Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 1 à 10 sur 10

Nombre de pages: 10

Notice complète:

Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1932-06-16

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 16 juin 1932

Description : 1932/06/16 (Numéro 168).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k296996c

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 63%.


'ij-JÈL POLITIQUE

Les Intangibles de la République

La République celle du Cartel a des lois intangibles ce sont les lois laïques. Elle a de même des citoyens auxquels elle interdit de toucher. Ainsi

que l'insolent qui jadis eût effleuré le bras de la reine d'Espagne, tout ministère qui se rendrait coupable vis-à-vis des fonctionnaires d'une atteinte même légère serait aussitôt condamné à mort. Les journaux de gauche, après les syndicats de fonctionnaires, le rappellent en ce moment chaque jour. La réduction des traitements apparaît en leurs protestations comme un manquement à la foi jurée. Ils n'attendent pas de connaître le texte du projet ils n'examinent pas les modalités éventuelles ils .crient •s-h^ro »; ils menacent.

y. On ne peut s'empêcher cependant de comparer la situation privilégiée des auxiliaires de l'Etat à celle des autres travailleurs manuels ou intellectuels, chômeurs partiels ou complets. S'il en est parmi les cmplpyés de l'Etat dont les appointements n'aient, pas été portés au coefficient 5, ils sont l'exception. Ils souffrent de la vie chère, c'est vrai, mais comme tout le monde les consommateurs français se montrant aussi incapables d'imposer aux intermédiaires des réductions de bénéfices, que les techniciens de rapprocher le prix de détail du coût à la production. Ils souffrent de la crise mondiale. Mais sont-ils seuls ? Les porte-parole des Chambres de commerce et des industries d'exportation dont nous avons publié hier les vœux et les « cris de détresse ne se faisaient-ils donc l'écho que d'un patronat odieux et d'un capital, corvéable à merci ? Ces commerçants, ces exportateurs, ils le rappelaient dans leur appel aux pouvoirs publics, font gagner- leur vie à des ouvriers français dont les salaires disparaîtraient dans la ruine des industries qui les emploient.

Pourquoi semble-t-il, depuis une semaine, que les

fonctionnaires soient les seuls travailleurs que la

.crise ne. -doive, point atteindre, quand même l'im-^ possibilité de les épargner apparaîtrait Une7 dimi-i çution de leur traitement, ou de leur nombre, on le déclare sérieusement, serait « une manœuvre de la droite » Comme si la droite avait un intérêt quelconque à cette réduction Comme si la droite était représentée dans le gouvernement qui a posé en principe, dès le premier jour, la nécessité, dans l'intérêt des finances publiques, d'une réduction du train de vie de l'Etat Ce n'est pas un homme de droite qui a réclamé, au nom du gouvernement, en présence d'un impérieux besoin d'économies, un effort de tous dans l'égalité des justes sacrifices. Personne ne désire, ne peut désirer l'appauvrissement d'aucun travailleur et ce sont 4es radicaux qui ont pris le- pouvoir le 4 juin.

D'où vient donc cette intangibilité particulière du salarié d'Etat ? De ce que les gouvernements, tous les gouvernements depuis la guerre ont souffert d'abord, puis, officiellement accepté, les syndicats de fonctionnaires. M. Caillaux, dans un discours souvent cité, et qui remonte à 1909, affirmait qu'il ne- se trouverait jamais un gouvernement pour les tolérer une telle faiblesse apparaissait, alors, comme une folie. Il s'est trouvé plusieurs gouvernements pour la commettre. L'un à laissé tomber lé jugement qui annulait le syndicat des instituteurs l'autre a prescrit aux administrations d'assimiler les syndicats aux associations amicales. Ce dernier gouvernement comprenait la plupart des ministres actuels. De là date le début de ce soviétisme administratif, dont la puissance grandit, se manifeste à tout moment, ébranle les ministères. Les fonctionnaires prétendent, dans l'élan réclamé, être exempts de tout effort. Ils se préparent à la résistance, déclarant qu'ils « ne subiront de réduction que s'ils le veulent ». Et ils ne veulent point.

Ils font cependant au gouvernement l'offre de leur collaboration pour substituer leurs conceptions et leurs projets de réformes à ceux du cabinet. Et l'on voit des ministres accepter l'idée de cette collaboration avec des syndicats, dont l'illégalité n'a jamais été couverte. Même, ils l'auraient, paraît-il, déjà « traduite en actes. »

M. Léon Blum écrivait avant-hier que tout est « inversé depuis le 8 mai. En effet, la maison est à l'envers.

Les cours à Paris

des monnaies étrangères'

DEVISES Cours Cours 14 juin n 15 juin

i livre stertinl/ 93 34 93 15 r. -dollat. 25 41 25 43 100 belgas 35425 354 25 ioo oesetas. 209 50 20975 100 tire. 130 40 ~30 15 JOO francs suisses. 49575 495 75 100 Oorins. 1028 25 1028 25 zoo couronnes norvégiennes

100 couronnes suédoises. 480 i

Encâisse-or (monnaies et lingots) de la Banque de France Au 3 juin 80.170.507.588 fr. Proportion de l'encaisse-or aux engagements à vue Au 3 juin. 73>47 0/0

.A. I_.OiiT±)^ES M. Winston Churchill et le problème monétaire

M. Winston Churchill, ancien chancelier de l'Echiquier, hier à Londres, au déjeuner de la Royal Empire Society, a prononcé un discours sur la crise mondiale.

« Si aucune amélioration ne survient dans la situation, a-t-il dit, toutes les banques et toutes les maisons de commerce sont menacées de la faillite. La hausse du prix de l'or est à la base de la baisse du prix des produits. Les Américains et les Français qui ont vu augmenter la valeur de leurs réserves d'or, s'aperçoivent maintenant que tous leurs autres biens ont diminué proportionnellement de valeur. En fait, personne n'a bénéficié de cet état de choses. »

Pour M. Churchill, la Conférence de Lausanne est « une tentative faite pour placer les dettes et les réparations dans un réfrigérateur». Les paiements en nature sont la seule forme possible de réglement des dettes, internationales. Telle est la thèse Jïél'ancién chancelier de l'Echiquier. Mais les barrières douanières derrière lesquelles les Etats s'abritent rend cette solution impraticable. Voilà la principale cause de la crise ..mondiale. « Les dettes de guerre ont provoqué la maladie de l'or, mais leur réduction ou leur annulation, bien qu'elles soient nécessaires, apparaissent maintenant insuffisantes pour aider à la guérir. »

Le gouvernement britannique désire convoquer une. conférence mondiale pour discuter du problème monétaire. Il convient de s'en féliciter. Deux tâches vont s'imposer à la Conférence, a poursuivi M. Churchill là première est de découvrir la méthode technique la plus susceptible d'arrêter la dévalorisation des matières premières, et la seconde d'appliquer cette méthode avec l'autorité nécessaire pour établir et maintenir la confiance des puissances. »

Pour l'ancien chancelier de l'Echiquier, les Etats-Unis et toutes les grandes puissances financières s'associeront à l'initiative britannique qui, a-t-il répété, « peut seule permettre de découvrir la méthode susceptible d'arrêter la baisse des prix ».

Le « gage » sarrois

t, 1

r^-Le*vœu» adopté le 4. juin- dernier par l'Association*' française la Sarre" a rtiis en émoi les milieux gouvernementaux de Berlin. La presse allemande s'efforce de déformer nos intentions elle déclare que Sarre ne peut devenir un « gage ni être l'objet d'un rachat et elle affecte de voir dans la résolution votée un attentat contre le droit des Sarrois à disposer d'eux-mêmes.

Il est inadmissible que notre doctrine, exposée et. commentée depuis des années dans un grand nombre d'articles, puisse être méconnue à ce point et il importe, pour l'opinion neutre et pour l'opinion sarroise principalement, de mettre définitivement les choses au point.

1° Les mines de la Sarre sont la propriété de l'Etat français. Elles lui ont été remises en compensation de la destruction de nos mines du Nord et du Pas-de-Calais. Elles constituent donc une réparation effectuée. Le traité de Versailles prévoit qu'au cas où la population sarroise se prononcerait par plébiscite pour l'Allemagne, les mines situées sur le territoire redevenant allemand pourraient être rachetées par le Reich et devraient être payées en or. Nous estimons dans ces conditions que puisque l'Allemagne se déclare incapable de payer les réparations, elle est a fortiori incapable de contracter une dette nouvelle envers la France. Prenons un exemple supposons que l'Allemagne nous ait cédé un paquebot et qu'elle soit désireuse de le racheter. Nous lui disons « Comment pouvez-vous prétendre acheter ce paquebot puisque vous déclarez ne pouvoir rien payer ? » En droit comme en fait, quels que soient les résultats du plébiscite, les mines de la Sarre doivent rester la propriété de l'Etat français. Et puisque le traité prévoit que la faculté de rachat des mines peut être modifiée par une convention à intervenir entre les gouvernements français et allemand, nous demandons à PA1-

lemage de reconnaître des maintenant, en eenange du moratoire qui va lui être vraisemblablement consenti, que les mines de la Sarre doivent rester définitivement nôtres. Ce faisant, nous restons dans l'esprit et dans la lettre du traité.

2° La propriéé des mines de la Sarre est une chose et le droit des Sarrois à disposer d'euxmêmes en est une autre. Les mines sont un bien matériel dont on peut disposer sans froisser aucune conscience. II n'en est pas de même du sort politique d'une population. Il n'y aurait « maquignonnage », «. Kuhhandel » que si l'on trafiquait des peuples sans les consulter, par exemple en attribuant au Reich sans plébiscite les Polonais du couloir de Dantzig.

Sans cesse, depuis des années, nous avons réclamé ici, sur tous les tons, un plébiscite libre et sincère pour les Sarrois, et nous avons demandé que l'on veuille bien envisager, avant qu'il soit trop tard, les mesures à prendre pour assurer la liberté et la sincérité de ce plébiscite. Ce droit des Sarrois au plébiscite est inscrit dans un traité que la France a signé et la France ne renie pas sa signature. Sans cesse nous avons dit et écrit qu'il s'agissait là d'un droit appartenant aux Sarrois et à eux seuls. Il est grotesque d'essayer aujourd'hui de nous faire dire le contraire.

3° Nous sommes persuadés enfin que la présence de la S.D.N. en Sarre, sur un point particulièrement important de la frontière franco-allemande, par lequel passent six des neuf voies ferrëés qui unissent la France au Reich entre la Moselle et le Rhin, est une garantie de la paix. La présence de cinq commissaires internationaux .sur la rocade Trlves-Sarrebèuck-Kaisbrslautern peut avoir une utilité capitale lorsqu'il s'agira de déterminer l'agresseur. Nous sommes persuadés que le régime actuel met la population sarroise dans les conditions économiques optima et que le rattachement de la Sarre au Reich, incapable d'absorber le charbon sarrois, incapable de fournir à la Sarre les capitaux dont elle a besoin, entraînerait sa ruine. Personne n'a jamais pu élever aucun argument contre ces deux ordres de faits. Si les Sarrois se prononcent en 1935 contre la S.D.N. nous le regretterons, en premier lieu pour la S.D.N. elle-même, qui a besoin d'un renforcement et non d'un amoindrissement de prestige, en deuxième lieu pour la collaboration, franco-allemande qui s'exerce en Sarre depuis douze ans, qu'on le veuille ou non, et enfin pour les Sarrois eux-mêmes. Nous le regretterons pour eux beaucoup plus que pour nous. Jean Reyire.

UN ESpUYA^Ti HOMMAGE

Itépée d'açadémieien 1 du général Weygand Il est des heures oùlPonrse sent plus intensément heureux d'être en Francerset d'y vivre, et d'y être né. Hier, en l'hôtel ne lasLégion d'honneur, nous avons connu une de ces heures-là.

Le maréchal Lyautey, président du comité interallié constitué pour offrir an général Weygand son épée d'académicien, présidait la cérémonie au cours de laquelle fut remisêiEm généralissime l'arme artistique et symbolique.ïUne affluence d'élite avait répondu aux invitations! La qualité et le nombre des personnalités" donnaient à la manifestation un sens fièrement national. ̃

Autour du maréchal iyaïitey avaient pris place le général Dubail le grand chancelier était chez lui et recevait le général Weygand, l'ambassadeur de Pologne, M. Tardieu, invité avant les élections en qualité de chef du gouvernement, et Mgr Feghali, rèpréseritjHjt le patriarche du Liban. Le généfaT Dubail --parla le premier, puis le maréchal Lyautey traça du général Weygand un solide et vivant portrait moral et insista sur les conditions de notre sécurité; M. Chlapowski, qui prit la parole ensuite, saisit l'occasion de souligner la force inébranlable des liens de gratitude qui unissent à la Pologne, depuis août 1920, le stratège dont la collaboration avec l'état-major de nos alliés de Varsovie fut si victorieusement féconde. Quand le représentant du gouvernement polonais proclama que l'amitié des deux peuples était indestructible et que ses compatriotes n'oublieraient jamais, il articula ces mots avec UR* netteté significative les applaïtdis?sm^nts; pourris et prolongés, montrèrent qu'il avait étécompris. M. Tardieu, en une allocutiop improviste» rappela notamment qu'il avait signé, avec Maginot, le décret nommant le général -Wey,gand.,chef<l'état-major général. Mgr Feghali, délégué, par le patriarche maronite (dont il lut un. télégramme) eut entre autres

cette phrase touchante « ̃ Les Libanais ont toujours aimé la France et ils l'aiment encore profondément. Pour illustrer leur amour séculaire, ils ont pris comme couleurs nationales le drapeau tricolore, et désireux de symboliser l'intensité et l'immortalité de cet amour, ils y ont ajouté un cèdre qui est, à leurs yeux, l'emblème de la force et de- l'éternité; ». Longuement acclamé, le générai Weygand remercia, avec -cette simplicité, cette modestie innée qui sont inséparables de son caractère. Le souvenir de Foëïi plâiraît'et, avec la présejice. du représentant de la Syrie^et de l'ambassadeur de l Pologne, trois pages immortelles de la vie du géné- ral se confondaient,

II sied, pour Bien marquer la signification et l'importance de la journée, d'indiqupr quelques noms S. M. la reine Amélie de Portugal, les maréchales Joffre et Foch; la générale Mangin et trois de ses enfants, le maréchal Pétain, Mgr Baudrillart, Mgr Tissier, les généraux Gouraud, Marchand, de Poùydraguin, les ambassadeurs de Grande-Bretagne, de Belgique, du Canada. Notre directeur, M. François Coty, qu'accompagnait son fils, avait tenu à assister à cette manifestation organisée en l'honneur, de n<ïtr.iî<ârmée et de son chef. Citons encore MM. Bédier, Henry Bordeaux, Georges Claude, Barrère, EesGOUvéy Lavedan, le duc de Broglie, de l'Académie dês"s"eiences le président du Conseil municipal, MwÂlbert Besnard; le comte de Saint-Aulaire, le doyem Se la Faculté de Droit, M. Berthélemy; M. Le Provost de Launay, le R. P. Jalabert, le comte Etienne 7 «lé Nalèche, M. Pierre Hepp, M. Ghaumeix^M. 'Miiferând, M. Désiré Ferry, M. Panul Chabas, M. AMttSîjA-Mâsasrd, etc. Détachons, car ils sô'htJ» érrïpreints d'une particulière noblesse, deux1 gestes maréchal Lyautey il salua, en termes d'un1 (ffioïx délicat, « la présence de S. M. lâ: refri&" Amélïe de Portugal, fille de France », et fit part des excuses du maréchal Franchet d'Espérey'« empêché de venir, car il s'était rendu, au jour anniversaire de la mort de son fils, sur la tombe de celui-ci, tué sous Verdun ».

Tel fut le ton, tel fut le décor spjfitiiel d'uiie céré-:

monie où frémissait l'être même, de la patrie.

L'artiste au talent duquel est due Tépée expliqua son travail. Louons M. Fà4ïze ̃de savoir commenter son œuvre avec autant ;de 'fffîèsse qu'il l'accomplit! Des coquilles au pbmiinMti exécutés selon les traditions réunies ici, tfè1 TAtia'démie et de l'Armée la vie entière du général 'est inscrite ou ciselée. Rappelons, afin de; ,ne/il«teser s'obscurcir aucune vérité salutaire, que la cépénronie avait une portée particulière elle était placée sous un haut patronage allié comprenant le: roi des Belges, le roi des Serbes, Croates et Slovène!»;- le roi de Roumanie, le roi d'Egypte, le roi d'Angleterre, le roi d'Italie, le roi d'Espagne, le prinofe"de Monaco. Le visage de la paix vigilante jse1 iceflète dans la lame de l'épée du général Waygand.

Un membre du gôùveteéjriènt, M. Georges Leygues, s'était fait représenter.

Gaétan Sanvoisin.

MANIFESTATIONS D'AMITIE

FRANCO-BRITANNIQUE

LONDRES, 15 juin. S\i| la proposition dè lord Derby, président des,As5,oq,i,atipns unies de GrandeBretagne et de France, sir Robert Horne, ancien chancelier de l'Echiquier, a accepté de devenir président du comité parlementaire de ces associations. Il sera, en cette qualité, l'invité d'honneur au manquet de l'Association France-Grande-Bretagne, qui doit avoir lieu le 30 juin à Paris, sous la p-ésidence du marquis de Vogué.

Des maires français à Hastings

D'autre part, les maires de Rouen, de Falaise, de Calais, du Touquet, ainsi que des représentants de plusieurs autres municipalités du littoral français de la Manche, seront, le 8 juillet prochain, les hôtes de la ville de Hastings, où ils assisteront à une reconstitution du débarquement de Guillaume le Conquérant. ̃ .,•;

Des descendants de Guillaume le Conquérant et de ses compagnons souhaiteEont la bienvenue aux représentants des municipalités françaises.

:L:ES H~!F-&A-3:OHrS s,

La Conférence de Lausanne se réunit ce matin a

c Premières impressions

LAUSANNE, 15 juin (de notre envoyé spécial, par téléphone)

Lausanne est en effervescence. Non point que ses paisibles habitants aient déclaré la guerre aux Genevois, mais parce que la Conférence des réparations y tient demain ses assises. Tous les monuments publics sont pavoisés. Les hôtels ont arboré les drapeaux des nations dont ils hébergent les représentants. De simples particuliers ont installé des oriflammes à leurs fenêtres. Nombreux étalent ceux qui, tout à l'heure, guettaient l'arrivée, par le rail ou la route, des chefs des principales délégations. C'est l'accueil sympathique d'une belle ville que sa vieille cathédrale gothique « coiffe comme une tiare », selon l'expression de Victor Hugo. Et bien que le soleil se montrât aujourd'hui fort timide, on pouvait admirer le magnifique point de vue du lac ceinturé de cimes. Beau cadre pour une conférence.

Ce n'est certes pas la première fois que des congrès internationaux se tiennent à Lausanne. La paix y fut signée avec la Turquie, après la dernière guerre. Si l'on remonte plus loin, une Ligue des amis de la paix, en 1869, y proclama la nécessité de réaliser les Etats-Unis d'Europe M. Briand n'avait rien inventé et, deux ans plus tard, protesta contre l'annexion de l'Alsace-Lorraine par l'Allemagne. Les experts financiers, qui ont quelque souvenir littéraire, songeront peut-être à Voltaire, qui aima cette ville et, comme eux, invitait ses contemporains à y retrouver l'âge d'or avec les agréments du siècle de fer.

<

Bien que la conférence ne commence ses travaux que demain, les représentants des puissances invitantes, France-Angleterre, Italie, Japon, Belgique ainsi que ceux de l'Allemagne se sont réunis, à la fin dp cet après-midi, au château d'Ouchy, pour y échanger leurs vues sur le programme des débats. Assistaient à cette première réunion l 'M. von Papén, lëllriouveàu chancelier du Reich, et M. von Neurath, ministre des affaires étrangères M. Macdonald, M. Herriot, M. Grandi et d'autres éminehts diplomates. A la demande de M. Herriot et de M. Grandi, M. Macdonald a été élu président. On à décidé que la séance d'ouverture, qui aura lieu demain matin à dix heures, sera occupée par les discours de M. Motta, président de la Confédération helvétique, et de M. Macdonald. Mais il est probable que les chefs d'autres délégations prendront également la parole. Une seconde séance aura lieu dans l'après-midi elle réunira les mêmes délégués que ce soir l'ordre des travaux y sera définitivement arrêté il est possible que les débats au fond y soient abordés. Une nouvelle importante courait ce soir dans les couloirs de l'hôtel Lausanne-Palace, où est descendue la délégation française et où la presse a établi son quartier général. La conférence, assurait-on, serait de courte durée, une quinzaine de jours tout au plus. C'est chose fort possible. Il se confirme, en effet, que M. Macdonald et M. Herriot se sont mis d'accord pour octroyer à l'Allemagne un moratoire de six mois. Les autres puissances n'y feront point, sans doute, obstacle. Quant à l'Allemagne, il lui serait difficile de refuser, bien qu'elle souhaite le « coup d'épongé » total et définitif. Sans doute lui laisserait-on l'espoir qu'après l'élection présidentielle américaine, qui doit avoir lieu en Novembre, on lui donnerait satisfaction si le gouvernement de Washington consentait, à ne plus réclamer le recouvrement des efl3Snc.es qu'il â sur certaines puissances européennes. Mais c'est peut-être là un espoir chimérique.

Plus sensationnelle est une autre information qui était colportée et selon laquelle la conférence éco- nomique et financière, envisagée par l'Angleterre et les Etats-Unis, se réunirait dans une quinzaine de jours ici même. Il avait été prévu que cette conférence siégerait à Londres après la conférence impériale d'Ottawa, c'est-à-dire au début de l'automne. S'est-on aperçu que les problèmes économiques étaient solidaires de ceux qui se posent actuellement au sujet des réparations '? A-t-on constaté qu'on ne pouvait résoudre d'urgence la crise actuelle sans envisager les divers éléments qui l'ont produite ? C'est possible. Mais, si l'on peut prendre dès maintenant des mesures de nature à soulager la crise ce qui est difficile il resterait que la question des dettes ne pourrait être

réglée avant l'élection présidentielle en Amérique. Il est douteux, d'autre part, que l'Angleterre consente à s'engager à quoi que ce soit, en matière économique, avant de s'être mise d'accord avec les Dominions. Cependant, si nous nous faisons l'écho de cette information, c'est qu'elle est confirmée dans certains milieux, et notamment par les délégués du Reich, dans des déclarations qu'ils ont faites ce soir.à la presse. vv

1*'

On saura sans doute bientôt si l'Allemagne consent à nous donner quelque chose, en retour du moratoire des réparations que nous nous proposons de lui accorder. Il serait insensé de lui consentir une faveur nouvelle, sans en retirer le moindre avantage. La Wilhelmstrasse a toujours pratiqué

EN CINQUIEME PAGE

UNE ROMANCIERE AVEUGLE EUGENIE PRADEZ

Par HENRY BORDEAUX, de l'Académie française. c' MON FRERE,'LE COLONEL

Par JEROME et JEAN THARAUD

la politique du do ut des on ne voit pas pourquoi nous ne la pratiquerions pas également. La première demande qu'il conviendrait d'adresser au gouvernement de Berlin, c'est qu'il respecte les frontières. Voudra-t-il y consentir ? « Peut-être pour la durée de la crise », disent certains. Mais ce serait être dupe que de conclure un tel marché. Il ne faut pas que, dans six mois ou un an, l'Allemagne invoque l'article 19 du pacte de la Société des rations, ou prenne les armes pour reconquérir des territoires qu'elle a perdus. Nous devons obtenir du nouveau cabinet du Reich l'assurance qu'il respectera la frontière polonaise et ne s'emparera point de l'Autriche. L'Autriche elle-même, qui va être également secourue, doit prendre l'engagement de ne pas réaliser l'Anschluss. Il est vrai que des assurances données en ce moment par l'Allemagne ne lieront point Hitler, qui sera demain le maître du Reich. C'est pourquoi il eût été bien préférable de négocier avec Hitler lui-même.

James Donnadieu.

"lie Mont Blanc vous parle"

La première liaison radiotéléphonique du sommet du Mont Blanc a été établie hier, à une heure de l'après-midi. Et c'est là un événement de la plus haute importance.

Cette liaison avait été tentée le 5 septembre dernier, mais les conditions atmosphériques l'avaient fait échouer. Au début de l'année 1931, le poste de Lvon-la-Doua avait fait une émission au sommet du Brébent, par vingt degrés au-dessous de zéro. L'opération réussit. « Ce n'est qu'un début, nous déclara l'organisateur, M. Roger Frizon-Roche, qui est en même temps que l'un de nos confrères un guide expérimenté. Nous ferons mieux, vous verrez. » Et le 5 septembre, accompagné de deux de ses camarades, guides réputés, MM. Alfred Couttet et Armand Charlet, il installa au sommet du Mont Blanc un appareil à ondes courtes dont le son.; 'devait être capté par un appareil récepteur installé à la station terminus du téléférique de l'Aiguille du Midi et transmis à Lyon-la-Doua. Mais, on le sait, l'expérience ne put réussir.

Elle a été renouvelée, hier, avec un succès complet, émouvant.

Deux caravanes s'étaient mises en route, avanthier. La première était composée de MM. Esclangon, directeur de l'Observatoire de Paris, et Challonge, son collaborateur MM. Galiin, Dailly et Guyot; de guides et de porteurs. La seconde, de MM. Alfred Couttet, Roger Frizon-Roche et de trois porteurs. Les deux caravanes se rejoignirent mardi soir, à l'observatoire Vallot, où elles passèrent la nuit, et repartirent ensemble hier matin vers le sommet de l' « Empereur des Alpes ».

A une heure, le poste de Chamonix nous apprenait qu'il était en relation avec MM. Frizon-Roche et Couttet, que tout était prêt, qu'il allait pouvoir nous transmettre les causeries des deux guides, puis il fit l'historique de la conquête du Mont Blanc.

A 1 heure 10, M. Roger Frizon-Roche nous retraça les péripéties de la marche et du travail des deux caravanes.

Puis M. Alfred Couttet décrivit avec enthousiasme le magnifique panorama qui se déroulait sous ses yeux. Quelques sommets seulement, lointains d'ailleurs, étaient cachés par un orage qui s'avançait.

L'émission fut parfaite. Les voix nous arrivaient si distinctes que nous croyions être à peu de distance des deux conférenciers. Ce radioreportage est tout à l'honneur des hardis organisateurs et de la science française.

Jules Laurent.

A L'HOTEL DES ARCHIVES ^'Exposition

de la France religieuse

par GEORGES GOYAU

Dans cet admirable hôtel Soubise, où la curiosité des fouilleurs d'archives réveille les siècles endormis, une Exposition vient de s'ouvrir, qui concerne la France religieuse du dix-septième au vingtième siècle. La « Fondation pourle progrès des sciences historiques », créée sous les auspices de la Sorbonne, a eu l'honneur de cette initiative. M. Charles-H. Pouthas, secrétaire de cette Fondation, et M. Pierre Caron, des Archives Nationales, ont dû frapper à de nombreuses portes, pour grouper ces manuscrits et imprimés, ces sculptures, peintures et médailles, ces objets de tous genres, qui évoquent trois cents ans de la vie même des âmes. L'histoire religieuse, un quart de siècle après la Séparation des Eglises et de l'Etat, apparaît ici ce sont les propres termes qu'emploie la préface du Catalogue comme « un des. aspects de notre histoire nationale ».

Trop longtemps les passions politiques'envisageaient surtout, dans le passé du catholicisme français, ses rapports avec l'Etat c'était là une conception trop sommaire, et dont l'étroitesse même offrait de singuliers inconvénients. A force d'envisager l'idée religieuse sous cet angle, certains esprits voyaient en elle un facteur de division nationale, une menace pour l'unité du corps politique, une cause éventuelle de troubles pour la cité, et méconnaissaient ainsi tout ce qu'il -y a d'appels à l'union dans


la notion même de religion, de la religion qui, liant les hommes à Dieu, doit les lier entre eux.

Trop longtemps aussi, en raison, peut-être, de l'esprit. de fronde politique qui avait peu à peu animé l'opposition janséniste, on s'accoutuma à faire graviter autour dé Port-Royal l'histoire du catholicisme français dans les deux derniers siècles de l'Ancien Régime un bref regard une fois donné aux conflits entre Bossuet et Fénelon, on avait hâte de se retourner vers Port-Royal pour saluer les ruines de l'abbaye et pour constater, à travers tout le dixhuitième siècle et jusque dans les assemblées révolutionnaires, les survivances tenaces d'un jansénisme vindicatif.

Mme de Maintenon, champion politique du catholicisme et d'une certaine nuance d'orthodoxie, tenait plus de place, dans nos manuels d'histoire, qu'un Bérulle ou qu'un Jean Eudes, 'ou qu'un Olier, un Thomassin, un Petau. Et lorsque ces manuels s'inclinaient rapidement devant la physionomie d'un saint Vincent de Paul, ils lui prêtaient l'aspect d'un personnage de vitrail, la main tendue pour faire le bien, et ne laissaient point discerner, en lui, ce puissant animateur de la vie religieuse, dont M. Victor Giraud, historien psychologue, vient de nous tracer un très beau portrait.

L'Exposition, par les incomparables richesses qu'elle nous exhibe, traduit une conception beaucoup plus haute, et plus large, et plus complète, et j'ose dire plus spirituelle, de notre passé religieux. Bérulle nous y accueille, portraituré par Philippe de Champaigne, toile magnifique, prêtée par les Sulpiciens. Les pittoresques images de confréries provenant de 'la collection de M. le vicaire général Gaston, et souvent dessinées ou gravées par de grands artistes, nous révèlent la piété populaire de jadis et voici s'aligner au bas dé l'une d'entre elles, pour soutenir l'élan de cette ferveur, deux quatrains signés Molière un jour au moins, l'auteur de Tartufe fit œuvre de poète dévot. La vitrine relative à saint Vincent de Paul et à Louise de Marillac nous montré charité en action. Ailleurs, Gault, l'évêque de Marseille, visite sous nos yeux les forçats; D'Apchon, l'évêque de Dijon, apaise lifte révolte due à la famine Juigné, l'évêque de Châlons, arrache des victimes à un incendie.

Voilà, sur des tableaux allégoriques représentant l'âme en état de grâce et l'âme en état de péché, l'enseignement religieux tel que le donnait aux Bretons du dix-septième siècle la Compagnie de Jésus. A quelques pas de là, caricatures sarcastiques, gravures polémiques, préparent ou commentent la destruction de la Compagnie une haine intense y déchaîne un infernal branle-bas. Rassérénons-nous en courant en Chine, en courant au Siam, pour regarder ces mêmes Jésuites faire oeuvre d'astronomes, mettre leur science de mathématiciens au service de leur prestige sacerdotal, et leurs calculs célestes au service de leur apostolat asiatique.

Avec un art consommé, les organisateurs de l'Exposition ont su donner un saisissant raccourci des plus poignants contrastes. Aucunes choses terrestres n'échappent aux vicissitudes, même lorsqu'elles confinent au domaine de l'éternité. Le même meuble contient une expédition originale du Concordat, signée du seul Pie VII, le Premier Consul ayant trouvé le papier trop peu, solennel le Concordat authentique, sur parchemin ççlu j-3à,- signé* ceiAejfpis,* du Pape et de Bonaparte et le procès-verbal de la séance du Sénat du 6 décembre 1905, fut adoptée la loi de séparation. Dans un autre meuble, voisinent l'Edit de Nantes et l'acte de Révocation de cet Edit.

Les péchés font prévoir les repentirs en face de documents où des prêtres font parade de leur abjuration, d'autres, adressés au cardinal Caprara ou signés de lui, semblent remettre ces prêtres à genoux ils supplient qu'on les réintègre, ou qu'on régularise leur mariage. Quelque graphologue saisira-t-il des indices d'émotion dans la lettre par laquelle Talleyrand se démet de son évêché ? Il ne devait plus jamais porter ses lèvres à ce somptueux calice, prêté par le Musée du Louvre mais les figurines à demi païennes des amours plutôt que des anges qui se jouent au pied de ce vase sacré, se sentent mieux à leur place, peut-être, dans un musée que sur un autel. Heureusement M. Olier est là, fondateur de Saint-Sulpice, éducateur de bons prêtres, il est là, avec son calice, sa chasuble, sa Bible, pour évoquer en nos imaginations d'autres souvenirs.

Sous les plafonds triomphe l'art de Natoire, notre promenade continue au delà des vitrines où le masque de Lamennais, le bréviaire à demi brûlé du l^ôlivaint} nous rappellent de tragiques épisodes, elle nous conduit à une dernière salle, qui nous surprend, qui nous retient, qui enchaîne notre attention momentanément dépaysée. Nous sommes transplantés dans le cadre du vieux judaïsme, parmi les liturgies de la Synagogue, parmi celles du foyer juif devant nous s'étalent des lampes, des chandeliers, des parchemins, des couteaux liturgiques, des joailleries destinées à couvrir lès rouleaux de la Loi nous sommes à Paris, mais c'est Sion qui nous parle. Ainsi l'Ancien Testament nous attend-il, au terme de notre voyage spirituel « Sans moi, semble-t-il nous dire, toutes les visions des précédentes salles ne se seraient pas déroulées sous'vos yeux de moi tout, dérive, à moi tout se rattache. » Et je ne crois pas que ces deux Pères Ratisbonne, Marie-Théodore et Marie-Alphonse, dont la miniature nous conserve les traits, démentent le langage que je prête à l'Ancien Testament, puisqu'ils eurent la joie, devenus prêtres, de pouvoir, en leur Eglise nouvelle, dans l'un'des offices de la Semaine Sainte, proclamer leur ;« dignité Israélites >> Georges Goyaâ, ̃>. -r: ̃̃̃:?̃<. ̃ de l'Académie française.

i);: <

POUR LAUSANNE

M. Germain-Martin, ministre des finances, et M. Julien Durand, ministre du commerce, ont quitté, hier après-midi, Paris pour Lausanne.

Ils ont été salués sur le quai de la gare de Lyon par MM. Palmade, ministre du budget Renard, préfet de, la Seine, et Bollaert, directeur du cabinet de M. Herriot.

Le ministre du commerce emmène avec lui une délégation d'experts techniques, composée de M. Elbel, directeur des accords commerciaux M. Jean Proix, directeur du Comité d'action économique et douanière, et M. Duchénois, directeur de la Confédération générale de la production française. • Enfin, à son tour, M. Paganon, sous-secrétaire d'Etat aux affaires étrangères, a quitté Paris pour Lausanne par le rapide de 22 h. 15.

Les Cours, les Àmbassai®, le Monde et la Ville

Cours

A bord du paquebot hollandais Baloeran, arrivé hier à Marseille, se trouvaient LL. AA. RR. le Prince Léopold de Belgique, duc de Brabant, et la Princesse Astrid, qui voyageaient incognito sous le nom de comte et comtesse de Rethy. Les Princes ont été salués à bord par le consul général de Belgique, M. Lambrechts Coulbeaux le vice-consul, M. Bansart M. Hubert, commis.saire spécial, et le consul des Pays-Bas, M. van der Waaren.'

Leurs Altesses Royales sont reparties par train spécial, à onze heures, et arriveront à Bruxelles ce matin à cinq heures. S. A. R. la Princese Béatrice, qui a subi mardi l'opération de la cataracte à l'œil droit, ainsi que nous l'avons annoncé, est dans un état satisfaisant. La Princesse est âgée de soixante-quinze ans. S. A. R. le Duc de Vasterbotten,- Ptince Gustave*Adolphe de Suède, dont nous avens annoncé les fian- çailles avec S. A, la Princesse Sybille de Saxe-CoboiirgrGotha, est arrivé hier au château de Callenberg, près de Cobourg, accompagné de sa sœur, S. A. R. la Princesse Ingrid. -.•. ̃-̃̃̃ Dans le Monde -•• :•> Aujourd'hui jeudi 16 juin, chez la marquise de Versainville-Odoard, Petits menuets.

Naissances

M, Bernard Plaut et Madame, née Monique de Pomairols, sont heureux de faire part de la naissance de leur fille Chantal. La Pèze, 9 juin 1932. Bienfaisance

Rappelons qu'aujourd'hui jeudi 16 juin aura lieu la jolie fête organisée au profit de l'œuvre « L'Aide aux artistes et aux intellectuels, pour que l'esprit vive ». De dix-sept à vingt-deux heures, on trouvera dans l'hôtel et les jardins, brillamment illuminés aux couleurs verte et blanche, 21, rue Boissière, un essaim de jeunes femmes et de jeunes filles de la haute société parisienne qui offriront des tickets au prix très raisonnable de dix francs, donnant droit à un cocktail. Aux noms des vendeuses déjà citées ajoutons ceux de vicomtesse de La Faye, Mme Scheidecker, princesse Davrani, Mme Victor Fère, Mlle de Guerre, baronne Gisèle Fabvier, Mme Hunebelle, Mme de Saint-Maurice, Mlle Winther, Mme Cointreau, Mme Le Guay, etc. On dansera avec beaucoup d'entrain on soupera par petites, tables. Tout ceci pour aider ceus auxquels>,la ,v\e offre tant d-e soucis et de déboires. C'est une bognp action facile à accomplir. Que nul n'y manque !;>o-iv.s Une exposition-vente de tapis et broderies i roumaines, organisée par Mlle de Grimaldj, sous le pteôp nage de la légation de Roumanie, aura Heu du- 16 au 22 juin, de douze à dix-neuf heures,: 31, rue iChaptal, en l'hôtel de MIle Ameline. »' .•̃= ̃'••̃̃; -•̃ :̃• Cercles

Ont été reçus hier membres permanents, au scrutin de ballottage du Cercle de l'Union artistique M. Antoine Stathatos, déjà temporaire, présenté par le docteur Ralli et le comte de Jesse-Gharleval le comte de Fontarce, membre du comité de la Société sportive d'encouragement.

A titre temporaire a été admis M. Boleslaw Jan Czedekowski, présenté par MM. Sienkiewicz et Edgard Maxence. ̃' Parmi les nouveaux visiteurs de la magnifique rétrospective Gustave Doré, au Petit Palais, nous avons reconnu ces jours derniers

S. A. R. le Prince Nicolas de Grèce, Prince de Danemark, S. A. I. et R. la Grande-Duchesse Hélène de Russie, princesse Nicolas de Grèce S. A. R. la Princesse Marina de Grèce, M. Alexandre Millerand, S. Exc M. Loudon, ministre des Pays-Bas duc de Bisaccia, princesse de Wagram, princesse Wolkonsky, prince et princesse de Hesse, marquise du Luart, comtesse de Rohan-Chabot, M. H. Lavedan, de l'Académie française comtesse de Saint-Chamans, comtesse de Beau, mont, comtesse Potocka, baronne Marochetti, Mrs Harry Lehr, comtesse de Montjou, Mme Michel Doré, Mme Lucien Allez, marquis d'AndigmL M. Le Provost de Launay, M. Henri Verne, M. Davîâ^Weill, comte du Pontavice, M. Lucien Corpechot, M. Lecomte du Noûy, vicomte de Danne, M. Edouard Sarradin, etc. La nouvelle du grand succès remporté à Rome par un film français, Le vrai visage de l'Afrique (Chez les buveurs de sang), tourné par le baron Gourgaud et ses compagnons d'exploration, •aA&Ws'é en France une vive satisfaction. L'Institut international d'éducation par le film (Société des Nations) ayant demandé au baron Gourgaud une copie pour la projeter en présence des ambassadeurs, du monde scientifique, etc., celui-ci s'empressa de la faire parvenir au directeur, M. de Féo. Or, une lettre reçue récemment annonce que le film a reçu l'accueil le plus flatteur. S. Exc. M. Mussolini, chef du gouvernement, entouré d'une élite, assistait à la présentation et a fait parvenir depuis au baron Gourgaud le témoignage de son admiration pour l'ensemble des vues et, a-t-il ajouté, « la façon remarquable dont le film est présenté ».

TEMPS PROBABLE Région parisienne» Assez beau temps. Ciel nuageux avec éclaircies assez belles, brumeux le matin, Faible risque de petites ondées tçcales, Vent' Nord-Fst modéré, Température rafraîchie et stationnaire. Maximum 24 Y .-•

France. Moitié Nord Comme dans la région parisienne.

Moitié Sud Ciel très nuageux avec éclaircies averses ou orages. Vent variable puis secteur Nvrd modéré; Temh-<> pérature en faible baisse, ̃/̃ ̃ ?;il ^u-.

Aviation. a)--RÉGioN parisienne '.Cief'HUa^êux

avec éclaircies par nuages moyens, doublés le jnutîn de], brume basse, l'après-midi de nuages assez bas. Véni Norà* Est $5 à 45 kilomètres à l'heure. Visibilité médiocre, puis assez bonne. -:•<̃ b) Vsrs Londres, Bruxelles, Cologne, Strasbourg Comme dans fa région parisienne.

c) Vers Lyon-Marseillë Jusqu'à la Saône, comme dans la région parisienne Au delà, ciel nua- geux avec belles éclaircies par nuages élevés et assez bas averses ou orages. Vent du secteur Nord 30 à 40 kilomètres à l'heure. Visibilité assez bonne.

d) Toulousë-Awcante-Casablanca Ciel très nuageux avec averses, par nuages moyens et bas à assez bas jusqu'à Barcelone, nuageux avec belles éclaircies par nuages élevés ou moyens doublés de nuages orageux isolés au delà. Vent du secteur Nord-Ouest 35 d 45 kilomètres à l'heure. Visibilité assez bonne,

Manche. Brume ptatinale suivie d'éclaircies. Vent Nord-Est assez f ort,

Méditerranée. Ciel nuageux avec éclaircies, averses ou orages surtout dans l'Est et le Nord. Vent, variable passant au secteur Ouest modéré.

M. Poincaré ne se représenterait pas au Sénat. .Jiv"'

Le correspondant de notre confrère L'Ami du Peuple télégraphie

COMMERCY, 14 juin. Il se confirme que M. Raymond Poincaré, ancien président de la République, ne sollicitera pas le renouvellement de son mandat de sénateur de la Meuse. Bien que se déplaçant assez fréquemment pour des visites intimes et familiales, l'ancien Président 1 on est obligé de le constater est loin d'être complètement rétabli. Il doit rester soumis à un régime très sévère, ne se permettre aucune fatigue, ni physique ni intellectuelle, et, quel que soit son désir de rendre service à ses compatriotes meusiens, ses médecins lui ont conseillé d'abandonner tout mandat électif.

Une campagne électorale, même, faite par écrit du clos de Sampigny, pourrait être préjudiciable à la santé du convalescent.

Voici un succès, J'fctif derla cinématographie française. r- *A$ .if'-JLç .»..

Les « Amis de la France », société mondiale que préside M. Henry poulie, donnait chaque année une fête qui était une; ̃^ejS' piu^ élégantes de Paris. Cette année, en raison' d-e^fa sympathie qui unissait la société des « Amis de la "fronce »s avftç, le regretté président Paul Doumer, cette fête habituellement organisée en juin est remise à l'automne.

Ajoutons que. l'activité' deâft Amis de la France », loin de se ralentir, est, malgré la crise économique, devenue plus intense. Le rapport annuel expliquera et, prouvera les formes nouvelles de notre propagande en France et à travers le' monde, i. ̃'

Mariages .̃̃'̃ .7.. -l '•••,•'̃ ̃ ̃'̃ •– C'est .en" présence d'une élégante assistance qu'a '.été: béni'hi-çr, ;en l'église "Saint-.Hpn.dre d'"Ey!au, le mariage de Mlle Alvarez. Toleâb,' fille, de S. Exc. M.

Alvarez de Toledo^ancJeÂ, ambassadeur de la Républi-

que Argentine à' pa,ris,'ê.t de Mme', Alvarez, de Toledo, née ̃Gowland, avec lé'comt'e Guy Maingard, fils du comte 'et 'de' la comtesse Maingard, née de Langle. La messe a été célébrée par le chanoine Fromont, et la bénédiction nuptiale 'donnée aux -jeunes époux par S. Èxc: Mgr Chaptah évêque d'Isionda, qui leur a transmis la bénédiction qu'avait daigné leur accorder le Souverain' Pontife; ̃

Les témoins étaient: pour la mariée, S. Exc. M. de Alvear, ancien président de la République Argentine, et S. Exc. M. Eugenio Gafzon, ambassadeur de l'Uruguay; pour ie-.jnarié,. le marquis de Langle, son oncle, et le comte André Maingard,: gon fr.ère; Le service d'honneur était assuré par Mlle Simonne Maingard, Mlle AlvârëfcJ*de Wtedo, Mlle Crombez de Montmort et Mlle Bavelier,_ habillées de mousseline de soie turquoise avec grandes' 'çapfelines de paille de même

teinte; elles étaient 'acçcimé'agn.ées du comte de Langle,

de M. Bertrand de Ijàilglf'èt MM. Albert et Louis

Alvarez de Tôlédo ~°''t ,f'

Alvarez de Toledo..i.1;»^

La jeune mariée porfa!?!ur)é tjrgâ belle toilette de peau d'ange avec long maniera dé' cour de velours neige, petit béguin de dentelle d'argent et voile de tulle, dans les bras grande gerbe "tfé-' jsSis'de' senteur blancs. A la sortie de J'«glteefi<Hy>éi!>rrèÊe était ainsi composé comte Guy Maingard ',etb comtesse' Guy Maingard, Sj Exc. M. Alvarez •dêJ'R/ledt)1 et -comtesse Maingard, comte- Maingard et Mme* i$lV3fé!s de Toledo, M. Alvarez de Toledo et comtesse -HOré Maingard, oomte André Maingard et Mlle Gowland, marquis de Langle et Mme de Largentaye, .açynfê* îh- Maingard et, marquise d'Andigné, M. Alvarez de Toledo et comtesse de La Croix de'La:-(I|lpugarè4e,Sj[>ïpte H.. de Langle .et. marqujse;-de "UabTiffeî^cpiïite^CiV-'de Langle, et com.ts'îeftKdWLa.rigte;! M. de^Largejiiaxfofct vicpmtiiss.e de Florlan,-fmaiqttis;d'.A,riHdigne et corntess,ej de .Laima.y, M. Verdé-Delisle et Mme dé: .'̃• Saiht-Çh^iww^ *t-Â- de Saint-Chamarit et Mme

yçrdé-Déiîsie,: •" ̃ i ̃

"LL', ÀA. Il. et ;RR;:jé 'Prhice et la Princesse Pierre ^d'Orléatts et Brâgàriçé honoraient la cérémonie de leur présençé-etavajent.jiris place dans, le chœur. Mme Alvarez de Tole'^o a^âonné une brillante réception après la cérémpni^rjÇligièuse, M l'on a pu admirer If "-très belle corbei.lle-e.J9le|,(n(yn|!féux cadeaux offerts aux jeunes époux, *iaï,Ui' V En raison de ll'iétHt éeï santé, ds M. Rochette de Lempdes, le mariagëiàdâ Mlle ..fiseneviève Rochette de Lempdes avec le capSaJaufe Bàul^de Raguenel de Montmprel, qui devait. av.oij lie,u«;.Je 21 juin, est remis à une date ultérieure; '\nn ;\?_ -V: ̃:̃'̃.

On annonce l-esiiiançeilleff de Mlle Marie-Louise Weill-Hallé avec M^>Pttilipp*.Lkw'er..

;>d;[ -;ï :t.\T' '̃:̃̃

Deuils

..Y 'n F' kr,

Un service a.éiémcélébrë Siier: en l'église Saint.Louis des Invalides pour le repos de l'âme du lieute. nant Jean Daru, tombé' ^glorieus-smei. le 3 juin dernier au Maroc. '̃̃̃ :i ̃

La messé a été' ditêpar l'abbé Marot, vicaire à SainteClotilde, et l'absoute donnée par le chanoine Verdrie. curé de la basilique Sainte-Clotilde.

Le deuil était représenté par le capitaine Bernard Daru, le capitaine Bruno Daru, le lieutenant Pierre Daru et le lieutenant Jacques' Daru, frères du défunt le vi- cOmte de Richemont, son beau-frère; le duc d'Auerstœdf, son oncle le lieutenant-colonel de Brauer et M. Guy d'Auerstœdt, ses':eousins germains. ̃• Du' côté ;des> damés, par^iâ^icomtess-e Daru'dottaîrièT«V •sa,:mèr.e;la,/eointe3se :E>a«B et.Ja baronne Danj, ses belles-sœursv; MÙe .Davouf-;4'Auerstœdt, Mme de La Verteville, la comtesse de fèlcourt,. -Mme de Valence, la comtesse Dadvisard, la comtesse de Brauer, Mme d'Artemare, Mlle d'Auerstaedt et la marquise d'Alvimare, ses cousines germaines. >•̃«-'̃-̃

.De nombreuses personnalités militaires assistaient à la cérémonie, parmi lesquelles M. le maréchal Lyautey, le général Gouraud, le général de Casteinau, le lieutenant de Forsanz, représentant le général Weygand, etc. Les. obsèques auront lîeii '.ultérieurement au Martroy

(Seine-et-Marne). ̃ ̃

La comtesse François de ,1!aulchier du Deschaux, née Madeleine de Longuey.iUç, épquse du comte François de Vaulchier du Deschàjblj' directeur du haras de Cluny, est morte récemment ,e,tf;|et'fe Ville!

P Ui

jiffadanie se th&ÛrMvi^fictdqtmç est morte 1

.'r'ffti.?'

"• ̃ "> R&tt<ibiiforîque ̃

par PAULRÉBOOX

A table, de quel livre-pârfêrT* Vous le demandez ? Mon Dieu, comme tout 1 de, de Madame se meurt Madame est morte par Paul Reboux. On ignorait encore les véritables dessoUssitajsaiisCour du Grand Roi. Paul Reboux, vigoureux, presque, ..agressif, fait la .somme des dernières découvertes. C'est un énorme succès. La couverture bloue, éclatante parmi les autres, est a tous les é£a- |ages, dat(s tous les trains, %ns toutes les mémoires.̃ Pour s'amuser tout en -se documentant avec exactitude, il faut lire Madame se vmwt Madame -est mortel

!a/p.liis ^ugèç^M^eintufe.^ Grand 'Sièç&'iJ'ï.v'.i.v,^1'»

i 1'\ :~ff'j').Í¡H' ..I' :¡' :~¡:)').1(

fl liEBÎttJJJ lUiPfURE LE SflliOp

DES itRTS "ÔEGORaTIfS

..̃̃'•̃ ̃̃fT, ?5> ̃

Ce n'est pas coutum'eîà.'j^âjJig.tirèr.un Salon après dîner. Et pourtant, dans la penciiiihre- -du soir qui tombait, on apercevait hier, par' ia'.pbVtefitJUverteidu Salon des Arts décoratifs, les c^squeVétihçeîàhts; lies gardes municipaux encadrant les plombs 'd'Irnènitoff figures graves ou inspirées du Dante, de 'B'êetfipyçn," de Victor Hugo. A g h. 30 prédses,? ;|es'iffôcs' et. des plastrons blancs s'échelonnaient sur les''rrîâPcies du perron. M. Tardieu, président de la Société' des artistes' décorateurs, entouré des trois vice-présidents MM. Hiriart, Follot et Fréchet, s'avançait au-devant de- M; ^Lebrun.

La visite commençait- aussitôt; au pas de chasseur. Mais bientôt le cortège s'immobilisait. Le président de la République semblait marquer son penchant pour les intérieurs ici un ameublement beige et bleu sur lequel tranchaient des pivoines rouges plus loin, un boudoir orangé. D'un geste, M. I»ebrun imitait la courbe d'un fauteuil, caressait du regard, un grès en feu ou une reliure de Kieffer. Une," longue station était faite au rendez-vous des pêcheurs; à k' -truite, L'artiste expliquait la place de chaque chose,'jusqu'aux graphiques représentant le faucardement des rivières, jusqu'au tableau où étaient notées les victimes «rieurs poids.

r Vous allez loin haB'aitlait 'lé président, souriant. Et l'on poursuivait. M/ Lebrun se montrait familier et charmant, interrogeait l'un'et l'autre. Le grand phare d'Henry Favier attirait son attention. M. Lebrun n'oublie pas qu'il fut élève de Polytechnique. Et toujours le côté pratique apparaît dans ses réflexions. C'est pourquoi il aime les motifs simples on peut l'entendre murmurer devant une reliure « Jolie à l'œil, et puis tout le monde comprend Attrape Mais rien ne vint heurter son regard et s'il fronça le sourcil devant l'imposant bâtiment qui sera prochainement 4e Central des chèques postaux, il contempla avec un peu ;de regret tel lustre de Lalique et se montra ravi du YJ^ra^ ^e iabourel représentant saint Hubert.̃̃ rsi/ft K-ài'in- ̃̃

Avant de partir, lebpiésidént ï remercia chacun de la « leçon » qu'il avait écoutée 'Svee tant de bonne grâce et marqua son approbation des progrès accomplis dans le domaine des arts appliqués. Henry Hugault.

A Pontvallain (Sarthe) vient de succomber dans sa quatre-vingt-neuvième année, le général de brigade Charles-Georges Tétard, commandeur de la Légion d'honneur.

Lord Wenlock, ancien gouverneur de l'Australie occidentale et gouverneur adjoint du Transvaal et de Madras, est décédé à Londres, à l'âge de soixante et onze ans.

Le poète et écrivain flamand René de Clerq est mort récemment, à l'âge de cinquante-quatre ans. M. Pierre Darphin, ingénieur en chef de la Compagnie des Mines d'Anzin, chevalier de la Légion d'honneur, vient de mourir.

M. Henri du Boiiays, ancien secrétaire d'agréé, est mort dernèrement à Paris.

Nous apprenons la mort de M. Louis de Santa Maria. Ses obsèques auront lieu demain vendredi 17, à dix heures et demie, en l'église de Saint-Germain-enLaye.

On nous prie d'annoncer la mort du peintre Ernest Renoux, décédé le 9 juin à Romeny (Aisne) dans sa soixante-dixième année. Son œuvre personnelle est considérable en outre, il fut pendant de nombreuses années l'intime collaborateur d'Alfred-Philippe Roll, ancien président de la Société nationale des beaux-arts. Il participa à l'élaboration et à l'exécution des principales œuvres du maître également disparu, notamment au plafond et aux panneaux du Petit Palais.

Nous apprenons la mort de M. Louis Perrot, décédé le 9 juin au château de Précieux. Les obsèques religieuses ont eu lieu le dimanche 12, en l'église de Précieux, au milieu d'une grande affluence d'amis. On nous prie de faire part de la mort du docteur Iscovesco. Les obsèques ont eu lieu, suivant le désir du défunt, dans la plus stricte intimité, le 14 juin. On annonce la mort de M. Lazare de Mafo, 17, avenue Vion-Whitcomb. Les obsèques ont été célébrées dans la plus stricte intimité.

On nous prie d'annoncer la mort de Mme veuve de Baudicour, née Amélie Machart, pieusement décédée le 13 courant, à l'âge de quatre-vingt-douze ans, au château de la Cour, commune de Vesdun (Cher). Valfleury.

PETIT CARNET

S Martial & Armand, io, place Vendôme, solderont demain vendredi et samedi matin, des coupons de lainage et soierie à des conditions exceptionnelles. Continuatiqn des. soldes de robes, manteaux et costumes d'été. Au comptant.

Lés Fourrures Renel i informent leurs fidèles clientes que le service de conservation pendant l'été est actuellement assuré. Prise à dômicile sur simple demande. Réparations, transformation6 aux plus bas prix. Soldes de Renards et Mantelets, 3, avenue de Villiers.

S Z,a Grande Semaine de Paris

verra le triomphe des soieries de la maison Un Coin de Lyon, 78, avenue des Champs-Elysées. Le plus beau choix d'impressions.

S Jacobster, hante fourrure, solde. encore cette se, maine et au-dessous du prix coûtant, ses dernières créations en petits vêtements et ses fourrures de premier choix: vison foncé naturel, 200 martre, 450 renards argentés et bleus, 1.000 à 1.500 zibeline, 1.200 vêtements hermine, 2.000. Jacobster, 250, faubourg SaintHonoré (angle avenue Hoche), Etoile.

S Aujourd'hui, à la Grande Maison de Blanc, place de l'Opéra, premier jour de l'Exposition de Linge de campagne. Quelques séries sacrifiées Draps beau métis jours main, 240X340, 49 fr. Draps pur fil brodés main, 240X340, 85 fr. Linge de table rustique métis, le service, 6 couverts, 49 fr. Service de table haute nouveauté toile grise, 12 couverts, 69 fr. Le service à thé, r2 couverts, 29 fr. Serviettes éponge qualité forte, 35 fr. la douzaine Un lot de -très belles couvertures laine fine mérinos, petit lit, 99 fr. Grand lit, 129 fr. Peignoirs de bain .écossais nouveauté, 59 fr. "Vitrages tulle fin, a 5 f r. la paire Stores madras, 75 francs.

Exceptionnel Mouchoirs linon pur fil vignettes pour dames, 15 fr. 50 la douz,pour hommes, 36 fr. la douz. S Murano, dans son élégant magasin, 182, boulevard Haussmann (Carnot 12-73), expose les toutes dernières créations en verreries de Venise et les vend à des prix inconnus jusqu'à ce jour. Formes et teintes nouvelles. S Passez vos vacances à Nice,

à l'Alhambra Hôtel, Cimiez. Cadre de verdure, fleurs, fraîcheur. Restaurant dans son merveilleux parc ombragé. Prix très réduits. Autobus gratuit de l'Hôtel à la plage, Grand garage. Tennis.

LA JOURNEE A l'Arc de Triomphe, la F'lamme du Souvenir sera ranimée par l'Amicale des anciens du S' zouaves: Au Musée du Jeu de Paume Exposition James Ensor.

Au Petit Palais Rétrospective Gustave Doré. A l'Orangerie des Tuileries Exposition des legs Kœçhlin.

AuxArchives nationales Exposition de « la France relipeuse, du xvn" au xix° siècle ».

–t À: la Monnaie Salon de la 'Médaille* "-T"" A, 'f °-"H^Ps) dans la cour de la prêfècXtirè de police, démonstration pratique de la façon de circuler. A midi 15, 45, rue de Clichy Déjeuner du Cercle « Commerce et Industrie », sous la présidence du professeur Fœrster. Conférence par le capitaine Barré sur « La situation en Allemagne et les rapports franco-allemands ».

A midi 30, 30, rue Saint.Augustin Déjeuner de !'Alliance nationale pour l'accroissement de la population française.

A 14 heures Courses à Longchamp.

A 17 heures, à la Bibliothèque polonaise (6, quai d'Orléans), sous la présidence de M. Valéry, de l'Aca- démie française Conférence de M. René Lalou, Quelques romans dans la littérature polonaise ».

Ufi VE^ISSAGE AU PSÉE D'ETHNOGRAPHIE DU T^OCfiDÉHO

Bronzes et ivoires du Bénin Il y avait hier soir vernissage dans l'un des deux musées du Trocadéro, et vernissage à la mode, je veux dire aux lumières, et vernissage très pari- sien, car des notabilités fort connues et d'aimables femmes entouraient des étrangers de marque. Tandis que les feux de projecteurs savamment disposés animaient des moulages gigantesques, et agrandissaient les murs et les voûtes nouvellement repeints, tandis qu'au son des airs nègres, une foule élégante se pressait devant des vitrines neuves, nous songions à l'époque encore bien proche où cette partie du Trocadéro était l'un des endroits les plus empoussiérés, les plus déserts et les plus moroses de Paris, et où le musée d'ethnographie était l'un des bric-à-brac les plus encombrés, l'un des capharnaûms les plus sordides qui se pût voir en Europe. Quelle métamorphose 1

Là maintenant, tout est ordre, clarté, harmonie. Tout est combiné pour permettre à l'esprit du visiteur et du travailleur de tirer le plus grand profit et aussi le plus grand agrément possible de ce qui est proposé à son attention.

Une belle exposition temporaire permet de constater une si heureuse renaissance elle' est la première d'un cycle où seront présentés méthodique-

ment des aspects de l'ethnologie et des arts primitifs. Cette fois ont été réunis des bronzes et des ivoires qui proviennent tous du très vieux royaume du Bénin dévasté en 1897, et absorbé dtffts te colonie anglaise de' la Nigéria.'

Les cent trente pièces qui figurent à l'exposition attestent combien^ dans ce royaume aux mœurs et à la religion sanguinaires, la civilisation artistique fut par moments raffinée. Malheureusement, la plupart de ces objets, d'un intérêt si passionnant, appartiennent à des musées ou des amateurs de l'étranger surtout allemands ou anglais et, c'est grâce il la bonne volontédes uns et des, autres quîa- pu être possible une manifestation aussi; attaehantjî pour l'artiste que, pour l'érudit. •>• Parmi les bronzes nous avons p'articulièremMnt admiré plusieurs têtes de jeune femme ou de jeune fille auxquelles des coiffures réticulées, et des col* liers de corail dans lesquels est engagé le bas de, la figure confèrent un, grand style déeoratif;1JîJJe& sont percées sur le sommet du crâne, Cul» t",QU,çir-cu* laire une dent d'éléphant ciselé -y était jplaaté*»;* et ces figures symboliques étaient. ptîjeéfeS!, $u> u4e$ autels. ^y., i,v~, ,/̃$, v K.»..i Un magnifique groupe représente une -procession*; avec guerriers mitres, prêtresse, et panthères. } ,un-

autre groupe figure un j-gi, appuyé'Sur un jeupej

garçon et une jeune fille une boite rectangulaire est en forme de maison et son, couvercle nous mç-nr,- tre comment étaient comprises les toitures indi-gènes des colliers rigides circulaires sont orné^ de personnages en relief et d'oiseaux- de pr.pie ç[é- vorant des débris humains. >; De tous ces bronzes la patine-est fort belle, et* la. technique excellente. Ce sont des cires perdues. On' a cru longtemps que les Binis tenaient des Portugais la pratique du procédé d'après les recherches récentes on pense que leur science de fondeurs leur venait des anciens empires soudanais, lesquels avaient reçu des leçons de l'Egypte.

Mystérieux échanges Que de secrets encore à découvrir dans l'histoire des arts. Tel bronze exquis qui appartient à un musée de JBerlin r- une tête de jeune fille coiffée en hennin fait; penser aux figures de l'art Kmer, C'est à Byzanee, et c'est à nos artistes médiévaux que l'on songe, devant de merveilleux ivoires (dont plusieurs sont conservés dans le Cabinet des médailles de la Bibliothèque Nationale), trompes décorées de scènes de chasse, d'animaux fabuleux, de personnages fl'unp. éton- nante vérité d'attitude, et de charmants motifs stylisés. -.̃̃•, v. ;•;̃ ̃̃•̃' Une section ethnologique appuie, si j'ose dire, cette présentation artistique parf aiteinfent comprise. Des cartes, des photographies, des reproductions de dessins ou de gravures, des notes dactylographiées documentent le public sur le Bénii& Grâce au- docteur Paiil RÎVCfJ à*M, G.-H. Rivlèrë^l leurs

:collaborâfelif&rWAfî*&sqISI,rils?îaut Àu*ma»ns citer

i M. Henri Labouret et, .M. Charles Ratton, le musée d'ethnographie nous offre une exposition conçue selon les meilleures %t»les plus neuves motho'des. Et il sera bientôt un modèle du "enré; l'on n'-eii' veut pour preuve que son laboratoire- et, sà° char-; mante salle du «Trésor'» dont J'aSpect est digtfç; du contenu, ̃

̃ ̃ ;• ̃̃̃̃ :• .r:

̃ .>̃̃ Raymond Lécuyei^ s

Sage précaution j'

Avant de vendre un beau bijou, réfléchissez, ren- seignez-vous et ne prenez pas de décision sans consulter l'expert Dusausoy, 41/ boulevard des Gaj}ii- cines.. a

Le Prince Léopold de Belgique en Indochin^ ̃

Marseille, 15 juin. Au cours de la traversée du Baloeran, S. À. R. le prince Léopold de Belgique a eu l'occasion de faire connaître quelquesunes de ses impressions du voyage en Indochine. Le but principal de ce voyage était de permettre au prince héritier de Belgique de continuer les études qu'il a entreprises dans diverses régions du globe sur les méthodes coloniales appliquées par les différents pays.

« Ce- qui n%'#Mrto^S|rapy#^ài;alé6l»OÉ le vp'rtn*:e.>

c'est la haute valeur scientifique de l'œuvre française en Indochine. --̃*̃•

» C'est le sens parfait des nécessités locales. Votre gouverneur .général, M, .Pasguier, an'a- .jxtùté comme un touriste français ce dont je lui sais^ gré." Il ne m'a rien caché et je ne sais comment 'Iïj'* remercier des attentions multiples dont j'ai étés l'objet. Par les entretiens que j ai eus avec lui et avec les hauts fonctionnaires français, par les études détaillées que j'ai entreprises dans les grandes ̃ institutions de la colonie, j'ai pu me rendre complet de l'effort merveilleux entrepris avec tant de succès. par votre pays dans ses magnifiques possessioïïs extrême-orientales. ̃̃̃ < .•̃̃ » De ce voyage je rapporte une doçumeïitatî-OHt précieuse dont la Belgique pourra tirer un grand,, profit dans sa grande colonie africaine. Je me propose de completer l'an prochain mes^ études sur la colonisation française par un séjour à Madagascar;.»

LA BONTE EN ACTION

Les Petites Préservées 'v Ne trouvez-vous pas qu'il est jpljL_.ce l flftBl.djS « petites préservées et qu'il indique à lui seul tout un programme ? Préservées des laideurs et des tristesses de la yiey des luttes, des tentations quotidiennes, de toutes les, ;sojitudes et de toutes Jes déchéances, telles sont les pupilles de l'cEuyre,

qu'a fondée, il y a prej d'un demi-siècle, l^'cpim'

tesse de Biron et que ̃n'r-Bsideht actuellement la"' comtesse de Mèftémart et Jé^jtïarqûis d'Hafeoùri. Quelle tâche aimable et généreuse- que celle-là, ete s comme l'on voudrait que toutes les finies ;fleiivfes»;, fussent ainsi préservées contre ce qui les ternit et les déçoit ̃ Tous les enfants, sans doute, ne sont pas exposées aux mêmes dangers'que les protégées de l'Associa-»- lion, et que cette petite Mauricette G. par exemple,* que son père a tenté d'étrangler plusieurs fois après le décès de la mère et qui serait morte sans-̃ > le secours des voisins. Une autre,- Madeleine R.V huit ans, vivait seule, couverte de vermine, et -f lit- trouvée mourant de faim dans une rqulotte. l,' Que seraient-elles devenues, pauvres épaves, si les visiteuses ne les avaient recueillies et adoptées ? L'Assistance Publique et les maisons de correction seraient leur unique refuge. Mais précisément l'As- sociation des Petites Préservées n est pas une mai- v son de redressement. C'est un asile, une sorte de; ̃̃' grand foyer familial où l'on reçoit les tes-filles qui sont confiées par les magistrats instructeurs ou que leurs parents ne peuvent élever pour une cause quelconque de dénuement matériel ou moral. Plus. de deux mille enfants sont ainsi passées par l'a.sile, Suivant leur âge, elles sont envoyées à l'école du voisinage, ou initiées par les religieuses aux soins du ménage, aux travaux à l'aiguille, au repas-. sage, etc., afin d'être prêtes, à gagner leur vie à leur sortie. La plupart d'entre elles se marient et de- •̃̃viennent d'honnêtes mères de famille. N'est-ce- pas là le plus beau résultat que puisse-obtenir l'oeuvre et la meilleure preuve de son action MenTaissanté-;? Et n'est-ce pas aussi le meilleur encouragem'erit; pour continuer la tâche entreprise JVIàisV ^qusVV( vous en doutez, il faut,.pour cela-plus^que.d'u déyôuç-; ^5 ment et de la bonne volpnjt.é. A notrfe; 'époque .de- ,• réalisme, il faut de l'argent pour tout et?:pour rieji.s il en faut même pour faire la charité La bonté ne, suffit 'plus, elle doit acheter des valeurs pour aug- menter la sienne. Ce soir, S. M. la reine Atnélïedpî '̃' Portugal accorde son patronage aux petites pré- r:l servées pour la présentation du film qui sera offerte! en leur faveur à l'Elysée-Gaumont.avec le cQncourjs^ des vedettes Raquel Meller, Lolita Benavente, etc.r C'est un ingénieux moyen de se procurer l'argent ,?;- ti; indispensable et d'assurer dans les mains de ces fillettes délaissées un fragile bonheur de femme A cette fête une reine nous convie, des enfants qui souffrent nous attendent. Oserions-nous leur refuser" '•' et enfreindre la fois les règles de la courtoisie et les lois de la bonté ? ̃, :•̃ Marie-Louise Lédé. >s

On trouve des billets à la salle et chez la edm-: tesse Henri de Mortemart, 14, rue de Berri, pu les, dons peuvent être adressés.


o< À L'HOTEL DE VILLE T

Escarmouches de rentrée

Quand l'attention se porte sur l'Hôtel de Ville, «é n'est pas du point de vue politique qu'on l'envi»age ce sont les affaires, municipales et autres, qui retiennent l'attention de l'homme de la rue. Et le plus souvent il porte des jugements sévères. Mais, on y fait aussi de la politique, de la politique pure, si l'on peut dire. On en a fait, hier, dans les couloirs. Les groupes constituant la majorité, c'est-à-dire la Fédération républicaine, l'Alliance démocratique, les républicains démocrates et sociaux, s'étaient réunis pour désigner le suc- cesseur de M. Adrien Oudin, qui, élu député, a donné sa démission.

Les « échanges de vues ont été assez laborieux néanmoins l'accord a pu se faire au moins momentanément et à l'issue de la réunion on annonçait que M. Louis Peuch, du groupe républieàin démocrate et social, était désigné comme président que MM. Georges Guillaumin (Fédération républicaine), Maurice Quentin (Alliance démocratique), Ambroise Rendu (doyen des deux assemblées) et A. Marin, républicain de gauche (de la banlieue), étaient désignés comme vice-présidents enfin que MM. Nastorg, Pinelli et de Pressac étaient les secrétaires du groupement.

Mais, cela fait, on remarqua que quelques anciens membres de la majorité et un nouvel élu s'étaient abstenus de paraître à la réunion. On leur prêtait l'intention de constituer une fraction d' « indépendants », dénomination qui, dans les circonstances actuelles, aurait pour synonyme « arbitres ». L'avantage de la majorité sur la minorité étant de quelques voix, il suffit en effet à ces dernières de changer de camp pour modifier ie sens d'un vote quelconque.

La semaine prochaine, une nouvelle réunion sera tenue pour la désignation des candidats des groupes de la majorité aux diverses fonctions des bureaux que les deux assemblées vont élire au prem'ier jour de leur session qui s'ouvrira le 24 juin pour le conseil municipal et le 27 juin pour le conseil général.

Ces messieurs suivent l'exemple des députés et, ma foi, ils les égalent. t.

CAISSE GENERALE DE RETRAITER, p

^DE. LA .PRESSE^FRANÇAISE^riKilor:

̃>̃̃̃' ̃̃ ̃ > '̃̃̃. ;il !fvj;j lyjMH .)/

h, ̃ r ''•̃ i' -̃̃̃ li '̃• ̃̃ >̃̃̃̃ .i;"»'*i

,ri,es{ associés, de-la Caisse'îGénéralcndeis .Retraites •de-

Presse française sont convoqués par le Conseil d'ad-r* mtiijistration en Assemblée générale ordinaire, à Paris, salle des fêtes du 'Petit Journal, 21, rue Cadet, pour le lundi 27 juin 1932, à 10 heures.

Qrdre du jour Rapport du Conseil d'administration; Rapport des commissaires aux comptes; Approbation des comptes de l'exercice 1931 Renouvellement d'ad- ministrateurs Nomination des commissaires aux comptes.

Les associés qui ne pourront assister personnellement à l'Assemblée générale pourront se faire représenter par un autre associé, chacun des associés ne pouvant grouper plus de vingt mandats.

Les pouvoirs devront parvenir au Siège social, à Paris, 6 bis, passage Violet, le 26 juin au plus tard.

CANDIDE publie

aujourd'hui

«les Carnets de Gallieni »

rin': v, -rfVf( -iti.-i ̃!• -•'•

Après les Mémoires de CLEMENCEAU et du Maréchal FOCH, et au moment où paraissent ceux du Maréchal JOFFRE, il est intéressant de connaitre l'action de GALLIENI avant et après la bataille de la Marne, ses relations avec le Général JOFFRE, ses contacts avec les hommes politiques qui détenaient le pouvoir. Aussi « CANDIDE » est-il heureux de publier ces CARNETS qui abondent en précisions suggestives et dévoilent le cœur d'un grand chef. Dans le même numéro le roman de J.-J. THÂRAUD, la Page du Palais, etc. 16 pages. le 0 fr. 75.

REVUE DE ï-j -A^ E=> K, ES S_SE

Le spectacle genevois

L'accord autour 'des débats sur le désarmement rassemble des esprits de «confessions » polïtiqùeSj différentes. Il faut s'en féjicitejr., ,•;̃[, Qu'imprime, en effet, YERÉ, NOUVELLE, qui passe pour l'organe de l'opinion gouvernementale prédominante ?

En vérité, il n'y a que deux sytèmes. Il y a le système allemand et il y a le système français. D'une part, le désarmement général et total, d'autre part la création, d'une force internationale au service'de la Société dès Nations.

Désarmement général ? Disons le mot c'est l'armement hypocrite. On supprime bien toutes les armes et toutes les armées. Mais celui qui ne désarme pas moralemént, qui n'a point l'amour de la paix ancré au fond du cœur et pour qui le papier sur lequel il a apposé sa signature n'est qu'un chiffon, celui-là reste toujours armé en puissance. A côté des armées permanentes, il y a des associations plus ou moins politiques qui sont de véritables milices. Voyez Hitler qui cherche à imposer à la Bavière elle-même, forte de l'appui du gouvernement von Papen, sa redoutable organisation de troupes d'assaut combien de temps faudra-t-il à l'industrie allemande pour donner à de telles milices des fusils, des canons, des avions ou des sous-marins ? Et ainsi, la Grande-Bretagne, privée de sa flotte de haut bord, l'Europe entière demeurée sans défense, seront à la merci d'une Allemagne qui aura tourné, tout en désarynant, son industrie entière vers la guerre.

Bien pensé.

Qu'imprime aussi le QUOTIDIEN

Hier, le maréchal Hindenburg décidait d'autoriser la reconstitution de l'armée hitlérienne, troupes de choc, Hèimwehren, etc. En somme, le président du Reich approuve la reconstitution de cette milice, dont il connaît mieux que personne la brûlante ardeur et l'esprit d'of-

fensive.

AinSi, ce sont les Etats'qui nous proposent le désarmement intégral qui resteraient avec le plus haut potentiel de guerre, le meilleur menschen matériel, si drt accédait à Genève à leurs suggestions. Les 'forces dont on veut admettre l'existence dans le Reich sont, uniquement, au service des éléments nationalistes, et il demeure, dans ce pays, impossible à la démocratie d'organiser elle-même sa propre milice. L'Jtalie possède aussi, à côté de son armée officielle, une autre armée, celle du fascisme.

Sufflrait-il donc de supprimer les uniformes et de donner aux soldats des chemises noires, rouges ou brunes, pour voir résolu le problème du desarmement définitif ?

Qui donc s'y laisserait prendre R

Qui ? Mais les socialistes et une fraction notable dés radicaux.

La mauvaise foi a atteint, à Genève, un point de sursaturation tel qu'on ne peut, en vérité, plus craindre son succès.

M. Pierre Bernus (DEBATS) écrit i M. Herriot n'a pas manqué de faire des réserves au

DERNIÈRE" HEURE

A WASHINGTON

(

La Chambre des représentants vote une indemnité

à tous les anciens combattants WASHINGTON, 15 juin.- Par 209 voix contre 176 la -Chambre des représentants a voté aujourd'hui le « bonus bill » prévoyant l'octroi d'une indemnité à tous les anciens combattants américains. Le total des paiements atteint deux milliards de dollars; mais un amendement voté précédemment prévoit- une- émission, de bons-- du: gouvernement égale à cette somme. On croit néanmoins que, dans le cas où le Sénat devrait se prononcer dans le même sens que la Chambre des représentants, M. Hoover opposerait son veto à l'adoption du projet, et il est douteux qu'il se trouve une majorité suffisante pour rendre ineffectif le veto présidentiel. Le procès de Matuschka

l'homme qui faisait dérailler les trains VIENNE, 15 juin. C'est devant une très nombreuse assistance, dans laquelle on comptait de nombreux représentants de la presse autrichienne et étrangère, qu'ont commencé, aujourd'hui, à Vienne, les débats du procès du Hongrois Matuschka, l'homme qui faisait dérailler les trains. L'acte d'accusation retrace l'ativité tragique de l'accusé qui paraît constamment à la recherche de moyens pour provoquer des catastrophes, et on se demande, en écoutant cet exposé dramatique, si Matuschka voulait simplement provoquer des morts nombreuses ou s'il ne perpétrait pas ses attentats pour jouir de la terrible impression qu'ils produisaient sur l'opinion publique.

L'accusé, écrasé sur son banc, a l'air égaré et présente l'aspect d'un homme qui ne jouit pas de la plénitude de ses facultés. Et pourtant, l'acte d'accusation précise qu'après plusieurs examens minutieux et sévères, les médecins aliénistes l'ont reconnu responsable.

En écoutant la lecture de ses forfaits; Matuschka iplëurë. Sa femme; qui assiste à l'audience, déclaré aux journalistes qu'elle était persuadée que Matuschka lest fou.

L'acte d'accusation rappelle que les deux 'principaux forfaits de Matuschka l'attentat d'Ansbach, près de Vienne, commis au mois de janvier 1931, et dont l'auteur échappa à toutes les recherches de la police, et enfin celui du viaduc de Bia-Torbagy, en Hongrie, qui coûta la vie à plus de 25 personnes.

LE KRACH KREUGER

STOCKHOLM, 15 juin. Dans son dixième rapport sur les activités de la Kreuger et Toll, la police suédoise déclare aujourd'hui qu'un des associés d'Ivar Kreuger accuse M. Losgrean, ancien ministre suédois des affaires étrangères et qui a repris maintenant son cabinet d'avocat, d'avoir suggéré à Kreuger, en 1927, en qualité de conseiller légal, le recours à des méthodes permettant d'émettre des titres sans avoir à payer d'impôts à la Trésorerie suédoise.

C'est ainsi qu'en 1928, grâce à ces conseils, Kreuger aurait réalisé un bénéfice de 15 millions de couronnes.

Mort de sir Donald Mac Lean

ministre de l'instruction publique

du Royaume-Uni

.¡¡: l,

ïiONÏ>HF.s', '15 juin. 'Sir Donald Mac Leàrt, mi-

nistre de l'instruction publique, est mort aujourd'hui des suites d'une affection cardiaque. Avec son collègue, sir Herbert Samuel, sir Donald Mac Lean représentait le parti libéral au sein du Cabinet national de M. Macdonald.

Sir Donald Mac Lean, né en 1866, était d'origine écossaise. Elu à Bath pour la première fois en 1906, il a représenté depuis diverses circonscriptions jusqu'en 1922 où il a échoué à Kilnornock. De 1919 a 1922, il a été président du groupe libéral à la Chambre des communes.

Après un nouvel échec à l'élection partielle de Cardiff en 1924, il a été élu en Cornouailles en 1929 et en août a accepté avec ses collègues libéraux de participer au cabinet national.

Sir Donald Mac Lean était souffrant depuis plusieurs jours et n'avait pu assister au dernier Conseil de cabinet. On ne croyait cependant pas que .son cas fût particulièrement grave et c'est avec peine et avec une grande stupeur que ses collègues ont appris vers 17 heures la nouvelle de sa mort.

sujet de la proposition allemande et nous l'en louons. Mais nous regrettons qu'il n'ait pas pris tout de suite position d'une façon plus nette. C'était possible, car il était parfaitement au courant. C'était, croyons-nous, nécessaire, parce que, faute de réagir immédiatement contre des théories inadmissibles, on les laisse cheminer dans l'opinion internationale, travaillée déjà par une action "'quotidienne. On allègue que la thèse allemande est très logique et on dit qu'elle pourrait fournir une solution satisfaisante. II faudrait établir sans retard que la prétention de l'Allemagne, qui invoque en sa faveur un traité qu'elle veut purement et simplement détruire, est inacceptable, parce que, en réalité, elle n'a jamais exécuté toutes les clauses militaires de ce traité. On devrait révéler toutes les preuves que l'on possède des violations des engagements pris. Notre critique ne s'applique pas seulement d'ailleurs à M. Herriot. Cette démonstration aurait dû être faite dès le début de la Conférence qui discute sur des chiffres faux et des données inexactes. Espérons qu'on ne tardera plus trop à réparer cette erreur.

Espérons.

"L'INFORMATION s'arrête à la composition du ministère notre confrère y reconnaît des avocats, des universitaires et des journalistes. pas un seul industriel.

Au fait, en quoi consiste l'œuvre principale du gouvernement ? Et pour mieux poser la question, adoptons la formule du maréchal Foch « De quoi s'agit-il ? » L'œuvre principale du gouvernement est de coopérer avec les représentants des Etats, en vue d'atténuer les redoutables conséquences de la crise économique. Cette œuvre est liée aux problèmes posés par l'industrie mondiale en général, nationale en particulier. Les personnalités les plus aptes à déterminer les causes exactes de la situation et à suggérer les moyens d'y remédier, ce sont les industriels. Or, le cabinet Herriot ne comprend point d'industriel ou de porte-parole notoirement qualifié de l'industrie. C'est une lacune.

L'intention eût été heureuse de nouer un lien étroit entre le gouvernement ej l'industrie, à l'heure même où celle-ci est en droit de compter sur les pouvoirs publics pour hâter son renflouement. Certes, créer le département de «l'Industrie» eût donné la solution recherchée. A son défaut, exposons, au moins, le cas des industriels. Leur nombre est assez restreint à la Chambre. Cette anomalie s'explique par le fait que, trop absorbés par les affaires délicates dont ils ont la responsabilité, leurs soins ne peuvent s'égarer dans la zone des questions politiques qui régissent le sort des candidatures. Dans les centres industriels, les ouvriers exerçant le pouvoir majoritaire dispensent leurs voix avec plus d'ardeur aux candidats de leurs fédérations syndicales qu'aux industriels, leurs chefs, qui se risquent à briguer leurs suffrages. Dans les centres agricoles, les candidats de défense paysanne ont sur les industriels des chances prépondérantes. Dans les cités, le commerce choisit ses mandataires. Si le suffrage universel mesure ses élans à l'égard de l'industriel, le soustraire à la collaboration au pouvoir en lui retirant la faculté de faire valoir ses connaissances et de déployer son dévouement à la chose publique n'est

EN ALLEMAGNE

\?.,<f-f- i

Le président Hindenburg signe la levée d'interdiction des troupes hitlériennes BERLIN, 15 juin. Le président Hindenburg a signé aujourd'hui le décret-loi rétablissant les formations militaires nationales-socialistes. Ce décret ne sera toutefois publié que demain, car, aujourd'hui encore, des négociations se sont poursuivies avec les représentants des « pays » du Sud, lesquels, comme on le sait, s'opposent à la levée de l'interdiction du port de l'uniforme. Il est probable que; le 'décret qui paraîtra demain lèvera cette interdiction, nais il laissera à chaque pays le soin de décider de l'opportunité de son application.

Dans les milieux nationaux-socialistes, on annonce déjà que le rétablissement des formations militaires sera marqué par des parades impressionnantes on parle d'un défilé des « chemises brunes de Berlin, sur le terrain d'aviation de Tempelhof, défilé qui serait présidé par Hitler. Dans les cercles républicains, ont fait observer à ce propos que l'interdiction des manifestations en plein air existe toujours en Prusse.

Manifestations des nationaux-socialistes Les nationaux-socialistes, n'ont d'ailleurs pas attendu la publication du'jçfécret-loi pour reprendre leur ancienne activité,. Sur divers points de l'Allemagne, des réunions politiques tenues par les groupes de gauche ont été troublées. Les locaux do divers journaux ont été abaques et des synagogues ont été envahies.

A Munich, des hitlériens! "ojjt assiégé la demeure de M. Held, ministre président de Bavière, et en ont brisé les vitres à coups dej pierres. Ils voulaient ainsi manifester contre le] fait que le gouvernement bavarois s'est opposé, à, la diffusion du discours prononcé hier devant -le microphone par M. Strasser..(.bru-i- Au Landtag de Prusse

̃-l'BEfluiNi 15 juin. La Landtag de Prusse s'est réuni aujourd'hui pour une courte session qui,1 théoriquement, doit prendre fin dès demain. Un certain nombre de motions déposées ,par ,les. partis extrémistes ont été rejetées. Cependant; 1 as:semblée a accepté deux motions des nationaux-socialistes. La première demande au gouvernement prussien d'agir sur le gouvernement du Reich pour que l'Allemagne se retire de, la Société des nations. La seconde réclame' la destitution de M. Grzynski, préfet, de police de Berlin, qu'elle rend responsable des troubles qui se sont produits dans la capitale, à l'occasion de la relève du détachement des marins qui savaient pris la garde au Palais de la présidence du Reich, lors de la commémoration de la bataille diùJutland.

Le ministre de la justice à pris ensuite la parole sur le projet d'amnistie qui doit être prochainement vote. Il a fait remarquer que si ce projet était adopté tel quel, 39.000: prisonniers, dont 52a assassins, seraient remis en liberté.

L'utilisation des postes de radio

pendant la':campagne électorale

Berlin, 15 juin. On publie aujourd'hui une circulaire du ministre de l'intérieur réglementant l'utilisation des postes de radio-diffusion par les partis politiques durant la campagne électorale. Cette circulaire précise que durant la dernière semaine de cette campagne, tous les partis représentés au Reichstag, à l'exception des communistes, pourront prendre la parole devant le microphone pendant 25 minutes chacun. On commencera par la fraction la moins importante pour terminer par la plus nombreuse. C'est ainsi que les socialistes prendront la parole le samedi, veille, des: élections. Le texte des discours devi*a «tr-ë" soumis à une censure stricte. Les manuscrits devront être déposés, dix jours avant la date de leur diffusion, chez M. Scholz, président de la commission de censure.

NOUVELLES DE PARTOUT De Moscou. Le praticien berlinois le docteur Sondek vient d'arriver à Moscou. Il s'est immédiatement rendu auprès de Staline, dont l'état de santé se serait aggravé au cours de ces derniers jours. De Londres. Lord Wenlock, ancien gouverneur de l'Australie occidentale et gouverneur adjoint du 1 Transvaal et de Madras, est décédé à Londres. Le défunt était âgé de 71 ans; :-̃̃

De Bogota. A partir du 1" juillet prochain, la Colombie reviendra au régime humide. Le gouvernement vient en effet de prendre un décret aux termes duquel la loi,de prohibition est suspendue pour une période indéfinie. nJ/

assurément pas le bon moyen de le remettre en faveur auprès du corps électoral. Agissant à l'inverse de nos vues, les Américains cèdent les plus lourds portefeuilles à des industriels, qu'ils pourvoient, d'autre part, d'importantes ambassades à l'étranger. ••̃•.̃̃ Nous entendons la remarque les industriels seront sans inconvénient suppléés pour la protection de leurs intérêts par les économistes fort compétents et fort nombreux au Parlement, et le cabinet en compte un certain nombre. Mais c'est niai concevoir leur concours réciproque dans des doinainesJdSstincts. Agir est là raison d'être de l'industriel. Etablir des méthodes et en discuter, tel est le rôlerde lfitoniîitjiste.

̃: u.J3U C ̃•

Couclusion v.

Quels sont, en définitive, les moyens au service de la cause des industriels ? Les plus fortunés, groupés en un puissant comité, disj>6isent de l'autorité d'une presse à leur dévotion. Les autres, moins bien partagés, s'organisent en groupements. Des publications corporatives signalent leur activité et expriment leurs doléances. C'est souvent trop peu ,pour se faire entendre. Je pense que voilà bien posé, in vivo, le problème de l'Etat. La politique, française nourrie d'idéologie, acquise à des positions de principe • a toujours été, à sa base, éloignée des données expérimentales.

Le plus curieux, c'est que M. Emile Roche, le directeur de la République, applaudisse avec enthousiasme (en faveur, il est vrai, des industriels du Nord) les pertinentes critiques de l'Information

J'ai souvent été frappé, dans les discussions économiques que la vie politique fait quotidiennes, de l'absence de conclusions précises, et pratiques de certains économistes ou hommes politiques. Ils réalisent admirablement la synthèse des problèmes, mais ne connaissent pas, quand ils proposent des solutions, l'incidence de celles-ci sur l'existence journalière de ceux qu'elles prétendent aider ou servir. ,T

Admirable découverte en vérité. M. Emile Roche met le pied dans la piscine miraculeuse toute la législation d'après-guerre fiscalité, assurances sociales, école unique est née de cette méprise.

Dans le dos

Les jeunes radicaux de la REPUBLIQUE aiguisent le poignard. Le gouvernement est soupçonné d'accorder des crédits à l'Autriche, peut-être à la Pologne.

Voici l'article anonyme et menaçant que la feuille cartelliste adressait hier au cabinet On le dit dans les couloirs des affaires étrangères et aussi dans certains milieux financiers. Le prêt aurait été consenti par-dès banques privées et serait régularisé par la suite. ̃.?

Comment?

Par un emprunt 1 ;t

L'Etat

A DANTZIG

Une protestation du Sénat contre la présence

d'un navire de guerre polonais VARSOVIE, 15 juin. Cinq contre-torpilleurs anglais, venant faire une visite de courtoisie à la ville libre de Dantzig, avaient été reçus en rade par le contre-torpilleur polonais Wicker.

On sait en effet que, par le traité de Versailles, c'est le gouvernement polonais qui est chargé des affaires étrangères de la Ville Libre. Les premières visites protocolaires furent eehànoées en rade entre le bâtiment polonais et les bâtiments anglais. Mais, ce matin, les contre-torpilleurs anglais pénétrant dans le port de Dantzig, le Wicker entra à leur suite. Or, voici quelques mois, et sans d'ailleurs prendre l'avis du gouvernement polonais, les autorités dantzikoises avaient modifié les règlements fixant l'entrée du port pour les navires de guerre polonais. Ceux-ci ne peuvent plus entrer sans avoir prévenu au préalable de leur arrivée. Avisé de l'entrée dans le port du navire polonais, le Sénat de Dantzig adressa en conséquence aussitôt une note au commissaire général polonais, M. Pappe, protestant et demandant que le navire polonais quitte le port dans les quatorze heures. M. Pappe a répondu au Sénat que le navire n'était entré que pour une visite courtoise aux navires anglais que, d'autre part, le gouvernement polonais n'avait pas à tenir compte des règlements du port de Dantzig qui ont été édictés sans l'accord de la Pologne et qui n'ont de ce fait aucune valeur juridique.

II précisa enfin que le Wicker ne quitterait le port qu'après avoir rempli tous ses devoirs envers les contre-torpilleurs anglais. En effet, à 15 h. 20, lorsque les officiers anglais eurent rendu aux officiers polonais la visite que ceux-ci leur avaient faite, le Wicker leva l'ancre et repartit pour Gdynia.

LA SECONDE JOURNEE DU PROCES DES ANTIFASCISTES ITALIENS Romb,15 juin<>– La secondé- journée du procès dëS'àntlf'aisciste's italiens s'est poursuivie ;par l*inu tcrrogatoire des inculpés. .(. L'amie- de Bovone, Marguerite Blpha, déclare qu'elle ne comprit pas l'activité politique, que Bovone déployait elle parlait très peu l'italien. Lorsque le président lui reproche de ne pas avoir dénoncé son ami elle lui déclare"qu'elle l'aimait. Gino Germani, qui fut chargé de remettre à Meloni une enveloppe contenant 2.000 lire, affirme qu'il ignorait tout du contenu de l'enveloppe et que ses amis se sont servis de lui comme d'un instrument.

Le défilé des témoins n'apprend rien de nouveau.

La parole est alors au ministère public. Après avoir passé en revue le cas de Belloni, de Delfini et de Germani, il souligne la responsabilité des inspirateurs restés à l'étranger. Il parle ensuite de l'activité terroriste de Bovone. L'audience se poursuit cet après-midi.

Le verdict

Le tribunal spécial a rendu son verdict à 23 h. 35 sur les accusés du procès des neuf antifascistes, dont les débats ont commencé hier Bovone est condamné à mort Margueritte Blaha, Enza, Meloni, Delfino, Belloni, Sandri sont condamnés à trente ans de réclusion Germani et Mazzocchi à dix ans de réclusion. Après la plaidoirie de l'avocat de Bovone, la Cour s'était retirée pour délibérer. Il était 21 li. 30. Belloni, étant malade, n'était pas présent dans la cage des prévenus au moment; du. verdict. Dans la cage, huit carabiniers, tournanfie dos au public, cachaient les accusés.

Boyone, en écoutant .l'a 'sentence, a éù un sou- rire. ̃• •̃• '̃- ̃̃•̃ /•'̃ '̃'̃ LE SENAT IRLANDAIS

ET LE SERMENT D'ALLEGEANCE DUBLIN, 15 juin. Par 29 voix contre 18, le Sénat irlandais a voté, cet après-midi, en troisième lecture, mais après y avoir apporté certaines modifications, le projet de loi abolissant le serment d'allégeance à la couronne britannique. Le texte ainsi amendé sera renvoyé devant le Dail Eireann, lequel, pense-t-on généralement, refusera de modifier le texte établi primitivement par M. de Valera.

Si le Dail Eireann adopte à nouveau le texte originel sans tenir compte des amendements du Sénat, la mise en vigueur du projet de loi ne pourra avoir lieu, aux termes de la Constitution, que dans dix-huit mois, à moins que M. de Valera ne préfère recourir à un plébiscite.

Nous doutons que l'épargne se précipite sur celui-ci 1 Remboursement par la Trésorerie ? Impossible, puisque cette manière de procéder a conduit la précédente majorité à sa pèrte,

Alors Nous préférons croire, jusqu'à nouvel ordre, que le prêt à l'Autriche n'a pas été consenti. Car, nous. nous, souvenons ici avoir ~dit, c'fit-^t rS\fl*P* pos du prêt sollicité par la Pologne" qu'il nous paraissait impossible de continuer à consentir des prêts parcellaires à des nations qui, si elles demeurent isolées, sombreront financièrement et socialement.

Nous répétons qu'il n'est, pour les pays de l'ancienne Autriche comme pour leurs voisins, de la Baltique à l'Egée, d'autre moyen de subsister que d'unir leurs économies, d'unifier leurs échanges.

Il n'est d'autre moyen que celui-là pour ces pays de présenter quelque sécurité pour des pays prêteurs qui, comme la France, n'ont été que trop souvent victimes de leurs placements à la fois aventureux et inopérants.

Conclusion vague l'entente danubienne ou la pan-Europe germanique? En tout cas, les « dynamistes > du radicalisme se disposent 'pour la bataille.

L'opération autrichienne

M. Lautier (HOMME LIBRE) entend marquer toute la défaveur qui répond, dans l'opinion, à l'octroi de nouveaux crédits à l'Autriche La Suisse et la Hollande s'engageraient pour 20 millions de schillings. Elles y gagneraient, car elles ont une somme bien plus grande de crédits gelés en Autriche.

L'Angleterre, l'Italie et l'Allemagne resteraient, d'ailleurs, les grandes profiteuses. Dans la caverne d'AliBaba où l'on veut nous entraîner, elles auraient la part très importante.

Et la France jetterait ouvertement 300 millions dans le gouffre. Je dis ouvertement, car tout le reste nous serait bien vite repassé par des artifices sur lesquels je ne veux pas insister.

On essaierait du moins mais dans cette œuvre antinationale, on ne trouverait pas les complicités que l'on escompte.

Un raccourci sur « l'entente » franco-anglaise Comme dit le Journal des Débats, « l'idée que Macdonald pourrait être l'homme capable de travailler au rétablissement d'une véritable amitié franco-anglaise est particulièrement absurde ».

Quel but poursuit-il en ce moment? Celui de faire rentrer l'argent des banquiers de la Cité sous prétexte de secourir l'Autriche I

Quel but poursuivait-il au début de la grande guerre, quand il organisait la grève des dockers, exposait ses compatriotes à se trouver sans armes devant les lignes allemandes, lorsqu'il était honni par l'opinion anglaise ? ,? Nous le saurons exactement, ou nos successeurs le sauront quand les archives ultra-secrètes de l'Allemagne s'ouvriront pour les historiens de l'avenir. Pour le moment, gare à nos poches î

Nous ne craindrons jamais la vérité, mais il faut bien remarquer que les peuples sont en train de

LA FIEVRE DE LA SAISON MONDAINE Si vous voulez être à même de compter sur votre santé. de résister à la fatigue. de garder ou retrouver une silhouette jeune et fine, vous devez essayer le nouveau Bain Ardena. Il n'a pas seulement une action amincissante, mais ses effets agis-,sent jusque sur les centres nerveux qu'ils libèrent de toute tension et de toute fatigue. De plus, ce bain vous débarrasse de l'acidité dont nous souffrons tous, rançon de notre vie factice et déprimante. Une douche fortifiante et un massage calmant complètent ce traitement très simple.

Les résultats se font sentir immédiatement. La sensation de lourdeur, de gonflement, que donne la fatigue, disparaît, tandis qu'une circulation activée ramène l'éclat de la jeunesse à votre visage et une nouvelle vitalité à votre corps.

Les Bains Ardena, combinés si vous le voulez avec une série d'Exercices Rythmiques prescrits spécialement pour chaque cliente, sont d'une aide inappréciable pendant la fatigue de la saison mondainC ELIZABETH ARDEN 2, rue de la Paixj, -,>,

Préparations Elizabeth' Arden fabriquées eii France, dans ses propres laboratoires.

L'AGITATION EN ESPAGNE

MADRID 15 juin. On sait que la découverte à Madrid d'un dépôt d'armes et de documents compromettants a été suivie de l'arrestation de plusieurs personnalités, dont le baron de Mora et le général Barrera. » ».

Ce matin, le directeur général de la sûreté a interrogé une nouvelle personne, l'ex-commandant Carlos Merino, qui était encore retenu dans les locaux .de la police, aux premières heures de l'après-midi. Aucune mesure n'a été prise contre lui. D'autre part, on a procédé à l'arrestation d'un domestique du baron de Mora, appelé Antonio Valero. Le général Barrera, arrêté celte nuit, à Barcelone, a été dirigé sur Madrid où il est attendu dans la soirée. Un juge spécial a été commis pour s'occuper de cette affaire, qui prend à Madrid le nom de « supposé complot monarchiste. » Aux premières heures de l'après-midi le directeur général de la Sûreté, interrogé par des journalistes, a déclaré qu'il ne pouvait rien dire de précis sur cette affaire, qui ne fait que commen-

cer.

On s'attend à ce que d'autres arrestations aient lieu très prochainement.

UN ATTENTAT A; LA CHAMBRE BELGE Bruxelles, 15 juiri. Un incident dramatique s'est prqduit cet 'ap,çès-inidi la Chambre, Un spectateur des tribunes publiques qui se trouvait au premier rang, a tiré un coup de revolver dans la direction des bancs socialistes. Un grand silence s'ensuivit puis les huissiers et les agents de garde se précipitèrent vers la travée contiguë à la tribune royale. Une brève mêlée se produisit alors.

L'auteur du coup de feu, empoigné par plusieurs hommes et solidement maintenu, fut conduit ait greffe où il fut interrogé longuement.

Pendant ce temps, les députés socialistes vers qui le coup de feu était dirigé, se concertaient. On apprit bientôt que M. Uytroever, député de Bruxelles, était celui qui avait été visé.

L'individu a déclaré se nommer Charles Van Vens, né à Gand en 1882. C'est parce qu'il avait des griefs contre M. Uytroever qu'il dit avoir tiré. « Mon intention, a-t-il ajouté, n'était pas de tuer, le député, mais seulement de le blesser. » J"e-u.d.i ±© Juin.

GRANDE SOIRÉE DE GALA dans le cadre féerique du

CHATEAU DE MADRID Les plus belles attractions Les meilleurs orchestres G.,BONFILS, directeur. Tél. Carnot 96-50-51

f""il:J

.PARISIENS, TOURISTES au PAVILLON HENRI-IV

à St-GERMAIN-EN.LAYE

RIEN N'EST CHANGE

.SAUF LES PRIX même

cuisine soignée, même richesse de cadre, même perfection de service.

Dans le cadre unique que vous connaissez, au milieu de la clientèle la plus distinguée, vous déjeunerez pour 40 francs, et vous dînerez pour, 50 francs (prix fixes) ou à la carte.

Orchestre symphoniquè pendant le dîner, Thé dansant, Bar americain.

Tous les samedis, pendant le dîner, et sans augmentation de prix, les meilleures maisons de Couture, de Mode, de Sports de Paris, présenteront leurs dernières créations

Samedi 18 juin Maison Courtot.

Samedi 25 juin Hermès Sports.

découvrir avec une clarté qui leur fut longi temps refusée que les intérêts (et non pas l'intérêt général) tiennent une bien grande place dans la conduite politique des nations. Cela peut entraî-

ner'âe ~raves mouveriié~ts.

;ner de graves mouvements. r

;• •̃•,••. Pronostics sur la conférence de Lausanne

Voici l'avis de M. Henry Bérenger (ACTUA, LITES)

En tout état de cause, chacun comprend aujourd'hui que le temps des absolus est passé, que l'ère du c tout ou rien est close, qu'il faut s'attacher aux relativités d'arrangement entre peuples et continents d'humeurs aussi diverses que leurs origines. Ni Genève, ni Lausanne, ne seront des Sinaïs, ni des Thabors. Mais de salutaires accommodations peuvent y être préparées pour réduire à la fois dettes et armements. A Genève comme à Lausanne, il ne peut s'agir que d'ajustements et non d'annulations ou d'immutabilités. Adapter les contrats d'hier aux possibilités d'aujourd'hui, c'est l'ensemble du problème à résoudre. De combien la dépression a-t-elle diminué l'activité des débiteurs et leur capacité de paiement ? Que peuvent-ils offrir? Sous quelles formes? De combien pour cent les budgets militaires pourront-ils être réduits ? Quelle commune mesure adopter pour garantir à chaque peuple sa sécurité ? Travail ingrat, qui nécessitera peut-être de nouveaux moratoires, à l'abri desquels devront s'organiser les concordats nouveaux entre Europe, Asie, Amérique.

Moratoires, concordats, ajustements, formes nouvelles de l'entr'àide. Elles excluent toute emphase et réclament tout réalisme. Solder la comptabilité de la dernière guerre, empêcher qu'on n'en finance une nouvelle, c'est l'œuvre de raison qu'il faut infatigablement poursuivre: elle seule ramènera la confiance en consolidant la paix.' Traduit en clair, l'avis de M. Bérenger va à un nouveau moratoire et peut-être à un moratoire d'annuités « ajustées ».

Pertinax (ECHO DE PARIS) prévoit le succès de cette formule

A Lausanne, la plupart des gens prévoient que l'abstention des Etats-Unis forcera les créanciers de l'Allç* magne à ne lui concéder qu'un moratoire de six mois. Pour aviser à ce qui suivra, une commission d'étude sera instituée simultanément. Il lui appartiendra d'étudier le règlement d'ensemble qui pourra survenir le jour où les Etats-Unis voudront bien se prêter à la compensation des dettes et des réparations. Mais quand ce jour luira-t-il ? Peu importe. On agira comme s'il ne devait pas se faire attendre très longtemps. Du reste, il s'en faut que toutes les puissances creancières de l'Allemagne soient disposées à abandonner le « solde net », les sommes qui doivent lui revenir selon le plan Young, leur dette américaine une fois payée. On nous grignote.

Maurice NoëL


Les fêtes de Mgr Vié à Pont-Levoy

Pont-Levoy, 14 juin (de notre envoyé spécial). Le village est en fête. L'école, la plus ancienne d'Europe, célèbre par de grandes cérémonies le souvenir de Mgr Vie qui fut son directeur de 1906 à 1916, et qui vint y achever ses jours en 1918, étant évoque de Monaco.

Les nombreux autocars qui sillonnent la région des châteaux de la Loire franchissent rapidement les 25 kilomètres qui séparent Blois (sur la grande ligne de Paris-Orléans), de Pont-Levoy ils gravissent le plateau salubre couvert de forêts, entre Cher et Loire, où est juché le domaine pontilévien ils atteignent l'école et déversent dans le parc des ..ilôts de visiteurs.

Ces visiteurs viennent en pèlerins du souvenir. Ce sont les anciens élèves de la chapelle SaintMesmin, collège fondé par Mgr Dupanloup, qui résidèrent ici pendant un temps, et les anciens élèves de Pont-Levov, avec leur doyen, le comte de Toustain du Manoir. Ils sont si heureux de. retrouver le beau collège de leurs jeunes années qu'ils arrivent en foule.

-Pensez donc, nous dit l'un d'eux le climat est si salutre que jamais, au cours de ma vie scolaire, je n'ai eu besoin d'aller à l'infirmerie

Et l'on se promet de parcourir le domaine de 14 hectares qui entoure les bâtiments.

Mais -c'est l'heure de la messe. Les anciens élèves se dirigent vers la -chapelle, qui fut bâtie au quinzième siècle, et qui est un joyau du style gothique flamboyant.

Après la cérémonie religieuse, les pontiléviens se dirigent vers les deux salles de banquet de l'école. Au passage, on assiste â un spectacle émouvaut un prélat, d'une haute distinction, s'avance lentement, en s'appuyant sur une canne c'est Mgr Clément, évêque de Monaco, qui, souffrant, a tenu cependant à venir présider la cérémonie' en l'honneur de son prédécesseur au siège épiscopal de la principauté.

Mgr Clément préside le banquet et ensuite, dans la salle des fêtes, la cérémonie d'hommage à

Mgr' Vie.

Les notabilités de l'Ecole, ainsi que M. le chanoine Danviray, représentant l'archevêque de Tours, et le chanoine Aubry, représentant l'évêque d'Orléans, prennent place à côté de lui, tout près du portrait de Vié, orné de plantes vertes.Après les allocutions tres applaudies de M. l'abbé Ranson, supérieur de l'Ecole, de M* Séjourné, président de l'Association des anciens élèves de la chapelle Saint-Mesmin, et de M. Philippe de Yibraye, président de l'Association des;aticiens élèves de PontLcvoy, le prélat rappelle qu'un jour Mgr Vie,1 à Monaco, vit venir à lui un vol d'enfants, empressés à le saluer et à lui parler belle image çle celui qui fut à Pont-Levoy un grand éducateur de la

jeunesse.

A 15 heures, commence la cérémonie à la chapelle. Elle est présidée par Mgr Audollent, évêque Il Blois,. entouré de ses vicaires généraux, Mgr Deschamps et Mgr Boullian, et par Mgr Clément. Le panégyrique de Mgr Vie est prononcé éloquemment par'M. l'abbé Lechat, professeur de première. A la tribune d'orgues, un vieillard est mêlé à la foule c'est M. le chanoine Wagner, ancien professeur, agrégé de l'Université, chevalier de la Légion d'honneur, qui est nonagénaire. Conduisant les chœurs d'enfants, on remarque M. l'abbé Vié, neveu de l'illustre evêque. On voit aussi dans l'assistance M. l'abbé Moulin, directeur des études de l'Ecole M. le chanoine Gaulandcau, de Blois, et l'abbé Hansen, prêtre danois.

Après le panégyrique, ont lieu l'inauguration et

la bénédiction du monument à Mgr Vie, le discours

de Mgr Audollent, et le Salut ^oiennel.

Puis les pontiléviens se forment en petits groupes. Les uns vont visiter les nouvelles installations de l'Ecole, les autres le pare et le bois.

M. Conty, ambassadeur de France, président du conseil d'administration de la société anonyme de Pont-Levoy, qui s'est consacré avec tant de dévouement à l'œuvre d'extension de l'Ecole, fait les honneurs de la maison aux invités. Il est accompagné du marquis de Vibraye, du comte Henri de vibraye et du comte Raoul de La Roche-Aymon, les trois copropriétaires du domaine pontilévien. Il leur fait traverser les salles de l'établissement, qui a la forme classique des abbayes bénédictines, avec un cloître magnifique-– et avec tout le confort moderne. t Les murs sont épais, les plafonds très hauts, les fenêtres très larges. Voici deux dortoirs ils sont divisés ea cabines, en petites chambres individuelles, avec eau courante chaude et froide. Les salles (le classes sont ornées de cartes géographiques du dernier modèle. Les réfectoires sont, comme les autres pièces, clairs et fraîchement repeints. Il y a des salles de bains et des salles de douches, individuelles, bien séparées les unes des autres. Un grand manège attend les jeunes cavaliers et les deux chevaux qui constituent pour l'instant la cavalerie de l'Ecole.

D'autres anciens élèves se dispersent sur la terrasse, le jardin à la française, le terrain de jeux où l'on prépare des courts de tenuis, le potager, la cressonniere, le bois. Ils admirent les platanes, les cèdres, les tilleuls, les acacias, les épicéas, la petite rivière le Traine Feuilles », les sources d'eau vive.

Comme ce cadre est charmant, et comme enfants et jeunes gens doivent s'y plaire 1

La vie à Pont-Levoy, c'est vraiment ie juste milieu entre la vie malsaine des villes et la vie sauvage à la Rousseau. L'esprit est sain dans un corps sain. La Dremière place est donnée par les maîtres ;iu développement de l'intelligence on forme ici des croyants, des lettrés, des savants, des hommes pratiques. Mais ce n'est pas dans une prison, dans une atmosphère confinée. Les récréations n'ont pas lieu en classe ou dans d'obscures petites, cours elles ont Jieu au bon air, l'air du plateau, l'air purifié par les forêts, l'air parfumé des senteurs du jardin à la française.

JI est impossible de devenir bolcheviste, fut-ce en art, dans ce domaine.si profondément classi-; que, où tout est mesure et harmonie.

Le collège continue la vie de famille les maîtres et les élèves se connaissent, vivent ensemble, et souvent même jouent ensemble. Il se forme ainsi un esprit (en prenant ce mot au sens figuré, et sans tomber dans les exagérations d'Emile Durkheim), il se forme un esprit de Pont-Levoy, esprit de camaraderie, d'entr'aide, d'honneur.

Les trente professeurs, qui sont en majorité des Assomptionnistes, donnent une culture classique et moderne extrêmement solide à leurs élèves. Les succès aux examens sont nombreux l'an dernier, sur six philosophes présentés, six ont été reçus au baccalauréat. L'Ecole peut soutenir la comparaison avec les meilleurs établissements d'enseignement libre et avec les meileurs lycées de l'Etat. Mais les journalistes sont curieux. Avec beaucoup de délicatesse, on nous avait parlé de tout, sauf du prix de la pension. Nous craignions qu'il fût considérable, d'autant plus que la cuisine est très bonne. Or, nous parvenons à découvrir, dans une brochure officielle de l'Ecole, que le prix de l'internat complet varie entre 3.900 francs (en sixième) et 0,000 francs par an (en première et audessus). C'est extrêmement bon marché, étant donné l'installation de l'Ecole, une installation modèle. Nous exprimons au savant abbé Danthon, qui nous avait fourni de précieux renseignements, le souhait que Pont-Levoy, dont l'effectif atteint 110 élèves, en compte 200 à la rentrée d'octobre. Et avant de le quitter et de quitter ses amis, nous -lui demandons, de retracer en quelques mots l'histoire de Pont-Levoy. Il nous répond

Un seigneur "de Chaumont, Gelduin, protégé miraculeusement dans un naufrage, élève ici un sanctuaire à Notre-Dame des Blanches. En 1034, il fait don à la Vierge de son château et de son domaine, à perpétuité et en toute propriété. Il appelle les Bénédictins de Saint-Florent de Saumur. Une charte signée par le roi Philippe I", en 1075, coufirme sa donation. Les Bénédictins se livrent à leurs travaux monastiques, et ont une école. Puis c'est la période de la commende; la réforme bénédictine de Saint-Maur la création de l'Ecole royale militaire en 1776 la Révolution le renouveau du <Hx-neuvième siècle les lois laïques du début du

vingtième

» Le relèvement de Pont-Levoy est l'œuvre de Mgr Vié et de ses successeurs ».

Souhaitons bonne chance à l'Ecole de PontLevoy, dont la devise est Religioni et Patrue, et qui forme des laïques dans le bon sens du mot, c'est-àdire des civils (et des militaires) bons chrétiens et bons Français, Henri Charliat.

Nouvelles diverses Un septuagénaire tire sur un huissier SI. Weber, commissaire de police de Plaisance, s'est présenté hier matin, assisté de M" Asselin, huissier, afin de saisir le mobilier de M. Louis Bonenfant, âgé de 74 ans, rentier, 186, avenue du Maine, qui avait refusé de payer son loyer. M. Bonenfant a refusé d'ouvrir et a tiré une balle de revolver a travers la porte. Personne n'a été blessé. M. Weber a demandé le concours de la police judiciaire et de la brigade des gaz et a réussi à capturer le septuagénaire avant que celui-ci fasse usage de nouveau de son arme.

Deux Australiens dérobent 4.000 dollars à un Américain

Arrivé récemment à Paris, un riche Américain de Chicago, M. Olivier Bonn, était descendu dans un palace du quartier des Champs-Elysées, où il avait fait la connaissance de deux élégants de. nationalité australienne, Carl Muller et Patrick O'Relly.

Mardi après-midi, alors que tous trois se trouvaient dans un bar du quartier de l'Etoile, l'Américain manifesta l'intention de se rendre dans une banque voisine pour y déposer une somme de quatre mille dollars.

Ne vous dérangez pas, lui dit l'un de ses « amis », je me rends moi-même dans cette banque pour y toucher ce chèque. Confiez-moi votre argent, je le verserai pour vous.

Imprudent, M. Bonn confia une petite mallette renfermant la somme de quatre mille dollars. L'homme disparut pour ne plus revenir. L'autre Australien s'éclipsa peu après. On enquête. Un machiniste tue sa fille

Hier matin, un drame navrant a mis en émoi le quartier ouvrier de Montreuil. Un père, dans un accès de folie, a tué sa fille et a tenté ensuite de se tuer.

Au mois de décembre dernier, M. Pierre Monchalin, 45 ans, machiniste à la S.T.C.R.P., habitant dans un petit pavillon à un étage, 66, rue DouyDelcube, à Montreuil perdait sa femme. Resté veuf avec une petite fille, Marcelle-Héloïse, dix ans il en conçut un vif chagrin.

Il était environ huit heures du matin et, comme chaque jour, la belle-mère de M. Monchalin, Mme Blois, demeurant rue Beaumarchais, à Montreuil, vint chez son gendre pour préparer le petit déjeuner. N'entendant aucun bruit dans la maison, Mme Blois monta au premier, où étaient les chambres à coucher. Elle trouva la petite fille morte dans son lit, la tête trouée d'une balle. Marcelle avait été tuée pendant son sommeil.

Dans une piècé: voisine, elle trouva soii gendre affaissé dans un fauteuil, la tempe droite percée d'une balle. A cpté de lui, sur le parquet, elle découvrit un revolver.

Elle fit transporter le blessé à l'hôpital SaintAntoine, où son état fut jugé désespéré. M. Voltz, commissaire de police de Montreuil, commença son enquête. Sur un meuble, dans la chambre de Pierre Monchalirn il trouva deux lettres-une à lui adressée et l'autre destinée à Mme Blois qui expliquaient les causes de ce drame. « La mort de ma femme, écrivait M. Monchalin, m'a causé une telle peine que je ne puis plus vivre, mais je ne veux pas laisser ma fille orpheline, je vais la tuer et me tuer. »

Un enfant somnambule

se jette par la fenêtre

A Asnières, le jeune Robert Dasmarquoy, sept ans, demeurant chez ses parents, 66, avenue de la Marne, au cours d'une crise de somnambulisme, a ouvert la fenêtre de sa chambre, au troisième étage, et enjambé la barre d'appui. Il est tombé dans la rue. Relevé avec une fracture du crâne, il a été transporté à l'hôpital Bretonneau, où il a succombé. L'aviateur Bertram et son compagnon auraient été assassinés

Wyxdham, 15 juin. Le pilote de la ligne aérienne de l'Australie occidentale qui îv.herche l'aviateur Hans Bertram a retrouvé l'avion de ce dernier à 25 kilomètres au nord-ouest d'Elsie-Island, situé à 128 kilomètres de Wyndham. D'autre part, des indigèrics')déclarent que l'aviateur allemand et son compagnon ont été assassinés par des nègres. Le gouvernement, dans le but de vérifier cette assertion, a fait envoyer un canot sûr les lieux. L'appareil n'est que très légèrement endommagé.

L'étui à cigarettes en argent et le mouchoir de Hans Bertram ont été remis par les indigènes qui les avaient trouvés, au Père Cubero, missionnaire de Drysdale.

L'ASSASSINAT DE M. DOUMER 1 Gorguloff se pourvoit en cassation Sur les conseils de son dévoué défenseur, M' Henri Géraud, Paul Gorguloff a écrit, hier, à la Cour d'appel, pour invoquer la nullité de la procédure établie, contre lui par M. Fougery, juge d'instruction.

Dès réception de cette lettre, le greffier, M. Cambréal, s'est transporté à la prison de la Santé, pour faire signer à Gorguloff le pourvoi en cassation. D'autre part, M" Lussan, président des avocats à la Cour suprême, a désigné, pour soutenir le pour- voi de Gorguloff, M" de La Panouze.

Ajoutons qu'après l'interrogatoire par M. Barnaud, président de la session des assises de juillet, Gorguloff sera libre de signer un deuxième pourvoi contre l'arrêt de la chambre des mises en accusation, qui a rejeté, comme on sait, la demande de contre-expertise mentale sollicitée par la défense, et prononce le renvoi de l'inculpé devant le jury de -la Seine) sous l'accusation d'homicide vplon-tairo. ''x /•̃.• ̃ M- ;»;

UN TMBRE A L'EFFIGIE DE M. DOUMER Peu de temps après la mort tragique du président Doumer, l'administration des P. T. T. fut saisie d'un vœu tendant à honorer la mémoire de l'illustre homme d'Etat par l'émission d'un timbreposte à son effigie.

Le ministre des P. T. T., interrogé à ce sujet, a donné les précisions suivantes

En principe, l'administration des P. T. T., trop souvent sollicitée en vue d'émissions de tira- bres commémoratifs, se montre de plus en plus réservée et il est très rare que les demandeurs obtiennent satisfaction. Mais il s'agit aujourd'hui d'une commémoration tout à fait exceptionnelle. L'hommage que les Français veulent rendre au présidentmartyr, l'émotion indignée, la douleur sincère qu'a provoquée l'assassinat de Gorguloff sont tellement spontanés, tellement unanimes, qu'ils ne permettent aucune objection.

» Je suis donc décidé à demander à mes services de prendre dès à présent toutes les mesures nécessaires à la préparation de cette émission. Une seule chose nous a paru sujette à discussion la date de cette émission. Le mieux serait d'attendre une occasion solennelle. Elle nous sera fournie par l'anniversaire de l'assassinat du président Doumer, le 6 mai 1933.

» Le timbre Paui-Doumer aura cours d'affranchissement pendant un mois, durée correspondant à celle d'un deuil national. »

LE CONGRES DES NOTAIRES DE FRANCE Epinal, 15 juin. Le Congrès des notaires de France s'est tenu cette année à Vittel sous la présidence de M. Lebel, notaire à Nantes. 250 notaires, parmi lesquels plusieurs étaient de nationalité belge, ont suivi les travaux de cet important congrès dont la séance de clôture a eu lieu aujourd'hui. Au cours de leur séjour dans les Vosges, les congressistes ont visité Domrémy, Contrexevilîe, BainsIes-Bains.

Hier, la municipalité de Vittel et les notaires ont déposé une palme au monument aux morts. Demain, avant de se séparer, les congressistes visiteront l'Alsace,

Dans la Marine

Académie de marine

Dans sa dernière séance, l'Académie de marine a élu membres titulaires M. Georges Leygues et le docteur Le March'àdour, en remplacement de M. Charles Chaumet et du docteur Girard membre correspondant, M. Pierre.Charliat.

Tous les Français connaissent le grand rôle tenu par M. Georges Leygues comme ministre de la marine, d'abord pendant la dernière période de la guerre, puis dans le redressement naval dont il a été l'un des principaux artisans; l'Académie de marine, qui tient à s associer les hommes qui ont le plus marqué dans toutes les branches de l'activité maritime, se devait de l'appeler à elle.

Le docteur Le March'adour, praticien éminent, avait eu avant la guerre une carrière très active, comme médecin de la marine, tant à bord des navires qu'avec les troupes coloniales. Il avait quitté le service actif quand la mobilisation générale le rappela; il fut médecin-major d'un régiment de la fameuse brigade dès fusiliers marins, et y mérita plusieurs citations pour son dévouement et sa bravoure puis, la brigade dissoute, il embarqua sur le cuirassé Danton et se distingua encore lors du torpillage de ce bâtiment.

M. Pierre Charliat est l'auteur de plusieurs ouvrages de grand intérêt, dont l'un, Trois siècles d'économie maritime française, paru l'an dernier, a été l'objet ici même d'éloges mérités.

L'Académie met au concours pour 1932 les sujets suivants

Navigation conditions de l'établissement de câbles permettant le tracé rapide d'un arc de grand cercle et emploi des relèvements de radiogoniométrie pour la navigation.

Economique solidarité de l'industrie de l'armement et de celle dé la construction navale dans la marine marchandé française.

Mutations

Sont désignés pour Impostes suivants î

Le capitaine de vaisseau Cochin, président de la commission d'examen dç l'école de pilotage à bord do l'Ancre. J

Le capitaine de frégate iPlancon, chef d'état-major de la 2° division de lignera bord du Jeait-Bart. Le capitaine de corvette Saguez de Breuvery, étatmajor général 1er bureau.-

Les lieutenants de vaissflâu Bellot, d'Entrecasteaux, à Port-de-Bouc Villebrup, Maillé-Brézé, à Saint-Nazaino Robert, Marriè;1!a'Changhaï Bluzet, Cyclone, à Toulon Lecreux, archiviste de la commission d'études pratiques des torpilles à bord du Tigre, à Toulon Dufaure de Lajarte, commission d'études pratiques d'aviation à Saint-Raphaël.

Les enseignes de vatsseau Miehaud et Cazenave, désignations pour, le, Caïmamct la Naïade annulées Mangin d'Ouince, base d'aviation de Sidl-Àhmed Graincourt, Guermèiir, Lambin-; Moreau, Lignac, Fpurnièr, école des officiers fusiliers à-Lorient.

Les ingénieurs mécaniciens de 1" classe Pentjer, Lynx, à Brest Daussy, Tornade, à Toulon. Les ingénieurs mécaniciens de 2" classe Pfundstein, Epervier, à Lorient Manacih, direction des forces aériennes de mer, à Parjs.

Les médecins principaux Bersot, Béarn, à Toulon; Mallein, hôpital de Sidi-Adbdalah.

Le médecin de 2° classe Bernard, Elorn, à Cherbourg. Le pharmacien chjmistû;de lr-° classe Le Gousse, hôpital de Cherbourg. (,

La visite des navires français à Naples Le ministère de 'la marine communique A la presse la note suivante

Au cours du séjour que la division française, composée du cuirassé Lorraine, battant pavillon du vice-amiral Robert, commandant en chef la première escadre, et des torpilleurs Fougueux et Frondeur, vient de faire à Naples, nos bâtiments ont reçu de la part des membres de la famille royale, des autorites locales, de la marine et de la population italiennes, un accueil très cordial qui a laissé dans l'esprit de nos marins une impression excellente.

Le vice-amiral Robert, accompagné de trente-cinq officiers, a été reçu en audience par la duchesse d'Aoste le prince et la princesse de Piémont le recurent également et le retinrent à déjeuner avec cinq officiers. LL. AA. RR. acceptèrent en retour un déjeuner offert en leur honneur à bord de la Lorraine.

L'Amirauté 'Italienne;' de son côte, a donn en l'honneur de la marîrié! française un déjeuner et une soirée.

L'amiral Robert offrit sur le cuirassé amiral un déjeuner, une matinée dansante et une soirée. Enfin, l'ambassadeur de France en Italie, M. de Beaumarchais, qui s'était rendu à Naples pour la circonstance, a lui-même offert un diner officiel.

Gazette des Tribunaux Chambres d'hôtel retenues à l'avance. Le jugement qu'a rendu hier le tribunal civil prend de l'importance en ce moment de l'année où, à la veille des vacances, on retient souvent à l'avance une chambre dans un hôtel, sans l'avoir vue, naturellement.

M. Lionel, ingénieur, voulait aller passer son mois d'août à Royan. Il avait écrit au directeur d'un hôtel, qui lui avait envoyé le plan de l'immeuble, et M. Lionel %vait retenu deux chambres pour le prix de six cents' francs par jour. Il pensait y rester un mois. ii

Première nuit assez désagréable. Les chambres sont médiocres pour <.le ..prix payé. Un chemin de fer voisin fait un teT 'Vacarme que l'enfant de M. Lionel ne peut dormirî

Aussi, le lendemain matin, M. Lionel demande sa note, règle les six cents francs et s'en va dans un autre hôtel.

Quelque temps après, l'hôtelier lui fait un procès « Vous avez, dit-il, retenu les chambres pour un mois. Vous m'avfifcnf ait perdre fleur location. Payez-moi 6.500 francs »

M. Lionel refuse, et l'on plaide. Après avoir entendu Mc* Claude Weyl et Mirion, le tribunal a donné gain de cause au voyageur.

Le jugement déclare que, d'après un usage constant, les parties nûj£ont-_4iées par correspondance que si le voyageur est assuré d'avoir trouvé dans les chambres retenues « toutes les conditions de tranquillité, de confort, qu'il est en droit d'exiger selon le prix payé ».'i0rH'« en l'espèce », le séjour dans des conditions d'agrément n'était pas réalisé, et M. Lionel avait parfaitement le droit d'aller passer ailleurs son mots clé vacances.

LE < CARTEL DE LA PAIX >

A ROUEN

L'Association des Croix de Feu et Briscards nous communique .•

« La section des Croix de Feu et Briscards de Rouen ayant protesté, d'accord avec son comité directeur, auprès du maire de Rouen, à l'occasion du meeting « pour la paix » organisé hier soir dans cette ville avec le concours de M. Jouhaux, de la C. G. T., de M. Thébault, député aveugle, et d'un Allemand, M. Duterbarr, le président général des Croix de Feu a envoyé hier au chef de la section de Rouen le télégramme ci-après « Souci évi» ter, pendant conférence Genève, arguments pour » campagne antifrançaise susceptibles nuire inté» rêts du pays, me décide de vous prier vous abs» tenir totalement réunion « Cartel Paix » ce soir s> Rouen.

» Si Croix de Feu étaient présents, auraient de» voir protester contre participation orateur alle» mand dont propagande pacifiste gagnerait s'exer» cer dans son pays plutôt que chez nous. » Cette participation Croix de Feu serait exploi» tée par provocateurs voulant vous attirer guet» apens dont j'ai le devoir de vous garder. » Compte sur vous pour rédiger tracts ou affl» ches ce soir même avec mise au point. » Suis à votre disposition pour réunion Croix » de Feu à ce sujet, Rouen, tres brève échéance. » Faites connaître dispositions prises. ̃s> Fraternelle affection; La Rocque. > Toute demande de changement d'adresse doit être accompagnée de la somme de un franc cinquante en timbres-poste pour couvrir une partie des frais de renouvellement de la bande.

Nouvelles militaires Au ministère de l'air

M. Paul Painlevé, ministre de l'air, a constitué son cabinet militaire de la façon suivante

Délégué dans les fonctions de chef du cabinet mili- taire le général de division Armcngaud, pilote aviateur^ Chef adjoint du cabinet militaire le lieutenantcolonel Bouscat, pilote aviateur.

Sous-chefs dû cabinet militaire le capitaine de corvette Adelus, pilote aviateur le lieutenant-colonel breveté Eseudier, pilote aviateur.

Sont nommés à l'état-major particulier du ministre les chefs de bataillon Mathis, pilote aviateur Lamontagne, observateur en avion (liaison guerre) Saflix, pilote aviateur le capitaine Tavcra, pilote aviateur le lieutenant de vaisseau 1.'eissolle, pilote d'aviation maritime le lieutenant Vidal, pilote aviateur. Est détaché au cabinet militaire le capitaine Pirot (infanterie, état-major de l'armée), officier d'ordonnance et de liaison avec les départements de défense nationale. Chargés de mission auprès du. ministre 1 ingénieur en chef hors classe de l'aéronautique Vcrnillat l'ingénieur principal du génie maritime Kalin. Le contrôleur de V" classSv de l'armée Jugnet est nommé chef du cabinet administratif du ministre de l'air.

Etat-major général. Le général de brigade PoliMarchetti est nommé inspecteur des écoles de formation et d'instruction pratique aérienne. Il assurera en outre provisoirement la direction du centre dïétudes tactiques de l'aéronautique.

Le général de brigade de Vergnette de Lamotte, commandant la V brigade d'aéronautique, est nommé au commandement de la base aérienne du Bourgct-Dugny. Forces aériennes de terre. Sont désignés pour exercer les commandements ci-après (organisation de la base aérienne du Bourget-Dugny)

Commandement de la 51e escadre de reconnaissanceobservation le lieutenant-colonel Brulé, du 3-1" d'avia-

tion.

Commandement de la 34' escadre d'observation le lieutenant-colonel Personne, du 34° d'aviation. Commandement de la 1" escadre de chasse le chef de bataillon Poupon, de l'état-major particulier, entrepôt spécial d'aviation n" 1.

Le colonel Pennes, comm. le 34* d'aviation, est affecté à l'inspection du matériel et des installations des forces aériennes.

Au ministère de la Guerre

Le contrôleur général de lr> classe de l'administration de l'armée Guinand, secrétaire général du ministère de la défense nationale, est nomme secrétaire général du ministère de la guerre.

Le contrôleur général de 2" classe de l'administration de l'armée Laporte est désigné pour exercer les fonctions de secrétaire général adjoint du ministère de la guerre.

Ecole militaire du génie

Sont déclarés admissibles au concours d'admission à l'Ecole militaire du génie.. v ̃ Région de Paris. 3" régiment Leriche, Rabeyrolles, Gaget, sergents il ̃̃>̃̃ r O s régiment Le Quinio, Paradis, Daniélou, sergents. 8° régiment Grellety-Bosviel, Câùssin, Pagnoux, Taburiaux, sergents. Ecole militaire d'application du geme i Besnier, Baudoin, sergents.

Ecole de liaison et transmission Chevet, sergent-chef. Sixième région. Douret, sous-lieut. de réserve, 2" régiment.

Neuvième région. 6* régiment Cayatte, Guynamant, sergents.

Quatorzième région. 4° régiment Petrequm, Arles, sergents Mahé, sergent-chef.

Quinzième région. T régiment Lefebvre, sous-lieut. de rés. Burstert, Tourrel, Bonamour, Dclcambre, sergents.

Seizième région. 28" régiment Paumard, sergent. Vingtième région. 1" régiment Magdelein, sergent. 15" régiment Mansuy, Blondeau, sergents. 18" régiment Grenierboley, sergent-chef Lemaitre, Mathieu, sergents.

19e corps d'armée. Laurens, sergent 32° bat. Tunisie. Badard, Lavorata, sergents, service radio. Les épreuves orales commenceront à Versailles le 18 juillet 1932.

ÇSët et

J* La translation du corps de M. Aristide Briand, du cimetière de Passy au cimetière de Cocherel, aura lieu le 3 juillet prochain.

x Aujourd'hui, grand match d'exhibition de Ping-Pong, à 20 h,Bï$ précises, à la Maison Hongroise, au bénéfice de la colonie de vacances des enfants hongrois de Paris, 9, square de Vergennes (279,- rue de- Vaugirard). s n ">'̃ ̃ LEGION» D'HONNEUR Ministère de la justice

Est promu officier M. Benjamin Milhaud, avocat près la Cour d'appel de Montpellier.

LETTRE DE LONDRES

Les rapts d'enfants en Angleterre Londres, 15 juin 1932. Les rapts d'enfants, pour lesquels les ravisseurs exigent une rançon, sont un crime qu'on ne voit pas en Angleterre, mais les ventes d'enfants n'y sont pas inconnues. C'est une idée qui était assez répandue dans le peuple anglais il n'y a pas si longtemps encore, que les parents pouvaient se défaire de leurs enfants. Cela est à rapprocher de cette autre idée qu'un homme avait le droit de vendre sa femme, pratique qui a été relativement fréquente pendant des siècles, et dont il y a eu des exemples de notre temps. 11 y en a même peut-être encore, mais on n'en a pas signalé dans la presse depuis une trentaine d'années. En général, on fait le silence sur ces singulières opérations commerciales, ou bien on les déclare fausses mais il en est qu'on ne peut nier. Par exemple, au mois d'octobre 1899, à Stockport, dans le Comté de Chester, un nommé Thomas Johnston fut accusé de bigamie, et il déclara, pour sa défense,ii'avoir pas vu depuis trente ans sa première femme qu'il avait vendue pour 1 shilling 6 pence à un ramoneur.

Un autre cas du même genre vint aux assises de Winchester, en 1892. Un individu, accusé de bigamie prouva, par un document en bonne et due forme, qu'il avait vendu sa première femme à son mari actuel, moyennant une somme de 30 livres. Quant aux ventes d'enfants, en voici deux cas relativement récents. En 1896, un musicien ambulant vendit un enfant de quelques mois à un porcher, qui lui en offrit un shilling.

Le second cas a été relaté par le Times, dans son numéro du 10 avril 1895. La veille, il avait été porté à la connaissance du bureau de l'Assistance publique de Tiverton que la femme d'un manœuvre, du nom de Thomas, avait vendu son fils à des bohémiens pour la somme de 2 shillings, et que le père, alors malade à l'hôpital d'Exeter, avait donné son consentement à la vente. Ce qui est peut-être plus étonnant encore, c'est que le bureau de l'Assistance publique ne pouvait légalement prendre d'autre mesure que de supprimer les secours qu'il accordait à la famille. Il dut donc se contenter d'ordonner à un agent d'appeler sur cette affaire l'attention de la police et de la société pour la protection de l'enfance.

Ventes de femmes, ventes d'enfants à la fin du dix-neuvième siècle se faisaient donc encore en Angleterre, dans les campagnes en tout cas, ce qui indique un niveau plutôt bas de la moralité et de l'instruction des masses. Tout cela n'avait rien de légal et n'était que la persistance avec laquelle subsistent dans l'imagination populaire des légendes ou des coutumes dont l'origine se perd dans la nuit des temps. D'un autre côte, s'il est faux qu'un Anglais ait le droit de vendre sa femme, il en est beaucoup qui ont cru jusqu'à présent pouvoir l'exercer et les étrangers qui, de bonne foi, se sont imaginé que cet usage barbare était toléré par la loi britannique, sont, comme on vient de le voir, très excusables.

LE ROI ALPHONSE XIII REND VISITE A LA PRINCESSE BEATRICE

Londres, 15 juin. Le roi Alphonse XIII s'est rendu aujourd'hui au palais de Kensington, où il s'est entretenu pendant un quart d'heure avec la princesse Béatrice, mère de la reine d'Espagne, qui a été .opérée hier de la cataracte,

LIBRAIRIE

PAUL

MORAND publiera demain son nouveau livre AIR INDIEN 1. >.

,«- GRASSET

Vient de paraître

Henri Béraud Les lurons de Sabolas

roman

Éditions de France 20, avenno Rapr Un volume 15 francs

Concours du Conservatoire

Instruments à vent (cuivres). Trompette, trombone, cor et cornet à pistons Il est de tradition que les premières séances des concours publics du Conservatoire soient réservées aux joyeuses fanfares des cuivres. Hier matin, c'est avec les épreuves de trompette et trombone, et dans l'apres-midi avec le cor et cornet à pistons, que s'ouvrirent les examens scolaires de fin d'année, et leurs louables résultats ont justifié une fois de plus la bonne renommée dont bénéficie l'enseignement du Conservatoire de Paris. Il est de tradition 'aussi ̃̃•̃qiïé la critique. et le public adressent d'amers reproches au jury, mais ce n'est certainement pas les épreuves d'instruments à ;vent qui déchaîneront des passions l'assistance peu compacte, mais plus avertie, a accepté les sentences avec docilité. Il faut dire que presque tous les concurrents, les trente-huit jeunes gens, dont beaucoup habillés de bleu horizon, qui défilèrent devant nous possèdent déjà un métier sûr, et cela donne l'assurance du bon avenir de nos orchestres. Le jury, présidé par M. Henri Rabaud, directeur du Conservatoire, et composé de MM. Ch. Tournemire, G. Caussade, André Bloch, M. Viot, Clément, Carrière, Delbos, Szyfer, Jean Chantavoine, secrétaire, et à qui se joignirent l'après-midi M. P. Dupont, chef de musique de la garde républicaine, et M. Vuillermoz, a décerné les récompenses suivantes: La classe de trompette (professeur M. Vignal), a exécuté la Légende dramatique de M. Jules Mazellier, et la lecture à vue de M. André Bloch sur neuf élèves, il y eut cinq lauréats premiers prix, MM. Sandrais et Bezault second prix, M. Vaillant premier accessit, i\ï. Asticr second accessit, M. Nouveau.

Une Fantaisie, ample et d'allure forestière, de Mlle Yv. Desporte, et une lecture à vue de Mme Marg. Canal, réservées à la classe de trombone (professeur M. Couillaud), mirent en lumière les qualités musicales et virtuosistiqucs de MM. Mouret et Toulout, qui obtinrent le premier prix. M. Clément (Pierre) reçut un second prix MM. Crapet et Dupart ont obtenu chacun un premier accessit, et MM. Dessauvages et Badic un second accessit.

L'après-midi, les élèves de la classe de M. Reine avaient exécuté un très beau morceau do concours jpour-le cor, Sicilienne et Allegro, da.Mlle Yv. Des,portev pages poétiques et d'un pittoresque attirant, et une lecture à vue de M. Ch. To;irnemire. Sur douze concurrents, cinq seulement furent récompenses. Pas de premier prix, mais le second prix fut décerné à M. Petitmangin le premier accessit à MM. Perrier et Vandenbulcke, et le second accessit à MM. Picot et Schleiffer.

La classe de cornet à pistons (professeur M. Poveau) présentait neuf élèves qui avaient interpréta Appel et Danse, joli morceau de concours mélodique et rythmique à la fois, de M. Félicien Forêt, et la lecture à vue, joviale et spirituelle, de M. Henri Busser. Le premier prix a été attribué à MM. Mouflard et Chaîne, le second à MM. Dufour et Pette le premier accessit à MM. Pitou et Gamelle, et le second accessit à MM. Mcurgey et Pégneaux. Stan Golestan.

LA SANTE DE M. RENE BAZIN

L'amélioration constatée dans l'état de santé de M. René Bazin, de l'Académie française, persistait hier. L'on pense que l'éminent écrivain n'est plus maintenant en danger immédiat.

Informations politiques La presse parlementaire

L'Association des journalistes parlementaires a élu président, en remplacement de M. Abel Henry, décédé, M. Charles Moricc, chef .du service politique du Petit 'Parisien:

La protection de la main-d'œuvre nationale La commission sénatoriale du commerce a entendu la lecture du rapport de M. Courtier sur la propositiou do loi relative à la protection de la main-d'œuvre nationale. Celte proposition a pour objet de réglementer 1 aumission des ouvriers étrangers en France et la limite dans laquelle ils peuvent être employés dans les diverses industries.

Le rapporteur a proposé le rejet dus amendements ajoutés par la Chambre au texte adopté par la commission du travail de cette assemblée et le conseil natioual de la maiii-d'o-uvre.

L'un de ces amendements fixait une proportion maxima de 10 0/0 des travailleurs étrangers dans les marchés de travaux publics ou de fournitures passés au nom de l'Etat, du département ou des communes. Avant de statuer définitivement, la commission entendra le ministre du travail.

Chez les républicains de gauche

Le groupe des républicains de gauche de la Chambre a choisi hier ses représentants aux commissions. Il a désigné pour les finances, MM. Baréty et Bonnevay pour les affaires étrangères, MM. de Castellane et Georges Bureau.

Des hitlériens provoquent des incidents dans un théâtre

Cassel, 15 juin. Un certain nombre d'hitlériens se sont livrés à de.violentes manifestations au cours de la représentation, au théâtre de Cassel, d'une pièce anglaise intitulée Le Pont de Waterloo. Dans la salle du théâtre, Un hitlérien prononça une allocution flétrissant les « mauvaises producfions de la littérature étrangère ». Un spectateur, qui s'efforçait de justifWr la pièce anglaise, fut interrompu par les protestations .du public, qui exigea l'arrêt de la représentation. Atroce vengeance

Besançon, 15 juin. Le nommé Emile Kost, vannier ambulant à Blondefontaine, après une discussion violente avec sa concubine, Marie Anis, et le frère de celle-ci, Joseph Anis, a été, pendant son sommeil, arrosé de pétrole dans sa roulotte. Le malheureux, qui avait toute une partie du corps affreusement brûlée, a été transporté d'urgence à l'hôpital de Vesoul, où il est mort après d'atroces souffrances.

La femme Anis et son frère ont été arrêtés. Les quatre enfants de la première ont été confiés à l'Assistance publique.

B. Vallis.


LETTRES THEATRE. SCIENCES ET ARTS

.QUE .ÉQUIPÉE BÊROIQOÊ

Htté équipée héroïque, «'est-ce point le titre qui convient Stt récit de cette expédition, dont c'est aujourd'hui l'anniversaire, entreprise par une fem*nie qui, selon l'expression de Chateaubriand, baigfiéè du sang de son époux, mère -d'un fils qu'on nomma à sa naissance l'enfant de l'Europe et l'enfant du miracle, tenta de reconquérir pouf Celui-ci le trône qu'il avait perdu.

Il y a un siècle que la duchesse dé Berry ayant affronté âtir un frêle esquif les flots démontés, cela aVéc une sérénité qui eût pu lui faire dire, à l'instar de la fille de Henri IV, que les reines ne se noyaient pas; fut jetée en Compagnie de MM. de Menais et de Bourmont sur les côtés de Provence. Ayant passé la nuit à l'abri d'un rocher près de la rade de Marseille, elle put voir à l'aube le drapeau Blanc flotter1 Sur l'église' Sairtt-LaUrent et les clo- ches Sônhéf le tocsin de l'insurrection. Bientôt le drapeau blanc disparaissait et le bruit du tocsin était remplacé par celui de la générale.

Devant cet échec, la duchesse décida immédiatement de se rendre en Vendée, mais n'ayant ni voiture, ni cheval, ni mule à sa disposition, elle prit le soir même avec ses deux compagnons un chemin de montagne dans la direction de Montpel» lier. Ayant gagné cette ville et toujours cheminant de nuit, elle atteignit en calèche Toulouse, puis Bordeaux où elle s'entretint avec ses partisans dans ces deux cités. Elle descendit ensuite la Garonne sur une barque de pêcheur, coucha à Blayê et en repartit montée sur un âne. Elle se présenta > dUlis cet équipage vers onze heures du soir près de SaiflWean-d'Angély à la grille d'un château, escortée de M. Menars et d'un autre gentilhomme. Ce dernier sonna si vigoureusement que le châtelain vint eti personne pour reconnaître l'auteur de ce coup de cloéhé insolite.

Ouvre vite, lui dit celui-ci à travers la grillé, je t'àmètté Madame.

Madame 1

[ m- Qui, Madame. là. duchesse de Berry. ̃̃̃' Madame mais i'ai actuellement dèét amis s

̃ 'chez tabiv ̃•' ̃ ̃̃ ̃' ̃

Monsieur, dit alors la duchesse, en faisant avancer sa monture, vous avez bien de par le monde une cousine qui demeure à cinquante lieues d icL.i hé bien, vous me présenterez sous le nom de votre coûsinfe.

Durant son séjour au château, Madame joua si naturellement son rôle qu'elle n'éveilla aucune défiance autour d'elle, sauf un dimanche où le brave curé de l'endroit, prenant part au déjeuner, denieûrà ébahi devant la duchesse, qu'il avait vue qïiàtre ans auparavant.

̃̃ Qu'y a*t-il donc qui voUs trouble, monsieur le èfarè lui demanda celle-ci en éclatant de rire. ïî y a que Votre Altesse Royale ressemble à la cousine de monsieur. c'est-à-dire que la cousine dë ïn«àsfeUf ressemble à Votre Altesse Royale.» O**st vraiment incroyable 1

Et âurant Mut le repas, à la grande joie dé la duchesse, le brave curé, d'ètonnemeht, en perdait le boire et le manger.

C'est de cette résidence que Madame adressa le î% «îaî ses instructions et ses proclamations eh vue du soulèveiaeat. lEÙe ehtra ensuite en Vendée sous le déguisement d'un jeune paysan et après divers incidents dont un, une chute dans la rivière du Maine, faillit lui toùter la Vie.

Le soulèvement éclata en définitive dans latitiit sdu.4 juin. En dépit de leur vaillance, les partisans ^vendéens eurent le dessous dans leurs rencontres ttvec les troupes gouvernementales. Poursuivie par Des cokmnes mobiles, Madame manqua cent fois d'être prise, ce qui faisait écrire à un journal lêgitimiste s ̃« SSÏfe c<Hïehê sous un buisson, elle passe la mrtt «h ferait sda wnt et des coups de fusil qu'on tire près elle et sur elle. »

Ayant toujours, selon un témoin du temps, un stéteebeiaeat sur ses talons, elle était contrainte de ïuir, abandonnant ses bagages, ne possédant que le seul vêtement qu'elle portait. Elle n'avait pas une nuit de repos et, au jour, le danger et la fatigue se réveillaient en même temps pour elle. Sur les instances des ctoeïs vendéens, elle se résigna à se rendre à Kantes <>ù un (asile lui était préparé et où elle comptait (organiser \un coup de main pour s'emparer de la "ville.

Un tnatïn, jour de marché, confondus parmi beaucoup d'autres, deux paysannes et un paysan entraient dans celle-ci c'étaient la duchesse, Mlle de Kersabièc et M. de Menars. Durant qu'elle lisait une affiche proclamant l'état de siège, affiche qui l'intèressait singulièrement, Madame se sentit frapper sur l'épaule. Elïé tressaillit, se retourna. « Mes ,enfants, lui dit, ainsi qu'à Mlle de Kersabiëc, une vieille marchande de fruits, âidez-mbi à recharger mon panier et vous aurez chacune une pomme. » Celles-ci s'exécutèrent mais la bonne femme s'éloignaiit sans plus, la duchesse l'arrêta « Dites donc, la mère. et ma pomme !» '] Cette pomïne, la duchesse la mangea avec un appétit aiguisé par cinq lieues de marche.

Réfugiée, rue Haute-du-Château, chez Mlles du Guigny avec Mlle Stylite de Kersâbiec, MM, de Mesnars et Guibourg, la duchesse eût peut-être 'échappé aux recherches sans la trahison de Dêutï. Mais une cachette restait ignorée, étroit boyau établi dans le recoin d'une mansarde et s'ouvrant sur Une plaque de cheminée. C'est là, lorsqu'un soir l'hôtel fut envahi par la maréchaussée, que Madame et ses compagnons s'entassèrent, ne pouvant ni s'asseoir, ni se tenir complètement debout, la tête rompue par les coups de madriers des ouvriers qui sondaient les murailles, et aussi grelottant de froid.

Cependant, au cours de la nuit, une douce chaleur leur parvint du fait de deux gendarmes ayant allumé du feu dans la mansarde. Ce bien-être ne fut que passager et se changea en un malaise qui s'aggrava d'heure en heure. La plaque de cheminée chauffée au rouge mit, par deux fois, le feu à la robe de la duchesse qui se brûla les mains pour l'éteindre. L'air était devenu irrespirable tandis que les coups de madrier menaçaient de faire s'écrouler la toiture. Après seize heures de résistance, les suppliciés durent se rendre.

Ainsi se termina cette expédition qui ne pouvait être qu'une aventure et à propos de laquelle un des acteurs disait au Comité de Paris qui la désapprouvait « Si Madame s'en va pas, il s'agit de mourir et voilà fout, mais, Messieurs du Conseil, faites pendre Walter Scott, car c'est lui le vrai coupable. »

Pour que ce foyer de dévouements, où beaucoup de braves gens se sacrifièrent, s'allumât complètement et s'étendît sur la France entière, pour que le drapeau blanc volât de clochers en clochers, il eût fallu d'autres temps et d'autres mœurs. Or, si nous en croyons Chateaubriand, quarante années de tempêtes avaient brisé les plus fortes âmes, l'apathie était grande, l'égoïsme presque général, on se ratatinait pour se soustraire au danger, pour garder ce qu'on avait, pour vivotèr en paix. Beaucoup de gens voyaient la patrie dans leur pot-au-feu, les affaires publiques dans leur ménage.

Bref, les beaux enthousiasmes gisaient dans le linceul du passé.

UNE ROMANCIERE AVEUGLE: EUGENIE PRADEZ Souvenirs ae "vie litté-rëdre

Guy de Passjllé.

Eugénie Pfâdêz vient de mourir à la Petite- Chablière, près de Lausanne, dans sa quatrevingt-quatriérrte année, mais personne ne savait son âge, C'était, je crois, sa seule coquetterié, Sa vie, plus belle que son œuvre, et plus cachée, est ttîie de ces humbles vies agrandies par le sacrifice quotidien jusqu'à l'héroïsme. Sans doute son nom est-il ignoré des nouvelles générations littéraires. Son souvenir, pourtant, mérite d'être honoré. `

Je l'avais rencontrée, il y a bien des années, par lin hasard auquel la littérature n'était pas étrangère, Je cherchais les traces d'un enfant trop précoce et d'une charmante bossue. L'enfant, c'était Benjamin Constant, et la charmante bossue, sa cousine îlosalie. Je savais qu'ils avaient habité, aux environs de Lausanne, une propriété quis'appelait la Chablière. On y parvient par la route de Vallombreuse qui d'un peu haut suit le lac entre des haies vertes et des grilles par intervalles, malgré ces défenses, ott aperçoit un 'Coin d'eau bleue. Je finis par découvrir la villa dans tin parc. L'ancien bâtiment porte bien des traces de changements et de restaurations. Détail bizarre, son fronton est orné de guirlandes funéraires. La Chablière, propriété de famille des Constant, habitée par Benjamin enfant, appartint plus tard à lord Stratford Canning, plus connu sous le nom de Stratford de Redclife, cousin du célèbre homme d'Etat anglais. îl y perdit sa femme, âgée de vingt ans, après six mois de mariage, en 1818 celle-ci est ensevelie dans l'église de Lausanne. De désespoir, il en fit porter le deuil à sa maison même. De la terrasse, l'œil peut suivre le làc, qui fuit vers Genève et qui, vu ainsi dans sa longueur, parait illimité et semblable à la mer. Les voilés latines qui viennent de Savoie, décorent ses eaux comme de grands cygnes, et les montagnes qui ferment l'autre rive, boisées jusqu'au sommet, sont un spectacle de douceur et dë repos. Le parc, composé d'arbres de toutes essences, est un fouillis de verdure. A son extrémité se trouve l'emplacement, formé par quatre tilleuls, où Benjamin Constant aurait voulu dormir son dernier sommeil. Un des tilleuls a péri les trois autres sont pleins de sève, droits et fiers, aux troncs énormes» Dans ces allées, entre ces tilleurs, se sont promenés Benjamin Constant, Mme de Staël, Mme de Charrière, Mme Récamier.

J'étais venu évoquer ces ombres illustres. Eugénie Pradez voulut bien guider nies pas, car elle habitait alors une autre villa, construite plus récemment dans le parc Elle l'habitait avec ses deux sœurs. C'était bien le trio le plus tini, le plus harmonieux, le plus délicat. Mais elle en était le personnage central. On devinait bientôt que les deux autres, malgré elle-même, Se considéraient comme les Vigilantes gardiennes de sa santé, de sa vue, de son talent. Toutes les trois rivalisaient ^affection, d'attentions, de scrupules même. Nul trait de bienveillance ou de malignité ne pouvait atteindre Eugénie, qui était déjà l'auteur de plusieurs romans et volumes de nouvelles, sans frapper tout d'abord les deux autres.

Edouard Rod, qui m'avait accueilli dès mes débuts littéraires et que je voyais alors souvent à Paris, ne me laissait pas ignorer les écrivains de la Suisse romande, mes confrères d'outrelac. J'avais aimé le beau livre, si riche et si divers, de Philippe Godet, sur Mme de Charrière, les études sur l'art italien de Philippe Monnier,

mon frère^le colonial

Sous ce titre, nos ètninents collaborateurs, MM. Jérôme et jean Tharaud, publiént dans la Revue des Deux Mondes de pittoresques et émouvants souvenirs dont nous sommes heureux de détacher ces quelques pages c

J'allais oublier dans ces vies une chose qui leur donnait alors beaucoup de romanesque la chasse à la piraterie.

Mon frère se livrait à cette chassé, tout animé, du désir de prendre ces gens insaisissables, par zèle d,'en purger son canton, mais aussi par gloire, par plaisir d'assouvir cet instinct guerrier qui sommeille eh chacun de nous. Tout en roulant sur cette route où des autos conduites par d'élégantes jeunes femmes croisent ou dépassent la mienne, je vois renaître et s'effacer dans le pêle-mêle du songe des épisodes de ce tèmps-là qui ont, en effet, l'air archaïque d'un ancien film qu'on exhume. La bandé traquée qui tout à coup disparaît dans un marécage, s'y enfonce et ne respire plus qu'à l'aide de roseaux dont le bout affleure à la surface. Mon frère et son détachement qui passent poussiéreux, harassés lé long du marécage, sans se douter une minute que ceux qu'ils poursuivent sont si près. L'alerte passée, les pirates qui envahissent le village, et le chef du village, menacé de mort par mon frère s'il donnait asile aux bandits, menacé de mort par les pirates, s'il refusait quoi que ce fût, leur offrant pour faire ripaille, le plus beau porc, les plus belles volailles, les chapelets de piastres Cachés sous les poutres du toit, car il sait que ceux de sa race n'auront pas pour lui la pitié qu'il peut espérer du chef blanc.

Pauvre chasseur bredouille, qui sait que la bande a passé là, mais qui vainement interroge, ne reçoit pour toute réponse que cet éternel « Je ne sais pas qui l'exaspère sans qu'il le laisse voir, poUf ne pas être ridicule devant des gens si maîtres d'eux-mêmes Après Une journée éreintante, il essaie sous sa véranda de rassembler en un tout cohérent les renseignements contradictoires qu'il a recueillis dans la journée. Il fume sa cigarette éternelle, la vieille compagne de son silence. Dans le vase posé près de lui (j'ai souvent vu cette photographie) d'innombrables bouts dé cigarettes qui achèvent de se consuiner, mêlent un reste de fumée à celle qu'il vient d'allumer. Le ronron mécâni<que de la lampe américaine est le seul bruit avec celui des moustiques. Soudain un frôlement de l'air, moins encore, le sentiment d'une présence. Deux miliciens sont là. D'où sont-ils venus ? De quel songe ?. Ils sont là, au garde à vous, et entre eux, les pieds, les poings liés de vieux

écrites avec Une si frémissante sensibilité, et les j critiques de Gaspard Vallette, auteur d'une Roiïie vue par les écrivains que tout voyugeur dans la Ville Eternelle devrait connaître. Ainsi avais-je lu quelques-uns dès ouvrages d'Eugénie Pradez, spécialement Réparation et La Revanche du passé. Je ne sais si La Revanche du passé n*est pas son meilleur roman. Les personna- ges ressemblent a ce.s portraits du peintre Carrière si vivants i Jj«ijgj;é l'ombre qui les recou- vre, si douloureux et. émouvants dans leur» tons effacés et comme mêlés aux brouillards des circonstances et des événements. Un halo de mystère les entoure. On ne connaît pas très bien leur passé il le faut deviner, car ils n'en parlent pas. Ils s'agitent dans un drame cruel, sans gestes et sans phrases. Ils vivesnt rapprochés en apparence, quand chaque jour les sépare un peu plus. Ou bien ils tentent de se rapprocher et ne parviennent pas à rompre cet éloignement amassé par les jours peu à peu. Mme Georges n'a mi! été mariée. Elle a une fille naturelle, Elisabeth, qu'elle avec amour. L'enfant, devenue adolescente, se rend compte de la faùté^âfe sa naissance, et parce qu'elle se sent devenue un objet de curiosité et d'hostilité elle condamne sa mère. Le roman, c'est le conflit de ces deux coeurs, non pas un conflit brutal, mais une scission lente qui peu à peu creuse un âKjiie-. La mère a beau se dévouer, se sacrifier/. feuille ne comprendra, ne pardonnera, ne s'humiliera que lorsque la leçon de la vie et la dtffi'éiu- l'auront elle-même pétrie et formée. '.Quàilà' l'iniquité se complique de principes 'vrais et forts, le monde est excusable de ne pas l'apercevoir. Ou plutôt il y a

les principes et les bases sociales, et puis ijl ,y a,

les hommes, qu'il faut connaître et qu'il faut juger un à un. ̃ F^iit-être Eugénie Pradez ne prête-t-elle pas assez à Elisabeth cet élan '.filial qui est, tout de même, naturel à une âme saine. Mais ce livre en demi-teintes, calmé en apparénce, et si tumultueux et agité au fond, est d'un intérêt po.igim*i|d?une impitoyable vérité humaine.ib ibi-

';Û

J'emportai de èette!p»emière visite à la Chablière un souvenir parfaitement agréable, et je 1 pris l'habitude d'y revenir. L'aimable trio m'attendait. Il avait même 'imaginé, quand j'avais l'honneur de m'asseoir à sa table, dé m'offrir au dessert un de ces vacherins à la crème qui sont le triomphe dé la pâtisserie vaudoise, mais qui sont aussi estimés, dans ma Savoie natale. On me prenait païjhiôii faible quand il n'en était nul besoin. N'étais-je, pas déjà pris par mon fort, qui est le goût du roman et de la littérature ? Je reeoncontrais là un de ces foyers pleins de charme où l'amitié fraternelle s'ingéniait à remplacer toutes les tendresses et savait se faire quasi maternelle. Et puis ce fut, pour commencer, un de ces petits drames immobiliers où il faut changer d'appartement et d'habitudes. Mais le trio n'émigra pas loin. II se conteiita de transporter ses pénates à la PetiteChablière, dé l'autre côté du chemin. Il y à là encore de beaux arbres, et la paix, et la solitude. La solitude ? Elle se fit douloureuse et cruelle. Quand je revins à Lausanne, après la guerre, je ne retrouvai plus le trio. L'une des trois soeurs était morte et Eugénie Pradez achevait doucement de perdre la vue. Puis ce fut le tour de l'autre. L'auteur de La Revanche du passé surviVait aux deux chères compagnes qui soutenaient son existence et voyaient pour elle. Mais elle était de bonne race. Elle avait même quelques gouttes de #o|eil dans les veines, car

9 1

chiffons crasseux, clés gens de la bande qui vient d'être fait pionnier.

Parle lui dit mon frère.

Pas de répohsè;!j j"

Où sera ta, %nde,cette nuit ?

L'homme ouvre la,:b.ouche, la referme avec une énergie affreuse, et dans un jet de salive sanglante crache aux pieds de mon frère le bout de sa langue qu'il a coupée.

Un autre gailiard.de la bande qu'on prit Urt* peu plus tard, se montra plus loquace. Comme, mon frère l'interrogeait

Nous avons Vu, répohdit-iî, ton auto passer sur la route entre deux heures et trois heures du matin..1(. -.n

Combien étieîivôus ?

NôUs étions èinftj.

Armés 1 ,),~ '1r,

Armés V ;j }.{.-

Avec des mousquetons.

Pourquoi n'aiçazkvous pas tiré ? Silence. Est-ce qu'il f&jfcàït trop nuit ?

Non, la lune éclairait.

Trop loin r–

Oh non, nou¥Sp*ôuvions bien t'avoir entre deux poteaux télégraphiques.

Alors ? 2

Quelqu'un a -dit. .«.Celui-là est bon, ne tirons pas. s> Et nous n'avons pas tiré. Epilogue baroque à la vie du Dé Tham, que mon frère n'aura pas connu. Ce gueux, devenu chef de bande, et qui finit assommé à coups de pioche par un de ses hommes soudoyé, laissait une fille encore enfant. Elle fut emmenée loin du Tonkin, élevée au lycée d'Alger sous un costume de garçon, et devenue « star de cinéma, c'est elle qui, dans un fllffl récent, jette sur une femme européenne,, dont une lettre lui a livré le secret, -^4a Lettre, c'est le titre du film, ce même regard de mépris que dut jeter, il y a trente. ans, mon frère, dans cette soirée orageuse, l'homme qui, pour ne pas lui répondre, se tranchait la langue avec les dents. Ces temps héroïques sont loin. Plus de pirates, presque plus de brousse. « Mesdames et messieurs, disait inon frère, parodiant le discours de quelque palabreur fraîchement débarqué au Tonkin, les bienfaits que nous avons apportés avec nous, 'le chemin de fer, les canaux, les routes, ont .fait pour jamais disparaître de ces régions les fléaux qui les désolaient jadis le banditisme-et la famine. Au lieu de la terreur passive, que. donnait aux paysans sa misère, nous voyons aujourd'hui un esprit de confiance et de réjCiproque, sympathie, etc. » Cela m'exaspérait un peu cette abondance et cette b'.ague, dont il se grisait quelques minu-

une partie de sa famille vient de Betianéux, qui est an midi de la France. Elle ne se laissa pas abattre par le malheur. Le travail littéraire la soutint, avec les habitudes de vie intérieure qui ont toujours été les siennes.

En réalité, elle avait traversé le lent drame de la cécité. Il avait commencé dès sa jeunesse. Attirée par l'art, elle montrait d'exceptionnelles dispositions pour la peinture et S'était fixée à Rome, où ses yeux pouvaient s'emplir de lumière et de beauté. Son maître, un jour, s'arrêtant devant le chevalet de la jeune artiste, la complimenta, puis il ajouta après Un silence ¡ Cependant on dirait, depuis quelques semaines, que vous avez Un voile devant les yeux. Elle fut épouvantée de cette perspicacité, car elle sentait, en effet, depuis quelque temps, la blessure de la lumière. Elle se décida à quitter Rome, qu'elle ne devait plus revoir, et bientôt elle dut abandonner la peinture.

Cependant, retirée en partie du monde extérieur, repliée davantage sur elle-même, elle se découvrit une autre vocation, celle d'écrire écrire les drames secrets, les drames profonds du coeur humain. Elle pouvait encore guider sa plume. Peu à peu elle dut, non pas dicter, à quoi elle répugnait, mais écrire au crayon sur des feuilles tracées par une sorte de règle à son usage. Ses soeurs la savaient lire et la transcrivaient. Dans la Revue Internationale, M. G. de Saint-Amand a raconté ainsi notre première rencontre après la guerre et après l'épreuve « La grande tourmente avait pris fin, et pour la première fois depuis la conclusion de la paix | M. Henry Bordeaux devait venir déjeuner dans l'ombreuse retraite de la famille Pradez. Eugénie habitait à cette époque avec ses deux sœurs une propriété des environs de Lausanne, la Pet'ite-Châblière, construite dans le parc où s'étaient promenés l'auteur d'Adolphe, Mme de Charrière et Mme Récamier.

» Elle l'attendait avec anxiété quelle attitude aurait-il en face d'un être diminué ? Il entra par la véranda donnant sur le jardin, et elle ne l'entendit que lorsqu'il lui serra la main en lui disant sans préambule

» Il faut accepter.

» Ce n'était pas la consolation qu'elle espérait, et le cliquetis des mots inattendus faisait frémir. Accepter. C'était vite dit, mais quel holocauste représentait un pareil sacrifice ? Vit-il passer une ombre fugitive ? Sans doute. Cependant du même ton décidé il répéta tranquillement la brève injonction

» II n'y a qu'une chose à faire accepter » Cette fois, le sens profond de son insistance apparaissait clairement. A ses yeux, « accepter » n'était pas « abdiquer » c'était vaincre, c'est-à-dire reprendre la tâche» et la continuer sans faiblir. »

Je crois lui avoir parlé plus doucement. C'est elle qui m'édifia. Peu à peu, la solitude vint pour l'aveuglé. -Elle perdit ses deux sœurs, ses deux bras. Elle continua bravement de vivre. Elle publiait, dans la Gazette de Lausanne, des pensées que ses amis recueilleront en volume et qui sont de la plus rare qualité. Jusqu'à la fin elle fut rîoucey aimable et bienfaisante. Les dernières lignes qu'elle traça au crayon, avec l'aide de la règle, à peine lisibles, contenaient ce vœu qui donne la clé de son courage « Je voudrais pouvoir encore travaillé! » La Petite-Chablière devrait, comme la Grande, porter le deuil de cette créature d'élite.

Henry Bordeaux,

de l'Académie française.

tes. Ah comme j'étais sot et injuste Il avait eu pendant sa vie de si interminables silences Et cette blague cachait quelque chose dont il était si fier, et dont il avait le droit d'être fier parce qu'il y avait bien travaillé. C'était même sa seule récompense, ce sentiment intime d'avoir été là-bas l'ouvrier des jours difficiles. On ne l'avait pas gâté d'honneurs. On savait qu'on pouvait lui préférer impunément quelque arriviste de, bureau. On lui faisait mille promesses, et puis le tableau paraissait, ce fameux tableau, travaillé, trituré savamment dans les bureaux d'Hanoï, et son nom n'y figurait pas. Furetir Son chagrin éclatait On l'apaisait par de bonnes paroles, quelque corvée supplémentaire, et il se remettait à l'ouvrage en se moquant de sa colère.

Sur la fin de sa vie pourtant, ayant franchi lentement les étapes que tant d'autres avaient sautées à pieds joints, il était enfin « arrivé x, ainsi que s'expriment les familles avec l'air pénétré qu'on prend pour juger de quelque bouteille longtemps conservée dans la cave. Et c'est à l'ancien coureur de brousse qu'on avait confié, comme j'ai dit, le soin de présider la commission criminelle chargée de réprimer les communistes tonkinois.

Les communistes tonkinois 1 Quel chemin parcouru depuis le beau temps des pirates Au lieu des bandits faméliques, pouilleux et grelottants de fièvre qu'il poursuivait naguère sur les chemins de sa jeunesse, ce qu'il voyait défiler maintenant devant lui, à la prison, au tribunal, c'étaient des jeunes gens instruits, ou qui du moins croyaient l'être, fils de commerçants ou de notables indigènes, étudiants, bacheliers sans emploi digne de leur savoir, écoliers de seize à dix-huit ans, comptables, secrétaires, dactylos, préparateurs à l'Institut Pasteur, chefs de train ou mécaniciens, coolies, simples escarpes, et aussi des femmes de tous âges tenant des maisons de refuge pour abriter les affiliés, et qui faisaient circuler sous leurs -robes, d'une cellule à l'autre, les mots d'ordre et les tracts de Moscou. J'imagine sans peine les pensées que pouvait bien avoir mon frère au long des interrogatoires, quand il écoutait tous ces gens lui tenir des propos où se mêlaient d'une façon confuse les idées bolcheviques répandues par les Soviets, et un nationalisme si étranger jusqu'ici à ce monde annamite et qu'il apprend dans nos écoles à travers l'histoire des Gaulois, de Philippe-Auguste et de Jeanne d'Arc

L Jérôme et Jean Tharaud.

COURRIER DES LETTRES Conférence française »

La conférence est un sport littéraire qui dehxàndc de l'endurance, de l'esprit, de la bonne humeur et un goût tenace de certain genre de vie situé à michemin des commodités bourgeoises et de l'aven-

ture.

Que là conférence soit littéraire, personne n'en doute. C'est pourquoi je ne parle pas de la cnlture et du talent parmi les qualités exigées du conférencier. Qu'elle soit sportive, on le sait moins, mais il faut le dire.

C'est une forme cïu voyage, niais qui se .pratique seulement à la numvaise saison. Point de conférences en été, quand il ferait bon partir. Mais le dépari par les froids matins d'hiver, vers un 'verre d'eau qui vous attend le soir à trois cents kilomètres de la gare du Nord, on à huit cents de la gare de Lyon. La pluie ou la neige sur la route, si vous cheminez en voiture d'une ville à une autre. Le jeûne obligatoire à l'étape car Dons êtes attendu, le soir, par un banquet organisé en votre honneur, ou par un diner chez V Ârthcnice de vite qui vous reçoit mais comme la conférence se fera aussitôt après ces agapes, une prudente abstention s'impose devant la table servie, si vous voulez que tout à l'heure un souffle égal et discret soutienne vos paroles ailées. Enfin une solide résistance à l'insuffisanee de sommeil n'est pas moins nécessaire car après la conférence, une autre réception vous esl ménagée, l'on espère que vous f erez la preuve, après botre discours public, de vos talents de causeur de salon. Et nul de ceux qui vous reconduiront à votre, hôtel longtemps après miniiit ne pense que le train qui doit vous emmener le lendemain part an petit jour.

Le métier de conférencier est donc tin dur métier. Et, par surcroît, l'art de la conférence est un art difficile.

H y faut an bon conférencier, qui plaise et qui intéresse, dont on ne dise pas le lendemain dans la ville qu'il est ennuyeux, ni qu'il est superficiel. Il faut qu'il apporte quelque chose dans son bagage. Mais il faut aussi qu'il le présente avec agrément II faut surtout qu'on ne puisse jamais le soupçonner de s'être moqué de soit public. Parce qu'ils font venir de Paris un écrivain connu pour qu'il parle' pendant une heure, les gens de Vaucluse des Basses-Pyrénées ne sont pas prêts à supporter que, sous prétexte d'esprit, on les traite avec désinvolture. Ils attendent beaucoup de leur conférencier. C'est en somme un honneur qu'ils lui font, mais parfois un honneur redoutable.

En revanche, le conférencier a droit à dés égards réeiproques. Vn bon public n'est pas moins nécessaire à une bonne conférence. Le conférencier <h lui aussi, le droit qu'on ne se moque pas de lui. comme dans certaine sous-préfecture de ma connaissance, la causerie littéraire était l'un des numéros de tout un programme, entre un prestidigitateur et une chanteuse de café-concert. Jusqu'à présent, l'art de la conférence prospérait tant bien que mal au milieu de ces diverses diffi^ cultes. Ne pourrait-on pas, cependant, rendre ce* difficultés moins nombreuses et moins fréquentes ? C'est ce qu'ont pensé les fondateurs d'Uiié association qui prend pour titre « La Conférence française », et qui reçoit asile de la Société des OeH* de lettres, à l'Hôtel de Massa. Association brillante, qui a pour présidents d'honneur M. Georges Lêcomle et M. Maurice Donnatj pour présidente effective Mme Dussane, championne nationale et iitternationale de la conférence pour animateur notre coiifrère Gaston Rageot. Association utile, souhaitons-le, si elle Met un peu d'ordre dans les circuits auxquels sont conviés les conférenciers chaque hiver, et leur épargne quelques fatigués superflues si d'autre part elle assure à tous les amateurs de causeries, en France et à l'étranger, des conférenciers dignes d'un tel culte pour la littéra- ture et pour l'art d'en parler, La « Conférertsà française » doit grouper, nous dit-orii dans une société rigoureusement organisée, l'élite de nos conférenciers. Puisse-t-elle acheminer vers des auditoires non moins choisis ces éminenls représentants de la littérature vagabonde.

Atidré RofusSéaux.

̃̃

L'anti-Barrès

Dans des « pages dé journal » qtrè la Nouvelle- Revue Française a publiées le lè' juin, M. André Gide a parlé de la « pernicieuse, la déplorable influence » de Barres, en ajoutant que « tout ce qui reste marqué par son influence est déjà- moribond. déjà mort ». A ces propos M. Henri Massis répondy dans la Revue universelle du 15 juin, arec une jusfc véhémence. D'abord, M. Massi.s explique ainsi Païtitude de M. Gide Toute sa vie, André Gide a été littéralement obsédé par Barrés, et non pas tant par l'artiste, qu'il a fait mine d'admirer avant de le rabattre, que par Vinfluenceur. La question de l'influence question « gidienne » par excellence s'est posée pour lui, en fonction m'ênie du développement et de la destinée de Baffes. Historiquement, la chose est incontestable. Soucieux d'influencer a son tour la jeunesse, André Gide devait nourrir son opposition ules contrastes que sa propre nature offrait avec celle l'homme qui, quarante années durant, marqua de son influence des générations successives. [.] Etre l'anti-Barrès, vapà.lune des préoccupations maîtresses d'André Gide, ce qui donnera à son œuvre sa caractéristique essentielle dans l'évolution des idées. ̃-̃-̃ ̃̃

Puis M. Massis précise v< Ce que guettait André Gide, c'était l'heure, fatale à ses yeux, où les théories de Barrés s'exténueraient, où leur utilité n'apparaîtrait plus, où, le. danger passé, le pays prendrait le remède en dégoût, où son critérium deviendrait un poncif, ou son échelle des valeurs semblerait hors d'usage. Cette heure-là, ce serait, tôt ou tard, son heure a lui, André Gide il lui suffisait d'attendre, de ne rien hâter, et surtout de ne pas conclure, à la dilférence de Barres. L'imprudent Barres qui voulait t poser des principes, chercher partout des « enseignements, des leçons », et qui prétendait «servir !» « C'est lui, dit-il, qui mit cela à la mode. » Mais la mode passerait, le geste de défense qui soutenait ses écrits n'aurait plus de raison d'être, ses conclusions paraîtraient bientôt importunes « Malheur aux livres qui concluent, songeait Gide ce sont ceux qui d'abord satisfont le plus le public, mais au bout de vingt ans, la conclusion, écrasera le livre. » Et chacun sait qu'André Gide s cs| arro«é la « catégorie de l'avenir n <s Jai taüjottr:r pensé le futur», dit-il.

Et M. Massis de conclure par cette formule « André Gide ou l'opportuniste à long tenue-». Opportuniste qui, sous prétexte de gratuité et de pureté prétendue, a spéculé sur la désagrégation et la mort, et qui ne saurait triompher quiï 'par l'avcnement de l'anarchie.

w

Jt L'inaUgUfation du monument à la .mémoire de Louis Pergaud aura lieu dimanche prochain 19 juin, à Besançon, sous la présidence de M. A. de Monzie, ministre de l'éducation nationale, assisté de M..lulien Durand, ministre du commerce et de l'industru-, député du Dolibs. Des discours seront prononcés par M. Georges Lecomte, de l'Académie française, président du Comité M. Lucien Descaves, au nom de l'Académie Goncourt; André Dumas, au nom de la Société des gens de lettres, et M. Roland Dôfgeles, au nom des anciens combattants.

La nouvelle collection des Maîtres, étrangers, que dirige M. Gérard de Catalogne, annonce six romans inedits en France Mary Webh, Otto Flakc, D. H. La\Vreiice, Daniel Fîbich, Thomas Hardy, i Max Br'od.


COURRIER DE LA BOURSE i ̃̃̃̃̃̃̃

Objets d'art, tableaux, sièges et menbled anciens

M* Glandaz, assisté de MM. Pape, Schœller et Andrieux, commençait une très belle vente à la salle 12. Une toile par Boudin Environs de Trouville, fut payée 4.700 francs une toile par Duchateau Deux têtes de béliers, 3.600 francs une toile par Lebôurg Paris, vue des quais de la Seine, 8.700 francs; une autre Notre-Dame de Paris, 7.100 francs une troisième Bords de la Seine à Maisons-Laffitte, 3.600 francs une quatrième Drague sur la Seine à Rouen, 8.100 francs un pastel de l'école française Portrait d'homme, 10.500 francs une toile par M. Van Os Le vase de fleurs, 4.300 francs une toile de l'école hollandaise Les patineurs, 5.600 francs, et une toile par Guardi Maisons au bord de la mer, 15.100 francs.

Collection du marquis Alli Maeearani Me Edmond Petit, assisté de M. Arthur Sambon, commençait la vente des objets d'art de la Renaissance italienne, provenant de la collection du marquis Alli Maccarani de Florence. Des panneaux représentant les bustes de saint Jean-Baptiste et de saint Jean l'Evangéliste, furent payés 3.600 francs; une peinture de l'école florentine L'Adoration des Rois Mages, 5.200 francs une peinture de l'école hollandaise Le Jardin d'Amour, 3.000 francs; une terre cuite de l'école des Marches Eléphant, symbole des Malatesta, 4.100 francs, et une statue hellénistique Apollon debout, 5.000 francs.

Maurice Monda.

Exposition

Ventes d'aujourd'hui

EXPOSITION

HOTEL DROUOT. Salle 11. Exposition publique. Orfèvrerie ancienne et moderne ivoires anciens. M' Robert Dru, commissaire-priseur MM. Polès et Axilette, experts.

VENTES: r

HOTEL DROUOT. Salle 8. Cabinet de feu M. Henry Fatio (2« vente). Précieuse collection de lettres autographes de monarques, hommes d'Etat et hommes de guerre, savants, réformateurs, peintres et musiciens célèbres. M" Henri BAUDOIN, commissaire-priseur M. Darel. expert.

HOTEL DROUOT. Salle n° 9. Vente. Livres anciens et modernes provenant de la bibliothèque de M. C. R. M* Maurice Ader, successeur de Me Lair-Dubreuil MM. Giraud-Badin et de Carrère.

arrangeant comme prix Tenez, il prépare en ce moment un grand mariage ;̃ j'ai un nombre respectable de robes à livrer pour le Steeple il en est parti hier pour la reine de Serbie.

»Vous n'ignorez certainement pas que la robe blanche de la duchesse de Guise, fixée dans le beau portrait que le peintre Jules Cayrou a fait de son Altesse, est aussi d'Edmond Courtot. Voilà une énumération qui réconforte. » La mode nous attirera toujours, comme la lumière attire les papillons, dussions-nous y perdre nos dernières valeurs.

Charlotte, Revyl est entrée dans la légende dorée de la mode. Ses cheveux précocement blancs et teints en mauve, défraient la chronique parisienne. Nulle vedette n'est plus photographiée., dessinée, portraicturée de nulle le talent n'est célébré par des épithètes plus élogieuses. Quand Bob a dit de Charlotte « Ah 1 elle est bath il a tout exprimé de son admiration. On pourrait user de la même expression pour qualifier ses créations, lesquelles ont un chic inimitable. Pas une ne sait comme Charlotte habiller là Parisienne. Ses robes, toujours très nettes, révèlent des coupes, des détails, qui, dégagés de toute influence, accusent une personnalité fine et originale. Elle aussi triomphait au Golf de Fourqueux par une robe de « ribouldingue » blanc à pois rouges, le décolleté fixé aux épaules par des coquelicots rouges. Ce nom de « ribouldingue » donné à un crêpe fait la joie de Bob. Je me propose de demander à l'abbé ce qu'il en pense. Nic.

Nie.

Pour copie conforme

Rosine.

a

NE JETEZ PLUS

VOS VIEUX SACS

MARSAC.

les répare, les teint, les remonte, les transforme dans son atelier.

Il vend aussi des sacs soignés et exclusifs qu'il fabrique même à l'échantillon. Prix de gros. 45, rue Boissy-d'Anglas, 45, au 3e étage.

Chausson 275 à 9775, part Héraclée.' 500 à 18.600. 1 INFORMATIONS FINANCIERES BIBLIOGRAPHIE. Annuaire Desfossés des valeurs régionales et des valeurs hors cote. (Première édition). Ce nouvel annuaire, édité par la Cote Desfossés, contient des notices établies d'après les documents officiels 1° Sur toutes les valeurs inscrites aux cotes de Lille, Lyon, Marseille, Nancy, Bordeaux, Nantes et Toulouse. 2° Sur les principales valeurs traitées sur les marchés hors cote de Paris, Lille. Lyon, MarseRle, Nancy. Bordeaux, Nantes, Toulouse, Le Havre, ainsi que sur un grand nombre de valeurs coloniales.

Enfin, dans une seconde partie sont réunis les renseignements relatifs aux émissions et introductions qui ont eu lieu depuis la publication de la 15e édition de l'Annuaire Desfossés des valeurs cotées à Paris.

Des renseignements dispersés 'dans une dizaine d'annuaires spéciaux, coûtant plusieurs centaines de. francs, ou qui même ne peuvent être recueillis que dans les services d'études financières, se trouvent ainsi mis à la portée du public en un seul volume de plus de 2.000 pages contenant plus de 5.000 notices qui est vendu, relié en toile, au prix de 150 francs pour la France et de 175 francs pour l'étranger (125 fr. pour la France et 150 francs pour l'étranger, prix de faveur réservés aux abonnés de la Cote Desfossés). Adresser les demandes à la Cote Desfossés, 42, rue Notre-Dame-des-Victoires, Paris.

PROPOS FEMININS Journal de Nie

Depuis que l'abbé a dit à maman que, malgré son caractère de prêtre, il considérait la mode, voire la coquetterie, comme un devoir social, elle promène de couturier en couturier, de modiste en modiste sa superbe oisiveté. Connaissant les grandes maisons aussi bien que ses classiques, elle s'attache de préférence à visiter les maisons nouvelles, les maisons de l'avenir. c'est ainsi qu'elle les désigne. Il m'arrive, naturellement, de la suivre, attirée, moi aussi, et plus que je n'ose l'avouer, par l'immense variété de robes qui transforment, à l'heure actuelle; lés pesages, les salons et les jardins, en des bouquets aux multiples fleurs. v'

De bien agréables surprises nous attendaient chez Edmond Courtot, qui a le don de créer avec des riens des petites robes qui ne sont que grâce et charme. Maman, qui, au contraire de Bob, bavarde inlassablement, mc racontait que Courtot s'était distingué au bal donné dernièrement au Club House du golf de Fourqueux par une robe de marocain noir à fleurs rouges qu'elle voulait absolument revoir, tant elle en avait envie. Cette robe, désignée sous le nom de « Fleur ardente » (un poète, décidément, sommeille dans l'âme de chaque couturier), est vraiment une bien jolie chose. Avec la mobilité qui caractérise son esprit, maman lui préféra « Bagdad », robe de mousseline de soie jonquille imprimée de fleurs vert clair et d'ombres grises si légères qu'on les dirait projetées par les fleurs. Ma délicieuse maman ne s'étonna point qu'il y eût autant de monde dans les salons elle s'entendit certifier par la vendeuse que c'était tous les jours comme cela. « La crise ne nous empêche pas de travailler beaucoup. M. Courtot est si raisonnable, si

JCOMMENT POl RAB CONÇOIT t « IT'S TOASTED »|

permis d'en déduire directement que son dividende doiye fatalement être amputé. Les revenus que la Banque a abandonnés n'étaient plus très élevés, ces temps/ derniers. La Banque en a d'autresi d'un caractère pourrait-on dire plus régulier. Elle a aussi d'abondantes réserves. Elle prendra donc, dans la complète liberté de ses moyens matériels la décision qu'elle jugera bonne.

En supposant qu'une diminution du dividende fût décidée, il serait raisonnable de n'en pas oublier du moins la contre-partie. L'on apercevrait alors que, dans un temps où la recherche de la sécurité dépasse parfois toute mesure, les mesures prises posément par la Banque devraient faire de ses titres un refuge de choix.

Ce qu'il y a de plus intéressant dans cette curieuse psychologie, d'après laquelle le défavorable seul, est retenu, c'est qu'elle parait correspondre à l'opinion que les opérations de rapatriement de la Banque étaient terminées. Selon toute vraisemblance, il en est ainsi. On l'avait d'ailleurs indiqué hier, à cette place. Dès ce matin, des dépêches concordantes sont venues de New-York. confirmer cet avis. Le dollar entre dans une phase nouvelle de son existence. Il conviendra de procéder à un nouvel examen de ses chances actuelles. –"F. F;- L.

Le 15 juin.

La séance a été décevante. L'on espérait que. les opérations auxquelles devait donner lieu la liquidation provoqueraient des rajustements intéressants des cours. Il n'en a rien été. Seuls quelques remous d'importance générale nulle ont troublé la surface du marché. Ceci dit, il ne faut pas même considérer qu'une amélioration appréciable s'observe par rapport à la situation qui résultait de la précédente liquidation.

Dans les circonstances présentes, cette constatation est à retenir. Elle confirme cette notion élémentaire que suggère l'examen comparé des positions vendeurs et acheteurs. Pour qu'une hausse se produise, il n'est aucunement nécessaire que les troubles économiques cessent brusquement. Ce serait d'ailleurs tout à fait impossible. Il ne serait même pas indispensable qu'un optimisme rayonnant se substituât tout d'un coup à la neurasthénie régnante. Il suffirait simplement que l'on fût un peu moins farouchement pessimiste. Le plus faible mouvement de confiance, aussi réservée qu'on la suppose, serait de "nature, d'après les faits et les chiffres, à mettre fin assez brutalement sans doute, à une dépression excessive.

L'on serait presque tenté de dire que c'est affaire d'éclairage. Sans une lumière plus favorable, il serait plus facile d'apprécier objectivement sa conjoncture. Un petit exemple montre assez bien quel est le vice du fonctionnement actuel des esprits. L'action Banque de France a fléchi aujourd'hui dans une proportion sensible, au bruit qui a couru d'une diminution de son dividende. Sur quoi se fonde cette prévision que rien n'a appuyé officiellement jusqu'à présent? Sur la politique de liquidation et de rapatriement des avoirs étrangers de la Banque.

Cette observation est juste en ellemême. Depuis la fin de l'année der-,nière, la Banque a réalise, converti en or et ramené en France la. majorité de son portefeuille étranger. De semaine en semaine les mouvements correspondants se sont inscrits dans ses Situations. Pourquoi cette politique a-t-elle été décidée et appliquée? Parce que la Banque refusait, à juste raison, d'assumer indéfiniment des risques, dont l'expérience anglaise a montré l'étendue. Le rôle d'une banque d'émission n'est pas de placer les fonds dont elle dispose à l'étranger. Ses responsabilités lui commandent d'assurer d'abord sa pleine sécurité. C'est ce qu'a fait la Banque de France en remplaçant dans son actif un certain nombre d'effets par de l'or. Du point de vue de ses actionnaires, cet échange a eu deux conséquences, l'une en partie éventuelle, l'autre entièrement certaine. D'une part, une diminution s'est produite dans quelques uns des revenus de la Banque. Il n'est pas

Nos Rentes «sont, ̃ de nouveau lourdes. Le 5 lft20 abandonne 1 Fr. 05 à 118 Fr.05,Jlé 4 à change 1 Fr. 05 à 101,80.

Fonds ottomans ;z~t, sei:bes bien tenus, .(,

Recul des établisss«aents de crédit Banque de Prance 11010 (- 315); les vendeurs paient un déport dé 9 francs sûr ce! titre. Banque de Paris 1308., Lyonnais 1775, Union Parisienne 337, Comptoir d'escompte 1062.

Lourdeur du Suez à 13425 (–223) Déport 10 francs. Bonne tenue du compartiment électrique DistribMton 2080, Electricité de la Seine 720, Littoral 922, Union 843, Lyonnaise des Eaux 2200. De nombreux déports sont cotés sur ce groupe.

Mines métalliques ^hésitantes Rio 1085 avec un;d,epbrt de 3 francs. L'Etain abandonè^ 2 I^yres- 7/16 au Métal Exchange. Cuivre, calme. Léger tassement aux produits chimiques Kuhimanii 420, Péchiney 1163, Air Liquide 711, [Azote 500. Fermeté des sucrières Say 1615. Pétrolifères résistantes Royal Dutch 1215, Shell T^/ `

Sud-Africaines et, cQOutcJioutières négligées. Toutefois Sub-Nigel passe de 391 à 397 sur l'annonce de la répartition d'un dividende de 4 shillings sud-africains contre 3 sh. 6 en décembre dernier. Au comptant, la part Forces Motrices du Rhône, ex-coupon, gagne 211 fr. à 9950, part Poliet et

L'ART ET JAJURIOSITÉ A l'Hôtel Drouot

Le cabinet d'autographes

de feu M. Henry Fatio

Henri Baudoin, assi$té.de.M. Henri Dard, le distingua expert- en autogra^phes, aujourd'hui. installé à Paris, a commencé hier, en présence d'une brillante assemblée la vente de la' deuxième partie des lettres autographes composant cette remarquable collection. Disons tout de suite que M. Darel remit gracieusement à la Bibliothèque natio.nale une superbe lettre du cardinal Jean du Bellay, adressée à l'evêque d'Auxerre. ambassadeur à Rome. Citons parmi les enchères principales une lettre d'Albert Dürer à son ami intime Perkheymer, superbe pièce enrichie de trois croquis à la plume, adjugée 30.100 francs une lettre de Beethoven, 3.720 francs une lettre en latin, de Calvin à Guillaume Farel, 6.200 francs une pièce de musique autographe de Chopin, 5.600 francs une pièce de musique autographe de Cl. Debussy, 3.300 francs une lettre de Diderot, 2.750 fr.; une lettre de Dunois, 2.800 francs une lettre en latin de Guillaume Farel à Conrad Pelticanus, 6.300 francs une lettre de François I°r à Charles-Quint, 3.100 francs. Cette première vacation a produit 144.000 francs environ.

Cérémonies, fêtes et réunions 21 h., au square de la place des Fêtes Concert public donné par l'harmonie des « Enfants de Saint-Nicolas de Paris ».

21 h., place de la Nation l'harmonie de l'œuvre du « Chantier » donnera son deuxième concert public, sous la direction de M. Condom.

STATION THERMALE de

BAGNOLES-de-L'ORNE Traitement des affections veineuses et troubles de la circulation seul

Le GRAND HOTEL donne aux baigneurs le luxe et le confort à des prix abordables. 200 ch. et bains Cuisine réputée VUE SUR LE LAC

CASINO GOLF TENNIS

LE TOUQUET j PASSEZ VOTRE WEEK-END au

ROYAL PICARD Y PRIX TRES REDUITS Chambre 1 pers. 50 à 75 fr. avec bains 2 pers. 75 à 125 fr. Chamb. et 3 repas dep. 125 fr. TOUTES TAXES COMPRISES

Les meilleurs médicaments se trouvent

A LA PHARMACIE NORMALF 17 et 19, rue Drouot

Rapides et Express quotidiens Voitures Pullman CASINOS THÉÂTRES CONCERTS BALLETS Sporting Club î Golf, Tennis, Stade (t, ^t^r Concours hippique Cottfses Polo Etc* •• Hôtels de tontes catégories Villas Appartements meublés

Saison AVRIL à OCTOBRE 5 heures de PARIS TRAITEMENT des affections du FOIE et de l'ESTOMAC Maladies de la NUTRITION Goutte. Diabète, Obésité

Hydrothérapie coinplète Thermothérapie

Mécanothérapie Électro-radiologie

^^njj^^A mêUB^k ^^[_H .Ba^S^ aalea^a^H ia^i^aa^l ^Bh^ _^B^HHv

vBHHr H ••̃̃ ^^L>v< ̃̃̃ 'MK?' ̃HB^T7 ̃SB '̃' > rO':

BOURSE 3=>TLJ ±S JTJII>r ±€»3S

tr|,L, TERME IShStj COMPTANT |Sfe -££ COMPTANT gS- "g!? Rg[ COMPTANT fîS^ "g COMPTANT ^["gT "ARCHc EH BANQUE [ g[ Cooûir|^RC^S ETBAKjGERS |Pg| Sf

hrut T~ERftE. pr c cours préced" cours COPtfTAM' prëcëft" cours brut ~~Ftrt/\n( F précéd" cours brut ~MMr t ~M t prëcëd" cours" tn OM~M* prëcM" cours

̃ LONDRES 15 Jiliin

3% 7460 74.0 FONDS D'ÉTATS Maroo5%)9)0. 708. BANQUES'" 300 Béthune (cl de) nouv 5300 5300 TERME 4 Français 20 .1. 20 .1.

Ife^ië: U% Uw -oso^ts a^SN^ .sô ̃ .S ™ou«ç,î. ?S giïSïïî^S.'ïïïtï; ^S S8. TERME I1? .Jf Fr^i8:=r: S* 26 3 8 4%19t7 W 15 68 65 01.' Portuoal 3 1" série 36 Commentry-Fourchambault 601.. fcOl Mexique Intérieur S J )/̃ ] 4. 1917.m. £ ••• *î i'i L%J918 8890 68603% 74 65 74 15 Roumanie 4 1922. Bons. 225 Banque Afrique Oecid.nUle. 705.. 740.. 25 Dombrowa (Houillères) part.. 530.. 509.. 3% I ,,[ ,,J7 1918–* Ml/'hlî/i &i92O amortiss«bl 119 20 1 18 05 3 Amoriis.abl 82 25 8150 Rente unifiée 4 330.. de l'Indo-Chin. 3030 ..3040.. 20 Epinac (Houillères & Ch.for d) Bon. Mexicain 6 1913 W •«• Conso Idée. 63 Ij*. 63 3 4. g'Cmo 100 50 100 40 3 'A Amortissable ̃£%. 50.. 49.. 6.. Europe C«mt.<l?ays> ord 25 Haute-Loire (Houillères de <>) Albi 432 4JI. ArÇ.ntin 1888 M 15 15 1/2 Z

4% 19|2S «change) 102 85 101 75 S 1915-1916 98 55 98 05 7 1929 1000 ..1060.. 7 20 priv 75 Montrambert etla Beraud.ère. 210 Are 164 163 Br..il 1889. 55 i Ô 57

6 19127 amortissable 103 65 103 60 4 1917 89 10 88 60 Oi T/, 1931 40 25 20.. Indust. de l'Afr. Nord. 425 ..407.. 110 Aniche (Mines d') 1*75 1852 Banque Nationale d'Egypte. *"> •• 2^65 Funding ta 117 In l' S%19p8^m<.rtissabl 97 25 97 4 1918 88 90 83 fcO Russie 4 1867-1869 140 130 20.. Franco-Japonaise 163.. 163.. É0 Anzin 1195 1176 Brakpan 338 333 Egypte umf, .4. «25212 456 33 BsnouTde France 1 1325.. 11085.. s 192O Amortissabl 119.. 118 Santa-Fâ S 1919 705 .720. 30.. des Pays du Nord 42 Blanzy 620 619 Bruay «7 224 «naur r 24 2 24 2 46338 3 de l'Aleérie 9140.. 9050..6%i92o 100 50 100 40 Serbe S 1913 «75 56 60 de Suède et de Paris 55 50 Carmaux 792.. 791 Cairo-Héliopolia 969 964 Ita lien. £ j* Z <»“ de Paria & Pis-Bas. 1530.. 1306 4 1925 (ch.nfl, flarariti). 102 75 101 Si: lÛèd. 4 1/2% 1913 70 50 70 50 90 Carvin 1400 300 Cambodge 5050 49 .5 Japon 1899 « 43 43 I de l'Union Parvienne. 340.. 437 6 1927 Amortissabl 103 75 103 9C Suisse 3 i/2 19IO 94 50 125 Crédit Algérien 90..Dourges 1 90 1 80 Can.dian E.ale 20 73 Porlogaja -47. 47. 85 Cornnagnie Algérfcnn 1420 1435^ 5 i928 Amortissable 97 25 97 05 Turquie consolidées 1890 Cr.d. Foncier Colonial. 115. 120.. 16 Graissessac ]52.. 153 Caoutchoucs<S"Financièrede) 64 •• » 50 Turc 4 /o. « 14/9'" 14/10» v-ofrmaaB » 1070 '062 Douanes 1902 <=9 50 69 5C lndoohif.eu(parO 1150 1 150 30 Grand'Combe 497.. 488 Caoutchouc. V •• 132 Chartered isll' s'\ 50 Ctempitoir National d'Escompte 1070 1062 Obligation» 6% 1927 512.. 512 50 5C Tribut d'Egypte Madagascar. Ligny-les-Aires ̃̃• ••' Chartered uîli « d lu 6Î/6 63 16 Il 50 5ÏÏÏÏ ^Commercial d^France. 619 615 Oblig. Ch. fer État4% 1912-14 365 385 Priorité Timbac 63 .60 40 50 d'Orient 21 Loire (Mines d. la) 168 b3 Colombia 44 50 4> R.nd Mm » 6Î/6.63 6.. 200 X Foncier de Franc 4375 .4360.. 5%1919. 421.. 423.. 37 50 Maries 540.. 522 Concordi » /5 f* & Ce Beers ?""V » i Ji' n o iÀ" I Foncer de rindo-Chine 125.. 125 p T T. S ,928 r. à 5OO. 505.. 506. Banques de Provipce.^125 fr 75 Ostricourt 1"0 355 Crown Mine. ?75 470 Jag.rsfonte.n 0 9/16 0 9/ 16 1Ô6" -Z Lyonnais.'?* 1795 1775 4! %T929 r. à 5OO.. 48150 480.. ^Q,AT,nk,e 45 Soc. G" Alsacienne de5 Banque 894 893.. 137 50 Algérie-Tunisie (Omnium). l"5 1760 De B.ers ordin.ir W •• 194 R,o Tmto. J. 5 3 7 5'- | ? IUU i_yonnai T Bons du Trésor 5 1924 742 742 50 OBLIGATIONS 25 Société Marseillaise 600.. 600 Boléo. parts 150.. 160 préférenc S'6. :.• 320 Mex,canEa9l J/4 WZ

soc. Filioinc. fran9. et colon 79.. 86 -7%1926 55050 551 Foncière Nord de la France.. 47.. Boe (Mines de). ord. 1430 1400 East Geduld 278 50 277 50 Royal Dutch. 13. 3/8 13 318.

4.s: = = 7~!927:56 1 713% 402 400 .='d~ 245C~t~d~ 2800 East Rand 53.. -52 5G Shell. 1'51~ 115/8..

37 ..Rente~oncièe. ,48.. !83;=:~f~ 99 92 999; 1871 3 c. 20..u.~n.rd. 345.. 33S .E:=~ 39 50 39 .;Anaconda.1 37'~

32 $ociÕ!tè:Générale F;oncière. 1192 183 Caisse autonome, 4 951 950 87-4% 490 4rU ACTIONS INDUSTRIELLES 20 Liile.Bonnières, oed. 345.. 338 Estrellas Mining 91 ,75 91 2, Stoel Common. 36 ill'6 :;z

255 lu^ivi.^ (cinquSm^ 3250 3220 7 ,924 U OO .dollar.). £.. | ™£?£^±'& 56 llï » "<*V?« otîfâ?* «* làS" !? X MiS'1: 11" ^^Ï^I^Z-: ̃» '̃̃ tfà^VJiY:?* £*'̃?̃'

718 30 Sue..¡'part de fondait 11475.. 11100-- 7 112 1921 (1(>o dollars) 1960. 303" 1892 2 112 "0" ,2n lia 110.. ùynamite(Sociè~é Centre 204C 201? Franco-Polonaise Pétro. 41. 43 50 P~ito: 0 I¡Z .0 1,2!

~&~<3250..3220..7%o0d.~ 1, ~2~ 32650 332.: 485 48 '°:n~ 995- ~d-T. 39 -Ê~Y~

5350a.t « .4.855 .852 Afr|qu. occident. Frànç. 3% 3?6 50 375 5C < !|9f '/o Met. 208.. 307.. M Ouest? Algérien 508 507. :•̃ Kali Sainto-Thérè 1805 1760 General Mining.«" g 75 R,o .£/«» >->-

80 '~n I"I.I. 8'3" 9f)5.do-Ch.n.3%)909. 3,0.. 343.. o.'9042)/2%M<t. ~0_ 3)9_ 45.. Tunisiens 5!6.. 586 40..Mat!èr.sCoJor.St-D.ni. 6w 605 Goldfielde, 87 3793 38'06

6250~ "~I~~II.. S" 667 3~%)9)3. 385.. 386.. '90523/4% -9950 ~50 2250PBri~nn..nd.É~=tr!.u. 340.. 342.. 36 ..Rh.n.-Pou~nc. 662.. 6<9 ..Gu!K.!umpong.48- 48~Bu.n.B-A,r. .f, j~

62'50Midi. 3%%1913. 38S.. 386.. /1? 3())-3C6 IL~O 1250ParlsÍenneind.Electricue. 2125 340. 342. 36..Rhône-Poulenc. 662. 6~9..Gula-Kalumpong. 1020 Argent métal (comptent). 16 7,'8. 16 7i8.

| ^S^r 'g ̃« £;;rrf ,03. » <ià sss I |S.V. | | 'g KsaWœ.1: K:: ?!? 1IX » « assarâ^ m S sr.S" "S.» "S g JXïïïSiîKS^ 8 5*8 ',&

70.. Orle. 1478 957 990 Mroc Ma 4% 1914. 435.. 433.. 1910 3 26\ 264 85.. Eaux (Comp. Générale des) 142 85 Saint-Gobain, Chauny i9lC 1&0 Huanchaca. 52 5(J 52 75 Cuivre (comptent) -127 b 7132

90 Sant..r.(C"fr.Ch.'te.Prov.) 1119 990: 499.. 498.. ~9!2~ 508" 509" 80.. VlchyŒtabl.~her",af). 1435.. l~oi 15486So.e Artificielle(GiveO.26?5 2790 Huelva Copper 41 50 41 50

45.. MèteoAOlitain de Par" 889" 1115 Tunl. 3%1892 345.. 345 Oblig. clécen. 1923 1922 52' 508 200 Eaux élect. Inclo-Chine 2445 4805sT~r~ 8~841:= 188 ~6~366~7

80 Tram.4!~ ShangaT 889 694 ,0 19 36. 525 508 512 ,1BJ 48 4805 Soie art. d'lzieux d'Izi~ux 643.. 841 Cèr Cère. 118 Il, 1513 113.. Cali a.3£6 25 36(> 37

22 50 I HlrSté de "sein» 70fl •• 72° •• 6 1922 546.. 545 |1° 4•• fi=" 40 ..Edison .?.A. 815.850 52 50 Havraise Péninsulaire (B). ;••••••• Langlaate ™" b fnt? 5 3 4 6 'M

80 Distr. Parisienne ,d'~ectrlclté 1004" 1005" oblig. soo, 5 1920. 53~ 516.. 1928 5 951 950 Bourguignonne Enee!Íie. ,115.. 125.. OCO Port du Rosario 19C1lO.. 19(.00.. Johannesburg M 50 8, Change sur Par' Vue. 100 91~lIi6

4756~'c~~éd.P.ri.004 1005 Bon<-6%)92). 5~7..5~6.. \19304% o. 87Õ" 875" .Cabte.T.~graph.quM.67.Cherg.ursRéun.s.part. 190.. 186.. Kuala.Lumpur. ~4.'U °~S.L,b.rty3H/4.

22 50 El..tli,4té de 18 Saine 70H.. 720.. e%)922 546 545 9304% 870 875.. 40..Edison. 6)5.650.H.vra.s.Penin.u!a!r.(B). _LangfMt. 80 795CAteh.nMnT.p.k. 2~N

|^1"3 &%s&ïi:: .8 ::̃& lit]^^3:: Sî" S?:: feV^ S SS ffijè "•«̃3: 5SSK»-S "vl'ZXZZziïsiïr. S8:: Z ïï&k ;;v: 2p |gprAÇ:3: a-*S3ra£ïï55:= 65? ^f = d.^arn!l^ i R ïill I^o- | | :™ï% -irAÏÏS^ ,24 75 38 50 Canadien Pacifie

55 E'norgis Littoral Medtterran. 617 61Z 92Z obhg. 6%1924 533.. 533.. 'c 1879 26 498 498 42 50 Energie du Maroc. i90, 1ge4 London Tin pr,v. 96" 24 75 Ch~eapeake & Oh,O. 25i6 3 1 4

40.. ¡¡;,¥egie Eleçtr, Nord Frano. 1865 '18t>9" ce 0 'o 1926. 6~ UJ'Fom, 1879 oP o. 5Z8" 523" 4t656.u~ ~5~=; >285.. Lorraine 97 50 ~0 !i 3/4

325u~°"i~ém~ 850..ti42.. 6%928.020..)02).. SFonc.)8833% 300.. ~09 .Forc.sMot.V.d-Asp.t8.. )76.Dist.Uer..denndo-Chine.5!0.5CO..M..opo!.)< '3~ '375Lou,tt.-N..hv,).<

90.. N, o.d-Lu'f'iè ra 359" 347 DépaeL Q.e l'AI.ne 7 1926.. 528.. 530 Conc. 1880 2 ú' 510 510" 60.. Forcee Motrices. u.. R.H,ôn'e, .,1725 1770 jl9 20 B~asseri.e QUilmès. 3490 341.0" Main Reef Cona Olid.ated" ~4 50 50 E~le .Ra,¡eoad. 6 112 7

.Firmmy .333 330 Z M.urt^t-M. 6% 512.. 512.. Corn. 1891 3% 303 ;0 309.. 45 de la Vi»nn. 640.. 648.. 16 25 Grands Moul. de Corb.i.. ord. 244.. 243 Michelin (part) 890.. 880 Penn.ylvan, «. 8 81-

3ô::&x;îe^^etJ:t g.. «.. -.«^h».. 505 jL^gSiSSfc: | |" 6588 ^«" ™SSSSÏ;-éH.n^ «:: »i K£S.r^ « |^ »; J

Tréfileries et Lam. du Havre- -u du Nord 6% 1921.&08 ~L .>2 a:: onc. 0 344" 349 Suc"eries Brésiliennes. 178.. 1t::1 MOl:ambique. 124 24 Southe,.n..Ral.lw8Y" 83149li8

4250Courrierea. ,,54.. 349.. 6~1923. 518.. 5! !8992~0 o. 3l'0" 380 100..lndo.chinoised'EI.ctricité.H,e~H51.Sucree;asColoniale&6?.b97,Navig"'del'AfriqueduNord. 114.: 121..SouthernP~cific. 83(4 91~8

8»p^«. S:: S:: = 1 fllf: & US.: |Sï!SSSÏ$0±: 380 g:. 1S.K^K^î^îï:v.vIS: »::Sî^i^rr.vS:S^ |^ i| |?^ ^&n.-vrN- 333.. 549.p. 530 » S s=: ïsss 1.5: p g:: .g ̃ -;• iîg:S! 18:: = 2: Sïïïsa! S::Ks,S3ri"c^ |Tô ï F?: ?ÎS?

40 7 1927. 535 5j 0 Conc'1912 .,0 169" 188" ,60.. part 1296 1280.. 30.. de l'Indo.Chine. 326.. 325.. Phosphates de Conetontine.. "0 'J. Am..r,can Can.

60téo 60 50 63. 5.% 1929. 9?4.. ~i~" LL F om. 1912 ~~2 169 368" 75 Pyrénéenne d'Energie Elect 1620 1620 290.. d'Oeigny. 3540 35jO Phosphates Tu"iaiens. t)5 5(; 65 50 Amerlcen Car et F.73.14 5j8

i6: 22- 2!!50 = 5 '5'19 ~6i = -=~ j~ j

3O.Penarroya. 222.. 223 50 Somm8S}f%i923.. 5' 'LIF one" 1 4°1 0. 436". 15 15..Radio.Electrique.u 140.. 1"18 576 61 (parÙ.70;O..7JOO..Plakalnitza. Ame,c.n Smelting. l14

Crédit Gén. des Pétrole* 72 69 7 1926 ~7 g 430 15 .Radio-France 29?. 305 Financière des Ciments .250 ;0.. ~nd~ 1~ Arnericon Tobacco 0. 51 53 1i1

'Albert 6 -u; Cmpr'1927 70/ 562 559 20 Raciio-Maritime 225 214.. Poliet & Chausson 1250.. 1250.. Rend Mines 9759Anaconda Tobecco :4.4118

,25' Bozel.Mclétra. 207.. 200,. Ville d'Alb.rt 6% 5~ a: Com'1930 4 9'0 9'5" 1816 Sud Lumière prior. 336 342.. t6b 6t U4(;o 9775.. Roumanc-Belge 1925 19" Anaconde Steel .81129 9 1

|Kr«:=:l:: W&2É2&3&&& ^BS:ÈEEËÏ:SÏ: $?^ «=:«::£ il S»Sae:»J-~E:S = S;;iSS:E=== 4* âïBBS^E |g &

35 Gafsa 348.. 3~1 Église. dévastéea6 1928.. 5!0 51ü om. 70. 40.. Télégraphie sans Fil 365 305.. 200.. Chapal. !5!5 1<8~ Shell. 21 1~2 Br.tls~, Amerlcan Tooecco. 373"4 38 3'8

Sî^K-iïïïiSi-F^.a:».. "•̃̃«,« «. m «-tM ». *».. %S:»KS™rr> »•• •« ̃̃ {- «"• &" » ?"S™?" | il |

Chergeurs Réunis. 1<2.. 194 Alsace-Lor erraln. 98.. 750 Galeries Lafayette 82 tZ t!2.. Springs 4.. Coty. 27 51b2314 1

Tr~n..tlantiqu~ ord. 61.. 70.. industrie Sucrière Fr. 6%1927 512.. 512.. a o. 1 296. Alsacienne Industrielle Textile (part) 45100.. 44t00.. Staaua Française 391 397 Dupon,t Bond end Shar 7-1318

62 50 Voiturea à Par.a. 170.. 168 IndustrIels Alsaciens 1921 506, ,507.. Et 6% 474 50 475 371.. Dollfee.M.eg ,625 ~500.. 3701 Printemps, ord 408 424.. Sub N.gkel. 62"5 6375 Electelc Bond ~nd Shse. 10 3/4 10 718

Usines sinistrées 6 ~/à .R. Est '88 50 475 100.. ~ndur textiles (Générala).. 621 Tan ~k li Z5 '15 General Electrlo. 1. 9114

3S Air L.iquide. 719.. ]~ '.02 369.. 36Q. Industrie te,xtile- 47°, '.0'. 65.. Agences Havaso. 910..910.. Tovge7!n& 101 3 t. General ,Motora 5. IS 1/2

Ca.utchouca w142 142.. Algéri. 3% 1902. ~74.. 3 ÍJ:t9cclenne. 353" 36Q 38.. Centrale d'Ecla¡rage (Lebon).. 752.. 750.. 95.. Didot,Bottin. 1794 1794.. Terres Rouge. 202" 103 international Herveater*oo~5-15 1 112 1

~EE: 319, 30B Indo-Chine1899-190S. ::H5 310 0.0.. .00 Le ~Igar~0..0 000 o. Th8r6js. 202 91.. sa" Kennecott Copper. 5 .1.

,1902. 298.. Z99.. 329 329 3250 Acétylène & Electeo-Métal. 655 640.. l25 Cha.x. 4310.. 4310.. Tnnsvael Consol;dated Land. 43 ¡; 3 Mon,tgomer,y Ward. 28 i 30 :I}4

I2S0e 95 95 TunZ 3 :îlo2Ï9O7 348.. 340 Lyon 3 18S5. 329.. 329.. 70 Aciéries de Loncwy. 405 410. MO Librairie Hachette: 1785 1790 Tubes et F. de Sosnowic .f.23 .j* Ration al Biscuit S j i 19 P4

Pathé.CÍnéma <jouisc.> 93.. 9550 Tuni.ie 3~ 1903. 463.. 463.. 6 417 421 .30.. de Michevilla. .t80.. 672 l:¿j Afrique Occidentale (C"). IM5 .640 Tubize priv 150 5(, North Amerlcan 1 37'8

Pathè.Cinéf"a (cap,). 65 M2 2 ~E~ 375:: 379:00, de Sambr"'et'M~u. 1217 1118.. 83 lu Air LIquIde (parts) 2870.. 2790.. Union CorporatIon; i98 !~Ù 1::0:: Radio Corpoeat,on. I~ ~¡~ 16.i.

Peugeot 215.. 215 3Fusion 330 331 50 40.. Atel. & Chantlors de la L,!lee.. ,08 411.. 55.. 8ergougnan ~2.. ~5 Haut Katenga p",v. 98 ~675 Sheil Dutch 10 1 10

~:ES~ L. 5850 5825 E 326 ~~=~~Ë~:i~ 563 ~!ES~E ~E:E~ 25 116

100.. Union Européenne 257 258 Angleterre 2 Y% 48 30 4815 2 3F 1,2 01~~sion.nouv « nouv. 325 328 100.. Bor.neville. ,67 563. Citroén 288 61. div. l(j9 .106 Standard 0.1 New-~era.y. 1318 13'8

Argentin 5 1907 = 6 9i 192j" 454" 454" 30.. Chantiers de Saint-Nezaire.220 211. Colonies (Générale des) 288 Urikany. 4d 48 U. S Leathor 16 5'8 27 7'8

•• •• îT^i r"t.2*f: S U b^. l^9^ S 8 ili! S ̃ SS «s gristf^^r. 'S 5 Cons-tium du » :i S vv^nM;;ua;v: -| 0 «| gjl.3:1: » y »

Russe 5%1906. 310 335Belgiqu.2~ 3 0 3r,9 310 ¡7..Decauv,lIe. 225.. 215.. 10285 part. ~20..V.ellieMontagne. 2150'207,Un.onCaeblde. 37 ¡ 37 Í

^^P^^ «%»» 8<8=qU |^ff9^f. 5Ô5 £ ̃ Midi 6 465 465 SSE^r^ :? î? îS 25 Continent. Compteur.. l" j « J ^^Z^ «i. 23 3/4

Turc Unifié. 19 JO 1990 6% 1923 505.. 508. 1 50' 415 415" 10.. Estampage de la Vence tIZ 25.. Continent. Compteurs à Gaz. Vins & Spiritueux 3~2 347 Titre. traités.. 1.200.000

51Hii: û:M:i; .S ?..it B^« îfâi* •: •: = :=: « SI A !° n^llh ^™>° « ë -& SÏÏ^TKi- & :° '0 ^r^r. » » « « Tltr°stra'"8" 2

̃J' Ottom.n..1" T. 372 357 fg^ptnambuco)" 380 II 397 N m- 4tx g 50 Forg. Acier. Huta-Bankowa. 185 190 •• Gaveau & C ̃̃ .62 ̃̃ CHANGES (Pari.)

3 ah Ottom.n.372 .3~7.. 1909 (Pernambuco). 380.. 397.. Nord d 6 série F 481" 4~1 125(¡ Foeg. & Aciér. Huta-Bankowa. 185.. 190. Bec Amer & C" 915 .62.. L CHANGES <Parie> 93 34 93 15

;.?È Crédit Foncier E8yptl.n i906 1900 Bul.rit s ,896 .57.. ,70 Nord | tj -"• F. | $ •; » ^«"^ » «;; ^> l\ o^^ ™. Y. [ \Y: Va «

W C.n.di«n-P.oifie. «» •• ChZ. A-% oAllî «ri. D. 454.. 433. 95 eg <parts) 1296 1349 450 Tabac du Maroc. 6590 ..65£0.. COMPTANT Allemagn

VV Wagons-Lits ord 70.. 68 Chine 4% Or 1895. 3 ancienne ~~66 367 D 95 b8 (paete). 1296 1349.. 450.. Tabac du Maroc. 6590 65W COMPTANT 440 440 Belgique (100 belges)

«̃: prT^rl: » ̃ Ch- |||o|9. :è: :̃: z 2 fe: c: | | •• *«>««*«,.« •• « •• union <w ^20 126 c^ mo^ SSS:.a.~ î*?. 3S S 209 15 •• SSliiiiiS-E: "S "SS5 czso ïi-g£:E:: •« 'S 3 1 19" Z" Z' &" P^tt^grs- m »iK.S?S;ïï^ «ô 4945 gS3t- !«| jg»:: Sofc: -oie 25 -,« g.

Azote (Norvég;n.). 5ú7 504 Congo obi. 4 1901 ,05.. 5, ~8 0 lé' B 7 518 512 110 F. Belges Mat. Ch.je l~ 280 1276 390 Crédit Foncier Frsnco-Canad 4ê00 4945 Héeaclée. part 1245 Hollande 1028 25 1028 25

Azote Nit.teo.o.o 32.. 33.. Egypte Unifiée. t6]; Orléans Bons décennaux 460.0 512 85 Den8in.Anzin.II30.. Iû~O.o 28t>. 50Nord-E&pagne.0 Hutchinson. _8.. II~> ..Italie. 130 40 130 15

:o HcSP: S" w-^SJÎte" 8? ^rr-ns|% •=• «:: «« S^l^^iiiiài-ïio-: im. ::1C!0:: StSîKSîr. g^njr^ô^ '^| "I? £îïï- â'fS ™1 331 335 e.p.Bne ««rieur. -• è «h" «5» 70-M.«riald.Ch.d..f«--CC>rJ.785.. 782.. Rouina (Algérie) St.aua Roman Pologne (1OO îloty). 284 50 23 5

"i'^SrrïS"1® :^I^10: S:: 5^ = a^n; S:: £* ^f^S: »iS :?»:: S=C.^= t- .?^î %==:-t> g g gSSKi.

6. Royel Dutch de (dixièmes) Tabacos 1225 121J 'HaTti"5 1910. 494.. 500.. 3 34Z 340 15 Métaux de Teanj¡p<1rt, 11780 215, Kreuger 329 315 Monaco. 3700 3345 Prague 754ûj 7540

lH^Ï&SSsi. in™ ^tl^r^ IIS lit 't?:6:3!:?:: :Y^1Œs&tt-i* w:: =

.Kreu"TeU.W,,20k. 250 .3.. 6~1907. 3850j 38.. 2 V2 et 320- 32j 75 ..S.n.II..M.ub~U8.Suédoi8eAliumett. 138 144.. 8ul.u.1J ..262S..Sui. 495 75, 495 75


LES ADRESSES de Madame. I, et de Monsieur Déjeuner, et Dîner

a u. Restaurant de l'Algérie, 8," i;ue'J\loniyon} allez savourer un bon couscous avec des vins d'Algérie. LE MBOR, 73, B<< de Clichy. Téi: 60-67. Dini- eE~soup: dans.Px fixe 20: fr:Prog~ artist. avec -la célèbre chanteuse bohé- mienne N. Poliafcùff et' soft chœur. VIKINGj 14, rue de M.arignan^ChampsEiysées) et 29,. rue Vavin {Montparnasse). Spécialités françaises et Scan- dinaves. Smorgaasbord et Gibier. Menu uitë&lFfr'Paris. ̃̃̃̃; '̃'

vj fL* .̃' ï* -• "̃3^^

COMPAGÈlEyANÔMISEt 8, avï Victor^ EmmmuekHk ̃'< Soif < salon » renontméxtôttf- «& théséi ses' -biscottes' Ver-

M~

̃ AUMA&MAHQN- i ̃̃. ̃ r

-̃,•.• ;-29; avenue, MaciMahôn ̃ ̃

•̃ Thés 15 francs "̃'̃'̃̃

te 'meilleur orchestre ̃

PENY.- (Gâteaux), lés meilleurs ̃> de .tout Paris.- Livraison àdomictle. Thés et lunchs. 3 et -16, place Se 'Madeleine.,Téléphone: Anjou 06-75.

RAGUENEAU

202, rue Saint-Honorê, Palais-Royal Thé orchestre 4 à 7

LOUIS SHERRY, rond.point d. ChampsElysées. Eiysées 04-37 ef 6, rue de Câstiglione. Central 84-69. ̃ VIKING/2B, rue Vavin. Thé dansant: F/XMO~ .14, r. de Marignan (Ch.-Elys.)

Souper

LA MAISONNETTE dÈsCOMEDIENS RUSSES, 36, ri Viviënne. Centr. 73;57. Grand programme artistique. Célèbre c Raphaël et son orchestre.

VIKING, 29, rue Vavin. Danse jusquà 4 heures du matin.

V1KINQ, 14, rue de Marignan (ChampsElys.).:Petits soupers froids et chauds. V .-Salon» de Coiffure

JULES' & ETIENNE, 2.3i avenue Maia-

koff, Passy 92-31. 'Les jUs belles ondulations -perinaiientês^à-jëes prat1

rai$btàiiàbtes; ^l"^ ~yx,n*<

nef?t& par Ul vapeur. cceaw,pureç l-syntares. 22, boulevard Malesherbes,. premier étage. Anjou 30-95.

ROGER 'INDEFRISABLE, 20, rue de Phalsbcurg,^ Carnvt< 53-2"k Teinture, Massages, Postiches. Métro MalesherbeS'Môaceàà.

JULES &, ETIENNE, 26j rue.de la PipU nière, Laborde 33-75. Leur nouveau salon de coiffùre: le rendezvous de la clientèle élégante,

COIFFURE D'ART VOTY. Dames et Messieurs. –37, avenue de Versailles (16'), Jasmin 22-02.-Soins de beauté. Parfumerie de luxe. Mode. Linge: luxe pour Dames.

iPosticheur»

FOURRIER. Spécialité de cheveux blancs naturels. Toupets pour mes: sieurs. 22yboulevard Malesherbes, premier étage, Anjou 30*95. ̃ Madame MARAIS, 111, 'rtie, Rome, Wàgram 38-14. Spécialité de postiches pour dames: ̃̃ •̃̃̃-̃;̃̃̃̃ -• ̃̃• •"̃̃•••̃ Médecine eèthétique Docteur HA VIS;'

Spécialiste d'amaigrissement.

l'ente Lamennais. Tél. Elys. 2\-24. ̃ Instituts de BeàuU AGè, 48, rue François-I"J-®éU"*$mi démaquillage avee^§NÛCIifiS^pKOdnii incomparable ne piquant pas les yeux, et Lait BONCZA, démaquillage idéal ressemant, pores; 0ftéSf .̃' ̃- Docteur N.~G. PAYOT,

'-Culture physique du Visage 12, rue Richepanse, Central «4-54- I Clinique vétérinaire Docteur A. DERVILLEZ, 15, rue Rêaamùr. Tei.Arc.myes 28-661 Rayons X.;

Marchés commerciaux BLES. PaHs; 15 juin. Cour., 166 25167;. juill., 130-149 75; juill.-août, 144143 75 3 3 d'août, 135 50; 3 de sept., 135. Ta- 135 50; 3 d'oet., 136 50; 3 de nov. 137- 137 50. Cote officielle 161. AVOINES. Paris, 15 juin. Courant, 110-110 25; juill., 103 25-103; juill.-août. 36 75; 3 d'août, S8; 3 de nov., 87 A. SEIGLES, MAIS, ORGES, RIZ. Inço-. LSFiRINES.' Parte, 15 juin. Courant, 209 50 V; juill., 204 V; juil.-août, 192 50 V; 3 de sept., 177 Vr Farines de con- sommation.; 231.

SUCBES. ̃̃ Paris, 15 juin. Courant,* 225-335 58; juill., 224; août, ,223 50,234; sept., 220; 3 d'oot, 210-21 0 50; 3 de noj-.j 210 50-211.' ̃. ^Coté officielle.: .225^226. C 4lVES. -4- X.: Havre, Ï5 juin, Cour., 242 :75; juîll-, 242 25 août, 241 .Ta sept, 242 50; oct.-uoS' 241 i ûçç.4,2i0,; iapv.-ttvr, 23e.) 50; mars; 237 25 ayrij».^3*.»î5» îWaic 235. V- VefattS':iVS5(ï sacs, .<̃̃̃. COTONS. L«\Hâvrev,.l*,l$lte.oT3vGQlw:.» 177;;juill.i:7&; août 179; ^ept, 1$2; *ot/- nov.i J83;.dcc, 185;- janv.,J86; jeyr,, l^C, marfe 188 favril, ;1S8; niai, 191. ,nte* 4 150 balles< ';̃ ̃̃ ̃̃ Toute demande de changement d'à-dresie doit être accompagnée de la somme de un franc cinquante en-, timbres-ipostè, pour couvrir une partie des frais de renouvellement de la bande.

Feuilleton de FIGARO' du 16 juin 1932

'(33)"

CIMARRON

ROMAN V i

CHAPITRE XIV, î

(Suite)

I.e pays Ghcrokee ..?" *̃̃ '<-̃̃ ̃̃' ̃ Oui plus de six millions d'arpents qui vont être ouvêi- s aux bJancs.- Le gonverneinent vient/ de iw aclîftw aux C-i&0U.eé/A-out t'0klaho«ia de- vait fêtre à reux, mais, on, les .repousse de plus en;

plus~ =

PlU^Tant* BHi'ux, monW ^Sahtétyqui-

avait sur fc-i-a-ur rindiffereiiçe de son mari, pour; la merveilleuse toilette Les Indiens, après tout^

qui s'en ~sonclàit?

Elle leva les bras pour enlever son chapeaiï. Yancey la regarda dans tes yeux. Chérie Auidonnons les cercles, les églises et les thés. Prenons nos cent soixante-dix arpents de terre cherokee. Installons un ranch. blevons des bœufs, vivons à l'air libre. Cette vie renfermée est atroce et hideuse. «̃- Les bras 4e Sabra retombèrent, morts. > Un ranch où cela? Tu ne-mrécoùtes pas. Il va y avoir une, nou- velle' Course. Le pays Cherokee va .être ouvert, lasais bien, tu as publié des nouvelles, ce sujet lsr semaine dernière quand la date n'était; pas encore fixée, Allons-y, Sabra Il n'y a jamais. rien e.u de, pareil. La Course de 1889 n'était rien à côté: _Yen-=

̃.îé^:>iiO-:SV\ÊiF' PROif^OS J

« LE CARNAVAL DES ENF-4NTS".». ie Cpmœû'tildès Etants, qui reste, parmi les œuvre5.deM.'Sàint-Geovgea-de Bouhélicr, uns des plus attachantes (tant par sa facture, qui fit école, .que par: sa carrière mouvementée d'où se dégage une- bien 'curieuse leçon.) ¡ va être repris en octobre à la Gomédie-Française. On ne l'avait'' pas joué depuis deux

ans. '̃̃'̃.

Dans cette pièce, 'qùrconnut^le destin difficile et .brillant par quoi s'ennoblissent si sou- vent les ..travaux des précurseurs, nous retrouwrons-^i la rentrée' la' nragnifîque interprétatwn;qùil>força'lè 'succès i tous les créa-t«urSj rét, âMeu'r tête^1 -rém'quvahfc Matîe Ven- tura,' si.sûrt;;et s'ou^Iè' dâns.k^ plus délicatçk 'nuapep s1ct'.iiéon,î:Eernâfsil,l'4tonniint' ='cyéà- ;teur. jçïpnt -M- Ss%^0«bicgés. ;d.<; .-Bpuhélier !pèut vanter avec raison le talcnt si divers Danton formidable dans' Le<Sang d& Bànïon,- et, ditis- 'Carûavàt des'-Snfants, vieil 'ivrogne à. l'allure effacée,- àia' vois éteinte. LE BUSTE; DE MAQELEINE «OÇH Sîgnaîons le succès obtenu par la quatorzième matinée poétique de la saison, à la Comédie-Française, dont la majeure partie fut dédiée au souvenir de Madeleine Roch.

»mm

En matinée

COMEPIEtFRÀNÇÀÏSF (Gut. 02-22), à 1 b. 45 La Tragique Histoire d'Hamlet,

prince ,de' Danema~k, de WIl1\am Shakes.

prince «le Danemajifli, de William Shakes-

peare. Traduction d'Eugène Morand et Mar- cel 'Scliwot) '(MM. -Yonnel, I.edoux;, Jean Weber, Paul ,Numa, -Paul GerbaUlt, André Bac(piéj;de Rigouit,' Maurice' Donnaaud; Lucien Dùbosq, M. Ee Marchand; ̃ Mmes Colonna 'Romano, aiaaeleine Renaud, -vera Korène).

ODEON (Danton 5S-13), à 2 neures 45 Le Cid (MM. André Wasley, Gautier Sylla, Rogea-, ClalrvaU Aubeleau, Louts Seigner, Bryonrie, Guy Pirw, Bargrin; Mmes Madeleine Durât, Simone Viovy, Lucy Laugier). L'Epreuve, de Marivaux (MM. RaymondGtrard, Bars-ln, Georges Cusin;; Mmes Paulette Marinier,1 -R«nee -Biffionov Blanc-Ue

Dars).

«itA't '~&.H.M. t)~

,~&;ip~tatlfi.~1eU ~tr4e;¡i,(f '¡¡ '1

.àGyhiVirtûr^^2 h? ifc-Wo'uyeaùiÉS^hféresr

~arah-8e~rnhardf §~M; ~~W.2~ 30;

Châtérèii Sîro. ;S0; PBrie-Saint-Mirtin,- 9 h: 45; J*ehàt'èii'anee,;3 .1?.' iâ. '•

Eh: goliréé^ .̃̃̃'

OPERp, re-~12C~

OPERA, relâcSç. "̃

COMEPIE-FRANÇAISE (GUt.. OÎ-22), à j.ji, 43 Poliohe, de Henry Bataille (MM. fVndrô Brunot, Paul Numa, Lucien Dubosq:, M. Le Marchand, Robert Vldalin,. Marcel Dufresne; Mmes Cécile Sorel, GabrieUe Roblnne,. Madeielri^ Barjac, Edwige FeuiJlère, Lherbay, Roussel),

OPERA-COMIQUE (Gut: 0,5-76), heures 30, 18» représentation do l'abonnement A Dans t'Ombre de la Cathédrale (Mmes vera Pèeters, Màthllde Calvet; MM. Charles Friant, Félix Viçuille), Orcli. M, Fpurçs'tier. v •̃'̃̃' Refleta (Mmes Mariette de nauwera, Çolette Salomon1, M. Robert Qulnault). OrcL.: M. Cohen.

ODEON (pàpton 58-13), Ji » Heure» La Tour de Neste, de F. Çalllardet et A. Dumas (MM. Paul OEttly, Roger Clalrval, André Aubeleau, Bonifas, Raymond- Girard, Georges Cusin, Louis Seigner, Guy Parzy, lîarry James; Ciamarat,' Je^n Schneider, Charpentier, --GauTler-Sylla ..Mmes «Made^ léine '"Dure't, "Paulëtte Marinier, Suzanne

Courtal, Colette Adam)-,

ANTOINE (Çpizans Sl-00), a. $ .H, 45 l_ Le Singe qui parle, de M. René Fauchais ,<MM. Lenieï, g; vârennes; Mmes Alycia,

j. jS&ntreiïil.ÊëitiJ '^njïirq^i

~MMH.t.q.. (Tr·4~,n v~0~~»r-~

''XAT««NEE '('C'éltWr-82^), cibr. ann. BOUFFES-PARI8IEN8 (Gut. 45-58), Clôture annuelle.

COMEOME-CAUMARTIN <teavr9,07'i8}é!

'E9-;CH~S-~Y.SMS-

,J;:OMEQI};E~ :OHAM,S-JJ. y,sns"{t3tii"

72-i2), i, 8 h. 30 Domino, de M. Marcel •Sciiafd (Une wiléntlné ïtëssler, Mi L'ôufe louvet; MM. Pierre Renoir, Jean Devalde). FOLIES-WAGRAM (EtoUe 37-02), rel&cne. QAITE-LVRIQUE (Archives 29-20). t 8 h; 30M.a Revue de la Gatté, de M. Fernapd Rouyray.. iStetche» ..de MM. Charles Méré, Hugues Delormë, Henri fait et Maurice Rostand -(aarry Pilcer, Rahna, etc.) GYMNASE (Prov. 16-15), a 9 Heure» Jean de la Lune. de M. Marcel Ac*»ard (Mlles Alice Cocea, Maria Fromet, Marthe Rlehzt; mm. Paul Bernard, :MaUrlce Jacqûelin. -Michel stmen). -.̃̃ MADELEINE (Anjou 07-09). a 9 h. Î5 Désiré, de M. Socha Guitry (l'auteur, Mlle^ ̃svonne Printemps, MM. Os 'Séverine E." Ho-" qUos, Mme Aiys Delonde. Mlles Pauline: CaHon, Gaby Bénda). MATHURINS (Anjou 90-00), a »,.&eures Prenez garde à la peinture, de M Re né Fauchois (l'auteur, M.' Aqulstapace Pierre JtUvenet;Mmes Marthe Bàrboli Charlotte Clasis, Christiane Jean).

MICHEL (Anjou 35-02), à 9 S. 15,; Ludo, Ile M. Pierre Seize (MM. Alcoyer,: Aime Clariond,. J. WàU; Mmes ÀUce Fïold, Suzy: Seroy). '< ••

miCHODIERE '(Richelieu 95,23), « g d,

t!5" La Banque Wemo; de M. Louis VerneuO: yxi.t 'Victor Boucher Mmes Charlotte '?*?'•

'tëfa CblS.ttq' BrpJ'dO MM. "• Câhuz^ç, ^ÇS*»,

mooaoor, arin.C5jA9?.. ^tA-oW,

«otoJ-witfrfe ums: !Fj5jjxo.Qjuà8».:Blérret,LM"

,Poi«iéSii*' Ji^'ifîipuis, JSlmes.«Q«ii'Carday,-

'Hiîfene- ftlg-èlty.A^înda «uttv S! Dinâyr. MONTPARNAS6E (Dant; 89-00)," çMtlîre annuelle.

NOUVEAUTES (Provo 52-7-6), & 9 31. 10: Le Sexe -fort. PALAIS-ROYAL (Gut. 02-50), à 9^ heu- res La Maison d'en face, de M. Paul Nivoix (Jane Renouardt, Louvigny., Duvallès, Mireille, P. Faivre, Renée Varvll-le,. Christlanfe Delval et Robert Lepere). •̃'

dons le journal, emmenons les: enfants, faisons la Course et piquetons nos cent soixante-dix arpents. Nous aurons un ranch, du bétail, des chevaux, nous construirons une maison avec un patio, et .en selle, toute la journée.

Jamais hurla Sabra. Jjé visage décomposé, elle griffait l'air <te/ses ongles comme pour déchirer à tout jamais ces détestables projets..̃̃ Je n'irai pas, je n'irai jamais. Je préfère mourir. Tu ne peux pas m'y forcer. Il essaya la prendre; dans ses bras pour la rasséréner. “̃

Mais, chérie, tu ne comprends pas. C'est une occasion unique. C'est le grand événement de 1 bis-toire de l'Oklabomà. Quand le territoire sera devenu ` un Etat, nous aurons pour toujours cent soixantedix arpents de la meilleure terre du monde. Je sais déjà le morceau; que, je veux.

-i Si' c'est de laj terre que tu' veux, ta n'as qu'à rester ici et tu exploiteras notre métairie de TuskamingOi Tu pourras y élever du bétail et des

cllevaux. "i- '-̃"̃ » .̃=,.

"Tancey -secoua la lêtë. Il ne. prit aucun intérêt, à cette idée et ce fut Salira qui s'occupa de- faife construire une petite ferme et de semer les plantes, susceptibles de pousser. •̃'̃̃'̃̃̃» La propriété touchait la Réserve Osage et, sans doute pour des "raisons géolofc!ques qu'ils connurent seulement plus! tard, elle devint très fertile, alors que tout le pays environnant restait stérile et siliceux.

Ché ferme Mais cela n'a rien d'une ferme c'est un jardin potager. Est-ce que tu t'imagines que je vais cultiver des pommes de terre et élever des volailles, avec un panama sur la tête et du fumier sur mes bottes ?.• •• ̃,̃ ̃ ̃̃̃̃̃̃ La date de l'ouverture du pays Cherokee appro-' chait,. Cïm faisait "des scènes pour partir avec son père-èt rien ne pouvait le- consoler. ̃ i Sabra avait décidé que l'adieu serait îrpid, mais son cœur se. déchirait.

r. p e c t e~~ï~e.s~

.̃" -̃: -̃̃ .'• j': '̃̃ ̃̃' ;«fr'«^«"»– ̃«̃̃̃̃̃̃ ̃̃ ,:r .=

..r^ejiïçr'LçriiîHê^0"

SAINT-GEORGES (Trud; <T3-ÏT), t !I A. Mademoiselle: ».

SARAH-BERNHARDT (Arcn. OOJOh à 8 h. 15 L'Aiglon, d'Edmond..Rostand (Mme vera Sergine MM. Decoeur, Derbli, Monteux Mlle Alice -Tissot). •̃

THEATRE DES CHÂMPS-ÉLYSeES (Elysêes. 72-43), à 9 heures Ballets russes. THEATRE ÛE -PARIS (trïn. 20-44), & 8 h.. 45 Faon y, de M..Marcel Pagnol. VARIÉTÉS (Gui. 00-02), clôture ann. THEATRE EN PLEIN AIR DE LA FOIRE SAINT-GERMAIN (.Place St-Sulpice). (per-, nière, semaine).. Tous les jours, matinée à 15 h: 30; soirée à 2i, h, 30 Les Chansons h travers le monde, arrangées par M. Jean Kouguès, avec le concours 'de Mmes Ray Muriel, Jamtclc Leonne, Renée Rpger, et.de MM. Robert Leray, Pierre AtBon. (Clôture de la Fplre le lundi 20 juin);

ALBERT-I" aan. ̃ 2 1 -:«; ï^llëUrt^; Le fir.cna.ndrde''Venlse. ;< /̃? AMBASSADEURS (E!ys. *3-73), a 11. «5 II était une fois. AMBIGU (Nord; 36-31.);|-«' 'Ki 45, Le Chemin de BUenos-Ayres. ATELIER 'ft'orti 08-^0). pema.tii, ,splrée de gala Le Coûter de I? Reine, Les Fanr farons. ̃ ̃" AVENUE (Eiysées 49-34), compagnie pi-, toëff, a heures J68 «t Cle.. CHATELET (Gut. 02-87), ft «L 10 Nina-Roaa. cluny (Odéon 07-7*>»' BeureS s Un homme^nu. ̃

COMCEDIA (Trirh 10-12):, h 9 heures Une petite femme sans chemise.

DAUNOU (Louvre 36>-74). Clotur» annuelle;

DEJAZET (Areh. 16-80), s 8 h. 45 î'Ues Dégourdis de la 11°; Une nuit d'orage; FONTAINE' (Trln. 10-34), relâche. GRAND-GUIGNOL (Trln. 28-3 î), a I ï Pigal's Chambre no 3.

MOULIN DE LA CHANSON (Trln 69-67). à 9 h 30 La Revue marseillaise. ŒIL-DE-PARIS (Etoile. 36-82), reiache. ŒUVRE (Trin. 42-52), à 9 neuree L'Hermine, de M. Jean Anouilh.

PORTE-SAINT-MARTIN (Nord 37-53), as h. 45 Beaumarohais (André Caugé) POTINIERE (Central 86-21), à 9 heures: La Mystérieuse Lady..

RENAISSANCE (Nord 37-03), à S h. 15 Fleur Trottoir. ̃̃.

3CALA (Prov. 08-33), a 3 S. 45 Mon amant.

STUDIO DES CHAMPS-ELYSEES (EU 7244), à 9 heures Le. Démon de la Chair. THEATRE OKt'MSt» (Waff. 86-03), clô-

ture annuelle.

THEATRE DES DEUX-UNES (Marc t0,v 26), à 9 heures J^anSàfle est servie. THEATRE DE DDtiHBURES (Marc. -48) Mauricet, Rieux, ff. Moréno. THEATRE DES GOBELINS ,Got 60-74), â 8 h. KO Prinoesse Ozardas,

THEATRE DES TERNES (Etoile 10-41),

̃Clôtura, annuelle.- >

1 TRIANON-LYR1QUE (Nord 88-62), clô- ture annuelle.̃

-aw~

Notes et ,Informations A i,'Opéra; Le ballet Un Divertissement, dont M. Serge Lifar a réglé la chorégraphie, sur'la musique de Tchaïkovski, sera représenté' demain, après L'IUtistfi frezona, pour la troiàème fois.

A xa CoMinnî-FRANÇAisi;. -r» Au. cours de sa dernière séance, le comité a maintenu sa décision antérieure, aui n'accordait qu un seul artiste de la Maison l'autorisation de paraître dans un film muet ou parlant. Mais l'artiste pourra paraître dans n'importe. quel; film tiré d'une pièce du répertoire, à condition due cette pièce ait été créée ou reprise à la Comédie-Française depuis plus de cinq ans. ̃-̃̃ ̃ A x'OpÉRA-CoïnQUU. La dernière re-

présentation des Ballets Russes aura. lieu de-

mainsoir.. m t i '• s au" ~,liei1 A"i.'Odeoiî: ,1iTlXAi4|ourd'liui,:ea,niaUnée,, joueront, pour la 'première fois, dans Le Cidi ME ':André.Wasley ï«(©on. fiormas) Gautier Sylla, (Don Dièsue); Mlle- Simone Viovy (Elmire), et :daas- ï,'Epreuve,: M: Raymond :Girard (Luoi*W>V Mge Reri^ç Si-

inog^.(AngéUque); ..r^f^a ^j.;

'?\IJC "N~"i';J'-r¡'tll('i~~r:J.)oi! ï

'). -< '0 -e 3i5N~ (:~

La vogué ds I Èose^SIarie tst '^iniqiié -att monde, et la njerveilleuse-opéretté. est accla- mée tous les soirs «u Tljéâtre MOKador. ï)imanche, matinée à a h..30. = Ballets Russes de Monte-Carlo* < Ce:soir, à o heures, au Théâtre des Ghamps-Elysées, Jeux d'Enfants, £e Boitïxem gentilhomme. La Concurrence.

Tous les camarades de la grande tragédiertne (c'est-à.-dire.toùte la Maison) avaient tenu à assister à la cérémonie ,ie la remise du buste sculpté par Jean Boucher. Après les discours Edmond Haraucourtj Albert Lambert on entendit la voix même qu'on pouvait croire éteinte à jamais Maideleine Roch" disait La Nuit d'Octobre taii fade du disque, du seul disque que l'on pps'sède d'elle. ̃ •̃-̃̃ Auparavant,' M. André Bacqué avait lu. ;une: notice de M. Jean Valmy-Baysse,; et MM. Maurice Donneaud, -Denis d'Inès -et Mlle Mary Màrquet s'étaient fait longue- ;:rjicnt applaudir dans des" poèmes de Maurice BoUclior, Edmond" Haraùcourt, -ThéopHile Gautier'.et Victor- Hugo,- r ;lJ. ̃ •̃ 1

;AU •;BQRp'PlËi; h%hVj. ft V'V

Un n6Uve.au programme,: très habilement composé, nous â été offert en prinieur. véD,:dredi dernier, dçvant l'élégante piscine .du Lido. Nous avons. note, parmi les meilleures attractions le trio Wirlwinds Parket et Davis les Doré sistérs Tangelina Guido Curti et ses 15 Bacheliers, et la; « Féerie sur l'eau » de M. AzzeE et Mme Denise

Groulti "V.

•<•̃'̃' -̃ Rolicrt Destet.

Demain soir; M!)ê RacluetTilefler chantera au Théâtre en-' plan air 'âe* la Foire SaintGermain, au-profit de iseCafese nies veuve

et orphelins' À?-; ljAssoçiatîoJi ,des. secrétaires

de rédaction d^s.journaua-ef revues. secrèt,aireS Rappelons qijë <£it dçmain après midi, à 3 heures, qu'aura lieu la mâtinée offerte par les directeurs' du ThéiitrerMiphel, l'auteur et lés interprétés de' Ludo, aux artistes de

Paris." ̃ r.-1- ..•̃

̃lit Goûter- de la Rente, pièce en un ^ete et en vers, écrite -jw- Charles .Derennes,ïen: collaboration avec M. André Doderetiet Z« Fanfarons, pièce en -trois, actes, renouvelée: de Têrejiçe.par Charles Dercnncs, seront .représentées^, demain, àù Théâtre de. l'Atelieriv-en" soirée dè-Eala, Ces d"ux pièces sont les seules œuvres ^e théâtre écrites pat ïe grand ̃̃ poète, .disparu.' Elles sont mises en scène iayec'beauççuB: de ̃< soin Dar M. Paul CastàWet seront interprétées par une troupe très hptn.o.Eene, réunie par. M- Pierre Humble, qiiï a assumé, la .direction de ce .gala.

^̃=y"V ,-R. D..

"M 8,C Halls

Cabarets et Cirques

t;

̃'̃̃ ? En;. matïnét»:. ̃̃ •?:'

.A··

,.v Même., spectacle qu'eii.. soirée ̃̃;̃•̃ CASINO DE PARIS, a S h. S0. EMPIRE-MUSIC-HALL>.CIRQUE, a t h. 30. ALHAMBRA, 2 h 43Ô(

LUNA-PARK, à '"£:p:jS6.

En soirée ̃

CASINO.DE PARIS, {18 Jl. S0: 8ex Appeal Paris 32,: revus notfïfeDe illustrée par Paul Colin, aveo Marie fluRas, Charplnl, Dandy, etc., et 200 artistes.' /;> FOLIES-BERfiERE, ,a 8 h. 80, la graude revue Nuit» de Fofiês, en '80 tableaux, ae al. Loui3 Lpmarchana.

EMP|RE-MUS1C-«Att*CIRQUE, ̃ 9 Heures attraotVoiiEvo'rt sV. > '• EIÏIBASSY,<;S««O*Syabn< LUNE-ROUSSE, iu, $, S,eures les eîiani'onnlers et ia revue. q( 4 THEATRE DE L'HUMOUR, clôture annuelle.- ̃ "̃<̃'̃ ''̃;• ̃ ̃'̃ ALHAIHBRA, à 9 heures: attractions, cineœa ( Permanent ds 14 JJ.. 8.0^4, tiu-tov ao>.i .NOCTAMBULES, à 9 hejur^j i, | les! çnajtti '«onnlera g-als. .ln,t j(,<V > CffASY-coRNER, Champs- Elysêéa),

dahl'It'1- attraèflOn~

CHIQUE MEDRANOr clôture- Bnhuelle. ` CIRQUE D'HIVERy'-Wôture. annuelle. LUNA-PARK, tous les jours, matinée et soirée: attraction,1;, dancings, animaux po-

.ta.tres. ,p..

Courrier Musical

tfd f; ,9'1I1.U~

..Demain .soir. SaUq Ch.opm;, 4 ? heures, ré- cital du Trio *Mqr?an jtçiajio- violon-harpe). La flanseusé Nirvii feîyo 'dansera demain, en soirée, la Saue;idr.îert4» au bénéfice du ̃Préventorium d'Arbonriè1.

Cette mânifestàtidn dtet et- de charité, qui s'annonce briltanteçiest déjàrassurée d'un public d'élite ca.îo.PQâfrfeipersonnâlit.és très parisiennes et de^.npns) rè,^x représentants des

nations am.ies:" "2it.

Lès dernières plateé1aç!j'ent1 être retenues d'ursence au Cercle dTêîife (Passv 01-20.)

..i-

Salle de lM$Cofe 'KijrmàWde musique. lundi ̃soir z'o juin, récital de piano par Yvonne Lefébure. location à la_Sallç, chez Durand et

Dandélet. ̃–

-K&Rdk-d» Crémonev

Ce samedi 18 juin, 21 h., Sollc eau Le célèbre ballet espagnol de JUAN MARINEZ

jîjjfwv'ie VOpfrn. l'e danseuse r «r-i

k MERCEDESTDALMAÛ Iioc. 1 G avenu, Dur.ind, Deljjrnnge. Ce mardi 21 Juin, à l'Opéra, 21 heures

SCHIPA

Dans un iirosrrniiuite renouvelé. Duos de « Don Fasqualo et d' « Elisir

d'Aniorc » -i«ç<j jVJ.ararnrita Snlvl. v.

loc. t Oiiérn, Ojtraiiil, JDel&rangre.

Chronique T. S. F. Radio-Vienne ttrairumtSlfye iotr un des concerts de la Société^ Internationale de musique çontemy<>Tainix['tyn'e&œ itère française, te Bal Vénitien" -dç- -Ctandè"Velvincoiirï, y sera dirigée par Roger BÉsm-ttHère.' -fi Stuttgart, un pen plus tm'd, 0% Ùiïehdtà une « petite musique pour instruments à vent » d'Ernest Krenek, dont les -œuvres inégales en- vahissent l'Europe. Rctèimti* encore le radio-dtaloguede^Frmêflié'tléfèvre et Roland Dorgelés, sur La- •B4tiiteïé'Pqhême. P. D. Templier. -.̃;̃̃̃̃•- *r.»,v»

MUSIQUE; Bruxelfei*fràbsl#Wl h. Hay4n, Ravel, WeKck -Utlversum, 10" i. i<S Première,- «éûiaème et cinquième symphonies de EeethQy,e», spus la direction de Mengelberg. Poste; pariHen, 20 h..4^ Mendelssohn, Bach, Liszt, Lalo, RirasWKorsaHov, Meyerbeer.– Strasbourg, 20 h. 4o: IJaVo^Bruchi GoldmM*Ç"'Tstliaïk((wsUK- XHlt&fal anglais, S0'b.vOtchè»ti^H. B. a (Wapér, -Brahms). «VtenAei*eiJix.: «arol Habant. Gerhard, G. DeWlncourt »'««aart-Uahlacker, 22 h.r XEuvrcs de Krcnek. Langenverg, 22 «î 85 i StrauSs, Busom,

Scbumafin.i»b »i*-i».-«-i ̃

mS^E^¥lir^nS^ >0-

mande, 20 h. 50 Cabarct-Coueert.

Tlllr.fHF, `Part é.P:` T: -T,1 20 h. 30

Le e O~emiM~n. 'dl)'1: .1nÈfitipîn~ Radio-

Paris., 20 ^43 '-fBaiMHé- '«r dame», <ic seribe -et us^f-» «

Allons, chérie, tu p..1 pareille <J_V~

parti pour la prëmier&~MN-se. Souviens-toi lu

parti pour la preBiièra.CMiFse^ Souviens-toi lu

criais juste' un ton au-d^ôus ^e.t^niere. Et, si je t'aviis écouté, tu Seffeeftcprç Wichita ^étouffée parie poulet -rôti cï-lesconsei s de ta famiUe. Tout cela était vrai, et elle dut l'admettre, ton- dant en larmes, eÛè s'a^^a- lui.. Yaucey Yancey «-<.

Ne te désole pas, mon amour. Dans cinq ans d'ici, tu verras Cim et Dbnfl'a parcourir a cheval les hectares des Cravat, ,n Après tout un grand nombre d'habitants, dOsage allaient prendre part à 18 Course. La ville et tout le territoire ne parlaient plus .que de cela depuis des. mois. Elle secha ses yeux et esquissa même un sourire.̃?>̃ ̃ ̃ ̃• Yancey partait sur une magnifique jument appelée Cimirron, à la fois" rapide et ^durante. Il avait décidé de faire lo,tcajet jusqu'à Ja frontière par petites étapes pour garder sa monture en condition; En Sèjlc sur la bête nerTjêusé.qtJi stelipa.it et pirouettait d'impatiei}fiçK.iI avait une allure- extraordinaire avec son-sombrero blanc, sa une clieînise de batiste, sii longwe.redingofe prince Albert; ses éblouissantes bottës':êt_6îlé'es et ses éperons dorés. Beaucoup d'&utresl-iSiccompagnaient, mais ce fut lui que la ville voulut voir partir. Ils devaient se mettre en roule avant. ;le: lever u.CsoJeil pour profiter de la fraîcheur do la matinée,. et, à la pointe du jour, des feux-de salves et des hurlements. de cow-boys sonnèrent le ^boute-selle. Tpute une escorte les suivait.

A la dernière minute, Sabra fit atteler son cheval, entassa Cim et Donna dans le boguet et, avec Isaie accroché derrière, le p°etit* véhicule cahota longtemps sur les pistes de, la .prairie dans le sillage de ceux qui allaient vers1 l'aventuré.

J Erifin^ Sabra jeta leO-ên^.iiilsaïe, sauta dé la voiture et courut- sfersyanoûy^qui- avait arrêté sa jument. Il se pencha *hj» sa selles la. souleva contre lui et l'embrassa lç^gtenjps8tf 'fort, Sabra, viens .àyèacmbi^.pïftquojis,, tout.

m g e n tin â C'est aujourd'hui, à 11 lettres, que la location sera ouverte pour la deuxième représentation à prix populaires qui mira lieu vendredi 24 juin, en «olrée, an Trocadéro.

Cinémas :'[y

AGRICULTEURS (8, rue d'Athênesy, » 8 h. et 0 h. Dr Jekjrll et IW Hyde (Same- dis dimanches; deux matinées distinctes i' 2 1),- 30 et .5 h. '̃̃" ̃̃̃-̃

ARTISTIC-CIPiEMA <61» rue dé' Deaâlt ·, Mat. 14 h. 30; dSOir., 20 A. 40 Le Rosier de Mme Hussein." > ~l,

BONAPARTE,- place Salnt-Sulpicei 3 Jo. et 9 h. Dr Jekyll et Mr Hyde. Samedis, dimanches, deux matinées distinctes 2 h. 30 et 5' heures.

AUBERT-PALACE, de !) n. 30 t 2 heures: L'Auberge du Père Jonas.

LES CAPUCINES, L'Athlète incomplet CAMEO, Le Sergent X,. de 10 heures à 0 h. 3 0.

CHAMPS-ELYSEES (118. avenue dea Champs-Elysées)-: Mat.. 14 h. a' 20 h.; soir., 21 h. 15 :Changl1a1-express (Marlène DlerrJcfc).

CODSEE, L'Enfant du Miracle (Blanche Montei). Mat., 14 h. 30 & 19 heures; soir., 21 Jieurcs.

edoùaro-vii (in.. rue Edouard vin. Permanent da 2 h. 30" à 7 heures Soirée, 9 h. -3Ù-: Pevil's Lottery (Elissa Landi, V. Me Laylenj.

ELYSEE GAUHIONT (rue Quentln-Bauchart). Mat., 15 h.; soir., 21 h.: No Hlan's Land,

ERMITAGE (Cùamps-Elys'ées), Coupa de a Roulis. Mat. à 14 h,; soir., a 20 h, 45. FOLIES-DRAMATIQUES, perm mirli ft 21 héurcâ Le Meurtre de la rue Morgue. QAUMONT-PALACE, Sous le Casque de cuir, de 14 heures à 19 ho 30; soirée, à 21 heures.

GAUiyiONT-THEATRE, de 10 h. 8 24 n. 30 Arr\our et discipline.

IMPERIAL-PATHE, Paris-Méditerranée, de 14 h. à 24 n. 30

LUTETIA-PATHE, mat., 14 n. 45 SOlr.,

20 u. îû Mon amant l'assassin.

MADELEINE-OINEIWA (Perluunent de midi; à 2:1bi.s0'Àu'ro.à:Mri). •• jBustei;' millionnaire- CBusjer 'jKeafon)'

IMARIGNY' en exclusivité Masdchen In (inifôrm 'f Jeunes; filles en uniforme), film ̃parlant"- allemand Cari Frœlich, texte

français aaapté par Mme Colette. 3 séances:

2 h.4 n,3ff et 0 -heure.Si: MÂRiVÀUX-PATHE (Perm. de 13 H. a 20 h.; soirée, 21 h.) Un fils d'Amérique. IWAX-LINDER, Coups de Roulis. Mati- liée: 14 h.. 16 h. 30, 21 heures. LES MIRACLES (100, r. Réaumur), U h., 18 h. 30, 21 11. L'Atlantide.. MOULIN-ROUGE-CINEMA, de 14 h. a 19 h. Soirée, 20 h 45 Les Croix de bols. MOZART-PATHE <51. rue d'Auteull) Matinée, 14 h, 30; soirée, 20, h. 45 Durand contre Durand.

OLYMPIA-C'EMA (Permanent de 9 h. 30 '1 a 1 h. 30 Papa sans le savoir (Noël-

Noël).

OMNIA-PATHE (Permanent de 14 IL & 1 h. 30 Mon amant l'assassin.

PAGODE (57 bis, rue Habyione) L'Opéra de Quat'Sous. Permanent de 14 b. 15 à 19 ti 15.. -Soirée, 91. heures.

PALACE, Faub.-Montraartre (Permanent): Tumultes.

PALAIS-ROCHECHOUART (50, DOUlevurd ftoehp.ohoiiart). Hat.. 14 h 30; soir.. 21 tu; Le Rosier de Mme Husson.

CINEMA OU l'ANTHEOI» (13. rue VictorCousin). Mat. tous les Jours 14 h. 15 et 16 1). 30 Soirée, 21 h, 15 The Grecks Had "è" word for them.

PARAMOUNT ( Permanent de 9 h i 2 b. Une heure près de toi (M. Chevalier). THEATRE PIGALLE, saison cinématogra-

phique, matinée permanente jjteL'4'4 b. a

19 h.! .30; soirée à Si heurrosfe- L'Amour

commande.

RIALTO, Mat., S »..30 soir., .81 h.: Son hJJfDBje. ''̃ "i ̃'̃̃̃•,̃;̃ iV BO.JfiflîJirPATHE (avenue de .Watrrann Ma A tlnée, J-i h.; soirée, 20 h. 45 La Folie des

hommes. à^^Mi

STUDIO' DE L'ETOILE, TÎ^rue Troyon (Etoile 06-47) Tous tes Joiirs. permanent

de .8 "h" aS"S.r7-Tà" ëoirèe, 9- -B.: l'Émit und die

Detecktive (Version originale allemande. Texte français)-- ̃

STUDIO PARNASSE, itw rue jules-Chaplain, 15 h. et 21 h. Dishonnored. STUDIO 23 (10. rue TQqlozâ), 15 n. et 21 "fl; maison de correotibn ( tragréSIê de jeuneaseî.

DANCING. Varsovie, 22 h. Londres. régional,' 22 h. 36. -• DISQUES. Radio-Parts) 12 h. 30 i Musique pour tous les âges..

LA- PAROLE. Radio-Parts, 19 h. Radio-dialdguo entre Roland Dorgelés et F. Lefèvre.

f Vendredi 17 Juin

MUSIQUE. National anglais, 12 h. 45 Orgue (Franck, Richards, Ducasse, Dupré). Vienne, 19 h. 35: Muller, Soh"«- Schacnble, C. Beck, Honegger. Paris P. T. T., 20 h. 30 Œuvres de Debussj. Poste Parisien, 20 h. 4â: Offenback, Strauss, Coates, Ropartz, Planquette, Inghelbrecht, P. Vidal, Messager. Budapest, 20 h. Weber, Hilbel, Tschaïkowski. Kœntgsberg, 20 h. Haendel, Mozart, Beethoven. Londres régional, 20 h. Quatuors de Mozart et de Bas. Prague, 20 h. 35 Krleka, Ridkv, ;Kafèl. ̃ VarSOifie, 20 h. Schubert,

Lis TCSgner,r -Brahms; Munich, 21 li.20 »

Havan.ÎBrâhmi.' -ï- t,élpitij,'i2 h. 15 Concert Stïawiiisk-i. Stnttgart-Muhlajier, 32 h. 45, r,; 'Sonates de Beethoven et de Roger. '"c i' ̃' -]'

MUSIQUE I^&ÉRB. -Wafténat anglais,

20 1»' yaùaé?jllè.- '̃̃'̃'̃'̃ ."̃ tDANCING. Barcelone, 22 h. 30. Varsovie, aa-h. Londres régional, 22 h; 35. t-1 Langenoerg, 23 h.

DISQUES, -r. Radio-Paris, 12 h. 30 Œuvres de G. Gounod.

POUR LES ENFANTS. Tour Eiffel, 20 h. 30..

Mais tu es fou. Les enfants. ?

Les enfants aussi. Partons tous. Allons,

viens.

Ses yeux étincelaient et elle sentit qu'il pensait ce qu'il disait.

Un brusque pressentiment la secoua i ? Où vas-tu ?. Où vas-tu ?

II la posa doucement sur le sol et, à demi tourné pour la regarder encore, agitant son sombrero blanc au-dessus de sa tête, ses belles boucles noires flottant au vent d'Oklahoma, il prit le galop. Elle ne devait plus le revoir pendant cinq ans. CHAPITRE XV

Yancey avait persuadé à sa femme qu'elle était une charmante poupée et elle l'avait cru; avec certaines restrictions. Ce fut seulement après le départ de son mari que sa personnalité se développa. Le sombrero était pa-ti gaiment, mais sous la coiffe, la femme abandonnée bravait fièrement les mauvais fruits et la médisance.. Un homme comme Yancey Crayat, voyant, impulsif, théâtral, avait des quantités d'ennemis. A mesure "que" le temps passait sans qu'il revînt ou ,qu'il donnât de ses .nouvelles,, un murmure de scandale surgissait comme le feu des profondeurs de la prairie et courait de maison en maison, de ville en ville, à travers tout le Sud-Ouest. Toutes tes vieilles histoires étaient revenues sur l'eau et l'horrible langue de la calomnie laissait partout des traces baveuses.

On disait qu'il vivait avec une Cherokee qui était sa vraie femme. `

On disait qu'il avait partici à la Course dans la contrée de Kickapoo, en 1895.

On disait qu'il avait tué un homme dans le pays Cherokee et qu'il avait été pendu.

On disait qu'il avait eu son morceau de terrain, et qu'après l'avoir vendu un gros prix il dépen;sait son argent au bar de l'hôtel Palace Brown, a Denver, où touj le monde connaissait le chapeau I blanc, et la redingote prince Albert.

UR3ULINES, TOUS les (ours, ft 14 b. 30 et â 20 h 30, version ..française du film M (Le Maudit*)", de Frltï l.ang, adaptée -pa,f R. Goupillières. Texte TAiidrfr l.ang a 16 h. 45 et â 22 h. 45. version Intéirraie allemande de M (Morder). Danton 81-69.

IL NE RESTE PLUS UNE Pt ACE CESoiRA£t«£ESAlW©W S^^è^CONRAD VEi&ïm»

HhmÎ^B^H m^b^Bl ^BBn^ ^sjHB^H^r^aB^BBBa MM fflWT mr» MriTBTffwW' ^HB^BBV

jmmÊmiim«mnmmfmmH^rUIKKvm^mmB^'ÊtiirfrV' version obioinai-e

Ï.OUEZVOS PtACISDES A PRESENT. {f6u>;Trrg£t-rterçAia pourVENDREDh SAMEDI, DIMANCHE WÊÊKMÈËH/WMÊ

CONCERTS Et RÉCITALS

Le piano Vladimir Horowitr, S. Dygat. Le chant Muratore, Doda Conrad, Yvette Guilbert, Wanda Strela.

Musique d'ensemble Quatuor Lener, Dominique Jeanès et Sacha Belin. La Passion Noire.

Divers Marcel Stem, Quatuor Aguilar, Tony Grégory, Minnie Casella, Ray Ventura.

Comme l'automne après un été incertain, l'arrière-saison musicale nous réserve ses plus belles manifestations. La séance donnée par M. Vladimir Horowitz fut magnifique. Il faut,d'abord apprécier le geste d'un artiste dont le nom seul suffit à remplir une salle, et qui n'oublie pas, en jouant au profit de l'Association des Anciens élèves du Conservatoire, ses camarades dans l'infortune. Admirer ensuite le pianiste qui atteint, à l'âge où d'autres cherchent encore leur voie, aux sommets de son art. Les œuvres dé Chopin ét. de Liszt, qui composaient le programme, devaient faire triompher les aspects les plus brillants du talent d'Horowitz. Aucune virtuosité, pour être aussi complète, n'est

moins tapageuse. que la sienne il don-; ne à tout ce qu'il exprime, à Chopin.^ en partîculiêf,* un' équilibre harmonieux

de fl'neass. jst _de .distiactipa .i.ses^lignes

mélodiques.sont expressives -sans.jetre., grossies, m déformées;, et il arrive sans hausser le ton 4 un éclat remarquable. Cette gradation d'effets fut admirable dans le Scherzo en si mineur. Horowitz ne fut pas moins étincelant dans les pages de Liszt et il dut satisfaire, par de nombreux morceaux en suppléments, aux exigences de son auditoire. M. S. Dygat est un élève de Pade.i-ewski. Son mécanisme, des plus souples, laisse peu de prise à la critique, encore qu'il obtienne sur l'Erard des sonorités parfois sèches. Par la légèreté de son toucher, il rendit très attrayantes les œuvres de Schubert et de Chopin. Les Etudes symphoniques de Schumann bénéficièrent d'une traduction nette et bien équilibrée. M. Dygat y

donna la mesure de son sens musical. La rentrée de M. Muratore était un événement d'autant plus digne d'attention que nous n'avons pas eu beaucoup d'occasions d'apprécier 1 illustre ténor au concert. Dans ses interprétations de mélodies, il ne chercha pas à faire souvenir du puissant interprète lyrique'; mais tout en restant simple et adroit chanteur, il soutint.»» réputation -par -la. chaleur et lcs inflexions de sa voix qui repose sur un médium sans faiblesse. On lui fit un accueil chaleureux, justifié autant par son admirable articulation que par son goût et sa musicalité. M. Doda Conrad, nouveau venu, possède un organe de baryton-basse d'une belle ampleur et qui s'avère solide. Cet artiste nous paraît, apte, par^ son t.emrpérament dramatique qu'on sent réfléchi et volontaire, à fournir une c'aTïïèrb au théâtre. En récital,, il a produit, par ses qualités vocales -et1 l'autorité de sa diction, une très favorable impression. Mme Yvette Guilbert a donné dans l'ambiance cordiale qui n'excluait pas les plus démonstratives manifestations d'enthousiasme, son dernier coiieert de la saison. Je crois avoir tiré les grandes leçons de ces « Heures de Chansons françaises », où la grande artiste défendit, car il s'agit bien aujourd'hui de "défense, un art qu'elle sert .avec toute la ferveur de son esprit, mais qu'elle est seule à exprimer avec autant de bonheur et de naturel. C'est pourquoi je souhaite que Mme Yvette Guilbert chante, la saison prochaine et d'autres encore pour que les générations nouvelles l'entendent et se souviennent..

Présentée par Mme Dussane, qui fut pour elle une éloquente introductrice, Mme Wànda Strela tente à son tour de mettre au service de la chanson populaire une voix claire et des dons heureux de sensibilité et d'expression. Comme le dit joliment la spirituelle conférencière, elle « noua une gerbe de mélodies aux couleurs de France et de Pologne » en interprétant avec les vieux airs de chez nous des chansons polonaises qui rappellent souvent les nôtres par la verve et le caractère de leur inspiration.

Le quatuor Lener,. qui interpréta avec un grand retentissement, au début de la saison, les Quatuors de Beethoven, donnéV une série-de coticeT-tsconsaeïésà « L E-v volution de la Musique de Ichàmbre ». Sur Je. pœmîeKnrogra*minet Çlguraient les:; noms de; Purçejïj l^ItJLWter ,,et Ilayan sur le second celui de Beethoven. Les deux soirées ne firent qu'affirmer le souci de style et la parfaite maitrise dont cette remarquable phalange nous donna déjà dés preuves. Toutes ses exécutions furent vivantes et variées celles de Beethoven ne peuvent guère être surpassées, quant à l'ampleur de l'expression.

Il; es-t impossible de savoir comment SaÈi'a arriva à tout supporter pendant ces atroces semainés qui devinrent des mois et, des années, mais elle avait en elle la farouche endurance des Marcy et l'orgueil méridional des Venable. Malgré tout ce qui lui était arrivé, elle conservait encore .son air .virginal, ses lèvres chastes, ses yeux clairs ;et ses purs sourcils. Les hommes reviennent toujours aux femmes qui ressemblent à Sabra Çrav&t, mais elles, sont rarement effleurées par les tempêtes de" la passion.

pièce à côté ̃ -T"1 ,i_i. Papa' dit que. u '?/̃> Quelquefois, quand Sabra voyait son fils venir à sa rencontre, la tête basse et un peu. en. avant, marchant avec son balancement 'familier, elle re- devait au cœur un coup qui la faisait 'd'éfpUlir. > Elle exploitait le journal avec beaucoup de compétence et elle en tirait des moyens d'existen'tc suffisants. Quand il ne devint plus possiblç.de cacher à Wichita l'absence prolongée (Je Yaucfij-, "Fclicie Venable fit son apparition, prête à ramener dans le giron familial sa fille abandonnée, Louis Venable, trop souffrant, n'avait pu accompagner sa femme aussi cette dernière arriva4-elle* escortée de ce que les Venable, les Gofdrth èt!le|iyian avaient pu fournir de plus imposant .+, i.

VICTOR-HUGO. soir., 21 h Jeudi, «aine» di, -dimanche, 14 h, 45: Un tiomnie en Wj

bit. ̃̃ ̃̃ :•̃• –S

WASHINGTON, 14, rue Magellan (Pen; manem de 14 h. 30 a minuit et demi»»» No one Man "(Mardia Lombard).

1 ~i

La séance de Sona/es (Moznti, Schtf- mann, Fauré, Brahms) donnée pur Mmu Dominique Jeanès, pianiste, et M. Sa-^ cha Belin, violoniste^ a fait ressortir «lès qualités d'ensemble et la franchise d'ac- cent qui. confèrent â leurs traductions J une unité de ligne et de'la vie. Indhl- duelleta%nt, les deux artistes ont a tra- `~ vailler pour parfaire leur btyle, le violohiste notamment, dont la ionorite reste un peu'durè. Upe oeuvre nouvelle de M. Marïuj.- François, Gaillard La Passion ;ioirc> .< été .donnée ,à la salle Gaveau avec le concours de MM. Georges Petit, J-ean Hazart, Gebelin, de l'orchestre de U Société .du Consen atoirc, et des Chœuvs russes de A. Vlassof. C'est une-vaste fresque sons forme de cantate qui <;i ci- que une révolte des Xoirs employés dans les usines de sucre aux Antilles. Les indigènes chantent d'abord les joifs> de a bonne vie simple et libre. Ce prélude

pastoral, mju interviennent des chaïus nègres d'une. étrange saveur, est traité par M. Gaillard en musicien qui a quel-\ que chose à. dire et connaît sim mélicc Le véritable: prétexte à l'argument de M. Alejo Cappentier est dans la tuile, où l'on nous montre ces âmes primiti- ves obsédées, par l'emprise des macLiS- nes auxquelles elles se ̃ entent asservies. ¡

ÎJans cette partie, l'a,utcur revient à des,

procédés qui lui iont chers sa descrip-J tiôn~aes~fnacliines ne manque ni de puis-_ saiace -rythmique ni de relief elle

s'acheva- .malheureusement c.a-_ub on*-

cendolnïntérrompu, qui tond à affirmer que le dernier mot reste enfin â.Kûshie. Cette fin est d'une écriture heurtée, violente avec excès, et tourne à la confusion. On conçoit que M. F. Gaillard, pour ne pas trop devoir à .l'exotisme et. faire « moderne »j se soit écarté1 de la- psyJ chologie de son sujet. Cela prouve, .sans rien enlever à ses qualités réelles, qu'il, n'est pas encore débarrassé de préjugés qui n'ajoutent rien a sa personnalité et ne font qu'entraver son essor.

L'Association amicale des Prix de vio- Ion du Conservatoire, a désigné, .son lan- réat pour 1932 qui est M. Marcel Stem, Le jeune violoniste s'est montré digne de cette récompense en exécutant, au;.

concert privé donné par lAssociation, des pages d'auteurs classiques et modernes. Il est certain que, depuis sqs débuts où il montrait les plus belles qualités, sa technique a gagné en aisance la sonorité aussi S'est étoffée, etv M. Marcel Stërn, qui est un musiciensensible, s'engage brillamment dans la, carrière de virtuose. cours de

L'affluence des concerts, au cours de ces dernières soirées, m'a fait arriver au petit bonheur, dans les salles^ pèfi- dant les exécutions. J'ai pris un très vif plaisir à entendre l'original Quatuor de luths espagnols des Aguilar dans un Quatuor de Mozart et une Espagne ancienne, oeuvre inédite de Joaquin CTurina, qui permit aux exécutants de faire valoir, ayeç une rprpdigajitésijdc jiuances, l'a richesse polyphonique de leurs instruments. Voilà d'exquis musiciens qui jouent sans mièvrerie et servent intelligemment la musique.

Le danseur Tony Grégory a toujours pour lui le mérite, appréciable dans son art, dé se dégager des influchcçs qui pourraient l'inciter à imiter tel on telle. Ses compositions fênt-preùve d'un' goût- inventif délicat. Tony Grégory est un des rares qui associent avec un égal bonheur la mimique à la danse il a dépensé beaucoup d'esprit dans":Sft: païtodits sur la danse espagnole. Sa « Lamentation 'sur une mort par vendetta »• est remarquable par sa sobre progressittn-et, son intensité dramatique.

Gros succès également pour: la danseuse italienne Minnie Casellavdont les conceptions s'inspirent de la beauté antique. Ses danses sont néanmoins d'une inspiration très libre elle's sont classiques par la pureté des lignes, et des attitudes, sans faire fi de (procédés de stylisation, quelquefois hardis; qui, sans rompre l'ordonnance -classique d un- piJeme mimé à la gloire de la nature ou des éléments, lui donnent plus de valçur expressive. On ne peut s'empêch'ei' dadmirer dans un art. spontané djune vivante fraîcheur ce qu'il y a dg réfléchi et d'humain. Au même concert, Mme Georgette- Leblanc lut avec la plus juste sensibilité la « Sfcène de la Tour » 'de Telléas et Mé.lisande, doui elle- rendit sensible les subtiles nuanèçs d'émotion. M. Carlo Gammanpta futittU'piaHO, un 'traducteur souple» et léger des Sonates .de Soaflatti. ̃̃'̃̃ -C-' "i' > Âus -Ciiamps-Elysées, .Rayj.îVcntlira: et ses Collégiens ont triomphé sous le signe dç^l a bonne humeur et de lajf MàfigS- sie- françaises. Il' appartenait à*des Musiciens, de chez tous d'accommoder aax rythmes du jàzzj sans la dénaftfrcr, notre musique lorsqu'elle s'y .pj-êtê par son mouvement et sja verve mélodique. Kay Ventura exploite très' heureusement cette veine parce quHl est un musicien excellent et plein, tact. j Geortes Mussyw

On disait qu'il avait bu un soir' cinq /-litres <Jç whisky, qu'il en était mort et qu'on l'avait- enterçe dans le ranch du Fer-à-ChevaL où se cachait -la bande Doolin. On disait qu'il était le chef de la bande de Doo-

lin. :< V.

On disait. On. disait. On d/sait.

Elle essaya de se persuader que îançey: était mort. Elle le répéta à la terre entière, inais-au fond d'elle-même spji instinct l'avertissait qu'il vivait. Dojinà n'avait garde aucun souvenir- de soft père,

mais Cim p3rlait.,de.lui, e,o:~iue ~'il.;rtyy ~,aus Ja

mais Cim p/ai;lj9it.4deJui.co^iné,s'il,.i8liii1-.ftani ,te

suivre.) ;Edna:Ferb«N

Traduit de l'anglais par Maurice Rémcm*


LA VIE SPORTIVE

Courses au Bois de Boulogne Aujourd'hui, à 2 heures, courses au Bols do Boulogne. Gagnants de Figaro Prix des Tilleuls. Orré, Belllna. Prix de îlontneroult. Silkstar, Amrou. Prix de Mariinvast. Coque de Noix. Quartz.

Prix la Moskowa. Bright Zagreus, Néfculus.

Prix du Cèdre. Lagopède, Stag. Prix Mackensie-Crièves. Ultra Violet. Lord Diamond.

Courses au Tremblay

LE PRIX CITRONELLE

Une fort jolie course, terminée par une arrivée serrée entre Beaumontel et Trèfle à Quatre, arrivée au cours de laquelle »les deux jockeys M. Allemand et Rabbe ont rivalisé d'énergie. La courte tête de la victoire est restée à Beaumontel, dont l'entourage avait loyalement fait savoir que la récente défaite ne comptait pas. Ce Beaumontel, à défaut d'une qualité transcendante, a un beau tempérament, car il n'est guère dans les habitudes chevalines de courir le dimanche, lorsque l'on a en vue un prix de 128.000 fr. le mercredi. Il a semblé que Lands End manquait de toute tenue et, en même temps, que son cavalier, qui relève de maladie, n'avait pas encore recouvré l'entière possession de ses moyens. La. coursé des gentlemen a été gagnée d'autant plus facilement par Flic que M. d'Ideville l'a monté à la perfection. Les deux lots de deux ans n'ont pas fait une impression considérable. La pouliche Lady, Eliza, fille de Pharos, a cependant gagné très plaisamment. Le poulain de Mon Talisman, Bleu de Roi, n'a, par contre, gardé le meilleur que de justesse sur Heureux de Vivre et Pantalon, frais émoulu d'un prix à réclamer, était troisième tout près.

Le départ du handicap a eu ceci de particulier que deux concurrents y ont immédiatement perdu toute chance, le premier, King Killer, en s'élançant en tête comme un petit fou et en prenant dix longueurs à tout le monde, le second, Syphax, en étant coincé entre deux adversaires et en perdant cent mètres sur le dernier du peloton. A l'entrée de la ligne droite, King Killer était, bien entendu, à bout de souffle, et Timbre Poste n'avait plus qu'à régler le très obscur Calomel, cependant que Syphax refaisait un terrain énorme, et finissait- quatrième à une tête du troisième, Child of the Mist. Il n'est pas exagéré de penser que, sans incident, ce handicap eût été gagné par Syphax de quelques bonnes longueurs. J. Trarieux. Prix Bijou (à vendre, 10.000 francs, 1.400 mètres). 1. Dolly Curis, à M. Georges Pelât '(N. Pelat); 2. Ptolémé, à M. Léon Volterra (G. Delaurie) 3. Singlass, à M. le baron Léonino (J. Harper) (courte encolure, 2 long., 1 long.)

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 65 francs. Placés Dolly Curis, 21 francs; Ptolémé, 22 fr.; Singlass, 12 francs. Prix Verneuil (gentl.-rid., 10.000 francs,

G a A 11 heures de Paris f* 1 )) A A ft GOLF-PISCINE ~L jj jtm I~& M M Tous les Sports NTj M~ N tjâ JLjt t) et Agréments

GSTAAD d'un beau séjour d'été

28 Août Championnat nationaux Suisses de Tennis

GSTAAD

e '1 ;r 'r ~:)0'R¢. ~i~ A < ~< .7f~' <. ~<

.a~3a" ,sj. -L.t. jM-BMBM~~

AU

SAMEDI I A LUNDI 2Q MARDI 21 JUIN

MOUCHOIRS dépareillés,

avec Initiale brodée à la main. Il -r Le mouchoir. ^jr»^O

CARRÉS désassortis. >fl tfè »

Le carré •"• ^L^« CHAPEAUX pour dames. ^B Bt \> Fins de séries. Le chapeau. ̃̃̃ *Wm )) 1.200 Ombrelles en cretonne, » fond et dessins variés. L'ombrelle. » LAINE à tricoter, très bonne ^m

qualité, 6 fils, noir et couleurs. Z& _>»>̃ La pelote de 100 grammes environ. •» COFFRET fantaisie cadre bois

contenant 20 fusettes de 30 mètres

de simili à coudre, 5 pelotes de drjfc coton à repriser similisé et 4 bo- » bines de fil à coudre. ^ww 5.000 paires de Gants de

peau pour dames, tailles et teintes 'W fl R )) désassorties. La paire -15-y et M^J'O 10.000 paires de Bas de fil

de marques, tailles et coloris ^m ^m )) désassortis. Valeur2S.». La paire «.«*'• » 3.000 Sacs pour dames. *^tfï> Lesac. 45.» et mà^Wm- DOUBLURES Tous nos

coupons seront soldés en 4 lots ~9 8.» 6.» 4.» et .*&• FINS DE SÉRIES soieries'

imprimées Crêpe de Chine,

Crêpe georgette, Mousseline,

Toile de soie. Le mètre. yfl 4T& xx 25.» 2O.» 15.» et fi^P« »

OCCASIONS EXCEPTIONNELLES A TOUS NOS RAYONS

2.000 mètres). 1. Flic, à M. William Littauer {M. H. d'Ideville); 2. -La -Eurka, ft M. M. Tillement (M. de la Forest); 3. Astor. à Mme la princesse Duleep-Singh (M. de Nexon) (4 long., 3 long., 3. long.)

Pari mutuel à 5 francs (unillé). Gagnant i 33 francs. Placés Flic, 13 fr.; La Furka. S francs.

Prix Régalia (10,000 francs, 1.000 mètres). 1. Lady Eliza, à M. E. EdmondBlanc (B. Gibbs); 2. L'Hjiperbole, à M. E. N. Adès (G. Bouillon); 3. Rain, à M. T. P. Cozzika (P. Wicket) (2 long., 1 long. 1/2, 3/4 de long.) > Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 20 francs. Placés Lady Eliza. 10 francs; L'Hyperbole, 19 fr. 50; Rain, 17 francs. Prix CitroneÙe (50.000 fr., 1.600 mètres). 1. Beaumontel, à Mme la princesse de Faucigny-Lucinge (M. Allemand); 2. Trèfle à Quatre, à M. W. Littauer (A. Rabbe) 3. Canute, à M. W. E. Célestin (F. Kéogh) (courte tête. 2 long., 1 long. 1/2). Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 54 francs. Beaunjontel, 20 fr. Trèfle à Quatre, 10 fr. CSnute, 23 francs.» ̃ Prix Launau (10.000 francs, 1.000 mètres). 1. Bleu de Roi, à Mlle D. Esmond (C.-H. Semblat); 2. Heureux de Vivre, à M. le baron Léonino (J. Teasdale) 3. Pantalon. à M. Elie Irani (G. Dut'orez) (encolure, 3/4 de long., long. 1/2).

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 16 fr. 50. Placés: Bleu de Roi, 7'fr. 50; Heureux de Vivre, 9 fr.; Pantalon, 7 francs. Prix Zut (handicap, 10.000 fr., 2.150 mètres). 1. Timbre Poste, à M. A. Monnat (H. Bonneau); 2. Calomel, à M. E. Chaussivert (G. Bridgland); 3. Child of the Mist, à 111. E. Kfouri (L. Vaixelfisch).

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 37 francs. Placés Timbre Poste, 14 francs; Calomel, 54 fr. 50; Child of the Mist, 36 francs.

LE POLO DE BAGATELLE

Le Championnat junior et la Coupe « Figaro »

La seconde rencontre pour le Championnat junior doté de la Coupe « Figaro », aura lieu cet après-midi, à 17 heures, sur la pelouse du Polo de Bagatelle.

Elle mettra en présence les équipes ciaprès

« Crocodiles (gris et rouge) R. Gautier, H. de Montbrison, H. Couturié et lieutenant Lévêque (handicap total 12). Team blefr Comté G. du Bourg, Guy Pastré, P.:ff. N. D'avêy'et H.' ;ttftnfti (handicap total.5)'. Le Team bleu recevra un handicap de 10 buts 1/2.

Il est un pronostic qui vient immédiatement à l'esprit, en faveur des « Crocodiles » dans l'équipe desquels officient les deux merveilleux joueurs de Bagatelle, H. de Montbrison et H. Couturié leur victoire est escomptée, mais il faut envisager aussi, de la part de leurs adversaires, une farouche résistance, et il serait vain d'affirmer que la volonté des joueurs du team bleu sera incapable de mettre en échec le trio des « Crocodiles ».

Ecole alpine-MOHTESAHOV^e. Internat Externat Education en français et en anglais

ETUDES SANTE SPORTS

,~Se~ .a

_hHhBHBBhK_H– f ^HB^^Hi^^ll^ J^^H^^Hv 'i" ^H^H^^HH^ ^H^v ^^BHIdB^I^v ^BÊ^^Ê^K^^B^tt^Ê^m ^H^^hHB^^I^H^^A ^B^v ̃̃̃' <i J'i'1 ^H^hB^A ^H^H^v ^^IHH^^h^D^H^v wgMBmig^U m^BB^^UBHBÈ ^BU^Ê '• h^HH^DH^Hh J^HHV wÊÊBBEÊT^^Ê

J^^ Ja^w WB/^m^UBR ÊBë&buk^b :^KBBBBBBBÊr ÊBSuibi^ê ^JSbBSÈm

a

,·: r ~t l'~ ~nl. v.

INDIENNES en coupons,

pour tabliers, peignoirs et robes. mm Le mètre 5.» *•» et **• CRÊPE DE CHINE, Satin,

Crêpe satin. Crêpe marocain

en soie artificielle, noiretcouleurs. £E En coupons 1O.» et «9* LAINAGES fantaisie, pour

robes et costumes, en coupons

(à l'extérieur et au Rayon). Le m. O 25.» 19.» 15.» et «F»/' CRÊPE DE CHINE, Crêpe

georgette, Toile de soie, JÊt £\ Shantung soie naturelle, noir et M IB. )> couleurs. En coupons. ̃»^w

CRÊPE DE CHINE,Crêpe

georgette, Crêpe satin, Taffe-

tas satin, Tussor, Toile de soie m wr en soie naturelle, noir et couleurs. H •»• En coupons.

LAINAGES unis, en coupons,

pour robes et costumes, couleurs

et noir, en quatre lots (à l'extérieur

ef au Rayon). HC 2O.» 15.» 1O.» et «9* » TABLIERS chasuble et ta-

bliers blouse en tissu fantaisie ou <"fc }} Vichy uni. Séries dépareillées. ||( ̃15.» 13.» et ̃«-»'

COMBINAISON 3 pièces m

en nansouk blanc ou parme, garnie  yy broderie ou dentelle «

Lot très important de MALLES 1 soldées avec rabais de 40 à 50

Les Championnats de Tennis de la Presse sportive

Le Tennis Club du Lys dont on connaît les installations à la Clairière aux Chênes, à Lys Chantilly, organise aujourd'hui sur ses courts, le Championnat de la Presse sportive.

Ce championnat, ainsi que nous l'avons annoncé, a obtenu auprès des journalistes un succès d'engagements qui permet d'espérer une lutte particulièrement serrée. On compte vingt-sept inscrits dont voici les noms

Maurice Goddet, Daniel Poulain, Mahé, J. Haour (Auto), Marcel Berger (Les Débats). R. Marchand (Excelsior), J. Augustin (Paris-Midi), P. Daninos (Tennis et Golf), J. Domergue (Journal, Paris-Soir), Maurice Capelle (Figaro), André Algarron, Georges Bruni (Ami du Peuple), Géo André, Marcel de Laborderie, Jean Samazeuilh (Miroir des Sports), Blein (Sporting), Maxime Lanet, A. Thomasson, Dr Mathieu (L'Intransigeant), Quiry (Tennis), Alain Bernard (Eau, Sport, Soleil), P. About, Sahuguet (Agence Havas), R. Tunis. R. des Granges, Jaroslavici (Presse étrangère).

Ce championnat comporte des 'reuves d- 'mples et de doubles.

TENNIS

Le Tournoi international de Wimbledon L'une des plus importantes compétitions internationales d'Europe sinon la plus importante va commencer lundi prochain il s'agit du Tournoi de Wimbledon, qui attire en Angleterre tout ce que le monde contient de champions de tennis.

Le Tournoi de Wimbledon est, plus « couru » que les Championnats de France internationaux, du fait qu'il a lieu un mois plus tard, ce qui permet à tous les concurrents de la Coupe Davis d'y prendre part, ayant terminé leurs rencontres ou pour les premiers –=profitant de cette occasion pour juger de la valeur de leurs, ultimes' adversaires.

C:est ainsi que l'on verra sur les courts en herbe de Wimbledon, à partir de lundi, toute l'équipe des joueurs américains E. Vines, F. X. Shields, W. Allison, J. Van Ryn, S. Wood et G. Mangin. >

L'un d'eux, Sidney Wood, détient le titre depuis l'an dernier y je conservera-t-il C'est bien improbable, car il

aura des concurrents extrêmement dangëreux et résolus, à la tête desquels il convient^ naturellement, de placer le champion français Henry Cochet, dont la forme est excellente, et qui, s'il le veut, peut triompher avec la même facilité qu'il montra au cours des Championnats de France.

L'outsider de la compétition est sans doute l'espQir des Etats-Unis Ellsworth Vines, donf ce sera les premiers grands débuts en Europe. Sera4-il suffisamment acclimate pour jouer selon sa varleur exacte et celle-ci s'affirmera-t-elle, en ce cas, véritablement extraordinaire? Voilà une des principales questions que le Tournoi pourra résoudre.

Nous n'avons fait là que mentionner quelques personnalités. A vrai dire, il faudrait pour analyser les chances de ceux « qui en ont « et ils sont nombreux consacrer une place énorme. Bornons-nous donc à citer les principaux engagés leurs noms suffisent d'ailleurs à faire ressortir combien le Tournoi de Wimbledon présente d'intérêt et combien la lutte s'annonce ouverte. II faut s'attendre à des « surprises » et, vu la qualité des concurrents, on peut avancer qu'elles seront importantes. La France sera représentée par Cochet, Borotra, Boussus, Brugnon, Féret, Gentien, Landry et Merlin. On sait que René Lacoste n'a pas jugé bon de s'imposer la fatigue d'un tel tournoi, préférant poursuivre son entraînement sûr

̃ -̃̃ (.̃•̃̃

i:)n'

~G ~·d19

^^h^^ BBÈë ^BÊR ^B3m *1^^Hy ^B^&i bèBBBB^^m ^h^^a

QueUfumm Prix:

COMBINAISON-JUPON A en toile de sole, garnie dentelle, Tg X% blanc, rose et citron. ̃̃• ^B» PEIGNOIRS tous genres, différents tissus et coloris. Deux TMm Q_ » lots 3O.» et ^à^W 2.000 Culottes courtes, bords côtes, en jersey de fil, rose ou ÏS^ ̃'»• saumon. Valeur -i 2. 9O. Soldées ^ww NOS BLOUSES fins de se- A

ries, tissus divers, modèles dépa- £. £*_ >) reillés. Sans précédent WWm )) 5.000 Pull-Overs en beau tri- 4| £%- cot de laine, coloris mode. La pièce .M.^W9 II COTON HYDROPHILE £m » qualité toilette. 500 gr., poids net. **• » ROBES de plage et de cam- pagne, différents tissus. mJF. Ê*^ » Prix unique ••̃• aÊBWWW MANTEAUX d«spie, en ma 4^ rocain, entièrement doublé crfl- "W ̃ ̃̃ ̃ pe de Chine, Exceptionnel. M. ^W^LWm COSTUMES tailleur'

modèles de la saison, séries jm m* désassorties, en lainage coloris £»̃ ̃ mode; soldés M V^^» MANTEAUX de lainage uni v et fantaisie provenant de fins de

séries, entièrement doublés jm m^ crêpe de Chine. Valeur de ^M £%M ̃_ 25O.»à35O.» Soldés » *Wm Un lot CHAPEAUX BSL » pour enfants. Le chapeau. ^̃'•H?

et régulier. Marcel Bernard, retenu par ses études, n»« peut faire.- ce long dé-,placement. y

La :Grander«ïetagne confiera ses espoirs à Austin, Perry, Hughes et Lee, tout en leur recommandant, comme d'habitude, de se ménager un peu en vue des prochaines rencontres de la Coupe Davis. «i ;o

De Stefani -et Palmier! représenteront l'Italie J. SatphBet Kuwabara le Japon Menzel la Tchécoslovaquie J. Crawford l'Australie ;Preon efcvVon Cramm l'Allemagne. D'ici'lundl il est certain que d'autres nations se f.)eron.t. représenter par leurs champions. Que pourrait venir faire un pronostic, dès à présent, dans cette formidable énigme de champions ? Tout au plus peut-on insister sur les chances de Cochet, mais encore doit-on se demander queUe sera sa condition physique et-aussi son désir de vaincre 1

Du côté féminin, il y aura aussi pléthore de championnes internationales, dont la plus qualifiée est sans doute Mrs Moody Wills.

Les organisateurs du Tournoi de Wimbledon, forcés de limiter le nombre des engagés, viennent, parait-il, de mettre en suspens l'engagement de Pierre Landry. On comprend ̃«qu'iil leur soit difficile de procéder à des éliminatoires, cependant obligatoires, mais ils exagèrent en prononçant celle de Landry. Il y en a beaucoup d'autres si l'on s'en tient à la qualité qui doivent être réalisées avant celle-là*

Voici, à présent,. les noms qui ont été retenus par les organisateurs pour former les têtes de série. On remarquera que l'on a donné la seconde place à Mme Mathieu, ce qui est honorifique. et juste. Messieurs. 1. H. Cochet 2. E. Vines 3. F. X. Shields 4. F. J. Perry 5. S. B. Wood 6.:Th. W*. Austin 7. J. Borotra 8. j. Çrawfôrd.

Dames. 1. Mrs i, Moody Wills 2. Mme Mathieu 3.M»e JCrawinckel 4. Mrs F. Whittingstall" 5. miss Jacobs 6. miss Nuthall 7.Mlfe Pa'yot 8. miss Round. Maurice Càpellc.

Une première inaïs" difficile victoire de E. Vines fin Angleterre

Le champion. ,des, Etats-Unis, Ellsworth Vines, quiCSiï&lïe les Championnats de LondreSïaW/Xjueen'îS. Club, a fait pour ses débuts offiojiels une piètre per-

formance. DevantB– K. R^«hie, il a dû

batailler durant trçjg E.ets ;pour enlever de justesse la. y[ifitqH^l.P3ri;5-7, 6-4, 8-6. Il faut évidemment tenir compte du manque d'acclimatement; 'mais Vines ne parut pas très agressif dans le jeu et commit maintes fautes d'exécution. Seul son « service foudrovant fut à la hauteur«<ie»la -réputation qu'on lui a faitei laLAGOÛPE DAVIS 1932

L'Italie ie^i (jualïfl,ee'l>pqr les demi-finales Au cours de la derrière journée de sa rencontre avec la Suisse, l'Italie a emmené sa qualification pour les demifinales de la zone européenne, par 3 victoires à 2.

L'ex-professionnél Palmieri a battu aisément Aeschliman.iqui paraît être fatigué par ses Wâtçteg, des Championnats de France. Ji'ItaUen" triompha par 6-3, 6-1, 7-5. V, i:- r,"

Par contre Fishcr, dont les progrès sont très grand<sJjj^ttitile champion italien de Stefani par 3-t>, 0-6, 9-7, 8-6, 8-6. Par cette victoire, l'Italie est appelée à rencontrer le Japon.

Le match Gôranlf^taaW*161118»116 La demiifiriàle%htft les joueurs britanniques et allemands aura lieu sur les courts du RoPWeïss Club, à Berlin, les 8, 9 et 10 'juillet. --̃

Ce sera la quatrième fois, depuis cinq années, qn||3les dejïx- nations seront en présëncê.tIEn 1928, l'Angleterre triompha par 4 victoires à 1 en 1929, l'Allemagne l'emporta par 3 victoires à 2 en 1930, nouveau succès de l'Angleterre par 3 victoires à 2.

NOUVELLES DES COURTS

Résultats des Championnats du Berry, disputés sur les courts du L. T. C. de Vierzon

Simple dames. Finale Mlle Bres-

.,f`~1.blLf.

~rj.Î

,ri;h',

Ù'ETÊ

Un lot MI-BAS d* fil mer-

cerlti avec revers. qualité extm «r .-gris ou beige mode. [m Y\ !De 2 14 ans, valeur ».7R. *TT COMBINAISON-JUPON A inansouk, garnie jours fils tirés. # » !De10à16ans *Wm » JOUETS défraîchis et fins de fh ~fi séries, depuis. ^r«ow MANTEAUX Ensemble. et

Robes, pour flilettes. Fins de f% séries, tissus de la saison. Tg ̃ I. » Quatre lots 6O.» *O.» 3O.» et *m ^JT » 1.000 Jattes à fruits, en porce. ^7 Q laine de Limoges, blanc, filet or. M •»» W 2.000 douzaines Gobelets

grande taille, moulure moderne. ^A tz.t% 'La douzaine. ̃ ̃̃ M m9V POUDRE "Travels Suds" pour ^j^

le nettoyage des bas, gants, linge-. ̃ ;C )> rie, etc. La boite. ^ww » BOTE poudre "Powder" pour

faire l'argenterie et 1 carton anti- ^k mites pour protéger les vêtements, '̃̃̃ » fourrures, etc, Les 2 pièces. M. *W »

Lot important d'assiettes et pièces de service en faïence blanche et décorée soldées avec rabais de 40 à 50%.

son b. Mlle Garapln, 6-2, 6-0.

Simple messieurs. Finale s Desquand b. Babillot, 5-7, 6-1, abandonné. Double messieurs. Finale DevéDubois b. Barberon-Neveux, 6-1, 6-1. Résultats de la Coupe Jean Couturié disputée au Mans

Simple jeunes filles. Finale Mlle de Nyvenheim b. Mlle Levernieux, 6-0,

Simple jeunes gens. Finale de Mazenod b. Quertin, 6-1, 8-6.

L'Association Française des professeurs et professionnels de tennis organise, du 20 au 26 juin, sur les courts du R. C. de France, à la Croix-Catelan, au bois de Boulogne, son annuel championnat réservé aux professeurs français. Cette compétition officielle, comme l'an dernier, «̃ervira au classement annuel des professeurs français. GOLF

Au Golf de Paris

Résultats

Prix Wallace.– 1. Auge (20)^74 2. Strauss (10) 75 ;+3. C.,Bohle (18) 76 i 4. Anderson (17) 77 5. Jameson (8) et Horteloup (18) .78 7. Haizet (14) et chevalier de Wouters (18) 79 9. Lipscomb (2) 80.

Prix des Juniors. 1. Jean-Pierre May, 97 2. Pierre de Bellet, 100 3. Mlle Yvette Kapferer, 102 4. Philippe Baer, 105 5. Mlle Diane Wormser, 112 6. Claude Sauerbach, 117 7. Michel Dauchez, 136.

Médaille d'or. Dames Mme Languereau (14) b. Mme Hoffmann, 2 et 1. Le dimanche 26 juin, une épreuve sera jouée pour la première fois au Golf de Paris. Elle mettra en présence les douze joueurs et joueuses classés en tête dans les concours annuels d'entraînement féminin et masculin.

La rencontre comportera des simples, joués le matin, et des doubles disputés l'après-midi.

Le Golf de Paris invite les fervents du golf à venir assister à la lutte entre les meilleurs joueurs et joueuses français, qui, certes, ne manquera pas d'intérêt technique, outre celui qu'elle présente dans son innovation.

Au Golf du Sart

Résultats

Prix des dames. 1. Mlle B. Le Blan (18) 68 2. Mlle L. Labourdette (7) 69 3. Mlle H. Breuvart (17) 70 4. Mme A. Drieux (20), Mme A. Wattinne (13) et Mlle Le Blan (8) 74 7. Mme Motte (18) 76 8. Mme Lorthiois (18) 77 9. Mlle G. Blériot (19),. Mme J. Destailleurs (20) et Mme Fremaux (20) 78. Coupe offerte oar M. A. Huet-Remy. Double mixl'e '1. Mlle L. LabourdetteR. Segard, 1 down 2. Mlle G. Le BlanA. Le Blan et Mlle Dujardin-J. Dujardin, 2 down 4. Mme C. Richard-Ci. Verley, Mme Masurel-R. Valentin et Mlle B. Le Blan-M. Le Blan, 4 down 7. Mme A. Wattinne-Saint-Lêger et Mlle M. Labourdette-A. Wattinne, 5 down 9. Mlle G. Blériot-P. Dupas, 6 down.

Coupe du Sart. Quart de finales R. Segard b. Masurel, 1 up J. Segard b. Lefebvre, 4 et 3 M. Le Blan b. Dujardin au 19° J. Huet b. Leys, 2 et 1. Demi-finales J. Segard b. R. Segard, au 20e J. Huet b. Le Blan, 3 et 1.

Finale J. Segard b. J. Huet, 2 up. Au Golf de Marly

Résultats du Prix du Président, 36 trous contre scratch score

Dames. 1. Princesse J. Murât, 5 up; 2. Mme C. Weinbach, 4 up 3. Mme Perlès, 1 up 4. Mme Lyon et Mme Otlet, ail square 6. Mme Y. Le Quellec, 1 down 7. Mme de Rauch, Mlle de Vaussay et Mme Métra, 5 down 10. Mme Barry, Mme Dedeyn et Mme D. Dreyfus, 6 down.

Messieurs. 1. J. Lévy-Haussmann, 9 up 2. Lyon, 7 up 3. de Rivais Mazères, 6 up 4. Kœnigswerther, 3 up 5. Perlès, ail square 6. D. Dreyfus, 2 down 7. Métra, 3 down 8. A. Flein, 4 down 9. Hellstern, 5 down.

MOTS CROISES

Horizontalement. I. Premiers termes d'un rapport. II. Vassaux. III. Première partie du nom d'un opéra-comique Arbre. IV. Prénom féminin Abréviation commerciale Adjectif possessif. V. Préposition En cet endroit Troublés. VI. Qui ont le dos épais (fém.). VII. Prénom masculin Saint Normand. -'VIII. Fruit méridional, qui entre dans l'alimentation des chevaux Choisi. IX. L'une des Parques Sur une enveloppe. X. Adjectif possessif Par conséquent. XI. Depuis Hardi. Verticalement. 1. Horreurs Adverbe. 2. Empereur romain Grand vase. 3. Fis périr Domaines. 4. Initiales d'un érudit et imprimeur français (1509-1546) Ville du département de la Marne Peintre allemand (1631-1685). 5. Evénement fortuit Maladie de la gorge chez les enfants. 6. Conjonction Pied de vers grec ou latin. 7. Au-dessus d'une place d'honneur Ouverture Editeur hollandais du dix-septième siècle. 8. Il a donné son nom à l'un des principaux postes de télégraphie sans fils Département français. 9. DeuK lettres de « Bénarès t> Pronom Négation. 10. Qui sont conformes à un écrit (fém.). 11. Abréviation religieuse Rassasier complètement.

P,K e,may.F.

BASSINE friture, en tôle

d'acier, avec panier égouttoir. S<_ » Diamètre 0»28 *wm )) PLATEAU à desservir, en

hêtre verni, poignées découpées. 5"B,_ » 0»50. -1O.» 0"45 9^9 ÉVIER grès céramique, avec

petits, défauts de cuisson. J5î-m%^ )) Quantité limitée 0m60x0»50 ^Sr«^« » 8.000 Boites de papier à

lettres défraichi. "JC » Fins de séries. La boite. 5.» et «^« » 1.000 Stylos de bureau, plume O BEL yy or18carats,soclemarbre.Lapièce. «̃ WW9 » 10.000 Litres d'Eau de Cologne, très parfumée, *J>Çg blanche ou ambrée, 90°. Le litre. •*̃ «^O » 1.000 Garnitures de toi- ~r

lette en demi-cristal,vaporisateur P. « monture dorée. Les 9'pièces. Mm^wm PETITES TABLES

modernes, acajou verni au tampon 'M »«l g«fc A partir de. M. ^W*wm GLACES en fer forgé, vendues

avec un rabais de 50 0/0 aux prix <LSfl H » de 150.» *4O.» 13O.» et 9JmJf

Assiettes, vases, coupes, sujets "Primavera" et articles divers soldés avec rabais importants.

CHEMIN DE FER DE PARIS A ORLEANS Circuits en autocar dans te Qucrcy au départ de Rocamadour (gare)

(du 1" juillet au 25 septembre) Cii-cuit I. Lundi, mercredi, vendredi. Départ, 10 heures Rocamadonr-vil!6 (déjeuner), Calés, grottes de Lacave, ErJcastel, Souillac, Meyronne; retour à Ilo^amadour vers 19 heures.

Prix du transport par place 30 francs. Circuit 11. Mardi, jeudi, samedi. Départ à 10 heures Alvignac, gouffre de Padirac (déjeuner), gorges d'Autoire. SaintCérc, château de Montai, grotte de Presque. Gramat; retour à Rocamadour vit» 19 heures.

Prix du transport par place 40 francs. Pour renseignements et billets, s'adresser aux agences de la Compagnie d'Orléans, 16, boulevard des Capucines, et 12U, boulev. Raspail, ou à la Maison de France, 101, avenue des Champs-Elysées, à Paris; à la gare de Rocamadour et aux principales gares du réseau d'Orléans.

Le nombre des places est limité. Location et billets aux bureaux de la Société- des antocars Rocamadour-Padirac à Rocamadourgare et Rocamadour-ville (Lot).

RABAIS

DE i

30A

50~

DRAPS en toile de coton

écru, bonne qualité.

Taillea^xa». Le drap. "15.5O *M Taille 1m60x3". Le drap M. 1«SW SERVIETTES nid d'abeilles blanches, avec ourlets à jours. Tc5fl– )} Taille 0n55x0»85. La douzaine. mm^W » LINGE à thé en toile des

Vosges, fond blanc, carreaux et

encadrement coloris or. mi ̃̃r' Serviettes 0»28x0»28, nappe 'B £^^ )>

1m25xi»25. Le service 12 couverts, m. WWW » DRAPS en toile crémée, mi-fil, £^ pr genre lourd, sans couture, ourlés J, j~^ à jours. Djm. 2"x3». Le drap £m*Wm » TRANSATLANTIQUE

hêtre teinté, bois section forte, ^y toile forte rayée, article très solide. Jg •*»O Taille dame.

Grande taille «F*5O-. TRANSATLANTIQUE

hêtre teinté, bois section forte, sft garni toile forte rayée, avec allonge H ^Wrm formant fauteuil. Taille dame.

Grande taille "©• » CALEÇON ou gilet en jersey

de coton, tailles et séries désas- •'̃ ffl ̃

sorties m.^Jfm

CHEMISES pour hommes, en

fileté blanc, col transformable. 'fk -C o.g\ demi-manches BL •î» W COMPLETS de ville ou ftftA Costumes sports en draperie T»^fii fantaisie. 295.» et /B» £m ^Wm COMPLET 3 pièces, en ££.€& »

coutil gris ou kaki *UP<9JP9


Officiers ministériels

PL. PASSY «"£. VITAL ÏT»,

PL. PASS 41, rue 380 nl.

Rev. brl:4G0.4S9fr.M.a. px:Smillions300.000 A adj. Ch. des Not. Paris, le 5 juill. S'ad. fe M* Constantin, not., 15, r. Roquépine. Vente au' Palais de Justice à Paris, le jeudi 7.,juillet 1932 à 14 heures. HOTEL PARTICULIER sis â. Paris (16« arrondissement) Rue H^nri-Heine, 33 C. 176 piq. 50, Libre de lOcntip». M. à PX 408.392 fr. S'adr. Me Lermoyei, avoué a Paris, 6j», rue Sainte-Anne, Me Brillât? et Laùvét, avoués à Paris.

Pd» 'Tti0]Q-Taiiisserie,ÎE;toffè.s d'amenC» IAr«i3 .bienienl et dé«Q>atlo», d'Orient, 14, r. St-Fiacre. M. a. px pt êt. b 4HO.0O0 f. Adj. 23 jiiin, 14 K,; EtudeFÏ«»ryt not., 3.f, ^Poussin. Cons.SQ.OQO t

A Âéi eïi l'êTT^de H' Maiicènux, not. à

Jo. aîo;1j.'en 'en l'éLdeM~ ~In]icenux. pot. à

Pantin, 101, r. de-Paris, 28 juin 1932 à 16 h.

Mntp,~e Ajlhl J'Y°Ll~S4Guv..de

rapp.à lWlMBLE'-3EVl3,C.C53 Wq. R gét:s9.455. 1 app. Hl>re «lise. rev. 5.500. M. & px SM.OOO~ 0. 1 ,O».S'?.Ld.audît n6t. Vente au Palais de Justice à Paris, le jeudi 30 juin 1932, & 2 heures,

HOTEL PARTICUL. A PARIS Rue Cortambert, 15 Contenance 762 mq. environ, *Mise à pHx 450,000 francs. S'adresser pour jenseign. 6, M« Wateau, av. à Paris, 72, Bd Haussmann, Senart et M. Vernier, av. à Paris.

I Cl/'ÀI I fUC-Perret» Mais, de rap.118,

lEV ALLOI5-p"rret. 1\lnis. de rnp.118,

LCVALLl/lOr. J,.Jaurès. C. 600 mq.R.

br. 33.604 f. M. à px 300.CKK». Adj.Ch.Not. Paris,5 juill. M' yay,i>ot.ll,r.St-Florentin Vente au Palais de Justice à Paris, le mercredi 6 juillet 1932, à 2 heures. PROPRIÉTÉ D'AGRÉMENT et d'exploi- PRÉMEAUX (COTE-

tntion à J.J¿ D'OR)

.y vignes, terres et bois.. C. 6 ha. 88 a. 72 ca. env. M. h px 200.000 fr. S'adr. Ronâest, adm. EJt. M*énjird, 4,Bd Malesherbes, Parmentier, Lot, avoués à Paris, Robert Aubron, notaire à Paris, Misserey.notaire à Nuits-Saint-Georges (Côte-d'Or). Adj vol. ét. Bauduln, not.Vanves, 4 juil. 1932 HATFM P4RTICUL. STYLE 14 h. 30 nUlCL LOUIS xv, à

DCM I EVI lEj-Meudon (S.«t,O.) r. des

nr r >CVUL'Meudon 11 bis r. des

DCLLtiVtltl Capucins, 11 bis et 25

r. Bel-Air. Lib. Cont. 2.700 mq. M. à prix K75.O0© fr. Prêt-Créd. Fonc^ â, coaseryer. Pour rëns." s'adr. aud. not. et, pour, -visiter, 7-S r. Ernest-Renan, B.eUevue.

PARIS

Immeubles

k\I fïnnDA Bel imm. p.t., 6 et., 2 gdes ÂV.lirfcKAbout.2 app.p.ét.Rev.110.000, Pxa.25O.000,fac.'Valis,14,bdSêbastopol1S-7

Situations

DEMANDES

Monsieur actif, énergique, 39 a., anc, off., Lég bon. e. de g., cherche emploi confiance. Ecrire MARTIN, 13, rue de Trêvise, Le coin

du Chercheur

OFFRES

A vendre av. départ, meub. anc. L. XV et XVI, commode, chiffon., bur. blblioth., cons., tabl., sièg.,etc. Bas px, Land,-|6,I.Condé, 2-7 hôtels et pensions Chambres meublées

Passy, Métro Muette, b. ch-. meublée à louer dans hôtel part., s.de b., cab.toil.,conf., de 300 à 750 fr. S'adr.: 24,r. Bofe-le-Vent,

Villégiatures

MEK Veuve médecin, pari, angl reçoit dans sa villa bord. de mer jeunes gens ou jeunes filles. La Hoguette, Paramé (We-et-Vilaine)

enseignement

COURS ET LEÇONS

Externat Victor-Hugo, très belle installation, enseignement secondaire complet, 15 élèves par classe, Cours préparât. Ecoles Navale, Polytechnique, St-Cyr, Centrale, profess. agrégés Univ. Cours vjicances bac. du 20 août au'is oct..Nombre limité. Ecr. Direc., 20, pi. Liberté, La Garenne, 10 m. gare St-Lazare. ORTHOGRAPHE. Méth. rapide, tt âge.Leç. partie. Mme Blayac, 43, r- Desreaaudes, a-}. BRIDGE. Leçons tous les jours, thé bridge, samedi, dimanche, 3 à 7 b., lundi, mercredi- soir. Téléphone Elysées 74.47.. Leçons d'allemand à domicile par Viennoise. Prix tr. mod. Mme Flory, 118,r.Orffla (20e)-. INSTITUTIONS

Six semaines de vacances au grapd «jf -du 4 juillet au 13 août Les Enfants chez eux », avenue du Clos-Toutain, Vauçressen (S.-et-O.). Tél. 74. Demi-pension, y compris le jeudi. Transport auto matin et soir pour Paris, Saint-Cloud et Garches. offres d'emploi

GOUVERNANTES D'ENFANTS Cherchons gouvernante sérieuse pour deux fillettes 12 et 9 ans, soit définitivement, soit temporairement pr vacanc.:is juin-rs sept., camp. envir. imméd. de Nantes et Pornic. Ecr. av. réf.: n" 2482, Figaro (Ann.). Demande gouvernante enfant sachant anglais, latin et piano. Bonnes références exigées. Ecrire 2467, Figaro (Annonces). Jeune Anglaise au pair est dem. de suite pour fillette 7 ans. Station Auvergne. Se présenter «vec références 35, avenue Friedland, 35. Jne fille parlant bien allemand est demand. pr l'étranger pr 2 garçons allant au lycée. Tél. AUTEUIL 78-48, le matin jusq. rt k. INSTITUTRICES

On cherche, au pair, demoiselle instruite, entre 30 et 40 ans, aimant beaucoup les enfants pour s'en occuper au bord de la mer. Ecrire N°262O, Figaro (Annonces). Gens de maison

BONNES A TOUT FAIRE

Bne à tt'f. gre f. de ch., sach. bien faire cuis., réf. eiig. Le matin ou de i h. 30 à g h. 30 lé- soir. Kamenka, lo.r.Oswaldp-Cruz. Bonne à tout faire, 3 maîtres, sérieuses référ. exigées, deux mois mer, Pers. âgées s'abst., pressé. Huot, 20, avenue de Lamballe, Passy. Bonne à tt faire sachfb. cuis,, sér réf. exig. Buckley, 13, rue George-Sand, 2 a 3 h. Dame seule dem. bonne à tout faire.. Présenter matin 21, avenue Emile-Deschanel. Dem. bonne à tt faire, cour. serv. et cuis., 3 niait., bons gages. Binet, 16, r. Pont-Neuf. CHAUFFEURS-MECANICIENS Ch. chauff tr. sér. mais. bourg., Pl. tr. stable, long. et parf. référ. verb. exig., si non, s'abstenir. Ecr.: 2S91, Figaro (Annonces. CUISINIERES

On dem., libre de suite, cuisinière, 35 ans, 2 niait., kss., mén., réf. exig. Comtesse de Péservillers, 38, aven. Hpche, 14 a 17 h- B. cuis. fais un peu mén. Jeudi 9 à 12 h., 1 à 5 h.: COHEN, 1S9, Bd Malesherbes.

me3TJ3BI-^e:s et: :immetjbLjES

RIVE GAUCHE, très bel Imm. d'angle, 7 ét. 1913 appart' de 3 p. pr. Rev. 83.000. Prix 850.000. Facilités. RAIlftllANT 21, boul. Poissonnière. DlHJtjUAn 1 OCCASION RARE

A sais. imméd.Bel imm. p.d.t. av.g.6%net

MALESHERBES 1.300.000. Demar-

Pr. tlsny. 99, r. Boêtie. Elys. 05-57.

H IN Bon imm. p. de t.. au

HM i DTIW B(^n 'mm, p. de t., au

,=jTl/UVlin midi, app» de 5 pièces, salle de bains, dont 1 libre. Prix 750,000. CAILLET, 08, av. de» Chainp»i-Ely<ees. 7 o/O net actes en njalns.ftuart.des Eooles Spl. Imm. p.d.t. 1914, 2 app" 5 et B p. à Vêt., cft. Rap. 2.10.000. Px 2,300.000 fr. DENIS. 76, r. St-Lasnre. Trinité 09.53. AV. WAGB-AM. Imm. Libre, 265 ma. 5 étages, 750.000 fr. Frais compris. BONNEFOY, 49, av. Montaigne.

Appartements

à vendre

14» ARR. prox. métro.vue s. jard. pî. gol.t asc 4e ét.S p, bs, cu|s.,ch. d., gd conf. av. 80.000. TRANCHANT, 48, Bd Hanssmann. URGENT. RECHERCHE

APPARTEMENT A ACHETER

.6 ou 7 pièces, 1-2 bains. Tout confort. Se ou 10e arr. Prix maximum 500. 000 fr, Ecr propositions détaillées à M. Vincent de Pn«l. 21, bout. La-Tour-Maubourg. SUR LA: SEINE. Vue unique au monde. Très bel appart. à vendre. Très vaste récept gd conf. Immeuble historique. Prix SOO.000 fr. BANQUE IMMOBILIÈRE DE PARIS, 34, boul. Malesherbes.

Appartements

meublés

Elégant p. à t. meublé, 2 piëc., 8. bs, cuis. Prix intéressant. 17, av. Prés.-Wuson. CH.-ELYSEES. P.-à-t. 2 p., s. de bs, coq. meublé. Prix modéré. Lab. T4-S0 et 81. Bel appartement meublé, 5 p., conf. Eau chaude, têléph. direct, salle de bs. Ch. de bonne, 1.800. 57. avenue de Sésnr. M seul ch.prix moy. meublée Qu non, ch. av. s. de bs ou cuis.Panl, 17,fg St-Martm Dans imm. neuf, studio, cuis.s. de bains,

tél., 'toilfa-çesit* ISS bis, boul. Pérfelre.

ÀV. FOC^âTl meub. 3 â. mois gd app. tt cft, 3 bs, 3 oh., bel. réc. Tél. Pas.40-23 LUXEMBOURG' 3 pièces, cuisine, bain,

1400 fr. Aléfcia 14-37.

Je cherche, ss interm; 5 p., conf., ch. b. Passy.Ecr.Wirig, 4,villa Eug.-Manuel,16' PASSY. Délicieux 7e ét., vue impren., ch. et studio (ling. poss.) 1.200 f.; à. dise. pour occup. long, dur. Alésla 14-37. 'Appartement meublé VICTOR-HUGO 7 p 2 bains, bien meublé. 2.300 fr. ESNAULT. S4, Bd Malesherbes.

A xx xr on o & s 0 1 ei^is & & s PARAISSANT TOUS LES JOURS SAUF LE DIMANCHE"

offres d'amp. [suite] FEMMES DE CHAMBRE

Fem. de ch. fais. un peu cuis., non couch. Se prés.10-18 h-: M. e Leliis,96,av.Moaart,16°. F. de ch., serv. pers. et table, réf. exig. Se prés.auj.2 k 4 Brignac, 38, rue Scheffer. FEMMES DE MENAGE

Dem bonne à tt faire sach. b. cuis., et fem. mén. réf. verb. Lefèvre, 18, r. Çhaze'.les. Offre chm-Ch-Elys. pers. sic, 5", contre entr. cuis., saw à à h., réf. iatig. Elysées 37-5!). ,cc FILLES DE CUISINE

Fille 4e cuisine, références exigées. Prés, de 1 .h. 1/2' à 2 h. 1/2 42, avenue Gabriel. ̃; ̃ MENAGES

Dem. roén.' stylé, valet-chauff,, b, tt faire, lavage, 3 niait. Ec. 23or, Figaro (Ann.). Valet-chauffeur et cuisinière, ensemble ou séparément, Paris, campagne, sér. réf. exig.Se prés, jeudi, 10 à 3 h.: boulevard Flandrin, 50. Ménage valet et femme de chambre _Eor.t t demandés d'urgence pour hôtel Paris, logé. Se présenter, 35, avenue Friedland, avec référ.

NOURRICES, BONNES D'ENFANTS On demande bonne pour enfant un an, travailleuse, très douce, dévouée. Place pour plusieurs années. Se présenter, avec références, le matin 10 à 12 heures Mme Amiot, 16, rue Amiral-de-Joinville, Ncuilly.-sur-Seine. On dem. pour Toulouse bonne p. 2 enfants et faisant service table. Se prés. de 10 à 11 ou de 13 1 14 heures Alexandre, 43, boulevard Victor-Hugo, Neuilly.Tél. Maillot 49-06. VALETS DE CHAMBRB

MAITRES D'HOTEL

Pour Seine-et-Oise, dem. valet-maître d'hôtel, sér., actif, connaiss. bien serv. Exe. référ. exigées. Ecr.: 2443, Figaro (Annonces). Va de ch.-maît. d'hôt., 40 à 45 a., sér. réf. exigées. Vig, 41, boulevard Malesherbes.

On demande ,valet, débutant ou non. Se

présenter, de 13 h. à 14 h. et 19 heures Beaumont, 72, rue de Varenne, à Paris. ,i VALETS-CUISINIERS

Valet-cuisinier indochinois, Sér. réf. Se prés. .auX et &inàin"ju3qu'à 2 h^: 2, r, Toucnon,

̃' ̃•'̃- ̃'̃̃;• "̃'̃' I; gt.

demandes d'emploi GOUVERNANTES D'INTERIEUR DAMES DE COMPAGNIE

Dame, b, éduc, b. santé, gaie, sér., pour comp. pers. sle ou accomp. orphel. Voyager. Legay, 59, r.du Commerce, Colombes (Seine). Anglaise bonne famille, 25 ans, désire emploi prés grands enfants. Petite rétribution. Parle aussi espagnol. Ecrire Mme Beslanas, 5, rue de Fleurus, Paris.

Dlle Angl. dés. villég. au pair ds fam. conv.

angl. près gr. i, f. ou d. de comp., juillet a

angl. prè5 gr· j villég. au pair villa fam, conv'l I

octobre. Réf. Miss K., 8, villa Boissiere.

Jeune dame, revers, pari. angl., dés. poste dame comp. pers. seule, gouvern. eni., bonne coiffeuse, aid.soig. mal.,tr.dév., réf. Ecr.: Gil, 17 bis, r.Voltaire, Levallois-Perret (Seine). Jne fille bne fam. dés. accomp. jnes fil. ou enf. Paris, mer, Ec. 2503, Figaro (Ann.). Dlle 35 a., htes réf., tr, b. éduc, dés. situation au pair. Voyagerait. ECRIRE 2662, Figaro (Annonces) ̃

DÏle Hollandaise, de très bon. famille cath., parle franc., allem., ch. pi. au pair pend. vac, aup. enf. ou dame de comp., à la mer. Ecr. Flalloyaux, n" bis, r. Chomel, Paris. GOUVERNANTES D'ENFANTS Jeune étudiante viennoise, parle couramment français, cherche place au pair pendant vacances. Herlès, 31, rue de Lubeck, Paris. Gouv. angl., long.i excel. réf., d. pi. s-table ou pr vac. aupr. 1 ou 2 eof. à part. de 5 ans. Ecr. Miss Gertrude C., 9, r.Poulletier (4°H Franç.parl.angl.dem. pl.enf.à partir 2 ans. André, 7 bis, r. l'Etoile. Tél.Etoile 17-15, 5. ̃Suissesse 33 ans. cherche pi. comme gouv.institutrice. Bonnes références. W. Wichser, 3, rue du Général-Biaise.

Gouv.-nurse pour enf. 1 a à 4 ans. B. réf. Mer ou camp. Ecr. 2594. Figaro (Ann.). Dlle Alsac. ch. pi. gouvern., sach. franc., allem., angl., piano, couture. S'adr.: Mlle MEYER, 4, r. Pte-Neuve, Riquewhir.H-Rmn Etudiante Suissesse, latin, allem., piano, dés. accompagner famille à la mer. PI. au pair. Mlle Seifert, 15, ;.r.- de Lille, Paris (7°)- Etudiante allemande pari. parf. anglais, exe. fam., ch. pi. st. ou-pr vac. av. pet. rétrib. ds famille française. Kvamm, Antoine, 21, quai Rouget-de-iTsle, STRASBOURG. Par jour ou partie, nurse-gouv. angl, 22 a., cath. Réf. Ecr.: n° 2453, Figaro (Ann.). Jeune fille Suédoise, sérieuse, pari, français, cherche place apr.-roidi ou journée. Référ, Ecrire 2579,- Figaro (Annonces).

Les pet. app" meublés les plus centraux et les plus coni. lou 2 p. 8 p. bs, tél.Serv. Pour tte durée. Prix exception. 05. rue IWIromeanil (Haussmann-St-Augustin). LOGEZ-VOUS MIEUX et meilleur marehé qu'à l'hôtel dans un appart. meublé au 12, rue Saint-Didier (ETOILE). 8 R. KEPPLER ds hOt. part.pr.Ch.-Elys. chamb. studio, bs.Vis. 14 à 18 h. Px 1.300

Divers

POUR ACHETER OU LOUER ds quartiers élégants, adréssez-vous a M. VAN PEU BRCEOK, 138, AV. VICTOR-HUGO. Passy 45-83, 98-85

Maison de confiance fondée 1913.

Locations (Offres) ALMA 174, R. UNIVERSITÉ A louer luxueux appts et studios au midi Garage. 2-3-6 et 9 pièces, tout confort. 1 21 AV. WAGRAM. 1. 3 P-. bs, eau ch. lôO tout conf. 4.500 a 8.500 fr. R. DE COURCELLES, 5, 7 ou 9 P., 1 10 bs, gd conf. 16.000 à 26,000. Neufs. URUE BLOMET, 4 p., bains, chauff. `tet,, plein soleil, 10.000. PC R. MOLITOR. 4 et 5 p., bains, conf. Vue sur Bols, 8.500 et 9.500 pi. ch. 7D f CI C Atelier et deux pièces K. LCLo 9.000 francs. /T|Bd Su-!het, 4 pees, bs, gd cft. 12.500. 01 Faç. sr Villa Montmorency, pi. sol.

<j/r R. Bayard, 1er et., 5 pees, bs, toil., &" chauff., 2 ch, bonnes 10.0<IO fr. 7Q Bd de Cou*celles, 4 pees, bs, et. «" 11.000 fr., mixte, prof. ou bourg. | F R. DU COLONEL-MOLL, 6' et. 6 p., «5 bains, grand confort, 18.000 fr. 9R. Adolphe-Yvou, 8 bel. pièc, 2 bs, 3 toil., 4° ét. Juillet, 30.000 sans rép. 6, AV. ELISEE-REOLUS, 8 p., bs, 3 toil. tout s. av. et jard., belle réception 22 m. long. tout confort. Libre. Pr vis. et tr. BONNEFOY, 49, avenue Montaigne. %T AV. DE SEGUR, soleil, bel appart. £•0 7 pièces, bains, confort, 20.000. 8R. Prédérlc-le-Pl!iy, appt de gdluxé, gai;4ch.2 sal.,s. & m.,Hirg;,2; Bs,cft,tt en f ag ftéeept.; s. Ch.de-MaCiis, plein- midw ZÇ RUE DU RANEIÏAGiïV'5 pièces, "y Tbaihs, 12.000. Libre Juillet, | s AV. FELIX-FAURE, soletl, bal app' 10 5 pièces,' 'bams, confort. 10. 000.

o-l AV. MOZART, soleil, bel app., 4° et.,

82 AV. lUOZAR'l'()lel1, b~l,ai>P'; 4' ét.,

O& 5 pièces, bains, confort. 14.000. Fi R. DE BOURGOGNE, 4 p., bs, 13.500. 01 2» étage, soleil. Chauff. part. 4R. PAUL-BAUDRY, rez-da-ch.av. jard. entr. part/5 bel. p., bs.dép.gdes portesfen. Bourg. ou prof. 20.000 plus charges.

dem. d'emploi [•] INFIRMIERES

Infirm.accomp.malade ou enf. ville d'eaux ou camp. Martyl,49,quai de la Marne, Joinville. Inf, Croix-Rouge dés.acc. malade on enf., mont., camp., libre l'r juillet. Ecr.: Mlle M. Louise, château St-Valéry, Montmorency (S.-et-O.). INSTITUTRICES

Institutrice anglaise cherche famille Paris ou campagne. Miss -^RsbtitB,- 26, rue d'Anjou. Inst. bacc. lat., angl,, .alU. sit, vjeances, prêt. mer. Morin, 6, r. Foch; Villerupt (M.-et-M.). JARDINIERS

Mon jard: btaach. ~i i tt fa~

Mén. Jard.1 4 branch. ,ï. a tt faire, 44-3'4

ans, dem. pi. banlieue guis. L. réf. S'adr. Vechenne, Uôt.v4js Papillons, 16, r. Acacias, JOURNEES BOURGEOISES

Très bonne ouvr. flou, tailleur, transf-, dem. jnées b.Ec.:MllefceOuiHou*,io4.r.Caulaineourt Bne couturière, rob., mant., filou, dem. jnéeâ, Mme BORELLY, 28, rue Salneuve. PRECEPTEURS

J. étud., Angl, (Oxford University) dés. poste au pair ds fam. parisienne. Ecr. à The PrOprietor,37,Henry Road, Oxford (Angleterre). Etud. dipl-, expér. enseign., ch. précept. vac,, lat.; grec, angl., sciences, sports, htes référ. Ecrire 2516, Figaro (Annonces). ~'™ PROFESSEURS

Dlle, prof. Ecole prim. supér., prépar. examens dés. sit. vacances, préceptorat ou aut. BARRIERE, Château, ECOUEN (S.-et-O.). EMPLOIS DIVERS

Excellent ébéniste, marié à concierge, recommandé par patron et propriétaire, irait dan» propriété pour réparation mobilier neuf et ancien, HORY, 3, rue Massetiet, Paris-t6e, Artisan. Trav. de couverture et de plomberie en tous genres. Forfait, façon. SERIEYE, 4, villa Mallebay (14e). Vaugir. QS-S5.Très bonne pianiste dem. place ciné, danc' ou restaur. Paris ou province. A. T. 1., 10, rue Tholozé, Paris (i8<0,

OUVRIER~PÈINTRÉ~Décoration,-Coll., patin., nettoyage. Forfait ou façon. f«x modér.. GUILIiOT, 64, Bd de la Gare. Gobel. ai-SQ. Gens de maison r, BONNES A TOUT FAIRE

Peu. sér. dem place bonne à tout fane, 1 ou 2 maîtres. Joséphine, 121,' Bd St-Germàin. Bonne à tt faire, 30 a., sér. réf., ch. extra 15 juillet au 1" oct., Paris ou banlieue. Roget, 5, square Villaret-de-Joyeusc (17e). Dlle, tte conf.,quitt. M' seul.rech. pi. analog. Ecr.: Mlle Neveu, 89, aven.de Wagram, Paris. Fme als., sér». bne cuis., dem, pl. gre b. à tt f., non couch, B.réf. Emilie, i6,av.George-V. Bon. à tt faire ch. pl. ch. Mr seul. Rec. pr matt. A. MARIE, 168, avenue Victor-Hugo. Bon. à tt faire, exe. réf., dem. pi. ou 3 malt. Ecrire GABRIELIE, 23, av. Foch. Bonne à tt faire gre f. de chamb., 32 a., ch. pl. ds damille étrang. Paris, Midi. Ecr,: VOISIN, 47, rue de Berri.

Bon. tt faire de conf., d. pl. ch. pers. sle. S'adr.: Concierge, 2, rue Fourcroy, Paris-t7°. Dlle sér., exp., b. réf., tr. b. cuis., tenir int. d. pl. couch.ou non. Mandat, i9,r.Massenet.

CHAUFFEURS-M EC ANICIEN S Chauff. sér., ch. place ou extra, 10 a référ. même maison. Jules P., 62, rue St-Didier. Chauff.-méc, 32 a., céiib., place mais. bourg., ay.bnes réf., parle plus. langues. Ecr.: Georges, 193, av. de Versailles (16*). Chauff.-méc.,courag.,39 a., marié, 2 enf.,ch.pl. st.ou ext.m. bgse. Hoste. S. Bd Victor (16e). Chauff., sér. référ., qem. place mais. bourg., ferait voyag. Moreau, >i bis, square Alboni. Chauff., célibat., 25 a. pratiq., exe. réf., dés. place ou extra. Albert, 10, rue Guyot (17e). Chauff.-méc, non logé, nourri ou non, références. Ecrire Goudeau, 25, rue, Dulong. Chauft;-mécan., céiib. 38 ans, dem.; place. G. Durand, 44, rue de Bagnolet, à. Paris. Chauff -valet, célib., 11 a. même mais., dem. pl. mais. bgse. Bouvier, 34,av.Grande-Armée. Chauff.-méc., 36 ans, céiib., 17 ans d'expér. ttes voit., pari, an-1., allem., franc., ital., c. b. Paris, France et étr., ch. place stab, ou extra. J. de Lazzçr, 59, rue Boissière (16°). Chauff.-méc., 30 a., 12 a. prat. Paris, routes, camp., d. pi. logé, nourri ou non, fer. trav. div. Réf. verb. Chauffeur, 14, r. Fontaine. Méc.-cond. voit, amer., franc., stab. ou extra. 8 a. m. pi. R.verb. Peltier, 34, r. Serpente. Chauff.ou chauff. ttes mains, 36 a.,sér.,prud., réf. par maït., libre suite, ch. place stable. Ecrire BARDY, 48, Bd Emile-Augier (r6e). Chauff.-méc. expér., 45 ans, vieux- permis, exceli. références. M. GEORGES, 83, rue de l'Assomption, Paris (1,6*).

Chauffeur-mécanicien expérimenté demande place personne âgée, référence 1er ordre. Berooney, JO, rue GusUve-Courbet,-Paris,W«.

̃̃ -8. l «' ̃

Bd Gouvîon-StiOyr.^Bt, garç 2 P-> 6 bs,g. cuis.,gd, cf.tt amên.ss rep.7.600 O R. <|e VOiies*. 'N/guilly, 3 P. mixte et 0 S p., bs, cha,ufT.t et 8 300 pi charg. 3. R. DE MAGDEBOURG; Bel app. 8 p., bains, chauf., .asc 20,000 plus charges. (. R. DE EA TOUR, 4 p bs, cent. 100 9.000 et vll^OOO pi ch Juil 3r. du Montparnasse. et., atel. 4.800, et. 3 p"bs, 9.000 et Z p bs, 6,000, tt cft. "7 PT A r> CharJes-Beofc (haut. 18 av. L Dl ija Motté-Piquet) sur l'emplacement du Cirque de Paris, '2, 3 et 4 p., bs,8 à 14.000, av.jouis. imm. grf de juin à oét., asbens., eau ch., chauf.,cuis., soleil Occas. unique pr.av. Henri-Martin, tr. bel app 5 ch:sal.,s.a. m..4 bs, terras. ent.part.. Jard.Gar.,décor. Sheraton, à louer' meub. ou nc-ii. BONXEFOY, 49, av. Montaigne. Apports confort., 6-7 gdes. pièces, 123. rue de Longchamn,, .OAUPHIKB. 54, RUE BËifUBOCRG

Appartement 6 pièces, tout confort. Prix intéressant..

RANÈLAGH. Vue sur Bois. App. 5 p., bs, cft,b,a.lc,l 8.000 net.57, Bd Bçawféionr, ^fl« PR. Bd MALESHBRBES, bel app.5 gr. p. princ, pl. midi, constr. av. guerre, tt cft, eau ch. et froide. 15,,t. Gernuscht (17')- Bd RASPAIL (angle) 8, r, de Vareuse Studios, tout confort, à partir

de 6.000 fr. par an.

Luxueux reai-de-clinussée état neuf, S pièces, tout oonf. entrée particulière. Loyer 11.000. S'adr., 61, Bd Beauséjour. Pr. BOIS .BpVEÔGSIEi;' bel appartement ensol. avec jardin, atel. artiste 8X7, ed salon, bureau, chambres, 2 s. bains, gt, conf.; décor. rematr<i«'»ble. Libre imm, 5, SQUARE JASMISïi iÇéh Auteuil 01-31, 14, rue Raynouard., réz-àe-ch. 4 p., tt cc.nf., tr.belle réo. :M| .Qfiçj. ;i3.000+ch. LISTES GRATUITES P'^PPARTEM. (Indiquer loyer àWfoxiMatif)

Arnoux. 25, rue "d'ÀnïstëYdam, Faris-S*

MUETTE -él^fe^SUCHET A louer luxueux apjitaft%nierit au midi, Vue gupi impr., -7 p.sipl&à; 2-: bains, 2 asq. ftUÀRTiïfiç. feroiLÉ Bel appart. 6 p., gd c%f; 18.000-ï. + ch. 5, Square Yilliiref^ijg-Jbyense (17°). PORTE-MAILLOT .^m'jÀLY. 0/ r. Hervleu (80, av. du Roul.fjï.^p. B.de hs, cuis,,

conf. 7,000 ttes charges; 'comprises. 1 gr,

p, s. baips, cuis. 6.500 tout compris. PORTE MAILLOT. JVEUIlrliV, ll»r.?Wejw vieu (80, av. du Roule), 3 gr, p., ent., gai. cuis., bains, penfl., chi cent,, •ëau-^ûli., eso. de serv., soleil, px très intéres. cédé par. locat., libre de' s'Srïe/fiïis de-reprise. ̃•̃ Pr. TROCADERO, slt- '-calme, 'vues, ja'rd. sol., 3 p. 10.000, 4 p;. 15.000,. p. 19.000, atelier + 2 p., vue, ;13.000, gd confort. AGE2VCE VENDOME, 1, rue de la Palae, PLACE ETOILE, 5TP- plus studio,- 2 bs, grande terras:- Vuél spiéW». Loy. 22.000. INDICATEUR., 35. «ne Jiarignan. 07 R. de Loi|ëeha^tiijj,l;h5t.>part. 6 ch., "'• 3 sal., s. a marré" b's, garage, chauf immeuble et partjcul. 28,0,00, sans repr.

dem. d'emploi \9»uo) CHAUFFEURS-MECAN. (suite) Chauff.-méc., 33 ans, grand, céiib., ancien combattant, 10 ans même mais., rec. verb., ch. pl. nourri, logé. Verp, 155, av. Maine. Chauff.-méc, rec. par maît., dem. pi. stable ou extra Boulva, 16, Bd des Invalides (7°). Chauff.-méc.' russe, 34 a., tr.b.réf., rec.p.m., d.pl.Paris,voy.,mer. Niço]as,3,av.St,-MaIla.rmé. Chauf f !-méc. marié dem. pi. stab. mais, bourg. Paris ou prov., conn. ttes voit., haV't. voyag. av fie voit. Muni tr. h. -référ. 3, 5 et .10 ans. Brusa.ile^j_6,rr.Henri:PoJncaré. Clichy (Sne)j Chauff.-méc, 31 a., bnes réf., dem. lavag., flntrï»vflttuj:.esi.^à-d9niiç.i préfet, 6», 7», 8e. Ecrire FRffRA, 43, rue } Bellechasse (7e), Chauf f.-jnéc, 6 et. 14 a. m. mais. sobre, prudent, ch. place ou extra, Réf> verb, Après (jjççs. PANIEL, 45. avenue des Ternes. Chauff.-méc, tr. bnes et long. réf. Julien, 78, boulev. Latour.Maubourg. Ségur 83-63. Chauff.-méc. dem. pi. st. ou ext., voyager, Gaétan Lévêque, 60, r. du Théâtre (15e), Chauff.-roéc, 38 a., céiib., tr. bon. référ. dés. pl. SCHLIM, 3, ̃ r. Montenottc (17e). Ch.-méc. 35 a., ts perm., 17 a. prat., b,;iiU, d. pl. m. brg. R. Labonne, i8r, av.Vcrsaillcs:

BELGE, 33 ans, chauffeur mécanicien, th.

place stable. Aiderait ménage. DhMANET, 25, rue de Buffon. PARIS (5bj. Chauff.-méc. 32 ans, expér, a\ fait locat pays basque, dem. extra 15 jours ou t ^i«= Joseph DettrlbaU, 113, qu. d Ort.av (79) Chauff., bnes rjdf., ii.ànsni mai d pl st, ou, extra, COLIN, 47,' rue Spontim Parij,

Mécanicien, 40 ans. ferait. r«pant, et lavage$| i domicile, ALBERT, 45, rue PoliveaU^ CHAUFFEUR célibataire, 30 ans, bofu réf^ dem. pl., logé, nourri, de pref Paris camp» GUSTAVE, 68, avenue, de-Saxe, Paris (7°)|| Bon chauff.-méc. 30 a., sér. ref J2 a. pf^B ch.pl Jn.brg. Bougeot;' 131., rue Oto"%p™f B. chauff ,-mëc.,ts syst., tr. b. ref 45%$]J|Œ place. Ecr. Hustache, 7, tue de '»^^W Chauff. «fie garag., 20 a. mais, derorSlT^j bourg, ou îiv. vernpn; 222, Bd vniettgq ChaUff.^roée.25 a., sér. réf er ch pl mais. bourg.,âtab-,v;oj!QU apr.-Tiiidl( lib de ste, ïcr .Albert PiHjfeïo.t.tegendre Tel Marc 40 oot CONCIERGES

-J-"w~ge'-dom<Yf<-far:t.'eY. dehors, d~m;~

okîfc "%«: hÔtorVrtieW^r. Très séneux. IVnrc LECLKRC, 2ir,' rue Saint Honore Jeune ti'endge, un enfant, dem. loge, les deux occupés ou la femme seule, bonnes référ. Darrigrand, 170, rue d^, Charenton. CUISIKIERS

Chef cuisinier, références, demande place. M AUS 10, rue Cortambert ('°'): Chef cmVpâtiss., bnes- réf., d. pl.wai|0r| bourgeoise. Ecr,: Augustin. 24. r.i'yyftlff^ Cuis.-pâtis5.giac, Autrichien, aide cuisine. Sueu, 113. rue Saint-Honoré,: Paris T.O'-r-)Jr- Chef cuis.-pâtiss,, écon., exe. ré.ï.dein._£laçe ou extra. Alfred, 48, avenue Montaigne, ,48; Tonkinois culs.-pât.-slac., exp., propre ,ser.mf.« d. pl.ste, voyag. Be, 68, r.Beaunier. Wf),s CUISINÎEfeEs"

Jeune mariée fais. cuisine bourg. très sorgn.f- pâtiês., entrem., sér. réf., ch. pl. stab; non! couch.ou ext.Ecr.: Louise,9,r.de Beaujolais,2».-

Cuis-pâtiss., Alsac, cherche place, long, et 1" 'réf. E. Utard, 34, aven. Grande-Armée. Bne cuisin.-pât. d. pl. st. ou extra, Igues référ rec, par maîtres, irait mer, libre fin juin. Ecrire Amélie, 12, r. de Moscou Cuisinière-pâtissière demande place. Ecrire L- D-, 81, rue du Cherche-Midi, Si. Excellente cuisinière-pâtissière, sans ménage, références verbales, demande place ou extra Paris ou mer. RAPHAËL, 3, rfe Roussel. Cuis,-pât.cap.d.pl.ou extra banI.,2-3 maît., s. ménage.Réf.verb. Fc. n», 2463, Fig. (Ann.). Très bonne cuisinière demande place Paris ou campagne. ALICE, 18, rue Mesnil, »».-• Cuis., htes réf., des. place fam. allant bord mer. Lyra, 6», rue Saint-Dominique ;(7?-K; Exc cuis.-pâtfss. dem. place ou long extra-,

bnes référ. Catherine, 60, rue Dombasle."

Bon cuis., fais, pât.-glac, Hbre 3 mois, dem., place ou extra. Costo, 73, rue de la Tour.' Tr b.cuis.-pât., mariée, d.pl.de suite av.b.rêf, Mme Pérès,21,r.Eug.-Berthout, St-Ouen (S.). Bonne cuisinière, économe, dem. place Paris ou mer, b. réf. Françoise, 14, r. Campo-Formio. Cuisin. d. pl. ou extra, campacne ou mer. Références. ANNA, 43, rue du Coljsé*. Rxc.cuis,-pât.,s,mén.,d.pl.ou 19 extra p. mer. Bnes référ. Marie, ,28,r.l'Arc-de-Triomphe. Cuis. 37 a., Franç., 1. réf., dem.-pl.v. Paris ou nier. Fabre, 129 bis, r. la Faisanderie., T.b.cuis.-pât.-glac, l.réf.ie' ord., d.. extra pr 15-20 juillet: MARY, 9, rue Le Tyse, jj Cuisinière, bonnes références, cherctij; plac Ecrire Clémence, 22, rue Roquépy, Cuis.-pât ch. pl. ou ext.Parïs ou mer, liBré" 24 juin.Ec.:Mme Rioult, 7,r.A.-Desfor«es4Z»£

"L~:A:II]

APPARTEMENTS A LOUER Libre de suite. Tout confort.

3 garçonn. depuis 5.500.

TROCADERO. 14, squnre de l'AIboni. garçon: dep. 5.000. 1 app. de 2 p. 6.800 1 et 1 appart. de 5 p. 15.000.

INVALIDES. 55, av. de Breteuil. app.de 4 p.15.000 et 1 app. de 6 p. 28.OOQ ité S.I.C.P., 53, av.de Breteuil Inv. 08-51.

Locations (Demandes)

RécoOlP. sér. à qui slg. appart. sans reprise 9 ch. à c, s. de bs, chauf. cent. 5e ou 6e'ét. Ensoleillé, rue tranq., s. jard. si poss bon quartier. -Jnter. s'abst, 18,000 ma*, ch. corap. Ecr, H. K.» 5, r. BoudreiUi

Cherche appart. clair 2/3 pièces, w.-c, eau, chauf f., sur cour ou jard.. pour bureaux, rôî-ch. ou !• quartier St-Au(f«s- tin Vllliers, Les Ternes et St-Philippertu-Roule. Ecrire Abel, Figaro Immob,

Hôtels particuliers Achet. petit hôtel part. 5 ou 6 p., bon. constr. 16% situation très calme, enso. leillëe et aérée exigée. Ecrire Mme Henri. 23, faubourg Poissonnière. RANELAGH, Çoq., H.Pi.s,, s. à m., 4 ch,, 3 s d.b.,gar.cf t.Px avant.Urg, .Lnb.74-S0/81. Cherche ds hôtel part. HtoUe. Clmiup-de» Mars, Passy, très gd salon, 2 ch-, llng., conf. Ecr. Slnrchessoaui Figaro Immob.

PLACE MALESHERBES très bel hôt. part. à vend. conviendrait pour habit, bourg. ou adminiet,, cercle, etc., nombr. très gdes p,, dernier conf. Sup. 430 mq. Pris

très avantageux. MATER ET JAC, O.UAULT Frères, 18, rqe Royale.

Locaux

commerciaux

8 RUE. DE BERR], bel appart. 8 P., 0 bains, 1S.000. Mixte ou bureaux. RUE BERRYER, et., asc, 5 p., bs, 0 mixte ou bureaux, 12.000. ̃37 Bd MALESHERBES, et., bel a.pp. vf 7 i: p. 2Sï000, mixte ou -bureau. A VoimÎU «uperbe imnieulile, usage cojxir merçiâl, 5";b"çut. et 7 é,tag., entier, libre. Quart. -Fg, St- Antoine. ->- Ec. Jîpenetqs, ?̃̃ 79, 'faubourg Saint-Antoine.

Av. fifcdi .St-Lai?are, Bx'.lJoc, mixte, ou bur., 7.000, lî.OOfl et; 30.000 francs. fo R. J.-J.-ROUSSEAU, bur. 3 p., eau" PO gaz, éleotr., ch. part, 8.000 + 'ch. 36, AVENUE HOCHE, 36 A louer très beaux locaux pr bureaux. A partir 0.000 fr. la pièce, chargea compr, S'adresser nu propriétaire sur place.

idem, d'emploi \wn*) CUISINIERES (suite)

Bne cuis.-pât., recom. p. maît., dem. extra trois mois, libre juillet, 4, rue du Clmue. Cuis., 45 ans, dem. pl., fais. bon. cuis, bourg., 3 à 4 maîtres, tiendrait intér., bonnes référence;. Jean, 198, boulev. Péreire (17e). Exe. cuis.-pât., Viennoise, derp place ou extra, campag. Pelter, 52, r. des Trois-Frères. Très bonne cuisinière désire extra saiso ou place. Rosa, 7, rue Pauquet, Paris. Très- bonne cuislnière-pâtissière-glacière dern. plaie, réféfr-L6Uis*39, rae de Dunkerque. B. cuis.-pât. dem. pl. campag., libre suite, îpréf. 16?. Labroqnère, 20;"fu.e"Çôpernie (168). Cuis, rempl. chef, lg. et sér. réf., d. pl. ou ext. Paris ou mer. Ec.: 2630, fig. (Ann,).

FEMMES DE CHAMBTtE

F. de ch.^naît. d'hôt., 32 a., lib., part. camp. Bon. réf.' LUCIE, 24 bis, rue Cler (?e);' 1" f. ch., coût., coupe, 35 a,, ch.pl.st. ou ext. av. val. Mlle C. Boy£, 74, av. Marceau. F. de çh, conn. tr, b, serv., coût. ling., mén. TV b. iréf., dem. pl. Roquelle, ig, r. ,Biot. ..F. ch.4-i.a., long. réf., d.-pl. sans serv, tab. Mon ou mer, Ecr. Marie, 66, r. Truffaut. ire f. de ch., 38 a., sach. tr, bien cout., rob., ling., 5 a. maison encore actuel. Références vorb/ ROLAIN, 41, quai d'Orsay. F. de ch. stylée, bon, réf., ch. place stable. S'adr. Jeanne, 127, r. de la Faisanderie (16e). Fme de chambre, 35 ans, dés. place bonne à tout faire auprès dame seule de préférence. MUSSET, 64,'boulevard'de Courcelles, Paris. J fille, 20 an% ch, place fme de ch. service courant. JEANNETTE, 12, rue Choron (90). [ Pers 45 a b.éduc.,cout.,ling., d. pl. d. comp. foi f. ch. Référ. HENRI, ta, r. des Canettes,

in f.ch., serv.dame, habit.voy., llng. fine, rec. njlrnaît. E. Boissière, 8, rue du Dôme, Paris e chj 38 a., lib. ii' juill" sach. coud., aHffivQU 5, v.j d. pl. ou lg ext. Réf. 12 a. a.

iM^fi eacact, Hugot,i j.r.Labélonye.Chatou.

JMBppiie frrie de chambre,/ 28 ans, bnes réWrences, çlverdie place service pereon. dame, voyages OLGA, 3, rue Desrenaudes. {17e)' f. de ch, d,em. pl., sep1', av. ou i, Val. ,Exc. ref Ecr Getmaine, mo.av.du Roiilej' Neuilly

ta fille ser 23 a., ch. pl, lingère-repass. pr

~fil4e 4 aér z3 a., dans mAi~r.~urgeûisc, p;

ir'bii 4 moi^^aiapn dans m*i«,.iiourgeolsc,

Estant a derS»j&S'adr. ^h^&Collin,: chez les Religie*ùs^j9, ̃'ue.'Jênrtetp^ijtis-i.V'r

r~rs~séi., --h~i'~s'ili:~A, ser\" i

Pers. sér., honn., d.. saisoÀ' bains mer, serv.

̃t. qh., hôtel, pena. Désire détails, Juliette, ctakHafdy, 64, boulevard Saint-Michel, 64. Mii tchée., 32 a., pari. ail. et -fiu, dem. pl.. serv. cour. Bs certif. Mjlla, 8, r. du Dôme. Prem, fme de ch.-lingère et fme de ch. serv. cour. cherchent place ensemble. Libres suite. "Egï^e,; Marie Karlis, 2, r. Marie-Rose (14e) iffiPl '5gér., 40 a., bon serv. table et repass., py.maît. A. Léon, 24 bis, r. GreUze (16») J«5£b -fr. 40 a. (encore en place), mén,,cout., îinf!v dem. pl. 1-2 maît. Irait camp. Référ. J^JlasJANE, sr, avenue Henri-Martin, Paris. î4em, f. de ch.-coutur., ser*. dame, dés. pl. >af.<-ïal. B. réfj Alice, 115, Bd Haussmann. Rcmme de chambre, bonnes référ., ch, place btnne à tout faire sans cuisine. Mlle ilfeRÎI-ANDE, 1, place Pereiré (17» arrrjnd.). il d« cb,, 40 a., mén., t. t., coût., lav., rep. %ris,mer,camp. Jane, 22, r.. Clément-Marot. Fl th., ». cour., b. réf., d. 3 mois ext., préf. .Cfete'. basque. Bernard. 37, rue Washington. Fine de Ch., 47 a., dés. pl. serv. cour., entr. linge, donn. soins pers. âgée, dés. ch. app., vôy. ou carw». Mite Brimer, 81, jue Dulong

FEMMES DE MENAGE

Fme mén. d, mén. le matin. B.réf. Quartier Etoile. Ecr. 3381, Figaro (Annonces), Fme sér., fais. mén., des. mén. matin ou bureau. Mme Maury, 10, rue Rouvet (19")Jhe fme mén. dem. quelq- heures après-midi, fait lessive. B. réf. Juteau, 4, r. Versigny. Serame, 40 ans, dem. ménage, conn. cuisine, '-1 service tam>, couture. Ecrire CHARRIER, j 10, rue de l'Espérance, BICETRE. ¡ ̃̃, GARDE D'ENFANTS Dame veuve, Pr enfant, à l'année vacanc. Normandie. Bons soins ̃ assurés. S'adresser ;YVONNET, 28, rue Galilée, PARIS (16e). GARDES DE PROPRIETE

Ancien mar. des logis, 52 ans, dem.. p.. garde propriété. Ecr. 2590, Figaro (Ann.). ̃̃̃ MENAGES

Mén, 30-36 a-, val. mait. d'hôt., f.ch. coût., ling., rec. par m. Richard, iz, r. Galilée. Mén.* châuff.-mécan, et tr. bne fme de ch., tous deux sérieux, capables, recomm. par maître»-– EUGENE, 90, av. Niel <17°). Jne amén-tid, pl. val.-m. d'hôtel et femme de cEnbïe ou sép. Bnes référ. Place stable. Mmélft. HUBERT, 9, av. George-V (8e). jetflWmêNge 27-28.3., recommandés par maîtres, cfi. place valet et femme de chamb. Ferdinand, 163, boul. Auguste-Blanqui.dyO, ̃̃1 ̃̃̃'̃•-

Terrains

TERRAINS DEP. 20 FR. LE M, à Barbizon (S.-et-M.). Morcelt du GrandVeneur. Bordure forêt de Fontainebleau, Site superbe. Eau, élect., viab. terminée, Fac.paiem. Union. 91,bd Sébastopol,Paris ou sur place, samedis, dimanches et fêtes BEAU TERRAIN NU A VENDRE 200 ni. de l'avenue de l'Opéra

Delabussifire, 6, r. Université. Lit. 56-15, A vendre payable en 10 ou 15 ans. Sans versement comptant, magnif terrain. Vue unique sur des hect. impren., 900 mq., 33 m. façade. En totalité ou partie. On envisagerait combinaison avec entrepr. Banque Im. de Paris, 34, Bd Malesherhes Prêts hypothécaires Disposons gros capitaux sur hyp.Discrét. LES SOCIÉTÉS, 18, rue de Mnrignan. Sur propriété foncière valant 15 million» Je cherche pour 4 ans prêt de 2 millions à gros intérêts. 1'" lettre

Henri Laurent, 89, Bd Sébastopol, Parla,

de IParis

Propriétés

A VENDRE A BARBIZON. Bordure forêt ravissante villa, neuve, av. gd jardin, Constr. l«'o'rd. 5 p., s. de bs. Prix avant, fac. paiement. Union. 91, Bd Sêbastcpol. Romiiinville. Im. d'ang. Rev, 33.000. px 330.000 fr. Chaballier, 18, r. Labruyère. Manoir ancien entouré douves, 40 km. Paris, Prairie, Parc, Bois 10 ha. Prix 250.000 fr, Ag. Vendôme. 1, r. jfle la Paix^ 45 kms Paris-Sud, pour villégiat. ou cure d'air, ferme 17e s., au midi, et vue, 4 p. 4X6, belles dépend., pigeonn. anc., etc., 5.000 Inq; clos murs. 130.000 fr. AH.pïK.iE Orsay (Seine-et-Oise)

W<"S MANTESrl'A-JOLIE

3,li.u(t~l,i [~?1~ANTIûSrLA-J04IE

MÀiWMl? Très, bon état.

JTlalMflK 3 h. 1/2 clos murs Sur hauteur dominant vallée. 8' p., conf., boiseries, jb'è. garàe, ̃ aêp." Parc, bois, prés. Occas. Urg. 250.000 fr. FOIGNET. pi. Pont-Neuf, Llmay (S.-et-O.). «luinê cause bourse désire vendre meublé tr. beau château, rapp. et agrém., chasse, pêche, Anjou, ay. coûté plusieurs millions. On peut traiter av. 750.000 çpt. Dieu, 9, r. Maréehal-Fooh, Pau. PAU. Jolie propriété de rapport et agrément à vendre, cause départ étranger, Fn.uqu.é, 62, r. de Liège. Pau,.

dem. d'emploi [*»*) MENAGES (suite)

Mén, 30 a., chauff--valet et bonne à tt, faire gre f. de ch., recomm. par maîtres, Ch. place stable. Bouteiller, 21, r. des Plantes. Ménage, 33-40 ans, maît. d'hôtel ou valet et fme de ch. expérimentée, dem. place. René. ch. M. le baron Tossizza, 15, r. de Lubeck. Mén. 35, valet-m, d'hôtel et cuisinière, références verb. Burgrave, 7, rue Bayen, 7, Mén. d^ pl. *fine-:««Î3v-pât., Paris, camp., mer. Réîér- verbales. Augustin^, 22, r. Rousse). Ménage, chauffeur-mécanicien et femme de chambre désire place. Ecrire Bonderff, 45, boulevard Beaumarchais, Paris-4e. >fén,, fine cuisin.-pât. et valet-m. d'hôtel, quitt. cause déçèSi dés. pl. Jean, 28,9V. Foch

Mén-sér., ;s3-46.a., dem. pl. 2-3 m., pani,

ou camp., val., serv. table, pas auto ni '-1 iard,, b. tt f.t cuis, bourg., écon., ccnit. oui gardiens,- sér.réf. Louis, 90,r.Ordener (18e). Mén, ch, pl, chauff. fais, ménage, et f. ch. 5erv. de table ou bonne tt faire, petite cuisine. Paris et campagne. 'RAVQT, ̃ 34, -rue de Liège. PARIS.- Mén. val.-m. d'hôt. et fme de ch. ch, place pour saison ou à demeure, libre de suite. rec.par mait. Ec. Renée. 70, r. Saint-Didier Mén. chauf. -niée, exp., fme de ch. sach.cuis 41-37 a., ch. place Parls,prov.,voyag.,banl. 1 Toutes référ, Grénetier, 33, r. Miromesnjl. Ménage valet-maître d'hôtel et femme de chambre cherche place. Ecrire HENRI, 25, place des Vosges, 25,, Paris (je). Mén. 42 ans, denj.pl, val.'maît. o"h6t. et cuis., b. réf. JEAN," 82, r. Lauriston (16e). Mén. espagnol, 32 a., b. cuis.-pât. et vat: m,-d'hôt,,b.iréf-,ch.pl.camp,Ec; 2509, Fig.-An. Mén. mait. -d'hôt. -val. et cuis. Long. réf. verb. Ecr.: GUY, 10, r. François-MiHet, Paris- 16e. Mén. tr. sérieux, 40 a., av. 1 enf., ch: pl. homme et femme à tt faire, aux env. Paris ou province, S'ad. ETRUP, 13, r. de Beaur.c. Ménage maître d'hôtel et cuisinière, 40-45 ans désire plaée campagne. PERSONNAT, à BELHOMERT (Eure-et-Loir).-

Jne mén., v.-m. d'hôf. et fme de ch.den]. pl, stab. ou extra. Iyçr, 2188, Fig. (Aiin.). vMénâgevaletimflître d'hôtel et fme de -cha.nlbre cu.ikinièrf,i5orlant espagnol, dsm. place. JÀVOUK-EZ,-l8. rue des Acacias, Paris.

Mén. val. -chauff. cap., b.au cour.des 2 serv. et cuisv-pât. soign. dem. pl. B. réf. Ecrire i. HENRI, 2, ,r,ue -des Dardanelles (1 7e arr.)rlîen. d.. pl. -V-m. d'hôt. et cuisiri. Bl' réf. Libre 15 juillet. GASTON, 47, rue Spontini. Mén. v.-m. d'hôt. et f. de ch., 36-38 a., b. réf., dés. pl. stab. Alexandre, 2, av .Montaigne J. mén., cuis, simple ou f. de ch. et ch. -valet

conn. les 2 serv. Réf. v. André, 82,r.Lauriston

NOURRICES, BONNES D'ENFANTS Nourrice sèche ch, pl. pr. n.-né. Sér. réf., Als. Ecrire Irène Schwald, 97, r. Jouffroy, Nourr., gde expér., dem. place prés n.-nù ou jejiqe bébé. Couillaud, 7, rue Pauquet. NURSES

Nurse-gouv., Angl., tte conf., long. réf., enf, à part.2 a. Miss Hélène, 29, r.Vineuse (16«). J. Hongroise débutante cherche place près bébé. Ecrire: n° 2549. Figaro (Annonces). Nurse Angl. ch. pl. près bébé ou jnes enf., Paris, camp, Ec.: n" 2484, Figaro (Ann.). Gouv.-nurse sér. dem. pl. stable près enf. 2 à 6 ans.. Référ. BET, 14, rue de Naples, 14- Nurse dipl., Suéd., cherche place. Bnes référ. Rép. FINLANDIA, 9;, rue Saint-Lazare.

VALETS DE CHAMBRB

MAITRES D'HOTE!,

Jne hme prés. bien ch. place valet de chambre débutant. Ec.: n° 2463, Figaro (Ann.). Maître d'hôtel exp, désire extra saison. Meilleures référ. Julien, 30, rue des Dames. Valet de chamb.-m. d'hôtel dem, place. Rens. verb. Antoine, 133, Bd Malesherbes. M.dlh.-yâï.çh.,Belge,38 a., gd, sobre, stylé,

réf,ier o.i Paris,camp. Léonard,4,sv.Tokio.

Val. -maît. d'hôt. bon arg-, dern. réf. 24 a. LOUIS, 86 bis, Bd Latour-Maubourg, Paris. Jne hme 22 a. dem. place valet de chambre débutant. Ecr.: n" 2473, Figaro (Annonces). B.m.d'h.-val., actif, cél., 49 a.. 1 m. Su, réf. ier o., d. pl. ou extra. Fernand,i65,r. Grenelle M. d'hôt.-v., 44 a., d. pl. ou extra, entr. auto, b. arg. Auguste. bis, r. -Fourcroy. M. d'hôt.-val.b.arg., 1 m. 75, 32 a., bnes réf.verl».,d.pl.st. Storck, 1, r.Ch.-Lamoureux. Vai.-maît. d'hôt., 33 a., ch. pl. stable, référ. verb. 5 ans. Rivière, 67, aven Victor-Hugo V.-m. d'hôt., 24 a., lib. serv. milit., d. pi. ou ext. Réf.i" ord. Louis, 19, av.V. -Emmanuel. M. d'hôt.-v. de ch., lgues référ., 33 ans, fr., ail., ch. pl. stable ou extra. Ecrire Pierre Fassbinder, 7, r. de l'Annonciation.

`tiaitre' d'hâfel-vateb de ch. chercbé plaeé

'Maître d'hôtel-valcf de ch. cherche place

Paris ou campagne. 22 ans bonnes références, Ecr.: Andréatta, Bar des Halles, Cpmpiègne. Val.-ma!t. d'hôt., 30 a., Franc., dem. pl., b. réf. Ecr.: Maurice, 9, aven. Malakoff (16e).

/V

SURESNES, belle villa, tout confort, Mobilier de style. Vue imprenable. Jar-, diji 200 mq. Garage 2 voit. 725.000. ` MOHSANG-S.-ORGE. Parc de Beauséjour olie villa.Mobilier ancien. Confort, communs, parc ombragé, 5.000 mq. 400.000. TOURROU, la. r. de Londres. 5 à 7 h.

~Ot~nu.MARNP propriété

28 K" MARNE 'I)ua Pi propriété

&O K pr. parc séculaire

Gr maison, cc-min. Source, pièce d'eau poissonn. Potascr 1 lia. 70. Prix 190-OflO. F, I.OONEN. 7. r. d^AHois. Elys. 23-40/41 l^lWlr^Se325 HA" moitié plaine, 25 ht. étangs. Gd pavillon, dépend. Chasse sur OOO ha. dont 85 h. bau MILLOTi 95. r. St-Lazare, Paris (»')̃ Portes Tours. Hab. L. XVI. Tr.bel. récep. 7 ch m. Tt cft. Parc. Pc-tag. rare, 2 ha. 300,000. Jarry, St-Cyr-s.-Loire,pr. Tours. 1IO l/s Paris, Normandie, château 11/ IV 112 ha. herbages plantés, un seul tenant. 2 fermes. Px intér. SaintLasnre Immobilier, 121, r. Saint-Lazare.

Locations

A louer meuu. ou non, jolie propr. 15.00Q mq., conf, mod., serre; tenu. Px à débat. S'adr. 1. pi, de la Mairie. Sarcelles (S..O.)

Environs

et province

A LOUER, en Bretagne, pour été, SaintLunaire, 3 Kms de Dinard, sur Pointe du Décollé, vue de mer, grande villa bien meublée pouvant contenir 20 personnes, avec dépendances, grand jardin, garage.. Pris 12.000 fr. 3 mois à partir 1er juillet. S'adresser APEC. Trinité 04-00 et suite,. 84, rue Saint-Lazare, Paris.

Villégiatures

SAINT=QERMAIN=EN=LAYE Louerai du 14 juillet au 1" sept. mon. pavillon admirablement meublé, 3 cliambres, tout confort.

M. Franfc. 17 bis, Bd Victor-Hugo, St-G. "borb ^mer^oisé z Sit. unique., Rctterer, St-Raphaël (Var). étranger;:

IMMEUBLES LOCATIFSà VENDRE PLACEMENTS HYPOTHÉCAIRES Opérations de 1" ordre.

S'adresser M' Maurice HERREN, Rue, Jean-Petitot, 10, Genève,

AUTOMOBILES

«misons

P'AUTPRBPBgL,ES HOTCHKISS

Concessionnaire, 9, place des Ternes (17e). BARBECOT

En Magasin, principaux modèles.

DISPONIBLES

Garage « Service-Station » pièces détachées, 12 et 14, rue Guyot PARIS-170.

OCCASIONS

..liMMii.ii-. ̃̃un ipi»mi *^m^i- ̃̃;

Cabriolets

DQ Delage 32, nf, usine.Part.pr.pas livr.Ca=O br.déc.luxe 5 pl,j. ptes, Molit. 09-69^ DELAGE 8 cyl., nov. 1931, sous garantie, carross. sd luxe, cabriolet décap. 3 pl., comme neuve. Urgent sa,°°o »̃ GLOVER, 1, rue de l'Annonciation. ConclTaites

iutériîetir"es

BALLOT S cyl., C. L. carross. Binder gd luxe, 5 pl. av, sépar., parf. état. Urgent, 20.00a fr. GLOVER, 17, rue de l'Annonciation.

tiem. d'emploi [suif; r VALETS DE CHAMBRE (suite) MAITRES-D'HOTEL (suite)

Val.-m.d'hôt. dés. pl. ou ext. Paris, mer ou camp.tte l'ann.Denopces,35,Bd Lat.-Maubourg. Maît. d'hôt.-v»l. de ch., 31 a,, b. argentier, permis de conduire, recomm. par maît., libre 27 juin. Ecr.: Julien, 6,place Malesherbes,17°. Ècl. franc., 28 a., gr., ch. pl.v.-m. d'hôt. ou partjc, très b, réf. Erréca. 7, rue Brey. Mait.d'hôt.îval. ch., 48 a., 1 m. 80, argent.,

10 ans réf. verb, Bodin, 7, rue de Voufllé.

Valet-mâ'ître d'hôtel, long, références, dero. place. Pierre. 32, r(ic Demouis, 32, Paris. .Val.-maît, d'hôl., 32 a., l)ncs réf., ch. place fàtisi -ca-aip..J3.ercyger,22,r.Raiiibutea4 (3*) V.-m.d'h., extra- ou pl. stable. Sér. référ. Legré, 6',av. Berlioz, Arnouville-Gonesse (S.-O.) Val.* 40 a.; t m. 74, conn. bien serv., b. réf., d: pl. ou ext, Albert J., 47, t. de Passy (16e) Matt. d'hôtel franc., 30 ans, céiib., 1 m. 83, tr. sér,, stylé, argent., réf. verb., dem. place stable. RENE, 20, rue Copernic, Paris. V.-m. d'hôt., "45 a., sér. référ., dem. pl. trait camp, Joseph, 6, r. Bouquet-de-Longchainp.

Val.-m. d'hôt., céiib., 38 a., dés. pl. Pariscamp. Exe, réf. verb. Julien, 5 bis, r.de Berri. Valet franc, cherche p!ace service particulier. Voyagerait. HENRI, 142, av. Victor-Hugo. Valet-m. d'hôt. ital., 30 ans, exe. réf., saeh. faire cuisine, ch. place préfér. Mr seul. Ecrire GINO, 38, rue de Courcelles, Paris. Maît. d'hôt. -val. franc., Als., 48 a., célibat., t m. 8:, 16, 7 et 4 ans réf, prem.ordre, dem. pl. ou extra, Jean, 1. av.Victor-Emmanucl-III VALETS-CHAUFFEURS

Chautf.-méc. 25 a. d. pl. stable maison bourgeoise, au bes. ferait maitre d'hôtel. S'adres. JEAN" 21, rue Saint-Didier, 21. I. V.-m. d'hôt.-chauff., Russe, 40 a., dem.pl. B. réf. B.arg., sér. Serge, 12, r.-Gde-Truanderie. JnThme Suisse ch. place valet de chambrechauffeur débutant. Prétentions modestes, Ecrire 2567, Figaro (Annonces). VALETS-CUISINIERS

Bon vaiet-cuisinier, 24 ans, dem. pl. Voyager. DUPONT, 18. rue Bassano, Paris (16e). Valet-cuisin., rec. par mait., cherche place. MAURICE, 52, rue Saint-Dominique, Paris. Cuisinier-valet, bonnes référ., 4 ans dernière place. LOUIS, 5, rue de Moscou, Paris. Jne valet-cuisin. ch. pl- 1 ou 2 pers. B. cert. André B., 2, avenue Hoche, Paris.

agences

de placement

AGDE LÏTOILE l^tTl

AG, DE L'ETOILE 10. r.du Dômt

Placement personne] sérieux. Englisk epoken.

recherches

DRDDPAIl >i°' cours de Vincennes. T CKIVCA'J Surv. Enquêtes. Did. 40-10 rînPfiM ex-chef de la Sun de Paris. UI/K.UIT Renseifcmenls Enquêtes Surveillances. S, r. de Berri (Eiysées S8-18)

ST-CLOUD, jolie vue, villa moderne, 9 pièces, installation.à terminer. Affaire unique. 920 mq. 175.000 fr. MATER JACQUAULT, 18, rue Royale (4611).

A VENDRE

GENEVE

Divepa

CITROEN

Occasions récentes disponibles. ESSAI du "MOTEUR FLOTTANT" 268, boulevard Saint-Germain, Paris (j") (Chambre des Députés). LHtré 27-06, HOTCHKISS DÉMONSTON ÇABOURG4CYL1932 6 mois <k garantie, peu roulé, haut de, caisse noir, bas de caisse rouge.

Prix intéressant.

VICHY 4 CYL. 1952 Cond. intér. 6 places, noire, 6 mois garantie, peu rbùié," prix intéressant,

AITTft HÂI I 3°, RUE GUERSANT,

AUTO=HALL 3°, RUE GUERSAr~'T,

AU 1 U=U/1|UL< Quv. dimanches et fêtes

FORD 5 pl., 2 ptes, carr. imp. et méc. parf. Nomb. access. A enl. bas prix, cause double empl. Int. s'abst. Tél. Ségur 01-83 jusq. 10 h.

tOOATiOWS -1

P'AUTQIfflQBH-ES Maison de location. VAQUETTE, S8. rue de la Pompe, Trocadéto 35-83-

Ayant Panhard luxe, dem. client pour campagne ou mer. 4.000 fr. p. mois, 1.500 km., g«rc, couché, nourri. Dupin, 16, r. Dauphine (6").

occasions

AMEOBLEMENT

A LA GRANDE MAISON DE

RUSTIQUES MEUBLES DE TOUTES

PROVINCES FRANÇAISES

DÉCORATION COS¥ Grandes facilités de paiement.

172. AVENUE DU MAINE.

« A CARNAVALET », 9/&A Rasp«il. Occas. rares Meubles, Antiqiiit., Curiosit., Sièges, TaRiser-, Objet? d'art, ̃ Lustres, Argenterie. ,'] ARMES

Bd Saint-Michel, Paris, achète ARMES D'OCCASION. FUSILS, etc.

DIVERS

J'ACHETE vétem., meubles, bibel., obj. div. Ecr. JACOB, 139. r.Clignancourt. Nord 70-77. Cause dép. A vend. meubles div. Bibelots. Tabl. MACRY, 16, rue Olier, de 18 à 20 h.

TARIF

DES AKNONCES CLASSEES' Offres d'emploi ligne 7 50 DeiunJMle» ̃̃ fl' Knseignement 6 » A-utreo rubriques 8 »

Minimum açux lignes Par mscruon Réexpédition du courrier nou» parvenant en réponse aux annou* ces parues 5 francs.

NOS

PETITES ANNONCES sont reçues

AVANT 18 HEURES

A Figaro, u, Rd-Point des ChampsElysées.

AVANT MIDI ». c

Garde-Meubles Delagranie, jp, rue Drouot. ), Anx Librairies i

llaugcr, 14, rue de Bellechasse (7*)L.- Martin, 72, boulevard de La TourMaubourg (7e). `

Perrodot. 59, boulev, Malesherbes (8*) (Saint-Augustin)..

Debare, 26, rue de Constantinople (8") (place Villiers).

« Arts et Livres 1. 60, rue de Courcelles (8e)..

Clievrier, 14, rue Vintimille (9e). laillot, 7, rue de "Alboni (16"). Chevillet, 114, rue La Fontaine (16e). Prayez, rue Dufrénoy (16e). Deschénes, 62, rue Boissiere (16*). Duhème, 564 rue de Chartres; Neuillysur-Seine.

j^»»*ia»i«»' *-«*« ̃ ,«BMr*i-f.».«


VfNGT

BÉNÉDICTINE A la dégustation, laisse une satisfaction du I ."LA GRANDE LIGUEUR FRANCAISeJ

̃- Très cher Bljôti*; fcrflWtits, or. argeB-

Irhatterie, vx dentiers, monnaies or, argent. ~DANIEL, 55, rue Rivoli. Métro Châtelet.

.")':{'

L| SUISSE TOURISTIQUE ET PITTORESQUE

:L,J r: ̃;̃' ̃ ̃'̃ –»»̃̃̃̃̃- >-

'Là Suisse est la terre rêvée des beaux voyages et des doux séjours. Des chemins de fer électriques rapides et confortables sillonnent les vertes campagnes et affrontent les hauteurs neigeuses; une timisijïe hôtelière, Tune des premières du,monde, retient les touristes dans les sites enchanteurs dont la Suisse est semée.

Pour tous renseignements sur le choix d'une station climatique ou sportive, s'adresser à l Agence officielle des Chemins de fer fédéraux suisses, 37, boulevard des Capucines, Paris.

LAC.'tEMANi; ̃ ̃ 'i

ET ENVIRONS

ËT Ep~VI99NS', LES AVANTS

V; I,é Grand Hôtel Pièriier. oMre. Pens. dep.frafr. 67,50. Parc. I ̃ Orchestie. 3 tennis. Pêche: Garage. BALLA iGUES (Jbra vaudois) 'GRAND HOTEL AUBEPIÏflE. 9^m'^ï. Front. Franco-Suisse, Gare Vallgrire, 7 h. de Paris. Cuis. soignée. Eau cour^Tlaviss.séjour. CBteSIERES

LE CHAMOSSAIRE. Hêtei -Hè familles, gai et confortable, orchestre, tennis, régime, 10 minutes du golf et piscine de natation dr Villars. Pension depuis francs franç. 60 CHATEAU-D'CEX

Ligne du M. O. B. (1.000 m.)

Le Grand Hôtel

I*' ordre. Tout confort. 3 tennis. Parc. Piscine. Garage. Pension depuis ff. 55.Hôtel Rosat

Séjour idéal familles. Pens. dep. Fr.-fr.-6o.

MONTREUX

f"> ̃'̃' •'

Continental au Lac 1" ordre. Tout.confort mod. Prix modérés. Hôtel Suisse et Màjestic Le mieux situé. Pension depuis ff. 65. MONT PELERIN

sur Vevey. Altitude 900 ni.

Le Grand Hôtel

Tout le confort. 130 chambres, eau courante. 30 salles de bain privées. Séjour de délassement dans un site merveilleux; Confort et tranquillité. Repos et santé. Pris, modérés sans aucune taxe.

LAC LEMAN

Hôtel Beau Rivage

Chambres avec s. de b. Situation uniq. au bord du Lac. Arrang, pour séjour. Garage. VILLARS-SUR-OLLON

1.254 mètres)

HOTEL MARIE-LOUISE (central).. Eau courante. Tennis, garage, grand jardin, vues ravissantes. Satisfaction garantie. Références. 50 à 65 fr. français

PU8 GEO ARANDEl

VERRES

c a pr tcmmc l«fl.fatiltéii Para M" IDllSlilll! rKflilllU Rei-de-chausséejl droit*

tttn5na)!f)!ffmtHRet-de-chan!M~e~ droit*

-nue

NYON

OBERLAND BERNOIS

'GSTAAD

1.100 m. altit.' 2 h. de Montreux Grand Hotël Al|)ina Appartements. Plus belle situatiorîi Pension depuis 6s-fr."fr.Parç. Çolf. Tepiiis. Orchestre. Piscine, tjemandkz, .prospectus.

s. `\ ,1

.AKENi

\4% ~O

-Xe:-BBati-4&ir% 1" ordre. Le rendez-vous de: la- Mlle si?ciété française. Sa situation incomparable dans grand parc. Son restaurant au bord de la rivière. Tennis. Piscine. Garage. Boxes. Chambres avec pension depuis 75 fr. franc. Majestic et Grand Hôtel Mattenhof i" ordre. Toutes chambres avec vue sur la Jungfrau, Gd parc. Pens. dep. 72 fr. franc. HOTEL DU NORD. Confort moderne. Pension, depuis fr. fr. 58.

LE .VALAIS,

CHEIHIN-S.-IHARTIGNV (900 m.) HOTEL BELVEDERE

Station climatérique recommandée. Vue étendue. -Chamb. et Pens. 25 à 35 francs. Prospectus gratuits.

p- ORANS-SUR-SIERRE

Royal Hôtel

•̃-̃•' PRES GOLF, PISCINE, TOUS CONFORTS. ;i

REGION DE BALE

RHEiniFELDEN

Station d'express, 7 heures de Paris. Bains salins. Bnins carbogazeux: Cure d'eau. Source des Capucines. Source Madeleine. GRAND HOTEL DES SALINES 1" ordre. Pension à 12,50 frs suisses. Tous les moyens curatifs à l'hôtel même. Toutes les salles' de bains privées sont installées pour suivre les traitements. Gd parc. Terrain:; de récréation pour les enfants. Sports d'été, 4 tennis. Plage moderne.

AVIS FINANCIER

COMPAGNIE GENERALE DU GAZ POUR LA FRANCE ET L'ETRANGER. L'intérêt semestriel des obligations de 1.,000 francs 5 0/0 (jouissance janvier-juillet), numéros 1 à 100.000, coupon 7, sera payé à partir du 1er juillet prochain, à raison de

Par titre nominatif.frs. 25 Par titre au porteur.frs. 23,74 A la Banque de Paris et des PaysBas, 3, rue d'Antin, à Paris au Crédit Lyonnais, à Paris, et dans ses succursales de province.

DEPLACEMENTS ET VILLEGIATURES DES ABONNES DE « FIGARO »

Mme Félix Desgranges, à Saint-Bresson. Mme la comtesse des Dorides, à Poitiers.

'M. Christian Delaby, à Bois-Colombes. Mme Raymond Douvreleur, au château de Véauché.

Mme Marcel Epinat, à Rombas. M. Pierre Florand, au manoir de la Salle.

M. le comte du Fay de Carsix, an château de Parigny.

Mme Jacques Fourchy, au château de Rigny.

M. E. Fouque, à Toulon.

Mme la comtesse Sosthène de Fleurieu, à Blacé.

Mme de Gauran, au Boulou.

Mme la baronne de Graffenried de Villars, à Berne.

M. Xavier d'Hauthuille, à Saint-Jacutde-la-Mer.

Mlle Antonia Hareau, à Versailles. M. le marquis Imperiali des princes de Francavilla, au château de Soheit. Mme Etienne Jacquemin, à Metz. Mme Kast, à Montigny-Ies-Metz. Mme Edgard Llewellyn, à Vittel. Mme Lozes, à Versailles.

Mine Raoul Lyautey, à Bayon.

M. Le Guay, à Vittel.

M. l'abbé Lesergeant, à Vichy. Mme Vve Lefèvre, à La Roche-Posay. Mlle J. de La Motte, à Bogdelin. M. Gaston Lebarque, à Couvains. Mme Louis Melhers, à Barbotan. Mme Vve Martre, à La Ferté-surAmance:

Mme Mbret dé Rocheprise, au château de Rocheprise.

Mme Mottet, à Grenoble.

Mme la comtesse de Maquille, à Gréouxles-Bains.

Mme Jacques Michel-Dansac, à Villed'Avray.

M. Pierre Monnier, à Marigny-Marf niànde. ̃•̃̃̃̃• ̃•• M. le docteur Yves picolas, aux Gran-

dès-Ventes.

M. le comie. d'Orléans, au château de Rire.

M; René Pincïon, à Vittel.

M. et Mme R. Picat, à Châteauneuf-lesBains.

M. le commandant Pagès, à Demangeaux-Eaux.

Mme Prévost-Huré, à Brienon-sur-Armançon.

Mme la baronne de Palluel, au château de Mussegros.

Mme François Peyron, à Wizille. M. Jean 'Puchulu, à Bayonne.

M. le lieutenant P. Rougevin-Baville, à Mourmelon-le-Grand.

Mme Emile Quimbel, aux Landes-deTalmontiers.

Mme Riembault, à Royan.

Mme Raillard, à Arsonval.

M. Paul Schwarzenbach, à Zurich. M. le commandant de Scitivaux de Greische,au 'château de Remicourt. M. E. Tetrel, à Bagnoles-de-l'Orne. Mme de Verchère, au manoir au Clausne.

M. Waddington, au Pavillon d'Osmoy. M. André Ziegler, à Bruxelles.

M. Georges Yablonski, à Clarens. Mme Emile Aubin, à Saint-Germain-enLaye.

Mme la comtesse de Buffières, an château de Bambuteau.

M. Bellon, au château de ChanièreBlaiwheï

M: Benier, à Nantes.

Mme la vicomtesse de Baritault du Carpia, au château de Mauvesin.

M. Pierre Bellanger, à Bois-le-Roi. Mme Louis de Bernon, à Saint-Palaissur-Mpc.

M.. L.-A. Boiteux, à Montmorency.

REGION DE ZURICH

BADEN-LES-BAINS

Près Zitricfc (8 heures de Paris). Grand Hôtel

-et Etablissement thermal

r' Rhumatismes, .goutte,, sciatique.

'••. Suites 14'PPeràtiôns et de fractures. ;$̃'̃ Voies respiratoires. Maison de premier ordre dans grand jardin

*r '̃̃;̃̃: jv-'et'parct; '̃•̃'̃'̃̃ -̃•>'̃̃̃

Hôtel « TAMINA ». Vous y trouverez un séjour délicieux et le charme de votre home. Pension depuis 50 fr. français. Lieu incomparable pour villégiature ou cure. LAC DE LUCERNE

ET DES QUATRE-CANTONS =î. ̃ :̃̃ LUCERNE Carlton Hôtel Au bord du lac. ̃Meill. situat., pr. Tennis, Golf et Plage. Chamb, dep. 30.» Pens. dep. 75 fr. franc. Hôtel Cygne et Rigi 1" ord. Conf. moderne, sans luxe. Meilleure situât, au bord du lac. Restaur. en plein air. Hôtel du Sauvage (Wildenmann) Tout conf. v mod. Cuisine et cave soignées. Chambre dep.fr.fr. 25. Pension dep. fr.fr. 55. ̃̃̃̃̃•. Garage à l'hôtel.

•CANTON DES GRISONS

tENGADINE^, --̃̃

IN), PONTRESINA Roseg Grand Hôtel chambres Tout confort. Orchestre. Tennis. Pension dep. fr.fr. 85..Garage. Sit. la plus tranquilie. Schlo'ss Hôtel

1" ordre. Rest. français. Mêmes maisons Gd hôtel des Temples, Agrigento (Sicile), Park Hôtel, Pontresina.

LAC DE THOUNE

HOTEL KURHAUS. Altit. 1.100 mètres. Pension de Frs 45 à Frs 60.

Parc. Garage. Superbe vue. Confort.

LES VACANCES.

Irezi-vous à Antibes, Formentor, Saint-Jean-

de-Luz, Sainte-Maxime, Cannes, Biarritz ?

Les spécialistes de

FAIIYETY

•IIIIIIIIIIIItlIllllllllllllllHlllllllllllllllllllItlIlllllllllll

qui pratiquent les

sports, et qui ont étudié sur place tous les besoins de la clientèle élégante, ont conçu pour

la Parisienne sportive tous les accessoires de PLAGE et de YACHTING.

̃̃ '.ÇLhf ̃ ̃

Geïïx-ci vous sont présentés à Paris dans l'ambiance de ·

· tF, `F

M ON TE -CARLO BEA CH

Le maillot de bain Fauvety,

7O francs. Pourquoi payer plus ?. v^;

M. le baron Bardet de Thieux, à Annecy. M. Christian Blanchy, à Leysin. M. le comte de Chauveau, à Dinard. M. Barthélémy Casteran, à Vichy. Mme Courtoy, à Saint-Nom-Ia-Bretèche. Mme la comtesse de Champigny, au château de Champigny.

Mme Chevallier-Chantepie, au château de Saint-Gal.

M. le lieutenant-colonel Defrance, à Fontenay-aux-Roses.

Mme la comtesse de Douglas, à Versailles.

M. Léon Delafosse, à Genève.

M. G. Debruge, à Argenteuil.

Mme la colonelle Dulac; à Verneuil-enBourbonnais.

Mme Frantz, à Aix-les-Bains.

Mme Victor Fremont, à Vichy. Mme Paul de Fontenay, au château du Petit-Fontaine.

Mme la comtesse de Ferrières, au château de Morionville.

Mme la vicomtesse Alain de Gourcuff, à Salies-de-Béarn.

Mme la vicomtesse Grouvel, au château d'Ittenviller.

M. André Grosjean, à Monceaux-leComte.

Mme la comtesse Greyfié Bellecombe, à Louveciennes.

Mme la vicomtesse de Grassin, à SaintDidier-en-Rollat.

M. Antoine'de triacomoni, à Cahors. Mme 0. Guerrier, à Vichy.

Mme Marie Hay, à Conflans-Fin-d'Oise. Mme Hardy de La Tribonnière, au château de Kerpaul. ,c, Mme la marquise d'Isoard de Cheneriiles, à Arcaclion.

M. le baron Kirgener de Planta, au château d'Estav.

Mme Loisel de ïDpuzon, au château do Dou/.on.

M. André de La Chapelle, au château de Crecey.

M. le comte de La Lande, au château de Neuvillars,

M. le comte 'de *Lir Brûlerie, au château de Vergigny.

Mme Fernand Lacourt, à Cuers. M. Georges Lelièvre, aux Herbiers. M. de La Monneraye, au château de la Flévière. <

Mme la vicomtesse de La Villarmois, à Montpellier. `

M. le vicomte Ivan de La Barre de Nanteuil, au château de Moyre.

Mme la princessç sde Mérode-Westerloo, née princesse de Croy, au château de Westerloo.

Mlle de Marsillàc, au château de Mondonville.

M. le lieutenant-colonel Marielle, au château de Carel.

Mme Marcel Mcffre, au château de Beau-Gaillard.

M. Henri-Jeannin Naltet, à Chalon-surSaône.

Mme Jeanne de Neufville, à Colmar. M. le comte Ph. d'Oultremont, au château de Branchon.

M. le comte J. de Poret, au château de Plaisance.

Mme Raymond Pithois, à Royat. Mme la marquise' de Pindray d'Ambelle, née de Hçudetpt, à Bordeaux. Mme la comtesse de Puységur, au château des Mortiers.

M. C. Prévost, à Saint-Germain-enLaye.

Mme Rivalta, à Trégastel.

Mme la marquise de Rochambeau, née Auvray, au château de la Ronde. M. le comte Raoul du Réau, à Lourdes. M. Ferdinand Robin, à Néris.

M. Maurice de Ridder, à Chatou. Mme la comtesse Olivier de Rivaud, à La Celle-Saint-Cloud.

Mme la marquise de Sommyèvre, à Bernav.

Mme Albert Schmitz, à Trouville. Mme Vve Charles Somasco, à Gonneville-sur-Honfleur.

Mme la comtesse de Terrasson de Montleau, au château des Bergerons. Mme Jules de Vauf», à Bourbon-Lancy. Mme Ablay de Hellemmes, à Ostende. Mme Armagnat, à .Lanslevillard. Mme Pierre^ ge Bosque, à Franzensbad.

Je:. à.

RAGAZ-LES-BAINS

BEATENBERG

M. le comte de Benedetti, à. Fontaine-

bleau.

M. V. Biétrix de Villars, à"TSBlrtn. Mme Daniel Bordes, au Cap Ferret. ̃ Mme la comtesse de Bras de Fer, à Tours.

M. et Mme Joseph Bapst, à Royan. M. le prince Augustin de Broglie, au château de Lingcard.

M. le colonel Bourgeois, à Bougival. Mme Daniel Boulart, au château d'Abbesse.

Mlle de Boislaville, à Villerville-surMer.

M. le comte R. de Chateauneuf-Randon, au château de Fins.

M. le vicomte de Calonne, au château d'Audisques.

Mgr Castellan, à Chambéry.

M. J. B. Chantrell, au château de Montreuil.

M. Henri Cruse, au château du Tailla.n.

M. le vicomte H. du Crest, aux Sablesd'Olonne.

Mme la vicomtesse de, Castellan, au château du Chesnay.

Mme Michel de Cazotte, à La Preste. Mme Chevreul, au château de Belleneuve.

Mme Georges Desurmont, à La Pommeraye.

Mme la baronne Armand del Marmot, au château de la Côte.

M. Maurice DoniaiiJ,- à Hendaye-Plage; Maître Delille, à Aùlhiac.

Mme, Desplanques, à Néris-les-Bains. Mgr' de Durfôrt de Civrac de Lôrge, va l'Abbaye-Notre-Dame. ~v

<=. 't

Mme la marquise- de Bryas, M. Patrick Bataille, Mme la marquise de Breteuil, Mme Maurice Cailloux, Mme Dault, M. Roger Duplan, Mme la comtesse I. de Diesbach, M. Henri Galey, Mlle d'H,avrincourt, Mme Camille Métra. M. Blocaille, M. le lieutenant-colonel Gabriel Charles, Mme la comtesse dé Courcelles, Mme Delebart-Pech, Mme Ducerf, M. le vicomte de Faramond, Mme E. Heinemann, Mme La Caze de Noronha, Mme Mourier de Bovet, M. le comte de Marcé, Mlle Portugal, M. Stresser Pean, M. Miguel Rendon. Mme Auffm'Ordt, Mme A. Amilhau, Mme la comtesse Henry de Bonneval, Mme la vicomtesse Bouet-'VilIaumcz, M. le docteur Marcel Bordier, Mme de Corcelle, M. Debay, M. Fournier-Latouraille, Mme la baronne G. d'Halloy d'Hocquincourt, Mme Paul Lelièvre, M; le général Langlois, M. le comte de La Lande, Mme Robert Marchauffée, Mme Musnier de Pleignes, Mme André Maurois, M. Charles Rolet, Mme Charles Rebuffel, Mlle J. Sueur, M. Paul Schwarzenbach, Mme G. Singher, Mme la comtesse de Vaux Saint-Cyr.

A LA RELIGIEUSE DEUIL IMMEDIAT 2. Rue Tronche» 32. Place de la Madeleine. PARIS

>k Wt» Achat OR J. i85 fr. le gr Bijom, dentier or

H BHK Brillant Monnaies Or Argentcn. M MF JB.W. C" St-Oenis, 50, faub. St-DenlJ |M« gareEjt

~C~CAMS'S!~

^\F^ ?oax VISAee ^§^

~)~ po~ vtSAee

I Dissipe Hâle, Rougeurs, Rides précoces. i Efface Masque et Taches de Rousoeur. fcT a pi.W.tt.r»PHARIHCtL* u>J

BleaelRlB. PARI5~16,$a$49o

Pans. Imcrlmene de vil iro

14. Rond-Point des Cnaaibs-Elysee» L'imnnme'iT-Qérant Detot.

R- 2. Papier des Papeteries Navarre

/BELLE

JARDINIÈRE

RUE du PONT-NEUF Succursale 1 PLACE de GLICHY paRIÏ l'occasion des P*RIÎ DÉPARTS EN VACANCES Bains de Mer Voyage Sports GRANDE MISE EN VENTE DE r

VÊTEMENTS TOUT FAITS Dames Jeunes Filles Fillettes

Dames Jeunes Filles Fillettes

RENTREES A PARIS

Fig. 14. -ENSEMBLE: Robe et Paletot, flanelle

Grège, garni pi- «* M gfr.

Grêge, garni Pi-.3'45' .fr.

qûres de couleur. ^t|J|

Le Paletot seul 150fr> MANTEAU même tissu, entièrement f|BA'r> doublé Chine.gJll RENARDS OTefr.

Depuis \i. &M-9.

CANOTIER pai«e blanche,, garniture poli blanc et marine, blanc et fouge. JSÏIfr* Entrées 55"ô |0 «>«

"^twr^ii iacéifeyûië .`;:

manchettes iantaTSÏe^rf«»^ CHARLES IX box-calf

marron, fortes semelles, '•yefr.

talons bottier. ':s. •,< VAREUSE jersey -ûfr. molleton. mode. Depuis i. 9 ROBE Jersey ttQfr. nouveauté. Depuis W

ENSEMBLE a pièces,

tricot nouveauté. «QQfr.

Depuis M99

Fig. 17 ROBE toile, nuances mode, ornée jours; ^flj 5 ans Depuis w4h (3 f en plus par âge)

CAPELINE toile fr. écossaise. Entrées 50d54 19 Même genre, pour Dame 23 MOUCHOIR fantaisie. Depuis 1.^5

OCCASIONS €X€EPTIONNELLES A TOUS SES RAYONS VÊTEMENTS pour HOMMES, ° JEUNES GENS, GARÇONNETS et BABIES Costumes et peignoirs de bain Bonneterie Chapellerie Chaussures Linge de toilette et de campagne Gante"e Maroquinerie Ombrelles Parfumerie

Envoi franco sur demande de CATALOGUE SPÉCIAL, FEUILLE DE MESURES et ÉCHANTILLONS.

SES SEULES SUCCURSALES SONT A PARIS, 1, Place de Clichy LYON, MARSEILLE, BORDEAUX, NANTES, ANGERS, NANCY. Maison de Vente à SAINTES.

1 6-85

DAMES

ROBE piqué. *jÉlfr> Depuis. w9 Fig. 18. ROBE __fr piqué, teintes nou- KE vefles. 99 ROBE mousseline) apprêt laine, impressions ÂKfrmode Depuis ^O CAPELINE tussor A-fr< naturel. Entrées 55 à 60. *¥9 GANTS suédé, manchettes fantaisie, nuances <̃•»__

mode ̃«.#» S/^QyTatpUk, maroquin grain l*pfequV??cadre nickelé, patte au dos, doublé moire* ACfr. nuances fines 79 BAS entièrement diminués, semelles renforcées, noir et nuances mode. mt% Fil ..̃ Depuis 1 *.9O

à artlflcielle.Dep. 17.50

Sole 99 mm.

naturelle.. OO.9V

CHARLES IX toile blanche, grise, 1/4 talon, AAfr. semelles cuir chromé. a 7

FILLETTES

V A R E U S E jersey ratine

marine ou rouge, *"»fr.

2 ans. •*# (5 f en plus par 2 figes)

MI-BAS fil, blancs ft ou mode, 4 ans O.50 (0.50 en plus par 2 âges)

CHARLES IX box-calf marron, 1/4 talon, Bfifr. 22 à 27. fr. 28 à34. 69

Articles de Voyage, etc.