LA POLITIQUE
LE GROUPE NATIONAL 1,~ 1. ANTISOCIALISTE
• ^^B=[| Après avoir célébré magnifiquement ^s3pp l'Union nationale, on l'a pratiquée di-
^Bfv gnement pendant une journée à Versailles. Mais les tentures de deuil du
porche de Notre-Dame à peine enlevées, nous retombons dans la politique de morcellement et de scission des partis de minorité. Les couloirs ne retentissent et les rubriques politiques des journaux ne sont pleines que de « là reconstitution des groupes ». Il n'y en avait pas assez, paraît-il, dans l'ancienne Chambre. Nous en verrons de nouveaux. Sans doute, les groupes sont une commodité d'abord pour ceux qui visent aux présidences ensuite, de l'effectif de ce. groupe dépend le nombre de membres qui le représenteront aux grandes commissions. Mais_au-dessus_de_çèttè. cuisine intérieure, nîont l'importance ""ne nous échappe pas, il y a la 'défense de l'intérêt français qui exige l'unité de direction, l'unité d'action, dans l'oubli des rancunes particulières, des ambitions et des points de vue personnels,
Il faut fonder le groupe des 248 nationaux il faut résister à la marche du socialisme et aux tentatives audacieuses de l'étranger.
Les radicaux vont-ils carfelliser ? Ils sont le nombre souverain. Ils constatent à loisir que le Cartel électoral se prolonge nécessairement en cartel gouvernemental les modérés n'y peuvent rien. Il faut que les vainqueurs gouvernent.
Que M. Blum se souvienne du temps où, sans responsabilité, il assistait aux .conférences des ministres, où' sa participation sans responsabilité le transformait en maître du Cartel, où les leaders de la S. F. I. 0. se transportaient à Londres pendant les négociations de juin 1924, pour y jouer le rôle de conseillers internationalistes de notre diplomatie que M. Blum, en haine d'une éventuelle formation sénatoriale, anticollectiviste et anticommuniste, rédame, avec une compromettante insistance, M. Herriot comme le chef du gouvernement de son choix qu'il tance les radicaux coupables d'avoir à Versailles, le 11 mai, jour devenu néfaste, fait acte national en votant pour M. Lebrun, cela ne concerne pas la minorité. Elle n'a qu'à laisser faire, à laisser passer.
Mais, si la rue de Valois prend le pouvoir, que du moins les S. F. I. O. ne s'emparent pas des radicaux que le groupe national ait reformé sa compagnie et qu'il se prépare. Non pas à une opposition aveugle, systématique, pareille à celle des radicaux, depuis Angers, mais à la défense stricte du programme national qu'ont tracé les discours de Giromagny, de Belfort et de Paris, et qui sont, depuis le 28 octobre, le leit motiv de Figaro et de l'Ami du Peuple. Si l'Union nationale se fait dans toute la Chambre, marxistes à part, les 248 seront heureux d'y adhérer à quelque moment que ce soit. Si le Cartel s'accomplit et s'il dure, le groupe national sera là. Contre un gouvernement d'éléments divergents, une minorité qui veut, une minorité de 240 voix, qui agit et voit clair, est forte.
Contre l'illégalité, contre l'étatisme, pour la sécurité, pour la défense française, que le groupe national oppose ses voix disciplinées.
Pour demander qu'une telle entente se réalise, nous n'avons pas attendu la défaite conservatrice. Que de fois n'avons-nous pas réclamé la cohésion des partis lorsqu'ils étaient la majorité Comment ne s'imposerait-elle pas à l'heure où des nécessités financières sont pressantes, quand M. Bruning adopte le langage d'Hitler, quand le général Groer.er est débarqué, quand les événements de l'autre côté du Rhin se précipitent vers l'aventure et préoccupent les moins pessimistes ?
Nous voyons bien qu'il est question de combinaisons multipliées gauche radicale indépendante, Action démocratique étendue, républicains de gauche refondus, groupe intermédiaire de l'U. R. D., groupe ancien de l'U. R. D., etc., etc. Cette multiplication ne dit rien qui vaille. Qu'on se hâte. Les radicaux, d'ici le 5 juin, auront pris le pouvoir ils essaieront de vivre, en toute incompatibilité d'humeur, avec les socialistes. Que le groupe national, en ce cas, soit là pour parer au désarroi qui ne tardera guère, pour être la cellule autour de laquelle se reformera l'unité française.
DEUXIEME PAGE
LA MORT D'ALBERT BRASSEUR QUATRIEME PAGE
L'ASSASSINAT DU FILS LINDBERGH L'AFFAIRE GORGULOFF
Les cours à Paris
des monnaies étrangères
DEVISES Cours Cours ra mai 13 mai.
i livre sterling 93 12 92 66 i dollar. 25 34 25 33 100 belgas. 35625 355 75 100 pesetas. 204 50 z 06 z5 roo lire i3°6o 13060 IOO francs suisses. 495 75 495 75 100 florins 102725 102775 roo couronnes norvégiennes 470 a roo couronncs suédoises. 47750 474
Encaisse 01 (monnaies et lingots) de la Banque de France Au 29 avril 77.862.071.638 fr. Au 6 mai '78.330.831.836 fr
Proportion de l'encaisse-ot aux engagements à vue Au 29 avril. 70,33 °/°
Au 6 mai. 71,51 0/0
BRUNING PRISONNIER D'HITLER ` L'Heure critique de la politique du Reich
Le chancelier Bruning vient de prononcer coup sur coup, sur les problèmes du désarmement et des réparations, deux discours fort significatifs. Avec une netteté qui ne laisse rien à désirer, le chef responsable du gouvernement du Reich a déclaré, d'une part, que l'Allemagne revendiquait le droit de réarmer, et, d'autre part, qu'elle était bien décidée à ne plus payer les réparations.
En parlant ainsi, M. Bruning risque de rendre la conférence de Lausanne impossible, comme il l'avait fait déjà en janvier dernier. Car si, à Lausanne, l'Allemagne n'admet comme solution que la suppression définitive et totale des réparations, ce n'est évidemment pas la peine de nous déranger. Par ailleurs, on remarquera- que le chancelier du Rèîch se coupe lui-même toute retraite en effet, en prenant la position qu'il adopte, il s'interdit, à ;Ti»usan."fi, d'acçepteR-une. prolongatiojwdu .inoratoire Hoover, sous peine de paraître avoir cédé et d'être immédiatement balayé par l'opposition nationaliste.
Au vrai, M. Bruning est d'ores et déjà le prisonnier de Hitler. Il parle comme Hitler, et, ce qui est plus grave, il ne peut pas parler autrement. La démission du général Groener vient d'illustrer une fois de plus la situation de l'Allemagne. Le ministre de la Reichswehr a été contraint de partir, parce que la camarilla militaire ne lui pardonnait pas d'avoir dissous les troupes d'assaut nationalessocialistes, et aussi parce que cette même camarilla veut soumettre le cabinet Bruning à un remanie-.ment profond, dont les hitlériens seraient les principaux bénéficiaires.
Faut-il voir dans le départ du général Groener qui reste ministre de l'intérieur, mais quelle autorité et quel prestige aura-t-il en cette qualité ? le prélude à ce remaniement ? Ce qui est certain, c'est que la situation du cabinet Bruning est plus ébranlée que jamais. Les résultats des élections du 24 avril projettent leur ombre sur toute la politique allemande. Hitler est dès à présent le maître il faut ou bien composer avec lui, ou bien céder la place. Que choisira le docteur Bruning ? Puisqu'il se fait, en matière de désarmement et de réparations, le porte-parole de Hitler, on peut présumer qup sa. décision est prise. Raymond Henry.
LES CREDITS « GELES » EN ALLEMAGNE
BERLIN, 13 mai. L'accord d'immobilisation des crédits à court terme gelés en Allemagne prévoit que le taux d'intérêt de ces crédits sera fixé d'un commun accord entre créanciers et débiteurs. Mais, en fait, ces taux d'intérêt seront fixés par la Reichsbank qui, depuis un mois environ, n'autorise plus le transfert des sommes nécessaires au paiement d'intérêts dont le taux est supérieur à 7 0/0. Ainsi les créanciers ont le choix entre laisser leurs intérêts bloqués en Allemagne ou 'accepter un taux d'intérêt réduit.
Le motif invoqué par les milieux financiers allemands est la nécessité de maintenir à tout prix l'étalon or.
Cela place les créanciers français, qui n'ont pas de comité bancaire pouvant prendre des décisions collectives, dans une situation assez délicate.
LA TRAGEDIE LINDBERGH
Les gangsters avaient assassiné l'enfant
E'enfant dont mille clichés ont fait connaître à l'univers entier la grâce souriante et les traits délicats sous "les boucles blondes, le « bébé Lindbergh » est retrouvé. Mais ce n'est plus, hélas, qu'un cadavre.
Deux chauffeurs nègres passant, jeudi après-midi, au long des taillis de Montrose, ont aperçu un paquet dissimulé sous les branches. Ils se sont approchés. Et puis, tremblants, hors d'haleine, ils ont été querir un. détective. Au milieu du fourré, le corps d'un enfant, déjà défiguré par l'horrible labeur de la mort, s'était brusquement offert à leurs yeux. Dans le squelette déformé, les policiers reconnurent bientôt le fils de Lindbergh, qu'ils recherchaient depuis quarante jours et qui, quelques heures après son enlèvement, avait été jeté là, sa petite tempe trouée par la balle d'un gros revolver. Le colonel fut convoqué et le pauvre grand homme trouva la force de confirmer l'atroce découverte. Mme Lindbergh, qui attend un second enfant, avisée avec les ménagements qu'on imagine, fit preuve, elle aussi, d'un admirable courage. Toute la police de New-York prit solennellement l'engagement de ne connaître nul repos tant qu'elle n'aurait point arrêté l'assassin.
Le câble sous-marin porta la nouvelle en Europe. Elle y fit courir un long frisson. Chacun serra les poings. Un attentat aussi bestial, aussi lâche, révolta la conscience publique. Les plus paisibles vouaient aux supplices la brute odieuse qui tua l'enfant.
Cette émotion est loin d'être apaisée. Nous n'avions pas toujours compris sans effort, de ce côté-ci de l'océan, la manière dont les recherches étaient menées en Amérique. Ces entrevues avec les gangsters, cette assistance implorée des bandits, ces tractations avec les ravisseurs supposés heurtaient la conception que nous gardons de la Justice. ""[' Notre étonnement, aujourd'hui, disparaît devant l'affliction qui nous prend à la gorge. Ainsi des hommes ont osé « cela » Des hommes ont, froidement, sacrifié un enfant sans défense à l'assouvissement de quelque mystérieuse vengeance. Ils ont ensuite, au poids des dollars et des paquets de banknotes, vendu une horrible espérance. Il s'est trouvé un être humain pour appuyer un revolver sur le front gracile et son doigt n'a pas tremblé sur la gâchette Nous autres, en France, nous pouvons mal « réaliser cela.
Et nous regardons avec une fraternelle tristesse, mais aussi avec quelque stupeur, cette terre à la fois si proche et si lointaine, ce grand peuple épris de progrès et de liberté, ce paradis social offert à notre envie et qu'un quarteron de bandits, connus, redoutés, impudents, courbe ainsi sous sa tyrannie.
Nous ne comprenons pas tout de suite, lorsque nous lisons les dépêches qu'on trouvera plus loin et qui nous montrent un cadavre d'enfant, jeté, comme un défi, au creux d'un buisson
.A- Ij'ÉL^"SÉB
La première journée de M. Albert Lebrun
M. Lebrun, accompagne de MM. Magre, secrétaire général de la présidence, Ferry, directeur du cabinet, est venu hier matin, à 10 heures, au palais de l'Elysée.
Les honneurs lui ont été rendus par le poste de la présidence.
M. Lebrun a été accueilli à son arrivée par le général Braconnier, chef .de sa maison militaire, et le colonel Brosse, commandant militaire du palais. Les anciens collaborateurs civils et militaires de M. Doumer lui ont été présentés.
Après avoir travaillé toute la matinée dans son cabinet, le Président de la République, accompagné de M. Magre, a regagné à midi 30 le Petit
Luxembourg.
Luxembourg.̃ r*v v r~.
Le Président de la République a reçu hier matin, à l'Elysée, M. Magnette* président du Sénat belge. L'après-midi; M. ÀndriPïardieu, président dû conseil, lui a rendu visite.
La maison civile
Le Président de la République a constitué son cabinet civil de la façon suivante
Secrétaire général de la présidence M. Magre, ancien préfet de Meurthe-et-Moselle, ancien directeur du cabinet du président du Sénat
Directeur du cabinet M. René Ferry, chef de bureau au ministère de la défense nationale (air), ancien directeur adjoint du cabinet du président du Sénat
Directeur adjoint du* cabinet M. Oswald Durand, administrateur dé première classe des colo- nies, ancien chef de cabinetjtju président du Sénat Sous-directeur M. René'serre, sous-préfet Attachés M. Lucien «Hanji«G[un et M. Marc Ottavy, percepteur des finances, anciens attachés au cabinet du président du Sénat,
La maison militaire
D'autre part, la maison militaire est ainsi constituée •̃̃
Chef de la maison militaire le général Braconnier
Officiers attachés à la personne du Président de la République MM. le capitaine de vaisseau Le Bigot, le colonel Gransard (infanterie), le lieutenant-colonel Rupied (cavalerie), le lieutenant-colonel Marsaud (infanterie, coloniale), le lieutenantcolonel Gârin (avia'tioilV; le lieutenant-colonel Collette (génie;), le commandant Noirot-Nénn (artillerie). ,-̃ i,r "•'•;̃
Une lettre de la' Ligue des patriotes Le directeur général de la Ligue des patriotes a adressé à M. Albert Lebrun, à l'occasion de son élection comme chef de l'Etat, la lettre suivante Monsieur le Président de la République, La Ligue des patriotes vous félicite très respectueusement de votre élection à la première magistrature de l'Etat et salue eh vous le digne successeur du grand citoyen ;qlie fut -.Paul Doumer. Tous les bons Français, sans distinction de parti, sont heureux de voir confier la garde des droits de la France au Lorrain qui représente fidèlement, depuis trente-quatre ans^ nos i vaillantes populations frontières. ..< •,<.
Veuillez agréer, monsieur lie.. Président de la République, l'hommage respectueux de notre dévouement patriotique. ̃ .V
Le directeur gênerai,
Général, d'Arm^u DE POUYDRAGUIN. Les hommage? lorrains
BAR-LE-Duc, 13 mai. Lé conseil général de la Meuse a adressé le télégramme suivant à M. Lebrun
« Au lendemain de l'abominable attentat commis contre le Président Daumer, le conseil général de la Meuse prie M. le Président Lebrun d'agréor l'hommage de ses vivesj et, respectueuses félicitations pour sa brillante -élection, gage de la concorde républicaine, dont; il souhaite la réalisaton définitive. »
Metz, 13 mai. Le président du conseil général de la Moselle, M- GuyisA; Wendel, après avoir fait l'éloge du Président Doumer et fait approuver 1 envoi d'un télégramme, $9 condoléances à Mme Doumer, a levé la séance pendant cinq minutes en signe de deuil. '• Vl><; '̃'
A la reprise de la séance, le président a exprimé la satisfaction du conseil, général de la Moselle de voir élever un Lorrain à ,1a présidence de la République. La séance a été. levée après que le conseil eût décidé l'envol d'un 'télégramme de félicitations à M. Lebrun. ̃,̃̃ du ,.•:•̃
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LES INVITATIONS A LA CONFERENCE DE LAUSANNE
Londres, 13 mai. Au nom de la France, de l'Allemagne, de l'Italie, de la Belgique, du Japon et de la Grande-Bretagne, le Foreign Office a adressé aujourd'hui des invitations à la Conférence de Lausanne à la Yougoslavie, à la Tchécoslovaquie, à la Roumanie, à la Grèce, à la Pologne et au Portugal, ainsi qu'aux quatre Dominions (Canada, Australie, Nouvelle-Zélande et Afrique du Sud) et à l'Inde.
Dans l'entourage de D'owning Street, on déclare que l'Etat libre d'Irlan'(le! n'étant pas directement intéressé à la question,, des réparations, ne sera pas invité à se faire représenter à la Conférence de Lausanne.
Nous publierons demain
dimanche une importante lettre de
i.
M. Georges, BERNANOS
à M. Iraiiçôr COTY
directeur de "FIÔAR&" et fondateur de "L'ami b\J Peuple »,
A LA CHAMBRE DES COMMUNES
M. Ghurchill se protionee pour une France forte
A l'occasion de la discussion d'une motion d'ajournement du Parlement pour les fêtes de la Pentecôte, un débat a eu lieu hier après-midi à la Chambre des communes sur la question du désarmement.
Sir John Simon, secrétaire d'Etat au Foreign Office, rappela les thèses opposées de la France et de l'Allemagne, mais beaucoup plus nette fut la déflaration de M. Winston Churchill. L'ancienchancelier de l'Echiquier s'est élevé en termes vigoureux contre l'idéa de l'égalité des armements réclamée par l'Allemagne. Il s'est ainsi exprimé « Avant de parler de désarmement, il faudrait examinèr les causes politiques et économiques qui nécessitent le maintien de forces militaires et navales. A ceux qui aimeraient voir la France et l'Allemagne placées militairement sur un pied d'égalité, je ne puis m'empêcher de crier Desirezvous avoir une nouvelle guerre-?
̃̃» J'espère ardemment que ZfJs'ToTCes Jrmrçaisvs et allemandes ne s'affronteront jamais de mon vivant, ni pendant l'existence de mes enfants. Je ne veux pas manquer d'égards envers le peuple allemand, qui a de grandes qualités, mais je suis convaincu qu'une politique consistant à placer l'Allemagne sur un pied d'égalité militaire avec la France nous ferait courir le danger d'une nouvelle et désastreuse conflagration mondiale.
» J'ajoute que les petites puissances qui vivent dans la crainte perpétuelle de leur voisine la Russie considèrent la France et l'armée française comme un solide appui. »
Il faut se féliciter hautement que de telles paroles aient été prononcées par un ancien ministre britannique. En présence des graves événements qui se déroulent outre-Rhin, b France ne saurait songer, moins que jamais, à déposer ses armes ou à faire reconnaître à l'Allemagne le droit d'armer 1
L'HEURE QUI PASSE
LE NOM
DE PAUL-DOUMER Paris va donner le nom de Paul-Doumer à l'une de ses rues. à l'une de ses places, à4'un de ses' boulevards. Souhaitons que l'hommage rendu à une noble et exemplaire mémoire le soit avec éclat, et que le choix qui sera fait acquière dans la circonstance une signification particulièrement et immédiatement éloquente.
Maintes décisions malheureuses, sinon indignes, ont été prises, dans des cas récents. Donner le nom de Clemenceau à un croisement d'avenues que jamais aucun Parisien ne consentira à considérer comme une « place » celui de Gallieni à une ébauche de boulevard perdu aux lisières de la ville celui de Maurice Barrès à une sorte de garage en plein air, voilà trois preuves d'ingratitude, de manque de tact.
En attribuant le nom d'un grand Français à telle ou telle de ses voies, Paris prend l'engagement de perpétuer ce nom, de le populariser par un usage fréquent et quotidien. La place Clemenceau n'existe pas et ce n'est certes point le monument qu'on y élève pour le moment (digne du musée Grévm, ou du temps révolu où les « hommes de bronze » prenaient des poses, aux terrasses des cafés) qui fera sortir cette place du néant.
Comment n'y a-t-on pas songé, naguère ? Il y a, devant la gare de l'Est, deux voies qui se rejoignent l'une est la rue, l'autre le boulevard de Strasbourg. C'est à ce boulevard qu'il convenait de donner le nom de Clemenceau. Et, sur la place de Strasbourg, créée devant la gare, il fallait élever une statue dont le pittoresque facile et faux n'eût point, comme la statue des Champs-Elysées,. fait ressembler Clemenceau à un maraudeur qui fuit le garde champêtre.
Que la rue qui va porter le nom de Paul-Doumer soit avant tout une rue fréquentée, animée, vivante, familière une rue dont chaque jour le nom soit prononcé ou lu par des milliers de passants par les contrôleurs d'autobus sur leurs plates-formes par les chauffeurs de taxis et leurs clients par la publicité des commerçants et par le zèle des facteurs une rue, surtout, qui évoque celui qui n'est plus à la fois là où il a vécu et là où, mainte-
nant, il repose.
Cette rue existe. C'est la rue de Vaugirard. Elle naît au Luxembourg, à l'ombre du Sénat, et s'achève aux approches du petit cimetière presque provincial où, près de ses quatre fils, dans la tombe de famille, Paul Doumer a voulu être enseveli. Certes, nous aimons et respectons trop le vieux et cher visage de Paris pour proposer ici qu'on l'altère. Ne débaptisons point la rue de Vaugirard tout entière. C'est l'une des plus anciennes rues de la ville mais c'est aussi l'une des plus longues. La rue de Vaugirard ne peut-elle conserver son nom actuel dans toute la partie du sixième arrondissement qu'elle traverse, et devenir rue Paul-Doumer dans l'arrondissement voisin, fait de:l'ancien village de Vaugirard, et qui possède déjà un boulevard, une place et une avenue de ce nom ?
Une autre détermination consisterait à débapti- ser, dans ce quartier, la rue Lecourbe (le général de l'Empire qu'elle illustre est déjà honoré à Belfort et à Lons-le-Saunier). Cette populeuse et populaire rue Lecourbe, qui était jadis un morceau de la rue de Sèvres, longe le cimetière de Vaugirard, et est parallèle à l'avenue Félix-Faure, laquelle, voici trente ans, était l'obscure rue Herr. Ce qu'on n'a pas hésité à faire hier pour la mémoire du président Félix-Faure, hésitera-t-on à le faire demain pour la mémoire du président Paul Doumer, qui a donné son sang et le sang de son sang au pays ? Jean-Louis Vaudoyer.
NOTRE SECURITE N'EST PAS ASSURÉE
Dans la lettre de démission du cabinet, M. Tardieu s'est, entre autres choses, félicité de laisser à ses successeurs « une sécurité assurée ».
C'est une opinion qu'il m'excusera de ne pas partager. Rarement dans notre histoire la sécurité n'aura été à la fois si fragile et si menacée.
Fragile parce que les lois militaires actuelles ne nous donnent qu'une apparence de force armée, une couverture théorique et des réserves insuffisamment encadrées. Les 'fameuses organisations défensives de la frontière allemande ne sont pas terminées et l'on n'a pas encore résolu le problème de leur garnison, car il est clair que les plus ingénieuses fortifications du monde sont inutiles si elles ne sont pas gardées .par-d&s-iroupes Mon au courant de leur service, Quant à notre outillage, il n'est pas mauvais, mais il est le plus démodé parmi les armements des grandes puissances.
De plus, quand il serait vrai que le système actuel fonctionne à la perfection, il est encore bien plus certain qu'il faudra le modifier avant 1935, pour parer au déficit des classes de jeunes gens nés pendant la guerre, déficit numérique allant jusqu'à la moitié, déficit de vigueur physique actuellement inappréciable.
Sécurité menacée de l'intérieur et de l'extérieur. De l'intérieur par l'audace croissante des partis internationalistes que la victoire des gauches va encore accélérer et qui se propage dans un milieu trop bien préparé, à la contagion, hélas par sept années d'intoxication briandiste.
De l'extérieur. M. Tardieu sait mieux que personne tout ce qui conspire à'la perte de notre indépendance politique et de notre souveraineté il connaît la force du mensonge, de l'aveuglement, du mysticisme et des intérêts immédiats pour lesquels notre conservatisme national constitue un obstacle irritant il est qualifié pour mesurer la difficulté de notre situation et l'ampleur de la tâche qui reste à remplir poiir garantir cette sécurité qu'il dé-
clare assû#ée. ..̃>
Je n'ai jamais compris pourquoi des hommes politiques très avertis éprouvent le besoin do rassurer l'opinion quand tout conseille d'alerter sa vigilance.
Pourquoi, par exemple, le bon patriote Maginot avait-il déclaré, en prenant la succession de M. Painlevé à la guerre, qu'il trouvait toutes choses en bon état, alors que tout était à redresser ? Les explications qu'il me donna amicalement ne me convainquirent jamais. De même je ne vois que des inconvénients à parler aujourd'hui de sécurité assurée. D'abord parce que cela ne correspond pas à la réalité, car il a été impossible, malgré'trois années d'application, de sortir du gâchis où nous avaient plongés les capitulations du cartel et du briandisme, ensuite parce que cela peut donner à nos futurs négociateurs une excuse pour de nouvelles concessions.
Enfin, et surtout, de semblables propos contribuent à insensibiliser le peuple français dont le sens civique est déjà si lamentablement émoussé. Les apaisements à haute dose lui ont permis de supporter sans broncher, depuis dix ans, les plus douloureuses amputations, les injustices plus criantes, les affronts les plus pénibles/ ipS contradictions les plus absurdes. C'est parce qu'il est trop apaisé, trop adouci, trop rassuré, trop ignorant, qu'il vient, par le scrutin de l'oubli, selon la forte expression de M. Martin-Mamy, de préparer la couche de son suicide.
Lucien Souchon.
M. JACQUES PIOU
;.••. Par GEORGES GOYAU
A l'âge de quatre-vingt-quatorze ans, M. Jacques Piou s'est éteint hier. Malade depuis trois semaines, son regard continuait d'observer l'horizon politique, avec sollicitude et perspicacité. Il y a une douzaine de jours encore, je l'entendais commenter les événements avec une fermeté de pensée, une vigueur d'expression qui défiaient les atteintes de la vieillesse cet art qu'il avait de donner à ses pensées la frappe d'une médaille, et qu'avaient admiré, jadis, ses auditeurs du Parlement, était en lui comme une seconde nature qui donnait à sa conversation quelque chose d'inoubliable. L'instant où il disparaît serait médiocrement propice pour retracer, à la lumière de son livre Le Ralliement, et de son autre livre D'une guerre à l'autre, les étapes de son activité politique elle apparaîtra, dans le recul de l'histoire, comme un effort constant pour élever la défense religieuse au-dessus des questions de partis et pour soustraire à la dictature successive des majorités parlementaires les libertés nécessaires, qui ne sauraient être lésées sans dommage pour l'àme collective du pays. La notion même qu'il se faisait, et de la vie religieuse, et de la vie politique, lui suggérait un tel effort «t sans cesse l'y soutenait, et son éloquence était assez souple. nssc* vivnn>.
assez ardente pour qu'il pût se permettre de développer du dé laiSsët" entrevoir, ëh chacune de ses interventions à la tribune, une, philosophie pSlîtttJÙe très ferme en. ses assises, très nette en ses arêtes il y avait dans ses discours un fond de doctrine, une naturelle hauteur de vues qui leur conféraient une valeur durable. 'L'histoire dira ce qu'il fut comme défenseur delà Causé religieuse je ne saurais mieux résuniër soii rôle, sans avoir besoin de le commenter, qu'en citant la. parole, de nos éyêquës. Quatre-vingts d'entre eux, en 1908. portaient témoignage auprès de Pie X, du « dévouement iafatigabie de' MVJacques Piou envers l'Eglise et la Erance » ils attestaient « la conformité de son programme et; de ses doctrines avec les directions des souverains .pontifes » et ces prélats proclamaient que ce programme et que ces Vabctrittés1 devaient « assurer l'union de to^us les!: catholiques, de tous les honnêtes gens de ,#rarieev'f)o*Ur la défense" ei la f evë indication des libertés sociales et religieuses ». M. Jacques Piou fut très sensible à la-, manifestation de
l'épiscopat à l'époque, on ne l'ébruita pas, par déférence pour le Saint-Siège, destinataire de cet aëte. collectif mais comment aujourd'hui ne serait-il pas permis de rappeler qu'au lendemain même des débats sur la séparation des Eglises et de l'Etat, la hiérarchie catholique honorait d'un tel hommage, et sa vigilance de lu'Ù-eur, et ses- vues d'avenir ?
M. Jacques Piou, qui, de 1914 à 1919, occupa là viçe-présidence de la commission du budget,' ei qui. eut ainsi l'occasion de surveiller de très près, en pleine guerre, le maniement du < nerf de la guerre », n'était pas de ceux qui, voyant les dissensions religieuses devenir moins aiguës, les croyaient à jamais conjurées. Et sur ses lèvres retentirent de très pressants appels ^ett faveur d'une évolution politique qui assurerait à jamais, en les inscrivant dans une charte constitutionnelle, les « droits et libertés de la nation et qui les soustrairait aux fantaisies parlementaires. Il lui déplaisait que le Parlement fût tout, que le Parlement pût tout, et qu'aux veux du Parlement la nation n'eût
pas .de fll.l4ih'i>f\t vu~au~débutdu~iMde, la
maJ~1t~- Wntâ'llssê~eÉ1bilPüfuh~w fou-
ler aux pieds les susceptibilités des consciences, ayant constaté; au5jot&- Ae jour de sa vie 1 .parlementaire, que les députés le^s plus empressés à flatter la « majorité » du peuple obéis- saient, en fait, à une minorité frànç-maçohnique, M. Jacques Piou observait « Toutes les monarchies, ont leur charte, la République des États-Unis a sa Cour suprême, la République helvétique son appel au peuple nous, nous n'avons que notre pauvre loi sur l'organisation des pouvoirs publics, qui ne garantit rien à personne. » II lisait dans la Déclaration des droits de l'Homme « Une société, où les droits de laiiiation ne sont pas garantis, n'a pas de Constitution. » Or, ces droits, il les voyait livres^ pour chaque période de quatre ans, au caprice souverain des partis il voyait la nation, pour la durée d'une législature, obligée, sans'Tecours possible, à subir lorsqu'un Cqiîil).4s était au pouvoir toute une série d'attentats contre le for intime des âmes. Pour éviter lé rétour de pareils malheurs, on l'entendait,, en janvier 1924, au moment où des élections cartellistes paraissaient à craindre, demariclef à ses amis de l'fiçtwn Ubçrale popnlaire de faire campagne pour l'introduction, dans la'Cdnèfttufiori'même.^dècertaîrîes garanti8s,pgEâc&*attxqùelles là représentation nationale"; Cesserait d;$ti>ë"un:ë ol-gaûïsatiott'omnlptttentë., '̃̃
A l'âge où .d'autres se reposent, ou s'enlisent dans la louange d'un lointain passé, la pensée de!JN| J/açqùes Piou; sans rêver dé panacées utppjques, indiquait les dangers auxquels la souveraineté parlementaire, représentation fic-'tive d'une pseùaV souveraineté nationale, expose la vie religieuse et la vie sociale d'une n,a'tî§ifr et les moyens de prévenir ces périls. j^es ufoits.de la nation, les droits des consciences, ne lui paraissaient pas en sûreté il ne voulait pas qu'ils fussent régis ou compromis, sans 'Sppel possible, par les aléatoires et bien équivoques décisions d'un suffrage parfois frelaté. Ses derniers jours de vie coïncidèrent avec desjsSaiifpaghes électorales -qui, -d'un /bout à l'autre du pays, justifiaient ses avertissements sagaçes. Au-dessus et au delà du droit de vote qu'exerçait Ta masse électorale, il entrevoyait avec «émotion les droits imprescriptibles dont, pqur quatre années,, ses, vote^ mêmes risquaient .de la dessaisir et ses angoiss.es mêmes de bon français s'accordaient avec la doctrine séculaire de son Eglise, qui a toujours proclamé qii*aucuh' ab'sblutisme, fût-il d'origine populaire ^étetseMpa'é-^entàt-il- eomHït^r%itpT?®Ssten^tfëS'TBï<
lontés humaines, ̃ne>ti«nM'ait M.révgloir (^h^p»
les prérogatives suprêmes de^Sêê^^iençes^ contre les maximes^runàrdiâ^lës^Se l'équité." '=*' '̃ Georges' GTdyâu, .u^ » de l'Académie française.
ÏA Vr* ESCADRE EN ORIENT
Une visite navale à Naples
̃La .1" escadre, qui a quitté Bizerte au début de mai peur une croisière dans la Méditerranée orientale, a, visité, la Crète la semaine. dernière et s'est répartie ensuite entre les ports d'Egypte et d'Asie Mineure.
Lé cuirassé Lorraine, portant le pavillon du viceamiral Robert, commandant en chef, est arrivé à Alexandrie avec les croiseurs Foch et Colbert et une division, de torpilleurs le Jean-Bart, le reste dès torpilleurs et lès" sous-marins sont à Port-Saïd les croiseurs Duquesne et Suffren, ainsi que les contre-torpilleurs, à Caïffa le porte-avions Bëàrn, à Tripoli le transport d'hydravions ComiïiandantTeste, à Beyrouth, escortant les escadrilles d'hydravions venues de Berre. L'amiral Robert s'est rendu att Caire poiir faire visite au roi d'Egypte; Tous les bâtiments. doivent relâcher en Syrie la semaine prochaine, et à- la fin du mois dans les pocts de l'Archipel et de la Grèce orientale; ils passeront dans la mer Ionienne au début de juin, avant de rallier Bizerte pour les manœuvres qui doivent, avoir lieu avec la 2" escadre légère' venue de l'Océan. ̃̃̃ ̃̃ '• ••̃ ̃ ••
Du 6 au 13 juin, la Lorraine, accompagnée de deux, torpilleurs, ira à Naples. rendre visite à la jijàr'fee, italienne.. U est vraisemblable que l'amiral Robert se rendra à Rome, ainsi que l'avait fait l'amiral Dumesnil quand il est allé dans le même port avec la .Bretagne et le Courbet, en juin 1925. Il y a sept ans en effet que le commandant en chef --de notre-escadre méditerranéenne n'est allé dans un' port italien. L'an dernier, notre division légère a relâche à Tarente, et la Jeanne-d'Arc vient de faire à Venise un séjour marqué par un accueil des plus cordiaux tel que celui'de Brest, en 1931, aux navires écoles italiens. Mais il n'est pas douteux que la prochaine rencontre, qui était vivement desir.ee par les deux marines, ne contribue, en évoquant les souvenirs de la grande guerre, à resserrer les liens de confiante camaraderie qui n'ont pas cessé dé les unir.
Les Cours, les Ambassade!, le Monde et la Ville
Le rallye de l'Automobile Club Féminin de France Paria-Rome
L'accueil chaleureux que reçurent, à Rome, les membres de l'Automobile Club Féminin reste inoubliable dans.. le souvenir des vaillantes sportswomen, infiniment l touchées des attentions délicates qui firent d'un trop court séjour un perpétuel enchantement. Les souvenirs grandioses de la Ville Etemelle sont difficiles à rappeler dans un aussi bref compte rendu. Indiquons en quelques mots les réceptions qui, en raison du grand deuil national qui a frappé la France, eurent lieu dans l'intimité.
Dimanche dernier, se sont déroulées les épreuves de f'A. Ç. F. F.
Mme Jean Térouanne fut classée première du rallye Paris-Rome et gagnante de la Coupe féminine franco-italienne, ainsi que nous l'avons annoncé. Le soir eut lieu ia lecture du palmarès, dont nous donnons: d'autre part le. compte rendu. Le lendemain matin, lundi, le Souverain Pontife daigna, au cours d'une audience privée, accorder sa bénédiction spéciale aux membres de l'A. C. F. F. LL. MM. le Roi et la Reine d'Italie devaient faire à une délégation du Club l'honneur de la .recevoir, mais en raison de la mort de S. A. R. le Prince Pierre de Monténégro, frère de S. M. ,1a Reine Hélène, cette audience fut contremandée. S. Exc. M. Mussolini voulut bien, à son tour, accueillir avec son affabilité coutumière la duchesse d'Uzès, née Mortemart, présidente, ainsi que tous les membres qui furent présentées à l'illustre homme
d'Etat italien'par S. Exe. M. de Beaumarchais, notre ambassadeur près le Quirinal. Dans une allocution des plus aimables, le chef du gouvernement exprima sa satisfaction de connaître les vaillantes automobilistes françaises, ce dont la duchesse d'Uzès le remercia avec sa bonne grâce bien connue.
La visite de Rome se continua au cours des journées suivantes. Jeudi, les membres de l'A. C. F. F. assistèrent à la messe de Requiem célébrée à la mémoire de M. Paul Doumer, président de la République française, et en présence de nos ambassadeurs, du corps diplomatique accrédité à Rome et de l'élite de la société romaine.
Vint ensuite l'heure du retour. Les automobiles reprirent alors la route de Florence, dernière étape en cet admirable pays qu'est l'Italie, dont chacune garde le souvenir -charmé.
Pour terminer, signalons la remarquable performance de Mlle Deutsch de la Meurthe qui, accompagnée de la comtesse Bernard de Ganay, se rendit de Paris à Rome (1.700 kilomètres) en 33 heures.
,-Nouvelle et affirmative preuve de la vaillance et de ^endurance féminines françaises.- ̃ •;>« -;»
^tffure' 'v:' iV .[''
S. A. R. Mme la Duchesse de Vendôme a quitté -hi&r.paris pour faire un séjour du château de Laeken, auprès de LL. MM. le Roi et la Reine des Belges. '̃ La seconde réception donnée par LL. MM. le Roi et la 'Reine d'Angleterre, à Buckingham Palace, fut extrêmement brillante et nombreuse. Plus de 800 invités y assistaient.
S. M. la Reine d'Italie s'est rendue à Mesano, afin d'assister aux obsèques de S. A. R. le Prince Pierre de Monténégro, son auguste frère, célébrées solennellement en cette ville.
S. A. R. la Princesse Violette de Monténégro, veuve du Prince défunt LL. AA. RR. le Duc et la Duchesse de Piétoia, LL. AA. RR. le Prince Danilo et la Princesse Xénia de Monténégro et le comte et la comtesse Calvi di Bergolo assistaient également à la cérémonie funèbre.
A l'occasion du passage à Paris de S. A. R. le Prince Paul de Yougoslavie, S. Exc. le ministre de Yougoslavie et Mme Miroslav Spalaikovitch ont donné hier, enso'n honneur, un déjeuner, dans la plus stricte intimité.
Dans les Ambassades
S. Exc. l'ambassadeur d'Italie et la comtesse Manzoni ont donné, la semaine dernière, un dîner auquel assistaient le ministre du commerce et Mme Rollin, le ministre "des corporations d'Italie et Mme Bottai. S. Exe. l'ambassadeur et Mme Ph. Berthelot, Mme Patenôtre, comte San Martino' Mrfte plise Stern, prir.cesse S. Narishkrne, Mme Walska, M. Pichot, M. Anzilotti, le président de la Chambre de Commerce italienne- 'et- .Mme Moraridi, »M; Gentile, consul gérréral d'Italie baron et baronne Valignani, comtesse Fabbricotti, comte Vinci, M. Caravale; ̃? >
S. Exc. M. de Martel, ambassadeur de France à Tokio, a été >reçu en audience par S. M. l'Empereur du Japon, à qui il a présenté Mgr de Guébriant, supérieur de la société des missions étrangères, qui visite actuellement les missions d'Extrême-Orient.
Naissances
Le comte Pighetti de Rivassa et la comtesse, née de Lonchamp, sont heureux d'annoncer la naissance de leur fils, Raoul-François. Paris, le 26 avril. M. J.-C. Roger-Petit et Madame, née Renée Blétry, ont le plaisir d'annoncer la naissance de leur fils, Georges. 26 avril.
M. et Mme de Guillebon de Resnes sont heureux de faire part de la naissance de leur second fils, Amé. Paris, 10 mai.
Bienfaisance
Rappelons que les deux galas de bienfaisance donnés le jeudi 19, en matinée à quatorze heures trente, et le vendredi 20 mai, en soirée à vingt heures quarantecinq, au profit de l'Association des infirmières-visiteuses de France (reconnue d'utilité publique), groupe du VIIIe arrondissement, auront pour interprètes les réputés artistes amateurs de la « Petite Scène inférieure », qui interpréteront avec leur talent apprécié La Belle 'Aventure, comédie en trois actes de G.-A. de Caillavet, Robert de Flers et Etienne Rey. Prix des places 100, ̃i66.aO:-f»wies loges 4 places, 240 f rancs -G»-places, 360 francs. Location chez S. Princesse Murif?|2§1;ifïïe de «f^lonoeâu, au r4héatre; Albert-1", et cheç.i-J^ffwnes patrô'nriés'sès. Nfev;- ̃
TEMP5 PROBABLE Région parisienne. Temps moins beau. Ciel nuageux avec éclaircies averses ou orages locaux. Vent Sud à Sud-Ouest modéré. Température stationnaire. Maximum 22°.
France. Régions Est et Nord-Est Beau temps peu nuageux prochainement orageux.
Autres régions Ciel très nuageux avec assez belles éclaircies averses ou orages, principalement abondants dans le Nord-Ouest. Vent dit secteur Sud assez fort et température stationnaire en toutes régions.
Aviation. a) Région parisienne Ciel nuageux avec éclaircies par nuages moyens, doublés de nuages orageux assez bas averses ou orages. Vent du secteur Sud-Ouest 35 à 45 kilomètres à l'heure. Visibilité assez bonne.
b) Vers Londres, Bruxeu,es, Cologne, Strasbourg, Lyon-MarseillE Comme dans la région parisienne. c) Touloij.së-Ai.icantë-Casabi.axca i° Jusqu'au Sud de la Catalogue, comme dans la région parisienne 2° Au delà, ciel peu nuageux par nuages élevés et par nuages isolés assez .bas. Vent Ouest puis variable 30 à 20 kilomètres à l'heure: Visibilité bonne. ̃ Manche. r Ciel très .nuageux avec averses $t orages. Vent Sud à Sud-Ouest assez fort.
Méditerranée. Temps orageux et très nuageux dans le Nord,. nuageux avec belles éclaircies dans le Sud. Vent variable modéré.. •
CONTRE LES EXCES FISCAUX
Le conseil confédéral de la Confédération des groupements commerciaux et industriels de France examinant, dans sa dernière réunion statutaire, la situation générale du point de vue financier, économique et fiscal, et s'inspirant du malaise, des difficultés et des inquiétudes qui pèsent sur le commerce national, a adressé à la Chambre nouvelle l'expression de sa volonté réfléchie et inexorable de s'élever contre toute tentative de. création d'impôt nouveau, une charge supplémentaire étant hors de ses capacités fiscales et de ses moyens.
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Nul n'ignore l'importance de cette grande œuvre et le perpétuel dévoùèfnênt de'"ces~îërnmes admirables qui ne reculent jamais devant les.: tâches les plus ardues. Assister à l'upi ^|ceg,gala§|c'est les aider, c'est contribuer à leur action bienfaisante de tous instants. Le gaja annuel, ldîiJsr*pt.ïlaX organisé par la comtesse de -Mortemart~ au profit des dispensaires antituberculeux ruraux de Seine-et-Oise et d'un placement surveillé 'd'enfants à la" mer et à la campagne, aura lieu au Ritz, le mardi 24 mai. Le bal qui suivra le dîner promet d'être des plus réussis ainsi que le brillant intermède que présentera, à vingt-trois heures, Mme Catherine Fonteney, sociétaire de la Comédie-Française, dans ses nouvelles créations de croquis et silhouettes dramatiques. Nul n'hésitera à venir applaudir la grande artiste en passant une agréable soirée et en contribuant, par sa présence, à sauver la vie si précieuse d'un enfant. Une..loterie, do-nt le. gros lpt est une robe signée d'un de nos plus grands .couturiers, sera tirée. De fort jolis lots ont été également offerts par des maisons de Paris réputées. Prix des billets dîner, bal et intermède, 150 francs. Bal et intermède, 50 francs. On trouve des cartes et des billets de tombola chez la comtesse de Mortemart, 3, avenue George-V.
La réunion de bridge et de mah-jong, qui devait avoir lieu le mardi 10 mai, au profit de l'hospice de Villejuif, est remise au jeudi 19 mai, à l'hôtel Ritz, de quinze à vingt heures.
Cercles '̃ -̃ ̃>'̃> ̃ ̃
Les amateur? de' jardins ont tenu, le 11 mai, sous la présidence du comtë'Hd' Fels, leur assemblée générale. Avec le président;1 'âVâiënf pris place au bureau Mme Alexandre Millerând1,1' présidente d'honneur la princesse de Poix et ïa'1 Wârquise de Ganay, vice-présidentes le comte LbW'd'Hârcourt, M. Edme Sommier et le prince de'teè%\lvau-Crao'n, vice-présidents le comte de PassiHé,;<Secïétairé-général.
Au cours de son alloçù't'jq'n, le comte de Fels a rendu un éloquent hommage' 'aux membres de la société décédés. Il a entretenu, l'assemblée 'de l'excellente situation financière, de la 'société, qui permet à celle-ci de publier en 1932 .Uft1" rriagnifiquë fascicule de. sa Gazette Illustrée, coiisàc/éî', au .'château et aux jardins de Vaux-le-Vicomte. J.
En terminant lé préaktetot -s'ikinencé que les sociétaires étaient gracieuseme.nt invités par M. et Mme Ch. Cahen d'Anvers ';à' visiter le 'château de Champs, le 21 juin, et par le comte et la comtesse de Villefranche à visiter le château de Villarceauxi le 28 juin. ̃*̃ ;Au Scrutin -de ballottage du jeudivrl2< maif 'au Polo de Bagatelle; ont été'- reçus membres; permanents Le lieutenant André dér Buretel de Chasseys présenté par le- lieutenant L. Lévêque et le lieutenant, P. dp Villèle le lieutenant Paul Hérault, présenté par 'le lieutenant J. Lévêque et le. lieutenant P. de Villèle le capitaine Edouard Raymondaud, présenté par le colonel du Cor de Damrémonts et le comte Jean Pastré M. Herman Pacheco-Bosch, présenté par MM. A. BenitesAlvear et Santiago Soutes > Mm« .Gladys Crocker Clafford, présentée. par Mm©<William'H..Corbitt, la comtesse de Rougemont et lèi et»mteï>de 'JRoûgemont. Au Polo de Bagatelle, ledmauvais temps a contrarié les matches qui -ont teu lieu sortie terrain annexe, c'est-à-dire la pelouse ide Bagatelle.
Si le terrain d'honneur est en bon état, on y jouera, dimanche de la Pentecôte, i:ia finale du prix Robert Lebaudy, à dix-sept'1 heures;. trente, et aussi lundi, à dix-sept heures; ̃̃ 'K< 'ïv.
"j" .l'J'
Mariages ̃• "/M w< Jnô <̃̃. ̃•
'̃ • tf.O 'Kir. lij -i."
Nous apprenons1 'Tes1- $iançail!e"s; de Mlle Denise Raynal avec M. Claude- Bèrnheim."
Mlle M.-L. de ^eauchamp^' fille du marquis de Beauchamp, décédé, et de la marquise de Beauchamp, est fiancée avec M. Emmanuel Aghrna.
Le 28 avril, a été célébré, dans la plus stricte intimité, à Buxi (Saône-et-Loire), le mariage de Mlle Marcelle de Chambur, fille du comte de Chambur et de la comtesse, née de Magy, avec M. M. de Laboulay, docteur en droit, croix de guerre.
Nous apprenons les 'fiançailles de M. André Tailliandier, secrétaire générai de l'Union des Mines, fils dè: M- Albert' TailHandier,' avocat au1 'Conseil ':dJEtat '$. à la Cour de Cassation, du Pas-de-Calais, mort pour' là' 'France, et de Madame, née1 Feuillade,avëè Mlle Marie-Louise Cavrotë de Saternault, fille du baron Cavrois de Saternault et de la baronne, née de Clerck.
On annonce les fiançailles ̃ de -Mlle Anne de Courtilloles, fille de M. 'd& Courtilloles et de Madame, née Beaumont, avec le comte Arthur-Henri de La Villesboisnet, fils du comte de La Villesboisnet et de la comtesse, 'née Lanjuinais, décédée.
̃ 'àÀîiS/' .̃ •̃'̃
Deuils ̃ ,• '.mmo. '•
j.rî'lv >̃ ;i<;
Au palaccio da Rjozayià Lisbqmie, vient de mourir la marquise de Castello Melhor;] À:Yàge de cinquantehuit ans. in j;i>î- ̃).̃ '«(. ̃•
Elle était la mère .dunçpiftte de. Gastello Melhor, du marquis de Ponte jde;,fiwnayj de' la princesse Robert de Broglie, et de Mlle Maei*. de Castello Melhor. Les obsèques ont /fiUMlieuî à Lisbonne le 6 mai dernier. • X[ r. "̃
A Lyon, vient de" mbuflr- la vicomtesse de Romana de Mesmon, née de FÇiïtâriges de Couzan. M. William H.fi'/w^ père^çî. 'beau-père de S. Exe. M. Robert Wood Bliss, ^mb.âssadeur des Etats-Unis, et de Mrs Robert Wood iEjJiss,, est mort récemment en Californie- .;('itii;n ;:ï ̃̃ ̃ Le 10 mai, ont •> été célébrées, en l'église de Lionsur-Mer, au milieu d'irne. nombreuse assistance d'amis et de toute la population du pays, les obsèques du comte de Blagny, père de Mme Louis de Monicault, femme ..du seçiéiaire^l'arnbassade^de France à, Bruxelles., Nous venons d^appréndre la mort de Mme Désirat, îem?m de notre confrgré Pierre Désirat|cW^Tinfoç^ maïfSfê-de Y Echo de Paris. ̃ ̃̃m
INSTANTANÉ
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KAREN BRAMSON
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Un seul Homme.
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Karen Bramson açoùr'^elte des n'ignorer rien des fils qui lient la politique nîvtiWnafc ou internationale aux dirigeants du monde. Elle -seule peut-être était capable de nous dépeindre Tattachérnent d'une' grande amoureuse pour un grand homme p'blitîque, et les terribles complications d'une situation 'Và?]îs''espojr,.
Belle Elisabeth, tu croyais à la; vie et à l'amour; tu étais libre, tu choisissais. tes camarades de volupté au gré de ton caprice. Eti:cependant l'ouvrage se ferme sur un cri de désespoir qui -reteritira longtemps à nos oreilles. Pourquoi faut-il que tu « L, »'aies rencontré
La fête nationale de Jeanne d'Arc
On nous communique
Le comité de direction d,es-« Jeunesses patriotes » a décidé que, pour le défilé qui aura lieu demain l'occasion de la fête itationale de Jeanne d'Arc, ies «Jeunesses patriotes » seront représentées par une simple délégation de ligueurs, ligueuses et des phalanges universitaires, avec drapeaux et fanions pas de musique. Une couronne sera déposée au pied de chacune Jles statues de Jeanne d'Arc. Rassemblement des drapeaux, fanions et délégations à 9 h. 45, autour du square de Laborde. Tenue béret, insigne.
(C'est en raison du deuil national que la participation des Jeunesses patriotes à la fête de la sainte de la Patrie est réduite cette année.) Les Croix de Feu et Briscards, ainsi que les fils et filles des Croix dV Feu prendront part demain 15 mai à la fête hâtïdhâlte de Jeanne d'Arc. Rassemblement de l'association à'10 heures, autour des fanions de section, rue Portalis et rue de Madrid, la tête à ririterjiectipn de la rue Portalis et de la rue de la Bienfaisance. T«nue brassard, décorations. •>•. ;("• '̃?.' :̃•̃•:̃
.i.-i'p .îlÎ3i 'M- r- ••-̃
Les obsèques de M. Jacques Piou auront lieu mercredi 18 mai, à onze heures, en l'église SaintAugustin, où l'on se réunira. De la part de Mme Jacques Piou, de 'M. et Mme Camille Guyot de Villeneuve, ses enfants de M. Pierre Guyot de Villeneuve, du .marquis et de la marquise de PanissePassis, du comte et de la comtesse Jacques d'Harcourt, du comte et de la comtesse Joseph d'Armaillé, ses petits-enfants.
L'inhumation aura lieu à Sadirac (Gironde), le vendredi 20 mai, à dix heures. Le présent avis tient lieu d'invitation. Ni fleurs ni couronnes.
Nous apprenons avec regret la mort de Mme J.-F. Mury, décédée lundi 9 mai, munie des sacrements de l'Eglise, 48, rue du Général-Foy, à Paris.
Elle était la mère, belle-mère, grand'mère et arrièregr.arid'mère de notre confrère, le lieutenant-colonel Francis Mury, officier de la Légion d'honneur, croix de s'ùerYé, directeur du Courrier Colonial, délégué-1 des Oomores-Madagascar de Mme Francis Mury et de leurs enfants de M. Ferna-nd Herbert, maître de conférences à l'Ecole des Sciences politiques, professeur à l'Ecole des hautes études commerciales de Mme Fernand Herbert, de leurs enfants et petits-enfants. Les obsèques auront lieu le mardi 17 mai, à dix heures l'église Notre-Dame de Montmorency, dans la plus stricte intimité.
11 ne sera pas envoyé de faire-part, le présent avis en tenant lieu.
Mme Paul Bréham, née Wehry Mme Krebs, M. et Mme Jacques Bréham, M. et Mme Jean Bréham, M. et Mme Gérard Machiels, nous prient de faire part de la mort de M. Paul Bréham, artiste peintre, commandeur de l'ordre de Saint-Grégoire-le-Grand, président du Conseil curial de l'église Saint-Pierre de Neuilly, pieusement décédé, à Pau, le 10 mai 1932, à l'âge de soixante-seize ans.
Les obsèques auront lieu le mardi 17 mai, à dix heures précises, en l'église Saint-Pierre de Neuilly-sur-Seine, 90, avenue du Roule, où le corps a été déposé. Ni fleurs ni couronnes. L'inhumation aura lieu au cimetière de Neuilly (ancien). Le présent avis tient lieu'd'invitation. Nous apprenons la mort, dans sa quatre-vingtcinquième année, du fils de Gavarni, M. Pierre Gavarni, artiste peintre, chevalier de la Légion d'honneur, médaillé de 1870. Ses obsèques ont été célébrées dans la plus stricte intimité, en l'église de la Trinité, le 11 mai 1932,
On annonce la mort de Mme de Gineston, née Newham-Davis, pieusement :• décédée, à Langourla,. dans sa soixante-quinzième année.
Nous apprenons la mort de M. Henry Brière, :pieûserhénf-;décédé, à; Montsoult, le T^niai, dans sa sbjxa'rite-'qùatfièmè année: Les obsèques auront lieu à Paris," le mercredi 18 mai, à midi précis, én l'église NbtreDame des.Champs. Ni fleurs ni couronnes. De la. part de Mme Henry Brière, de M. François Bfière, secrétaire d'ambassade de M. et Mme Jean Brière, de M. et Mme Paul Martin, de M. et Mme Jacques Wartelle, de Mme Champenois, de M. et Mme Michel Brière, du général et Mme Vincendon. Le présent avis tient lieu d'invitation.
Nous apprenons la mort de M. Octave Farkoa, pieusement décédé à Paris, le 11 mai, dans sa soixantedix-huitième année. Conformément au désir exprimé par le défunt, les obsèques ont eu lieu dans la stricte intimité de la famille. De la part de Mme Octave Farkoa, de M. et Mme Henri Farkoa et leurs enfants, de M. et Mme Jean Ferrary et leurs enfants et des familles Amat, Dudfield, Llewellyn, Aliotti, Farkoa.
Nous avons annoncé la mort, survenue accidentellement, du docteur Léopold d'Arbois de Jubainville, médecin aux eaux de Brides-les-Bains. Les obsèques ont eu lieu à Cannes.
M. et Mme Kaspéreit et leur famille sont dans l'impossibilité de répondre à tous les témoignages de sympathie dont ils ont été entourés lors du décès de M. Hèriri Kaspéreit ils en ont été profondément touchés et remercient toutes les personnes qui ont bien voulu s'associer à leur deuil.
̃'̃̃ PETIT CARNET
S Malgré la hausse ̃otti les renards argentés, lassel continue la vente aux Mêmes prix que précédemment ïïô'o'o, i.2'5o/ 1.500 et 1.800 -f ri Cravates, deux-visons riatuïels,. ^00 f rancsv i^<&5i .avenue' Vi'ètor-Hugo (Etoile)
c:j.¡. r~
S Georges Grange, 1^4' Champs-Elysées,
soldera samedi 14 mai,'t6iïterla journée Récente collection de robes et manteaux depuis 150 francs. Echarpes. Rodier, Rémond. Au comptant.
S Le matin, après le footing au Bois, il est élégant d'aller prendre le porto chez Boissier, le fameux confiseur, 03, avenue Malakoff. Demandez sa grande spécialité, les gobelets .de fruits, la boîte, 30 francs.
S Pas de changement d'adresse Les inimitables verreries de Venise sont toujours exposées 4, rue SaintPhilippe-du-Roule (Elysées 68-14. Ancienne maison Cappellin). Œuvres signées. Ouvert le samedi. S La Foire de Paris va fermer ses portes.
Ne la laissez pas terminer sans avoir visité le Groupe de Fabricants Français de l'Ameublement dont l'Exposition d'ensemble est un véritable succès. (Terrasse E, Hall 60, Allée A, Stands 6.035 à 6.068.) Chacun de ces Stands, à lui seul, vaut une visite. >̃'
S Le Lys de la Vallée, à La Celle-Saint-Cloud. Prix fixe à 35 fr. Goûter complet 10 fr. Pension à partir de 65 fr. Toujours premier ordre malgré les prix. Téléph. 30 à Bougival. Autos par Vaucresson ou Bougival. De M. Gaston Delambre Gai, gai printemps Sous la charmille,
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LA JOURNEE
A l'Arc de Triomphe, la Flamme du Souvenir sera ranimée par l'Association parisienne des A. C. des 127' et 327°. R.î. et par la Fédération départementale des associations de mutilés et A. C. du Pas-de-Calais. A 14 heures, courses au Tremblay.
A l'Orangerie des Tuileries Exposition de l'Art de Versailles.
Galeries de la Renaissance (11, rue Royale) Salon des Humoristes.
Au Palais de Marbre, 77, Champs-Elysées Exposition « Le meuble ancien dans un décor moderne ». Aux Galeries Georges Petit, 8, rue de Sèze Exposition du groupe Dunand, Goulden, Jouve, Schmied. A 17 heures, au siège de la «Dante Alighieri », 12, rue Sédillot (7e), conférence de M. Henri Hamaide sur Dante et les grandes amoureuses ».
A 21 heures, 12, rue Sédillot Conférence 'de M. Maxime Formont sur « Giovanni Pascoli ».
Les obsèques du générai Archinard
LE HAVRE, 13 mai. Les obsèques du général Archinard, grancf-croix de la Légion d'honneur, ont été célébrées ce matin, au Havre, son pays d'origine, La cérémonie a commencé à 11 h. 15. Y assistaient la générale Archinard, M. Piétri, ministre de la défense nationale, et de nombreux généraux. Après le service funèbre, célébré par le pasteur Granier, le corps, encadré par les tirailleurs sénégalais de la Rochelle, a été porté sur une prolonge d'artillerie au cimetière Sainte-Marie.
Le général Gouraud a prononcé un discours dont voici les passages essentiels
« La mort continue de frapper Après les maréchaux de la Victoire, après le combattant-mutilé qui, ministre de la guerre, a tant travaillé à donner au pays les fortifications indispensables à sa sécurité, après le président de la République, que la France entière pleure et dont elle gardera à jamais le souvenir, comme le plus haut symbole du patriotisme
et du travail, voici que disparaît le général Arcbinard.
» Son nom 'est sans doute moins connu, mais il comptera parmi les grands serviteurs du pays, parce que c'est lui, entre tous, qui a donné à la France l'Afrique Occidentale.
» Louis Archinard est né en 1850, dans cette ville active et laborieuse du Havre.
» Il fut d'abord tenté par l'Ecole navale, céda aux objections de sa famille, mais, persévérant, entra à l'Ecole polytechnique et choisit l'artillerie de marine.
» Il prend part à la guerre de 1870 et se bat bravement au Bourget. Puis il sert en Cochinchine et, en 1880, prend le commandement de la compagnie d'ouvriers du Haut-Fleuve, sous les ordres du commandant Borgnis-Desbordes.
» Il fait campagne au Soudan de 1880 à 1884, rentre en France.
» Il retourne au Soudan comme commandant supérieur de 1889 à 1893.
» A son retour, il est affecté à l'inspection générale de l'artillerie, puis nommé directeur de la défense au ministère des colonies.
» Promu général de brigade en 1896, il commande pendant deux ans la brigade de Cochinchine, revient à l'inspection générale de l'artillerie de marine, est promu général de division en novembre 1900, reçoit le commandement de la 32' division à Perpignan en décembre 1901 et est nommé en octobre 1904 au commandement du corps d'armée colonial, qu'il devait conserver sept ans, pour entrer en 1911 au conseil supérieur de la guerre.
» II recevait la grand'croix de la Légion d'honneur au mois de juillet 1914, en même temps que son camarade, le généralissime Joffre.
» En 1914 il commande un groupe de divisions qui prend part à la deuxième occupation de Mulhouse, mais qui est bientôt dissous. Le général est nommé inspecteur général des dépôts des troupes coloniales dans les ports et dans la zone des armées. » En février 1915, il passe au cadre de réserve, mais en 1917 est appelé à prendre la direction de la mission franco-polonaise chargée de former une armée avec les Polonais habitant la France. » Le général Gouraud a ajouté
« La Société amicale (des anciens élèves de l'Ecole polytechnique) a eu ses dernières pensées, puisqu'il •venait de demander à Mme Archinard une plume pour signer les pièces d'un dossier de révision des statuts, quand il a commencé d'étouffer, et l'attent«8 du lendemain (contre M. Doumer) l'a tué. » Un autre discours a été prononcé par M. Gastina», vice président de l'Association des anciens élèves de l'Ecole polytechnique.
Après le défilé des troupes, l'inhumation a eu lieu dans le caveau de famille.
Valfleury.
Les obsèques de M. Maurice de Féraudy La date de dimanche matin a été fixée pour les obsèques de M. Maurice de Féraudy, ancien doyen et sociétaire de la Comédie-Française.
On se réunira à 11 h. 30 à la porte principale du cimetière Montparnasse.
Dans le petit cimetière de Vaugirard devant la simple tombe de Paul Doumer
Comme nous l'avons dit hier, c'est au petit cimetière de Vaugirard, dans le caveau familial où reposaient déjà ses quatre fils, que le président Doumer a été inhumé dans la plus stricte intimité» Ce caveau se trouve tout au fond du cimetière, sur la gauche de l'allée centrale. Le dalle de porphyre gris disparaît presque complètement sous une profusion de roses, d'œillets, d'iris, de chrysanthèmes et de tulipes. La couronne de M. Lebrun, président de la République, recouvre toutes les autres. Les fleurs amoncelées cachent la partie inférieure de la stèle sur laquelle, toutefois, on peut lire les noms du lieutenant André Doumer et du capitaine Doumer « mort en héros ».
Au cours de la journée d'hier, la foule est venue et. a prié. Petite foule de simples gens qui, après les derniers hommages officiels, ont voulu faire aussi leur pèlerinage an lieu* où, entre 'quatre héros, ses enfants, un homme d'honneur dort son dernier sommeil.
BRASSEUR EST MORT
Guitry et Brasseur étaient, pour le plaisant et le sévère, les deux piliers de la scène du Boulevard. La disparition de Guitry, déjà lointaine, laisse une place toujours vide. Et voici qu'Albert Brasseur, que l'âge avait un peu écarté du théâtre, s'éteint à son tour, à soixante-douze ans, après une courte maladie, dans la petite villa de Maisons-Laffitte que lui avait léguée son père, fondateur des Nouveautés. Il aura, dans sa vieillesse, assisté à l'agonie de ce théâtre brillant et frivole, sceptique et attendri, tissé de « mots » et de fleurettes qui, avant la guerre, au bon temps, entrait pour beaucoup dans le prestige de Paris. Ce théâtre-là a été, durant ces dernières années, beaucoup payé d'ingratitude. Brasseur lui conservait sa ferveur intacte. Nul, d'ailleurs, ne l'avait mieux servi. De 1890, date à laquelle il entra aux Variétés, à 1930, qui vit, au Palais-Royal, ses dernières créations retentissantes, combien de silhouettes burlesques et humaines, combien de « gouaches » réjouissantes, combien de marionnettes cocasses Brasseur anima-t-il pour notre joie?
Des titres, seuls, feraient revivre aux Parisiens les souvenirs des beaux soirs qu'ils lui doivent le Pompier de service, le Nouveau Jeu, le Vieux Marcheur, Education de Prince, la Veine, le Sire de Verc/y, les Deux Ecoles, M. de La Palisse,- te jKmheur^.nias.daines!, MicfiieQe et sa mère, le Roi, "ffîabit v'c'ri, d'autres encore; qui rejoignent ceux
des œuvres récentes auxquelles il sut s'adapter et
parmi lesquelles il faut citer au moins Chouchou Poids-Plume.
Brasseur était un de ces grands bonshommes pour qui les auteurs taillaient des rôles sur mesure. Il Jes récompensait bien, d'ailleurs, de cette peine. Sa silhouette, sa pharyngite chronique dont il tirait des effets étonnants, son œil à demi fermé par la malice ou bien arrondi par une stupeur burlesque, tout, chez lui, faisait rire dès l'abord, désarmait tout sens critique, emportait le spectateur dans un tourbillon d'optimisme et de gaieté.
On a dit que Brasseur jouait avec ses tics. Il jouait aussi avec son cœur, et c'est de tout son cœur qu'il portait au théâtre un amour passionné comme on n'en trouve guère.
Sa perte sera profondément ressentie par tous les acteurs. Les auteurs perdent en lui un interprète unique dans son emploi. Les spectateurs, eux, verront s'éteindre avec lui un des derniers témoins d'une époque aimable et libre d'ailleurs, dont ils gardent, au fond d'eux-mêmes, un grain de nostalgie.
BRIDGE
COUPE DE FRANCE 1932
QUARTS DE FINALE (suite)
(Troisième et quatrième régions. Paris A et Paris B) j
Le Cercle des Chemins de Fer s'est rencontré", le 11 mai, avec le Cercle Républicain. Cette rencontre a eu lieu dans les salons de l'Automobile-Club de France.
L'arbitre d'épreuve était le comte Jean de Pourtalés.
Composition des équipes
Cercle des Chemins de Fer MM. Adrien Aaron, Pierre Albarran, Emmanuel Talumaris, Sophocle Venizelos.
Arbitre de partie M. Pierre Delapalme. Cercle Républicain MM. Frédéric Bècle, docteur André Bureau, René Hisser, Louis Wormser. Arbitre de partie M. Camille Bloch.
Le Cercle des Chemins de Fer a battu le Cercle Républicain par 6.553 points à 5.675 points. L'arbitre général du tournoi Sj
Pierre BELLAXGER. •].
UNE NOUVELLE TENTATIVE SUR L'ATLANTIQUE
L'Americain Reichers a quitté New-York pour.la France
Depuis le mois de juillet 1931, époque à laquelle Jes aviateurs américains Boardman et Polando, puis les aviateurs hongrois Endres et Maggyar réussirent la traversée de l'Atlantique, aucune tentative n'avait été faite pour relier l'Amérique à l'Europe par-dessus l'Océan.
Hier, cependant, un aviateur américain, Lanky Reichers, dont les projets avaient été annoncés il y a quelques jours, a pris son vol à 23 heures 2 (heure locale) de New-York à destination de la France. L'intention de L. Reichers était de faire deux escales, l'une à Terre-Neuve, l'autre à Dublin, puis d'atteindre Paris.
L'appareil piloté par Reichers est un avion monoplan de fabrication américaine muni d'un moteur à refroidissement à air avec compresseur. C'est un de ces appareils sur lesquels on a mené grand bruit ces temps derniers et qui peuvent réaliser une vitesse moyenne de 350 kil. à l'heure. A cette vitesse et malgré ses trois escales, Reichers espérait effectuer la liaison New-York-Paris en 25 heures, temps d'arrêt compris. La distance à parcourir est de 5.700 kilomètres environ.
Reichers a atterri à Terre-Neuve à 6 heures 54. Il en est reparti peu après pour Dublin. A l'atterrissage, l'avion a subi une légère avarie au gouvernail de profondeur, mais cet incident n'a pas empêché Reichers de reprendre son vol et de poursuivre aussi sa tentative. Cependant, il a précisé avant de repartir que, par suite des vents contraires qu'il avait rencontrés entre Newark et le Havre-de-Grâce point où il a atterri il ne comptait pas arriver à Dublin avant 3 heures du matin.
A l'heure où nous mettons sous presse, aucune autre nouvelle de Reichers n'est parvenue. On est sans nouvelles à Londres
LONDRES, 12 mai. A minuit, au Ministère de l'Air, on déclarait être sans nouvelles de l'aviateur américain Reichers, qui s'est envolé, ce matin, de Harbour Grace (Terre-Neuve), pour survoler l'Atlantique et se rendre à Dublin, puis à Paris. LE MONUMENT DE FOCH A SPA
BRUXELLES, 13 mai. Le comité Foch vient de décider, d'accord avec l'administration communale de Spa, de procéder à l'inauguration du manument qui' sera érigé à l'entrée de la ville, avenue de Marteau, le dimanche 3 juillet prochain. De hautes personnalités civiles et militaires belges et françaises, ainsi que Mme la maréchale Foch, assisteront à la cérémonie.
LE GOUVERNEUR MILITAIRE DE LYON A PRIS POSSESSION DE SON POSTE
Lyon, 13 mai. Le général Dosse a pris officiellement possession ce matin de son poste de gouverneur militaire de la 14' région.
Il a été reçu à 9 h. 45 à la préfecture par M. Valette, assisté des secrétaires généraux, MM. Vernay et Corenwinder. Plus tard, à l'Hôtel de Ville, M. Herriot, entouré de ses adjoints et des membres du conseil municipal, lui a souhaité la bienvenue. A 2 h. 30 cet après-midi, le gouverneur s'est rendu au monument aux morts du parc de la Tête-d'Or, où il a été reçu par les autorites civiles et militaires. Le général Rapp l'a alors conduit. au monument aux morts. Une première minute de silence fut observée en l'honneur des héros de la guerre, puis y ne autre, consacrée à la mémoire du président de la République défunt. Enfin le général Dosse a déposé une palme au pied du monument. En raison du deuil qui frappe la ville, le nouveau gouverneur ne fera pas son entrée officielle, qui était prévue pour mardi prochain.
LEGION D'HONNEUR
Ministère de la Défense Nationale
Est nommé chevalier
M. Paul Hcurin, sous-lieutenant en Indochine, 24 ans de service, 10 campagnes, blessé, cité.
DANS LA MARINE
Promotions
Sont promus
Au grade de vice-amiral, le contre-amiral Mouget. Au grade de contre-amiral, le capitaine de vaisseau Martin.
ÇSst et là
«S* Le 7 mai, un groupe de membres de la Section francaise des « Amitiés internationales » ont visité le magnifique château de Dampierre, construit par le cardinal de Lorraine et remanié sur les dessins de François Mansard par le duc de Chevreuse, fils du connétable de Luynes. Les honneurs de cette magnifique demeure et du parc célèbre qui l'entoure ont été faits aux visiteurs, avec autant de bonne grâce que d'érudition, par le duc de Luvnes. Par une très délicate attention, il a bien voulu montrer à ses hôtes quelques-unes des pièces les plus précieuses des incomparables archives de Dampierre, et notamment le manuscrit original du Journal de Dangeau.
REVUE 33 Eï L ^A. F RESSE
Les obsèques nationales
du président Doumer
Quiconque s'est mêlé à la foule qui, avant-hier, rendait un hommage recueilli au chef de l'Etat assassiné en a gardé une impression réconfortante celle d'une unité morale.
Le MA TIN
II y a des nuances dans l'immobilité d'une foule qui assiste pressée et muette à une grande parade funéraire. Le peuple de Paris qui représentait, au passage de cet illustre cercueil, la France entière, exprimait, par son attitude et son profond silence, la consternation de tout un peuple, l'hommage de sa vénération affectueuse envers un de ses fils que la fidélité aux grandes et simples vertus civiques avait porté à la plus haute magistrature de l'Etat. On sentait, dans cet acte de suprême déférence, autre chose que la curiosité et plus que du respect une douloureuse tendresse à l'égard de cet honnête homme, de ce beau vieillard, de cet irréprochable citoyen, et, quand on pensait à sa fin tragique, un ressentiment unanime en même temps qu'une profonde compassion pour une admirable épouse et une famille exemplaire si cruellement éprouvées.
L'ŒUVRE
L/foule n'a pas manqué de ressentir et de manifester qu'elle était sensible à l'atrocité d'une telle fin de carrière.
Union nationale autour d'un cercueil ? Communion, plutôt, dans un même deuil.
La République honorait son chef mort à la tâche, et le peuple pleurait sur le trépas brutal d'un de ses fils. Méditations en marge du deuil
La carrière de Paul Doumer porte un enseignement fort opportun et l'AMI DU PEUPLE du matin le recueille en ces termes
Dans une démocratie comme la nôtre, tout citoyen, même issu des couches les plus modestes de la population, peut se hisser jusqu'aux plus hauts emplois, et jusqu'à la magistrature suprême.
Parmi les hôtes qui se sont succédé à l'Elysée, on compte un ancien ouvrier tanneur. Doumer était le fils d'un cheminot, et lui-même débuta dans la vie comme apprenti graveur. Quant à M. Albert Lebrun, il est fils et frère de cultivateurs, ce qui ne l'a pas empêché de sortir premier de Polytechnique et de l'Ecole des Mines.
Pour arriver, lorsqu'ils sont doués, les enfants du
DERNIÈRE HEURE
La 13* Conférence
de la Petite Entente s'est réunie hier
BELGRADE, 13 mai. Aujourd'hui s'est ouverte, à 11 heures, la treizième Conférence de la PetiteEntente. A l'issue de la réunion de l'après-midi, les ministres des affaires étrangères de la PetiteEntente ont publié le communiqué suivant « Les ministres des affaires étrangères de la Petite-Entente, réunis sous la présidence de M. Marinkovitch, dans deux séances, dans la matinée et dans l'après-midi, ont procédé à l'échange de leurs infcrmations et impressions sur la situation politique générale, ainsi que sur les difficultés que cette situation comporte.
» Ils ont commencé l'examen des problèmes posés à la Conférence du désarmement, tant au point de vue politique qu'au point de vue technique, en étudiant aussi bien la question de la procédure et de la méthode de travail que le fond même des problèmes à résoudre.
» Les ministres ont confirmé la ligne de conduite commune qu'ils avaient déjà adoptée et ont fixé la procédure à suivre en conformité avec le développement de ces problèmes, tels qu'ils se présentent devant la Conférence de Genève, depuis la dernière réunion de 11. Petite-Entente.
» La journée de demain sera consacrée à l'examen des questions qui seront traitées à la Conférence de Lausanne. »
LE BUDGET ITALIEN DE LA GUERRE ET DE L'AVIATION
Rome, 13 mai. Les rapports de la commission sur les budgets de la guerre et de l'aviation ont été distribués au Sénat.
Dans le rapport sur le budget de la guerre, le sénateur Pititti, rapporteur, fait remarquer qu'étant donné les débats actuels sur le désarmement, le budget n'a pas été modifié. « Tout en conservant ce qui est absolument indispensable pour garantir l'inviolabilité de nos frontières, eu égard aux menaces probables et à nos possibilités financières, le gouvernement fasciste se montre prêt à réduire immédiatement les armements dans la mesure la plus large, à condition, naturellement, que des restrictions identiques soient réalisées par les autres Etats. »
La commission des finances du Sénat a exprimé Je vœu que les dépenses de l'aéronautique ne soient pas limitées.
TERRORISTES ARRETES A SEVILLE
Séville, 13 mai. La garde a arrêté, aux alentours de la ville, une voiture qu'occupaient cinq syndicalistes. Ceux-ci étaient tous porteurs de revolvers.
On a trouvé dans l'automobile six bombes de grande force explosive.
L'un des individus qui occupaient la voiture a avoué que lui et ses compagnons se dirigeaient vers le pont de Helfa, qu'ils avaient l'intention de faire sauter.
LES RELATIONS SINO-JAPONAISES
ïokio, 13 mai. On mande de Nankin à V Agence. Rengo
« Une importante personnalité du gouvernement national, commentant la future conférence de la « Table Ronde », a déclaré qu'elle était satisfaite de la déclaration du gouvernement japonais annonçant que les troupes évacueraient complètement Changhaï, mais elle a ajouté que la Chine ne consentirait jamais à "aborder; une discussion de caractère politique aussi longtemps qu'un seul soldat japonais serait encore sur le territoire chinois. Elle a aussi déclaré que la Chine n'acceptera la convocation de la conférence de la « Table Ronde -> qu'après que toutes les troupes japonaises auront évacué la Mandchourie. »
Un combat en Mandchourie
Londres, 13 mai. On mande de Tokio à l'Agence Reuter
« Un violent combat a eu lieu aujourd'hui près de Shan-Hai-Kouan (Mandchourie), entre les troupes japonaises et un détachement de volontaires du maréchal Tchang Hsué Liang.
» Les Japonais ont réussi à repousser leurs adversaires qui ont laissé cent vingt morts sur le champ de bataille. »
DES COMMUNISTES GRECS
SE MUTINENT EN PRISON
Athènes, 13 mai. 701 communistes qui étaient emprisonnés à Singrou se sont révoltés. La garde de la prison, aidée de la police locale, a cerné les locaux disciplinaires et, après avoir fait les sommations réglementaires, a ouvert le feu sur tous les mutins qui tentaient de franchir le mur de la prison.
Le siège continue. Jusqu'ici on signale de nombreux blessés.
peuple n'ont pas besoin de l'école unique, cette invention de la franc-maçonnerie, prise en charge par M. Edouard Herriot.
Le système des bourses, c'était de la saine démocratie. L'école unique ne sera que démagogie ruineuse pour nos budgets déjà si obérés, et faiseuse de fruits secs qui encombreront les carrières libérales déjà surpeuplées et contribueront à achever le dépeuplement des campagnes.
Le mandarinisme et la démocratie ne vont pas de pair.
D'intéressantes considérations de M. Lautier (HOMME LIBRE), qui a été frappé par le mouvement d'esprit national qu'a suscité l'assassinat de M. Doumer
M. le président du Conseil commençait son discours par ces mots « Pour la seconde fois en soixante et nn ans, la République a la douleur de conduire au tombeau son chef assassiné. »
Alors, c'est bien l'histoire du prince Henri d'Orléans que je contais l'autre jour, l'histoire de celui qui ne révèle son énergie qu'à 4.000 mètres au-dessus du niveau de la mer
Eh quoi Il faut soixante et un ans pour que la France se ressaisisse et s'affirme Il faut l'assassinat d'un président de la République, ou une grande guerre ? Alors, éteignons le feu, symbole d'ironie, qui jette ses dernières lueurs sous l'Arc de Triomphe. Erigeons une statue, M. Henri de Borniol, empereur de|3 cérémonies mortuaires. II nous faut un président de la République assassiné ou quinze cent mille morts pour ranimer notre vitalité
C'est étrange d'un peuple qui ne devrait tout de même pas s'assoupir entre deux catastrophes. Etmnge et tout de même explicable.
Un hommage
LA RUSSIE ET LE MONDE SLAVE, l'hebdomadaire russe que dirige M. Pierre Struve, publie un article qu'on ne lira pas sans émotion La noble France a subi une perte terrible dont le fauteur se proclame Russe et prétend appartenir aux rangs de l'émigration antibolchéviste. L'instruction va établir si cet individu était un agent de la IIIe Internationale ou s'il doit être considéré comme un simple instrument dans les mains de cette force funeste qui, depuis quatorze ans, tient sur le qui-vive le monde civilisé.
Une chose pourtant est claire. La Russie, le peuple russe, 'l'émigration russe ne sont pour rien dans ce crime abominable. L'émigration russe ne porte aucune responsabilité pour le monstre qui commit ce crime.
Comment le général 1 Groener a été contraint de quitter le Ministère de la Reichswehr
Berlin, 13 mai. C'est seulement après le retour à Berlin du maréchal Hindenburg, qui restera jusqu'à jeudi prochain dans sa propriété de Neudeck, que la crise ouverte par la démission du général Groener du ministère de la Reichswehr, sera officiellement résolue.
Une fois cette démission du ministre de la Reichswehr acceptée par le Président d'Empire, le général Groener sera nôrhiïté ministre de l'intérieur, car, jusqu'à présent; il n'était que chargé de la gestion de ce ministère. L'amiral Raeder, commandant en chef de la marine allemande, sera chargé, comme le plus ancien des hauts fonctionnaires du ministère de l'armée, de la gestion de ce département.
Mais ce replâtrage une fois fait, rien ne sera résolu, et le chancelier Bruning restera aux prises avec une des situations politiques les plus graves qu'ait connues l'Allemagne depuis la fin, de la guerre..
En dépit de ce que l'on a, essayé de faire croire à l'opinion publique allemande, le général Groener n'a pas abandonné le portefeuille de la Reichswehr volontairement; il y a ét'é^nÇontraint par un véritable proiuinciamientq des-trpis chefs de la Reichswehr le général von Sc^eicher, le général von Hammerstein et l'amiral :Ra.£der.
Il y a été contraint. parç&.fliie le président Hindenburg s'est rangé du cote des généraux. Il n'a a gardé le portefeuille de riflfiérieur que parce que, surtout pour des raisons."dP politique extérieure, le chancelier Bruning, a ^JotiIu ménager certaines transitions, et aussi parce .'que le travail qui se fait dans les coulisses,;pour là Jbl-màfion d'un cabinet carrément orienté 'à droite 'n'est pas achevé. Vers une dictature militaire ?
Il est maintenant très vraisemblable que la crise partielle d'hier n'est que le prélude d'une crise générale qui aboutira à un changement de front total dans la politique intérieure du Reich. C'est seulement sur les méthodes qui .seront employées pour> opérer ce; renversement qu'il subsiste encore» des incertiftidts. La camarilla des généraux a:.iwic solution •: elle veut .la. formation d'un cabinet -militaire, qui gouvernerait l'Allemagne par la manière forte, en s'appuyant d'une part sur l'autorité morale du président d'Empire, et d'autre part sur la puissance matérielle de la Reichswehr. Cette solution aurait au moins le mérite de la clarté on saurait :>à quoi s'en tenir en Allemagne, et aussi en dehors d'Allemagne. Le chancelier Bruning acceptera-t-il cette solution ? C'est peu probable actuellement. Mais ce qu'on peut dire d'ores et déjà c'est qu'il sera contraint tôt ou tard, et au plusttard sans doute après la Conférence de Lausanne, d'ouvrir les portes du gouvernement à l'extrème+droite, et de remplacer dans sa majorité parlementaire le groupe social-démocrate par le groupe national-socialiste et par le groupe Hugenberg.
Ce bouleversement peut être précipité par les événements qui se produiront en Prusse après la réunion de la Diète, le 24 mai. Ce jour-là, un national-socialiste sera élu président de la Diète, et la pression hitlérienne s'exercera immédiatement avec une telle force sur le Parlement prussien qu'il faut douter que, même en l'absence d'une majorité absolue pour nommer ce nouveau président du Conseil, M. Otto Braun puisse jouer plus de quelques jours le rôle ingrat du chef de gouvernement renversé et chargé d'expédier les affaires courantes.
Une chose est certaine la situation actuelle ne peut plus se prolonger longtemps. Depuis des mois M. Bruning gouverne entre la gauche et la droite, en prenant, de<hvptes à gauche et en faisant presque la politique de la droite. JVheure est 'pour lui de choisir. Les événements d'hier permettent de penser que le président du Reich, lui, a déjà fait son choix.
L'AFFAIRE GORGULOFF DES PRECISIONS SUR LE PASSE DE L'ASSASSIN
Prague, 13 mai. Le commissaire divisionnaire Hennet a poursuivi aujourd'hui, en liaison avec la direction de la police dePrague, ses recherches sur le passé de Gorguloff. l"!
Une documentation abondante lui a été soumise. L'information parue à l'étranger selon laquelle Gorgulotf serait entré en Tchécoslovaquie avec un passeport soviétique semble' reposer sur une erreur. Gorguloff n'a eu, de 1921 à 1925, qu'un laissez-passer délivré par les autorités polonaises en 1925, il a reçu une carte d'identité provisoire en 1930, un passeport Nansen. Rien pan plus ne paraît confirmer, jusqu'à présent, ï'hypothèse d'un voyage de Gorguloff en Russie en Î92/:
Sa première femme, nee'Pogôrielova, qu'il épousa en Russie avant la révolution, avec laquelle il n'eut qu'un mois de vie commune, et qui est maintenant mariée à un médecin aliéniste de Bratislava, a fait à la police une déposition dont le contenu n'a pas été publié. Elle a refusé toute déclaration aux journalistes.
Et cela non seulement parce .que l'émigration russe, éprouvant envers lui une répulsion morale instinctive, l'a répudié d'avance ne l'ayamViadmis dans aucune de ses organisations, même d'ordre professionnel, mais surtout, parce que les motrfs \q,Uji;: guidèrent le criminel ou dont il feint d'avoir été inspiré n'ont aucune emprise sur les émigrés russes. La mentalité de l'émigration russe ne peut nullement être considérée comme un milieu propice à engendrer de pareils excès abjects. Grâce à Dieu, notre conscience est pure, et l'acte de Gorgouloff reste un acte d'agent provocateur il retombera sur ceux qui sontà)«ori .origine, sans pouvoir nous tacher à nos propres yeux^m nous compromettre dans l'opinion publique française et mondiale. Nous nous inclinons pieusement devant la tombe ouverte du grand Français mort à son poste. Il était le premier Français non seulement en tant que premier magistrat de la France. Il l'était par toute sa personnalité morale. Il incarnait les meilleures qualités du peuple français ces qualités qui furent la force séculaire de la France et qui forment l'essence même du Français ces qualités qui, pendant la guerre, permirent à la France de se dresser comme un rocher inébranlable, contre lequel vint se briser l'invasion germanique.
Or, en ce moment terrible où l'abime du mal fut subitement révélé comme à la lueur d'un éclair et où le rideau s'entr'ouvrit pour Un instant sur un avenir possible que préparent pour nous tous les serviteurs de ce mal, nous voulons croire que l'amitié entre le peuple russe et le peuple français ne fera que se consolider, et la solidarité des hommes qui portent dans leurs cœurs l'idéal que servit Paul Doumer et à la défense duquel il succomba,'ne'fera que s'affermir. Les plumes moscoutaires n'auront pas réussi à troubler, si peu que ce soit, les sentiments du pays sur ce point.
Lumières sur Locarno
H faut lire dans VILLUSTRATION les pages du testament de Stresemann sur Locarno, et peut-être la tourbe parlementaire qui applaudissait les assurances réitérées de Briand ne portera pas sans honte ce souvenir.
Le Reich n'a en rien. renoncé à « l'Alsace-Lorraine » par le pacte de,' Locarno, démontre Stresemann il n'a pas .accepté, ïjè statu quo pour ses frontières de l'ouest. >, -uw.r
Examinons les divers p'robllëiîJJs qui se posèrent à Locarno. D'abord celui de l'AlSâcC-Lorraine. Les articles 1 et 2 du traité dé> Locartio ont dit à quoi les puissances renoncent. Elles renoncent à la guerre, à la violence ou à l'invasion. Mais telle n'était pas la rédac-
Un projet américain de Conférence monétaire internationale
Washington, 13 mai. Le comité de la Chambre des représentants chargé de l'étude des questions se rapportant au problème monétaire a adopté une motion demandant au président Hoover de prendre l'initiative d'inviter les principales puissances à se faire représenter à une conférence monétaire internationale.
Ce projet serait favorablement accueilli en Angleterre
Londres, 13 mai. La question de la convocation d'une conférence monétaire a été soulevée aujourd'hui aux Communes par M. Churchill, qui a demandé à savoir si le gouvernement britannique possédait une information quelconque concernant l'attitude des Etats-Unis à cet égard.
Sir John Simon, ministre des affaires étrangères, a répondu qu'il n'avait pas reçu confirmation officielle d'une information parue dans la presse à ce sujet « Je désire cependant saisir cette occasion, a-t-il ajouté, pour réaffirmer l'accueil favorable qui serait donné à toute tentative faite en vue d'une collaboration internationale pour ce problème si important».
La Chambre a voté ce matin, en première lecture, le nouveau projet de loi gouvernemental tendant à légaliser l'ouverture des cinémas le dimanche. Les débats en seconde et troisième lecture auront lieu après la Pentecôte.
LA CRISE MINISTERIELLE AUTRICHIENNE
Vienne, 13 mai. Le renvoi au delà de la Pentecôte, du fait des grands-allemands,des pourparlers en vue de la formation d'un cabinet Dollfuss, a causé dans les milieux politiques viennois une surprise d'autant plus grande que la liste définitive annonçant la composition du nouveau ministère était attendue par diverses personnalités officielles des plus haut placées pour ce soir i>u demain matin au plus tard.
Aussi l'attitude des grands-allemands, et notamment le départ pour lnnsbrûck du député grandallemand Straffner, ont donné lieu dans les couloirs du Parlement aux commentaires les plus variés. En particulier, le nom de M. Rintelen ayant été prononcé avec insistance dans la journée pour le poste des affaires étrangères, d'aucuns attribuent au dépit des grands-allemands de ne se voir offrir qu'un portefeuille d'importance secondaire comme celui de la justice le revirement subit de leur attitude et l'exigence qu'ils formulèrent d'un programme écrit.
D'autres, au contraire, attribuent le départ de M. Straffner à un mécontentement d'ordre personnel sans relation directe avec la crise. Quoi qu'il en soit, il n'est pas sans intérêt de constater le rôle important que jouent dans l'évolution de la crise ministérielle autrichienne les partis qui n'ont plus d'électeurs, comme celui des grands-allemandvet comme le Heimatblock.
L'ALLEMAGNE ET LA POLOGNE
Vahsovie, 13 mai. La Gazela Polska, organe du parti gouvernemental, consacre, ce matin, son éditorial aux violentes attaques dont la Pologne a fait récemment l'objet au Reichstag, ainsi qu'aux faux bruits d'une agression armée de la part du gouvernement 'de "Varsovie contre Dantzig et la Prusse orientale.
Après avoir vigoureusement mis au point les manœuvres allemandes, manœuvres qu'elle met en parallèle avec la trop, fameuse dépèche d'Ems, la Gazeta Polska ajoute
« Sur d'interpréter la volonté de toute la nation, le gouvernement polonais souhaite ardemment la conclusion d'un pacte de non-agression avec le Reich, mais l'attitude de certains politiciens allemands constitue le seul obstacle réel à la signature d'un tel traité. >
UN DRAME AVENUE DES GOBELINS
Hier soir, à 21 heures, Pierre Delorme (né le 1(5 avril 1904 dans le treizième arrondissement, soldat rengagé au 21e colonial, caserne de Clignancourt, se trouvant en absence illégale) a tué de trois coups de revolver, au domicile de sa mère, Mme veuve Delorme (employée au ministère des finances, et demeurant 69, avenue des Gobelins), la nommée Fernande Wreissenbourg, âgée de trente ans, demeurant 2, rue de Navarre, chez son père, qui était venue le voir et avec laquelle il avait eu une légère discussion.
Le meurtrier a pris la fuite, en emportant son arme. Voici son signalement habillé en civil, taille 1 m. 66, de mince corpulence, a les cheveux brun foncé et le visage rasé.
M. Barnabe, commissaire de la Salpétrière, a oavert une enquête.
tion première.. Il y a eu en réalité trois rédactions. La première a été le projet de pacte que l'Angleterre et la- France avaient préparé elles-mêmes. Gaus la fit remanier à Londres dans un sens plus favorable à l'Allemagne, et ce fut la deuxième rédaction. Dans ces premiers textes, le préambule disait que le sens des accords était le maintien du statu quo à l'Ouest à perpétuité. A Locarno, où fut arrêtée la troisième rédaction, nous avons abandonné les mots « maintenir le statu quo », qui furent remplacés par rassurer la paix ». Il est regrettable qu'en raison du caractère confidentiel de ces tractations, nous ne puissions pas confronter les textes, mais le clair résultat de ce remaniement, c'est que nous n'avons consenti à aucune renonciation morale notre idée, que toute personne sensée approuvera, était simplement qu'il serait fou de songer aujourd'hui à une guerre avec la France.
A l'est
Parlons maintenant de nos frontières orientales. Les ministres tchèque et polonais des affaires étrangères, M. Benès et M. Skrzynski, voulaient tous deux collaborer à la rédaction du traité de Locarno et avaient apporté des projets de traités d'arbitrage concernant leur pays, que nous n'avons pas accepté de discuter. Ils voulaient d'abord un pacte de non-agression, c'est-à-dire tin pacte par lequel nous nous serions engagés à nous abstenir de toute offensive. C'est un engagement que nous avons pris à l'Ouest, mais auquel nous nous sommes refusés à l'Est. L'entrée dans la S. D..V. n'exclut pas, elle non plus, la guerre. Je serais très reconnaissant à tous ceux qui parlent de la S.D.N. de lire une bonne fois le covenant. Il est extraordinairement intéressant par ce qu'il dit et par ce qu'il ne dit pas. La S.D.N. admet la guerre si dans des questions politiques un accord n'est pas réalisable. La note Briand du 16 juin a essayé de nous paralyser. Elle nous demandait en effet de signer des traités d'arbitrage absolus. Or, à Locarno, nous n'avons pas conclu de traités d'arbitrage absolus, et c'est notre système qui a été adopté. Notre expert juriste, M. Gaus, discutant avec le ministre polonais des affaires étrangères, lui a dit, sur l'ordre de la délégation allemande L'Allemagne refuse de discuter sur la reconnaissance des frontières, l'Allemagne refuse de discuter sur la renonciation à la guerre et est seulement prête à discuter sur d'autres questions. Il y eut finalement entre M. Skrzynski et M. Gaus une véritable altercation.
Alors, les anciens alliés ont essayé d'appuyer les ministres tchèque et polonais, mais en vain. Ces deux ministres ont retiré leurs projets de traité. Mais ils ne se sont pas comportés ensuite de la même manière. L'habile M. Benès, qui n'avait rien obtenu, a fait comme s'il avait gain de cause et pris une mine radieuse. M. Skrzynski, au contraire, ne pouvait pas cacher son irritation. Vous avez peut-être lu qu'après l'apposition des paraphes, le ministre polonais quitta le premier la salle. Mais il vous aurait fallu voir de quel air il l'a
Les services funèbres à la mémoire de M. Paul Doumer à l'étranger
A Madrid
Madrid, 13 mai. M. Jean Herbette, ambassadeur de France, chargé par son gouvernement d aller porter les remerciements de la France pour les marques de sympathie qu'avait données l'Espagne à l'occasion de la mort de M. Paul Doumer, a été reçu par M. Alcala Zamora, président de la République espagnole.. « L'ambassadeur a ainsi rendu la visite que le chef de l'Etat espagnol lui avait faite samedi dernier, dès au'il avait eu connaissance de la nouvelle du décès du président de la République française. A Washington
Washington, 13 mai,– Le président Hoover et de nombreuses personnalités diplomatiques et politiques ont assisté au service religieux qui a ete célébré aujourd'hui, en l'église Saint-Mathieu, à la mémoire de M. Paul Doumer.
A Rio-de-Janeiro
Rio-de-Janeiro, 13 mai. L'ambassadeur de France et la colonie française ont fait célébrer aujourd'hui un service funèbre à la mémoire de M. Doumer.
La cérémonie a eu lieu en présence des ministres des affaires étrangères, des finances, de la guerre, de la marine et du chef de la police.
M. Vargas était représenté par le chef de sa maison militaire, les autres ministres étaient également représentés. Le corps diplomatique au complet, des délégations des grandes écoles, de hautes personnalités brésiliennes, la colonie française et une foule d'amis de la France assistaient à la cérémonie. En l'absence du cardinal-évêque, Mgr Mame assisté de trois prêtres français a officié et béni le catafalque qui était recouvert du drapeau tricolore.
Une rue du Président-Paul-Doumer Lors de sa prochaine session, le conseil municipal de Paris sera saisi d'une proposition de M. François Latour, qui lui demandera de décider que le nom du président Paul Doumer sera donne à une voie importante de la capitale.
Informations politiques
l, -–i–- 'tf)
A la Chambre
Constitution d'un groupe républicain radièal Les conversations des couloirs de la Chambre portent volontiers ces jours-ci sur les nouveaux groupes qui composeront la nouvelle assemblée. La gauche radicale. qui a tenu h'er après-midi une réunion officieuse, semble partagée entre deux tendances. MM. Gourdeau, André, Charrier. Le Vezouet, Rimbert, etc. qui votaient généralement contre les cabinets d Lmon Nationale songent à créer un groupe « républicain radical » dispose à soutenir un gouvernement de cartel. La fraction la plus importante de l'ancienne gauche radicale, et qui appartenait à la majorité, se préparerait au contraire à former avec l'ancienne gauche sociale, les nouveaux radicaux indépendants et certains indépendants de gauche un groupe nouveau, qui s'appellera peut-être « gauche indépendante et radicale » et qui ne soutiendrait qu'une combinaison de concentration ou du moins un gouvernement n'acceptant pas le soutien de la S. F. I O.
Voici la note communiquée par les amis de M. Gourdeau
L'aile gauche de l'ancienne gauche radicale désireuse de confirmer la politique qu'elle a poursuivie au cours de la dernière ldgislatur». et qui a triomphe aux dernières élections a décidé de se constituer en groupe autonome sous le nom de « groupe républicain radical ».
Elle fait appel aux nouveaux députés élus dans la même orientation politique.
Les demandes d'adhésion seront reçues par M. Gourdeau, député de la Sarthe.
Conseil général de la Moselle
Eu ouvrant la session du Conseil, général de la Moselle, le président, M. Guy de .Wendel, sénateur, exprima le deuil de l'assemblée pour l'assassinat du Président Doumer et félicita M. Albert Lebrun de son élection. L'assemblée adressa ensuite deux télégrammes à Mme Doumer et à M. Lebrun.
Le président exprima seulement le souhait que le travail de la nouvelle Chambre soit profitable an pays.
L'Auvergne thermale
Dès le 15 avril, Royat a rouvert tous ses services. La station miraculeuse du cœur, des artères, de l'hypotension artérielle n'est égalée par aucune station au monde.
Royat forme avec Chatel-Guyon, le Mont-Dore, Saint-Nectaire, la Bourboule, le célèbre trésor thermal de l'Auvergne.
IIVKQMMilTIOIVS
A la Foire de Paris.
Hall 58, ameublement, stand 5875, allez voir le Miroir Brot à 3 faces pour s'habiller (1" prix 875 francs) et le Mirophar-Brot qui éclaire sans éblouir (1" prix 50 francs). Pour se poudrer ou se raser c'est la perfection. Brot, 8, rue Boissy-d'Anglas. Jean èe Paris.
quittée. Vous sauriez alors si la Pologne considère Locarno comme un succès polonais.
Est-il utile de rappeler que Briand n'a eessé, à la tribune même du Parlement, de déclarer, contre la vérité, que le Reich s'était interdit, à Locarno, toute violence contre la Pologne ?
Voilà pour le passé. M. Pierre Bernus écrit dans les Débats que devant ce texte «toute conscience droite aura un sursaut d'écœurement >, que < tous ceux qui continueront à prôner la politique dite de Locarno et à faire de Stresemann le type du bon Européen seront définitivement jugés aux yeux de tout homme au jugement sain et à l'âme loyale ». Quant au présent, la démission imposée à Grœner parle assez haut.
Le problème gouvernemental M. Albert Bayet (REPUBLIQUE) a peu de goût pour la conciliation. Porte-parole cartelliste, il accuse M. Tardieu de « manœuvre »
M. Tardieu sommerait les chefs radicaux de prendre le pouvoir. Mais comme l'ancienne Chambre est toujours en fonctions, Herribt et ses amis, pour n'être pas renversés, seraient forcés de pactiser avec leurs pires adversaires, et l'on verrait surgir on ne sait quel gonvernement hybride qui se donnerait pour mission de gagner du temps.
.et offre une suggestion qui, nous dit-on, a retenu l'attention de certains parlementaires La solution est celle que nous avons vingt fois indiquée il appartient au Sénat, qui s'est constitué depuis quelques mois le gardien vigilant de nos finances, de veiller, en attendant l'avènement de'la nouvelle Chambre, sur les intérêts publics.
L'ancienne Chambre elle-même n'oserait pas renverser un cabinet « sénatorial qui se donnerait pour mission de parer au plus urgent et de sauver l'essentiel. Et, si ingrate que soit la tâche à accomplir, M. Lebrun, qui hier encore présidait la haute assemblée, sait mieux que personne qu'il ne ferait pas appel en vain à son patriotisme et à sa sagesse.
Quelle que soit la portée d'une telle suggestion, il faut remarquer que M. Bayet veut avant tout écarter une politique d'union nationale, même transitoire. Or, cette politique s'imposerait, du moins jusqu'au juin, à un cabinet sénatorial. Maurice Noël.
L'ASSASSINAT DU FILS DE LINDBERGH
Voici des' détails sur l'assassinat du fils de Lind-j bergh que nous avons annoncé hier, en Dettiière Heure
La découverte du cadavre
New-York, 13 mai. Un message d'Hopewell annonce que le corps du fils de Lindbergh a été découvert dans des fourrés, non loin du village de Montrose, par un nègre, William Allen, qui se rendait à Montrose sur un camion, en compagnie d'un de ses camarades, Orville Wilson.
Près d'Hopewell, l'attention des deux hommes fut attirée par un paquet placé sous des buissons. Ils arrêtèrent leur voiture et se trouvèrent en présence du corps de, la petite victime.
L'inspecteur H'ârry Walsh, le sergent Moffat et le lieutenant Keaton, de la police de New-Jersey, immédiatement avertis, se rendirent sur les lieux. Le corps, dans un état de décomposition avancée, était placé dans une dépression de terrain le front portait un trou de la largeur d'une pièce de monnaie.
Le petit cadavre était à demi recouvert de terre et les policiers ont la conviction que les criminels avaient voulu ensevelir leur victime.
Le corps du bébé fut ensuite transporté à Hope- ̃vvell, où le malheureux père put à grand'peine l'identifier. Il y parvint cependant, grâce à une chemise et à des sous-vêtements trouvés auprès du cadavre et qui portaient des broderies identiques à d'autres pièces du même trousseau.
L'enquête est activement menée
NFw-YoRK, 13 mai. Le lieutenant Walter Boughlin, de la police de New-Jersey, déclare qu 1 ressort des constatations de l'enquête que l'enfant a été tué avec un pistolet de gros calibre et que le corps aurait été ensuite transporté en automobile dans lé fourré où on l'a trouvé et qui se trouve à une soixantaine de mètres de la route.
Les meurtriers auraient tenté de l'enterrer, mais semblent avoir dû abandonner leur projet à l'improviste. Le lieutenant a ajouté que la police, qui n epar«ne aucun effort pour découvrir les auteurs de cet odieux attentat, croit être sur leur piste et se fait forte de les arrêter avant trois jours.
II a précisé qu'Al Capone et sa bande ne sont pour rien dans l'enlèvement. ,,1,1 On assure, d'autre part, qu'aucune trace de balle n'a été relevée, ainsi qu'on l'avait noté lors des premières constatations. L'enfant a du avoir le crâne défoncé avec un Mstïume,nt çojitQnfl«in,t ou. être précipité d'une automobile. 'v On s'attend à une arrestation dans quelques jours et la police déploie '-une fièvre d activité pour 'mettre la main sur les coupables de ce crime. qui provoque une vague de fureur et d indignation dans toute l'Amérique.
A Washington, où l'opinion demande des lois plus sévères contre les enlèvements, le président Hoover a donné des instructions pour une chasse intensive des meurtriers. II a, par ailleurs, envoyé un message personnel de sympathie aux parents
de l'enfant.. i.T~
Les autorités fédérales et celles de l'Etat de Jersey ont tenu ce matin un conseil pour arrêter, de concert, des mesures dans ce sens.
M Curtis, constructeur de navires, et le docteur Condon, qui s'étaient entremis entre le colonel' Lindbergh et ceux que l'on supposait être les autr.11.-5; de l'enlèvement, eut été interrogés_ au quar-
"u: a w,
tier général ds la police. Ils n'ont pas été l'objet d'un' mandat d'arrestation, et, cet après-midi, l'attorney régional, M. Marshall, annonçait que rien n'incriminait le docteur Condon, qui est revenu à New- York.. j.
Le corps décomposé de, l'enfant est toujours déposé aux locaux des pompes funèbres, en attendant qu'on prenne des dispositions pour l'enterrement..
Ni le colonel, ni sa femme n'ont voulu assister à la triste cérémonie de l'identification. Le corps sera incinéré
Pp.knton (New-Jersey), 13 mai. Les autorités ont donné l'autorisation d'incinérer le corps de l'enfant. Le colonel Lindbergh est arnye ici tard dans l'après-midi, se rendant à Liriden, où aura lieu la crémation et où le petit cadavre a été transporté. • ̃ ̃ ̃ • On émet deux théories sur les auteurs et les motifs du crime. Les uns croient y voir l'œuvre d'un fou. D'autres prétendent que le meurtre a été prémédité et froidement exécuté par des gangsters, comme tendrait à le prouver le fait que les assassins ont gardé une partie des vêtements pour s'en servir auprès du pere dans l'accomplissement de leur odieux chantage.
Les condoléances de Paris
M. François Latour, président du conseil municipal, vient de faire parvenir au colonel et à Mme Charles Lindbergh le télégramme suivant « Les élus de la population de Paris s'associent du plus profond du cœur à votre immense chagrin. »
L'émotion au Vatican
CITÉ pu Vatican, 13 mai. UOsseryalore Romano consacre un commentaire indigné à l'assassinat du petit Lindbergh il réclame que justice soit faite aussi énergiquement et aussi rapidement que possible. « Le châtiment donnera satisfaction à la conscience publique dans l'ordre, dans l'autorité de l'Etat, dans 1 efficacité des lois le désordre qu'un crime semblable, s'il demeure impuni, peut jeter dans les âmes constitue la semence d'anarchie la plus féconde. Le peuple, avant d'avoir soif de liberté, a soif de justice. La tragédie de Lindbergh n'est pas la seule la police américaine a reconnu qu'elle est seulement la pluSîty}3ique,Ja plus fameuse. Les soldats de la .justice, es magistrats héroïques ne manquent pas pui Etats-Unis, ils agiront nous en sommes certains »^|T Comment Lindbergh apprit
̃̃̃*̃̃• l'atroce découverte `
New-York, 13 mai. Le New-York Sun raconte que, tandis que filme Lindbergh était prostrée de douleur, on faisait des efforts désespérés pour annoncer la nouvelle par T. S. F. à son mari, qui se trouvait à ce moment à bord d'un yacht, au large de la côte de New-Jersey, espérant de nouveau retrouver bientôt son fils
Ce ne fut que neuf heures plus tard, dit le journal, que le colonel Liadbergh put être avisé. Par une étrange coïncidence, en effet, l'appareil de réception, qui avait été installé à bord du yacht et qui devait tenir le colonel au courant, suivant un code de signaux arrangé d'avance, ne put fonctionner au moment critique.
Ce ne fut qu'à minuit que la communication put être rétablie. A l'annonce de la nouvelle, le colonel Lindbergh débarqua immédiatement, sauta dans une puissante automobile et arriva ce matin chez lui, pâle et exténuée après une course effrénée de plus de 350 kilomètres pendant toute la nuit.
L'incinération
Thexton, 13 mai. Tard cet après-midi, un triste cortège composé de trois automobiles, dans l'une desquelles se trouvait le colonel Lindbergh accompagnant le corps de son fils, a quitté Trenton pour se rendre à 40 miles de là, au four crématoire le plus proche, où la petite victime a été
incinérée.
Le colonel Lindbergh, dont la douleur faisait peine à voir, n'est sorti de son mutisme que pour dire aux assistants que le bébé avait eu sa huitième dent.
LE PHONOGRAPHE
DANS L'ENSEIGNEMENT
M. Mario Roustan, ministre de l'instruction publique, a inauguré hier le stand du Comité français du phonographe dans l'enseignement, au Salon de la musique. Après avoir souligné les avantages de l'utilisation du phonographe dans l'enseignement de la musique, le ministre a visité les différents stands du Salon.
AU CONSEIL GENERAL DE LA MEUSE
Bar-le-Duc, 13 mai. M. Raymond Poincaré, retenu à Sampigny, s'est excusé de ne pouvoir présider vendredi la session du conseil général de la Meuse.
NPTRE INQUÈTE §yf L'AFFAIRE GORGULOFF
.i ~i, 1
Hier^T.' instruction n'a guère fait de progrès M.. Pqugery* a reçu de là? Sûreté générale un rapport relatant que deux Russes ont déclaré à d'autres compatriotes avoir connu Gorguloff en Russie ils affirment que la photographie de l'assassin du Président ne ressemble nullement à celle de leur ami du. Caucase. Ces deux témoins vont 'être recherches, et, 'dès qu'ils seront découverts,, le juge les confronterai •avec Gorguloff;
Le magistrat a reçu la déposition de M. Roger Labric, directeur d'un journal d'aviation, qui a déclaré :̃:
J'étais à mon stand, et je préparais la dédi- cace à JL Paul Dou-mer, que je devais écrire sur mon -ouvrage, ̃.intitulé- Classe IJi- Soudain, j'entends un bruit de détonation. je me retourne, et l'aperçois l'assassin. '.îe 'lui porte lin coup de poing mais j'entends des cris à mes côtés je me tourne, et j'aperçois le Président qui tombe. Je le prends dans mes bras, et moi et quelques autres nous ne le quittons plus.
M. Roger Labric n'avait pas remarqué les allées et venues de Gorgulolf il n'a perçu que deux coups de feu. Il a toujours en sa possession la crivate du Président il la remettra à la famille du défunt.
Le juge s'est ensuite rendu auprès de M. Claude Farrère. Le blessé a confirmé de point en point ces déclarations au commissaire de police, premier enquêteur, et dans diverses interviews, à savoir qu'i", fut atteint on couvrant le Président de son corps.
Le juge est rentré au Palais, où l'attendait- un volumineux courrier.
U enquête à Prague
Prague, 13 mai. Les investigations de M. Heiinet, commissaire divisionnaire, ont porté aujourd'hui essentiellement sur les antécédents de- Gorguloff et son état civil. Il semble que Gorguloff soit bien le nom de l'assassin de M. Doumer. M. Hennet s'efforcera, pour obtenir une certitude à cet égard, d'entrer en relations avec la première femme de Gorguloff, celle qu'il avait épousée en Russie. Il attend de cette personne qui est doctoresse en médecine et d'un rang social plus élevé que les autres femmes de l'assassin, des renseignements digne? d'intérêt. II est établi que Gorguloff fut po-
Moiivelles diverses
Eugène Boy er est gracié
Le président de la République a accordé la grâce d'Eugène Boyer qui, avec son frère, avait été condamné à mort par les assises Oe la Seine pour le crime de la rue Custine..
Eugène Boyer devait être exécuté samedi dernier. L'assassinat de M. Doumer fit surseoir cette exécution.
Le défenseur du condamné, M* Henri Quet, se rend ce matin à la Santé pour faire connaître la nouvelle à son client.
Le baryton Martini est interné
Le baryton Martini, dit Martin, condamné à vingt ans de travaux forcés pour avoir fabriqué de faux bons de la Défense nationale, avait fait des révélations et avait dénoncé l'auteur de faux mandats-poste qu'il avait imprimés.
M. le juge Boyreau avait ouvert une nouvelle information, au cours de laquelle Martini donna des signes de folie.
Les docteurs Clérambault, Genil-Perrin et Truelle l'ont examiné. Le juge vient d'informer M" Idzkowski;' son défenseur, que Martini est fou, et qu'il a interné.
Quintuple arrestation
de pickpockets étrangers
"Avenue d'Orléans, des inspecteurs de la voie publique ont arrêté cinq pickpockets, de nationalité étraiïgere.-qui ttn'fafè'ttt £ld-e ̃dérober le portefeuille d'une personne sortant d'une banque. Ce sont Lamberli Gila, 38 ans, quatre- fois condamné Luigi Conse, 42 ans, deux fois condamné Adolfo Mastro, 41 ans, deux fois condamné Carmina Rusno, 48 ans, deux fois condamné, et Otto Weber, 45 ans. Les cinq malfaiteurs ont été envoyés au Dépôt. v
Les abus de'confiance d'un huissier Sur mandat d'arrêt de M. Burin des Roziers, juge d'instruction à Monaco, on vient d'arrêter dans cette ville, sous l'inculpation d'abus de confiance qualifié, M. Charles Soccal, huissier près larcour d'appel de Monaco.
Cet officier ministériel, dont la situation était des plus prospères il y a quelques années se trouva, par la suite, aux prises avec des difficultés nombreuses qui l'incitèrent à avoir recours à des opérations irrégulières, pour faire face aux réclamations de certains clients qui étaient ses créanciers. Ces temps derniers, entro autres, M. Soccal garda par devers lui le produit d'une vente qu'il avait été chargé de faire et ne put pas le rendre a l'intéressé qui déposa une plainte, à la suite de laquelle fut ouverte l'instruction qui vient d'aboutir à: son incarcération à la maison d'arrêt. L'Université de Valence
ravagée par un incendie
Valence, 13 mai. L'incendie qui a éclaté hier à ^'Université, a -complètement détruit l'observatôiré «strdn'omiqué, plusieurs laboratoires et le nîù-1 séè d'àistobe naturelle. La bibliothèque a -pu- être.
s^iuyéiéi <̃̃̃ ''f.y- ̃ ̃ ̃̃̃(̃'•̃̃•••̃
Plusieurs jeûnes ^gens qui ont participé aux tra- vaux d'extinction du feu ont été légèrement blessés. Parmi eux, se trouvent de nombreux étudiants. Il semble d'ores et déjà, et bien que l'enquête des autorités ne soit pas terminée, que nulle main criminelle n'a mis le feu à l'Université. Le sinistre serait dû à une cause purement fortuite. Acte de sabotage
Bordeaux, 13 mai. Un peu avant le passage de l'express 104, Cette-Bordeaux, M. Jean-Auguste Pech. habitant Lavilledieu (Tarn-et-Garonne), a constaté qu'on avait coincé un poteau, armé d'un isolateur, dans un joint, entre les rails. Le service de la voie, prévenu, a pu enlever ce poteau a temps une catastrophe a été ainsi évitée. Coups de feu contre un train
Deux coups de feu ont été tirés sur un train à la sortie du tunnel de Collonges, un peu après la station de Cassis (Bouches-du-Rhône). Une balle a brisé les vitres du wagon-vigie dans lequel se trouvait le chef de train Georges Biarnes qui ne fut toutefois pas atteint. Un autre projectile a éraflé la locomotive. Le chef de train signala l'incident au chef de gare de Toulon et déposa une plainte au commissariat spécial de la gare de Nice qui a ouvprt nnn enniiête.
Glissements de terrain
dans le Bourbonnais
Des glissements rde. terrain ont été constatév en bordure de la -route de Gusset au Vernet .(Allier). L'infiltration, entretenue par les pluies de ces jours derniers, s'accroît sans cesse les eaux creusent des galeries, accentuant les glissements, déterminant des crevasses et des éboulements. Des milliers de mètres cubes de terre se sont déjà déplacés, ensevelissant les plantations. La route s'est affaissée sur un certain parcours. Le terrain sur laquelle elle est construite est miné des travaux de protection sont entrepris.
La demeure du duc de Newcastle cambriolée Londres, 13 mai. -.Des cambrioleurs ont pénétré cette nuit dans la demeure du duc de Newcastle, à Porking (Surrey) et ont emporté 17 mi-' niatures constituant des souvenirs de famille. Arrestation en Espagne
d'un Russe passager clandestin
MALAGA, 13 mai. Les carabiniers ont trouvé sur une plage, aux environs de Malaga, une embarcation occupée par un étranger. Cet individu, •qui a été arrêté, a déclaré qu'il était de nationalité
̃ Il épousa i rj la i: d'un
lygamé. Il épousa fi 3rague, ei§1922, la fille d'un
coiffeur, Nehasilov»|ilors qu't^ n'était pas.encore séparé de sa première femme, 'et son divorce- avec la troisième, celle qu'il épousa en 1928 à Prerov Stepkova, n'a pas-été encore.prononcé, M. Hennet poursuivra demain ses recherches. Les traces de Gorguloff ou ides personnes avec lesquelles il était eu relations sont retrouvées aussi en Moravie; à Hodonin-Prevov, Hradec-Kralove et; Olomouc, en Slovaquie, à Bratislava, et peut-être en Russie subcarpathiquc, où Gorguloff a passé quelques jours en 1929, à Ushorod, Mukatchevo et Chust, ̃•̃̃ -;̃̃ ̃<-
Corguloff, agent des Soviets
Le correspondant particulier du Daily' Mail à Prague télégraphiait hier-: • « Il a été formelfentent établi aujourd'hui que l'assassin du président Doumer est utiiancien commissaire du Guépéou.
» Il ne fait aucun doute 'que le bras-du meurtrier a été armé par des ordres venant de Moscou. A Prague, il s'était fait passer pour étudiant en médecine, mais il se livrait à des dépenses tout à fait hors de proportion avec les ressources ordinaires des étudiants.
» Quand il se rendit à Paris pour la première fois, en 1928, il était en; possession d'un .passeport délivré au nom de Règulôffi Pendant son séjour dans la capitale tchécoslovaque, le meurtrier visitait souvent la villa T.çresacquartier général de la mission commerciale soviétique, et en 1927 il effectua un voyage en li^R. Si Si »
D'autre part, Les' ^b'ef'niër'èè Nouvelles (journal russe paraissant à PâWs) publient cette dépêche de leur correspondant'1 ijârticulier à Londres « En recevant un rép^ésentatit de la colonie russe à Londres, M. Jean' Mftsaryk, ministre de Tchécoslovaquie à Londres; ats-ïils du président Masaryk, a fait les déclaration^ suivantes
» Vous pouvez :tf4n<}ailliser vos compatriotes. Selon les nouvellesujne1 je >vie-hs de recevoir, la police de Prague dispose de documents irréfutables selon.lesquels Tajsapsin du président de la République, Gorguloff, ,es|, un membre du parti communiste russe. Il a été aussi prouvé qu'à deux reprises il s'était rendu en Russie soviétique. Je vous autorise à citer mon nom. »
russe et qu'il se nommR&: Creymane^Bernard.II a expliqué que se trouvanj. sans emploi à Marseille; il s'embarqua clandestinement sur un bateau hollandais. Découvert en haute mer par l'équipage, il fut abandonné en pleine Méditerranée sur une chaloupé avec quelques ^provisions et il est arrivé de cette manière aux environs de Malaga. Le Russe a été mis en prison- «' • ̃ -«̃ z, Tragique collision sur le Rhin
z.' 't~ J! J: ',f;'
Dusseldorf, 13 mâu Le "remorqueur Franz est entré en collisioït'àVefiuii «"vapeur sur le Rhin, non loin de Dusseldorf. i* J
La violence du choejfuliitelle.quç le remorqueur, littéralement çoupé-jn dfHix, ̃ sombra en moins d'une minute.
On réussit à sauver le patron, le matelot et la femme de ce dernieçgjmais la jeune femme du pa-
tron, accouchée depuis deux jours et, de ce fait,
se trouvant au lit "dans sa ça'aine, fut noyée avec son nouveau-né; ̃' ̃-
On n'a pu encoreiretirer les» deux corps. Le dirigeable « Akron »
a pu atterrir à Kearney
San-Diegon» 13 mai. Le dirigeable géant Akron, après avoir lutté pendant quatre-vingt-sept heures contre une violente tempête, pu être amarré hier après-midi, au mât du camp de Kearney-
Les autorités navales américaines ont décidé que le dirigeable né prendrait pas part aux prochaines manœuvres de là-îlotte-'tians l'océan Pacifique.
LA CATASTROPHE DE LYON
LYON, 13 mai. Cet après-midi, vers deux heures, les pompiers ont retiré un nouveau cadavre. Il s'agit de M. Marius Damon, âgé de 26 ans. Le corps d'une femme sectionné en deux qui avait été dégagé hier matin, à 3 heures, a été reconnu grâce à une bague. C'est celui' de Mlle Raymonde Neyrolles, âgée de 33, ans,
Actuellement, 23 cadavres. ont été retirés des décombres. Il en reste S à découvrir.
Les funérailles soïeïiheïïes sont fixées au 17 mai. Une méâUcê nouvelle ?
Une menace vient1 's'abattre 'sur les sauveteurs la falaise qui a f orbe7 te *tur haut de quarante mètres prqtégeant les mais.Qn'S du cours d'Herbouville est maintenant ouverte par une large brèche. Les ingénieurs se sont apéi;cus; hier que le sol, qui n'est plus désormais retenu' rpdr rien, glissait lentement et que des lézardesfiSêiftjrmaîent dans les parties voisines et hier fitxftffîift iijtaqtes 4e ce mur. Les immeubles ,ypîis|^is{t clps. maisons sinistrées
sont donc é~alemebf menacés. ~.eurs habitants 'ne
sont donc également: menaces. Leurs habitants ne
dissimulent pas 'le'ûVs';apprêhénsions.
̃ ̃ vv ;ii;dL*ehjuêïê['bC; '̃
Les membres du [parquet, «ceompagnés des experts désignés, ont visité Ja partie supérieure de la colline en bordure da l'endroit où eut lieu 1,'éboulement. Ils- ont. été surpiis du nombre xonsidérabîfi.. d'ouvrages d'art, tant puits abandonnés que ci;ternes non bétonnées, qui se trouvent au sommet :de la Balme. <-? Wa TDVirtf Là-haut, l'eau circule en abondance dans des ruisseaux et dans des égouts. On conçoit l'intérêt qui, dans ces conditions^s'attache au bon entretien et à l'étanchéité parfaite, des égouts.
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Problème' n° '146"
Par M. SAINT-MAURICE
-IIO;NOIBS if. ,̃
BLANCS
Les Blancs jouent et gagnent
Solution du problème n° 144
(Paul Charles)
B. 44.39 47.42 39.33 48.43 25.20 34.30 20:9 15:4 gag.
N. 32:23 36:29 29:38 38:49 49:35 35:24 :13.
Solution^ justes
MM. Foucault pire'ét fils, a Paris; René Audoui, à Paris; Daniel Deïignies et Àiidré Watteyne, à Roubaix; Louis Otfih.'au Mesnil-Bacley (Calvados); H. Muller, au Prérfiaint-frervais; Jean Weber, à Paris.
:); !8n¡¡r; l Peusthës.
L'enquête à Bruxelles
Bruxei4.es, 13 mai. Un fonctionnaire des délégations judiciaires est venu de Paris pour faire une enquête à Bruxelles sur le prétendu séjour de Gorguloff dans cette ville. Il a appris notammehT que le Russe avait sollicité son inscription à l'Ecole de médecine. Mais Gorguloff s'est contenté de demander une inscription et n'a jamais fréquenté les cours. « La terreur généralisée »
Nous lisons dans la Gazette de Lausmme les intéressantes observations suivantes
e Lounatcharsky, qui remplace Litvinoff à la tête de la délégation soviétique à la Conférence du -désarmement, cet ses collègues, dirigeants de l'In^ternaiiona-le- communiste affirment dans l'Humanité qu'il est ridicule, de prétendre que l'attentat a été perpétré sur Tinstïg-aiionïde Moscou parce que le communisme marxiste n'admet pas dans son programme officiel « les attentats terroristes individuels ».
» Ces messieurs se taisent pudiquement sur le fait que le communisme préconise la terreur généralisée. C'est elle qui est préférée en effet aux actes terroristes isolés. Mais ces derniers ne sont pas à négliger. Ils ont été effectivement perpétrés en grand nombre par des agents attitrés de Moscou, par exemple en Bulgarie, en Pologne, en Allemagne et ailleurs. Cela a été certifié entre autres par l'ancien attaché à l'ambassade soviétique à Paris. » Citons, d'autre part, à titre d'exemple, un document officiel allemand signé par M. Grzesenski, président' de la police, en date du 10 août 1931. Ce document' énumère les officiers et sous-officiers de la police de Berlin, victimes d'attentats communistes. Il spécifie qu'il ne subsiste aucun doute sur le fait que ces assassinats ont été organisés d'une manière systématique (planmassige Mordtaten) et suivant l'ordre d'un organe central (Stehen unter der Weisung einer zentralen Stelle),
» Le mensonge évident des déclarations de Lounatcharsky. et des chefs de l'Internationale communiste ne rend que plus suspect le rôle de Moscou dans le drame de Paris. On ne peut évidemment pas exclure l'éventualité d'un certain dérèglement d'esprit chez l'assassin, mais le fait qu'il a navigué dans :ie& eaux bolcheviques et qu'il a agi d.ans l'intérêt et d'après les méthodes usuelles de l'Internationale communiste rie fait pas de doute. »
|£#: Vie JRçligîeuse
Une retraite pour les chefs de famille A la Villa Saint-Régis,' Mours, par Beaumont (Seine-et-Oise),: du 4. juin soir au 7 juin soir, retraite pour les chefs de famille, donnée par le R. P. Bith. Son Eminence le cardinal-archevêque de Paris recommande tout spécialement aux chefs de famille de son diocèse d'assister à cette retraite. Le chanoine Courbe, directeur de l'Action catholique, y fera une conférence, ainsi que M. Guiraud, président des Associations des chefs de famille. Pour tous renseignements s'adresser au directeur de la Villa Saint-Régis, Mours, par Beaumont (Seineet-Oise).
Au profit de l'Œuvre des Chapelles de Secours Le jeudi 19 mai, à 15 h. 30, aura lieu, en l'église de la Madeleine, un salut solennel au cours duquel M. Joseph Messner, maître de chapelle de la cathédrale de Salzbourg, la célèbre cantatrice Mme Ritter-Ciampi, l'éminent violoniste M. Gabriel Bouillon, la maîtrise et les chœurs de la Madeleine dirigés par M. A. Runner, interpréteront un programme musical d'un haut intérêt artistique, oit les vieux maîtres de Salzhourg, Muffat, Biber, Hofhai- mer, Léopold et W.-A. Mozart, Michaël Haydn, voisineront avec Vittoria et Haendel. Le 0. Vos Omnes de Vittoria sera charjteJâ la mémoire du Président Paul Doumer. h-xu • • •; Cette importante manifestation 'âîiraliëuf-ati' proflt de l';Œuvre :de,sipi>a^Bl-lesde seqo.urs et sera pla- cée sous le haut patronage de Son Eminence le cardinal Verdier, archevêque de Paris, de Son Altesse le prince arertfevêque de Salzbourg, de M. Grûneberger, ministre d'Autriche en France, et du comte Clauzel, ministre de France en Autriche, et sous les auspices de l'Association française d'expansion et d'échanges artistiques. (Places à 20 fr. et à 10 fr. Pour la location s'adresser à la maison Durand, 4, place de la Madeleine, et à l'Agence de Concerts Marcel de Valmalète, 45, rue La-Boétie.) A l'église du Saint-Esprit
Le cardinal-archevêque de Paris posera solennellement la croix d'or couronnant, à 40 mètres de hauteur, la grande coupole de l'église du SaintEsprit, 186, avenue Daumesnil, le dimanche de la Pentecôte, à 16 heures.
Un dispositif spécial d'emmarchements extérieurs a été aménagé pour permettre à Son Eminence et à sa suite d'accéder au sommet de cette coupole.
Gazette des Tribunaux .̃ *̃'̃ Contumaces
A la veille d'entrer en vacances pour la Pentecôte, la cour d'assises a prononcé hier un certain nombre de condamnations. par contumace,, :infli,gqant, comme d'ordinaire, le maximum à ces accusés eiï 'fauté. Les retrouvera-t-on un jour. ou. l'âutrj; 'èt'pùrgeront-ils leur contumace"'?' lii r' :Au mois de septembre 1931, bïî-cf(5ridam.'rtâStï->ô' cinq ans 4e réclusion une Italienne, Nina Pagliani, chez laquelle avait été tué un entrepreneur de peinture de Vincennes, M. Verne. Elle s'accusait, disant être seule coupable néanmoins, on croyait à la culpabilité plus grande de son amant, Nino Piglienti, qui était en fuite.
Par contumace, on l'a condamné hier à la peine de mort.
De la même manière furent condamnés aux travaux forcés à perpétuité six faussaires voleurs appartenant à la bande des fabricants de faux bons de la Défense nationale, et que l'pn recherche. D'ordinaire, le jury acquitte les bigames. C'est classique. Si Vincent Manani et Silvestre de Hugue, deux bigames, s'étaient présentés devant le jury, ils eussent, comme tant d'autres, été acquittés. Mais, laissés en liberté provisoire, ils ne vinrent pas à la cour d'assises le jour oit ils devaient être jugés.
Alors, contumaces, ils ont été condamnés à vingt ans de travaux forcés.
Georges Claretie.
LA SAISON Du TOUQUET. La «saison» de Pentecôte au -Touquet, une des plus élégantes sur'lWcélèbre plage aristocratique, s'annonce cette année particulièrement: brillante. On peut noter parmi les hôtes- qui contribuent à lui donner son caractère particulier
A l'Hôtel H ermitage Sir et lady Gomar Berry, lady Drogheda, sir Edmund et lady Findiay, Mr Willjam K. Vanderbilt, Mme Talmadge.
A l'Hôtel du Golf Brigadier général et lady Critchley, lord Cochran; M. et Mme V'agliano, Mrs Dudero, duc de Mouchy, comtesse de La Rochefoucauld. A l'Hôtel Westminster Brigadier général Williams, baronne de Reuter, etc.
La forêt reprend, avec cavaliers et amazones, son élégante animation. Devant le club-house des golfs et sur les greens, c'est l'incessant mouvement de la grande saison. Quant aux salles du Casino, il semble que la foule qui s'y presse ne soit là que pour justifier, avec cette discrétion de bon ton qui caractérise l'atmosphère du Touquet, l'optimisme le plus réconfortant et la fin du malaise dont souffrirent Fan passé toutes nos stations françaises. L,. D.. • ̃ ̃ •:> v,
UNE AGRESSION CONTRE LE ROI ALPHONSE XîII
MARSEILLE, 13 mai. Le roi Alphonse XIII • était attendu aujourd'hui à Marseille, venant de Malle. Il devait, en effet, faire ses adieux à son fils le -prince- Juan armé,, depuis hier, par le « JVlopltan », en escale à Marseille, et repartant a bord du croiseur anglais « Entreprise pour rejoindre à Colombo son poste d'aspirant de marine. Vers 13 heures, cet après-midi, le « Strathaird »' sur lequel se trouvait le souverain, vint se ranger à quai. Dès que la passerelle fut jetée, le j^ine prince se précipita à bord, afin d'embrasser son père. Peu après, Alphonse XIII et son fils s'engagèrent sur la passerelle pour débarquer à terre. C'était, à ce moment, la ',cohue habituelle des dockers, des porteurs, des interprètes qui encombrent les quais à l'arrivée des grands courriers. A peine le roi arrivait-il au bas de la passerelle qu'un individu se précipitait sur lui et, avant qu'au- cun des assistants ait pu intervenir, lui portait de nombreux coups de poing à la figure en proférant des injures en langue espagnole. Le forcené s'efforçait en même temps de pousser le souverain jusqu'au bord du quai pour le précipiter dans l'eau du bassin.
La première surprise passée, les personnes présentes se portèrent au secours d'Alphonse XIII, et elles malmenèrent sérieusement l'agresseur. Des inspecteurs de la police des ports, accourus, mirent celui-ci en état d'arrestation.
La clémence du souverain
Fort heureusement, les blessures d'Alphonse XIII, aussitôt pansées, ne sont que superficielles, seule une égratignure à la joue gauche est la trace du sauvage attentat.
M. Castaing, commissaire spécial, alla rendre visite à Alphonse XIII, pour lui exprimer ses regrets de l'agression dont il avait été l'objet. Le souverain lui exprima son désir de ne voir donner aucune suite à cette affaire, déclarant qu'il pardonnait à Macanarès.
Il ajouta qu'il quitterait Marseille demain matin, se rendant à Paris.
Le cas de l'énergumène Macanarès Conduit au poste de police, le coupable, un anarchiste espagnol, a déclaré se nommer Gonzalès Macanarès, 38 ans, et avoir frappé le souverain par. esprit d'hostilité à l'ancienne monarchie. Il est do•mi,cilié,,3, rue du. RelaiSj, en plein centre de Marseille, et occupé comme manœuvre aux travaux de construction du '"hangar de la Madr'aguë; ̃̃.̃-̃' ` • ̃̃->'̃ '̃' Malgré le pardon ToyaV l'anarchiste a été consi-' gné à la disposition du Parquet, sous l'inculpation de coups et blessures. L'instruction de l'affaire a été confiée à M. Bouis, juge d'instruction. Macanarès se défend énergiquement d'appartenir à un groupement politique.
Du point de vue juridique, son agression peut avoir les conséquences suivantes, Alphonse XIII
n'étant protégé par aucun texte de loi spécial et étant considéré comme un simple citoyen, la France ayant reconnu la République espagnole.
Si l'incapacité depasse vingt jours, c'est l'article 309 qui sera appliqué. Cet article prévoit pour l'agresseur une peine d'emprisonnement de 2 à 5 ans, une amende de 16 à 2.000 francs, ou l'une seulement de ces deux peines.
Dans le cas contraire, l'article 311, applicable, prévoit un emprisonnement de 6 jours à 2 ans et une amende de 16 à 200 francs. De toute façon, l'agresseur sera expulsé de France.
[On se rappelle qu'un incident du même genre s'était produit lorsque Alphonse XIII, revenant d'une croisière en Orient, débarqua à Marseille, il y a quelques mois. Un ouvrier espagnol se précipita vers lui et l'injuria.]
LUsCSE SCHWIZERHOF
--SUISSE ~CHW~i~ERHOF
Maison de tout premier ordre O. HAUSER, propr.
ACADEMIE DES INSCRIPTIONS
Election de M. Charles Picard. Interpréta* tion de textes cryptographiques égyptiens. C'est à M. Charles Picard, le jeune et très distingué directeur honoraire de l'Ecole française d'Athènes, que l'Académie des inscriptions a donné hier. le fauteuil de Stéphane Gsell par le scrutin suivant, avant lequel M. Mirot avait retiré sa candidature
MM. Ch. Picard 2 10 16 19 ELU Mario Roques 6 7 13 14 Henri llaspéro 7 1 Dupont-Ferrier. 6 6 Hauvcite 5 6 4 ` llarcel Aubert 4 2 Levi1lain 2 1 L'abbé Breuil. 1 33 33 33 33
Kos lecteurs connaissent les beaux travaux, que nous exposions il y a quelques années, accomplis, sous la direction de M. Charles Picard, par les membres de l'Ecole d'Athènes.
M. Charles Picard, à son retour de Grèce, soutenait ses deux brillantes thèses sur Ephèse et Claros et sur l'exploration archéologique de Délos il;passait à la Faculté des lettres de Lyon, puis était ..appeJé ,à, la.S.Qrbon.ne. ,qù il professe actuellemeni. p\i',lûf.,àoi\ L'organisation de l'enseignement qua 'Suivent les nombreux auditeurs du nouvel Institut d'art et d'archéologie de l'avenue de l'Observatoire (rue Michelet). Il a publié d'importants et de très estimés ouvrages, notamment de 1923 à 192(3 l'Histoire de l'art antique, en deux parties, des origines à Phidias et de Phidias à l'art b3rzantin puis L'Art et la religion les Origines du polythéisme hellénique, etc.; plus récemm.ent, une remarquable étude consacrée aux écritures minoënnes du palais de Mallia.
M. l'abbé Drioton, conservateur adjoint des antiquités égyptiennes du Musée du Louvre, a présenté les résultats du déchiffrement qu'il vient d'accomplir sur quatre inscriptions cryptographiques égyptiennes datant du quatorzième siècla avant notre ère.
Ces inscriptions avaient jusqu'ici résisté à toute tentative d'interprétation. Leur texte même ne fait que reproduire des formules courantes dans l'épigraphie égyptienne et qui devaient être récitées par les vivants au bénéfice des défunts.
L'écriture énigmatique employée est purement phonétique.
Elle procède par rébus et yar signes acrophoniques, c'est-à-dire ayant la valeur de l'articulation initiale des mots servant à désigner les objets figurés.
La transcription de l'égyptien suivant ce système permet de faire certaines constatations sur l'état phonétique réel de la langue sous le règne d'Aménophis III..
La question qui se pose est de savoir pourquoi les Egyptiens de cette époque ont dissimulé de la sorte des formules qui n'avaient rien de secret et qui, de plus, étaient destinées à être lues. M. l'abbé Drioton propose l'hypothèse qu'il s'agit* t~ d'une tentative pour exciler la curiosité des contemporains et les amener, sous couleur d'énigmes à résoudre, à lire des formules utiles au mort, qui, à cause de leur banalité, ne rencontraient plus que l'indifférence chez les visiteurs des tombeaux. M. Alexandre Moret a souligné la valeur des résultats obtenus par M. l'abbé Drioton à l'aide d'une méthode inventée et perfectionnée par lui-même, méthode qui l'a conduit à des considérations fort intéressantes sur la philologie que révèlent les textes qu'il a déchiffrés si heureusement. L'analyse fouillée et précise de M. l'abbé Drioton a valu à son auteur les félicitations de l'Académie.
En ouvrant la séance, M. Etienne Miction, président, n'avait pas manqué d'associer la Compagnie au deuil national causé par la mort du président Paul Doumer.
̃ Ch. Dauzats..
LA V l JCd J-i Et Ë *«* «£\ 1 IX JL*
Défense
de la Langue française
LES DEFINITIONS
II paraît que les précieuses de Genève ne sont pas, dans la cité, en dépit d'elle-même charmante, de Calvin, de Michel Servet et de la Société des Nations, les seuls personnages comiques il y a aussi les experts militaires. Que de ^nier-ciments je dois à l'un de nos confrères du matin pour la douce gaîté qu'il m'a procurée hier, en m'instruisant que ces messieurs ont donné jusqu'à cinquante définitions du soldat Les experts n'ayant accoutumé de se tromper grossièrement que sur les sujets de leur compétence, j'imagine qu'ils montrent leur esprit de finesse dès qu'ils se mêlent de littérature ou de philosophie, et que ceux de Genève ont médité longuement sur cette phrase de .Fontenelle « II (Leibnitz) pose des définitions exactes qui le privent de l'agréable liberté d'abuser des termes dans les occasions. » 11 est clair que, sans cette « agréable liberté », il n'y aurait plus de conversation possible, d'abord entre les gens du monde, qui seraient engagés sans retour, dès leurs premières répliques (à condition qu'ils fussent de boime foi), dans l'impasse de l'unanimité, a forfm-i entre les diplomates, qui ne sauraient souffrir ce cliché poser la question, c'est la résoudre car leur raison d'être est de poser les questions de telle manière que les plus simples deviennent insolubles du premier coup.
Dans je. ne sais plus.quellë^îèce d'Alexandre Dumas fils, une femme légèrement tachée se flatte de trouver dix épousevjrs s'il lui plaît. Le raisonneur de la comédie lui riposte, fort judicieusement, que le difficile n'est pas d'en trouver dix, mais d'en trouver un. Les définitions sont comme les hommes qui épousent. Il n'y en a qu'une qui vaille, et si vous m'en proposez plusieurs, je puis hardiment jurer que vous ne tenez pas la bonne. C'est d'ailleurs celle que, dans la Carrière, il importe le plus d'éviter. A Genève, il était d'abord nécessaire de bien brouiller les notions que tous les honnêtes gens pensent avoir de l'armement, du désarmement, des armes offensives ou défensives, ainsi que de celles qui, étant défensives, peuvent aussi bien servir à l'attaque, de celles qui, offensives de leur nature, sont d'autant plus utiles pour la défense en cas d'agression, enfin de toutes les armes dont l'expert le plus retors ne saurait dire si elles sont défensives, offensives ou même si elles sont des armes à proprement parler. Après avoir traité ces questions de pure lexicographie bien à fond, et de manière, non pas qu'il n'y eût plus à y revenir, mais qu'il n'y eût désormais aucun espoir de s'en tirer, rien sans doute n'était plus urgent que d'obscurcir le. mot soldat par la- pluralité des définitions. =a« ̃- •*r" ̃ "̃ e* Cela n'était pas non plus fort difficile, vu que l'on est toujours tenté de définir les mots d'après leur étymologie, dont ils s'éloignent d'ordinaire à mesure qu'ils vieillissent, et avec qui souvent dès leur premier âge ils s'entendaient aussi mal que, dans notre humanité, les enfants de la génération qui vient avec leurs parents de la génération qui s'en va. On devine les commodités que procure cette mésintelligence aux personnes sans scrupule qui ne veulent pas, comme dit Fontenelle, « se priver de l'agréable liberté d'abuser des termes dans les occasions ». Soldat, qui est devenu un mot noble, n'est pas fier de ses origines, qui sont fort humbles. Le pis est qu'il ne peut pas les renier il saute aux yeux de ceux mêmes qui n'ont pas la bosse de l'étymologie que soldat est né de solde, et chacun sait ce que solde signifie.
Je le demande n'est-il pas dérisoire d'abord, vu la modicité du prêt, mais surtout injurieux de rappeler, chaque fois qu'on nomme le soldat, que son métier, à coup sûr le plus désintéressé du monde, n'est pas entièrement gratuit ? Qui osera soutenir que la solde est le signe distinctif du soldat, le caractère dominant qui devrait suggérer le nom et, en tout état de cause, dicter! la définition? On sait que les vieux logiciens prescrivaient de définir per genus proximum et dif ferentiam specificam, par le genre prochain et la différence spécifique. La solde du soldat est plus négligeable que spécifique, et surtout elle n'est pas une différence, dans l'économie si bien comprise du monde comme il va, où tout honnête homme, c'est-à-dire qui gagne sa vie, est à la solde d'un autre, qui est à la solde d'un troisième, et ainsi de suite indéfiniment. Mais on ne se soucie point d'ajouter une cinquante et unième définition aux cinquante que les experts ont élaborées. On avait seulement le dessein, plus modeste ou plus ambitieux de rappeler l'importance de la définition, tant aux écrivains qu'aux penseurs mêmes, qui l'oublient volontiers de nos jours, et pour cause.
Elle ne devient que par un scandaleux abus l'alliée hypocrite des finasseurs, et il ne faudrait pas que la malice de Fontenelle lui fît perdre son crédit. Elle est d'abord l'incorruptible gardienne de la propriété du langage mais son autorité s'étend plus loin parler ou écrire, n'est-ce pas définir sa pensée ? On disait jadis « exprimer sa pensée », et cette image, dont la beauté pittoresque nous échappe, au point que nous la prenons aujourd'hui pour une abstraction, rendait d'une façon saisissante le travail d'enfantement de l'esprit, d'où surgit la pensée revêtue de sa forme, ainsi que Pallas naît en armes du cerveau de Zeus. Au cours du dix-neuvième siècle, le snobisme positiviste a Voulu que l'on « formulât » cette pensée qu'aux siècles précédents on se contentait d'exprimer. Il est curieux que la formule soit chez la plupart des auteurs beaucoup moins précise que l'expression.
C'est pourquoi on ne propose que timidement et sans insister « définir », qui est encore plus net que « formuler », mais qui, vu les habitudes brouillonnes de la littérature courante, risquerait de traduire à l'user on ne sait quoi de plus lâché encore et de plus vague.
Lancelot.
UNE IDYLLE DE CONRAD A L'ILE MAURICE
En publiant la traduction d'un des plus beaux recueils de contes de Joseph Conrad, Entre Terre et Mer, je précisai, dans une Introduction, que l'action du premier de ces contes, Un e sourire de la Fortune, se passait à l'île Maurice. Conrad n'y désigne l'ile que par cette périphrase « La Perle de l'Océan », mais, dans une petite note, jointe plus tard au manuscrit de ce conte, il n'avait pas fait mystère du lieu véritable de l'action. Je précisai ce fait dans l'espoir de clartés nouvelles sur une période restée obscure de la vie mouvementée du grand romancier, et je les souhaitais d'autant plus que le rapprochement du. conte et de certaines circonstances de cette vie posait un singulier problème.
Nous savions déjà, de façon certaine, que le capitaine Conrad Korzeniowski avait, vers la fin de septembre 1888, conduit le trois-mats barque Otago d'Australie à Port-Louis de Maurice. En janvier précédent, se trouvant à Singapour et momentanément sans emploi, il s'était vu désigné d'office pour aller prendre, à Bangkok, le commandement de ce navire. dont le capitaine venait de mourir soudainement et le ramener à Adélaïde où se trouvaient ses armateurs. C'est ce navire même et les circonstances qui entourèrent les premiers temps de son commandement que Joseph Conrad a utilisés dans plusieurs de ses récits La Ligne d'ombre, FalktU a compagnon secret.. =r;ï D'autre part, à la fin dJUn sourire de la For^ y tune, le fUjarrateuiï rapporte que, désireux de ne; pas retourner dalis cette île, une fois revent.
en Australie, il fit à ses armateurs la proposi-
tion d'employer le navire en Extrême-Orient et dans les mers de Chine pendant les deux années suivantes, mais que les armateurs ayant juge qu'il valait mieux continuer à affecter le navire au commerce du sucre, il résigna son commandement. Des documents, que j'avais eus antérieurement entre les mains, confirment qu'en avril 1889, en Australie, le capitaine Korzeniowski renonça, en effet, au commandement de l'Otago, sans qu'on pût en expliquer la cause. Il avait alors trente et un ans il y avait quatorze ans qu'il naviguait. Il avait obtenu, trois ans auparavant, son brevet de capitaine au long cours et avait même eu le temps d'apprendre à ses dépens que la possession de ce brevet ne vous donnait pas nécessairement un navire et qu'un commandement ne se trouvait pas à chaque tournant de rue. Celui de l'Otago lui était, pour ainsi dire, tombé du ciel. Pendant plus d'une année, il. avait navigué comme maître de ce navire, à bord duquel il avait connu d'abord de mauvais jours et de lourdes responsabilités, puis des expériences flatteuses pour son amour-propre et ,profitables pour sa bourse. Et pourtant il abandonnait ainsi subitement, malgré les insistances de ses armateurs, e commandement qui était,, .pomme il l'a dit lui-même, « le pied à l'étrier pour un jeune homme ». Que s'était-il donc passé à l'île Maurice pendant son séjour pour qu'il ne voulût y retourner à aucun prix et que cette perspective le fît renoncer à de tels avantages ?
r*v ̃̃ '.̃"
Le sujet d'Un sourire de la Fortune est le récit, admirablement mené, d'un capitaine qui, faute de sacs pour effectuer son chargement, se trouve mis en relations avec un négociant de. réputation douteuse, père d'une fille singulière le capitaine s'éprend à demi de celle-ci et ne se tire de cette situation inquiétante qu'en souscrivant à un marché de pommes de terre que lui propose le père, marché qui, par la suite, se trouve devenir, au reste, des plus profitables, sans que le héros du récit ni le lecteur puisse décider si l'intention du négociant était vraiment de repasser au jeune capitaine son stock de pommes de terre ou de l'amener à épouser sa fille.
L'histoire est-elle véritable ? Conrad, trop heureux d'avoir échappé aux griffes de Jacobus et de sa fille Alice, se refusait-il absolument, à retourner à Maurice pour ne pas s'exposer de 9 nouveau à ce danger ? Sachant, par plus d'un exemple, combien l'œuvre du romancier a fait d'emprunts fréquents à la vie du capitaine, je restai sous l'impression qu'une question de sentiment était au fond de l'abandon par Conrad de son commandement, sans pourtant pouvoir en déterminer la nature.
Mon Introduction tomba, par bonheur, sous es yeux d'un Mauricien des plus distingués, écrivain de talent, M. Savinien Mérédac, qui me proposa de tenter de résoudre ce problème, zt mena aussitôt à Port-Louis, avec enthousiasme et précision, des recherches fort heureuses dont il consigna le résultat dans la revue du Cercle littéraire de Port-Louis L'Essor, du 15 février 1931, sous forme d'un article intitulé Joseph Conrad et nous.
Nous savons ainsi, par des documents maritimes officiels, que le trois-mâts barque Otago, capitaine Korzeniowski, arriva à Port-Louis le 30 septembre 1888 et en repartit le 22 novembre avec un chargement de douze mille sacs de sucre. M. Mérédac a pu déterminer, avec la plus grande précision, que l'histoire de la pénurie des sacs correspondait bien à la réalité, ainsi que l'épisode de l'enterrement du petit enfant d'un capitaine qui eut lieu à cette époque et qui figure dans le conte. L'affaire des pommes de terre s'explique par la sécheresse sans précédent qui régna cette saison-là en Australie et qui fut même la cause initiale de ce fameux « land crack » dont l'Australie ressentit pendant tant d'années les effets. Il y avait bien à l'île Maurice, au moment où Conrad y vint, des négociants importants dont le nom « Jacobs » a certainement inspiré le choix qu'il fit de « Jacobus » mais ils n'avaient aucun des traits que le romancier prête à ses singuliers héros. Impossible de retrouver trace de l'héroïne du conte, ni de la maison, ni du jardin décrit avec tant de magnificence, et les personnages secondaires ne correspondent pas non plus à la réalité. Qu'y avait-il donc de vrai dans toute cette histoire ?
Les premières recherches de M. Savinien Mérédac lui permirent, ea .tout cas, de retrouver un témoin du passage de Conrad à l'île Maurice, le propre affréteur, >du chargement de sucre de l'Otago, M. Paul Langlois, qui a enrichi la documentation conradienne d'une lettre où il rapporte le souvenir qu'il a conservé du jeune capitaine auquel il eut maintes fois affaire au cours de son séjour, lettre dont j'extrais ce passage
D'une taille légèrement au-dessus de la moyenne, de traits énergiques et d'une extrême mobilité, passant très rapidement de la douceur à une nervosité confinant à la colère; de gratins; yeux noirs généralement mélancoliques et rêimirs, doux aussi en dehors des moments assez fréqitents d'agacement. Ce qui, en dehors de distinction de ses manières, frappait le plus dans lè^pitaine de YOtago, c'était le contraste qu'il formait avec les autres patrons de navires. Au contraire., de ses collègues, le capitaine Korzeniowski éfcait toujours vêtu comme un petit-maître. Je le :vfli& arrivant presque chaque jour à mon bureau, vieux d'un veston noir ou de couleur foncée, d'un gitet généralement clair et d'un pantalon de fantaisie,l,ei;tout bien fait et d'une grande élégance coiffé. djun -melon noir ou gris, placé légèrement de côté/! toujours ganté et portant un jonc à pomme d'Or.'Il n'avait avec les autres capitaines que des relations de stricte politesse, se limitant la plupart du temps à un salut. Aussi était-il très peu populaire parmi ses collègues qui l'appelaient ironiquement « The Russian "cotint 'i (le" comte russe). -•̃•Au mora^une^aûcation pàwaîte, une conversation très variée et intéressante; lorsque c'était son jour d'être communicatif. Il^Ve l'était pas tous les jours. Celui qui devait acquérir la célébrité sous le nom de Joseph Conrad était assez souvent très taciturne et très nerveux. Ces Jour&.là, il avait un tic de l'épaule et des yeux, et la moindre-chose inattendue, la chute d'uniJ<}bje,tî,sur<le. plancher, une porte qui battait, le faisaient sursauter. 1-
Joseph Conrad parlait indifféremment et très purement l'anglais et le français mais préférait cette dernière langue qu'il maniait avec élégance nos conversations avaient toujours lieu en français. ̃ ^ov- ̃̃̃ ̃̃- Ce portrait du Conrad dé 1888? concorde par- faitement,avec celui que, freng'ans plus tard, je connus intimement. Et il est également piquant de remarquer que ce :sobriquet que lui donnaient les capitaines^ rgBrpduit presque exactement celui de «M.1e;. comte » qu avec sympathie lui donnait, dix ans plus tôt, l'équipage français du Saint-Antoine de Marseille, ainsi que me le rapporta un des hommes de cet équipage que je retrouvai en Corse il y a quelques années. En dépit de ses capacités marines et de sa passion pour la profession de son choix, Conrad 'ne fut jamais, on le voit, du type vieux loup-de-mer.
'¡ ;1, "I,, .) j~e~~T'"
d 4 t ir 'l rvY' r .d
Poursuivant ses recherches, M. Savinien Mérédac faisait insérer dans le numéro du 16 juin dernier du Radical de Port-Louis une note exprimant le désir de se mettre en communication avec toutes personnes qui auraient eu affaire au capitaine Korzeniowski à Port-Louis. Le jour même arrivait aux bureaux du journal une lettre par laquelle une danfyb; faisait savoir qu'elle avait, ainsi qua pliasijeûrs personnes de sa famille, bien connuje^caj^inje en question. M. Mérédac se rendit, ̃ch,ez..ejllfi. et trouva une charmante vieille dame qui avait dû être fort jolie et qui, d'une voix nette/ te finit au courant d'une part de son passé. Unytfe'ses frères, qui était lui-même marin, et ayait'çxmriu probablement à Bombay le capitaine Korzeniowski l'avait présenté dans lein< ftfmille, l'une des meilleures familles fràfiçafséif ttè, Maurice, qui se composait alors de tro|s .sqeurs et de deux frères, restés orphelins,, habitaient chez
CHOSES ET GENS DE LETTRES
i'vrvari;11 *̃'̃ 'ni; ̃- ;Ijp ̃̃ ̃-• oise fion VINGT ANS APRES «nifS
Comme je l'ai déjà signalé ailleurs, le comité qui vient de s'instituer pour célébrer le centenaire de Jules Vallès a très heureusement agi en spécifiant que cettef commémoration serait strictement littéraire e«'ne7Çête#it que l'iœuvre du grand écrivain, abstraction complètement faite de sa carrière politiquecldc `
Avertissement qui a pefittis aux auteurs de tout bord, et même aux plusst;onservateurs, soit de figurer dans le comité?rs|if"dë lui adresser leur adhésion. D'où l'on peut prévoir que la littérature presque entière s'associera, de près ou de loin, à la manifestation du 14 juin. Mais, justement, cette quasi-unanimité ne risque-t-elle pas de mettre en évidence les abstentions éventuelles et notamment celle à -laquelle pourrait se croire astreinte la Société des Gens de lettres par certains de ses antécédents ?
Effectivement, en 1913, lors de l'inauguration du buste de Vallès au Puy, sa ville natale, la Société avait décliné toute participation à la cérémonie, alléguant que fauteur de Jacques Vingtras ayant été exclu de ses rangs, en 1871, pour affiliation a la Commune; elle ne lui était redevable d'aucun hommage. '̃•̃<̃:
Seulement, depuis cet incident, vingt ans ont passé et, aujourd'hui, la question est de savoir si, se solidarisant avec sa devancière, la Société invoquera encore l'ostracisme de 1871, pour se désintéresser du centenaire de Vallès. Ou, au contraire, si, tenant compte du caractère purement littéraire de la solennité, elle jugera bon de s'y faire représenter.
Jusqu'ici, nous n'avons là-:dessus nul indice. Mais, que la Société des Gens de lettres opte dans un sens ou dans l'àHrtrë,' mieux vaudrait, il me semble, qu'elle ne tardât pas à nous dire lequel, si elle ne veut pas;. que, ^a/décision perde toute apparence de spontanéité et n'aitl'air issue que de tiraillements pénibles. ̃̃ Fernand Vandérem.
la sœur aînée mariée. C'est là que fut reçu le jeune capitaine dont cette dame a conservé" le souvenir d'une personne enjouée, cordiale, et dont la conversation était très intéressante. « II était féministe, rapporta cette dame, je l'étais aussi, et nous nous entendions très bien sur ce terrain. Ce fut le sujet de beaucoup de nos conversations. Il venait volontiers à la maison. Combien d'après-midi n'avons-nous pas passés dans l'immeuble de la rue La Bourdonnais, sur ce balcon donnant sur la rue. Parfois le capi- taine était froid, distrait notre conversation ne semblait pas l'intéresser. Il restait comme absent. Pourtant, il revenait le lendemain. » Le jeune capitaine prenait un évident plaisir à la compagnie de ces jeunes filles et de leurs frères. Il leur offrit même, un après-midi, un pique-nique au jardin des Pamplemousses. On s'y rendit en voitures à chevaux c'était une belle promenade d'une dizaine de kilomètres le goûter fut somptueux, et le capitaine, comme toujours, parfait d'urbanité et de délicatesse. Une autre fois, il pria ses jeunes amis de venir prendre le thé à son bord.
De cette intimité du futur romancier avec cette famille, un souvenir palpable subsiste un de ces « albums de confessions », si fort en vogue à l'époque. En face de l'une des listes de questions imprimées de ce petit in-octavo sont inscrites, en anglais, les réponses de Conrad, signées des initiales J. C. K. Cette « confession est une des premières du volume elle n'est pa^ datée, mais celles qui; là'" précèdent et la suivent portent des dates de la fin de 1888. Voici ce document dont je traduis les réponses
Quel est le principal trait de votre caractère ? 7 La paresse.
Par quels moyens cherchez-vous à plaire ? En me faisant rare.
Quel nom fait battre votre cœur ?
Il est prêt à battre pour n'importe quel nom. Quel serait votre rêve de bonheur ?
Je ne rêve pas de cela je cherche la réalité. Où habite la personne qui occupe votre pensée? Un château en Espagne.
Quelle est la qualité que vous préférez chez la femme ?
La beauté.
Que désireriez-vous être '1
Ne pas être.
Quelle est votre fleur de prédilection ? La violette.
Dans quel pays voudriez-vous vivre ? 7 Je ne sais. Peut-être la Laponie.
Quelle est la couleur des yeux que vous préférez ? an-us, <?♦̃*
Gris. 'Qii.el est le don de la nature dont vous vou-'driez être doué?
La confiance en soi' "•'
Que préférez-vous dans un bal ? «
Je ne danse pas.
Quelle est votre promenade favorite? Je déteste toutes les « promenades ».
Que préférez-vous, les brunes ou les blondes ? Les deux.
Quelle est votre plus grande distraction ? Chasser l'oie sauvage.
Dites l'état de votre esprit.
Calme. ,•
Que détestez-vous le plus ? ,(
Les faux-semblants.
Vous croyez-vous aimé ? Je ne puis répondre.
A l'extrême indiscrétion de ce questionnaire il répondait, on le voit, d'une façon empreinte de badinage mais où perce tout de même la nature à la fois sincère et secrète du futur au- teur de Lord Jim.
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L'une des jeunes filles, la charmante vieille dame d'aujourd'hui, avait bien les yeux de. la couleur pour laquelle Conrad avoue sa préférence peu à peu il s'était épris d'elle, quoiqu'elle ne l'encourageât pas. A quelque temps de là, par une lettre écrite au frère, le capitaine demanda la main de la jeune fille. Le frère dut lui répondre que sa sœur avait d'autres projets et qu'elle devait épouser prochainement quelqu'un d'autre ce qui advint en effet. Le capitaine Korzeniowski annonça alors sa résolution de ne jamais revenir à Maurice. Il tint parole, au point de renoncer pour cela au commandement d'un navire qu'il aimait. On peut se demander pourquoi, dans cette famille avec laquelle il ne parlait que le français, aux questions de cet album imprimées en français, il écrit en anglais ses réponses. Par une sorte de pudeur, peut-être pour atténuer dans une certaine mesure l'indiscrétion de cette confession. Ou pour une autre raison plus personnelle encore. A l'époque où il accédait au désir de ces jeunes filles, le capitaine Korzeniowski avait déjà fait, en secret, ses premières tentatives d'écriture son parti était pris, sinon de devenir un écrivain, du moins de n'écrire qu'en anglais, dans cette langue, qui, comme il l'a dit plus tard, l'avait adopté. C'est quelques mois plus tard, à Londres; en septembre 1889; qu'il commençait ce qui devait être son premier livre, La Folie Almayer. Mais si cette demande, en mariage eût été bien accueillie, la vie de Joseph Conrad eût été changée du tout au tout. Il n'eût certes pas fait cette expédition au Congo qui devait, l'année suivante, en jetant une profonde perturbation dans sa santé, contribuer à mettre un terme à sa carrière maritime, le rejeter décidément vers les lettres. Qui sait si, marié avec cette Mauricienne, mêlé à un milieu de langue française, le génie littéraire de Conrad n'eût pas été entraîné à se chercher, dans cette langue, une expression ? Qui sait ? Que de conjectures on peut faire sur les conséquences de cet événement. Mais du moins nous savons avec certitude pourquoi il ne voulut jamais revenir atterrir à Port-Louis de Maurice.
G. Jean-Aubry.
FIG-URES ••
FRANCISCARCO · Par ANDRE ROUSSEAUX,
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Un romancier ? Un poète ? On connaît surtout le romancier. Mais certains, dont je suis, préfè- >, rent le poète toujours présent, d'ailleurs, < dans l'œuvre de M. Francis Carco. C'est en poète qu'il voit la vie et qu'il nous la fait voir. Il sait tout ensemble saisir et évoquer ce qui ̃̃ dans l'aspect des choses nous émeut au plus intime de nous-même, et puis, derrière cette '` peinture du monde sensible, laisser place à une sourde inquiétude de l'infini. Que la pluie, tombe rue Pigalle, dans la nuit où les enseignes lumineuses se reflètent sur l'asphalte, que le pas d'une fille résonne sur un trottoir désert, la mélancolie de telles images ne vaut pas seulement par elle-même, quand c'est M. Francis Carco qui nous la suggère. On peut la comparer, selon une remarque de M. Carco lui-même, à l'anxiété qui circule, sans qu'on la puisse définir, dans certaines toiles d'Utrillo ambiguë, flottante, insaisissable. Il n'est pas de pauvres objets ou de corps misérables, dans la vie que peint Francis Carco, qui ne soient habités par une âme. Une âme douloureuse, qui nous touche d'autant plus qu'elle se retient de se ̃ manifester.
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Les jeunes gtens qui eurent vingt ans entre. 1900 et 1910 connurent, à leur entrée dans la vie littéraire, une atmosphère poétique dôiït ils `` se grisèrent et que peu d'entre eux ont oubliée. Les derniers parfums du symbolisme se mêlaient subtilement aux odeurs plus fraîches et ° plus rustiques qui venaient des livres de M. Francis Jammes. C'était aussi le temps où on lisait avec délices La Chambre blanche, d'Henry Bataille, dont le théâtre par la suite a fait oublier les vers. On sentait très vivement, alors, les choses de la vie champêtre et provinciale, la mélancolie des jardins clos dans les petites villes.
Il y avait beaucoup de soleil dans les branches ̃ Où se venaient mourir les cloches du dimanche. Bonnes cloches sonnant à vêpres, quelque part, Sur les jardins déserts et tristes du départ De la famille pour l'office de trois heures. Le jeune Francis Carco-ces vers sont parmi les premiers qu'il ait écrits tenait sa partie dans le chœur des poètes qui répondaient aux voix de la nature avec une ingénuité raffinée. Ces jeux, cependant, ne pouvaient pas durer bien longtemps. Il y avait, au fond de cette poésie, une exaltation mystique sans objet très défini, qui, à moins de tomber dans le convenu, devait aboutir à la reconnaissance du Créateur de toutes choses. Ce fut le chemin suivi par, M. Francis Jammes. Quant aux jeunes gens qui, autour de lui, avaient fait du Jammes, et même le lui avaient envoyé, le bureau de poste d'Orthez, il y a vingt-cinq ans, fut embaumé de petites fleurs bleues, ils trouvèrent d'autres moyens de devenir eux-mêmes. C'est à Paris qu'ils allaient chercher leur propre révélation, dans un Paris bohème qui devait donner à leur esprit la même excitation que les fils de familles provinciales aiment à trouver au quartier Latin. Car ils tenaient profondément eux-mêmes à cette province où la bourgeoisie française de l'entre-deux-guerres a connu quarante ans de paisible bonheur. Bourgeois, et bourgeois de cette époque, qui le fut plus que Francis Carco, dont le père était fonctionnaire, Pierre Benoit, fils d'officier, Tristan Derème qui, à vingt ans, entrait dans l'administration des contributions directes ? La province retenait certains d'entre eux, Tristan De-
rème à Toulouse ou à Tarbes, Jean-Marc Bernard à Saint-Rambert-d'Albon
Sur le pont suspendu qui grince,
Je regarde couler, longtemps,
Les flots épais et turbulents
De mon beau fleuve de province.
Plus encore qu'un Jean-Marc Bernard, Francis Carco devait sentir intensément cette calme et profonde mélancolie, qui .s'attache aux paysages et aux moments lès plus unis. La province était à la fois pour lui une patrie et un exil il était né aux colonies Marseille reste dans son souvenir la première ville où il a eu froid. « Là-bas, m'a-t-il dit un jour, tout objet qui vient de la métropole excite la nostalgie. Et cette nostalgie m'est restée. L'épicerie de banlieue, pour moi, c'est la succursale de la Parisienne, à Nouméa, où on vend des boutons et des bobines de fil fabriqués en France. » M. Francis Carco avait reçu du destin l'invitation à pressentir en ce monde la fuite perpétuelle du bonheur.
Je viens de rapporter quelques mots qu'il m'a dits. Je me retiens d'en citer d'autres. C'est que je crains qu'on ne connaisse pas assez Carco par ses livres. On ne sait pas quel homme tout en finesse est le romancier de la pègre, ni quel charme prenant est répandu dans toute sa personne. Son regard, comme la parole qu'il accompagne, s'enveloppe de douceur, sans rien perdre pour autant de son acuité. Le pli aigu de ses lèvres, le geste discret de sa main ajoutent mille nuances à ce qu'il dit
Caporal Carco, vous n'étiez
Pas un gradé sévère,
disait Jean 'Pellerin. Sa petite taille, sa tête ` ronde lui font une silhouette pleine d'aménité. On est séduit d'abord, et puis on est conquis profondément, quand on perçoit la force secrète, la flamme intérieure, qui animent ce regard et cette chaude parole.
Alors, on ne doute plus que Francis Carco ne soit d'abord poète. Son cœur s'ouvre à la fois à l'émotion et à la connaissance de la vie. Son art est tout ensemble amour et intelligence, même quand'il s'attache à des déchéances infinies il est aussi pudeur, avec un souci de dire Ja juste vérité, qui tourne facilement à la crainte de la fausser en la criant trop haut.
Nous n'allons pas refaire ici l'histoire si souvent écrite des poètes fantaisistes, qui raffinèrent sur cette vérité retenue, et dont M. Francis Carco fut peut-être le plus accompli. Cette his-
toire tient en quelques lignes de la préface que 1 M. Carco a écrite pour La Bohème et mon cœur, le seul volume de vers, hélas que nous ayons de lui jusqu'à présent. « Si, par pudeur, dit-il, quand il n'était question dans la littérature que de plaintes imbéciles et truquées, nous leur avons opposé lé sourire incrédule de notre âge, il né faudrait point croire que nous n'eussions 'pas la moindre sensibilité. Au contraire. Mais nous ne voulions pas la donner en spectacle. C'était notre façon, à nous, de réagir. Un goût souverain mettait, chez ces poètes, le sentiment à l'école de la vérité. Ils né voulaient garder de l'émotion que le pouvoir de s'attendrir en secret. Mais c'est un secret qu'ils cachaient au plus profond d'eux-mêmes, en ne laissant paraître sur leur visage que le masque souriant de l'ironie.
Cette contrainte, plus stricte que les plus éxigèafttes disciplines, ne permettait point de grands élans lyriques. M. Tristan Perème, qui passé pour avoir été le chef de l'école fantaisiste, en convient tout le premier le cheval Pégase fut parfois ligoté par ces éeuyers acrobates, au point de ne plus pouvoir bouger le sabot. Mais, sur les traces d'Henri Heine, dans la veiné de l'Intermezzo, ou, sans remonter si loin, en accord avec P.-J. Toulét qui dans le même temps écrivait les Confrcrimcs, on a vu s'élever, dans la fumée des pipes de ces poètes noctambules, de petits chefs-d'œuvre où l'esprit tient toute la place qu'il né veut pas laisser au cceur. Cela s'appelle, chez Francis Carco, Chansons aigres-douces ou Petits airs, titres à demi réticents, qui semblent vouloir rendre encore plus légères et plus fragiles, et aussi doucement équivoques, les choses délicates qu'ils recouvrent. Le tendre souvenir de la vie provinciale n'a pas été perdu. Mais il se teinte maintenant de la tristesse d'un cœur qui connaît mieux la vie. Ecoutez cette pièce
Une pauvre cloche félée
Tinte faux dans te matin clair,
Et cette pauvre cloche a l'air '̃
D'être, mon Dieu, fit désolée 1 «v
V6us entendez cpmrnfi ella.oàf, a ''[̃]
Vous comprenez comme elle est triste,
Mais, mon Dieu, vous ne voulez pas. :>"(' A
Arrêter Vélân qui persisté.
Longtemps. Longtemps. Le vent. têtu
Faisait grincer dans les persienneç
Les lianes molles que retiennent
Des fils de fer noirs et tordus.
Surtout, depuis qu'il est arrive à Paris, Francis Cârco a pénétré de sa sensible intelligence les troublantes misères du cœur humain. Et sans jamais se laisser aller à des plaintes grandilôquentes. son lyrisme, sous mainte strophe rapide, atteint une déchirante intensité
7,a /'7fe~e aH.c t;Mfe«M,
La fillette aux violettes,
Equivoque, il l'aiil cerné,
Reste seute après fa fête
Et baise ses vieux bouquets.
Ce n'est ni la nuit, ni l'aube,
Mais cette heure où, dans Paris,
Les rôdeurs et les chiens maigres
Errent dans un brouillard jrfs.
L'héure, amère des poètes
Qui se sentent, tristement,
Pattes sur l'aile inquiète
Du détordre et du tourment. ̃̃
Bt ma lampe qui charbonné
Luit sur ce pauvre cahier
D'où, se lèvent des fantômes
Que je croyais oubliés.
Un art achevé, où de savantes dissonances donnent à l'oreille les plaisirs acidulés qu'elle trouve dans tes musiques modernes, sert à merveille ces jeux subtils, sans janlais alourdir l'esprit qui les anime. Et il arrive parfois que cet. esprit s'envole très haut, en compagnie de quelques grands lyriques de notre histoire littéraire. On pourrait évoquer ici Villon, Ver.laine, Rimbaud, Corbière, Laforgue. Et n'est-ce pas à Gérard de Nerval qu'il faut songer en lisant des vers comme ceux-ci
Èstrit mort, est-il vivant,
Ctlui qu'emporte le vent ?
nous a parlé souvent
Mais qu'il- était décevant l
Et nous Vécoutions, rêvant
EmUil mort, est-il vivant,
B~f*~ ntûrf, f<f.t< t~fdnt,
Celui qu'emporte la vent ?
Ces chants sont brefs, et valent par ce qu'ils ont dé rare, presque de précieux dans la qualité. Nous avons dit qu'il y a du bourgeois chez ce poète de la rue du grand bourgeois, qui pousse à l'extrême 'le sens de la mesure, et qui cultive l'œuvre d'art avec un goût de dilettante. Certes, entre tous les poètes que nous venons de placer dans l'ascendance littéraire de M. Carco, il en est un (fui est toujours présent à l'arrière-plan de cette œuvre c'est Je truand François Villon, mais comme un -'illustre modèle qui s'est nièlê corps à corps ù la vie trafique et misérable dont M. Carco se contente d'avoir la nos» talgie. L'homme domine le tragique de la vie soit par l'envergure, soit par la perspicacité. C'est la perspicacité que M. Francis Carco a choisie. Seulement, il donne à cette pointe aiguë, qui vient de l'intellect, une aimantation qu'elle ne peut recevoir que du cœur. Sa perspicacité a quelque chose d'une intuition. C'est ce .qui fait que ses vers et aussi, nous le ver.rons, ses romans ont une valeur si dense et secrète, capable de nous atteindre, d'un seul mot parfois, au plus sensible de notre âme. André Rousseeux.
NOUVELLES ARTISTIQUES A U Société nationale des Beaux-Arts La Société nationale des Beaux-Arts vient d'élire lociétaires les artistes suivants
Peinture: MiM. Etlelmann, GuiUermin.
Dessin Mary-George, Pinard.
Sculpture Cousinet, Delbommeau, Piffard, Tweed, Pasani. ̃
Gravure Decaris, Deluermoz, de Heraw, Heintlelmann, Jouvet-Magron.
Architecture Dagmez..
Art décoratif Barillet, Hairon, d'Heureux, Navarre, Schenck.
Ont été élus associés
Peintura MM. Pomergue, Çsthcr-Pumas, Gluckmann, Yan Hasselt, Gras, de Monard, Octobre, Térésa-Torello, Ivanoff, Véra.
Sculpture Berne de Gervésie, Favin, Dusck,. Joutïaitis, Mouret, Mac-Kay, Séraphin.
Gravure Bastide du Lude, Hugues de Beau.mont, Garni, Champillon, Drouart, Nourrisson, Brunton-Yorck.
Architecture Béquignon, Burle, BruleuX, Pom- ûiay, Viret, Ribault.
Art décoratif Mme Hugues de Beaumont, Burgsthal, Dariel, Delhommeau, Fréval, Jaulroes, Lecœur, Lesur, Loire, Luc-Lanel, Margat, Perrey, Piffard, de Ponthou, Pottier, Roux, Salla, Sandoz, SaintGilles, Suisse
LE FANTASQUE BEGKFORD ET SES VOYAGES
Aux pages littéraires de Figaro, le 23 avril dernier, se pouvait lire, signé Camille Ce, un appel chaleureux en faveur de William Beckford, le fantasque Anglais qui, aux dernières années du dix-huitième, écrivit directement en français un « chef-d'œuvre », Vathek, conte oriental. A deux reprises Stéphane Mallarmé, en 1876 chez Labittc,*en 1893 chez Perrin, en avait assuré la réimpression sur l'original français. car, dans les deux textes, l'original et la traduction, l'ouvrage, oublié chez nous ou plutôt négligé, quasiment ignoré, a joui, jouit encore, en Angleterre, d'une faveur considérable. L'auteur du récent article analyse avec justesse le thème de ce beau livre, l'exalte et rend sensihle ce qu'il contient à la fois d'esprit, tel qu'on l'entendait à l'époque brillante oit il fut composé, et aussi de grandeur, il n'hésite pas, à la manière de Dante: Réussira-t-il à attirer un peu l'attention des lettrés? Je le voudrais avec lui; on trouvera en cette lecture l'occasion d'un délice intellectuel rare, tant l'imagination s'y multiplie en péripéties inattendues, tant le style est exquis.
Dans les autres ouvrages, qu'il écrivit dans sa langue maternelle, Beckford n'abonde pas moins par l'imagination et par l'esprit. Fort jeune, afin de mystifier les visiteurs du riche domaine de sa famille, Fonthill House, il avait à leur usage inventé une Histoire des Peintres extraordinaires, sérieuse par ses assertions précises, mais d'ailleurs entièrement fictives. Plus tard, il lisait à ses familiers les pages de ce qu'il dénommait tantôt Liber Veritatis et tantôt A Book of Fallu, oit il raillait à sa manière, enjouée et virulente dans le calme, les prétentions à la noblesse de nombreux membres du Parlement britannique. Il publia plusieurs « romans poétiques, descriptifs et sentimentaux, mêlés de vers dont aucun n'a acquis l'autorité de Vathek. Mais ce qui surtout coinplète, le portrait moral de fauteur, pour ce qu'il y éut èh ltiî de curieusement spontané, d'attentif, dé profond et de capricieux avec finesse, c'est Je recueil, qu'il ne donna qu'en 1834, de ses lettres et esquisses, écrites longtemps auparavant, alors qu'il voyageait en Italie, à la Grande-Chartreuse, en Portugal et en Espagne. Le premier de ces voyages date de 1780. Il avait vingt et un ans. II était prodigieusement riche, et se proposait de visiter les paysages d'Italie que l'étude des auteurs classiques avait rendus familiers à son imagination, les ruines des monuments romains et grecs du nord au sud de la bienheureuse et sacro-sainte Péninsule. Par quel bizarre caprice, épris de cette curiosité exclusive, commença-t-il par les provinces de la Belgique et des Pays-Bas, sachant d'avance que rien de ce qu'il y pourrait rencontrer n'était de nature à retenir son attention '? D'Ostende, où il débarque au bout d'une rude traversée, il se dirige sur Gand, « grande ville mal pavée, dit-il, pléthorique et d'aspect pompeux, avec une proportion convenable de couvents, de chapelles, de monuments, de portes en bronze et de marbres dorés ». Certes, des tableaux de Rubens. à la cathédrale, le frappent mais, assure-t-il bien vite, « je m'endormirais avec plaisir dans "une cathédrale flamande pour courir la chance de me procurer en rêve la vision du temple de Jupiter olympien ». Pourquoi, s'il en est ainsi, n'être pas tout bonnement resté chez lui, dans son fauteuil, à rêver, au lieu de prendre la peine d'aller à travers l'Europe chercher des endroits où il s'endormira ? Ou, du moins, se demande-t-il, pourquoi n'avoir pas pris passage sur un bateau qui l'aurait conduit directement en Italie ? « Ma parole, je n'aurais rien à répondre à une telle question, et si un enchanteur voulait d'un coup me transporter au sommet de l'Etna, qui voudrait pourrait à ma place s'abattre sur les Pays-Bas. »
LES CENT ANSlU CURE DE TOURS
« Saint-Firmin, avril 1832 », tel est l'achevé de composer par lequel Balzac termine le ma- nuscrit de son Curé de Tours. Cette œuvre a .donc aujourd'hui cent ans.
EHc mérite qu'on s'en souvienne. C'est une vivante restitution des mœurs de la Restauration, spécialement du milieu légitimiste et clérical, en 1826. Peinture minutieuse de la trame ourdie par un prêtre ambitieux à froid, l'abbé Troubert, avec la complicité d'une vieille dévote. Sophie Gamard. contre un autre prêtre, naïf et doux, l'abbé Birotteau. Troubert est l'agent secret de la Congrégation, cet organisme occulte formé dans le but de détruire l'œuvre de la Révolution, et qui était tout-puissant sous Charles X, son ancien chef, au temps où Charles X n'était encore que le comte d'Artois. Troubert est un Sixte-Quint au petit pied. Birotteau, lui, n'a pour appui que sa candeur. C'est le même Birotteau qui avait assisté, en 1817, Mme de Mortsauf à ses derniers moments (Le Lys dans la Vallée) et avait envoyé toutes ses économies, 1.000 francs, à son frère César, qui venait de se ruiner en 1819 (César Birotteau). Rarement on vit meilleur homme, mais plus dans ta lune. Il passait dans le monde exclusivement occupé des médiocres affaires de son sacerdoce, satisfait du beau mobilier que lui a légué son ami Chapeloud, heureux de ses douillettes relations avec trois nobles familles qui le reçoivent à leur table, heureux aussi, au début, des attentions dont l'entoure Mlle Gamard. Malheureusement, ce digne abbé manque d'intelligence il ne voit rien, ne devine rien, et mesure la bonne foi d'autrui à l'aune de la sienne. Il commet des maladresses qui lui valent ja haine de la Gamard. Ne s'avise-t-jl pas, ayant, sans le vouloir, d'ailleurs, contribué à former un cercle « distingué dans le salon étriqué de cette vieille fille, ce qui était son désir le plus ardent, de déserter ce salon, entraînant ses aristocratiques amies, que Mlle Gamard pensait être venues pour elle, alors qu'elles venaient pour l'abbé ? Cuisante blessure d'amour-propre, qui dresse la vieille fille contre son pensionnaire. Troubert avive sournoisement cette animosité Il convoite l'appartement et le mobilier de son confrère, mais sans le montrer. Ainsi qu'on le pense bien, la lutte est inégale. Troubert a dans son jeu la Congrégation il renverse toutes les défenses que les trois familles aristocratiques tentent d'édifier autour de Birotteau celui-ci, en un tournemain, est roulé, dépouillé, jeté à la rue et bientôt hors de l'Eglise C'est un drame analogue à celui de l'araignée et de la mou-
che, prise dans sa toile. Pauvre Birotteau 1
Rarement Balzac fouilla ses personnages d'un scalpel plus délié. C'est ce qui fait la valeur du livre. Pour le gras et confiant Birotteau, pour te maigre et silencieux Troubert, on sent que
Le silence, l'Ordre,la .propreté dans.les villes lui semblent excessifs et ^insupportables. D'Anvers où, sauf dans les églises, il n'aperçoit pas un habitant hors- de sa demeure, il recommande le séjour comme cure de repos et de tranquillité, en dépit des cloches qui tintent trop souvent. Par convenance, il s'intéresse, à La Haye, au cabinet de peintures du prince d'Orange « Mynheer Van Cecioucela » l'entraîne de galerie en galerie il n'en retient que le souvenir d'un vaste coffre du plus beau travail, plein d'essences orientales, ce qui lui est un suffisant prétexte pour oublier Hollande et Hollandais, luthériens et catholiques voici que s'approfondissent devait' lui les longues architectures de palais tçoyens où la reine Hécube respirait tout un trésor de parfums. Les sites des bords du Rhin et de la Lahn, les forêts environnant le « village » de Wiesbaden, les plaines énormes oit coule le Danube, la visite à Munich du palais de l'Electeur, son parc, la grande foire l'arrêtent peu. Le Tyrol lé séduirait davantage s'il ne s'y sentait si près du but véritable de son voyage. A peine il donne un coup d'œil au tombeau de Maximilien en traversant Innspruck, puis, au long de son chemin, s'il voit des jardins emplis de pavots, « c'est le royaihhe du sommeil ». Enfin les vallées apparaissent plus riantes, plus claires, Bolsano, Bassan<j>,j des plantations d'oliviers, des vignes, la «nature italienne. L'enthousiaste Beckford use dîexpressions oit l'on trouve par avance un peuudcj ce qu'éprouvera Gœthe six ans plus tard,1 'ïfuÊhd, extasié du fertile pays de Botzen à Trente, il note « Il me semble que j'y suis né.^qùe j 'y ai été élevé. Je salue jusqu'à là poussièrjè qui couvre ma voiture. » Maintenant ïé'tpn change. Beckford s'anime, tout le charme, et tout l'amuse le moindre objet lui procure de l'agrément. S'il découvre, dans le lointain, Venise, et la lagune, et les îles, ce sont; pour hiirde vieillesirconnaissancés « Tant de peintures et de dessins1 m'en 'ont rendu les formes familières. » H n'en parcourt pas moins fiévreusement les ruelles, les places, les canaux, les églises. Il s'y préoccupe, autant que quarante ans avant lui notre président de Brosses, des institutions, des habitudes de la société les particularités pittoresques, les menus incidents de l'existence le captivent, l'émerveillent. Il péWèffé le cœur et l'âme des habitants et de la cité, en précurseur d'Henri de Régnier, qui l'a, lu peut-être, en poète aussi qu'éblouit le jeu, des lumières sur les eaux et qui prend plaisir ,k des collections de médailles, à des dessins de: costumes anciens, à la musique, aux chants populaires.
Il s'arrache aU:\ délices vénitiennes, contrariées seulement, jmyunc chaleur excessive,- et il la subit encore, mais toujours dans la joie de ses impressions et de ses réflexions, à Padoue, à Vicence.à Vérone, à Bologne et à Florence. Par Sienne et Viterbe. il aboutit enfin à Rome. La solitude actuelle et la désolation de la campagne n'atténuent pas en sa pensée le souvenir des splendeurs abolies. A travers la Rome papale qui l'étonné, il. distingue partout la Rome impériale il s'y construit l'image d'un palais, et il l'habite en ces temps d'autrefois. Pourtant le tumulte de la vîë'préserite l'envahit, dans ces songes, ejt,. pour s'étourdir complètement, il plongé soudain dans l'incessante animation et dans le bourdonnement de Naples. C'est le terme de son premier voyage, et ce sera, en 1782, le terme du second.
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Ni ne sont, que je sache, traduites en français les vives, spirituelles lettres d'Italie, ni les esquisses ou cr.oquis, ainsi les dénomme-t-il, contenus dans celles qu'il envoyait du Portugal, quand il le parcourut, au temps de la reine Marie la Première, époque de grande prospé-
l'auteur a pris liiie volupté d'artiste à les analyser. Contre Mlle Gaillard', il s'acharne au point qu'on croirait qu'il Se venge C'est, à vrai dire, un peu de la caricature, au sens étymologique, caricarc, charger. Certes il existe des demoiselles Gamard, moisissures poussées dans les interstices des arcs-boutants des cathédrales, que les prêtres connaissent bien et dont ils se méfient, mais il y a d'autres vieilles filles, aimables, ûtiles; et dévouées, dont Balzac, dans ce même livre, esquisse* à propos de l'unô d'elles, un croquis hatif. Cette charmante de Villenoix, on l'entrevoit à peine elle n'est qu'une comparse. La véritable héroïne de l'auteur' est Sophie Gamard, physiquement laide, moralement affreuse. Rancunière,: d'intelligence raccornie par le milieu, l'entêtement remplaçant le jugement, Mlle Gamard e^ffigur le romancier le type de la vieille fille. Ecoutons-Je « Le regard d'une vieille fille est toujours oblique, moins par modestie que par peur et par honte. Ces êtres ne pardonnent pas à la société leur position fausse. 1] est impossible, à une personne perpétuellement en guerre avec elle de laisser les autres en paix. Les yeux jgiûs et ternes de Mlle Gamard, le large cercle noir par lequel ils étaient bordés, accusaient les longs combats de sa vie solitaire. Toutes les ridés de^ son visage étaient droites. La charpente de son front, de sa tête et de ses joues avait le caractère de la rigidité, de la sécheresse. Elle laissait pousser, sans aucun souci, les poils jadis bruns de quelques signes parsemés sur son menton. Ses lèvres minces couvraient à peine des dents trop longues qui ne manquaient pas de blancheur. Faute d'exercer, selon les vœux de la nature, l'activité donnée à la femme, et par la nécessité oit elle était de la dépenser, cette vieille fille l'avait transportée dans le intrigues mesquines, les caquetages de province et les combinaisons égoïstes dont finissent par s'occuper exclusivement toutes les vieilles filles. » C'est moins un portrait qu'une exé-. cution. Comme nous le verrons bientôt, cette charge in gencre souleva, des protestations. Le roman parut d'abord chez Manie et Delaunay, en 1832, dans les Scènes de la Vie pri- vée, sous le titre Les Célibataires, sans sous-titre. Il ne prit le titre sous lequel nous le connaissons aujourd'hui qu'en 1843, dans le tome II des Scènes de la Vie de Province, de La Comédie humaine.
Dès sa publication, les lettres de femmes affluèrent dans le courrier du romancier. Ses portraits de femmes étaient d'ordinaire si véridiques, que nombre de lectrices croyaient s'y reconnaitre, en bien ou en mal. « La femme appartient à M. de Balzac », avait fort justement écrit Jules Janin, cité par Sainte-Beuve. De là ces émois féminins qui se transformaient en correspondances Une demoiselle Adèle lui écri-
rité pour le pays et, à la Cour, de grande élégance non moins intellectuelle que matérielle. Ce fut en 1787. Feu le roi Jean V, fameux constructeur de palais et de monastères, et ruinant aussi ses finances par un faste ininterrompu de fêtes grandioses, avait, dans une villa, à Pagiiavam, non loin de Cintra, pris soin de faire élever, dès leur tendre enfance, des personnages, dit Beckford, semi-royaux, des bâtards, par des hommes de confiance. Une sorte de majordome anglo-portugais fit au voyageur les honneurs de cette villa. Une main sur le cœur, l'autre plongeant sans cesse dans une tabatière, il discourait d'abondance sur la sainteté, la tempérance, la chasteté de ses augustes maîtres, lesquels vivaient à l'écart du monde dans le silence le plus complet, abhorraient toute société profane, ne jetaient jamais les yeux sur une femme. Quelle puissance que l'éducation, observe Beckford étouffer toute sensation spontanée et généreuse chez des princes élevés de cette manière, rompre un être humain à des comportements de roi, quand il n'en aura jamais le pouvoir La dignité sans l'autorité est un bien lourd fardeau. Un souverain est pris par ses occupations il peut choisir d'être bon ou mauvais mais des princes comme ceux de Pagliavam, sans influence, n'ont pour s'en repaître qu'une grandeur imaginaire, bâillent du fond de l'âme et peu à peu se font aussi guindés et inanimés que les pyramides de myrte rabougri de leurs jardins. Heureux les fils que le roi peut n'avoir pas reconnus et qui, tandis que leurs frères légitimés languissent hébétés sur leurs somptueux canapés, jouent de la guitare, courent au clair de la lune, dansent des fandangos, ou bien dorment paisiblement, ou bien jouissent d'une bonne existence campagnarde, satisfaits de quelque situation agréable de curés de campagne.
Beckford s'enfuit, écœuré, du froid et sombre château. Le voici à Cintra,, où le shâteauî Téi parc. et ses terrasses, font sa joie. Au tioleiT couchant, des troupes de jeunes. femmes rieuses et joliment accoutrées les parcourent, les animent. La reine est absente. Celles de ses demoiselles d'honneur, de ses Açafatas, que Sa Majesté n'a pas emmenées avec elle, jouissent, toutes gaies, de leurs heures de loisir. Parmi elles, une aimable Irlandaise aux yeux bleus, de quinze à seize ans, mariée récemment. à un officier des douanes. Le mari prend part à un pèlerinage. L'épouse met à profit son abandon, en dévoilant au jeune étranger les curiosités de la résidence royale. Les autres la jalousent le couple parle anglais, et, à la nuit tombante, se dissimule en se jouant derrière les bosquets et au creux des ravins.
Le récit du voyage fourmille d'anecdotes contées avec prestesse, réceptions magnifiques, types étranges de grands seigneurs infatués de morgue ou maniaques, de nouveaux riches (l'expression est employée, en français, dans le texte), imbéciles et prétentieux, femmes jolies, bonnes, tendres ou ridicules scènes religieuses et profanes descriptions d'usages locaux et vibrants paysage^
Vraiment, même les lettres du président de Brosses ni celle,?1,d,e(.Dupatyj d'aucun voyageur français ou, pour autant que j'en connaisse, de voyageurs venus de contrées différentes, ne se rehaussent jamais d'une fantaisie plus neuve ou d'autant de couleur. Au tour de phrase souple, rapide, léger d'un prince de Ligne qui serait plus sensible au monde extérieur se joint l'exactitude d'un amateur épris des particularités infinies de la nature humaine. Ces lettres devraient être transcrites en toutes les langues, lues par tout le monde. Elles sont suggestives et réjouissantes au même titre qu'un roman de Sterne ou de Voltaire.
vait le 22 mai 1832, en sa qualité de vieille fille, pour se plaindre
« On nous recherchait dans le monde, on nous aimait dans notre intérieur, notre cause allait triompher, quand votre portrait de vieille fille, joliment tracé dans Les Célibataires, nous accable de nouveau sous le poids du ridicule. Nous vous fesons appel comme à un ennemi généreux, pour nous replacer au..rang que'nous avons encore le droit d'occuper dans la société. Daignez nous réhabiliter dans l'opinion, en nous rendant plus de justice et, au lieu de ne présenter que cette vieille fille égoïste, qui s'est soustraite aux douleurs poétiques, montrez-nous une fille forte de son utilité, en soignant une mère malade, un père infirme ou une sœur souffrante et se refusant aux plus doux liens et aux espérances de l'avenir. » (Cahiers Balzaciens, n° 3.)
Faut-il voir dans cette requête l'origine de La Vieille Fille, au titre si explicite et direct, qui parut en 1836 ? C'est possible. Mais je ne sais si Mlle Adèle en fut contente. L'héroïne de La Vieille Fille, Mlle Cormon, est bien ce qu'on appelle une « brave personne », mais c'est une échauffée et son innocence frise la stupidité. Ce roman n'est pas, d'ailleurs, peut-être à cause de cela, un bon roman.
Cette Vieille Fille, qui découle du Curé de Tours, provoqua une violente réaction chez une femme qui signe L. St-H. et qui termine ainsi sa lettre du 25 avril 1836
c J'ai puisé dans la lecture de votre ouvrage un courage terrible. Veuve, dénuée de fortune, je ne pourrai jamais amasser assez d'or pour acheter à mon enfant une de ces courtisanes mâles qu'on appelle un mari. Eh bien, plutôt que de l'abandonner aux insupportables outrages qui l'attendraient, je la cacherai dans la tombe, oui, je la tuerai, oui, j'aime mieux la voir morte que livrée à la souillure d'un monde stupide et barbare, où les esprits supérieurs, qui devraient éclairer l'opinion, sont les premiers à parler à l'appui des plus atroces préjugés, » (Cahiers Balzaciens, n° 3).
C'est une déséquilibrée comme on n'en voit que trop. Elle s'adjuge le droit de mort sur son enfant pour la soustraire à des périls qui peuvent ne jamais l'atteindre. Il faut envisager la vie avec plus d'optimisme, surtout pour les autres.
Revenons au Curé de Tours. Cette œuvre a pris place parmi les meilleures de Balzac. Il la dédia à David d'Angers qui venait de faire son buste « La durée de l'oeuvre sur laquelle j'inscris votre nom, deux fois illustre en ce siècle, disait-il, est très problématique, tandis que vous gravez le mien sur le bronze qui survit aux nations. » Fausse modestie! Balzac avait
foi dans son génie et la postérité ne le démentit pas. Sa gloire n'a cessé de grandir. Marcel Barrière, dans son Œuvre de Balzac, disait « Le Curé de Tours est le plus puissant réquisitoire contre l'oeuvre occulte de la Congrégation, avant 1830 », plaçant ainsi l'ouvrage sur le plan historique et social auquel il appartient, et il ajoutait « Le Curé de Tours est à coup sûr un des livres les plus curieux qui se puissent voir. Les deux biographies de Birotieau et de Troubert résument l'histoire du clergé sous la Restauration. »
« Le Curé de Tours, disait de son côté Henri Mazel, c'est Balzac psychologue pur, l'auteur de ces merveilleuses planches d'anatomie morale qui constituent sa vraie gloire éternelle. Certes, ce sont de bien petits événements que ceux qui mettent aux prises l'abbé Birotteau et Mlle Gamard. Mais toute l'âme humaine peut tenir dans un coin de « maison de famille ». Tant qu'il y aura des êtres de notre sang sur cette planète, on s'émerveillera à lire la conversation de l'abbé Troubert et de Mme de Listomère aucun duel de capitaine Fracasse ne vaut le froissement de fer spirituel de ces subtiles et dévotes personnes. »
Un contrôle assez exact de l'attrait persistant d'une œuvre déjà ancienne est sa carrière bihliophilique. Or, d'après la Bibliographie des Livres de Luxe, de M. Raymond Mahé, dont le premier tome (sur trois) vient de paraître chez Kieffer, Le Curé de Tours, entre 1900 et 1928, n'a pas eu moins de trois éditions illustrées, et j'en connais une quatrième en préparation. Dans le même temps, Eugénie Grandet n'en eut que deux, La Peau de chagrin une seule et Le Cousin Pons, aucune. On voit que, parmi les chefs-d'œuvre de Balzac, Le Curé de Tours n'est pas mal partagé. Je souhaite que son centenaire le fasse relire. L'auteur de La Comédie Ilitinaiiie n'a d'ailleurs pas beaucoup de scories dans son œuvre et y compte quelques purs diamants. Le Curé de Tours n'est pas loin d'être un de ceu:1à.
Clément-Janin.
André Fontainas.
ItE SOUVENIR D'EMERSOfl
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Un pens,euv, Emçrson ? Sans doute, ttt* et dont il serait, difficile d'épouser sans danger les idées. Mais un poète aussi, et lui-même écrivait «'Je suis né poète », ajoutant « Un poète de rang inférieur, mais cependant un poète. C'est là ma nature et ma vocation ». Et encore « Je ne suis pas un grand poète, mais tout ce qui est en moi relève du poète ».
Beaucoup de ses fervents, d'ailleurs, le tiennent pour un Milton, un Gœthe, que des tendances ataviques tournèrent vers la prédication. Cette prédication qu'il fit une grande partie de sa vie à titre de conférencier, car Emerson, pasteur, n'avait pu continuer de pratiquer son ministère, porté qu'il était à opposer ses conceptions à celles de l'Eglise.
Reprendre le récit de ses difficultés, telles que M. Dugard notamment s'en est fait l'historien dans Ralph Waldo, Emerson, sa vie, son œuvre, paru en 11)07, serait trop complexe et trop long. Nous ne retiendrons de l'ouvrage du savant commentateur d'Emerson que le côté anecdotique qu'il rejette, lui, à cause que, en fervent, il a ses raisons de ne pas s'intéresser spécialement à ce qui regardait l'homme privé. Emerson, de cela, donnait l'exemple, qui estimait que seul compte l'esprit. Mais ici où notre souci est de marquer le cinquantenaire de sa mort, survenue le 27 avril 1882, entrons dans la maison de Concord la petite ville que fonda un de ses ancêtres où Emerson menait l'existence d'un sage. Sa première femme, Ellen Tuçker, étant morte, il avait là son second foyer, depuis 1835, entre sa mère « la plus blanche et la plus douce des vieilles dames », Lydia Jackson, Mrs Emerson « une incarnation du christianisme », et ses enfants, tel son fils Waldo, « un rayon d'amour et de soleil bien digne d'être regardé du matin au soir ».
0 maison de Concod, maison de bois, maison blanche, qu'égayait le jardin où Mrs Emerson cultivait des tulipes et qu'un verger prolongeait jusque dans la prairie Le plus souvent Emerson se tenait dans le cabinet de travail, ordonné et simple, dont les seuls ornements étaient les Parques de Michel-Ange et des portraits qui allaient de Montaigne à Swedenborg. Parfois il se permettait une détente, et quand il ne conversait pas, ou avec les siens, ou avec un des grands confrères à qui il offrait l'hospitalité Thoreau, qui resta deux années Bronson Alcott, l'enfant terrible de ce Transedantisme dont Emerson fut l'âme s'il n'en fut pas le chef Carlyle dont Emerson s'était fait, prenant sur sa bourse, au point de s'endetter, l'éditeur aux Etats-Unis, quand il ne s'adonnait pas, donc, à des échanges d'idées, Emerson partait pour une marche solitaire dans la forêt de Concord. Il lui arrivait de rapporter du bois, de faire le feu autant de minces détails, n'es't-ce pas, que M. Dugard aurait exposés plus complètement s'il ne s'était inspiré de la parole d'Emerson, disant des philosophes « Ils vivent dans leurs écrits, et leur vie domestique ou sociale est la vie ordinaire et co.miîiiine. Une bonne cheminée consume sa propre fumée de même le philosophe transforme tout ce qui lui arrive en œuvres intellectuelles. »
Il lui était arrivé bien des misères, tellement ses idées appelaient la contradiction. Mais si son ouvrage Nature, par exemple, avait passé inaperçu, dans la suite la première édition de Conduct of life s'enleva en quarante-huit heures. En 1867, l'Université de Cambridge (Massachusetts) où il avait laissé le souvenir d'un bon élève, mais sans plus et rebelle aux mathémathiques lui conférait le titre de docteur ès lois et lettres. Au lendemain de la guerre franco-allemande, lors du dernier voyage qu'il fit en Europe, Taine et Renan le reçurent comme un maître. En 1875, l'Académie française le nommait membre correspondant. Satisfactions, oui, mais voici la plus belle un incendie avait ravagé sa maison la chère maison de Concod et Emerson s'en revenait de voyage, avec résignation mais non sans mélancolie, quand les cloches sonnèrent, les bonnes gens du pays s'empressant de la conduire à sa demeure, reconstruite à la suite d'une souscription qui avait réuni jusqu'aux plus humbles oboles.
Une foule égale accompagnait, à dix années de là, la dépouille d'Emerson au cimetière de Concord, dans un vallon charmant. A l'issue de quelques jours de malaise qu'il supporta stoïquement, ne sortant plus, manifestant de la confusion dans l'expression de ses idées, écrivant à un ami II me semble que je me perds moi-même x. Alors il avait pu se rappeler le goût de sa tante Mary pour la mort. Mais gageons qu'Emerson préféra de se murmurer ce fragment du poème qu'il avait publié sous ce ti'tre Terminus
Comme l'oiseau prudent qui prévoit la tempête, J'ai replié ma voile au souffle du destin
La main au gouvernail et la nuit sur ta tête J'écoute encor la voix entendue au malin
« Demeure humble, fidèle, et, sans triste pensée, Bannissant la frayeur, va, toujours en avant Le port est là tout proche il vaut la traversée, Et le flot qui le porte est un enchantement. » L'enchantement d'une nuit de printemps. Cette nuit d'avril qui ensevelit le sage de la maison de Concord dans l'étau caressant de ses ombres heureuses.
Gaston Picard.
LECTURES FRANÇAISES Ill~ QUELQUES REVITES
Les grandes catastrophes, les coups imprévus du sort ne changent pas seulement le cours des événements et ce que Bossuet appelait le destin des empires les âmes s'en trouvent bouleversées. Celles qui dormaient se réveillent les impressions profondes, les désirs vagues, les obsessions obscures montent au clair de la conscience. C'est une épreuve redoutable pour les âmes faibles, que l'inquiétude risque de tourmenter longtemps les grandes âmes, au contraire, connaissent mieux leurs forces elles s'avouent leurs ambitions et se tendent vers l'avenir mais il arrive aux meilleures de demeurer impuissantes contre l'hostilité des faits et des hommes.
LES INQUIETUDES DU « ROI DE ROME » Ce fut le destin du duc de Reichstadt au lendemain de la révolution de 1830 cette période .mal connue de sa vie est étudiée par M. Octave Aubry dans la prochaine livraison de la Revue des Deux Mondes. Il a conté, l'on s'en souvient, comment le poème de Barthélémy et Méry sur Le Fils de l'Homme ranima le prince français dans l'archiduc auquel d'attentifs précepteurs avaient tenté d'imposer une âme autrichienne Jes « journées de juillet » achevèrent la transformation. Aux nouvelles de Paris, qui lui parvinrent par les journaux, Reichstadt « est saisi d'une agitation qu'il essaie de cacher et qui, pendant plusieurs nuits, lui ôte le sommeil ». Les Bourbons disparus, et avec eux tout le prestige indiscutable de la légitimité, n'avait-il pas, lui, Napoléon II, autant de droits que LouisPhilippe à régner sur la France ? Il le crut il se l'entendit affirmer par l'Empereur, son .grand-père, avec qui, aux premiers jours de septembre, il put parler librement des événements de Paris ̃̃'̃
L'Empereur, livré à sa seule affection par l'absence de Metternich, dit au jeune homme qu^ilsj in- Hueraient peut-être 'sur sa dpstinéié. Pour lui»;Si le peuple français demandait soit petit-fils, il ne s'opposerait pas à son retour à Paris. Reichstadt sentit gonfler ses espérances. De retour à Vienne, il sut que Metternich à qui certains, parlant de la Révolution qui venait d'éclater en Belgique, proposaient de placer Reichstadt à la tête du nouvel Etat, avait tranché avec un dédaigneux sourire
Une fois pour toutes exclu de tous les trônes 1 Au reste, le jeune homme « atteint plus que tout autre par le mal du siècle, avide d'agir, mais torturé d'inquiétude confiait ses scrupules à son confident Prokesch
Tel que vous me voyez aujourd'hui, suis-je vraiment digne du trône de mon père ? Suis-je capable de repousser loin de moi l'intrigue, le mensonge ? Suis-je capable d'agir ? Ne me laisserai-je pas prendre à l'improviste quand viendra l'heure décisive ?
Prokesch dit que, si menacé que parût dès ses premiers jours, le gouvernement orléaniste, il durerait pourtant assez pour que Reichstadt pût se préparer à une action mûrement réfléchie. On ne devait point regretter l'avènement de Louis-Philippe, mais y voir une transition nécessaire. Le prince se redressa de toute sa taille et, l'œil devenant dur, il ajouta entre ses dents
Un temps viendra pourtant où il faudra bien compter avec ma volonté
Ce n'est qu'en frémissant qu'il se résignait à une attente. « II voulait régner », affirme M. Octave Aubry, qui cite un de ses propos à Prokesch
Je remplirai ma destinée, quoi qu'il m'en coûte et jusqu'où elle voudra me porter. Mon père est mort sur son rocher en me léguant son oeuvre à rétablir et son souvenir à venger.
Les entretiens qu'il eut régulièrement avec le maréchal Marmont aux mois de février et de mars augmentèrent encore sa fièvre intérieure. Metternich les avait autorisés en pensant que Marmont, qui, en 1814, avait trahi l'Empereur, diminuerait insidieusement celui-ci aux yeux de son fils mais le maréchal se contenta de « retracer, d'après ses souvenirs et les confidences mêmes de l'Empereur, la carrière militaire de Napoléon » Bientôt, Reichstadt crut avoir trouvé un aliment pour la flamme qui le dévorait. Au printemps de 1831, l'Italie entra en fermentation contre les souverains locaux que lui avaient imposés les traités de 1815 Parme ellemême chassa Marie-Louise
A cette nouvelle, Reichstadt courut chez l'empereur François et le supplia de lui permettre de partir pour l'Italie afin de secourir sa mère. L'aïeul, touché, hésita. Il eût cédé peut-être. Mais Metternich survint pour l'en empêcher. Laisser le prince paraître en Italie Quel aveuglement 1 Le pays en-, tier se lèverait à son nom. Fin de la domination, autrichienne au delà des Alpes, signal de la révolution générale en Europe! Le chancelier voyait juste. Le fils de Napoléon eût été aussitôt proclamé roi d'Italie. Lui-même, sans l'avouer, n'en doutait pas. Songeant à Parme, il voyait se dessiner la couronne de fer
L'Empereur, une fois de plus, écouta, pesa, se rendit. Il parla pourtant avec émotion avec son petitfils, l'assura qu'il devait attendre pour ne pas compromettre des hautes destinées. La monarchie
Feuilleton de FIGARO du 14 mai 1932
CIMARRON
ROMAN
CHAPITRE II
(Suite)
Félicie Venable à bout de nerfs, leva la main pour le châtier sévèrement. Mais le négrillon fut trop rapide pour elle. Avec l'agilité du sauvage, il rampa à travers la table vers l'endroit où étaient Yancey. Sabra et le petit Cim. Il sauta à terre, se faufila comme un jeune chien entre les jambes du géant et chercha un refuge sous ses genoux. CHAPITRE III
Les Indiens n'étaient pas une nouveauté pour les habitants de Wichita. Sabra en avait vu toute sa vie. A trois ans, Cim sur les épaules de son père avait suivi leur longue procession en route pour un de leurs pèlerinages annuels. Naturellement il jouait à l'Indien et il tapotait ses lèvres pour imiter le cri modulé des Peaux-Rouges. Il avait un bonnet de guerre fait de plumes de coq cousues au bord d'une longue bande de calicot. Deux fois par an conduits par le vieux général Plummer, les Indiens descendaient les rues de Wichita en grande tenue plumes, franges, couvertures, colliers. Quel spectacle 1
Ils étaient encadrés par les rassurants uniformes bleus du régiment du Kansas venu de Fort Riley. Tout Wichila, pourtant blasé, sortait des mai-
de Juillet ne pourrait longtemps se soutenir. En embrassant le jeune homme, François alla jusqu'à dire
Tu n'auras pas plus tôt paru sur le pont de Strasbourg qu'à Paris c'en sera fait des Orléans. Il ne savait pas, ou il savait mal qu'un puissant parti bonapartiste s'organisait alors en France dans la jeunesse libérale et dans l'armée. Le refus de Metternich le décida dans cette « agonie morale a, il parla de fuir. Et puis, tout l'été de 1831, il parut oublier la gloire pour l'amour auprès de l'archiduchesse Sophie, née princesse bavaroise, la plus jeune de ses tantes, la plus intelligente et gracieuse des princesses, de la Cour, il rencontra pitié et consolation
Elle n'avait été pour lui d'abord qu'une sœur ainée. Elle lui avait donné, dans sa déserte adolescence, la seule chaleur d'amitié qu'il eût connue. Devenant homme, il avait demandé davantage. Sophie alla, dit-on, au-devant de son désir. Ils se voyaient chaque jour, à la Hofburg, dans le petit salon de l'archiduchesse, vers le soir. Il était las de son travail ou de ses chevauchées. Elle se détendait des devoirs de cour. Souvent ils étaient seuls. A la clarté des lampes, ils prenaient le thé, lisaient à haute voix ou parlaient des événements du jour. Reichstadt se confiait entièrement à Sophie. Schœnbrunn, surtout, pendant ce bel et rapide été, fut le décor de leurs amours. Leurs appartements étaient situés l'un au-dessus de l'autre. Ils s'isolaient, pour de longues promenades, aux confins du parc et dans la campagne voisine
Nous n'avons sur tes entretiens aucun témoignage précis. Nous savons seulement, et de source sûre, qu'ils se répétèrent maintes fois dans l'été de 1831. Point de trace non plus, malgré de minutieuses recherches, d'une correspondance entre Reichstadt et Sophie. L'archiduchesse, qui mourut tard, après une existence agitée, Idut prendre s/sin, Ide né'rien laisser derrière elle. Les archives^ ide.la Hofburg ne montrent que la mère de famille et la princesse occupée de questions d'Etat. 'On à prétendu que Reichstadt était le père de FrançoisJoseph. L'hypothèse ne soutient pas l'examen. L'intimité particulière de Sophie et de son beau-neveu n'a commencé qu'après la naissance de ce premier enfant. Pour le second, Maximilien, qui verra le jour, comme nous le dirons, en juillet 1832, une telle filiation n'a rien d'impossible. Mais, en cette matière, tout est conjecture. Si les deux amants eurent une certitude, ils ont^gardé leur secret. Ils se sont aimés, cela seul est sûr.
Amour bienfaisant pour le jeune prince n'est-ce point à cause de lui, cependant, qu'il renonça peu à peu à ses projets de fuite ? Que serait-il advenu s'il avait réussi, comme il y pensa un instant, à courir jusqu'à Rome pour demander asile à sa grand'mère et protection au pape ? La douceur du climat italien 'aurait peut-être rétabli sa santé et quel spectacle pour un Chateaubriand, pour un Victor Hugo, que le roi de Rome, à Rome, méditant un empire nouveau sur les ruines du Forum ou du Palatin
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PARMI LES PIERRES DU FORUM
Grâce aux ordres donnés par Napoléon et aux efforts de Fadministration française, ces: ruines ne rappelaient déjà plus en riën"-léu « Cainpo Vaccino désertique et dédaigné où du Bellay, jadis, gémissait
Ces grands monceaux pierreux, ces vieux murs que tu [vois
Furent premièrement le clos d'un lieu champêtre. Elles sont, dans la Rome moderne, un reliquaire de souvenirs et de monuments dont la jeune Italie, par des fouilles intelligentes et des soins méthodiques, accroît sans cesse la valeur inestimable et la signification. Notre collaborateur et ami M. Camille Mauclair qui îles visita récemment leur consacre, dans la Revue Universelle, des pages pleines d'une lyrique émotion qui forment comme les strophes en prose d'un « poème de Rome ». Avec raison, avant de descendre dans le champ sacré où battit le coeur de la civilisation antique, il a voulu le contempler d'une terrasse voisine du premier regard, il a été conquis
C'est si beau, c'est tellement plus beau que mon espérance, que je retiens un cri. Une double sensation me violente. Sensation visuelle d'une immense harmonie rosée, mêlée de légères ombres et de touches de verdure. Sensation spirituelle répondant à mon pressentiment r'cela, un cimetière de grandes choses vaincues? Allons donc t cela vit Et d'une telle vie que son afflux mîétourdit comme le choc d'une lame. Et au cri que, jjai. ̃retenu* répond, du fond de cette fosse "sur làque^ç je suis penché, un grand cri montant vers mon. âme. Et cependant tout est silence en cette matinée. Ce que je suis sût d'entendre, c'est la parole de ces pierres elles-mêmes.
A mesure que le contemplateur s'aventure entre elles, la voix des pierres se fait à la fois harmonieuse et tragique elle dit les grandeurs et les décadences, les mutilations imposées
sons, des cuisines ou des bureaux pour les regarder passer braves chefs, adultes, femmes, enfants tentes, piquets, pots, chiens, poneys, toute la cavalcade s'engouffrait à travers les voies ensoleillées de cette ville du mid-west et faisait un contraste coloré avec le fond monotone des prairies.
A la fin du printemps, c'étaient probablement les Chey ennes qui, sortis de leur Territoire, allaient au nord visiter leurs cousins les Sioux du Dako-îa à la fin de l'automne, les Sioux, à leur tour, descendaient vers le sud pour leur rendre leur visite. Indiens cavaliers, appartenant aux tribus de la plaine, ils étaient les uns et les autres de grands visiteurs. Ils faisaient une halte et campaient pour la nuit aux abords de la ville. Bien qu'ils fussent surveillés par l'oeil de la loi, ils parvenaient toujours à chaparder gentiment tout ce qui se trouvait à leur portée des poules, le linge imprudemment laissé à sécher et jusqu'aux habits des épouvantails à' moineaux. Pendant toute l'année, des Kaws, des Osages ou des Poncas venaient à la ville par petits groupes. Ils descendaient de leurs réserves à cheval ou en fourgon et achetaient du lard, du calicot et du whisky. Silencieux, distants, le regard glauque, ils s'accroupissaient sur les talons dans la poussière de la rue. Ils semblaient étudier les citadins qui passaient devant eux. Seuls leurs yeux remuaient. Leur costume était un mélange de sauvagerie et de civilisation. Les Osages surtout restaient fidèles à la couverture. Leurs pantalons, leurs vestes et même leurs chapeaux pouvaient être pareils à ceux de la race blanche. Mais par-dessus tout cela l'Osage portait sa couverture rayée orange, pourpre et rouge, comme s'il défiait les visages pâles de lui arracher ce dernier vestige de sa race. Sales et avilis ils étaient devenus un bien pauvre peuple.
Depuis le massacre de Custer en 76, les coups les avaient presque complètement asservis. Mais quelquefois il émanait d'eux une haine sombre et tenace. Elle n'avait pas d'expression définie. Elle
« par la stupidité vandale, par la vindicte' chrétienne et la, simple imbécillité des petites gens de l'histoire » les colonnes surtout, « gisantes comme des amaZones" frappées à mort », ou demeurées debout par hasard, et « inégales comme les roseaux d?une flûte antique », font entendre « une plainte et un appel ». Bientôt, elles ne sont' plus seules à parler car, pour le pèlerin, le temps s'est aboli
Dans ce bas-fond granitique, qu'ont battu des tempêtes plus tragiques encore que celles qui ensevelirent la ville d'Ys ou déchiquetèrent Penmarc'h, j'entends monter les voix des durs Italiotes aux lèvres rasées, casqués et vêtus de cuir ou de fer, ou drapés dans la blanche laine que festonne parfois la noble bande de, pourpre. Je me range'pour laisser passer les chevaux enlevant les chars légers où des statues vivantes tiennent les rênes hautes dans la cohue, entre les boutiques et les sanctuaires s'accumulant, tandis, que brillent les lances et les étendards couronnés, et les traits de feu des longues trompettes d'airain, et que les orateurs lèvent le bras du haut des rostres dans un hourvari de cris discords jetés par une plèbe indécise et brutale, sous le regard méprisant des patriciennes. Rien n'a changé. Ils sont toujours là Et comme eux, cette vaste assemblée de pierres blanches, continue de siéger avec une dignité sénatoriale. Par la magie des pierres et du décor retrouvé, toute une civilisation peut revivre.
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''I,1; .,ftA,CINE ET LES LARMEJS Par la magie de^ 'textes aussi Racine, aux pages de Virgile, d'Eifripide et d'Homère, n'at-il pas vu surgir' tôtite l'antique Troie, et la vertueuse beauté dîAiidromaque qui la symbolisait ? Oui, mais pour, animer la figure d'Andromaque et pareillement celle de Junie dans Britannicus, il s'esfi.a^dé des sortilèges fournis par une vivante ;.ij a peint ces deux femmes, sans le vouloir peufj-être, à la ressemblance de Mlle du Parc de laquelle, en ces jours-là, il était devenu l'amant. De cette thèse, M. Albert Thibaudet donne, dans'la Nouvelle Revue Française, une démonstration originale et perspicace qui lui inspire des vues bien fines sur la ?, rpsyeho-physiologie » de^Râewie. Androma• quo) 'psiiir lui, esbi*;la •tragédie des larmes^ Pyrrhus, qui a vingt ans, aime, dans la veuve d'Hector, ce que Balzac appelle « la femme de trente ans »:̃
Cette princesse devenue esclave, cette mère qui tremble pour un fi}s arraché si précairement à la colère des vainqueurs, cette veuve parfaite a reçu du sort toutes les, raisons de pleurer. Mais ces raisons de pleurer, un penchant à pleurer ne les avait peut-être pas' 'attendues. Sans le savoir c'est par ses yeux-en pleurs qu'elle a séduit Pyrrhus. Voyez (au contraire) Hermione Petite et maigre, telle qu'elle apparut aux spectateurs de 1667 sous les traits de Mlle'ides Œillets, les larmes ne lui conviennent pas plus que les bras nus, ses fureurs sont sèches et n'appellent- que du sang.
Une analyse de M1 pièce ne permet pas à M. Thibaudet de douter que « l'amour de Pyrrhus et sa conduite ne soient déterminés par les larmes d'Andromaque, par les effluves physiques d'un visage en pleurs ». Andromaque, certainement, a plus ou moins deviné ce que Racine lui-même appelle t le pouvoir de ses larmes » et voilà peut-être le secret de sa coquetterie dont on a tant discuté. Néron, pareillement, « est devenu amoureux « de Junie en la voyant arriver, la nuit,
Triste, levant au ciel ses yeux monillés de larmes Qui brillaient au travpfs des flambeaux et des armes. Qùàiid la du parc fût morte. Racine aima la Champmeslé M. Albert Thibaudet croit qu'alors il passa « dans un climat nouveau » mais il conserva toujours une propension à goûter le charme amer des pleurs. Sainte-Beuve l'avait bien vu, qui écrivit ce curieux poème « Les Larmes de Racine. » Il aurait apprécié l'exégèse de M. Thibaudet et son originalité il professait que la richesse des grands classiques est inépuisable chaque génération s'émerveille à en recommencer l'inventaire 1
Maurice Levaillant
Le n° de GonféEermicLL-paru- le 5 mai est sensationnel. On y trouve ce « 1830 1830 », spirituelle histoire du;;Roi|iantisme contée par Maurice Donnay. On y trouve'la première des cinq retentissantes conférences du R. P. Sanson tant réclamées « La Souffrance, Maîtresse de Vie » on peut encore lire les pittoresques Confidences d'auteiirs de Paul Morand $ur le Brésilien et la Brésilienne, et l'émouvante; (Conférence de Jean-Aubry sur Schubert et lé 'Voyage d'Hiver. Le n' 1 fr. 75, en vente chez tous les librairés. L'abonnement aux 24 numéros, 36 fr. par an. Secrétariat, 5, rue LaBruyère; Paris. s J s ̃ i ,̃
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̃JJ^ MARTIEN SUEt^rt/A^TERRe' 1. PAR L.OUIS ARRAOU
Les Martiens omV,en.YQyé sur1 notre globe un émisssire chargé d'ouvrir nos yeux à des horizons nouveaux. C'est là, incontestablement, l'événement le plus sensationnel dé notre siècle. (Figuière, éditeur, volume 12 f/ânes.')- '̃' :'v'-i
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n'était ni dans leùrfinl'âiritién ni au fond de leurs yeux morts, ni sur;lent-s faces parcheminées. Cependant un implacable ressentiment couvait quelque part dans Jfc iCœur de cette race mori-
bonde, (, 1:;nm.;
D'une manière oûj.d une autre, à l'école, dans les livres ou les journaux de l'époque, dans les conversàtions de son père avec les personnages de son âge, Sabra avait "ramassé quelques renseignements sur ces individus silencieux, indolents et sinistres. Elle avait été surprise, elle avait même refusé de croire que son mari se fit sérieusement leur champion. C'était une de ses absurdités il les considerait comme des êtres humains Ses yeux se mouillaient de pleurs quand il parlait du « Sentier des larmes », cette tache qui souillait la civilisation méridionale, laquelle avait arraché les Cherokees, une tribu pacifique et sédentaire, à la terre que le gouvernement leur avait donnée sous la foifles traités, pour les contraindre à un exode dont les étapes de la Géorgie à l'Oklahoma étaient marquées par des ossements. Ils avaient crevé, de faim, de froid et de douleur. Yancey et le vieux Louis Venable se disputaient sans trêve sur la façon cruelle dont le Mississipi avait traité les Choctaws, et la Géorgie les Cherokees.
Des traités, ricanait le beau-père, indigné par un éditorial incendiaire du wigwam de Wichita. On ne fait pas de traités avec des sauvages, ou, si on en fait on n'est pas censé les respecter. Vous appelez les Choeîaws, les Creeks, les Chickasaws, les Cherokees et les Séminoles des sauvages Mais ce sont les cinq tribus civilisées. Ils avaient leurs lois, leur religion, ils cultivaient la terre, ils ̃étaient attachés à leurs foyers; pacifiques et sages. Vous appelez leur chef Apushmataha un sauvage ? '̃'̃<̃
Certainement; monsieur, certainement. Et Sequoyah ? Jqhn Ross ? Stand Waitie ? Quanah Parker? C'étaient des hommes sages.. C'étaient de grands (lôjnmes.
Des sauvagçs, aVéç assez de sang blanc dans les veines, pour pouvoir* 'commander à leurs misé-
LES LIVRES DU JOUR UN MONASTERE DE SAINT PIERRE FOURNIER, « LES OISEAUX >,
par René Bazin (Calmann-Lévy).
PARIS, DE SA NAISSANCE A NOS JOURS (Tome III), ̃̃•
par Marcel Poète (Auguste Pïcarc().;
« Vous êtes peintre et vous êtes poète vous resterez peintre et poète, disait Ferdinand Brunetière à M. René Bazin en le recevant à l'Académie française le 28 avril 1904 ce sont les choses qui parleront pour vous, dans leur langage à. elles, précis et concret, vivant et coloré, tantôt plus doux et plus âpre, mais toujours éloquent dans sa seule fidélité. » Nulles paroles ne peuvent mieux s'appliquer au livre de M. René Bazin consacre à l'histoire de l'Ordre des Filles de Notre-Dame, qui possédait le monastère des Oiseaux, situé naguère à Paris, à l'angle de la rue de Sèvres et du boulevard des Invalides. Depuis qu'elles ont quitté la France, ces religieuses se sont installées dans le comté de Kent, au sud de l'Angleterre, dans une région aimable de prairies et de vergers. Ami de cette maison, puisque des membres de sa famille comptent parmi les religieuses de la communauté, M. René Bazin n'a eu qu'à évoquer le souvenir de ses visites à l'établissement de la rue de Sèvres ou à celui de Westgate pour nous donner des pages tendres et émouvantes au cours desquelles il a retracé les origines de l'Ordre fondé par le Lorrain Pierre Fournier, curé de Mattaincourt. Elever les âmes par la force de la persuasion, par le culte de l'amour divin et par la leçon de l'exemple quotidien, tels furent les buts de ce prêtre qui, aidé et soutenu dans sa tâche par Alix Le Clerc, décida, en 1598, de rassembler sous un toit unique, dans une dépendance de l'abbaye de Poussay, les cinq premières Mères de l'Ordre.
M. René Bazin nous conte les innombrables dif'ficultés auxquelles se heurtèrent Alix Le Clerc et ses compagnes. Mais la foi qu'elles avaient dans le succès final de leur œuvre les réconfortait. Malgré sa modestie «Il me semblait, déclare-t-elle, qu'on me mettait une croix sur le cœur » Alix tut. élue Supérieure. L'idée oui aVaib présidé à la .naissance des Filles de N.otre-D.anie prit corps et fit son chemin, et des monastères s'édifièrent assez vite à Saint-Mihiel, à Nancy, à Pont-à-Mousson, à Verdun, si bien que Pierre Fournier, à sa mort, aura la joie de citer quarante-sept couvents appartenant à son Ordre.
L'humilité de caractère de Pierre Fournier, sa volonté, sa finesse et son dévouement se révèlent d'une manière complète dans le style de la Règle destinée à ses Filles. Que désire-t-il ? Que l'esprit de sacrifice domine les actions de ses religieuses afin qu'elles aient « l'âme d'une vierge et le cœur d'une mère ». Admirable formule dans laquelle M. René Bazin a synthétisé l'essentiel des conceptions de son héros. Sans entrer dans le détail, précisons néanmoins que les Filles de Notre-Dame, tenues d'assister tous les jours à l'office et de réciter le bréviaire, participent de très près à ce qui constitue la vie de l'Eglise, et puisent dans ces exercices de piété le courage nécessaire à l'accomplissement de leur devoir « d'enseignantes >. Leurs écolières sont l'objet de soins spéciaux ne faut-il pas que plus tard, dans le monde, ces jeunes filles soient des femmes « capables de faire de grands biens »..
Ces mots pleins de noblesse, empruntés à la pensée de Pierre Fournier, combien d'anciennes élèves des Oiseaux ont-elles dû les murmurer tandis qu'autour d'elles l'existence leur offrait ses alternatives de plaisirs et de douleurs.? .Le nom <|u couvent des Oiseaux est célèbre,; «t
M. Julien GREEN le romancier de Epaves à sa table de travail
rables frères. Quant aux Creeks, monsieur (il prononçait Messi), ils se sont entre-mariés avec des nègres, tout comme les Choctaws et les Séminoles en Floride.
Yancey sourit victorieusement.
J'avais toujours compris que vous autres gens du sud, sans exactement vous marier avec. Le mariage est une chose, monsieur, la nature en est une autre. Bien loin de signer des traités avec ces individus et de leur donner de la bonne terre américaine.
Qui était à eux avant qu'on la leur volât. Je serais d'avis de les exterminer par quelque procédé humain et rapide. Ils sont là plaie d'un gouvernement qui sans eux pourrait être propre. Mais il me semble que tout cela se fait aussi bien que vous pouvez le souhaiter, avec, toutefois, une certaine absence d'humanité dans la méthode. Sabra avait entendu beaucoup de conversations de ce genre entre son père et sa mère bien avant que Yancey ne vînt dans sa vie. A son école égaleîtient il avait été question d'eux. On avait appuyé sur" leur sauvagerie et leur -fourberie. On avait effleuré ou même tu leur tragique destin, Sabra, quand seulement elle y pensait, les considérait comme des bipèdes inutiles et malpropres. Dans son enfance elle avait été dans une pension dirigée par les Sœurs de Notre-Dame de Lorette, sous la juridiction des Pères Jésuites. Bien avant sa naissance, au début de l'histoire duKansas, cette pension avait d'abord été une école de mission, quand les Pères de la Compagnie de Jésus parcouraient tout le pays à cheval, bravant sans relâche les périls de la prairie pour convertir les Indiens. La mère Brigitte, une-femme imposante* qui avait maintenant dépassé la soixantaine, autoritaire et puérile, était arrivée à la mission juste après son noviciat, à l'époque barbare du Kansas. Elle avait vu les boeufs tirer la pierre jaune dont la maison était bâtie et connu la terreur du couteau à scalper. Avec ses grosses mains masculines, elle avait planté les premiers arbres fruitiers, les légumes et les fleurs qui polissaient maintenant à l'abri de la robuste
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l'on n'ignore pas l'influence exercée par son enseignement. Depuis le commencement de la Restauration jusqu'à ces dernières années sans oublier l'époque du second Empire où souvent la princesse Clotilde franchissait le seuil des Oiseaux ce monastère a occupé une place d'une haute importance dans la physionomie intellectuelle et morale de la société de Paris.
Paris Qui, à l'heure actuelle, sert mieux sa gloire et ses intérêts que M. Marcel Poëte en continuant à édifier ce monument unique, cette Histoire de Paris, dont nous avons sous les yeux le tome troisième, où il est traité de la formation de la cité pendant les seizième et dix-septième siècles. M. Marcel Poëte nous prie de ne chercher dans ce volume que ce qui se rapporte à la formation de la spiritualité de la cité classique. Aux heures terribles d'avant la bataille de la Marne, en 1914, tandis que von Kliick était aux portes de Paris, l'ambassadeur américain Myron Herrick raconte dans ses souvenirs que, dans la lumière de l'été de l'Ile-de-France, il contemplait non sans angoisse l'ordonnance de la capitale ses hôtels, ses palais, ses églises, ses placés; ses jardins conclusion d'efforts réalisés au cours des siècles, en «e demandant. si taj-is « celait de culture intellectuelle et morale », selon la ,profonde expression de M. Marcel Poëte; n'allait pas être bientôt un immense amoncellement de ruines, Gallieni ayant juré, dans sa proclamation immortelle, de défendra Paris jusqu'au bout!
L'ouvrage de M. Marcel Poëte nous aide, si besoin était, à méditer sur l'acuité des réflexions de l'éminent diplomate, puisqu'il nous permet d'assister à l'éveil de ce caractère classique qui atteindra son apogée à l'époque de Louis XIV. Du haut de la montagne Sainte-Geneviève, protégés par François I" et Henri II, les lecteurs royaux luttèrent pour le triomphe des idées nouvelles, et au lieu de discuter sur des formules périmées, ils obtiennent qu'on remonte aux auteurs eux-mêmes. Ce fut une révolution complète dans les collèges. De cette manière d'envisager le problème de l'enseignement et de l'éducation naîtront l'indépendance de la critique et cette liberté du jugement qui rayonnera plus tard d sur le monde avec les encyclopédistes.
De la donnée religieuse très curieuse grâce au mouvement suscité par la Réforme et de la donnée économique, M. Marcel Poëte trace un tableau qui nous met en face des changements inévitables de Paris. Et peut-être ce qui se modifie le moins est-ce l'éternel féminin qui, sous Henri II ou sous Louis XIII, mène parallèlement la vie religieuse et la vie de plaisir. La place de la femme dans la cité croît en importance. La Fronde n'est-elle pas une manifestation de l'influence féminine et de tout temps, constatons-le avec jbiê, la 'femme d'esprit est la femme à la mode.
Mare Varenne.
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Elle avait fait piquer cette haie avec le bois solide et souple que les premiers explorateurs français avaient baptisé le bois d'arc, parce que, autrefois, les indigenes s'en servaient pour fabriquer leurs armes. Le Kansas avait corrompu le mot et on disait du «bodark». La Mission était alors une école indienne' composée d'élèves intermittentes. Un jour, quarante paires d'yeux noirs apprenaient attentivement la lecture, l'écriture et l'arithmétique. Le lendemain il n'y en avait plus. La tribu était partie voir un clan voisin. Chefs, femmes, enfants, poneys et chiens, ils étaient tous allés en visite, les Osages chez les Kaws ou les Kaws chez les Quapaws. Une autre fois l'absence des élèves signifiait quelque chose de plus terrible. Une révolte ou une guerre entre les tribus.
Mère Brigitte connaissait. de tragiques histoires. Elle avait même la marotte de. faire des jeux de mots sur ces temps héroïques. V\ C'était l'époque, disait-elle, où. on sentait ses., cheveux se dresser sur sa tête. Et plus d'un pauvre émigrant scalpé pouvait en témoigner. Elle avait appris aux petites Indiennes à coudre, à préférer les-huttes à la tente,. à porter des coiffes, à parler de leurs âmes et à confesser leurs peines terrestres à un père nommé Dieu, qui était; bien 'plus puissant que le soleil, la pluie ou le vent, auxquels elles avaient accordé jusqu'alors l'omnipotence. Pendant des semaines et des mois elles se soumettaient avec une gratitude docile à cet enseignement, puis un beau jour on découvrait qu'elles enterraient •leur:; morts sous le plancher des cabanes, qu'elles retournaient à leurs tentes, qu'elles reprenaient leurs couvertures et qu'elles assistaient à de mystérieuses cérémonies pour apaiser les éléments;
Mère Brigitte (alors Sœur Brigitte, qui, avec ses .joues rouges et son chapelet, combattait la perfidie des sauvages) et les autres Sœurs de Notre-Dame de Lorette devaient tout recommencer depuis le début. .• Edna Ferber.
(A suivre.)
Traduit de l'anglais pat Maurice Rèin'on
COURRIER JEJLA BOURSE
13 mai.
A la veille de trois jours de chômage, on ne pouvait raisonnablement pas s'attendre à ce que la Bourse fit seulement mine de se remettre aux affaires. La séance a donc été aussi terne que celle d'avant-hier, et le recul précédent s'est accentué, en raison des dégagements d'acheteurs. La clientèle se réserve toujours. Elle n'a trouvé aucun stimulant dans la lecture des journaux depuis deux jours. L'effet favorable de la réduction de l'escompte de la Banque d'Angleterre a été contre-balancé par les déclarations du chancelier Brüning. D'autre part, si les marchés européens se tiennent relativement bien, celui de New-York est maussade. Car ce qui intéresse le plus Wall Street, ce sont les prix des matières premières. Or, ceux-ci ne se relèvent pas encore.
La situation hebdomadaire de la Banque de France au 6 mai accuse une entrée d'or de 478 millions.
Nos Rentes se défendent mieux. Le rendement élevé des 5 0/0 et 6 0/0 attire des acheteurs.
Les établissements de crédit cèdent quelques francs Banque de France, 11.545 Banque de Paris, 1.305 Lyonnais, 1.722 Union Parisienne, 352 Mobilier, 335 Comptoir d'Escompte, 1.052.
Suez, lourd, à 13.400 (- 120). Groupe électrique maussade Générale d'Electricité, 2.080 (- 145) Distribution, 1.978 Seine, 722 Littoral, 942 Union, 806.
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Sucrières fermes Saq, 1.602. Pétrolifères lourdes Royal Dvtch, 1.180. Cette Compagnie déclare un dividende de 6 0/0 contre 17 0/0 l'an dernier. '.» • Shell, 154 50. Cette Compagnie- déclare un dividende de 7 1/2, Q/0,, contre 17 1/2 0/0 l'an dernier. Sud-africaines soutenues.
Caouùhoutières nulles.
INFORMATIONS FINANCIERES COMPTOIR NATIONAL D'ESCOMPTE DE PARIS. Situation au 31 mars 1932
ACTIF
Caisse et Banque.. Pr. 2.656.554 220 (,; Avoirs dans les Banqu. 56j.027.428 20 Portefeuille et Bons de
la Défense nationale. 4.884.995.027 =9 Reports 7.221.&8027 Correspondants 1.064.648.645 91 Comptes courants dé-
biteurs 1. 185. 323. 126 37 Rentes, obligations et
valeurs diverses 1.452. 166 81 Participations finan-
cières 6.200.000 Avances garanties 276 :7^- 795 •̃ Comptes débiteurs par
acceptations 115.559.244 49 Agences hors d'Europe 29.648.632 14 Comptes d'ordre et di-
vers 100.449.62836 Itnmeubi-s 15.000.000 Acomptes Exercice 1931 16.000.000 » Fr. 10.623.244.801 43
Passif
Comptes de chèques et
comptes d'escompte.. 5. 445. 247. 56S 15 Comptes courants cré-
diteurs 3.9;o.3.409q6 Bons à échéance fixe:. 63.389.650 Acceptations 115.646.6996» 1 Comptes d'ordre et di-
vers 191.536.254 16 Compte des Action-
naires 23.213.677 99 Réserves 433.687.541 59 Capital 400 000 000 Fr. 10.623.244.801 47
| BOURSE DU 13 MAI ±Q3S II
fpgr^TER^E |gS|g| 1 COMPTANT \Ss\™ COMPTANT g&|gpgT CO"F™Jrr "fa^N" COUTANT \$s\>™\ «ARCH. EN BANQUE «ARCHÉS^TRANGERS S
'S- TERM~SFc.~T~T 1 précédli cours1COMPTANT pr~ co rs 1 br1 ITI preeéd" cours brut ITI ;S-="B~E~E~~ cours
c 0/ ,Qm Z 300..Béthune<C»de)nouv 60C 60.. TERME 3 Français 20 1/2 20
3 ~7375 73 55 FONDS D'ÉTATS, Maroc 5 510 1910. 705 715 BANQUES" 300 8éthune (C.. de) nouv. 56W ..5460 TERME ii 26 Frençais ;01/2 26 l~8
73" 73 53 PONDSD'ÉTATS ^aroc S4°o/9,<?-4 J ,»! BANQUES 135 Charbonnages du Tonkin 35:>0 35!O 152 1424% 1917 "II» 24. 24.
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4 1918 88 90 88 35 3 73 ~60 Roumenie 4 1922. Bons. 225.. 232.. 330.. Benque de l'indo-Ch;ne 370Q 3660.. 25.. Dombrowe (Houillères) pari.. 535 510.. 3 1 25 1 214 1918. 237/8 24 ,/8
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46338 de l'Algérie. 9700.. 9235.. 6 1920 102.. 10240 Serbe 5 1913.5830 59.. 1 de Suède et de. Paris. 5550 Carmaux. 825.839 Cairo.Héliopolis. 960 ~99:
Nationale de Crédit.4 4 1925 (change garanti) 104 50 104 45 Suède 4112 1913. 70.. 68.. 90 Carvin. 1200 ,1200 Cambodge 45.. 44 japon 1899 52 H2 52.
100.. de Paris & Pays.8as. 1330 1305 6 1927 Amortissable !o2!o 10325 Suisse 3 1/2 1910. .~6 50 150.. 125 Crédit Algérien 2300 90.. Dourgos. 1300 t285 Canadian Eagla 23.. .T~
de l'Union Parisienne. 31:00.. 352..5 5 192B Amortissabla. 94 45 96 50 Turquie consolidées 1890. 89 Créd, Foncier CoIMial. 118.. 124.. 16.. Graissessac 150.. 157.. Caoutchoucs(S"'Finanoièrede) « 60 59.. Turc 4 511251!2
8S compegn,e Alger.enne .1395 t380 -Douanes Douanes 1902. 81.. 80. Indochine (pert). 30: V. 141 139.. Chartered. 16 7 16 167 ?
85 Compagnie Algérienne Obligations 6% 1927. 500. 507.. Tribut d'Egypte. Madagascar. Ligny.les.Aires. 123:. 119.. Chartered 80 78 i~ Goldfields. 19,4 t94 li2
50.. Comptoir Netional d'Esoompte 1050.. 1052 Oblig.Ch.ferÉtat4%1912.14. 395.. 390.. Priorité Tombec. 40 50 d'Orient 21.. Loire (Mines de la). 195 192 ES- 50.. 5050 Rand Minee.
60 Crédit Commercial de France. 6tO.. 6û7.. 5%1919. 430.. 427. 37 50 Maries. 572 ..550 Concordia 37.. 37 75 De B.er 2 ~/4.. 2 llil6
180-Foncier de France.. 4800 ..4735 PTT. 5 1928 r. à 500 495.. 495., 8 75 Banques de Province. 125 fr 75.. Ostricourt 1475 t4fX? Cro-n Mines 509 506 Jagersfontein. 0 11/lb 0 Il/16
-Foncier de l'Indo-Ch*ine 118.. 114.. 4 Yi 1929 r. à 500.. 498 50 498 OB\tGATIONS 45 Soo. GI. Alsacienne de 8anque 89t.. 890.. 13750 Algérie.Tunisie <O""nium). 19JO.. 192, De 8eers ordinaire 252.. 244.. Rio Tinto.12 1! 12.
100.. Lyonnai. 1743 1722 Bons du Trésor 5 1924 731 7~0 50 OBLIGATIONS 25 Société Marseillaise. 560 560. Boléo. parts. 172., 165. préférence 369 365.. Mexioan Eagle. 5 10 1,~t 5!7. 1!2
35.. E Mobilier Français. 3~1 33J.. 7%1926. 557.. 5,8.. Foncière Nord de la Françe.. 122.. 80r (Mines pe) ord. 1640.. 1560 East Gedulcj. 277.. 277.. Royal Dutch. 1358.1215:.6
Soc. Flnanc.frenç. et colon. 103.. 100 7 7%1927. 560.. 560 {IS71 3 387 378 Immobilière des Voitures 29. 29.. 255 Mokta.el.Hii3id'.ect.i:(¡c500fr 2q5o 2820.. East Rend 6275 6250 Sh.11 1 1.5116 .314. 1 1 314.. 5il6
Société Général. 1105 1093 Oblig. déoennele.1922-3.2. 99 75 99 751 Equateur .34 25 3175 Anaconde 1.16.1 5J16
42.. Rente Fonoiàre.565.; ,560.. Caisseautonome4Y. 969.. 964. '0 18~5 4~ ~~4.. 472 ACTIONS INDUSTRIELLES 20.. \ille.Bonnièr~<>rd:L.355.. _342 =~ ¡S8.90.. Steel Common. 39
32..SooiétéGénéreleFonciàre.I~I"50 169..5.1/2%.1917 (100 dollars .1876 ¡..Õ. 5.. 4 40..Pétroles(C"lndûstriell&), Extrême-0~i~ent 141, 14() -1 EscornPte hors 1, 31231/2.
650.. Suez. 13520.. t3400.. '?pl/2 1921 \100 dOliersL, 3225 3215 1892212 299 ,.2?<J 110.. Dynamite (Société C<>ntrale). 1990 .1'159.. Franco-Polonaise pétro. 40 50 38.. Prêts :1 114. 1 .1.
à*S^=W§^ ?IH^EE 1:1: g^KWr: Î8:: iS:: 'B=^-f^EEEt: 1 ~EE- T 'II 11
255.,Suez(civil~(oinquième?.3~50..3359. iï:~8982. 27.. Ouest jouis 385.. 389.EngraisNovo. _40.. 37 ,Geduld, 391 38~. S/New.York. 36661~ 365 62
255 ..Suer ïcivila) (cinquième) 3450 ..3350 Afrique Occident. Franç. 3% 360 K 1899 2 Met 318.. 322.. 30 Ouesl-Algérien 515.. 510.. jl 86 Kali Sainte-Thérèse W0 1360 Gênera Mm, ng. «^ 92 75 Va°paraiS0 » 75 «> 75
55..Est.°~ ~)9042t/2%Met. 336 338 45.. T~M9.. 50..Matièr.sCo)or.St.Den!s.M0..6_8..6cdf,e!ds.conso).d.ted. 94 50 4775B~Air.s. 3793 38)2
S ^:i:ii=iiii:ii:i: -I ::§." KÏÏS.Srg^ 1" | ^1^ g:: §:: ^fe: «:: M?:: |:6^e^n^!=:2i::| u^=™:m:: |
6Z50M,d,°S8..82~ 3~)9)3. uj)9,o23/4%Met. 300.. 30).. )oo..M.gaaiMG.nérauxd.P.ris..2)60 .2)60.. 9).6LeR!pohn.jou.s.Hotchk.ss. 955 '3) 50cuivr.(comptant).N'/2.29!,32
'05 ..Nord.M"'°S~9°3-'9°S" 0\19)03% 273 ..285.. es EauxCCcmp.Cénéra!.dM).)605 .)M5.. )4285Saint-Gobain,Chauny.8~H!U..Huanchaca. 1 .2 li3
72 50 Nord. 1612 t570 Madagesoer 1903.1905. 466 468 J'9'2 3 263 263 80 v.~<É~r~500 1160.. 191 56 Le Ripolin, Jouis. 2400 2400.. Huelva Copper 955.. ,83 Ar~cnt métal (comptant). 173//8.17 tl,8.
|f g^i-aL^^jS :§:: ;7^ g* «" Jîlli i^ &2Z^J^}®" K^Arti^ g 5gç,i: 1S:: .g ::<S.B 3]n
SiiIKtt^i:»::»: 80 J^ÎSilSfc: »:: S:: Aircomprim, ̃̃ 3,eo..320o.. S ?? iïïr^îuîlS. ,«, J», 3S^=SSi.Srr: §-» SîiôgKS.ï:?ïïi:SJ:2gîilî
90 Eaux et Écla.irage (~yonnais~): ~Õ~~ i~j~ Crédit Na~ionsl 5,% 1919 575.. JBO.. >: ~2 529.. 524.. 135.. Air comprimé. 3180.. 32?0.. 80.. Salins du Midi: ?,20.. 920.Jagersfontein. 61 50 5Ô Câbles transfer~ 5~~ 1'~ J;¡
2-.E.U«rtÉ«!.ir.g.CLSnB.I^2W..Crfd.tNrt.on.lSf^191|i. *»••$;; > 19246% 515 .515.. |; ÊÔ^ÏÏSnônni ËneVg 118.. 115 600 Port du Rosario 2.C00.. 22100.. Johannesburg »• 66 5. |?9|!ibërty 3 î', 'S VA '« S
80 Distr. Parisienne d'Electricité 20* ^e oblig. SOO S i% 1920.. w M ̃• ,928 S 56 983.. 983.. Câblée TélégraphïqiieU-.S: Chargeurs Reun.s parts. Kuala-Lumpur 92 Atchinson Topeka » 3,8 31 /8
47 50 Electricité de Paris 722' 722" I 1922 540 527 1 1929 41/2% 940.. 950.. 40..Edison f. 600.800.. •• •• Havra.se Péninsulaire (B). ̃̃̃̃̃ ̃̃̃ ̃̃ Langlaate 2, 25i •• Baltimore et Ohio ,4';8 |5ôl!r^ J:: J = = |S^F:: ^!?-: î!î:: lli!Sn^ii: S:i SS:i SiôEl^'1«25Sï±^gî :?:: Siiï^SïSïïLSîsr?: &: ^tj" «- ^o^p^f^n: ifjà 1,8
9O..Electr,clte(C Gener.eied). 948" 2OEO-6 6%Juln1923. 515 515.. ~1930 4 ?o Lots 8 93 e')o 23218 de Varsovie ord 16/0..1670.. 20.,TransportsMar,t,rr,es. 211.. 206.. LondonT,nord. 4J.~ 3.,Canad,anPac'f.o. 10 314 Il .1.
S "lî^K'îîi^îîffur^ g::«:: = ^S^îSSi9. "25052650 u,Com.,87926o% «..w» « » eb«,. m.™, ,.T. 2.2» ..»».. énédictine ^tt^p=: 90 7~ t^ïSTSi^ 3 f »
40.. Energie Eleotr. Nord France.. 628 620 0' UJIF 187 260% 499 50' 50 250:, Benedictine .5400 5200 Lorraine. 9.. ,ChIcago Rock Island 82112
90 Nord-Lurnière 1870 1861 Départ. l'Aisne 7601926.. 5Z5 520.. 0 Fonc. 188; ~.2 *508 5tO" 60.. Forces Motri.ceSdU ,IR h.ô.n"e. 1.560 1415 31920 Brasserie QUilmès. 3835 39;0 'Main Reef Consolidated 100 96 ~2 Erie Railroad .33143li2
3() Thornson-Houston 359 351 7 ro 1927. 613 «. 9 290" 41650 Forc" Motric"du Rhône (parts) 10040.. 10230.. 125 Distillerie Cusenier .2110.. 21W Malacca, ord. 7 JO 8
.3250 Union d'Electrlolt~ 817 EW 5Õ -1 6% 19t8.. 1010 1010 C.m-. 1883 3% 295 3415Õ 22 50 Forces Mot. Vallée d'Aspe 185.. 17e 120.. Distillerie de l'indo-Chine.O .650 Ma,opolska. 15 75-Louis~ille-Nashville 15 50 .9-i-8 (~
~56:=~ de la Marne r~2~ 3~ 3 33 33 -(part 50~nd~?~ 200 190.. Mexican-Eagle Odord. 2b 50 5 27 5() New-York Central 12
Dives .325 de Meurt.et'M, 6% 50~ 5W Com. ~k 36?- 362:: 45.. de le Vienne. ~95.05.. 16 25 Grands Moul. de Corbeii, ord. 240.. 235., Michelin (p~rt). 908.. 9ÜJ Penn~y!vanla. 1097i8
30.. For. & Aciéries du Nord et Est 463 450 de Meuse 6 i' 1923. 510 5!5.. IL~C.-I~ -a-1892 1891 0% 55" 05" 6588 la '(part). 13O..Nossi-Bé. 640.. 645..MoteursGnôme. 255 2, Reacling 15 .1. 15 i.
» ^o; v AcféViVsdu N;rd E.t ̃̃ 1* •• a. u^3. 50 5» Fono m |° 35J, •; ® >-« Suc,eries Brésiliennes ,« <eo ««.mbiqu. u $ ™ |™a:™p.ém^ « w g5ôSrîK:=: | g:: du-rd |" hv k }. g^lSSIp: | 'SiiKsïïs'îhv.-iSî^Sgii 25o:S^p:36|38^:&5^st.^ -g:: -#.ii-=S=ïï!Uï: S S
22.. Lens. 575" 545" 7%1927 527 ~2z" Õ Cono'1906 3 372" 37z" 40.. Marocaine Distribution 103t ..1040 250.. Ciments Français, 3875.. 3815 Paclang (Caoutchoucs) 195" t~7:~ Union Paclf.o. 53 5'18 52
4O..VicoigneetNœux. -p.de.calele¡'%1926. 521' 5'1" ZF~190930/ 186' 185" 25.. Nentaised'éclairage. 466.. 456.. 50 du BouloMais. ~CO "PenaCopper. "2" '41,J AII1edChemloal. ~1"4 4n¡:8
S ^flne-vr^iiiiiiii:i: » "• p-^1$%£ «| • g :̃ § ?- !SSS II Î2 g Naniai" '•î" & .tS | = S." r^îïïïïïî^ 3 » ^.•Kï.»:: -A ̃̃ *-̃- g-F;i:ni:: 1 !{î 4
-E3cléo Z |o^ | 995 995 £com. 1912 3% 186.. !& 75 Pyrénéenne d'Energie Elect..l"0 .-1755 .300.. d'Origny. 3400 3450 Phosphates Tums.ens 31 Amerioan Smelting '«! J;~
30 Penarroye 236.. 230.. Somme 67. 1923. 5 ~2. 451 4'2" 15.. Redio-Eleotrique !50.. 142.. t242 22 (part).7500.. 7500 Plakainitza ,~6 .5: ~8 9
3ô KJ^ | | E s– #ii# SB SS t Fo- ̃ il!! K 1 1: i? SiSS! Hg JS -2 ci^t. 75S 3 pR^n- » $ œs- ïstï: «
Crédit Gén. des Pétrol 8ù 82.. .7 ,0 1926 5.5 5.5 D Empr. 1926 7 673 686 20 Radio-Maritime 216 227 J20 Pc-liet & Chausson 1300 Rand Mmes. 92 |0 25 Anaconda Copp.r ,1 ? S ,7 ï',? 1/4
25 Bozel.Malétra. 206.. 206,. Villa d'Albert 6% IÓ' 516.. Com. 1927 4 920" 905 555 18 26 Sud Lumière prior.320.. 3?1 1200 Roumano-Belge Õ 25 10 5U Anaoonde Copper .471847i8
25..Bo2el-Malétr. 206 206 Ville Albert 6% ^«6;. | %£ «gU*» '.i | &$™ & "& a- l^y^ $ &%ÏÏSSrZ^T=ï: 8 i g ijl 20 ..Kuhlmann 399 50 390 V i II • «I» R »<">* 6/4 19 27. > 5m °\Com. 1931 4 933.. 9:>0 40 jélénraphie sans Fil 355 2C0..Chapa> 1765 1,1» Shell. 25 24 Consolidated Gaz 48 5.8 47 35 Gafs 325.. 321 50 Eslises dévastées 6% 1928.. 2* •• Ss" AI 5 840 829 40 tS™. 563 584 50 Coty (Société anonyme). 229.. 225 Silva Plana *.•• ,4| 2 1/4 il/4 90:.|rfoSd<ui;schim.d'Alai..FroB.slj0J ..1090.. 5 1928 982.. » •• A|e^Lorr.In.s MO.. 839 40 Téléphones •• SM.. 9 7S Ga|»r|e. L,f.y.tt.» « «..SprinB. 30 4 1&6 II SuPonVdV N-mour. 29 2/8 27 1/6 .Chargeurs Réunis 19! 189.. ourri4r. Fr 6%1927 505 505 3% 290 290 Alsacienne Industrielle Textile "wnin" <Part> 4nï 1^ IuVn* iT* 378 50 377 Electric Bond and Share. I "'2 • \f Transatlantique ord 96 94 Industr e Sucnère Fr.6^1927 ?»̃̃ ?»•̃ E 6 o/¡ 483 483 371 Dollfcs-Mieg 5CC0 4950 » 01 Printemps, ord 401.. 398 Sub Nigkel Q 50 6B 5t General Electric 378 3 2
62 50 Voitures à Pari. 204.. 199 Industriels Alsaciens 1921 502.. 500. 483 483 foO mdustries t«tile. Géné™l.V.. «0 Tanganyika 5^ ",5 Generel Motors 0 7(6 3 1,8
35 7 Usines sinistrées 6/t* .R.0/ 44 50 4 7 1 j *.i. «• 411. 65 Agences Havas. 975 975 Tavoy Tin in. ,03 in4«Pn»tion»l Harvaater 17 I/o 16 3/4
35 Air \iqUlde. 66 65~ 370 3 %ancienne 37.4 372 Industrie textile. Agences Havas. 975 975.. Tavoy 104 103 en 0 s. 17 l18 16 314
35 Air Liquide 667-. 655 a% 1902. %i' 374.. 372 ii^Û'^Œ 745:: 7SÔI. 95 D?dot-Bc«in .795 ,600 Terres Rouges $ $ ^^«"cop^^IIII.. 6 7;8 6 3.J4
ranutchoucs Indo-Ch ne 137.. 13o Algérie 3 /o 1902 1,1 i\a 2 1/2% 353.. iii Le Figaro Tharsis, ̃ ,n 88 50 Montoomerv Ward b I ID O5/B
40 Citroijn" B. 371 361 Indo-ChineI899.1905. 315.. 3t9.. 70. Le Figaro. Tharsis.2t 50 2~8 50 Kennecott Copper. 67/8 6 5i8'
40 gftroen" B" 371 361 md0-Chin.1899.19OS 3.5 319 147 043 Electro-Méta. ™5 705 225 Chaix8.4405 Transvaa, Consc.idated Land. » ^0 6« 50 Montgome^y W. 33~ t 1,14
)250F.rd. 111 )'O..Tu~3%t902-~7: 329.. 336..Ly.n~,855~ 474': 472;'0 70.. Ac.e~ 499.. 490 11() Librairie Hachette 192() 1905 Tubes et F., de Sosn,owice. ~4 50 ~g Nat,onal B,s~Ult 33.4 33/4
Pathe-Clnema (Jou,u,) 90.. 88.. Tunisie 3 Y2 190a 427' 4'5 30 -de M.cheville.700.. 650 125.. Afrique Occidentale (Cio). lj"20 1671 Tubize pri t24 North Amer,can 33'4 3
.prthélèinémagouie.J 90.. 88 Tunisie 3 A 1903 -•• • ̃ • | 6 -V: 427.. 425.. $> [] tlttr^U^: il» II 1 170 1 83 10 Air Liquide (parts) 2465 2410 Union Corporation » & ]\ fâ V. %$S DM??™ j> 3 6 j* A Pathé-Cinéma <cap.) 112.. H.. 4 A 1931 ™u »« 4% |98 ï85 40 Atel. fi, Chantiers de la Loire 415.. «it f ̃ ̃ Bergougnan 666.. 671 Haut Katanga pnv 1940 1686 Shell \° • '° J Peugeot •••••• 204 197 1924 (DawesJ100 5900 365Û 3 Fusion ane 343.. 341.. gn Const. Nord de la France.. 734.. 729.. 70 Cirages Français 72U.. /20 cap 1915 |875 Standard Oil New-Jersey. 24 5 8 li 3,4 TO ..Raffineries et Sucreries Say..lfc0l ..1602 ..Allemagne 1924CDawesJ1OOL. 5900 5650.. 3 o/0 Fusion nouv 340.. 338 |00 Bonneville t05 670. Citroën (parts). 70.. 68 d,v 7 122 U. S Leather 2 100 Union Européenne 286.. 282 Angleterre 2 /i/o.. 49 15 49 335.. 334 30 chantiers de Saint-Nazaire. 250.. 250.. 40 Colon.(Générale des) Ur.k.ny. ,9 5C 4, it U. S. Steel Co-nmon f = 8 27 ,4 Ru. consolé r et2. eéri.s 4 3 90 3 *$$& i545 y. !| z • ^-y-- S g y ™<z=: ^0 'g .S ai c«-=t™" <» .?. l^z£-^Z" j» «« io ^^=: '8
6%lgo6 .330315 3giq Bel ue 2 36 5 50 3 %1921. 305 29b 17 Decauville 50 255 .23 102 85 part. 690 vieille Montagne. 19 1"0 ~O Utah Copper 3- i 37
.Serbie4%amortiseabla1895, 50 60 5030 3%1895-19051"s. o/¡ 481 4"4 ..Electro.Câble(ordineires).2550 .2350 Villemagne. 1 61 Westinghouse Electrie .24 "1' 7 '1,'
II S.7b,il?mOo6rtVssVbïe-iB9è-. 5 | â% ifôêXgZrï. ^M,iS% 48.474.. iô » f^^Xt^tV. iSî? i 32 50 Continen, compteurs, Ga, 340.. 339 V^^ «* » J^' :Turus&4: i|g 75 %»bhZ *f6£™=: 5^ z 58: t&v. Zv. àK.L ^»:i &" &£&& ™v:. «Si: 64?: »* 565t CHAnoe8<p.,m
Banque Nationale du Mexique 181.. 17650 5% Funding 85.. Fives.Lilie seo.. 940.. 65.. Dragages et Trav. Publ. 655 645.. West Rand. 5725 25 6 J(;
en-que 365 345 1909 (Pernambuco). ~j.. N d 6 o/¡ F 4'8 <£0 '250F~rg:&Ac!.r:Hut.:Bankcwa.252..238.. ..Gav.au&C" CHANGES (Paris) 93)2 9266
1.1OECréditFoncierEgyptien.i961..1921 .,Bulgarie5%IB96. or 5~s~rleE" 444 42:: 30.. ;00.. ~80.. 75"8ecAuer. 5~0:: 927.. Londres. 93129266
!6-°~ 8950 8750 Chine 4~8~ ~I~~ ~66~°"~rts):305:270:: 450..T~duM. ,6660..6750.. COMPTANT ~~OO'b.~)' 35625 3M75
834 8?P~°90' I ~T~:c' ~9:; 356:: 55 Méditerranée 5.55.. 550.Un.onC~nd..Ch.n.e. -har~ 485.. Belgique(100belgas). 20450 20625
12L. Montecatini 117.. tl45ú 5% 1903 65.. 8).. 3 o/¡ série 307" 314': Cessous (Charbon~ 485 480 Espagne. 204 50 206 25
1 £ Rio.Tinto.tl48 ..11GO.. 4y'%1908. ..ll85.. 0 50.. Forges Levai Auln?ye 1:65.. ~0:: .027
? m^==f:WfS^= i^l^éa^éc: I: ssa^EEffi:;B;SS£5^ 6i4O Héraclée. part. 18000.. 1/5CO.. Hollande 1027 25 1027 75
.Az.te(Norv~gienn.). 535.. 520 .C.ng=oM.4%t90). 472 47~ ;'3.. 525.. 85 ..D.n.in-Anzin.75 ..)!C0..28p.~N.Esp.sne. ~-Hutch.nscn. 130 60 ~o 60
Lautaro Nitrate, 56.. ~2 E¡¡ypte Unifiée. t4 LÔ 64 10 reans 6o~e eoennau~ 4 47' 477 477" 85.. Denain.Anzin. 1175 IICO.. 28p,;(; Nord.Espagne. 530.. Hutchinscn. 15\0.. t500.. Italie. 130 tO t>O éO
.Orienta' Caroet. t57.. 1~5.. Privilégiée. 5% 428" 426" .LorraineMin"&Métell.350p. ..230.75Saragosse, 330 .,Omnium,Pétroles. 64 é850Norvège. 470.
:feSïïïSÏS: |" |Stti:i i I|i:;i:i:i:: Si: Si: ̃ié::™iK;» 720 7ià::2^9é^iii:i: S^^i^»*^»^ (100 zloty). •«» Ts ^mas;|l ^S^SîSr^ «ji: z fciiiiiiiii: SSi: ,il:S:efiô: ^r: | ::ï= «;=: «g:» ::g:fc: ^g*»
,20 BI. Portuguesa de Tabacos. 138.. 123 Italie 3 14 .70.. 70. 0/~ eno. 370 370 Métaux (C" Française) le80 1875.)0 c.. Kreuscr & Toll 91.i'O.. Viscose française 3650 ,500 Roumanie. 15 15 4~i
Suorer"etRaffineri.d'Egypte 3t3.. 3C6 Japon 4%1905. Ouest 3% anc. 376.. 376.. 100 Creusot. It65., il40., Suc, Ref d'Egypte(parts). ,267.. 256.. Par 4050 .015.. Su~de. 47759 474
I iP'îâSSP ^ii ^i^yœiEEH ̃« i^SÎ.'Cïïî^: S:SS:: S: £»îï=c: !!2: '.•?: ^affifflsrs: « S- .iiiiii 27.. 2730. Su •».
BANQUE DE FRANCE. Situation hebdomadaire du 29 avril au 6 mai 1932 :I
ACTIF
En milliers de francs
Encaisse-or (mou-
naies et lingots) 78.339.831+ 477.760 Comptes courants
postaux 493.au -f- 63.485 Disponibil. à vue
à l'étranger. 4-594-34»– 98.139 Avances s' lingots
et monnaies d'or 1. 547. 091 + 38.139 Effets de com-
merce escomptés 3.679.058 1.276.589 Effets négociables
achetés en France ai. 609 -f 18.719 Effets nég. et au-
tres emplois à
court terme à
l'étranger 6.491.646– 547-75° Avances s' titres. =. 842. 574 + 107.633 Bons négoc. de la
Caisse autono-
me d'amortiss.. 6.880.1,3.7: ..». Prêts s' intérêts. s, à l'Etat 3.aoo.ooo » Divers. 2.268.837 + 148.847
FASSIF
Capital de la Ban- 183.500 >
que 182.500
Bénéfices en ad- dition an capital 272.696 • Billetsau porteur
en circulation. 82382.036– 1,9». 201 Compte cour. du
Trésor public.. 74-635 19.284 Compte cour. de
la Caisse auto-
nome d'amort. 2.991.759 »4-9I9 Comptes cour. et
comptes de dé-
pôts de fonds.. 33. 703. 243 731.180 Dispositions et
autres engage-
ments à vue. 393-819 + 1.718 Divers 1.774.020 301. 911 Couverture des engagements à vue Montant des engagements 109.545.491.963
à vue. 109.=.4~.491.963
Proportion de l'encaisse-
nr aux engagent, à vue. 11.51 0/0
Marchés commerciaux
BLES. Paris, 13 mal. Cour., 172- 173; juin, 167 25; juill.-août, 145 25-145; 3 d'août, 137 50-137; 3 de sept., 136 25; 3 d'oct' 136 50-137 25. Cote officielle 170. >
AVOINES. Paris, 13 mai. Courant, 115-114 50; juin, 112; juill.-août, 95 5095 25; 3 d'août, 87-87 75; 3 de sept., 86 75; ,3 d'oct., 88 50. FARINES. Paris, 13 mai. Farines de consommation 233.
SUCRES. Paris, 13 mai. Courant, 219-219 50; juin, 218 50; juill., 218; août, 217 50-218; sept., 213 50 à 214; 3 d'oct., 208 50-209; 3 de nov., 209. Cote officielle 219-220.
CAFES. Le Havre, 13 mai. Courant, 252 25; juin, 251; juill., 247 50; août. 247; sept., 244 25; oct., 242 75; nov., 243 75; dée., 241; janv.-févr.. 240 50; mars, 238 75. Ventes 3.000 sacs.
COTONS. Le Havre, 13 mal. Cour.. 198; juin-juill., 200; août, 202; sept., 203; oct.-nov., 204; déc., 206; janv., 206; févr.. 208; mars, 209; avril, 211. Ventes 300 balles.
SEIGLES. ORGES, MAIS. RIZ. Incotés.
ALCOOLS. Paris. 13 mai. Courant, 815-825; juin, 800-810; 3 de juin, 790-815: juill.-août, 800; sept., 775-780.
CAOUTCHOUCS. Paris, 13 mai. Cour., 2; juin, 2 10-2 15; 3 de juill., 2 252 35; août, 2 20 à 2 30; 3 d'oct., 2 402 55; nov., 2 45-2 55.
L'ART ET LA CURIOSITE • A l'Hôtel Drouot
Tableaux modernes et œuvres
de Monticelli
M. Maurice Ader et M. André Schœllcr ont dispersé d'une part un excellent ensemble de toiles composant la collection de M. L. et d'autre part les tableaux et les œuvres nombreuses de Monticelli dépendant de la succession de M. R. Parmi les dessins, aquarelles et tableaux appartenant à M. L. un dessin par Géricault Etude pour « la Course de chevaux libres » (1817) fut adjugé 4.800 francs un pastel par Lhermitte le lavoir dans la montagne, 4.000 francs, une aquarelle par Lucien Simon la moisson en Bretagne, 2.400 francs. Parmi les toiles la plage de Deauville, par Boudin, 9.400 francs Paysage, vue prise sur les bords de la Touque, par Boudin, 1.850 francs L'Enfant aux œillets, par Carrière, 12.200 francs, Les Dunes, par Cazin, 6.100 francs Coucher de soleil, par Daubigny, 3.700 fr. Village au bord de la Seine, par Daubigny 4.000 francs Paysage composé, par Delacroix, 3.000 francs L'amour désarmé, par Fantin-Latour, 15.700 francs Tête de femme, par Henner, 5.150 francs Intérieur de bergerie, par Ch. Jacque, 2.700 francs Les bords de la Seine, par Lebourg, 7.350 francs Le bassin de la Seine à Argenteuil, par Lebourg, 11.100 francs L'Hiver, vue prise à Montmartre, par Lépine, 4.300 francs, Vieille femme en buste, par Th. Ribot, 5.200 francs Un homme d'armes, par Roybet, 3.400 francs La femme au chapeau, par Vuillard, 8.000 francs Venise, le matin sur le grand canal, par Ziem, 10.000 francs et Kabyles transhumant des troupeaux de moutons, par Ziem. 5.700 francs. Parmi les œuvres de Monticelli, ayant appartenu à M. R. Portrait de l'Artiste par lui-même, 15.100 francs Femme et enfants dans une clairière, 8.500 francs Portrait de Mademoiselle Ricard, 17.100 francs, Scène de Faust, 8.100 francs La fontaine dans le parc, 16.000 francs Portrait de fillette, 8.100 francs Intérieur d'église, 18.100 francs et Scène dans un parc, 18.100 francs.
Bijoux
M" Marcel Prud'homme et Paul Motel, assistés de MM. G. Reinach et L. Charraud ont vendu avec succès les bijoux dépendant de la succession de Madame H. Une broche barette ornée de deux brillants fut 'adjugée 6.200 francs un sautoir enrichi de cent seize brillants, 16.000 francs' et un pendentif orné d'un brillant blanc de forme rectangulaire pesant 23 carats 75, 85.500 francs sur estimation de 80.000
f rancs.
Objets d'art et d'ameublement à M. et Mesdames X.
MI Maurice Âder assisté de MM. F. Max-Kann et Mannlieim procédaient à cette excellente vocation, à la salle 6 une peinture par Fromentin Un cavalier arabe, fut payée 3.000 francs une peinture par Henner Rêverie, 5.400 francs un médaillon en terre émaillée de la suite des Robbia, 3.000 francs un vase-rouleau en ancienne porcelaine de Chine, 6.700 francs, une vasque en ancienne porcelaine de Chine, 4.000 francs un groupe en ivoire, travail allemand, 3.000 francs une pendule de la fin du xvmc, 3.900 francs un grand cartel, époque Restauration, 4.100 francs un canapé et huit fauteuils couverts de tapisserie d'Aubusson du temps de Louis XV, 25.500 fr. un paravent garni de tapisserie de Beauvais de la première moitié du xix', 10.600 francs un meuble-secrétaire en marqueterie, en partie du temps de Louis XV, signé Delorme, 30.100 fr. une petite armoire, epoque Louis XV, signé Delorme, 8.000 francs une commode, fin Louis XV, signé Petit, 9.000 francs une petite table, époque Louis XV, 5,600 francs, une petite table ovale, époque Louis XV, signé N. Petit, 8.300 francs une table-coiffeuse, époque Louis XV, 3.800 francs et un secrétaire de la fin de l'époque Louis XV, 1.950 francs.
Collection Léçnce Rosenberg
Au cours de la 2° vente de cette collection, M" Henri Baudoin, assisté de MM. Pape et Gaston Meyer a obtenu 1.580 francs pour une bergère en érable verni couverte de toile.
Maurice Monda.
Spectacles ff IIIIIIIIIIIII'HIIIII- mi n #̃
Premières représentations
MICHEL (Anjou 3 5-02), a 9 heures Ludo, de M. Pierre Seize. (Réception du service de première).
ALBERT- (Lab. 21-49), à 8 h. 45: Le Marchand de Venise.
GRAND-GUIGNOL (Trin. 28-34), 9 9 h.: nouveau spectacle.
En matinée
ODEON (Danton 58-13), à 2 heures 30 (abonnement moderne, série orange). Clavigo, de Goethe. Version française de MM. Gabriel Botesy et Eberhard Nebelthau (MM. Raymond-Girard, Paul OEttly, Louis Selgner, Roger Weber; Mmes >. Madeleine Bréville,' Suzanne Courtal).
Le Chapeau chinois, de M. Franc-Nohain (MM. Cliamarat, Georges Cusin, Guy Parzy, Jean Clairjois, Mlle Colette Adam). THEATRE EN PLEIN AIR DE LA FOIRE SAINT-GERMAIN (Place Saint-Sulpice), à 3 h. 30 spectacle de chansons anciennes.
Même spectacle qu'en soirée
Antoine, 2 h. 45; Folies-Wagram, 2 h. 45; Nouveautés, 3 heures; Ambigu, 2 h. 30 Châtelet, 2 h. 30; Grand-Guignol, 3 heures; Porte-Saint-Martin, 2 h. 45; Théâtre des Deux-Anes, 3 heures.
En so>ree -'i
En soirée ,••
OPERA (Louvre 07-051), à 8 heures Faust (Mlle Yvonne Gall, MM. Villabella, André Pernet, Cambon, -Mlle Renée Mahé, Montfort, M. Ernst. Danse Mlle Lorcia, Mlles1 Lamballe, Cérès). Ôrch M. Gabriel Grovlez.
COMEDIE FRANÇAISE (Gut. 02-22), à 8 h. 15 La Tragique Histoire d'Hamlet, prince de Danemark, de William Shakespeare. Traduction d'Eugène Morand et Marcel Schwob (MM. Albert Lambert fils, Chartes Granval, Yonne1];' Ledoux, Pierre Bertin, Jean Weber, Paul Numa, André Bacqué, de Rigoult, Maurice Donneaud, Lucien Dubosq, M. Le Marchand; Mmes Colonna Romano, Madeleine Renaud, Vera Korène). Orch. M. Raymond Charpentier. OPERA-COMIQUE (Gut. 05-76), à 8 heures (15" représentation de l'abonnement B) • Pelléas et Mélisande (Mmes Modrakowskai Mathlïde CalveïVf/ Marie Thérèse Gauley; MM. Panzera; cri .représentation Dufranne, Félix vieuille, Jean Vieuille). Orchestre M. Cloez.
ODEON (Danton 58-13), à 9 heures La Race errante, de M. François Porche (MM. Roger Clairval, José Squinquel, Baconnet, Gautier-Sylla, Harry-James, Charpentier, Bargin, Jean Clairjois; Mmes Suzanne Stanley, Germaine Duard, Colette Adam, Simone Viovy, Madeleine Barrès).
ANTOINE (Botzaris 21-OOX, à 8 n. 40 La Prochaine ?, de M. André-Paul Antoine (Mlle Suzet Maïs; MM. Maurice Escande, Jacques Varenne, Palau, Pierre Feulllère). APOLLO (Trin. 27-3D)', relâche.
ATHENEE (Central 82-23 ),- à 9 heures Le Secret de William Selby, de M. Georges Delance, d'après Edgar Wallace (M. Lucien Rozenberg, Mlle Mad. Lambert, M. Pierre Stephen).
BOUFFES-PARISIENS (Gut. 45-58), à 8 h 45 La Pouponnière, opérette. COMEDIE-CAUMARTIN (Louvre 07-36), à 9 heures Mon ami Philippe, de M. André de Chatellus (Mlle Suzanne Revonne; MM. Jean Marchât, A. Fabry., A. Varennes). COMEDIE DES CHAMPS-ELYSEES (Ely s 72-i2). à 8 h. 30 Domino, de M. Marcel Achard (Mlie Valentine Tessler, M. Louis Jouvet; MM. Pierre Renoir, Jean Devalde). FOLIES-WAGRAM (Etolle 27-02), à 8 h. 45 Au temps des crises, revue de M. Fernand Rouvray (MM. Harry Pilcer, S. Fainsllber, Ed. Roze; Mmes Delia-Col, Rahna, Devilder, Mag-uy-Warna).
GAITE-LYRIQUE (Archives 29-20), i 8 heures 30 Princesse Czardas, de MM. René Peter, André Maupréy iet Henri Falk. (MM. Nabos, Duvaleix, Darnols, Descombes, Mlles' Maya Sylva, Ch. Mauss, Nyssor). GYMNASE (Prov. 16-15), a 9 neures Jean de la Lune. de M. Marcel Achard (Mlles Alice Cocea, Maria Fromet. Marthe Rienzi; MM. Paul Bernard, Maurice Jacquelin, Michel Simon).
MADELEINE (Anjou 07-09), à 9 &. 10,
trois pièces de M. Sacha Guitry Françoise (M. Sacha Guitry, Mlle Yvonne Printemps, Les Desseins de la Providence (M. Sacha Guitry). Le Voyage de Tchong-Li (M. Sacha Guitry, Mlle Yvonne Printemps). MATHURINS (Anjou 90-00), à 9 heures Prenez garde à la peinture, de M. René Fauchois (l'auteur, M. Aqulstapace, Pierre Juvenet; Mmes Marthe Sarbel, Charlotte Clusis. Laurette Clody).
MICHEL (Anjou 35-02), à 9 h. Ludo, de M Pierre Seize (MM. Alcover, Aimé Clarlona, J. Wall; Mmes Alice Field, Suzy Seroy). Première représentation.
MICHODIERE (Richelieu 95-23). a 8 n. 45: La Banque Nemo, de M. Louis VerneuU (M Victor Boucher; Mmes Charlotte Lyses, Colette Broïdo MM. Cahuzac, Bergeron et P. Lertche).
MOGADOR (Tl'ln. 43-69), à 8 h. 30: Rose-Marie (MM. Félix oudart, Pierrel, M. Porterat, J. Dupuls Mmes Rose Carday, Hélène Regelly, Wanda de Muth, M. Dinay). MONTPARNASSE (Dant. 89-90) (Compagnie Gaston Baty), à 9 h: Chambre d'hôtel, onze tableaux de M. Pierre Rocher. Mise en scène de M. Georges Vitray.
NOUVEAUTES (Prov. 52-76), à 9 h. 10 Le Sexe fort, de M. Tristan Bernard (MM. Signoret, Gildès, Marcel Favre Mlles LInyris, Lily Mercier, etc.)
PALAIS-ROYAL (Gut. 02-50), à 9 heures Un homme nu, de M, Yves Mirande (MM Louvlgny, Duvallès, Paul Faivre, avec Argentin et Claude Dauphin; Mmes Edith Méra, Christiane Delyne, Mireille, avec Alice Beylat et Renée Varville).
POTINIERE (Central 86-21), relâche. SAINT-GEORGES (Trud. 63-47). à 9 heures Mademoiselle, de M. J. DevaA (Mmes Marcelle Géniat, Betty Daussmond, Renée Devilleri; MM. Pauley, Bénard, Clarins). SARAH-BERNHARDT (Arch. 00-70). à 8 h. 15 reprise de l'Aiglon, d'Edmond Rostand (Mme Vera Serg-ine) (MM. Decœur, Derbil, Monteux; Mlle Alice Tissot). THEATRE DE PARIS (Trln. 20-44), a 8 h. 45 Fanny, de M. Marcel Pagnol (Harry Baur, Orane Demazis, Charpin, Mme Chabert, et Berval).
VARIETES (Gut. 09-92), à 8 heures 45 Le Fruit vert, de M.M. Régis Gignoux et Jacques Théry (M. Lefaur; Mmes Maud Loty, Jeanne Loury, etc.) Réception du service de seconde.
THEATRE EN PLEIN AIR DE LA FOIRE SAINT GERMAIN (Place Salnt-Sulplce), à 9 h. 30, spectacle de chansons anciennes. (Même spectacle en matinée, à 3 h. 30).
'̃̃>̃ v -•̃ .••̃s.riiaiH :• -̃' "̃
ÂLBERT-I" (Lab. 21-49), à 8 h. 45 Le Marchand de Venise.
AMBASSADEURS (E!ys. 43-73). à 8 h. 4 5 II était une fois.
AMBIGU (lord 36-31), à 9 heures: LeMariage de Mlle Beulemans.
ATELIER (Nord 08-40), à 9 heures: Le Paquebot « Tenacity », Le Testament du père Leleu.
AVENUE (Elys'ées 49-34), à 9 heures Médée; Suite de Danses, par Mlle Alanova. CHATELET (Gut. 02-87), à 8 Ù. 30 Nina-Rosa.
CLUNY (Odéon 07-76), à 8 h. 30 Le Train de 8 h. 47.
COMŒDIA (Trin. 10-12), à 8 heures 45: Une Jolie fille à tout faire.
DAUNOU (Louvre 36-74), à 9 heures Enlevez-moi.
DEJAZET (Arch. 16-80), à 8 h. 30 Fallait pas qu'elle y aille.
FONTAINE (Trin. 10-34), relâche. GRAND-GUIGNOL (Trln. 28-34), à 9 h: Pigal's Chambre no 3.
MOULIN DE LA CHANSON (Trin. 69-67), à 9 h. 30 La Revue marseillaise. NOUVEAU-THEATRE (Vaugirard 47-63), relâche.
ŒIL-DE-PARIS (Etoile 36-82), à 9 h. Les Enfants Jouent.
ŒUVRE (Trin. 42-52), à 9 heures L'Hermine, de M. Jean Anouilh (Pierre Fresnay).
gaa~ CE SOIR PRE1~IERE DE t~BB
B 3 actes de PIERRE SCIZE avec ̃
ŒR, Alice FSELD, Aimé CLARIOND, J .WALL Ce soir Première à bureaux ouverts Demain et lundi Matinée g tHBB AU THEATRE MICHEL HH
PORTE-SAINT-MARTIN (Nord 37-53), à 8 h 45 Madame Sâns-Gêne.
RENAISSANCE (Nord 37-03), a 8 h. 45 Le Clown amoureux.
SCALA (Prov. 08-32), à 8 h. 45 Mon amant.
STUDIO DES CHAMPS-ELYSEES (Ely. 7244), a 9 heures Le Mal de la Jeunesse. THEATRE DES ARTS (Wagr. 86-03), à 9 heures Abracadabra.
THEATRE DES DEUX-ANES (Marc. 1026), & 9 heures: La Revue de Quat'Sous. THEATRE DE DIX-HEURES (Marc. 0748) Martini. Mauricet, aïeux, M. Moreuo. THEATRE DES GOBELINS ^Got. 60-74), à 8 h. 30 Princesse Czardas.
THEATRE DES TERNES (Etolle 10-41), à 8 h. 45 Banco.. <̃̃̃
TRIANONÎ-LYRIQUE (fiçfrd- 33-62), clôture annuelle.
Notes et Informations
A LA Comédie-Française. Demain, à 2 heures Andromaque, Le Jeu de l'amour et du hasard à 8 h..30 Mme Berthe Bovy paraîtra dans La Vieille Maman et dans La Bonne Mère.
A x'Opéra- Comique. La reprise de Dans l'Ombre de la Cathédrale, de M. Georges Hüe, et la création de Reflets, de Florent Schmitt, sont fixées au 20 mai.
A i/Odéon. Rappelons que le spectacle d'abonnement moderne « série orange » n'ayant pu être donné samedi dernier, cette représentation sera rendue; aux abonnés aujourd'hui, en matinée.
VARIÉTÉS. Le Fruit vert, la comédie de Régis Gignoux et Jacques Théry, dont la première a eu lieu hier, avec un si éclatant succès, sera donnée demain et après-demain, en matinée, à 2 h. 45, avec André Lefaur, Maud Loty, Charles Dechamps, Jeanne Loury Larquey, Hiéronimus, Ducouret, Saint-Paul, Seller et Marcel Vallée, et toute la brillante interprétation du soir. (Gutembsrg oq-Q2.)
Au GYMNASE. Demain et lundi, à 14 h. 4=;, matinée de Jean, de lœ.Lune, comédie en tois actes de M. Marcel Achard, avec ia mer veilleuse distribution du, soir. Alice Cocéa, Paul Bernard et Michel Simon en tête. ̃
Rose-Marie, qui remporte tous les soirs un formidable triomphe au Théâtre Mogador, sera donnée en matinée demain 15, lundi 16 (Pentecôte) et jeudi 10 mai. Même interprétation que le soir.
La première matinée de Ludo, la nouvelle pièce de M. Pierre Seize, au Théâtre Michel, a lieu demain après-midi. Ce soir, réception du service de première.
La première représentation des Malheurs de Sophie, comédie en 3 actes de M. Paul de Pitray. aura lieu au Théâtre du Petit-
GABY MORLAÏ
DEBUCOUKT et JEAN MAI
André DUBOSC et MAULOY IL ETAIT UNE FOIS de M. Francis de Croisset
au théâtre des
AMBASSADEURS 8 h. 45, Faut. 10 à 40 fr. Elys. 43-73
Monde (Folies-Wagram) le jeudi 19 mai, & 2 t. 4.S.
Les spectacles organisés car le Théâtre en plein air de la Foire Saint-Germain comprennent des chansons anciennes arrangées par M. Paul Clérouc, avec le concours de Mlles Simone Tudic, Kettv Eidlyn, Renée Roger, Humbert, Béatrice Raymonde, etc., MM. Jacques Reynier, Robert Lerav et Riche, Premier tableau les Chansons de Francois Villon (moyen âge) deuxième tableau l»s Chansons poudrées (sous Louis XV) troisième tableau Un mariage en chansons (chansons 1830).
ifalou, la comédie nouvelle de notre confrère Robert Bodet, qui a été créée, il y a Quelques semaines, au Casino municipal de Nice, et dont nous avons relaté le succès, sera iouée mercredi prochain 18, en soirée, au Casino municipal d'Enghien.
R.D.
Music Halls
Cabarets et Cirques
En matinée
Même spectacle qu'en soirée
CASINO DE PARIS, à 2 h. 30.
EMPIRE-MUSIC-HALL-CIRQUE, à 2 h. 30, FOLIES-BERGERE, h 2 h. 30.
ALHAMBRA, à 2 h. 30.
CIRQUE MEDRANO, à 2 h. 30.
LUNA-PARK. à 2 h. 30.
En soirée
CASINO DE PARIS, à 8 h. 30: Sex Appeal Paris 32, revue nouvelle illustrée par Paul Collin, avec Marie Dubas, Charpini, Dandy, etc., et 200 artistes.
FOLIES-BERGERE, a 8 h. 30, la nouvelle revue Nuits de Folies, en 80 tableaux, de M. Louis Lemarchand.
EMPIRE-MUSIC-HALL-CIRQUE, & 9 heu» res attractions.
EMBASSY, Succès.
LUNE- ROUSSE, 58, rue Pigalle (Trln, 61-92), a 9 heures les chansonniers Lêoo Michel, Pierre Dac, Souplex, etc.; la revue A la « Loyal », de Léon Michel, Secrêtan, Sarvil (Mlles Moyne, Loiret et Dorldge). THEATRE DE L'HUMOUR, à 10 heures. Soyez des nôtres!, revue.
ALHAMBRA, à 9 heures: attractions, clnê-ma (Permanent de 14 h. 30 à 19 h. 30), CARICATURE, a. 9 n. chansonniers, /re-i vues '̃• NOCTAMBULES, & 9 heures les chant sonniers gais.
CRASY-CORNER (92, Champs-Elysées). dancing, attraction;
CIRQUE MEDRANO, à 8 h. 30 Roberto de Vasconcellos, écuyer; le cheval comique de Agar-Young les clowns Despard et Rhum; la cavalerie Crlstiani, etc.
CIRQUE D'HIVER, clôture annuelle. LUNA-PARK, tous les soirs, a 9 heures, dancing. Parc ouvert samedis et dimanche'5, en matinée et en soliêe.
CASINO de PARIS. Aujourd'hui, matinée et soirée, un triomphe, Sex Appeal Paris 32, grande revue entièrement nouvelle, inspirée et décorée par Paul Colin, où triomphe la grande fantaisiste du jour, Marie Dubas, est une revue que nous attendions depuis longtemps, un spectac«i Up to date, en accord avec ces temps, exprimant l'époque sur le seul plan où l'on puisse aujourd'hui placer la féerie. (Opinion de Louis Léon-Martin (Paris-Midi) Dimanche et lundi, grandes matinées.
NUITS
MM de FOLIES
FO~I~S 'r "y.<
^BERGERE AUJOURD'HUI, DEMAIN DIMANCHE et LUNDI MATINEES
Cûurner M1i~tcïTiTA:;I~'
:'¡ ,n~1.
Jeudi iq, à q heures, chez Pleyeî CDébussv), récital par le violoniste italien Or-Vlando Barera (O.I..A)..
Une soirée musicale pour la Maison des mutilés des yeux. Le jeudi iq mai, à 21 heures. Salle des Fêtes du Journal, ioo, rue de Richelieu, sous la présidence de M. le général Mariaux, gouverneur des Invalides, aura lieu une grande soirée musicale, avec le gracieux concours de Mme Gina d'Esparos et de M. Enrico di Mazzei. de l'Opéra-Comique du compositeur Marcel Gennaro, de Mme Cécile Gennaro, de M. André Pons, premier prix de violon du Conservatoire de Paris de Mme Marguerite Chastel, soliste des Concerts de la Sorbonne de M. Paul Silva-Hérard, professeur au Conservatoire américain de Fontainebleau, et de Miss Ydora, du Châtelet et du Moulin-Rouge, la plus jeune danseuse à transformations. Prix des places 30 fr., 20 fr., 15 fr., 10 fr., au journal Le Journal, chez Durand et à la Maison des Mutilés des veux, 20, rue Guillaume-Tell, Paris (17° arrt.).
Mme Yvette Guilbert. après le succès retentissant des séances précédentes, an-
AGRICULTEURS (8, rue d'Athènes), à S b..et 9 b. D' Jekyll et M' Hyde (Samedis, dimanches, deux matinées distinctes 2 h.' 30 et 5 h.
ARTISTIC-CINEMA (61, rue de Douat). Mat., 14 h. 30; soir., 20 h. 40: Cœur de Paris.
BONAPARTE, place Saint-Sulpice, 3 h. et 9 h. Dr Jekyll et Mr Hyde. Samedis, dimanches, deux matinées distinctes 2' h. 30 et 5 heures. AUBERT-PALACE, de a ho 30 à 2 heures: Mon curé chez les riches. LES CAPUCINES, La Croix du Sud. CAMEO, Le rosier de Madame Huseon, do 10 lï. à 0 h. 30. -̃ -•'̃«;̃?•••: '̃ ̃:̃̃ CHAMPS ELYSEES (118; avenue dei Champs-Elysées) Mat., 14 h. à '20 h.; soir., 21 h; 15 Changhaï-express (Marlène,Dictrich).
COLISEE, Une Nuit au Paradis. Mat., 14 h. 30 à 19 heures; soir., 21 heures. EDOUARD-VU (ln. rue Edouard VII). Permanent de 2 h. 30 à 7 heures. Soirée, 9 h. 30 The Business and Pleasure. ELYSEE GAUMONT (rue Quentln-Bauchart). Mat., 15 h.; soir., 21 h. La Nuit du Carrefour.
ERMITAGE (Champs-Elysées) Le Vainqueur. Mat. à 14 heures; soir. à 20 h. 45. FOLIES-DRAMATIQUES, perm. midi à 24 heures Sous la lanterne.
GAUMONT-PALACE, La Femme en homme, de 14 h. à 19 h. 30 soirée à 21 h.
GAUMONT-THEATRE, de 10 n. & 24 h. 30 L'affaire Bléreau.
IMPERIAL-PATHS, Paris-Méditerranée, de 14 h. à 24 h. 30.
LUTETIA-PATHE, mat., 14 h. 45 SOlr., 20 h. 45 A nous la liberté!
MADELEINE-CINEMA (Permanent de m'.dl à 2 h. 30 du matin) Les Titans du ciel. MARIGNY, en exclusivité Mœdchen in uniform (Jeunes filles en unlforme), film parlant allemand de Cari Frœltch, texte français adapté par Mme Colette. 3 séances: 2 h., 4 h. 30 et 9 heures.
MARIVAUX-PATHE (Perm. de 13 n. à 20 h.; soirée, 21 h.) Au nom de la loi. MAX-LINDER, Le Vainqueur. Matinée 14 h., 16 11. 30. Soirée 20 h. 45.
LES MIRACLES (100, rue Reaumur>, 14 h., 16 h. 30, 21 h.: Tumultes (Boyer, Florëlle). •̃̃ ̃̃'̃
MOULIN-ROUGE-CINEMA, da 14 h, a 19 ri. Soirée, 20 h. 45 Les Croix de bois.a MO2ART-P.ATKE (51, rue d'Auteuil). Matinée', 1-5 h; 30;. soirée, 20 h. 45 La Couturière de Lunéïille.
OLYMPIA-CINEMA (Permanent de 9 h. 30 ai h. 30 Le Dernier Choc (Jean Murât). OMNIA-PATHE (Permanent de 14 ti. a à 1 h. 30 Dactylo (Marie Glory).
PAGODE (57 bis, rue Babylone): L'Opéra de Quat'Sous. Permanent de 14 h. 15 a 19 h. 15. Soirée, 21 heures.
PALACE, Faub.-Montmartre (Permanent) C'est le printemps.
PALAIS-ROCHECHOUART (56, boulevard Rochecnouart). Mat., 14 h. 30; soir., 21 h.: Gagne ta vie.
CINEMA DU PANTHEON (13, rue VictorCousin). Mat. tous les jours 14 h. 15 et 16 1). 30. Soirée, 21 h. 15 The Grecks Had a word for them.
PARAMOUNT (Permanent de 9 h. a 2 &.v:La Nuit à l'hôtel.
THEATRE PIGALLE, saison cinématographique, matinée permanente de 14 4 h. à 19 h. 30 soirée à 21 heures: La nuit du carrefour
iftoncë une nouveuç et derhierç ;^rie.: 'dër;
<'tfne heure de chansons >, avec nouveaux' programmes, chez Ele^eJ..(Salle.. Chopin) vendredi 27 mai, mercredi Ier juin, vendredi x juini de 6 à 7 heures, et la dernière mardi 7 juin, en soirée, de 0 à 11 heures. Location ouverte.
L. de Crémone.
» m
Salle de l'Ancien Conservatoire Jeudi 19 Mai à 21 heures
Troisième Concert, de
LA SERENADE Chef d'Orchestre :Roger DBSORMIBEB Première audition de lïabokoff-Rlétl Markevitch Au programme Prokofleff, Sauguet, etew.
Location Salle et Durand
Salle Chopin; Samedi 21 Mal, à 21 heures RECITAL DE PIANO
JOAQUIN
NIN-CULMELL
N IN-tou
Billets Salle, Durand, Editeur» et Lyon
RIALTO, Mat., 2 h. 30 SOlr., IIHÏ» capitaine Koepenick.
ROYAL-PATHE (avenue de Wagram). Matinée, 14 h.; Soirée, 20 h. 45: Le Vainqueur.
STUDIO DE L'ETOILE, 14, rue Troyon (Etoile 06-47). Tous les jours, permanent de 2 h. 30 à 7 h. Soirée, 9 h.: Emil und die Detecktive (Version originale allemande. Texte français)..
STUDIO DIAMANT, Wayward.
STUDIO DES URSUL1NES, T. 1. J., à 14 bs 30 et- 2O."liir: 30 "iyërsion française); à 16 h.' 45 et 22 h. 45, (version intégrale aile-: ̃mawje dfe) i--«*M »,<let Maudit). .-̃y-i^tVOiO '8'*(tO|o..îU& ,Tholoi*K- *B *• et Si hl Oh -ëérnande-^es danteutw peur Buénos-Ayres.
URSULINES, Tous les Jours, à 14 B. 30, et à 20 h. 30, version française du film M (Lé Maudit), de Fritz Lang, adaptée par n. Goupillières. Texte d'André Laagr à 16 h. 45 et à 22 h. 45, version Intégrale allemande de M (Morder). Danton 81-69. VICTOR-HUGO, soir.. 21 h. Jeudi, samedi, dimanche, 14 h. 45 Service de nuit. WASHINGTON, 14, rue Magellan (Per- manent de 14 h. 30 à minuit et demi) To Niaht or Never, avec Gloria Swanson.
Le jeudi IQ mai, à 21 heures, grande Salle Pleyel. sous la présidence de M. Dunant, ministre de Suisse en France, l'as suisse Mittelhoker commentera lui-même son film, aui sera donné en France, pour la première fois « En avion du pôle Arctique à l'Equateur », avec les vues du Xilimandjare survolé à 6.500 mètres. L'aviateur suisse sera présenté par l'aviateur français d'Estailleur-Chanteraine. Ce_ gala est organisé par le Groupement cinématographique et artistique franco-suisse.
Location ouverte Salle Pleyel (places de S à-4S francs).
le film français en Argentine-. La no-.mination de M. Henrv Grenier comme représentant à Buenos-Ayres des intérêts de la chambre syndicale cinématographique française a valu, à M. Charles Dela,c, des félicitations unanimes, auxquelles nous tenons aujourd'hui à joindre les nôtres. Nul plus que nous n'est à même ti apprécier les services que rendra au Film français celui qui, tant par sa- collaboration dans nos colonnes que par son influence personnelle, s'est toujours attaché à rendre plus féconde l'amitié franco-argentine, et qui reste le meilleur des.ambassadeurs auprès des nombreux amis qu'il a su grouper autour de Figaro.
Relations directes- de Bordeaux-Saint-lean et Toulouse avec les stations thermales d'Auverngnc à partir du 14 mai
Départ de Bordeaux-Saint-Jean à 10 h. 22, de Périgueux à 12 h. 49, de Brive-la-Gaillrde à 14 h. 24. Arrivée à la Bourboule à 18 h. 31, au Mont-Dore à 18 h. 50 et a Royat-Chamalières à 19 h. 20.
Voitures directes de Bordeaux-Saint-Jean à Rovat-Chamalières.
A partir du 22 mai, ce train sera avancé d'une vingtaine de minutes.
Départ de Toulouse à 10 h. 22. Arrivée à la Bourboule. à 18 h. 31, au Mont-Doré à 18 h. 50 et à Royat-Ghamalières a 19 h. 29. Voitures directes de Brive-la-Gaillarde à Rovat-Chamalières. Wagon-restaurant de Toulouse à Brive-la-Gaillarde..
A partir du 22 mai. l'horaire de ce train sera légèrement modifié.
Chronique T. S. F. Poste Parisien, ou Londres Régional. En quelques semaines, le premier est devenu le meilleur poste français lorsque ses programmes seront plus coltérenis, lorsque « l'esprit radiophonique » préoccupera son directeur artistique, il n'aura rien à envier aux grands postes européens. Le second diffuse ce soir un concert dont le programme est savoureux Les Andalouses du vieux Rubinslein se promènent dans le Luna-Park de lord Berners, et dansent les Rag-Caprices de Darius tlilhaud. ̃. P.-D. Templier.
•̃•• Samedi 14 mal
MUSIQUE. Nord régional, 12 h.: Mozart, Saint-Saëns, Haydn, Bach, Hicndc.l, Strauss. Langenberg, 17 h.: Breitkopf. Bach, Haydn. Midland régional, 18 h. 30: Piano (Rhené-Baton, Niemenn.Moussorgsky, Smetana, Turina, Bax, Liszt). •– Kceniysberg, 19 hr. Orgue (Lubeck, Reg«r)., Pos,e Parisien, 20 h. 45 Dukas, d'Indy, Albeniz, Duparc, Fauré, Liadow, Ravel, Chabricr. Londres régional, 20 h.: Saint-Saëns, Mll'haud,- Debussy, Berners, Rhbinstcin. MUSIQUE LEGERE. National- anglais. 19 h. 30 Vaudeville. Stuttgart-Muhlacker, 20 h. Londres régional, 21 h. 15 Chansons de revues. Radio-Suisse romande, 22 h. 15 La Vie Parisienne, d'Offenbach (2« acte).
THEATRE. Radio-Paris, 20 h. 45 La Vie drôle.- Tour Eiffel, 20 h. 30 Les Romanesqties, de Rostand.
DANCING. Strasbourg, 22 h. 30. Londres régional, 22 h. 35. Varsovie, 22 h. 50.
DISQUES. Radio-Paria, 12 h. 30 Œuvras de Gabriel Fauré..
Dimanche 15 mal
MUSIQUE. Radio-Suisse romande, 11 h. 30 Cantate pour. la Pentecôte, de Bach. National anglais, 15 h. Weber, O'Donnell, Dvorak. 17 h. 30 Airs de Mozart, Haydn, Loder, Brahms, Dvorak,. Bainton, Budapest, 18 li. 30 Piano (Beethoven, Schumann, Saint-Saëns, Liszt, Bartok, Grieg, Chopin. Stockholm, 19 h. 30 Symphonie et concert de Rachmaninow. Milan, 20 h. 30 Marcinelli, Haendel, Pick-Mangiagalli. Londres régional, 21 h. 5 Goldmark, Mozart, Kodaly, Ravel. Varsovie, 22 h. 10 Œuvres de Teleman, Rameau, Leclair, pour violon, alto et clavecin.
MUSIQUE LEGERE. Paris P. T. T., 13 h. Orchestre. Radio-Paris, 19 h. 45 Cirque. Budapest, 20 h. Soirée transylvanienne.
OPERA. Prague, 21 h. 25 Falstaff, de Verdi (1" acte).
THEATRE. Parts P. T. T., 20 h. 30 Les deux gosses, de P. Decourcelle. DANCING. Strasbourg, 22 h. 30 Kœnigsberg, 22 h. 30. Vienne, 22 h. 35. Varsovie, 23 h.
POUR LES JESFANTS. Tour Eiffel, 18 h. 45/ ̃̃- '̃̃ LA PAROLE. Radio-Paris, 12 h. Devant le berceau de Jeanne d'Arc, par le R. P. Dassonville.
MOTS CROISES
̃;>»• se»
Horizontalement. I. Lyres des anciens. --II. Un temps fort long. III. Sur une pierre tombale Elément gazeux qui se trouxe– en infime proportion dans l'air. [V."TJo"nt on tire de l'huile (féminin). V. Abréviation d'un grand service publie Déchiffré. VI. Très vif et gai. i^r-VH» Pronom Conjonction Petite mouche noire tUf France'. VIII. Droit éventuel à des bénéfices Pronom indéfini. IX. Fait la" désolation d'un artiste capillaire Logemdsiï isans commodité. X. Initiale et finale du nom d'une romancière anglaise; Habitants d'un pays européen. XI. Se dit d'une addition; Légumineuse. Verticafement. 1. Qui augmentent le mal (féminin). 2. Deux lettres de « Brest » Initiales de points cardinaux; Possessif. 3. Ce qu'il est impossible d'éviter. 4. Action de choisir; Observe secrètement. 5. Plusieurs jours Est digne de. 6. Courtoisie. 7. Deux lettres de « Béotie »; Sans valeur; Foulé par de lents quadrupèdes. 8. Prénom masculin Mesure itinéraire chinoise; Sport. 9. Du verbe avoir; Aimés passionnément. 10. Dieu parfois cruel; Prénom féminin. 11. Précise Banal à force d'être employé.
CHEMINS DE FER DE L'ETAT
Pour les fêtes de la Pentecôte
A l'occasion des fêtes de la Pentecôte et afin de faciliter les déplacements vers les plages, des voitures directes et certains trains ne circulant habituellement que pendant la saison d'été, seront mis en service. aux dates ci-après, au départ de la gare de Paris-Montparnasse
Ligne de Paris à Granville et à Bagnolesde-l'Urne
Le 14 mai. Train 497-2439. Départ de Paris-Montparnasse à 11 h. 20; arrivée à Granville à 16 h. 8. Voitures directes première et deuxième classes^pour Bagnolesde-1'Orne. Arrivée à 15 h. 16.
Train 475-2431. Départ de Paris-Montparnasse à 14 h. 50; arrivée à Granville à 19 h. 42 et à Bagnoles-de-l'Orne à 18 h. 47. Ligne de Paris à Brest, à Saint-Malo, à Dinard, d Lannion et d Roscoff
Le 13 mai. Train 571. Départ de ParisMontparnasse à 15 h. 30; arrivée à Brest à 23 h. 29.
Train H. B. S. Départ de Rennes à 20 h. 14; arrivée à Saint-Malo à 21 h. 18. Les 13 et 14 mai. Train 597-3447. Départ de Paris-Montparnasse à 12 h. 5; arrivée à 17 h. 57 à Saint-Malo et à 18 h. 30 à Dinard.
Le 14 mai (nuit du 14 au 15 mai). Train 599-3571. Départ de Paris-Montparnasse à •U h. 10; arrivée à Lannion & 6 h. 56 et à Roscoff à 8 h. 12.
tes 14 et 17 mai. Train 578. Départ de Brest à 15 h. 45; arrivée à Paris à 23 heures 55.
Ligne de Paris à Royan et à la Rochelle Le 14 mai. Train 779. Départ de ParisMontparnasse à 11 h. 15; arrivée à Royan à 1.8 h. 6.
Train 779-3719. Départ de Paris-Montparnasse à 11 h. 15; arrivée à la Rochelle à 17 h. 37 (Voitures directes première, deuxième et troisième classes).
A partir du 12 mai. Train 799-2809 ou 2817, Départ de Paris-Montparnasse à 9 h. 20; arrivée à Royan à 17 h. 56, le 14 mai, et à 18 h. 40 les autres jours (Voitures di- rectes première, deuxième et troisième clas- ses).
Train 781-2801 ou 2811. Départ de ParisMontparnasse à 21 h. 50; arrivée à Royan à 8 h. 42, sauf le 15 mai, où elle aura lieu à 7 h. 58 (Voitures directes première, deuxième et troisième classes).
Pour tous renseignements complémentaires, s'adresser aux gares. des Chemins de fer' de l'Etat.
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Courses au Tremblay
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Aujourd'hui, à 2 heures, courses aa Tremblay. Gagnants de Figaro1: ï
Prix Winkfield. MiliSja II, Jocosa. Prix Emma. Tortue, Bois des Dames. Prix Melbourne. Mon Amour 111. Pourquoi Pas II.
Deuxième Prix Matchem. Shred. Beaumontel.
Prix Solon. Mestavia, Dom Rêveur. Prix Wcst-Australian. Silkstar, Le Firmament.
COURSES A ENGHIEN
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Prix de la Duranctëi (haies, à vendre, 6.000 francs, 2.700 mètres). 1. Roitelet II, à M. M. Sevadjian (E. EHimé) 2. Gala, à. M. C. Sanlamarina (R. Dubus) 3. La Blairie, à M. il. Pantall (S. Rochct) (2 long-, 4 longueurs, 5 long.)
Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant ·. 31 francs. Placés Roitelet II, 11 ffaucs; ¡ Gala, 10 fr.; La Blairle, 15 francs. Prix de la Camargue (steeple-chase, 12.000 francs, 3.400 mètres). 1. Louvahi, à M. Pierre Visa (R. George); 2. Sindial), à M. J. Bûiirer (R. Haes); 3. Nador, à M. Antenor Patlno (S. Bush) (4 long., 2 long., 10
long.)
Pari mutuel à 5 francs, (unitlé). Gagnant
13 fr. 50. Placés- Louvain, 9 fr. 50; Sindiah, 32 fr. 50.
Prix du Vauclnse (steeple, handicap, à vendre. 10.000 -•̃-francs- 8.600 mètres). 1. Faquin, à M. A. de Saint-Didier (J. Luc) 2. Esculape II, à M. E. Pantall <H.. Cames) 3. Usurtsen, à M. F. GriffQ.ulite.e-. (H. Gleizes) (4 long., courte encplure, 6 long.) Pari mutuel a o fïanc* (nniflé). Gagnant 38 francs. Placés l'aquîri, 14 fr.; Esculape II, 48'1'r. 50; Usiitifcen; 24 fr. 50. Prix Niqer (haies, frandîcap, 15.000 fr., 3.200 mètres). 1. ElieS, à M. .André Saint (R Dubus); 2. Nil Bleu, à M. Antenor Patino (S. Bush); 3. WalencJ«i à Mv-G- Cahen (S. Roche l) .{*dong.i,2j>}ong., 3 long.) Pari mutuel a 5 fr.a.ricsn(ûniflc).. Gagnant 35 fr, 50. '.Placés fljïcq, 12 fr. Nil Bleu, 10 fr. Waleucià, 20 ̃ tiQffi. Prix Verdi (steeple-chase, 20.000 francs, 3.500 nittres). 1. Ga.i'\Luron II, à SI. le vicomte M. de Rivaud (R. Lock) 2. Rhodium, à M. le comte de"Kérol (R.J Dnbus) 3. Belluaire, à' M. L. Duinont .(H. Haes) (5 long., 8 long. 10 long.)
Pari mutuel à 5 francs (unifie). Gagnant 9 francs. Placés Gai Luron II, 6 fr. 60; Rhodium, 12 fr. 50..
̃ 'Prix da Dauphiné "(haies, .10.000 rrancs,, 2.900 iDMtrcs). 1. /Monsieur Loyal,. M. Simon Guthinann (E. Lelhien) 2. Cap Po-'lonio; à M. A. Veil:Picard (G. Ceryo)'; 3. Alnkiniéy, à M. P. Cas. Lambert (Ed. Haes) (10 long., 5 long., 1 long. 1/2).
Pari mutuel à 5 francs (unifie). Gagnant 126 fr Placés 'Monsieur Loyal, 30 fr. 50; Cap Polonio, 9 fr.Alnkiniey, 25 fr. 50. Prix Némrod (air trot monté, 10.000 fr., 2.800 mètres): li' Espiègle VI, a; M. A. Mortain (F. Devreese) a.Faradypile, à M. P. Godet (Chrétien)uj,!3.fEi:imiyc, à Mme G. Amar (Carré fils).
Pari mutuel à 5 francs -(unifié). Gagnant 23 francs. Placés Espiègle VI, 13 francs; Faradypile, ̃ 26- francs. • '̃'̃̃
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Après le fôilly^jfé»n™n
automobile Paris-Rome
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-ï l* palmarès :•:
Le Rallye- aDtoTOohileêiéminin ParisRome, organisé par 3l'Aatarnobile Club féminin de France, présidé- par Mme la duchesse d'ifeès, ,ft r,eniporté un grand succès. Ajoutons au classement publié hier l'attribution des coupes et challenges affectés au Rallye, et. à » la Coupe féminine franco-italienne.
Rallye
1. Mme Terouanne, 387 points. Grand Prix offert par l'A.C féminin de France à la gagnante du rallye. Trophée offert par lA.C. de Rome a la gagnante de la Coupe féminine franco-italienne.. Prix "Çîfbrt pa'r le Lycejtrg de.Rome.
2; Mme Goudard, '502 points. Prix, offert par le Royal A.C. d'Italie. Prix. offert par Mme la duchesse de Grammont, viceprésidente •' de l'A.G-F.F.̃ 3. Mme Calbet, 504 points. Prix offert par Mme André Citroën, viee^présidente de l'A.C. féminin. Prix offert par Mme de Cobo, membre du comité.
4. Mme Mennesson, 534 points. Prix offert par Mme Delage, membre du co-. mité. Prix à la première de l'épreuve ralenti-açcélératioWjr offert par l'A. C. féminin., ̃ _,>• ,^ÈL. 5. comtesse. =deirLubeEsa< 539 points. Prix offert par l'A.C. féminin, Prix à la première -de,' Féprefli'M.de .déniaïTagefreinage.
6. Mme Caibero, 642 points. 7. Mlle Gouvion, 678 points. 8. Mme Blandin, 721 points. Mme Henriet, prix offert par
l'A.C. féminin. c,. «.“•«.̃
TrepMe.t6tt<!tim:- m.
Ces résultats coipptajent Pour le classement de '-la: Caupte nf éminine francoitalienne qui revienfainsi à Mme Terouanne, gageante dit- Rallye, alors que le classement des concurrentes italiennes s'établissait" 'amsj "4. .• -'̃ 1. Baronne Aliottî, s 45ft>cpoints. Grand prix offert par S; Uxt?.* l'ambassadeur de France. 2. Princesse ""R'ospigliôsi, 464 points. Prix offert. par. Mme la duchesse d'Uzès, née Morlemart, présidente de l'A. C. féminin. 3,. Baronne Marincola, 533 points. Prix offert par Mlle Deutsch de 'ld Meurthe, membre du 'cWinité' de l'A. C. féminin..j.J;r, ^i^qjt.^â' 4 Signera Frascani, 639 points et "51 Signora Spina, 677 points, prix offerts par rA.C.F,F. ̃̃̃ ̃̃'̃̃
Les prix spéciaux affectés par l'A.C. féminin' aux concurrentes du, concours de vitesse hors programme, Oi-gamsé a l'issue de la réuni<m,'tfurent gagnés par Mlle Suzariiie DeutfSth^de la Meurthe et par le toarp§j.^2a-rdg^|Dàzz:ar6ni: '̃
°, 0 < t < 'f'
_%a;r^ajf^turf: :>;
du st^de FtplîKild-Garros
Íi'" <
I.L.T.C. des Etats-Unis contre « Jenne» » du Ki&;îrance
,i..J: •.«q>»r.ôr->P.
Entoure de ses'- a*rfeflâaisons printanières, le coquet "stade Roland-Garros va faire cet après-mjt<,tFs1ii réouverture. Sur le court central, remis en parfait état et pour peu quç ile;;5oleil se mette de la partie -'les premières batailles d'une rencontre qui va -durer trois jours seront disputées.
Deux épreuves de simple sont au programme de cette journée. La première, qui débutera à 15 heures, mettra,en présence l'Américain ,Sidney Wood et le jeune André Merlin la seconde opposera Gregory Mangin à Marcel Bernard. Il est inutile de souligner le grand intérêt que présentent ces matches. Jamais encore, officiellement, on a eu l'occasion de voir les « espQJis.» français aux prises avec les meilleurs joueurs d'outreAtlantiquc. Sans -veuioi-r en cette occasion exagérer la valeur des représentants des Etats-Unis, on-pfeut tout de même rappeler que S. W-ood fut l'an dernier vainqueur à WimWedon et désigné pour la Coupe Davis: Quant à G. Mangin, il est l'un des très bons joueurs améri-
cains. co
Que feront André iiMerlin". et Marcel Bernard à qui ces rencontres vont servir de bases pour leurs possibilités actuelles et même futures devant leurs adversaires ? Les progrès qu'ils ont l'un et l'autre réalisés depuis l'an dernier leur permettront-ils de mettre leurs concurrents en échec îoNous le croyons, encore que:iious. n'ay-ons pour affirmer notre pensée 'que- peu de bases effectives. A l'entraînementy ces* jours-ci, les deux Américains nous ont par,u avoir acquis une sûreté? plus' Srrijp?,' une diversité plus complète, ;S>ut en. Conservant leur service « foudroyant ,)te,Du point de vue technique des coups, ife paraiss.ent avoir un léger avantage par<"BWite d'une efficacité partielle- -plus stnfette. Mais nous croyons qu'ils 'SM-ont'^orDiassé.ç, par les
i 9.)- \.<
Tropfiae.J&Ê«l»ià-s-
espoirs français en tactique et en finesse.
A condition, naturellement, que Merlin et Bernard qui poursuivent un entraînement régulier jouent au mieux de leur forme actuelle.
Voici !2 programme de la rencontre Samedi, à 15 heures. Sidney Wood contre A. Merlin G. Mangin contre M. Bernard.
Dimanche, à 15 heures. M. Bernard et C. Boussus contre S. Wood et G. Mangin.
Lundi, à 15 heures. G. Mangin contre A. Merlin S. Wood contre M. Bernard. Disons dès à présent que l'exhibition de la nouvelle équipe Bernard-Boussus sera très intéressante à voir. M. Bernard réùssira4-il mieux ou plus mal avec son nouveau partenaire qu'avec ..A. Merlin? Nous aurons demain l'occasion d'eh juger.
Le Championnat de France féminin de Golf
Mme Monier et Mme de Vilmorin disputent aujourd'hui la finale
au Golf du Lys
Encore une fois, dans ce Championnat national, les augures ont été mis en défaai au cours des demi-finales, disputées, hier, sur les links du Golf du Lys. Alors qu'à la suite des éliminations de Mme R. Lacoste, de Mme A. M. Vagliano, de Mme R. Thion de La Chaume, dé Mme Pol Neveu et de M! le Petin, on pensait généralement que le titre reviendrait à l'excellente jeune joueuse de Tours, Mlle Dolly du Soulier, cette dernière a été battue, hier, avec netteté par Mme de Vilmorin. Mme ds Vilmorin, née de Bellet, n'est pas, tant s'en faut, une inconnue jeune fille, elle triompha en 1920 et 1921 dans la Coupe Femina et fut finaliste du Championnat de France, en 11)25. Elle arriva encore en finale de cette compétition en 1927. Dans les principales compétitions des Clubs elle accomplit toujours de très bonnes performances son jeu est d'une grande régularité et son expérience des courts lui a servi hier en lui permettant de prendre l'avantage sur sa jeune ad-
versaire.
"Celle-ci, M.Ue. Dolly du Soulier, ne produit ,P.às 'd'aiUèurs, une'. impression
Ajissi forte ,£Jtie d£ns- la Coupe Femina
et dans .les. premiers tours du Championnat, V
L'autre demi-finale fut gagnée nettement aussi par Mme Monter, qui battit Mlle Borel de Kinkelin.
Voici les résultats des demi-finales Mme Monier b. Mlle Borel de Kirifcelin. 3 et 2 Mme de Vilmorin b. Mlle D. du Soulier, 3 et 1.
Aujourd'hui matinée et aprèsmidi la finale sera disputée sur 36 trous. ̃'̃
Le Championnat de France international amateurs de golf Aujourd'hui au Golf du Touquet La plus grande manifestation du golf amateur en France commence aujourd'hui sur les links du Touquet. Le nombre et la qualité des engagés sont grands l'élément français est de classe excellente, mais l'élément étranger ne lui cède en rien sur ce point. Durant quatre jours les batailles vont être acharnées et celui qui, mardi soir, en sortira vainqueur pourra s'enorgueillir d'un des plus grands succès de l'année 1932.
Comme nous l'avons dit, 80 concurrents vont se trouver en présence, tous animés d'un pareil désir de vaincre, ayant tous quelques fortes r^isdns de croire au triomphe final;'1'1' -• Les progrès accomplis par les amateurs français^ tels A. M. ya'gliantt G, et, M. dé Forest, Gbbert, Bburi'n, Alum'et4, Gaveau, Segard, Boucherpn, etc., etc., permettront-ils que le trr?è''frattt£ns international reste à l'un d'eux? C-est possible, mais il serait bien osé de conclure à des probabilités. Leurs concurrents étrangers, tels Cochrane, T. A. Bourne, Anderson Stevens, etc., etc., sont diablement forts i
La difficulté énorme du parcours- du Touquet l'un des plus sévères de France ne permettra aucune défaillance. Chacun devra jftuer au mieux ;de sa forme, et c'est vraiment la meilleure et la plus complète technique qui triomphera ;• il ne semble pas qu'on puisse invoquer l'élément « chance » "et de ce fait il est probable que les véritables « surprises » seront bien rares. Rappelons que la compétition est jouée en match play, sur 18 trous premier et deuxième tour aujourd'hui troisième et quatrième tour demain quarts de finale et demi-finales lundi finale mardi. La finale seule est disputée sur 36 trous.
11 *̃ -̃̃
TENNIS
ta Coupe Davis 1932
Le Danemark a battu la Yougoslavie C'est avec une aisance plus nette qu'on le prévoyait que le Danemark a battu là Yougoslavie, à Copenhague, pour le second > tour, de la. Coupe Davis. Ai i la Jin <jj£ la première gournee le Danemark -méfiait; comme nous l'avons dit, par 1 victoire à 0, le second simple n'ayant pu être terminé..
Il fut. joué au cours-de la seconde journée, en même temps que le double, et dans les deux matches la victoire revint aux joueurs danois qui assurèrent ainsi leur qualification par 3 victoires à ,0. Le Yougoslave Kukuljevic, qui avait enlevé la première reprise de son match contre le Danois Ulrich, ne put rééditer cet exploit, et assez facilement le Danois acquit les trois manches suivantes, gagnant par 8-1 0, 6-3, 7-5, 6-2.
En double, c'est aussi avec assez de netteté que le Danois Ulrich et Henriksen triomphèrent de Kukuljevic et Schaeffer sur le résultat de 6-3, 5-7,
Au troisième tour le Danemark rencontrera le Japon.
La rencontre Angleterre-Roumanie Les équipes de Grande-Bretagne et de Roumanie ont commencé hier, à Torqùay, leur rencontre pour le second tour. Voici-les équipes en présence
Grande-Bretagne F. J. Perry, G. P. Hughes,, H. G. N. Lee et F. H. David. Roumanie Mishu et Poulieff.
La rencontre Pologne-Pays-Bas Ce match sera disputé à Varsovie à partir d'aujourd'hui. Voici les équipes concurrentes;- • Pays-Bas Timmier, KoopjnaiJ, Van Eok et Van der fteide.. f Pologne Tloçzynski, M. et J^Stolarowl.et Hebda. ̃-̃• ̃̃-̃<̃-•̃••̃•̃̃; "̃̃ Là rencontre ItalicEspagnë
Disputée à Rome, cette_ partie opposera les joueurs ci-après
Italie de Stefani, de Minerbi, del Bono et Sertorio.
Espagne Maïer, Juanico et Tejada. La Coupe Davis disputée à Lucerne Après avoir battu la Belgique par 5 points à 0, l'équipe Suisse pour la Coupe Davis disputera cette grande épreuve internationale de Teniiis, contre l'équipe Monégasque le .14, 15 et 16 mai prochain à Lucerne. La Suisse sera représentée par Acschlimann et Fisher, tandis que les couleurs monégasques seront représentées par Galèpe et Landau. Les joueurs des deux étjuipes ét^rit actuellement en très bonne condUios, on prévoit des matches particulîèrcniTBt intéressants.
GOLF
Un nouvel espoir féminin anglais Dans le Championnat du Pays' de Galles féminin, disputé à Abcrdovey, la finale a été remportée par une joueuse de 18 ans, Miss Isabella Rieben.
Elle battit en cette ultime occasion la détentrice du titre depuis deux années, Miss M. Jeffreys, par 2 trous d'avance et 1 à jouer.
Il convient de signaler que la mère de Miss Rieben gagna, en 1929, ce même Championnat. 3 tIR AUX PIGEONS
An Cercle du Bois de Boulogne Résultats du Prix des Lacs, 1 pigeon, 4.000 fr., 25 et 28 mètres
1. W. Warren, Cardon et Miot, 14 sur 14. s
La poule suivante a été gagnée par le duc d'Ayén et 0. Hériot.
LA ,VOILE
Le Mémorial Georges Tissier
Pour la première fois va être disputée sur la Seine, à Meulan, une magnifique Coupe créée par les amis de Georges Tissier, champion de France de yachting à la, voile pour 1931, mort en mer dans des circonstances dramatiques le 3 août dernier.
Ce trophée sera disputé en trois courses dont l'organisation est confiée au Cercle de la Voile de Paris, et qui commenceront cet après-midi, à 2 heures, pour continuer dimanche et lundi. Le Mémorial Tissier, couru par des yachts monotypes de. la série des Chats, conduits par deux amateurs, est l'épreuve la plus importante de la saison pour les yachts de petit tonnage. Il groupe en effet plus de trente voiliers et dans le lot des engagés on relève les noms d'un grand. nombre des meilleurs coureurs
fiançais.
"1' « u-j 1 Il'l-
ESCRIME
A la Salle Thomas
La réunion d'entraînement féminine de fleuret a été donnée à la Salle Thomas, sous la présidence de M. Lucien Gaudin elle fut particulièrement réussie. Résultats
Eliminatoires Première épreuve 1. Mme Turgis 2. Mlle Gatoin 3. Mlle Marquet.
Deuxième épreuve 1. Mme Rouche 2. Mlle Gillain 3. Mme Bourdon. Finale 1. après barrage, Mme Turgis (professeur L. Mérignac) 2. Mme Rouche (professeur Thomas) 3. Mme Bourdon.
Consolation 1. Mlle Freyden (pro- fesseur L. Mérignac) 2. Mme Voit 3. Mlle Bonzon.
Présidents de jury MM. E. Mercier, docteur Heidé. G. Milan, Galles. ECHOS DES SALLES
Devont les difficultés financières actuelles on redoute en Allemagne devoir déclarer forfait dans les compétitions d'escrime par suite de l'impossibilité de pr* voir déplacer Fr Helen Mayer et Casmir.
Le Qshà'mpionnat de France féminin defteuret se disputera les samedi et dimanche 1.1'. et 12 juin, à 14 heures, au Gymnase /Huyghens, au cours de la Gran4§i^fjftit.ia,e:ile. ,>> •'
D'ores et*déjà,-îè suites des championnats scolaires de France fleuret et épée est assuré par la participation de quinze fédérations régionales représentées par le Sud-Est, Centre, Parisienne, Normande, Maroc, Alsace, Côte d'Azur, Provence, Lorraine et Champagne, Pyrénées, Poitou, Bretonne, Languedoc et Roussillon, Nord, Sud-Ouest.
r..
A V I AT ION
LA HUITIEME FETE DE L'UNION DES PILOTES CIVILS DE FRANCE Les meilleurs spécialistes de la voltige aérienne y participeront
L'Union des pilotes civils de France a réuni, pour sa manifestation de dimanche et lundi, les plus grands champions de l'aviation voltige aérienne Doret, Càvali, Fikiner, Lépreux, René Paulhan, Ribière, Storr, Vantorhoudt les plus fins réceptionneurs feront la présentation des avions nouveaux Coupet, Burtin, Sale], Goulette pour les avions Farman Labouchère, Lemoine, Durandeau pour les avions Potez Haegel, Lasne, Sadi-Lecointe, Fickinger pour la S.G.A.; Costes, Véron, Schneider, Codos et Robida, Dinthillac et Signorin' pour les avions Bréguet. La firme Blêriot sera représentée par Bossoutrot et Rossi, sur 1-e « Josepii te Brix » Quatremarre sur le Blérlot de la t*a.versée de la
Manche »; 'Seitz, -RobéFt ̃ -Moranes G.uer-
reait, Storm^. Vânthoroirdt: pour la maison Moranè. Un' trimoteur colonial sfra présenté par Baptiste.
Une démonstration de vol à voile sera faite par Abrial et le capitaine Remy. Des exhibitions de trapèze aérien seront présentées par Vassard des doubles et triples descentes en parachutes par Dauphin et les parachutistes Mlles Dietry, Valerio, de Slatowsky, Aubry, MM. Leclercq, Peutrenat, Louis, Preaud. Durri présentera l'avion de la Société provençale de constructions aéronautiques.
NOUVELLES AERIENNES
L'aviateur britannique Young, qui effectue le voyage Londres-Le Cap (?) en autogire, est arrivé hier matin, à 11 heures, à Lyon-Bron. Il venait d'Auxerre, qu'il avait quitté à 8 h. 10. Depuis quelques jours, Young était retenu à Auxerre par une panne de moteur. Il est reparti à 13 h. 25, à destination de Marseille.
L'Aéro Club Royal d'Italie a été informé de l'arrivée à Milan des aviateurs brésiliens de Barros et Newton l3raga. D'autre part, on annonce de Washington que les pilotes Aldeman et Gafty arriveront à Naples le 16 courant! Enfin, on annonce également l'arrivée du pilote irlandais J. P. Saul. René Leièvre a confirmé qu'il viendrait par !a voie des airs.
L'avion géant Do X. III, construit à Altenrhein, sur le lac,de Constance, pour le compte du gouvernement italien, a quitté sa- base hier matin, à 10 heures, pour se rendre à Gênes, où les .autorités italiennes en prendront possession.
Seize personnes italiennes et allemandes sont à bord. Le voyage s'effectue par le col Splugen.
L'aviateur espagnol Rein, venant des Philippines, a atterri hier à Bangkok, d'où il devait «partir hier matin, à 6 heures, pour Hanoi.
L'aviateur allemand Frans Bèrtram, qui a quitté Cologne le 29 février dernier peur l'Extrême-Orient, s'est envolé hier de Bima à destination de Port -Darwin.
Le Comité de direction de l'Aéro Club de France,, dans sa séance du 11 mai 1932, a admis vingt-deux membres au scrutin do ballottage Mines D. Guernier et Ch. Brignoli · MM. le lientenant-colonel Edward Johnston, Jean Raty, Henri Perrot, Richard de La Torre, Roger Homo, Ro-land Baudon, Maurice Poumet, Edmond .Ragonot, Marco' Langlois, Max Blon-
del La Rougery, Abel de Berlhe, Ttédè- ric-M. Blow, Paul Métadier, Louis Lécorché, Henri Pascal, André Chatiu, François Berrondo, Edmond Dehorter, Pierre Tabourin, Henri Vinay.
L'éerivain-journaliste Jérôme Tharaud, revenant de Bucarest et de l'Europe centrale, où il vient de faire un reportage, est rentré hier à_,Paris par la !« Flèche d'Orient », qui assure la i:; liaison entre Bucarest et Paris en moins. de 15 heures.
La fête aérienne du BeauvaisH. organisée par l'Aéro Club de Beauvais, à l'occasion du Rallye « Les rasemot- tes sur Beauvais », se déroulera Je
5 juin. Signalons à ce propos que l'ef- J;
fort, de propagande de l'A. C. B. dans
la région est remarquable. A. R.
AUTOMOBILE >;
LE BOL D'OR °
Rappelons que cet après-midi, i. 16 heures, sur le circuit de Saint-Germain; sera donné le départ aux 37 motocyclistes participant au Bol d'Or, épreuve de vitesse, sur 24 heures, organisée -i par l'association motocyclecariste de v, France. -3 L'épreuve s'annonce comme devant être très disputée en raison de la qualité des compétiteurs, la plupart déjà recordmen de cette manifestation.
La démonstration est une des. plus dures portées au calendrier national. Les 24 heures doivent être accomplies par le même conducteur et le même véhicule. La résistance physique doit être égale à la résistance mécanique.
Le record à battre est celui qui a été établi l'an dernier par Patural, avec 1.872 km. 640. Au congrès de la F.I.C.M.
La Fédération Internationale des ̃" Clubs Motocyclistes a tenu son Congrès annuel a Stockholm. -.V. Parmi les décisions qui ont été pri- ses il y a lieu à retenir les suivantes Sur la demande des Fédérations Nationales intéressées, les manifestations suivantes inscrites au Calendrier Inter- national '1932 sont supprimées f.'jU ̃ Grand Prix d'Allemagne, Tour ,de 1 x'\ PolognejiGr.and Prix de Tchéco-slova7 •< quie, Course de côte de la Rabassada, ,1^ Course de côte de Honrie (11 septem- bre).. ̃̃' !i D'autre part, certaines modifications de dates sont autorisées concernant les • courses indiquées ci-après
3 juillet, (au lieu du 21 août). Grand Prix de Pologne 14-15 août, (au lieu du 8 septembre), Courses du T. T. Espagne 3 septembre, (au lieu du 10 <̃ septembre), Grand Prix de l'Ulster 21 septembre,. (au lieu du 21 août), Journée des Records à Tat 28 septembre, (au lieu du 24 Mai), Grand Prix de Monza. v
Le règlement des Six Jours Inter- nationaux 1932, établit que la sc-usr 1 commission nommée au Congrès de Paris et revu la veille par cette sous- commission, a été adopté. ,:ti-: Le baron Ricci del Riccio soumet il v la C. S. I. une proposition au nom du Molo-Club d'Italie création d'un Challenge de valeur, offert par l'Italie. à disputer entre équipes désignées par les U. M. N. dans une épreuve de yi- ̃̃•, tesse, le pays gagnant ayant le droit .̃•1J\ de faire disputer le challenge .dans son ̃̃, pays l'année suivante (réglementation ̃ similaire à celle du Trophée Interna- • tional dans les Six Jours Internatio- naux).
Cette intéressante proposition est retenue et une sous-commission en discutera les principaux points.
Un déjeuner offert par le M. 'C. de Suède réunit les délégués présents. ̃̃̃
Le Grand, P)rix des vingt-quatre henres ;oi1 A la clôture définitive des engage- J ''}; ments pour l'épreuve internationale r des 18 et 19 juin, sur l'autodrome per- manent de la Sarthe, a réuni 3_6 ins- criptions, dont 31 pour les, éliminatoi- res de la IX Coupe biennale et 5 pour la finale de la VIII Coupe biennale, que disputeront MM. de Tatarinof, Fox, lord Howe, René Labric et Aston Mar-
tin. ̃,̃̃.̃̃
De sérieuses améliorations ont été apportées au circuit permanent de la Sarthe, lequel évite maintenant la tre- versée de Pontlieue. Le tronçon de rou- te créé à cet effet a été ouvert récem- ment à la circulation.
Les 31 inscriptions ci-dessus, répar- -• lies par nations, se présentent comme ) suit Allemagne, 3 Angleterre 9 i Etats-Unis, 3 France 10 et Italie 6.
CHEMIN DE FER DU NORD
Courses de Compiègne
(Réunion du lundi 16 mal 1932)
A l'occasion des courses qui auront lieu à i Compiègne le lundi de la Pentecôte 16 mai 1932, il sera délivré des billets spéciaux (aller et retour) à prix réduits, au départ des gares de Paris, Chantilly, Creil.
Prix des billets spéciaux d'aller et retour: Billets pris au ptus tard la veille du départ, avant 1S heures (Réduction de oO O/-0).
Au départ de s
Paris^Ndrd première classe, 40 francs; I 1 deuxième .classe, 27 fr.; troisième classe, j 18 francs.. jj
Chantilly" première classe, 21 francs; M
deuxième classe, 14 fr.; troisième classe; 0 francs. i ̃ Creil première classe, 17 fr.; deuxième classe, 11 fr.; troisième classe, 7 francs. :̃: Billets pris le jour du départ ou la veille après 18 heures (Réduction de 45 0/0). Au départ de Paris-Nord première classe, 43 francs; deuxième classe, 29 fr.; troisième classe, ;< 19 francs.
Chantilly première classe, 23 francs '< deuxième classe, 16 fr.; troisième classe, 10 francs.
Creil première classe, 19 fr.; deuxième classe, 13 fr.; troisième classe, 8 francs. (Surtaxes locales et timbre quittance coin- ;̃, pris).
Ces billets seront valables un seul jour et seulement daus les trains désignés ci- j contre ainsi que dans les trains les déflou- 1! blant, nui pourront être mis en marche le 16 mai, à l'occasion des fêtes de la Pente- côte. H Aller Train 105 (première, deuxième et troi« sième classes).
Départ de Paris, 7 h. 12; Chantilly, \> 8 h. 1 Creil, 8 h. 18. Arrivée à Compiègne
à i) h. 24. n
Train 175 (première, deuxième et troi- sième classes).
Départ de: Paris, 9 h. 30; Chantilly, 10 h. 4; Creil, 10 h. 15. Arrivée à Compiè-
gnealOh.40.
Train 177 (première, deuxième et troi- i: sième classes).
Départ de Paris, 9 h. 40; Chantilly, 10 h. 13; Creil, 10 h. 23; Arrivée à Compiè- gne à 10 h. 48. Train 117 ^première, deuxième et troi- ̃̃•: siènie classes)-. \{
Départ de Paris; 12 h. 35; Chantilly, 13 h. 10; Creil, 13 h. 23. Arrivée à Compiè- gne à 13 h. 53. r
Retour
Train 130 (première, .deuxième et troi-? sième classes). Départ de Corapiègne à 17 h. 27. Arrivée à Creil, 18 h. 14; Chantilly, 18 h. 2fi; j Paris, 19 h. 12.
Train 144 (première, deuxième et troi- sième classes).
Départ de Compiègne Il 17 h. 56. Arrivée h: Creil, 13 h. 23; Chantilly, 18 h. 35; Paris, 19 h. 10. i- Train 124 (première, deuxième et troi- sième classes).
Départ de Compiègne à 18 h. 4. Arrivée à Creil, 18 h. 29; Chantilly,' 18 h: 40; Paris, 19 h. 15.
Train 146 (première, deuxième et troi- sième classes). •̃ -.l( Départ de Compiègne à 19 h. 48. Arrivée à Creil, 20 h. 43; Chantilly, 20 h. 59; Paris, 21 h. 48.
Train 192.
Départ de Compiègne à 21 h. 7; arrivée à Creil, 21 h. 32; Paris, 22 h. H.
DEPLACEMENTS ET VILLEGIATURES DES ABONNES DE « FIGARO »
S. Éxc. Mme de Korewo, au château de la Haute-Bordé.
M. d'Arir'.urain de Maytié, au château de Mavtié.
Mme Henri Behaghcl, au château de ̃ Ueaurepaire.
M. Billotey, au Moulinet.
Mme la comtesse de Briche, au château de Montaigu.
M. Jean Bauret, à Limermont. M. Gerarld Belleville, à Vannes-sur-Cosson;
Mme Ernest Boniieau, au château de Lamotte.
M. le comte Helion de Beaumont, à Serquiscy.
Mme la marquise de Breuilpont, au château de Chanzeaux.
Maitre Kdouard Bauduin, à GrandeGôte-de-Penchatcau.
M. de Bataille de Sevigac, à Bruxelles. M. de Ganson, à Colombier-le-Çardinal. M. Auguste Chbchon, à Champsecret. M. le duc de Clennont-Tonncrre, an château d'Ancy-le-Franc.
Mine Laurent Chevailler, à Tusey. Mme Robert Cottin, à La Mormaire. Mme G. Claude-Lafontaine, au Touquet. Mme la comtesse Horace de Clioiseul,
'à Viry-Châtillon.
M. Pierre Chêne, au château Saint.iean.
Mme Charles Desjardins, à Trouvillesur-Mer.
M. Léon Duflos, au Touquet-ParisPlage.
M. Edmond Desticker, à Soex.
Mme Danner, à Châteauneuf-en-Thyîncrais.
M. Fournier Latouraille, à Veulettessur-Mer.
Mme Adelina L. de Fein, à Royat. M. Georges Fay, à Cannes.
Mlle Gilberte Ferme, à Vieux-Pyla. Maître Fortuné-Andrieu, à Marseille. Mme Maurice Ganne, à Chaumont-surTharonne.
M. le -président Hugot, à Erquy. M. B. ilowell Thomas, à Genève. M. Johanet, à Châtres.
M. Jac'qiiinot, à CIiâteau-du-Loïr. Mme François Kcmlin, à Châtel. Mme la marquise de Leseciet,' au château de Lesquiffine.
M. Joseph Lelong, à Chassignolles. M. de Lacroix, à Ligueux.
M. Lamy, à Palaiseau.
Mme la comtesse de La Font de Savine, au château de Beauvais.
M. Emile Lavaud, à Cherbourg. Mme Henri Michel-Dansac, à Ville-, d'Avray. -̃ -•- i, «i-^ M. le-docteur F. Malavialle,oà";Montmo-
rency. ̃̃ ̃•' .̃'• >st.z' ̃ ,T-
M. le comte de Merlemont, au château de 'Merlemont.'
Mme::Morard, à Antibes.
Mme A. Maurice-Hersant, à Saint-Raphaël.
Mme Georges Massy, à Saint-Cloud. Mme J. Mende, au Vésinet.
M. Georges Norgeot, à Luzartcy. M. Patrick Q'Delant, à Hardricourt. M. le, colonel J. des Portes de La Fosse, à Besie-sur-Issole.
M. le baron Pallu de La Barrière, à Dax.
M. le baron de Pumbeiro, à Porto. M, Eugène Riqueur, à Médan.
M. E.J. Regrettier, à Gien.
Mme Louis Renaudin, au château de Ruffcy.
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Pour les fêtes de la Pentecôte
A l'occasion des fêtes de la Pentecôte, un Important rhouveinefit de voyageurs se produit chaque année. Afin de donner toutes facilités art pubJïcÀpo.ur se rendre sur les plages de la Manche, les Chemins de fer de l'État mettront en circulation. aux dates ci-après, les trains suivants du service d'été, au départ de la gare de Paris-SaintLazare
Ligne de Paris à Dieppe par Pontoise Le 14 mai. Train 77. Départ de Paris à 14 h. 20; arrivée à Dieppe à 17 h. 10. Ligne de. Paris d Saint-Valéry-en-Caux c Le 15 mai. Train 195. Départ de Paris Il 8 li. 30; arrivée a Sairit-Valér.y-en-Caux
'à 12 h-12." •̃'̃-̃̃ '̃̃̃ ̃̃ ̃̃̃
i'JAghe'depàrt» à GJierbourg, d Trouviïîeïîeaiiville et à Dibês-Gabourg
Le 14 niai. Train 395. Départ de Paris à fi h. 50; arrivée à Cherbourg à 13 h. 7: Train 353. Départ de Paris ̃ à 14 h. 13; arrivée à Cherbourg à 19 h. 59.
Lé 15 mai. Train 395. Départ de Paris à 6 h. 50; arrivée à Càen à 10 h. 27. Les 13 et 14 mai. Train 357-3342. Départ de Paris à 17 heures; arrivée à TrouvilleDeauville à 19 h. 47 et à Dives-Cabourg à 20 h. 54.
Les 13, 14 et 15 mai. Train 313-3356. Départ de Paris à 8 h. 45; arrivée à Trouville-Deauville à 11 h. 42 et à Dives-Cabourg à 12 h. 44.
Le 14 mai. Train 325-3320. Départ de Paris à 13 h. 50; arrivée à Trouville-Deauville à 16 h. 25 et Dives-Cabourg à 17 heures 22.
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Demandez des renseignements complémen- taires aux gares de banlieue et aux bureaux de tourisme des gares Saint-Lazare et Montparnasse.
CHEMIN DE FER DU NORD
Service franco-anglais via DunlierqutFolkestone
La Compagnie du Nord rappelle que depuis le 1" mai, le service de voyageurs entre la France et l'Angleterre, via Dunkerque, est effectué par Folkestone, au lieu de Tilbury.
Ce changement, réalisé d'accord avec la Compagnie de Navigation A. L. A. et la Compagnie du Southern Railway, n'atténue en rieii les avantages offerts par les paquebots de l'A. L. A. et particulièrement appréciés des hommes d'affaires.
Les horaires des trains de la Compagnie du Nord vers ou de Dunkerque-Maritime neT subissent aucune modification. A l'aller, les passagers arrivent à Londres plus tôt qu'auparavant, après une nuit confortable passée à bord. Ils disposent, par le premier train maritime, de la correspondance avec tous les grands rapides qui, dans la matinée, quittent Londres à destination des principales villes anglaises (Services d'autobus en liaison avec ces trains). Un second train quittant Folkestone û 7 h. 40 permet de rejoindre Londres à 9 h. 40 à la gare de Cannon-Street, en plein centre des affaires.
Au retour, un premier train part de Londres à 19 heures 15 et arrive à 20 h. 58 à Folkestone, donnant aux voyageurs la faculté de venir diner à bord. Un second train (toutes classes) relevant la correspondance de tous les rapides de soirée, quitte Londres-Victoria à 23 heures (Services d'autobus assurant le transfert d'une gare à l'autre).
CHEMINS DE FER DE L'EST
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A partir du 22 mai, ces deux trains dont l'horaire est donné ci-dessous, comprendront, au départ de Paris, le premier, un wagon-lits première et deuxième classes pour Stamboul (via Strasbourg-Munich), le second un wagon-lits première et deuxième classes, pour Athèncs (via ZurichInnsbruck).
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Mardi, jeudi, samedi 14 h., Londres; 19 h. 55, Paris-Est.
Mercredi, vendredi, dimanche 9 h. 4G, Munich; 17 h. 25, Vienne; 22 h. 56, Budapest 13 h. 26, Carlsbad^ 16 h. 20, Prague. Jeudi, samedi, lundi 7 h. 30, Belgrade; 17 h. 4, Bucarest; 17 h. 20, Sofia.
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Mercredi, vendredi, dimanche 10 h. 45, Paris-Est; 17 h. 15, Londres.
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Mardi, jeudi, samedi 19 h., Vienne 23 h. 40, Budapest.
Mercredi, vendredi, dimanche 7 h. 30, Belgrade; 20 h. 20, Bucarest.
Jeudi, samedi, lundi 12 h. 45, Athènes. RETOUR
Vendredi, dimanche, mardi 18 heures, Athènes.
Samedi, lundi, mercredi 11 h. 20, Bucarest 20 h. 5, Belgrade.
Dimanche, mardi, jeudi Budapest, 7 h. 22; Vienne, 12 heures.
Lundi, mercredi, vendredi 10 h. 45, Paris.
Pour tous détails complémentaires, s'adresser au bureau de renseignements de la gare de Paris-Est (Botzaris 49-90), ou au bureau de tourisme de l'Union nationale des Agences de voyages.
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CHEMINS DE FER DE L'EST
Relations rapides de jour entre Paris, la Suisse orientale, la Suisse centrale, te Tyrol, la Yougoslavie
Pendant toute la période d'heure d'été, le rapide de toutes classes 31 quitte Paris à 7 h. 30. Il sera doublé, du ler juillet au 10 septembre, par un rapide de première et deuxième classe partant à 8 heures. Ces trains assureront des relations rapides de jour entre Paris, la Suisse orientale, la Suisse centrale, le Tyrol et la Yougoslavie. En quittant Paris à 7 h. 30 ou à 8 heures, on atteint, le même jour, Zurich à 16 h.
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Pendant toute la période d'heure d'été, le rapide de toutes classes 31 quitte Paris à 7 h. 30. Il sera doublé, du l" juillet au 10 septembre, par un lapide de première et deuxième classes partout de Paris à 8 heures. En sens inverse, le-rapide arrivant à Paris à 21 h. 50 sera également dou- blé, du 1er juillet ail 10 septembre, par un rapide de première cl deuxième classe^ qui arrivera à Paris à 21 h..25. Ces trains assureront des relations rapides de jour entre Paris, la Suisse centrale, les lacs de Corne, de Lugano, Milan et l'Italie, par le Gothard. En quittant Paris à 7 h. 30 ou à S heures, on arrive à Lucerne à lfi h. lis; à Lu- ffano à 20 h. 22, à Locarno à 20 h. 58, à Côme à 21 h. 21, à Milan à 22 h. 25. En sens inverse, en parlant de Milan à 6 h. 50, de Cômc à 8 h. 5, de Lugano à 9 h. 4, de Locarno à 8 h. 54, de Lucerne
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Pour tous renseignements complémentaires, s'adresser à la gare de l'Est, au bureau des renseignements (Botzaris 49-90), ou au bureau de tourisme de l'Union nationale des agences de voyages, 101, av. des ChampsElysées (Eiyséês 78-22 et 23).
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