abrégé d'humanité idéale. Cette fois, la musique n'a pas failli à sa destinée ni fait mentir le proverbe, puisque, dans lu quartier les révoltes du coeur de l'homme ont été les plus vives, elle a créé cette oasis de fraîcheur où tout est séré* nité, lumière, beauté.

Robert Brussel.

.j».,

NOUVELLES MILITAIRES

>*

Infanterie

Les officiers dont les noms suivent sont mis à la disposition des généraux commandants supérieurs des troupes du Maroc et du Levant

1° A la disposition du généra] commandant supérieur des troupes du Maroc

Les capitaines Sajjlio. du 501e chars volontaire. A affecter a un corps de troupe d'infanterie Robert, du 27' d'infanterie. Les lieutenants Sabatier, du î'il» d'infanterie (volontaire) Cloès, du 21' d'infanterie (volontaire).

Le capitaine Blcy, du 106e d'infanterie. Les lieutenants Marchand, du 23' tir. alg. (volontaire) de La Motte; Saint-Pierre, du 1er étranger d'inf. (volontaire).

Les lieutenants dont les noms suivent sont mis à la disposition du général commandant supérieur des troupes du Maroc et affectés au 1û' régiment étranger d'infanterie (dépôt de Sidi-bcl-Abbès) oit ils effectueront un stage* de trois mois à l'issue duquel ils seront dirigés sur le Maroc.

Guerruau, du 60« d'infanterie (volontaire) Goiffon, du 13e d'inf. (volontaire) Urvoy de Closmadeuc, du 25« bat. de chasseurs (volontaire) Busquet de Caumont, du 23" d'inf. (volontaire) du Hecquet, du 23° d'inf. (volontaire).

2° A la disposition du général commandant supérieur des troupes du Levant

Les capitaines Chauveau, à un état-major conseil supérieur guerre (volontaire) Boudeau, du 170e d'inf. (volontaire).

Les lieutenants Deruellc, du 126° d'inf. (volontaire) Aymé, du 39° d'infanterie (volontaire),


LETTRES, THÉÂTRE;1 SCIENCES ET ARTS

UNE VISITE

A: SA|NT DENIS

En ces jours de l'année où le culte des morts conduit les foules dans les nécropoles, celle de Saint-Denis mérite un souvenir.

Lorsque dans son château de Saint-Germain» Louis XIII, moribond, étendu sur un divan qu'on' nommait alors' chaise à la romaine », fit ouvrir 4çs fenêtres pour, respirer une dernière fois les souffles du printemps, il aperçut: au loin .la flèche et les tours de Saint-Denis il dit à son médecin Bouvard, à son aumônier et à son confesseur « Voilà mon dernier logis. Puis il régla lui-même l'ordre de ses funérailles, recommandant d'éviter certains chemins défectueux dans l'itinéraire de son convoi. Louis XIV ne possédait pas la même philosophie, et cette perspective malencontreuse de Saint-Germain fut peut-être un des motifs qui lui fit construire Versailles. Pour nous, chez qui Saint-Denis n'éveille pas les mêmes préoccupations funèbres, il ne semblera pas inopportun d'y faire une visite rétrospective, c'est-à-dire avant cette date de 1793 où des mains sacrilèges dév.astèrent la basilique. Il faut dire que celIi-ci avait éprouvé déjà d'autres tribulatiuus édifiée par Dagobert à la place de la modeste chapelle du martyr parisien, elle avait subi, du huitième au douzième siècles, les outrages des Normands. Restaurée successivement par Pépin le Bref, Charlemagne, l'abbé Suger et SaintLouis, elle connut alors une période de splendeur, due tant à l'accumulation de ses richesses artistiques qu'à la beauté de ses monuments funéraires, et qui atteignit son apogée en 1789. A cette époque, elle abritait les restes mortel& de! &*6fe rois depuis Dagobert jusqu'à Louis XV, de vingt reines, de deux cents princes et princesses, dauphins, dauphines, enfants et petitsenfants de France, de deux connétables, d'un maréchal de France, sans compter ceux de quatre abbés, trois chambellans et

du ministre Juger.

A dater de Saint-Louis, les tombes présentaient un intérêt historique particulier les effigies qui les surmontaient avaient été faites, pour la plupart, sur des mou- lages elles constituaient donc un docu- ment véritable touchant la ressemblance des traits et l'exactitude des costumes. Le 6 février 1793, le Moniteur publiait une ode du poète Lebrun, surnommé par lui-même Pindare, laquelle contenait ces vers

Purgeons le sol des patriotes,

Par des rois encore infecté

La terre de la Liberté

Rejette les os des despotes 1

De ces monstres divinisés

Que tous les cercueils soient brisés 1

Ainsi fut fait. Les mausolées de Saint- Denis furent démolis, les statues renversées', les cercueils défoncés et les dépouilles augustes qu'ils contenaient furent enfouies dans un lit de chaux.

Un rapport de dom Germain Poirier donne quelques indications curieuses sur certains corps exhumés. Celui d'Henri IV, par exemple, fut trouvé dans un état de conservation parfaite, au point qu'on put mouler son visage. Les corps de Louis XIII et de Turenne étaient également intacts. Celui de Louis XIV était couleur d'encre. Louis XV avait la peau blanche et le nez violet il baignait dans de l'eau salée, procédé d'embaumement sommaire.

Parmi les objets retirés des tombeaux, il faut citer des couronnes et des sceptres en vermeil ou en cuivre doré quelquesuns de ces sceptres atteignaient deux mètres et se terminaient par un bouquet de feuillage surmonté d'un oiseau. Citons encore les quenouilles de Jeanne de Bourgogne, de Jeanne de Bourbon, les chaussures à la poulaine de celle-ci, le suaire en soie de Dagobert, le suaire tissé d'or de Louis VIII, l'habit du Carmel de Louise de France, les chevelures du comte de Poitiers et du connétable de Sancerre cette dernière formait deux tresses de quarante centimètres.

Lors de fouilles ultérieures qui furent faites dans des sépulcres de pierre très anciens, il s'échappa de ceux-ci une grande quantité de mouches qu'on nomma « mouches mérovingiennes » et! qu'on suppose y avoir vécu et s'y être reproduites depuis cette époque.

En exécution d'une ordonnance royale de 1817, les ossements furent retirés de la fosse commune et restitués à leur première demeure. Quant aux cénotaphes et aux statues échappés à la destruction et mis à l'abri sous la Terreur par le peintre Lenoir, ils regagnèrent les voûtes de SaintDenis où il furent rétablis tant bien que mal. Plus mal que bien et sous le règne de la fantaisie la plus étrange. Il en résulta, nous dit spirituellement le baron de Guilhermy dans son précieux ouvrage sur Saint-Denis, de singuliers incestes de pierre et des adultère de marbre de la pire espèce. Heureusement, Viollet-Le Duc, sous le second Empire, abolit par une restauration générale ces hérésies et ces immoralités archéologiques.

Souhaitons que les visiteurs actuels de Saint-Denis reçoivent cette impression de grandeur et de néant qu'on devait y ressentir jadis en présence de ces dynasties qui y dormaient leur dernier sommeil et étaient venues se confondre dans cet abîme funèbre qui, selon la parole de Bossuet, ne connaît plus' ni prince, ni roi, ni les autres qualités superbes qui distinguent les hommes.

Guy de Passillé.

-+-1*-

LIVRES NOUVEAUX

4..

M. Jean de Bourgoing publie aux éditions G. Ficker Autour du Duc de Reichstadt où se trouvent réunis les plus importants des documents nouveaux qui ont été utilisés dans Le Fils de Napoléon, l'important ouvrage que nous avons analysé.

M. Louis Jouverandot publie, aux éditions Fayot, une traduction nouvelle et intégrale de l'œuvre de Tolstoï les Cosaques, avec une étude documentaire et des notes.

Mlle Anne-Marie Goulinat publie un recueil de poèmes Feux épars (Ed. de < La Vie »), Poésie. Icare, par France Lambert (Ed. de la Caravelle) Le Voile de la Déesse, par Raymond Cortat (Ed. U.S.H.H., Aurillac).

CHRONIQUE DES THEATRES DE PARIS THEATRE DES AMBASSADEURS Edition spéciale, pièce en trois actes de M. Louis Weitzenkorn, adaptée par M. Henry Torrès, mise en scène de M. Henri RoUan, machinerie et direction technique de M. Lewis Allen.

THEATRE DU GYMNASE 145 Wall Street, pièce en trois actes et quatre tableaux de MM. George S. Brooks et Walter B. Lister, adaptation française de Mlle Eve Curie, mise en scène de M. Henry Bernstein, décors de MM. Paul Colin et Léon Darlot.

Je suis très en retard avec Edition spéciale ;r– les caprices de la grippe imposant parfois leurs lois et leur titre de saison. Je ne le regrette pas, car, ayant vu à quelques soirs de distance, la pièce du Gymnase et celle dès Ambassadeurs, j'ai été frappée par certains rapports en leur inspiration. Dans l'une comme dans l'autre comédie dramatique, avec un libre humour dans 145 Wall Street et une sobre émotion humaine dans Edition spéciale, on entend le même cri de révolte contre le même état de choses social. Chez nous, Duhamel, en son grand livre Les Scènes de la vie future, au retour d'un voyage d'Amérique, avait donné puissamment ce signal d'alarme et exprimé sa révolte contre la mécanique et la mécanisation en marche. Dans Edition spéciale et Wall Street, nous constatons que l'état mécanique a gagné l'être humain, et que les personnages qui règnent en leur petite ou large sphère directeur louche de sale journal ou roi de la haute finance posent leurs « gros bonnets » sur des intelligences devenues ressorts et fonctionnant pour la seule réalisation de leurs métiers respectifs en dépit des lois humaines, du respect le plus élémentâîrë3àe Fraâiviâii,-et de la non moins élémentaire pitié. Ils ne sont plus que des machines qui mettent en marche d'autres machines scandale, ruine,

guerre, mort. Les créatures sacrifiées qui sont broyées par les rouages inexo-^ râbles n'ont pas plus d'intérêt pour les metteurs en marche que de petits chiffres centimes ou zéros retranchés d'une vaste opération. Dans une course insensée on ne s'arrête pas pour épargner fourmis et brins d'herbe. Les humains humbles n'ont pas plus d'importance que brins d'herbe et fourmis dans les combinaisons de Bourse du banquier et roi des pétroles Henderson ou de « gros tirage de M. Hinchcliffe, propriétaire de l'Evening Gazette. Ils déclanchent les événements qui sont nécessaires à leur réussite, à leur gain, à leurs combinaisons. Tant pis pour ceux que la roue écrase en tournant, puisque c'est la roue de la Fortune. Et, ainsi, à force de vivre dans les chiffres, des idées qui se résument par des chiffres, des conclusions qui ne s'imposent. que par les chiffres, tout ce qu'il y â, d'hivmairi -dans ,iïn être de chair et de pensée s'efface peu à peu des èsgrït' des sentiments, des cœurs. L'homme mécanique, possesseur de mécaniques qui n'entend les voix vivantes que par câbles, les chants que par l'exactitude dénaturée des disques et des T. S. F.; qui vainc les distances sur des machines diverses, impose sa pensée par « sans fil », etc., etc. attend avant de redevenir sensible aux affections humaines la nouvelle machine qui lui permettra de nouveau d'aimer.

J'ai été fort émue par Edition speciale. Cette pièce a grand succès et le mérite, car elle met violemment aux prises les puissances néfastes de ceux

LE SALON D'AUTOMNE

.II. LA SCULPTURE

Qil pçut sur ^yénfr de la peinture se poser des questjqn$i inquiètes on peut y répondre avec un pessimisme justifié.

On peut se demander par quel miracle se renouvellera un art qui semble épuisé. Mais du côté des sculpteurs l'on n observe pas ce même état de déliquescence et d'anarchie où s'énerve le talent des peintres contemporains on rencontre de robustes raisons d'être optimiste. Depuis quelques années abondent les œuvres saines et solides elles seront d'ailleurs, avec quelques bibelots d'art décoratif, l'honneur futur de nuire époque.

Nous avons de beaux sculpteurs qui ont trouvé le moyen d'être nouveaux sans renier l'enseignement des grandes périodes créatrices, et qui ne se démoderont pas, parce qu'ils ont adopté résolument le parti de la simplicité et de la sobriété.

Cela ne veut pas dire naturellement qu'il n'y a pas eu des tâtonnements et des erreurs, des exagérations qui sont devenues des préciosités, puis des poncifs. Qui veut s'en convaincre n'a qu'à jeter les yeux au Salon d'Autonine sur les détails du monument Claude Debussy, inauguré il y a quelques mois' boulevard Dânnes il date déjà terriblement (Dieu, que c'est loin 1925 ) Mais par contre on peut être prophète à bon compte en prédisant qu une œuvre de Dejean, comme sa statue en pierre Femme à genoux n'a rien à craindre des années, grâce à léquilibre des lignes et des volumes, la fermeté des plans, la pureté énergique de la facture, l'harmonie sans fadeur de l'ensemble. Je serai moins catégorique pour ce qui concerne le Taureau de Pompon (qu'on a d'ailleurs juché trop haut). La synthèse dont le noble artiste a donné de si beaux exemples semble avoir été cette fois un peu trop systématique, et en tout cas sur une figure de ces dimensions elle semble un peu excessive.

qui veulent gagner toujours plus, et les droits des êtres humains. Nancy Vor- i heese, voici vingt ans, a tué l'homme qui l'avait séduite. Acquittée comme irres-: ponsable (étant alors enceinte), et devenue mère, elle a ensuite épousé un brave homme, Townsend, qui l'aime, et a fait sienne sa fille Jenny. Jenny va se marier avec Philipp Weeks. Ils sont heureux et peuvent croire que ce triste passé est oublié définitivement. Un caprice de l'Evening Gazette va tout détruire. Ce journal à scandales, opprobre de la presse, qui obtient le succès auprès d'un affreux public d'illettrés, de nègres, de gangsters et de gens de la pègre, avides de photographies funèbres ou galantes, d'adultères insensés, de crimes affreux à détails répugnants, de révélations brutales dites sensationnelles, ce journal voit baisser son tirage parce qu'un de ses rédacteurs a essayé « d'élever le niveau du public ». Mieux vaut le rabaisser. Donc, plus rien qui ressemble, même de loin, à un journal honorable. Qu'un scandale bien choisi, et qui appartienne à l'Evening Gazette seule, éclate comme une fusée en ses pages infâmes, attire l'attention et fasse « monter le tirage a Pour cela, une vieille affaire; oubliée Jera merveille. El; la folie de 'la destinée* veut que passe en la cervelle d'Hincheliffe le souvenir de Nancy Vorheese. Dès cette minute, cette malheureuse femme est perdue avec tous ceux qui l'entourent. Car elle est la biche aux abois choisie pour la chasse sans pitié. C'est une bande, une meute de menteurs, de cambrioleurs, de criminels camouflés qui, en vingtquatre heures de chasse et de galopade, parviennent à la retrouver sous son nouveau nom, à publier son portrait et celui de sa fille, à proclamer immoral le mariage de cette dernière qui porte illégalement le nom de Townsend, avec un fiancé ignorant cette vieille histoire. etc., etc. En quelques heures, Nancy, affolée, sent une menace si horrible peser sur elle et les siens, qu'elle se tue. Les ignobles acolytes de YEvening Gazette, qui ont pénétré par effraction en son appartement pour y cambrioler quelques papiers, se trouvent en face de cette morte. Après un instant de saisissement, la c profession les reprend. Et ils photographient cette hori reur, pendant qu'un des leurs vient leur apprendre que le mari, désespéré, s'est fait écraser par un camion. Que de nouvelles sensationnelles pour l'Evening Gazette On n'a pas le temps d'avoir pitié.

Et pourtant, le directeur et son rédacteur en chef Randall passeront un sale moment lorsque la petite Jenny, affolée et désespérée, viendra leur demander, avec une révolte à la fois méprisante et épouvantée « Pourquoi avez-vous tué ma mère ? » Nous éprouvons un soulagement extrême à la voir emmenée par son honnête fiancé, à entendre celui-ci dire son fait à l'infâme Hinchcliffe et Randall, dévoré de remords, quitter cet endroit affreux, après avoir complété par l'expression de son horreur et de son dégoût la série de

D'autre part le sculpteur a été évidem- ( ment tenté par le côté « statique de 1 son modèle'; mais son taureau est tout e de même, 'ainsi posé et présenté, trop placide et trop bénévole; il y a encore en lui du veau

A côté de ces œuvres importantes on a plaisir à signaler aussi la Jeune fille, taillée dans le granit par José Clara, le groupe en bronze d'Auguste Guénot ] Femme et en f ant d'une grâce chaste l'étude pour une descente de croix de Léon Drivier, le torse et le portrait de Marjorie Craft, un torse de jeune fille, en bronze, par François Caujan les envois de Raoul Lamourdedieu, Philippe Besnard, Aimée Bianchi. Nombre d'exposants ont des recherches heureuses de matière. Louis Nicot a envoyé une tête en céramique sous couvert or, et deux figures taillées directement dans de la pierre de Soignie Stuart Benson tire bon parti du ciment Farama et Hugger utilisent à propos la pierre rose. Verdilhan réussit de charmantes céramiques et les « sculptures émaillées » de Pierre Laprade sont agréables. Henrich a traité avec beau- coup de délicatesse et de finesse un por- trait d'homme qu'il a sculpté en plein I bois mais cette matière me paraît exiger en principe un faire plus résumé et plus vigoureux. Manuel Swrano estl vraisemblablement de cet avis si l'on- en jnge d'après son Castor et.Pollux. Les ivoires de Fernand Py, dans leur' hiératisme et leur archaïsme bien dosés, ont des mérites certains; et la Vénus' que M. Emile Bachelet a taillée dans une dent d'éléphant est un ouvrage aussi distingué d'exécution que de conception, dont le charme sera durable. A l'opposé de la plupart de ses contemporains M. Serge Yourievitch cherche à traduire par des moyens sculpturaux des mouvements dont logiquement la durée ne peut excéder des fragments de minute il a donné une image de la petite danseuse Sacha Lyo dans une de ses attitudes les plus acrobatiques. En dépit des qualités dépensées par le j statuaire, le résultat offense le regard I et l'on a envie de crier devant cette

< vérités > que doit subir le directeur i impassible, mais troublé. On le serait à moins. Le rôle de Randall, d'une signification intense, est fort bien joué par M. Henri Rollan lorsque de mécanique obéissante, il redevient homme, que la conscience et la pitié reprennent possession de son âme, il exprime cette transformation avec beaucoup de talent, une émotion sobre, profonde. M. Varennes est excellent de fausse dignité et d'avide hypocrisie en Hincheliffe. Tous les rôles de journalistes et de rédacteurs sont joués avec beaucoup de pittoresque et de variété par une troupe parfaite. Signalons M. Le Vigan, particulièrement savoureux en rédacteur des concours. Mme Dermoz est Nancy Varheese-To-wnsend en des scènes rapides, elle donne le maximum d'intensité à son personnage et, cela, par des moyens d'une grande simplicité et d'un grand talent Mlle Jeanne Crispin est Jenny, avec beaucoup de jeunesse et de naturel Mlle Romanne est, avec un talent expressif, miss Taylor, dactylo Lucienne Le Marchand donne un relief excellent au rôle de Luela, l'infâme journaliste à tout faire. Mlle Mirande est charmante en téléphoi niste r M;. 'Marcel André est plein d'émojlîôh' et de vérité dans le rôle Townsend M. Erwinn est un sympathique fiancé. Toute l'interprétation, très nombreuse, est excellente. La mise en scène, très habile, faite d'une série rapide de tableaux multipliés, est, l'avouerai-je ? ce qui me plaît le moins. Comme machinerie ingénieuse, c'est très remarquable évidemment. mais cela nuit à l'effet de l'ensemble.

Cette pièce, qui ne tombe jamais dans le mélo et qui est, par son sujet, d'une vérité dramatique par moments intense, dont le mouvement entraîne le spectateur en sa marche à la mort d'autant plus cruelle que les causes en sont stupides et mesquines, cette pièce n'a pas besoin de ces jeux changeants. Sa force est dans sa vérité, dans sa réprobation, dans la franchise courageuse avec laquelle elle dévoile ce péché nouveau, ce crime contre ce qui est humain. Le dialogue de M. Torrès est d'une précision et d'une persuasion que nous avons déjà eu l'occasion d'applaudir au moment de Mary Dugan. Quand il plaide une cause, elle est ga-

gnée. ,f

gnée. ~;s ~k ~~té~'?` ~HF"

Mlle Eve Curie, qui a traduit et adapté 145 Wall Street, a les dons les plus scéniques. Son texte est précis, amusant, direct et souvent d'un libre, intelligent et jeune « humour » tout à fait savoureux. Le sujet de l'aventure de 145 Wall Street ressemble un peu à ces « anticipations qui nous enchantaient en notre adolescence signées Jules Verne ou André Laurie histoire d'un potentat de l'or, de guerre, d'amour, etc. Ici, le fils d'un ancien président est expédié, soi-disant par faveur, avec de gros appointements, au Mexique, à la direction et l'exploitation d'un puits de pétrole appartenant au

contorsion durable qui rompt l'équilibre d'un jeune corps « Assez assez >

'f Ii

III. LA GRAVURE

ET L'ILLUSTRATION

Pour établir une planche comme La Piscine il n'y a en ce moment qu'un homme dans tout l'univers civilisé et c'est Albert Decaris. Mais si cette estampe n'était qu'un admirable tour de force, nous serions inquiets devant un tel excès d'habileté. Elle est mieux que cela la sûreté avec laquelle est traduite la répartition de l'éclairage sur les différents étages des thermes et sur l'eau où évoluent de prestes nageurs est d'un maître directement attentif et vraiment sensible aux jeux de la lumière.

Dans son illustration de Marie-Claire, Gabriel Belot a été le plus sincère et le plus savoureux des innovateurs, tirant du bois des effets qu'on n'avait pas osé encore lui demander, modifiant ou inventant sans se lasser des procédés, multipliant les travaux pour obtenir des repérages incomparables. Son mérite, qui me surprend toujours, c'est de garder une exquise fraîcheur d'impression, une merveilleuse jeunesse d'âme tout en acquérant plus de métier et plus ..jdje virtuosité. » 'Le bel et noble artiste qu'est Fran- çois de Hérain a envoyé deux gravures d'un style soutenu, où il a défini avec sa sûreté coutumière deux types populaires, une Bretonne et un porteur d'eau marocain.

J'ai retrouvé une oeuvre que j'avais déjà louée ici même: le Chemin de Croix de l'aquafortiste Jean Donnay. Et je citerai encore les illustrations d'Emilien Dufour pour la Cousine Bette, tout à fait dans le caractère du livre les burins de Joseph Hecht les compositions de Mariette Lydis, toujours intéressante les dessins de L. Ibels, d'Edelmann pour le Journal d'une femme de chambre de Mirbeau des monotypes puissants d'Yves Brayer pour Les Fil-

puissant Henderson, dont la fille est amoureuse un petit peu de ce jeune Parkmann. Malgré cela, le vieil Henderson espère bien que les révolutionnaires mexicains, qui viennent en cet endroit même de tuer le comptable, le pauvre Kent, ne manqueront pas non plus ce jeune Parkmann, et il favorise ces mêmes révolutionnaires mexicains en secret, offrant la forte somme à leur général de Castro. Pour venger ce petit Parkmann, fils d'un président illustre, l'Amérique entière se soulèvera, ce sera la guerre et Henderson fera des gains illimités.

Tout cela arrive comme prévu. Mais, rassurez-vous le petit Parkmann n'est pas vraiment mort il réapparaît ce qui est d'ailleurs bien gênant pour toutes ces belles entreprises basées sur sa mort et, après quelques fureurs va- ¡ riées, tout s'arrange et le vieil Hender- l son ne sera même pas démasqué comme il le mérite, puisque sa fille épousera Parkmann. Joë Cobb, « l'âme damnée », jusqu'à ce jour, d'Henderson, l'abandonne pour devenir, lui aussi, soldat il aimait la fille d'Henderson, et l'amour déçu l'a amené à des compréhensions humaines. C'est le même personnage que, dans Edition- spéciale, celui de Randall l'automate rendu à l'humanité.

Cette histoire, un peu « Lhatelet », est très bien combinée, très adroitement menée et, sauf au premier acte qui nous semble bien lent d'un mouvement progressif et très amusant. C'est admirablement mis en scène les décors, un bureau à New-York le cagibi de l'exploitation, au Mexique, et le somptueux train spécial de M. Henderson, sont des plus réussis. Enfin, c'est joué avec maîtrise par une troupe de premier ordre. Michel Simon est Henderson et incarne avec une rare compréhension ce gâteux qui n'est génial qu'en affaires, ce monstre presque innocent pour lequel rien n'existe en dehors de ses combinaisons financières. Aimé Clariond, dont nous avons toujours loué le talent, dès ses débuts à l'Œuvre, est remarquable de vie et d'intelligence dans le rôle de Cobb. Je n'ai jamais vu M. Alcover aussi réussi que dans ce rôle de général mexicain. Il y est « épatant ». M. Brugère est un charmant nigaud Parkmann. Mme Jane Chevrel est parfaite- dans le rôle de Rosalie Kent, la veuve que fusillent les Mexicains en ce second acte qui est le plus dramatique, le mieux réussi de la pièce et qui est joué supérieurement, aussi bien par Mme Chevrel, d'une simplicité si juste, si émouvante, que par Brugère, Alcover, les soldats, le Padre, etc., etc. Mlle Fromet est une très gentille dactylo et Mlle Lucy Léger est tout à fait charmante en Loïs Henderson. C'est une jeune première de vrai talent. Mlle Curie en a beaucoup aussi comme auteur, je le répète. Elle devrait écrire des pièces au lieu d'en « adapter ». Car c'est une Eve qui peut être dorénavant assurée qu'on ne lui rendra pas sa pomme cuite.

Gérard d'Houville.

les les bois de Maurice Busset les vignettes et ornements de Carlègle les illustrations de Dunoycr de Segonzac pour La Treille Muscatte de Colette. Dans les parages de ces œuvres, on a placé des vitrines dont le contenu est fort attrayant. Je voudrais louer les purs chefs-d'œuvre de Decœur, constater aussi que parmi ses aînés la relieuse Anita Conti fait très bonne figure et affirme sa jeune maîtrise. Mais je ne veux pas marcher sur les platesbandes de mon ami Eugène Marsan, auquel va échoir l'honneur de parler des arts appliqués. Je n'ai que trop de regrets déjà qu'une indisposition de Camille Mauclair l'ait empêché de donner ici même ses appréciations sur ce Salon d'Automne dont je ne sortirai pas avant de dire quelques mots sur les rétrospectives.

LES RETROSPECTIVES

Elles sont nombreuses et abondantes. Celle du sculpteur Joseph Bernard est admirablement placée dans la rotonde d'entrée. Plus que les figures du monument à Michel Servet, dont la puissance me paraît un peu soufflée, j'aime les idylliques figures de jeunes filles qui

1 J.

naissaient si aisément ae ia poeuque imagination du sculpteur. A les revoir ainsi rapprochées on constate encore mieux leur rare qualité, et leur attrait si pur nous attendrit sur la mémoire de leur créateur, qui était vraiment de ceux auxquels j'ai fait allusion tout à l'heure, et dont le génie sans mauvais alliage maintient la renommée de l'Ecole française.

La grâce et le charme, c'étaient chez Pierre Laprade comme chez Joseph Bernard les qualités majeures. Du peintre délicieux on a réuni un choix très caractéristique et en somme très complet. Il accroît nos regrets d'une disparition prématurée. Je note ici une réflexion que j'aimerais voir contredite en regardant les peintures exposées, je me suis demandé si, pour des raisons de technique ducs à la spontanéité du peintre, certains de ses ouvra-

COURRIER

DES LETTRES Prodiges et monstres

M. Abel Hermant avait certes bien raison de féliciter hier matin Cléonice, fille de son amie Dosithée, « d'avoir échappé à la chirurgie des Comprachicos >• Mais lés Comprachicos ont exercé leur industrie, à défaut de Cléonice, sur d'au,tres enfants. Je pense qu'il faut plaindre ces infortunés, sans oublier leurs parents. Y a-t-il rien en ef fet qui mérite mieux un renom d'extravagance que cette entreprise burlesque un prix littéraire pour les moins-de-douze-ans ? Peut-être M. Eugène Montfort a-t-il répondu de la seule manière raisonnable en créant ce prix des moins-de-deux-ans que nous n'avons pas manqué de signaler aux lecteurs de ce journal.

J'ai peu de goût pour les monstres et les prodiges me laissent souvent incrédule. Je fus toutefois rassuré, lorsque je lus l'ouvrage (est-ce ainsi que l'on parle ?) qui avait été distingué par le jury. Eh bien 1 non, Mlle X. (âgée de onze ans et demi, ne l'oubliez pas), Mlle X. n'est certainement pas un enfant prodige. et elle n'est pas encore un monstre, on peut l'assurer, encore qu'elle en prenne le chemin. A moins que Mlle X. et je n'écrirai son ] nom pour rien au monde, ne soit tout simplement une brave petite fille moins soucieuse des secrets de l'art littéraire que des mouvements de son yo-yo. Mais que faudrait-il croire alors ? On en frémit

Mlle X. ne serait-elle que fauteur responsable du texte couronné ? Et devraiton chercher ailleurs, et sans doute non loin d'elle, le véritable auteur ? A lire le conte prïmé/'tiii* le croirait assez volontiers. 'Je vous fais juge de ces phrases « Un jeune coucou au plumage gris et soyeux se promenait par un beau jour de printemps, quand il se trouva face il face avec un vieux rossignol à moitié déplumé. Ce dernier disait qu'il chantait mieux que tous les personnages ailés, mieux que le merle, le pinson ou tout autre oiseau chanteur et que celui qui soutiendrait le contraire devrait subir l'épreuve du fer chaud. » Imagine-t-on qu'un enfant de moins de douze ans puisse écrire des phrases si bien articulées ? Et, plus loin <: « Excusez-moi, monsieur, dit le rossignol avec politesse car sa f ureur contre le jeune coucou s'était un peu apaisée, mais il n'osait l'avouer de peur qu'on se moquàt de lui, etc. » Que pensez-vous de ce respect de la concordance des temps ? Et quelques-uns de nos confrères ne pourraient-ils se régler là-dessus ?

Mais on devine que je veux plaisanter. Je ne doute pas une seconde en ef fet que Aille X. ne soit l'auteur de cette histoire d'animaux, et je ne le penserais pas que je le dirais néanmoins. Telle est ma prudence. J'avoue tout de même que je ne désire point d'être poursuivi en diffamalion. Et Mlle X. qui doit être une petite personne décidée, n'hésiterait probablement pas pourquoi refuserait-elle un léger supplément de publicité ? :r

Mais si Mlle X. est vraiment l'auteur de ce conte, c'est que je me trompais à l'instant. J'écrivais qu'elle n'était pas encore un monstre elle l'est tout à fait. Tant de fadeur, de facilité banale et même de perfection glacée, à douze ans I J'en suis effrayé. Mlle X. aura une belle carriére en Amérique, pour peu qu'elle le souhaite. Et l'on peut bien plaindre ses parents comme ils ont droit d'être heureux f

Gilbert Charles.

J* Le Comité de la Société des Poètes français, réuni sous la présidence de -M- Eu"cne Le Mouël, vient d'attribuer le Prix de Bave destiné à couronner le meilleur sonnet régulier à M. Jacques Hamelme, pour le sonnet intitulé Cendres de Race. Les autres prix de la Société seront décernés en janvier 1933 (date de clôture pour la réception des envois 31 décembre prochain). Pour le programme des concours, s adresser à M. Albert Willemet, secrétaire généra!, 15, rue Versigny, Paris, 1«°. J* Le prochain dîner littéraire et artistique de La Guitcrne aura lieu mardi 8 novembre, à 20 heures, à l'hôtel Mac-Manon, avenue Mac-Manon..

Une audition musicale suivra le dîner avec le concours d'éminents artistes. «J» Mme Gabrielle Réval qui voyage au Portugal pour y étudier sur place la vie du célèbre marquis de Pombal le Richelieu portugais a été reçue par le Président de la République au palais de Bcïem. Notre confrère, admirablement accueillie par la presse de Lisbonne, a été à différentes reprises l'hôte du ministre de France et de Mme Jesse Curcly dans le ravissant palais d'Abrantès.

J* Les Jeux Floraux du Languedoc, qui depuis près d'un demi-siècle décernent annuellement un Prix de genre au meilleur sonnet du concours, accorderont cette année, la Fleur de Violette à un sonnet sur le Cceur, la Fleur de Fuchsia à la meilleure poésie sur la Tendresse, ainsi que quinze autres fleurs qui seront attribuées, comme précédemment, i des sujets imposés prose ou poésie.

Le programme du concours qui sera clos le 31 décembre prochain et le palmarès des précédents Jeux Floraux, seront adressés à ceux qui en feront la demande à M. le secrétaire des Jeux Floraux du Languedoc, à Lamalou-les-Bains, Hérault, et qui joindront à cette demande un timbre ou un coupon réponse pour frais d'envoi.

«es n'auraient pas à souffrir du temps, qui me semble obscurcir des mélanges de couleur assez imprudents. Heurensement les aquarelles et les illustrations sont à l'abri de cette infortune. De larges panneaux ont été réservés à Jacqueline Marval, et cette abondante présentation est très favorable à la disparue. On oublie, devant ses toiles, ses faiblesses et ses négligences, toutes les maladresse,s d'un dessin inconsistant, pour n'apprécier que l'éclat et l'harmonie des larges taches qu'elle se plaisait à assembler avec un tact très féminin.

Un artiste n'a jamais perdu son effort ni gâté sa vie s'il a réussi à capter parfois quelques-uns des secrets de la lumière cette lumière dont ont soif nos yeux, nos esprits et nos âmes. Raymond Léeuyer.


Spectacles

ECHOS ET PROPOS

LE « PETIT a~oNn~ >

Les moins de dix ans, et même les moins de quinze et bien d'autres encore, qui ont passé l'âge de l'enfance attendaient avec impatience la réouverture de ce Théâtre du Petit Monde, que M. Pierre Humble dirige avec tant de doigté et de bonheur.

Pour ceux-là, la saison théâtrale a commencé jeudi dernier, à deux heures trois quarts, avec la représentation, à la Salle Wagram, du Petit Chaperon Rouge.

C'est un spectacle charmant, que Mlle Thérèse Lenôtre a tiré du conte fameux de Perrault. L'histoire de .la mère-grand, du loup et du Petit Chaperon y est rontee avec un charme et une poésie qui font honneur à la fille du grand historien. On y voit même ]c génial conteur lui-même, accompagné d'une foule de petites filles et de petits garçons mêlés à l'action.

La joie des enfants devant tant de ta- bleaux brillants et variés est une autre

Théâtres 1 Répétition générale

OPERA (Louvre 07-05). Jeudi soir, » 8 Jieures: Un Jardin sur l'Oronte, de M. AIfred Bachelet..sur un poème de M. FrancTJôliain, et d'après le roman de Maurice Barrés (Première représentation le 7 novembre).

En matinée

COMEDIE-FRANÇAISE (Gut. 02-22), â 2 heures L'Age du Fer (MM. André Brunot, Charles Granval, Ledoux, André Bacnue, Lucien Dtibosci, Marcel Le Marchand, 3^o Goff, Pierre Lecomte, J.-H. chambols, Echoui-ln, Jean Valcourt, Marcel Dufresne, Mme Tonia Navar, Edwige Fcuillere, Mary Morgan, Germaine Cave, Marcelle Brou). L'anglais tel qu'on le parle (M. Croué, Jean Weber, Paul Numa, Dorival, Pierre Dux; Mmes Kizan, Toula Kavar).

ODEON (Danton 58-13), à-S.h. 45 Tour de Nesle, de F. Gaillardet et A. Du-, mas (MM. Paul OEttly, Roger Clalrval,«tc.; Jlmcs Jeanne Druey, Paulette Marinier, Colette Adam).

.TRIANON-LYRIQUE (Nord 33-62), à 2 h. J0 Le Barbier de Séville (Yvonne Brothior).

THEATRE DU PETIT-MONDE (Salle du Trocadero), à 2 h. 30 Charlot à Paris. r

Même spectacle qu'en soirée

Ambassadeurs, 3 heures; Ambigu, 2 h. 40; Antoine, 2 h. 45; Atelier, 2 h. 45; Athénée, i! h. 45 Bouffes-Parisiens, 2 h. 45; Capucines, 2 h. 30 Châtelet, 2 h. 30 Cluny, 2 11. 30 Comœdia, 3 heures; Comédie des Champs-Elysées, 2 h. 30; Déjazet, 2 Il. 30; Deux-Anes, 3 h.; Galté-Lyrique, 2 h. 30; Gymnase, 2 h. 45 Grand-Guignol, 3 1). Madeleine, 3 h. 15; Mathurins, 2 h. 45 Michel, 3 heures Michodière, 2 h. 30 Mogador, 2 11. 30; Moulin de la Chanson, 1 11. 45; Nouveautés, 2 h. i5; Œuvres, 3 1).; Palais-Royal, 3 h.; Porte-St-Martin, 2 h. 30; Renaissance, 2 11. 4 5; Saint-Georges, 3 h.; Sarah-Bernhardt, 2 h. 30; Scala, 2 h. 30; Studio des Champs-Elysées, 3 heures; Studio de Paris, 3 heures; Théâtre des Arts, 2 h. 30; Théâtre de Dix-Heures, 3 h. 30 Théâtre Figaro, 3 heures; Théâtre de Paris. 2 h. 30; Variétés. 2 h. 45.

En soirée

COMEDIE-FRANÇAISE (Gut. 02-22), à S -h. 15 (abonnement A) La Nuit de Mai (M. Maurice Doniiuaud, Mlle Yvonne Ducos) Mademoiselle de La Seiglière, de Jules Sandeau (M'M. André Brunot, Denis d'Inès, Jacques Guilhène, Claude Lehmann, Kchourin; Mines Suzanne Devoyod, Marie Uell).

OPERA-COMIQUE (Gut. 05-76). Relâche. ODEON (Danton 58-13), il 9 heures: Madame Sans-Gêne, de Victorien Sardou et làiiile Moreau. Demain, à S h. 30 Le Rosaire, Les Papillotes.

AMBASSADEURS (Anjou 97-60), à 9 h.: Edition spéciale, de Henry Torrès, d'après Louls Weltzenkorn (avec Henri Rollan, Germalne Dermoz, Marcel-André, Jacques Varennes et une troupe de 27 artistes). 3 scènes tournantes, 43 tableaux.

ANTOINE (Botznrls ,21-00), h 8 h. 40 Périphérie, de rrantlse-K-Lungcr adaptation de MM. Benjamin Crémieux et Henri Jeanson (Mmes Sylvie, Camille Calvat; MM. Pierre Blanchar, Palau, etc.)

ATHENEE (Central 82-23), à 8 h. 45 Youki, de M. Félix Gandéra (Mmes Parisys, Emmy Guittès, LUéritier. Suzy Leroy, Dugét, Clary M en thaï et. Christiane Dor; MM. Aquistapace, Palau, Hcmdey et Paul Bernard).

BOUFFES-PARISIENS (Gut. 4 5-58), à 8 h, 45 Azor, opérette de G. Gabaroche. CAPUCINES (Gut. 56-40), à S h. 45: Le Progrès t'amuse, revue do Rip. (Mmes Th. Dorny, Edith Méra, Davia, Régine Paris MM. Ed. Roze, Tramel, Barencey, etc.) COMEOIE-CAUIY1ARTW (Louvre 07-36), Clôture annuelle.

COMEDIE DES CHAMPS-ELYSEES (ElVs 72-42), à 9 heures Domino, de M. Marcel Ach.u-d (Mme Valentine Teis-àier. MM. Louis îouvet, Pierre Renoir, Jean Devalde). FOLIES-WAGRAM (Etoile 27-02;, relâcne. AGAITE LYRIQUE (Archives 29-20), à 8" h. 30 Véronique, opérette de MM. A.

Feuilleton de FIGARO du 1" Nov. 1932 ~I (46)

MADAME DU DEFFAND L'ESPRIT ET L'AMOUR xn

Jours qui s'achèvent

..̃ (Suite)

Voyons maintenant quelles paroles trouve Walpole pour annoncer à ses amis la perte qu'il vient de faire. A sir Horace Mann qui n'avait pas connu Mme (lu Deffand, mais à qui, souvent, il en vantait les mérites, il écrit « J'ai appris la mort de la chère vieille amie que je suis allé si souvent voir à Paris. Ce malheur est un peu adouci par son grand âge qui interdisait toute espérance lointaine et par les infirmités que je redoutais pour elle plus que la mort. La mémoire de Mme (lu Dcffand commençait à peine à diminuer, mais son étonnant esprit et sa facilité de compréhension, pas du tout. Je lui écrivais toutes les semaines, car les lettres et la conversation étaient les seules distractions qui lui restassent, son seul plaisir. Devant de semblables infortunes, les réflexions banales sont interdites. » Et à lady Ossory, quelques jours plus tard « Vous m'avez rendu justice, madame, en imputant mon silence au malheur qui m'a frappé ma chère vieille amie s'en est allée. On m'avait averti de m'y attendre, mais les vents contraires m'ont laissé douze jours sans nouvelles, dans la plus déplorable anxiété. Je ne pouvais m'empécher d'avoir des moments d'espérance maintenant tout est brisé. » Ainsi qu'il en avait accepté le legs, Ho-

source de plaisir. Mlle Lenôtre a d'ailleurs enlevé ce qu'il y avait de cruel et de redoutable pour les petits dans le Petit Chuperon Rouge. Point de loup dévorant ni de scène de carnage

Cette comédie est délicieusement montée par les soins de M. Pierre Humble. Les ballets sont exquis, réglés par Mlle Cebron, de l'Opéra, et l'interprétation du rôle principal, du Petit Chaperon Rouge est confiée à Gaby Triquet, qui étonne tous ceux qui l'entendent chanter et jouer la comédie. A ses côtés, Coquillon, Moriss, Mlle Andrée Riche! et la merveilleuse troupe enfantine du Petif Monde participent largement au succès de l'ensemble.

Ajoutons qu'une touchante cérémonie a réuni jeudi, sur la scène, pendant un entr'acte, Ja troupe enfantine des acteurs, et qu'une cinquantaine de fillettes et de garçons ont tenu à remettre, à leur directeur, la croix de la Légion d'honneur que vient de lui conférer une récente promotion.

Vanloo et G. Duval; musique d'André Messager (Mllei Edmée Favert, Rose Kivel, A. Morcau, F. IVyssor; MM. P. -M. Bourdeaux, Duvaleix, Rozani, Paul Darnois).

GYMNASE (Prov. 16-15), a 8 h. 45 145, Wall Street, de MM. Brooks et Lister. Adaptation de Mlle Eve Curie (Jane Chevrel,, Michel Simon, Alcover, Aimé Clariond, etc.).

MADELEINE (Anjou 07-09), afin. 15 Mozart, de Sacha Guitry et Reynaldo Hahn (Yvonne Printemps, Mauloy et Jeanne Provost).

MATHURINS (Anjou 90-00), à 9 heu.res Prenez garde à la peinture, de M. René Fauchois.

MICHEL (Anjou 35-02), à 8 h. 45 Valentin le Désossé, de M. Claude-André Puget (Jeanne Cheirel, Pierre Fresnay, Hélène Perdrière et Polaire).

MICHODIERE (Rien. 95-23), a 8 h. 45 La Fleur des Pois, de M. Ed. Bourdet (MM. Victor Boucher, Alerme et Saturnin Fabre; Mmes Marguerite Deval et Yolande Laffon). MOGADOR (Trin. 43-69), à 8 heures 20 L'Auberge du Cheval blanc, de Hans Muller. Adaptation de Lucien Besnard, iyrics de René Dorln, musique de Ralph Benatzky (Georges Milton, Gabrielle Ristorl. etc.).

MONTPARNASSE Gaston Baty (Danton 89,-90), à .9 heures: Chambre d'HOtel, douze tableaux de Pierre Rocher, mis en scène par Georges Vitray.

NOUVEAUTES (Prov. 53-76), a 8 h. 45 Signor Bracoli, de M. J. Deval, d'après Agatha Christie et Michaël Morton (Lucien Rozenberg-, Alice Field, etc.).

PALAIS-ROYAL (Gut. 02-50), & 9 heules La Maison d'en face, de M. Paul Ntvoix (Mmes Jane Renouardt, Mireille, Renée Varvllie, A. Champeaux, MM. Louvigny, avec Duvallès, Paul Faivre).

POTINIERE (Central 86-21). Relâche pour les rôpétitions de 6 à 7.

SAINT-GEORGES (Trud. 63-47), à 9 h. Mademoiselle, de M. J. Deval (Marcelle Génlat, Pauley, Betty Dausmond et Renée Devillers).

SARAH-BERNHARDT (Arch. 00-70), à 9 heures Ces Dames aux chapeaux verts, de M. A. Acremant (Mmes R. Bartout, Alice Tissot, MM. H. Monteux, G. Dumontier, M. Vidal).

THEATRE FIGARO, 43, Faubourg-Montmartre (Prov. 37-82), a 9 h. 15 CocktailFigaro, revue (Geneviève Vix, Rognonl, Robert Durthcz, Moussla et Géo Lastry). THEATRE DE PARIS (Trin. 20-44), a 8 h. 30 Une femme ravie, de M. Louis Verneull (Mme Elvire Popesco, MM. Louis Verneuil, Jean Périer).

VARIETES (Gut, 09-92), à 9 heures: Avril, comédie en trois actes de MM. Georges Berr et Louis Verneuil (A. Brulé, Arnaudy).

ALBERT-I" (Laborde 21-49), II « h. 30 Germinie Lacerteux (Dernière).

AMBIGU (Sord 36-31), t 8 h. 45 Topaze.

ATELIER (Nord 49-24), à 8 h. 45 Le Château des Papes.

AVENUE (ElysOes 49-34), à 9 heures La Ronde (Ludmilla PltoeTf)

CHATELET (Gut 02-87). à 8 h 30 Nina-Rosa (André Baugé, Bach et SIm Vlva). CLUNY (Odéon 07-76), à 9 heures: Mlle ma Mère (Gaby îiorlay). Dernière. COMŒD1A (Tnii. 10-12), a 9 h. 15: Une Jolie fille à tout faire.

DAUNOU (Louvre 36-71). Clôture annuelle.

DEJAZET (Arch. 10-80), à 8 h. 30 Joseph est un cochon.

FONTAINE (Tria. 10-34), relâche. GRAND-GUIGNOL (Trin. 28-34), a 9 h Sexualité (M. Mayane).

MOULIN DE LA CHANSON (Trin. 69-87). à 9 heures Au Pays du Soleil.

ŒIL-DE-PARIS (Etoile 3G-82), i 8 heures Je ne suis qu'un épicier.

ŒUVRE (Trin. 4l.5i!), à 9 h. 15 Cabrioles (liorry et l'i'lm).

PORTE-SAINT-MARTIN (Nord 37-53), à S 1)..10 Le Scandale (Vera Sergine). RENAISSANCE (Nord 37-03), à 8 h. 45 Douze nuits d'amour.

SCALA (Prov. 08-32), à 8 h. 30: Théâtre chantant de Georgius.

STUDIO DES CHAMPS-ELYSEES (Elysées 72-44), ù 9 heures Sortilèges. STUDIO DE PARIS (Trln. 26-22), a 9 h.: Impressions d'Espagne (Raquel Meller). THEATRE DES ARTS (Wagr. 86-03), à 8 h. 30 La Leçon d'amour dans un parc. THEATRE DES DEUX-ANES (Marc 1026), à 9 heures La Conférence de Nos. Anes.

THEATRE DE DIX-HEURES (Marc. 07. 48), a 10 heures Dix heures sonnent. THEATRE DES GOBE/-INS iUo£. 60-74), à 8 h. 30 Les Saltimbanques.

TRIANON-LYRIQUE (Nord 33-62), à 8 n. 30 Les 28 Jours de Clairette.

THEATRE NATIONAL POPULAIRE (Trocadôro). relâche.

aaun

race Walpole héritait de tous les livres, papiers, manuscrits que possédait Mme du Deffand et d'une petite boite en or sur laquelle était gravé le portrait du cher Tonton. Il pria Wiart de saisir la première occasion pour lui envoyer le chien lui-même, de peur qu'à cause du caractère hargneux de la pauvre bête, elle ne soit pas traitée ailleurs que chez lui avec assez d'égards. Beaucoup doit être pardonné à Walpole en raison de cet acte de sensibilité tardive. En envoyant l'animal choyé, Wiart notifie un trait qui ne surprendra personne, car il semble calqué sur ce qui se passe dans le cœur humain où gronde la jalousie « Tonton est devenu très doux il ne mord plus personne sa méchanceté venait seulement de ce qu'il aimait trop sa maitresse. » Et voilà, en une ligne, écrite tout naïvement, un résumé du jeu compliqué des passions Tonton supporta bien le voyage mais son humeur acariâtre s'était moins modifiée que ne l'imaginait Wiart. Sa première manifestation en arrivant à Strawberry-Hill fut de mettre en déroute le chat de la maison, puis il s'attaqua à un robuste bull-dog. La piété du souvenir incitait Walpole à tout supporter. « Je ne corrige pas les vivacités de Tonton, écrit-il à lady Ossory, mais je ne les encourage pas non plus. » A cette fermeté, nous reconnaissons l'intraitable gentilhomme qui, tout amendé qu'il est. garde une propension à maintenir chacun dans les limites du droit reconnu. On ne sache que les écureuils pour qui constamment il se montra débonnaire. Plusieurs de ces animaux chaque jour venaient à l'heure des repas recevoir, par la fenêtre. la nourriture de graines et de fruits que sa main leur préparait.

Walpole survécut dix-sept ans à celle qui l'avait tant aimé, et que la rudesse de son caractère avait fait si cruellement souffrir. Sans que rien y fût changé, continuait son existence de châtelain, entre quelques visiteurs, et des visiteuses dont la

Notes et informations On annonce

Pour le 15 novembre, à l'Athénée, la répétition générale de L'Affaire de la rue Royale.

A i/Opéra. Demain, à 8 heures, Faust. A ia Comédië-Françaisi;. Demain, à 8 h. 4S, L'Age du Fer.

Aujourd'hui mardi (Toussaint), ieudi et dimanche, au Théâtre Mosador. matinée du formidable spectacle L'Auberge du Cheval Blanc, d'Erik Charell, avec Georges Milton en tête de toute l'incomparable interprétation du soir.

Variétés. Aujourd'hui (Toussaint), à 14 h. 4S, matinée d'Avril, comédie nouvelle de MM. Georges Berr et Louis Verneuil, interprétée par André Brulé, Marcelle Praince. Solange Moret, Berthier, avec Christiane Delyne et Arnaudy.

Théâtre Antoine. Périphérie, dont le succès a été constaté par la presee tout entière, sera donné aujourd'hui mardi (Tocssaint), en matinée, à 14 h. 45. avec Sylvie, Pierre Blanchar, Sokoloff et Palau, en tête d'une éclatante distribution.

Jules Berry et Suzy Primm jouent Cabrio- les au Théâtre de l'Œuvre. Aujourd'hui mardi, matinée (15 h.), et soirée (21 h. iO. Demain mercredi, jour des Morts, la représentation sera supprimée.

MiCHODrÊRE. Aujourd'hui, à 3 h. 30, en matinée La Fleur des pois, de M. Edouard Bourdet, avec Victor. Boucher. Alerme et Saturnin Fabre, Marguerite Deval et Yolande Laffon. La matinée du jeudi 3 est exceptionnellement supprimée.

1 T

Gaby Morlay donne ses deux dernières représentations au Théâtre Cluny, aujourd'hui, en matinée et soirée. Demain, matinée, Signoret dans Bourrachon.

Théâtre de Dix-Heures, direction Roger Ferréol. Aujourd'hui mardi (Toussaint) matinée à 3 îi. 30 du nouveau et éblouissant spectacle avec Martini et Jean Rieux, La Revue, de Saint-Granier et J. Granier, avec Marguerite Moreno. Location, 36, boulevard de Clichy. Tél. Marcadet 07-48.

Pour occuper le regard et l'esprit des spectateurs pendant les changements entre les nombreux tableaux de La Ronde, Que Mme Ludmilla Pitttëff ioue avec le succès que l'on sait, M. Pitoëff vient d'intercaler différents intermèdes assez inattendus et fort plaisants, tels que le Livre de Stendhal, le Rideau Lucienne Boyer, des projections et autres interludes.

Nous signalons volontiers l'initiative de M. Pierre de Rigoult, qui promène actuelle-, ment à Londres une troupe de jeunes comédiens français, qui ioue des oeuvres classiques, chaque jour dans des théâtres ou des écoles différents. Cette innovation, destinée à faire connaître nos chefs-d'œuvre de littérature dramatique et à développer le goût et la connaissance du français, est accueillie avec le plus grand succès. Le spectacle s° termine par des récitations de fables de La Fontaine.

Une salle de cinéma dont on nous affirme qu'elle comporte une formule de présentation toute nouvelle va s'ouvrir prochainement à la place du cabaret qui s'intitula l'Humour. Un de plus.

L'Intransigeant signale qu'on donne aujourd'hui, au Globe Theatre de Londres. une nouvelle pièce de M. Somerset Maugham, intitulée For Services remdered. Dans une interview, le célèbre auteur a déilaré que c'était là sa dernière pièce et qu'il se retirait de l'arène dramatique.

Vendredi dernier, à 11 heures, a été célébré un service anniversaire à la mémoire du grand comédien de Max, dans l'église roumaine de la rue Jean-de-Bauvais. Citons, parmi les personnalités oui avaient tenu à être présentes MM. Emile Fabre. administrateur de la Comédie-Française Yonnel, Mihalesco, Jean Wcrms; Mlle Aïda Vermont, Jean-Basile Stanesco. Jean P. Hette, Daniel de Stancovisi, Robert Pizani, Serban Balmez, Mlle Morcovici, Mme Marie, qui servit le grand artiste avec tant de dévouement, Mlle S. Vermont, etc.

Music Halls, Cabarets et Cirques

En matinée

Même spectacle qu'en soirée »

CASINO DE PARIS, à 2 h. 30.

FOLIES-BERGERE, à 2 h. 30.

EMPIRE, .1- 2 H. 30.

PAVILLON, il 3 heures.

LUNE-ROUSSE, à S heure»'.

ALHAMBRA, à 3 h. 30.

CIRQUE MEDRANO, à 2 h. S0.

CIRQUE D'HIVER, à 2 h. 30.

LUNA-PARK, a 2 h. 30.

En soirée

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CASINO DE PARIS, à 8 h. 30 -RCirae avec Marie Dubas. Ballets de K. Jooss et de Trmiischoop.

FOLIES-BERGERE, à 8 h. 30, la grande revue Nuits de Folies, en 8 tableaux, de M. Louis Lemarchand.

plus agréable était Katty Clive, l'ancienne cantatrice de Covent Garden qui venait presque chaque soir faire une partie de cartes avec lui. Sa correspondance avec lady Ossory est toujours aussi active. Voici comment il y rend compte de l'emploi de ses journées « .Je sors à peine de chez moi et seulement pour aller dans deux ou trois maisons voisines où je ne vois personne qui sache réellement quelque chose. Ce que j'apprends vient des journaux qui récoltent dans les cafés les nouvelles qu'ils annoncent, en sorte que je ne les crois ni ne les propage. Chez moi, je ne vois que quelques vieilles âmes charitables, à l'exception d'environ quatre-vingts neveux et nièces qu'on m'amène à peu près deux fois par an pour admirer le Mathusalem de la famille. Ils ne peuvent parler que de leurs contemporains qui ne m'intéressent pas davantage que s'ils m'entretenaient'de leurs poupées, de leurs balles et de leurs raquettes. Les seules questions qui maintenant intéressent Walpole sont celles de la politique. Les événements qui se déroulent en France.lui causent de vives inquiétudes. Dès son premier voyage il avait jugé le pays sur une pente dangereuse et avait déploré les erreurs du règne de Louis XT. Les doctrines encyclopédiques qui attaquaient la religion et la royauté lui avaient semblé d'un mauvais présage.

Ce n'était pas que lui-même fût religieux ni fort attaché au principe monarchique; maintes fois, il avait décoché des traits satiriques contre les croyants mais, le vieil arbre social lui était cher et il s'alarmait de le voir si fortement ébranlé. Le début du règne de Louis XVI l'avait un instant rassuré. Il aurait envié pour l'Angleterre des ministres « bien pensants, bien agissants » comme étaient Turgot et Malesherbes. Avec Marie-Antoinette, il avait cru voir une déesse régner sur la France. Quel contraste lorsque, quelques années plus tard, il assiste, à l'effondrement d'une civilisation dont il avait tant admiré les raffinements et la splendeur.

EMPIRE, a 8 h. 80 J&n Ranussen, occultiste; le Jazz français de Roland Dorsay, etc.

ALHAMBRA, à 8 h. 30, spectacle de music-hall, 12 attractions.

PAVILLON, Seul music-hall permanent. De 2 h. à 7 IL et de 9 h. à minuit. 13 attractions.

GAUMONT-PALACE, 4 attractions.

LUNE ROUSSE, Dorin, Léon-Michel. P. Dac La revue de La Fouchardlère. « CHEZ-ELLE », à 11 heures Lucienne Boyer (Gut. 02-S1).

CRASY-CORNER (93, Champs-Elysées") dancing, attractions.

EMBASSY, à 10 h. Maurleet, Charplnl. etc. CIRQUE MEDRANO, à 8 h. 45: le-3 6 Hustrey, fil de ferrlstes à grande hauteur, etc. Mat., jeudi, samedi, dimanche.

CIRQUE D'HIVER, a 8 a. 45 Lions, tigres, éléphants. Mat. Jeudi, samedi et dimanche.

LUNA-PARK, matinée » h. Dancing (Semaine, entrée libre).

La soirée de vendredi prochain marquera une date dans l'histoire du cirque, par la rénovation, au Cirque Medrano, des grandes pantomimes nautiques qui firent la gloire du Nouveau-Cirque..

Mme et M. J. Medrano. au cours d'un long voyage travers l'Europe où, au prix d'une considérable installation hydraulique et mécanique, et après de longues répétition?, ont pu reconstituer et rajeunir, avec toutes les ressources de la technique modeme, ces spectacles nautiques, si follement gais. « Le Cirque sous l'eau 3>, tel est le titie de la pantomime de Medrano. sera iové par toute la troupe de Medrano qu'entoureront des éléments extérieurs, ainsi que des girls. des naïades, etc. Le volume du liquide déplacé, chauffé, précipité en cascade est de 250.000 litres, ce qui donne une idée des installations réalisées par Mme et M Me drano et de l'effort que représente ce spectacle, à propos duquel le qu:llificatif de «sensationnel ne semble pas. pour une fois, déplacé.

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DANS UN CADRE LUXUEUX

le TOKIIO Bar Dancing Restaurant 6, rue Foucault (près place de l'Aima) Ouvert toute la nuit

Tél. Passy 55-24. Retenir sa table HVE MELODÏ BAND

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Courrier Musical

En matinée

A l'église des Invalides, à 16 h. i$, le Stabat Mater de Rossini, par les artistes de l'Opéra, Colonne; et Lamoureux h' Aria de Bach sera joué JJai'^o violoncelles. Entrées 1 io francs. '̃'

En soirèe

Au Théâtre des Champs-Elysées, à 9 heures, premier concert d'orchestre. dirigé par Charles Münch, avec le concours de l'Orchestre des concerts W. Straram Location au Théâtre.

La location est ouverte aujourd'hui à Op. 07-03 ou Gut. Ç0-4S et au Théâtre des Champs-Elysées, pour le gala Lauri-Volpi de vendredi. (Delgrange.)

Lundi 7 novembre, à l'Ecole normale de musique, à o heures, récital de piano par Marie-Claire de Kersaint Au programme v J.-S. Bach, Schumann, etc. Biliets chez les Editeurs et à la Salle.

L. de Crémone.

illlllllllllllllllluilllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllltlllllllll

[CONCERTS PASDElOUPf = Théâtre des Champs-Elysées = (CYCLE BRAHMSI r sous la direction de | FELIX WEINGARTNER | j: Jeudi 3 nor. 21 heures H = Symph. n° III. Symph. B U||Q[DUIU i =IV. Concerto pour D. nuDCniTlAn = s violon = = Samedi 5 uov. 17 heures ,,«-,», = Iv&eTv^^r^- IMUlI =

violon et ~inloneelle. CpSSA~O

= STdéffg"- Ouv. s- mm I

académique. MnuwnuM

= Dimanche G mov. 1G h.30 = E Symph. ri» I. Concerto IU DlPVUilIC = = piano II (si béni.). H. DHUMIhUÛ = = Variations sur un thème = z de Haydn. =

Niiiiiiiiniiiiiiiiiiuiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiifr

Samedi 5 novembre à 17 heures

avec le concours de KUGGIERO RICCI violoniste de 11 ans

P: ;gr. Symphonie en sol mineur, Mozart Concerto p. violon et orchestre. Memlelssolui. Oronuis de théâtre, Jeanne Leleu. a) Romance en Fa, Beethoven. ̃ 1)) Scherao-Tarentelle, Wieninwsky. Danses polovtsiennes du Prince Igor, Borodine.

Dimanche 6 novembre

avec le concours de

Mme HAKTINELM et Mlle J. M. DARRE Au progr. Le Carnaval Romain, ouv., H. Berlioz. Rédemption, C. Franck. Symphonie sur un thème montagnard, V. d'Indy. Lu Valslc. Ravel, a) l'Invitation au voyage, b) Phydile, Dnparc. L'Apprenti Sorcier, P. Dukas.

Concerts dirigés par M. Paul PARAT

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DIMANCHE 6 NOV. 17 heures 0 pffllE mpiWE DE -JHB- GEORGES

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Places 5 à 30 fr. Salle et Durand

R. D.

Profondément ému, il jette, en 1793, ce cri d'honnête homme indigné « Nous assistons à des crimes si monstrueux, à des haines si infernales que notre époque aurait refusé d'y croire si elle en avait lu le récit dans l'histoire des siècles passés. » Et quelques jours plus tard « La rage qui se déploie à Paris s'exaspère tous les jours davantage; les mis sont dans le désespoir, les autres, bandits fieffés, font trembler leurs malheureuses victimes. » Les horreurs de la Révolution allaient complètement changer les opinions de Walpole. Détourné du parti Whiçi auquel .il avait fait jusque là confiance, il devient farouchement tory. Plus il aimait la liberté, plus il en détestait la parodie sanguinaire qui se jouait à Paris. « Si les rois de France ont été des tyrans, écrit-il à lady Ossory, qu'est donc le peuple français ? » Sa pitié s'émeut jusqu'aux larmes pour les victimes, ces hommes légers et charmants, ces femmes élégantes qu'il avait connus insouciants sous le fard et la poudre et dont les têtes roulent au panier pour la reine surtout dont il raconte que, dans tout l'éclat, toute la grâce de sa jeunesse de Dauphine, il l'a vue « comme un rêve aérien incessu dea patuit » traverser les salons de Versailles. Que de souvenirs encore surnagent de cette société engloutie où il avait trouvé un si flatteur accueil Mmes de Grammont, de Noailles, de la Trémoille, de Beauvau, du Chàtelei;, de Monaco, tant d'autres, ont péri sur l'échafaud l'adorable duchesse de Choiseul arrêtée, puis relâchée, achève ses jours pauvrement dans la chambre d'un couvent de Récollettes avec, pour toute compagne, un chien qu'elle nomme Chanteloup, et l'abbé Barthélémy qu'elle a eu le bonheur d'arracher au bourreau. L'immense douleur de perdre son mari l'a rendue indifférente à tout, sauf à cette amitié.

Mais ne fut-elle pas un bonheur plutôt, un signe de la chance qui ne veut pas être démentie, cette mort douce, illusionnée du

Cinémas

AGRICULTEURS (8, rue d'Athènes), 3 h., 9 h. (sam., «m. 2 mat., 2 h. 30 et 5 h.): Scarface.

ARTISTIC-CINEMA (61, rue de Douai). Mat., 14 h. 30; soir., 20 h. 40.: SI tu veux. BONAPARTE (place Saint-Sulpice), 3 JJ., 9 h. (sam., dlm., 2 mat. 2 h. 30, 5 h.) Scarface.

AUBERT-PALACE, de 9 h. 30 & 2 heures: Un rêve blond (Ltltan Harvey et Henry Garat L

LES CAPUCINES, Monsieur Albert. CAMEO, Jeunes Filles en uniforme. De 10 heures a 0 U. 30.

CHAMPS-ELYSEES (118, av. des ChampsElysées). Mat., 14 h. Il 20 h. sotr., 21 h. 15 Cinémaniaque (Harold Lloyd). CINE-OPERA (32, av. de l'Opéra). Permanent de il h. à S h. Soirée, 9 tt. Congorilla.

CINESTUDIO MONTCALM (134, r. Ordener). T. 1. J., 3 a. et 9 h. Sam., aim., 2 mat. D'une nuit à l'autre.

COLISEE, Suzanne. Mat., 14 h. 30 à 19 h. Soirée, 21 heures.

COURCELLES-PALACE (118, r. de Courcelles), en exclusivité Danton (Permanent de 14 h. 30 a 19 heures; soirée. 21 h. 15). EDOUARD VII (10. rue Edouard- VII) (Permanent de 2 h. 30 & 7 h. Soirée, 9 h. 30 Bachelor's affaire (Menjou). ELYSEE GAUMONT (rue Quentln-Bauchart) Clôture annuelle.

ERMITAGE (Th. Pathé Natan), ChampsElysées) Aimez-moi ce soir (Love me to nlght), avec Clievaller.

FALGUIERE, îb, rue Armend-Molssent: Kuhle Wampe.

GAUMONT PALACE (place Clichy, Marc. 56-02). Perm. de 14 h. à 19 h. 30; soir., 21 h.: Embrassez-moi.

GAUMONT-THEATRE, 7, bd. Poissonnière. De 10 heures a 2 heures SI tu veux. IMPERIAL-PATHE, La Bête de la Cité, de 14 heures à 24 h. 30.

LUTETIA-PATHE, mat., 14 h. 45; soir., 20 h. 4 5 La Fleur d'oranger.

MADELEINE-CINEMA (Permanent de midi a 2 h 30 du matin) Tarzan.

MARIGNY, en exclusivité Fanny, de Marcel Pag-nol, avec Raimu.

MARIVAUX-PATHE, permanent de 13 h. a 20 11. Soirée, 21 h. Mélo.

MAX-LINDER-PATHE, L'Atlantide.

LES MIRACLES (100, r. Réaumur) La Femme nue (Fiorelle),

MOULIN-ROUGE-CINEMA-PATHE, de 14 heures il 19 h. Soirée, 20 h. 45 Les Gattés de l'Escadron.

MOZART-PATHE (51, rue d'Auteull). Matinée, 11 h. 30; soirée, 20 h. Les Croix de bois.

OLYMPIA-CINEMA Permanent de S h. 30 a 1 h. 30 Enlevez-mol.

OMNIA-PATHE (Permanent de 14 m. a 1 11. SU, La Fleur d'oranger.

PAGODE (57. bis, rue Babylone) Emile et les détectives. Permanent de 2 h. 30 à 7 heures. Soirée a 9 heures.

PALACE, l'aub.-Montmartre (Permanent) La traite des femmes.

PALAIS-ROCHECHOUART (56, boulevard Rochechouiirt). Mat., 14 h. 30; soir., 21 h. Ma tante d'Honfleur.

CINEMA DU PANTHEON (13. rue VlctorCousin) Horse Feathers (4 Mari Brothers), 2 h 15, 4 h. 30, 9 h. 15.

PARAMOUNT (Permanent de 9 h. à 2 h.): Mon Cœur balance.

LE PASSY, 95, rue de Passy, Pomme d'amour (en exclusivité).

THEATRE PIGALLE, Saison cinématographique.

RASPAIL 216 (Danton 16-44) Vampyr (Th. Dreyer).

ROYAL-PATHE (av. de Wagram). Matinée, 14 h.; soir., 20 h. 45 Une étoile disparait.

STUDIO DIAMANT (place Salnt-Augus'tin), 14 h. 30 à 18 h. 30 et 21 h. Broadway.

STUDIO DE L'ETOILE, 14, rue Troyon (Etoile 06-47) Un homme sans nom, permanent de 2 h. 30 à 7 heures. Version française (Flrmln Gémier), et, à 9 heures, version allemande (Werner Krauss), avec soustitres eu français.

STUDIO PARNASSE, 11, rue Jules-Chaplain (Permanent de 2 h. 30 à minuit 30) Public Enemy (Maltese Falcon).

STUDIO 28 (10, rue Tholozé), 3 h., 9 h.: Vivre, de A. Granowsky; adaptation française de Mme Rosemonde Gérard.

URSULINES, T. I. J., 2 Ù. '30, 4 n. 45. Soirèes 8 h. 30. 10 h. 45 Lés' 13 'malles de Monsieur O. F.

1. VICTOR-HUGO-PATHE, soir., îl h. Jeudi, samedi, dimanche, 14 h. 15:: La Fleur d'oranger.

VIEUX COLOMBIER, 21, rue du VieuxColombier. Matinée, 15 h. Tous les soirs, à 21 h.: Hot News (Scandale avant tout). WASHINGTON-PALACE, 14, rue Magellan (Permanent de 14 h 30 à minuit et demi).* The Road to Singapore (W. Powell). WASHINGTON CLUB, 14, rue .Magellan. h. 30 Five Star Final.

Le cinéma La Pagode annonce les dernières du plus grand succès de l'année Emil et les détectives. Les films que présente, avec beaucoup de bonheur, la direction de cette salle unique à Paris, ne déçoivent jamais le spectateur. Vendredi prochain. on v donnera en exclusivité le dernier film et la meil- leure création d'André Lusuct, oui est pré. sentée à Paris pour la première fois Le Blujfeur. comédie amusante et pleine d'humour, qu'il interprète avec Lucienne Radisse. dont ce sont les débuts à l'écran.

1 1

Anny Ondra tourne actuellement, sous !a direction de Carl Lamac et Pierre Billon. Baby (version parlante de Suzy Saxophone), avec Pierre-Richard Willm, Kissa Kouprine, Fusier-Gir. Odette Talazac, Sinoël et Alice Tissot. t.

René Hervil a presque complètement terminé la distribution de Mannequins, qji marquera les débuts à l'écran d'Edmée Fa- vart.

Claude Autant-Lara va tourner Ciboulette, l'épérette de Reynaldo Hahn. livret de Robert de Fiers et Francis de Cro:sset. André Hugon va tourner La Tour de Nesle.

On annonce la réalisation prochaine

d'un film tiré du roman de Léon Frapié, La Matern,elle.

Monique Roland, Ginette Gaubert, Tim Gérald, Georges Paulais, Maillot et Coudriat ont été choisis par Fritz Lang pour Its versions françaises de Testament du Docteur M abuse.

Edmond Carlus va tourner une comédie Un beau bluff.

Robert Vemay tourne L'Eternelle Chanson, avec Georges Peclet.

Roger Lion portera à l'écran Papavert, avec Arnaudy et Suzanne Rissler.

Robert Bossis et Marcel Blitstein ont terminé la réalisation d'un sketch de Seylis de Nève, Pourquoi ?. Parce Que, avec Haï Sherman et Denise Lorys.

Marguerite Weintenberger, dont le talent vient de nous être révélé par le grand film Danton. sera la vedette de la prochaine production de Pierre Guerlais Manon Roland.

Alexandre Esway et André Charlot tournent Le Mystère de la Dame blonde, film policier, d'après Edgard Wallace, dialogues de Henri Jeanson, avec Jean Galland. Raymond Roulleau, Fernandel, OEttlv, Maurice Remy, Marcel Herrand, Camill» Co.nay, Paulais, Marion Deibo et Janine Merrey.

Carette et André Roanne seront les partenaires d'Anny Ondra dans la nouvelle version parlante de Suzy Saxophone. René Jayet tourne Mon Mari le Champion, avec Guy Sloux, Gabriello, Charny, Saint-Omer, Anna Lefeuvrier.

Hubert Bourlon termine, aux studios Haïk, Moune, de Marcel Mauchez, avec Monique Rolland, Eric Barclay, Gehret. Dalban, Marfa Dhervilly et Tré-ki.

4k*

Chronique T. S. F.

A Paiis-P.T.T., les Béatitudes, de Franck, avec Georgette Frotter, Jeanne Laual, Jouatte et Georges Petit; à Radio-Paris, le Requiem de Gabriel Fauré, avec Mme Malnorn-Marseillac et Charles Pcitzera. On aura du mal à fixer son choix. Pour ceux qui n'en auraient pas la force, indiquons le concert de Londres Régional, au cours duquel Gieseking jouera le Concerto n° 5 de Beethoven. P.-D. Templier.

Mardi 1" novembre

MUSIQUE. Stutigart-Muhlacker, 16 h. Concert Mendelssohn. Budapest, 18 h. 30: Requiem (Verdi). Londres régional, 19 h. 45 Chérubini, Mozart, Beethoven, Miemann, Debussy, Ravel, Dvorak. Prague, 19 h. Symphonies de Beethoven et de Tschaïkowsky. Radio-Suisse romande, 19 Il. Musique de chambre de< Schubert, Barbieri, Debussy, Fauré. StuttgartMuhlacker, 19 h. Jésus et ses disciples Oratorio de Hugo Herrmann. Vienne, 19 h. Haendel, Reger, Beethoven. ParisP. T. T., 20 h. 30: Les Béatitudes (Franck). Poste parisien, 20 h. 30 Mendelssohn, Debussy, Erlanger, Franck, Gounod. Radio-Paris, 20 h.: La Mélodie italienne. 20 h. 43 Concert (Bach, Mozart, Wagner, d'Indy, Haydn, Weber, Fauré). Stuttgart-Muhlacker, 21 h. 40 Œuvres de Clementi, Schumann et Bach, pour deux pianos.

MUSIQUE LEGERE. Prague, 21 h. 30: Concert.

DANCING. Londres réaional, 22 h. 35. Mercredi 2 novembre

MUSIQUE. Leipzig, 19 h. Œuvres de Bach et de Mozart. Paris-P.T.T., 20 h. 30: Œuvres de Bach et de Schumann. Poste parisien, 20 Il. 30 Concert spirituel (E. Mignan, Rabaud, Rousseau, Berlioz, Vierné). Langenberg, 20 h. 10 Beethoven, Reger, Bruckner. National anglais, 20 h. 15 Haendel, Bach, Ireland, Walton. Stuttgart-Muhlackcr, 20 h. 10: Trios de Beethoven et de Schubert.

THEATRE. Radio-Paris, 20 h. Les Saintes-Maries-de-îa-Mer (L. Dalgara). DANCING. Prague, 21 h. 20. Eœnigswuslerhausen, 22 h. 15. Londres régional, 22 h. 35.

CHEMIN DE FER DE PARIS A ORLEANS Livret-guide officiel de la Compagnie d'Orléans

(Edition du service d'hiver)

La Compagnie du Chemin de fer de Paris à Orléans met en vente, dans les principales gares de son réseau, au prix de 3 fr. 50 l'exemplaire, son livret-guide officiel illustré, comprenant notamment l'horaire complet des trains au 3 octobre 1932. Comme précédemment, ce guide est également adressé à domicile, contre l'envoi préalable de sa valeur augmentée des frais d'expédition, soit au total 4 fr. 95 pour la France et 7 fr. 70 pour l'étranger, contre mandats, chèques postaux (Paris-1204) ou timbres-poste français, par le Service de la Eublicité de la Compagnie, 1, place Valhuert, à Paris (13e).

CHEMIN DE FER DE PARIS A ORLEANS Avis an publH

La Compagnie du Chemin de fer d'Orléans rappelle au public les mesures qu'elle a prises pour accélérer le plus possible, sous réserve de ses droits aux delais légaux, le transport des petits colis qui lui sont confiés soit directement par le public (colis express, colis postaux, colis de grande ou de petite vitesse), soit par l'intermédiaire des commissionnaires-messagers et des groupeurs

Les expéditeurs qui lui confieront leurs colis apprécieront certainement les conditions de rapidité, de régularité et de sécurité qui leur sont offertes.

CHEMIN DE FER DE P.-L.-M.

Livraison des bagages

à domicile

Les, bagages expédiés d'une gare quelconque du :P;-L.-M. à destination de Paris, Lyon, Marseille, Cannes, Nice, Monte-Carlo et Menton, peuvent être, sur demande, faite au moment de l'enregistrement, livrés à domicile.

Les frais de livraison sont payés à domicile, en même temps que la taxe d'enregistrement.

grand seigneur philosophe, à la veille de la ruine totale et des événements dont il eût été le premier à éprouver la rigueur ? 2 Du moins, le duc a pu léguer à Mme de Brionne le diamant rose de sa Toison d'Or qu'il tenait de la Pompadour, et il repose dans le cimetière d'Amboise, à l'endroit même qu'il avait désigné. Si la duchesse a échappé à la mort tragique, elle n'a pas réalisé son vœu suprême. Au bout d'une allée de vieux ifs taillés en voûte, s'élève le tombeau de marbre noir et blanc qu'elle a fait élever pour son mari sur le monticule choisi qui regarde Chanteloup, mais sa place à elle y est restée vide. On ignore ce qu'est devenu le corps fragile de celle qui ne fut que charme, sagesse, amour et dont l'existence semble se résumer dans cette phrase empruntée à sa correspondance « Si j'ai acquis quelque chose, je ne le dois ni aux préceptes ni aux livres, mais seulement à quelques disgrâces de la destinée. Peut-être l'école du malheur estelle fa meilleure de toutes quand les malheurs ne sont pas de nature à avilir l'âme et quand l'âme n'est pas de nature à être avilie. »

Avec un empressement qui lui fait honneur et qui témoigne d'une délicatesse de cœur dont il n'avait pas toujours fait preuve, Horace Walpole, devenu comte d'Oxford par la mort de son neveu, accueille à Strawberry Hill plusieurs des émigrés qu'il avait connus chez Mme du Deffand. C'est une dette qu'il se trouve heureux de payer aux débris d'une société dont il avait goûté le charme et que la tourmente jetait décimée, proscrite sur les rives de son pays. Nul ne se montre un protecteur, un ami plus dévoué que lui, et le soir, dans les causeries qu'ils échangent auprès du feu dont rougeoie la cheminée gothique du grand hall, ces exilés peuvent encore se croire au temps de jadis, ce temps dont on a dit que ceux qui n'y ont pas vécu ignoreront toujours les délices de l'existence.

Sur ses vieux jours, Walpole eut la dou-

MOTS CROISES lï» 1030

Horizontalement. I. Qui cause une inquiétude profonde (féminin). II. Commencer à pousser Conjonction. III. Note; Possessif; Négation. IV. Excessivement. V. Prénom masculin; Abréviation d'un titre princier. VI. Secourut; Deux lettres de « Loire »; Soustrait. VII. Ceps de vigne palissés contre un mur; Fin de participe. • VIII. Chiffre romain; Initiale et finale du nom d'une île russe de la mer Baltique; Prénom féminin. IX. Charpente; Couvert de lignes droites; Fin de verbe. X. Compassion. XI. Application à quelque chose Homme qui vit dans un désert.

Verticalement. 1. Essoufflements. 2. Symbole chimique Fleur. 3. Département Lettre grecque. 4. Excepter; Jeune pommier. 5. Fin d'infinitif; Possessif; Conjonction. 6. Traité des signes d'une maladie. 7. Ennuyer, dans un certain langage. 8. Facile (féminin). 9. Note. 10. Essai. 11. Du verbe être; Circonspect.

Solution dn 1039

VI. horizontal. M. S. = Mars. ERRATUM

aux mots croisés énigmes de dimanche Dans les définitions du X horizontal, lire en une seule phrase « Dans le titre d'un pamphlet célèbre elle est désignée par un pronom. » (Le point-virgule entre « célèbre » et « elle est à supprimer.) CHEMIN DE FER DE PARIS A ORLEANS Colis express

A titre d'essai, les trains rapides 15 et 16 partant respectivement de Paris-quai d'Orsay à 17 h. 15 et de Bordeaux-SaintJean à 17 heures, sont utilisés maintenant pour l'acheminement des colis express entre Paris et Bordeaux.

Ainsi, un colis express remis à la gare de Paris-quai d'Orsay à 16 h. 45 au plus tard, ou à celle de Bordeaux-Saint-Jean a 16 h. ;!0 au plus tard, parvient à Bordeaux-SaintJean et à Paris-quai d'Orsay le même jour, à 23 h. 59.

Il est mis à la disposition du destinataire, à ces gares mêmes, dans un délai de 30 minutes après son arrivée.

Les usagers du chemin de fer apprécieront, pour leurs envois de colis urgents, l'intérêt manifeste de ces acheminements. Les colis express sont reçus et livrés dans les gares, de jour comme de nuit, les dimanches et jours de fête, comme en semaine, dans la seule limite de l'ouverture des gares au public.

CHEMIN DE FER DU NORD

Modifications au service des trains de voyageurs

A partir du 1er novembre, la Compagnie du Chemin de fer du Nord apportera à son service des trains de voyageurs certaines modifications dont les principales sont énumérées ci-après

Les trains rapides n°« 2002 et 2023 Dunkerque-Maritime-Paris et retour seront supprimés.

Le train express n° 2004 (1", 2', 3« classes) partira à 6 h. 15 de DunkerqueMaritime (où il relèvera la correspondance du paquebot venant de Folkestone) et de Dunkerque-Ville à 6 h. 30. Il sera prolongé d'Arras (dép. 7 h. 57) à Paris ou il arrivera à 10 heures, après avoir desservi Longueau à 8 h. 39/40.

Le train express n« 2027 (1", 2», 3° classes) partant actuellement d'Arras à 19 h. 28, sera amorcé à Paris d'oit il partira à 17 h. 15 pour arriver à Dunkerque à 21 h. 18 comme actuellement. Ce train desservira Amiens à 18 h. 34/40.

Le train express n° 2021 (1", 2», 3» classes) partira de Paris à 20 h. 5 (au lieu de 19 h. 30) et arrivera à Dunkerque-Maritime à 0 h. 22.

Le train rapide n» 304 (Lille, départ 7 h. 5) n'arrêtera plus à Longeau et arrivera à Paris à 9 h. 50. La durée de trajet Lille-Paris sera ainsi ramenée de 2 h. 50 à 2 h. 45.

Les relations de Lille avec Longeau seront assurées par transbordement à Arras du train 304 dans le train 2004.

Un service de voitures directes (lt# et classes) fonctionnera entre Paris-Dunkerque et retour dans les trains

N" 309 (Paris, dép. 8 h. 15), 2009 (Dunkerque, arr. t2 h. 11) ¡

ceur de voir son foyer s'illuminer par la présence de deux jeunes filles parfaitement distinguées d'esprit, de manières. Après avoir longuement voyagé, les misses Mary et Agnès Berry s'étaient, avec leur père, fixées dans un cottage de Twikenham, voisin de Strawberry Hill. Dès leur apparition, le châtelain est charmé. « Ce sont les personnes les plus accomplies que j'aie jamais rencontrées, écrit-il. Rien de si aisé, de si agréable que leur entretien, rien de si à propos que leurs observations. Leur figure a tout ce qui plaît l'aînée de beaux cheveux noirs, des yeux qui s'ani-' ment quand elle parle, la cadette une physionomie douce, intelligente, qu'on ne saurait dire belle, mais qui l'est presque. Je ne sais laquelle des deux j'aime le plus ». Mary eut cependant sa préférence, car ce célibataire endurci conçut l'idée, qui ne lui était jamais venue pour personne, de l'épouser. Sincère, ne pouvant partager la passion qu'elle inspirait, cette vierge sage eut la noblesse de refuser le titre de comtesse d'Oxford et la fortune qui s'y serait jointe. Ainsi, le sceptique, le railleur, le contempteur de toute exaltation romanesque, amoureux à son tour, rencontrait un jeune cœur rebelle mais moins ingrat que n'avait été le sien envers Mme du Deffand, ce cœur se fit pour lui tendre et compatissant. Comme si la proposition de mariage avait été non avenue, Miss Mary et sa sœur conservèrent à Strawberry-Hill la place modeste d'amies qu'elles avaient souhaitée et l'occupèrent jusqu'à la fin avec tant de prévenances, de sourires aimables, d'affectueux dévouement que Walpole n'eut jamais qu'à bénir leur présence. Que de fois, sentant palpiter son vieux cœur, le censeur d'autrefois dui-il reconnaître qu'aimer, même au soir de la vie, lorsqu'un seul horizon du ciel sentimental s'éclaire, aimer n'est jamais ridicule. Claude Fer val.

FIN ̃̃̃


LA VIE SPORTIVE!

LES COURSES ')A ÀUTEUIL

Aujourd'hui, à 1 h. 30, courses à Auteuil. Gagnants de Figaro

Prix Bridé-Abattue, Royaumont, Royal Peace.

Prix Héros XII. Yamato, Applo Claudio.

Prix Finot, Roi du Jour, Ecurie Max de Rivaud.

Prix de l'Anniversaire. Portland, Grey Girl.

Prix Général de Biré. Anubls II. Le Just»

Pria: Ardent, fr. Fonspertuis, Les Bos-

sons.. ̃'̃'̃" 'pi'" -.̃•̃̃̃'

À SAINT-CLOUD

Prix de Flore

Prix Maximum

Pour la dernière épreuve féminine de l'année, le ciel ne s'était pas revêtu de ses plus clairs atours. Nous avons eu une Flore de grisaille, voilée de brume humide, et qui, somme toute, convenait à merveille à une jument appelée La Bourrasque. Il eût fallu que celle-ci fût totalement déchue de son ancienne splendeur pour pouvoir être battue dans une course où elle recevait six kilos de Kiddie, quatre de Fée Estérel et deux de Malina. Rendons-lui cette justice que non seulement elle ne fut pas battue, mais même qu'elle gagna lement. Sans rien ajouter à sa gloire, cela lui permit d'ajouter 50.000 francs à ses gains. C'est toujours ça. L'abstention de Foxarella décapita le Prix Maximum de son attrait principal. Toute la question n'était plus que de savoir si Honour Bound pouvait faire 4.500 -mètres. A cette question-.il ne fut point donné de réponse, le jockey d'Honour Bound ayant monté le favori avec un tel luxe de précautions qu'il ne prit jamais une part, réelle à la course. A son défaut, Dark Dew, qui a d'assez grands moyens, mais aussi très peu de régularité, trouvait une épreuve a son entière convenance, et n'ayant d'autre effort à fournir que celui de suivre, puis de dépasser dans la ligne droite la médiocre Langenneriej jl^cpnsentait à ne.. point lâcherSSjga), <4HPrs avant la fia' du parcours, ei|*i(eg3*ars, gagnait ;»vee autoritég'.ie Prix-" 'Maximum, avouons-le, représenta ;le -minimum de succès pour la forme la plus récente. J. Traiieux.

Prix du Cœur-Volant (à vendre, 7.500 fr., 2.400 mètres). 1. Vala, à M. J. D. Cohn (Whittingham); 2. Dom Rêveur, à M. P. L. Slontel (A. Caboussat); 3. Lanikez, à M. Arthur .Manby (J. Rosso) (2 long., 2 long. 1/2, 10 long.)

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 13 francs. Placés Vala, 8 fr.; Dom Rêveur, 8 fr. 50.

Prix de Beauval (handicap, 15.000 francs, 2.100 mètres). 1. Fleur d'Alsace, à M. Simon Guthmann (G. Duforez): 2. Dupleix, à M. Henri Poinsot (M. Lynch) 3. Radoaine, à M. Maurice Gaillard (E. Mantelet) (1 long. 1/2, encolure, 1/2 long.)

Pari mutuel à 5 francs (unlflé). Gagnant 39 francs. Placés: Fleur d'Alsace, 13 fr. 50; Dupleix, 10 fr. 50; Radoline, 13 francs. Prix de Villecresnes (à vendre, 7.500 fr., 1.500 mètres). 1. Epine Verte, à -M. Antoine Monnat (H. Bonneau) 2. Wilma, à M. J. Holl.-Larousse (H. Brierre) 3. Cla? nette, à .M. Georges Aubry (P. Villecourt) i long., 2 long., 1 long. 1/2).

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 29 fr. 50. Placés Epine Verte, 9 francs; 'Vilma, 25 fr.; Claquette, 15 francs. Prix de Flore (50.000 francs, 2.100 mètres). 1. La Bourrasque, à M. Gustave Beauvois (G. Duforez); 2. Fée Estérel, à M. le baron E. de Rothschild (C. Bouillon); 3. Kiddie, à M. Pierre Wertheimer (W. Johnstone) 3. Matina, à M. le vicomte M. de Rivaud (C.-H. Semblat) (2 long., courte tête, dead-heat).

Pari mutuel à 5 francs (uniflé). Gagnant 17 francs. Placés La Bourrasque, fr. 50; Fée Estérel, 5 fr. 50; Kiddie, 7 fr. 50; Matina, 6 francs.

Prix Maximum (50.000 francs, 4.500 mètres). 1. Dark Dew, à Mme H. Palmer (C.-H. Semblât) 2. Langennerie, à M. Maurice Lecerf (G. Duforez) 3. Honour Bound, à M. Robert Kahn (B. Rosen) (2 longueurs, 5 long., 8 long.)

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 36 francs. Placés Dark Dew. 22 francs; Langennerie, 23 francs.

Prix Mont-Bernina (12.500 francs, 1.300 mètres). 1. Le Sarrazin. à M. Sydney Platt (R. Ferré); 2. Camping, à M. le baron E. de Rothschild (C. Bouillon); 3. Jarnac, à M. G. Anselmi (C. Saulour) (tête, 1 longueur, encoiure)..

Pari mutuel à 5 francs (uniflé). Gagnant 124 francs. Placés Le Sarrazin. 28 fr. 50; Camping, 7 fr.; Jarnac, 10 francs.

TENNIS

Le Tournoi de la Toussaint

Dans la journée d'hier, les finales des tableaux préparatoires du simple ont été toutes jouées et ont donné lieu à quelques belles batailles. Aucune surprise n'a elé enregistrée dans cette épreuve, noii plus d'ailleurs que dans les autres. Mrs Moody-Wills et Borotra ont soutenu ies joyeux assauts de Mme Culhert et Poulain et malgré l'astuce de ce derniei ont gagné leur qualification pour les quarts de finale.

Voici comment se présente le tableau final du simple, avec les exempts et les vainqueurs des tableaux préparatoires. Dans la première moitié, on note dans l'ordre A. Merlin, P. Merlin, de Buzelet, Vamagishi, M. Bernard, Troncin, Poison, Denys Laurent. -̃̃̃' •<<• .-•<-̃Dans la seconde moitié Douillet. Le-

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Voici d'autre part les résultats de la journée

Simple messieurs. Tableaux préparatoires. Finales

Premier tableau de Lamine b F. Merlin, 6-3, 6-3.

Deuxième tableau < Troncin b. Bazin,

Iroisième tableau D. Laurent b. Meunier, 6-2, 6-2.

Quatrième tableau t Yamagishi b. Bertman, 6-0, 6-3.

Cinquième tableau Douillet b. Rigalit, w.-o.

Sixième tableau Aslangul b. Barillet,

Septième tableau s P. Merlin b. Brunon 2-6, 6-3, 13-3.

Huitième*" tableau Roche b. Thierry,

6-1, & 4.

Simple dames. Deuxième tour Mme Morel-Deville b. Mlle Durand-Mercier, 3-6, 6-4, 6-2.

Double messieurs. Premier tour Magaloff-Coutanson b. Deniau-Conté,

Deuxième tour Borotra-Boussns b. Augustin-Laporte, 6-1, 6-2.

Double mixte. Premier tour Mme Olivicri-Oombemale b. Mme Oudin-Oudin, 6-3, 6-3 Mme Roche-Aslangul b. Mlle Fournier-Meunier, 6-1, 7-5. Quart de finale Mrs Moody WillsBorotra b. Mme Culbert-Poulain, 6-4,

Une sélection nordiste

triomphe d'une équipe hollandaise Une équipe de Hollande est venue sur les courts du T. C. des Flandres, à Roubaix, rencontrer une sélection de joueurs du Nord de la France.

Le team hollandais était composé de Tunnier, Marinkelle, Karsten, Leembruggen, Van den Bergh et Wetselear c'était donc l'une des meilleures équipes que pouvaient présenter les Pays-Bas. Dans le camp français, on notait Marcel Bernard, Jacques Bonte, Breuvart, Eloy, Herbaux et Lefort.

Les Nordistes triomphèrent par 10 victoires à 4 et M. Bernard triompha du sérieux espoir hollandais Tunnier par 7-5, 6-2, 3-6, 6-4. J. Bonte battit Leembruggen 6-3, 6-1, 6-8 en double, Bernard et Bonte furent victorieux de Tunnier-Leembruggen par 6-2, 6-1,

NOUVELLES DES COURTS

La saison d'hiver à Cannes «vient

d'être -ouverte au L. T. G. cette ville, où l'équipe du club a rencontré l'équipe du Monte-Carlo C. C. La lutte a été vivement menée de part et d'autre et les Monégasques n'ont triomphé que par 9 victoires à 8.

Voici les résultats détaillés

Simple. Landau (M. C.) b. Jacquemev, 6-0, 6-0 G. Médecin (M. C.) b. prince Madansinghi de Kutch, 6-3, 6-3 Kay iVarden (C.) b. Davydoff, 6-4 6-4 K. Benedict (M. C.) b. J. H. Smith, 6-1, 6-3 docteur A. A. Warden (C.) b. Noghès, 6-2, 7-5.

Simple dames. Mme Borgini (M. C.) b. Mme Smallwood, 2-6, 8-6, 8-6 miss Lermitte (M. C.) b. Mlle Weiss 6-4, 7-5; miss Dallett (C.) b. Mme Schlegel, 6-2,

Double. Landau et Noghès (M. C.) b. prince de Kutch et Jaquemet 6-2, 6-S Médecin et Davydoff (M. C.) b. Stanton Young et S. Mathieu, 6-4, 6-2 Jewell et docteur Warden (C.) b. Benediet et prince Stephan SchaumburgLippe, 6-0, 6-3 Castoul et Ming (C.) b. Smithson et Wertheim, 6-2, 6-1. Double dames. Mme Taunay et Mme Smallwood (C.) b. Mme SperanzaWins et Mme Borgini 6-2, 6-2.

Double mixte. Miss M. A. Thomas et Aeschliman (C.) b. Mme SperanzaWins et Landau, 1-6, 9-7, 7-5 Mlle Weiss et Mathieu (C.) b. Mme Schlegel et Benedict, 0-6, 6-4, 6-1 Mme Borgini et Médecin (M. C.) b. Mme de Costanzo et Kay Warden, 8-6, 6-0 miss Lermitte et Davydoff (M. C.) b. Mme Blandin et Minh, 6-0,- 6-4.

La Fédératon belge de tennis vient de mettre sur pied les rencontres internationales suivantes qui auront lieu sûr les tennis couverts de Bruxelles Le 3 novembre sélection belge contre sélection hollandaise.

Les 17 et 18 novembre sélection belge contre sélection anglaise. Le ler décembre sélection belge contre sélection française.

Le 15 décembre sélection belge contre sélection suisse.

Une rencontre annuelle entre les étudiants belges et l'Université de Cambridge sera également organisée.

GOLF

A Saint-Cloud

Les médailles mensuelles d'octobre (messieurs) ont été jouées sur les links du Saint-Cloud C. C. dont l'état est parfait malgré la pluie.

Voici quels en ont été les résultats Première série. 1. Klingelhoefer (11) 68 2. Donohuc (10) 76 3. Majorel (9) 77.

Deuxième série. 1. Comte de SaintSévèrin (27) 68 2. Dr Lignières (22) 71 3. L. Dor (27) 72.

FOOTBALL

Une équipe plus forte devrait affronter chaque année Arsenal

Par: 5 buts à 2, Arsenal 'de..Londres a- battu hier, -au Parc des Princes, lé Racing Club de Paris; La marque en faveur d'Arsenal aurait pu être plus

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importante encore sans que cela ait pu paraître anormal ni excessif. La supériorité des visiteurs au cours de cette partie s'affirma d'un bout à l'autre d'une façon telle que les joueurs du Racing Club de Paris furent parfois, c'est pénible à écrire, ridicules. Il fallut, en seconde mi-temps, que les Britanniques ralentissent l'allure pour que le Racing parvînt à faire un peu de jeu et donne l'impression de n'être pas venu sur ce terrain en simple figurant passif et en victime résignée.

Grâce à cette mansuétude peu flatteuse des professionnels britanniques, les joueurs parisiens atténuèrent une défaite qui apparaissait au début devoir être désobligeante, et l'assistance qui, un moment, en première mitemps, commençait à ne pas goûter la plaisanterie, s'en fut en partie satisfaite.

Le résultat, soulignons-le, dans cette rencontre importe peu. On vient voir Arsenal. La démonstration de sa technique incomparable, sa tactique remarquable, unique, le brio et l'assurance de ses joueurs. Toutefois, lorsqu'on voit tout cela s'exécuter aux dépens de joueurs français, il ne se trouve pas un spectateur qui ne considère ce spectacle sans amertume et sans tristesse. Faire venir chaque année Arsenal est une bonne chose. D'abord, parce que la venue de cette fameuse équipe permet d'assurer une telle recette que les oeuvres des grands mutilés de guerre trouvent dans le bénéfice une somme importante. Ensuite, parce qu'il peut rester de la démonstration britannique quelques enseignements dont profiteront nos joueurs. Ne serait-il pas souhaitable cependant de voir dans l'avenir une équipe plus forte, plus qualifiée, pour bien dire, que celle du Racing Club de Paris assez faible dans l'ensemble cette année s'aligner face à d'aussi redoutables adversaires ? Si l'on veut, dans l'avenir, laisser au Racing Club de Paris le bénéfice moral de cette entreprise, qu'il a osée avec beaucoup d'audace et de cran par l'intermédiaire de son président, M. Jean Bernard Lévy, pourquoi n'aligne-t-on pas sous ses couleurs une équipe composée de quelques-uns de ses joueurs, mais sérieusement renforcée, de manière à équilibrer quelque peu les chances et. à donner à cette rencontre un intérêt qui, en dehors de l'habituelle démonstration tant attendue, mais quelque peu fastidieuse à la longue, s augmenterait de l'espoir qu'aurait chacun de voir le « dompteur se faire manger par la bête fauve ». Il faut y 'songer sérieusement et ne pas laisser chaque année le football français, par l'intermédiaire du Racing C. P., subir une défaite qui, si elle doit être encore, pendant de longues années, certaine, ne doit plus dès maintenant revêtir l'apparence d'une leçon. André Reichel.

Le match Paris-London- League

Le match Paris-London League sera disputé aujourd'hui au Stade Buffalo. Il mettra aux prises les équipes amateurs de Londres ét de Paris en un match classique qui se déroule depuis 1910.

Les deux équipes auront la composition suivante

Paris. Gardien de but Bazot (J. A. 0.) arrières Quintin (J. A. 0.), Violo (C. A. XIV) demis Schuster (Stade Français), Peythieu (Stade Français), Guézou (R. C. de Paris) avants Montsallier (Club Français), Pavillard (Stade Français), capitaine (quatorze fois international), Guillou (A. S. Amicale), Labro (J. A. Saint-Ouen), Allard (J. A. 0.).

London League. Gardien de but E. Wingfield (Finchley) arrières F.-J. Mallet (Park Royal), E.-H. Balkwill (Park. Rpyal) demis F. Wade (Park Royal), W.-H. Richardson (Gray 6Vanderers), F.-H, Burling (Tooting et Micham)j capitaine avants R. Vale (Leavesdèn), R. Marlow (Epsom-Town), W. Williams (Epsom Town), J. Hewlett (Park Royal), A. Douglas (Park Royal).

Comme chaque année, la rencontre apparaît très équilibrée. Elle doit donner lieu à un match ardemment disputé et, partant, intéressant à suivre.

RUGBY

Aviron Bayonnais contre Stade Français Pour le Tournoi des Sept. auquel prennent part le Stade Toulousain,l'U.S. Dacquoise, le Biarritz Olympique, le Stade Tarbais, l'Aviron Bayonnais, la Section Paloise et le Stade Français, une rencontre aura lieu cet après-midi, à 15 heures, au Stade Jean-Bouin. Elle mettra en présence l'Aviron Bayonnais et le Stade Français qui, actuellement, occupent les troisième et quatrième places du classement du tournoi. Ces deux clubs possèdent des équipes de valeur où les éléments jeunes prédominent et dont le mot d'ordre est de pratiquer un jeu rapide et clair. On peut donc augurer que la bataille qu'elles se livreront sera d'un intérêt tout particulier par la qualité du jeu réalisé.

Si jusqu'à présent nous avons été à Paris peu favorisés en beaux spectacles de rugby, on peut espérer que ce match sera une « innovation » les fervents du rugby l'escomptent 1

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De l'association Brusa-Giriat

et des élections du Rowing

Ceux qui, après les Jeux Olympiques, avaient pu croire à une « rupture » entre Brusa et Giriat sont maintenant tout à fait rassurés. Les deux beauxfrères sont toujours très bons amis. Et la qualité de leur association se manifestera certainement dès les premières grandes épreuves de la saison prochaine.

W

Le bureau du Rowing Club de Paris a été ainsi constitué au cours de l'assemblée générale de cette société, la plus ancienne de la région parisienne. O. Bouttemy a été élu président. J. Ruffler qui abandonnerait, peut-être, le sport actif et L. Carlier ont été nommés vice-présidents.

Janin et Lenoir sont secrétaire et trésorier. Berry, A. Bouttemy, Robin et Lecerf occuperont des postes de conseillers.

AUTOMOBILE

NOUVELLES DU VOLANT

Le Touring Club de France, à la suite des résultats satisfaisants fournis par le concours de silencieux pour motocyclettes, qu'il a organisé récemment, vient d'intervenir auprès des pouvoirs publics en vue d'obtenir la stricte application des règlements de police prescrivant l'emploi d'un silencieux sur tous moteurs.

A la suite d'un doute émis sur la pureté de certains temps chronométrés à la course de côte de Gometz-le-Châtel, M. Pérouse, président de la commission sportive de l'Automobile Club de Francej estime que les écarts de temps qui ont été constatés proviennent de ce que l'épreuve se déroula dans des conditions normales jusqu'à 16 heures environ, et qu'à partir de ce moment le vent souffla en tempête dans le sens de la route et face aux conducteurs, ce qui provoqua un certain. ralentissement.

Le sport automobile ayant fait cette année des progrès considérables en Finlande, l'Automobile Club National a décidé de tenter un dernier effort pour l'an prochain. A cet effet, il vient de nommer une commission sportive chargée de diriger le sport mécanique. Une nouvelle autostrade est projetée en Allemagne. Elle relierait Brème à Bâle, en passant par Francfort. Cette roule spéciale, d'une longueur de près de 100 kilomètres, partira de Mayen.ce pour aboutir à Mannhêim, en passant par Wiesbaden, Francfort, Darmstadt et Heidelberg. Les frais de construction sont évalués à plus de 170 millions de francs.

A Londres, on vient de mettre en circulation de nouveaux autobus dont la forme extérieure ressemble à celle d'un tramway. Le moteur a été placé au milieu afin de permettre l'utilisation de toute la plateforme du châssis pour le transport des voyageurs. Le même principe, perfectionne, a été adopté en Amérique, où, pour diminuer encore l'encombrement, on utilise deux moteurs, placés de part et d'autre de la voiture, chacun commandant soit une roue, soit un essieu.

En France, on vient de mettre en service des autobus 6 cylindres qui marquent un sérieux progrès. Munis du freinage intégral sur les quatre roues, commandé par un servo-frein, ces voitures, d'une capacité de cinquante places, lancées à pleine charge à la vitesse de 35 kilomètres à l'heure, peuvent s'arrêter en 8 mètres. La vitesse commerciale sera largement supérieure à celle des classiques 4 cylindres. TIR

A l'Assaut aa Pistolet

Résultats de la dernière réunion Revolver. Première poule 1. Girardville, 606 points 2. Général Lepellotier, 511 ;,3. P. Naj-pan, .460. Deuxième poule 1. Agathon. 1.334 points 2. GirardviUe, 786 3. P. Najean, 557. '7

Troisième poule 1. GirardviUe, 592 points 2. P. Najean, 534 3. Daniel Martin. 480.

Prochaine réunion au Golfer's Club, vendredi 4 novembre, de 21 heures à 23 heures.

CHEMINS DE FER DE L'ETAT

1 H sera procédé, le lundi 7 novembre 1032, à 9 heures et à 14 heures, au magasin du Service commercial des Chemins de fer de l'Etat, 15, boulevard de Vaugirard, à Paris (15°) à une vente aux enchères publiques, volontaire, judiciaire et en détail, de colis et objets laissés en souffrance ou tombés en épave sur le réseau.

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Mauretanta, 10 novembre Cunard Line, 6, rue Scribe Montrose, 12 novembre CANADIAN PACIFIC.

GENES (Départs)

Augustns, 11 novembre Compagnie ITALIA, 49, avenue de l'Opéra. AMERIQUE DU SUD

BORDEAUX (Départs)

Jamaïque, 24 novembre Compagnie Sud-Atlantique, Chargeurs Réw nis, 3. boulevard Malesherbes CHERBOURG (Départs)

Asturias, 5 novembre Royal Mail Steam Packet Cie, 12, boulevard des CaDucines LE HAVRE (Départs)

Belle-Isle, 6 novembre -•̃- Chargeurs Réunis, 3, Bd Malesherbes

CHEMINS DE FER DE PARIS A ORLEANS ET DU MIDI

Billet. d'excursions d pria ridait La Compagnie d'Orléans, d'accord avec le réseau du Midi, délivre toute l'année des billets individuels d'excursion à itinéraires fixes en première et deuxième classes, avec faculté d'arrêt, pour les régions ci-après Paris à Bordeaux, la côte basque, les Pyrénées et retour par Bordeaux, ou vice versa;

2" Paris à Bordeaux, la côte basque, les Pyrénées et retour, par Toulouse ou vice versa

Bordeaux à la côte basque, les Pyrénées et retour à Bordeaux, ou vice versa; 40 Bordeaux à la côte basque, les Pyrénées et retour à Montauban, ou vice versa. Il est délivré, pour les itinéraires et 4», au départ de toutes les gares des réseaux d'Orléans et du Midi, des billets spéeiaux complémentaires à prix réduit, de première et de deuxième classes, pour gagner ou quitter ces itinéraires à Bordeaux ou à Montauban.

Les billets fixes et complémentaires sont valables 33 jours, avec faculté de prolongation de deux fois 15 jours.

Pour plus amples renseignements, s'adresser aux gares des réseaux intéressés à l'agence Orléans-Midi, 16. boulevard des Capucines à l'agence P.-O., 126, boulevard Raspail; à la Maison de France, 101, avenue des Champs-Elysées, à Paris; aux agences de voyages.

CHEMIN DE FER DE PARIS A ORLEANS Service des bagages A domicile d Parts et dans certaines autres villes

La Société des Voyages Duchemin ou la Compagnie Internationale des Wagons-Ilts, d'accord avec la Compagnie d'Orléans, assurent le service d'enregistrement des bagages à domicile, et d'enlèvement ,dans les villes de Paris, Bordeaux, Nantes, la Baule, le Pouliguen, Pornichet, Tours, Bourges et Néris-les-Bains, pour toutes gares du réseau d'Orléans et au deià; ce service fonctionne également à Quiberon, du 15 juin au 30 septembre.

Si le point de destination est l'une des villes ci-dessus désignées, la livraison peut être également faite à domicile par l'une ou l'autre de ces sociétés.

Pour tous renseignements, s'adresser Aux gares de la Compagnie d'Orléans aux agences des voyages Duchemin ou de la Compagnie des Wagons-Lits; aux agences de la Compagnie d'Orléans, 16. boulevard des Capucines et 120, boulevard Raspail ou à la Maison de -France, 101, avenue des Champs-Elysées, a Paris; au Bureau de tourisme du port de Bordeaux.

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BOULOGNE-SUR-MER (Départs) Cap Arcona, 19 novembre Compagnie Hamburg Sudamerikanische, 1, rue Auber (place de l'Opéra), Paris. GENES (Départs)

Gtulio Cesare, 3 novembre Compagnie ITALIA (Cosulich, Lloyd Sabaudo, Navigazione Generale Italiana). ALGERIE-TUNISIE

MARSEILLE (Départs)

Alger, tous les mardis, jeudis, samedis et dimanches Tunis, tous les mercredis Compagnie Générale Transatlantique, 6, rue Auber AFRIQUE-MADAGASC AR

BORDEAUX (Départs)

Dakar, Conakry, Grand Bassam,

Port Gentil. Boma, Matadi.

Brazza, 12 novembre Compagnie des Chargeurs Réunis, 3, boulevard Malesherbes, Paris MARSEILLE Départs)

Djibouti, Aden Zanzibar, Mayotte, Nossi-Bé, Tamatave, La Réunion, Ile Maurice.

Ville-dc-Tamatavc, 16 novembre Compagnie Havraise Péninsulaire, 10, rue de Châteaudun

GRANDS RESEAUX DES CHEMINS DE FER FRANÇAIS

Billets d'aller et retour ordinaires

Faculté d'arrêt

Les porteurs de billets d'aller et retour ordinaires ont maintenant la faculté de s'arréter deux fois pour un parcours total de 400 kilomètres au moins, quatre fois pour 800 kilomètres, et six fois pour 1.200 kilomètres.

Ces arrêts peuvent avoir lieu soit tous à l'aller, soit tous au retour, soit les uns à l'aller et les autres au retour.

L'obligation jusqu'ici Imposée au voyageur de prendre, avant son départ, soit à l'aller, soit au retour, ses bulletins d'arrêt pour toutes les gares où il désirait s'arrêter est maintenant supprimée. Le voyageur peut désormais, à son choix, soit prendre tous ses bulletins d'arrêt au moment de son départ, soit prendre à la gare de départ de chaque trajet d'aller ou de retour les bulle»tins d'arrêt afférents à ce trajet, soit enfin prendre seitleinent" unl'bulletin d'arrêt pour la première gare. d'arrêt et désigner ensuite à chaque gare d'arrêt le point d'arrêt suivant, Le bulletin d'arrêt délivré pour cha- que arrêt donne lieu à la perception d'une taxe de 4, 3 ou 2 francs, selon que le voyage s'effectue en première, deuxième ou troi- sième classe.

Il est rappelé que la durée de validité des billets d'aller et retour n'est pas augmentée du fait de ces arrêts.

Pour tous renseignements complémentai- res, s'adresser aux gares et bureaux des grands réseaux ainsi qu'aux agences de voyages.

De nouveaux wagons-restaurants

pour toutes les bourses 1

Des voitures-buffets ou des wagons-restaurants-bars circulent dans les trains frain 23 (Paris-Nice), entre Avignon et Nice;

Train 24 (Nice-Paris), entre Nice et Avignon

Train 743-744 (Lyon-Perrache-Strasbourg), sur tout son parcours;

Train 748-719 (Strasbourg-Lyon-Perrache), sur tout son parcours;

Train GB (Genève-Bordeaux), entre LyonPerrache et Saint-Gerniain-des-Fossés; Train MB (Milan-Bordeaux), entre SaintGermain-des-Fossés et Bordeaux;

Train BM (Bordeaux-Milan), entre Bordeaux et Lyon-Perrache.

Dans ces wagons, des consommations et des repas sont servis à un prix modique pendant toute la durée du trajet. Profitez-en. LE TRAIN DES ENGRAIS

;-ET DES SEMENCES SE/ .TIÛ'NNEES Pourra huitième fois, les Chemins de fer de l'Etat font circuler sur leurs lignes leur « train des engrais et des semences sélectionnées ». Son itinéraire est, cette fois, le suivant

Novembre

8. Saint-Hilaire-de-Villefranche (Charente-Inférieure).

9. Leulay (Charente-Inférieure).

10. La Tremblade (Charente-Inférieure). 11. Saint-Agnant (Charente-Inférieure). 15. Ourville (Seine-Inférieure).

16. Longueville (Seine-Inférieure). 17. Iîrionne (Eure).

18. Pont-Audemer (Eure).

Décembre

5. Saint-Savin-de-Blaye (Gironde). 6. Libourne (Gironde).

7. Blaye (Gironde).

8. Coutras (Gironde).

10. Saint-André-de-Cubzac (Gironde). 13. Derval (Loire-Inférieure).

14. Guëménë-Penfao (Lo:re-Inférleure). 15. Carquefou (Loire-lr.férleure). 16. Clisson (Loire-Inférîeure).

A chacun des arrêts du train, une conférence sur l'emploi rationnel et rémunérateur des engrais sera faite par le directeur des services agricoles du Département Au cours de ce circuit, treize tonnes de lots d'engrais pour essais seront, en outre, distribuées gratuitement, par voie de tirage au sort, aux visiteurs du train.

Il n'est pas sans intérêt de rappeler que, depuis son inauguration, en août 1929, le « Train des engrais a a déjà prospecté 160 centres différents et reçu la visite de plus de 80.000 cultivateurs.

Toule demande de changement d'adresse doit éire^ accompagnée de fa somme tfe'un?1fr*afnè' cinquante en, timbres-poste, pour couvrir une partie des frais de renouvellement de la bande.

NICE

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MARSEILLE (Départs)

Chenonceaux, 4 novembre Messageries Maritimes, 8, rue Vignon Prochains départs

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Durée du voyage de Paris via Boulognesur-Mer ou de Londres via SouthamDton

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CHEMINS DE FER DE L'ETAT

Une formule nouvelle" le wagon-

restaurant-bar

Les Chemins de fer de l'Etat, d'accord avec la Compagnie Internationale des Wagons-Lits et des Grands Express Européens, viennent de mettre en circulation des wagons-restaurant-bar dans les trains 799-798 (Paris-Lu Rochelle et vice-versa) et 573-572 (Paris-Rennes et vice-versa).

Ces wagons sont divisés en deux parties dont l'une conserve l'affectation ancienne de restaurant et l*autre est un bar où, indépendamment des consommations froides et chaudes courantes, le public peut se ravitailler en sandwichs, paniers-repas, etc. Il est rappelé également aux voyageurs que des voitures-buffets circulent dans les trains suivants

DX-ND, entre Dieppe-le Mans et retour. 121-102, entre Paris-le Havre et retour. 351-354, de Paris à Cherbourg et retour. 457-478, entre Paris-Bagnoles et retour. 477-4GB, entre Paris-Argentan et retour. SBH-HBS, entre Saint-Malo-Bordeaux et retour.

5-14, entre Paris-Dieppe et tctour.

171-136, entre Paris-le Havre et retour. CHEMINS DE FER DE L'ETAT

Les belles journées d'automne

sur le réseau de l'Elat

Voici l'automne avec sa royale parure les hautes frondaisons s'embrasent et prenient des tons de rouille et de feu; dans le clair-obscur des sous-bois, les feuilles mortes tourbillonnent et tombent en formant sur le sol un tapis épais où aiment à-se perdre les pas.

Le l'ëseau de l'Etat offre aux touristes et aux chasseurs, et aussi aux simples promeneurs, un choix admirable d'endroits plus charmants les uns que les autres..

Ceux qui ne craignent pas de s'éloigner songeront aux attraits multiples de la forêt normande, au charme indéfinissable de la lande bretonne, à la poésie pénétrante du bocage vendéen, du marais poitevin ou du bordelais. En quelques heures, des trains rapides et. canfprlables les transporteront sur les points choisis.

Ceux qui, au contraire, disposent de peu de temps, feront d'agréables randonnées aux alentours de Paris, heureux de voir ou de revoir les plus merveilleux paysages de l'Ile-de-France: Saint-Cloud, Versailles, Marly-le-Roi Saint-Germain, Maisons-Lafi'itte, Maintenon, Rambouillet. Au gré de leur fantaisie, ils voyageront en banlieue en utilisant les billets du dimanche qui permettent de descendre où l'on veut et de prendre le train du retour à la gare rencontrée au hasard de l'excursion.

Les bureaux de tourisme de Paris-SalntLazare, Paris-Montparnasse sont à votre disposition pour vous donner tous renseignements utiles pour l'organisation de ces excursions.

LES BILLETS D'ALLER ET RETOUR DE FAMILLE PERMETTENT

DE SE DEPLACER A BON COMPTE Si vous voyagez avec votre famille, vous pouvez bénéficier d'une réduction de 25 0/0 pour la deuxième personne, de 50 0/0 pour a troisième, de 75 0/0 pour chacune des suivantes. Une réduction supplémentaire est consentie au delà de 400 kilomètres de parcours.

Tous comptes faits, une famille de cinq personnes paie en troisième classe, pour 1.200 kilomètres, 873 fr. 75, au lieu de 1.827 francs, au tarif ordinaire: la réduction dépasse donc 50 0/0.

Les billets de famille délivrés pendant la période des vacances sont valables jusqu'au 5 novembre.

Si, pendant votre villégiature, vous dé.sirez revenir de temps à autre à votre résidence pour y surveiller vos affaires, vous pouvez obtenir, en même temps que le billet de- faBriHe, une carte d'identité qui vous permettra de .voyager à demi-tarif aussi souvent que vous le désirez.

Pour des indications plus détaillées, se renseigner auprès des gares.

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Mme la comtesse P. d'Araraon, à Berne. ¡ M." le comte Joseph d'Astorg, à Or-

léans.

Mme Joseph Amie, à Grasse.

M. et Mme Amarant des AUymes, à Bordeaux.

Mme Pierre Barrand, au château de Monthairon.

M. le capitaine de Buyer, à Oran. Mme H. de Beauregard, à Nice. Mme de Baudreuil, au Pradet. Mme Antoine Brosse, à Ronchamp. Mme Pierre Balsan, au château de Fontenoy.

Mi le lieutenant de Beauregard, au château de Platevclle.

M. le comte L. de Boisgelin, au château de Fontaine-la-Soret.

Il. le baron Bardet de Thieux, à Annecy.

Mme Adrien Barbey, à Nancy. Mlle Beauchamps, à Chelles.

Mme Courtepée, à Orsay.

Mme la marquise de Cumont, au château de la Prévoterie.

M. P. de Chauliac, à Toulouse. M. le vicomte de Cambourg, à Quimper.

Mme Henri Cagniard, à Reims. M." le docteur Chauvel, à Quimper. M. Cornejo, à Nice.

Mme J. Desurmont-Motte, à Tourcoing. Mme Florentin Debrand, à Dijon. Mlle David, à Semur-en-Auxois. Mlle M. Duret, à Bordeaux.

M: Alphonse Ebrard, à Nice.

M. le comte Espierre, à Pissotte. Mme la vicomtesse d'Espiès, au château de Montpatey.

Mme Henri de Fursac, au domaine de -Royères.

M. Henri Fredet, au château du Mas. Mme René Fourchy, à Nancy. M. G, Ferrand, à Toulouse.

Mlle J. Frappier, à Niort.

Mme Adelina L. de Fein, à Nice-Cimiez..

M. Raymond Gobert, à Châteauroux. Mlle de Germiny, à Cannes-La Bocca. Mmfc Eve Gode, à Copenhague. M. le lieutenant de Galbert, à Meknès. M. de Greling, à Saint-Etienne-duGrès.

Mme Henry-Rosier, au château de la Bédugue.

M. le colonel Fr. d'Humières, à Alençon.

i%lme Lambrecht, au c^tpayi de .Tachainville. Mme G. Leurent, à Arcachon. Mnic Louis de Lapasse, à Bordeaux. M. Joseph Le Fol, à Auneau.

M. le comte Olivier de La Rochethulon, au château de la Roche-Chevreux. Mme. G. Laporte-Demangeat, à Nantes. M. À. de La Boulaye, à Saint-MartinBelle-Roche.

Mme la comtesse Bernard de Louvencourt, à Nice.

Mme Louis de Monicault, à Prague. M. le comte de Manneville, au château de la Motte.

M. Alphonse de Martin, à Narbonne. M. le baron Alexandre de Neufville, au château de Vaux-le-Pénil.

Mme A. Nolte-Rouville, à Cannes. Mme Henri Puig, à Nice.

Mme M. Pépin de Bonnerive, à Lyon. Mme la marquise de Pindray d'Ambelle, à Poitiers.

Mme la baronne Jacques Revon, à Belleville-Verdun.

Mme Charles Rose, à Lyon.

Mme la' comtesse de Roussy de Sales, au château de Pampelonne.

Mme Bruno Rivière, à Marseille. Mme Jean de Seguin, au château de Caumont.

M. Pierre de Saint-Cliamant, à Pau.

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Exposition générale agricolt

Lyon, ville d'art et d'histoire, vaut, par elle-même, une visite.

Ne ferez-vous pas cette visite à l'occasion de l'Exposition générale agricole qui ouvre ses portes du 6 au 13 novembre 1932? Vous aurez le temps de voir l'exposition, la ville et même ses jolis alentours, puisque les. billets d'aller et retour délivrés pour Lyon par toutes les gares des grands réseaux, du 5 au 13 novembre, seront valables exceptionnellement jusqu'au 14 novembre.

Vous profiterez, par ailleurs. de l'émulation des maitres-queux lyonnais, en l'occurrence pour goûter les excellents plats caractéristiques de la cuisine lyonnaise dont la renommée" n'est plus à 'faire

Rappelons que les groupes d'au moins dix personnes, faisant partie d'une même organisation com.merc'ale. industrielle ou agricole légalement consli'.uée. se rendant à Lyon' pour visiter l'exposition, bénéficient d'une réduction de 50 0/0.

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de Lyon

CHEMINS DE FER DE L'ETAT

Les expositions touristiques du réseau de l'Etat

(4 novembre 1932-3 avril 1933)

Le succès remporté l'an dernier par les expositions touristiques organisées à la gare Saint-Lazare a conduit les Chemins de fer de l'Etat à renouveler ces manifestations pendant l'hiver 1932-1933.

Des moulages des plus belles statues gothiques de FIle-de-France, de Normandie, de Bretagne et de Sainlonge, des reproductions des merveilles médiévales des mêmes régions,- de nombreuses conférences avec projections égayées par-de vieilles chansons du moyen fige, tel est le très intéressant programme élaboré par les Chemins de fer de l'Etat, avec le concours des Services techniques, de la direction des Musées nationaux, (les Archives photographiques d'art et d'histoire et du Touring-Club de France.

Toutes les trois semaines, du 4 novembre au 3 avril, s'ouvrira une nouvelle exposition.

De plus. des excursions-promenades seront organisées deux fois par mois, à Rouen, Chartres, Gisors, Ramhouillet, etc., pour permettre aux amateurs de suivre sui place, devant les monuments du passé, les explications du conférencier.

La première conférence aura lieu à la gare Saint-Lazare, le vendredi 4 novembre, à 21 heures, et traitera du sujet suivant A Chartres, avec les imagiers gothiques. Renseignez-vous sur place, à la salle des Expositions, et aux bureaux de tourisme de la gare Saint-Lazare et de la gare Montparnasse.

CHEMINS DE FER DE L'ETAT

Anniversaire de l'Armistice à Londres Pour permettre d'assister aux grandes fêtes et notamment à la procession royale au Cénotaphe <ie White Hall, qui auront lieu à Londres, le 11 novembre, à l'occasion de l'anniversaire de l'armistice, les Chemins de fer de l'Etat et la Compagnie du Southern Raihvay, avec le concours des agences Wagons-Lits Cook, ont décidé d'organiser une excursion d'un jour à Londres à des prix très réduits.

Le départ de Paris-Saint-Lazare aura lieu le jeudi 10 novembre, à 20 h. 50, et le retour a Paris le samedi 12 novembre, à 5 h. 23.

Les prix forfaitaires de cette excursion comprenant le transport (troisième classe en chemin de fer et deuxième classe en bateau), les repas à Londres, la visite de la ville en autocar, les pourboires, etc., sont les suivants

Paris à Londres 198 francs;

Rouen à Londres 182 francs;

Dieppe à Londres 172 francs.

Aucun passeport n'est exigé pour les Français, Anglais et Belges.

Inscrivez-vous sans retard aux agences des Wagons-Li.ts Cook de Paris, aux bureaux de tourisme de l'aris-Saint-Lazare, Monlparnasse et Rouen et an Southern-Railway, 13, rue Auber, à Paris.

CHEMINS DE FER DE L'ETAT

Voyagez confortablement en lits-toilette ou en couchettes

Des compartiments comportant deux lits syee draps et une toilette, sont mis à la disposition, des voyageurs de première classe, çnire Paris et Brest, dans les trains n"" 501 et 502 (départ de Paris-Montparnasse à 20 h. 20. et de Brest à 20 h. 35), entre Paris et La Rochelle. dans les trains 781 et 780 ^départ de Paris-Montparnasse à 21 h. 50 et de La Rochelle à 21 h. 20).

Le prix de ces lits-toilette est peu élevé 65 francs, en hiver.

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