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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1932-08-21

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 21 août 1932

Description : 1932/08/21 (Numéro 234).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k2970629

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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,JL À POLITIQUE

LES DEUX FORCEé

Le réveil incontestable du sentiment français inquiète les internationalistes germanisants. Les yeux commencent à

s ouvrir, r'armi les bnandistes d hier, parmi les unifiés même, il en est qui aperçoivent enfin l'abîme où mène ce qu'ils nomment encore des rêves généreux. Ils admettent que la guerre finira par sortir des craintes pour la paix et de cette adhésion aussi à toutes les thèses inventées, pour le redressement de sa puissance, par l'ingénieuse diplomatie de l'Allemagne.

Malheur à qui cède au chantage il ne désarme jamais ceux dont les exigences croissantes le font trembler, il se ruine pour avoir eu peur de dire non. Mais ce refus, il faut bien à la fin qu'il y arrive c-n un sursaut d'énergie trop souvent tardif.. *L* France a chanté au son du violoncelle, de la Ruhr à la Rhénanie, du plan Dawes au plan Youngj elle s'est dépouillée constamment, elle en arrive enfin à la première velléité de résistance patriotique provoquée par l'excès des prétentions du Reich. Les meneurs de la campagne du désarmement français sont, pour leur oeuvre, pris d'inquiétude ils s'irritent contre tous ceux qui mettent le pays en garde contre le péril grandissant belliciste quiconque ose rappeler nos gloires militaires ou parler du goût qui est encore le nôtre pour le régiment qui passe musique en tête. La masse a désormais le sentiment du danger et, confusément, elle sent la vérité de cette terrible formule où se résumait avanthier un article documenté du colonel Fabry, le président de la commission de l'armée de la Chambre « Il y a une force (l'allemande) qui monte il en est une autre (la française) qui descend. » Comment le pays en son bon sens, et quelle que fût la fatigue d'après-guerre, a-t-il pu tolérer cette politique de nonchalance qui a correspondu à l'incessant effort du Reich contre sa défaite ? N'avionsnous pas l'exemple de cette Allemagne même pour nous prouver que l'armée doit monter la garde autour de sa victoire, si le pays ne- veut pas que cette victoire lui soit dérobée. Qu'aurait dit l'Allemagne de Bismarck, si les ligueurs de France s'eraient permis contre elle, à la frontière, des manifestations périodiques pareilles à celles des Casques d'Acier ?. L'écho des protestations de notre diplomatie n'arrive pas jusqu'au public français.' Mais le Reich, jadis toujours prêt et menaçant, parce que fort, épouvantait Rouvier au point de l'amener on le rappelait l'autre jour dramatiquement à chasser du ministère Delcassé trop patriote. Et, par peur de la guerre, il rompait les négociations de Paul Cambon avec le Foreign Office. Si les partis nationaux, moins divisés, moins faibles vis-à-vis du défaitisme pacifiste et internationaliste, avaient permis au pays d'inspirer de semblables sentiments à l'Allemagne, celle-ci n'en serait pas au degré d'audace où elle est parvenue. Le rapprochement avec les vaincus de 1918 était désirable, mais il fallait lui donner pour base notre puissance militaire. Nous en avons voulu l'inquiétant déclin, nous avons encouragé le relèvement militaire de nos ex-ennemis « Nous sommes encore les plus forts, mais pour combien de temps ? » écrit le colonel Fabry, qui a pesé, dit-il, ses mots.

A quoi bon être les plus forts, répondent les socialistes du Populaire, nous offrons au pays la sécurité, « la vraie sécurité », par le désarmementgénéral.

Seulement, pendant qu'ils nous proposent ce beau cadeau, l'Allemagne poursuit la réorganisation de la Reichswehr, décidée à achever son réarmement avec ou contre le gré des autres puissances. Et ce matin, en Italie (où l'on ne veut pas croire à la perpétuité de la paix), au lendemain des éclatantes manœuvres navales et aériennes, commencent des manoeuvres terrestres dans lesquelles 300.000 hommes sont engagés en diverses régions.

On ne paraît pas, de l'autre côté de nos frontières, enthousiaste de « l'offre de sécurité » proposée par les marxistes. Il est heureux que le pays entende enfin les échos du dehors et cesse d'écouter la rengaîne internationaliste.

A LA DEUXIEME PAGE

UN CENTENAIRE OPPORTUN Par ROBERT VALLERY-RADOT

M. FRANKLIN ROOSEVELT

CRITIQUE LES DECLARATIONS DU PRESIDENT HOOVER

Columbus (Ohio), 20 août. M. Franklin Roosevelt, candidat démocratique à la présidence, a vi-l vement critiqué aujourd'hui, au cours d'un discours électoral, la déclaration du président Hoover accusant l'Europe d'être la principale responsable de la dépression qui règne aux Etats-Unis. M. Roosevelt a attaqué l'administration économique du gouvernement républicain et a dénoncé notamment les tarifs « Hawles-Smoot » qui ont, a-t-il dit, détruit toute chance d'obtenir un marché étranger pour nos produits et ont réduit le gain des fermiers.

L'orateur a, par ailleurs, critiqué les spéculations de Wall Street et a demandé qu'un contrôle plus sévère soit exercé sur les banques, ajoutant « Qu'il ne tolérerait pas l'habitude prise par le Département d'Etat d'approuver l'émission d'emprunts étrangers aux Etats-Unis ».

i LA CONFERENCE D'OTTAWA Qu'en retireront

l'Angleterre et l'Europe? La Conférence impériale d'Ottawa s'est terminée, hier, par la signature de douze accords bilatéraux, entre l'Angleterre et ses Dominions, qui ont également contracté entre eux.

La Conférence impériale n'a pas répondu aux espoirs des conservateurs anglais, qui rêvaient de fermer le cercle des échanges commerciaux, entre la métropole et ses anciennes colonies, afin de protéger mieux les industries britanniques contre la concurrence continentale. Mais cette déception apparaît aussi heureuse pour l'Angleterre, obligée de compter avec ses marchés européens, que pour l'Europe elle-même, où il importe que la Grande-Bretagne reste un facteur indispensable d'équilibre politique, économique et financier.

Il n'existe pas de préférence impériale. Mais des conventions ont été passées, à Ottawa, qui ajustent, dans le sens d'une coopération plus étroite, les intérêts divergents de pays, qui ont reconnu la solidité de leurs liens moraux et matériels." "Laf theilleure des victoires anglaises, au cours de débats qui, comme l'a reconnu M. Baldwin, eurent leurs éclairs d'orage, est d'ordre psychologique. Les larges concessions faites par l'Angleterre au dominion canadien, notamment en ce qui concerne les mesures à prendre contre le dumping soviétique, auront, sans doute, pour effet de diminuer sensiblement la force d'attraction exercée sur le Canada par les Etats-Unis.

Les Dominions, enfin, ont affirmé leur désir commun, non plus d'une monnaie impériale nouvelle, mais d'un standard monétaire international permettant à la livre sterling et au marché de Londres de reprendre au plus tôt leur rôle traditionnel dans le monde capitaliste.

De toute évidence, ce standard monétaire idéal ne peut être que l'or. L'Angleterre évolue rapidement vers une stabilisation de sa devise selon l'orthodoxie du gold standard. C'est la fin des rêveries hérétiques du bi-métallisme. A cet égard, la conférence d'Ottawa aura contribué à éclairer les esprits et à remettre un peu d'ordre dans le monde anglo-saxon.

La Caisse Autonome hypothéquée

L'on oppose couramment aux embarras du budget, général 4'aisance-de la Caisse., autonome. De Ce contraste, l'on tire argument pour demander ou pour admettre que Ja Caisse vienne au secours du budget. C'est ce que l'on appelle « ralentir le rythme de l'amortissement ».

Cette proposition soulève d'abord de graves objections de principe, qui ont déjà été exprimées ici même. Peut-elle, néanmoins, se justifier par des considérations purement pratiques ? C'est ce qui reste à chercher, en examinant cette fois la situation de fait de la Caisse autonome.

Si la Caisse est riche encore, ce n'est pas qu'on l'ait ménagée. Jusqu'à présent, aucune de ses ressources initiales ne lui a été ôtée et les bénéfices, encore croissants l'an dernier, de l'exploitation du monopole des tabacs ont compensé la diminution, qui résulte de la crise, de ses recettes fiscales. En revanche, ainsi qu'on l'a noté, des charges nouvelles considérables ont été imposées à la Caisse. Leur montant, qui s'ajoute à celui de ses obligations normales, réduit à une très faible marge la (liberté nécessaire de ses manœuvres.

Le chiffre impressionnant des revenus bruts de la Caisse ne doit donc pas faire illusion la plus grande partie en est hypothéquée d'avance. Pour l'année 1932, les recettes probables de la Caisse ont été évaluées, non sans un optimisme déjà en partie démenti, à 7.320 millions. Quelle est, en contre-partie, leur affectation ? Il y a d'abord à régler les dépenses d'administration du monopole des tabacs et celles de la Caisse, qui forment ensemble un total de 1:441 millions. Le service des bons de la Défense encore en circulation et des titres émis pour remplacer les bons consolidés exige, d'autre part, 1.847 millions. Enfin, l'amortissement contractuel que la Caisse assure à la place de l'Etat et celui des bons du Trésor remis à la Banque de France en 1928 et 1931 coûtera 2.315 millions. Par conséquent, les dépenses certaines de la Caisse ne laissent disponibles, en 1932, sur ses ressources éventuelles, que 1.717 millions.

Encore cette somme ne peut-elle être considérée comme étant absolument libre, puisque la Caisse a promis de se substituer au Trésor pour rembourser, à'leur échéance, près de 4 milliards de titres divers, tels que des bons du Crédit National ou des obligations sexennales. L'on ne voit pas que le Trésor ait présentement le moyen, ni même l'intention de relever la Caisse des engagements qu'il lui a fait prendre.

En regard des ressources réduites dont la Caisse conserve, au sens exact des mots, la disposition, M faut placer le chiffre de 271 milliards, qui représente le capital de la dette publique française. Croit-on que les moyens d'action laissés à la Caisse pour exercer un contrôle nécessaire sur le marché, mener une politique cohérente de la dette et préparer les conversions, soient surabondants? Il apparaît au contraire que l'on est déjà tangent à la limite de sécurité. « Si le marché des rentes était abandonné à lui-même, sans soutien puissant et continu, écrivait M. Marcel Régnier dans son rapport sur, le budget des finances^, il subirait les mêmes et dangereuses fluctuations que les autres titres, et risquerait, sous la menace de quelque vote démagogique, de s'écrouler. »

On ne saurait mieux dire.

F.-F. Legueu.

WRfAI DU PEUPLE publiera mardi prochain un important document signé de p. Roland OOT^t touchant au* intérêts majeurs qui ont provoqué un conflit e famille qui passionne l'opinion,

tant en France qu'à l'Etranger. «>:

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L'HEURE1 QUI PASSE

LE NID SOUS LE TOIT Aimez-vous la campagne ? Et je n'ajouterai pas, et tant pis pour les mânes de Boileau on en à mis partout car il est bien vrai qu'en notre existence parisienne, les pauvres arbres que nous rencontrons, comme oubliés sur les trottoirs, sont moins propres à verser quelque calme au cœur des citadins qu'à nous faire mieux songer que nous sommes captifs comme eux, entre les maisons qu'on, appelle propriétés bâties, et parmi les autobus, suivis de leurs petits, les taxis, et de leurs parents, alourdis, les camions, dans le tumulte de la ville.

On en vient à se demander quel a pu être le secret dessein de cet homme pernicieux qui le premier eut l'idée de réunir les hommes en une ville. J'entends bien qu'il n'a guère -existé, et que deux huttes voisines, à l'ajirore des siècles, étaient déjà le commencement de la cité qu'ainsi naquirent les villages, qui jont fini, mais non point tous, heureusement, par for'iaer J#s-,gïandes villes*» à i%îaçon des petits ruisseaux, donfun proverbe, que j'af oublié, nous enseigne qu'ils font les grandes rivières. L'idée de faire vivre plusieurs millions d'hommes dans quelques toises carrées ce sont, au demeurant, de grandes toises comme on voit à Paris, à Londres, à New-York, à Berlin, nous a toujours semblé assez singulière, tout de même, que de réunir deux cents truites dans un petit réservoir ou d'enfermer vingt colibris dans une cage. J'ai tort, sans doute, et n'attends point qu'on me le dise, n'étant pas urbaniste de mon état. Je suis plutôt ruriste, ou rural, s'il vous plaît mieux, ou rustique, mais n'allez point, sur mon propos, de grâce, jusqu'à rustre ou rustaud, car vous me feriez grande peine au fond de mes retraites, d'où je vous écris sous un pommier, plein -de pommes vertes et d'oiseaux, dont j'écrirais qu'ils sotîtoleus, si vous ne deviez m'accuser aussitqfrde puiseç au climat du Béarn, au pied des Pyrénées1- aérien' décor le goût de la féerie. Mais je ne vous dirai que la vérité, si je vous rapporte que ce pommier nous a, hier soir, chassés de notre table non pas qu'il ait entrepris, spectre effrayant, de courir sur un pied, à la façon des arbres dans les contes mais, comme notre table avait été dressée sous ses branches, au lever de la lune et la lune se lève au moment du café, ô Coppée et qu'un grand vent, se prit à souffler, le pommier fit pleuvoir sur ~rios têtes un tonnerre de fruits. Deux verres brisés le binocle d'un invité roulait, fendu, dans la salade, tandis que nous levions et tendions à deux mains nos serviettes, nouveaux boucliers, que nous nommerons parapommes. Le pommier, cependant, paraissait nous dire, et je crois même qu'il criait « Hommes des villes, que venez-vous chercher ici.durant quelques courtes semaines, alors que vous nous dédaignez pendant plus de trois cents jours de l'année ? Regagnez vos cubes de maçonnerie que secoue, loin des feuillages, le métro diurne et nocturne. Fuyez, car je prépare encore, pour vos crânes étonnés, mes pqjpmes. plus dures que les pierres du chemin » ̃̃ "'•̃ ̃̃•̃>

Pourtant, sans même ouïr le discours du pommier, les moineaux s'endormaient SQUs.le toit de la maison ils pépiaient encore un peu et l'on voyait parfois trembler le bout des pailles- qui défassent leur nid. Nous les devinions heureux, tes amis jégers du logis et ne sommes-nous pas comme eux, nous tous, moineaux sans plumes, qui tentons de construire notre cabane réelle ou spirituelle, à-l'abri des ouragans, sous le toit d'une belle idée, d'une, heureuse, doctrine, à l'ombre d'un songe ? ̃̃ s en ? p Tristan Deréme.

M. POINCARE ETISES COLLEGUES SENATORIAUX DE LA MEUSE PRECONISENT L'UNION NATIONALE

Une conférence a eu lieu à la Villa du Clos, à Sampigny, entre M.vBoipcaritSt ses collègues sénatoriaux, MM. Pol-Cb:e:yâlier ,e,| .Georges Lecourtier, en vue des élections sénatoriales d'octobre pro-

chain.n.;r,

Les trois sénateurs ont décide de briguer ànouveau les suffrages des éleetièùrs sénatoriaux et d'adresser les termes d'un aprpéi dont voici le texte:

..< ,.· du

List,unioiinsqçrêe

Appel aux sélecteurs sénatoriaux

Arrivant tous trois à l'expiration de notre mandat, nous avons l'intention? de nous représenter ensemble devant les êlecteur^de la Meuse auxquels nous tenons par-dessus, toufi.: à demeurer fidèles. Nous n'avons pas, pensons-nous, besoin d'exposer notre programme devant nos compatriotes qui le connaissent.

Nous avons pu parfois être momentanément séparés par des nuances d'opinion, mais nous avons toujours été d'accord sur les grandes idées nationales et cet accord est aujourd'hui plus. nécessaire que jamais.

A la demande de l'ancien chef de FEtàt, les signatures ont été apposées d^iis l'ordre alphabétique. Un de nos confrères a demandé à M. Pol-Chevalier comment il avait trouvé, l'ancien chef de l'Etat Bien mieux que ce.s (ierniers mois, a répondu le sénateur, et si les progrès que j'ai constatés continuent, nous aurons bientôt la joie de revoir le président reprendre, comme par le passé, ses multiples occupations.

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LA DIETE DE PRUSSE

Elle se réunira àfBerlin

Elle se r~unlr~ ~'Berlin

le 1 er septembre

La Diète de Prusse a été convoquée pour le 1" septembre, à 13 heures, par son président M. Kerrl. M. Kerrl, qui appartient au parti nationalsocialiste, est rentré vendredi à Berlin. Il venait de Munich, où il était allé s'entretenir avec Adolf Hitler.

Des questions de première importance sont à l'ordre du jour de la première séance, notamment la nomination d'un commissaire du Reich en Prusse, et les troubles qui ont ensanglanté l'Allemagne. Avant la séance, le conseil des anciens décidera s'il convient d'inscrire à l'ordre du jour Ja question de l'élection du président du conseil prussien.

Mardi prochain, des négociations commenceront entre le centre et le parti national-socialiste. Il s'agit de savoir s'il est possible de constituer en Prusse un gouvernement parlementaire. Personne ne se dissimule la difficulté de cette tâché. On connaît le point de vue du centre. Le 11 août dernier, les députés Joos et Bolz l'ont fait connaître au chancelier von Papen. Le centre est partisan de la constitution d'un gouvernement de coalition parlementaire qui donne de solides garanties de fidélité au régime établi. Et le centre reste ferme sur ses positions. On raconte que le docteur Bruning a eu récemment un long entretien avec le général von Schleicher. L'ex-chancelier s'est montré fermement convaincu de l'absolue nécessité de former en Prusse un cabinet s'appuyant sur le Parlement. Le centre, a-t-il dit au chef de la Reichswehr, est partisan d'une alliance avec les nationaux-socialistes. Il estime qu'il y a là une expérience à tenter.

Il s'agit de savoir maintenant quelles instructions M. Kerrl, président de la Diète, a rapportées de Munich. M. Kerrl s'est entretenu hier, à Berlin, avec le député du centre Grass.

Quelques instantanés de chaleur

Deux heures du matin. Enfin un peu d'air Xi faut enregistrer, qu'une brise sensible est venue adoucir la température « dans la région parisienne » mon Dieu 1 qu'un tel terme est commode et chacun doit remercier ce petit dieu domestique le thermomètre. Songez que son maximum fut de 35°8 à l'ombre à Passy Baisse sur le record d'avant-hier. Pourvu que cette indulgence du ciel continue

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Les dernières vingt-quatre heures ont fait signe à la Parque avec la complicité de Phébus. Nous renonçons à 'publier une statistique des insolations, congestions et morts subites provoquées par la canicule à Paris, en province, à l'étranger. « Les gens tombent comme des mouches », répète sentencieusement ma concierge, et elle en profite pour mettre sur le compte d'une somnolence excusable il fait si chaud la lenteur fantaisiste avec laquelle elle monte mon courrier.

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On nous télégraphie de la Gironde « Hier soir, vers vingt heures, après la chaleur accablante de ces jours derniers qui atteignit jusqu'à 38 degrés, un violent orage s'est abattu sur Bordeaux. La pluie est tombée sans arrêt pendant près d'une heure, inondant de nombreuses caves. Plusieurs fils télégraphiques et quelques fils conducteurs d'éclairage sont rompus. On ne signale aucun accident de personnes. » A Paris, ni nuages menaçants, ni roulements de tonnerre précurseurs.

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Âllo Allô On annonce pour aujourd'hui le départ de la vague de chaleur Par stations, par paliers. Les météorologues laissent prévoir pour ce dimanche 21 août un firmament un tantinet couvert, avec, en fin' de journée, de bienfaisantes averses. Quel soulagement Laissons parler un homme de l'art. «La température baissera de deux à trois degrés et l'on s'attend à un abaissement plus marqué de la température à partir du 25 août, c'està-dire après la période dite de la canicule. L'anticyclone d'Est-France-Europe centrale va continuer à s'affaiblir, tandis qu'un autre anticyclone apparaîtra sur l'Irlande et l'Ouest des îles britanniques.

» Entre ces deux anticyclones s'intercalera sur la France. et la mer du Nord une dépression orageuse assez faible mais suffisante pour amener sur notre pays un temps orageux en toutes régions et quelques pluies orageuses qui entraîneront sans doute un certain rafraîchissement. »

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II y a des baigneurs soucieux de publicité dans le lac du Bois de Boulogne. Les sièges. municipaux des ChampsElysées ont été accaparés, ces deux dernières nuits, par des Parisiens et des Parisiennes rebelles aux dix mètres carrés de la chambre chaude, sans ventilateur, encastrée dans la forêt de pierres ils campèrent jusqu'à trois heures du matin. Les clochards dormant sur les quais deviennent moins anormaux, donc moins pittoresques. Nos compagnes, dans la proportion de soixante pour cent, cnt décidé de n'affronter la chaleur que jambes nues. Aux terrasses des cafés les vestons sont devenus invisibles, les éventails ressuscitent, le chapeau de paille si démondé reprend l'offensive, la glace fond. Les aînés rappellent 1900, ils évoquent les 38°8 d'alors. Bien sûr, on tiendra La température baissera, elle sera même la seule à baisser. Le snobisme (et les amateurs d'esthétique) a accaparé les piscines. Les journaux à images offrent à leurs lecteurs le spectacle des animaux du Jardin des Plantes, accablés. « Soleil, divin soleil, père des moissons blondes. Le moteur ronfle pour l'exode sous les ombrages torrides. G. S.

LA REPONSE

D'UN

AUTRE "ABOYEUR" LE CHAROGNARD

L'Ami DU Peuple publie ce matin l'article suivant de M. Jean-Renaud

J'ai, dernièrement, pour situer les influences néfastes qui sévissent aux colonies, défini ce qu'était le Bout de Rail.

Et, voici qu'en application de ce proverbe russe qui dit Si tu frappes sur la table les ciseaux répondent, du moment qu'il s'agissait d'indésirables, un homme s'est reconnu et a crié J'en suis.

Il s'agit en l'espèce de M. Camille Aymard ex-notaire à Saigon, qvl j'étais aide de camp du gouverneur général. Justement, de ce gouverneur général qui, plus tard, signa l'arrêté d'expulsion du dit notaire, sans que, depuis, le nom du haut fonctionnaire ait jamais paru au bas d'une quelconque rectification réhabilitant le condamné, au nom d'une erreur judiciaire ou d'un abus d'autorité reconnus.

Point n'est besoin de discuter ou d'ergoter toute la question est là.

Aujourd'hui ce notaire me prend à partie. C'est bien, je continue.

Mais je pose immédiatement ceci en avant et qu'il doit savoir, c'est que les « aboyeurs » de mon espèce ont les muscles aussi durs que la dent et qu'ils ne craignent rien parce qu'ils n'ont personne à redouter.

Je vois donc qu'il faut encore insister pour démasquer une bonne fois, sans qu'on ait à y revenir, les bêtes dangereuses à l'exécution desquelles nous avons décidé de nous consacrer, pour que la Colonie travaille dans une atmosphère d'union, de confiance et de dignité. On ne doit plus y avoir à subir les ruffians d'aventure qui n'hésitent pas, à bout d'arguments, à souiller de leurs grasses empreintes digitales jusqu'à la vie privée qu'ils forcent avec des gestes de perceurs de murailles ou d'éventreurs de coffres-forts.

Le public de France n'est malheureusement pas assez informé de cette situation et de ces gens.

Il commence seulement maintenant à voir, qu'en acculant au mur d'exécution le cynique à face blême de bedeau, dont le souvenir en Indochine est, très exactement, celui défini par Eugène Gàtebois, on condamnait l'équipe de ceux qui, ratés de toutes les situations, bougres aux pattes faites pour les menottes, types qui portent sur leur dos ainsi qu'un baluchon le sac de leur vie publique bourré de tout un bricà-brac de casiers judiciaires, de radiations ou d'amnisties, tentent de mettre nos terres lointaines en coupe plus ou moins réglée.

On dit Une Minorité.

C'est juste.

Mais, cette minorité fait du bruit comme une multitude.

Nous avons dit et nous dirons ici, avec assez d'admiration affectueuse les splendides Errants pour qu'il nous soit permis de stigmatiser la racaille dont l'œuvre néfaste souille, en exil, notre dignité et compromet notre prestige. C'est ainsi qu'il faut juger, et c'est ma réponse brutale et nette au bonhomme parti de la Colonie la paille au dos, et qui appartient à la catégorie de ceux que les Espagnols appellent des Caballos de pica, en ajoutant que leur intention n'est pas de mépriser ou d'insulter les montures des picadores.

Il faut, en effet, résumer en lui, la dangereuse mentalité de tous ceux dont nous voulons débarrasser l'outre-mer et dont, quand ils sont dans la Métropole, où ils se réfugient en promettant toujours de se refaire une virginité, de redevenir des hommes corrects, de rentrer dans le rang des bons Français, nous n'hésitons jamais à démasquer le vrai visage même si, généreusement nous leur avons fait crédit et accordé confiance en leur parole.

Nous auons, nous Coloniaux, le respect du relèvement de l'individu nous avons tant vu de sales types devenir enfin de braves gens, que nous sommes toujours prêts à passer l'éponge ou à refuser de nous souvenir mais, quand le cas est incurable, le bistouri s'enfonce droit et largement débride.

Puisse M. Camille Aymard qui n'a pas voulu le comprendre hier par mon attitude à laquelle je ne retranche rien, en méditer amèrement aujourd'hui les conséquences.

Et puis, ceci encore qui est ce que pensent les Coloniaux au nom desquels je peux parler Nous ne voulons plus que des chevaliers d'aventure semblables à celui dont le dos a reçu la formidable volée de bois vert d'Eugène Gâtebois sans obtenir d'autre réaction qu'une vague ruade de bourricot sur les boulets, ce qui nous a immédiatement fixés sur la valeur du terrible réquisitoire, compromettent l'avenir de la Métropole, dans nos terres lointaines où tant de bons Français font de la Patrie avec de beaux gestes d'offrande- généreuse.

Nous ne voulons plus, et nous avons attendu avant d'entrer dans le combat un geste, un acte, un écrit de M. Camille Aymard prouvant


que tout ce qu'on disait était faux, exagéré, inexistant que la chose effroyable des accusations de I'Ami était inventée, mais,-rien n'est venu qu'une pitoyable dérobade, donc, nous ne voulons plus de çà qui jette de la boue sur la sueur de tous nos efforts ou sur le sang de tous nos sacrifices.

Nous ne voulons plus de ces types aux manches retroussées que j'ai, hélas, partout rencontrés, au Maroc, aux Antilles, au Soudan, en Indochine, et que j'ai, chaque fois, surpris dans la même attitude odieuse et lâche des tripatouillages de réputations ou de vies privées, vers les drames ou les alcôves desquelles ils vont, tous, avec lés mêmes narines reniflantes. C'est pourquoi nous les appelons

• .LES CHAROGNARDS > en souvenir des immondes rapaces de ce nom,' qui, aux Colonies, du plus loin de l'horizon accourent nombreux, bruyants et sans courage, pour déchiqueter l'homme ou l'animal qui, à bout de souffle ou de résistance, tombe au milieu du bled aride et fou.

Partout, je les ai vus attelés à la triste besogne de jeter le doute, la désillu-sion, partant, la xénophobie ;.u cœur de l'indigène, parce que devant lui, ils n'hésitent pas à souiller toutes les réputations, attaquant celle des maris après avoir déchiré celle des épouses, piétinant celle des fonctionnaires après avoir traîné dans la boue celle des particuliers..

C'est ainsi que les équipiers du Bout de Rail sont les meilleurs agents du communisme aux colonies.

Et personne n'oserait relever le défi ? Et une a maffia s'imposerait par la menace ou le maître-chantage sans qu'on riposte ? Eh bien non.

L'exécution est en cours rien ne l'arrêtera. Je suis pris à partie çà va.

Diffamations, insinuations, insultes ne m'empêcheront jamais de dire crûment, que çà plaise ou non, ce que je pense de tel ou tel homme public, celui-ci sera.it-iJ.;mon_a.mi;oIu Mon, fr,èr,é, du moment que Je consid.eïe ses actes, ou = son rôle comme portant atteinte à la communauté. Donc, sans haine, sans parti-pris, mais sans défaillance je continuerai, parce que c'est le Devoir.

C'est pourquoi les aboyeurs comme nous qualifie M. Camille Aymard auquel je rappelle qu'en Indochine on l'appelait et on l'appelle le « Zèbre » parce qu'il est « rayé » et le Homard, Camille Homard à cause du casier, donc, c'est pourquoi, les « aboyeurs » agiront sans pitié, spontanément et volontailement groupés autour de notre Chef, attaqué dans des conditions et avec des armes indignes, que, tout simplement, il ne nous plait pas de voir employer par un Français vis-à-vis d'un autre Français, au'cours de campagnes d'ordre général.

Une polémique n'est pas une effraction et une plume n'est pas une pince-monseigneur. Nous ferons donc énergiquement front. C'est net cela résume tout.

,Ce, sentiment est d'ailleurs général dans la province que je parcours à cette heure. La Colonie, elle, applaudit, et elle signale que les Charognards grincent du bec, parce qu'ils sentent que l'heure est .yenue.de payer depuis que .}*uh d'entre eux: est cloué au pilori ̃••avec cette citation qu'aucune signature officielle du gouverneur général, aujourd'hui ministre des Colonies,, qui en prit la grave responsabilité, n'a jamais infirmée

« Mauvais Français, capable et coupable des » pires, défaillances dans un but de lucre vé» reux. Officier ministériel sans conscience, ̃& sans dignité et sans scrupule, qui n'a aucun » souci des fonctions qu'il exerce, ni aucun res» pect à l'étranger de sa propre nationalité. » (Texte des réquisitions du procureur général de Saïgon; en 1917, contre M. Camille Aymard, alors notaire en Indochine, suspendu depuis par mesure administrative.)

'̃'̃ JEAN-RENAUD.

La beauté d'un joyau doit être sans prix, mais le prix d'un joyau doit être raisonnable. Voyez les occasions mérveilleuses de bijoux, perles et pierreries que vous offre Dusausoy, le maître joaillier bien connu du 41, boulevard des Capucines.

A PROPOS DE LA PERFORMANCE AERIENNE PEl MARYSE *HLZ

Ajoutant à son palmarès déjà long, l'intrépide aviatrice française Mlle Maryse Hilz a battu un recôrd mondial féminin qui était l'apanage de l'aviatrice américaine miss Ruth Nichols celui d'altitude.

Comme on le sait, Maryse Hilz a pris pour accomplir cet exploit un avion de chasse du type courant Morane-Saulnier 222, actionné par un moteur. Gnome-Rhône Jupiter suralimenté et muni d'une hélice à pas réglable au sol Gnome et Rhône. Il est évident qu'il fallait, pour mener à bien pareille entreprise, choisir un matériel ayant fait ses preuves. Le moteur, en particulier, a prouvé ses qualités de « grimpeur ».

Mais si l'on doit accorder une mention au matériel, il convient de redire que l'exploit accompli par Maryse Hilz a demandé des qualités physiques et morales de toute première valeur et a prouvé la maîtrise et l'énergie de l'aviatrice française, dont la hardiesse est égale à la virtuosité.

Notons que les deux barographes sont actuellement au laboratoire des Arts et Métiers, qui, après vérification, indiqueront le chiffre exact de l'ascension.

TEMPS PROBABLE

Région parisienne. Changement de temps. Ciel nuageux avec assez belles èdaircies averses ou orages. 'Vent variable faible à modéré. Température en

laisse..Maximum 29".

"France. Régions Est, Sud et Sud-Est Beau femps peu nuageux, devenant orageux l'après-midi ou le soir. Vent du secteur Sud modéré. Température en très faible baisse.

Autres régions Temps orageux, très nuageux avec quelques éclaircies, averses ou orages. Vent variable modéré. Température en baisse.

Manche. Temps moins beau; très nuageux avec averses et orages. Vent variable modéré.

Méditerranée. Beau temps peu nuageux, sauf orages isolés dans le Nord-Ouest. Vent variable modéré, iecteur Sud--Est dominant.

Côte d'Azur Beau 'temps peu nuageux, chaud Vent variable faible à modéré.

Les Cours, les Ajnbassad^ te Mojide et la Ville

Cours

C'est aujourd'hui dimanche que LL. AA. RR. le Prince de Galles et le Prince George s'embarqueront sur le Shopshire pour arriver à Cannes dans la matinée de demain. LL. AA. RR. l'Infant don Carlos de Bourbon et l'Infante, née Princesse Louise de France, sont en ce moment à Cannes.

S. A. R. le Duc de Pistoia, arrivé à Suisi au cours des récentes manœuvres, s'y est installé pour une dizaine de jours.

Dans les Ambassades

S. Exc. le baron de Gaiffier d'Hestroy, ambassadeur de Belgique en France, est en congé. -r– A l'occasion de l'arrêt à. Vien'ne du député et de Mme André Fribourg, au cours de leur, voyage en Europe centrale, S. Exe. le comte Clauzel, ministre de France, a donné, à la légation, un déjeuner auquel assistaient M. Hornstel, directeur politique du ministère des affaires étrangères M. Rost van Tonningen, délégué du comité financier de la S. D. N.; M. Rist, membre de l'Institut M. et Mme Lobre, Mme Zuckerkand, Mlle Spitzmuller, M. et Mme Poirier, le vicomte de Montbas, M. Marcel Dunan, M. Lalouette.

S. Exe. M. Jessé-Curély, le nouveau ministre de France à Lisbonne, a rendu visite, vendredi, au mi'nistre des affaires étrangères il remettra mardi ses lettres de créance au président de la République portugaise. S. Exc. M. Quinones de Leon, ancien ambassadeur d'Espagne 'en France, a donné, à Deauville, un élégant dîner en l'honneur de sir Austen et de lady Chamberlain.

e

̃ M. Pusta a été nommé pour la seconde fois ministre plénipotentiaire d'Estonie auprès du gouvernement polonais.

M. Pusta assumait les fonctions de ministre plénipotentiaire à Paris depuis plusieurs années. Le conseiller de la légation du Pérou en France, Mme et Mlle de La Fuente, après un bref séjour au Touquet, se sont installés à Biarritz jusqu'à la fin des vacances.

Dans le Monde

Le duc de Devonshire vient de convier une série d'hôtes à Bolton Abbey (Yorkshire) pour les premières chasses aux grouses.

Citons marquis et marquise de Hartington, comté de Burlington, lord André Cavendish, l'Hon. Evan Bâillie', lord et lady Charles Cavendish, lady; lËlisab'èth Cavendish, le major F. Molyneux, lady Ariijè Caveri-

aîsh.'étc. '̃̃̃'̃̃[ ,̃'

"Les 'premiers tirés à Barden Moors ont été 'trèsw brillants. "•̃ ̃̃ La comtesse de Pelet, qui est en ce moment au château de Courtomer (Orne), passera la fin du mois à Deauville et se rendra ensuite en Angleterre, pour la saison des chasses.

Bienfaisance ̃ Mercredi a eu lieu, au Sporting de Pontaillac-lesRoyan, le bal organisé au profit de la restauration de l'égiise Sainte-Marie-aux-Dames, de Saintes, monument historique du douzième siècle. La fête, particulièrement réussie et élégante, avait été organisée par la comtesse Joseph de Bremond d'Ars, présidente du comité de patronage.

Reconnu marquise et Mlle de Grailly, comtesse Elie et Mlle de Dampierre, comte et comtesse Espierre, marquis et marquise de Virieu, comtesse Eutrope de Bremond d'Ars, comtesse de Meslon, colonel et Mme Evelyn

UN CENTENAIRE OPPORTUN

Il y a cent ans, Lamennais était à Munich où les imaginations fielleuses dés journaux bien pensant la ..Vie Catholique s'appelait alors l'Ami de la Religion continuaientjà'le poursuivre; irritant ses plaies à vif. Le coeur dévoré de colère, il revena^de Rome où il avait tenté vainement de rallier ïe Pape au libéralisme dont l'Avenir enivrait le jeune clergé d'Europe. Ce libéralisme pouvait se résumer dans la phrase étonnante qu'il écrivait au comte de Senfft dès 1829 « Jésus-Christ a affranchi le genre humain dans tous les sens avant lui le peuple était nécessairement esclave de l'erreur et du péché » « il l'a délivré aussi de l'esclavage politique. » ta Révolution n'était plus pour lui, comme il l'avait défini dix ans plus tôt, « une religion secrète qui se révèle par le meurtre, qui a ses dogmes, ses mystères, ses prophéties mêmes et ses miracles », elle s'était soudain transformée en réveil de la confiance humaine inspirée par Dieu. L'oeuvre de l'Eglise était donc d'abandonner là cause condamnée des monarchies légitimes et de christianiser cette passion de liberté qui s'était emparée des peuples. Lacordaire n'écrivait-il pas à l'avocat libéral Janvier qui avait plaidé l'affaire de l'Ecole libre « La première vertu aujourd'hui n'est pas la foi, c'est l'amour sincère de la liberté »? ?

^Ayec une candeur immense, le petit Celte,. aux ? yeux de ̃ prophète s'était imaginé que Gréj-j gqire XVI .n'hésiterait pas à lui donner r.aisoni et à foudroyer les évêques qui dénonçaient ses témérités, sous prétexte qu'ils étaient gallicans. Là était l'équivoque. Les problèmes de politique religieuse ne sont jamais simples et la logique au service de la passion entraîne presque toujours les esprits loin du véritable conflit les adversaires se tournent le dos et, croyant se prendre corps à corps, ils n'embrassent que des fantômes. Ainsi, dans l'Iliade, Diomède croyant toujours poursuivre Enée, ne rencontre qu'une vaine image suscitée par Apollon pour dérober à sa fureur le fils de Vénus. Lamennais oubliait que Grégoire XVI n'avait pas les mêmes raisons que lui de croire que l'insurrection des peuples contre leurs souverains était voulue par l'Esprit-Saint. La révolte de ses Etats, dès le départ des Autrichiens, l'avait édifié sur les bonnes intentions de la Charbonnerie et il pensait qu'une armée sous les ordres du cardinal Alboni était plus efficace pour ramener la paix qu'une bénédiction urbi et orbi de Ja Démocratie universelle. Néanmoins, il reconnaissait tout ce que pouvait avoir de sérieux le mouvement de Y Avenir, d'utile aussi dans la réaction que ce journal provoquait dans le jeune clergé contre le gallicanisme larvé de certains évêquçs. Aussi; dans l'audience obtenue à grand'peine, Grégoire XVI s'était-il borné à offrir à Lamennais une prise dans sa tabatière de lapis-lazuli.

Cependant, depuis son avènement, le Camaldule Mauro Capellari gardait le silence et l'Univers, au milieu des trônes chancelants ou écroulés, des nations en délire, attendait la parole de sagesse qui lui désignerait où était le mal, où était le bien. Alors, tandis qu'à Munich Lamennais faisait fraterniser son christianisme de plus en plus laïcisé avec l'idéalisme de Schelling, l'évolutionisme de Dollinger et le théosophisme de Baadet, Mgr Polidori achevait de peser au bout de sa plume érudite les mots latins de l'encyclique Mirari vos, et le 15 août

Mercier, comte .et-camtesse. Vineeat- de Causans, Mme R. et Mlles Dupuy^d'Angeac, marquis et marquise de Saluces, Jbaron et, baronne jgfcji fefsazars de Montgailhard, marqûisa`èi~ Mllè~de ·i~i~auln'ont, comte et comtesse René de Lestr^nge, comtesse Jacques de La Taille, M. et Mnie Maurice^ Bures; epi4j|s§e= Louis de Villèle, Mme et Mlle Rozie-r,~ cforrite, comtesse et Mlles de Pindray, comtesse Maurice Treuille, Mme René Maze-Sencier, M. et Mme Louis de Feydeau de Saint-Christophe, M. et Mme Louis Rouyer-Guillet, comtesse Jacques et Mlle de Laistre, comtesse Pierre Jonglez de Ligne, docteur et Mme Robin, Mme et Mlle Rose, baron et baronne F. de Dietrich, M. et Mme Louis Astraudo, M. et Mme Maurice Billard, comte et comtesse de Vaux, Nilles de Rohan-Chabot, de Bremond d'Ars, F. Baudon de Mony, d'Arche, Brejon, de Saint-Louvent, J. Dupuy, de Bussaç, de Mascarel, de S.aint-Mathurin, F..Jurien de La Gravière, Arrivière M. Bonne^, conseiller général ,ds la Charente-Inférieure M. A^in' "de' Rohan, marquis de Montagliari, M..Henry Pelletreau, baron Robert de Grandmaison, marqtiîs'dë .'Banllô-n, baron André d'Honinethun, comte Régis 'de Causans, comte de G'railly, comte Jacques de Ricàumont, vicomtes Jean et René van Leempoël, M. Jean Dupuy, vicomte F. de Vaux de Foletier, M. Jean-Honoré Fragonard, comte F. de Roffignac, MM. J. Brejon, C. et J. de Dampierre, de Saint-Mathuritt, de Bussac, Francis Dupûy, "B. dé Fây d'Athies, H. Jurien de La Gravière, Michel Clouzeau, Rozier, A. de'Laag's de'Meux, Eric Dahl, Roger Charrier, d'Hemery, Gauly, L. Colet, M. Lucien Rozenberg, marquis de Migré, etc.

Naissances uu Mme Bernard d'Epanoux^née Beghin, a mis heureusement au monde uni 'fils, -Bruno. Paris, 14 août. Le comte Jean Pàffuat 'dé^Éesset et la comtesse, née Jacqueline Trichà?& sont Méureux de faire part de la naissance de leur'1 fils AyWi'ar. 14 août.

l n.

Le capitaine de;C.orvette;;î-Jâmel et madame, née Lacaze, sont heureux iiq.faire.. part de la naissance de leur fils Claude. Toulon, "lQ.açût.

Cercles 'ï'~ ·

Cercle. f '^fi ~;a

Le rendez-vous dlrifrag1 -Sri "Touqu-et, qui fut couru le 13 août, avait lieu-à-ta «-Maison Normande », chez Mme Rollet, et fut certainement le plus réussi de la saison. De nombreux' 'c&vâliefljêtiamazones, ainsi qu'une grande quantité, d'inyi^s,. avpiepy;répondu à l!appel de cette aimable "maîtresse de' rhaiso'rî, qui faisait les honneurs de la réception avec sa -bonne grâce habituelle, aidée de M. et Mlle Rollet, ses enfants. Par un temps superbe, les .hounds ont admirablement .-suivi tin..très beau, 'parcours., à travers ]es dunes et "da;ns 'forêt pour finir près de la villa vs.Les Mouettes,' s>, propriété de la, princesse Scherb'aton,

Reconnu priijç-e' et princesse Schertiàt'off, "comte et comtesse de Felcburt, le doyen Deligriy, la générale Billotte, M. et Mme' de Pardieu, Mme et Mite de Poncheville, M. et Mme Edouard Champion, Mme Le Camus de Wailly, M. de Barry, M. et Mme Pendleton Berckley, etc., etc. ,»™

M. Moreau,: qui"r~r~ placait Camus de Wailly,

M. Moreau,. qui, remplaçait >,M.f Le. Camus de Wailly,

maître d'équipage, 'victime /EcSrnrnènt d'un accident d'automobile, fut îvWme-nt "if éltfcflfé pour l'habileté et l'expérience avec lesquelles il. mena le drag. Lss honneurs furent faits à Mme Rollet.

̃ Le dernier meêfjng d'avjati'pn qui a eu. lieu au Zoute (Belgique) fptjtrès réussi.;

Reconnu sur l'aérodrome: f&. Forlhomme, ministre des transports le c^rnte Hadelin. d'Oultremont, président de rAéro-Clubr& Belgique, i; général Chardigny, attaché militaire français le Héu,t-enant-général Gilliaux, commandant l'aéronau^igue militaire marquis et marquise de S-egonzac, côfrite et|çbmtesse de Borchgrave

la soumettait à l'approbation de Grégoire XVI. Sévère et sqmbre, ejle ^'élevait en particulier contr&-i'indiffcreniisiiçtci'- « cette •opinion. ̃:> iperi:efsè qiiic s'étâit: répandue "-de totft côté par fes artifices des iuéchant||; et d'-après laquelle on pourrait acquérir 'le :'sàîùt éternel par quelque profession.de foi que -;ce soit, pourvu que les mœurs fussent droites et- honnêtes. De cette source infecte, ex putidissimo fonts, découlait cette maxime absurde et erronée, ou plutôt ce délire, qu'il faut assurer et garantir à qui que ce soit la liberté de conscience.

Par voie de conséqueiïcet la liberté de La presse, au nom '"îaqnel'Je s'était faite notre révolution de lSS^etaitj^ssi énergiquemenf réprouvée et le P^ipe,; ,reÈHsant d'admettre les motifs d'opportunité allégués'- par l'Avenir, démontrait la cruauté inconsciente de ces illuminés qui acceptaient sans remords que des milliers d'âmes se perdissent 'pourvu que leur chimère brillât darisf'îës; îiiféés' d'un impossible avenir. Insensés ég^Jem.ei^t'qçux qui, prêchaient aux peuples la ré^oite .eovdne- leurs souverains légitimes sous prétexte de'les affranchir. « Ils n'apportent aux p«*ple&»#w.4a servitude sous le masque de la liberté ». Mais, ajoutait le Pape, « .a%ç autres calsés d'amertume et d'inquiétude %u.i nous tSwrmentent et indus affligent principalement dans ie danger ̃• commun, se s,oni..jointes certaines ^associations l!pn fait cause commiUJffie avec des gens de toute religion, iet'lnèiie; dës'"fa'iis'ses',i çt'jo'ù, e'ii iei'gli1àn,t!,le'1rç,spect pour la ̃ religioff, 'mais vraiment par soif de la nouveauté et pçiir exciter partout des séditions, on prèconijSe;, toute. espèce de. liberté, on excite des troubles^eontre^e/bien de l'Eglise et de l'Etat, on détruit' l'autofWé la plus respectable ». Condajjiijgtioijjg gi^cise de l'Acte d'Union que Y Agence- générale du groupe memaisien avait proposé à lou$ ceux qui « malgré le meurtre delà. Polôgnè.'ie démembrement de la Belgique etla^qndiïite des gouvernements qui se disent libërauj^ esp>èpeht encore la liberté du monde et veutgni^y tr(âxajller ». Le lendemain; lei'cai'dinaî' Pacca adressait à Lamennais, de 'la'' 'part du Souverain Pontife, un exemplaire de d'encyclique il y joignait une lettre personnëlîe dans; laquelle il soulignait les points qui.foônceriiàient Y Avenir, bien que; par déférence pour les services rendus, Sa Sainteté eût préféré ne nommer ni lui ni ses rédacteurs.

Lamennais ne reçut- l'encyclique que le 30 août, pendant un banquet donne en son honneur par les catholiques bavarois. Ce ne fut que le soir, en rentrant" a l'hôtel, qu'il lut à ses amis les documents romains. « C'est la condamnation de la liberté et l'abandon de la Pologne », prononça-t-il. A son retour à Paris, treize jours après cette scène" et deux .jours après l'envoi de sa soumission, il écrivait au libéral belge de Potter « Je conçois absolument de même manière que vous l'action à exercer sur le inonde. C'est au peuple, au vrai peuple, qu'il faut s'identifier. È'ést lui seul qu'il faut amener à défendre sa propre cause. Tout mouvement moins profond sera stérile pour le bien, parce qu'il sera vicié dans son principe. Plus convaincu en cela Si$e jamais"; je me sens aussi plus que jamais pTèîri d'ard'èur pour retourner au grand combat '^ûquel j-iai consacré ma vie. Mais, dans aucun cas, je ne, resterai muet et vous pouvez compter que ma parole sera nette. Le temps est veau! de dire, fcpîjt.» u

d'Altena,.baron et baronne Robert Snoy, comte et comtesse de Cibour, baron et baronne Jean ̃iuffin, baron et baronne Hsrvé de Wykerslooth de Rooyestei'n, comte et comtesse S. de Meeus, vicomte et vicomtesse Eric de Spoelberch, chevalier et Mme van Praet, baronne van der Bruggen, vicomtesse de Beughem, M. et Mme Helbronner, le sénateur Dierckx, baron et baronne Ferdinand Snoy, M. et Mme Dierman, comte d'Herbemo-nt, M. Hendley Page, etc.

Mariages

Hier a été célébré,1 en l'église de Gav-ere, le mariage de Mlle Lidia Grenier, fille du baron Grenier, ministre de Belgique, décédé, et de la baronne Grenier, dame d'honneur de S. M. la Reine des Belges, petitefille de la duchesse de Sermoneta, avec le marquis Franco Durazzo, fils de S. Exc. le marquis Durazzo, ambassadeur d'Italie, décédé, et de la marquise Durazzo. La bénédiction nuptiale a été donnée aux jeunes époux par S. Exc. Mgr Micara, archevêque d'Apamée, nonce apostolique.

En l'église Sainte-Chantal. à Dijon, mercredi, a été béni le mariage de M. Régis Jullien de Pommerol avec Mlle Gabrielle du Jeu.

Les témoins de la mariée éïaiant le vicomte François du Jeu et le comte de Barbuat ceux du marié M. Elisée Phélip et M. Emmanuel Jullien de Pommerol. Deuils

Les obsèques de Mme Ignace Moscicka, femme du Président de la République polonaise, ont eu lieu hier matin à Varsovie. Une messe a été célébrée à la cathédrale Saint-Jean, en présence du Président de la République et de sa famille, des ministres, des présidents de la Diète et du Sénat, du corps diplomatique, des fonctionnaires supérieurs de l'administration et de l'armée et des représentants de nombreuses organisations sociales.

M. le maréchal Pilsudski, qui se trouvait en villégiature dans la région de Vilno, est arrivé à Varsovie dans la matinée et a assisté au service religieux. A onze heures, le convoi funèbre a quitté la cathédrale, s'acheminant vers le cimetière de Powonzki, où le corps a été inhumé dans le caveau de la famille. On annonce d'Abbeville la mort de M. Mauduit, conseiller municipal de Gamache, doyen des conseillers généraux de France, chevalier de la Légion d'honneur, décédé à l'âge de quatre-vingt-huit ans.

Nous apprenons la mort de Mme F. de Vicq, née Denyse Scherer de Scherbourg, décédée en son hôte!, à Lille. Cette mort'met en deuil le comte et la comtesse A/d'EâClaibes, M. et Mme de Formanoîr de La Cazerie, M: et Mme'" Pierre' de-Franssu, Mme Le.Vaillant dé; Jôl-i làirr et M. et Mme Raoul de Rosny. ̃'̃ ̃• >' l %e comte Jean Ostrorog,,le comté Stanislas' Ostrorog, secrétaire d'ambassade, ont la douleur de faire part de la mort du comte Léon Ostrorog, leur père, survenue à Londres dans sa soixante-cinquième année. Nous apprenons la mort de M. de Fontaines, décédé en son domicile, 37, rue des Bourdonnais, à Versailles. Les obsèques auront lieu mardi 23 août, à neuf heures quarante-cinq, en l'église Saint-Louis. On annonce la mort de M..Tunius S. Morgan, décédé le jeudi 18 août à Valmont (Suisse), à l'âge de soixante-cinq ans.

Un service religieux sera célébré à l'American ProCathedral Church of the Holy Trinity, 23, avenue George-V, le mardi 23 août, à onze heures trente. Nous apprenons, de Nantes, la mort du baron d'Izarn, pieusement décédé le 15 août au château de la Bretonnière-Vigneux (Loire-Inférieure). Valfleury.

Déjà, entre l'Eglise et la Démocratie son choix est fait. Orrisàit le reste, et comment Lamennais finit par rompre ouvertement avec Rome eii VjpublîariÇ Les Paroles ,d'u^ Croyant. Aucun disciple ne le suivit dans sa révolte. L'encyclique devait refouler l'idéologie mennaysienne pour cinquante ans mais elle devait reparaître à la faveur du ralliement sous le nom de Démocratie chrétienne elle flatte trop les entrailles pour ne pas séduire toujours les âmes femelles avides de pouvoir donner à leur goût des attendrissements faciles, quand ce n'est pas à leur envie ou à leur paresse, le masque de la justice ou de l'amour. Mais le problème était devenu de plus en plus délicat. Répandu, au moyen de la presse, dans toutes les classes, par la propagande habilement dosée des sociétés secrètes, l'esprit révolutionnaire, dont Pie IX avait dénoncé les multiples formes dans le SyUabus, avait conquis à peu près tous les gouvernements de l'Europe.

« Employant à la fois l'audace et la ruse, dira bientôt Léon XIII dans son Encyclique Humanum Genus en parlant de la secte des francsmaçons, elle a envahi tous les rangs de la hiérarchie sociale et commence à prendre, au sein des Etats, une puissance qui équivaut presque « la souveraineté ». En se ralliant au pouvoir établi, les catholiques ne risquaient-ils pas de se laisser gagner aussi par les doctrines dont le gouvernement français, en particulier, était pénétré. Ce; danger n'échappait point à, Léon XIII. Dans d'Encyclique Graves de commuai, il eut soin de poser à la démocratie chrétienne des restrictions tellement sévères qu'il ne restait plus rien de révolutionnaire dans le terme de démocratie. Le Pape disait, en effet, que ce mot « blessait beaucoup d'honnêtes gens qui lui trouvaient un sens équivoque et dangereux ». En aucune façon la démocratie chrétienne ne pouvait être confondue avec la démocratie sociale ou socialisme au contraire, elle devait, « tout en pourvoyant aux intérêts des petits, garder à l'abri de toute atteinte le droit de propriété et de possession, maintenir la distinction des classes qui, sans contredit, ést le propre d'un Etat bien constitué ». A plus forte raison, les catholiques ne devaient employer le mot de démocratie « qu'en lui ôtant tout sens politique et en ne lui attachant aucune autre signification que celle d'une bienfaisante action chrétienne parmi le peuple ». Mais les mots ne sont pas de simples monnaies d'échange et abjurent difficilement leur caractère propre. Le Sillon, en dépit de sa générosité première, aura vite fait de bousculer tant de subtiles distinctions et de retomber dans la confusion mennaisienne.

Pie X devait dissiper à nouveau ces délires dans une lettre trop oubliée. Mais après la guerre, profitant du désarroi nerveux d'un peuple épuisé, de l'équivoque du pacifisme humanitaire et aussi de l'étrange suspicion étendue après la condamnation de l'Action Française aux doctrines contre-révolutionnaires de Maisire et de Bonald et, au delà, à la Politique tirée de l'Ecriture Sainte. Ces anciens condamnés de Pie X crurent vraiment que le Syllabus était abrogé. On les voit aujourd'hui, le regard brillant de triomphe narquois qui contraste singulièrement avec leur zèle apparent pour le SaintSiège, vous souffler à l'oreille « Lamennais est né cent ans trop tôt aujourd'hui il serait cardinal. » Rien n'est moins sûr, et à supposer que cela fût, ses erreurs n'en seraient pas

moins ce qu'elles sont, et les encycliques Mirari vos, Quanta cura, Graùes de commùîù, et la lettre seule du. Sillon n'en seraient pas -pour cela désavouées. Pie XI condamne toujours la démocratie prise au sens social et politique réprouvé par Léon XIII. Et il n'en peut être autrement car, comme le disait l'encyclique Mirari vos, rappelant le principe du Pape Agathon « Rien de ce qui a été défini ne doit être retranché ou changé ou ajouté, mais .il;faut le conserver pur et pour le sens et pour VéX-jpression. »

Les temps approchent où, comme Laniënnais, les démocrates chrétiens devront choisir entre la Démocratie et l'Eglise car, ainsi que l'écrivait Augustin Cochin à Edouard Leroy « II s'agit bien moins désormais de. la, guerre entre l'autorité et la liberté, entre la foi et la raison que d'une lutte entre deux autorités, deux dieux, le Christ et la Société j'entends, ;la seule rationnelle et parfaite la Déinocratie directe. » Robert Vallery-Radot.

Valfleury.

PROCHAINE ECLIPSE DE LUNE Une éclipse partielle de lune aura lieu le 14 septembre. Elle sera presque totale, puisque le diamètre de la lune étant 1, elle aura pour grandeur maxima 0,981. Elle sera visible à Paris à partir de 18 h. 5 jusque vers minuit, où elle sortira delà pénombre. A noter que, la lune se levant ce jour-là sept minutes avant le coucher du soleil, les, deux astres pourront, si le temps est clair, être visibles simultanément aux deux points opposés de l'horizon.

M. AIME BERTHOD A LONGWY

En présence de M. Albert Lebrun, président de la République, M. Aimé Berthod, ministre des pensions, inaugurera, aujourd'hui dimanche 21 août, à Longwy, le monument de la Défense. Le ministre prononcera à cette occasion un grand discours seront rappelés les quatre sièges que Longwy a eu à subir depuis 1789. Il évoquera le souvenir de la cérémonie qui eut lieu le 25 août 1912 en cette même ville et à laquelle assistait, au côtéd'e M. Po'incaré, président de la République, M. Albert "Lebrun,- alors ministre des colonies. "1"1 ̃ 4 '•'̃ :ii- :»' II terminera en exprimant le- désir.- comme' le faisait récemment, à Douaumont, le président de la République, que demeurent des témoins des grandes folies humaines qui sont là pour défendre les peuples contre l'oubli et pour les amener à réfléchir et à les détourner des cataclysmes qui ne laissent derrière eux que ruines, misères et souffrances.

LE RENFLOUEMENT DE L'EPAVE DU NAVIRE-ECOLE ALLEMAND Kiei., 20 août. Les cadavres qui se trouveraient encore dans l'épave du navire-école Niobé pourront peut-être être dégagés aujourd'hui.

A la suite des opérations de renflouement, l'épave a été rapprochée de la rive de la baie de Heikenorf, dans la rade de Kiel, de manière à pouvoir être amenée ensuite à proximité immédiate de cette rive, là où les fonds sous-marins sont dégagés de limon.

La proue du Niobé pointe maintenant de plusieurs mètres au-dessus des eaux il est possible d'apercevoir l'ensemble du gaillard d'avant du na-: vire.

Ce matin, pour la première fois, un scaphandrier a pu pénétrer à l'intérieur de l'épave, d'où il a retiré des pièces détachées.

Les opérations sont favorisées par un temps calme. Un premier (cadavre a été, dégagé çt transporté immédiatement àKiej. D.utres cadavres ser,pi)tpÇr montés bref délai -par les scaphandriers. j, Les navires qui participent aux opérations (Je renflouement ont mis leur pavillon en berne.' LE R. P. DAMIEN CHEZ LES LEPREUX L'homme, capable d'une telle prouesse, qui dura près de vingt ans, de toiser l'horrible contagion pour mettre dé la joie dans des plaies vivantes et vaincre la désespérance de milliers de lépreux, parqués de force sur l'îlot de Molokaï, a' enfin trouvé son portraitiste M. P. Vital Jourdan. On trouve le bel ouvrage de cet écrivain, avec préface de Me de Saint-Auban, et soixante hors-texte, chez P. Mouh-, séminaire des Missions, Montgeron (S.-et-Oj.

L'ANNUAIRE DES INGENIEURS AGRONOMES

L'Association amicale des anciens élèves de l'Institut national agronomique vient de faire paraître l'édition 1932 de l'Annuaire des Ingénieurs agronomes, qu'elle publie régulièrement depuis 1882. Cet ouvrage, de 500 pages, contient non seulement la liste des ingénieurs agronomes classés par ordre alphabétique, géographique, professionnelle, etc., mais des parties très importantes sont consacrées aux renseignements généraux, aux Associations agricoles,- .à"; l'Institut national agronoAn.quë, et à ses écoles et.sections d'application, aux carrières ouv.eries aux. 'ingénieurs agronomes. Demander cet annuaire au secrétariat de l'Association, 5, quai Voltaire, Paris (VU*).

L'INTERROGATOIRE

DE LA FEMME BRAU-SOLER

M. Hude, juge d'instruction, a procédé, hier, 'à l'interrogatoire sur le fond de Candelaria BràuSoler, qui, le 15 août, tua, dans un hôtel de la rue du Boulai, celui qui se réclamait du titre de prince Edgar de Bourbon.

La meurtrière a répété, mot pour mot, la déposition qu'elle avait faite chez le commissaire de police elle a continué à affirmer que son ami l'avait provoquée, qu'elle s'était défendue mais il n'a été nullement question d'espionnage. Ce'qui a donné naissance à cette nouvelle, c'est que la police a trouvé dans un seau de toilette une lettre déchirée en plusieurs morceaux que l'on reconstitue. M. Hude n'interrogera la femme Brau-Soler sur cette lettre que lorsqu'elle sera reconstituée, c'est-à-dire la semaine prochaine.

De son côté, l'inculpée a l'intention de faire dés révélations probablement sur l'identité du mort. LA JOURNEE f

A l'Arc de Triomphe, la Flamme du Souvenir sera ranimée par l'U.N.M.R. d'Arçueil-Càchan, JJU.X.M.R. du Cambrésis, l'U.N.C, de Verberie,' !•>• A l'Orangerie des Tuileries Exposition Mânet. Au Pavillon de Marsan Exposition rétrospective du château de Vincennes.

Au Musée Condé de Chantilly Exposition de manuscrits religieux à enluminures, •̃;̃• •̃̃ Au Musée national de Compiègne .Exposition commémorative du mariage de Léopold ¥* et'/de'-fe princesse Louise d'Orléans. :̃-•.• De 13 à 17 heures, au Musée d'Ethnographie du palais du Trocadéro Exposition des collections rapportées par le professeur Rivet de sa mission en Indochine. Au cimetière militaire de Rembercourt-aux-Pots (Meuse), inauguration .par M. Pol-Chevalier, sénateur, d'un monument en souvenir des morts glorieux de. 1914. Courses à Enghien et. à Deauville. >


LE PROFESSEUR PICCARD APRES SON EXPERIENCE

Le savant est à Venise. L'opinion ̃ ̃ de son assistant

Hier matin, à 10 h. 20, amérissait à l'hydro-escale militaire de Desenzano un hydravion italien piloté par le général Balbo, ministre de l'aéronautique italienne.

Quelques instants après, le professeur Piccard arrivait et se rencontrait avec le général qui félicita vivement le savant pour la parfaite réussite de, son audacieuse tentative.

L'éminent physicien pilota le ministre de l'air italien dans le hangar où se trouvait la nacelle et le ballon. Il donna au général Balbo des explications détaillées sur la construction de la nacelle e.t sur les instruments qu'elle renferjne.

Le .ministre s'est vivement intéressé aux explications du, professeur.

De son côté, le professeur Piccard a remercié le général Balbo pour l'accueil dont il a été l'objet en Italie, ajoutant qu'il n'aurait' pu être mieux re.çu. Le ministre italien l'a alors invité– ainsi que sa femme arrivée la nuit précédente par l'exyress du Saint-Gothard à se rendre à Venise à bord de son hydravion.

A 13 heures, eut lieu un déjeuner offert par le podestat de Desenzano. A ce déjeuner ont pris part Mme Piccard, le général Balbo, le préfet de la province de Brescia et plusieurs officiers aviateurs italiens.

A la fin du repas, le podestat exalta encore une fois le magnifique exploit accompli par le professeur, ajoutant que tous les habitants de la région du. lac de Garde étaient heureux d'avoir pu assister à la phase finale et triomphale du voyage dans la. stratosphère.

Après ce déjeuner, l'hydravion du général Balbo, à bord duquel avaient pris place le professeur Pic- card et sa femme, l'ingénieur Kipfer et les collaborateurs immédiats du savant, « décolla » en direction de. Venise où le ministre italien leur offre l'hospitalité jusqu'à ce matin; ensuite ils retourneront à Desenzano.

A Dezenzano, avant le départ, le professeur Piccard avait été invité par un opérateur d'un journal parlé américain dire quelques paroles en anglais. lie' professeur répondit en souriant « Je suis citoyen suisse, et si vous voulez, je pourrai parler en patois suisse allemand..» En effet, le, savant, qui' est» d'origine suisse française, .a prononcé, quelques phrases en patois zurikois. ̃̃̃̃

̃'Par contre,- les auditeurs des postes ïadiophoniqués allemands auxquels on,avait annoncé hier soir une communication du professeur Piccard sur sa seconde ascension dans la stratosphère, ont été déçus d'apprendre, après avoir vainement attendu lé discours annoncé, que le professeur Piccard ne désirait pas que son allocution fût diffusée par les stations allemandes et. autrichiennes.

̃̃• Déclarations de M. Cosyns

Ajoutons que'Jâ nacelle et le ballon stratosphérique seront transportés probablement demain à Zurich,- à bord du camion automobile qui a servi au transport de Bruxelles à Zurich. De là, ils seront transportés Bruxelles.

On mande de Bruxelles que M. Cosyns, l'aide du professeur Piccard dans le voyage d'ascension dans là stratosphère, est rentré hier soir à Bruxelles. Il avait pris place à bord d'un avion piloté par M. Zimmermann, de nationalité suisse.

M. Willems, directeur du Fonds national, salua, à sa descente d'avion, M. Max Cosyns, au nom du Fonds national de la recherché scientifique, et le félicita cordialement pour la réussite de l'ascension.

Après avoir embrassé les membres de sa famille, M. Cosyns se prêta pendant quelques instants aux exigences des photographes et voulut bien répondre aux questions que lui posèrent les journalistes. Il confirma que certains de ses appareils (thermomètre, etc.) s'étaient brisés au moment de l'atterrissage. Toutefois, ces dégâts étaient prévus et ne gêneront en rien la justesse des recherches. Les résultats sont 'conservés 'intactsv M. Cosyns confirma que le professeur Piccard et lui avaient souffert du froid. Us sont restés pendant plusieurs heures à la hauteur de 16.000 mètres.

M. Cosyns déclara également qu'il ne saurait prévoir le temps qu'il faudra pour tirer les conclusions des calculs effectués pendant l'ascension il insista en disant que ses impressions d'aéronaute novice étaient excellentes. En ce qui concerne la radiodiffusion, il nota qu'il l'avait travaillée sur une longueur d'onde de quarante mètres et que dans la strastosphère, le « fading » lui avait paru peu sensible.

M.. Cosyns se montra également heureux des réceptions qui furent réservées à l'équipage du F. N. R. S. à Zurich et en Italie, au moment de l'atterrissage. suppose que le F. N. R. S. a dépassé de 3 à 400 mètres l'altitude atteinte lors du premier voyage. Les appareils sont actuellement soumis à la vérification, à Zurich.

Le jeune ingénieur prit place ensuite, avec les membres de sa famille, dans une automobile. Il compte rédiger un rapport groupant les conclusions du voyage, rapport qui sera adressé au Fonds national de la recherche scientifique.

REVUE 3D E lEi A. 3R, 3BS~S~S El

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Politique et religion

Le Centre catholique allemand exerce une Véritable fascination sur ceux des catholiques français qui poussent le goùt de la démocratie jusqu'à voutoir lier partie avec' les hommes de l'extrême-gauche. Or le centre allemand parait disposé à partager le gouvernement avec les hitlériens, dont les doctrines, on le sait, sont nettement hostiles au christianisme. Et L'AMI DU PEUPLE, cela étant acquis, se tourne vers ceux de nos compatriotes qu'on appelle les démocrates populaires et leur dit

Allez-vous continuer à avoir confiance dans la bonne ifoi des catholiques d'Outre-Rhin ou bien persisterezvous à être d'éternelles dupes ?

Le centre catholique allemand joue son jeu qui est un jeu allemand. Les catholiques français qui s'intitulent démocrates populaires vont-ils s'obstiner à faire inlassablement le jeu de l'étranger ?

N'est-ce pas assez qu'il y ait en France une Internationale rouge toute dévouée à l'Allemagne ? Est-il besoin d'y ajouter une Internationale noire pour jouer le même jeu ? ?:rlerons qu'avec discrétion de l'appui donné

Nous ne parlerons qu'avec discrétion de l'appui donné par le Vatican à nos démocrates populaires que l'on pousse dans les voies du pacifisme intégral alors qu'on ne trouve pas une parole de protestation lorsque le Duce célèbre/ la guerre et lorsque des enfants de huit ans sont instruits au maniement des armes.

On sait que le centre catholique allemand, parti essentiellement confessionnel, ne prend aucune décision importante sans en référer à Rome. Nous sommes donc fondé a croire que les pourparlers avec Hitler n'ont pas été entamés sans l'assentiment exprès du Souverain Pontife que certains appellent le pape de la paix. Tout récemment, un mouvement épiscopal intéressant plusieurs diocèses de France a été publié par les Vournaux. Quelqu'un de renseigné nous assure que les nouveaux évêques sont, pour la plupart, des démocrates populaires militants, de sorte que la mitre aurait été pour eux la récompense de leur docilité à une politique de renoncement qui n'est prêchée qu'à la France. Un des prélats qui vient de recevoir de l'avancement est celui qui disait un jour publiquement que, s'il était le pape; il excommunierait sans hésiter les journaux comme L'Ami du Peuple, qui ont fait patriotiquement obstacle à la politique de renoncement de Briand. Cet ëvéque devrait se souvenir de la parole de l'Evangile qui distingue entre ce qui est dû à Dieu et ce qui est dû à César.. Un évêque français ne doit pas oublier la France. Pour réveiller les sourds

Les sourds que LE QUOTIDIEN espère réveiller, ce sont précisément ces endormeurs que Figaro stigmatisait hier et qui se ferment les oreilles et les ferment à leur clientèle électorale parce qu'ils ne voient aucun inconvénient aux négociations di-

DERNIÈRE" HEURE

La gouvernement du Reich et l'égalité des armements

Bkrlin, 20 août. Les vives réactions marquées par la presse parisienne à la nouvelle que le gouvernement allemand avait l'intention de demande:- aux puissances européennes, directement intéres- "l' sées, d'examiner avec lui, avant la réunion de la Conférence du désarmement, les problèmes de l'égalité des droits pour l'Allemagne et celui de la réorganisation de la Reichswehr paraissent avoir provoqué un certain malaise dans les. cercles gouvernementaux allemands.

On s'efforce, dans les milieux qui touchent de près à la ^Yilhelmstrassé, de diminuer l'importance des conversations de cette nature et d'éviter que la presse allemande se lance dans des polémiques avec la presse française qui pourraient gêner des négociations ultérieures.

On déclare maintenant que rien ne presse. On affirme que le gouvernement allemand a trop de soucis avec la prochaine réunion du Reichstag et les problèmes économiques et sociaux à résoudre d'urgence pour songer à aborder une affaire.aussi grave que celle de l'égalité des droits avant l'assemblée générale de la Société des Nations, en septembre.

On n'en maintient pas moins que des conversations avec Ja France et la Grande-Bretagne sur l'égalité des droits doivent, de toute évidence,: avoir lieu et l'on précise que les prises de contact amorcées. à' Genève sur ce point ont donné aux repré'sentants allemands la conviction qué la France ne se refuserait pas à de tels entretiens.

La position du gouvernement allemand sur ce problème est d'ailleurs parfaitement claire et a été définie publiquement, à plusieurs reprises 'par les plus qualifiés de ses membres, que ce soit le général von Schleicher, dans son discours radiodiffusé de^^fin juillet ou par le chancelier lui-même, dans de récentes et retentissantes interviews.. Quant à là façon et au -moment où auront lieu les contacts avec le gouvernement du Reich. c'est là un problème' de tactique diplomatique qui sera résolu en tenant compte de tous les éléments en

Jeu. ̃

Il n'est pas s.ans intérêt, d'autre part, de noter que les. so.ueis .de prestige politique et defierté.nationale ;quisanià la base des revendications,, de l'Allemagne pour l'égalité. des droits, se trouvent, depuis quelques semaines, renforcés par des préoccupations de politique intérieure assez curieuses. Dans les milieux politiques bien renseignés, ti,n observe que la réorganisation de la. Reichswehr permettrait à l'Allemagne de résoudre également un problème intérieur brûlant celui que pose l'existence dans- ce pays de l'armée privée de 450.000 hommes, recrutés par Adolf Hitler. On fait valoir que si le gouvernement allemand obtenait l'autorisation de porter les effectifs de la Reichswehr de 100.000 hommes, chiffre actuel, à 300.000 hommes, il pourrait immédiatement incorporer dans l'armée régulière la moitié des troupes hitlériennes, le reste étant embrigadé dans le service de travail obligatoire.

Et cela vaudrait mieux, déclare-t-on, pour la paix européenne."

PROCHAINE MANIFESTATION

DES « CASQUES D'ACIER »

Berlin*. 20 août. 100.000 personnes au moins participeront an défilé qui aura lieu à l'occasion de la réunion, à Berlin, du 2 au 4 septembre, du congrès organisé par les « Casques d'acier », l'association réactionnaire des anciens combattants alle- mands. Le chancelier von Papen ainsi que plusieurs autres membres du cabinet d'Empire assisteraient, dit-on, à cette parade monstre.

Le président von Hindenburg, qui est président d'honneur des « Casques d'aciers, a été invité également à participer à cette, manifestation. >'̃<̃•̃. n L'USAGE DU FRANÇAIS ET DE L'ANGLAIS A LA S. D. N. GENÈVE, 20 août. Le rapport sur la situation financière de la Hongrie, pour le deuxième trimestre de 1932, rédigé par M. Royall Tyler, représentant en Hongrie du Comité financier, n'ayant été publiéqu'en anglais par le secrétariat de la Société des Na- tions, ce fait provoqua des commentaires de plusieurs journaux.

Le secrétariat de la S. D. N. publie aujourd'hui la mise au point suivante

« Pour éviter tout malentendu qui pourrait se répandre sur certaines informations publiées dans quelques journaux, la section d'informations du secrétariat de la S. D. N. tient à préciser que les documents de la Société sont imprimés, comme par le passé, dans les deux langues officielles le français et l'anglais. La publication de quelques documents dans une seule langue, soit en français, soit en anglais n'est dictée que par des raisons d'économie, de temps ou d'argent. De telles exceptions se sont produites aussi bien dans le passé qu'actuellement et ne portent pas atteinte à la règle générale ».

rectes que veut engager M. vo'n Papen sur le désar-

ment. ̃' .̃̃

Le Quotidien, qui est un'joûrnal radîcal,' ériûmère les grandes brèches au traité de Versailles qu'ont pu faire les Allemands grâce aux endormeurs, et il ajoute

MM. Hoover et Borah en Amérique, et quelques autres en Grande-Bretagne, comprendront-ils qu'essayer par tous les moyens d'abaisser et de désarmer la France ce n'est pas faire preuve d'unc bien fine malice ? 2 Comprendront-ils qu'en réclamant des armes qui ne paraissent destinées qu'à la France et à la Pologne, l'Allemagne menace aussi bien la puissance britannique et l'hégémonie yankee que notre sécurité ? Déjà M. von Papen déclare qu'il reprendra ses colonies dont l'Angleterre détient la plus grosse part. Déjà la presse allemande déjoue la manœuvre des financiers américains qui voulaient dériver vers les dettes privées l'argent allemand des réparations. Les coups de tonnerre successifs de von Schleicher, de von Clauss, de von Papen, les bruyants discours exigeant avec un sans-gêne croissant armements, colonies, suppression des dettes de tout ordre, Anschluss, Alsace-Lorraine, etc., finiront-ils par réveiller les sourds ?

Le moment est venu pour tons les pays du monde qui veulent continuer à vivre en paix de proclamer leur solidarité, leur volonté défensive.

Sinon, la paix continuera à s'effilocher.

Une imprudente campagne

M. Patenôtre, qui est quelque chose dans le gouvernement, M. Bayet, qui est quelque chose dans l'Université, et M. François-Albert, qui est quelque chose rue de Valois, semblent les dirigeants d'une campagne inflationniste dont M. C.-J. Gignoux, dans la JOURNEE INDUSTRIELLE, dit toute l'imprudence.

L'inflation, reconnaît M. Gignoux, est sympathique à certains qu'éprouvent durement la crise actuelle et qui se rappellent la facilité des affaires entre 1924 et 1926. quand fonctionnait la planche à billets. On ne saura jamais combien M. André Tardicu a procuré de voix à ses adversaires, en assurant qu'une inflation suivrait le retour au pouvoir de ces derniers.

Mais, ajoute M. Gignoux, un état d'inflation est générateur d'épreuves accrues.

Quand M. Bayet nous assure que le remède à nos maux est « une monnaie internationale gagée sur la richesse effective du monde », nous demeurons perplexe devant cette définition et lui demandons simplement comme il entend mesurer cette richesse et lui adapter ensuite le volume de la monnaie.

Quand l'honorable M. François-Albert récemment entré dans le concert chef du parti radical-socialiste, commentant un ouvrage de M. Raymond Patenôtre, membre du gouvernement, semble indiquer que le retour à l'usage de la monnaie d'argent prôné par ce der-

La mort du Dr Schober ex-chanœfier <f Autriche

Vienne, 20 août. La mort subite de l'ex-chancelier et préfet de police; Schober a causé une forte impression au Parlement.

Au Conseil fédéral, la présidente, Mme Rudel- Zeynek, a prononcé un discours à la mémoire du défunt. Au Conseil national, le président Renner a retracé la vie politique de M. Schober, soulignant que le défunt avait collaboré à la fondation dé la République autrichiénne\et qu'il avait libéré l'Autriche de ses charges dij. réparations. Son plan d'union douanière germàuô-aùtriçhienne, a ajouté M. Renner, a malheureusement échoué. La jeune démocratie .autrichienne, a conclu le président, a perdu l'une de ses personnalités les plus éminentes, qui a fait honneur à l'Autriche et dont le nom sera prononcé en tous temps avec éloge jusqu'au delà des frontières du pays. En signe de deuil, le président a interrompu la séance du Conseil national. Le président de la République, M. Micklas, a adressé un télégramme de condoléances à la veuve de l'ex-chancelier Schober, ainsi qu'à la direction du parti grand allemand.

Dès qu'il a eu connaissance du décès de l'ex- chancelier Schober, le chancelier Dollfuss a adressé 1 un télégramme de condoléances à la veuve du défunt, dans lequel il fait l'éloge de son prédécesseur à la tête du gouvernement. M. Schober, dit-il notamment, fut l'une" des personnalités les plus marquantes de l'Autriche. Sa vie fut- entièrement vouée au bien-être du pays. ̃ La dépouille mortelle de l'ex-chancelier Schober sera transportée aujourd'hui à Vienne et exposée à la préfecture de. police.

La cérémonie funèbre officielle du gouvernement et du Parlement à la mémoire de l'ex-chancelier a été fixée à mardi après-midi,, deux heures. LES NEGOCIANTS DE SEVILLE DEMANDENT UN MORATOIRE

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SÉvir.LE, 20 août. -7 Une délégation des commerçants de Sévillé. a rendu visite au gouverneur lui demandant (l'in,tervenîr auprès du gouvernement pour qu'un inoratoire leur soit aCCprde. Le commerce de Séville a en effet gravement souffert des récents événements -qui se sont déroulés dans cette ville et si des mesures n'étaient pas prises la situation'du commerce deviendrait catastrophique. '̃'̃'̃ v.t;>

NOUVEAUX ATTENTATS

FERROVIAIRES EN YOUGOSLAVIE

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BELGnADE, 20 août. On signale une recrudescence des attentats" ferroviaires en Yougoslavie. Dernièrement, une bombe a1 éclaté dans la salle d'attente des secondes classes' de la station d'Esseg. Une autre bombe munie ô^iin mécanisme d'horlogerie a été découverte par un voyageur dans; ie direct Esseg-Vinkoboe. `

La police a ouvert immédiatement une enquête qui jusqu'ici n'a pas donné de résultat.

LA CRISE POLITIQUE EN CHINE

Changhai, 20 août. Tandis que Ouang Tchin Ouei et Tchang Kai Chëk confèrent à Kuling au sujet de Tchang Hsue Liang, leurs partisans continuent à ne pas s'entendre.

Les membres du Yuan de contrôle ont demandé hier qu'une action soit ouverte contre Tchang Sue Liang pour abandon de poste.

Les membres du Yuan législatif hostiles à Ouang Tching 0uei;remettent en «question l'armistice sinojaponais, conclu en mai: et sanctionné par, Ouang Tching Ouei, en qualité de membre du Yuan exécutif. Ces membres déclarent nul l'armistice pour n'avoir pas été soumis au Yuan de contrôle. Le maire chinois de Changhaï essaye d'apaiser les sociétés anti-japonaises.

LE JAPON ET LA MANDCHOURIE

Moukden, 20 août. Des détachements japonais qui se rendaient à Lanling (province de Jehol), pour délivrer deux civils japonais enlevés par des irréguliers, ont été attaqués par les forces régulières chinoises de cette province. Un violent combat s'engagea, qui se termina, par la prise de Lanling par les troupes japonaises.

5. ri S:

:T:6!- '• ̃• ̃'̃'

Tokio, 20 août. Le général Muto, qui a reçu du ministre des affaires étrangères Muchida des instructions concernant le traité avec le Man Tchéou Kbuo, a quitté Tokio de matin pour prendre son poste d'ambassadeur, chargé de mission spéciale en Mandchourie., ,̃•̃

nier peut être un remède contre la vie chère, nous demandons non moins simplement comment: la, multiplication des signes monétairc.s pourrait faire autre chose que provoquer la hausse des prix, ce qui est d'ailleurs bien ce qu'en attendent les inflationnistes avoués. Et nous disons que ces affirmations et constructions sont nuisibles, en ce qu'eues colorent d'apparences scientifiques, par les soins dcpersonnalités connues, les thèses simplistes de défaitisme monétaire auxquelles leur trompeuse séduction conférera toujours trop de crédit. !!̃:̃>̃ ni

La conversion et le budget

M. Maurice DuvaL dans }' AVENIR, augure mal de la conversion des rentes d'Etat, si on y a recours, avant d'avoir rétabli sérieusement l'équilibre du budget, parce qu'il faut que les porteurs de rentes, au moment où l'Etat s'apprête à réduire leur revenu, soient assurés de l'avenir.

Et c'est ici qu'il est utile de savoir dans quelles conditions notre Caisse d'amortissement pourra encore fonctionner.

Des bruits pessimistes ont couru ne prétend-on pas reprendre à la Caisse ,autonome une assez large part de sa dotation constitutionnelle ?

Or, qui touche à l'amortissement touche aussi, nécessairement, à la santé des rentes françaises. Il n'y a aucune espèce d'illusion à se faire à cet égard. Sans la politique d'amortissement, telle que M. Poincaré l'avait conçue et réalisée, les rentes françaises n'auraient pas été revalorisées dans les proportions remarquables qui donnent aujourd'hui au gouvernement la possibilité d'en entreprendre la conversion.

On conçoit, en ces conditions, que les porteurs de rentes surveillent la Caisse d'amortissement et prêtent une oreille attentive aux rumeurs que l'on fait courir. Ils savent, ainsi que le rappelle M. le sénateur Milan dans un article de l'Information, « que le marché des rentes abandonné à lui-mcime, sans soutien puissant et continu, subirait les mêmes et dangereuses fluctuations que les autres titres, et risquerait, sous la menace de quelque vote démagogique, de s'écrouler ». Or, il est de toute évidence qu'en cette matière-là aussi, seul le vote du budget de 1933 permettra de fixer les idées et de rassurer, s il y a lieu, tous les porteurs de rentes françaises, sur l'avenir du capital qu'ils ont apporté à l'Etat.

Une bolcheviste de salon

M. Pierre Gaxotte, dans JE SUIS PARTOUT, élève une vigoureuse critique contre la commission de sélection instituée par M. de Monzie, pour décider, en dehors des parents, de l'admission de leurs enfants à l'enseignement secondaire. Et il n'hésite pas à nous montrer, dans le ministre de l'éducation, un de ces bolchevistes de salon qui se croient des intellectuels élégants.

Las du titre galvaudé de ministre re l'instruction publique, M. Anatole de Mouzie a 'Voulu être ministre de

La séance de clôture de la conférence d'Ottawa

Ottawa, 20 août. La séance de clôture de la Conférence impériale économique d'Ottawa a eu lieu, cet après-midi, dans la grande salle du Parlement canadien. Les délégués ont voté une résolution demandant au président d'adresser au roi I George un message de fidélité à la Couronne. Dans son allocution, M. Beunett, Premier ministre canadien, a déclaré

« La Conférence a permis de signer des traités contenant d'importantes déclarations de principe concernant le commerce iuîer-impérial. Elle a per- mis de faire Un grand pas vers une extension du commerce entre les diverses parties de l'Empire. M. Bennett a présenté ensuite le rapport du premier comité, qui a été signé par chaque chef des délégations. M. Ba^vin a signé les accords, pour l'Australie, avec M. Bruce pour l'Afrique du Sud avec M. Mossati pour la Nouvelle-Zélande avec M. Coastes pour les Indes avec Chatterjee pour TerreNeuve avec M. Alderdice pour la Rhodésie avec M: Mossat. Sur la proposition de M. Bennett, c'est M. Chamberlain, dont le père fut l'initiateur de la Conférence impériale, qui a signé le traité avec le Canada.

L'assemblée a observé le plus rigoureux silence lorsque M. O'Kelly et M. Bennett ont signé l'accord avec l'Irlande et le Canada.

Les clauses du traité anglo-canadien forment trois volumes. Les traités entre l'Irlande et l'Afrique du Sud, le__Canada et l'Afrique du Sud, le Canada et la Rhodésie ne sont pas encore terminés. M. Bennett ji fait- présent à. M. Baldwin d'un plat d'argent sur lequel sont gravées les signatures des chefs des délégations de la Conférence.

En remerciant, M. Baldwin a rendu hommage à tous ceux qui ont participé aux travaux de la Conférence.

Il y eut, dit-il, quelques éclairs d'orage. Mais, grâce à" la bonne volonté de tous et de chacun, là conférence nous a permis de mieux nous connaître et de mieux nous apprécier. Elle a abouti à des accords qui resserrent les liens économiques tic î'Enipire.Lés' chefs de la délégation se sont félicités ensuite des travaux de la Conférence, Ils ont, observé que des indiscrétions ont» été commises par la presse anglaise sur l'opinion de chaque représentant des Dominions pour les conclusions du rapport du comité financier.

M. O'Kelly qui, seul, n'a pas signé le traité avec l'Angleterre, a prononcé un discours dans lequel il a remercié le Canada de son action au sein de la Conférence, sans faire la moindre allusion à la querelle anglo-irlandaise.

M. Bennett, enfin, a parlé de la crise anglo-irlandaise il a félicité les délégués de l'Irlande de leur parfaite correction et formé des vœux, au nom de la Conférence, pour la solution de ce désaccord.

Il a lu ensuite un message du roi que la foule a écouté debout.

La séance a été levée à midi.

M. Baldwin, M. Chamberlain, M. Thomas et sir John Gilmour, ainsi qu'un grand nombre de délégués à la Conférence impériale ont quitté Ottawa dès la clôture de l'assemblée, par train spécial, pour Québec.

Une foule nombreuse les a acclamés à leur départ. M. Bennett a accompagné les délégués jusqu'à Québec. rD

Les accords signés

Ottawa, 20 août. Douze accords ont été signés à la séance de clôture de la conférence impériale

1° Entre la Grande-Bretagne et le Canada Entre la Grande-Bretagne et l'Australie 3° Entre la Grande-Bretagne et la ̃• Nouvelle'Zélande- •• -̃̃. ̃<-̃•••- •̃•*•. !>"̃ -̃̃•̃; <̃̃•-̃! r --̃̃̃̃;• 4° Entre la GranderBretagne et l'Afrique du Sud 5° Entre la Grande-Bretagne et l'Inde 6° Entre la Grande-Bretagne et Terre-Neuve 7° Entre la Grande-Bretagne et la Rhodésie du Sud

8° Entre le Canada et l'Afrique du Sud 9° Entre le Canada et l'Etat libre d'Irlande 10° Entre le Canada et la Rhodésie du Sud 11° Entre l'Afrique du Sud et la Nouvelle-Zélande

12° Entre l'Afrique du Sud et l'Etat libre d'Irlande.

LES BAIGNADES TRAGIQUES

Mulhouse, 19 août. Le soldat H. Maurice, du 7e régiment du train, se baignant hier après-midi, avait soudainement coulé. On .réussit t pendant, après six minutes d'efforts, à le ramener à la surface. Il avait perdu connaissance et on dut pratiquer la respiration artificielle qui le ranima. On le transporta alors à l'hôpital où il est mort aujourd'hui, malgré les soins qui lui ont été prodigués.

l'éducation nationale. Il est fâcheux que ce parlementaire ait prétendu éduquer les quelques millions de jeunes Français confiés à ses soins, avant çî'aVoir accompli a liiéme' Bâche pour lui-même. Les preuves de frivolité, de légèreté d'esprit et de pétulance infantile que le Grand-Maître de l'Université accumule depuis son entrée en fonction autorisent toutes les inquiétudes. M. de Monzie est un bolcheviste de salon, un bolcheviste à monocle, en guêtres claires, en veston bordé et en pantalon à petits carreaux. Pourquoi s'est-il pris d'amour pour les moscovites ? Nul ne peut le dire et encore moins l'imprimer. Il a consacré au régime communiste un petit bouquin. C'est un amas d'inexactitudes, de bourdes et de pataquès. Si M. de Monzie n'a que cette soupe pour justifier ses génuflexions devant les camarades de la faucille, du rouble et du marteau, cela ne fait point honneur à ses facultés critiques.

M. Gaxotte, après avoir établi sans conteste la nocivité des idées bolchevistes de M. de Monzie en matière d'éducation nationale, voudrait que le peuple français résistât en masse aux absurdités qui se préparent

La passivité du peuple français est navrante. Au lieu d'élever sur ses places des bonshommes de bronze à h; gloire des révolutionnaires du passé, il ferait beaucoup mieux de s'élever contre les abus énormes inconnus, dont il est journellement victime. Point n'est besoin encore de faire le coup de feu dans la rue. Que les parents d'élèves réfléchissent et se documentent. Qu'ils préparent de beaux paniers de pommes cuites et qu'à la prochaine distribution des prix, quand M. le représentant du gouvernement se lèvera pour célébrer le progrès des lumières, qu'ils lui jettent à la tête le contenu de leur corbillon. Je vois assez bien M. de Mouzie croulant sous les -compotes. S'il n'est point content, qu'il prenne le train pour Moscou. Ces messieurs du Kremlin l'aiment assez pour lui faire une petite retraite.

Dans la NATION, M. Le Mée n'est pas loin de déclarer que M. de Monzie a tranquillement affirmé son bolchevisme, à l'occasion du congrès des instituteurs syndicalistes à Clermont-Ferrand et de celui de la Fédération unitaire des syndicats de l'enseignement à Bordeaux

Au cours de leur congrès de Bordeaux, les instituteurs et institutrices de la Fédération ont eu Tinconscience de recevoir une délégation des « jeunes pionniers », c'est-à-dire de ces malheureux gosses que les communistes enrôlent et qu'ils font défiler dans les banlieues «rouges» après les avoir affublés d'un béret écarlate orné du marteau et de.la faucille entrecroisés. Et les maîtres et maîtresses d'école unitaires ont écouté gravement ce môme qui venait les exhorter à accorder toute leur attention et toute leur sympathie « au mouvement des enfants prolétariens ».

A la fin du congrès unitaire, instituteurs et institutrices bolchevistes et holchevisants ont opéré une descente en ville au chant de l'Internationale, de Révolution, de La Jeune Garde et de la Carmagnole. Un délégué de la C.G.T.U., le camarade Gitton, sous-ordre de,

SIR SAMUEL HOARE 11 L'INDE BRITANNIQUE

LONDRES, 20 août. Parlant aujourd'hui à Normandv-Park (Lincolnshire), sir Samuel Hoare, ministre de l'Inde, a retracé l'œuvre accomplie par le gouvernement national au cours des douze derniers mois.

En ce qui concerne l'Inde, il a montré tout d'abord combien son crédit financier s'était raffermi et qu'en dépit des difficultés intérieures restant à surmonter, la situation politique était bien meilleure que l'an dernier. Quant à la décision sur la question monétaire, si elle ne peut contenter tout le monde, elle a du moins montré la sincérité et la bonne foi du gouvernement anglais pour tracer les grandes lignes d'un règlement que les intéressés eux-mêmes" étaient incapables de conclure. Pour ce qui est de la situation intérieure, le ministre a insisté sur la notable appréciation des fonds britanniques reflétant l'amélioration du. crédit anglais que l'éclatant succès de l'emprunt de conversion n avait fait que confirmer.

Enfin, parlant des résultats d'Ottawa, sir Samuel Hoare a déclaré que lorsque le détail des accords serait connu, il montrerait qu'ils sont mutuellement avantageux pour tous les intéressés et que leur plus important succès serait d'avoir consacré l'unité économique de l'Empire.

FOCH GLORIFIE A PLOUJEAN

C'est aujourd'hui, ainsi que nous l'avons annonce, que le monument élevé à Ploujean à la mémoire du maréchal Foch sera inauguré, sous la présidence du général Weygand, assisté du viceamiral Dubois, commandant la 2e région maritime.

LEGION D'HONNEUR

Ministère de l'agriculture

Est promu officier

M. Jean Lavigne, agriculteur à Miremont-de-Guyenne (Lot-et-Garonne;.

Sont nommés chevaliers

MM. Jean Kensgen, Julien Laurens, Jean Tauriac, François Tirlot, Adrien Delmar..

BOURSE DE LONDRES

Londres, 20 août. Escompte hors banque, 0 11/100 8/1 Prêts, 0 1/4-0 1/2 Sur Paris, 8853 Sur. NewYork, 34712 -Sùr'BeiKiij'ttij 25005 Sur Berlin, 1458 Rio, sur- Londres^ «t. îl/8s Viilpiaraiso, 58; Buenos-Aires, 402A; Argent comptant, 17, 15/.l(i., Argent. 2 mois, 18 Or, 118/9.

BOURSE DE NEW-YORK

New- York, le 20 août. Câbles transfers, 346 .3/8 Changes sur Paris à vue. 392 3/16 Change sur Berlin, 2381 l'. S. Liberty 3 1/2 0/0. 100 11/16 V. S. Liberty 4 1/4 0/0, 103 Atchison Topeka. 48 1/2 Baltimore et Ohio, 14 Canadian Pacifie, 14 5/8 Chesapeake et Ohio connu., 24 1/2 Chicago Mihvaukee comm., 2 1/2 Chicago Rock Island, 9 3/8 Eric Hailroad, 7 Great Northorn prêt" 16 1/4 Illinois Central, 16 Louisville et Nashville, 2 1/8 New-York Central, 26 1/4 Norfolk et Western, 96 Pensylvania, 16 7/8 Reading, 28 1/2 Southern Railway, 11 Southcrn Pacifie, 23 1/2 Union Pacifie, 69 Anaconda Coppcr, 9 Calumet et Hecla, 3 5/8 Utah Copper, 54 1/2 American Téléphone, 109 7/8 American Car et Foundry, 9 1/8 British American Tobacco, 15 1/8 U. S. Leaiher, 5 Generai Elect., 18 1/8 Int. Mrc Marine Coin., 2 1/2 Bethléhem Stell, 18 1/2 Crucible Stell, 13 U. S. Stell Common, 40 3/4 U. S. Steel préf., 79 Royal Dutch, 20 1/2 Shell, 13. Argent en barres minerai étranger, 27 7/3. Affaires totales (titres) 700.000.

Allied' Chemical, 75 3/4 American Can, 52 American Smelting, 17 1/4 American Tobacco « B », 76 1/2 Consolidated Gas, 57 578 Dupont de Nemours, 34 Electric Bond et Share, 22 3/8 General Motors, 13 7/8;' International liaverster, 28 5/8 Kennecott Coppcr, 10 1/4 Montgomery Ward, 10 5/8 National Biscuit, 38 1/2 North American, 29 1/8 Radio Corporation, 8 3/4 St. Oil of New-Jersey, 33 1/2 Union Carbide, 25 1/4 Westinghouse Elcetric, 37 3/8 Coty, 3 3/4.

I^FORMATIONB^

De Paris au quai d'embarquement par voitures directes

La liaison établie entre trains et paquebots, en collaboration avec la Compagnie P.-L.-M., afin de faciliter la traversée de Marseille, tant pour les passagers que pour leurs bagages, ayant rencontré en 1931 auprès de leur clientèle l'accueil le meilleur, les Messageries Maritimes ont le plaisir d'annoncer qu'une même liaison entre trains et paquebots est prévue au départ de Paris, en 1932, par voitures de première et deuxième classes allant directement au Môle de la Pinède.

Cette liaison sera assurée du 13 septembre au G décembre 1932 pour les départs des paquebots de la ligne rapide d'Egypte-Syrie, et du 23 septembre au 18 novembre pour les départs des paquebots de la ligne de Chine-Japon.

Pour tous renseignements, heures de départ et d'arrivée, location des places, etc., s'adresser aux Messageries Maritimes (service des passages), 12, boulevard de la Madeleine, Paris.

Jean de Paris.

l'éminent Monmousseau. les a harangués et a lancé finvective contre la.. société .«, bourgeoise et contre le régime «-capitaliste feni-t' comme l'avaient fait les « orateurs » la Marceau Pivert au congrès de Clerraont. La seule différence est que les harangues incendiaires furent, à Clermont, prononcées en vase clos, alors qu'à liordeaux elles retentissaient en pleine rue et aboutirent à une collision avec la police du citoyen Marquet, les poings des instituteurs et les griffes des institutrices unitaires firent merveille, dit-on.

M. Anatole de Monzie, l'anarchiste intellectuel dont on a fait un grand-maître de l'Université, peut être fier de la conduite de ses subordonnés à Clermont-Ferrand et à Bordeaux.

Les injonctions de M. Hoover

Les NOUVELLES FINANCIERES se montrent particulièrement récalcitrantes aux injonctions de M. Hoover, dans sa récente manifestation oratoire C'est notre désarmement industriel que poursuivent les Américains, en même temps d'ailleurs que notre désarmement militaire. Ce n'est pas non plus un fait nouveau que ce chantage au désarmement pratiqué par la « diplomatie » américaine, sans aucun ménagement, depuis plusieurs années. Ce qu'on nous propose à Washington, c'est un désastre économique immédiat, et c'est aussi un désastre militaire, à plus ou moins longue échéance, en compensation d'un rabais sur une de:te dont nous ne sommes pas réellement' débiteurs, et qu'en tout cas nous avons depuis longtemps complètement réglée.

Nous repousserons les injonctions de M. Hoover nous n'ouvrirons nos frontières ni à la production américaine ni il l'invasion allemande, et malgré cela nous pouvons, si nous avons un gouvernement conscient de sa tâche et des circonstances, ne plus payer un seul des quelque six milliards de dollars que nous réclame la trésorerie de Washington. Le gouvernement français, quel qu'il soit, sera placé, malgré lui s'il le faut, à la hauteur des événements qui vont se dérouler d'ici la fin de l'année. Harcelé par une opinion publique dont le siège est fait depuis longtemps sur ce point, le Parlement ne pourra tolérer la moindre incartade du gouvernement, et les ministères tomberaient comme châteaux de cartes à la cadence d'un ou de plusieurs par jour, s'ils prétendaient payer l'échéance américaine du 15 décembre prochain.

Nous verrons bien d'ailleurs ce que fera le gouvernement américain. Si on en croit les nouvelles toutes récentes qui parviennent de New-York, la Trésorerie américaine serait sur le point de faire auprès des gouvernements débiteurs, et en tout premier lieu du gouvernement français, les démarches nécessaires pour leur rappeler cette échéance du 15 décembre prochain. Les Américains comptent être payés. C'est assurément une grande illusion de leur part. On se demande, dans ces conditions, quel pourrait être le rôle de la grande conférence économique mondiale si, de par la volonté de M. Hoover, le problème des dettes interalliées reste entier. Mais nous ne sommes pas à une inconséquence près de la part du président américain.

Intérim.


Nouvelles diverses Oh arrête deux voleurs d'autos

A la suite d'une longue surveillance, trois inspecteurs de la Sûreté générale ont arrêté hier, dans, un grand café des boulevards, deux individus qui se livraient au commerce des autos volées. L'«n. des policiers s'étant fait passer pour un client éventuel, une auto lui fut offerte quelques heures "après pour 4.500 francs.

Pris en flagrant délit et amenés rue des Saussaies, les deux malfaiteurs, Pierre Goder, 20 ans, manœuvre, et Lucien Cousse, 22 ans, monteur, demeurant tous deux 33, rue de la Charbonnière, ont reconnu les faits.

La voiture, qui avait été volée alors qu'elle se trouvait arrêtée devant un théâtre des boulevards, a été rendue à son propriétaire.

Un pompier se noie

en essayant un scaphandre

La ville de Calais ayant fait l'achat de nouveaux appareils de sauvetage, les avait confiés aux pompiers. En procédant à des essais d'un scaphandre léger, sans casque ni vêtements protecteurs, un jeune sapeur de 25 ans, Emile Prévost, fils d'un ancien conseiller municipal, se noya. La corde de liaison qui le reliait à un homme placé sur la" berge se trouva détachée pour une cause demeurée inexplicable, car elle encerclait la taille du plongeur et .le nœud coulant était maintenu par un fort mousqueton qui ne pouvait pas s'ouvrir de lui-même. Un -autre sapeur, nommé Régniez, .plongea aussitôt ainsi qu'un jeune, nageur de 17 ans, Emile Ranson. On remonta le malheu-. reux sapeur. Mais tous les efforts faits pour le rappeler à la vie demeurèrent vains. Dramatique promenade en bateau "3 morts Nantes, 20 août. Un naufrage s'est, produit dans la soirée d'hier en Loire, en face de BasseIndre. Un bateau chargé de sable, à bord duquel se trouvaient cinq. personnes, deux jeunes gens, trois jeunes filles et, une fillette de huit ans, a brusquement coulé à une trentaine de mètres de la rive. Deux des jeunes filles, Louise et Jeanne Briand, filles d'un ancien adjoint au maire de Basse-In- dre, réussirent à regagner la rive à la nage, ainsi qu'un des jeunes gens, M. Leroux. Mais le second d jeune homme, M. Joseph Lemarie, 20 -ans -une jeune fille, Mlle Marie Huet, 20 ans, dactylographe à Indret et la fillette de huit ans, sa cousine, se sont noyés sous les yeux de leurs camarades. Les trois cadavres n'ont pu.. être repêchés que ce malin..• La cause du naufrnge do la barque doit Olre iillriiméc à la chaleur, qui avait disjoint les planchés: do la roque.

Un accident sans gravité à la gare de l'Est La Compagnie des Chemins de fer de l'Est nous fait communiquer la note suivante

« Le train (40) 30, venant de Bâle et d Epinal, entrant à Paris à 14 h. 20, a heurté légèrement un butoir. ̃

» Par suite de l'arrêt brusque qui en est résulté, un certain nombre de voyageurs qui se préparaient à descendre ont été bousculés et ont reçu des contusions sans gravité. Ils ont regagné leur domicile après avoir été pansés par les médecins de la Compagnie accourus aussitôt. Seule, une voyageuse a été, par précaution, mise en observation à l'hôpital Lariboisière.

» Les ingénieurs de la Compagnie et les autorités administratives font une enquête. »

GAZETTE DES TRIBUNAUX

Le rejet du pourvoi de Gorguloff II y avait longtemps que la chambre criminelle de la Cour de cassation, présidée par M. Bourgeon, n'avait vu une telle affluence. La partie de la salle réservée au public comptait quelques dames qui étaient venues s'asseoir au banc des avocats des touristes qui avaient suivi les journalistes, et quelques curieux qui avaient bravé la chaleur pour entendre des discours.

M. l'avocat général Claudel était venu suivre les débats au nom du Parquet général Mc Henri Géraud est présent et cause avec ses collègues, M" de Lapanouze et Rouvière.

L'audience débute par la lecture du rapport de M. le conseiller Le March'Adour, qui discute point par point les deux moyens de cassation soulevés par le pourvoi.

Le premier a trait à la notification qui fut faite au prévenu de la liste des jurés et du conseiller qui présiderait les assises cette notification portait le nom du conseiller Pittié or, ce fut le président Dreyfus qui présida, assisté des conseillers Barnaud et Villette et du suppléant Peyre or, lorsque fut établi le rôle des quinzaines d'assises, c'était M. Barnaud qui devait présider la première quinzaine, et M. Pittié la seconde, celle où devait être jugé Gorguloff ce fut M. Barnaud qui vint assister le président Dreyfus cette substitution, qui provient de convenances personnelles, cache-t-elle, comme le suggère la défense, une pression sujette :i caution ? Non, répond le rapporteur, et il cite lies précédents, des textes qu'il serait trop long d'énumérer ici. 0

Le conseiller Le March'Adour examine le second moyen, qui est plus ardu et peut donner lieu à une sérieuse controverse. Doit-on considérer l'assassinat de Paul Doumer comme un crime politique ? Si oui, il doit bénéficier de l'article 5 de la, Constitution de 1848 qui abolit la peine de mort. Le rapporteur le considère comme un crime de droit commun que son caractère politique ne peut rendre passible d'une autre peine que celle de la mort, et le conseiller rappelle l'assassinat du président Carnot, le geste de Vaillant jetant une bombe à la Chambre des députés, crimes politiques aussi, qui furent jugés comme délits de droit commun et entraînèrent la peine de mort. A grands renforts de textes et d'articles de lois, d'exemples pris en France et à l'étranger, le rapport conclut au rejet du pourvoi.

Maintenant, c'est au tour de M6 de Lapanouze à répondre à M. Le March'Adour et à réfuter son ripport il le fera avec les mêmes arguments, les mêmes textes dont s'est servi le conseiller, ce qui démontre qu'on fait dire aux lois et décrets ce que l'on veut.

Sur le, premier moyen, l'honorable défenseur, auquel son second, Me Bouvière, qui a écrit le contrerapport, passe les documents, démontre que la substitution malheureuse du conseiller Barnaud au conseiller Pittié est une faute qui entraîne le rejet du pourvoi, un vice de forme dans l'acception du mot, et que l'opinion publique a le droit de se demander si le choix de M. Barnaud ne constitue pas une pression. Et M" de Lapanouze de triturer les textes sur lesquels s'appuient le rapport et de prouver qu'ils détruisent la thèse de l'accusation. Mais où la défense paraît avoir beau jeu, c'est d:;ns le second moyen soulevé. Le crime de Gorguloff est-il un crime politique ? Oui, purement' politique, uniquement politique. Le législateur de 1848, comme celui de 1850, comme encore celui de 1927, a bien délimité le caractère du crime politique. Si M. Doumer n'avait pas été président de la République, Gorguloff ne l'aurait pas tué. L'avocat fait état de l'intervention du sénateur Valjîer dans les débats dé la loi de 1927 il cite des exemples, parle, lui aussi, de Vaillant et de Caserio Santo. qui n'ont pas introduit de pourvoi; '1 ce qui a dispensé la Cour de cassation de donner} 'on avis. Il faut casser le verdict de la Cour d'assi- ses de la Seine et porter l'affaire devant un autre

jury. '.••̃ al\tr, e,11

îil; le procureur général Màtfer, de la Cour de cassation, prend le dernier, la parole d'un ton grave, il regrette que justice ne soit pas encore faite et que l'assassin n'ait pas expié son horrible for- t fait. Pour la troisième fois nous entendons parler ̃«es conseillers Barnaud et Pittié, du .président Eugène Dreyfus. Le procureur reprend les arguments du rapporteur et les appuie de toute la force de son autorité.

Quand il aborde Je second moyen, le crime politique, c'est pour flétrir avec énergie ce délit qui est de droit commun et auquel on attribue un caractère exclusif de politique pour sauver, non pas un principe, mais une tête., pour éviter à un .misérable le châtiment qu'il mérite, et nous retombons dans les textes et les pensées des législateurs, ce qu'ils ont voulu désigner par délits, politiques.. v

bES JEUNES AMiEPJffiS 111) GA|¥IP DE ORftïEIIi ̃̃̃•̃ ^v :̃•-• Jt k

Le 3 août, les rues de la capitale, de la gare de l'Est à la gare d'Orsay, étaient mises en émoi, de très bon matin, par les accents aigres d'une musique de fifres qui entraînait derrière elle, à la mesure de ses airs militaires, plus de sept cents enfants .allemands. Cette petite armée ;quittait un train qui ̃lîaménait de Berlin et allait en prendre, un autre qui allait la conduire à Juvisy. De Là, à pied, elle gagnait Draveil et montait en quelques heures un camp de vacances en plein air.

La presse de gauche a mené depuis; autour de cette organisation, un certain tapage, si insolent, qu'il convenait de nous renseigner et de découvrir ce qui se cachait sous des apparences inoffensives.

Parmi les tentes pointues

Nous nous sommes donc rendus à Draveil. Dans le matin clair, sous le chaud soleil, le camp nous est apparu de loin sous un aspect sympathique. Sur un terrain plat, en bordure de la route et d'une sorte d'étang d'eau claire, les Fouilles, dérivation de la Seine dans des carrières désaffectées, une forêt de tentes dressait vers le ciel ses pointes aiguës. Mais nous devions bien vite nous rendre à l'évidence et comprendre.

Dès l'entrée, la note est donnée. Ici, dit une pancarte monumentale, c'est « la République des Enfants », c'est'le camp'« « Solidarité »;

Nous pénétrons dans l'enceinte. Le camp sous ses soixante dix tentes groupe près de mille campeurs. Il y a là les sept cents enfants allemands dont nous parlons plus haut, un peu moins de deux cents Français, quelques Suisses, quelques Belges, quelques Anglais.

Ils sont répartis en quatre « villages » circulaires, qui laissent entre eux une vaste esplanade où se dérouleront des fêtes de gymnastique ou autres réunions. Ils sont dix ou quinze par tente, sans distinction ni de sexe, ni de nationalité, ni d'âge, dans la plus stricte « co-éducation ». Ne faisons pas de réserves ce n'est pas notre but aujourd'hui sur certaines promiscuités. Oublions que des jeunes gens de quinze ans se trouvent ainsi à dormir au-

près de petites filles. '̃*< r

C.i'lU' vie champêtre durera cinq semaines et uçs les premiers jours, l'organisation en a été réglée dans ses plus petits détails. Nous avouons que nous avons reconnu des méthodes allemandes, d'ailleurs toutes militaires, dont on ne peut nier certaines qualités.

Latrines, douches; réfectoire, infirmerie, tout fonctionne parfaitement et l'on est heureux de voir les enfants vaquer aux travaux du matin dans une atmosphère de gaîté. L'emploi du temps est le suivant

7 heures, lever, vingt minutes de gymnastique, toilette, petit déjeuner. Ensuite travaux tels que nettoyage des vêtements, des tentes, aménagement du camp, réparation aux abris.

11 heures, appel, sorte de « rapport » comme à la caserne.

Dans une: péroraison éloquente, le procureur général invite la chambre criminelle à faire son devoir et à rejeter le pourvoi.

A 15 h. 15, la chambre entre en délibérations. Elle y restera une bonne heure. On suppose qu'il v a du tiraillement. Pas du tout mais c'est la rédaction dtftexte de l'arrêt qui est laborieuse. Pendant ce temps, dans la salle des audiences, MI Géraud et l'avocat général Gaudel ont une conversation macabre. Les médecins qui ont déclare Gorguloiï fou veulent en avoir le cœur net ils demandent'l'autopsie du cadavre, et comme M. Gau(tel déclare que Gorguloft\.ne lui appartient plus quand Deibler en aura pris possession. M0 Geraud annonce quel si on refuse cette satisfaction aux maîtres de \i Faculté, Mme Gorguloff emportera le corps en Suisse, où se fera l'autopsie.

Avant, un dernier effort sera tenté l'épouse demandera la revision du procès de son mari. Après une heure de délibérations,, la chambre rentre dans la salle des, séances. L'audience est rouverte et le président Bourgeon lit l'arrêt, qui est très long dans ses attendus, lesquels peuvent se résumer ainsi

Sur le premier moyen, la procédure est déclarée régulière.

Sur le second moyen, la peine de mort a été légalement appliquée.

En conséquence, le pourvoi de Gorguloff est rejeté. f

En apprenant l'arrêt de la chambre criminelle, Mme Gorguloff a écrit au garde des sceaux pour lui demander la revision du procès de son mari, en se basant sur la plainte en faux témoignage contre le cosaque Lazareff.

Le doyen des juges d'instruction, M. Lapeyre, a exigé une caution de six mille francs pour suivre la- plainte. Gorguloff a aussitôt adressé au procureur de la République une demande d'assistance judiciaire.

jpplUB LE RECORD MONDIAL AÉRIEN DE DISTANCE EN LIGNE DROITE

L' Antoine-Paillard de Mermoz et Mailloux, venant de Villacoublay, est arrivé hier au Bourget, à 18 h. 4, pour commencer dès aujourd'hui une série d'essais en charge. Puis, il se rendra à Istres, d'où il prendra le départ pour tenter de battre le record du monde de distance en ligne droite en direction de Buenos-Aires, distante de 10.800 kilomètres de la France.

C'est vers le 13 septembre, si le temps le permet, qu'aura lieu le départ. A ce moment, le monoplan tango, qui a 80 m2 de surface portante et un moteur de 700 chevaux tournant à plus de deux mille tours à la minute, mais dont l'hélice est démultipliée de moitié, sera charge de 8,400 litres d'essence et pèsera plus de dix tonnes. Il portera donc •pendant les premières, heures de vol 126 kg, ail mètre carré de surface et. quatorze kg. au CV. ` L'AVIATEUR J A. MOLLISON

AJOURNE SON RETOUR

A Saint-Jean (Nouveau Brunswick) l'aviateur anglais 3. A. Mollison a été hier fêté par la,municipa-

lité. .-••'̃;

II comptait partir dans la journée pour Montréal, puis New-Y^rk mais devant le brouillard intense qui règne sur la région, il a- décidé de ne pas se rendre à Montréal et d'aller aujourd'hui directement à Xe>v-York.

Selon .certaines informations, Mrs Mollison dey-rait aller rejoindre son mari A New- York mais l'aviateur a déclaré qu'il avait demandé à sa femme de ne point mettre son projet à exécution, car il compte repartir de New-York vers Londres avant la première arrivée d'un bateau d'Angleterre. Par ailleurs, Mollison déclaré que c'était là la dernière tentative contre uij record aérien, qu'il réalisait.

Il compte désormais poursuivre sa carrière dans l'aviation, en en restant dans les cadres habituels. La municipalité new-yorkaise prépare en l'honneur de J. A. Mollison une grande réception. Arrestation d'un voleur sacrilège

Rome,. 20 août. La police a arrêté l'auteur d'un vol sacrilège qui avait été commis le 7 courant, dans une petite chapelle de, l'Institut des Sœurs du Sacré-Cœur, à la Trinité-des-Monts, contiguë à l'église de ce nom, construite par Charles VIII en 1494 et restaurée par Louis XVIII,

''lï

11 heures 30, déginer, suivi d'une heure de sies-

te, puis classes deœnse, de chant, de travaux manuels. Quand la cfilleur est tombée, promenade, excursions aux environs.

A 19 heures, diner. A 21 heures, coucher, à 22 heures, extinction des .feux.

Yie. saine, "en vérité, poulie corps, mais. pour l'es-;prit ? Et c'est là que nous devons protester. Sous le signe du rouge

Nous sommes au camp « Solidarité », sous le signe du rouge. De loin, dans l'air calme, nous n'avions par remarqué, les, drapeaux. Ils se sont déployés au premier vent, pour notre édification. Notons pour être exacts, les drapeaux des nations représentées au camp, de dimensions discrètes, hissés en haut de mâts de six mètres. Mais au centre de chaque bouquet de- drapeaux, flotte, orgueilleux, un immense étendard du plus beau rouge. Il serait séditieux si, l'on n'avait eu l'habileté d'écrire dessus, en lettres bien faites pour n'être pas lues, le mot « FREUNDSCHAFT » (camaraderie). Un des « villages » est décoré de petits rubans rouges accrochés à des ficelles, en grand nombre, qui montent toutes à l'assaut d'un mât lui-même surmonté d'un oriflamme'rôugè?

Le secrétariat dans 'lequel nous trouverons les services administratifs", simple baraque en planches, s'appelle la « centrale rouge » ou « ROTE CENTRAL ». Pourquoi ? Faisons le tour. Sur l'une des faces de la baraque^ nous verrons s'étaler la plus large des affiches q»!à éditées le quotidien socialiste de M. Léon Blumfl

De plus, partout, partout, cent fois répété, sur des pancartes, sur des tentes, sur des planches dressées, en long ou jj,n hauteur, le mot « Soïidaritœt » que vous comprendrez sans peine. Enfin, nous sommes passés sous une large banderole qui, supportée jjaf ses mâts, veut être comme un arc de triompher 6n y vèït une mappemonde. malhabilement dessinée. ÊHë'yà de la France à la Chine. En haut et en bas cette inscription bilingue :'•̃̃'̃

» Prolétaires de tous les pays, unissez-vou& s.^Et, pour frappe* les espriteasans doute, -deux >«»proléi taires » de chaque côté, de la carte brandissent des drapeaux rouges et l'un une faux presque une e faucille l'autre un marteau.

On se demande ce que peuvent y comprendre les enfants. La « propagande » est a l'œuvre!

:iis v ;.t f<r: .•

Avec ,tsu3ç<I

'>,

Nous avons intëi*rôgé des enfants. Ils sont contents, sans souci, bronzés,' heureux. Ils se nomment les « Faucons » èoMne tous ceux qui sont affiliés à l'association internationâlè'ides « Amis des Enfants ». D'ailleurs, iune pancarte éclaboussante de rouge (encore!) le-^t « Plat, die Fallcen kommen ». (Place! les Faucons arrivent).

Le drapeau de cette organisation est rouge (tou-

Instruction è

'̃̃;̃* Education

Au moment où le congrès- mondial de la Ligue internationale pour /'Education nouvelle achève ses travaux, il est intéressant de signaler l'article consacré par la revue Pour l'Ere Nouvelle à quelques institutions françaises de ce tifpe.

Dans l'article de notre confrère, il est principalement question de trois d'entre elles, installées aux portes da Paris, et dont il est^ainsi [<irilc de vérifier, le fonctionnement.

Ces écoles, dues à l'initiative privée, ont été organisées selon le système éducatif de la doctoresse Montessori, dont nous avons parlé ù différentes reprises. Leur succès est un argument que font valoir les promoteurs de cette méthode d'enseignement. L'expérience, qu'elles servent à illustrer, remonte à peine à quelques années, et s'il est équitable d'en 'convenir, il faut cependant faire remarquer que non seulement les trois institutions décrites par notre confrère se développent selon une constante, mais que c'est aussi le cas de celles qu'il n'a pas nommées.

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jours!). Une bande bleue l'entoure. Il porte en son centre un cartouche bleu sur lequel se découpe un aigle pourpre. Cet insigne, nous le retrouverons sur des brassards, des maillots de laine. Nous n'entendons presque que de l'allemand. Pensez, ;une telle majorité! Ce qui nous donne .plus de plaisir à percevoir parfois, rarement, l'accent d'un Bordelais ou d'un Lillois pur sang. Les campeurs s'occupent à étendre leur linge, à sabler des allées. On nous a dit qu'ils ont le ridicule voit ses limites reculées! élu un « parlement » Des petits garçons, des petites filles, ont fait parmi leurs camarades c'est le mot de rigueur ici, cent fois entendu une vraie campagne électorale.

Nous voulons le café plus sucré.

Nous voulons des promenades plus souvent. -T- Nous voulons. ̃?-

Comme de vrais candidats députés.

Le docteur Lowenstein, député social-démocrate au Reichstag, qui dirige le camp, a voulu faire l'éducation politique de ce petit peuple. Des enfants au soleil ne doivent penser qu'à jouer. A douze ans, voter! On veut croire que l'idée ne fut que naïve.

Les moyens financiers

Mais une question nous brûlait les lèvres et nous avons rejoint spécialement, pour la lui poser, la personne qui fait fonction de directrice. Le camp coûte un joli denier chaque jour. Mille bouchés' dévorent à belles dents, surtout quand.il 1 s'agit de nourrir de jeunes corps en plein essor. Les enfants, avons-nous appris, paient chacun dix francs par jour.: De plus, la C. G. T., des municipalités socialistes ont envoyé des subsides. La cuisine se fait dans la cantine scolaire de Draveil « obligeamment prêtée »: L'association des Amis. dés Enfants, qui n'existe que dans les pays de langue allemande, a fpurni tout le matériel. ̃ Beau geste, allez-vous dire. Peut-être; mais le direz-vous encore lorsque vous aurez appris qu'a cette même association, pour qu'elle organise de pareil-, coups, le Syndicat français des instituteurs a envoyé un chèque de la coquette somme de 150

mille francs?

Les jeunes moniteurs sont, pour quelques-uns, des instituteurs français, des militants du parti socialiste.

Ne devons-nous pas être scandalisés de cette largesse dont la plus grande part va ̃ à des enfants allemands? Ne devons-nous pas, nous tous, d'abord; Français, songer aux enfants français, aux petits de nos ouvriers réduits au pain sec par le chômage ? Beaucoup sont contraints, au lieu d'aller au grand air, de passer l'été dans'des taudis. « Camaraderie », très bien, mais quand elle ne se fait pas, par delà les frontières, aux dépens de ceux nés d'un même sang.

Et puis, une question. Aux frais de qui voyagent sur nos réseaux les' campeurs?

LA SAIS O N

D'EVIAN-LES-BAINS. Le sultan du Maroc à Evian. S. M. Moulay Youssef, accompagné du jeune prince héritier Moulay AI Hanam, est arrivé à Evian, cù il résidera quelques jours. De brillantes fêtes ont été organisées en son honneur. Vendredi soir, le sultan et son fils ont assisté à un magnifique feu d'artifice tiré dans lés jardins du Casino à l'occasion de l'inauguration du grand tournoi international de danse organisé pour l'attribution de la Coupe de Figaro. Trentç couples concurrents,, représentant onze nàtioris,_pnt pris part aux pre-' mières éliminatoires de fox-trot. Le jury, présidé par le commissaire généfaîndû tournoi, M. Marc Dubu, et composé de Mmes Armbruster, Mouls, Pujos, du Coudray et A.-J. Chauvet, de MM. les professeurs Emile Falk et Marc Falk, et de MM. Ree et A.-J. Chauvet, a proctemé les résultats suivants Prix d'honneur, ex œquo M. et Mme Paul Barelli (Français), M. Pierre Amaudruz (.Suisse) et Mlle Fernande Piaggo (Argentine) i" prix M. Léo Carmona (Français) et Mlle Alice Bosterlitz (Suisse).

Dimanche soir, le sultan et sa suite, après avoir pris part au dîner de gala du Casino, assisteront au bal au cours duquel seront disputées les dernières éliminatoires de boston.

Toutes ces manifestations, favorisées par un temps idéal, sont suivies par une foule considérable et enthousiaste. Marc Dubu.

De MONTE-CARLO. La vie mondaine accélère son rythme à. Monte-Carlo. A côté des « parties » au Casino d'été et 'au Beach, les réceptions dans les villas se rriultip'ient. Les arrivées se font également de plus en plus nombreuses, et parmi ces dernières, nous avons relevé.: Le duc de Marlborough, qui, après sa cure d'Aix-lesBains, vient d'arriver à Monte-Carlo et est descendu à l'Hôtel de Paris ;la duchesse d'Harcourt, descendue à l'hôtel du Beach sir Percy Loraine, descendu au New BeaCh Hôtel M., Armand Bernard, l'excellent artiste français de cinéma, descendu avec sa mère au Grand Hôtel .Terminus, etc. ̃ ̃̃̃̃ ̃̃

LA MUSIQUE FRANÇAISE A SALZBOURG

La saison de Salzbourg a donné lieu à deux manifestations de musique française. La première non prévue au programme eut pour cadre la cathédrale, le maître Widor exécuta à l'orgue quelques-unes de ses compositions, au milieu de nombreux artistes saisis par la perfection et la magistrale aisance de son jeu.

Quelques jours après eut lieu le « festival de musique française du temps présent ». Philippe Gaubert, qui marqua, à l'Opéra de Paris, une prédilection particulière pour lés chefs-d'œuvre wagnériens, est venu cette fois faire entendre uniquement la voix de nos compositeurs. Il reçoit le chaleureux accueil d'une salle élégante les Français y sont largement représentés à son apparition au pupitre du Mozarteum où vont se succéder, dans les concerts ultérieurs, les premiers chefs germaniques Richard Strauss, Bruno Walter, Clemens Krauss. L'audition débute par La Tragédie de Salomé, brillamment exécutée par la Philharmonique de l'Opéra de Vienne elle vaut un vif succès au chef d'orchestre qui désigne, aux applaudissements du public, l'auteur, M. Florent Schmitt, présent dans la salle. Après une limpide interprétation de la Péri de Dukas, c'est le Prélude à î'après-midi d'un faune, où notre Debussy a réussi cette gageure de rendre la sensation avec un pinceau. immatériel. Et voici un de nos virtuoses, Al, Jacques Thibaut, qui joue avec l'orchestre la Symphonie espagnole de Lalo, dont iltraduit mer^veine la fraîcheur de coloris il est l'objet de vives ovations pour la verve étincelante dont il fait preuve dans l'exécution du rondo. Ce beau programme ne pouvait être mieux scellé que par un diamant de Ravel Daphnis et Chloé eut la même fortune que les oeuvres précédentes.

Ces quelques lignes,. auxquelles il faut joindre la mention du succès que vient de remporter ici une artiste de l'Opéra de Paris, Mme Ritter-Ciampi, dans L'Enlèvement au Sérail, suffisent à marquer l'ampleur de l'accueil réservé à nos maîtres et à nos interprètes dans la cité de Mozart. L'Opéra de Vienne continue les traditions de courtoisie et de large sympathie qu'avait inaugurées le regretté Franz Schalk. Et c'est avec une fierté légitime que nous avons retrouvé sur les bords de la Salza.ch, à l'adresse de nos artistes, un écho de l'immense enthousiasme avec lequel Paris accueillit toujours ce messager du « divin enchanteur ». Henri Rebois.

La Vie_Religieuse j Mgr Brunlies a été sacré hier

Mgr Brunhes, évêque de Montpellier, a été sacré hier, en la cathédrale de Dijon, par Mgr Petit de Julleville, évêque de cette ville, assisté de Mgr Fik Ion, évêque de Langres, et de Mgr Delay,é.yê,(jj»e U? tulaire de Peptis. Le cardinal Maurin, archevêque de Lyon; primat des Gaules, présidait la cérémonie, entouré de .plu* sieurs archevêques, évêques et prélats. v J ̃ j', On remarquait la présence de la famille de. Mgr Brunhes, de MM. Georges Goyau, de l'Académie, française Guibal, ancien député, etc. --̃̃̃̃ ̃̃> La cérémonie se déroula au milieu de 1 attention générale. Depuis plus de trente ans, aucune consécration épiscopale n'avait eu lieu à Dijon. Aussi les fidèles sont-ils accourus nombreux pour admirer les cérémonies liturgiques et prier aux intentions du nouvel élu.

A Lourdes

Le docteur Vallet, qui préside le bureau des constatations à Lourdes, a résumé ainsi, au cours d'une interview, les travaux de vendredi Deux cas avaient été présentés l'un, en l'espèce la guérison de Mlle Argent, d'Angoulême, a" été retenu à" l'Unanimité, sous réserve de la présentation de certificat constatant l'existence, des lésions avant le départ pour Lourdes en 1931. Guérison .très nette, qui avait été examinée déjà il y a un an, mais qui, selon la .loi que s'est fixée le bureau des constatations,.devait être de nouveau étudiée avant confir- mation dé la guérison. L'autre cas n'a pas été ..retenu jugement également rendu à l'unanimité. Au début de l'après-midi de vendredi, les évêques et les.pèlerins ont envoyé un télégramme de filial attachement au Saint-Père.

.i- La persécution en Russie

L'Osservatore Romaiio donne des nouvelles la persécution religieuse en U.R.R. S.

Il affirme. tenir de bonne source qu'un nouveau décret a~ été pris au printemps dernier afin de faire disparaître, dans tous les territoires soviétiques, tous les cultes religieux. Ces décrets, que les journaux soviétiques n'ont pas « ouvertement promulgués », ont été expédiés cependant à tous les comités exécutifs de Russie.

Toutes les églises, chapelles et maisons de prières doivent être k (iquidées le 31 décembce 1933 au plusHard. A cette date, des mesures seront prises pour fixer le nombre des lieux de prières qui pourront 'encore être tolérés pendant une certaine période. Les deux millions de catholiques de Russie ne disposeront plus alors que de vingt églises, dont

huit à la disposition îles c.itholiques allemands.

Intérim;;)

LE MARTYROLOGE

DE NOTRE AVIATION MILITAIRE

•Beyrouth/ 20 août. Le pilote Hennequin et le capitaine Almy, qui avaient été très grièvement blessés dans l'accident d'hydravion survenu pendant l'amerrissage à Beyrouth le 13 août, sont décédés à l'hôpital de cette ville ce matin, à 2 h. 45 et à 4 heures respectivement.

L'état des deux autres blessés, Tétard et Guerrin, continue à s'améliorer. Casablanca, 20 août. Un avion militaire s'est écrasé sur le sol à Ouarzazat. L'adjudant Letellier st le sergent pilote Petitot qui le montaient ont été tués sur le coup.

De DEAUVILLE. Galas. La direction des Ambassadeurs renouvelle chaque soir son programme. Et quel éclectisme dans le choix de la décoration et des divertissements. Mettant à profit le regain de faveur de l'époque 1900, Jean-Gabriel Domergue ressuscita; certain soir, lés premières bicyclettes, les premières autos, avec les modes, la musique et les danses du temps où Loubet et Fallières régnaient paisiblement sur une France paisible. Pour céder à la fantaisie du peintre organisateur, on abatt'it sans -piHS~une tinqua 'Ùtàiqe -d%rbres vigoureux pour orner la salle des Ambassadeurs. Leurs branches chargées de feuilles encore vivaces étendaient sur les dîneurs leur fraîche verdure.

Jean Collin symbolisa Les Fleurs du mal par une décoration subtile, compliquée, paradoxale comme la nature et le talent de Baudelaire. Nous eûmes ensuite quelques bons numéros genre cirque Médrano. Et voici qu'après le Gala Bleu, Van Dongen nous donna samedi un Gala Blanc. La salle, fleurie d'arums et de lis blancs, formait un cadre presque nuptial aux robes blanches des ̃ vedettes, et des dîneuses. La Charité. Elle prend ici toutes les formes du luxe pour mieux s'exercer. La Société de secours aux blessés militaires (Croix Rouge française), présidée par la comtesse de Viel-Castel et le comte Guy de Dampierre, organise une soirée de gala qui sera donnée dimanche prochain au théâtre du Casino de Deauville, avec le concours de Mme Madeleine Renaud et de M. Pierre. Bertin, de la Comédie-Française, de Mlle Binois et de M. Jean Siry, de l'Opéra.

M. André de Fouquières, de son côté, prépare une grande fête au bénéfice du Dispensaire de l'Orphelinat de Deauville, qui sera donnée le 23 de ce mois, dans la. salle des Ambassadeurs, avec le concours de quelques femmes du monde du vrai et de la jeunesse des ciubs de la Côte. Cette fête dépassera, paraît-il, en élégance tout ce que l'on a vu jusqu'à ce jour. Il ne pourrait en être autrement avec un organisateur que la renommée ̃ kJ consacré depuis longtemps arbitre des élégandesL On parle ïïë'ïableaux ressuscitant les fastà ët les perruques du temps de Louis XIV, -de figures de, cotillons qui eurent autrefois tant de succès et que M. André de Fouquières mènera, nous n'en doutons pas, avec le même entrain que dans sa toute jeunesse, car il est de ceux que les années n'atteignent pas. Présages heureux.' Les ouvreurs de portières, txf livrée, se sont coiffés de casques coloniaux les chevaux de fiacre car il y a encore des fiacres à Deauville, comme au temps de M. de Morny ont de nouveau ia tête encapuchonnée ou surmontée d'une petite ombrelle à franges. Le soleil du Midi se déplace. II est à Deauville. Savourons ce temps merveilleux. Car, comme écrivait Horace « Savons-nous si le jour que voici aura son lendemain ? Camille Duguet. De PLOMBIERES-LES-BAINS (Vosges). M. Edouard Herriot, président du Conseil, venant de Metz et allant à Lyon, a fait étape à Plombières, au Grand Hôtel. M. Paul-Boncour, ministre de la guerre, de retour, mardi, du Loir-et-Cher, a repris sa cure thermale. Le temps magnifique favorise les excursions dans les montagnes: vosgiennes, au pittoresque 'si varié. La cérémonie traditionnelle du 15 août a valu à Plombières., une affluence considérable qui a pris plaisir à voir se dérouler dans la nuit, au flanc de la colline, dans les -méandres des sentiers, les mille points d'or des cierges de la' foule qui s'acheminait vers la 'terrasse brillamment illuminée où trônait, dans un nimbe éblouissant, la statue de la Vierge. v ̃ ̃ ̃ '̃̃ ̃̃̃̃ '̃' Parmi lés hôtes récemment arrivés ̃̃ ? Professeur Lignières, M/. Poulaine, Mme Boivin-Cbampeaux, M. et Mme Thellier, amiral Drujon, M. Marcoglou, M. Dimitrouslakis, ingénieur en chef de la marine H. Charpentier, M. et Mme de Maré, Mme de Moutolin, comte et comtesse de la Chànteràyé, M. de Kerbeck, M. et Mme Loucachensky, M. et Mme Byranyée, docteur Diet-VilleneuVe, M. Passarmho, colonel Zéhi, M, et Mme Christiaens, Mlle 0. Farell, M., et Mme Cliquet de Villepréj Mme Taylor, Miss Jepsen,. M, Besobaroff, général et Mme de Callatay, M. Pezonelli, M. Mackienviez, docteur, Mme et MlleZivert, Mme Modaî, docteur et Mme Poussin, Mme' Sposito, Mme Grenanberger, docteur Billet,. M. Yordanovitdh, M. et Mme Programsky, comte et comtesse de Gastines, docteur et Mme Camton, M. et Mme d'Eturaud, Mme de La Chapelle, Mme de Monestral, Mme de Thézillat, ,M. et Mme des Cilleuls, M. et Mme Van der Mann, docteur Dimitrescu. c.,


A BON DÉPART.»

r G. de Bolvary présente 7 r

LE JEU DES DISQUES ET DE L'AMOUR Un film qui n'usurpe point son titre: il tourne rond, et ce compliment algébrique est, à mon sens, un critérium.

De fait, rien n'accroche ni le montage, ni le fin dialogue habilement doublé, (écrire, du même jet de plume, habile et dubbing, quelle soudure inédite 1)

La pardon est agréable, qu'écrivit Robert Stolz, syncopée de couplets alertes et brefs, ainsi qu'il sied à la musique de disques. Si, de la chanteuse qui prête sa voix à Marthe Eggerth, le plumage est égal au ramage, déplorons.son anonymat.

Et l'action se déroule :spus{4e signe)4çria, bonne humeur.

On affirme que la musique adoucit les mœurs. Si d'aventure vous avez balancé entre deux airs en un de ces « auditorium où se débite l'harmonie pour fous, vous aurez pu douter de la sagesse des nations, les jeunes personnes préposées aux gramophones ne sont pas, dans ce commerce. d'un commerce amené pour ma part, j'ai toujours quitté leur boutique, navré, emportant sous mon bras un morceau qu'une bonne grâce à contre-temps avait imposé à mon hésitation.

Supraphone se devait d'ouvrir une succursale à Paris, pour nous permettre de renouveler le répertoire de nos c pick-up Cnex cette firme, qui instaura de présenter ses disques chorégraphiquement, l'Opéra, qui ne nourrit pas son monde, trouverait une utilisation inespérée de son corps de ballet.

Et Terpsichore, en cothurnes, présiderait à la, vente.

'Sur cette trouvaille, le metteur en scène tnsiste, et nous séjournons si longtemps dans le magasin que nous pouvons craindre, un temps, une quasi-unité de lieu. Mais l'action se,déplace et noas suivons Marthg, Sggerth au long de sa carrière théâtrale.

Sa première », face à une salle vide, parce que la loua entièrement son amoureux, est d'une irrésistible drôlerie. Voilà, pour les admirateurs d'étoiles, un exemple à méditcr.

Mais nul -jaloux, que désespère l'hommage

̃ ̃ ̃&

HARRY GREES

L- ES R R Ê S É N T A T IONS

't, ~'H- 'M<[J<tMO~t<!H' n 7 i' .[,t'

d'un millier d'habits noirs à celle qu'il veut aimer seul, n'ira jusqu'à cet extrême dans l'exclusivisme 1 Il n'est plus d'Othello cent pour cent, et le commanditaire de la vedette enragera, économiquement, avec un billet Quinson l

S. K ï « » « t « »

Les exécutants de Dajos Bella prêtent leur concours à cette production.

L'apport d'un orchestre est une innovation récente,et heureuse aux Agriculteurs, le Danube bleu remporte un succès dont il est redevable aux tziganes de Rode.

-1t- y s 3 f e v s 1 !i Y tt

Pour peu que les films co'n'tinuent de nous donner de la' bonne musique et des textes en français, et que nous n'ayons plus à dispenser que des éloges du sirop le métier de critique va tourner à celui de confiseur. Je songe à rendre mon tablier pardon mon stylographe, pour entrer chez Boissier.

JOAN ARTHUR

Le Consortium cinématographique français présente

`_ LE GAMIN DE PARIS

Ce f ilm populaire n'est qu'amour.

Il tend, loyalement, au rapprochement des classes, de toute son intrigue naïve, d'une teneur analogue à celle des Deux Orphelines. Totor, Dédée, Lulu, le général débonnaire, sa sœur, l;intraitable comtesse, son fils Jean, le mauvais sujet, sont autant de personnages stéréotypés des romans bon marché, de ces romans dits de gare, mais, hélas si peu dans le train 7 L'atmosphère en est légère, d'emprunter son ozone aux cimes inaccessibles et nous sourions, à travers nos larmes, d'une émotion mitigée de scepticisme et de regrets.

Donnée que ne reconnaîtra ni la droite ni la gauche, que le public de quartier ne saurait, plus que celui des boulevards, prendre au sérieux, parce que, les riches et les pauvres ne sont ni aussi bons, ni méchants à ce point. Conte, imaginé par des rêveurs, joué par des enfants auxquels des artistes consacrés prêtent leur concours, en grandes personnes et pour ne les point chagriner film réduit à un sketch

joué par 'Alice Tissot et Àllibert et qui emprunte sa seule valeur à leur dialogue serré, à leur jeu impeccable, à leur parfaite diction.

Le reste, je le répète, tient de l'utopie il n'y a pas souvent place, dans les conseils d'administration, pour un général Gérard, riche de sa seule bravoure être un officier supérieur qui brigue un emploi équivaut, neuf fois sur dix, d'être un solliciteur évincé.

Et la réussite d'une Dédée,, cousette, naïve et belle, dépend davantage du choix d'un protecteur que de l'intangibilité de sa vertu. Mais souhaitons .que d'être une canaille internationale de la classe deiJ'ose Aregui pa mène, sous peu -grâce aux lois péiir lesquelles notre presse batailla au delà dé' la frontière.

-.̃̃̃ ̃̃ -Vv

Arielle, dont ce Sont 'là Ks débuts cinématographiques, est jolie sinon sage comme une image aussi .̃'jolie, certes, que les demoiselles d'Hollgwood dont unet publicité tapageuse détaille complaisamment lest, charmes. Arielle, petite fille toute neuve, qui savez si bien rire, n'avez-vous point quelque chagrin sérieux cassé. votre poupée ou laissé choir votre tartine ? Les-étoiles les vraies savent pleurer et posent 'sur les fleurs, des gouttes de rosée transparente. Petite star qui désirez dé briller, demandez-leur le secret des larmes votre visage réclame la consécration^ la douceur sans quoi une femme ne saurait être femme tout à fait et, partant séduisante -'&

De grâce, ne traduisez pas pptre peine en hoquets, en borborygmes.; ils nqus font souhaiter vous taper dans le dos et nous laissent croire que vous vous êtes étranglée avec de la salade, ce qui est, comme chacun sait, la plus douloureuse et la moins "phonôèfénique façon de s'étrangler. lf;

RICHARD ARLEN

NOUVELLES.

––x–

< EJM AMERIQUE

Le fameux chien Rin-Tin-Tin vient d'être engagé pour quatre «flims,

George Palmer Put nain, l'époux de Amelia Earhart, est nommé chef du département littéraire de Paramount.

Réunion à Vienne de 'Robert Sherwood va être porté à l'écran^avec Norma Shearer et Clark Gable. "L'

Robert Florey is tourné jïïfre Man called back, avec Conrad Nagel, dans le temps record de douze jours.

Les deux fils de Chàrlie Chaplin, Charles et Sidney, ont été engagés;Vpan i Fox-Film. Charlotte Susa et DitarParlo, vedettes allemandes, ont été engagées paie, M. G. M. Jean Harlow a épouse le réalisateur allemand Paul Bern.

John Barrymorè; Douglas Fairbanks, Richard Dix, Al Jolson, Jean Hersholt, ainsi que M. Schenck viennent d'élever une protestation dans la presse Hearst contre la décision des juges qui ont proclamé Sharkey vainqueur de Schmeling. & Marlène Dietrich va tourner un film dont l'action se déroulera au Thibet.

Les jeunes. Enrico Caruso tourne pour Universal. Les deux fils d'Ethel Barrymore, l'un de 22, l'autre de 18 ans, font leurs débuts chez M. G. M. et Arthtir Rottafel, le fils du célèbre directeur du Roxy, tourne également son premier film. Charlie Chaplin vient de confirmer son intention de tourner un nouveau film muet. & Buster Keaton ayfftA'lerminé Speak easily est parti en vacances.

Efl flliLkEJVIHGrlE

& On annonce Une nouvelle opérette Le Bien du Ciel.

Richard Oswald va tourner à nouveau un film sur la Maison des Habsbourg.

«s Ernst Busch sera lue protagoniste de SudExpress.

Les nazis ont fondé à Munich une société cinématographique, jiont la première production sera l'histoire de la formation du parti national socialiste. ̃̃;

Kate de Nagy sera une vedette Ufa jusqu'en 1934. Elle va tourner pour Cette firme Madame perd sa chemise. :;i

Carl Lamac tournera La fille du Régiment avec Anny Ondra. • ̃ âi'û :?

Les établissements Jacques Haïk présentent L'IVRESSE BLANCHE "̃̃

Nos prunelles sont éblouies, encore, de Lumière Bleue.

L'Ivresse Blanche, d'un moindre intérêt scénique, est d'une qualité photographique égale. Et ce film est un enchantement.

ÍIt 1 th.

Lennie Riefenthal, la fée des gemmes, est ici le génie de la neige et danse le ballet de l'Hiver après celui du Printemps.

Non plus dans les prés semés de gentianes où son pied s'imprime, comme celui d'un elfe, mais sur les pentes lisses où ses skis tracent, en beaux dessins obliques, une échelle pour les anges.

Autour de Lennie s'empressent des mortels que ces aériens plaisirs transforment en autant de demi-dieux du Vent.

Voltes, demi-voltes, chutes ouatées que provo-

FAY WRAY

que un saut de joie, poursuite du galant ouvrant sur le sol vierge une parenthèse. qu'un nuage discret vient fermer.

La fille et les garçons vont et reviennent, grisés de cette ivresse légère, née de l'air pur, cependant que jaillissent, de chacun de leurs envols, des plumes en neige que la nature confectionna.

w ̃̃̃̃••̃

Les Etablissements Jacques Haïk présentent LE SOUS-MARIN BLESSE s

Je ne sais rien de plus choquant que les films qui font recette en exploitant l'émotion populaire par la projection d'une catastrophe d'actualité.

Les gens se pressant à ces sortes de spectacles me semblent ces badauds qui se repaissent des accidents de la rue et n'apportent, .en placb'd'iine aide efficace, que leur malsaine

curiûsïfé} '•'•̃'̃• »'̃'̃̃•̃-̃ ̃'

De même que La Tragédie de la Mine eût été insoutenable après un récent coup de grisou, Le sousrmarin blessé doit affronter l'écran avec un retard décent.

Il est des deuils de cour et des deuils nationaux, et des morts qui commandent le silence les Etablissements Jacques Haïk sont bien ins-

.«MAUVAISE ARRIVÉE

MAY MAC AVOY ~`

pirés d'attendre, pour la projection de ce film, que la France ait essuyé ses larmes.

Et la presse assista, seule, à cette présentation, respectueusement, comme au port d'armes.

s k .••••••••• ̃•̃̃

Fantomas ou Frankenstein sont de macabres fantaisies qui font qu'on tremble, sans conviction si d'aventure, en en sortant, vous vérifiez la solidité de votre serrure ou regardez sous votre lit, c'est nerveusement, sans plus. Mais cette mère qui berce un orphelin, ce père chenu qu'un destin anormal condamne à survivre à son fils, c'est de l'histoire de France contemporaine.

Et le film anglais a cette cruauté de nous montrer un océan clément qui gracie ses victimes, alors-que dorment, dans les eaux bretonnes, les petits gars du Prométhée.

Film doublé ici, ce mot emprunte au drame d'hier un sens tragique les morts français sont doublés, effectivement, par des survivants britanniques.

Film sincère, nuancé avec mesure d'héroïsme simple et de défaillances sans lâcheté. Men like thèse des hommes comme ceux-là, notre flotte en abonde, et je pense à Pierre Benech, alors licutenant de vaisseau, qui eut, en vue de Toulon, ce mot rude, à la Jean-Bart Une manœuvre trop rapide ayant fait que l'eau commençât d'envahir le bâtiment, Pierre Benech, voyant son second pâlir, l'apostropha Que mesurez-vous, X. ?

Un mètre soixante-quinze, commandant. Moi, un mètre quatre-vingts. Tant mieux, vous. claquerez. avant moi

Et l'officier de se reprendre, et le sous-marin d'émerger. »,

La Rade: une flottille de submersibles aux noms de gemmes y repose, toute grise, près du quai dore, veillée par les morts du Liberté. Je n'en vois jamais une unité franchir la passe sans frissonner, sans imaginer Max Laubeuf, qui se repose, le soir venu, en sa maison du Cap-Brun, d'avoir forgé pour son pays ce terrible instrument de gloire.

Et remercie Dieu, lorsque sif fle un bâtiment regagnant sa base, que les salues crépusculaires ne saluent, ce soir-là encore, que des vivants 1. Jean Laury.


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En raison de l'affluence des demandes de places d'autocars reçues, les Chemins de fer d'Alsace et de Lorraine prient instamment les touristes qui. tiennent à effectuer leur voyage à une date déterminée de bien vouloir retenir leurs places au moins huit jours à l'avance à son agence, où il leur sera donné toutes les indications complémentaires utiles.

L'agence assure également la location des places ordinaires et de luxe dans les trains au départ de Paris.

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Les prix des billets, qui sont délivrés sous condition d'un parcours total (retour compris) de 50 kilomètres au minimum (ou taxé pour cette distance) comportent, pour chacun des trajets d'aller et de retour, une réduction de 40 0/0 sur le prix des billets simples. Les enfants de 3 à 7 ans paient la moitié des prix ainsi fixés.

En outre, il est accordé aux voyageurs qui prennent leurs billets à l'avance, une réduction complémentaire de 10 0/0 sur les prix, calculés comme il est prescrit ci-dessus.

Los hillets sont valables à partir du samedi matin (ou mafin de yeille d'un jour de fête légale) jusqu'au lundi (ou lendemain d'un jour de fête légale) à 24 heures. Lorsque le samedi est un jour de fête légale, les billets sont valables à partir du vendredi.. matin, et lorsque le lundi est un jour de fête légale, les billets sont valables jusqu'au mardi, à 24 heures.

Le coupon d'aller doit être utilisé, au départ, à la date qui y est portée; toutefois, le voyage ne peut être commencé, à l'aller, les deux derniers jours et, au retour, les premiers jours de la validité définitive ci-dessus.

Le voyageur porteur d'un coupon de retour est admis dans les trains partant de la gare de retour, ou d'une gare d'arrêt, avant 24 heures, le dernier jour de la validité, même si ces trains arrivent à la gare initiale de départ après 21 heures. La durée de validité des billets ne peut être prolongée.

Sauf exceptions prévues dans les tableaux de la marche des trains, les porteurs de ces billets sont pas admis dans les trains rapides.

Sont seuls admis comme bagages, les objets à l'usage personnel des voyageurs ou de leur famille, tels qu'ils sont définis à l'article 8 des Tarifs généraux de grande vitesse. Sont, toutefois, exclus tous les objets destinés au commerce, ainsi que les finances, valeurs et objets taxés ad valorem.

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Il est rappelé que la durée de validité des billets d'aller et retour n'est pas augmentée du fait de ces arrêts.

Pour tous renseignements complémentaires, s'adresser aux gares et bureaux des grands réseaux, ainsi qu'aux agences de voyages..

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Je m'en fus cette semaine du côté de la Seine où je savais rencontrer, quai des Or- ihfèvres, un endroit rêvé pour goûter la fraî- ̃cheur du soir et une cuisine de saison. •Vous avez deviné qu'il s'agit du Vert Gãlant, règne Laurent-Bissat. Sous sa direction, voici le diner d'été qui me fut servi une tranclie de melon glacé, un enfantelet de homard froid arrosé de sauce gribiche, un- riz de veau à la casserole sur un lit de tendres épinards, une Petite poularde froide à F estragon, et pour finir, des framboises parfumées comme s'il en pleuvait. Au 'Vert Galant, c'est le moment où jamais de s'offrir du 'Champagne. Laurent-Bissat rentre d'une tournée dans les vignobles de Reims, d'Ay et d'Epeniay, et a rapporté de fameuses bouteilles qu'il vend sans le concours d'intermédiaires coûteux à des prix, dérisoires. Pour 35 francs, vous aurez un « brut !MCCKlent qui; ma foi, vous réconcilie avec la ca-

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Auberge du Vert-Galant

Dans ic calme et la fraîcheur des bords de la Seine, quai des Orfèvres, le l'erf Galant reconstruit, élégant, luxueux même, a retrouve sa voguc. Laurent-Bissat, qui fut le roi des maîtres d'hôtel, a retrouvé, lui, sa fidèle clientèle.

Un décor harmonieux, de discrets petits salons, une grande cuisine française, l'accueil de Laurent-Bissat est le secret du succès toujours croissant du sympathique et si parisien Vert Galant. u La Taverne Montmartre M. Giraud, qui préside aux destinées de la Taverne Montmartre, place Châteaudun, a doté le quartier d'un restaurant parfait où l'on est assuré de trouver matin et soir un plat du jour soigné, à côté de la traditionnelle choucroute maison qu'arrose une bière Spatenbrau Munchen, l'une des meilleures de Paris.

Le grand restaurant de la Gare de ̃•l'Est, qui s'est imposé à la faveur des gourmets par son excellente cuisine et par son prix fixe de 22 francs, offre maintenant à sa clientèle le double régal de ses apéritifs concerts, qui ont lieu de 5 à 7 sur son incomparable terrasse aux parasols d'or et dans sa merveilleuse salle.

Au Delmonico

Le grand restaurant de l'avenue de l'Opéra a été le premier à instaurer le prix fixe à prix modérés et à créer ses repas à 25 fr., vin compris, et à maintenir, comme qualité des mets et des vins, tout ce qui avait assuré la réputation de cet établissement déjà fameux.

Nulle part mieux que chez Josset, 101, rue Saint-Lazare, vous ne trouverez meilleure dégustation ni plus délectable cuisine à des prix modérés.

Café, glacier, restaurant, Josset reste 'ouvert jusqu'à deux heures du matin et est devenu, après le théâtre, le rendezvous des vrais Parisiens.

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DE LORRAINE, DE L'EST ET DU NORD Pendant toute l'année, les voyageurs à destination ou en provenance de l'Angleterre, qui présentent un billet anglais dit de « week-end » valable de ou pour l'un des ports de Boulogne, Calais ou Dunkerque, peuvent obtenir de ou pour Baie, Colmar, Metz, Mulhouse il Strasbourg, Thionville, Nancy-Ville et Reims, des billets comportant pour chacun des trajets d'aller et de retour une réduction de 40 0/0 siïr les prix des billets simples. Les enfants de 3 à 7 ans paient la moitié des prix ainsi fixés.

Les billets sont valables à partir du vendredi matin (ou matin de l'avant-veille d'un jour de fête légale) jusqu'au mardi (ou surlendemain d'un jour de fête légale) à 24 heures. Lorsque le samedi est un jour de fête légale, les billets sont valables à partir du jeudi matin, et lorsque le lundi est un jour de fêft légale, les billets sont valables jusqu'au mercredi à 24 heures.

Le coupon d'aller doit être utilisé, au 'départ, à la date qui y est portée;, toutefois, le voyage ne peut être commencé, à l'aller, les deux derniers jours et, au retour. les deux premiers jours de la validité définie ci-dessus.

Le voyageur porteur d'un coupon de retour est admis dans les trains partant de la gare de retour, ou d'une gare d'arrêt, avant 24 heures, le dernier jour de la validité, même si ces trains arrivent à la gare initiale de départ après 24 heures. La durée de validité des billets ne peut être prolongée. Les bagages à la main que les voyageurs peuvent prendre avec eux daus les voitures sans incommoder les autres voyageurs sont seuls admis. Toutefois, les bicyclettes, les voitures d'enfants, de malades et de blessés, et le matériel de campement peuvent être acceptés comme bagages enregistrés, mais le voyageur ne bénéficie, dans ce cas. que d'une franchise de bagages de 20 kilogrammes.

CHEMIN DE FER DE PARIS A LYON ET A LA MEDITERRANEE

Pour vos séjours de fin de saison daM lei stations thermales et climatiques Les séjours de fin de saison dans les stations thermales et climatiques des Alpes, ,lu Jura, de l'Auvergne, des Cévennes, sont des plus agréables. Au mouvement de la pleine saison succède une vie plus calme et plus douce, propice aux bonnes cures. Mais voua craignez que les frais de voyage ï-e soieT trop élevés. Ne savez-vous donc pas qu'il est délivré, pour ces stations, des billets D'aller et retour à prix réduit valables 33 jours? Ces billets comportent une forte réduction et ils permettent de revenir nu point de départ par un itinéraire différent de lehu du voyage d'aller.

Pour des indications plus détaillées, veuillez vous renseigner auprès, des -gares.

Gorenflot.

Paris-Est

Josset

Spectacles

̃̃̃-̃̃̃, ̃ ̃• ̃ ̃ ,?

LA SEMAINE DANS LES SUBVENTIONNÉS OPERA. Lundi, à 8 h. 30 Samson et gère, Le gendre de M. Poirier Vendredi, à Dalila, la Pépi Mercredi, à 8 11. 30 Thaï» 8 S. 30 Quitte pour la peur, Un ami de Vendredi, i 8 h. 30 Rlgoletto, Soir de jeunesse, Les romanesques Samedi, à Fête • Samedi il 8 heures Faust. 8 h. 30 Keroubinoa, Le duel Dimanche,

nnu>rr..c comus.mcE' t nH- s v. in en matinée, à a heures Horace, Dépit

COMEDIE-FRANÇAISE. Lundi, a 8 h. 30 amoureux en soirée 4 s h. 30 Dépit

Gringoire, On ne badine pas avec l'amour fOrCA L'avare à 8 h. 30 Le ma-

Mardi, à 8 h. 45 :L'abbé Constantin Mer- na9e forc*' L aïaPe-

c.rerll, à 8 h. 4 5 Le chandelier. Le médecin ODEON Samedi 9e? li a hpnrf»; (réoumaigré lui Jeudi 2", en matinée, à 2 heures D~ncheen

(tarif des matinées classiques): La nuit d'oc- verture) La Tour de Nesle. Dimanche, en

tobre. Le flibustier, Le Jeu de l'amour et du matinée, à 3 heures et en soirée, à 9 heuhasard. En soirée, à 8 h. 30: II était une ber- res La Tour de Nesle.

En matinée

COMEDIE-FRANÇAISE (Gut 02-2!), à 2 heures Le mariage de Figaro, comédie en cinq actes, en prose, de Beaumarchais (MAI. Dessonnes, André Brunot, Lafon, Dorlviil, M. Le Marchand, Pierre Lecomte, J.-H. Chamb.ois, Echourin, Mmes Béatrice Bretty, Catherine Fonteney, Jeanne Sully, Mary Morgan, Vera Korène).

Orchestre et chœurs sous' la direction de M. Raymond Charpentier.

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Même spectacle qu'en soirée

Porte Saint-Martin, 2 h. 30 Ambigu, 2 h. 15; Mathurins, 2 h. 45; Palais-Royal, 3 heures Sarah-Bernhardt, 2 h. 30; Théâtre de Paris, 2 h. 30; Châtelet, 2 h. 30; Cluny, 2 h 30; Comcedia, 3 heures; Déjazet, 2 h. 30-' Grand-Guignol, 3 heures; Renaissance, 3 h. 15; Studio de Paris, 3 heures; Théâtre- de Dix-Heures, 3,h. 30.

En soirée

OPERA (Louvre 07-05), relâche.

COMEDIE-FRANCAISE (Gut. 02-22), à S h. 30 Le Voyage de M. Perriohon, comédie en quatre actes, en prose, d'Eugène Labiche et Edouard Martin (MM. Croué, Ger- bault, 'M. Le Marchand. Pierre Dux, J.-H. Chamborî, Claude Lehmann, Echourin, Mmes Catherine Fonteney, Marcelle Gabarre). Dépit amoureux, comédie en deux actes, en vers. de Molière (MM. Pierre Lecomte, J.-H. Chambols, Claude Lehmann, Echourin, Mmes' Béatrice Bretty, Nizan).

OPERA-COMIQUE (Gut. 05-76), relâche. ODEON (Danton 58-13), clôture annuelle. ANTOINE (BoUarts SI -00), çiiture annuelle. -'̃̃

ATHENEE (Central 82-23 VéVôture annuelle.

BOUFFES-PARISIENS (Gut. 45-58), Clôture annuelle.

COMEDIE-CAUMARTIN (Louvre 07-36), Clôture annuelle.

COMEDIE DES CHAMPS-ELYSEES (Elys. 72-42). Clôture annuelle.

FOLIES-WAGRAM (Etoile 27-02), reiacne. GAITE-LYRIQ.UE (Archives S9-20), clôture annuelle.

GYMNASE (Pror. 16-15), clôture annuelle.

MADELEINE (Anjou 07-09), clôture annuelle.

MATHURINS (Anjou 90-00), Il t heures Prenez garde à la peinture, de M. René Fauchois.

MICHEL (Anjou 35-02), clôture annuelle. MOGADOR (Trin. 43-69), relâche. MONTPARNASSE (Dant. 89-90), clôture annuelle.

NOUVEAUTES (Prov. 52-76), clôture annuelle.

PALAIS-ROYAL (Gut. 02-50), à 9 heutes La Maison d'en face, de M. Paul Nlvoix (Géo Leclercq, Mona Doll, Hennery, Bervil, Gulllon, Jacqueline Leclerc, Jane Clairette, Fanny Clair, Frédérlgue Le Temple).

SAINT-GEORGES (Trud. 63-47), clôture annuel) e.

SARAH BERNHARDT (Arch. 00-70), à 8 h. 45: Peg de mon cœur, de Hartley Mannes. Adaptation de MM. Yves Mirande et Maurice Vaucaire (Mmes Renée Bartout, Thérèse Cernay, Simone Viovy; MM. Der1)11, Armontel, H. Monteux).

THEATRE DE PARIS (Trln. 20-44), a 8 li. 45 Fanny, de M. Marcel Pagnol. VARIETES (Gut. 09-9"2),' clôture annuelle.

ALBERT-I" (Laborde 21-49), a 8 11. 45 While Parents Sleep.

AMBASSADEURS (Elys. 43-73), clôture annuelle.

AMBIGU (Nord 36-31), à 20 h. 45 Topaze.

ATELIER (Nord 08-40), clôture annuelle. AVENUE (Elysées 49-34), clôture annuelle.

CHATELET (Gut. 02-87). a » n. 30: Nina-Rosa (Bach et Sim Viva).

OLUNY (Odéon 07-76), a. 8 h. 45 Les Gattés de l'escadron.

COMCEDIA (Trin. 10-12), à 9 h. 15: Une Jolie fille à tout faire.

DAUNOU (Louvre 36-74). Clôture annuelle.

CEJAZET (Arch. 16-80), à 8 h. 45 Lee Dégourdis de la 11e; Une nuit d'orage. FONTAINE (Trin. 10-34), relacne. GRAND-GUIGNOL (Trin. 23-34), à 9 h: Sexualité (M. Mayane).

MOULIN DE LA CHANSON (Trln. 69-67), clôture annuelle.

ŒIL-DE-PARIS (Etoile 36.-82), clôture annuelle.

ŒUVRE (Trln. 42-52), a 9 neures relâche.

PORTE-SAINT-MARTIN (Nord 37-53), à 8 h. 30: Michel Strogoff.

POTINIERE (Central 86-21), à 9 heures La Mystérieuse Lady.

RENAISSANOE (Nord 37-03), à 9 heures: La Dame. de chez Maxim.

SCALA (Prov. 08-32), clôtuie annuelle. STUDIO DES CHAMPS-ELYSEES (Elysée* 72-44), relâche.

STUDIO DE PARIS (Trln. 26-22), t 8 heures Demoiselles en uniforme. THEATRE DES ARTS (Wag. 86-03), Clôture annuelle.

THEATRE DES DEUX-ANES (Marc. 1026), clôture annuelle.

THEATRE DE DIX-HEURES (Marc. 0748) Glissons, revue.

THEATRE DES GOBELINS (GoE. 60-74), clôture annuelle

THEATRE DES TERNES (Etoile 10-41), clôture annuelle.

TRIANON-LYRICJUE (Nord 33-63). clqture annuelle.

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Notes et Informations Opéha. Demain soir, Samson et Dalila sera interprété par Mme Popova (Daiila) et M. Saint-Cricq (Samson). Le spectacle sera terminé par La Peri, dansée par Mlle Lorcia et M. Peretti.

Comédie-Française. Demain lundi, à 8 h. 15, rentrée de M. Denis d'Inès, de M. Jacques Guillène et de Mlle Marie Bell. Gringoire sera joué par MM. Denis d'Inès, Dorival, Chambreuil, M. Le Marchand Mmes Béatrice Bretty, Jeanne Sully, On ne badine pas avec l'amour, par MM. Denis d'Inès, Jacques Guilhène, Ledoux, Paul Gerbault, Echourin Mmes Marie Bell, Catherine Fonteney, Nizan.

Odéon. Après une courte clôture de trois semaines nécessitée par les travaux de mise au point des différentes installations, le Théâtre National ds l'Odéon effectuera sa réouverture samedi prochain 27 août._ en soirée. A cette occasion, le Second Théâtre Français affichera La Tour de Nesle, dont ce sera la cinquantième représentation sur cette scène. Le célèbre drame de Gaillardet et Dumas sera donné également dimanche 28 août, en matinée et en soirée.

Le Studio de Paris donnera ce soir la dernière représentation de Jeunes Filles en uniformes. Puis il affichera sa clôture annuelle. m

Le Théâtre Pigalle, transformé momentanément en cinéma, redeviendra théâtre l'hiver prochain. C'est une opérette qui constituera son spectacle de réouverture.

l R. D.

Music- Halls

Cabarets et Cirques En matinée

Même spectacle qu'en soirée 1

CASINO DE PARIS, a 2 b. 30,

FOLIES-BERGERE, à 2 h. 30.

ALH AMBRA, à 2 h. 30.

PAVILLON, à 2 h. 3 0.

LUNA-PARK, à 2 h. 30.

En soirée

CASINO DE PARIS, a 8 h. 30: Sex Appeal Paris 32, revue, avec Marie Dubas. FOLIES-BERGERE, a 8 D. 30, la grande revue Nuits de Folles, en 80 tableaux, de M. Louis l.cmarchand.

EMPIRE-MUSIC-HALL-CIRQUE, clôture annuelle.

PAVILLON, music-hall permanent. EMBASSY, Succis.

LUNE-ROUSSE, clôture annutile.

THEATRE DE L'HUMOUR, clôture an.nuelle.

ALHAMBRA, a 9 heures: attractions, cinéma (Permanent de 14 h. 30 à 19 h. 30). NOCTAMBULES, a 9 heures les chansonniers gais.

CRASY-CORNER (92. Cnamps-Eiysêes), dancing, attraetionr

CIRQUE MEDRANO, clôture annuelle. CIRQUE D'HIVER, clôture annuelle. LUNA-PARK, tous les Jours, matinée et soirée attractions, dancings, animaux polaires.

Cinémas

AGRICULTEURS (8, rue d'Athftnes), clôture ann. Réouvert. 9 sept., avec Scarfaos. ARTISTIC-CINEMA (61, rue de Douai). Mat.. 14 h. 30; soir., 20 h. 40: Côte d'Azur. BONAPARTE (place Saint-Sulpice), clôture ann. Réouvert. 9 sept., avec Scarface. AUBERT-PALACE, de 9 h. 30 à 2 heures: L'Amour en vitesse.

LES CAPUCINES, Après t'amour.

CAMEO, L'Atlantide, de Jacques Feyder (film muet). De 10 heures' à 0 h. 30. CHAMPS-ELYSEES (118, avenue des Champs-Elysées). Mat., il h. a 20 h. soir., 21 h. 15 L'Homme que J'ai tué. CINE-OPERA (32, av. de l'Opôra). Ouv. 20 sept., avec Allô! Berlin. Voici Paris! COLISEE, Quick. Mat., 14 h. 30 à 19 heures; soirée, 2t heures.

EDOUARD Vil (10, rue Edouard-VII). Clôture annuelle,

ELYSEE GAUMONT (rue Quentin-Bauchart). Clôture annuelle.

ERMITAGE (Champs-Elysées). Fermeture annuelle.

FALGUIERE, 12; rue Armand-Molssant Les 2 timides, Le Rapide 13.

GAUMONT-PALACE (place Clichy, Marc. 56-02). Perm. de 14 h. 45 à 19 h. 30: soir., 21 lH-yrftS, Marn'zelle Nitouche (Raimu). QAUMONT-THEATRE, 7, bd. Poissonnière. De 10 h. à 24 h.Le Docteur Jekyll et Mr Hyde.

IMPERIAL-PATHE, Le Roi du Cirage, de 14 heures à 24 h. 30.

LUTETIA-PATHE, mat., 14 h. 45; soir.. 20 h. 45 Shanghaï Express.

MADELEINE-CINEMA (Permanent de midi a 2 h. 30 du matin Fascination (Joan Crawl'ord, C. Gable).

MARIGNY, en exclusivité Msdchen In uniform (Jeunes filles en uniforme), film parlant allemand de Carl Frœllch, texte français adapté par Mme Colette. 3 séances: 2 h., 4 h. 30 et 9 heures.

MARIVAUX-PATHE (Perm. de 13 h. à 20 h. soirée, 21 h.) Le Monde et la Chair. MAX-LINDER, clôture annuelle.

LES MIRACLES, relâche. Réouverture, septembre.

MOULIN ROUQE CINEMA, de 14 h. à 19 h. Soirée, 20 h. 45 Monsieur Albert. MOZART-PATHE (51, rue d'Auteull). Matinée, 14 h. 30; soirée, 20 h. 45 Le Docteur Jokyll et M' Hyde.

OLYMPIA-CINEMA (Permanent de 9 h. 30 à 1 h. 30) L'Opéra de Quat-Sous. OMNIA (Permanent de 14 h. à 1 h. 30) Shanghaï Express.

PAGODE (57 bis, rue Babylorie) Tumultes, avec Charles Boyer et Florelle. Permanent de 14 n. 15 à 19 h. 15. Soirée, 21 heures.

PALACE, Faub. Montmartre (Permanent) Danseuse pour Buenos-Aires.

PALAIS-ROCHECHOUART (56, boulevard Rochechouart). Mat.. 14 h. 30; soir., 21 h.: Coup de feu à l'aube.

CINEMA DU PANTHEON (13, rue VictorCousin). Mat. tous les jours 14 h. 15 et 16 11..30. Soirée, 21 h. 15 The Sin of Hadelon Claudet (Sa Faute) et Music Bob. PARAMOUNT (Permanent de 9 h. à 2 h.): Une étoile disparaît (Constant Btiiiiy, Dréaji). THEATRE PIGALLE, clôture annuelle. ROYAL-PATHE (av: de Wagram). Matinée, 14 h.; soirée, 20 h. 45 Coup de feu à l'aube.

STUDIO DE L'ETOILE, 14, rue Troyon (Etoile 06-47). Tous les jours, permanent de 2 h. 30 à 7 h. Soirée, 9 h. Emil und die Detecktive (Version originale allemande. Texte français).

STUDIO PARNASSE, 11, rue Jules-Chaplain, 15 h. et 21 h. Palmy days (Eddie Cantor), et Unholy Garden (Ronald Colman ) ).

STUDIO 28 (10, rue Tl1olozée). Clôture annuelle. Réouverture en septembre. URSULINES, Tous les Jours, à 14 h 30 et à 20 h. 30: version française du film M (Le Maudit), de Fritz I.ang-, adaptée par R. Goupillières. Texte d'André Lang à 16 h. 45 et à 22 Il. 45 version Intégrale allemande de M (Morder). Danton 81-09. VICTOR-HUGO, soir.. 21 h. Jeudi, samedi, dimanche, 14 h. 45 La Nuit du carrefour.

WASHINGTON, 14, rue Magellan (Permanent de u h. 30 a minuit et demi) The Strange Case of Clara Dean.

Au Théâtre Paramount, cette semaine, Une Etoile dispnrait. film particulièrement émouvant, original et d'un genre nouveau, qui plaira au grand public parisien. Un mystère plane sur toute l'action celle-ci se déroule au cœur d'un important studio de cinéma, parmi une foule de vedettes en vogue que l'on a surprises en plein travail, pendant la réalisation de leur dernier film. C'est dire tout l'attrait qui se dégage de cette œuvre magnifique, dont le scénario est de Marcel Achard, la mise en scène de Robert Villers, et qui comprend dans l'interprétation Suzy Vernon, Constant Rémy, Edith Méra, Rolla Norman, Marcel Vallée, René Worms, Sandra Ravel et Dréan. C'est un film exceptionnel, qui soulèvera de la curiosité et d: l'admiration cette semaine au Paramount.

Le Studio des Ursulines annonce les dernières de « M » (le Maudit), le célèbre film de Fritz Lang. Cette salle fera ce soir sa clôture annuelle, après la 743e représentation et réouvrira en septembre, après avoir subi différents travaux d'embellissement. UrsuxinES. Quatre dernières représentations de « M ̃» (le Maudit). A3 heures et à o heures, version française à 4 h. 50 et io h. 50, version allemande. Danton 81-69.

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Chronique T. S. F. vh" concert Richard Strauss le matin, un récita de Marcel Dupré l'après-midi. Ces deux émissions, nous les obtiendrons difficilement. X'csl-ce pas dans ce cas que la retransmission semble s'imposer Le soir, nous ne trouvons pas utie seule émission dont tes mérites s'imposent. Les concerts sont honnêtes, mais ne réns.sissent pas ri .i faire oublier l'accablante, chaleur. P.-D.

Templier.

Dimanche 21 août

MUSIQUE. Vienne, 11 h.: œuvres de H. Strauss, snus lit direction de l'auteur (festival de Salzbourgl. National Anglais, 17 h. M Récital d'orgue par M. Duprc (œuvres de Bath, Franck, Schumann, Uupré, Purcell). Prague, .18 heures: Mélodies peu connues de compositeurs modernes. Stutlgart-Muhlaclirr; 1!) h. 30: ttuivres de Couperin, Frcscobaldi, C.lazouuow, pour violon et piano. Bruxelles Français, 21 heures: Ngar, Dupon, Granados, Mozart, Delibes, Ravel, Donizetti, Liszt. Poste Parisien, \>:i li. 50 œuvres de O. Messiaen, au grand orgue électronique des ondes. Midland liê'rjional, 22 heures œuvres de Chopin. MUSIQUE LEGERE. ̃ liadio-Paris, 19 h. •1") Cirque. Prague, 10 heures Chansons de films 19 Il. 30 Le Bal à l'Opéra, opérette de Heubergcr. Budapest, 20 li. 20 œuvres de Franz Lehar. National Anglais, 21 h. 5 Orchestre.

THEATRE. Paris P.T.T., 20 h. 30: Docteur, comédie de Bisson et Thurner Au temps du roi saint Louis, d'après un conte d'A. Bailly; Monsieur l'Adjoint, de P. Gavault.

D\NT,IN'G. Varsovie, 22 h. Strasbourg, 22 h. 30. Kœnigsberg, 22 h. 35. LA PAROLE. Radio-Paris, 12 heures: Le sacerdoce,. par le R. P. Padé.

Lundi 22 août

MUSIQUE. Radio-Paris, 16 h. 30 Du Conservatoire de Fontainebleau Œuvres de Franck, Sacchini, Poulenc, Schubert, Saint-Saé'ns, Pierné, Phillip, Liszt, Mozart, R. Strauss, .T. Hure. Paris-P. T. T., 20 h. :i0 De Vichy Beethoven, Chopin, Chabrier, Rabaud, Fauré, Franck. National anglais, 20 h. Festival Wagner. Vienne. 20 h. 25 Œuvres de Mengelberg et de MaMer. Radio-Paris, 21 h. 30 Sonate, de Webei-. Bruxelles français, 21 h.: Smetana, Mozart, Van TIoof, Chopin, Dukas, We,]}(>!̃. Prague, 21 h. Œuvres de Hindemith pour alto et piano. 21 h. 30 Œuvres de Debussy pour piano. Stuttgart-Muhlacker, 21 h. Quintettes de Lendvai et de Spolir.

MUSIQUE LEGERE. Poste Parisien, 20 h. 45 Soirée d'opérettes. Londres régional. 20 h; Vaudeville. National an'glais, 22 h..15 Concert.

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RECETTE CROISSANTS FINS (DEMANDÉE) v

Pour 10 à 12 croissants 150 gr. farine, ni aux mains ni à la table ajoute2-y| 75 gr. beurre, 10 gr. levure, 3 décilitres alors le beurre et un peu de sel sans tra-j environ lait tiède (se mange tiède). vailler et le levain, puis remettre toute laj Mettre la farine. sur la table, en pren- pâte dans le même récipient recouvert tou- dre un quart, y mettre la levure au mi!ieu jours en lieu tiède. Cette préparation doit délayée avec un peu de lait et mélanger se faire l'après-midi de la veille et le soir sans travailler de façon à avoir une pâte on rompt la pâte sur la table farinée, on à levain molle tenir en boule dans un la replace encore dans le récipient ir.aii récipient à couvert dans un endroit tiède. cette fois en endroit frais. Le lendemain, Laisser pousser jusqu'à double grosseur. on la rompt de nouveau, on t'abaisse au Pendant ce temps, mettre le reste du lait rouleau et on découpe en carrés qu'on roule avec le reste de farine et mélanger jusqu'à par la pointe en cigares, on arrondit en ce que la pâte ne soit ni trop ferme ni croissants, on dore à l'œuf et on cuit à trop molle il faut qu'elle ne colle plus four chaud sur plaque. VATEILE. JML E 3S1 US

DEJEUNER DINER

Tourteau à la Mornay Potage ?*««£»

Délices Agnès Sorel

Foie de veau Bourgeoise Pintade en chaufroix Chou-fleur Polonaise Salade alsacienne

Chou-fleur Polonaise {chmy. rQuge5 betterave3^

° Crêpes Wasilliam (chou), rouges P'euillanEfnt

Crêpes Wuilliam Glace Feuillantine

PLACE oeia MADELEINE E J

B Produits Alimentaires Supérieurs

P^~ Devis pour Lunch et Soirées

Patisserie Confiserie

Restaurant Salon de Thé Vins fins

WINING

W[NING

DÉPLACEMENTS & VILLEGIATURES DES ABONNÉS DE « FIGARO T. ̃̃̃»̃̃̃

M. Philippe Dionis du Séjour, à Virginix Woter.

M. le général Detroyat, à Thorigny-surOreusc.

M' Demousseaux, à Villeneuve-surYonne.

Mme Jacques d'Espaigne, à Vichy. M. le commandant Feuillant, au BoisBillv.

Mme J. Framjee, à Bad Nenenahr. Mlle Suzanne Fuzier, à Weiler.

M. André Garnier, à Evrcux.

Mme G. Guerrier, à Annecy.

Mme Galipaux, à Criquetot-l'Esneval. M. Hubert Giraud, à Marseille.

M. Pierre Gamichon, au château de Tannerre-en-Puisaye.

Mlle J. Guzel, à Lausanne.

Mme Holtzapffel, au Bois-de-Boubert. Mme la baronne Hainguerlot, à Guéthary.

M. Arthur Hulme, à Roubaix.

Mme Gaston Haardt, aux Trois-Epis. Mme Haas-Teutsch, à Babeno.

Mme la comtesse Odet de Jumilhac, au château de Germancy.

Mme H. Job, à Guillestre.

M. Charles Jeannel, à Nancy.

M. F. Jobard Wittnauer, à Genève. M. R. Kernen, à Aigle.

Mme M. Krebs, à Saint-Leonard. M. Keltz Georges, à Hayange.

M. René de la Taille, à Thones. M. André Lelong, à Durtal.

Mme Laffon de Ladebat, à Jouy-enJosas.

M. G. Lejeune, à Châtellerault.

M. Lebceuf, à Louveciennes.

M. Maurice Levaillant, à Lathuille. Mme Maurice Letulle, à Montsoult. M. Arsène Lejeune, aux Loges.

Mme la comtesse de La Riboisière, au château Pereire.

M. le vicomte I. de La Grandière, au château de Grandière.

M. Robert de Lencquesaing, à Wenduyne-sur-Mer.

M. le vicomte de La Horie, au château de Bellancourt.

Mme la comtesse de La Grandville, à Saint-Marc-sur-Mer.

Mme la vicomtesse de Longuemar, à Chauny.

M. le docteur de La Villéon, au château de la Houbarderie.

M. Le Terrier, à Sainte-Croix-Hague. M. Lange, à Évian.

Mme la comtesse de Larègle, à Blosters. Mme de La Rieherie, à la Trinité-surMer.

Mme la comtesse P. de Leusse, au château de Valgenceuse.

M. Louis Muller, à Paris-Plage. M. le marquis de Menou, au château de la Chapelle.

Mme Maurice Maunoury, à la Croix. Mme la comtesse Thierry de Martel, à Vittel.

Mme Jean Myard, à Vernon.

Mme P. Maignien de Mersuay, à la Farlède.

M. Mallison, au Mont-Dore.

Mme Léon Marie, à Aix-les-Bains. M. le baron de Marçy, à Biarritz. Mme Mahler, à Néris-lcs-Bains. Mme L. Mante-Rostand, à Genève. M. le baron Etienne de Moidrey, au château de Bcrnède.

Mme Edmond Nantct, à Cabourg. M. le comte Jehan de Noue, à Biarritz. M. H. Ouillon, à Cordelle.

Mme R.-S. de Osio, à Aix-les-Bains. Mme H. Pringo, à Evian.

M. Eric Pellerin, à Saint-Sever. M. Jacques Perreau Saussine, au château de Boisrier.

M. le comte Arnaud de Pontac, à Bazas. M. Jean Poulet, au château de la Chaumette.

Mme Charles Pomaret, à Florac. M. Denis Prunet, à Guchen.

M. Raymond Pontier, à Pierreport. M. Paul Rcynaud, à Bénodet.

M. le comte Edme de Rohan-Chabot, an château de Saint-Mortin.

Mme Georges Richet, au château de Fourchettes.

Mme Rosay, à Viry.

Mme Raoul Rousseau, à Sèvres. M. le capitaine Sourdois, à Batna. Mme Semelaigne, à Sainte-Marie-deLota.

Mme Silol, à Saint-Victor-de-Malcap, M. Pierre Sassot, à Marcq.

M. Georges Scapini, à Rolleboise. M. Carlos Schmidt, à Saint-Joao-doEstoril.

M. le pasteur L. de Saint-André, à Ribeauvillé.

Mme la comtesse de Sachs, née Subervielle, au château de la Ronde. Mme la comtesse de Saint-Mathieu, au château de Joncherolles.

M. Joseph Trenque, à Menthon-SaintBernard.

Mme Truchon-Bartes, à Epernay. M. Teysonnières, à Clamart.

mw

19 août.

M. G. Vandeuvre, à Landreville. M. le comte Robert J. de Voguüé, à la Verrerie.

Mme Albert Viellard, à Morvillars. M. A. de Viefville, au château de Grans-

SîlV

me la générale Wilmet, à Mareuilsur-Belle.

M. le lieutenant-colonel H. Walfard, à Jonchery-sur-Vesle.

S, A, S. le prince de Monaco, à Ayr. S. A. I. et R. le prince Pierre d'Orléans et Bragance, à Attersée.

Mme la baronne Pierre d'Arcy, à Angers. M. Raoul Azais, à Castres.

Mme la comtesse J. d'Argentre, au château dp Billeauville.

M. le docteur Audibert, 'à Villefranehcde-Rouergue.

M. le comte d'Aubigny, au château d'Epi-

nav.

M. le comte P. d'Arundel de Condé, à Melun.

M. Gustave Brunet, à Clermont-de-l'Oise. M. Gaston Bcchu, Les Sables d'Olonne. Mme M. Bourceret, à Plombières. Mine Ernest Bertrand, à St-Arnoult. M. Bertv, à Courbevoie.

Mme M* C. de Bonsoms, à Canterbury. M. L. Bailly, à Wissant.

M. F. Burin des Roziers, au château du Mesnil.

M. René Benoist de Bary, au château des Roches.

M. Maurice Bisson, au château de la Touche.

Mme Paul Bernheim, à Cap Martin. M. Albert Bourceret, à Sarrebruck. W. René Baschct, à Saint-Raphaël. M. René de Belloy, au domaine de Varaire.

Mme L. Baraquey d'Hilliers, à la Maison Grise.

M. le colonel Buchalet, à Dijon. M. A. Brcuvart, à Lille.

Mme Léon Chaumonot, au Cannet. Mlle Collin, à Lugano,

Mme la comtesse de Charnacé, à SaintGermain-en-Laye,

M. Roger Clausse, au Mont-Dore. M. J. de Coulhac-Mazrieux, à Hericy. Mme J. Chcvallard, à Lyon.

Mme Georges Claretie, à Chaux. M" de Chauveron, au château du Boulay. M. K. Chavernac, à Cabanes de l'Etourneau.

M>. le docteur Cheyrou-Lagrèze, à Saint-

Cirq.

M. Roger Cousin, à Rilly-la-Montagne. Mme A. Corbin de Mangoux, au château dc Vanze.

M. Louis Chabrat, à Felletin.

Mme de Corcelle, à Pont-1'Evèque. Mme la générale Cazalis, à Aresquies. Mme Paul Cordoen, au manoir de Caumont.

M. Tony Catta, à Saint-Mars-la-Jaille. Mme J.-C. Charpentier, à Le Baizil. Mme Cunit, à Lyon.

Mme Durand d'Auffay, à Lagny. M. le docteur A. Darde! père, à Gisors. Mme X. Demians d'Archimbaud, à Wiltz. M. Duccllier, au château de la Partoucie. M. le docteur Henri Diriart, à Oban. Mme la baronne Max Dorsner, à Marseille.

Mme Descombes, au château de Pierreclos.

Mme Gabriel Denis, à Vichy.

M. François Durand, à Evian-les-Bains. M. Jean Debroucker, au château de la Haie-Joulain.

Mme Georges Delarue, à Versailles. M. René Duval, à Saint-Jean-de-Luz. M. le commandant d'Espagnat, à Vichy. Mme la baronne Guy d'Estreux de Beaugrenier, à Valenciennes.

M. le comte de Fayolle, au château de Fayolle.

Mme Jules Fantauzzi, à Vichy.

M. Ferid Djevdet Bey P. A. baron Stieber, Schloss Ratibor.

Mme Firino Martell, à Dax.

Mme la princesse Françoise de FaucignyLucinge. à Agay.

M. Henry. Fabry, à Cannes.

lI. le baron André Foy, au château du Guilguiffin.

M. Claude François, à Sedan.

Mme de Guiringaud, au château de Jullial.

M. le comte de Galard-Terraube, à Presles.

M. Achille Geyer, à Saint-Mandé. M. René Gobillot, à Bagnères-de-Bigorre. M. Paul Gitton, à Vervillon.

M. A. Gateau-Vopel, à Bonny-sur-Loire. M. le docteur Genty, à Thoirette., Me René Gilles, à Toulon.

Mme Albert Gallant, à Lille.

Mme Gauley-Texier, à Péage du Roussillon.

M. Georges Giraud, à Pouzauges. Mme George Holland, à Saint-Come-deFresne.

Mme Hely d'Oissel, à BaiUou.

20 août.

tfme la vicomtesse R. d'Herail de Brisis, au château de Creissels..

H. le lieutenant et Mme Hachette, au château de la Krcsnaye. < ̃

Mme Georges Hoog, à Onival. Vlriie Pierre Idrac, au château de Gargas. VIe Roger Jolivet, à La Baule. Mme la vicomtesse A. Jurien. de 1a tGravière, au château de Bierre.

M. le docteur Joudcau, à Evian-les-Bains Mme Paul Kinsbourg, à Saint-Pierre-deChartreuse.

Mme Kauffmann à Dijon.

Mme la comtesse de Ludre, à Burgenstock..

M. le comte de Lapeyrère, au château des Granges. ̃̃ ̃̃ M. A. de la Boulaye, à Saint-MartinBelle-Roche. Mme Le Vexicr, au château de rHorloge. ̃̃ M. Antoine de Longevialle, à Saint-Sau-

veur. '̃•̃̃•̃•

M. Jacques Lauraus, à Saint-Martind'Hères. ̃

M. Robért Le Lubéz, au Cœur- Volant. M. Georges Lang, à Louveciennes. i, M. Ife général de la Maisonncuvé, au château de Montepin. g M. Lefort, à Moutreux.

M. Hervé Le Roy, au château de Grentheville.

M. Jean Lévy-Benedick, à Saint-Tropez. M. Roger Lacan, au château de PuyMorcau.

Mme la duchesse de la Trémoille; au château de Senant.

M. Joseph de Loisy, au château de Navilly.

Mme la comtesse M. de la Charie, à Châtcl-Gu3'on.

M. 1I. Lorber, à Mulhouse.

Mme la 'comtesse Gilbert de la Ferrière, au château de Fléchèrcs.

M. Fernand Léger, à Saint-Satur. Mme de Lander, au château des JolisVaux.

Mme Léonce Messinesi, à Montreux. Mme de Mimont, au Lido-Venise. M. Pierre Marichal, à Pau.

Jî. Milat, à Chigy.

Mme Michel, à Saint-Prix.

M. le baron A. de Marieourt, au château de la Renommière.

M. le duc et Mme la duchesse de Montebello, à Guéthary.

M. Hervé Michel, au château de Janval. M. le baron de Mandat Grancey, au château de Fresncs.

Mme Robert Morel d'Arleux, à Banru. M. Adrien Molard, à Tessé-la-Madeleinc. M. Paul Moreau, à Vittel.

M. Louis Maurel, à Saint-Jean-de-Luz. Mme la comtesse de Maillé, au château de Blet.

Mme Mercier Lefébure, à Gouarec. · M. AuBuitB Masquelier, au Havre. M. le lieutenant Maussenet, à Ain-Sefra. Mme Mors Boylesve, au Col de la Faucille.

Mme Madeleine. Mansion, aux Déserts. M. Militch Hikolitch, à Champian. M. Henri de Mcsmay, à Hossegor. Mme André Minoret, à Banvuls-sur-Mcr. Mme Georges Menier, à Vittel.

M. Claude Mareau, au Touquet-ParisPlage.

M. et Mme André Moulinie, au Cap d'Antibes.

M. le baron Henri de Montcheuil, au château des Anges.

Mme la comtesse de Montenay, à la Forêt-de-Vclours.

Mme Maurangcs de Lavareille, à Villencuve-sur-Lot.

Mme Georges Nètre, à Villars:Saint-Ollon.

Mlle de Neuflize, au château de Gué-

nct.

M. et Mme Cyrille Narischkine, au MontDore.

Mme H. Nithart, à Saint-Palais-sur-Mer. M. le colonel baron d'Oullenbourg, au Chalet de Vaux.

M. V. d'Ornellas, au château de la Morinière.

Mme Paultre, à Saint-Jean-dc-Luz. M. le général de Patouneaux, au château de Louisiane.

M. Gabriel Puaux, à Meudon-Val-Fleury. M. Henry Pannier, à la Tronche. Mme André Picard, à Brides-les-Bains. M. le commandant P. Pollacchi, à SaintGerniain-cn-Layc.

M. le baron de Pierrebourg, à Vauxbuin.. -;̃

M. le comte de Pouy, au château d'Avensac.

M. Pasquier, à Charroux.

M. le lieutenant de Praingy, à SaintAvold.

Mme la baronne de Rothiacob, à SaintRaphaël.

Mme de Redon, à Trouville.

M. G.-M. Rémond, à Rabutin.

M. Charles Ricros, à Clamart.

M. René Roussel, à Marseille.

Mme Marcel Scbnerb, à Néris-les-Bains. M. le docteur G. Schindele, à Seelisberg.

M. Roger de Saint-Afrique, à Listrac. Mme Fernand Schwad, à Anglet. Mme M. Seebold, à Villennes-sur-Seine. Mme Marie Thuillier, à Condé-sur-Risle.


M. le comte R. de Tristan, au château de Cornage.

M. le docteur F. Trémolière, à NeuvilleBlocs.

Mme Victor Vée, à Mégève.

Mme de Verchère, au manoir du Clausne.

Mme la comtesse R. de Vitry d'Avancourt, à Versailles.

M. le lieutenant-colonel Vetillart, à Beuil.

M. le capitaine Vernazobres d'Albenas, à Tessé-la-Madeleine.

Mme la comtesse B. de Vauxmoret, au château du Chêne.

Mme Verd, à Toulon-Rodeillac.

M. J.-P. de Vendroux, à Calais. Mme E. Yves-Jallot, au château de la Violais.

M. André Ziegler, à Nenduyne.

ARRIVEES A PARIS M. le vicomte H. d'A^'0US5e- M. Martin Aldao, Mme Raôùl Aaron, M, Baillivet, Mlle Bernàbo, Mme Goudour, M. Henry Cachard, Mlle Jeanne Chevallier, Mme Dangelzer, Mme- Daveau, Mme Jean Donnay, M. Henry Defreyn, M. G. Ernoult, Mme M. Galleteau.M. Edouard Girard, Mme P. Herbulot, Mme la comtesse d'Hautpoul, née de Roys Il M. Paul-Jules' Hanin, M. Pierre Hefty, Mme André Jolivet, M. Henry Jaudon, M. Lucien Kolb, Mme Ph. KoechlinScbwartz, Mlle Cecilia Mac Kinnon, Mme. la comtesse Max de Longevialle, Mme E. Liez. Mme la comtesse de Limburg Stirum, Mlle -Laine, Mme Henri Laurent, Mme A. Le Blan, M. Marcel Legras, Mme Louise Maréchal, Mme François Marbeau, Mme Marteret, Mme Germaine Petit; M. Piérard, Mme J. Pérot, M. Jean Poftehaut, M. Jérôme Poindron, Mme Louis Perrot, Mme Pollock, Mme Renée Rimbaud, Mme Henri Roy, M. le baron de Seganville, M. Paul de Saisset, M. René du Temple.

A LA RELIGIEUSE DEUIL IMMEDIAT St. Kno Tronr.het -32, Plaeod» la Madelelne.PARIS

ÇAPF-FFMMF i"cl.M de Parti

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FRAICHEUR NOCTURNE c.

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J.. PROMENADE EN BAJEifl

r; t,

Tous les soirs, par beau temps (excepté les dimanches), un bateau spécial part pour Suresnes (Bois 'de Bou-

logne)

Départ du ponton de lîHôtèl de Ville à 21 heures.

Départ du ponton du Louvre à 21 h. 5. Départ du ponton de la Concorde à 21 'h. 10.

Escale à l'aller et au retour à SaintGloud,

1 heure d'arrêt à Suresnes.

Départ de Suresnes à 23 heures. Târiîs trajet simple, 5 francs; aller ejt, .retour, 7 fr. 50.

CHEMIN DE FER DU NORD

Société de Transports auxiliaires ̃ de la région du Nord

Visite des champs de bataille

̃ Circuit d'autocar au départ de Laon La Société .de Transports aùxiliaires de la région du Nord organise chaque dimanche, jusqu'au 11 septembre inclus, un circuit d'autocar permettant la visite des principaux champs de batailles de l'Aisne (Chemin des Dames, fort de la Malmaison, plateau de Caiffornie), ainsi que du château de Marchais et de la basilique de XotrÊyPame de Liesse.*

Départ de la gare de Laon à 13 h. SO retour à 18 h. 30.

(En correspondance avec les principaux trains de Paris).

Prix du circuit d'autocar, 30 francs. Réduction de 40 0/0 sur le prix des billets de chemin de fer permettant de rejoindre le point de départ du circuit.

̃• Livret-guide officiel 1932

(Affiches illustrées)

Pour permettre à sa clientèle d'arrêter le choix de sa villégiature pour les prochaines vacances, la Compagnie du Chemin de fer du Nord met en vente sont Livret-Guide officiel pour l'année 1932, avec les horaires du service d'été. On peut se le procurer au prix de 2, francs, dans les bibliothèques des gares et dans les bureaux de renseignements des gares de Paris-Nord, Amiens et Lille. En outre, ce Livret-Guide sera envoyé franco, contre la somme de 2 fr. 65, sur demande adressée au secrétariat général de la Compagnie (publicité), 18, rue de Dunierque, à Paris (10°).

D'autre part, le Secrétariat général de la Compagnie (publicité) met en vente les affiches illustrees éditées par le réseau. Leur prix varie de 3 à 10 francs. Pour les commandes par correspondance, il y a lieu d'ajouter le montant des frais d'envoi (1 fr. 95, pour les deux premières affiches, 2 fr. 15 pour trois affiches, jusqu'à cinq).

CHEMIN DE FER DE P.-L.-M.

f'?aT vos excursions en forit de Fontainebleau

Tous quittez le train, le matin, à Bois-leRoi, Fontainebleau, Thoniery ou irMpret, pour excursionnér en ïorêt et vous1 'Vous croyez tenu, ayant un billet d'aller et retour, de reprendre le train à la gare où vous êtes descendu.' ̃ i t- ?' Vous n'êtes pas obligé de le faire. Après votre excursion, et moyennant un léger supplément, si le parcours est plus long, vous pourrez partir de la gare la plus proche, même- gare de la rive droite de la Seine Vulaines, Héricy, Fontaine-le-Port, etc.

Feuilleton de FIGARO du 21 août 1932 =̃̃•̃ ̃̃••:̃ -̃:̃̃̃' -•̃-•-̃̃•̃̃ (37) SIBYLLE

ou

LE DERNIER AMOUR

L'amour est une passion en désir.

.̃:•'•̃̃•' DANTE.

Livke II MANUSCRIT D'HUBERT DE Mièges "̃• TROISIEME CAHIER

y-, }'̃ :y^ (suho ..̃•̃̃

Comment a-t-on laissé passer ^ela? Peut-êlfe l'en^ nemi connaît-il nos mouvements, a-t-il deviné notre' plan d'opérations! Mais s'il les ignore, si même il ne fait que les soupçonner, comment le renseigner ainsi? Ah! dans la guerre, avecf quelle nécessité souveraine s'impose l'autorité!

Rentré ce soir après une journée où j'ai conduit nies mobiles à un exercice de petite guerre et leur ai montré comment on s'éclaire et comment on se garde. Enfin, j'ai causé avec Rose-Anne, remise de sa! fatigue. Mais elle a honte de son départ et j'ai dû le prendre à mon compte

Si Paris est un jour assiégé, ce qui est possible, tu n'y serais qu'une bouche inutile. Ici, tu es à ta place pour garder le château, assurer les cultures, visiter les paysans, recevoir au besoin des blessés, et nous attendre, ton mari et moi. .Ah! si vous aviez vu, père, tous ceux qui par.-

Les Mots croisés-Enigmes Problème du 21 août

H ortzontttlement. I. Se dit d'un homme qui fut victime d'un escroc Le bout eu est triste. II. Théoriquement impossible i New-York. III. Commencement d'une ascension Elle est indigne de Padoration qu'elle suscite. IV. Commune des BassesAlpes Entre deux éminences. V. Il battit les troupes du pape Léon IX puis se réconcilia avec lui Souvent nécessaire pour passer à l'étranger. VI. Elle contribue à amener l'eau au moulin; Les Parisiens seraient, en ce moment bien heureux d'en recevoir. VII. Des cannes sont nécessaires pour l'obtenir II contribue parfois à entretenir le zèle d'un fiancé. VIII. Qualifie une femme qui, au dire d'un Latin, s'expose à ne trouver que des os quand elle se met à table. IX. Attristé Risqua de perdre la vue. X. Ce que doit être l'auditeur d'un beau drame Sujet imprécis Se disait jadis d'un laquais. XI. Prénom d'une femme célèbre par son esprit et sa beauté Conjonction Désigne un prélat. XII. Traînées par un indigent. Verticalement. 1. Certain prouve qu'un élève est mal doué ou paresseux. 2. Se dit d'une plaisanterie Du titre d'un grand journal. 3. Proféré par un homme dédaigneux Orateur et consul sous Caligula; Courses entre deux guichets. 4. Un débiteur voit avec satisfaction le sien grandir. ̃ f>. Fin de verbe Recherchées par des amateurs de mots croisés. 6. Permet de suivre le plus court chemin d'uu point à un autre Il s'illustra à Moùkden en 1905. 5. Il coule en Chine Il dorait d'immenses figures géométriques'* Sur une carte adressée à un concitoyen. 8. Invite un pianiste à modérer son jeu Forme souvent adoptée par une escadrille d'avions en vol Fit comme un profes-

s&\n*.£d'or£h,ogirapljG,; ̃ 9.- D'une; expression

latine évoquant de suprêmes recommandations. 10. Il fut transformé en montagne Se dit d'une Tcouleuvre. -il. Ce que voudrait être certain martyr II eût été préférable que le télégraphe ne fût pas installé dans cette ville.

Solution du problème du 14 août

ECLAIRCISSEMENTS

Horizonftilement. Y.Ti = Titane (symbole chimique) Nèle (15 deniers)8 les trente deniers de Judas. IX. S.S. = Sa Sainteté Nomaque (Poulbot a donné son nom à celui de Paris). X- « Uti non abuti ».

Verticalement. 3. RR = « errèrent ». 9. Les trois Curiaces étaient originaires d'Albe. 9. Bi symbole chimique du bismuth. 10. A E 1 0 U abréviation de la devise de la maison d'Autriche,: « Anstriae est imperare orbi universo ». 11. Il Et s'il n'en reste qu' un je serai celui-

là ».

Lés meilleurs médicaments se trouvent

A LA PHARMACIE NORMALE 17 et 19, rue Drouot

taient! Des familiers des Tuileries ont déjà laissé l'Impératrice.

Les rats quittent le navire qui fait eau. Elle me cita des noms et s'indigna des calomnies qui en ajoutaient les journaux n'avaient-ils pas annoncé le départ pour Londres de la maréchale Caurobert, d'origine écossaise, quand celle-ci restait fidèlement et rendait chaque jour visite à sa souveraine? Alors, n'y tenant plus, j'ai cité à mon tour le nom qui m'est cher

Et Mme de.? 'f

Oh! celle-ci, rien à craindre. Elle est restée, elle restera. Seulement elle a perdu son rire. Elle est grave et triste et pourtant c'est elle qui relève les courages autour d'elle, calmement, tranquillement.

Et son ,mari?

Il travaille à son poste. On ne le voit guère. Son poste est si important.

C'est juste. Quand l'as-tu vue?

Lui?

Non, elle. ,:• ••• Elle est venue me dire adieu. Elle m'a regardée et embrassée. Elle était très émue.

Oui. elle t'aime beaucoup. Elle pleurait? Non, Sibylle ne pleure pas. Elle a tant d'empire sur elle-même!

Je n'ai pas osé pousser plus loin l'interrogation. Cette visite de Sibylle ne me visait-elle pas à travers ma fille? J'ai regardé Rose-Anne pour y retrouver les regards et les caresses de l'autre et j'avais envie d'embrasser les joues que l'autre avait effleurées. Avait-on prononcé mon nom, demandé de mes nouvelles, formulé quelque vœu ou quelque souvenir à mon adresse? La question me brûlait les lèvres et je ne l'ai pas posée. Sans doute Sibylle n'avait-elle rien dit, sans quoi j'en eusse été informé. Elle se réservait encore et refusait de se livrer. Jamais elle ne se livrerait, et pourtant j'avais l'intuition que je n'étais pas abandonné. Je

-•'̃ Août 3870.

LA VIE SPORTIVE ̃̃'• wvv^ssiÊ ̃̃,̃̃̃

LES COURSES A DEAUVILLE

Aujourd'hui, à 14 h. 15, courses à Deauville. Gagnants de Figaro

Prix de Dives. Scintillante II, Enclave.

Prix du Conseil Général. Newark, Valréas II.

Prix du Havre. Lord Byron, Un Mitrailleur.

Prix Morny. Ecurie Widener, Coque de Noix.

Prix de Trouville. Rareweed, Gallochio.

Prix des Marettes. Scmardière, Vela. DeàuviIXE, 20 août. Avec un tact qu'il convient de reconnaître, le soleil qui, ces jours derniers avait un peu abusé de son pouvoir a, aujourd'hui, tamisé ses rayons il en résulte une température rafraîchie dont chacun se réjouit.

Sur les 1.600 mètres de la belle ligne droite, grande attraction c'est, en effet, le jour du Grand Handicap de Deauville, qui. n'est pas par destination l'épreuve la plus probante du meeting mais qui a coutume d'exciter particulièrement les passions.

Cette année cependant le Grand Handicap va conjointement satisfaire les profanes et les juges les plus avertis. La brillante victoire qu'y remporte Lovelace sous le poids de 63 kilos, devant dix-huit adversaires, est de celles qui constituent un critérium de valeur qui marque lc point culminant de la carrière d'un cheval.

Ce fut fort beau à voir. Lovelace était au départ placé tout à fait à la gauche du peloton, mais cette place qui passe pour désavantageuse n'eut sur lui aucun effet. En l'occurrence sa classe fut la plus forte. Très vite il fut au premier rang et très vite sa puissance d'action mit en fàcheuse posture ses voisins de moyens moindres.

A deux cents mètres du poteau ifcse détachait magnifiquement, gagnant en crack véritable, en cheval de 1.600 mètres, type qui a conservé intacte, sa vitesse.

Il n'est que juste d'associer à son superbe succès le nom de son entraîneur, Batchelor, qui a admirablement compris le cheval un peu ̃ spécial ijjii; hij était confié et lui a permis de faire la preuve de sa qualité intégrale. En prenant la seconde place avec ses 58 kilos 1/2 derrière un pareil vainqueur, le quatre ans Tapinois a luimême accompli une performance qui lui fait honneur et qui achève de prouver que lorsque des animaux de classe réelle courent un handicap il est très difficile de donner aux mauvais et aux médiocres une chance contre eux la classe prime le poids. J. Trarieuct.

Prix d'Boulgate (15.000 francs, 1.200 mètres). 1. Pin iloney, à M. Frank Carter (L. Cordell) 2. Pampilhosa, à la baronne de Forest (B. Rosen) 3. Queen of Scots, à M. CI. Hobson (G. Weston) (2 long. 1/2, 1/2 long., 3/4 long.)

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 22 francs. Placés Pin Money, 8 fr. Pampilhosa, 9 fr. Queen of Scots, 6 fr 50. Prix de Beuzeual (mixte, 15.000 francs, 2.000 mètres). 1. Premier Plan, à M. J. D. Cohn (W. Sibbritt) 2. Simba, à M. A. K. Macomber (M. Lynch) 3. Amrou, à lady Granard (P. Villecourt) (3 long., 1 long. 1/2, 1/2 long.) s y Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 14 fr. 50. Placés Premier Plan, 10 fr. 50 Simba, 12 fr. 50.

Grand Handicap de Deauville (50.000 francs, 1.600 mètres). 1. Lovelace, à M. James Hennessy (J. Jennings); 2. Tapinois, à aille J. Davies (C. Elliot) 3. Seguridad, à M. W. A. Chauler (J. Nyberg) (2 long. 1/2), 1 long. 1/2, encolure).

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 38 francs. Placés Lovelace, 14 fr. 50 Tapinois.Llî'flv;; Seguridad, 42 fr.

Prix de Càboùrg (15.000 francs, 1.200 mètres). 1. Pick Up, à M. Edouard Jonas (A.. Rabbe) 2. Gaur, à M. Paul Lêvy (W. Johnstone) 3. Quatrain, à Robert Bollack (B. Rosen) (tête, 2 long., 1 long.)

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 29 francs. Placés Pick Up, 8 fr. Gaur, 9 fr. 50'; Quatrain, 9 fr.

Prix de Reux. 1. Biltzalia; 2.'Rareweed; 3. Doublon.

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 62 fr. 50. Placés Biltzalia, 13 fr. Rareweed, 6 ir.

A ENGHIEN

Aujourd'hui, à 14 heures, courses à Enghien. Gagnants de Figaro

Prix de Chaillot. Fribourg, Gageure. Prix du Gros-Caillou. Guerrier II, Ecurie Moreau.

Prix de Monceau. Farceur, Depesslaux. Prix de Montpai'nasse. Fréniches, First. Prix du Panthéon. Gin II, Dompierre. Prix de Buenos-Aires. Amazone B, Emir IV.

Prix de la Muette. Fakir II, Coupe File.

Prix de Picpus (au trot monté, 8. 550 francs, 2.275 mètres). 1. Garnement II, à II. V. Fanrand (Verzèle) 2. Gageure, à M. Sahna (L. Pottier) 3. Général, à M. Y. Combot (M. James).

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Cognant 18 fr. 50. Placés Garnement II, 8 francs Gageure, 7 fr. Général, 12 fr. 50.

Prix de Clignancourt (attelé, à ̃vendre, 7.000 francs, 2.800 mètres). 1. Ever Ready, à M. G. Pérot (P. Gitton) 2. César, à M. F. Laborde (Gamet) 3. Argences, à M. J. Cerf (Bégou).

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 17 fr. 50. Placés Evér, Beaflly» G. fr. 50 César, 14 fr. Argences, 8 fr.: j."

Prix de Berry (au trot monte, 7.5 00b fr», 2.300 mètres). 1. Favart,' à M. Essartiai père (Ar. Guigot) 2. Goélette III, à A. J. Millet (Réaud) 3. Gournay II, à M. Derossy (M. Dumontier).

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 145 francs. Placés Favart, 20 fr 50 Goélette III, 13 fr. Gournay II, 6 fr. 50. I Prix du Bel Air (au trot attelé, 8.500 fr.,

2.800 mètres). ^-Sï. Gardénia B, $ Mme Olga Finn (P. Finn)' 2. Gabal, ^SJ.H. CéranrMaillard (R. Cétan-MaillaTd) Y 3. Gracilité, à M. Poullack (fioudeau). '"S.

Pari mutuel à -5, francs (unifié). Gagnant 28 francs. Places Gardteià'B,' 18 fr. Gabal, 14 fr. Gracilité, 26 £p. q*ï"

Prix de Mintttnontant (au trot attelé, 10.000 francs, 2.100 mètres). 7– 1. Etoile Filante, à A. Delattre (A. Libeert) 2. Frimousse II, à Mme F. Devreese (F. Devreese) 3. Flagada, à la comtesse de la Jonçhières (Perlbarg).

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 31 francs. Placés Etoile Filante, 11 fr. 50 Frimousse H, 7 fr. 50.

Prix de Dublin (attelé, international, 15.000 francs, 2.100 mètres). >- 1. Franklin, à M. Humarau (H. Màsson) 2. Falésia, à M. V. Régis (X. Bernadin) 3. Ginaporta, à Mme F. Devreese (F. Devreese).

Pari mutuel a 5 francs (unifié). Gagnant 36 francs. Placés Franklin, 11: fr. 50 Falésia, 14 fr. Ginapoi-ta, 8 fr.SO.. Prix des Bu(tes3cfîttumont (attelé," 10.000 francs, 2.800~-mëtres).i'-S- l:: Géo M, S Mme L. Moreau (Th. Monsieur) 2. Guinée, au haras d'Octeville (A. Chbisselet) 3. Georgia II, à Mme Villenave (P. Finn).

Pari mutuel .5 francs (unifié). Gagnant 9 fr.. '50.

(: TENNIS

Le Tournoi du Gallja de ,Cannes Au cours de la cinquième journée du tournoi au GalKalsL. T. G. de Cannes, une surprise a «té enregistrée dans le simple f excellent joueur russe, Rodianko, succomba devant Georges de Macedo cette dêfastg esï-'jîueJà la fatigue de Rodzianko ivjîjjjj.: joue, jsjit la Côte d'Azur, son troisième tçurjioi.

Ainsi les deuxrtie'ml-finales auront lieu entre Landau efM&lex ̃" Wèîllj d'une part, et G. de Macedo; ej Rip,;yaQ,,Winkle. Voici les derniers résultats

Simple. Htfitîêmes de finale (fin) :I Rodzianko b. Félix Poulin, 6-2, 6-2. Quarts de finals liaudàub. Jourd-e, 6-2, 6-2 Alex Weill b, ilinh, 6-4, 8-6 G. de Macedo b. Rodzianko, 6-2, 6-3 Rip van Winkle b. BrunonjjB-3, 7-5. Simple dàm¥sï™ QtrartS' "de finale,: Mme de Costanzo b. Mme .Smallwood, walk-over.; Mme Boyéii'W, Mlle de Fabbricotti, 6-4, '6-85-6-1 misé Warden b, Mme Tomasi, 6-^1-6, 6-$ ;,Mlle L. Beyt b. baronne dè"Te!Ssier,;6"-î, 6-1. Double. Quarts de finale Jourde et Zafiropouio b. vicomte du Mandir et Gifford,w4^6-3t.6-3^ 'i,

La rencontre IJdWque-AngrletetrèP' sr

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La première journée de la rencontre Belgique-Grande-Bretagne, qui est jouée sur les courts du Kiîocke Golf Club, au Zoucke, s'est terminée à l'avantage des Anglais qui ù'h% emporté. ,sjx. victoires, alors que les' Beiges àTpg,* acquéraient

quîUI?e: y/il; gnwn*

Voici les tes^kis^ Bo7e;

Simples. -4*i Tuckéy «/GinB.) Tj. Van Zuylen (B.), 10^2-6, WtfùK H. Wilde (G.-B.) b. Geelapd» 6-3. 6?fw- ',y

Simple dames.» Miss iK. Stammers (G.-B.) b. Mlle..iM. du Monceau, 6-3; 6-1. Doubles. 3iH. G.. N. -Lee-Tinckler (G.-B.) b. Geelapd-Lacroix,, 6-3, 6-3. Double damej3.ii Mrs !VVhittingstallmiss B. Nuthal},<G.-B.) b», Mlle SigartMlle Watson, 6^2i;6-3. ?.6rr.,

Double mixte. Mlle Sigart-Lacroix (B.) b. miss Nû6lall-Lee;'o^ 2-6, 6-3 F. D. WUde-miss_Heeley- (G.-B.) b. Mlle B. Watson-de Borman^. 6-2, 2-6, 6-3. NOUVELLE DES COURTS

Au tournobdu Casino de Newport (E.-U.) les Anglais Austin et Perry ont été battus en double par Lott et Frank Shields 6-4, 0-6, 6-4, 1-6, 8-6. En simple, Vines a eu de grandes difficultés à triompher de Joncs, récent vainqueur de- Perry, par 2-6, 10-12, 6-3, 6-2, 6-4. Allison battit Mangin par 7-5,. 6-4, 8-10, 10-8. v

Aux championnats féminins d'Amérique, qui se poursuivent à Forcstliills, les deux joueuses anglaises restent qualifiées. Dafîs leurs dernières rencontres, miss J. Jftîdley triompha de miss H. Painter, ^t6;8-6, 6-4, et Mrs Pittmann" élimina Hiiss Greef, 6-3, 6-2. Il faut noter la défaite de Mrs Harper, l'une des meilleures joueuses américaines, par miss Babock, 6-3, 7-5. Le 30 août, à Helsingsfors, les équipes du Danemark et de la Finlande se rencontreront.

Les championnats internationaux de Saint-Sébastien auront lieu -du 29 août au 7 septembre. ̃

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Au Gplf^Çiùb de .SÏifltflnge

Parmi les dernières inscriptions reçues on relève -fes noms tfe-

Baron et barénne Desàzars de Montgaillard, Mlle jGarmen ..Maranon, Mlle Odette Bloch, Sarrade-Loucheur, Mlle Vouzelle, baron^ et baronne Vuillet, }f. et Mme Astràudo, M; ei Mme J. Le Bidan de SaittWIars,' .Mlle Delourme, Roger Amos, ilj.'Savoy.e»' Mme Chayoux, Sciama, Benèsta^i M.; et,Mjne J. Aumont, Béni R.aj;çnond, Boyer-Vidal, Michel Cogniet,Rbbert Bunoust, Clayton, Mme Batigne, .$. et Mme. G. Hamm, Tani, Hong, Ba$ E. Ferxnaud, comte de la Fortelle, eKVj. v "?'

A Royan-PontallUc

Deux épreuves importantes viennent d'être disputées au golf de Royan-Pontaillàc «s.jé Prix ^e#s.Vice-Présidé»its et' la ÇquneLéon Lehman. Pour ces deux compétitions les engagements ont été nombreux. "Voici quels furent les résultats r

Prix des VicèSPrêsïdenls. 1. M. et J. F. Martell 1$), 72 2. De Brémond d'Ars et Léon' ftjK 73 S: Varon et Benestad (11), 1p^ 4. Aumpnt et Rama-

renaissais à l'espérance et les divines paroles me revenaient bercer de leur musique « Je t'aime et t'aimerai toujours. »

Pour détourner l'atleiàtion de Rose-Anne dont les yeux recommençaient de m'interroger et tentaient de pénétrer mon secret, je me suis lancé en hâte dans toute une 'nomenclature de nos relations. La fidélité n'est pas toujours ou l'on pensait l'attendre. A son tour, ma fille m'a demandé ce que je pensais de l'avenir.

Tout dépend, ai-je répondu, des opérations du maréchal de Mac-Mahon. Il ne doit s'éloigner de Paris que si le maréchal Bazaine sort de Metz. Sans quoi, il risque d'être; pris en flanc. Avez-vous confiance, père?

Oui, j'ai confiance. Notre pays, petite fille, se relève toujours.

Ce soir, j'ai confiance en effet. Je crois en Sibylle. II y avait tant de jours que je ne croyais plus.

Août s'achève. Que nous apportera septembre? Ce silence oppressant ne peut durer. On ne sait plus rien des armées dèjÉffjincë, ni des armées d'Allemagne. Peut-être sé sont-elles déjà rencontrées. Que Dieu nous garde!

QUATRIEME CAHIER

SEPTEMBRE 1870. De beaux jours de soleil. Le raisin mûrit. Je remplis mon devoir d'instructeur de compagnie avec plus d'élan depuis que ma foi en Sibylle m'est revenue à travers Rose-Anne, =et je sens plus profondément la douceur de ces derniers jours d'été avant le départ de ;nptre bàtai|j|jn. Où serons-nous envoyés? A quelle arânée? C'est l'inconnu. Mais il faut compter ençqfë "un bqn -in^is ou même deux pour que nos mobiles soient: état de servir utilement. La Prusse nous en laissera-t-elle le loisir?

rony (16), 77 5. Veillon et Spiegelberg (13) 80.

Coupe Léon Lehman. 1. Varon, +1 2. M. F. Martell et de Brémond d'Ars, ail. square 3, J. M. F. Martelle et Herburger, 1 5. Lacroix et Léon, –2 7. Benestad, 3 8. Siepelberg, –5. A Vittel

Résultats du' dernier concours au drapeau

1. Mme Bérard (20), parcours du 20»; 2. Mlle,Franck (26), green du 19e 3. Mme Moeh (26) et Mme de Witasse (24), drive du 19e 5. Barre (5), G. de la Bistrate (20) et de Witasse (16), green du 18' 8. Mme Prouvost (20), G. de Witasse (15) et Mme Bouloumie.(24), parcours du 17".

'̃"• Au C.S. d d'Evlan; h, L'activité ne se dément pas sur les links du Club Sportif d'Evian et chaque journée est consacrée à des competitions fort intéressantes.

La match revanche entre les équipes du Golf de Genève et de celui d'Evian est encore revenu aux joueurs d'Evian qui l'ont emporté..par 6 victoires à t3. Les équipes étaient composées comme suit :̃̃̃̃'••'̃

Evian. R. Sudreau, T, Wells, Pouchet, Boulanger, Cruse.

Genève. Coirier, Chauvet, Bates, maj. Herran, Favre.

La Coupe, .de la. Plage d'Evian, double mixte handicap, fut disputée par de nombreuses équipes. Les quatre suivantes se qualifièrent pour les demifinales Mme Morin-Alibaux, Mlle Colomb-Boulanger, Mme et M. Luchard et Mlle Ray-maj. Johnson.

En demi-finale, Mme Morin-Alibaux battirent Mlle Colomb-Boulanger par 2 up, tandis que Mme et M. Luchard triomphèrent de Mlle Ray-maj. Johnston par 5 et 4.

La finale revint .à Mme Morin et Alibaux qui l'emportèrent par 3 et 2. Le 24 août les équipes d'Evian et de Diyonne' se rencontreront.

Notons encore que sur les links du golf,d'Evian le prince Pierre de Monaco, en visite chez la duchesse de Vendôme, au château de Tourrpndé, joue souvent avec la princesse Geneviève d'Orléans et la comtesse de,Chaponay.

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Les Régates de Juan-les-Pînï

Les trois journées de régates, organisées par le club nautique d'AntibesJuan-les-Pins, ont été des plus réussies; 15 yachts, appartenant à 6 classes, y prirent part.

En catégorie des 3 m. 75, « Bec Fin », à Harram-Cerry fut deux fois victorieux, en 4 m.. 50, « Nicette », à Mlle Ramoin, se fut la meilleure; La classe des 5 ni. fût dominée par « Emma », à Roggero Amiglio.

La lutte fut très serrée, en 6 m. 50 de la jauge internationale, la victoire revenant, tour à tour à « Arlette », à Barberin, à « Pierrot s, à Villetorte, et à « Primevère », à Stagnaro.

« Troun de l'Air », à Saavecha, et « Bise », à Borgna, furent les vainqueurs en stars et en 8 m. 50.

ESCRIME

Le Tournoi de Luchon

Le tournoi international de Luchon a réuni dans le parc du Casino un lot de trente-deux tireurs français, espagnols et américains. La finale a été enlevée dans un style de grand champion, sans une seule défaite, par le Toulousain de Rolland. Voici le résultatr,technique ,-il.Henpi de RollarrtJ (Aéra Club'.des Pyrénées), 10 victoires 2. GaupUy (G. E. T.) 3. R. Denjès (A. C. P^ 4. Jimmes (Castres) 5. Ricar4,(AfctT-) 6: Lhaulé (Toulouse) T. Bourdette (Saint-Sébastien), etc.

AVIATION

Le Challenge international des avions de tourisme

C'est aujourd'hui que commencent les épreuves pratiques du challenge international des avions de tourisme. Quarante et un concurrents ayant satisfait aux épreuves techniques qui ont eu lieu à Staakeri, se rendront ce matin à Tempelhof pour prendre le départ de la première randonnée.

Rappelons le détail des passages aux différentes escales de cette dure compétition

Départ de Berlin-Tempelhof, le 21 août, à 7 heures. Escale Berlin-Rome, 21-22 août jusqu'à 20 h. (en passant par Varsovie, Cracovie, Prague, Brunn, Vienne Zaghreb, Vicenza, Rimini).

Le 23 août, le départ sera donné à 6 heures pour la seconde étape RomeOrly, 23-24 août, jusqu'à 20 h. (passant par Firenze, Bellinzona, Torino (Jalon, Albenga), Cannes, Lyon, Saint-Gall, Stuttgart, Bonn, Orly).

Le 25 août repos à Orly.

Le 26 août à 6 heures, départ pour la troisième étape Orly-Berlin (Staaken), 26, 27 août, 20 heures, limite d'arrivée. Le 28 août,, après-midi épreuve de vitesse maximum.* ^Berlin (Staaken), Frankfurt (Oder), "Kirchain (Dobrilugk), Berlin (Tempelhof).

Voici dans l'ordre de leur classement aux épreuves techniques les concurrents en ligne

1. Colombo (Italie), 247 points 2. Zwirko (Pologne), 245 points 3. Lom-

3 septembre. II me reste une petite heure avant de monter en voiture et d'aller prendre à Aix le train de Paris. C'est même singulier comme, dans les plus. grandes circonstances, on dispose du temps. Ma valise est bouclée elle l'était depuis deux ou trois mois. Je voyagerai en uniforme de capitaine de mobiles. Tout est prêt. Que ce journal," confident de ma peine, le soit encore de ma joie mélangée et mélancolique de ce soir!

Je commandais une petite manœuvre au bas de Tresserve, du côté de Drumettaz-Clarafond, entre la colline et le Revard, et j'apprenais à mes hommes à creuser des tranchées-abris pour se préserver des feux quand mon valet de chambre, le vieux Gaspard, envoyé par ma fille, est venu à ma recherche. Il m'apportait un télégramme. Les télégrammes sont devenus rares il faut un visa pour les envoyer. Celui-ci ne contenait qu'un seul mot sans signature Venez.

Un instant je crus défaillir. Sibylle m'appelait. Sibylle tenait sa promesse. Donc elle m'aimait toujours et ne m'avait jamais oublié. Mais cet appel inattendu, .cet appel suprême, je ne pouvais hésiter sur sa gravité. En même temps que mon coeur tremblait de ce bonheur imprévu, j'en mesurais la signification. Tant qu'elle avait gardé le moindre espoir, Sibylle s'était imposé le silence. La séparation qu'elle avait exigée et qui devait lui restituer la paix intérieure perdue, ne pouvait être rompue selon notre accord que par le danger. Elle avait écarté ce danger tant qu'elle avait pu. Elle avait résisté aux premières défaites, aux batailles sous Metz. Elle avait conservé sa foi dans notre destin, presque déraisonnablement. Quels combats elle avait dû livrer, elle aussi, contre notre amour? Maintenant elle n'avait plus le pouvoir d'écarter la promesse qu'elle m'avait donnée solennellement. Que s'était-il donc passé? Aucun doute ne demeu-rait dans mon esprit. Sibylle informée par l'entourage impérial, avait appris notre désastre. Quel

bardi (Italie), 242 points 4. miss Spooner, courant pour l'Italie, 241 points 5. Donati (Italie), 241 points 6. Stopani (Italie), 238 points 7. Karpinski (Pologne), 238 points 8. Suster (Italie), 235 points Poss (Allemagne), 231 points.

10. Fretz (Suisse), 231 points 11. Hirth (Allemagne), 230 points 12. Junck (Allemagne), 225 points 13. Morzik (Allemagne), 224 points 14. Kuno (Allemagne), 224 points 15. Dajan (Pologne), 223 points 16. Stern (Allemagne), 221 points 17. de Angeli (Italie), 220 points 18. Passewaldt (Allemagne), 219 points.

20. Osterkampf (Allemagne), 219 p. 21. Pazzo (Italie), 216 points 22. Seideman (Allemagne), 214 points 23. von Kramon (Allemagne), 212 points 24. Gowdd (Pologne), 198 points 25. Klets (Tchécoslovaquie), 196 points 26. Delmotte (France), 192 points 27. Kalla (Tchécoslovaquie), 190 points 28. Von' Marsëndach (Allemagne), 183 points 29. Mares (Tchécoslovaquie), 183 points. -•'30. Detré (France), 178 points 31. du Royon: (France), 171 points 32. Orlinski (Polgone), 161 points 33. Papana (Roumanie), 150 points 34. Masspt (France), 144 points 35. Marienfeld (Allemagne), 145 points 36. Henderley (Tchécoslovaquie), 143 points 37. Strauman (Suisse), 127 points 38. Arsole (France), 111 points 39. Arnoult (France), 89 points 40. Lebeau (France), 78 p. 41. Raab (Allemagne), 56 points; Le record féminin de durée est battu .L'aviatrice américaine miss Marsalis, eu compagnie de l'aviatrice allemande Mlle Louise Thaden, à battu le record mondial féminin de durée avec ravitaillement en vol, à Curtiss Field (E.-U.). Le précédent record appartenait aux Américaines miss Trutt et miss May Copper, avec 123 heures depuis le 9 janvier 1931.

Le nombre d'heures exact réalisé par miss Marsalis et Mlle Thaden n'est pas encore officiellement connu, mais on sait qu'il est de peu de minutes supérieur a celui de miss Trutt et- Copper. NOUVELLES AERIENNES

L'Aéro-Club de Vichy organise, pour les 3 et 4 septembre, un rallye international suivi d'un meeting. A ce meeting figurent en vedette Marcel Doret, le « roi » de l'acrobatie Robert Kronfeld, l'as autrichien de vol à voile; Martin, avec l'autogire Weymann; Sardier, as de guerre Romaneschi, recordman du monde des descentes en para-

ehjite.

Ç^pÇ par suite ̃4'unè.:î,tonfusi;o;n

que nous avons, dît que l'aviateur Haéglen; lû-rV de son dernier record, avait son appareil équipé de pneus. Dunlop. C'est en réalité avec des phéus IndiaRubber qu'il était équipé.

Nombre de lettres transportées par la Compagnie Générale Aéropostale pendant la semaine du 8 au 14 août 1932 France Espagne Maroc et retour, 115.487; France-Algérie et retour, 25.663; Frànce-A.O.F. et retour, 14.618 France-Amérique du Sud, 21.388 Amérique du Sud-France, 26.719. Total, 203.875 lettres.

Les aviateurs norvégiens Solberg et Petersen vont tenter sous peu le raid New-York-Oslo.

D'autre part, les aviateurs Ulrich, Piculli et miss Edna Newcomer vont partir bientôt de New-York pour Rome.

AUTOMOBILE

La circulation motocycliste mondiale Les dernières statistiques publiées font ressortir qu'il y a, actuellement eu circulation 2.624.100 motocyclettes dans les différents pays du monde. L'Allemagne, grâce à l'exonération de taxe sur les machines de faible puissance, vient en tête, ayant nettement distancé 1a Grande-Bretagne. La France, dont la production s'est considérablement accrue au cours de ces dernières années, fait excellente figure, en troisième rang, avec un total avoisinant le chiffre de 500.000 motocyclettes.

Voici, du reste, la liste des différents Etats et le nombre respectif des machines en circulation

Allemagne 792.095 Grande-Bretagne. 626.649 France. 500.000 Etats-Unis 110.915 Italie, 93.098 Australie, 78.210

Suède, 57.500 Suisse, 49.550 Belgique, 44.325 Tchécoslovaquie, 40.000 Afrique du Sud, 40.000 Nouvelle-Zélande, 35.331 Autriche, 29.800 Danemark, 27.850 Japon, 25.000 Indes, 24.964.

Espagne, 15.300 Canada, 9.604 Russie, 8.813 Irlande, 6.399 Finlande, 5.660.

En Turquie, il ne circule que 400 motocyclettes et 20 dans l'île de Madère. Les Salons

Le mois de septembre marquera le début des grandes expositions consacrées aux locomotions mécaniques et aéronautiques.

Voici les dates définitives des différentes expositions

Paris, nautique, 24 septembre-4 octobre.

Paris, automobile, 6-16 octobre. Londres, automobile, 13-22 octobre. Paris, aviation, 18 novembre-4 décembre..

Marseille, foire, 11-25 septembre. Les,;dernièrèp, manifestations

Là saison automobile tire a sa.fia. Il ne reste que quelques manifestations importàfites portées au calendrier; Rappelons-les pour mémoire

Arc Masaryk (4 septembre).

Mont Ventoux (4 septembre). Côte de Montmartre (4 septembre). Grand Prix de Monza (11 septembre). Meet. Nord, véh. indust. (12-18 sept.).

désastre? Metz rendue par Bazaine, ou Mac-Mahon vaincu? Ou la Révolution à Paris? L'appel de Sibylle, c'était la patrie en deuil, déchirée, blessée à mort peut-être. Telle que je la connaissais, ce ne pouvait être que cela. Trois mois de silence en étaient la terrible garantie. Et'ce télégramme que je tenais dans mes mains, qui aurait dû me bouleverser de joie dans mon amour, voici que j'étais amené à le considérer comme un affreux malheur national..

Qu'allais-je décider cependant? Resterais-je muet quand Sibylle, menacée peut-être elle-même s'il y avait des troubles dans Paris et ne pouvais-je pas tout supposer, tout imaginer? m'adressait ce message de détresse? Comme si ma décision pouvait maintenant dépendre de moi! J'appartenais à l'armée, à sa discipline, à ses exigences. Volontairement j'avais sollicité ce poste. J'avais hésité à le remplir, comme si je prévoyais cet appel. Il m'était impossible de partir sans déserter momentanément. Je connus là une sorte de désespoir* comme si j'assistais à quelque agonie sans rémission, Puisv; je retrouvai cette force d'agir et cette rapidité que j'avais dans ma jeunesse, que j'avais montrées dans la campagne d'Italie. Demain est un dimanche pas d'exercices militaires, le repos. Je puis être demain à Paris, malgré les retards du train. Le commandant de mon bataillon, le marquis Costa de Beauregard, a pour moi l'amitié que son père lui a transmise. Il ne me refusera pas une permission de quarante-huit heures, si je lui en révèle le motif. Ou il fermera les yeux. Il était trois heures de l'après-midi le dernier train partait à six heures et demie du soir, j'avais encore le temps. Henry Bordeaux,

Côte de Laffrey (21 septembre). Grand Prix Marseille (25 septembre). Paris-Juan-les-Pins-Antibes (7 sept.). Monte-Carlo 1933 (20 au 25 janvier). Le Grand Prix de Monza

Le Grand Prix automobile de Monza, organisé par le R. A. C. d'Italie, sur l'autodrome de Monza, sera couru le 11 septembre.

Il comportera, cette année, des séries, un repêchage et une finale. Les séries comprendront des voitures dé toutes puissances, sans tenir compte de la cylindrée.

La finale sera courue entre les quatre premiers de chaque série et les quatre premiers du repêchage. La course sera dotée de 200.000 lire de prix.

NOUVELLES DU VOLANT

Le grand Concours annuel d'Elégance féminine en automobile du golf de Royan aura lieu le mardi 23 août, à 3 heures, sur l'esplanade de Taupignac Le jury sera composé de la. comtesse E. de Brémond d'Ars, de la baronne Désazars de, Montgailhard, de Mme Poinsignon, du comte Espierre, de M. Guy. Arnoux, de M. L. Lehmann, du marquis de Migré, du vicomte de Verthamon, du marquis de Virieu. Le traditionnel voyage de l'A. C. de Marseille et de Provence aura lieu au début de septembre, en Suisse. Lo départ aura lieu le 6 septembre, et ia dislocation le 14. Point de concentration Thonon-les-Bains. L'itinéraire passe par Evian, Zermatt, Saint-Moritz, Interlaken, Lausanne, Genève.

Le dimanche 28 août, l'Automobile-Club du Nord organisera, avec le concours du Moto-Club du Nord, son annuel rallye de régularité sur Dunkerque-Maubeuge. L'épreuve consistera, cette fois, en un vaste Rallye-Etoile partant des grandes villes du Nord et du Pas-de-Calais ci-après Armentières, Arras, Aulnoye, Berck-Plage, Béthune, Boulogne, Bruay, Calais, Cambrai, Fourmies, Hazebrouck, Lens, Le Touquet, Lille, Roubaix, Valenciennes. Un banquet amical, offert par l'AutomobileClub du Nord, réunira tous les concurrents au Casino de Dunkerqu 1e. Le 8 septembre, la section doloise de l'A. C. Jurassien organise un rallye automobile. Les départs auront lieu l'un d'Arbois, l'autre de Dôle.

Le Conseil central de Tourisme international aura lieu, en 1933, au Caire. A cette occasion, le Royal Automobile-Club et l'Aéro-Club d'Egypte organisent le troisième Salon international de l'automobile et des moyens de transport en- -Egypte. ̃ s,

_=ie -Concours d'élégance automobile, organisé par l'A. C. Basco Béarnais, à Salies-de-Béarn, aura lieu le 26 août, à 14 heures, dans le parc du casino. Il est ouvert, sans distinction, à toutes les voitures automobiles de tourisme et de sport.

Le raid entrepris, sur une motocyclette Peugeot, sur le parcours ParisBerlin-Paris, par Mlle Vormy Myriame, prendra fin dimanche, fort probablement. Le voyage aller s'est effectué dans les meilleures conditions.

NAVIGATION

AUTOMOBILE

A Bayonne

Le meeting de out-boards, organisé par le Canot Club de Bayonne, se poursuit avec, n'n succès toujours égal. Voici les résultats de la seconde journée

Première course. Série non standardisée 1. de Ivanrey (moy. 73 kil. 881) 2. Bouchon (moy. 73 kil. 200).

Série standardisée 1. Sabarros (moy. 51 kil., 862) 2. Philippe (moy. 49 kil. 387) 3. Pershon (moy. 46 kil. 106).Le gagnant de la coupe et premier du classement général est Ivanrey. Deuxième course. Série non standardisée 1. Ivanrey (moy. 73 kil. 740); 2. de La Gandara (moy. 64 kil. 258). Série standardisée 1. Barrére (moy. 68 kil. 985) 2. Pershon (moy. 57 kil. 659 3. Jaurégui (moy. 57 kil. 380). La coupe revient encore à Ivanrey.

A TRAVERS LES SPORTS

La plage de Houlgate est la plus sportive au sens absolu du mot. Tout le monde, grands et petits, pratique, eu effet, les jeux et sports organisés en permanence par le professeur Vaner Chenay, animateur de la plage depuis douze ans.

La semaine passée a vu de nouveau, dans les courses à pied, le triomphe de Mlle Jacqueline Israël, décidément imbattable, tandis que M. Robert Briquet enlevait brillamment la. série hommes devant de' sérieux concurrents. Le championnat de deck-tennis est revenu à l'équipe du dessinateur Paul Ordner, qui se repose de ses dessins sportifs en pratiquant. lui-même.

Très grands succès pour la toute nouvelle voiture de Courtois, fort remarquée dans le gymkana automobile, et aussi grand succès pour une antique « auto », époque président Fallières. Les championnats du scolaire complet ont été remportés par Jean Meyer celui de la famille la plus sportive, par M. et Mme Cornilus et leurs trois enfants.

:v •••̃Parti. Imprimerie de Figaro

14, Rond-Ppint des Champs-Elysées. L'imprimeur-gérant Detot.

R. 2.

Papier des Papeteries Navarre.

4e l'Académie française.

(A suivre.)