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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1932-09-24

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 24 septembre 1932

Description : 1932/09/24 (Numéro 268).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k297096v

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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PROPOS DIPLOMATIQUES

QUI PRÉSIDE

,LA CONFÉRENCE

DU DÉSARMEMENT ?

La S. D. N. est un enfant abandonné par son père Wilson. C'est, d'ailleurs, une habitude de famille. Son grandpère spirituel, Jean-Jacques Rousseau, autre humanitaire et citoyen de Genève comme elle, abandonnait ses enfants selon la chair. L'enfant de Wilson ayant été recueilli par de mauvais maîtres (voir le beau livre de M. ValleryRadot Au temps de la colère), ne nous étonnons pas qu'il soit mal élevé et fasse les pires sottises.

A première vue, tout se passe à la Conférence du désarmement, fille ellemême de la S. D. N., comme si elle ignorait l'existence de la véritable Allemagne. On y fait -simplement abstraction de ces ^données essentielles qui dominent tout le problème la fiction d'un Reich désarmé sa volonté, chaque jour proclamée avec une audace croissante, de mettre de nouveau le feu au monde dès qu'il en aura les moyens le développement fiévreux de ces moyens pendant que diminuent les forces défensives de la France et que se renverse rapidement le rapport de leurs forces le paradoxe monstrueux de l'égalité des armes dans l'inégalité des sentiments entre une France qui a la passion de la paix et une Allemagne ivre de revanche enfin, le paradoxe non moins énorme d'une revendication formulée, au nom du traité de Versailles, par l'état-major allemand dont le Iraité interdit la reconstitution, et qui est aujourd'hui plus nombreux qu'en 1914 et surtout plus puissant puisqu'il exerce la dictature.

La méconnaissance volontaire de ces faits essentiels vicie toute la logomachie genevoise et voue la Conférence du désarmement à être, sous un titre qui constitue un abus de confiance, le paravent du militarisme allemand. Si Genève paraît ignorer Berlin, de son côté Berlin se comporte comme s'il ignorait Genève. Pendant que, sur les bords du lac, on parle de « l'égalité », ]a supériorité des armements est en marche sur les rives de la Sprée, où, sans attendre la bénédiction de la S. D. N., on prépare le service militaire obligatoire par le service civil qui, le ministre du travail, M. Sehœfer, vient de le déclarer, est surtout une méthode d'entraînement physique et moral pour la jeunesse allemande.

Mais, à Genève, le Reich est invisible et présent. Il préside même la Conférence par procuration. Le président nominal, M. Henderson, n'est que son mandataire, peut-être trop zélé, car il défend les thèses de Berlin avec moins de nuances que les hobereaux eux-mêmes. Quant au mandant, il se contente d'exercer de haut sa surveillance en faisant survoler la salle des séances par un zeppelin.

On a souvent comparé la S. D. N. à un cercle. Si ce cercle était bien tenu, le Reich, qui ne paie pas ses dettes de jeu puisqu'il ne tient aucun de ses engagements, aurait été affiché depuis longtemps Si ce cercle était honnête, le Reich serait aujourd'hui expulsé, puisqu'il triche effrontément dans une partie dont l'enjeu, il est vrai, n'est que la paix du monde. Or, en fait, c'est lui le président.

A LA TROISIEME PAGE

LA VERITE

SUR « L'ACTION FRANÇAISE ~< par EUGENE GATEBOIS

A LA CINQUIEME PAGE

A PROPOS DU CINQANTENAIRE DES « CORBEAUX »

D'HENRY BECQUE

par JEAN MONVAL

Les cours à Paris

des monnaies étrangères

DEVISES COURS COURS

22 Septembre 23 Septembre

1livre sterling. 88:a 88.35 100 dollars.n.t.=!0. 2.551. 100.be'gas. 35a. 353- J5 100 pesetas ~08.87 208.8~ 100 1 ires <3o.8~ 1~0.')o IU(1 francs suisses .19~ 4<)~- 100 ilorins 1.00.1.75 100 couron. norvégiennes.. lUO couronnes suédoises.. 4~n.

Encaisse-or (monnaies et lingots) de la Banque de France

Au 16 septembre: 82. 507. 941.944 fr.

Proportion de l'encaisse-or aux engagements à vue Au 16 septembre. 77.13 0/0

Xj-A. POLITIQUE

LES GRANDES MANŒUVRES ALLEMANDES

EN TROMPE-L'ŒIL

Avant la guerre de 1914, l'Empereur allemand organisait les grandes manœuvres de son armée de telle sorte que le

déploiement de ses forces terrorisât le monde. Il s'agissait de donner l'impression d'une Allemagne tellement plus forte que ses voisines, qu'un froncement de sourcil du Kaiser suffît à faire capituler les plus récalcitrantes. Les grandes manoeuvres étaient moins un exercice pour l'armée, r- elle en avait d'autres qu'une machination po-

/litique..i ̃̃̃>:

Les Allemands reviennent à toutes les traditions' 'idé7 l'Empire. Les manœuvres de la Reichswehr, cette année, n'ont été combinées, nous écrivent nos correspondants, que dans le but de convaincre l'étranger d'abord que-l'Allemagne avait respecté les clauses- militaires du traité de Versailles, et que, les ayant observées strictement, elle était hors d'état de se défendre et de protéger sa capitale contre une attaque vigoureusement menée par ses voisins de l'Est. Illustration du procès qui se plaide à Genève, ce spectacle militaire était donné pour faire éclater l'injustice qu'il y aurait à condamner plus longtemps le peuple allemand à une condition si, précaire. Pour bien établir que la Reichswehr ne possède pas d'autres armes que celles autorisées par le traité de Versailles on a exhibé des canons de gros calibre en bois, des tanks en fer blanc, et pas un avion militaire n'est apparu sur le champ de bataille. Pour bien montrer que Berlin était exposé sans rémission aux coups des Polonais, le parti de ses défenseurs s'est fait pulvériser par les assaillants pourvus d'armes interdites au Reich.

Toute cette mise en scène ne paraît pas aVoif^pFbdùïr grand '"t'ffét sur1 les étrangers compétents qui ont assisté aux manoeuvres mais quel parti le gouvernement du Rëich compte tirer de cette démonstration, nous pouvons déjà nous en faire une idée par les articles des journaux, et en particulier par ceux du Lokal Anzeiger qui s'efforce de faire comprendre à ses lecteurs que -Berlin est devenu une ville frontière, comme Kœnigsberg ou Breslau, et que cette situation est insupportable.

L'Empereur exagérait ses forcés, la République les camoufle. Ne tombons pas dans le panneau Mais admirons comme, chez l'Allemand, tout fait bloc quand il s'agit du service de la patrie Un peuple qui veut avec cette unanimité, qui fait concourir tous les moyens dont il dispose, tous ceux qu'il invente, aux fins qu'il s'est fixées, sans s'en laisser détourner par quoi que ce soit, est certainement un grand peuple. Le malheur est que ces fins soient l'asservissement des autres peuples et que nous soyons toujours condamnés pour notre part à le vaincre ou à périr.

EN MARGE

Le "Zouave"

ne se rend pas I

Le « Zouave du pont de l'Alma est une figure éminemment parisienne. La nouvelle, dont certains confrères s'étaient faits l'écho, que le pont allait être élargi et les statues supprimées, s'étant répandue, la fureur succéda à la consternation. Comment ? on osait porter la main sur notre c niveau d'eau » municipal •̃•̃

Que les Parisiens se rassurent il n'en est nullement question. Si un projet d'élargissement fut élaboré en 1920, il a été depuis abandonné. Le trafic du pont de l'Alma n'est pas tel qu'il nécessite une réforme aussi impopulaire c'est ce que l'on nous a affirmé à la direction de la navigation parisienne. II y a des travaux plus urgents par .exemple, l'élargissement du pont du Carrousel, continuellement « embouteillé s>. Néanmoins, ce n'est pas avant l'année prochaine que pareille modification sera envisagée. Ainsi, les soldats du Second Empire, artilleur, grenadier, zouave et voltigeur, continueront de monter leur faction contre les piles du pont historique. Car il n'a pas seulement son histoire. Le pont de l'Alma, commencé en Î854, vit phsser deux ans plus tard le 2 avril l'armée, victorieuse, retour de Crimée. Le cortège impérial suivait et, rapporte la chronique du temps, quand il s'engagea sur le pont, la musique des guides attaqua la marche du Prince impérial, Le Seize mars.

Le pont de l'Alma ne sera pas démilitarisé. Si les caprices de la Seine se renouvellent c-e qui est toujours à craindre le Zouave et ses compagnons seront là pour partager nos angoisses. Fiers de leur glorieux passé, ils demeurent les témoins de la vie parisienne depuis près d'un siècle. Dans quelques années, il 'ne faudra pas oublier de fêter leur centenaire.

Henry Hugault.

AU CONSEIL DE CABINET D'HIER

Pas de désarmement sans sécurité Les discours de fll. flerriot à Gramat et à Genève

Le Conseil de Cabinet qui s'est tenu, hier, en fin d'après-midi, au Quai d'Orsay, et qui dura plus de trois heures, a été presque exclusivement consacré à la situation extérieure et au discours de politique, également extérieure, que M. Edouard Herriot fera demain à Gramat.

Ce Conseil fut d'ailleurs interrompu pendant quarante-cinq minutes, temps de la communication téléphonique que M. PaulBoncour eut, de Genève, avec M. Herriot. Le ministre de la guerre avait tenu à faire part immédiatement au chef du gouvernement de l'impression favorable qui se dégageait des déclarations faites par sir John Simon quelques instants auparavant. Vers les 2P heures, un communiqué officiel, donc laconique, apprenait aux jourv- nalistes que «M. Herriot avait fait un exposé de la situation extérieure et soumis au Conseil, qui les avait unanimement approuvées, les idées qu'il se proposait de développer dans le discours qu'il prononcera dimanche à Gramat ».

Ce communiqué ajoutait que M. Israël, sous-secrétaire d'Etat à l'intérieur, avait été désigné par le Conseil pour accompagner M. Herriot dans son voyage dans le Lot, en remplacement de M. Camille Chautemps, ministre de l'intérieur, empêché. Mais quel était le sens, le thème général de ce discours de Gramat, fort attendu dans les milieux politiques, puisque devant définir la position du gouvernement devant les graves et délicats problèmes extérieurs du moment ?

Les ministres qui venaient d'entendre

_â_ G E IT È "V E

LA 68' SESSION DU CONSEIL DE LA SOCIETE DES N ATIQNS

Genève,- 23 septembre. (De notre envoyé spécial, par téléphone)

La soixante-huitième session du conseil de la Société des Nations s'est ouverte ce matin. Séance privée d'abord. Séance publique ensuite, selon une tradition qui va à l'encontre des lois qui régissent les relations humaines. L'ordre du jour ne présentait pas un intérêt capital on y retrouvait les éternels problèmes de l'opium et de l'esclavage. Mais la queston vitale de la pêche à la baleine avait été omise. Ce n'était peut-être pas pour assister à des débats quelque peu futiles que le public était venu nombreux. C'était plutôt par curiosité. La table du conseil comptait de nouveaux membres le président, M. de Valera le ministre des affaires étrangères du Reich, le baron von Neurath d'autres encore. N'en déplaise à M. von Neurath, c'est M. de Valera qui a obtenu le plus de succès. Quelle étrange destinée que celle de cet homme qui a consacré sa vie à lutter pour l'indépendance de l'Irlande, qui a été condamné à mort en 1916, puis gracié, qui est aujourd'hui président du conseil exécutif de l'Eiat libre et président du conseil de la Société des Nations Je ne sais si sir John Simon, secrétaire d'Etat au Foreign Office, n'était pas un peu gêné d'avoir à ses côtés le représentant de l'Irlande, qui continue à tenir tête à l'Angleterre et refuse de prè'ier le serment d'allégeance. Mais, en tout cas, aucun embarras n'apparaissait sur les traits énergiques et quelque peu romantiques de M. de Valera. On comprend que la vue de la salle du conseil de la Société des Nations et de ses occupants ne soit guère de nature à effrayer un homme qu'a frôlé la mort.

Deux affaires assez importantes, en mar- ge de l'ordre du jour, ont retenu un instant l'attention du Conseil. Ce fut d'abord, én séance privée, le vieux conflit sino-japonais. La commission Lytton, qui retourne d'Extrême-Orient, vient de remettre son raport au secrétariat quatre cents pages rédigées en anglais, plus quinze cents pages environ d'annexes. Le morceau littéraire est d'importance. On s'efforce de le traduire. On n'espère point le distribuer avant le 5 octobre. Or, le dé- légué de la Chine aurait voulu que l'on discutât, sans plus attendre, de la situa- tion en Extrême-Orient, et plus particulièrement en Mandchourie où un Etat indérpendant vient d'être créé. Le représentant du Japon demande un délai de six semaines, à partir du jour le rapport Lytton sera officiellement distribué. Ork décidera demain de la marche à suivre. Il est presque certain que la demande japonaise recevra satisfaction.

Bien que de sévères mesures aient été prises pour éviter les indiscrétions au sujet du raport Lytton, je crois savoir qu'il ne contient pas une condamnation, aussi nette qu'on l'avait prétendu, de l'ac- Î tion japonaise. Par contre, le rapport élè- verait d'assez vives critiques au sujet du nouvel Etat « Mandchoukouo » et n* serait point favorable à sa reconnaissance offi- cielle.

Le conflit bolivo-paraguayen a été éga-

les passages essentiels de cette harangue assurèrent bientôt que si M. Herriot proclamait avec le feu le désir, sincère, unanime, de la France généreuse et pacifique de désarmer, le président du Conseil soulignait avec force que ce désarmement ne pourrait s'effectuer qu'autant que la sécurité totale, absolue de notre pays serait assurée.

En termes mesurés mais fermes pourtant, M. Herriot exposait les raisons légitimes d'inquiétudes de la France quand nous tournons nos regards au delà de nos frontières et constatons chez certains peuples le réveil de l'esprit guerrier. Enfin, notre Premier, affirme-t-on, ferait justice des calomnies dirigées contre «o/tre pays ces temps derniers et dresserait, par opposition à ces campagnes de dénigrement systématique, le bilan de tout ce que la France a fait pour l'œuvre de coopération européenne.

Telles seraient les idées directrices du discours de M. Herriot à Gramat, qui ne pourront être qu'approuvées au Conseil des Ministres qui se tient ce matin au château de Rambouillet sous la présidence de M. Albert Lebrun.

Ces idées, notre ministres des Affaires Etrangères les développera lundi ou mardi à Genève, mais nous croyons savoir qu'afin de montrer son désir de conciliation, M. Herriot, lors de son intervention, ne ferait pas état des renseignements possédés par le gouvernement français, sur le réarmement clandestin de l'Allemagne.

lemeht évoqué ce. matin, en séance publique. Encore une fàcheuse affaire pour la Ligue Malgré les avertissements de la Société des Nations, les deux parties n'en ont pas moins continué à se battre. Aristide Briand n'est plus nous avons bien méconnu sa force pour crier « Arrière les canons » et arrêter le feu. M. de Madariaga, représentant de la démocratique Espagne, a bien jeté l'anathème contre les Etats en rupture de pacte, mais on a simplement décidé de nommer une petite commission pour enquête et faire rapport.

Comme pour la Chine et la Mandchourie, on nous affirmera certainement que le Grand Chaco est un pays à droits spéciaux, ce qui ne permet pas à la Société des Nations d'agir efficacement. Le conseil ne manquerait pas de nous prouver aussi que le nord et l'est de la France sont des territoires à droits spéciaux ayant été si souvent envahis ̃• s'ils étaient occupés une fois de plus par les armées allemandes. Qu'on ne nous traite point de pessimiste. M. Paul-Boncour disait lui-même, ce matin, en pleine séance du conseil « Quand un conflit se prolonge entre deux Etats, c'est une défaite pour la Société des Nations. » Elle n'en est pas sa dernière

̃*•

;s.

J'avais annoncé hier que M. Henderson, président de la conférence du désarmement, s'efforçait d'amener le bureau à discuter, lundi ou mardi prochain, la demande du Reich relative à « l'égalité des droits ». M. Henderson s'est entretenu de la question, cet après-midi, avec M. Politis, vice-président de la conférence M. Bénès, rapporteur général, et sir Eric Drummond, secrétaire général de la Société des Nations. II a pu constater que cette initiative était désapprouvée par ses collègues. Mais il n'y a point renoncé pour cela. Il voudrait que l'on nommât un comité, au sein du bureau, pour étudier la demande du Reich et faire rapport dans une dizaine de jours.

D'ici là, l'Allemagne n'aura-t-elle pas soumis sa demande à l'Assemblée elle-même de la Société des Nations, qui doit se réunir lundi ? On le craint. A quelque chose malheur est bon. L'occasion serait toute trouvée pour nos délégués d'ouvrir le dossier des armements secrets du Reich. Si l'Allemagne choisit la tribune la plus retentissante pour soumettre ses revendications, nous devons agir de même pour réfuter ses thèses.

M. von Neurath, qui est arrivé hier de Berlin, n'a pas encore révélé sps intentions. Il s'est contenté de réaffirmer ce soir, en recevant la presse, que le gouvernement du Reich ne participerait pas aux travaux de la conférence du désarmement jusqu'à ce que l'égalité des droiîs lui ait été reconnue.

M. Paul-Boncour s'est entretenu avec sir John Simon et les ministres des affaires étrangères de Pologne et de Yougoslavie. Le secrétaire d'Etat au Foreign Office a vu également M. von Neurath. Ces conversations se poursuivront demain, sans que l'on puisse encore préjuger les résultats qu'elles donneroni.

James Donnadieu.

1 LE SUCCË$

1

DES CONVERSIONS ET LE Il

BUDGET DE 1933

Au cours du Conseil de Cabinet d'hier, M. Germain-Martin, ministre des finances, a fait connaître les résultats nettement favorables des conversions. Un échange de vues a eu lieu ensuite au sujet du projet de budget de 1933 et des moyens de réaliser l'indispensable équilibre.

En l'absence de M. Palmade, ministre du budget, aucune décision n'a été prise. Il ne semble pas que la commission des finances de la Chambre puisse se réunir avant que la grande majorité des budgets de dépenses des différents ministères et services ne soit mise à sa disposition. Or, il ̃n'y en ce moment que douze budgets à peine qui sont prêts à être examinés par la commission. >,

L'HEURE QUI PASSE

Eros perdu et retrouvé

Ce temple d'Eros qui au temps du paganisme était l'orgueil de la ville de Thespies et des sites béotiens, cet édifice dont les œuvres d'art étaient fameuses dans tout le monde antique, ce sanctuaire vers lequel, plus de deux cents ans après l'avènement -du christianisme, accourait encore une foule de fidèles, a été retrouvé, ou du moins l'on nous dit enfin à quel endroit il s'élevait. En vain, depuis longtemps, les archéologues s'efforçaient de le repérer ses traces étaient si bien effacées par les siècles que les efforts des chercheurs demeuraient inutiles. Notamment deux Français, il y a quarante ans, y perdirent peine et patience. Un jeune savant grec a été plus heureux,et. de minutieuses-recherches lui ont permis d'identifier au pied de VHelicon les vestiges du temple de l'Amour. En voilà assez pour rendre célèbre son nom, encore que ce nom soit un peu long, et difficile à prononcer pour.les personnes au souffle court Papayannopoulos-Palaios.

Des crédits vont être accordés" et des fouilles entreprises. Elles ne permettront pas de retrouver la belle image d'Eros ce bronze, ravi à Thespies par Caligula, restitué par Claude, volé de nouveau par Néron, fut consumé lors de l'incendie de l'an So après J.-C., à Rome, dans la maison d'Octavie, où il avait été placé. Mais peut-être aura:t-on la bonne fortune de recueillir soit la copie que Menodon avait faite de ce chef-d'œuvre de Praxitèle, soit quelque débris émouvant de l'Aphrodite du grand statuaire, ou de la statue de Phryné. Car Phryné, après fortune faite, était devenue dame patronesse et bienfaitrice de Thespies, sa ville natale, et l'hétaïre avait offert des présents magnifiques au sanctuaire du dieu dont elle était l'une des plus actives servantes. L'Aphrodite comme l'Eros étaient dus à sa générosité, et elle avait donné aussi sa propre effigie. Celle-ci même, croit-on, était tout en or, ce qui diminue, évidemment, les chances que nous avons de la récupérer.

Avant d'avoir en Phryné une riche cliente, Praxitèle l'avait eue pour modèle. Alors qu'elle vendait dans les rues d'Athçnes des légumes, et plus spécialement des câpres, alors que sa jeunesse de pauvre fille mal vêtue était inaperçue des passants, l'artiste l'avait remarquée et avait deviné de quelles splendeurs la nature l'avait comblée. Au surplus, cette petite marchande des quatre saisons n'était, quant à la figure, qu'une jolie laide et dans un de nos décents concours -de beauté moderne, elle n'obtiendrait certes pas assez de suffrages pour devenir reine de son pays, encore moins « Miss Univers ». Ses traits étaient incorrects, et le teint de ce minois chiffonné était tel qu'il faisait penser au ton des vertes reinettes d'où ce surnom de Phryné donné à la jeune Mesarète, surnom ailé qui a traversé les siècles. Mais son corps était si parfait que, pour honorer Vénus, les sculpteurs se bornaient à le copier scrupuleusement.

Le connaîtrons-nous, ce corps admirable et charmant ? C'est peu probable. Et cela vaut peut-être mieux ainsi. Les formes de Phryné ne seraient probablement pas du goût d'aujourd'hui et nos contemporaines feraient la moue en ne trouvant pas assez mince, assez dépouillée de toute rondeur cette célèbre beauté. Il est vrai que Phryné, si elle était présente, leur rendrait dédain pour dédain, car elle ne les comprendrait pas de livrer à peu près tout d'elles-mêmes, sous prétexte de sport ou d'hygiène. Plus délicate, et par suite plus habile, Phryné avait, bien soin de ne pas s'exhiber à demi-nue sur les plages ou dans les piscines pour la satisfaction du premier margoulin venu: ses historiens nous apprennent qu'elle ne se montrait en public, que voilée de la nuque au talon et du menton à l'orteil. (Elle ne fit, comme l'on sait, qu'une exception à cette règle, en faveur de la magistrature assise.) Mais comment nos contemporaines adopteraient-elles une stratégie si contraire à leur passion de l'exhibition ? Les subtils secrets de la volupté païenne sont plus profondément enfouis que les débris des temples grecs, et le sol entr'ouvert de l'Hellade ne pourra jamais 1 nous les livrer. ̃

nous les livrer. Raymond Lécuyer. i

AVANT

LES ÉLECTIONS

LE~ ÉLECI'IOIolS

SÉNATORIALES

LE CAS DE M. BRENIER

On suit que la préparation des élections sénatoriales dans l'Isere a donné lieu, mercredi dernier, à une discussion très chaude au comité exécutif du parti radical. En effet, un conflit a surgi entre la Fédération (!e l'arrondissement de Vienne qui' entendait présenter une liste n'eussent figuré oue des radicaux et notamment M. Serlin, secrétaire général de la mairie de Lyon et conseiller général de l'Isère, et la Fédération départementale qui a résolu de faire jouer le carlul dès le premier tour et de présenter une liste formée de trois candidats radicaux et d'un socialiste. `

Le socialiste sera M. Brenier, sénateur sortant, qui a reçu l'agrément de son parti. Or, M. Brenier se trouve dans une situation assez spéciale. Industriel, il a été mis il y a quelques mois en liquidation judiciaire. Le fait fut porté à la connaissance du garde des sceaux par M. Dejiais, député de Paris. Aux termes de l'article 21 de la loi du 4 mars 1889, M. Brenier aurait dû, dans ces conditions, être réputé ipso facto démissionnaire. Et beaucoup même estimaient qu'il ne lui était pas possible de faire de nouveau acte de candidat. Il est vrai qu'un jugement du tribunal de Vienne a prononcé, le 13 septembre dernier, la réhabilitation de M. Brenier. Mais ce jugement aurait été frappé d'appel. L'appel étant suspensif, il semble bien que l'industriel en liquidation ne soit plus sénateur et ne le puisse plus devenir.

Cependant, M. Wahl, professeur à la Faculté de droit de Paris, dans une consultation qu'il a donnée au Temps, n'est pas de cet avis.

D'après lui, la déchéance de mandat n'est pas acquise de plein droit. Il faut que le Sénat la prononce. Or, le bureau du Sénat n'a pas été saisi par le gouvernement d'une requête à cette fin. "D'autre part, selon -51. Wahl, aucune disposition légale n'empêche M. Brenier de se présenter aux élections, fût-il réputé incapable, car le droit de validation n'appartient qu'au Sénat.

Si donc, M. Brenier était élu, poursuit M. Wahl, ou bien le jugement de réhabilitation aurait été confirmé par la Cour ou bien il aurait été infirmé. Dans le premier cas, l'élection serait régulière dans l'autre, ce serait l'invalidation.

Si les circonstances faisaient que. les magistrats d'appel n'eussent pas encore statué au moment de la vérification des pouvoirs, la commission pourrait proposer l'invalidation. Mais il est probable qu'elle aimerait mieux attendre la décision de justice.

Ajoutons que le Temps croit savoir que l'appel contre le jugement de Vienne n'aurait pas encore été interjeté.

Quoi qu'il en soit de la situation juridique de M. Brenier, il est permis de se demander s'il a bien toute l'autorité morale nécessaire pour siéger dans la haute Assemblée. Et l'on a le droit de s'étonner ùe l'attitude d'une Fédération radicale qui se croit tenue à l'alliance avec les socialistes et qui renonce, dès le premier tour, à affirmer l'indépendance et l'autonomi' du parti et qui sacrifie au cartel un militant, collaborateur et ami du président du Conseil. Quel jeu

On dit que l'appui maçonnique est acquis au socialiste Brenier et qu'il faut trouver là la raison de l'attitude de M. Perrier. C'est fort possible. Mais il y faut voir aussi une preuve nouvelle des sentiments de toute une fraction du parti radical qu'un goût pervers jette dans les bras de l'Internationale et conduit à toutes les abdications devant les ennemis de la patrie et de la propriété.

Et voilà qui promet à M. Herriot des heures sans agrément à Paris et à Toniouse.

s .-A^^A.. “̃–

U œuvre française et anglaise en Chine Par le Docteur A. LEGENDRE

Nous avons dit récemment comment la faction de Nankin raconte l'histoire des relations politiques de son pays avec l'Europe, « période d'humiliation nationale » pour tout Chinois, déclare-t-ei!e, période aussi d' « exploitation cynique » de son territoire par cette même Europe, a.joute-t-elle. C'est le fameux « servage économique que nous aurions, 1)arait-il, imposé à la Chine, servage allant jusqu'au « pillage organisé" de tous les produits du pays, sous le couvert de transactions commerciales. Donc, la vaste Chine ruinée par l'étranger et lui devant toute sa misère, tout son désordre actuels. Telles sont les accusations. Quelle est la réalité ? Est-ci1 que l'Europe serait vraiment la cause originelle des malheurs de la Chine ? :t Jugez-en.

Le vieil Empire chinois. depuis d"s siècles, sommeillait. Il vivait dans la* médiocrité, secoué de temps en temps par des crises intérieures, lorsque la famine, fléau périodique de ce pays, soulevait la plèbe pressurée, si passive d'habitude. Le commerce, l'industrie restaient très localisés, ne pouvaient. faute de moyens de transport faciles, prétendre à un progrès quelconque. Le dirigeant, le lettré trônait dans sa suffisance stérile, dédaigneux de tout concept qui n'était pas le sien, réfractait surtout à tout changement. Pendant .•!>. temps, la masse peinait, s'assurant difficilement le pain ou le riz quotidien. L'Européen (surtout le Français., et


l'Anglais) est venu avec sa vigueur, sa volonté créatrice. H infusa de' la vie au vieux corps engourdi, figé dans des routines séculaires. Il apporta son or avec ses techniciens et ce fut une renaissance économique de la Chine. Des voies ferrées furent construites, par exemple la grande ligne Hankéou-Pékin, qui réunit enfin le vaste bassin central à la Chine du Nord. Les fleuves aussi se couvrirent de navires à vapeur qui, avec les chemins de fer, décuplèrent la facilité des échanges.

On peut même ajouter que, sans la résistance du. vieux lettré, d'autres voies se seraient créées et des millions de Chinois n'en seraient pas réduits, comme avant, à jouer le rôle de bêtes de somme, de porteurs en balançoire, sur les abominables routes de tant de provinces. .Qui donc aussi, pour améliorer le sort du paysan imprévoyant, a tenté de reboiser ce grand pays dévasté, privé de toute forêt ou pâturage ? Qui donc s'est occupé de transformer la sériciculture,si primitive, d'introduire aussi des graines nouvelles, les meilleures variétés de coton, par exemple, en un pays où aucune sélection ne se fait, ni végétale, ni animale ? Qui a créé des laboratoires dans les grands centres accessibles, combattu les épidémies, la mortalité infantile, une mortalité qui fauche de 50 à 60 pour 100 des enfants en cette vieille Chine si attardée ?

En outre, en période de famine, si fréquente, qui donc encore forme des comités de secours, donne son argent sans compter, distribue aux affamés des milliers de tonnes de vivres ? Qui donc ainsi a sauvé, ces 15 dernières années, des millions de paysans et ouvriers ? C'est l'Européen, non le Chinois, si indifférent devant les fléaux qui le déciment. Il y a aussi ces grands ports créés par notre initiative, ces grands centres, comme Shanghaï, si prospères actuellement, noyaux animateurs de tout commerce, de toute l'industrie chinoise, qui s'appellent « Concessions ». C'étaient primitivement des parcelles de terrains

sans valeur abandonnées a ir.urupœu par une Chine hostile. M classe mandarinale entendait ainsi s 'trous isoler, nous, les Barbares de l'Océan, nous parquer et nulle part, hors de ces enceintes, pouvait-on acquérir un lopin de terre, une maison ? Sur ces terrains sans valeur, notre puissance de travail, «l'organisation a fait surgir des cités, de vrais « emporiums », où le Chinois vient vivre à côté de nous, y chercher bien-être et sécurité. Il est donc exagéré de dire que l'Européen a mis la main sur les grandes cités de la Chine, les administre à sa façon au mépris de la souveraineté chinoise. Ce qu'il régit, c'est le terrain concédé, la cité créée par son labeur surtout, ses capitaux. La Chine ne peut s'en prendre qu'à ellemême de la situation actuelle, et non aux traités. Ces Concessions étrangères sont des oasis dans l'anarchie, des refuges ardemment recherchés par le Chinois de toute classe sociale. Toutes les grandes banques, les grandes maisons de l'Univers ont ici groupé leurs moyens d'action capitaux et technicité. Ce monde étranger des affaires travaille la main dans la main avec les industriels et commerçants chinois. Il faut même ajouter que les capitaux étrangers jouent un tel rôle que ce serait l'effondrement de tout, le commerce chinois si les banques européennes fermaient leurs portes. Telle est l'œuvre de l'Européen en Chine. Mais ce qui apparaitra étrange, c'est que M. Vandervelde ait écrit dans le Peuple, pour attribuer cette belle œuvre. à qui ? Ne riez pas aux politiciens du Kouo Ming Tang Bref, si la situation économique de ht Chine n'a pas encore sombré dans l'anarchie présente, elle le doit uniquement à l'action étrangère et aucun doute que tout y croulerait demain dans un chaos sans nom si le Kouo Ming Tang réussissait à nous chasser de son pays, suivant son désir. En un mot, la Chine n'est plus qu'une épave qui ne saurait se dégager de sa détresse que par l'aide constante, intime de l'Européen. Or, aujourd'hui, Nankin cherche par tous les moyens à renouer avec Moscou, cherche son appui direct contre les « chiens d'impérialistes » que nous sommes. Moscou se fait tirer l'oreille, mais c'est pour mieux imposer ses volontés. La propagande soviétique ne fera donc que s'accentuer en Chine et non moins en Indochine, aux Philippines et à Java par l'intermédiaire des Chinois si nombreux sur ces terres et si influents sur l'indigène. Naturellement, les manuels scolaires du Kouo Ming Tang, cet étalage de mensonges et de haine, seront plus répandus que jamais dans ces colonies, en particulier dans notre Indochine.

A propos de ces manuels, une réflexion ici s'impose comment se fait-il que la S. D. N. n'ait jamais protesté contre leur teneur, contre l'excitation si dangereuse qu'elle provoque chez une énorme masse humaine ? Comment Genève peut-elle tolérer un enseignement officiel d'une xénophobie enragée qui empoisonne l'âme même des enfants, de millions d'enfants chinois, sans compter celle des petits indigènes des colonies étrangères ?

Dr A. Lëgendre.

-^S^S^

POUR DECIDER GANDHI

A CESSER LA GREVE DE LA FAIM Poona, 23 septembre. Contrairement à ce que l'on espérait, « il a été impossible de soumettre ce soir à Gandhi un projet d'accord final entre Indous et intouchables », les chefs des partis n'ayant pas encore pu commencer à l'élaborer.

Les négociations se sont poursuivies toute la journée mais n'ont pas encore abouti à un accord final.

Gandhi, au cours d'une interview, a affirmé à nouveau sa conviction que le plan britannique d'électorats séparés menace de placer un obstacle important au projet de réforme. Gandhi a ajouté qu'il ne fallait uas croire que sa décision d'observer la brève de la faim constituait une manœuvre politique. « C'est, a-t-il dit, un effort spirituel, résultat de cinquante années à la poursuite d'un idéal, qui est de délivrer plusieurs millions d'hommes d'un odieux servage religieux et dont le succès rejaillira sur l'ensemble de l'humanité. »

^~•^s^

Toute demande de changement d'adresse doit être accompagnée de la somme de un franc cinquante en timbres-poste pour couvrir une partie des frais de renouvellement

de, la. pande^

Les Cours, les Ambassades, le Monde et la Ville

Cours

S. A. R. le Comte de Paris apprend actuellement à 'piloter et se rend presque chaque jour à l'aérodrome de Deurne, près Arrvers, où, sur un appareil français et sous la .direction d'un moniteur français, le Prince fait de très rapides progrès.

C'est le i'5 septembre, sur le yacht Savaia, escorté d*;s contre-torpilleurs Nicolosoda-Rccco et Panaaldo, que S. M. le Roi d'Italie s'embarquera à '.Naples pour son voyage en Erytturée.

De grandes manifestations célébrant à la fois le souverain et le cinquantenaire de l'Italie en Afrique se dérovuleront durant son séjour. Victor-Emmanuel III se rendra entre autres sur les hauts plateaux et .spécialement dans la plus riche riégion de l'Erythrée, celle de Tessenei, qui confine au Soudan égyptien il inaugurera la ligne-de chemin de fer qui relie Asmara, la capitale, avec Agordat, et visitera l'ossuaire élevé ère territoire érythréen à la mémoire des morts de la bataille d'Adoua.

Le séjour se termine/^ par une grande revue militaire à Asmara.

Après une escale à Hambourg, dont il a visité l'aéroport, S. A. R. le Prince de Galles est arrivé à Copenhague.

Vingt-cinq appareils danois s'étaient portés à la rencontre de l'avion princfcr.

Sur le terrain d'atterrissage se trouvaient LL.'AA. RR. le Prince Valdemar et ses fils, le Prince Eric, le Prince Axel, le Prince Vigo de Danemark, ainsi que le ministre d'Angleterre et de nombreuses personnalités navales, militaires et civiles.

Les Princes se rendirent ensuite au palais d'Amaliénbourg, habitation de S. M. le Roi Christian, où résidera l'héritier de la Couronne d'Angleterre pendant son séjour.

Monde officiel

Un banquet a eu lieu à Tétouan, au palais du haut-commissaire, en l'honneur des officiers français et anglais qui ont assisté aux manœuvres militaires qui viennent d'avoir lieu.

On remarquait dans l'assistance le général Fabre, le commandant .Petit, les officiers aviateurs capitaines Lebrun et Masselin et le lieutenant Miquel en outre, trois officiers anglais venus de Gibraltar, le colonel Barré, le major Hamilton et le capitaine Horton, étaient également présents.

Dans le Monde

Mme Lïtt a donné dernièrement, à Biarritz, un très élégant dîner en l'honneur de S. A. I. le Grand-Duc Boris et de la duchesse Bo.ris.

Naissances

Le comte de la Besge de Mauvise et la comtesse, née d'Almont, sont heureux de faire part de la naissance de leur fils Hubert. Château de Moison, 15 septembre 1932.

TEMPS PROBABLE Région parisienne. Mauvais temps. Ciel couvert ou très nuageux, rares éclaircies. Pluies, averses et orages. Vent du secteur SudOuest modéré. Température stationnaire. Maximum 23°.

France. Mauvais temps général. Ciel couvert ou très nuageux, courtes éclaircies. Pluies, averses et orages. Vent Sud à Ouest modéré ou assez fort à l'intérieur,' très fort sur les côtes. Température stationnaire.

Aviation. a) RÉGION parisienne Ciel très nuageux par nuages moyens doublés de nuages bas à assez- bas. Pluies .et orages. Vent Sud-Ouest, 50 70 kilomètres à l'heure. V isibilité assez, bonne,

b) Vers Londres, Bruxelles, CologneEn France, comme dans la région parisienne. 2° Au delà, ciel couvert par nuages moyens doublés de nuages bas, avec pluie et orage. Vent Sud-Ouest, 50 à 60 kilomètres à l'heure. Visibilité médiocre à moyenne.

c) Vers STRASBOURG, Lyon, Marseille, Toulouse, Alicantë, Casablanca Comme dans la région parisienne.

Manche. Mauvais temps. Pluies sut- vies de grains, rares éclaircies. Vent Sud-Est puis Sud-Ouest très fort.

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DANS LA MARINE Commandements

Sont nommés au commandement du contre-torpilleur Bison, dans la 2e escadre, le capitaine de frégate Nouvel de La Flèche du contre-torpilleur Guépard, dans la l'e escadre, le capitaine de fregate Marloy.

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La question mandchoue

Le Japon et le rapport Lytton

ToKio, 22 septembre. De l'Agence Rengo

Dans un commentaire consacré aux informations publiées au sujet du rapport Lytton, le Japaa Advertiser écrit « Franchement, on éprouve un peu de désappointement. On avait fermement espéré que la commission ne s'en tiendrait pas au simple problème juridique et s'efforcerait de s'attacher aux réalités, mais si les renseignements recueillis sont exacts, la commission a échoué dans cette tache. Les recommandations, d'après les précisions obtenues jusqu'ici, semblent surtout fondées en théorie et n'ont en cette qualité qu'une valeur tout au plus théorique. La commission peut bien proposer le maintien de la souveraineté chincise en Mandchourie et la démilitarisation de ce territoire, mais les faits sont là le Japon a maintenant reconnu le Mantchoukouo et a conclu un protocole d'alliance qui prévoit le séjour de troupes japonaises en Mandchourie, dans le but de préserver le Mantchoukouo de tcut danger intérieur et extérieur, et ces faits ne se laissent pas modifier par une argumentation théorique. »

Le Mantchoukouo et les puissances Tokio, 22 septembre. Le correspondant de Changchoun de l'Agence Rengo déclare sans fondement la nouvelle publiée par le journal Asahi et selon laquelle le Mantchoukouo demanderait aux puissances de le reconnaître dans les six mois et, en cas de refus, ne reconnaîtrait pas leurs droits et intérêts acquis précédemment, nouvelle à laquelle, d'ailleurs, on n'accordait pas créance ici.

D'après cette agence, le Mantchoukouo est en train d'élaborer un projet de traité commercial qu'il espère négocier avec les puissances et il envisage des opérations de grande envergure contre les bandits dès le début de cet hiver.

Cette attitude donne à penser que le Mantchoukouo reconnaît la nécessité de faire disparaître la menace du banditisme pour assurer la sécurité dans le nouvel Etat des existences et des biens des étrani gers et acquérir leur conflan-ce.

Mariages

Récemment a été célébré, dans la plus stricte intimité, le mariage de Mlle Marie-Geneviève Jeanbin avec M. Guy de Vilmorin. On annonce le prochain mariage de Mlle Solange de Lammerville, fille du général comte de Lammerville et de la comtesse, née Maistre, décédés, avec le comte Hermann de Seguin Lavelanet, médaille militaire, croix de guerre, fils du comte de Seguin Lavelanet et de la comtesse, née Jarossay, décédés. Le 20 septembre a été célébré à Villenave-d'Ornon (Gironde), le mariage de Mme Elisabeth Elsen, d'Anvers, avec M. Yves Sterlin, chevalier de la Légion d'honneur, croix de guerre. Château Haut Madère, Pont-de-laMaye. ,< On annonce le prochain mariage de' M. Jean-Marie Lebrun, ingénieur, fils du président de la République, avec Mlle BernadetteFrançoise Marin, fille du capitaine d'infanterie en retraite, grand mutilé de guerre. Le mariage civil aura lieu dans l'intimité des deux familles, au début du mois d'octobre, à la mairie de Rambouillet, et la cérémonie religieuse deux jours plus tard, en l'église paroissiale de cette ville.

Ces jours derniers a été béni, en l'église orthodoxe russe de la rue Daru, le mariage de Mlle Hélène de Youriévitch* fille de M. Serge de Youriévitch, ancien chambellan de S. M. l'Empereur Nicolas II, ancien attaché à l'ambassade de Russie, officier de la Légion d'honneur, et de Mme de Youriévitch, née Lipovatz, avec M. Paul Zanesco, secrétaire de la légation royale de Roumanie, fils de M. Alexandre Zanesco et de Mme Zanesco, née Lahovary. La cérémonie religieuse était présidée par l'archiprêtre Smirnoff.

Le parrain de la mariée était S. A. I. le Grand-Duc Alexandre de Russie, qui, souffrant, s'était fait représenter par M. de Schabelsky, ancien chargé d'affaires de Russie, maréchal de noblesse.

Reconnu dans la nombreuse assistance M. Zanesco, chargé d'affaires de la légation royale de Roumanie à Rome S. Exc. M. Davila, mi'nistre de Roumanie 11 Washington M. Zeuciano,. ministre de Roumanie prince Ghika, M. Ghiorgou, conseiller de la légation royale de Roumanie M. Valimoresco, duchesse de Morny, M. Tatischeff, M. Pantazzi,duç, de Morny, prince et princesse Kotchoubey, princesse Salomé Obolensky, princesse Alexandre Obolensk-y, comtesse Lamsdorf, Mme Vesnitch, M. Wasiltchikoff, M. et Mme Serge de Youriévitch, baron Schilling, baron Grotthus, M. et Mme Sienkevicz, M. et Mme Edouard Laffon, M. Goursac, M. et Mme Goremykine, Mme Hitrovo, M. et Mme Roumanoff, M. de Grikolewsky, M. Archibald, etc.

A la campagne, à la montagne, à la mer, à la chasse, en auto, ayez toujours avec vous le ravissant flask de poche de Rhum Saint-James, contenant 1/8° de litre, du produit célèbre. C'est le plus parfait cordial et stimulant connu. Le demander partout*

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LE PILOTE SIGUERIN A BATTU DEUX RECORDS D'ALTITUDE Le pilote Siguerin qui avait battu mercredi le record du monde d'altitude avec 500 kilogs de charge en montant à 10.450 mètres, a refait hier une nouvelle tentative, cette fois contre le record du monde d'altitude avec 1.000 kilogs de charge. Il a atteint la hauteur de 9.400 mètres, réussissant à battre le précédent record que détenait Burtin avec 8.089 mètres. Ces deux belles performances de Siguerin ont été accomplies avec un avion Bréguet-19 moteur Gnome-Rhône K. 14, 700 CV. à compresseur. Il est intéressant de noter que ce moteur avait été monté sur l'avion il y a un mois et n'a subi aucune préparation en vue de cette tentative de record.

Le succès de Gnome n'en est que plus significatif et démontre une nouvelle fois tous les heureux progrès qu'on peut attendre de la surcompression.

Le professeur Piccard

fait une conférence

en présence du roi Albert Bruxelles, 23 septembre. Le roi Albert, le prince Léopold, les ambassadeurs de France et de Grande-Bretagne, le ministre de Suisse à Bruxelles et de nombreuses personnalités du monde scientifique ont assisté aujourd'hui, au Palais des Académies, à une conférence du professeur Piccard, sur les résultats de sa seconde ascension dans la stratosphère.

Après avoir exprimé ses remerciements aux souverains belges et au Fonds national de recherches scientifiques, le professeur Piccard a rappelé que sa première ex-j périence n'hait pas donné les résultats qu'on était en droit d'espérer.

Avant ensuite exposé par le menu les préparatifs de sa seconde ascension, l'orateur a déclaré que, suivant la formule adoptée par la Fédération internationale des Aéro Clubs, son ballon avait atteint 16.201 mètres mais le physicien, se basant sur plusieurs observations d'ordre purement scientifique, estime avoir atteint une altitude de 16.940 mètres.

Le professeur Piccard a fait ensuite un exposé technique duquel il y a lieu de retenir que lui et son assistant ont pu mesurer le rayonnement cosmique jusqu'à 14.000 mètres et constater la très grande radioactivité de la stratosphère.

LA VALLEE DU RHONE

EST RAVAGEE PAR L'ORAGE

~f.

Valence-sur-Rhone, 23 septembre. Le cyclone qui s'est abattu sur tout le cours de l'Eyrieux, a causé une véritable catastrophe. La pluie a commencé à tomber hier soir sur les hauts plateaux du Vivarais et, ce matin, une bourrasque sans précédent a enflé démesurément les ruisseaux et rivières. Le terrain, désagrégé, a suivi les pentes, poussé par les masses d'eau, iusqu'au fond de la vallée. La Guyère et le Tallaron, affluents de l'Eyrieux, ont entrainé tout sur leur passage, de même que ce dernier jusqu'à son confluent avec le Rhône. Châtaigniers, pommiers, pêchers, vignes, arbres de toutes sortes ont été arrachés et entraînés. A Pont-de-Chervil, un habitant signale avoir vu passer un cheval et trois vaches.

La voie du chemin de fer départemental de la Voulte au Puy a été coupée par la ;hute d'un énorme rocher à 20 mètres de Saint-Sauveur-de-Montagut, et, plus haut, à Pont-de-Chervil, entre Saint-Sauveur et cette dernière localité, la route est coupée en plus de dix endroits, de même qu'entre Saint-Laurent-du-Pape et Beauchastel. La passerelle de cette localité lancée sur l'Eyrieux a été emportée vers 16 heures, de même que le pont en construction en amont de celui-ci.

Dans la plaine, la hauteur d'eau atteint quatre mètres et plus,

Deuils

La comtesse Henry de Bruchard, le comte Alain de Bruchard, le comte et la comtesse Louis de Bruchard, Mme Chavrebières de Sal ont la douleur de faire part de la perte cruelle qu'ils viennent d'éprouver en la personne de Mlle Madeleine de Bruchard, pieusement décédée dans sa vingtième année à SaintGeours-de-Maremne (Landes).

Les obsèques du lieutenant Anthoine, du 2° régiment étranger, tué à l'ennemi le 11 septembre à Tazigzaout, seront célébrées le mercredi 28 septembre, à dix heures, en l'église Saint-Louis des Invalides.

De la part du général et de Mme Anthoine, de Mme Ch. Géraud, de Al. François Anthoine, de M. et Mme Henri Sabouret, de MM. Philippe, Guy et Claude Sabouret, du général et de Mme Duchêne, de M. et Mme H. DurañIhon et de toute la famille. Le présent avis tient lieu d'invitation.

Nous apprenons la mort de la générale Guéneau de Montbeillard, née Boucher d'Argis. Château de l'Epinay, Carquefou (Loire-Inférieure), 21 septembre.

Nous apprenons la mort de M. Jules Fagard, industriel, conseiller du commerce extérieur de la France, administrateur de la Société Jif. Les obsèques auront lieu aujourd'hui samedi, à dix heures précises, en l'église Saint-François-Xavier, 39, boulevard des Invalides, à Paris, où l'on se réunira.

De la part de Mme Jules Fagard, sa veuve; de M. et de Mme Charles de Vries, du docteur et de Mme Pierre Dreyfus Le Foyer, ses enfants.

On nous prie d'annoncer la mort de Mme Pierre Legrand, née Jacqueline Fougerolle. Les obsèques auront lieu mardi 27 septembre, à dix heures, en l'église Saint-Jean-Baptiste (158, avenue de Neuilly), à Neuilly-sur-Seine, où l'on se réunira.

Le présent avis tient lieu de faire-part. Mgr Lamarche, gouverneur ecclésiastique Je Saint-Domingue, est mort récemment. On annonce la mort, survenue à Devizes (Wiltshire), de l'amiral John Luce. L'amiral John Luce a participé notamment à la bataille des îles Falkland. Il était âgé de soixante-deux ans.

Nous annonçons d'autre part la mort de M. Maurice Holleaux, membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, ancien directeur de l'Ecole d'Athènes.

Le commandant Prosper Germain vient de mourir à Paris, à l'âge de soixante-huit ans. Tout jeune officier de marine, il avait participé en Afrique aux premières expéditions coloniales et avait aidé à la prise de Behanzin. Il avait alors été fait chevalier de la Légion d'honneur à vingt-huit ans.

A Madagascar, il s'était trouvé près de Jof-

Académie des Inscriptions

Mort de M. Maurice Holleaux C'est avec une véritable stupeur, avec l'émotion la plus vive, que les membres de l'Académie des inscriptions ont appris de leur secrétaire perpétuel, au moment où ils se réunissaient, hier, la mort subite de M. Maurice Holleaux, que venait d'annoncer à M. René Gagnât le fils de l'éminent helléniste.

M. Holleaux prenait ses vacances au Limon, près de La Ferté-sous-Jouarre, et rien ne pouvait faire pressentir sa fin soudaine. Tout récemment encore, il était venu à l'Institut, participer aux travaux de l'Académie, très actif et en parfaite santé. La belle carrière de ce savant est connue. Nous n'en fixerons rapidement que quelques points, avant l'hommage qui sera rendu vendredi prochain à la mémoire de M. Holleaux par M. Etienne Michon, président de la Compagnie.

Maurice Holleaux, né en 1858, sortait à vingt-trois ans de l'Ecole normale supérieure et passait à l'Ecole française d'Athènes. Il dirigea, comme membre de cette école, les fouilles du temple d'Apollon Ptoos, en Béotie, dégagea les soubassements du sanctuaire, découvrit toute une série de sculptures archaïques, de bronzes, d'inscriptions puis, dans une chapelle voisine, Je texte du discours prononcé à Corinthe, en 67, par Néron, pour annoncer aux Grecs qu'il leur accordait leur liberté.

Revenu en France, Holleaux était nommé professeur à la Faculté des lettres de Lyon. 11 devait continuer son enseignement à la Sorbonne. Mais il avait la nostalgie de la Grèce, et sa plus grande joie fut de repartir pour Athènes, comme directeur, cette fois, de l'école où, pensionnaire, il avait fait de si beaux travaux. Ce fut alors qu'il continua, et avec un succès qui allait rendre son nom célèbre dans le monde entier, le déblaiement des ruines de Délos, qu'avait si heureusement commencé HomoUe.

Il avait été élu en 1925, en remplacement de M. Louis Havet.

Le corps de M. Holleaux sera transporté aujourd'hui à Paris et déposé au cimetière Montparnasse, où auront lieu les obsèques demain dimanche, à dix heures et demie, en présence du bureau et des membres de l'Académie des inscriptions.

La séance a été levée en signe de deuil. Notons qu'à l'ordre du jour de cette séance Holleaux avait fait inscrire un de ses disciples, M. Devotour, pour une communication sur un fragment de la constitution de Delphes et sur Aristote. Sans doute n'eût-il pas manqué de venir entendre et soutenir cette étude

En comité secret, l'Académie a pris connaissance d'une lecture sur « les petites villes grecques d'Egypte », par M. Jouguet, lecture qu'elle a prié celui-ci de répéter le 25 octobre, en séance publique annuelle des cinq Académies, sous la Coupole.

Ch. Dauzats.

^^s^

LES CENDRES DE CHARLES X SONT TRANSPORTEES EN ITALIE Vienne, 23 septembre. Six sarcophages des Bourbons, autrefois inhumés dans un caveau de famille du couvent des Franciscains à Castagnevizza, près de Goritz, au pied de Monte-Santo, et contenant les restes du roi de France Charles X et de cinq princesses et princes, avaient été transportés, durant la guerre, à Vienne, alors que Goritz était le centre des opérations militaires. Les sarcophages ont été renvoyés aujourd'hui à Castagnevizza. C'est à la suite d'une demande du prince François-Xavier de Bourbon-Parme, un frère de l'ex-impératrice Zita, que le gouvernement autrichien a autorisé le transport de ces sarcophages en Italie. Les cercueils transportant les dépouilles princières ne seront expédiés que lorsque les sarcophages seront arrivés à destination. Les sarcophages en marbre pèsent chacun environ 3.000 kilos et sont des chefs-d'œuvre de sculpture. Ils étaient déposés,, depuis le mois de mai 1915, au château de Schœnbrunn, tandis que les cercueils avaient été placés dans les calacombes du couvent de l'ordre des Carmélites à Doeblig-

fre et de Gallieni quand la Reine Ranavalo avait dû être surveillée, puis exilée.

Il était enfin connu pour avoir inventé le transmetteur-manomètre automatique qui est en usage sur tous nos navires de guerre et dans beaucoup de marines étrangères. Nous apprenons la mort du baron Fernand de Gaullier des Bordes, décédé au château des Bordes.

Les obsèques de la marquise de Quinsonas, née Oudinot de Reggio, ont été célébrées avant-hier jeudi en l'église de Creys (Isère), au milieu d'une affluence considérable venue de tous les points du département de l'Isère et des régions avoisinantes.

Le deuil était représenté par le marquis de Quinsonas et le comte de Quinsonas, fils de la défunte; le marquis de Chavagnac, son gendre; le baron Gaston de Foucaucourt, MM. François-Henri et Odon de Quinsonas, le comte de Chavagnac, le vicomte de Montecler, le comte Robert d'Argentré, le vicomte de Legge de Kerléan, ses petits-fils, et le duc de Reggio, son neveu.

Du côté des dames, par la marquise de Chavagnac, sa fille; la marquise de Quinsonas et la comtesse de Quinsonas, ses belles-filles; la baronne Gaston de Foucaucourt, Mlles Monique, Marie-Françoise et Antoinette de Quinsonas Mlles Yvonne, Jehanne, Bonne et Marie de Quinsonas; la vicomtesse de Montecler, la comtesse Robert d'Argentré, la vicomtesse de Legge de Kerléan et Mlles Nicole et Etiennette de Chavagnac, ses petites-filles, et la duchesse de Reggio, sa nièce.

Devant les membres de la famille était placé le comte Charles-Louis de Kergorlay, représentant Monseigneur le Duc de Guise. La messe a été dite par l'abbé Tramont, curé de Creys, et l'absoute donnée par l'archiprêtre Gobelins, curé de Morestel, représentant S. Exc. Mgr l'évêque de Grenoble. L'inhumation a eu lieu dans la sépulture de la famille.

M. Bill Scott, attaché commercial de la légation britannique à Vienne, vient de mourir subitement dans cette ville.

Mlle Constance Fliess, agrégée de l'Université, professeur de mathématiques au lycée Victor-Duruy, a succombé dernièrement à Paris.

On annonce la mort de M. Fernand Perrot, inspecteur du contentieux de la Compagnie P.-L.M. Valfkury.

PETIT CARNET;

S Chez Ritz.

Une démonstration faite par les professeurs du véritable Duncan Yo-Yo aura lieu dimanche, au cours du dîner dansant. Le véritable Duncan Yo-Yo sera distribué aux dîneurs.

LA JOURNÉE

A l'Arc de Triomphe, la Flamme du Souvenir sera ranimée par l'Association des A.C. engagés volontaires juifs.

A l'Orangerie des Tuileries Exposition Manet.

Au Pavillon de Marsan Exposition rétrospective du château de Vincennes. Au Musée national de Compiègne Exposition commémorative du mariage de Léopold Ier et de la princesse Louise d'Orléans. De 13 à 17 heures, au Musée d'Ethnographie du palais du Trocadéro Exposition des collections rapportées par le professeur Hivet de sa mission en Indochine.

Au Musée Condé, à Chantilly. De 13 à 17 heures, exposition d'enluminures. Au Parc des Expositions Concours Lépine. Grande fête organisée par la commune libre de Montmartre, avec le concours de nos meilleurs chansonniers.

Au Musée Galliera Les métaux dans l'art.

A 14 heures Courses au Tremblay. La crise serait-elle à son déclin ?

Légère reprise dans le commerce des pierres précieuses

La rue de 'la Paix, qui, depuis trois ans, pâtissait durement de la crise, voit luire enfin des jours meilleurs. Chez les joailliers, les grosses affaires reprennent. Le diamant et les pierres précieuses sont en hausse.

Est-ce l'indice d'un retour à la prospérité, ou, au contraire, cette hausse est-elle due à la crainte d'une inflation générale redonnant au diamant la place de valeurrefuge qu'il occupa de 1926 à 1928 ? Nous avons consulté à ce sujet un des grands diamantaires d'Amsterdam et de Paris.

Pour pénétrer dans son bureau, il faut posséder le fil d'Ariane et ne point s'en dessaisir portes cachées s'ouvrant soudain dans le mur par des jeux de pédales, escaliers secrets, etc. Dans le bureau, grande pièce claire, les roses de Hollande, leur parfum, leur rayonnante gaieté s'opposent aux diamants comme l'antistrophe à la strophe.

Le maître de céans nous accueille fort aimablement.

Il est exact, répond-il, que le prix du diamant brut s'est élevé de 20 0/0. Cette hausse n'a pas été provoquée par des craintes d'ordre monétaire, mais par l'épuisement des stocks, déjà sensible. Vous savez probablement que 95 0/0 des diamants proviennent de l'Afrique du Sud. Le marché est donc contrôlé par les Anglais. Ils ont eu la sagesse de fermer les mines et, par cette mesure, ils ont maintenu les prix d'une façon remarquable.

Je croyais que les stocks étaient si importants que leur écoulement exigerait des années.

En effet, de nombreux achats avaient été opérés à crédit. Aussi, les diamants ordinaires avaient-ils perdu 50 0/0 de leur valeur. La liquidation s'étant achevée, ils vont reprendre peu à peu leur cours normaL

Est-ce que les chercheurs de diamants travaillant dans les champs alluviaux n'ont pas profité de la fermeture des mines pour étendre leur industrie ? Non, car avec la baisse ils ne pouvaient plus gagner leur vie. De ce côté-là aussi, la production fut réduite. Dans quel pays le commerce du diamant a-t-il commencé à reprendre essor ? Dans les centres de l'industrie diamantaire Anvers, Amsterdam et Paris, où l'on enregistre déjà une légère amélioration.

Le chômage a-t-il sévi dans les usines où l'on taille le diamant ?

On n'en a jamais connu de pareil. La hausse du diamant se manifestet-elle au même degré sur tous les marchés ?

A qualité égale, certainement. Mais

il faut distinguer entre les diamants ordinaires et les belles pierres. Ces dernières, à 10 0/0 près, ne se sont jamais éloignées de leur prix et pour une bonne raison seules, de très fortes maisons les détiennent et elles sont assez solides pour les conserver indéfiniment. On peut dire sans se tromper que la marchandise saine n'a pas bougé. C'est un capital qui ne peut baisser que dans la proportion où les impôts payés par le vendeur et le bénéfice qu'il entend retirer de son commerce entrent dans le prix. En somme, une belle pierre doit toujours pouvoir être reprise à 33 0/0 environ au-dessous du prix de vente.

Dans l'industrie diamantaire, quelles sont les places dirigeantes ? 2

<– Londres est le centre de la matière première le diamant brut. Pour le diamant taillé, Anvers, Amsterdam et la France (Paris et le Jura) sont en tête. Vous parliez des impôts. Sont-ils très lourds ?

La taxe de luxe entrave certainement notre commerce. Mais ce qui gêne actuellement la marche des affaires, quelles qu'elles soient, c'est la pénurie des crédits bancaires.

» Les vraies victimes de la crise, dans tous les commerces, sont les honnêtes gens. L'Etat français devrait s'inspirer de l'initiative américaine, ouvrir des crédits à ceux qui, par leur conduite passée, en sont dignes. De cette façon, il lutterait contre le chômage, et la prospérité du pays, l'afflux des recettes budgétaires le récompenseraient bientôt.

» Le mouvement favorable de la Bourse de New-York a déjà redonné un peu d'élan à l'univers s'il persiste et si l'Etat français sait tendre la voile au vent, on peut considérer que la crise est terminée. » Sur ces paroles optimistes (prudemment mises au conditionnel), je prends congé de mon interlocuteur, si compétent, si plein de son sujet.

D. Le Lasseur.

AU CONGRES DE LA NATALITE

DIJON, 23 septembre. Ce matin, a eu lieu la séance d'ouverture du 14e congrès de la natalité.

Après l'allocution de M. Darbois, président de la chambre de commerce de Dijon; M. Georges Risler, président du conseil supérieur de, la natalité, a souligné l'importance que présente le problème de la population l'orateur a déclaré que rien ne devait être négligé pour assurer à la France une plus grande natalité et préconisé la coordination des remèdes moraux avec les remèdes économiques.

« En tout cas, a-t-il déclaré, aucun des avantages si parcimonieusement accordés jusqu'à présent aux chefs de familles nombreuses ne doit être remis en cause. » Après ce discours vivement applaudi, le congrès écouta le rapport de M. Fernand Beberat, vice-président du conseil supérieur de la natalité, relatif aux prévisions statistiques sur le mouvement de la population française, et enfin celui de M. Duval-Arnould sur les allocations familiales. A l'issue de la séance ou matin, un déjeuner a été offert par la chambre de commerce aux personnalités du congrès et les représentants des chambres de commerce de France, au cours duquel ont pris la parole MM. Darbois, Duval-Arnould et Isaac.

Le mystère

de IVTaisons^Liafîitte Les enquêteurs cherchent toujours à éclaircir le mystère qui entoure la mort de M. Donald Ross.

De nouveaux témoins se font connaître chaque jour, mais leurs dépositions n'aident guère -les policiers. Elles révèlent des faits étranges et l'on peut réellement se demander quels sont leurs rapports avec le drame de Maisons-Laffitte. C'est ainsi qu'un témoin a dit avoir vu le dimanche matin, jour probable du crime, une fillette vêtue de rosé jouer au ballon dans le jardin de la villa. De même, une autre personne est venue déclarer qu'elle avait rencontré dans la nuit de mardi à mercredi un automobiliste en jaune, rue de Saint-Germain, à Maisons-Laffitte. Celui-ci aurait dit avoir déposé, rue des Côtes, quelques instants avant, un inconnu rencontré sur la route à iiécon-les-Bruyères. Cet inconnu est-il pour quelque chose dans le drame dont M. Ross fut victime ? Il semble téméraire de l'affirmer. Mais les policiers ont commencé à suivre ces deux nouvelles pistes, sans grand espoir d'ailleurs.

D'autre part, on pu retrouver le carnet de chèques de M. Ross. L'homme d'affaires avait l'habitude de noter sur les souches des chèques qu'il tirait toutes indications utiles. Or les trois dernières souches, libérées de leurs chèques, ne portent aucune inscription. Faut-il en conclure que le meurtrier du malheureux Anglais s'est emparé de ces pièces et s'en est servi après son crime ?

Pendant la journée, l'inspecteur Bredin, de la première brigade mobile, s'est rendu à Saint-Nom-la-Bretèche pour vérifier si, comme l'a déclaré M. Ross junior, fils de la victime, il avait passé l'aprèsmidi de samedi en compagnie de sa fiancée. L'absence du principal témoin, une serveuse de restaurant, a rendu inutile ce déplacement.

flïort du Gotnédien Jules Rondos Depuis quatre mois, le comédien Jules Mondos n'avait pas été revu par ses familiers, qui se montraient inquiets de sa disparition.

Or les habitants de l'immeuble 9, rue Clauzel, dans lequel habitait l'acteur, étaient incommodés ces jours derniers par des émanations fétides qui semblaient parvenir précisément de son appartement. Hier matin, le commissaire de police du quartier Saint-Georges fit enfoncer la porte et découvrit le cadavre du comédien qui était dans un état avancé de décomposition.

Un médecin aussitôt requis déclara que la mort était due à des causes naturelles, probablement à une crise cardiaque. Jules Mondes, qui était né à Charenton, le 30 décembre 1867, joua sur diverses scènes parisiennes et fit de nombreuses tournées en province.

_^4»^s^–

LE BANDITISME EN CHINE Moukden, 23 septembre. Les bandits chinois qui ont enlevé Mrs Pawlcy et M. Corkran ont été aperçus aujourd'hui près d'un immense marécage, à 65 kilo-. mètres environ à l'ouest de Nouchang. Les troupes japonaises et mandchoues envoyees à leur poursuite n'avancent que lentement, le sol détrempé retardant leur marche.

Le chef des bandits aurait déclaré à des paysans qu'en enlevant les deux captifs, il n'aurait fait qu'obéir à la lettre aux instructions données par le maréchal Tchang Sueh Liang. Celui-ci, après avoir été dépossédé de ses fonctions de gouverneur militaire de la Mandchourie par le nouveau gouvernement indépendant mandchou, aurait donné l'ordre de capturer le plus grand nombre possible d'étrangers afin de retarder la reconnaissance officielle du nouvel Etat:par les grandes puis* sancest


Lfl VÉRITÉ SDR It'flGTIOjï FWÇHISE Les Congrès secrets de Paris et de Salzbourg

VIII

Dédié à M. Maurice Pujo, négociateur attitré de l'Action Française auprès de la Préfecture de Police

« Et naturellement, quelle est,

> pour le policier, l'arme la plus à

̃̃ s> la portée de sa main, la plus ten-

» tante, la plus facile à manier, celle

» qui porte à la fois les coups les

» moins évitables et les plus empoi-

» sonnés? C'est précisément de dés> signer, comme étant de la police,

̃ »•' .s. » l'homme qui n'en est pas, tandis » que lui, qui en est, se soustrait

̃̃̃ '̃'̃'̃ "'[-' ainsi aux investigations et garde » sa liberté de manœuvre. »

7 Georges THIEBAUD,

fondateur du Boulangisme, qui fit

chanceler le Régime Les Secrets

v du Règne (p. 248).

« L'injure n'a jamais rien prouvé

» et il faut réserver l'usage de ce

» pitoyable argument aux autres

t> qu'aux royalistes. »

Mgr LE DUC D'ORLÉANS,

v répondant aux outrages de L'Action

Française envers lui-même et son

i représentant (Gaulois du 29 mars 1910).

J'attendais avec curiosité la réponse de M. Pujo aux précisions que j'ai données sur la réorganisation de la Sapinière, en 1924, par le Congrès secret tenu à Paris les 28,. 29 et 30 juin. J'avais tenu, avant d'en achever le compte rendu, à préciser que l'Action Française y était officiellement représentée (mention en figure au procèsverbal, dont copie est entre mes mains) par MM. Roger Lambelin et Paul D. La réponse de M. Pujo, à la fois furieuse et embarrassée, témoigne de son désarroi.

Il ne nie rien en ce qui concerne M. 'Roger Lambelin, qu'il appelle « notre grand ami », mais observe seulement qu'il « ne participa jamais à la direction de l'Action Française Aussi n'avais-je pas dit que M. Lambelin fût membre des Comités Directeurs de celleci, mais qu'il en était « un des principaux collaborateurs », ce que sa signature, qui paraissait fréquemment, suffit à attester. Quant à l'autre personnage, le sieur Paul D. M. Pujo affecte d'en être « réduit aux conjectures » sur son identité mais, en même temps, il profère une menace à mon égard pour le cas où le nom serait écrit en toutes lettres.

Je réponds par ailleurs à. la menace, dans mon filet « Littérature d'Action Française », que l'on trouvera plus loin. Je persiste à ne pas nommer le sieur Paul D. pour les raisons de convenance familiale que j'ai déjà indiquées; j'attendrai que M. Pujo lui-même le nomme le premier, comme il a fait pour Mgr Jouin.

Mais je ne permettrai pas à M. Pujo de feindre qu'il ne connaît pas ce personnage.

Le sieur Paul D. qui a habité longtemps l'Allemagne (où l'on m'affirme qu'il a suivi les cours de l'école d'espionnage de Charlottenbourg, près Berlin), est le plus actif des agents hitlériens opérant actuellement en France. Réunions secrètes ou communiqués tendancieux à la presse, remise de subventions clandestines ou organisations de souricières politiques, tout cela passe

REVUE DE L -À. 0P R, E 3 3 E

La diplomatie Genevoise

L'article du Journal des Nations n'a pas suffi à M. Henderson. Il est aujourd'hui que la présidence de la Conférence du désarmement est allemande bousculant le statut genevois, M. Henderson entend mettre sans tarder la revendication de Berlin pour l'égalité des armements à l'ordre du jour des prochaines séances. Le TEMPS combat cette initiative inopportune par un argument décisif puisqu'il se fonde sur la charte même de la S. D. N.: Le président entend-il saisir le bureau qui n'a pas à traiter les questions politiques de la demande allemande relative à l'égalité de droits en matière d'armements et provoquer par là un débat que tout le monde a jugé convenable d'éviter parce qu'il porterait en fait sur un problème qui ne regarde pas la conférence ? Il est à craindre que l'initiative de M. Henderson, bien loin de « soulager la situation », n'aboutisse, en fin de compte, dans ce cas, à la compliquer. De toute manière, il est certain que M. Henderson ne pourra traiter valablement que la seule question qui se pose en conclusion même de sa correspondance avec M. von Neurath, celle de la participation ou de la non-participation de l'Allemagne aux travaux de la conférence, do la présence ou de l'absence du Reich aux séances du bureau. Quant à Ja question de fond posée par la revendication de Berlin l'égalité de statut militaire avec toutes les conséquences du réarmement pour le Reich que les Allemands prétendent faire découler de ce principe, il est bien évident que seul le conseil de la Société des Nations peut en être saisi utilement. Il n'y a pas une puissance signataire du traité de Versailles qui, soucieuse .de ses droits et du respect des traités, pourrait admettre, on veut le croire, qu'il puisse en être autrement.

La manœuvre germanophile de M. Hen- derson est si audacieuse qu'il ne semble pas possible de croire à son succès. Il faut faire une place de choix au portrait que signe M. Eugène Lautier dans VHOMME LIBRE sous le titre Un rat empoisonné du fromage de Genève On ne peut pas aller plus loin dans la muflerie. C'est certain. Mais les rosiers portent des roses et les pommiers portent des pommes. Que voulez-vous récolter d'un Henderson ? 7

Je l'ai rencontré parfois dans des dîners diplomatiques ou des soirées officielles. J'hésitais entre la pitié, le dégoût, le chagrin. Eh quoi c'était ça, ce primaire balourd, ce balayeur d'escaliers des caves profondes, que la Grande-Bretagne avait choisi pour diriger sa politique extérieure après Austen Chamberlain, après sir Edward Grey, après lord Salisbury, après Gladstone, après Disraeli, après William Pitt ? (Comme on remonte quand on gravit Je passé !)

Quel pauvre diable, cet Henderson Après tout ce n'était pas i faute si l'on était allé le chercher tandis qu'il ferrait des chevaux ou lavait un châssis d'automobile. Pourquoi

par ses mains ou est contrôlé de haut par lui.

Il collabore, de temps à autre, à l'Action Française, qui le désigne généralement comme suit « Un de nos amis qui connaît bien l'Allemagne ». Com- ment donc Il entretient d'étroites re- lations avec M. Pujo, sans que je puisse préciser si celui-ci est tout à fait sa dupe ou tout à fait son complice. Et, sans aller plus loin, c'est Paul D. qui est à la base de la ridicule et odieuse campagne que M. Pujo a menée contre moi au sujet de la Haute Cour et qui vient de se briser contre le témoignage du président Vigneron d'Heucqueville. Que le rédacteur en chef de l'Action Française n'essaie pas de nier il a eu l'imprudence de reproduire textuellement, dans ses articles infâmes, des phrases entières tirées d'un rapport secret dont l'original, retouché de la main de Paul D. est en 7na possession. Erreurs de dates, falsifications de faits et mots d'esprit (?), tout est fidèlement reproduit. La preuve est donc faite que M. Pujo sert de porte-plume à M. Paul D. Je ferai celle que celui-ci est un agent hitlérien.

Ceci me ramène au Congrès secret de la Sapinière des 28, 29 et 30 juin 1924. Complétons la liste des délégations nationales qui siégèrent sous la présidence de Mgr Benigni, à l'appel duquel les autres congressistes avaient répondu.

La France ne comptait pas moins de quatre délégués M. Roger Lambelin et Paul D. dont nous venons de parler, collaborateurs de l'Action Francaise' et qui la représentaient monsignor Jouin et l'abbé Boulin (Roger Duguet), qui représentaient la Revue Internationale des Sociétés Secrètes. (Pour la commodité de sa situation, le sieur Paul D. est désigné dans le procès-verbal sous le pseudonyme de Mlle Paula). Ces deux organismes distincts n'en formaient d'ailleurs qu'un, en raison de la pénétration ancienne de la Sapinière dans l'Action Francaise.

Outre Mgr Benigni, l'Italie était représentée par le baron Constantin Wrangel, habitant 40, via Lombardi, à Rome.

La Suisse, par M. Gross, qui fut, plus tard, remplacé par le docteur Kïùger, de Berne.

L'Allemagne, par M. Kurt Lucdecke, représentant la Aufbau, domicilié 44 Georgenstrasse, à Munich.

L'Autriche, par le docteur Herbert Dolten, demeurant Am Hof 5, à Vienne, et par M. von Pottere alors Opern Ring n° 6, à Vienne 1, et aujourd'hui chancelier du Consulat d'Autriche à Paris. La Hongrie par M. Epgesülte (Sorfer utça 3, à Budapest) et par M. Tibor d'Eckhardt, député au Parlement hongrois (8 Rarnokuten, à Budapest 1). Ce dernier, qui parlait le français avec une rare élégance, était le chef de l'organisation raciste les Hongrois Réveillés, qui formait le parti le plus dévoué au Régent de Hongrie, l'amiral Horty. Ses relations étroites avec le gouvernement hongrois lui valaient

déranger ce brave homme et le déguiser en ministre ?

Quand il a quitté le Foreign Office, il a gardé sa place de président de la commission du désarmement. Pourquoi ? Sans doute parce que c'était une place.

Il n'y représentait plus rien que lui-même (c'est-à-dire moins que rien), car il n'était plus ministre, ni député à la Chambre des communes.

Des vérités salubres. M. Lautier regrette qu'on ait toléré << l'usurpation commise par ce personnage qui s'est introduit à Genève comme un chemineau ou un clochard »

Pourquoi M. Henderson, qui n'est délégué par personne et qui a été chassé du gouvernement anaglais par son ancien chef Ramsay Macdonald, s'interdirait-il de faire des blagues et de semer du verre pilé ou du poil à gratter dans le lit des camarades ?

Evidemment, dans la situation paradoxale d'Henderson, un homme bien élevé se fût déjà retiré ou bien s'imposerait une réserve de bon goût. Dans tous les cas, il ne pourrait concevoir l'idée d'allumer des pétards sous les chaises de ses collègues munis d'un mandat régulier.

On me répondra sans doute que je retarde et que j'énonce une règle de probité intellectuelle et de tenue morale qui sent le vieux-jeu. La mode conseille de tricher, et voilà pourquoi l'Henderson fait sauter la coupe.

Il essaie, tout au moins, mais on avait prévenu Edouard Herriot. Et, comme les écrits (!) d'Henderson manquaient et manqueront toujours d'autorité, il n'y a pas eu de scandale. Les dents du rat Henderson lui suffisent pour grignoter sa portion du fromage de Genève, mais elles ne peuvent pas mordre au delà.

C'est une assurance que l'autorité du peintre de l'Homme Libre permet d'accueillir comme réconfortante.

Jeu de coulisses

Après la « gaffe » diplomatique qu'est leur brutal langage, les dirigeants de Berlin rêvent de revenir en vainqueurs à la Conférence du désarmement. Le clan des germanophiles genevois « huilent » leur savante mémoire. M. Albert Jullien révélait hier matin, dans le PETIT PARISIEN, un curieux jeu de coulisses les délégués allemands ont demandé l'intervention personnelle des Japonais

La délégation allemande au conseil et à l'assemblée de la S.D.N., à la tête de laquelle se trouve M. von Neurath lui-même, encadré de M. Rosenberg, l'ancien ministre des affaires étrangères dans le cabinet Cuno, et de M. Gauss est depuis ce matin à Genève, et elle n'a pas perdu de temps pour agir. Elle l'a fait très mystérieusement, car le cabinet de Berlin s'est tellement a--an-;é, Je général von Schleicher a pris une attitude si cassante que toute retraite leur est à peu près impossible en présence d'une opinion publique surchauffée et sept semaines seulement des élections.

d'être entouré par les congressistes d'une considération presque aussi grande que celle dont jouissait Mgr Benigni lui-même.

Le Danemark avait envoyé M. Eugène Brandt, de Copenhague. Enfin, l'émigration Russe était représentée par une délégation nombreuse, mais hétéroclite, dont le personnage le plus apparent était M. Gladki, auteur de livres dans lesquels il explique la décadence de l'Occident par son adhésion au Christianisme. Ce fougueux antichrétien siégeait, ô ironie tout près de monsignor Jouin et de l'abbé Boulin.

Un tel rapprochement n'était pas pour effrayer les congressistes, qui mirent à la base de la Sapinière rénovée l'interdiction de « soulever, dans les » réunions et travaux, des questions de » différence religieuse, de nationalisme » ou de politique de parti » (article V des Statuts, parag. e).

Les articles VIII et X décidèrent ensuite la création, dans les pays qui n'étaient pas représentés ce jour-là, de centres nationaux ayant chacun deux représentants au Conseil International. « Si plusieurs centres nationaux se for» ment dans un pays, ils auront droit » chacun à' deux délégués mais, aux » réunions internationales, les voix des » représentants d'un même pays seront » comptées comme une seule ». C'est en application de cet article que les deux représentants de l'Action Française et les deux représentants de la Revue Internationale des Sociétés Secrètes ne jouirent, ce jour-là, que d'une 'seule et même voix. 1

La création de sections nationales fut ensuite envisagée, spécialement pour l'Angleterre, la Pologne et la Roumanie. Elles devaient être organisées avant le Congrès suivant de la Sapinière, qui devait avoir lieu, à Salzbourg (Autri-, che), et qui eut lieu, en effet, dans cette ville, en avril 1925. Les sections anglaise, polonaise et roumaine furent prêtes pour la date indiquée et le téné'breux réseau s'étend actuellement jusqu'en Amérique.

Avant de se séparer, les congressistes discutèrent longuement deux questions la question presse et la question financière.

Pour la première, il fut décidé qu'en dehors des organes quotidiens, sur lesquels on ne peut avoir qu'une influence intermittente, la Ligue internationale aurait pour organe dans les pays de langue allemande, Der Weltkampf, Auf Vorposten, Die Hammer en France, la Revue Internationale des Sociétés Secrètes et une autre revue, d'aspect moins religieux, que l'on créerait Les Cahiers de l'Ordre. Planant au-dessus des différents pays et inspirant les différents organes les publications de l'Agence Urbs, de Mgr Benigni. La question financière s'avérait plus grave, les anciennes sources de ravitaillement de la Sapinière étant compromises, pour les raisons que nous avons exposées. La France et l'émigration Russe formulèrent des demandes. Les autres pays ne purent rien promettre. Seule, l'Allemagne annonça quelques sommes, dont aucune ne dépassait cent cinquante mille francs. Mais le succès du Congrès fut pour M. Tibor d'Eckhardt, le président des Hongrois Réveillés, qui se montra très optimiste. Il parla à mots couverts d'une « combi-

Je n'en suis pas moins en mesure d'affirmer en dépit de tous les démentis qui ne manqueront pas d'accueillir cette divulgation qu'une démarche officieuse a été faite auprès de la délégation d'une grande puissance extra-européenne, membre du conseil de la Société des Nations et représentée au bureau u de la Conférence du désarmement, pour qu'elle s'entremette et facilite, par une intervention personnelle, le retour de l'Allemagne au sein du bureau et, par suite, à la conférence ellemême.

La délégation sollicitée, dont le gouvernement doit actuellement faire face à une situation extérieure difficile, n'ayant pas cru pouvoir, dans les circonstances présentes, se charger d'une mission aussi délicate, il a fallu recourir à d'autres moyens.

Bien entendu, l'information sensationnelle de Albert Jullien a été démentie par les deux délégations intéressées, mais il n'est aucun rédacteur diplomatique qui ne la tienne pour bonne.

La TMGLICHE RUNDSCHAU, journal allemand, voit le spectre d'un grave échec diplomatique

La tactique française est facile à deviner, continue cet organe M. Herriot cherchera à briser l'attaque allemande par la publication de son dossier sur les soi-disant armements secrets de l'Allemagne.

L'attitude de l'Angleterre est, par contre, plus compliquée. Le ton présomptueux de la note anglaise a terrifié en Allemagne les protagonistes d'une orientation anglo-saxonne de la politique allemande. Il faut s'attendre à ce que pendant longtemps encore l'Angleterre s'efforce de jouer le rôle d'intermédiaire entre la Franco et l'Allemagne.

Il reste donc trois facteurs en notre faveur la Itussie, qui a exprimé sa volonté de ne plus se faire représenter dans les commissions techniques aussi longtemps qu'une décision positive n'aura pas été prise sur une réduction des armements; l'Italie, qui incline de plus en plus il liquider complètement la S.D.N., et enfin le conflit sino-japonais. Trois facteurs qui ne sauraient suppléer à une attitude de prudence de la part de l'Angleterre.

Ce qu'on attend de la France La difficultés diplomatiques du Reich ne sauraient faire perdre de vue les nôtres.

Pertinax (ECHO DE PARIS) esquisse l'offensive dont la France va être l'objet ces semaines prochaines

La délégation française sera pressée de tous côtés d'abandonner une portion de l'armée française (aussi bien au point de vue qualité qu'au point de vue quantité) contre rétablissement d'un contrôle international des mesures du désarmement et contre des garanties -.le sécurité consistant en vagues assurances d'action commune. Je ne crois pas que, dans jes circonstances présentes, un gouvernement français puisse se rencontrer pour échanger de a force physique contre des promesses r,e pouvant se traduire en force physique que de

naison », qu'il exposerait plus longuement au Congrès de Salzbourg, et qui résoudrait définitivement les difficultés financières.

Aussi, quand le Congrès de Salzbourg se réunit, en avril 1925, M. Tibor d'Eckhardt fut-il très entouré. Il se montra un peu plus loquace, sinon plus clair, et expliqua qu'il s'agissait d'une entente avec le gouvernement hongrois, qui feindrait d'autoriser à Budapest, fin septembre ou commencement octobre 1925, un Congrès international universitaire, ou un Congrès de cartographie, à l'occasion duquel des membres de l'Association, appartenant aux puissances de l'Europe centrale, s'aboucheraient. La conséquence serait la mise à la disposition de l'Association de fonds importants.

La plupart des congressistes (les membres français notamment, parmi lesquels se trouvait cette fois un député, le docteur M.) trouvèrent bien cette explication un peu nébuleuse, mais la foi dont faisait preuve M. Tibor d'Eckhardt les impressionna tout de même et ils applaudirent de confiance. Les membres allemands et hongrois, qui étaient plus avant dans le secret, ne posèrent aucune question. Ils savaient que ce qui se préparait était une machination dont l'Association tout entière recueillerait le bénéfice, mais dont la nation française était appelée à faire les frais.

Notre prochain article sera réservé à la manière dont fut mise en œuvre l'idée géniale de M. Tibor d'Eckhardt. EUGÈNE GATEBOIS

P.-S. Nous recevons sommation d'insérer une lettre de M. l'abbé Duperron, directeur de la revue Les Cahiers de l'Ordre. Ce dernier ne connaissant visiblement pas les règles du droit de réponse, sa lettre est ininsérable. Mais que M. l'abbé Duperron ne s'impatiente pas un de nos prochains articles devant lui être consacré, il pourra, à ce moment, nous adresser.les rectifications 'qu'il jugera opportunes. A condition, bien entendu, qu'elles soient conformes à la loi.

LITTERATURE

D' « ACTION FRANÇAISE »

Chaque courrier continue à m'apporter, par dizaines ou par centaines, des lettres de lecteurs se déclarant vivement intéressés par mes articles « La Vérité sur l'Action Française » et me criant « Bravo » Continuez, pour Dieu et pour la France 1 » Achevez de vider l'abcès »

A ces lettres se trouvent mêlées un certain nombre de lettres d'amis de l'Action Française, généralement injurieuses. C'était inévitable, et je n'y prête aucune attention: Mais, depuis quelques jours, le ton de ces dernières lettres a changé. N'ayant pu me déshonorer grâce aux inventions infâmes de M. Pujo auxquelles la lettre Vigneron d'Heucqueville a mis bon ordre ceux qui les écrivent n'ont plus d'autre espoir que celui de me faire peur. Avec un ensemble étonnant, ils me menacent de mort si je continue ma campagne. J'en suis aujourd'hui à mon dix-septième « avertissement avant « exécution ̃». Voici un aperçu de cette littérature d'Action Française, qui a tant de rapports avec celle du bagne

« Vieil excrément,

» Fais donc attention que ta vieille peau » à cochon ne soit crevée bientôt et mé-

façon aléatoire et dans un délai assez long. Mais il importe de veiller.

Par contre, j'ai pu constater que les promoteurs de tant de belles combinaisons perdent de leur aplomb quand on leur dit mais, à supposer que l'armée française doive être diminuée, est-il admissible que tout d'abord une enquête ne soit pas ouverte pour évaluer la puissance réelle de l'organisme militaire, allemand '? Peut-on nous demander de croire que cet organisme allemand est encore enfermé dans les clauses militaires de Versailles Devant de telles interrogations les grands genevois se troublent et, sachant que l'Allemagne ne se soumettra jamais à la. moindre investigation, ils se prennent à douter de l'avenir.

Un trait de plus de l'hypocrisie du pacifisme genevois on ne peut cependant étudier des mesures de réduction des armements proportionnelles à l'état du « désarmement allemand si ce dernier n'est pas établi par une sévère enquête. M. Edmond Rossier, l'éminent écrivain de la GAZETTE DE LAUSANNE, ne fait à nos yeux que se conformer à la logique de l'organisation de la paix lorsqu'il déclare

Sur quelle base le débat s'cngagera-t-i_l ù

Genève, soit a la conférence, soit à la Sociéîé des nations oit le gouvernement de Berlin reste représenté ? Admettra-t-on, comme ce fut !e cas jusqu'à présent, que l'Allemagne observe strictement les clauses militaires du traité de Versailles ? Le gouvernement français a, dit-il, un dossier accablant qui prouve le contraire. Si ce dossier existe. le moment est venu de le montrer. Au lieu des phrasvs et des congratulations d'usage, on discutera sur des faits. Ji en sortira de la lumière, l'nc fois n'est pas coutume.

L'enquête qu'un observateur neutrc et parliculicreinent clairvoyant juge nécessaire et salubre, notre gouvernement va-t-il la négliger par pure complaisance diplomatique "?

Il est vrai qi'.e les a poires de Genève, glissant sur l'investigation pour le présent, offrent à la France, en contre-partie de son désarmement, des règles de contrôle. C'est à quoi réplique le JOURNAL DES DEBATS

Pour rassurer les délégués, on reparlait de ce fantôme qui s'wppvlle le contrôle. Le contrôle Nous avons eu tous les moyens de l'exercer pendant douze uns. Il n'a pas empêche l'Allemagne de refaire un-j armée, et, sous prétexte de grandeur d'âme, les polii'ciens ont abandonné tout ce qui permettait une surveillance.

M. Herriot ne prononcera un discours valable que s'il ose sortir des paroles conventionnelles. La vérité, la dure vérité, c'est que l'Allemagne a armé, c'est quelle a constamment et consciemment violé le traité de Versailles, c'est qu'elle armera davantage encore demain, c'est qu'elle a repris une politique de guerre. Et la seule conclusion, p'dsqus nous avons eu la folie d'évacuer la rivr gauche du

Nouvelles diverses

La mort de l'enfant Boulay

Dans le courant de mai dernier, le com- I missaire de police de Saint-Denis Nord recevait une lettre anonyme lui dénonçant les mauvais traitements dont était victime de la part de ses parents le jeune Lucien Boulay, âgé de trois ans et demeurant 13. rue d'Enghien, à Saint-Denis. L'enquête établit que Mme Boulay n'était que la marâtre de l'enfant et des témoins reprochèrent aux époux Boulay de négliger l'enfant. Or, le petit Lucien mourut quelques jours après la dénonciation. M. Bricart, juge d'instruction, ouvrit une information sur cet étrange décès. Le médecin de Sr.int-Denis qui avait constaté la mort l'avait attribuée à des hémorragies intestinales le père prétendit que son fils avait absorbé du pétrole. Le docteur Balthazard, commis par le magistrat, a relevé sur le corps une série de lésions ;traumatiques et a conclu à une fracture de la région occipitale par chute en arrière. M. Bricart, en présence de M0 Léon Crutians, a interrogé hier les époux Boulay, qui protestent contre l'accusation dont ils sont l'objet ils ont produit un témoin. leur blanchisseuse, qui a vu le petit Lucien boire du vin à la régalade, puis faire une chute. D'autre témoins seront entendus. Arrestation de l'escroc Leitzelmann MARSEILLE, 23 septembre. L'escroc Leitzelmann, qui avait volé 1.400.000 francs dans les bureaux d'une société pétrolière et qui s'était évadé du paquebot Bernardin-de-Saint-Pierre alors qu'on le ramenait d'Alexandrie, a été arrêté chez sa tante, chemin de Saint-Pierre. il y était caché depuis son évasion du paquebot.

Interrogé par M. Cals, chef de la Sûreté, sur les circonstances de son évasion, Leitzelmann a déclaré s'être caché dans un vaste coiire à outils, près du la cheminée du paquebot. Il en est sorti transquil- [- lement au milieu de l'après-midi. Tout cela se serait, affirme-t-il, passé à l'insu de sa femme.

» fie-toi d'une bonne petite suppression » de ta sale barbaque. Nous sommes plu» sieurs en France prêts à se charger de » l'exécution. Ce n'est pas une menace en » l'air. » (Suivent quelques moïs tellement orduriers qu'il faut lire assidûment le journal où écrit M. Léon Daudet pour en comprendre la signification.) En terminant, l'auteur, naturellement anonyme, espère que je sortirai bientôt dans la rue ou me montrerai dans une réunion, ce qui permettra à ses amis et à luimême de me mettre « les tripes au soleil ».

Je me contenterais de rire de ces manifestations de bonne éducation des gens d'Action Française si certains renseignements ne me confirmaient que c'est sérieux et qu'une agression est proche. C'est ainsi que j'apprends qu'à Paris et en province, dans différents locaux occupés par les « Camelots du Roi », des affiches dactylographiées ont été apposées, excitant ces jeunes gens à des violences contre M. Coty et contre moi. Une de ces affiches, qui n'ont pu être apposées sans l'autorisation des chefs de l'Action Française, a même été décollée par un de nos amis et est dans mes mains, avec un constat signé.

D'autre part, M. Maurice Pujo lui-même furieux de voir démasquer l'agent hitlérien Paul D. qui est son collaborateur assidu se fait aussi l'écho, dans son article quotidien d'injures à mon adresse, des mêmes menaces contre moi. Ceci m'oblige à prévenir les émissaires éventuels de M. Pujo qu'à tenter d'exécuter les suggestions qu'il leur donne à mon égard, ils risqueraient certainement leur vie.

Sans doute, l'âge que j'ai atteint et la jambe cassée qui embarrasse ma marche ne me permettent pas de me mesurer à égalité avec les jeunes coupe-jarrets dont M. Pujo dispose. Mais je les préviens que je ne tire pas trop mal et que, dorénavant, je serai armé.

Hhin, c'est de ne rien laisser périr de notre puissance, et d'aménager nos forces morales et matérielles. Hors de là il n'est que faiblesses préparant les catastrophes et complaisances que l'histoire confondra avec des coinplicités.

Cela dit pour M. Blum (POPULAIRE) qui écrit enfin

Et d'abord, qu'on le publie enfin, ce fameux dossier, s'il existe. Voilà trop longtemps qu'on nous en parle. Voilà trop longtemps qu'on l'agite dans le mystère. Qu'on le livre enfin à la discussion et à la critique. On en parlait déjà au temps de Tardieu. Herriot, paraitil, l'avait emporté à Genève dans son bagage. Qu'on le sorte une bonne fois au grand jour. Tous nos messieurs de Réaction en' dissertent d'un air entendu, comme s'ils l'avaient feuilleté familièrement.

M. Blum aurait pu, sans sa germanophilie, en réunir, comme nous-mêmes, quelques éléments. Et en particulier, les « camarades » allemands auraient pu être pour lui des auxiliaires d'information précieux, mais la social-démocratie a accepté et servi l'œuvre de l'état-major de la Reichswehr. Nous avons le droit, nous aussi, de connaître ce dossier secret. La social-démocratie a le droit de. le connaître. L'(*]>inion universelle a le droit de le connaître. Si l'on dispose d'une telle arme contre les maîtres actuels du Reich, pourquoi n'en usc-t-on pas ? L'accord est donc fait M. Herriot n' plus qu'à parler (et ù organiser la publicité de ses révélations .').

Quant à la conséquence, M. Blum la voit ainsi:

La conséquence la plus évidente, c'est qu'il faut sans désemparer mettre un terme à im état de choses dont le périt éclate à tous les yeux. Nous nous trouverions placés, en effet, devant une course aux armements inégale, où les nations apparemment désarmées bénéficieraient d'un handicap favorable tenant à l'avantage du secret, et qui aboutirait d'ailleurs à la même issue fatale qu'une course ouverte et publique. I! serait criminel de laisrser durer une telle .situation, la plus dangereuse de toutes celles qui peuvent menacer

la paix.

Mais quel autre moyen d'y parer qu'une convention générale de réduction englobant les nations désarmées comme les autres, portant sur les armements occultes comme sur les armements officiels, astreignant toutes les organisations militaires aux mêmes règles de publicité et de contrôle mutuel ? Je cherche un autre, moyen, et je n'en découvre pas. On plutôt, si j'en aperçois un et j'attends que quelqu'un ose le proposer c'est la guerre préventive.

Mot malheureux et qui ne peut que servir les desseins des propagandistes germaniques non personne n'ose préposer une guerre préventive, mais plus simplement personne en France n'y songe.

Mort volontaire ou crime ?

"Versailles, 23 septembre. Sur la voie ferrée, entre la j;arc des Chantiers et la gare des Matelots on a trouvé le corps d'un jeune homme paraissant âgé de 20 ans et gravement blessé aux jambes. Ji a succombé pendant son transport à l'hôpital. On ignore si l'on se trouve en présence d'un crime ou d'un suicide. Des employés de la voie avaient aperçu ce jeune homme sur qui l'on n'a trouvé aucun papier longer la ligne de Chartres.

Le général Hergault échappe à un accident d'auto

Une collision s'est produite, hier, entre deux automobiles, à la porte Pouchet. Le général Hergault, attaché au ministère de l'air, qui se trouvait dans une des voitures, est sorti indemne de l'accident. Les ̃dégâts sont purement matériels.

Les accidents de la circulation Bourges, 23 septembre. Sur la route nationale 153 de Bourges à Moulins, un side-car, monté par les gendarmes Pinbeauit, 31 ans, père de quatre enfants, et Ganguet, 32 ans, de la brigade Sancoins, venant de Bourges, est entré en collision avec une camionnette appartenant au syndicat agricole du Cher, conduite par M. Lcchevallier.

Le choc fut d'une violence inouïe et M. Pinbeault fut tué net il a eu le crâne défoncé et la cuisse gauche broyée. Son compagnon a fait un saut de six mètres mais s'est relevé avec quelques écorchures seulement. t.

Arrestation de trois cambrioleurs Robert Froincnler, 33 ans, 71, rue de Charonne, Auguste Benerita, 23 ans, et Alexa, 30 ans, demeurant rue des Bernardins, ont été surpris en flagrant délit de cambriolage dans un bar, 20, rue de la Folie-Méricourt. Ils ont été arrêtés et envoyés au Dépôt. Une perquisition etrectuée à leur domicile a fait découvrir de nombreux objets provenant de divers cambriolages.

Commencement d'incendie

dans un tramway'

A l'angle do l'avenue Gambetta et de la rue Saint-Fargeau, un commencement d'incendie s'est déclaré dans un tramway de la ligne 95-A, par suite de l'explosion d-3 deux bouteilles d'acétone transportées par une voyageuse, Mme Lécuyère, demeurant 70, rue de la Prévoyance, à Bondy. Les voyageurs, pris de panique, ont brisé les glaces de la voiture. Douze personnes ont été blessées ou intoxiquées et ont reçu des soins à l'hôpital Tenon. Mme Lécuyère a été consignée à la disposition de la justice. Un contrôleur des contributions avait détourné 150.000 francs MONTPELLIER, 23 septembre. Un excontrôleur des contributions indirectes, Félix Cavaillé, 44 ans, recherché par le Parquet de Nîmes, a été arrêté à Montpellier. Cavaillé est inculpé de détournements de deniers publics alors qu'il était en fonctions à Saint-Gilles, dans le Gard. Les détournements portent sur une somme de cent quarante mille francs. Mais on suppose que les recherches en cours feront apparaître un total encore plus élevé.

Cavaillé avait été suspendu de ses fonctions en juin dernier.

Une auto s'écrase contre une voiture foraine

Hier matin, a 3 heures 15, en face du 286, boulevard Raspail, Marcel Rideau, 12, rue Denfcrt-Rochereau, qui conduisait une automobile, s'est jeté contre la voiture foraine de M. Charles Jacob, qui stationnait au bord du trottoir. M. Rideau et la voiture ont dû être dégagés par les pompiers, mais le blessé, transporté aussitôt à l'hôpital Cochin, y est décédé.

1A pi f VESTES FOURRURE *»! $YQ NOIR OU MARROSÎ à/ «J lltl EN RECLAME AUX 2 PANTHERES, 92, Rue du Bae-7»

Une visite au Duce

M. Robert Lange, de la REPUBLIQUE cartelliste, a reçu de M. Mussolini les déclarations que voici

Je crois que les questions qui nous divisent ne sont pas insolubles. Evidemment, l'affaire de l'Adriatique est une affaire importante, et je crois que l'alliance franco-yougoslave n'a pas facilite nos relations.

» Mais cherchons seulement ce qui peut nous unir sur deux grands problèmes, les gouvernements de la France et de l'Italie peuvent être d'accord

» Les problèmes des dettes et des réparations, nous avons toujours demandé qu'ils soient liés, ou plutôt qu'ils soient éliminés des préoccupations internationales, et abolis, ce qui est conforme à la thèse de votre gouvernement.

» Et sur l'affaire du désarmement Si l'on veut éviter le réarmement de l'Allemagne, il n'y a qu'une solution la réduction concrète des armements. C'est la loi du traité de Versailles qui a fixe les armements de l'Allemagne, en préparation du désarmement, général. » Mais je rappelle au chef du gouvernement italien un article récent du général lialbo, très sévère pour notre nays.

Le général lialbo est un aviateur. Il défendait son aviation, me dit avec un sourire le chef du gouvernement italien. On a aussi parle de ma prétendue déclaration en faveur de la guerre. Il faut dissiper cette légende absurde. Je suis un homme d'une entiers; bonne foi. J'ai écrit dans l'encyclopédie italienne que le fascisme ne croit pas qu'on puisse, en se fondant sur les expériences passées, croire à la paix perpétuelle.

» Mais, entre le désarmement et le réarmement des nations, nous choisissons le premier. » Tâchons de garantir la paix pour le plus d'années possibles, pour quarante ans, pour cinquante ans, pour un siècle, si cela est possible.

Le fascisme italien s'y emploiera de toutes ses forces.

Le « cabinet des barons » se soucie, en tout cas, d'aiiénuer à Moine les mouvements divers que suscite un renouveau de l'Allemagne impériale. La DEUTSCHE YOLKSWIHT observe à propos de la nomination de M. von liasse! comme ambassadeur a J-ioni-e

Le nom de M. von Hassei. qui est le gendre de l'amiral von Tirpitz, a été souvent mis en avant par les milieux conservateurs pour le poste de ministre des affaires étrangères ou secrétaire d'Etat. Sa nomination a Home est significative de la volonté du gouvernement ion Papen de créer une contre-partie diplomrtique à tendance conservatrice aux efforts du parti national-socialiste en vue d'augmenter son influence à Home.

Oubliera-l-on le Sud-Tyrol que Hitler négligeait sensiblement par solidarité doctrinale ?

Maurice Noëi.


M POMME

deYant la menace allemande.

La lutte incessante que les Polonais ont pendant des siècles eu à soutenir contre ceux qui voulaient faire d'eux les simples dépositaires d'une culture étrangère, leur a donné un sens des événements et une compréhension des hommes que possèdent rarement les peuples moins tourmentés. Ils n'ont nullement oublié les leçons de l'expérience, voient clairement dans le jeu de leurs voisins et se refusent à interpréter les faits allemands comme un succès de l'internationalisme pacifique. Les Polonais n'oublient jamais que les peuples ne, datent pas d'hier, qu'une longue histoire les a façonnés et qu'inclinant à la guerre de revanche, l'Allemagne tend de plus en plus à renforcer l'unité sans laquelle un succès serait impossible. L'opinion polonaise ne manifeste, donc, aucun étonnement à voir que l'Allemagne ne cherche plus aujourd'hui à donner le change sur ses buts véritables. Elle sait que pour les Allemands le retour au statu quo d'avantguerre est un dogme et que toute atteinte à oe dogme serait un sacrilège. Elle sait que détruire la victoire et détruire les traites constituent le programme essentiel du Reich et que Hindenburg et Hitler ne représentent que deux méthodes différentes pour arriver au même but et que leur premier objectif consiste à récupérer le couloir polonais.

'« La marche vers l'Est ne résulte pas de la, disproportion qui existe entre la population et le territoire germanique, mais du fait que la politique allemande depuis des siècles a toujours été basée sur l'idée mystique d'une mission à remplir à l'Est, d'une expansion illimitée, d'un impérialisme imbu du droit divin. Malgré la guerre de Trente ans, au cours de laquelle l'Allemagne fut ravagée dans de telles conditions qu'il fallut d'abord la repeupler et tourner vers l'intérieur cet esprit de colonisation qui jusque-là s'était porté au dehors, et malgré* Ï91 4, qui fut pour leur orgueilleuse conception d'une mission naturelle le jugement le plus brutal que l'histoire ait connu, les Allemands n'ont rien appris. Ils ont oublié que toutes les transplantations en masse de leurs populations qu'ils ont effectuées en terre slave, que ce fût en Bohême, sur les bords de la Save ou dans la région du Volga, n'ont réussi à la longue qu'à créer des îiots territorialement séparés de l'Allemagne proprement dite. C'est une réalité de géographie humaine que Frédéric II qui parle quelque part du divin plaisir qu'éprouve un roi de Prusse à s'agrandir et surtout «• joindre des domaines entrecoupés pour faire un tout de ses possessions » aurait dû envisager quand il revisait la carte de l'Europe. Il est certain que depuis le retour à la Pologne de ses provinces ci-devant prussiennes 787.887 Allemands ont reflué en Allemagne en fournissant ainsi une démonstration éclatante du caractère superficiel de la germanisation des terres polonaises. D'autre part, il ne faut pas oublier que dans les provinces limitrophes, que ce soit du côté de la Posnânie, du Corridor ou de la Silésie, la densité de la population dans les territoires polonais est beaucoup plus grande que dans les territoires allemands, cependant que l'augmentation annuelle de la Pologne est de Ï80.000 et celle de l'Allemagne 360.000, fait qui explique désir de l'Allemagne de ne pas remettre indéfiniment la guerre contre la Pologne.

La situation économique des provinces annexées et de la Prusse orientale a-t-elle empiré depuis 1918 ? Au contraire.

Dantzig est peut-être le seul port du monde qui peut se vanter d'avoir quadruplé son trafic depuis la guerre, et la statistique de ses entrées et sorties présente une croissance analogue (1). D'autre part, il est impossible de nier que, liées à la Pologne par toutes leurs fibres matérielles et morales, la Silésie, la Posnanie et le Corridor se développent favorablement dans tous les domaines. Quant à la Prusse orientale, la crise agricole qui y règne ne provient que du refus de la part du gouvernement prussien de supprimer la grande propriété et de l'émigration causée par les bas salaires des travailleurs agricoles. En tout cas, la situation des' agriculteurs allemands au Brandenburg et en Silésie allemande n'est pas plus brillante que celle de leurs compatriotes en Prusse orientale. Les Polonais sont assez tranquilles pour le moment. Malgré les incidents de frontière grossis et envenimés et la concentration de troupes hitlériennes et du Stahlhelm en Prusse orientale visant la ligne Schneiddemùhl-Bijdgoscz, ils savent que les Allemands sont en pleine aventure intérieure et que malgré les cinq millions d'hommes instruits disponibles en cas d'appel qui constituent leur armée et leurs réserves, ils n'attaqueront pas la Pologne tant que la France et la Pologne feront cause commune et aussi tant qu'ils n'ouront pas résolu la crise actuelle qui peut conduire à la guerre civile, à la dictature militaire ou à la restauration des Hohenzollern. Néanmoins, ils voient que la campagne allemande pour détacher la France de la Pologne se poursuit avec ténacité et méthode et que plus que jamais les Allemands essayent de déplacer les responsabilités, de tromper l'opinion française (et européenne) et de représenter l'Etat menacé comme l'agresseur. Les Allemands continuent à énumérer les méfaits dont les Polonais se sont rendus coupables. Ils visent même une alliance momentanée avec le gouvernement français pour avoir les mains libres à l'Est.

Le répit que les Polonais escomptent avant la prochaine guerre ne sera donc pas de longue durée et, réglant leur tactique sur les mouvements de leurs adversaires, à chaque ouvrage sur la frontière est de l'Allemagne, ils opposent une contre-partie. Leurs objectifs sont d'ores et déjà fixés et reconnus. Et, d'après un plan élaboré par le maréchal Pilsudski, chaque division polonaise a son secteur d'opérã lions propres. Ils ont la plus grande confiance dans les vertus militaires de leurs troupes et dans la destinée de leur race. En somme, les Polonais sont profondement conscients de la menace allemande, mais ils réalisent le néant de ces menaces tant que la France et la Pologne resteront unies. Et à l'Europe aveuglée, ils répètent incessamment

« La politique polonaise, aussi bien (1) Entrées 1913 2.910 navires et 924.837 tonnes entrées 1931 6.207 navires et 4 millions 202.413 tonnes.

Sorties 1913 2.855 navires et 936.854 tonnes sorties 1931 6.057 navires et 4 millions 142.802 tonnes.

DERNIERE HEURE

Une crise ministérielle pourra-t-elle être écartée en Angleterre?

LONDRES, 23 septembre. A moins d'un miracle, la crise ministérielle sera ouverte mercredi prochain.

Sir Herbert Samuel s'est, en effet, entretenu avec le premier ministre et lui a fait connaître qu'il lui remettrait officiellement, à la réunion du cabinet du 28, sa démission et celle de ses Collègues libéraux, •̃̃̃•,•

II s'agit, bien entendu, des samuelistes et non pas du groupe Simon, qui reste entièrement attaché 'au gouvernement national.

Les ministres libéraux ont'estimé que les accords d'Ottawa créaient un état de fait qui ne permettait pas de prolonger plus longtemps « l'accord sur le désaccord ».

Seule, évidemment, une renonciation par les conservateurs aux décisions d'Ottawa pourrait modifier le dessein des libéraux, mais le parti conservateur considère que les accords d'Ottawa constituent un minimum au point de vue impérial et ne laisseront certainement pas altérer ce minimum.

La question du remplacement va donc se poser, ainsi que celle de l'attitude du groupe libéral à la Chambre des communes.

La première sera résolue très vraisemblablement par le remplacement des ministres libéraux par des membres du groupe simoniste, ce qui maintiendra l'équilibre des partis et justifiera le maintien au pouvoir du gouvernement national. La seconde, qui a été étudiée par les libéraux, sera résolue de la façon suivante le groupe dissident restera du côté du gouvernement et ne passera pas immédiatement^ dans, ,1'oppositioii, mais par la

süite on pré~if 's~rtè,usemeüt la possibi~

suite on prévoit ̃sérieusement la possibi-

lité- déîa fusion' xJb grtmpe' Samuel avec le petit groupe Ll'&yd Géorgfe et une grosse fraction' parti travailliste.

Ce serait évidemment une sorte de coalition d'opposition au gouvernement, qui ne manquerait pas d'avoir au Parlement une certaine force.

Enfin, certains observateurs politiques considèrent comme possibles de nouvelles élections vers la fin de l'automne, mais il faut rappeler que M. Baldwin aura son mot à dire dans la question et il est peu vraisemblable que le parti conservateur tienne pour justifié un appel à l'électorat, étant donnée la forte majorité qu'il possède au Parlement, et étant donné d'autre part que théoriquement la concentration des partis qui constituent le cabinet national n'aura pas été détruite par la substitution des libéraux simonistes à des libéraux samuelistes.

̃^̃̃

ÉCHECS Problème 165

Par M. Samuel LOYD

NOIRS

BLANCS

Mat en quatre coups

Solution du problème N° 163

(G. TRIPIER)

1-T3R 2 T pr. F 3 T8 Rx R2 TD R pr. T

2 3 T3 TD X

R pr. F

La solution ci-dessus est très intéressante, malheureusement il s'en trouve une autre beaucoup plus simple par 1- F5 CD. '<̃̃̃'̃ .f~Rl,uti,olts jusles

Mme la comtesse ,R., de Vesins, à La JttpeUière.(^Iaypime) JIM.- Lambert de Louiay, à Migneresse (Loiret); A.J. Maillaud, à Paris; À. Jouanne, à Enghien-les-Bains le comte de Marliave, à Nueil-les-Aubiers (Deux-Sèvres) Zino Francescatti, à Monétier-les-Bains (Hautes-Alpes) Daniel Delignies, à Rou'baix Lucien Schneider, à Paris Jean Weber, à Paris J. Maunoury, à Paris l'enseigne de vaisseau de Pitray, à Pitray (Gironde) Louis Ouin, au Mesnil-Bacley (Calvados) Antoine de Geofroy, à Lausanne Augustin Van der Élst, à Saint-Alban-les-Eaux (Loire) Louis Mandy, à Saint-Ouen Georges Brulé, à Saint-Denis E. Léonhart, à Moosch (Haut-Rhin) Arnold de Waresquiel, à Poligny-Forcé (Mayenne) Jacques Laillet, à Chartres Jacques Brion, à Maredilsur-Ay (Marne).

Peuskès.

ÇA EX L/l ̃£ L'Institut Musical et Dramatique professionnel annonce la réouverture de ses cours gratuits de tous les instruments, chant, déclamation lyrique et dramatique, danse classique, etc. pour le dimanche 2 octobre. Se faire inscrire, dès à présent, au siège des cours, 6 bis, .place des Vosges (4° arrondissement).

extérieure qu'intérieure, ne connaît pas de problème du Corridor ou de la Vistule. Une unanimité ferme et conséquente existe en Pologne sur ce point. Nationalistes et socialistes sont absolument convaincus que les frontières germano-polonàises sont humainement justes, politiquement viables, économiquement saines. Aucun homme d'Etat polonais n'acceptera donc jamais leur remise en discussion. Si l'étroite façade de la Pologne. sur la mer Baltique était menacée, tous les Polonais la défendraient par tous les moyens comme l'on défend ce qu'on a de plus cher au monde le droit à la vie, »j

Viator.

Déclarations de M, Winston Churchill sur la politique internationale

Calais, 23 septembre. M. Winston Churchill, ancien chancelier de l'Echi-quier, membre influent du parti conservateur britannique, revenant de Salzbourg (Autriche), a bien voulu répondre aux questions qui lui ont été posées, lors de son passage à Calais, par un représentant

de Y Agence Havas.. c.

M. Winston Churchill s'est explique tout d'abord sur la note anglaise rép&n-' dant à la démarche allemande relative à l'égaïité des armements.

« Cette note, a-t-il dit, est très bonne et des plus nécessaires dans les conjonctures actuelles, elle aidera à consolider la paix plus que tout ce que la Grande-Bretagne aurait pu faire d'autre. J'approuve, en particulier, le magistral exposé relatif au fait que l'absence d'un accord sur le, désarmement ne peut en aucune manière donner à l'Allemagne le droit de réarmer. Il y a longtemps que cela avait besoin d'être dit. »

Avez-vous été récemment en Allemagne ?

Oui, répondit M. Churchill, mais je n'ai vu aucun homme politique. J'ai beaucoup voyagé en Allemagne, j'aime le peuple allemand et ses façons d'être, mais il me semble que les différents partis politiques, à l'exception des socialistes et communistes, luttent à qui s'opposera- le plus hardiment à l'étranger. Il faut,.cei;tes, faire, leur part à ces excès intérieur^, mais le moment est venu où, dans l'inte»rêt de tous, la propagande des partis vîvaux en Allemagne devrait s'informer des- réalités de la situation, extérieure. >, » Bien que l'Allemagne soit partiella-. nient désarmée, je la considère comme' étant encore la plus forte puissance- dé' l'Europe et je suis sûr qu'elle sera traitée par les. '.autres nations qui yeulent.yiyre en paix et ajeniGalçmeut. avec eÏLçjayeQ tou^ le respect,. voulu. '».' >u '?''

n .J~/[.~ ~.J,

« La France est un facfa tir.• de sécurité. ̃» .•

Que pensez-vous des perspectives qui s'offrent à la Conférence du désarmement de Genève ? '̃-•' l Je n'ai jamais eu beaucoup d'espoir dans le désarmement sur une large échelle tant que les causes de craintes subsisteront. La principale cause de crainteàj.réside dans l'immense force armée 'de, la Russie, cet Ismaël parmi les nations dont la mission avouée est la destruction Adé; la civilisation actuelle. Il est facile pour l'Angleterre; et plus encore pour les EtatsUnis, avec beaucoup d'eau salée entre, eux et le danger, de réduire ces craintes à peu de chose. Mais de la Finlande à'la Roumanie, de la Baltique à la Mer Noire, tous les Etats, petits ou grands, qui sont limitrophes de la Russie, demeurent continuellement sous le. coup des plus lourdes appréhensions. Tous ces Etats cherchent entre eux une mutuelle protection et tous ont pour l'armée française eu quelque sorte la même considération que les petites nations d'Europe avaient avant la guerre pour la flotte, alors toute-puissante, de l'Angleterre, sur laquelle elles comptaient. r

» La France a donc à présent une très grosse responsabilité pour le maintien de la paix de l'Europe. » N'a-t-on pas iè sentiment 'dans quéH qnes "mllieiïx anglais que' France .est é& que vous appelez « sur-assurée »? 9 Je ne crois pas pour ma part que l'expression de « sur-assurée » soit exacte. L'assurance ou la sur-assurance né

LE PRESIDENT HINDENBURG APPROUVE LE MOUVEMENT DIPLOMATIQUE

Berlin, 23 septembre. Le président Hindenburg a signé aujourd'hui un décret approuvant le mouvement diplomatique dont on parlait depuis plusieurs jours. Comme on le sait, M. von Hoesch, ambassadeur à Paris, est nommé à Londres. Il est remplacé en France par M. Koester, directeur au Ministère des Affaires Etrangères.

M. von Schubert, ambassadeur à Rofeè, est mis en disponibilité et remplacé par M. Hassel, actuellement ministre- à Belgrade. Contrairement à ce qu'on pensait, il n'est nullement question d'un change- ment de titulaire à l'ambassade de Was- hington. ,̃> Le remplacement de M. von Hoeseli par M. Roland Koester suggère à la grande revue économique allemande Der Deutsche Yolkswirt les remarques suivantes « On peut estimer que M. Roland -iKoester ne, possède pas. encore une expérience j suffisante iafts les .services diplomatiques extérieurs.' 'Toutefois son manque d'exjîérience pratique est compensé par rfiie connaissance approfondie de la situation politique et parlementaire de l'Allemagne,; ce qui est très important précisément pour le poste de Paris. ̃ *'> « M. Koester a occupé pendant deux ans des fonctions délicates et son énergie, sa prudence et son tact lui valurent, bientôt une confiance justifiée ». ̃'̃-̃ D'autre part, le Tempo écrit

« Le changement survenu à l'ambassade de Paris est le plus important. M. Von Hœsch a représenté le Reich auprès du gouvernement français pendant neuf années, d'abord comme conseiller d'ambassade, puis comme ambassadeur.. » Le gouvernement allemand tient essentiellement à ce que le poste de Londres soit occupé par une personnalité connais- sant parfaitement la- politique française, et l'on fonde de grands espoirs diplomatiques sur la nomination à Londres de M. von Hœsch. »

La Diète de Prusse

contre le gouvernement du Réich

1

BERLIN, 23 septembre. Au c'ours de la séance qu'elle a tenue aujourd'hui, la Diète de Prusse a adopté une, motion des natiq-; naux-socialistes demandant la suppression; des tribu d'exception établis par l'esj décrets-lois. •. s j Une seconde motion, déposée par lest communistes et demandant la levée des interdictions de journaux et la révocation du nouveau préfet de police de Berlin, a été ensuite votée avec l'appui des nationaux-socialistes, des communistes et des sociaux-démocrates.

La Diète s'est alors ajournée sine die. Elle ne sera sans doute plus convoquée avant les élections au Reichstag.

-^s^Sifs^

De Londres. Une élection partielle a eu lieu dans la circonscription de Cardigan pour un siège aux Communes. Le candidat libéral Evens a été élu par 13.437 voix contre 8.870 à son concurrent conservateur, et 5.295 au candidat travailliste.

sont de rien pour empêcher l'arrivée du sinistre. Il y a mieux que cette expression le. facteur de sécurité ». Voilà l'idée juste et exacte. La France, je le répète, est un facteur de sécurité. » « Une génération de paix armée est préférable à la guerre » ̃ .-r- La question qui se pose donc à Genève est de savoir si le facteur de sécurité ne dépasse pas en ce moment les nécessités. La solution est évidemment très délicate et difficile. La situation internationale actuelle à l'est, en Russie, en Allemagne, est-elle de nature à garantir qu'un facteur de sécurité diminué est acceptable Chacun se réjouirait s'il en était ainsi, mais les dangers d'un facteur de sécurité insuffisant sont si terribles que nous ne pouvons nous permettre de nous tromper. J'espère et je crois que si les nations sont guidées avec sagesse et sangfroid à travers ces années difficiles, une nouvelle guerre ne pourra pas s'abattre sur' 'les parties civilisées du monde pendant notre génération»

» Tant que le facteur de sécurité sera maintenu, la confiance aura le temps de revenir et la communauté d'intérêts aura le temps de remplacer les anciennes querelles parmi les nations. Mais il nous faut du temps. Mme une génération de paix armée est préférable à la guerre. Il serait au plus haut point périlleux d'établir quelque chose comme l'égalité des forces entre la France et l'Allemagne avant que cette communauté d'intérêts ait grandi. » 1 L'Allemagne est redevenue une autocratie miditaire. » Avez-vous suivi de près la situation pplitiqueen.^ Allemagne ? 2 -clr- i", Oui/rÀtlérn&gné' èst'rècîevenue m'ain-j tenant uns autocratie' Hï'flitaire.- Toutes les garanties q8Mffraién.t un gouvernement parlementaire ainsi que les institutions démocratiques sur lesquelles on nous disait que nous pouvions compter, toutes les garanties contre une action soudaine ou des desseins longuement préparés, ont à présent totalement disparu. Nous sommes ei% présence d'une autocratie allemande plus complète que celle qui existait avant ta,guerre sous Guillaume II. Cela me sernbie ajouter une raison de plus pour la prudence qui s'impose de toutes manières. Comment rétablir la confiance dans le monde

̃ De quelle façon croyez-vous que grandira la nouvelle communauté d'intérêts ? 2

Je crois que les nations pourront avoir une communauté d'intérêts en essayant de s'enrichir et de parvenir à un niveau plus élevé d'existence et à une meilleure répartition de la main-d'œuvre dans les masses populaires. J'ai confiance dans la conférence mondiale relative au système monétaire qui doit s'ouvrir à Londres avant la fin de l'année. C'est là, je pense, le meilleur espoir pour l'univers entier.

» Si nous pouvions établir une mesure sûre et stable de la valeur pour les échanges des maréhandises de toutes les nations et si nous. pouvions, balayer quelques-uns des hideux obstacles qui ont. été fatals ajl commerce international, alors, il y aurait une telle recrudescence de bien-être dans le monde que les armements seraient négligés de façon, croissante, au milieu de l'allégresse générale du genre humain. »

LE COMTE BETHLEN

VA-T-IL RESOUDRE

LA CRISE HONGROISE ?

Budapest, 23 septembre. Il n'est pas encore possible de dire quand se dénouera la crise provoquée par la démission du cabinet Karolyi.

Le comte Bethlen, ancien président du Conseil, est arrivé hier soir à Budapest, où il a eu des entrevues avec plusieurs membres du parti unifié, qui désireraient le voir former le nouveau gouvernement. Cet après-midi, il a été reçu en audience par le Régent Horthy, qui est rentré dans la capitale hongroise.

~t iiMmpression générale est que la crise né sera dénouée que dans le courant de la semaine prochaine. Certains journaux publient déjà des listes ministérielles, mais il ne s'agit là que de combinaisons diverses qui n'ont absolument rien d'offi-

ciel. <

.v L~' ~.A:(79 "i>

MYSTERIEUSE DISPARITION D'UN OFFICIER DE MARINE TURQUE

l Hikmet Bek, ancien officier de la marine turque, âgé de 50 ans, époux de la Yéiïve du grand maréchal de la cour du ^dernier Sultan, était venu, au printemps dernier, de Constantinople à Paris pour y recueillir une très importante succession. Le 19 mai, il quittait l'hôtel Sydney, 50, rue des Mathurins, déclarant se rendre pour quelques jours à Lausanne, appelé par un proche parent, héritier lui aussi, lé général Mouktar Pacha, cousin du roi Fouad d'Egypte, ancien ambassadeur de Turquie à Berlin, pour discuter de questions d'héritage.

Le lendemain, on le retrouve à Laroche, où il est descendu à l'hôtel de la Gare. Depuis ce moment, il n'a été revu par personne. Quelques jours plus tard, sa vaiise était rapportée discrètement par un inconnu à l'hôtel Sydney. Hikmet Bey parlait difficilement le français. Il portait sur lui des sommes importantes. A-t-il été victime d'individus qui voulaient s'approprier ses bijoux et son portefeuille ou de personnages qui auraient eu intérêt à le faire dispartfîtré ? On se perd en conjectures sur son sort. Il ne peut, en tous cas, être question ni de suicide ni de fugue. ./itSes proches étant restés,, plus de trois rmpis sans signaler cette mystérieuse disparition, c'est seulement depuis quelques jjours que le consulat de Turquie a demandé à la police française de faire des recherches.

~PP/ ·

NOUVELLES DE PARTOUT

De Berne. Le Conseil fédéral a décidé d'envoyer au gouvernement français une note dans laquelle il déclare qu'il mettra à exécution le jugement de la cour de La Haye dans l'affaire des zones franches. De La Paz. un violent bombardement de l'artillerie paraguayenne, les troupes boliviennes ont pu conserver toutes leurs positions autour du fort Boqueroiii

Comment en Allemagne on envisage les négociations de Genève

Berlin, 23 septembre. D'après les informations parvenues à Berlin de Genève, la position de la délégation allemande en ce qui concerne les négociations sur le désarmement peut être résumée de la façon suivante

Du côté allemand, on déclare que les informations et les bruits répandus à l'étranger d'après lesquels de nouvelles démarches auraient été entreprises par l'Allemagne au sujet de l'égalité des droits sont inexacts.

L'Allemagne n'aurait pas, en particulier, demandé récemment l'intervention d'une tierce puissance, et depuis les dernières déclarations du Reich aucune modification, affirme-t-on dans les milieux de la délégation allemande, ne s'est produite dans l'attitude allemande relative à l'égalité des droits.

On ajoute que le baron von Neurath, qui s'est rendu à Genève pour représenter le Reich à In session de la Société des nations et la première période de l'assemblée, n'a aucune raison de prendre luimême une initiative quelconque et peut fort bien, selon le développement de la situation, attendre que ses collègues, au courant de la revendication allemande, éprouvent le besoin d'entrer en contact avec le représentant du Reich.

Pour que l'Allemagne puisse de nouveau collaborer à la conférence du désarmement, il faut, affirme-t-on, que satisfaction soit donnée à sa demande d'égalité des droits.

La thèse allemande conclut que, comme le Reich ne participe pas actuellement à cette conférence, la question ne se pose pas pour lui de prendre position à l'égard de la controverse qui a surgi au bureau de la conférence au sujet de la compétence de cet organisme– poup traiter-la question de l'égalité des droits.

LES SOVIETS, LA MANDCHOURIE ET LES ETATS-UNIS

Washington, 23 septembre. Les informations reçues de Tokio et de Moscou et selon lesquelles le gouvernement des Soviets serait sur le point de reconnaître officiellement le nouvel Etat indépendant mandchou, ont causé un certain malaise dans les milieux officiels américains. Le sénateur Borah et un certain nombre de membres du Congrès estiment que cette attitude des Soviets a été provoquée, dans une certaine mesure, par le refus du président Hoover de renouer des relations diplomatiques avec la Russie.

On s'attend généralement à ce qu'en échange de la reconnaissance de la Mandchourie par la Russie, le Japon accepte de conclure un pacte de non-agression avec les Soviets.

LA GUERRE CIVILE

DU CHANTOUNG

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Changhaï, 23 septembre. On apprend qu'une bataille a été livrée dans la pro- yîncë du Chantoung où la guerre civile à éclaté entre les troupes du général HanFou-Chéou, gouverneur de la province, et celles de Lieu-Tchen-Nien, le chef indépendant qui contrôle la région de Tchefou depuis cinq ans. Les forces de ce dernier ont subi une sérieuse défaite et évacué Tchefou. Le chef de la police chinoise a également quitté la ville. Afin d'éviter des désordres, cinq cents fusiliers marins ont été débarqués des navires de guerre chinois.

En outre, 15 navires de guerre étrangers sont mouillés maintenant au large de Tchefou afin de protéger, si la nécessité s'en présentait, les ressortissants de l'importante concession étrangère de la ville.

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LA REVOLUTION BRESILIENNE

Rio-de-Janeiro, 23 septembre. Le général Monteiro, commandant les forces gouvernementales brésiliennes, a fait savoir aux rebelles de l'Etat de Sao-Paulo que si leurs aviateurs ne cessaient pas de bombarder les villes reprises par les troupes fédérales aux révoltés, des escadrilles des forces gouvernementales bombarderaient à leur tour la ville de Sao-Paulo.

Le gouvernement irlandais

et l'ex-président Cosgrave

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DUBLIN, 23 septeriibîîe. les milieux officiels irlandais on dément catégoriquement l'information publiée par un journal de Londres, et d'après laquelle le Conseil exécutif de l'Etat libre songerait à faire procéder à l'arrestation de l'exprésident Cosgrave, à la suite du discours prononcé vendredi dernier par celui-ci et dans lequel il déclarait que la politique de M. de Valera tendait à provoquer une guerre entre la Grande-Bretagne et l'Irlande.

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CONGRES INTERNATIONAL DE LA LITHIASE BILIAIRE (Vichy, 19-22 septembre)

La représentation A' Esclarmonde

Avant de laisser, repartir les congressistes, la Société fermiere de Vichy leur a offert, le jour qui précédait le grand banquet de clôture, une représentation d'Esclarmonde au Grand Casino.

Il lui a semblé que la vie du médecin, toute faite de réalités affligeantes et de douleurs à soulager, avait besoin de temps à autre d'une détente et d'une évasion dans le pays de la poésie et du rêve. Les quinze cents médecins présents qui composaient avec leurs femmes le public de la salle, ont fait un accueil enthousiaste à la virtuosité incomparable des artistes. C'est ainsi que des séances suivies avec une assiduité attentive par des centaines d'auditeurs n'ont pas seulement enrichi la science de vues pratiques et de données neuves. Elles ont en même temps laissé dans le cœur des congressistes un souvenir ému de l'hospitalité princière que leur avait accordée la Société fermière de Vichy.

P.-S. Nous avons dit la gratitude que le corps médical devait, pour le succès scientifique du Congrès international, à l'initiative et au zèle du Dr Paul Carnot. Pour réussir dans sa tâche, il avait mis la main sur le plus actif, le plus intelligent et le plus vigilant des secrétaires genéraux le Dr Aimard (de Vichy). Il est juste qu'à lui aussi les médecins expriment leur vive reconnaissance»

Instruction

Education

Il est facile dire d'un eifant a II esf insupportable, c'est la désobéissance même. » Or, fréquemment, ce même enfant, sans se montrer it l'école un modèle de discipline, n'y regimbe pas et se soumet à la règle générale. Ne serait-il pas logique d'en rechercher la ou les raisons ? 7

Ce serait un premier pas vers une meilleure compréhension de l'enfant 'et de son caractère, aussi salutaire pour lui que pour ses parents. Ceux-ci arriveraient, comme le conseille le docteur G. Robin, it faire la différence entre désobéir et ne pas obéir. Ne croyez pas que ce soit poser le problème de l'autorité des parents c'est simplement inviter quelques-uns d'entre eux a proportionner les obligations à la capacité de l'effort. Cours et Institutions

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LA BOXE A LA SALLE WAGRAM Huguenin vainqueur de l'Alletnand Hintz

Huguenin a battu hier.soirv à:. la salle" Wagram, L'Allemand Hintz par abandon an début de la sixième reprise. Huit jours plus tôt, Hintz avait soutenu contre Angelman un combat très difficile, combat dont il portait encore les traces sur le visage et qui avait été tellement pénible pour lui qu'il n'en était pas encore remis. Hùgutnin doit certainement à ces circonstances d'avoir triomphé aussi nettement. '̃'̃ On pourrait après sa victoire prétendre, puisqu'il a mieux fait que ne fit Angelman devant ce même adversaire, qu'il lui faut à nouveau rencontrer ce dernier. Rappelons qu'Angelman a déjà prouvé qu'il était nettement supérieur à Huguenin. Une nouvelle rencontre, nous croyons, serait la réédition de la précédente, et l'expérience d'Angelman lui suffirait à nouveau pour mettre en échec un adversaire dont l'efficacité est indéniable mais dont le jeu est par trop rudimentaire,

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LA LITTÉRAIRE

Défense de la Langue française

RETOUR DE VACANCES

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Est-ce qu'en me qualifiant d'honnête homme vous ne vous moquez pas un peu de moi ? reprend Dosithée méfiante, après un moment de réflexion. Qui vous le fait craindre ? dis-je. Est-ce le mot « homme » qui vous gêne ? Il signifie tout individu de l'espèce humaine, et il a droit, en conséquence, aux deux sexes. Il les avait en latin, et une femme ne s'offensait pas qu'on lui dît « Tu es née homme. » Je ne peux pourtant pas vous appeler honnête femme non que vous ne le soyez, mais le sens usuel de cette expression est tout différent. Vous ne cessez pas d'usurper sur les mâles tout ce qui jusqu'à présent les distinguait de vous pourquoi limiteriez-vous vos empiétements en deçà de leur plus noble prérogative ? Est-il de votre dignité de vous contenter du droit au pyjama et à la cigarette ?

Bon, je vous prends au mot et, à titre d'honnête homme, je poursuis ma revue. Savez-vous quel a été mon premier soin, quand je suis rentrée à la maison, le 14 septembre, à cinq heures trente-cina ? `?

Non, mais je vais le savoir.

J'ai lu le Temps, qui venait d'arriver.

rïn Evidemment J'aurais dû y penser.

Et dans le feuilleton littéraire j'ai trouvé cette curiosité d'orthographe, que je vous soumets « Ne sachant rien, ne pensant rien, ne désirant rien, n'ayant plus de lièvre à courir, comme dirait Pascal, la mort s'est déjà emparé d'eux. » Emparé, r, é, ré. Que vous semble-t-il de cet emparé, r,é, ré ?

Je demeure perplexe. Il se peut que ce soit une coquille. Il se peut aussi que ce soit un jalon.

Un jalon ?

Vous n'ignorez pas qu'une certain* 'école s'est juré d'abolir la règle des participes. Elle ne rate pas une occasion de la violer pour établir sournoisement une statistique, qui un beau jour l'autorise à dire « Vous voyez bien que la majorité ne l'applique plus et que, selon notre grand principe, le mauvais usage d'hier est devenu le bon usage d'aujourd'hui. »

Je ne peux pas croire que le ,Tem ps.

Moi non plus. D'autant que, dans l'exemple que vous me citez, le participe est conjugué avec l'auxiliaire être. C'est une manière d'adjectif attribut, et il n'est pas vraisemblable que même le critique populiste du Temps ose écrire, du moins quant à présent, « ma mère est bien content de mes succès » ou « la voisine est accouché de deux garçons et d'une fille bien venu ». C'est ainsi que l'on dirait en anglais.'

Oui, ils n'en ont pas en Angleterre mais l'égoïsme sacré veut que nous fassions l'accord des adjectifs, voire des participes, quand il y a lieu. Si nous ne nous arrêtions pas plus que de raison sur cet emparé, r, é, ré ? Soit Que pensez-vous de programmer ?

J'ai déjà dit vingt fois ce qu'il faut penser de ce verbe ridicule, ainsi que des produits similaires de l'acteur des Folies-Bergère qui se fait chemiser chez Ourika, et même de nos saintes mères qui ne voulaient pas être chapeautées par une autre que Caroline Reboux. Dosithée, il est impossible que vous ayez déjà épuisé vos réserves et que vous soyez réduite à ces pauvretés.

Je gardais le meilleur pour la fin. J'en étais sûr Je vous écoute. Figurez-vous que nous nous sommes mis en tête, mon mari et moi, d'avoir un chauffage privé, et de ne plus dépendre du propriétaire.

Est-ce que nous parlons toujours de la défense du français ? Quel rapport. ?

Plus étroit que vous ne pourriez croire. Nous avons tenu à bien étudier la question, et un heureux hasard nous ii fait tomber sur cette annonce, dans un journal quotidien « Pour être mieux et plus amplement documenté, lisez l'ouvrage de Baudry de Saunier intitulé Comment choisir son chauffage central ? » Ce nom ne vous dit rien ? Quel nom ? Chauffage central ? Voyons Baudry de Saunier Je me suis procuré sans retard cette plaquette, ou plutôt, pour ne pas mentir, j'en ai demandé l'envoi gracieux, et elle m'a été expédiée gratuitement par retour.

Naturellement

Quoi naturellement ?

Si elle ne vous avait pas été expédiée gratuitement, l'envoi n'aurait pas été gracieux.

Je cite le texte de la réclame et je décline toute responsabilité. J'ai cherché d'abord, au verso du titre, la liste des œuvres complètes de ce M. Baudry de Saunier, et j'ai trouvé l'Initiation à la T. S. F., l'Education sexuelle, le Canon de 75, le Code de la route, les Formalités de l'Automobile, les Recettes du Chauffeur, enfin.

Enfin quoi ? `?

Les Gaités et tristesses de la Grammaire de l'Académie française Alors, un monsieur dont le métier est de commenter, à l'usage des chauffeurs

de taxi, le code de la route et de faire de la publicité pour les entrepreneurs de fumisterie, a le toupet de dauber l'Académie, et il ne soulève pas une risée universelle ? En quel temps vivons-nous ?

En un temps où le ridicule a perdu l'utile pouvoir qu'il avait jadis de tuer. Il est clair que le polygraphe dont vous me parlez n'y aurait pas coupé, comme on dit, voilà une vingtaine d'années. S'il avait trouvé un éditeur pour ses balivernes de voyageur de commerce, on aurait aussitôt cessé de l'inviter dans les pensions de famille, et on aurait pourvu à son remplacement comme major de la table d'hôte. Mais, contre l'Académie française, tout est permis, pourvu que ce soit de mauvais ton. Tenez, je lisais l'autre soir dans un journal qu'il serait peu charitable de nommer, à propos des réparations de l'Institut « Tous les cent ans, la vieille dame s'arrache deux ou trois cheveux blancs et change deux ou trois dents de son râtelier. » N'est-ce pas qu'en termes galants ces choses-là sont mises ? Et que d'esprit Il est fâcheux que l'auteur de ces délicatesses ait lâché deux lignes plus loin un vulgum pecus qui témoigne qu'il n'a pas fait ses classes ou qu'il les a faites à la cuisine. Lancelot.

Choses et Gens de Lettres UN BIENFAITEUR

Quoique très explicable, le résultat du Royal Oak a fourni prétexte à ressortir les considérations d'usage sur « la glorieuse incertitude du turf ». Expression admirable et digne d'un écrivain de race, car, si constater cette incertitude ne constituait qu'une lapalissade, la qualifier de « glorieuse », quelle évocation, rien qu'en un mot, de tout ce qu'ont de noble ou de pathétique les luttes du turf et leurs mille drames

L'inventeur de cette magistrale qualification, l'amiral Rous, n'est cependant guère connu que de nom et, malgré l'immortalité que lui assure sa trouvaille, on reste quasiment sans notions sur sa personne et sa carrière. Le seul livre, je crois, ayant parlé de lui avec quelque détail, c'est le petit volume de Basil Jackson sur SainteHélène.

Par lui, nous savons que l'amiral, commandant des forces maritimes de l'île, avait créé à Deadwood, non loin de Longwood, un hippodrome fort bien établi, où se disputaient, chaque semaine, de passionnantes épreuves que, du haut de son balcon, Napoléon suivait régulièrement à la lorgnette. L'amiral Rous, qui jouissait aupa- ravant à Newmarket d'une grosse autorité, l'avait d'ailleurs conservée à Deadwood, comme en témoigne le fait suivant.

Un des représentants de 1 écurie d'Hudson Lowe, dont l'amiral s'était constitué l'entraîneur, un cheval du nom de Slamby, avait fini, dans certaine course, si près d'un autre que tout le monde, conte Jackson, croyait à un dead-heat. « Mais Rous se précipita vers l'enclos du commissaire en vociférant « Slamby a gagné, je parie sur » lui mille livres. » Ceci influença le commissaire qui déclara Slamby vainqueur. Rous, à côté de moi, dit alors « Si cela n'est pas un dead-heat, je n'en

» ai jamais vu un seul. »

D'où il résulte que, tout en proclamant la glorieuse incertitude des courses, l'amiral savait, à l'occasion, la corriger avec esprit.

Ce petit trait nous montre combien serait intéressante une biographie complète de ce magnifique sportsman. Et je me demande pourquoi nos grandes feuilles hippiques ne s'uniraient pas pour la mettre au concours.

Il me semble que le turf devrait bien cela à l'homme dont la bienfaisante formule a si souvent tiré d'affaire les pronostiqueurs en défaut et apporté maintes fois tant de baume aux plaies des malheureux parieurs.

Fernand Vandérem.

Nouvelles artistiques

Un prix pour les sculpteurs

Au printemps dernier, M. Crouzillard, maire-adjoint du 9" arrondissement, avait songé à fonder un « grand prix de sculpture », dont un jury composé de critiques d'art devait désigner les concurrents. On publie les résultats de ce petit referendum et voici, par ordre alphabétique, les noms des artistes invités à briguer le prix en question

MM. Abbal, Androusov, Artemoff, Auricoste, Badeau, Banninger, Bar, Belmondo, Brancusi, Breker, Bros, Cazaux, Christophe, Collomarini, Cornet, Couturier, Despiau, Droucker, Gonzalès, Gimond, Hecht, Janthial, Knoop, Kretz, Lasserre, E. Lis, Maillol, Malfray, Messan, Muguet, Longuet, Parayre, Gustave, Roux, de SaintMarceau, Salendre, Saupique, Schucker, Schwartz, Suter, Wisgmann.

La grotte merveilleuse d'Amalfi Le long de la côte d'Amalfi, à quelques centaines de mètres du cap de Couca, on a découvert une grotte d'une merveileuse beauté. Ceux qui l'on visitée célèbrent la richesse et la disposition des stalactites et des stalagmites, ainsi que les effets de lumière.

Cette grotte, qui n'a pas été encore complètement explorée, est longue d'environ soixante mètres, sur trente mètres de large, et communique avec la mer par une grande arcade sous-marine l'accès n'en est possible que par deux perforations naturelles à quelques mètres au-dessous du niveau de la. mer.

A PROPOS DU CINQUANTENAIRE des Corbeaux, d'Henry Becque

La Comédie-Française va célébrer aujourd'hui le cinquantenaire de la première des Corbeaux, cette soirée mémorable du 14 septembre 1882, qui restera une date dans l'histoire du théâtre moderne. L'œuvre de Becque, violemment attaquée, ne se maintint sur l'affiche que pendant dix-huit représentations. Reprise à l'Odéon en 1897, puis en 1908, c'est seulement le 9 février 1925 qu'elle reparut à la Comédie et s'installa définitivement dans le répertoire, à côté des chefs-d'œuvre de l'art dramatique contemporain. Cette fois, l'accueil du public avait été chaleureux, le succès très franc. Les critiques s'étaient accordés pour reconnaître que Becque avait repris la grande tradition classique, en restaurant sur la scène la généralité dans les sujets, la logique dans l'action, la rigueur dans l'observation des caractères, l'exactitude dans la peinture des mœurs, la clarté et la sobriété dans le style.

La représentation du cinquantenaire sera la 67° à la Comédie-Française l'œuvre est désormais classée, et, cette année même, elle a été consacrée par deux représentations en Hollande, le lundi 7 mars à la Haye, et le lendemain à Amsterdam. Mais il n'en reste pas moins que la première des Corbeaux eut l'allure tumultueuse d'une nouvelle bataille à'Hernani.

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La pièce avait été refusée par dix directeurs de théâtre. Impatienté par cinq années d'attente, Becque s'était décidé à la faire imprimer, quand il eut l'idée de s'adresser à Edouard Thierry, ancien administrateur de la ComédieFrançaise, qui, enthousiasmé, la fit recevoir par son successeur, Perrin. Dès les répétitions, le bruit se répandit d'une pièce très hardie et qui serait fort discutée. La presse s'en empare les demandes de billets pleuvent sur le bureau de l'administrateur. L'oeuvre « périlleuse et d'avance contestée », comme Auguste Vitu appelait les Corbeaux, est soumise aux critiques de la répétition générale, qui est longue, houleuse, interrompue par des oh oh et par des protestations. Becque consent, persuadé par Coquelin et Febvre, à couper la scène du premier acte où Gaston, habillé en robe de chambre, imite son père quelques minutes avant que le docteur n'arrive pour annoncer la mort de celui-ci. Il sacrifie encore, non sans résistance, une autre scène, la dernière, celle où Teissier, devenant le chef de famille, chasse le dernier corbeau qui vient demander le montant d'une facture payée depuis longtemps. Ces suppressions, ces coupures, n'empêchent pas, le soir de la première, l'orage d'éclater au troisième acte, à la scène entre Mme de Saint-Genis et Blanche. Des protestations se font entendre, puis des murmures. Duis des huées. Mme

Lloyd, qui joue le rôle de Mme de Saint-Genis, perd la tête et se sauve dans les coulisses, oubliant de jeter la dernière réplique « Fille perdue », qui déclenche la folie de la jeune fille. Mme Reichenberg, dont c'était le second rôle, sauve la situation avec un brio incomparable. Enfin Coquelin cadet, dans le rôle de l'abject petit professeur de musique Merckens, s'était fait la tête de Massenet, ce qui soulève l'indignation. Dans le foyer, Becque, imperturbable, répond à un détracteur qui ne le reconnaît pas « Vous l'avez dit, monsieur, cet auteur est un grand criminel »

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La presse du lendemain ne fut pas tendre pour Becque, le Becque des Corbeaux, comme on disait. Qu'on en juge par quelques extraits « La pièce de M. Becque, écrivait Auguste Vitu dans Figaro, a été écoutée. non sans quelque fatigue. Spectacle lugubre auquel on voudrait se soustraire par la fuite. En dehors du groupe désolant, mais digne de pitié, de Mme Vigneron et de ses filles, les autres personnages sont tellement méprisables, tellement bas et tellement cyniques qu'ils soulèvent le cœur. Il y a cependant du talent, de l'observation fine et de la vérité bien saisie en plus d'un endroit de cet ouvrage informe. » « Il y a beaucoup de talent dans cette œuvre défectueuse, lugubre, ennuyeuse », disait Albert Wolff dans l'Evénement et le critique de la Revue des Deux Mondes, Louis Ganderax, rendait hommage au talent de Becque en trouvant les Corbeaux « d'une probité révoltante et d'une sincérité scandaleuse». C'était un éloge à côté de la boutade d'Emile Bergerat dans le Voltaire « A défaut de lauriers, M. Becque a de la constance. Disons du reste carrément et brutalement le fait, la pièce a paru souverainement ennuyeuse. On a chuté quelquefois et quelque peu sifflé. Deux ou trois scènes charmantes. des fleurs dans du fumier. »

Henri de Bornier, dans la Nouvelle Revue, est partagé « Le Théâtre-Français a fait preuve de courage en représentant les Corbeaux. Non pas parce que ce spectacle est odieux, mais parce qu'il est nécessairement froid. La réalité sèche, froide, pour tout dire sans

art. J'admire sincèrement ce qu'il y a de vigoureux et de profond quelquefois dans le talent de M. Becque, mais je l'admire avec désespoir, trouvant le sys tème mauvais. »

Rares sont ceux qui admirent sans réserve « Voilà une grande œuvre, écrit Henry Bauër dans le Réveil, d'une vérité cruelle, pleine de sang et de larmes, qui révèle au grand public des infamies trop ignorées. Jamais l'observation rigoureuse, l'analyse impitoyable n'ont été poussées plus loin. Situations émouvantes, originales, audacieuses mots féroces qui cinglent comme des coups de fouet. Belle œuvre d'un honnête homme et d'un véritable artiste. »

Mais aucun, sans doute, ne se montra plus intelligent que François Coppée, toujours prêt à encourager le talent hardi et courageux, les initiatives des jeunes auteurs, en poésie comme à la scène « Le talent de M. Henry Becque, écrivait-il dans la Patrie, se recommande par la première, par la plus haute des qualités la force. C'est avec l'encre de la satire, avec une encre mêlée de bile, qu'il a écrit cette œuvre de colère contenue et d'ironie. Elle attriste les naïfs, trouble les satisfaits, irrite les corrompus, mais ne laisse personne indifférent et dépose dans les esprits sérieux un sombre et salutaire souvenir. C'est l'œuvre d'un honnête homme, non d'un pessimiste glacé car on sent chez M. Henry Becque autant de pitié pour les victimes que d'indignation contre les méchants mais d'un misanthrope qui a des entrailles et que l'injustice fait souffrir. Le spectacle de la vie, où le droit du plus fort triomphe avec la plus cynique brutalité, rend légitime l'humeur noire d'Alceste, et j'estime qu'il est bon, qu'il est utile qu'une voix sévère comme celle de M. Henry Becque dise de temps en temps à la société hypocrite et égoïste de nos temps de décadence quelques-unes des vérités qu'elle mérite. »

» Les Corbeaux réussiront-ils ? t » A la première représentation le succès a été douteux, et certaines protestations se sont mêlées aux applaudissements. Pour parler franc, je doute que le public actuel surtout le public du théâtre comprenne cet art sobre et simple, ce style sans déclamation, ces formules concises de moraliste, ces mots qui font plutôt penser qu'ils ne font rire, ou du moins qui ne font rire que par réflexion. Je crois aussi que ce public, qui confond d'ordinaire la convention avec l'idéal, restera quelque peu stupéfait devant ces scènes de la vie réelle et cruelle, que ne traverse nul jeune premier en jolie cravate et qui se terminent par un implacable dénouement. Et puis, de quoi s'agit-il dans les Corbeaux ? Du trivial malheur de pe-

tites bourgeoises. S'intéresse-ton à ces espèces ? Au fond, le goût français n'a a pas changé et de même qu'il ne voulait pleurer, au temps des tragédies, que sur le malheur des rois et des héros, il ne se plaît, de nos jours, qu'aux aventures des personnages aristocratiques. Or, dans les Corbeaux, pas le plus petit duc, pas la moindre princesse. C'est un grand obstacle pour le succès. » N'importe M. Henry Becque est un écrivain de conscience, de courage et de talent. Il avait les mains pleines de vérités il les a ouvertes, et il a eu raison. Il restituera à son drame imprimé les épisodes les plus hardis que j'ai applaudis à la répétition générale et dont il a eu tort, selon moi, de permettre la suppression, et les penseurs reliront avec la plus chaude sympathie cette œuvre virile. Pour moi, c'est une joie et une fierté de l'avoir défendue. »

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La postérité a ratifié le jugement de François Coppée. La Comédie-Française et le zèle pieux de son administrateur ont imposé définitivement au public, dans toute sa plénitude, le chef-d'œuvre d'Henry Becque. L'auteur des Corbeaux, perspicace et pitoyable, avait le culte du réel et du vrai. Il n'avait point fait ni voulu faire une pièce à thèse, mais une observation générale sur les mœurs et sur les caractères montrer un des plus terrifiants aspects du rôle implacable de l'argent « Je n'ai jamais eu, disaiti'r un jour, beaucoup de goût pour les assassins, les hystériques, les alcooliques, pour les martyrs de l'hérédité et les victimes de l'évolution. Je le répète, je ne suis pas un penseur, et les scélérats scientifiques ont bien de la peine à m'intéresser. Mais j'ai un faible pour les innocents, les dépourvus, les accablés, ceux qui se débattent contre la force et toutes les tyrannies. On me permettra bien de le dire, il y a chez moi un révolutionnaire sentimental. » Et cela n'était pas pour déplaire'au poète des Humbles.

Jean Monval.

De Péguy à Veuillot

Les objections qui sont faites au style de Péguy nous troubleront de moins en I moins. On lui reproche d'être encombré et gauche, et de se répéter sans cesse. Or il n'est ni gauche ni encombré mais plein et pertinent. Et il est vrai qu'il se répète sans cesse mais avec un singulier bonheur. D'autres avant lui avaient tiré de la répétition calculée de grands effets. C'est l'un des moyens que l'art possède, pour donner à la prose le ton poétique qui lui convient quelquefois. Péguy a fait de la répétition un procédé courant ce que l'on blâme mais d'une efficacité à laquelle je suis presque toujours, pour ma part, obligé de me rendre.

Il entraîne certains mots d'un membre de la phrase à l'autre, et de phrase en phrase. De telle sorte qu'une idée apparait, pour se préciser par la suite, cependant qu'une autre, précédemment amorcée, s'accuse et se développe, ou précédemment étendue, s'estompe et recule avant de disparaître. Par cette compénétration des pensées et des rythmes, il obtient une éloquence d'un naturel inimitable. Il est ferme et carré. Une autorité magique.

Je relisais ces jours-ci car je les avais lues avant la guerre dans les Cahiers de la Quinzaine les belles pages de l'Argent, que l'on vient de réunir en volume. Le plaisir que j'y ai pris, j'essayais tout à l'heure de le définir. Péguy a un style deux fois créé, par ce nouvel usage de la répétition, et par ces trouvailles dont la chance est de concilier perpétuellement, avec une parfaite propriété des termes. l'invention et- l'image. Quand je me suis arrêté à ce morceau (page 149) que je vais être obligé de citer abondamment. Savourez bien. On admire et l'on aime encore Péguy quand il irrite et même quand il vous semble injuste et peu exact, vous l'estimez encore. Parce qu'il peut céder à la passion, jamais à l'intérêt. Il parle ici de l'affaire Seignobos (1897), en se souvenant qu'il n'avait pas été, lui Péguy, tout à fait lucide. Ou plutôt, en se figurant que le bon côté (à ses yeux) n'était devenu mauvais (à la longue) que par la trahison ou la simonie des hommes. (Par le passage de la mystique à la politique, comme il disait.)

« Ce fut une grande affaire, écrit-il. « Ces bandes antisémitiques et antidrey« fusistes étaient fort braves, elles étaient <-< fort bien conduites, elles étaient très al« lantes et prenaient les plus vigoureuses «. offensives, conformément aux principes « de la guerre moderne. Vous êtes trop « jeunes, mes enfants, pour avoir connu « tout ça. Et nous aussi, nous étions fort « braves, nous les bandes antiantisémiti« ques et dreyfusistes, et nous étions fort « bien conduits (car nous nous condui« sions nous-mêmes) et nous pratiquions <•; les plus vigoureuses offensives, confor« mément aux principes de la guerre mo« derne. Il n'y avait que les radicaux, <t dans ce temps-là, qui n' itaient pas bra<<̃ ues. Dans ce temps-là. »

Sur quoi Péguy s'interrompt pour aller à la ligne « Tout le monde se battait, dans ce temps-là. » Le paragraphe compte sept ou huit lignes bien remplies. Nouvel alinéa « 7/ n'était pas question d'être pacifiste, dans ce temps-là. Tout le monde était à la guerre, tout le monde faisait la guerre. Il est vrai que c'était la guerre ci-

LE RACHAT DE Mlle LANGE

Elle était ravissante « Il est impossible d'imaginer des traits plus réguliers et plus gracieux que les siens. De grands yeux bruns, un nez parfaitement dessiné, une bouche admirable de forme et de fraîcheur, un teint naturel, dont l'éclat était encore relevé par celui de ses longs cheveux châtain doré, faisaient de sa tète une des plus parfaites qui aient jamais reposé sur des épaules humaines tout le reste était en harmonie. »

Ainsi parle Arnault, le poète Arnault, l'auteur des Fables et de Germanicus, décrivant, les attraits de Mlle Lange qu'il avait approchée peut-être même de fort près.

A s'en rapporter au portrait conservé au Théâtre-Français, qui la représente en Bacchante et fort déshabillée, il n'exaaère en aucune façon.

Mlle Lange à peine si, grâce aux flons-flons d'une célèbre opérette, son nom doit encore de surnager aujourd'hui. Larousse en tète, les recueils biographiques qui le mentionnent, contiennent à son sujet autant d'erreurs que de lignes. Aspasie moderne, maîtresse de Barras, l'une des plus fameuses impures du Directoire, tels sont les compliments dont on la gratifie d'ordinaire. Et cela, sans doute, est vrai. Pourtant, les gazettes du temps, unanimes à célébrer sa beauté, ne le sont pas moins à vanter sa bonté, sa décence, sa modestie, la délicatesse de son goût dans ses attitudes et dans sa toilette. Elles ne mentent pas non plus. Etrange contradiction, mélange de pire et de meilleur, qui posait jusqu'ici le « cas » de Mlle Lange comme un problème déconcertant, et que vient d'éclaircir le très curieux volume, si vivant et si documenté, de Mme JacquesVincent, avec ses révélations nouvelles d'un apport excellent pour la petite histoire.

Cette Dame aux camélias, cette Traviata avant Dumas fils et Verdi, était née à Gênes vers la fin de 1772, fille d'un violoniste mentionné par Fétis en sa Biographie universelle des musiciens et d'une chanteuse nommée Marie-Rose Pitrot, laquelle appartenait sans éclat à la Comédie-Italienne bref, une enfant de la balle.

vile et elle a toujours eu des charmes. »' Suivent deux ou trois pages, en une dizaine de paragraphes, au cours desquels la navette de Charles Péguy tisse l'une de ces admirables tapisseries (je ne parle depuis le début que d'art littéraire) où les pensées et les mots se recroisent infatigablement. Il explique qu'il a volé au secours de M. Seignobos. Puis « J'étais jeune en ce temps-là, et normalien. Je n'étais pas comme aujourd'hui un pamphlétaire fatigué. L'Ecole Normale dans ce temps-là était merveilleusement outillée au point de vue militaire. Non point comme aujourd'hui [c'est-à-dire en 1913] pour faire des officiers de réserve, mais dans ce temps-là pour faire des soldats de cette guerre civile. » Et plus loin « L'avouerai-je, dans ce temps-là, j'étais une sorte de chef. Il faut tout pardonner à la jeunesse. Et plus loin « Vingt ans d'une solitude croissante et qui ne fera que croître me donnent peut-être le droit de rappeler que dans ce temps-là j'étais pour ainsi dire. ». Voici où je veux en venir. A distinguer, à travers toutes ces répétitions substantielles, à travers toutes ces répétitions en nappe profonde, qui caractérisent l'art de Péguy, une répétition d'une autre espèce sans doute, plus aiguë et nerveuse, une répétition de coquetterie et d'ornement, d'ailleurs légitime. C'est ce rappel ou ce retour, cette lancinalion de la mélancolie « Dans ce temps-là. » Et je signale la chose parce que la manière dpnt peut être faite une page de Péguy mérite toujours l'examen. Mais je la signale aussi pour une autre raison, non moins importante. Parce que Péguy a rencontré, dans cette plainte sourde et fière, Veuillot le Veuillot de Ça et Là, le Veuillot à qui il arrivait de trouver, dans une contention poétique, son achèvement.

« Depuis longtemps, je n'avais pas vu <; l'aurore elle ne sourit point sur Paris. « C'était une amie et une richesse de mes « jeunes ans. Elle n'a point vieilli comme « tant d'autres choses qui ne sont plus si « belles qu'en ce temps-là. -En ce temps« là, je n'avais point de demeure sur la « terre, mais quels châteaux seront jamais « tels sur la terre que j'en faisais dans les « nuages ? et quelles souples voitures « égaleront les ailes d'esprit qui m'y por« taient ? Je peux me dire pauvre, quand « je songe à mes richesses de ce temps« là J'avais des yeux qu'une nuit de « lecture à la clarté d'une chandelle fu« meuse ne brouillait point. Si j'éprou« vais quelque fatigue, trois au quatre heu« res de course sur les collines me repo« saient assez. En ce temps-là, j'ai épuisé « toutes les grandeurs humaines. Je fai« sais de beaux livres, je gagnais des ba« tailles, je découvrais des îles. Il ne me « manquait, en ce temps-là, que d'avoir » tous les jours à dîner. Mais quelle né<c cessité de dîner tous les jours, en ce « temps-là ? »

A présent remerciez-moi, comme l'auteur responsable d'un si curieux rapprochement. Puisqu'il s'agit de Veuillot et de Péguy, c'est-et-dire de deux des plus admirables écrivains du dix-neuvième siècle, vous pouvez bien me remercier. Mais surtout, si par hasard vous n'aviez pas en.core lu Ça et Là ou bien l'Argent, dépêchez-vous.

Eugène Marsan.

Par A. AUGUSTIN THIERRY

Après une jeunesse ambulante menée de ville en ville, élève d'un professeur alors célèbre et qui déjà s'appelle Antoine, on la voit débuter en 1788 à la Comédie-Française, A défaut de métier, sa jeunesse, sa grâce, le regard ensorcelant de ses yeux « velours capucin » lui valent un accueil favorable. Vite reçue pensionnaire, on lui décoche ce madrigal

Ton parrain t'a donné sans qu'on le trouve [étrange

Le nom de l'habitant le plus digne des cieux Aucun ne te convenait mieux

Puisqu'agant la beauté, tu fais tout comme un [ange.

Intelligente et « sensible », toujours conseillée par Antoine, ses progrès sont rapides. Bientôt on l'égale presque à Mlle Contat. Elle triomphe dans Paméla, la comédie de François de Neufchâteau. « Jamais Lange ne joua avec plus de sensibilité, jamais elle ne mit un plus naïf abandon dans son jeu et jamais on ne la vit si appétissante à aimer, nous dit Fleury dans ses Mémoires. Chaque soir le public faisait fête à sa beauté, à sa grâce, si bien que la coiffure qu'elle portait mit en vogue les chapeaux à la Paméla. » Las nous sommes en 1793, époque désastreuse aux belles dames frivoles. Robespierre fait régner la vertu. Ses brillantes, ses trop brillantes relations valent à la pauvrette d'être dénoncée pour « aristocratisme ». Rassuronsnous sa tète charmante ne connaîtra pas le sanglant baiser de Louisette. Les protections qui ne manquent jamais aux jolies femmes l'envoient dans la' maison de santé du docteur Belhomme, cette étonnante geôle dont G. Lenotre a conté l'histoire, où moyennant d'acquitter le prix fort, on était à peu près certain d'esquiver le rasoir national. Toujours l'influence des grands yeux « capucin ».

Et voilà le Directoire l'incomparable Elisabeth fait les délices du théâtre Feydeau. celles aussi de Barras, dictateur tout-puissant. Les largesses d' « Alcibiade lui permettent bientôt d'acquérir un coquet hôtel rue SaintGeorges, sans compter des rubis « plus beaux que ceux de Golconde », assure


le sieur Félicien Pillet, en sa Nouvelle Lorgnette des Spectacles.

Lange, Lange, qu'avez-vous fait de vos ailes ?

C'est pourtant l'instant qu'elles vont repousser, affirme avec indulgence son dernier historien. c Que la vertu sur nous a de puissants attraits » Une transformation va s'opérer dans sa vie. A vrai dire, on l'eût préférée plus prompte la pécheresse repentie moins richement pourvue.

L'amour maternel en sera la cause. De tant de liaisons diverses, une petite fille était née, Palmyre, que sa mère adorait. Quel en était le père ? Peutêtre un certain Hope, l'un des agents d'Ouvrard. Lui ou bien un autre. L'enfant grandissait. Au contact de cette innocence, un désir de rénovation morale s'empara de la courtisane. Menacée d'en être séparée, elle décida de lui tout sacrifier, de l'élever avec soin, d'en faire ce qu'elle n'avait pu devenir une honnête femme. Avant Marion Delorme à Didier, on l'entend s'écrier « Ton amour m'a refait une virginité. » En deux mots, toute une révolution psychologique, refoulement venu de quelles profondeurs ignorées. Le cas n'est pas unique.

Résolue à quitter Barras, elle élut un confident parmi les amis qui l'entouraient d'hommages. Ici encore, on ne peut s'empêcher de regretter qu'elle ait trop bien choisi.

C'était un banquier, l'un des plus opulents de la capitale, Michel-Jean Simons, Flamand d'origine, généreux, élégant, artiste, cultivé et fort beau garçon, ce qui ne gâte rien.

Il se chargea de négocier avec Barras une rupture au demeurant facile, et bientôt il ne quitta plus la maison d'Auteuil où s'est retirée la nouvelle Madeleine.

Il a trente-quatre ans, elle vingt-six. L'inévitable s'accomplit, ils tombent dans les bras l'un de l'autre.

Ce sera cette fois pour le bon motif l'excellent Simons, romantique avant l'heure, se prend à rêver maintenant d'une rédemption complète pour celle qui sut retrouver les chemins oubliés de la vertu.

Un beau jour, il interroge

Elisabeth, voulez-vous être ma femme ?

On devine la réponse. Redoutable aventure, qui doit cependant apporter le bonheur à celui qu'elle tente un bonheur qu'on présume tout ouaté d'oublis.

Les voilà mariés, et l'ex-belle Mlle Lange changée en la divine Mme Simons. Au Directoire succèdent le Consulat, puis l'Empire. Barras est loin, en exil. Son importun souvenir ne gêne pas d'heureux amants.

Installés rue de la Victoire, en un magnifique hôtel, ils mènent un train somptueux, accueillant la société la plus choisie. De son passage au théâtre, l'ancienne pensionnaire des Français a conservé le goût des choses de l'esprit. Son salon devient un cénacle littéraire où brillent tour à tour Rivarol et Bernardin de Saint-Pierre, La Harpe et Volney, Arnault, Ducis et Parny, où débutent Béranger et Théodore Leclercq, où daigne parfois paraître la « consulesse » Joséphine, escortée de sa fille Hortense. Tout cela était en gros plus ou moins mal connu. Il faut savoir gré à Mme Jacques-Vincent de l'avoir précisé, et plus encore d'avoir éclairé les ténèbres qui enveloppaient jusqu'ici la disparition du couple enamouré.

Car il disparut un beau jour mais on ignorait où. Grâce à de patientes investigations poursuivies, sur de vagues indices, dans les archives notariales de Coppet et des environs, nous le savons désormais.

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Le manoir de Bossey, orgueil du pays s vaudois, érige sur les bords du Lémaiî, devant un paysage unique, sa façade imposante, encadrée de tourelles. Mme de Staël l'avait habité. Les Simons l'acquirent en 1817.

C'est là que se retirèrent, entourés de leurs proches, Philémon et Baucis vieillissant, fatigués du monde et de son tumulte. Toujours belle, en dépit de !a cinquantaine, Mme Simons n'avait pas tardé à reconstituer ce milieu de haute culture qu'elle affectionnait. Ce n'était plus le salon parisien c'était différent et c'était mieux. Sismondi, Fauriel, Jomini, Joseph et Xavier de Maistre, Mmes Swetchine, Récamier, de Krüdener comptèrent parmi les hôtes favoris de Bossey.

Et la « bonne châtelaine », semant le bien autour d'elle, méritait ce surnom pour son inépuisable charité. Lorsqu'elle mourut subitement en 1825, au cours d'un voyage en Italie, Simons ramena son cercueil à Bossey. Ici se manifeste chez un homme au désespoir un cas délirant de nécrolâtrie. Savamment embaumée, conservant sous un couvercle de cristal les apparences de la vie, l'époux ne voulut point se séparer d'une dépouille 'adorée.

Il installa sa femme dans le graud salon du château transformé en chapelle ardente. Sur une estrade élevée de trois marches, la boite reliquaire était placée comme sur un trône, entourée de cierges toujours allumés. Deux fois la semaine, un prêtre venait dire la messe.

Plus tard, afin de l'avoir mieux tout à soi, il emmena la bien-aimée dans une maisonnette isolée qu'il acheta dans cette intention.

Lorsqu'il s'éteignit à son tour, qu'advint-il de ce cercueil ? Nul ne l'a jamais su. Le propriétaire actuel de Bossey s'est vainement employé à de longues recherches. Le secret de Simons demeure inviolé.

Et, sur cet étrange point d'interrogation, se clôt l'histoire édifiante du rachat

<fe Mlle Lange»

Augustin-Thierry.

LECTURES FHflKÇfllSES QUELQUES ISB^7"U ES

Si « les délicats sont malheureux », autant que l'affirme La Fontaine, c'est qu'ils sont exigeants rien, en effet, continue le poète, « rien ne saurait les satisfaire », rien et pas même l'excès de leur subtilité, dont ils font leur plaisir, mais aussi leur tourment. Or les timides sont le plus souvent des délicats ils désirent le monde entier, rêvent d'horizons enchantés et méprisent le paysage que la nature a mis sous leurs yeux. Ils se défient des autres et d'eux-mêmes. On les voit empêtrés, rougissants ou bien, par accès, sourcilleux et hautains. On les croit pleins de circonspection. Mais un secret orgueil les habite tour à tour ils dédaignent les biens que la fortune semble leur offrir et ils se désespèrent de les avoir dédaignés. Leur vie se consume dans la double insatisfaction du désir morose et du stérile regret.

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« ROMANCE A DEUX VOIX » Ce portrait du timide qui s'ignore, ou que l'on méconnaît, n'est-ce point tout juste celui de Sainte-Beuve ? On est convenu d'imputer à l'auteur de Joseph Delorme plus d'un péché grave ou véniel, et quelques menus défauts comme la vanité, l'envie, l'indiscrétion et ce qu'on a pu nommer, en amour comme en amitié, un certain cynisme du cœur d'une condamnation aussi cruelle ne pourrait-on point appeler en arguant que Sainte-Beuve n'était, au fond, qu'un timide ? Sa timidité, voilée parfois sous de suspectes apparences, l'a fait toute sa vie passer à côté du bonheur. De ses faillites sentimentales M. Jean Bonnerot donne, dans le Mercure de France, un bien touchant exemple le plus touchant sans doute de tous ceux que l'on pourrait'.produire il conte, avec autant de charme poétique que de précise érudition. l'histoire de l'amitié qui unit le critique à Ondine Valmore, l'aimable fille de la grande Marceline. « Dans l'existence harassée de Sainte-Beuve*, dit joliment M. Jean Bonnerot, cet épisode fait l'effet d'une gerbe de fleurs fraîches au milieu de la poussière des livres. » La critique, à vrai dire, ne l'ignorait pas « Sainte-Beuve luimême avait enchâssé son souvenir en quelques lignes émouvantes, comme dans un reliquaire. » Aventure charmante les détails cependant en demeuraient inconnus. Nos lecteurs se rappelleront peut-être comment, voilà quelque dix-huit mois, nous dûmes à 1 obligeance de M. A.-H. de Favreuil de pouvoir publier ici un passage particulièrement pathétique d'un testament qu'Ondine avait rédigé en 1846 « Je désire, écrivait la jeune fille, qui se croyait alors tout près de mourir, qu'on me coupe mes cheveux et qu'on en fasse quatre tresses égales la quatrième (sera) pour M. Sainte-Beuve. » Une mèche de cheveux blonds d'un blond cendré délicat est encore jointe au document dans une enveloppe. Ondine ajoutait « Je laisse à Monsieur Sainte-Beuve tous les vers que j'ai faits. Ce n'est point par présomption que je lui fais un semblable don, mais par affection et reconnaissance la plupart ont été écrits à cause de lui et pour lui je l'ai beaucoup aimé. » M. de Favreuil, qui a consacré un culte affectueux à la mémoire de Marceline et des siens, possède d'autres trésors il a recueilli à Saint-Denis-d'Anjou, petite ville de la Mayenne, où elle vécut aux côtés de Jacques Langlais son mari, tous les souvenirs laissés par la mélancolique Ondine entre autres les lettres que lui adressa Sainte-Beuve. Il possède aussi « des centaines de lettres de Marceline et d'Ondine ». La collection Lovenjoul conserve, d'autre part, les billets d'Ondine à Sainte-Beuve. Grâce à cet ensemble inestimable de documents, M. Jean Bonnerot a pu reconstituer une idylle fraîche et touchante qui se déroule à travers près de quinze années, comme les couplets alternés d'une « romance à deux voix ». Le premier couplet est tout puéril et familial. Sainte-Beuve a connu la famille Valmore en 1837, au moment où, le cœur déchiré par « son Adèle » qui lui avait signifié une sorte de rupture, il murmurait ce vers

J'ai voulu la nuance et fai gâté l'ardeur, et, plus bas, gémissait « Laissez-moi, tout a fui » » La « nuance il la retrouvait au calme foyer de la poétesse et s'y enchantait aussitôt devant le charme pur et l'intelligence précoce de « Mademoiselle Ondine ». Il passa l'hiver à Lausanne, où il professa le cours célèbre sur Port-Royal mais à peine le printemps revenu sa pensée s'envola vers ses nouvelles amies

10 mai (1838)

Je voudrais bien savoir, Madame, quelque bonne chose de vous, de votre santé, de votre contentement avant de vous revoir, ce qui, pourtant, va être bientôt. Votre nid de la rue Montpensier qu'il me manque d'avoir vu a-t-il quelque verdure à la fenêtre, de quoi se poser pour l'oiseau et chanter ? Je suis sûr que oui, et que Mademoiselle Ondine, outre ses beaux poissons rouges, si beaux qu'ils soient, muets comme des poissons, a quelque petit chantre apprivoisé qui vient à la voix répondre sur l'arbuste chéri voilà ce qu'il me tarde de savoir dans un mois, je l'aurai su. Nous nous trouverons autour de cette table ou plutôt de la fenêtre riante, le cercle de famille, têtes brunes et blondes, votre belle amie, et tout ne sera pas plainte, j'espère, et nous rirons peut-être de ce rire d'un moment qui est le seul permis après les douleurs connues, mais qui est encore du rire heureux quand il 'éclate entre amis.

Les années suivantes, Sainte-Beuve vient souvent prendre le chocolat à cette table accueillante il s'intéresse, un peu comme un grand-père ou comme un jeune parrain, à la santé déjà fragile de la jeune fille il la soutient dans le travail ingrat qu'elle fournit pour conquérir ses diplômes d'institutrice. La voici enfin installée comme sous-maîtresse, à Passy, dans « l'institution pour demoiselles de Mme Bascans, laquelle est fière d'inviter le critique devenu académicien à ses réunions du soir.

Dans le salon» tandis que de graves mes-

sieurs jouaient au whist, les maîtresses de pension discutaient littérature ou s'amusaient aux bouts rimés. Sainte-Beuve s'y plaisait parce que ces bavardages innocents le reposaient de ses travaux et le distrayaient de sa tâche, et Ondine, avide de s'instruire, lui ayant demandé un jour des leçons de latin, il s'était empressé de jouer près d'elle ce rôle de professeur. Elle le raconta à l'une de ses amies, le 28 juin 1845.

< Je ne perds pas mon temps mercredi, M. Sainte-Beuve est venu, qui m'a donné une leçon de latin. Il est arrivé à 7 heures et est parti à 10 heures et demie. Juge des pages d'Ovide lues et commentées. Je lui ai montré mon jardin qui l'a médiocrement touché il lui manque quelque chose (pas à mon jardin). Ensuite, nous avons causé. Mme Bascans qui le connaît d'antrefois, mais qui avait passé douze ans sans le revoir, a été de la partie. (Je te dis cela pour te rassurer sur le tête-à- tête 1)

Après Ovide, Horace hérissé de difficultés où, parfois, s'aheurtent le maître et sa docile élève. Les livres fermés, on faisait la dînette, où assistaient parfois les compagnes préférées d'Ondine Sainte-Beuve, certain jour, apporte un « gâteau-plomb » mot dont alors on affublait le « plum » à l'anglaise. Ondine lui montrait des vers, l'encourageait en quelques-unes de ses subites tristesses dont à cette date Mme d'Arbonville savait seule la vraie cause elle lui souriait, lui riait. Et puis, en 1848, Sainte-Beuve partit pour Liège après un dernier billet, il parut oublier ses amies. Ondine se maria en 1851 à l'avocat-député Jacques Langlais sa mère lui écrivait en octobre 1852

.J'ai été arrêtée dans la rue par les deux mains de Sainte-Beuve devenu joli et rond comme une pomme. Il m'a parle de toi, de tous, sans appuyer, puis il a glissé vers son éternelle école buissonnière adieu.

Adieu ? Non pas. L'admirable lettre qu'au lendemain de la mort d'Ondine il écrivit à la « mère si éprouvée » prouve qu'il avait vivace et fidèle la mémoire du cœur. A-t-il aimé Ondine ? et au cours des années 1845 et 1846 a-t-il souhaité secrètement l'épouser ? P M. Jean Bonnerot, à travers ses lettres, croit sentir le frémissement d'un « secret qui se cache et n'ose pas se déclarer ». Le « mot » qui fût venu à son secours « ne fut jamais prononcé ». Ondine, elle aussi, était taciturne et secrète et puis elle avait dix-sept ans de moins que son timide adorateur.

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LES COUPLETS DE MERIMEE Un chiffre presque égal d'années séparait Mérimée de cette aimable Sophie Duvaucel, qui fut la belle-fille du grand Cuvier et qui, après la mort du savant, continua encore deux ans de régner sur le Jardin des Plantes mais la différence d'âge était au bénéfice de l'auteur du Vase Etrusque. M. Maurice Parturier l'a fait remarquer fort justement dans la Revue de Paris, où il achève de publier la plupart des lettres et billets que Mérimée adressa entre 1828 et 1836 à cette correspondante pleine d'intelligence et d'esprit pour elle sa raillerie se fait tendre et gamine, il a toujours l'air, jusqu'en ses persifleuses audaces, de « demander pardon pour la liberté grande ». A partir de 1833, n'affecte-t-il pas un ton plus détaché encore, mais au fond plus confiant et plus amical ? Sophie Duvaucel, alors, a passé quarante-deux ans Mérimée, le 28 septembre, va toucher la trentaine. Il est mélancolique en 1830, une « sorcière espagnole » lui a prédit qu'un des douze mois qui s'achèveront pour lui ce jour-là lui doit être fatal. Un an plus tard, le mauvais sort est décidément conjuré devenu inspecteur des monuments historiques, Mérimée accomplit dans le Midi sa première « tournée » professionnelle. Il écrit à son amie une lettre pleine de bonne humeur, qui reproduit le mouvement de leurs conversations à bâtons rompus. Il se plaint, mais en souriant, d'exercer « un terrible métier » il doit « faire la chouette à trois ministres » il lui faut parler « de monuments romains, romans, gothiques à M. Thiers, à M. Guizot de bibliothèques et d'archives, de cathédrales à M. Persil », ce qui ne l'empêche pas de conter une bien jolie histoire

Je gage que vous ne savez pas ce que c'est qu'un phantasti ? C'est exactement la même chose qu'un Draquet. Rien n'est plus commun dans le Comtat. Vous savez qu'on y récolte beaucoup de soie. Il arrive souvent que des écheveaux de soie filée se perdent par les chemins, s'arrêtent aux broussailles. Si vous allez dans le Comtat, gardez-vous de ramasser ces écheveaux perdus. Bien des gens, cependant, sont enchantés de trouver ainsi un écheveau tout filé, on le met dans un panier et l'on revient gaiement à son village. Mais le panier est lourd en diable. On s'épuise à le porter. Il semble qu'il soit rempli de plomb. Cela dure jusqu'à ce qu'on rencontre un torrent. Il y en a dans le pays plus que d'écus dans ma bourse. Cela me fait souvenir que vous m'en promettez une depuis un temps infini. Vers ce torrent donc le panier devient si lourd qu'il est impossible de le porter ou de le traîner. On est forcé de le jeter dans le torrent. Soudain paraît un petit diable avec une grosse tête, sans pieds ni mains, tournant sur une queue de têtard, qui se précipite dans le torrent en ricanant et disant « M'as ben pourtas » C'est là un draquet ou un Phantasti, qui se change en écheveau de soie pour faire pièce au monde. Il n'y a pas de dévideuse à Avignon qui n'ait eu affaire aux draquets. Dieu vous en préserve 1

C'est ainsi que Mérimée, quand il n'était point trop pressé (et ce diable d'homme trouvait presque toujours des loisirs) savait, dans ses lettres ou dans sa conversation, « filer le couplet ». Celui-là, il le répéta huit jours plus tard à son « Inconnue », mais avec moins de verve. Car en même temps qu'à trois ministres, pendant ce voyage dans le Midi, il faisait la chouette a deux ou trois de ses belles amies c'est plutôt le rossignol qu'il conviendrait de dire.

AU MUSEE D'AIX

Lui qui aimait tant les tableaux, put-il rêver longuement devant certaine tête de jeune homme, au musée d'Aix ? M. Louis Gillet, au cours d'une délicieuse étude sur ce musée, que publie la Revue des Deux Mondes, en souligne curieusement l'intérêt l'auteur de cette peinture qui lui a fait « pousser un cri de surprise » était Maurice Quay, dont Mérimée a dû entendre parler plus d'une fois par son ami Delécluze Je ne sais rien de ce jeune homme, mort à vingt-quatre ans, hormis l'immense prestige qu'il exerça sur la jeunesse de sa génération. Quand on lit Delécluze et les souvenirs de Charles Nodier sur celui au'ils appellent- « Maurice plus de trente ans après sa mort, comme nous disons Raphaël, on ne peut guère douter de l'ascendant unique que cet élève de David prit à l'ombre du maître sur tous ses compagnons. C'était une sorte d'initiateur qui révélait une forme de l'art qui tenait presque de la religion. Très beau dans la candeur de sa tunique flottante, avec sa barbe de Christ, il allait comme un prêtre entouré de ses disciples. Et à ces jeunes gens étonnés, contemporains des Muscadins et des Incroyables du Directoire, il parlait de Phidias, de Pérugin et de Jésus. Il les faisait douter que l'art de leur maître fût assez pur. Une jeune femme d'une rare beauté, pour laquelle il nourrissait un sentiment très chaste, Lucile Franque, était la Béatrice de cette Vita Nuova. Une lumière émanait de ce couple digne des amours de Novalis. Elle mourut et il la suivit. « JI n'y a plus rien qui mérite une larme sur la terre », dit Nodier. Presque toutes les époques ont connu de ces êtres privilégiés, messagers d'un monde meilleur, qui n'ont pu que balbutier leur message les dieux presque aussitôt les rappellent, et nous ne faisons que les entrevoir.

Maurice Levaillant.

Les Livres du Jour

UN GENEVOIS A LA COUR DE WEIMAR Journal de Frédéric Soret (1795-1865) Préface de Paul Hazard (Fernand Roches) GOETHE

par Paul Amann (Rieder)

II n'est rien de plus attachant que ces notes prises au jour le jour par un homme intelligent et qui sont publiées longtemps après sa mort, lorsque le décor s'est modifié et ne ressemble en aucune façon au cadre où évoluait celui dont nous lisons le « journal s> avec intérêt.

Déjà ont récemment paru les conversations de Gœthe et de Frédéric Soret et voici qu'on nous offre maintenant d'autres papiers inédits de ce Genevois dont il convient de saluer la physionomie émouvante tant Soret posséda le don de l'amitié et du souvenir. Il faut croire que ses qualités étaient goûtées puisque, devenu le précepteur du fils de la grande-duchesse héréditaire de Saxe-Weimar, Maria Paulowna de Russie, Soret, grâce à sa sagesse, à son tact, à sa hauteur de vues, à sa noblesse de cœur et à sa culture, ne tarde pas à être non seulement le conseiller de Maria Paulowna et l'ami de son élève, mais encore Gœthe, vieilli et découragé, fait de lui son confident. Quelle preuve plus éclatante pourrait être donnée de la sensibilité et de la valeur du sens moral de Frédéric Soret ? Aussi M. Paul Hazard, dans la préface, où la clarté de son analyse nous permet de saisir les moindres détails de la personnalité de Soret, n'hésite-t-il pas à écrire « Les plus sûrs témoignages que nous possédions au sujet du grand poète allemand, depuis 1822 jusqu'à sa mort, nous les devons à Frédéric Soret. > En effet, bien que le journal de Soret ne commence qu'à l'année 1847, époque où, retiré à Genève, il est appelé à la cour de Weimar afin d'être nommé ministre à Paris (la Révolution de 1848 empêche ce projet d'aboutir), en réalité l'ombre de Goethe, mort en 1832, domine ces pages où, obserteur impartial, Soret a quotidiennement consigné ses réflexions. Frédéric Soret ne s'est jamais départi de cette habitude. Tous les soirs, quelle que soit sa fatigue, il met bas son habit brodé, et dans le silence du palais endormi, il fixe sur le papier ce qu'il a vu, ce qu'il a entendu. Le souvenir de Gœthe ne le quitte pas, et dans ces lieux témoins de leurs innombrables entretiens, Soret évoque l'époque heureuse où Weimar était « une terre bénie d'où partait une lumière qui se répandait sur le monde ». Comment pourrait-il oublier Gœthe, qui a porté sur lui un jugement qui assure au nom de Soret l'immortalité « Un calme entendement, la clarté et l'indépendance des idées, une culture très variée et des connaissances étendues derrière toutes ces qualités, on sent une belle âme et un cœur pur. » Quel fut au juste le degré d'intimité de Gœthe et de Frédéric Soret Soret, qui était la finesse même, se rend-il compte de la tristesse qui ronge Gœthe au terme de sa vie ? Nul n'a mieux exprimé cet état du poète de Faust que M. Paul Amann' dans son ouvrage qui est en quelque sorte un excellent résumé de tout ce qui a trait au génie de Gœthe « L'esprit de Gœthe à la fin de sa vie ressemble à un lac frais et transparent, alimenté par mille sources, mais si lentes, si douces, que l'évaporation de la surface suffit à balancer leur apport et qu'il n'est besoin d'aucun torrent pour en évacuer le trop-plein. » Il est à présumer que Gœthe ne cacha pas ses angoisses à Soret qui, visitant la demeure de Gœthe vide de ses meubles, sent monter en lui mille images évanouies. La porte franchie, devant cette solitude et cet abandon, Soret déclare qu'il lui a été impossible de parcourir les pièces de cette maison « sans avoir le cœur rempli d'anciens souvenirs et de regrets ». Et n'est-ce pas l'instant de citer ce fragment de lettre adressée, en 1823, par Gœthe à une amie d'enfance, lettre que M. Paul Amann place sous nos yeux, et qui nous montre quelle douceur véritable, quelle sérénité animait Gœthe « Vivre longtemps, cela signifie survivre à beaucoup de choses, à des êtres aimés, haïs, indifférents, à des royaumes, des capitales, même à des forêts, à des arbres que, jeunes, nous avons semés et plantés. »

Soret eut-il connaissance de cette lettre où s'exprime la résignation du poète qui a, sans doute, réalisé, mieux que d'autres, cl la destinée sjûrituelle de l'humanité » ? Marc Varenne.

Le souvenir du père Kuselmann

Où comment Figaro s'imprimait à ciel ouvert

13, rue Grange-Batelière, le père Kugelmann avait là son imprimerie. Il fut un des premiers à imprimer Figaro. Un petit journal bihebdomadaire, alors, qui, lorsqu'il commença à grandir et jusqu'à devenir quotidien, apporta bien du souci au père Kugelmann. L'excellent homme ne disposait point du matériel suffisant. Le Figaro dut le quitter. Tous les jeunes journalistes qui rêvaient de concurrencer le Figaro se tournèrent vers lui alors. L'atelier de la rue Grange-Batelière devint donc l'officine de cent journaux. Un seul prit vraiment son essor, c'était le Gaulois, et le père Kugelmann en reçut un dédommagement. Le père Kugelmann, ainsi l'appelaient tous ceux qui fréquentaient, deux fois par semaine, le mardi et le vendredi, quand on préparait le Figaro du lendemain, la cour de la rue Grange-Batelière. Cette cour où, l'été, à la faveur du ciel bleu, l'imprimeur installait le matériel qui occupait, l'hiver, la pièce vitrée du rez-de-chaussée qu'un emballeur avait mis à sa disposition. Cette cour, qui prenait une animation assez grande Villemessant, très sanguin, quittait volontiers sa salle de rédaction du Figaro pour la cour, et là, à ciel ouvert, il recevait. Le Tout-Paris défilait. Dans un coin, Villemessant écoutait la lecture qu'un débutant, la voix tout émue, debout, lui faisait de son article. Dans un autre, quatre témoins cherchaient à se mettre d'accord, cependant qu'un bruit de soufflets sonnait, annonçant un nouveau duel un monsieur fort courroucé s'expliquait avec un rédacteur.

Allons, bon, voilà les bêtises qui recommencent disait le père Kugelmann. Et la tête de celui-ci, sa tête d'alchimiste, mais souriante, passait à travers le vasistas de son bureau.

Il n'avait pas un regard pour les solliciteurs qui, sous la porte cochère, antichambre de la cour de rédaction, attendaient de pouvoir placer leur requête auprès de Villemessant, mais il sortait et, d'un pas lent, traînant ses jambes, qu'il avait maigres, et ses pantoufles, vers son imprimerie, il disait au mécanicien Chauffez ferme il y a gifles le tirage sera plus fort.

« Tout le journalisme contemporain a traversé cette cour et cette imprimerie », écrivait Albert Wolff lors de la mort du père Kugelmann, survenue il y a cinquante ans, le 17 septembre 1882. C'est là, en effet, que de Pène a corrigé les épreuves de l'article qui lui valut le coup d'épée dont il ne se remit jamais tout à fait. Au passage, reconnaissez Aurélien Scholl qui, une fois par semaine, apportait les échos de Paris; Charles Monselet, qui retouchait ses chroniques, ses fantaisies Edmond About, qui revoyait ses courriers parisiens. Une robe passe voici Augustine Brohan qui s'exerce à la critique littéraire. Paul d'Ivoy apporte, deux fois la semaine, ses chroniques, que termine toutes le rituel « Un mot pour finir » Jules, Noriac, qui vient d'écrire sur une table de café Le Cent unième régiment, lit le manuscrit à Villemessant. Et Le Cent unième régiment est composé sur l'heure pour le Figaro du lendemain. Jouvin arriv.e, nanti du compte rendu qu'il donne des « premières » Jean Rousseau s'empresse, à la main son papier, côté critique d'art.

Bien entendu, des journalistes passaient, qui n'étaient pas du Figaro ou pas encore, tel Henri Rochefort, critique dramatique d'une petite feuille et qui corrigeait « gravement », précise Albert Wolff, ses épreuves. II venait de faire sa partie de dominos au café des Variétés, où Eugène Grangé, Paul Siraudin, Choler, tous vaudevillistes, étaient ses partenaires. Un enfant, à peine sorti du collège, et qui déjà écrivait avec une facilité remarquable, passait dans la cour du père Kugelmann. Il s'appelait Jules Claretie. Un enfant bien plus jeune, un petit bambin, haut comme une botte, apportait une nouvelle à la main. Il s'appelait Victor Koning le futur directeur du Gymnase. « Un grand jeune homme au teint bistré, à l'abondante chevelure rejetée en arrière », faisait ses premières armes dans le Diogène. Il s'appelait Paul de Cassagnac.

Et cet autre qui, depuis quelque deux heures, rôde dans la cour sans oser aborder Villemessant ?

Vous avez un joli toupet, jeune homme s'est écrié le père Kugelmann, à qui il vient de s'ouvrir de son projet donner un article au Figaro

Enfin, il réussit à se présenter à Villemessant.

« De loin, le père Kugelmann nous observait, et à mesure que je lisais l'imprimeur s'approchait, raconte Albert Wolff, car c'est Albert Wolff lui-même qui tente la fortune. Le brave homme voyait venir le moment où Villemessant allait flanquer son audacieux interlocuteur à la porte, et comme le père Kugelmann s'intéressait à moi, il s'était approché pour me recevoir dans ses bras au moment où, selon lui, je devais m'évanouir. »

Mais

« Donnez ceci à composer, fit Villemessant en remettant mon article au père Kugelmann. »

Premier éclair de bonheur, premier espoir de succès. Albert Wolff entrevoyait déjà cent francs par semaine. Car le Figaro donnait cent francs pour un seul article, tandis qu'au Charivari, par exemple, Henri Rochefort, Pierre Véron, Ernest Blum, Louis Leroy et Albert Wolff arrivaient péniblement à gagner cent soixante-dix francs par mois avec dixsept articles. C'était l'époque où Albert Wolff disait à Louis Huart, son directeur: Je voudrais prendre des vacances à Bade. J'aurais bien besoin de deux cents francs.

Rien de plus facile, répondait Louis Huart. Faites-moi vingt articles et vous les aurez.

Aussi, quel empressement autour de Villemessant en cette cour de la rue Grange-Batelière où le père Kugelmann voisinait avec le directeur de Figaro. Et c'était un voisin modeste dans ses désirs que le brave homme très fin, d'ailleurs qui pendant quarante ans fournit aux adolescents désireux de fonder un journal papier, composition, presse gérant même en y étant le plus souvent de sa poche. Une seule ambition « celle d'ajouter une petite machine à vapeur à son matériel x. Le jour où la machine arriva, la cour de la rue Grange-Batelière illumina.

Gaston Picard.

Courrier

des Lettres

Le Prix Nobel à Rosny aîné

M. André Billy a bien raison de demander que le prix Nobel couronne cette belle carrière. M. Rosny a soixante-seize ans. Nous devrons attendre quatre ans encore pour l'honorer comme nous venons de célébrer un Bourget. L'Académie suédoise devrait penser au grand romancier l'année prochaine, s'il est vraiment trop tard, comme on nous l'assure, cette année. Au grand romancier, au grand artiste, et au grand honnête homme, dans tous les sens du mot, à qui l'on n'a pas encore rendu pleine justice.

Hâtons-nous. Nous avons à créer, en faveur de l'admirable écrivain, « un mouvement d'opinion décisif et permanent ». Comme le suggère Candide dans son courrier littéraire, l'Académie Goncourt pourrait intervenir. « Quand un membre de l'Académie française a obtenu le Prix Nobel, c'est une proposition de l'Académie qui l'avait désigné à l'attention du jury de Stockholm. » Si les Goncourt présentaient ainsi leur président, ils seraient sûrs de parler au nom des Lettres françaises. Jean Lorrain et Octave Mirbeau Il a paru, dans les Nouvelles Littéraires, un bel article de Rosny aîné auquel nous nous excusons de faire écho un peu tardivement, mais qu'il faut citer avec l'admiration qu'il mérite. Il s'agit d'un parallèle entre Jean Lorrain et Octave Mirbeau, qui ont été tous les deux des Normands pleins de véhémence. Si vous voulez, il s'agit plutôt d'un diptyque aux deux tablettes bien accordées, Rosny aîné ayant trop de discernement pour pousser la comparaison jusqu'à cet excès qui a discrédité les parallèles.

Sur Jean Lorrain, par exemple, qui a été, à travers toutes ses extravagances, le fils le plus tendre « On comprenait mieux (ainsi) le drame de cette destinée, la débilité de l'homme, son angoisse devant la vie, ou devant la misère de son propre corps, et combien navrant était ce métier de bravache il devait avoir si souvent envie de demander grâce et ne le pouvait point 1 »

Ou sur Octave Mïrbeau "« Un gars plus solide, plus résistant que Lorrain, avec un talent plus caractéristique, essentiellement à sa marque, une plus grande vigueur d'épithète, moins d'art, moins de nuances, une palette réduite à peu de couleurs, mais violentes. » Et plus loin « Le monde de Mirbeau serait inhabitable un désespoir total saisirait le lecteur. Mais le lecteur s'amuse plutôt qu'il ne s'indigne. C'est qu'il manque aux œuvres de Mirbeau l'accent et la cohérence qui font vivre, aimer ou haïr avec les héros. » Oui, Mirbeau avait du génie dans la satire. Il n'était ni vrai romancier ni moraliste.

Sur les deux hommes, la page de Rosny ainé restera, à la fois comme le témoignage d'un contemporain et comme le début du jugement de la postérité.

̃£ Des lettres inédites où l'histoire littéraire des années 1880 trouvera à glaner paraissent, dans l'Esprit français. Elles ont été adressées à Harry Alis, dtrecteur d'une revue intitulée Moderne et Naturaliste. Elles sont signées Flaubert, Maupassant, Richepin, Hennique, Ludovic Halévy, Céard, Bourget.

LA CITE MODERNE

Le sommaire du dernier numéro de La Cité Moderne nous apporte une preuve nouvelle de l'activité de ce magazine, véritable revue synthétique de l'évolution du inonde moderne. A côté d'un spirituel et érudit article de Mme Renée Dunan, consacré à la Cité d'aujourd'hui, on remarquera les pages où M. Paul Iribe, prenant la Défense des Industries de luxe, expose le problème de l'artisanat et fait le procès du machinisme. A signaler encore l'article intitulé Le Plan d'aménagement de la Région parisienne sera-t-il réalisable ? qui sera complété dans le prochain numéro par une étude d'ensemble de cette question, du point de vue juridique et économique.

Les Editions Denoel et Steele annoncent, pour cette semaine La Jeune Fille au Masque, roman d'une Américaine inconnue en France, Mme Janine May. Cette jeune femme, Arménienne de naissance, mariée à un Américain, a reçu une. solide culture française des religieuses du couvent de N.-D. de Sion, à Constantinople.

Occasions Littéraires

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COURRIER DE LA BOURSE 1HBBBB

1 23 septembre.

La séance

La grande semaine boursière de la conversion s'est terminée par une séance assez plate.

Au début de la journée, la mollesse, qui avait prévalu hier, en clôture, s'est manifestée de nouveau. Des ordres de ventes relativement nombreux, firent même craindre, à ce moment, que le marché ne s'affaiblit davantage.Sa résistance, pourtant, fut honorable. Les vendeurs trouvèrent les contre-parties qu'ils cherchaient sans que le niveau des cours ait été sensiblement modifié. Ainsi encouragée, la Bourse reprit alors un peu d'animation en telle sorte qu'à l'instant de sa fermeture, l'aspect du marché était presque tout à fait bon. En résumé, la séance de ce jour a été inversement symétrique de celle d'hier, brillante d'abord, puis médiocre. Comme il vaut toujours mieux finir sur un ton ferme, la priorité reste au marché d'aujourd'hui. Néanmoins, la Cote, encouragée dans son ensemble, laisse apparaître un affaissement peu important, mais suffisant pour meriter l'attention.

Quelles en sont les raisons ?

C'est, sans aucun doute, dans les mouvements du marché américain qu'il faut avant tout chercher l'explication de cette espèce de nonchalence qui a régné pendant presque toute la durée de cette semaine, à Paris.Après le boom de l'avant-veille, la Bourse de New-York a marqué hier un temps d'arrêt et de consolidation qui s'est traduit pratiquement par un léger recul des cours. Comme Paris suit, pour le moment, d'une manière passive les indications qui lui viennent d'outre-Atlantique, il était ,naturel que la séance fût calme. Mais cette explication, qui est certainement juste, n'est pas complète. Il est visible, en effet, que les oscillations des deux marchés considérés sont dissemblables. On conçoit aisément que les vicissitudes de WallStreçt soient amorties, pour ainsi f dire, Paris, d'après les habitudes 'îiationales. Mais l'on comprend moins bien pourquoi aucune proportion n'est observée dans la hausse et dans la baisse. Quand les cours s'envolent à New-York, ils avancent posément à Paris. Quand le marché américain se stabilise ou s'affaiblit, un peu, cette tendance, au lieu d'être atténuée à Paris, devient tout de suite assez mauvaise. C'est cette discordance choquante dont il faut essayer de démonter le mécanisme.

La conversion et le marché Il semble que ce mécanisme soit assez simple et qu'il ait fonctionné ..eulement par l'effet de la conversion. Toutes les facilités du marché français ont été concentrées, pendant ces cinq derniers jours, sur cette opération, plus fortement peut-être qu'il eût été désirable.

Pourquoi ?

D'une part, les conditions des remooursements éventuels des rentes converties n'ont pas été fixées avec ce que l'on pourrait appeler un esprit vraiment sportif. On a entouré ces remboursements de formalités ennuyeuses et, surtout, l'on a laissé à l'Etat le soin de choisir selon son bon plaisir la date des paiements effectifs, Pendant cette période indéterminée, les titres déposés continuent '"de jouir de leurs avantages anciens, à l'exception d'un seul, qui n'est pas négligeable la faculté de mobilisation.

Or, il serait excessif de considérer que seuls de mauvais Français n'ont

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Lyonnais .1 150 502:~5.. 4Y,.YoI92~.r.a500," 733..753.. OBLIGATIO,NS 391 5U 390 45.. Soc'G, AlsaOlenn,edeSanqUe. ~f2.. 930.. 100 ..IMOktS-,el_Ha,did,a"t.de500fr. 3-,60 ..1-'360.. Crown li8l Il 509.. JagerSfontem.jl 1,4.3,16.

= 762'926. 521 52150 ,1871 39f: 56 Immobilière des VOitures. 31.. 3. 20.. Lille-Bonnières, ord. 420 410.. preference 6!1 604 Mexlcan Eagle,19,. ~¡9'¡ 112

Soc. Financ. frang. et colon 132.. 127.. 7,0 1927.(0.J.. 521 50 /1875 460. 506 502 .40 Pëtroles(C"lndustrielle). 508 510.. East préférence .6 3)0 3~t! Ro)'al Dutch"ïl9 5,8.¡19 3i,4.

»::SMS^g;S;;8s.'S==!S^ « ifetfc: §:: g" '^=^fS:=^= | |:>pslF.« | 37 Rente Foncière ,L ,gû ^ai==>» autonome 4 r, IOW 1894-96 2 i/2 go fi£ in ACTIONS INDUSTRIELLES •̃< 1970 1970 Extrême-Orient -M" ;• <¥. ̃̃ Escompte hors banque i A O ni/7

32. Soeiétë Gènérale Foncière. 14750.. 1 en 1894-91;\ 21 2 3" ACilONS AIELLES Estr:l1as Minmg .120.. li7 Steel Common.64 li2

33 Société Générate Foncière. ^To" M/lo" 5 or 191V «OO dollar -iji» g 1898 2,$ «9 338 50 < Ka l.S^^rêse •.•• .««.. ̃$« ̃• Franco.Polontlise Pétr0 ,5 50 f ̃̃Prêts.. hors ,"h"oT «i » 68 40

I :&e== I 2F %^ms– « B »-= «^Al Pii»ss;= | | ;r::i m a=^=; ,2 s ? %s=^ M ,f 40 'S-SsL- S I "-r-1"6' «" «•̃ 5~" 'ISir.i: ï Sr.SStïS.t S;: S:: | S::s7.™r' »::f :S;,v:: :̃̃: t,* Shic™<° >!5""M2

53 50 Est 852 396 39i ,'905 2~14o.ru 316 320" 27.. ouest JOU'S 519 ~5. 180 67¡Le Ripolin, jouis. 2915 .2865 Geduld 434 4>- S,New-York 346 oe 346,62

80 Lyon. Afrique Occ'ient. Franç. 3 389 389 381 381 1lI,1910 2 ~4 'a 307 5G 314 5~) 3150 Tunisien. 519.. 5..0.. 64 65 Saint-Gobain, Chauny. 1910 ..11900 Genaral Mining 125 12,' Rio 53,181' 53,8.

̃ S:: hliïS: f $ :|| » »:̃̃ î« i ,^S€E^ S £«ln£ss2:2S | «p^S^ S»::|k: £2^ | g c»f»-?^ _>

70.. Orléans. 1195 ..¡103J Madagas~arI903-1905. 45865 462.J Obl,g. decen.1922 6¡;9' m "15. 100.. Magasms G,en,.er,au,x d.e,paris..12230.. 2235.. 25 ..1- (part). 1355 .II30~ Hot,chkiSS" 120> ..¡1190" Argent métal 23 Septembre 11161¡1?3/4

90 Métropolitain de Paris 1195 1 1914. 5 \2" 5 Il 1923 66°" 528 ~H" 20~ Eaux élect. Iiitherrnil) des) .1"620 I~~O.. 20.. Soie art. d'Izieux 1030 99' Huanchaea. 65 25 (;5;. CUivre (comptant> 3J 3) 5132

75 Tram. de.Shange; 1035 21011 Tunis 3 Yo 1892. 19285 %"Ó" ~7 IO~ 200 Eaux do-Chine .«. 2750 ..2740 800.. Port du Rosario 21450.21050.. Huiles de Pétroles ,4" "135! NEW.YORK 23 Septembre

75 ..Tram, de Shangaï fiï ̃ i^' Tums 3 /o 1892 610 610 192941/2% f- •̃%£̃• 3OflO 30M 55 Transports en Commun ̃ gv f 103 50 10, 50 Câbles transfers w 'aIw 90 ..Eaux et Éclairage (Lyonnaise). 2|30 ..24PU National 5,% lC'9. m ^Q i93o A% 9«.. 952 135 Air comprimé. 3080 ..3000. Transports Mant.mes ^0.. 23U « 144 50| 44 Change sur Paris vue VHml 3R

80 Distr. Parisienne d'Electricité 235 12U hlio SOOf 5 192O.. 545 ̃ 544 \193O 4 Lots ^52 92> Bourgu.gnonne Energ.e >"̃̃ 230 Kualo-Lumpur I H) 30 ;09 u. S. Liberty 3 '?! ? ? °i

47.50IElectricitë de Paris .12~5 .1212 obllg.5'6° 5,01920.. 547" 546" \19304,f¡° Lots 952 ~~). B~urgulg~o.nneEnerg'e.112' Johanne.burg. 144 ?[i !44.. Change,surPari~,vue.ll(b'392 .(.

47.50 Electricité de Paris 756 -50 R n 1°/?1921 547 iAb~ «931 4% Lots 938-- 9j5 Câbles Télégraphiques ̃ 250 Bénédictine 4005 «30 LanSlaate.. '3 Atchin.on Tcpoka |56 \,l 37 3,8 22 50 Electricité de la Seine 05. 'Jx Bons f. 0/ iqoV 538.. 540.. ° 40.. Edison ,VÀ"x¥tL" 3I9 20i8rasserie Quilmès *W' 4-™ 236 283 Baltimore et Ohio | 17 1.-2 8 37 50ElecWciUetGazduNord. •• £%~ e4l^W3. 540.. 535. Com. ,879 2 6O 511.. 510.. 100 Electricité de Strasbourg 850 18. M 125 Diatil, ierie Cusenier ^f t.nTn Vin ord « 5.? 48 25 Canadien Pacific I 2 17 h 8 90 Electricité CC" Générale d').f3'' •̃ | %J:?,"n1923 1 5t0 54& ̃ O Fonc. 1879 3 «0 33.. 21934 de Varsovie ord .9/3 2010 D.sfllene de l'Indo-Chme. •• gi London Tin priv 3'i '5 Chesapeske a Ohio 2J"^[* 7,8 55 Energie Littoral Méditerran.. •• 1^4 |^9'T: 562.. 564.. Z iCom. 188Ô 3 50.. 512.. 42 50 Energie du Maroc. 2140 ..212, 16 25 Grands Moul. de Corbe.l. ord. £7 •• Lorpaine .P. |0).. 0 H> Chicago Rock Island i ) '4 36 Energie Electr. Nord France.. ^5" 541 538 < Fonc. 1883 3% \& £> ̃̃ 60 ..Nossi-Be. '»•• '"•• Moin Reef Consolidated W ̃̃ 20 Erie Roilroad \m 7034

90 Thomson-Houston. 428.. 424 Départ. de l'Aisne 7 ¡;9'926.. 626 6'8" Ir 1885 20,f°% ~f, 363.0 60 Forces Motrices du Rhône.Sucreries Brésiliennes 190 ..¡. Main Reef Consolidated. 120 120.. Erie .Railroad.¡ 91:'2' 9./4

90 Nord-Lumière Sa aYa. j ,-a- -i »' iQOfi 54 538.. K 1885 2 60% 36° 363 50 60 Forces Motrices du Rhône i'.i.W .Sucreries Brésiliennes [fi ̃ •̃̃ ̃ ̃ Ma|acca ord !l3.. 109. Illinois Central 2SW; 22

Thomson Houston 4^- °é"^ de l tl*™ 7 927' bli>- 628 "• Jcom. 891 3% ™. 416 50 Fore» Motric-duRhône (parts) j.l 500- ̃ ..(Sucreries Coloniales J£* ̃ ̃ JJ.I.CC. ord ~?S 20 Lou.svillo-Maohville f (2 3? ̃

32 50 Union d'Electricité Bl% k% | 928.. l019 ̃• l02° %l- 1892260% 365 370 Forces Mot. Vallée d'Aspe •• » 250 Ciments Français. ̃ ^40 M £ E Qi| ord 43 M\ 43 2, New.Ycrk Central

.¡FirminY 319 70.. de la Marne 6 19:8.. 515' 515 1892260 ¡;o. 37' 50 ~70. rorces Mot. Vallee d (part) 17. .6~3 250 .Ciments du MU .940 MolopolsKa 21 jUl 43 LOUlsvdle,NashvoIle.¡ 3U 1,'k 39

i;;£SssÉ^ E =5Sî*^i;rfSSl?.È:|"|" ss = -»-SiS::3::|; = fJB^Eii::S:^s^E^BS^=EEl^

Tréfileries et Lam. du Havre ̃ Nord 6 »/o 1&21 -T 543-. 543 Com. 1906 3% 3H" ?8| 57o 61 Cpart T^ ;A|^ Navig"" de l'Afrique du Nord P3-- 150 Southern Pacific « l'a 19

20 ..Courrières S?" 490" 6 923 543 ̃ 543 g»Fonc. 1909 3 *•• 95 50 60 ndo-chinoise d'Electricité f^ ̃̃ 2j0 •• Financière des Ciments g .0 £ » (Caoutchoucs) 2" 2/4 Union Pacific m "Uï V4

20.. Courriéres. 394.. 394.. du Nord 6,(01921. 543" 543 Z Com. 1906 362 fij{, 38~ ,1 57661 (partJ 8100 .8000 Mozambique. 32201 3350 Southern-Railway.113 1/413 314

13 Lens. 49?.. 490.. 6 tJ 1923 545 555" 0 F 1909 3 ,0 19 50 80.. ndo-chinoise. d'Electricite.¡'r¿6 .12!0. Financière des Ciments. 24 SOi 25.. Navlg'" de l'Afrique du Nord. 1'3.. 150 Southern Pacific. 30 1,'4 ;1 (2

40.. Vicoigne et Nœux. (3) 625.. 770l~27 '547'' 545 U. Com.1912 3%"0" 96 195 50 40.. Marocaine .£?'st~'butlon'IUO ..110~6.. 80 1 & Chaueson.lb, ..jl275.. Padang (caoutChoucs).2N ..121~ 214 Union Pacifie. 7.1.'1179

^x^gnëVt^ S"- S:: =Pasdo-a,BiU 18:: 3S:: °fc!i!i!fe: g:: g" |S^– | g &«™M*-c^~A^ïv^^ ||«9 ^r^SiV.1: S î| j

Penarroya 320 -,16.. 11" 5E~rT92~ 71! ,04.. 75::P~enned-Energie~r: 36..B~~ne.P~ 8' ~~A~~nS~n:

:&d;;pa;ou; $:: = a^jfrf!SS. ». -•̃ « g£;jllo2L: S:: g:: ii: | | dlWtU^îiji^ g^â^ $:. ^="3: f 236 229 «-M d'Albert 6% 509 1923- ° Com. 1931 4 950.. 934.. 20 .Radio-Maritime 20> 20?. 7 50 Galer.es Lafayette.. \0 «K RoumBno.Be| de pétrol 2 2S 12 An^onda Copper if ï il Î'I Bozel Malétra t??" H- Yllle A/ '.qoV 1016 1027.. 0 Com. 19314% 950.. 934.. 8 30 Sud Lumière prior 3>4 364.. (part) « Shansi Vi 23 BotMohem Steel 23],4|24I;2 20 Ku"Jn»n »" Ville de ReimS 6/°1927 c A,sace.Lorraine 5% 875 870 319 20 puissance 626 62.0 37 0! Printemps, ord 431 44 fh-n.; •̃ »»; -•_ ^7 50 Brit,sh Amer.can Tobacco. 16 5/6 16 ;8 5..GafBa Âl lÀnî ̃ .• K ,«0 54. 52.. 3% 313.. 313.. 35 Télégraphie sans Fil «Jl JOO 45 ..Agences Hav»s liai" 1 Silva Plana '3 29 Vi Coty 3|2 3|!f

45 i: Produits chim. d'Alals. Froges 442 jA ̃ ̃ Eglises dévastées 6 /o |28. ^A {m 3A «..Téléphones 60U.. 605.. 95 ..joidot-Bottin "&« |^° ^2 m Consolidated Ga2 60 3,4 62 ,;&

Chargeurs Réunis m 7Q 5 1928. Est 6 5°0 Alsacienne Industrielle Textile. "•;••;̃•••̃ .|Le Figaro Lcgj 4o55 Steaua Française 245.. 240 Dupont de Nemours 40 14 44

Transatlantique ord 80.. 79 01 512 512 Est 66b 500. Alsa.clennelndustrlelleTextile. ;¡Le Figaro. 4995 S?. Springs. 4U2 240 ConsoJ¡dDted Gaz. 603',4' {;2 J'18

Transatlantique ord 9®9" A loFrG%1927 512.. 512 4% 42150 421.. 370 Dolltus-Mieg 682'. •û"0, 225..Cha,x 7s;2 "I42^ Sub Nickel 510.. 507 Electric Bond ond Share 33 5/8 35..

Voitures à Paris 205"- 200 industrie Sucnère Fr 6/0 927 (- 3%;n;:nns 387 50 387. Industries textiles (Générale).. <™ •̃ ?78-- 110 Jt Librairie Hachette »'6 8J) =a »|ka 94 il 92 General Electric 19 3/fc 19 5/B

Voitures a h-ans 860 8)0 industriels Alsaciens 1921 ̃• •̃ 3 ^ancienne Industrie textile & 70 ..| Afrique Occidentale CC") i?^ 1?^ Tavoy T n 27 75 26 50 General Motors !7!.4|lS3/4 30 ..Air Liquide «g.. 850.. Algéri. 3 1902 39S 393.. 2 1'2 < 358 38 Centrale d'Èclaira ge(Lebon).. W 790.. 66 10 Air Liquide (paris) 3^ 3bO T.»oy Tn 136 International Harvester 2& 1,4 f M

.Caoutchoucs Indo-Chine 22°- Alferie,: 3 iftqq ,90s" 345-. 337 Lyon 3 t85S 355.. 358.. 55 Bergougnan. '«•̃ ̃• Tharsis Rouges. 292.. 292 Kennecott Copper H.

40 Citroên.B 53° 331 |ndo-Ch,ne 899-19OS 329 | f.T. 500.. 499.. 20 Acétylène 8, Electro-Métal 708.. \f 43 Cirages Français » Transvaa, Consolidated Land. |U.. 10V Montgomery Ward H (. H ,2 .ford. 1T o' Mi *v QnoÏQo-r" ̃̃ 374 •• 5% 445 445 70 Longwy.. ££••?$ Citroën (parts). 92.. W Tubes et F. de Sosnowice. 69 50 67 S0 Natmnal Biscuit 42 1 4 42 1/2

Ford •• 124 •• Tunis 3% 19O2-19O7 a •••̃̃̃ 4]Q jg^ de Midheville. ,™ 7W Colonies (Générale des) ••̃̃̃ ••• ̃ ̃ Tubize riv 200 50 192 iî» North American 35 1.4 363,8

Pathe-Clnéma (jouiss.). 98.. 95.. Tunisie 3 o, 1902-1907 i.. 924 9iz" 4~ 410.¡.. 30.. de r,JI.,o.he.v,ille, 790 71:fJ.j'COlonles'(Gen,;rale des) Tubes et F. de S osn.owlce. b9 51 t..7, National BIS, cUit. 42 1,:4:4¿ 1/2

̃ Pathê-Cinéma(jouiss.) 98" f kk Tunisie | '"o'Ii 912 !I 3 'pùsion 'incY. -360 36! 200 de Sambne-et-Meuse. Ij™ 1393 Consortium du Nord. 4 iO 40. 2/0 269 Radio Corporation 95/6 :8 Pathê-Cinéma (cap.) ? ̃ S0 1931 7290 ï% Fusion "Ôi 3M 3bi 40 Atel. «, Chantiers de la Loire.. 480 480 T Tr-" ^60 379 H»ut Katanga priv 2350 23i> Royal Dutch 22 16 22 1,3

100 Peuoeot ,llî ̃̃ 3l5 '• Allemagne 7270 7290 ?io% 347.. 347.. 80.. Const. Nord de la France,. fOO.. 910.. 25 Continent. Compteurs è Gai. '«>•̃ "J ̃̃ ca 25.« ..]24?5 Shell 14 J. 16 /,«

1ÔÔ Ra^nerW et Sucreries Say.. '857 -.1842 ..Allemagne1924(Dawes)1OOL "^j "f j; 2'a^J ;• 476 477.. 40 Bonneville 594.. 599.. 65 Dragage, et Trav. Publ 660.. 2490 .24,2 Standard Oil New-Jersey 32 1/4 35 3/4 100 Union Européenne 44'" 431 •̃ Angleterre 2 /i/o. 1140 ..1130.. 3 <92U. *>7 ̃ ̃ m- 30 .Chantiers de Saint-Nazaire. «8 ..•Gaveau&C *1" e^Urikany 146 ..j 144 S. Leather Â'<i'A

-et séries54955%ligog 1400" 3%1921. 307..308.. 30.. Chantiers de Saint-Nez.ire. 2325 ~1260 75 ..IE3,~ Auer 8< C" 91. d,'v.24YO ..24)2.. Standard Oil New-Jersey. 32 114 35 3~4

Russe Consolidé 1 2'séries 5.. Argentin 5 /o 1907 HQQ 3/oia^l 495 496 100 ChStillon-Commentry 2m?"2?S?-- "Bec Auer «*» •̃ |¥"Vermink 53 50) 50 25 u. S. Steel Common 4? .4-1,8 Russe Consolidé 1" et 2' séries 4 95 S /o 19O9 4~ i~ Midi6% 495.. 496.. 15 Decauville 24° 30 Maroc (C Générale du) ,g? •" ,îî| '• Vieilli Montagne 1460 ..11440 Union Carbide J .f.

̃ .i 5%19O6 £l> .f '^Belgique ^ofi iqnq i"B' « « 48 !5 S 450 450 Electro-Câble (ordinaires) j3^ 34 450 Tabac du Maroc. 7UÎ Vi|1 n0 31 23 ï0 Utah Copper 6 1.6

10.93% Serbie 4% amortissable 1895. 55^5 5150 3 fj J89S-19O5 1 s. o^ m 4Q6 10 Estampage de la Vence 'f V-\ Union Comm Indo-Chmoise. ̃ Vins & Spiritueux 1 12 109 Ml Westmghouse Electric 34 5/t| 35 5/8 .1. :T-^f^ S ë | S Br*ïï s^jSbV. :;Nord6,sérieF 501 510.. ,îfîFI_-LI -r-6.p^ho| ,o| d^Jp^icâ^ :i ^i-==^=^ ,eE. crédit Foncier ESyptien 21» 2,35 B^ 1 i% ÎÉ1&7 "i «- » |»J -̃«- » ||1 50 37 ^eumont^ .|« 3g ̃; |o;n^ X^ Franco 570o g COMPTANT (Comptant) 75 %=^. ™! £ ? f2t:Mo^aS: B :tS :>X&T9oV" m:. *S,*or^Bans<é–7% 522.. ,g:8i-iïi».A«^jg::|jg:: *»*»*» a ™e sa-|îf :.lf ::Srno.g»!.ôtj»

Canadian-Pecific. 456 "1452 l~'2, série C. 395 ..1395.. 8 7°1 (parts).11540 ..11505 .iSuc. Raf.d'Egypte(parts).1380 394 COMPTANT New-York, 2550: 25 51

Rio-Tmto •̃ 15JW 84 •• Chine Unifiée. JS CJ mi 4% 43 Denain-Anzin. ̃ ̃• '«J Report R Déport B Omnium-Pétroles 82 50 B3, Italie 130 85:1:0 90

6 sh. Central Mlnong. 104- ,0.0 4 Y. 1908.. o.. 3 ,0 1921. 3Cé 5 vessous (Charbon)"1 4eO Belgique <t00 belgasJ. 304 353 75

.¡Rio.T'nto .1615 ..¡1591.') Egypte Unifié?" t6 eC* Orléans Bons décennaux 7%15;2.. 119.. F. Belges Mat. Ch. de fe, 11450 1449.. CHANGES A TERME Heracl,ce; part'i2:)()~0..1197UO.. Grèce.1.

Azote (Norvégienne) fc?? •' blr{ Priv.legiee 5 0 |g 44« 450 Lorraine Min" Métall. 3SOp. 43? •• Steaua Romana 55 50 57 Norvège !̃•• Lautaro Nitrate ,3' 'C ̃* ̃ ̃ 4& 407.. 407.. 70 -Matériel de C.h. de fer (C" Fr.). «O «40.. lm^ epor 3 mois Monaco I3H0 ..3090 Pologne (1OO zloty) 2£6

10,.e~tai CarpeL. 154. 140., Ecpegne extérieure. i- 511 4% ..i. 392 407.. 70 4(j ?,atériel de Transport Fr.J.1840. e40.. DEVISES 1 Steaua Romana. i3l 10 SUI 57.. Norvège.1

-45- aCa^ ||h^|¥=: jjî ».. 3%.» 392.. « lë*ss«^ ,|| ^^J- v^^i"pœg^B;;V: »«/!»

7 e.Portuguesa de Tabacos. 159.. 145., Japon 5 1, 4350 4360 Ouest 3 %anc. 387 387.. 100.. Franpaise).. 1299 ,130; Londres 0.07 B à 0.13 R. 0.10 B à 0. 3C R. part 17WO ..¡7350 Rou-anie.

«:SX»?Ï1S: 'l 45 Japon 5 1907.. «" 43É0o^Ife S." S:: ™ÏÏiï&l% ^«: 1 îitëS: 8:ffi i: 855 |*»> ^==:: Sl::l«:: ïO.S.IlIsucrer1* et Raffinerie d'Egypte 52o 519 4 191O "'̃ <ivm 36 Senelle-Maubouge .0~' R. 0.().' S à 0.()2 R ouisse .i ~uisse 492 1

pas accepté la conversion. Des particuliers et des entreprises d'un patriotisme éprouvé avaient pu investir en rentes convertibles une partie de leurs fonds de roulement, Justement parce que ces rentes étaient convertibles. Pour les uns et les autres, la demande de remboursement avait, par hypothèse, un caractère nécessaire. En l'absence des garanties ou, si l'on préfère, des précisions qui eussent été opportunes, tout ce groupe de créanciers a tourné la difficulté que leur créait un débiteur désinvolte en vendant ses titres en Bourse.

En second lieu, le paradoxe a déjà été signalé ici des cours comparés des anciens fonds 4 0/0 et du nouveau 4 1/2 0/0 Les uns sont tangents à 100; pendant que l'autre est émis au pair. Cette faveur considérable consentie aux rentiers convertis a largement profité aux porteurs avisés de 4 0/0 anciens. Pour un modeste versement, de quelques centimes, ceux-ci ont pu échanger leurs titres contre le nouveau 4 1/2 0/0, et gagner, par conséquent, 1/2 point d'intérêt annuel.

Ce sont ces combinaisons fondées tantôt sur un défaut du dispositif administratif de la conversion, tantôt sur une fissure de son plan technique, qui ont préoccupé et occupé le marché. Le succès de la conversion n'en a pas été diminué. L'on souhaite apprendre après-demain, qu'il est, en effet, aussi brillant que le commande le crédit de la France et l'on se refuse à appréhender, à cet égard, une déception que rien n'autorise à prévoir. Mais, de ces circonstances de fait, la Bourse a quelque peu souffert, et, en bonne justice, la faute ne lui en incombe pas. F.-F. L.

Les Cours caractéristiques

ronne Comparaison NOMBRE

TITRES d J J au tours de titres ou »«r précédent traités

3 0/0 84 25 .1.431.274 4 0/0 1918. 99 10 .0 05 6.757.112 B. Fràn'ce. 12545 4- 45 148 Foncier. "4775 15 321 Lyonnais 2195.. + 5 1.232 Suez. 14750 –120 165 C. F. D. E. 2235 10 420

Lens. 490 ..+ 8.. 1.279.

Pécliiney 1406 36 1.224 Azote Norv. 675 15 596; Rio Tinto 1590 25 3.299; R. Patch 1730 5.445

Très actives, très soutenues, nos Rentes reproduisent presque les mêmes cours qu'hier.

Fonds ottomans et serbes lourds. Réalisées à l'ouverture de la séance, les Banques regagnent toutes leurs pertes en clôture Banque de France, 12.545 (+ 45) Banque de Paris, 1.710 Lyonnais, 2.195 Union Parisienne, 476 Comptoir d'Escompte, 1.215.

Suez, 14.750 (– 120) part fondateur, 12.680 (+ 380).

Groupe électrique irrégulier Distribution, 2.235 Seine, 750 Littoral, 1.024 Générale d'Electricité, 2.320. Mines métalliques résistantes Rio, 1.590 Tliarsis, 292. Métal Exchange légèrement influencé par le petit recul de Wall Street d'hier.

Charbonnages et métallurgiques irréguliers.

Lourdeur des produits chimiques Péchiney, 1.406 Azote, 675 Air Liquide, 850 Kuhlmann, 525,

Les pétrolifères reproduisent leurs cours d'hier Royal Dutch, 1.730. La convention de juillet entre les producteurs vient d'être définitivement signée. Très léger tassement aux sud-africaines et caoutchoutières.

INFORMATIONS FINANCIERES I TIRAGES. Obligations foncière ls 1895. Tirage du 22 septembre 1932. Le numéro 94.584 est remboursé par 100.000 francs, le numéro 282.035 par 25.000 francs, le numéro 346.528 par 10.000 francs. Les 3 numéros suivants sont rcmboursés chacun par 5.000 fr. 209.644, 346.240, 3G5.138. 50 autres numéros sont remboursés par 1.000 frs. Obligations communales 1892. Le numéro 28.064 est remboursé par 100.000 francs, le numéro 499.324 par 30.000 francs. Les 2 numéros suivants sont remboursés chacun par 10.000 francs 208.032, 484.042. Les 4 numéros suivants sont remboursés chacun par 5.000 fr. 421.251, 113.322, 61.227, 123.335.

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Chronique T. S. F.

Au concert-promenade, transmis par Londres Régional, le Pacific 231, d'Arthur Honegger démarre entre le Concerto en mi bémol de Liszt, joué par Egon Petri, et Vair de Judas Macchabée, de Hœndel. Le radio-théâtre piétine sur les ondes françaises. Signalons que Jean llazarl chante ri Strasbourg Une Education manquée, de Chabrier. P.-D. Templier.

Samedi 24 septembre

MUSIQUE. Londres régional, 20 h. Lalo, Verdi, Schubert, Liszt, Honegger, Haendel, Bach. Varsovie, 22 h. 5 Œuvres de Chopin.

MUSIQUE LEGERE. Paris P. T. T., 20 h. 30 La Roussote, de Hervé, Lecocq et Boulard. Stutigart-Muhlacker, 20 h. Soirée variée.

OPERA. Strasbourg, 20 h. 30 La Légende du Point d'Argentan (Fourdrain) Une éducation manquée (Chabrier). THEATRE. Poste Parisien, 20 h. 15 Les honnêtes femmes (H. Becque). Radio-Paris, 20 h. 45 Le porte-bonheur les trois vitriers La petite bossue (H. Mycho). Tour Eiffel, 20 h. 30 1807, comédie de Ader et Ephraïm Manu militari, de P. Gavault.

DANCING. Strasbourg, 22 h. 30. Radio-Suisse romande, 22 h. 10. Londres régional, 22 h. 30. Varsovie, 23 h. DISQUES. RadiàrParis, })', Musique militaire.

LA PAROLE. Poste Parisien, 20 h. Causerie sur la musique, par L. Schneider. Dimanctie 25 septembre

MUSIQUE. Vienne, 11 h. Dvorak, Tchcrepnine, Haydn. National anglais, 12 h. Orgue (Bach, Schumann, Parry, Williams, Harwood) 10 h. 15 Concert d'instruments à vent (Saint- Saéns, Meyerbeer, Brahms, Beethoven, Schubert, Heller, Craxton, Gounod, Tschaïkowsky). Vienne, 19 h. Cantates de Bach et de Telemann (concert par Lotte Léonard et l'orchestre). Poste Parisien, 20 h. 45 Rossini, Massenet, Bizet, Strauss, Franck, Lalo, SaintSaëns, Chabrier, Chopin, Borodine. National angtais, 21 h. 5 Festival Bach. Prague, 21 h. 10 Andersen, Gade. MUSIQUE LEGERE. Radio-Paris, 20 h.: Concert. Vienne, 20 h. Cloelo, opérette de Lehar.

THEATRE. Paris P. T. T. 20 h. 30 La Famille Benoîton, de V. Sardou. DANCING. Vienne, 22 h. 15. Prague, 22 h. 35. Varsovie, 22 h. 50.

LA PAROLE. Radio-Paris, 12 h. Causerie par le R. P. Dieux.

Cours et Conférences

Le docteur Amrak (U. S. A.) fera une conférence gratuite en anglais et une démonstration de lecture de pensée au Théâtre Albert-I", 64, rue du Rocher (8e), demain dimanche 25 septembre, à 20 h,3,p.

Toute 'demande de changement d'adresse doit être accompagnée de la somme de un franc cinquante en timbres-poste, pour couvrir une partie des frais de renouvellement de la bande.

SpcctûGics

Première représentation

PORTE SAINT-MARTIN (Nord 37-53), a 8 h. 30 Le Scandaie, d'Henry Bataille (lundi réception du service de seconde). En matinée

ODEON (Danton 58-13), à 2 h. '45 Le Rosaire, de M. André Bisson, d'après le roman de Florence Barclay (MM. Roger Clairval, Jean Schneider, Louis Seigner, André Wasley, Jean Clairjois, Bryonne, Dutet, Mmes' Germaine Rouer, Blanche Dars, Suzanne Stanley, Paulette Marinier, Janine Press). ̃•̃.

La Nuit d'octobre, d'Alfred de Musset (M. André Auneleàu, Mlle Suzanne Stanley). THEATRE GUîGNOtIA (Parc Montsouris), a 3 heures Cendrillon, féerie à grand spectacle de M. Robert Desarthis.

Même spectacle qu'en soirée

Ai.BERT-1", 2 h. 45 GRAND-GUIGNOL, 3 heures RENAISSANCE, 3 heures.

En soirée

OPERA (Louvre 07-05), a 8 heures Rogoletto (Mme Eidé Noréna, MM. Singlicr, Verg-n.es' Morot, Mme Manceau, ai. Froumenty, Mme Masson, M. Dniilen, Mlle Mandral, M'M. Forest, Etcheverry).

Coppelia (Mlle Cérès, Mlle Olga Soutzo, M. Férouelle. Orchestre M. Fr. Ruhlmann). COMEDIE-FRANÇAISE (Gut. 02-22), a 8 heures: Les Corbeaux (MM. Croué (Lefort), Léon Bernard (Teissier), Lafon (Vigneron), Pierre Bertin (Gaston), André Bacqué (Bourdon), Lucien Dubosq (Merckens), M. Le Marchand (Dupuis), Le Goff (le médecin), Claude Lehmann (Georges de SaintGenis), Echourin (Auguste), Mmes Suzanne Devoyod (Mme e Vigneron), Marie Bell (Blanche), Andrée de Chauveron (Rosalie), Catherine Fonteney (Mme de Saint-Gents), Nizan (Marie),. Jeanne Sully (Judith). Proses et poèmes de Henry Becque dédicaces des Corbeaux (M. Léon Bernard). Poème et sonnets (M. Roger Monteaux). Les Filles du Seigneur (Mme Andrée de Chauveron) après, la Parisienne (Mlle Jeanne Sully).

OPERA-COMIQUE (Gut. 05-76). Relâche. ODEON (Danton 58-13), a 9 heures. Les Bleus de l'Amour, de,. M. Romain, Copias (Mme Marie Leconfe, "ex-sociétaire1 de la Comédie-Françalise, et la troupe de l'OdêOn)

ANTOINE (Botzaris 21-00), à 8 h. 45 Bourrachon, de Laurent-Doillet (Signoret et Marguerite Plerry, Géo Leclercq, H. Crémieux, Linirys et À. Morins).

ATHENEE (Central 82-23), clôture annuelle.

BOUFFES-PARISIENS (Gut. 45-58), à 8 h 45 Azor, opérette de G. Gabaroche. COMEDSE-CAUMARTW (Louvre 07-36), Clôture annuelle..

COMEDIE DES CHAMPS-ELYSEES (Elys 72-42), à 9 heures Domino, de M. Marcel Achard (Mme Valentine Télssier, MM. Louis Jouvet, Pierre Renoir, Jean Devalde). FOLIES-WAGRAM (Etoile 27-02), relâche. GAITE-LYRIQUE (Archives 29-20), à 8 h. 30 Les Mousquetaires au Couvont, de Ferrier, Prevel et Louis Varney (Mmes J. Laug-ier, Magny-Morenl, S. Rouvière, F. Nyssor, MM. Peraldi, Rozani, Descombes et Duvaleix).

GYMNASE (Prov. 16-15), à 9 heures La Route des Indes, de M. Harwood, adaptée par M. Jacques' Deval (Mlle Hug-uette ex-Duflos MM. Michel Simon, Jean Marchat, etc.) MADELEINE (Anjou 07-09), a 9 h. 15 Mozart, de Sacha Guitry et Reynaldo Hahn (Yvonne Printemps, Mauloy et Jeanne Provost).

MATHURINS (Anjou 90-00), a 9 heu.res Prenez garde la peinture, de M. René Fauchois.

MICHEL (Anjou 35-02), à 9 heures 15 Ludo, de M. Pierre Seize (MM. P. Fresnay, Alcovcr. Jean Wall, Madeleine Lambert, Suzy Leroy).

mOGADOR (Trin. 43-69), relftçhe. MONTPARNASSE' (Dant. 89-90), clôture annuelle.

NOUVEAUTES (Prov. 52-76), a 8 h. 45 Signer Bracoli, de M. J. Deval, d'après Agatha Christie et Michaël Morton (Lucien Rozenberg-, Alice Field, fetc).

PALAIS-ROYAL (Gut. 02-50), â 9 heu-

-IIIIHBBIIlinll

tes La Maison d'en face, de hi. Paul NIvoix (Mmes Jane Henouardt, Mireille, Renée Varville, A. Champeaux, MM. Louvigny, avec Duvallos, Paul Faivre).

SAINT-GEORGES (Trud. 63-47), a 9 h. Mademoiselle, de M. J. Deval (Marcelle Géniat, Pauley, Betty Dausmond et Renée Devlllers).

SARAH-BERNHARDT (Arch. 00-70), â 9 heures Ces Dames aux chapeaux verts, de M. A. Acremant (Mmes- R. Bartout, Alice Tisspt, MM. H. Monteux, G. Dumontier, M. Vidal).

THEATRE DE PARIS (Trln. 20-44). Relâche.

VARIETES (Gut. 09-92), clOture annuelle.

ALBERT-I" (LaBorae 21-40), à 9 heures

Musical-Chairs.

AMBASSADEURS (Elys. 43-73), clôture annuelle.

AMBIGU (NOrd 36-31), a 20 h. 45 Topaze.

ATELIER (Nord 08-40), clôture annuelle. AVENUE (Elysées 49-34), clôture annuelle.

CHATELET (Gut. 02-87). a 8 tt. 30: Nina-Rosa (Bach et Sim Viva).

CLUPJY (Odéon 07-76), à 5 heures Francs-Maçons.

COMŒDIA (Trin. 10-12), à 9 h. 15: Une jolie fille à tout faire.

DAUNOU (Louvre 36-74). Clôture annuelle.

DEJAZET (Arch. 16-80), à 8 h. 30 Madame l'Ordonnance.

FONTAINE (Trin. 10-34), relâche. GRAND-GUIGNOL (Trin. L'8-34), à 9 Ù: Sexualité (M. Mayano).

MOULIN DE LA CHANSON (Trin. 69-67), a 9 heures La Revue marseillaise. ŒIL-OE-PARIS (Etoile 36-82), clôture annuelle.

ŒUVRE (Trln. 42-52), a 9 heure* relâche.

PORTE-SAINT-MARTIN (Nord 37-53), à 8 h. 30 Le Scandale, d'Henry Bataille (Vera Sergine).

POTIMIERE (Central 86-21), relâche. RENAISSANCE (Nord 37-03), à 9 heures: La Dame de chez Maxim.

SCALA (Prov. 08-32), à 8 h. 45 Mon Amant.

STUDIO DES CHAMPS-ELYSEES (Elysées 72-44), relâche.

STUDIO DE PARIS (Trin. 26-22), à 9 h.: Demoiselles en uniforme; Histoire d'amour. THEATRE DES ARTS (Wag. 86-03), CIOture annuelle.

THEATRE, DES DEUX-ANES (Marc. 102G), a 9 heures Marianne est servie. THEATRE DE DIX-HEURES (Marc. 0748) Glissons, revue.

THEATRE DES GOBELINS (GoS, 60-74), clôture annuelle.

THEATRE DES TERNES (Etoile 10-41), clôture annuelle

TRIANON-LYRIQUE (Nord 33-62), à 8 h. 30 Surcouf.

Notes et Informations

Le début de la semaine qui vient comporte un véritable embouteillage de répétitions générales.

L'Association de la critique s'en est émue et son président M. Edmond Sée vient de fixer par une lettre adressée à Comœdia et son attitude et celle qu'il conseille à ses confrères.

Ce n'est pas la première fois que plusieurs théâtres s'obstinent ils y sont souvent obligés par les événements à maintenir la même et commune date pour convier la critique. D'habitude, tout s'arrange à la dernière minute. C'est ainsi que nous annoncions hier la décision prise par les Variétés de reporter leur générale à la matinée de lundi. Donc, lundi après-midi, Variétés le soir, l'Œuvre mardi soir, Théâtre des Arts. Pour les autres, tels l'Athénée qui en tient aussi pour mardi soir et le Michel, les Champs-Elysées et k théâtre Albert-I" qui retiennent tous trois la soirée du s octobre, nous imaginons volontiers qu'un accord interviendra d'ici peu. On» annonce MM. Ferréol et Rognôni retiennent la date du 7 octobre pour la répétition générale de la revue d'ouverture du théâtre Figaro. (Une revue et des sketches avec Mlle Geneviève Vix.)

La répétition générale et la première représentation à la Comédie-Française de I'Arc de fer ont dû être remises de quelques jours à cause des représentations ofhcieMes de Genève les 29 et 30 septembre. La pièce de M. Denys Amicl sera jouée dans les premiers jours d'octobre.

Mme Berthe Bovv fera prochainement sa rentrée à la Comédie-Française. A la Comédie-Française. Ce soir, cinquant2naire de la création de Les Corbeaux.

L'assemblée générale des sociétaires est convoquée aujourd'hui pour délibérer sur des questions de placement des fonds.

A L'ODÉON. Demain, en matinée La Tour de Nesle en soirée Les Bleus de l'Amour.

M. Maurice Catriens, a engagé M. Valmoral, de l'Opéra, pour chanter Guillaume Tel! aux côtés du ténor Alexandre Guys, de l'Opéra de Marseille. Rappelons que l'œuvre de Rossini sera affichée mardi prochain à la Gaîté-Lyrique.

La Chambre Syndicale des Directeurs de théâtre s'est réunie, hier matin, rue Rossini. Elle a réélu président M. Montcharmont, nommé vice-présidents MM. MauretLafage et Coste secrétaire général M. Daurelly secrétaire général adjoint M. Chataignier trésorier M. Paz trésorier adjoint M. Delamercie membres du bureau MM. Campocasso et Fioreni.

Jules Mondos, qui vient de mourir, était né à Charenton le 30 décembre 1867, il était donc dans sa soixante-cinquième année. Il obtint un second prix et débuta à l'Odéon. Il alla ensuite jouer à l'Athénée, au Vaudeville, où il créa la Belle Aventure au Palais-Royal et à la Porte-Saint-

Martin. R.D.

R. D.

Music Halls

Cabarets et Cirques En matinée ;.r

Même spectacle qu'en soirée:

CASINO DE PARIS. à 2 h. 30,

EMPIRE, 1 2 h. 30.

CIRQUE MEDRANO, à 2 h. 30.

CIRQUE D'HIVER, à 2 h. 30.

ALH AMBRA, .1 2 h. 30.

LUNA-PARK, à 2 h. 30.

En soirée

CASINO DE PARIS, à 8 h. 30: Sex Appeal Paris 32, revue, avec Marie Dubas. FOLIES-BERGERE, Il 8 h. 30, ia grande revue Nuits de Folies, en 80 tableaux, de M. Louis Lemarchancl.

EMPIRE, a 8 h. 30 Ballet de Sandrint, Walter et Bryan, les Allisson, Joë Laurin, etc.

PAVILLON, Seul music-hall permanent. De 2 h. à 7 h. et de 9 û. à minuit. 13 attractions.

LUNE-ROUSSE, Dorin, Léon-Michel, P. Dac La revue de La Fouchardiûre. THEATRE DE L'HUMOUR, clôture annuelle.

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ALHAMBRA, à 9 heures. attractions, cinfema (Permanent de 14 h. 30 à 19 h. 30). CIRQUE IÏ1EDRANO, à 8 h. 45 les lilliputiens de Ritter, la cavalerie Hagenbeck, etc. Mat., jeudi, samedi et dimanche. «CHEZ ELLE », a 11 neures Lucienne Boyer (Dut. 02-S1).

CRASY-CORNER (92, Champs-Elysées)

dancing, attractions.

CIRQUE D'HIVER, à 8 h. 45 Lions, tigres, éléphants.

LUNA-PARK, tous les jours, matinée et soirée attractions', dancings, animaux polaires.

Courrier Musical

Le violoniste Zino Francescatti, complètement rétabli de l'opération qu'il avait dû subir au cours de la saison dernière, reprendra ses concerts au mois d'octobre. Il se fera entendre notamment en Suisse, Espagne et en Orient où l'attendent d'importants engagements. Puis il reviendra prendre contact avec le public parisien qui ne l'a pas entendu depuis deux ans.

L. de Crémone.

ORCH. SïlIPH. ùe PARIS. Salle Pleycl Dimanche 2 Octobre à 17 heures PIERRE MONTEUX DIMgE«a Ouverture de Léonore de Beethoven L'Aprfs midi d'un Faune de Debussy Pétruuclika de Stravt insUy

JACUES THIBAUD violmlau .louera cour, en Ré de Mozart,

'Cono. en fa de linlo

Places de 5 a 30. Loges 40

Cinémas

AGRICULTEURS (S, rue d'Athènes), 3 h, 9 h. (sam., dim. 2 mat., 2 h. 30 et 5 h.) Scarface.

ARTlSTIC-CINEiWA (Cl, rue de Douai). Mat., 1-ï h. 30; soir., 20 h. 40 La Femmo en homme.

BONAPARTE (place Saint-Sulpice), 3 h., 9 h. (sam., dim., 2 mat. 2 h. 30, 5 h.) Scarface.

AUBERT-PALACE, de 9 h. 30 a 2 heures: Le Champion du régiment, avec Bach. LES CAPUCINES, La Petite Chocolatière (Raimu).

CAMEO, Panique à Chicago, De 10 heures à 0 h. 30.

CHAMPS-ELYSEES (118, avenue, des Champs-Elysées). Mat., 14 h. a 20 h.; soir., 21 h. 15 L'Homme qun J'ai tué. CINE-OPERA (32, av. de 1 Opéra). Ouv. en octobre, avec Allô Berlin. Voici Paris COLISEE-PATHE, Les Vignes du Seigneur. Mat,, 14 h. 30 à 10 heures; soirée, ai heures.

EDOUARD VII (10, rue Edouard-Vil). (Permanent de 2 h. 30 il 7 h. Soirée, 9 h. 30 Down to Earth (Wlll Rogers). ELYSEE GAUBIONT (rue Quenttn-Bauchart). Clôture annuelle.

ERMITAGE (Champs-Elysées). ClOture annuelle.

FALGUtERE, 12, rue Armand-Moissant Mari. Diétrich La Femme que l'on désire, L'Ange bleu.

GAUMONT-PALACE (place Clichy, Marc. 56-02). Perm. de 14 h. 45 à 19 h. 30; soir., 21 h. Amour. Amour.

GAUMONT-THEATRE, 7, bd. Poissonnière. De 10 heures à 24 heures La Petite Chocolatière (Raimu).

IMPERIAL-PATHE, Le Maudit, de 14 heu-: res à 24 h. 30.

LUTETIA-PATHE, mat., .14 û. 45; soir., 20 h. 45 Tumultes.

MADELEINE-CINEMA (Permanent de midi a 2 h. 30 du matin) Tarzan.

MARIGNY, en exclusivité Maodchen in uniform (jeunes filles en uniforme). Film parlant allemand de Cari Frœlich texte français adapté par Mme rolette (3 scances 2 h., 4 h. 30 et 9 heures).

MARIVAUX-PATHE (Perm. de 13 h. a 20 h., soirée, 24 h.) Die Kadetten (Les Cadets). (Jeunes Gens sous l'uniforme). MAX-LINDER-PftTHE. Clôture annuelle. LES MIRACLES (JflO, r. Réaumur), .14 h., 16 h. 30, 21 h. L'Atlantide, Pabst (parlant).

MQULIN-ROUGE-CINEMA-PATHE, de 1 ï heures à 10 h. Soirlée, 20 h. 4 5 Hôtel des Etudiants.

MOZART-PATHE (51, rue d'Auteuil). Ma-


tfnée, M n. 30; soirée, 20 h. 45 L'Enfant du Miracle.

OLYMPIA-CINEMA-PATHE (Permanent de 9 11. 30 à 1 h, 30) Les Gattés de l'escadron.

OMNIA-PATHE (Permanent de 14 h. à il h. 30) Ma femme homme d'affaires. PAGODE (57 bis, rue Babylone) La Petite Chocolatière (Raimu). Permanent de J )i. 3J i 7 heures. Soirée à 9 Heures. PALACE, Faub. Montmartre (Permanent): Emile et les détectives.

PALAIS-ROCHECHOUART (56, boulevard Rocnecliouart). Mat., 14 h. 30; soir., 21 h.: Raspoutine.

CINEMA DU PANTHEON (13, rue VictorCousin). Mat. tous les jours: 14 h. 15 et 16 h. 30. Soirée, 21 h. 15 The sin of Madelon Claudet (Sa faute), et Music-Bob. PARAMOUNT (Permanent de 9 h. à 2 h.) Passionnément (F. Gravej7).

THEATRE PIGALLE, clôture annuelle. RASPAIL 216, Vampyr.

ROYAL-PATHE (av. de Wag-ram). Matinée, 14 11.; soir., 20 il. 45 ParisMéditerranée.

STUDIO DE L'ETOILE, 14, rue TroyOK (Etoile 06-47). Tous les jours, permanent de 2 h. 30 à 7 h. Soirée, à 9 h. Mélodie d'Amour, avec Richard Tauber.

STUDIO PARNASSE, 11, rue Jul&s-Cnaplain (Permanent de 2 h. 30 à minuit 30) Monkey business, The lawyer's secret. STUDIO 28 (10, rue Tholozé), 3 h., 9 11.: Vivre (la chanson de la vie), de A. Granowsky; adaptation française de Mme Rosemonde Gérard.

URSULINES, clôture annuelle. Réouverture en septembre.

VICTOR-HUGO-PATHE, soir., 21 h. Jeudi, samedi, dimanche, li h. 15 Paris-Méditerranée.

WASHINGTON, 14, rue Magellan (Permanent de 14 h. 3 à minuit et demi) Murder by the Clock.

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Ce soir à 20 h. 30 ouverture du théâtre cinématographique Raspail 216. Un film de C. Th. Dreyer « Vampyr ». Sur scène Wiener et Dot/cet. (Location Danton 16-44) GAUHONKRàlACE UNE PRQDUCTtOW

LÉQN PQtRIEf*.

(j& SUR SCÈNE HAL 5HERMAN

MOTS CROISES N°:990

Horizontalement. • I. Qualité de ce qui peut être. II. Céder Fruit. III. Phonétiquement, prénom masculin Chiffre romain. IV. Règle Nombre ordinal. Y. Surpasse Initiale et finale du nom d'un éloquent orateur romain. VI. Note Pronom Poètes1 de l'époque primitive, chez les 'Grecs^– VII. Participe gai Mot arabe Seule. VIII. Préfixe Commune des AIpes-Maritimes. IX. Enfonça dans le satin Enlever. X. Préfixe Germaudrée qui croit dans les lieux incultes. XI. Philosophie grec.

Verticalement. 1. Homme d'équipe qui prend les bagages. 2. Redevance qui était payée au clergé pour son entretien. 3. Pronom Muse. 4. Tellement Tissu. 5. Imaginaire Partie du corps. 6. Initiale et finale du nom d'un savant biologiste français (1822-1895) Département. 7. Qui commence Deux lettres d' « Elvire ». 8. Jeune ecclésiastique Prénom féminin. 9. Château; fort dans la Médi.terranée Petit morceau de musique à plus d'une voix. 10. Chef-lieu d'arrondissement dans le département d'Oran Conjonction. 11. Initiale et'finale du nom du fondateur d'un institut charitable Contenue.

Solution du 998

Marchés commerciaux Bourse de Commerce, Paris, 23 septembre. ̃ CAOUTCHOUCS. Cour., 2 85 à 2 90; oct., 2 95 V; 3 d'oct., 2 85 3; nov., 2 90 à 3; 3 de janv., 3 15 V; févr., 3 à 3 2fh SUCRES. Cour., 218 et 218 50; oct., 213 à 213 50; 3 d'oct., 213 à 21.'i 50; 3 de nov., 211. Cotte officielle 218 à 21».

ALCOOLS LIBRES. Cour., 940; oct., 905 <-t 895;. 3 d'oct., 905 à 915; nov., 900 à 910; 3 de nov., 900 à 925; déc, 905 à 915. BLES. Cour., 115 et 115 25; oct., 116 et 116 25; npv., 117 25; 3 d'oct., 117 50 et 117 75; 3 de nov. 118; 3 de dée., 118 75; 3 de janv., 119 25. Cote officielle 111. AVOINES. Cour., 88 à 88 25; oct., 85 à 85 75; nov., 84 75 à 85; 3 d'oct., 85 25 V; 3 de nov.. 84 75 à 85; 3 de déc, 84 50 à 85; 3 de janv., 85 50.

FARINES DE CONSOMMATION. Cote officieuse: 174.

Le Havre, 23 septembre. COTONS. Cour., 250; oct., 251; nov., 252; déc., 253; mars, 257; juin, 261. Ventes 3.C50 balles.

CAFES. Sept., 28B 50; oct. -nov., 274 75; déc, 202 50? mais, 241 50; juin, 233 25. Ventes 1.250 sacs.

CHEMINS DE FER DE L'ETAT

Les deux trains spéciaux du dimanche, à tarif réduit, pour Fontainebleau et Moret, circulent jusqu'au 25 septembre

Les deux trains du dimanche à tarif réduit pour Fontainebleau, Thomery et Moret connaissent Je plus vif succès.

Aussi, le P.-L.-M. vient-il de décider de prolonger leur période de circulatj.on les deux trains auront lieu tous les dimanches, jusqu'au 25 septembre.

Notez donc les heures de départ 7 h. 50 et 10 heures, et rappelez-vous que le prix du billet aller et retour pour Fontainebleau est, dans ces trains, de 10 francs en troisième, de 15 francs en seconde classe, avec réduction de ,"i0 0/0 pour les enfants de trois à à sept ans.

Le retour peut s'effectuer par un train quelconque du même jour, au gré du voyageur.-

LA VIE SPORTIVE

LES COURSES

AU TREMBLAY

Aujourd'hui, à "2 heures. Gagnants de Fiijavo ·

Prix Vcrlion. Dark Polish, Maria. Prix Aloès. Ezc, Parthian Girl. Prix La Jave. Pampilhosa, Parthénopia.

Prix Jumilhac. ̃ Campaspe, Erain. Prix Vitupére. Magnésium, Rosch Haschana.

Prix Targette. Astor, Cora Pearl II. LE 41° BIENNAL

.4.

La génération de trois ans qui avait déjà prouvé sa médiocrité vis-à-vis de ses aînés sur les distances normales, n'a pas été plus heureuse, en vitesse pure, vis-à-vis des deux ans. Son représentant le plus réputé sur les 1.000 mètres, Furrokh 'Siyar, n'a guère existé contre ses deux cadettes, Spirituelle et Eau de Roses, dans le quarante et unième Biennal. La brillante fille de Diomedes a gagné très facilement battant Eau de Roses de deux longueurs, tandis que Furrokh Siyar, qui avait tout le temps été en difficulté, était médiocre troisième, très menacé par Monsieur Jean pour cette troisième place. La vérité nous oblige à dire que le vaincu doit avoir droit à certaines excuses. Condamné de par son origine anglaise à ne disputer :ici que de rares épreuves, et difficile à avoir à son apogée par le seul travail à la maison, il a donné l'impression très nette de n'être pas-en pleine possession de ses moyens. Contre une pouliche aussi vite que Spirituelle, il faut pour gagner, même quant on s'appelle Furrokh Siyar n'avoir aucun défaut à sa cuirasse. Furrokh Siyar n'était pas, hier, un luttcur armé d'airain.

Le poulain Le Cacique est un sérieux galopeur. Il ne s'arrête pas de gagner. Il s'est adjugé le Prix de l'Yser en animal sérieux, capable de tenir la distance et qui n'est peut-être pas au bout de son heureuse série. J. Trarieux.

A MAISONS.LAFFITTE

Prix du Taijliamcnlo (à vendre, 7.500 fr., 3.200 mèiress, corde à droite*. 1. Sanguinoie, à II. H. Temyck (C. Bouillon) 2. Belle Fortune, à lf. Maurice Saint-Gcnez (N. Pelat) 3. Brune, à M. C. Parvilliers (R. Amat). (,4 de long., 5 long., encolure).

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 3G francs. Placés Sanguinolc, 14 fr. 50 Belle Fortune, 15 fr. 50; Brune, 21 fr. 50. Pri.c du Saint-Laurent (15.000 fr., 2.100 mètres, corde à gauche). 1. Compère Guilleri, à 31. Simon Guthmann (M. Pecqueux); 2. Égérie, à 31. Jean Stem (G. Duforez) 3. Very Fast, à il. Henri Sibor (P. Villecourt). (2 long., long., 2 long.).

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 33 fr. 50. Placés Compère Guillcri, 11 fr.; Egérie, G fr. 50; Very Fast, 11 fr.

Prix de l'Adriatique (à vendre, 10.000 fr., 1.200, mètres, ligne droite). 1. Pomara, à ̃M. Simon' Guthmann (F. Rochetti) 2. Bonhomme, à 31, Alphée Dubois (R. Vincent) 3. Francolin, à 31. Edouard Bellet (G. Duforez). (1/2 long., 1 long., 1/2 long.). Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 52 fr. 50. Placés Pomara, 18 fr. Bonhomme, 30 fr. 50; Francolin, 13 fr. Quarante et unième Prix Biennal de Maison.i-Laffitte (40.000 fr., 1.000 mètres, ligne droite). 1. Spirituelle, à M. S.-J. Unzue (W. Sibbritt) 2. Eau de Roses, au baron E. de Rothschild (P. Vil-lecourt). (2 long., 3 long., 1/2 long.).

Pari mutuel à,5 francs (unifié). Gagnant 13 fr. 50. Placés Spirituelle, 8 fr. Eau de Rosés, 17 fr.

Prix de l'Yser (12.500 fr., 1.400 mètres, ligne droite). 1. Le Cacique, à 31. R. Fouard (R. Fleury); 2. El Djem, à M. Robert Lazard (R. Brethès) 3. Cesarus, à 31. 3Iarcel Boussac (C. Elliott). (2 long., 3 long., 3/4 de long.).

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 20 fr. 50. Places Le Cacique, 8 fr. 50 El Djem, 9 fr.' Cesarûs, 9 fr.

Prix de l'Escaut (handicap, 20.000 fr., 2.000 mètres, corde à droite, raq.). 1. Saratoga, à 31. Robert Lazard (R. Brethès) 2. Libellule VI, à 31. Louis Goubert (L. Vaixelfisch) ;3. Miss Paso, à SI. Emile Marchand (A. Laviaile) 3. Radoline, à 31. Harry Webb (R. Hubert). (2 long., 1 long., dead-heat). Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 28 fr. 50. Placés Saratoga, 12 fr. Libellule VI, 23 fr.; Miss Paso, 7 fr. 50; Radoline, 14 fr. 50.

Prix du Canigou (haies, handicap, 10.000 fr., 2.800 mètres). 1. Ammonite, au marquis de Llano (P. Hamel); 2. Sans Peur IX, à M. Emile Marchand (J.-G. Costadoat); 3. Cyclamen III, à 31. Ph. Brown (31. Brunet).* (2 long., 2 long., 1 long. 1/2). Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 14 fr. Placés Ammonite, 8 fr. 50 Sans Peur IX, 21 fr. 50; Cyclamen III, 16 fr.

POLO

La demi finale de la Coupe internationale a été jouée entre J'équipe « Angleterre » et l'équipe « Cosmopolitains ». L'équipe « Angleterre » (colonel major Gairdener, M. Robinson) a triomphé par 8 buts contre 4 de l'équipe « Cosmopolitains » (M. A. Drexel, prince Mdivani, M. Couturié, comte de Zogheb.)

TENNIS

tes Championnats de Paris

et les Championnats de France juniors Les championnats de Paris débuteront aujourd'hui à 13 heures sur les courts de la Croix-Catelan. Le tirage au sort des épreuves do simple ont donné les résultats suivants.

Voici les 16 joueurs exempts' des éliminatoires, en commençant par le haut du tableau final Fisher (Suisse), Goldschmidt, Gentien, R. de Buzelet, Ch. Boussus, Ph. Gajan, J. Bonté, R. George, Martin Legeay, A. Merlin, Al. Bernard, Marcel Bernard B. Berthet, J. Lesueur, Acschliman (Suisse), P. Féret (tenant du titre).

Les huit joueuses exemptes sont, en commençant par le haut du tableau Mlle Payot (Suisse), Mlle Rosamhert, Mlle Adamoff, Mme Vaussard, Mlle Goldschmidt, Mme Hcnrotin, Mlle R. Berthet, Mme Mathieu.

Le tirage au sort des doubles aura lieu aujourd'hui à 14 heures, au siège du Racing.

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Les championnats de l-rauce juniors se sont poursuivis hier à la Croix-Catelan avec succès. Les premiers tours éliminatoires ont. été joués et on a atteint les épreuves finales. Dans le simple jeune gens à noter la défaite de Destremeau qui a s'incliner devant Weiss.

Ce dernier a d'ailleurs fait une très grosse impression. Résultats Championnat simple jeunes gens. Quarts de finale Danilowski b. FoucheErCreteau, 6-2, 6-1 Weiss b. Destremau, 6-3, 6-0 Mouquet b. Jacobée, .6-1, 6-0 Jamain b. Brunswick, 6-2, 7-5.

Simple jeunes filles. Demi finales Mlle Adamson b: Mlle Lacroix, 6-2, 6-3 Mlle Horner b. Mlle J. Foy, 6-1,

Double jeunes filles. Demi finales Mlles N. et J. Foy b. Mlles J. et M. Hamclin, 4-6, 6-3, 6-3 Mlles Horner et Vetoux b. Mlles Gauthier et Gaucheron, 6-2. 6-2.

Aujourd'hui seront disputées les fi- nales du, simple et du double jeunes filles ainsi que les demi finales du simple jeunes gens.

Le Tournoi de Cannes

Cette semaine se dispute, au New Courts Tennis Club de Cannes, un tournoi international qui est le quatrième de cet été dans cette station.

La- qualité du lot de joueurs et joueu-

ses engagés est un peu moins relevée que celle des précédents tournois, au point de vue de la quantité, les tableaux sont bien fournis, car il y a toujours beaucoup de monde à Cannes. Voici les principaux joueurs et joueuses prenant part à ce tournoi Landeau, Lotan, Poulin, Edgar Ward, Minh, Kay Warden, Gittings, baron de Teissier, H. Boyer, miss M. A. Thomas, Mme de Saint-Ferréol, Mlle L. Beyt, Mlle Boilaive, Mlles J.et P. Vivès, Mme H. Danet.

Voici les principaux résultats de la première série

Simple. Premier tour F. Poulin b. H. de Coral, 7-5, 6-3 Oelsner fils b. Max Tulié, 6-1, 6-1 Gittings b. lieutenant Rivière, 6-4, 6-2 Minh b. GuiseLyons, 6-1, 6-1.

Deuxième tour G. S. Cole b. H. Boyer, 6-3, 3-6, 6-2 Rip van Winkle b. Lee Pape, 4-6, 6-3, 7-5.

Simple dames. Premier tour Mme Smallwood b. Mme H. Danet, 6-2, 6-3 Mlle L. van Riemsdyk b. Mme H. Boyer, 6-2, 3-6, 7-5.

Deuxième tour. Miss M. Lermitte b. miss E. Dean, 6-2, 1-6, 6-3.

La seconde journée du tournoi a bénéficié encore d'un temps radieux qui attira de nombreux spectateurs sur les terrains du boulevard Alexandre-III. Voici les principaux résultats de cette journée

Simple. Premier tour (fin) baron de Teissier, walk-over vicomte du Manoir b. James, 6-4, 6-4.

Deuxième tour E. Lotan b. Castoul, 6-4, 6-1 Kay Warden b. baron de Teissier, 6-0, 8-6 Félix Poulin b. Oelsner junior, 6-2, 6-1 Minh b. Gittings, 6-0, 6-4 vicomte du Manoir b. Edg. Ward, 2-6, 6-2, 6-2 Landau, w.-o.

Simple dames. Premier tour (fin) MUe Weis b. Mlle P. Vives, w.-o. Mme Smallwood b. Mme H. Danet, 6-2, 6-3 miss R. Warden b. Mlle J. van Riemsdyk, 6-1, 6-1 Mlle Boilaive b. Mme W. Merritt, 6-2, 6-1 Mlle J. Louvet b. Mlle J. Vives, w.-o.

Deuxième tour Mme de Saint-Ferréol, w.-o. Mlle Smedsrud b. miss P. Dean, 6-4, 6-1 Mme Smallwood b. Mlle L. de Riemsdyk, 6-2, 6-1 Mlle Boilaive b. miss Warden, 6-4, 6-1 Mme Rivière b. Mlle J. Louvet, 6-0, 6-0 Miss M. Lermitte b. miss E. Dean. 6-1,

Simple. Quarts de finale Lotan b. G. S. Cole, 6-0, 6-2 ,Poulin b. Kay Warden, 6-4, 6-3 Minh b. vicomte du Manoir, 6-2, 6-4 Landau b. Rip van Winkle, 6-2, 6-1.

Simple dames. Deuxième tour Mlle Beyt b. Mlle Weis, 6-0, 6-2. Quarts de "finale Mme de Saint-Ferréol b. Mlle Smedsrud, 6-0, 6-2 Mlle Boilaive b. Mme Rivière. 6-3, 6-1 miss Thomas b. miss. M. Lermitte..

Demi-finale miss Thomas b. Mlle Boilaive, 6-0, 6-1.

Double. Quart de finale Stanton Young et Oelsner junior b. James et Herbert, 6-4, 6-3.

Demi-finale Landau et Ward b. Stanton Young et Oelsner junior, 6-0, 6-1. Double mixte. Quart de finale Mme de Saint-Ferréol et Poulin b. Mme Tchcrniawski et Gittings, 6-3, 6-4. Simple mixte. Deuxième tour (fin) miss M. A. Thomas b. H. de Coral, 6-4, 5-7, 6-2 Rip van Winkle b. Mme H. Danet, 6-4, 6-0 Mme Boyer b. miss Dallett, 6-3, 6-3 Oelsner junior b. miss E. Dean, 7-5, 6-2 Lee Pape b. Tulié, 7-5, 6-1 Gittings b. Mme Rivoire, 7-5, 6-2 baron de Teissier h. Mlle J. Vivès, w.-o, Minh b. miss P. Dean, 6-4, 9-7. Quarts de finale miss Thomas b. Rip van Winkle, 7-5, 10-8 Minh b. baronne de Teissier, w.-o.

Le Tournoi de Saint-Germain

Le Tournoi de Saint-Germain vient de prendre fin sur les résultats suivants Simple. Finale Paul Grard b. Pascal Merlin, 6-3, 3-6, 6-1.

Simple dames. Finale Mme Costallat b. Mme Beurdelpy, 8-6, 4-6, 6-3. Double. Finale Schaposchnikoff et P. Merlin b. P. Grard et Cuniasse. 4-6,

Double mixte. Finale Mme Costa!lat et Costallat b. Mlle Coutant et Bruyer, 6-3, 7-5.

Victoires françaises en Italie

Le Tournoi international de la Villa Olmo, à Côme, a pris fin sur un gros succès des joueurs français. Résultats Simple. Du Plaix (Fr.) b. Vieillard (Fr.), 3-6, 6-0, 6-0.

Simple dames. Finale Mlle Valerio (It.) b. Mlle Adamoff (Fr.), 3-6, 6-0, abandon.

Double. Finale du Plaix et J. Bonte (Fr.) b. Vieillard et Pietra (Fr.-It.), 6-3,

Double dames. Finale Mme Carou-CuIbert et Mrs Dyson (Fr.-G.-B.) b. Miles Tonelli et Manfredi (It.), 6-2, 6-1. Double mixte. Finale Mlle Valerio et Fish-er (It.-Suisse) b. Mlle Adamoff et Mlle Valerio (Fr.-It.), 6-3, 6-2. Le Tournoi de Royan-Pontaillac Résultats du tournoi par invitations du Country Club de Saintonge Simple messieurs. Demi-finales Garandeau b. Miramont, 6-2, 6-1 Plas b. Escarpit, 6-1, 6-1.

Finale Plas b. Garandeau, 4-6, 6-1,

Double messieurs. Miramont et Fal- guière b. Leduce et Jullien, 6-2, 6-2 Garandeau et Plas b. Ledoux et Escarpit, 6-1, 6-1.

Finale Garandeau et Plas b. Miramont et Falguière, 6-1, 6-2.

Double mixte. Mlle Jamain et Garandeau b. Mlle Bousquet et Léon Labbé, 6-0, 6-1 Mlle Y. Verdeau et Plas b. Mlle C. Verdeau et Benon, 9-7, 6-1. Finale Mlle Y. Verdeau et Plas b. Mlle Jamain et Garandeau, 12-10, 6-0. Le Championnat de l'Union des pilotes civils de France

Demain 25 septembre, aura lieu, à Orly, le Championnat de tennis de l'U. P. C. F. Cette épreuve interclubs sera dotée de la Coupe Luyssol, gagnée l'an dernier par l'Union sportive du Métropolitain et remise en compétition par ce club.

Les engagements sont reçus à l'Union des pilotes civils, 51, rue de Clichy, Paris (9l). Les matches seront disputés toute la journée du 25 septembre, de 9 heures à 18 heures.

GOLF,

A Royan-Pontaillac

Résultats du Prix de Saint-Palais, messieurs, medal play. 1. Ramarony (22), 74 2. R. Lacroix (6) 77 3. de Bremond d'Ars (10), 82 4. M. FirinoMartell (10), 83, et J. M. Firino-Martell (11), 83 6. J. Varon (18) et J. de La Chapelle (18), 85 etc.

LA VOILE

Le match Saint-Sébastien-Gibraltar La première épreuve de la série « Star Class » a eu lieu dans la rade de SaintSébastien. Un tirage au sort a désigné le star 425, piloté par MM. Aizpurn et Tacho Amiliba, et le star 830, piloté par MM. Zulueta et Joachin Amilibia pour défendre les couleurs de SaintSébastien.

.Les couleurs anglaises étaient représentées par le star 755, piloté par MM. Watson Smith et H. Blanny, et le star 791, piloté par MM. Picons et colonel Cour Bell.

Ont été classes 1. Star 830 (espagnol) 2. Star 755 (anglais) 3. Star 791 (anglais) 4. Star 425 (espagnol). Par suite d'une avarie survenue à un de ces yachts, la seconde épreuve a été limitée à deux yachts qui, cette fois, avaient changé de pilote, l'un, le 791, piloté par M. Aizpurn et Taclio Amilibia, représentait le Club nautique de Saint-Sébastien l'autre, le 830, défendait les couleurs anglaises. La victoire reste à Saint-Sébastien. Deux heures après, le 791 a lutté avec Gibraltar 830. Le 791, piloté par MM, Amilibia et Brun a triomphé:

SPORTS D'HIVER

Les grandes dates du calendrier de la Fédération Française des Sports d'Hiver

Les principales dates du calendrier sportif de la F. F. S. H. viennent d'êtve arrêtées. Seule la date du Championnat de France de hockey n'est pas arrêtée. La compétition est ouverte entre Paris et Chamonix. Cette dernière, qui avait autrefois le plus souvent l'organisation du Championnat de France, a fait une demande pour l'avoir à nouveau cette année. Cette demande n'a rien d'excessif, étant donné que Paris eut les Championnats de la saison dernière. Chamonix pourrait les avoir cette année. Voici les principales dates de la saison 1932-1933

Le Championnat de France de vitesse sera disputé à Chamonix vers le milieu de janvier.

Le patinage artistique à Paris en fin de saison.

Le bobsleigh à Chamonix les 31. janvier et le' février, suivi les 4 et 5 février du Championnat du monde. Le curling est encore réservé.

AVIATION

NOUVELLES AERIENNES

Nous avons annoncé qu'au cours du prochain Salon de l'aéronautique des « Journées techniques internationales » seraient organisées du 28 novembre au 3 décembre, au Grand Palais, sous la présidence effective de M. Paul Painlevé, membre de l'Institut, ancien président du Conseil, ministre de l'air.

Le programme de ces premières séances a été arrêté comme suit

Les recherches scientifiques en aéronautique, par M. Labussière tes Combustibles, par M. Bonnier les Huiles de graissage, par M. Champsaur les Problèmes de la haute atmosphère envisagés au point de vue aéronautique, par M. Vehrle la Métallurgie en aéronautique, par l'inspecteur général Grard; l'Elaboration et l'emploi des métaux destinés à l'aéronautique, par M. Cournot. Le Syndicat d'initiative et de propagande aérienne organise, pour aujourd'hui samedi 24 et dimanche 25 courant, un meeting d'aviation dans la prairie de Vaux, à proximité de la ville. MM. Ch. Magny, préfet de la Marne, Haudos, sénateur, Férin et Rollin, députés, les maires de Vitry, Châlons et Saint-Dizrer présideront ce meeting auquel participeront une vingtaine d'aviateurs, notamment le général Cheutin et Réginensi.

Demain dimanche 25 septembre, à l'aéroport du Bourget, le Syndicat d'initiative du port aérien donnera une grande manifestation de propagande aérienne. Outre une série de démonstrations données par les héros anonymes de l'aviation commerciale, le parachutiste Préaud fera une dernière tentative en vue de battre le record du monde de descente, et à cet effet partira du Bourget après examen médical par l'une de nos plus grandes célébrités médicales. NOUVELLES AERIENNES

NOUVELLES AERIENNES

Le record du monde d'altitude en avion de 43.976 pieds (environ 13.140 mètres) établi vendredi dernier par le capitaine aviateur Cyril Uwins, a été officiellement homologué par le Royal Aero Club.

L'avion que pilote Siguerin, le Bréguet 19, moteur Gnome-Rhone, K. 14 700 CV et avec lequel il vient de bat- tre deux records du monde d'altitude avec charge de 500 et 1.000 kilos est entièrement équipé avec des produits Avionine. Précisons que les produits fabriqués par les établissements Dreyfus frères sont adoptés par la plupart des aviations étrangères.

AUTOMOBILE

Le Grand Prix de Marseille

Le meeting automobile et motocycliste qui sera disputé dimanche, sur l'autodrome de Miramas et organisé par l'A. C. de Marseille, a réuni un lot particulièrement important d'engagés tant en motocyclettes qu'en voitures automobiles.

C'est en effet, sur le chiffre de 68 concurrents régulièrement inscrits pour les diverses épreuves de motos et de 17 invitations pour le Grand Prix Automobile qu'ont été arrêtées par les organisateurs les listes d'engagés. Parmi les motocyclistes on note les noms bien connus de Bergallo, Dalmasso, Trotobas, Bec, Bordure, Suppo, Sourdot, Sauvin en catégorie 175 cmc.; Boetsch, Gaussorgues, Padovani, Garcia, Sourdot en catégorie 250 cme Brooke, Piscaglia, Boetsch, Robert Bracini, Sourdot, Goedhuys, Richard, Hommaire, Bergallo en catégorie 350 cmc. Brooke, Oliva, Boetsch, Gaussorgues, Liautaud, Cresta, Santelli, Seguier, Champetier en catégorie 500 cmc.

Quant au Grand Prix AutomoDUe, qui sera couru sur 400 kilomètres, les organisateurs ont arrêté leur choix sur 17 concurrents, habitués des grandes épreuves, qui donneront à cette manifestation un intérêt tout particulier. Les coureurs engagés sont Nuvolari, le grand vainqueur de l'année et le champion italien 'Faggioli, L. Chiron le populaire Monégasque vainqueur de tant d'épreuves Varxi, qui pilotera une des nouvelles 4 litres 900 Dreyfus, Benoit, vainqueurs du Grand Prix de Nimes Huggeri, de Maleplane, Foucret, Mlle Hellé Nice, Félix, Gaupillat, Zehender, Sommer, Stuber et Lehoux. Les voitures qui concurrent représenteront l'industrie française, italienne, allemande.

Les véhicules industriels sur l'esplanade des Invalides

Ainsi que nous l'avions laissé prévoir, une exposition en plein air de véhicules industriels se tiendra sur l'esplanade des Invalides en même temps que le Grand-Palais abritera le Salon des voitures de tourisme.

La préfecture de la Seine et la préfecture de police ont accordé les autorisations nécessaires. Les constructeurs ont fait diligence et, à la mairie du 7" arrondissement a eu lieu un tirage de la répartition des emplacements de l'esplanade entre 26 constructeurs de poids lourds, 12 carrossiers et 12 constructeurs de bennes, remorques et bandages.

Ainsi, la manifestation automobile du mois prochain s'annonce-t-elle importante.

Le Concours du Bidon de 5 litres La nouvelle épreuve du Concours du Bidon de 5 litres qui, on le sait, aura cette année une importance technique de premier ordre, parce qu'on utilisera pour la première fois. concurremment avec l'essence de tourisme, le carburant ternaire (70 0/0 d'essence, 15 0/0 de benzol et 15 0/0 d'alcool) a réuni les engagements suivants

Voitures de tourisme. Huon (5 CV) Queru (Rosengart, 5 CV) Ollivier (Rosengart, 5 CV) Dr Godard (Rosengart, 5 CV) Le Donné (Rosengart, 5 CV) Boutet (Rosengart, 5 CV) Quentin (Rosengart, 5 CV) Deshayes (Rosengart 5 CV) Narbonne (5 CV) · Couderc (Rosengart, 5 CV) Kemft (Salmson, 7 CV) Kemft (Mathis, 7 CV) Baumard (Fiat, 6 CV) Blatry (Peugeot, 6 CV) Cottenceau (10 CV) Brion (10 CV) Calierot (Hotchkiss, 15 CV) Nicot (Ford, 19 CV). Véhicules utilitaires (200 à 300 kilos). Moreau (Rosengart, 5 CV) Pigeon (Rosengart, 5 CV).

(400 à 1.000 kilos). Bachelier (Rosengart, 5 CV) Boutet (Rosengart, 5 CV) Emery (Peugeot, 6 CV). (1.100 à 2.500 kilos). Vaucolon (9 CV).

Le concours du Bidon de 5 litres se

déroulera dimanche sur le circuit de La Ferté-Bernard de 11 kilomètres 990 de tour. Les premiers départs seront donnés à 8 heures et se succéderont de minute en minute d'abord pour l'épreuve à l'essence quant à la seconde epreuve au carburant ternaire, elle suivra la première sans interruption. NOUVELLES DU VOLANT

Aux grandes manœuvres, qui se disputent actuellement, un constructeur motocycliste a présenté aux essais une motocyclette sidecar à chenille dont les démonstrations sont suivies avec curiosité et intérêt.

Les automobilistes des Etats-Unis excursionnent au Canada avec une certaine prédilection. En effet, pour l'année 1931, on enregistre 4.900.000 entrées, chiffre comparable à celui de l'année précédente.

Actucllement. on procède à la création d'une route qui doit relier, par la Tarentaisc, Val d'Isère au col de l'Iserau. Cette route va permettre la jonction des vallées de l'Isère et de l'Arc, et elle atteindra l'altitude de 2.800 mètres. Ce sera la voie carrossable la plus haute d'Europe. Sa longueur sera de 13 kilomètres.

En Hongrie se disputeront, durant le mois d'octobre, différentes épreuves. Ce sont

Le 2 octobre, le Challenge Hosok, pour voitures et motocycles.

Le 16 octobre, épreuve sur 300 kms, du T.-T Club de Budapest.

Le 30 octobre, course de côte de Jugger, organisée par l'Automobile Club Royal Hongrois.

Le lor novembre, kilomètre lancé à .Tat, avec Caracciola, Chiron, Henné, Stresser, etc.

A TRAVERS LES SPORTS

Education physique. Mlle Andrée Joly, retour d'un long voyage d'études en Allemagne, annonce la réouverture des cours de la Ligue française d'éducation physique et rythmique, le lundi 3 octobre prochain, dans les locaux de la Ligue, 6, rue Antoine-Dubois, Paris (6° arrondissement).

CHEMIN DE FER DE PARIS A ORLEANS Eté 1932

Relations rapides de Lyon, Vieil! CMlelGuyon, Clermont-Fcnaiui, auec ia Bourboule et le Mont-Dore

Jusqu'au 30 septembre inclus Départ de Vichy, 7 h. 31; ClermontFerrand, 8 h. 45; Koyat-ChRnialicres, 8 h. 59; Châtei-Guyon, S h. 40 (Service o>nmobile entre Chàtel-Guyon et Volvic, à partir du 25 juin). Arrivée à la Bourboule à à 11 h. 10; le JIont-Dore, à 11 h. 30. Départ du Mont-Dore à 10 h. 52; la Bourboule, 17 h. C. Arrivée à Châtei-Guyon à III h. 35 (Service automobile entre Volvic et Châtei-Guyon depuis le 25 juin). Arrivée à Royat-Chamaliéres à 19 h. 12; Clermont-Ferrand à 19 h..22; Vichy, à 20 h. 20. Voitures directes toutes classes entre Vichy et le Mont-Dore et vice versa.

CHEMINS DE FER DE PARIS A ORLEANS ET DU MIDI

Relations rapides nar voilures directes de Paris-quai d'Orsay à Lamalou-lcs-Bains Des relations rapides entre Paris-quai d'Orsay et la station thermale de Lamaloules-Bains, via Montauban, sont établies par voitures directes de première et deuxième classes, avec lits-toilette et compartimeutscouchettes de première classe.

Aller (jusqu'au 30 septembre inclus): départ de Paris-quai d'Orsay à 17 h. 21; arrivée à Lamalou à 7 h. ii-i.

Retour (jusqu'au 1er octobre inclus) départ de Lumalou à 19 11. 11; arrivée à Paris-quai d'Orsay à 10 h. 15 (9 h. 30 les lendemains d'arrivée de paquebots à Port-Veudres).

Wagon-restaurant de Paris à Châteauroux

CHEMIN DE FER DE PARIS A ORLEANS

Service des baqaaes à domicile à Paris et dans certaines autres villes

La Société des Voyages Duchemin ou la Compagnie Internationale des Wagons-lits, d'accord avec la Compagnie d'Orléans, assurent le service d'enregistrement des bagages à domicile, et d'enlèvement ,dans les villes de Paris, Bordeaux, Nantes, la Baule, le Pouliguen, Pornichet, Tours, Bourges et Néris-les-Bains, pour toutes gares du réseau d'Orléans et au delà; ce service fonctionne également à Quiberon, du 15 juin au 30 septembre.

Si le point de destination est l'une des villes ci-dessus désignées, la livraison peut être également faite à domicile par l'une ou l'autre de ces sociétés.

Pour tous renseignements, s'adresser Aux gares de la Compagnie d'Orléans aux agences des voyages Duchemin ou de la Compagnie des Wagons-Lits; aux agences de la Compagnie d'Orléans, 1G, boulevard des Capucines et 126, boulevard Raspail ou à la Maison de France, 101, avenue des Champs-Elysées, à Paris; au Bureau de tourisme du port de Bordeaux.

CHEMINS, DE FER DE PARIS A ORLEANS DE L'ETAT ET DU MIDI

Cartes d'excursions

Jusqu'au 30 septembre 1932, il sera délivré par toutes les gares des réseaux d'Orléans, de l'Etat et du Midi, des cartes dites « d'excursions » en toutes classes. Ces cartes (individuelles ou de famille) sont valables 30 jours, avec faculté de prolongation.

Elles donnent droit

A la libre circulation sur les lignes de certaines zones de la Bretagne, de l'Auvergne, des Cévenues et des Pyrénées, permettant ainsi un voyage d'excursion sans programme arrêté d'avance:

A un voyage' aller et retour sur le parcours compris entre le point de départ et les gares, d'entrée et de sortie choisies sur le périmètre de chaque zone envisagée. Pour tous renseignements, s'adresser aux gares des trois réseaux intéressés; à l'agence Orléans-)Iidi, 16, boulevard des Capucines, et à l'agence. P. -O-, 120, boulevard Raspail, ou à la Maison de France, 101, avenue des Champs-Elysées, à Paris; aux agences de voyages.

CHEMIN DE FER DE PARIS A ORLEANS

Rentrée des vacances 1932

(septembre-octobre)

Trains express supplémentaires

(toutes classes)

1° Entre Quimper (dép. 14 h. 11, jusqu'au 2 novembre inclus), et Paris-quai d'Orsay (arr. 23 h. 59). Première et deuxième classes seulement entre Nantes et Paris-quai d'Orsay. Voiture directe de première et deuxième classes « Quimper-Paris ».

2° Entre Angoulême (dép. 10 h. 30) et Paris-quai d'Orsay (arr. 17 h. C), jusqu'au 2 octobre inclus.

3" Entre Angoulême (dép. 21 h. 53) et Paris-quai d'Orsay (arr. 4 h. 48), du 17 septembre (nuit du 17 au 18) au 2 octobre inclus (nuit du 2 au 3).

4° Entre Périgueux (dép. 21 h.) et ParisAusterlitz (arr. 4 h. 50), du 22 septembre (nuit du 22 au 23) au 2 octobre inclus (nuit du 2 au 3).

5° Entre Toulouse (dép. 13 h.) et Parisquai d'Orsay (arr. 23 h. 47), jusqu'au 2 octobre inclus.

Entre Limoges (dép. 9 h. 4) et Parisquai d'Orsay (arr. 15 h. 49), du 25 septembre qu 2 octobre inclus.

7» Entre Limoges (dep. 12 h. 5) et ParisAusterlitz (arr. 18 h. 22), du 17 septembre au 2 octobre inclus.

Entre Limoges (dép. 18 h. 5) et Parisquai d'Orsay (arr. 23 h. 47), les dimanches et jours de fêtes, jusqu'au 2 octobre inclus (avec correspondance de Bourges. Départ 20 h. 10).

9° Entre Limoges (dép. 23 h. 7) et Parisquai d'Orsay (arr. 5 h. 29), jusqu'au 9 octobre inclus (nuit du 9 au 10).

10° Entre Rodez (dép. 15 h. 45) et ParisAusterlitz (arr. 4 h. 50), du 22 septembre (nuit du 22 au 23) au 2 octobre inclus (nuit du 2 au 3).

11° Entre Aurillac (dép. 17 h. 39), Neussargues (dép. 18 h. 2) et Paris-Austerlitz (arr. 4 h. 50), du 22 septembre (nuit du 22 au 23) au 2 octobre inclus (nuit du 2 au 3).

Ces trains desservent les principales gares du parcours.

Pour plus amples renseignements, consulter les affiches placardées dans les gares du réseau d'Orléans: 1

COMPAGNIE GENERALE DU GAZ POUR LA FRANCE ET L'ETRANGER Société Anonyme par actions au Capital de 100.000.000 de fr.

Obligations de 500 Francs A 0\0 (JOUISSANCE AVR IL ET OCTOBRE)

Tirage du 1" septembre 1932 (40e Tirage)

Les 1443 Obligations sorties au Tirage et dont les numéros suivent seront remboursées au pair, sous déduction de l'impôt, soit net 498 fr. 40 c.

NOMOiiOS NOMBRE NUMEROS MB. NUMEROS NO»! HUME NOS MIB à Report.. 370 Report.. 723 Report.. 1083 ̃561 570 10 à à 571 580 10 13.861 13.870 10 26.401 26.410 10 37.681 37.690 10 751 760 10 13.871 13.880 10 26.441 26.450 10 38.321 38.330 10 851 S60 10 13.911 13.920 10 26.581 26.590 10 38.821 38.830 10 971 980 10 14.041 14.050 10 26.791 26.800 10 39.021 39.030 10 1.471 1.480 10 14.421 14.430 10 26.931 26.940 10 39.301 39.310 10 Ùll 1.780 10 14.621 14.630 10 27.871 27.880 10 39.441 39.450 10 2 321 2.330 10 15.141 15.150 10 28.081 28.090 10 39.481 39.490 10 2.371 2.380 10 15.271 15.280 10 28.571 28.580 10 39.491 39.500 10 2 661 1 2.670 10 15.511 15.520 10 28.791 28.800 10 39.771 39.780 10 3'571 3.580 10 15.791 15.800 10 28.841 28.850 10 39.791 39.800 10 3.651 3.660 10 16.131 16.140 10 29.571 29.580 10 40.101 40.110 10 4.501 4.510 10 16.681 16.690 10 29.671 29.680 0 10 41.081 41.090 10 5 481 5 .490 10 17.301 17.310 10 30.351 30.360 10 41.311 41.320 10 5.781 5 790 10 17.881 17.890 10 30.961 30.970 0 10 41.461 41.470 10 5.791 5.800 10 18.641 18.650 10 31.281 31.290 0 10 41.761 41.770 10 6.321 6.330 10 18.761 18.770 10 ;i2.U01 32.010 10 41.891 41.900 10 6.851 6.860 10 18.771 18.780 10 32.061 32.070 10 42.271 42.280 10 6 951 6.960 10 18.871 18.880 10 32.161 32.170 10 42.291 42.300 10 7.001 7.010 10 18.991 19.000 10 32.551 32.560 10 42.471 42.480 10 7.441 7.450 10 19.461 19.470 10 32.601 32.610 10 42.751 42.760 10 8 161 8.170 10 19.741 19.750 10 32.791 32.800 10 42.761 42.770 10 8.711 8.720 10 20.561 20.570 10 33.111 33.120 10 43.661 43.670 10 9.521 9.530 10 21.441 21.450 10 33.741 33.750 10 43.851 43.860 10 9.881 9.890 10 21.571 '21.580 10 34.131 34.140 10 44.261 44.270 10 10.351 10.360 10 22.081 22.090 10 34.231 34.240 10 44.551 44.560 10 10.481 10 490 10 22.351 22.360 10 34.451 34.460 10 45.161 45.170 10 11.401 11.410 10 22.581 22.5!)0 10 34.651 34.660 10 45.661 45.670 10 11.601 11.610 10 22.661 22.670 10 34.891 34.900 10 46.301 46.310 10 11.621 11.630 10 22.751 22.760 10 34.941 34.950 10 46.391 46.400 10 11951 11.960 10 23.311 23.320 10 35.871 35.880 10 46.591 46.600 10 12.121 12.130 10 23.933 23.935 3 36.141 36.150 10 46.631 4(i.640 10 12.531 12.540 10 24.891 24.900 10 36.861 36.870 10 46.701 46.710 10 12 721 12 730 10 25.431 25.440 10 36.971 36.980 10 46.831 4(i.840 10 13 091 13.100 10 25.841 25.850 10 37.161 37.170 10 46.911 46.920 10 13.701 13.710 10 25.961 25.970 10 37.231 37.240 10 47.211 47.220 10 13.751 13.760 10 26.371 26.380 10 37.661 37.670 10 47.441 47.450 10 A reporter 370 A reporter 723 A reporter 1083 Total 1443

L'intérêt cesse du jour ou l'obligation est remboursable.

Le remboursement des ces obligations sera effectué à partir du 1" Octobre 1932

A la BANQUE DE PARIS ET DES PAYS-BAS, 3, rue d'Antin, à Pans A la SOCIETE GENERALE pour favoriser le développement du commerce et de l'industrie en France, à Paris et dans ses succursales de province.

A la SOCIETE GENERALE DE CREDIT INDUSTRIEL ET COMMERCIAL et dans ses succursales, à Paris

Au CREDIT LYONNAIS, à Paris et dans ses succursales de province Au COMPTOIR NATIONAL D'ESCOMPTE DE PARIS, à Paris et dans ses succursales de province

A Lyon, chez MM. SAINT-OLIVE, CAMBEFORT et Cie.

Obligations de 500 francs 4 O/O (JOUISSANCE MAI ET NOVEMBRE)

Tirage du 1" Septembre 1932 (25° Tirage)

Les 403 Obligations sorties au Tirage et dont les numéros suivent seront remboursées au pair sous déduction de l'impôt, soit net 497 fr. 60 c.

NUMEROS ROME HIM:0S EMU 671 à 680 10 Report. 203 1.591 1.600 10 12.421 12.430 10 2.291 2.300 10 13.931 13-940 10 25421 2.430 10 14.421 14.430 0 10 3.081 3.090 10 14.871 14.880 10 3.321 3.330 10 15.681 15.690 10 4.151 4.160 10 17.521 17.530 0 10 4.581 4.590 10 17.571 17.580 10 5.061 5.070 10 17.621 17.630 10 5.091 5.100 10 17.831 17.840 10 6.731 6.740 10 19.331 1 19.340 10 7.001 7.010 10 19.951 19.960 10 8.371 8.380 10 20.551 20.560 10 8.448 8.450 3 20.721 20.730 10 8.561 8.570 10 21.041 21.050 10 9.881 9.890 10 21.281 21.290 10 10.431 10.440 10 21.641 1 21.650 10 10.621 10.630 10 22.461 22.470 10 10.931 10.940 10 22.601 22.610 10 11.821 11.830 10 23.061 23.070 10 12.351 12.360 10 23.541 23.550 10 A reporter. 203 Total. 403

L'intérêt cesse du jour où l'obligat ion est remboursable.

Le remboursement de ces obligations sera effectué à partir du 1" novembre 1932

A la BANQUE DE PARIS ET DES PAYS-BAS, 3, rue d'Antin, à Paris; Au CREDIT LYONNAIS, à Paris, et dans ses succursales de province.

Obligations de 1.000 francs 5 OPO (JOUISSANCE. JANVIER ET JUILLET) (N°s 1 A 100.000)

Tirage du 1" Septembrel932

(4* tirage de la série n° 1 à 50.000

et 3° tirage de la série n° 50.001 à 100.000)

Les 1.750 Obligations sorties aux Tirages et dont les numéros suivent seront remboursées au pair, soit net 1.000 francs.

NUMEROS NOMBRE HUMEROS NOMB. NUMEROS HOMBRE NUMEROS NOMS. Report 350 Report. 700 Report 1.050 171 à 180 10 17.501 à 17.510 10 34.061 à 34.070 10 57.091 à 57.100 10 301 310 10 17.781 17.790 10 34.311 34.320 10 57.381 57.390 10 921 930 10 17.881 17.890 10 34.561 34.570 10 58.271 58.280 10 1.231 1.240 10 18.181 18.190 10 34.581 34.590 10 59.551 59.560 10 2.881 2.890 10 18.191 18.200 10 34.711 34.720 10 61.361 61.370 10 3.661 3.670 10 18.981 18.990 10 34.721 34.730 10 62.461 62.470 10 3.701 3.710 10 19.581 19.590 10 35.111 35.120 10 62.891 62.900 10 4.191 4.200 10 19.921 19.930 10 35.551 35.560 10 63.111 63.120 10 4.271 4.280 10 19.991 20.000 10 35.561 35.570 10 65.111 65.120 10 4.621 4.630 10 20.201 20.210 10 35.951 35.960 10 65.181 65.190 10 4.691 4.700 10 20.691 20.700 10 36.741 36.750 10 65.341 65.350 10 4.741 4.750 10 21.621 21.630 10 36.921 36.930 10 65.421 65.430 10 5.611 5.620 10 22.161 22.170 10 38.431 38.440 10 66.081 66.090 10 5.701 5.710 10 23.261 23.270 10 40.881 40.890 10 66.621 66.630 10 7.281 7.290 10 23.331 23.340 10 48.981 48.990 10 67.291 1 67.300 10 8.641 8.650 10 23.711 23.720 10 49.371 49.380 10 67.551 1 67.560 10 9.821 9.830 10 23.841 23.850 10 49.811 49.820 10 67.691 67.700 10 10.551 10.560 10 23.921 23.930 10 50.111 50.120 10 68.181 68.190 10 10.981 10.990 10 26.231 26.240 10 50.651 50.660 10 68.861 68.870 10 11.411 11.420 10 26.801 26.810 ̃ 10 51.711 51.720 10 69.171 69.180 10 11.871 11.880 10 28.771 28.780 10 51.781 51.790 10 69.571 69.580 10 11.931 11.940 10 29.251 29.260 10 52.221 52.230 10 69.701 69.710 10 12.501 12.510 10 29.551 29.560 10 52.541 52.550 10 70.001 70.010 10 14.231 14.240 10 29.921 29.930 10 53.131 53.140 10 70.441 70.450 10 14.841 14.850 10 30.921 30.930 10 53.331 53.340 10 71.341 71.350 10 15.171 15.180 10 31.081 31.090 10 53.561 53.570 10 71.891 71.000 10 15.201 15.210 10 31.091 31.100 10 53.581 53.590 10 72.861 72.870 10 15.481 15.490 10 31.441 31.450 10 55.241 55.250 10 73.291 73.300 10 15.571 15.580 10 31.531 31.540 10 55.871 55.880 10 75.901 75.910 10 15.961 15.970 10 31.551 31.560 10 55.931 55.940 10 76.441 76.450 10 16.171 16.180 10 31.861 31.870 10 56.241 56.250 10 76.576 76.58(1 10 16.311 16.320 10 32.091 32.100 10 56.371 56.:180 10 78.301 78.310 10 16.601 16.610 10 32,291 32.300 10 56.761 56.770 10 78.801 78.810 10 16.701 16.710 10 32.931 32.940 10 56.861 56-870 10 79.081 79.090 10 17.441 17.450 10 33.921 33.930 10 56.891 56.900 10 79.861 79.870 10 A reporter.. 350 .4 reporter.. 700 A reporter.. 1050 A reporter.. 1400 Report 1.400 Report 1.490 Report 1.580 0 Report 1.670 79.971 à 79.980 10 85.711 85.720 10 91.001 91.010 10 96.381 96.390 10 80.271 80.280 10 86.951 86.960 10 92.211 92.220 10 97.741 97.750 10 80.451 80.460 10 87,961 87.970 10 92.481 92.490 10 97.931 !!7-940 10 81.321 81.330 10 87.981 87.990 10 93.381 93-390 10 98.191 98.200 10 81.391 1 81.400 10 88.471 88.480 10 93.391 93.400 10 99.251 99.260 10 81.521 81.530 10 88.981 88.990 10 94.841 94.850 10 99.261 99.270 10 82.311 82.320 10 89.441 89.450 10 95.351 95.360 10 99.831 99.840 10 83.481 83.490 10 89.951 89.960 10 96.111 96.120 10 99.961 99.970 10 83.871 83.880 10 89.991 90.000 10 96.341 96.350 10 Total 1750 A reporter. 1.490 A reporter 1.580 .4 reporter 1.670

L'intérêt cesse du jour où l'obligation est remboursable. Le remboursement de ces obligations sera effectué à partir du 1" janvier 1933

A la BANQUE DE PARIS ET DES PAYS-BAS, 3, rue d'Antin, à Paris -Au CREDIT LYONNAIS, à Paris et dans ses succursales de province.

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DÉPLACEMENTS & VILLEGIATURES r DES ABONNÉS DE « FIGARO

21 septembre.

S. A. S. là princesse de Croy, au château dc la Chapelle.

M. Iman Audran, à Lyon.

Mlle Gisèle d'Andiran, au château de Bonhôtel.

Mme la comtesse d'Argouges, au château de Fresnay.

Mme A. Amilhau, au château de Montaigu-

M. Albert Albinet, à Bohain-en-Vermandois.

M. le vicomte d'Anterroches, au château des Yveteaux.

Mme la comtesse G. de Bouille, aux Platerics.

Mme la vicomtesse de Balorre, au châ- teau de Cardet.

Mlle Violette Berin, à Bernières-surMer.

M. le lieutenant Boitel, à Fontainebleau.

Mjne Brandy-Lafont, à Guiscard. M;'L. de Boisson, au château de'Boisson.

Mme Benech, à Bordeaux.

M. Jules Cesbron-Lavau, au château de Lassay.

Mme la comtesse N. Chevreau d'Antraigues.

M. de Casabianca, à Bastia.

Mme Chauchat, à Cannes.

M. Emmanuel Decamps, à Lille. Mme J. Dcvaux, à Pau.

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Le portrait, qu'à sa manière d'eau-forte, Mme du Deffand trace de sa tante de Luynes. montre en quelle estime elle tenait cette sœur de sa mère. Il commence ainsi « La duchesse de Luynes est née aussi raisonnable que les autres s'efforcent de le devenir. » Mariée en premières noces aumarquis de Charrost et restée veuve sans; enfanta, la seconde fille du président Brulart avait prouvé, en se remariant au duc de Luynes qui n'avait rien d'un séducteur, que la liberté ne lui paraissait pas le premier bien de ce monde. Comblée par cet ambitieux mariage, elle s'adonna tout entic re à l'extension de sa situation mon-: daine, à ses devoirs, à ses plaisirs de société, à tous les faux-semblants qui remplissent les existences sans amour. Des efforts continus, joints à son mérite réel, valurent à Mme de Luynes la place de première dame d'honneur auprès de Marie Leczinska. Ce poste, auquel s'attachait un grand crédit, convenait par excellence à une personne dont le goût était d'obliger et qui apportait à l'exercer un adroit discernement. Le président Hénault fut un ries premiers à en éprouver les effets. Ayant compris l'agrément que serait pour sa souveraine la fréquentation d'un nom-

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me parfaitement courtois et dont l'esprit était si joliment orné, Mme de Luynes fit adroitement son éloge et obtint pour lui une surintendance à laquelle s'ajouta bientôt le titre de « lecteur de la reine ». Mieux encore qu'un gentilhomme, le robin sut savourer les délices de la faveur ro-ale et s'en rendre digne. Personne comme lui ne possédait l'art de plaire il y excella jusqu'à rendre sa présence indispensable. Ayant goûté l'agrément de l'avoir chaque jour pendant plusieurs heures auprès d'elle, Marie Leczinska ne put bientôt plus se passer de l'aimable érudit qui paraphrasait pour elle les Psaumes en style d'opéra. Une faveur si marquée valut à la duchesse la vive reconnaissance de celui qui en était le bénéficiaire. Le président, assez peu prodigue d'éloges dans ses Mémoires, y reconnaît à la duchesse toutes les qualités, toutes les vertus qui font un « honnête homme ». « Elle est noble, écritil, généreuse, fidèle, discrète, ennemie de toute intrigue. Très considérée par la famille royale, qu'elle reçoit quelquefois chez elle, la cour est devenue sa patrie, mais la cour n'est pas ppe qu'un autre pays quand on y- est à sa place. » Ailleurs, il reconnaît ce qu'il, doit à sa bienfaitrice « Elle parlait souvent de moi à la reine et: se rencontrait avec M. d'Argenson sur le bien qu'on en peut dire. Et encore « Mme de Luynes fut la première à qui la reine fit confidence de ses vues sur moi. Quand la reine eut bien voulu me déclarer ses bontés, c'était à Compiègne je courus' chez Mme de Luynes, dont l'appartement joignait le sien, et elle se mit à rire sans me donner le temps de lui annoncer une nouvelle qu'elle savait avant moi. » Mme du Deffand allait, elle aussi, bénéficier de la situation de confiance qu'occupait sa parente. Invitée à la table de la reine, elle y a du succès sa conversation intéresse, charme, et il ne tiendrait qu'à

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elle d'obtenir une de ces sinécures qui ouvrent l'accès journalier au palais mais Mme du Deffand n'est pas une personne de cour jamais elle ne saura plier son caractère indépendant, son esprit de vérité aux formules courtisanesques. Une réalité bien sonnante a pour elle plus de prix que les chimères de la vanité elle sollicite'une pension. Celle de six mille livres qui lui est accordée, bien que modique, va l'aider à l'équilibre d'un budget constamment mis en déficit par la prodigalité des réceptions.

Elle non plus ne fut pas ingrate. Sa reconnaissance s'exprime dans un portrait de la reine où, pour une fois, le sens critique fait place à une louange sans réserve. « Thémise, écrit-elle, a beaucoup d'esprit, le cœur sensible, l'humeur douce, la figure intéressante. Le respect qu'elle inspire tient plus à ses vertus qu'à sa dignité n'interdit et ne refroidit pas l'àme on a toute liberté d'esprit avec elle et on le doit à la pénétration du sien. Elle entend si promptement, si finement ce qu'on dit, qu'il est aisé de lui communiquer toutes les idées qu'on veut sans s'écarter de, la. circonspection que son rang exige. On oublie, en voyant Thémise, qu'il puisse y avoir d'autre grandeur, d'autrj élévation que celles du sentiment. On se laisserait presque aller à l'illusion de croire qu'il n'y a d'intervalle d'elle à nous que la supériorité de son mérite. »

̃̃̃.̃

La mort du marquis du Deffand, survenue en 1750, libérait son épouse du fardeau dont, malgré la désinvolture qu'elle avait mise à s'en affranchir, pesait lourdement sur ses épaules. Le marquis n'était assurément pas un mari très incommode mais enfin il existait, souvent rencontré, montrant un visage morose et s'obstinant à refuser la séparation judiciaire. Y avait-

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il, au fond de ce refus, quelque espoir d'une réconciliation ? Grief plus impardonnable encore, il détenait une partie de la dot dont Marie de Vichy avait gratifié le ménage. L'aversion que la jeune femme avait éprouvée pour le solide gaillard qui prétendait légalement s'imposer à elle se transforme en pitié aussitôt qu'elle le sait malade. Accourue à son chevet, elle déploie, contre toute attente, des qualités d'infirmière. Sans doute, devant le grand mystère qui va s'accomplir, comprendelle que le grief d'ennui imputé jadis au pauvre homme, était de mince importance et méritait moins de courroux qu'elle n'en avait témoigné. En tout cas, par un dévouement où entre peut-être un peu de remords, elle rachète ses fautes et accorde au moribond l'illusion de l'avoir reconquise.

Vers la même époque, les liens assez flottants qui unissaient la marquise au, président achevaient de se relâcher. A l'habitude qu'avaient ces tièdes amants de prendre leurs repas à la même table et de passer ensemble plusieurs heures chaque jour se substitue, par suite ^es fonctions qui retenaient à Versailles Je nouveau lecteur de la reine, un redoublement d'absence. Si désireuse que fùt la marquise de sustenter son cœur, elle ne trouvait plus à en satisfaire l'exigence auprès du volage qui allait à travers la vie sans rien approfondir de peur d'avoir à s'attrister. Se plaire en sa compagnie, apprécier l'agrément de ses propos, la facilité de son caractère, était encore possible mais comment l'aimer ? Avec ses sourires de commande, ses flexions de l'échine, ses paroles édulcorées Hénault appartenait à la Cour, la Cour dont l'étiquette règle tout jusqu'à la forme et la limite des sentiments. C'est là que ce facile causeur est véritablement lui-même, à son aise, entre la dévote souveraine pour qui il choisit

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d'édifiantes lectures et Mme de Pompadour, dont il fait la partie de cavagnole et qu'il amuse avec des bouts rimés et autres petits jeux innocents.

Toute dépitée qu'elle est de cette désertion, Mme du Deffand affecte l'indifférence à laquelle se sont trompés les témoins de sa vie' et qui a établi la réputation de sécheresse se dérobe sa vraie figure. Trop orgueilleuse pour se plaindre, elle cache sa blessure et multiplie à ses côtés le bruit qui empêche d'entendre les voix intérieures. A ses visiteurs habituels s'ajoute toute une, société étrangère qui l'amuse, la distrait et dont le va-et-vient porte au loin le renom de son salon. L'anglomanie est à la mode. Lors Bolingbroke a beaucoup contribué à cet engoûment en entretenant pendant son exil à la Source un cercle intellectuel où, de Londres et de Paris, affluaient tous les éléments susceptibles de fusionner. En séjour à Londres. Voltaire lui aussi créait un mouvement de sympathie en faveur du pays de Shakespeare. Dans un grand nombre de- lettres répandues à travers, la société, en même temps que le grand dramaturge, il vantait la forme du gouvernement britannique plus libéral que le nôtre. Recommandés par lui, quelques Anglais de distinction avaient trouvé bon accueil chez Mme du Deffand et le nombre bientôt s'en était accru. C'était la spirituelle lady Hervey dont il fallait à contre-cœur partager l'amitié avec Mme Geoffrin, la comtesse d'Ailesbury qui donnait la sienne tout entière et restera fidèle jusqu'aux plus vieux jours, le duc de Richemond, lord Herdfort, puis le groupe des amis de Walpole, le poète John Gray, Georges Montagu, Crawfurn Conway, Selegra qui, sans le savoir, préparent l'entrée du choryphée dans la maison où il les éclipsera tous et encore William Puyney qui, retourné à Londres, approvisionnera de thé la mar-

L'usage du QUINIUM LABARRAQUE à ia dose d'un verre à liqueur après chaque repas suffit, en effet, pour rétablir en peu de temps les forces des malades les plus anémiés. Aussi les personnes faibies, débilitées par la maladie, le travail, les excès; les adultes fatigués par une croissance trop rapide les jeunes filles anémiques; les.vieillards, affaiblis par l'âge, doivent prendre du vin de

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quise chez laquelle il a passé de si agréables heures, afin, dit-il, « d'arroser les causeries oit il a tant de regret de n'être plus présent » lord Bath qui exprime gentiment sa surprise, à un souper la conversation est venue sur l'Angleterre, de constater que les convives connaissent la politique et l'histoire de son pays mieux que lui-même.

A ces aimables insulaires s'ajoutent d'autres étrangers, diplomates pour la plupart qui, comme les premiers, ont le prestige de la nouveauté si puissant sur la femme qui a dit « Je suis contente de faire do nouvelles connaissances car il semble toujours qu'elles vaudront mieux que les anciennes ». Le comte Bernstorff fut un des premiers à contenter le goût de la nouveauté si exigeant chez la marquise. Envoyé du roi de Danemark il continuait la dynastie de ministres habiles et occupait à Paris avec distinction son poste d'ambassadeur. Il aurait souhaité d'y rester toujours et fut inconsolable le jour où, désigné pour la direction de l'Etat danois, il lui fallut retourner dans son pays. Le regret qu'il exprime donne l'idée des délices qu'on goûtait alors en France et particulièrement dans la compagnie de Mme du Deffand. « Bien des gens qui m'envient me plaindraient, écrit-il en la quittant, s'ils pouvaient lire dans mon cœur. » Du groupe qui confère au salon de la rue de Beaune un caractère européen se détache le baron Scheffer. Egalement rappelé dans son pays après un long stage parisien, ce Suédois compare son rapatriement. Le poste de sénateur qui l'attend lui semble une disgrâce. Comme Mme de Sévigné il s'écrie « Nous voilà dans les lettres », Claude Ferval.

(A suivre)