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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1932-08-19

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 19 août 1932

Description : 1932/08/19 (Numéro 232).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k297060j

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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31, .A. POLITIQUE

L'EXEMPLE BRITANNIQUE

La conversion du 5 en 3 1/2 est pour l'Angleterre un triomphe dont notre collaborateur financier M. F.-F. Legueu a clairement précisé les causes et

la portée. Admirons le peuple britannique. Envionsle. Plutôt, imitons-le.

t Une conversion est, pour le porteur de la rente convertie, une opération qui ressemble à un arrachage de dent. Elle n'est jamais agréable. Toucher 3 1/2% au lieu de 5 n'est désiré par personne. Mais on accepte cette réduction plutôt que le remboursement, quand elle importe au salut des finances ,publiques, quand le crédit de l'Etat est solide ou consolidé et que le peuple a, selon les termes du çoinpliment de M. Chamberlain aux rentiers anglais, << du bon sens et 'du patriotisme i. C'est alors pçur l'Etat convertisseur une victoire. C'est la preuve de son retour à la santé financière, c'est la marche à la prospérité. Mais il faut que le praticien qui enlève ce 1 1 /2 d'intérêt à son prêteur ait de la décision, la main ferme, la liberté de ses mouvements, un point d'appui sûr, autrement dit, puisqu'il est le gouvernement, de l'autorité fondée sur une majorité qui le suive, et sur la masse qui se fie à lui.

Chez nous, aussi, il est question d'une conversion. Il faut bien, encore s'y résigner. Elle apporterait au budget un allègement annuel d'un milliard ou un milliard et demi sur les six ou huit qui manquent à l'équilibre. Cette conversion, on l'annonce, on en parle, on en parle depuis des mois et dés mois, on l'a promise à la Caisse d'amortissement on ne la fait point. Elle sera comme toute réforme, toute mesure financière, administrative, diplomatique, militaire ou autre, un prétexte pour les partis à se quereller, pour les remplaçants une occasion de secouer le cabinet.

Le gouvernement avait jadis en matière de conversion une certaine liberté. Elle se heurtait à ce que M. Baréty a nommé « des résistances d'ordre moral ». Mais autrefois le gouvernement ne cédait pas. Il n'en est plus ainsi. N'a-t-on pas naguère entendu, à la veille <J& vacances, un président^u conseil, pour éviter les interpellations menaçantes, promettre aux socialistes qu'il ne procéderait pas à la conversion prévue sans les avoir consultés. Un autre a accepté d'eux de-nouvelles entraves et légales cette fois. Le ministre ne peut plus agir qu'autorisé par un texte spécial et qui peut contenir, en quelque amendement, une cause d'échec de la conversion. Pour vivre à l'aise durant quelques semaines, nos gouvernements ont ainsi, souvent, engagé leurs prérogatives au mont-de-piété de l'opposition. Conséquence pour opérer actuellement la conversion, avant la rentrée, le cabinet devra convoquer le Parlement, faire revenir des sénateurs sortants qui préparent leur réélection d'octobre et qui confondront volontiers l'intérêt public avec le résultat éventuel de cette consultation. Les Chambres réunies s'agiteront réfléchiront-elles que de leurs débats peut naître, pour l'Etat, la confiance ou le discrédit ?

Il faut bien se poser cette question Il faut bien songer, que la session dernière s'est close sur des séances où l'extrême gauche a montré bien moins de souci d'examiner les nécessités de l'opération dont le gouvernement réclamait le vote, que de reconstituer le Cartel. Et ce gouvernement national dont les attitudes ont été approuvées, et dont les paroles patriotiques sont applaudies, vit grâce au soutien du parti de M. Léon Blum. Compte-on sur le leader internationaliste et ses amis pour seconder à l'aver.ii; les efforts financiers de M. Germain-Martin dont lis ont fait échouer le projet en juillet dernier ? Enfin, ne semble-t-il pas que pour provoquer l'élan des porteurs de rentes et les décider à accepter des titres réduits, il serait bon que le ministre leur fît connaître le secret de ce budget de 1933 dont il prépare l'équilibre dans le mutisme sinon dans le mystère ? Ce qui serait nécessaire pour le ministère ce serait une majorité stable qui chercherait à gérer au mieux les finances françaises et -qui s'attacherait à seconder le gouvernement, sans préoccupation de groupe ni de groupement. Oui, c'est une fois de plus la conclusion à laquelle on arrive l'Union Natiocale. L'Angleterre après s'être débarrassée du travaillisme en a donné l'exemple.

Les cours à Paris

des monnaies étrangères

DEVISES Cours Cours 17 août 18 août

i livre sterling 88 62 88 63 100 dollars. 255° -549 2S 100 belgas 354 » 354 »100 pesetas 205 » 205 » ioo lire 130 70 131 » 100 francs suisses 497 » 497 ». ioo florins 102725 102675 100 couronnes norvégiennes 444 5° 100 couronnes suédoises 455 50

Encaisse-or (monnaies et lingots) de la Banque de France

Au 12 août 82.226.053.804 fr.

Proportion de l'encaisse-or aux engagements à vue Au 12 août. 76i9° 0/0

LE PROBLEME DANUBIEN

Eneore une Gonf érenee européenne I i

M. Georges Bonnet, président du comité d'études, chargé par la conférence de Lausanne de préparer la réunion d'une conférence économique et financière pour la restauration des pays de l'Europe centrale et orientale, vient d'informer les gouvernements intéressés que cette conférence aura lieu le 5 septembre prochain, dans la ville de Stresa, en Italie.

Les études préliminaires sur les questions danubiennes ont été conduites par ce comité, en collaboration avec la commission économique et financière désignée par la Société des nations. Le secrétariat de la S. D. N., à la requête de M. Georges Bonnet, a accepté d'assurer le secrétariat général de la conférence économique européenne. Quel sera le programme d'une conférence qui semi>1ë devoir servir de préface à la grande conférence économique internationale ?

Les renseignements manquenf à cet égàr'dTEhTlout état de cause; ïe projet français de coopération économique des Etats danubiens, proposé par M. Tardieu, paraît bien mort et enterre Tandis que comités et commissions de la S. D. N. délibéraient à Londres, Genève, Paris, Lausanne et autres lieux, la situation allait en empirant en Europe centrale et orientale. Il faut souhaiter, sans trop oser l'espérer; que la conférence économique et financière de Stresa ait de meilleurs résultats que les travaux d'experts et de diplomates, qui l'ont précédée. C'est un fait que la multiplication des conférences internationales, où les gouvernements recherchent davantage des succès de politique intérieure que des transactions justes et raisonnables, n'a pas réussi, ces douze dernières années, à l'Europe et au monde. Peut-être serait-il temps de renoncer à ces réunions théâtrales pour recourir à des méthodes plus conformes à la fameuse maxime du cardinal de Retz « Les intérêts des peuples et des princes ne s'ajustent bien que dans le silence. »

L/offensive morale contre Famé française

.J, .I;at-- ~< .r

II est trop clair que l'être physique et moral de notre pays n'est pas pourvu de J'armure qui devrait être la sienne. Le mode de présentation ou de nonprésentation des informations relatives au réveil allemand, le souci de transformer Hindenburg en une sorte de mainteneur de la paix, le soin avec lequel on entretient l'idolâtrie briandiste (un film consacré à Briand va bientôt être lancé), la propagande attisée parmi les instituteurs au sujet de notre « impérialisme s> et de nos « armements excessifs », la- phobie de tout ce qui peut nous rendre le sentiment de la victoire, l'habileté déprimante avec laquelle on unit constamment à des commémorations funèbres les anniversaires de la guerre, autant de signes révélateurs d'une méthode, d'un plan, d'une volonté. L'Allemagne est à l'œuvre. Tantôt consciemment, tantôt inconsciemment, des forces diverses concourent à cette œuvre chez nous.

Sans doute la leçon des événements commence à porter ses fruits. Il y tels éditoriaux de l'Ere Nouvelle qui rappellent presque ton pour ton maints articles parus dans les colonnes de Figaro dès que la politique d'abdication commença à se développer. Mais que de chemin à parcourir encore pour que la France, mal relevée des blessures reçues au service de la justice, effectue, dans tous les domaines où la sécurité de chacun de nous est en jeu, le changement de front indispensable Avanthier notre éditorial commentait avec la fermeté qui convient ces « Journées d'espérance » que nous avions précédemment annoncées et qui couvrent les murs de Paris de leurs affiches non équivogues. Demain, à Hossègbr, une manifestation artistique et musicale servira de prétexte à des débordements locarniens, après-demain ce sera le tour, simultanément, de l'ile d'Oléron, de Forbach et de Vézélay. Mercredi, se déroulera une cérémonie, à Cocherel. où seront conduits des centaines d'enfants. Et cela continuera par Thieuloy, par Port-Royal (où Pascal, redisons-le, sera salué comme un précurseur pacifiste !), par l'Institut Pasteur, pour se terminer par l'inévitable Bierville. Ces randonnées doivent coûter fort cher. Qui subvient aux frais de semblable organisation ? Et puis, surtout, si l'on veut apporter à la paix un hommage populaire, pourquoi choisir perpétuellement la France, la France traîtreusement attaquée, envahie, pillée, saccagée durant quatre années dans dix de ses plus beaux départements, la France qui a renoncé imprudemment et prématurément à tous les gages de tranquillité continentale qu'elle tenait des traités ? C'est outre-Rhin qu'il faudrait acclamer la paix Le temps des nationalismes durs est venu, et celui dès pouvoirs implacables; il suffit dff jeter un coup d'oeil sur l'Europe pour s'en convaincre. Nous, nous nous obstinons dans un libéralisme désuet nous laissons nos administrations se bolcheviser, nos ressorts s'affaisser, notre fiscalité préparer le paupérisme nous abandonnons cet orgueil national sans lequel les peuples meurent. Dès 1920, dans sa préface à l'Offensive morale du lieutenant Marchand (qui devrait être dans toutes les bibliothèques scolaires), Barrès avait prévu cela. « ,Nous sommes travaillés par la trahison et nous le serons de plus en plus. Je ne crois pas à la résignation des Allemands. Il faut ne pas les connaître pour croire qu'ils délaisseront l'arme qu'ils considèrent comme la plus efficace celle de la dissociation intérieure. Il est un aspect du Germain qui échappe à trop de nos compatriotes celui du fabricateur d'opinion. » M. Herriot, qui connaît l'Histoire, ses expériences et ses lois, qui sait ce que veut Berlin, ne considère pas avec optimisme, sans doute, notre intérêt national, d'une part et, de l'autre, l'outil parlementaire. Qu'il se rappelle ce mot prophétique de> Barrés •t Désarmer l'adversaire en développant chez lui un certain état d'esprit, ce sera le travail allemand. >

.Gaétan San voisin.

UNE NOUVELLE

MANIFESTATION DE CONFIANCE A L'EGARD

1. DE M. FRANÇOIS COTY

Une motion votée à l unanimité des membres composant le Conseil d? Administration de la S. A COTY

L'Ami DU PEUPLE publie ce matin l'important document que voici

Le Conseil d'Administration de la S. A. COTY a procédé au renouvellement de son bureau dans la séance qui suivit son Assemblée Générale, où plus de trois cent mille voix contre quelques dizaines, s'exprimèrent en faveur de la gestion de M. François COTY et de ses collaborateurs qui furent tous réélus.

A L'UNANIMITÉ, ils ont voté la motion suivante

« Le Conseil, après avoir pris connais» sance de la consultation juridique des » professeurs WAHL et MESTRE et de » l'article paru dans FIGARO et L'AMI » DU PEUPLE du 22 juin 1932, est heu» reux de rendre hommage à la parfaite » correction et à la haute probité dont son » Président ne s'est jamais départi, de lui » adresser ses plus chaleureuses félicitations » pour l'énergie qu'il a déployée au cours » de certaines campagnes de presse qui ten» datent à discute son honorabilité et, par » suite, à compromettre les intérêts sociaux » dont le Conseil d'Administration a la » garde, et de lui renouveler la vive expres» sion de sa confiance en l'appelant à nou» veau à la Présidence du Conseil. » IL LUI PLAIT D'ATTACHER A » SON VOTE LA SIGNIFICATION » D'UNE APPROBATION ENTIÈRE » ET SANS RÉSERVE. »

Reymond GREILSAMER, Vice-

Président, Administrateur Délégué Alpbée DUBOIS, Vice-Prési- dent R. André- R. COTY A. Lavault î R. MARAIS A. MORHANGE J. POLVERELLI J. F. SCANLAN, administrateurs.

A ce document décisif L'Ami' bu PEUPLE ajoute ce commentaire auquel nous nous associons pleinement -s.i ¡

Voici une nouvelle manifestation destinée à décevoir tous les oiseaux de mauvais augure qui s'en allaient insinuer dans l'ombre, avec une singulière perfidie, que la discorde régnait au sein du Conseil dont certains membres n'hésiteraient pas à invoquer des griefs imaginaires pour se soustraire à un devoir qui ne fut jamais plus impérieux. j

L'AMI DU PEUPLE.

L'AMI DU PEUPLE donnera demain au texte qu'on vient de lire une suite d'un intérêt capital.

LA CHALEUR A MARQUE 34°3 A L'OMBRE

~5;§a

Hier, vérification faite, •toâs les records de l'année ont été battus. On a noté dans le parc de Montsouris, à l'ombre, 34°3, plus fort qu'à Marseille, où « l'astre du jour » de Lamartine ne rayonnait (fi, les pauvres !) que pour 34 degrés seulement. Consolons-nous à Budapest, la chaleur fut tellement insupportable que vingt-quatre cas de folie subite ont été constatés dans une seule journée. Nous voulions du beau temps, certes; mais le ciel nous comble. Et sans vouloir maintenant appeler un cyclone de nos vœux, souhaitons que l'anticyclone qui recouvre l'Europe occidentale et centrale (et qui, nous dit-on, persistera aujourd'hui avec maximum) ne barre pas obstinément la route aux frais zéphyrs.

A 16.500 METRES

n'aseension scientifique du professeur Piéeard

Le professeur Piccard a réussi sa seconde expérience, du point de vue « sportif », tout au moins, puisque, d après les renseignements encore approximatifs parvenus en fin de soirée, il a atteint 16.500 mètres, soit 800 de plus que lor& de sa précédente ascension (15.781 mètres). On trouvera plus loin la correspondance de Zurich qui nous a été envoyée, sur les diverses phases de cette journée mémorable.

Le départ eut lieu à Dubendorf à 5 h. 5. Poussé par un vent léger, soufflant du nord-nord-ouest, le ballon a traversé la Suisse, se dirigeant vers l'Italie du Nord. II a atterri à 17 h. 30, près du lac de Garde. En arrivant au sol, la nacelle a heurté une colline sur la route de Cavallara, à trois kilomètres environ de Volta. Le choc a renversé les appareils de bord. Le professeur Piccard avait sauté dans un pré il fut aussitôt entouré des villageois et de liôïnbrê'us'es personnes qui l'avaient suivi en automobile durant une partie d& son vol. Le ballon fut aussitôt démonté par un groupe de paysans. que difi'gèàrLle collaborateur du professeur; "• CE QUE DIT LE SAVANT

Celui-ci fit aussitôt quelques déclarations aux journalistes, en refusant cependant de parler des résultats techniques obtenus avant d'avoir vérifié ses appareils.

«'Ayant quitté Zurich à 5 heures, j'ai atteint en trois heures une altitude de 16.000 mètres le ciel était très obscur et le froid intense, beaucoup plus que la dernière fois.

» Les cartes et les montagnes ne m'ont pas permi de reconnaître la terre j'ai dû, à cet effet, prendre comme points de repère les lacs qui apparaissaient très distinctement.

» Je me trouvais à midi sur les Alpes, survolant les Grisons et Saint-Moritz. Connaissant l'Italie, j'ai aussitôt reconnu le lac de Garde, où je descendis jusqu'à 3.000 mètres; je dus là rester quelques heures par. suite de l'absence de courants aériens. M'approchant ensuite de la terre, j'ai choisi ma zone d'atterrissage. Le voyage a été excellent et les instruments ont fonctionne à souhait; n Le professeur semblait déprimé, par suite surtout de la différence énorme de température entre le froid glacial de la stratosphère et la chaleur de la terre..

La nacelle et l'enveloppe du ballon ont été placées sur des camions venus expressément de la section de haute vitesse de Desenzano. Au .point de vue scientifique de l'expérience; de radiotélégraphie, il ressort des premiers renseigné ments qu'on ne connaîtra qu'aujourd'hui les constatations précises.

L'HEURE QUI PASSE

Le concert magique

J'étais malade, un peu; maussade également. Je e n'étais pas malade à en gémir, ni maussade à ne plus vouloir bouger une main. J'avais encore une bonne curiosité, je restais capable d'émotion et de sympathie.

Je songeai donc à une jeune amie que j'ai, pauvre petite qui souffre dans son lit depuis six ou huit mois, qui souffre beaucoup et qui souffre bien, avec le plus grand courage. Si j'ajoute qu'elle est fort belle,,gardez autant d'innocence dans vos pensées qu'il y en a dans les nôtres et suivez mon discours. Il est d'ailleurs plus agréable, j'en conviens, de se souvenir tout à coup d'une belle personne que d'un monstre. i

J'appelai mon amie au téléphone. Je lui demandai sj eHeji'aimerait pas d'écouter un petit concert, pour se distraire de son mal et de sa peine. Et comme elle me répondit. qu'elle était prête, « et enchantée, heureuse, reconnaissante », je fis tourner la musique. Cette chère musique mécanique, cette douce « musique morte », qu'il est facile de traîner dans la boue, en paroles, mais qui, telle quelle, comme vous voyez, devient le recours des maladroits, la consolation des affligés, un don providentiel. Représentez-vous son plaisir, à elle, musicienne depuis longtemps privée. Les profondes inflexions andalouses de la « jeune fille aux peignes », dans ces malaguègnes, dans ces sevillanes, dans ces peteneras et ce tango flamenco, qui nous découvrent, chagrin ou enjouement, une égale passion. Le tumulte de la Chevauchée, comme il s'élève à Bayreuth. Deux ou trois fados, où s'élance et retombe le cri d'un être exténué, mais la mélancolie qui vient de l'art diminue les douleurs de la vie, ou la transfigure. Pour nous remettre d'aplomb, en nous soumettant à un charme plus noble, ce prodigieux Tambourin'de Rameau. Et pour finir gaiement, cette chanson canadienne, que chanté aussi Marie Dubas, où l'on perçoit l'accent rustique d'une France ancienne Son voile qui volait. (ce n'est ni vouèle ni vouale quelque chose entre les deux). Tout passait par ce cordonnet que je tenais dans mes doigts, et s'en allait chanter au loin, comme par magie. Mon Dieu, ne soyons pas ingrats. Songez que vous avez pu entendre, place de la Concorde, les acclamations de New- York à l'arrivée de Costès et de Bellonte en avion. Songez que bientôt vous Verrez aussi, instantanément, d'une rive à l'autre de l'Atlantique. Songez qu'un savant aura joué sa vie, pour réussir à capter dans le vierge espace de la stratosphère ces mystérieux rayons dont les astres, c'est-àdire les mondes, nous enveloppent. Tous'ces pouvoirs fabuleux que nous avons acquis en peu d'années, nous en usons mal tous les jours, et ils sont dangereux, certainement, lorsqu'ils nous affolent. Mais c'est donc notre cœur qu'il faut garder. Une âme, une sagesse. Tout est là..

Eugène Marsan.

LE RENFLOUEMENT DE L'AUTRICHE

UNE SECONDE EXPÉRIENCE.

Après un mois d'hésitations, le Conseil national autrichien s'est résigné à accepter le protocole de Genève, en vertu duquel un crédit de 300 millions de schillings est ouvert à la République viennoise. C'est une seconde expérience, qui commence, de renflouement de l'Autriche. Peut-être marque-t-elle, en même temps, le début d'un nouvel effort de reconstruction financière de l'Europe centrale. Si cette tentative est nécessaire, c'est que le premier essai, qui avait été fait, a complètement échoué. Pourquoi ? Il eût été logique de le rechercher d'abord avec soin. L'exemple autrichien est précisément un modèle parfait des erreurs que la raison et les faits ont, tour à tour, péremptoirement condamné.

Il y a dix ans que la S. D. N. s'est attachée au sauvetage de l'Autriche. L'emprunt initial d'assainissement est de 1922/ Un programme d'aménagement monétaire et budgétaire, dont l'application était assurée par les 650 millions de couronnes-or de cet emprunt, fut imposé à l'Autriche sous le contrôle du Conseil de la Ligue. Au bout de cinq ans, dans les délais prévus, les buts fixés paraissaient atteints. En manière de récompense, la S. D. N. autorisa un deuxième emprunt international de 725 millions de schillings. Après quoi, toute surveillance fut supprimée. L'Autriche, ayant recouvré sa pleine souveraineté financière, en usa presque aussitot, en juillet 1930, pour faire encore une fois appel à l'épargne étrangère. Dix mois plus tard, de ce crédit péniblement rétabli, il ne restait pratiquement plus rien. Seules, des avances extérieures, que l'on consolide aujourd'hui en les augmentant, ont préservé l'Autriche, non pas de la faillite, mais d'une subversion totale.

La mendicité érigée en système politique, et combinée de temps en temps avec des menaces d'Anschluss que l'on appellerait, dans la vie courante, du chantage, n'a donc pas réussi à Vienne. C'est que la faute capitale de ces complaisants bailleurs de fonds a été de ne pas embrasser dans son ensemble le problème à résoudre.

Une monnaie avait été reconstituée et l'équilibre du budget un instant assuré. De ce double miracle, l'on s'est, à Genève, abondamment félicité à coup d'emprunts, cette magie était facile. La vraie difficulté était de rendre durable le redressement opéré. C'est-à-dire qu'il eût été nécessaire de mettre fin aux excès du socialisme viennois je|, plus généralement, de réformer les méthodes de gestion d'un Etat faible, prodigue et insouciant. L'on y songea pas, car l'idée même de déflation passait, alors, pour un ridicule anachronisme et l'on encouragea 'au contraire ces méthodes par d'incessants subsides. En fin de compte, la restauration apparente de l'Autriche a cédé brusquement, au moment même où le courant des capitaux étrangers> qui la soutenait, a été tari.

La leçon a-t-elle été comprise ? On voudrait qù'il fût permis de le croire. Mais si le protocole qui va entrer en vigueur organise un système de contrôle, dont le dessein théorique est raisonnable, on peut se demander ce qu'il vaut pratiquement, quand on observe qu'il a été voté à une seule voix de majorité ses dispositions n'ont de sens que si leur réussite est forcée, pour ainsi dire par le consentement unanime du peuple autrichien. Cette unanimité, on ne croit même pas qu'elle soit possible. Ce qui est plus inquiétant encore, c'est que le plan de la S. D. N. est purement financier. On s'obstine donc à traiter par la technique un problème d'essence politique. Il serait incroyable que, par ce détour paradoxal, l'on obtienne des résultats satisfaisants.

Si c'est par ces procédés inutiles et ruineux que l'on veut rechercher, pour la seconde fois, une restauration illusoire des finances continentales, il serait plus simple et moins coûteux de ne pas même l'entreprendre.

̃- ̃ F. F. Leguen.

6

Les conditions de notre sécurité

Par LUCIEN SOUCHON

De nombreux lecteurs, que j'ai plaisir à remercier, ont bien voulu m'écrire au sujet des articles sur « Les Voies de l'invasion », et je ferai tout le possible pour donner ici, au gré des circonstances, les précisions et les mises au point qui m'ont été demandées.

Les Mémoires du maréchal Joffre, dont la Revue des Deux Mondes vient de publier un chapitre « Le Problème belge en 1912 », rendait une vive actualité à la question de la coopération francobelge, à laquelle j'avais, consacré un article. Il faut lire le passage capital dans lequel est sommairement exposé le point de vue stratégique Le plan le plus fécond en résultats décisifs dans l'éventualité d'une guerre avec l'Allemagne consiste à prendre, dés le début des opérations, une vigoureuse offensive, pour en finir d'un seul coup avec les forces organisées de l'ennemi.

L'existence, à proximité de la frontière francoallemande, d'obstacles fortifiés cantonne notre offensive dans des régions' étroitement limitées. L'Alsace est fermée au nord par le système Straslourg-Molsheim elle est bornée à l'est par le Rhin, où nos adversaires ont installé des têtes de pont organisées. Une offensive sur Strasbourg, arrêtée de front et menacée de flanc, ne peut conduire qu'à des résultats limités. En Lorraine, la frontière est barrée au nord de Metz par l'ensemble fortifié Metz-Thionville elle est coupée vers Dieuze par une région d'étangs, et à l'est de Strasbourg par les Vosges.

Entre le camp retranché de Metz et Dieuze, rd'nne part, et les" Vosges, d'autre part, il existe deux cou-


loirs larges, le premier de trente, le second de vingt kilomètres seulement.

Il est de toute évidence que nous ne pouvons développer dans ces couloirs que des moyens relativement restreints. En admettant que nos attaques parviennent à y progresser, elles ne tarderont pas à venir buter de front contre des positions organisées, en même temps qu'elles seraient menacées de flanc par des contre-offensives partant de Metz et de Strasbourg.

En résumé, ni en Alsace ni en Lorraine, nous ne trouverons des terrains favorables à une offensive visant immédiatement des résultats décisifs. Joffre exposait ainsi les raisons qui militaient en faveur de l'offensive par le nord on sait que ce ne fut malheureusement pas la solution adoptée, mais il est du plus grand intérêt de reprendre aujourd'hui le raisonnement de l'illustre capitaine en l'appliquant aux conditions géographiques, politiques et militaires actuelles.

En 1912, il était loisible au généralissime de parler d'offensive aujourd'hui, ce n'est plus possible, au moins en ce qui concerne le plan stratégique initial, parce qu'on a réussi ce tour de force de nous fabriquer une armée si strictement défensive qu'elle en serait, en cas de conflit, absolument inoffensive pour plusieurs semaines.

Cette situation coupe court à toute discussion sur le choix du théâtre de la manœuvre, en ce qui nous concerne. Mais elle ouvre un vaste champ aux initiatives de l'adversaire. Toutefois, celui-ci peut, en suivant le raisonnement de Joffre, estimer que nos organisations fortifiées ne lui permettraient de trouver ni en Alsace ni en Lorraine « des terrains favorables à une offensive visant immédiatement des résultats décisifs .». La solution consisterait donc à recommencer l'invasion par la vallée de la Meuse, à travers la Belgique et même le Limbourg hollandais et, pour ce qu'on leur en tient rigueur, les Allemands auraient tort de se gêner.

On ne peut pas assurer que tel sera certainement le choix de l'état-major allemand au jour de la revanche accélérée par le briandisme, mais nous avons le devoir impérieux de prendre les mesures indispensables pour y faire face. Nous avons dit pourquoi cela nous est présentement impossible. Même en se défendant de songer à toute riposte offensive ce qui est la négation de tout l'art militaire il nous manque les moyens de réaliser trois opérations absolument indispensables:;à la réalisation d'un plan défénsif efficace la liaison franco-belge, la protection1 de la Sarre, l'occupation permanente des fortifications. "'•

Nous reviendrons en détail sur ces différents points, mais il va de soi que si nous estimons nécessaire la revision dé notre organisation militaire, ce n'est nullement dans le sens d'un affaiblissement.

Nous nous félicitons de constater. qu'un public de plus en plus nombreux comprend l'insuffisance de notre système de sécurité, et nous ne revendiquons, à ce sujet, aucune espèce de « paternité », comme y prétend tel important collaborateur d'un journal politique qui se plaint qu'on ne cite pas assez dans la presse ses articles militaires, mais a donné consigne de ne jamais parler des nôtres. Personnellement, il m'importe peu d'avoir ou de n'avoir pas dit la vérité sur nos fortifications avant tel autre auteur et je n'ai, en matière de défense nationale, que l'ambition de « servir », en dehors de tout esprit de chapelle. L'absence de « communiqués » plus ou moins complaisants est ici largement compensée par la sympathie grandissante de nos lecteurs à l'endroit de la cause de la sécurité.

Lucien Souchon.

« Edgar de Bourbon » notait ni prince ni Bourbon

Sollicité de donner son avis sur l'identité de la victime du meurtre de la rue du Bouloi, le prince Sixte de Bourbon-Pàrme a fait à un de nos confrères une déclaration qui débute ainsi « Vous pouvez dire, sans hésitation, que la victime du drame passionnel qui s'est déroulé mardi dans un hôtel de la rue du Bouloi, à Paris, n'était pas un prince de Bourbon, mais que c'était, à coup sûr, un imposteur, un aventurier qui, pour des raisons que je n'ai pas à connaître, s'était fabriqué un faux etat civil.

» Ce n'est pas la première fois que, pour inspirer confiance à des naïfs, des individus sans vergogne abusent du nom de ma famille. Il n'y a pas longtemps, j'ai appris qu'un autre aventurier se faisant appeler prince Louis de Bourbon, défrayait la chronique en Turquie.

» En ce qui concerne le prétendu prince Edgar de Bourbon, qui vient de finir si tragiquement, il est facile de le confondre posthumement, si j'ose ainsi dire. En effet, il n'y a jamais eu dans notre famille de prince Edgar.

» Quant à la princesse Alice de Bourbon, qui aurait été la mère de cet Edgar de Bourbon, né de relations coupables entre elle et l'empereur François-Joseph, il n'en a jamais existé qu'une seule. C'est l'actuelle grande-duchesse de Toscane, ma tante. Agée de plus de 80 ans, elle est encore en vie, entourée du respect filial de ses nombreux enfants. C'est une sainte femme, dont la réputation .est au-dessus de tout soupçon et dont la vie fut exemplaire. L'Europe entière la vénère. » Escroc, mais sur ta petite échelle

Si l'histoire du faux prince Edgar de Bourbon se résume, pour ces dernières années, par de petites escroqueries commises au préjudice des patrons d'hôtel qui lui avaient fait crédit sur son apparence de grand seigneur, rien néanmoins ne permet de supposer que le vieillard s'était servi de son prestige pour réaliser, comme il en aurait eu peut-être l'occasion, des escroqueries de grande envergure.

Cet homme, qui accumulait ses dettes avec une étrange désinvolture, ne fut jamais un aventurier de haut vol.

Il serait curieux d'approfondir le caractère à moitié donquichottesque du personnage, les raisons véritables de sa mystérieuse activité politique dans divers pays d'Europe et du brusque départ qu'il avait projeté la veille du crime.

Mais, aujourd'hui que l'imposture de son existence est établie, l'on s'intéresse moins à l'histoire de ce faux prince et à la tragique aventure qui la termine.

Personne n'a réclamé le cadavre d'Edgar de Bourbon à l'Institut médico-légal. Un simple employé des pompes funèbres le conduira dans quelques jours la fosse commune.

La Vie Religieuse Dix-neuf trains de pèlerins sont arrivés à Lourdes

Dix-neuf trains de pèlerins sont arrivés hier à Lourdes, transportant mille malades.

Le soixantième pèlerinage national est encore plus important que celui de l'an dernier. Le train blanc, venant de Paris, est arrivé à huit heures du matin.

La messe du pèlerinage a été célébrée à la Grotte. Le cardinal Verdier visite Mount Vernon WASHINGTON, 18 août. Le cardinal Verdier est arrivé hier mercredi à Washington, après une visite du Canada et de la partie nord des Etats-Unis. A son arrivée dans la capitale, il se rendit a Mount Vernon, la résidence de Washington, et au cimetière d'Arlington, où il déposa une gerbe sur le tombeau du Soldat Inconnu.

Il était accompagné de M. Jules Henry, chargé d'affaires à l'ambassade de France. 0

Les Cours, les Ambaslaaës, le Monde et la Ville! I

Cours

S. M. le Sultan du Maroc est attendu aujourd'hui vendredi à Aix-les-Bains. S. M. la Reine Amélie de Portugal vient d'arriver à Evian.

LL. AA. RR. le Prince de Galles et le Duc d'York, qui viennent de passer en revue la flotte britannique en Méditerranée, ont quitté Corfou et sont arrivés à Malte hier matin. Les Princes, qui auraient l'intention de passer trois semaines en France, sont attendus à Cannes. LL. AA. le Rajah et la Rahnée de Bahadur Asaf Jahi, accompagnés de la princesse, leur fille, et d'une nombreuse suite, sont arrivés à Vienne. Son Altesse a reçu avant-hier les représentants diplomatiques accrédités auprès du gouvernement autrichien et le soir offrait une grande réception en l'honneur des personnalités gouvernementales et officielles d'Autriche. En quittant Vienne, le Rajah, sa famille et sa suite, se rendront à Venise, à Turin et repartiront le 25 août pour les Indes. S. A. la Maharanée de Baroda vient de quitter Paris, se rendant à Deauville pour y assister, ce soir, vendredi, au concert-gala donné par un trio de harpistes réputés et applaudir la danseuse hindoue Menaka, qui est une amie d'enfance de la Maharanée.

Un monument commémoratif à la gloire du dernier Empereur d'Autriche, Charies, va être élevé par un Viennois, M. Kurt von Jahn, au château d'Hertenstein, où l'Empereur a séjourné après qu'il eût fait son premier effort infructueux pour reprendre possession du trône de Hongrie. Le sculpteur de Lucerne Henri Geene a été chargé de construire le monument. Celui-ci sera élevé en juillet ou en a"oût prochain un portrait en relief de Charles y figurera avec cette inscription « En souvenir de l'asile qui abrita Sa Majesté apostolique Charles, Empereur et Roi, du 5 mai au 20 octobre 1921. >

Dans les Ambassades

S. Exe. M. Enrique Villagas, ambassadeur du Chili à Londres, et Mme Villagas viennent d'arriver à Vichy, à l'Hôtel du Parc.

Monde officiel

M. André Tardieu, après un court séjour Bologne et à Milan, se rend au lac Majeur.

Dans le Monde M

Le duc et la duchesse de Bauffremont, accompagnés des princes et des princesses, leurs enfants, viennent d'arriver à Zermatt. ̃̃ <b îj'j." rnn i Le comte et la comtesse Pecci-Bîùnt rejoivpnt en ce moment en leur beau domaine de Marjia, "près, de Lucca, en Toscane, de nombreux hôtes, parmi lesquéls comtesse Roland de Maillé, vicomte de La Rochefoucauld, comte et comtesse Antonin de Mun, M. Robert Gérard, M. et Mme Jean Larivière, M. Bernard Fay, etc. M. et Mme Bernales viennent d'offrir, à Biarritz, un dîner qui réunissait M. et Mme Ortiz Linares, née Patino Mme de Errazuriz, M. et Mme Farini-Fynn, comte et comtesse de La Vega del Rey, comte de Arcentales, Mlle Pina Bernales, Mlle Minondo, etc. Elégant dîner ces jours derniers au château de Combray, chez M. Duchesne-Fournet. Parmi les convives Sir Austin Chamberlain et lady Chamberlain, Mme de Fleuriau, femme de S. Exc. l'ambassadeur de France à Londres; Mme B. de Jouvenel, M. et Mme Jean Charpentier, M. et Mme Hupert, Mlle Diane Chamberlain, M. Pierre Dupuy, M. et Mme Davey, etc. N aissances

Le marquis et la marquise de Monléon sont heureux de faire part de la naissance de leur fille AnneMarie-Françoise-Jehanne-Rose, à Menton, le 15 août.

TEMPS PROBABLE

Région parisienne. Beau temps très chaud. Ciel clair ou très peu nuageux. Vent Est à Sud-Est faible. Température en très faible hausse. Maximum 34°. 1 France. Sauf dans l'extrême. Ouest et Sud-Ouest, où quelques orages sont possibles, beau temps 'clair-ou très peu nuageux, faiblement brumeux le matin dans' 'le Nord. Vent du secteur Est faible à modéré. Température stationnaire ou en très faible Hausse.

Aviation. a) Région parisienne Ciel clair ou peu nuageux par nuages élevés. Vent du secteur Est 20 à 30 kilomètres à l'heure. Visibilité assez bonne. b) VERS Londres En France, comme dans la région parisienne Au delà, ciel nuageux par nuages moyens, doublés de bancs de brume très bas le matin, bas ensuite. Vent variable 15 à 20 kilomètres à l'heure. Visibilité bonne.

c) Vers Bruxeij.es, Cologne, STRASBOURG Comme dans la région parisienne.

d) VERS Lyon-Marseille Comme dans la région parisienne, mais avec vent variable, prédominant d'Est à Sud-Est, 15 à 20 kilomètres à l'heure.

Manche. Beau temps peu nuageux, brumeux le matin. Vent variable faible.

Méditerranée. Beau temps clair et très chaud. Vent variable faible à modéré.

Côte d'Azur. Comme Méditerranée.

Côte Basque. Comme Méditerranée. °

ACADEMIE FRANÇAISE

M. Herriot a transmis hier à l'Académie un message de.l'alcadio de Santander, exprimant les condoléances de cette ville à l'occasion de la mort de René Bazin. < -1 ̃ On sait que René Bazin a loué Santander dans son ouvrage Terre d'Espagne et qu'il a baptisé son beau port « La baie de nacre ».

Santander n'oublie pas. L'Académie lui adressera ses remerciements.

Sous la présidence de M. Paléologue, la séance n'a réuni que quatre de ses confrères MM. René Doumic.Henri de Régnier, Abel Hermant et André Chaumeix.

La chaleur étant excessive, on l'a d'ailleurs tenue fort courte.

On a revu pour le Dictionnaire le verbe peindre, qu'à défaut de l'ordre du jour eût imposé l'actualité, car toutes les salles du Palais Mazarin sont livrées présentement aux virtuoses du pinceau. Ceux-ci avaient été invités à surseoir à leurs travaux pendant la réunion des Immortels. Et ils ne se sont pas fait répéter l'invitation. Gagnant aussitôt la grande cour de l'Institut, ils ont couru vers la vasque de la Minerve de Houdon, remplie d'une eau limpide et fraîche.

Et tandis que, dans l'étuve d'en haut, les académiciens prenaient un bain de vapeur, en étudiant la « peinture à l'huile, à l'œuf, à fresque, en détrempe, à l'aquarelle, au pastel, etc. », même peindre, au figuré, s'entendant de la « présentation par les écrivains de quelque chose avec des mots qui font image », en bas, les jeunes gars, torses nus. prenaient des ébats de tritons sous le nez de la déesse casquée.

A quatre heures, les académiciens attaquaient mollement le mot peine.

Mais à quatre heures dix, vaincus décidément

par la chaleur, ils renonçaient et renvoyaient à jeudi prochain, avec l'espoir que ce jeudi-là serait plus clément, la revision d'un substantif dont l'ironie leur semblait hier par trop impertinente. Ch. Dauzats.

NOUVELLES MILITAIRES En vue du rétablissement de l'équilibre budgétaire

Le président de la République a approuvé, à la date du 16 août 1932, deux décrets portant réduction des prises d'engagement et de rengagement des militaires français et étrangers des troupes métropolitaines et coloniales, en exécution de la loi du 15 juillet 1932, tendant au rétablissement de l'équilibre budgétaire. Ces décrets sont publiés auJournal of ficiel de ce jour.

La vicomtesse Tony de Kerdrel, née Sinçay, a heureusement mis au'imônde-'uné fille, Anne-Marie. Paris, 9 août. ';̃•' •">

La comtesse Jean de La Chapelle, née Bernheim de Villers, a heureusement mis au monde un fils, Philippe. Le 16 août.

Le comte Palluat de Besset et la comtesse, née Alice de Langourian, nous prient de faire part de la naissance de leur fils Henry. Paris, 1" août. Cercles

Au Touquet, reconnu au thé du Golf, ces jours derniers vicomte et vicomtesse G. de Pardieu, sir Leslie Scott, sir V. Vyvyan, ,le pacha de Marrakech, M. et Mme Albert Wattinne, M. Antoine de Desunnont, MM. Georges et Jean Huet, le vicomte Cowdray, M. et Mme Jacques Saxgentori, 'M. et Mme Philippe rioppenot, colonel et Mme C. Gérard, M: Jean Dujardin,. lord Carrick, l'Hon. S. Butter, rjHoh. G. Butler, comtesse de Faletans, M. Arnaud Faure, baron Emile d'Erlanger; MM. Jacques et André 'Herscher, M. Jean Masurel, M. B.-L. Fussien, M. Alfred Suarès, Mme i'Astous, etc. La réunion annuelle du Club dés gentlemen-riders sur l'hippodrome de la-. Société des courses de Compiègne a eu lieu dimanche dernier 14 août bien que troublée par un violent mais, court orage, elle a obtenu le succès sportif et élégant dont elle est coutumière et qui en fait i'occasion, d'une très agréable journée dans le cadre si pittoresque de l'hippodrome du Putois. Un goûter réunissait concurrents et spectateurs, Le marquis de L'Aigle, président de la Société des courses de Compiègne, et le comte'd'Ideville, président du Club des gentlemen-riders, recevaient les invités de cette réunion si réussie.

Pour bien conserver à cette journée son caractère spécial, le commandant de Bataille-Furé et le lieute- j nant-colonel d'Englesqueville remplissaient avec com- pétence et autorité les fonctions de starter et de juge à l'arrivée. ̃'•̃' •̃ r~

Des aquarelles et gravures hippiques ont été offertes aux cavaliers montant le. gagnant de chacune des épreuves:, le baron Ne;; on, le commandant de La Tour, M. Georges du.Bfeuiï, le lieutenant Dodelier, M. Thomas Morét, le lieutenant Bégou et le lieutenant Brudoux.

Reconnu, au pesagé-'et dans la tribune réservée les généraux Burant, Portails, de Joybert, le colonel Gillois, commissaire de' la Société des steeple- chases marquis de Brissac, comte et comtesse A. de Bertier de Sauvigny, comte et comtesse A. de Villeneuve-Bargemont, baron et baronne Gaston de La Motte de Maissemy, lieutenant et comtesse d'Ideville, commandant et Mme:;de''Sainti£Hdier, marquis de Pracomtal,: commandant i eu îMme^&il'lois,- comtesse et Mlles'sde' Beaitregard;, yiconitesse ,> Jv>;de Chézelles, baron de ̃ Lastours, comte et comtesse Jacques.de Vienne, comtesse-P. de Borchgrave d'Altena, marquis de Marescot, baron et baronne de Nexon, commandant et comtesse d'Aimery, comte et comtesse de Pibrac, marquis de Noailles, comtesse de Chabannes, comte R. de;Villeneuve-Bargemont, comte L. d'Orsetti, comte .de Bpurbon-Chalus, Mme Michel de Warenghien, M. de Mas-Latries, capitaine et comtesse de Villèle, baron, de ,'Vjerthamon, comte de Pelet, M. Henri Balsan, colonel paye, lieutenant et comtesse de Brignac, comte et ç g m tes se Jean Pillet-Will, comte de Thannberg, M. et, Mme .F. de Valroger, M., et Mme Edmond Allez, comtesse Guy du Passage, M. et Mme Charles du Breil, comte G. de Pracomtal, baron et baronne Merlin, M. de Vazelhes, comte et comtesse de Lastic, M. et Mme Gallardj Mme Marc Froment-Meurice, Mlle de Barandiaran, comte de La Forest-Divonne, comte de Charnacé, lieutenant de La Horie, MM. M. et C. Tillement, capitaine de Salverte, lieutenant de Bellegarde, lieutenant de Ville-¡¡euve-8argemont, etc. Mariages '[_ '̃'

Hier, a été célébré à Sysseele (Belgique), le mariage

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DE MARCELLE TINAYRB

'J VoïcH'éblôûissânt destin 'de Jeanne-Antoinette. Poisson devenue, à vingt ans, « presque reine ,», de par- la fantaisie de Louis XV. Voici. le'.livre où Marcelle Tinayre a déployé les séductions les, plus rares de son immense talent Voici un des nouveaux joyaux de cette Collection « Hier et Aujourd'hui » qui ravive si heureusement le goût de l'Histoire au cœur des Français. Lisez donc Madame de Pompndonr c'est la plus jolie lecture du moment, et vous en serez ravi. (Flammarion.)..

LES VACANCES DE M. LEBRUN

Le président de la République et sa famille, ainsi que M. et Mme Magre, ont déjeuné à Anderny, petite bourgade voisine de Mercy-le-Haut, où ils ont été les hôtes de M. Barthélémy, conseiller d'arrondissement du canton d'Audun-le-Roman, ami d'enfance de M. Albert Lebrun.

LE SULTAN DU MAROC A AIX-LES-BAINS

.Le Sultan du Ma|§c, venant de Lyon, est arrivé pour déjeuner à la- Villa des Fleurs, à Aix-les-Bains, répondant à l'invitation du sénateur-maire. Reçu par les autorités' du département, le sultan et sa suite ont pris plaisir au programme artistique donné pendant le déjeuner.

Le jeune prince Moulay al Hanam a reçu de la îKUiiicipalité' tin supérbé'jouet qui a "fîait'sa joie. < Le cortège s'est ensuite rendu l'hippodrome, et de la tribune officielle le sultan a assisté aux courses. L'intérêt que le souverain a marqué pour cette manifestation et;ta chaleureuse réception qui lui fut réservée par une-foute très élégante, lui ont fait différer son départ :p"our Evian de plus d'une heure. ̃ v.jqo c

el "Il

LES INCIDENTS DU MARCHE DU BLE

Un communiqué de la Chambre de commerce La Chambre de commerce de Paris, qui exerce légalement la surveillance et le contrôle des marchés terme à la Bourse de commerce de Paris, met en garde l'opinion publique contre les manifestations qui se sont produites sur ce marché et qui ne peuvent avoir pour résultat que d'instaurer le désordre là où, au contraire, doit régner la plus stricte discipline.

Elle tient à rappeler aux agriculteurs que, depuis 1930, les réformes qu'elle a apportées au règlement du marché à terme des céréales, et qui ont été homologuées par les pouvoirs publics, ont transformé ce marché autrefois international par l'accès autorisé des céréales étrangères en un marché national où sont uniquement livrables les produits du sol français. Et dans l'organe directeur du marché à terme figurent, depuis deux ans, des représentants qualifiés des associations agricoles. La Chambre de commerce rappelle également que le règlement n'autorise les opérations sur ce marché que par ,Tintefn}édiaire des commissionnaires agréés par le .syndicat du commerce des blés et par la Chambre de commerce de Paris, et que, par suite, toute offre ou toute demande directe faite par une personne étrangère ne peut, en aucun cas, être retenue.

La Chambre de commerce continuera à exercer, de la façon la plus vigilante, le contrôle du marché à terme, afin que sa situation reste toujours parfaitement saine mais ce résultat ne pourra être obtenu que si les agriculteurs eux-mêmes se plient à la discipline qui leur est recommandée par les dirigeants de leurs associations. En cette circonstance, la Chambre de commerce de Paris affirme, une fois de plus, que. commerçants, industriels et agriculteurs ont le même intérêt et que la prospérité agricole reste l'élément essentiel d'une économie nationale équilibrée.-

de Mlle Ghislaine.de Schietere de Lophem, fille de M. I Adrien de Schietere de Lophem et de Madame, née de Meester de Ravestein, petite-fille de la douairière de Schietere de Lophem, avec le chevalier Léon van Outryve d'Ydewalle, fils du chevalier Stanislas van Outryve d'Ydewalle et de Madame, née van de Renne de Daelenbroeck.

La bénédiction nuptiale a été .donnée aux jeunes époux par dom Emma'nuel de Meester, 0. S. B., de l'abbaye de Saint-André-lez-Bruges, en l'église d'Oedelem, à cmze heures trente.

Mme Adrien de Schietere de Lophem a reçu, après la cérémonie religieuse, les parents et arrf des jeunes mariés, au château de Ten Torre, par Sysseele. Hier, a été célébré, dans la plus stricte intimité, à la mairie du seizième arrondissement et la sacristie de Notre-Dame de Grâce de Passy, le mariage de M. Audoin d'Halloy avec Mme Nazly Hamdy, fille de Hamdy Bey, grand officier de la Légion d'honneur, décédé, et petite-fille de S. A. Edhem Pacha, grand vizir, décédé.

En l'église Notre-Dame Saint-Vincent de Lyon, vient d'être célébré, le 19 juillet, le mariage de M. Jacques Louchet, fils de M» Paul Louchet, chevalier de la Légion d'honneur, et de Madame, née Couprie, avec Mlle Renée Cusin, fille de M. Maurièe Cusin, chevalier de la Légion d'honneur, et de Madame, née Jeure.

Deuils ~J'

De Varsovie, on annonce la mort de Mme Moscicka, femme du président de la République de Pologne, qui a succombé hier, au château de Spala, âgée de soixante ans. Elle souffrait d'une grave maladie depuis de longues années. Le président, rentré la veille du pèlerinage de Czestochowa, se trouvait à ses côtés.

Mme Moscicka, née Czyzewska, avait pris part, avant la guerre, aux luttes politiques. Elle fut toujours pour son mari une collaboratrice active et précieuse. M. Lebrun, président de la République, et M. Herriot, président du Conseil et ministre des affaires étrangères, ont adressé au gouvernement polonais et à M. Moscicky leurs condoléances personnelles et celles du gouvernement français.

On annonce la mort de M. Jean Rondeau, maréchal des logis au 35' R. A. C., fils du général de division Rondeau.

Nous apprenons la mort de, la comtesse de GouyonBeaufort, née de Nompère de Champagny, pieusement décédée le 15 août, dans sa soixante-douzième années au* château' de Keranroux ( Finistère) iriûnié 'deb sa- crements de l'Eglise. On annonce la mort subite à Vichy du docteur Gustave Monod, décédé le 8 août. Les obsèques ont eu lieu à Vichy dans l'intimité. De la part de Mme Gus- tave Monod, de ses enfants et de toute la famille. Cet avis tiendra lieu de faire-part.

On nous prie d'annoncer la mort de M. Jacques Le Villain, décédé le 15 août 1932, dans sa quarantehuitième année, muni des sacrements de l'Eglise. De la part de M. et Mme Georges Poullet, de M. et Mme Alex Constantin, de M. et Mme Maurice Pain, de M. et Mme Frédéric Laeuffer, ses beaux-frères et sœurs. Conformément à la volonté du défunt, ses obsèques ont été célébrées dans la plus stricte intimité.

On annonce la mort de M. Didier Perouse de Montclos, ingénieur à Amiens, décédé à Roussillon (Isère), le 1" août 1932. De la part de M. et Mme Henri Perouse de Montclos, M. et Mme Louis Perouse de Montclos, M. et Mme René Le Clerc, M. et Mme Maurice Rhone, M. et Mme Yves de La Blanchardière. Valfleury.

LA JOURNEE

A l'Arc de Triomphe, la Flamme du Souvenir sera ranimée par l'U.N.C. du X*.

A l'Orangerie des Tuileries Exposition Manet. Au Pavillon de Marsan Exposition rétrospective du château de; Vincennes;

̃î– Au Musée Condé de Chantilly Exposition de manuscrits religieux1, .enluminures.

Au Musée national de Compiègne Exposition commémorative du mariage de Léopold Ier et de la princesse Louise d'Orléans.

Dé 13 à 17 heures, au Musée d'Ethnographie du palais du Trocadéro Exposition des collections rapportées par le professeur Rivet de sa mission en Indochine. Courses à Clairefontaine-Deauville.

VIOLENTS ORAGES AU SENEGAL

Suivant un télégramme de Dakar, des pluies torrentielles ont endommagé ces jours derniers la voie ferrée dans la région de Bamako. Une violente tornade a détruit plusieurs tronçons de la voie entre Kati et Bamako, occasionnant le déraillement d'un train et faisant plusieurs victimes.

Six indigènes qui se rendait au marché de Kati ont été emportés par la tornade trois cadavres seulement ont été retrouvés.

Une usine à glace et différents établissements ainsi que diverses installations européennes industrielles et commerciales de Bamako ont été gravement endommagés par les eaux. Plusieurs centaines d'habitations indigènes se sont effondrées. Les routes sont coupées en divers endroits certains ouvrages d'art sont complètement détruits. Les autorités ont pris immédiatement toutes mesuresutiles pour venir en aide aux victimes et remêd'fei'àWx dégâts dans la mesure1 dii possible.

LEGION D'HONNEUR

Miniatère de l'éducation nationale Sont nommés chevaliers

1° Promotion normale MM. Paulin Lanchy, à Besançon le docteur Ledoux, directeur de l'école préparatoire de médecine et de pharmacie de Besançon. 2° Promotion du cinquantenaire de l'école laïque MM. Honoré Alric, instituteur honoraire à Rodez (Aveyron) Alfred Herbert, professeur retraité au collège de Bernay Pierre Pourcel, directeur honoraire du cours complémentaire de Saint-Affrique, en résidence à Toulouse.

Ministère de l'intérieur

Promotion de l'Algérie. Sont nommés chevaliers MM. Legendre, Bullinger, Maylie, Zamouth, Maurin. Indigènes ayant acquis la qualité de citoyens français

Est promu officier M. Omar Bouderba, à Saint-Eugène (département d'Alger).

Est nommé chevalier M. Abdallah Hedef. Indigènes. Sont promus commandeurs Benelhadj Djelloul Ahmed, caïd, et Bachaga, de la C. M. de Zemmora (département d'Oran) Hammouda Ali ben Aïssa, caïd et agha de la C. M. des Rirhas (département de Constantine).

Sont promus officiers MM. Kara Mostefa ould Mohammed Khodja, interprète de la C. M. de Sebdou (département d'Oran) Sari Bey Ahmed, chef de bureau des affaires indigènes à la mairie de Tlemcen. Sont nommés chevaliers MM. Tamzali Mostepha, Djaoui Nessim, Guermoud Ahmed ould Hadj Abdelkader, Belghoula M'Hamed ould Kaddour, Harchaoui Ali ould Mohammed, Boumbadji Hamida, Benbelaid Ammar, Cherifi Chérif Ahmed, Ali Sahraoui Tahar, Siad Abdelkader, Laid Abdallah,. Balaska Saad.

Ministère de l'air

Sont promus ou nommés.:

a) Au titre du Contingent spécial (réservé au personnel navigant)

Officiers MM. Guérin (Jean), ingénieur en chef de 1™ classe de l'aéronautique, chargé de la direction de la section des essais en vol à Vélizy-Villacoublay Landry (Jules), pilote-aviateur Méry de Montigny (Alfred), pilote-aviateur, président de la Fédération des aéro-clubs du Nord de la France.

Chevaliers MM. Crespy (Pierre), pilote-aviateur Dufour (Félix), pilote-aviateur Gosse (Marcel), mécanicien metteur au point Leclaire (Henri), pilote-aviateur Loukianoff (Gleb), Pilote-aviateur Monville (Al-

bert), Pilote-aviateur Paris (Louis), pilote-aviateur i Pivot (Georges), pilote-aviateur Robida (Henri), 'ingénieur, pilote-aviateur, voyage Paris-Hanoï eff; '"?. jours 9 heures 50 minutes, et Hanoï-Paris en 3 jours 4 heures, battant tous les records établis.

b) Au titre du Contingent normal

Officiers Brun (Jean), directeur général de compagnie de navigation aérienne Dubois Le Cour (Georges), membre du comité de direction de l'Aéro-Club de France Sabathier (Lucien), ingénieur Valeton (Marie), journaliste, conseiller technique pour l'aviation de la Chambre syndicale de Bordeaux et de la 8° région écocomique.

Chevaliers Baudoin (René), sous-chef de bureau l'administration centrale Bergoin (Marcel), inventeur Cibie (Louis), ingénieur Darmengeat (Jean), ouvrie.E ajusteur d'Estailleur-Chanteraino (Philippe), piloteaviateur, 1" liaison Paris-Djibouti-Dakar-Pàris, soit 22.700 kilomètres en 123 heures de vol (Djibouti-Dakar, soit 8.800 kilomètres en 3 jours 14 heures) Foucault (Joseph), ingénieur Gobé (Armand), piloté-aviateur d'avant guerre Lamy (Georges), ingénieur Larriéa (Jean), attaché au cabinet du sous-secrétaire d'Etat au ministère de l'air; Le Seyec (Léon), ingénieur adjoint principal de 1'. classe de l'aéronautique Marce (Jean), industriel Martel (André), ex-piloteTaviatpur Mettetal (Auguste), ingénieur Moulet (Jean), ingénieur; llouthier (Louis), pilote-aviateur d'avant guerre, .vice-président de l'Aéro-Club de l'Ain Parent (Hippolyte), pilote-aviateur d'avant guerre, vice-président de r'Aéro-Club ÏOTrrain Pène (Louis), chef du service des études au service des bases Rossignol (Emile), employé de bureau Suhard (Albert), chef de comptabilité de compagnie de navigation aérienne Tabar (Gaston), propagandiste.

GORGULOFF TENTE UNE MANŒUVRE

Le condamné à mort Gorguloff recevra aujour-, d'hui son défenseur, M" Henri Géraud, et le chargera de déposer en son nom une plainte en faux témoignage contre le cosaque Lazareff, qui déposa au procès.

UN DOUBLE ACCIDENT MORTEL DANS L'AVIATION MILITAIRE °;

Chalons-sur-Marne, 18 août. Cet après-midi-, à seize heures trente, un avion, monté par quatre aviateurs de la base de Chartres, survolait le camp de Tahure, effectuant des exercices de bombardement, lorsque, par suite d'une perte de vitesse, l'avion s'est écrasé à dix mètres de la route de Soigny à Tahure.. Les deux lieutenants Dubouchet et Dauvergne ont été tués, deux sergents qui les accompagnaient ont été grièvement blessés. Ils ont été transportés à l'hôpital militaire de Mourmelon.

MouveHes d!vëys~~

Grave accident du travail à Nantes NANTES, 18 août. Un accident s'est produit ce matin à bord du paquebot mixte Çap-Padaràa, de la Compagnie des Chargeurs Réunis, vapeur qui décharge actuellement une cargaison de riz. Pour la sortie des cales, plusieurs équipes dedoè. kers étaient au travail six hommes se trouvaient au fond de l'avant, préparant les élingues de sacs que quatre grues élevaient aussitôt. Depuis l'aube, toute une partie de la cale avant avait été ainsi débarrassée et les sacs de riz qui restaient se trouvaient en pipes de six ou huit mètres de haut, maintenues seulement d'un côté. Soudain, l'une de ces pipes, de deux cents sacs environ, s'écroula sur les hommes travaillant en bas trois d'enfré eux furent ensevelis sous la terrible avalanche. Aux cris d'alarme du chef de manoeuvre, tous les dockers travaillant sur le bateau se portèrent vers la cale avant et entreprirent le sauvetage 'de leurs camarades. Cinq minutes à peine après T.à'çcident, les trois ensevelis furent ramenés sur le pont. Deux d'entre eux, atteints de très fortes contusions, ne portaient pas toutefois de blessures graves.

Quant au troisième, Pierre Nicolas, trente et un ans, la colonne vertébrale brisée, il fut transporté dans un état désespéré à l'Hôtel-Dieu. Les accidents d'autocars

Annecy: Un autocar transportant une /quinzaine de voyageurs en jdirectioh dp Çhamoni3i( a capoté Favérges1, s'ùï le bas côté dé la route nationale,-vers le hameau de Vesonne. ̃, Par suite de la violence du choc, tous les oepupants du véhicule ont été projetés sur le sol. Des automobilistes de passage et plusieurs habitants de la localité se sont rendus sur les lieux de l'accident et ont transporté les blessés, au nombre de onze, chez un médecin qui leur a donné les premiers soins.

Certains d'entre eux sont atteints grièvement, ainsi que le chauffeur. LYON. On reste très inquiet sur l'état de plusieurs des blessés de l'accident survenu hier soir à un autocar, sur la route nationale de Paris, près de L'Arbresle. L'une des victimes a succombé cette nuit à l'Hôtel-Dieu, après avoir été amputée du pied. 'Il s'agit de Mlle Antonia Couturier, âgée de dix-hUit ans, couturière à Bully.

Les personnes les plus grièvement atteintes s'ont le chauffeur, M. Foy, qui a eu le bras droit déchiqueté Mme Chambon, qui a les bras fractures M. Georges Darcy, dont les jambes sont brisées, ainsi que Mme Darcy, pour laquelle on redoute une issue fatale. Le receveur de l'autocar, M. Léon Gény, a dû subir l'amputation du pied droit. AJACCIO. Deux cars faisant le service de transports en commun d'Ajaccio à Bastia sont entrés en collision près du pont d'Ucciani. François Çolombani, pharmacien à Oran, en vacances à Bdcognano, a eu deux côtes défoncées et a succombé aux suites de ses blessures. Un autre voyageur, M. Serri Pisani, hôtelier à Bocpgnano, a été assez griè/vement atteinf. t, ( Les escroqueries de Louis Cognel ̃ LYON, 18 août. La Sûreté lyonnaise a été saisie du dossier relatif à l'arrestation, à Marseille, du prétendu Jean de Selves, qui se nomme, en réalité, Louis Cognel. Cet escroc n'est pas un inconnu dans la. région lyonnaise, où il opéra avant d'être condamné; en 1925, à quatre ans de prison. D'octobre 1921 à octobre 1922, Cognel avait vécu à Lyon, 8, rue Sala, sous le nom de M. de Narice. Il créa une société coloniale d'allure imposante un nègre, 'vêtu d'un rutilant uniforme, recevait les clients. Un beau jour, l'affaire périclita et son fondateur disparut. On le retrouva plus tard à Cherbourg, sous le nom de marquis Paulin de Fronsac. Il y fonda un Office d'Expansion coloniale. Cognel fut, ensuite, démarcheur pour le compte de la Gazette du Franc. L'escroc avait créé, en France, diverses sociétés qui étaient en pleine déconfiture et, notamment, une Caisse nationale de crédit agricole et foncier, « société pour favoriser le développement de l'agriculture » la Caisse mutuelle du Sud-Ouest la Société lyonnaise du Crédit colonial celle-ci avait pour but la mise en valeur du domaine de la Chartreuse de Portes, près de Benonces (Ain), et l'exploitation des mines de Jaujac, dans rÀrdèciie et de concessions en Syrie. Il avait mis. sur pied, également, une société destinée à favoriser l'exploitation agricole en Abyssinie.

Propriétaire en Dordogne d'un domaine largement hypothéqué, l'aventurier, qui menait un grand train de vie, se vantait d'avoir de puissantés relations politiques. Il proposait même aux paysans de les faire décorer. /r Les incendies de forêts continuent Fontainebleau, 18 août. Des incendies ont éclaté en forêt de Fontainebleau aux gorges d'Apremont, dans de jeunes pins. Le feu a pris en plusieurs endroits du canton des Hautes-Bornes où 30 hectares de bois ont été dévastés.

I. Je'

Toulon, 18 août. L'incendie qui ravage les bois des communes de Puget-Ville et de Besse, favorisé par le mistral, s'étend dans des proportions inquiétantes vers les collines touffues de Rocbaron. Les habitants de ce village ont demandé des secours. On craint également que les bois de la Manon, commune de la Roquebrussanne, ne soient 'à leur tour la proie des flammes. Un violent incendie est aussi signalé dans la forêt de Sainte-Baume.


L'ASCENSION DU PROFESSEUR PICCARD

Comment s'est déroulée l'audacieuse tentative

Zurich, 18 août. (Dépêche d'un corresponilant.) Le grand événement, attendu depuis des jours, s'est produit ce matin à l'aube. Le professeur Piccard a pris le départ pour s'élever avec son ballon dans la stratosphère.

C'est hier soir que le savant a pris sa détermination. Les renseignements météorologiques étaient meilleurs que ces jours derniers et, si le calme n'était pas encore revenu parfaitement, du moins lés observatoires de l'Europe entière ne signalaientils plus d'orages violents. Le professeur Piccard a voulu profiter d'une accalmie dans ce déchaînement prolongé de l'électricité atmosphérique. Les ballons-sondes qui avaient été envoyés jusqu'ici régulièrement dans la haute atmosphere, aux fins de déterminer la vitesse et la direction des vents qui y régnaient, ne remontèrent plus à partir de cinq heures hier après-midi.

Malgré cette absence fâcheuse de documentation sur ce .point important, le savant donna l'ordre de l'organisation du départ. u ̃ >. Dans la nuit

-Ce furent à nouveau dans la soirée les préparatifs déjà plusieurs fois commencés. A travers le sable de 1 aérodrome de Dubendorf, les employés transportèrent encore une fois l'énorme enveloppe à l'endroit choisi. Ils l'ont étalée sur le sol, à proximité des tubes de gaz.

Le terrain fut violemment illuminé par tous les prejecteurs du port aérien, mobilisés pour la circonstance. Pendant que les uns éclairent les ouvriers, d'autres balaient le champ d'aviation pour éviter que des curieux ne le traversent d'autres, enfin, sont fixés sur les spectateurs qui se sont massés derrière les barrières de corde. Le public est en outre maintenu par un cordon de policiers en armes.

L'atmosphère est lourde d'angoisse. On sent, dès maintenant, que c'est le vrai départ.

A dix heures exactement, le gonflement de la vaste enveloppe commence, dans un grand bruit sourd qui tranche sur le sifflement aigu de tous les appareils d'éclairage électrique. Quelques minutes après, le professeur et son aide se détachent du groupe et rentrent dans un des hangars de l'aérodrome. C'est là qu'ils vont passer quelques heures, allongés sur des lits de camp, ces lits où se reposent d'habitude les pilotes de ligne ayant leur départ nocturne.

Nous avons pu nous glisser^sous la grande,.voûte eu r^HevHHff>£T{futT&ileBë&i&' la. faille: lufur des petite^ ampoules électriques; lions àvénVvif'lé prolesseur dormir, très calme, sans mouvements. Par contre, Cosyus est assez agité. Mais la figure des deux hommes demeure sereine.

A minuit, le ballon est déjà assez gonflé. Il est jaune et forme une nappe flasque sur le sol noir. H, est retenu au sol par trente-deux ancres fichées en terre, côté de chacune desquelles se tiennent trois hommes qui ont.pour mission de former un cordon de protection et de retenir le ballon .au cas oit les ancres ne seraient pas suffisantes A deux heures, l'enveloppe a reçu les 2.900 mètres cubes de gaz nécessaires au décollage et qui, dans l'atmosphère, se dilateront au point de donner à l'enveloppe sa rotondité normale.

Les aides, sous la direction de spécialistes, effectuent alors l'opération délicate du transport jusqu'à îa .nacelle qui brille d'un vif éclat sous la lumière des projecteurs. C'est là un travail délicat qui, suivi de la pesée, durera jusqu'à l'aube. La nacelle vide pèse 670 kilos, mais on la leste avec des sacs de grenaille de plomb. Cette charge est nécessaire pour que la force ascensionnelle ne dépasse pas 85 kilos. Il ne faudrait pas, en effet, que, dès le départ, les instruments délicats qui en meublent les parois soient endommagés. Quand les premières lueurs du jour apparaissent, il est plus de quatre heures. Une brume assez dense enveloppe les bâtiments et la foule qui se presse maintenant innombrable aux barrières.

L'envol ̃̃̃

A 4 h. 45, le professeur et Max Cosyns sont réveillés. Ils viennent tout de suite, auprès de la nacelle. Lé professeur fait une minutieuse inspection de son aéronef, donne quelques ordres, fait modifier quelques détails d'exécution, puis se tourne vers les assistants. Avant de parler, il s'approche de sa femme qui, vêtue de blanc, maîtrise à peine son émotion, l'embrasse et embrasse ses enfants. Puis, très calme, d'une voix posée, il dit Excusez, messieurs, les rigueurs de la discipline qui vous a été imposée. Vous n'avez guère pu approcher le ballon'. Vous le voyez maintenant. » Je ne sais où j'irai. Le Nord? Le Sud? J'ignore la direction des vents dans les hautes régions, et leur vitesse. Mais j'ai pleine confiance. Je crois cependant que c'est vers le Sud que je me dirigerai. »

Le professeur donne à cet instant une impression de force magnifique. Il domine ses voisins de sa haute taille et, avec ses grands cheveux qui ondulent dans la bise, il semble déjà être détaché des choses humaines.

Des ordres brefs, répétés en échos, un grand mouvement de recul se fait. Tous ceux qui ne doivent pas participer activement à la manœuvre comprennent qu'il faut laisser la place aux artisans de ce raid fantastique.

R~VUE DE LA TO TE? Tn~ G5 CS TCn

R, E VUE r> El 31, A. PR B S S El

Le succès de la conversion anglaise Le succès de la conversion anglaise, donne, dit M. C.-J. Gignoux, dans la JOURNEE INDUSTRIELLE, une preuve significative de la solidité du crédit anglais.

Et il y a là un encouragement pour notre gouvernement à entreprendre la même opération. A éondition qu'elle soit faite, remarque notre confrère, dans les mêmes conditions que la conversion britannique.

La succession des opérations qui a permis au successeur de M. Snowden de réussir son entreprise est d'une irréprochable logique. Il n'est nullement besoin d'invoquer à son propos, pas plus qu'à celui de notre propre redressement de 1926, la moindre influence miraculeuse, ainsi qu'on le fait parfois à l'usage de l'imagerie populaire. Le gouvernement «. unioniste a a vigoureusement rétabli l'équilibre budgétaire par de sévères économies il a ensuite organisé le soutien de la livre, il a enfin hardiment lancé sa conversion à un taux très bas qui était à la fois une affirmation de confiance et une promesse de commodité budgétaire pour l'exercice 'prochain.

Si vous voulez bien maintenant, en face des mesures préparatoires et du succès final, placer les conditions qu'ils comportent et qui se sont trouvées réunies chez nos voisins, vous obtiendrez ceci 1° un gouvernement fort et stable qu'une large concentration politique a pu seule réaliser 2° une déflation et un équilibre budgétaires préexistants à la conversion 3° un souci constant de stimuler la confiance par la bonne tenue des finances publiques et l'absence de tout flottement dans les décisions.

A la veille de tenter chez nous une opération analoguc, .nous nous devons de recueillir un exemple que, selon la formule consacrée, tout commentaire affaiblirait.

'.] n convient de rendre un hommage final au patriotisnie financier du peuple anglais. Il est traditionnel et sans défaut. Il existe un patriotisme français analogue et rien ne permet de douter de sa vertu à l'heure voulue, si'on veille à ne pas l'égarer, comme le cas se produit fâcheusement de temps à autre, par des billevesées tapageuses, conseillères pas toujours désintéressées de facilité et de moindre effort.

L'Allemagne et ses dettes commerciales M. Hoover et les financiers de Londres et de New"Yorli ayant réussi à faire attribuer le droit à l'Allemagne de ne pas payer ses dettes de guerre, et donc à renoncer à la plus élémentaire probité, l'Allemagne, essaie d'user du même privilège pour se dispenser de payer ce qu'elle doit aux potentats de la finance internationale.

Les Allemands, dit à ce sujet LE MATIN, ont beau jeu à dire

Le professeur et Cosyns prennent place dans la nacelle.

Au revoir, tous, dit le savant. Puis au revoir Marianne (sa femme), au revoir mes enfants. Puis il referme sur lui l'écoutille ronde, s'enfermant dans la sphère d'acier sans marquer d'émotion.

5 heures 1. Le ballon s'élève légèrement. Un incident se produit la foule bouscule un cordon de police et se rue vers le ballon, mais est heureusement contenue à temps.

5 heures 7. C'est le lâcher-tout. Le raid miraculeux est commencé. Il n'est pas un coeur sur l'aérodrome qui batte normalement.

Le ballon s'élève très rapidement, majs l'émotion est telle qu'on ne prend pas garde à l'avion spécial du capitaine Mittelhauser qui prend son vol et va essayer d'accompagner le sphérique dans les hautes régions. Cet avion porte des appareils cinématographiques qui vont enregistrer l'ascension mémorable.

Le ballon monte verticalement d'abord. A deux cents mètres, il brille soudain vivement il vient d'entrer dans la zone éclairée déjà par le soleil. Des vivats s'élèvent de toutes parts.

Puis à trois cents mètres il prend soudain vivement la direction plein sud. Les quatre autos qui doivent le suivre par les routes se mettent alors en marche. Elles portent à l'avant la mention « deuxième ascension stratosphérique ». L'une d'elles est équipée d'un poste de radiotéléphonie pour garder le contact avec le ballon.

Le raid

Le raid est suivi par toutes les stations radiotélégraphiques proches et tous les observatoires. On le suivra donc facilement. Voici les nouvelles telles qu'elles arrivent à Zurich, à l'hôtel quartier général du professeur Piccard, où elles sont rassemblées.

7 h. 30. Le ballon est encore visible. Il survole Coire, dans les Corisons. Altitude probable 11.000 mètres.

8 heures. L'observatoire du Sentis signale que le sphérique se trouve à environ 12.000 mètres d'altitude, au-dessus du mont Bernia, et se dirige rapidement vers la frontière autrichienne. 8 h. 30. Le ballon se trouve au-dessus de Sargans,. à, une altitude de 14 à 16.000 mètres, scdiiùgeantiîyecs .ijaTjsud, à une vitesse de 40 kilomètres environ. ̃̃'<!<̃A 8 h. 30, le ballon a été aperçu distinctement de la Cabane Côrviglia, se dirigeant vers le Sud. A Davos également, le ballon a «?té vu distinctement entre 8 heures et 8 h. 30, venant du col Strela.

9 h. 10. Dans l'Arlberg (Autriche) le ballon a été aperçu dès 9 heures. A 10 heures, on le voyait encore avancer vers le Sud. A 10 h. 10 il semblait planer sur la partie suisse du massif de la Silvretta. Il ne se déplace généralement que très lentement et par moments semble être immobile.

10 h. 10. il va toujours vers le sud en direction dé Nauders, dans la vallée autrichienne de l'Inn. 10 h. 40. Le ballon a maintenant nettement pris la direction du Sud. Il n'est presque plus visible à l'oeil nu. Il a pris de nouveau de la hauteur et se déplace en direction de Saint-Moritz.

Pendant ce temps, le professeur Piccard donnait de ses nouvelles par T.S.F. Voici ses radios successifs

9 h. 35. « Tout va bien. Observations bonnes. Altitude 14 à 15 kilomètres. »

9 h. 40. « Volons en direction de Méran, sommes à mi-chemin. »

11 h. 31. « Avons traversé Engaine et Samaden. Altitude 16.500 mètres. A bord tout en ordre, mais très froid. »

Dès maintenant donc, le savant avait dépassé l'altitude atteinte au dernier raid et qui était de 15.781 mètres.

Il dit ensuite

« 11 h. 40. Descendons bientôt pour éviter Adriatique, en vue 'du lac de <G-arde. »

Puis, continuant son vol danfe la direction du sud-est, le ballon passe au-dessus du lac de Garde. La descente, commence presque aussitôt. La ville de Trente le voit descendre rapidement. Le ballon du professeur Piccard survole la ville à une hauteur d'environ 1.000 mètres.

A 15 h. 45, on le voit descendre vers le village d'Idolo, près de Brescia. Mais, à 17 h. 10, il atteint sans mal à Cavallero di Monsambano, dans le territoire de Volta-Montavana, province de Mantoue. Le voyage incroyable est terminé.

Le ballon a atterri dans un champ sans aucun incident.

Le professeur Piccard, après avoir donné quelques instructions à son aide, M. Cosyns, s'est rendu immédiatement à Volta, l'agglomération la plus proche, où il a été rejoint par plusieurs officiers aviateurs italiens de la base de Peschira, des fonctionnaires locaux et des journalistes, qui le félicitèrent.

Le professeur Piccard a déclaré qu'il avait la conviction d'avoir battu son précédent record d'altitude.

Puis, en excellente santé, il est parti en automobile pour Desenzano. M. Cosyns est demeuré auprc's de la nacelle, afin de veiller au transport du matériel.

Puisque les experts de Bàle ont décrété que nous étions hors d'état de transférer 1.800 millions de marks au titre des dettes politiques, nous sommes' également hors d'étfit de-Jcs transférer au titre des dettes commerciales.. ,L'nnj>i}ss^>ilitc du transfert réside dans- ,1'énormité de la somme et non dans la nature de la dette. La vérité est que, débarrassée de sa dette politique (sauf 3 milliards de marks) par la conférence de Lausanne, l'Allemagne voudrait bien se débarrasser maintenant de sa dette commerciale c'est sur toute son ardoise qu'elle réclame le coup d'éponge. Et c'est ce que réclame la presse entière avec ensemble et énergie. « Nos créanciers savent bien, dit le Tag, qu'ils ne pourront récupérer du jour au lendemain des sommes aussi considérables. Ils savent aussi que nous ne pouvons pas payer les gros intérêts qui nous sont demandés. Personne, aujourd'hui, ne peut dire « tout ou rien ».

» La suite logique de l'accord de Lausanne, écrit de son côté la Deutsche Bergwerks Zeitung, est le mora- toire des dettes privées. La fiction doit disparaître que les créanciers privés recevront 100 0/0 de leur créance. » Et l'organe de la grande industrie évalue à 50 0/0 au maximum la valeur des créances américaines, anglaises, suisses, etc. sur l'Allemagne. Encore, pour qu'il y soit fait face, faudrait-il que tous les pays créanciers permettent au pays débiteur d'intensifier son commerce extérieur.

On peut être certain que la campagne, commencée sur ce thème, va aller crescendo. Verrons-nous une nouvelle conférence siéger en Suisse pour réduire les dettes commerciales allemandes ? Lausanne a des installations qui pourraient encore servir. Il n'y aurait qu'à ajouter de bons fauteuils d'orchestre qui, une fois n'est pas coutume seraient réservés à la France.

La sécurité de la France

Commentant le récent discours du général von Schleicher, le professeur Foerster se fait un devoir de dénoncer l'hypocrisie des gouvernants du Reich, quand ils invoquent leur droit à la sécurité. Moñtrant que cette sécurité n'est merjacée par personne, réminent directeur de la ZEIT fait ces remarques fort pertinentes

Hormis le sénateur Borah, nul à l'étranger n'aura pris au sérieux l'affirmation du général von Sclileicher que l'Allemagne est menacée dans sa sécurité. La pure hypocrisie, ce n'est pas que la France, mais que ce. soit l'Allemagne qui vienne parler de menaces contre sa sécurité. Le peuple allemand ne sait pas ce que c'est que d'avoir pendant quatre ans l'ennemi sur son propre sol, car, autrement, il ne se trouverait personne en Allemagne qui ne comprît les craintes de la France, surtout après les menaces contre l'Est et contre l'Ouest auxquelles se livrent sans cesse en Allemagne des hommes politique dirigeants et des chefs de masses populaires. Nos voisins se disent Si ces gens-là tiennent un langage aussi net et prennent à leur charge les répercussions mondiales de leurs menaces, c'est qu'ils

LE TRAITRE GUJLBEAUX SE CONSTITUE PRISONNIER

Annoncé à grand renfort d'orchestre, le retour de l'ancien communiste Henri Guilbeaux, condamné à mort pour intelligence avec l'ennemi, par contumace, en 1919, s'est terminé comme on l'avait prévu.

A deux heures dix? le condamné, entouré de quatre avocats, s'est présenté hier au cabinet du procureur général Donat-Guigue. Ce dernier étant en vacances, ce fut M. l'avocat général Lecour qui dut s'occuper de l'homme qui venait se constituer prisonnier.

Ayant consulté ses dossiers, M. Lecour put constater que Guilbeaux ne figurait pas à son parquet et qu'il devait se mettre à la disposition du Conseil de guerre qui l'avait jugé.

Après de nombreux coups de téléphone entre le. Palais de justice et le n" 56 du boulevard Raspail, on reconnut que le parquet général avait raison Guilbeaux fut alors invité, à se rendre au Tribunal militaire du Cherche-Midi.

Il quitta le Palais de justice à seize heures. Un moment après, Guilbeaux, toujours accompagné de ses avocats, M" Weill-Goudchaux et Klotz, était reçu au tribunal militaire par le premier substitut du commissaire du gouvernement, le colonel Buzant, qui lui signifia l'arrêt du Conseil de guerre en date du 21 février 1919.

Guilbeaux a pris acte de la signification, en a signé le procès verbal et a été écroué à la prison militaire du Cherche-Midi.

Il comparaîtra le 24 août devant le tribunal militaire, presidé par M. le conseiller Peyre, pour reconnaissance d'identité, formalité prévue par l'article 124 du Code militaire. Me Weill-Goudchaux, qui assistera le condamné, demandera sa mise en liberté provisoire.

Le tribunal ordonnera un supplément d'informations.

La « carrière d'un défaitiste

On sait que Guilbeaux fut une des figures les plus odieuses de la guerre. Son rôle dans le développement du défaitisme est encore présent à la mémoire de tous. Pourtant, rappelons brièvement les faits

Au début de la guerre, Guilbeaux avait été appelé sous les drapeaux, mais bientôt réformé, il se rendit en Suisse, où il rencontra M. Romain Rolland, qui s'y tenait « au-dessus de la mêlée ». Guilheaux travailla dans les services de la CroixRouge, puis entreprit une série de conférences dé-

Ayant trouvé de l'argent bien qu'il ne gagnât alors que 250 francs par mois il publia plusieurs brochures hostiles à la cause française, puis fonda une revue Demain, où étaient insérés de nombreux appels à la désertion, revue qui fut interdite en France.

Simultanément, Guilbeaux entrait en relations d une part avec certains pacifistes français notoires, de l'autre, avec des agents de la propagande allemande.

A deux reprises, Guilbeaux put revenir en France. Il était l'agent de liaison entre les maximalistes russes et les pays de l'Entente. Ses relations avec les révolutionnaires russes lui avaient permis d'assister à l'entrevue qui décida du retour en Russie de

Lénine.

Guilbeaux se proposait, de son propre aveu, de provoquer simultanément une révolution en Allemagne et en France. En réalité, il lui paraissait difficile de déclencher un tel mouvement en Allemagne et il tentait de le faire dans sa propre patrie Il envisageait notamment de répandre chez nous le faux bruit d'une révolution qui aurait éclaté outreRhin, espérant ainsi amener un mouvement de révolte parmi les soldats et les ouvriers français. Dans la nuit du 5 au 6 août 1917, une importante réunion s'était tenue chez Guilbeaux. Hartmann, Jean Debrit, Chapirov et Birukof, qui y assistaient, avaient formé le projet de s'emparer du pouvoir en France.

Au coinculpé de Guilbaux, à Hartmann, d'origine française, bien que né à Nordheim, étaient également reproché d'avoir mené en Suisse, à l'aide de journaux, revues ou brochures, une action défaitiste Hartmann était, en outre, accusé d'avoir touché des fonds d'origine allemande ou àustro-hongrôise.

Après l'avènement au pouvoir des Soviets, Guilbeaux alla se fixer en Russie, où il obtint, pour prix de sa trahison, diverses fonctions officielles. C'est lui, notamment, qui était chargé de viser les passeports des Français qui désiraient être rapatriés. Sa femme l'avait suivi mais trouvant trop pénible la vie en Russie, elle était par la suite revenue à Paris.

La prescription aurait été acquise à Guilbeaux en 1939.

UN COMPLOT REPRIME EN U. R. S. S.

VARSOVIE, 18 août. Les journaux de Vilna mandent de la région frontière du sud de la Russie que la Guépéou a découvert à Dungensk un complot contre le régime.

170 arrestations ont été opérées. Huit des principaux membres de la conspiration ont été condamnés à mort et exécutés séance tenante. Les autres conspirateurs ont été déportés en Sibérie et dans l'ile Solowief.,

sont à coup sûr persuadés qu'ils sont infiniment plus capables de faire prochainement une nouvelle guerre que les apparences ne permettent de le soupçonner. C-uaud. Hugenhcrg s'en va proclamer dans les régions frontières de la Prusse orientale la nécessité de « reconquérir l'Est allemand», comment exiger des voisins qu'ils ne se préparent pas à cette éventualité ? L'Union du rail et de la route

M. Javary, directeur de la Compagnie des Chemins de fer du Nord, a exposé à M. Paul Allard, rédacteur d'EXCELSIOR, un plan d'union du Rail et de la Route, qui ferait réaliser à cette compagnie une économie annuelle de 200 millions M. Javary ne croit pas à la solution de l'auto-motrice. Je doute fort que l'auto-motrice nous donne des économies bien massives, et, d'autre part, il restera toujours au chemin de fer, tel qu'il existe, cette tare d'être placé dans des conditions où il dessert le moins de monde possible les auteurs de nos chemins de fer ont, en effet, établi leur tracé de façon à desservir le plus grand nombre de localités possible, mais ils passent au milieu de ces localités, de sorte qu'ils ne sont ni sur l'une ni sur l'autre

Et le problème consiste précisément à relier entre elles, dans un réseau continu, ces localités éparses. Seule l'automobile en est capable.

Deux cas sont envisagés par M. Javary celui des lignes à gros trafic et celui des lignes secondaires à petit trafic.

Pour les grandes lignes, M. Javary prend, à titre d'exemple concret, le cas de Lille-Paris.

Aujourd'hui, entre Lille et Paris, circulent des services automobiles rapides qui réalisent des prix de revient souvent inférieurs à ceux du chemin de fer. Entre Lille et Paris, un camion automobile de dix tonnes réalise, en pleine route, entre sa « zoile de collecte » et sa « zone de distributioni», des prix ressortissant à 100 francs la tonne.

Or, le chemin de fer est incapable d'en faire autant Pourquoi ? Parce que le chemin de fer est un gros outil c'est sa tare. Pour qu'il demeure économique, il faut lui donner un gros aliment. Et cet aliment, pour le cas considéré, Lille-Paris, doit être, non pas de dix tonnes, mais de cent tonnes.

Si j'avais, entre Lille et Paris, une moyenne de 100 tonnes tous les soirs, au prix de 100 francs la tcnne, je pourrais faire des trains qui feraient leur dépense 1.

Peut-on Je faire ? Tout est là 1

On peut le faire, mais à la condition d'allier étroitement les services rendus.

Or, est-ce qu'on ne peut pas imaginer que cette collecte se ferait, non plus à l'intérieur d'une ville comme Lille, mais à l'intérieur d'un région, de telle sorte que le chemin de fer desservirait, par camions automobiles, non plus les dix tonnes qui satisfont les camions, mais ies 100 tonnes qui satisfont le chemin de fer ? C'est là, d'après M. Javary, que réside l'alliance entre la route et le chemin de fer. Le réseau du Nord a été.

DERNIÈRE HEURE

Le Reichstag est convoqué pour le 30 de ce mois

Berlin, 18 août. En accord avec le chancelier du Reich, M. Loebe, président de l'ancien Reichstag, qui se trouve encore provisoirement en fonctions, a convoqué l'assemblée pour le 30 août prochain, à 15 heures.

La première séance du nouveau Reichstag sera présidée par la doyenne d'âge, Mme Clara Zetkin, membre du parti communiste-

Cette séance, qui sera d'ailleurs de pure forme, sera levée, sauf incident, immédiatement après la formation du bureau provisoire.

La constitution du bureau définitif n'aura lieu qu'au cours d'une séance ultérieure.

Les agissements de l'ex-Kaiser

Berlin-, 18 août. Le Vorwaerls, organe socialdémocrate, déclare que le bruit court à nouveau « avec une persistance de plus en plus grandes, du prochain retour de Guillaume II en Allemagne. L'ex-souverain aurait l'intention de s'installer dans un château de Cobourg.

D'autre part, on mande de La Haye que le président du Conseil hollandais a été interrogé, à la Seconde Chambre, sur les mesures à prendre pour surveiller l'activité politique de l'cx-cmpereur d'Allemagne.

Le président du Conseil a déclaré que des bruits concernant une restauration de l'ex-Kaiser sont venus à la connaissance du gouvernement, mais qu'ils sont très vagues et imprécis. C'est pourquoi le gouvernement n'a pas pris de mesures. Le gouvernement répète la déclaration donnée en 1920 et les années précédentes, qui exprime l'intention du gouvernement des Pays-Bas de veiller attentivement à ce qu'on ne fasse pas usag* de l'hospitalité donnée à l'ex-empereur d'une façon contraire aux intérêts de l'Etat.

Bagarre entre hitlériens et communistes BERLIN, 18 août. Une violente bagarre a éclaté, ou nord-est de Berlin, entre hitlériens et communistes.

De nombreux coups de feu ont été tirés. Les adversaires en sont venus aux mains avec tant d'acharnement qu'ils n'ont même pas remarqué l'arrivée de la police, qui a été obligée.de les disperser à coups de matraque. Plusieurs hitlériens ont été grièvement blessés. Viiigt-six hitlériens et quatre communistes ont été arrêtés.

Les déceptions des Nazis

BERLIN, 18 août. Des difficultés assez sérieuses ont éclaté au sein des formations hitlériennes de Cologne.

Avant les élections, on avait déclaré aux membres de ces formations qu'on allait les utiliser pour une grande action et qu'ils seraient incorporés dans les rangs de la police.

Les jeunesses hitlériennes sont grandement désappointées par l'évolution des événements politiques.

Les formations hitlériennes ont donc été immédiatement dissoutes et vont être reconstituées sous le commandement d'un nouveau chef.

De nouvelles élections à Dantzig (?) BERLIN, 18 août. On mande de Dantzig qu'il faut s'attendre à de nouvelles et prochaines élections dans l'Etat libre de Dantzig.

Les nationaux-socialistes, qui sont prépondérants au Sénat, encouragés par )es résultats des élections dans le Reich et en Prusse, comptent ainsi renforcer encore leur position.

M. CHARLES CURTIS

CANDIDAT A LA VICE-PRESIDENCE DES ETATS-UNIS

Washington, 18 août M. Charles Curtis, viceprésident des Etats-Unis, a accepté, aujourd'hui, d'être" le candidat du parti travailliste pour le renouvellement de son mandat. ̃̃•̃ M. Curtis a déclaré, qu'il n'était pas partisan de l'abrogation de la ,ioi< de prohibition, ce qui lui vaudra probablment l'appui de tous les partisans du régime sec.

LA GREVE DES TEXTILES

EN ANGLETERRE

LONDRES, 18 août. Le mouvement gréviste dans l'industrie du textile menace de prendre une tournure assez inquiétante.

La police a dû être renforcée, notamment à Burnley, afin de tenir en respect les éléments trop turbulents. L'opinion, dans la région, est que la grève, qui commencera pour toutes les usines du textile le 27 août, pourrait durer de un à deux mois.

On croit que le président des associations patronales de filatures est parti brusquement pour des vacances en Ecosse, mais on suppose qu'il a été convoqué par le premier ministre qui l'aurait prié de venir s'entretenir avec lui à Lossiemouth.

dans ce but, divisé en dix-sept zones de collecte, permettant, d'une part, la généralisation du transport de forte porte bénéfice de l'auto cl, d'autre part, la iûteté du transport par fer bénéfice: du-rail. ̃:• Quant aux lignes secondaires qui sont positivement' ruineuses M. Javary estime que c'est à l'automobile que doit revenir la collecte au domicile même de l'expéditeur et le transport, dans des « gares-centres », des colis de grande et petite vitesse actuellement confiés aux grandes gares.

De même, les voyageurs devraient être collectés dans les villages et amenés, par la route, à la gare-centre par des automobiles.

La défense de l'Industrie française L'USINE signale un fait bien propre à nous faire douter que notre industrie nationale soit sérieusement défendue

L'Office national des mutilés et réformés de guerre (qui dépend du ministère des pensions) remet de temps à autre à l'industrie des commandes de machines à coudre destinées à être offertes à des veuves de guerre. La tête de chaque machine doit porter une plaque métallique rivée avec l'inscription suivante « L'Office national des mutilés et réformés de guerre, ̃ la veuve d'un glorieux défenseur de la patrie.» Or, il nous a été signalé dernièrement qu'à la suite des consultations faites auprès des constructeurs, un marché de 150 machines avait été passé à raison de 75 machines à une maison française (la maison A.) et 75 à une maison B. vendant des machines d'importation étrangère.

Le Syndicat des machines à coudre, dans une protestation adressée à l'Office national des mutilés, lui a fait remarquer combien ironique ou douloureusement comique devenait alors le libellé de l'inscription métallique apposée sur la tête de machines étrangères, provenant sans doute d'un ancien pays ennemi. «A la veuve d'un glorieux défenseur de la patrie »

Or, dit l'Usine, pour toute réponse, le Syndicat des machines à coudre reçut la lettre suivante, en date du 13 juillet dernier

Monsieur le Secrétaire,

Vous avez bien voulu me faire part de l'étonnement que vous a causé le partage du marché passé par l'Office national des mutilés et réformés de guerre, pour la fourniture de machines à coudre entre la maison A. et la maison B.

J'ai l'honneur de vous faire connaître que l'Office national n'a jamais méconnu l'intérêt qu'il y aurait à favoriser l'industrie française c'est que plus de 12.000 machines ont été achetées jusqu'ici à des maisons françaises.

C'est en toute connaissance de cause et en pleine indépendance que le Comité d'administration de l'Office

Une interview du Duce sur la guerre el la paix

New-York, 18 'août. M. Mussolini, interviewé par un correspondant du New York American, lui a fait les déclarations suivantes

« L'expérience de la vie ne me permet pas de croire à une paix internationale perpétuelle. Toutefois, cette opinion ne signifie pas que je ne recherche pas la paix. Bien au contraire, je la désire de toutes mes forces. Pour obtenir cette paix, il faut désarmer, et c'est à quoi je m'efforce d'arriver. Si le monde ne désarme pas, ce sera encore la guerre, une guerre qui fera disparaître la civilisation. »

Parlant ensuite de la situation aux Etats-Unis, le Duce a déclaré

« L'Amérique n'a pas besoin d'un Mussolini. Elle trouvera elle-même les remèdes à la situation présente. Le capitalisme arrive à sa fin, ainsi que les dettes de guerre et les réparations. Il faut que les Etats-Unis se fassent à cette idée. »

Interrogé sur la question de la prohibition, M. Mussolini a répondu

« Je suis opposé à la prohibition, que je considère comme immorale. Les Etats-Unis devraient à ce sujet s'inspirer de l'exemple que leur donné la Finlande. u

L'AVIATEUR ANGLAIS J. A. MOLLISON TENTE LE RAID

IRLANDE-NEW-YORK ET RETOUR L'aviateur anglais J. A. Mollison, qui s'est illustré en établissant les records Angleterre-Le Cap et Australie-Angleterre, est parti hier matin de Port Marnock (Irlande) pour tenter d'accomplir le raid Irlande-New-York et retour en trois jours et demi. Ceci représente un exploit d'autant plus audacieux que Mollison a pour le réaliser un avion de tourisme actionné par un moteur de 120 CV et emporte une quantité d'essence ne lui assurant qu'une durée de vol de 35 heures.

L'aviateur anglais, devant l'excellence des conditions atmosphériques, est parti de l'aérodrome de Balldonnell où il attendait le moment favorable, hier matin, à 8 h. 45, et a atterri à Port Marnock peu après 9 heures. ,;iil

A; ,11 h. 35, il. quittait ,P^rt Marnock, en direction de Terre-Neuve, où il comptait faire escale à Harbour-Grace pour refaire sa provision d'essence. De là il volera jusqu'à New-York, puis reviendra de même façon jusqu'à Londres.

Cependant, Mollison a déclaré avant son départ que si son raid se passait selon ses prévisions il pourrait peut-être aller directement jusqu'à NewYork. Il comptait survoler Terre-Neuve à 23 heures, hier soir.

Le raid de Mollison est d'environ 10.600 kilomètres.

A l'heure où nous mettons sous presse, le seul renseignement qui nous soit parvenu est le suivant Dublin, 18 août. On mande de Galway, sur la côte ouest de l'Irlande, que des pêcheurs ont déclaré avoir aperçu l'avion de Mollison.

L'avion se trouvait alors à cent kilomètres au large de la côte et avançait à une altitude d'une soixante de mètres seulement, à une vitesse approximative de 160 kilomètres. La visibilité était excellente et l'aviateur était aidé par un vent soufflant de l'est.

LES HOSTILITES BOLIVO-PÂRAGUÀYENNES

LA PAZ, 18 août. Au quartier général des troupes boliviennes, on a publié ce matin un communiqué officiel donnant quelques détails sur les dernières rencontres qui ont eu lieu dans le secteur du Gran Chaco avec les forces paraguayennes. Le communiqué dit que de nombreuses forces paraguayennes, soutenues par trois aéroplanes, ont attaqué le poste bolivien de Caraya. Après trois heures de résistance, les troupes boliviennes se sont retirées. ;vÊ'ï -m ;• ;js&4 ;(• Washington, 18 août. Les puissances neutres américaines ont envoyé à la Bolivie une note conciliante disant notamment que leur but était de trouver une solution équitable, donnant satisfaction, tant à la Bolivie qu'au Paraguay, et de conserver intacts les intérêts permanents du continent américain.

Lé Super Carburant est recommandé par Bugatti, Hotchkiss,Delage, Ford,Mathis Rosengart, Packard, etc.

L'Economique S. A. 82, Champs-Elysée», Parfc.

a jugé bon de partager le marché auquel vous faites

.allusion.

Et l'Usine. ajoute simplement, mais avec raison, « que, dans les circonstances actuelles surtout, il n'est pas très opportun qu'une puissante organisation et ayant un caractère presque officiel, donne par son achat un.appui indirect sérieux à la fabri-, cation étrangère. »

Les Soviets demandent l'aumône aux capitalistes

Sans se soucier le moins du monde d'étaler leur fourberies, les Soviets, d'après des journaux allemands et américains, nous apprend M. P. Bernaerts, dans VAVENIR, manœuvrent discrètement pour soutirer au capital du monde sa contribution à leur emprunt intérieur de 3.200 millions de roubles, émis en juin dernier

Certains milieux américains se montrent, dit-on, sceptiques'quant à la possibilité d'une pareille opéra-

tion. ̃

Pour nous, nous estimons qu'elle ne serait autre chose qu'une véritable trahison envers la cause capitaliste, puisqu'elle équivaudrait à fournir aux Soviets les moyens de surmonter une situation critique et de s'assurer par des procédés impudents un avantage peut-être décisif.

Ce n'est pas seulement la réussite du plan quinquennal qui est en jeu, mais la capacité de paiement soviétique. Du 1" octobre 1932 au 1" avril 1933, les Soviets vont avoir à faire face à l'échéance des deux tiers d'engagements à court ternie avoisinant 1.800 millions R. M. soit environ 7 milliards de francs. La faculté de rembourser'ces dettes dépend actuellement uniquement du maintien des exportations russes. Or, en dépit d'un dumping éhonté, la balance commerciale russe est devenue passive de 60 à 80 millions de roubles pendant le premier semestre de 1932, et il devient de plus en plus difficile à la Russie de se procurer les devises étrangères nécessaires au paiement des importations et des dettes. Cette difficulté est encore accrue par toutes les entraves mises au commerce des devises par maints décrets de l'U. R. S. S., notamment en Allemagne et en Europe centrale.

Les pays capitalistes accepteront-ils de ravitailler la Russie, à un « moment crucial », contre remise de papier dépourvu de toute garantie, malgré des promesses alléchantes? Nous pensons que le traitement infligé par les Soviets aux porteurs de titres russes suffira à préserver les capitalistes de toutes les parties du monde d'une telle tentation. ̃

Mais la mémoire des hommes est courte, et 11 faut, une fois de plus, mettre l'épargne en garde Pas un sou pour les Soviets 1 z

Intérim.


COURRIER DE LA BOURSE

La séance

Le marché de ce jour a été aussi tranquille que celui de la veille c'est la stabilité persistante dans une paix complète.

En fait, cette stabilité n'est qu'une expression idéale. Aussi ralentie que l'on imagine l'activité de la Bourse, il faut encore qu'elle se manifeste d'une façon ou d'une autre. Aujourd'hui, sauf en ce qui concerne les Rentes, toujours bien tenues, la résistance de la cote a été moins uniforme qu'hier. Ici et là, des baisses légères se sont produites qui, selon toute vraisemblance, ne correspon'dent à rien de précis.

Si l'on tient absolument à ce que des explications leur soient proposées, l'on dira que le flottement du marché américain a offert aux vendeurs un prétexte d'agir, qu'ils ont saisi, par principe. On peut ajouter que les nouvelles positions à terme, telles qu'elles existaient le 16 août, étaient, à la rigueur, de nature à encourager également un essai de baisse, qui fut sans résultat, comme il était sans conviction.

Le marché est pour le moment comme un navire qui a perdu son erre et qui, par conséquent, ne gouverne plus. Ses mouvements, de faible amplitude et contradictoire, n'ont aucune signification quant à la route qui sera reprise.

ta position de place

A vrai dire, la modification constatée dans la position de place, et dont certains vendeurs ont fait état, paraît bien plutôt exprimer un retour progressif à la normale. Cette position est définie par les chiffres suivants "•

(en millions de francs)

.•, 30 juillet 16 août

Acheteurs 1.064 1.126 Vendeurs 452 '̃f>l-366

On croit que la masse 'des vendeurs ne dépasse plus guère le quart de celle des acheteurs. Le temps n'est donc plus de cette paradoxale égalité aux limites de laquelle l'on restait tangent. Cette amélioration manifeste, les vendeurs peuvent la regretter, en se flattant de la corriger. C'est une autre question de savoir s'ils ont de bonnes chances de parvenir à leurs fins. Quant à présent, rien ne les autorise à penser qu'ils rétablissent aisément, et d'une façon durable, un équilibre extraordinaire et, par conséquent, purement temporaire. Il s'est produit, en l'espace de six semaines, un véritable redressement du marché à terme ce redressement n'est nullement compromis.

La situation

de la Banque de France

Les comptes hebdomadaires de la Banque de France, qui sont, reproduits plus loin, confirment l'impression que l'on avait déjà d'un changement dans la disparition de la balance nationale des paiements. L'encaisse-or a augmenté de 47 millions. Mais les avoirs en devises de la Banque ont diminué de 51 millions. Après compensation, on trouve que l'ensemble des moyens de change a été réduit de 4 millions. Ce chiffre est négligeable en valeur absolue. Il donne seulement une

TERME IffSi'Sgrl COMPTANT g,|°Sr COMPTANT g.)» "ST COMPTANT g- °Sf "g TANT ffft MARCHÉ EN BANQUE ffi, "Sf MARCHÉS ÉTRANGERS ,&, »*

oours brut LONDRES i8 Août précéd" cours

Ifcï– ££ Ulï PO»,* o-états ^f^&y:S8 :«:: »*«,“»- |SS^n^SJ: «<«̃ |f~r°^ gjjè |jjê .1.

9975 9985 FO~O-~TS p:7:S6:690:: BAGUES ~5::C=~~T~ 3690 3650 28 1'8 28 1/8

4%1917. 95 52 96.. 82 15 82 Portugal 3 1" 3480 35. 36.. Commantry-Fourchan'lbault. 6~5 61; 4 1917. 26 1/2 261/2

4%1918.946595..3% 8215 81 80 Roumania 4% 1922 Bons. 264.. 56 2~i Banque Af,iq.. 7'5.. 735.. 25..00mbrowa(Houillères)parts. 545.. 536..Mexiquelnt¡rieur5% 177 1654% 1918.26518265/8

5%1920amortisuble. 124 45 124703%Amortissabla. Rente unifiée 4 OA. 50.. 50.. 255.. del'lndo:Ôliine.3150..3150.. 20.. EpiMac(HoulllèrèS&Ch.ferd') 293.. 299.. 3% 155 1 47 Consolidés. 71 318 71t/8

6 k 11920 amortissiible 10147 101 403 3 Y, Amortlesable. 5%. 64 25 64. EurQPeCent.(Pays)ord .40.. 25 Haute-Loire (Houillères de la) Bons Mexicains 6 1913 211 50 195.50 Argentin 1888. 46 .461/2

45.. Société Généra.e 1078 IOT5 Oblig. décennales 1922-32.•• 876 4 500 20 Lille-Bonnièr.s. ord 400.. 405 Equateur 49 50 48 50 Anaconda 23,4 23/16.

6%1927 amortissable. 104 15 104 154%1917 95 50 9e 7 1931 43 50 20.. Indust,del'Afr. Nord 407.. 4O?.. 90.. Aniche (Mines d') 1805..1800.. Areas. 158.. 158.. Funding'J' 60 .1. 58112

5%1928 emo~tls..ble '~00 20 100 204%1918 94 50 95.. Russie 4 1867.1869. 1 e5 160 15.. F~arico.JapoMise. 155.. 155 60.. AI,.in, .1180 1180 Banque Nationale d'Egypte. 2400 2385. Ching 4 V2 96 96 .1

458 33;Banque de Franc. 11540.. 11495.. 6 1920 »~ 1011? loi 37 Serbe 5 1913 67.. 64 de Subd6 6td,6 f'a~ie. 50 50 Carmaux. 803.. 803 Brusy. 23150 230.. Extérieure. 561/2 56112

463 38 -de l'Algérie 10440.. 10350.. 4 1925 (change garanti). 1044, 104 90 Suède 3112% 1695. 85.. Carvin "1340., Cairo-Héliopolis. 1075 1 065 Italien. 26. 26.

60.. -de Paris 8< Pays.Bas. 1687.. 1680 6 6 1927 Amortissable. 104 10 iO4 15 Suisse 1903 97.. 125.. Crédit AlgérJen. 67 50 Oourgès 1215 1219 Cambodge 69 25 65 75 japon 1899. -52 52.

de '.Un;on ParÎsiênrtè.496 494..5 1928. 100 30 100 20 Îure¡uie consolldéès 1890. H 82 h Créd. Foncier C,~I~~¡al~h..I6? _165.. 6.. Grailse*s8èH'U..t.h<i.h 143 140 H Canbdisn Esgle. 2675 27 5Q Portugais.h. 51 1/2 51 ~'2

85 mpâgnie Algé~ienne. 1606.. 1595 -Douanes 1902 82. ltidoè'hi¡'s (part) 1440.. 1315.. 30.. Grand'Combe 495.. 49, Caoutchoucs(s"Flnancièrede) 8950 50 877, Turc 4 7. 7,

50 Comptoir National d'Escompte 1182.. 1152 Oblig.Ch,ferÉtat4%1912-14. 383.. 364.. -Priorité Tombsc. 82.. 40 50 d'Oriènt. 57 Loire (Mines dsle). 166.. 163 Charter.d 96.. 93.. Goldfied. 27/6,% 27;6..

50.. Crédit Commercial de France. 740.. }34.. 5%1919. 429.. 435., 3750Marles. 529.. 527.. Colombia. 68.. é4 Rand Mines. 7414 75~i'

200. Foncier de "al'lOl. 4485.. 4460 P.T,T. 5 1928. à à 500. 503.. 500. Banques de province. 125 fr. 75.. Ostricourt 1362 1360 Concordia. 49 50 48.. De Beers .37/8.. 3 7 d8..

Foncier de l'Indo.Chine UO.. 146.. 4 1929 r. à 500.. 480.. 460., OSLlGA1'10NS 45 Soc. G" AI""cienne da Banque, 905 905.. 137 50 Algé~il-Tunisie (Omnium). 1665 1900 Crown Mines 485.. 484.. Jagersfontein. 1/8.. 1 .1/8.

100.. LYOnnai. 2130 2125.. Bond du Trésor 5 U~1924. 750.. 750 50 25.. Société M.~seillaise. 60) 605. BO". 0,' parts. 208.. 203.. De Beers ordinaire 345.. 341 Rio Tinto 17 9/16 171/.4

55350 55350 50 /18713% 388.. 388., immobilière des Voitures: ,22.. 24.. 47.. Bor (Mines de), ord. 1740.. 1685.. préférence. 478..

Soo~.F!na~c..franç. et colon 14: 14, 7 01927. 541 540.. '1875 4~ ~93.. 505 100 Mokta-èl-Hadid, act.de500fr. 3150.. 3230.. East Geduld 319.. 317 50 Royal Dutch 18 3/8. 18 ~/16

37 Rente Foncière 665 668 Caisse autonome ~g 20 Lille-Bonnières, ord. 400.. 405.. 49 50 48 50 Anaconda 2 3/16,

32.. Société (3énèrale Foncière 192.. 188.. 0 !!1 1894-9~ 2 1/2 i. 27> 50 27750 ACTIONS INDUSTRIELLES ,40.. Pétrdle~(C"lhd~.trielle). 440 ..440.. Estrellas Mining 124 50 117, Steel Common. 62 58 .1.

605 ~t.<*y 141~5.. 14050.. 9?~?b ortB17 (100 dollars> "60" .60" a98 /o' 3425 8. 110 Dynamite (Société Centrale). )0?$ 1960 f~r~nf-n Pnt~r~ p~tra t. 57 223 25 pfêts. 0 3/4.. 0 314.

61232Isuez(partdefondateUr).1I8~5"1.¡¡'00"7 7 or 1921..HOO dollers)31 ..31 « 18992./0 Met. 36.. 329. ¡, 50.. Eleotrd"Ch,mie Métal 1075 ..1073.. Franco.Polone,se Petro. 57.. ,425Prets. 01/2.0112

~gS~ ~;?.S7;S: !SS~ '?; 331 335 g, ?;: S:~ ~S~ ord, 184 ~~& 88 59 88 57

21737 Suez (civile) (cinquièm.a)..w:' 337~ 3350, or 1!;1.24, Ç100 d9") 3400.. 3375.. ~904 112 ~8 Mét. 3H.. 335," 34.. Ch:min rien 500 499.: ..d 1895 1875 Franco-Wyoming, ~rd. 423 172.. S\Paris.Cchange). 88 59 8857

53 50 Est .I1'Ó'j, 77, ",764: o. 19052 2 3/4 1.. ,400 21"'h', Ouest jouie 36ç) .Kal1, 5a,tè.'rk6rbl!" H~95 18!J Ged~,I~ ",< 4¿3 411 $,New.York 34737 34762

§"R; S::f -fj.».: -»̃̃ s if Mïfe:» *•; %»-±^=: i:: N8:: S::S2^.5£:.?«^|JS::g:sJirs=;i: 9775 ||5: = |'

5850 Midi. 849.. 850 Indo.Chlna 3 1909. CJ 19103% 304 30, 40.. Tunislans. 561 59<,) ..24 k~ôme-poujonc. .1. fH9 694 Goldrrelds, consolidated. 124 12050 Velparaiso. 58.. 58 00,

100 Nord. 1482 1480. 3 1913. 407.. 3% 1912 3% 265 268 50 22 50 Parisienne ihd. Électrique. 368.. 36, 180 67 Le Ripolin, jouis 2740 2720 Gula.Kelumpong. Ó~ 25 64 50 Buenos-Aires 40 12 40 \8

^=EE=8;S;rU!ssi:i!i;; 5Slfe«^ g:: |g; f-SS^JaSrttK:: «8tisaù«^a::«:=i:=: =3=^ Jïil !i¥

.90 Santa-Fé (C"f~. Ch.f,Prov.) 1041 ..1040 M t-oc 4%1914. 448.. ".J 19236% 517 517.. 85.. Eaux (Comp. Générale des). 1401 14C1 Huanchaoa 64 61 Cuivre (comptant). 31 1;4,31

̃|»!S£SMr.= g::g::S:î8E: ^ï.f ~?™ & Si! liiSlSt^ËiilSiiii: S?~^&œ5&iïEz §̃̃ fc. :r.vL,M

75.. Tram. de ShangaT, 1078 ..10é0.. Tunis 3%1892. 19285% %5.. 963.. 200.. Eaux élèot.lndo-Chine. 2700.. 2700.. 25.. -(part) 1050.. 1069.. Huiles de Pétroles 293.. 284.. NEW.YORK 18 Août

75 Tram, de ShangaT IOJO IUOU Tunis 3 /o 1892 »jo o 70. .u. 946 Óo 948 u 20 Soie aH. d'Izioux .u. §90.. 893 Hydro-Eloe. Cèra .H.uo. I* U' •; Cail Money c. m j ̃

80 Dlstr. pâricienne d'E"'ot~ioité210~ 2150.. Crédit Nationél 5 %1919. 5?9.. 6w 19304G}> 902.. 900.. 135.. Air oomprlmé~ 2875.. 28,0.. 52 50 Saline du Midi 930.. 921 Jagersfontein 98.. 96 75 Câbles transfers. 347 3.43471/2

47,50 Eleetricité de ParTs. 1013 1085.. oblig. Sooe 5 ~lo lgpo.. 536.. ,6.. 1930 4 ~o I..ot. 913.. 90j. Bourguignonne Énergie 125. 800.. Port du Rosari 21400.. 21400.. Johannesburg 123 50 123 Change sur Paris, vue 392 316392 3'8

2250 Électricité clé la Seine 1 720 -Bons 6'101921. 529.. 528.. 1931 4% Lots. 1>92.. 894. Câbles TéiÓgraphiqu"s. 70 7~ Chargeurs Réunis. parts. 209.. 207 Kuala-Lumpur 95.. 9250 U. S. Liberty 3 100 213 100 213

31 50 Électricité et Gaz du Nord 650.. 64~ 6%1922. 536., 536.. 4O..Edlson. 80.. 79, 55..TrsnsportsenComrnun. 650.. 630.. Lengl.ete. 8550 8650AtchinsonTopeka. 475:8493'4

90.. Électricité (Ci* Générale d'). 2220 ..220, 6%jah". 1923.. 522 522 uJ,Com. 1379 2 507 ~13.. 100.. Électricité dè,Strè~bourg. 1805 1805. Transporte Maritimes 207.. 205.. Liévin 267.. 264.. Beltimore et Ohio 12 3,4 133(4

55 Énergie Littoral Méditerran. 1014 1010.. 6 6 juin 1923. ë533 5.. 0 Fonc. 1879 3 Vo 516.. 515 21934 clé Vsrsovie ord. 1 1925 London Tin ord 52.. 50.. Canadien Pacific. 13.1. 133 3'8

36.. Énergie Eleotr. Nord Franoe.. 614.. 6:4.. b 1 i-g 6%1924 550.. 550.. z Com. 1880 3 515.. 519.. 42 5°1 Énergie du M.aroc. 2020 ..12020.. 250.. Bénédictine 618U ~35 London 'rin pri" 3750 36.. Chesapeake & Ohio. 231)8 241/'¡

90.. Nord-Lumière 1935..1900. Fonc.188S S% 316.. 320.. 319 20 Brasserie Qullmês. 3850.. ,760.. Lorrain. 109.. 106.. Chicago Rock Island .7li28."

90 Nord-Lumier "«S I9W S47.. g Fdn.. ||| 3 > |tf0 125 Distillerie Cusenier 2190 2 45 Main Reef Consolidated «J 100 50 Er,e Railrcad. 6 2 J14

3~u=~ 861 859 -1 7 (part,) -5, ::S~ 94 50 94 13 li8

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Divas. 43 42.. de la Marne 6 '/2 502.. 504 Fonc. 1895 2 80 370.. 370. (part> .67 16 25 Grande Moul. Corbsil, ord, 2S2 251 Mexioan-Eagle Oil Ord. 3 75 3 New- York Central. 25 3,f4 26 3/6

3() For. & Aciéries du Nord et Eet 560.. de Maurt,et.M, 6% 503.. 502.. ffi Com. 1899 2 60% 358.. 354.. 45.. 60.. Nossi-Bé. 688 68!\ Michelin (part) 1070 1055.. Pennsyl,ania. 16. 17. 1.

îii^fiSSSiSSïiriiilii = j S&£iiïii!S 1 P^ï-iii Sa "»~ l~l^i

20 Courrières f- 1" Nord 6 |2K 528.. o Oom. |O6 3^ «, ,95 5Q m ,ndo.ohinoise d.ElectricHè 1 170 1170 250 Ciments français. 3755 3845 NavlB« de CAfrique du Nord 162 50 157 Southern Paoific W 3,8 22 7 8 •3 •• Lens W ̃• VA- ff° 927 •" 555 541 £c°m 912 3%. l95-- 40 Marocaine Distribution 'Sïi-'SÎ?" du Boulonnais 383.. 385 Padang (Caoutchoucs) 76 2oB •• Union Paolf.o.. ^V r-.VicoigneetNoeu» V W" = PaS.de-C8, JS 4 f 545.. 545.. £ %ZÏÏèîp%Y.Ï. » 395 25 Nantaise d^.irag, ,$»,$» » » Z ^gt^ ̃" ™° ̃̃ ÏÏ^ |" 75 &1' ^£^"ir~ 5 5 ]ï4.

Boléo SO 81.. 7%1927, 5;0.. 5 q.. t 19134% 444 440.. 60.. part 1330.. 130.. 200.. d'Origny. 3850.. Phosphates de Const.ntine.. 300.. 295.. American Can 53 53 \;4

.•Bo,*o ,28503M" = Illlis1 lis:: 9a°:; 5E^pt..1,9^647% St:: 7s::Pyréné.nn.d-En.r,.S'Él«;i«g..i««.. S76 6i d-sy<Paro w..8»..Ph0»i»»..TUn.n. «,"î™r;r:ZariïF vit nui ̃̃ ^r^d. iS S » 8omm.. iïélîll 3.5 s.» « -?£{l » » «^?: « -g g- » ,| -tt^n: | m J=!S & > eo«l-Ma,êtra »•• Vil,. d'A.oert 6 ^.y.».. •• « ̃• ° ISI?^ 929,. 925.. 20 15.. ^io=rv 204 ». .»«.. ,0425.. R-M.es. 3 50 | ^= Wo a.

Bozal-Malétra 232.. 226.. Villa d'Albert 6 \501 1501.. ,Com. 19314% 973," 925.. 20.. Radio,Maritims. 200 204.. 666 66 10450.. 10425.. Rand MiMés. 32950 331 7" Amerioan 'robacco B. 77 1/2 777(8

20 Kuhlmann SOI 494.. Villa da Reima 6% 1927 010 004.. 18 30 Sud Lumibre prior. ,34~ 340 Roumemo-Belge de Pétrole 12.. Il 5 Ansconde Copper. 8 3:4 a 3,4

20.-Kuhlm.nn |0l 494 Ville de Reims 6% 1927 1010 1004.. Alsace-Lorraine 5% 959.. 961 «Sud Lum,« pn. 36 Bon Marche 466 466 Shansi 2575 25 BetWehem Steel. 8 9 4::»t^«f :|2SlgS.lS3::iSg::Ata"ln-.64: »•• », %r^;é^=:: SS:: 38:: t?!uVn;1|:61l::p^^v:&»" ~-V& T

Chargeurs Réunis 232 238.. 6 1928.1010. 40 Téléphones 54 4 Coty (société ahOhyme). 215 21; Silva Plana 3415 33 25 Coty. 3114 3314

•: Ç^a^ri- 1 m M ̃ ÏÏQ sk- âiéô mh » <»..ri.. ^eue ifr.'F^î«: § ̃̃ | êr^'L^j; 58.

Voitures à Parla 221 50 218 Industr!eSucrièr~Fr.6%1927 501 501 4610 401 398.. 370.. Dollfus~Mieg "6.80 62~~ » (part> ~OO,. 46500.. Steaua Française 230.. 2~15 DupoM de Nemours. 35 -34 718

•••̃Voi– 4PBri ""•• 2215° 218 '• n^f^7e^!9?.! 5?! Si:: z U «, | ô | ^K;r.îïr«^«^ g»., g.. goiPH^p.? S •: 3S ÇsSJïïsSi: I275 ^«l^lîst,??.»?)! SÏ8

30 Air Liquide. 865.. 888 2112% 37050 364. Industrie textile 57 66" 45.. Agences Havas 866.. 860 Tanganyika 9275 90 50 Général Electrio .18. 181/2

!?::Cao^^n^hi; | | :«. »*,«« g.. ^5 2 Z' -s^=: 7 "/iÏÏ^EEE^ ::Tr£h^==. -Sîî .^SS^ÎSTh^ gijî gi?

40.. Citroën. B. 443.. 438.. Inda.ChiheI899-1905. 322 300" Lyon 3 9'c 1855. 348 3jg 0 675 680 Le Figero. 97.. 97.. Terres Rouges 13, 132.. International Harvestsr. 281/4 29 518

40..Citroën,B •• «3.. 438 Indo-Chit,. 1899-19OS 322.. 320 Lyon 3 185S 348.. 34B.. E 675.. 680.. 225 châix!" 4530 4550 Tharsis 286.. 281 Kennecott Copper 03.4 3,4 10-,

p.h :i8 »;» !|S|s,v: S ̃̃ || « jj | T 'j^ S"' iiii S? S 'S iSSSris: iS i Sr.rF'=r5ïï;r, | S ïï&sirr. | i i 1/4

.For-d. 98 96 4 9 397 30.. ~Mi~f. 62i.. 624.. 70..Afriqu.Occ.der.t.)e(C").7~7'2..TubesetF.deSc~owice. 79 76 National Biscuit 38 1,14 36 1/4 4

Pethé.Cinéma (oap.). 11950 11750 4%1931. 873' 3% Fusion ano. 3?4.. 3?1 200.. de Sembre.et-Mause, 1350 137~ 66 10 Air Liquide (p8rts). 3000 ..l.975 Tubize priv 227 50 217.. North American. 293/4 297/8

::̃ ESÏÏSÏSS S",?: •» « | » iU',r. «: « pv, »; •• »; ̃̃ ». c*2ÎSr' 'S t f^lïi'r^ «::«:: IS-c' g f » £5! 5.T.V. | i

PeugéOt. 315.. 315. 3 3% Fusion nouv 3,1 3,0.. 40.. Atel. & Chantiers de la Loire" 430.. 41 55.. Ber~ougnen, 670.. 658.. Union Corporation. 242 23~ Radio Corporation. 87/8 91,:4 4

™S;ï:f :|r™sr.w.=oL.».js'»»s = j^"™»: | | S ^srrr v™i S S t %èdzz£.= JS i:;H-K:i::i::|S.°" 8 j ft

100 Union Européenne 422.. 4iJ2 Anglsterr.2,Y. 50 75 50 60 6% 1921. 4(,5 468 40" Bonneville ~22 521" Citro!n(parts), ~74 73.. "ap.2545 2505.. Shell. 13 1/2 13.

̃ :i rr; 1 » "g» §£= i =^ llil: ̃! es; !# ̃; = «^=: .S! v^== j ij « âspÊS» | I

6%1906 3 60382 Belgique 2 Y. 4~ Midi 6~ 472 47' 15.. Decauville. 225 22 pert. Vermink, 55 25 54 75 U. S. Steel Common. 40 3/4 413,'8

10,63% Sarbie 4 emortlsseblel895. 50 040 50.. -31895-1905 1- s. Do 44 95 5% 445.. 449. Electro-Câble 24 21 Vieille Montagne. 1470 1465 r Union Carbide. 24 3.'4 24 112

Turc Unifié. 25.. 2415 67'1923. 502.. 502.. 4% 391.. 385 50 10.. Estampage de la Vence eg.188" 25.. Continent. Compteurs à Gaz. 335.. 335.. Villemagne 32 50 31 7 ~O Utah Copper. 541:2 54 l~ 1'2

5 1914. 21.. 2040 Brésil 4% 1889. 7 50 (dixièm. part) S06" 10" ii Cultures tropicales 14 50 .1450 V'ns 8< Spiritueux. 130.. 127,0 Westllighouse Electrlc. 381/6 38 114

^:B^S^iE 1;: Z*?mg£=Z. «;; jjjiii-Miï: g:: S:: nttz™=£. g:: g:: gi-.gmfe^ g:: ^g- 'S:: 11 u^a–

3.h. Ottomane ~~?\ ~6~ ~yc– 90. West Rand. 67., 70..

uî^ ™».Sit?fe: S::B:: || jJMï: g » l»,™» i;:5=*S'1«iE:HE.S:S:: .-»«̃ t=SSK™=: SS 3%

Canadian-Pacifie. 35, 344.. 21/2% série C. 384.. 378.. 877U (parts). 1270 .,128 450 Tabaodu Maroc. 7129 ..1110.. COMPTANT New.York. 25 50 25 49

:d: 3:: 91 Chine 1903 03.. 83.. = 6 1921 tram A 55.F~C~ 4S2.. 4SO.u~C~C. 113.. 115.. ,,5 ~B~~OO-b~ 354:: 354::

6 Central Mining. 976.. 980.. 47'0%1908. 3% 1921. 294.. '2'9 CessOus (Charbon) .415 415.. 410.. Belgique (100 balges). 354.. 354..

^rÊE==; 1 1 = ^$S$=£i ̃« i i ^.4.1:™: 8 s :i gss^-rii^i rs i ;i ssiS^ftsiSE* ii» ii ~ïeee: f ï fr S== || | A»U (Norvégienne) 769 770 Pnv.l.g.ée.. |% ;••• 45| g i. ?*£?“. Sun"* M .U IlisSOp. •{• •• 3* Sarago6sPe9. 335 Omnium-Pétrole. 7350 »Mtoh.. 130 70 131.. •iaS^E^Eil" fi «» 5. r Sv, S:: »:: IsEBHS^Ë.Sii.i:: iii.iiS?S;~i= «ii iïiiSl^EEEiiil^^ifiïîEEi ?5 :«

45 b. Pét~oflna. 422.. 417.. Hatti 5% 1910. 497 496,0 3 ano. 376 37 22 50 Matériel de T.nsPO..rt. '9<)" 223. S osnowioe 422. 4?2 Monaco, 3035 ..3030 f'ologna (100 zloty) 286 50

^SwaHs^1f?I.:i:^sVa?EEE- 75 Ss^Siv:™ S»S:: T:® &SSKSS- S:: m:: ..™r.S::|t;E::E: s::

£0.3.1IIsucrer" et Raffinerie d'Egypte 411 399.. 4 1910. 24.. 21/2% 364.. 360 Semelle-Maubeuge 748 754. Suéd oise Allumettee. 200.. 198.. auieee 2600 2W3 S,uède. 45550

indication qui est perceptible, parce qu'elle e était attendue. De quoi s'agit-il ? La balance commerciale française se solde par d'énormes déficits. Ces déficits, les excédents antérieurs de la balance générale des paiements ne suffisent plus pour les compenser. L'on en-arrive au moment où la différence, entre les recettes d'origine étrangères et les paiements à effectuer à l'étranger, devra être prélevée sur les stocks de devises ou d'or de la Banque centrale.

C'est la destination même de ces réserves. Il serait absurde de s'effrayer qu'elles soient employées à leurs fins normales. Mais il serait très dangereux de mépriser l'avertissement, non pas pressant mais sérieux, qui est donné, automatiquement, par le mécanisme de l'étalon d'or.

Pour l'instant, les phénomènes psychologiques ne paraissent jouer aucun rôle appréciable dans les courants de capitaux de ou vers Paris. Ce sont des facteurs économiques qui interviennent seuls, et c'est le problème des prix français qui est posé ou bien ces prix sont maintenus artificiellement à leur niveau actuel, et, à plus ou moins longue échéance, le système monétaire est gravement compromis, parce que l'effondrement des exportations le prive de toute créance sur l'étranger ou bien l'on cesse de tenir ces 's prix, et l'on précipite brutalement l'économie nationale dans un désordre catastrophique.

Si grave que soirta question budgétaire, elle n'est qu'un élément de ce problème dominant dont la solution est de celles qui commandent l'avenir du pays. F.-F. L. Les cours caractéristiques

18 août.

IRITRES rmint Comparaison NOMBRE

TITRES 'uu,"s au tours «1 titr«

1.fjf Jo" prWdtnt Utiles 3 0/0. 82 ?0 + 030 407.365 4 O/O Ï918. 95 ..+ 035 464.163 B. France. 11495 45 61 Foncier. 4460. 25.. 337 Lyonnais 2125 5 1252 Sneas. 14050 55 122 C. P. D. E 2150 15 35C Lens 475 + 1 464 fècMncy 1390. 5.. 311 A*ote Noïv. 770 + 1 604 Rio Tlnto 1523 29 1748 R. Dutch 1597 15 2524

Rentes toujours fermes, dans une sorte d'isolement plus frappant qu'hier. Le 3 0/0 perpétuel progresse encore jusqu'à 82 70 (+ 0 30) le 4 0/0 1917 est à 96 (+ 0 47) le 4 0/0 1918 atteint 95 (+ 0 35) le 5 0/0 1915-1916 arrive très près du pair 99 85 (+ 0 10).

Les Banques sont indécises quelques symptômes de fléchissement Banque de France à 11.495 (- 45) Crédit Foncier à 4.460 (- 25) Lyonnais à 2.126 (–5).

Même note pour l'électricité d'une part, Parisienne (- 15) et Générale (- 15) d'autre part, Lyonnaise des Eaux (4- 20) et Electricité de Paris

̃.(+“?<)> ,•

Les valeurâ'internatio'nales sont également un peu plus faibles Rio (– 29) Royal Dutch (- 15) Canadian (– 9).

5 192o Amortiseabla. 124 50 124 65 Senta-Fé 5% 1919. 465 445.. 30' des Pays du Nord 33.. 81an.y 602.. 609 E3rakpan 343 345.. Egypte unifiée 951/2 951/2

Argentin 5 Ù/o 1907 .940 .945.. 3 1921. 295 2 30.. Chantiers de Saint-Nazaire. «" 222 2 Colonies (Généra des). ~13 301 div. 2405 2390 Stenderd 1«~ew-Jersey. 33 1/2 33 3.8

Bulgarie 5 1896 200.. 195.. 4% série D. 451 8, 25 Marinest Homéo, 495 49, 75.. Bec Auer. 835.. 630 CHANGES (Paris)

INFORMATIONS FINANCIERES

BANQUE DE FRANCE. Situation hebdomadaire du 29 juillet au 5 août ACTIF

En milliers de francs

Encaisse-or (mon.

naies et lingots) 85.226.053+ 47.108 Comptes courants

postaux 647-254 + 67.258 Disponibil. h vue

à l'étranger. 3328.411– 36.778 8 Avances s' lingots

et monnaies d'or 1.505.409+ at5 Effets de com-

merce escomptés 3.268.650+ 83.576 Effets négociables

achetés en France i*-3i5 69.002 Effets nég. et ache-

tés et autres

emplois à l'é-

tranger. 1.820.377– 14-443 Avances s' titres, a. 796. 169 a7-t37 Bons négoc. de la

Caisse autono-

me d'amortiss.. 6.620.893 Prêts s' intérêts

à l'Etat 3.200.000 » Divers. 2.158.480– 173.694 PASSIF

Capital que de Ban- 181.500 »

que Il :8h.3ca

Binêfîces en ad- `

dition au capital 374.696 » Billets au porteur

en circulation. 80.769.618 837.932 Compte cour. du

Trésor public. 1.200.918 387.61: Compte cour. de

la Caisse auto-

nome d'amort. 2.873.767 + 2(11.627 Comptes cour. et

comptes de dé-

pôts de fonds.. 21.849.516 + 851.467 Dispositions et

autres engage-

ments à vue. 5)5-859 6.455 Divers 1.739. 818 16.004 Couvertnre des engagements à roe Montant des engagements 106. 929. 680

fi vue. to6.tt).68o

Proportion de l'encaisse-

nr aux enffacem. à ->ue. 76.90 o/o

Chronique T. S. P.

Première transmission de l'Opéra. Gardons-nous de porter un jugement sur des conditions techniques que- nous ignorons. Marouf sera chanté par d'excellents artistes (Marcelle Demja, Ponzto, Huberiy, etc.), dont les voix sauront, nous l'espérons, vaincre la finesse stupide du micro suspendu au-des| sus de l'orchestre. P.-D. TEMPLIER. Vendredi 19 août MUSIQUE. Poste Parisien, 20 h. 45 Chansons à danser, de Rameau. Langenberg, 20 h. concert Wagner. Londres Régional, 2U h. œuvres de Beethoven MUSIQUE LEGERE. National Anglais, 20 h. 40 vaudeville.

OPERA. Paris P.T.T., 20 h. 15: Marouf, de Rabaud (de l'Opéra de Paris.)

D.\NC1NG. Kccnigswusterhausen, 22 h. Varsovie, 22 h. Vienne, 22 h. 80. Londres Régional, 22 h. 30.

DISQUES. Radio-Paris, 12 h.: Opérettes. LA PAROLE. Radio-Paris, 20 heures: Causerie sur Haydn, par M. Cauchie. Samedi 20 août

MUSIQUE. National Anglais, 20 heures Beethoven, Haendel, 1Delius, Puccini, Dukaa, C. Lambert. Varsovie, 22 h. 5 œuvres de Chopin.

MUSIQUE LEGERE. Strasbourg, 19 h. 45 Joséphine vendue par ses sœurs (V. Roger). Paris P. T. T., 20 h. 30 La petite mariée (Lecocq). Radio-Paris, 20 h. 45 La vie drôle.

̃THEATRE Poste Parisien, 20 h. 15: Un client sérieux, de Courteline. Tour Eiffel, 20 h. 30 Déjanire (Freyssinet) Depuis six mois (Max Maurey).

DANCING. Vienne, 21 h. 45. Kcenigs.berg, 22 h. 10. Londres Régional, 22 h. 30. Langenberg, 22 h. 35. Varsovie, 22 h. 50.

LA '¥"AkôLE. Radto-Paris, â0 heures 1 Lettres de Flaubert, lues par Dorival.

BOURSE PUT ±& AOUT 1932

Spec ta cl e s

En goîrée `-`

ZCU=

OPERA (Louvre 07-05), â 8 n. 15 Marouf, savetier du Caire (Mmes Marcelle Denya et Hamy, MM. Ponzlo, Grommen, Huberty, Claverte, Le Clézlo, Cambon, Ernst, Froumenty, <Maalen, Morlnl, de Leu, Forest). Dans le dtvertiss'ement, M. Duprez, Miles llughetti, Dldion, BlnolSî le corps de ballet. Orch. M. Szyfer.

COMEDIE-FRANÇAISE (Gut. 02-22), relâche.

OPERA-COMIQUE (Gut. 05-76), rel&CHe. ODEON (Danton 53-13). clôture annuelle.

ANTOINE (Botzsriâ: 21-00). Clôture annuelle.

ATHENEE (Central .82-83). clôture annuelle.b S ̃

BOUFFES-PARISIENS (Gut..46-58), Clôture annuelle.

COMEDIE-CAUMARTIN (Louvre 07-36),

ClDare 01111ue1l0..

^Siï»"* OfAmPMLYMWI (EIYS. 72-42). Clôture annuelle.

rOLIES-WAGRAM (Etoile 37-02), relacne. oaite-lyrique (ArChiVes 29-20), clûture annuelle.

GYMNASE (ProV. 16-15), clôture annuelle.

MADELEINE (Anjou 07-09), clôture annuelle.

MATHURINS (Anjou B0-0O), a 9 Heures Prenez garde à la ptinture, de M. René Fauchois.

MICHEL (Anjou 35-02), clôture annuelle. MOGADOR (Trih. 43-60), relâche. MONTPARNASSE -(Dant. 89-90), clôture annuelle.

NOUVEAUTES (Prov. 52-76), clôture annuelle.

PALAIS-ROYAL (Gut. 02-50), à 9 heutes La Maison d'en face, de M. Paul Nlvoix (Géo Leclercq, Mona Doll, Hennery, Bervil, Guillon, Jacqueline Leclerc, Jane Clairette, Fanny Clair, Frèdérlque Le Temple).

SAINT-GEORGES (trua. 63-47), clôture annuelle.

SARAH BERNHARDT (Arch. 00-70), à 8 h. 45: Peg de mon cœur, de Hartley Mannem. Adaptation de MM. Yves Mlrande et Maurice Vaucairo.. (Mmes Renée Bartout, Thérèse Cernay,- Simone Viovy; MM. Derbll, Armontel, H. M'oriteux).

THEATRE DE PARIS (Trln. 20-44), à 8 h..45 Fanny, de M. Marcel Pagnol. VARIETES (GUt. 09-92), Clôture an-

miellé. ,>

'• ̃ iitO ~IJ v. .̃. è !•

,,̃ ̃-•r f- ̃•».

ALBERT-I" (Labbrde 21-49), à 8 11. 46 I

While Parents Sleep.

AMBASSADEURS (Elys. 43-73), clôture annuelle.

AMBIGU (Nord 36-31), à 20 h. 45 To-

paze.

ATELIER (Nord 08^0), clôture annuelle. AVENUE (Elysëes ,49-34), clôture, annuelle.

CHATELET (CÛt. O?-87), à 8 IL 80! s Nina-Rosa (Ëacli et Slm Viva).

CLUNY (Odéon 07-76), a 8 h. 45: Les Qaltés de l'escadron.

COMCEDIA (Trin. 10-18), à 9 h. 15: Une Jolie fille à tout faire.

DAUNOU (Louvre 36-74). Clôture annuelle.

DEJASEET (Arch. 16-80), à 8 h. 45 Lés Dégourdis de la 11»; Une nuit d'orage. FONTAINE (Trin. 10-34), relâche. GRANtI-GUICIIIOL (Trln, 26-34), & 0 & Sexualité (M. Mayane).

MOULIN DE LA CHANSON (Trln. 60-67), clôture annuelle.

ŒIL-DE-PARIS (Etoile 36-82), Clôture annuelle.

ŒUVRE (Tfln. 42-62), à 9 Heures relacne.

PORTE-SAINT-MARTIN (NOrd 37-53). à 8 11. 30 Miohel StrogOff.

POTINIERE (Central 86-21), à 9 heures La Mystérieuse Lady.

RENAISSANCE (Nord 37-03), à 9 heures: La Dame de chez Maxim.

8CALA (Prov. 08-32), clôtule annuelle. STUDIO DES OHAMPS-ELYSEE8 (Elysées "72-44 ) relâche.

STUDIO DE PARIS (Trln. 26-22), à 9 heures Demoiselles en uniforme. .THEATRE DES ARTS (Wag. 8 è-0 3 > Clô- ture' annuelle. 1

THEATRE DES G£UX*ANE8 (Marc. 1026), clôture annuelle.

THEATRE DE DIX-HEURES (Marc. 0718) Glissons, revue.

THEATRE DES GOBELINS (Gob. 60-74), clôture annuelle.

THEATRE DES TERNES (Etoile 10-41), clôture annuelle.

TRIANON-LYRIQUB (Nord 38-83), Clôture annuelle.

Notes et Informations

Comédie-Française. Demain, réouverture, à 8 h. 4j{, avec Le Tombeau sous l'Arc de Triomphe, joué par MM. André Bacqué, Maurice Donneaud, Mme Vera Korèrre. Le bureau de location est ouvert.

En matinée, à deux heures, dimanche 2ï août Le MariaKe de Figaro, avec MM. Dessonnes, André Brunot, qui fera sa rentrés dans Figaro Croué, Lafon, Dorival, Le Marchand, Pierre Lecomte, J.-H. Chambois, Echourin, Mmes Béatrice Bretty, Catherine Fonteney, Jeanne Sully, Mary Morgan et Vera Korène.

En soirée, à 8 h. 30, Ze Voyage de Monsieur Perrichon, avec M. Jean Croué et Mme Catherine Fonteney, et Dépit amoureux, avec M. Echourin.

Peg de mon cœur fait tous les soirs la joie des spectateurs au Théâtre Sarah-Bernhardt. Dimanche, matinée à 2 h. 30.

La Teresina en tournée. La grande danseuse catalane Teresina donnera deux récitals de danses au Casino de MonteCarlo, les 20 et 21 courant. Elle se rendra ensuite à Biarritz, où elle prêtera son concours aux trois galas de l'opéra La Vie brève, de Manuel de Falla, qui auront lieu les 23, 26 et 27 courant, au Théâtre du Casino. Elle donnera un récital à Luchon le 30 août les 1", 2 et 3 septembre, trois récitals au Kursaal de San Sebastian (Espagne). Elle sera le s septembre à Saint-Jeande-Luz et le 6 à Bayonne.

A Pont-aux-Dames. Dimanche prochain 21 août, en matinée, à 2 h. 4.1!, les Tournées Ch. Baret donneront une représentation de Enlevez-moi. de MM. Raoul Praxy et Henri Hallais, couplets de Pierre Varenne et Max Eddy, musique de Gaston Gabaroche, avec tous les créateurs Gabaroche, Eliane de Creus, Alberty. Charles Legoux, Mado Maillyr Berthe Réthy, Vionetty, Marion Leroux, Mary Richard, Reda-Càiré. Au piano le maestio Perpignan. t m. > I! est possible qu'une reprise de la pièce L'Atlantide, tirée du roman de M. Pierre Benoît, ait lieu sur une scène parisienne, dans le courant de la saison prochaine.

Pour sa réouverture, le Théâtre Michel mettra sur l'affiche Valentin le Désossé, pièce en cinq tableaux.

Music Halls

Cabarets et Cirques

En soirée

CASINO DE PARIS, a 8 B. 30: Sex Appeal Paris 32, revue, avec Marie Dubas. FOLIES-BERGERE, a 8 H. 30»-,±a- ffratlile revue Nuit» de Polies, en 90 tableaux, de M. Louis f.emarchand;

EMPIRE-IHUSIC-HALL-OIRQUE, clôture annuelle. ̃̃'

PAVILLON, music-hall permanent. EMBÀSSV, Succès.

LUNE-ROUSSE, clôture annutile.

THEATRE DE L'HUMOUR, clôture annuelle.

ALHAMBRA, à 9 heures: attractions, cinéma (Permanent de 14 n. 30 » 19 n. 30). NOCTAMBULES, & 9 Heures les enansonniers gais.

CRASY-CORNER <92, cnamps-Eiysêes), dancing, attractionc

ORQUE MEDRANO, clôture annuelle. CIRQUE D'HIVER, clôture annuelle. LUNA-PARK, tous les jours, matinée et soirée attractions, danelngs, animaux polaires;

Maurice Chevalier chantera le jeudi 25 août au Pealm Beach de Cannes, à un gala organisé au bénéfice du Dispensaire du spectacle « Fondation Maurice Chevalier ». C'est, avec le gala annoncé pour le 23 septembre, à la Salle Pleyel, les deux seules représentations que Maurice Chevalier donnera en France pendant son séjour actuel.

M. Earl Leslie, le producer et metteur en scène de revues bien connu, auteur de nombreux spectacles qu'on a applaudis notamment au Moulin-Rouge et au Casino de Paris, vient d'être nommé officier d académie. 1

Cinémas

AGRICULTEURS (8, rue d'Atnenes), Clôture ann. Réouvert. 9 sept., avec Soarfaoo. ARTISTIC-CINEMA (61. rue de Douai). Mat., 14 h. 30; soir., 20 h. 40: Côte d'Azur. BONAPARTE (place Salnt-Sulplce) clôture ann. Réouvert. 9 sept., avec Soarface. AUBERT-PALACE, de 9 h. 30 à 2 heures: L'Amour en vitesse.

LES CAPUCINES, Après l'amour.

CAMEO, L'Attantide, de Jacques Feyder (film muet). De 10 heures à 0 h. 30. CHAMPS ELY8EE8 (118, avenue des Champs-Elysées). Mat., 14 h. à 20 h. soir., 21 h. 15 L'Homme que J'ai tué. CINE-OPERA (32, av. de l'Opéra). Ouv. 20 sept., avec Allô! Berlin. Voici Paris! COLISEE, Quick. Mat., 14 h. 30 a 19 heures; soirée, 21 heures.

EDOUARD VU (10, rue Edouard- VII). Clôture annuelle.

ELYSEE GAUMONT (rue QUeDtto-BSUchart). Clôture annuelle.

ERMITAGE (Champs-Elysées), Fermeture annuelle; ;;v

FALGUIERÊ, 12, rue Armand-Molssant Les 2 timides, Le Rapide 13.

GAUIHONT-PALACE (place iCllchy, Marc. 56-02)^rperm. de 14 h. 45 à 19 h. 30; soir., 21 heures Mam'zelle Nitouche (Ratmu). GAUMONT-THEATRE, 7, bd. Poissonnière. De 10 h. à 24 h.: Le Docteur Jekyll et Mr Hyde.

IMPERIAL-PATHE, Le Roi du Cirage, de 14 heures a 24 h. 30.

LUTETIA-PATHE, mat., 14 h. 4B; SOlr., 20 h. 45 Shanghaï Express.

MADELEINE-CINEMA (Permanent de midi à 2 h. 30 du matin Fascination (Joan Crawford, C. Gable).

MARIGNY, en exclusivité Mœdchen In uniform (Jeunes filles en uniforme), film parlant allemand de Cari Frœllch, texte français adapté par Mme Colette. 3 séances: 2 h., 4 h. 30 et 9 heures.

MARIVAUX-PATHE (Perm. de 13 h. a 20 h. soirée, 21 h.) Le Monde et la Otialr. MAX-LINDER, clôture annuelle.

LES MIRACLES, relâche. Réouverture, 1" septembre.

MOULIN ROUOE CINEMA, de 14 h. & 19 h. Soirée, 20 h. 45 Monsieur Albert. MOZART-PATHE (51, rue d'Auteuil). Matinée, 14 h. 30; soirée, 20 h. 45 Le Docteur Jekyll et Mr Hyde.

OLYMPIA-CINEMA (Permanent de 9 h. 30 à 1 h. 30) L'Opéra de Quat-Sous. OMNIA (Permanent de 14 h. à 1 h. 30) Shanghaï Express.

PAGODE (57 bis, rue Babylone) i Tumultes, avec Charles Boyer et Florelle. Permanent de 14 h. 15 a J9 h. 15. Soirée, 21 heures.

PALACE, Faub. Montmartre (Permanent): Danseuse pour Buenos-Aires.

PALAIS-ROCHECHOUART (66, boulevard Rochechouart). Mat.. 14 b. 30; soir,, 21 i.é, Coup de feu à l'aube. â CINEMA DU PANTHEON (13, rue VlCtOTCousin). Mat. tous les jours 14 h. 15 et 16 h. 30. Soirée, 21 h. 15 Min and Bill, j Any old Port.

PARAMOUNT (Permanent de 9 h. S 2 b-Yi Une étoile disparaît (Constant Réray, Dréan), THEATRE PIGALLE, clôture annuelle. ROYAL-PATHE (av. de Wagram). Ma«, tinée, 14 h.; soirée, 20 h. 45 Coup de feu à l'aube.

STUDIO DE L'ETOILE, 14, rue Troyon (Etoile 06-47). Tous les jours, permanent de 2 11. 30 à 7 h. Soirée, 0 h. Emil und die Detecktive (Version originale allemande, Texte français).

STUDIO PARNASSE, 11, rue Jules-Chs-

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plain, 15 h. et 21 h. Palmy days (Eddie Cantor), et Unholy Garden (Ronald Colman).

STUDIO 28 (10, rue Tholo^ée). Clôture annuelle. Réouverture en septembre. URSULINES, Tous les jours, à 14 h. 30 *t à 20 h. 30: version française du film M (Le Maudit), de Fritz Lang, adaptée par R. Goupllllères. Texte d'André Lang à 16 h. 45 et à 22 h. 45 version Intégrale allemande de M (Morder). Danton 81-69. VICTOR-HUGO, soir., 21 h. Jeudi, samedi, dimanche, 14 h. 45 La Nuit du carrefour.

WASHINGTON, 14, rue Magellan (Permanent de 14 n. 30 à minuit et demi) ,Th8 8trange Case of Clara Dean.

Le Théâtre Pigalle effectue sa clôture anhuelle à partir d'aujourd'hui vendredi. Réouverture le 30 septembre avec le célèbre film Le Chemin de la vie. qui n'est connu en France que par quelques présentations privées, et qui vient d'obtenir le visa .jde. Ja censure.

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'"̃'VOn dit que. Blanche Montel aarait fait dans Clair de Lune une création remarquaNe. Le rôle était dur, beaucoup plus dur que la jeune comédienne né le croyait ellemême. Henri Diamant-Berger s'obstinait à lui faire jouer des scènes presque violentes, agressives et le résultat est, paraît-il, un très beau film d'une part, une très grande vedette à l'horizon d'autre part.

Le film Les Gaietés de f Escadron, mis en scène par Maurice Tourneur, on devine avec quel soin, est terminé. Il s'annonce comme un succès de curiosité et de saine gaieté de la saison prochaine.

Nous somme heureux de faire connaître que le découpage très délicat de ce film vient de recevoir l'approbation du ministère de.la guerre.

Après le triomphe récent de L'Atlantide e Jacques Feyder, au Gaumont-Palace, le Caméo nous donne une nouvelle reprise de ce film muet, qui se montre encore, malgré onze ans de vie, comme une des œuvres capitales de la cinématographie française, et sera, accompagné de la partition musicale mise au point par Fred Mele, pour sa présentation au Gaumont-Palace. En consé.quence, et seulement pendant les représentations de L'Atlantide avec orchestre, l'horaire du Caméo sera modifié de la façon suivante tous les jours, permanent de 14 heures à minuit.

L'Amour en vitesse reste à l'affiche de J'Aubert-Palace une deuxième semaine. Charmante comédie, dont le public apprécie îitoujours la verve et l'interprétation xle pre<mier ordre.

CONCARNEAU Un joyau de laCôte bretonne

"SA VILLE CLOSE" VXSON PORT"

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CHEMINS DE FER D'ALSACE

•DE LORRAINE, DE L'EST ET DU NORD

Pendant toute l'année, les voyageurs à destination ou en provenance de l'Angleterre, qui présentent un billet anglais dit de « week-end » valable de ou pour l'un des ports de Boulogne, Calais ou Dunkerque, peuvent obtenir de ou pour Bâle, Colmar, Metz, Mulhouse Ville, Strasbourg, Thionville, Nancy-Ville et Reims, des billets comportant pour chacun des trajets d'aller et de retour une réduction de 40 0/0 sur les prix des billets simples. Les enfants de 3 à 7 ans paient la moitié des prix ainsi fixés.

Les billets sont valables à partir du vendredi matin (ou matin de l'avant-veille d'un jour de fête légale) jusqu'au mardi (ou surlendemain d'un jour de fête légale) à 24 heures. Lorsque le samedi est un jour de fête légale, les billets sont valables à partir du jeudi matin, et lorsque le lundi est un jour de fête légale, les billets sont valables jusqu'au mercredi à 24 heures.

Le coupon d'aller doit être utilisé, au départ, à la date qui y'est portée; toutefois, le voyage ne peut être commencé, à l'aller, les deux derniers jours et, au retour. les deux premiers jours de la validité définie ci-dessus.

Le voyageur porteur d'un coupon de retour est admis dans les trains partant de la gare de retour, ou d'une gare d'arrêt, avant 24 heures, le dernier jour de la validité, même si ces trains arrivent à la gare initiale de départ après 24 heures. La durée de validité des billets ne peut être prolongée.

Les bagages à la main que les voyageurs peuvent prendre avec eux dans les voitures sans incommoder les autres voyageurs sont seujs admis. Toutefois, les bicyclettes, les voitures d'enfants, de malades et de blessés, et le matériel de campement peuvent être acceptés comme bagages enregistrés, mais le voyageur ne bénéficie, dans ce cas, que d'une franchise de bagages de 20 kilogrammes.

Feuilleton de FIGARO du 19 août 1932 t

SIBYLLE

LE DERNIER AMOUR

L'amour est une passion en désir.

Dante.

Livre II MANUSCRIT D'HUBERT DE MIÈGES

TROISIEME CAHIER

-̃. ̃; (Suite)

Déjà la récompense de mon engagement volontaire m'est venue. Je sers et suis enfin sorti de la période d'indécision et de tourment intérieur. Mais si je suis rappelé par Sibylle? Sibylle m'a abandonné et ne pense plus à moi. Elle m'a laissé, pour me distraire d'elle, le grand drame national. Ne saura-t-elle pas que j'y ai revendiqué mon modeste rôle? N'ai-je pas même le droit de l'en informer? Et si je mourais, ne l'apprendrait-elle que plus tard, par quelque journal ou par quelque lettre de l'une ou l'autre de nos relations communes? Ou bien au cours d'une conversation. Toujours ce chantage de la mort, ô mon pauvre cœur vivant!

Les princes d'Orléans ont offert leurs services au gouvernement impérial qui les a refusés, même le duc d'Aumale, vainqueur d'Abd-el-Kader.

MOTS CROISES

908

Horizontalement. I. Sévères. II. Cortège funèbre. III. Muni. Interjection. IV. Vilain Suite dans les idées. V. Prénom masculin Pli de toile à chaque coin d'un ballot. VI. Masse considérable. VII. Close. VIII. Pièce de feu d'artifice; Querelle. IX. Abréviation musicale Première partie du nom d'une gravure imitant le dessin au lavis. X. Apporta une correction. XI. Décidèrent par un acte du pouvoir exécutif.

Verticalement. 1. Une des paroles de Jésus à la Madeleine Déguisement. 2. Fils de Dédale Rusée. 3. Bateaux Initiale et finale du nom d'un homme d'Etat ministre libéral sous Charles X. 4. Eprouvent Désirer ardemment. 5. Qui a l'apparence du raisin Préposition. 6. Abréviation du nom d'une première page d'un feuillet Fin de verbe Accomplit. 7. Patrie de Luther Deux lettres de « Parme ». 8. Pronom Première et dernière lettre du nom du pays de la région du Haut-Nil. 9. Qui a rapport au traité sur les bois employés dans les arts. 10. Initiales d'un célèbre poète portugais, mort de misère Connaissance d'une chose. 11. Grivois Rien. Solution du 997

m. Horizontal. R. O. = Hecto.

Marchés commerciaux

BLES. Paris, 18 août. Cour., 126127 50; sept., 120 50-120 75; 3 de sept., 120 50 3 d'oct., 120 75-121 3 de nov., 121 25-121 50; 3 de déc., 121-122 75. Cote officielle 122.

AVOINES. Paris, 18 août. Courant, 84 50-86; sept., 78 25; 3 de sept., 78-78 50; 3 d'oct., 79 25; 3 de nov., 79-80; 3 de déc., 80 25.

SEIGLES, MAIS, ORGES, WZ. Incotés.

FARINES. Paris, 18 août. t- Farines de consommation 184.

SUCRES. Paris, 18 août. Cour., 233; sept., 227; oct., 210 50; 3 d'oct., 211-211 50; 3 do janv., 211 50-212. Cote officielle 234-234 50.

CAFES. Le Havre, 18 août. Courant, 246 sept., 246 oct.-nov., 244 50 déc, 232 25; janv., 229 25; févr., 225 75; mars, 224 50; avril, 223; mai, 220 75; juin, 219 75; juill., 258. Ventes 550 balles.

COTONS. Le Havre, 18 août. Cour., 241; sept., 243; oct., 245; nov., 246; déc., 247; janv., 249; févr., 250; mars, 252; avril, 253; mai, 255; juin, 256; juill., 258. Ventes 550 balles.

MARCHE AUX BESTIAUX. Paris-La Villette, 18 août. Bœufs (arr., 1.148) première, 7 60; deuxième, 6 60; troisième, 5 40. Vaches (574) première, 7 40; deuxième, 6 10; troisième, 4 90. Taureaux (170) première, 6 10; deuxième, 5 40; troisième, 4 90. Veaux (1.522) première, 9 90; deuxième, 8 10; troisième, 7 10. Moutons (6.149) première, 15 50; deuxième, 10 40; troisième, 8 60. Porcs (2.283) première. 10 28; deuxième, 9 56; troisième, 6 72.

CHEMINS DE FER DE L'ETAT

II y aurait eu des troubles révolutionnaires à Marseille, à Lyon, à Paris même au faubourg de la Villette. Aucun respect chez ces gens-là de la patrie menacée.

De la guerre, des bruits, des rumeurs, mais rien de certain. Une rumeur de victoire, le bruit d'une grande bataille gagnée sous Metz par le maréchal Bazaine. Une bataille sanglante on cite plusieurs colonels tués. Ah! que j'ai hâte de savoir la vérité

Plusieurs journaux annoncent la présence au camp de Châlons de l'Empereur qui a laissé à Bazaine le commandement en chef, du maréchal de Mac-Mahon et du général Trochu. Il est à croire que l'armée de Mac-Mahon se réorganise au camp avec d'autres corps intacts. Les Allemands risqueraient alors d'être pris entre les armées des deux maréchaux. Bazaine, vainqueur, laissera Metz se défendre et manœuvrera.

L'Impératrice a quitté Saint-Cloud depuis quelques jours déjà pour s'installer aux Tuileries. Le nouveau ministère, nommé par elle, doit subir son influence. Mais quelle est cette influence? -L'Empereur qui n'est plus le chef restera-t-il à Paris ou suivra-t-il les armées comme une épave gênante? Lamentable destinée du maître dont on ne veut plus nulle part, ni à l'armée où il s'est révélé sans doute incapable, ni à Paris où sa présence peut provoquer des émeutes. Ne sait-il donc plus faire acte d'autorité? A-t-il oublié qu'un peuple se prend et se mène et ne doit pas être abandonné aux braillards ? Et le prince impérial? il n'est plus question de lui. Qu'a-t-on fait de cet enfant?

Comment démêler le vrai du faux au milieu de tant de nouvelles qui circulent, venues des journaux ou des lettres privées, ou colportées on ne sait comment à travers le pays? Hier ne parlait-on pas, au rassemblement de mes braves mobiles, de cuirassiers blancs massacrés jusqu'au dernier, de Prussiens «.sterminés dans la carrière de Jaumont,

ou

AOUT 1870.

f

LA VIE SPORTIVE

LES COURSES

A CLAIREFONTAINE

Aujourd'hui, à 2 h. 15, courses à Clairefon6aine-Deauvllle. Gagnants de Figaro Prix des Hortensias. Glenara, Roi Galant.

Prix de Vire. Saô Thome, Préviensmoi.

Prix des Prairies. Massinette, Eadhild. Prix de la Ville de Trouville. Flic. Scarlet Quill.

Prix du Coteau. FUe, Bien Aimé.

A DEAUVILLE

DEAUVILLE, 18 août. Le soleil a poursuivi son heureuse offensive et occupe aujourd'hui toutes les positions. Deauville rayonne de cette victoire qui lui permet de prodiguer à ses hôtes une douce chaleur inaccoutumée. Sa revanche sur les imprudents qui lui ont préféré le Midi est complète. Là-bas des gémissements d'asphyxiés, ici la jubilation de gens qui goûtent un bel été normal.

Halston, qui aime le terrain sec, n'aimerait-elle pas par contre la chaleur '? On serait tenté de le croire à voir la mollesse avec laquelle elle a défendu sa chance dans le Prix d'Astarté où elle était irrémédiablement battue à miparcours pendant ce temps l'excellente Confidence, qui n'avait contre elle que de faire sa rentrée, disposait sans peine d'Egérie, ce qui était un résultat évidemment prévisible.

Dans le Prix de Victot, le poulain anglais Jiweh, lequel pour ses débuts parmi nous avait fait tout le jeu et n'avait succombé à la fin que contre le vétéran Ultra Violet, a adopté la tac- tique diamétralement opposée et a fait les trois-quarts de sa course en avantdernière position. Du même coup il devenait un vainqueur certain dès avant le dernier tournant. En quelques fou- lées d'une belle étendue, il dépassait tout le peloton pour gagner avec une accablante supériorité. Ce Jiweh est certainement un poulain de classe, qui peut n'être, au cours du meeting, déplacé dans aucune compagnie. J. Tra- rieux, 1

Prix de TourgevlUe. vendre, 10.000 fr., 900 mètres). 1. Scintillante II, à Mme Olry-Rœderer (A. Rabbe); 2. La Menace, à M. William .Ryan (P. Villecourt) 3. Irony, à M. Paul Lévy (L. Seguin) (3 long., encolure, courte tête).

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 43 fr. 50. Placés Scintillante II, 23 francs; La Menace, 14 fr. 50.

Prix d'Astarle (25,000 francs, 1.600 mètres). 1. Confidence, à M. J. E. Widener (W. Sibbritt); 2. Egérie, à M. Jean Stern (G. Duforez); 3. Good Bess, à M. J. D. Cohn (F. H«rvé) (3 long., 1 long., 1/2 long.) Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 14 fr. 50. Placés Confidence, 9 fr. 50 Egérie, 12 francs.

Prix de Victot (40.000 francs, 2.600 mètres). 1. Jiweh, à M. William Littauer (A. Rabbe) 2. Echec et Mat, à Mme la princesse de Fauc'gny-Lucinge (R. Brethès) 3. Farnus, à M. H. Randon (G. Garner) (4 longueurs, 1 long., 3 long.)

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 22 fr. 50. Placés Jiweh, 11 fr. 50 Echec et Mat, 15 francs.

Prix de Benerville (20.000 francs, 1.000 mètres). 1. Eau de Roses, à M. le baron E. de Rothschild (C. Bouillon); 2. Faria, à M. Clément Hobson (W. Sibbritt) 3. Souryva, à M. Marcel Boussac (C. Elliott) (courte tête).

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 14 francs. Placés Eau de Roses, 5 fr. 50 Faria, 5 fr. 50.

Prix de Vaucelles (handicap, 20.000 fr., 3.200 mètres). 1. Révérende II, à M. Emile Décrion (C. Herbert); 1. Hildebrand, à. M. René Lecomte (G. Bridgland); 3. Les Andelys, à M. le comte L. d'Orsetti (M. Margot) (dead-heat, 2 long., 2 long. 1/2).

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant Révérende II, 41 f. 50; Hildebrand, 29 f. 50. Placés Révérende II, 37 fr. 50; Hildebrand, 34 trxtLCp.

 ÈNGHIEN

Prix de la Roquette (monté, à vendre, 7.000 francs, 2.150 mètres). 1. Enghien II, à M. A. Gypteau (L. Pottier); 2. Eole XIV, à M. J. Fougère (Gougeon); 3. Dur Cœur, à Mme R. Mériot (M. Bouley).

Pari mutuel à 5 francs (uniflé). Gagnant 10 fr. 50. Placés: Enghien II, 7 fr.; Eole XIV, 12 fr. 50; Dur Cœur, 21 fr. 50. Prix de la Bourse (au trot attelé, 8.500 francs, 2.275 mètres). 1. Granville II, à M. A. Butti (Butti); 2. Hulotte, au Haras d'Octeville (A. Choisselet); 3. Galoubet II, à M. Th. Monsieur {Th. Monsieur). Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 86 fr. 50. Placés Granville II, 25 francs; Hulotte, 8 fr. 50; Galoubet II, 15 francs. Prix de l'Ecole Militaire (monté, 10.000 francs, 2.100 mètres). 1. Glatigny, à M. G. Derossy (A. Deziéray); 2. Gyptis, à M. H. Céran-Maillard (R. Céran-Malllard) 3. Grand Sire, à M. F. Laurent (G. Pentecote). Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 52 francs. Placés Glatigny, 22 fr. 50; Gyptis, 20 francs.

Prix de la Folie-Miricourt (attelé, prix spécial, 7.500 francs, 2.250 mètres). 1. Epervier II, à M. Ch. Priasco (Dupouy); 2. Fleuret, au Haras d'Octeville (F. Postel); 3. Ever Ready, à M. G. Pérot (A. Lecomte). Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 39 fr. 50. Placés Epervier II, 18 fr.; Fleuret, 35 fr.; Ever Ready, 23 fr. 50.

Prix de la Chaussée-d'Antin (monté, 10.000 francs, 2.800 mètres). 1. L'Emballé, à M. H. Bacon (A. Choisselet); 2. Franche Pile, à M. J. Jariel (A. Foreinal); 3. Doudou II, à M. J. B. Bléziat (G. Pentecote).

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 16 fr. 50. Placés L'Emballé, 8 fr.; Franche Pile, 7 fr. 50; Doudou II, 12 francs. Prix des Enfants-Rouges (attelé, 10.000 fr., 2.800 mètres). 1. Espoir X, à Mme P. Olivero (H. Masson) 2. Eric Leyburn, à M. A. Hellard (H. Hellard); 3. Fils de la Lune T, à Mme René-Manceau (L. Boudet). Pari mutuel à 5 francs (uniflé). Gagnant 15 fr. 50. Placés Espoir X, 8 fr.; Eric Leyburn, 8 fr. 50.

,Prix de la Sorbonne (au trot attelé, 7.500 francs, 2.300 mètres). 1. Givry II, à M. V. Régis (Bernardin) 2. Frisco, à M. J

Franchinot (Ph. Koch); 3. Feugerets, à M. P. Forcinal (P. Forcinal).

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 111 francs. Placés Givry II, 20 fr. 50 Frisco, 7 fr. 50; Feugerets, 9 fr. 50.

TENNIS

Le Tournoi d'Hossegor

Le T. C. d'Hossegor vient de remporter, à l'occasion de son tournoi international, un beau succès sportif. L'intérêt de cette compétition fut très vif et parmi les nombreux spectateurs qui suivirent les parties jouées par maints spécialistes très renommés, on remarquait le duc et la duchesse de Westminster, M. Grégoire, préfet d'Indre-ét-Loir; Mme et M. Midlarsky; Mme et M. Hanin, M. Labrouche, M. Pierre Benoît, Mlle Spinelly, Mme Y. Vallée, etc.

Le principal attrait résidait en Jean Borotra qui, avec son frère, disputa le double et le gagna.

Le Championnat simple messieurs avait réuni 90 engagements et se réduisit à une finale entre Gentien et Goldschmidt. Pour en arriver là, Gentien avait dû battre Roche, tandis que Goldschmidt avait éliminé Combemale. La partie définitive fut poussée à la limite de cinq manches. Gtntien, ayant perdu les deux premières, enleva les trois suivantes, en affirmant de plus en plus sa supériorité sur un adversaire qu'il avait épuisé en le déplaçant continuellement sur la surface du court.

Le simple dames disputé par 32 concurrentes mit particulièrement en valeur la jeune joueuse espagnole Mlle Chavari, qui dut s'incliner cependant en finale devant l'excellente joueuse anglaise Mrs Satterthwaite, dont le jeu extrêmement travaillé eut toute l'efficacité qu'on lui connaît. A noter d'ailleurs que Mlles Peyre et Iribarne se distinguèrent durant les demi-finales, la première aux dépens de miss Muray, la seconde en prenant le pas sur Mme Caron Culbert.

Le Championnat double messieurs fut enlevé par les frères Borotra qui, après avoir éliminé Roche et Combemale, triomphèrent en finale de l'équipe fran- co-anglaise Gentien Hillyard. Le « Basque bondissant » et son frère fi- rent grande impression sur les spectateurs qui, comme on pouvait le prévoir, firent une ovation particulièrement chaleureuse au principal acteur du challenge-round de la Coupe Davis.

La finale du double dames revint à Mmes Roche et Chavari, dont le succès très net sur Mrs Satterthwaite et Mme Speranza fut d'autant plus applaudi qu'il était inattendu.

Les demi-finales du championnat double mixte furent marquées par la victoire de Mme Çaron Culbert et Goldschmidt sur Mlle P. Iribarne et Beigbeder, et par le succès imprévu de M. et Mme Roche sur Mrs Satterthwaite et Gentien.

Finalement, M. et Mme Roche gagnèrent l'épreuve après une lutte de deux manches assez serrées.

Le Tournoi de Granville

Le Tournoi du T. C. de Granville a connu un vif succès et le nombre des engagés fut si important qu'il fallut recourir à deux séries éliminatoires, qui furent gagnées par J. Mequet et S. Dodier.

Les rencontres des tableaux finals eurent les résultats suivants

Simples. Quarts de finale: P. Joba b. Chiesa, 6-4, 1-6, 7-5 Thurneyssen b. Mequet, 6-2, 4-6, 6-3 Leven b. Dodier, 6-2, 6-4 Marcel Dupont b. Aslangul,

Demi-finales P. Joba b. Thurneyssen, 8-6, 6-1 Leven b. Dupont, 6-0, 6-2. Finale P. Joba b. Leven, 6-3, 4-6,

Simple dames. Quarts de finale Mlle Provencel bé-jniss N. Fryer, 6-1, 6-0 Mlle Brulliard b. Mlle Y. Lecomte, 6-3, 6-0 Mme Fauvel b. Mlle Ch. Mequet, 6-3, 6-2 Mme Danet b. Mme A. Normand, 6-1, 7-5.

Demi-finales Mlle Brulliard b. Mlle Provencel, 6-1, 4-6, 6-3 Mme Danet b. Mme Fauvel, 6-3, 6-0.

Finale Mlle CI. Brulliard, w.-o. Double mixte. Demi-finales Mlle Brulliard-P. Joba b. Mlle Y. Lecomte-R. Detrie, 6-1, 6-4 Mme Fauvel-Aslangul b. Mme Danet-F. S. Fryer, 6-1, 6-3. Finale Mlle Brulliard-P. Joba b. Mme Fauvel-Aslangul; 7-55, 4-6, 6-1.

Double messieurs. Demi-finales P. Joba-Leven b. Jourdan-Lebugle, w.-o.; Aslangul-Thurneyssen b. M. DupontChiesa, 6-1, ab.

Finale Aslangul-Thurneyssen b. P. Joba-Leven, 8-6, 5-7, 6-1.

Le Tournoi du Gallia de Cannes Au Tournoi international du Gallia L. T. C, à Cannes, le simple vient de perdre beaucoup de son intérêt, par suite du forfait de du Plaix qui a préféré se réserver pour les doubles.

Voici les principaux résultats de la troisième journée

Simple. Premier tour Alex Weill b. Guez, 6-1, 6-2 Oelsner fils b. Alfr. Weill, 6-3, 9-7 Henry Boyer b. Parisot,

Deuxième tour.' Landau b. comm. Prévost, w.-o. Minh b. prince de Kutch, 6-0, 6-2 Oelsner b. Titeca, w.-o. G. de Macedo b. Boyer, 6-4, 5-7, 6-1 Fr. Campbell b. sir G. Archer, w.-o. Rip van Winkle b. Cuniasse, 6-2, 6-2 H. Koch b. du Plaix, w.-o. Troisième tour. Landau b. SimonLorière, 6-0, 6-1 Rip van Winkle, b. Campbell, 6-2, 6-0 Brunon b. Koch,

Simple dames. Premier tour Mme Smallwood, w.-o. Mlle de Fabbricotti b. Mme Mallet, 6-1, 6-1 Mme Tomasi b. Mlle Brock, .6-2, 6-3 miss R. Warden

et même de princes prussiens tués dont les cercueils, couverts de draperies lamées d'argent, avaient été vus traversant les lignes ennemies pour êtres transportés en terre allemande? Mais, depuis les batailles, les défaites des 4 et 6 août, il n'est pas possible qu'aucun engagement n'ait été livré. L'ennemi a dû se rapprocher de Metz; il ne peut avancer sans s'être assuré de la grande place forte, sans l'avoir investie. Et l'armée de Bazaine ne l'at-elle pas cherché? Les bruits persistants qui courent d'une victoire du maréchal doivent être véridiques.

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Ces batailles sous Metz ont dû être terribles. Nous voici renseignés, à peu près, par les incomplètes dépêches officielles, par les récits des journaux qu'on ne surveille pas assez (pourquoi leur laisser donner des détails sur le camp de Châlons ?), par des lettres qui parviennent si vite (ô Sibylle oublieuse!), par le Journal de Genève introduit ici en fraude. La première s'est livrée à Borny le 14. Elle a dû être gagnée. L'incertitude même de la version allemande le laisse deviner. Une victoire, mais il ne semble1 pas que le maréchal Bazaine en ait profité. La bataille de Borny s'est livrée sur la rive droite de la Moselle, sous le feu des forts de Queuleu et de Saint-Julien. Pourquoi le surlendemain, 16, une nouvelle bataille du côté de Rezonville, sur la rive gauche? On dirait que les armées allemandes cherchent à entourer l'armée de Bazaine pour la refouler dans Metz. Ou l'on ne peut rien comprendre à leur plan, ou leur plan est celui-là. Mais le plan de Bazaine? et celui de MacMahon ?

Dans cette bataille de Rezonville, il y aurait eu un choc de six mille cavaliers. Six mille cavaliers, je ne crois pas qu'il y ait eu dans toutes les guerres du premier Empire une pareille rencontre. Les hussards, les dragons de l'Impératrice, les lanciers

b. Mme Rodzianco, 3-6, 6-1, 6-3 Mlle L. Beyt, w.-o.

Double. Premier tour Félix Pou- lin et Holm b. J. et R. Fabry, w.-o. Grard et Cuniasse b. Alfr. Weill et J. H. Smith, -7, 6-2 Jourde et Zafiropoulo^ b. Duedale Moore et Wurm, w.-o. Hay Warden et comte G. Fabbricotti b. Goïn et Vinan, 6-2, 6-4 Alex Weill et Tomasi b. Parisot et Anather, w.-o. L'Angleterre bat l'Allemagne

par 9 victoires à 5

C'est par suite d'une confusion que nous avons dit hier que la rencontre Angleterre-Allemagne s'était terminée à Cologne sur le résultat nul de 4 victoires à 4. Ce résultat n'était en fait que celui de la première journée..

Dans la seconde journée, les représentants de la Grande-Bretagne ont pris un net avantage et ont finalement triomphé de leurs adversaires par 9 victoires à 5.

V oid les résultats de la seconde journée

Mme Whittingsïill (G.-B.) b. Mlle Hom (All.), par 6-1, 6-4 Tuckey (G.-B.) b. Wetzel (All.) par 6-1, 2-6, 6-2 docteur Buss (Ail.) b. Wilde^ (G.-B.), par 9-7, 8-6 Mlle Heeley-Wilde (G.-B. b. Mme Schomburgh-Nounrey (All.) par

Mlle Betty Nuthall-Lee (G.-B.) b. Mlle Krahwinkel-docteur Buss (All) par 6-4, 7-5 Mlle Stammers-Tuckey (G.-B.) b. Mlle Pertz-Wetzel par 6-4, 1-6, 6-1 la deuxième partie entre Mme SchomburghMlle Horn et Mlles Heeley et Stammers fut arrêtée par l'obscurité après que chaque paire eut gagné un set.

NOUVELLES DES COURTS

Au Tournoi de Newport (U. S. A.), F J Perry reste seul concurrent anglais. Il a battu Gledhill par 7-5, 2-6, 7-5, 6-2. Les deux compatriotes H. W. Austin et E. R. Avory ont été éliminés respectivement par G. Mangin, 6-4, 6-1, 6-2 et W. Allison, 5-7, 6-2, 6-2, 6-2. Aux Championnats féminins d'Amérique, à Forest Hill, les deux joueuses britanniques Mrs Pittman et miss Ridlcy se sont qualifiées pour les quarts de finale en triomphant, la première de miss V. Hilleary par 6-1, 3-6, 6-1, la seconde de miss A. Marble par 3-6, 6-4,

Du 23 au 28 août, les Championnats internationaux de Pologne se dérouleront à Varsovie. Parmi les champions qui disputeront le titre aux Polonais, citons Boussus et Féret (France), Hopman et Crawford (Australie), Jaenecke et Buss (Allemagne).

GOLF

A Chiberta

La Coupe des Golfs de la Côte Basque a mis en présence, sur le parcours de Chiberta, les Clubs de Chantaco, Chiberta, Hossegor et la Nivelle, qui présentèrent chacun une âquipe de quatre joueurs.

La rencontre, disputée sur 36 trous, en « medal play handicap », fut remportée par Chiberta qui totalisa un score net de 625 coups. Parmi les joueurs de Chiberta, Manuel de Escandon et A. Vincent se distinguèrent particulièrement, surtout le premier qui mérita, avec un total de 151, la Coupe offerte au joueur ayant réussi le meilleur score individuel.

Les représentants de Hossegor se classèrent seconds, à 16 points des vainqueurs, tandis que ceux de Chantaco et de la Nivelle terminèrent respectivement avec 667 et 690.

Chiberta ayant gagné la Coupe pour la troisième année successif, se l'attribue définitivement. V. Voici la composition des équipes Chiberta MM. Manuel de Escandon, A. Vincent, F. de La Gandara et R. Roller.

Chantaco. MM. R. Morrison, capt. D. Sinclair, R. Thion de La. Chaume et J. Dunning.

Hossegor. MM. Jacques et Paul de Saint-Sauveur, F. Sellars et J. Wittouck. La Nivelle. MM. le capt. Lloyd1 Jones, A. D. Price, I. F. Palacios et. major Soames.

A Divonne-les-Bains

Le Golf de Divonne-les-Bains vient de terminer la série de ses grands championnats annuels.

Les compétitions se sont déroulées devant une affluence considérable et par un temps magnifique.

Un intérêt tout spécial a été apporté par le « Medal Play » 36 trous pour professionnels et amateurs dans lequel seuls les amateurs, avec handicap de 4 et moins, furent autorisés à concourir. Auguste Boyer, qui joua merveilleusement, remporta la première place avec 68 et 65 (133), battant ainsi, avec son score de 65, le précédent record détenu par Marcel Dallemagne avec une carte de 69.

Le double quatre balles, amateurs et professionnels, fut gagné par le major Anderson et Aubrey Boomer et par Pauchet et Orengo avec un score de 66. Le double dames et professionnels revint à Mme Denham et A. Ghintran, 71. Un Medal play (handicap), dames et messieurs, a donné les résultats suivants major Anderson 69 et Mlle Petter 74.

Dans'le double mixte obtinrent les premières places T. Tweed et Mme Fowler, 72 1/2 et R. Sudreau et Mme Denham, 76 1/2.

C'est grâce à la bonne condition du terrain, aux greens excellents, que ces magnifiques performances ont pu être obtenues à la plus grande satisfaction des joueurs.

de la Garde ont dû charger comme un roulement de tonnerre contre les uhlans de la Marche, les dragons, les cuirassiers de Magdebourg. La terre en a dû trembler. Que n'étais-je là-bas et que n'y suis-je resté puisque Sibylle a cessé d'aimer? J'ai laissé tomber le journal qui donnait ce chiffre et ce récit et je me suis mis à rêver. Rêver? c'est-à-dire évoquer ces deux masses formidables et pesantes s'apercevant de loin, se menaçant, se lançant au galop en ouragan, s'abordant, se mêlant, s'agglomérant, se dégageant, chargeant et rechargeant. Il me semblait entendre retentir l'épouvantable entrechoc. Et puis le silence peu à peu, la nuit venue, regagnait sous le vacarme la plaine ravagée, sanglante, jonchée de soldats et de chevaux morts, le silence coupé ça et là par les gémissements des blessés, par la course inutile d'un cheval sans cavalier. Quel holocauste à la cruelle guerre, cette hécatombe des plus beaux régiments!

Borny, Rezonville, deux victoires. Nos bulletins le disent. Ce serait alors des victoires sans résultat. Car voici la troisième bataille, celle de Gravelotte ou de Saint-Privat, car elle a dû s'étendre sur un front allongé, devant les coteaux d'Amanvillers qui bordent la Moselle. Le Journal de Geneve la .donne comme une victoire allemande, et il faut bien le croire puisque l'armée de Bazaine s'est repliée dans Metz où elle serait alors enfermée. Comment le maréchal s'est-il laissé investir? a-t-il un autre plan? Je me perds en conjectures. Mes mobiles m'interrogent et vainement j'essaie de leur transmettre des interprétations optimistes. Leur moral est bon cependant. Ils ont la jeunesse et l'espoir. Je leur donne l'instruction, la discipline, l'entente, l'harmonie.

L'harmonie en souvenir de Sibylle. Du moment qu'elle ne m'a pas appelé après la retraite sur Metz que doit suivre fatalement la marche sur Paris, elle ne m'appellera jamais, jamais.

LA VOILE

A Houlgate r

Les régates organisées à Houlgate par la Société des Régates de la Dives ont .E été disputées par de nombreux concurrents et les batailles ont été très severes. Voici les résultats

Prix Henry Esders. Première course 1. Vent Bou (Baudrier et Mlle Contet) 2. Hop là (Mlle et M. Froust) 3. Splash (Mlle Desplats et Mme Herbulot) 4. Phoque (Mile et M. Gueffrey) 5. Ibis (R Dagonet et Costes) b. Pitchounn (Mile Dagonet et Mlle Berger) 7. Kid (Cardi et Larmoyer) 8. Paf (Dulac et Prestreau) 9. Guette (Mlle Boutté et Berger) 10. Pouf (Mlle Vincent et Mlle Larmoyer) 11. Zig (Cuau et Benoit) 12. Ji-Pi (Mme et H. Gaittard) 13. Mab (Mme et M. Debernard); 14 Floc (Mile et M. Mollie) 15. Chip (Villard et Mme Villard) 16. La Pouz (Mlle Andrée et Lainé) Enfin (Mlles Couturier) Pan (Truchy et Radot) Djinn (de Rey et Viard).

Deuxième course 1. Nef (Dulac) 2. Splash (Mlle Desplats et Mme Herbulot) 3. Enfin (MM. Couturier) 4. Ibis (Mlle Dagonet et Costes) 5. Pouf (Mlle Vincent et Mlle Larmoyer) 6. Pif (Mlle Berger) 7. Vent Bou (Baudrier); 8. Kid (Cardin et Larmoyer) 9. Gazelle (Truchy et baronne de la Chevrelière) 10. Floc (Mollie) 11. Paf (Mile Mollie et Mile Guiffrey) 12. Pitchounn (Mlle Dagonet et Mme Lange) · 13. Phoque (Guy et Jean Guiffrey) 14. Ji-Pi (Mme et M. Gaittard) 15. La Pouz (Mlle Andrée et Lainé) 16. Chip (Villard) 17. Ibis (Radot) Pan (Lefaucheux et MUe Froust) Zag (Cuau et Benoit). Série des Papillons. Première course 1. Bambmo (Verne) 2. Timetès (Gautier).

Deuxième course 1. Phalène (Viard) 2. Bambino (Verne) 3. Timetès (Gautier).

ESCRIME

Le Gala international de Cabourg Le Gala international qui se déroulera demain soir au Casino de Cabourg est d'un intérêt tout particulier. Il restera l'une des plus importantes manifestations de la saison estivale. Rappelons ici son programme si attrayant

Première partie. Match à l'épée en dix touches A. Baur (amateur) contre Morillon (maître d'armes). Assaut de fleuret Mlle Mary Geddes, Anglaise, contre ""Mme! TïïrglsT Française. Match k l'épée en; .dix touches A. Bourdon, professeur, contre Danic, maitre d'armes. Match au sabre en douze touches Urba n, Hongrois, contre Roques, maître d'armes.

Deuxième partie. Match à l'épée en dix touches Jacques Coutrot (amateur) contre Orner (maître d'armes). Match au sabr^. en douze touches capitaine Winc-cv Daniels, Hollandais, contre capitaine Gardes, Français. Match au fleuret en quatorze touches Aldo Nadi, Italien, contre maitre d'armes Prost, Français.

AVIATION

Dans la Légion d'honneur

Les promotions et nominations dans l'Ordre de la Légion d'honneur, intéressant l'aéronautique, viennent d'être publiées. Dans le contingent spécial et le contingent normal on v relève avec plaisir les noms ae techniciens et pilotes de ligne ou de tourisme qui reçoivent ainsi la juste récompense que leur valent leur constance et leur persévérance dans un labeur souvent ingrat et toujours délicat.

Voici la liste de ces promotions et nominations.

Contingent spécial, Sont promus au grade d'officier l'ingénieur en chef de 1" classe de l'aéronautique Guérin, chef du service des essais en vol de la « technique » Landry, pilote d'essais de Couzinet et ancien recordman du monde le comte de Montigny « vieille tige et président des Aéro Clubs du Nord de la France.

Sont nommés chevaliers Crespy, pilote d'essais des hydravions C.A.M.S. Dufour, pilote des lignes Farman Gosse, mécanicien-metteur au point d'Hispano-Suiza Leclaire, pilote Loukianoff, pilote de ligne de l'AirUnion Monville, pilote Paris, pilote de ligne de la C.I.D.N.A. Pivot, pilote de ligne de l'Aéropostale et Robida, coéquipier de Codos, attaché technique à l'Air-Union.

Contingent normal. Sont promus au grade d'officier Brun, directeur des lignes Farman Dubois de Loris, membre du comité de direction de l'AéroClub de France Sabathicr, ingénieur des usines Renault Valeton, journaliste et conseiller technique de la Chambre de commerce de Bordeaux. Sont nommés chevaliers Baudouin, Borgoin, Cibie, Dormengeat, Philippe d'Estailleur-Chanteraine, Foucault, Gobé « vieille tige » Lamy, Larrieu, Le Seyec, Morce, Martel, Mettetal, Moulet, Mouthier, Porent, Pène, Rossignol, Sachara et Tabar.

Le Challenge international des avions de tourisme

Les épreuves préliminaires du challenge international des avions de tourisme qui se déroulent sur l'aérodrome de Staaken, près de Berlin, touchent à leur fin. Voici le dernier classement publié des concurrents

Colombo (Italie) et Zwirko (Pologne) viennent en tête avec 222 points chacun.

Lombardi, miss Spooner, Donati et

Stoppagni, tous quatre de l'équipe Italienne, se classent respectivement troisième, quatrième, cinquième et sixième. Le Polonais Karpinski occupe la septième place devant l'Italien Fuster et l'Allemand Poss.

Les Français Delmotte, Detré, Duroyon, Massot, Nicolle, Arnoux et Lebeau occupent les 24% 27', 30', 3a", Si' et 39" placés avec respectivement 166, 160, 152, 127 et 101,64 et 39 points.

AUTOMOBILE

Le nouveau règlement du Rallye de Monaco

Pour le Rallve de Monaco de 1933, différentes modifications ont été apportées aux règlements.

Formule générale. Le règlement comporte plusieurs itinéraires représentant une distance sensiblement égale. Chacun de ces parcours est doté d'un nombre de points qui est fonction de sa longueur et des difficultés qu'il représente.

Les concurrents qui accompliront chacune des étapes à la moyenne horaire imposée (40 kilomètres) bénéficieront du maximum de points dont chaque itinéraire est doté. Ceux qui, au contraire, se présenteront en retard à un contrôle subiront, de ce fait, une pénalisation de 1 point par minute et seront, en outre, tenus de décaler leur horaire de marche d'une fraction de temps égale au retard constaté.

Catégories. Les deux catégories sont maintenues, mais il ne sera pas tenu compte de cette distinction pour l'établissement du classement général. Les voitures d'une cylindrée supérieure à 1.500 cmc. auront'à transporter quatre personnes, dont deux pourront être remplacées par du lest, celles d'une cylindrée inférieure, deux personnes seulement.

Départs. Les départs seront donnés simultanément à toutes les voitures, à l'heure prévue pour permettre aux concurrents de réaliser la moyenne prescrite.

Contrôles. La durée d'ouverture des contrôles de passage et d'arrivée est fixée uniformément à six heures. Arrivée. L'arrivée à Monte-Carlo est prévue pour le mercredi 25 janvier, à 10 heures.

Epreuve de classement. Cette épreuve, inspirée par le souci de faire intervenir dans le classement un facteur' dépendant du bon état mécanique de la voiture à l'arrivée, ne représentera, cependant, qu'un nombre minime de points, destiné surtout à départager les ex aequo. La formule établit un rapport. entre l'accélération sur 100 mètres et la distance nécessitée pour l'arrêt complet de la voiture après la ligne du chronométrage.

Itinéraires. L'itinéraire partant d'Athènes représentera 1.000 points ceux partants de Tallinn, 950 pts de Bucarest par Jassy, Varsovie, Cracovie, Prague, 920 pts d'Umea et Stavanger, 880 pts.

L'itinéraire John O'Groats-MontcCarlo, 820 pts, passera par Aberdeen, Glasgow, Harrogate, Londres, Boulogne, Le Mans, Nantes, Bordeaux et Toulouse. Les départs du Portugal seront donnés de Valencia, 800 pts. Enfin l'itinéraire italien est allongé. Partant de Palerme, il passera par Naples, Rome, Padoue et Milan, 692 pts.

A propos du paiement des taxes Le ministre dé l'intérieur vient d'adresser à ses directeurs une circulaire aux termes de laquelle il est rappelé que les automobilistes ont droit à un mois de délai pour l'acquittement de la taxe trimestrielle d'imposition. D'autre part il est rappelé également que la gendarmerie n'a aucune qualité pour dresser procès-verbal pour défaut dudit paiement, cette obligation demeurant du ressort des comptables chargés du recouvrement des droits.

Enfin les possesseurs d'automobiles pourvus d'un permis de circulation dont la durée de validité n'est pas arrivée à expiration, ne sont pas tenus, pour acquitter l'impôt, de se présenter à la caisse du receveur. Les paiements indirects sont admis et -la quittance sera adressée dans le mois qui suivra le versement.

NAVIGATION

AUTOMOBILE

Le Meeting international de ont-boards à Bayonne

En présence d'un public élégant, venu en partie de Biarritz, sur la terrasse du Canot-Club, a eu lieu, hier, sur l'Adour, la première journée du meeting international de out-boards. Voici les résultats des épreuves

Coupe G. d'Annunzio (30 kilomètres en 6 tours). 1. M. Soriano, en 24 minutes 18 secondes 2/5 (moyenne de 74 kilomètres 53) 2. Bouchon, en 24 minutes 22 secondes 2/5 3. Nicolesco, en 24 minutes 28 secondes 2/5.

Coupe marquis de Valdesevilla (30 kilomètres en 6 tours), moteurs standardisés. 1. Barrère, en 30 m. 28 s. 2/5 (moyenne de 59 kil. 58) 2. Delas 3.. Ferra des Chênes.

Coupe Santos-Suarez (juniors), (40 kilomètres en 8 tours). 1. M. Soriano, en 32 m. 36 s. 4/5 (moyenne de 73 kilomètres 589).

Séries des moteurs non standardisés. 1. Barrère, en 36 m. 1/5 (moyenne de 66 kil. 663).

Il ne me reste plus que mon devoir. Mon tendre amour, mon dernier amour n'est plus qu'à moi. Ce cœur qui bat si fort je le mettrai du moins dans mon commandement, dans mon service. D'où vient pourtant que je trouve encore de la joie à monter à cheval le matin, quand l'air est frais et le jour ensoleillé, pour rejoindre ma compagnie et présider à son instruction? Un reste de jeunesse m'accorde avec les saisons, avec la vie physique, avec le travail quotidien, avec les hommes qui me sont confiés. Je ne puis être entièrement malheureux. Douloureux et méconnu, l'amour de Sibylle m'exalte encore. Loin de la maudire, je lui donne raison contre moi. La guerre l'a rendue à sa foi, l'a libérée de sa passion, lui a restitué cette harmonie que j'avais troublée. Elle est la reine tout ce qu'elle fait est bien fait. J'aimerai jusqu'à la souffrance qu'elle me cause, puisque cette souffrance me vient d'elle. Je l'aimerai, et ne l'aime pas encore. Paris qu'elle n'a pas dû vouloir quitter dans sa fidélité courageuse à l'Impératrice, est mis en état de défense. Le général Trochu a été nommé gouverneur. Un orateur de plus. Que d'orateurs, mon Dieu! Après M. Emile Ollivier, tous les Jules Favrè, tous les Gambetta, tous les Trochu! Comment celuici s'entendra-t-il avec l'Impératrice qui le déteste? Et ce comité de la défense de Paris dont on publie la liste aux noms retentissants, comme on affiche les membres d'un conseil d'administration pour attirer les actionnaires! C'est un homme seul qui commande, et non pas une troupe, un groupe, une Chambre, la foule.

Henry Bordeaux,

de l'Aeadémie française.

(A suivre.)


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CHEMIN DE FER DE PARIS A ORLEANS Service automobile entre Montluçon et Néris-Ies-Bains

(jusqu'au 2 octobre 1932)

En correspondance avec les. trains express et rapides

Il est organise, pendant la saison thermarc, un service de correspondance-voyageurs par voitures automobiles entre Montluçon et Néris-les-Bains (six voyages aller et retour par jour en semaine et sept les samedis, dimanches, veilles et jours de fêtes).

Prix par place. Voyage simple 3 fr.; voyage aller et retour 5 francs.

Cartes spéciales hebdomadaires pour le premier voyage quotidien en semaine, de Néris à Montluçon 12 francs.

Billets directs et enregistrement direct des bagages au départ de Paris, des gares de la région de Néris-les-Bains et des principales gares du réseau d'Orléans pour Néris et de Néris pour toutes les gares du réseau.

Franchise de transport pour les bagages jusqu'à 10 ki)os par voyageur; au delà, le surplus sera taxé à raison de 0 fr. 50 par fraction indivisible de 10 kUos. avec minimum de perception de 1 franc par colis (rton compris les droits d'enregistrement et de timbre).

De Rocamadour à Rocamadour

par les gorges du Tarn

(Voyage de six jours en autocar)

Départ de Rocamadour, ton» les dimanches, lundis et mardis, jusqu'au ,13 septem-bre 1932 î«w; .:•••̃ (Départ facultatif le mercredi, jusqu'au 14 septembre). ̃ -̃̃ t Premier jour Rocamadour, gouffre de Padirac, Saint-Céré, Figcac, Maurs. Deuxième jour Maurs, Conques, Entraygues, Estaing, Bozouls, Espalion.

Troisième jour Espalion, Sainte-Enimie (descente du Tarn en barque de la Malène au cirque des Baumes), les Vignes, AvenArmand, Meyrueis, le Rozier.

Quatrième jour le Rozier, Millau, SaintHome du Tarn, Saint-Affrique, Ambialet,

S. M.

Cinquième jour Albi, Cordes, Villefranche-de-Rouergue, Cajarc, Saint-Cirq-la-Popie, Cahors.

Sixième jour Cahors, vallée du Lot, Cabrerets, vallée du Celé, Rocamadour. Prix du transport pour le voyage complet 445 francs (Supplément de 12 francs pour le trajet en barque dans les gorges du Tarn).

Pour renseignements et billets, s'adresser aux agences de la Compagnie d'Orléans, 16, boulevard des Capucines et 126, boulevard Raspail ou à la Maison de France, 101, avenue des Champs-Elysées, à Paris; aux principales gares du réseau d'Orléans; à M. Lalo, à Gramat ou à Rocamadour-gare (Lot).

Rétablissement de la relation extra-rapide Quimper-Paris

Jusqu'au 2 novembre 1932)

Voitures directes de première et deuxième classes.

Rétablissement, entre Quimper et Nantes, jusqu'au 2 novembre 1932 inclus, du train rapide (toutes classes), en correspondance à Nantes avec le train rapide 116 (première et deuxième classes) sur Paris.

Train 11-1 (toutes classes) départ de Quimper à 14 h. 11; Rosporden, 14 h. 34; Quimperlé, 14 h. 58; Lorient, 15 h. 20; Auray, 15 h. 58 Vannes, 16 h. 17 Redon, 17 h. 4. Arrivée à Nantes à 18 h. 27. Départ de Nantes à 18 h. 46.

Train 116+16 (première et deuxième classes). Arrivée à Paris-quai d'Orsay à 23 heures 59.

Wagon-restaurant au départ1 de Nantes. Voiture directe première et deuxième classes Quimper-Paris.

Correspondance automobile de Morgat à Quimper jusqu'au 4 septembre inclus (Morgat, départ à 12 h. 15; arrivée à Quimper à 13 h. 45).

Avant de choisir votre villégiature il faut vous munir du Livret-Guide officiel de la Compagnie d'Orléans

Il contient une foule de renseignements utiles aux voyageurs et touristes (lieux de séjour, horaires d'été, billets divers, services d'autocars, etc.)

Il est en vente dans ses principales gares et bureaux de ville, au prix de 3 fr. 50 l'exemplaire.

Envoi contre mandats, chèques postaux (Paris 1204), ou timbres poste français France 4 fr. 95; Etranger 7 fr. 70 par le service de la publicité de la Compagnie d'Orléans, 1, place Valhubert, à Paris.

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10.

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DÉPLACEMENTS & VILLEGIATURES DES ABONNÉS DE FIGARO .̃̃̃̃̃̃̃–

18 août 1932.

Mme L.Arnould, à Cannes.

MHie A. Amilhau, à Toulouse.

Mlle d'Aragon, au château de Salies. M. Paul Adam, à Perpignan.

M. P. Angenot, à Châtel-Guyon. 'Mme la baronne G. d'Auzers, au château de la Roehette.

Mme Louis Allier, à Font-Romeu. M. Alex Blotto, à Villiers-le-Bel. Mme Bigot, à Gormeilles-en-Vexin. M. J. Bougrat, à Vierzon-Villages. Mme de Blancheçoudre, au château de Blanchecoudrc.

M. Marcel Bidoire, à Antony.

Mme la comtesse R. Balny d'Avricourt, au château de la Malartric.

Mme la vicomtesse de Bellecombe, à Orléans.

Mme la comtesse de Bermond d'Auriac, au château de Landreau.

M. A. J. Bourdarîat, à Bivan.1-

Mme,.Beaux, à Montpellier.

M. le lieutenant de Beaumont, à Pornic. M. le docteur B. M. Bœrebach, à La Garde-Saint-Cast.

Mme Victor Blanchet, à Rives.

M. M. de Bailliencourt-Courcol, au château d'Antilly.

M. Claude Bernheim de Villers, à Villers-sur-Mer.

Mme Brossette Oriol, à Evian-les-Bains. M. ,T.-H. Bousseau, à Lu Baule.

M. Robert Curral, à Salies-de-Béarn. M. le comte de Canchy, au château de Courte in.

Mme la comtesse de Chansiergues-Or- nano, au château de Vernay.

M. Maurice Celeyron, à Vichy.

Mme la comtesse de Champigny, au château de Liberty.

M. le due Luigi Camerini, à Stresa. Mme Roger Colomb, au château des Lèbres.

M. Philibert de Clermont, à Juillac. M. Jean Cabestan, à Steinach.

Mme Veuve Defontaine, à Aix-en-Provence.

Mme Pierre Doulcet, à Combloux. Mme Dussaud, à Genève.

Mme Paul Deelercs, à Guérard. M. Jean Dorizon, à Villefranque. M. le commandant de Drouas, à Versailles.

M. le marquis Dadvisard, au chateau de Mondouzil.

M. le docteur Ed. Deglos, à Saint-Sauveur-Ia-Farcaudière.

M. Gabriel Faure, à Aix-en-Divois. •Mme:-}a baronne Gaston de Foucaucoiirt, au château-de Vîàulserre.j Mlle Aline Flamant, à Arzon.-

-H. le-eomte de; :Fels,-à Monte-Carlo. M. le baron Guy de Foucaucourt, au château de l'Albe.

Mlle J. Frappier, à Maillezais. Mme Paul Gauthier, à Chars.

M. Henri Grawitz, à Vittel.

M. le comte d'Hendecourt-Gontreuil, au manoir d'Henneville.

M. le vicomte Christian de l'Hermite, à Cuts.

Me Marcelle Huet, à Gimel-sur-Rolle. M. Georges Hecquet, à Canchy.

M. et Mme Karl de James, au château de Villechaize. "c

Mme Jeanselme, au Touquet.

Mme H. Jouvion à Tizac-de-Curton. Mme Jacques Leclercq, au manoir de la Gruette.

M. le baron S. du Laurens d'Oiselay, au château de Verclos.

M. Philippe Lebideux, à Boulogne-surMer.

M. M. C. Lapeyre, au domaine de la Borie.

Mme Nadia Léoboldti, à Bidart. Mme la comtesse G. de Ligniville, à Strasbourg.

Mme Joseph Leddet, à Chemille-surDeme.

M. Guy Loret de Mola, à Biarritz. Mile C. Michel, à St-Anton am Arlberg. Mme Albert Mariau, au château de Chadebec.

M. le comte Alain de Maigret, au château de Saint-Romain..

Mme la baronne de Megille, au Mont de la. Trinité.

M.'A. de Mans, à Chambon-sur-Lignon. Mme Henri Morand, à Argentenay.

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Mme Maria Moulin, à Plombières. M. Julien Mack, à Dijon.

M. Morisset, à Pau.

M. le marquis de Nattes, au château de Brèze.

Mme la vicomtesse d'Orcet, au château de Retz.

Mlle Marie Ozanne, à Bagnoles-del'Orne.

Mme Paul Odelin, à La Normanderie. Mme S. M. de Oliva, à Vittel.

M. le lieutenant-colonel Pierot, à Fontaines-Saint-Martin.

Mme de Pellegars-Malhortie, à Tourville. M. le commandant Pommares, au château de Pommares.

Mlle de Preau, à Laval.

M. Roger Pillion, à Rouen.

M. Georges Parent, à Evian-les-Bains. Mlle Jacqueline de Rocher, à Buxy. M. Renault de la Templerie, au château de la Rousille.

Mme la baronne R. de Rothschild, à Eibsëe.

Mme R. de Rosemont, au château de la Patrière.

Mme Jules Rein, à Mesnil-le-Roi. Mme Georges Roy, à Nancy.

Mme Georges Roger, à Trebeurden. M. Rigolet-Fains, à Aulnay-sous-Bois. M. le comte de Saint-Léon, au château de Jeurre.

M. Alfred Stempowski, au Havre. Mme Boris Sokolowsky, au Mont-Dore. M. le docteur A. Sbulas, à Viols-le-Fort. Mme Léon Screpel, à Coq-sur-Mer. Mlle Rosalie de Schaefer, au château de Berg.

M. Paul Ch. Sellier, à Vals-les-Bains. M. le lieutenant-colonel G. Salmon, à Rouen.

Mme Tirman, à Chaintreauville. Mme la marquise de Veyny d'Arbouse, à La Grande-Verrières.

M. Louis Villeneuve, à Cadix.

M. le lieutenant-colonel de Vasselot de Régné, au château de la Guillotière. M. G. de Villepion, à Beaumont. ARRIVEES A PARIS

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Trains spéciaux à prix réduit

en troisième classe

seulement de Paris-Austerlitz à BordeauxSaint-Jean

La Compagnie d'Orléans met en marche, le 3 septembre 1932, entre Paris-Austerlitz et Bordeaux-Saint-Jean, deux trains spéciaux à prix réduit, en troisième classe seulement, desservant les gares à partir de Châtellerault, avec correspondance sur le Midi et sur l'Etat.

Les billets donnant accès dans ces trains comportent une réduction de 30 à 33 0/0 sur le réseau d'Orléans, de 30 pour cent sur l'Etat, et de 20 0/0 sur le Midi; validité 30 jours. Faculté de prolongation moyennant paiement d'un supplément. Ils pourront, au retour, être utilisés dans les trains du service ordinaire, à l'exclusion du train express 4 partant de BordeauxSaint-Jean à 8 h. 34.

Pour tous renseignements consulter les affiches spéciales ou s'adresser aux gares de ParisjAirsterlitz et Paris-quai d'Orsay; à l'agence P. -O. -Midi, 16, boulevard des Capucines au bureau de renseignements, 126, boulevard Raspail, et aux- bureaux de ville,.7, rue Paul-Lelong, et 8, ̃ rue SaintFlorentin.

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CHEMINS DE FER DE PARIS A ORLEANS Le Périgord en autocar

Circuits au départ de Périgueux

et des Eyzies

(Jusqu'au 25 septembre 1932)

Le Périgord, avec ses vieille» gentilhommières, ses églises vétustes, ses calmes abbayes et ses vallées rianies.au sauvages, est un pays des plus cUarmanJsj c'est aussi le plus riche en documents sur la préhistoire. Périgueux, sa capitale, célèbre notamment par sa cathédrale Saint-Front, à coupoles, a été choisie par la Compagnie d'Orléans comme point de départ des quatre circuits automobiles ci -après

1. Vallée de là Dronne (Brantôme, Bourdeille)

2. Vallée de l'Auvézèi-e et de l'isle (Hau-

tefort)

3. Vallée de la Vézère (grottes préhisto- riques); 4. Vallée de la Dordogne (Beynac, Domine,

Sarlat).

Ils fonctionneront jusqu'au 25 septembre 1932; leur prix varie de~25 à 48 francs. Les circuits 3 et 4vpeuvent t être faitsavec départ et retour aux?. Çyzies, véritable capitale préhistorique de, la France; leur prix est alors fixé respectivement à 25 et 33 francs. i

Pour renseignements et billets, s'adresser aux agences de la Compagnie d'Orléans, 16, boulevard des Capucines et 126, boulevard Raspail, ou à la Maison de France, 101, avenue des Champs-Elysées, à Paris; aux gares de Périgueux et des Eyzies et aux principales gares du réseau; à M. Gonthier, o3, rue du Président-Wilson, à Périgueux; aux Syndicats d'initiative de Périgueux et des Eyzies (Dordogne).

Circuit en autocar au départ de Saumur < la perle de l'Anjou »

(Jusqu'au 22, septembre 1932)

Tous les jeudis départ de Saumur-gare à 9 h. 30; panorama sur la vallée de la Loire, abbaye de FOntevrault, Candes, Montsoreau, rive droite de la Loire, les Rosierssur-Loire, Germes (déjeuner), Cunault, Trèves, Saint-Florent (visite d'une cave), Montreuil-Bellay, Brézé, dolmen de Bagneux, Saumur (retour vers 19 heures).

Prix du transport par place 45 francs. Suite à un billet aller et retour de Parisquai d'Orsay 43TIîancs.

Nombre de plaéesliptité. «

Location moyennant 2 francs par personne, au Syndicat d'initiative, place du Théâtre, à Saumur, à la gare de Saumur-Oriéans. j

Eté 1932

Le Finistère en: autocar qu déggfi de Quimper

Pouf "Taire connàrtre' aux touristes^ les.

beàuTés" du "l?iBistère;~> Ja Compagnie; \<ï?OrTéâns organise, au départ dé Quimper, jusqu'au 30 septembre IBSij cinq circuits" automobiles d'une journéê'qii d'une demi-journée. •' 4, v L'un d'eux comporte un trajet facultatif en- bateau, de Bésèdetrit:/3tiimper, sur l'Odet, la plus jolie 'rivière de France. Prix de transport par place de 25 à 50 francs, suivant les circuits.

Prix spécial pour lés touristes prenant des billets pour lès cinq circuits à la fois 190 francs. s. ̃

En outre, une liaison Quimper-Brest et retour, par le nouveau pont de Plougastel, fonctionne deux fois par semaine, de juillet au 13 septembre,

Pour plus amples renseignements et jours de mise en marche, consulter les prospectus spéciaux ou s'adresser, notamment Aux agences de la Compagnie d'Orléans, 16, boulevard des Capucines et 126, boulevard Raspail ou à le Maison de France, 101, avenue des Champs-Elysées, à Paris; à la gare de Quimper et aux autres principales gares du réseau d'Orléans; aux Auto- cars de Cournouailles, 10, boulevard de Kerguélen, à Quimper.

CHEMINS DE FER DE L'ETAT

Un' merveilleux week-end

Spécialement conçus pour le week-end, ces voyages à prix réduits et comprenant toutes les dépenses, auront lieu toutes les semaines, depuis le 16 juillet 1932.

Les itinéraires ont été soigneusement choisis et étudiés pour être effectués par feret'par autocar, de,ifaçon à visiter,'dans d'exceptionnelles conditions de prix et de confort,' les contrées parcourues. 1° La Suisse normande. Départ de Paris-Saint-Lazare le samedi après-midi, à 14 h. 22, par fer, pour Gaen. Visite en autocar de Pont-d'puilly, .vallée du Noireàu, gorges de la Vire, Domfront, Bagnoles-del'Orne, les roches d'Oètre, la vallée de l'Orne, etc., Caen. Dîner en wagon-restaurant. Retour à Paris-Saiot-Lazare le dimanche soir, à 23 h. 32.

Prix par personne, en deuxième classe 250 francs;

Eu troisième classe 220 francs.

2° La Bretagne intérieure. Départ de Paris-Invalides pour Dinard, le vendredi, à 22 heures.

Samedi Excursion en autocar à Lamballe, le Faouët, Rospord.eu, Quimper, Audierne; la Pointe-dù-Raz (diner et logement).

Dimanche: Excursion en autocar à Douarnenez, Carhaix gorges du Blavet et de Poulancre, Saint-Brieuc-Dinard.

Dîner à Dinard.

Départ pour Paris, par fer, à 22 h. 15. Arrivée à Paris-Invalides le lundi, à 7 heures 2.

Prix par personne) en deuxième classe 545 francs;

En troisième classe 485 francs.

Les prix ci-dessus, comprennent toutes dépenses, telles que billets de chemin de fer, excursions en autoear, logement et repas

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Vers les lies anglo-normandes

Chaque semaine, jusqu'au 7 septembre, les Chemins de fer de l'Etat, organisent une excursion, à prix très réduits, à Guernesey, cette lie de charme et de beauté, où l'on retrouve à la fois la traditionnelle élégance des « cottages » anglais et la richesse verdoyante de la Normandie plantureuse. C'est aussi un lieu de pèlerinage puisque à Hauteville-House les souvenirs de Victor Hugo ont été rassemblés avec ferveur et piété.

L'ile de Sercîk, toute voisine, est également à visiter.

Ces îles sont toutes proches de Saint-Malo et Dinard. Elles méritent bien quelques heures de séjour. Chaque jeudi, un excellent bateau part de Saint-Malo vers ces lies pleines de charme et vous ramène à SaintMalo le dimanche suivant, à l'heure du déjeuner, ce qui vous permet de rentrer à Paris ce même dimanche, à minuit.

Ainsi, en partant de .Paris le mercrèdi (de jour ou de nuit) vous passerez quatre merveilleuses journées, à des prix exceptionnels sans doute, puisque, toutes dépenses de transport et d'hôtel comprises, les agences de voyages et les bureaux de tourisme des Chemins de fer de l'Etat ne vous demanderont que 590 francs 1

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Paris-Londres pour 198 francs A. et R., et sans passeports

Le Southern Railway et les Chemins de fer de l'Etat organisent un voyage d'une journée à Londres. De Paris, prix 198 fr. A. et R., de Rouen, 182 francs A. et R., et de Dieppe, 172 francs A. et R. Départ le soir 31 août, par service de nuit; retour de Londres, par service de nuit, le 1er septembre. Les passeports ne sont pas exigés pour les Français, Belges et Anglais. Les prix comprennent- trois repas, et visite de Londres en autocar. Les inscriptions doivent se faire dès maintenant.

S'adresser au Southern Railway (Chemins de fer du Sud de l'Angleterre), 13, rue Auber, Paris (9e) aux Chemins de fer de l'Etat ou aux agences de voyages. Mentionner ce journal, s'il vous plait. En outre, le Southern Railway délivre des billets de 15 jours, de Paris pour l'Angleterre, tous les samedis. Passeports nécessaires.

Excursion exceptionnelle à Londres «..Le réseau. de l'Etat et la Compagnie du Southern Railway, avec le concours des agences de voyages, organisent, le. 1er sep-, lênibïe prôclïaTh, "par la voie de DieppẽN.ewhs^.eù) u.ne>'eSÇursion d'un jour dans la capitale anglaise, à un prix forfaitaire très réduit, comprenant le voyage en chemin de fer (troisième classe) et en bateau (deuxième classe) les trois repas, la visite de Londres en autocar.

Prix au départ de Paris, 198 francs; Rouen, 182 francs; Dieppe, 172 francs. Le nombre de places étant limité, hâtezvous de vous inscrire.

Pour tous renseignements, adressez-vous: Au Southern-Railway, 13, rue Auber, à Paris:

A la Maison de France, 101, avenue des Champs-Elysées;

Aux agences de voyages

Aux Bureaux de tourisme des gares de Paris-St-Lazare, Paris-Montparnasse, RouenR. D. et Trouville-Deauville.

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GRANDS RESEAUX DES CHEMINS DE FER FRANÇAIS

Billets d'aller et retour ordinaires (Faculté d'arrêt)

Les porteurs de billets d'aller et retour ordinaires ont maintenant la faculté de s'arrêter deux fois pour un parcours total de 400 kilomètres au moins, quatre fois pour 800 kilomètres, et six fois pour 1.200 kilomètres.

Ces arrêts peuvent avoir lieu soit tous à l'aller, soit tous au retour, soit les uns à l'aller et les autres au retour.

L'obligation jusqu'ici imposée au voyageur de prendre avant son départ, soit à l'aller, soit au retour, ses bulletins d'arrêt pour toutes les gares où il désirait s'arré.ter, est maintenant supprimée. Le voyageur peut désormais, à son choix, soit prendre tous ses bulletins d'arrêt au moment de son départ, soit prendre à la gare de départ de chaque trajet d'aller ou de retour les bulletins d'arrêt afférents à ce trajet, soit enfin prendre seulement un bulletin d'arrêt pour la première gare d'arrêt et désigner ensuite à chaque gare d'arrêt le- point d'arrêt suivant. Le bulletin d'arrêt délivré pour chaque arrêt donne lieu la perception d'une taxe de 4, 3 ou 2 francs, selon que le voyage s'effectue en première, deuxième ou troisième classe.

Il est rappelé que la durée de validité des billets d'aller et retour n'est pas augmentée du fait de ces arrêts. ̃̃

Pour tous renseignements complémentaires, s'adresser aux gares et bureaux des grands réseaux, ainsi qu'aux agences de voyages.

CHEMINS DE FER DE PARIS A LYON ET A LA MEDITERRANEE

Deux services P.-L.-M. d'autocars facilitent l'accès de la station thermale de Saint-Nectaire. Ils la relient tous les jours, l'un jusqu'au 25 septembre, à ClermontFerrand, l'autre jusqu'au 15 septembre, à Issoire.

Ces services assurent la correspondance à Clermont-Ferrand et à Issoire avec les trains en provenance ou à destination de Paris, Sète, Marseille. ̃ Les principales gares P.-L.-M. délivrent pour Saint-Nectaire, Murols et le MontDore, des billets directs qui-permettent aux voyageurs de faire enregistrer, dès le point de départ, leurs bagages pour l'une de ces trois stations et de se décharger, ainsi, de tout souci de leur transbordement à Clermont ou à Issoire.

Pour vos vacances sur la Côte d'Azur demandez un billet de bains de mer Les billets de bains de mer sont valables 33 jours; ils peuvent être prolongés deux fois de suite de 30 jours. L'itinéraire de retour peut être différent de l'itinéraire d'aller. La réduction de prix varie avec l'importance du parcours et la classe du billet.

Un billet d'aller et retour de, bains de mer de Paris à Juan-les-Pins coûte. 489 f. 75 en deuxième classe, au lien de 648 fr.' 75 au tarif ordinaire. Pour des indications plus 'détaillées, se renseigner auprès des gàres.^

Plus de souci pour l'envoi de vos colis de Paris sur le P.-L.-$l.

Demandez, par lettre ou par téléphone, leur enlèvement à domicile.

Porter les colis à la gare, voilà un ennui et une. perte de temps-que les Parisiens peuvent s'épargner lorsqu'ils ont des expéditions à faire sur le P.-L.-M.

Pour que les colis soient enlevés immédiatement à domicile, il suffit d'écrire ou de téléphoner

1° Pour les envois en grande vitesse au Service du factage P.-L.-M. Enlèvement à domicile, 144,-rue de Bercy, à Paris (12'). Téléphone Diderot 85-10.

2° Pour les expéditions en petite vitesse au Service du camionnage P.-L.-M. Enlèvement à domicile, 48 ter, boulevard de Bercy, à Paris (12"). Téléphone Diderot 85-10. Les frais de transport sont encaissés à domicile.

Fonct. nom.Alger loue char.propr.Neuilly Cft.Jar.d.12 p.,tt 20.000,part,8.000 et 12 000 Vis.24 ou 25 août. 10,r.WIndsor,Mail.l4-17

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Pour vos vacances, utilisez les cartes d'excursions à prix réduits

Pour visiter à votre gré l'une des régions suivantes Dauphiné, Savoie, Jura, Auvergne, Cévennes, demandez une carte d'excursion valable 15 ou 30 jours. Elle vous permettra d'atteindre la région choisie, d'y circuler librement dans un périmètre déterminé, autant que vous le voudrez, et de revenir ensuite à votre point de départ. La réduction de prix est des plus importantes et elle croit encore si plusieurs cartes sont souscrites en même temps par les membres d'une même famille.

Le prix d'une carte d'excursion en Savoie, valable 15 jours, pour un voyageur partant de Paris, est de 522 fr. 25 en première classe, 354 fr. 75 en deuxième classe, 233 francs 25 en troisième classe.

Pour renseignements plus détaillés, s'adresser aux gares ou aux agences de voyages.

CHEMIN DE FER DU NORD

Un jour à la mer

Les dimanches 21 août et 28 août, la Compagnie du Chemin de fer du Nord mettra en marche un train d'excursion à prix réduits, deuxième et troisième classes, au départ de Paris, Saint Denis, Pontoise, Saint-Ouen-l'Aumône, Epluches, Auvers-sur-Oise, Valmondois, l'Isle-Adam, Champagne, Persan Beaumont, Méru et Beauvais, pour le Tréport (plages du Tréport et de Mérs-les-Bains). Aller et retour dans la même journée.

Les billets d'excursion aller et retour. pris au plus tard la veille du départ avant 18 heures, comporteront une réduction dn 55 0/0, les* billets pris le jour du départ ou la veille après 18 heures bénéficieront "d'ùrie" remise de 50 0/0.

Ces billets seront valables exclusivement dans les trains d'excursions ou de correspondance désignés et seulement pour les points de départ et de destination qu'ils indiqueront. Ils ne donneront droit qu'au transport des bagages à la main, d'un volume assez réduit. Par exception, les bicyclettes et les voiturettes de mutilés seront acceptées à l'enregistrement comme bagages. Pour les prix et horaires, consulter les affiches apposées dans les gares ci-dessus indiquées.

Toute demande de changement d'adresse doit être accompagnée de la somme de un franc cinquante en timbres-poste, pour couvrir une partie des frais de renouvellement de la bande.

Environs

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et province

Propriétés e

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A louer très jolie villa à Montmorency, tout conf. Av. jard. et potager, 6 p., s. de bains et cuis. 12.000 fr. l'année. Gossiome, 24, rue Richer (9").

COTE D'AZUR

COTE D'AZUR

A 9 kilom. de Grasse, propriété de 25 hectares, avec trois grandes maisons pouvant former trois logements séparés. Kau abondante. Route. Dépendances. Oliviers, arbres fruitiers et pacages. Vue magrnifiqtie sur la mer et sur les environs. Prix 260.O00 fr. (2/5 comptant). R- CARNUS, 10, Bd Parc-Impérial, filer. (Intermédiaires s'abstenir.)

Condliuites

Divers

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